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jeudi, 04 septembre 2014

Les sanctions américaines – une guerre économique contre les «partenaires» européens?

Les sanctions américaines – une guerre économique contre les «partenaires» européens?

par Rita Müller-Hill, historienne

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

Sous le titre, «Les producteurs automobiles allemands ressentent la crise russe», la «Frank­furter Allgemeine Zeitung», dans sa rubrique économique, rapporte le 2 août «La chute des ventes s’accélère. L’Institut Ifo (institut pour la recherche en économie) met en doutes l’efficacité des sanctions». L’article met en évidence que les sanctions n’affectent ni la Russie ni les banques russes. Qui affectent-elles alors?


Revenons en arrière: Les sanctions économiques contre l’Iran.


Traditionellement, la France entretenait de bonnes relations commerciales avec l’Iran. C’étaient encore des «résidus» de la politique extérieure indépendante du général de Gaulle, méprisée par les USA et Bruxelles. «Les amis transatlantiques» ont cependant fait pression sur la France et les nouvelles élites françaises, en supplétifs dociles, ont abandonné les bonnes relations commerciales avec l’Iran sous prétexte de lutter contre le programme nucléaire de l’Iran. Cela a nui de façon considérable à l’économie française et certains médias français y voient la préparation d’un marché futur pour les marchandises américaines.


En avril 2012, sous la pression de son nouveau partenaire General Motors et du lobby «United against nuclear Iran», Peugeot s’est retiré du marché iranien. «La France, quatrième partenaire commercial de l’Iran […] est désormais en quinzième position.»1


Depuis 1978, Peugeot possédait en Iran 30% du marché et commercialisait en 2011, via un partenariat avec le groupe local Iran Khodro, 458?000 voitures en kit, ensuite assemblées dans le pays contre 440?000 en France. A la suite de son partenariat avec General Motors, Peugeot a été contraint de stopper la livraison de pièces détachées en Iran. «Le Monde»2 a interviewé l’ambassadeur iranien en France. M. Ali Ahani a confirmé que General Motors, proche du lobby «United Against Nuclear Iran» aurait exercé des pressions sur son partenaire français.


Le 26 juillet 2013, Carlos Tavares, directeur de Renault, annonça que le «président Obama avait donné l’ordre de cesser les activités en Iran.»3


Les ventes de Renault progressaient en Iran, (près de 10% du marché local) et on avait affirmé vouloir y rester, après le départ de Peugeot, ce qui contrebalançait les difficultés sur les marchés européen (24% en France) et américain. Moins d’un an après, le départ de Peugeot de l’Iran, Renault, contraire à l’affirmation de rester, annonça sa décision de quitter le pays. Le 23 juillet 2013 seulement, Iran Khodro avait annoncé la signature d’un accord pour la construction de la Clio.4 La décision de l’Union européenne, d’interdire au secteur bancaire iranien l’accès au réseau SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) aggravait encore la situation.


Ces décisions mettent en lumière la stratégie américaine, de fermer les marchés iraniens aux entreprises étrangères, surtout aux entreprises françaises. Le 3 juin 2013, les USA, quelques jours avant l’élection d’Hassan Rohani, se sont dotés d’une nouvelle législation: le président Obama a signé l’«Executive Order Act 13645», visant surtout le secteur automobile.5
Michel Makinsky de la France Business School (Poitiers) est de l’avis qu’on a directement visé les intérêts de l’industrie automobile française et «que l’objectif réel d’Obama est de purger le marché iranien de toute concurrence étrangère au cas où un rapprochement s’ébaucherait entre Washington et Téhéran.»6


Un sous-traitant français a confirmé au «Figaro» que, l’«Executive Order Act» d’Obama est «un véritable nettoyage du marché automobile iranien qui se prépare pour faire place nette aux industriels américains, avant un deal politique entre Téhéran et Washington».7
Nous comprenons la stratégie américaine à travers la composition et les méthodes du lobby puissant «United Against Nuclear Iran» (UANI).8 L’organisme est composé, en partie, «d’anciens dirigeants politiques de premier plan et de militaires néoconservateurs (entre autres Richard Holbrooke, Jim Wolsey CIA), entretenant d’étroites connexions avec les services secrets américains, mais aussi britanniques et israéliens». Ainsi Alexandre Mandil dans son article pour la Fondation Prometheus.9


Les conséquences pour Renault n’ont pas tardé à arriver: les bénéfices de 746 millions au premier trimestre 2012 ont passé à 39 millions pour la même période en 2013 parce qu’on était obligé de payer 512 millions d’Euros de provision pour l’arrêt des activités en Iran.
Le secteur automobile n’est pas le seul concerné. Le 29 mai 2013 Total devait payer 400 millions de dollars aux autorités américaines pour faire stopper les accusations de corruptions dans le cadre des contrats en Iran.10


Parallèlement, les USA préservent leurs propres intérêts. Les exportations américaines vers l’Iran ont augmenté de 50%, ces dernières années tandis que les exportations européennes ont chuté de moitié depuis la mise en œuvre de l’embargo sur le pétrole. «Les Américains y vendent via des intermédiaires, notamment turcs, des ordinateurs, des téléphones, du Coca Cola et d’autres biens de consommation.»11    •

1    Le Monde: www.lemonde.fr/economie/article/2013/06/17/ce-que-les-sanctions-contre-l-iran-coutent-a-la-france_3431653_3234.html
2    ibid.
3    www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20130110trib000777697/quand-obama-oblige-renault-aquitter-l-iran-a-son-grand-dam.html
4    www.usinenouvelle.com/article/l-iran-epine-dans-le-pied-de-renault.N202204
5    www.whitehouse.gov/the-press-office/2013/06/=3/execcutive-order-authorizing-implementation-certain-sanctions-set-forth-i 
6    http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/industrie/automobile/221177625./retour-washington-iran-sanctions-et-concurrence-
7 www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/10/04/20002-20131004ARTFIG00001-en-iran-l-offensive-discrete-des entreprises-americaines.php      
8    www.unitedagainstnucleariran.com/
9    Alexandre Mandil. «L’industrie francaise, cible et victime de la stratégie américaine en Iran», www.fondation-prometheus.org
10    ibid.
11    ibid.

Hillary Clinton is the grandmother of the Islamic Caliphate

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Wayne MADSEN
Strategic-Culture.org

Hillary Clinton is the grandmother of the Islamic Caliphate

Hillary Clinton is fond of changing history in order to put herself in the best possible light. As First Lady, she claimed that in 1996 that she dodged sniper fire while visiting Sarajevo, the capital of civil war-torn Bosnia and Herzegovina. It was a good story and, initially, she received praise for her «heroism under fire» from a typically sycophantic press. However, the story was false. Mrs. Clinton never came under sniper fire. She lied. And the lies of the one-time and prospective presidential candidate did not stop with Bosnia. According to one person close to the ex-First Lady, her first major book, «Living History», was full of so many lies and half-truths, it should have been sold under the heading of «fiction».

Mrs. Clinton is currently rejecting charges that it was her policy of destabilizing Libya and Syria that led to the rise of the Islamic State of Iraq and the Levant (or, at it is also called, the Islamic State of Iraq and al-Sham (ISIS) or the Islamic State («al-Dawlah»). Clinton’s minions of idolizers and neo-conservative war hawks call such claims a «conspiracy theory», the favorite pejorative for those who suffer from a bankruptcy of facts. In fact, Clinton’s boasting about the extrajudicial execution of Libyan leader Muammar al Qaddafi, in which she cackled, «We came, we saw, he died», along with her vow to unseat Syrian President Bashar al Assad, after having publicly praised him in March 2011, provides evidence of her constant lying and changing of facts to suit her own purposes. 

Clinton’s intervention in Syria and Libya, and the replacement of unifying governments with weaker regimes plagued by civil war, as well as separatist movements and Islamic emirates and caliphates vying for political control, were in the best interests of Israel. Ever since Israel developed the «Clean Break» strategy in the early 1990s, the division of Arab states by civil war and secessionist movements and religious turmoil and fratricide has been the goal of Israeli ultra-Zionists and right-wing political leaders, including Prime Minister Binyamin Netanyahu. 

Mrs. Clinton’s good friend and oft-mentioned vice presidential candidate, former NATO commander General Wesley Clark, let the cat out of the bag in 2007 when he revealed on a television program partly funded by hedge fund mogul George Soros that he saw a classified Pentagon memorandum, which stated that seven countries would be «taken out» by the United States in five years. Clark said he saw the memo around September 20, 2001, just a week after the 9/11 attack on the United States. After the United States invaded and occupied Iraq, the next six countries on the American «hit list» were Syria, Lebanon, Libya, Somalia, Sudan and, finally, Iran.

 

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Although it took more than five years for Syria and Libya to fall, the Hillary Clinton-initiated «Responsibility to Protect» (R2P) operation to back Islamist opposition groups against Qaddafi in Libya, Assad in Syria, Hosni Mubarak in Egypt, and Zine El Abidine Ben Ali in Tunisia.

Clark wrote the NATO book on destabilizing countries and militarily squaring off against Russia. His operations in the Balkans as NATO commander ensured that the former Yugoslavia fragmented into seven different countries, including Montenegro and Kosovo. Clark never condemned the 2001 plan to take out seven countries in five years, he merely said military force should be used as a last resort. But Clark seems very comfortable with the R2P operations that resulted in ISIL seizing control of large swaths of Syria and Iraq and other Islamist rebels seizing control of most of Libya. Clark also endorsed the Israeli action that demolished Palestinian Authority President Yasser Arafat's Ramallah headquarters in 2002. Clark’s backing of Clinton’s interventionist policy in the Middle East, which is aligned with Israel’s «Clean Break» strategy of scrapping every peace accord with the Palestinians from Madrid to Oslo, should be no surprise when considering Clark’s family background. Although he is ostensibly a Roman Catholic, Clark is the son of Benjamin Kanne, a «Kohen» (priest) who hailed from a long line of Belarusian Talmud-wielding rabbis. Clark’s disdain for Russians was on full display during the Kosovo crisis. Considering his roots, it is also no surprise that Clark shares Clinton’s advocacy for Israel. Clinton and Clark on the same ticket in 2016 would further threaten the Middle East, Eastern Europe, the Balkans, and other parts of the world. 

Considering the fact that Israel’s Mossad and Defense Forces have jointly coordinated attacks on Assad’s forces in Syria with Jabhat al Nusra, an ally of ISIL, and that Mossad and Saudi Mukhabarat General Intelligence Service chiefs have held a number of secret meetings, there is little doubt that the Clinton plan all along was to create an Islamic caliphate from the remnants of what was once the strong and united Arab secular and socialist republics of Syria, Iraq, and Libya. When the ISIL-allied Nusra Front took over the Syrian-Israeli border crossing at Quneitra in the Golan Heights, the Israeli military coordinated its ground fire on Syrian government positions in a manner that assisted the Islamist radicals. Similarly, Israeli connections to an ISIL cell in Gaza was used by the Israelis to suggest that Hamas was losing control over the Palestinian enclave. Israel has also been caught red-handed assisting ISIL-related groups in Lebanon that have attacked Hezbollah. All of Israel’s actions are in keeping with the «Clean Break» policy Version 2.0.

In fact, Mossad and the Saudi Mukhabarat, and to a lesser extent, the U.S. Central Intelligence Agency and Britain’s MI-5 Secret Intelligence Service have links to most, if not all, of the various «Al Qaeda» and affiliated franchises throughout the Middle East and North Africa. In addition to Jabhat al Nusra and ISIL, these include Al- Jabha al-Islamiya lil-Muqawama al-’Iraqiya (Islamic Front of the Iraqi Resistance), Al-Jaysh al-Islami fil- ’Iraq (Islamic Army in Iraq), Harakat al-Muqawama al-Islamiya fil-’Iraq (Islamic Resistance’s Movement in Iraq), Jaysh al-Iraq Al-Islami (Iraq Islamic Army), Jaysh al-Jihad Al-Islami (Islamic Jihad Army), Jaysh al-Mujahidin (Mujahidin’s Army), Jaysh al-Ta’ifa al- Mansoura (Victorious Group’s Army), Jaysh Ansar al- Sunna (Partisans of the Sunna Army), Tanẓim al-Qa‘idah fi Jazirat al-‘Arab, (Al Qaeda in the Arabian Peninsula), and Tandhim al-Qa’ida fi Bilad al-Rafidayn (al-Qaeda’s Organization in Mesopotamia).

ISIL has already seized large portions of the prospective caliphate’s province of Sham, which is composed of Syria and parts of western Iraq. Other parts of Sham that ISIL intends to «liberate» are Lebanon and Jordan. In North Africa, the Islamist Ansar al-Sharia and other allied Islamist groups have seized most of eastern Cyrenaica and large parts of Tripolitania, including Tripoli itself. These groups intend to link up with Boko Haram in Nigeria, which has already declared a caliphate in the northeastern Nigerian town of Gwoza in Borno state. Boko Haram’s caliphate also includes Damboa in Borno, Buni Yadi in Yobe state, and Madagali in Adamawa state. The much-ballyhooed U.S. Africa Command has taken no action to suppress the rise of the caliphate in Nigeria and neighboring Cameroon. As with the military acquisitions of ISIL in Syria and Iraq, Boko Haram has captured at least one military base, along with equipment, in Nigeria.

Boko Haram, along with Al Qaeda in the Islamic Maghreb and Ansar Dine in Mali, intend to spread the caliphate to Tunisia, Algeria, Mali, Morocco, Mauritania, Burkina Faso, Ghana, Ivory Coast, and the rest of West Africa as the Caliphate’s «Province of Maghreb». The ISIL-allied Salafists of Cyrenaica, Egypt, northern Sudan and Darfur plan for the establishment of the Caliphate’s «Province of Alkinana».

ISIL’s caliphate also includes the Horn of Africa, including largely Christian Ethiopia and Kenya, as well as the Central African Republic, Chad, Cameroon, Rwanda, and South Sudan as the «Land of Habasha». The Al Shabaab guerrillas have established a caliphate-loyal «Islamic Emirate of Somalia» in areas of that failed state that it controls. The area of Africa ISIL intends to conquer has seen its share of genocide but that will be nothing compared to what awaits it under the Caliphate.

ISIL said it intends to conquer Spain and Portugal and restore «Al Andalus» as part of the «Greater Caliphate». ISIL’s plans to turn southern Arabia into the province of «Yaman» will come at the bloody expense of the Zaidi Houthis of North Yemen and the secular-minded South Yemeni independence restoration movement. In any event, the Sauds will continue to rule their kingdom, whether it is called Arabia or «Hejaz». ISIL, spawned with Saudi support, will be the centurions and enforcers for the House of Saud and their Israeli allies. Al Qaeda in the Arabian Peninsula has already established a caliphate satellite, the Emirate of Waqar, in Yemen. 

The estimated one thousand Chechens fighting for ISIL in Syria and Iraq can be expected to help threaten to Caucasus after their planned victories in Sham, Iraq, «Kordistan», and Iran. ISIL refers to the Caucasus region, including Chechnya, Dagestan, plus Crimea, southern Ukraine (including Odessa), as «Qoqzaz». In the sights of the Caliphate are Anathol, present-day Turkey, and Orobpa, the present day Balkans, plus Hungary, Moldova, and Austria. Perhaps it has not dawned on the Obama administration and its European Union and NATO allies that the destabilization of Ukraine wrought by the fascist regime in Kiev plays right into the hands of ISIL’s plans to take control of southern Ukraine and Crimea with the help of sympathetic Caucasus Muslims, Turks, and Crimean Tatars.

The Caliphate’s threat to bring large portions of central Asia and western China, Tibet, Nepal, all of India (except for Sikkim and the northeastern states where a self-described Jewish people called the B’nei Menashe live in Mizoram and Manipur states), Sri Lanka, Maldives, Pakistan (where an Islamic Emirate loyal to the caliphate has already been established in Waziristan), Afghanistan (where the Taliban calls areas under its control the «Islamic Emirate of Afghanistan», and Russia (where the Caucasus Emirate is attempting to gain territory) under its control as part of «Khurasan» fits in nicely with the West’s plans to disrupt the BRICS and Shanghai Cooperation Organization (SCO) alliances.  BRICS and SCO firmly stand opposed to Western political and economic imperialism. In addition, hundreds of Southeast Asian Muslim radicals are reportedly fighting within the ISIL ranks in Iraq and Syria. They have all announced plans to return to Indonesia, Malaysia, Bangladesh, the Rakhine state of Burma, southern Thailand, and Mindanao in the Philippines to incorporate those countries and regions into the Caliphate. 

Mrs. Clinton and her band of war hawks and Israeli friends created the conditions that have allowed a group like ISIL to massacre Shi’as, Kurds, Assyrian Christians, Alawites, Yazidis, Turkoman, Sunni tribesmen, Druze, and others from Aleppo and Quneitra to Mosul, Kirkuk, and the outskirts of Erbil and Baghdad. If they have their way, ISIL will be crucifying and beheading Copts in Egypt, Christians and Shi’as in Lebanon, Zoroastrians and Shi’as in Iran, Shi’as in Tajikistan, and Hindus, Sikhs, Jains, and Buddhists in India. Mrs. Clinton, the actual «grandmother of ISIL», has left President Obama with an extremely unstable situation that she intends to use as a wedge issue against him and his foreign policy in the 2016 election. Ever since 9/11, the West has fallen time and time again for the psychological warfare themes and schemes hatched in Israel and the neocon boiler shops and think tanks of Washington, DC. If ISIL is eliminated as a threat, as it must be, their true sponsors should also be unmasked and flushed out.




Republishing is welcomed with reference to Strategic Culture Foundation on-line journal www.strategic-culture.org.

ISIS is America’s New Terror Brand: Endless Propaganda Fuels “War on Terror”

 
ISIS is America’s New Terror Brand: Endless Propaganda Fuels “War on Terror”

By James F. Tracy
GlobalResearch.ca

In the wake of World War I, erstwhile propagandist and political scientist Harold Lasswell famously defined propaganda as “the management of collective attitudes” and the “control over opinion” through “the manipulation of significant symbols.”[1] The extent to which this tradition is enthusiastically upheld in the West and the United States in particular is remarkable.

The American public is consistently propagandized by its government and corporate news media on the most vital of contemporary issues and events.

Deception on such a scale would be of little consequence if the US were not the most powerful economic and military force on earth.

A case in point is the hysteria Western news media are attempting to create concerning the threat posed by the mercenary-terrorist army now being promoted as the Islamic State of Iraq and Greater Syria, or “ISIS.”

As was the case with the US intelligence asset and bogey publicized as “Al Qaeda,” and Al Qaeda’s Syrian adjunct, “Al Nusra,” such entities are—apparently by design—inadequately investigated and defined by major news media. Absent meaningful historical context they usefully serve as another raison d’ểtre for America’s terminal “War on Terror.”

A seemingly obvious feature of such terrorist forces left unexamined by corporate media is that they are observably comprised of the same or comparable personnel unleashed elsewhere throughout the Middle East as part of a strategy proposed during the George W. Bush administration in 2007.[2]

With the above observations in mind, ISIS is well-financed, militarily proficient, and equipped with modern vehicles and weaponry. It also exhibits an uncanny degree of media savvy in terms of propagating its message in professional-looking videos and on platforms such as YouTube and Twitter. “Western intelligence services,” the New York Times reports, claim to be “worried about their extraordinary command of seemingly less lethal weapons: state-of-the-art videos, ground images shot from drones, and multilingual Twitter messages.”[3]

Along these lines, ISIS even received a largely sympathetic portrayal in a five-part series produced and aired by the Rupert Murdoch-backed Vice News.[4] Indeed, Vice News’ “The Spread of the Caliphate” is reminiscent of the public relations-style reportage produced via the “embedding” of corporate news media personnel with US and allied forces during the 2003 conquest of Iraq.

The overt support of ISIS, combined with the fact that it is battling the same Syrian government the Obama administration overtly sought to wage war against just one year ago, strongly suggest the organization’s sponsorship by Western intelligence and military interests.

ISIS’s curious features are readily apparent to non-Western news outlets and citizenries. For example, Iran’s PressTV recently asked its readership, “Why does the ISIL have such easy access to Twitter, Youtube and other social media to propagate its ideologies?” The answer choices are, “1) Because the ISIL has very capable technicians who can best use social media, or 2) Because the US and Britain have provided the ISIL with unrestricted social media platform[s].” Note that the first choice is the overarching assumption of Western media outlets. Yet perhaps unsurprisingly, 90 percent of PressTV readers selected choice two.[5]

No such queries are so much as alluded to by major corporate media, all of which are united in the notion that ISIS is an essentially indigenous phenomenon. Yet as coverage of the events of September 11, 2001 and subsequent state-sponsored terrorism indicates, such media are essentially a component of the national security state, their reports and broadcast scripts all but overtly written by intelligence and military organizations.

In the wake of 9/11 US news media seldom asked about the origins of Al Qaeda—particularly how it was a product of US intelligence agencies. With the history of Al Qaeda omitted, the Bush administration was permitted to wage war on Afghanistan almost immediately following those staged attacks on the World Trade Center and Pentagon.

Yet as is much the case with today’s manufactured ISIS phenomenon, that history was readily available, and its careful public examination might have implicated the United States intelligence community in the 9/11 attacks. “During the Cold War, but also in its aftermath,” Michel Chossudovsky observes,

the CIA—using Pakistan’s military intelligence apparatus as a “go between”—played a key role in training the Mujhadeen. In turn, the CIA-sponsored guerrilla training was integrated with the teachings of Islam. Both the Clinton and Bush administrations have consistently supported the “Militant Islamic Base”, including Osama bin Laden’s Al Qaeda, as part of their foreign policy agenda. The links between Osama bin Laden and the Clinton administration in Bosnia and Kosovo are well documented by congressional records.[6]

As the United States and world approach the thirteenth anniversary of the most momentous false flag in modern history, the American public would be well-served to remind itself that ISIS is the new Al Qaeda—in other words, the new pretext that will in all likelihood be used by to take police state measures at home and military aggression abroad to new, perhaps unprecedented, levels.

With the above in mind, it is telling that one of the US government’s greatest fears isn’t ISIS at all. “The FBI’s most recent threat assessment for domestic terrorism makes no reference to Islamist terror threats,” the Washington Free Beacon reports, “despite last year’s Boston Marathon bombing and the 2009 Fort Hood shooting—both carried out by radical Muslim Americans.”

Instead, the nation’s foremost law enforcement agency is preoccupied with what it deems “domestic extremism” exhibited by its own subjects.[7] A primary manifestation of such “extremism” is possessing the curiosity to discern and seek out truths and information amidst the barrage of manipulated symbols the government and corporate-controlled media use to undermine a potentially informed public.

Notes

[1] Harold Lasswell, Propaganda Technique in the World War, Cambridge MA: MIT Press, 1927/1971.

[2] Seymour Hersh, “The Redirection: Is the Administration’s New Policy Benefitting Our Enemies in the War on Terrorism?” New Yorker, March 5, 2007; Tony Cartalucci, “Extremists Ravaging Syria Created by US in 2007,” Land Destroyer Report, May 11, 2012.

[3] Scott Shane and Ben Hubbard, “ISIS Displaying a Deft Command of Varied Media,” New York Times, August 30, 2014.

[4] Joe Bercovici, “Thanks to Rupert Murdoch, Vice is Worth $1.4 Billion. Could it be in Play Soon?” Forbes, August 19, 2014; Medyan Dairieh, “The Spread of the Caliphate: The Islamic State,” Vice News, August 13, 2014.

[5] PressTV Poll, http://presstv.ir, retrieved on August 30, 2014.

[6] Michel Chossudovsky, America’s “War on Terrorism” Second Edition, Montreal CA: Global Research, 2005, 4.

[7] Bill Gertz, “FBI National Domestic Threat Assessment Omits Islamist Terrorism,” Washington Free Beacon, August 29, 2014.

Reprinted with permission from GlobalResearch.ca.

mercredi, 03 septembre 2014

Deciphering Henry

Deciphering Henry

Kissinger_Shan9.jpgHenry Kissinger is out with an essay in the Wall Street Journal “on the Assembly of a New World Order” (HT Ed Steer).  Some parts of it are rather difficult to understand or interpret (is it written in code that only the elite can decipher?).  I will attempt to go through it line by line (probably not every single line) and see if, by the time I finish, I can make some sense of it.

Libya is in civil war, fundamentalist armies are building a self-declared caliphate across Syria and Iraq and Afghanistan’s young democracy is on the verge of paralysis.

Translated: Pretty much everything touched by the US government in the last ten years has turned into a disaster.

To these troubles are added a resurgence of tensions with Russia and a relationship with China divided between pledges of cooperation and public recrimination.

Translated: Look, Nixon and I handed China to you on a silver platter; the Soviets crumbled just as Mises said they must (whoops, I let that slip – is it too late to take it back? I meant because Reagan spent the Soviets into bankruptcy).  So, basically, pretty much everything touched by the US government in the last ten years has turned into a disaster.

The concept of order that has underpinned the modern era is in crisis.

Translated: How could the US government screw-up all of the work we have done to consolidate global governance?

Hopefully, my emphasis on this point has properly conveyed that I consider this opening paragraph to offer an important admission by Henry.

The search for world order has long been defined almost exclusively by the concepts of Western societies. In the decades following World War II, the U.S.—strengthened in its economy and national confidence—began to take up the torch of international leadership and added a new dimension.

Translated: The US government was sitting in the cat-bird’s seat coming out of World War Two, virtually unscathed and in control of every meaningful global institution.

A nation founded explicitly on an idea of free and representative governance, the U.S. identified its own rise with the spread of liberty and democracy and credited these forces with an ability to achieve just and lasting peace.

781183.jpgIt is interesting that he uses the term “governance” and not government.  In any case, here Henry is spitting out the party line that the US spread its influence far and wide only for the benefit of bringing “free and representative governance” to the downtrodden (brown and yellow, usually) people of the world.

The traditional European approach to order had viewed peoples and states as inherently competitive; to constrain the effects of their clashing ambitions, it relied on a balance of power and a concert of enlightened statesmen.

Europe always played it strategically via balance-of-power politics.  This, of course, left one side out of Anglo-elite influence.  The American approach (not to mention the American military and economic power) broadened the reach of the elite.

The prevalent American view considered people inherently reasonable and inclined toward peaceful compromise and common sense; the spread of democracy was therefore the overarching goal for international order.

Translated: Democracy fooled the Americans into thinking they were free; we thought that it would fool all of those brown and yellow people, too.

Free markets would uplift individuals, enrich societies and substitute economic interdependence for traditional international rivalries.

Translated: This is why we never allowed free markets to develop.

This effort to establish world order has in many ways come to fruition. A plethora of independent sovereign states govern most of the world’s territory.

Translated: The objective was to establish a plethora of superficially independent sovereign states governing all of the world’s territories.  Through these sovereign states, control could be exercised over the people now being fooled into believing that the government represented their interests.  And the states were allowed to remain superficially sovereign as long as they didn’t want to become actually sovereign (e.g. Hussein and Gadhafi).

The years from perhaps 1948 to the turn of the century marked a brief moment in human history when one could speak of an incipient global world order composed of an amalgam of American idealism and traditional European concepts of statehood and balance of power.

Most of the period cited by Henry includes the so-called cold war with the Soviet Union. The period also included communist China supposedly apart from the west.  Yet, here he declares something approaching victory.  Were China and Russia in on the game?  Or were they more like useful foils in extending the game?

Henry sees trouble brewing: “The order established and proclaimed by the West stands at a turning point.”  In different ways, Barzun and Van Creveld would say the same thing.

First, the nature of the state itself—the basic formal unit of international life—has been subjected to a multitude of pressures.

Henry goes on to explain some of these “pressures,” for example, that the European amalgamation is not going so well, “…Europe has not yet given itself attributes of statehood, tempting a vacuum of authority internally and an imbalance of power along its borders.”

It is interesting how casually he mentions, almost as an aside, that the objective was to create a single, unified, European state.

Further, the Middle East is coming apart:

At the same time, parts of the Middle East have dissolved into sectarian and ethnic components in conflict with each other; religious militias and the powers backing them violate borders and sovereignty at will, producing the phenomenon of failed states not controlling their own territory.

Kiss51V1z.jpgWhile likely to have happened eventually anyway (arbitrary borders established in Paris at the end of the Great War were not going to last forever), clearly the US government moved this along significantly.

The international order…faces a paradox: Its prosperity is dependent on the success of globalization, but the process produces a political reaction that often works counter to its aspirations.

This strikes me as a second important admission.  Europe is one of the key battlegrounds in this “paradox.”  Will the EU (and/or the common currency) be able to hold it together? Will the centralization be able to withstand the corresponding decrease in productivity and therefore standard-of-living?  We are witnessing this battle being played out in real time in Europe.

A third failing of the current world order, such as it exists, is the absence of an effective mechanism for the great powers to consult and possibly cooperate on the most consequential issues.

What?!?!  I won’t bother mentioning here all of the global / international bodies put in place during the last century – and especially after the war ended in 1945.  What is Henry talking about?

This may seem an odd criticism in light of the many multilateral forums that exist—more by far than at any other time in history.

That’s what I just said!  This, I believe, is a third important admission.

The penalty for failing will be not so much a major war between states (though in some regions this remains possible) as an evolution into spheres of influence identified with particular domestic structures and forms of governance.

Two key takeaways here: first, the elite cannot afford “a major war between states” any more than the rest of us can – nukes don’t differentiate, and cannot be defended against; second, the idea of “spheres of influence” echoes Barzun’s speculation of what might lie ahead.  From Barzun: “The numerous regions of the Occident and America formed a loose confederation obeying rules from Brussels and Washington in concert…”

“Loose confederation” of the west and “spheres of influence” globally seem rather the same thing.

Henry goes on to describe how difficult the task is of bringing billions of people under one umbrella – too many of us billions don’t always go along with the man behind the curtain, it seems.  He asks a series of questions that he believes the US government must confront – none very important to me or this post.  He then lays the challenge in front of the US government leaders:

For the U.S., this will require thinking on two seemingly contradictory levels. The celebration of universal principles needs to be paired with recognition of the reality of other regions’ histories, cultures and views of their security.

This objective is fundamental to the disasters that the US government has created in the Middle East and North Africa.  Not “seemingly contradictory”; just plain old “contradictory.”  An impossible task when those being “securitized” (for lack of a better word, yet actually perfectly appropriate in every sense; “The Securitization of Humanity” sounds like a good title for an upcoming post) do not choose to be.

So, I have identified what I believe to be several important admissions; I will pull these together here:

1)      We were doing such a fine job of consolidating the new world order, yet in the last ten years or so the US government has pretty much messed up everything it has touched.

2)      The new world order was supposed to globalize the economy under one over-arching government (via institutions put in place not later than the end of WWII).

3)      The international bodies put in place over the last century – and especially since 1945 – have failed.  The people aren’t going along, instead producing “a political reaction that often works counter to its aspirations.”

Now, I will admit that someone viewing Henry’s essay through a different lens could come to different conclusions.  I admit I have a particular view on the goings-on around us: global governance and consolidation has seen its best days, at least for this era.  Things are coming apart – and the primary tool used in the last 70 years (the US government) has not only failed, it is getting too dangerous for even the survival of the elite.  There is no easily co-opted “next” (e.g. China) to ride on this parade toward global government.  It is time to back off, at least for now.

I conclude Henry has this same view.

Reprinted with permission from Bionic Mosquito.

 

mardi, 02 septembre 2014

OVSE: Geen bewijs voor Russische troepen in Oekraïne

OVSE: Geen bewijs voor Russische troepen in Oekraïne; NY Times eist oorlog

Republieken Donetsk en Lugansk willen autonome status, maar deel blijven van Oekraïne

Vier EU-landen dreigen met veto tegen hardere sancties

Putin beschuldigt de EU ervan weg te kijken terwijl het Oekraïense leger doelbewust burgers bestookt met tanks en artillerie (7).

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Een woordvoerder van de OVSE (Organisatie voor Veiligheid en Samenwerking in Europa) heeft vandaag verklaard dat er geen aanwijzingen zijn dat er Russische troepen actief zijn in Oekraïne, zoals het regime in Kiev en het Westen blijven beweren. Maar het is weer maandag, dus beschuldigt de Oekraïense president Poroshenko Rusland opnieuw van het inzetten van tanks in zijn land, deze keer bij de verovering van het vliegveld van Luhansk door de separatisten (2).

De NAVO beweerde vorige week bewijzen te hebben van Russische militaire operaties in het oosten van Oekraïne, en het regime in Kiev schreeuwt om de paar dagen dat er een invasie is begonnen. Diverse Europese leiders toonden zich zeer bezorgd; sommigen waarschuwden zelfs voor een mogelijke oorlog tussen Europa en Rusland.

Geen Russische troepen en tanks gezien

De OVSE is een onafhankelijke organisatie en heeft 250 waarnemers in de regio, en heeft daarom een goed en neutraal beeld van de werkelijke situatie. De medewerkers hebben niets gezien dat duidt op de aanwezigheid van Russische militairen of tanks.

Na een moeizaam begin –zo werden twee teams voor korte tijd vastgehouden door de separatisten- kan de OVSE zich inmiddels vrij bewegen in het crisisgebied. Woordvoerder Roland Bless hoopt dat de volgende stap, namelijk een wapenstilstand, snel volgt.  (1)

IMF blokkeert wapenstilstand

Gisteren wezen we er nog op dat een wapenstilstand onder druk van het IMF al maandenlang wordt afgewezen. Het door het Westen gecontroleerde IMF wilde Oekraïne alleen geld lenen als het beloofde militair op te treden tegen de separatisten, en geen akkoord met hen te sluiten.

OVSE bevestigde rechtmatigheid referendum

De OVSE was ook aanwezig tijdens het referendum dat in de Krim werd gehouden. 98% van de bevolking stemde toen voor aansluiting bij Rusland. Waarnemers van de organisatie verklaarden dat het referendum eerlijk en rechtmatig was verlopen. De uitslag werd echter verworpen door de EU, de VS en de NAVO, omdat erkenning zou betekenen dat het jarenlang voorbereidde plan om het land te destabiliseren en uit de Russische invloedssfeer los te weken, zou mislukken.

Volksrepublieken willen vrede en deel blijven van Oekraïne

De volksrepublieken Donetsk en Lugansk hebben het regime in Kiev vandaag opgeroepen de autonome status van het gebied te erkennen en de militaire operatie te beëindigen. In ruil daarvoor willen de gebieden onderdeel blijven van Oekraïne. Ook riepen vertegenwoordigers op om een commissie in te stellen die een vreedzame oplossing en de wederopbouw van de regio moet gaan regelen. (3)

Vooralsnog lijken de gevechten in Oost Oekraïne niet te stoppen. Naast de verovering van het vliegveld bij Lugansk zouden de volksmilities ook een Su-27 gevechtsvliegtuig van de Oekraïense luchtmacht hebben neergeschoten. (4)

Vier EU landen dreigen met veto tegen sancties

De EU dreigt opnieuw met hardere sancties tegen Rusland. De Britse premier David Cameron stelt voor om de Russische banken uit het internationale SWIFT betalingssysteem te gooien. Tsjechië, Slowakije, Hongarije en Cyprus zijn daar echter op tegen, en dreigen zelfs gebruik te maken van hun vetorecht. De Slowaakse president Robert Fico noemt nieuwe sancties ‘zinloos en contraproductief’.(5)

New York Times eist oorlog

De New York Times, doorgaans een spreekbuis van het Witte Huis, heeft in een redactioneel commentaar de Amerikaanse regering opgeroepen om het Oekraïense leger wapens, tanks en drones te geven om de separatisten te verslaan.

Het deels door fascisten geleide regime in Kiev zou als onderdeel van het Westen en toekomstig lid van de EU en de NAVO moeten worden beschouwd. Daarom zouden er NAVO-troepen naar het land moeten worden gestuurd als blijkt dat Russische tanks inderdaad in Oekraïne actief zijn. Amerikaanse en Britse troepen zouden de vliegvelden van Kiev en Odessa moeten gaan ‘beschermen’, vindt de Times. (6)

Dat zou vrijwel zeker neerkomen op het begin van een nieuwe Wereldoorlog. De NY Times is een goede graadmeter van de plannen van het Witte Huis. De krant is al jarenlang een propaganda orgaan van de Amerikaanse regering, en werkte volop mee aan de misleidende berichten die leidden tot de invasies van Irak en later Libië, en het steunen van Al-Qaeda in de strijd tegen de Syrische president Assad.

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) Frankfurter Allgemeine
(3) Russia Today
(4) Ria Novosti
(5) Ria Novosti
(6) Infowars
(7) Ria Novosti

Zie ook o.a.:

31-08: Council Foreign Relations: Crisis met Rusland is schuld van Westen

30-08: NAVO-lid Noorwegen stuurt tanks naar grens met Rusland (/ Na Letland spreekt nu ook Litouwen over oorlog tussen Rusland en Europa)

Russian-Iranian Relations Strengthen Amidst International Sanctions

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Author: Steven MacMillan

Ex: http://journal-neo.org

Russian-Iranian Relations Strengthen Amidst International Sanctions

As the sanctions against the Russian government continue to be implemented by western nations, Moscow has been forced to look to Asia for economic and strategic partnerships. The Kremlin has been negotiating significant trade deals with two giants in the region for years now, with the prospect of a new geopolitical reality emerging if Russia, Iran and China continue to forge stronger ties into the future.

At the beginning of August, Russia and Iran signed a historic $20 billion oil deal which will see the two nations enhancing cooperation within the “oil and gas industry”, in addition to strengthening economic collaboration. The deal proposes that Russia will assist Tehran in developing its energy infrastructure along with purchasing Iranian oil, in exchange for Iran importing consumer goods and agriculture products including wheat, leather, pulses and meat. Further talks are set to take place at the Russia-Iran intergovernmental commission meeting in Tehran on September 9-10, which will see the details of the deal cemented.

Relations between the two nations are complex and have ranged from collaborative to hostile in the last few decades, with a degree of tension existing between Moscow and Tehran over many issues today. The Caspian Sea is one dispute that has strained relations between the five bordering countries since the collapse of the Soviet Union in the early 1990’s. Russia, Iran, Kazakhstan, Azerbaijan and Turkmenistan are unable to agree on the legal portion owned by each state, in a sea which is home to vast deposits of oil and gas. Iran has also been displeased by Russia’s support of United Nations Security Council Resolutions which haveimposed sanctions on Iran over the past decade, stunting the development of the Iranian economy.

Yet the two nations have increasingly found themselves sharing the same geostrategic interests, especially in their support of Bashar al-Assad in his fight against western sponsored proxy forces in Syria. A closer strategic alliance with Iran could also benefit Russia through Tehran providing regional assistance to help stabilise the Caucasus and Central Asia. A vast amount of terrorist cells – which have close links to the CIA - have been active in the Caucasus for years now, in an effort to destabilise the underbelly of the Russia Federation.

A Resource Rich Alliance

The strength of Iran and Russia is underpinned by the two powers holding considerable deposits of oil and gas, and an increase in cooperation between Tehran and Moscow could be mutually beneficial considering the sanctions imposed on each state. Iran is a natural dominant player in the Middle East as it has the “fourth-largest proved crude oil reserves” on earth, along with the “world’s second-largest natural gas reserves”, in addition to having the 3rd largest population in the region – of over 80 million. Russia holds the largest natural gas reserves in the world along with the eighth largest proved crude oil reserves.

Moscow could be an essential importer of Iranian oil as the latest round of sanctions, imposed by the United States (US) and the European Union (EU) in 2011/2012, have had a sizable affect on the production and revenues received from the Iranian energy sector. Export revenues from oil and gas have plunged by47% in the fiscal year 2012/2013 to $63 billion, according to the IMF, compared to an export revenue of $118 billion the previous year. Russia has also announced it will build a rail line in the North of Iran, running from the city of Rasht on the Caspian Sea to Astara on the Azerbaijan border.

The decision by western leaders to impose sanctions on Russia in March has pushed Moscow closer to Iran and China, as well as strengthening the BRICS group and the Eurasian Economic Community. In May, Russia and China agreed what was hailed by many analysts as the ‘deal of the decade’; when the two powers signed a 30 year gas deal totalling $400 billion. China and Iran also plan to boost trade over the next 10 years by a factor of 5, with trade expected to reach $200 billion by 2024, compared to $40 billion in 2013. Iran is a major supplier of crude oil to China with demand set to remain high as Beijing is now the largest net importer of crude oil, surpassing the US in September of last year.

If the trend continues into the future, the emergence of a Russian-Iranian-Sino alliance would come to dominate the continent of Asia, and if truly independent of western influence, would seriously challenge the Anglo-American international order.

Steven MacMillan is an independent writer, researcher, geopolitical analyst and editor of  The Analyst Report, especially for the online magazine “New Eastern Outlook”.

lundi, 01 septembre 2014

US and Gulf Destabilization Policies

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Siege of Mecca, Afghanistan, Iraq, Pakistan and Syria: US and Gulf Destabilization Policies

Murad Makhmudov and Lee Jay Walker

Ex: http://www.moderntokyotimes.com

In the 1980s the United States, Saudi Arabia, Pakistan, the United Kingdom and some other nations began to fund Sunni Islamic terrorism in Afghanistan. This meddling came hot on the heels of the Siege of Mecca in Saudi Arabia in 1979. Therefore, funding radical Sunni Islamism in Afghanistan came at a very opportunistic time for the rulers based in Saudi Arabia.

Pakistan became the central base in training international jihadists and spreading Islamism in Afghanistan. Irrespective of the motives in Afghanistan and the rights and wrongs, it is clear that the convulsions from intervening in this nation are still being felt in many nations today. The United States and Pakistan unleashed the CIA and ISI respectively, in order to create an Islamist fighting force which could take on the Soviet Union. British special intelligence played its part in this covert war but turning the clock to 2014 and it is clear that a stream of failed states and terrorism “filled this vacuum” created by outside meddling.

In the case of Pakistan then the ISI and central government have created their own Sunni Islamist Takfiri nightmare because this nation can no longer contain the forces it unleashed. This means that the Islamist agenda now deems the government of Pakistan to be anti-Islamic and the knock-on-effect is increasing hatred towards all minorities and threatening indigenous Sunni Islam. Therefore, all minorities irrespective if Muslim or non-Muslim are facing the wrath of Takfiri Islamism and this can be seen by attacks against Ahmadiyya Muslims, Shia Muslims, Hindus, Christians and against the followers of Sufi Islam.

When brave Sunni Muslim voices in Pakistan speak out like Salman Taseer, the former Governor of Punjab, then death follows. At the same time Christians have been burnt alive and an alleged Muslim blasphemer was also burnt alive recently. The most worrying aspect is that these crimes against humanity are not happening only in areas of chaos because of the power of several Islamist organizations – but it is happening within mainstream society.

This means that all the past funding of militant Sunni Islamism by nations who supported the war in Afghanistan, have collectively created a nightmare that was filled by the dreams of Saudi Arabia and other Gulf powers. It is clear that while the United States and United Kingdom were focusing on the sole issue of Afghanistan.  At no point did either nation appear to understand the dynamics of militant Sunni Islamism that began to alter the religious and political landscape – this also applies to internal militancy within Western nations based on Gulf petrodollars. Decades earlier in Afghanistan prior to outside meddling it was clear that women had much greater freedom and likewise indigenous Islam varied from region to region. However, the oppressive nature of chaos and hatred was alien and major cities like Kabul were places whereby individuals had ample choices compared with the reality of modern day Afghanistan.

Yet dangerous past political leaders in Pakistan like General Zia ul-Haq, along with Saudi Arabia and other Gulf states, would alter the dynamics within the Muslim world in this part of Asia. The repercussions continue today with various militant Sunni Islamist movements causing mayhem in Afghanistan and Pakistan respectively. At the same time the roles of women have suffered greatly in areas where Islamists have strong power-bases. Likewise, sectarianism, terrorism and weakened central states in Afghanistan and Pakistan have followed the vacuum that was unleashed – likewise, modern day Libya is in crisis based on the same meddling powers.

Therefore, sectarian Takfiri attacks in Afghanistan and Pakistan are natural realities in this part of the world. On top of this, the US led invasion of Iraq which led to the exodus of vast numbers of Christians and other minorities, was also filled by Takfiri Islamism and rampant sectarianism. Iraq despite the brutal dictatorship of Saddam Hussein was staunchly secular and internal terrorism was not a threat to the government based in Baghdad. However, once the US entered the equation then the vacuum once more was filled by various Takfiri Islamist organizations including al-Qaeda. Also, just like September 11 was done by mainly Saudi nationals, this nation also provided the single largest number of foreign Islamists who went to Iraq in order to kill US soldiers and other allied forces – alongside killing Shia Muslims.

The angle from Saudi Arabia was that the control mechanisms of the new Iraq had installed a Shia led government against the wishes of Riyadh. After all, for Takfiri Islamists who follow the Wahhabi faith in Saudi Arabia this was tantamount to treachery. Once more, just like American citizens had been killed on September 11 because of mainly Saudi nationals, this time it was American soldiers who would die in the thousands because of Saudi Islamists and the funding that came from this nation irrespective if from organizations or because of wealthy individuals. The irony now, and a sad irony for American soldiers, was that the majority of American deaths in Afghanistan and Iraq were because of the policies of their so-called friends in Pakistan and Saudi Arabia respectively. Once more, however, the United States and elites within Washington appeared to allow this confused policy to stand by ignoring the ratlines that were killing their own soldiers.

Today Iraq falls into the “failed state domino system” that often follows outside meddling by other nations. Therefore, terrorism is a daily reality in Iraq, vast numbers of minorities have fled, women have suffered in parts of the country, the north is de-facto under Kurdish rule and sectarianism blights the nation state. However, political leaders once more in Washington have now unleashed another brutal vacuum in Syria despite the ongoing problems in Afghanistan, Iraq and Pakistan.

At no point during the leadership of Bashar al-Assad did religious minorities have to worry about their future prior to outside meddling. Likewise, women in Syria had freedoms that could only be dreamt about in Afghanistan, Qatar, Saudi Arabia and other nations within the US orbit in the Middle East.  Indeed, unlike in France that infringes on the way Muslim females must dress, or in Switzerland which puts restrictions on Muslim places of worship – in Syria women decide how they want to dress and all religious faiths have places to worship.

However, the so-called “Arab Spring” was usurped by powerful forces and for Saudi Arabia and Qatar it was a time to fill the vacuum with Sunni Takfiri Islamism. The Libya crisis once more is unleashing forces that are still ongoing and this applies to chaos and no central control. Alongside this is the destabilization of northern Mali because of forces unleashed by the demise of Libya. It is still too early to say which way the future will go in Libya but clearly Islamic terrorist groups and Islamist religious organizations are intent on filling the vacuum. In northern Mali they have already altered the landscape and clearly this area will be a base for further chaos throughout the region.

Syria therefore remained the most powerful and independent Arabic speaking nation which was staunchly secular and free from outside control. Neither America nor Saudi Arabia could pull the strings of this nation but once demonstrations began in Syria then outside forces soon entered. The emergence of “a ghost Free Syrian Army (FSA)” soon emerged rapidly just like the rise of the Kosovo Liberation Army and rebels in Libya. Clearly, all these forces rose far too quickly for them to be spontaneous therefore long-term policy objectives had been waiting in the wings to fill any vacuum that may emerge – or, to create a vacuum by unleashing powerful forces quickly.

From very early on in the Syrian crisis many soldiers were killed and clearly they were not killed by peaceful demonstrators. Bashar al-Assad admitted himself that mistakes were made in the early period but if it wasn’t for outside forces then the situation would have been contained. The crisis in Bahrain remains because the Shia feel neglected and forces within the Sunni population also have many misgivings. Despite the brutal crackdown in Bahrain it is clear that the death rate is much lower than Syria because no outside nation gave military arms to the demonstrators. On the contrary, Saudi Arabia was allowed to get involved in order to crush the uprising which was spontaneous.

In the case of Syria the nations of Saudi Arabia and Qatar are funding international terrorists and mercenaries. Also, Turkey is another aggressor to Syria because this nation is allowing the FSA and various Islamist organizations to have bases near the border with Syria. The CIA and Islamist agenda, unlike in Iraq and Afghanistan after September 11 (before this both were allies), have once more converged in order to destabilize Syria. Just like in Afghanistan it is clear that America’s only interest is to reduce the power of the Russian Federation and Iran respectively, with regards to geopolitics. However, just like in Afghanistan, Iraq and Pakistan; the Saudi Arabia objective is Sunni Islamism and spreading the Wahhabi/Salafist version of Islam.

The upshot of all this is that Syria is being destabilized by many forces which are supporting sedition, sectarianism and terrorism. Once more, this policy is impacting on the region and Lebanon remains very delicate and terrorist attacks have also started to increase in Iraq. Now in modern day Syria both the FSA and Islamists are beheading people, killing minorities, killing Iraqi refugees who fled to Syria, killing individuals who support Bashar al-Assad, killing journalists and TV reporters. Recent videos taken by the FSA show dead people being thrown from rooftops and captured individuals being photographed before being murdered.

Collectively, the deaths that people are currently reading about in the news or seeing on television in Afghanistan, Iraq, Pakistan and now Syria; all relate to the policies based in Washington and whereby other allies like Saudi Arabia have funded the carnage. Pakistan also continues to be blighted by Islamism because of dangerous policies which were enacted by past leaders. Other nations like Mali and Lebanon are feeling these shockwaves while closer to home Islamists are also spreading radicalism in major cities throughout Europe. Therefore, the powerful tremors of the Siege of Mecca in 1979 when Juhayman al-Otaibi and his followers stormed Mecca continues to reverberate around the Islamic world within the religious arena.

This single event galvanized America and Saudi Arabia to further bankroll Sunni Islamic terrorists in Afghanistan and bordering regions of Pakistan from 1979 onwards and up until the demise of the Soviet Union. After all, the elites in Saudi Arabia needed a distraction and America was worried about the repercussions of this extremely important event. It could well be that internal convulsions in Saudi Arabia are also behind events in Syria just like what happened after the Siege of Mecca with Afghanistan. After all, it is clear that the Shia community and elements within the Sunni population are unhappy with the current leaders of Saudi Arabia. Likewise, Saudi Arabia is supporting sectarianism in Bahrain and Yemen respectively and this helps to fill the “restive Islamist void in Saudi Arabia.”

Irrespective of all the factors of why America, Qatar, Saudi Arabia, France, Turkey and the United Kingdom are destabilizing Syria; it is clear that the forces being unleashed will not be able to be contained if central forces in Syria collapse. America is worried about this because of what happened in Iraq. Despite this, elites in Washington have allowed Saudi Arabia, Qatar, Kuwait and Turkey to destabilize Syria based on the deeds of the CIA, MI6, MIT, DGSE and other international covert operatives in NATO Turkey. The upshot of this is that ISIS and other terrorist forces are a major threat to Iraq and Syria.

One thing is for sure, the current carnage and daily terrorist attacks in Afghanistan, Iraq, Pakistan and Syria are all linked with the policies of Washington and the money emanating from Saudi Arabia, Kuwait and Qatar. All the above nations were once mainly free from international terrorism (some happened from time to time) but once the United States and Gulf petrodollars entered the equation then this all changed. The destabilization of Syria is following an all too familiar pattern and the same applies to the spread of terrorism and sectarianism once political elites in Washington and Riyadh get involved. However, just like what happened in Afghanistan in the 1980s and early 1990s, it is clear that the forces being unleashed against Syria can’t be contained and this reality is also threatening Iraq once more in 2014.

mtt

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dimanche, 31 août 2014

Ukraine, Poutine, Obama, Merkel : le dessous des cartes

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Ukraine : le dessous des cartes...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par le journaliste Jean-Michel Quatrepoint au Figaro et consacré aux dessous de la crise ukrainienne. Jean-Michel Quatrepoint a récemment publié un essai intitulé Le Choc des empires. Etats-Unis, Chine, Allemagne: qui dominera l'économie-monde? (Le Débat, Gallimard, 2014).

Ukraine, Poutine, Obama, Merkel : le dessous des cartes

Entretien avec Jean-Michel Quatrepoint

FigaroVox: Dans votre livre, Le choc des Empires, vous décriviez l'affrontement entre les Etats-Unis, le Chine et l'Allemagne. La situation en Ukraine ne rappelle-t-elle pas davantage la guerre froide?

Jean-Michel QUATREPOINT: En réalité, on assiste à un choc entre deux blocs: d'un côté, l'Amérique qui veut enrôler l'Europe sous sa bannière, et de l'autre, la Chine et la Russie qui de facto se rapprochent ne serait-ce que parce que les Américains mènent à leur encontre une politique de «containment» depuis 2010. Les Américains veulent imposer leur modèle économique et idéologique: le libre-échange et les droits de l'Homme. Le parti au pouvoir en Chine et les Russes ne veulent pas de ce modèle. Dans ce contexte l'Europe, notamment l'Allemagne, est prise en sandwich. Angela Merkel doit choisir et penche plutôt pour le moment pour les Etats-Unis. Cela signifie qu'à terme, tout le développement qu'elle pouvait espérer grâce à la Russie, va devoir être passé par pertes et profits. De la même façon, tous les projets d'investissement sur les transports , notamment la nouvelle route de la soie ferroviaire entre la Chine et l'Europe via la Russie, risquent d'être remis en cause. Si l'escalade des sanctions se poursuit, les Russes pourraient interdire le survol de la Sibérie pour toutes les compagnies aériennes avec pour conséquence une augmentation des coûts exponentielle et in fine l'affaiblissement économique puis politique de l'Europe. La légère récession qu'a connue l'Allemagne au troisième trimestre est un premier signal alors même que les effets du boycott russe ne se sont pas encore fait sentir.

En quoi les enjeux politiques et économiques s'entremêlent-t-ils?

Aujourd'hui, l'investissement en Allemagne chute pour trois raison. D'abord à cause du coût de l'énergie. L'abandon du nucléaire coûte une fortune au pays et le rend dépendant du gaz russe. Deuxièmement, le coût de la main d'œuvre n'est plus aussi bas qu'il ne l'était, notamment avec la mise en place du smic et troisièmement l'Euro est surévalué par rapport au dollar. En conséquence, les industriels quittent l'Europe et préfèrent investir aux Etats-Unis qui redémarrent économiquement grâce à leur énergie à bas coût (gaz et pétrole de schiste) et sa main d'œuvre meilleur marché. L'Europe en stagnation est dans la situation du Japon dans les années 90-2000. Sa balance commerciale reste excédentaire grâce à l'Allemagne, mais elle vieillit et ne se développe plus. Cela signifie que nous allons perdre notre pouvoir sur la scène internationale.

Dans ce contexte, les sanctions contre la Russie constitue-t-elle une erreur stratégique?

Oui, ces sanctions sont contre-productives. Malheureusement, la plupart des pays européens à commencer par les pays de l'Est, préfèrent les Etats-Unis à la Russie. La Pologne, les pays Baltes et la République Tchèque sont viscéralement antirusses et joueront toujours le jeu des Américains car le souvenir de l'occupation par les troupes soviétiques y est encore prégnant. L'Allemagne, elle, est écartelée et tout l'objectif des Américains est de la détacher de la Russie. L'axe entre Paris-Berlin et Moscou pour s'opposer à la guerre en Irak en 2003 est resté dans la mémoire du département d'Etat américain. Les dirigeants américains ont donc décidé de punir la Russie et de ramener l'Allemagne dans leur giron. C'est tout le but du traité transatlantique qui est en fait une grande alliance germano-américaine.

La France, qui a une tradition de non-alignée, peut-elle jouer un rôle?

La SFIO n'a malheureusement jamais eu une tradition de non-alignée. La comparaison entre François Hollande et Guy Mollet est cruelle, mais pas dénuée de fondement. Il y a une vocation européano-atlantiste qui est dans les gènes du Parti socialiste. On peut d'ailleurs également déplorer l'abandon de la politique arabe de la France: non que les Israéliens aient toujours tort, mais on ne peut pas les laisser faire n'importe quoi.

Iriez-vous jusqu'à parler de tournant néo-conservateur de la politique étrangère française?  

Oui, ce tournant a d'abord été pris par Alain Juppé lorsqu'il était au quai d'Orsay. Les diplomates français mènent désormais une politique de court terme. Lors des Printemps arabe, jouant aux apprentis sorciers, la France a réagi sur l'instant en se félicitant de la chute des dictateurs, mais sans en mesurer les conséquences, notamment l'arrivée au pouvoir des islamistes qui ont totalement déstabilisé la région. On a également oublié que les régimes autocrates, qui étaient en place, protégeaient les minorités chrétiennes. Pour un chrétien, il valait mieux vivre sous Saddam Hussein qu'aujourd'hui sous le régime chiite. De la première guerre d'Irak de 1991 jusqu'à la guerre en Libye de 2011, les pays occidentaux ont semé le chaos. Certes les dirigeants en place au Moyen-Orient n'étaient pas recommandables, mais au moins ces pays n'étaient pas des champs de ruines. On ne déclenche plus de guerre mondiale, mais on déclenche des guerres civiles avec des centaines de milliers de morts.

Jean-Michel Quatrepoint (Figarovox, 23 août 2014)

samedi, 30 août 2014

Vladimir Poutine plaide toujours pour une grande alliance européenne

Vladimir Poutine plaide toujours pour une grande alliance européenne

Baudouin Lefranc.

Libye : Est-il encore possible d’empêcher la création d’un “État islamique d’Afrique du Nord” ?

Libye : Est-il encore possible d’empêcher la création d’un “État islamique d’Afrique du Nord” ?

par Bernard Lugan

Ex: http://bernardlugan.blogspot.com

Au point de vue militaire la situation libyenne a considérablement évolué depuis mon précédent communiqué en date du 17 août dernier :

- A l’Est, en Cyrénaïque, l’offensive du général Haftar a été bloquée par les milices islamistes; le 22 juillet, à Benghazi, le quartier général de ses forces spéciales a même été pris d’assaut.
- A l’Ouest, en Tripolitaine, les milices de Misrata (Frères musulmans) et les salafistes de Tripoli surarmés par le Qatar et par la Turquie, paraissent prendre peu à peu le dessus sur les milices berbères de Zenten dans la région de l’aéroport principal de Tripoli. Le second aéroport de la capitale, celui de Maïtigua, est déjà contrôlé par les islamistes d’Abdelhakim Belhaj.

La stratégie des salafistes, des Frères musulmans et du Qatar est désormais claire : faire de la Libye une base de déstabilisation régionale. De fait, l’Égypte et l’Algérie sont directement menacées cependant que la Tunisie n’arrive pas à liquider les maquis des monts Chaambi. Quant au Maroc, il va être dans les prochains mois la cible d’un nouveau mouvement fondamentaliste baptisé Unicité et jihad au Maghreb al-Aqsa. Au Sud, le Mali, le Niger et le Tchad vont automatiquement subir la contagion de la situation libyenne.

Le processus de déstabilisation de la Libye a été très largement pensé et supporté par le Qatar qui, dans un premier temps, a utilisé Al-Jazira pour diaboliser le régime Kadhafi. Le bras armé de cet insatiable et arrogant petit émirat fut Nicolas Sarkozy qui, subverti par BHL, imposa l’intervention internationale en reprenant à son compte les mensonges d’Al-Jazira au sujet d’une menace inventée sur les populations de Benghazi.

La situation étant aujourd’hui ce qu’elle est, est-il encore possible d’empêcher la création d’un “État islamique d’Afrique du Nord” avec toutes les conséquences régionales qu’aurait un tel événement ?

Les Européens n’ont comme d’habitude qu’une seule solution à proposer: encore et toujours la démocratie. Le 4 août, jour de sa première réunion à Tobrouk, ils ont ainsi reconnu la légitimité du nouveau parlement pourtant élu par à peine 10% des électeurs, et ils ont appelé ses membres à une “gouvernance démocratique“… Il est difficile d’être davantage déconnecté des réalités, d’être plus prisonnier des nuées, de l’idéologie…

La solution réaliste comporte deux volets, l’un est militaire, l’autre politique :

1) Comme je l’annonçais dans mon communiqué daté du 15 juillet 2014, une triple intervention de l’Égypte, de l’Algérie ( en dépit des déclarations contraires du Premier ministre Sellal) et de la France est dans les cartons.

2) Si une telle intervention n’a pas encore débuté c’est parce qu’elle doit impérativement se faire en appui à une résistance libyenne. Or, et je viens de le dire, le général Haftar a perdu sa crédibilité. Il devient donc urgent et nécessaire de reconstruire le système d’alliances tribales qui existait du temps du colonel Kadhafi. Sans lui, il n’y aura pas d’intervention étrangère permettant d’abord de contenir, puis ensuite de réduire les salafistes d’Ansar al Charia et leurs alliés en Cyrénaïque, les résurgences du GICL (Groupe islamique combattant en Libye) en Tripolitaine et les Frères musulmans de Misrata.

Or, que cela plaise ou non, Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi, est le mieux placé pour constituer un tel rassemblement (voir à ce sujet mon communiqué du 17 août). A défaut, toutes les forces islamistes risquent d’être engerbées et coagulées dans un futur “État islamique d’Afrique du Nord” à l’imitation de l’EIL d’Irak.

Blog de Bernard Lugan

jeudi, 28 août 2014

ISIL: Another Fine Mess, History Repeats Itself

 

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ISIL: Another Fine Mess, History Repeats Itself

I began my day watching the video of the beheading of an American photo journalist, James Foley, 40 years of age, decapitated in the most barbaric, depraved demonstration of cowardice I have witnessed in many years. James Foley was not captured because he was an American but this was the reason he lost his life to ISIL, another creation of Western imperialism.

Two thousand and sixty-seven years ago, in the year 53 BCE, Marcus Licinius Crassus, the wealthiest man in the history of the Roman Empire, decided to ignore the offer of the Armenian King Artavazdes II, to attack the Parthian Empire (part of modern-day Turkey, Iraq and Iran), through Armenia, offering around 40,000 troops of his own to join Crassus’ seven legions. The battle of Carrhae.

James Wright Foley, 40, was kidnapped by an armed gang in Binesh, Syria, on November 22, 2012. A freelance photo journalist, he was making his living by living on the edge, taking pictures in war zones. If he had stayed at home in the USA and not wandered around parts of Syria controlled by terrorists, he would not have been taken but he paid the ultimate price for his audacity.

Whatever the case, the ultimate price for a photo journalist, in no part of the world, can be a decapitation, which is never justified, justifiable or acceptable. In this case, what I witnessed this morning was an act of sheer cowardice, in which a defeated, powerless, unarmed and defenseless man, with his hands tied behind his back, was forced to make an address (probably in return for sparing the lives of other captors) to his family, the American Air Force, who he begged not to bomb the ISIL forces and to his country, ending by saying he wished he was not an American citizen, before having his head cut off by a psychopathic coward hiding behind a mask, wielding a knife in his left hand, and addressing the audience in an accent from southern England (the type of accent one hears, I am told, in the London suburbs of Brixton or Balham).

crassus_image.jpgCrassus (which in Latin means solid, or dense) knew better. He decided to attack the Parthians across the River Euphrates, going head-on into territory which the Parthians knew very well and dominated with their cataphracts, heavily armed horses controlled by skillful horsemen. The tanks of their time. Crassus had seven legions (42,000 infantrymen, divided into 70 cohorts of 600 men, or 420 centuries, each commanded by a centurion), backed up by 4,000 auxiliaries (light infantry) and around 4,000 cavalry. The Parthians were vastly inferior in number, having some 1,000 cataphracts, 9,000 light cavalry archers and around 1,000 supply camels, strategically placed on both flanks and in the center, ably placed by the Spahbod (Field Marshal) Surena, who had an inexhaustible supply of arrows.

Nowhere in any text from the mainstream religions, and this includes the Quran, is the beheading of a photo journalist justified or justifiable. The radical form of Islam which ISIL follows is a blasphemy, an insult to all Moslems the world over and its foot soldiers are nothing more or less than a gang of demented psychopaths, cowards who are happy beheading defenseless and bound captors, raping women and burying children alive.

That said, ISIL (the Islamic State of Iraq and the Levant), or Islamic State (ad-Dawlat al-Islamiyyah) is the result of Western policy.

If the West in general and the United States of America in particular had not created extremists in the Pakistani Madrassah (religious schools), to whip up dissent among the Pashtun in Afghanistan, creating the religious fighters (Mujaheddin) to use against the Soviet-backed progressive Socialist governments in Kabul, which were addressing human rights, women’s rights and children’s rights, creating a socially progressive and inclusive State, there would be no Taliban today.

Marcus Licinius Crassus had been warned not to attack the Parthians in an open and desert terrain with the Roman legion disposed as it was, each one with 6,000 troops divided into 10 cohorts of six hundred men, and these into six centuries of 100 men, the front line being replaced regularly by the second line, the shield in the left hand defending the man on the left and attacking with the sword wielded in the right hand, while ballista (missiles) were fired from behind the lines and the cavalry were placed on the flanks. The Parthians charged their cataphracts and light cavalry against the Roman lines, firing hails of arrows both high and low, then  retreating rapidly as the Romans pursued, firing the “Parthian shot” over their shoulder, as they withdrew, killing more unsuspecting Romans as they attacked without their shields in position.

If the West in general and the United States of America and United Kingdom in particular had not destabilized Iraq, removing the Sunni-based Government of Saddam Hussein, the country would not have imploded into what we see today, remembering the backbone of ISIL is some of the Ba’athist Sunni forces who supported Saddam Hussein.

If the West in general and the FUKUS Axis (France-UK-US) in particular had not destabilized Libya, removing the Jamahiriya Government of Muammar al-Qathafi, the country would not be living the nightmare it is living today, with rival gangs attacking each other, city fighting against city and a mosaic of fragmentation. This, in a country which enjoyed the highest Human Development Index in Africa. For the USA, NATO and the FUKUS Axis, this matters not.

Marcus Licinius Crassus pressed ahead. After all, he was the wealthiest man in Rome, and in Roman history, possibly in the world judging by today’s standards, he was 62 years old and thought he could do no wrong. After all, he had defeated Spartacus, and was Patron to none other than Caius Julius Caesar. The result was the almost total annihilation of Crassus’ seven legions, with just a few hundred Parthians killed.

And let us not forget that the policy of the West has been to foment terrorist acts and use terrorism as a means of toppling Governments in Iraq, in Libya, and the failed attempt to do so in Syria, just as in the imperialist past the policy was to identify the second most important power group in a country (the main force outside Government), elevate it to a position of power and then use it as a means to implement imperialist policies (because without outside aid, that group would never have been understood to be the point of equilibrium in that society).

There is a reason why Governments are in power and that is because under the leader, there are groups which keep him/her there, as the point of equilibrium. In Iraq’s case, it was the Sunni Moslem group, represented today by ISIL. Saddam Hussein had understood that, two hundred thousand million dollars, and up to a million lives, ago. The West, in its habitual yearning for intrusion and meddling, chose whom? The Shia, the second most important power group outside the Government.

So we can conclude that ISIL is a monster created by Western intrusion. Saddam Hussein did not have Weapons of Mass Destruction, as he himself said. The one telling the truth was President Hussein and the one lying through his teeth was President Bush. Everyone knew so at the time, and the USA and UK were warned. Many times, by Russia, by journalists the world over, by myself. They pressed ahead… and why should people let up now?

Marcus Licinius Crassus lost the battle, lost his life, lost his son Publius Licinius Crassus and once and for all saw Rome’s Eastern frontier fixed on the western border of an area the Romans neither knew nor understood. Carrhae was a game changer.

As usual, another fine mess those who control foreign policy in Washington and London have created, in their utter wisdom. The way forward is not to gloat over deaths of one side or another – the loss of any human (or animal) life is a tragedy, no mother likes to lose her son, nobody likes to lose a brother, or a father, or a spouse. Tears cast at funerals taste of salt and here we are speaking of the death of James Foley, murdered by a coward with a knife, the death of Iraqi civilians murdered by a coward in the sky dropping bombs from 30,000 feet, the death of Syrian civilians murdered by Western-backed terrorists, the death of Libyan women and children murdered with their breasts sliced off in the street, being impaled with iron rods or gang-raped to death…by formerly Western-backed terrorists. The death of some 100-500 Parthian horsemen and around 40,000 Roman legionaries. They cried back then too.

The common denominator in all this is a four-letter word, West, its policy implemented in most cases by another four-letter acronym, NATO.  The four-letter word, Rome, dominated classical history for almost one thousand years.

Finally, how to reconstruct a State which has been clinically destabilized to the point whereby its society has been reduced to rubble? The answer is the further Western fingers are kept away, the better, expect perhaps to finance the mess they have made and allow the members of the societies it destroys to run their own affairs. While NATO countries spend trillions of dollars every decade in their futile and criminal, murderous acts of intervention, there are children in this world without access to safe water or secondary education. The Romans at least tried to civilize the territories they conquered and respected the local authorities, by and large.

James Foley died because he was wandering around a war zone crawling with terrorists backed by the West and because his country failed him by creating the monsters who took his life in such a barbaric manner. The dignity with which he faced his own death, knowing what was about to happen to him and the strength in his voice as he delivered his last words are perhaps the confirmation that he did so having bargained for the lives of other captives and this is something for his family and loved ones to remember in their moment of grief. Whether or not his captors kept their word is another question.

Marcus Licinius died because he made a crass mistake.

Reprinted from Pravda.ru.

«Doctrine» Chauprade vs «doctrine» Ferrier

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«Doctrine» Chauprade vs «doctrine» Ferrier

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

Thomas_Ferrier.jpgSur son site Realpolitik.tv, il y a plusieurs semaines, le géopoliticien souverainiste Aymeric Chauprade, fraîchement élu député européen FN, a proposé une profonde réorientation de ce qu’une politique étrangère « nationale » devrait être, compte tenu de l’évolution de la situation en France mais aussi au Moyen-Orient. Cette rupture stratégique a fortement déplu à un certain nombre de représentants de la « mouvance nationale », mais a en revanche davantage séduit ceux de la « mouvance identitaire », et sans que le FN n’apporte dans un sens ou dans une autre des éclaircissements. Ce texte qui se veut fondateur de Chauprade mérite mieux que des analyses à l’emporte-pièce, même si on peut objectivement penser qu’il n’aura pas de suite. L’article traite de deux sujets en même temps, la politique internationale d’une part et la problématique migratoire et ses conséquences d’autre part. Je limiterai ma réflexion au premier thème.

En premier lieu, Chauprade affirme la disparition du nationalisme arabe, c'est-à-dire du baasisme. Il n’en reste en effet que des vestiges, et ce par l’action depuis maintenant deux décennies des Etats-Unis. Même si le baasisme n’a jamais été exempt de convergences islamisantes, sa dimension laïque, évidente en Syrie et dans l’Irak d’avant 1991, était explicite. Elle était essentielle dans des pays où plusieurs religions cohabitaient ainsi que plusieurs ethnies. L’Irak était ainsi divisé entre chiites, sunnites et chrétiens, entre arabes et kurdes. La Syrie était de même divisée en sunnites, alaouites, chiites et chrétiens. Irak comme Syrie ont également mis à l’honneur les cultures ancestrales de leur peuple, l’héritage d’Ugarit comme celui de Sumer et d’Akkad. Non seulement le nationalisme arabe est moribond, la Syrie étant son dernier refuge, mais le nationalisme turc lui-même est en recul, au profit d’un islamisme néo-ottoman désormais dominant à Ankara. La victoire d’Erdogan, élu président avec 52% des voix, et qui vient de prendre Davutoglu, le créateur de cette nouvelle doctrine, comme premier ministre, l’illustre remarquablement.

Le nationalisme arabe hors jeu, son vieil adversaire islamiste a pris le relai. C’est lui qui pose problème notamment à Chauprade et toute sa géopolitique tourne désormais autour de cette question.

Une doctrine centrée sur l’opposition à l’islamisme sunnite.

Chauprade dans son article, et même s’il s’en défend, vise à la mise en place d’une stratégie d’alliances déterminée à s’opposer principalement, si pas exclusivement, à la montée de cet islamisme sunnite en qui il voit une menace non seulement pour la région mais aussi pour la France, du fait de la présence d’une communauté sunnite importante par le biais de l’immigration post-coloniale.

Dans ce cadre, tous ceux qui pour une raison ou une autre s’opposent à cet islamisme ont vocation à travailler de concert. Son article ne fait qu’inviter à cette « grande coalition ». Les « alliés » sont donc selon lui la Syrie et l’arc chiite (Iran), la Russie et Israël, et dans une moindre mesure les Etats-Unis. La Russie est confrontée à l’islamisme, en Tchétchénie notamment, même si pour le moment la situation est stabilisée par le « règne » sans partage de Kadyrov. Israël l’est évidemment, de même que la Syrie. Quant à l’Iran chiite, même si Ahmadenijad a joué la carte « panislamique » lorsqu’il était au pouvoir, un extrémisme sunnite à ses portes ne saurait lui plaire, et les persécutions contre les chiites d’Irak le laisser impassible.

C’est bien sûr sa position sur Israël, en même temps que son soutien aux chrétiens du moyen-orient, par « solidarité civilisationnelle », qui lui a valu les critiques les plus dures. Il s’y attendait visiblement, dénonçant par avance les tenants d’un « antisémitisme obsessionnel ». Il n’aura donc pas été déçu.

Si le schéma général se tient, on peut reprocher à cette démarche de cibler un seul ennemi, alors que le jeu est multipolaire et donc beaucoup plus complexe. En réalité, la civilisation européenne est confrontée à trois menaces, qui sont la politique américaine, dont on voit les méfaits en Ukraine, l’islamisme certes et aussi l’émergence de la Chine.

On peut aussi lui reprocher une stratégie fondée sur des hypothèses et non sur des réalités tangibles. Adepte moi-même de la prospective, je ne lui ferai pas ce reproche sur le principe, mais son article ne se veut pas une simple réflexion. Il a pour but de mettre en place une autre stratégie dans le contexte actuel, non dans une situation idéale qui verrait demain le jour.

La première hypothèse est qu’Israël va réorienter sa politique en s’éloignant des Etats-Unis. Or même si on peut penser que tôt ou tard les USA lâcheront Israël, ce n’est pas le cas. En outre, à part Lieberman, qui joue la carte russe, une telle stratégie est très minoritaire, et Netanyahu ne la défendra pas. Il est impossible aujourd’hui de mettre à la même table la Syrie et Israël, encore moins avec l’Iran. Seule une grande puissance, que n’est pas la France, pourrait le faire, et jamais les USA ne le feront. En clair, cette stratégie est actuellement impossible car les acteurs ne le voudront simplement pas.

Quant à l’Iran chiite, lui faire confiance est déjà un objet de débat. Avec un Iran post-islamiste, avec ou sans restauration de la dynastie Pahlavi, l’Europe aurait une carte à jouer. Mais cet Iran n’existe pas encore. Le régime islamiste, même sous forme chiite, de l’Iran n’est pas un allié acceptable et ses déclarations extrémistes contre Israël, que Khameneï n’a jamais désavouées, rendent l’ensemble de cette stratégie impossible.

Enfin, la rupture avec les USA est absolument indispensable pour avoir la Russie de son côté. On ne peut plus imaginer aujourd’hui une stratégie ménageant les deux camps. La doctrine Brzezinski d’encerclement de la Russie, d’endiguement, celle dite de l’anaconda, est à l’œuvre. On le voit en Ukraine.

Il manque en outre un partenaire dans l’équation, et non des moindres, qui est l’Inde, en première ligne face à l’islamisme sunnite du Pakistan voisin, sans oublier le fait que l’Afghanistan est progressivement en train de régresser vers sa situation d’avant l’intervention américaine. Or Chauprade n’évoque pas cette situation, et néglige la menace de l’islamisme centre-asiatique. Par ailleurs, la victoire de Narendra Modi, candidat du BJP, aux élections législatives indiennes, est fondamentale et change la donne.

L’absence de raisonnement européen.

Le principal reproche que l’on peut faire à l’article d’Aymeric Chauprade est le refus d’une analyse continentale, européenne donc, de la situation. Cela tient à son souverainisme, qu’il a conservé du MPF au FN, et donc au postulat de principe selon lequel la « nation » classique reste la référence. C’est une doctrine « nationale » et pas « civilisationnelle ». Or c’est selon moi une erreur.

Certes, il évoque la nécessité d’une Europe Puissance en bonnes relations avec la Russie voisine. Mais il ne peut y avoir d’Europe Puissance si celle-ci est dominée par les forces centrifuges que sont les nationalismes anti-européens dont son nouveau parti, qui a axé toute sa rhétorique sur le refus d’une Europe politique. Pas d’Europe Puissance si Europe « des nations », qui n’est après tout que l’Europe actuelle, vue l’impotence, voulue par les chefs d’état et de gouvernement, de l’Union « Européenne ».

Or l’absence d’une Europe politique forte rend toute la démarche de Chauprade extrêmement fragile si ce n’est impossible. Seule une Europe forte pourrait neutraliser la nocivité de l’Iran, obliger la Syrie et Israël à se mettre autour d’une table, mettre fin à la dictature otanienne, par le biais de la création d’une armée européenne, seule alternative crédible, et donc pacifier avec la Russie la situation en Ukraine ou en Géorgie.

Une géopolitique de l’Europe unie est nécessaire et une géopolitique « nationale » restera une impasse ou un vœu pieux. Le schéma proposé par Chauprade, qui n’est pas inintéressant, et qui rejoint certaines des mes idées, notamment quant à la liste des « alliés », ne peut être pertinent sans une Europe politique forte. Le FN, je le rappelle, n’en veut pas.

Pour une contre-doctrine européenne.

A la doctrine « Chauprade », voilà ce que je lui oppose. Cette opposition n’est pas fondamentale, et en réalité elle aboutit presque au même schéma directeur que le sien, mais sur une autre base. « Ma » doctrine implique un raisonnement européen, à savoir que tout, y compris les solutions à la problématique migratoire qu’il évoquera ensuite, passe par l’unification politique du continent européen, y compris en admettant sérieusement la possibilité d’élargir l’Union Européenne à la Russie, ce qui changerait naturellement la nature profonde de l’Union et l’amènerait à une rupture beaucoup plus nette avec les USA.

Dans ce cadre, l’Europe politique « puissance » pourra mettre un terme au néo-ottomanisme qui monte en puissance en Turquie, et effectivement proposer une nouvelle alliance, qui comprendrait en plus de la Russie, la Syrie (et le Liban), l’Iran, une fois et une fois seulement le régime en vigueur à Téhéran par terre, l’Inde et pourquoi pas Israël. Le nationalisme « arabe » pourrait ainsi renaître sous l’influence bénéfique de l’Europe et repousser l’islamisme dans les ténèbres du passé.

Mais la clé de tout, la clé de voûte, reste la nécessité d’une Europe politique forte, que Chauprade n’est pas prêt à défendre, étant même dans une structure qui en combat l’idée. Une politique internationale de la France ne peut être qu’européenne sinon elle n’est qu’une illusion et n’aboutira à rien de positif.

Thomas FERRIER

mercredi, 27 août 2014

Crise ukrainienne : vers une guerre contre la Russie ? Au profit des USA ?

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Crise ukrainienne : vers une guerre contre la Russie ? Au profit des USA ?

La crise ukrainienne s’envenime sévèrement. Nous risquons, pour la première fois depuis 70 ans, de voir éclater une guerre en Europe contre la Russie. Perspective épouvantable mais bien réelle. Cette possibilité est ouverte depuis que le gouvernement de Kiev, poussé par l’administration américaine et la CIA, a décidé d’intervenir militairement, au prix de nombreux morts civils, de milliers de réfugiés (400.000 ( !) selon l’ONG Human Right Watch ), de destructions de bâtiments et d’infrastructures innombrables, contre les séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine dans le Donbass. Kiev, conseillé par ses  ”amis” occidentaux (surtout américains) a refusé la seule solution intelligente qui était la négociation diplomatique. Analysons l’enchaînement des faits et les intérêts en jeu, pour déterminer qui sont les pousse-au-crime et deviner si la situation ne va pas s’embraser, selon une grille d’ analyse que l’on ne risque pas de trouver dans la presse occidentale. Les parties de cet article sont : 1) La stratégie belliciste antirusse de Washington  2) Ukraine : le piège tendu à Poutine. 3) L’hypothèse d’une guerre contre la Russie. 4) Les Trois Sœurs à la tête de l’Amérique.

La stratégie belliciste antirusse de Washington

 Washington a déjà essayé, en 1999, d’allumer la guerre en Europe par l’intervention contre la Serbie – avec bombardements meurtriers de l’OTAN auxquels la France a lâchement participé en reniant tous les principes gaulliens –, agression aussi illégale au regard de l’ONU et du droit international que le fut celle contre l’Irak.  Aujourd’hui, le processus se répète avec l’Ukraine. Dans les deux cas, ce que peu de polémologues ont vu, il s’agit de provoquer militairement la Russie. Afin de la pousser à réagir et de pouvoir entrer dans un processus de guerre ouverte contre elle.

Avant la chute de l’URSS, Washington se serait bien gardé de provoquer militairement l’Union soviétique. La prudence était dictée par le principe du MAD (”fou” en anglais) ou Mutual Assured Destruction (”destruction mutuelle assurée”), c’est-à-dire le risque de guerre nucléaire. Mais aussi parce l’OTAN n’était pas sûre de pouvoir gagner une guerre classique en Europe contre le Pacte de Varsovie. Tout a changé avec la disparition de l’URSS en 1991,  la dissolution du Pacte de Varsovie et l’entrée dans l’OTAN de plusieurs anciens pays communistes, dont surtout la Pologne. La ”nouvelle Russie”, n’étant plus une grande puissance militaire, faisait moins peur. On pouvait donc l’encercler et la provoquer sans trop de risques.

L’arrivée de Vladimir Poutine, en l’an 2000, a été un coup de tonnerre. Il perturbe gravement les plans américains. Il commet le péché suprême de vouloir restaurer la Russie comme puissance internationale, alors que Washington croyait, (depuis Eltsine) qu’elle était définitivement reléguée au rang de puissance régionale. De plus, il a le tort de vouloir renforcer des liens économiques avec certains pays européens, notamment l’Allemagne et la France. L’axe Paris-Berlin–Moscou est la hantise du Pentagone. On ne pardonne pas non plus à Poutine, en bon géostratège, d’avoir parfaitement compris, contrairement à Eltsine, la stratégie d’encerclement et de neutralisation américaine. D’autre part, encore plus grave, il est patriote et veut restaurer les valeurs traditionnelles russes, contre l’idéologie occidentaliste cosmopolite et libertaire.

Ce point est capital : Poutine est beaucoup plus dangereux, pour les idéologues de Washington et l’intelligentsia, que le communisme soviétique qui était devenu un mammouth paralysé et sans danger. Ainsi, Poutine est l’homme à abattre. On va donc faire démarrer l’énorme machine de la propagande médiatique internationale, qui fonctionne comme un réseau électrique à haute tension, pour faire passer M. Poutine pour un néo-stalinien, voire un fasciste et un autocrate infréquentable, et la Russie comme un malheureux pays soumis à une dictature.

Il faut faire vite. Poutine réarme, restaure la puissance russe. Il se rapproche de la Chine, qui réarme aussi. Bien que dépensant 50% du budget militaire mondial, le Pentagone est inquiet. De plus, en Syrie, la diplomatie américaine a été humiliée face à M. Serge Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe. La Russie a marqué un point, c’est inacceptable. Il n’est pas question qu’elle redevienne une grande puissance. Mais il faut faire vite, face à ce remuant M. Poutine.

Ukraine : le piège tendu à Poutine

On va donc tendre à la Russie de Poutine un piège. En utilisant l’instabilité et la mauvaise qualité du régime ukrainien, prétexte idéal. (voir autres articles de ce blog.) Première phase : pousser l’Ukraine à se rapprocher de l’UE, pour braquer la Russie et créer une tension avec elle. Que ce rapprochement soit une aberration économique n’a aucune importance. Deuxième acte : la ”révolution” meurtrière de Maïdan, qui permet de renverser le régime de Kiev et le faire remplacer par un autre, antirusse et pro-occidental ou plutôt pro-américain. Les ONG américaines et la CIA  ont grandement aidé ce coup d’État dissimulé, un grand modèle machiavélien. Troisième acte : après le référendum sur le rattachement de la Crimée (russe) à la Fédération de Russie et après la rébellion de l’Est russophone de l’Ukraine supposée être provoquée par le Kremlin ”impérialiste”, on prend des sanctions économiques et financières contre Moscou, décidées en réalité à Washington et servilement suivies par les dirigeants de l’UE. Ces sanctions, illégales en droit, nuisent gravement aux intérêts des Européens, mais favorisent les intérêts américains. Elles visent aussi à faire perdre son sang froid au Kremlin et à le pousser à des contre-sanctions (rétorsions) comme la limitation de certaines importations. Ce qui est fait. Et ce qui a pour effet de dégrader encore l’image de la Russie dans les opinions occidentales.  À cela s’est ajouté l’affaire de l’avion de la Malaysian Airlines, abattu dans des circonstances peu claires. 

Le quatrième acte, décisif, a été de pousser le gouvernement de Kiev à envoyer son armée contre les sécessionnistes du Donbass, plutôt que d’entamer des négociations sous patronage international comme le proposait la Russie.  Structurellement, l’armée d’Ukraine est mal équipée et peu professionnelle. Le Pentagone lui a donc fourni des conseillers. Les dégâts des combats entre l’armée ukrainienne (terre et air) et les sécessionnistes sont considérables, surtout pour les civils. La propagande suggère l’idée que la Russie fournit des armes et des combattants aux sécessionnistes, sans preuve avérée. Mais l’objectif de la machination est de pousser l’armée russe à franchir la frontière pour contrer l’armée ukrainienne. Le fait que le convoi humanitaire russe ait été bloqué à la frontière renforce cette hypothèse. C’est ce casus belli que recherche  Washington, en misant sur le fait que Poutine ne veut et ne peut pas perdre la face, sur le plan international et vis-à-vis de son opinion publique.

 L’hypothèse d’une guerre contre la Russie 

Imaginons que l’armée russe entre en Ukraine pour venir en aide aux sécessionnistes, faire cesser les massacres et les destructions et se présenter en force d’interposition. L’enchaînement serait le suivant : il y aurait affrontement armé direct avec les troupes ukrainiennes. Donc, un état de guerre ouvert de nature juridiquement international entre deux États. La Russie serait présentée comme l’agresseur, l’envahisseur. C’est le scénario secrètement espéré par les stratèges du Pentagone. Déjà, on prétend que – premier cran de l’engrenage – des armes lourdes et modernes sont livrées aux rebelles par les Russes, ce qui expliquerait les difficultés de l’armée de Kiev.

Devant l’impossibilité d’un mandat de l’ONU (vétos russe et chinois), Washington prendrait la tête d’une intervention armée de l’OTAN, sous sa direction, comme en Serbie et en Irak. Dans un premier temps, il s’agirait de frappes aériennes contre les troupes russes. Elles sont faciles à réaliser à partir des bases d’Europe orientale (Pologne, Pays baltes) ou de porte-avions munis de F14 Tomcat positionnés dans  le Golfe persique ou en Baltique. Pour la première fois, un affrontement direct aurait lieu entre la Russie et l’OTAN, ce qui ne s’était jamais produit pendant la guerre froide. La suite des événements serait alors dramatique pour l’Europe mais conforme aux plans de Washington, ou plus exactement des ”trois sœurs” qui pilotent la Maison Blanche (voir plus bas).

Le double but est 1) de créer en Europe orientale une situation de crise aigüe déstabilisatrice, qui affaiblirait toute l’Europe et renforcerait le tutorat américain ; 2) d’obtenir une victoire militaire contre la Russie, forcée de se retirer d’Ukraine, en espérant humilier et faire tomber du même coup Poutine, bête noire de Washington, et le remplacer par un autre, un pion aux ordres. Cette stratégie stupide est inspirée par l’idéologie néo-conservatrice et néo-impérialiste américaine. Animée par un fanatisme ”soft”, dissimulé, elle tente de réagir au déclin relatif américain et de maintenir les USA comme ”unique superpuissance”. Casser les reins de la Russie apparaît comme un objectif constant. Ce rêve d’unique superpuissance, caressé lors de la chute de l’URSS, est d’autant plus poursuivi qu’il est hors de portée.      

Cette stratégie d’apprentis sorciers joue avec le feu. Elle peut déboucher sur une confrontation militaire ingérable. Elle est combattue par de nombreux lobbies à l’intérieur même des USA, voire même par l’impuissant Obama. L’idée que tout cela puisse déboucher sur une catastrophe, notamment nucléaire, est absente : on estime qu’une confrontation militaire avec la Russie ne débouchera pas sur une riposte nucléaire de cette dernière. 

C’est une grande différence avec les analystes de la guerre froide, Mac Namara ou Kissinger, qui prônaient la modération envers l’URSS pour éviter les frappes nucléaires. La nouvelle génération de analystes de la CIA et du Pentagone ne croit plus au deterrent (dissuasion) nucléaire russe. Ils pensent qu’on peut faire sans risques une guerre classique à la Russie, qui n’osera jamais utiliser ses armes nucléaires. Cette option stratégique, dépourvue de tout principe de précaution, est démente : cette démence (ou hubris), dissimulée sous le voile de la ”guerre juste”, est malheureusement la marque de fabrique de la politique étrangère américaine, qui, depuis que les ”Trois Sœurs” la dirigent, a perdu tous ses repères. 

Les Trois Sœurs à la tête de l’Amérique

En Syrie, Washington aide objectivement les djihadistes contre Bachar El Assad, mais en Irak, il les bombarde. De même que, jadis, en Afghanistan, les USA armaient les Talibans contre l’Armée rouge avant d’essayer en vain de les exterminer. L’invasion illégale de l’Irak a produit le résultat contraire à celui proposé : le chaos absolu. Inutile d’additionner les exemples que toute le monde connaît : la politique étrangère de Washington est celle du ”gendarme du monde”, du ”supersheriff” qui ne sait plus utiliser son bâton ou son révolver, qui perd pied partout et crée le désordre dans tous les saloons. La dernière lubie est de provoquer la Russie à la guerre après avoir créé la crise ukrainienne. (1)

Les USA ne sont pas du tout une puissance ”militariste”, au sens de la Prusse, mais belliciste. C’est-à-dire que l’état permanent de guerre extérieure et de haut budget militaire est jugé profitable à la fois pour l’impératif d’hégémonie et pour celui de l’industrie d’armement, qui est une locomotive économique – ce qui est très bien vu. À condition que le sanctuaire américain ne soit pas touché (il l’a quand même été le 11 septembre, ce qui a bouleversé tous les repères et stimulé l’interventionnisme). C’est le concept de ”guerre de projection”. L’idéologie américaine, dans ce domaine, se fonde évidemment sur la morale, la démocratie d’apparence et une bonne conscience hypocrite issue du puritanisme anglais.

 Un affrontement armé de moyenne intensité, si possible sans envoi de troupes au sol, entre l’OTAN – c’est-à-dire en gros l’Europe sous commandement américain – et la Russie est le rêve secret du Pentagone et de la CIA, irrigués par l’idéologie belliciste des néo-conservateurs. Le Président Obama est vent debout contre cette stratégie, mais c’est un faible, qui est neutralisé. Il obéit, il essaie de freiner tant qu’il peut sans vraiment y parvenir. N’oublions pas que, contrairement à une légende, la Maison Blanche (l’exécutif) ne gouverne pas réellement la politique américaine, sauf quand elle se plie– comme Johnson, Reagan et les deux Bush – aux injonctions de la CIA, du Pentagone et du complexe militaro-industriel, qui sont les ”trois sœurs” qui dirigent réellement les USA. Les Présidents qui essayent de s’opposer aux Trois Sœurs sont soit assassinés (Kennedy) soit démis (Nixon). On laisse tranquille les faibles  (Carter, Obama) qui ne sont pas d’accord mais laissent faire.

Les  Trois Sœurs, bien que très puissantes, sont très mauvaises en stratégie et s’en prennent le plus souvent aux ”mauvais cochons” pour parler comme Churchill. Elles désignent le plus souvent le mauvais ennemi, s’allient à de mauvais amis, changent constamment d’alliances, combattent ceux qu’elle viennent d’armer Concernant le djihad islamique, qui est objectivement l’ennemi principal de tous les peuples civilisés, elles l’auront plus aidé concrètement  que combattu. Elles n’ont pas conscience du danger qu’il représente.

Cependant, les Trois Sœurs ont un objectif constant : empêcher la renaissance de la puissance russe, car face à la montée inexorable de l’immense Chine, elles ne peuvent strictement rien. Elles se concentrent donc sur trois cibles : 1) maintenir l’Union européenne dans la dépendance, ce dont les Européens, assujettis volontaires, sont les seuls responsables ; 2) éviter à tout prix une alliance stratégique et économique forte entre l’UE et la Fédération de Russie, en enfonçant notamment un coin entre les deux, c’est-à-dire la Pologne, les Pays Baltes et l’Ukraine, priés de devenir russophobes ; 3) affaiblir, déstabiliser puis amollir de l’intérieur la Russie, afin de la neutraliser en douceur.

C’était bien parti avec Eltsine. Avec Vladimir Poutine, cet objectif géostratégique s’est heurté à un obstacle. Il ne restait plus pour les Trois Sœurs qu’une seule option, le Plan B : la guerre. Nous y sommes.    

 (1) Voir mon livre Le Coup d’État mondial, essai sur le nouvel impérialisme américain, L’Aencre.

 

Nueva guerra de EEUU en Iraq: ¿ayuda humanitaria o control del petróleo kurdo?

por Alfredo Jalife-Rahme

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Obama es el cuarto presidente consecutivo de EEUU que emprende una guerra contra Iraq, ahora en forma más selectiva mediante bombardeos quirúrgicos que han golpeado la avanzada irresistible de DAESH (ISIS, por sus siglas en inglés): los yihadistas del flamante Califato Islámico (http://www.alfredojalife.com/la-nueva-era-del-jihad-global/).

Mientras se escenifica el infanticidio en Gaza, condenado casi en forma unánime en todo el mundo—lo cual significó una catástrofe moral para Israel y que no valió ninguna “ayuda humanitaria” de Obama, EEUU libra su enésima guerra en Iraq bajo la cobertura “humanitaria” con el supuesto fin de detener el genocidio de los yazidis kurdos.

EEUU aplica dos pesas y dos medidas: silencio cómplice en Gaza frente a la “ayuda humanitaria” a los yazidis kurdos en el norte de Iraq.

¿Son más valiosos los yazidis kurdos que los infantes palestinos en Gaza, el “mayor campo de concentración del mundo”, según El Vaticano?

Existen exageradas contradicciones de Obama frente a los barbáricos yihadistas a quienes “deja hacer” en Siria, mientras limita ahora su expansión en la región kurda del norte de Iraq.

Naturalmente que la fascinante religión de los yazidis kurdos merece todo el apoyo humanitario pero, por desgracia, ese no es el motivo de la nueva guerra de Obama.

Alexandra Di Stefano Pironti (http://rudaw.net/english/kurdistan/100820145) explaya la identidad etno-teológica de los perseguidos yazidis kurdos, descendientes de las más añejas civilizaciones de la humanidad —sumeria/babilonia/asiria— y conforman un sincretismo que mezcla elementos del Zoroastrismo, Cristianismo, Islam e Hinduismo.

Los yazidis kurdos creen en un solo Dios y en “Siete Deidades”, de las cuales la más importante es el “Ángel Pavorreal”(“Melek Taus”). Del cristianismo adoptaron el bautizo y la Eucaristía del pan y el vino, cuyo ritual es realizado por los sheiks; del judaísmo y el islam tomaron la práctica de la circuncisión de los niños.

Su reverencia al fuego proviene del Zoroastrismo, y del Hinduismo adoptaron su “sistema de castas” y la metempsicosis (reencarnación del alma).

Lo que no perdonan los yihadistas es la redención de Melek Taus (el “Ángel Pavorreal”) quien fue “un ángel caído” perdonado por Dios.

En las otras tres religiones monoteístas —Judaísmo, Cristianismo e Islam—, el “ángel caído” no es perdonado. De allí que los yihadistas denuncien insensatamente a los yazidis kurdos como idólatras del “fuego” y el demonio.

Según la Organización de la Verdad Yezidi (http://www.yeziditruth.org), en el siglo 11 su cultura fue reformada por el gran sabio sufi Sheikh Adi quien fue enterrado en Lalish, su centro espiritual, cerca de Mosul.

Los yihadistas expulsaron a 500,000 yazidis que vivían en Nínive (norte de Iraq) que se refugiaron en la región petrolera del Kurdistán iraquí.

El tropismo más importante de EEUU es el petróleo y el gas, pletóricos en el Kurdistán iraquí —en la región de Kirkuk—, que explica la razón por la cual Obama reanudó la guerra para repeler a los yihadistas.

En efecto, 43,700 millones de barriles en el Kurdistán iraquí (de los 143,000 millones de barriles de reservas de TODO Iraq), así como 25,500 millones de barriles de reservas no-probadas y 6 Millones de Millones (Trillones en anglosajón) de metros cúbicos de gas valen bien la pena para que las petroleras anglosajonas Exxon Mobil y Chevron hayan invertido ya US$10,000 millones en la región donde irrumpieron los yihadistas.

Por lo pronto,la producción cotidiana del petróleo kurdo es mayor a 200,000 barriles al día y alcanzarían 250,000 el año entrante.

Todas las guerras que han librado 4 presidentes consecutivos de EEUU en Iraq, bajo la justificación que fuere, han sido en nombre del petróleo.La nueva guerra seudo-humanitaria de Obama en Iraq no es la excepción.

http://alfredojalife.com

@AlfredoJalifeR_

https://www.facebook.com/AlfredoJalife

http://vk.com/id254048037

Why Shouldn’t Ukraine Be Divided into Several States?

Why Shouldn’t Ukraine Be Divided into Several States?

If people in eastern Ukraine want to separate entirely or to create a federal arrangement with lots of autonomy, why not? Ukraine has 46 million people. This is a very large number and Ukraine has the largest territory of any country in Europe. From this standpoint, Ukraine could easily accommodate two states or three or four. From the standpoint of the disparate peoples living there and their different political preferences, it could also be governed by several states.

Poroshenko and the junta are making war rather than peace. Their behavior evidences psychopathy. The U.S. government has caused this war to happen and supports it, showing the same psychopathy. We have extremely sick behavior being exhibited by Ukraine, NATO and the U.S. Yet they are all parading around as if their killing and bombing were healthy and justifiable. And to the extent that their phony narratives sell in America and are tolerated by Americans, it shows that the pathology has deep roots across this country.

Email Michael S. Rozeff

lundi, 25 août 2014

Amerika gaat IS gebruiken als excuus voor aanval op Syrië

‘Amerika gaat IS gebruiken als excuus voor aanval op Syrië’

Republikeinse senator: ‘IS zal proberen grote Amerikaanse stad op te blazen’

Ex: http://xandernieuws.punt.nl


Minister Defensie Chuck Hagel: ‘IS is grotere bedreiging voor VS en Europa dan 9/11.’

De Amerikaanse stafchef van de strijdkrachten, generaal Martin Dempsey, liet gisteren weten dat de islamitische terreurbeweging IS pas kan worden verslagen als er ook luchtaanvallen in Syrië worden uitgevoerd. Volgens de New York Times zal het Witte Huis daardoor dieper in het conflict in Syrië worden gezogen. Kritische analisten wijzen erop dat de in september 2013 dankzij de Russische president Putin op het laatste moment afgeblazen Amerikaanse aanval op Syrië zo alsnog op de agenda wordt gezet. (1)

Eén van de andere stappen die volgens de NYT kan worden genomen is het ‘trainen, adviseren en uitrusten van de gematigde oppositie in Syrië, en ook de Koerdische en regeringstroepen in Irak.’ Wat er niet bij werd gezegd is dat IS voor een groot deel bestaat uit door Turkije en de CIA getrainde en zwaar bewapende terroristen die uitsluitend tegen de Syrische president Assad hadden moeten vechten.

Putin voorkwam in september 2013 Amerikaanse aanval

Vorig jaar mislukte het om een Amerikaans-Turkse invasie van Syrië te rechtvaardigen. Aanvankelijk werd een aanval met chemische wapens in een buitenwijk van Damascus, waarbij honderden doden vielen, in de schoenen geschoven van de regeringtroepen van president Assad. Obama had zo’n aanval een ‘rode lijn’ genoemd, waarna Amerikaans ingrijpen zeker leek.

Twee zaken voorkwamen dat de Amerikaanse kruisraketten en bommenwerpers op Syrië werden afgestuurd. Allereerst was het de interventie van de Russische president Vladimir Putin, die een grote vloot tussen Syrië en de Amerikaanse aanvalsvloot posteerde, en dreigde alles wat de Amerikanen op Syrië zouden afsturen neer te schieten. Vervolgens kwam Putin met een briljante diplomatieke oplossing die het chemische arsenaal van Assad –althans op papier- verwijderde, maar de president wel in het zadel liet zitten.

Ten tweede waren het de boven tafel gekomen bewijzen dat de chemische aanval in Syrië niet door de regeringstroepen, maar door de rebellen was uitgevoerd, doelbewust om Assad daarvan de schuld te geven. Deze false-flag aanval bleek direct te zijn aangestuurd door Turkije. Tevens werd het bewijs geleverd dat de chemische bestanddelen van het gebruikte wapen afkomstig waren uit Saudi Arabië.

Turkije vormt met hulp VS neo-Ottomaans imperium

De Amerikaanse Pulitzer prijswinnende onafhankelijke journalist Seymour Hersh onthulde de directe betrokkenheid van Turkije en de samenwerking tussen de regering Erdogan en Al-Qaeda. Al in 2007 schreef hij in een uitgebreid artikel dat de regering Bush was begonnen met het steunen en trainen van aan Al-Qaeda gelieerde Soenitische terreurgroepen, met de bedoeling hen in te zetten tegen Syrië en de groeiende invloed van het Shi’itische Iran in Irak te stoppen.

Op deze wijze ontstond ook IS(IS). De Turken werkten samen met de Amerikanen bij het rekruteren, trainen en bewapenen van deze moslimterroristen, maar deels om geheel andere redenen. Turkije streeft weliswaar net als de VS naar het vervangen van Assad door een radicale Moslim Broederschap regering, maar met de achterliggende bedoeling om een grensoverschrijdend Islamitisch Kalifaat op te richten, dat later eenvoudig in het door Erdogan nagestreefde neo-Ottomaanse Rijk kan worden opgenomen.

Minister Hagel: IS grotere bedreiging dan 9/11

Gisteren noemde de Amerikaanse minister van Defensie Chuck Hagel IS ‘een grotere bedreiging dan 9/11... .IS is meer dan enkel een terreurgroepering. Ze verbinden ideologie met een geraffineerde strategische en tactische militaire onversaagdheid, en ze worden onvoorstelbaar goed gefinancierd. Dit gaat veel verder dan we ooit hebben meegemaakt. We moeten ons op alles voorbereiden. Wees er klaar voor.’

‘Het bewijs is behoorlijk duidelijk. Als we kijken naar wat ze deden bij meneer Foley –de Amerikaanse fotojournalist die op video werd onthoofd- en dreigen te doen bij alle Amerikanen en Europeanen, dan kan dit alleen maar als barbaars worden omschreven. Ze vertonen geen enkel fatsoen of verantwoord menselijk gedrag. Ze zijn een onmiddellijke bedreiging voor al onze belangen.’ (2)

Dat IS een grote bedreiging vormt en een ware uitroeiingsoorlog voert tegen christenen, ‘afvallige’ moslims en alle andere ongelovigen staat buiten kijf. Deze oorlog had er echter nooit zonder Amerikaanse, Europese, Turkse en Saudische hulp kunnen komen. De VS lijkt de strijd tegen IS nu als voorwendsel te gaan gebruiken om alsnog een militaire aanval op Syrië te rechtvaardigen, wat Turkije direct in de kaart zal spelen.

‘IS zal proberen grote Amerikaanse stad op te blazen’

Om het Amerikaanse publiek op te warmen voor weer een nieuwe oorlog waarschuwde de Republikeinse senator James Inhofe, topman in het Comité voor de Gewapende Diensten, dat IS zal proberen om snel ‘een grote Amerikaanse stad op te blazen.’ Inhofe uitte kritiek op Obama en zei dat de president nog steeds geen strategie heeft om IS te verslaan (3).

Ook luitenant-kolonel Anthony Schaffer vindt Obama’s reactie op de opmars IS, dat hij de ‘Antichrist van alle terreurorganisaties’ noemt, veel te slap. De president zou mede verantwoordelijk zijn voor de onthoofding van James Foley, omdat hij een reddingsoperatie onnodig lang zou hebben uitgesteld.

Xander

(1) Infowars
(2) Zero Hedge
(3) The Hill
(4) YouTube via Washington Free Beacon

Zie ook o.a.:

21-08: Videobewijs van IS trainingskampen in Turkije
18-08: Overgrote deel van de wereld nu crisisgebied (1/3 IS strijders afkomstig uit Europa)
08-08: Succes ISIS dankzij Westerse ‘bondgenoten’Turkije en Saudi Arabië
26-07: Crisis Oekraïne: Backup-plan globalisten naar Derde Wereldoorlog (/ NAVO en Westen gevangen in Saudische-pan islamitische agenda / Syrië blijft het doelwit)
18-06: Onthutsend: ISIS-terroristen werden getraind door Amerika en Turkije
10-05: Syrië: Regering Obama wil alle macht overdragen aan Moslim Broederschap
08-04: Pulitzerprijs journalist: Turkije achter gifgasaanval Syrië, werkt samen met Al-Qaeda
30-03: VS steunt Erdogans misbruik van NAVO voor herstel Ottomaans Rijk (/ Vanuit Turkije zal het nieuwe islamitische Kalifaat worden opgericht)
29-03: Ingrijpen Syrië nabij? Turkije geeft Al-Qaeda militaire- en luchtsteun
27-03: Gelekt gesprek op YouTube: Turken plannen false-flag aanslag om Syrië aan te vallen

dimanche, 24 août 2014

Syria and Support of Al-Qaeda and FSA by Gulf and Western Powers: Kashmir and Bosnia

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Syria and Support of Al-Qaeda and FSA by Gulf and Western Powers: Kashmir and Bosnia

Jibril Khoury and Lee Jay Walker

Ex: http://moderntokyotimes.com

The conflicts in Afghanistan, Bosnia, Kashmir, Kosovo, Libya and in other parts of the mainly Islamic world, or where you have Muslim and non-Muslim fault-lines, appears to have one binding factor. This applies to Western backed support for Islamists alongside using proxy outside nations to fulfill geopolitical ambitions. On top of this are powerful factors in the mainly Muslim world in nations like Turkey, Saudi Arabia, Pakistan, Qatar and other Gulf nation states which have either shared interests, or which encourage America, France and the United Kingdom to do their bidding – or to work collectively in order to spread Islamism and this is continuing in 2014 based on the continuing intrigues against Syria.

In all the above mentioned places you will have a host of various factors and each conflict will be seen differently through the prism of different ideas. Syria is currently facing this shared attack between powerful dominant Sunni Muslim nations and hostile Western nations including America, France and the United Kingdom. However, the one binding factor is that in Afghanistan, Bosnia, Kashmir, Kosovo, Libya and now Syria; is that outside nations instigated the delicate internal mechanisms in order to unleash Islamism, terrorism and attacks against the ruling power mechanisms.

It mattered not if Hindus were cleansed in Kashmir or Alawites are being hanged and beheaded in Syria. Likewise, it matters not one jot if international terrorism is united in order to do the bidding of Washington, Riyadh, London, Ankara, Paris, Doha and other nations involved in the terrorist and destabilization rat-lines.

Prem Shankar Jha, The Hindu newspaper in India, comments about the shared dualities of Kashmir and Syria. He states that But while nearly everyone wanted a change, almost no one wanted it at the cost of a violent disruption of their lives. In neither case, therefore, was the state the first to resort to violence: On the contrary, both insurgencies had to be stoked, so the first to pick up the gun were the insurgents. In Syria this was done by Salafi/Takfiri Islamists who crossed the border from Jordan in March 2011 and holed up in the Omari mosque in Dera’a before launching targeted provocations, and attacks on police stations and government offices.”

It is important to note that Kashmir and Syria were destabilized by Islamists using Pakistan and Jordan respectively. In the case of Syria, it is difficult to believe that America, Jordan, Saudi Arabia and the United Kingdom intelligence agencies weren’t involved in the chain of events which took place in March 2011 in Syria. After all, Jordan is within the collective remit of all the above named nations. Similarly, in Kashmir it is clear that Pakistan stoked up the crisis and like usual the angle of America, the United Kingdom and Saudi Arabia pops up again.

Prem Shankar Jha also comments that another parallel with Kashmir “…is the intervention of hostile foreign powers bent on converting a domestic upsurge demanding political empowerment into a movement for secession or regime change. In Kashmir, Pakistan did this by disarming the JKLF cadres still in training in Muzaffarabad in 1990 and creating the Hizb-ul-Mujahideen. In Syria, Turkey and Qatar are funneling money and battle hardened jihadis to start a sectarian war that will overwhelm the state.”

“Last and most important, like New Delhi, Damascus has been trying to prevent civil war by offering the insurgents the alternative of the ballot box. Mr. Assad began, on his own, by lifting all controls on the Internet in January 2011. Over the next six months, he first tried to negotiate peace with the Sunni zealots in Dera’a by sacking the governor and releasing 260 prisoners and 16 clerics, and promising to repeal the Emergency Laws and the ban on political parties that had been in place for 48 years. He fulfilled his first promise five days ahead of schedule on April 20 and his second three months later in July.”

However, while nations like the Russian Federation, Brazil, Iran, and others, supported a political solution to the crisis in Syria it is clear that the enemies of Syria upped the ante and began many terrorist rat-lines. Therefore, Turkey became a major player because the Erdogan government sensed an opportunity to install a compliant Sunni Muslim dominated Sharia state. The same applies to Saudi Arabia, Qatar and other nations in the Gulf.

In Bosnia it was reported that over 8,000 international jihadists entered this nation in order to do the bidding of Washington, London, Riyadh, Tehran and Ankara. Turkey was once more dreaming about its historical legacy and Saudi Arabia and other Gulf states were enticed by creating majority Muslim states in Europe. In Bosnia the Serbs were facing the might of NATO, international jihadists and the involvement of many hostile nations. America even allowed Iran to fly aircraft into the Balkans in order to support Islamist factions within the Bosnian Muslim forces. It somehow escaped the world that Yugoslavia was trying to preserve the mosaic of various different ethnic and religious groups while outside nations supported religious sectarianism and nationalism. Naturally, this in time spearheaded Serbian nationalism but just like Syria it was outside nations which began to carve up Yugoslavia.

Kosovo and Libya followed the same model because Libyan rebels and the Kosovo Liberation Army (KLA) sprung up from virtually nothing. Likewise, the Free Syrian Army (FSA) which is an amalgamation of many various factions came from nothing overnight. Yet clearly the speed of Islamist forces in Bosnia, developing a powerful Croatian military unit, the growth of the rebels in Libya, the rise of the KLA in Kosovo and the overnight creation of the FSA in Syria were well orchestrated – just like what happened in Kashmir when Pakistan was given the green light to create mayhem against democratic India.

The Council on Foreign Relations states that Militancy in the disputed region of Kashmir has been major fuel for discord between India and Pakistan since the 1980s. Attacks in the region began to increase in scale and intensity following the Soviet invasion of Afghanistan, when foreign insurgents flooded the region to join the Afghan Mujahadeen. The majority Muslim region has its own local militant groups, but experts believe most of the recent Kashmir and Kashmir-based terrorism has been the work of foreign Islamists who seek to claim the region for Pakistan. A spate of Islamist cross-border attacks into Indian-held territory, the December 2001 storming of the Indian parliament in New Delhi, and the 2008 Mumbai attacks have all reinforced Kashmir’s standing as the significant bone of contention between India and Pakistan. Both states have nuclear weapons, making Kashmir one of the world’s most dangerous flashpoints.”

Prem Shankar Jha in another article about the crisis in Syria in the early period of April 2011, states that “the U.S. has been fully aware of the presence of al-Qaeda in the so-called Free Syrian Army since April 20, 2011 when Jihadis captured a truck (or Armoured Personnel Carrier) near Dera’a, and killed all the 18 or 20 soldiers it was carrying not by shooting them but by cutting their throats in the approved Islamic manner. A few days later, the U.S. ambassador in Syria, Robert Ford, called some of his colleagues in Damascus, including the Indian ambassador, and told them that al-Qaeda had arrived in Syria.”

“April 20, however, was only the beginning. All through the summer and autumn of 2011, and throughout 2012, videos posted by the rebels themselves showed that the armed opposition in Syria has been sliding inexorably into the hands of radical Islamists. Thousands of foreign fighters have poured into Syria from Libya, Tunisia, Egypt, and places as far apart as Pakistan and Chechnya. Syrian television broadcast interviews with numerous young men captured in Homs and elsewhere, who gave graphic descriptions of how they had been recruited by al-Qaeda to fight for Islam against a heretical regime in Syria. The rebels themselves have posted YouTube videos showing them executing captured Syrian soldiers and civilians in the approved manner.”

“But the Obama administration has steadfastly chosen to believe that the jihadis make up only ‘a tiny fraction’ of the Free Syrian Army, and has continued to provide FSA with logistical support, that is, satellite-based information about Syrian troop and VIP movements, and look the other way while Qatar and Saudi Arabia have provided it with guns and mounted pick-up trucks, mortars and RPGs.”

Ironically, the main stumbling block for America is not supporting the Islamist sectarian side which includes Al-Qaeda, but it is history and the need to manipulate the media. After all, Al-Qaeda and the Saudi Arabia angle involving September 11 is clearly obvious and also in Libya this year several American personnel were killed by similar Islamist forces. Therefore, it is very difficult for the Obama administration to be seen to be working hand in hand with the same forces which killed thousands of American troops in Iraq, did September 11 and killed Americans in Libya. Likewise, American troops are being killed in Afghanistan by Islamist factions including the Taliban. This means that media manipulation and covert operations by America, France and the United Kingdom must be very delicate in order to achieve their collective goal of overthrowing the government of Bashar al-Assad.

In modern day Syria it is clear that the FSA and various Islamist factions working within the FSA or individually – have been, and continue to be, involved in horrendous massacres. Indeed, some Islamists are even teaching children to behead captured Syrian soldiers and then they circulate their evil crimes against humanity. The silence of the international community when terrorist attacks are killing civilians is shaming all the nations and media agencies which are siding with the objectives of Ankara, Doha, London, Paris, Riyadh and Washington.

The Syrian armed forces continue to remain loyal to the Syrian government and people of this nation. Therefore, despite all the barbaric realities being installed against this nation the military have somehow managed to preserve all major cities from being taken over by the FSA and various Islamist factions. However, outside nations which are hostile to Syria are still supporting sectarian, international jihadists and sedition against this nation. Indeed, it is clear that outside nations are intent on upping the ante despite the daily terrorist attacks, beheading individuals and hanging people openly in order to install terror in the hearts of Syrians.

Turning back to an earlier Modern Tokyo Times article about Bosnia it was stated that The Bill Clinton administration gave the “green light” for international Islamists to enter Bosnia and Kosovo. In time this would manifest itself with the brutal September 11 attacks against America and other international terrorist attacks like Madrid. Bill Clinton isn’t the only American leader to “support international terrorism from a distance” but clearly it is no coincidence that conflict in Libya, and now in Syria, bare all the same hallmarks of “a marriage of convenience.” This certainly leads to the suspicion that the Clinton family – this time Hillary Clinton along with the “dark shadows” of people like Zbigniew Brzezinski – are following the same ratlines in Syria which have been used in Afghanistan, Bosnia, Kosovo and Libya.”

Further down in the same article it was stated that The bottom line is simple. September 11, and the ratlines that did this, were the same individuals who were fighting on the same side of America in Afghanistan, Bosnia, and Kosovo – Simply put, no Bosnian Orthodox Christians and communists in Afghanistan did September 11. On the contrary, individuals involved in September 11 were on the same side in Afghanistan, Bosnia and Kosovo – yet this question remains unanswered. Likewise, no accountability! Put frankly, without past American administrations supporting Islamic terrorist ratlines either covertly or by doing nothing to stem the flow of Islamists, then September 11 would never have materialized.”

“It is dangerous therefore to see America once more moving in the same direction related to Syria. The Clinton family connection and the shadows of people like Zbigniew Brzezinski are very troubling because the same modus operandi is happening once more against the people of Syria. Therefore, the lessons learnt from September 11 have been lost and individuals within the chain that enabled this tragic event to happen have escaped their past deeds.”

Overall, Syria needs real support from friendly nations in order to stop the usual collusion between Islamists, Western powers and nations like Turkey, Saudi Arabia and several Gulf nations, from destroying an independent nation state. After all, look at modern day Afghanistan, Iraq and Libya because various factions exist and terrorism is a daily reality in Afghanistan and Iraq. Similarly, look at the reality for Hindu minorities in Kashmir and Orthodox Christian minorities in Kosovo because both can’t freely move around these entities. This means that it is imperative to stop the usual “failed domino system” from destroying secular Syria.

mtt

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Discurso de Hassan Nasrallah sobre los takfiris de “Estado Islámico”

 

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

El secretario general de Hezbolá, Sayyed Hassan Nasralá, ha asegurado que los norteamericanos están detrás de la creación de grupos terroristas en la región con el fin de dividir y destrozar a los países árabes y realizar su proyecto último, un proyecto que no ha podido ser implementado por las ofensivas israelíes.

En una alocución televisada de casi dos horas pronunciada este viernes en la cadena de televisión libanesa Al Manar con ocasión del aniversario de la victoria de la Guerra de Julio de 2006, Sayyed Nasralá puso en guardia contra minimizar el peligro de los takfiris que quieren eliminar a todo el mundo, comenzando por los sunníes.

Según él, la victoria sobre los grupos terroristas es posible a condición de que sea puesta en práctica una política nacional y se comprenda que se trata de un peligro existencial. Él puso también en guardia en contra de elegir opciones que no llevan a ninguna parte en la lucha contra el grupo takfiri Estado Islámico (EI).

He aquí las ideas principales del discurso de Sayyed Nasralá:

Mucho ha sido dicho sobre la Guerra de Julio. Libros e informes han sido escritos tanto por el enemigo como por los amigos para extraer conclusiones. Esa guerra fue más que un simple conflicto; fue una verdadera batalla de dimensiones históricas. Condolezza Rice (entonces secretaria de Estado de EEUU) habló de un nuevo Oriente Medio. Así pues, fue una guerra regional e incluso internacional. Expertos norteamericanos dijeron entonces que la guerra de Julio era un episodio en la eliminación definitiva de la Resistencia en el Líbano. No se buscaba el desarme de esta resistencia, sino aplastarla y acabar con ella.

Ellos elaboraron un plan para liquidar a los dirigentes de la Resistencia y prepararon colonias en el norte de Palestina para detener allí a miles de combatientes.

Proyecto de dominación estadounidense

Este proyecto fue elaborado después de la ocupación estadounidense de Iraq. George W. Bush y su administración querían decapitar la resistencia en el Líbano y en Palestina y acabar con el régimen de Siria antes incluso de 2006. Él quería presentarse al público estadounidense como el presidente que venció al terrorismo internacional para ser reelegido. Y después de alcanzados estos logros, la administración norteamericana contaba con desencadenar una guerra contra Irán.

El primer objetivo de EEUU es el de controlar todas las reservas de petróleo y gas en la región.

El segundo objetivo es liquidar la causa palestina. Israel estaba a cargo de eliminar la resistencia en el Líbano y Palestina. Sin embargo, la tenacidad legendaria de la resistencia en el Líbano saboteó este proyecto.

Los combates sobre el terreno obligaron a Israel a reclamar un cese el fuego, como fue el caso más reciente de Gaza. Los dirigentes árabes que participan en negociaciones en Nueva York confirman que la tenacidad de la resistencia, del pueblo libanés y de la política oficial libanesa llevaron a la comunidad internacional a poner fin a la agresión israelí.

El fracaso de los objetivos de la Guerra de Julio

¿Cuáles fueron los resultados de la guerra de 2006?

1 –  Las capacidades de la resistencia se reforzaron.
2 – La guerra no golpeó a Siria en aquel momento.
3 – La guerra contra Gaza fue atrasada para después de 2006.
4 – La resistencia en Iraq contra la ocupación estadounidense se reforzó.
5 – El fracaso de los neoconservadores en las elecciones estadounidenses.

Cambio de táctica estadounidense

Sin embargo, la política belicosa estadounidense en la región continúa en vigor. Si los norteamericanos fracasan en conseguir sus objetivos cambian de política y de táctica.

Es, pues, necesario evocar la importancia de este éxito político, histórico, moral y humanitario conseguido por la Resistencia en el Líbano en 2006 y asegurar que somos capaces de hacer fracasar todo proyecto y todo complot contra nuestra región.

Después de 2001, los norteamericanos estaban en el apogeo de su fuerza. En contraposición, el mundo soviético y el mundo árabe estaban muy debilitados. Sin embargo, en el Líbano, Palestina, Iraq y Siria los grupos de la resistencia abortaron los proyectos estadounidenses y serán siempre capaces de hacerlo.

 

politique internationale, géopolitique, hassan nasrallah, hizbollah, liban, proche orient, levant, islamisme, monde arabe, monde arabo-musulman, fondamentalisme islamique,

 

Hoy en día, lo que pasa en Gaza ha llevado a la región árabe a una nueva situación. Una nueva estrategia está siendo seguida por los enemigos para alcanzar sus objetivos. Su nueva vía es la de imponer un proceso de paz a los palestinos.

En el pasado, los norteamericanos llevaron a cabo guerras contra Iraq y pusieron la mano sobre el Golfo y los israelíes lanzaron ofensivas contra los países fronterizos.

La estrategia de la destrucción de los países

Dos factores son utilizados en la nueva estrategia adoptada por los estadounidenses.

Esta nueva estrategia es más difícil y peligrosa que la anterior. Ya no es cuestión de derribar a un régimen y colocar otro. Esta nueva vía norteamericana e israelí consiste en destruir países y ejércitos. El enemigo busca diseñar un nuevo mapa en la región sobre las ruinas de los países, de los pueblos y de las sociedades de la región.

Ellos quieren lograr su objetivo sembrando el terror y la confusión y destruyendo los tejidos sociales de las poblaciones.

El enemigo busca ahora ablandarnos para que pidamos una solución. Frente a las nuevas condiciones difíciles, EEUU se convertiría así a los ojos de los pueblos en el salvador último de la región.

La corriente takfiri, representada especialmente por el Estado Islámico, es utilizada en este sentido.

Vencer al EI es posible

¿Podemos derrotar a esta nueva estrategia? Sí. Yo digo a todos los pueblos de la región que somos capaces de abortar esta nueva estrategia, como hicimos con la anterior.

Debemos comprender que existe una amenaza existencial contra todos nosotros y cuales son sus dimensiones. No debemos minimizar el peligro que nos acecha y debemos preparar los medios necesarios para hacerle frente. No hay, sin embargo, que exagerar esta amenaza.

Debemos buscar medios reales y serios para luchar contra ella sin recurrir a opciones que han demostrado ya ser ineficaces. Debemos elaborar un plan adecuado y seguirlo.

Desde 1948 hemos conocido una experiencia dura a través del proyecto de expansión sionista. Cuando los israelíes comenzaron a buscar a familias judías para crear un estado sionista en Palestina, muchos árabes minimizaron el alcance de esta medida sionista. Desde el principio, estas familias fueron repartidas de forma que cumplieran funciones militares y de seguridad. Nada era casual. La mayoría de los árabes no prestaban atención a lo que pasaba. Y de este modo, fue establecida la entidad sionista.

Incluso en 1967, algunos árabes desmentían que Israel tuviera proyectos expansionistas. Hoy en día, Israel se ha convertido en un estado usurpador, expansionista, hegemonista y que lanza guerras y ofensivas para a continuación reclamar un cese el fuego de la comunidad internacional.

Algunos árabes han apostado siempre por una intervención internacional a la espera de una política árabe. Han esperado varias décadas y ninguna solución ha sido hallada.

De este modo, el hecho de apostar por la comunidad internacional no ha llevado a ninguna parte.

Sólo la lucha armada ha demostrado ser la buena opción. Después de que el pueblo palestino fue expulsado de su tierra, hizo falta que los pueblos árabes se movilizaran, formaran brigadas y comenzaran la lucha contra el ocupante.

Los movimientos de resistencia en el Líbano y Palestina han logrado avances y las victorias frente al enemigo. A pesar de todos los sacrificios, los palestinos han comprendido que la resistencia es la mejor opción para sabotear el proyecto sionista.

En la actualidad, debemos buscar los medios de afrontar un peligro real que nos amenaza a todos. Hoy en día, la organización del EI ocupa grandes partes de Iraq y Siria. Este grupo se ha convertido en todo un país que controla recursos petrolíferos y presas. Posee enormes cantidades de armas y munciones. Vende petróleo y mantiene relaciones comerciales con varios países.

El EI ha cometido masacres, asesinado a prisioneros, liquidado a personas inocentes y se ha enfrentado con otros grupos armados en Alepo, Idleb y Deir Ezzor.

En Iraq, el EI mata también a todo aquel que difiere con él en el plano político o religioso. El objetivo es sembrar el terror. Masacres fueron cometidas desde el principio por el EI contra los sunníes que son a sus ojos apóstatas. En la última guerra contra los kurdos, casi un millón de sunníes han sido desplazados. El EI no respeta a nadie. Mata a árabes, kurdos, turkmenos… Destruye mezquitas, iglesias, santuarios. Este comportamiento no tiene nada que ver con el Islam.

Apoyo exterior al EI

Algunos países árabes y occidentales han apoyado al EI. Los norteamericanos han abierto la puerta a esta organización. Llamo a todos los libaneses, sirios, palestinos y árabes del Golfo a dejar de lado sus cálculos personales y a pensar en que este peligro amenaza a todos: sunníes, shiíes, drusos, cristianos, yazidis y otros.

Que nadie pretenda que se trata de una guerra confesional en la región. Es la guerra del espíritu takfiri contra el Otro. El EI busca eliminar y matar a todo el mundo, filmando además sus masacres para sembrar el máximo de terror entre las poblaciones. Hay que tener en cuenta que una buena parte de la causa del avance del EI es mediática.

Combatir al EI

¿Qué hacer pues? ¿Cómo reaccionar? ¿Vamos a pedir ayuda extranjera? Cabe recordar, en este sentido, que cuando el EI invadió la ciudad de Mosul y las provincias de Nínive, Salahuddin y Diyala la comunidad internacional y la Administración estadounidense no reaccionaron.

Los cristianos del Líbano deben saber que en caso de amenaza para ellos, EEUU hará lo mismo que Francia con los cristianos de Iraq. Francia ha abierto sus puertas a los refugiados cristianos.

Fue sólo cuando el EI llegó a las puertas de Erbil, de este Kurdistán que significa mucho para los norteamericanos y los israelíes, que la comunidad internacional se movilizó.

¿Esperáis una acción de éstos? ¿O bien de la Liga Árabe? ¿Esperáis una unanimidad nacional para hacer frente a este peligro?

 

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Los pueblos de la región están interesados en la lucha contra el EI. Nosotros, en tanto que libaneses, debemos admitir que esta amenaza es inminente. De un día a otro, la situación en Iraq ha cambiado. El EI es una amenaza para Iraq y Siria, pero también es un peligro para todos los demás países de la región.

La retirada de Hezbolá: un pretexto ilógico

Algunos afirman que la solución a esta amenaza reside en la retirada de Hezbolá de Siria. ¿Acaso la amenaza del EI será eliminada si Hezbolá se retira de Siria? Este debate no lleva a ninguna parte. Es toda la región la que está en peligro.

La responsabilidad nacional de movilizarnos y proteger las regiones libanesas nos incumbe a todos.

Despliegue de la FINUL: una propuesta incoherente

Otros proponen la ampliación de la Resolución de la ONU 1701. Sin embargo, esto es una burla. Sabed que la FINUL tiene necesidad de la protección de la población. ¿Son ellos capaces de protegernos?

Son la Resistencia y el Ejército los que protegen el Sur del Líbano. ¿Cómo creer, pues, que las fuerzas de la ONU son capaces de asegurar la protección de la Bekaa y el norte del Líbano?

El distanciamiento, una política errónea

Otros han planteado la política de distanciamiento del Líbano. Si el EI llega a la frontera del país ¿Acaso estaremos al abrigo de sus ataques a causa de la política de distanciamiento? Se conspira contra el Ejército libanés y las autoridades libanesas rehúsan hablar con las autoridades sirias. Justo porque se aplica esta política.

La lógica es que cuando un peligro existencial amenaza un país o una entidad, la proridad es entonces la lucha contra ese peligro y no exponer al pueblo a un genocidio.

Llamamiento a los libaneses

Llamo a todos los libaneses a comprender que vuestro país hace frente a una amenaza existencial. Para hacer frente a la misma hace falta dar prueba de seriedad, fidelidad y sacrificio.

He aquí algunos puntos fuertes para hacer frente a este peligro:

1 – El Ejército y las fuerzas de seguridad. Hezbolá saluda toda ayuda y oferta de ayuda al Ejército. Un apoyo popular, moral y financiero es necesario para fortalecerlo. El Estado debe ponerse al lado del Ejército para recuperar a nuestros soldados secuestrados.

2 – El gobierno actual es la única institución activa hoy. Este gobierno es uno de los factores de fuerza.

3 – Es necesario detener las provocaciones confesionales, como en el caso de Ersal. Cesad los ataques contra Hezbolá por el tema de Ersal. Los que llevan a cabo provocaciones confesionales en el Líbano deben ser juzgados porque es su efecto es el mismo que el de los coches bomba.

4 – Reconciliaciones regionales. La población de Ersal no tiene nada que ver con el Frente al Nusra o el EI. La población de Ersal, Labweh y Nabi Uzman deben reconciliarse.

5 – El tratamiento del tema de los desplazados sirios. El Líbano y Siria deben tratar el tema de los refugiados sirios y su regreso a su país. En Siria hay muchas regiones a las que los desplazados pueden regresar.

6 – Ambos países deben tratar el tema del fortalecimiento de la frontera común.

7 – La elección presidencial es importante porque el nombramiento de un presidente y la reactivación de las instituciones del Estado refuerzan al Líbano. El campo del 8 de Marzo posee un candidato y uno solo. Cesad de perder el tiempo. Que nadie espere una decisión exterior en el tema del presidente libanés.

He aquí una lista de ideas propuestas para proteger al Líbano. Vamos a debatirlas. Estamos dispuestos a sacrificarnos por nuestro país. Es una batalla existencial y estamos dispuestos a afrontarla. Si la resistencia hubiera esperado a una unanimidad nacional para actuar, Israel habría llegado hasta el norte del Líbano.

Es fácil vencer al EI. El combate contra Israel es más difícil. Somos capaces de hacerle frente con éxito. Este grupo no tiene futuro en la región si los iraquíes, los sirios, los libaneses y otros asumen su responsabilidad.

Con ocasión de la victoria de Julio, llamo a una posición nacional, institucional y popular. Sabed que tenemos los medios para lograr una victoria sobre el EI.

Cabe señalar que si todo el mundo rehúsa hacer frente a sus responsabilidades, Hezbolá asumirá las suyas. Estamos dispuestos a cooperar con todas las fuerzas libanesas que estén dispuestos a hacer frente a esta amenaza.

Nosotros no pensamos hacer las maletas y abandonar el Líbano. Es aquí donde hemos nacido y cuando las circunstancias nos llaman al combate, estamos dispuestos a luchar. Y sólo en ese caso saldremos victoriosos.

Fuente: Al-Manar

Extraído de: Tribulaciones Metapolíticas

Obama kiest partij voor Turkije, Moslim Broederschap en Hamas

Obama kiest partij voor Turkije, Moslim Broederschap en Hamas

VS beschouwt Turkije als belangrijke bondgenoot tegen Rusland

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

De Turkse premier / president Recep Tayyip Erdogan te midden van Hamasleiders Ismail Haniyeh en Khaled Meshaal.

Voor de tweede opeenvolgende dag werd woordvoerder van het Amerikaanse ministerie van Buitenlandse Zaken Marie Harf gisteren door journalisten onder vuur genomen over de Turkse steun voor een eergisteren gepleegde mislukte coup van Hamas op de Westelijke Jordaanoever, met als doel om deze net als Gaza te veranderen in één grote terreurbasis. Ook zou Turkije schuil bieden aan de Hamasleider die wordt verdacht het brein te zijn achter de ontvoering en moord op drie Israëlische tieners. Tevens waren er vragen waarom de regering wel raketten levert aan Turkije, maar niet aan Israël.

Geen reactie op door Turkije gesteunde coup van Hamas

Net als maandag had Harf gisteren geen duidelijke antwoorden voor de journalisten. Vragen of de Amerikaanse regering tegen Turkije zijn zorgen had geuit over de steun voor de coup van Hamas, werden ontweken. ‘Maakt u zich zorgen over de ogenschijnlijke rol van Turkije hierin?’ vroeg Associated Press verslaggever Matt Lee. Harfs antwoord: ‘Daar heb ik geen details over.’ Lee: ‘Ik vroeg dit gisteren ook al, en toen was u zich niet bewust van dit incident... De Israëliërs zeggen dat dit allemaal gepland en gefinancierd werd vanaf Turkse bodem.’

Harfs reactie: ‘Wel, zoals ik al zei denk ik dat een aantal militanten van Hamas en ook wat geld hierbij betrokken zijn, maar laat me daar nog eens naar vragen. Ik heb in ieder geval niets om dit te bevestigen.’ Lee: ‘Ik ben heel nieuwsgierig of jullie hier je zorgen over gaan uiten tegen de Turken – ik weet het niet, maar misschien hebben jullie die (zorgen) wel helemaal niet...’

Harf wees er later op dat Turkije lid van de NAVO is, en dat het ‘met name gezien Rusland en Oekraïne’ belangrijk is dat bondgenoten worden voorzien (van wapens en raketten). Het eerder genomen besluit van Obama om Israël geen nieuwe Hellfire raketten te leveren, zou in haar ogen een totaal andere zaak zijn.

Moslim Tartaren de Krim bondgenoot van Turkije

Wat Oekraïne en Rusland betreft zien de Westerse politiek en media over het hoofd dat Moskou zich grote zorgen maken over de moslim Tartaren in de Krim, die bondgenoten zijn van de Turken. Een ander belangrijk geschilpunt is Syrië; Rusland staat nog altijd ferm achter president Assad, terwijl Turkije –net als de VS- de oppositie –bestaande uit onder andere Al-Nusra/Al-Qaeda- steunt.

IS(IS) dilemma voor Amerika

De door de Turkije mogelijk gemaakte opmars van IS(IS) heeft Amerika in een lastige positie geplaatst. Door in Irak enkele –weliswaar beperkte- luchtaanvallen op IS(IS) uit te voeren, steunt de VS feitelijk Assad, die in zijn eigen land ook tegen de islamitische terroristen –en daarmee tegen Turkije- strijdt.

Turken en Russen ook in Egypte tegenover elkaar

Tevens zijn de Turkse regering van premier en nieuw gekozen president Erdogan en de Moslim Broederschap als twee handen op één buik, reden waarom de Turken fel tekeer gaan tegen de Egyptische president el-Sisi. Die wordt juist gesteund door het Kremlin, mede omdat president Obama openlijk partij heeft gekozen voor de Moslim Broederschap, wier leiders in Turkije een veilig en beschermd heenkomen vonden.

Rusland betere bondgenoot Israël dan VS

Als we de vele relevante conflicten en feiten naast elkaar zetten, dan zien we –ongetwijfeld tot verbijstering van velen- dat Rusland zich tot een betere bondgenoot van Israël ontwikkelt dan Amerika, en het Witte Huis onder Obama juist de kant kiest van Israëls gezworen vijanden: Turkije, de Moslim Broederschap en Hamas.

Westen steunt via NAVO-lid Turkije islamitisch terrorisme

Omdat Turkije onderdeel van de NAVO is, betekent iedere dag dat de Turken nog lid mogen blijven en andere landen in dezelfde desastreuze alliantie met Ankara willen blijven zitten, automatisch dat het Westen feitelijk het islamitische terrorisme en de opkomst van het Islamitische Kalifaat steunt en zelfs bevordert, zoals we letterlijk hebben kunnen zien in Libië, Syrië, Gaza en Irak.

 

Xander

(1) Shoebat

Zie ook o.a.:

17-08: Blok Israël-Egypte negeert VS en EU en zet Hamas onder druk (/ Palestijnse terreurgroepen verliezen steun Arabische wereld en leunen enkel nog op Iran, Turkije en Qatar)
14-08: Obama blokkeert wapenleveranties aan Israël
12-08: Winst Turkse premier Erdogan verzekert opkomst Rijk van het Beest
09-08: Alleen luchtaanvallen zullen ISIS en Hamas niet kunnen stoppen
08-08: Succes ISIS dankzij Westerse ‘bondgenoten’ Turkije en Saudi Arabië
06-08: Israëlhater Jimmy Carter roept VS en EU op Hamas te erkennen
30-07: Opname bewijst dat Obama Israël verkettert en Hamas beschermt
29-07: ... ; Hillary Clinton verdedigt Hamas
25-07: Crisis Gaza: Turkije houdt duizenden Joden als politieke gevangenen
04-07: Iraakse christenen zien Westen als verraders en Rusland als redder (/ ‘Het Westen heeft het christendom vernietigd door steun voor islamisten’)
17-06: Bijbels Rijk van het Beest in wording: Toenadering Iran en Turkije
07-05: Turkije overwoog in 2010 oorlog tegen Israël
18-04: Turkije, Iran en Al-Qaeda vormen Free Egyptian Army voor nieuwe burgeroorlog
30-03: VS steunt Erdogans misbruik van NAVO voor herstel Ottomaans Rijk
29-03: Ingrijpen Syrië nabij? Turkije geeft Al-Qaeda militaire- en luchtsteun
07-03: De sleutelrol van Rusland en Turkije in de eindtijd (2)
28-02: De sleutelrol van Rusland en Turkije in de eindtijd (deel 1)

Merkel y Putin podrían estar discutiendo un acuerdo secreto para terminar con la crisis de Ucrania

Alemania y Rusia han estado trabajando en un plan secreto para negociar una solución pacífica para poner fin a las tensiones internacionales sobre Ucrania. The Independent ha revelado que el plan de paz, que se está trabajando tanto por Angela Merkel y Vladimir Putin, se basa en dos ambiciones principales: la estabilización de las fronteras de Ucrania y dotar al país con problemas financieros con un fuerte impulso económico, especialmente un nuevo acuerdo energético para garantizar la seguridad del suministro de gas.

Más polémico, si trato de la Sra. Merkel llegara a ser aceptable para los rusos, la comunidad internacional tendría que reconocer la independencia de Crimea y su anexión por parte de Rusia, un movimiento que algunos miembros de las Naciones Unidas podrían encontrar difícil de digerir.

Fuentes cercanas a las negociaciones secretas afirman que la primera parte del plan de estabilización exige a Rusia que retire su apoyo financiero y militar a los diversos grupos pro-rusos que operan en el este de Ucrania. En el marco de dicho acuerdo, se permitiría que asumieran competencias para garantizar su autonomía de Kiev.

Al mismo tiempo, el presidente de Ucrania, estaría de acuerdo en no solicitar la adhesión a la OTAN. A cambio, el presidente Putin no buscaría bloquear o interferir con las nuevas relaciones comerciales de Ucrania con la Unión Europea en virtud de un pacto firmado hace unas semanas.

En segundo lugar, Ucrania se ofreció a un nuevo contrato a largo plazo con la rusa Gazprom, la empresa proveedora de gas, para el suministro de gas y los precios futuros. En la actualidad, no existe un acuerdo de gas; Los suministros de gas a Ucrania se están agotando y es probable que se quede a cero antes este invierno, lo que significaría la ruina económica y social para el país.

Como parte del acuerdo, Rusia compensaría Ucrania con una dotación de mil millones de dólares por la pérdida de la renta que solía pagar por el estacionamiento de sus flotas en Crimea y en el puerto de Sebastopol, en el Mar Negro hasta Crimea votó por la independencia en marzo.

Sin embargo, estos intentos por parte de la Sra. Merkel para actuar como intermediario entre el Presidente Putin y el presidente de Ucrania, Petro Poroshenko, fueron puestos en un segundo plano tras el derribo del avión MH17 en el este de Ucrania.

Pero fuentes que son parte en los debates, dijeron que el "plan de paz alemán está todavía sobre la mesa. Las negociaciones se han estancado debido al desastre MH17 pero se espera que se puedan reiniciar una vez que se haya realizado la investigación”. "Es en interés de todos hacer un trato. Con suerte, las conversaciones serán reanudadas si se puede llegar a un resultado satisfactorio en las investigaciones que se están haciendo en cuanto a las causas de la catástrofe del MH17".

Un portavoz del Ministerio de Asuntos Exteriores alemán dijo que no tenía conocimiento de tales negociaciones. Sin embargo, el portavoz dijo que pensaba que es muy poco probable que los EE.UU. o el Reino Unido estuvieran de acuerdo en reconocer el control ruso sobre Crimea.

Llegar a una solución a la disputa en curso es pertinente para los alemanes ya que Rusia es su mayor socio comercial. Según Merkel, el eje ruso-alemán se ha fortalecido de manera significativa y, hasta el derribo del avión, su gobierno había sido firmemente contrario a las sanciones no solo por razones comerciales, sino también diplomáticas.

Tales lazos comerciales fuertes entre los dos países también han servido para fortalecer la mano de la Sra. Merkel y el presidente de Rusia se ha convertido en el principal impulsor de las relaciones estrechas entre la UE y Rusia. "Este es el acuerdo de Merkel. Ella se ha entendido directamente con el presidente Putin en esto. Necesita resolver la disputa, ya que no interesa a nadie tensar la situación en Ucrania o Rusia cuando llegue el frío. Nadie quiere otra guerra fría", dijo una fuente cercana a las negociaciones.

Algunas de las mayores empresas alemanas tienen grandes inversiones en Rusia, que es ahora uno de los mercados de automóviles más grande de Europa, mientras que muchos de sus pequeñas y medianas empresas también se están expandiendo en el país. Aunque Rusia ahora ofrece a los países de la UE una tercera parte de sus suministros de gas a través de gasoductos que atraviesan Ucrania, Alemania tiene su propio gasoducto bilateral directo con Rusia por lo que es menos vulnerable que otros países europeos.

Sin embargo, Rusia sigue siendo el tercer mayor socio comercial de la UE en comercio transfronterizo, y las últimas sanciones que se introducen por la UE con respecto a los individuos y los bancos rusos perjudicará a los países europeos más que a cualquier otro, en particular a Alemania y a la City de Londres.

Indispensable para las negociaciones sobre cualquier nuevo acuerdo de gas con Gazprom es uno de los empresarios más ricos de Ucrania, Dmitry Firtash.  Firtash negoció el primer acuerdo de gas entre Ucrania y Rusia entre 2006 y 2009 y está ahora viviendo en Viena intentando evitar las peticiones de extradición de los estadounidenses. Pero él tiene una estrecha relación con los líderes de Rusia y Ucrania -apoyó a Poroschenko- y ha estado actuando como intermediario entre bastidores a los más altos niveles.

samedi, 23 août 2014

Europe: Falling Victim to US Pressure

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Europe: Falling Victim to US Pressure

Boris NOVOSELTSEV

Ex: http://www.strategic-culture.org

 

It’s evident that the European Union is not ready for this turn of events. Instead of bowing to Western sanctions Russia responds in kind imposing the sanctions of its own. Only now Europeans appear to understand that the economies of Russia and the European Union are closely intertwined and that obediently dancing to the tune of the United States leads nowhere. 

Western media outlets are inundated with assessments of how effective sanctions and countersanctions are. There are people who have directly invested into Russian economy and those who make profit thanks to stable relationship with Russia. The punitive measures may make reconsider the whole pattern of making investments. Russia has badly hit the European agriculture. The measure has direct impact and indirect implications. The direct affect is related to the ban on Polish fruits; dairy from Finland and the Baltic States and fish from Norway …It entails implications. For instance, French farmers may not be happy to see Polish farmers expand into European market trying to compensate the losses inflicted by Russia and squeezing out other suppliers. It may reshape the whole structure of production and consumption in the European Union and result in market saturation to strike all the producers at once. That’s the way it can be with poultry too. 

Ireland is dissatisfied. Estonia may lose around 0, 3% of GDP. Lithuanian farmers may lose 927 million euros. Latvia may lose 55 million euros. 

The European Commission formed a working group to assess the consequences of Russian food embargo against the European Union. But the Commission cannot really lend a helping hand to farmers. The European agricultural sector rightly demands compensations for the losses inflicted by political steps that were not economically motivated. The European Agricultural Fund for Rural Development, created to tackle the situations when agricultural production cannot be sold due to political reasons, is not of great help with the funds that do not exceed 400 million euros while only three countries of the European Union out of 28 – Germany, the Netherlands and Spain - face the losses of around 1, 5 billion euros. 

Actually the European Union says frankly that it has no money for compensations and the political decisions of dubious nature will be brought into life at the expense of producers. 

True, some European producers managed to get at least symbolic compensations from Brussels; on August 12 it was announced that the European Union will buy out 10% of peaches and nectarines allocating 30 million euros for the purpose. 

US businessmen also have something to worry about. New sanctions against Russia will speed decline in auto sales at the time the demand for cars is sliding down. European manufacturers had been looking to Russia to double sales and profits to make up for increasingly tough competition at home. Now their hopes appear to be dashed. 

The European business is looking for the ways to get around the ban and stay in Russia. One of the options is getting to Russian market through Belorussia and Kazakhstan. The producers of Norwegian salmon are looking for the ways around through Chile. 

Until now Brussels has not given much attention to the protests of business community. It just makes lukewarm remarks. But it will have to tackle the issue seriously. 

First, no matter all the sanctions imposed, the Russia’s GDP is not going down, it continues to grow. The pace is not very impressive but still it’s going up. According to Russian Federal States Statistics Service, the GDP grew in the second quarter of the year by 0, 8 % and 0, 9 % in the first quarter. Why impose any sanctions at all, if the only thing they result in is the reduction of European profits? 

Second, the European business finds it hard to understand the logic of Brussels succumbing to the United States while the sanctions imposed by America are very selective. Washington prefers Europe to shoulder the major burden of losses. 

On August 9 US oil giant ExxonMobil started drilling in Russian Arctic Ocean no matter its Russian partner Rosneft was under sanctions. This example of double standard approach on the part of the one who dragged the European Union into the sanctions adventure looks more like betrayal. 

No doubt Europe is going to scrutinize more closely the economic initiatives coming from the United States, first of all the US-proposed Transatlantic Free Trade Area (TAFTA). Becoming part of TAFTA the European business, weakened by Russian sanctions, could find itself trapped. If Europe does not change the sanctions policy towards Russia soon it may result in political complications. Big business may revolt to entail wide discontent among grassroots. The loss of profit directly affects working places. From Brussels’ point of view these difficulties could be overcome at the expense of labor immigrants though people will hardly accept this approach. 

There is one more problem that Brussels will have to inevitably face - the strengthening of Euroscepticism and anti-US sentiments. 

Finally, the United Stated exerted pressure to make Europe impose sanctions against Russia. It will result in further schism inside the European Union which is had been divided enough even before the sanctions were introduced.

 
Tags: European Union Russia US

 

What Have We Accomplished in Iraq?

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What Have We Accomplished in Iraq?

We have been at war with Iraq for 24 years, starting with Operations Desert Shield and Storm in 1990. Shortly after Iraq’s invasion of Kuwait that year, the propaganda machine began agitating for a US attack on Iraq. We all remember the appearance before Congress of a young Kuwaiti woman claiming that the Iraqis were ripping Kuwaiti babies from incubators. The woman turned out to be the daughter of the Kuwaiti ambassador to the US and the story was false, but it was enough to turn US opposition in favor of an attack.

This month, yet another US president – the fourth in a row – began bombing Iraq. He is also placing US troops on the ground despite promising not to do so.

The second Iraq war in 2003 cost the US some two trillion dollars. According to estimates, more than one million deaths have occurred as a result of that war. Millions of tons of US bombs have fallen in Iraq almost steadily since 1991.

What have we accomplished? Where are we now, 24 years later? We are back where we started, at war in Iraq!

The US overthrew Saddam Hussein in the second Iraq war and put into place a puppet, Nouri al-Maliki. But after eight years, last week the US engineered a coup against Maliki to put in place yet another puppet. The US accused Maliki of misrule and divisiveness, but what really irritated the US government was his 2011 refusal to grant immunity to the thousands of US troops that Obama wanted to keep in the country.

Early this year, a radical Islamist group, ISIS, began taking over territory in Iraq, starting with Fallujah. The organization had been operating in Syria, strengthened by US support for the overthrow of the Syrian government. ISIS obtained a broad array of sophisticated US weapons in Syria, very often capturing them from other US-approved opposition groups. Some claim that lax screening criteria allowed some ISIS fighters to even participate in secret CIA training camps in Jordan and Turkey.

This month, ISIS became the target of a new US bombing campaign in Iraq. The pretext for the latest US attack was the plight of a religious minority in the Kurdish region currently under ISIS attack. The US government and media warned that up to 100,000 from this group, including some 40,000 stranded on a mountain, could be slaughtered if the US did not intervene at once. Americans unfortunately once again fell for this propaganda and US bombs began to fall. Last week, however, it was determined that only about 2,000 were on the mountain and many of them had been living there for years! They didn’t want to be rescued!

This is not to say that the plight of many of these people is not tragic, but why is it that the US government did not say a word when three out of four Christians were forced out of Iraq during the ten year US occupation? Why has the US said nothing about the Christians slaughtered by its allies in Syria? What about all the Palestinians killed in Gaza or the ethnic Russians killed in east Ukraine?

The humanitarian situation was cynically manipulated by the Obama administration —  and echoed by the US media — to provide a reason for the president to attack Iraq again. This time it was about yet another regime change, breaking Kurdistan away from Iraq and protection of the rich oil reserves there, and acceptance of a new US military presence on the ground in the country.

President Obama has started another war in Iraq and Congress is completely silent. No declaration, no authorization, not even a debate. After 24 years we are back where we started. Isn’t it about time to re-think this failed interventionist policy? Isn’t it time to stop trusting the government and its war propaganda? Isn’t it time to leave Iraq alone?

See the Ron Paul File

Les perspectives d'euroBRICS et la guerre en Ukraine

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Les perspectives d'euroBRICS et la guerre en Ukraine

par Jean-Paul Baquiast
 
Le journaliste américain dissident Matt Whitney 1) vient de rappeler dans un article de Counterpunch dont le Saker.fr a publié la traduction 2), que le gouvernement américain, avait compris depuis longtemps qu'une alliance monétaire, économique puis diplomatique entre l'Europe et la Russie représenterait un danger majeur pour les Etats-Unis, un pistolet braqué sur le coeur de la puissance américaine, pour reprendre l'expression de Napoléon Bonaparte à propos du port d'Anvers. Tout avait donc été fait, non seulement pour décourager les tentatives d'alliance, mais même pour que l'idée même ne puisse en germer, tant dans les esprits européens que russes.


Ce point mérite d'être précisé. Voyons d'abord la façon dont une Europe plus ambitieuse pourrait se dégager de la puissance américaine, puis en quoi cette ambition pourrait se trouver renforcée si une coopération avec la Russie posait les premiers ponts d'un rapprochement euroBRICS, c'est-à-dire un rapprochement de l'Europe avec les pays du BRICS, dont le plus actif est aujourd'hui la Russie.

Et si l'Europe se réorganisait pour faire face à la crise...

Aujourd'hui, l'Europe, en tant qu'Union européenne mais aussi représentée par chacun des Etats qui la compose, a toujours été considérée par les Etats-Unis comme un élément essentiel de leur propre puissance. Ceci tant du moins qu'elle ne se dégageait pas de l'état de dépendance où elle avait été mise dès les premiers traités européens, conçus en grande partie pour lui enlever toute possibilité de se comporter en puissance souveraine et indépendante.

Mais rêvons un peu. Supposons que les Etats européens, pour faire face à une crise découlant en grande partie de leur manque d'autonomie face aux intérêts américains, décidaient non de sortir de l'Union européenne, ni même de sortir de l'euro, mais d'utiliser autrement les moyens que l'Union et l'euro pourraient leur fournir afin de se constituer en cette puissance souveraine et indépendante qu'ils n'ont jamais été.

Limitons ici pour ne pas trop allonger l'article, à ce que pourraient faire les pays membres de l'Eurogroupe, c'est-à-dire le groupe des pays européens ayant adopté l'euro. L'Eurogroupe pourrait profiter de la force potentielle énorme qui lui donne l'euro pour jouer jeu égal avec les Etats-Unis. Il utiliserait l'euro comme l'Amérique le fait du dollar, de même que le fait la Russie avec le rouble et la Chine avec le yuan. Ceci supposerait en préalable que l'Eurogroupe s'organise sur un mode un peu plus fédéral, qui supposerait certes des changements institutionnels importants, mais qui pourrait être négocié dans le cadre de coopérations renforcées au sein de l'Union. L'Eurogroupe devrait à cette fin installer en son sein l'équivalent d'un parlement et un gouvernement commun en charge des affaires elles-mêmes communes, ainsi qu'une administration financière et économique commune, définissant des réglementations douanières et fiscales communes s'appliquant dans le domaine des affaires communes. Dans ce cadre, la Banque centrale européenne (BCE) serait l'un des instruments que l'Eurogroupe utiliserait pour mettre en oeuvre des politique économique et diplomatiques communes.

Tout ceci ne serait rien d'autre, notons-le, que ce mythique gouvernement économique et social de la zone euro, depuis longtemps demandé par de nombreux responsables politiques européens, et qui n'a jamais vu le jour face aux blocages américains et à la complicité des institutions et des gouvernements actuels de l'Europe. S'y ajouterait seulement un minimum de démocratie représentative équilibrant le pouvoir du conseil des chefs d'Etat de l'Eurogroupe, en charge des politiques communes. Dans ce cadre, chaque Etat membre conserverait, comme c'est le cas dans toute structure fédérale ou quasi-fédérale, une part importante de compétences spécifiques.

Revenons à l'euro. Dans la perspective évoquée ici, sa valeur , sur le marché international des changes, dépendrait de la compétitivité économique, mais aussi diplomatique et militaire de l'Eurogroupe. Les acteurs économiques des pays extérieurs à la zone euro accepteraient de vendre ou d'acheter en euro, s'ils avaient confiance dans la vigueur et la stabilité de l'économie de l'Eurogroupe. De même, les épargnants, européens et non-européens, qui disposeraient d'épargnes à placer le feraient en euros s'ils étaient certains d'être remboursés en euros quand ils le voudraient, avec un euro qui aurait conservé sa valeur dans l'intervalle. Il en serait de même des investisseurs en économie réelle, c'est-à-dire de ceux qui s'intéresseraient au financement d'infrastructures et de projets industriels ou scientifiques au sein de l'Eurogroupe. Qu'ils soient européens et non-européens, ils pourraient à tous moments, que ce soit sur le court terme ou le long terme, percevoir les intérêts de ces investissements de même que, s'ils le désiraient, récupérer les sommes investies.

Qu'en serait-il de la compétitivité économique, mais aussi diplomatique et militaire de l'Eurogroupe, dont nous venons d'indiquer qu'elle serait la condition nécessaire à la crédibilité de l'euro vis-à-vis des autres monnaies, notamment du dollar, du rouble et du yuan ? Elle serait très bonne. D'une part parce que l'Eurogroupe rassemblerait des nations dont, à des titres divers, la puissance économique serait bonne ou très bonne. Mais également parce que ces puissances nationales seraient coordonnées et renforcées par les soins du gouvernement politique, économique et administratif dont l'Eurogroupe se serait doté. L'Eurogroupe et à sa suite sa monnaie commune l'euro, dépasseraient certainement en puissance les économies de la zone rouble et de la zone yuan réunies.

La puissance de l'Eurogroupe serait sans doute inférieure à celle des pays de la zone dollar, mais compte-tenu des faiblesses grandissantes des Etats-Unis, sur les plans politique et économique, le différentiel pourrait s'atténuer rapidement. Pour cela cependant, l'Eurogroupe devrait accepter d'investir massivement, non seulement dans les domaines scientifiques civils et militaires, mais aussi et surtout dans les outils informatiques et les réseaux numériques grâce auxquels l'Amérique, faute de compétiteurs extérieurs sérieux à ce jour, pourrait rapidement se donner une primauté définitive.

Pour investir, et donc pour attirer des investisseurs, l'Eurogroupe devrait se doter d'une volonté politique sans failles et durable, soutenue par les électorats, et définissant des filières d'excellence à développer tant dans l'immédiat que sur le long terme.

Sur le plan de la monnaie, l'Eurogroupe devrait utiliser la BCE et l'euro avec la même souplesse que celle avec laquelle Washington utilise la Banque fédérale de réserve et le dollar pour appuyer en toutes circonstances les politiques décidées par la Maison Blanche. La BCE devrait retirer ou créer de l'euro en fonctions des circonstances, non seulement pour ajuster son cours aux besoin de l'investissement et de l'épargne, mais pour contribuer au financement des investissements européens. Si des fonds d'investissement stratégiques étaient mis en place au sein de l'Eurogroupe, si ceux-ci étaient gérés convenablement, c'est-à-dire en refusant les pressions politiques diverses, des euros émis par la Banque centrale européenne et prêtés à ces fonds ne contribueraient en rien à l'inflation, puisqu'à terme ils produiraient des retours sur investissements en euros bien supérieurs aux mises initiales. Point ne serait alors besoin de faire appel à des préteurs non européens.

Ajoutons que la BCE pourrait par ailleurs émettre, comme nous l'avions indiqué dans des articles précédents, l'équivalent de titres d'épargne perpétuelle destinés à mobiliser l'épargne importante dont disposent encore, malgré la crise,les citoyens européens.

Faisons ici une réserve importante: le panorama radieux décrivant ce que pourrait être un Eurogroupe utilisant intelligemment l'euro n'a pas de sens aujourd'hui. Il faudrait que l'Eurogroupe en question se fédéralise, sous l'influence de leaders politiques influents. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. L'Eurogroupe n'est qu'un rassemblement hétéroclite, manipulé facilement par Washington et la Fed.

La nécessité d'alliances internationales

Inutile de dire que si les pays européens membres de la zone euro, suivis si possible par l'ensemble des membres de l'Union européenne, décidaient de mettre en oeuvre des politiques aussi ambitieuses que celles décrites ci-dessus, ils s'engageraient dans une lutte à mort avec les Etats-Unis. Ceux-ci n'accepteraient pas de voir l'Europe, qu'ils considèrent toujours aujourd'hui comme une sorte de colonie, leur échapper. Aussi, à supposer que les décideurs européens veuillent échapper à la colonisation américaine plutôt que se satisfaire des miettes de pouvoir concédés par elle, ils devraient se donner des alliés. Mais lesquels?

Pour répondre à cette question, il faut se persuader qu'à l'avenir, aussi ambitieuses que soient les politiques économiques décidées par l'Eurogroupe, et le sérieux avec lequel elles seraient gérées, les Européens devront faire face aux immenses difficultés prévues par les spécialistes, dans le domaine du réchauffement climatique, de l'épuisement de certaines ressources et d'une démographie erratique. L'Eurogroupe devrait donc chercher à négocier des alliances avec d'autres ensembles politiques confrontées aux mêmes difficultés.

La solution la plus évidente consisterait dans une alliance euro-russe, se traduisant au plan monétaire par une coordination euro-rouble, ou plus exactement une coordination BCE - Banque centrale de Moscou. Nous avons montré dans des articles précédents que cette alliance euro-russe, compte-tenu des forces complémentaires dont disposeraient les partenaires, devrait être considérée comme une priorité absolue. Ceci en dépit des points sur lesquels l'Europe diffère encore de la Russie, et d'intérêts qui ne seront pas évidemment tous convergents. Mais pour qu'une telle alliance commence à être négociée, il faudrait triompher des innombrables obstacles que met et que continuera à mettre l'Amérique pour empêcher qu'elle ne se réalise.

Ces difficultés, on les constate tous les jours avec la naissance d'un embryon de guerre américano-russe à propos de l'Ukraine, guerre dans laquelle les Etats-Unis ont jusqu'ici réussi à entraîner des gouvernements européens trop pénétrés d'atlantisme pour percevoir leurs véritables intérêts. L'Europe est redevenue plus que jamais ces derniers temps une sorte de satellite de l'Amérique, entrainé par eux dans la guerre américaine contre la Russie. Ceci malgré les efforts déployés par certains intérêts européens pour qu'il n'en soit pas ainsi, et malgré la prudence manifestée jusqu'à présent par Vladimir Poutine pour ménager de bonnes relations avec les européens.

Mais pourquoi est-il plus indispensable que jamais pour l'Amérique de ruiner toutes les perspectives de coopération entre l'Europe et la Russie? Parce que celle-ci a pris l'initiative ces derniers mois d'un rapprochement avec les autres pays du BRICS, sur certains points stratégiques tels que la mise en place d'instruments monétaires et bancaires communs, préalables à la création d'une monnaie associant le rouble russe et le yuan chinois. Celle-ci serait notamment utilisée dans le cadre des grands contrats en cours de mise au point entre la Russie et la Chine, notamment en matière d'énergie. Un début de dédollarisation de l'ensemble des échanges au sein du BRICS pourrait s'en suivre, s'étendant à une grande partie du monde.

L'effet serait catastrophique pour la puissance américaine. Comme l'a bien rappelé l'article précité de Matt Whitney, l'ensemble de la « pyramide de Ponzi » sur laquelle repose une très grande part de la puissance américaine s'écroulerait. En particulier tous les épargnants, chinois notamment, qui placent en dollars les sommes gagnées par leurs excédents commerciaux seraient tentés de les replacer dans la future monnaie commune rouble-yuan. Il ne serait pas exclus que les pays producteurs de pétrole et actuellement membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) décident d'abandonner au moins en partie le dollar comme instrument de règlement commun. Ce faisant, de facto, ils échapperaient à l'influence politique que leur soumission au dollar et en arrière-plan à Washington avait permis à celui-i d'acquérir depuis la crise du pétrole de 1973.

Or il est bien évident que si l'Eurogroupe, dans la suite de l'indépendance qu'il se serait donné face à la colonisation américaine, se rapprochait de la Russie et par son intermédiaire du BRICS, il apporterait à celui-ci l'apport considérable que serait celui d'une des premières puissances économiques du monde. Ainsi seraient jetées les bases d'un euroBRICS, que certains européens mieux avertis que les autres des intérêts à long terme de l'Europe, tel que le regretté Franck Biancheri, ont recommandé depuis longtemps d'envisager. Ceci ne signifierait évidemment pas la rupture de tous les liens américano-européens. Après tout Mike Whitney et ses nombreux homologues au sein des publications alternatives américaines auxquelles nous nous référons de plus en plus, sont des citoyens américains plus qu'honorables, à qui l'Europe se grandirait de prêter une oreille attentive.

Pour éviter cela, Washington rêve sans doute déjà d'engager des contingents allemands et des Rafales français dans des gesticulations militaires à la frontière de l'espace russo-ukrainien. Or ces derniers jours, Angela Merkel et François Hollande ont montré qu'ils seraient prêts à « y aller », si John Kerry et Barack Obama se faisaient un peu plus pressants. 3)


1) voir Matt Whitney
http://www.opednews.com/author/author33.html
2) Lire « Je mise sur Poutine » http://www.vineyardsaker.fr/2014/08/14/mise-poutine-mike-whitney-counterpunch
3) Un de nos amis, Joseph Leddet, éditeur de La Gazette des Changes,
http://www.joseph-leddet.com/tag/gazette-des-changes/ 
a
toujours dit que les pays de l'Eurogroupe devraient, loin de vouloir sortir de l'euro, s'efforcer de recruter de nouveaux membres pour donner plus de poids à cette structure. 
 

vendredi, 22 août 2014

Al-Sisi’s visit to Russia: Promotion of Bilateral Cooperation

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Author: Yuriy Zinin

Ex: http://journal-neo.org

Al-Sisi’s visit to Russia: Promotion of Bilateral Cooperation

Egyptian news agencies and TV channels stressed the respectful reception Al-Sisi got during his stay in Sochi. The majority of them empathized the range of topics that was discussed by the leaders of the two countries.

Most Egyptian observers in tune with Al-Sisi’s spokespersons believe that this visit was a success. A number of opinion makers and businessmen stressed the positive dynamics of bilateral trade and improving economic ties. They welcomed the growing export of their agricultural products to Russia and the decision to establish an Egyptian logistics center on the Black Sea coast. Egypt is the second largest supplier of fruits and vegetables to Russia, agricultural goods account for 70% of Egyptian export volumes to Russia.

According to one of the leaders of the Egyptian Chamber of Commerce, the decision of the Russian authorities to purchase more agricultural products from Egypt – is a good chance for local farmers and traders. He said that this is a rare luck in the competitive environment of the today’s agricultural markets which are being supplied by goods from the East and the West. It was noted that the last year’s supply volume of agricultural products to the Russian Federation increased by 30% in comparison to 2012.

A lot of Egyptian hopes are associated with the  further increase in Russian tourists visiting Egypt.

According to some experts, the latest visit can not be separated from the implementation of major national projects, today’s agenda between the two countries. One of such projects is the recently announced construction of a second Suez Canal. To create the infrastructure needed for this project Egypt would be participating in the development of Russian industrial zones.

The Egyptian oil and gas production capacities are in the focus of the bilateral cooperation as well and the world’s largest company Gazprom is willing to provide assistance in this field. Russia will also be helping in developing peaceful nuclear energy projects in Egypt.

Egyptian media outlets are paying particular attention to the demand for modernization of giant projects that were built in the Soviet era but they “continue to be the backbone of the industrial sector of Egypt.” The country is now trying to improve its legislation in order to attract foreign investors, including Russian.

An article in the Al-Ahram newspaper states that the Egyptian president is concerned with achieving progress in relations with Russia – an influential world’s power. Al-Ahram columnist says that the former cases of cooperation with Moscow left a lasting mark in the history of bilateral relationships.

Political analysts and experts perceive the visit of President Al-Sisi through the prism of the turbulent events in the Middle East where different forces are gaining the upper hand, new players emerge, and the extremists of the Islamic State of Iraq and the Levant are posing a real threat to regional stability, Libya has been destabilized and the bloodshed in Syria continues. International terrorism has once again shown its ugly face in the Middle East.

In this regard, the press noted the similarity or even identity of the positions of the two countries in the respect of the today’s challenges and threats in the Middle East.

Many Egyptian writers and columnists have commented on the actions and policies of Washington and the West in general in the region, accusing western policy makers of duality, the support they had been showing to different extremist organizations, and the desire to push Cairo aside.

Most of them agree that Cairo needed greater independence in its foreign policy but without spontaneous turns or jumps. The former Egyptian ambassador to the Russian Federation Izzat Saad believes that the visit of President Al-Sisi shows hope that the country of the Nile has its own common interests with Moscow and that it is not willing to yield to any kind of pressure from the outside.

Egyptian newspaper “Al-Tahrir” says that the recent visit is placing a corner stone in the construction of new relations between the two countries, that will only become more profound in various fields and aspects. The influential newspaper “Al-Sharq Al-Awsat” has called the agreements reached in Sochi “ambitious”.

Obviously, their implementation will take time, but a carte blanche has already been given

Yuri Zinin is a Senior Research Fellow at MGIMO and a columnist for the online magazine “New Eastern Outlook”.

The Global Elites Plan for a “Middle Eastern Union”

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Author: Steven MacMillan

Ex: http://journal-neo.org  

Order Out of Chaos: The Global Elites Plan for a “Middle Eastern Union”

The Middle East has been engulfed in a state of chaos for decades now, with the region becoming increasingly unstable in recent years largely due to western sponsored proxy wars. The current map of the Middle East was created in 1916 through the surreptitious Sykes-Picot agreement, a deal which divided the Ottoman-ruled territories of Syria, Iraq, Lebanon and Palestine, into areas controlled by either Britain or France. Today the chaos we see in the Middle East is the creation of Anglo-American-Israeli power, which is attempting to redraw the map to meet their present strategic and imperial objectives.

Islamic State: A Creation of US Intelligence 

The Islamic State (IS) has hit the headlines in recent months due to their latest terror campaign in Iraq, which has led to US airstrikes in the North of the country. What has been omitted from mainstream circles though is the intimate relationship between US intelligence agencies and IS, as they have trained, armed and funded the group for years. Back in 2012, World Net Daily received leaks by Jordanian officials who reported that the US military was training ISIL (as it was then known) in Jordan, before being deployed into Syria to fight against Bashar al-Assad. Francis Boyle, a Law professor at the University of Illinois, has described IS as a “covert US intelligence operation” whose objective is to “destroy Iraq as a state”.

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The strategy in the Middle East is the creation of a perpetual condition of instability and a policy of “constructive chaos”, where nation states are to be destroyed so that the map of the Middle East can be redrawn. IS provided the pretext to intervene in Iraq once again, with the intervention ensuring the oil fields in Erbil are safely in the hands of multi-national corporations – as oppose to chaotic and dysfunctional mercenaries. As well as providing the justification for the USBritain and France to “bolster” the Kurds in the North of the country, which furthers the agenda of destroying “Iraq as a state”. As the President of the Council on Foreign Relations (CFR) and Former Director of Policy Planning at the State Department, Richard Hass, wrote in an Op Ed for Project Syndicate last month:

“It is time to recognize the inevitability of Iraq’s break-up (the country is now more a vehicle for Iran’s influence than a bulwark against it) and bolster an independent Kurdistan within Iraq’s former borders.”

As I reported in June, the policy in Iraq is to split the country into 3 separate religious and ethnic mini-states: a Sunni Iraq to the West, an Arab Shia State in the East and a Free Kurdistan in the North. The objective of dividing Iraq into 3 has been discussed in neo-imperial policy circles since as far back as 1982, when Israeli journalist – who also had close connections to the Foreign Ministry in Israel – Oded Yinon, wrote an article which was published in a journal of the World Zionist Organisation, titled: “A Strategy for Israel in the Nineteen Eighties”. Yinon discusses the plan for a Greater Israel and pinpoints Iraq in particular as the major obstacle in the Middle East which threatens Israel’s expansion:

“Iraq, rich in oil on the one hand and internally torn on the other, is guaranteed as a candidate for Israel’s targets. Its dissolution is even more important for us than that of Syria. Iraq is stronger than Syria. In the short run it is Iraqi power which constitutes the greatest threat to Israel (p.12)……….The dissolution of Syria and Iraq later on into ethnically or religiously unique areas such as in Lebanon, is Israel’s primary target on the Eastern front in the long run, while the dissolution of the military power of those states serves as the primary short term target.” (p.11.)

564654Yinon continues:

“In Iraq, a division into provinces along ethnic/religious lines as in Syria during Ottoman times is possible. So, three (or more) states will exist around the three major cities: Basra, Baghdad and Mosul, and Shi’ite areas in the south will separate from the Sunni and Kurdish north.”(p.12)

Israel is merely an extension of Anglo-American power and has been since its creation in 1948, so any expansion of Israeli territory is synonymous with an increase in Anglo-American hegemony in the region. Arthur James Balfour, the British Foreign Secretary from 1916 to 1919 and author of the 1917 Balfour Declaration – which declared British support for the creation of a Jewish state (Israel) in Palestine – was also a member of the Milner Group, according to CFR historian Carroll Quigley in his book the Anglo-American Establishment (p.311). The Milner Group was the precursor to the Royal Institute of International Affairs (RIIA) or Chatham House; the British arm of the CFR, with both organisations sharing the collective objective of creating an Anglo-American global empire.

The Plan for a “Middle Eastern Union”

After funding and being directly responsible for much of the chaos and instability that has been unleashed in the Middle East, western think tank strategists are proposing a centralised, sovereignty-usurping union as the solution to the problem they have created, in a classic deployment of the order out of chaos doctrine. As The New American reported last month, Ed Husain, an Adjunct Senior Fellow for Middle Eastern Studies at the CFR, compared today’s Middle East to Europe before the EU was created, and he asserted that the only solution to the ongoing violence is the creation of a “Middle Eastern Union”.  This sentiment was echoed by Hass, who compared the Middle East of today to 17th century Europe, in his article “The New Thirty Years War”. Hass proclaims that the future will likely be as turbulent unless a “new local order” emerges:

“For now and for the foreseeable future – until a new local order emerges or exhaustion sets in – the Middle East will be less a problem to be solved than a condition to be managed.”

The idea of an EU-style governing body over the Middle East is not a new concept. In 2008, the Iraqi government called for anEU-style trading bloc in the Middle East that would encompass Saudi Arabia, Iran, Kuwait, Jordan, Syria, Iraq, Turkey and later perhaps the Gulf states, in an address to the US think tank the Institute of Peace.  The President of Turkey, Abdullah Gül, was in attendance at the second meeting in 2011 along with Egemen Bağış, the ‘Minister for EU Affairs and Chief Negotiator’ at the time, who gave a speech where he described the EU as the model for the Middle East:

“We all know that the EU emerged as the most successful peace and development project of the history after a bloody war. Today, we have the very same expectations for the Middle East.’”

Whether a “Middle Eastern Union” will be created is difficult to determine at this point in history, but there is no question that the process of redrawing the map of the Middle East is well under way.

Steven MacMillan is an independent writer, researcher, geopolitical analyst and editor of The Analyst Report, especially for the online magazine “New Eastern Outlook”.