dimanche, 04 novembre 2012
Nouvelle revue d'Histoire: le conflit du trône et de l'autel
“Le conflit du Trône et de l’Autel”, par Dominique Venner
Editorial de La Nouvelle Revue d’Histoire
N°63, novembre-décembre 2012
Tout grand évènement religieux a des causes politiques et historiques. Cette observation se vérifie particulièrement en Europe dans l’histoire du christianisme, en raison des liens étroits et conflictuels établis entre l’Église et l’État, le Sacerdoce et l’Empire, le Trône et l’Autel. Tel est le sujet du dossier de la NRH de novembre 2012 (n° 63). Si vous prenez le temps de le lire, vous découvrirez certainement une face des choses qui vous paraîtra neuve. L’étude historique comme nous la pratiquons n’a pas pour but de rabâcher les clichés entretenus par une transmission paresseuse des savoirs scolaires. Elle à pour but de nous donner des instruments pour comprendre les mystères du passé et ceux du présent afin de construire notre avenir.
Il existe bien d’autres religions (ou de sagesses religieuses) à travers le monde et d’origine vénérable, mais aucune n’a eu un destin comparable au christianisme, en ce sens où aucune n’a édifié sur la longue durée une telle institution de pouvoir se posant à la fois en rivale ou en appui du Trône ou de l’État. Analyser cette particularité excède naturellement les limites de cet éditorial (1). Je me limiterai donc à rappeler deux particularités historiques majeures.
À la suite d’une série d’imprévus historiques majeurs, à la fin du IVe siècle de notre ère, un culte d’origine orientale et en constants changements fut adopté comme religion d’État obligatoire d’un Empire romain devenu largement cosmopolite. Pour faire bref, je ne crois pas du tout à la vieille thèse selon laquelle la nouvelle religion aurait provoqué la décadence de l’Empire. En revanche, c’est évidemment parce que « Rome n’était plus dans Rome » depuis longtemps, que les empereurs, à la suite de Constantin et de Théodose (malgré l’opposition de Julien), décidèrent, pour des raisons hautement politiques, d’adopter cette religion.
En trois gros siècles (l’espace de temps qui nous sépare de Louis XIV), la petite secte juive des origine était devenue une institution sacerdotale frottée de philosophie grecque que saint Paul avait ouverte à tous les non-circoncis (Galates, 3-28), une religion qui se voulait désormais celle de tous les hommes.
Ce projet d’universalité chrétienne coïncidait avec l’ambition universelle de l’Empire. Il en était même le décalque, ce qui favorisa son adoption après des périodes de conflits (sans parler des nombreuses hérésies). Pour un empire à vocation universelle, une religion qui se voulait celle de tous les hommes convenait mieux que la religion des dieux autochtones de l’ancienne cité romaine. On pense rarement à cette réalité capitale. Tout plaidait politiquement en faveur de cette adoption, et les apologistes chrétiens n’ont pas manqué de le souligner. À la différence de l’ancienne religion civique, la nouvelle était individuelle et personnelle. Par la prière, chaque fidèle était en relation implorante avec le nouveau Dieu. Celui-ci ne s’opposait pas au pouvoir impérial : « Rendons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Les difficultés surgiront ultérieurement sur la délimitation du territoire accordé à César (le Trône) et à Dieu (l’Autel).
Par la voix de saint Paul, l’Église naissante avait justifié l’autorité des Césars : « Tout pouvoir vient de Dieu » (Romains, 13). À la condition toutefois que les Césars lui reconnaissent le monopole de la religion et de la parole sacrée. À cet égard, l’Empire multiethnique de l’époque ne pouvait souhaiter mieux qu’une religion prête à le servir en unifiant tous les peuples et toutes les races dans l’adoration d’un même Dieu sans attache ethnique.
L’empereur Constantin, imité en cela par ses successeurs en Orient (Byzance) était bien décidé à intervenir dans les affaires d’une Église qu’il voulait soumise, et à mettre de l’ordre dans les disputes théologiques grosses de désordres. Son autorité s’imposa ainsi au Concile de Nicée (326) qui établit les fondements de l’orthodoxie catholique en donnant une assise au mystère de la trinité divine. Devenue obligatoire, ce qui impliquait la conversion de tout titulaire d’autorité, l’Église naissante devint une formidable machine de pouvoir, épousant les structures de cette non moins formidable institution qu’était l’Empire.
Un siècle après Constantin et Théodose, surgit un nouvel imprévu historique aux conséquences colossales. Depuis longtemps, le gigantisme de l’Empire avait conduit à le diviser en deux : empire d’Occident (capitale Rome en attendant Ravenne) et empire d’Orient (capitale Constantinople). Une primature était accordée à Constantinople en raison du déplacement oriental du centre géométrique, ethnique et économique, de l’Empire. Cela d’autant que la présence toujours accrue à l’Ouest de populations germaniques, dites « barbares », créait une instabilité mal maîtrisée.
C’est ainsi qu’en 476, le dernier empereur fantoche d’Occident (Augustule) fut déposé par un chef hérule nommé Odoacre qui renvoya les insignes impériaux à Constantinople. Cet évènement signait la fin discrète de l’empire d’Occident (2). Ne subsistaient à l’Ouest que deux pouvoirs issus partiellement de l’ancienne Rome. Celui d’abord des rois et chefs germaniques adoubés par l’Empire, qui sont à l’origine de tous les royaumes européens. Celui, ensuite, plus ou moins concurrent d’une Église, riche et puissante, représentée par ses évêques, héritiers de l’administration diocésaine romaine.
Ce serait trop simplifier les choses que de distinguer alors pouvoir politique et pouvoir religieux, tant ce dernier disposait d’une part notable de la richesse et de la puissance publique. Mais dans ce monde neuf d’un Occident en ébullition, vont apparaître bientôt deux autres pouvoirs juxtaposés aux précédents, celui du pape, évêque de Rome, et celui des empereurs d’Occident et de rois qui, à la façon de Philippe le Bel, se voudront « empereur en leur royaume ». Ainsi se dessine le cadre historique d’équilibres et de conflits qui se sont prolongés jusqu’à nous (2).
Dominique Venner
Notes
(1) J’ai développé les observations de cet éditorial dans mon livre Le Choc de l’Histoire (Via Romana, 2011). Notamment p. 108 et suivantes, que complètent les réflexions du chapitre Mystique et politique(p. 155).
(2) L’Empire d’Occident fut relevé en l’an 800 par Charlemagne, ce qui suscita l’irritation de l’empereur byzantin.
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samedi, 27 octobre 2012
Terre & Peuple n°53
Terre & Peuple n°53
Le numéro 53 de la revue est centré sur ‘le Nouveau Moyen Âge’, celui que nous nous préparons à aborder.
L’éditorial de Pierre Vial, intitulé ‘Boomerang’, évoque le drame qu’a vécu le conseiller général des Pays de Loire Djamel Gharbi. Tunisien d’origine, il passait ses vacances dans le pays de ses ancêtres avec sa femme et sa fille de 12 ans. Ils ont été attaqués et violentés par une bande de salafistes qui jugeaient leur tenue indécente. La presse a bien dû en parler et citer la vertueuse indignation du ministre Fabius. Dans le même registre, le ministre de l’Intérieur Manuel Vals a fait un « déplacement structurant » à Amiens dévastée par les dernières émeutes ethniques. Pour lui, tout ça c’est la faute à la crise. Voilà qui annonce encore un petit effort pour mieux saupoudrer les zones.
Pierre Vial tresse une couronne de fraternelles immortelles à Alain de Benoist à l’occasion du dernier livre de celui-ci, ‘Mémoire vive’. Cela vient heureusement compenser la recension vitriolée qu’en a donnée Rivarol.
L’Ambassadeur Perrin découvre les dessous véritables de la ‘poignée de main de Montoire’, que les bien-pensants ont outrageusement exploitée pour torpiller le Maréchal Pétain. Il révèle qu’il y a eu deux Montoire, un avant et un après la rencontre Hitler-Franco.
Pierre Vial, médiéviste spécialiste du Temple, règle magistralement le compte des clichés idéologiques qui visent à faire du moyen âge un simple intermède (d’un millénaire !) d’obscure barbarie entre l’Âge d’Or de l’antiquité gréco-romaine et les lumières retrouvées de la Renaissance, voie royale vers les Lumières modernes de la révolution libérale. Plutôt que faire débuter le moyen âge en 476 à la fin de l’Empire romain d’Occident, pour le terminer en 1492 à la fin de la Reconquista, il propose les dates de 410 et 1453 : la prise de Rome par les Wisigoths et celle de Constantinople par les Turcs. Il tord le cou à la légende noire mise en place à la Révolution. Elle se devait de diaboliser la féodalité comme le mal absolu : les seigneurs vivaient de brigandage et leurs plaisirs étaient barbares. De grands historiens, tel Georges Duby, ont bien remis les pendules à l’heure. Michel Pastoureaux également, pour qui on vivait mieux, et plus longtemps, sous saint Louis que sous Louis XIV. Pour Pierre Vial, dans les temps incertains aujourd’hui imminents, les valeurs du moyen âge, tant de virilité guerrière et de loyauté fidèle, du suzerain comme du vassal, que de solidarité vécue autant que des familles et des clans, des métiers et des compagnonnages, des ordres monastiques et chevaleresques, ces valeurs là devraient être aujourd’hui les modèles dont s’inspirer pour notre survie.
Evoquant la remise en forme actuelle de l’armée russe, Alain Cagnat dresse d’abord un tableau apocalyptique de la dislocation de l’ex-Armée rouge. Après les révélations humiliantes d’une série de dysfonctionnements, qui s’étaient manifestés déjà lors de ses interventions contre les soulèvements hongrois (1956) et tchèque (1968), et la morne retraite de l’Afghanistan (1989), elle avait été démembrée entre les anciennes républiques de l’Union. Commence alors le calvaire des soldats qui ne sont plus payés ni équipés : certaines unités de garnisons sibériennes abandonnées sont mortes de faim ! Les désertions sont alors légion et la corruption (des officiers sont allés jusqu’à vendre du combustible nucléaire) est banale. C’est dans ces conditions qu’Eltsine lance dans la guerre en Tchétchénie 38.000 soldats et 800 blindés. Un régiment entier va être taillé en pièce par 5.000 Tchétchènes et Elstsine va être contraint à demander un cessez-le-feu infamant. C’est de cette situation que Poutine va hériter, au moment où le terrorisme frappe Moscou. Il parviendra, dans la seconde guerre de Tchétchénie, à rendre son honneur à l’armée russe. L’essai sera même glorieusement transformé lorsqu’il écrase ensuite l’attaque de l’Ossétie du Sud par une Georgie soutenue par les occidentaux.
Alain Cagnat encore esquisse un pittoresque portrait des haredim, les tenants d’un judaïsme ultra-orthodoxe, dont font partie les hassidim (voir le personnage du Rabbi Jacob de Gérard Oury). Les haredim sont des opposants farouche du sionisme. Pour eux, la shoah est la punition du ciel pour ceux qui ont entrepris par la force la conquête d’Israël, alors qu’elle ne doit être l’œuvre que du seul Messie au jour du Jugement.
Pour Claude Valsardieu, c’est 1905 la date charnière entre les temps anciens et une ère nouvelle qui va associer des chimères, chimères politique (le communisme de Lénine), physique (l’espace-temps d’Einstein) et esthétique (l’art abstrait de Picasso). Et il énumère toute une théorie de faits de ce moment de l’histoire, fort convaincants à cet égard. Entre autres la conclusion cette année là de l’Entente cordiale, déterminante pour la guerre à mener à l’Allemagne ; c’est aussi le moment de l’écrasement des Boers (28.000 civils morts, dont 22.000 enfants, dans les premiers camps de concentration de l’histoire ; celui de la guerre russo-japonaise, avec la pulvérisation de la flotte russe ; c’est le moment de la découverte des pétroles de la Caspienne et du Kouristan iranien ; c’est la naissance du mouvement ‘Jeunes Turcs’ d’Enver Pacha, qui va bientôt contraindre le Sultan à abdiquer ; c’est le percement de l’Isthme de Panama ; c’est la mise en place des premiers empires industriels modernes (Rockfeller et sa Standard Oil et Henry Ford et ses automobiles) ; c’est le moment où les Etats-Unis sont prêts à reprendre la relève de l’Empire britannique pour encercler les puissances du continent et les empêcher de s’entendre ; c’est la date de la première révolution russe, matée par Stolypine ; en France, c’est le temps où l’armée est démoralisée par l’Affaire Dreyfus et par son épuration par les laïcs fanatiques, après l’abolition du Concordat. C’est aussi l’époque où l’avion des frères Wright décolle de quelques mètres, où Méliès développe le premier cinématographe et où sont reçues les premières émission de radiophonie.
Observant que, même dans notre famille, les créateurs d’art sont devenus rares et qu’Ezra Pound proclamait que l’art lui aussi exige un effort, François Desnoyers nous en console en évoquant le Russe Andreï Biély (1880-1934), ‘le poète métaphysique de l’horreur’. Le premier roman de Biély, ‘La Colombe d’argent’ (éd. L’Âge d’homme) est une satire fulgurante d’une Russie profondément païenne. Cette première œuvre sert d’utile introduction à sa poésie. Pour Biély, les malheurs de la ‘culture aryenne’ viennent de ce qu’elle trahit son origine hindoue. Lorsqu’il découvre Rudolf Steiner, c’est le choc : il devient avec sa femme, une fille de Tourguéniev, un membre actif de la communauté steinérienne qui va construire le temple Goetheanum.
André Lama commente la réédition (éd. Dualpha) de ses deux volumes ‘Des dieux et des empereurs’ sous un nouveau titre ‘Causes ethniques de la chute de l’empire romain’. A la question de savoir qui est l’empereur qui a ses préférence, il répond qu’il convient de distinguer les périodes, très différentes, de l’empire, mais désigne quand même Aurélien comme l’un des plus valeureux.
Sandra décrit par le détail les dolmens découverts en 1961 en Franche-Comté, dans les bois de Buisseret en Haute-Saône. Leur mobilier funéraire est conservé au Musée de Besançon. Elle en profite pour préciser que la Bretagne n’a pas le monopole de ce genre de mégalithes, qui sont répandus dans toute la France et au-delà, notamment en Wallonie, à Wéris où notre ami Gérald a organisé une de ses récentes randonnées d’explorations historiques.
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mercredi, 24 octobre 2012
Rébellion 55 !
SOMMAIRE
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jeudi, 04 octobre 2012
IMPERIO: ORDEN ESPACIAL Y ESPIRITUAL
IMPERIO: ORDEN ESPACIAL Y ESPIRITUAL
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SUMARIO.-
Translatio Imperii: del Imperio a la Unión,
¿Hacia un modelo neoimperialista?
Gran espacio e Imperio en Carl Schmitt,
¿Europa imperial?,
Imperialismo pagano,
El concepto de Imperio en el Derecho internacional,
por Carl Schmitt
Nación e Imperio,
El Imperium a la luz de la Tradición,
Imperio sin Imperator,
Imperio: Constitución y Autoridad imperial, por Michael Hardt y Antonio Negri
La teoría posmoderna del Imperio,
El Imperium espiritual de Europa: de Ortega a Sloterdijk,
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mercredi, 03 octobre 2012
Cahier Nimier aux éditions de L'Herne
Vient de paraître:
Cahier Nimier aux éditions de L'Herne
Cinquante ans après, si déconcertant qu’ait été ce destin, le public et la critique n’en ont pas fini avec Roger Nimier. L’attestent son oeuvre au format de poche et plusieurs essais récents. Aucun livre, pourtant, ne met pleinement sous les yeux cette expérience singulière, vécue entre les années 1940 et 1960. Ce Cahier veut combler ce manque.
En 1948, Roger Nimier s’impose à l’âge de vingt-trois ans avec son premier roman, Les Épées. S’attaquant sans tarder à l’ordre intellectuel et moral instauré après la Libération, il se livre à des provocations qui lui valent bientôt des ennemis et une réputation de factieux. Mauriac, Julien Green et Marcel Aymé n’en désignent pas moins Le Hussard bleu en 1950 pour le Goncourt, avant que la revue de Jean-Paul Sartre fasse de ce roman l’emblème d’un groupe littéraire. Cinq autres titres ont déjà paru quand le hussard annonce en 1953 qu’il abandonne le roman pour longtemps. Rupture de ce silence, D’Artagnan amoureux présage à l’automne 1962 un retour, quand survient l’accident mortel.
Entretien, journal poème, correspondances et autres formes, un matériau varié tente de rendre cette multiplicité à travers le temps.
Tout au long de ce volume, afin de restituer l’écrivain dans sa diversité, documents originaux et témoignages entrent dans une polyphonie de points de vue. Celle-ci s’oppose délibérément à une vision dont la cohérence serait dictée par la volonté de prouver, ou inspirée par le seul souci d’admirer.
Si l’oeuvre compte une quinzaine de volumes, ce Cahier étend la connaissance de l’auteur en rendant accessibles d’importants écrits encore dispersés, ou totalement inédits.
Ainsi se développe une réponse à la question que posent une oeuvre et une figure qui résistent incontestablement au temps. Ainsi surtout peut naître, on l’espère, la tentation de relire Roger Nimier, ou de le découvrir enfin.
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mardi, 02 octobre 2012
Le numéro 55 de la revue Rébellion
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vendredi, 14 septembre 2012
Rébellion n°54
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jeudi, 19 juillet 2012
Reflechir & Agir no. 41
Reflechir & Agir
no. 41
p 03 - Editorial
p 04 - Tour d'horizon / En bref
p 12 - Héritage : Qu'est-ce que le Maghreb ?
p 15 - Dossier : L'école, le grand pourrissoir
p 16 - La Fabrique du crétin
p 19 - Le Pourrissement programmé des esprits
p 21 - Paroles de profs
p 23 - Les Hauteurs béantes de l'école
p 27 - Il était une fois... le bourrage de crâne
p 30 - L'Histoire (des vainqueurs)
p 31 - Apprentissage et travail manuel :
le grand mépris
p 33 - L'école privée est-elle la panacée ?
p 34 - Etat sociologique de la jeunesse
p 35 - L'éducation nationale est-elle réformable ?
p 37 - Entretien avec Christian Vander :
Voyage au bout de la Zeühl
p 42 - Histoire : Actualités de Jacques Bainville
p 44 - Réflexion : L'anarchisme de droite,
l'exigence d'une liberté irréductible
p 47 - Tradition : Alain Daniélou, la tradition et l'Hindutva
p 50 - Littérature : Roger Nimier 50 ans après
p 53 - Un livre est un fusil :
Je suis partout (anthologie 1932-1944)
p 54 - Notes de lecture
p 65 - Cinéma : Il était une fois Sergio Leone
p 67 - Musique : Sexe, national-bolchevisme & rock'n'roll
avec Jean Yanne et Les Charlots
p 69 - Musique : Chroniques de disques
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mardi, 03 juillet 2012
Roman 20-50, revue d'étude du roman du XXè siècle
Roman 20-50, revue d'étude du roman du XXè siècle
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mercredi, 27 juin 2012
Tekos - nr. 146
Tekos - nr. 146
INHOUDSOPGAVE
Editoriaal
François Brigneau (1919-2012)
door Peter Van Windekens
CasaPound Italia te Antwerpen
door Peter Van Windekens
CasaPound (CP), opgericht op 26 december 2003, is een Italiaanse rechtsradicale politieke en sociale beweging die haar naam ontleent aan de Noord-Amerikaanse dichter, criticus, uitgever en sympathisant van het (Italiaanse) fascisme, Ezra Pound (1885-1972). CP wil een alternatief bieden voor de lopende globaliseringsprocessen en tegen de overheersing van het markt- en consumptiedenken, om aldus een ethiek van volkssoevereiniteit tot stand te brengen. Terzelfdertijd wenst CP plaats te bieden aan collectieve weerstand, uitwerking en actie, waarbij het voor elke persoon mogelijk blijft uitdrukking te geven aan zijn / haar eigen ambities en persoonlijkheid.
Het ontstaan van CP ging gepaard met de bezetting – of noem het “kraken” - van een leegstaand gebouw te Rome, via Napoleone III nr.8, in de multiculturele Esquilinowijk, grenzend aan het Piazza met dezelfde naam, vlakbij het Termini treinstation. Vandaag wonen er 23 families, in totaal 70 personen waarvan 12 kinderen. Aan de hand van meerdere gelijkaardige acties in de hoofdstad alsook in andere Italiaanse steden, door mobilisaties en verschillende initiatieven, heeft CP haar naam kunnen verankeren binnen heel het territorium van het Apennijns Schiereiland.
Derhalve is CP zichtbaar aanwezig in vele Italiaanse steden en kleinere centra van zowat elke regio, van Aosta tot Palermo. In het noorden van Rome palmde men het verlaten treinstation Farneto in om het dra om te dopen tot “Area 19”. Vooral concerten en grote manifestaties vinden er nu hun weg. In het oosten van Rome, meerbepaald in de Alberone wijk, heeft CP het Circolo Futurista uit de grond gestampt, een ideale plek voor theateropvoeringen en tentoonstellingen. In functie hiervan heeft de organisatie, naast een ‘club voor artiesten’, een theaterschool in het leven geroepen. Ook gitaar-, basgitaar- en drumlessen zijn aan CP besteed. De vereniging is zelfs de ‘uitvinder’ van een artistieke trend, het “Turbodinamismo” .....
Afghanistan: een niet te winnen oorlog
door Francis Van den Eynde
Eugene Terre’blanche en de
Afrikaner Weerstandsbeweging (deel 8)
Door Peter Van Windekens
Deel 7 van de reeks over Eugene Terre’blanche en de Afrikaner Weerstandsbeweging (zie TeKoS nr.145, p.18-25) omvatte twee thema’s. Het eerste, tevens de minst uitgebreide topic, toonde aan hoe de media in de persoon van de Britse regisseur Nick Broomfield Terre’blanche en zijn aanhangers over de hekel haalden. Ten overstaan van de hele wereld werden zij voor schut gezet als een bende randdebielen. Het tweede thema, dat overigens het merendeel van het artikel uitmaakte, toonde een heel ander aspect van de nationalistische Afrikaner beweging: het extreme militantisme onder de vorm van enerzijds een goed voorbereide wapenroof en anderzijds, maar tevens veel erger: het treffen van doelwitten met bomaanslagen en (vooral) het ombrengen van mensen. Deze keer was het niet de ‘Volksleier’ die alle aandacht voor zich opeiste, dan wel een van zijn naaste medewerkers, de ook reeds vernoemde Piet Rudolph. Deze laatste vormde bovendien de spil van een terroristische organisatie, de ‘Orde Boerevolk’, die niet weinig schade berokkende en/of slachtoffers maakte. Opvallend in dit gedeelte was echter ook dat de meeste betichten, na weliswaar een uitzonderlijk lange voorhechtenis, dienden te worden vrijgelaten bij gebrek aan concrete bewijzen. De rol van Eugene Terre’blanche in deze bijdrage bleef beperkt tot de herhaaldelijke formele ontkenning dat zijn organisatie ook maar iets met de zaak te maken had .....
De groene hoek
door Guy de Maertelaere
Begrafenis van Emil Cioran in Parijs
door Hendrik Carette
Schrijvers en Lezers
door Peter Logghe en Peter Van Windekens
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mardi, 26 juin 2012
Le Bulletin célinien n°342 - juin 2012
Le Bulletin célinien n°342 - juin 2012
Le Bulletin célinien, B. P. 70, Gare centrale, BE 1000 Bruxelles.
Le Bulletin célinien n°342 - Bloc-Notes
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samedi, 16 juin 2012
Il Mediterraneo tra l’Eurasia e l’Occidente: i sommari
Il Mediterraneo tra l’Eurasia e l’Occidente: i sommari
È uscito il numero XXVI (2/2012) della rivista di studi geopolitici “Eurasia”, un volume di 264 pagine intitolato:
IL MEDITERRANEO TRA L’EURASIA E L’OCCIDENTE
Ecco di seguito l’elenco degli articoli presenti in questo numero, con un breve sommario per ciascuno di essi.
IL MEDITERRANEO TRA L’EURASIA E L’OCCIDENTE di Claudio Mutti
“Chi controlla il territorio costiero governa l’Eurasia; chi governa l’Eurasia controlla i destini del mondo”. Questa celebre formula, proposta dallo studioso americano Nicholas J. Spykman (1893-1943) in un libro che apparve postumo mentre era in corso il secondo conflitto mondiale, può aiutare a comprendere il significato geopolitico della “primavera araba”. Ricordiamo che secondo Spykman, esponente della scuola realista, gli Stati Uniti dovrebbero concentrare il loro impegno su un’area fondamentale per l’egemonia mondiale: si tratta di quel “territorio costiero” (Rimland) che, come una lunga fascia semicircolare, abbraccia il “territorio centrale” (il mackinderiano Heartland), comprendendo le coste atlantiche dell’Europa, il Mediterraneo, il Vicino e il Medio Oriente, la Penisola Indiana, l’Asia Monsonica, le Filippine, il Giappone. Non appare perciò infondata una lettura della “primavera araba” alla luce dei criteri geostrategici dettati da Spykman, i quali suggeriscono agli Stati Uniti l’esigenza di mantenere in uno stato di disunione e di perenne instabilità il “territorio costiero” – nel quale rientrano anche le sponde meridionali ed orientali del Mediterraneo.
AL DI LÀ DELL’ETHOS DELL’OCCIDENTE di Fabio Falchi
Nella conferenza “La fine della filosofia e il compito del pensiero” Martin Heidegger non esita ad asserire che «la fine della filosofia significa: inizio della civilizzazione mondiale fondata sul pensiero occidentale-europeo».Tuttavia, se da un lato si deve riconoscere nella tecnoscienza il centro ordinatore della nostra epoca, dall’altro è innegabile che l’Occidente non possa non entrare in relazione con culture “diverse”, in grado di “resistergli” sotto il profilo geopolitico, e che esso stesso rechi in sé ciò che lo “contraddice”, vuoi sotto l’aspetto economico e antropologico (Karl Marx e Karl Polanyi), vuoi sotto quello politico e culturale (Carl Schmitt). Non si dovrebbe allora vedere in ciò, tenendo anche conto che “occidentale” ed “europeo” non sono affatto sinonimi, il segno di «un primo incalzante lampeggiare dell’Ereignis», cioè di una “luce” al di là dell’ethos dell’Occidente?
LA LIBIA CHE È STATA DISTRUTTA di Giovanni Armillotta
Nel saggio si esaminano essenzialmente i processi istituzionali e l’ingegneria costituzionale che hanno presieduto alla fondazione della Prima Repubblica Libica (1969-1977) e della Jamâhîriyya (1977-2011). Analizziamo la tal forma di governo venuta alla luce nella comunità internazionale: le novità e le differenze rispetto ai tradizionali significati della repubblica nei sensi liberal-democratico “occidentale” che democratico-popolare in adozione nei Paesi marxisti posti sia ad Ovest che in Estremo Oriente. Vediamo le cause che hanno favorito l’emergere della Libia quale primo Paese africano ai vertici del prodotto interno lordo procapite, fino al crollo – auspici le liberalizzazioni economiche – della Jamâhîriyya, il cui soffocamento da parte delle potenze postcolonialiste ha fatto precipitare l’ex Stato maghrebino nel tribalismo, nella violenza e nell’integralismo islamico a tutto vantaggio dell’imperialismo e dello sfruttamento dei popoli.
QUO VADIS, TURCHIA? di Aldo Braccio
C’è una duplice possibilità, un diverso destino che incombe sulla Turchia nel medio e lungo termine: sovranità e indipendenza, ovvero essere parte integrante dell’”asse del male” di occidentale invenzione, o essere “serva (alleata di ferro) della NATO”, in prosecuzione dell’impegno filoatlantico imposto al Paese a partire dal secondo dopoguerra. In altri termini, vi è la possibilità di una Turchia ancorata a una concezione unipolare del mondo, a guida occidentale e particolarmente a guida statunitense, e quella di un Paese che fa affidamento su una futura, prossima dimensione multipolare del pianeta e cerca di favorirne l’avvento.
TURCHIA E SIRIA di Aldo Braccio
Il dipanarsi delle relazioni storiche fra queste due nazioni – sorte dalla dissoluzione dell’impero ottomano – è significativo della difficoltà di ricostruire uno stabile centro geopolitico nell’area vicinorientale. Le contraddittorie strategie di Ankara sono oggi all’origine di una nuova fase di tensione che non corrisponde agli interessi e alle aspirazioni né dello Stato turco né di quello siriano e che provoca evidente imbarazzo nell’opinione pubblica dei due Paesi.
BOICOTTAGGIO CONTRO IL REGIME SIONISTA di Claudia Ciarfella
La campagna di Boicottaggio, Disinvestimento e Sanzioni (BDS) contro le politiche del governo israeliano in Palestina, avviata il 9 luglio 2005, costituisce ad oggi il caso più cruciale e delicato di boicottaggio per fini politici e umanitari: la campagna fu lanciata attraverso un appello della società civile palestinese, sottoscritto poi da numerose altre associazioni, sindacati e personalità di spicco in tutto il mondo, e punta a colpire Israele su vari fronti. Il movimento BDS non tenta di salvaguardare solamente la categoria dei palestinesi nei Territori Occupati, bensì mira al rispetto dei diritti fondamentali dei cittadini arabo-palestinesi di Israele ed, infine, di quelli dei profughi palestinesi, in primis circa il loro diritto al ritorno nelle proprie terre, così come stabilito dalla Risoluzione 194/1948 delle Nazioni Unite. Il grado di incisività della campagna BDS in relazione alla forza politica ed economica di Israele è ancora oggetto di accesi dibattiti.
“TRIPOLI, SUOL DEL DOLORE…” di Alessandra Colla
Dopo una gestazione trentennale, il 29 settembre 1911 le ambizioni colonialistiche del giovane Regno d’Italia sfociano nell’aggressione alla Libia: dichiarata guerra con un pretesto all’Impero ottomano, possessore di quella regione nordafricana, l’Italia si imbarca in un’avventura destinata a segnare irrimediabilmente il corso degli eventi futuri che vedranno protagonista il bacino del Mediterraneo e le terre che vi si affacciano. Sorta di prova generale della guerra 1915-1918, il conflitto italo-turco costituisce da un lato la prima grande campagna di informazione/disinformazione di massa della storia italiana, e dall’altro il terreno ideale per la sperimentazione della nuova tipologia bellica che s’imporrà nel XX secolo: il bombardamento aereo.
LA “PRIMAVERA” DELLA LEGA ARABA di Finian Cunningham
Dal 1945 in poi, la Lega degli Stati Arabi ha sospeso due soli Stati membri: la Libia e la Siria, ambedue nel 2011. L’organizzazione araba ha fornito un sostegno all’azione neocolonialista degli USA e dei loro alleati.
L’EVOLUZIONE NEOOTTOMANA di Federico Donelli
L’articolo analizza il fondamento ideologico e culturale dell’attuale politica estera della Turchia. Definita da molti analisti come una politica di stampo neoottomano, questa, fonda le proprie radici negli anni ottanta e nella carismatica figura di Turgut Ozal che per primo cercò di rilanciare le ambizioni turche attraverso un deciso richiamo del glorioso passato imperiale. L’idea che l’odierna Turchia possa rivivere il ruolo centrale degli antichi fasti ottomani è alla base della dottrina e dell’azione politica del Primo Ministro Erdoğan e del suo ideologo Davutoğlu. In un Vicino Oriente in cui regna un clima di generale instabilità la Turchia è quindi sempre più legittimata a proporsi come il Paese guida della regione.
UN PERICOLO PER L’EURASIA di Andrea Fais
Mentre negli USA e in Europa i canali d’informazione hanno scatenato un clima di entusiasmo per le “primavere arabe”, altrove le reazioni a questi eventi hanno registrato toni contrastanti e umori controversi. Mosca ed Astana avvertono la minaccia di una destabilizzazione che, come auspicato negli USA, potrebbe far saltare le cerniere eurasiatiche comprese tra Egitto e Xinjiang e tra Siria e Tatarstan; Pechino vede nello sconvolgimento del Nordafrica un attacco occidentale all’Unione Africana e ai programmi di sviluppo patrocinati dalla Cina nel Continente Nero.
CHE COSA VUOL DIRE REPUBBLICA ISLAMICA? di Ali Reza Jalali
Il sistema politico iraniano si basa sull’Islam ed in particolare sulla forma sciita, corrente minoritaria per numero di fedeli rispetto all’Islam sunnita. Le istituzioni iraniane quindi sono sottoposte alla tutela di una guida religiosa di alto rango, che ha il compito di intervenire nelle attività dei tre poteri dello Stato (legislativo, esecutico, giudiziario) quando questi si allontanano dai principi islamici. I fondatori della Repubblica Islamica dell’Iran hanno però voluto adattare all’idea tradizionale di Stato islamico i precetti di un moderno sistema costituzionale: questa interessante sfida,che si è concretizzata con la Rivoluzione islamica del 1979, continua oggi ad affascinare gli intellettuali, iraniani e non.
INTRIGO CONTRO LA SIRIA di Alessandro Lattanzio
La Siria è sottoposta a una pressione internazionale, che viene esercitata tramite diversi mezzi: militari, spionistici, terroristici, economici e mediatici. Organizzare una simile operazione ha richiesto molto tempo, grandi risorse ed un’ampia rete internazionale, che comprende sia capi di stato ed ex-ministri, sia docenti, politici e militanti arabi, turchi e occidentali, ovviamente con il necessario sostegno di dissidenti, terroristi e traditori di origine siriana. L’articolo si propone di definire il quadro dell’intrigo contro la Siria.
LA SFIDA DELLA MEZZALUNA TURCA di Vincenzo Maddaloni
Se si pensa che fino ad alcuni mesi fa la marina israeliana e quella turca compivano le manovre congiunte sotto l’egida della NATO, si può capire l’ansia di Tel Aviv quando si è saputo che nei radar della flotta turca le navi e gli aerei israeliani non sono più segnalati come «amici» ma come «ostili». Con i suoi ottantacinque milioni di abitanti a schiacciante maggioranza islamica la Turchia è il secondo paese NATO per potenza militare e ha un forte orgoglio nazionale, memore della storia imperiale ottomana.
GUERRA DI LIBIA: BANCHE, PETROLIO E GEOPOLITICA di Claudio Moffa
Gen. Wesley Clark: “… Una decina di giorni dopo l’11 settembre 2011, andai al Pentagono. Un Generale che aveva collaborato con me mi chiamò: ‘Sir, vi devo parlare un secondo … abbiamo preso la decisione di attaccare l’Iraq’. ‘Una guerra contro l’Iraq? E perché?’ ‘Non lo so! Credo che non sanno più che fare’ . ‘Hanno trovato forse qualche prova di legami tra Saddam e Al Qaeda?’ ‘No, No ..” … Tornai a trovarlo qualche settimana dopo, erano cominciati i bombardamenti in Afghanistan. ‘Stiamo ancora preparandoci ad attaccare l’Iraq?’ ‘Ancora peggio, Sir!’. Prese un foglietto dal tavolo e disse: ‘l’ho appena avuto dalla Segreteria della Difesa. E’ un promemoria che illustra un piano per prendere (to take) 7 paesi in 5 anni’ ” “Cominciamo con l’Iraq, poi la Siria e il Libano, la Libia, la Somalia, il Sudan e infine l’Iran” (http://blog.alexanderhiggins.com/2011/05/22/general-wesley-clark-revealsplan-invade-iraq-syria-lebanon-lybia-somalia-sudan-iran-22858/)
LA FUNZIONE EURASIATICA DELL’IRAN di Claudio Mutti
La strategia statunitense, finalizzata a conseguire il controllo del bordo esterno del continente eurasiatico, ha individuato nell’Iran il segmento centrale di quella fascia islamica che rappresenta il potenziale presidio dell’Eurasia sul versante meridionale. Nell’area che va dall’Asia centrale al Vicino Oriente, l’influenza iraniana è in grado di contrastare la penetrazione occidentale, che ha i suoi attuali veicoli nei movimenti settari appoggiati dalle petromonarchie del Golfo. L’asse Mosca-Teheran può risolvere le contraddizioni esistenti tra la Russia e i musulmani dell’Asia centrale e caucasica, contraddizioni alimentate ed utilizzate dall’Occidente per destabilizzare l’area.
LA DESTABILIZZAZIONE DELLA SIRIA di Carlo Remeny
Ma che cosa c’entra la violenza in Siria con la “Primavera araba”, ammesso che di primavera si possa parlare? Nulla. Si tratta, invece, di un attacco ben preparato da Paesi che per anni hanno recitato la parte degli amici di Damasco con l’obiettivo di monitorare la Siria per lanciare al momento opportuno la loro sfida mortale ad una componente fondamentale dell’alleanza tra Iran, Siria e Resistenza libanese, tanto temuta dall’Occidente.
LA PRIMAVERA EGIZIANA DEL 1919 di Lorenzo Salimbeni
Nell’autunno del 1919 l’Egitto, all’epoca sotto protettorato britannico ed ancora unito con il Sudan, fu attraversato da un movimento rivoluzionario che si opponeva al persistere della presenza britannica, nonostante le promesse di piena indipendenza con le quali era stato stimolato il coinvolgimento egiziano nella Prima Guerra Mondiale. Gli insorti ricevettero la solidarietà di Gabriele d’Annunzio e della Lega dei popoli oppressi che stava prendendo corpo nell’ambito dell’impresa che aveva portato il poeta abruzzese a prendere il controllo di Fiume: non mancarono gli abboccamenti fra emissari fiumani ed egiziani, però non vi furono risultati concreti.
STRATEGIA E GEOPOLITICA DELL’AMERICA LATINA, parte seconda, di Miguel Ángel Barrios
Di fronte alle novità geopolitiche di grandezza epocale di cui è apportatore il secolo XX, l’autore si domanda se l’America Latina possa trasmettere un suo specifico contributo ad un mondo multipolare, che affermerà e sottolineerà le differenze, le diversità e le pluralità. Egli ritiene che, perconseguire un tale scopo, sia indispensabile recuperare l’esercizio del pensiero strategico, al fine di riscattarlo e renderlo capace di far fronte alle molteplici sfide della globalizzazione. L’argomentazione si articola dunque in tre parti, tre veri e propri saggi, il primo dei quali (“Approssimazioni teorico-pratiche”) si prefigge di mettere in luce l’importanza del pensiero strategico e dell’azione strategica. L’autore effettua preliminarmente una panoramica storica della strategia, dalla prospettiva in cui prende forma una teoria generale della guerra; quindi egli colloca la strategia, in quanto metodo di ragionamento, nel campo dell’azione sociale.
INTERVISTA AD ALDO COLLEONI, ex Console della Corea del Nord a cura di Marco Bagozzi
A COLLOQUIO CON MASSIMO FINI di Luca Bistolfi
INTERVISTA A FRANCO CARDINI a cura di Enrico Galoppini
INTERVISTA A SERGEI MARTYNOV, Ministro degli Affari Esteri della Repubblica di Bielorussia a cura di Stefano Vernole
L’INDIPENDENZA DELL’EGITTO NEI PIANI DELL’ASSE a cura di Stefano Fabei
Alessandro Lattanzio, Songun, Edizioni all’insegna del Veltro, Parma 2012. Recensione di Augusto Marsigliante
Domenico Quirico, Primavera araba. Le rivoluzioni dall’altra parte del mare, Bollati Boringhieri, Torino 2011. Recensione di Claudio Mutti
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dimanche, 10 juin 2012
Terre & Peuple n°51 - "Fuir la ville?"
Le numéro 51 de Terre & Peuple Magazine est centré autour du thème ‘Fuir la ville ?’
Dans son éditorial, Pierre Vial, qui relève l’intérêt et l’importance des résultats électoraux des populistes, rappelle toutefois que ce n’est pas là notre préoccupation première, laquelle est de maintenir le cap sur Thulé, pour préserver la continuité plurimillénaire de notre sang.
Xavier Eeman esquisse le portrait du mouvement politique et social Casa Pound, très actif d’abord à Rome et à présent dans toute l’Italie. Il mène une action permanente (occupation d’immeubles, logements et restaurants sociaux, clubs sportifs, concerts, etc) qui entend inventer l’avenir tout en assumant un passé dans lequel il ne se laisse pas enfermer.
Y fait pendant les confidences d’un cadre de la police judiciaire, notamment sur les règles de procédure rendues absurdes au point qu’il est persuadé que les élus qui les ont pondues pressentaient le risque de se trouver eux-même un jour en garde à vue ! Le même précise qu’il porte toujours un marteau de Thor sous son gilet pare-balles.
Robert Dragan dénonce la prestation désopilante et révélatrice, sur France Culture, de trois historiens du système qui, dans un français aussi approximatif que progressiste, ont prétendu défendre (soutenir) les lois mémorielles qui prétendent défendre (interdire) la contestation de génocides.
Pierre Vial ouvre le dossier central sur le film ‘Une hirondelle fait le printemps’, qui pose les bonnes questions quant à la décision de rompre avec le genre de vie qu’impose le système.
Jean Haudry décline, avec l’inventaire des noms de la ville chez les Indo-Européens, l’histoire de l’évolution de leur habitat, rural à l’origine et ensuite urbain.
Balmat, un ami identitaire qui a fait retour à la terre, se laisse interviewer sur les obstacles à la rupture avec la ville et sur sa faisabilité, notamment en se faisant éventuellement un devoir d’émarger tant que possible à la providence de l’Etat.
Arnaud de Robert, du MAS (Mouvement d’Action Sociale) pousse le cri de la fourmi : l’électoralisme n’est qu’une de nos armes. C’est en lui opposant l’Organique que nous avons à attaquer l’ennemi à sa racine, dans ses valeurs relatives (peurs, individualisme, consumérisme, désinformation, soumission, et). C’est par une organisation en réseau, dans laquelle Terre & Peuple incarne le pôle culturel, que nous avons à développer en synergies parallèles des actions sociales, économiques alternatives, sportives, artistiques, dans la discipline, la joie et la détermination. Il cite l’article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme : ‘Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.’
Pour Yvan Lajeanne, la ville constitue, en cas d ‘effondrement économique, un piège à rats. Il remarque qu’il y a en France mille communes de moins de cinquante habitants.
Robert Dragan note que 90% des Français vivent en EDU (espaces à dominante urbaine), lieux d’échanges des ‘aires de polarisation rurales’. L’agriculture représente moins de 3% de la population active. Les Français moyens s’évadent vers les grandes banlieues, mais un cadre supérieur ne peut pas survivre loin d’une métropole. Une opération de répartition spatiale des allogènes vise à les essaimer dans les campagnes. On doit relever une ‘diagonale du vide’, des Ardennes au Massif central.
Claude Perrin décortique, dans le sillage de Gustave Le Bon (‘La psychologie des foules’) et de Konrad Lorenz (‘L’agression’), les lois de l’unité mentale des foules et les risques de leur brutalité. Dans les observations du phénomène, il avertit contre la manipulation des statistiques.
Pierre Vial retrace l’histoire, depuis les temps préhistoriques, de la ville, lieu sacré de regroupement privilégié où se retrouver périodiquement, dont les hameaux néolithiques ne sont que la préfiguration. Dans l’Egypte antique, le même hiéroglyphe désigne la mère, la maison ou la ville. Toutefois, si le village invitait à perpétuer la tradition, la cité incite à l’innovation. Redoute défensive et agglutination de réserves humaines mobilisables, la cité se doit d’être un lieu d’ordre juridique souverain. Dans l’orient antique, cette nécessité débouchera sur le schéma totalitaire et l’obsession monothéiste. La cité grecque, au contraire, peuplée de citoyens et non de sujets, est toute autre. Le Grec a inventé la liberté : l’ordre n’est pour lui qu’une application du Beau et du Bien, par la conciliation des forces dionysiaques et apolliniennes. Cet ordre ne peut se fonder durablement que sur l’homogénéité ethnique, Aristote le souligne : l’hétérogénéité est facteur de sédition. Rome, qui en est un bon exemple, ne sera plus dans Rome dès lors que l’édit de Caracalla fera de n’importe qui un Romain. Les villes du moyen âge, sièges d’abord de l’autorité (de l’évêque et du comte) vont s’enrichir et s’affranchir (édifier des beffrois), voire s’associer (la Hanse), s’ériger en républiques, attirer les surplus démographiques des campagnes. Le XIXe siècle industriel va accentuer l’exode rural et l’exploitation capitaliste va rendre la ville révolutionnaire (la Commune).
Yvan Lajeannne, sans prophétiser la ‘Pétrocalypse’, note que l’agriculture industrielle utilise dix calories énergétiques pour fabriquer une calorie alimentaire. Au niveau actuel, il nous reste 40 années de pétrole (à consommation constante). Le sevrage va être douloureux et les tensions ont déjà commencé.
Alain Cagnat épingle, à propos de la Hongrie et de son premier ministre Viktor Orban, l’hostilité agressive de l’Union européenne à l’égard des peuples européens. Ont eu à la subir les Danois, les Français, les Néerlandais, les Irlandais, les Autrichiens. Hystériques, les bonnes âmes démocratiques réclament à présent des sanctions contre la Hongrie, coupable d’avoir abandonné sa dénomination ‘République de Hongrie’ et d’inscrire dans sa constitution « Dieu bénisse le peuple hongrois. » Et d’étendre aux crimes communistes l’imprescriptibilité d’application aux crimes nazis. Et de considérer l’embryon comme un être humain. Et de réserver le mariage aux couples mixtes. Et de reconnaître le droit de vote aux Hongrois de l’étranger (des minorités dans certains pays limitrophes). Enfin, bouquet final, de déprivatiser la banque centrale et d’imposer une taxe de crise aux banques (à 80% étrangères). Si l’Union européenne n’aime pas Orban, les Hongrois l’aiment : ils étaient plus de cent mille à lui manifester leur soutien.
Le même Alain Cagnat dénonce la pratique déloyale des puritains anglo-saxons, qui diabolisent leurs concurrents pour se justifier moralement, au nom d’une prétendue mission messianique, de les anéantir ensuite par les armes. La première guerre mondiale a ainsi permis aux puissances libérales de liquider les empires centraux réactionnaires, au moment où ceux-ci étaient en passe de devenir des challengers économiques et navals encombrants. Bien plus qu’à éradiquer la peste brune, la deuxième guerre mondiale a servi à empêcher la constitution d’un bloc continental. En trente ans, l’alliance a assujetti l’Europe et n’a plus qu’un adversaire : l’URSS. Au nom de la liberté, celle-ci sera mise à mort par épuisement dans une course aux armements et à l’espace. Dans le monde unipolaire qui fait suite, le Mal qui requiert le feu du ciel a d’abord été l’Irak et sa menace de destructions massives, avant d’être le terrorisme global de l’islamisme incarné par le spectre fantastique de Ben Laden. Dans l’apparente stratégie du chaos qui nous place à la veille de la troisième guerre mondiale, la modération est clairement le fait de l’Iran, de la Russie et de la Chine.
Ce numéro 51 se referme sur le large éventail des recensions des livres et périodiques qu’a lus Pierre Vial durant ce trimestre : une moisson de très riches heures.
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mardi, 29 mai 2012
La chevauchée littéraire, devenue mythique d’Artus
La chevauchée littéraire, devenue mythique d’Artus
Hervé Glot
Ex: http://metamag.fr/
Pierre Joannon
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samedi, 26 mai 2012
Au sommaire du numéro 53 de la revue Rébellion :
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vendredi, 25 mai 2012
Hommage à Schoendoerffer...
Hommage à Schoendoerffer...
Le numéro de mai 2012 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque.
Le dossier est consacré à un hommage au cinéaste Pierre Schoendoerffer, récemment décédé. On pourra y lire, notamment, des articles de Michel Marmin ("Le cinéaste des valeurs perdues"), de Bruno de Cessole ("L'heure des héros fatigués"), de Jérôme Leroy ("Willsdorf ou la gloire du sous-off"), de Marc Charuel ("Soldat de l'image") et de Philippe Franchini ("De l'Indochine au Vietnam"), ainsi qu'un entretien avec Jacques Perrin ("Pierre aura été un modèle pour beaucoup").
Hors dossier, on pourra aussi lire des articles de François Bousquet ("Drieu dans la Pléiade", "Virginia Woolf au féminin") ou de Jean-François Gautier ("Claude Debussy, génie tutélaire"). Et on retrouvera aussi les chroniques de Patrice de Plunkett et d'Eric Zemmour ("La fin des modérés").
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lundi, 21 mai 2012
Le Bulletin célinien n°341 - mai 2012
Le Bulletin célinien n°341 - mai 2012
- Marc Laudelout : Bloc-notes
- *** : Hommages à Claude Duneton
- Benoît Le Roux : Céline vu de Rennes en mars 1939
- Louis La Motte-Meurdel : Bagatelles pendant un massacre ou Céline à Rennes [1939]
- Paul Werrie : Entre Céline et Robert Poulet
- B. C. : Une version célinienne du mythe de Babel (2)
Un numéro de 24 pages, 6 € franco.
Le Bulletin célinien, B. P. 70, Gare centrale, BE 1000 Bruxelles.
Le Bulletin célinien n°341 - Bloc-Notes
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dimanche, 06 mai 2012
L'Afrique Réelle N° 28 - Avril 2012
L'Afrique Réelle N° 28 - Avril 2012
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mardi, 24 avril 2012
Je Suis Partout - Anthologie (1932-1944)
Vient de paraître : Je Suis Partout - Anthologie (1932-1944)
00:05 Publié dans Histoire, Revue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, histoire, seconde guerre mondiale, presse, deuxième guerre mondiale, vichy, collaboration | | del.icio.us | | Digg | Facebook
lundi, 23 avril 2012
Zuerst - März 2012
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mercredi, 11 avril 2012
Rébellion 52 disponible !
Rébellion 52 disponible !
ÉDITORIAL
A BAS LES ÉLECTIONS, VIVE LA PLANIFICATION!
ACTUALITÉS
SARKOZY. ESSAI DE BILAN
VERTUS ET ILLUSIONS DU VOLONTARISME DE GAUCHE.
PIERRE LE VIGAN DÉCORTIQUE L’ESSAI DE JACQUES GÉNÉREUX NOUS ON PEUT !
VIE ET MORT DU CAPITALISME.
RÉFLEXIONS SUR L’ESSAI DE ROBERT KURZ.
CRISE
LE CAPITALISME AU BORD DU GOUFFRE.
ENTRETIEN AVEC ALAIN DE BENOIST.
COMBATS DES IDÉES
LA COMMUNAUTÉ. L’ESPRIT DE COMMUNAUTÉ, C’EST LE SOCIALISME !
LA COMMUNAUTÉ, CAUCHEMAR DU SYSTÈME
IDENTITÉ ET COMMUNAUTÉ
SURVIE COMMUNAUTAIRE
SURVIVRE À L’EFFONDREMENT ÉCONOMIQUE.
ENTRETIEN AVEC PIERO SAN GIORGIO
CULTURE
CINÉMA. PULP FICTION. ANATOMIE D’UN SIMULACRE
ROBERT MITCHUM. PORTRAIT D’UN REBELLE
Numéro disponible contre 4 euros à notre adresse :
Rébellion c/o RSE BP 62124 31020 - Toulouse Cedex 2
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samedi, 07 avril 2012
Sezession 47 ist erschienen
Sezession-Rundbrief 3/2012
Mittwoch, den 4. April
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Liebe Freunde,
Liebe Leser,
ein langjähriger Leser schrieb auf die gerade erschienene Sezession No. 47 erstmals einige Zeilen, eine Art "angestauter Rückmeldung" im 10. Jahrgang. Ich fragte, ob ich daraus etwas zitieren dürfe - ich darf:
"Hoffentlich verstehen Sie, was ich meine, wenn ich sage, daß die 47. Sezession auf ideale Weise ausgewogen ist, oder anders ausgedrückt: ganz bei sich. Sie können als Redakteur die Stimmung ja gar nicht kennen, mit der ein Leser sich in Ihr Heft zu vertiefen beginnt. Es gibt da eine Erwartungshaltung an die Qualität der Beiträge, an eine bestimmte direkte Art der Unterrichtung und Belehrung, vor allem aber an einen Blickwechsel, eine Verschiebung der Perspektive - nicht immer erfüllt Ihr Heft meinen Wunsch, mich Ihrer intellektuellen Steuerung anvertrauen zu können. Der 47. Sezession aber vertraue ich als leser ganz und gar, sie ist genau so frappierend gut und nährend, wie ich es mir wünsche."
Möchten Sie diese 47. Sezession lesen?
+ Eine Inhaltsübersicht finden Sie hier,
+ bestellen können Sie dort;
+ und wenn Sie jetzt abonnieren, bekommen Sie das Heft kostenlos und bezahlen erst ab Sezession 48.
Es grüßt
Götz Kubitschek, verantwortlicher Redakteur
www.sezession.de
Sezession 47 ist erschienen
Im Oktober erscheint die 50. Sezession, es wird ein großes Fest geben. Vorher gehen wir noch drei Schritte – der erste, Heft 47, liegt jetzt gedruckt vor mir, und wenn Sie Abonnent sind, sollten sie diese Ausgabe morgen, spätestens jedoch am Montag in Ihrem Briefkasten vorfinden. Alle Noch-Nicht-Abonnenten verpassen unter anderem folgendes:
+ aus der Feder Thor v. Waldsteins die Fortsetzung und den Abschluß unserer großen Nolte-Debatte, die sich damit über die Hefte 45 bis 47 zieht;
+ Beiträge von Karlheinz Weißmann und Heino Bosselmann über die Lüge vom und den Widerstand gegen den Gesellschaftsvertrag;
+ Grundsätzliches von Torben Ulenwind über die Denunziation und von Martin Lichtmesz über den Autogenozid;
+ Geopolitisches von Thomas Bargatzky (über Afghanistan), Felix Springer (über unser geopolitisches Unvermögen) und Martin Böcker (über den Einfluß des Auslandseinsatzes auf den Ernst im Manöver);
+ Jakob Altenburg interpretiert das neue Wagnerdenkmal in Leipzig, den Bildteil füllen die russischen Peredwischniki und ich selbst war wieder einmal in Rumänien, diesmal zu Besuch bei dem Schriftsteller Eginald Schlattner, der übrigens heute Abend in Zinnowitz auf Usedom liest.
Wer nicht abonniert hat oder das Einzelheft nicht erwirbt, verpaßt darüber hinaus acht Seiten Rezensionen und drei Seiten vermischte Hinweise (etwa auf den neuen Merkur, auf Carl Schmitt, auf Robert Spaemann und auf das Magazin Umwelt&Aktiv). Außerdem hat Günter Scholdt den großen Satire-Streit, der hier im Netz vor Wochen tobte, zu einer Fragestellung genutzt: „Was darf Satire?“ lautet der Titel seines Textes.
Das vollständige Inhaltsverzeichnis der 47. Sezession ist online einsehbar, und dann bahnen Abonnement oder Einzelheft-Bestellung den Weg zu umfassender Lektüre, beides geht hier.
Und: natürlich kannman das Heft auch verpassen. Diese dritte Möglichkeit bedarf keines Links.
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jeudi, 05 avril 2012
«Nihil Obstat, Nº 17»
«Nihil Obstat, Nº 17»
Publicado por edicionesnuevarepublica
NOVEDAD
«Nihil Obstat» / 17
● Revista de historia, metapolítica y filosofía
● Barcelona, otoño/invierno 2011
● 21×15 cms., 220 págs.
● Cubierta impresa a todo color, con solapas y plastificada brillo
● PVP: 15 euros
Orientaciones
ENR pone al alcance de sus clientes y amigos, desde 2002, una publicación semestral cuya pretensión primordial es la publicación de textos —tanto de autores españoles como extranjeros— que escapan a la dictadura de lo «políticamente correcto» y, en consecuencia, le confieren una línea que se desmarca abiertamente de los discursos ideológicos dominantes.
Índice
Editorial 5
La crítica a ‘la cosa en sí’ (Schopenhauer-Bretano-Scheler), Alberto Buela 7
Ferrari Billoch reivindicado, Eduardo Connolly 23
Jacques Doriot y el fascismo francés, Juan Antonio Llopart 55
Julius Evola y José Antonio: fascismo y tradición, Ángel Fernández 65
Ramiro de Maeztu: una pluma al servicio del general Primo de Rivera, José Alsina 75
El Urrismo, una versión peruana del fascismo, Eduardo Basurto 95
El mito de la sangre en la revolución conservadora, Jesús J. Sebastián 105
DOSSIER GLOBALIZACIÓN
Introducción, José Alsina Calves 113
El conflicto de Oriente Medio, el origen del terrorismo islámico y la ceguera de Occidente, Jorge Álvarez 120
Aragón, España y Europa, C. C. Parra Ruiz 131
América y su ‘duplicado’, Dr. Tomislav Sunic 167
Elogio y crítica del 15-M, José Alsina 171
‘Indignados’ sí, pero concienciados también, Carmen M. Padial 181
Algunas notas sobre el 15-M, Javier de Francisco Moure 187
Luces y sombras de la revolución cientificotécnica. Notas críticas sobre la cuestión y declive de los Estados, Pablo Huerga 193
Populismo: la falsa alternativa al Sistema, Jordi Garriga 209
Crítica literaria.
Aquellos que no recuerdan el pasado, están condenados a repetirlo: tres libros sobre los ultras de los años setenta, Juan de Pinos 215
Reseñas de libros, 218
Pedidos:
enrpedidos@yahoo.es
Tlf. 682 65 33 56
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Le Bulletin célinien n°340 - avril 2012
Le Bulletin célinien n°340 - avril 2012
- Marc Laudelout : Bloc-notes
- M. L. : Céline dans la presse
- P.-L. Moudenc : Cette prose flamboyante
- P.-L. Moudenc : Les souvenirs de Henri Mahé
- Bernard Baritaud : Pour une association Mac Orlan
- Pol Vandromme : Maurice Bardèche et Céline
- André Suarès : Les rires de crocodile [1946]
- Louis-Albert Zbinden : La blessure d’un paradis perdu [1973]
- B.C. : Une version célinienne du mythe de Babel [1]
Un numéro de 24 pages, 6 € franco.
Le Bulletin célinien, B. P. 70, Gare centrale, BE 1000 Bruxelles.
Le Bulletin célinien n°340 - Bloc-Notes
La bibliographie Tout sur Céline serait-elle l’Arlésienne ? Annoncée pour l’année du cinquantenaire de la mort de l’écrivain, elle n’a pas encore vu le jour. Aussi convient-il de s’en expliquer auprès des souscripteurs. Cette bibliographie a, comme on le sait, trois co-auteurs : Arina Istratova, Alain de Benoist et Marc Laudelout. Le but de l’imposante Bibliographie des écrits de Louis-Ferdinand Céline, publiée il y a plus de vingt-cinq ans par Jean-Pierre Dauphin et Pascal Fouché, n’était pas de prendre en compte l’abondante littérature secondaire qui a été consacrée à l’auteur de Nord ¹. C’est cette situation que les auteurs de Tout sur Céline ont voulu pallier. Leur bibliographie référencera tous les livres, brochures, tirés à part, travaux universitaires et numéros spéciaux de revues, parus en langue française et dans d’autres langues, qu’il a été possible d’identifier. Elle ne citera ni les articles sur Céline, dont la recension exhaustive serait difficilement réalisable (mais a déjà été entreprise par Jean-Pierre Dauphin pour la période 1914-1961 ²), ni – sauf très rares exceptions qui ont paru justifiées – les livres qui ne consacrent à Céline que des sections ou des chapitres particuliers : histoires générales de la littérature, études diverses sur les « fascismes littéraires », etc.
Cette bibliographie comprendra cinq parties principales : (A) les publications périodiques et les séries éditoriales entièrement consacrées à Céline ; (B) les travaux universitaires (mémoires, masters et thèses) dont Céline a fait l’objet ; (C) les ouvrages publiés ; (D) la documentation filmographique (émissions télévisées essentiellement) ; (E) la documentation phonographique (émissions radiophoniques, discographie, partitions). Un complément relatif à Internet constituera la partie (F). Une dernière partie (G) recensera les associations spécialisées dans les études céliniennes.
Cette bibliographie fournira au total près de 2000 références, dont plus de 800 thèses ou mémoires universitaires identifiés. C’est précisément cette partie-là qui donne le plus de fil à retordre aux auteurs. Alors même qu’ils en étaient au stade des épreuves, ils ont encore constaté de trop nombreuses erreurs dues au fait que les travaux universitaires (non publiés) sont souvent mal répertoriés. Nombreux sont, dans ce domaine, les renseignements lacunaires ou tout simplement erronés. Cela s’explique par le fait que toutes les universités ne recensent pas de manière méthodique et précise les thèses soutenues en leur sein. La situation est, comme on s’en doute, encore plus complexe pour les mémoires de maîtrise. Les auteurs espèrent clôturer enfin ce vaste chantier cette année. Le tirage sera limité à 300 exemplaires. Tous ceux qui ont souscrit sont bien entendu assurés de recevoir cette bibliographie dès sa sortie de presse ³. Nous espérons qu’ils voudront bien ne pas (trop) tenir rigueur de ce retard aux auteurs. L’un des souscripteurs, célinien patenté et chercheur de talent, a bien voulu faire part de sa compréhension : « Pour ma part, perfectionniste comme je le suis, je sais trop bien qu’il faut prendre tout le temps nécessaire pour faire un travail se rapprochant le plus possible de la perfection. Par conséquent, même si votre bibliographie ne sortait que dans un an, je n’en ferai pas un drame. » Puissent tous les autres souscripteurs partager ce sentiment !
Marc LAUDELOUT
1. Jean-Pierre Dauphin & Pascal Fouché, Bibliographie des écrits de Louis-Ferdinand Céline, 1918-1984, BLFC, 1984. Cet ouvrage est épuisé mais une version électronique est disponible sur www.biblioceline.fr
2. Jean-Pierre Dauphin, Bibliographie des articles de presse & des études en langue française consacrés à L.-F. Céline, 1914-1961, Du Lérot, 2011.
3. La souscription est actuellement close. Le prix de vente est de 65 €, frais de port inclus.
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lundi, 12 mars 2012
Le Bulletin célinien n°339 - mars 2012
Le Bulletin célinien n°339 - mars 2012
Marc Laudelout : Bloc-notes
M. L. : Milton Hindus et L.-F. Céline
Pascal Ifri : In memoriam Milton Hindus
M. L. : La rencontre à Korsør
Philippe Alméras : Milton Hindus face au géant
M. L. : Corinne Luchaire et Céline
Jacqueline Demornex : Le noir destin de Corinne Luchaire
*** : Corinne Luchaire et Céline. De Baden-Baden à Sigmaringen, un itinéraire commun.
*** : Karl Epting et l’Institut allemand (p. 23)
Un numéro de 24 pages, 6 euros franco.
Abonnement annuel : 50 €
Le Bulletin célinien, B. P. 70, Gare centrale, BE 1000 Bruxelles.
Le Bulletin célinien n°339 - Bloc-notes
Il est bien connu que la France croule sous un excès de règlementation. Celle-ci s’avère parfois paralysante. En témoignent les efforts contrariés de François Gibault, conseil de Lucette Destouches, pour faire restaurer la tombe des parents de Céline au cimetière du Père-Lachaise dans une concession accordée jadis à la grand-mère maternelle de l’écrivain, Céline Guillou, née Lesjean. La dernière « propriétaire » en fut Marie Joubert-Guillou, la veuve de Louis Guillou, l’« Oncle Édouard » de Mort à crédit.
La tombe étant en mauvais état, François Gibault, par ailleurs président de la Société d’Études céliniennes, a décidé, en accord avec Lucette, de la faire restaurer (1). Réponse négative de la Conservation du Père-Lachaise : « Afin que le Bureau des concessions reconnaisse des droits à votre cliente sur cette sépulture, il convient d’établir, au moyen de pièces d’état civil ou d’actes notariés, sa qualité héréditaire par rapport à Madame Veuve Guillou, la concessionnaire (2) ». Tâche ardue et pas vraiment indispensable, Lucette Destouches ne demandant pas d’être reconnue titulaire de cette concession mais seulement l’autorisation de faire restaurer la tombe de ses beaux-parents, précise François Gibault dans un courrier ultérieur. Réaction inflexible du chef du Bureau des concessions : « Seul des ayants droit dûment reconnus par l’administration sont autorisés à intervenir sur leur concession (3). » Pour que Lucette soit reconnue en tant qu’ayant droit, il aurait fallu que « Madame Veuve Guillou, née Lesjean » léguât la sépulture soit à « Marguerite Destouches, née Guillou » [la mère de l’écrivain], soit « à Louis Guillou », soit directement à « Madame Destouches, née Almansor » (4). Bel hommage (involontaire) à Georges Courteline, lui aussi inhumé au Père-Lachaise. L’administration ne devrait-elle pas, au contraire, se réjouir de voir quelqu’un – membre de la famille, de surcroît – prendre en charge les frais de restauration d’une tombe ? D’autant qu’il ne s’agit pas de la modifier en quoi que ce soit mais de la nettoyer et de redorer les noms des personnes qui y sont inhumées (5). Mais les ronds-de-cuir ne badinent pas avec le règlement.
Ultime paradoxe : François Gibault a rencontré moins de difficultés à Septeuil pour la restauration de la tombe de Raoul Marquis, le fameux « Courtial des Pereires », autre personnage de Mort à crédit (6).
Il reste à espérer qu’à l’avenir, la tombe de Céline, sise au cimetière des Longs-Réages à Meudon, pourra, elle, être entretenue sans obstacle.
Marc LAUDELOUT
Notes
1. Lucette Destouches, la Société d’Études céliniennes et François Gibault lui-même ayant décidé de prendre chacun en charge un tiers des frais de restauration de la tombe.
2. Lettre du Chef du Bureau des Concessions à François Gibault (20 décembre 2011).
3. Lettre du Chef du Bureau des Concessions au même (17 janvier 2012).
4. Entretemps, Gaël Richard, qui a eu accès au testament olographe de Marie Guillou (laquelle n’a pas eu d’enfant), a découvert que la légataire universelle était sa nièce, Germaine Decorde, épouse de Jean Croisille. Aujourd’hui la titulaire de cette concession est sa fille, la chanteuse Nicole Croisille. Espérons qu’elle réservera une réponse favorable à la requête de François Gibault.
5. Outre les parents de Céline, sont inhumés dans ce caveau (qui comprend six places) : sa grand-mère (maternelle), Céline Guillou, née Lesjean (1847-1904) ; son grand-père, Jacques Guillou (1847-1879) ; son arrière grand-père, Julien Guillou (1847-1879) ; et son oncle, Julien [dit Louis] Guillou (1874-1954).
6. Il est vrai que, dans ce cas, la procédure est plus simple, François Gibault s’étant rendu propriétaire de cette concession. La décision de restaurer cette tombe fut prise lors de la dernière assemblée de la SEC, à Dinard. En couverture : la photographie de la tombe restaurée. À noter que François Gibault envisage également la pose d’une plaque rappelant que Raoul Marquis est l’un des principaux personnages de Mort à crédit.
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