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dimanche, 07 décembre 2014

COMPACT Friedenskonferenz 2014

Frieden mit Russland

Für ein souveränes Europa

COMPACT Friedenskonferenz 2014

Die Politik von USA, NATO und EU hat uns in die gefährlichste Lage seit der Kubakrise 1962, vielleicht sogar seit dem Ende des Zweiten Weltkrieges 1945 gebracht. Jeder anständige Deutsche und jeder anständige Europäer hat in dieser Situation die Pflicht, der Kriegshetze gegen Russland zu widerstehen und zu widersprechen. Die Einkesselung unseres Nachbarns im Osten liegt nicht im europäischen Interesse, sondern dient nur der angloamerikanischen Macht. Dass diese zur Bemäntelung ihrer Ziele die Verteidigung des Völkerrechts bemüht, ist ein durchsichtiger Trick. Wenn Washington und London von Menschenrechten sprechen, geht es in Wirklichkeit um Schürfrechte.

Alle Umfragen zeigen: Die Menschen wollen keinen neuen Krieg gegen Russland, auch keinen kalten! Die vernünftigen Kräften müssen jetzt zusammenkommen und sich Gehör verschaffen: “Frieden mit Russland. Für ein souveränes Europa”

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Quand la Guerre Sainte éclate à Hambourg

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Chaos ethnique et religieux en Allemagne: quand la Guerre Sainte éclate à Hambourg

HAMBOURG (NOVOpress) – Certains quartiers du centre-ville de Hambourg, la seconde plus grande ville d’Allemagne, ont pris l’aspect de zones de guerre après que des centaines de partisans du groupe djihadiste État Islamique [ISIS] ont déclenché des combats de rue contre des Kurdes en octobre dernier.

La violence, décrite par la police comme d’une férocité rarement vue en Allemagne de mémoire récente, donne une idée des retombées qu’entraînent ailleurs les combats en Syrie et en Irak.

Certains analystes croient que des groupes musulmans rivaux exploitent délibérément les tensions ethniques et religieuses au Moyen Orient afin de semer le trouble dans les rues européennes.

Ces troubles ont commencé le soir du 7 octobre, lorsqu’environ 400 Kurdes se sont rassemblés à l’extérieur de la mosquée Al-Nour près de la gare centrale située dans le quartier hambourgeois de St. George pour protester contre les attaques menés par ISIS contre la ville kurde syrienne de Kobani.

Selon la police, cette protestation initialement pacifique est devenue violente lorsque les Kurdes se sont trouvés confrontés à un groupe rival de quelques 400 salafistes armés de battes de baseball, de coups de poing américains, de couteaux, de machettes et de broches métalliques utilisées pour empaler la viande dans les restaurants kebab.

Dans la mêlée qui a suivi, plus d’une douzaine de personnes ont été blessées, y compris une personne dont la jambe a presque été coupée par une machette, et une autre personne qui a été poignardée à l’estomac par une broche à kebab.

Quelques 1 300 fonctionnaires de police brandissant des bâtons et accompagnés de canons à eau ont été déployés pour mettre fin aux échauffourées, qui se sont prolongées jusqu’à l’aube du 8 octobre. Au final, des centaines d’armes ont été saisies et 22 personnes ont été arrêtées.

« J’avais l’impression que nous vivions en Hamburgistan », a dit l’imam de la mosquée Al-Nour, Daniel Abdin, au magazine allemand Der Spiegel. « L’atmosphère était très, très explosive. »

La police a déclaré être choquée par ce qu’elle a décrit comme un niveau de violence inédit.

Dans une interview accordée au journal Passau Neue Presse, le président du syndicat de la police allemande, Rainer Wendt, a rapporté que la police à Hambourg a fait l’expérience d’une « force brutale menaçant la vie » par des auteurs qui étaient « armés jusqu’aux dents ». Wendt a prévenu que le conflit entre les Kurdes et ISIS menace de « déclencher une guerre de proximité sur le sol allemand ».

Un porte-parole de la police à Hambourg, Gerhard Kirsch, a déclaré que le niveau de violence a atteint une nouvelle « dimension dangereuse », que nous n’avons jamais vue à l’occasion d’autres manifestations. »

Le président du syndicat de la police allemande à Hambourg, Joachim Lenders, a décrit une brutalité sans précédent. « La violence observée tôt le jeudi a été d’une cruauté et d’une inhumanité que j’ai rarement eu l’occasion d’observer, » a-t-il dit, en ajoutant qu’il y aurait certainement eu des morts si la police ne s’était pas déployée à temps. Lenders a ajouté :

« Si 800 personnes hostiles se combattent les unes les autres en plein Hambourg avec des machettes, des couteaux et des broches en fer, il doit y avoir des conséquences pour les auteurs. Des extrémistes ayant des motivations politiques et des fanatiques religieux ont amené à Hambourg un conflit qui ne peut pas être résolu ici. »

Le jour même où se déroulaient les affrontements à Hambourg, des dizaines d’immigrés musulmans pour la plupart tchétchènes affrontaient des Yézidis kurdes, une minorité non-arabe et non-musulmane qui a été persécutée par ISIS, à Celle, une ville de Basse-Saxe dans laquelle vivent plus de 7 000 Yézidis. La police a déclaré que les violences, au cours desquelles neuf personnes ont été blessées, avaient été attisées via les médias sociaux par des prédicateurs musulmans radicaux qui ont incité les Islamistes à attaquer les Yézidis.

Le conflit à Celle a représenté une réminiscence, mais en bien plus violent, des affrontements entre Musulmans et Yézidis qui s’étaient produits dans la ville de la Westphalie orientale d’Herford en août.

Des manifestations « Solidarité avec Kobani » ont également eu lieu à Munich, où des manifestants brandissant de grands drapeaux kurdes ont occupé les bureau de l’Union Chrétienne-Sociale [CSU], le pari frère bavarois de l’Union Chrétienne-Démocrate [CDU] actuellement au pouvoir en Allemagne ainsi que dans les villes allemandes de Berlin, Brême, Göttingen, Hamm, Hanovre, Kiel, Oldenburg et Stuttgart.

 

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Environ 4,3 millions de Musulmans, un million de Kurdes et 60 000 Yézidis vivent en Allemagne. Le rapport annuel 2013 (publié en juin 2014) de l’agence de renseignement intérieur allemande, le Bundesamt für Verfassungsschutz [BfV], l’Allemagne abrite également 30 groupes islamistes actifs et 43 000 Islamistes, dont 950 membres de l’organisation terroriste libanaise Hezbollah, 1 300 membres des frères musulmans et 5 500 Salafistes.

Le salafisme est une idéologie anti-occidentale qui cherche ouvertement à remplacer la démocratie en Allemagne (et dans d’autres pays occidentaux) par un gouvernement islamique basé sur la charia.

Bien que les Salafistes ne constituent qu’une fraction des musulmans en Allemagne, les autorités sont de plus en plus préoccupées par le fait que beaucoup de ceux qui sont attirés par l’idéologie salafiste sont des jeunes musulmans impressionnables qui sont susceptibles de perpétuer des actes terroristes au nom de l’Islam.

Les autorités allemandes ont dû faire face à des critiques pour s’être montrées bien trop complaisantes vis-à-vis de la montée du salafisme dans le pays. Le 2 octobre par exemple, la télévision publique allemande ARD a révélé que les responsables politiques allemands ont poursuivi pendant de nombreuses années une politique secrète consistant à encourager les Islamistes allemands à voyager à l’étranger plutôt que d’investir dans des efforts visant à contrer la radicalisation. Selon l’ARD, l’idée générale était que si les Djihadistes allemands avaient l’intention de commettre des actes terroristes, le mieux serait qu’ils le fassent ailleurs que sur le sol allemand.

L’objectif visé était de « protéger notre population » en exportant le problème, a déclaré à l’ARD le chef de l’anti-terrorisme de la police bavaroise, Ludwig Schierghofer. Le raisonnement consistait à « amener les personnes présentant un risque à commettre des attaques terroristes en-dehors du pays ». « Si quelqu’un s’était radicalisé et souhaitait partir, la politique consistait à permettre à cette personne de partir et même à accélérer son départ par divers moyens. »

On estime que 450 Musulmans allemands se sont rendus en Syrie et en Irak, et on pense qu’au moins 100 d’entre eux sont maintenant rentrés en Allemagne.

Un nombre croissant de politiciens allemands reçoivent entre-temps des menaces de mort de Salafistes présents en Allemagne.

Un de ces politiciens, Tobias Huch du Parti Libéral-Démocrate (libéral classique) [FDP], a été menacé à plusieurs reprises de décapitation en rétorsion du fait d’avoir mené une campagne de levée de fonds destinés à fournir de la nourriture et de l’eau pour les Kurdes du Nord de l’Irak.

 

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« Je n’ai pas peur, mais je suis devenu plus prudent, » a déclaré Huch, qui bénéficie désormais d’une protection policière. Il dit qu’il a changé ses allers et venues quotidiens afin d’être moins prévisible. Il a, entre autres changements d’habitudes de vie, renoncé à fréquenter régulièrement les restaurants, les bistrots et autres lieux publics.

Un autre politicien, Ismail Tipi, membre de la CDU (Union Chrétienne-Démocrate) au pouvoir, paye cher le prix de sa critique de la montée du Salafisme en Allemagne. « Je reçois des menaces quasiment tous les jours, » dit Tipi. « Les menaces de mort à mon encontre ne connaissent pas de limites. Les Salafistes veulent me décapiter, m’abattre, me lapider, m’exécuter et ont imaginé de nombreux autres manières de me tuer. »

Wolfgang Bosbach, membre éminent de la CDU, pense que les politiciens qui reçoivent des menaces de mort ne doivent pas céder aux intimidations. « Ils ne doivent en aucun cas céder et changer de position politique, faute de quoi les extrémistes auraient atteint leurs objectifs. »

Le chef du FDP, Christian Lindner, partage cet avis. « Il est inacceptable pour les libéraux d’accepter que des extrémistes religieux portent atteinte aux valeurs centrales de notre constitution. Nous ne cèderons pas aux menaces et aux intimidations. Nous exigerons bien plutôt une réaction déterminée de la loi. »

Par contraste, la vice-présidente du parlement allemand, Claudia Roth du parti des Verts, croit que la radicalisation croissante des musulmans en Allemagne souligne les problèmes de la société allemande. Celle-ci a en effet déclaré dans le cadre d’un entretien accordé au journal Die Welt : « Les violents affrontements entre les groupes kurdes et les groupes islamistes dans les villes allemandes et dans les rues allemandes trouvent davantage leur origine dans des problèmes internes à l’Allemagne que dans la situation dans le Nord de la Syrie et dans le Nord de l’Irak. »

« Nous devons nous demander en tant que société : comment se fait-il que des gens qui vivent en Allemagne, sont en grande partie nés et ont grandi ici, soutiennent un groupe terroriste fondamentaliste brutal et inhumain tel que l’IS et se mettent à attaquer des manifestants avec des couteaux, des broches et des machettes. Ici en Allemagne, l’IS menace de devenir un refuge pour des jeunes gens frustrés qui manquent de perspectives d’avenir. »

Pendant que les politiciens débattent des causes et des solutions du problème de l’Islam radical, la police reste dans toute l’Allemagne en alerte, à l’affût des violences.

Los enemigos fantasmales de la OTAN

 

por Harry J. Bentham*

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Aún con la caza de submarino fantasma de los rusos en las costas de Suecia y el Reino Unido, la Organización del Tratado del Atlántico Norte (OTAN) no puede explicar que sus gastos superan el 70 % del gasto militar mundial. Pues podemos esperar más operaciones contra fantasmas rusas en las costas británicas en los próximos años, mientras el llamado valiente “Occidente” lanza una segunda febril y completamente injustificada Guerra Fría contra enemigos que no existen.

 

Recientemente, el 29 de octubre, la rama aérea de las Fuerzas Armadas Británicas, la Real Fuerza Aérea (RAF, por sus siglas en inglés) lanzó una operación de defensa cuando un supuesto bombardero ruso entró en el espacio aéreo británico. El atacante, que la RAF incluso amenazó con destruir, resultó ser un avión de carga de Letonia en un vuelo de rutina perteneciente a la era soviética.

 

Letonia, que anteriormente formaba parte de la Unión Soviética, es oficialmente un miembro de la OTAN o sea, un aliado de los Estados Unidos y del Reino Unido. Parece que este lazo carecía de interés para la RAF cuando amenazó con derribar el pobre avión y por lo tanto, hacer más daño a su propio supuesto aliado en comparación con lo que la ex Unión Soviética (ahora Rusia) jamás haya amenazado con hacer.

 

El incidente en el espacio aéreo británico, sigue a otro incidente parecido que tuvo lugar poco antes; la persecución sin sentido de un supuesto submarino ruso que nunca se materializó en el Mar Báltico. Por su parte, la Armada de Suecia, gastó tontamente una enorme cantidad de dinero persiguiendo un supuesto intruso bajo el agua debido a los rumores y habladurías. Los medios de comunicación, se apresuraron a identificar al intruso como un submarino ruso, a pesar de que no había prueba alguna que apoyara la existencia de un submarino en la región, ni algo que demostrara una disputa entre Rusia y Suecia.

 

El único beneficiario de la situación es EE.UU., que busca ampliar su ocupación militar a Europa y va a inventar tantas excusas y enemigos como sean necesarios para justificar su presencia en el viejo continente.

 

Lo lamentable es que la interceptación errónea del avión de Letonia por las paranoides fuerzas armadas del Reino Unido, en vez de convertirse en una enorme fuente de vergüenza, fue descrita en algunos medios de comunicación como prueba de la creciente amenaza que constituye Rusia para el Reino Unido. En otras palabras, el hecho de que no podemos encontrar pruebas de una amenaza se presenta como evidencia de una amenaza. Esta, es parte de una sicópata tendencia más amplia que tienen el Reino Unido y sus llamados “aliados” para impresionar al poderoso régimen de los EE.UU. mediante infligirse peores daños militares y políticos a sí mismos de los que cualquier enemigo puede hacerlos.

 

En medio de las “amenazas” falsas con las que los EE.UU. nos está alimentando, el Reino Unido no puede tener confianza alguna en que sus fuerzas armadas protejan los ciudadanos británicos. Los títeres de EE.UU., arribistas y sin escrúpulos que están al mando de las fuerzas del Reino Unido, priorizan las vidas de los estadounidenses y los intereses de los estadounidenses a los de británicos, y están dispuestos a poner en peligro y a sacrificar a su propia gente en guerras sin sentidos para impresionar a este poder extranjero.

 

Los EE.UU. no es aliado del Reino Unido sino un enemigo despiadado y caprichoso que se ha abierto su camino hasta la cima de las Fuerzas Armadas británicas anteriormente poderosas que se han deteriorado bajo el control de los EE.UU. Desde los aviones militares británicos estrellados y las vidas perdidas de los soldados en Afganistán hasta los inocentes, caídos a tiro por la Policía terrorista “contra terrorismo”, la relación especial entre EE.UU. y el Reino Unido mata a más británicos de los que salva.

 

Ni Rusia ni el grupo terrorista EIIL (Daesh, en árabe) están teniendo un efecto perjudicial tan grande en la seguridad del Reino Unido. La cooperación irreflexiva del Reino Unido con los EE.UU. se está erosionando nuestra seguridad y matando a los británicos. Lo mismo puede decirse de todos los grandes “aliados” de la OTAN, que son usados como escudo humano por parte de los EE.UU. para reducir sus bajas militares en sus imprudentes guerras expansionistas.

 

Esta política negativa, basada ​​en el miedo que coloca a los medios de comunicación supuestamente “independientes” en el mismo campo que están los gobiernos paranoides, es sólo comparable con el vil complot que organizaron los medios de comunicación y los belicistas después de los ataques del 11S.

 

Halcones psicópatas de la guerra, una vez más trabajan a lo alto de los medios de comunicación y los gobiernos del Reino Unido y EE.UU. para legitimar el fanatismo, el odio, la ignorancia y el miedo como instrumentos políticos, tal como lo hicieron en contra de la comunidad musulmana en el polémico ambiente reinante después de 11S.

 

La política del miedo no es nueva e sigue las mismas tácticas que hemos visto en la llamada guerra contra el terror. Adam Curtis, en su premiado documental, El Poder de las Pesadillas producido en 2004, explica cómo los enemigos fantasmas han sido utilizados, en ausencia de cualquier evidencia convincente, por ciertas élites de la política exterior para mantener la relevancia y credibilidad de las ideologías nacionalistas. También, al explicar el proceso del secuestro de la política exterior estadounidense por el movimiento neoconservador, nos ilumina sobre las medidas políticas basadas en la pesadilla que los EE.UU. impone a Europa.

 

Al tratarse de temas como el grupo terrorista EIIL, la presunta participación de Rusia en Ucrania, e incluso la propagación del Ébola, el Gobierno de Estados Unidos se basa en exagerar y distorsionar los temores del pueblo para dar al país norteamericano el papel del “líder” del mundo. Lo que hace aún más irónica esta lista de amenazas para la humanidad que Obama utilizó durante un discurso en las Naciones Unidas, es que los EE.UU. trató en su momento de utilizar al menos dos de ellas como armas: Ébola y EIIL. ¿El mundo debe ser sermoneado sobre las amenazas a la humanidad, por el mismísimo doctor Frankenstein que cultivó y promocionó estas amenazas en el primer lugar?

 

La amenaza a la humanidad es un poderoso instrumento de los Estados Unidos para aterrorizar, detener y torturar al pueblo estadounidense detrás de la farsa mentira de “democracia” bipartida y la creación de enemigos fantasmas para distraer la atención del pueblo de sus verdaderos enemigos.

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Un círculo malévolo de los diseñadores neoconservadores de la política, que han arraigado en Casa Blanca como un tumor maligno, es el origen de todas y cada una de estas crisis, y las abusa para ampliar la sombra de sus militares en otros países y el chantaje económico de la humanidad.

 

Contrariamente a los argumentos de política exterior de los EE.UU., la OTAN no salvaguarda la seguridad de Europa. Si tratamos de nombrar una sola guerra dirigida por la OTAN que haya sido lanzada para proteger los intereses nacionales de un país distinto de los EE.UU., nos daremos cuenta de que no hay ninguno.

 

Muchos miembros de la OTAN han estado en peligro a lo largo de su historia, sin embargo, la OTAN ha actuado sólo cuando los EE.UU. ha estado en peligro. Debemos considerar esto como un ejemplo de la cantidad de lo poco que vale la pena la “seguridad colectiva” prometida por la OTAN a sus estados miembros. La OTAN ha sido siempre una organización para proteger la seguridad de un solo régimen a expensa de todos los miembros.

 

El Pentágono y la OTAN son los fantasmas que están persiguiendo. Su obsesión por crear problemas y enemigos ficticios para enfrentar, sean las enfermedades, Estados rivales o grupos terroristas, es parte de su campaña negativa para apoyar la gran cantidad de dinero que gastan en su presupuesto militar. No tienen nada positivo ni progresivo para ofrecer, lo que les convierte en las más graves amenazas a la paz en Europa.

 

*Harry J. Bentham es un especialista británico en asuntos políticos. En la actualidad, es parte del consejo asesor de laboratorio de ideas, Lifeboat Foundation.

 

Fuente: El Espía Digital

Quand Bachar el-Assad dit ses quatre vérités à la France

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Quand Bachar el-Assad dit ses quatre vérités à la France
 
par Nicolas Gauthier
Ex: http://www.bvoltaire.fr
 
Le 4 décembre 2014
Le président syrien Bachar el-Assad a, cette semaine, les honneurs de Paris Match et en profite pour rappeler certaines vérités gênantes.

Les élégances démocratiques étant par nature fluctuantes, le président syrien Bachar el-Assad a, cette semaine, les honneurs de Paris Match et en profite pour rappeler certaines vérités gênantes.

La première d’entre elles : sa présence en 2008, à la tribune officielle, sur les Champs-Élysées, lors du traditionnel défilé du 14 Juillet, aux côtés de Nicolas Sarkozy. « Les bonnes relations entre 2008 et 2011 n’étaient pas le résultat d’une initative française. Il y a eu d’abord les Américains qui ont chargé l’administration française, à l’époque, de faire pression sur la Syrie au sujet de l’Iran. Il y a eu ensuite le Qatar qui poussait la France à améliorer ses relations avec la Syrie. Entretenir de bonnes relations avec nous n’émanait donc pas d’une volonté indépendante de la France. Aujourd’hui, les choses n’ont pas changé. Hollande, comme Sarkozy, n’agit pas de son propre gré. »

Voilà qui est plus qu’intéressant, à défaut d’être véritablement étonnant. Nicolas Sarkozy a toujours réglé sa montre sur l’heure américaine ; quant à François Hollande, il n’est pas sujet émérite de la French-American Foundation pour rien…

Et Bachar el-Assad d’appuyer là où ça fait mal : « Nous traiterons avec tout responsable ou gouvernement français dans l’intérêt commun. Mais l’administration actuelle œuvre à l’encontre des intérêts de notre peuple et de ceux du peuple français. » Et le meilleur pour la fin : « Je ne suis ni l’ennemi personnel ni le rival de Hollande. Je pense que c’est plutôt Daech qui est son rival, puisque leurs cotes de popularité sont très proches. »

Et, toujours à propos de ce mouvement, cette petite piqûre de rappel : « En réalité, l’État islamique a été créé en Irak en 2006. Ce sont bien les États-Unis et non la Syrie qui occupaient l’Irak. […] Qui a donc créé l’État islamique ? La Syrie ou les Êtats-Unis ? »

Effectivement, c’est là toute la question. Daech et autres épigones frappés de la marque de l’islamisme radical de combat sont tous, à des degrés divers, créations américaines échappant aujourd’hui à leur créateur. Vous voulez des nouvelles fraîches du monde ? Relisez saint Paul, a-t-on coutume de dire. Mais la relecture du Frankenstein de Mary Shelley peut également être riche d’enseignements.

Ensuite, le président syrien présente évidemment une vision des choses assez singulièrement manichéenne. Il y a « nous » et « eux ». Comprendre « lui » et le « terrorisme ». Mais ce « terrorisme », le régime de Damas n’a jamais été le dernier à l’instrumentaliser lorsque cela l’arrangeait. Sans oublier le fait qu’on est toujours le « terroriste » de quelqu’un et que, pour persister dans le registre régional, il y a le « terrorisme » artisanal (Hamas) et le « terrorisme » d’État (Israël). Et maintenant le « néo-terrorisme » occidental, façon Mohammed Merah : « Le plus gros contingent de terroristes occidentaux venus en Syrie est français. » 

Après, libre à chacun de penser ce qu’il veut du président syrien et de son socialisme laïque, d’estimer qu’il a géré son « printemps arabe » comme un amateur. Mais lui, au moins, se bat pour lui et les siens. Et nous ? Parlons d’autre chose, on risquerait peut-être de s’énerver.

Abandon de South Stream?

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Abandon de South Stream?

L'Europe perdante sur tous les tableaux

par Jean Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Le chantier South Stream avait été lancé en décembre 2012, bien avant le conflit russo-ukrainien à l'initiative des groupes russe Gazprom et italien ENI. L'objectif du projet South Stream était au départ de diversifier les routes du gaz russe en contournant l'Ukraine par où transite actuellement près de la moitié des livraisons russes vers l'Union européenne.
 
 
South Stream devait relier sur 3.600 km la Russie à la Bulgarie en passant sous la mer Noire, et via la Serbie, la Croatie, la Slovénie et la Hongrie, arriver en Autriche. Le coût de la construction du gazoduc qui avait été évalué à 23 milliards d'euros par le russe Gazprom, majoritaire dans la société South Stream aux côtés de ENI et EDF notamment, a finalement été estimé à 32 milliards d'euros. South Stream devait entrer en service en 2016.

Aujourd'hui, Gazprom veut substituer à South Stream un nouveau gazoduc vers la Turquie, d'une même capacité de 63 milliards de M3 par an. Ce projet a été entériné par Moscou à la suite d'une visite de Vladimir Poutine à Ankara le 1er décembre. Moscou justifie l'arrêt du projet South Stream dans sa configuration initiale par l'opposition de Bruxelles au passage du gazoduc sur le territoire de ses Etats membres, et notamment sur celui de la Bulgarie. L'Union européenne, de l'avis général, a cédé aux pressions américaines visant à bloquer South Stream au profit de voies à construire que contrôleront les intérêts américains. Mais le parcours de celles-ci n'a pas encore été déterminé, compte tenu de rivalités entre les Etats européens susceptibles d'être traversés. Son financement n'est pas encore négocié.

Vladimir Poutine, à Ankara, a indiqué que le gazoduc de substitution à South Stream allait voir le jour. Il viendra doubler le Blue stream, qui achemine déjà le gaz russe vers la Turquie en passant sous la mer Noire. Un système de distribution de gaz sera construit à la frontière gréco-turque. Le marché turc est, pour Gazprom, le débouché le plus important après l'Allemagne.

Dépendante par ailleurs à 50 % du gaz russe, la Turquie veut s'en affranchir en construisant 80 centrales thermiques (dont une vingtaine au charbon) et trois centrales nucléaires. Le géant russe Rosatom a emporté l'appel d'offres pour construire la première de celle-ci, celle d'Akkuyu, dans la région de Mersin, au sud. Ce contrat est d'une valeur de 20 milliards de dollars. Autant de milliards dont Areva devra faire son deuil, à supposer qu'elle ait eu des espoirs en ce sens.

Un abandon qui pourrait ne pas être définitif

Cependant, les dommages que ressentirait l'Union européenne d'un abandon par la Russie du projet South Stream seraient tels que les ministres de l'Energie des pays participant au projet South Stream se réuniront mardi 9 décembre à Bruxelles afin d'évaluer la situation. "Les opérations préparatoires n'ont pas été interrompues. Une nouvelle date a été fixée: celle du 9 décembre, pour une rencontre des ministres de l'Energie de South Stream. Cette rencontre aura lieu et permettra, je l'espère, de régler certaines questions, y compris concernant le 3e paquet énergie. Par ailleurs, il faut espérer que les relations entre l'Union européenne et la Russie se normaliseront finalement » a déclaré le premier ministre bulgare Boïko Borissov lors d'une conférence de presse conjointe avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.

Selon lui, son gouvernement n'a pas reçu de note officielle sur l'abandon du projet par la Russie. Ceci permettrait de se mettre d'accord sur la réalisation du projet South Stream. La question du 3e paquet énergie désigne une des subtilités qui empêche l'Europe de se comporter « normalement » sur le marché international de l'énergie. Le Troisième paquet de libéralisation du marché de l'énergie interdit aux sociétés de production de gaz de posséder les gazoducs de transport sur le territoire de l'Union européenne.

Lune de miel entre la Turquie et la Russie

En attendant, l'effet des « sanctions » à l'encontre de la Russie, imposées par les Etats-Unis à l'Europe, se révèle doublement négatif pour cette dernière. Non seulement elle perd les bénéfices économiques et politiques que devait, malgré son coût, lui apporter le projet South Stream, mais elle voit la Turquie se rapprocher, sans doute durablement de la Russie, alors que ses propres relations avec Ankara se sont sérieusement refroidies du fait de la mise en sommeil de négociations visant à permettre l'entrée de la Turquie dans l'Union.

Apparemment, la Russie ne craint pas que, sous l'influence turque, des mouvements autonomistes musulmans se renforcent en son sein ou à sa périphérie. Des engagements turcs destinés à les prévenir auraient été obtenus, tant et si bien que de nouvelles mosquées financées par la Turquie pourraient être construites en Crimée. En échange, Ankara abandonnerait ses efforts pour obtenir la chute de Bashar al Assad en Syrie, lequel Bashar est, rappelons-le, un allié stratégique de la Russie au Moyen-Orient.

La Turquie n'est pas seulement une puissance islamique dont les européens pouvaient à juste titre redouter l'influence sur leurs populations, mais une puissance économique. Qu'elle se tourne durablement vers la Russie, et peut-être aussi à cette occasion vers la Chine, membre du BRICS et de l'Organisation de coopération de Shanghai, entraînera des pertes considérables pour les européens. Au plan de leurs intérêts économiques, notamment allemands et français, mais aussi au plan politique. L'Union européenne sera ainsi de plus en plus isolée, alors que dans le même temps la diplomatie américaine négocie tous azimuts avec les Etats arabes du Golfe, mais aussi avec la Turquie et désormais la Syrie, sur le point de rentrer en grâce.

* Voir sur ces sujets l'article récent de Philippe Grasset
http://www.dedefensa.org/article-notes_sur_le_volte-quart_du_ma_tre_du_faire_a_kido__04_12_2014.html

 

Jean Paul Baquiast

samedi, 06 décembre 2014

"Ne pas livrer les Mistral aux Russes ravit les paléo-atlantistes"...

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"Ne pas livrer les Mistral aux Russes ravit les paléo-atlantistes"...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Olivier Zajec à l'hebdomadaire Marianne et consacré à l'affaire de la vente des deux bâtiments de projection et de commandement de type Mistral à la Russie. Olivier Zajec est maître de conférences en science politique à l'université de Lyon 3 et a notamment publié La nouvelle impuissance américaine - Essai sur dix années d'autodissolution stratégique (Editions de l’œuvre, 2011).

Marianne : La France a suspendu sine die la livraison du Mistral « Vladivostok » à la Russie. Que vous inspire cette décision et quelles seraient selon vous les conséquences stratégiques et économiques d’une non-livraison de ces bateaux ?
Olivier Zajec* : Je suis en faveur de la livraison de ce bâtiment, et j’ai peur que le report décidé le 25 novembre ne soit à la fois impolitique, masochiste et décrédibilisant. Impolitique, car nous avons intérêt, sur le long terme, à une relation plus adulte avec la Russie, et ce n’est pas en reniant notre parole que nous y parviendrons.  Masochiste, car nous fragilisons notre industrie de défense, l’un de nos atouts les plus solides sur le plan industriel. Décrédibilisant, car la valeur ajoutée de l’offre française d’armement sur le marché export réside justement dans une alternative à la vassalisation technologique et normative américaine. C’est ce que recherche un client comme l’Inde. Avec cette décision qui ravit les paléo-atlantistes, nous manifestons notre soumission à des postures stratégiques qui ne servent pas nos intérêts (et je ne parle pas seulement de la France, mais de l’Europe). Livrer le Mistral n’empêcherait nullement la France de jouer son rôle dans la crise en cours en Ukraine, qui doit absolument être dénouée. Tout au contraire, en réalité, car cette manifestation d’indépendance lui conférerait le rôle de tiers, ce qui lui permettrait d’arbitrer le pugilat grotesque qui oppose les nostalgiques de l’URSS que l’on rencontre parfois au Kremlin, et les hystériques russophobes qui semblent avoir pris l’ascendant à l’OTAN. Notons tout de même que beaucoup de ceux qui s’élèvent contre cette vente sont les mêmes qui dansaient de joie lors de l’entrée des Américains dans Bagdad en 2003. À défaut d’autres qualités, il faut leur reconnaître une certaine constance dans l’aveuglement. 

Comment évaluez-vous les conséquences d’une brouille avec Moscou notamment en ce qui concerne les négociations avec l’Iran ou sur la Syrie ?
 Moscou est un acteur incontournable du jeu moyen-oriental, qu’on s’en réjouisse ou qu’on le regrette. M. François Hollande, étant donné la complexité du puzzle régional et suivant l’impulsion américaine, est en passe, bon gré mal gré, de se convertir au réalisme sur le dossier iranien, ce qui était hors de question il y a encore peu de temps. Puisque cette lucidité bienvenue s’applique désormais vis-à-vis de Téhéran, qui redevient un interlocuteur, pourquoi ne pas l’appliquer – même provisoirement – à Damas, étant donné la nature de l’adversaire commun ? Bachar el-Assad n’est pas la menace immédiate. La fourniture d’armes aux islamistes syriens fut une faute majeure de notre diplomatie. Agir stratégiquement, c’est aussi hiérarchiser les priorités et coordonner les fronts : que se passerait-il si le régime syrien s’effondrait aujourd’hui ? Il suffit d’observer la Libye post-kadhafiste pour le comprendre. L’intervention militaire peut être une solution, il ne faut jamais l’exclure a priori. Mais à condition qu’elle ne perde jamais de vue le contexte de l’engagement. « Frapper » n’est pas une fin en soi, mais seulement le préalable ponctuel et maîtrisé d’un nouvel équilibre instable des forces politiques. L’État islamique n’est pas sorti tout armé des enfers du soi-disant « terrorisme global ». Ce n’est pas un phénomène de génération spontanée. Il est comptable d’une histoire longue qui plonge ses racines dans l’échec du nationalisme laïc arabe. Cet échec a des causes internes, à commencer par la haine qui sépare Sunnites et Chiites, et les réflexes claniques des élites arabes. Mais aussi des causes externes, en particulier l’incroyable légèreté avec laquelle certaines puissances (et d’abord les États-Unis) ont, depuis des décennies, détruit les fragiles équilibres de la région en jouant l’obscurantisme pétro-rentier contre l’autoritarisme laïc, et le wahhabisme contre la puissance iranienne. Les Occidentaux, de ce point de vue, ont aussi besoin de Moscou pour parvenir à une solution sur place, qui prenne en compte l’intérêt de tous les acteurs.

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Pourtant lors du récent G20 de Brisbane, Poutine a été à l’unanimité, par les médias comme les politiques, présenté comme « isolé » sur la scène internationale...
« Si tout le monde pense la même chose, c’est que quelqu’un ne pense pas ». Cet unanimisme, sur un sujet aussi complexe, n’est certainement pas un très bon signe pour la pensée stratégique et politique française. Vladimir Poutine est moins isolé sur la scène mondiale que François Hollande sur la scène européenne. Tout est question de focale, d’échelles d’analyse, et en l’occurrence, c’est une myopie persistante qui caractérise le commentaire journalistique occidental.

Lors du dernier sommet de l’APEC (un forum de coopération économique dans la région Asie-Pacifique, ndlr), Moscou et Pékin ont eu, de leur côté,  plaisir à mettre en scène leur rapprochement entre « isolés » de la scène internationale. Ce rapprochement est-il viable et peut-il marquer un changement majeur dans les équilibres internationaux ?

 Très certainement. Mais il ne faut surtout pas surestimer ce rapprochement. Pékin et Moscou se méfient l’un de l’autre. Cependant, sur ce sujet comme sur d’autres (politique spatiale, énergie, défense du principe de non-ingérence dans les relations internationales), Russes et Chinois semblent poussés les uns vers les autres par un certain unilatéralisme moraliste occidental. 

Beaucoup de commentateurs considèrent que l’objectif de Poutine est de reconstituer un empire soviétique. On retrouve également tout un discours sur les supposés « réflexes de guerre froide de la Russie ». Comment percevez-vous l’agitation de ce spectre d’une nouvelle guerre froide  ? 
J’y discerne le signe que le logiciel de certains experts est resté bloqué en 1984, et que leur appréhension diplomatique est celle qui prévalait sous Ronald Reagan. Les saillies de M. John McCain sont typiques de ce blocage générationnel : « Nous devons nous réarmer moralement et intellectuellement, dit-il, pour empêcher que les ténèbres du monde de M. Poutine ne s’abattent davantage sur l’humanité. » Sans nier la vigueur des réactions russes en Ukraine, il faut remettre les choses dans leur contexte, car cette crise procède d’éléments de nature différente : la profonde corruption des élites ukrainiennes, pro et antirusses confondus ; l’extension ininterrompue de l’OTAN aux marges de la Russie, depuis plus de vingt ans, alors que la main tendue s’imposait ; la méfiance atavique des Baltes et des Polonais vis-à-vis de Moscou, qui ne cesserait que si les Russes rentraient dans l’OTAN (et encore n’est-ce pas sûr) ; enfin, la propension américaine à jouer sur les divisions européennes. La France et l’Allemagne, qui ont tout à gagner à une relation apaisée avec la Russie, sont les premiers perdants du mauvais remake de John le Carré auquel nous assistons. 

Que pensez-vous justement de l’absence totale d’identité stratégique de l’Europe, sinon l’alignement aveugle sur Washington ?
Je crois sincèrement que les mots ont un sens. Il n’y a pas, en l’état, d’identité « stratégique » de l’Europe. Nous apportons simplement un appui tactique ponctuel à des opérations relevant d’une stratégie américaine, qui a intérêt à ce que l’Europe demeure un objet et non un sujet des relations internationales. Cette tutelle prolongée sur des alliés tétanisés permet à Washington de masquer sa propre perte d’auctoritas au niveau mondial. Plus généralement, les démocraties « occidentales » semblent s’ingénier à se placer dans le temps court du spasme moral, et non dans le temps long de la stratégie. S’il en était autrement, nos décisions sur les dossiers ukrainien, irakien, syrien, libyen et iranien auraient pris une autre tournure, moins tonitruante et plus réaliste. Pour avoir une stratégie, il faut avoir une conscience politique. L’Europe prise dans son ensemble n’en a pas, malheureusement. La France, elle, qui a la chance de disposer d’une armée extrêmement professionnelle malgré des budgets en baisse constante, a prouvé au Mali en 2013 et en Côte-d’Ivoire en 2002 qu’elle pouvait agir avec efficacité. Et qu’elle pouvait donc encore avoir une stratégie. Ce sont ces modèles, mesurés et dépourvus d’hubris, qu’il faut considérer en priorité.

Olivier Zajec, propos recueillis par Régis Soubrouillard (Marianne, 1er décembre 2014)

OCDE : « La zone euro pourrait être tombée dans une trappe de stagnation persistante »

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OCDE : « La zone euro pourrait être tombée dans une trappe de stagnation persistante »

Dans son dernier rapport d’Economic Outlook (‘perspectives économiques’), l’Organisation de coopération et de développement économiques, un think tank parisien plus connu sous son acronyme OCDE, exhorte la Banque centrale européenne (BCE) à envisager un soutien monétaire d’urgence pour la zone euro, et le bloc de la zone euro à assouplir sa doctrine fiscale.

L’OCDE craint que la zone euro ne soit tombée dans une « trappe de la stagnation persistante » et note que les risques de stagnation augmentent dans la zone euro, ce qui pourrait faire peser une menace sur toute l’économie mondiale. Une stagnation prolongée dans la zone euro pourrait avoir pour effet d’entraver la croissance économique mondiale en raison des liens commerciaux et financiers que celle-ci entretient avec le reste du monde.

Selon les modélisations présentées dans le rapport, un choc négatif pourrait provoquer une nouvelle période étendue de croissance très faible accompagnée d’une faible inflation, qui conduirait à un maintien du chômage à son niveau actuel très élevé.

L’Organisation table sur une croissance mondiale de 3,3% cette année, de 3,7% pour 2015, et de 3,9% pour 2016. Les États-Unis et le Royaume-Uni auront une croissance plus forte que celle de la zone euro et du Japon, et certains pays émergents, notamment l’Inde, l’Indonésie et l’Afrique du Sud, devraient aussi connaitre une reprise vigoureuse. Cependant, l’économie de la Chine devrait s’affaiblir légèrement, tandis que celle de la Russie devrait stagner l’année prochaine.

Pour la zone euro, l’organisation prévoit une croissance de 0,8% cette année, puis 1,1% en 2015, et 1,7% en 2016. Aux États-Unis, cependant, l’OCDE prévoit de bien meilleures perspectives, avec une prévision de croissance de 2,2% pour cette année, et près de 3% pour 2015 et 2016.

Au sein de la zone euro, les interventions de la BCE pour assouplir la politique monétaire ont été limitées jusqu’à présent, et l’Allemagne s’y oppose farouchement.

Expresse.be

vendredi, 05 décembre 2014

Roland Dumas : "Nous n'avons plus de politique étrangère"

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Roland Dumas: "Nous n'avons plus de politique étrangère"

Propos recueillis par Sihem Souid
Ex: http://zejournal.mobi

L'ancien ministre de François Mitterrand et ex-président du Conseil constitutionnel livre à Sihem Souid sa vision de la France. Entretien:

Sihem Souid : Que pensez-vous de la politique étrangère menée par François Hollande depuis son élection ?

Roland Dumas : Le général de Gaulle tenait à ce que la France soit indépendante. Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing (VGE) et Mitterrand ont été dans cette ligne de conduite qui donnait satisfaction à tout le monde, dire oui avec des réserves mais ne pas entrer dans le commandement intégré de l'Otan. Avec Chirac, des discussions ont eu lieu pour une réintégration, mais les contreparties qu'il voulait n'ont pas été acceptées (le commandement de la zone sud - la Méditerranée). Sarkozy a annoncé que la France réintégrait le commandement intégré de l'Otan. Avec l'arrivée de François Hollande au pouvoir, la politique étrangère a entériné ce changement de cap avec peu de débats internes et pas de débat public en réintégrant définitivement le commandement intégré de l'Otan, et cela, sans vraie contrepartie. En réalité, aujourd'hui, ceux qui commandent sont les États-Unis et Israël. Aujourd'hui, nous sommes dans une alliance où la France n'a plus rien à dire. Nous n'avons plus de politique étrangère indépendante.

Quel oeil portez-vous sur le travail mené par Laurent Fabius au Quai d'Orsay ?

Il a été mon Premier ministre, donc je ne peux pas en dire du mal (sourires). Vous connaissez le proverbe anglais "right or wrong, my country is my country". Il a été un très bon Premier ministre, mais il est un moins bon ministre des Affaires étrangères car il ne pousse pas les idées que je viens de vous exposer qui sont les idées traditionnelles de la France. La France a perdu son indépendance en matière de politique étrangère !

Croyez-vous en l'avenir du Parti socialiste ?

Je suis très frappé de voir avec quelle dextérité les partis de droite changent de label, contrairement au Parti socialiste qui n'a changé qu'une seule fois d'étiquette (SFIO). Il est le seul à incarner le socialisme et c'est une grande idée, ce n'est pas quelque chose que l'on change en lisant Marie Claire. C'est une philosophie politique. Le Parti socialiste a deux tendances et elles subsisteront. Une tendance conservatrice et une tendance progressiste. Manuel Valls représente tout ce qu'il y a de plus conservateur dans le Parti socialiste. Manuel Valls est un bon gestionnaire, mais ce n'est pas ma tasse de thé. François Hollande comme Manuel Valls représentent la tendance droitière. Je n'oublie pas qu'il y a 20 ans François Hollande était le précurseur de la droite du Parti socialiste. Il appelait ça l'intercourant. C'est la droite du Parti socialiste qui gouverne et qui trouve son aise et ses habitudes dans son alliance avec l'Amérique.

Selon vous, François Mitterrand a été le président de la République le plus à gauche ?

Le plus à gauche de tous les hommes politiques qui ont gouverné est le général de Gaulle. Sur le plan de la politique étrangère, il a créé avec la Russie l'escadrille de chasse Normandie-Niemen, il fallait du culot tout de même de sa part ! C'est quand même lui qui a fait la paix pour la guerre d'Algérie. On peut raconter ce que l'on veut, mais à l'époque, c'est lui qui a fait la paix et les socialistes qui ont fait la guerre. Il y a des moments où je me sens mal à l'aise !

Nous sommes à la mi-mandat de François Hollande. Quelle différence voyez-vous entre les deux premières années de François Mitterrand et celles de François Hollande ?

Elle est très grande ! François Mitterrand avait créé l'Union de la gauche, c'est moi-même qui avais négocié avec le Parti communiste. Le Front de gauche est un adversaire du gouvernement. Hollande ne sait pas rassembler les gauches et je considère qu'il a du courage, mais pour une mauvaise politique.

Que feriez-vous aujourd'hui si vous étiez encore ministre des Affaires étrangères ?

Je serais déjà toujours resté fidèle à la pensée socialiste. J'aurais rétabli une vraie politique française avec la Russie ! La France doit rétablir une relation privilégiée avec la Russie. Nous traitons mal les Russes, contrairement à ce qui peut se dire dans le monde ! Nous ne tenons compte d'aucun des engagements qui ont été pris, notamment avec Gorbatchev concernant la conférence de Moscou. L'alliance outre-Atlantique n'a pas tenu ses engagements envers Moscou. Je suis contre l'injustice même en politique internationale.

Pensez-vous que la montée des extrêmes est plutôt due à une crise du politique ou de la démocratie?

Les hommes politiques ont moins d'influence que l'on croit sur la politique, mais ils incarnent à un moment une situation. Le Front national surfe sur la crise économique concernant la politique intérieure et surfe sur la politique étrangère en prenant le relais du nationalisme.

Pourquoi faut-il reconnaître l'État palestinien ? Selon vous, la reconnaissance de l'État palestinien est-elle suffisante pour relancer un processus de paix ayant des chances d'aboutir?

C'est une question qui n'est pas neuve. La question se pose déjà depuis la fin de la guerre. Ce qui me navre, c'est qu'elle se pose avec répétition et un peu de naïveté, car tous les jours on entend dire où en est le processus de paix, mais tout le monde sait que le processus de paix est mort. Il ne faut pas demander des nouvelles d'un mort, mais ça amuse la communauté internationale. En réalité, les protagonistes de ce conflit ne souhaitent pas la paix, ils veulent le processus de paix, ce qui est différent. La reconnaissance de l'État palestinien n'est pas négligeable, mais tout cela finira dans le ridicule. La France vient de se prononcer avec courage sur cette question, mais un courage qui tape dans un édredon de plumes. Les jeux sont faits de telle façon que ça ne bouge pas, on voit bien que, dès qu'il y a une décision de prise qui condamne Israël, il y a le veto américain ou un autre veto. Les grandes puissances ne veulent pas que ça avance. Aujourd'hui, la Russie est quand même un peu affaiblie et n'a pas le pouvoir qu'elle pouvait avoir autrefois pour peser dans le conflit israélo-palestinien. On se dirige vers une situation qui n'est pas très originale.


- Source : Sihem Souid

jeudi, 04 décembre 2014

France, les années décisives

 
Laurent Ozon
France, les années décisives
sur Radio Courtoisie
 
Emission animée par Pascal Lassalle le 20 septembre 2014
 

De toutes parts, les convergences catastrophiques se rapprochent de notre pays. La colonisation de peuplement explose, la violence physique et sociale s'aggrave, la pauvreté augmente, nos valeurs de civilisation les plus fondamentales sont attaquées, les ressources diminuent, la nature est surexploitée, bref, nous le sentons tous, notre société s'effondre lentement.

La planche à billets tourne pour maintenir encore quelques temps un système économique et social à bout de souffle financé par la dette. Cette société engendrera bientôt des souffrances à grande échelle et de forte intensité, en particulier à cause de l'échec inévitable du multiculturalisme et de l'invraisemblable politique migratoire, qui bouleverse les populations de la France et de toute l'Europe occidentale. Nos compatriotes commencent à se tourner les uns vers les autres pour se protéger, se lier, se regrouper, se préparer.

La vision d'un monde uni dans la paix, l'intelligence et le progrès matériel, par le jeu de la libre-concurrence, se dissipe. À sa place, reviennent s'imposer, lentement, inexorablement, les vieilles lois du vivant depuis que le monde est monde : Territoires, Ressources, Reproduction. Nous y voilà, à nouveau, finalement.

Cet ouvrage est l'occasion de revenir sur cette période curieuse, la nôtre, faite d'accélérations vertigineuses et de régressions foudroyantes. Dans cette simultanéité, il y a la démonstration évidente que nous vivons déjà, sans vraiment le mesurer, au milieu des ruines et dans le chantier des mondes à naître. C'est le moment d'y voir clair, car la France entre dans ses années décisives.

Pour vous procurer le livre:
https://www.editionsbios.fr/index.php...

UCRANIA: LA LÓGICA EUROPA FRENTE A LA LÓGICA DE YALTA

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UCRANIA: LA LÓGICA EUROPA FRENTE A LA LÓGICA DE YALTA.

Enrique Ravello
Ex: http://www.enricravellobarber.eu
 
Hace unos seis meses que la revuelta de la plaza de Maidán en Kiev, dio comienzo a una crisis en Ucrania, que lejos de haberse solucionado, se agrava y se prolonga en el tiempo, con el peligro de convertirse en una situación enquistada, que provoque inestabilidad crónica en esa zona crítica de Europa: quizás sea precisamente por esto, por lo que nadie parece interesado en terminar con las revueltas, hoy convertidas en conflicto pre-bélico.
 
Desde el inicio de los acontecimientos, venimos leyendo análisis que generalmente pecan de superficiales, reduciendo las complejas cuestiones que se dirimen en Ucrania a una simplista cuestión de “separatismos”, “unionismos” y “nacionalismos” (ucraniano frente a Rusia, o pro-ruso frente a Ucrania) y llegando a unas conclusiones siempre desde la perspectiva local e interesada, jugando con las ideas a las que remiten estos términos en la posición del analista –y no en la realidad del conflicto-; las frases: “Ucrania no es Cataluña” o “Ucrania sí es Cataluña” o “Rusia no es España” o “Crimea no es Cataluña”, dan muestras de lo miope de las posiciones y de la ausencia de un análisis real de la crisis ucraniana –y continental- sobre la que nadie ha querido o no ha sabido entrar en profundidad.
 
El juego real
 
En Ucrania se está jugando la partida de la estabilidad continental, el control de Estados Unidos, la posibilidad o no de que Europa occidental gane autonomía política y estratégica, y la repetición o no de la situación creada en Yalta frente a la alternativa de la creación y consolidación de un eje euro-ruso.
 
El escenario real es éste:
Se trata de un juego a tres bandas: Estados Unidos, Rusia y Alemania (que intenta que su posición sea unánime en la UE, algo que no logra conseguir).
 
Rusia y Alemania, que estarían de acuerdo en una Ucrania independiente, íntegra territorialmente (con el reconocimiento para una amplia autonomía de las minorías rusas) y neutral –es decir fuera de la OTAN– que sirviera de puente entre Europa occidental y Moscú.
Estados Unidos que busca la inestabilidad en esta zona para impedir esta posibilidad, actuando de forma manipuladora sobre el nacionalismo ucraniano –entre otras cosas– y que busca una Ucrania no sólo integrada en la UE, sino parte de la OTAN, con lo que se asegura la presencia militar en la frontera con Rusia, y eleva la sumisión y dependencia de la UE hacia la OTAN.
 
Sin embargo –como siempre ocurre– el esquema no es tan sencillo, tanto Alemania/UE, como Rusia, tienen contradicciones y tensiones internas que dificultan este entendimiento Berlín- Moscú.
 
Alemania no logra unificar la postura de la UE, de hecho Reino Unido comparte la estrategia norteamericana, y desde la llegada al poder de Sarkozy y hoy con Hollande, Francia ha dejado de apostar por una política autónoma en clave europea, para ser cada vez más una correa de transmisión de los intereses del Pentágono.
 
Tampoco en Rusia las posiciones son uniformes, desde 2011 observamos una tensión interna, con el aumento de influencia de una corriente que podríamos llamar “neosoviética”, que tiende a perpetuar la situación generada en Yalta: es decir reparto del continente europeo con EEUU y, por lo tanto, la reducción de Europa a la sumisión política a ambas potencias.
 
Referéndums y minorías rusas
 
El pasado 15 de marzo, viajé a Crimea junto a varios líderes del FPÖ, FN, VB, entre ellos Johann Gudenus, vice-presidente del FPÖ, Aymerich Chauprade, eurodiputado del FN, Franz Cleyermans, parlamentario del VB y otros eurodiputados polacos, italianos, letones y griegos, como observador internacional del referéndum que se celebraba en Crimea. La mayoría rusa de la región lo había convocado para volver a formar parte de Rusia y no seguir siendo una región de una Ucrania cada vez más hostil con la población rusa y cada vez más enfrentada con Moscú. Este referéndum dio una mayoría clara a favor de la reintegración a Rusia, terminando así con la anomalía generada por el dirigente soviético, el ucraniano, Nikita Kruschev, que en 1954 como muestra de “desestalinización”, “premió” (?) a Ucrania concediéndole varios territorios rusos: como siempre el comunismo, ignorando las realidades etno-culturales, las consecuencias ya las conocemos todos.
 
Semanas después otras regiones rusas bajo soberanía ucraniana (autoproclamadas Nueva Rusia), por obra y capricho de Kruschev, se revelaban contra Kiev y organizaban también consultas para unirse a Rusia. Si esta vez los resultados también han sido claros, ha variado el clima político: la respuesta de Kiev ha sido movilizar el ejército para ocupar esos territorios, con la aparente tolerancia de Moscú, que quizás piensa en sacrificar la voluntad política de esos compatriotas suyos, en aras a intentar o bien un diálogo con Alemania (lógica euro-rusa), o bien una alianza con el nuevo gobierno de Kiev (lógica de Yalta).
 
Elecciones en Ucrania: revolución naranja en diferido
 
Si el referéndum de Crimea, fue el segundo elemento de la crisis ucraniana, el primero fue la revuelta de la plaza Maidán contra el gobierno de Viktor Yanukovich.
 
Este fin de semana se han celebrado elecciones en Ucrania para cubrir el “vacío legal” generado tras la huida de Yanukovich y escoger “gobierno legítimo”, la victoria ha sido para el magnate oligarca, Petor Poroshenko; Vital Klitschko, su aliado, alcalde de Kiev y excampeón mundial de boxeo, ha dicho que su primer objetivo será desmantelar las barricadas de la plaza Miadán porque “ya han cumplido su función”, efectivamente, sin saberlo ni quererlo, las movilizaciones y duros sacrificios personales de los miembros de Svodoba y de Pravy Sektor, han servido para llevar a Kiev a un oligarca que pondrá a Ucrania a los pies del Mundialismo y el FMI y que -con su aproximación a la misma- contribuirá a una UE más sumisa a los Estados Unidos y más alejada de Rusia. Una jugada equivocada.
 
Al final, la llamada “revolución naranja” ideada y financiada por el especulador George Soros, ha triunfado, en su segundo intento.
 
La vía de solución: reforzar el eje euro-ruso.
 
La elección presidencial en Ucrania abre una nueva fase del conflicto. Por un lado, el papel del presidente Poroshenko, será el de la sumisión a la estrategia norteamericana de expansión de la influencia en la zona y acercamiento a la UE, entendida como prolongación norteamericana. Alemania y su canciller Merkel, intentará evitar un posicionamiento anti-ruso de la UE y la adopción de medidas sancionadoras a Moscú, porque sabe que la primera víctima de las mismas, es la propia Alemania, que quedaría tocada en materias de aprovisionamiento energético y perdería el importante mercado ruso.
 
Queda por ver si Rusia apuesta por la estratégica neosoviética -que pasa por un entendimiento tácito, pactando zonas de influencia con Estados Unidos- o por acercarse a Berlín y fortalecer el eje Rusia-Alemania /UE. Esperemos que en el Kremlin, se imponga esta segunda opción, el acercamiento euro-ruso no sólo beneficia a Moscú, también es la garantía de una independencia económica y política de una Europa que ha de dejar definitivamente de ser un mandato de los Estados Unidos.
 
 
Enric Ravello Barber.

Poutine en Turquie

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Poutine en Turquie: des relations exemptes de sanctions antirusses et du commerce en monnaie nationale

Auteur : Andreï Fedyachine 
Ex: http://zejournal.mobi

Le président russe Vladimir Poutine a été accueilli le 1-er décembre à Ankara avec tous les honneurs inhérents au protocole d’une visite d’Etat. L’accueil chaleureux réservé au Kremlin dans un pays de l’OTAN s’accordait plutôt mal avec les allégations de Washington sur l’« isolement international complet de Moscou ». Washington a fait jusqu’à la dernière minute pression sur Ankara pour que les Turcs confèrent à cette visite une froideur officielle. Mais les parties se sont retrouvées en bons voisins.

Au sein de l’OTAN, la Turquie vit en quelque sorte selon son propre calendrier et dans son propre espace politique. C’est le seul membre de l’alliance à avoir refusé de décréter des sanctions contre la Russie à cause de l’Ukraine. C’est aussi le seul pays de l’OTAN à avoir signé avec la Russie plus de 60 traités, accords et autres documents qui réglementent l’approfondissement des relations amicales ainsi que les contacts, les échanges et les consultations entre gouvernements, sans parler de la coopération économique dans divers domaines, de la pêche à l’électronucléaire en passant naturellement par le pétrole et le gaz.

Pendant la visite, au moins dix documents prévoyant d’étendre la coopération économique et commerciale s’ajouteront à ces accords.

D'autre part, la Russie est pour la Turquie le deuxième partenaire commercial derrière l’Allemagne. La Turquie occupe quant à elle la septième place dans le commerce extérieur de la Russie.

Vladimir Poutine est arrivé en Turquie pour intensifier la coopération déjà existante, non pas pour ouvrir de « nouveaux horizons », estime Goumer Issaïev, directeur du Centre d’études sur le Proche-Orient contemporain à Saint-Pétersbourg.

« On sait bien quels domaines de coopération sont prioritaires. D’abord, c’est le gaz russe qui importe pour la Turquie. Deuxièmement, il s’agit de promouvoir le tourisme. En outre, la Turquie livre depuis longtemps des produits alimentaires et agricoles à la Russie. Je ne pense pas que de nouveaux axes seront ouverts pendant la visite. Les orientations déjà explorées seront quant à elles élargies. »

La Turquie ne gagnera absolument rien à décréter des sanctions antirusses, dit pour sa part Aleksandr Vassiliev, expert à l’Institut d’études orientales de l’Académie des sciences de Russie.

« La Turquie est toujours l’un des premiers investisseurs pour la Russie. Les sociétés turques figurent d’ordinaire sur la liste des dix principaux investisseurs dans l’économie russe. La Turquie ne voit pas de raison de rompre ses liens avec la Russie ou de mettre l’accent sur les désaccords politiques qui existent bien sûr. »

La Turquie prône le renversement du régime de Bachar al-Assad en Syrie et refuse de reconnaître le rattachement de la Crimée à la Russie. Cependant, ces désaccords existent séparément des relations économiques qui se développent plus vite que les rapports politiques. Globalement, la Turquie et la Russie sont parvenues au cours de leur histoire à se quereller et à se rapprocher de nouveau. On ne peut pas dire qu’il leur était toujours confortable de vivre côte à côte. La vie dans le voisinage était plutôt difficile mais il leur était absolument impossible de vivre séparément.

La Russie et la Turquie vont élargir l'utilisation du rouble et de la livre turque dans  leurs échanges commerciaux réciproques, a annoncé lundi le président russe Vladimir Poutine à l'issue de négociations avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara.

"Nous estimons qu'il est très important d'élargir les règlements en monnaies nationales dans notre commerce réciproque. Nous ferons tout notre possible pour y parvenir", a déclaré le chef de l'Etat russe.

A cet effet, "nous encouragerons les efforts des institutions financières appropriées aussi bien en Turquie qu'en Russie", a ajouté Vladimir Poutine.

En juillet dernier, Ankara a proposé à Moscou d'utiliser les monnaies nationales dans leur commerce réciproque afin de se débarrasser progressivement du dollar.

En 2013, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 32,7 milliards de dollars.

L'idée de passer progressivement au rouble et à la livre turque a été vivement soutenue par Moscou qui juge cette démarche très importante pour réduire le rôle du dollar dans ses échanges extérieurs suite au refroidissement de ses relations avec l'Occident sur fond de crise ukrainienne.

How Russia and Germany May Save Europe From War

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How Russia and Germany May Save Europe From War

Are the US, NATO and Russia on a mad spiral leading to war in Europe? Is it inevitable? Far from it.

The US-propelled vassal Petro Poroshenko, currently starring in the oligarch dance in Ukraine this week advanced the proposition that Ukrainians in the near future, after his “reforms”, will be asked to vote on whether to join NATO.

Let’s be serious here. Some of you may be familiar with the concept of “shatter belt” – territories and peoples that historically have been squeezed between the Germanic Eagle and the Russian Bear.

As we stand, the whole shatter belt – apart from Ukraine and Belarus – has become NATO members. Were Ukraine to become a NATO member in – albeit remote – future, the shatter belt buffer zone would disappear. This means NATO – essentially the US – planted right on Russia’s western border.

Washington has just announced that it will be pre-positioning more military vehicles in Europe, to be used in exercises or “potential military operations.” This is perfectly in tune with the relentless US “think tank-land” spin that NATO and the US will be “forced” to balance their commitment to security in Eastern Europe against potential Russian “aggression.”

As Ukraine, the Baltic States and Poland persist in compounded hysteria about such “aggression,” the option of a post-MAD (Mutually Assured Destruction) US-Russia nuclear war is now – casually – back on the discussion table. At least there’s a countercurrent; strands of informed Americans are wondering why the US should be paying for Europe’s defense when European GDP is larger than the US’s.

Wanna play war, boy?

Now for the “threat” of nuclear war in Europe – bogus or otherwise. It’s pointless to compare the US and Russia strategic nuclear capabilities based on numbers, but not on quality.

Take the compounded GDP of US, Germany, France and England and compare it to Russia; it’s a victory by a landslide. Then examine the strategic nuclear scenario, and it’s a totally different story. GDP alone does not “win” anything.

Washington/Wall Street elites are now deep into nuclear war paranoia. A few studies at least hint at the obvious; glaring US strategic weakness.

Consider some of the basics:

– Russian ICBMs armed with MIRVs travel at about 18 Mach; that is way faster than anything in the US arsenal. And basically they are unbeatable.

– The S-400 and S-500 double trouble; Moscow has agreed to sell the S-400 surface-to-air missile system to China; the bottom line is this will make Beijing impermeable to US air power, ICBMs and cruise missiles. Russia, for its part, is already focusing on the state of the art S-500 – which essentially makes the Patriot anti-missile system look like a V-2 from WWII.

– The Russian Iskander missile travels at Mach 7 – with a range of 400km, carrying a 700kg warhead of several varieties, and with a circular error probability of around five meters. Translation: an ultimate lethal weapon against airfields or logistic infrastructure. The Iskander can reach targets deep inside Europe.

– And then there’s the Sukhoi T-50 PAK FA.

NATO clowns dreaming of a war on Russia would have to come up with an ironclad system to knock out these Iskanders. They don’t have any. Additionally, they would have to face the S-400s, which the Russians can deploy all over the spectrum.

Think of a hefty batch of S-400s positioned at the Russian exclave of Kaliningrad; that would turn NATO air operations deep inside Europe into an absolutely horrendous nightmare. On top of it, good ol’ NATO fighter jets cost a fortune. Imagine the effect of hundreds of destroyed fighter jets on an EU already financially devastated and austerity-plagued to death.

As if this was not enough, no one knows the exact extent of NATO’s strategic capabilities. Brussels is not talking. Extra-officially, these capabilities are not exactly a marvel. And Russian intelligence knows it.

Still assuming those NATO clowns would insist on playing war, Moscow has already made it very clear Russia would use their awesome arsenal of 5,000-plus tactical nuclear weapons – and whatever else it takes – to defend the nation against a NATO conventional attack. Moreover, a few thousand S-400 and S-500 systems are enough to block a US nuclear attack.

None of this hair-raising Apocalypse Now scenario is even taking into account the Russia-China alliance – the major, game-changing Eurasian story of the 2010s.

Just in case the “pivoting to Asia” gang starts harboring funny ideas about the Middle Kingdom as well, China is massively investing in bouncing lasers off satellites; satellite-hitting missiles; silent submarines that surface beside US aircraft carriers without detection; and a made in China anti-missile missile that can hit a reentering satellite moving faster than any ICBM.

In a nutshell; Beijing knows the US surface fleet is obsolete – and undefendable. And needless to add, all of these Chinese modernizing developments are proceeding way faster than anything in the US.

A modest proposal

The spin in the US has been relentless; Russia is expanding towards a 21st century empire.

Here, Russian Foreign Minister Sergey Lavrov explains in detail how this is undiluted rubbish. What has actually happened is that Moscow deftly called the Brzezinski-inspired bluff in Ukraine – with all its overtones. No wonder the Empire of Chaos is furious.

And yet there is a solution to defuse the current, hysterical rush to war logic. Here I have examined in some detail how Washington is playing Russian roulette. Now it’s time to advance a modest proposal – as it has been discussed by a few concerned analysts from the US, Europe and Asia.

Essentially, it’s very simple. It’s up to Germany. And it’s all about undoing Stalin.

Stalin, at the outset of WWII, took East Prussia from Germany and moved the eastern part of Poland into Ukraine. Eastern Ukraine was originally from Russia; it is part of Russia and was given by Lenin to Ukraine.

So let’s have East Prussia returned to Germany; the eastern part of Poland returned to Poland; and eastern Ukraine as well as Crimea – which Khrushchev gave to Ukraine – returned to Russia.

Everyone get its share. No more Stalin. No more arbitrary borders. That’s what the Chinese would define as a “triple win” situation. Of course the Empire of Chaos would fight it to death; there would be no more chaos manipulated to justify a crusade against bogus Russian “aggression”.

The ball is in Germany’s court. Now it’s up to East Prussians to present the facts to Angela Merkel. Let’s see if she’s able to get the message.

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The statements, views and opinions expressed in this column are solely those of the author and do not necessarily represent those of RT.

Reprinted with permission from Russia Today.

mercredi, 03 décembre 2014

LA CENTRALITÀ DELLA BULGARIA NELLE STRATEGIE EURASIATICHE DELLA RUSSIA

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LA CENTRALITÀ DELLA BULGARIA NELLE STRATEGIE EURASIATICHE DELLA RUSSIA

Francesco Trupia

Ex: http://www.eurasia-rivista.org

La nuova fase politica in Bulgaria caratterizzata dall’elezione di Borisov alla guida di un governo di minoranza, potrebbe rappresentare una delle pagine più importanti per il Paese soprattutto in politica estera.
Nella “partita del gas” tra Russia ed Unione Europa, la Bulgaria rivelerebbe tutta la sua centralità geopolitica convincendo Putin ad iniziare nuove strategiche relazioni.
La cooperazione potrebbe seguire quella che nei Balcani hanno promosso Bulgaria, Ungheria e Austria in merito al ripristino dei lavori del South-Stream.
La conclusione del gasdotto aumenterebbe la leadership russa all’interno del settore energetico che, oltre al North-Stream nel Mar Baltico, permetterebbe alla Russia di aggirare il campo minato ucraino, uno dei governi più ostili come quello romeno, il Bosforo ed il Dardanelli.
Inoltre, il South-Stream ridurrebbe l’importanza dell’altro gasdotto bulgaro voluto dall’Unione Europea, il Nabucco, ufficializzando per quest’ultima una doppia sconfitta dopo le sanzioni contro Mosca.

La scarsa informazione dei media occidentali sugli avvenimenti politici legati alla Bulgaria non tolgono al Paese l’importante ruolo all’interno della regione dei Balcani e, soprattutto, all’interno del blocco eurasiatico.
La centralità della Bulgaria sembra essere riemersa, sia da un punto geopolitico che strategico, in una delle pagine più negative della sua storia nazionale.
Le elezioni di inizio ottobre, infatti, sembrano aprire una nuova fase di instabilità politica rappresentata dall’elezione di Bojko Borisov, leader del partito GERB, che governerà in un esecutivo di minoranza dopo l’uscita dalla coalizione del Partito Patriottico poco prima dell’investitura dei nuovi ministri.

Oltre ai problemi strutturali del Paese, il nuovo Governo bulgaro dovrà affrontare seriamente gli accordi e gli obiettivi presi nei mesi scorsi in politica estera.
Nonostante il neo Capo del Governo sia deciso a mantenere una chiara posizione euro-atlantica, tale orientamento, in linea con quelle del vecchio governo socialista di Plamen Orešarski, sembra poter subire un svolta verso nuove strategie capaci di ripercuotersi in campo europeo e non solo.

Una delle sfide principali della Bulgaria si giocherà sul campo della cooperazione con Mosca nel settore energetico.
Le tensioni tra Russia e Ucraina, con le conseguenti sanzioni europee contro il Cremlino, hanno avuto gravi ripercussioni nel tessuto sociale bulgaro.
La Bulgaria dipende per oltre l’85% del suo fabbisogno nazionale dal gas russo, che arriva tramite un gasdotto che attraversa anche Ucraina e Romania.
Quest’ultimo, secondo le dichiarazioni del Ministro dell’Energia, che ha convocato in questi giorni il Consiglio per le Crisi, ha smesso di erogare la fornitura prevista.
Le inadempienze russe, non causate da decisione del Cremlino, vengono attualmente sostituite da Sofia con gli approvvigionamenti del giacimento bulgaro di Chiren che, però, prevede il passaggio dalle centrali di riscaldamento da gas a olio combustibile.
Anche all’interno del settore agricolo, il Ministero degli Affari Esteri bulgaro ha da poco ufficializzato i dati inerenti la perdita di oltre dieci milioni di lev a causa dei blocchi commerciali contro Mosca.

Tale scenario sembra condurre il neo premier Bojko Borisov ad un cambio di strategie iniziato a delinearsi durante gli ultimi lavori diplomatici svolti con Ungheria prima ed Austria poi.
Durante questi appuntamenti, dove si è palesata la volontà politica del nuovo Governo di Sofia, il Presidente bulgaro Rosen Plevneliev ha definito di prioritaria importanza il ripristino e la celere conclusione dei lavori del gasdotto South-Stream.
Evitare drammi come quelli dell’inverno 2009, quando gran parte del Paese rimase senza rifornimenti energetici per quasi un mese, andrebbe di pari passo ad una sempre più stretta relazione tra i Paesi balcanici e la Russia.

 

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Le parole di Rosen Plevneliev hanno dato ragione all’Ambasciatore russo presso l’Unione Europea, Vladimir Chizhov, che aveva definito il blocco dei lavori del South-Stream lo scorso giugno una «decisione politica», da interpretare nel più ampio quadro delle sanzioni europee contro la politica di Vladimir Putin.

Proprio la costruzione del gasdotto, proveniente dalla Russia e che oltrepassa il Mar Nero, era stata bloccata dagli Stati Uniti d’America e dalla stessa Bruxelles, nonostante garantisca, insieme al suo gemello North-Stream sul Mar Baltico, certezze sugli approvvigionamenti energetici ai Paesi dell’Unione Europea.
Mentre il Congresso degli Stati Uniti aveva riferito all’ex premier Plamen Orešarski di disporre la sospensione dei lavori del South-Stream in chiara ottica anti-Russia, la Commissione Europea impugnava l’intera normativa comunitaria sulla libera concorrenza contro i lavori del gasdotto in Bulgaria, interrompendo il progetto per l’assenza di un terzo partner in grado di concorrere commercialmente con la russa Gazprom.

Rispetto allo scorso giugno, qualora la Bulgaria riuscisse a completare i lavori del South-Stream e a rispettare la legislazione europea, la Russia riuscirebbe ad aggirare – sebbene in parte – il campo minato creato dal Governo filoeuropeo di Kiev.
La Romania e la stessa Ucraina, Paesi di transito del gasdotto che ad oggi conduce l’energia verso la Bulgaria, rappresentano i due Paesi dei Balcani euroasiatici più ostili alla già forte leadership di Putin.
L’unità d’intenti fuoriuscita dagli incontri tra i Presidenti di Bulgaria, Ungheria e Austria, quest’ultima decisa addirittura a sostenere i costi della conclusione del South-Stream, condurrebbe ad un ulteriore diminuzione delle forniture proprio in Ucraina e in Romania e, conseguentemente, ad un isolamento dei due stessi Paesi.
In tal caso, appare assai difficile che Kiev e Bucarest possano ricevere aiuti energetici da un’Unione Europea che, a sua volta, dipende per circa 1/3 dalle forniture provenienti dalla Russia.

Inoltre, la Bulgaria potrebbe divenire uno dei centri logistici strategicamente più importanti per Mosca, non solo per i due gasdotti gemelli presenti nel Mar Baltico e nel Mar Nero.
Le nuove relazioni tra i due Paesi potrebbero condurre Bojko Borisov ad implementare il ruolo del Paese all’interno dei Balcani grazie al rispristino di due vecchi progetti di fondamentale importanza nella “partita del gas”: il Belen Nuclear Power Point, presente nella città di Pleven, e il gasdotto Burgas-Alexandropoli.
Se il primo progetto sembra essere ormai bloccato a causa dei numerosi rischi ambientali, il progetto del Dzhugba-Burgas-Alexandropoli condurrebbe Mosca a bypassare punti geopolitici importanti come quello del Bosforo e dei Dardanelli.
Dopo il blocco dei lavori avvenuto tra il 2009-2013 a causa dell’opposizione delle comunità locali, il gasdotto riuscirebbe grazie alla sua bipartizione a rifornire l’Italia meridionale dopo essere passato per la Grecia, attraverserebbe inoltre l’Italia del nord arrivando in Serbia, Ungheria, Slovenia ed infine in Austria.
Tale progetto era stato in realtà riconsiderato dall’ex premier Plamen Orešarski e attualmente potrebbe rientrare nell’agenda del Governo di Bojko Borisov; questo accoglimento consentirebbe al Paese di rispettare gli accordi contrattuali siglati dalla Gazprom e dalla Bulgarian Energy Holding.

I nuovi possibili progetti di cooperazione tra Mosca e Sofia nel settore energetico potrebbero ampliarsi anche su altri piani, come quello della sicurezza militare.
La Nato ha imposto nei mesi scorsi alla Bulgaria una modernizzazione del proprio esercito, distaccandosi dalla dipendenza russa ed acquistando nuovi radar 3D come previsto dal Piano 2020 avente l’obiettivo di garantire sicurezza militare ad ogni singolo Stato.
Tuttavia, Boyko Borisov aveva dichiarato prima della sua elezione di non voler rispettare lo stesso programma militare della Nato, in quanto la Bulgaria non dispone di fondi sufficienti.

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Le decisioni di Sofia potrebbero focalizzare nel Paese le “attenzioni” della Commissione Europea e della stessa Nato, che ha già dichiarato di voler avallare una procedura d’infrazione contro il Paese.

Il riavvicinamento tra Bulgaria e Russia, soprattutto se incentrato sui piani di sviluppo del settore energetico, rappresentano per le politiche dell’Unione Europea una doppia sconfitta.
La possibile conclusione dei lavori del South-Stream eliminerebbe di fatto qualsiasi funzione strategica del Nabucco, altro gasdotto che attraversa la Bulgaria e che collega la Turchia all’Austria.
Il progetto, fortemente voluto dall’Unione Europea proprio per sostituirsi alle dipendenze del gas russo, oggi sembra essere superato da Mosca nonostante le attuali sanzioni.


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Presseschau - Dezember 2014

 

 

 

 

 

mardi, 02 décembre 2014

Fractures périphériques

 

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Fractures périphériques

par Georges FELTIN-TRACOL

 

La rentrée éditoriale 2014 assure à certains livres une belle renommée, de susciter des polémiques et de se vendre bien. Géographe de formation, auteur en 2010 de Fractures françaises qui annonçait la lente fragmentation de l’espace hexagonal, Christophe Guilluy offre son expertise socio-territoriale aux collectivités territoriales. Homme de terrain, il est à mille lieux de l’universitaire qu’il se refuse d’être et avec qui il a le bon sens de décliner tout débat. Cela n’a pas empêché un jury composé de Chantal Delsol, d’Éric Zémour, de l’académicien Jean Clair et des journalistes Bruno de Cessole, Jean Sévilla et François Taillandier, de lui décerner le Prix 2014 des Impertinents.

 

Plus court que son précédent ouvrage, La France périphérique en confirme et en approfondit les observations récoltées : la France est en train d’éclater parce que « la recomposition économique des grandes villes a entraîné une recomposition sociale de tous les territoires (p. 11) ». Les effets conjugués de la mondialisation et de la métropolisation des zones urbaines modifient à la fois la répartition territoriale et la société françaises. « Branko Milanovic, économiste de la Banque mondiale, montre qu’après vingt ans de globalisation, on assiste à un effondrement des classes moyennes des pays développés (p. 17). » Elles subissent de plein fouet une involution majeure. « En quelques décennies, l’économie des grandes villes s’est spécialisée vers les secteurs économiques les mieux intégrés à l’économie-monde et qui nécessitent le plus souvent l’emploi de personnel très qualifié (pp. 34 – 35) » si bien que « les nouvelles lignes de fracture se creusent d’abord entre des couches supérieures intégrées et des couches populaires (p. 75) ».

 

Postures et impostures hexagonales

 

En outre, « la mondialisation, fait économique et financier, est aussi une idéologie qui prône un “ individu-mobile ”, lequel ne se réfère plus ni à une classe sociale, ni à un territoire, ni à une histoire (p. 109) ». C’est donc fort logiquement que « dans le contexte de la mondialisation, la mobilité des hommes est perçue comme un fait global, une dynamique qui accompagne la logique libérale de circulation des capitaux et des marchandises (pp. 111 – 112) ». Or cette accessibilité au mouvement ne concerne qu’une minorité favorisée. La majorité se cantonne à une fixation contrainte sans comprendre que « la fin de la mobilité réactive mécaniquement les questions de la relocalisation et du réenracinement (p. 110) ». Un éloignement psychologique s’opère-t-il ? Difficile à dire. Certes, les études confirment qu’« après plusieurs décennies de recomposition des territoires, les catégories populaires vivent désormais sur les territoires les plus éloignés des zones d’emplois les plus actives et où le maillage en transports publics est le plus faible (p. 121) ». Les ménages populaires doivent par conséquent posséder deux véhicules et subir la hausse fiscale du prix des carburants, le flicage routier permanent et la perte de temps considérable dans les embouteillages, ce dont se moquent les bobos urbains à vélo, en rollers ou en trottinette. La faible mobilité des populations reléguées en périphérie s’accentue aussi en raison de l’impossibilité de vendre leurs biens immobiliers guère attractifs pour s’installer ensuite dans des zones urbaines prospères au loyer élevé. Christophe Guilluy remarque que « cette fracture territoriale dessine la confrontation à venir entre mobile et sédentaire. C’est cette France de la sédentarisation contrainte qui portera demain le modèle économique et politique alternatif (pp. 126 – 127) ».

 

Cette fragmentation réelle est occultée par des discours « républicains » illusoires. « La posture républicaine ne doit en effet pas tromper, la réalité est que nos classes dirigeantes sont pour l’essentiel acquises au modèle multiculturel et mondialisé (p. 9). » En outre,  circonstance aggravante, « le nez collé aux banlieues, les classes dirigeantes n’ont pas vu que les nouvelles radicalités sociales et politiques ne viendraient pas des métropoles mondialisées, vitrines rassurantes de la mondialisation heureuse, mais de la “ France périphérique ”. Des territoires ruraux aux petites villes et des villes moyennes jusqu’aux DOM-TOM, ces territoires ont en commun d’être à l’écart des zones d’emplois les plus actives, des sites qui comptent dans la mondialisation (p. 13) ». Pourquoi ? Parce que cette « France périphérique » représente au moins 70 % de la population française concentrée dans les espaces ruraux, les petites villes, les villes moyennes et les zones périurbaines. L’auteur ne prétend pas verser dans l’habituelle et désuète dichotomie monde urbain/monde rural. « Nous sommes tous devenus urbains, que nous regardons le même journal télévisé et que nous fréquentons les mêmes grandes surfaces. L’opposition entre ville et campagne, entre urbain, périurbain et rural, ne dit plus rien des nouvelles dynamiques sociales. Les nouvelles fractures françaises ne recouvrent en rien une opposition entre une “ civilisation urbaine ” et une “ civilisation rurale ou campagnarde ”, en réalité la “ société des modes de vie ” s’est affranchie depuis longtemps de ce découpage suranné (p. 23) ».

 

Pour l’auteur, la « France périphérique » forme un « espace multiforme qui comprend les agglomérations plus modestes, notamment quelques capitales régionales, et surtout le réseau des villes petites et moyennes. Il comprend aussi l’ensemble des espaces ruraux et les communes multipolarisées (dépendantes en termes d’emploi de plusieurs pôles urbains) et les secteurs socialement fragilisés des couronnes périurbaines des 25 premières agglomérations (p. 27) ». Cette France « invisible » commence cependant à se manifester. Pis, elle « gronde (p. 51) », d’où la révolte des Bonnets rouges en Bretagne, la consolidation du vote Front national et le renforcement de l’abstention.

 

Christophe Guilluy contourne la vulgate consensuelle. Une féroce réalité impose maintenant sous la République une et indivisible trois France à terme antagonistes :

 

— un archipel métropolitain mondialisé peuplé de « bobos » progressistes qui se complaisent dans le libéralisme économique, la société ouverte, le multiculturalisme et les comportements libertaires marchands,

 

— un Hexagone maillé de banlieues de l’immigration nichées au cœur de la mondialisation libérale, mais dont les populations arrivantes gardent et célèbrent leurs valeurs traditionnelles,

 

— une France périphérique, populaire et déclassée constituée par des Français d’origine européenne relégués en zones rurales ou périurbaines en plein marasme économique.

 

Le futur cauchemar des métropoles

 

En examinant avec minutie les suffrages du FN depuis 2012, l’auteur démontre la polymorphie de ce vote qui ne recoupe pas ces trois Hexagones potentiellement conflictuels. Le « “ FN du Nord ” [s’inscrit dans] le contexte de la précarisation sociale (p. 63) » perceptible à Hénin-Beaumont, à Hayange et à Villiers-Cotterêts. Le « “ FN du Sud ” [bénéficie des] tensions identitaires (p. 64) », entre autochtones et immigrés, d’où les élections des députés Marion Maréchal – Le Pen dans le Vaucluse et Gilbert Collard dans le Gard, et des nouveaux sénateurs Stéphane Ravier dans les Bouches-du-Rhône, et David Rachline dans le Var. Quant au très jeune « “ FN de l’Ouest ” [il indique que] la “ France tranquille ” […] bascule (p. 66) ». Cet essor est à corréler avec de nouvelles dynamiques rurales, à savoir l’installation, plus ou moins lointaine, des ensembles urbains de ménages européens qui fuient une « volonté de créer une société multiculturelle dans laquelle “ l’homme nouveau ” ne reconnaîtrait aucune origine (p. 78) ». Il apparaît que, « plus encore que les banlieues, la France périphérique est le cauchemar des classes dirigeantes (p. 14) ».

 

En effet, « si les difficultés des banlieues sont réelles, elles sont d’abord liées à l’émergence d’une société multiculturelle et à la gestion des flux migratoires, mais en aucun cas aux retombées d’une économie mondialisée. Mieux, les banlieues sont des parties prenantes de cette économie. Pour l’essentiel situées au cœur des métropoles, elles sont parfaitement adaptées à la nouvelle donne économique et sociétale. Pourtant, depuis vingt ans, médias et politiques confondent la question des tensions culturelles et celles de l’intégration économique et    sociale (pp. 13 – 14) ». Il en résulte « des banlieues intégrées et qui produisent des classes moyennes (p. 43) » d’origine immigrée : la « beurgeoisie » ainsi que d’autres heureux bénéficiaires, les commerçants asiatiques. « Miroir des dynamiques économiques et sociales, les métropoles viennent d’ailleurs conforter ce diagnostic. Vitrines de la mondialisation heureuse, ces dernières illustrent à merveille la société ouverte, déterritorialisée, où la mobilité des hommes et des marchandises est source de créations d’emplois, de richesses et de progrès social. Ces territoires produisent désormais l’essentiel des richesses françaises en générant près des deux tiers du PIB mondial. Le modèle “ libéral-mondialisé ” y est à son apogée (p. 8). » Il en découle par conséquent que « la gestion économique et sociale de la “ ville-monde ” passent inéluctablement par une adaptation aux normes économiques et sociales mondialisées, c’est sur ces territoires que l’on assiste à une mutation, voire à un effacement du modèle républicain. Politique de la ville, promotion d’un modèle communautariste, la gestion sociale de la ville-monde passe par une adaptation aux normes anglo-saxonnes. Globalement, et si on met de côté la question des émeutes urbaines, le modèle métropolitain est très efficace, il permet d’adopter en profondeur la société française aux normes du modèle économique et sociétal anglo-saxon et, par là même, d’opérer en douceur la refonte de l’État-providence (pp. 8 – 9) ». Dans ce contexte entièrement mouvant, hautement fluide, guère perçu par les banales certitudes médiatiques, « l’immigration apparaît non pas comme une solution économique pour les plus modestes mais d’abord comme une stratégie économique des catégories moyennes et supérieures qui ne se positionnent plus exclusivement sur un marché de l’emploi local mais international (p. 115) ». Serait-ce les signes avant-coureurs d’une guerre civile à venir ? À rebours de la doxa multiculturaliste (en fait monoculturelle de marché et multiraciste polémogène), Christophe Guilluy explique la fuite des classes populaires hors des métropoles par un refus tangible du conflit ethno-racial.

 

Ces stratégies d’évitement se retrouvent dans les métropoles parce que les catégories sociales et/ou privilégiées « sont aussi celles qui ont les moyens de la frontière avec l’autre, celles qui peuvent réaliser des choix résidentiels et scolaires qui leur permettent d’échapper au “ vivre véritablement ensemble ” (p. 138) ». Les populations périphériques ne cachent néanmoins pas leur rancœur envers l’État-providence dont les ultimes forces bénéficient en priorité aux primo-arrivants (les immigrés). Toutefois, elles pensent que « vivre ensemble séparé est aujourd’hui le prix à payer dans une société multiculturelle d’où la question sociale a été évacuée (p. 161) ». En revanche, « les représentations de la société française et du monde sont désormais irréconciliables, le consensus n’est plus envisageable (pp. 76 – 77) », d’autant « les catégories populaires, quelle que soit leur origine, savent que le rapport à l’autre est ambivalent : fraternel mais aussi conflictuel (p. 77) ».

 

Vers une géographie politique recomposée

 

Tout autant que géographiques, territoriales et sociologiques, les conséquences de cette séparation « à froid », silencieuse, indolore sont aussi électorales. « Le monde politique est aujourd’hui un champ de ruines (p. 71) ». Fort de ses analyses, Christophe Guilluy estime qu’« un parti = une sociologie + une géographie (p. 78) » au moment où « le champ politique n’est plus le lien du débat et de la confrontation des idées et des projets, mais une caisse de résonance de la rupture entre catégories populaires et, non seulement les élites, mais les catégories supérieures (p. 74) ».

 

Perdurent, hélas !, des légendes propagées par la caste journalistique. « Parce qu’ils [UMP et PS] sont les représentants historiques de la classe moyenne (actifs et/ou retraités issus de), les partis de gouvernement ont intérêt à faire vivre le mythe d’une classe moyenne majoritaire (p. 18) » alors qu’« en milieu populaire, la référence gauche – droite n’est plus opérante depuis au moins deux décennies (p. 72) ». Il est exact qu’« ouvriers, employés, femmes et hommes le plus souvent jeunes et actifs partagent désormais le même refus de la mondialisation et de la société multiculturelle (p. 87) ». Va-t-on cependant vers une révolution ? Il n’y croît pas. Mais, sur le terrain, « à bas bruit, une contre-société est en train de naître. Une contre-société qui contredit un modèle mondialisé “ hors sol ”; un meilleur des mondes, sans classes sociales, sans frontières, sans identité et sans conflits (pp. 130 – 131) ». « C’est sur ces territoires, par le bas, que la contre-société se structure en rompant peu à peu avec les représentations politiques et culturelles de la France d’hier (p. 11). » Comme quoi, le projet des B.A.D. (bases autonomes durables) dispose là d’un développement porteur considérable s’il est bien conduit, d’abord hors de toute publicité…

 

Cette lente et patiente rupture se répercute sur le plan électoral avec un « FN [qui bénéficie de] la dynamique des nouvelles classes populaires (p. 86) » à l’heure où il devient « inter-classiste » ou « post-classiste ». L’appréciation est à nuancer. Certes, « ce n’est pas le Front national qui est allé chercher les ouvriers, ce sont ces derniers qui ont utilisé le parti frontiste pour contester la mondialisation et s’inquiéter de l’intensification des flux migratoires (p. 79) ». L’auteur validerait-il la thèse du gaucho-lepénisme avancé dès 1995 par le politologue Pascal Perrineau ? Pas tout à fait, même s’il reconnaît « une “ sociologie de gauche ” qui contraint les dirigeants frontistes à abandonner un discours libéral pour défendre l’État-providence (p. 80) », car « les catégories populaires ne croient plus à la bipolarisation et n’adhèrent plus au projet d’une classe politique décrédibilisée par plusieurs décennies d’impuissance (p. 89) ».

 

On peut craindre que, dans ces conditions nouvelles, l’actuel programme social du néo-frontisme « mariniste » ne soit qu’un emballage populiste qui, à l’instar de nombreux précédents sud-américains, sera, une fois au pouvoir, renié pour mieux se conformer au Diktat de l’hyper-classe mondialiste et/ou jouir du faste des palais gouvernementaux tout en orchestrant une intense campagne sécuritaire de répression.

 

Christophe Guilluy prévoit-il le triomphe prochain du FN ? Nullement parce que « le vieillissement de la population demeure le rempart le plus efficace contre la montée du “ populisme ” (p. 91) ». En effet, « paradoxalement, c’est le vieillissement du corps électoral qui permet de maintenir artificiellement un système politique peu représentatif, les plus de 60 ans étant en effet ceux qui portent massivement leurs suffrages vers les partis de gouvernement (p. 72) ». La gérontocratie, stade suprême de la République hexagonale ? Eh oui ! « le socle électoral de la gauche est ainsi constitué d’une part de gagnants de la mondialisation (classes urbaines métropolitaines) et d’autre part de ceux qui en sont protégés (salariés de la fonction publique et une partie des retraités). De la même manière, l’UMP capte aussi une partie des gagnants de la mondialisation (catégories supérieures et aisées) et ceux qui en sont plus ou moins protégés (les retraités) (p. 80). » L’hétérogénéité des électorats du PS et de l’UMP prépare néanmoins des avenirs différents. Si « l’UMP [dispose d’]une dynamique démographique favorable (p. 84) », le PS peut disparaître, car c’« est le parti de la classe moyenne (p. 85) ». Par ailleurs, le PS se montre incapable de trancher entre des desseins contradictoires. « Le gauchisme culturel de la gauche bobos se heurte […] à l’attachement, d’ailleurs commun à l’ensemble des catégories populaires (d’origine française ou étrangère), des musulmans aux valeurs traditionnelles. Autrement dit, le projet sociétal de la gauche d’en haut s’oppose en tous points à celui de cet électorat de la gauche d’en bas (pp. 105 – 106). »

 

PS et UMP incarnent désormais deux pôles gémellaires autour desquelles s’agencent des majorités électorales momentanées. Il en ressort que « les stratégies électorales de Terra Nova pour le PS et de Patrick Buisson pour l’UMP apparaissent les plus pertinentes pour des partis désormais structurellement minoritaires dans un système tripartiste (p. 95) ». Les institutions de la Ve République s’adapteront-elles à cette nouvelle donne ?

 

Christophe Guilluy critique la réforme territoriale Hollande – Valls et s’élève contre la disparition programmée du département. Il conçoit plutôt cette collectivité comme le cadre adéquat d’« une France périphérique sédentaire et populaire (p. 121) ». On se surprend de lire en conclusion quelques allusions à une version atténuée de décroissance qui est en fait du localisme édulcoré. En tout cas, il est patent que « la question d’un modèle de développement économique alternatif sur ces territoires est désormais posée (p. 164) ». Cette contre-société en gestation partiellement dissidente et séparatiste évitera-t-elle tout antagonisme ? « Le risque est réel de voir les radicalités sociales et politiques se multiplier et le conflit monter vers une forme de “ guerre à basse tension ” (p. 179). » Et si la révolution de demain se lovait dès maintenant en périphérie des métropoles ?

 

Georges Feltin-Tracol

 

• Christophe Guilluy, La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires, Flammarion, Paris, 2014, 187 p., 18 €.

 


 

Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

 

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lundi, 01 décembre 2014

Westliche Gesellschaften zerfallen

Auflösung: Westliche Gesellschaften zerfallen − und die Leitmedien werfen Nebelkerzen

Markus Gärtner

Westliche Gesellschaften sehen sich mit explodierenden Schulden, wachsenden sozialen Spannungen sowie Korruption und der Aushöhlung des Rechts einer zunehmenden Auflösung ausgesetzt. Die Medien im Mainstream versuchen derweil, uns mit Ablenkung und Manipulation so lange wie möglich bei Laune zu halten.

Die USA Today berichtete in der laufenden Woche, die Unterhosen-Theorie von Ex-Notenbankchef Alan Greenspan beweise, dass es um die Konjunktur in Amerika fabelhaft steht. Das ist genauso irreführend wie eine Schlagzeile in der WELT, die uns weißmachen will, dass die US-Wirtschaft »von Rekord zu Rekord« eilt, während die Beteiligung der erwerbsfähigen Amerikaner auf den tiefsten Stand seit Jahrzehnten fällt und feste Jobs immer öfter durch miserabel bezahlte temporäre Beschäftigungen ersetzt werden – auch hierzulande.

Die Zeitung USA Today erinnert an die Theorie von Alan Greenspan – dem Pionier des billigen Geldes und des monetären Dschihad – wonach die Verkäufe von Herren-Unterwäsche in guten Zeiten stabil bis glänzend sind. So meldet »Hanes«, eine der führenden Marken in der Welt der Herren-Unterhosen, zweistellige Zuwächse bei Umsatz und Gewinn im dritten Quartal.

Dass es außer dem Wetter und der Jahreszeit triftige Gründe dafür gibt, warum sich Menschen in allen Teilen der Welt dieser Tage wärmer anziehen als sonst, das wird im Mainstream-Blätterwald entweder vernachlässigt, verzerrt, oder gar nicht berichtet. So wie die wahren Gründe dafür, dass immer mehr Wähler in Europa zu Parteien außerhalb des Mainstreams überlaufen.

Mehr:

http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/markus-gaertner/aufloesung-westliche-gesellschaften-zerfallen-und-die-leitmedien-werfen-nebelkerzen.html

dimanche, 30 novembre 2014

Viktor Orbán, Premier ministre hongrois et nouveau visage de l'Ennemi selon Washington

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Viktor Orbán, Premier ministre hongrois et nouveau visage de l'Ennemi selon Washington

Auteur : F. William Engdahl
Ex: http://zejournal.mobi

Le refus du Premier ministre Viktor Orbán et de son parti dirigeant, Fidesz, de se joindre à la nouvelle Guerre froide menée contre la Russie par les États-Unis et l'Europe — d'abord en acceptant la traversée de son territoire par le gazoduc paneuropéen South Stream, mais aussi à travers sa politique cinglante contre les banques et compagnies énergétiques étrangères — a déclenché toutes les alarmes dans les capitales occidentales.

Pour F. William Engdahl, la question qu'il faut désormais poser est la suivante : la Hongrie sera-t-elle la prochaine cible d'une tentative de changement de régime financée par les USA et l'Union européenne ?

Depuis quelque temps, la Hongrie et son Premier ministre populiste et nationaliste Viktor Orbán sont dans la ligne de mire des élites politiciennes de Washington. Quel péché a donc commis M. Orbán ? Ne pas avoir courbé l’échine sous les diktats souvent destructeurs de la Commission européenne ; et chercher à définir une identité nationale hongroise. Mais le plus grave de ses péchés est son rapprochement croissant avec la Russie et sa méfiance envers Washington, matérialisés par un accord conclu avec Gazprom pour laisser passer par la Hongrie le gazoduc South Stream, qui doit relier la Russie à l’Union européenne.

Orbán lui-même a parcouru un long chemin politique depuis 1998, année où il devint Premier ministre de Hongrie, l’un des deux plus jeunes que ce pays ait élus à cette fonction. À cette époque, il avait supervisé, malgré l’opposition de la Russie, l’entrée de la Hongrie dans l’Otan — en même temps que la Pologne et la République tchèque — et dans l’Union européenne. Durant ce mandat de Premier ministre effectué en des temps où l’économie de l’UE était beaucoup plus prospère qu’aujourd’hui, Orbán réduisit les impôts, abolit les droits d’inscription à l’université pour les étudiants qualifiés, augmenta les allocations maternelles et attira l’industrie allemande avec une main-d’œuvre hongroise bon marché. L’un de ses « conseillers » états-uniens était James Denton, lié à Freedom House, une ONG de Washington impliquée dans les révolutions colorées. Orbán était alors le chouchou des néoconservateurs de Washington. En 2001, il reçut le « prix de la Liberté » de l’American Enterprise Institute, un groupement néoconservateur.

Pourtant, en 2010, après avoir passé six ans dans l’opposition, Orbán fit son retour, doté cette fois d’une majorité retentissante par l’intermédiaire du Parti hongrois d’union civique (connu sous le nom abrégé de Fidesz). Dans les faits, Fidesz disposait d’une majorité de 68 % au Parlement, ce qui lui assurait tous les votes nécessaires pour modifier la Constitution et adopter de nouvelles lois, ce dont il ne se priva pas. Ironiquement, dans une logique typique de paille et de poutre, l’administration Obama et le Parlement européen lui reprochèrent d’avoir doté Fidesz d’un pouvoir excessif. Orbán fut accusé par Daniel Cohn-Bendit et les Verts européens de prendre pour modèle le Venezuela du président Hugo Chávez. Le moins qu’on puisse dire est qu’il ne respectait pas le cahier des charges bruxellois à l’usage des hommes politiques européens obéissants. Dans l’Union européenne, on se mit à diaboliser Fidesz et Orbán, faisant passer le premier pour la version hongroise du parti Russie unie et le second pour le Poutine magyar. C’était en 2012.

Et maintenant, la situation devient réellement préoccupante pour les atlantistes et l’UE, car Orbán vient de passer outre aux exigences européennes d’interrompre la construction du grand gazoduc russe South Stream.

Le gazoduc russe South Stream et le gazoduc germano-russe Nord Stream garantiraient à l’Union européenne un approvisionnement en gaz tout en contournant le conflit en Ukraine, ce à quoi Washington s’oppose farouchement, pour des raisons évidentes.

En janvier 2014, le gouvernement de M. Orbán a annoncé un accord financier de 10 milliards d’euros avec la Société nationale russe d’énergie nucléaire pour rénover l’unique centrale nucléaire de Hongrie, située à Paks. Conçue selon la technologie russe, cette centrale avait été construite sous l’ère soviétique.

Cette annonce éveilla l’attention de Washington. Il en fut de même à l’été 2014, lorsque Orbán critiqua les États-Unis, observant qu’ils avaient échoué à résoudre la crise financière mondiale qu’ils avaient eux-mêmes provoquée par le truchement de leurs banques. Il fit à cette occasion l’éloge de la Chine, de la Turquie et de la Russie, qu’il considérait comme des modèles plus positifs. En des termes assez proches de ceux que j’ai souvent employés, il déclara que les démocraties occidentales « risquent, dans les prochaines décennies, de se révéler incapables de conserver leur compétitivité, et paraissent vouées au déclin à moins qu’elles ne parviennent à se transformer profondément ».

Non content de cela, Orbán est parvenu à libérer la Hongrie de plusieurs décennies d’une catastrophique mise sous tutelle par le Fonds monétaire international. En août 2013, le ministre hongrois de l’Économie déclara qu’il avait réussi, au moyen d’une « politique budgétaire disciplinée », à rembourser les 2,2 milliards d’euros que le pays devait au FMI. Finies les privatisations forcées et les conditionnalités exorbitantes exigées par le FMI ! Le président de la Banque centrale hongroise exigea alors du FMI la fermeture de tous ses bureaux à Budapest. En outre, et comme l’avait aussi fait l’Islande, le Procureur général de Hongrie assigna en justice les trois Premiers ministres des gouvernements précédents en raison du niveau criminel d’endettement dans lequel ils avaient plongé la nation. C’était un précédent qui ne manqua pas de provoquer des sueurs froides dans quelques capitales, à Washington ou à Wall Street.

Mais l’alarme la plus retentissante fut sonnée pour de bon lorsque Orbán et son parti Fidesz, en même temps que leurs voisins autrichiens, donnèrent le feu vert à la construction du gazoduc russe South Stream sans se soucier des protestations de l’Union européenne, qui avançait que ce projet était contraire à ses lois. Es lebe die österreichisch-ungarische Energiemonarchie ! (Vive la monarchie énergétique austro-hongroise ! »), proclama Orbán lors d’une rencontre avec Horst Seehofer, ministre-président de Bavière, le 6 novembre à Munich.

Il n’en fallait pas plus pour que les élites états-uniennes déclenchent immédiatement l’alerte. Le New York Times, soutien très zélé de l’establishment, fit passer en « une » un éditorial intitulé « Le glissement dangereux de la Hongrie ». « Le gouvernement du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, y déclarait-on, dérape vers l’autoritarisme et défie les valeurs fondamentales de l’Union européenne — et tout le monde le laisse faire. »

En ces termes, le Times révélait la véritable raison de cette panique à Washington et à Wall Street : « Encore une fois, la Hongrie a témoigné de son mépris pour l’Union européenne en faisant passer, lundi dernier, une loi autorisant la traversée du territoire hongrois par le gazoduc russe South Stream. Cette nouvelle loi est une violation flagrante de l’ordre donné en septembre dernier par l’Union européenne à tous ses États membres de refuser la construction de South Stream, ainsi que des sanctions économiques imposées par l’Union européenne et les États-Unis contre la Russie à la suite des actions de ce pays en Ukraine. Au lieu de protester du bout des lèvres contre ces mesures antidémocratiques, l’Union européenne ferait mieux d’ordonner elle aussi des sanctions contre la Hongrie. Et Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, devrait user de son pouvoir pour obliger M. Navracsics à démissionner ». Tibor Navracsics vient d’être nommé à Bruxelles commissaire européen à l’Éducation, à la Culture, à la Jeunesse et aux Sports, fonction dont on cherche en vain le rapport avec les gazoducs.

Et maintenant, nous pouvons nous attendre à voir le National Endowment for Democracy et les ONG de service soutenues par les États-Unis trouver une bonne excuse pour organiser des manifestations de masse contre Fidesz et Orbán afin de punir ceux-ci de leur crime impardonnable : chercher à délivrer la Hongrie de la situation démente qu’ont créée les États-Unis en Ukraine.


- Source : F. William Engdahl

Steeds meer Europeanen verliezen vertrouwen in gevestigde partijen en media

Steeds meer Europeanen verliezen vertrouwen in gevestigde partijen en media

Willekeur van de staat en uitbuiting door de politieke en financiële elite leidt tot immense vertrouwenscrisis


De huidige politieke en financiële elite dreigt een ongekende sociale en maatschappelijke crisis in Europa te veroorzaken.

In Europa is een maatschappelijke omwenteling ophanden die angstvallig wordt onderdrukt en doodgezwegen door de gevestigde orde, maar die onstuitbaar lijkt. Een voormalige journalist van het Duitse Handelsblatt schrijft dat overal in Europa de mensen hun vertrouwen kwijtraken in bestaande politieke partijen en reguliere media, omdat die hen een beeld voorspiegelen dat steeds minder overeenkomt met de vaak harde realiteit. In dat kader was er vandaag in Den Haag opnieuw een harde botsing tussen de politiek correcte rasopportunisten van de PvdA en de maatschappelijke realisten van de PVV.

Vertrouwen in instituten implodeert

Markus Gärtner was jarenlang correspondent in China namens het Handelsblatt. De ‘immense vertrouwenscrisis’ die er volgens hem is tussen het gewone Chinese volk en de communistische partij komt voort uit het feit dat er geen enkel instituut is dat de gewone man en bedrijven beschermt tegen de willekeur van de staat. In Europa gaat het hard dezelfde kant op, stelt hij.

‘Het resultaat is een samenleving waarin de leden buiten de eigen vier muren nauwelijks nog iemand vertrouwen. Wij gaan die kant op, zodra het vertrouwen in onze instituten –partijen, de regering, vakbonden, media en het rechterlijke macht- verder implodeert.’

Uitgeperst, genegeerd en beroofd van keuzes

‘Steeds meer mensen hebben het gevoel dat ze worden uitgeperst, genegeerd, van veel keuzes beroofd en tegen een muur zijn opgelopen, bijvoorbeeld door de Centrale Banken die hen met mini-rentes sluipenderwijs onteigenen,’ vervolgt Gärtner.

‘Of door de (politieke) partijen, die een corrupte oud-premier uit Luxemburg tot president van de EU-Commissie bombarderen, die voor een machtswellustig en gecentraliseerd bureaucraten-Europa staat dat door steeds minder mensen wordt gewild, en die met honderden bedrijven minibelastingen is overeengekomen, terwijl de fiscus dwars door het continent jacht maakt op private belastingbetalers en hen steeds meer de duimschroeven aandraait.’

Aanhoudende economische crisis

Terwijl de Europeanen gebukt gaan onder een blijvende economische crisis kunnen zij tegelijkertijd de instituten niet langer vertrouwen, vooral niet omdat er –behalve het aanzetten van de geldpersen- nauwelijks iets tegen die crisis wordt ondernomen. De gevolgen: sociale spanningen en splijtingen, vertrouwenscrises, sluipende onteigening en afkalvende arbeidsmarkten, mede omdat steeds meer banen laag worden betaald, waardoor ook de financiële zekerheid van de mensen verdwijnt.

Onder Europese jongeren is de werkloosheid al jaren twee keer zo hoog als hun aandeel in de arbeidsmarkt. Toch kraait er amper een haan naar. Voor miljoenen mensen begint het beroepsleven met een verwoestende valse start, maar in plaats dat de media daar dagelijks over berichten en zich erover beklagen dat een complete generatie verloren dreigt te gaan, hebben de kranten en internetmedia het uitsluitend over een zogenaamde terugkeer van de economische groei.

Banken wurgen burgers

Europa heeft anno 2014 echter een samenleving gekregen waarin je tot je 30e amper meer een vaste baan krijgt –en in veel gevallen ook daarna niet- en vanaf je 40e geen hypotheek meer om een eigen woning te kopen of te bouwen. De Britse Daily Mail berichtte deze week dat de banken steeds meer kredietaanvragen van klanten rond hun 40e levensjaar afwijzen, omdat die onder de huidige voorwaarden tot en met hun pensioen zouden moeten aflossen. En dat vinden de banken te onzeker.

De geldmanagers verzinnen uitvluchten zoals het wijzen op de strengere kapitaaleisen die hen na het begin van de financiële crisis in 2008 werden opgelegd, nadat ze de hele financiële wereld willens en wetens in één groot casino hadden veranderd, om vervolgens door de belastingbetaler te worden gered. Die dat niet wilde, maar daar door de overheid toe gedwongen werd, met de huidige afbraak van de gezondheidszorg en sociale zekerheid als gevolg.

Woede over slechte vooruitzichten

In de paar jaar tussen werkloosheid na de studie en het starten van een gezin ‘belonen’ diezelfde banken ons met minder kredieten, en de kredieten die wel worden verstrekt komen met krankzinnig hoge rentes. Wie het niet lukt door deze molen heen te worstelen, wordt later ook nog eens geconfronteerd met negatieve rente over zijn eigen (spaar)geld, hogere belastingen (maar niet voor de multinationals), slechte vooruitzichten op een vaste aanstelling, en de almaar groter wordende waarschijnlijkheid tot zijn 70e te moeten doorwerken.

Vindt de gevestigde orde het nog vreemd dat bijna overal de protesten, de woede tegen de massamedia, de instellingen en de politieke kaste toenemen. Zelfs in het flegmatieke Duitsland sluiten in steeds meer steden duizenden mensen zich aan bij demonstraties van bijvoorbeeld de pas opgerichte PEGIDA-beweging, die zich verzet tegen de door de politiek gesteunde islamisering en massale instroom van honderdduizenden asielzoekers en immigranten.

Journalisten aangevallen

Net als in het Amerikaanse Ferguson werden ook in Duitsland journalisten van de grote media aangevallen. Velen uitten zo hun frustraties over de valse, misleidende berichtgeving van deze media, die uitsluitend nog dienst lijken te doen als propagandakanalen van de pro-Brusselse, pro-islamitische gevestigde orde, en geen enkel oog meer hebben voor de zorgen en lasten van de gewone man.

Gärtner schrijft dat journalisten weliswaar niet aangevallen zouden moeten worden, want ‘wij hebben deze beroepstak nodig voor de democratie. Maar het is voorstelbaar dat zulke woede opkomt.’

Burgers ervaren groot onrecht

De oorzaken voor deze woede en de toenemende polarisering zijn volgens hem bekend: de stapsgewijze vernietiging van de middenklasse, de ontwaarding van ons (spaar)geld, de buitensporige belasting-onrechtvaardigheid, falende strategieën tegen de aanhoudende crisis in Europa, de groeiende vluchtelingen- en vreemdelingenstroom, de enorme invloed van grote bedrijven en banken op onze volksvertegenwoordiging, hoge prijzen voor voedsel en energie, die mede worden veroorzaakt door ongebreidelde speculaties en een snel groeiende stroom nieuw geld uit de ECB, waardoor onze rekeningen blijven oplopen, terwijl onze lonen en uitkeringen daar ver bij achterblijven.

Gemanipuleerd nieuws en corrupte elite

De gezaghebbende econoom Thomas Piketty rekende uit dat een eerlijk belastingstelsel in veel gevallen in één klap een einde zou maken aan de tekorten op de begroting. Maar ook hij kreeg vanwege zijn voor het establishment onaangename boodschap de wind van voren.

‘Zolang het bij ideologisch gemotiveerde ‘terechtstellingen’, gemanipuleerde nieuwsberichten en de corrupte elite blijft, vallen er nauwelijks verbeteringen te verwachten,’ concludeert Gärtner. ‘Bijvoorbeeld het afzetten van Jean-Claude Juncker in Brussel zou een geloofwaardig begin zijn.’ (1)

PvdA en PVV botsen weer over de islam

Over ideologische terechtstellingen gesproken: vandaag gebeurde dat in onze eigen regeringsstad, waar opnieuw de PVV het moest ontgelden, deze keer bij monde van PvdA-minister van Sociale Zaken Lodewijk Asscher, die het ‘verwerpelijk’ noemde dat de PVV wil dat de islam – ‘een staatsondermijnende totalitaire ideologie die het Vrije Westen de oorlog heeft verklaard’- niet meer wordt toegelaten tot de Ridderzaal.

De schoffering door de socialisten is wellicht het beste in historisch perspectief te plaatsen. Dan zou de PVV pakweg 75 jaar geleden Kamervragen hebben gesteld over het opkomende Nazisme, en eveneens gewaarschuwd hebben voor deze ‘staatsondermijnende totalitaire ideologie’. En zou een verontwaardigde Asscher erop hebben gewezen dat we de grenzen niet voor de Nazi’s mogen sluiten, want zij hebben tenslotte evenveel recht op hun eigen mening als wij.

Laten we hopen dat de gevolgen van zo’n onthutsend naïeve en realiteit-ontkennende houding deze keer niet zo dramatisch zullen zijn als toen. De kansen op een goede afloop worden met dit soort wereldvreemde politici aan het roer echter wel minder en minder.


Xander

(1) KOPP
(2) NU

Aymeric Chauprade lance l’Institut du Monde Multipolaire

Le géopoliticien Aymeric Chauprade lance l'Institut du Monde Multipolaire

Le géopoliticien Aymeric Chauprade lance l’Institut du Monde Multipolaire

29/11/2014 – PARIS (NOVOpress) 

Ex: http://fr.novopress.info

De retour de Moscou il a prononcé un discours à la Douma, le Parlement russe, sur le règlement de la situation ukrainienne, le géopoliticien Aymeric Chauprade, par ailleurs député européen depuis mai 2012 sous les couleurs du Front National, a annoncé jeudi 27 novembre la création d’un « Institut du Monde Multipolaire », think tank géopolitique lié au site www.realpolitik.tv, qu’il a créé il y a 4 ans et qui a fidélisé un vaste public.

Selon les termes de son communiqué, « l’Institut du Monde Multipolaire sera basé en France, auto-financé par ses membres et ne recevra aucun financement extérieur. Il fonctionnera à peu de frais dans le but de produire des contenus pouvant stimuler la pensée politique française. Des spécialistes des relations internationales venant d’horizons divers y développeront une analyse réaliste fondée sur la prise en compte des réalités identitaires, démographiques, civilisationnelles et géoéconomiques. L’IMM se concentrera sur l’analyse du nouveau monde multipolaire et en particulier sur la place de la civilisation européenne et de ses nations dans le nouvel environnement international. »

samedi, 29 novembre 2014

Gérard Dussouy: "Il faut fonder un Etat européen"

Gérard Dussouy:

"Il faut fonder un Etat européen"

sur

http://www.tvlibertes.com

vendredi, 28 novembre 2014

Traité transatlantique : l’ingérence des multinationales dans la vie politique

Traité transatlantique : l’ingérence des multinationales dans la vie politique

Auteur : Bruno Poncelet & Alex Anfruns 
Ex: http://zejournal.mobi

 

Entretien avec Bruno Poncelet, animateur de la plateforme No-Transat (www.no-transat.be), et auteur des livres « Europe, une biographie non autorisée », et « Le Grand Marché Transatlantique ».

Quelle est votre analyse des révélations de l’espionnage de la NSA, exposées au grand jour par son ex-agent et lanceur d’alerte Edward Snowden, qui ont été à l’origine de réactions très variées de la part de chefs d’état comme Dilma Roussef, Angela Merkel ou François Hollande il y a un an ?

Les ingérences américaines dans la vie européenne ne sont pas nouvelles, notamment au niveau sécuritaire. Rappellons-nous l’épisode des armées de l’ombre : après la Seconde guerre mondiale, les Etats-Unis ont encouragé le recrutement de nazis et de criminels de guerre pour constituer des armées secrètes en Europe, à l’insu des Parlements nationaux. Seules quelques élites européennes triées sur le volet (Premiers ministres, hauts gradés militaires, services secrets) étaient au courant et participaient activement à l’organisation de ces réseaux militaires clandestins…

Donc, l’ingérence américaine n’est pas une chose nouvelle, pas plus que l’accord tacite (ou la complicité active) d’une partie de nos dirigeants à développer ces projets à l’insu des populations. À la limite, le fait nouveau avec la NSA et l’espionnage des conversations téléphoniques d’Angela Merkel, c’est que l’ingérence américaine se fasse dans le dos… de nos décideurs politiques. Est-ce pour autant un cas majeur de casus belli entre eux et les Etats-Unis ? Franchement, je ne le crois pas.

Revenons un instant sur les armées de l’ombre de l’OTAN : quand ce scandale a éclaté (dans les années 90), le Parlement Européen exigeait de faire toute la lumière sur cette affaire dans laquelle on suspectait notamment des morts et des attentats… avec la complicité de nos services secrets et de certains militaires occidentaux !

Mais la suite de l’histoire, c’est très peu de lumière sur ce qui s’est réellement passé… et beaucoup de nouveaux accords d’entente sécuritaire entre l’Europe et les États-Unis ! Il y a donc de la marge, beaucoup de marge, entre les discours officiels d’un moment et les pratiques réelles qui s’inscrivent dans la durée…

Croyez-vous alors que la complicité entre les élites politiques et économiques européennes et états-uniennes va rester totale ?

Comme je viens de le dire, quand l’Europe est prise la main dans le sac, ou quand elle surprend les États-Unis la main dans le sac, à faire des trucs pas très démocratiques, pas très citoyens, eh bien on pousse certes des cris d’orfraie… mais ensuite c’est « business as usual », même si ce business, c’est la sécurité. Je veux dire par là qu’on revient vite à des méthodes d’entente et de complicité entre les États-Unis et l’Union européenne. Ainsi, suite aux révélations d’Edward Snowden, le Parlement Européen a voté deux fois sur le sujet, il y a un an.

Lors du premier vote (le 23 octobre 2013), les députés européens se sont demandés si l’espionnage de la NSA ne justifiait pas d’interrompre, au moins provisoirement, le programme d’échanges de données SWIFT.

Par ce programme, les États Unis ont accès aux données bancaires d’organisations et de citoyens européens, à condition qu’Europol, l’agence de police européenne, donne son accord. Ils ont donc un accès légal, mais conditionné à l’accord d’Europol. Or, on soupçonne fortement la NSA d’avoir espionné le serveur SWIFT pour accéder à l’ensemble des données, c’est-à-dire également celles auxquelles les Etats-Unis n’ont normalement pas accès. D’où le questionnement des Parlementaires européens : fallait-il interrompre, provisoirement, cet accord SWIFT avec les Etats-Unis (le temps de mener une investigation indépendante pour apprendre ce qui s’était réellement passé) ?

Une majorité du Parlement Européen a voté pour suspendre l’accord. C’est donc une très bonne chose. Malheureusement, ce vote était purement consultatif car le pouvoir de décision, dans ce dossier, est entre les mains de la Commission européenne qui a dit : « on continue comme avant notre programme d’échanges de données financières avec les États-Unis ».

Le second vote du Parlement Européen a eu lieu le 18 novembre 2013 et la question posée était la suivante : pour montrer aux États-Unis qu’on est fâché de leur espionnage illégal, ne faut-il pas geler les négociations transatlantiques sur le TTIP (autrement dit, le projet de création d’un grand marché commun UE-USA) ? Sur ce point précis, le Parlement européen a estimé que l’espionnage illégal des États-Unis n’était pas un motif suffisant pour arrêter les négociations transatlantiques (TTIP) en vue de créer un grand marché commun.

Donc voilà, ces deux exemples récents sont une illustration concrète du maintien d’une très vieille réalité politique : que les Américains nous espionnent ou que nos dirigeants s’entendent avec eux pour développer des stratégies sécuritaires antidémocratiques, cela fait certes scandale si c’est découvert et mis sur la place publique… Des instances élues (comme le Parlement Européen) vont notamment réagir et s’indigner… Mais tout compte fait, ces indignations sont comme des tempêtes dans un verre d’eau et rien de fondamental n’est remis en cause dans la politique commune européenne et américaine…

Ainsi, Angela Merkel n’aura vraisemblablement pas du tout apprécié le fait d’avoir été espionnée personnellement, mais ça ne suffit pas à remettre en cause le lien structurel entre l’Europe et les États-Unis.

Vous venez d’illustrer parfaitement ce que beaucoup de gens ressentent aujourd’hui, à savoir la méfiance vis-à-vis de tout ce qui concerne la vie politique. Pensez-vous que les élites financières puissent avoir un quelconque intérêt à décrédibiliser les répresentants politiques?

Honnêtement, je pense que non. Tout simplement parce que les élites financières ont besoin d’une partie du monde politique pour faire avancer leur projet de société. Prenons les négociations en vue de créer un marché transatlantique (TTIP) : ces négociations sont politiques et réclament donc des représentants politiques dotés d’une certaine légitimité.

En l’occurrence, il s’agit ici d’« experts » – ou plutôt de technocrates – désignés par la Commission européenne avec l’aval des gouvernements nationaux. Bref, les élites financières (mais aussi industrielles et marchandes) cherchent à déplacer, au sein du monde politique, la légitimité du pouvoir. Ce qu’elles veulent promouvoir, ce sont des formes de gouvernance opaque, éloignées des gens, et peuplées de décideurs non élus. À contrario, ce qu’elles ont intérêt à décrédibiliser, c’est la légitimité du pouvoir politique à une échelle locale (notamment nationale), ainsi que les finances publiques lorsque celles-ci sont au service de la solidarité.

On l’a bien vu avec la crise de la zone euro où, grosso modo, le scénario s’est joué selon moi en trois temps. Le premier temps est celui de la crise financière proprement dite, soit le moment où les banques (à force d’avoir spéculé sur les subprimes, qui incitaient des millions de pauvres à emprunter bien au-delà de leurs capacités financières) devaient logiquement faire faillite. Le deuxième épisode, c’est quand les gouvernements sauvent les banques de la faillite.

Selon la Commission européenne, ce sauvetage bancaire a coûté aux finances publiques européennes (autrement dit : à nous qui payons des impôts) la somme totale de 1.600 milliards d’euros.

À ce moment précis, nos élus politiques ont dit : « certes, ce n’est pas très moral de sauver les banques de la faillite alors qu’elles ont spéculé massivement, mais… on vous promet qu’on va mettre une muselière aux marchés financiers ». Vient alors l’épisode suivant, c’est le moment qu’on vit aujourd’hui lorsqu’on entend : « oh la la, les finances publiques ont vraiment trop déconné, la sécurité sociale est dans le rouge, on ne peut plus se permettre le luxe de la solidarité, il faut faire de l’austérité ».

À partir du moment où nos gouvernements acceptent ce scénario de l’austérité et lui donne même une force juridique contraignante en adoptant de nouveaux traités européens (ce qu’on appelle la nouvelle gouvernance économique européenne), je suis persuadé que les élites financières n’ont pas du tout intérêt à décrédibiliser les représentants politiques… qui agissent exactement dans le sens souhaité par les grandes multinationales. Le véritable enjeu, pour les réseaux d’affaires et leurs lobbies, consiste plutôt à rendre illégitime certaines politiques, et plus particulièrement les politiques de solidarité et de services publics. Ainsi, décrédibiliser les finances publiques, par exemple en disant des Grecs « qu’ils ont vécu au dessus de leurs moyens », etc…ça oui, je pense que c’est clairement à l’œuvre.

Pouvez-nous nous expliquer quel est le volet sécurité du TTIP ?

Je parlerais plutôt d’un volet « sécuritaire » que d’un volet « sécurité ». Après le 11 septembre 2001, les gouvernements américains et européens ont surfé sur la vague d’émotion et de peur pour faire passer de nouvelles législations, notamment antiterroristes. Officiellement, il s’agit de nous protéger contre les « méchants ». Le problème, c’est que ces législations sont conçues de la manière suivante : tout citoyen est un terroriste potentiel et doit pouvoir être surveillé de près par les autorités. Chemin faisant, on perd des libertés fondamentales (comme le droit à la vie privée) qui ne sont pas là par hasard…. mais qui résultent d’expériences historiques tragiques, notamment des répressions étatiques contre des mouvements sociaux jugés dérangeants. C’est pourquoi je parle de politiques « sécuritaires » : sous couvert de mieux nous protéger, on met en place un nouveau cadre juridique qui donne de nouveaux droits aux pouvoirs répressifs des Etats (forces de police, tribunaux), le tout étant basé sur une interprétation très libre – j’entends par là : trop floue et arbitraire – de qui est (ou n’est pas) un terroriste. Dans ce cadre-là, les États-Unis et l’Union européenne ont mis en place plusieurs accords sécuritaires transatlantiques.

En 2010, deux accords sont entrés en vigueur. Le premier est un accord d’enquête judiciaire transatlantique, qui prévoit que des enquêteurs américains puissent travailler sur le sol européen mais autorise également l’usage de vidéoconférences pour auditionner des témoins ou des experts situés aux États-Unis lors de procès en Europe, et vice-versa. Le deuxième accord entré en vigueur facilite grandement les extraditions judiciaires transatlantiques : à l’instar du mandat d’arrêt européen, son but est d’extrader beaucoup plus rapidement des détenus ou des suspects de l’UE vers les États-Unis. Pour y parvenir, on laisse tomber toute une série de garde-fous visant, par exemple, à garantir un procès équitable ou à s’assurer que la personne ne soit pas recherchée pour des raisons politiques. De fait, la seule réserve importante qui reste de mise, c’est la possibilité pour l’Europe de refuser l’extradition si la personne extradée risque d’être condamnée à la peine de mort aux États-Unis. Toujours dans le cadre de l’antiterrorisme, des accords transatlantiques d’échanges de données sont aussi en vigueur aujourd’hui. L’accord nommé Passenger Name Record transfère aux États-Unis, de façon automatique, toutes les données des compagnies aériennes sur les personnes qui vont atterrir ou survoler le territoire des États-Unis. Cela comprend votre numéro de compte en banque, votre adresse privée, le poids de vos bagages, les personnes en compagnie desquelles vous voyagez…

Il y a de cela quelques années, un avion a ainsi été détourné en plein vol parce qu’il avait parmi ses passagers… un juriste du groupe de la GUE (Gauche unitaire européenne) au Parlement Européen. Pour avoir critiqué la politique européenne en Amérique du Sud, ce passager était considéré comme potentiellement terroriste et dangereux pour les États-Unis ! Concrètement, l’avion a été obligé de refaire son itinéraire en plein vol, de modifier ses escales, ce qui a prolongé le voyage de plusieurs heures imprévues. Quant au juriste (qui se rendait en Amérique du Sud), il a été obligé de renégocier de nouveaux billets (et un temps de voyage beaucoup plus long) pour son vol retour, la compagnie aérienne refusant de l’embarquer pour un vol devant passer au-dessus du territoire des États-Unis.

L’autre grand accord transatlantique d’échange de données, c’est l’accord SWIFT dont nous avons parlé plus tôt : pour autant qu’Europol (l’agence de police européenne) donne son accord, les États-Unis reçoivent toutes les informations bancaires (comme les virements effectués) de telle personne ou de telle organisation… Ces accords sont en vigueur aujourd’hui et le restent malgré les viols de notre vie privée dont se sont rendus coupables les États-Unis (notamment via les écoutes de la NSA, mais aussi par l’enlèvement, sur le sol européen, de personnes extradées clandestinement par la CIA dans des pays tiers pour y être torturées). (5)

Quelle est selon vous la menace fondamentale que présente ce traité transatlantique ?

L’ambition première des actuelles négociations en vue de créer un grand marché transatlantique (le TTIP), est d’accorder davantage de pouvoirs aux multinationales. Notamment en leur laissant le choix des législations sous lesquelles elles veulent travailler : aujourd’hui, avec le marché unique européen, les multinationales peuvent déjà choisir entre 28 pays différents – donc entre 28 normes fiscales, salariales, sociales différentes – tout en ayant l’assurance que leurs produits peuvent circuler librement. Voilà ce qui tue, concrètement, les bons salaires, la sécurité sociale et les politiques de solidarité…. qui sont effectivement trop chers quand on décide de les mettre en concurrence avec des systèmes de travail (je devrais plutôt dire : d’esclavage) dignes du XIXème siècle. Or, l’enjeu des négociations transatlantiques, c’est d’offrir aux multinationales encore plus de choix de délocalisations opportunistes en ajoutant, aux 28 pays européens, 50 États américains qui ne sont vraiment pas des paradis sociaux pour travailleurs.

Dans ces négociations transatlantiques, l’enjeu prioritaire n’est pas sécuritaire. L’un des enjeux prioritaires consiste à transférer des pouvoirs politiques vers des instances de décision de plus en plus éloignées du citoyen. Un autre enjeu déterminant vise à mettre en concurrence des régimes démocratiques à forte protection sociale ou environnementale avec des régions aux normes juridiques bien plus faibles. L’arbitre de cette concurrence entre démocraties et zones de non-droit étant constitué de multinationales, il n’est pas très compliqué de deviner comment et pourquoi les législations écologiques et sociales protégeant le mieux la population sont appelées à disparaître ou à s’étioler… Sur certains points précis, ces négociations transatlantiques peuvent embrasser des thématiques sécuritaires : c’est notamment le cas des négociations touchant aux nouvelles technologies et au secteur numérique, dont de nombreuses applications (caméras, drones, robots) peuvent servir à « surveiller et punir ». Il y a donc moyen de faire des liens entre les accords sécuritaires (déjà en vigueur) et les négociations politiques (en cours).

À mes yeux, le lien principal résumant toute l’affaire est celui d’un manque crucial de démocratie et d’une confiance, bien trop aveugle, dans des pouvoirs éloignés de nous, à commencer par celui qu’exercent les multinationales.

Udo Ulfkotte im Interview

Gekaufte Journalisten

Udo Ulfkotte im Interview

17 Jahre lang war Udo Ulfkotte selbst Journalist bei der Frankfurter Allgemeinen Zeitung, eines der großen deutschen Leitmedien. Heute bezeichnet sich Udo Ulfkotte als Täter. Die Kritik an den Machenschaften vieler Journalisten, welche in seinem Buch "Gekaufte Journalisten" zu Tage kommen, richtet er aber auch auf sich selbst. Jahrelang ließ sich Udo Ulfkotte durch seine "Auftraggeber" aus der Politik korrumpieren.

Welchen teils offenen aber auch subtilen Mechanismen sich hierbei bedient wird, kommt im Interview mit Compact Redakteur Martin Müller Mertens klar zur Sprache. Doch nicht nur das, Udo Ulfkotte nennt auch Journalisten, Auftraggeber und geflossene Summen beim Namen. Er enthüllt, warum Meinungsführer tendenziös berichten und wie der verlängerte Arm der NATO-Pressestelle Kriege medial vorbereitet.

Wie selbstverständlich wurde auch Udo Ulfkotte in die Netzwerke amerikanischer Eliteorganisationen aufgenommen, erhielt im Gegenzug für positive Berichterstattung in den USA sogar eine Ehrenbürgerurkunde. Als er schließlich jedoch aufgefordert wurde, politische Gegner auszuspionieren, reichte es ihm. Er packte aus und wurde zur Persona non grata deklariert und mit einer Diffamierungslawine überrollt.

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jeudi, 27 novembre 2014

L’Europe prendrait-elle ses distances vis-à-vis des États-Unis au sujet de la Russie ?

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L’Europe prendrait-elle ses distances vis-à-vis des États-Unis au sujet de la Russie ?

Auteur : Finian CUNNINGHAM
Ex: http://zejournal.mobi

On a failli attendre, mais mieux vaut tard que jamais : assisterions-nous à un rétropédalage de l’Europe face à l’agressivité des États-Unis envers la Russie ? La visite cette semaine à Moscou du Ministre des affaires étrangères allemand Frank-Walter Steinmeier, qui évoque plutôt à un voyage d’affaires, donne à penser que l’Europe reprend ses esprits et recherche une solution diplomatique à l’escalade des tensions autour de la crise ukrainienne, tensions qui pourraient conduire à une guerre continentale étendue, voire pire.

Steinmeier a rencontré son homologue russe Sergei Lavrov, et tous deux ont insisté sur la nécessité de trouver une issue politique à la violence en Ukraine. Le diplomate allemand, premier envoyé de l’Europe à Moscou depuis plusieurs mois, a également évoqué la normalisation des relations entre son pays et la Russie, ainsi que la nécessité de lever les sanctions économiques que Bruxelles a imposées à Moscou ces derniers mois.

Cette semaine, les ministres de l’UE à Bruxelles ont regimbé à l’idée d’imposer une quatrième série de sanctions, révélant un fossé qui ne cesse de s’élargir entre les politiques des différents gouvernements européens.

Relevons que M. Steinmeier a déclaré que sa visite dans la capitale russe faisait suite à des entretiens constructifs le week-end dernier avec le président Vladimir Poutine, au sommet du G20 en Australie. Le ministre des affaires étrangères allemand a déclaré qu’il s’agissait désormais d’empêcher une nouvelle spirale de la violence en Ukraine.

Sachant que l’Allemagne est la première puissance économique de l’Union Européenne, on peut affirmer sans crainte de se tromper que l’attitude politique de Berlin a de bonnes chances d’influer sur le reste du bloc.

D’ailleurs, le contraste entre l’attitude européenne incarnée cette semaine par M. Steinmeier et celle de Washington ne saurait être plus tranché.

Le Congrès, dominé par les Républicains, a fait adopter une résolution qui renforcera notablement le soutien militaire au régime de Kiev. La kabbale d’extrême-droite, malgré son revers électoral du mois dernier, n’a clairement manifesté aucun intérêt pour l’application du cessez-le-feu conclu le 5 septembre à Minsk, la capitale de la Biélorussie. Le nombre de victimes civiles ne cesse d’augmenter dans la population russophone de Donetsk et Lougansk, les forces militaires de Kiev poursuivant leurs bombardements aveugles de villes et de villages au moyen d’armes interdites telles que les bombes à fragmentation et les missiles balistiques non guidés.

Faisant fi des violations de l’accord de Minsk, l’offensive meurtrière de Kiev se traduit par une multitude de crimes de guerre.

Pourtant, cela ne désarme pas le Congrès américain qui, en fait, se prépare à légaliser une aide militaire massive à ce régime dont les dirigeants, notamment le président en titre Petro Porochenko, sont de plus en plus déchaînés, allant cette semaine jusqu’à déclarer « ne pas craindre une guerre totale avec la Russie ».

Le député Républicain Michael Burgess, auteur du manifeste au titre provocateur de Soutien à la loi Liberté pour l’Ukraine, a déclaré cette semaine : « L’Ukraine [sic] a besoin d’armes, de munitions, de gilets pare-balles et de moyens de communication. Certes, une aide financière est importante, mais pas autant que des armes et des munitions pour repousser les troupes russes qui ont envahi un pays souverain. »

Notez l’aplomb avec lequel il parle d’invasion russe sans se sentir la moindre obligation d’étayer son propos. Il a probablement entendu cela sur Fox News ou CNN et se sent libre de le régurgiter comme s’il s’agissait d’un fait indiscutable.

Le militarisme téméraire du régime de Kiev depuis sept mois a mis l’économie ukrainienne à genoux. Sa monnaie s’effondre et sa dette étrangère explose, le principal créancier étant justement la Russie. Pourtant, Washington considère que la priorité n’est pas tant une aide financière qu’un militarisme accru pour exacerber l’agressivité envers la Russie.

Suite à la victoire des Républicains à l’élection de mi-mandat au début du mois, il y a fort à parier que cette motion sera adoptée par le Congrès. Le gouvernement étatsunien aura ainsi les coudées franches pour fournir ouvertement du matériel de guerre, tel que des systèmes de défense antichars et aérienne, des lance-grenades, des mitrailleuses et des fusils pour tireurs d’élite. Cela constitue une escalade dangereuse de l’intervention militaire de Washington en Ukraine, qui a prétendu jusqu’ici apporter au régime de Kiev une « assistance pacifique ».

Et c’est précisément ce que les Républicains réclamaient à cor et à cri. La semaine dernière, un sénateur John McCain halluciné a déclaré : « Nous voulons donner aux Ukrainiens [sic] des armes pour se défendre contre les Russes, qui sont en train de démembrer leur pays. » McCain, encore un politicien qui répète comme un perroquet ce que dit Fox News, faisait partie des principaux sponsors internationaux des troupes de choc néo-nazies qui ont pris le pouvoir à Kiev au début de l’année et diabolisent aujourd’hui ouvertement leurs compatriotes ukrainiens dans les régions orientales, les traitant de « sous-hommes et de Moskals ».

Jusqu’à une date récente, Washington et Bruxelles ont entonné le même hymne de propagande que le régime de Kiev, qu’ils ont contribué à mettre au pouvoir en février dernier lors d’un coup d’état contre le gouvernement ukrainien élu. Dans une inversion stupéfiante des rôles, l’axe US-EU accuse la Russie d’avoir envahi et renversé l’Ukraine. Aucune preuve n’est apportée à ces allégations et le discours de Kiev, criminel, ouvertement hostile et haineux vis-à-vis des Russes, est considéré comme parole d’évangile.

Pour le moment, Bruxelles est sur la ligne de Washington, qui consiste à imposer des sanctions à la Russie pour avoir prétendument violé la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Le vote libre et massif du peuple de Crimée en faveur de la séparation vis-à-vis du régime de Kiev installé par l’Occident pour rejoindre la Fédération russe, suivi par des référendums similaires sur l’autonomie des régions orientales de Donetsk et de Lougansk, est attribué dans ce modèle de double langage à l’intervention de Moscou.

Cependant, suite aux sanctions occidentales et aux contre-sanctions russes qui frappent principalement une Europe déjà en pleine récession, la suspicion face à des mesures contre Moscou présentées comme la panacée est appelée à se développer. Pour Washington, tenir un discours ferme ne coûte pas cher, et peut même rapporter. Ce n’est pas le cas pour les Européens.

« Les exportations allemandes en Russie s’écroulent » titrait le Financial Times à la fin du mois dernier, par suite des distances prises avec Moscou, qui constituent la pire rupture dans les relations entre les deux pays depuis la fin officielle de la Guerre Froide il y a plus de vingt ans. Ailleurs, on signale que les industriels et les entreprises allemands se livrent à un lobbying fiévreux à Berlin en vue de revenir sur la politique de sanctions, qui menace des milliers d’emplois en Allemagne ainsi que le plus gros partenariat commercial bilatéral entre l’Europe et la Russie.

S’agissant de la locomotive économique de l’Europe, ce qui est mauvais pour l’Allemagne l’est automatiquement pour le reste de l’Europe.

La nouvelle responsable de la politique étrangère de l’UE Frederica Morgherini, précédemment ministre en Italie, a fait part dernièrement de ses doutes quant à l’efficacité des sanctions. Mme Morgherini a repris le poste de la Britannique Catherine Ashton, qui a joué un rôle déterminant dans le changement de régime à Kiev sous les auspices de l’Occident et affiché une servilité pitoyable vis-à-vis de Washington.

D’autres États européens se montrent également de plus en plus critiques envers de ce qu’ils considèrent comme une hostilité insensée et suicidaire envers la Russie.

« La Hongrie s’interroge sur les sanctions de l’UE à l’encontre de la Russie », signale le Financial Times le 16 octobre. La Slovaquie, la République Tchèque, la Roumanie, la Bulgarie et l’Autriche l’ont rejointe pour interroger la position officielle de l’axe Washington-Bruxelles, qui vise à isoler la Russie.

Le Premier Ministre de Serbie, Aleksandar Vucic, a déclaré hardiment que son pays n’appliquerait pas les sanctions de Bruxelles contre la Russie, faisant état de liens historiques et culturels solides avec Moscou, même si Belgrade a actuellement le statut de candidat à l’entrée dans l’UE. À cela s’ajoutent de fortes relations économiques et d’investissement entre la Russie et la Serbie.

Tous ces pays dissidents ont autant intérêt à voir se concrétiser le projet South Stream de pipeline de gaz géant en provenance de Russie qu’à entretenir des relations de bon voisinage, même de façade. Pour eux, les sanctions contre la Russie équivalent à se couper un bras.

Le discours de Vladimir Poutine et d’autres dirigeants russes commence peut-être à porter ses fruits en appelant à la raison et à l’évidence empirique, ou à son absence. Au Club de Valdaï à Sotchi, fin octobre, l’un des principaux éléments à retenir du discours de Poutine était que la politique US vise à enfoncer un coin entre l’Europe et la Russie pour défendre des intérêts américains égoïstes. La domination de l’énorme marché européen de l’énergie est un objectif évident, de même que la subordination de la politique économique européenne à Wall Street et à la Réserve Fédérale américaine. En bref, la subordination de l’Europe à l’hégémonie capitaliste américaine.

Le chef de cabinet du Kremlin Sergei Ivanov a déclaré récemment que le principal motif de l’hostilité américaine vis-à-vis de Moscou était le fait que « la Russie osait avoir une opinion » sur l’orientation future de l’évolution mondiale. Cette indépendance se manifeste, par exemple, dans la promotion par la Russie d’un système bancaire international alternatif au FMI dominé par Washington, ou dans un marché eurasiatique de l’énergie emblématique, où les paiements sont effectués dans les devises des pays signataires plutôt qu’en dollars.

Quiconque est doté d’un peu de bon sens peut voir que la politique russe est entièrement légitime, voire souhaitable pour une économie et une politique mondiales plus équilibrées. L’arrogante nation américaine, autoproclamée exceptionnelle, se couvre de ridicule en criminalisant la Russie pour de telles raisons. C’est d’ailleurs ce qui a incité Washington à exploiter la crise ukrainienne comme couverture pour des visées impérialistes inacceptables.

Les gouvernements européens seraient bien inspirés de réfléchir aux propos auto-accusateurs du vice-président étatsunien Joe Biden. Lors d’une réunion à l’université de Harvard le mois dernier, il a déclaré que les états européens étaient initialement réticents à adopter les sanctions américaines contre la Russie. « Le président Obama a dû pousser les dirigeants européens dans leurs retranchements », a-t-il déclaré avec une satisfaction à peine dissimulée quant à la capacité de Washington à rudoyer l’Europe. N’est-ce pas atroce ?

Washington a en effet tout à gagner en plongeant ses soi-disant alliés européens dans une nouvelle Guerre Froide avec la Russie. Et l’Europe a tout à y perdre.

Pourtant, il semble que des groupes de pression européens s’éveillent enfin pour se dresser contre la folie imposée à quelque 500 millions de citoyens par des marionnettes pro-américaines telles que Herman van Rompuy, José Manuel Barroso, David Cameron et Catherine Ashton. La chancelière allemande Angela Merkel ou le président français François Hollande auront-ils le courage de suivre la voie diplomatique défendue par plusieurs courageux états-membres dissidents de l’UE ?

Espérons que l’Europe prenne ses distances vis-à-vis des orientations US concernant la Russie, qui ne font que conduire au désastre.

Il ne fait aucun doute que le monde politique américain est le plus contrôlé par les grandes entreprises, celui où le lavage de cerveau est le plus flagrant, le plus creux intellectuellement et le plus dangereux que le monde ait jamais connu. L’achat des dernières élections au Congrès, financées à hauteur de 4 Md$ en fonds de campagne (autrement dit, en pots-de-vin) par les grandes entreprises, atteste que les États-Unis ne sont pas une démocratie, mais une ploutocratie. S’il reste aux Européens un soupçon d’indépendance démocratique et de pensée éclairée, ils doivent le retrouver et l’affirmer de toute urgence. L’Europe et la Russie sont des alliés beaucoup plus naturels que les dirigeants américains va-t-en-guerre le seront jamais.

Der Westen auf dem Marsch in den 3. Weltkrieg

 

Der Westen auf dem Marsch in den 3. Weltkrieg

Brandstifter und Drahtzieher hinter der Ukrainekrise


Manuel Ochsenreiter im Gespräch mit Michael Friedrich Vogt


Das Massaker in Odessa, bei dem unbewaffnete und friedliche Demonstranten für Rußland aus ihren Zelten vor dem Gewerkschaftshaus vertrieben wurden, ins Gewerkschaftshaus vor faschistischen Hooligans flüchteten und dort im Beisein der ukrainischen Polizei massakriert und dann das Haus mit Molotowcocktails in Brand setzen, um die Hinrichtungen zu verbergen, durch dieses Massaker hat der Westen seine Maske endgültig fallen lassen.

Und die BRD-Medien? Das entsetzlich grausame Massaker an unbewaffneten prorussischen Demonstranten und an vollkommen unbeteiligten Frauen, Kindern, Personal des Gewerkschaftshauses und zufälligen Passanten wurde von den westlichen Medien totgeschwiegen oder zynisch verdreht. Sie machten sich bewußt zu Helfern der faschistischen Mörderbanden. Alle ukrainischen Politiker in Kiew lobten das Massaker an den unschuldigen Bürgern. Und die terroristischen Schläger erhielten einen finanziellen Bonus.

Gut informierte Quellen vermuten, daß zu den Donbass-Kämpfern auch die für »schmutzige Kriege« zuständige NATO-trainierte Ukrainische Nationalversammlung--Selbstverteidigung des ukrainischen Volkes gehört, die seit der Auflösung der Sowjetunion für die NATO als eine Art Gladio-B in Tschetschenien und Georgien und jetzt auch zuhause in der Ukraine russische Soldaten und Zivilisten tötet. Lokale Medien berichten, daß die Donbass-Einheit aus ungefähr 800 Schlägern von der Art bestehen wird, die am 2. Mai in Odessa unschuldige Zivilisten massakrierten. Fast alle unsere westlichen Politiker und Medien decken solche Leute wissentlich und bezahlen dieses ganze Desaster. Die Maidan-Aktivisten wurden nachweislich vom "Westen" ausgebildet, bezahlt und hochgeputscht. Selbst die Verbrecher des Odessamassakers sind sich offenbar gar nicht darüber im Klaren, daß sie nur als willfährige  Handlanger der US-amerikanischen und kapitalistischen Interessen des Westens benutzt werden. Sie verstehen gar nicht, daß sie selbst ihr geliebtes Vaterland Ukraine für deren Interessen in den Schlund der Hölle stoßen und unglaubliche Schuld auf sich laden.

Der „Rechte Sektor" -- Faschisten und Neonazis -- das sind die neuen Partner von Brüssel und Berlin. Ein eigenartiges Bündnis, das Christdemokraten und Sozialdemokraten da mit eindeutigen Faschisten eingehen. Und wenn dann Repräsentanten der BRD wie Außenministerdarsteller Steinmeier zu Recht als Kriegstreiber angegangen werden, drehen sie durch.

Das Muster ist stets dasselbe und uralt. Ob Libanon, Irak, Afghanistan, Bosnien, Libyen, Syrien oder Iran, Georgen und jetzt zum wiederholten Male die Ukraine. Der Westen bedient sich des Bodensatzes der jeweiligen Gesellschaft, hetzt Bevölkerungs- oder Volksgruppen gegen einander auf, greift mit eigenen Killertruppen ein, destabilisiert die Länder zum Zwecke der direkten oder indirekten Machergreifung und bringt so Chaos, Zerstörung und zigtausendfaches Leid und nennt das Ganze „Freiheit" und „Demokratie".

Der international weitgereiste Auslands-, Nahost- und Osteuropaexperte Manuel Ochsenreiter deckte die Hintergründe auf und zeigt erschreckende Parallelen einer Jahrzehnte während Blutspur des Westens auf ...
... und die Handlanger- und Mittäterschaft diverser BRD-Regierungen.

Website:
http://www.ManuelOchsenreiter.com

Der Staat benutzt Linksextremisten als Waffe gegen das eigene Volk

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Berlin und der Funke zum Bürgerkrieg: »Der Staat benutzt Linksextremisten als Waffe gegen das eigene Volk«

Torben Grombery

In der deutschen Bundeshauptstadt Berlin ist eine Protestkundgebung von Anwohnern gegen den Neubau einer Flüchtlingsunterkunft von Linksextremen angegriffen worden und derart eskaliert, dass deren bisher friedlichen Teilnehmer die Wandlung zum Wutbürger gleich übersprungen und direkt in den Volkszornmodus geschaltet haben. Der Stein des Anstoßes: Frauen und Kinder sollen durch Stein- und Flaschenwürfe der Gegendemonstranten verletzt worden sein. Die Amateurbilder dazu lassen nur wenig Raum für positive Zukunftsprognosen in diesem Bezirk.

Auch die Berliner »Bürgerbewegung Marzahn« hatte sich gegründet, um gegen den Bau einer Flüchtlingsunterkunft in Form eines Containerdorfs, wie sie aktuell wegen des anhaltenden Flüchtlingszustroms an vielen Stellen in Deutschland entstehen, zur Wehr zu setzen. Wie fast überall in Deutschland fühlen sich die Anwohner auch hier von der Politik übergangen und haben Angst vor einer negativen Entwicklung ihrer Heimat.

Denn gerade die Stadt Berlin hat leider gleich mehrere Beispiele vorzuweisen, wie insbesondere durch grünes Politikversagen teilweise ganze Straßenzüge oder Parks zu rechtsfreien Räumen verkommen und nahezu unbewohnbar werden. So zum Beispiel die Region um die nach wie vor besetzte Gerhart-Hauptmann-Schule, wie das andauernde Tauziehen um die Räumung eindrucksvoll unter Beweis stellt. Auch das »Kreuzberger Großexperiment in Sachen Verwahrlosung«, der Görlitzer Park, sei an dieser Stelle prominent genannt.

Unnötig zu erwähnen, dass auch bei dieser Bürgerbewegung extreme Gruppen versuchen, sich unterzumischen und diese für ihre politischen Ziele zu missbrauchen. Genau das nutzt der linke Mainstream, um auch aus dieser Bewegung einen reinen Protest rechter Ausländerfeinde zu stilisieren.

Mehr:

http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/torben-grombery/berlin-und-der-funke-zum-buergerkrieg-der-staat-benutzt-linksextremisten-als-waffe-gegen-das-eigen.html