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samedi, 28 juin 2014

La Chine à la conquête de la Grèce

Antonís Samarás et Li Keqiang, premiers ministres de Grèce et de Chine, à l’aéroport d’Athènes, le 19 juin 2014

La Chine à la conquête de la Grèce

Ex: http://fortune.fdesouche.com

Après une visite éclair à Londres, le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a posé ses valises pour trois jours en Grèce. Il n’est pas venu les mains vides… Avec dix-neuf accords de coopération et de contrats commerciaux d’un montant total de 3,4 milliards d’euros, c’est l’empire du Milieu qui compte bien s’implanter en Grèce.


Après le rachat de deux terminaux du port du Pirée par la compagnie chinoise Cosco en 2008, Pékin convoite des aéroports, des voies ferroviaires et d’autres infrastructures. Ils figurent tous sur la longue liste du Taiped, le fonds chargé de vendre les biens publics dans le cadre du large plan de privatisation exigé par les bailleurs de fonds de la Grèce.

La Chine s’est déclarée particulièrement intéressée par l’aéroport international d’Athènes Elefterios Venizelos, l’aéroport de Kasteli et le port de Thymbaki en Crète. D’après le quotidien grec To Vima, Li Hatzoun, quatrième fortune de Chine, a rencontré récemment le Premier ministre grec, Antonís Samarás, et a souhaité racheter la compagnie publique d’électricité. Des contrats dans les domaines de la marine marchande, de l’énergie, de la construction, du commerce de vin ou d’huile d’olive ont parallèlement été signés.

Le Pirée, une acquisition contestée

Mais, c’est surtout l’avenir du Pirée qui semble préoccuper les Grecs. La compagnie chinoise Cosco qui possède déjà deux terminaux commerciaux du port veut se procurer un troisième terminal, mais se trouve face au veto de la Commission européenne. Pour éviter un monopole, la Commission préférerait en effet qu’un autre acheteur se déclare.

La reprise des terminaux par les Chinois en 2008 avait suscité l’inquiétude des travailleurs grecs. Mais, comme le souligne Zou Xiaoli, l’ambassadeur de Chine en Grèce, interrogé dans le journal Kathimerini, “après trois ans de dur travail, les terminaux pour conteneurs au Pirée ont quadruplé leur activité. C’est désormais le port qui se développe le plus rapidement au monde et il a participé à la croissance de l’économie grecque et a créé de l’emploi“.

LIRE notre reportage:  “Le Pirée, port chinois sur la Méditerranée”

L’achat par la compagnie chinoise Cosco d’un troisième terminal n’est, cependant, pas du goût de tout le monde. Avant l’arrivée à Athènes du Premier ministre Li Keqiang, les maires des communes autour du Pirée et les syndicats des dockers s’étaient rassemblés mercredi pour se prononcer unanimement contre la privatisation totale du port. Le maire du Pirée, Yannis Moralis, a demandé une concertation à ce sujet avec le gouvernement, mais sans succès !

Jouer des divergences européennes

Quels sont les intérêts qui poussent la Chine à investir dans un petit pays comme la Grèce ? “Pékin veut étendre son influence partout dans le monde et a compris qu’il était toujours plus facile de vendre des produits en étant proche du consommateur“, explique Mary-Françoise Renard, responsable de l’IDREC (Institut de recherche sur l’économie de la Chine) au Centre d’études et de recherches sur le développement international.

Par ailleurs, la main d’oeuvre chinoise commence à devenir de plus en plus chère et la stratégie des entreprises chinoises est désormais de proposer des produits plus haut de gamme. “Pour y arriver, elles ont besoin d’acquérir certaines technologies et une solution est de se rapprocher des entreprises européennes“, soutient la chercheuse.

Mais en aidant les pays de l’Europe en difficulté, la Chine espère aussi acquérir leurs soutiens politiques, notamment pour s’opposer aux États-Unis qui réclament une réévaluation du yuan.

Et compte bien s’appuyer sur les dissensions intracommunautaires. Le Premier ministre chinois n’a pas choisi par hasard de venir, lors de cette tournée européenne, en Grande-Bretagne et en Grèce, deux pays qui, ces temps-ci, sont plutôt hostiles à l’Union.

Est-ce qu’on va laisser la Chine profiter des divisions européennes ? C’est réellement la question que devrait se poser l’Europe. S’il n’existe pas de règles communes en terme de fiscalité, de politique commerciale, la Chine va toujours essayer d’imposer ses conditions à chaque pays et les pays européens se concurrenceront entre eux pour attirer les investissements chinois“, avertit Mary-François Renard.

Le Point

Les Américains de retour en Irak...Pour rebattre les cartes...

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LES AMERICAINS DE RETOUR EN IRAK

Pour rebattre les cartes..

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr

Obama a finalement décidé d'envoyer des conseillers militaires à Bagdad. C’est une intervention à minima ajoutée à l’utilisation de drones armés. Pouvait-il faire autrement ? L'annonce a été faite quelques heures seulement après que le secrétaire d'État John Kerry ait déclaré que Washington envisageait de négocier avec l’Iran pour mettre au point les conditions d’une éventuelle coopération militaire avec ce pays. L'annonce d'Obama est d’autant plus surprenante que le 13 juin dernier, le président américain avait déclaré que les Etats-Unis n’avaient pas l’intention d’envoyer des troupes en Irak. « Nous n'enverrons pas de troupes américaines pour combattre en Irak, mais nous préparons des options pour soutenir les forces irakiennes », avait-il dit. Dans une lettre au Congrès américain, Obama écrit que 275 soldats sont déjà partis dimanche. Leur mission est limitée à la protection du personnel des États-Unis à l'ambassade de Bagdad ( 5 500 personnes travaillant pour cette ambassade ). En outre, l'US Navy a envoyé un porte-hélicoptères dans le Golfe Persique.
 
Les extrémistes musulmans de l'Etat islamique en Irak et au Levant ( EIIL ) ont conquis la ville de Tal Afar, ville de 200.000 habitants dans le nord du pays. L’EIIL contrôle désormais plusieurs villes irakiennes et à chaque fois, ils imposent immédiatement une forme médiévale de charia. La progression de l'EILL n’aurait pas cessé ces derniers jours tandis que 1 700 soldats irakiens de confession chiite auraient été exécutés dans un massacre à Tikrit ( information confirmée par le Département d'Etat ). Des images du massacre ont été diffusées par la télévision iranienne.
 
L'EIIL est dirigé par le prince Abdul Rahman et commandé par Abu Bakr el-Bagdadi, ancien membre d'Al Qaida, libéré en 2010 de manière assez curieuse. Il y a donc derrière ce groupe, l'Arabie Saoudite et le groupe djihadiste disposerait d'un encadrement étranger. Ce qui semble être en cours, c'est bien la partition tant attendue dans les plans du Pentagone et des stratèges américains de l'Irak. Un Irak divisé en trois Etats : un état chiite, un état kurde ( ce qui est un affront pour la Turquie dont une centaine de citoyens ont été pris en otage à Mossoul ) et un état sunnite.
 
Enfin, et cela se rapprochera de nos frontières, l’État islamique en Iraq et au Levant chercherait à créer une filiale au Maghreb. Le patronyme même aurait déjà été choisi ( « Dameth » ) et ce, dans l'objectif clair de prendre pour cible l'Algérie. Ce patronyme signifie « État islamique au Maghreb islamique » ou « État islamique en Égypte et au Soudan », le Maghreb arabe coiffant les cinq États situés au nord et au nord-ouest de l'Afrique soit l'Algérie, la Libye, la Mauritanie, le Maroc et le Sahara occidental. Le général Ahmad Bousatila, chef de la garde nationale algérienne, a donné l'ordre de mobilisation des unités de la garde nationale, des unités d'investigation et d'intervention ainsi que l'aviation algérienne pour contrôler les frontières face au danger qui s'approche du nord de l'Afrique en provenance du Moyen-Orient et ce d'autant plus que l'armée tunisienne a de plus en plus de mal à contrôler ses frontières avec l'Algérie et la Libye. L'Algérie est de plus particulièrement exposée aux infiltrations des djihadistes en provenance du nord du Mali et du sud-est de la Libye.
 
Quant à l'autre groupe concurrent, Al-Qaïda au Maghreb islamique, il a menacé de mener de nouvelles attaques en Tunisie et a même dernièrement revendiqué être l'auteur de l'attentat contre le domicile du ministre tunisien de l'Intérieur, le 28 mai dernier. Dans un communiqué, AQMI a aussi reconnu que des combattants armés pourchassés depuis un an et demi, au mont Chaambi font parties de ses troupes.

La déstabilisation se rapproche de nos frontières.

vendredi, 27 juin 2014

Putin steunt Maliki


Putin steunt Maliki: Rusland en VS nu ook in Irak tegenover elkaar

Chaos in het Midden Oosten steeds groter

Irak beschuldigt Saudi Arabië van genocide

Irak dreigt in drie delen uiteen te vallen

Om te voorkomen dat Irak opnieuw in vlammen opgaat is de Russische premier Putin achter premier Al-Maliki (inzet) gaan staan, die gisteren gedumpt werd door Amerika (2).

Nadat Amerika gisteren Maliki –niet langer een gehoorzame pion van Washington- openlijk liet vallen, bevestigde Putin per telefoon snel zijn ‘volledige steun voor de Iraakse acties om het grondgebied snel te bevrijden van terroristen.’ Het Kremlin voegde daaraan toe dat beide leiders bilaterale samenwerking hebben besproken.

De complexe, chaotische situatie in het Midden Oosten is nauwelijks meer te ontrafelen. De belangrijkste situaties en ontwikkelingen in en rond Irak op een rijtje:

* ISIS in Irak bestaat feitelijk uit twee legers, waarvan één wordt gedomineerd door Al-Qaeda. Bij dat leger hebben diverse Soefistische groeperingen, Saddam Husseins oude Baath Partij en door Amerika getrainde stammen van de ‘Soenitische Ontwaking Raad’ zich aangesloten. Inmiddels lijkt ook de hoofdstad Baghdad aan hen te prooi te kunnen gaan vallen. (4)

* Amerika stuurt geen troepen, maar slechts 300 ‘militaire adviseurs’ naar Irak (4), en steunt nu stilzwijgend de Iraanse militaire interventie. Tegelijkertijd wordt Teheran onder druk gezet om concessies te doen aangaande het omstreden nucleaire programma van het land.

* Saudi Arabië wil op goede voet blijven staan met de VS, maar staat vijandig tegenover het Iraakse regime en steunt ISIS met onder andere wapenleveranties. In tegenstelling tot Amerika zijn de Saudi’s mordicus tegen Iraanse inmenging in Irak. Vanwege de Saudische steun voor ISIS beschuldigde de Iraakse regering de Saudiërs van ‘genocide’ en ‘de vernietiging van de Iraakse staatsinstellingen en historische en religieuze locaties.’

* Iran stelt zich wat Irak betreft plotseling op als Amerika’s beste vriend in de regio, en lijkt bereid meer troepen te sturen om te voorkomen dat het land compleet ten prooi valt aan ISIS.

* In Syrië kan president Bashar Assad kan rustig achterover leunen en glimlachend constateren dat het de regering Obama ondanks diens steun voor de Al-Nusra/Al-Qaeda rebellen niet is gelukt om hem te verdrijven. Zijn eigen leger blijft het echter heel moeilijk hebben met deze rebellen, die nog lang niet verslagen zijn.

* Qatar steunt de Syrische rebellen, maar stelt zich vooralsnog terughoudend op over Irak. Vermoed wordt dat het land direct of indirect ISIS steunt.

* Jordanië, een goede vriend van de VS, heeft op een geheime basis ISIS-terroristen laten trainen door Amerikaanse instructeurs. Amerikaanse troepen en vliegtuigen moeten Jordanië beschermen tegen eventuele vergeldingsaanvallen uit Syrië.

* In Turkije, NAVO-lid, is met Turkse militaire steun op een basis bij de luchtmachtbasis Incirlik hetzelfde gebeurd. De Turken steunen openlijk de Syrische rebellen en heimelijk ISIS, maar zouden die steun kunnen loslaten vanwege de politieke en ideologische toenadering tussen de regering Erdogan en de Iraanse president Hassan Rouhani.

* De Koerden lijken daardoor meer speelruimte te hebben in Noord Irak. Volgens Veysel Ayhan, directeur van het International Middel East Peace Research Center (IMPR) in Ankara, begint premier Erdogan te accepteren dat Irak in drie delen uiteen zou kunnen vallen: een Shi’itische deel in het Oosten en Zuiden, een Soennitische deel in het Westen, en een Koerdisch deel in het Noorden. (5)

* Rusland, dat in Syrië van meet af aan bondgenoot Assad is blijven steunen, heeft nu ook in Irak partij gekozen tegen Amerika. Tegelijkertijd profiteert het Kremlin van de stijgende olieprijzen. Het Russische Lukoil investeert fors in het enorme Iraakse West-Qurna-2 olieveld, dat in handen van ISIS zou kunnen vallen. Dat wil Putin ten koste van alles voorkomen.

* Israël, waar de massale zoektocht naar de drie door Hamas ontvoerde tieners nog altijd voortduurt, kijkt met gemengde gevoelens naar de almaar groter wordende chaos over de grenzen. Aan de ene kant leidt het de moslimlanden af van hun haat tegen de Joodse staat; aan de andere kant dreigen veel landen in handen te vallen van extremistische islamisten, die zich later zouden kunnen verenigen in een nieuwe oorlog tegen Israël.

En dan hebben we ook nog Libanon (Hezbollah, het Iraanse proxy-leger dat Assad steunt), Egypte, waar het leger probeert de Moslim Broederschap te verpletteren, Libië, dat nog altijd wordt verscheurd door islamistische krachten zoals Al-Qaeda, Afghanistan, waar de Taliban nog steeds niet is verslagen en 1,5 miljoen mensen op de vlucht zijn geslagen, en natuurlijk Pakistan, dat eveneens moet blijven vechten tegen terroristen. Ook in Soedan, Somalië en Nigeria zaaien moslimgroepen dood en verderf.

Niet voor niets waarschuwde de VN eerder deze week voor een nieuwe regionale oorlog. Gezien de talloze brandhaarden lijkt slechts een klein vonkje al voldoende.

Xander

(1) Zero Hedge
(2) Zero Hedge
(3) Zero Hedge
(4) DEBKA
(5) Shoebat

U.S. Embassy in Ankara Headquarter for ISIS War on Iraq

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U.S. Embassy in Ankara Headquarter for ISIS War on Iraq – Hariri Insider

Christof Lehmann (nsnbc)
 
 
The green light for the use of ISIS brigades to carve up Iraq, widen the Syria conflict into a greater Middle East war and to throw Iran off-balance was given behind closed doors at the Atlantic Council meeting in Turkey, in November 2013, told a source close to Saudi – Lebanese billionaire Saad Hariri, adding that the U.S. Embassy in Ankara is the operation’s headquarter.

A “trusted source” close to the Saudi – Lebanese multi-billionaire and former Lebanese P.M. Saad Hariri told on condition of anonymity, that the final green light for the war on Iraq with ISIS or ISIL brigades was given behind closed doors, at the sidelines of the Atlantic Council’s Energy Summit in Istanbul, Turkey, on November 22 – 23, 2013.

The Atlantic Council is one of the most influential U.S. think tanks with regard to U.S. and NATO foreign policy and geopolitics. Atlantic Council President Frederick Kempe stressed the importance of the Energy Summit and the situation in the Middle East before the summit in November, saying:

“We view the current period as a turning point, just like 1918 and 1945. Turkey is in every way a central country, as a creator of regional stability. However much the USA and Turkey can work in unison, that is how effective they will be.”

The summit was, among others, attended by Turkey’s President Abdullah Gül, U.S. Energy Secretary Ernst Monitz, Atlantic Council President Frederick Kempe, former U.S. Secretary of State Madeleine Albright, former U.S. National Security Adviser Brent Scowcroft.

It is noteworthy that Scowcroft has long-standing ties to Henry Kissinger and to the Minister of Natural Resources of the Kurdish Administrated Region of Northern Iraq.

“Had Baghdad been more cooperative about the Syrian oil fields at Deir-Ez-Zor in early 2013 and about autonomy for the North [Iraq's northern, predominantly Kurdish region] they would possibly not have turned against al-Maliki; Or he would have been given more time”, said the Hariri insider during the almost two-hour-long conversation.

In April 2013 the EU lifted its ban on the import of Syrian oil from "rebel held territory to finance the opposition".

In April 2013 the EU lifted its ban on the import of Syrian oil from “rebel held territory to finance the opposition”.

In March 2013, U.S. Secretary of State John Kerry demanded that Iraq “stops the arms flow to Syria”, while U.S. weapons were flowing to ISIS via Saudi Arabia into Iraq and Jordan.

On Monday, April 22, 2013, 27 of the 28 E.U. foreign ministers agreed to lift the ban on the import of Syrian oil from opposition-held territories to allow the “opposition” to finance part of its campaign.

“ISIS that was supposed to control [the region around] Deir Ez-Zor. [Turkish Energy Minister Taner] Yildiz and [Kurdish] Energy Minister Ashti] Hawrami were to make sure the oil could flow via the Kirkuk – Ceyhan [pipeline];… Ankara put al-Maliki under a lot of pressure about the Kurdish autonomy and oil, too much pressure, too early, if you’d ask me”, the source said. He added that the pressure backfired.

Plotting: Red, by Maj.(r) Agha H.Amin. Blue, by Christof Lehmann

Plotting: Red, by Maj.(r) Agha H.Amin. Blue, by Christof Lehmann

Previous reports confirmed that Baghdad started intercepting weapons and insurgents along the Saudi – Iraqi border, cutting off important supply lines for ISIS brigades around Deir Ez-Zor, and that Al-Maliki began complaining about a Saudi – Qatari-backed attempt to subvert the Iraqi State since late 2012. Noting my remark he replied:

“That is right, but the heavy increase in attacks came in May – June 2013, after al-Maliki ordered the military to al-Anbar “.

A previous article in nsnbc explains how Baghdad’s blockade caused problems in Jordan, because many of the transports of weapons, fighters and munitions had to be rerouted via Jordan.

The Hariri insider added that the oil fields should have been under ISIS control by August 2013, but that the plan failed for two reasons. The UK withdrew its support for the bombing of Syria. That in turn enabled the Syrian army to dislodge both ISIS and Jabhat al-Nusrah from Deir Ez-Zor in August.

“The situation was a disaster because in June Hariri, Yidiz, Hawrami, Scowcroft, and everybody was ready to talk about how to share the oil between the U.S., Turkey and E.U.. The Summit in November should have dealt with a fait accompli”, the Hariri source stressed, adding that Washington put a gun to al-Maliki’s head when he was invited to the White House.

Both the President of the Kurdish region of Iraq, Masoud Barzani and Iraqi PM Nouri al-Maliki were invited to Washington in early November 2013.

“Certain circles in Washington put a hell of a lot of pressure on Obama to put a gun to al-Maliki’s head”, said the Hariri source, adding that “time was running out and Obama was hesitant”. Asked what he meant with “time was running out” and if he could specify who it was that pushed Obama, he said:

“Barzani was losing his grip in the North (Kurdish Iraq); the election [in September] was a setback. All plans for distributing Iraqi oil via Turkey and for sidelining Baghdad were set between Kirkuk and Ankara in early November…

“Who exactly pressured Obama? I don’t know who delivered the message to Obama. I suspect Kerry had a word. It’s more important from where the message came, Kissinger, Scowcroft, Nuland and the Keagan clan, Stavridis, Petreaus, Riccardione, and the neo-con crowd at the [Atlantic] Council. … As far as I know ´someone` told Obama that he’d better pressure al-Maliki to go along with Kurdish autonomy by November or else. Who exactly ´advised` Obama is not as important as the fact that those people let him know that they would go ahead, with, or without him”.

Asked whether he knew details, how the final green light for the ISIS campaign was given, he said:

” Behind closed doors, in the presence of both Scowcroft, Hariri, and a couple of other people”. To my question “if he could be more specific” he replied “I could; I want to stay alive you know; Riccardione was tasked with the operation that day”.

Noting that a prominent member of Saudi Arabia’s royal family, Prince Abdul Rachman al-Faisalhas been named as the one being “in command” of the ISIS brigades, and if he could either confirm or deny, he nodded, adding that “the Prince” is responsible for financing the operation and for part of the command structure, but that the operations headquarter is the U.S. Embassy in Ankara Turkey. “As far as I know, nothing moves without Ambassador Riccardione”, he added.

Ch/L – nsnbc 22.06.2014

ISIS Unveiled: The Identity of The Insurgency in Syria and Iraq

jeudi, 26 juin 2014

Ukraine : Entre guerre civile et guerre du gaz

Pierre-Alexandre Bouclay / Ukraine : Entre guerre civile et guerre du gaz

Après l’explosion d’un gazoduc dans le nord de l’Ukraine, Pierre-Alexandre Bouclay revient sur l’état de guerre civile dans le pays.

mardi, 24 juin 2014

Takfirismo, el Frankenstein saudí

Por Rodney Shakespeare

Los EE.UU. y el Reino Unido están creando un monstruo. Estas criaturas se supone que deben morder a otras personas, pero tienen una tendencia desconcertante a morder la mano que les da de comer.

Sin embargo, los EE.UU. y el Reino Unido siguen alimentando al monstruo, en parte porque les gustan y, en parte, porque justifican las acciones para más espionaje, más armas y más guerras.

La creación del monstruo del 11S fue particularmente exitosa, ya que les permitió tener una excusa para atacar a las naciones islámicas (de hecho, al general Wesley Clark se le informó que atacarían a siete).

El monstruo de hoy es el takfirí/wahabí que está recibiendo una gran alimentación, especialmente porque los EE.UU. quieren nutrir cualquier cosa que sea fundamental para el Eje del Mal (es decir, los EE.UU., Israel y Arabia Saudita). Después de todo, los amigos se ayudan entre sí, ¿no es cierto?

Sin embargo, en Europa, e incluso en los EE.UU., cada vez hay más conciencia de que el monstruo takfirí/wahabí pronto podría irrumpir por la puerta trasera. Así que los gobiernos occidentales, ahora, comienzan a quejarse de los jóvenes que van a Siria a unirse a los carniceros, degolladores, que asfixian con gas y golpean con el garrote a chicas jóvenes. Esos hombres podrían regresar y emplear su garrote en territorio nacional.

Sin embargo, incluso mientras se quejan, los EE.UU., el Reino Unido y otros más están animando, financiando y armando a los takfiríes y wahabíes! Esto, por supuesto, es contradictorio, incluso demencial, pero ¿qué más da un poco de esquizofrenia cuando estás entre amigos?

No obstante, sus andanzas desagradables están empezando a afectar incluso a las mentes esquizofrénicas entre otras cosas porque el monstruo está apareciendo en más y más lugares. Un ejemplo es Irak, donde los asesinos del Estado Islámico de Irak y el Levante son la manifestación más horripilante que pudiera producirse del monstruo. Otro es el norte de Nigeria, donde cientos de niñas nigerianas están siendo secuestradas, violadas y vendidas como esclavas por Boko Haram.

Entonces, ¿quién está detrás de la última atrocidad cometida por Boko Haram? ¿Quién los crea? ¿Quién los financia? A pesar de la pobreza en la zona (donde más del 60 % de la población vive con menos de 2 dólares al día), ¿cómo es posible que hayan tomado videos de Boko Haram con vehículos blindados y armas pesadas? ¿De dónde sacaron el dinero para comprar esas cosas? ¿Quién suministra el armamento?

No provenía de las hadas (ni los rusos, los chinos o los iraníes, para el caso). Era, y es, el Eje del Mal. Y la clave para entender el monstruo takfirí/wahabí es preguntar, ¿de quién proviene la motivación psicológica que les dice a los jóvenes que es legítimo matar a cualquiera, menos a sí mismos?

De hecho, ¿quién está estimulando a los jóvenes a cometer atrocidades de esa naturaleza, algo que era impensable hace muy poco tiempo? ¿Quién consagra esta conducta incalificable? ¿Quién le dice al monstruo que todo lo que hace no sólo no es aceptable, sino también santificado por Alá?

Todo el mundo sabe la respuesta - son los saudíes. O mejor dicho, el vicioso régimen saudí. Más que cualquier otra cosa (y, en comparación, los israelíes y los americanos son socios menores) es el régimen saudita quien está promoviendo un mundo de atrocidad y destrucción del que incluso los bárbaros invasores del antiguo imperio Romano se habrían avergonzado.

En Baréin, por otra parte, los saudíes están detrás de las tortura y muertes que lleva a cabo el régimen asesino de Al Jalifa (otro lote de totalitarios viciosos que utiliza escuadrones de la muerte para aterrorizar a una población muy valiente y que sólo quiera un poco de democracia). El Gobierno del Reino Unido, por supuesto, sigue siendo fiel a estos asesinos, destruyendo así cualquier ápice de respeto que el resto del mundo podría tener hacia él, pero hay conciencia de la quiebra de la política exterior británica y, algún día, tendrán que pagar un precio por ello.

Esa conciencia es cada vez mayor. Los EE.UU. y el Reino Unido están teniendo que enfrentarse al hecho de que millones de sirios fueran a votar con frenesí y, con el mismo entusiasmo, votaron a favor de mantener el presidente Assad.

Luego está Hezbolá, que, de manera significativa, ya no es catalogado como una organización terrorista por el secretario de Estado norteamericano, John Kerry, un político tan carente de principios como nunca lo ha habido (y eso es mucho decir), pero incluso él está empezando a dormir intranquilo, dado que su mente subconsciente comienza a reconocer que su política exterior es ahora completamente contradictoria y que no tiene ninguna sustancia lógica, y mucho menos moral.

Además, incluso Kerry puede reconocer lo que ahora es un monstruo fuera de control.

Entonces, ¿qué se puede hacer?

A primera vista, nada, porque el takfirí/wahabismo es parte integral de la continua existencia del Estado saudí y el régimen mantiene despiadadamente su control.

Pero, mirando con mayor profundidad, la solución salta a la vista - el derrocamiento del régimen saudí, y luego la realización del deseo más profundo de la mayor parte de la población que anhela una sociedad verdaderamente democrática y moderna (con la que EE.UU. y el Reino Unido podrían intercambiar de manera normal).

Todo esto puede parecer poco probable, salvo que los EE.UU. y el Reino Unido estén descubriendo que el monstruo que han ayudado a crear, realmente, se está acercando por la puerta de atrás y, por eso, a menos que hagan algo inmediato y muy grande, van a recibir una gran mordida.

El derrocamiento del régimen saudita se podía conseguir y, muy pronto, podría convertirse en una necesidad. Esperemos que, por una vez, los EE.UU. y el Reino Unido logren liberarse de las garras del Eje del Mal.

lundi, 23 juin 2014

El retorno de la geopolítica y sus razones

por Atilio A. Boron

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Una ojeada a las novedades editoriales producidas en el estudio de las relaciones internacionales -o, si se quiere utilizar un lenguaje “políticamente incorrecto” pero más diáfano y accesible: el imperialismo- revela la creciente presencia de obras y autores que apelan a la problemática geopolítica. La súbita irrupción de esta temática nos mueve a compartir una breve reflexión, y esto por dos razones. Primero, porque el tema, y la palabra hacía tiempo que habían sido expulsadas, aparentemente para siempre, del campo de los estudios internacionales y ahora están de vuelta. Proponemos la hipótesis, en segundo lugar, de que su reincorporación no tiene nada de casual o accidental sino que es un síntoma de un fenómeno que trasciende el plano de la teoría y la semiología: la decadencia del imperio norteamericano.

géopolitique,politique internationaleEn relación a lo primero digamos que el abandono de la perspectiva geopolítica no sólo se verificó en las elaboraciones de los mandarines de la academia, lo cual no es motivo alguno de preocupación, sino que también se hizo sentir en las obras de los pensadores de la izquierda, lo cual sí era motivo de inquietud. Tanto era así, y tanto ha cambiado en muy poco tiempo, que al terminar la redacción de mi libro América Latina en la Geopolítica del Imperialismo, a mediados del 2012, y proceder a la última revisión del texto antes de enviarlo a la imprenta creí necesario introducir un largo párrafo, que reproduciré parcialmente a continuación, para responder a los muchos amigos y camaradas que, sabedores de la problemática que estaba investigando me hicieron conocer su sorpresa, y en algunos casos desacuerdos, por dirigir mi atención hacia un tema, la geopolítica, asociada a los planteamientos de la derecha más reaccionaria y racista. De ahí que en sintiera la necesidad de decir lo siguiente en las mismas páginas iniciales del libro:

“Unas palabras, precisamente, sobre la problemática geopolítica. Se trata de una cuestión que en general la izquierda ha demorado más de lo conveniente en estudiar por una serie de razones que no podemos sino apenas enunciar aquí: concentración en el examen de temas “nacionales”; visión economicista del sistema internacional y del imperialismo; menosprecio de la geopolítica por la génesis reaccionaria de este pensamiento y por la utilización que de ella hicieron las dictaduras militares latinoamericanas de los años setenta y ochenta del siglo pasado. La generalización del concepto y las teorías de la geopolítica se encuentra en la obra de un geógrafo y general alemán, Karl Ernst Haushofer, quien propuso una visión fuertemente determinista de las relaciones entre espacio y política, y la inevitabilidad de la lucha internacional entre los diferentes Estados para asegurarse lo que, en un concepto de su autoría, calificó como “espacio vital” (Lebensraum). El desprestigio de esa teorización se relaciona con el hecho de que fue este concepto de Lebensraum el empleado por Hitler para justificar el expansionismo alemán que a la postre culminó con la tragedia de la Segunda Guerra Mundial. Haushofer tuvo como fuente de inspiración la obra de un geógrafo y político británico, Halfor John Mackinder, quien en 1904 había escrito un muy influyente artículo sobre “El pivote geográfico de la historia” [1].

En todo caso el nacimiento de esta perspectiva tuvo lugar en un momento histórico signado por el predominio de las concepciones colonialistas, imperialistas y racistas de finales del siglo XIX y comienzos del XX. Si hoy reaparece, completamente resignificada en el pensamiento contestatario, es porque aporta una perspectiva imprescindible para elaborar una visión crítica del capitalismo en una fase como la actual, signada por el carácter ya global de ese modo de producción, su afiebrada depredación del medio ambiente y las prácticas salvajes de desposesión territorial padecidas por los pueblos en las últimas décadas. No debería sorprendernos entonces que dos de los principales pensadores de nuestro tiempo sean geógrafos marxistas: David Harvey y Milton Santos. Es que la política y la lucha de clases, tanto en lo nacional como en lo internacional, no se desenvuelven en el plano de las ideas o la retórica, sino sobre bases territoriales, y el entrelazamiento entre territorio (con los “bienes públicos o comunes” que los caracterizan), proyectos imperialistas de explotación y desposesión y resistencias populares al despojo requieren inevitablemente un tratamiento en donde el análisis de la geografía y el espacio se articulen con la consideración de los factores económicos, sociales, políticos y militares. En tiempos como los actuales, en los que la devastación capitalista del medio ambiente ha llegado a niveles desconocidos en la historia, una reflexión sistemática sobre la geopolítica del imperialismo es más urgente y necesaria que nunca. Tal como lo recordara el Comandante Fidel Castro en su profética intervención en la Cumbre de la Tierra –en Río de Janeiro, junio de 1992–, ‘una importante especie biológica está en riesgo de desaparecer por la rápida y progresiva liquidación de sus condiciones naturales de vida: el hombre’.”

Creo que las razones por las cuales desde la izquierda tenemos que recuperar la problemática geopolítica -¡que sí estaba presente, si bien expresadas con otro lenguaje, en el marxismo clásico!- son por demás convincentes. Pero, ¿a qué se debe que el pensamiento de la derecha haya hecho lo propio y que la obra de los intelectuales orgánicos del imperio (Zbigniew Brzezinski y Henry Kissinger, para tan sólo nombrar a los de mayor gravitación) y de los académicos del mainstream norteamericano deban recurrir cada vez con más frecuencia a consideraciones geopolíticas en sus estudios e investigaciones? ¿Se trata de una superficial y efímera moda intelectual, para reemplazar al ya difunto concepto de “globalización”, cuya muerte fue anunciada simultáneamente a su advenimiento o hay algo más?

Efectivamente hay algo más. No es un tema de modas intelectuales o escolásticas, y esta es la segunda cuestión que queríamos plantear. La reflexión geopolítica en el campo del pensamiento imperial es hija de una dolorosa (para algunos) comprobación: el imperio norteamericano ha superado su cenit y ha comenzado a recorrer el camino de su lento pero irreversible ocaso. Para los gobernantes y las clases dominantes de Estados Unidos de lo que se trata entonces es de tomar los recaudos necesarios para evitar dos desenlaces inaceptables: (a) que el crepúsculo imperial precipite una incontrolable reacción anárquica en cadena en el sistema internacional, en donde un  buen número de estados y una cantidad desconocida pero significativa de actores privados disponen de un arsenal atómico capaz de eliminar de raíz toda forma de vida en el planeta y, (b), que producto de la irreversible redistribución del poder mundial la seguridad nacional y el modo de vida de Estados Unidos puedan verse irremediablemente menoscabados. Esta es la razón de fondo por la cual los estrategas militares estadounidenses llevan más de diez años refiriéndose oblicuamente al tema y alertando, en sus escenarios bélicos prospectivos de largo plazo, que ese país deberá estar preparado para librar guerras, en los más diversos rincones de este planeta, durante los próximos veinte o treinta años. Doctrina de la “guerra infinita” cuyo objetivo no será acrecentar su primacía mundial mediante la incorporación de nuevas áreas de influencia o control sino apenas preservar las ya existentes, o evitar un catastrófico derrumbe de los parámetros geopolíticos globales.

Estos pronósticos tardaron más de diez años en incorporarse a los análisis del mandarinato académico y de los publicistas del imperio, profundamente enquistados en los grandes medios de comunicación. Pero ya no más. La terca realidad les ha obligado a hablar de lo que hasta hace poco era impensable, cuando una pandilla de reaccionarios nucleada en el Proyecto para el Nuevo Siglo Americano fundado por Dick Cheney en 1997 se ilusionó al creer que el mundo que aparecía ante sus ojos tras el derrumbe del Muro de Berlín y la implosión de la Unión Soviética había llegado para quedarse, para siempre, en una típica reiteración de la incapacidad del pensamiento burgués para comprender la historicidad de los fenómenos sociales [2]. Se trató de una ilusión infantil, así la juzgó ese viejo lobo del imperio que es Zbigniew Brzezinski, que la realidad desbarató en pocos años. Los atentados del 11-S derrumbaron no sólo las Torres Gemelas sino también los tranquilizadores espejismos con los cuales se entretenían los dizque expertos del Proyecto para el Nuevo Siglo Americano. No es casual que en su más reciente libro Brzezinski  dedique unas sorpresivas páginas introductorias al tema de la declinante longevidad de los imperios, y si bien no lo dice explícitamente está claro que para él, como para tantos otros, Estados Unidos es un imperio [3]. Claro está que se trataría de un imperio de nuevo tipo, movido por el idealismo Wilsoniano, como lo asegura Henry Kissinger en sus diversos escritos, idealismo que lo lleva a convertirse según esta autocomplaciente visión, en un abanderado de las mejores causas de la humanidad: democracia, derechos humanos, libertad, pluralismo, etcétera. En una palabra, el país a quien Dios presuntamente le habría encomendado la realización de un “Destino Manifiesto” y en virtud del cual sembraría aquellos nobles valores e instituciones a lo largo y ancho del planeta.  Un razonamiento muy parecido había sido formulado por Henry Kissinger en un libro publicado en 1994 y traducido al castellano al año siguiente: La Diplomacia. En él el ex Secretario de Estado de Richard Nixon advertía sobre la precariedad de los ordenamientos internacionales al observar que “con cada siglo ha ido encogiéndose la duración de los sistemas internacionales. El orden que surgió de la Paz de Westfalia duró 150 años … el del Congreso de Viena se mantuvo durante 100 años … el de la Guerra Fría terminó después de 40 años.” Y concluye: “Nunca antes los componentes del orden mundial, su capacidad de interactuar y sus objetivos han cambiado con tanta rapidez, tanta profundidad o tan globalmente.” [4]

Dado todo lo anterior no sorprende la nota que días atrás publicara David Brooks en el New York Times y que fuera reproducida en Buenos Aires por La Nación y, con seguridad, en otros diarios de América Latina y el Caribe. Brooks, un hombre de clara persuasión conservadora, cita en su nota la opinión de Charles Hill, uno de los mayores expertos del Departamento de Estado, ya retirado de su cargo, quien dice textualmente que: “La gran lección que enseña la historia de la alta estrategia es que cuando un sistema internacional establecido entra en fase de deterioro, muchos líderes actúan con indolencia y despreocupación, y felicitándose a sí mismos. Cuando los lobos del mundo huelen esto, por supuesto que empiezan a moverse para sondear las ambigüedades del sistema que envejece y así arrebatar de un tarascón los bocados más preciados.” Brooks refleja, con desazón, la literatura que cada vez con mayor frecuencia examina el proceso de decadencia imperial, esa “fase de deterioro” a la que aludía Hill, si bien no todos los autores se atreven a abandonar los eufemismos tranquilizadores. El último número de la revista Foreign Affairs, el conservador órgano del establishment diplomático estadounidense, presenta un par de artículos de dos de los mayores especialistas en el análisis de las relaciones internacionales y en los cuales, más allá de sus diferencias, concuerdan en el hecho de que “la geopolítica está de vuelta” [5]. Y si lo está es precisamente porque la correlación de fuerzas que en el plano internacional se cristalizara después de la Segunda Guerra Mundial y, sobre todo, las fantasías que anunciaban el advenimiento de “un nuevo siglo americano” se derrumbaron estrepitosamente. Ejemplos: Estados Unidos es derrotado inapelablemente (29 a 3) en una votación en la OEA que pretendía decretar la intervención de ese organismo en la crisis que afecta a la  República Bolivariana de Venezuela; asiste impotente a la reincorporación de Crimea a Rusia, pese a que en una actitud insólita y provocativa su Secretaria de Estado Adjunta para Asuntos Euroasiáticos, Victoria Nuland, estuvo en la Plaza Maidan de Kiev repartiendo panecillos y galletitas a las bandas de neonazis que luego tomarían por asalto los edificios gubernamentales y constituirían un nuevo gobierno, mismo que fue rápidamente reconocido por las corruptas y decrépitas democracias capitalistas; y sus bravuconadas y amenazas en contra de Siria se derrumbaron como un castillo de naipes en cuanto Rusia -y de modo más cauteloso, China- le hicieron saber a Washington que no permanecerían de brazos cruzados si la Casa Blanca lanzaba una nueva aventura bélica en la región. Cambios inesperados, muy profundos y sucedidos en muy corto tiempo y que nos obligan a reflexionar sobre -y a actuar en- una transición geopolítica global que difícilmente podrá llevarse a cabo de manera pacífica. Si atendemos a las lecciones de la historia, todas las transiciones geopolíticas precedentes fueron violentas. Nada permite suponer que hoy la historia será más benigna para nuestros contemporáneos, especialmente si se repara en la fenomenal desproporción de recursos militares que retiene el centro imperial, superior a la de la totalidad de los demás países del planeta.

[1] Mackinder (1861-1947) sostenía que en el planeta hay una “Isla Mundial” que es el sitio donde se concentran las mayores riquezas naturales y que está conformada por la gran masa euroasiática y africana. Al interior de este enorme espacio se recorta, según este autor, un pivote que se extiende desde el Volga hacia el Este, hasta el río YangTse en la China, y desde los Himalayas hasta el Océano Ártico y Siberia. Quien controle ese pivote, sostiene Mackinder, controlará la Isla Mundial y quien ejerza ese control podrá extenderlo a todo el mundo. Tiempo después, el geopolítico norteamericano Nicholas Spykman (1893-1943) re-elaboró las concepciones de Mackinder y acentuó la importancia del anillo de tierras y mares que rodean al pivote central. Si ese cerco es exitoso, asegura Spykman, la potencia que lo consiga dominará Eurasia, y quien controle Eurasia regirá los destinos del mundo. Zbigniew Brzezinski es el más encumbrado continuador de esta tradición que le asigna al pivote central de la masa euroasiática un papel crucial en el dominio del planeta. La obsesión por cercar ese pivote con toda suerte de alianzas político-militares alimentó la política exterior de los Estados Unidos desde el triunfo de la Revolución Rusa en 1917 hasta nuestros días, como lo prueban los mapas utilizados por Brzezinski en su ya referida obra.

[2] Recordar que Cheney luego se convertiría, bajo la presidencia de George W. Bush, en Vicepresidente de los Estados Unidos durante sus dos mandatos y uno de los personajes de mayor influencia en el proceso decisional de la Casa Blanca, algo poco común si se recuerda el carácter eminentemente protocolar, casi decorativo, de los vicepresidentes en la república imperial norteamericana.

[3] Puede consultarse este tema de la declinante longevidad de los imperios en Zbigniew Brzezinski, Strategic Vision. America and the Crisis of Global Power (New York: Basic Books, 2012), pp. 21-26.

[4] Henry Kissinger, La Diplomacia (México: Fondo de Cultura Económica, 1995), p. 803.

[5] Ver John Ikenberry, “The Illusion of Geopolitics. The Enduring Power of the Liberal Order” y  Walter Russell Mead, “The Return of Geopolitics. The Revenge of the Revisionist Powers”, ambos en Foreign Affairs, Mayo-Junio de 2014.

Fuente: Atilo Borón

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dimanche, 22 juin 2014

Les USA « nettoient » le marché de l’UE pour y vendre leur gaz de schiste

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Les USA « nettoient » le marché de l’UE pour y vendre leur gaz de schiste

Ex: http://www.blogapares.com

Vu sur Ria Novosti

Les Etats-Unis cherchent à affaiblir l’Europe et à « nettoyer » le marché européen pour y vendre du gaz de schiste américain, a déclaré mardi à Moscou le conseiller du président russe Sergueï Glaziev.

 

« Les Américains ont pour but d’affaiblir l’Union européenne, de provoquer la faillite de toute une série de banques européennes pour obtenir l’annulation de leurs dettes envers la Russie et l’Europe. Ils souhaitent affaiblir l’Europe et nettoyer le marché du gaz pour y vendre du gaz de schiste américain », a indiqué M.Glaziev lors d’une conférence de presse à RIA Novosti.

Selon le conseiller, les sanctions économiques que les Etats-Unis cherchent à faire adopter contre la Russie, serviront à affaiblir l’Europe ce qui permettra aux Etats-Unis d’imposer des conditions économiques désavantageuses à l’UE.

Fin mars dernier, le président américain Barack Obama a déclaré à Bruxelles que les Etats-Unis pourraient fournir plus de gaz à l’Europe qu’il ne lui en faut pour remplacer le gaz russe. En juin, les importations de gaz de schiste américain en Europe ont été évoquées lors du sommet du G7. Washington commencera à fournir du gaz de schiste à l’Europe à la fin de 2015, mais cela implique des investissements de plusieurs milliards de dollars.

« Les Etats-Unis incitent le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk et le président Piotr Porochenko à cesser d’importer du gaz russe, à rompre le contrat, à arrêter le transit de gaz russe vers l’Europe. L’Ukraine pose des exigences irréalisables et refuse de payer sa dette gazière. Elle provoque la rupture des fournitures de gaz russe vers l’Europe », a ajouté M.Glaziev.

Le président Obama a appelé M.Porochenko à diversifier les importations ukrainiennes de produits énergétiques pour réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie. Kiev recherche des sources de gaz alternatives, mais M.Iatseniouk a déjà reconnu que l’Ukraine ne pouvait pas encore renoncer au gaz russe. A l’heure actuelle, Kiev mène des négociations avec Moscou sur la réduction du prix du gaz.

 
Source: Ria Novosti
 
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El G77 y la descolonización de la geopolítica

por Rafael Bautista S.

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Las recientes crisis en Ucrania y Siria manifiestan la compleja transición hacia un mundo sin centro hegemónico único; lo que se está denominando el “incipiente mundo multipolar” (las áreas en disputa manifiestan esta tónica). El siglo XXI amanece con un nuevo mundo emergente que ya no presupone, ni cultural ni civilizatoriamente, la hegemonía occidental.

El “gran relato” neoliberal del “fin de la historia” se hizo pedazos el 11 de septiembre de 2001 y su última cruzada, llamada el “choque de civilizaciones”, es derrotada en Siria y Ucrania. Es decir, el fenómeno de la colonización, consustancial al mundo moderno, empieza a desmoronarse en el nuevo siglo. Incluso las nuevas potencias emergentes, si optaran por asegurarse áreas de influencia, ya no podrían hacerlo según las prerrogativas que adoptaron las potencias occidentales cuando se repartieron el África y el Oriente. La sobrevivencia de un mundo multipolar pende del siguiente detalle: los términos en que se expresen las alianzas geopolíticas sólo podrían cimentarse en una cooperación mutua y estratégica y ya no en exclusivas relaciones de dominación.

Las últimas bravuconadas que Occidente despliega bélicamente no hacen sino mostrarnos su decadencia profunda. Ya no pudo invadir Siria, y eso le está costando, no sólo credibilidad sino, sobre todo, la desconfianza en su capacidad militar. Incluso podría decirse que el 3 de septiembre de 2013 se evitó la tercera guerra mundial, cuando el sistema de defensa aéreo ruso S300-PS, desde la base de Tartus, en Siria, intercepta y destruye misiles tomahowks (lanzados desde la base gringa de Rota, en la bahía de Cádiz), que tenían como destino Damasco. Desde entonces queda demostrado que los rusos han recuperado su importancia militar; lo cual equilibra un mundo que había sido capturado por USA (según Ehud Barack, exministro de asuntos militares de Israel, eso debilita a USA en todo el mundo). Desde el triunfo de Rusia ante Georgia, por Osetia del Sur, el 2008, puede decirse que la geopolítica del siglo XX ha sido dislocada en favor de una nueva reconfiguración planetaria.

En Ucrania termina de rematarse la cosa, puesto que la injerencia occidental, comandada por USA, no hace sino, para su propia desgracia, acercar aún más a China y Rusia, lo cual significa, en lo venidero, el viraje definitivo de la economía mundial hacia el Oriente. El último acuerdo monumental entre Rusia y China (cuyo comercio bilateral alcanzará, para el 2020, los 200.000 millones de dólares), no sólo ratifica la hegemonía de una Eurasia oriental, en torno a la restauración comercial de la “ruta de la seda”, sino hasta posibilita que China se expanda hacia Occidente (los más que probables ejercicios militares conjuntos entre Rusia y China en pleno Mar Negro). Ni USA ni Europa tienen la musculatura, ni económica ni militar, para hacer valer sus sanciones económicas a una Rusia que, aliada de China, ya no tiene necesidad de supeditarse a un Occidente en plena decadencia.

El mundo y su cartografía geopolítica, tal cual había sido concebida por las potencias occidentales, desde el siglo XIX, está feneciendo. Esto quiere decir que la disposición centro-periferia, pertinente al mundo moderno, ya no tiene sentido. Como tampoco tiene sentido, frente a la crisis climática y energética, un sistema económico que sólo sabe administrar el despojo sistemático de vida (humanidad y naturaleza) en favor de los fetiches del mundo moderno: el capital y el mercado. La crisis es civilizatoria y sólo puede ser comprendida, en su verdadera magnitud, desde una perspectiva multidimensional.

Esto quiere decir que, tampoco las ciencias modernas, en su crisis epistemológica, estarían a la altura de dar razón de la crisis. Si todas parten de los mitos y prejuicios modernos, ¿cómo podrían auscultar una crisis que la originan estos mismos mitos y prejuicios? La crisis actual manifiesta una rebelión de los límites mismos de un mundo que es finito; pero la ciencia moderna, la economía capitalista y el mismo paradigma del desarrollo, suponen recursos de aprovechamiento infinitos como presupuesto de un progreso también infinito.

Este presupuesto da origen a la sociedad moderna. Pero es un presupuesto falso, porque los recursos no son infinitos. Ni la naturaleza ni el trabajo humano pueden garantizar un progreso sin fin. Un crecimiento sin límites es una pura ilusión trascendental. Por eso el mundo moderno se halla en la peor de sus encrucijadas; pues si su economía se basa en el crecimiento económico, este crecimiento supone el aprovechamiento desmedido de energía fósil. Sin energía se hace imposible crecer. Crecer para el primer mundo significa aumentar su consumo de energía; pero si añadimos a esto que el mito moderno de los países ricos es crecer indefinidamente, fieles al modelo de desarrollo y progreso infinito, resulta que su propia forma de vida, basada en el crecimiento infinito, ya no puede sostenerse. Entonces, lo que se vislumbra, como consecuencia de esta crisis, es el colapso cultural y civilizatorio de la modernidad occidental. No siendo ya el primer mundo dueño de la energía del planeta (desde el 2003, cuando British Petroleum confirma el fracaso de la guerra de Irak), ya no puede subvencionar su desarrollo con la miseria que genera su economía en el resto del planeta.

La crisis financiera se vincula también a la crisis energética, que es la otra cara de la rebelión de los límites ante las pretensiones ilimitadas de un crecimiento sin fin. Este crecimiento es ya insostenible ante la evidencia del agotamiento paulatino de los recursos energéticos. Lo cual hace más vulnerable la estabilidad a futuro de un dólar que, sin petróleo, no tiene nada que lo sostenga (a no ser sus bombas nucleares). El primer mundo requiere cada vez más energía para crecer económicamente, pero si ya no dispone de energía barata y abundante, todo su complejo industrial y tecnológico se estanca. Entra en crisis. Tanto su producción como su consumo ya no pueden sostenerse. La crisis manifiesta aquello. La crisis climática es la rebelión de los límites: el mundo es finito.

Por eso el mito de la globalización encierra una aporía insoluble: si el mundo es uno, entonces no es infinito. El sistema-mundo-moderno-occidental choca entonces con la fuente de donde emana todo lo que hace posible la vida: la naturaleza es única, lo cual no quiere decir que sea infinita. Única quiere decir vulnerable. Su finitud es constatación de su condición de sujeto. Por eso no puede no tener derechos. Si la vida procede de ella es porque es Madre. Por eso le decimos PachaMama. La extracción indiscriminada que se hace de sus componentes vitales, en torno a una acumulación excesiva de ganancias, hace imposible que pueda reponer lo que se le ha quitado: la sobre-explotación de un recurso conduce a la destrucción paulatina de todo su contexto vital. A esto llamamos extractivismo, prototípico del capitalismo.

La curva geofísica de Hubbert fue diseñada para mostrarnos que todo elemento depletable, como el petróleo, alcanza una cúspide en su explotación, para nunca más superar aquello. Según el World Energy Outlook (informe anual de la Agencia Internacional de Energía del 2010) esta cúspide a nivel mundial ya se habría alcanzado el 2006. Y, si es cierto que la cúspide de todos los hidrocarburos, además del uranio, se daría el 2018, entonces se hace imprescindible una transformación en la base energética; pero los países ricos no responden de modo sensato a esta realidad sino que apuestan por un peligro aún mayor: los agrocombustibles.

Pareciera que los países ricos, al no encontrar salida a su crisis, optan por meterse más en ella. Pues esta supuesta solución a la crisis energética supondría un holocausto alimenticio a nivel global (la subida de los precios de granos y alimentos corrobora una tendencia de carácter especulativo que aprovecha ufano el capital financiero).

La pelea energética es ahorita la tónica de los dislocamientos geopolíticos. Para el imperio es imprescindible la combinación dólar-petróleo. Sin petróleo no puede sostener su infraestructura bélica planetaria. Si tiene el petróleo tiene el control. Entonces la situación en Ucrania y Siria nos lleva también a reflexionar acerca de la amenaza sistemática que ejercen los poderes fácticos en Venezuela. Necesitan del petróleo venezolano para equilibrar su poder ante estas nuevas derrotas en Ucrania y Siria.

USA persigue su soberanía energética recapturando a Latinoamérica. Por eso el TLCAN con México reaviva la “Doctrina Monroe”, por eso lo que sucede en Venezuela forma parte de su estrategia geopolítica ante el ascenso de China y Rusia; las bases militares gringas de Colombia y Perú ya no apuntan sólo a Venezuela sino también a Brasil. No sólo el Orinoco sino el Amazonas son áreas geoestratégicas para restaurar un mundo unipolar (parece que Brasil, aun siendo parte de los BRICS, no se ha anoticiado de esto).

Esta lectura nos sirve para diagnosticar, establecer y determinar el contexto epocal que subyace a la celebración de la “50 reunión cumbre del G77”. Esta cumbre que se realizará en Bolivia es inédita, pues si en sus inicios el G77 sólo coordinaba programas de cooperación en materia de comercio y desarrollo para una mejor integración en el mercado mundial, la nueva reconfiguración geopolítica y geoeconómica actual, sienta las bases para hacer de este grupo un contrapeso a la hegemonía –en decadencia– de los países ricos.

No sólo Bolivia, sino el ALBA y hasta el MERCOSUR, tienen la mejor oportunidad de liderar una transición con perspectiva mundial. Por eso la necesidad de contar, en la actualidad, con una perspectiva geopolítica ya no sólo coyuntural sino acorde con este proceso de transición planetaria. Politizar la cumbre G77 es fundamental para que nuestros países sitúen a nuestra región en el nuevo centro de gravedad de la transición civilizatoria del siglo XXI. Por eso el “vivir bien” y la “descolonización” ya no pueden diluirse en la pura retórica sino consolidarse como el discurso pertinente a un mundo en transición civilizatoria.

El G77 nace dentro del paradigma del desarrollo y en un mundo repartido entre dos potencias. Con la imposición de un mundo unipolar, el grupo no tenía más carácter que el exclusivamente declarativo. Pero con la decadencia del mundo unipolar y el ascenso de los BRICS, nuevos márgenes de acción se presentan para este tipo de grupos (también es el caso de los “no alineados”), pues los mismos organismos internacionales (pertinentes a la hegemonía gringa) se hallan seriamente cuestionados; entonces, ante el declive de unos y el ascenso de otros, el G77 se halla en condiciones nunca antes experimentadas, pues el mundo moderno atraviesa, por vez primera, la ausencia del poder hegemónico occidental, pero a su vez, también se encuentra en medio de una crisis civilizatoria que amenaza a la supervivencia propia del planeta.

En ese contexto, la reunión en Bolivia podría despertar una conciencia global de un necesario cambio de paradigma frente a la decadencia del capitalismo. Sólo una mancomunidad de esfuerzos de los países pobres podría augurar nuevas vías que puedan apostar las economías periféricas, con el fin de desprenderse definitivamente de las prerrogativas de los países ricos (ahora en crisis profundas) y proponerse despegues económicos que ya no busquen una integración subordinada al capital y al mercado globales sino de una reconstrucción de sus propias economías. Este periodo de transición hacia un nuevo sistema económico mundial durará por lo menos un siglo; no se sabe qué adviene pero la economía no puede continuar con las prerrogativas propias del modelo de producción, consumo y acumulación actual.

El ascenso de las potencias emergentes no sólo reequilibran el poder global sino que hace posible descentrar la economía y la política globales. La disposición centro-periferia es lo que ya no puede mantenerse; con el ascenso de los BRICS se reivindican culturas y civilizaciones que el mundo moderno las consideró arcaicas y superadas del todo. India y China vuelven a tener la importancia global anterior a la modernidad. Por eso no es raro que una buena parte de la literatura gringa hable del “choque de civilizaciones”. Occidente se siente amenazada por el despertar de las civilizaciones que supuso atrasadas, lo cual no hace sino desmentir su presunta superioridad civilizatoria.

Para este año China será la primera economía mundial y para el 2020 China superará en lo tecnológico, económico, científico, educativo, etc., a la suma conjunta de Europa y USA. Solo en el índice PISA, que mide el nivel educativo en el mundo, de los 10 primeros puestos, 7 son países asiáticos (hasta Vietnam está por encima de USA). Es decir, la decadencia del primer mundo es ya una cuestión de hecho.

En ese contexto, el primer mundo ya no es más modelo civilizatorio. Y la economía que patrocinó por cinco siglos ya no es más sostenible. Energéticamente el mundo ya no puede seguir el modelo de consumo occidental; a lo cual hay que añadir que las potencias emergentes no son autosuficientes y ya no pueden hablar en los términos colonialistas que lo hacían Europa y USA. La colonización ya no sería posible de reeditarse en el siglo XXI.

Esto quiere decir que, un mundo multipolar, permite pensar una situación mucho más rica y compleja: la ceropolaridad. Este concepto es novedoso en la geopolítica y quiere describir un mundo sin hegemonías concentradas. Pues tampoco las nuevas potencias emergentes, pueden decidir todo sin contar con los afectados; esto significa que ninguna potencia puede ejercer, de modo único, su influencia sobre todos los acontecimientos.

Cuando los poderes hegemónicos retroceden en algo, las soberanías nacionales, aunque mínimas, despiertan a nuevas apuestas; y si estas apuestas se generalizan, entonces tenemos una coyuntura como la actual: un “cambio de época”. Una nueva disposición geopolítica planetaria con ya no un solo centro abre márgenes de acción para los países pobres. Pero estos, de modo aislado, no podrían superar su situación. Sólo la cooperación y las alianzas estratégicas podrían enfrentar, de modo más plausible, la arremetida de los países ricos.

Estas alianzas no pueden prescindir de los BRICS. China recupera el pacífico como centro de la economía global y eso supone también que los flujos comerciales se des-occidentalicen. Junto a la India establecen una nueva geografía de la economía mundial. Por primera vez, después de 500 años, América aparece otra vez al extremo oriente del oriente, mostrando el verdadero sentido y dirección de la civilización humana. Occidente nunca fue la culminación del desarrollo de la civilización humana. Las implicaciones de este tipo de recambios van a tener sus repercusiones hasta en lo cultural.

Aliarse a los BRICS no tendría que significar avalar, o peor, remedar su modelo de crecimiento económico. Pero en una nueva cartografía geopolítica y un nuevo mapa institucional global, nuestros países podrían demandar, en condiciones más favorables, una transformación del modelo productivo y de consumo que ha originado el capitalismo. Por eso necesitamos reafirmar la creación de una nueva arquitectura financiera global. Se dice que nadie, en el contexto global, es independiente del todo; se es independiente en la medida en que se conoce y se aprovecha, en beneficio propio, el grado de dependencia que se tiene.

Una transformación del modelo productivo supone una nueva arquitectura financiera y ésta presupone un nuevo marco jurídico del derecho, nacional e internacional, que le devuelva la soberanía a los pueblos. Cuestionar todo aquello supone también advertir que no es un modelo de desarrollo lo que ha entrado en crisis sino el propio desarrollo; el afán de control y dominio de la naturaleza, reducida a objeto a disposición, es lo que ya no puede sostenerse. La propia concepción que de naturaleza tiene el capitalismo y la modernidad, es lo que hace insostenible todo sistema económico. Por eso, la defensa de “derechos de la Madre tierra”, el “vivir bien”, la “descolonización”, se constituyen en criterios epocales que sostienen una toma de conciencia global; esto es lo que establece, en nuestro caso, un liderazgo nunca antes imaginado y que nos abriría la posibilidad de establecer una agenda mundial.

Los desafíos son grandes, por ejemplo, desafiar al mismo mercado global supone la promoción de sistemas de producción locales y tecnologías ancestrales o la recuperación de economías campesinas comunitarias como base de la soberanía alimentaria. Sólo aquello podría remediar, en un 50%, la emisión de gases de efecto invernadero (que provoca las gran agroindustria). La autosuficiencia alimentaria es parte de la consolidación de alternativas en la economía e, inevitablemente, de la revalorización de las culturas antes despreciadas.

El nivel de agresión y destrucción del proceso de producción capitalista, destaca una invariable en su propia lógica: destruir para producir. En ese sentido, la decadencia del capitalismo arrastra al mundo y a la vida en su conjunto. Las implicancias a futuro de esta decadencia es la que obliga al mundo a proponerse nuevas alternativas. Por eso la respuesta no puede provenir del primer mundo, pues la apuesta de éste es únicamente alterar el rumbo que está adquiriendo el mundo multipolar e impedir definitivamente su consolidación.

En Ucrania, la opción occidental consiste en restaurar el orden hegemónico unipolar; pues la sobrevivencia de Europa misma se encuentra en entredicho. La dependencia del gas ruso le aleja de la esfera gringa y le convierte en una semi-colonia energética de una economía cuyo centro se hace cada vez más oriental. Los dislocamientos geopolíticos de este nuevo siglo hacen resurgir a la región euroasiática como lugar estratégico para controlar y dominar al mundo. Para Occidente es vital recuperar esa zona, pues sus estrategas consideran que Ucrania es la entrada a Eurasia, donde vive el 75% de la población mundial y donde se hallan ¾ partes de toda la energía conocida. Capturando a Ucrania se trata de impedir que la economía se orientalice, pues si Rusia se acerca a China (y a India), Occidente deja de tener la importancia que una vez tuvo y su economía no podría ya reponer su predominio (por eso hasta Alemania juega doble, pues también se acerca a China y Rusia, aunque no renuncia a su pertenencia occidental).

El G77 no puede desatender este nuevo contexto que está alterando por completo el tablero geopolítico mundial. En medio de un incipiente mundo multipolar, la visión que se tenga no puede reducirse a lo meramente local. En un mismo mundo compartido, todo tiene relación con todo. Una nueva lectura del relacionamiento internacional pasa por una actualización geopolítica de un mundo en transición. La narrativa actual es geopolítica, pero no una geopolítica provinciano-imperial sino una geopolítica verdaderamente mundial.

Esto nos posibilita advertir también el carácter ideológico, unilateral y hasta plagado de un provincianismo cultural de los marcos teórico-conceptuales de las relaciones internacionales y la diplomacia, como disciplinas sociales. Estas disciplinas tienen una reducida perspectiva europeo-norteamericana, que justifica un excepcionalismo inadmisible hoy en día. La decisiva dependencia que tienen estas disciplinas de la política exterior norteamericana, delata también una profunda ignorancia de otros mundos culturales y civilizatorios que no pueden ser reducidos a la mirada occidental.

Esto nos lleva a advertir que, si el mundo que viene será multipolar, nuestra geopolítica deberá también, acorde con ese nuevo mundo, tener una visión multidimensional de implicancias globales, o sea, deberemos aprender a ver el mundo desde una perspectiva propia. Si los chinos, hindúes, iraníes y rusos, propician think tanks propios, con perspectivas geopolíticas radicalmente distintas a las de europeos y gringos, no menos debemos realizar en este lado del mundo. El asunto, en definitiva es, o producimos una perspectiva propia de lo que sucede en el mundo o nos contentamos con la perspectiva usual, que es la occidental. De una determinada narración se deduce una determinada posición. Si la narración es la decadente, la moderno-occidental, entonces lo que se deduce es la defensa de los intereses y los valores moderno-occidentales.

El mundo es lo que se interpreta de éste. O descubres el mundo o te lo encubren. La política exterior de nuestros países ha estado siempre constituida a partir de los marcos teórico-conceptuales de la narración geopolítica imperial. Desprenderse de aquello supone producir una nueva narración geopolítica que de nacimiento a un nuevo tipo de relaciones internacionales. Lo usual en teoría de las relaciones internacionales ha sido siempre la lectura abstracta, descontextualizada, sin historia, usando conceptos meramente formales, que ordenaban un pasivo reacomodo a las situaciones impuestas. La geopolítica parecía patrimonio del centro, por eso hasta la izquierda ingenua entendía ésta como una disciplina imperial (sumidos en la lectura hacia adentro olvidaban a menudo el mundo real en el cual se encontraban).

Las lecturas hegemónico-imperiales están en crisis, develando el provincianismo de la visión del centro ante un mundo de ascensos civilizatorios que no logran comprender. Occidente nunca conoció al mundo, por eso mira atónito el ascenso de las potencias emergentes y descubre que no tiene otra cosa que la fuerza bruta para imponerse. El afamado historiador de la Universidad de Yale, Paul Kennedy, sostiene que los asuntos internacionales no andan bien en el mundo político y social y que incluso estarían comenzando a desmoronarse, tanto institucional como discursivamente. Pero este desmoronamiento lo ve como un atentado al “mundo libre”, es decir, no es capaz de ver que se trata del desmoronamiento cultural-civilizatorio de la propia hegemonía occidental, es decir, el llamado “mundo libre”.

La conclusión que este tipo de personajes –muy influyentes en ámbitos de poder– presenta, es que el mundo está desquiciado. Esa visión delata a un centro que ya no sabe leer un nuevo mundo emergente. Para Charles Hill, legendario funcionario del Departamento de Estado, el antiguo orden conocido como el siglo norteamericano, que era parte de la era moderna, parece estar apagándose. Su diagnóstico es revelador, pues señala que la era que viene “ya no será moderna”; pero lo que constituiría una esperanza para el resto del mundo pobre, él lo ve como “nada agradable”.

Por supuesto, desde el imperio no es nada agradable perder su preeminencia; por eso hace bien David Brooks (columnista del New York Times) en señalar que el orden moderno al cual se refiere Hill, es un sistema de Estados que encarnan los dos grandes vicios de las relaciones internacionales: el deseo de dominio expansivo y de eliminación de la diversidad. De ello se puede colegir que las mismas relaciones internacionales no fueron nunca concebidas para un mundo multipolar no occidental. Para el imperio, la geopolítica ha sido la defensa exclusiva de sus intereses, a los cuales llama sus valores. Un mundo multipolar y policéntrico es algo inconcebible para la geopolítica imperial, pero una necesidad a ser pensada en la geopolítica de nuestros países. Por eso tiene sentido hablar de una descolonización de la geopolítica.

La transición civilizatoria no puede ser ciega. Advertir el sentido potencial de una nueva reconfiguración planetaria, sin hegemonía única, permite diseñar una nueva fisonomía global más acorde a una realidad diversa y plural. Por eso la visión provinciana de la geopolítica imperial ya no sirve para interpretar el sentido de la transición. La narrativa geopolítica deberá recuperar las historias negadas y los horizontes culturales olvidados. Si el G77, y Bolivia y los países del ALBA, están a la altura de liderar la transición civilizatoria, lo que lógicamente debería acontecer es la posibilidad de fundar, en el mediano plazo, una nueva “Liga de las Naciones” (como reconocimiento además a sus verdaderos inspiradores: la liga indígena Iroquesa).

Si todas las instituciones mundiales ya no cuentan con legitimidad, pues todas ellas responden a la disposición centro-periferia, prototípica de la hegemonía moderno-occidental, la propia ONU debería desaparecer y dar lugar a una nueva y más democrática organización. El G77 contiene la mayor concentración de países miembros de la ONU, por tanto, su legitimidad es considerable. Un nuevo mundo en ciernes no puede amanecer con instituciones arcaicas.

Fuente: Suramericapress

samedi, 21 juin 2014

La tragique méprise de la russophobie

La Russie : un ennemi?

La tragique méprise de la russophobie

economist-russophobia.jpgDans son interview à TF1 et à Europe 1, (4 juin) interrogé par deux  journalistes agressifs, Vladimir Poutine, président élu de la Fédération de Russie, a calmement rappelé trois évidences : 1) le budget militaire des USA (Pentagone) est supérieur à la somme de tous les budgets militaires du monde ; 2) les USA, depuis la fin de la  Seconde guerre mondiale,  sont le pays qui a mené le plus de guerres  extérieures, en général dans l’illégalité internationale et sans mandat de l’ONU ; 3) la France a abandonné sa politique gaulliste d’indépendance et de souveraineté  vis-à-vis des USA.

Rappelons maintenant quelques faits : 1) La Russie a retiré ses troupes positionnées à la frontière ukrainienne, démentant les accusations ridicules selon lesquelles une invasion de l’est de l’Ukraine était projetée. 2) La Crimée a-t-elle « annexée » par la Russie, selon le vocabulaire officiel ? La Russie a récupéré la Crimée mais ne l’a pas annexée, à la suite d’un référendum démocratique.  3) À Odessa, 40 pro-russes sont morts dans l’incendie de la Maison des Syndicats provoqué par des nationalistes ukrainiens Imaginons que les pro-russes aient fait pareil dans l’est de l’Ukraine… 4) M. Poutine a admis l’élection du président ukrainien et a accepté de le rencontrer. 5) Cela fait maintenant  plus de dix ans que la CIA travaille en Ukraine (et dans d’autres pays de l’est de l’Europe) pour fomenter une  révolte anti-russe. Est-ce que le FSB, héritier du KGB selon les journalistes, mène des opérations de déstabilisation contre les USA au Canada, au Mexique ou en Amérique latine ?

L’accusation – formulée par exemple par David Cameron – selon laquelle la Russie enverrait des combattants camouflés et des armes aux sécessionnistes russophones de l’est de l’Ukraine ne repose sur aucun fait tangible. Les brillants services de renseignement britanniques, le M6, auraient-ils des preuves ?  Et la CIA ? Des preuves aussi sérieuses que celles concernant les ”armes de destruction massive” de Saddam Hussein ? 

Le provocateur, habile et dissimulé, dans toute cette affaire ukrainienne, n’est pas du tout M. Obama mais l’administration néo-conservatrice en place depuis Bush junior, celle qui a déjà déstabilisé tout le Proche Orient et qui entend maintenant semer le trouble en Europe orientale. Il s’agit, par un réflexe géopolitique classique, d’empêcher la Russie de redevenir une puissance globale et surtout de construire un partenariat avec l’Europe, cette dernière hypothèse étant un cauchemar pour Washington. L’arme économique – exclure la Russie du G8 et établir des sanctions – est aussi un moyen d’affaiblir l’Europe, de même que les pressions exercées sur la France pour faire annuler le contrat  de vente des BPC de la classe Mistral à la marine russe. Le Canada, poussé par Washington, est même allé jusqu’à proposer au gouvernement français de racheter les navires, dont il n’a pourtant nul besoin ! 

 Des arguments fallacieux sont utilisés pour faire peur aux Européens, Polonais et Baltes en tête, par exemple un ”chantage” russe sur les livraisons de gaz. C’est oublier que si la Russie risque de ne plus livrer l’Ukraine, c’est parce que cette dernière, dont l’économie est très mal gérée, n’a pas honoré son contrat et doit de gros arriérés à son fournisseur. En visite à Varsovie, Obama a comparé la résistance de Solidarnosc au communisme à la « résistance ukrainienne à l’agression russe ».  Il a déclaré : « la Pologne ne sera jamais seule ». Le but est de faire croire aux Polonais qu’il existerait un danger d’une agression russe. Pourquoi pas une agression des extra-terrestres ? La Pologne bénéficie  d’une ligne de crédits militaires alloués par Washington d’un milliard de dollars, et l’Otan se renforce dans les pays baltes. N’oublions pas que, contrairement à ce qui avait été promis et juré à Gorbatchev en échange de la réunification de l’Allemagne, l’Otan a été étendu à tous les pays d’Europe orientale.

L’Américain Nicholas Burn, grand diplomate et professeur à Harvard, ancien ambassadeur auprès de l’Otan, a déclaré, à l’occasion de l’anniversaire du débarquement  allié en Normandie, le 6 juin, qu’il fallait revitaliser le lien transatlantique contre la Russie (Forum sur les valeurs transatlantiques, organisé par la Chambre de Commerce américaine en France).  Il expliquait : « Notre liberté est indivisible. Aujourd’hui, tandis que l’on voit se recréer des lignes de fracture sur le continent à cause de Vladimir Poutine, nous devons resserrer les rangs autour de nos valeurs, pas pour nous battre mais pour montrer notre force. C’est ce que nous avons fait le jour J » Autrement dit, la Russie de Poutine est une menace, mise subrepticement en parallèle avec l’Allemagne nazie. Bien sur, au nom des « valeurs démocratiques ». Il s’agit d’un appel à un retour à la guerre froide. La crise ukrainienne n’est qu’un prétexte pour certains milieux de Washington : empêcher à tout prix un lien stratégique euro-russe, isoler la Russie, empêcher son retour possible comme grande puissance.       

Une entreprise de propagande globale nous fait croire que nous avons de nouveau  à craindre une ”menace russe”.  C’est un excellent détournement d’attention. Qui espionne, même les dirigeants européens, jusqu’à Angela Merkel ? La NSA ou le FSB ? Le drame, dans cette crise ukrainienne, c’est que l’Europe se trompe complètement d’ennemis. Comme si les divisions blindées russes (ex-soviétiques) allaient déferler sur l’Ukraine, la Pologne, les pays baltes, et pourquoi pas ? l’Allemagne et la France ?  La peur de la Russie est  fabriquée par la propagande pour occulter la véritable invasion, visible chaque jour dans nos rues.  Le peuple le sait, les élites le taisent.

Le danger le plus fondamental pour l’Europe – soyons sérieux– , qui est aveuglant et que les élites font semblant de ne pas voir, ce n’est pas la ”menace russe” . Le danger mortel, à l’œuvre chaque jour, c’est le déversement de la colonisation de peuplement en provenance du Sud, complètement incontrôlée et massive, et l’islamisation.

 La russophobie est devenue un argument central de l’idéologie dominante. Pourtant, c’est un suicide pour l’Europe que de considérer son principal allié comme un ennemi. L’idée que la Russie nous menace est très divulguée dans la propagande. Mais il est peu probable que le peuple français croie à cette fable. L’intérêt d’une Europe libre et indépendante est la coopération globale, stratégique, économique, scientifique, énergétique etc. avec la Russie, qui n’est pas une menace mais notre principal partenaire naturel, avant les USA ou n’importe qui d’autre. Les dirigeants américains savent parfaitement – et c’est ce qui les inquiète –  que la ligne stratégique russe est celle de la Grande Europe « de Lisbonne à Vladivostok » selon l’expression de Poutine. Une telle alliance serait beaucoup plus souhaitable et naturelle pour la Russie qu’un partenariat avec la Chine, auquel elle est contrainte par la soumission des Européens à Washington. Alliée avec la Russie, l’Europe ne serait pas soumise, mais partenaire égal. Alliée principalement avec les Etats-Unis, l’Europe est soumise, par sa faute, liée à un partenaire transatlantique qui ne la respecte pas, qui joue un double jeu (voir l’incroyable amende de 12 milliards de dollars contre BNP Paribas ; voir le renoncement de l’Europe à sa souveraineté numérique face aux opérateurs géants américains ; voir le projet de libre-échange transatlantique, véritable traité inégal ; voir la préférence nationale américaine pour toutes les commandes publiques ; voir la compétence mondiale auto-attribuée des tribunaux américains ).

La priorité de l’administration américaine est de rallier une Europe sans volonté à une opposition à la Russie. Les USA jouent leur jeu dans  la partie d’échec mondiale. On ne peut pas leur reproche leur militarisme camouflé par le pacifisme, ni leur impérialisme visant à soumettre l’Europe comme protectorat et à neutraliser la Russie. Cela fait partie de leur position géostratégique depuis la Seconde guerre mondiale et, de leur point de vue, ils ont raison, ils ne peuvent pas jouer une autre carte. D’autant plus que la Chine est entrée dans la partie, comme challenger…  

Pour résumer, la russophobie, organisée par l’oligarchie, sert à masquer les deux véritables dangers qui menacent l’Europe : 1) l’invasion migratoire massive, accompagnée de l’islamisation ; 2) la soumission à la puissance américaine.

Le grand match du mondial va commencer en Ukraine

RUSSIE - OTAN
 
Le grand match du mondial va commencer en Ukraine

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr

Premier point : des tanks russes pénètrent en Ukraine. Des tanks venus de la Fédération de Russie auraient pénétré sur le territoire ukrainien par les postes-frontières tombés aux mains de rebelles pro-russes dans l’est de l’Ukraine, selon la BBC. Les forces armées ukrainiennes leur auraient alors ouvert le feu. Rappelons qu'en Ukraine, les séparatistes ont proclamé deux «  Républiques indépendantes », à Donetsk et à Lougansk, après des référendums tenus le 11 mai. Les forces ukrainiennes ont lancé de leur côté, il y a deux mois, une offensive, qualifiée par Kiev d’ « opération antiterroriste », pour mater l’insurrection pro-russe qui agite l’Est de l’Ukraine. Une question se pose : après les J.O et la révolte de Maîdan fomentée par l'Occident qui avait profité de la fenêtre de tir de Sotchi, Poutine ne profiterait-il pas de l'effet « coupe du monde », de sa fenêtre de tir à lui ?


Jolie revanche des Russes dans ce cas ! De plus, les USA qui sont derrière Porochenko, président Ukrainien depuis le 7 juin 2014, sont en ce moment préoccupés par la percée de l’EIIL en Irak. Poutine le sait aussi : Mondial de football puis crises (Syrie, Irak, Nigeria ), il y a une incapacité reconnue pour l'hyperpuissance de gérer plusieurs crises simultanément. On raconte d'ailleurs, dans les milieux diplomatiques une anecdote. Ce sont des fonctionnaires du Département d’Etat qui font visiter les lieux de leur Ministère aux membres de l'Association des Historiens de la Politique étrangère américaine. En pleine visite, les membres de l'association s'étonnent de ne voir que deux « salles de crise ». A la question de savoir de ce qui adviendrait si trois crises se pointaient en même temps, la réponse du guide fut tout à fait éloquente mi-blague, mi-sérieuse  : « On requalifierait l’une d’elles de non-crise » ! L'Ukraine sera-t-elle la non-crise ? La partition n'est-elle pas déjà dessinée d'ailleurs dans un accord secret entre Obama et Poutine comme le sous-entendait il y a peu Michel Charasse?

Deuxième point : la Russie amorce sa reconversion financière. Les Russes n’agissent pas seulement sur le plan militaire. Ils réagissent aux sanctions économiques imposées par l'Otan en attaquant le pétrodollar. Cela pourrait être le coup fatal comme un pénalty rédhibitoire d'autant qu'il semble avoir été discuté avec les Chinois. La Chine et la Russie - et sans doute aussi l'Inde - semblent s'être mis d'accord sur une stratégie à long terme de dé-dollarisation. Le plus gros producteur de gaz naturel de la planète, Gazprom, vient, en effet, de signer des accords commerciaux avec quelques uns de ses plus gros clients en faisant passer les paiements pour leurs commandes de gaz en euros et non en dollars. Il l'avait fait déjà récemment avec la Chine. En fait, depuis la Libye et la Syrie, les Etats-Unis ont perdu une grande partie de leur crédibilité internationale. Russes et Chinois envisagent de tourner le dos monétairement aux Etats-Unis. C'est une révolution. L'hyperpuissance ne s'en remettra pas ni d'ailleurs le paysage financier mondial d'où cette impression à la fois inquiétante et étrange depuis quelques mois que le système provoquera de lui-même sa propre implosion, comme le dernier coup de queue du crocodile avant de mourir. Neuf clients sur dix de Gazprom sont ainsi passés du dollar à l’Euro dans leurs contrats d'approvisionnement et d'autres grandes entreprises russes utilisent le yuan chinois comme monnaie d'échange. C'est le résultat concret des sanctions occidentales décidées par le Congrès américain contre le bon sens économique. Aux Etats-Unis, à trois mois des élections de mi-mandat américaines, les Républicains n'ont pas cessé de faire monter les enchères contre Obama. La décision irréaliste de geler des fonds et des avoirs russes en représailles d'une «  invasion russe » en Ukraine va à l'encontre des intérêts américains. Ainsi, de multiples comptes russes de grosses entreprises ont été ouverts ces dernières semaines dans les banques d'Asie. C'est ce qu'a affirmé Pavel Teploukine, patron de la Deutsche Bank en Russie, dans un article du dimanche 8 juin du Financial Times. Dans le même temps, le quotidien nous apprenait que les Russes ont retiré leur argent des banques américaines à une vitesse jamais égalée et ce depuis mars, sans même attendre la spirale des sanctions occidentales. Les dépôts russes dans les banques US ont chuté d’un coup de 21,6 milliards de dollars à juste 8 milliards. Ils ont retiré 61% de leurs dépôts en juste un mois ! 

Le système économique américain peut-il sans dommages résister à cette contre attaque légitime des Russes ? La valeur du dollar est élevée artificiellement car le monde commerce en dollar. Cela permet aux Etats-Unis de maintenir des coûts d’emprunt artificiellement bas mais si ce n'était plus le cas, le dollar ne vaudrait plus rien. Le pire, c'est que la cécité de l'Europe est telle qu'elle amorce une sorte de dollarisation par le traité transatlantique. En fait, depuis septembre 2008, nous vivons dans une bulle financière de fausse stabilité monétaire et d'argent garanti. Or les comptes toxiques des banques sont réels. Toutes les bases financières de l'économie n'ont cessé de se détériorer et de se dégrader.

vendredi, 20 juin 2014

Que devrait faire l'Europe face à un “Djihadistan” au Moyen-Orient?

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Que devrait faire l'Europe face à un “Djihadistan” au Moyen-Orient?

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.dedefensa.org

Appelons “Djihadistan” un nouvel Etat qui s'installerait, à cheval sur la Syrie (dans le nord-est du pays) et sur l'Irak (dans l'Ouest et le Nord). Il résulterait des succès que rencontre actuellement le groupe djihadiste dirigé par l'Irakien Abou Bakr Al-Baghdadi, nommé l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). L'ambition de ces combattants est de mettre en place un véritable nouvel Etat dans ces régions, contrôlant les populations, les ressources (pétrolières) et les territoires. Il s'agirait d'un Etat appliquant une charia rigoureuse capable de lui donner une puissance offensive idéologique bien au delà de ses frontières. Or l'Europe ne peut rester indifférente : l'EIIL séduit des centaines, peut-être des milliers, de jeunes musulmans européens, venus se battre dans ses rangs, essentiellement en Syrie.

Que pourrions nous conseiller, si nous étions en charge d'une encore improbable diplomatie européenne ?

• Prier instamment les Américains de ne pas intervenir militairement. C'est pourtant semble-t-il ce qu'ils se préparent à faire, en se limitant d'ailleurs à des frappes aériennes, envois d'armes et autres mesures aux retombées plus catastrophiques les unes que les autres. Il faut rappeler aux Américains que si la situation est ce qu'elle est aujourd'hui, c'est dans la continuité des politiques belliqueuses inaugurées par Bush. La chute de Saddam Hussein, qu'ils avaient provoquée, principalement pour s'emparer de ses ressources en pétrole, a contribué à soulever le couvercle d'une marmite qui depuis ne s'est jamais refermée. Qu'ils se limitent dorénavant à défendre leurs intérêts directs, par exemple les voies de communication à travers les détroits.

• Consulter les principaux Etats directement menacés par le futur Djihadistan, afin de définir avec eux des politiques de prévention, à moduler au cas par cas, et que l'Europe pourrait appuyer. Ces Etats, concernés à des titres différents sont la Russie, l'Iran, la Turquie, l'Egypte et, un peu plus loin, les pays du Maghreb, notamment l'Algérie. Il conviendra par contre de déployer la plus grande prudence à l'égard des pays du Golfe, notamment l'Arabie saoudite et le Qatar. Ceux-ci jouent simultanément plusieurs jeu, dont ils se servent pour abuser le monde entier: le jeu de leurs intérêts pétroliers et de leurs investissements économiques dans le monde, le jeu de l'Amérique, le jeu des multiples djihadistes qu'ils financent partout. Des contacts devront évidemment aussi être pris avec le Pakistan, sans oublier cependant que celui-ci pourrait prochainement se radicaliser sous l'effet des groupes djihadistes qui l'attaqueront de plus en plus et pourraient y prendre le pouvoir un jour.

• Cesser de tenter, à la suite des Américains, de renverser Bashar al Assad. La politique de la Russie, récemment rappelée par Vladimir Poutine, est la bonne: sans approuver ses excès considérer qu'il est seul à pouvoir empêcher une extension de l'EIIL à toute la Syrie

• Pratiquer une politique de non-intervention active à l'égard des différentes composantes du Djihadistan. Celles-ci sont trop diverses pour s'entendre longtemps. On verra ressurgir les oppositions entre tribus, entre sunnites, chiites et Kurdes, entre émirs et combattants d'origines différentes voulant exploiter à leur seul profit les conquêtes pétrolières faites. Il y a tout lieu de penser qu'en quelques mois, la belle union espérée par l'EIIL se sera désagrégée, et que des modus vivendi redeviendront possibles avec les voisins et avec les Européens eux-mêmes. Il suffirait sans doute d'attendre un peu. Malheureusement l'attente n'est pas une vertu que pratiquent les excités et néo-cons occidentaux de tous bords.

• Renforcer sur le territoire européen les politiques et de contrôle et de défense à l'égard des djihadistes, extérieurs ou provenant de l'Europe elle-même, qui tenteraient de la déstabiliser. Sur ce plan, que nous n'aborderons pas ici, les Européens auront fort à faire. Ils ne pourront compter que sur eux-mêmes à cette fin.

A partir de cela, un point très difficile restera à résoudre: comment l'Europe devrait-elle se comporter pour tenter de limiter les aventures de toutes sortes auxquelles pousse actuellement Israël, fort de l'appui américain - tout en assurant le cas échéant à l'Etat juif la nécessaire protection qu'il serait en droit d'attendre de l'Europe en cas d'embrasement de la région ?

Il semble que, pour Vladimir Poutine, se pose une question de même nature. Ce serait une raison de plus pour que les Européens se concertent avec les Russes afin de définir des politiques communes au Moyen Orient.

Jean-Paul Baquiast

jeudi, 19 juin 2014

L’Iran divise sévèrement Washington

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L’Iran divise sévèrement Washington

Ex: http://www.dedefensa.org

Manifestement, la perspective d’une coopération entre les USA et l’Iran en Irak, contre l’attaque du groupe islamiste ISIS, a la vertu de diviser fortement le pouvoir et la direction politiques washingtoniennes. L’intérêt de cette situation est de montrer des divisions à l’intérieur de “groupes” en général très unis, ne serait-ce que par une discipline hiérarchique ou par une proximité très grande de l’activisme. Ainsi peut-on voir et entendre Kerry sévèrement “taclé”, en terme de Coupe du Monde, par le Pentagone, à peine trois heures après la connaissance (dans une interview) d’une déclaration publique et pourtant prudente du premier. Il n’est pas extraordinaire de voir deux ministères de l’administration US laisser voir des nuances contradictoires, surtout le département d’État et le Pentagone qui sont “concurrents” sur les affaires de sécurité nationale, mais la chronologie et la vigueur de la réaction du second après une intervention du secrétaire d’État est, elle, assez peu ordinaire.

Encore plus significatif à notre sens, en raison de la proximité constante des deux compères, à la fois idéologique et “professionnelle” (siégeant tous deux au Sénat), leur coordination habituelle, l’absence de lourdeurs bureaucratiques pour les séparer, etc. : un jour après la déclaration tonitruante de Graham en faveur d’une coopération active avec l’Iran (voir le 16 juin 2014), McCain prend position avec force et emportement contre cette coopération (alors qu’il est partisan de l’envoi de troupes US en Irak). La paire Graham-McCain est un des monuments de communication du courant belliciste et de la politique-Système à Washington. Jusqu’ici, cette paire a toujours “travaillé” en parfaite symbiose et coordination de ses deux membres. On mesure à cette séquence le trouble et le désarroi que la situation en Irak et par rapport à l’Iran provoque à Washington, dans le contexte de la complexité contradictoire et antagoniste de la politique washingtonienne vis-à-vis de ces deux pays, au moins depuis 2003.

... Et, trônant au-dessus de ce désordre, la direction centrale qu’est la Maison-Blanche, qui a montré jusqu’ici lenteur, indécision et incertitude, marque de l’“American fatigue” dont nous parlons dans le texte référencé. Jusqu’ici, Obama et sa bande n’ont pas jugé bon d’intervenir dans le désordre qu’impliquent les deux mésententes documentées ici, pour préciser quelle est la politique officielle des USA ... On verra s’il y a effectivement une réaction directe (pas sûr du tout), et s’il y a effectivement une “politique officielle”. Tout cela, bien entendu, comme illustration de l’état de l’énorme usine à gaz, du Titanic sans barreur ni gouvernail, qu’est aujourd’hui Washington. Ci-dessous, des extraits d’un texte du 17 juin 2014 du Guardian sur ces passes d’arme.

«Earlier, in an indication of how sensitive in Washington any cooperation with Tehran would be, officials moved quickly to clarify remarks by Kerry, who went further than his administration colleagues in entertaining military cooperation with Iran against a common adversary. “We're open to discussions if there is something constructive that can be contributed by Iran, if Iran is prepared to do something that is going to respect the integrity and sovereignty of Iraq and ability of the government to reform,” Kerry told Yahoo News. Pressed by interviewer Katie Couric over whether that would include military cooperation, Kerry replied: “At this moment I think we need to go step by step and see what in fact might be a reality. But I wouldn't rule out anything that would be constructive to providing real stability.”

»Less than three hours later, the Pentagon released a series of public statements that firmly ruled out military coordination. “There has been no contact, nor are there plans for contact, between [the Department of Defense] and the Iranian military on the security situation in Iraq,” lieutenant commander Bill Speaks, a Pentagon spokesman, told the Guardian.

»Notwithstanding the denials of military collaboration, the advent of joint diplomatic efforts between Washington and Tehran over the chaos in Iraq represents a dramatic turnaround for the two rival powers, whose relations, frozen for several decades, have only begun to thaw over the past year. Military experts say any US air strikes in Iraq would will be impeded by the lack of intelligence from the the ground. An Iranian offensive, by contrast, would be expected to involve elite forces of ground troops that would engage in direct combat with Isis fighters, gaining a detailed knowledge of the battle lines.

»Yet the notion of a partnership between the longtime foes prompted intense resistance in some quarters of Washington and Tehran on Monday. “It would be the height of folly to believe that the Iranian regime can be our partner in managing the deteriorating security situation in Iraq,” senator John McCain said in a statement. McCain's remarks contrasted with those of another Republican hawk, Lindsey Graham, who on Sunday expressed support for cooperating with Iran. McCain and Graham are usually in lockstep over foreign policy issues and their dispute revealed the divisions uncovered by the prospect of a collaboration with Iran.»

mercredi, 18 juin 2014

S.A.R. Don Sixto Enrique de Borbón: La voluntad rusa de independencia nos ayudará a reencontrar la nuestra

 

Sixto+Enrique+de+Borbon.jpgS.A.R. Don Sixto Enrique de Borbón, heredero legítimo del trono español, es hombre de convicciones profundas. Firme defensor de la tradición católica, es por completo ajeno a la imagen que esta época desarraigada quiere dar de la nobleza en general y de los príncipes en particular. Ligado a las principales dinastías de Europa, viajero infatigable, enrolado primero en la legión española y luego en el ejército portugués en Angola, S.A.R. Don Sixto Enrique conoce de cerca la política, es un conferenciante de reconocido prestigio y un consejero escuchado que se ha encargado muchas misiones de mediación en numerosos países.

Señor ¿qué os une a Rusia? ¿Por qué os interesa?

¡Miguel Strogoff! Desde que de pequeño leí Miguel Strogoff, amo a Rusia – y eso que Julio Verne nunca estuvo en Rusia. A partir de esa lectura, he intentado hacer más profunda mi simpatía. Hoy tengo muchas razones para amar a ese gran país: por su extensión, su espacio inmenso (con Siberia, por supuesto); por la cualidad intrínseca de una población, que tras 70 años de comunismo ha vuelto a su espiritualidad de otro tiempo; por las reservas minerales, que son riquezas importantes todavía no verdaderamente utilizadas, pero que le garantizan una independencia verdadera; por sus tradiciones nacionales: la iglesia, el recuerdo de la familia imperial. En su población subsiste un instinto natural de resistencia que nosotros hemos perdido.

Es interesante observar cómo las reflexiones, los comentarios, los análisis de la prensa y de los medios occidentales, que eran muy amistosos con el régimen soviético, han dejado de serlo por completo, ahora que la libertad ha vuelto a Rusia; y se han vuelto, por el contrario, humorísticos, sarcásticos, calumniosos… Incluso se nos vuelve a hacer la broma de mal gusto de la supuesta guerra fría, que fue de una invención no menos artificial que la primavera árabe de hoy en día: en realidad, el capitalismo occidental se beneficiaba de la presencia del régimen soviético, que le evitaba tener que competir con una Rusia reencontrada y reconstituida.

Es una vieja historia que se remonta a antes de la Primera Guerra mundial: hacía 1900, Inglaterra observó que había dos países que desarrollaban una dinámica industrial muy importante: la Alemania de Guillermo II y la Rusia de Nicolás II con su notable primer ministro, Stolypine. Si dejaba que esta dinámica industrial siguiera adelante en estos países, sus nuevas industrias exportarían sus productos por todas partes del mundo, haciendo la competencia al comercio inglés, y se verían empujados a desarrollar una marina comercial competente, que también competiría con la marina comercial británica. Inglaterra no quería en modo alguno esta competencia, y por ello deseó la guerra y hasta la provocó en cierto sentido – incluso si el elemento desencadenante de este conflicto, urdido mucho antes, fue, como es sabido, el asesinato del archiduque austriaco Francisco-Fernando. La estrategia inglesa consistió en crear una tensión cada vez más fuerte entre Alemania y Rusia para empujarles a la guerra. Conocida es la monstruosa matanza que resultó de ello, un genocidio dictado por intereses menos estratégicos que económicos. En Rusia, la revolución, resultado de la guerra, tomó el poder en 1917, con el apoyo de las finanzas y de los grandes bancos occidentales, y se impuso el régimen soviético que produjo los horrores de todos conocidos. Rusia también ha sido martirizada en beneficio de una estrategia internacional, financiera y totalmente inhumana.

Casi un cuarto de siglo después del fin de la unión soviética ¿qué cambios se han producido?

Yo no esperaba que el régimen soviético hiciera implosión tan pronto como lo hizo, fue una buena sorpresa. Pero después de 70 años de aplastamiento psicológico sufrido por tres generaciones, Rusia ha encontrado milagrosamente un renacimiento espiritual impresionante. En el ejército, ningún regimiento emprende la marcha hacia el Caúcaso sin que le acompañe un capellán. En todas partes las iglesias se reconstruyen y en su interior se juntan todas las generaciones sin distinción. Amo esa iglesia ortodoxa, magnífica, con los coros más bellos que quepa encontrar y ¡ese fervor! El país reencuentra sus virtudes iniciales y su poder internacional, no solamente político y estratégico, sino también económico y comercial.

Esta Rusia, que conocí en la época soviética, hoy la he vuelto a encontrar, pero liberada, y la miro con una simpatía tanto más grande cuanto su voluntad de mantener su independencia nos ayudará a nosotros mismos a reencontrar nuestra propia independencia amenazada por la penetración anglosajona. Por eso, cuando voy a Rusia intento hacer ver a los rusos que no respondemos a la idea que la estrategia de nuestros gobiernos podría dar de nosotros.

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A Vladimir Putin se le señala hoy con el dedo como al lobo feroz de Europa. Procedente en su origen del KGB, y más tarde consejero de Boris Eltsine, ha dirigido la Seguridad Pública antes de presidir el gobierno de Rusia y luego la Federación Rusa. Ha devuelto a su país el rango de gran potencia ¿Ha restaurado Rusia?

Al menos la está restaurando. En cuanto a su recorrido vital, el KGB era el equivalente de la ENA en Francia; la élite del país tenía que pasar por él. Putin pasó, pues, por el KGB, y después recibió el apoyo del alcalde de San Petersburgo, Sotchak, que lo descubrió, con mucha penetración y psicología, y le ayudó mucho en su promoción primero en San Petersburgo y después en Rusia. Es el único que, en razón de su carácter, y de la importancia de su país puede poner en jaque, gracias a la firmeza de su postura, la comunicación y la complicidad americana y europea, mezcla de liberalismo y de socialismo.

Mi único temor se centra en el perfil de su primer ministro, cuando veo el papel menos positivo que juega. En la época de la guerra de Libia, Medrvedev, que por entonces era Presidente, se mostró abierto a las sugerencias de los diferentes grupos internacionales, como la comisión trilateral, Paneuropa, el Bilderberger, etc.

¿No se debe esto a un reparto de papeles con Putin?

Oficialmente, sí.

¿Qué incita a los europeos desear la picota para Putin?

La Unión Europea es un engendro completamente artificial; ha hecho creer a cada una de las naciones adheridas a ella, que, por su virtud, los europeos serían más competitivos en comparación a los Estados Unidos. Lo que se ha producido ha sido exactamente lo contrario. Al introducir a Inglaterra hemos instalado el caballo de Troya americano en Europa. Es evidente que el mundo anglosajón, Inglaterra o Estados Unidos, no puede aceptar de ninguna manera que el mundo tal como lo concibe no obedezca a sus normas, a sus reglas. Y Rusia es el único país que actualmente puede permitirse esta excepción, esta reacción -quizá con Hungría, cuyo primer ministro me resulta muy simpático.

Tras la vuelta de Crimea al seno de Rusia, el discurso occidental da a entender que Vladímir Putin no va a pararse ahí. ¿Creéis que tenemos que vérnoslas con una Rusia “imperialista”?¿Qué otra política podría hacerse por relación a ese país, fuera de la que actualmente se lleva a cabo?

¡Simplemente, reconocer a Rusia sus fronteras históricas! Hay que redefinir geográficamente Ucrania, que carece de unidad: su parte oeste, desde el Dniéper, ha estado bajo el control austriaco durante mucho tiempo y se llamaba la Galicia. Su población era uniata, convertida al catolicismo, y siempre han existido tensiones entre los uniatas y los ortodoxos tradicionales. Por el contrario, la Ucrania oriental siempre ha sido rusa. Es incluso la matriz de Rusia: el gran príncipe Vladimir partió de Kiev para fundar Moscovia. Entre Rusia y esta Ucrania oriental hay una unión completa bajo todo punto de vista. Crimea, incorporada por Catalina II y Potemkin en el siglo XVIII, sigue siendo el principal pulmón de Rusia en el mar negro.

Cuando a Kruschtchev, que era ucraniano, se le ocurrió dar una autonomía a Ucrania, pretendía obtener dos representantes de la Unión Soviética en la ONU: Rusia y Ucrania. Era un pretexto evidentemente artificial, pero que interesaba a los soviéticos en aquella época. Ahora eso se ha vuelto contra Rusia. Las protestas de los países, que aparentan revestirse de virtud ultrajada porque Rusia recupera sus posiciones históricas y naturales, son inaceptables y en particular la de los Estados Unidos que, en otro tiempo, ¡invadieron Nuevo Méjico, Arizona y California, y atacaron a España en 1890 para hacerse con Cuba y Filipinas!

También se puede evocar el problema en Moldavia y Transnistria, territorio cuya población actual está casi únicamente compuesta de rusos que fueron deportados allí por Stalin, según creo, y que quieren ser reconocidos como rusos. No hay que olvidar, en todo caso, que en la capital ucraniana de Kiev se encuentra el “vaticano ortodoxo”: un soberbio conjunto de catedrales e iglesias donde se recoge verdaderamente toda la historia de la ortodoxia rusa.

Entrevista realizada por Eric Letty

Monde & vie. 9 de abril de 2014

Fuente: Carlismo

mardi, 17 juin 2014

Missing Saddam

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Missing Saddam

Wayne MADSEN

Ex: http://www.strategic-culture.org

 
The neo-conservatives who have driven the foreign policies of Barack Obama and his predecessor, George W. Bush, have seen their plans for total disruption of the Middle East come to fruition. It was the neocons’ insatiable desire to eliminate every Arab populist socialist government that now has a breakaway faction of Al Qaeda, assisted by former members of Saddam Hussein’s Republican Guard, seizing Mosul and Tikrit and is now within marching distance of Baghdad. In January, the Iraqi jihadists seized control of Fallujah, the site of one of the bloodiest battles during the U.S. invasion of Iraq.

President Obama, who withdrew the bulk of U.S. troops from Iraq, leaving a few U.S. military trainers and even more civilian security contractors, stated during a June 12 meeting with Australian Prime Minister Tony Abbott that Iraq will need «more help» from the United States. Observers of the current jihadist-led Sunni offensive in Iraq reason that Obama will deploy armed drones to deal with the insurgency, just as he has done in Yemen, Somalia, Libya, Mali, and Syria…

Obama also said, «We have a stake in making sure that these jihadists are not getting a permanent foothold in either Iraq or Syria.» Yet, it was Obama’s provision of military assistance to the Syrian rebels trying to topple President Bashar al Assad from power in Damascus that allowed victories of insurgent forces of the Islamic State in Iraq and the Levant («al Sham») (ISIL or «ISIS») over their erstwhile allies, the Al Nusra Front and its Al Qaeda cadres, to capture Western-supplied weapons from Al Nusra and establish bases of operation inside Syria from which to launch their assault on Iraqi cities. 

The rise of a Sunni Islamic caliphate between Syria and Iran is the product of the covert «evil alliance» between Israeli right-wing nationalists of Likud and the settlers’ parties and the jihadist-supporting Saudis and Qataris. The covert deals struck between Mossad and the Saudi Mukhabarat General Intelligence, all with a «wink and a nod» from John O. Brennan, the Saudiphile director of the Central Intelligence Agency are no longer clouded in secrecy. It has always been the desire of the regimes in Riyadh, Doha, and Jerusalem to bring about the fall of the Shi’a-led government of Iraq, the pro-Iranian Alawite-led government of Syria, and ultimately the government of Iran.

Former U.S. Secretary of State Colin Powell’s «Pottery Barn» rule, which warned the previous administration that if it invaded and occupied Iraq, it would own the country, has come true. However, thanks to the incompetent National Security Adviser products of misguided U.S. racial and gender «affirmative action» programs in the Bush and Obama administrations – namely Drs. Condoleezza Rice and Susan Rice, respectively -- the U.S. not only «owns» Iraq, but also Libya, Yemen, and the mess that now ensues in Syria and may plague Lebanon if the name «Islamic State of Iraq and the Levant» is any indication of the ultimate territorial ambitions of the rising caliphate. The rise of the Muslim Brotherhood in Egypt and an Islamist government in Tunisia was also a result of the neocon-Israeli plan, hatched with the House of Saud, to destabilize every Arab country that had been governed by governments with pan-Arab Socialist or Nasserite roots.

There have been enough meetings between Israeli Mossad chief Tamir Pardo and Princes Muqrin and Bandar, the two former heads of Saudi intelligence, to prove that when it comes to destabilization of Arab countries, Israel has no better friends in the Middle East than the House of Saud. The new head of Saudi intelligence, General Youssef al Idrissi, reportedly maintains the close contacts of his predecessors with Mossad and the current offensive by Sunni jihadists against the pro-Iranian Shi’a-led government in Baghdad is made to order for the palates of the Saudis and Israelis, both of whom are opposed to the Obama administration’s emerging détente with Iran.

Al Qaeda and the various «Al Qaeda» branches in Syria, Yemen, North Africa, and the Horn of Africa that Riyadh finances and controls have never threatened Israel as much as they have the United States, Western European countries, and secular Arab governments. For example, it was Israeli operatives in and around the World Trade Center and Muslim sympathizers of the Taliban in New York and New Jersey, who were tipped off in advance about the September 11, 2001 attack by reputed Al Qaeda terrorists and consequently arranged to be absent from the area that fateful morning. 

ISIL, which is said to be leading the jihadist forces in Iraq, is said to be so extreme that Al Qaeda broke relations with it. Of course, the late British Foreign Secretary Robin Cook wrote, before his untimely death, that «Al Qaeda» was merely a CIA database of jihadist mercenaries and Arab weapons dealers for hire. In the Middle East, one should beware of mirages and it suits the powers in Jerusalem and Riyadh to convince the world that they would never be the covert manipulators of ISIL. This Judeo-Wahhabist state support for terrorism is all carried out with the blessing of the CIA’s Brennan, whose career began and remains mired in the darkest sewers of the CIA’s Clandestine Service.

Of course, there would be a vastly different situation in the Middle East had the United States ignored the machinations of the neocons and their Israeli puppet masters and permitted not only Saddam Hussein and his Ba’ath Socialist Party to stay in power in Iraq but also supported Libya’s Muammar Qaddafi and Syria’s Assad against Salafist and Al Qaeda rebels. 

The offensive against Baghdad and the government of Prime Minister Nouri al-Maliki bears a striking resemblance to the Al Qaeda and Salafist campaign against Qaddafi in Libya and the subsequent uprising against Assad in Syria. The United States and the Saudis and Qataris provided weapons to Al Qaeda and Salafist rebels in eastern Libya, all with the blessing of the Israelis and their propaganda mouthpieces like Bernard-Henri Levy, the French Zionist interlocutor between Binyamin Netanyahu in Jerusalem and the Al Qaeda forces in Benghazi. Western weapons and those captured from Qaddafi’s arsenals were then shipped to Syrian jihadists who took up arms against Assad. The Syrian jihadists immediately linked up with Al Qaeda in Mesopotamia (AQIM) and ISIL, two Saudi creations. The combined army of ISIL, Al Qaeda/Al Nusra Front defectors, and former Iraqi officers in Saddam’s army and Republican Guard, using bases inside Syria, launched their invasion of Iraq. 

ISIL forces are storming into one Iraqi town after another in American-supplied desert- camouflaged Humvees, all captured from Iraqi military bases, with the black and white jihadist flag waving above them. The jihadists have also captured American-supplied helicopters from Mosul airport and another airbase in east Samarra. 

Obviously, the Saudis and Israelis are not keen on the jihadists tangling with the Kurds who not only deployed their peshmerga military forces to ensure the jihadists did not take control of any Kurdistan territory in northern Iraq but also captured critical oil installations in Kirkuk.

America broke Iraq. It broke Libya, Yemen, Syria, and Egypt. The Middle East would be a much safer and saner region had the United States and its insidious neocons allowed Saddam Hussein, Muammar Qaddafi, and Bashar al-Assad to deal with the Saudi and Israeli instigators of terrorism and violence. Rather than Islamic emirates and caliphates popping up in eastern Libya, Syria, and Iraq, the Middle East should still have Baath Party governments in Iraq, Syria, and the former People’s Democratic Republic of [South] Yemen, and the Socialist Jamahiriyah should still remain supreme in Libya. Yes, and we should all miss Saddam Hussein…

 
Tags: Al Qaeda Iraq Middle East US

Le document secret qui prouve que le «printemps arabe» a été provoqué par les Etats-Unis

Le document secret qui prouve que le «printemps arabe» a été provoqué par les Etats-Unis

Auteur : Sonia Baker 
Ex: http://www.zejournal.mobi

 

Un document rendu public par un think tank américain révèle que le «printemps arabe» est loin d’être un mouvement spontané de populations avides de changements politiques, mais bel et bien une reconfiguration mûrement réfléchie et orchestrée par l’administration américaine.

L’organisation Middle East Briefing (MEB), qui se base sur un rapport officiel du département d’Etat américain, confirme l’implication de la Maison-Blanche dans les «révolutions» ayant secoué de nombreux pays dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Le document en question, qui date du 22 octobre 2010 et intitulé «Middle East Partnership Initiative : Overview», est confidentiel et le MEB n’a réussi à le consulter que grâce à la loi Freedom of information Act.

Le pays de l’Oncle Sam a concocté dans ses officines de nombreuses stratégies pour défaire les régimes dans les pays ciblés en s’appuyant sur «la société civile» qu’il arrive à contrôler après avoir effectué un travail de fond sur les organisations non gouvernementales (ONG). L’approche américaine consiste à manipuler ces ONG pour qu’elles s’inscrivent en droite ligne de sa politique étrangère et de ses objectifs en matière de sécurité interne, note MEB.

«The Middle East Partnership Initiative (MEPI) est un programme régional qui renforce les citoyens du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord afin de développer des sociétés plurielles, participatives et prospères. Comme le démontrent les chiffres fournis dans cette évaluation, le MEPI a évolué depuis son lancement en 2002 pour devenir un outil flexible dans la région pour un appui direct aux sociétés civiles autochtones, appui qui est intégré dans la diplomatie du gouvernement américain dans la région», peut-on lire dans le rapport du département d’Etat qui use et abuse du langage diplomatique pour masquer la nature hégémonique de cette initiative. Dans la section intitulée «comment le MEPI fonctionne», il y est clairement expliqué que les principaux objectifs du MEPI sont de «constituer des réseaux de réformateurs qui échangeront leurs connaissances et s’entraideront, et de catalyser le changement dans la région ».

La subversion financée par les ambassades américaines

L’administration Obama ne lésine pas sur les moyens pour réussir son ingérence dans les affaires internes des pays en point de mire. Les subventions locales «apportent un soutien direct à des groupes de citoyens autochtones, et représentent désormais plus de la moitié des projets de MEPI», note le rapport.

«Des agents désignés dans les ambassades américaines gèrent le financement et sont en liaison directe avec les différentes ONG et les groupes composant la société civile» qui bénéficient de ces subventions. «Les projets spécifiques aux pays visent à répondre aux besoins locaux en matière de développement tels qu’identifiés par les ambassades, les réformateurs locaux et notre propre analyse du terrain.

Les développements politiques dans un pays peuvent induire de nouvelles opportunités et de nouveaux défis pour la réalisation des objectifs de la politique du gouvernement américain, et le MEPI va transférer les fonds nécessaires pour répondre à ces besoins», souligne-t-on encore.

Il va sans dire que les initiateurs de ce programme zappent les institutions locales et les gouvernements. Il y est en effet indiqué que le MEPI a pour seuls interlocuteurs les acteurs de la société civile à travers les ONG parties prenantes basées aux Etats-Unis et dans la région concernée.

«Le MEPI ne fournit pas des fonds aux gouvernements étrangers et ne négocie pas des accords d’assistance bilatéraux», relève le rapport. Selon MEB, le document énumère une liste de pays ciblés en priorité par les desseins inavoués de l’establishment américain.

Il s’agit du Yémen, l’Arabie Saoudite, la Tunisie, l’Egypte et le Bahreïn. La Libye et la Syrie ont été ajoutées une année après l’élaboration de ce rapport du département d’Etat. Pour ce qui est de l’Egypte, on y apprend que l’administration américaine misait sur le mouvement des Frères musulmans, jugé compatible avec la politique étrangère du gouvernement américain. L’administration d’Obama assure même «le service après-vente» de «ces révolutions» qui participent à remodeler le «Grand Moyen-Orient» selon la vision américaine.

Un bureau de coordonnateur spécial des transitions dans le Moyen-Orient a été créé en septembre 2011. William B. Taylor a été nommé à sa tête. Ce diplomate s’y connaît en révolution, puisqu’il était l’ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine durant «la révolution orange», de 2006 à 2009. Selon le rapport du département d’Etat, le bureau du coordonnateur spécial des transitions dans le Moyen-Orient coordonne l’assistance du gouvernement américain «aux démocraties naissantes» dans la région du Moyen-Orient et en Afrique du Nord, dont l’Egypte, la Tunisie et la Libye.

 - Source : Sonia Baker

lundi, 16 juin 2014

Why Is the U.S. Afraid of South Stream?

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Why Is the U.S. Afraid of South Stream?

Pyotr ISKENDEROV

Ex: http://www.strategic-culture.org

 
The West is continuing to twist the arms of Russia's partners in building the South Stream gas pipeline. Hot on the heels of the Bulgarian government, Serbia has announced that work will be suspended. Both countries cited the position of the European Commission. But EU energy commissioner Gunther Oettinger refuses to discuss the construction of South Stream in the format of a consultation with Russia, the project's main participant…

While Bulgarian Prime Minister Plamen Oresharski explained the suspension of work on the South Stream project with a request from the European Commission and the need for «additional consultations with Brussels», Serbian Deputy Prime Minister and Energy Minister Zorana Mihajlovic attempted to blame her country’s historical rival in the Balkan region - Sofia. However, she did not refrain from political speculations either. «Until the negotiations between Bulgaria and Brussels and between the EU and Russia are finished, we are going to stand idle. Or until Russia changes its position. In any case, the result of both scenarios is that work in our country is being delayed». 

But the Serbian minister did not mention that «Russia's position» with regard to the South Stream project was set down back in early 2008 as part of Russian-Serbian intergovernmental agreements on energy cooperation. The obligations of the parties with regard to South Stream were the main topic of those documents, which were later ratified by the parliament of Serbia and confirmed by all subsequent national governments. Besides the intergovernmental agreement on energy cooperation, an agreement for Gazprom Neft to purchase a controlling interest in Serbia's oil monopoly Naftna Industrija Srbije (NIS) for 400 million euros and 500 million euros in investment commitments was under discussion. It is not surprising that Serbian Prime Minister Aleksandar Vucic had to correct his cabinet member; he stated that the Serbian government has not made any decisions to suspend the implementation of the South Stream project. 

As for the Russian-Bulgarian agreement on Bulgaria's participation in the South Stream project and the creation of a joint enterprise to this end, that agreement was ratified by the Bulgarian parliament in July 2008. And in May 2009 in Moscow, gas companies from Russia, Italy, Bulgaria, Serbia and Greece signed a summation document on the construction of the South Stream pipeline. In August 2009 this document was supplemented with a protocol signed by Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan on the transit of the South Stream pipeline through Turkish territorial waters. Not long after that, the French company Electricite de France joined the number of project participants. 

Such is the true canvas of events which testifies to the groundlessness of references to some kind of incompatibility between the South Stream project and the national interests of Bulgaria and Serbia or international legal practices which supposedly has now come to light. And even the European Commission was well aware of the provisions of the 2008 agreements. We must look elsewhere for the reasons for the unexpected anti-Russian speeches sounding from Sofia and echoing in Belgrade. 

The fact that Prime Minister Plamen Oresharski made his statement on South Stream after a meeting with three high-ranking representatives of the U.S., headed by Senator John McCain, did not escape the attention of the Bulgarian public. McCain did not even bother to conceal the demands the American emissaries made of Sofia and other partners of Russia: «We understand that there are some issues concerning the South Stream pipeline project...obviously we want as little Russian involvement as possible». 

According to available information, Washington has decided to strike a new blow to South Stream, in whose construction German and French companies are also participating, after receiving alarming news from Baku. A source in the Azerbaijani company SOCAR indicated that the French company Total and the German company E.ON might sell their shares in the project for building the Trans-Adriatic Pipeline (TAP): «The German concern E.ON has already announced its intentions to sell its stake in the TAP project. France's Total also announced intentions to sell its participation in the project». Considering that TAP was intended to replace the failed Nabucco project, which the European Union and the U.S. actively lobbied for, Washington and Brussels' panic is understandable.

There is one more thing which is making the Americans nervous. This is connected with a change in the situation on the world energy market. The recently published report of the International Energy Agency, World Energy Investment Outlook 2014, predicts a slump in the «shale revolution» in the U.S., and, most importantly, an increase in the dependence of the United States on gas imports at a time when Saudi Arabia and Iran's export capabilities have decreased. 

In this situation, Washington decided that it was urgently necessary to take control of the main routes for transporting energy resources connecting Russia and Europe. And Washington sees blackmailing Russia, for which Brussels, Sofia and Belgrade were tools, as a completely suitable means of serving its own interests.

Laurent Fabius perd la bataille politique en Syrie

Laurent Fabius perd la bataille politique en Syrie après son échec militaire et diplomatique

Auteur : Kamel MOULFI 
Ex: http://www.zejournal.mobi

Dans les médias français, comme France 24, farouchement hostiles au président syrien Bachar Al-Assad, les journalistes et spécialistes qui ont cru que le «régime de Damas» pouvait tomber ne peuvent cacher leur dépit. Un envoyé spécial de cette chaîne a carrément traité les Occidentaux d'hypocrites, ciblant plus particulièrement le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, suite à sa déclaration sur les élections en Syrie.

L’hypocrisie occidentale est également dénoncée par l’«opposition» créée à Paris par le président français et son ministre des Affaires étrangères. Ces «opposants» constatent que la «communauté internationale» est coincée et n’a pas envie que le «dictateur» parte, à cause du risque fatal que les «djihadistes» prennent sa place et s’installent au pouvoir à Damas.

C’est là que réside l’hypocrisie : un discours anti-Bachar Al-Assad, exprimé par une déclaration de Laurent Fabius qui décrit l’élection présidentielle syrienne comme une «mascarade», alors que dans les faits, les Occidentaux n’ont pas pu empêcher le gouvernement syrien d’organiser des élections qui étaient impensables pour l’«opposition». Tout ce beau monde, à partir de plateaux de télévision, notamment sur France 24, est obligé de reconnaître que l’opposition extérieure ne représente rien en Syrie et que, sans le soutien des dirigeants occidentaux, c’est une coquille vide.

Les «opposants» et leurs sponsors occidentaux en viennent enfin à admettre que l’alternative ne peut venir que de l’intérieur du pays et, sur ce terrain, la bataille politique est gagnée par le pouvoir en place, alors que la lutte antiterroriste marque des points.

Les dirigeants des pays occidentaux, principalement les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, et ceux de la Turquie, du Qatar et de l’Arabie Saoudite, qui en sont les instruments dans la région, ont subi une cuisante défaite politique en Syrie où le «régime», comme ils l’appellent, a réussi à organiser l’élection présidentielle malgré la guerre imposée par des groupes armés, les uns se prétendant «opposition», les autres se revendiquant carrément du terrorisme islamiste, mais tous soutenus par cette coalition de pays occidentaux et de pays de la région.

Pour la première fois dans l'histoire de la Syrie, en vertu de la nouvelle loi électorale, plusieurs candidatures étaient autorisées à se présenter à l’élection présidentielle. Hier, trois candidats étaient en lice : le chef d'Etat sortant Bachar Al-Assad, le professeur de l'université de Damas Hassan Al-Nouri et le député du parlement national Maher Al-Hajjar, issus tous deux de l’opposition intérieure. Le vote n’a pas été organisé dans les zones fortement soumises au terrorisme et qui ont été désertées par les populations, ce qui n’aura pas d’impact significatif sur le taux de participation, a expliqué le président de la Cour Suprême syrienne.

En organisant et en réussissant ce défi, le régime syrien vient de gagner une bataille politique après les batailles militaires sur le terrain et diplomatique aux Nations-Unis où Russes et Chinois ont réduit à néant les efforts français et britanniques de provoquer une intervention militaire étrangère dans ce pays.

La défaite des plans diaboliques occidentaux et, par voie de conséquence, du terrorisme en Syrie, n’est qu’une question de temps.

- Source : Kamel MOULFI

dimanche, 15 juin 2014

Le terrorisme, stade final du processus démocratique

Irak: vers la création d’un état islamique
 
Le terrorisme, stade final du processus démocratique

Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr
 
Trois ans après le départ des troupes américaines du sol irakien, le pays est plus que jamais au bord du chaos, menacé par des conflits ethniques et religieux entre sunnites, chiites et Kurdes. L'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) gagne du terrain dans le nord de l'Irak, région qui concentre une grande partie des champs pétrolifères et des raffineries du pays. Des centaines de djihadistes se sont emparés coup sur coup de la deuxième ville d'Irak, Mossoul, de sa province, ainsi que des parties de deux autres provinces proches. « Toutes les unités militaires ont quitté Mossoul et les habitants ont commencé à fuir par milliers vers la région autonome du Kurdistan », a confirmé un officier de haut rang. 

 
L'EIIL a revendiqué  les attaques à Ninive, province pétrolière sunnite, et affirmé avoir saisi des armes par milliers. Il contrôlait déjà Fallouja et plusieurs autres secteurs de la province occidentale d'Al-Anbar, à majorité sunnite et voisine de Ninive, alors que le pays, qui ne connaît pas de répit depuis l'invasion menée par les Etats-Unis en 2003, est emporté depuis un an et demi dans une spirale de violences. La chute de Saddam a ouvert la boite de pandore et les américains ont bien été incapables de la refermer. Les avancées des insurgés témoignent d'une situation chaotique sur le plan sécuritaire, alimentée par les tensions confessionnelles sunnites/chiites et le conflit en Syrie voisine. Les Etats-Unis ont ainsi plaidé en faveur d'une «  réaction ferme et coordonnée » pour reprendre Mossoul et se sont dit prêts à fournir à Bagdad toute l'aide nécessaire pour la mener à bien.

Dans un communiqué, Jen Psaki, la porte-parole du département d'Etat a indiqué : « Les Etats-Unis sont profondément préoccupés par les événements qui se sont produits au cours des dernières 48 heures à Mossoul, où des éléments de l'Etat islamique en Irak et au Levant se sont emparés d'une partie importante de la ville. La situation reste extrêmement grave. Les Etats-Unis vont fournir toute l'aide nécessaire au gouvernement irakien dans le cadre de l'Accord-cadre stratégique pour contribuer au succès de ces efforts ».

Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, a également exprimé sa préoccupation : « Le secrétaire général exhorte tous les dirigeants politiques à présenter un front uni face aux menaces qui pèsent sur l'Irak, qui ne peuvent être dissipées que dans le cadre de la Constitution et d'un processus politique démocratique ».

Ils ont tout de même bonne mine avec leur processus démocratique. Des terroristes sont en train de se constituer un état confessionnel en Irak, espérant l’étendre à la Syrie. Il s'installe à cheval sur la Syrie ( dans le nord-est du pays ) et sur l'Irak ( dans l'Ouest et le Nord ). C'est un événement d'une portée considérable, non seulement pour la région, mais aussi pour l'Europe.

Profitant de l'affaiblissement, voire de l'éclatement, de ces deux ex-Etats forts du Proche-Orient, le groupe djihadiste que dirige l'Irakien Abou Bakri Al-Baghdadi, l'Etat islamique en Irak et au Levant ( EIIL ), ne cesse d'agrandir son domaine. Jamais Al-Qaïda, même en Afghanistan sous le règne des talibans, à la fin des années 1990, n'avait contrôlé pareil territoire.

L'EIIL supplante Al-Qaïda en puissance de feu et en moyens financiers. Prônant officiellement la même pureté islamiste sunnite et la même violence extrême, il peut modifier durablement la carte de la région, amputant la Syrie et l'Irak d'une partie de leurs provinces pétrolières. L'Europe ne peut rester indifférente : l'EIIL séduit des centaines, peut-être des milliers de jeunes musulmans européens, venus se battre dans ses rangs, essentiellement en Syrie.

Si les américains et leurs pantins sur place sont impuissants, ils pourraient  peut-être faire appel à Assad.

‘Iraanse legerdivisie trekt Irak binnen voor strijd tegen Al-Qaeda/ISIS’

‘Iraanse legerdivisie trekt Irak binnen voor strijd tegen Al-Qaeda/ISIS’
 

Obama stuurt leger Irak mogelijk gevechtshelikopters, raketten en drones te sturen, maar geen grondtroepen

Koerdische leger neemt Kirkuk en olievelden Noord-Irak in

Rebellen Syrië juist bewapend door VS, getraind in Turkije


Troepen van ISIS in Irak, met linksonder –van één van hun websites- een kaartje met daarop de hele wereld onderworpen aan de zwarte islamitische Shariastrijders.

Volgens Israëlische inlichtingenspecialisten is een Iraanse legerdivisie gisteren de grens met Irak overgestoken om de strijd aan te binden met de aan Al-Qaeda verbonden islamitische terreurbeweging ISIS (Islamistische Staat van Irak en de Levant). President Obama overweegt om de in het nauw gedreven Iraakse premier Nuri al-Maliki gevechtshelikopters en meer lucht-grondraketten te sturen, en tevens om Amerikaanse drones in te zetten – iets wat volgens de Wall Street Journal in het geheim al is gebeurd (4). Het zou voor het eerst zijn dat Amerika en Iran samen tegen een vijand vechten.

De troepen van ISIS/Al-Qaeda zijn de hoofdstad Baghdad tot op 70 kilometer genaderd. Daarom arriveerde de Iraanse generaal Qassem Soleimani gisterenmiddag in Baghdad om de Shi’itische regering van al-Maliki te helpen het gedemoraliseerde en uiteengescheurde Iraakse leger weer op poten te krijgen.

Hoewel tienduizenden Soenitische strijders zich bij de zwarte vlag van ISIS hebben aangesloten, zijn ze nog niet sterk genoeg om Baghdad te veroveren. Dit geeft premier al-Maliki, president Obama en de Iraanse opperleider Ayatollah Khamenei de tijd om een tegenstrategie te bedenken.

VS en Iran samen tegen ISIS

Met het inzetten van een legerdivisie hoopt Khamenei de val van al-Maliki en Baghdad te voorkomen. Daarbij krijgt hij mogelijk voor het eerst de hulp van Obama, die serieus overweegt om het Iraakse leger te voorzien van drones, gevechtshelikopters en meer lucht-grondraketten. In maart werden er al zo’n 100 Hellfire raketten naar Irak gestuurd. Amerikaanse grondtroepen zullen vooralsnog niet worden ingezet, maar Obama overweegt wel om luchtaanvallen uit te voeren (3).

Bizar genoeg worden de aan Al-Nusra/Al-Qaeda verbonden rebellen in buurland Syrië juist door de VS gesteund. De regering Obama bewapent dus beide partijen in strijd tussen de Soenitische en Shi’itische moslims. (2)

Ondanks de ontkenningen van Obama worden de rebellen volgens een commandant wel degelijk bewapend door de VS, onder andere met anti-tankwapens. Tevens worden rebelleneenheden militair getraind in Turkije.

Koerden grote winnaars

De grote winnaar van de strijd tussen het Soenitische ISIS en de Shi’itische Iraakse regering is de semiautonome Koerdische republiek in het noorden van het land. Nu de 12e Iraakse legerdivisie die Kirkuk en de omringende olievelden verdedigde uit elkaar is geslagen, heeft het Koerdische Peshmerga leger er onmiddellijk de controle overgenomen. Hiermee is een oude droom van de Koerden, namelijk controle over de olie in het noorden van Irak, in vervulling gegaan.

Xander

(1) DEBKA
(2) Zero Hedge
(3) The Hill
(4) Wall Street Journal (via Infowars)

samedi, 14 juin 2014

Iran and China Moving toward Expanded Cooperation?

Iran and China Moving toward Expanded Cooperation?

Mohsen Shariatinia

Ex: http://www.irannews.org

 

Relations between Iran and China are as old as history. The two countries, as cradles of the world’s most ancient human civilizations, have been interacting in various fields for thousands of years. During this long period of time, cooperation has been the dominant model governing the relations between Iran and China. The Silk Road stands as the symbol of cooperation and interaction between the two countries during past centuries. Under present circumstances and in continuation of the aforesaid historical model, relations between the two countries are based on cooperation in various political, security, economic and cultural fields.

The logic that rules political, security and defense cooperation between Iran and China has its roots in common interests as well as foreign policy goals pursued by the two countries. On the other hand, as two developing countries with complementary economies, Iran and China are able to address various needs of each other and this situation has further expanded the area of common interests that can cement relations between the two countries. In addition, Iran and China enjoy a great number of commonalities in terms of values and norms that are acceptable in their societies. The existence of such commonalities has provided many potential grounds for cooperation between the Islamic Republic and China in political, security and economic fields.

In international political sphere, Iran and China both reject the existing unipolar world order, which is currently governing international relations because both countries consider it unjust and against their national interests. Of course, the method used by each country to oppose this order is different. Therefore, existence of a certain degree of overlap between the two countries’ large-scale viewpoints about international relations can be considered as the most important aspect of their relations, which can create new capacities for further promotion of political collaboration between Tehran and Beijing.

Another factor, which can serve to create political capacities in the two countries’ relations, is related to both countries’ effort to protect their national sovereignty against a Westphalian interpretation of sovereignty as they both are opposed to foreign interference in other countries’ domestic affairs. Iran and China hold common views in opposing the West’s intervention in other countries’ internal affairs, violation of other countries’ sovereignty by the West, forceful regime change in various countries and the Western states’ effort to introduce new international procedures in a bid to further limit sovereign rights of other countries. This situation has also provided a fertile ground for political cooperation and consultations between the Islamic Republic and China.

As for security matters, it should be noted that under the present conditions, there are important common elements in the security environment of both countries and this issue can provide good potential for further collaboration between Tehran and Beijing in this regard. Persian Gulf region is the most important spheres of Iran’s security environment. On the other hand, since China has been increasing its energy imports from this region, Persian Gulf has turned into a major component of China’s security environment as well. Therefore, stability and security of this region is of high importance to both countries.

Central Asia and Afghanistan are other places where security concerns of the two countries overlap. It goes without saying that countries located in this region are all suffering from some sort of fragility in their political and power structures. On the other hand, any form of instability and crisis in every one of those countries can have a direct impact on the national interests of Iran and China. In this regard, the future outlook for Afghanistan is the most critical issue for Iran. Maintaining stability in Afghanistan after 2014 (when foreign forces are scheduled to leave this country), would hinge on close cooperation among all regional players, especially neighboring countries of Afghanistan. Iran and China, as two important neighbors of Afghanistan, both play a role and have common interests in increasing stability of this country and strengthening its government. This common interest can also provide a common ground for their cooperation.

The two countries also enjoy vast capacities for cooperation in the economic field. Iran is one of the most important countries with abundant energy resources while China, on the other hand, is one of the biggest consumers of energy. China is thus a consumer country whose demand for energy is increasing at a rate that is much higher than the global average rate. Therefore, the field of energy can still serve to provide vast capacities for the expansion of the two countries’ relations. In addition and under the present circumstances, Iran can meet a large part of its economic needs through China and can also send the lion’s share of its exported goods to that country.

However, in spite of the fact that there are great capacities for the expansion of cooperation between Iran and China, sensitivities caused by the third parties have created serious obstacles in the way of development of bilateral ties. The United States and Israel have played a totally destructive role in their effort to undermine relations between Iran and China. Sanctions imposed on the Islamic Republic by the United States have greatly slowed down long-term cooperation between Iran and China in the field of energy. They have also worked to reduce the pace of foreign investment in Iran and have caused many problems for all kinds of bank transactions between Iran and China.

In the new era which has started with the inauguration of President Hassan Rouhani’s administration, the interim agreement reached in [the Swiss city of] Geneva over Iran’s nuclear energy program as well as Rouhani’s effort to present a different image of Iran to the world have temporarily reduced the strength of the destructive part that the United States has been playing to torpedo relations between Tehran and Beijing. Therefore, one may claim that further expansion of relations between Iran and China will greatly depend on the final fate of the Geneva agreement. Early steps for development of the two countries’ relations, however, have been taken through direct talks between the two countries’ presidents on the sidelines of the recent meeting of the member states of Shanghai Cooperation Organization in [Kyrgyzstan’s capital city of] Bishkek. The two sides also achieved new agreements recently in the course of the Conference on Interaction and Confidence Building Measures in Asia (CICA), which was held in the Chinese port city of Shanghai. If the interim Geneva agreement ends in the conclusion of a comprehensive deal over Iran’s nuclear energy program and Iran’s international image is offered away from false security concerns, then relations between the Islamic Republic and China will most probably start to expand at an accelerated rate. However, if negotiations over Iran’s nuclear energy program fail to bear fruit and relations between Tehran and the West become turbulent once again, then, expansion of cooperation between Iran and China will also become more difficult and face new complexities.

*Mohsen Shariatinia is assistant professor of International Relations and a Senior Research Fellow at the Institute for Trade Studies and Research. He is the author of Iran-China Relations: An Introduction (2007) and Developmentalist Foreign Policy: Chinese Experience (2008), both published by the Center for Strategic Research - CSR, in Persian.

Key Words: Iran, China, Expanded Cooperation, Political, Security and Defense Cooperation, CICA, Shanghai Cooperation Organization, Geneva Agreement, Shariatinia

More By Mohsen Sahriatinia:

*Geneva Agreement and Iran's Strategic Power: http://www.iranreview.org/content/Documents/Geneva-Agreement-and-Iran-s-Strategic-Power.htm

*Is Iran Unpredictable?: http://www.iranreview.org/content/Documents/Is-Iran-Unpredictable-.htm

*Iran–China–US Triangle: http://www.iranreview.org/content/Documents/Iran%E2%80%93China%E2%80%93US_Triangle.htm

*Photo Credit: Press TV

vendredi, 13 juin 2014

Coups bas géopolitiques...

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COUPS BAS GEOPOLITIQUES...

Alain Cagnat

http://synthesenationale.hautetfort.com

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La Commission européenne a donné l'ordre à la Bulgarie de suspendre les travaux de construction du gazoduc South Stream sur son territoire, en la menaçant d'une procédure d'infraction qui ne pourrait que déboucher sur de lourdes sanctions financières. Qu'est-il reproché à la Bulgarie ? Tout simplement de contourner l'embargo décrété contre la Russie à propos de l'affaire ukrainienne.

Il s'agit en fait d'une nouvelle page du « Grand Jeu » des hydrocarbures. Souvenons-nous. Les bombardements de la Serbie par les avions de l'OTAN (Etats-Unis et Union européenne, dont la France), qui firent 2 000 victimes civiles, avaient pour but d'arracher la province du Kosovo à la Serbie. Peu de temps après, le nouvel Etat, aux mains des mafias albanaises, était reconnu par une minorité de pays (plusieurs pays de l'UE s'y refusent d'ailleurs, l'Espagne, la Grèce, Chypre...). Peu regardants sur la moralité de ses dirigeants, les Américains y installèrent deux énormes bases militaires, Bondsteel et Monteith. Leur finalité était de sécuriser les pipelines qui devaient transporter les hydrocarbures depuis la mer Caspienne et l'Asie centrale.

Les sécuriser contre qui ? Contre la Russie, évidemment. Les réalisations de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, puis du gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzerum, permettaient d'acheminer les hydrocarbures depuis l'Azerbaïdjan jusqu'en Turquie (puis vers l'Europe et Israël) à travers la Géorgie, en évitant la Russie. L'Europe avait même un projet pharaonique de prolongement de ces tubes vers l'Europe, Nabucco.

Pour Moscou, il fallait absolument réagir et se parer de l'incertitude de ses voisins : la Pologne et les Pays baltes russophobes, la Biélorussie peu fiable de l'autocrate Loukachenko, l'Ukraine et la Géorgie qui lorgnaient vers l'Union européenne et surtout vers l'OTAN.

Au nord, le problème fut résolu par la construction du gazoduc Nord Stream qui relie directement la Russie à l'Allemagne, en passant sous la mer Baltique, évitant ainsi les Pays baltes, la Pologne et la Biélorussie. Il est à noter que cette entreprise fut réalisée en partenariat avec l'Allemagne et que le leadership en fut confié à Gerhard Schröder, l'ancien chancelier allemand. A croire que Berlin se méfie tout autant de ses partenaires baltes et polonais...

Au sud, Gazprom entreprit un chantier similaire en partenariat avec l'italien ENI: passer sous la mer Noire en évitant soigneusement la Géorgie et l'Ukraine pour déboucher en Bulgarie et servir ainsi l'ensemble de l'Europe du Sud.

Tout semblait sourire à Poutine. En premier lieu, la Géorgie avait pris une fessée en 2008, mettant à mal la stratégie américaine : à quoi bon protéger les pipelines depuis le Kosovo si ceux-ci sont sous la menace des chars russes en Géorgie même ? Quant au projet Nabucco, il fut purement et simplement abandonné faute de gaz à y transporter (les pays d'Asie centrale préférant les tubes russes).

La Bulgarie a tout intérêt à ce que le projet South Stream soit opérationnel : elle touchera d'énormes dividendes du transit gazier sur son territoire. La Commission européenne, en bonne exécutrice des intérêts américains, n'en a que faire. Le peuple bulgare peut crever ! Ce qui intéresse Bruxelles c'est d'envenimer la « guerre froide » avec la Russie de Poutine. Que les Ukrainiens, les Moldaves et autres Géorgiens qui rêvent d'appartenir à l'Union européenne et à l'OTAN réfléchissent bien. Ils n'ont rien à y gagner et y perdront leur liberté.

jeudi, 12 juin 2014

Imposición de las leyes estadounidenses al espacio europeo

Imposición de las leyes estadounidenses al espacio europeo

TNA3342091311_15.jpgHaciendo gala de la más increíble hipocresía, los gobiernos europeos dicen haber concedido a la Comisión Europea un mandato para negociar con Washington la llamada Asociación Transatlántica dentro del mayor respeto del derecho europeo. En realidad, como ya sucedió anteriormente con el Acuerdo Swift, que pone en manos de las autoridades de Estados Unidos los datos recogidos en Europa sobre los clientes de las compañías aéreas y las transacciones financieras internacionales, se ha orientado a la Comisión Europea implementar la suspensión de las leyes europeas en todo lo tocante a las relaciones con Estados Unidos. Bajo esa perspectiva, la negociación se limita en realidad a determinar los sectores donde los Estados europeos ya no podrán proteger a los ciudadanos de Europa.

Bélgica y Estados Unidos acaban de concluir un acuerdo que permite la aplicación en Bélgica de una ley estadounidense contra el fraude fiscal, la Foreign Account Tax Compliance Act (FACTA). Ese acuerdo se firmó el 23 de abril de 2014. Varios países, como el Reino Unido, Francia, Alemania y Japón ya firmaron con Estados Unidos un acuerdo que permite la aplicación de esa ley estadounidense en sus propios territorios.

Por lo tanto, a partir del 1º de enero de 2015, los establecimientos financieros de esos países estarán obligados a declarar a las autoridades de Estados Unidos todas las operaciones de las cuentas de sus clientes estadounidenses. Si el monto sobrepasa los 50 000 dólares o si cierto número de operaciones tiene que ver con el territorio de Estados Unidos, el banco [europeo] estará obligado a presentar [a las autoridades estadounidenses] un informe detallado sobre las entradas y salidas de fondos. Si un banco [europeo] no se pliega a ese procedimiento, todas sus actividades en Estados Unidos serán sometidas a una penalización arancelaria del 30%. La sanción puede incluir además la cancelación de la licencia estadounidense del banco [europeo en cuestión, lo cual le impediría operar en Estados Unidos].

Esos acuerdos, firmados con la administración Obama por los países miembros de la Unión Europea, violan las leyes nacionales sobre la protección de los datos personales, así como la Directiva 95/46/CE del Parlamento Europeo y del Consejo,

emitida el 24 de octubre de 1995, «relativa a la protección de las personas físicas frente al procesamiento de los datos de índole personal y a la libre circulación de dichos datos», directiva integrada al derecho nacional de todos los Estados miembros de la Unión Europea. La aplicación de la FACTA en territorio europeo viola tanto el derecho nacional de cada uno de los países de Europa como el derecho de la Unión Europea. Pero estas legislaciones no se suprimen sino que se suspenden. No conviene tenerlas en cuenta en el marco de las relaciones con Estados Unidos.

Ese mismo procedimiento se aplicó en acuerdos anteriores que legalizan la captura de datos de ciudadanos europeos por parte de las autoridades de Estados Unidos. A partir de los atentados del 11 de septiembre de 2001, la firma estadounidense SWIFT radicada según el derecho belga entregó clandestinamente al Departamento del Tesoro de Estados Unidos varias decenas de millones de datos confidenciales sobre las operaciones financieras de sus clientes. A pesar de tratarse de una violación flagrante del europeo y del derecho nacional belga, esa captura de datos nunca fue objeto de ninguna denuncia. Por el contrario, la Unión Europea y Estados Unidos han firmado varios acuerdos destinados a darle [a posteriori] un carácter legal [1].

Por tener su sede en la localidad de La Hulpe (Bélgica), la firma SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) tenía que someterse al derecho belga y a las leyes de la Unión Europea. También dependía del derecho estadounidense por hallarse su segundo servidor en territorio de Estados Unidos, lo cual permite a la administración estadounidense apoderarse directamente de los datos [que transitan por ese servidor]. Así que la firma SWIFT optó por violar las leyes europeas sometiéndose a los dictados del gobierno de Estados Unidos.

Desde finales de 2009, los datos SWIFT intereuropeos ya no pasan por [el servidor que se halla en] Estados Unidos sino por un segundo servidor situado en Europa. Eso implica que Estados Unidos ya no tiene acceso directo a esos datos. Pero se le entregan cuando los solicita, por «paquetes» y en condiciones en que las autoridades estadounidenses son las únicas que controlan el proceso de «tratamiento» de las informaciones [que les son entregadas]. Además, en cuanto se firmaron los acuerdos, la parte estadounidense planteó nuevas exigencias. La administración estadounidense declaró en 2009 que «las transacciones entre los bancos europeos y estadounidenses deberían ser capturadas sin que exista una necesidad comprobada» (sic).

Al mismo tiempo, la Unión Europea nunca se opuso a la entrega de los datos PNR (Passenger Name Record) por parte de las compañías aéreas que operan en territorio europeo. Esos datos [entregados a Estados Unidos] incluyen los nombres, apellidos, direcciones, números de teléfono, fecha de nacimiento, nacionalidades, números de pasaporte, sexo [de cada uno de los pasajeros], así como las direcciones que tendrán durante su estancia en Estados Unidos, los itinerarios de sus desplazamientos, sus contactos en tierra y sus datos médicos. También se incluyen [en los datos PNR] la información bancaria [del viajero], como los modos de pago, los números de sus tarjetas de crédito y hasta sus comportamientos en materia de alimentación, que permiten revelar sus prácticas religiosas. La iniciativa unilateral de Estados Unidos de apoderarse de esos datos fue aceptada automáticamente por la parte europea, que tuvo que suspender la aplicación de sus propias legislaciones al respecto para acatar las exigencias de la parte estadounidense [2].

En ambos casos, tanto en el de los pasajeros de las compañías aéreas como en el caso SWIFT, la técnica es exactamente la misma. En realidad, no se trata de acuerdos jurídicos entre dos partes, entre dos potencias formalmente soberanas. De hecho, sólo una de las partes, la administración estadounidense, actúa directamente sobre los ciudadanos europeos. En ambos textos el poder ejecutivo de Estados Unidos reafirma su derecho a disponer de los datos personales y ejerce así directamente su soberanía sobre los ciudadanos de la Unión Europea.

La supremacía de las leyes de Estados Unidos en territorio europeo es también uno de los elementos en juego en las negociaciones tendientes a instaurar un gran mercado transatlántico, la Asociación Transatlántica para el Comercio y la Inversión (Transatlantic Trade and Investment Partnership o TTIP, conocida en español con las siglas ATCI.).

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Reunión anual del Consejo de Administración del CIADI en Tokio, el 12 de octubre de 2012).

Gracias a la ATCI, las empresas estadounidenses tendrán la posibilidad, en nombre de la libertad de competencia, de emprender acciones legales contra un Estado que les niegue permisos de explotación de gas de esquistos o que les imponga normas en materia de productos alimenticios o de estándares sociales. Ese sistema de solución de divergencias o discrepancias permitiría a los estadounidenses echar abajo gran parte de las regulaciones europeas mediante la aparición de precedentes jurídicos ante esta justicia privada estadounidense. El principio mismo de introducción de ese tipo de mecanismo ya fue aceptado por los europeos en el mandato de negociación que los ministros europeos del Comercio concedieron a la Comisión en junio de 2013. La instancia a la que se recurriría preferentemente para ese tipo de arbitraje sería el Centro Internacional de Arreglo de Diferencias Relativas a Inversiones (CIADI o ICSID por International Centre for Settlement of Investment Disputes), órgano dependiente del Banco Mundial, con sede en Washington, y cuyos jueces, abogados de negocios y profesores de derecho se nombran en función de cada caso: un árbitro designado por la empresa demandante, uno designado por el Estado de Washington y el tercero designado por el secretario general del CIADI [3].

Si este procedimiento, ya parcialmente aceptado, llega aplicarse en el marco del futuro gran mercado transatlántico, el derecho europeo cederá nuevamente su lugar, y lo hará esta vez ante una jurisdicción privada situada en territorio de Estados Unidos y en la que la parte estadounidense gozará de un papel preponderante.

[1] «Las transacciones financieras internacionales bajo control estadounidense», por Jean-Claude Paye, Red Voltaire, 28 de mayo de 2008.

[2] «Espacio aéreo bajo control imperial», por Jean-Claude Paye, Red Voltaire, 18 de octubre de 2007.

[3] Convenio sobre el arreglo de diferencias relativas a inversiones entre Estados y nacionales de otros Estados, International Centre for Settlement of Investissement Disputes (ICSID), Sección 2 (Constitución del Tribunal), Artículo 37.

mardi, 10 juin 2014

Ice Station Obama

Ice Station Obama

by Wayne Madsen

Wayne MADSEN

Ex: http://www.strategic-culture.org

 

Although President Obama's «pivot to Asia» is receiving media attention, his little-known push to establish American hegemony over the rapidly melting Arctic polar zone has gone largely unnoticed. Using three NATO allies, all of them monarchies, Obama is trying to establish a U.S.-led condominium of the United States, Canada, Norway, and Denmark over the Arctic, conspicuously leaving Russia out of the equation. Obama’s military and intelligence push into the Arctic could be taken from the pages of the 1960s Cold War thriller by Alistair MacLean, «Ice Station Zebra», With the depletion of the Arctic ice pack opening up formerly non-navigable Arctic maritime zones to shipping, Obama and his Wall Street handlers are eyeing the Arctic as America’s new region for natural resource exploitation. And, as always, the Pentagon and the U.S. intelligence Community are ready to act as the centurions for the investment bankers and hedge fund tycoons.

U.S. Defense Secretary Chuck Hagel’s Arctic Strategy was unveiled in Halifax in November 2013. Hagel said the Pentagon’s «Arctic Strategy» is centered upon the U.S. bolstering its military capabilities in the Arctic region with the opening of new sea lanes for natural resource «exploration», 

The first step of the Obama «polar pivot» has been to militarize it under the NATO umbrella. The Svalbard Treaty of 1920, ratified by 40 nations, agreed to demilitarize the Norwegian-owned Arctic archipelago of Svalbard and to permit commercial activities on the islands by the signatories. Only Norway and Russia (and the former Soviet Union) exercised the right to commercially exploit the resources of the islands, mainly by mining coal. Russia has largely withdrawn its commercial interests from the islands with only some 370 Russians and Ukrainians remaining in Svalbard, many of them living at the mining community in Barentsburg, the Russian research station at Ny-Ålesund, and the small mining outpost at Sveagruva.

A dependency of Norway, Svalbard has seen its Norwegian population grow with many of the Norwegians living in the capital of Longyearbyen. As signatories of the Svalbard Treaty, Americans, Canadians, and Britons are free to travel and reside on Svalbard without restrictions imposed by Norwegian authorities. Americans first started to arrive in Svalbard as part of the team that oversees the operation of the Svalbard Global Seed Vault, a project of Global Crop Diversity Trust, which stores most of the world's crop and botanical varieties in an underground vault.

Russia believes that NATO has violated the Svalbard Treaty by covertly operating military functions at the Svalbard Satellite Station at Ny-Ålesund, which is connected to Harstad and Andoya, Norway by the Svalbard Undersea Cable System. Andoya was the site of a Norwegian Sound Surveillance System (SOSUS) array, art of the U.S. Integrated Undersea Surveillance System (IUSS) that acoustically tracked Soviet and Russian submarines. There is a belief that the Norwegians have continued to employ acoustic intelligence devices against the Russians and that Svalbard is part of the Norwegian monitoring activities, in violation of the Svalbard Treaty. The U.S. also maintains a Globus II HAVE STARE radar station in Vardo in the Norwegian Arctic, which is used to collect electronic intelligence for the U.S. National Security Agency from Russian military targets across the Norwegian border. The mushroom-like radome that conceals the HAVE STARE radar is a tell-tale sign of a U.S. military-intelligence presence. Radomes have appeared in increasing numbers from the National Security base at Menwith Hill, England to northern Norway, Svalbard, Greenland, Iceland, the Faeroes, northern Canada, and even remote and uninhabited Jan Mayen Island in the Norwegian Sea. 

Complementing America's operations in Svalbard and Norway is the increasing use by NATO of Sweden's Arctic Lapland for military purposes. Most NATO activities in Sweden involve NEAT, which stands for NATO Exercises and Advanced Testing.

The U.S. is also expanding its military presence at the Thule airbase in Greenland as part of the U.S. Air Force 21st Space Wing's missile defense network. Thule provides missile launch sensor data to the North American Air Defense Command (NORAD) and the Air Force Space Command. A number of Greenland «home rule» governments have wanted the United States to withdraw its military forces from Greenland but Washington and Denmark, which remains the sovereign authority over Greenland through the contrivance of calling Greenland a self-governing country within the «Kingdom of Denmark,» have rejected Greenlandic calls for the demilitarization of Greenland. The «kingdom» contrivance has also been used to keep the independence-minded Faeroe Islands in the Norwegian Sea firmly under Denmark's, and by default, NATO's, control. The Faeroes and Greenland are part of Denmark's Joint Arctic Command, which in turn reports to NATO.

Although Greenland's Prime Minister Aleqa Hammond of the social democratic Siumut Party favors independence, she, like other past leaders, face determined opposition from Washington and Copenhagen, where NATO lobbyists exercise final say. Hammond stated «We will stand up as a people and demand what is rightfully ours.» According to a document found in the CIA archives, The U.S. has always believed it has ultimate authority over Greenland. And Denmark has not always been such an obedient slave to the dictates of Washington. A formerly TOP SECRET CIA document, dated January 31, 1947, states that the U.S. Minister to Denmark, Josiah P. Marvel, Jr., raised the issue of Greenland with the Danish Foreign Minister, Gustav Rasmussen. The U.S., at the time, was interested in wresting control of Greenland from Denmark to use it as a military base against the Soviet Union. When Marvel insisted on discussing the future of Greenland with Rasmussen, the Danish Foreign Minister replied, «While we owe much to America, I do not feel we owe them the whole island of Greenland.»

What a difference a generation makes. Former Danish Prime Minister and outgoing NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen, nicknamed the «Fogh of War» by his many critics, handed Greenland to the United States on a Georg Jensen silver platter and warned the Faeroes not to even think about independence. Whatever the Americans paid for Rasmussen’s knee-jerk loyalty, it was worth it to Washington.

U.S. dominance over the Arctic is spelled out in the Pentagon's National Strategy for the Arctic Region, a policy that was developed under the stewardship of Daniel Y. Chiu, the deputy assistant secretary of defense for strategy. Chiu sees the rapid climate change that is affecting the Arctic facilitating a greater U.S. naval and other military presence in the region.

Last February, U.S. forces participated in the first airborne operation north of the Arctic Circle. The exercise, codenamed SPARTAN PEGASUS, saw paratroopers from the Army's 25th Infantry Division parachute into Deadhorse on Alaska's North Slope.

In 2012, the commander of the U.S. Northern Command (NORTHCOM) and NORAD signed the Tri-Command Framework for Arctic Cooperation with the Commander of Canadian Joint Operations Command. The agreement «enhances military cooperation to support safety, security and defense operations in the region.» NORTHCOM has assumed sole responsibility for military operations in the Arctic region, placing Greenland, Svalbard, Jan Mayen Island, and the North Pole within NORTHCOM's jurisdictional domain. And NORTHCOM has not been shy about ordering U.S. fighter planes to engage Russian military aircraft in dangerous «cat-and-mouse» games over the Bering Sea between Siberia and Alaska.

NORTHCOM has increased its presence in Canada's first Inuit-ruled territory, Nunavut. In March, NORTHCOM conducted Exercise ARCTIC WARRIOR/GUERRIER NORDIQUE in Iqaluit, Nunavut. The Stephen Harper government in Ottawa has increasingly stymied the rights of Native Canadians over the natural resources on their lands. The presence of NORTHCOM military units in the Nunavut capital of Iqaluit last March was a message by Ottawa and Washington to the local leaders that their self-government has «limits,» just like those imposed by Washington and Copenhagen on their Inuit cousins in Greenland. The same restrictions by the neo-colonialists of Ottawa and Washington will be imposed on the emerging Deline Gotine nation, the first native Canadian self-governing entity in Canada's Northwest Territories. In addition, the people of Deline Gotine will have no authority to ban natural gas fracking in their territory.

NATO has urged Denmark and Canada to resolve a dispute over ownership of Hans Island, a 1.3 kilometer barren uninhabited island between Greenland and Canada's Ellesmere Island. The island will be ruled as a shared condominium between Canada and Denmark. Left out of the agreement are Greenland and Nunavut, the two Inuit governments that actually would have had no problems resolving sovereignty issues between the same native people. However, in the Arctic, the decisions are made in Washington, while the NATO puppets of Ottawa, Copenhagen, and Oslo obediently wag their tails.

 

samedi, 07 juin 2014

Victorias electorales de Assad y Sisi ponen fin a la “primavera árabe”

sissi333x2048.jpgVictorias electorales de Assad y Sisi ponen fin a la “primavera árabe”

El analista israelí en temas árabes Avi Issacharoff escribió en el periódico Maariv que el perfil de Oriente Medio ha ido cambiando continuamente desde diciembre de 2010 y todos aquellos que han intentado realizar pronósticos han descubierto la dificultad de esta tarea.

Sin embargo, lo que está sucediendo en estos días, las victorias electorales del nuevo presidente egipcio, Abdel Fattah al Sisi, y del presidente sirio, Bashar al Assad, marcan el fin informal de la así llamada “Primavera Árabe”.

El periódico añade que aunque es todavía demasiado temprano para dar la despedida a las revoluciones y los revolucionarios en Oriente Medio, las dos elecciones –la egipcia que fue celebrada esta semana- y la siria -que tendrá lugar en los próximos días- han supuesto el cierre de una etapa, que estuvo caracterizada por la demanda de cambios, el caos y la inestabilidad.

En la actualidad, el desafío del terrorismo y de la falta de seguridad han llevado a que las poblaciones árabes están ya cansadas de revueltas y conflictos y busquen asegurar la estabilidad y el desarrollo.

En Egipto, el establishment político anterior ha vuelto al poder a través de Abdul Fattah al Sisi y busca destruir a los Hermanos Musulmanes, la cofradía que ha sacado provecho de las revoluciones y revueltas árabes en varios países. En Siria, Assad continuará siendo el jefe de estado aunque la guerra civil continúe durante un cierto tiempo más. La votación masiva de los sirios en Beirut es el reflejo de un cambio en la opinión pública siria que comprende que Assad es la garantía de la estabilidad futura y de la derrota definitiva del terrorismo que asola el país.

El periódico destaca también que estos acontecimientos tienen lugar en un momento en el que el Líbano busca un nuevo presidente que sustituya a Michel Suleiman y en el que se ha producido el acuerdo entre Hamas y Fatah para el establecimiento de un gobierno de unidad.

Las repercusiones de este último hecho no están claras para Israel, pero los actuales acontecimientos en Oriente Medio y el refuerzo en general del poder de los estados y gobiernos árabes pueden no ser favorables para los intereses israelíes.

Al-Manar