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vendredi, 24 janvier 2014

La guerre civile froide ?...

La guerre civile froide ?...

par Jacques Sapir

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

 

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jacques Sapir, cueilli sur son blog RussEurope et consacré à l'ambiance d'avant-guerre civile qui règne en France en ce début d'année.

 

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La guerre civile froide ?

Les dernières péripéties, pour ne pas dire les galipettes, de François Hollande ont eu tendance à masquer un instant le sérieux de la situation dans le pays en ce début d’année. Il est vrai que notre Président casqué se rendant à la nuit dans le lit de sa blonde rejoue, mais sur le mode dérisoire et un peu ridicule, les grands mythes de l’Antiquité. Le fait que ce lit soit dans un appartement d’une personne liée au gang de la Brise de Mer ajoute ici ce qu’il faut de sordide à la parodie. L’important n’est cependant pas là ; mais l’important existe bien.

On peut se demander si, en France, nous ne vivons pas actuellement les prémices d’une guerre civile. Cette question, en apparence absurde, mérite cependant d’être posée à la vue des événements que l’on a connus ces dernières années. Dans une note datant de l’automne 2012, j’évoquais la possibilité de la crise de légitimité du pouvoir. Nous y sommes désormais. L’année 2014 risque fort d’être marquée par une accumulation de mouvement sociaux dont la convergence mettrait directement en cause le pouvoir. Or, la crise de légitimité a ceci de particulier qu’elle pose directement la question non pas de la politique suivie, que l’on peut en fonction de ces opinions considérer comme bonne ou mauvaise, mais du fait que le pouvoir soit habilité à mener une politique. C’est pourquoi il faut s’attendre à ce que la contestation du pouvoir puisse prendre un tour violent dans le cours de cette année.

En fait, l’exercice du pouvoir, la Potestas, dépend de sa légitimité que lui confère l’Auctoritas. Ces notions, habituelles sous la plume des juristes d’inspiration chrétienne, ne sont pourtant nullement liées obligatoirement à cette sphère. On comprend bien, même intuitivement, la nécessité de séparer la capacité à exercer un pouvoir politique de la légitimité, ou de la justesse, qu’il y a à le faire. Il n’est donc pas nécessaire d’être chrétien, ni même de croire en Dieu, pour remarquer la pertinence de la distinction entre Auctoritas et Potestas.

Cette question est d’habitude passée sous silence, parce que nul ne conteste la légitimité du pouvoir, surtout d’un pouvoir issu d’institutions qui sont en théorie démocratiques. Mais, force et de constater que l’opposition au pouvoir, qu’elle vienne de la droite ou de la gauche, est désormais moins une opposition à ce que fait ce pouvoir qu’un opposition à sa capacité même à faire.

La violence politique, fille de l’illégitimité

La vie politique française est en effet marquée depuis quelques années par une incontestable montée du niveau des affrontements, qu’ils soient verbaux, symboliques, et parfois même physiques. Nous vivons, en réalité, l’équivalent des prémices d’une guerre civile « froide », qui menace à chaque instant de se réchauffer. L’ex-Président, Nicolas Sarkozy, en a fait l’expérience durant son mandat, et en particulier à partir de 2009-2010. Il fut l’objet d’attaques dont le caractère haineux ne fait aucun doute, et qui provenaient – ce fait est à noter – tant de la gauche, ce qui peut être compréhensible, que de la droite. On a mis ces attaques sur le compte du « style » imposé par ce Président, dont les dérapages verbaux et les outrances étaient légions, et qui tendait à ramener toute action, et donc tout mécontentement, à lui seul. Ce n’était pas pour rien que l’on parlait d’un « hyper-président », rejetant – au mépris de la constitution – son Premier ministre dans l’ombre. Cependant, l’élection de son successeur, François Hollande, se présentant comme un Président « normal », n’a rien changé à cette situation. On peut, par ailleurs, s’interroger sur le qualificatif de « normal » accolé à Président. La fonction présidentielle est tout sauf « normale ». Que le style de l’homme puisse se vouloir « modeste » est plausible, surtout après les outrances, et les Fouquet’s et Rolex de son prédécesseur. Mais il faut bien constater que rien n’y fit. L’opinion, jamais charmée par l’homme qui dès son élection n’a pas eu « d’état de grâce » comme les autres Présidents, s’en est rapidement détournée. Le voici au plus bas des sondages, voué aux gémonies sans avoir jamais été encensé. Tout est prétexte, à tort ou à raison, à reproches et critiques. Il se voit désormais contester par certains la possibilité même de gouverner. Comme son prédécesseur, il fait l’objet de critiques dévastatrices parfois même dans son propre camp politique qui vont bien au-delà de sa simple personne. Les mouvements sociaux, qui sont naturels dans un pays et dans une société qui sont naturellement divisés, prennent désormais des dimensions de plus en plus violentes et radicales. Après la « manif pour tous », voici les « bonnets rouges ».

On a dit, et ce n’est point faux, que la présence de la crise, la plus significative que le capitalisme ait connu depuis les années 1930, expliquait cette tension. Mais, même si cette crise est exemplaire, le pays en a connu d’autres depuis les années 1980. Il faudrait, pour retrouver ce même état de tension, revenir à la fin des années 1950 et à la guerre d’Algérie. Mais l’on sait, aussi, que la IVème République était devenue largement illégitime. De même, on explique souvent, et pas à tort, qu’Internet est devenu un lieu ambigu, entre espace privé et espace publique, qui est particulièrement propice à la libération d’une parole autrement et autrefois réprimée. Cette explication, même si elle contient sa part de vérité, ne tient pourtant pas face à la spécificité de la crise française. En effet, les effets d’Internet sont les mêmes dans tous les pays développés. Or, du point de vue de la violence politique, pour l’instant essentiellement symbolique, mais dont on pressent qu’elle pourrait se développer en une violence réelle, il y a bien une différence entre la France et ses voisins. Il faut donc aller chercher plus en amont les sources de cette radicalisation et surtout voir qu’au-delà de l’homme (ou des hommes) – aussi ridicule voire haïssable qu’il puisse être – elle touche à la fonction et au système politique dans son entier. Nous vivons, en réalité, une crise de légitimité.

Cette crise se manifeste dans le fait que l’on conteste non plus la politique menée, ce qui est normal en démocratie, mais l’exercice même de la politique tant par l’UMP que par le PS. Désormais la distinction, largement factice la plupart du temps, entre le pouvoir et le pays réel, devient une réalité. Cette opposition n’est pas sans rappeler celle entre « eux » et « nous » (Oni et Nachi) qui était de mise dans les régimes soviétiques lorsque le système a commencé à se bloquer. Toute personne qui a travaillé sur les dernières années du système soviétique, tant en URSS que dans les pays européens, ne peut qu’être sensible à cette comparaison. La perte de légitimité était, là, liée à la combinaison de problèmes économiques (la « stagnation ») et politiques, dont l’origine vient de l’écrasement du réformisme soviétique à Prague en août 1968.

En France, cette perte de légitimité du système politique et du pouvoir, dont nous voyons les effets se déployer de manière toujours plus désastreuse devant nos yeux, a une cause et un nom : le référendum de 2005 sur le projet de constitution européenne. Les référendums sur l’Europe ont toujours été des moments forts. Contrairement à celui sur le traité de Maastricht, où le « oui » ne l’avait emporté que d’une courte tête, le « non » fut largement majoritaire en 2005 avec 55% des suffrages. Pourtant, ce vote fut immédiatement bafoué lors du Traité de Lisbonne, signé en décembre 2007 et ratifié par le Congrès (l’union de l’Assemblée nationale et du Sénat) en février 2008. De ce déni de démocratie, qui ouvre symboliquement la Présidence de Nicolas Sarkozy, date le début de la dérive politique dont nous constatons maintenant la plénitude des effets. La démocratie dite « apaisée », dont Jacques Chirac et Lionel Jospin se voulaient être les hérauts, est morte. Nous sommes entrés, que nous en ayons conscience ou pas, dans une guerre civile « froide ».

La souveraineté, la légitimité et la légalité

Ce déni a réactivé un débat fondamental : celui qui porte sur les empiètements constants à la souveraineté de la Nation et par là à la réalité de l’État. Ces empiètements ne datent pas de 2005 ou de 2007 ; ils ont commencé dès le traité de Maastricht. Mais, le déni de démocratie qui a suivi le referendum de 2005 a rendu la population française plus réceptive à ces questions. Ceci est aussi dû à l’histoire politique particulière de notre pays. La construction de la France en État-Nation est un processus qui remonte en fait au tout début du XIIIème siècle, voire plus loin. On peut prendre comme événement fondateur la bataille de Bouvines (27 juillet 1214), qui a marqué le triomphe d’un roi « empereur en son royaume » face à ces ennemis, les  trois plus puissants princes d’Europe (Othon IV de Brunswick, Jean Sans Terre et Ferrand de Portugal). La culture politique française a intégré ce fait, et identifie le peuple et son État. Plus précisément, le processus historique de construction de la souveraineté de la Nation française n’a été que l’autre face du processus de construction de la communauté politique (et non ethnique ou religieuse) qu’est le peuple français1 . À cet égard, il faut comprendre à la fois la nécessité d’une Histoire Nationale, fondatrice de légitimité pour tous les pays, et le glissement, voire la « trahison » de cette histoire en un roman national. Suivant les cas, et les auteurs, ce « roman », qui toujours trahit peu ou prou l’histoire, peut prendre la forme d’un mensonge (du fait des libertés prises par ignorance ou en connaissance de cause avec la réalité historique). Mais ce mensonge est nécessaire et parfois il est même salvateur en ceci qu’il construit des mythes qui sont eux-mêmes nécessaires au fonctionnement de la communauté politique. Toute communauté politique a besoin de mythes, mais la nature de ces derniers nous renseigne sur celle de cette communauté.

La souveraineté est indispensable à la constitution de la légitimité, et cette dernière nécessaire pour que la légalité ne soit pas le voile du droit sur l’oppression. De ce point de vue il y a un désaccord fondamental entre la vision engendrée par les institutions européennes d’une légalité se définissant par elle-même, sans référence avec la légitimité, et la vision traditionnelle qui fait de la légalité la fille de la légitimité. Cette vision des institutions européennes aboutit à la neutralisation de la question de la souveraineté. On comprend le mécanisme. Si le légal peut se dire juste par lui-même, sans qu’il y ait besoin d’une instance capable de produire le juste avant le légal, alors on peut se débarrasser de la souveraineté2. Mais, sauf à proclamer que le législateur est omniscient et parfaitement informé, comment prétendre que la loi sera toujours « juste » et adaptée ? Ceci est, par ailleurs le strict symétrique de la pensée néoclassique en économie qui a besoin, pour fonctionner et produire le néo-libéralisme, de la double hypothèse de l’omniscience et de la parfaite information3. La tentative de négation si ce n’est de la souveraineté du moins de sa possibilité d’exercice est un point constant des juristes de l’Union Européenne. Mais ceci produit des effets ravageurs dans le cas français.

La question de l’identité

Dès lors, une remise en cause de la souveraineté française prend la dimension d’une crise identitaire profonde mais largement implicite, pour une majorité de français. Dans cette crise, les agissements des groupuscules « identitaires » ne sont que l’écume des flots. Les radicalisations, qu’elles soient religieuses ou racistes, qui peuvent être le fait de certains de ces groupuscules, restent largement minoritaires. Les Français ne sont pas plus racistes (et plutôt moins en fait…) que leurs voisins, et nous restons un peuple très éloigné des dérives sectaires religieuses que l’on connaît, par exemple aux États-Unis.

Mais, le sentiment d’être attaqué dans l’identité politique de ce qui fait de nous des « Français » est un sentiment désormais largement partagé. La perte de légitimité de ceux qui exercent le pouvoir, qu’ils soient de droite ou de gauche, peut se lire comme un effet direct de l’affaiblissement de l’État qui découle de la perte d’une partie de sa souveraineté. On mesure alors très bien ce que la légitimité doit à la souveraineté. Non que l’illégitimité soit toujours liée à la perte de souveraineté. Des pouvoirs souverains peuvent s’avérer illégitimes. Mais parce qu’un pouvoir ayant perdu sa souveraineté est toujours illégitime. Or, la légitimité commande la légalité. On voit ici précisément l’impasse du légalisme comme doctrine. Pour que toute mesure prise, dans le cadre des lois et des décrets, puisse être considérée comme « juste » à priori, il faudrait supposer que les législateurs sont à la fois parfaits (ils ne commettent pas d’erreurs) et omniscients (ils ont une connaissance qui est parfaite du futur). On mesure immédiatement l’impossibilité de ces hypothèses.

Pourtant, considérer que le « juste » fonde le « légal » impose que ce « légal » ne puisse se définir de manière autoréférentielle. Tel a d’ailleurs été le jugement de la cour constitutionnelle allemande, qui a été très clair dans son arrêt du 30 juin 2009. Dans ce dernier, constatant l’inexistence d’un « peuple européen », la cour arrêtait que le droit national primait, en dernière instance, sur le droit communautaire sur les questions budgétaires. Il est important de comprendre que, pour la cour de Karlsruhe, l’UE reste une organisation internationale dont l’ordre est dérivé, car les États demeurent les maîtres des traités4, étant les seuls à avoir un réel fondement démocratique. Or, les États sont aujourd’hui, et pour longtemps encore, des États-Nations. C’est la souveraineté qu’ils ont acquise qui leur donne ce pouvoir de « dire le juste ». Bien sûr, un État souverain peut être « injuste », ou en d’autres termes illégitime. Mais un État qui ne serait plus pleinement souverain ne peut produire le « juste ». De ce point de vue, la souveraineté fonde la légitimité même si cette dernière ne s’y réduit pas.

Ceci permet de comprendre pourquoi il faudra revenir sur ces trois notions, Souveraineté, Légitimité et Légalité, à la fois du point de vue de leurs conséquences sur la société mais aussi de leur hiérarchisation. Ces trois notions permettent de penser un Ordre Démocratique, qui s’oppose à la fois à l’ordre centralisé des sociétés autoritaires et à l’ordre spontané de la société de marché. Il peut d’ailleurs y avoir une hybridation entre des deux ordres, quand l’ordre planifié vient organiser de manière coercitive et non démocratique le cadre dans lequel l’ordre spontané va ensuite jouer. C’est d’ailleurs très souvent le cas dans la construction de l’Union européenne dont la légalité est de plus en plus autoréférentielle. La notion d’Ordre Démocratique assise sur la hiérarchisation des Souveraineté, Légitimité et Légalité aboutit à une critique profonde et radicale des institutions européennes. Mais le problème ne s’arrête pas là. En effet, il nous faut aussi penser ces trois notions hors de toute transcendance et de toute aporie religieuse, car la société française, comme toutes les sociétés modernes, est une société hétérogène du point de vue des croyances religieuses et des valeurs. C’est pourquoi, d’ailleurs, la « chose commune », la Res Publica, est profondément liée à l’idée de laïcité, comprise non comme persécution du fait religieux mais comme cantonnement de ce dernier à la sphère privée. Voici qui permet de remettre à sa juste place le débat sur la laïcité. Cela veut aussi dire que la séparation entre sphère privée et sphère publique doit être perçue comme constitutive de la démocratie, et indique tous les dangers qu’il y a à vouloir faire disparaître cette séparation. Mais, parce qu’il a renié les principes de cette dernière, parce qu’il vit en réalité dans l’idéologie du post-démocratique, notre Président est bien le dernier qui ait le droit de s’en offusquer.

Jacques Sapir (RussEurope, 12 janvier 2014)

Notes :

  1. On se reportera ici au livre de Claude Gauvart, Histoire Personnelle de la France – Volume 2 Le temps des Capétiens, PUF, Paris, 2013. []
  2. Maccormick, Neil, Questioning Sovereignty, Oxford, Oxford University Press, 1999 []
  3. Sapir, Jacques, Les trous noirs de la science économique, Paris, Albin Michel, 2000. []
  4. M-L Basilien-Gainche, L’Allemagne et l’Europe. Remarques sur la décision de la Cour Constitutionnelle fédérale relative au Traité de Lisbonne, CERI-CNRS, novembre 2009, http://www.sciencespo.fr/ceri/sites/sciencespo.fr.ceri/fi... []

Quel avenir pour le nationalisme français?

Quel avenir pour le nationalisme français?

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

Quel avenir pour le nationalisme français?

Dans un précédent développement, je questionnais l’idée du nationalisme en replaçant l’histoire même du nationalisme, de façon un peu rapide certes, mais telle est la loi du genre lorsqu’on publie sur internet.

Il est important de poursuivre notre réflexion sur un nationalisme français du XXIe siècle, partant du constat que les différents évènements géopolitiques, les crises économiques et financières et les crispations identitaires conduisent de nombreux mouvements à travers l’Europe à s’enraciner dans le fait national. Nous pouvons penser immédiatement au Front National en France, à Casapound en Italie, à l’Aube Dorée en Grèce, au Jobbik en Hongrie. On peut tout à fait avoir une opinion négative de certains de ces mouvements et ils n’ont pas forcément de rapports les uns avec les autres, mais ils traduisent tous à leur façon le simple fait que face à l’UE, face à l’offensive du Capital et face à l’immigration de peuplement, la nation, produit d’une longue histoire apparaît presque « spontanément » comme l’échelon de résistance, de défense mais aussi, et surtout, de reconquête.

Cependant le nationalisme français est aujourd’hui sujet à une profonde crise interne qu’il convient d’analyser. Nous avons déjà donné notre opinion sur le FN, nous n’y reviendrons pas. De même nous avons donné de façon synthétique quelques éléments sur la pensée identitaire et la pensée dissidente. Ce texte est donc un complément de toutes nos réflexions récentes. Il vise à comprendre dans quels univers s’ébroue le camp « national », est-il d’ailleurs vraiment « national » ?

L’influence « allemande » : l’ethno-régionalisme identitaire

Le nationalisme français a été depuis de nombreuses décennies mis en concurrence avec la pensée ethno-régionaliste identitaire, de fait que si les deux familles aspirent souvent à préserver une identité héritée, le cadre de réflexion, d’expression et d’action n’est pas vraiment le même. La Seconde Guerre mondiale aura marquée une véritable rupture à ce niveau, de même que les années 60 en auront marquées une seconde.

Jusqu’au second conflit mondial, la résistance et la reconquête se faisait dans un cadre national, sans véritable volonté hégémonique, à l’exception de l’Allemagne qui souhaitait en finir avec le traité de Versailles. Les combats sur le front de l’est contre l’URSS auront fait naître dans l’esprit des nationalistes l’idée que l’unité européenne pouvait permettre d’être plus fort contre un ennemi commun, qui était ici le bolchevisme. Cela a pu conduire à l’idée qu’il fallait bâtir d’un nouvel ordre européen sous l’influence d’une nouvelle chevalerie, les SS, qui serait basée sur des régions historiques comme vous pouvez le voir ici :

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Carte de l'Europe des SS

Cela nous fait « étrangement » penser aux théories de l’anarchiste autrichien Leopold Kohr, qui faisait l’éloge des micro-états (non ethniques), pour favoriser la concorde continentale, théories inspirées par une vision médiévale de l’Europe comme vous pouvez le voir ici :

https://strangemaps.files.wordpress.com/2006/10/7europe.jpg

Carte de l'Europe de Leopold Kohr

Après guerre des personnalités comme Saint Loup ou Robert Dun, à l'origine issus de l’ultra-gauche mais engagés dans la Waffen SS contre le bolchevisme, se feront les relais de cette conception de l’Europe. D’autres personnalités, comme le breton Yann Fouéré iront dans ce sens, comme l’indique l’ouvrage L’Europe aux cents drapeaux qui reprend « curieusement » le drapeau de l’Union Européenne sur cette édition* :

http://pmcdn.priceminister.com/photo/l-europe-aux-cent-drapeaux-essai-pour-servir-a-la-construction-de-l-europe-de-yann-fouere-913148172_ML.jpg

Couverture de l'Europe aux Cents drapeaux de Yann Fouéré

Ces personnalités auront une influence sur le second tournant des années 60. Avec eux, les déçus du nationalisme historique, qui prennent conscience que le monde change. En raison de la perte des colonies, la France perd un pan de sa puissance et paraît être de moins en moins capable de faire face aux défis qui s‘annoncent, comme la résistance au communisme. Ce sera la fonction historique du GRECE, de renouveler le discours politique et de mettre en place un corpus permettant aux européens de trouver leur place face aux deux blocs. De nombreuses structures à tendance volkisch et régionalistes vont graviter autour du GRECE ou en émaner.

Mais cette idée d’une Europe divisée en petites régions à fort caractère identitaire et regroupées dans un « empire européen » ne peut pas totalement être dissociée de la tradition politique allemande. En effet, depuis le Moyen Âge, la vocation allemande et d’être un empire central regroupant des régions autonomes.

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Carte du Saint-empire romain germanique vers l'an Mil

L’unité allemande n’a pas véritablement rompu avec ce fait là, accentuant simplement le caractère ethnique dans le contexte du XIXe siècle, tout comme la Nouvelle Droite mènera de nombreuses études sur les indo-européens pour renforcer l’idée d’unité ethnique du continent. L’unité allemande s’est également faite par l’unité économique (ex : Zollverein) et c’est précisément comme cela que procède l’UE aujourd’hui. Nous pouvons sincèrement nous demander si les ethno-régionalistes identitaires n’ont pas aspirés, à un moment, à ce que l’Europe naissante (par la CEE puis par l’Euro) soit tôt ou tard conforme à leurs vœux, que de l’unité économique naisse ensuite une unité politique sur des bases ethniques. Les récents événements battent en brèche cette aspiration, sans pour autant disqualifier totalement la nécessaire concorde entre européens, ni un projet alter-européen. Mais il est aujourd’hui de plus en plus difficile de faire passer un message favorable à l’unité européenne sans passer clairement pour un suppôt du Capital.

L’influence états-unienne et anglo-saxonne : le suprématisme blanc et la « défense de la race blanche »

 Il est impossible de parler d’identité ethnique sans s’attarder sur tous les mouvements de défense de la race blanche. Ici la question est beaucoup moins épineuse car il paraît évident que :

 -         le nationalisme historique n’a jamais eu comme base de « défendre la race blanche » et a toujours perçu le fait racial, et ethnique, comme un moyen, et non comme une fin.

 -         la race n’est en aucun cas la seule dimension d‘une identité, qui est le produit d'un héritage historique, culturel et se construit dans le temps

Mais alors qui peut très concrètement en venir à faire reposer la nation et l’identité sur la race ? Les états-uniens, bien sur !

Les Etats-Unis sont le produit des migrations de nombreux européens, souvent protestants, mais pas seulement, qui ont cherché dans le « nouveau monde » une seconde chance. Ils sont aussi le produit de la rencontre de nombreux autres déracinés : chinois ou africains par exemple. Les Etats-Unis sont historiquement, et malgré la guerre d’indépendance des 13 premiers états contre la couronne britannique, un pays profondément marqué par le fait ethnique, voire racial, les migrants se regroupant bien souvent sur le territoire en fonction de leur origine. Ainsi certaines villes sont profondément liées à cette histoire comme Boston qui est dans tous les esprits la ville des irlandais, au même titre que certains quartiers comme Little Italy ou Chinatown traduisent clairement la fragmentation ethnique du pays, y compris à l’échelle locale.

Les Etats-Unis ne connaissent pas de « nationalisme » au sens européen. Nous avons clairement expliqué que le nationalisme est un processus historique qui a conduit en Europe à se sentir Français, Allemand, Italien, Grec, Espagnol, etc…. rien de tout cela aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis on parlera plutôt de patriotisme, c'est-à-dire d’un attachement à cet Etat porte étendard de l’unité des populations et de la liberté. Mais au sein de cette fédération, certains mouvements ont eu l’idée qu’il fallait diviser le pays en fonction des races. Malgré une influence du nazisme allemand, on ne peut pas résumer le nazisme à la seule question raciale, étant donné que celui-ci est profondément rattaché au nationalisme romantique allemand, ce qui n’est pas le cas aux Etats-Unis, où toute dimension nationale est évacuée au profit de la seule dimension raciale. Certes certains objecteront que les mouvements suprématistes piochent abondamment dans le folklore germanique (runes, etc…) mais cela est plus le fruit d’une démarche racialiste que nationaliste. Aux Etats-Unis la démarche racialiste et suprématiste est souvent rattaché à quelques ouvrages comme le fameux « White Power » de Georges Lincoln Rockwell ou les non moins célèbres « Carnets de Turner » de Andrew Mac Donald. Il n’est pas question ici d’affirmer que tout ce qui est raconté par ses mouvements est à 100% du délire, mais de montrer que leur combat est propre à l’histoire des Etats-Unis et à une conception états-unienne (ou plutôt WASP), du monde… Un des grands leitmotiv de ce suprématisme est la RAHOWA (Pour Racial Holy War – Guerre Sainte Raciale) et qui place au centre de sa pensée l’idée qu’il y aurait une lutte des races (et non une lutte des classes, d’où l’anti-marxisme qui conduit à dire que le marxisme oppose les gens d’une même race comme en Europe à l’accusait d’opposer les gens d’une même nation**). Cette Guerre Sainte peut être adjointe à une forme de messianisme protestant comme c’est le cas par exemple de l’Aryan Nation de G. Butler. Les Anglo-saxons seraient la race élue de Dieu, Jésus Christ était un « aryen » et l’Amérique était la terre promise. Notez qu’on retrouve exactement la même chose en Afrique du sud pour certains Afrikaners (voir ce que j’avais écris ici).

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Le logo de "Aryan nations"
(Notre race est notre nation)

Ce discours s’est massivement diffusé en Europe par certains mouvements anglais et pose une vraie question. S’il est clair que l’immigration de peuplement menace biologiquement les européens et que la propagande subventionnée prône le métissage et la dévirilisation de l’homme blanc, doit-on pour autant ne combattre que sur cet aspect, en oubliant que nous avons une histoire propre et que nous devons intégrer cette donnée dans notre tradition politique et non calquer des logiciels de pensée anglo-saxons sur une vieille nation comme la France ? Il n’est pas question de Guerre Sainte raciale en France ou de Pouvoir blanc sur la Terre. Il est simplement question de reprendre les leviers de la souveraineté pour refonder une France et une Europe nouvelles, définir clairement un Français comme un européen de langue française et replacer le droit du sang au centre du débat.

L’influence russe : l’eurasisme

Après les Etats-Unis, la Russie. Si nous pouvons contester l’influence de la pensée anglo-saxonne américaine sur le nationalisme français, nous pouvons également nous questionner sur l’influence russe, cela n’est pas un exercice simple étant donné que nous avons plutôt de la sympathie pour l’histoire et la culture russe. Mais il est nécessaire d’avoir un regard critique.

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L’eurasisme est une conception géopolitique propre à la Russie qui est un pays à cheval sur deux continents (Europe et Asie). Un Russe ne peut abandonner ni sa dimension européenne, ni sa dimension asiatique. De là va naître l’eurasisme. La pensée eurasiste a beaucoup percée ces dernières années par l’intermédiaire d’Alexandre Douguine, qui a fait paraître il y a quelques mois la Quatrième Théorie Politique, celle qui doit succéder au libéralisme, au communisme et au fascisme et affronter la seule qui a survécu au XXe siècle : le libéralisme. Les théories de Douguine ne sont pas dénuées d’intérêts et reprennent un large aspect traditionnel, fortement séduisant pour tous ceux qui se sont intéressés à la Tradition (Evola, Guenon, etc…). C’est une façon pour les russes de répondre aux Etats-Unis, qui impulsent la mondialisation libérale, l’unipolarité et la sous-culture de la consommation de masse (par la musique ou le cinéma). Cependant cela ne doit pas nous faire oublier qu’il s‘agit d’une vision russe du monde.

En effet l’eurasisme est une vision impériale russe ce qui pose immédiatement la question du voisinage de la Russie. Ainsi les eurasistes considèrent que la Biélorussie, l’Ukraine et les pays baltes sont des territoires qui doivent leur être liés, alors que les nationalistes de ces pays veulent quant à eux être indépendants de ce voisin gargantuesque. D’où les tentatives d’intégration zélée, et malheureuses, au sein de l’espace euro-atlantique matérialisé par l’UE.

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Les Français auraient tort d’embrasser de façon trop naïve cette vision du monde, car cela pourrait les conduire à se couper des pays de l’est, l’Allemagne a sur ce point bien plus de finesse, en appliquant, encore une fois, sa stratégie impériale à l’est via l’UE (en intégrant la Pologne, les pays Baltes et en faisant des appels au pied à l’Ukraine) tout en se ménageant de bons rapports avec la Russie (Nord Stream, grâce de Khordokovski). Ce n’est pas en embrassant béatement l’eurasisme que le nationalisme français sortira de sa crise doctrinale actuelle. Au contraire, la France est historiquement un pays d’équilibre entre les empires et porte également son propre projet impérial, et l’eurasisme ne consiste pas simplement à défendre la souveraineté de l’Etat-nation russe, il consiste à encourager la Russie à avoir une hégémonie sur d’autres Etats-nations, Alexandre Douguine ne fait aucun mystère là-dessus. Il faut donc retrouver notre voie d’équilibre des puissances, développer notre propre projet impérial et favoriser l’idée selon laquelle les peuples doivent se gouverner eux-mêmes. Un nationaliste français doit pouvoir mener des tractations diplomatiques qui permettent à des voisins de vivre en paix. En un mot la Russie devra être un partenaire, mais cela ne nous empêche pas de faire valoir notre vision du monde et nos intérêts propres. Nous n’avons pas à devenir une colonie russe après avoir été une colonie des Etats-Unis.

Conclusion:

Ainsi par ces quelques modestes considérations nous avons pu passer au crible trois tentations de sortir du nationalisme traditionnel pour apporter une réponse aux temps présents : la volonté d’une autre Europe qui serait fédérale et ethnique, la volonté de préserver la race blanche ou la volonté de s’opposer aux Etats-Unis par le biais de la Russie.

Bien que le courant ethno-régionaliste soit surement le plus capable de faire l’équilibre entre les deux autres (suprématisme et eurasisme) ce qui explique que des personnalités issues du GRECE flirtent depuis longtemps avec l’un ou l’autre courant, ces trois grands courants, ne doivent pas nous faire oublier notre tradition politique propre, il faut plutôt les voir comme des sources d’inspiration pour constituer un corpus idéologique sérieux permettant aux Français d’affronter le monde dans lequel ils sont.

Il paraît important de ne pas rejeter l’idée fédérale, ni l’idée d’Europe puissance, il faut aussi enrayer la disparition de l’Homme européen et il convient de (re)trouver notre place dans le jeu géopolitique actuel qui tend vers la multipolarité depuis plusieurs années. La question de la sortie du capitalisme est ici fondamentale.

Nous pourrions œuvrer à bâtir une France fédérale et communale (ce qui reprend l’idée maurrassienne et proudhonienne, et non simplement « allemande ») au sein d‘une Europe puissance à l’ouest constituée des nations libérées du Léviathan euro-atlantiste, de la finance et du Capital. Il faudrait redéfinir la nationalité française sous un angle plus ethnique et revitaliser les Européens. Enfin, cet ensemble mènerait une politique de désaméricanisation, de coopération avec les puissances émergentes et les pays non-alignés, tout en préservant ses intérêts et ceux, in fine de l’Europe romano-carolingienne vers laquelle nous devrons nous projeter.

Jean/CNC

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

* On trouvera quelques points communs entre la carte de l'Europe des Waffen SS et celle du projet actuel de redécoupage régional de la France:

http://static.lexpress.fr/medias_9138/w_400,h_400,c_fill,g_north/regions-fusionnees_4678904.png

 **: La Rahowa, tout comme la lutte des classes, reposent paradoxalement sur des théories plutôt darwinistes de lutte entre des groupes humains concurrents.

jeudi, 23 janvier 2014

Francotiradores no identificados disparan contra manifestantes en Kiev

Ex: http://www.elespiadigital.com/

Manifestantes han muerto en el centro de Kiev por heridas de bala, según han informado varios medios locales, aunque la policía ucraniana negó que haya empleado armas de fuego en los enfrentamientos que prosiguen desde el domingo pasado. La agencia Liga.Novosti informó -citando a la oposición- que las personas resultaron muertas por disparos de francotiradores ocultos en la calle Grushevski, junto a la sede del Gobierno y escenario de los últimos enfrentamientos. El portavoz del Ministerio del Interior, Serguei Burlakov, ha asegurado que no se puede responsabilizar a la Policía por la muerte de los manifestantes dado que no portan armas de fuego.

La “oposición” de Ucrania amenazó con "atacar" si no se cumplían sus exigencias

Líderes de la oposición ucraniana amenazaron con "pasar a la ofensiva" si el presidente Víktor Yanukóvich no cumple con sus exigencias. "Si el presidente no responde mañana, vamos a pasar a la ofensiva", declaró uno de los líderes opositores, el exboxeador ultra Vitali Klitschko. La violencia la tenían planificada…

Además, el que se ha convertido en una de las cabezas visibles más populares de la oposición instó a los manifestantes a quedarse en el centro de Kiev, defender la plaza de la Independencia (Maidán) y prepararse para una ofensiva policial en su contra. 
Otro político opositor ucraniano, Arseni Yatsenyuk, dio a Yanukóvich un ultimátum de 24 horas para responder a sus peticiones.

Una ola de violencia provocada por una nueva “red Gladio” que agrupa a unos dos mil agitadores

Las protestas que sacuden Ucrania desde el pasado noviembre entraron en una fase violenta. El Parlamento endureció las sanciones antidisturbios, mientras que los enfrentamientos entre los manifestantes y la Policía se han cobrado víctimas mortales.

La noche del miércoles un grupo de desconocidos tomó el control de un edifico en la céntrica calle Kreschátik de la capital ucraniana, en el que se encuentra una oficina del canal de televisión municipal Kiev, informó el servicio de prensa del ayuntamiento citando a varios empleados de la cadena.

El número de heridos entre los agentes de seguridad durante los disturbios en Kiev ascendió a 218, según informó la página web del Ministerio del Interior de Ucrania. 99 de ellos tuvieron que ser hospitalizados con lesiones, fracturas, quemaduras, heridas de arma blanca o envenenamiento con sustancias desconocidas.

Los manifestantes construyeron una segunda línea de barricadas en la calle de Grushevski, cerca del hotel Dnepr. Mientras tanto, los neumáticos en llamas bloquean la misma calle en el tramo cercano al estadio del Dinamo de Kiev.

Los dos hombres que habían sido considerados muertos en la calle de Grushevski recibieron heridas de balas: una de calibre 7,62 milímetros de un rifle de francotirador Degtiariov, y otra de calibre 9 milímetros, presumiblemente de una pistola Makárov, informa la cadena Expreso.

Un hombre de 22 años que anteriormente fue declarado muerto por la oposición está vivo, informan los médicos de un hospital de la capital ucraniana. El joven se cayó desde lo alto de la columnata de 13 metros de altura que se encuentra próxima al estadio del Dinamo de Kiev.

La céntrica calle de Grushevski está cubierta de humo negro procedente de la quema de los neumáticos que los manifestantes han traído de todo Kiev. Según la agencia Unian, su objetivo es crear una cortina de humo que dificulte el asalto policial de Maidán, donde se concentran 2.000 personas.

Desalojos, secuestros y agresiones a la población civil por parte de los “manifestantes”

Un vehículo blindado de las fuerzas especiales desmanteló  las barricadas de los violentos. Las autoridades de Kiev pidieron a quienes trabajen en el centro urbano que abandonen sus oficinas a las 16:00 (hora local).

Los manifestantes de Maidán se arman con mazas metálicas de fabricación casera. Los agentes de seguridad han encontrado casi 100 mazas en el edificio de la administración capitalina, que los protestantes tomaron durante cierto periodo de tiempo grupos ultras.

"En todos los disturbios en Kiev participan los mismos grupos radicales", afirma un comunicado del Ministerio del Interior ucraniano.

La Fiscalía General de Ucrania denuncia el secuestro de más de 50 personas durante la noche. Según revelan los testigos, los golpearon y llevaron a una dirección desconocida. Según la explicación ofrecida por los fiscales, estos hechos evidencian el crecimiento de la violencia por parte de los integrantes de las agrupaciones extremistas y otras respecto a las fuerzas del orden y la población civil.

La Policía de Kiev empezó a retirar las barricadas en el centro de la capital de Ucrania. A su vez, los manifestantes comenzaron a lanzar piedras y cócteles molotov contra los agentes, obligándoles a retirarse, aunque luego respondieron a los ataques con granadas aturdidoras. Posteriormente, las fuerzas especiales reanudaron el proceso de desmantelamiento.

El primer ministro de Ucrania, Nikolái Azárov, dijo a una cadena de televisión rusa que la información sobre el número de participantes de las protestas antigubernamentales ha sido exagerada por los medios. Por otro lado, la participación en el mitin de los detractores de la integración en la UE está minusvalorada. En el denominado 'Euromaidán', afirmó, "se han reunido tres provincias", mientras que "en el otro Maidán [conocido en la prensa local como 'Antimaidán'] está representada toda Ucrania".

Tres de los hospitalizados en Kiev han perdido un ojo en los enfrentamientos callejeros. A otro se le amputó una mano a consecuencia del traumatismo recibido. Los manifestantes usan palos con punta metálica que repartieron entre ellos los organizadores de la protesta.

"Esas varas son una arma blanca peligrosa que ellos están dispuestos a emplear para herir a los agentes de las fuerzas del orden", afirmó el comunicado difundido por el Departamento de Seguridad Pública de la Policía ucraniana.

Yanukovich llama al diálogo

El mandatario ucraniano pide a la oposición en un comunicado publicado en su página web que se siente a la mesa del diálogo. "Os pido que no respondáis a los llamamientos radicales, todavía no es tarde parar y arreglar el conflicto de forma pacífica", declaró el presidente ucraniano, Víktor Yanukóvich, en un mensaje a los manifestantes antigubernamentales en Kiev.

Injerencia occidental descarada apoyando a los grupos violentos

El Ministerio de Justicia de Ucrania ha expresado su preocupación por los diplomáticos extranjeros que visitan los edificios administrativos tomado por la oposición. "Los manifestantes están preparando cócteles molotov en esos edificios", dijo la ministra de Justicia, Yelena Lukash, llamando a los países europeos a condenar la violencia cometida por la oposición en Kiev.

3528084_3_dd55_dans-la-mairie-de-kiev-occupee-depuis-le-1er_a206fb37f87464065090541dac626f13.jpgLas Fuerzas Armadas de Ucrania no participarán en los acontecimientos relacionados con las protestas en Kiev. "Todo el personal militar y todos los equipos se encuentran en sus lugares de emplazamiento permanente", dijo una fuente del Ministerio de Defensa de Ucrania a la agencia Interfax.

José Manuel Durão Barroso, presidente de la Comisión Europea, ha lamentado las víctimas mortales en Ucrania y ha pedido a las autoridades que tomen medidas para controlar la crisis. "Estamos conmocionados por la muerte de dos manifestantes y expresamos nuestras condolencias más profundas a sus familias. Pedimos a todas las partes que se abstengan del uso de la violencia", insistió.

La Embajada de EE.UU. en Ucrania advierte sobre la imposición de Washington de sanciones a quienes hayan usado fuerza contra los participantes de Euromaidán.

"Tenemos información de que todo esto se está estimulando principalmente desde el extranjero", dijo el ministro ruso de Asuntos Exteriores, Serguéi Lavrov, en referencia a las protestas que sacuden Ucrania. "Resulta que estos promotores ni siquiera tienen en cuenta los intereses de la propia oposición ucraniana, ya que intentan incitarla a la violencia".

"Quienes organizan los disturbios están violando todas las normas de comportamiento europeas", dijo el jefe de la diplomacia rusa. "Cuando algo semejante suceda en los países de la Unión Europea, nadie pondrá en duda la necesidad de medidas duras para detener la violencia y los disturbios", agregó Lavrov.

En el mismo sentido se expresó nuestro redactor Gustavo Morales en declaraciones a Rusia Today: http://actualidad.rt.com/video/actualidad/view/117727-ucrania-injerencia-europa-gobierno-militar

Los enfrentamientos con las fuerzas policiales en la capital de Ucrania deben ser condenados por la comunidad internacional, afirmó el Ministerio de Relaciones Exteriores de Ucrania en un comunicado. Según la agencia Itar-tass, el ministerio subrayó que Kiev "espera la condena de la comunidad internacional de las acciones radicales que provocan fuertes enfrentamientos que amenazan la vida y la salud de los ciudadanos".

El Ministerio de Asuntos Exteriores de Ucrania confirmó la detención en Kiev de un empleado de Radio Liberty que lanzaba "objetos prohibidos" a los agentes policiales. El trabajador de la emisora no se identificó como tal durante la detención ni llevaba distintivos, aseguran fuentes del ministerio.  
 

Europäische Visionen

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Naar nieuwe coalities in het Midden-Oosten?

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Naar nieuwe coalities in het Midden-Oosten?
 
Peter Logghe
 
Ex: Nieuwsbrief - Deltapers, nr. 79, Januari 2014
 
Als (bepaalde) commentatoren en onderzoekers het juist voorhebben, lijken in het Midden-Oosten nieuwe coalities in de maak, en vooral een zogenaamde ‘Veiligheids-as’ zou er wel eens voor seismische golven kunnen zorgen, na de schokken van de voorbije maanden en jaren (de vernietiging van de Syrische wapens onder controle van Rusland, de toenadering tussen de VS en Iran, de verminderde geostrategische en geopolitieke invloed van Saoedi-Arabië en Israël, en de terugtrekking van Amerikaanse troepen uit Afghanistan).

Een nieuwe coalitie, een nieuwe richting, men zou bijna kunnen schrijven: een nieuwe lente! Waarom een ‘Veiligheids-as’? De grote hoeveelheden extremistische en salafistische jihadstrijders in Afghanistan en Irak, maar nu ook in Syrië en andere landen, hebben in elk geval als effect dat een aantal staten, van wie men het niet onmiddellijk zou verwachten, de handen in elkaar slaat om iets aan ‘het probleem’ te doen. Opmerkelijk is de stap wel, omdat het lijkt dat voor de eerste keer sinds decennia de oplossing, de organisatie en de structuur van de aanpak van ‘het probleem’ van binnen de regio zelf zal komen.

Twee vaststellingen tonen aan dat de politieke realiteit een aantal staten tot inzichten brengt. Stilaan komt men er in het Midden-Oosten ten eerste tot het besef dat niemand anders de regio zal komen redden. Ten tweede heeft men kunnen vaststellen dat grote groepen gewapende salafisten zich van geen grenzen wat aantrekken en gewoon overal – van Azië tot in Afrika – desintegrerend op de bestaande staatsstructuren inwerken.

Vier landen willen het militantisme te vuur en te wapen bestrijden, en willen hun staatsgrenzen zo veilig mogelijk houden – de ‘Veiligheids-as’ zou, aldus de waarnemers, kunnen bestaan uit Libanon, Syrië, Irak en Iran. Inderdaad landen met een totaal andere achtergrond, geschiedenis, samenstelling van de bevolking, staten die tot gisteren elkaars vijand waren. Enkele doelstellingen werden intussen geformuleerd: het intact houden van de territoriale integriteit en soevereiniteit, het opzetten van een rigoureuze militaire en veiligheidssamenwerking tegen alle rechtstreekse en onrechtstreekse dreigingen van deze extremisten. En tot slot willen de verschillende leden van de coalitie een gemeenschappelijk politiek wereldbeeld uittekenen dat kan leiden tot samenwerking ook op andere gebieden. Ambitieus? Dat in elk geval.

Nu al lijkt het dat deze coalitie niet anders dan succes kan hebben. De Jordaanse koning Abdoellah heeft vrij sterk bemiddeld in het tot stand komen van de nieuwe eenheid, en ook Egypte zou naar verluidt interesse hebben in de verdere ontplooiing van het project.

Uit de vaststelling dat een nieuwe coalitie in het Midden-Oosten zich aan het vormen is, moet in elk geval ook de conclusie worden getrokken dat de strategie van de VS – eerst Assad doen vallen, en dan pas Al Qaida aanpakken – op een mislukking is uitgedraaid: Assad is niet gevallen, Iran is niet geplooid, Hezbollah blijft zijn ding doen, en Rusland en China stappen ook niet opzij. Syrië zou wel eens het omslagmoment kunnen zijn, omdat een lokaal conflict er uitgroeide tot een regionaal conflict met sterke geopolitieke consequenties. Een conflict ook dat allerlei gewapende groepen Salafistische militanten een unieke opportuniteit bood om met zware wapens in een conflict in te grijpen. De zeer doorlaatbare grenzen in Syrië zorgden voor de rest.

De verliezers van het conflict zouden wel eens de Saoedi’s kunnen zijn. Voor hen ging het erom (aldus toch CIA-directeur Michael Hayden) een Soennitische machtsovername in Syrië te bewerkstelligen, en dit plan dreigt in de vernieling te worden gereden. Voor de Saoedische emirs ging het erom de sharia-rechtspraak in te voeren, en dat zal dus even moeten wachten. En mocht deze nieuwe ‘Veiligheids-as’ succesrijk zijn, en er bijvoorbeeld in slaagt de religieuze extremisten buiten spel te zetten, dat ziet het er helemaal nog minder goed uit voor het politieke gewicht van Saoedi-Arabië.

Om het geopolitieke plaatje van het Midden-Oosten begin 2014 volledig te maken: volgens bepaalde weblogs staat de wereld voor een politieke ommekeer die zijn gelijke nog niet heeft gezien. In een nieuw rapport van het Amerikaanse energieagentschap EIA staat te lezen dat Amerika binnen 3 jaar een recordhoeveelheid olie zal produceren van 9,5 miljoen vaten per jaar. De energieafhankelijkheid van het Midden-Oosten, en met naam van Saoedi-Arabië, die jarenlang het beleid van de VS bepaalde en domineerde, staat op het punt fundamenteel te worden doorbroken. De olie-import naar de VS zou van 40% nu dalen tot 25% in 2016.

Peter Logghe

mercredi, 22 janvier 2014

Ukraine, Russie, Europe

Ukraine, Russie, Europe

Le Cercle Georges Sorel est le cercle de formation politique et culturelle du réseau M.A.S. Il organise régulièrement des conférences et des débats. Comme le grand philosophe et grand théoricien Georges Sorel, notre cercle entend dépasser les clivages idéologiques pour fonder l'alternative.

 


mardi, 21 janvier 2014

Atlantische Raad: Buitengewone crisis nodig om Nieuwe Wereld Orde te redden

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Atlantische Raad: Buitengewone crisis nodig om Nieuwe Wereld Orde te redden

Hoe zal die 'buitengewone crisis', die veel massaler zal moeten zijn dan 9/11, eruit gaan zien?

De Atlantic Council, een belangrijke Westerse denktank in Washington, vindt bij monde van Harlan K. Ullman, de bedenker van de 'shock and awe' doctrine, dat er een buitengewone crisis nodig is om de door president Bush sr. aangekondigde 'Nieuwe Wereld Orde' te redden. De grootste bedreiging voor de NWO komt volgens de raad niet van landen zoals China, maar van onafhankelijk handelende burgers zoals Edward Snowden en Bradley Manning, die het publiek op de hoogte stelden van door de globalistische elite geheim gehouden informatie.

De Atlantische Raad wordt geleid door generaal Brent Scowcroft, onder de presidenten Gerald Ford en George H.W. Bush de Nationale Veiligheid Adviseur. Hij heeft ook president Obama geadviseerd.

Onafhankelijke 'spelers' grotere bedreiging dan China

In het artikel 'War on Terror is not the Only Threat' stelt Harlan Ullman dat het geostrategische systeem op de wereld 'tektonische veranderingen' ondergaat. Niet de opkomende supermacht China is het grootste probleem, maar de niet aan staten verbonden 'spelers' zoals Edward Snowden, Bradley Manning en anonieme computerhackers. Zij zouden zelfs 'de grootste bedreiging vormen voor het 365 jaar oude Westfaalse systeem,' omdat zij mensen aanmoedigen zich los te maken van de controle van de staat en zoveel mogelijk zelfstandig te worden.

'Slechts weinigen hebben dit opgemerkt, en nog minder hebben hierop geanticipeerd,' aldus Ullman, die klaagde dat de 'informatierevolutie en ogenblikkelijke wereldwijde communicatie' de totstandkoming van de 'Nieuwe Wereld Orde' zoals die door president Bush sr. in 1990 werd aangekondigd, tegenwerken.

Tegenstanders NWO moeten worden 'geëlimineerd'

'Zonder een buitengewone crisis kan er waarschijnlijk maar weinig worden gedaan om de schade die wordt veroorzaakt door falend bestuur om te keren of te beperken,' vervolgde Ullman. Feitelijk impliceerde hij daarmee dat er een nieuw, nog veel massaler '9/11' nodig is om de overheden alsnog in staat te stellen de absolute macht te grijpen, en de 'gevaren die de nieuwe, niet aan staten verbonden spelers vormen, in de hand te houden, te verminderen en te elimineren.'

De huidige voorzitter van de Killowen Group, een adviserend orgaan van (Westerse) regeringsleiders, concludeert dan ook dat individuen die zich onafhankelijk van de staat opstellen, moeten worden uitgeschakeld om de Nieuwe Wereld Orde te redden. De Atlantische Raad ziet deze NWO als een wereldwijde technocratie die wordt geleid door de almaar verdergaande samensmelting van overheden en grote concerns, en het stapsgewijs vernietigen van alle individualiteit en onafhankelijkheid, ten gunste van een groot collectief, uitmondend in een transhumanistische 'singulariteit'.

Brzezinski: wereldregering in gevaar door politiek ontwaken

Bilderberger Zbigniew Brzezinkski, medeoprichter van de Trilaterale Commissie en al decennia één van de topfiguren van de NWO-elite, hield in 2010 de Council on Foreign Relations voor dat het 'wereldwijde politieke ontwaken' in combinatie met de toenemende onderlinge strijd binnen de elite, een bedreiging vormen voor het grote einddoel: de oprichting van een (VN-)wereldregering.

Brzezinski was de grote man achter de president Carter en Obama, en is tevens de belangrijkste instigator van de huidige Amerikaanse toenadering tot Iran, en daaraan gekoppeld het stapsgewijs afbouwen en uiteindelijk geheel opheffen van het traditionele bondgenootschap met Israël.

Ullmans roep om een 'buitengewone crisis' doet tevens denken aan het 'Project for a New American Century' uit 1997, dat stelde dat er een nieuw Pearl Harbour nodig was om de Amerikaanse militaire hegemonie te handhaven en uit te breiden. Vier jaar later vonden de aanslagen op 9/11 plaats.

Elite begint grip te verliezen

Daarnaast is zijn oproep een duidelijk signaal dat de wereldelite beseft dat de verwezenlijking van hun globalistische doelen langzaam maar zeker door hun vingers begint te glippen. Het toenemende verzet van de Europeanen tegen de NWO-fascisten in Brussel is in dit opzicht een bemoediging voor iedereen die vindt dat individualiteit, zelfbeschikkingsrecht en democratie niet moeten worden opgeofferd voor een geforceerd samengevoegde, grenzenloze wereldgemeenschap, die bevolkt wordt door dan volkomen krachteloos, arm en monddood gemaakte slaven.


Xander

(1) Infowars

lundi, 20 janvier 2014

Dieudonné interdit : mauvais pour les juifs

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Dieudonné interdit : mauvais pour les juifs

par Guillaume Faye

Ex: http://www.gfaye.com

L’interdiction sèche de certains spectacles de Dieudonné, à la demande du gouvernement, n’ont pas seulement comme conséquence de publiciser au delà de tout espoir un bateleur qui, autrement, serait resté inaudible dans le tintamarre médiatique et aurait probablement vite disparu ; elle a aussi réveillé et amplifié l’ardeur antisémite qui couvait dans les populations immigrées.

Comme je l’ai expliqué dans un précédent article de ce blog (Dieudonné et l’antisémitisme) (1), l’antijudaïsme de Dieudonné s’inscrit dans ce ”nouvel antisémitisme” qui n’attire plus que des franges marginales de l’extrême droite mais rassemble surtout un public issu de l’immigration afro-maghrébine et musulmane, qui considère le sionisme (ou ”idéologie juive mondiale impérialiste et oppressive ”, allant bien au delà de la signification historique de ce terme) comme l’oppresseur principal de ce qui est ethniquement de couleur et/ou musulman.  

Il y a un glissement sémantique de taille, analysé par Finkielkraut : jadis, l’antijudaïsme s’exerçait au nom de la défense racio-ethnique des ”Aryens”, de la domination estimée légitime des Européens de souche ; aujourd’hui, le nouvel antijudaïsme représenté par M’bala M’bala, vise à présenter le ”sionisme” comme stade suprême de l’impérialisme (concept détourné du marxisme) et d’un néo-racisme. Ce nouvel antijudaïsme, selon le philosophe précité, est victimaire et non plus raciste affirmatif.

L’interdiction administrative frappant Dieudonné, outre qu’elle piétine le droit et atteint aux libertés publiques (mais de cela, la gauche est coutumière), dénote une profonde stupidité politique. Et une méconnaissance étonnante des règles sociologiques de la ”communication” (2). En effet, ce prurit répressif va conforter l’idée, dans les populations immigrées et chez les lobbies islamiques, que les Juifs dirigent un gouvernement français aux ordres du Crif. Les mesures répressives anti-Dieudonné sont interprétées comme un acte de soumission de l’État français à la communauté juive surpuissante. Sans le vouloir – mais parce qu’il est au fond impulsif et irréfléchi sous des dehors d’homme sérieux et réfléchi – M. Valls a tiré un but contre le camp de ses amis. M. Valls est un tacticien, sans l’envergure d’un stratège.  

Après cet épisode, la communauté juive doit s’attendre à un regain d’hostilité de la part des populations allogènes et à une expansion de l’antijudaïsme. On a fait de Dieudonné un emblème et un martyre, alors qu’il fallait le laisser nager dans l’immense marigot des  showbizmonkeys qui essaient de se faire un nom sans succès.         

Ce que j’ai retenu de mes discussions avec des représentants du judaïsme américain et avec des journalistes israéliens, c’est que les élites du judaïsme français sont considérées comme assez naïves, les moins politiques de toute la diaspora juive. La communauté juive française a poussé à la répression contre Dieudonné Mb-Mb sans comprendre qu’elle se tirait une balle dans le pied. La presse communautaire juive française analyse avec une naïveté confondante l’affaire Dieudonné. (3) De même qu’elle constate que les juifs sont en train de fuir certaines portions du territoire, sans oser en révéler ouvertement la cause. Bref, l’interdiction frappant Dieudonné est une bénédiction pour le nouvel antijudaïsme d’origine afro-arabe et musulmane, qui tient là un argument central. L’intelligentsia juive française, sauf exceptions, se caractérise par la médiocrité analytique et l’aveuglement historique. Qu’elle se rassure : elle n’est pas la seule. La réalité recadre toujours la fiction.    

Notes:

(1) Voir mon essai La Nouvelle Question Juive, Éditions du Lore.

(2) Je travaille dans la com et la pub depuis très longtemps (les protocoles sont exactement les mêmes en économie et en politique) et la règle de base, c’est que pour éliminer un concurrent, un adversaire, un discours gênant, etc., il faut surtout ne jamais en parler, encore moins essayer de l’interdire par voie de justice ! Le révisionnisme (ou négationnisme) est inconnu aux USA parce qu’il est autorisé (liberté absolue d’expression) et noyé dans le brouillard médiatique. En France, où c’est interdit, tout le monde sait de quoi il s’agit. En matière de communication, la règle d’or est affirmative et non pas négative. 

(3) Cf. Hamodia, 15/01 2014.

samedi, 18 janvier 2014

Erdogan in Trouble but Gulen and CIA Intrigues need containing

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Turkey in crisis: Erdogan in Trouble but Gulen and CIA Intrigues need containing 

Nuray Lydia Oglu and Lee Jay Walker 

Ex: http://www.moderntokyotimes.com - Modern Tokyo Times

The grand ambitions of Recep Tayyip Erdogan are unraveling in many directions because the Prime Minister of Turkey is suffering from many internal convulsions which are rocking this nation.  Several years ago it appeared that Erdogan could continue to abuse many excesses based on the strength of the Justice and Development Party (AKP). Therefore, Erdogan’s Islamist dream and “Ottoman mirror” had a powerful swagger, whereby he perceived himself to be the “new father of Turkey” providing nationals followed his conservative and Islamist agenda. Yet now, the AKP is starting to look fragile and increasingly authoritarian under Erdogan.

In saying this, it is clear that Fethullah Gulen is no savior because just like Erdogan he also wants to pull the strings. Equally important, both individuals share the Islamist dream of crushing progressive forces in Turkey. Indeed, in the past Erdogan and Gulen were playing the same tune.

Regionally, the grand designs of Erdogan have literally bitten the dust because of the meddling of Turkey. After all, only Erdogan could disillusion Egypt, Iraq, Iran, Israel, Syria, and other nations. Also, with Erdogan being determined to overthrow the government of Syria, then not only did he turn a blind eye towards international jihadists and covert operatives; but, more alarmingly, he avidly tolerates and encourages brutal sectarian and terrorist forces against secular Syria. Therefore, the image of Turkey is suffering greatly throughout the entire region because Erdogan can’t stop meddling and upsetting regional nations.

Re-focusing on the current scandal in Turkey then clearly the Erdogan boat is rocking. Baha Gungor, Deutsche Welle, says: “Erdogan has made the same mistakes as many autocrats before him. He has come to see himself as infallible, tolerating criticism of his policies less and less. Journalists, intellectuals and politicians who see things differently have been locked up. Large swaths of the army’s former leadership were handed harsh jail sentences for allegedly planning a coup.”

Indeed, it is clear that 2013 witnessed many shortcomings for the leader of Turkey because Erdogan kept on piling on more judgments of errors. This was clearly apparent during the Taksim Square crisis because Erdogan issued harsh statements about the demonstrators. Also, excessive force against demonstrators and his unapologetic stance meant that Turkey was becoming even more divided.

Serious allegations by the end of 2013 related to money laundering, the smuggling of gold, major bribes – and other areas related to corruption – equated to a huge downturn in the domestic fortunes of Erdogan. Not only this, the ramifications for the economy is now being felt. This is clearly apparent because now the Turkish lira is fairing miserably with the US dollar and the Euro.

Yet the current internal struggle of Islamist powerbrokers between Erdogan and Gulen is alarming. After all, under the Obama administration in America it is clear that a pro-Muslim Brotherhood agenda existed whereby Egypt was going to be the grand experiment. Luckily, the masses in Egypt rose up against the Muslim Brotherhood putsch for usurping state institutions in order to turn the clock back. However, the dream is still alive and kicking and not surprisingly Gulen is based in America just like the leading Islamist in Tunisia resided in the United Kingdom prior to returning. Therefore, the erratic behaviour of Erdogan must have set off some alarm bells in Washington and it would appear that Gulen is now being readied for the next stage in the unraveling of secularism in Turkey.

It must be remembered, that Afghanistan and Iraq had secular governments prior to America and the United Kingdom meddling into their respective internal affairs. Indeed, America also welcomed Sharia law in Sudan in the early 1980s despite the outcome of this policy being detrimental for Animists and Christians in Sudan. Likewise, Sharia law and the jihadist threat followed on the coattails of America, France, the United Kingdom and several Gulf powers in Libya. In other words, a natural reality is emerging whereby Western powers are siding with the Islamist agenda. This can also be witnessed in Syria whereby the usual players in the Gulf and West are siding with sectarian and terrorist forces. The knock on effect is also the crushing of Christianity in Syria just like what happened in Iraq and Kosovo. Similarly, Coptic Christians were expendable in Egypt because of the intrigues of Washington and London. However, just like the crisis in Iraq it is clear that Saudi Arabia doesn’t want the Muslim Brotherhood too close to home just like this nation didn’t welcome the loss of Sunni power in Iraq.

Family Security Matters says: Osman Nori, the retired head of Turkish intelligence, recently alleged that the Gulen movement has served as a front for US intelligence by sheltering 130 CIA agents in its schools throughout Kyrgyzstan and Uzbekistan.”

“This claim collaborates the testimony of Sybil Edmonds, a former FBI translator and celebrated whistleblower. Ms. Edmonds says that Gulen and his movement began to receive vast sums of money from the CIA in the wake of the collapse of the Soviet Union, when US officials realized that they could not obtain control of the massive energy resources of the newly created Russian republics because of a deep-seated suspicion of American motives.”

“The CIA, Ms. Edmonds maintains, came to view Turkey as a perfect “proxy” for US interests since it was a NATO ally that shared the same language, culture, and religion as the other Central Asian countries. But centralized control of these republics, she points out, could only be actualized by the creation of the Pan-Turkish nationalism and religion, envisioned by Gulen and his followers. And so, according to Ms. Edmonds, the CIA became Gulen’s partner in the creation of the New Islamic World Order. The money for the pasha’s schools and settlements, she says, came not from congressionally-approved funding but rather from covert CIA operations, including narcotics trafficking, nuclear black market, weapons smuggling, and terrorist activities.”

In other words, if Turkey is left to the geopolitical whims of America and the United Kingdom alongside the Islamist dreams of Gulen, then Turkey will lose its secular and modernist approach. Of course, the same applies to the initial gambit of America, the United Kingdom and Gulen utilizing Erdogan – and other Islamists in Turkey, prior to the ongoing internal struggle between Erdogan and Gulen – after the applecart began to lose balance. Therefore, is essential that secular forces wake-up in Turkey and the same applies to all independent forces, which don’t rely on Western and Islamist intrigues.

Erdogan is undermining secularism in Turkey therefore his authoritarian nature is worrying vast numbers of Turkish citizens. Yet, the intrigues of Gulen aren’t the answer and the same applies to CIA shadows and the usual role of the United Kingdom. The Russian Federation must also focus on events in Turkey because Chechen Islamists and others in the Caucasus have been given havens by Turkey and the same applies to Georgia. Likewise, the Erdogan government is undermining secular Syria by supporting sectarian and terrorist forces against the people of this nation.

Turkey like Egypt is facing an internal clash of civilization and currently the intrigues of America and the United Kingdom are favoring the Islamist agenda. Ironically, in Turkey the power play between Erdogan and Gulen is between two individuals who share much in common. It is hoped that both negative forces will devour each other in order for secular and other political forces in Turkey to return the nation back to its modernization path. Therefore, political parties who oppose Erdogan should not rush into the arms of “the Gulen shadow.”

http://www.familysecuritymatters.org/publications/detail/more-dangerous-than-bin-laden-protestors-to-descend-on-gulens-mountain-fortress-in-pennsylvania#ixzz2qRaPXtVm  Family Security Matters

http://www.dw.de/opinion-erdogan-is-on-course-to-self-destruct/a-17327807 Deutsche Welle

leejay@moderntokyotimes.com

http://moderntokyotimes.com

mercredi, 15 janvier 2014

Politics behind Turkey graft probe

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Politics behind Turkey graft probe
By Omer Aslan

Ex: http://www.atimes.com

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[As Asia Times Online was going to press, Turkey's ruling party ordered purges of police chiefs and moved to tighten control of the judiciary, as a top official said there's no chance of a truce in the struggle with prosecutors leading a corruption probe, Bloomberg reported.

The government will keep firing those leading the investigation and then seek to prosecute them for attempting a coup, Osman Can, a member of the central committee of Prime Minister Recep Tayyip Erdogan's Justice and Development Party, or Ak Party, said in a January 6 interview in Istanbul.


The government has reassigned prosecutors leading the investigations and dismissed almost 2,000 police officers since news of the 15-month secret investigations broke on December 17, Bloomberg cited Hurriyet newspaper as reporting.]

Six months after the Gezi Parki protests in Istanbul, Turkey is going through tumultuous times once again. To those observing Turkey from outside, it may seem a non-stable and highly polarized country. If lack of understanding on fine details of democracy and abuse of loopholes that exist in a democratic system is part of the answer for such turbulence and unpredictability, I argue that the main reason is the vibrancy of Turkish politics. That is to say, politics is alive in Turkey; social groups have causes to mobilize around for.

There are alternative visions of Turkish society represented by different groups as well as political parties. The dominant discourse around "old Turkey versus new Turkey" is a testimony to this feature of Turkish politics.

For this reason, it may be particularly hard to grasp Turkish politics from North America and Europe where "in the era of neoliberalism, the ruling elite has hollowed out democracy and ensured that whoever you vote for you get the same." The absence of alternative visions of American or European societies runs as "stability".

These reasons behind passionate political activity in Turkey are in fact interrelated. Groups that have different visions of Turkish society and public interest sometimes exploit the loopholes in the system either deliberately or because of a failure to grasp democracy fully. The most recent political battle between the Gulen movement and the Justice and Development Party (AKP), close allies for the past decade, exemplifies this well.

The Gulen movement
What exactly is the Gulen movement? Are they an international civil society group involved in education activities and promoting global peace and interfaith dialogue? Amid this heated controversy, members of the movement argued that they are a civil society organization. They point out that "democracy allows civil society groups to pursue their interests through democratic means. Besides, theory and practice of civil society also allow such groups to use all means of communication and interaction including media outlets for [the] public interest." Is this what the Gulen movement really does?

We may take our clues from the criticisms against the Israeli Lobby in the United States to make sense of what the Gulen movement does and why it is criticized in Turkey nowadays. The concerns John Mearsheimer and Stephen Walt, the authors of the Israel Lobby and US Foreign Policy, raised with the Israeli lobby was that it shaped American policy towards the Middle East in such a way that US policy served Israeli, not American, interests. The political clout that the lobby has had over primarily the US Congress forced US administrations to appoint pro-Israeli figures to critical positions, block anything in the United Nations that may be against Israel, and continue to support Israel in diverse ways that in the end ensured automatic American support for Israel.

The Gulen movement seeks to be Turkey's Israel Lobby. It would like Turkey's domestic and foreign policies to serve the movement's narrow interests. The movement has been so enmeshed in the international arena for the past decade that it now has its own interests independent of Turkey or the Muslim ummah, or community.

Some pillars of the movement's policies are maintaining good relations with Israel, avoiding any serious fall-out with the United States, where the movement's founder, Muhammed Fethullah Gulen, has resided since 1999 anyway, and never opting for an aggressive response when it comes to any type of assault on Muslims.

For example, it was for this reason that the movement and the AK Party were at loggerheads after the 2010 Mavi Marmara incident, when Israeli commandos boarded the vessel as it tried to breach Israel's blockade of Gaza. Gulen's followers were angry with the government because the break-up in ties between Turkey and Israel that followed gave the Gulen movement a headache in its dealings in the United States.

The recent political battle between the Gulen movement and the AKP is therefore more about "political deviance" of the government than the government's decision to close prep schools, a significant number of which are owned by the movement, or financial corruption charges against some prominent members inside the AKP.

For Gulen, the AKP government has lately been too critical of the West, too supportive of popular revolts in Egypt and Syria, and continues its economic dealings with Iran. In a relatively recent interview with the Atlantic, Gulen said that he did not think Turkey is having good diplomatic relations in the region and that it protects its reputation based on love, respect, and good will and collaborate around mutually agreeable goals.

A columnist at Zaman newspaper, Huseyin Gulerce, expressed the real reason behind the split: "It was the Mavi Marmara crisis that created the first cracks ... Mr Gulen's attitude was very clear, as he always suggested that Turkey should not be adventurous in its foreign policy and stay oriented to the West, and that it should resolve its foreign policy issues through dialogue."

In domestic policy too, the Gulen movement wants the government not to violate certain parameters. They do not want the government to take the PKK - the Kurdistan Workers' Party - as its negotiating partner even to resolve the Kurdish issue.

With a different vision of Turkish society and what Turkey should do in domestic arena and international politics, the Gulen movement exploited the legal cover provided by the system to start political operations on the government.

"The rule of law" and separation of three branches of government are indivisible parts of a democratic system. Prosecutors in Turkey are given an almost untouchable status so that they may prosecute without fear any holder of political power. However, while these rights and privileges are given to prosecutors, the law gives them certain responsibilities and puts certain limits on them. It is assumed and expected that prosecutors will not abuse their power and act as a supporting cast in political operations conducted on the executive branch.

However, the judiciary is treated as if they only need to be independent in Turkey; the fact that they also are expected to remain impartial is forgotten. Betraying these expectations, prosecutors suspected of links to the Gulen movement started the recent corruption probe in Turkey. The fact that three independent probes are combined for no understandable reason and that the suspects, including well-known figures, have been taken into custody to create noise and then released one by one led to the suspicion that the probes were politically motivated.

The content of the ongoing graft probe was somehow leaked to opposition newspapers, mainly to the Gulenist media outlets in Turkey.

Besides, the subjects of the probes somehow came to be published in Today's Zaman, a Gulenist mouthpiece, some days before the operation started. Some columnists at Today's Zaman later put great effort in relating the AKP to both Al-Qaeda and Iran (at the same time!) on social media.

Here is the dilemma in a democracy: how can a democratic government protect itself when unaccountable prosecutors conduct politically motivated operations to bring down a government and to arrest the prime minister under the legal cover of principles of rule of law and independent judiciary? Can a government subject to a politically motivated judiciary operating under the cover of independence and unaccountability save itself by remaining within the remit of law?

Anything but an NGO
Any civil society organization may criticize any government for its foreign and domestic policies on various scores. Civil society organizations, nevertheless, do not raise their own agents and penetrate state organs (the police, judiciary and so forth) through them so that, regardless of the identity of the government, they will set the parameters or red lines within which government policies will have to remain.

Here we have another fine line; any public employee has the constitutional right to belong to any sect/voluntary association as long as they do not confuse their duties to the state and their membership in such an association outside their job. This means that even when a public employee thinks his sect/tariqah may benefit from the classified information he has access to, he cannot leak any documents to his "brothers".

Nor may he legally eliminate his colleagues in his department or bureau so that he may replace them with his "brothers" to control the institution. There are credible doubts as to whether Gulenists respect such distinctions.

What is more, civil society organizations are transparent entities; they are accountable; those outside such organizations more or less know who belongs and who does not. They also declare their sources of income and the amount of money that they collect.

The Gulen movement does neither; no one knows the amount of money they control, the number of private schools, prep schools, other charities, print and visual media outlets, and number of members they have. Nobody exactly knows the hierarchy within the movement, or even whether there is one, and the chain of authority in it.

In that respect, the Gulen movement is the exact opposite of a civil society organization. It is rather a ghostly presence; everyone knows it exists, you feel its influence, people talk about it, certain figures are known to have ties to it, but you do not really see the whole or can put your finger on it.

But why is this movement so different from others? After all, the tradition of tariqahs in Turkey and other Muslim countries is centuries old. Yet, the Gulen movement differs from the rest as a messianic organization. They believe that "the destiny gave them a mission".

In practice, this means that they are the God's chosen flock, and have a particular program and method on Earth that they think will make only them reach their desired end. Those who stand in their way, who oppose the sacred program/roadmap, are shirkers, and thus deserve to be crushed.

In their mind, the AKP government that defends ousted Egyptian president Mohamed Morsi at the expense of antagonizing the junta administration in Egypt, or that protects Palestinians at the cost of eliciting Israeli fury, acts shortsightedly. Yet, the movement makes long-term projections; even if they may consciously refuse to speak against cruelties done to their fellow Muslims today, they are so sure that the movement will be so powerful in the year, say, 2150 that they will be able to appoint a governor to, say, Yakutia Republic in today's Russia.

They will not act or speak against the massacred members of the Ikhwan, or Muslim Brotherhood, because the Ikhwan chose the method of defiance and opposed the junta administration instead of reconciling with it and searching for ways of dialogue.

Such a messianic zeal combined with the idea of sacred chosen-ness justifies any means and acting against anyone as long as the means serve the ultimate purpose of Earthly glory promised to this movement. It is such heterodoxy that separates the Gulen movement from the corpus of tariqahs in and outside Turkey.

Political suicide
The Gulen movement has been interested and involved in politics for a long time. However, they did not out come out in the open until recently. It appears that open political engagement in front of cameras and the public eye proved to be tough for the movement. It is therefore no surprise that Gulen's explosive curses, perceived by the wider public as against the AKP government, in a video recently released by the movement backfired.

The public outrage ran so high that perhaps for the first time since 2002 Gulen had to immediately release another video to retract and reframe what he said. The video went viral and became subject of pranks.

The recent row also widened the distance between the Gulen movement and the rest of the tariqahs in Turkey. Other tariqahs threw their open support behind the government after the battle broke out. To make things worse for the Gulen movement, the rest of the Nurcu (or Nursu)? community, with which the Gulen movement is related, took a stance against them as well.

A cursory skim of discussions on social media demonstrates the widening rift within the Nurcus now, so much so that many Nurcu groups including Said Nursi's students accuse Gulen betraying the true, non-political ideals of Bediuzzaman Said Nursi.

Perhaps the most important outcome of the recent controversy will be that Gulen movement was stripped of its immunity from criticism. The conservatives and Islamists have now joined the Kemalists, leftists, liberals, nationalists of all hues who had already been criticizing Gulen and doubting his real intentions for a long time.

Today therefore the Gulen movement is on the table and Turkey's conservatives, Islamists of all stripes sit around the table discussing what it is that they have on the table, what is its nature, why it wants to conquer the state, which actors it cooperates with outside Turkey, how consistent Gulen's words are and how Islamic what he preaches, his methods and goals are.

Moreover, Turkey's dominant conservative public may not buy the support that the CHP - or Republican People's Party - in any case a strange bedfellow for the movement, is giving the Gulen movement.

Such an odd alliance between the CHP and the Gulen movement may be deceptive for two reasons. First, the movement will find it very hard to convince its grassroots to vote for the Kemalist CHP, which for decades had been for them the chief evil. Secondly, since all political actors will know the role of the movement in case the AKP government falls, no political party will ever trust the Gulen movement from now on.

It is unlikely that any government will forget for a moment what Prime Minister Recep Tayyip Erdogan says so often these days: "The parallel state". For all these reasons, the question that begs an answer is not, as some assume, whether the Gulen movement or the AKP will win this war; the question is, why has such a powerful movement as Gulen's attempted something that is akin to political suicide?

And unfortunately also just that for the concept of civil society in this part of the world; in our region, either states control civil society organizations for exerting social control or those who claim to be civil society organizations, such as the Gulen movement, try to capture the state.

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Omer Aslan is a PhD candidate in political science at Bilkent University, Ankara, Turkey, and may be contacted at aslano@bilkent.edu.tr.

(Copyright 2014 Omer Aslan)

mardi, 14 janvier 2014

Le développement de la Chine est une déclaration de guerre aux Etats-Unis

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Le développement de la Chine est une déclaration de guerre aux Etats-Unis

Par Peter KUNTZE

La Chine a confiance en elle; elle ose des réformes et sa nouvelle direction veut consolider ses succès

Le contraste ne pourrait pas être beaucoup plus grand: d’un côté du Pacifique, la puissance qui est toujours l’hegemon, est confrontée à de fortes turbulences économiques et politiques; de l’autre côté, la superpuissance en devenir bat tous les records sur le plan économique, en dépit des prophètes de malheur, et a pleine confiance en son avenir.

Ce n’est pas étonnant: trois décennies et demie après le lancement de la politique de réformes et d’ouverture voulue par Deng Xiaoping, le successeur de Mao Zedong, ce changement de cap révolutionnaire a donné ses fruits en bien des domaines. Le pauvre Etat paysan, avec ses millions de “fourmis bleues” est devenu un pays moderne aux immeubles de prestige rutilants et a développé une industrie de la mode qui se révèle désormais sur les “catwalks” de Paris et de Milan.

Hollywood aussi s’énerve car, de fait, l’industrie américaine du cinéma a toutes les raisons de craindre l’avènement d’un sérieux concurrent installé en Extrême-Orient. Pourquoi? Wang Jianlin, l’homme qui serait le plus riche de la République Populaire de Chine, est en train de faire construire à Tsingtau (l’ancienne base et colonie allemande) les plus grands studios cinématographiques du monde. Ce projet gigantesque coûterait plus de huit milliards de dollars et serait achevé en 2017.

On pourrait énumérer encore beaucoup de nouvelles de ce genre, qui confirmeraient le développement exponentiel de la Chine actuelle. Pourtant, lorsque la nouvelle direction chinoise a accédé au pouvoir en novembre 2012, les voix se multipliaient pour annoncer le déclin prochain de la Chine, comme ces mêmes voix, d’ailleurs, l’avaient fait pour les directions précédentes. Comme le “New York Times” ou le “Spiegel”, les médias occidentaux étaient à l’unisson pour évoquer des scénarii catastrophiques: une bulle immobilière était sur le point d’éclater, qui aurait été suivie d’une bulle de crédit et, ensuite, le pays croulerait à cause de la corruption, tandis que la pollution le ravagerait et que le peuple ne tolèrerait plus les différences entre riches et pauvres. L’aspiration générale à la liberté ferait tomber la direction communiste, si des réformes rapides et de vaste ampleur n’étaient pas traduites dans le réel et si cette direction ne renonçait pas à son monopole de pouvoir.

Rien de tout cela ne s’est produit depuis que Xi Jinping (chef de l’Etat et du Parti) et Li Keqiang (premier ministre) ont pris leurs fonctions en novembre 2012 pour les conserver pendant dix ans. On ne voit pas pourquoi le chaos politique et la débâcle économique frapperaient la Chine au cours de la décennie à venir, décennie au bout de laquelle la République Populaire, selon l’OCDE, rattraperait les Etats-Unis, en tant que principale puissance économique de la planète. Le nouveau président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim, a prévu pour la Chine un développement positif à la mi-octobre: “La République Populaire croît de manière certes plus lente mais elle poursuit ses réformes. Le pays s’impose une gigantesque transformation: il passe du statut de pays exportateur et investisseur à une économie plus orientée vers la consommation. Sa direction envisage de s’en tenir à cette politique, en dépit des difficultés. C’est là un modèle pour d’autres”.

Deux nouvelles institutions contribueront à consolider la voie choisie par le gouvernement chinois: une première autorité, soumise au cabinet, a reçu, sur décision du Comité Central, la mission “d’éviter les conflits sociaux et de les résoudre de manière efficace”, afin de garantir la sécurité intérieure de l’Etat.

L’émergence de cette autorité vise, d’une part, à résoudre les problèmes qui se profilent derrière les nombreuses protestations et les manifestations parfois violentes qui se sont organisées dans le pays contre les excès de fonctionnaires locaux; d’autre part, à réagir contre d’autres dérapages comme l’attentat récent qui a frappé Pékin. Fin octobre, devant la Porte de la Paix Céleste, trois Ouïghours avaient foncé avec leur voiture bourrée d’essence sur une foule et entraîné deux passants avec eux dans la mort. On ne peut pas affirmer avec certitude qu’il s’agit d’un acte terroriste de facture islamiste, comme l’affirme le gouvernement. Une chose est sûre cependant: au Tibet comme dans la province du Xinjiang, peuplée d’Ouïghours, les incidents se multiplient car les habitants de ces vastes régions se sentent menacés par l’immigration sans cesse croissante de Chinois Han.

La deuxième autorité, qui verra le jour, s’appelle le “Groupe Central de Direction”, et sera soumis au Comité Central du PC chinois. Il supervisera le processus des réformes en cours et à planifier et veillera à leur “approfondissement général”.

Avec ces décisions, que le Comité Central du PC chinois a prises au début de novembre 2013 après quatre jours de délibérations, Xi Jinping et son camarade de combat, l’élégant Li Keqiang, ont imposé leur politique face à la résistance des forces orthodoxes de gauche. En effet, le texte de la résolution parle du marché qui ne tiendra plus un rôle “fondamental” mais bien un rôle “décisif” dans la répartition des ressources. Tant la propriété étatique que la propriété privée sont désormais des composantes essentielles de “l’économie socialiste de marché”.

D’importantes réformes sociales ont également été décidées. Ainsi, la politique d’un enfant par couple sera assouplie afin de mettre un terme au processus de vieillissement démographique qui freine le développement économique. Jusqu’ici les couples résidant en zone urbaine ne pouvaient avoir un deuxième enfant que si les deux parents n’avaient ni frères ni soeurs. Dorénavant, les couples chinois des villes pourront avoir un deuxième enfant si un seul des parents n’a ni frère ni soeur.

On annonce également la suppression des camps de travail où, depuis 1957, les petits délinquents et les adversaires du régime pouvaient être “rééduqués” pour une période allant jusqu’à quatre années, sans décision d’un tribunal.

L’échec du projet de reconstruction chinois, qui serait dû à des désordres intérieurs et devrait survenir au cours de ces prochaines années, est une chimère de plus colportée par les médias occidentaux. Beaucoup de Chinois profitent désormais de la politique gouvernementale. Tout visiteur étranger s’en aperçoit aisément en déambulant dans les rues des villes chinoises: ce ne sont plus que les seuls dirigeants politiques communistes qui circulent en automobile avec chauffeur. Aujourd’hui des millions de Chinois, fiers, sont au volant de leur voiture personnelle neuve de fabrication japonaise, américaine, allemande ou sud-coréenne.

De plus, plus de 90 millions de Chinois se sont rendus cette année à l’étranger. Ce ne sont pas seulement des amoureux du dépaysement mais des champions du “shopping” international. En 2012, les touristes chinois ont dépensé à l’étranger près de 102 milliards de dollars, plus que n’importe quelle autre nation au monde.

Quasiment à l’insu du reste du monde, Pékin vient d’entamer un combat sur le plan énergétique. Selon les médias chinois, le gouvernement prévoit, pour les cinq années à venir, la somme de 280 milliards d’euro pour financer des mesures visant des économies d’énergies et pour diminuer les effets négatifs de la pollution. Cette somme s’ajoute aux 220 milliards déjà investis dans les énergies renouvelables. Plus important encore: à moyen terme, la direction chinoise veut libérer le cours du yuan (la devise chinoise), le coupler éventuellement à l’or, et, ainsi, détrôner le dollar comme devise globale.

Peter KUNTZE.

(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°49/2013; http://www.jungefreiheit.de ).

lundi, 13 janvier 2014

Entreprises, risques criminels et communication d'influence: le décryptage de Xavier Raufer

Entreprises, risques criminels et communication d'influence:
le décryptage de Xavier Raufer

9782130620723FS.gif"Evolution des dangers et des menaces : ouvrons les yeux" : tel est le thème du colloque organisé au Sénat le 29 janvier prochain sous l'égide de l'Institut Jean Lecanuet, avec le concours scientifique du DRMCC, Département de recherche sur les menaces criminelles contemporaines de l'université Paris-II Panthéon-Assas. Présidée par Yves Pozzo di Borgo, sénateur de Paris, cette journée d'études est ouverte à tous sous réserve d'inscription préalable (programme ; inscription : inscription@institutjeanlecanuet.org ).

Interviendront lors de ce colloque Xavier Raufer, Jean-Marie-Bockel, David Naccache, François Haut, Pierre Delval, François Werner, Alain Bauer, Michel Quillé, Alain Establier, Régis Poincelet, Xavier Bertrand, ainsi que moi-même au nom de Communication & Influence, pour expliquer comment la communication d'influence peut aider l'entreprise à contrer les actions de déstabilisation, tout en optimisant son capital immatériel.

Dans l'entretien qu'il m'a accordé pour préparer cette journée, Xavier Raufer - docteur en géopolitique, co-directeur du DRMCC, enseignant à l'international (Chine, Etats- Unis...) - estime que les menaces criminelles concernent aujourd’hui prioritairement les sphères économique et financière. Et donc l'entreprise.

Bonne lecture, et une nouvelle fois, bonne année 2014 à tous !

Bruno Racouchot
COMES COMMUNICATION
tel : +33 (0)1 47 09 36 99 / mob : +33 (0)6 10 84 35 15
courriel : bruno@comes-communication.com
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et www.www.communicationetinfluence.fr

"Al Qaeda se extiende en Irak como un virus imparable"

Ex: http://www.elespiadigital.com

Las fuerzas policiales iraquíes y tribus locales lograron expulsar del centro de la ciudad de Ramadi a los yihadistas del Estado Islámico de Irak y el Levante y retomar así el control de la ciudad, ocupado por el grupo vinculado a Al Qaeda.

Las consecuencias del conflicto sirio parecen tener su eco directo en Irak. Miles de ciudadanos han abandonado la provincia de Anbar después de que los islamistas tomaran el control de las ciudades de Ramadi y Faluya. Estas dos localidades, estratégicas durante la invasión de EE.UU., se convirtieron en un bastión de Al Qaeda. Ahora, el Gobierno del país intenta restablecer el mando en la región.

"Las fuerzas armadas iraquíes nunca abandonarán Anbar porque nunca se marcharon, ya estaban allí desde antes", afirma Adnan al Shahmani, asesor del primer ministro del país, Nuri al Maliki.

Antes de la invasión de EE.UU., el yihadismo era casi inexistente en Irak. Dos años después de la retirada de las tropas estadounidenses del país, se muestra poderoso, mientras que Washington, por su parte, parece desentenderse totalmente del tema. Según el secretario de Estado estadounidense, John Kerry, se trata de "una lucha que pertenece a los propios iraquíes".

Un equipo de RT conversó con un miembro de Al Qaeda en Irak hace seis meses y entonces aseguraba que el destino de Siria estaba unido al de Irak. Llegó el momento, decía, de desestabilizar el Gobierno de Al Maliki.

Karlos Zurutuza, corresponsal de la agencia de noticias IPS, cree que "el vacío de poder que está surgiendo en toda la región de Oriente Medio y el norte de África está haciendo que Al Qaeda se extienda como un virus imparable".

La decisión de grupos tribales sunitas marcará el rumbo del conflicto

Paradójicamente, Irán y EE.UU. están de acuerdo en su apoyo al Gobierno de Al Maliki, mientras que los sunitas ven la realidad muy diferente. En los últimos años las tensiones sectarias han fragmentado el país. Actualmente, es difícil encontrar una identidad común en Irak. Si en 2005 tenían que decidir entre las tropas de EE.UU. o Al Qaeda, ahora vuelven a encontrarse entre la espada y la pared.    

"Los sunitas de Irak son los parias de la invasión de 2003, los parias del Gobierno a manos de Nuri al Maliki tras años de marginación sistemática. La población sunita se encuentra entre un Gobierno que les rechaza y unos agentes extranjeros extremistas dispuestos a luchar por un emirato sunita", opina Karlos Zurutuza.

Algunos expertos ya adelantaban el caos que se vive en Irak hace ya casi una década. "'En lugar de unir a Irak, tras el año 2005 habrá un conflicto tribal más grave, profundas diferencias religiosas que llevarán a Irak a más caos y a una guerra civil sangrienta'. Eso lo dijimos en 2004. El país está en ruinas", opina el analista internacional Gerald Celeste.

Así, la clave la tienen los grupos tribales. Su decisión marcará el rumbo del conflicto. Los ciudadanos iraquíes, mientras tanto, vuelven a ser las víctimas, como tras la invasión estadounidense. De nuevo, se ven obligados a desplazarse a otros lugares y a refugiarse de un conflicto ya regional.    

Desde el año 2009 Irak había reducido el número de homicidios por año de manera sustancial. En 2013, no obstante, hubo un punto de inflexión y fue el más sangriento en un lustro. Viendo la compleja situación que asola ahora a Irak, parece que se avecinan, una vez más, tiempos oscuros para el país.

dimanche, 12 janvier 2014

Fallujah: Obama’s Newest Headache

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Fallujah: Obama’s Newest Headache

Melkulangara BHADRAKUMAR

Ex: http://www.strategic-culture.org

 
Guernica in the Spanish civil war, My Lai in the Vietnam War, Guantanamo Bay in the war on terror – these have been powerful symbols. The siege of Fallujah in May 2004 stands out in the Iraq War as the bloodiest battle that the United States fought since the Vietnam War. The US Marines suffered 40 deaths in the siege, while Iraqi civilian casualties were in the hundreds. The US forces reportedly used F-16 warplanes to blitz residential areas in Fallujah with cluster bombs. The majority of prisoners were executed…

As the US Marine Corps announced a ceasefire and withdrew in May 2004, mosques proclaimed the victory of insurgents and Fallujah’s transformation began as a sort of Islamic mini-state with Sharia law. So, in the fall of that year, in late October, the US military returned with another major offensive with aerial attacks and precision-guided missiles followed by a full-blooded assault by the Marines backed by artillery and armor in early November – Operation Phantom Fury. 

This is how CNN’s Karl Penhaul reported on November 9: «The sky over Fallujah seems to explode as U.S. Marines launch their much-trumpeted ground assault. War planes drop cluster bombs on insurgent positions and artillery batteries fire smoke rounds to conceal a Marine advance». According to Washington Post, white phosphorous grenades and artillery shells were used to create «walls of fire» in the city. Doctors later reported seeing melted corpses. No one knows the casualty figures; as of November 18 US military claimed 1200 ‘insurgents’ had been killed and 1000 captured… 

A Guardian report said over 70 percent of the city’s homes were destroyed along with sixty schools and sixty-five mosques and shrines. There has been anecdotal evidence of large increases in cancer, infant mortality, etc. among the survivors, triggering speculation that there was use of depleted uranium leading to environmental contamination. 

It is extremely important to recollect the horrendous living memory of Fallujah to understand what happened last week when the centre of the city fell into the hands of fighters from the al-Qaeda-linked Islamic State in Iraq and Levant [ISIL]. Fallujah, along with the capital of Anbar province, Ramadi, was a stronghold of Sunni insurgents during the US occupation of Iraq and al-Qaeda militants largely took over both cities last week. Hundreds of ISIL fighters have entered Fallujah. 

Pundits have begun analyzing the factors behind. The dominant narrative is that the Iraqi government led by Prime Minister Nouri al-Maliki failed to reach out to the Sunnis and alienating them during the period since the US troops pulled out in 2011. Indeed, the latest flare-up happened after Maliki dispatched troops last week to break up an year-old Sunni protest in Ramadi to voice their grievances of political exclusion. Almost all Sunnis have turned against the government and are opposed to the Iraqi security forces, although not all have aligned themselves with the ISIL. 

Meanwhile, the turmoil in Syria in which ISIL is playing a lead role has compounded the security situation in Iraq. The ISIL has been targeting Shi’ites, which at once gives the conflict in Anbar a sectarian overtone. Also, Iraq is heading for parliamentary poll in April and there are conspiracy theories that Maliki is calibrating a confrontation with Sunnis and raising the spectre of the al-Qaeda threat that might help him rally the Shi’ite opinion to support his re-election. 

However, Maliki’s decisions are also prompted by the real fear that his Shi’ite-led government is besieged and faces the threat of being overrun Sunnis. To say he contrived the al-Qaeda takeover in Fallujah stretches credulity. The ISIL comprises hardened fighters coming in from Syria where the US’ regional allies in the Persian Gulf, especially Saudi Arabia, have been inducting foreign fighters and supporting them financially and with weapons. Also to be factored in is the so-called Sahwa, the Awakening, which the US created as surrogate force to fight the al-Qaeda and was abandoned when the American troops withdrew in 2011. Most of its leaders have been assassinated. 

Suffice to say, in terms of political morality or strategy, the Barack Obama administration cannot wash its hands off the emergent situation in Fallujah. The blame for the Iraq’s unraveling as a nation should lie with the George W. Bush presidency. Bush’s forecast of ‘mission accomplished’ in Iraq and Gen. David Petraeus’ brag about the Awakening sound hollow today. 

To be sure, how Obama responds to the situation in Fallujah has wider implications for the US’ regional strategies. Secretary of State John Kerry said, «We’re not contemplating putting boots on the ground. This is their [Iraqis’] fight, but we’re going to help them in their fight». 

The White House spokesman Jay Carney said Washington is «accelerating» its deliveries of military equipment to Iraq and «looking to provide an additional shipment of Hellfire missiles» in the coming months as well as ten surveillance drones in the coming weeks and another 48 later this year. Carney added that Washington is «working closely with the Iraqis to develop a holistic strategy to isolate the al-Qaeda-affiliated groups», but ultimately Iraq must handle the conflict itself. 

The point is, US fought ferociously in 2004 to keep al-Qaeda out of Fallujah and now they’ve returned and may create a base there and this is every bit the US’ fight and Maliki government is a quasi-ally of Washington. The US’ interests in the region will be seriously hurt if al-Qaeda establishes another foothold in the region. And, of course, the whole region is watching Washington’s grit to take on al-Qaeda. 

The Republican hawks like Senators John McCain and Lindsey Graham blame Obama for the situation insofar as he didn’t try hard enough to reach an agreement with Maliki to keep US troops in Iraq beyond 2011. However, the criticism won’t gain traction as the domestic attitudes in the US favor the idea that despite the upheaval in the Middle East, the US will do well to seek a diplomatic and political engagement with the region rather than a military settlement. 

The choices that lie ahead for Obama can be viewed from three perspectives. First, the Fallujah situation sails into view at an awkward time – when the Obama administration proposes to maintain anywhere around ten to twelve thousand US troops in Afghanistan. That plan lacks support within the US and the Fallujah situation is a timely warning about the dangers of maintaining a large residual force in Afghanistan. 

Second, Fallujah highlights that the wars in Syria and Iraq and the dangerous slide in Lebanon have morphed. At the same time, Fallujah is not an al-Qaeda problem alone. It is a city that became irreconcilably alienated in the brutal violence of US occupation and it no longer feels it’s a part of Iraq. Thus, Fallujah calls attention to a far more fundamental question regarding the future of Iraq itself. This, again, holds some stark lessons for Afghanistan where too the US occupation hastened the fragmentation along ethnic and religious lines. A response to the crisis by accelerating weapons deliveries to the Iraqi government will not solve the problem and may even make it worse. 

A third stunning aspect is that the Fallujah situation finds the US and Iran on the same side. Their respective interests in Iraq vary but they share the profound concern that an international movement of Sunni fighters fired by Wahhabi ideology is raising the black flag of al-Qaeda along sectarian fault lines. Neither is willing to intervene and Tehran too promises military aid but shows reluctance to put ‘boots on the ground’. 

The Obama administration could be edging close to acknowledging Iran’s influence on regional issues – Iraq, Syria, Afghanistan, Yemen – and this hastens regional realignments. Saudi Arabia accuses the Obama administration of strengthening Iran’s regional at the expense of Washington’s traditional allies and also alleges that Tehran is pursuing a clever strategy to undermine the US-Saudi alliance. 

Indeed, Foreign Minister Mohammad Javad Zarif said at a meeting with a visiting delegation of Italian lawmakers on Sunday in Tehran that the spread of radicalism in the Middle East would pose unpredictable threats to other parts of the world as well unless countered through effective international cooperation. The Intelligence Minister Seyed Mahmoud Alavi claimed that the western powers realize that international cooperation is needed to counter the «threat of terrorism by Takfiri groups». 

Significantly, a bipartisan a group of influential figures in the US foreign policy establishment addressed a letter to the US Senate on Monday urging that no new sanctions be passed against Iran, warning that it would potentially move the US closer to war. Ryan Crocker who was a former ambassador to Iraq, led the initiative.

Christophe Poitou : « Le totalitarisme économique, manipulations mondiales et répression financière »

Christophe Poitou : « Le totalitarisme économique, manipulations mondiales et répression financière »

Ex: http://fortune.fdesouche.com

Loligarchie est mauvaise perdante. Elle ne laissera pas ce qu’on appel le système, qui est un « tout subtil et maléfique », se faire balayer par une crise économique, ce qui pourtant serait logique. Elle s’est laissé surprendre en 2008 par Lehman, mais ne se fera probablement pas avoir ainsi deux fois, elle prendra toutes les mesures nécessaires. À commencer par le refinancement ad libitum des agents financiers en difficulté présentant un risque systémique.

« Dernière combine en date (avril 2013) évoquée pour refinancer les agents en difficulté sans toucher à la dette publique centrale : la mise à contribution forcée de l’assurance vie des particuliers pour soutenir les entreprises en difficulté. On parle là d’un détournement de près de 100 milliards »

Il s’agit d’éviter une crise trop monstrueuse qui se transformerait en crise politique majeure avec éventuellement l’arrivée au pouvoir de partis de sensibilité nationale ou l’avènement de telle ou telle situation qui la dérangerait trop. En fait, si on prend les choses avec du recul on peut dire que d’une certaine manière l’oligarchie se refinance elle-même dès qu’elle est en difficulté. Dans les faits, ce à quoi nous assistons depuis quelques temps.

Elle ne peut donc en quelques sorte jamais être en difficulté ni être en passe être renversée ?

Un krach obligataire dantesque aurait déjà du éclater en 2009/2010. Cela n’a pas été le cas. Certes, Sarkozy, Papandréou, Berlusconi ou Monti ont sauté, mais ça ne change pas grand-chose. Le système lui-même, lui, est toujours là. L’oligarchie a pris les mesures nécessaires sans la moindre légitimité ou consultation démocratique pour se maintenir et empêcher toute crise grave.

Quelles sont ces mesures ?

Ce sont ces mesures – en fait, ces sales méthodes – que j’examine une par une dans mon livre : la création monétaire dans ces diverses variantes, l’allongement de la maturité des titres, le partage forcé de la valeur ajoutée, l’extorsion fiscale, l’exportation de l’inflation, les manipulations des taux de change, ainsi que la manipulation à mon avis la plus satanique de toutes: les taux d’intérêt inversés ou négatifs.

J’examine aussi les diverses formes de répression financière dont le cas de Chypre fournit actuellement un exemple incroyable. La méga-gaffe récente du commissaire européen Jeroen Dijsselbloem sur le fait que la répression financière à Chypre pourrait être éventuellement transposé chez nous fait froid dans le dos !

Le masque tombe…

À vrai dire, c’est déjà en partie le cas. On s’apprête en France à puiser de force dans l’épargne de M. et Mme Dupont pour financer les HLM faute de pouvoir faire de la création monétaire et de la dette comme avant !

Une crise majeure n’est donc pas envisageable ?

Si, peut-être qu’en dépit de toutes ces mesures oligarchiques, une crise éclatera quand même… Ça ne me dérangerait pas d’ailleurs. Je dirais même que j’espère me tromper ! Vivement un monstrueux ouragan obligataire qui fasse valdinguer les puissants et emporte tout sur son passage de son souffle puissant et vengeur. Mais je n’y crois pas trop, hélas…

Le rôle des apatrides cosmopolites est d’ailleurs significatif dans cette stabilisation totalitaire que nous voyons actuellement : ils sont massivement pour la création monétaire en occident car elle préserve le système tel qu’il est et dans lequel ils ont de bonnes places…

Ils ne vont donc pas se tirer une balle dans le pied et se limoger eux-mêmes ?

Évidemment… En revanche, lorsque qu’ils n’ont pas de places assez bonnes à leur goût ou n’arrivent pas à se saisir d’actif réels, c’est l’inverse, ils essaient de renverser le système et non de le maintenir.

Logique ! Ils utilisent alors la déflation et non la création monétaire, à savoir la fuite des capitaux ou alors des phénomènes déstabilisants : sortie de capitaux, par exemple… Ils font régulièrement le coup en Russie… C’était le cas avant 1917 et c’est le cas actuellement sous Poutine… Chez nous, c’est le contraire, ils essaient de stabiliser de force le système.

Qu’en concluez-vous ?

Certes, techniquement nous pouvons vivre sur l’héritage de nos ancêtres encore un peu. L’économie peut continuer quelques temps toute seule comme un poulet sans tête, sans son noyau spirituel, car elle est très mécanisée et rodée dans ces process. Hop ! vous appuyez sur le bouton d’une machine à laver et ça marche tout seul pendant une heure… Mais l’économie ne survivra pas éternellement à l’affaiblissement de sa cause, c’est-à-dire à l’affaiblissement de la population française de souche qui l’a créée.

Bonne question, ça : qui a créé l’économie française ?

Les banquiers qui sont souvent des gros mégalomanes vous diront parfois qu’ils ont à eux tous seuls financé et créé la sidérurgie ou les chemins de fer. La vérité, c’est plutôt que c’est le dur labeur des paysans au cours des siècles qui a fondamentalement accru les rendements et dégagé une main-d’œuvre qui a permis l’essor de l’industrie.

Voyez aussi ce qui se passe en Afrique du Sud. En dépit des taux de croissance nominaux flatteurs qui ne veulent pas dire grand-chose, le pays entre dans une phase de délabrement grave car les Sud-Africains d’origine européenne qui ont créé cette économie s’en vont. Un article est paru d’ailleurs sur ce thème dans le pourtant très politiquement correct The Economist : South Africa cry the beloved country.

Le totalitarisme économique de Christophe Poitou, éditions de L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », dirigée par Philippe Randa, 250 pages, 25 euros.

Francephi

samedi, 11 janvier 2014

Douguine : «Les Etats-Unis sont derrière les attentats de Volgograd»

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Alexandre Douguine : «Les Etats-Unis sont derrière les attentats de Volgograd»

Auteur : Algérie Patriotique
Ex: http://www.zejournal.mobi

Algeriepatriotique : Quelle analyse faites-vous de la dégradation de la situation sécuritaire en Russie après les deux actes terroristes perpétrés à Volgograd ?

Alexandre Douguine : Je ne crois pas qu'il s’agisse de dégradation de la situation sécuritaire en Russie. Certains actes terroristes sont presque incontrôlables quand il est question des régions ayant des populations plus ou moins homogènes qui soutiennent, dans une certaine mesure, des groupes terroristes comme c'est le cas au Caucase du Nord, en Russie. Le fait que l'activité des terroristes s’accentue ces derniers temps montre que les forces qui veulent déstabiliser la Russie se focalisent sur les Jeux olympiques de Sotchi. Les Etats-Unis et les pays de l'Otan veulent montrer Poutine, qui s’oppose radicalement au libéralisme et à l’hégémonie américaine, comme un «dictateur» en comparant Sotchi à Munich à l'époque d’Hitler. C'est la guerre médiatique. Dans cette situation, les forces qui soutiennent la politique hégémonique américaine, avant tout les réseaux sub-impérialistes locaux – comme les wahhabites soutenus par l’Arabie Saoudite –, cherchent à confirmer cette image en faisant de la Russie un pays où il n’y a pas le minimum de sécurité et qui est prêt à installer la dictature en réponse aux actes terroristes qui visent essentiellement les Jeux olympiques de Sotchi chers à Poutine. On sait que le chef des renseignements saoudiens, Bandar Bin Sultan, a proposé à Poutine de garantir la sécurité en Russie en échange de l'arrêt de l'appui russe à Damas. Poutine a piqué une colère et refusé cela d'une manière explicite, en accusant les Saoudiens d'être des terroristes, ce qu'ils sont en vérité, pire que ceux qui servent les intérêts des Etats-Unis. Donc, les groupes wahhabites qui activent en Russie, téléguidés par les Saoudiens et à travers eux par leurs maîtres de Washington, ont accompli la menace de Bandar Bin Sultan. En fin de compte, ce sont les Etats-Unis qui attaquent la Russie de Poutine, afin de le châtier pour sa politique indépendante et insoumise à la dictature hégémonique américaine et libérale.

Qui en est à l'origine ?
Je crois que je l'ai expliqué dans ma réponse à la question précédente. Quant aux organisateurs concrets de cet acte terroriste, je n'en sais pas plus que les autres. Il semble que ce sont des réseaux wahhabites du Caucase du Nord et les femmes de terroristes liquidés par les services spéciaux russes. Je crois qu’elles sont ignoblement utilisées par les chefs cyniques, consciemment ou inconsciemment, qui travaillent pour les intérêts des Américains.

D'aucuns estiment que ces attentats terroristes sont la conséquence du soutien indéfectible de la Russie à la Syrie et à l'Ukraine. Etes-vous du même avis ?
C'est absolument correct. Il s'agit du «châtiment américain» accompli par les complices des Américains par le biais des Saoudiens.

Quelles vont être les mesures que prendra le Kremlin pour parer à une escalade de la violence dans le pays ?
Je crois que la montée de la violence durant la période des Jeux olympiques de Sotchi est inévitable. J'espère qu’à Sotchi on réussira quand même à contrôler la situation, mais c'est théoriquement impossible de le faire dans les régions qui l'entourent et qui sont organiquement liées à certains groupes de population du Caucase du Nord où se trouvent les bases principales des terroristes. Cette fois, ce n'est pas la Tchétchénie qui est au centre du dispositif du terrorisme, mais plutôt le Daguestan et la République de Kabardino-Balkarie. On essayera de faire pour le mieux, mais il ne faut pas oublier qu’on a affaire à une grande puissance mondiale, celle des Etats-Unis, qui nous attaque. C'est un défi sérieux qui demande une réponse symétrique. Donc, on verra...

vendredi, 10 janvier 2014

Méridien Zéro: la Grèce

jeudi, 09 janvier 2014

Les 10 outils les plus incroyables utilisés par la NSA pour nous espionner

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Les 10 outils les plus incroyables utilisés par la NSA pour nous espionner


« Suite aux révélations du journal allemand Der Spiegel sur l’étendue de l’infiltration de la NSA dans les infrastructures informatiques, voici une liste de 10 outils de cyberespionnage stupéfiants utilisés par la National Security Agency.

Le journal allemand Der Spiegel a lancé des révélations chocs sur le cyberespionnage à partir de documents confidentiels partagés par l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden. Voici un palmarès des outils les plus fous utilisés par la National Security Agency pour nous espionner.

Il semblerait que pour chaque porte verrouillée par les fournisseurs d’équipements réseaux, les produits informatiques et les télécoms, la NSA possède une clé. La liste complète de ces outils disponible ici.

FEEDTHROUGH

Juniper Networks n’est ni plus ni moins que le 2e équipementier mondial de systèmes réseaux pour entreprises. Ses pare-feux Netscreen permettent de faire respecter la politique de sécurité d’un réseau informatique, définissant quels types de communication y sont autorisés. La NSA inflitre ce périmètre sécurisé grâce à Feedthrough.


DEITYBOUNCE
Deitybounce permet d’installer des logiciels malveillants de façon permanente, notamment sur les serveurs “PowerEdge” du fabricant mondial de PC Dell. La NSA implante son malware dans les “BIOS”, ces logiciels sur la carte mère d’un ordinateur qui sont les premiers éléments installés au démarrage de l’appareil. Le PC ou serveur infecté semble fonctionner normalement, et même s’il est nettoyé, et son contenu entièrement effacé, les logiciels espions de la NSA restent logés de façon invisible. Dell a répondu à cette révélation.

JETPLOW
Jetplow permet d’installer des logiciels espions permanents dans les pare-feux du géant mondial des réseaux informatiques Cisco. Il peut aussi “modifier le système d’opération des pare-feux de Cisco au démarrage”. Une option de “porte dérobée permanente” permet aussi “un accès complet”. Cisco a répondu à cette révélation.
 
HEADWATER
Headwater nstalle une “porte dérobée permanente“ (Persistent Backdoor) sur certains routeurs du fabricant de matériel informatique chinois Huawei. Ces “implants” espions peuvent être installés à distance via internet.

NIGHTSTAND
Nightstand est un appareil sans fil d’exploitation et d’insertion de données, “typiquement utilisé quand on ne peut accéder à une cible via une connexion internet.” Il permet des attaques de loin, jusqu’à près de 13 kilomètres de distance de la cible.

PICASSO
D’apparence assez habituelle voire désuète, Picasso est un téléphone sans fil avec puce GSM (dont deux modèles de Samsung) qui permet de “collecter les données d’utilisateurs, des informations de géolocalisation et le son d’une pièce”. Ces données peuvent être récupérées via un ordinateur portable ou bien par SMS “sans alerter la cible”.

COTTONMOUTH-I
Pour le novice, cet outil ressemble à un port et câble USB inoffensifs. Mais à l’intérieur, se cache une carte mère qui fournit “un pont sans fil dans un réseau cible, ainsi que la possibilité d’introduire des logiciels « exploit » sur des ordinateurs portables ciblés.” (Un “exploit” permet à un logiciel malveillant d’exploiter une faille de sécurité informatique dans un système d’exploitation ou un logiciel.) Autrement dit, la NSA peut introduire un cheval de Troie dans n’importe quel ordinateur.

IRATEMONK

Iratemonk est un logiciel malveillant qui infecte des ordinateurs portables et de bureau en attaquant le firmware de disques durs fabriqués par Western Digital, Seagate, Maxtor et Samsung, qui sont toutes à l’exception de la dernière, des entreprises américaines. Le firmware, ou microprogramme, concerne l’ensemble des instructions et des structures de données qui sont intégrées dans le materiel informatique.


TOTEGHOSTLY 2.0

Toteghostly 2.0 est un implant logicel à destination du système d’exploitation Windows Mobile, qui permet d’extraire et d’installer des données à distance. La NSA peut ainsi accéder aux SMS, liste de contacts, messages vocaux, géolocalisation, fichiers audio et vidéo, etc. de l’appareil.


CANDYGRAM

Candygram est une “station GSM active”, qui permet d’imiter le comportement d’une tour de téléphonie cellulaire et ainsi de repérer et monitorer des téléphones portables. Quand un appareil ciblé entre dans le périmètre de la station Candygram, le système envoie un SMS à l’extérieur du réseau à des téléphones “espions” préalablement enregistrés.

Tout cela sans compter Dropoutjeep qui permet à la NSA d’installer des logiciels espions sur les iPhone, et sur tous les appareils iOS et collecter ainsi des données sans que la “cible” s’en aperçoive. »

samedi, 04 janvier 2014

Russia hit by Terrorist Attacks

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Russia hit by Terrorist Attacks: Gulf Petrodollars, Syria and Caucasus Islamists

Ramazan Khalidov and Lee Jay Walker


http://moderntokyotimes.com

The Russian Federation is once more in the spotlight because of Sunni Islamist terrorism. In recent days two terrorist attacks highlight many factors related to the intrigues of major Western and Gulf powers alongside Turkey. This is based on the destabilization policies of the above in Syria and in other nations. It is abundantly clear that Sunni Islamist terrorists from Chechnya, Dagestan, and in other parts of the Russian Federation, have gone to Syria to kill Syrians who are loyal to the government of this nation. These Islamists are also intent on killing Alawites, Christians and Shia Muslims based on sectarianism. Also, just like in the Russian Federation and Syria, the same Sunni Islamists hate mainstream Sunni Muslim leaders who support the mosaic in both nations therefore Sunni Muslim clerics are also being killed by the same Takfiri mindsets.

In many nations that are hit by terrorism and sectarianism it is clear that the linkage with Gulf petrodollars, militant Islamist organizations in the West, the murky role of covert operatives from several nations, media manipulation, geopolitical ambitions, Islamist charities being a front for obtaining funds – and other factors – all come into play. Of course, nations including China, Egypt, Kashmir (India), Iraq, Libya, Mali, Pakistan, Somalia, Yemen, and other nations, will have different underlying causes. However, the external element is a reality in all the above even if the combination of factors is very different. Therefore, the same also applies to the Russian Federation because in the past it was abundantly clear that Georgia and Turkey, two nations with good relations with Western powers, were conduits for Chechen terrorists based on terrorist havens, Islamist funding and other factors.

Indeed, the role of NATO Turkey being a conduit for international Sunni jihadists, militant Takfiris, a source of military hardware, covert operatives, and so forth, against Syria is also a modern reality. At the same time, vast numbers of jihadists from the Caucasus region are entering Syria via NATO Turkey. Therefore, the knock on effect for the Russian Federation is abundantly obvious even if internal issues also exist. Given this reality, then the words of Doku Umarov appear to indicate this because he states that the Riyad-us-Saliheen Brigade is now “replenished with the best among the best of the Mujahideen and if the Russians do not understand that the war will come to their streets, that the war will come to their homes, so it is worse for them.” 

Umarov also issued a warning in July that the Winter Olympics in Sochi would be targeted. He stated: “We, as the Mujahedeen, must not allow this to happen by any means possible.”

Therefore, the two recent terrorist attacks in the Russian Federation would appear to be based on Umarov and other Sunni Islamist terrorist forces. The BBC reports about the latest attacks by stating At least 14 people have been killed in a suicide bombing on a trolleybus in the Russian city of Volgograd, investigators say.”

“The blast comes a day after 17 people died in another suicide attack at the central station in the city.”

The barbarity of the latest terrorist attacks is all too common because of jihadists in this part of the world. After all, Caucasus Islamists butchered vast numbers of children in Beslan after taking them hostages in 2004. Yes, the so-called jihadists who are waging a holy war kidnapped over 700 children in this barbaric attack. In other words, Caucasus Islamists think nothing about kidnapping children, killing children based on their planned operations, beheading captured individuals, blowing people up on buses, suicide attacks,  – and other brutal realities. At the same time, they hope to cleanse Orthodox Christians throughout the Caucasus region based on fear and to crush mainstream Sunni Islam.

Returning to Syria, the Kavkaz Center, a propaganda vehicle for Chechen and Caucasus Islamists, stated in August about this nation that “Troops of the Northern Directorate of the Islamic State of Iraq and Sham began a decisive attack on the positions of Assadites, anchored on the territory of an important strategic facility – airport Minnag near Aleppo.”

Kavkaz continued by reporting that “Recently, Emir of the Army of Emigrants of Supporters, Omar al-Chechen, was appointed to the post of the commander of the Northern Directorate of the Islamic State of Iraq and Sham. Most forces of the Mujahideen in northern Syria came under his command.”

This angle was also mentioned by The Jamestown Foundation because it was stated that “The Jaish al-Muhajireen wal-Ansar (Army of Emigrants and Helpers) brigade is made up of Chechens and North Caucasians, but, unsurprisingly, the group also contains a large number of local Arabs, so the total number of people in the brigade could be 1,500. An ethnic Chechen from Georgia, Abu Umar Shishani (a.k.a. Umar Gorgashvili), is the leader of this group. In the past, Gorgashvili fought in Chechnya and served in the Georgian special forces during the 2008 war with Russia (www.rosbalt.ru/main/2013/08/20/1166093.html). Since last summer, Gorgashvili has been elevated to the position of the commander of the northern sector of the Islamic State of Iraq and Sham (http://shamcenter.info/news/92/134/obraschenie-komanduyuschego-severnym-napravleniem-islamskogo-gosudarstva-iraka-i-shama-amira-umara-ash-shishani/d,detail-de/). There are also other well-known Chechen commanders, such as Emir Muslim (Muslim Margoshvili), Emir Seifullah (Ruslan Machaliashvili), Emir Salakhdin and Emir Abu-Musaaba (Musa). Emir Seifullah was expelled from Jaish al-Muhajireen wal-Ansar for embezzlement and erroneous interpretation of Islamic values during a time of jihad and his actions during jihad (http://www.youtube.com/watch?v=yU6K1mq38jw).”

No individual of credibility would deny that Afghanistan, Chechnya, Dagestan, Iraq, Libya, and other parts of the world, don’t have genuine internal issues to various different degrees. Yet, without the intrigues of powerful Western and Gulf powers alongside Pakistan then al-Qaeda, the Taliban, and other sinister forces throughout the 1980s and early 1990s, would never had existed in the first place – or if they did exist – then the level would have been massively reduced. However, enormous funding was given to various Islamist movements in this period.  The other vital component was enormous spending on spreading Salafi Islamic mindsets and other militant Islamist thought patterns.

The conflict in Iraq that overthrew Saddam Hussein unleashed a vacuum and tragically this became filled by international jihadists, militant sectarian forces and various affiliates of al-Qaeda.  In Libya major NATO and Gulf powers worked hand-in-hand with various jihadist groups and an array of different militias. Once Gaddafi was butchered then another vacuum emerged whereby Mali became destabilized. Also, Libya now became a powerful element in the destabilization of Syria based on exporting military hardware, North African jihadists, linking covert operatives from various nations and being a direct link with the sinister intrigues of NATO Turkey. Therefore, just like in Afghanistan in the 1980s and recent events in Iraq, Libya, and Syria; it is abundantly clear that Gulf and Western intrigues are an enormous boost for various al-Qaeda affiliates and an array of Sunni Islamist militant groups. Likewise, Salafi indoctrination and militant versions of Islam emanating from the Gulf region, then start to usurp traditional Sunni Islam by spreading an alien message based on Gulf petrodollars.

In another article about the Caucasus and Syria by Modern Tokyo Times it was stated The collective intrigues of America, France, Georgia, Qatar, Saudi Arabia, Turkey, and the United Kingdom, towards Syria – and their respective policies in the North Caucasus region – should alarm the Russian Federation because the same intrigues are aimed at Moscow. Kadyrov stated that secret agencies were actively involved in recruiting Caucasus terrorists and mercenaries. Therefore, the growing influence of this group does give credence towards a powerful enacted outside force and clearly Georgia and Turkey provide a natural geopolitical reality to the linkage between the Russian Federation and Syria.”

Also, Modern Tokyo Times stated the need for the Russian Federation to take action in Syria because like Umarov states, the jihadists have been “replenished with the best among the best of the Mujahideen.”  Clearly, much of this replenishing is down to new Caucasus Islamists going to Syria and obtaining training and finding a bloodlust based on sectarianism. Therefore, Modern Tokyo Times commented The growing menace of Chechen and Caucasus Islamists and the role of Salafi indoctrination in Syria should lead to the Russian Federation taking action. This applies to sending covert operatives to take out leading Islamist terrorists by working with the Syrian armed forces; providing major intelligence to the government of Syria; increasing military hardware of greater sophistication which suits the nature of the conflict; and by providing greater economic assistance. Also, political leaders in Moscow must raise this question seriously with Turkey because clearly this nation is a conduit of major terrorist and military ratlines which are anti-Syrian government. Similarly, the petrodollars of the Gulf are spreading the dangerous Salafi ideology and this fact needs to be raised.”

Special agencies including the CIA, MI6, and ISI, were all involved in funding Sunni Islamic jihadists in the 1980s and early 1990s in order to overthrow the government of Afghanistan. The chaos engulfing Libya and Mali, and creating powerful ripples in Tunisia, was ignited by the intrigues of major Gulf and Western powers. Of course, internal realities already existed in the Caucasus region just like they existed in Iraq under Saddam Hussein. Yet, once outside meddling happens, just like in modern day Syria; then many intended or unintended convulsions happen because of the vacuums being created by Gulf and Western powers alongside Turkey. Either way, Umarov is making it clear that the jihadist movement in the Caucasus region is now “replenished.” This replenishing is based on outside meddling in Syria, Gulf petrodollars and the intrigues of covert agencies who collectively utilize chaos and mayhem. Therefore, elites in Moscow need to take defensive measures in order to preserve regional stability and to protect nation states. After all, Gulf and Western intrigues are based on creating failed states and this can visibly be seen in Afghanistan, Iraq, and Libya. The same forces are also intent on creating a failed state in Syria based on several different geopolitical ambitions and this policy is also endangering the Russian Federation.

Obviously, prior to outside meddling in Syria it is clear that Iraq and the Caucasus region in the Russian Federation were already blighted by terrorism. However, the conflict in Chechnya and Iraq were both being contained despite knock-on-effects causing mayhem in Dagestan and other parts of the Caucasus region in relation to Chechnya. Yet, since outside meddling in Syria then the crisis in Iraq is once more spreading a fresh cycle of sectarianism. Also, al-Qaeda affiliates have been boosted by the intrigues of Gulf and Western powers in Syria. Similarly, Umarov and Islamist forces are now gaining from a fresh wave of jihadists throughout parts of the Russian Federation and Central Asia based on the destabilization of Syria.

http://www.jamestown.org/ The Jamestown Foundation 

Hundreds of North Caucasians Have Joined the Ranks of Syria’s Rebels

http://www.kavkazcenter.com/eng/content/2013/08/07/18145.shtml

http://www.kavkazcenter.com/eng/content/2013/08/06/18143.shtml

http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-25546477

http://www.moderntokyotimes.com/2013/04/02/russia-should-send-covert-operatives-to-syria-chechen-caucasus-angle-and-iran/

leejay@moderntokyotimes.com

http://moderntokyotimes.com

vendredi, 03 janvier 2014

Presseschau Januar 2014

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Presseschau
Januar 2014
 
Freues Neues Jahr! Und aus diesem gegebenen Anlass ein kleiner Rückblick auf den Monat Dezember...
Wieder mal einige Links. Bei Interesse einfach anklicken...
 
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AUßENPOLITISCHES
 
(Dollar-Krise)
Peter Schiff über eine in Vergessenheit geratene Tradition und das böse Erwachen
Während in der westlichen Welt, in der inzwischen sämtliche Ersparnisse durch Schulden ersetzt worden seien, Gold als eine Art barbarisches Relikt gelte, sei das gelbe Metall in Asien auch weiterhin das Fundament eines jeden Sparplanes
 
Godfrey Bloom: Der Staat ist eine Institution des Diebstahls
 
Georg Zoche: Welt Macht Geld
 
Das Peter Prinzip
 
Gewinne privatisieren, Verluste sozialisieren
Wie wir lernten, die Banken zu hassen
 
Staatsgeheimnis Bankenrettung - 2013 ARTE
 
(Auf dem Weg zur neuen Staatswirtschaft – Apologie des Bargeldverbots)
Die Spur des Geldes: Müssen wir das Bargeld abschaffen?
Eine Kolumne von Wolfgang Münchau
Der Weltwirtschaft drohen 30 Jahre Stagnation, prophezeit der Ökonom Larry Summers. Um aus dieser Falle herauszukommen, helfen nur radikale Lösungen - etwa ein Ende des Bargeldes oder eine Verstaatlichung aller Banken.
 
Großbritannien streicht EU-Ausländern Arbeitslosengeld
 
(Krawalle in Spanien gegen Anti-Demonstrations-Gesetz)
Twenty-Three Hurt in Spain Protest Against Anti-Protest Legislation; Peripheral Europe Powder Keg Ready to Explode
 
Spanien will Abstimmung über Kataloniens Unabhängigkeit verbieten
 
Griechenland
Früherer Verkehrsminister fuhr mit gefälschten Nummernschildern
 
Anschlag auf deutsche Vertretung in Athen
Schüsse auf Residenz des Botschafters
 
Kroaten stimmen gegen Homo-Ehe – Sozialdemokratische Regierung kritisiert Wahlvolk
 
Sotschi 2014
Das Gauck-Signal
Der Bundespräsident will den Zaren Putin und dessen Spiele meiden - und erhält für seinen „Boykott“ Verständnis. Der deutsche Sport und dessen neuer Präsident müssen sich mit der schwer verdaulichen Nachricht auseinandersetzen.
 
Kiffen erlaubt
Colorado gibt Marihuana-Verkauf frei
 
Nelson Mandela: Abgebrüht
 
Christoph Blocher: Nelson Mandela wird "überschätzt"
Aufregung um den Schweizer Politiker Christoph Blocher: Geschmacklose Aussagen über den verstorbenen Nelson Mandela erregen nicht nur die Schweizer Gemüter. Blocher bezeichnete den Friedensnobelpreisträger und Anti-Apartheid-Kämpfer als "überschätzt" und relativierte gleichzeitig die Rassentrennung.
 
(Amüsante Szene, auch bezeichnend für den Zustand des heutigen Südafrika…)
Mandela-Trauerfeier
„Nur mit den Armen gewedelt: Obama-Übersetzer war Hochstapler
 
Südafrika: Mandelas ANC wirtschaftet das Land herunter
 
Merrill Newman
Nordkorea weist 85-jährigen US-Veteranen aus
Seit Oktober hält Nordkorea den US-Veteranen Merrill Newman gefangen – angeblich soll er auch spioniert haben. Jetzt hat Pjöngjang den 85-jährigen wieder freigelassen – "aus humanitären Gründen".
 
Japan provoziert China
Abe besucht Yasukuni-Schrein
 
120. Geburtstag
China will Mao-Mythos beschwören
Mao stürzte China mit seinen Kampagnen zwischenzeitig ins Chaos. Doch sein Mythos ist in China ungebrochen. Staatschef Xi setzt auf Maos Methoden. Und zu dessen 120. Geburtstag will ihm die Partei huldigen.
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
Gold: Bundesbank holt nur 37 Tonnen nach Deutschland zurück
 
Winzige Menge deutschen Goldes heimgeholt – nach verdächtiger Neuschmelzung von Barren!
 
Kartoffeln, Gurken, Butter
Preise für Lebensmittel um bis zu 40 Prozent gestiegen
 
Steuerbelastung
Mittelschicht verkommt zum Melkvieh des Staates
 
Armutsbericht 2013
Deutschland so gespalten wie nie
 
Designer gegen Leerstand
Wie die Politik die selbst gemachten Probleme zu bekämpfen versucht
 
Kriminalstatistik
Deutschland ist das Eldorado für Einbrecher
In Deutschland wird alle vier Minuten eine Wohnung oder ein Haus aufgebrochen. Laut einer neuen Kriminalstatistik stieg die Zahl der Wohnungseinbrüche um fast neun Prozent – viele passieren tagsüber.
 
(Ingo Kramer zu geringqualifiziertem Nachwuchs und Mindestlohn)
Jung, geringqualifiziert, arbeitslos
Arbeitgeberpräsident Kramer fordert Ausnahmen beim Mindestlohn
 
Arbeitgeberpräsident fordert bessere Schulbildung für Azubis
Die Betriebe klagen seit langem über die schlechte Bildung von Schulabgängern, was die Ausbildung behindere. Offenbar hat sich daran nur wenig geändert. Verschärft wird das Problem nun durch die geburtenschwachen Jahrgänge und den Trend zum Studium.
 
Helmut Schmidt und Joschka Fischer
Europa braucht einen Putsch!
Wer hätte gedacht, dass sie sich so gut verstehen? Der ehemalige Bundeskanzler und der Ex-Außenminister diskutieren über Deutschlands Rolle in der EU
 
Körperverletzung
Hendricks: Ist die neue Umwelt-Ministerin eine Psychopathin?
 
Gerd Müller
Hürriyet macht den Fußball-Müller zum Minister
 
Forsa-Chef: AfD keine Gefahr für FDP
 
("neue APO")
Piraten wollen Alternative zu Grünen sein
 
Schwarz-Grün in Hessen: Frankfurt kennt dieses Übel
Die CDU weiter auf dem Selbstaufgabe-Trip
 
Vorschlag für ein ungleiches Wahlrecht – Das Kumulations-Votum
 
(Deutsche Journaille)
Von Krypto-Sadisten und Kopftretern
 
Die Bundeswehr auf dem Weg zur Söldnerarmee
Die deutsche Armee soll eine Mannstärke von 185.000 Soldaten haben. Das ist illusorisch. Sie kommt an Mietsoldaten nicht vorbei. Diese Entwicklung ist bedrohlich – für die Armee und die Gesellschaft.
 
Afghanistan-Einsatz
Bundeswehr-Soldaten häufiger wegen Trunkenheit gerügt
 
(neue Erkenntnisse zum 2. Weltkrieg)
Kriegserklärung des britischen Königs George VI. älter als angenommen
 
(missachtete Vertriebene)
GroKo-Deutsch
 
München
Protest in der Altstadt
Grüne verhüllen Trümmerfrauen-Denkmal
 
München
Grüne protestieren gegen Denkmal für Trümmerfrauen
 
Grüne verteidigen Protest gegen Denkmal für Trümmerfrauen
 
Entgleisungen der Grünen nehmen kein Ende
 
Friedberg
Wernher-von-Braun-Gymnasium will neuen Namen
 
(Zweierlei Maß)
Menschenrechtsgerichtshof erlaubt Leugnung des Armenier-Genozids
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
NSU: Zieh den Griff ganz zurück!
LKA-Beamter zweifelte an der Selbstmord-Theorie
 
(Zu Antifa-Kriminalist Bernd Wagner)
Streit um Opferzahlen rechtsextremer Gewalt
 
(Erhellendes zu NS-Szene und Antifa-Netzwerken)
Piatto - Der Staatsterrorist - COMPACT Talk mit Nick Greger
 
 
NSU-Prozess
Die entgleiste Aussage des Siegfried Mundlos
Vor Gericht kämpft er um das Andenken seines Sohnes, des toten NSU-Terroristen Uwe Mundlos. Siegfried Mundlos verheddert sich in Verschwörungstheorien und beleidigt den Richter.
 
Eklat beim NSU-Prozess
Mundlos' Vater beleidigt Richter
 
Vater von Mundlos im NSU-Prozess
„Besser Skin als Punk und drogenabhängig“
 
(Zu den Antifa-Autoren Florian Gasser und Aneta Kahane)
Antifa-Arbeitsteilung: Die einen schreiben, die anderen schlagen zu
 
(Zu Antifa-Autor Jesko Wrede und Burg Ludwigstein)
Der Zerfall der Lage
 
(Zu "Schule gegen Rassismus"-Geschäftsführer Eberhard Seidel)
Stuttgart (8): Der Missbrauch des Projekts “Schule ohne Rassismus – Schule mit Courage”
 
(Wolfgang Hübner über linke Hetze von Jutta Ditfurth und "Frankfurter Rundschau")
Die Frankfurter Rundschau, Jutta Ditfurth und ich
Oder wie mit fehlenden Anführungszeichen gehetzt wird
 
(Indizierungsverfahren gescheitert)
Frei.Wild-Songs werden nicht mehr auf Jugendgefährdung geprüft
 
Länder reichen NPD-Verbotsantrag ein
"Fremdenfeindlich, antidemokratisch"
 
(Antifa-Journalist Patrick Gensing auf tagesschau.de)
NPD-Verbotsverfahren
Minderheiten müssen geschützt werden
Von Patrick Gensing, tagesschau.de
 
NPD-Chef Holger Apfel tritt zurück
 
(Gastprofessur für "Bürgerrechtlerin")
US-Bürgerrechtlerin Angela Davis nach Frankfurt zurück
Ein Leben wie im Krimi
 
(altes Interview mit Neonazi Michael Kühnen)
Christa Ritter: Ich, Kühnen
 
(Vom August, aber noch nicht sehr bekannt)
Mahler verfasst antisemitische Hetzschrift in Haft
Panne in der Haftanstalt Brandenburg: Dem bekannten Neonazi und ehemaligem RAF-Mitglied Horst Mahler wurde ohne weitere Prüfung ein Rechner überlassen. Nun veröffentlichte er damit ein Hass-Pamphlet.
 
(Die Originalquelle)
Horst Mahler - Das Ende Der Wanderschaft
Das Manuskript "Das Ende der Wanderschaft" von Horst Mahler, das er in der JVA Brandenburg verfaßt hat zum Herunterladen. Dieses Manuskript sollte zunächst nur ein Antwortschreiben an einen Freund auf dessen Zusendung des neuen Buches von Gilad Atzmon "The Wandering Who? A study of jewish identity politics" (Der wandernde Wer? Eine Studie über die jüdische Identitätspolitik) werden. Doch dann wurde es ein ganzes Buch.
 
Angst um Belgiens Kronprinzessin Elisabeth (12)
Neonazi droht mit Entführung!
 
Linksextremisten greifen Bochumer Professor an
 
Ruhr-Universität plant verstärkten Kampf gegen Rechtsextremismus
 
Berlin
Journalisten vor Asyl-Schule bedroht
 
Berlin: Linksextremisten immer gewalttätiger
 
Hamburg
Nach Spontandemo: Farbbeutel auf Wohnhaus von Olaf Scholz
Rund 50 Demonstranten haben am Sonntag auf dem Altonaer Weihnachtsmarkt für ein Bleiberecht der Lampedusa-Gruppe demonstriert. Im Anschluss zogen sie zum Wohnhaus des Ersten Bürgermeisters.
 
Berlin
Linksextremisten attackieren SPD-Zentrale
 
Dumm gelaufen
Antifa beklagt „Friendly Fire“
 
(In den Fernsehnachrichten war nur von "einem Kulturzentrum" die Rede, dafür aber von schwersten Krawallen, die FAZ benennt zwar die "Rote Flora, aber spricht nur von "kleineren Ausschreitungen" …)
Hamburg
Demonstration für „Rote Flora“ endet gewaltsam
 
(Die "Süddeutsche" schreibt wiederum von "schweren Ausschreitungen", aber macht dafür die "soziale Kälte" und den "Kampf um die kleine Freiheit" verantwortlich…)
Schwere Ausschreitungen in Hamburg - Dutzende Verletzte
 
Demo eskaliert: Schwerste Krawallen seit Jahren in Hamburg
 
Linke Randale: Hamburg im Ausnahmezustand
 
“Irgendwann werden wir schießen müssen”
Die linksextremistische Szene scheint sich weiter zu radikalisieren. Nach den Gewaltexzessen mit 120 zum Teil schwer verletzten Polizeibeamten am vergangenen Wochenende in Hamburg gibt ein auf der Szene-Plattform “Indymedia” veröffentlichtes Pamphlet nun Aufschluss darauf, wie sich die Radikalen die Zukunft vorstellen: Zwillen und Molotowcoktails sollen durch Hand- und Schnellfeuerwaffen ersetzt werden.
 
(Linksradikale Apologie eines Jungjournalisten auf n-tv)
Die Krawalle in Hamburg und die Rolle der Polizei
Was alles nicht gesagt wird
Ein Kommentar von Christian Bartlau
 
(Medienkritik)
Die Handlanger der Linksextremisten
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
Hartz IV für alle EU-Bürger
Sinn: "Wir sind am Beginn einer neuen Migrationswelle"
 
„Historische Schuld“
Städtetags-Präsident fordert mehr Hilfe für Zigeuner
 
Armutseinwanderung und „Lampedusa“ auch im Römer
Freie Wähler einmal mehr mit anderer Sicht
 
Die moralische Supermacht und das leidige Geldproblem
Kommt Gauck nicht nach Sotschi, kommen Tschetschenen zu uns
 
Bundesgauckler will mehr Flüchtlinge
 
Ansprachen-Marathon
 
Experten fordern mehr Rechte für Zuwanderer
Frankreich streitet über Integrationspolitik
 
Duisburger Zigeuner-Häuser werden geräumt
 
Dortmunds Oberbürgermeister untersagt Ramadan-Fest
 
Stuttgart
Schule sagt Multikultifest in Kirche ab
 
(Sprachpolizei und Susan Arndt)
Die Mohrendämmerung
 
Migranten beklagen hohen Migrantenanteil
Zuwanderer aus allen Milieus wünschen sich für ihre Kinder die bestmögliche Bildung – doch den eigenen Hintergrund sehen sie dabei oft als Defizit. In den Schulklassen säßen zu viele Migranten.
 
(Großverdiener Campino gibt sein Gesicht für "Pro Asyl")
Punker für Asyl
Tote Hosen setzen sich für Flüchtlinge ein
 
(hier sind seine Freunde…)
Millionenbetrug: Die Hintermänner der Enkeltrick-Mafia
 
Eine Podiumsdiskussion zum Thema Roma in Frankfurt
Informationen zu den Ursachen der Migration und gelungener Hilfe
 
Hanauer Integrationspreis
„Vielfalt der Nationen als Chance sehen“
 
(Jetzt wird der Polizeinachwuchs schon in der Ditip-Moschee angeworben…)
Nachwuchswerbung in Hanauer Moschee
„Polizei muss vielfältig sein“
 
Münster
Jugendrat soll mit Salafismus sympathisieren
 
(Hier ist es nur "ein Mann"…)
3.500 Euro Strafe nach Beleidigung eines Politikers
 
(…hier hingegen ist von einem Salafisten die Rede.)
„Rassisten-Alien“ bringt höhere Geldstrafe
Quittung für Tiraden gegen Tipi
 
München
Vandalismus in der Altstadt
Asylbewerber beschmiert Kirchentür!
 
Kriminalität
Taschendiebstahl: Warnvideo der Polizei stößt auf Kritik
 
Nach Rassismusvorwurf
Berliner Polizei zieht Warnvideo vor Taschendieben zurück
 
(dazu, und zu schwarzem Rassismus)
Diskriminierte Dunkelblonde, blutende Weiße
 
Berlin-Kreuzberg
Erneut Messerstecherei vor Asyl-Schule
 
Mord in Bad Homburg Vater nach Gewalttat in U-Haft
(Den Hintergrund schildert die FR nicht: Die Familie stammt aus Afghanistan. Die Mutter und die in Kabul geborene 16-Jährige kamen im Jahr 2000 nach Deutschland, die beiden jüngeren Kinder sind hier geboren. Die Familie hat einen Status als anerkannte Asylbewerber.)
 
(Jewgeni Z.)
Taxifahrer wegen 9,10 Euro verprügelt
 
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
Mit den Berliner Architekten-Zwillingen Patzschke auf Zeitreise
Die Zwillinge Jürgen und Rüdiger Patzschke haben große Spuren in Berlin hinterlassen Sie entwarfen das Adlon, den neuen Hausvogteiplatz und etliche Villen. Nun feiern die Architekten 75. Geburtstag.
 
Leipzigs alte Schönheit und neue Pracht
Das Leipziger Stadtbild wurde nach der Wende schnell revitalisiert und schmückt sich mit herausragender Architektur. Und nicht nur das – auch Gewässer wurden saniert.
 
In Halle bahnt sich eine Katastrophe an
Halle an der Saale hat eine herrliche Altstadt. Doch die wird von der millionenteuren Sanierung einer Hochstraße bedroht. Die autogerechte DDR-Musterstadt droht über das historische Erbe zu siegen.
 
(Neuer Versuch, den Aufbau des Berliner Schlosses zu verhindern. Nun mit dem Raubkunst-Argument)
Kritik am Humboldt-Forum in Berlin
Ein Showroom für Raubkunst
 
(Banalität unserer Parlamentsräume)
Brandenburg
Von der SED-Behausung ins neue Preußen-Schloss
Brandenburg wagt den Neustart: Das Parlament zieht in ein Schloss im Herzen Potsdams. Ändert die Architektur der Preußen die Politik? Oder dominiert die Banalität, wie in vielen deutschen Parlamenten?
 
Die Verelendung der westdeutschen Provinz
Westdeutschland ist Wendeverlierer. Während der Osten piekfein saniert wurde, zerbröckeln Städte zwischen Düsseldorf und Stuttgart. Mit dem Niedergang ganzer Regionen hat man sich offenbar abgefunden.
 
(Imposante Fotomontagen)
Die vom Krieg verschont gebliebene Stadt Köln
 
(Rekonstruktion einer Römerstadt bei Wien)
Carnuntum erhält erstes Kulturerbe-Siegel
Eine große europäische Auszeichnung erhält der archäologische Park Carnuntum. Neben dem 100-jährigen Friedenspalast in Den Haag und der Zunfthalle in Tallin wird er mit dem ersten europäischen Kulturerbe-Siegel prämiert.
 
(Er ist wieder da…)
Große Mehrheit für Berlins Regierenden - Wowereit erneut zum BER-Aufsichtsratschef gewählt
 
Könnes kämpft - Wärmedämmung - Die große Energiesparlüge
 
(Auch eine Arbeitsplatzsicherung)
NS-Raubkunst
Schon acht Werke in Nürnberg gefunden
 
"Historisch bedeutsam"
Briten retten letzte "Hitler-Eiche"
 
Deutscher Lehrerverband
Einwanderung schuld am schlechten Pisa-Ergebnis
 
Kulturforscher
"Auf dem besten Wege in die absolute Verblödung"
Der Jugendforscher Bernhard Heinzlmaier beklagt die zunehmende Verdummung der heranwachsenden Generation. Schuld sei ein Bildungssystem, in dem nur nach ökonomischen Aspekten unterrichtet werde.
 
Debatte über Deutsche Leitkultur
Fragen Sie Frau Sibylle: Eure Welt gibt es nicht mehr
 
Akif Pirinci über Sybille Berg von Martin Lichtmesz
 
Sibylle Berg vs. Akif Pirinçci
 
Sibylle Bergs Welt kommt nicht
 
Mein Abschied von der "Süddeutschen" (3 Teile)
 
Zukunft der Mobilität: Der PS-Skeptiker
Martin Randelhoff träumt von einer Zukunft ohne Autos. Seine Visionen sind der Horror für die deutsche Blech-Industrie.
 
EU-Umweltminister: Gefahr durch gebietsfremde Tier- und Pflanzenarten wird immer größer
Europas Kampf gegen „invasive Aliens“
 
Rettung für die ISS durch Vermessung von Weltraumschrott
Hunderttausende Schrottteilchen düsen durchs All. Sie sind gefährlich für die ISS. Ein Forscherteam aus Stuttgart vermisst die Flugbahnen und will später auch im Orbit aufräumen.
 
"Masters of Sex"-Star Sheen: "Wir haben ein verkorkstes Verhältnis zum Sex"
 
Meditation: Die lernende Seele
Neurowissenschaftler entdecken das Meditieren als Mittel gegen Stress, Angststörungen und Depressionen. Sich mit dem Geist zu befassen, führt zu erstaunlichen Veränderungen im Gehirn.
 
Das Trendmedium «Buzzfeed»
In den USA entsteht drolliger Journalismus
 
Aussteiger gaben alles auf
Dieses Künstlerpaar lebt überall und nirgends
 
Leben im Bauwagen
 
Tablets, Fernseher, Autos: Warum Materialismus uns unglücklich macht
 
Shareconomy
Der Terror des Teilens
Wenn die Welt flüchtig wird, kommt es nicht mehr darauf an, was man besitzt. Läuft das am Ende auf den Kommunismus hinaus? Oder eher auf sein Gegenteil?
 
Minimalismus als Systemstrategie
 
NeinQuarterly – gescheit gescheitert
Eric Jarosinski ist Twitter-Gelehrter, Poet und Philosoph. Der US-Professor aus Wisconsin hat der akademischen Welt den Rücken gekehrt, um sein Glück im Netz zu finden. Ein Gespräch mit NeinQuarterly über Deutschland, das “Ü” und das Uber-Leben.
 
Dieter Kunzelmann
Der schillernde Rebell
 
(Linker Verriss Tolkiens)
Von Hitler zum Hobbit
 
Wissenschaft - Tiere: Hunde erkennen Gesichter auf Fotos wieder

Why does Washington provide protection for the Muslim Brotherhood?

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Vladimir Odintsov :

Why does Washington provide protection for the Muslim Brotherhood?

The bomb attack of December 24 2013, which targeted a police station in the Egyptian city of Mansoura, leaving 14 people dead and 200 more injured. Egypt’s Prime Minister Hazem Al Beblawi has not simply attributed the attack to the Muslim Brotherhood group, he has also declared it a terrorist organization.

This step was immediately was succeeded by a phone conversation between the U.S. Secretary of State and the Egypt’s Minister of Foreign Affairs, initiated by the former. John Kerry told his counterpart Nabil Fahmy that Washington is “exteremely concerned” with the placing of the Muslim Brotherhood organization in the terrorist ranks.

But who were the “Muslim Brotherhood” activists in the first place?

As of today, the Muslim Brotherhood group operates in the vast majority of Muslim countries among which one can name Saudi Arabia, Kuwait , Sudan , Syria, Tunisia , Qatar, Jordan, Bahrain , UAE (the “offices” in the last four countries named are the most radical ones) along with a number of “representation offices” in the Western world: Germany , the UK , Switzerland, France and the U.S. The “Muslim Brotherhood” (Jamaat al-Ikhwan al-Muslimin) – is an international religious and political association, founded in Egypt in the late 1920s. (see ” Muslim Brotherhood ” , the CIA and international support for the Islamists ) . The association has set its goal at the Islamization of society and the creation of an Islamic state. This organization combines the traits of Sufi orders, modern political parties and organized armed groups.

As the structure of this association it started penetrating political processes that were taking place in the Arab world and beyond. At a certain stage of its development a radical headed by Sayyid Qutb emerged from its core. Then in the second half of the 1940s the brotherhood transformed in an extremist organization which resorted to terrorist means in their struggle for influence. All through the 1950s the group was assassinating politics and in 1954 — made three attempts to kill Egyptian President Gamal Abdel Nasser. Gradually a number of “secret groups” that started to form within the national associations of the Muslim Brotherhood in Egypt, Syria , etc.

The use of extreme measures that seemed to be a method of choice of the Muslim Brotherhood has led to the persecution of this organization in a number of countries. This led to the introduction of “secret society” elements to the Muslim Brotherhood and a harsh linear subordination system. A basic unit of the Muslim Brotherhood is a “family” that consists of 5-10 member that are called “brothers” that are governed by a leader – a “big brother “. A number of units form a “big family”, which is headed by a “father”. “The big council” of “fathers elect” a “sheik”

In September 1981, the former members of the Egyptian Muslim Brotherhood killed Anwar El Sadat. In the same period the “Muslim Brotherhood” actively supported Islamic extremist groups, sending its recruiters to find all the fresh blood they could send to Afghanistan and other countries. Since the mid-90s , the “Muslim Brotherhood ” has made a number of attempts to assassinate Egyptian President Hosni Mubarak , it’s also responsible for a number of terrorist attacks on the tourist routes , they also were fighting on the rebel side in Chechnya and Dagestan.

In 2003, the “Muslim Brotherhood ” has played a major part in the destabilization of the situation in the Caucasus. In September of this year they have “funded” different groups of rebels with 3 million dollars to disrupt the presidential elections in Chechnya and sabotage the stability.

June 28, 2005 the leader of the “Muslim Brotherhood” has called the Iraqi population along with Palestinians and the entire Muslim world to wage war on the U.S. and Israel.

In 2011 the “Muslim Brotherhood” has claimed responsibility for a double terrorist attack in Damascus on December 23.

In early December 2012 , as reported by the Arabic TV channel Al Jazeera, the leaders of Al-Qaeda held a secret meeting with the representatives of the Muslim Brotherhood. The meeting took place in the Pakistani city of Peshawar, where the residence of Al-Qaeda is. At this meeting the Supreme Guide of the “Muslim Brotherhood” Mohammad Badie and the head of Al Qaeda Ayman al-Zawahiri have signed a historic pact that obides the two organization to merge together. One must note that this was not the first meeting between Badie and al-Zawahiri, they had been meeting pretty extensively in Cairo after the elections of Mohamed Morsi.

Apparently, even these crumbs of information, show that for the better part of its history the “Muslim Brotherhood” was in opposition to the ruling regimes, even if it meant the use of violence and terrorism. It’s no wonder that the “Muslim Brotherhood” has been acknowledged as a terrorist group in the Russian Federation, Tajikistan and Uzbekistan .

At the same time , the United States and some of the European countries (say the UK), believe that the “Muslim Brotherhood” hasn’t been involved in any terrorist activities, and therefore the group is absolutely legal. Moreover , the “Muslim Brotherhood” has been extensively used by the secret services of a number of the Western countries. For instance, the British intelligence shown interest in this organization the day it the “Muslim Brotherhood” was created, since it allowed the UK to keep an eye on its colonies and to contest the growing German influence in Egypt.

As for the U.S. , it is curious to note that after 9-11 the “MuslimBrothers” was accused of aiding terrorists. This however, didn’t prevent the U.S. intelligence agencies to use the capabilities of the ” Muslim Brotherhood ” to bring its own project in the Middle East and North Africa to life, one can simply remember the revolutionary events of the “Arab Spring .” This facts were brought to light by a number of investigations, carried out by the media. In particular, in 2012 the Lebanese newspaper Al-Diyar clearly pointed that, according to a plan that was drafted in November 2011, the “Muslim Brotherhood” signed a deal with CIA. According to this pace the ” Muslim Brotherhood, ” pledged to take an active part in the destruction of “Al- Qaeda ” in exchange for joint control of the whole Middle East. This “deal” or let’s call it “pragmatic cooperation” between the “Muslim Brotherhood” and the White House administration has been confirmed by numerous diplomatic cables and Wikileaks publications.

Should one be amazed by the critical reaction of the Washington , that was expressed December 26, 2013 words. The US pretends to be fighting terrorist groups around the globe when, in fact, it’s been working with them for years.

Vladimir Odintsov, political commentator and special contributor to the  online magazine “New Eastern Outlook”.

jeudi, 02 janvier 2014

Neocons Push Israeli-Saudi Alliance

Neocons Push Israeli-Saudi Alliance

by Robert PARRY

Ex: http://www.a-w-i-p.com

Exclusive: Early U.S. presidents warned against the dangers of “entangling alliances,” prescient advice that the neocons want President Obama to ignore amid demands from Israel and Saudi Arabia that America tie itself up in the endless and bloody sectarian conflicts of the Middle East, reports Robert Parry.

American neocons are rallying to the new Israeli-Saudi alliance by demanding that President Barack Obama engage more aggressively against the two countries’ foes in the Middle East, thus “bolstering Israeli and Saudi confidence,” as the Washington Post’s deputy editorial-page editor Jackson Diehl declared.

For years, the Washington Post has served as Official Washington’s neocon flagship, bristling in support of every hawkish demand for U.S. intervention in the Mideast, most notably assembling a flotilla of misguided consensus in support of President George W. Bush’s 2003 invasion of Iraq and then pounding any American skeptics who dared emerge over the horizon.

Diehl’s column on Monday [10/28/13] represented an extension of the neocons’ knee-jerk support of Israeli interests to those of the Saudi monarchy, Israel’s new secret friend. Diehl hoisted the banner of this odd-couple alliance in excoriating President Obama for letting down these two “allies” as they maneuver to crush what’s known as the Shiite crescent extending from Iran through Iraq and Syria to the Hezbollah strongholds in Lebanon.

In sync with the regional interests of Saudi Arabia and Israel, Diehl argued that the United States should toughen up its military posture in the Middle East with the goal of “reshaping conditions on the ground,” specifically going after Bashar al-Assad’s regime in Syria and damaging the new Iranian government of President Hassan Rouhani, or in Diehl’s words, “weakening Assad [and] degrading Iranian strength.”

Diehl added, “That work could be done without deploying U.S. troops, but it would be hard, expensive and require a lot of presidential attention.” Presumably, Diehl wants the U.S. military to launch those cruise missiles that were poised to “degrade” Assad’s regime in late August, and he hopes the U.S. diplomatic corps will rebuff Iran’s overtures for a diplomatic settlement over its nuclear program.

Like other neocons, Diehl takes Obama to task for giving peace a chance – by accepting Assad’s surrender of Syria’s chemical weapons, by seeking a negotiated settlement to the Syrian civil war (with Assad agreeing to send representatives to Geneva although the fractious Saudi-backed Syrian rebels and their jihadist allies still balk), by working with Iran on a deal that would swap tighter international controls over Iran’s nuclear program for sanctions relief, and by pressing for meaningful talks between Israel and Palestine toward a two-state solution.

Diehl deems this diplomatic offensive a series of “foreign policy fantasies,” the title of his Washington Post op-ed. By pushing diplomacy over confrontation, Obama has, in Diehl’s view, “driven a wedge between the United States and some of its closest allies [leaving] U.S. allies in the region – Israel, Saudi Arabia, Jordan and Turkey – marooned in a scary new world where their vital interests are no longer under U.S. protection.

“Israel and Saudi Arabia worry that Obama will strike a deal with Iran that frees it from sanctions without entirely extirpating its capacity to enrich uranium — leaving it with the potential to produce nuclear weapons. But more fundamentally, they and their neighbors are dismayed that the United States appears to have opted out of the regional power struggle between Iran and its proxies and Israel and the Arab states aligned with the United States.

“It is the prospect of waging this regional version of the Cold War without significant U.S. support that has prompted Saudi leaders to hint at a rupture with Washington — and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu to talk more publicly than ever about Israel’s willingness to act alone.”

Fighting for Others

Diehl — like virtually all his compatriots in the mainstream U.S. news media — leaves out the detail that Israeli already possesses one of the most sophisticated though undeclared nuclear arsenals in the world, while U.S. intelligence agencies still conclude that Iran is not working on even a single nuclear bomb.

Diehl also doesn’t bother to explain exactly why the American people should continue to expend vast amounts of money, prestige and blood to take sides in these interminable and often incomprehensible conflicts in the Middle East. The neocons simply behave as if every American should understand why a Shiite-dominated regime is so much more objectionable than a Sunni one; why an absolute monarchy like Saudi Arabia is preferable to a limited democracy like Iran; and why Israel has some fundamental right to possess East Jerusalem and other Palestinian lands.

For many Americans, it’s perhaps even harder to understand why the likes of Jackson Diehl and his boss, editorial-page editor Fred Hiatt, continue to reign over the Washington Post’s editorial section more than a decade after they helped guide the American people into the disastrous war in Iraq.

Not only has there been no accountability for their journalistic errors, including reporting Saddam Hussein’s alleged possession of WMDs as “flat fact” when it was no fact at all, but also none for the ugly character assassination against war critics, such as former U.S. Ambassador Joseph Wilson whose wife, CIA officer Valerie Plame, saw her career destroyed when the Bush administration exposed her identity on the Post’s op-ed pages and Hiatt then kept up a years-long campaign to destroy Wilson’s reputation. [See Consortiumnews.com’s “Why WPost’s Hiatt Should Be Fired.”]

Beyond no accountability at the Post, there appear to have been no lessons learned. Hiatt, Diehl and the other neocons simply continue to place the policy desires of Israel, in particular, and now its new buddy, Saudi Arabia, above the foreign policy of the U.S. government and above the interests of the American people.

In the early years of the Republic, Presidents George Washington and John Adams warned against the dangers of “entangling alliances” that could draw the United States into faraway and expensive conflicts that would drain the Treasury and create unnecessary enemies. In his Farewell Address, Washington saw the risk of foreign influence coming not only from adversaries but from allies who would seek to twist American domestic opinion in their favor.

Washington warned: “The great rule of conduct for us, in regard to foreign nations, is in extending our commercial relations, to have with them as little political connection as possible. Europe has a set of primary interests, which to us have none, or a very remote relation. Hence she must be engaged in frequent controversies the causes of which are essentially foreign to our concerns. Hence, therefore, it must be unwise in us to implicate ourselves, by artificial ties, in the ordinary vicissitudes of her politics, or the ordinary combinations and collisions of her friendships or enmities.”

Those early warnings seem particularly prescient today regarding the Middle East, given the extensive and expensive efforts by Israel and Saudi Arabia to win favor in Official Washington through lobbying, propaganda and financial favors doled out to many influential Americans.

While Israel’s skills at lobbying and propaganda are renowned, Saudi Arabia also can throw its weight around through its ownership of American debt, its ability to manipulate oil prices and its stakes in major U.S. corporations, including in the powerful Wall Street financial sector.

Now that these two longtime rivals, Israel and Saudi Arabia, have formed a behind-the-scenes alliance – joining together on key regional issues such as countering Iranian influence, subverting the Assad regime in Syria, and backing the military coup in Egypt – the Obama administration finds itself confronting an imposing phalanx of political and economic clout.

The ease with which neocons like Jackson Diehl lift up the banner of this new combination of Israeli-Saudi interests is a telling sign of the two countries’ impressive geopolitical muscle. [For more on this topic, see Consortiumnews.com’s “Israeli-Saudi Alliance Slips into View.”]
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Robert Parry broke many of the Iran-Contra stories in the 1980s for the Associated Press and Newsweek. His latest book, Neck Deep: The Disastrous Presidency of George W. Bush, was written with two of his sons, Sam and Nat, and can be ordered at neckdeepbook.com. His two previous books, Secrecy & Privilege: The Rise of the Bush Dynasty from Watergate to Iraq and Lost History: Contras, Cocaine, the Press & 'Project Truth' are also available there. Or go to Amazon.com
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Article published here: Consortiumnews.com. Image: © N/A
URL: http://www.a-w-i-p.com/index.php/2013/11/18/neocons-push-israeli-saudi-alliance

dimanche, 29 décembre 2013

L’Union européenne, meilleure alliée de l’islamisation de l’Europe ?...

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L’Union européenne, meilleure alliée de l’islamisation de l’Europe ?...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Aymeric Chauprade à Boulevard Voltaire et consacré à la question du choc des civilisations... 

Le choc des civilisations, il y a ceux qui en font un fonds de commerce, ceux qui le redoutent, sans oublier ceux qui le suscitent. Où vous situez-vous dans cette béchamel ?

Dans aucun de ces camps. Je suis un réaliste. La réalité historique s’impose à moi, c’est tout et je n’ai pas à la refaire à mon goût. Et l’histoire dans la longue durée, c’est le choc des civilisations et des peuples. Comment nier d’ailleurs le choc multiséculaire entre l’Occident et l’islam ? Bien évidemment, ce choc est à nuancer par le jeu des nations, lesquelles ont pu faire des choix contradictoires. Je sais très bien que la France de François Ier était alliée à l’Empire ottoman et que nous n’étions pas du côté de la civilisation chrétienne à Lépante. L’histoire est complexe, nuancée. Mais, dans la longue durée, la civilisation est ce qui compte par-dessus tout. C’est ce qui reste quand tout ou presque a changé, a pu dire un historien. En tant qu’historien, je constate le choc ; en tant que politique, je soutiens le dialogue (des civilisations) mais j’ai le devoir de ne pas être angélique face à l’islamisation.

Aujourd’hui, deux constats s’imposent à nous. Le premier tient au fait que dans le monde musulman, alors que les tentatives nationalistes laïcisantes (Nasser, Saddam Hussein, Bourguiba, Kadhafi…) sont désormais derrière nous, l’islam comme projet politique (mais l’islam n’est-il pas, par essence, un projet politique ?) revient en force partout. Et ce retour ramène la femme à une place d’infériorité évidente, comme il ramène les minorités non sunnites (chiites ou chrétiennes) à un statut d’infériorité. Cette révolte du monde musulman contre le glissement qui s’était produit vers des standards occidentaux, cette révolte contre une « mondialisation-occidentalisation », qui peut la nier ? Les prétendus printemps arabes ne se sont pas faits pour installer la démocratie occidentale. Ils sont l’expression de la réislamisation du monde arabe. Cette révolte va des Frères musulmans à Al-Qaïda, de l’expression politique à l’expression terroriste. Or, nous serons obligés d’en tenir compte, dans les années à venir, d’autant plus que la démographie sera largement à l’avantage de la rive sud de la Méditerranée. Malheureusement, parce que l’Européen est un oublieux de l’histoire, il laisse progressivement l’islam se rapprocher de lui en matière de capacités militaires.

Le deuxième constat est que ce réveil de l’islam se combine, en Europe de l’Ouest (mais de plus en plus, aussi, en Europe centrale, je le vois en Autriche), avec une immigration de masse en majorité musulmane, ce qui produit l’islamisation de l’Europe. En imposant le modèle du multiculturalisme au détriment de l’assimilation, l’Union européenne se révèle être la meilleure alliée de l’islamisation. C’est la raison pour laquelle il est impossible de combattre l’islamisation de l’Europe si l’on ne libère pas celle-ci de l’Union européenne.

À regarder plus loin en arrière, les guerres intra-européennes, n’auraient-elles pas été plus meurtrières que les conflits ayant opposé Orient et Occident ?

D’abord, il est dangereux de comparer les époques en matière de bilans humains. Ce sont les seuils technologiques qui expliquent avant tout ces bilans terribles. Il est évident que les guerres intra-européennes modernes ont tué des millions d’Européens du fait même de la puissance de feu au XXe siècle qui n’a rien à voir avec celle des XVIe et XVIIe siècle au moment où l’Europe affrontait l’Empire ottoman. Donc, je ne crois pas que la comparaison soit pertinente sur le plan quantitatif.

Et d’ailleurs, l’affrontement entre ces nations européennes, logées sur de petits territoires avec des démographies limitées, s’avère être l’un des facteurs les plus essentiels du progrès technologique européen – progrès qui a contribué à sa supériorité sur les autres civilisations à partir du XVIe siècle. Ce que je veux dire, c’est que jusqu’au XIXe siècle, on peut considérer que les guerres intra-européennes ont davantage été un moteur de puissance pour les Européens qu’un frein. Le XXe siècle, en revanche, a été un véritable suicide européen qui a conduit à son déclassement au profit des États-Unis.

La question des guerres entre Orient et Occident est très différente. L’islam a pu donner l’illusion d’une supériorité sur les autres civilisations durant les trois premiers siècles parce qu’il s’est étendu très vite. En réalité, il a recouvert, avec une facilité déconcertante, les vides démographiques ; mais a buté sur les civilisations denses, l’Europe féodale, l’Inde, la Chine, la Russie. Les croisades, première contre-offensive européenne à l’islam, puis l’ouverture des routes maritimes au XVIe siècle, ont donné aux Européens l’avantage grâce au contournement de l’islam pour gagner l’Asie.

Ce qui est certain, c’est que, dans l’imaginaire musulman, il y a cette idée que la marche normale du monde aurait dû être la continuation de l’expansion des premiers siècles jusqu’à l’unité islamique mondiale. Si vous étudiez les idéologies du monde arabe, qu’elles soient nationalistes ou islamistes (les deux seuls modèles importants en réalité), vous constatez qu’elles sont toutes mues par l’objectif de la revanche sur l’Occident chrétien.

C’est donc terrible à dire, mais je pense que si le monde musulman rattrapait l’Occident en puissance, nous connaîtrions un enfer bien pire que celui que nos expéditions guerrières font subir épisodiquement aux peuples musulmans. Ce serait une terrible revanche de l’histoire. Je ne le souhaite pas, mais ce n’est pas pour autant que je soutiens des guerres inutiles dans le monde musulman. Je ne vois pas en quoi massacrer régulièrement une famille de dix personnes en Afghanistan, à coups de « jeu vidéo-drone », pour tuer un hypothétique taliban, peut contribuer à la sécurité des Américains ou des Européens. Ce sont des crimes injustes qui renforcent la haine des musulmans à l’encontre de l’Occident. Imaginez un enfant qui voit un missile venu de nulle part (commandé par un type derrière une console à des milliers de km) découper en morceaux ses parents, ses frères et soeurs. Il y a l’horreur doublée de l’humiliation. Croyez-vous qu’il puisse entendre quelque chose à la théorie de l’exportation de la démocratie par l’Occident ?

L’ancestrale opposition entre thalassocratie et tellurocratie, soit le Vieux et le Nouveau Monde, vous paraît-elle être une ligne de fracture toujours pertinente ?

Oui, je le pense. Je pense que deux modèles géopolitiques possibles s’opposent pour les Européens : le bloc transatlantique, dominé par les Américains – ce que nous avons aujourd’hui, au fond, et qui fait de l’Union européenne un ventre mou de l’Amérique – et le modèle continental, qui serait Paris-Berlin-Moscou, et qui changerait complètement les données géopolitiques mondiales. Je pense que toute la géopolitique américaine continue de reposer sur la pensée de Mackinder, qui réfléchissait à la manière de conserver aux puissances maritimes (Angleterre, puis États-Unis) l’avantage sur les éventuelles unités continentales. La meilleure manière de sauver les équilibres planétaires et repousser la perspective d’une guerre mondiale entre un bloc atlantique et la Chine (et où serait alors la Russie ?), c’est d’avoir une Europe-puissance et un monde multipolaire. La construction de l’Europe-puissance passe par la destruction de l’édifice bruxellois, qui aliène les Européens à l’Amérique, pour le remplacer par une Europe confédérale, fondée sur les synergies de puissance.

Aymeric Chauprade, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 16 décembre 2013)

Turquie: un triste spectacle

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Turquie: un triste spectacle

Ex: http://www.europesolidaire.eu

par Jean-Paul BAQUIAST

Vue de l'extérieur et malgré les efforts d'explication de la presse européenne, la Turquie paraît s'enfoncer dans une crise incompréhensible. Depuis quelques jours maintenant, les déclarations abruptes du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan se succèdent, accusant des manipulations politiques destinées à déstabiliser son gouvernement, dit islamo-conservateur, et son parti l'AKP.

Dans le même temps, la justice et la police mènent depuis le 17 décembre une vaste opération dite anti-corruption. Cinquante et une personnes étaient toujours en garde à vue, mercredi soir, soupçonnées de malversations, de fraudes et de blanchiment d'argent. Parmi les placés en garde à vue figurent le maire (AKP) du quartier central de Fatih à Istanbul, les fils de trois ministres parmi les plus proches du chef du gouvernement, le cousin d'un responsable du bureau national de l'AKP, des bureaucrates de premier plan mais aussi des hommes d'affaires liés au secteur de la construction et de la promotion immobilière.. .

La justice enquête en particulier sur l'Administration de développement de l'habitat collectif (TOKI), qui a réalisé au cours de la dernière décennie des bénéfices considérables en revendant à des promoteurs immobiliers amis du pouvoir des terrains publics, tout en réalisant ses propres projets de logements collectifs. Cette entreprise parapublique est au cœur de la politique de transformation urbaine initiée par Erdogan à Istanbul et tant décriée au printemps au moment des manifestations de la place Taksim. Ceux-ci protestaient notamment contre la destruction envisagée par le pouvoir du parc de la place Taksim, le seul ou presque espace vert demeurant dans la capitale.

L'opposition menée par le CHP (Parti républicain du peuple), exige la démission du gouvernement et la création par l'Assemblée nationale d'une commission d'enquête. Mais la justice et l'opposition peuvent-elle se présenter comme neutres dans cette offensive de vertu? Malheureusement non. Il apparaît de plus en plus qu'elles sont instrumentalisées par une secte ou confrérie très puissante qui, un peu comme les frères musulmans dans d'autres Etats islamiques, a pris en mains une partie de la police, de la justice et des cercles économiques.

Bien qu'elle s'en défende, la confrérie, née dans les années 1970 autour des prêches de l'imam turc Fethullah Gülen, issue du courant Nourdjou et inspirées par les idées du penseur Said Nursi, prospère depuis vingt ans dans les coulisses du pouvoir politique. L'Etat turc, quelle que soit la couleur du parti majoritaire, a utilisé, dès le début des années 1990, les réseaux de ces "missionnaires de la turcité", actifs dans les pays d'Asie centrale nouvellement indépendants.

Une véritable guerre

Or longtemps alliés, la secte et l'AKP s'opposent aujourd'hui dans une véritable guerre. Les partisans du premier ministre Erdogan affrontent désormais ceux de Fethullah Gülen, exilé depuis 1999 aux Etats-Unis à la suite d'enquêtes menées à l'époque par les militaires alors très présents au gouvernement avant d'en être chassés par Recep Tayyip Erdogan. L'instruction contre l'entourage de ce dernier est conduite par le procureur Zekriya Öz, proche des gülénistes, et qui avait dirigé l'enquête dans l'affaire Ergenekon, un réseau militaro-nationaliste démantelé après 2008.

Pourquoi les deux pouvoirs, précédemment alliés, non seulement contre les militaires mais contre l'opposition réputée démocratique, sont-ils entrés en guerre? Les raisons n'en sont guère glorieuses. La secte reproche désormais au gouvernement la fermeture des dershane – un réseau de cours privés de soutien scolaire dans lesquels elle a massivement investi. Plus généralement, l'enjeu est la conquête du patronat, notamment de province. Depuis 2004, la forte croissance turque a largement profité aux petits patrons qui forment le tissu du mouvement religieux et financent ses écoles dans le monde entier. Depuis 2005, les gülénistes ont formé leur propre patronat : la confédération des entrepreneurs turcs (Tüskon). Elle compte 30 000 membres, dont 30 des 200 plus grandes entreprises du pays, et les réseaux commerciaux de ses hommes d'affaires sont incontournables.

Mais pourquoi l'AKP a-t-elle décidé d'affronter la secte en organisant la fermeture de ses écoles privées? D'une part pour prendre de l'influence dans les esprits des très nombreux milieux sociaux fréquentant ces écoles, et d'autre part pour récupérer une partie des revenus en découlant.

Tout ceci ressemble fort à une guerre entre mafias. L'actuel visage de la Turquie la rend plus mal fondée que jamais à poursuivre une entrée dans l'Union européenne, quels que soient les soutiens qu'elle avait reçus pour cela de l'Amérique. Certes les intérêts de beaucoup d'entreprises européennes sont très liés aux intérêts turcs dont nous venons de voir la complexité. Mais les Européens doivent cependant sauver les apparences. Ajoutons que les louvoiements de la diplomatie turque dans le conflit syrien augmentent encore les méfiances qu'elle inspire.

La conclusion de ces péripéties pourrait être, non une montée sérieuse de l'opposition libérale toujours faible et divisée, mais un certain retour en grâce des militaires. Ils ont été chassés du pouvoir par Erdogan, à la suite d'accusations apparaissant aujourd'hui injustes. En fait, dans la tradition du kémalisme, ils incarnaient un gouvernement se voulant aussi laïc et intègre que souhaitent l'être beaucoup d'Etats européens. Dans une certaine mesure, ils ressemblaient aux militaires égyptiens revenus récemment au pouvoir à la suite du « coup d'état » du général Abd el Sissi.

N'idéalisons pas ici les militaires turques ou ce qu'il en reste, mais bornons nous à retenir, en attendant la suite des évènements, que Recep Tayyip Erdogan et l'AKP ne donnent pas une image très attrayante de la politique islam-conservatrice modérée qu'ils prétendaient incarner. La place de la Turquie en Europe est moins souhaitable que jamais.
 
20/12/2013

samedi, 28 décembre 2013

Vitali Klitschko's American Coaches

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Vitali Klitschko's American Coaches

Alexander SAVCHENKO

Ex: http://www.strategic-culture.org

 

It has become the custom in independent Ukraine that there is not a single government ministry or agency and not a single political party in parliament besides the communists where "quiet Americans", or Britons, or Germans, have not ensconced themselves in order to tell the Ukrainian politicians and officials how they should run the country.

And this is not likely to change if Vitali Klitschko becomes the next president of Ukraine.More likely this affliction will then be manifested in full. Lacking the knowledge and experience needed to govern a country, Klitschko will inevitably become a pawn in the hands of people who will raise him to the top of the state hierarchy and ensconce themselves in the shadow of his "throne". Among them will be the American consultants who work with the UDAR Party. It is interesting to take a look at just what kind of companies are mediating in contacts between Klitschko and the U.S. Congress and American government agencies, as well as advising his staff on organizing the early presidential race …

Until recently, according to UDAR's political strategist Rostislav Pavlenko, the party was working with the American company PBN, which specializes in the field of so-called "strategic communications" on the markets of Russia, Ukraine and other CIS countries. According to PBN's site, the key areas of the company's activities are "corporate and crisis communications, public and government relations, and financial communications and investor relations".

Considering that PBN's board of directors includes such people as Mikhail Gorbachev's former press secretary Georgy Oganov and chairman of the board of directors of the international investment company Alfa Capital Bernard Sucher, it is quite reasonable to assume that PBN is one of those Western organizations which have long attached themselves to post-Soviet countries like leeches in order to pump money out of them and into American banks using connections in the upper echelons of the government and big business.

The company's Ukrainian office is headed by American citizen Myron Wasylyk, a former State Department employee, member of the supervisory board of the U.S.-intelligence-linked Eurasia Foundation, and member of the supervisory board of the International Centre for Policy Studies, founded on the money of George Soros. This center, by the way, contributed to the writing of a draft of a free trade zone agreement between Ukraine and the EU that the president of Ukraine considered a threat to the national interests of the country. 

Wasylyk's wife, Maria Ionova, has been a deputy of the Verkhovna Rada for UDAR since 2012. It's not clear right away, of course, how she went from being a small entrepreneur and deputy's assistant in 2005 to suddenly becoming a consultant to the President of Ukraine (!) and then a member of his administration. This goes to show what kind of power the head of PBN's Ukrainian office had after the "orange revolution".

After the creation of UDAR, PBN started working with Vitali Klitschko's team, helping it establish ties with the White House, Congress, the State Department and the U.S. National Security Council. PBN set up a number of visits to Washington for the party leader and his assistants. It was this company that introduced Klitschko to Senator John McCain, as well as a number of State Department and National Security Council officials who react especially nervously to everything connected with Russia.

In helping Vitali Klitschko establish needed connections in the American establishment, the head of PBN's Ukrainian office mainly depended on his long-time acquaintance from his time at the Eurasia Foundation, Fiona Hill, who belongs to the most reactionary wing of American neoconservatives. She is best known for supporting the actions of the Wahhabis in Chechnya, thinking up justifications for the terrorist attack in Beslan, and opposing the designation of the Islamist group Hizb ut-Tahrir as a terrorist group at hearings in the U.S. Congress. During the presidency of George W. Bush, Fiona Hill was the national intelligence officer for Russia and Eurasia at the National Intelligence Council. She maintains close ties with the Ukrainian diaspora and considers herself a great friend of Ukraine (for some reason only the nationalist part).

Thus, if Vitali Klitschko becomes president (and it looks like Washington is pushing for just that, however much Arseniy Yatsenyuk and Oleh Tyahnybok might pout), the PBN Company's opportunities will be just as great as they were during Yushchenko's presidency. But then again, maybe not. Because, according to omniscient Ukrainian political scientist Kost' Bondarenko, UDAR recently started working with a different American company, Greenberg Quinlan Rosner (GQR). 

Greenberg Quinlan Rosner is an even larger consulting company with operations in 80 countries. It does the same kinds of things as PBN. But perhaps the main difference between it and PBN is that in the U.S. GQR is oriented more toward the Democratic Party than toward the Republican Party, like Myron Wasylyk's organization.

The decision to replace one American coach with another is most likely connected with the fact that the closer the presidential elections in Ukraine get, the better those in UDAR are beginning to understand that now Vitali Klitschko needs to rely mainly on the American Democrats, who will still be in the White House in 2015. So reorienting on Greenberg Quinlan Rosner, which consulted on the election campaigns of U.S. President Bill Clinton and presidential candidate Al Gore and has helped the Democratic Party in congressional and gubernatorial elections, is a wise move.

GQR is not a newcomer to Ukraine, or to the former Soviet Union in general. In 2007, for example, the company worked with the party Our Ukraine. The party's results were lamentable, but when UDAR was choosing a new partner, apparently old connections played a role. It didn't matter that GQR's previous election campaigns in Ukraine ended in failure; some pleasant aspects of collaboration apparently remained in the memories of Ukrainian and American colleagues. Maybe it was the pleasure of "carving up" the party's pre-election budget, who knows? Such things are closely-guarded secrets in any tight-knit team of political consultants.

GQR also has had successes in conducting presidential and parliamentary campaigns in a number of countries. They met with success, for example, in Romania, Germany and Great Britain, where GQR still has connections in government and political circles. And this will significantly increase the spectrum of opportunities for GQR to provide services to the future president of Ukraine, if everything goes well for Vitali Klitschko. At least for a while. Like for Mikheil Saakashvili, who GQR also brought to power and then taught to run Georgia according to American formulas until the Georgians got sick of it.

How everything will go later for Ukraine is difficult to say as of yet. Maybe, as with Georgia, Ukraine will have yet another Maidan revolution. It's already used to such things. Because however many times one might switch American coaches, the result is still the same - not to the advantage of the country they are coaching.