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mercredi, 13 avril 2011

Cocaïne

Cocaïne

par Xavier EMAN

Ex: http://blogchocdumois.hautetfort.com/

cocaine.jpgLes sectateurs acharnés de la démocratisation tous azimuts et de l’égalitarisme généralisé peuvent se réjouir : jadis drogue des élites politiques, des rock stars écorchées vives et des traders épuisés par leurs gesticulations boursières, la cocaïne est en passe de devenir le stupéfiant de monsieur tout le monde, la came du citoyen lambda, le passeport pour la défonce de tout un chacun.


C’est au milieu des années 2000 que la poudre blanche a glissé des mains des nantis à paillettes pour se répandre dans l’ensemble de la société et dans la plupart des secteurs professionnels, tout particulièrement le BTP, la restauration ou le commerce, souvent à titre de stimulant (1).

La cocaïne est ainsi devenue la deuxième drogue la plus consommée en France (et en Europe), juste derrière le cannabis qui voit sa domination menacée. Le petit joint n’a en effet plus vraiment la cote auprès des nouvelles générations pour lesquelles il s’est tellement banalisé qu’il n’offre désormais plus le degré minimum de frisson transgressif. Les post-soixante-huitards enfumés du bulbe, qui trouvaient très « sympa » et très « progressiste » de rouler leurs « bédots » devant leurs rejetons et même d’en partager avec eux, en sont donc pour leurs frais. Pas plus qu’elle ne désire s’habiller comme eux, leur progéniture ne veut se cantonner aux drogues de papa-maman. Passage donc à la vitesse supérieure : en route pour la cocaïne !


Les causes de cette spectaculaire extension de la consommation de « poudre blanche » sont multiples. Tout d’abord, il y a la saturation du marché américain qui a vu les flux de trafics se réorienter vers la vieille Europe. Une hausse de l’offre qui a entraîné une importante diminution des coûts pour le consommateur. Ainsi, de 1997 à 2007, le prix du gramme de cocaïne a chuté de moitié, passant de 120 à 60 euros environ.

Le « rail » coupe d’abord l’axe Auteuil, Neuilly, Passy

Les plus importants pays producteurs de cocaïne sont situés en Amérique latine, la Colombie, le Pérou et la Bolivie se partageant le marché. Selon les sources officielles américaines, les plantations d’arbustes à coca en Amérique latine produisent annuellement de 900 à 1 000 tonnes de cocaïne, démontrant au passage l’échec total de la « guerre à la drogue » cornaquée par les Etats-Unis dans la région.


Dans l’Union européenne, selon l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, 10 millions d’adultes entre quinze et soixante-quatre ans ont consommé cette drogue au moins une fois. 4,5 millions en ont consommé au cours des douze derniers mois et 2,5 millions durant les trente derniers jours.


En France, le nombre de consommateurs de cocaïne parmi les 12-75 ans est estimé à environ 1 million de personnes, avec une hausse spectaculaire en dix ans, ce nombre ayant plus que doublé de 1995 à 2005.


La cocaïne est désormais partout et il n’a jamais été aussi facile de s’en procurer. Si les lascars de banlieues ne dédaignent pas d’ajouter la « CC » à leur panoplie de Tony Montana de supérettes Franprix, c’est toutefois essentiellement dans les classes moyennes et moyennes-supérieures des centres-villes que la « mode » de la ligne de poudre tend à devenir un véritable phénomène sociétal.

Les ados accros ? Des toxicos mornes et sordides

Les adolescents des lycées « chics » en consomment notamment de plus en plus jeunes et de plus en plus fréquemment. Ayant déjà expérimenté le cannabis et les cigarettes dès la cinquième ou la quatrième, leur curiosité et leur goût de la transgression sont titillés dès leur passage en seconde par l’image de la cocaïne, cette drogue largement représentée à la télévision et au cinéma, généralement dans un cadre considéré comme « valorisant » par les jeunes (luxe, fêtes, « gangsters », show-biz…).


Largement pourvus en argent de poche par des parents souvent démissionnaires cherchant à compenser matériellement leur absence physique ou affective, les adolescents peuvent alors recourir à la « coke » pour meubler l’ennui trop nourri de leurs soirées, stimuler leur libido déjà blasée et noyer sous les délires hallucinés leur nihilisme et leur absence de perspectives autant que de passions. Cette drogue ?, stimulant les « performances », leur permet également de s’arracher à cette espèce d’introversion angoissée, proche de l’autisme, caractérisant une génération étouffée de technologie et de virtualité qui ne maîtrise désormais que très imparfaitement les modes de communication « directe », ceux ne permettant pas l’usage d’un écran protecteur et rassurant.


Bien informés, les ados connaissent parfaitement les risques et dangers de la cocaïne (même s’ils minimisent généralement, comme tous les toxicomanes, leur « addiction » au produit), mais les effets qu’ils recherchent priment sur la crainte de conséquences toujours considérées comme lointaines.

Des salariés qui se « dopent » comme de vulgaires coureurs du Tour de France

Ce qui frappe le plus dans l’observation de ce mode d’utilisation de la cocaïne, c’est que son caractère prétendument « festif » disparaît assez vite au profit d’une consommation morne et compulsive. Les adolescents et jeunes adultes ne sortent même plus des appartements où ils se réunissent pour « sniffer » et où la drogue devient peu à peu le centre unique d’attention, la seule raison d’être du rassemblement, le sujet exclusif des conversations. Une hiérarchie sordide s’établit alors au sein de la bande de zombies, en fonction des quantités possédées par les uns ou les autres, de la complaisance à laisser les filles « taper » sur ses propres rails ou de la qualité du produit « offert » au groupe.


Souvent, pour remplacer ou compléter les mannes parentales, les jeunes consommateurs de cocaïne n’hésitent pas à « dealer » dans leur entourage des produits généralement coupés pour en améliorer le bénéfice. Ce développement d’un « micro-trafic » de proximité, assez difficilement contrôlable, est également l’un des facteurs du développement drastique de l’usage de la cocaïne en France, ces dernières années.


Dans le monde du travail, l’usage de cocaïne peut revêtir deux principaux aspects. Soit il est la continuité à l’âge adulte de ces pratiques « adolescentes » devenues « addictives », soit il peut être « causé » par l’environnement professionnel lui-même, le travail moderne étant, dans de nombreux secteurs, toujours plus stressant et exigeant en termes d’efficacité et de rendement. L’activité professionnelle travail étant devenue un sport de haut niveau au sein duquel les participants doivent chaque année améliorer leurs performances, les salariés se « dopent » comme de vulgaires coureurs du Tour de France.

L’ère du vide et de la poudre blanche

Selon la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, plus de 10 % des salariés ont ainsi besoin de drogue pour affronter leur travail. Un pourcentage qui ne cesse de croître, notamment du fait de la pression libérale exercée sur les secteurs jadis « protégés ».
Si les professions les plus touchées par la consommation de cocaïne sont celles des banques, des transports routiers, du BTP, de la restauration et du monde médical, les services publics en cours de privatisation sont également de plus en plus exposés. Ainsi les services médicaux de toxicologie traitent-ils par exemple un nombre croissant de salariés de la Poste, établissement qui cherche à offrir toujours davantage de services avec de moins en moins de personnel, les guichetiers récoltant alors le mécontentement et parfois la violence, verbale ou physique, des usagers mécontents.


Qu’il soit dit « festif » ou « productiviste », l’usage exponentiel de cocaïne est indéniablement un nouveau symptôme de ce « désir de mort » qui semble caractériser notre modernité occidentale subclaquante.


Ajoutant la fuite en avant chimique à l’échappatoire virtuelle, nos contemporains cherchent à s’extraire le plus totalement possible d’une réalité devenue insupportable à force de désenchantement et de désacralisation. Pour meubler l’attente du tombeau, ils tentent donc, hagards et épuisés, de trouver dans les stimuli artificiels de la poudre blanche et de ses avatars quelques lueurs perçant encore la désespérante obscurité d’un quotidien qu’ils n’ont plus la foi ni la force de vouloir révolutionner.   


Xavier Eman

1_Le Code du travail interdit les prélèvements urinaires ou sanguins  en entreprise pour détecter d’éventuelles traces de drogues, en dehors des postes dits « de sécurité ».

 

samedi, 20 novembre 2010

La drogue sud-américaine part à l'assaut de l'Europe via l'Afrique

La drogue sud américaine part à l'assaut de l'Europe via l'Afrique

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

La drogue traverse l’Atlantique par Boeings entiers vers l’Afrique de l’Ouest, avant de finir en Europe et, particulièrement, en Grande Bretagne.

Le Washington Times publie un article sans ambiguïté sur le trafic de drogue : des gangs sud-américains achètent des jets afin de faire passer des stupéfiants en Afrique puis en Europe.

Les autorités fédérales recoupent des informations étonnantes sur les nouvelles méthodes des gangs sud-américains pour faire pénétrer de la drogue en Europe via l’Afrique : leur faire franchir l’Atlantique dans des jets vétustes remplis de cocaïne.

Au moins 3 gangs opèrent de cette façon, dont un se targue de disposer de 6 avions. Un autre en aurait lui aussi 5. Ces avions de taille importante ne sont pas détectés par les radars qui ne couvrent pas les zones de l’Océan Atlantique survolées.

Les services spécialisés de l’ONU (U.N. Office on Drugs and Crime) ont alerté les autorités sur les voyages transatlantiques des avions de la drogue, quand un Boeing 727 carbonisé a été découvert dans le désert du Mali, le 22 novembre 2009. Les trafiquants l’ont convoyé du Venezuela en Afrique, l’ont déchargé puis l’ont incendié.


Ces méthodes aériennes sont surprenantes, tant en raison de la distance couverte que de la complexité du pilotage de tels appareils, explique Scott Decker, professeur de criminologie étudiant la contrebande à l’Arizona State University. Un vol du Venezuela à l’Afrique de l’Ouest (3400 miles) est trois fois plus long que vers la Floride.

La crise économique mondiale a mit au rancard des centaines de cargos jets négociables à très bon marché.

Le site Planemart.com propose par exemple sur son site un DC-8s pour la somme de 275 000 dollars.

Les trafiquants mettent en oeuvre des techniques très poussées pour exploiter les routes aériennes. Le gang de Valencia-Arbelaez utilise des méthodes lui permettant de calculer ses coûts de vols et de camoufler ses plans de vol.

Les réunions de préparation peuvent se tenir dans des endroits aussi divers que le Danemark, l’Espagne, la Roumanie ou un hôtel Best Western à Manhattan. Lors d’une de ces réunions, le chef de gang Jesus Eduardo Valencia-Arbalaez a dessiné une carte de l’Afrique, en indiquant les points où la drogue devait être livrée.

Le kérosène et les pilotes sont payés par virement ou valises de billets, comme l’a montré la découverte de 356 000 dollars dans le bar d’un hôtel. Certains gangs utilisent par exemple un équipage russe, pour acheminer en Roumanie, puis en Guinée, un avion récemment acheté en Moldavie.

La quasi-totalité de la cocaïne est destinée à l’Europe, mais une partie de chaque cargaison est censée arriver à New-York. Un gang envisage de construire un laboratoire de méthamphétamine au Liberia et d’en exporter la production au Japon et aux États Unis.

Il a accès à un terrain d’aviation privé en Guinée, mais pourrait acheter son propre aéroport. D’ailleurs, une équipe étudie la possibilité de faire des vols directs Bolivie – Afrique de l’Ouest. Un avion de ce gang a été saisi en juillet 2008 au Sierra Leone, avec 600 kilogrammes de cocaïne à bord.

Le journal britannique The Telegraph indique quant à lui que la Grande-Bretagne est la capitale européenne de la drogue chez les jeunes adultes. Les régions du centre («England») et du pays de  Galles («Wales») ont, en pourcentage, plus de consommateurs que partout ailleurs sur le continent et la consomation est içi supérieure à celle des USA, dans la tranche d’âges des 15-34 ans.

Les agences spécialisées s’inquiètent du fait que les gens voient la cocaïne comme une drogue sans danger, alors qu’elle a causé 325 morts en 2008, contre 161 cinq ans avant. De même, plus la consommation augmente et se banalise, plus l’impact sur la santé public est visible.

En Grande Bretagne, 6,2% de cette classe d’âge a pris de la cocaïne cette année, contre 4% aux USA et 2,3% en Europe.

Washington Times

(Traduction-synthèse par fortune.fdesouche.com)

mercredi, 28 juillet 2010

Stecken von der NATO gedeckte Drogenkriege hinter der jüngsten Instabilität in Kirgisistan?

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Stecken von der NATO gedeckte Drogenkriege hinter der jüngsten Instabilität in Kirgisistan?

F. William Engdahl / ex: http://info-kopp.verlag.de/

 

Angeblich stehen die jüngsten ethnischen Zusammenstöße in Kirgisistan in Verbindung mit Drogenkriegen zwischen rivalisierenden ethnischen Gruppen. Bei den gewalttätigen Auseinandersetzungen im Süden der ehemals sowjetischen zentralasiatischen Republik Kirgisistan sind vermutlich Tausende ums Leben gekommen.

 

 

 

In der südwestlichen Stadt Osch, der ethnischen Machtbasis des gestürzten kirgisischen Präsidenten und Drogenbosses Kurmanbek Bakijew, war es Ende vergangenen Monats zu Kämpfen zwischen ethnischen usbekischen und kirgisischen Gruppen gekommen. Wenn es dabei tatsächlich um Drogen ging, dann würde dies in das in meinen früheren Beiträgen beschriebene geopolitische Szenario passen, wonach die NATO und Washington versuchen, vermittels des afghanischen Heroinhandels Chaos und Instabilität zu verbreiten. Mit Taliban oder Terrorismus hat das nichts zu tun, sondern vielmehr mit Washingtons geopolitischem Plan, China, Russland und indirekt Westeuropa, besonders Deutschland, unter seine Herrschaft zu unterwerfen.

Die Gewalt, die am 11. Juni in Bakijews Heimatbasis Osch ausbrach, wirkt sich unmittelbar auf das strategische Fergana-Tal aus, der Heimat des Islamic Movement of Uzbekistan (IMU), einer Gruppe, die, wie ich in der Serie Warum Afghanistan darlege, eigentlich nichts weiter ist als eine als islamische Kämpfer verkleidete Drogenbande. Es wird vermutet, dass die CIA und andere westliche Geheimdienste verdeckt die IMU unterstützen, um über dieses Vehikel die NATO-Präsenz in der geopolitisch strategischen Region auszudehnen.

Zahlreichen Berichten zufolge hat die Familie Bakijews, des ehemaligen Präsidenten von Washingtons Gnaden, der 2005 durch die von den USA unterstützte »Tulpen-Revolution« an die Macht gekommen war, den lukrativen Heroinhandel von Afghanistan nach Russland und Westeuropa beherrscht. Als er im Frühjahr dieses Jahres durch einen sehr komplexen Putsch der Opposition gestürzt wurde, hinterließ er ein Machtvakuum im Drogengeschäft, das andere Banden nun anscheinend mit Gewalt ausfüllen wollten.

 

Opium-Geopolitik

Klar ist, dass die Massaker von Osch weitreichende geopolitische Konsequenzen haben werden. Washington fordert eine UN-»Friedenstruppe« für das Land – ganz im Sinne des längerfristigen Plans, die militärische Präsenz der NATO in der Region des Fergana-Tals und in Afghanistan zu rechtfertigen.

Wie aus UN-Berichten hervorgeht, ist die militärische Präsenz der USA seit der US-Invasion in Afghanistan im Jahr 2001 – angeblich mit dem Ziel, Osama bin Landen zu fangen – mit einer beispiellosen Ausweitung der afghanischen Opiumproduktion einhergegangen. Heute stammen 93 Prozent des weltweit gehandelten Heroins aus afghanischem Opium. Als die USA vor neun Jahren in das Land einmarschierten, hatten die Taliban die Opiumproduktion fast völlig ausgerottet. Erst kürzlich hat Botschafter Richard Holbrooke, der amerikanische Sondergesandte für Afghanistan, angekündigt, die USA würden den (völlig erfolglosen, ist man versucht zu sagen) Versuch einstellen, das Opium auszurotten, da dieses, wie er sagte, die kleinen Bauern von den USA »entfremden« würde. Wir mir afghanische Quellen versichern, hat die fortgesetzte Truppenpräsenz der USA und der NATO schon heute die Mehrheit der Menschen in Afghanistan entfremdet.

Tatsächlich besteht die US-Politik im Krieg, sowohl unter dem vor wenigen Tagen entlassenen Stanley McChrystal als auch unter dem neuen US-Befehlshaber General Petraeus aus Counter Insurgency (Aufstandsbekämpfung), COIN, oder wie ich in meinem Aufsatz Warum Afghanistan? Teil II: Washingtons Kriegsstrategie in Zentralasien beschreibe, aus »friedenssichernden Maßnahmen«, d.h. der Strategie, Krieg und Instabilität zu verbreiten, um die verstärkte NATO-Präsenz gegenüber der Welt als »Friedenssicherung« in der Region zu rechtfertigen. Das Pentagon strebt die Vorherrschaft im wichtigen zentralasiatischen Raum an, um auf diesem Weg China, Russland, Zentralasien und den Iran beherrschen zu können. Wie schon bei der CIA und den US-Streitkräften während des Vietnamkriegs Anfang der 1970er Jahre, so wird auch hier der illegale Drogenhandel zum geopolitischen Werkzeug, um Terror und Instabilität zu verbreiten und einen Vorwand für die verstärkte US-Truppenpräsenz zu schaffen, um »die Lage zu stabilisieren«.

Die Invasion des Westens nach Afghanistan im Jahr 2001 hat das Land einerseits zu einer nicht versiegenden Quelle für den weltweiten Drogenhandel und andererseits zum Ausgangspunkt um sich greifender Instabilität gemacht. Momentan erfasst diese den gesamten post-sowjetischen zentralasiatischen Raum, der Putsch in Kirgisistan und das Massaker von Osch waren nur einzelne Szenen eines größeren Dramas. Zu den vorrangigen Zielen des afghanisch-kirgisischen Drogenhandels zählt Russland; nach Berichten gut platzierter asiatischer Quellen wird das Heroin aus Afghanistan und amerikanischem militärischen Schutz über den amerikanischen Luftwaffenstützpunkt Manas in Kirgisistan nach Russland geflogen und geht über Kosovo weiter an westeuropäische Drogenhändler.

Der Chef der Russischen Drogenbekämpfungsbehörde Viktor Iwanow hat kürzlich erklärt: »Die vorliegenden Beweise sprechen eindeutig dafür, dass die frühere kirgisische Führung den Drogenhandel im Lande unter ihrer Kontrolle hatte, was anderen Drogenbaronen ein Dorn im Auge war, die sich um ihren Anteil am Gewinn betrogen fühlten. «

Laut Iwanow sind vermutlich bis zu 500 Drogenlabors in Afghanistan an der Produktion von Drogen beteiligt, die dann nach Russland verschickt werden. Im vergangenen Jahr haben die russischen Behörden den USA eine Liste von »Marken« übergeben, die auf Labors in Afghanistan hindeuteten. »Diese... Labors haben Drogen auf russisches Hoheitsgebiet geliefert«, so Iwanow. Russland ist seit der amerikanischen Besetzung von Kabul ein vornehmliches geopolitisches Ziel des Heroinflusses aus Afghanistan. Nach Angaben der russischen Drogenbekämpfungsbehörde fordert afghanisches Opium Jahr für Jahr das Leben von ca. 30.000 Menschen in Russland. Insgesamt wird die Zahl der Todesopfer durch afghanisches Heroin in den letzten zehn Jahren auf 250.000 bis 300.000 geschätzt.

Antonio Maria Costa, der Direktor des UN-Büros für Drogen- und Verbrechensbekämpfung, bezeichnet die Lage im afghanischen Drogengeschäft als »totalen Sturm, bei dem sich Drogen- und kriminelle Aktivität mit einem Aufstand verbinden. « Der Drogenhandel, der jahrelang auf das Grenzgebiet zwischen Afghanistan und Pakistan beschränkt gewesen war, breitet sich nun über ganz Zentralasien aus. Wie Costa warnt, wäre ohne drastisches Einschreiten ein Großteil Eurasiens mit seinen großen Energiereserven verloren, das Epizentrum der Instabilität verschöbe sich von Afghanistan nach Zentralasien. Genau das ist nun zufällig die Strategie des Pentagon. Die scheinbar konfuse US-Politik dient auch als Deckmantel, unter dem die Entsendung weiterer NATO-Truppen und die Ausweitung des Konflikts gerechtfertigt werden.

Russland schlägt vor, eine Gemeinsame Sicherheits-Organisation in Khorog, der Hauptstadt der Autonomen Provinz Gorno-Badachschan in Tadschikistan, einzurichten, von der aus eine berüchtigte Drogenroute nach Norden verläuft. Bislang haben sich Washington und die NATO zu diesem Vorschlag nicht geäußert.

 

Ahmed Wali Karzai gilt als Boss des afghanischen Heroinhandels

Zurzeit besteht der offizielle Plan der USA darin, die Verantwortung für die Drogenbekämpfungsmaßnahmen der afghanischen Verwaltung zu übertragen, wobei westliche Vertreter inoffiziell zugeben, dass die afghanische Regierung eigentlich völlig funktionsunfähig ist. Der Bruder des afghanischen Präsidenten Hamid Karzai, der Gouverneur der größten Opiumprovinz Helmland, ist laut New York Times der Drogenboss Afghanistans und erhält Geld von der CIA.

Aufgrund der strategischen Lage Afghanistans erlaubt es die militärische Präsenz der USA und der NATO, gleichzeitig Druck auf Russland, China und die wichtigen Ölexporteure Iran, Saudi-Arabien, Irak sowie die Atommacht Pakistan auszuüben. NATO-Militärstützpunkte in Afghanistan können ohne Schwierigkeiten in eine Kampagne gegen den Iran eingebunden werden. Der russische Präsident Medwedew hat soeben die russische »Strategie zur Drogenbekämpfung bis 2020« unterzeichnet, in der die Bildung eines Sicherheitsgürtels um Afghanistan herum gefordert wird, um so den Nachschub von Opiaten aus dem Land zu stoppen. Es bestehen wenig Chancen, dass sich die NATO oder Washington an einer solchen Strategie beteiligen. Ihr Ziel ist dem russischen entgegengesetzt: sie wollen die militärische Dominanz der NATO in ganz Zentralasien. Für Petraeus bedeutet Opium dabei nur eine wichtige strategische Waffe. Deutsche und andere NATO-Soldaten setzen ihr Leben aufs Spiel oder sterben gar für den Schutz dieser Opiumrouten.

 

samedi, 19 juin 2010

US Strategy in Eurasia and Drug Production in Afghanistan

US Strategy in Eurasia and Drug Production in Afghanistan

 

Tiberio Graziani

Eurasia. Rivista di Studi Geopolitici

(Eurasia. Journal of Geopolitical Studies - Italy)

www.eurasia-rivista.org  - direzione@eurasia-rivista.org

 

 

51faLsPf7yL__SS500_.jpgA geopolitical approach aimed at understanding the relationship between the worldwide US strategy and the presence of North American forces in Afghanistan is given. The US penetration in the Eurasian landmass is stressed particularly with regard to the Central Asian area, considered as the underbelly of Eurasia in the context of the US geopolitics. In order to determine the real players in the Afghan theatre, a critics is moved to some general concepts used in geopolitical and international relations studies. The main characteristics  of potential candidates able to overcome the Afghan drug question are discussed. Among these a particular role  is due to Iran, Russia ad China. Anyway, due to the interrelations between the US strategy in Eurasia and the stabilization of Afghanistan, this latter can be fully accomplished only in view of the Eurasian integration process.

 

Key words: Afghanistan, geopolitical, Eurasian, Eurasia, drug

 

 

presentation

 

In order to address properly, without any ideological prejudice, but with intellectual honesty, the question about the drug production in Afghanistan and the related international problems, it is necessary and useful to define (even if schematically) the geopolitical framework and to further clarify some concepts, usually assumed as well known and commonly shared.

 

the geopolitical framework

 

Considering the main global actors nowadays, namely US, Russia, China and India, their geographic position in the two distinct areas of America and Eurasia, and, above all, their relations in terms of power and world geo-strategy, Afghanistan constitutes, together with Caucasus and the Central Asian Republics, a large area (fig. 1), whose destabilization offers an advantage to US, i.e. to the geopolitical player exterior to the Eurasian context. In particular, the destabilization of this large zone assures the US at least three geopolitical and geo-strategic opportunities: a) its progressive penetration in the Eurasian landmass; b) the containment of Russia; c) the creation of a vulnus in Eurasian landmass.

 

 

US penetration in Eurasia – US encirclement of Eurasia

As stated by Henry Kissinger, the bi-oceanic nation of US is an island outside of Eurasian Continent. From the geopolitical point of view, this particular position has determined the main vectors of the expansion of US over the Planet. The first was the control of the entire Western hemisphere (North and South America), the second one has been the race for the hegemony on the Euroafroasian landmass, that is to say the Eastern hemisphere.

Regarding the penetrating process of US in the Eurasian landmass, starting from the European peninsula, it is worthy to remind that it began , in the course of the I WW with the interference of Washington in the internal quarrels among the European Nations and Empires. The penetration continued during the II WW. In April 1945, the supposed “Liberators” occupied the Western side of Europe up to East Berlin. Starting from this date, Washington and the Pentagon have considered Europe, i.e. the Western side of Eurasia, just as a US bridgehead dropped on the Eurasian landmass. US imposed a similar role  to the other occupied nation, Japan, representing the Eastern insular arc of Eurasia. From an Eurasian point of view, the north American “pincer” was the true result of the II WW.

With the creation of some particular military “devices” like NATO (North Atlantic Treaty Organization) (1949), the security treaty among Australia, New Zealand, United States (ANZUS, 1951), the Baghdad Pact, that afterwards evolved in CENTO Pact (Central Treaty Organisation, 1959), the Manila Pact – SEATO (South East Asia Treaty Organization, 1954), the military encirclement of the whole Eurasian landmass was accomplished in less than one decade.

The third step of the US long march towards the heart of Eurasia, starting from its Western side, was carried out in 1956, during the Suez crisis, with the progressive removal of France and, under some aspects, also of Great Britain as geopolitical actors in Mediterranean sea. On the basis of the “special relationship” between Tel-Aviv and Washington, US became an important player of the Near Eastern area in a time lapse  shorter than 10 years. Following the new role assumed in the Near and Middle East, US was able either to consolidate its hegemonic leadership within the Western system or to consider the Mediterranean sea as the initial portion of the long path that, eventually, could permit to the US troops to reach the Central Asian region. The infiltration of US in the large Eurasian area proceeded also in other geopolitical sectors, particularly in the South-Eastern one (Korea, 1950-1953; Vietnam, 1960-1975).

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Coherently with the strategy aimed at dominating the eastern hemisphere, Washington worked also on the diplomatic side, focusing its attention towards Beijing. With the creation of the axis Washington – Beijing, conceived by the tandem Kissinger - Nixon (1971-1972), US contributed to increase the fracture inside the so-called socialist field, constituted by China and URSS and, thus, to block any potential “welding” between the two “lungs” of Eurasia, China and Russia.

During the seventies, two main geopolitical axis faced each other within the Eurasian landmass: the Washington-Islamabad-Beijing axis and the Moscow-New Delhi one.

1979, the destabilization’s year and its legacy in the today’s Afghanistan

Among the many events in international relations occurred in 1979, two are of pivotal importance for their contribution to the upsetting of the geopolitical asset, based at the time on the equilibrium between the United States and the URSS.

We are speaking of the Islamic revolution in Iran and of the Russian military involvement in Afghanistan.

Following the takeover of Iran by the Ayatollah Khomeyni, one of the essential pillars of the western geopolitical architecture, with the US as a leader, was destroyed.

The Pahlavi monarchy could easily be used as a pawn in the fight between the US and the URSS, and when it disappeared both Washington and the Pentagon were forced to conceive a new role for the US in the world politics. A new Iran, now autonomous and out of control, introduced a variation in the regional geopolitical chessboard, possibly able to induce a profound crisis within the “steady” bipolar system. Moreover, the new Iran, established as a regional power against the US and Israel, possessed such characteristics (especially the geographic extent and centrality, and the political-religious homogeneity) as to compete for the hegemony on at least part of the Middle-East, in open contrast to similar interests of Ankara and Tel-Aviv, faithful allies of Washington, Islamabad, Baghdad and Riyadh. For such reasons, the Washington strategists, in agreement with their bicentennial “geopolitics of chaos”, persuaded the Iraq under Saddam Hussein to start a war against Iran. The destabilization of the whole area allowed Washington and the Western Countries enough time to plan a long-lasting strategy and in the meantime to wear down the soviet bear.

In an interview released to the French  weekly newspaper Le Nouvel Observateur (January 15-21, 1998, p. 76), Zbigniew Brzezinski, President Jimmy Carter's national security adviser, revealed that CIA secretly operated in Afghanistan to undermine the power of the regime in Kabul since July, 1979,  that is to say, five months before the Soviet invasion. Indeed, it was July 3, 1979, that President Carter signed the first directive for secret aid to the opponents of the pro-Soviet regime in Kabul. And that very day the US strategist of Polish origin wrote a note to President Carter in which he explained that this aid was going to induce a Soviet military intervention. And this was precisely what happened on the following December. In the same interview, Brzezinski remembers that, when the Soviets invaded Afghanistan, he wrote another note to President Carter in which he expressed his opinion that at that point the USA had the opportunity of giving to the USSR its Vietnam War.

In Brezinski’s opinion, this intervention was unsustainable for Moscow and in time would have led to the Soviet Empire collapse. In fact, the long war of the Soviets in support of the communist regime in Kabul further contributed to weaken the Soviet Union, already engaged in a severe internal crisis, concerning both political- bureaucratic and socio-economic aspects. As we now well know, the Soviet withdrawal from the afghan theatre left behind an exhausted country, whose politics, economy and geo-strategic asset were extremely weak. As a matter of fact, after less than 10 years from the Teheran revolution, the entire region had been completely destabilized only to the advantage of the western system. The parallel and unrestrained decline of the Soviet Union, accelerated by the afghan adventure, and, afterwards in the nineties, the dismemberment of the Yugoslavian Federation (a sort of buffer state between the western and soviet blocks) changed the balance of power to favour the US expansionism in the Eurasia region.

After the bipolar system, a new geopolitical era began, that of the “unipolar moment”, in which the USA were the “hyperpuissance” (according to the definition of the French minister Hubert Védrin).

However, the new unipolar system was going to have a short life and indeed it ended at the beginning of the XXI century, when Russia re-emerged as a strategic challenger in global affairs and, at the same time, China and India, the two Asian giants, emerged as economic and strategic powers. On the global level, we have to consider also the growing wheight of some countries of Indiolatin America, such as Brazil, Venezuela. The very important relations among these countries with China, Russia and Iran seem to assume a strategic value and prefigure a new multipolar system, whose two main pillars coul be constituted by Eurasia an Indiolatin America.

Afghanistan, due to its geographical characteristics,  to its location  as respect to the Soviet State (its neighbouring nations Turkmenistan, Uzbekistan and Tajikistan were, at that time, Soviet Republics), and to the wide  variety of ethnic groups forming its population, different either in culture or in religion, represented for Washington an important portion of the so-called “arc of crisis”, namely that geographical region linking the southern boundaries of the USSR and the Arabian Sea. The Afghanistan trap for the URSS was therefore chosen for evident geopolitical and geo-strategic reasons.

From the geopolitical point of view, Afghanistan is clearly representative of a crisis zone, being from time immemorial the scene for the conflicts among the Great Powers.

The area is now “ruled” by the governmental entity established by US forces and named Islamic Republic of Afghanistan, but traditionally the Pashtun tribes have dominated over the other ethnic groups (Tajiks, Hazaras, Uzbeks, Turkmens, Balochs). Its history was spent as part of larger events concerning the interaction and the prolonged fighting among the three neighbouring great geopolitical entities: the Moghul Empire, the Uzbek Khanate and the Persian Empire. In the XVIII and XIX centuries, when the Country was under the rule of the Kingdom of Afghanistan, the area became strategic in the rivalry and conflict between the British Empire and the Russian Empire for supremacy in Central Asia, termed "The Great Game". The Russian land empire, in its efforts to secure access to the Indian Ocean, to India and to China, collided with the interests of the British maritime empire, that, for its part, sought to extend in the Eurasian landmass, using India as staging post, towards the East, to Burma, China, Tibet and the basin of the Yangtze river, and towards the West, to the present-day Pakistan, to Afghanistan and Iran, as far as the Caucasus, the Black Sea, to Mesopotamia and the Persian Gulf.

Towards the end of the XX century, in the framework of the bipolar system, Afghanistan became the battlefield where, once again, a maritime Power, the USA, confronted a land Power, the URSS.

The actors that confronted each other in this battlefield were basically: URSS troops, Afghan tribes and the so-called mujahideen, these latter supported by US, Pakistan and Saudi Arabia.

After the leaving of the Soviet troops from the afghan chessboard, the taliban movement assumed a growing important role in the region, on the basis of at least three main factors: a) ambiguous relations with some components of Pakistan secret services; b) ambiguous relations with US (a sort of “legacy” relied on the previous contacts between US and some components of the “mujahideen” movement, occurred during the Soviet - afghan war); c) the wahhabism as an ideological-religious platform directly useful to the interests of Saudi Arabia in its projection towards some zones as Bosnia, the Middle East area and the Caucasus (namely Chechnya and Dagestan).

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The three elements mentioned above allowed the taliban movement, for one hand, to insert and root itself in the afghan zone, gaining a growing weight on the military (with the creation and consolidation of the so-called sanctuaries) and economic (namely control of the drug traffic) levels, for other hand, impeded it to become an autonomous organization. Actually, because of the infiltration of US, Pakistan and Saudi Arabia, the taliban movement has to be considered a local organization directed by external players. These kind of considerations allows us to better understand and explain the choice of Obama and Karzai to open a dialogue with the Talibans, even to include some of them in local governments. Moreover, the apparent contradiction of the US (and Karzai) behaviours in Afghanistan, that could be explained according the theory and praxis for which the involvement of the enemy in institutional responsibilities aims to weaken it, follows the classic rule of the US geopolitical praxis, that is to maintain in a state of crisis a region considered strategic.

As we well know now, the drug production in Afghanistan has gone up more or less 40 times since the country’s occupation by NATO.

If we consider the solutions adopted so far by US forces and aimed at containing and overcoming the drug trafficking question in the more general context of the US geopolitical praxis, we can observe that US forces and  NATO seem “wasting” their time: drug production and diffusion in the southern part of the country are still going on. As we well know, the large-scale drug production is impossible in this area, because of the non-stop fighting. On the contrary, US and NATO forces focus their strategic interest in the northern side of the country. Here, they have built roads and bridges linking Afghanistan to Tajikistan), the road to Russia via Uzbekistan, Kyrgyzstan and Azerbaijan (see A. Barentsev, Afghan Heroine flow channelled to Russia, FONDSK). This modus operandi reveals openly the real intentions of Pentagon and Washington: opening a road towards Russia, starting from Afghanistan and the Central Asian republics. Actually NATO and other western forces do not conduct an effective fight against drug production and trafficking.

In such context, the supposed US/NATO fight against drug production and trafficking in Afghanistan seem to belong to the field of the western rhetoric more than to be a concrete fact (Fig. 2).

Similarly, the fight against taliban movement seem clearly subordinated to (and thus depending on) the general US strategy in the Eurasian landmass. Nowadays, this strategy consists in the setting up of military garrisons of US and its Western allies in the long strip that, starting from Morocco, crosses the Mediterranean sea and arrives as far as the Central Asian republics. The main aims of this garrisons are: a) the separation of Europe from North Africa; b) the control of north Africa and Near East (particularly the zone constituted by Turkey, Syria and Iran – using the Camp Bondsteel base, located in Kosovo ); b) the containment of Russia, and, under some aspects, of China too; c) an attempt of cutting the Eurasian landmass in two parts; d) the enlargement of the “arc of crisis” in the Central Asian area [Brzezinski defines this area the “Balkans of Eurasia” (the definition of the former advisor of president Carter sounds more as programmatic than as an objective description of the area)].

Creating a geopolitical chasm in Central Asia, i.d. a vulnus in Eurasia landmass, could lead to hostility and enmity among the main players in Asia, Russia, India and China (fig. 3). The only beneficiary of this game would be the US.

Other than the attempt “to knife” Eurasia along the illustrated path (from Mediterranean sea up to the Central Asia), we observe that US disposes (since 2008) of AFRICOM and, of course, of the related cooperative security locations in Africa: a useful “ military “device” which projection is also directed to Middle East and part of Central Asia (fig. 4).

 

 

In order to understand the importance of  the Central Asian zone for the US strategy aimed at its hegemony on the Eurasian landmass, it is enough to give a glance at the following picture (fig. 5) illustrating the US Commanders’ areas of responsibilities. The picture is representative of what we can name – paraphrasing the expression “the white man’s burden” formulated by the bard of the British imperialism, Rudyard Kipling, 1899 – the US’ burden.

 

general remarks on “accepted and shared” concepts

 

With the goal to reach a larger understanding of the complex dynamics acting presently at global level, it is useful criticizing some general concepts we consider accepted and shared. As we know, in the frame of the geopolitical analyses, the correct use of terms and concepts is at least as important as, those ones related to the description of the reality through maps and diagrams. For instance, the so-called “globalization” is only an euphemistic expression for economic expansionism of the US and the its capitalistic western allies (see Jacques Sapir, Le nouveau XXI siécle, Paris, 2008, p. 63-64). Even the rhetoric call to fight for the supposed “human rights”, or similar democratic values, spread by some think thanks, governments or simple civil activists, emphasizes the colonialist aspect of the US on the mass media and culture, without any consideration to other ways of life, like those expressed by no-western civilisations, i.e. more than three quarts of the world population. Among these concepts, we have to consider the most important one from the geopolitical (and international relations) point of view, that is the supposed International Community. The expression “International Community” does not mean anything in geopolitical terms. Actually, the International Community is not a real entity; its related concept sounds, simultaneously, like an aspiration of some utopian activists and a specific falsification of the history.

As in the worldwide real life we know State, Nations, People, International organisations [generally on the basis of (hegemonic) “alliances”] and, of course the relations among these entities, speaking of International Community means to mis-describe the real powers nowadays acting at global and local scales.

Considering now the focus of the present meeting, aimed at finding “shared solutions” for the afghan drug question in the context of the “International Community” (I.C.), honestly we have to underline, as analysts, that instead of I.C. it is more practical speaking of real players involved (and that could be involved) in the Afghan zone.

 

 the real players in the afghan theatre

 

For analytical reasons is useful to aggregate the players concerning the Afghan theatre in the following three categories: external players; local players; players who potentially could be involved in the afghan context. Afterwards we can easily define some conditions in order to delineate the characters of those partners who could be able to stabilize - effectively - the entire geopolitical area.

External players: US and NATO-ISAF (except Turkey) forces are to be considered external players because of their full strangeness to the specific geopolitical area, even if conceived in a broad sense;

Local players: among the local players we can enumerate the bordering countries (Iran, Turkmenistan, Uzbekistan, Tajikistan, China, Pakistan), the tribes, the insurgent forces, the  Talibans and the “governmental” entity led by Karzai.

Regarding the players belonging to the third category as defined above, we can include the Collective Security Treaty Organisation  (CSTO), the Shanghai Cooperation Organisation (SCO), i.e. the main Eurasian organisations with a large experience in managing questions related to the border control and drug trafficking of Central Asian area, and the Eurasian Economic Community (EURASEC). Moreover we have to mention also ONU, in particularly the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODOC).

The potential partners able to overcome the drug question in Afghanistan have to present at least the following characteristics: a) the knowledge of the local dynamics related to the ethnic, cultural, religious an economic aspects; b) the acknowledgement by the local population as part of the same cultural context (obviously in a large meaning); c) the will to coordinate collectively the actions without any prejudice or mental reserve within a Eurasian program.

The partners presenting the features synthetically described above are those included in the second and third categories. As matter of fact US and NATO – ISAF forces are perceived from the local population as what they really are: occupying forces. Moreover, considering the NATO role as hegemonic alliance led by Washington and acting within the framework of the US global strategy, its presence in Afghanistan should be considered a serious obstacle to the stabilization of the entire area. The Talibans and even the governmental entity, do not appear, due to the ambiguous relations that they seem to have with the occupying US forces, to be candidate partners in a collaborative effort to triumph over the drug question in Afghanistan.

The real players able to stabilize the area are - without any doubt - the Afghanistan bordering countries and the Eurasian organizations. Among the bordering countries, a special role could be carried on by Iran. Teheran is the only country that has demonstrated to assure the security of Afghan-Iranian border, specially for drug trafficking. Also Moscow and Beijing  assume an important function in the stabilization of the area and in the fight to drug trafficking, because Russia and China, it is worth to remind it, are the main powers of the Eurasian organizations above mentioned. A strategic axis between the two “lungs” of Eurasia, balanced by the Central Asian republics and India, could constitute the lasting solution for the stabilization of the area and hence the drug question. Only in the frame of a shared Eurasian plan aimed at stabilizing the area – conceived and carried on by Eurasian players –, it is possible to dialogue with local tribes and with those insurgent movements which are clearly not directed by external players.

 

 

conclusions

 

The stabilization of the afghan area is an essential requirement for any plan aimed to face the drug production and trafficking.

However, because of the pivotal role of Afghanistan in the Middle East and in the Central Asian regions,  the strategy to stabilize the area has to be conceived in the context of the integration of the Eurasian landmass.  Candidates particularly interested to halt the drug production and traffic are the Afghanistan bordering Countries.

US and NATO forces, because of their clear geopolitical praxis aimed at hegemonizing the Eurasian landmass, are not plausible candidate.

mardi, 08 juin 2010

Krisen-Vernebelung

Claus M. Wolfschlag / http://www.sezession.de/ :

Krisen-Vernebelung

krise.jpgDie heraufziehende Wirtschaftskrise, die auch eine Systemkrise werden wird, bringt Bewegung in die politische Szenerie. Leute im eigenen Bekanntenkreis, denen bis vor kurzem keine noch so gewichtig vorgetragene Warnung das Wässerchen ihrer Gewißheit vom ewigen Wohlstand und sicheren Fortbestand unserer Gesellschaftsform, vom „unumkehrbaren“ Prozeß der EU-Einigung trüben konnte, fangen auf einmal an, nachdenklich zu werden.

Von drohenden Aufständen und Bürgerkrieg ist auf einmal die Rede, und daß alles noch so unheimlich ruhig sei hier und erst recht in Griechenland. Ein anderes Zeichen für die beginnende Unruhe sind die hektischen Reformversuche und wirr wirkenden Ideen aus dem Bereich der alten Nomenklatura, mit denen man die überkommenen Zustände zu retten versucht.

In den Niederlanden sind nun Vertreter der linksliberalen Führungseliten mit dem Vorschlag vorgeprescht, sämtliche Drogen zu legalisieren, also nicht nur Cannabis, sondern auch den Verkauf von Kokain und Heroin zu erlauben. Dies ist eine ohnehin alte Position in der kontroversen Diskussion vom Umgang mit den harten Drogen. So vertreten Linksliberale eher die Auffassung, diese Drogen zu legalisieren, um dadurch der Mafia den Boden zu entziehen, zugleich sauberen Stoff unter die Konsumenten zu bringen, der weniger Krankheitsrisiken birgt, und durch eine den Herstellungskosten angemessene Preispolitik die Beschaffungskriminalität und soziale Verelendung Süchtiger zu verhindern.

Konservative hingegen befürchten tendenziell mit einer Legalisierung ein Anwachsen der Sucht nach harten Drogen, gerade unter Jugendlichen, die nun weitaus leichter angefixt werden, also den Weg in den Einstieg finden können – mit allen Folgen auch für das Sozialgefüge und die Wirtschaftsleistung des Landes. Von der seelischen Verfassung der Menschen ganz abgesehen.

In den Niederlanden hat der Vorstoß allerdings einen aktuellen Aufhänger. Die Linksliberalen erklären, daß sie sich von einer Legalisierung mit einhergehender Besteuerung der Drogen ein sattes Mehr an staatlichen Einnahmen versprechen. Statt 15 Milliarden Euro jährlich durch die Schäden der Beschaffungskriminalität und die aufwendige Drogenfahndung zu verlieren, würde der Staat nun ein finanzielles Plus aus dem Konsum von Kokain und Heroin ziehen.

Das ist natürlich eine moralisch heikle Position. Der Staat verdient an der Sucht seiner Bürger. Doch steht diese nicht in der Tradition staatlicher Doppelmoral, auch hierzulande? Einerseits verbietet der Staat das Rauchen innerhalb von Gaststättenräumlichkeiten (ein Verbot, das zumindest für kleinere Eckbars, die existentiell bedroht waren, wieder gelockert wurde), andererseits fährt er satte Gewinne aus der Tabaksteuer ein. Ähnliches gilt für die Steuer auf alkoholische Getränke, während es im Gegenzug immer mal wieder politische Vorstöße gibt, deren Werbung weitgehend zu verbieten. Man könnte auch die Mineralölsteuer anführen, die keinesfalls vorrangig für ökologische Ausgleichsprojekte verwendet wird.

Fazit: Der Staat verdient kräftig mit an den Sünden, die von der Politik offiziell und oft so gerne – und manchmal ausgesprochen penetrant – angemahnt werden. Insofern wäre eine – natürlich „kritisch“ und „aufklärerisch“ begleitete – Drogenfreigabe bei gleichzeitiger Besteuerung eine logische Konsequenz.

Doch der niederländische Vorstoß könnte noch einen dritten Grund neben der Suche nach Finanzquellen und der Hoffnung auf Verwirklichung alter linksliberaler Positionen haben. Drogen lenken ab. Sie beeinträchtigen das Denken, das klare Erkennen der Wirklichkeit und das Reagieren darauf. Wer im Heroinrausch den Abend auf der Couch vergammelt, stellt keine unbequemen Fragen mehr, er sorgt sich nicht um seine Zukunft, er entwickelt keine politische Aktivität, die den herrschenden Eliten bedrohlich werden könnte. Ein Schuß nur, und die Verhältnisse bekommen eine rosarote Farbe. Was kann den Linksliberalen lieber sein? Schließlich mühen sich ihre Vertreter in den Interviews und Talkshows der TV-Kanäle fast täglich damit ab, gerade diesen Eindruck bei den glotzenden Zuschauern zu hinterlassen: „Es wird schon, lehnt Euch zurück, Schmetterlinge werden Eure Nasenspitzen kitzeln, wenn der nächste Aufschwung kommt…“ Doch die Droge Fernsehen könnte langsam ihre Wirkung verlieren. Warum dann nicht härtere Bandagen zulassen?

Das erinnert ein wenig an ein Motiv in Joss Whedons Science-Fiction-Action-Film „Serenity – Flucht in neue Welten“ (2005). Eine Regierung hat darin an der Bevölkerung eine drogenähnliche Substanz namens Pax (lat. Friede) getestet, mit der die Planetenbewohner beruhigt und soziale Aggressionen unterdrückt werden sollten. Bei den meisten Leuten funktierte das Experiment offenbar. Sie hörten mit allen Aktivitäten des täglichen Lebens auf, vergaßen sogar die Nahrungsaufnahme, und verhungerten einfach. Bei einer Minderheit allerdings führte das Ganze zum Gegenteil. Sie wurden so etwas wie U-Bahn-Messerstecher im Dauerrausch.

Der Rausch, die Vernebelung trifft auch auf ein weit verbreitetes Bedürfnis in unserer hiesigen Bevölkerung. Die Ablenkung, die Verdrängung scheint seit jeher ein allgemeingültiges Verhaltensmuster. Das Absacken beim Feierabendbier auf der Couch, die Fußballübertragungen und Fernsehserien, die ewig gleichen täglichen Spaziergänge mit dem Hund, dem wir Fürsorge entgegenbringen wollen und mit dem wir Liebe simulieren, die unendliche Musikkulisse in den Bekleidungsläden, die „Promi“-Geschwätzigkeit in den Boulevardmedien, das Handy-Display, der zur Routine gewordene Smalltalk mit den immer gleichen Denkschablonen. All diese unbewußt vollzogenen Handlungen können doch so hervorragend der Ablenkung von uns dienen, unseren Seelen, unseren Lebensumständen. Nur nicht nachdenken, nur nicht weiterentwickeln, scheint die Devise. Und all dies dient dadurch auch denjenigen, die daran verdienen. Die harten Drogen wären demnach nur noch die Spitze des Eisbergs jener riesigen abstumpfenden Entertainmentbeschallung, die in unsere Leben hineinwirkt und der wir uns auch gar nicht vollends entziehen können oder wollen.

mardi, 11 mai 2010

Troisième guerre de l'opium

Troisième Guerre de l’opium

Certains critiques, particulièrement sarcastiques, affirment que la guerre en Afghani­stan est certes sans espoir, mais qu’elle protège pour le moins la culture du pavot [sur] l’Hindou Kouch. C’est ne voir cette culture que comme une conséquence de la guerre, alors qu’il apparaît clairement qu’il s’agit d’un des objectifs de guerre des Etats-Unis.

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Carte par provinces, combinant risques pour la sécurité (plus la couleur est foncée, plus le risque est élevé) et culture du pavot à opium (en hectares). Source : ONU

93% de l’opium cultivé dans le monde, servant à la production de morphine et d’héroïne, viennent d’Afghanistan.

En 2007, il s’agissait de 8.200 tonnes, l’année suivante on en était à 8.300 ; la récolte de l’année dernière fut moindre, du fait d’une mauvaise récolte, il n’existe pas encore de données chiffrées.

Selon les Nations Unies, 95% de l’opium afghan sont transformés en héroïne, donnant ainsi 80 tonnes d’héroïne pure. Près de la moitié, soit plus de 35 tonnes, fut introduite en 2009 en Russie (selon des sources convergentes de l’ONU et de la police des stupéfiants russe). On peut supposer – car il n’existe pas de données concrètes – qu’une bonne partie est transportée plus loin, notamment dans les centres urbains de la Répu­blique populaire de Chine.

Il est donc déposé, rien qu’en Russie, trois fois autant d’héroïne qu’aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. Victor Ivanov, directeur du Service fédéral de contrôle de la drogue (en russe : FSKN) déclara au Conseil OTAN-Russie (COR), le 23 mars à Bru­xelles, que le déferlement de drogue venant d’Afghanistan dépasse tout ce qu’on peut imaginer.

Un million de personnes auraient succombé depuis 2001 (lorsque la guerre fut déclenchée et l’Afghanistan occupé par les troupes des Etats-Unis et de l’OTAN) du fait des produits opiacés venant de l’Hindou Kouch. Selon Ivanov : «Toutes les familles sont touchées directement ou indirectement.» 21% de l’héroïne répandue dans le monde, venant d’Afghanistan, ont été déposés sur les marchés noirs de Russie, et malgré tous les efforts entrepris par Moscou, la tendance est croissante.

Si l’on ajoute à ces 21% les données concrètes de l’ONU (production mondiale de 86 tonnes d’héroïne), on peut estimer que les consommateurs russes auraient con­sommé 18 tonnes de drogue, venues de l’héro­ïne – que 17 autres tonnes de l’héroïne pure déversée en Russie auraient été transportées en Chine.

On comprend pourquoi Moscou et Pékin conclurent, il y a trois ans, un accord de coopération transfrontalière dans la lutte contre le déferlement de drogue. Le com­merce de la drogue menace la santé publique, de même que la stabilité économique et de politique intérieure des deux Etats.

Le directeur du service de la santé russe, Dr Gennadij Onichtchenko, a déclaré qu’en Russie mouraient chaque année, du fait de la consommation de surdoses d’héroïne, entre 30.000 et 40.000 jeunes gens. A cela il fallait ajouter 70.000 décès dus aux mala­dies collatérales provoquées par une surcon­sommation de drogue (Sida, septicémie, etc.). On estime à 2 millions, voire 2 millions et demi, d’individus des jeunes générations entre 18 et 39 ans étant accrochés à la drogue, 550.000 sont enregistrés officiellement. Chaque année, 75.000 nouveaux toxicomanes apparaissent, essentiellement des étudiants et de jeunes diplômés.

Peut-on déjà parler d’une décapitation de l’élite intellectuelle de la Russie ? Les toxicomanes russes dépensent chaque année l’équivalent de 17 milliards de dollars pour se procurer de l’héroïne, selon l’agence de presse RIA Novosti. La police a démantelé, rien qu’en mars de cette année, 200 laboratoires servant à préparer l’héroïne pour la vente à ciel ouvert.

Les républiques d’Asie centrale et le Pakistan ont à souffrir des mêmes maux que la Russie. Dans ces pays, on assiste à une connexion entre la contrebande de drogue et la dissémination du sida, comme c’est le cas en Iran depuis des décennies.

L’héroïne destinée à la Russie, venant d’Afghanistan, passe par le Tadjikistan ou par l’Ouzbekhistan (les deux pays se trouvant sous l’influence des Etats-Unis).

On se permet de supposer que les services secrets américains organisent eux-mêmes ce trafic. Il est vrai qu’Ivanov avait proposé au Conseil OTAN-Russie, à Bruxelles, de faire détruire au moins 25% des surfaces afghanes de cul­ture de l’opium. Cependant, l’OTAN, dominée par les Etats-Unis, refusa. James Appathurai, porte-parole de l’OTAN, s’exprima cyniquement envers les journalistes: «Nous ne pouvons pas anéantir la seule source de revenus pour des gens qui vivent dans le deu­xième pays le plus pauvre du monde, alors que nous n’avons pas d’alternative à leur offrir.»

Un mensonge effronté. Les Etats-Unis et leurs vassaux, non seulement mènent une «guerre contre le terrorisme» dans l’Hindou Kouch (dans un intérêt géostratégique et en vue de matières premières et de transfert d’énergie), mais en plus, ils soutiennent ouvertement les bases de revenus des paysans afghans cultivant le pavot.

Avant la guerre, sous le régime des Talibans, la culture du pavot en Afghanistan était étroitement contrôlée. Le pavot n’était autorisé que comme aliment. Qui le transformait en drogue, et diffusait celle-ci, risquait la peine de mort. La part de vente d’héroïne sur le marché mondial ne dépassait pas les 5%. Cela étant, les paysans afghans n’étaient pas plus pauvres qu’aujourd’hui.

Il en alla de même lors de l’attaque soviétique et du gouvernement communiste en Afghanistan, la production de drogue étant réduite à sa plus simple expression. Elle ne prit son élan que lors de la subversion causée par les Etats-Unis (soutien et armement des Moudjahidin du peuple, ce qui donna plus tard les Talibans).

Le marché afghan vendit, l’année der­nière, du pavot pour 3,4 milliards de dollars US (source : J. Mercille de l’Université de Dublin). Les paysans n’en gardèrent que 21% ; les 75% restant furent encaissés par les alliés corrompus des Etats-Unis et par l’OTAN : des fonctionnaires gouvernementaux, la police locale, des marchands régionaux et des transitaires. 4% revinrent, comme de bien entendu, aux Talibans, sous l’œil bienveillant de l’OTAN. Car l’ennemi doit être maintenu en vie – dans l’intérêt d’une présence sans faille des Etats-Unis. Comprenne qui pourra !

La Russie en appelle en vain aux décisions de l’ONU, qui contraignent tous les Etats de s’engager contre le marché noir de la drogue. On comprend alors la colère d’Ivanov envers le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, à Bruxelles, l’OTAN s’étant tout simplement refusé d’entreprendre quoi que ce fût contre la culture du pavot en Afghanistan.

Cela rappelle, en plus moderne (menée cette fois-ci par les Etats-Unis), la «Guerre de l’opium», menée dans les mêmes buts que ceux des Anglais lors des première et deuxième Guerres de l’opium (1839–1842 et 1856–1860) contre l’empire chinois de la dynastie des Qing. L’imposition de l’opium à l’Empire du Milieu provoqua, comme on le sait, la désintégration totale de la société chinoise et une instabilité politique à l’intérieur du pays, dont le résultat fut la Révolte des Boxers en 1900 – la révolte souhaitée par les Européens, leur donnant le prétexte pour l’invasion.

Les Nations Unies pourraient maintenant mettre en route leur mandat FIAS, par lequel ils ont légitimé, après coup, l’intervention de l’OTAN en Afghanistan, afin de renforcer la lutte contre la culture du pavot et d’offrir une véritable alternative, par des cultures dans le sens d’une vraie aide dans la reconstruction. Cela contraindrait les forces d’occupation des Etats-Unis et de l’OTAN à faire cesser la production d’opium. Jusqu’à présent, on n’a pas vu une telle résolution. Ce qui laisse aussi rêveur.

L’opium, et son dérivé l’héroïne, attaquent les êtres humains jusque dans leurs tréfonds génétiques. Comme à l’époque dans l’empire de Chine, cela se passe aujourd’hui en Russie, dans la République populaire de Chine et chez leurs voisins. Washington et l’OTAN utilisent l’arme de la drogue, un poison qui a fait ses preuves, contre leurs deux principaux concurrents, Moscou et Pékin. C’est un combat fondamental dans la guerre d’Afghanistan, mais dont on ne parle pour ainsi dire pas ouvertement.

Horizons et débats

mercredi, 05 mai 2010

Il segreto della guerra in Afghanistan: il traffico della droga

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Il segreto della guerra in Afghanistan: il traffico della droga

di John Jiggens - 30/04/2010

Fonte: Andrea Carancini Blog [scheda fonte]


LA GUERRA AFGHANA: “NIENTE SANGUE PER L’OPPIO”

Lo scopo militare segreto è di proteggere il traffico della droga
[1]

Era normale, all’inizio della guerra contro l’Iraq, vedere slogan che proclamavano: “Niente sangue per il petrolio!”. La motivazione di facciata della guerra – i legami con Al Qaeda di Saddam e le sue armi di distruzione di massa – erano ovvie mistificazioni di massa, che nascondevano un programma imperiale molto meno digeribile. La verità era che l’Iraq era un importante produttore di petrolio e, nella nostra epoca, il petrolio è la risorsa più strategica in assoluto. Per molti era ovvio che il programma vero della guerra era il controllo imperialistico del petrolio iracheno. Questo venne confermato quando la compagnia petrolifera statale dell’Iraq venne privatizzata all’indomani della guerra in funzione degli interessi occidentali.

Perché quindi non ci sono slogan che dicono: “Niente sangue per l’oppio!”? Il primo prodotto dell’Afghanistan è l’oppio e la produzione di oppio è straordinariamente aumentata durante l’attuale guerra. L’azione in corso della NATO a Marjah è chiaramente motivata dall’oppio. Si dice che sia la principale area di produzione dell’oppio dell’Afghanistan. Perché allora la gente non pensa che il vero scopo della guerra afghana è il controllo del traffico dell’oppio?

Le armi di mistificazione di massa ci dicono che l’oppio appartiene ai talebani e che gli Stati Uniti stanno combattendo contro la droga così come contro il terrorismo. Tuttavia rimane il fatto singolare che il traffico di oppio dell’Asia orientale, negli ultimi 50 anni, ha percorso un tragitto da est a ovest, seguendo le guerre americane, e sempre sotto il controllo degli apparati americani.

Negli anni ’60, quando gli Stati Uniti combattevano in Laos una guerra segreta utilizzando l’esercito Hmong dell’oppio di Vang Pao
[2] come suo mandatario, l’Asia sudorientale produceva il 70% dell’oppio illegale del mondo. Dopo l’invasione sovietica dell’Afghanistan, la produzione dell’Afghanistan, controllata dai signori della droga appoggiati dagli Stati Uniti, che fino ad allora aveva rivaleggiato con la produzione dell’Asia sudorientale, venne eliminata. Dal 2002, la produzione afghana di oppio, incoraggiata sia dai talebani che dai signori della droga appoggiati dagli Stati Uniti, ha raggiunto il 93% della produzione mondiale illegale: una prestazione senza confronti.

Il grafico riprodotto nell'illustrazione, tratto dal UN World Drug Report [Rapporto Mondiale sulle Droghe delle Nazioni Unite] del 2008, mostra la crescita sbalorditiva della produzione afghana di oppio seguita all'invasione americana.

Negli anni ’80, gli Stati Uniti sostennero in Afghanistan i fondamentalisti islamici, i mujaheddin, contro i sovietici. Per finanziarsi la guerra, i mujaheddin ordinarono agli agricoltori di coltivare l’oppio come pedaggio alla rivoluzione. Lungo il confine col Pakistan, i leader afghani e i cartelli locali, sotto la protezione dell’intelligence pakistana, gestivano centinaia di raffinerie di eroina. Quando la Mezzaluna d’Oro dell’Asia sudoccidentale eclissò il Triangolo d’Oro dell’Asia sudorientale come centro del traffico di eroina, fece alzare i tassi di tossicodipendenza in Afghanista, Iran, Pakistan e Unione Sovietica in modo vertiginoso.

Per nascondere la complicità statunitense nel traffico della droga, venne chiesto ai funzionari della Drug Enforcement Agency (DEA) di stare alla larga dai narcotraffici degli alleati degli Stati Uniti e dal sostegno da essi ricevuto dall’Inter Service Intelligence (ISI) del Pakistan e dai favori delle banche pakistane. Il compito della CIA era di destabilizzare l’Unione Sovietica per mezzo del sostegno all’islam fondamentalista all’interno delle repubbliche centro-asiatiche, e così sacrificarono la guerra alla droga per combattere la Guerra Fredda. Il loro compito era di danneggiare i sovietici il più possibile. Sapendo che la guerra con la droga avrebbe accelerato il crollo dell’Unione Sovietica, la CIA facilitò le attività dei ribelli anti-sovietici nelle province dell’Uzbekistan, della Cecenia e della Georgia. Le droghe vennero usate per finanziare il terrorismo e le agenzie di intelligence occidentali usavano il loro controllo sul narcotraffico per influenzare i gruppi politici in Asia Centrale.

L’esercito sovietico si ritirò dall’Afghanistan nel 1989, lasciando sul campo una guerra civile - tra i mujaheddin finanziati dagli Stati Uniti e il governo sostenuto dai sovietici - che durò fino al 1992. Nel caos che seguì alla vittoria dei mujaheddin, l’Afghanistan scivolò in un periodo di guerra per bande in cui l’oppio crebbe in modo vigoroso.

Dal caos emersero i talebani, che si impegnarono a eliminare i signori della guerra e ad applicare un’interpretazione stretta della legge islamica (sharia). Presero Kandahar nel 1994, ed ampliarono il loro controllo dell’Afghanistan, conquistando Kabul nel 1996, e proclamando l’Emirato Islamico dell’Afghanistan.

Sotto la politica del governo talebano, la produzione di oppio in Afghanistan venne messa a freno. Nel Settembre del 1999, le autorità talebane emisero un’ordinanza che ordinava a tutti i coltivatori di oppio dell’Afghanistan di ridurre la produzione di un terzo. Una seconda ordinanza, promulgata nel Luglio del 2000, ordinava ai coltivatori di cessare del tutto la coltivazione dell’oppio. Ordinando la messa al bando della coltivazione dell’oppio, il Mullah Omar definì il traffico di droga “anti-islamico”.

Di conseguenza, il 2001 fu l’anno peggiore per la produzione globale di oppio nel periodo tra il 1990 e il 2007. Durante gli anni ’90, la produzione globale di oppio raggiunse la media di oltre 4.000 tonnellate. Nel 2001, la produzione di oppio precipitò a meno di 200 tonnellate. Sebbene non venne riconosciuto dal governo Howard, che se ne attribuì il merito, la penuria di eroina in Australia del 2001 era dovuta ai talebani.

Dopo l’attacco al Pentagono e alle Torri Gemelle dell’11 Settembre 2001, gli eserciti dell’alleanza del nord, guidati dalle forze speciali statunitensi e sostenuti dalle bombe “daisy cutter”
[3], dalle bombe a grappolo e dai missili anti-bunker, distrussero le forze talebane in Afghanistan. Il bando dell’oppio venne tolto e, con i signori della guerra sostenuti dalla CIA di nuovo al potere, l’Afghanistan divenne di nuovo il principale produttore di oppio. Nonostante i dinieghi ufficiali, Hillary Mann Leverett, ex addetto del National Security Council per l’Afghanistan, confermò che gli Stati Uniti sapevano che i ministri del governo afghano, incluso il ministro della difesa del 2002, erano coinvolti nel traffico della droga.

Schweich scrisse sul New York Times che “la narco-corruzione arrivò ai vertici del governo afghano”. Disse che Karzai era restio a combattere i grandi signori della droga nella sua roccaforte politica al sud, dove viene prodotta la maggior parte dell’oppio e dell’eroina del paese.

Il più importante di questi sospetti signori della droga era Ahmed Wali Karzai, il fratello del Presidente Hamid Karzai. Si è detto che Ahmed Wali Karzai abbia orchestrato la fabbricazione di centinaia di migliaia di schede elettorali fasulle per il tentativo di rielezione del fratello nell’Agosto del 2009. È stato anche ritenuto responsabile della presentazione di dozzine di cosidetti seggi elettorali fantasma – esistenti solo sulla carta – usati per fabbricare decine di migliaia di schede fasulle. Funzionari statunitensi hanno criticato il suo controllo “para-mafioso” dell’Afghanistan meridionale. Il New York Times ha riferito che l’amministrazione Obama si è ripromessa di prendere serie misure contro i signori della droga che permeano gli alti livelli dell’amministrazione del Presidente Karzai, e che ha fatto pressioni sul Presidente Karzai affinché allontanasse suo fratello dall’Afghanistan del sud, ma lui si è rifiutato.

“Karzai ci sta giocando come un imbroglione”, ha scritto Schweich. “Gli Stati Uniti hanno speso miliardi di dollari per lo sviluppo infrastrutturale; gli Stati Uniti e i loro alleati hanno combattuto i talebani; gli amici di Karzai hanno avuto la possibilità di diventare più ricchi col traffico della droga. Karzai aveva per nemici dei talebani che hanno fatto profitti con la droga, ma aveva un numero anche maggiore di amici che l’hanno fatto”.

Ma chi ha giocato chi come un imbroglione?

È stato il Presidente fantoccio o i burrattinai che lo hanno insediato?

Come Douglas Valentine mostra nella sua storia della guerra alla droga, The Strenght of the Pack [La forza del branco], questa guerra infinita è stata una gara fasulla, un braccio di ferro tra due braccia dello stato americano, la DEA e la CIA; con la DEA che ha cercato invano di fare la guerra, mentre la CIA protegge i suoi apparati che commerciano con la droga.

Durante i secoli diciannovesimo e ventesimo, le potenze europee (soprattutto l’Inghilterra) e il Giappone usarono il traffico di oppio per indebolire e sottomettere la Cina. Durante il ventunesimo secolo, sembra che l’arma dell’oppio venga usata contro l’Iran, la Russia e le ex repubbliche sovietiche, tutti costretti a fronteggiare tassi vertiginosi di tossicodipendenza e la penetrazione occulta degli Stati Uniti, mentre la guerra afghana alimenta la piaga dell’eroina dell’Asia Centrale.

[1] Traduzione di Andrea Carancini. Il testo originale è disponibile all’indirizzo: http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=18768
[2] http://it.wikipedia.org/wiki/Hmong
[3] http://it.wikipedia.org/wiki/BLU-82
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mercredi, 10 mars 2010

Afghanistan-Offensive der NATO: für Frieden - oder für Opium und Uran...

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Afghanistan-Offensive der NATO: für Frieden – oder für Opium und Uran …

F. William Engdahl / Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Bei der »Operation Moshtarak«, einer vorab angekündigten massiven NATO-Offensive in der Stadt Marjah in der afghanischen Provinz Helmand, ging es offensichtlich nicht in erster Linie darum, die »Taliban« »auszulöschen« oder die versprengten Überreste einer angeblichen »Al Qaida« zu zerschlagen – die ohnehin immer mehr das Fantasieprodukt amerikanischer schwarzer Propaganda zu sein scheint. Welches Ziel hatte dann aber die Tötung so vieler unschuldiger afghanischer Zivilisten, darunter auch Frauen und Kinder?

Die Operation Moshtarak begann damit, dass Ort und mehr oder weniger die genaue Zeit des Angriffs in einer bizarr anmutenden Erklärung bereits vorab bekannt gegeben wurden. Bei ernsthaftem militärischem Vorgehen zeugt es nicht gerade von brillanter Taktik, den Gegner zuvor davon in Kenntnis zu setzen. Die Bombenangriffe umfassten den Einsatz ferngesteuerter amerikanischer Drohnen und anderer Flugzeuge, sie waren begleitet von einer Bodenoffensive von etwa 6.000 US-Marines, britischen und anderen NATO-Soldaten sowie Truppen der afghanischen nationalen Streitkräfte, insgesamt waren in der kleinen Stadt Marjah ca. 15.000 Soldaten im Einsatz. Das Weiße Haus spricht von der größten gemeinsamen US-NATO-afghanischen Militäroperation der Geschichte, die erste Großoffensive von Einheiten, die zu der von Barack Obama angeordneten »Aufstockung« um 30.000 Soldaten gehören.

Wie die New York Times berichtete, sind in den ersten Tagen der Offensive, die von der Propaganda des Pentagon als »humanitäre« Militärmission bezeichnet wird, fünf Kinder beim Einschlag einer Rakete in ein Gelände getötet worden, auf dem sich »afghanische Zivilisten aufhielten«. Insgesamt kamen bei dem Angriff bis zu zwölf Zivilisten ums Leben. Die computergesteuerten Raketen wurden von einer mehr als zehn Meilen entfernten Basis abgeschossen.

»Wir versuchen, dem afghanischen Volk zu vermitteln, dass wir die Sicherheit in ihrem Wohnumfeld erhöhen«, erklärte US-General Stanley McChrystal.

 

»Lächerliche Militärstrategie«

Zunächst einmal wird – wie viele zuverlässige Berichte aus Afghanistan bestätigen – der Begriff »Taliban« von den Militärplanern in Washington als Begründung für jede Form amerikanischer militärischer Besetzung des Landes ins Feld geführt. Viele, die da als Taliban bezeichnet werden, sind in Wirklichkeit lokale Aufständische, die das Land nach über 30-jähriger ausländischer Besetzung endlich von den Besatzern befreien wollen.

Malalai Joya, eine gewählte Abgeordnete des afghanischen Parlaments, hat den jüngsten Militärschlag offen als »lächerliche Militärstrategie« bezeichnet. Im einem Interview mit der Londoner Zeitung Independent erklärte sie: »Einerseits fordern sie Mullah Omar auf, dem Marionettenregime beizutreten. Andererseits führen sie diesen Angriff, dem vor allem schutzlose, arme Menschen zum Opfer fallen. Wie in der Vergangenheit werden sie bei Bombenangriffen der NATO getötet und dienen den Taliban als menschliche Schutzschilde. Die Menschen in Helmand leiden seit Jahren und Tausend von Unschuldigen sind bereits ums Leben gekommen.«  

Joya betont, das Ziel der USA und des McCrystal-Plans seien nicht die Taliban. Es gehe vielmehr um die Sicherung der Kontrolle über die wertvollen Rohstoffe in der Provinz Helmand, nämlich um Uran und Opium.

Die Polizeikräfte in Afghanistan bezeichnet Joya als »die korrupteste Institution in Afghanistan. Bestechung ist an der Tagesordnung, wer das Geld hat, um die Polizei von oben bis unten zu bestechen, der kann praktisch tun, was er will. In weiten Teilen Afghanistans hassen die Menschen die Polizei mehr als die Taliban. So haben beispielsweise die Menschen in Helmand Angst vor der Polizei, die gewaltsam gegen sie vorgeht und Unruhe schürt. Die meisten Polizisten in dieser Provinz sind opium- oder cannabisabhängig.« Zu der jüngsten multinationalen Afghanistan-Konferenz in London war Joya nicht eingeladen, sie gilt als »wandelndes Pulverfass«, weil sie zu offen über die Wirklichkeit in Afghanistan spricht. Berichten zufolge hat sie genau deswegen in Afghanistan sehr viele Anhänger.

Nach Angaben im neuesten Afghanistan-Gutachten der UN ist die Provinz Helmand mit 42 Prozent der Weltproduktion die größte Opium produzierende Region der Welt. Hier wird mehr Opium hergestellt als in ganz Burma, dem zweitgrößten Opiumproduzenten nach Afghanistan. Über 90 Prozent des weltweiten Opium-Angebots stammt aus Afghanistan. Wenn Washington nun einerseits behauptet, die Taliban hätten sich die Kontrolle über die Opiumproduktion in Helmand verschafft, um ihren Aufstand zu finanzieren, oder wenn sich andererseits die Opium-Warlords weigern, mit den amerikanischen und anderen NATO-Geheimdiensten zusammenzuarbeiten, die selbst im Verdacht stehen, den weltweiten Opiumhandel zu kontrollieren, um mit den Einnahmen ihre schwarzen Operationen zu finanzieren, dann geht es bei der derzeitigen Militäroffensive eindeutig nicht darum, Afghanistan dem Frieden näher zu bringen oder die ausländische militärische Besetzung zu beenden.

Dienstag, 02.03.2010

Kategorie: Enthüllungen, Wirtschaft & Finanzen, Politik, Terrorismus

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lundi, 15 février 2010

Offizielle Anfrage der französische Regierung an die USA über geheime LSD-Experimente in den 1950er-Jahre

Offizielle Anfrage der französischen Regierung an die USA über geheime LSD-Experimente in den 1950er-Jahren

F. William Engdahl - Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Dieser Tage entsteht ein diplomatischer und politischer Skandal, der erhebliche Auswirkungen auf die amerikanisch-französischen Beziehungen haben könnte. Ausgelöst wurde er durch neue Untersuchungen des mysteriösen Ausbruchs von »Massenwahnsinn« in einem südfranzösischen Dorf, bei dem etwa 500 Menschen erkrankten und fünf starben.

LSD.jpgWie zuverlässige amerikanische Quellen berichten, ist beim Bureau of Intelligence and Research des US-Außenministeriums eine vertrauliche Anfrage des Büros von Erard Corbin de Mangoux, dem Chef des französischen Auslandsnachrichtendienstes DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) eingegangen. Den Berichten zufolge bezieht sich die Anfrage auf die kürzlich veröffentlichte Darstellung über die Mitschuld der US-Regierung an dem mysteriösen Ausbruch von Massenwahnsinn in dem südfranzösischen Dorf Pont-Saint-Esprit im Jahr 1951.

Fast 500 Menschen waren damals betroffen, mindestens fünf von ihnen sind gestorben. Beinahe 60 Jahre lang hat man den Vorfall von Pont-St.-Esprit entweder auf eine Mutterkorn-Vergiftung – angeblich hatten die Dorfbewohner Brot gegessen, das mit bewusstseinverändernd wirkendem Schimmel verunreinigt war – oder auf eine organische Quecksilbervergiftung geschoben.

Ein kürzlich in den USA erschienenes Buch erhebt aufgrund von ausführlichen Interviews mit inzwischen pensionierten US-Geheimdienstmitarbeitern, die über die Vorgänge in Frankreich im Jahr 1951 direkt informiert waren, den Vorwurf, bei dem bis heute nicht geklärten Ausbruch von »Massenwahnsinn« in dem entlegenen Dorf handele es sich in Wirklichkeit um ein Top-Secret-CIA-Experiment, das im Rahmen des CIA-Forschungsprogramms MKULTRA (wie in ultra-geheim) durchgeführt wurde.

In seinem Buch A Terrible Mistake: The Murder of Frank Olson and the CIA’s Secret Cold War Experiments zu (Deutsch: Ein schrecklicher Fehler: Der Mord an Frank Olson und die CIA-Experimente im Kalten Krieg) dokumentiert der investigative Journalist H.P. Albarelli, dass der Krankheitsausbruch in Pont-St.-Esprit auf ein geheimes Projekt unter der Leitung der streng geheimen Abteilung Special Operations Division der US Army in Fort Detrick im US-Bundesstaat Maryland zurückzuführen ist, bei dem LSD versprüht wurde. Seiner Schilderung nach arbeiteten die Wissenschaftler, die mit der falschen Begründung verunreinigten Brotes oder einer Quecksilbervergiftung die wahre Ursache des Vorfalls vertuscht haben, für das Pharmaunternehmen Sandoz, das sowohl der US Army als auch der CIA mit LSD für Forschungszwecke geliefert hatte.

Eine französische Zeitung hatte damals über bizarre Vorfälle berichtet: »Es ist weder Shakespeare noch Edgar Poe. Es ist – leider! – die traurige Realität von Pont-St.-Esprit und seiner Umgebung, wo sich furchtbare Szenen von Halluzinationen abspielen, die geradewegs aus dem Mittelalter stammen könnten, Szenen voller Schrecken und Pathos, voll dunkler Schatten.« Die amerikanische Zeitschrift Time Magazine, deren Herausgeber Henry Luce eng mit den Propagandaaktivitäten der CIA in den 1950er-Jahren verbunden war, berichtete: »Betroffene fielen ins Delirium: Patienten warfen sich auf dem Bett hin und her, sie schrien entsetzt, aus ihrem Körper sprießten rote Blumen, ihre Köpfe hätten sich in geschmolzenes Blei verwandelt. Aus dem Krankenhaus von Pont-Saint-Esprit wurden vier Selbstmordversuche gemeldet.«

Laut Albarelli heißt es auf der Website des US-Justizministeriums bezüglich der Gefahren von LSD, Anfang der 1950er-Jahre sei »das Chemieunternehmen Sandoz so weit gegangen, der US-Regierung LSD als potenzielle geheime Waffen chemischer Kriegsführung anzupreisen. Sein Hauptverkaufsargument war dabei, schon eine kleine Menge könne, dem Trinkwasser zugesetzt oder in der Luft versprüht, eine ganze Armee von Soldaten orientierungslos, psychotisch und damit kampfunfähig machen.«

Seiner Darstellung nach lagen der CIA verschiedene Vorschläge amerikanischer Wissenschaftler vor, der Wasserversorgung einer mittelgroßen bis großen Stadt eine größere Menge LSD unterzumischen, doch nach Angaben ehemaliger Beamter der Behörde »ist das Experiment wegen der unerwarteten Zahl von Todesopfern bei der Operation in Frankreich nie genehmigt worden«.

Im Rahmen der Forschung über LSD als Offensivwaffe hat die US Army laut Albarelli in der Zeit von 1953 bis 1965 über 5.700 ahnungslose amerikanischen Militärangehörigen Drogen verabreicht. Aufgrund geheimer Verträge mit mehr als 325 Colleges, Universitäten und Forschungseinrichtungen in den USA, Kanada und Europa wurden gemeinsam mit der CIA an weiteren 2.500 Personen umfangreiche Tests mit LSD und anderen Drogen durchgeführt, viele davon waren Krankenhauspatienten und College-Studenten.

Ein Beamter der DGSE, der nicht namentlich genannt werden wollte, erklärt: »Sollten sich die Enthüllungen im Einzelnen als wahr erweisen, wäre dies für die Menschen in Pont-St.-Esprit und für alle Bürger Frankreichs äußerst bedrückend. Dass Regierungsbehörden der Vereinigten Staaten bewusst unschuldige ausländische Bürger zur Zielscheibe eines solchen Experiments machen würden, stellt einen Verstoß gegen das Völkerrecht und eine Verletzung internationaler Verträge dar.«

Montag, 08.02.2010

Kategorie: Allgemeines, Enthüllungen, Geheimdienste, Wissenschaft, Politik

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dimanche, 24 janvier 2010

USA: la relance par le hasch

USA: la relance par le hasch

Un référendum devrait être organisé en novembre pour légaliser le cannabis outre-Atlantique. Déjà autorisé dans plusieurs États à des fins thérapeutiques, ce business compenserait la chute des recettes fiscales. Le cannabis est devenu «politiquement correct,» car économiquement attractif.

Et si, aux États-Unis, 2010 était l’année du cannabis ? De la Californie à la côte Est, plusieurs décisions viennent de réactiver l’idée d’une légalisation dans ce pays où le «canna-business» fleurit malgré la sécheresse financière actuelle. Le New Jersey a ainsi légalisé, lundi, l’usage médical de l’herbe, qui devient, du même coup, une source de revenu fiscal. C’est le 14e État où l’on peut se procurer la substance sur prescription médicale. En tête de gondole, l’État d’Arnold Schwartzenegger, la Californie, où la culture de la marijuana est, semble-t-il, devenue la première filière agricole. Bien qu’illégale, sa production rapporterait 14 milliards de dollars (près de 10 milliards d’euros) par an.

Partout, la récession a dévasté les deniers publics californiens. La chute de la consommation et des bénéfices a amputé les programmes sociaux. Impuissants, certains élus se sont donc tournés vers cette nouvelle manne. Oakland, confronté à un déficit de 83 millions, a créé, cet été, une taxe de 1,8% sur les ventes de cannabis, qui flirtent avec les 20 millions par an pour l’ensemble des quatre dispensaires de la ville. Los Angeles, San Francisco et Berkeley sont en train de préparer leur propre loi. Si le but est aussi de contrecarrer l’économie souterraine, qui prospère dans la brèche ouverte par le cannabis médical, la crise a légitimé ces pratiques fiscales.

Afin d’éviter de devenir un eldorado pour dealers, le New Jersey s’est attaché à rester strict et à ne pas copier la Californie, où «la situation est hors de contrôle,» selon le gouverneur du New Jersey, Chris Christie. Malgré tout, le phénomène s’amplifie et prouve qu’en pleine récession l’idée de la légalisation – soutenue par les économistes les plus libéraux et, paradoxalement, plutôt populaires dans des bastions démocrates – avance plus vite. Avec le Golden State pour locomotive, État le plus peuplé et le plus riche, mais à la recherche de la moindre rentrée d’argent pour remédier à la fonte de ses recettes fiscales. Cette année, il pourrait être le premier à légaliser à 100% ce nouvel or vert.

Feu vert. Les pro-légalisations ont annoncé avoir récolté assez de signatures pour soumettre la question à référendum en novembre, lors des élections générales où les Californiens éliront le successeur de Schwarzenegger au poste de gouverneur. «C’était tellement facile de les avoir, les gens étaient impatients de signer,» a raconté Richard Lee, propriétaire du Coffee shop Blue Sky, à Oakland, dans la banlieue de San Francisco, et de l’«université Oaksterdam,» qui délivre un enseignement consacré à la plante. La loi proposée par cette «initiative populaire» permettrait à quiconque âgé d’au moins 21 ans de posséder 28 grammes. Les autorités, elles, auraient ainsi la possibilité de taxer la production et la vente du cannabis.

Le oui a-t-il vraiment ses chances ? Certes, un sondage a montré que 56% des Californiens étaient pour, mais comme le note Steve Smith, un conseiller politique habitué des campagnes, il suffit d’un bon argument dans le camp adverse pour perdre rapidement des points. Or, la marge n’est pas grande. Si le non l’emporte, le plan B est déjà prêt : une proposition de loi (le Marijuana Control, Regulation and Education Act), introduite en 2009 par Tom Ammiano, député démocrate de San Francisco. Ce projet qui «encourage le gouvernement fédéral à revoir sa politique concernant la marijuana» vient d’obtenir le feu vert du comité de sécurité publique de l’Assemblée californienne. Une étape essentielle même si, en raison de complications procédurales, il faudra encore attendre pour la voir votée. En tout cas, l’auteur promet qu’elle fera rentrer 1,3 milliard de dollars par an dans les caisses de l’État. Un argument choc à l’heure où Schwarzenegger, victime collatérale de la crise avec un déficit de 20 milliards, se heurte à Washington, à qui il réclame 6,9 milliards.

«Governator» compte d’ailleurs se rendre dans la capitale américaine, la semaine prochaine, pour plaider sa cause. D’ores et déjà, Schwartzenegger a changé d’avis sur la question du cannabis : s’il était «de tout temps opposé à la légalisation des drogues,» au moment où la loi Ammiano a été proposée, il s’est ensuite déclaré «ouvert au débat.» Mais il n’est que la partie immergée de l’iceberg.

«Ici, comme dans de nombreux endroits en Amérique, le futur du cannabis est semé – et il est prometteur, prédit David Ferrell, auteur d’une enquête, parue cette semaine, dans le magazine culturel de référence LA Weekly. La légalisation semble aussi inévitable aujourd’hui qu’elle était impensable une génération plus tôt.»

Libération

jeudi, 31 décembre 2009

Geopolitica tras la falsa guerra de EE.UU en Afganistan

gal_1786.jpgGeopolítica tras la falsa guerra de EE.UU. en Afganistán

Uno de los aspectos más notorios del programa presidencial de Obama es que, en Estados Unidos, pocos han cuestionado, en los medios de difusión o por otras vías, la razón del compromiso del Pentágono con la ocupación militar de Afganistán. Existen para ello dos razones fundamentales, y ninguna de ellas puede ser revelada abiertamente a la opinión pública.

Los engañosos debates oficiales sobre la cantidad de soldados que se necesita para «ganar» la guerra en Afganistán, si basta con 30 000 hombres más o si se requieran por lo menos 200 000, no son más que la cortina de humo que está sirviendo para esconder el verdadero objetivo de la presencia militar de Estados Unidos en ese estratégico país de Asia central.


Durante su campaña presidencial del año 2008, el candidato Obama afirmó incluso que es en Afganistán, no en Irak, donde Estados Unidos está obligado a hacer la guerra. ¿Por qué? Porque, según Obama, es en Afganistán donde se ha atrincherado Al Qaeda, que constituye a su vez la «verdadera» amenaza para la seguridad nacional.

Las razones de la implicación estadounidense en Afganistán son en realidad muy diferentes.
El ejército estadounidense ocupa Afganistán por 2 razones: principalmente para restablecer y controlar la principal fuente mundial de opio de los mercados internacionales de heroína y utilizar la droga como arma contra sus adversarios en el terreno de la geopolítica, especialmente contra Rusia. El control del mercado de la droga afgana es capital para garantizar la liquidez de la mafia financiera en bancarrota de Wall Street.

Geopolítica del opio afgano

Según un informe oficial de la ONU, la producción de opio afgano aumentó de forma espectacular después del derrocamiento del régimen talibán, en 2001. Los datos del Buró de Drogas y Crímenes de las Naciones Unidas demuestran que en cada una de las cuatro últimas estaciones de crecimiento (desde 2004 y hasta 2007) hubo más cultivos de adormidera que en todo un año bajo el régimen talibán. En este momento hay en Afganistán más tierra dedicada a la producción de opio que al cultivo de la coca en toda América Latina. En 2007, el 93% de los opiáceos del mercado mundial venían de Afganistán.

No son simples coincidencias. Se ha demostrado que Washington seleccionó cuidadosamente al muy controvertido Hamid Karzai, señor de la guerra de origen pashtún con una larga hoja de servicios en la CIA, especialmente traído de su exilio en Estados Unidos, a quien se le fabricó todo una leyenda hollywodense sobre su «valiente autoridad sobre su pueblo». Según fuentes afganas, Hamid Karzai es actualmente el «Padrino» del opio afgano. No por casualidad Karzai ha sido, y sigue siendo hoy en día, el preferido de Washington en Kabul. A pesar de ello, y también a pesar de la masiva compra de votos, del fraude y de la intimidación, los días de Karzai como presidente pudieran estar contados.

En momentos en que el mundo casi ni se acuerda ya del misterioso Osama Ben Laden ni de Al Qaeda –su supuesta organización terrorista–, o se pregunta incluso si tan siquiera existen, la segunda razón de la larga presencia de las fuerzas armadas de Estados Unidos en Afganistán parece más bien un pretexto para crear una fuerza militar de choque estadounidense permanente con una serie de bases aéreas permanentes en Afganistán.
El objetivo de dichas bases no es acabar con los grupos de Al Qaeda que puedan quedar aún en las cuevas de Tora Bora ni acabar con un mítico «talibán» que, según informes de testigos oculares, se compone actualmente en su mayoría de pobladores afganos comunes y corrientes que nuevamente luchan por expulsar de su tierra una fuerza ocupante, como hicieron en los años 1980 frente a los soviéticos.

Para Estados Unidos, la razón de ser sus bases afganas es mantener en la mirilla y tener la posibilidad de golpear a las dos naciones que, juntas, constituyen hoy en día la única amenaza seria para el poderío supremo de Washington o, como lo llama el Pentágono, America’s Full Spectrum Dominance (el predominio estadounidense en todos los aspectos).

La pérdida del «Mandato Celestial»

El problema de las élites* que detentan el poder en Wall Street y en Washington reside en el hecho que se encuentran hoy empantanados en la más profunda crisis financiera de toda su historia. Esa crisis es un hecho irrefutable para el mundo entero y el mundo está actuando en aras de salvarse a sí mismo. Las élites estadounidenses han perdido así lo que en la historia de la China imperial se conoce como el Mandato Celestial.
Se trata del mandato que se concedido a un soberano o a una élite reinante a condición de que dirija a su pueblo con justicia y equidad. Cuando el que gobierna lo hace de forma tiránica y como un déspota, oprimiendo al pueblo y abusando de él, se expone con ello a la pérdida del Mandato Celestial.

Si las poderosas élites de las firmas y las empresas privadas que han controlado las políticas fundamentales, financiera y exterior, durante la mayoría del tiempo, por lo menos durante el siglo pasado, tuvieron alguna vez en sus manos el mandato celestial, hoy resulta evidente que lo han perdido.

La evolución interna hacia la creación de un Estado policiaco injusto, con ciudadanos que se ven privados de sus derechos constitucionales, el ejercicio arbitrario del poder por personas que nunca obtuvieron un mandato electoral –como el ex secretario estadounidense del Tesoro Henry Paulson y el actual ocupante de ese mismo cargo Tim Geithner– y que roban miles de millones de dólares del contribuyente, sin consentimiento de éste, para sacar de la bancarrota a los principales bancos de Wall Street, bancos que se creían «demasiado grandes para hundirse», son hechos que demuestran al mundo que esas élites han perdido el «Mandato Celestial».

Ante tal situación, las élites que ejercen el poder se desesperan cada vez más por mantener su control sobre un imperio mundial de carácter parasitario que su máquina mediática falsamente llama «globalización». Y para lograr mantener su dominación resulta vital que Estados Unidos logre destruir toda forma naciente de cooperación, en el plano económico, energético o militar, entre las dos grandes potencias de Eurasia que, en teoría, pudieran representar una amenaza para el futuro control de la única superpotencia. Esas dos potencias son China y Rusia, cuya asociación Washington trata de evitar a toda costa.

Ambas potencias euroasiáticas completan el panorama con elementos esenciales. China es la economía más fuerte del mundo, con mano de obra joven y dinámica y una clase media educada. Rusia, cuya economía no se ha recuperado aún del destructivo final de la era soviética y del descarado saqueo que caracterizó la era de Yeltsin, sigue presentando sin embargo cartas esenciales para una asociación. La fuerza nuclear de Rusia y sus fuerzas armadas, aún siendo en gran parte remanentes de la guerra fría, representan en el mundo actual la única amenaza de consideración para la dominación militar estadounidense.

Las élites del ejército ruso en ningún momento han renunciado a ese potencial.
Rusia posee también el mayor tesoro del mundo en gas natural así como inmensas reservas petrolíferas, indispensables para China. Estas dos potencias convergen cada vez más a través de una nueva organización que crearon en 2001, conocida como la Organización de Cooperación de Shanghai (OCS). Además de China y Rusia, los países más extensos del Asia central –Kazajstán, Kirguiztán, Tayikistán y Uzbekistán– también forman parte de la OCS.

El objetivo que alega Washington para justificar la guerra de Estados Unidos, a la vez contra los talibanes y Al Qaeda, consiste en realidad en instalar su fuerza militar directamente en Asia central, en medio del espacio geográfico de la naciente OCS. Irán no es más que un pretexto. El blanco principal son Rusia y China.

Por supuesto, Washington afirma oficialmente que estableció su presencia militar en Afganistán desde el año 2002 para proteger la «frágil» democracia afgana. Sorprendente argumento cuando se analiza la realidad de la presencia militar estadounidense en ese país.
En diciembre de 2004, durante una visita a Kabul, el secretario de Defensa Donald Rumsfeld dio los toques finales a sus proyectos de construcción de 9 nuevas bases militares estadounidenses en Afganistán, en las provincias de Helmand, Herat, Nimruz, Balh, Khost y Paktia.

Esas 9 bases estadounidenses de nueva creación se agregan a las 3 bases militares principales ya instaladas inmediatamente después de la ocupación de Afganistán, durante el invierno de 2002, supuestamente con el fin de aislar y eliminar la amenaza terrorista de Osama Ben Laden.
Estados Unidos construyó sus 3 primeras bases militares en los aeródromos de Bagram, al norte de Kabul, su principal centro logístico militar; de Kandahar, en el sur de Afganistán; y de Shindand, en la occidental provincia de Herat. Shindand, la mayor base militar estadounidense en Afganistán, se encuentra a sólo 100 kilómetros de la frontera iraní, y a distancia de ataque si se trata de Rusia y China.

Afganistán ha estado históricamente en el centro de la gran pugna anglo-rusa, la lucha por el control del Asia central en el siglo 19 y a principios del siglo 20. La estrategia británica consistió entonces en impedir a toda costa que Rusia controlara Afganistán, lo cual hubiese representado una amenaza para la perla de la corona británica: la India.

Los estrategas del Pentágono también ven en Afganistán una posición altamente estratégica. Ese país constituye un trampolín que permitiría al poderío militar estadounidense amenazar directamente a Rusia y China, así como a Irán y a los demás países ricos productores de petróleo del Medio Oriente. En más de un siglo de guerras, las cosas no han cambiado mucho.

La situación geográfica de Afganistán como punto de confluencia entre el sur de Asia, Asia central y el Medio Oriente, es de vital importancia. Afganistán se encuentra además precisamente en el itinerario previsto para la construcción del oleoducto que debe llevar el petróleo de las zonas petrolíferas del mar Caspio hasta el océano Índico, donde la petrolera Unocal, así como Enron y la Halliburton de Cheney, estuvieron negociando los derechos exclusivos del gasoducto para conducir el gas natural de Turkmenistán a través de Afganistán y Pakistán hacia la enorme central eléctrica de gas natural de la Enron en Dabhol, cerca de Mumbai (Bombay). Ante de convertirse en presidente afgano títere de Estados Unidos, Karzai había sido cabildero de Unocal.

Al Qaeda no existe como amenaza

La verdad sobre todo este engaño alrededor del verdadero objetivo en Afganistán aparece claramente cuando se analiza más atentamente la supuesta amenaza de «Al Qaeda» en ese país. Según el autor Erik Margolis, antes de los atentados del 11 de septiembre de 2001, la inteligencia estadounidense proporcionaba asistencia y apoyo tanto a los talibanes como al propio Al Qaeda. Margolis señala que «la CIA proyectaba utilizar [la organización] Al Qaeda de Osama Ben Laden para incitar a los uigures musulmanes a rebelarse contra la dominación china y a los talibanes contra los aliados de Rusia en Asia central.»

Es evidente que Estados Unidos encontró otras vías para manipular a los uigures musulmanes contra Pekín en julio pasado, a través del apoyo estadounidense al Congreso Mundial Uigur. Pero la «amenaza» de Al Qaeda sigue siendo el principal argumento de Obama para justificar la intensificación de la guerra en Afganistán.

Sin embargo, el consejero de seguridad nacional de presidente Obama y ex general de Marines James Jones hizo una declaración, oportunamente enterrada por los amables medios de prensa estadounidenses, sobre la evaluación del peligro que actualmente representa Al Qaeda en Afganistán. Jones declaró al Congreso: «La presencia de Al Qaeda es muy reducida. La evaluación máxima es inferior a 100 ejecutores en el país, ninguna base, ninguna capacidad de lanzar ataques contra nosotros o nuestros aliados.»

Lo cual significa que Al Qaeda no existe en Afganistán. ¡Diablos! Incluso en el vecino Pakistán, lo que queda de Al Qaeda es ya prácticamente imperceptible. El Wall Street Journal señala: «Perseguidos por los aviones sin piloto estadounidenses, con problemas de dinero y con más dificultades para atraer a los jóvenes árabes a las oscuras montañas de Pakistán, Al Qaeda ve reducirse su papel allí y en Afganistán, según los informes de la Inteligencia y de los responsables pakistaníes y estadounidenses. Para los jóvenes árabes que son los principales reclutas de Al Qaeda “no resulta romántico pasar frío y hambre y tener que esconderse”, declaró un alto responsable estadounidense en el sur de Asia.»

Si entendemos bien las consecuencias lógicas de esa declaración no queda más remedio que llegar a la conclusión de que la razón por la cual los jóvenes alemanes y de otros países de la OTAN están muriendo en las montañas afganas no tienen nada que ver con «ganar la guerra contra el terrorismo». Muy oportunamente la mayoría de los medios de prensa prefieren olvidar el hecho que Al Qaeda, en la medida en que esa organización existió alguna vez, fue creada por la CIA en los años 1980.

Se dedicaba entonces a reclutar musulmanes radicales provenientes de todo el mundo islámico y a entrenarlos para la guerra contra las tropas rusas en Afganistán en el marco de una estrategia elaborada por Bill Casey, jefe de la CIA bajo la administración Reagan, entre otras, con el objetivo de crear un «nuevo Vietnam» para la Unión Soviética, lo cual debía conducir a la humillante derrota del Ejército Rojo y el derrumbe final de la Unión Soviética.

James Jones, jefe del National Security Council, reconoce ahora que no hay prácticamente nadie de Al Qaeda en Afganistán. Quizás sea un buen momento para que nuestros dirigentes políticos proporcionen una explicación más honesta sobre la verdadera razón del envío de más jóvenes a Afganistán, a morir protegiendo las cosechas de opio.

F. William Engdahl

Extraído de Red Voltaire.

~ por LaBanderaNegra en Diciembre 22, 2009.

lundi, 28 décembre 2009

Banken in der Finanzkrise mit Drogengeldern gerettet

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Banken in der Finanzkrise mit Drogengeldern gerettet

F. William Engdahl / http://info.kopp-verlag.de/

Ein für die Drogenbekämpfung zuständiger hoher Vertreter der Vereinten Nationen hat öffentlich erklärt, ihm lägen Hinweise dafür vor, dass bei der jüngsten Finanzkrise mehrere große Banken mit Milliardenbeträgen aus illegalen Drogengeschäften »gerettet« worden seien. Dies ist nur die Spitze des Eisbergs der Geldwäsche durch Banken, in die einige der größten Banken der Welt – darunter öffentlichen Untersuchungen zufolge nicht zuletzt die »Citigroup« in New York verwickelt – sind.

Antonio Maria Costa, dem Chef des UN-Büros für Drogen- und Verbrechensbekämpfung, liegen nach eigenem Bekunden Hinweise darauf vor, dass die Einnahmen des organisierten Verbrechens das »einzig flüssige Kapital« war, das einigen Banken, die in der Krise nach dem Zusammenbruch von Lehman Brothers im September 2008 ebenfalls auf der Kippe standen, noch zur Verfügung gestanden hätte. Laut Costa ist der größte Teil der Profite aus dem Drogengeschäft in das Wirtschaftssystem eingeschleust worden – er wurde also von den größten Banken praktisch gewaschen.

Dieses ungewöhnliche öffentliche Eingeständnis wirft ein Schlaglicht auf den Kern des weltweiten Drogengeschäfts. Ohne das passive oder aktive Einverständnis der großen internationalen Banken wie der Citigroup, der einstmals größten Bank der Welt, wären die auf eine Billion Dollar geschätzten Gewinne aus dem weltweiten Drogengeschäft so gut wie wertlos.

In seinem Büro in Wien berichtete Costa der britischen Zeitung Observer, vor etwa 18 Monaten hätten ihn Geheimdienste und Staatsanwälte darauf aufmerksam gemacht, dass illegale Gelder in das Finanzsystem eingeschleust würden. »In vielen Fällen war das Drogengeld das einzig verfügbare liquide Investitionskapital. In der zweiten Jahreshälfte 2008 war die mangelnde Liquidität das Hauptproblem des Bankensystems, deshalb wurde flüssiges Kapital zu einem wichtigen Faktor«, so Costa.

Einige Hinweise, die seinem Büro vorlägen, deuteten darauf hin, dass Bandengelder eingesetzt wurden, um einige Banken vor dem Zusammenbruch zu bewahren, als der Kreditfluss plötzlich versiegte.

»Interbankkredite wurden mit Geldern aus dem Drogenhandel und anderen illegalen Geschäften finanziert … Es gibt Hinweise dafür, dass einige Banken auf diese Weise gerettet wurden.« Costa wollte keine Länder oder Namen benennen, die möglicherweise Drogengeld erhalten hatten, dies sei »unangemessen«, denn die Aufgabe seines Büros bestehe in der Bekämpfung des Problems und nicht in Schuldzuweisungen. Allerdings sei das Geld, wie er sagte, jetzt Bestandteil des offiziellen Systems und sei praktisch gewaschen worden.

Das Nervenzentrum des weltweiten Drogenhandels ist ein Bankensystem, das die Gelder wäscht.

»Es war in dem Moment [im vergangenen Jahr], als das System praktisch zum Erliegen gekommen war, weil die Banken nicht mehr bereit waren, sich untereinander noch Geld zu leihen. Da das System wieder zunehmend liquide geworden ist und dementsprechend die Aktienpreise wieder gestiegen sind, wiegt das Problem illegalen Geldes heute nicht mehr so schwer wie zuvor«, sagte Costa.

Nach Schätzungen des IWF haben Großbanken in den USA und Europa zwischen Januar 2007 und September 2009 durch toxische Wertpapiere und faule Kredite über eine Billion Dollar verloren, über 200 Hypothekenbanken sind mittlerweile bankrott. Viele große Institute sind untergegangen, wurden zwangsweise aufgekauft oder von der Regierung übernommen.

Weltweit agierende Verbrecherbanden machen den Großteil ihres Gewinns mit dem Drogenhandel, dessen Umfang die UN auf 352 Milliarden britische Pfund pro Jahr schätzt. Andere Schätzungen gehen eher in die Richtung von einer Billion Dollar. Der Guardian berichtet, die Erkenntnisse, wonach »Drogengelder in die Banken geflossen sind, stammten aus Großbritannien, der Schweiz, Italien und den USA«.

Ein Sprecher des Britischen Bankenvereins dementierte die Verbindung zu Drogen mit den Worten: »Wir waren an keinen Regulierungsgesprächen beteiligt, die eine solche Theorie  bestätigen würden. Im System mangelte es an Liquidität, was durch das Eingreifen der Zentralbanken weitgehend behoben worden ist.«

Ben Bernanke, der Chef der amerikanischen Federal Reserve, hat sich trotz entsprechender Forderungen aus dem US-Kongress und der Öffentlichkeit wiederholt geweigert, Einzelheiten über das Rettungspaket der Fed seit Ausbruch der Krise im August 2007 bekannt zu geben.

 

Mittwoch, 23.12.2009

Kategorie: Geostrategie, Enthüllungen, Wirtschaft & Finanzen

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dimanche, 24 mai 2009

Pasividad de las grandes potencias contra el narcotrafico

Pasividad de las grandes potencias contra el narcotráfico

El ministro iraní de Asuntos Exteriores, Manoucher Mottaki, denunció hoy “la pasividad” de las grandes potencias en la lucha contra el narcotráfico y subrayó que es un problema que debe ser afrontado con igual intensidad que la piratería en aguas de Somalia.

Para el jefe de la diplomacia iraní, la prueba fehaciente de su denuncia es “el incremento del volumen de droga producido en Afganistán”, que calculó en “ocho mil millones de toneladas” al año.

“Las organizaciones internacionales practican una política de doble rasero en la lucha contra el narcotráfico”, criticó Mottaki tras una reunión en Teherán con el director de la Oficina de la ONU para la lucha contra el Crimen y el Narcotráfico (UNODC, en sus siglas en inglés), Antonio Costa.


En este sentido, el representante iraní cuestionó porqué se actúa “de forma tan directa y decisiva contra la piratería en Somalia, pero no contra el narcotráfico”.

Irán, que tiene más de un millón de drogodependientes, comparte frontera con Afganistán, país considerado el mayor productor de opiáceos del mundo.

La zona limítrofe es escenario continuo de combates entre las fuerzas de Seguridad iraníes y las bandas de traficantes que tratan de introducir la droga en Irán para enviarla después a Europa a través de Turquía y las rutas del golfo Pérsico.

Extraído de Diario de Mallorca.

por LaBanderaNegra en Mayo 21, 2009.

lundi, 06 octobre 2008

A. Labrousse: Géopolitique des drogues

Ecole des Cadres de Synergies Européennes - Wallonie - Namur - Octobre 2008

A lire:

Géopolitique des drogues

Alain Labrousse

Paru le: 10/06/2004 (nouvelle édition 2008)
Editeur : PUF
Collection : Que sais-je ?
ISBN : 2-13-054186-0
EAN : 9782130541868
Nb. de pages : 126 pages
La prévention de l'usage des drogues et la lutte contre leur trafic international doivent être replacées dans le contexte plus vaste de la géopolitique. Gouvernements, groupes insurgés ou organisations criminelles et terroristes se disputent les ressources des zones de culture du pavot, de la coca et du cannabis, ainsi que les routes d'acheminement des substances illicites auxquelles se sont ajoutées les drogues de synthèse. Ce livre offre les clés pour déchiffrer ces enjeux économiques et stratégiques et pour comprendre comment " la guerre à la drogue " est elle-même devenue un instrument au service de politiques à visée sécuritaires, commerciales ou expansionnistes.
ORIGINE ET DIFFUSIONS DES PRODUCTIONS ILLICITES DANS LE MONDE
  • La coca en Amérique latine : des colonies espagnoles à l'Empire américain
  • Les opiacés en Asie du Sud-Est
  • La géopolitique internationale du Croissant d'or
  • Les dérivés du cannabis : des productions entièrement réparties dans le monde
  • Les drogues de synthèse : des enjeux contrastés
  • Profits de la drogue et blanchiment
MAFIAS DE LA DROGUE ET CORRUPTION DU POLITIQUE
  • Des mafias " contre " l'État
  • Des mafias dans l'État
  • Des mafias parasites de l'État
  • Des mafias auxiliaires de l'État
  • Des mafias sans État
DROGUES ET CONFLITS
  • Prohibition et guerre froide
  • Modélisation du financement des conflits par la drogue
  • Niveaux d'articulation entre drogues et conflits
  • Criminalisation des acteurs
  • Drogue et terrorisme
LE RAPPORT A LA DROGUE DES FARC ET DES TALIBAN
  • Conflits et production de drogues
  • Les origines des drogues en Colombie et en Afghanistan
  • Pratiques face aux cultures illicites
  • Discours face aux cultures illicites
  • Le développement alternatif : du projet à la réalisation
  • L'engrenage de l'implication dans le trafic
  • Montant des profits tirés de la drogue par les FARC et les taliban
  • Un modèle des relations entre groupes armés et drogue ?

 

vendredi, 13 juin 2008

The Right Stuff (Drugs and Democracy)

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Chronicles of American Culture (October 1996)

The Right Stuff (Drugs and Democracy)

by Tomislav Sunic


Morphine is said to be good for people subject to severe depressions, or even pessimism. Although the drug first surfaced in a laboratory at the end of the last century, its basis, opium, had been used earlier by many aristocratic and reactionary thinkers. A young and secretive German romantic, Novalis, enjoyed eating and smoking opium juice, probably because he had always yearned to alleviate his nostalgia for death. Probably in order to write his poem Sehnsucht nach dem Tode. Early poets of Romanticism rejected the philosophy of rationalism and historical optimism. They turned inward to their irrational feelings, shrouding themselves in the pensive loneliness which opiates endlessly offer.

Once upon a distant time we met Homer's Odysseus, who was frequently nagged by the childish behavior of his pesky sailors. Somewhere along the shores of northern Africa, Odysseus and his sailors had strayed away into the mythical land of the lotus flower. As soon as his sailors began to eat the lotus plant, they sank into forgetfulness, and immediately forgot their history and their homeland. It was with great pain that Odysseus succeeded in extracting them from artificial paradises. What can be worse for a nation than to erase its past and lose its collective memory?

Unlike many modern wannabe conservatives and televangelists, Greeks and Romans were not hypocrites. They frankly acknowledged the pleasures of wine and women. Sine Cerere et Bacco friget Venus - without food and wine sexual life withers away, too.

The escape from industrial reality and the maddening crowd was one of the main motives for drug use among some reactionary poets and thinkers, who could not face the onset of mass society. The advent of early liberalism and socialism was accompanied not only by factory chimneys, but also by loneliness, decay, and decadence. If one could, therefore, not escape to the sunny Mediterranean, then one had to craft one's own artificial paradise in rainy and foggy London. The young English Tory Thomas De Quincey, in his essay Confessions of an English Opium Eater, relates his Soho escapades with a poor prostitute Anna, as well as his spiritual journeys in the aftertaste of opium. De Quincey has a feeling that one life-minute lasts a century, finally putting an end to the reckless flow of time.

The mystique of opium was also grasped by the mid-19th century French symbolist and poet Charles Baudelaire. He continued the aristo-nihilistic-revolutionary-conservative tradition of dope indulgence via the water pipe, i.e., the Pakistan huka. Similar to the lonely albatross, Baudelaire observes the decaying France in which the steamroller of coming liberalism and democratism mercilessly crushes all esthetics and all poetics.

When studying the escapism of postmodernity, it is impossible to circumvent the leftist subculture and its pseudo-intellectual sycophants of 1968. The so-called sixty-eighters hollered out not only for liberty from all political authority, but also for free sex and drugs. Are these leftist claims not part of the modern religion of human rights? At the beginning of the 60's, the musical alter egos of the Western left, the Rolling Stones and Bob Dylan, called out to millions of young people throughout America and Europe, telling intruders to "get off of my cloud" and concluding that "everybody must get stoned."

Predictably, the right-wing answer to the decadence of liberal democracy was nihilistic counterdecadence. The main difference, however, between these two is that reactionary and rightist addicts do drugs for elitist and esoteric purposes. By their temperament and literary style they reject all democracy- whether it is of a socialist or liberal brand. When in the 20th century the flow of history switched from first gear into fifth gear, many rightist poets and thinkers posed a question: What to do after the orgy? The French right-leaning author Jean Cocteau answered the question this way: "Everything that we do in our life, even when we love, we perform in a rapid train running to its death. Smoking opium means getting off the train."

Hashish and marijuana change the body language and enhance social philanthropy. Smoking joints triggers abnormal laughter. Therefore hashish may be described as a collectivistic drug custom-designed for individuals who by their lifestyle loathe solitude and who, like Dickens' proverbial Ms. Jellyby, indulge in vicarious humanism and unrepentant globalism. In today's age of promiscuous democracy, small wonder that marijuana is inhaled by countless young people all over liberalized Europe and America. In the permissive society of today, one is allowed to do everything-provided one does not rock the boat, i.e., "bogart" political correctness. Just as wine, over the last 2,000 years, has completely changed the political profile of the West, so has marijuana, over the last 30 years, completely ruined the future of Western youth. If Stalin had been a bit more intelligent he would have solemnly opened marijuana fields in his native Transcaucasia. Instead, communist tyrants resorted to the killing fields of the Gulag. The advantage of liberalism and social democracy is that via sex, drugs, and rock 'n' roll, by means of consumerism and hedonism, they function perfectly well; what communism was not able to achieve by means of the solid truncheon, liberalism has achieved by means of the solid joint. Indisputably, Western youth can be politically and correctly controlled when herded in techno-rap concerts and when welcomed in cafes in Holland, where one can freely buy marijuana as well as under-the-table "crack," "speedball," and "horse." Are these items not logical ingredients of the liberal theology of human rights?

Cocaine reportedly induces eroticism and enhances the sex act. The late French fascist dandy and novelist Pierre Drieu La Rochelle liked coke, desiring all possible drugs and all impossible women. The problem, however, is that the coke intaker often feels invisible bugs creeping from his ankles up to his knees, so that he may imagine himself sleeping not with a beautiful woman but with scary reptiles. In his autobiographical novels Le feu follet and L'homme couvert de femmes, La Rochelle's hero is constantly covered by women and veiled by opium and heroin sit-ins. In his long intellectual monologues, La Rochelle's hero says: "A Frenchwoman, be she a whore or not, likes to be held and taken care of; an American woman, unless she hunts for a husband, prefers a passing relationship... Drug users are mystics in a materialistic age. Given that they can no longer animate and embellish this world, they do it in a reverse manner on themselves." Indeed, La Rochelle's hero ends up in suicide-with heroin and revolver. In 1945, with the approaching victory of the Allies, and in the capacity of the intellectual leader of the defunct Eurofascist international, Pierre Drieu La Rochelle also opted for suicide.

The English conservative and aristocrat Aldous Huxley is unavoidable in studying communist pathology (Brave New World Revisited) and Marxist subintellectual schizophrenia (Grey Eminence). As a novelist and essayist his lifelong wish had been to break loose from the flow of time. Mexican mescaline and the artificial drug LSD enabled him new intellectual horizons for observing the end of his world and the beginning of a new, decadent one. Apparently mescaline is ideal for sensing the colors of late impressionist and pointillist painters. Every drop on Seurat's silent water, every touch on Dufy's leaf, or every stone on the still nature of old Vermeer, pours away into thousands of billions of new colors. In the essay The Doors of Perception, Huxley notes that "mescaline raises all colors to a higher power and makes the percipient aware of innumerable fine shades of difference, to which, at ordinary times, he is completely blind." His intellectual experiments with hallucinogenic drugs continued for years, and even on his deathbed in California in 1963, he asked for and was given LSD. Probably to depart more picturesquely into timeless infinity.

And what to say about the German centenarian, enigmatic essayist and novelist Ernst Jünger, whom the young Adolf Hitler in Weimar Germany also liked to read, and whom Dr. Joseph Goebbels wanted to lure into pro-Nazi collaboration? Yet Jünger, the aristocratic loner, refused all deals with the Nazis, preferring instead his martial travelogues. In his essay Annäherungen: Drogen and Rausch, Jünger describes his close encounters with drugs. He was also able to cut through the merciless wall of time and sneak into floating eternity. "Time slows down. . . . The river of life flows more gently... The banks are disappearing." While both the French president François Mitterrand and the German chancellor Helmut Kohl, in the interest of Franco-German reconciliation, liked meeting and reading the old Jünger, they shied away from his contacts with drugs.

Ernst Jünger's compatriot, the essayist, early expressionist, and medical doctor Gottfried Benn, also took drugs. His medical observations, which found their transfigurations in his poems "Kokain" and "Das Verlorene Ich," were collected by Benn as a doctor-mortician in Berlin of the liberal-Weimarian Germany in decay. He records in his poetry nameless human destinies stretched out dead on the tables of his mortuary. He describes the dead meat of prostitutes out of whose bellies crawl squeaking mice. A connoisseur of French culture and genetics, Benn was subsequently offered awards and political baits by the Nazis, which he refused to swallow. After the end of the war, like thousands of European artists, Benn sank into oblivion. Probably also because he once remarked that "mighty brains are strengthened not on milk but on alkaloids."

Modern psychiatrists, doctors, and sociologists are wrong in their diagnosis of drug addiction among large segments of Western youth. They fail to realize that to combat drug abuse one must prevent its social and political causes before attempting to cure its deadly consequences. Given that the crux of the modern liberal system is the dictatorship of well-being and the dogma of boundless economic growth, many disabused young people are led to believe that everybody is entitled to eternal fun. In a make-believe world of media signals, many take for granted instant gratification by projecting their faces on the characters of the prime-time soaps. Before they turn into drug addicts, they become dependent on the videospheric surreality of television, which in a refined manner tells them that everybody must be handsome, rich, and popular. In an age of TV-mimicry, headless young masses become, so to speak, the impresarios of their own narcissism. Such delusions can lead to severe depressions, which in turn can lead to drugs and suicide. Small wonder that in the most liberal countries of the West, notably California, Holland, and Denmark, there is also the highest correlation between drug addiction and suicide.

If drug abuse among some reactionary and conservative thinkers has always been an isolated and Promethean death wish to escape time, the same joint in leftist hands does more than burn the fingers of the individual: it poisons the entire society.


Tomislav Sunic is the author of Against Democracy and Equality; The European New Right (1990).