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mardi, 16 novembre 2010

Nouvelle revue d'histoire, n°51: Les Années 30 - Rêves et révolutions

 

Bientôt en kiosque !

00:20 Publié dans Histoire, Nouvelle Droite, Revue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : revue, histoire, années 30, nouvelle droite | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

jeudi, 11 novembre 2010

N°10-11 d'HYPERBOREE

N°10-11 d’Hyperborée

mercredi, 10 novembre 2010

Terre & Peuple Magazine n°45

Terre et Peuple Magazine n°45- Automne 2010

SOMMAIRE

En Bref

-  Nouvelles d’ici et d’ailleurs

Nos traditions

- Les fourneaux d’Epona
 
Nouvelle Droite

- Métapolitique, Oui, mais pour quel projet ?

Entretien

- Racines du mondialisme occidental
 
DOSSIER – Croire et Combattre

Culture

- Notes de lectures

Continent

- L’Afrique sans les Blancs

Notre Communauté

- Patries charnelles

EDITORIAL :

L’ARBRE ROM NE DOIT PAS CACHER LA FORÊT AFRICAINE

Obsédé par l’échéance de 2012, Sarkozy sait qu’il a un besoin vital des suffrages de tous ceux – et ils sont nombreux (voir les sondages) – qui, ayant voté FN ou non, mettent au premier plan de leurs préoccupations la lutte contre l’insécurité. Tout simplement parce qu’ils sont confrontés en permanence, dans leur vie quotidienne, à cette insécurité – à la différence des intellos bobos de droite et de gauche bien à l’abri devant leur ordinateur.

Le principal facteur d’insécurité, tout le monde le sait (même dans les palais ministériels) est la présence sur notre sol de millions d’envahisseurs venus d’Afrique. Du Maghreb, bien sûr, mais aussi de plus en plus d’Afrique subsaharienne. Pour le savoir, pas besoin de savantes études. Un parcours, même rapide, dans les rues et les transports en commun des grandes villes, suffit à faire le constat. Le Blanc (ou a fortiori la Blanche) seul(e) de son espèce dans une rame de métro, un bus ou le wagon d’un train de banlieue, sait de quoi je parle. Il paraît que parler ainsi ce n’est pas bien car c’est du populisme (pouah !). Mais si on s’intéresse au sens des mots, le populisme ne serait-il pas la prise en compte des besoins, des attentes, des souhaits du peuple ?

Alors, va pour populisme. Disons même national-populisme, histoire d’avoir le plaisir d’horrifier les belles consciences et les grandes âmes.

La place naturelle des populations africaines est en Afrique, au nom du principe “Une Terre, un Peuple”. Cette vérité toute simple – trop simple disent les intellos, qui ont horreur de la simplicité – conduit à une conclusion logique : il va falloir que les envahisseurs retournent d’où ils sont venus. C’est là, évidemment, que le bât blesse.

Comment faire ? On nous dit que ce n’est pas possible et qu’il faut donc, n’est-ce pas, accepter la situation (c’est-à dire non seulement la présence de ceux déjà installés chez nous mais l’arrivée permanente, à jet continu, d’envahisseurs supplémentaires). Cette résignation, cette soumission est le fruit de l’ethnomasochisme injecté dans le cerveau des Européens par les maîtres du Système. Dans certains pays d’Afrique et d’Asie, au contraire, on ne se gêne pas pour rejeter du territoire national, sans beaucoup de précautions, ceux dont la présence n’est pas souhaitée. Quand on veut, on peut. Quitte à s’asseoir tranquillement sur les critiques éventuelles.

Sarkozy et son clan, eux, ne veulent pas. Pour diverses raisons mais entre autres parce qu’ils ont peur de se casser les dents sur un trop gros morceau car le retour au pays des Africains ne se fera évidemment pas en douceur. Mais pourtant il faut donner le change, amuser la galerie avec quelques rodomontades. D’où le leurre des Roms. Dont certains prêtent bien sûr le flanc à la critique en pratiquant une mendicité ressemblant furieusement à du harcèlement ou en pratiquant ce que les anars appellent la “récupération individuelle” (c’est-à-dire le vol). D’autant que le Gaulois smicard a de quoi s’interroger lorsqu’il voit circuler les Roms dans de luxueuses caravanes tractées par de non moins luxueuses voitures de grosse cylindrée (Mercédès, BMW, Audi…).

Les Roms, c’est-à-dire les Tziganes, sont présents un peu partout en Europe, sous des noms divers. Jusqu’à date récente, où le politiquement correct a imposé l’expression “gens du voyage”, ils étaient communément appelés en France Bohémiens ou Romanichels, le mot Tziganes étant un mot savant dû à des philologues du XIXe siècle. En Angleterre on parle de Gypsies, en Espagne de Gitanos, en Italie de Zingari, tandis qu’en Europe centrale l’allemand Zigeuner a été très répandu, même si les Tchèques préfèrent parler de Cikan et les Hongrois de Cigany, tandis qu’en Roumanie, lorsqu’elle était dominée par les Turcs, les Tsigani étaient considérés, jusqu’en 1857, comme des esclaves. La langue parlée par les Roms, le romani, est d’origine indoeuropéenne, avec une forte composante néo-persane et un vocabulaire en partie d’origine grecque, dû à une longue présence des Roms, au Moyen Âge, en territoire byzantin.

Le nomadisme des Roms a toujours posé problème : entre 1910 et 1930 tous les États européens ont mis en place un fichage systématique de populations échappant aux cadres habituels liés à une vie sédentaire. En 1907 la Chambre des députés a voté un projet destiné à empêcher les “incursions des bandes de romanichels” et en 1912 a été créé un carnet anthropométrique pour les “vagabonds ethniques”, en vigueur jusqu’en 1969, où il a été remplacé par un carnet de circulation. En 1958 tous les États du bloc communiste ont interdit “le nomadisme” (les grandes consciences de gauche semblent avoir oublié aujourd’hui ce “détail”). Comme on le voit, le problème n’est pas nouveau. Ce n’est pas une raison pour tomber dans le panneau sarkozyste. La question des Roms n’est pas vitale pour l’avenir de l’Europe. L’invasion de notre terre par les masses africaines est, elle, une question vitale puisque c’est la survie d’une Europe européenne qui est en jeu. Ne nous trompons pas d’ennemi.

Pierre Vial

mardi, 09 novembre 2010

Le Bulletin célinien n°324 - novembre 2010

Le Bulletin célinien n°324 - novembre 2010

ex: http://lepetitcelinien.blogspot.com/

 

Sortie du Bulletin célinien n°324 de novembre 2010.
Au sommaire :

Marc Laudelout : Bloc-notes
Frédéric Saenen : Céline, fictions du politique
*** : Céline songeait à la Pléiade dès 1951
M. L. : Dictionnaire des injures littéraires
M. L. : Le souvenir de Roland Cailleux
Roland Cailleux : Rencontre avec Marcel Aymé (1943)
Une lettre de Roland Cailleux à Céline
David Labreure : Pour une médecine du travail
M. L. : La ballade de Marc Hanrez

Un numéro disponible contre un chèque de 6 euros.

Le Bulletin célinien, B. P. 70, B 1000 Bruxelles 22
 
 
Le Bloc-Notes de Marc Laudelout

 

J’ai salué ici l’excellent article de Christophe Mercier sur la correspondance de Céline dans Commentaire (1). Il semble que plusieurs lecteurs de cette revue aient réagi différemment. Dont Jean-Claude Weill, de l’Institut universitaire de France, qui n’a pas apprécié une phrase bien anodine sur « les sulfureux pamphlets faisant partie du délire qui, maîtrisé, fait le prix de ses grands livres ». Ou une autre visant les « plumitifs qui poussent des cris d’orfraie au seul nom de Céline ». Et de se fendre d’une lettre au directeur de la revue dans laquelle il rapproche la réplique de Céline à Robert Desnos en 1941 de la mort de celui-ci survenue en déportation trois ans plus tard (2).
En fait, il n’est apparemment plus possible de célébrer le génie de Céline sans devoir obligatoirement rappeler qu’il est l’auteur de lignes condamnables. Ce qui prête à réflexion, c’est que lorsque la même revue, sous la plume du même chroniqueur, tresse des lauriers à Aragon pour ses Œuvres poétiques complètes dans la Pléiade, cela ne suscite en revanche aucune réaction. Or, dans ce cas, la revue ne se fait pas un devoir de rappeler que dans Hourra l’Oural (inclus dans cette édition) le poète stalinien approuvait de manière infâme l’assassinat du tsarévitch. Pas plus qu’elle ne voit la nécessité de rappeler que, dans un poème davantage connu, Aragon appelait de ses vœux « le Guépéou nécessaire de France ».
Dans sa réponse à Weill, le directeur de la revue, Jean-Claude Casanova, croit devoir préciser que son chroniqueur « ne partage aucune des opinions et des passions de Céline » [!]. Sans doute aurait-il dû s’arrêter là car il ajoute imprudemment ceci : « Céline a souhaité que ses pamphlets ne soient pas réédités. Je ne sais pas si c’est le remords ou la prudence qui inspire cette décision, mais il faut la prendre au moins comme une contrition de sa part, comme une reconnaissance de sa faute (3). » Le directeur de Commentaire connaît manifestement mal Céline. Face à un journaliste suisse qui le poussait dans ses derniers retranchements, l’auteur de Bagatelles disait textuellement ceci : « Je ne renie rien du tout… je ne change pas d’opinion du tout.. je mets simplement un petit doute, mais il faudrait qu’on me prouve que je me suis trompé, et pas moi que j’ai raison (4) ». Autre bévue que celle consistant à affirmer que « le cas Céline ne pose pas de problème moral dans son œuvre romanesque, mais en pose dans son œuvre politique ». A-t-il bien lu Céline ? « Moi qui suis extrêmement raciste » est-elle une phrase extraite des pamphlets ou d’un roman de l’après-guerre ? En réalité, Céline formula des pensées éminemment incorrectes jusqu’à la fin. C’est dire si son œuvre forme un tout et qu’il est vain de vouloir séparer le « bon » Céline du « mauvais ». Un célinien va même plus loin, estimant que « plus Céline est cruel, plus il est injuste et meilleur il est (5). »

Marc LAUDELOUT

1. Christophe Mercier, « Les lettres de Céline », Commentaire, n° 129, printemps 2010, pp. 261-263. Voir aussi Marc Laudelout, « Céline épistolier vu par la presse ( II ) », Le Bulletin célinien, n° 319, mai 2010, pp. 5 & 7-8.
2. « Lettres. La correspondance de Céline », Commentaire, n° 130, été 2010, pp. 571-572. En ce qui concerne la mort de Desnos, Jean-Paul Louis a fait litière de l’accusation en rendant Céline responsable : voir J.-P. Louis, « Desnos et Céline, le pur et l’impur » in Histoires littéraires
, n° 5, janvier-février-mars 2001, pp. [47]-60.
3. Jean-Claude Casanova in Commentaire
, n° 130, op. cit.
4. Louis-Albert Zbinden, « Miroir du temps », Radio-Télé Suisse Romande [Lausanne], 25 juillet 1957. Repris in
Céline et l’actualité littéraire, 1957-1961, « Les Cahiers de la Nrf », Gallimard, 1993 (rééd.), pp. 67-79.
5. Philippe Alméras, « Céline sent toujours le soufre »,
Le Figaro Magazine, 18 juin 1994. Repris sous le titre « Cent ans après » in Ph. Alméras, Sur Céline, Éditions de Paris, 2008, pp. [241]-250.

vendredi, 22 octobre 2010

Afrique réelle n°9 (sept. 2010): le pétrole des Grands Lacs

L'Afrique Réelle N°9 - Septembre 2010



Ex: http://bernardlugan.blogspot.com/
 
SOMMAIRE :
ACTUALITE : GRANDS LAC
- Le pétrole du lac Albert : vers un embrasement régional ?
DOSSIER : L'EMBLEMATIQUE AFFAIRE NAHIMANA
- Retour sur le cas Jean-Pierre Chrétien à propos de Ferdinand Nahimana
- L'insolite expertise de Jean-Pierre Chrétien devant le TPIR
- Le mea culpa d'Hervé Deguine
DIALOGUE AVEC LES LECTEURS :
- Questions sur le Rwanda

Editorial de Bernard Lugan :
Les lignes de force se sont remises à bouger dans la région des Grands Lacs où la RDC et le Rwanda, les deux ennemis d’hier, sont, aujourd’hui, devenus des alliés de fait. Pourquoi ce retournement et peut-il durer ?
Tout a changé au début de l’année 2009 quand un accord fut conclu entre Kigali et Kinshasa dont l’objectif officiel était l’éradication dans le Kivu des milices hutu du FDLR. Puis un écran de fumée fut mis en place avec l’arrestation par le Rwanda du « général » tutsi Laurent Nkundabatware dit Nkunda. Cette opération servit à faire croire à la réalité de l’intégration dans les rangs des FARDC (Forces armées de la République Démocratique du Congo), des milices tutsi congolaises. En réalité, les anciens miliciens continuèrent d’agir dans les zones qu’ils occupaient et sous le commandement de leurs chefs, s’étant contentés de coudre sur leurs uniformes les insignes des FARDC. D’ailleurs, si le but de l’accord avait été l’intégration des forces armées, les unités rebelles auraient été éclatées au sein des forces nationales et envoyées en garnison à travers le pays. Toute la région, spécialement celle du Nord Kivu, est donc de fait demeurée entre les mains de Kigali, mais avec l’aval de Kinshasa cette fois.
Le président Kabila qui, certes est faible, mais qui est loin d’être un naïf, aurait-il donc accepté et même cautionné la quasi partition de son pays ? Evidemment non. L’affaire est plus complexe qu’il n’y paraît car, en réalité, c’est un jeu subtil qu’il mène. Comme il n’est pas de taille à lutter à la fois contre les ambitions ougandaises dans la région du lac Albert et contre la politique annexionniste du Rwanda dans les Kivu, il a donc provisoirement décidé de « faire la part du feu » en s’appuyant sur Kigali pour éviter de se voir spolié par Kampala et les grandes compagnies pétrolières.
Le marché est clair : Kigali doit s’immiscer dans le jeu pétrolier du lac Albert afin de tenter de faire obstacle à la tentative de mainmise ougandaise. En échange, Kinshasa se montrera discret sur la présence des troupes rwandaises au Kivu et n’utilisera pas contre Kigali le rapport de l’ONU sur le génocide commis par ses troupes dans l’est de la RDC. Le chef de l’Etat congolais qui a plusieurs fers au feu fait le calcul suivant : dans le futur, il aura moins à craindre de Kagamé que de Museveni car, après avoir été adulé par l’opinion internationale, le président rwandais devient peu à peu un paria au fur et à mesure que les mensonges liés au génocide, à ses causes, à son éclatement, à son déroulement et à ses conséquences en RDC, apparaissent au grand jour.
Le pari de Kinshasa n’est cependant pas gagné car Kagamé n’est pas non plus un naïf et comme il a déjà été lâché par plusieurs de ses soutiens, prendra t’il le risque de se mettre à dos les compagnies pétrolières ? Comme il n’est plus en mesure de jouer sa carte internationale favorite qui est le chantage à la guerre, lui aussi doit donc miser sur plusieurs tableaux. C’est pourquoi, tout en donnant des assurances à la RDC, il fait miroiter les potentialités pétrolières de la région du lac Kivu dont il se ferait fort de garantir l’exploitation, l’intérêt des pétroliers étant naturellement de traiter avec un régime fort… Certes, mais ses opposants tutsi actuellement réfugiés en Afrique du Sud font la même promesse et ils appellent clairement à son renversement… Dans ces conditions, Kagamé qui désormais joue sa survie, n’a donc pas intérêt à se brouiller encore davantage avec Museveni. Comme ce dernier est lui aussi affaibli, tous deux ne vont-ils pas se rapprocher ? Le problème est qu'une telle politique se ferait aux dépens de Kabila qui ne manquerait alors pas d’utiliser le rapport de l’ONU qui accable Kigali... Quoiqu’il en soit, le président ougandais a-t-il, lui, intérêt à une entente avec un Kagamé sur le déclin? Ne pourrait-il pas plutôt tenter de reprendre la main en proposant un « accord » à Kinshasa sur le dos de l’actuel président rwandais ? Toutes les options sont ouvertes.
C’est dans ce jeu de poker menteur à la fois complexe et mouvant que la France tente actuellement de s’introduire avec une connaissance superficielle de la subtile alchimie ethno politique régionale.

jeudi, 21 octobre 2010

Afrique: des colonies à l'indépendance

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Des colonies à l'indépendance...

Le premier numéro hors-série de La nouvelle revue d'histoire est en kiosque. Il est entièrement consacré à l'Afrique et à l'accession des colonies à l'indépendance. On y trouve des articles de l'africaniste Bernard Lugan, de Philippe Conrad, de Jean-Joël Brégeon et de Philippe d'Hugues, notamment.

 

vendredi, 01 octobre 2010

Le Bulletin célinien n°323 (oct. 2010)

Le Bulletin célinien n°323 - Octobre 2010

 

Au sommaire du Bulletin célinien n°323 d'octobre 2010:

Marc Laudelout : Bloc-notes
M. L. : Les souvenirs de Naud et Tixier
David Alliot : Céline et ses juges
Thierry Bouclier : La défense de Tixier-Vignancour
André Brissaud : Louis-Ferdinand Céline est amnistié (1951)
Éric Mazet et Pierre Pécastaing : Naud le temporisateur
M. L. : L’accueil critique de « Bagatelles pour un massacre »
G. P. : Le paysage urbain crépusculaire dans « Voyage au bout de la nuit » et « Mort à crédit » (II)
M. L. : Céline et les châtaignes grillées

Le numéro 6 euros à :
Le Bulletin célinien
B. P. 70
B 1000 Bruxelles 22

 

 

Le Bulletin célinien n°323 - Bloc-notes

 

Louis-Daniel Hirsch fut le directeur commercial des éditions Gallimard de 1922 à 1974. « Hirsch, ses amis, les cocos, Sartre, etc... » (1). Dixit Céline dans un bel amalgame. En exil, il est plus incisif : « C’est Hirsch qui commande la NRF comme Mayer commande la justice. Le reste est blabla (2). ». Vieilles obsessions… Mais il faut prendre garde à ne pas se laisser abuser par un être plus ambivalent que le laissent supposer ses ultimes invectives.
C’est le piège dans lequel est tombé Mikaël Hirsch, petit-fils du précédent, qui signe un roman dans lequel Céline tient une grande place (3). Le personnage central est Gérard Cohen qui se définit « demi-juif ». Jeune coursier des éditions Gallimard dans les années cinquante, il se rend fréquemment à Meudon pour y apporter le courrier mais se garde bien de révéler son identité. Crédible. Ce qui l’est moins, c’est que, dès la première rencontre, Céline l’appelle « mon p’tit Gérard » (!). Vétille…
Pour le reste, c’est un Céline conforme à sa légende noire qui est imaginé par l’auteur : « J’étais tout ce qu’il haïssait profondément. (…) Eût-il su qui j’étais, son attitude aurait certainement changé du tout au tout. » Voire... Mikaël Hirsch serait sans doute bien étonné d’apprendre qu’à la même époque, Céline sympathisait avec un militant sioniste, ancien agent du groupe terroriste Stern qui avait lutté contre la colonisation britannique en Palestine. Voici son témoignage : « Quand la presse israélienne, à l’époque, eut vent de ma correspondance avec Céline, elle m’a attaqué de façon absolument ignoble. Ce qui ne m’a pas empêché de rencontrer Céline à deux reprises chez lui, à Meudon. Nous avons évoqué bien entendu la question juive. À sa demande pressante, je lui ai décrit l’aventure des premiers colons socialistes qui rêvaient d’une société nouvelle et s’étaient acharnés, dans des conditions impossibles, à défricher des marais, à fertiliser des déserts. “Je dois vous dire que j’admire profondément ces gens-là”, me disait-il, et je savais qu’il était sincère, qu’il avait une très grande considération pour l’État d’Israël (4) ». Singulier contraste avec l’antisémitisme rabique attaché à la figure de Céline jusque dans les dernières années de sa vie. Ainsi récolte-t-on ce que l’on a semé…
L’antisémitisme est chez lui l’arbre qui cache la forêt : un profond attachement à la sauvegarde de la race. À un autre admirateur juif, il écrivait : « Il est temps que l’on mette un terme à l’antisémitisme par principe, par raison d’idiotie fondamentale, l’antisémitisme ne veut plus rien dire — On reviendra sans doute au racisme, mais plus tard et avec les juifs — et sans doute sous la direction des juifs, s’ils ne sont point trop aveulis, avilis, abrutis. » Et dans une lettre ultérieure : « ...Les juifs sont précisément les premiers et les plus tenaces racistes du monde. Il faut créer un nouveau racisme sur des bases biologiques, les éléments existent (5). »
Ceci nous éloigne assurément de la figure convenue de l’ermite de Meudon décrite par Mikaël Hirsch. Dommage car, dans un roman évoquant le Céline des dernières années, il y avait là un thème qu’il eût été intéressant d’esquisser. Cette simplification n’enlève rien au talent de l’auteur. Le constat vaut pour le style et cette manière de transcender ses obsessions et sa fascination mêlée de répulsion pour un écrivain de génie.

Marc LAUDELOUT

1. Lettre à Gaston Gallimard, 8 décembre 1954 in Lettres à la N.R.F., 1931-1961, Gallimard, 1991, p. 264.
2. Lettre à Pierre Monnier, 12 mai 1950 in P. Monnier, Ferdinand furieux, L’Age d’homme, 1979, p. 133.
3. Mikaël Hirsch, Le réprouvé, L’Éditeur, 2010.
4. Éric Mazet, « Quatorze lettres à Jacques Ovadia » in L’Année Céline 1991, Du Lérot / Imec, 1992, pp. 55-66.
5. Lettres à Milton Hindus des 14 juin et 10 août 1947 in M. Hindus, L.-F. Céline tel que je l’ai vu, L’Herne, 1969, pp. 148 et 161.

samedi, 25 septembre 2010

Sonderheft "Sezession": Sarrazin lesen

Sonderheft Sezession: Sarrazin lesen

Sarrazin Titel 121x200 Sonderheft Sezession: Sarrazin lesenMan möchte in der seltsamerweise noch immer unentschiedenen Schlacht um Sarrazin wahrlich nicht zum Jubelperser verkommen und alles abklatschen, was zugunsten des mutigen Bundesbänkers vorgebracht wird. Wer solches beim Blick in unser Netz-Tagebuch befürchtete (nur Kositza und Wolfschlag entziehen sich mit ihren Beiträgen dem Sog) sei hiermit beruhigt: Wir haben viel Kritik an Sarrazin auf Lager – er geht einfach nicht weit genug in seinen Schlußfolgerungen.

Um das behaupten zu können, muß man die 460 Seiten seines Buchs zunächst lesen. Acht unserer Autoren haben das getan (oder sind noch dabei) und eine vorläufige Bestandsaufnahme legte uns die kurzfristige Erarbeitung eines Sezession-Sonderhefts nahe. Sarrazin lesen – Was steckt in Deutschland schafft sich ab heißen die 44 Seiten, die wir Anfang Oktober ausliefern können. Der Inhalt:

Redaktion: Chronik der Ereignisse – Abfolge der Stellungnahmen
Thorsten Hinz: Sarrazin lesen – eine Buchkritik
Markus Abt: Debatten vor und nach Sarrazin
Redaktion: „Dies alles ist nicht neu“ – wovor wer wo wann warnte
Karlheinz Weißmann: Öffentliche, veröffentlichte und verborgene Meinung
Andreas Vonderach: Die Sache mit den Genen
Martin Lichtmesz: Die Faschismuskeule bleibt im Sack …
Johannes Ludwig: Die Chancen einer „Liste Sarrazin“
Redaktion: Lektüreempfehlungen um Sarrazin

Das Heft kostet 9 Euro, bestellen kann man es hier.

vendredi, 17 septembre 2010

Bulletin célinien n°322

Le Bulletin célinien n°322

Septembre 2010

Au sommaire du Bulletin célinien n°322 de septembre 2010 :

Marc Laudelout : Bloc-notes
La citation du mois (Michel Marmin)
Frédéric Saenen : Céline et le droit. Entretien avec Maître François Gibault
Marc Laudelout : Céline et L’Oréal
Jean Rougerie : Adapter Céline au théâtre (1979)
Paul Chambrillon : Mon ami Jean Rougerie
G. P. : Le paysage urbain crépusculaire dans Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit (I)
Jean-Paul Louis : L’Année Céline 2009

Un numéro de 24 pages, 6 euros franco de port:

Le Bulletin célinien
B. P. 70
B 1000 Bruxelles 22

 
 
À l’instar de leur écrivain de prédilection, certains céliniens, même s’ils ne sont pas nécessairement aussi sobres qu’il l’était, ont « la mémoire atroce des buveurs d’eau (1).» En 2003, Jean-Paul Louis rendit compte du livre d’Émile Brami (2). Critique peu amène, jugez en par sa conclusion : « Force est de remarquer que le tunnel où il nous entraîne n’a ni entrée, ni sortie, ni voies de dégagement. Sans hauteur de vue, sans vision pittoresque, il est d’époque, étroit et répétitif (3).» Sept ans plus tard, Émile Brami n’a pas oublié cette flèche du Parthe : « Au contraire de beaucoup de céliniens, je n’ai pas besoin que Céline soit un saint laïc. Certains de ses admirateurs inconditionnels veulent que ce soit un grand écrivain et un homme parfait. Cela m’est complètement égal. Un célinien bien connu appelle Céline “le vieux”, comme si c’était son père. Un père idéal, puisque c’est un “vieux” de substitution qu’il s’est inventé et choisi. Et l’éreintement le pire que j’ai eu à propos de Céline vient de ce monsieur, parce que justement, je montrais dans la biographie que j’ai écrite certaines facettes de Céline qui étaient peu glorieuses (4). » Je me garderai bien de porter un jugement sur cette querelle. Cela étant, l’éditeur de L’Année Céline a été suffisamment pris à partie par ses pairs ces derniers temps (5) pour que l’envie ne me prenne – non pas de le défendre (il est assez grand garçon pour le faire tout seul) – mais de dire la réalité des choses. Dans son article, Jean-Paul Louis s’attachait surtout à mettre en lumière plusieurs erreurs d’interprétation de l’auteur. À l’époque, j’en avais relevé d’autres (6). Mais présenter (sans le nommer, soit dit en passant) ce célinien comme un admirateur inconditionnel de l’écrivain est excessif. S’il n’a jamais dissimulé son attachement profond pour la figure de l’écrivain (7), il a néanmoins marqué ses distances avec le pamphlétaire sans que cette prise de position ne soit motivée par quelque conformisme convenu. Ainsi, à propos des fameux textes interdits : « Ce n’est pas donné à tout le monde d’exprimer les plus mauvaises idées au plus mauvais moment, dans les termes les moins adéquats. » (8) Quant à considérer que Jean-Paul Louis voit en Céline une figure paternelle parce qu’il l’appelle, avec une ironie teintée d’empathie, « le Vieux », n’est-ce pas verser dans la psychanalyse de bazar ? (9) Pour le reste, nous sommes quelques uns à admirer Céline tout en regrettant pour sa mémoire qu’il se soit commis avec des « crapules d’exhibition qui polluaient dans des cloaques (10). »

Marc LAUDELOUT

1. « Je possède, médecin, buveur d’eau, non fumeur, une mémoire atroce. »(Lettre de Céline à Jean Galtier-Boissière, mars 1953)
2. Émile Brami, Céline. « Je ne suis pas assez méchant pour me donner en exemple... », Écriture, 2003.
3. [Jean-Paul Louis], « Livres reçus. Céline (II) », Histoires littéraires, vol. IV, n° 16, octobre-novembre-décembre 2003, pp. 178-180.
4. Émile Brami, « Pour qui aime la littérature, il y a des écrivains indispensables » [propos recueillis par Joseph Vebret], Le Magazine des Livres, n° 25, juillet-août 2010, pp. 36-38.
5. Le Canard enchaîné, sous la plume d’un célinien patenté, a déploré qu’il défende parfois Céline « bec et ongles jusqu’à l’indéfendable ». La revue Études céliniennes, elle, estime que certains de ses commentaires « laissent une impression de malaise » [sic].
6. Marc Laudelout, « Le Céline d’Émile Brami », Le Bulletin célinien, n° 246, octobre 2003, pp. 3-5.
7. « Le lecteur verra que je ne cherche pas à cacher mon attachement pour Céline, pour son art, du meilleur au pire : curieuse sympathie qui se développe, entre un écrivain et son éditeur, par-delà le temps qui les sépare, sans laquelle nul ne saurait lire, comprendre et faire connaître quelque œuvre que ce soit. » (Lettres à Marie Canavaggia, 1936-1960, Gallimard, 2007, p. 33).
8. Jean-Paul Louis, « Ménage de printemps » in Autour de Céline, 3, Le Lérot rêveur, n° 57, printemps 1994, pp. 23-26.
9. D’autant que l’explication est plus simple : « Je l’appelle : le Vieux, par référence à Flaubert qui, on le sait, désignait Sade ainsi dans les lettres familières. » (Jean-Paul Louis, Histoires du Vieux et autres nouvelles in Le Lérot rêveur, n° 59, printemps 1999, p. 12).
10. Le mot est de Pol Vandromme qui ajoute : « Il faut se rappeler ce qu’était Au Pilori, officine de délation où des stipendiés en proie au délire se flattaient de leurs mouchardages. Que le plus grand écrivain du siècle participe à la carmagnole en compagnie d’individus tarés et de propagandistes tarifés a de quoi scandaliser l’esprit le plus indulgent à l’inconscience des littérateurs. » (Pol Vandromme, Journal de lectures, L’Age d’Homme, 1991, pp.65-66.)

 

jeudi, 09 septembre 2010

Nouveaux textes d'archives sur "Vouloir"

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Nouveaux textes d’archives sur

 

http://vouloir.hautetfort.com/

 

 

MOUVEMENT DE JEUNESSE – WANDERVÖGEL

 

 

Thierry MUDRY :

Mouvement de jeunesse et idéologie nationale-révolutionnaire sous la République de Weimar

 

Luc NANNENS :

Fondements de la pensée « bündisch »

 

Bertrand EECKHOUDT :

Les « Nerother », anarques du mouvement de jeunesse

 

Robert STEUCKERS :

Walter Flex : une éthique du sacrifice au-delà de tous les égoïsmes

 

HOMMAGE A THOMAS MOLNAR

 

Arnaud IMATZ :

L’Europe entre parenthèses – A propos d’une étude du Professeur Thomas Molnar

 

Robert STEUCKERS :

L’éclipse du sacré

 

Xavier CHENESEAU :

Entretien avec Thomas MOLNAR

 

Thomas MOLNAR :

L’oppression de l’homme libéré

 

DOSSIER « ALLEMAGNE » - ANNEES 80 – BERNARD WILLMS

 

Guy CLAES :

Le message national du cinéma allemand

 

Detlev BAUMANN :

Sur la question allemande : un ouvrage indispensable

 

Luc NANNENS :

Le principe « nation »

 

Luc NANNENS :

Identité allemande et idée nationale : le combat du Professeur Bernard Willms

 

Willy PIETERS :

Les Allemands, leur histoire et leurs névroses

 

Robert STEUCKERS :

Bernard Willms (1931-1991)

 

Martin Werner KAMP :

Le concept de nation selon Bernard Willms

 

Thor von WALDSTEIN :

Hommage au Professeur Bernard Willms : entre Hobbes et Hegel

 

Robert STEUCKERS :

Hommage à Bernard Willms

 

HAUSHOFER ET LA GEOPOLITIQUE

 

Robert STEUCKERS :

Karl Haushofer (1869-1946)

 

Ange SAMPIERU :

Le retour de la géopolitique de Haushofer

 

Robert STEUCKERS :

Retour de la géopolitique et histoire du concept : l’apport d’Yves Lacoste

 

Robert STEUCKERS :

Les thèmes de la géopolitique et de l’espace russe dans la vie culturelle berlinoise de 1918 à 1945 : Karl Haushofer, Oskar von Niedermayer et Otto Hoetzsch

 

GEORG FRIEDRICH DAUMER

 

Robert STEUCKERS :

Georg Friedrich Daumer (1800-1975)

 

Karl MARX / Friedrich ENGELS :

Compte-rendu d’un livre de G. F. Daumer (ex : Gazette rhénane, 1850)

 

LA NOTION D’EMPIRE

 

Julian Atilio RAMIREZ :

Charles-Quint, Empereur gibelin

 

Julius EVOLA :

Translation de l’idée d’Empire : le Moyen Age gibelin

 

Julius EVOLA :

Le mythe de la royauté future

 

Julius EVOLA :

L’ordre de la Couronne de Fer

 

Daniel COLOGNE :

Le gibelinisme : signification et héritage

Une éthique chevaleresque au service de l’Europe

 

Gilbert SINCYR :

Notre objectif : l’Imperium européen


dimanche, 05 septembre 2010

Jaarboek Zannekin

Jaarboek Zannekin

De Vereniging/Stichting Zannekin bracht onlangs haar tweeëndertigste jaarboek (*) De Nederlanden ‘Extra Muros’ uit. Men kan niet anders dan grote waardering uiten voor deze groep mensen die er elk jaar in slagen een groot aantal bijdragen uit àlle Nederlanden te publiceren. Bedoeling is nog steeds “de banden die nog bestaan tussen Oost-Friesland, de landen van Bentheim, Kleef en Gelre, de Limburgse gebieden in Duitsland en de Vlaamse, en Henegouwen in Frankrijk en het oorspronkelijke centrum van de Nederlanden (Nederland en België)” te verstevigen en te verdiepen.

Niet elk van deze gebieden komt even vaak in de belangstelling, maar vooral de Franse Nederlanden en Friesland blijken telkens een bron van zeer boeiende en interessante bijdragen.

Wat Zuid-Vlaanderen betreft, wordt de figuur van priester Renaat Despicht (Ochtezeele 1870-1960) behandeld. Leraar, taalkundige en medewerker aan tal van Frans-Vlaamse bladen. Boeiend is zeker ook de beschrijving van het Vlaamse college in Sint-Omaars en een uitvoerige ‘Kroniek van de Franse Nederlanden” door Johan Van Herreweghe. Voor Nederlands Limburg verhaalt Erik Martens over het bij ons zowat onbekende “separatisme in Nederlands-Limburg 1838-1849”. Thomas Steensen behandelt het “Deense Holland”, alias Noord-Friesland. Wat Friesland betreft, stelt Pieter Jan Verstraete alweer een Friese letterkundige voor, de Friese “boer-dichter” Douwe Hermans Kiestra.

Enkele andere, soms iets té gespecialiseerde bijdragen ronden het jaarboek af. Aanbevolen aan allen die de grenzen van onze aloude Nederlanden verder willen verkennen.

Meer informatie over deze organisatie en het jaarboek op deze verwijzing

(Karel Van Vaernewyck)



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samedi, 04 septembre 2010

Tekos 139 is klaar!

TEKOS 139 IS KLAAR!


Cover Telos 139Natuur: uw geld of uw leven
door Prof. Dr Victor Westhoff - Inleiding door Juul Slembrouck

Besmette kunstenaars: Le Corbusier
door Erik Martens

Poetins buitenlands beleid
(3de en laatste deel)
door Frederik Ranson

Ernst Moritz Arndt
door Pieter Jan Verstraete

Eugene Terre’blanche en de AWB (deel 1)
door Peter Van Windekens

De Euro: een Grieks drama
door Johan Vanslambrouck

De groene hoek
door Guy de Maertelaere

Schrijvers en Lezers

door Bernard L.Schmitt, Hanna Sygman en Peter Van Windekens



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vendredi, 20 août 2010

Terre & Peuple Magazine n°44

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Terre & Peuple Magazine n°44 - été 2010

Éditorial de Pierre Vial :

Le devoir de Résistance

 Les media nous ont assené pendant plusieurs jours les images d’Epinal d’un 18 juin 1940 bidonné au maximum pour essayer de ressusciter une légende gaulliste que le petit Sarkozy, qui se raccroche maintenant à toutes les branches, essaye désespérément d’instrumentaliser à son profit mais dont les historiens savent combien elle est un montage construit a posteriori pour tenter de justifier l’ambition dévorante de celui qui s’attira un jour cette remarque de Churchill : “Vous avez semé le désordre partout où vous êtes passé”. Le message de haine véhiculé par le gaullisme, qui a provoqué le bain de sang de “l’Épuration” de 1944-1945 (c’est à dire l’assassinat de plusieurs dizaines de milliers de personnes), continue à semer son poison : le 14 juin FR3 a diffusé une émission de Marie Drucker (famille bien connue) qui a été à jet continu un monument de haine antiallemande, jalonnée de “reconstitutions” (c’est-à-dire des images tournées aujourd’hui, avec des comédiens) censées apporter une “explication historique” mais qu’aucun historien digne de ce nom ne peut cautionner tant le souci de propagande était évident.
 
Dans une excellente mise au point (Rivarol, 18 juin 2010) José Castano rappelle la phrase-couperet d’un certain Antoine de Saint-Exupéry (qui, lui, a risqué sa peau, jusqu’à en mourir) : “Si je n’étais pas gaulliste, c’est que leur politique de haine n’était pas pour moi la vérité”. On ne bâtit rien de solide sur le mensonge car il finit tôt ou tard par se retourner contre ses utilisateurs. C’est pourquoi la nécessaire résistance qui doit s’organiser aujourd’hui contre les envahisseurs n’a rien à gagner à vouloir se couvrir d’une défroque gaulliste d’ailleurs devenue guenille, que certains vont chercher dans les poubelles de l’histoire pour essayer d’obtenir ainsi un brevet d’“honorabilité”, en s’imaginant que se placer sous le symbole du 18 juin leur redonnera une virginité… Le gaullisme a été une désastreuse parenthèse de l’histoire de France. Il est naïf, ambigu voire suspect de prétendre le contraire car la résistance nationale populaire doit se construire aujourd’hui sur des bases claires, authentiques et honnêtes, en se défiant par-dessus tout des récupérations que le Système met en place, pour se gagner quelques clients, depuis qu’il constate le ras-le-bol d’un nombre croissant d’Européens devant les prétentions désormais sans limites des envahisseurs.
L’actualité quotidienne en apporte une confirmation désormais permanente, avec son lot d’agressions, de vols, de meurtres, de viols : devant la passivité, la lâcheté des autorités officielles,les envahisseurs peuvent se croire, à juste titre, tout permis, en terrain conquis. Ils multiplient les provocations, avec un terrain d’action privilégié : les bals, foires, fêtes foraines, qu’ils choisissent pour montrer qu’ils font la loi en agressant systématiquement jeunes Européens et Européennes venus là pour se distraire, comme cela a été le cas récemment au parc Astérix (voir Présent du 26 mai) et comme c’est le cas en permanence à la Foire du Trône. Là, cependant, les forains se chargent de faire le ménage car ils savent ne pouvoir compter  sur des forces de police qui ont consigne de leur hiérarchie d’éviter les “tensions” (en clair, de laisser faire la racaille).
 
Car les naïfs qui s’imaginent être protégés par la police voire l’armée oublient que celles-ci comportent désormais dans leurs rangs des gens “issus de la diversité” qui ne feront jamais rien contre leurs “frères” (de race). Un rapport du Ministère de la défense datant de 2007 signalait déjà “l’attitude intransigeante et revendicative tournant à la provocation des JFOM” (traduction en clair : “Jeunes Français (!) d’origine maghrébine”) et leur “surdélinquance au sein même de leur régiment”. Un jeune officier parachutiste explique que dans son unité les JFOM passent leurs journées à boire de la bière (qu’en pense l’imam ?) en regardant des films pornos et que tout officier les sanctionnant est dénoncé comme raciste… et doit, d’ordre supérieur, annuler la sanction ! On se souvient de la mutinerie, en 1999, sur le porte-avions Foch, de marins maghrébins protestant contre des missions de frappe sur le Kosovo musulman. Depuis, la situation a empiré dans des proportions spectaculaires, qui correspondent à l’accroissement constant du nombre des envahisseurs. Un rapport médical concernant la drépanocytose révèle que les populations d’Afrique noire et du Maghreb représentent aujourd’hui 25,42 % des naissances en Rhône-Alpes, 32,51% en Provence-Côte d’azur, 54,15% en région parisienne. Pourquoi les envahisseurs se gêneraient-ils, puisqu’ils savent avoir l’appui de politiciens de droite et de gauche ? Le maire député-maire UMP de Saint-Louis (Haut-Rhin) fournit gratuitement un terrain d’une valeur de 345 000 euros pour la construction sur sa commune d’une seconde mosquée de 2 000 m2. Le 13 mai, le maire socialiste de Torcy (Saône-et- Loire) a inauguré “sa” mosquée, où il voit une preuve de “mixité sociale” (traduction : raciale), en présence de Bouabdellah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses d’Algérie. Celui-là même qui a fait fermer l’an dernier dix églises en Algérie, déclarant : “J’assimile l’évangélisation au terrorisme”. Silence radio de la hiérarchie catholique, battue, cocue et contente. Et pendant ce temps, à Paris, des milliers de musulmans occupent le vendredi des rues entières à Paris, comme à la Goutte d’Or, pour faire leur prière, les fesses levées, en direction de La Mecque.
Alors ? Alors est venu le temps où la résistance, la vraie, est un devoir impérieux pour tout Européen ayant encore la volonté de vivre debout. Sous des formes humoristiques, à coup de saucisson ? Pourquoi pas. Mais il faut penser à d’autres solutions. Car, malheureusement, le combat de survie auquel nous sommes confrontés n’est pas une plaisanterie. Le savent bien ceux qui ont conscience que c’est leur vie, celle des leurs, de leurs proches qui est en jeu. Certains vont encore dire que je dramatise. Que je me trompe. J’aimerais beaucoup me tromper. Mais…

En Bref

-  Nouvelles d’ici et d’ailleurs

Terre et Peuple

- Las navas de Tolosa

Notre Communauté

- Entre Sambre et Meuse

DOSSIER – Mondialisme le Mal absolu

 
Nos traditions
- Les fourneaux d’Epona
Opération

- Grandes manoeuvres Juives de séduction à l’égard de l’extrème droite Européenne

Culture

- Notes de lectures

Nouvelle Revue d'Histoire n°49: en kiosque!

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En kiosque !

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lundi, 07 juin 2010

Le Bulletin célinien / juin 2010

Le Bulletin célinien n°320 - Juin 2010

Au sommaire:

Marc Laudelout : Bloc-notes
Les ballets lus par Robert Poulet (1959)
Henri Godard : Céline et la danse
M. L. : Céline, auteur de ballets
M. L. : Le petit monde des céliniens
M. L. : « Voyage au bout de la nuit » brûlé par le IIIe Reich ?
Courrier des lecteurs
Céline vu par Giovanni Raboni (2000)
M. L. : Céline chez les fascistes canadiens


Le Bulletin célinien
B. P. 70
B 1000 Bruxelles 22
Belgique

juin 2010

Il y a trois mois, j’ai assisté à un intéressant dialogue entre François Gibault, biographe de Céline, et le psychanalyste Patrick Declerck (1). La divergence de vues portait sur l’humanisme de Céline — attesté pour le premier, réfuté par le second. Coïncidence : durant ce même mois de mars, Pierre Lainé – qui voit, lui aussi, en Céline un humaniste (2) – se voyait contesté par le critique Robert Le Blanc « car un humaniste, ce n’est pas quelqu’un qui fait preuve ici et là de sentiments d’humanité, de fraternité, c’est quelqu’un qui prétend “croire en l’homme” (3) ».
Céline croyait-il en l’homme ? Lui qui écrivait, dans Voyage au bout de la nuit, que « faire confiance aux hommes c’est déjà se faire tuer un peu » ? Henri Godard a raison de voir en Mea culpa « une virulente dénonciation de l’humanisme (4) » à partir de la réalité soviétique. Les propos les plus pessimistes visant l’espèce humaine, c’est bien dans ce libelle qu’on peut les lire. « L’Homme il est humain à peu près autant que la poule vole. » Le paradoxe étant qu’avec tout ce qu’il pense de l’homme, en général, et de ses compatriotes, en particulier, Céline ait tenu à leur sauver la mise par de terribles brûlots ayant essentiellement pour but de prévenir un (nouveau) conflit européen. Or, n’est-ce pas lui qui écrivait : « Il ne faut pas, voyez-vous, s’occuper de l’Homme, jamais. Il n’est rien (5). » ? Dans Les Beaux draps, qui constitue, en dépit des circonstances, son livre le plus roboratif, il propose une complète et profonde rééducation de l’homme passant par une conception nouvelle de la famille et de l’école. Alors même qu’étant donné ce qu’il avait écrit auparavant, il eût pu faire sienne cette conviction nietzschéenne selon laquelle la vie est mauvaise et qu’il ne nous appartient pas de la rendre meilleure.
Au moins, à ce moment précis, Céline appelle-t-il de ses vœux une forme d’épanouissement de l’homme basé sur des réformes radicales. Ce souhait fera long feu. Après les épreuves et l’exil, il n’aura de cesse de se présenter en esthète, fuyant les idées comme la peste et récusant, plus que jamais, le souci de s’intéresser à l’homme plutôt qu’à la chose en soi. Mais, s’il apparaît alors nihiliste, il ne le fut pas toujours.
Alors, était-il un humaniste déçu ? Un anti-humaniste ? Sa passion pour le biologique en fait-il même, comme l’affirment certains, un post-humaniste ? (6) Humaniste ou pas, Céline n’a pas fini de susciter la controverse. Dès lors qu’on aborde son cas, il me semble que sa vocation médicale, sa détestation de la guerre, sa passion pour la création (« Je suis du parti de la vie ») mais aussi, il est vrai, sa défiance farouche envers l’Homme sont autant d’éléments à prendre en compte.

Marc LAUDELOUT


Notes

1. Soirée littéraire consacrée, le 23 mars au Voyage au bout de la nuit à « Passa Porta » (Maison internationale des littératures, Bruxelles). Cette soirée était animée par Laurent Moosen.
2. « L’œuvre célinienne est une œuvre humaniste. Parce qu’elle dénonce les misères et les crimes de tous bords, les cruautés et les exploitations, parce qu’elle s’insurge, dénonce et tonitrue pour les malentendants, condamne les résignations, invite à une prise de conscience, ou plutôt impose cette prise de conscience jusqu’à l’angoisse et la nausée. Céline humaniste, oui, profondément humaniste.» (Pierre Lainé,
Céline, Pardès, 2005). À noter qu’à Dinard, une conseillère municipale de l’opposition s’opposant à la tenue du prochain colloque de la SEC dans cette ville indique qu’« on cherche vainement des bouffées humanistes [sic] » chez Céline. Nous reviendrons sur cette polémique.
3. Robert Le Blanc, « Autour de la correspondance », Le Bulletin célinien, n° 317, mars 2010, p. 9.
4. Henri Godard, « Notice de Guignol’s band » in Romans III, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1988.
5. Lettre à Pierre Boujut, 7 janvier 1936 in Lettres, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2009, p. 476.
6. Philippe Destruel, « Céline entre Ariel et Caliban. Les pamphlets : de l’humanisme déçu à l’anti-humanisme amer » in
Médecine (Actes du quinzième Colloque international Louis-Ferdinand Céline), Société d’études céliniennes, 2005.

mardi, 04 mai 2010

L'Afrique du Sud, entre Noirs et Blancs

L'Afrique du Sud, entre Noirs et Blancs

La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n°48, mai-juin 2010). Le dossier central revient sur l'histoire de l'Afrique du Sud, avec notamment plusieurs articles de Bernard Lugan, africaniste réputé. Un dossier qui permettra à ses lecteurs de ne pas gober passivement les âneries politiquement correctes que les journalistes chargés de couvrir ce pays à l'occasion de la Coupe du monde de football ne vont pas tarder à déverser à hautes doses sur les différentes antennes de radio et de télévision. On trouvera aussi deux entretiens, l'un avec Régis Boyer, le spécialiste des Vikings, et l'autre avec Aymeric Chauprade à propos de Realpolitik, son site d'analyse géopolitique. A noter, aussi, un hommage à Jean-Claude Valla.

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mercredi, 28 avril 2010

Terre & Peuple Magazine n°43

Terre et Peuple Magazine

N°43, équinoxe de printemps 2010

SOMMAIRE

Éditorial de Pierre Vial : Oui, nous avons raison

En Bref

-  Nouvelles d’ici et d’ailleurs

Nos traditions
- Les fourneaux d’Epona
Culture

- Cinéma : Avatar

Réflexion

- Racines du mondialisme occidental

Combat Culturel

- Au temps des idéologies à la mode

Culture

- Notes de lectures

Etudes Indo Européennes

- Regards sur les Indo Européens

DOSSIER – Identités : la révolution du XXI° siècle

Notre Communauté

- Abelardo Linares y Munoz
- Jean Claude Valla

EDITORIAL

OUI, NOUS AVONS RAISON
Notre force principale réside dans le fait que notre vision du monde repose sur la prise en compte des réalités. Il en va ainsi pour l’ethnopolitique. Contrairement à d’autres, notre conception de l’identité a pour base le facteur ethnique. Le monde va de telle façon qu’il nous donne raison tous les jours.
Illustration spectaculaire : dans le centre du Nigéria, au cours de la nuit du 6 au 7 mars, trois villages ont été attaqués par des fulanis, musulmans venus régler leurs comptes avec les chrétiens de l’ethnie Berom (en janvier, des massacres avaient fait au moins 300 morts chez les fulanis). S’en est suivie « une vague de tueries organisées et exécutées avec rigueur » (Le Monde, 10 mars 2010). Les assaillants n’ont pas fait de quartier : « Au nombre de plusieurs centaines, ils étaient armés de machettes mais aussi d’armes automatiques ». Ils ont « tiré des coups de feu pour attirer la population à l’extérieur des habitations, puis commencé à tuer, n’épargnant ni femmes ni enfants, incendiant les maisons ».
Les forces de sécurité censées empêcher de tels massacres n’empêchent rien du tout. D’abord parce qu’elles sont occupées à racketter tout ce qu’elles peuvent. Ensuite et surtout parce que « l’armée est surtout dominée par des éléments originaires du Nord, donc musulmans, alors que la police locale est essentiellement berom, donc chrétienne ». En fait, et même Le Monde est obligé de le reconnaître, les raisons apparemment religieuses du conflit reposent en fait sur une confrontation ethnique, dans un pays qui ne peut trouver de stabilité car il est multiethnique. Depuis dix ans les tueries se sont succédées : en 2001, 1.000 morts, en 2008, entre 400 et 600 (personne n’est capable d’établir des chiffres précis). Bien sûr cela va continuer. Pour comprendre les données et les enjeux des confrontations ethniques en Afrique, la meilleure source d’information est L’Afrique réelle. La revue fondée par Bernard Lugan, dont beaucoup regrettaient l’interruption, revient sur internet en version modernisée, avec chaque mois 16 pages couleur et de nombreuses cartes en quadrichromie. Dans chaque numéro, une rubrique d’actualité (en janvier, les conflits ethniques en Guinée) et un riche dossier. Renseignements : www.bernard-lugan.com.
Nous avons fait le choix de la lucidité et des conséquences qui en découlent, sur le plan de l’engagement. A savoir que les convictions ne doivent jamais être sacrifiées à des intérêts conjoncturels, d’ailleurs illusoires. En clair, cela signifie que nous refusons tout compromis, tout opportunisme, proposé sous le prétexte que notre corpus idéologique nous interdit toute perspective de « réussite ». Quelle « réussite » ? Celle qui consiste, en vendant son âme pour un plat de lentilles, à être tolérés, admis par les gens qui contrôlent le pouvoir, tous les pouvoirs et qui exigent que l’on se plie aux dogmes du politiquement correct si l’on veut échapper à la diabolisation ? Un peu partout, en Europe, des gens censés appartenir à notre camp se sont engagés sur la voie sans retour, la voie du reniement. En faisant allégeance au cosmopolitisme, au pouvoir de l’argent. En se convertissant à un embourgeoisement qui les amène à trahir les engagements et les luttes de leur jeunesse. Il ne faut pas être « extrémiste », n’est-ce pas, si on veut obtenir une place (un strapontin…) dans le cirque démocratique. Pitoyable déchéance, qui ne peut qu’inspirer le mépris. Et qui n’empêchera pas les renégats de rester bel et bien des parias pour ceux qui les roulent dans la farine en leur faisant miroiter un brevet de respectabilité, censé ouvrir les portes de juteuses carrières.
Nous, nous ne nous ne faisons pas d’illusions : nous sommes, nous avons choisi d’être dans le camp des maudits. A jamais. Nous nous y trouvons bien car c’est le seul endroit où l’on croise des hommes et des femmes dignes d’estime.
Pierre VIAL

vendredi, 02 avril 2010

Bulletin célinien n°318

Le Bulletin célinien n°318 - Avril 2010

Au sommaire:
- Marc Laudelout :
Bloc-notes
- *** : Ce 1er juillet 1961…
- Kléber Haedens : Ce qui maintenant commence… [1961]
- M. L. : 1940, du désastre à l’espoir
- Bente Karild : Un ultime témoignage
- Gilles Roques : Quelques lectures de Céline au Cameroun en décembre 1916
- Claude Duneton : Céline et la langue populaire
- Frédéric Saenen : Basta cosi !
Un numéro de 24 pages, 6 € franco.
Le Bulletin célinien
B. P. 70

B 1000 Bruxelles 22
Belgique

Le Bulletin célinien n°318 - Bloc-Notes

Dans une récente chronique, l’avocat Jacques Trémolet de Villers évoque le Céline pamphlétaire : « Quand Céline blague, il le fait dans une outrance verbale, et dans un chant qui, par le style même, détruit ce qui pourrait paraître une horrible et désastreuse théorie : que le monde moderne serait gouverné, de Washington à Moscou et de Londres à Tel-Aviv, par les juifs. Céline se moque de lui-même et de son propre antisémitisme. Céline met en musique, en peinture et presque en danse la râlante gauloise et parisienne. Il la transforme en œuvre d’art, comme Goya le faisait de ses monstres. Ce qui lui importe, c’est le petit bijou que, dans ses courts chapitres, sans cesse corrigés et réécrits, il arrive à ciseler. Au bout du travail de l’artiste, la méchanceté s’est envolée. Il faut être niais comme un antiraciste primaire pour prendre au pied de la lettre le propos, qui n’a été prétexte, pour l’artiste, qu’à faire son œuvre d’art (1). »
Toute la complexité et l’ambivalence des écrits antisémites de Céline affleure dans ces commentaires. Sur le sujet – cette fameuse tradition polémique du « culte de la blague » –, Nicholas Hewitt a donné des commentaires pertinents (2). Bien avant Trémolet de Villers, Gide lui-même avait refusé une interprétation littérale du texte pour y déceler un élément ludique et satirique (3). Et l’on sait que certains, à l’instar de Maurice Bardèche, préfèrent qualifier de satires (au moins Bagatelles) ces écrits qui ne répondent pas précisément à la définition donnée par les dictionnaires du terme « pamphlet » (4).
On peut aussi penser qu’en adoptant cette forme, Céline s’est en quelque sorte piégé lui-même, ne parvenant pas toujours à se faire prendre au sérieux ni par ses adversaires, ni par ses thuriféraires. À l’un de ceux-ci, il s’en est expliqué : « J’aurais pu donner dans la science, la biologie où je suis un peu orfèvre. J’aurais pu céder à la tentation d’avoir magistralement raison. Je n’ai pas voulu. J’ai tenu à déconner un peu pour demeurer sur le plan populaire (5). » Après 1945, cette « déconnade » constituera un bouclier précieux face aux attaques. Comment prendre en considération et dès lors condamner un antisémitisme qui a les apparences de la rigolade ? De la même façon, certains, figurant dans le même camp, lui témoignèrent une condescendance amusée, jugeant l’énergumène outrancier ou frivole.
Certes, Trémolet n’a pas tort : Bagatelles se veut une œuvre littéraire. Doublement même puisque ce livre déploie un manifeste esthétique. Mais c’est aussi un écrit de combat stigmatisant ce que Céline nomme les « juifs synthétiques », c’est-à-dire les aryens sans culture, aliénés, colonisés. « L’Art n’est que race et patrie », s’écriera-t-il dans Les Beaux draps, appelant alors de ses vœux un sursaut de la part d’un peuple dont il flétrit le manque de réactivité. Vis comica à l’appui, Céline espère conjurer, convaincre et susciter avant d’être repris par un pessimisme foncier.


Marc LAUDELOUT



Notes

1. Jacques Trémolet de Villers, « Le siècle juif ? » [à propos du livre de Yuri Slezkine, Le Siècle juif, La Découverte, 2009], Présent, 10 février 2010.
2. Nicolas Hewitt, « L’antisémitisme de Céline. Historique et culte de la blague » in Études inter-ethniques, Annales du CESERE (Centre d’Études supérieures et de Recherches sur les Relations ethniques et le Racisme), n° 6, Paris, Université Paris XIII, 1983. Repris dans Le Bulletin célinien, n° 215, décembre 2000, pp. 13-21.
3. André Gide, « Les Juifs, Céline et Maritain », La Nouvelle revue française, 1er avril 1938.
4. Ce terme désignant un texte court, ce qui, hormis Mea culpa, n’est pas la caractéristique des écrits en question. (« Bagatelles était une satire, une sorte d’Île des Oiseaux, comme dans Rabelais. », dixit Maurice Bardèche, Louis-Ferdinand Céline, La Table ronde, 1986, p. 180).
5. Lettre à Henri-Robert Petit datant de 1938 in L’Année Céline 1994, Du Lérot-IMEC Éditions, 1995, p. 76.

lundi, 29 mars 2010

L'Afrique Réelle n°3 / Afrique du Sud

L’Afrique Réelle n°3 – Mars 2010

L’Afrique du Sud n’est pas LA « Nation arc en ciel » dans laquelle les déterminismes raciaux ont disparu par un coup de baguette magique, mais l’assemblage de plusieurs peuples réunis par le colonisateur britannique à la suite de nombreuses guerres.
Ces peuples, qu’il s’agisse des Zulu, des Xhosa, des Sotho, des Venda, des Pedi, des Ndebele, des Indiens ou des Afrikaners, etc., ont des langues différentes et des références historico-culturelles irréductibles les unes aux autres.
Après 1910, les Blancs, Britanniques d’abord, Afrikaners ensuite, constituèrent le ciment de cette mosaïque raciale. Après les élections de 1948, les seconds commirent l’erreur d’accepter l’héritage colonial britannique avec ses frontières et ils devinrent de ce fait des colonisateurs intérieurs. Maîtres de tout le pays, ils découvrirent alors qu’ils risquaient la submersion démographique. Pour tenter de l’éviter, ils s’engagèrent alors dans la politique d’apartheid ou « développement séparé », avec comme corollaire la création de foyers nationaux noirs, les « bantustan ».
A la fin de la décennie 1980 les Afrikaners se trouvèrent dans une impasse politique :
- à l’intérieur, les Noirs étaient sur le point de se soulever,
- à l’extérieur les sanctions internationales transformaient l’Afrique du Sud en pays paria.

Comme le président P.W Botha incarnait l’immobilisme, sa mise à l’écart fut alors décidée par la génération montante des responsables afrikaners et le 14 août 1989, ils le remplacèrent par F.W De Klerk qui remit le pouvoir à l’ANC.

A partir de 1994, l’ANC devenu parti-Etat eut la charge de maintenir la mosaïque sud-africaine. En 2008, ce mouvement a connu une scission à l’occasion de laquelle a ressurgi l’ethno régionalisme, tendance lourde niée depuis 1994 par l’idéologie officielle.
Toutes les réalités du pays sont en effet fédérales, or, le pari politique du gouvernement ANC repose sur un postulat qui est la constitution d’une « nation arc-en-ciel » dans laquelle les déterminismes raciaux, ethniques et régionaux auront été effacés.
L’ANC pourra donc difficilement éviter le débat entre la vieille garde marxisto-jacobine cramponnée au dogme de l’Etat unitaire et les tenants des réalités confédérales.

Au mois de mai 2009, succédant à Thabo Mbeki, Jacob Zuma fut élu président de la République. Après 15 années de pouvoir xhosa, un leader populiste zulu arrivait aux affaires dans un contexte économique et social plus que morose.
Loin de la vision idyllique présentée par les médias, la réalité sud africaine est en effet tragique. Près de deux décennies après l’accession au pouvoir d’une « majorité noire » le pays cesse en effet peu à peu d’être une excroissance de l’Europe à l’extrémité australe du continent africain pour devenir un Etat du « tiers-monde » avec, certes, un secteur encore ultraperformant, mais de plus en plus réduit, surnageant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violence.

Bernard Lugan

Source : Blog Officiel de Bernard Lugan [1]

mardi, 16 mars 2010

Dossier d'ARCHEOLOGIE: les Indo-Européens

Dossier d'Archéologie: les Indo-Européens

Nous vous recommandons vivement l'excellent bimensuel "Dossiers d'archéologie" (présentation ofup, 9€50, 96 p., éd. Faton, prix très raisonnable au vu de la qualité des articles de vulgarisation par des spécialistes) sorti en kiosque (articles fouillés, cartes agréables, visuels bien choisis). Abonnement 59 € au lieu de 75 (sur le site). Vous pouvez aussi commander à l'unité ce numéro soit via le site soit sur un site vente-presse.


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ARTICLES

Nos ancêtres les Indo-Européens ? : La question des Indo-Européens est très simple à formuler. Elle n’a pourtant jamais reçu de réponse globale et définitive, et ce numéro des Dossiers d’Archéologie a pour ambition d’expliquer aux lecteurs l’état actuel des recherches, au croisement de la linguistique, de l’archéologie, de l’histoire des religions et de la biologie.


Deux siècles à la recherche des Indo-Européens : L’idée de l’origine des langues et du langage a hanté de tous temps les sociétés humaines, et leurs mythologies en témoignent. Chacun connaît l’histoire de la tour de Babel, destinée à expliquer la diversité des langues humaines. Avec le temps, les linguistes ont pu regrouper en grandes familles les 6.000 langues humaines connues. Mais c’est à la famille dite indo-européenne que les savants européens ont évidemment porté le plus d’attention, tâchant de retracer son histoire et son origine.


La langue des Indo-Européens ? : Si l’existence d’une civilisation « indo-européenne » demeure un sujet de discussions et de discordes, la langue, qui la justifie, paraît incontestable. Bien qu’il n’en existe aucun témoignage scriptural, ce proto-indo-européen (PIE), reconstruit à partir des correspondances entre les langues de la famille indo-européenne, a dû forcément exister. Reste à savoir de quelle manière.


George Dumézil, un archéologue de l'imaginaire indo-européen : L’archéologie à laquelle Georges Dumézil a consacré son œuvre ne ressemble pas à celles que l’on a coutume d’appeler de ce nom. En effet, son domaine est celui de l’imaginaire préhistorique des Indo-Européens qu’il a tenté d’atteindre par la comparaison des mythes et des épopées que leurs lointains successeurs, Indiens, Celtes, Germains, Romains, Grecs, etc., ont composés plusieurs siècles voire plusieurs millénaires plus tard.


L'hypothèse de steppes : L’hypothèse des steppes constitue la solution la plus généralement admise au problème du foyer original des Indo-Européens. Cette théorie propose de faire remonter l’origine des Indo-Européens aux steppes et steppes boisées d’Ukraine et de Russie méridionale. Cette hypothèse semble être la plus en accord, à la fois avec les conditions linguistiques requises et avec les données archéologiques, même si elle est loin de répondre à toutes les questions.


La diffusion préhistorique des langues indo-européennes : Comprendre la diffusion d’une langue implique dans un premier temps de comprendre les dynamiques sociales et économiques des sociétés qui la véhiculent. Une langue représente en effet la production secondaire d’une organisation sociale, et ce sont des changements sociaux tels que des migrations, des conquêtes, des voyages ou encore des échanges commerciaux qui sont susceptibles d’entraîner un changement linguistique.

Le problème indo-européen et l'hypothèse anatolienne : La question indo-européenne a souvent été mal interprétée et a engendré un certain nombre de théories fantaisistes sur la « religion indo-européenne », ou la « société indo-européenne ». En réalité, le terme « indo-européen » est purement linguistique, et fait référence à un ensemble bien défini de langues. Cet article propose une solution alternative au mythe démodé des guerriers à cheval nomades et défend la théorie selon laquelle les premières langues indo-européennes étaient originaires d’Anatolie (actuelle Turquie), et se diffusèrent en Europe au moment de la première expansion agricole.

Les migrations aryennes en Inde : Au cours du IIe millénaire av. J.-C., des peuplades aryennes auraient migré depuis l’Asie centrale vers les plaines de l’Indus puis du Gange, répandant en Inde leur langue sanscrite, le Véda et leurs structures sociales. Pourtant, dans le contexte indien, après deux siècles de recherches linguistiques et archéologiques auxquelles se joignent aujourd’hui l’anthropologie et la génétique, aucune preuve n’est venue étayer cette hypothèse, qui semble même reculer sans cesse.

Indo-Européens et anthropologie biologique : Si de par le passé l’étude des squelettes a parfois été mise à contribution pour confirmer certaines théories, c’est la génétique des populations contemporaines qui a orienté les hypothèses plus récentes dont celle de C. Renfrew. Les études menées sur des populations actuelles d’Asie centrale suggèrent que la distribution d’un marqueur des lignées paternelles évoque une expansion depuis l’Europe centrale. Les travaux en ADN ancien confirment ce fait dans des populations de l’âge du Bronze de la culture d’Andronovo considérée par les archéologues comme indo-européenne.

De l'arbre généalogique à la saisie du contact des langues : Largement utilisée en linguistique dès le XIXe siècle avec le développement de la grammaire comparée et des études indo-européennes, l’image intuitive de l’arbre généalogique trouve sa force dans sa simplicité. Toutefois elle ne saurait à elle seule servir de modèle pour rendre compte de l’évolution des langues car elle ne retient pas les effets induits par le contact au sein des populations qui les pratiquent.

Les Indo-Européens, vers la solution ? : La solution de l’« énigme indo-européenne » proviendra un jour de l’interaction complexe entre les résultats convergents de la linguistique, de la génétique, de l’histoire des religions et de l’archéologie, entre autres. Il n’existe pas encore de consensus dans l’ensemble des champs concernés, et même au sein de chaque champ. Mais il est probable qu’un modèle satisfaisant sera beaucoup plus complexe que ce qui a été proposé jusqu’à présent.

samedi, 13 mars 2010

le Bulletin célinien n°317/mars 2010

Le Bulletin célinien n°317 - mars 2010

Au sommaire:
- Marc Laudelout :
Bloc-notes
- M. L. : « Céline dans Tovaritch » (suite)
- Robert Le Blanc & Étienne Nivelleau : « Autour de la correspondance »
- *** : « Trois céliniens commentent Lettres »
- Pierre Lalanne : « Albert Paraz, l’homme-orchestre »
- Albert Paraz : « D’un château l’autre » [1957]
- Jacques Aboucaya : « Paraz à découvrir »
- *** : « Albert Paraz et L’Express »
- P.-L. Moudenc : « La correspondance de Céline à Paraz ».

Un numéro de 24 pages, 6 € franco.

Le Bulletin célinien
B. P. 70
B 1000 Bruxelles 22
Belgique

C’est un documentaire attrayant que la Société Européenne de Production a réalisé sur Céline à la demande du Conseil général des Hauts-de-Seine(1). Il s’intègre dans une série de portraits de personnalités ayant vécu dans cette partie de la petite couronne d’Île-de-France. Ce ne sont pas seulement les dix dernières années de la vie de l’écrivain qui sont traitées dans ce film, même si elles sont naturellement privilégiées. Au moyen d’images d’archives, c’est tout l’itinéraire de l’écrivain qui est retracé. L’ensemble, de belle facture, s’ouvre par des prises de vues aériennes, excusez du peu, de la « Villa Maïtou ». Autre intérêt du film : on peut y voir une belle brochette de « céliniens historiques », François Gibault, Henri Godard, Philippe Alméras, Frédéric Vitoux — plus le benjamin de l’équipe, David Alliot. Chacun, dans le style qui lui est propre, évoque l’homme et l’œuvre. Des témoins interviennent également : Christian Dedet (écrivain et médecin comme lui), Geneviève Frèneau (sa voisine à Meudon), Judith Magre (élève du cours de danse de Lucette), Madeleine Chapsal (qui réalisa la fameuse interview que l’on sait). Des extraits des trois entretiens télévisés (Dumayet, Parinaud, Pauwels) sont égrenés tout au long du film. De la belle ouvrage assurément.
Fallait-il choisir comme conseiller historique Fabrice d’Almeida, auteur à succès d’un livre sur La vie mondaine sous le nazisme ? Dans ce film, il ne craint pas d’affirmer que, sous l’Occupation, « l’antisémitisme de Céline contribue et va dans le sens de l’extermination qui est en cours ». Pour être sûr d’être bien compris, il ajoute : « Qu’il n’y ait pas d’ambiguïté : Céline a même dit qu’il fallait liquider les juifs ». C’est, on le voit, aller beaucoup plus loin que tous les céliniens très critiques à l’égard du pamphlétaire. Qu’ils l’acceptent ou non, ceux qui interviennent dans le film se voient ainsi indirectement associés aux affirmations de cet historien. L’un de ceux-ci évoqua jadis « le problème du sens à donner au langage paroxystique célinien »(2). Tout le problème est là, en effet. C’était à propos de la fameuse lettre à Alain Laubreaux parue dans Je suis partout en 1941. Céline concluait de la sorte : « Cocteau décadent, tant pis ! Cocteau, Licaïste, liquidé ! ». Si on met cette lettre en parallèle avec celle que Céline adresse à Cocteau lui-même peu de temps après, la perspective n’est plus exactement la même(3).
Il faut noter que ce documentaire va connaître une importante audience puisqu’il est d’ores et déjà commercialisé sous la forme d’un coffret DVD. Il va en outre être diffusé sur trois chaînes de télévision(4). C’est dire le retentissement qu’auront les dires d’Almeida. On peut penser que cette question épineuse aurait méritée d’être plutôt traitée par les biographes de l’écrivain(5).

Marc LAUDELOUT


Notes
1. Céline à Meudon (2009). Réalisation : Nicolas Craponne. Producteur : Société Européenne de Production à la demande du Conseil général des Hauts-de-Seine pour la collection « Un lieu, un destin ». Durée : 52’.
2. Philippe Alméras, « Quatre lettres de Louis-Ferdinand Céline aux journaux de l’Occupation », French Review, avril 1971. Repris dans Philippe Alméras,
Sur Céline, Éditions de Paris, 2008, pp. 11-23.
3. Lettre de Céline à Jean Cocteau in Cahiers Céline 7 (« Céline et l’actualité, 1933-1961 »), Gallimard [ Les Cahiers de la Nrf ], 2003, pp. 230-231.
4. Les chaînes « TV5 Monde », « Histoire » et France 5. Par ailleurs, le coffret a été envoyé dans les établissements scolaires, les bibliothèques et médiathèques des Hauts-de-Seine. Il est vendu (45 €) dans les musées départementaux. Les autres écrivains évoqués dans cette collection sont Chateaubriand, Charles Péguy et Paul Léautaud. Le DVD seul sera vendu 12 €. Le film peut être vu sur le site www.vallee-culture.fr ainsi que sur le blog
http://lepetitcelinien.blogspot.com.
5. Sur ce sujet, voir, par exemple, ce qu’écrit Claude Duneton : « Il est bien malaisé d’apprécier sans passion, et sur de justes balances, l’état d’esprit qui régnait à l’époque. Malgré tout ce que l’on a pu dire ensuite, le public – dont Céline faisait partie – n’avait guère le moyen de connaître, sur le moment même, les horreurs qui étaient en train de se commettre dans les camps nazis. Que l’on fût pro-hitlérien ou résistant, personne ne pouvait imaginer à quelles lugubres extrémités conduisait la haine raciale… » (
Bal à Korsør. Sur les traces de Louis-Ferdinand Céline, Grasset, 1994).

samedi, 06 mars 2010

Terre & Peuple Magazine: La force du sacré

Communiqué de "Terre & Peuple - Wallonie"

terre_et_peuple_42.jpgTERRE & PEUPLE Magazine

 

Le numéro 42 de TERRE & PEUPLE Magazine est placé sous l’unique signe de ‘La Force du Sacré’ et du mot d’ordre ‘Terre et Peuple en action.

 

Dans son éditorial, Pierre Vial invite à cesser de nous sacrifier pour ceux qui ne le valent pas. Les sondages sur l’identité menés sur le territoire français révèlent trois catégories : ceux qui s’y déclarent étrangers, par leurs origines, les traîtres collabos d’origine européenne qui déclarent tenir ces origines pour nulles et ceux qui y sont au contraire enracinés. Il l’illustre ensuite le fait avec ces supporters allochtones qui célèbrent ‘festivement’ une victoire sportive en accrochant le drapeau algérien au balcon de l’Hôtel de ville de Toulouse, après avoir décroché et brûlé le drapeau français, pourtant protégé par un cordon de policiers menottés dans leurs consignes !

 

A propos du referendum suisse en faveur de l’interdiction des minarets, les sondages organisés par la plupart des grands organes de presse européens révèlent que leur clientèle approuve les Suisses à 86% (L’Express), 76,98% (Le Figaro), 70% (Euronews) ; 63,2% (Le Soir), 76,3% (Der Spiegel, de), 87% (Die Welt, de), 79% (El Mundo, esp)94% (20 Minutos, esp), 94% (Diario de Noticias, port), 68% (Elsevier, nl). Les lecteurs du Monde estiment même, à 61,5%, que le referendum est un signe de démocratie.

 

Jean Haudry met en gerbe les fleurs que Claude Lévi-Strauss a adressées à Georges Dumézil dans son discours d’accueil à l’Académie française. C’est un véritable canon de béatification.

Pierre Vial, en ouvrant le dossier central, rappelle que la dictature intellectuelle des Lumières, et celle de ses rejetons jumeaux le libéralisme et le marxisme, a imposé une vision matérialiste du monde comme seule idéologiquement correcte, rompant avec la tradition qui voit dans l’homme le produit subtil de trois composantes, le corps, l’esprit et l’âme. Ce que saint Benoît avait, au VIe siècle, repris pour sa communauté monastique dans une règle qui a passé l’épreuve des siècles, équilibrant la vie des moines entre leur corpus (par le travail), leur animus (par l’étude) et leur anima (par la prière).

 

Michèle Favard-Jirard liste les professeurs d’université israéliens, archéologues et historiens, qui font la démonstration de l’inexistence historique de l’Ancien Testament. Les murs de Jéricho ont été emportées par les pluies bien avant que par les trompettes de lévites. Le royaume de David et Salomon se réduit au terroir d’une petite tribu qui inventera l’historiographie biblique durant son exil babylonien. Elle est formée en fait des rescapés de la débâcle des Hyksos, ainsi que le soutenait déjà l’historien juif antique Flavius Josèphe (37 à 100 PC). Il s’agit d’une peuplade qui, refoulée d’Asie centrale par les Indo-européens, s’était installée en Egypte et en sera finalement chassée par le pharaon Amosis (-1580 à -1558), fondateur de cette XVIIIe dynastie qui tentera d’introduire le monothéisme. S’ajoutant à cela la découverte (commanditée par le Congrès Juif) au nord de la Mer Caspienne des vestiges d’Itil, la capitale du royaume des Khazars, tribu d’Asie centrale pas sémitique du tout, qui a servi aux Byzantins de pare-choc contre la poussée de l’islam et s’est convertie en bloc au judaïsme au IXe siècle, il y a largement de quoi troubler tous les Billancourt du sionisme ! Pas tant que cela, semble-t-il, car avec la masse plus c’est gros et mieux ça passe ! Jusqu’à envisager en fin de compte que les Palestiniens soient les seul vrais Juifs, convertis à l’islam ?

Pour Jean Haudry, la Sainte Trinité (de l’évangile de Mathieu 28, 18) provient probablement des diverses triades de divinités du monde indo-européen. Mais celle-ci sont constituées de trois divinités, et non d’une seule en trois personnes. Cette unité se retrouve toutefois dans le mazdéisme de Zarathustra, où le Dieu suprême Ahura Mazda a des rapports privilégiés avec le Saint Esprit (Spanta Manyu, le Bénéfique) et avec le Feu, qui devient le fils du Dieu suprême. Toutefois, à la différence de la conception catholique de la Trinité (avec le filioque), le Saint Esprit mazdéen ne procède que du Père et pas du Fils. On notera que, dans l’Avesta ancien, Manyu ne signifie pas esprit, mais fureur et que Spanta Manyu a un correspondant néfaste, Ahra Manyu, le futur Ahriman, qui préfigure le Satan du christianisme. Les analogies sont foisonnantes !

 

Pélage dévoile ‘l’islam tel qu’on nous le cache’ : la Sunna (tradition transmise par le Prophète à travers le Coran), la Sira (vie du Prophète et de ses compagnons immédiats) et les Hadiths (recueil de ses paroles : 1,5 millions authentifiées ou non). On compte quatre écoles d’interprétation sunnite : le malékisme (Maghreb et France), le hanéfisme (Empire ottoman), le chafisme (Egypte et Proche-Orient) et le hanbalisme, la plus intransigeante, dont le wahabisme (Arabie saoudite) est l’héritier, qui récuse la tolérance, de pur opportunisme économique, à l’égard des infidèles. C’est avec la bénédiction des USA et de l’URSS que la tribu nomade des Bani Saoud s’est emparée des Lieux Saints en s’appuyant sur le wahabisme, par le sabre et le livre.

 

Après avoir parlé à Abraham, Moïse et Jésus, Allah dicte à l’ultime prophète le Livre qui ne peut être que parfait et justifiera de brûler la centaine de milliers d’ouvrages grecs et persans de la bibliothèque d’Alexandrie, qui sont soit faux soit surabondants. Le Coran (le mot signifie ‘récitation’) comporte 114 sourates, classées sans autre ordre que leur longueur, qui comptent ensemble 6.325 versets hétéroclites, aux répétitions incessantes ! Les emprunts sont très nombreux à la Torah, au Talmud et à la Bible et l’analyse linguistique révèle une pluralité d’auteurs. Le texte justifie le rezzou et l’esclavage par le butin, dont un cinquième appartient à Allah, à son Messager et ses proches parents. Les Barbaresques exploiteront la veine du commerce d’esclaves et du rapt non seulement en Afrique subsaharienne, mais en Europe, Islande comprise, jusqu’en 1830 ! On estime à 1.250.000 les Européens raptés au XVIe et XVIIe siècles.

 

Les versions du Coran rédigées en langue vulgaire sont édulcorées et ne rendent qu’un reflet de son mépris pour les kafirs. La colère d’Allah contre eux occupe 650 versets et le jihad 250. La distinction entre grand jihad (victoire sur soi-même) et petit jihad (guerre sainte) n’apparaîtra qu’après trois siècles. En plus d’une religion, l’islam prétend être un code civil, un code pénal et un code moral. La charia est un assemblage de prescriptions empruntées aux autres religions, notamment au judaïsme, dont la haine de l’autre, la persécution des minorités, l’esclavage, le talion, la punition par mutilation, le statut inférieur de la femme, etc. L’apostat qui voudrait s’en émanciper est passible de mort. C’est par faveur d’Allah que les hommes ont autorité sur les femmes, lesquelles leur doivent obéissance, à défaut de quoi Allah recommande : « Frappez-les. » L’honneur de l’homme repose sur ce contrôle sur le corps de la femme. En dépendent ses vertus viriles, y compris sa vaillance guerrière. L’adultère mérite la lapidation, héritée du judaïsme. L’excision, comme la circoncision, est une pratique antérieure au Coran, mais certains hadiths la qualifient d’honneur pour la femme. Le seul péché mortel est d’être incroyant. Le parjure d’un musulman est insignifiant s’il conserve la foi. Il est même louable si c’est pour tromper un incroyant (baise la main que tu ne peux couper). A la différence des païens et des athées qui ne méritent que la mort, les chrétiens et les juifs (« Qu’Allah les anéantisse ! ») n’y sont pas promis tout de suite. Il leur est fait d’abord obligation de coudre sur leur vêtement un signe distinctif, le zunnâr. Il ne peuvent pas pratiquer ouvertement leur religion, ni posséder un cheval, ni des armes, ni un esclave musulman, ni épouser une musulmane, ni assigner un musulman pour s’en faire rendre justice. Cette ‘protection’ se paie d’un impôt mensuel, la jizyat, et d’un impôt foncier, le kharâdj, qui sont perçus sous peine de prison, voire de mort. Dans les pays de charia stricte, toute pratique d’une autre religion est passible de mort. Les pays ‘démocratiques’ s’en tiennent à multiplier l’impôt général par 3,5. Mais dans ces derniers comme dans les autres, le statut des kafirs ne cesse de se dégrader.

 

Sunnites et chiites s’entretuent pour des motifs plus politiques que religieux, en tout cas entre les talibans sunnites et les chiites iraniens. Le Petit Livre Vert de Khomeiny est révélateur : outre la guerre sainte, il promet la république islamique universelle, où en un an les loi punitives déracineront l’immoralité, notamment de manger la viande d’un animal qui a été sodomisé par un homme ou de forniquer en adultère. Mais une femme appartient légalement à un homme par mariage temporaire d’un jour ou même d’une heure et, si un musulman ne peut épouser une chrétienne en mariage continu, il le peut en mariage temporaire. Les sunnites ont eux aussi leur fous de Dieu, qui prouvent que la science est néfaste à la civilisation (islamique) puisqu’elle met le Coran en question. Ils sont résolus à rétablir l’esclavage au Pakistan et, en attendant, à maintenir le pays en jihad permanent, par le terrorisme dans les zones kafirs et la négociation dans les autres. Dans celles-ci, ils comptent sur la pression fiscale pour achever de convertir. Pas si fous que cela, donc !

 

Les uns et les autres se flattent que la civilisation arabo-musulmane soit la matrice du monde moderne, sans s’embarrasser du fait que les grands penseurs musulmans ignoraient le grec et le latin, s’en tenant par piété à l’arabe, langue divine sans doute, mais peu propre à traduire le message classique. Et sans tenir compte de l’apport iranien, indien, arménien.

Conclusion : il faut être ignorant, naïf ou malhonnête pour croire que l’islam est soluble dans la société européenne moderne.

 

A propos de la vision du sacré, lequel de tout temps fait le lien entre l’humain et le divin, Pierre Vial relève d’emblée que notre paganisme unit notre communauté dans la croyance en un univers un, où le contact au divin passe par l’immersion dans le monde et par l’adhésion au vivant. Il se distingue en cela de la croyance en un Dieu unique, seul éternel, extérieur à notre monde transitoire. Les païens que nous sommes contestent à ces croyants le monopole de la transcendance qu’ils s’arrogent. Nous nous situons à la croisée, essentielle et existentielle, du vertical et de l’horizontal, solidaires de tout ce qui vit, comme l’arbre qui plonge ses racines dans la terre et lance dans le ciel ses branches vers les quatre horizons. C’est ce que symbolise pour nous la rune d’Hagal et les croix grecque et celtique. C’est ce qu’évoque Dom Sterckx (OSB) dans son ‘Orientation totale de l’homme’. Cette vision du sacré, bien antérieure au christianisme, est la colonne vertébrale de la culture européenne.

On peut déjà situer un seuil qualitatif de perception du sacré certainement au Paléolithique supérieur (-15.000), avec des manifestations esthétiques et religieuses et avec déjà la référence à un au-delà dans l’apparition des sépultures (-60.000). Dans l’art rupestre animalier, l’homme se représente lui-même, paré d’une ramure de cerf, comme officiant dans la magie de la chasse. Les Vénus et les déesses-mères sont des allusions au principe, vital pour la communauté, de la fécondité féminine, solidaire de la fécondité de la terre pour laquelle l’agriculture et l’élevage néolithiques sacrifient au rythme des saison. L’âge des métaux (-5.000) verra surgir la notion d’axe du monde, centre d’un ordre cosmique sans cesse renouvelé, où le soleil représente le principe transcendant, surveillant hommes et dieux. Homère (-800) dira que le soleil est le garant de la vérité. Il est parfois représenté au centre d’une ramure de cervidé, dont la croix lumineuse du cerf de saint Hubert pourrait être un prolongement, car le disque solaire est censé être tiré le jour par des cerfs et la nuit par des loups. L’âge des métaux va conférer au forgeron un prestige lié aux puissances souterraines démoniaques. Honoré par les guerriers autant que le dieu de la guerre, le dieu forgeron fabrique des armes miraculeuses. Le feu de sa forge l’associe au soleil, au rythme saisonnier et, avec les roues et les chars solaires, au mouvement perpétuel.

 

Jean Haudry souligne, chez les Indo-européens, la dualité du sacré, qui peut être positif et chargé de puissance divine ou négatif et interdit au contact des hommes. Le premier invite à la familiarité avec le dieu, car notre paganisme est une religion d’hommes libres. C’est encore le sacré qui intègre politiquement ces hommes libres à leur communauté, chacun s’y inscrivant dans un cadre divisé en quatre structures, la famille, le clan, la tribu et la nation, toutes fondées sur le sol et le sang. Le célébrant du culte familial est le chef de famille assisté de son épouse, et ainsi pour le chef de clan, le chef de tribu, le roi. Ils officient au centre des membres du groupe, à l’exclusion de tout étranger, autour de la flamme du foyer, qui représente l’âme de la communauté. La révolution culturelle du christianisme visait à éradiquer cette conception païenne du sacré (lapidation d’Hypathie, destruction des sites sacrés par les saints Boniface et Martin). Mais finalement certains ecclésiastiques (dont saint Grégoire 1er) ont estimé, dans les débuts du moyen âge, qu’il serait plus efficace d’intégrer à la nouvelle religion cette vision, si séduisante par ‘le charme infini qu’elle donne à toutes les circonstances de la vie’. Et on se mit à installer des églises à la place, voire dans les lieux sacrés païens (la cathédrale de Syracuse et Saint-Michel-Mont-Mercure). La tripartition indo-européenne trouve alors écho dans les ordres chevaleresques (oratores/laboratores/bellatores) et le culte des bonnes Dames dans la dévotion à la Vierge Marie. Les fêtes païennes sont rebaptisées. Les colonnes des églises, avec leurs chapiteaux feuillus évoquent le bois sacré. Le Christ, nouveau soleil, rayonne dans la rosace des cathédrales. Il faudra attendre le protestantisme pour réagir et revenir aux sources judaïques et Vatican II pour lui emboîter le pas.

 

Le professeur Claude Perrin tente de définir ce qu’est ‘l’honneur aujourd’hui’. Au regard de l’abnégation souvent héroïque des mille morts par jour de la Première Guerre, dont il ne subsiste que le parfum d’un vase vide. L’honneur est alors le corollaire de l’estime de soi-même, par le dépassement dans le sacrifice au bien public. Il tient au sacré, à la croyance en une transcendance. Nos pères, qui avaient un sens aigu de l’honneur, révéraient le sacrifice de Vercingétorix. Le mythe du héros, mobilisateur et réunificateur a été largement utilisé dans cette guerre. Dans l’Ancien Régime, la fidélité au roi était la manifestation de l’honneur dans la soumission à un pouvoir légitime pour qui on nourrit la tendresse qu’on a pour un père et le respect qu’on ne doit qu’à Dieu, sentiments que la Révolution a rendus presque incompréhensibles, en ce qu’ils conservaient l’âme libre jusque dans la plus extrême dépendance. Les piliers honneur-hiérarchie-dignité ont été remplacés par liberté-égalité-fraternité, qui prétendent étendre avec la dignité le devoir d’honneur des nobles aux vilains. Mais ce n’est plus le même code et il faudra les commissaires de la Révolution pour briser les réflexes, les loyautés, les appartenances. L’appartenance suppose l’allégeance dans une foi aux valeurs communes. C’est le contraire de la contrainte de lois liberticides comme la Loi Gayssot. Socrate est mort, en effet, d’avoir parlé sur les sujets prohibés, non par le tyran, mais par les représentants démocratiques de la cité.

 

Comment ne pas citer en regard Albert Camus : « Nous vivons dans un monde où on peut manquer à l’honneur sans cesser de respecter la loi. » ? Ou citer Luc Ferry, ministre de l’Education nationale, qui juge ‘un peu ridicule’ le patriotisme. Abandonnant le code de l’honneur à certains truands, il parle pour une société de bobos, que le suicide de certains perdants laisse perplexe. Il parle pour ces responsables de la crise qui s’obstinent à donner des leçons d’économie. Il parle au monde sportif, où le fair play comme le dopage sont laissés à la discrétion des sponsors. Et au monde politique, où le principe de précaution sert d’alibi au refus du moindre risque. Bernanos avertissait que, dans la civilisation de la machine, la plus redoutable est la machine ‘à liquéfier les cerveaux’, notamment cette télévision dont un de ses grands patrons, Patrick Le Play, se vante qu’elle lui permet ‘de vendre des cerveaux disponibles à Coca Cola’. L’auteur dénonce ainsi, bien sûr, Mai 68 avec l’absence de toute distance, par le tutoiement universel. Et on passe bientôt des enfants battus aux mères battues. L’hédonisme multisensoriel (Alain de Benoist) a vite fait de tuer les engagements sur la durée, de même que les emplois contraignants : les cultivateurs, les médecins de campagne, les petits patrons ne trouvent plus de remplaçants. La tolérance, qui est le mot d’ordre, est en fin de compte la peur de l’avenir et la drogue est le refuge de cette peur. Les gouvernants de cette société de la peur la dirigent en suivant une logique d’épicier ou d’éleveur de volailles, pour qui même l’espérance de vie n’est plus l’objet de souhait. C’est normal dans une civilisation dont le modèle n’est plus le Sage, comme dans l’Antiquité, ni le Saint, comme au Moyen Age, ni l’Uomo Universalis, comme à la Renaissance, mais le Technicien, robot inculte, et tricheur ! Le mot de la fin est au soldat engagé exposé aux risques de l’Afghanistan : « Cela vaut quand même mieux que mourir ivre au volant ! »

Jean Haudry, enfin, éclaire les liens entre Gaulois et Germains, qui sont linguistiquement cousins, si pas jumeaux. Contrairement à ce qu’en écrit Tacite dans sa ‘Germanie’, les Gaulois n’ont pas été les envahisseurs comme le suggère ‘le divin Jules’, mais les premiers occupants. Et il y a eu nombre de populations celto-germaniques, comme ces Eburons dont on ne sait s’ils sont des Germains celtisés ou des Celtes germanisés.

 

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vendredi, 05 février 2010

Sezession 34: Thema Faschismus

Sezession 34:

Thema Faschismus

In wenigen Tagen erscheint die 34. Sezession, Thema „Faschismus“. Abonnenten sollten das Heft Mitte nächster Woche im Briefkasten haben. Wir haben lange an diesem Heft gearbeitet und durchgängig dem anti-faschistischen Blick auf diese politische Ideologie einen a-faschistischen entgegengesetzt.

Das Heft ist im Umfang vier Seiten stabiler geraten als sonst üblich. Wir haben beispielsweise auf acht Seiten die Kurzbiographien von Faschisten zusammengestellt: Der an der Weltanschauung orientierte Lebensvollzug und die konsequente Umsetzung des Empfundenen und Gedachten sind gerade im Falle des Faschismus lehrreich. Und überhaupt: Wer kennt Maurice Bardèche, Guiseppe Bottai, Helmut Franke, Manuel Hedilla, Eoin O‘Duffy oder Joris van Severen?

Die Inhaltsübersicht ist hier zu finden, dort kann man das Heft auch bestellen: Martin Lichtmesz hat in Rom das neofaschistische Hausbesetzerprojekt Casa Pound besucht, Hugo Hermans beschreibt den italienischen Faschismus an der Macht, der Bildteil zeigt Arbeiten der englischen Vortizisten um Wyndham Lewis und Ezra Pound, und Karlheinz Weißmann hat ein Autorenportrait über Zeev Sternhell verfaßt.

Die Richtung unserer Auseinandersetzung gibt übrigens Weißmanns Kaplaken-Bändchen Faschismus. Eine Klarstellung vor, und dann noch ein Hinweis des Verlegers: Von Ernst Noltes Darstellung Faschismus. Von Mussolini zu Hitler (mit über 400 teils erstmals gedruckten Bildern, vor allem aus den kleinen faschistischen Bewegungen in Europa) sind nur noch rund 50 Exemplare da.

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vendredi, 22 janvier 2010

Junges Forum 9: Das andere Amerika

LATEINAMERIKA_GK_33200_Brasilienkarte_1519.jpgJunges Forum 9

Das Periodikum Junges Forum wurde 1964 als Themenheftreihe für identitäre Fragen und nonkonformes Denken gegründet. Seit 2004 erscheint es im REGIN-VERLAG mit fortlaufender Numerierung.

2009 feiert das Junge Forum ein Doppeljubiläum: 45jähriges Bestehen und überdies 5jähriges Erscheinen im REGIN-VERLAG!

Pünktlich im März 2009 ist die neue Ausgabe, Nr. 9, mit dem Themenschwerpunkt Lateinamerika erschienen:

Terra incognita – Das andere Amerika

Identitäre Strömungen und Bestrebungen in Lateinamerika



Inhalt:

● Editorial

„Die ‚Bolivarische Revolution‘ von Chávez –
eine Tendenz in ganz Lateinamerika“

von Wolfgang Bendel

„Der Bolivarismus – Südamerikas Weg zu sich selbst?“
von Dominik Schwarzenberger

„Der Integralismus in Brasilien:
Ein Beispiel lateinamerikanischer Identitätsbildung“

von Dominik Schwarzenberger

„Das Denken von Julius Evola in Brasilien“
von Cesar Ranquetat Jr.

„‚Politik ist Metaphysik in Anwendung‘:
Marcos Ghio im Gespräch mit dem JUNGEN FORUM“

Interview mit dem führenden Evola-Übersetzer und -Interpreten der spanischsprachigen Welt
→ [Eine Leseprobe finden Sie hier!]

„Anmerkungen zu Nicolás Gómez Dávila“

von Wolfgang Bendel

„Indiolateinamerika und Eurasien:
Die Säulen des neuen multipolaren Systems“

von Tiberio Graziani
→ [Eine Leseprobe finden Sie hier!]

„Mexiko – Land der Revolution und Gegenrevolution“
von Dominik Schwarzenberger

● JuFo-Kurzberichte und Meldungen zum Zeitgeschehen

● Buchbesprechungen

Die Ausgabe hat 96 Seiten, der Preis der Buchzeitschrift mit Klebebindung beträgt 9,50 Euro.

Stimmen zum Jungen Forum 9:

Iut de Asken, Band 5, Heft 2 (Herbst 2009), S. 42 (Auszug):

„Massenarmut, Regenwaldrodung, Karneval in Rio — sehr viel mehr werden die meisten Europäer mit Südamerika nicht verbinden. Der Subkontinent wirkt wie ein bloßer Wurmfortsatz des ‚Großen Bruders‘ im Norden, der USA, die alle Aufmerksamkeit für jenen Teil der Weltkarte auf sich ziehen. Dabei hat Südamerika ein ganz eigenes Gepräge, hat eigene nationale Kulturen, die sich wiederum durch gesamtkontinentale Gemeinsamkeiten auszeichnen und so eine Latino-Identität schaffen. Und vor allem ist der südamerikanische Kontinent mächtig — oder er könnte es zumindest sein!Junges Forum widmet sich der Terra incognita Lateinamerika; dabei gelingt der Zeitschrift der Spagat zwischen neurechten und traditionalen Ansätzen. Das Junge Forum — das übrigens mit dieser Lateinamerika-Ausgabe 45jähriges Bestehen feiert — ist neben der neurechten Zeitschrift Sezession, der nationalrevolutionären hier & jetzt und dem konservativen Magazin Neue Ordnung das einzige nonkonforme intellektuelle Periodikum von Rang; Schwerpunkte des Jungen Forums sind ketzerische neurechte Denkansätze, integral-tradionale Standpunkte und eurasische Geopolitik. Interessant ist dabei nicht nur, daß die aufgegriffenen Themen international sind, sondern auch die Autoren kommen aus aller Herren Länder und ihre Beiträge werden erstmalig ins Deutsche übersetzt. […]

Die aktuelle Ausgabe der Buchzeitschrift

Hervorstechend ist vor allem der Aufsatz von Tiberio Graziani, einem bekannten italienischen Rechtsintellektuellen und international reputierten Geopolitikexperten. Graziani sagt den bevorstehenden Fall der ‚einzigen Weltmacht‘ USA voraus, die von den Neocons zu einer ‚Geopolitik des Chaos‘ getrieben würden. Die Vereinigten Staaten als eine Macht, die über die Meere gebietet, haben bereits soviel an Einfluß verloren, daß mehrere Latino-Nationen ihre Hochseeflotten ausbauen konnten und enge wirtschaftliche Beziehungen mit Nationen in Eurasien (Rußland, Iran) sowie in Fernost (China) knüpfen konnten. Indiolateinamerika hat das Potential, die USA wenigstens teilweise zu beerben und kann ein zuverlässiger Partner für Eurasien sein. […]“



Leserbrief von G. K. vom 12. Juli 2009:

„[…] das Konzept des neuen Jungen Forums ist geblieben. Es hält dem traditionalen Julius Evola die Treue. Lediglich der Autor Dominik Schwarzenberger erfüllt [deshalb] in Ansätzen meine Erwartungen in Terra incognita – Das andere Amerika. Wahrscheinlich deshalb, weil er sich mit dem Nationalismus in Lateinamerika beschäftigt. Für die Dynamik des Nationalismus am Beispiel Lateinamerikas würde ich Robert Steuckers zustimmen, der treffend analysierte, daß

‚die Lateinamerikaner einen Nationalismus der kontinentalen Befreiung entwickelt haben, der uns als Vorbild dienen könnte. [...] Außer diesem Nationalismus der Befreiung bietet Lateinamerika noch:
1.) einen Nationalismus der Integration für die heterogenen Bevölkerungen;
2.) einen Nationalismus, der den ausländischen Investoren auf lateinamerikanischem Raum ablehnend gegenübersteht;
3.) einen Nationalismus, der auf die vorkoloniale Vergangenheit zurückgreift. Hinsichtlich seiner Prinzipien ist er verwandt mit dem europäischen Kulturnationalismus;
4.) einen Nationalismus, der sich aus dem städtischen, volksnahen Populismus ableitet.
Diese vier theoretischen Pfeiler des kontinentalistischen lateinamerikanischen Nationalismus lassen die konventionelle Spaltung zwischen „Rechten“ und „Linken“ verschwinden. Wenn beide sich nun zusammentäten und die falsche Aufteilung in Rechte und Linke fallenließen, indem sie eine neue Aufteilung ableiten, die diesmal zwischen Gebildeten und Ungebildeten unterscheidet, dann würden sie die Vorherrschaft der spekulierenden und ungebildeten Kaufmannskasten sprengen.‘
Aus diesem lateinamerikanischen Befreiungsnationalismus könnten auch deutsche Nationalisten in ihrer politischen Praxis in Deutschland Schlußfolgerungen ziehen.“

Leseproben zum JuFo 9 gefällig? Klicken Sie bitte hier!

mardi, 12 janvier 2010

Bernard Lugan lance sa revue par internet

Bernard Lugan lance sa revue par Internet

Logo couleur [1]

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Je vous annonce la naissance d’une nouvelle revue africaniste, inspirée de l’ancienne Afrique réelle à laquelle certains d’entre vous étiez abonnés entre 1995 et 2005. Cette publication sera mensuelle, soit 12 numéros par an, et sa distribution exclusivement par Internet. Réalisée en couleurs, son approche de l’Afrique se fera par le réel, notamment à partir du milieu et des peuples et dans la longue durée. Elle sera illustrée et comportera une riche cartographie.

Afin de toucher le plus grand nombre, notamment les étudiants, le prix de l’abonnement annuel est de 25 euros (France et étranger), ce qui met le prix du numéro à environ 2 euros. Pour obtenir une copie papier, il suffira de tirer la revue sur l’imprimante de l’ordinateur.

Le premier numéro est en cours de fabrication et je vous en communique un article en SPECIMEN [2]. Tous les numéros comporteront une partie actualité, notamment centrée sur les pays ou les régions en crise et une partie dossier.
Les abonnés recevront le numéro 1 de la revue dans la seconde quinzaine du mois de janvier 2010. Les thèmes principaux qui y sont traités concernent l’analyse en profondeur de la situation en Guinée et la réalité du réchauffement climatique en Afrique. Nous publions un long entretien réalisé peu de temps avant sa mort avec le grand climatologue Marcel Leroux qui fut le chef de file des climato sceptiques.
Les numéros suivants traiteront, entre autres, de l’afro centrisme, de la situation en Afrique du Sud quinze après les débuts du pouvoir noir etc.

Pour vous abonner, vous devez imprimer et renvoyer à l’adresse indiquée le FORMULAIRE D’ABONNEMENT [3].

Pour télécharger le SPECIMEN et le FORMULAIRE D’ABONNEMENT, faites un clic droit avec votre souris sur les fichiers bleus et selectionner « Enregistrer la cible du lien sous» . Si vous rencontrez des difficultés pour afficher ou télécharger ces deux fichiers, vous pouvez envoyer un courriel à contact@bernard-lugan.com, nous vous les transmetterons directement.

Source : Le blog officiel de Bernard Lugan [4]


Article printed from :: Novopress Québec: http://qc.novopress.info

URL to article: http://qc.novopress.info/7602/bernard-lugan-lance-sa-revue-par-internet/

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[1] Image: http://qc.novopress.info/wp-content/uploads/2010/01/Logo-couleur.jpg

[2] SPECIMEN: http://www.mydatanest.com/files/Lugan/44038_gigiy/SPECIMEN.pdf

[3] FORMULAIRE D’ABONNEMENT: http://www.mydatanest.com/files/Lugan/44040_zfl6l/FORMULAIRE.pdf

[4] Bernard Lugan: http://bernardlugan.blogspot.com/

00:34 Publié dans Revue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : revue, afrique, africanologie, histoire, géopolitique | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook