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Sumario.-
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Artikel-Nr.: Juni 2013
Sezession, Heft 54
60 Seiten
11,00 Euro - zzgl Versand
Bestellung: http://www.antaios.de/
Editorial
Bild und Text
Französischer Frühling
Dominique Venner
Thema
»Man muß das Leben einsetzen«
Gespräch mit Dominique Venner
Begründung für einen Freitod
Dominique Venners Erklärungen
Autorenportrait Jean Raspail
Joachim Volkmann
Reaktion – ein Grundriß
Karlheinz Weißmann
Reaktion als geistiges Prinzip
Harald Seubert
Krankheit und Gesundheit
Martin Lichtmesz
Das römische Prinzip und
der deutsche Sonderweg
Siegfried Gerlich
Kein deutscher König
Erik Lehnert
Toskana-Fraktion von rechts – das Beispiel Chestertons
Johannes Ludwig
Die Reaktion auf 1789
Felix Dirsch
»Die Heilige Messe ist nicht verhandelbar«
Gespräch mit Pater Michael Weigl
Kleines Lexikon der Reaktion
Karlheinz Weißmann
Bücher
Die Herrschaft der Dinge
Ellen Kositza
Rezensionen
Vermischtes
Burschenschaftliche Blätter, Tumult, 10. Todestag Armin Mohler
Bildinnenteil
Ein Museum der Reaktion.
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War Roak n°37
Réveiller les PEUPLEs-PATRIEs!
A divers moments de leur histoire tous les peuples ont du faire entendre leur voix pour continuer d’exister. Il est illusoire d’imaginer qu’un peuple puisse obtenir sa reconnaissance en droit et sa liberté dans le cadre de la Constitution d’un autre pays. Ceci est fondamental et depuis l’aube des temps l’administration coloniale a usé de toutes ses ressources, militaires et intellectuelles, pour asseoir sa domination. Sans liberté politique, il n’y a pas d’épanouissement possible !
Aujourd’hui le temps est venu de proposer à tous les peuples « embastillés » de se prendre en main, d’assurer eux-mêmes leur développement, d’affirmer leur volonté de vivre dans le respect de leurs valeurs nationales et de refuser les grands systèmes sans définition ethnique, sans dimension charnelle. Aussi l’idée des peuples-patries, élargie à l’Europe et au monde, est-elle le véritable défi historique du siècle à venir, le défi d’une civilisation bâtie sur un socle ethnique vigoureux.
Arrêtons-nous aux grandes déterminations qui définissent un peuple-patrie et le maintiennent dans sa personnalité différenciée, qui sont aussi ce par quoi la société politique internationale devra le reconnaître et le respecter. Le peuple-patrie n’est pas une population, un agrégat d’individus assemblés par les hasards d’une contrainte politique, les lois d’un marché économique, les intérêts matériels transitoires d’une classe ou d’une famille.
Il ne se saisit pas dans le moment mais ne se conçoit que dans la double perspective d’un passé et d’un avenir étroitement solidaires et propres au groupe national. (…) La « conscience nationale » est une expression récente, relative à des réalités qui ont souvent varié en fonction des dominantes philosophiques. Le peuple-patrie, lui, quel que soit son degré de conscience, reste un élément permanent de la vie, bien au-delà du politique.
En ce sens, les mouvements des peuples-patries ne sont pas des phénomènes mais bien au contraire la dynamique même du devenir des hommes. Notre engagement pour un peuple-patrie, union du peuple et de sa terre ancestrale, résulte d’une prise de conscience et d’une décision spécifique. Nous sommes mus par une nécessité interne et non par la pression ou l’influence d’une société qui nous devient étrangère, et dont nous refusons les rôles qu’elle veut nous faire jouer.
Nous voulons créer l’Etat de notre peuple-patrie. L’Etat n’est pas pour nous la fin de la vie nationale, mais le moyen de lui assurer un développement harmonieux, par ses interventions de puissance médiatrice, d’instance supérieure du politique, de garant de la personnalité ethnique du peuple-patrie. Nous ne sacrifions à aucun totalitarisme, car pour nous le changement institutionnel n’est pas la seule condition du salut national. Ne perdons jamais de vue que ce qui compte c’est la personnalité communautaire, plus que telle ou telle structure. L’Etat national doit être le régulateur d’une vie sociale qu’il n’a pas créée, le promoteur de formes culturelles qu’il n’a pas inventées et le gardien d’un patrimoine qui reste sa seule justification.
Il est une instance de la souveraineté populaire et un moyen d’exercice du politique compris comme recherche du consensus dans une visée à long terme du développement de la nation. Le principe de respect des cultures nous fait condamner l’assimilation des peuples par colonisation et substitution planifiée des populations.
Ce que nous refusons pour les ethnies d’Europe, nous le refusons aussi pour les peuples du monde. Notre position sur l’immigration de populations non-européennes en Europe se nourrit de notre expérience de nationalités en lutte pour leur survie et la reconquête de leur caractère-propre. Elle est donc choisie sereinement et avec rigueur. Nous sommes opposés à l’immigration extra-européenne comme au néo-colonialisme économique et culturel qui l’accompagne ordinairement.
Contre la dépersonnalisation et le déracinement des peuples de culture nous voulons un dialogue fécond des civilisations. Nous refusons donc le mondialisme et son projet de métissage universel des peuples et des cultures, caricature inversante d’une réelle solidarité humaine. Nous prônons la relance de la démographie de nos peuples. Nous rejetons le misérabilisme, nous refusons de gémir sur des maux nés en partie de notre faiblesse, car nous savons que notre action prend place dans une longue suite de renaissances qui sont autant de triomphes formalisateurs sur les faux-sens de l’histoire…
Extraits du texte proposé par Padrig MONTAUZIER et lu lors de la conférence de Terre et Peuple Wallonie au château de Coloma.
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Scientific American über die Realität von Rassen
By Michael Polignano
Ex: http://www.counter-currents.com/
English original here
[Scientific American, dessen Titelseite oben zu sehen ist, ist übrigens das amerikanische Mutterschiff der deutschen Ausgabe „Spektrum der Wissenschaft“, in der neben deutschen Beiträgen auch Übersetzungen aus Scientific American mit ein bis zwei Monaten Verzögerung erscheinen.]
Anmerkung des Herausgebers [Greg Johnson]:
Dieser Essay stammt aus Michael Polignanos Buch „Taking Our Own Side“, das hier [3] als Hardcover, Paperback und PDF erhältlich ist. [Anm. d. Ü.: Dieses Buch kann ich sehr empfehlen – ich habe es auch.]
Finnische Übersetzung hier [4].
16. Dezember 2003
Das wissenschaftliche Studium der Rassen befindet sich an einem Scheideweg. Durch die Kartierung des menschlichen Genoms wissen die Wissenschaftler mehr über Rasse und Rassenunterschiede als je zuvor. Aber da die Gesellschaft immer mehr in die Lüge von der Rassengleichheit investiert, wird es für Wissenschaftler immer schwerer, diese Wahrheiten auszusprechen. Außerdem haben egalitäre Spin-Doctors in einem verzweifelten Versuch, die schlimmen politischen Konsequenzen der rassischen Wahrheit abzuwenden, eine große Menge Desinformation über die kürzlichen genetischen Entdeckungen verbreitet.
Man sagt uns zum Beispiel, daß die Unterschiede zwischen den Rassen vom genetischen Standpunkt aus vernachlässigbar sind, eine Sache von bloß ein paar Genen. Daher sollen wir schlußfolgern, daß Rassenunterschiede vernachlässigbar sind, Punkt. Rassenunterschiede, sagt man uns, sollten überhaupt keine praktischen Implikationen haben.
Aber das ist genauso absurd, wie wenn man argumentieren würde, daß es – nachdem feste Objekte aus dem Blickwinkel der subatomaren Physik großteils leerer Raum sind – bloß reines Vorurteil ist, daß wir lieber auf einer Straße fahren statt über eine Klippe.
Die Wahrheit ist: aus kleinen genetischen Unterschieden erwachsen große physische, spirituelle, kulturelle und politische Unterschiede. Falls die Genetiker diese Unterschiede nicht sehen können, dann suchen sie vielleicht an der falschen Stelle.
Man sagt uns auch routinemäßig, daß es eine größere genetische Variationsbreite innerhalb der Rassen gibt als zwischen ihnen. Es kann einen Unterschied von 100 IQ-Punkten geben zwischen einer extrem klugen und einer extrem dummen weißen Person. Aber es gibt nur 30 Punkte Unterschied zwischen dem Durchschnitt der Weißen und dem der Schwarzen. Daher, sollen wir schlußfolgern, sollten wir uns nur mit Individuen befassen und die Gruppendurchschnitte ignorieren.
Das Problem bei diesem Argument ist, daß Gesellschaften nicht aus isolierten Individuen bestehen, denn Individuen sind Bestandteile und Produkte von Fortpflanzungspopulationen. Fortpflanzungspopulationen, die über einen langen Zeitraum isoliert und unterschiedlichen Umweltbedingungen ausgesetzt waren, werden zu verschiedenen Rassen.
Und wenn die durchschnittliche Intelligenz – oder irgendeine andere wichtige Eigenschaft – zweier Fortpflanzungspopulationen, die dasselbe geographische Gebiet teilen, sich dramatisch unterscheidet, dann muß es zu Konflikten kommen. Die überlegene Gruppe wird sich unvermeidlicherweise über den hemmenden Effekt der unterlegenen ärgern, und die unterlegenen Gruppen werden die unmöglichen Standards verübeln, die von der überlegenen aufgezwungen werden.
Aber die praktischen Implikationen der rassischen Wahrheit sind schwer zu leugnen, und die Wahrheit sickert durch, manchmal an unwahrscheinlichen Stellen. Ein Beispielsfall ist der Titelartikel der Ausgabe Dezember 2003 von Scientific American, das trotz seines Titels üblicherweise so politkorrekt ist wie jedes Nachrichten- oder Unterhaltungsmagazin. Die Titelseite zeigt sechs weibliche Gesichter, die verschiedenen Rassen anzugehören scheinen, zusammen mit dem Bildtext: „Does Race Exist? Science Has the Answer: Genetic Results May Surprise You.“ [„Gibt es Rassen? Die Wissenschaft hat die Antwort: Genetische Resultate könnten Sie überraschen.“] Im Inhaltsverzeichnis lesen wir: „Gibt es Rassen? Vom rein genetischen Standpunkt, nein. Trotzdem können genetische Informationen über die Abstammung von Individuen manchmal medizinisch relevant sein.“
Das hat meine Aufmerksamkeit geweckt. Wenn Rasse medizinisch relevant ist, warum ist sie dann nicht genauso auch psychologisch relevant, kulturell relevant, moralisch relevant und politisch relevant? Und wenn die Wissenschaft von der Genetik solche drängend relevanten Unterscheidungen als unreal oder winzig betrachtet, ist dann nicht etwas faul an der genetischen Wissenschaft oder an unserer Interpretation und Anwendung ihrer Befunde?
Die Autoren des Artikels, Michael Bamshad und Steve Olson, argumentieren, daß „Menschen unter Verwendung genetischer Daten grob in Gruppen sortiert werden können.“ Diese Gruppen scheinen weiters geographisch getrennt zu sein – zumindest vor den massiven Bevölkerungsverschiebungen der Moderne. Nun ist dies ein riesiges Eingeständnis, denn die Existenz genetisch verschiedener Menschengruppen ist gewiß ein Teil dessen, was mit „Rasse“ gemeint ist, und genau das, was von jenen verleugnet wird, die behaupten, daß Rasse bloß ein „Sozialkonstrukt“ ist.
Die Basis für die Behauptung, daß Rassen „vom rein genetischen Standpunkt aus“ nicht existieren, ist der Konflikt zwischen genetischen Klassifizierungen und traditionellen rassischen Kategorien. Solche Kategorien beruhen nicht auf einer Analyse der Gene (Genotyp), sondern auf dem sichtbaren Ausdruck dieser Gene (Phänotyp). Dies mag stimmen, aber es beweist nicht, daß „Rasse nicht existiert“. Es beweist nur, daß es einen Konflikt zwischen genotypischen und phänotypischen Rassedefinitionen gibt.
Zum Beispiel merken die Autoren an, daß sub-saharische Afrikaner und australische Aborigines ähnlich aussehen und sich ähnlich verhalten, daß aber genetische Marker anzeigen, daß sich ihre Vorfahren vor langer Zeit getrennt haben. Aber der Konflikt zwischen den Klassifikationsschemen ist eher real als scheinbar, denn Australoide und Negroide sehen sich nur für das ungeschulte Auge ähnlich. Jeder, der Mitglieder der beiden Gruppen miteinander vergleicht, wird leicht die Unterschiede sehen, und mit ausreichend Erfahrung ist es buchstäblich unmöglich, sie miteinander zu verwechseln.
Die Autoren merken auch an, daß die sozialen Rassedefinitionen von Region zu Region variieren: „jemand, der in den Vereinigten Staaten als ‚schwarz’ klassifiziert wird… könnte in Brasilien als ‚weiß’ betrachtet werden und als ‚farbig’… in Südafrika.“ Aber dies ist ebenfalls ein Versuch, die Unterscheidung nach Phänotyp zu diskreditieren, indem man nur auf ihre gröbsten Formen verweist. Jedoch können phänotypische Klassifizierungsschemen in Gesellschaften mit einem großen Maß an Rassenvermischung recht komplex sein, um die Komplexitäten der zugrundeliegenden Genotypen wiederzugeben:
Die frühen französischen Kolonisten in Saint-Domingue [heute: Haiti] identifizierten 128 unterschiedliche Rassentypen, die recht präzise nach einer mathematischen Skala definiert wurden, welche durch einfache Berechnungen der Abstammungsanteile bestimmt wurde. Sie reichten vom „wahren“ Mulatten (halb weiß, halb schwarz) durch das Spektrum von marabou, sacatra, quarterón bis hin zum sang-mêlé (Mischblut: 127 Teile weiß und ein Teil schwarz)… Die Soziologin Micheline Labelle hat 22 rassische Hauptkategorien und 98 Unterkategorien gezählt (für variierende Haartypen, Gesichtsstrukturen, Farbe und andere Unterscheidungsfaktoren), die in den 1970ern unter Haitis Mittelklasse in Port-au-Prince verwendet wurden. Innerhalb jeder Kategorie waren die Worte oft genauso einfallsreich, wie sie beschreibend waren: café au lait („Milchkaffe“), bonbon siro („Zuckersirup“), ti canel („ein wenig Zimt“), ravet blanch („weißer Kakerlak“), soley levan („aufgehende Sonne“), banane mûre („reife Banane“), brun pistache („erdnußbraun“), mulâtre dix-huit carats („18karätiger Mulatte“)… [1]
Ein tieferes Problem mit der Betonung des Genotyps durch die Autoren ist, daß, auch wenn unterschiedliche Genotypen zu ähnlichen Phänotypen führen können – die Natur kann verschiedene Mittel einsetzen, um dasselbe Ziel zu erreichen – die Kräfte der Evolution sich keinen Deut um spezifische Genotypen scherten, sie „scherten“ sich nur darum, wie sich jene Genotypen in einem Individuum ausdrückten. Daher ist der Phänotyp vom praktischen Gesichtspunkt aus wichtiger als der Genotyp.
Die Autoren geben jedoch zu, daß phänotypische Rassenkategorien gut funktionieren, um Gruppen nach ihrer Neigung zu gewissen Krankheiten zu unterteilen, wie Sichelzellenanämie (am häufigsten unter Afrikanern) und zystische Fibrose (am häufigsten unter Europäern). Die Allele für Sichelzellenanämie und zystische Fibrose nahmen an Häufigkeit zu, weil ihre Träger (d. h. jene mit einer Kopie vom Vater oder der Mutter; zwei Kopien sind für die Krankheit nötig) gegenüber parasitischen Mikroorganismen resistent waren, die jeweils in Afrika und Europa vorkommen. Ein weiteres Beispiel ist, daß bewiesen wurde, daß derselbe Polymorphismus im CCR5-Gen den Krankheitsverlauf von AIDS bei Weißen bremst, aber bei Schwarzen beschleunigt.
Wegen der zunehmenden genetischen Beweise für die medizinische Relevanz von Rasse hat die US Food and Drug Administration der unvermeidlichen Kontroverse getrotzt und im Januar 2003 empfohlen, daß Forscher bei klinischen Versuchen Rassedaten sammeln.
Daher die extrem vorsichtige Schlußfolgerung der Autoren: „In Fällen, wo die Zugehörigkeit zu einer geographisch oder kulturell definierten Gruppe mit gesundheitsbezogenen genetischen Merkmalen korreliert worden ist, könnte es wichtig sein, etwas über die Gruppenzugehörigkeit eines Individuums zu wissen.“
Dies ist ein weiteres riesiges Eingeständnis. Denn wenn rassische Unterschiede medizinisch relevant sind, warum sind sie dann nicht genauso auch kulturell, sozial und politisch relevant? Zum Beispiel bedeutet die Tatsache, daß Neger im Durchschnitt mehr Testosteron produzieren als andere Rassen, daß schwarze Männer ein höheres Risiko für Prostatakrebs haben. Aber höhere Testosteronproduktion bedeutet auch, daß schwarze Männer mehr zu aggressivem Verhalten neigen. Wenn also Ärzte schwarze Männer rassisch profilieren sollten, warum sollten das dann nicht auch Polizisten tun?
Verglichen mit Weißen, haben Schwarze auch einen niedrigeren IQ und ein niedrigeres Empathieniveau, ein schwächeres Gefühl für persönliche Leistungsfähigkeit und Verantwortung, eine größere Neigung zu Soziopathie und Psychosen, weniger Verhaltenshemmungen, größere Impulsivität, höhere sexuelle Aktivität und geringere elterliche Investition etc. Sicherlich haben diese rassischen Unterschiede ebenfalls wichtige praktische Implikationen.
Wenn man die nervösen Einschränkungen und vorsichtigen Wortklaubereien der Autoren wegschnippelt, dann gibt „Does Race Exist?“ zu, daß es eine genetische Basis für Rassenunterschiede gibt und daß diese Unterschiede praktische Bedeutung haben. Dies ist ein ermutigendes Zeichen im heutigen Klima der ideologischen Rassenverleugnung™. Offen gesagt ist es bemerkenswert, daß es überhaupt in Scientific American veröffentlicht wurde.
Eine Erklärung dafür, daß es veröffentlicht wurde, könnte man im Leitartikel „Racing to Conclusions“ von John Rennie und Ricki Rusting finden. Sie beginnen damit, daß sie das Scheitern von Proposition 54 in Erinnerung rufen, der kürzlichen kalifornischen Wählerinitiative, die der Regierung auf vielen Gebieten verboten hätte, rassische Daten zu sammeln. Obwohl Proposition 54 die Sammlung rassischer Daten für Gesundheitszwecke ausdrücklich erlaubte, behaupteten viele Ärzte und medizinische Gruppen, daß die Maßnahme Bemühungen behindern würde, Krankheiten nachzuverfolgen und zu behandeln, die sich auf verschiedene Rassen unterschiedlich auswirken. Die Redakteure stellen diese düsteren Prophezeiungen in Frage, nicht weil Proposition 54 ihre Besorgnisse zerstreut hätte, sondern weil sie den Artikel von Bamshad/Olson mißverstanden und fälschlicherweise behaupten, daß seine Autoren fest gegen die Verwendung rassischer Klassifizierung in der Medizin seien. Man fragt sich, ob der Artikel in Druck gegangen wäre, wenn die Redakteure ihn verstanden hätten!
Die Redakteure zitieren die Schwierigkeiten rassischer Klassifizierung, besonders der Klassifizierung gemischtrassiger Individuen. Dann beklagen sie, daß „Rasse in der Forschung als Surrogat für genetische Unterschiede“ benutzt wird, als ob die Korrelation zwischen den beiden bedeutungslos wäre. Sie verweisen auf die Empfehlung der FDA und zitieren J. Craig Venters Bemerkung: „Die selbstzugeschriebene Rasse als Surrogat dafür zu verwenden, eine Person direkt auf ein relevantes Merkmal zu testen, ist ähnlich, als würde man das Durchschnittsgewicht einer Gruppe aufzeichnen, statt jedes Individuum zu wiegen.“
Natürlich kann man von Venter erwarten, daß er gegen rassische Klassifizierungen in der Medizin ist. Damit ist er nicht nur politisch korrekt, sondern nimmt auch eine Position ein, von der er beträchtlich profitieren könnte, nachdem seine Firma Celera die erste war, die das menschliche Genom sequenziert hat und wahrscheinlich die erste wäre, die das individuelle Gensquenzieren massenmarktfähig machen würde.
Die Redakteure lassen jede Erwähnung der Vorteile rassischer Klassifizierung in der Medizin weg. Wer den Hauptartikel nicht liest, würde unrichtigerweise schlußfolgern, daß Rasse in der Medizin keine Verwendung hat. Noch ein Beispiel dafür wie die Medien die Wahrheit verdrehen und verzerren. Zum Glück kann jeder, der den Artikel liest, die Verdrehung durchschauen. Wenn solch eine Geschichte jedoch von den Breitenmedien gebracht würde, dann könnten Sie sicher sein, daß die Verdrehung alles ist, was das Publikum bekommen würde.
Das Titelbild riecht ebenfalls nach politisch korrekter Rassenverleugnung™. Die Bilder von sechs attraktiven Frauengesichtern aus scheinbar verschiedenen Rassen wurden von Nancy Burson unter Verwendung eines Morphing-Programms geschaffen, das dazu bestimmt ist, verschiedene Rassenmerkmale zu simulieren. Nur die blonde, blauäugige Frau ist echt. Die anderen Bilder wurden durch Abänderung ihres Bildes geschaffen. Aber man kann sehen, daß die darunterliegende Knochenstruktur, Lippen und Nase der Frau unverändert bleiben, obwohl diese zwischen den Rassen beträchtlich variieren. Nur Hautfarbe, Augenfarbe und Haarfarbe scheinen zu variieren. Die offensichtliche Botschaft des Fotos ist, daß Rasse nur eben bis unter die Haut geht. Die Welt besteht bloß aus Weißen mit unterschiedlichen Farbschattierungen. Was kann das schon schaden?
[5]
Das erinnert mich an ein Bild in einem Bilderbuch, das ich als Kind gesehen habe, wo Löwen sich an Lämmer kuscheln und Wölfe mit Schafen tanzen, wo allein die äußerliche Erscheinung Tiere unterscheidet, die ansonsten tief drinnen alle gleich sind und daher in der Lage, in Glück und Harmonie zu leben.
Anscheinend hängen manche Erwachsene immer noch solchem Wunschdenken an.
Source: http://fjordman.wordpress.com/2011/06/06/scientific-american-uber-die-realitat-von-rassen/ [6]
Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com
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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2011/06/ScientificAmericanRace.jpg
[2] here: http://www.counter-currents.com/2011/05/scientific-american-on-the-reality-of-race/
[3] hier: http://www.counter-currents.com../2010/12/taking-our-own-side-paperback/
[4] hier: http://www.counter-currents.com../2011/05/scientific-american-rodun-todellisuudesta/
[5] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2011/06/LionAndLamb.png
[6] http://fjordman.wordpress.com/2011/06/06/scientific-american-uber-die-realitat-von-rassen/: http://fjordman.wordpress.com/2011/06/06/scientific-american-uber-die-realitat-von-rassen/
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Editorial
Bild und Text Verstrickungen Thema Autorenportrait Cormac McCarthy Amerika – Hegemon und Samariter Der Puls Europas Nationalsozialistischer Untergrund Richard Wagners deutsche Sendung Wagner und Nietzsche Wie Frauen in der Sprache (wieder) unsichtbar werden Die große Erzählung Debatte Der schmale Grat Die Spurbreite des schmalen Grates Avantgarde, Ästhetik, Revolution Bücher Wagner-Literatur Rezensionen Vermischtes Kursbuch 173, Graben für Germanien, Pius-Brüder, Pascal Ormunait Briefe an alle und keinen |
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INHOUDSOPGAVE
Editoriaal
De crisis van het Westen - Het Liberalisme
door Roland Wuttke - vertaald door Juul Slembrouck
Ethisch universalisme versus ethisch nationalisme
door Wim Couwenbergh
Professor em. Dr. S.W. Couwenberg was reeds meermaals een zeer gewaardeerd spreker op de colloquia van de Deltastichting. Ook hebben zijn artikels steeds vlot de weg naar TeKoS gevonden. Dit neemt echter niet weg dat de conclusie van de bijdragen in kwestie soms wel enigszins afwijkt van hetgeen ons tijdschrift voorstaat. Ook bij onderhavig artikel is dit het geval, ondanks de belangwekkendheid op informatief vlak.
Particularisme versus universalisme
De botsing van etnische en andere uitingen van particularisme als denk- en streefrichting (het accentueren van wat mensen en groepen onderscheidt) en de universalistische traditie in onze westerse beschaving (het accentueren van wat mensen gemeenschappelijk hebben), zien sommige auteurs als een van de belangrijkste controverses van deze tijd. Het is een controverse die diepe wortels heeft in onze westerse beschaving, in het bijzonder in de ontwikkelingsproblematiek van de moderniteit sinds de 18e eeuw. We worden sindsdien geconfronteerd met een botsing tussen het universalisme van de Verlichting zoals dat zich manifesteert in de moderne filosofie, wetenschap en technologie, in de liberale markteconomie en cultuur en in het kosmopolitisme als mentaliteit, en allerlei particularistische tegenstromingen die hun wortels hebben in de Romantiek en tot uiting komen in typisch particularistische ideologieën als het klassieke conservatisme, het nationalisme, het christelijk confessionalisme en in onze tijd het multiculturalisme.
Nederland neemt in deze controverse een bijzonder plaats in. Als het gaat om de vraag wat ons als natie kenmerkt, overheerst hier de particularistische neiging vooral de nadruk te leggen op onze pluriformiteit (denk maar aan onze verzuiling); in internationaal verband zijn we daarentegen juist geneigd tot het cultiveren van de idee van universele normen en waarden (internationale rechtsorde, mensenrechten) en denken we meer in de geest van de universalistische Verlichtingstraditie.
Deze controverse speelt ook een prominente rol in het denken over de ethiek. Het universalisme, het idee van een universele moraal, heeft oude papieren. De idee van een natuurlijke zedenwet en van het natuurrecht als algemeen geldige rechtsbron wortelt in een lange christelijk traditie. Dankzij de Verlichting kreeg die idee een nieuwe seculiere en rationele fundering. Ook het utilitarisme van J. BENHAM e.a. heeft het besef van een universele moraal een nieuwe impuls gegeven. In onze tijd is het de journalist en schrijver RALF BODELIER, die het belang van ethisch universalisme in een nieuw politiek perspectief plaatst als grondslag van kosmopolitische actieprogramma’s als “Human Development” en “Human Security”. Hij doet dat in een dissertatie die hij onlangs verdedigde aan de Universiteit van Tilburg en waarin o.a. een universalistisch optimisme opvalt, zoals bijvoorbeeld blijkt uit zijn stelling dat de markt mensen uit alle delen van de wereld in ‘our circles of empathy’ trekt. Dat klinkt mooi, als het klopt. Want als Europese solidariteit in het geding is, blijkt daar niet zoveel van. Al kent Europa officieel geen grenzen meer, in de politieke mentaliteit zijn er nog steeds nationale grenzen als solidariteit gevraagd wordt. Als de nood tot solidariteit dwingt, is dat meestal ‘contre coeur’ ......
Jos De Man over de twijfelachtige toekomst van de democatie
door Koenraad Elst
De dandy als politicus
door Daniel Napiorkovski - vertaald dor Peter Logghe
Eigenlijk was de dandy een fenomeen van het einde van de 18de en 19de eeuw. Hij kwam op het voorplan middenin een maatschappelijke breuk, ingezet met het terugdringen van de aristocratie in Europa en eindigend met die schitterende poging om de verschijnselen van het verval tegen te gaan, om zich als vertegenwoordiger van de aristocratie op cultureel vlak op het voorplan te hijsen. Het opmerkelijke optreden van de dandy, zijn vlekkeloze kledij, zijn uitstekend conversatietalent en zijn goed gebalanceerde manieren verschaften hem ook zonder rang, geboorte in de hoogste kringen of zonder een groot vermogen invloed in milieus, die in andere omstandigheden voorbehouden waren voor een geprivilegieerde stand, voor zijn gelijken niet toegankelijk. Nochtans was hij veel meer dan alleen maar de Machiavelli van de etikette, zoals hij in een terugblik nogal eens meewarig wordt omschreven: hij was tegelijkertijd voorvechter van een streng moreel gedrag, een man die ethische normen durfde te poneren en een conservatieve aanhanger van de Gegenaufklärung. Van Charles Baudelaire stamt de uitdrukking dat de liefde voor materiële elegantie “voor de echte, voor de volledige dandy slechts het symbool is van de aristocratische superioriteit van de geest”.
Met de toenemende egalisering en vulgarisering van de samenleving kon de dandy zijn positie in de maatschappij niet meer handhaven. De maatschappelijke hierarchie werd afgevlakt, de algemene burgerlijke conventies die verplichtingen oplegden en andere regels: ze werden alle minder belangrijk. Veelvuldiger waren de wegen om zich ook in hogere kringen te laten horen. De dandy zag zich beroofd van zijn werkkring en zijn cultuuraristocratische verschijningsvormen dreigden te verstarren tot een louter ceremonieel omhulsel. Een uitweg, een mogelijkheid om zijn zin voor het mooie en het zedelijk hogere te sublimeren zocht hij daarom in de literatuur, in de kunst – en in de politiek. Deze bijzondere mengeling van dandy, literator/auteur en politicus bleek inderdaad geen zeldzaamheid. Vroege vertegenwoordigers van dit type waren bijvoorbeeld de Britse dichter lord Byron, of de Duitse schrijver Hermann von Pückler-Muskau. Bij de belangrijke eeuwwisseling met de 20ste eeuw kwamen figuren als Gabriele d’Annunzio, Maurice Barrés en Stefan George het politieke schouwtoneel verrijken. Terwijl de vroege vertegenwoordigers van de politiserende dandy nog geen directe opstand tegen de maatschappelijke ordening belichaamden, stond de dandy in het democratische tijdperk als het ware op een natuurlijke manier in esthetisch verzet tegen de tijdsgeest. Dat mocht bijvoorbeeld Benjamin Disraeli zeer snel ervaren, toen hij in het Britse Lagerhuis zijn eerste redevoering uitsprak. In typisch dandy-achtige outfit betrad de elegante salonbezoeker, de befaamde rokkenjager en romanschrijver, die overigens met zijn roman Vivien Grey Oscar Wilde had geïnspireerd voor diens grootste succesboek, The Picture of Dorian Gray, het spreekgestoelte, en hij kreeg prompt spot, fluitconcerten en boegeroep over zich heen ........
Een kritische beschouwing van Erward Said's thesis inzake oriëntalisme
door Rohald Gysemans
De wraak van de "Ossis"?
Door Peter Van Windekens
Uwe Böhnhardt, Uwe Mundlos en Beate Zschäpe, drie jonge mensen afkomstig uit het voormalige Oost-Duitse Jena (Thüringen), wisten zich gedurende dertien jaar verborgen te houden voor de politiediensten in heel Duitsland, terwijl zij een tiental politiek geïnspireerde moorden en veertien bankovervallen pleegden. In één lange zin is dit zowat het thema van het acht maanden geleden verschenen boek “Die Zelle. Rechter Terror in Deutschland” van de twee onderzoeksjournalisten Christian Fuchs en John Goetz.
Geen onbekommerde jeugdjaren
Hoewel de voornoemde jongeren uit beter gesitueerde families stamden, waren zij reeds in hun jeugdjaren hetgeen men ‘probleemkinderen’ pleegt te noemen. Uwe Böhnhardt (1977-2011), zoon van een ingenieur, kon al snel bogen op een goedgevulde criminele carrière. Hij vloog uit verschillende scholen, werd veroordeeld voor slagen en verwondingen, afpersing, diefstal, inbraak…Een verblijf in jeugdinstellingen was er het logische gevolg van. Volgens zijn ouders was Böhnhardt echter het slachtoffer van een gespleten ontwikkeling: thuis leek hij wel de ideale zoon, in “bepaalde kringen” waarin hij verkeerde een raddraaier. Uwe Mundlos (1973-2011), zoon van een hoogleraar (die in de DDR in ongenade was gevallen), was een heel ander type dan zijn voornaamgenoot. Een goed onderlegd debater, blonk hij uit in de studie van de exacte wetenschappen (zijn Abitur zou hij echter nooit behalen). Hij was gefascineerd door de Tweede Wereldoorlog en het nationaalsocialisme. De jonge Mundlos provoceerde echter wat graag en maakte zelf bommen. Geen wonder dat hij thuis regelmatig de politie over de vloer kreeg. Beate Zschäpe (° 1975), het meisje uit het trio, kende eveneens een weinig aangename jeugd. Zij werd meermaals betrapt op winkeldiefstal. Met haar moeder, een tandarts, kon zij niet over de baan, zodat zij soelaas zocht bij haar tante. Beate behaalde wel een diploma aan de tuinbouwschool.......
De groene hoek
door Guy de Maertelaere
Schrijvers en Lezers
door Peter Logghe en Peter Van Windekens
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Vient de paraître : Le Bulletin célinien, n° 350.
Au sommaire :
Marc Laudelout : Bloc-notes
Christine Sautermeister : Céline mémorialiste
Bernard Morlino : Jean Luchaire, l'enfant perdu des années sombres
Cédric Meletta : Jean Luchaire à Sigmaringen
Jean-Paul et François Senac : Le choix de Sigmaringen
Eugène Saccomano nous écrit
Abonnement : 55 euros à :
Le Bulletin célinien, Bureau St Lambert, B P 77, BE 1200 Bruxelles.
Courriel : celinebc@skynet.be.
> Consulter le sommaire des anciens numéros ici.
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TERRE & PEUPLE Magazine n°54
Communiqué de Terre & Peuple-Wallonie - 12 mars 2013
Le numéro 54 de TERRE & PEUPLE Magazine est centré autour du thème de l’Empire. Dans son éditorial, Pierre Vial épingle la mobilisation ethnique à laquelle Obama doit sa victoire : 93% des Noirs et 71% des Latinos ont voté pour lui, contre 25% des Blancs, lesquels sont moins conditionnés par les ligues de vertu que les Blancs européens. Dans les sociétés multiculturelles, la logique ethnique reste la clé du monde de demain. Sous le titre ‘Le vase déborde’, il remarque à la suite que les grands hebdomadaires L’Express et Le Point ont traité en couverture de l’immigration. L’Epress pour s’obstiner à y voir un atout économique, niant malgré la multiplication par 6 de l’aide médicale les conclusions de l’étude solide des Contribuables Associés sur son coût réel. Le Point dénonce pour sa part la tactique du grignotage des islamistes et leurs provocations pour tester la résistance des autochtones : la porte est ouverte aux revendications sans fin.
Jean-Louis Roumégace situe la pensée du MAS sur la quête d’identité dans une France où les communautés organiques sont malmenées depuis plus de deux siècles. L’identité se nourrit d’un imaginaire où se mêlent histoire, culture, religion, tradition populaire. La tradition, c’est ce qui ne passe pas. Elle nous permet d’évoluer en restant nous-mêmes. Ce qui est fondamental, c’est d’entretenir la conscience commune. Lénine parlait de ‘conscience de classe’.
Le même explique ensuite les affinités du MAS avec Casa Pound Italia et Pierre Vial enchaîne en rapportant l’heureuse expérience de sa visite à la Casa Pound romaine, car on sait que Casa Pound a essaimé dans toute l’Italie et, outre dans la solidarité avec les Italiens sinistrés, sur tous les terrains, clubs sportifs, syndicats étudiants, groupes musicaux, etc.
Pour introduire le dossier sur l'Empire, Pierre Vial souligne combien le concept évoque la grandeur. Celle-ci n’effraie que ceux qui la confondent avec les prétentions impérialistes des Anglo-Saxons sur le monde. Pour nos patries charnelles européennes, l’idée d’empire ouvre la perspective d’une confédération euro-sibérienne des peuples.
Jean Haudry rappelle que, dans notre tradition, le roi de France, régnant aussi sur des Allemands, des Flamands, des Bretons, des Catalans, des Provençaux, était devenu ‘empereur en son royaume’. L’Empire se définit alors comme une monarchie multinationale. L’institution du ‘Roi des Rois’ est une réalité ancienne, apparue dès le quatrième millénaire AJC en Egypte et en Orient. C’est Alexandre qui la transmettra aux Romains. Dans ses origines, l’Empire n’a pas de limites : il porte jusqu’où s’étend le pouvoir. L’empereur perse Cyrus II est Roi du monde; Rome est édifiée autour du ‘mundus’. Toutefois, la défaite de Varus devant Arminius arrête la conquête du monde au ‘limes’ et contraint l’Empire romain à la défensive. Chez les Indo-Européens, les notions de roi du monde et d’empire universel sont anciennes, mais plus on remonte et plus la notion se limite à la part qu’on connaît du monde. Cela légitime les razzias. A la période des migrations, Celtes et Germains n’ont jamais formé que des confédérations occasionnelles. La conquête de matières premières des grands empires asiatiques, avec un pouvoir central fort et une langue véhiculaire qui se superpose aux langues particulières, tout cela est étranger aux peuples indo-européens.
Pierre Vial évoque la nostalgie des clercs médiévaux pour la paix romaine garantie par les légions, mythifiée comme toute ‘belle époque’. Le couronnement de Charlemagne à Rome par le Pape Léon III est ressenti à Constantinople, la Seconde Rome, comme un camouflet pour l’Impératrice Irène. Si Charlemagne donne des gages à l’Eglise (il impose par force le christianisme aux Saxons et aux Frisons), il ordonne dans le même temps de recueillir la littérature épique païenne. Son fils le Débonnaire en fera brûler le recueil, mais les textes seront ensuite portés par une tradition orale, les ‘vulgares cantilenae’. Réaliste, l’Empereur permet à chaque région de ‘vivre du sien’, avec son droit particulier, avec ses assemblées générales annuelles des hommes libres. Othon, élu roi par les cinq peuples, germain, lorrain, souabe, bavarois, franconien et saxon, forces d’équilibre d’un pouvoir souverain, tint à se faire couronner à Aix-la-Chapelle, et pas à Rome. Conrad II a réintégré la Bourgogne dans l’empire, mais sous son fils Henri IV le Pape réussit à échapper au contrôle de l’empereur. Le conflit du césaro-papisme et de la théocratie, qui va les dresser l’un contre l’autre pendant deux siècles, rebondit avec Frédéric Barberousse et avec son petit-fils, Frédéric II. Avec les Hohenstaufen, ‘race de vipères’ que le pape n’eut de cesse d’exterminer, l’empire semblait condamné. Les Habsbourg lui permettront de survivre.
Gilles Gaillez, qui passe toute leur lignée en revue, rappelle leur sage souci, sous la constante menace de l’anarchie, d’équilibrer la composante germanique par les composantes magyare et slave et de refaire l’unité en rempart contre la perpétuelle menace turque. C’est par d’astucieux mariages qu’ils établiront leur dynastie et par le principe de la primogéniture qu’ils parviendront à la faire durer trois quarts de millénaire, installée sur les domaines impériaux héréditaires. Lorsque l’impératrice Marie-Thérèse épouse le duc François de Lorraine, la puissance de l’empire est à son apogée et les Turcs en passe d’être reconduits au Bosphore. C’est la révolution libérale et bourgeoise qui aura raison de lui, bien plus que la Prusse, qui l’écrase militairement en 1866, à Sadowa. A la surprise de l’Europe, le reliquat de leur empire, l’ensemble hétéroclite austro-hongrois, va conserver une cohésion inattendue et c’est la première guerre qui va permettre au projet mondialiste d’étouffer dans l’œuf le projet trop prometteur des Habsbourg d’une triple monarchie austro-slavo-hongroise.
Pour Gabriele Adinolfi, la contradiction n’est qu’apparente entre la Res Publica, le bien commun communautaire de la Ville, et l’empire. Mais, si le fascisme italien a épousé le mythe de l’Empire romain, c’est dans le sens de la mystique fasciste, qui oppose Rome à Carthage, en ensuite à Londres et Jérusalem. Au contraire de la pulsion impérialiste à tout soumettre à un modèle unique, l’idée impériale fasciste, c’est le respect dans la participation directe, anticolonialiste.
Pour Willy Freson, l’Union européenne n’est que le décombre impuissant de l’Empire éclaté, dominion le moins problématique des Etats-Unis. Et le demi-siècle de paix prétendue qu’on affiche à présent à son crédit n’a rien à voir avec la Pax Romana, produit d’une puissance décisive. Prophétique, Krouchtchev parlait à l’époque avec dédain d’un « mariage d’homosexuels », infécond. Divisée en une poussière d’entités instables dont les nations actuelles sont les héritières, l’Europe révèle par contre une identité fondée sur sa géographie et plus encore sur des racines communes. L’ « équilibre européen » n’est pas l’aboutissement d’une convergence d’entités étrangères, mais la résultante d’un mode politique et d’un moule historique communs. C’est l’héritage d’Alexandre le Grand et d’un autre visionnaire inégalé, César. Celui-ci avait préféré s’assurer de l’hinterland gaulois de l’Italie, plutôt que céder au mirage de l’orient. Son héritier politique, Auguste, parachèvera la tâche en Europe centrale et orientale. C’est Tibère qui va ordonner le repli sur la ligne Rhin-Danube, pour de simples motifs de politique intérieure et non de contrainte extérieure. Eut-il tenu le front, le choc des grandes migrations s’en serait trouvé dévié et le noyau de la vigueur germanique aurait désormais agi en faveur de l’Empire. « Et il aurait rendu improbable qu’un suppôt de guerre civile comme Constantin fît du messianisme chrétien l’idéologie dominante du monde romain, et improbable de même la survie du judaïsme et l’émergence de l’islam. » Tacite rapporte, avec mépris, que quand le feu sacrilège a été mis au Capitole, en 69, des Gaulois avaient alors présagé que la souveraineté du monde irait aux Transalpins. La prophétie ne s’est réalisée qu’en 800, autour du noyau continental Meuse-Oder-Tibre, que s’ingénieront à maintenir les empereurs germaniques et auquel fera obstacle la prétention française. Mais quand reviendront les temps où les Chinois nous désigneront à nouveau par ‘Ta Tsin’, la Grande Chine ?
Llorenc Pierre Albanell est un Catalan pénétré de la légitimité que peut conférer à un mouvement indépendantiste un million et demi de manifestants qui se pressaient dans les rues de Barcelone le 11 septembre dernier. Pour lui autant que pour nous, l’ordre nouveau européen doit y aller fort : les états-nations doivent disparaître. Ils ne sont plus adaptés. Ils viennent contrecarrer les collaborations inter-régionales, fécondes pour la gestion politique, économique, écologique. Le système à trois bases Europe-Nation-Région génère lenteurs et coût inutiles. Le principe de base doit être la subsidiarité et, dans l’ordre nouveau, l’Europe n’a à intervenir que pour ce qui excède les capacités régionales, notamment pour la défense et la politique étrangère. Comme le recommandait le prix Nobel d’économie Maurice Allais, l’Europe doit pratiquer un protectionnisme continental, préserver son indépendance énergétique et alimentaire et garder le contrôle des produits médicaux et d’intérêt stratégique. Notamment par la nationalisation des productions nécessaires à la survie (eau, gaz, électricité, transports) et par le contrôle des banques, de manière à éliminer toute mainmise de cartels politico-financiers. Enfin, les terres arables ne doivent appartenir qu’aux allochtones.
Alain Cagnat fait la chronique du cynisme machiavélique de la politique pétrolière des Anglo-saxons au Moyen-Orient. Ils ont commencé avec la Guerre de Crimée, dans laquelle ils sont parvenus, sous prétexte de défendre les Turcs contre les Russes, à entraîner les Français (qui y perdront 95.000 hommes, contre 25.000 Anglais !). Il s’agissait d’empêcher les Russes de libérer les populations slaves opprimées et surtout de développer leur puissance en obtenant un accès aux ‘mers chaudes’. Avec l’invention du moteur Diesel, en 1885, il était devenu urgent pour la Royal Navy de contrôler les champs de pétrole du Moyen-Orient, car, sur la Mer Caspienne, les navires russes fonctionnaient déjà au mazout depuis 1870 ! Les Anglais commenceront par s’installer en Egypte, avant de conquérir progressivement la péninsule arabique et l’Irak. Mais, pendant ce temps, l’Allemagne, alliée des Turcs, est devenue une menace dans la région, car elle construit une ligne ferroviaire Bagdad-Berlin. La première guerre mondiale se dessine alors que les Anglais envahissent le Koweit en 1912 et que la Deutsche Bank acquiert pour la Bagdad Rail les droits de passage pour les pétroles de la très riche région de Mossoul : c’est le casus belli. Le premier prétexte suffira. C’est à ce moment que T.E.Lawrence va promettre l’indépendance à l’émir de La Mecque, son ‘ami’ Hussein ibn Ali, qu’il trahira. C’est dès cette époque que les Anglais vont déployer 1,4 millions d’hommes au Moyen-Orient, au détriment de leurs alliés français ! Cela n’empêchera pas Clémenceau d’offrir ensuite Mossoul à l’Angleterre « au nom de l’amitié franco-britannique » ! Les Anglais, qui ne veulent en aucun cas des embarras d’une unité arabe, vont jouer ensuite les Saoudiens contre les Hachémites (lesquels se feront massacrer). Lorsqu’Ibn Saoud va reprendre à son compte l’unification de la péninsule, les Anglais fractionneront celle-ci entre l’Arabie saoudite, l’Irak, le Koweït le Yémen et la Jordanie. Jusqu’à ce que les Américains jouent à leur tour Ibn Saoud contre leurs alliés anglais. C’est ainsi que s’explique le mariage contre nature de la Première Démocratie du Monde avec des Bédouins pillards et esclavagistes, fanatiques religieux fondamentalistes et commanditaires de terroristes, « gardiens légitimes des Lieux Saints ».
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Vient de paraître : Le Bulletin célinien, n° 349.
Au sommaire :
Marc Laudelout : Bloc-notes
François Gibault : Le centenaire de Lucien Combelle
Pierre Assouline : Entretien avec Lucien Combelle (1988)
Philippe Alméras : Lucien Combelle relaps
Correspondance Combelle - Céline : "Révolution et révolutionnaires" (1942)
Lucien Combelle : L'heure est au pamphlet (1939)
Eric Mazet : D'un monument à l'autre
Frédéric Saenen : Albert Cossery, le sphinx
Abonnement : 55 euros à :
Le Bulletin célinien, Bureau St Lambert, B P 77, BE 1200 Bruxelles.
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Un samouraï d'Occident
par Dominique Venner
Ex: http://www.dominiquevenner.fr/
Edito de la Nouvelle Revue d’Histoire n°64
janvier-février 2013
Exister c’est se vouer et se dévouer. Mais mourir, c’est parfois une autre façon d’exister. Exister face au destin. Voilà bien un paradoxe digne d’un samouraï d’Occident qu’illustre notre dossier consacré à « La fin des Habsbourg ». Paradoxe, mais vérité. Un exemple, celui de l’archiduc François-Ferdinand, assassiné à Sarajevo le 28 juin 1914. Si l’on en croit son récent biographe, Jean-Paul Bled, l’archiduc héritier n’avait pas toujours la sagesse politique de son oncle, l’empereur François-Joseph. Les conséquences de l’attentat de Sarajevo eurent de telles proportions géantes qu’il est impossible d’imaginer ce qui serait advenu de l’Europe et de l’empire des Habsbourg sans cet assassinat. Une seule certitude, le vieil empereur François-Joseph se serait éteint de toute façon le 21 novembre 1916, et François-Ferdinand lui aurait alors succédé. Avec quelles conséquences ? Nous l’ignorons. Quel souvenir aurait-il laissé ? Nouvelle inconnue. Un fait demeure. La mort dramatique de l’archiduc héritier a donné à son personnage une densité exceptionnelle que plus rien n’est venu modifier. C’est un paradoxe qu’aurait compris le Japon des samouraï autant que la haute Antiquité européenne toujours à redécouvrir.
Par la voix de leur poète fondateur, nos anciens âges avaient la conscience forte de ce qu’ajoute une mort dramatique à l’image du défunt. Ainsi parle Hélène : « Zeus nous a fait un dur destin afin que nous soyons chantés par les hommes à venir » (Iliade, VI, 357-358). Ainsi parle également Alcinoos, roi des Phéaciens, pour consoler Ulysse qui pleure ses camarades morts : « Si les dieux ont infligé la mort à tant d’hommes, c’est pour donner des chants aux gens de l’avenir » (Odyssée, VIII, 579-580). Donner des chants, autrement dit des poèmes, cela signifie transcender le malheur en œuvre d’art. Ce fut une constante de l’imaginaire européen pour qui les grands drames font les grandes sagas. Achille était d’une vitalité extrême, pourtant, il fit le choix d’une vie brève et glorieuse, plutôt que d’une existence longue et terne (Iliade, IX, 410-417). Le héros était d’ailleurs sans illusion sur ce qui survient après la mort : « La vie d’un homme ne se retrouve pas ; jamais plus elle ne se laisse saisir, du jour qu’elle est sortie de l’enclos des dents » (Iliade, 408-409). Plus tard, réduit à l’état d’ombre aux Enfers, il dira à Ulysse que l’éternité lui semble d’un ennui mortel. Opinion partagée par Ulysse lui-même. Dans l’Odyssée, le héros éponyme se voit proposer par la nymphe Calypso une vie éternelle et voluptueuse à ses côtés. Contre toute attente, il refuse, préférant son destin de mortel et choisissant de retrouver sa terre et son épouse Pénélope pour mourir à ses côtès (Odyssée, V, 215-220).
La mort n’est pas seulement le drame que l’on dit, sinon pour ceux qui pleurent sincèrement le disparu. Elle met fin aux maladies cruelles et interrompt le délabrement de la vieillesse, donnant leur place aux nouvelles générations. La mort peut se révéler aussi une libération à l’égard d’un sort devenu insupportable ou déshonorant. Elle peut même devenir un motif de fierté. Sous sa forme volontaire illustrée par les samouraï et les « vieux Romains », elle peut constituer la plus forte des protestations contre une indignité autant qu’une provocation à l’espérance. Certes, la mort de l’archiduc François-Ferdinand ne fut en rien volontaire. Mais tous les témoignages recueillis sur le drame de Sarajevo prouvent que, durant cette journée fatale, il regarda plusieurs fois la mort dans les yeux sans jamais ciller, comme un samouraï. Ainsi, de celui que l’on perçoit habituellement comme une victime, par la force de ma pensée différente, je fais un héros.
Dominique Venner
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Au sommaire du numéro :
Editorial : Réflexion en écho à celle d'un philosophe transalpin
Actualité : la rébellion des peuples européens.
Idées : Penser le libéralisme par Charles Robin.
L'Odyssée de la crise.
Entretien avec Francis Cousin : L'Etre contre l'Avoir.
Esprit Libre : La liberté d'expression ne se demande pas. elle se prend !
Entretiens avec Arnaud Guyot-Jeannin et Javier R. Portella
Polémique : Retour sur la pensée de Richard Millet.
Culture : Les illusions de la contre-culture par David l'Epée.
Chroniques livres.
Le numéro est disponible contre 4 euros à l'adresse suivante :
Rébellion
c/o RSE BP 62124
F-31020 TOULOUSE cedex 02
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Editorial
Bild und Text Wo ich ganz bei mir selbst bin Thema Wir selbst – anthropologisch Wir selbst – magnetisch Schriftsteller, Partisan, Rebell Über Richard Millet 20 Jahre »Anschwellender Bocksgesang« Der goldene Käfig der Kunst Anschlußfähigkeit, Mimikry, Provokation Neo Rauchs konservatives Minimum Generation Österreich Martin Lichtmesz Volkslustige Träumereien Gespräch mit Debatte Der Islam als Kampfgemeinschaft Perspektiven einer Debatte Bücher Maschkiavelli zum 70. Der Dissident – Ernst Nolte ist 90 Stalingrad – 70 Jahre danach Rezensionen Vermischtes |
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http://www.neue-ordnung.at/
Staatsfeinde oder Mitbürger? Seite 2–3, 9
Von Hans B. von Sothen
Zitiert 4
Knapp & klar Seite 4–5
Merkel und sonst nichts Seite 6–7
Von Dr. Hans-Dietrich Sander
Pannonicus Seite 8
Die Identitären Seite 10–11
Von Martin Lichtmesz
Europa der Vaterländer – Vaterland Europa Seite 12–15
Zehn Thesen
Von Univ.-Dozent Dr. Friedrich Romig
Entkommunifizierung Seite 14–16
Das undurchführbare Projekt in Kroatien
Von Dr. Tomislav Sunic
Stalingrad Seite 17–18
Der Untergang der 6. Armee vor 70 Jahren
Treue und Glaube Seite 19–22
Das ideengeschichtliche Vermächtnis von Antoine de Saint-Exupéry
Von Benedikt Kaiser
Die Rubrik „Abendland“ Seite 23
Odin statt Jesus? Seite 24–31
Gott- und Jenseitsvorstellungen im deutschen Neuheidentum
Von Dr. Baal Müller
Heidentum – Sukzession – Überlieferung Seite 32–37
Von Johannes Auer
Heldischer Christus – Wehrhaftes Christentum Seite 38–43
Für eine christlich-nationale Neubesinnung in der deutschen Kulturnation
Von Manfred Müller
Libri legendi Seite 44–46
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Editorial
Kolumnen Bild und Text zwischentag – Szene Grundlagen Die Ostfrau als Avantgarde Ehrenrettung für einen Pastor Über Othmar Spann Identitär Debatte Islamkritik – Leitideen und Einwände Kreuzzug und Dschihad Gewalt gegen Deutsche – Auswahl 2012 Bücher »Ich möchte nicht niederknien« – Die Intelligenz und ihre Feinde Gerhart Hauptmann zum 150. »Umstritten« – Drieu la Rochelle Rezensionen Vermischtes Briefe an alle und keinen |
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Lo strumento fondamentalista
“Il vero problema per l’Occidente non è il fondamentalismo islamico, ma l’Islam in quanto tale”. Questa frase, che Samuel Huntington colloca in chiusura del lungo capitolo del suo Scontro delle civiltà intitolato “L’Islam e l’Occidente”1, merita di essere letta con un’attenzione maggiore di quella che ad essa è stata riservata finora.
Secondo l’ideologo statunitense, l’Islam in quanto tale è un nemico strategico dell’Occidente, poiché è il suo antagonista in un conflitto di fondo, che non nasce tanto da controversie territoriali, quanto da un fondamentale ed esistenziale confronto tra difesa e rifiuto di “diritti umani”, “democrazia” e “valori laici”. Scrive infatti Huntington: “Fino a quando l’Islam resterà l’Islam (e tale resterà) e l’Occidente resterà l’Occidente (cosa meno sicura) il conflitto di fondo tra due grandi civiltà e stili di vita continuerà a caratterizzare in futuro i reciproci rapporti”2.
Ma la frase riportata all’inizio non si limita a designare il nemico strategico; da essa è anche possibile dedurre l’indicazione di un alleato tattico: il fondamentalismo islamico. È vero che nelle pagine dello Scontro delle civiltà l’idea di utilizzare il fondamentalismo islamico contro l’Islam non si trova formulata in una forma più esplicita; tuttavia nel 1996, allorché Huntington pubblicò The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order, una pratica di questo genere era già stata inaugurata.
“È un dato di fatto – scrive un ex ambasciatore arabo accreditato negli Stati Uniti e in Gran Bretagna – che gli Stati Uniti abbiano stipulato delle alleanze coi Fratelli Musulmani per buttar fuori i Sovietici dall’Afghanistan; e che, da allora, non abbiano cessato di far la corte alla corrente islamista, favorendone la propagazione nei paesi d’obbedienza islamica. Seguendo le orme del loro grande alleato americano, la maggior parte degli Stati occidentali ha adottato, nei confronti della nebulosa integralista, un atteggiamento che va dalla benevola neutralità alla deliberata connivenza”3.
L’uso tattico del cosiddetto integralismo o fondamentalismo islamico da parte occidentale non ebbe inizio però nell’Afghanistan del 1979, quando – come ricorda in From the Shadows l’ex direttore della CIA Robert Gates – già sei mesi prima dell’intervento sovietico i servizi speciali statunitensi cominciarono ad aiutare i guerriglieri afghani.
Esso risale agli anni Cinquanta e Sessanta, allorché Gran Bretagna e Stati Uniti, individuato nell’Egitto nasseriano il principale ostacolo all’egemonia occidentale nel Mediterraneo, fornirono ai Fratelli Musulmani un sostegno discreto ma accertato. È emblematico il caso di un genero del fondatore del movimento, Sa’id Ramadan, che “prese parte alla creazione di un importante centro islamico a Monaco in Germania, intorno al quale si costituì una federazione ad ampio raggio”4. Sa’id Ramadan, che ricevette finanziamenti e istruzioni dall’agente della CIA Bob Dreher, nel 1961 espose il proprio progetto d’azione ad Arthur Schlesinger Jr., consigliere del neoeletto presidente John F. Kennedy. “Quando il nemico è armato di un’ideologia totalitaria e dispone di reggimenti di fedeli devoti, – scriveva Ramadan – coloro che sono schierati su posizioni politiche opposte devono contrastarlo sul piano dell’azione popolare e l’essenza della loro tattica deve consistere in una fede contraria e in una devozione contraria. Solo delle forze popolari, genuinamente coinvolte e genuinamente reagenti per conto proprio, possono far fronte alla minaccia d’infiltrazione del comunismo”5.
L’uso strumentale dei movimenti islamisti funzionali alla strategia atlantica non terminò con il ritiro dell’Armata Rossa dall’Afghanistan. Il patrocinio fornito dall’Amministrazione Clinton al separatismo bosniaco ed a quello kosovaro, l’appoggio statunitense e britannico al terrorismo wahhabita nel Caucaso, il sostegno ufficiale di Brzezinski ai movimenti fondamentalisti armati in Asia centrale, gl’interventi a favore delle bande sovversive in Libia ed in Siria sono gli episodi successivi di una guerra contro l’Eurasia in cui gli USA e i loro alleati si avvalgono della collaborazione islamista.
Il fondatore di An-Nahda, Rachid Ghannouchi, che nel 1991 ricevette gli elogi del governo di George Bush per l’efficace ruolo da lui svolto nella mediazione tra le fazioni afghane antisovietiche, ha cercato di giustificare il collaborazionismo islamista abbozzando un quadro pressoché idilliaco delle relazioni tra gli USA e il mondo islamico. A un giornalista del “Figaro” che gli chiedeva se gli americani gli sembrassero più concilianti degli Europei il dirigente islamista tunisino ha risposto di sì, perché “non esiste un passato coloniale tra i paesi musulmani e l’America; niente Crociate, niente guerra, niente storia”; ed alla rievocazione della lotta comune di americani e islamisti contro il nemico bolscevico ha aggiunto la menzione del contributo inglese6.
La “nobile tradizione salafita”
L’islamismo rappresentato da Rachid Ghannouchi, scrive un orientalista, è quello che “si richiama alla nobile tradizione salafita di Muhammad ‘Abduh e che ha avuto una versione più moderna nei Fratelli Musulmani”7.
Ritornare al puro Islam dei “pii antenati” (as-salaf as-sâlihîn), facendo piazza pulita della tradizione scaturita dal Corano e dalla Sunna nel corso dei secoli: è questo il programma della corrente riformista che ha i suoi capostipiti nel persiano Jamal ad-Din al-Afghani (1838-1897) e nei suoi discepoli, i più importanti dei quali furono l’egiziano Muhammad ‘Abduh (1849-1905) e il siriano Muhammad Rashid Rida (1865-1935).
Al-Afghani, che nel 1883 fondò l’Associazione dei Salafiyya, nel 1878 era stato iniziato alla massoneria in una loggia di rito scozzese del Cairo. Egli fece entrare nell’organizzazione liberomuratoria gli intellettuali del suo entourage, tra cui Muhammad ‘Abduh, il quale, dopo aver ricoperto una serie di altissime cariche, il 3 giugno 1899 diventò Muftì dell’Egitto col beneplacito degl’Inglesi.
“Sono i naturali alleati del riformatore occidentale, meritano tutto l’incoraggiamento e tutto il sostegno che può esser dato loro”8: questo l’esplicito riconoscimento del ruolo di Muhammad ‘Abduh e dell’indiano Sir Sayyid Ahmad Khan (1817-1889) che venne dato da Lord Cromer (1841-1917), uno dei principali architetti dell’imperialismo britannico nel mondo musulmano. Infatti, mentre Ahmad Khan asseriva che “il dominio britannico in India è la cosa più bella che il mondo abbia mai visto”9 ed affermava in una fatwa che “non era lecito ribellarsi agli inglesi fintantoché questi rispettavano la religione islamica e consentivano ai musulmani di praticare il loro culto”10, Muhammad ‘Abduh trasmetteva all’ambiente musulmano le idee razionaliste e scientiste dell’Occidente contemporaneo. ‘Abduh sosteneva che nella civiltà moderna non c’è nulla che contrasti col vero Islam (identificava i ginn con i microbi ed era convinto che la teoria evoluzionista di Darwin fosse contenuta nel Corano), donde la necessità di rivedere e correggere la dottrina tradizionale sottoponendola al giudizio della ragione e accogliendo gli apporti scientifici e culturali del pensiero moderno.
Dopo ‘Abduh, capofila della corrente salafita fu Rashid Rida, che in seguito alla scomparsa del califfato ottomano progettò la creazione di un “partito islamico progressista”11 in grado di creare un nuovo califfato. Nel 1897 Rashid Rida aveva fondato la rivista “Al-Manar”, la quale, diffusa in tutto il mondo arabo ed anche altrove, dopo la sua morte verrà pubblicata per cinque anni da un altro esponente del riformismo islamico: Hasan al-Banna (1906-1949), il fondatore dell’organizzazione dei Fratelli Musulmani.
Ma, mentre Rashid Rida teorizzava la nascita di un nuovo Stato islamico destinato a governare la ummah, nella penisola araba prendeva forma il Regno Arabo Saudita, in cui vigeva un’altra dottrina riformista: quella wahhabita.
La setta wahhabita
La setta wahhabita trae il proprio nome dal patronimico di Muhammad ibn ‘Abd al-Wahhab (1703-1792), un arabo del Nagd di scuola hanbalita che si entusiasmò ben presto per gli scritti di un giurista letteralista vissuto quattro secoli prima in Siria e in Egitto, Taqi ad-din Ahmad ibn Taymiyya (1263-1328). Sostenitore di ottuse interpretazioni antropomorfiche delle immagini contenute nel linguaggio coranico, animato da un vero e proprio odium theologicum nei confronti del sufismo, accusato più volte di eterodossia, Ibn Taymiyya ben merita la definizione di “padre del movimento salafita attraverso i secoli”12 datagli da Henry Corbin. Seguendo le sue orme, Ibn ‘Abd al-Wahhab e i suoi partigiani bollarono come manifestazioni di politeismo (shirk) la fede nell’intercessione dei profeti e dei santi e, in genere, tutti quegli atti che, a loro giudizio, equivalessero a ritenere partecipe dell’onnipotenza e del volere divino un essere umano o un’altra creatura, cosicché considerarono politeista (mushrik), con tutte le conseguenze del caso, anche il pio musulmano trovato ad invocare il Profeta Muhammad o a pregare vicino alla tomba di un santo. I wahhabiti attaccarono le città sante dell’Islam sciita, saccheggiandone i santuari; impadronitisi nel 1803-1804 di Mecca e di Medina, demolirono i monumenti sepolcrali dei santi e dei martiri e profanarono perfino la tomba del Profeta; misero al bando le organizzazioni iniziatiche e i loro riti; abolirono la celebrazione del genetliaco del Profeta; taglieggiarono i pellegrini e sospesero il Pellegrinaggio alla Casa di Dio; emanarono le proibizioni più strampalate.
Sconfitti dall’esercito che il sovrano egiziano aveva inviato contro di loro dietro esortazione della Sublime Porta, i wahhabiti si divisero tra le due dinastie rivali dei Sa’ud e dei Rashid e per un secolo impegnarono le loro energie nelle lotte intestine che insanguinarono la penisola araba, finché Ibn Sa’ud (‘Abd al-’Aziz ibn ‘Abd ar-Rahman Al Faysal Al Su’ud, 1882-1953) risollevò le sorti della setta. Patrocinato dalla Gran Bretagna, che, unico Stato al mondo, nel 1915 instaurò relazioni ufficiali con lui esercitando un “quasi protettorato”13 sul Sultanato del Nagd, Ibn Sa’ud riuscì ad occupare Mecca nel 1924 e Medina nel 1925. Diventò così “Re del Higiaz e del Nagd e sue dipendenze”, secondo il titolo che nel 1927 gli venne riconosciuto nel Trattato di Gedda del 20 maggio 1927, stipulato con la prima potenza europea che riconobbe la nuova formazione statale wahhabita: la Gran Bretagna.
“Le sue vittorie – scrisse uno dei tanti orientalisti che hanno cantato le sue lodi – lo han reso il sovrano più potente d’Arabia. I suoi domini toccano l’Iràq, la Palestina, la Siria, il Mar Rosso e il Golfo Persico. La sua personalità di rilievo si è affermata con la creazione degli Ikhwàn o Fratelli: una confraternita di Wahhabiti attivisti che l’inglese Philby ha chiamato ‘una nuova massoneria’”14.
Si tratta di Harry St. John Bridger Philby (1885-1960), l’organizzatore della rivolta araba antiottomana del 1915, il quale “aveva occupato alla corte di Ibn Saud il posto del deceduto Shakespeare”15, per citare l’espressione iperbolica di un altro orientalista di quell’epoca. Fu lui a caldeggiare presso Winston Churchill, Giorgio V, il barone Rothschild e Chaim Weizmann il progetto di una monarchia saudita che, usurpando la custodia dei Luoghi Santi tradizionalmente assegnata alla dinastia hascemita, unificasse la penisola araba e controllasse per conto dell’Inghilterra la via marittima Suez-Aden-Mumbay.
Con la fine del secondo conflitto mondiale, durante il quale l’Arabia Saudita mantenne una neutralità filoinglese, al patrocinio britannico si sarebbe aggiunto e poi sostituito quello nordamericano. In tal senso, un evento anticipatore e simbolico fu l’incontro che ebbe luogo il 1 marzo 1945 sul Canale di Suez, a bordo della Quincy, tra il presidente Roosevelt e il sovrano wahhabita; il quale, come ricordava orgogliosamente un arabista statunitense, “è sempre stato un grande ammiratore dell’America, che antepone anche all’Inghilterra”16. Infatti già nel 1933 la monarchia saudita aveva dato in concessione alla Standard Oil Company of California il monopolio dello sfruttamento petrolifero, mentre nel 1934 la compagnia americana Saoudi Arabian Mining Syndicate aveva ottenuto il monopolio della ricerca e dell’estrazione dell’oro.
I Fratelli Musulmani
Usurpata la custodia dei Luoghi Santi ed acquisito il prestigio connesso a tale ruolo, la famiglia dei Sa’ud avverte l’esigenza di disporre di una “internazionale” che le consenta di estendere la propria egemonia su buona parte della comunità musulmana, al fine di contrastare la diffusione del panarabismo nasseriano, del nazionalsocialismo baathista e – dopo la rivoluzione islamica del 1978 in Iran – dell’influenza sciita. L’organizzazione dei Fratelli Musulmani mette a disposizione della politica di Riyad una rete organizzativa che trarrà alimento dai cospicui finanziamenti sauditi. “Dopo il 1973, grazie all’aumento dei redditi provenienti dal petrolio, i mezzi economici non mancano; verranno investiti soprattutto nelle zone in cui un Islam poco ‘consolidato’ potrebbe aprire la porta all’influenza iraniana, in particolare l’Africa e le comunità musulmane emigrate in Occidente”17.
D’altronde la sinergia tra la monarchia wahhabita e il movimento fondato nel 1928 dall’egiziano Hassan al-Banna (1906-1949) si basa su un terreno dottrinale sostanzialmente comune, poiché i Fratelli Musulmani sono gli “eredi diretti, anche se non sempre rigorosamente fedeli, della salafiyyah di Muhammad ‘Abduh”18 e in quanto tali recano inscritta fin dalla nascita nel loro DNA la tendenza ad accettare, sia pure con tutte le necessarie riserve, la moderna civiltà occidentale. Tariq Ramadan, nipote di Hassan al-Banna ed esponente dell’attuale intelligencija musulmana riformista, così interpreta il pensiero del fondatore dell’organizzazione: “Come tutti i riformisti che l’hanno preceduto, Hassan al-Banna non ha mai demonizzato l’Occidente. (…) L’Occidente ha permesso all’umanità di fare grandi passi in avanti e ciò è avvenuto a partire dal Rinascimento, quando è iniziato un vasto processo di secolarizzazione (‘che è stato un apporto positivo’, tenuto conto della specificità della religione cristiana e dell’istituzione clericale)”19. L’intellettuale riformista ricorda che il nonno, nella sua attività di maestro di scuola, si ispirava alle più recenti teorie pedagogiche occidentali e riporta da un suo scritto un brano eloquente: “Dobbiamo ispirarci alle scuole occidentali, ai loro programmi (…) Dobbiamo anche prendere dalle scuole occidentali e dai loro programmi il costante interesse all’educazione moderna e il loro modo di affrontare le esigenze e la preparazione all’apprendimento, fondate su metodi saldi tratti da studi sulla personalità e la naturalità del bambino (…) Dobbiamo approfittare di tutto ciò, senza provare alcuna vergogna: la scienza è un diritto di tutti (…)”20.
Con la cosiddetta “Primavera araba”, si è manifestata in maniera ufficiale la disponibilità dei Fratelli Musulmani ad accogliere quei capisaldi ideologici della cultura politica occidentale che Huntington indicava come termini fondamentali di contrasto con l’Islam. In Libia, in Tunisia, in Egitto i Fratelli hanno goduto del patrocinio statunitense.
Il partito egiziano Libertà e Giustizia, costituito il 30 aprile 2011 per iniziativa della Fratellanza e da essa controllato, si richiama ai “diritti umani”, propugna la democrazia, appoggia una gestione capitalistica dell’economia, non è contrario ad accettare prestiti dal Fondo Monetario Internazionale. Il suo presidente Muhammad Morsi (n. 1951), oggi presidente dell’Egitto, ha studiato negli Stati Uniti, dove ha anche lavorato come assistente universitario alla California State University; due dei suoi cinque figli sono cittadini statunitensi. Il nuovo presidente ha subito dichiarato che l’Egitto rispetterà tutti i trattati stipulati con altri paesi (quindi anche con Israele); ha compiuto in Arabia Saudita la sua prima visita ufficiale e ha dichiarato che intende rafforzare le relazioni con Riyad; ha dichiarato che è un “dovere etico” sostenere il movimento armato di opposizione che combatte contro il governo di Damasco.
Se la tesi di Huntington aveva bisogno di una dimostrazione, i Fratelli Musulmani l’hanno fornita.
NOTE:
1. Samuel P. Huntington, Lo scontro delle civiltà e il nuovo ordine mondiale, Garzanti, Milano 2000, p. 319.
2. Ibidem, p. 310.
3. Rédha Malek, Tradition et révolution. L’enjeu de la modernité en Algérie et dans l’Islam, ANEP, Rouiba (Algeria) 2001, p. 218.
4. Stefano Allievi e Brigitte Maréchal, I Fratelli Musulmani in Europa. L’influenza e il peso di una minoranza attiva, in: I Fratelli Musulmani nel mondo contemporaneo, a cura di M. Campanini e K. Mezran, UTET, Torino 2010, p. 219.
5. “When the enemy is armed with a totalitarian ideology and served by regiments of devoted believers, those with opposing policies must compete at the popular level of action and the essence of their tactics must be counter- faith and counter-devotion. Only popular forces, genuinely involved and genuinely reacting on their own behalf, can meet the infiltrating threat of Communism” (http://www.american-buddha.com/lit.johnsonamosqueinmunich.12.htm)
6. “- Les Américains vous semblent-ils plus conciliants que les Européens? – A l’égard de l’islam, oui. Il n’y a pas de passé colonial entre les pays musulmans et l’Amérique, pas de croisades; pas de guerre, pas d’histoire… – Et vous aviez un ennemi commun: le communisme athée, qui a poussé les Américains à vous soutenir… – Sans doute, mais la Grande-Bretagne de Margaret Thatcher était aussi anticommuniste…” (Tunisie: un leader islamiste veut rentrer, 22/01/2011; http://plus.lefigaro.fr/article/tunisie-un-leader-islamiste-veut-rentrer-20110122-380767/commentaires).
7. Massimo Campanini, Il pensiero islamico contemporaneo, Il Mulino, Bologna 2005, p. 137.
8. Cit. in: Maryam Jameelah, Islam and Modernism, Mohammad Yusuf Khan, Srinagar-Lahore 1975, p. 153.
9. Cit. in: Tariq Ramadan, Il riformismo islamico. Un secolo di rinnovamento musulmano, Città Aperta Edizioni, Troina (En) 2004, p. 65.
10. Massimo Campanini, Il pensiero islamico contemporaneo, cit., p. 23.
11. Cit. in: Tariq Ramadan, op. cit., p. 143.
12. Henry Corbin, Storia della filosofia islamica, Adelphi, Milano 1989, p. 126.
13. Carlo Alfonso Nallino, Raccolta di scritti editi e inediti, Vol. I L’Arabia Sa’udiana, Istituto per l’Oriente, Roma 1939, p. 151.
14. Henri Lammens, L’Islàm. Credenze e istituzioni, Laterza, Bari 1948, p. 158.
15. Giulio Germanus, Sulle orme di Maometto, vol. I, Garzanti, Milano 1946, p. 142.
16. John Van Ess, Incontro con gli Arabi, Garzanti, Milano 1948, p. 108.
17. Alain Chouet, L’association des Frères Musulmans, http://alain.chouet.free.fr/documents/fmuz2.htm. Sulla presenza dei Fratelli Musulmani in Occidente, cfr. Karim Mezran, La Fratellanza musulmana negli Stati Uniti, in: I Fratelli Musulmani nel mondo contemporaneo, cit., pp. 169-196; Stefano Allievi e Brigitte Maréchal, I Fratelli Musulmani in Europa. L’influenza e il peso di una minoranza attiva, ibidem, pp. 197-240.
18. Massimo Campanini, I Fratelli Musulmani nella seconda guerra mondiale: politica e ideologia, “Nuova rivista storica”, a. LXXVIII, fasc. 3, sett.-dic. 1994, p. 625.
19. Tariq Ramadan, op. cit., pp. 350-351.
20. Hassan al-Banna, Hal nusir fi madrasatina wara’ al-gharb, “Al-fath”, 19 sett. 1929, cit. in: Tariq Ramadan, op. cit., p. 352.
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ELEMENTOS Nº 36. DRIEU LA ROCHELLE. ARTISTA DE LA DECADENCIA
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In corso di stampa: l’inizio della distribuzione è previsto per il 29 novembre
La rinascita della geopolitica sembra aver soppiantato negli ultimi decenni le analisi tipiche delle Relazioni Internazionali riguardo alla identificazione dei futuri scenari globali. Tuttavia, a fronte del successo mediatico di tale disciplina, scarsi risultano essere le riflessioni teoriche a suo sostegno. Manca infatti ancora una valida teoria della geopolitica. Tale carenza sembra essere dovuta alla sua caratteristica di disciplina limite tra impostazione operativa e approccio speculativo.
Focus
Che cos’è la geopolitica?
La geopolitica è una scienza dotata d’una propria e precisa metodologia. Essa si può definire come lo studio delle relazioni politiche tra poteri statali, intra-statali e trans-statali a partire dai criteri geografici. Tali criteri sono non solo quelli della geografia fisica, ma anche identitaria (etnica e religiosa) e delle risorse. La nuova scuola francese di geopolitica, inaugurata da Thual nei primi anni ’90, rifiuta qualsiasi ideologizzazione, semplificazione e riduzionismo della storia. Sfortunatamente, il termine “geopolitica”, dopo essere stato a lungo rigettato, è ora diventato di moda al punto che giornalisti che si occupano di affari internazionali sono spesso definiti dai media come “geopolitici”, pur non praticando affatto la materia. Il termine è stato assimilato dall’ideologia dominante ma svuotato di contenuto.
Quarantatre teorie e concetti per un modello geopolitico
Lo studio della geopolitica classica richiede un modello che ne raccolga gli assunti, i concetti e le teorie, selezionandoli e inquadrandoli rispetto a una ben precisa definizione. Definita la geopolitica come lo studio dell’impatto di certe caratteristiche geografiche sul comportamento degli Stati, s’individuano almeno 43 teorie o concetti che possono appartenere al modello della geopolitica classica. Tra essi ve ne sono alcuni connessi alla dicotomia centro-periferia, altri all’idea del perno, altri ancora al ruolo di confini e frontiere o alla nozione di spazio. Quest’articolo vuol essere un primo passo per elevare la geopolitica a metodo di studio delle relazioni internazionali.
A cosa serve la geopolitica? Alcune lezioni dal caso turco
La geopolitica non serve a esprimere l’interesse nazionale e le percezioni spaziali dei popoli, bensì a formulare scenari. V’è la geopolitica degli analisti, che indica vincoli e opportunità ai decisori; la geopolitica dei critici, che decostruisce questi scenari; e la geopolitica delle relazioni internazionali. La geopolitica può infatti inserirsi come paradigma nelle relazioni internazionali, avendo i suoi tratti distintivi nell’impostazione globale e nell’attenzione per i processi di controllo e gestione dello spazio. Il caso della Turchia offre alcuni esempi e lezioni.
Spunti di riflessione su geopolitica e metodo: storia, analisi, giudizio
La geopolitica conosce un successo straordinario nel linguaggio giornalistico e sempre più si va diffondendo anche in ambito accademico, pur non avendo una chiara definizione disciplinare. Questo saggio si propone di discutere i presupposti per una fondazione scientifica della geopolitica, tentando di unire all’interno dello stesso problema di ricerca la storia della disciplina, l’analisi dei casi concreti e il giudizio su di essi. La geopolitica sarà scientifica solo se saprà risvegliarsi alla migliore tradizione della sua origine di pensiero, cioè come critica della frammentazione del sapere e della separazione tra scienza e politica.
Itinerario d’un geopolitico del XX secolo
Il brano seguente è tratto dall’opera La passion des autres. Itinéraire d’un géopoliticien du XX siècle. Conversation avec Emile Chapuis, pubblicata da CNRS Editions di Parigi nei primi mesi del 2011. François Thual, tra i più importanti studiosi di geopolitica viventi, vi ripercorre la propria carriera, sintetizza i propri studi e riflessioni, formula previsioni per il futuro. La parte qui presentata si riferisce all’introduzione ed alle conclusioni del libro, dove discute la sua concezione della geopolitica, lo scopo e i limiti del modello geopolitico, la natura della guerra.
Intervista a Carlo Jean
Intervista a cura di Daniele Scalea, segretario scientifico dell’IsAG e condirettore di “Geopolitica”. Il generale Jean discute di definizione e finalità della geopolitica, e suo stato in Italia. La presente intervista è stata realizzata il 6 luglio 2012.
Geografia, geopolitica e Heartland: la politica estera britannica e l’eredità di Sir Halford Mackinder
H.J. Mackinder sviluppò, unendo la prospettiva geografica di lungo periodo a quella strategico-militare, una visione delle relazioni internazionali concettualizzata nella teoria dell’Heartland. Il presente articolo mira a riepilogare l’esposizione di tale teoria che diede prima nel 1904 e poi nel 1919, e analizzare l’operato di Mackinder quando per la prima e unica volta nella sua vita si trovò in condizione d’influire concretamente sulla politica estera britannica, in qualità di alto commissario in Russia Meridionale durante la guerra civile. Infine, si valuta quanto la teoria dell’Heartland sia ancora rilevante nella situazione geopolitica odierna.
Il percorso di un geopolitologo tedesco: Karl Haushofer
Il testo che segue, realizzato come recensione del primo dei due sostanziosi volumi che il professor Hans-Adolf Jacobsen ha dedicato a Karl Haushofer, si concentra sul periodo in cui si forma la visione geopolitica dell’autore tedesco. Si ripercorrono dunque il suo periodo in Giappone, l’esperienza di combattimento nella Prima Guerra Mondiale, e l’elaborazione delle prime teorie geopolitiche negli anni ’20, incentrate principalmente sulla zona del Pacifico. La conclusione è che la geopolitica tedesca di Haushofer prese avvio prima dell’avvento del nazismo e come cambiamento nazional-rivoluzionario più o meno russofilo.
Lev Gumilëv e la geopolitica contemporanea
La teoria etnologica e le ricerche storiche dello studioso russo Lev Gumilëv (1912-1992) hanno esercitato una grande influenza sulle dottrine geopolitiche in molti Paesi dell’ex Unione Sovietica. L’articolo esamina in dettaglio
il pensiero di questo Autore, proponendone una specifica interpretazione complessiva per poi passare in rassegna le letture che ne hanno dato numerosi intellettuali e politici contemporanei: dagli esponenti della cosiddetta etnogeopolitica russa all’eurasismo kazako, dalla proiezione geostrategica di un ex Generale dell’esercito russo alle riflessioni dell’ex Presidente del Kirghizistan Askar Akaev. Ne emerge una ricezione estremamente differenziata, indicante che l’attualizzazione propriamente geopolitica del suo pensiero è frutto molto più della rielaborazione altrui che dei suoi contenuti intrinseci. Ciò malgrado, la sua eredità occupa un posto di rilievo nell’ambito della
storia della storiografia e del pensiero sociale.
Polvere, spade e pietre: la comparsa del pensiero geopolitico presso gli storici greci dell’età classica
Se la geopolitica è lo studio degli antagonismi tra poteri o dell’influenza sui territori – tali antagonismi sono indotti non soltanto da interpretazioni oggettive degli attori ma anche soggettive – allora la geopolitica è antica. Poiché gli antagonismi tra poteri sono propri delle società umane, i pensatori della loro epoca hanno cominciato molto presto a commentare, riportare, spiegare e interpretare questi conflitti. Nella Grecia di allora gli storici viaggiarono, insegnarono, combatterono, pensarono e rifletterono su questioni geopolitiche con formulazioni che soddisfacevano criteri molto diversi ma che fornivano tutte delle risposte, in parte, in un contesto generale. Di conseguenza, molti concetti geopolitici classici fecero la loro comparsa in Europa per la prima volta.
L’interpretazione geopolitica del continuum spazio-temporale nell’ambito delle scienze storiche
Quando nasce la comprensione propriamente geopolitica dei rapporti fra gli Stati? In questa breve riflessione teorica si propende per una risposta duplice. Da un lato, le relazioni fra i popoli e fra gli Stati hanno avuto sin dall’Antichità un carattere «oggettivamente» geopolitico per via dell’influenza che in forme diverse lo spazio geografico ha sempre esercitato sulla storia. Dall’altro lato, una coscienza geopolitica dello Stato, intesa come rappresentazione di sé e dei propri interessi in relazione allo spazio, è un fenomeno sostanzialmente moderno. Sebbene l’antagonismo fra Roma e Cartagine costituisca forse il primo esempio di coscienza geopolitica da parte di un’entità politica, soltanto con le riflessioni degli ultimi secoli la geopolitica ha assunto una fisionomia specifica come disciplina e come orientamento programmatico delle classi dirigenti.
La geopolitica contemporanea e i problemi globali di un mondo in cambiamento
La geopolitica, disciplina che per definizione studia i processi di lunga durata, non può esimersi dall’affrontare uno dei più difficili problemi del mondo contemporaneo: il divario tra una disponibilità limitata di risorse e la tendenza globale a stili di vita insostenibili con essa. Il caso del petrolio, a rischio di esaurimento ma ancora determinante sia nelle economie sia nelle strategie geopolitiche dei diversi Stati, ne costituisce esempio emblematico. L’articolo sviluppa una riflessione generale sull’importanza di inserire questo problema tra le priorità dell’analisi geopolitica, insistendo su due punti: la comprensione che dietro il «villaggio globale» si celano irriducibili diversità identitarie ed enormi disparità di condizione fra fasce di popolazione; la necessità di concepire la geopolitica non nei termini di una corsa allo sviluppo per garantirsi un vantaggio a breve-medio termine sugli altri Paesi, bensì come strategia di lungo periodo che miri anche ad un equilibrio tra bisogni e risorse.
La Geopolitica dei Grandi spazi multidimensionali
A cavallo tra il secondo e il terzo millennio, nella geopolitica si è verificato un Rinascimento – un ritorno della geopolitica alla sua veste di scienza interdisciplinare analitica. Si avvertiva un urgente bisogno di sistemi analitici dotati di un moderno pensiero geopolitico. Senza la previsione geopolitica è impossibile immaginare il futuro di un Paese. Un buon statista è tenuto a conoscere il pensiero geopolitico. La geopolitica deve diventare una parte integrante della cultura generale. Ogni persona che ambisce ad un attivismo civile nella società dovrebbe avere delle nozioni di geopolitica. L’articolo descrive le principali posizioni della teoria geopolitica dei Grandi spazi multidimensionali, illustrata come “nuova geopolitica”.
Geoeconomia: un nuovo paradigma per lo studio della politica mondiale
La Geoeconomia è entrata nel dibattito scientifico e nella pratica mondiale per porre fine alle controversie del vecchio mondo della Pace di Vestfalia. L’attacco al sistema economico semifeudale si è svolto in maniera potente e
senza compromessi, da tre fronti contemporaneamente, ossia da tre scuole geoeconomiche con i propri pionieri: nordamericana (con M. Parmelle, E. Luttwak e altri), russa (E. Kočetov, A. Neklessa e altri) e italiana (C. Jean, P. Savona e altri). Animato da umanismo e nuove conoscenze, mira a costruire la pace. Per capire l’idea di questo potente paradigma umanitario, la geopolitica, bisogna osservare i principi fondamentali, le caratteristiche e i meccanismi della geoeconomia. Nell’articolo è esposto il senso di questa disciplina.
La dicotomia geopolitica terra-mare nell’epoca della globalizzazione
La scuola geopolitica classica, sia quella di matrice anglosassone sia quella “continentale”, si connotava per aver riprodotto la millenaria contrapposizione tra potenze talassiche e potenze telluriche. La disamina riassume le maggiori teorie geopolitiche del secolo scorso e analizza lo scenario internazionale contemporaneo alla luce della dualità geopolitica terra/mare e servendosi delle moderne teorie delle relazioni internazionali. S’intende pertanto, seguendo una metodologia comparativa, riconsiderare il ruolo della geopolitica classica nello studio delle relazioni interstatuali, svincolandolo dal determinismo tipico di un approccio meramente ambientale, onde arricchirlo attraverso l’apporto delle varie scienze ausiliarie e dei diversi fattori analitici.
Orizzonti
ATOM Project. L’impegno del Kazakhstan per un uso responsabile dell’energia nucleare nel mondo
Il fabbisogno energetico mondiale legato soprattutto alle prospettive di sviluppo delle nuove potenze mondiali contribuisce ad orientare l’interesse del mondo scientifico e tecnologico verso la diversificazione delle fonti energetiche, dando nuova linfa al dibattito sull’uso del nucleare per scopi civili. Ad oltre 25 anni dal mai dimenticato incidente nucleare di Černobyl’ ed a seguito dei recenti avvenimenti presso la centrale giapponese di Fukushima Dai-ichi del Marzo scorso, il tema della sicurezza nucleare si ripropone in modo prepotente a livello internazionale. Anche sul fronte del nucleare per scopi bellici il dibattito è sempre vibrante. Per quanto riguarda le iniziative volte a scongiurare la proliferazione nucleare nel mondo per scopi militari, senza dubbio meritevole di considerazione è il cosiddetto “ATOM Project”, nata con il supporto del Centro Nazarbayev per volontà dello stesso presidente kazaco.
La società postmoderna dei consumi e i valori estetici della cultura popolare
Il postmodernismo da tempo esercita una forte influenza sulla vita e la cultura cinese. La nuova cultura popolare di consumo sfida la produzione e circolazione della cultura elitaria. In Cina v’è una notevole differenza tra ricchi e poveri, cittadini e contadini. A Pechino e nelle città costiere la cultura di consumo è dominante, anche se l’80% della popolazione sta ancora modernizzando i suoi stili di vita. La cultura popolare è benvenuta dalla maggioranza della popolazione, che ne fruisce tramite i moderni mezzi di comunicazione. Pochi dei suoi prodotti diventeranno però opere d’arte canoniche degne d’essere riscoperte dai critici e ricercatori del futuro. Su questa base gl’intellettuali umanisti dovrebbero assumere un giusto atteggiamento verso la prevalenza della cultura popolare nella società consumista postmoderna. La versione italiana di quest’articolo è stata curata da Lavinia Benedetti (Università di Catania, ricercatrice) su incarico diretto dell’Autore.
“Primavera Araba” o “Risveglio Islamico”?
Negli ultimi 18 mesi, in Nordafrica e nel Vicino Oriente, sono accaduti alcuni eventi politici di cui sono state fornite differenti interpretazioni. Nell’articolo seguente si cercano di chiarire alcuni punti cruciali. Il primo è quello, non solo terminologico, della scorrettezza dell’appellativo “Primavera Araba”, frutto di un malinteso o d’una volontà di distorsione occidentale: quello in corso è in realtà un risveglio islamico Tale Risveglio Islamico è in relazione con la Rivoluzione Islamica dell’Iran, e da essa trae ispirazione, ma s’inserisce in un processo di più ampia portata sia geografica sia storica. Il suo effetto sarà la nascita d’una nuova civiltà islamica, improntata all’islamismo moderato e al rifiuto dell’occidentalizzazione.
Il problema del Kashmir: un confronto con lo Xinjiang e qualche possibile soluzione
L’India amministra oggi circa il 43% del Kashmir, ma il governo indiano su queste aree è contestato dal Pakistan, il quale controlla circa il 37% della regione, vale a dire l’Azad Kashmir e le zone settentrionali di Gilgit e Baltistan. Una piccola porzione di Kashmir è controllata infine dalla Cina. Nell’articolo si prendono in esame gli interessi geopolitici di India, Pakistan e Cina collegati alla regione del Jammu e Kashmir. Si effettua inoltre un confronto tra come l’India ha gestito la questione del Kashmir e come la Cina quella dello Xinjiang. Affinché si trovino pace e sicurezza in Kashmir, è necessario interrompere i sospetti tra le tre parti che da tempo condizionano le loro relazioni, così come sono necessari contemporaneamente una più ampia autonomia per il popolo del Kashmir.
I BRICS e la ricerca di un nuovo ordine mondiale
I BRICS incarnano la speranza di costruire un’alternativa al sistema di governance mondiale, nato dopo la Seconda Guerra Mondiale e guidato da USA, Europa e Giappone, ormai in crisi e screditato. Sono errati i moniti degli analisti occidentali, secondo cui l’alternativa all’unipolarismo sarebbe solo il caos, o che vedono nei BRICS la forza in grado di sorreggere la globalizzazione senza intaccare il predominio occidentale. È altresì vero che i BRICS non potranno rimpiazzare gli USA come egemone, dal momento che alla potenza economica non corrisponde una pari forza militare; né i BRICS potranno costruire una vera alternativa di governance mondiale finché non riusciranno a risolvere i loro squilibri interni e di gruppo.
Gli autori:
LUCA BIONDA Direttore Programma “Sistema Italia” dell’IsAG
AYMERIC CHAUPRADE Direttore di “Realpolitik.tv”, già professore di Geopolitica all’École de Guerre
ALEKSEJ G. ČERNYŠOV Professore di Politologia e preside della Facoltà di Tecnologie sociali (Università di Economia e Commercio di Mosca (RGTEU)
EMILE CHAPUIS Giornalista
DARIO CITATI Ricercatore associato e direttore del Programma “Eurasia” dell’IsAG, dottorando in Slavistica (Università La Sapienza di Roma)
ZORAWAR DAULET SINGH Ricercatore presso il Center for Policy Alternatives di Nuova Delhi
VLADIMIR A. DERGAČËV Doktor nauk in Scienze geografiche
EMIDIO DIODATO Professore associato in Scienze politiche (Università per Stranieri di Perugia)
TIBERIO GRAZIANI Presidente dell’IsAG, direttore di “Geopolitica”
VLADISLAV GULEVIČ Analista del Centro di Studi Conservatori, Università Statale di Mosca
CARLO JEAN Generale dell’Esercito Italiano, docente alla Link Campus University (Roma)
PHIL KELLY Docente di Scienze politiche (Emporia State University, Kansas, USA)
ERNEST G. KOČETOV Presidente dell’Accademia Pubblica di Scienze Geoeconomiche e Globalistiche
MEHDI LAZAR Ispettore del Ministero dell’Istruzione francese. Dottore in geografia presso l’Università Panthéon Sorbonne, laureato al Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques e all’Institut Français de Géopolitique.
MATTEO MARCONI Docente di Geografia politica ed economica (Università La Sapienza di Roma), direttore del Programma “Teoria geopolitica” dell’IsAG
WANG NING Professore di Letteratura comparata e direttore del Centro di Letterature comparate e studi culturali all’Università Tsinghua di Pechino, titolare della Cattedra Zhiyuan di Lettere e filosofia presso l’Università Jiatong di Shanghai
GHORBANALI POUR MARJAN VARJOVI Consigliere per gli affari culturali dell’Ambasciata della Repubblica Islamica d’Iran in Italia
ANAND PRATAP SINGH Dipartimento di Scienza politica, Babasaheb Bhimrao Ambedkar University, Lucknow (India)
GEOFFREY SLOAN Direttore del Graduate Institute for Political and International Studies (GIPIS), Università di Reading
ROBERT STEUCKERS Direttore di “Synergies européennes”
ALESSIO STILO Dottore in Relazioni internazionali (Università degli Studi di Messina)
FRANÇOIS THUAL Docente presso il Collège interarmées de défense e la École Pratique des Hautes Etudes
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Von Mag. Wolfgang Dvorak-Stocker
Eigentlich befaßt sich die NO nur am Rande mit tagespolitischen Ereignissen, da sie als Vierteljahresschrift ergänzend zu den Wochen- und Monatsmagazinen eher grundsätzliche Fragen und langfristige Entwicklungen behandeln will. Doch die Vorgänge rund um den ESM sind für unsere Zukunft so bedeutend, daß wir in dieser Nummer eine topaktuelle Analyse des Entscheids der deutschen Bundesrichter in Karlsruhe aus der Feder von Univ.-Doz. Dr. Friedrich Romig bringen. Wie geht es weiter? Den Weg in einen echten Bundesstaat mit übergeordneter Budgetkompetenz etc., wie ihn etwa Außenminister Spindelegger will, hält Romig mit guten Gründen für nicht beschreitbar und ein weiteres Durchwurschteln mit immer neuen Rettungsschirmen für Griechenland und eine steigende Anzahl weiterer Staaten wird ohne Zweifel in einen Kollaps führen, der die EU als solche in den Abgrund stürzen könnte. Für Romig bleibt als einzige Lösung die möglichst zügige Renationalisierung der Währungen.
Auch Dr. Hans-Dietrich Sander befaßt sich in seinem Kommentar mit der galoppierenden Krise und meint, der Euro wäre vor allem eingeführt worden, um die Dominanz der D-Mark zu brechen und auch in der heutigen Lage ginge es in der EU in erster Linie darum zu verhindern, „daß sich Deutschland wieder aufrappelt – es wären dann die beiden Weltkriege vergeblich geführt worden“. So sehr ich Sander schätze, kann ich ihm in diesem Punkt jedoch nicht rechtgeben. Welches Deutschland sollte sich da „aufrappeln“, mit einer schrumpfenden Einwohnerzahl gegenüber Weltmächten wie den USA mit der 5fachen Bevölkerung der BRD (rechnet man nur die autochthonen Deutschen), gegenüber China und Indien mit fast der 20fachen Bevölkerungszahl? Allein die demographische Entwicklung wird Deutschland und alle anderen europäischen Länder vor so gewaltige Probleme stellen –und zwar auch dann, wenn die Immigrationsfrage wider Erwarten doch noch im Sinne der europäischen Völker gelöst werden kann -, daß die nächsten Jahrzehnte nahezu ausschließlich von ihr beherrscht sein werden. Das alternde und schrumpfende Europa ist keine Gefahr für andere Weltmächte mehr, höchstens Objekt der Begierde. Natürlich wird man nachdenklich, wenn man – wie unter „Zitiert“ auf S. 5 - liest, welche Rolle die USA bei der aufgezwungenen türkischen Massenimmigration in die BRD spielten. Doch die USA wollen alle Welt in kleine Klone ihrer selbst verwandeln, nicht nur uns. Die Misere, in der sich Deutschland mit seinem großen Bevölkerungsanteil nichteuropäischer Zuwanderer befindet, ist etwa in Frankreich oder England noch viel größer. Auch dort haben die Eliten ihr Volk verraten und – wie bei Englands Labour Party aktenkundig – aus parteitaktischem Interesse die Zuwanderung gefördert.
Hat, wie Stephan Baier in seiner Analyse meint, bei der Schaffung des Euros nicht der Gedanke Pate gestanden, damit über eine Hartwährung zu verfügen, die dem Dollar auf den Weltmärkten Paroli bieten könnte – eine Art erweiterte D-Mark mit bald 300 statt nur 80 Millionen Menschen als Basis? Wären die vereinbarten Stabilitätskriterien eingehalten worden, der Euro hätte diese Funktion erfüllt. Doch sie wurden nicht eingehalten – auch von Deutschland und Österreich nicht. Man kann nur Hartwährungspolitik betreiben oder Weichwährungspolitik. Tertium non datur. Daher halte ich es für die sinnvollste Lösung, daß jene Länder, die ersteres wollen, unter strengen Kriterien zusammengeschlossen bleiben – um dem Euro auf den Weltmärkten die denkbar beste Position zu verschaffen – und alle anderen, die dies nicht wollen oder können, zu anderen Lösungen greifen, ob diese nun eine eigene Währung oder einen gemeinsamen, weicheren Währungsverbund bedeuten.
Gegenwärtig geschieht nichts von dem, die EU macht die Krise, in die die europäischen Länder durch ihr selbstverantwortetes, nationalstaatliches Handeln gestürzt sind, nur noch schlimmer. Das sieht auf anderen Politikfeldern nicht besser aus. Auch in der Immigrationsfrage stehen die Institutionen der EU weit eher auf der Seite der Treiber als jener der Bremser oder gar Rückführer. Wie geht es weiter?
Ich stimme Stephan Baiers Analyse voll zu, daß Europa aufgrund der geopolitischen, vor allem demographischen Entwicklungen aus vitalem Selbstbehauptungsinteresse zu einem Zusammenschluß, einem gemeinsamen Vorgehen finden muß und daß dazu die europäische Integration der gebotene Weg ist. Wenn dieser aber in die falsche Richtung führt, wenn die europäische Vielfalt (und die daraus erwachsende Konkurrenz), die seit jeher die genuine Stärke dieses Kontinents ausgemacht hat, durch falsche Vereinheitlichung und Zentralisierung gefährdet wird, wenn gar die EU, wie die beiden genannten Beispiele zeigen, gerade jene Zwecke torpediert, zu deren Verfolgung sie eigentlich geschaffen worden sein sollte –die weltpolitische Stärkung unseres Kontinents und die Bewahrung seiner Identität – dann ist die Zeit gekommen, alternative Wege zu gehen. Alternative Wege, die, wie gezeigt, nicht antieuropäisch, sondern anders-europäisch sein müßten.
Noch ist es aber nicht so weit, noch hat nicht einmal die FPÖ ein echtes, durchdachtes Alternativprogramm vorgelegt, und nationale Parteien in anderen Ländern auch nicht. Noch geht es um die konkreten Beschlüsse unserer Politiker zur Bewältigung der gegenwärtigen Krise. Ich bin mir nicht sicher, ob hier nicht schon Kompetenzen und verfassungsrechtliche Verpflichtungen in strafrechtlich relevanter Form überschritten wurden – eine Frage, deren Klärung sich Juristen annehmen sollten. Wie ist etwa das Abstimmungsverhalten der österreichischen Grünen – gegen eine europäische Schuldenbremse, aber für österreichische Megahaftungen zugunsten der Schuldnerländer - erklärbar, wenn nicht damit (siehe Zitate auf S. 9), daß hier der alte linksradikale Affekt wirksam ist, nach dem man alles tut, was dieses Land ruiniert und alles zu verhindern sucht, was dieses stabilisieren könnte!
Die europäische Misere Seite 2
Austria infelix Seite 3
Zitiert Seite 4
Knap & klar Seite 4–5
Angst vor Revolten Seite 6–7
Von Dr. Hans-Dietrich Sander
§ 3h des Verbotsgesetzes menschenrechtswidrig! Seite 8
Anonymous gegen Künstler und Autoren Seite 8
Verzwickte Verwandtschaft Seite 8
Zitate zur Eurokrise Seite 9
Deutsche und Österreicher Seite 9
Warum wir den Euro brauchen Seite 10–12
Von Mag. Stephan Baier
Karlsruhe hat die ESM-Klagen abgewiesen Seite 13–16
Von Univ.-Doz. Dr. Friedrich Romig
Verhängnis Obama und keine Alternative Seite 17–19
Brief aus Amerika
Von Univ.-Prof. Paul Gottfried
Die verschwiegene Katastrophe Seite 20–23
Über die Intelligenz und ihre Feinde
Von Dr. Angelika Willig
Stadt ohne Gott? – Urbanität und religiöser Wandel in der Spätmoderne Seite 24–29
Von Wolfgang Saur
Heidentum Seite 30–36
Von Dr. Baal Müller
Otto I., der Große Seite 37–42
Von Dr. Falko Gramse
Reiter in deutscher Nacht Seite 43–51
Nationalisten in deutschen Romanen
Von Manfred Müller
Gedichte Seite 52
Libri legendi Seite 54–55
Der demografische Wandel: Informative und gut gestaltete Animation über die Bevölkerungsentwicklung bis 2058
Muslimische Mehrheit in Europa binnen 20 Jahren: Interview mit dem angesehenen ägyptischen Prediger Amr Khaled, der seine Glaubensbrüder in Europa vor „überzogenen Reaktionen“ (wie Terroranschlägen) auf „Provokationen“ (wie islamkritische Karikaturen) warnt, da dies nur jenen Kräften in die Hände spielen würde, die die Muslime aus Europa entfernen wollen. Diese sollten sich ruhig verhalten und als wertvolle Mitglieder der Gesellschaft bewähren, da nur mehr die nächsten 10 Jahre für ihre Stellung kritisch sein würden.
Der amerikanische Traum: Zweiteiliger Cartoon (aus den USA), der sich kritisch mit der Rolle der amerikanischen Notenbank Fed im besonderen und des Banksystems im allgemeinen auseinandersetzt. Sicher wird manches allzu sehr simplifiziert und die Kritik teilweise stark überspitzt, doch handelt es sich um einen exzellent gemachten Zeichentrick-Film, der einige wesentliche Grundinformationen vermittelt. Fast eine Million Mal wurde der Film bereits aufgerufen. Die Fassung mit deutschen Untertiteln hat eine libertäre Organisation ins Netz gestellt. Teil 1, Teil 2
Hintergrundinformationen zu den handelnden Personen finden sich auf der offiziellen Seite des Filmproduzenten
Eine Monarchie im 21. Jahrhundert: Die französischen Monarchisten streben eine „Démocratie Royale“ an. Informative Seite über ihre politischen Konzepte mit vielen Zitaten von Louis Alphonse de Bourbon (Ludwig XX.) über sein Selbstverständnis.
Absturz des Berliner Schulsystems: So chaotisch geht es an deutschen Schulen zu
Bitte unterstützen Sie die Initiative für ein gegliedertes und vielfältiges Schulsystem! www.bildungsplattform.or.at
Sehr interessantes Interview mit Gaddafis Sohn Saif
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