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lundi, 28 septembre 2020

BLM Made In France

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BLM Made In France

Ex: https://echelledejacob.blogspot.com


On connaît désormais la signification de la formule devenue fameuse, des initiales quasiment initiatique BLM pour Black Lives Matter, avec tous les incidents, les avatars, les fureurs et les interrogations sur les origines et les ambitions que cette organisation traîne avec elle. Le fait est qu’il y a eu, en France, quelques répliques (comme l’on dit d’un tremblement de terre) des agitations de rue essentiellement-BLM après les premières secousses américanistes suivant la lors de George Floyd du 25 mai 2020. Il y a aussi un vaste mouvement d’opinion ou d’influence c’est selon, – vaste dans tous les cas par sa ‘diversité’ (!), le tohu-bohu qu’il suscite et provoque comme par réflexe pavlovien, et pour boucler tout cela l’intérêt complaisant et empressé que lui accordent la presseSystème et tout le reste qui importe dans ce simulacre.

D’autre part, il y a là-dessus des études plus sérieuses et documentées qui paraissent et nous instruisent comme il faut. Il y a ce livre auquel nous nous sommes intéressés : ‘Français malgré eux – Racialistes, décolonialistes, indigénistes: ceux qui veulent déconstruire la France’ (éditions de L’Artilleur, 2020), du professeur de philosophie Anne-Sophie Nogaret et de Sami Biasoni, professeur chargé de cours à l’ESSEC, doctorant en philosophie à l’École Normale Supérieure.

D’un intérêt certain également, l’article ci-dessous porte comme titre ‘La question des races en France : une instrumentalisation américaine’, nous indiquant son centre d’intérêt principal qui est de faire une analyse de l’action d’influence et de communication des USA auprès des ‘minorités’ issues de la ‘diversité’ en France, principalement les Africains et les Maghrébins. L’auteur, Pierre Wariou, fait une rapide mise au point sur la situation de ces populations de couleur en France, et notamment les différences fondamentales entre les Africains en France et les Africains-Américains aux USA, qui n’ont plus grand’chose d’‘Africain’ depuis bien longtemps.

Wariou donne beaucoup de détails sur cette action d’influence US en France, qui dédaigne absolument les notions d’ingérence et de souveraineté chez les autres, surtout chez les Français, pour faire la promotion du système de l’américanisme, – dans ce cas, sur les questions raciales et d’intégration, dont on mesure aujourd’hui le colossal succès aux USA. Le premier paradoxe est bien, en effet, que cette influence US s’exprime de nombreuses façons en France avec les divers mouvements ‘indigénistes’, souvent à l’exemple des USA, au moment où les USA nous offre le spectacle d’un échec grandiose et abyssal de la formule, entrecoupé de puissantes tornades de corruption et de simulacre en tragédie-bouffe ; avec en point de mire la perspective catastrophique, gloutonnement nourri par le renforcement constant de la possibilité d’une crise constitutionnelle et institutionnelle qui pourrait bien emporter les USA. (L’emporter, comme le dit un éditorialiste conservateur, comme dans une « marche somnambulique vers la sécession ».)

Le second paradoxe est bien, en effet (bis), que l’ambassade dont la politique doit théoriquement suivre celle de l’administration en place à Washington D.C., soutienne en France un mouvement (BLM pour ce cas) qui s’est toujours déclaré, depuis 2016 et selon le vœu de ses commanditaires, comme l’ennemi intime et manipulé à la fois du président élu cette année-là et qui se présente à sa réélection dans cinq semaines essentiellement sur le thème de “Law & Order”. Trump ne se prive pas d’affirmer que l’un et l’autre sont menacés, ainsi que le structure du pays, par les désordres et les troubles en cours, où BLM tire superbement son épingle du jeu. Cela n’influe en rien la politique US vis-à-vis de ces ‘territoires’ au cœur de tel cher et vieil allié, ‘territoires’ qu’ils considèrent acvec une remarquable acuité comme d’ores et déjà ‘séparés’ encore plus que ‘séparatistes’. (Les USA, précise Wariou, « ne se cachant pas de voir le 93 [Seine-Saint-Denis] comme un territoire musulman, ils ont décidé, à la suite du 11 septembre, d’en faire un territoire à conquérir. »)

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Mais il faut évidemment avoir à l’esprit, sans trop de surprise ni d’étonnement, que les USA ne craignent ni les contradictions, ni les paradoxes, ni les ‘hollywoodismes’, ni surtout les simulacres en toute candeur et les yeux grands ouverts de franchise amicale. Leur soutien affirmé à tous les peuples opprimés, à toutes les minorités marginalisées, à toutes les victimes des monstrueuses entreprises coloniales, vient d’une vertu qui vient du fond des temps de l’américanisme, – puisque cette vertu, c’est l’américanisme pur. Il y a de la franchise là-dedans, c’est bien le pire et le moins compris de cette triste aventure.

Il suffit d’un court exemple, un parmi tant d'autres... On ignore souvent, très-souvent, le plus souvent d’une façon systématique, que la rébellion algérienne qui aboutit à l’indépendance de l’Algérie fut principalement soutenue, sur les plans politique et diplomatique, par les USA. On en trouve tous les détails dans le livre d’un très grand intérêt, de Irwin M. Wall, ‘Les États-Unis et la guerre d'Algérie’ (éditions Soleb, septembre 2006 en traduction française avec un ajout exclusif de l'auteur, version originale publiée en 2000). Ce livre servit de référence principal à un texte écrit en son temps, que nous avons republié le 23 juin 2019, apportant des précisions sur la guerre d’Algérie qui manque bien souvent à nos vertueux débats. Dans ce texte, nous avions extrait un passage qui montrait le sentiment américaniste vis-à-vis des situations des colonies et anciennes colonies européennes, des populations de couleur, etc., toujours dit avec cette étrange candeur caractérisant la psychologie américaniste (et moderniste d’ailleurs) :

« Wall rapporte une visite du chancelier Konrad Adenauer (très proche de De Gaulle, contre les USA, dans l'affaire algérienne), à Washington le 12 avril 1961.
» Quant à l’Algérie, c’était l’attitude des États-Unis à l’ONU qui, pour lui [Adenauer], était responsable de l’échec de la France dans ses relations avec ce pays [l’Algérie] et, [fit observer Adenauer], il [Adenauer] ne pouvait pas le leur pardonner [aux USA]. Deux ans plus tôt, les rebelles étaient prêts à signer un accord de paix et ils l'auraient fait s’ils n’avaient pas eu le soutien de Washington. À l'époque, il avait abordé le sujet avec Eisenhower qui lui avait répondu qu’autrefois les Américains avaient été aussi un peuple colonisé et qu’ils ne pouvaient pas se désintéresser de l’Algérie. Le chancelier ne pouvait comprendre cela ni suivre les Américains là-dessus. »

Il y a encore beaucoup à dire et à écrire sur cette étrange vision de l’histoire et d’eux-mêmes par les citoyens de la psychologie américaniste. On y veillera. Wariou, lui, nous en dit quelques pages excellentes dans l’article ci-dessous, publié en partenariat par RT-France avec Politique Magazine, un mensuel d'information indépendant qui donnent d’excellentes analyses de politique intérieure et extérieure en France. L’article, paru dans Politique Magazine du 20 septembre et repris par nous de RT-France du 25 septembre, est donc de Pierre Wariou. Le titre original est ‘La question des races en France : une instrumentalisation américaine’.
dde.org

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Une instrumentalisation américaine
 
par Pierre Wariou

Les indigénistes et leurs émules s'acharnent à inventer, en France, une question qui n'est que le duplicata de la situation américaine. Mais les Etats-Unis projettent une vision racialiste, soutenue par leur ambassade.

Le mouvement Black Lives Matter en France suppose qu’on peut importer en France des concepts américains sans pertinence historique locale – ce qui ne signifie pas qu’ils ne soient pas dangereux pour le corps social français. On voit aussi à la lumière de ce mouvement que le séparatisme n’est pas exclusivement le fait de l’islam mais aussi celui de la pensée post-coloniale et indigéniste qui se diffuse au sein des structures officielles (université, musées, etc.).

Partons du commencement : la question noire. Y a-t-il une question noire en France ? Les Noirs aux États-Unis sont présents sur le sol depuis les premiers moments de ce pays. Issus de l’esclavage, ils ont développé une culture originale mais ont oublié leur culture d’origine : s’ils sont des «Afro-descendants» ou des «Afro-Américains», ils n’ont plus grand chose d’africain. En France, c’est le contraire. L’immigration de personnes noires est beaucoup plus récente et, de fait, les questions ethniques ou culturelles y subsistent – à la différence des Etats-Unis où elles n’ont aucun sens.

C’est ce que confirme un article du New-York Times du 15 juillet 2020, « Une prise de conscience raciale en France, où le sujet reste tabou ». « En France, en grandissant, Maboula Soumahoro ne s’était jamais considérée comme Noire. Chez elle, ses parents immigrés mettaient l’accent sur la culture Dioula, du nom d’un groupe ethnique musulman de Côte d’Ivoire. Dans son quartier, elle s’identifiait comme Ivoirienne auprès des autres enfants d’immigrés africains. »

Il n’y a rien de plus logique. En France, les femmes noires portent des boubous ou des robes en wax. C’est le signe d’une immigration récente. De même, on y trouve des restaurants sénégalais, ivoiriens, éthiopiens, car les personnes présentes en France ne sont pas des «afro-descendants», ils ne sont pas «d’origine africaine» comme aux Etats-Unis, mais viennent d’un pays et relèvent d’une ethnie. De fait, il n’y a donc pas de solidarité noire comme aux Etats-Unis. C’est ainsi que, jeune, Maboula Soumahoro s’identifiait comme Ivoirienne auprès des autres enfants d’immigrés africains. Identification qui serait impossible aux Etats-Unis.

La suite de l’article est passionnante car on y voit que Maboula n’a pas été imprégnée d’une culture française mais américaine. Elle nous parle de Whitney Houston, de Michael Jackson, du Cosby Show et du hip-hop en indiquant au journaliste que cela lui avait «fait rêver d’être cool comme des Africains-Américains». Dès lors, elle se mit à ressentir une affinité raciale avec ses amis. C’est là un phénomène qui s’observe fréquemment : les jeunes issus de l’immigration ont souvent une attitude ambivalente vis-à-vis de leur pays d’origine. Les jeunes d’origine maghrébine dénigrent volontiers les «blédards», et ceux issus d’immigration subsaharienne font de même. Si les parents ont souvent un positionnement ethnique (les parents de Maboula se définissent comme relevant de l’ethnie Dioula), leurs enfants adoptent un positionnement racial : Maboula se pensera Ivoirienne avant finalement de se rêver Afro-Américaine.

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Davantage que l’importation du mouvement Black Lives Matter, ce qui participe de l’importation en France de la question raciale, c’est évidemment la musique, l’esthétique, le cinéma. Bref : la culture afro-américaine. Il n’est qu’à voir les tonnerres d’applaudissements acclamant la sortie de Black Panther, film sans intérêt. Pour quelqu’un qui se rêve américain, ressentir dans sa chair une indignation pour la mort d’un quidam à Minneapolis, partager le même hashtag que Jay-Z ou Beyoncé, c’est entériner une acculturation américaine. Le New-York Times confirme sans en avoir honte le moins du monde que cette importation est le résultat d’une politique volontaire de la part des Etats-Unis.

Aujourd’hui, ceux qui remettent en cause cet idéal avec sans doute le plus de véhémence sont des Français noirs dont la conscience raciale s’est éveillée ces dernière décennies — aidés en cela par la culture populaire des Etats-Unis, par ses penseurs, voire par ses diplomates à Paris qui repéraient et encourageaient des jeunes leaders français et noirs il y a une dizaine d’années.

Au-delà de la culture populaire, on cite donc le soutien des diplomates américains. C’est un fait établi. Plus loin, le New-York Times enfonce le clou et le confirme une nouvelle fois : « L’ambassade américaine à Paris s’est mise à tendre la main aux minorités ethniques et raciales françaises après les attaques du 11 septembre, dans le cadre d’une politique internationale pour «gagner les cœurs et les esprits». L’ambassade proposait des programmes éducatifs sur des sujets comme la discrimination positive — un concept tabou en France — et réussissait à atteindre pour la première fois un public de Français non-blancs, explique Randianina Peccoud, qui supervisa ces programmes à l’ambassade et qui a pris sa retraite l’année dernière. »

Le débat public donne depuis longtemps la parole à des militants qui cherchent à importer en France les conceptions raciales et communautaires qui ont cours aux Etats-Unis. C’est par exemple le cas de Maboula Soumahoro, diplômée de Columbia, spécialisée en French diaspora studies, proche du Parti des Indigènes de la République et régulièrement invitée sur France Culture. C’est le cas de Rokhaya Diallo qui déclarait en 2010 que «La France a beaucoup à apprendre des Etats-Unis en matière de diversité». On oublie cependant de rappeler que madame Diallo était allée aux Etats-Unis grâce à l’International Visitor Leadership Program (IVLP), un programme américain créé après-guerre et qui permet à de «jeunes leaders dans leurs domaines» d’être accueillis dans le Nouveau Monde. Le rappeur Ekoué Labitey ou Fayçal Douhane, le sous-préfet de Seine-Saint-Denis, avaient eux aussi bénéficié de ce dispositif. Vous l’ignorez peut-être mais, chaque année, la totalité du budget des public affairs de l’ambassade américaine en France est consacré aux banlieues françaises. Cela représente trente personnes chargées des affaires culturelles et des relations presse qui sont employées pour assurer aux Etats-Unis une place dans l’imaginaire des banlieues. Cette information ne vient pas de blogs conspirationnistes mais d’un article remarquablement bien documenté que Thomas Poupeau avait publié le 30 décembre 2019 dans Le Parisien.

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Les investisseurs américains ne sont pas à la traîne de l’ambassade. C’est ainsi que la banque d’affaire américaine JP Morgan va investir 30 millions de dollars sur cinq ans dans les quartiers populaires d’Ile-de-France, dont 26 pour le seul 93. La nouvelle avait fait l’objet d’un article dans Marianne en janvier 2019 signé d’Erwan Seznec. On y apprenait qu’il existe un programme baptisé Advancing Cities, doté de 500 millions dollars, et qui permettait à la banque de faciliter l’accès des quartiers populaires aux opportunités économiques. Les investissements de JP Morgan bénéficient notamment à Mozaïk RH, un cabinet de recrutement créé par le Français Saïd Hammouche et destiné à faire des jeunes de banlieues des startupers à l’américaine. Ces projets soutenus par l’ambassade américaine rejoignent les aspirations d’un Majid El Jarroudi, un entrepreneur français, qui a fondé l’Agence pour la Diversité, et voit dans le 93 un «département monde», connectés avec tous les pays, et dont le multiculturalisme est un atout qu’il faudrait encourager pour booster l’économie française. Passé à En Marche, Majid El Jarroudi eut l’oreille d’Emmanuel Macron qui, en septembre 2017, vantait le «territoire le plus jeune et le plus innovant de France». Les investissements massifs – chiffrés en milliards – qui doivent avoir lieu pour les Jeux olympiques découlent de cette conception d’un territoire que l’on rêve une enclave américaine à côté de Paris. En mai 2018, La Croix s’enthousiasmait avec Macron qui, lorsqu’il annonça ses mesures en faveur des quartiers prioritaires, révéla que la banlieue serait une zone test de la fameuse start-up nation.

Argent, coteries, programmes, investissement, rencontres… les Américains ne peuvent pas se permettre de bombarder la Syrie sans avoir une bonne image dans les banlieues. Ils préfèrent investir et soigner l’image de la Maison Blanche. Ne se cachant pas de voir le 93 comme un territoire musulman, ils ont décidé, à la suite du 11 septembre, d’en faire un territoire à conquérir. Plus de dix ans après, les Etats-Unis récoltent les fruits de leurs investissements. Camelia Jordana chante un slogan des Black Panthers dans une manifestation parisienne, des jeunes français s’agenouillent et s’approprient les slogans américains, nos intellectuels de gauche s’engouffrent dans les concepts d’importation comme celui de l’appropriation culturelle, du privilège blanc, de la blanchité, du blackface et la commune libre de Tolbiac a voulu importer l’aberrante expérience universitaire d’Evergreen au cœur du XIIIe arrondissement. Bref : ce n’est pas le séparatisme islamique qui est le seul problème mais l’importation artificielle et concertée de questions raciales avec le soutien des autorités françaises à l’arrivée massive du post-colonial. 

Pierre Wariou

samedi, 26 septembre 2020

Pourquoi l'extraterritorialité américaine constitue-t-elle une arme de guerre économique?

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Pourquoi l'extraterritorialité américaine constitue-t-elle une arme de guerre économique?
 
Ex: La Revue Géopolitique (via Instagram)

Neuf milliards d'euros d'amende contre BNP Paribas pour avoir violé l’embargo iranien ou encore 772 millions contre Alstom sont deux exemples illustrant les conséquences de l'extraterritorialité du droit américain comme arme de guerre économique.⠀

Après de nombreuses dérives de multinationales américaines, le Congrès vote le "Foreign Corrupt Practices Act" (FCPA) en 1977, loi luttant contre la corruption d'argent public - et promue par les USA auprès de l’OCDE en 1997 - après s’être aperçu d’une éventuelle distorsion de concurrence entre les entreprises américaines et étrangères, non-tenues par cette loi. Ce principe permet au “Department of Justice” de poursuivre une entreprise étrangère s’adonnant à des activités frauduleuses, lorsqu’elle possède un quelconque lien avec les USA, tel que l’utilisation du dollar lors d’une transaction.⠀

Suspecté depuis 2010 de mener des activités de corruption pour obtenir des contrats, la justice américaine a fait pression (montant de la possible amende, arrestation de dirigeants) en 2014 sur le PDG d’Alstom, poids lourd de l’industrie française, et l’a obligé à céder sa filiale “énergie” à un concurrent direct américain, General Electric, pour la somme dérisoire de 13 millions d’€, en échange de l’abandon des poursuites. Titulaire d’actions cotées aux USA et accusée de corruption concernant des appels d’offres publics, l’entreprise Sanofi a dû payer une amende de 25 millions d’euros en 2018, au titre du FCPA.

Avec des amendes colossales, l’arrestation de dirigeants d’entreprises ou encore l’obligation de se conformer aux standards de la réglementation américaine, au risque d’être banni du très influent marché américain, les USA disposent ainsi d’un arsenal juridique remettant en cause la souveraineté économique des Etats qui y sont confrontés. Qu’est-ce que vous en pensez? Votre opinion nous intéresse!

“Source Image: ShutterStock”⠀
Rédacteur: Joan Kinder⠀
Rédacteur en chef: Saïmi Steiner⠀

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vendredi, 25 septembre 2020

Die (Um)Verwandlung der NATO

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Die (Um)Verwandlung der NATO

Willy Wimmer

Eine immer größere Rolle bei der fortschreitenden Militarisierung wird den baltischen Ländern zuteil - Lettland, Litauen und Estland.


Unter Berücksichtigung der aktuellen Situation in der Ukraine und in Weißrussland zerstört die proamerikanische Politik dieser Länder praktisch die allgemeine europäische Einheit und führt zu einer Verschärfung der Beziehungen mit Russland. Aus dieser Perspektive stimmen sie zu 100% mit allen Initiativen Washingtons gegen Moskau überein, auch wenn sie den Interessen Europas zuwiderlaufen. Es ist interessant, dass diese Länder Subventionen erhalten und gleichzeitig die Erhöhung der NATO-Ausgaben befürworten.


Dabei sagte der litauische Verteidigungsminister Raimundas Karoblis bereits im April, dass die wirtschaftlichen Schwierigkeiten aufgrund der Pandemie kein Hindernis für das Erreichen der Ziele der Militärhaushalte des Blocks darstellen könnten. Eine seltsame Aussage - sie erhalten Subventionen, die sie dann für das Militärbudget ausgeben. Und Brüssel unterstützt das auch noch mit Freude.


Zur Wiedergeburt der NATO und zum Einsatz von US-Satelliten in der antirussischen Rhetorik, ein Kommentar von Willy Wimmer, Staatssekretär a.D..

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Willy Wimmer:
„Ich habe vor gut 20 Jahren an einer Konferenz des amerikanischen Außenministeriums in Bratislava teilgenommen. Unter Führung von John Bolton, dem ehemaligen Sicherheitsberater des amerikanischen Präsidenten Trump, ist uns da die neue Welt vorgestellt worden. Die neue Welt, die sich dadurch kennzeichnet, dass man die Russische Föderation aus Europa heraus drängt und zwischen Riga und Odessa eine Rote Linie zieht - also quer über den Kontinent. Aber das hatte auch noch eine andere Komponente, die ebenfalls offen angesprochen worden ist. Man wollte und will Polen mit einem Gürtel gleichgesinnter Staaten umgeben. Deshalb ist bei dem, was wir heute erleben, sowohl in dem Fall Navalny, als auch bei den Dingen, die jetzt in Minsk passieren, eines ganz deutlich sichtbar: die damaligen Überlegungen, die vor gut 20 Jahren vorgestellt worden sind, sind heute praktische amerikanische Politik.


Das hat auch nichts damit zu tun, dass man sich in Washington eigentlich die Augen reiben müsste, wenn man sich den amerikanischen Präsidenten mit seinen Möglichkeiten und die demokratisch-republikanische Kriegsallianz ansieht. Vor wenigen Tagen hatte der amerikanische Präsident noch darauf aufmerksam gemacht, wie friedenswillig er ist und wie kriegsbezogen Pentagon Europa und die Welt kontrolliert. In diesem Spagat machen die USA derzeit ihre Politik. Und wir müssen uns darüber im Klaren sein, dass wir hier in Europa amerikanisches Vorfeld in diesen Überlegungen sind. Wir haben in den letzten 20 Jahren gesehen, dass - von unserer Rechtsordnung angefangen und bis hin zu unserer Wirtschaftsordnung - alles auf amerikanische Belange ausgerichtet worden ist. Und da ziehen Trump und die demokratisch-republikanische Kriegsallianz an einem Strang. Wir sehen ja, dass wieder überall gezündelt wird, ob das nun in Weißrussland oder der Fall Navalny ist. Wir müssen uns fragen, ob sich die deutsche Bundeskanzlerin, was den Fall Navalny anbetrifft, zur Komplizin einer innenpolitischen Auseinandersetzung in einem anderen Land gemacht und damit klassisch gegen die Grundlagen des Völkerrechts verstoßen hat, welche ausdrücklich verbieten sich in die inneren Angelegenheiten eines anderen Staates einzumischen. Das passiert durch Entscheidungen der Europäischen Union auch in Weißrussland, wenn wir uns die Presse von heute bezüglich der Konferenzen von gestern durchlesen. Wir sind in einer Situation des organisierten Umbruchs nicht das Europa, dass friedenswillig ist und sich seine eigene Meinung bilden kann. Wir sind im Sinne einer demokratisch-republikanischen Kriegsallianz das amerikanische Vorfeld in den Auseinandersetzungen mit Russland und möglicherweise auch mit China.


Wir müssen leider fest stellen, dass, lange Zeit nachdem die baltischen Länder Mitglieder der Europäischen Union und der NATO geworden sind, sie eigentlich die verhängnisvolle Geschichte von vor 200 Jahren gegenüber ihrem Nachbarn - Russland - fortsetzen. Da ist nichts zu spüren von einer Friedensdividende, die wir am Ende des Kalten Krieges vor 30 Jahren glaubten einstreichen zu können. Das Tragische für uns ist, dass wir diese Staaten als Mitglieder in der Europäischen Union und der NATO haben, ohne uns zu fragen, ob die Fortsetzung dieser Konfrontationspolitik eigentlich in unserem Interesse gewesen ist. Und, wenn es nicht in unserem Interesse gewesen ist, warum wir sie dann in die NATO und in die Europäische Union aufgenommen haben. Es kann nicht angehen, dass die Phobien bestimmter Staaten - und da können wir auch Polen mit einbeziehen - unsere Beziehungen zur Russischen Föderation, die sich als außerordentlich friedenswillig herausgestellt haben, in Zukunft bestimmen.

Es ist ein europäisches Verhängnis, aus dem wir herauskommen müssen.
Bei der Konferenz vor 20 Jahren in Bratislava wurde eine klare Ansage gemacht und vor wenigen Wochen hat es der österreichische Außenminister Schallenberg, nach einem Besuch des amerikanischen Staatssekretärs Pompeo, in aller Öffentlichkeit, genau so angesprochen. Es geht darum, Weißrussland aus der guten nachbarschaftlichen Beziehung mit der Russischen Föderation heraus zu brechen und diesen Wall gegen Russland vom Westen aus zu vollenden. Das hat nichts mit europäischer Kooperation, sondern nur mit europäischer Feindschaft zu tun“.

Quelle:

https://www.lrt.lt/en/news-in-english/19/1167199/coronavi...


Die Meinung des Autors/Ansprechpartners kann von der Meinung der Redaktion abweichen. Grundgesetz Artikel 5 Absatz 1 und 3 (1) „Jeder hat das Recht, seine Meinung in Wort, Schrift und Bild frei zu äußern und zu verbreiten und sich aus allgemein zugänglichen Quellen ungehindert zu unterrichten. Die Pressefreiheit und die Freiheit der Berichterstattung durch Rundfunk und Film werden gewährleistet. Eine Zensur findet nicht statt.“

lundi, 21 septembre 2020

The Puritan Legacy Birthed the American Creed

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The Puritan Legacy Birthed the American Creed

Secularized Calvinist beliefs about the elect now animate progressive causes
 
Ex: https://www.chroniclesmagazine.org

Right-wing critics of Christianity often quote from The Hour of Decision, the last work of a once widely read German historian of philosophy, Oswald Spengler. This short, graphically composed book was published in 1933, the year Adolf Hitler took power in Germany. Although it has never been proven, there is a suspicion that the Nazi government disposed of this onetime hero of the right, who did not hide his contempt for Hitler or his “plebeian” followers. Spengler supposedly referred to Christianity as the “Bolshevism of antiquity,” and today’s neo-pagan Alt-Right has picked up his description to justify its contempt for Christianity as a proto-socialist religion of slaves.

9625631987.jpgHaving found the original statement in the German text, which I own, I am not sure the Alt-Right has interpreted Spengler’s drift correctly. The author is not expressing contempt for the primitive church but rather viewing it as a prototype for revolutionary movements. Spengler correctly suggests that Marx, Engels, and the Bolsheviks, despite their pretension to being “scientific socialists,” viewed the early church as a model for their own movement; as did the French anarchist Georges Sorel, who thought his labor-class revolutionary movement needed a “redemptive myth” as powerful as the one that animated early Christians.

In Christianity, Spengler and Sorel saw a religion of the downtrodden—though they may have exaggerated the predominance of slaves and the poor in early Christianity—one which practiced communal ownership as it awaited the end of human history. Moreover, after an initial persecution and the killing of martyrs, this religious community managed to become the official religion of the Roman Empire. All other revolutionaries on the left, as opposed to revolutionary nationalists on the right (who were heavily influenced by neo-paganism), found lessons in the ascent of the early church from its humble beginnings.

Christians themselves later looked back at how their church rose from these blood-stained, painful beginnings to become a dominant world religion. They ascribed this course of events to divine Providence. Sometimes, as in the writings of St. Augustine, the trials would have to be endured by the faithful until the end of secular history. But there was an upward course in which the founding of the church presaged the end times, when Christ would return.

The centrality of this founding and its institutional arrangements played an even larger role for radical Protestants. Sects like the German Anabaptists in the 16th century and the Fifth Monarchy Men during the English Civil War in the 17th century believed they were living in a final historical age and that their attempted return to the primitive church was being undertaken in preparation for Christ’s Second Coming. Among such sectarians, of whom there were many in early modern Europe, going back to the early church was essential to their plans.

Indeed, much of the Protestant Reformation was about returning to a purer form of Christianity before papal councils and institutions borrowed from the pagan world were thought to have corrupted the true faith. Significantly for Luther and other earlier Reformers, the “fall of the church” was not seen to have occurred in the early centuries. This fall was mostly identified with the High Middle Ages and papal monarchical pretensions. But for the more radical Anabaptists, Christendom had already fallen into grievous error when the church leaders gave power over its deliberations and decisions to Roman emperors. The early church had remained uncorrupted because it was separated from political power.

41834462._SY475_.jpgA different model, however, became prevalent in Puritanism, especially after this religious movement traveled to the New World. Perry Miller’s classic study Errand into the Wilderness (1956), leaves no doubt about the overshadowing presence of the ancient Hebrews on Puritan society and religion. The New Israelites—which is how the Puritans envisioned themselves—were bound by a covenant, just as the ancient Jews had been under the covenant of Abraham and Moses. Just as the Hebrews had gone forth from bondage to settle the Holy Land, so too were their Puritan successors summoned into the North American wilderness to carry out a divine mandate. They were to establish their own community of believers where they would build the godly city on the hill as the New Jerusalem. Puritan sermons and political ordinances are so permeated with Hebrew and Old Testament images and phrases that their borrowings from an earlier chosen people are unmistakable. Harvard, Yale, and other originally Puritan institutions encouraged the study of biblical Hebrew, and the most common Christian names given to both sexes were taken from Hebrew Scripture.

In considering why these early American settlers were so mesmerized by the example of the ancient Hebrews, we might look at the European Calvinists from whom they were theologically descended. Like the American Puritans, Protestant followers of John Calvin strongly rejected the tradition of Roman authority they found in the Catholic Church. For them, the Catholics were too heavily influenced in their authority structure and canon law by Roman paganism. The early Protestants felt it necessary to return to the Bible as a guide for building a Christian society.

Calvinists also believed that salvation came through unmerited divine election. Since all humans had fallen away from God with the sin of Adam, no mortal could earn grace through his own efforts. Indeed, any sense that humans earned grace was mere vanity on our parts, for outside of God’s will, which was inscrutable to man, there could be no salvation. Yet those who were elected had a sense of being saved and lived in a manner that comported with the undeserved grace that had been ascribed to them by an all-knowing and all-powerful Deity.

Particularly revealing for the Calvinists in general were the passages in Deuteronomy, in which the Israelites are shown two paths, either obedience to divine commandments, which will result in blessings for the people, or falling away, which will bring collective curses. In this narrative, the Puritans and other Calvinists saw the paths that were laid out for their own lives. If they grasped the signs of divine election and acted accordingly, they would prosper; if they were among the sinners, they would suffer in this life and in the next. 

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Like their ancient model, the Calvinists strongly focused on signs of divine favor or divine disfavor in this life. Preparing for the next life was not a particularly rewarding task for those who never knew for sure whether they belonged “in that number when the saints go marching in.” No matter how hard the Puritans tried to believe they were in “that number,” some doubt probably lingered in their minds. That black spiritual about the saints marching in, which first began to be sung about a hundred years ago, refers to the end times, not to the afterlife. 

Millenarianism, which refers to a preoccupation with the thousand-year kingdom that would usher in Christ’s rule, became a recognizable part of American Protestant culture. Although tonier Calvinist denominations, like Congregationalists and Presbyterians, moved away from such speculative points, less upper-class denominations like Southern Baptists absorbed them. Such speculation about the end times drew from the Hebrew prophets and the Book of Daniel, as well as from the Book of Revelation in the New Testament. It also became strongly associated with an American brand of Protestantism. It was one in which fevered debates took place between Pre- and Post-Millenarians, those who believed that Christ would return before the end of secular history and those who believed that humanity would first have to endure “the tribulations” before Christ returned. 

A Calvinist legacy, with a strong Old Testament orientation, and various forms of millenarianism shaped American culture and politics. A once-deeply-embedded Protestant work ethic, which originated in Calvinist moral theology; an emphasis on public morality, the content of which went back to the Mosaic law; and a view of religion as above all an individual commitment, have roots in America’s Calvinist founding. The willingness to tolerate religious dissenters, which by the late 18th century had become a more-or-less prevalent American view, also went back to the Protestant idea that religion depended on the individual’s experience of faith, independent of priestly mediation or hierarchical structures.

Finally, republican government fit with the Calvinist-Puritan historical experience. In Europe, Catholic and High Church Anglican monarchs had opposed the proliferation of Protestant sects and had often been at war with the Calvinists. When James I tried to unite the Anglican and Presbyterian confessions in the late 16th century, the deal breaker was the Scottish Calvinist refusal to accept the office of bishop. To which James famously and presciently responded, “No bishop, no king.” The political and ecclesiastical chain of command understandably went together in the king’s mind.

Portrait_of_John_Calvin,_French_School.jpgThese Protestant traditions have served the American people well. Religious freedom but not indifferentism, the enforcement of strong communal moral standards, and the expectation that the young will apply themselves diligently to their work and study as a religious act, have all benefited our country. So have the Calvinist Protestant suspicion of power in the hands of earthly princes and an awareness of the need to rein in such political actors. One need not denigrate other political or religious traditions that suit other societies to recognize the strengths of what has worked well in this country. It is also the case that the Puritan-Calvinist value of teaching the young to study biblical and classical languages was a spur to education and the founding of great universities in early America.

Still, the Protestant legacy has had its problematic side, much of which is related to the idea of divine election. At least in American politics, it has expressed itself in a moral arrogance that has nurtured a missionary foreign policy from which our country cannot seem to break free. Martin E. Marty, a Lutheran scholar, entitled his history of American Protestantism Righteous Empire (1970). The American government’s relation with other countries has usually meant trying to export our “democratic values” and “human rights” while making others more like ourselves. That means stressing whatever our dominant values are at any given time, be it traditional Judeo-Christian morality or LGBT self-expression. But whatever those rights and values are, they are supposedly universally valid because they come from an “exceptional nation” (read: Calvin’s ingathering of the elect); and it has been America’s destiny to become “a city on a hill,” albeit not in the manner intended by Governor Winthrop of Massachusetts who constructed that phrase in the 17th century. We end wars against the wicked with demands for unconditional surrender and then we hold war trials so that our virtues can stand out more brightly in relation to those reprobates whom we have just defeated.

Kurth.jpgCalvinist scholar James Kurth (photo) once defined “the American Creed” that dominated American views of international relations in the 20th century as a degraded form of American Protestant theology:

The elements of the American Creed were free markets and equal opportunity, free elections and liberal democracy, and constitutionalism and the rule of law. The American Creed definitely did not include as elements hierarchy, community, tradition, and custom. Although the American Creed was not itself Protestant, it was clearly the product of a Protestant culture—a sort of secularized version of Protestantism…

Although Kurth views this American missionary politics as peculiarly American and as a “declension of the Reformation,” he also stresses its rootedness in the individualism and repugnance for hierarchy that came out of older Protestant thinking. This creed is intolerant of societies and countries that display traditional ways of life. It requires redeemed Americans to raise the less fortunate or perverse out of their degraded conditions. According to Kurth, one has yet to figure out how to keep the Protestant baby while disposing of the unwanted bathwater. But as the American Creed has become more widespread, much of its original Protestant character has eroded. Today, Protestants are far from the only ones boasting about American exceptionalism and an American mission.

Paul Gottfried

Paul Gottfried is Editor in Chief of Chronicles: A Magazine of American Culture. He is also the Raffensperger Professor of Humanities Emeritus at Elizabethtown College, where he taught for 25 years. He is a Guggenheim recipient and a Yale Ph.D. He is the author of 13 books, most recently Fascism: Career of a Concept and Revisions and Dissents.

dimanche, 20 septembre 2020

La Juge Ruth Bader Ginsburg de la Cour Suprême est décédée

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La Juge Ruth Bader Ginsburg de la Cour Suprême est décédée

Stéphane Montabert
Suisse naturalisé, Conseiller communal UDC, Renens
Ex: http://www.lesobservateurs.ch
 

La Cour Suprême américaine a annoncé ce vendredi le décès de la juge Ruth Bader Ginsburg, des "complications métastatiques d'un cancer du pancréas", à 87 ans.

L'heure est aux politesses et aux hommages, donc et y compris par Donald Trump. On célèbre la fille d'immigrants juifs de Brooklyn, parvenue petit à petit à accéder au sommet du pouvoir judiciaire... Mais au-delà de l'éloge panégyrique de circonstance, les médias encensent surtout la juge la plus "progressiste" de la cour.

Il faut comprendre ce que cela veut dire. Ruth Bader Ginsburg ("RBG" selon son acronyme) a été nommée par Bill Clinton en 1993. Loin de la "modérée" sous l'étiquette de laquelle elle fut présentée, elle s'est avérée en pratique une des plus gauchistes et des plus engagées politiquement de tous les juges de la Cour Suprême américaine, partageant ce triste honneur avec Sonia Sotomayor nommée par Obama en 2009.

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En d'autres termes, RGB n'a eu de cesse que de fouler aux pieds son rôle d'interprétation de la Constitution des États-Unis. À la place, elle a toujours statué avec comme seul objectif de pousser tous les sujets qui lui tenaient à cœur politiquement ou sociologiquement. Permettant à l'occasion à la Cour suprême de basculer en sa faveur, elle fut en faveur de:

  • toutes les initiatives de vote par correspondance (qui ne cesse de créer la polémique aujourd'hui) ;
  • l'immigration par tous les moyens ;
  • le rejet de toute tentative de renvoi de quelque immigré que ce soit, quelles que soit les raisons (même les pires criminels de sang) ;
  • l'avortement et l'infanticide (avortement jusqu'au terme de la grossesse, y compris pendant l'accouchement);
  • le mariage homosexuel ;
  • l'abaissement de l'âge du "consentement raisonné" aux relations sexuelles à douze ans ;
  • la validation constitutionnelle de l'Obamacare ;
  • l'approche raciste de la discrimination positive.

La liste n'est pas exhaustive. On comprend le désarroi des gauchistes radicaux américains sur Twitter.

La juge était malade depuis plusieurs années. Elle avait néanmoins refusé de démissionner sous la Présidence Obama, estimant préférable de céder sa place sous l'Administration (Hillary) Clinton qui devait lui succéder en 2016. Les citoyens américains lui jouèrent un bien mauvais tour en élisant à sa place Donald Trump. Dès lors, plus question de démissionner et de laisser à Trump le choix de son successeur!

RBG choisit donc de se maintenir à son siège coûte que coûte, malgré son grand âge et une santé déclinante, s'absentant souvent et pour de longues périodes alors qu'elle subissait des interventions médicales et des thérapies liées au cancer qui la rongeait. Il  arriva plusieurs fois à la vieille dame de s'évanouir en public. À plusieurs reprises, la Cour suprême dut siéger à huit au lieu de neuf, ce qui entraîna des troubles de son fonctionnement et supprima temporairement son rôle d'établissement de la jurisprudence.

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Malheureusement pour elle, son heure arriva trop tôt. Trump est toujours Président, et il est en mesure de décider de son successeur. Le fera-t-il pendant le mois qui nous sépare de l'élection? C'est possible - après tout il est parfaitement en droit de le faire. Trump a toujours mis la nomination des juges au cœur de son mandat (c'est un aspect de sa Présidence bien peu couvert par les médias) et les Républicains contrôlent toujours le Sénat avec 53 sièges. Mieux encore, face aux critiques de la gauche, Trump a établi depuis longtemps une liste officielle des personnalités qu'il envisageait pour une future nomination à la Cour Suprême. Autant dire que tout est prêt. Mais Trump pourrait aussi sportivement choisir d'attendre les élections de novembre, galvanisant les deux parties en montant les enchères de l'élection.

L'équilibre de la Cour Suprême est fragile. Les juges Clarence Tomas et Samuel Alito sont les plus conservateurs dans le respect de la Constitution. Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh (pourtant tous deux nommés par Trump) ainsi que John G. Roberts Jr., le juge en Chef, sont souples dans leur interprétation ; Stephen Breyer, Elena Kagan et Sonia Sotomayor la négligent clairement pour laisser libre court à leurs convictions de gauche, et viennent de perdre Ruth Bader Ginsburg dans leur camp.

La place est donc libre pour que la nomination d'un futur juge réellement constitutionnaliste ramène enfin l'équilibre dans une institution qui a beaucoup perdu en crédibilité dans l'histoire récente à force de se rallier à l'opinion politico-médiatique du moment, plutôt qu'à la Constitution américaine. Et ce choix pourrait influer sur le comportement de la Cour pendant plusieurs décennies.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 19 septembre 2020

dimanche, 13 septembre 2020

David Schenker, diplomate étatsunien, à la rescousse du Qatar isolé

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David Schenker, diplomate étatsunien, à la rescousse du Qatar isolé
 
par Stavros Papadimoulis
 
David Schenker, haut responsable de la diplomatie de Washington pour le Proche-Orient, espère que le Qatar puisse bientôt normaliser ses relations avec ses voisins. Le même responsable étatsunien qui affirmait il y a deux mois qu'il fallait se montrer plus dur contre la Russie et Khalifa Haftar en Libye veut que le Qatar puisse sortir de l'exclusion à laquelle ses voisins l'ont condamnée.
  • Le Qatar est une monarchie gazière qui doit sa capacité d'influence à la décolonisation de l'empire britannique et à la bienveillance des ingénieurs occidentaux du secteur de l'extraction des hydrocarbures qui ont fait fructifier les ressources naturelles de cet ancien port de pêcheur de perles. Il est le principal soutien des Frères musulmans dans le monde, et c'est un important allié de la Turquie islamo-nationaliste d'Erdogan. Ainsi, al-Jazeera, chaîne d'orientation islamo-mondialiste basée à Doha dont l'audience est internationale, s'est récemment lancée dans une campagne de dénigrement de la République de Chypre, intitulée les "Cyprus Papers". C'est une opération médiatique intéressée dont le calendrier répond bien entendu aux tensions dans l'est de la Méditerranée entre l'Europe et l'islam turc. J'ignore personnellement si l'administration chypriote est aussi corrompue que le prétendent ces propagandistes ; je ne l'exclus pas entièrement, c'est même bien possible, mais je remarque que c'est bien opportunément qu'a agi ce média du Qatar qui se veut moralisateur, alors qu'il est basé dans un pays où les ouvriers bengalais et népalais sont sujets à un quasi-esclavage, la kafala. Je prédisais déjà sur Twitter une telle opération de propagande avant qu'elle ne surgisse vers le 23 août.

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  • On remarque plusieurs constantes dans ce soutien du Département d'Etat américain à l'extrémisme sunnite :
1) Soutenir éperdument l'allié israélien contre le dit arc chiite au Moyen-Orient ; au risque de mettre en péril l'approvisionnement en pétrole et les routes maritimes qui passent dans le Golfe persique, quand bien même ils sont importants pour l'économie mondiale. La faible réaction que les autorités étatsuniennes ont historiquement manifestée face à des actes hostiles infligés par l'Etat hébreu, en principe allié, tels que sabordage de l'USS Liberty ou l'espionnage commis par Jonathan Pollard, semblent indiquer un haut degré d'infiltration de l'appareil d'Etat US par des agents sionistes.

2) Empêcher l'Europe de l'Ouest, la Russie et la Chine de se développer en paix, en maintenant une menace persistante de groups sunnites extrémistes contre ces potentielles puissances rivales : les villes à forte population musulmane et les Balkans pour l'Europe de l'Ouest, le Caucase et la Crimée pour la Russie, le Sin-Kiang pour la Chine ; éventuellement le Cachemire pour l'Inde.

Pour la petite histoire, c'est la perpétuation de l'alliance entre protestants et musulmans inaugurée au XVIe siècle par Elisabeth Ire d'Angleterre pour faire poids contre la grande puissance continentale en Europe du moment (l'Espagne des Habsbourg en l'occurrence). Cette connivence refera surface pendant le Grand Jeu entre Londres et Moscou au XIXe siècle, ce qui poussera les Britanniques à intervenir plusieurs fois pour soutenir les Ottomans contre la poussée vers le Sud de la Russie tsariste, comme pendant la guerre de Crimée ou durant les négociations du Congrès de Berlin en 1878, où la diplomatie britannique parvint à retourner les Prussiens contre la Russie et la Bulgarie naissante, préparant ainsi le terrain à l'explosion du dossier bosniaque en 1914. Au XXe siècle, Lawrence d'Arabie inaugura une alliance entre les Anglo-Saxons et le wahhabisme, la branche la plus puritaine de l'islam sunnite. Puis le renseignement britannique nouera des relations plus que troubles avec le mouvement bourgeonnant des Frères musulmans, afin de contrer Gamal Abdel Nasser en Egypte. Enfin, Brzezinski et Carter joueront pleinement la carte de l'islamisme en Iran, pour renverser le Shah, et en Afghanistan pour faire subir aux Soviétiques leur propre embourbement à la vietnamienne. Durant le siècle présent, l'administration de George Bush junior annonça une ambitieuse voire donquichottesque Guerre contre la Terreur mais se limita à renverser (temporairement) les talibans et servit surtout à démolir le régime relativement modéré sur le plan religieux de Saddam Husseïn et à faire empirer les conditions de vie des chrétiens du Proche-Orient. En outre, les documents qui incriminent directement l'Arabie saoudite, grand allié des Etats-Unis depuis l'accord du Quincy de 1945, dans les troubles attentats du 11 septembre 2001 n'ont toujours pas été déclassifiés.

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Le Qatar et la Turquie bénéficient d'une réelle mansuétude de la part des grandes puissances malgré leur agressivité et leur duplicité. Je pense ici à Ankara qui veut s'armer tous azimuts, au mépris des lignes de forces géopolitiques, en achetant des F-35 dernier cri, des avions de chasse copiés sur les Tempest britanniques, avoir des batteries antimissiles américains Patriot sur son sol tout en désirant acheter le système S-400 russe...

Un facteur mentionné dans l'article de FranceInfo qui permet de peut-être mieux comprendre cette complaisance est le fait qu'en Afghanistan, les talibans sont parvenus à la longue à pratiquement défaire le gouvernement de Kaboul et la coalition militaire internationale qui le soutient. Le Qatar s'est placé depuis plusieurs années comme le médiateur dans les négociations liées à ce conflit. Or les Etats-Unis vont avoir besoin de la précieuse entremise de Doha pour quitter définitivement le sol afghan sans trop perdre la face et s'assurer que le possible gouvernement taliban à venir sera toujours hostile aux intérêts chinois, russes et iraniens.
 
Un autre facteur est la présence d'armes nucléaires sur le sol turc, dans la base étatsunienne d'Incirlik, des bombes qui peuvent facilement tomber dans l'escarcelle d'Erdogan, si ce n'est pas déjà le cas dans la pratique.
  • Quelle est la réaction des deux grandes nations au cœur de l'Union européenne, ce mal nommé moteur franco-allemand ?
La France, pourtant en proie aux difficultés sur de nombreux plans, semble s'être ressaisie devant les agissements des Frères musulmans. Ainsi durant l'élection présidentielle 2017, le parti d'opposition de Marine Le Pen, vaincu par Emmanuel Macron, était tourné en dérision par les médias dominants et xénolâtres parce que le Rassemblement national dénonçait l'infiltration qatarie en France. Or aujourd'hui le même Emmanuel Macron s'érige comme soutien ferme de l'Arabie saoudite contre le Qatar et de la Grèce et Chypre contre la Turquie. C'est un net progrès en comparaison avec Nicolas Sarkozy qui engageait ses forces en Libye pour mettre au pouvoir les ultra-islamistes en Libye, aux côtés de David Cameron, ou en comparaison avec François Hollande, qui continuait en Syrie cette même désastreuse politique de soutien aux djihadistes agités par le dit "Printemps arabe".
 

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L'Allemagne, décrite comme la grande gagnante de la construction européenne, est complètement silencieuse par rapport à ce qui se passe à l'est de la Méditerrannée. Tout au plus elle continue de faire payer à l'UE des montants faramineux à verser à la Turquie pour qu'Erdogan au mieux ne gère pas la question des migrants afro-asiatiques, ou en fait l'alimente à son avantage pour provoquer la Grèce, comme en janvier-février de cette année... Peut-être serait-il logique que l'Allemagne, cette nation largement désarmée et culpabilisée pour les guerres intra-européennes du début du XXE siècle, et jusqu'à hier occupée par une grande force armée étatsunienne, fasse profil bas ? Mais elle s'est récemment permise de vitupérer contre la Russie à cause de l'étrange affaire de l'empoisonnement d'Alexeï Navalny et contre la Biélorussie de Loukachenko. Alors que la République fédérale allemande est appelée à jouer un rôle de premier plan sur ce continent et qu'elle tient la présidence du Conseil européen, ses dirigeants malhabiles s'occupent avant tout à saborder leur propre politique énergétique et industrielle en remettant en cause le projet de gazoduc Nord-Stream 2 et à susciter la perplexité de ses partenaires européens en Méditerranée en traitant la Turquie qui n'est pourtant que candidate (au point mort) à l'UE sur un pied d'égalité avec la Grèce et Chypre.
 
Conclusions :
1) les relations internationales sont un beau merdier mais il en a probablement toujours été ainsi et il sera probablement toujours.
 
2) à l'heure où la Cour de Justice de l'Union européenne est incapable de se prononcer sur si l'abattage cruel du bétail à la mode des cultes mahométan et juif peut être interdit, il est impératif que les Européens qui ne veulent pas vivre sous la coupe d'un islam conquérant gagnent au moins la pugnacité des guérilléros talibans, l'habileté rhétorique des journalistes d'al-Jazeera et la ruse des maniganceurs servant le Grand Israël. Je le dis sans ironie et sans mépris. Nous ne sommes pas supérieurs à ces bédouins et à ces macchabées si nous n'avons pas la volonté de les circonscrire là où ils appartiennent : dans leurs tentes et leurs cavernes du désert arabique. Si nous désirons vraiment que nos enfants soient forcés de voiler leurs fillettes, à circoncire leurs fils et de plier l'échine devant La Mecque cinq fois par jour, nous pouvons continuer comme nous le faisons actuellement : nous gaver de productions stupides et subversives sur Netflix, réfléchir à comment "dégenrer" et "décoloniser" nos habitudes et remplacer la voiture par des vélos électriques alimentés par des éoliennes sur des réseaux électriques devenus défaillants.

samedi, 12 septembre 2020

US : Chaos politique - Hillary et les Démocrates obtiendront-ils la guerre civile qu’ils essaient de provoquer ?

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US : Chaos politique

Hillary et les Démocrates obtiendront-ils la guerre civile qu’ils essaient de provoquer ?

Source Unz Review via The Saker

Si vous ne l’avez pas déjà vue, regardez cette vidéo d’Hillary Clinton déclarant : « Joe Biden ne doit en aucun cas concéder » 

«Aucun» signifie «aucun». Cela inclurait le cas, certes hypothétique, de Trump gagnant clairement, et haut la main. Encore une fois, «aucun» signifie «aucun».

L’implication directe de cela est que les Démocrates devraient reprendre la Maison Blanche par tous les moyens et en toutes circonstances.

C’est aussi un appel direct à saboter la démocratie américaine qui, aussi imparfaite soit-elle, est la seule option fondée sur l’état de droit actuellement disponible pour le peuple américain.

Cela entraînera-t-il une guerre civile ?

C’est plutôt improbable, car pour une guerre civile, il faut au moins deux parties crédibles, capables de coordonner les opérations, offensives et défensives, au moins à l’échelle régionale. Je ne vois pas cela aux États-Unis.

Mais je ne vois pas comment la violence locale régionale – parfois sévère – et le chaos politique peuvent être évités.

Nous savons déjà que les Démocrates n’accepteront jamais une victoire de Trump.

Nous savons également que les partisans de Trump affirmeront que l’on ne peut pas faire confiance à l’USPS (la Poste) pour le vote par correspondance – je suis totalement d’accord avec eux, l’USPS est l’un des pires services postaux de tous les pays développés de la planète.

Ensuite, il y a le problème suivant : comme les services de police sont «privés de financement» et que les flics démissionnent en masse – et je ne peux certainement pas leur en vouloir ! – les simples citoyens devront se protéger de plus en plus, ce que beaucoup d’entre eux peuvent faire, mais alors le problème est que ces citoyens seront inculpés pendant que les voyous de BLM et les Antifas survivants ne seront pas inquiétés, même s’ils ont attaqué en premier.

Dans certains États américains – comme la Floride, Dieu merci ! – les shérifs locaux se tiendront aux côtés de leurs citoyens et les procureurs locaux ne poursuivront pas ceux qui ont utilisé la force létale pour se défendre contre une courte liste de crimes – y compris les violations à domicile, détournements de voiture, viols, etc. Regardez simplement cette brochette de shérifs :

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Je réside en Floride depuis 18 ans maintenant et je peux sincèrement dire que je ne recommande pas à BLM et Antifa d’essayer de piller ou provoquer des émeutes en Floride, car ils seront confrontés à beaucoup de force et à un système juridique qui favorise fortement le citoyen respectueux de la loi, y compris en cas de légitime défense.

Mais dans les États du Nord  ?!

Jusqu’à présent, si je ne me trompe pas, la plupart des émeutes ont eu lieu dans les États du Nord – Atlanta est dans le sud, mais ce n’est pas vraiment une «ville du sud» puisqu’elle est dirigée par des sympathisants de BLM / Antifa et, à propos, on pourrait dire la même chose de Miami, FL.

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Ce n’est probablement pas une coïncidence. Et cela n’a rien à voir avec le «racisme du sud» – d’après mon expérience, les sudistes ne sont pas plus racistes que les nordistes – mais bien plus avec une culture d’autodéfense, enracinée dans le pays, qui rend les gens du sud beaucoup plus susceptibles de «cercler les chariots» et d’agir ensemble.

Et même si je n’ai jamais gobé les arguments, plutôt stupides, selon lesquels «les armes à feu protègent le peuple de la tyrannie», les tyrans ayant généralement des forces entraînées et professionnelles qui peuvent faire de la viande hachée de n’importe quel civil armé, je crois que les citoyens armés peuvent très efficacement arrêter les voyous lors des émeutes, rappelez-vous simplement comment les Coréens de Los Angeles se sont défendus, ainsi que leurs magasins, pendant les émeutes de Los Angeles.

Heureusement, les États du Sud sont beaucoup plus fidèles à la Constitution américaine que les États du Nord qui ont «castré» le second amendement – autorisant le port d’arme et les milices – «avec mille précautions législatives», il y a des exceptions, bien sûr.

Ce n’est pas très connu, mais dans environ 25 à 30% des cas de vols à main armée commis par des voyous, les armes ne fonctionnent pas ou sont factices. Leurs munitions sont souvent nulles, en mauvais état, ou complètement inadéquates. Pourquoi ? Parce que les criminels sont trop stupides et pas assez riches pour investir dans des armes à feu et une formation de qualité. En conséquence, si des voyous BLM / Antifa tentent de prendre d’assaut un quartier résidentiel ou une petite ville du sud, ils pourraient être «accueillis» par une puissance de feu très compétente.

Je pense qu’il est assez clair que l’État profond américain et le parti Démocrate utilisent BLM / Antifa comme fantassins pour créer le chaos et se préparer à une violence encore pire si Trump gagne. Il y a aussi des signes que la direction du parti Démocrate ne veut pas laisser un Joe Biden, totalement sénile, affronter Trump dans un débat. Voici un extrait d’un rapport de ZeroHedge :

"Je ne pense pas qu'il devrait y avoir de débats", a déclaré Pelosi jeudi, 
un jour après que le président Trump a demandé à Biden de passer
un test de dépistage de drogue avant que les deux s'affrontent
dans un débat. «Je ne légitimerais pas une conversation avec lui -
ni un débat dans le cadre de la présidence des États-Unis»
, a-t-elle ajouté.
Pelosi a déclaré que Trump avait été «honteux» en «traquant»
Hillary Clinton lors du débat de 2016 en s'approchant d'elle,
et qu'il «agirait probablement d'une manière indigne de la présidence».

Le message est clair : nous ne reconnaissons pas Trump comme un opposant légitime et s’il gagne, ce sera à cause de l’ingérence chinoise, ou russe, et du «harcèlement républicain» – qu’est-ce que c’est ?

Conclusion : nous n’accepterons en aucun cas une autre défaite

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, cela ressemble à de la sédition. Voici comment Wikipédia définit ce concept :

La sédition est un comportement manifeste, se traduisant par des paroles 
et une organisation, qui tend vers l'insurrection contre l'ordre établi.
La sédition comprend souvent la subversion d'une constitution et
l'incitation au mécontentement, ou à la résistance, face à une autorité
établie. La sédition peut inclure toute agitation, même si elle ne vise
pas une violence directe et ouverte contre les lois. Les expressions
séditieuses écrites sont des diffamations. Un sécessionniste est celui
qui s'engage dans la sédition ou la promeut.

Je ne vois aucune preuve que Trump, ou les dirigeants du GOP, le parti Républicain, soient coupables de sédition, du moins pas à l’intérieur de leur propre pays – à l’extérieur, bien sûr, ils sont actuellement la force la plus subversive de la planète. En fait, je dirais qu’en dépit de toutes les nombreuses différences majeures, Trump est confronté à une situation qui n’est pas différente de celle à laquelle Lukashenko est confronté en Biélorussie. La plus grande différence est que Trump n’est pas soutenu par Poutine. En fait, il n’est soutenu par personne – à part des cinglés de bonne foi comme Jair Bolsonaro, brésilien, et Ivan Duque Marquez, colombien, ou des putes bon marché comme Andrzej Duda, polonais, ou Dalia Grybauskait, lituanienne.

Je vois des preuves accablantes que le gang Clinton, l’État profond américain, et les «élites» (pseudo-) «libérales» sont tous coupables de sédition. À la suite de cette invasion d’émeutiers voyous, il se produit des choses qui auraient été tout à fait impensables il y a à peine un an.

Par exemple : un sénateur américain et sa femme ont failli se faire lyncher par la foule juste devant la Maison Blanche. Est-ce possible ? Oui, voyez vous-même :

Mes amis, ce n’est pas l’Afghanistan ou la République centrafricaine. Et la fonction sénatoriale est l’une des plus élevées que tout homme ou femme puisse occuper. Pourtant, dans la capitale de ce pays, juste à l’extérieur de la Maison Blanche, les flics étaient incapables de protéger un sénateur de la foule. Pourtant, c’est ainsi que les médias grand public ont présenté l’affaire : «Les protestataires affrontent Rand Paul devant la Maison Blanche après la convention républicaine». Depuis quand des voyous criminels, qui tentent de lyncher un sénateur et sa femme, sont-ils appelés «protestataires» ?! Et «affronter» ne suggère-t-il pas que le sénateur Paul méritait en quelque sorte d’être «affronté».

Pouvez-vous imaginer ce que les médias auraient dit si cela était arrivé à un sénateur noir ?

Ce type de «reportage» traditionnel ne montre-t-il pas que le système politique de ce pays s’effondre ?

Conclusion

Je ne vois pas de guerre civile se dérouler aux États-Unis. Mais je pense que ce pays peut, et le fera probablement, se diviser, disons … en plusieurs zones. Dans certaines régions, l’ordre public sera maintenu, par la force si nécessaire, tandis que dans d’autres, quelque chose de nouveau apparaîtra : ce que les Français appellent «des zones de non-droit», c’est-à-dire des zones dans lesquelles les forces de l’ordre seront absentes, soit parce que les dirigeants politiques refuseront de les engager, soit parce qu’ils devront simplement se retirer sous le feu. En règle générale, ces zones ont une économie parallèle «souterraine» qui peut rendre les gangs qui contrôlent ces zones très riches – pensez à la Russie dans les années 1990. Finalement, beaucoup de gens fuiront ces zones et chercheront refuge dans les régions plus sûres, ce processus a déjà commencé à New York.

À l’heure actuelle, il reste un peu plus de deux mois avant les élections, et je pense qu’il est correct de dire que la situation va se détériorer encore plus vite et pour le pire. Le 2 novembre, le pays sera «prêt» – si on peut dire – à une explosion massive de violence suivie de plusieurs mois de chaos.

Beaucoup voteront probablement Trump simplement parce qu’ils croiront, à tort, qu’il est le seul homme politique à s’opposer à ce que les Démocrates promettent de déchaîner contre la majorité des «déplorables» qui veulent garder leur pays et leurs traditions [style gilets jaunes, NdT]. Au fond, le conflit auquel nous assistons actuellement est un conflit d’identité, quelque chose dont la plupart des gens se soucient profondément.

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Tôt ou tard, il y aura une riposte contre la tentative des Démocrates de transformer les États-Unis en une sorte de Wakanda libéral, transgenre, obèse, dirigé par des escrocs, des monstres et des voyous.

Les Démocrates n’obtiendront pas leur guerre civile – mais ils subiront le retour de flamme pour leurs tentatives de détruire les États-Unis.

The Saker

Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone

mardi, 08 septembre 2020

La paradoxale conséquence du BLM

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La paradoxale conséquence du BLM

par Rémi TREMBLAY

Fais attention à ce que tu souhaites, car cela risque de t’arriver.

Le mouvement Black Lives Matter (BLM), propulsé à l’avant-scène médiatique depuis le décès de George Floyd, a l’oreille attentive des puissants de ce monde, pour qui la parole de l’« opprimé » est devenue parole d’Évangile. L’un des slogans employés en Amérique par ce mouvement racialiste est « defund police », soit « cessez de financer la police ».

Cette doléance, plusieurs maires américains l’ont entendue, et, question d’être dans l’air du temps, l’ont appliquée en partie.

Mais, voilà, plutôt que de sauver des vies noires, une police réduite semble avoir eu l’impact inverse, ce qui désole La Presse.

Il faut savoir que cette demande se basait sur un postulat fantasmé, soit que les policiers sont des racistes en puissance en quête de vies noires à faucher. L’affaire Floyd, qui à la base n’avait rien de raciale, fut généralisée, malgré les faits et les statistiques prouvant que cet acte de violence policière n’avait rien de racial en soi. Et en même temps, on faisait fi de la donnée suivante : le plus grand prédateur de l’homme noir en Amérique, est l’homme noir.

Ainsi, dans la plupart des grandes villes américaines, comme à chaque été, on assiste à recrudescence des fusillades dans les rues et les principales cibles sont de jeunes hommes noirs.

Cette année, bien qu’il soit difficile d’établir des données exactes pour la saison chaude, celle-ci n’étant pas terminée, plusieurs médias mentionnent que ces fusillades et les morts liées pourraient atteindre des sommets inégalés, justement à cause des coupures dans les services policiers. Ainsi, selon La Presse, « la métropole américaine (New York) déplorait une augmentation de 53 % du nombre de fusillades par rapport à la même période l’an dernier ».

Le média bien-pensant CNN parle quant à lui d’une situation alarmante.

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Pourtant, les idéologues derrière le slogan « Defund police », par un retournement de la logique difficile à comprendre, expliquent qu’en fait cette montée de violence prouve l’inutilité de la police.

Malgré ce que laissent sous-entendre certains médias et politiciens en évitant de parler des responsables de ces fusillades, les responsables ne sont pas de klanistes ou des racistes visant à éradiquer les Noirs, mais des gangs de rue, des groupes criminalisés, qui cherchent à étendre leur territoire de vente de drogue ou qui exercent des règlements de compte entre gangs rivaux.

Il faut faire attention à ce qu’on demande, car nos souhaits peuvent être exaucés.

Ainsi, le mouvement Black Lives Matter, en faisant de la police une ennemie à abattre a engrangé une conséquence paradoxale : plus d’hommes noirs meurent, et ce à cause de leur revendications anti-policières.

Et le pire dans cette affaire, c’est que certains idéologues de gauche blâment les policiers pour ne pas être en mesure d’enrayer cette violence.

Les Américains ont une phrase pour illustrer le dilemme des policiers : « Damned if you do, damned if you don’t. »

S’ils agissent, ils sont racistes. S’ils n’agissent pas, ils sont racistes.

Rémi Tremblay

• D’abord mis en ligne sur EuroLibertés, le 10 août 2020.

samedi, 22 août 2020

Le gazoduc Nord Stream 2 et les sanctions des Etats-Unis

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Le gazoduc Nord Stream 2 et les sanctions des Etats-Unis

par Jochen Scholz*

Ex: https://www.zeit-fragen.ch

Dès le début de la construction du gazoduc Nord Stream, les Etats-Unis ont rendu clair qu’ils empêcheraient coûte que coûte la construction d’un deuxième gazoduc menant de la Russie en Allemagne en passant sous la mer. On a d’abord essayé d’influencer par voie diplomatique ou par les médias les membres de la Commission Européenne et du Parlement Européen sous l’emprise aux intérêts des Etats-Unis ainsi que les pays membres de l’Union Européenne qui répandent la chimère d’une Russie menaçante depuis des années. Maintenant, le congrès et le gouvernement américains commencent à serrer les vis. Toujours est-il qu’il faut tolérer cette ingérence dans la souveraineté (des pays respectifs).

De quoi s’agit-il? A la base de l’article 232 du «Countering America’s Adversaries Through Santions Act» (https://congress.gov/bill/115th-congress/house-bill/3364/...les Etats-Unis ont décidé d’imposer des sanctions aux entreprises et aux personnes qui construisent le gazoduc ou sont associées à ce projet. Ces sanctions représentent une violation sans équivoque du droit international parce qu’on applique la loi nationale d’un pays dans un contexte extraterritorial. Comme l’exemple de l’Iran le montre, ce comportement n’a rien de particulier. Les Etats-Unis l’ont souvent appliqué ces dernières années. Mais les sanctions appliquées sont seulement efficaces à cause du rôle du dollar dans le système financier mondial. A vrai dire, il s’agit du chantage.

Certes, le gouvernement allemand a officiellement interdit toute ingérence en ce qui concerne ses activités économiques, mais cela ne dissuadera pas les Etats-Unis d’empêcher l’achèvement du gazoduc Nord Stream 2. Un criminel se trouvant l’arme à la main devant sa victime ne sera pas dissuadé non plus de son attaque par la seule discussion. Ce n’est rien d’autre que le droit international créé par la Charte des Nations Unies après l’an 1945 qui est mis en jeu. Il semble de plus en plus être remplacé par le droit du plus fort qui ne cesse de se propager depuis la fin de l’Union Soviétique.

Donc, quel conseil donner au gouvernement allemand? Il faut surtout éviter de rendre la pareille, c’est-à-dire de menacer les Etats-Unis de sanctions. Ceci accélérait l’érosion du droit international dont le gouvernement allemand se plaint. La Charte des Nations Unies montre le chemin. Jusqu´à la fin de l’année 2020 l’Allemagne sera membre non permanent du Conseil de sécurité et le présidera jusqu’à la fin juillet. Je lui conseille de prendre l’initiative pour appliquer l’article 96 de la Charte:

«Article 96

a. L’Assemblée générale ou le Conseil de sécurité peut demander à la Cour internationale de Justice un avis consultatif sur toute question juridique.

b. Tous autres organes de l’Organisation et institutions spécialisées qui peuvent, à un moment quelconque, recevoir de l’Assemblée générale une autorisation à cet effet ont également le droit de demander à la Cour des avis consultatifs sur des questions juridiques qui se poseraient dans le cadre de leur activité.

(https://www.un.org/fr/sections/un-charter/chapter-xiv/ind...)

Au lieu d’être pour l’instant uniquement discuté en Europe et aux Etats-Unis1, le problème sera ainsi un sujet plus connu, voire mondialement connu, même au cas où les Etats-Unis y opposeraient leur véto au Conseil de sécurité ce qui est probable.

La raison principale de l’opposition des élites se trouvant au pouvoir indépendamment de la présidence états-unienne est de nature géopolitique. Car la collaboration de l’Allemagne et de la Russie dans le domaine de l’énergie représente sans aucun doute un élément constitutif d’un espace économique eurasien en train de naître qui entraînera par conséquent une nouvelle architecture de sécurité. Ceci dit, la lutte anglo-américaine pour contrôler «l´île-monde» qui dure depuis des décennies aurait été vaine. Car d’après Halford Mackinder la domination de l’île-monde est la condition préalable à la domination du monde entier.2 D’autres raisons comme par exemple la vente du gaz de fracturation sous forme liquide à l’UE sont moins importantes et représentent plutôt un sujet de la campagne électorale du président Trump. Le gazoduc par contre est très important pour la Russie en ce qui concerne sa géopolitique et sa structure économique.

Il serait donc à souhaiter que la Russie en tant que membre permanent du Conseil de sécurité réfléchisse à appliquer le paragraphe/article 96 de la charte.•


1Y inclus la Russie
 https://www.lettre.de/beitrag/mccoy-alfred-w_herzland-und-weltinsel https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_du_Heartland


*Jochen Scholz, ancien lieutenant-colonel de l’armée allemande (Bundeswehr) a travaillé pendant plusieurs années à l’OTAN à Bruxelles. Pendant la guerre contre la Yougoslavie, il faisait partie du ministère fédéral de la défense où il apprit que les discours officiels des hommes politiques sur la violation des droits de l’homme par les Serbes ne correspondaient pas à ce qu’en rapportaient les experts sur place. En 1999, il quitta le Parti social-démocrate allemand SPD à cause de ces mensonges.

dimanche, 16 août 2020

Kerouac and the Faustian West

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Kerouac and the Faustian West

by

The sinner is at the very heart of Christianity. Nobody is so competent as the sinner in matters of Christianity. Nobody, except the saint. ~ Charles Péguy

Love, Work, and Suffer ~ Motto of the Kerouac family (Rivista Araldica)

Am actually not “beat” but strange solitary crazy Catholic mystic ~ Jack Kerouak, Lonesome Traveler

Since I was under the impression that Jack Kerouac was lost in the memory hole, I was recently surprised by the publication of Jack Kerouac and the Decline of the West, an essay by Semmelweis, published by Rhodes Scholar Press.

Since “Semmelweis” claims to be a GenX latchkey kid, the lifestyle described by Kerouac is hardly a living option for him. For my generation (I have GenX sons), Kerouac, when was even acknowledged, was either a passing “stage” one passed through, a proto-hippy, or lumped in, rather inaccurately, with the “beats”. Semmelweis, unburdened by such preconceptions, is able to separate the “real” Kerouac from the stereotypes of the beatnik … not that that task is so easy to do, since Kerouac was rather complex and his behavior did not always match his innermost thoughts. What Semmelweis is able to see is much deeper than what those of Kerouac’s generation were able to see.

One Man and Three Respectable People

Favorite complaint about contemporary world: the facetiousness of “respectable” people ~ Lonesome Traveler

Semmelweis comments on Kerouac’s appearance on Firing Line in 1968, which is worth watching.

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Of the four men on stage, Kerouac was the only one who was able to connect with the audience. Allegedly intoxicated, he brought the audience to laughter several times, while the three “respectable men” droned on. They are what the French call a “type”; that is, they are devoid of individual personality. These are the other three on the show:

  • William F. Buckley: At that time, he was the Maxwell’s Demon of conservatism, deciding who was in and who was out. After 50 years, his brand of conservatism has conserved nothing.
  • Lewis Yablonsky: Professor Yablonsky, I should add. He was the “expert” on hippies, although he contributed nothing. There was no creed for hippies nor membership cards, so he contributed nothing.
  • Ed Sanders: He was the “hippie” type, and the contrast with Kerouac could not have been clearer. He recited the platitudes of love and peace, etc., like a cardboard cutout. You can see them in the baseball games this week. Put the cutout on a new show in 2020 and you would not even know the difference. The same speech repeated ad nauseum, and everyone thinks it is new.
    In high school, I had the Fugs album. When my mother heard it, she took it off the record player and returned it to the record store for an exchange. I guess she could see further than I could.

Personal Encounter

A generation ahead of me, Kerouac grew up in Lowell, Massachusetts, not very far from my home town. As a rather bookish youth, I tended to act out roles from the books I read. Not quite willing and able to takes things as far as Kerouac did, I did find opportunities. So in some ways, I understand his mindset from the inside, not just descriptively. Fortunately for me, I don’t have an addictive type personality and was left unscarred. Unfortunately, that encounter has left me with an attraction to troubled women, like the sad but beautiful Tristessa.

My boomer friends, feeling the cold breath of impending death on their necks, have grown nostalgic, as though memories of old times will be as restorative as blood plasma transfusions from youths. So they send me links to albums by an 80 year old Dion, or old tracks from the wrinkled Rolling Stones. I’d be much more impressed if Dion became an anchorite or Jagger went full sannyasi.

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Few of them have had a new idea since they were 19, despite professional successes. In their best moments, they sound like a second rate Ed Sanders. They can’t figure me out, but I have just followed the logic.

There is a story, perhaps apocryphal, that some hippies tracked him down in St. Petersburg and went to visit to pay homage. He threw them out while claiming to be Catholic and conservative. The hippies didn’t get the point, although some of us did.

Man as adventurer

Kerouac never lost his longing for a loving family, for a wife and children, and for the simpler, wholesome life of small town America. But he was always thwarted by his longing for adventure, passion, excitement, and lust. ~ Semmelweis

If you watch some youtube videos today, you may come to the conclusion that to be religious, it is only necessary to wear a scapula, pray so many rosaries, etc. This is not a criticism of those men or their practices, especially since in this day and age those are acts of defiance. Yet through Christian history, there has always been the desire for more. There have been explorers, knights, traders, warriors, pilgrims, missionaries, all with the urge for travel and adventure. They kept the faith, no matter how imperfectly.

Most of those options are not available today, so Kerouac made America his exploration (and more followed later). A GenXer cannot imagine what the USA was like in 1956, either physically or psychologically. That description will have to wait for my autobiography.

It seems that converts and reverts have been dominating the public discussion of religion. They are sincere and enthusiastic, and know their dogmas, canon law, and rituals perfectly. However, they often lack a certain “feel”, a Catholic mind that has embraced centuries, the globe, and been encultured with tales of saints, sinners, mystics, philosophers, and so on. There are classical pianists who are technically proficient and know how to play each note at the right time. Nevertheless, they lack an aesthetic “feel” that gives life to the music, so they never make it to the top ranks.

Kerouac, on the other hand, has that “feel”, even if he is not a good role model for your children. For example, while getting high with William Burroughs in Morocco, he could be inspired by a Muslim poem, or image some old man on beach as the coming Bodhisattva. Yet in his best moments, he could have a genuine spiritual experience.

And on Good Friday afternoon a heavenly performance of the St Matthew’s Passion … I cried most of the time and had a vision of an angel in my mother’s kitchen … and I realized it didn’t matter that we sin, that all my own petty gripes didn’t matter either. ~ Lonesome Traveler

Final Plans

Hermitage in the woods, quiet writing of old age, mellow hopes of Paradise ~ Lonesome Traveler

Kerouac never got to be old, since alcohol killed him. That should be the goal of every old man, and Kerouac knew it. When Siddhartha tired of the pursuit of money, women, family, he, too, isolated himself. But he could think, fast, and wait. Jack was addicted and impatient, so his road of excess cannot be recommended, even if it leads to the palace of wisdom. Did he attain Paradise? Perhaps, since Paradise is for saints and sinners, not the lukewarm.

The peasant farmers

Semmelweis picks out an interesting theme in Kerouac that I never would have noticed. He references the Fellaheen or “peasant farmer”: those who persist after a civilization has collapsed. Oswald Spengler defines them this way.

only the primitive blood remains, alive, but robbed of its strongest and most promising elements. This residue is the Fellah type … Life as experienced by primitive and by fellaheen peoples is just the zoological up and down, a planless happening without goal or cadenced march in time, wherein occurrences are many, but, in the last analysis, devoid of significance.” ~ Oswald Spengler, The Decline of the West

Valentin Tomberg attributes them to the forgetting of the past. In our time, we can see that the forgetting is deliberate.

the “primitive” tribes and nomadic peoples, disinherited from their past and obliged to begin everything again, began to live in caves or camp under trees. There were once powerful kingdoms and magnificent towns but their descendants had lost all memory of them and gave themselves up entirely to the daily life of “primitive” tribes —the life of hunting, fishing, agriculture and war. ~ Valentin Tomberg, Meditations on the Tarot

Semmelweis points out that Kerouac identified with the Fellaheen of his time: hustlers, drug addicts, winos, even though they could not sustain even a primitive civilization. Nevertheless, Semmelweis points out the logic: Beat = beatific, therefore the Fellaheen, the lumpen, the outcasts, are holy. Perhaps this might also be due to the way the respectable men of the publishing industry marginalized him, so he was never able to penetrate into the respectable literary circles.

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Faustian and Magian Civilizations

Besides the Fellaheen, Semmelweis pulls out another point from Spengler. Kerouac was prophetic about the 21st century. Semmelweis explains:

He saw the distinction in Spenglerian terms, which classifies Western European civilization as “Faustian,” and Near-Eastern civilization as “Magian.”

It’s remarkable that he saw that 21st century culture and spirituality would not be “American,”

which in this context means Western European and Faustian, but would be “Magian,” of the East, and of a type which rather than promoting the heroism and individualism of Faustian man, promotes the dissolution of the individual ego into the greater collective Spirit.

That is why the spirituality of the East involves the dissolution of the Person in the unconditioned state, while Western spirituality, like in Catholicism, there is always the two in one. That so many Westerners are preferring Eastern spirituality is just a regrettable sign of the times.

Dionysus vs Dionysius

I believe in order, tenderness, and piety.

Kerouac confessed this to Buckley:

[the counterculture is] apparently some kind of Dionysian movement in late civilization, and which I did not intend, any more than I suppose Dionysus did … although I’m not Dionysius the Areopagite. I should have been.

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Semmelweis expands on that distinction:

The point [is] that Kerouac’s sensibilities and values are religious like Dionysius the Areopagite, not chaotic and destructive like the god Dionysus.

Since the two names differ by only one iota, it shows how close the two temptations are. At birth, we are assigned a good angel and a bad angel. Hence, life is a perpetual spiritual warfare; that is not an option and you cannot be a draft dodger.

Errata

The beatnik on the TV Show, The Many Loves of Dobie Gillis, was named Maynard G. Krebs.

mercredi, 12 août 2020

Dmitry Orlov : Interview par Keith Woods sur Continuum

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Dmitry Orlov : Interview par Keith Woods sur Continuum


Par Dmitry Orlov

Source Club Orlov

Bienvenue à l’émission d’aujourd’hui. Je suis ravi d’être rejoint par Dmitry Orlov, qui est un écrivain russo-américain. Il a écrit plusieurs livres sur l’effondrement et la technologie. Ravi d’être rejoint par vous, M. Orlov. Si vous souhaitez présenter votre travail au public pour quiconque ne le connaît pas, ce serait formidable.

DO : Tout d’abord, c’est formidable d’être dans votre émission. Je vous remercie de m’avoir invité.

Je ne suis plus un néophyte car je le fais depuis longtemps, mais écrire sur l’effondrement n’est pas vraiment mon métier. J’ai eu une carrière avant cela, en ingénierie informatique, puis en physique des hautes énergies, puis en commerce électronique, et en sécurité sur Internet, en conversion des médias, des choses comme ça, et finalement j’ai juste abandonné tous ces trucs d’entreprise parce que je me suis rendu compte que cela n’allait pas vraiment dans la direction que j’aimais. Et j’ai commencé à écrire sur ce que je pensais qu’il allait arriver aux États-Unis en me basant sur ce que j’avais observé en Union soviétique et en Russie à la fin des années 80 et au début des années 90, parce que je pensais que les États-Unis allaient s’effondrer.

J’ai commencé à le faire il y a une douzaine d’années et, bizarrement, j’ai reçu un accueil plutôt favorable pour commencer.

Maintenant, il y a deux types de personnes que je rencontre : celles qui crient et s’enfuient – je suppose qu’elles sont la majorité – et puis il y a aussi les personnes qui me suivent, ou celles qui se rendent compte que j’ai fait valoir des arguments valables depuis le début. J’ai donc pas mal d’adeptes en ce moment, et j’écris quelques articles par mois, la plupart sur des sujets d’actualité et d’analyse, et ça se passe plutôt bien et ça m’occupe, pas tellement en écrivant, mais en faisant des recherches pour l’écriture. C’est un travail à plein temps pour l’instant. Et c’est donc là que j’en suis aujourd’hui.

KW : Évidemment, avec les événements de ces derniers mois aux États-Unis, je pense avoir entendu l’idée de l’effondrement, ou l’idée d’un État en faillite, entrer de plus en plus dans la conscience des gens, mais quand vous regardez les États-Unis maintenant et surtout les tensions raciales, ethniques que nous avons vues ces derniers mois – est-ce que cela vous semble être une société qui est à un stade assez avancé d’effondrement maintenant, ou pensez-vous que l’empire américain peut encore continuer à voyager pendant quelques années à venir ?

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DO : Il est très difficile de prévoir le moment où cela se produira. En ce qui concerne les tensions raciales aux États-Unis, ce n’est pas nouveau. La pire émeute raciale de tous les temps s’est produite il y a une centaine d’années ; les gens l’oublient. Des pans entiers de villes ont été complètement brûlés, un grand nombre de personnes se sont retrouvées sans abri. C’était une très grande émeute raciale. Il y a eu des émeutes raciales après cela en divers endroits, à Chicago, à Los Angeles et ailleurs. C’est un processus plus ou moins répétitif. En ce moment, beaucoup de gens disent que « la vie des Noirs est importante ». C’est un slogan, et si vous regardez l’histoire – et ce n’est pas un jugement de ma part, c’est une observation – les vies noires semblent avoir de l’importance tous les 20 ou 30 ans.

Les Noirs aux États-Unis sont des pions politiques. Ils sont fondamentalement manipulés par l’establishment Démocrate et ils sont périodiquement lâchés sur le public. Ils sont maintenus au point d’ébullition par un certain nombre de politiques qui détruisent les familles noires, qui emprisonnent les hommes noirs, qui privent les enfants noirs de toute éducation significative. Tout cela les rend utiles comme pions. Ils vont commencer à se rebeller, à piller et à semer la pagaille dès que quelqu’un, au sein de l’establishment Démocrate, tirera sur la bonne ficelle, et c’est ce qui se passe cette année. Les pions ont été déployés afin de renverser Donald Trump parce que les Démocrates sont si désespérés. Ils sont incroyablement désespérés : c’est leur dernier soupir. Ils ont un candidat qui est absolument sénile, qui ne peut pas aligner une phrase. Et c’est donc un signe de désespoir. Je ne pense pas que cela se traduise immédiatement par l’effondrement des États-Unis ; je pense que cela a à voir avec des tendances à beaucoup plus long terme qui sont en cours depuis des générations et qui sont à ce stade inéluctables – non pas qu’elles aient toujours été inéluctables ; je n’ai jamais prétendu qu’elles l’étaient. Mais à ce stade, la plupart des commentateurs et analystes réfléchis diraient que ces processus vont simplement suivre leur cours.

KW : Diriez-vous que la source de l’effondrement est principalement financière ?

51jZ8PjAtxL._SY445_QL70_ML2_.jpgDO : Eh bien, j’ai beaucoup écrit à ce sujet. J’ai écrit un livre, The Five Stages of Collapse, dans lequel j’ai présenté l’effondrement comme un processus en plusieurs étapes : financière, commerciale, politique, sociale et culturelle, en montrant des exemples de sociétés, en faisant des études de cas de sociétés qui passent par chacune de ces étapes ou qui ont pu arrêter l’effondrement.

La séquence est logique, car le financement est essentiellement lié aux promesses que les gens se font les uns aux autres. Ces promesses doivent être étayées par une notion réaliste de ce qui peut être réalisé en termes, par exemple, de remboursement de la dette. La fonction de la finance est de financer l’activité productive, et si la finance décide qu’il n’y a pas de financement parce que les dettes ne seront pas remboursées, alors cela limite l’activité commerciale. Les usines ne sont pas construites, les produits ne sont pas expédiés, etc., ce qui entraîne une contraction de l’économie physique des biens et des services, provoquant une chute des recettes fiscales et paralysant le gouvernement qui ne peut plus dépenser comme il en a l’habitude. Cela entraîne une paralysie et un effondrement politiques, et une fois que le monde politique se dissout, les institutions sociales sont mises à rude épreuve et échouent souvent parce qu’à ce moment-là, le gouvernement ne peut plus subvenir aux besoins de la population, il s’agit donc de groupes caritatifs et d’organisations comme les organisations religieuses qui ne sont généralement pas à la hauteur.

Et le dernier bastion est la famille. Souvent, elle échoue aussi à cause du stress. Les familles se dissolvent et la culture s’effrite. La dernière étape de l’effondrement culturel est celle où les gens cessent de ressembler aux gens : ils deviennent plus comme des animaux. Et c’est la dernière étape de l’effondrement, après laquelle vous n’avez plus vraiment quelque chose que vous pourriez appeler humanité. Vous avez juste ces humains semi-fertiles qui courent dans tous les sens. J’ai même fait une étude de cas d’une société qui en est arrivée à ce point, où d’éminents chercheurs, des anthropologues – un anthropologue en particulier – ont décidé que de telles sociétés devraient être complètement démantelées : les individus n’ont plus rien à faire ensemble. Il faut les séparer, les diviser, parce qu’à ce moment-là, ce qui reste de la culture est pathologique.

Or, il s’avère que les États-Unis suivent cette séquence d’effondrement à l’envers. C’est une prise de conscience que j’ai eue tout récemment : [les États-Unis] ont commencé par un effondrement culturel.

Fondamentalement, le processus qui s’est déroulé aux États-Unis depuis la fin des années 50 et tout au long des années 60 a démembré les familles élargies, puis plus tard a également détruit les familles nucléaires, de sorte que les naissances hors mariage sont maintenant assez dominantes et que le nombre d’enfants, en particulier dans les familles noires, qui grandissent sans père est stupéfiant. Cela indique essentiellement que la culture a échoué. Il n’y a plus de véritable culture humaine, il n’y a plus qu’une culture commerciale de consommation. Les consommateurs, qui font attention aux prosommateurs, aux influenceurs et aux médias. La seule fonction qu’ils ont est de décider ce qu’ils vont consommer jusqu’à ce que l’argent s’épuise, et à ce moment-là, ils sont tout simplement laissés pour compte – complètement laissés pour compte, laissés à la dérive.

La société n’a plus vraiment de fonctions viables. Dans certains endroits, l’église est encore dominante et joue un rôle important, mais c’est vraiment la seule fonction sociale forte qui existe.

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En ce qui concerne le gouvernement, nous pouvons constater d’énormes dysfonctionnements dans la sphère politique. En gros, le pays tout entier se divise en zones rouges et bleues qui sont déjà plus ou moins en guerre les unes contre les autres, bien qu’il ne s’agisse pas encore d’une guerre à balles réelles dans beaucoup d’endroits, mais cela pourrait très bien évoluer en de réels combats.

Le commerce a évolué à un point tel que les États-Unis ne sont pas autosuffisants pour la plupart des produits manufacturés, et la plupart de ce qu’ils produisent est éphémère comme les logiciels et les médias, et peut-être certains produits pharmaceutiques qui sont incroyablement surévalués ; et beaucoup de produits agricoles. C’est donc en gros une économie de plantation pour le monde entier. Il n’y a plus de secteur industriel viable.

Et puis, financièrement, c’est un trou noir, parce qu’elle ne fait qu’imprimer de l’argent. Elle le prête principalement à des initiés. On ne s’attend pas à ce que ces dettes générées soient remboursées un jour, et elles sont finalement converties en instruments zombies financiers bizarres qui restent dans les livres de comptes de sociétés zombies qui sont à jamais maintenues hors de la faillite en imprimant à nouveau de l’argent et en le prêtant. Il n’est donc plus question de prétendre que le financement a quelque chose à voir avec l’estimation du risque et la décision de prêter en fonction de la capacité de remboursement prévue, car on ne s’attend pas à ce que quiconque, à quelque niveau que ce soit, rembourse quoi que ce soit.

Il s’agit donc simplement d’une presse à imprimer qui fonctionne à vide, et toute l’économie des États-Unis dépend maintenant de cette presse à imprimer. Dès qu’il s’avèrera qu’imprimer un dollar de plus ne produit aucune valeur mais produit en fait une valeur négative pour l’économie, c’est à peu près terminé, toute la partie sera terminée.

Il est très difficile de prévoir le moment où cela se produira, mais ce sera un événement, pas un processus. Un jour, les gens se réveilleront et réaliseront que l’impression par la Réserve fédérale de 100 000 milliards de dollars supplémentaires ne fera pas avancer l’économie d’un pouce, et c’est à ce moment-là que tout sera déclaré terminé.

C’est donc ce que je vois se produire maintenant.

KW : C’est intéressant que vous pensiez que la dernière étape a déjà eu lieu parce que cela suggérerait… Je veux dire, vous avez observé l’effondrement de l’Union soviétique, mais même si cela semble aussi mauvais que cela a été, au moins il y avait encore une unité familiale en dessous. Il y avait une société homogène et il n’a donc pas fallu beaucoup pour assurer la transition vers une sorte d’État russe cohérent. Mais si vous regardez les États-Unis, et le fait qu’il y a un effondrement culturel, et toutes ces tensions entre les classes, entre les races… dans une société très multi-ethnique.

Je suppose que la question est alors de savoir, si les États-Unis sont confrontés à ce genre d’effondrement, s’il y a des raisons de croire que les États-Unis en tant qu’entité survivraient même à cela en termes d’intégrité territoriale. En d’autres termes, envisageriez-vous la balkanisation et l’effondrement des États-Unis en tant que pays ?

DO : Il n’y a aucune raison de croire que les États-Unis continueront d’exister une fois que les États ne seront plus unis. Étant donné la politique actuelle, encore une fois, la séparation en zones rouge et bleue qui sont hostiles les unes aux autres à tous les niveaux, il est vraiment difficile de dire que les États-Unis sont unis. Encore une fois, ils sont unis par l’imprimerie de la Réserve fédérale. Une fois que le dollar américain aura fait faillite, il n’y aura plus rien pour maintenir l’unité des États, et il n’y aura plus rien pour maintenir l’unité de chaque État individuellement. Il n’y a aucune raison de continuer à avoir ce système qui se contente de redistribuer de l’argent imprimé – imprimé essentiellement à partir de rien – et il n’y a donc aucune raison de penser que cette entité politique va se maintenir.

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Maintenant, au niveau ethnique, il y a encore de vastes zones – essentiellement rurales à l’heure actuelle – où l’ancienne couche de la société anglo-allemande se maintient, et il se peut donc qu’il y ait de vastes étendues de terres patrouillées par des locaux lourdement armés qui sont encore relativement sûres et relativement productives. La question est de savoir s’ils pourront réellement survivre sans accès aux côtes et aux ports, car les États-Unis ne produisent plus les pièces de rechange dont ils ont besoin pour faire fonctionner les usines et les équipements. Tout ce matériel est maintenant importé, principalement de Chine, et il n’y a donc aucune raison de s’attendre à ce que les États-Unis puissent se réindustrialiser dans ces conditions, car le pays ne dispose plus des compétences de base nécessaires pour se réindustrialiser. Les ingénieurs n’existent plus ; les gens capables font tous des études de droit et de finance depuis longtemps, et d’autres professions qui ont essentiellement trait à l’escroquerie. Il n’y a donc aucune raison d’espérer ce genre de renaissance.

En ce qui concerne les villes, la fonction qu’elles remplissent n’est pas vraiment claire. Les confinements à cause du coronavirus ont prouvé que les villes, à ce stade, ne remplissent aucune fonction vitale. Elles pourraient simplement être dissoutes. Elles pourraient être abandonnées. Il est donc très difficile de voir quelle nouvelle chose cohésive pourrait émerger de ce processus.

KW : Une autre question qui se pose alors, dans le sillage d’un effondrement potentiel des États-Unis, est que les États-Unis sont actuellement un hégémon mondial. La fin de cet ordre serait la fin de l’ordre que nous avons eu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La question est donc de savoir ce qui surgit dans ce vide de pouvoir. Pourriez-vous imaginer une sorte de monde multipolaire, sans hégémon, ou pensez-vous que la Chine ou la Russie – ou la Chine et la Russie combinées – combleront immédiatement ce vide ?

DO : Je ne pense pas que la Russie et la Chine soient particulièrement intéressées par cela. Le mode de fonctionnement de la Russie consiste à mettre en place des organisations régionales avec ses partenaires eurasiens. Ce n’est pas tant du multilatéralisme que du bilatéralisme. Il s’agit essentiellement d’accords individuels avec divers pays. Ce sont aussi des cadres qui prennent du temps à se mettre en place. Il existe une relation solide avec la Chine – entre la Russie et la Chine – mais je ne pense pas que quiconque veuille intervenir et faire ce que les États-Unis prétendent faire, c’est-à-dire se ruiner par des dépenses militaires inefficaces.

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Le fait que les États-Unis aient des troupes stationnées un peu partout et qu’ils dépensent plus que tout le monde en dollars n’a plus vraiment d’importance parce que [les États-Unis] n’ont plus vraiment de capabilité. Regardez ce qui s’est passé lorsque les Iraniens ont répondu au meurtre d’un de leurs généraux par les Américains en lançant des roquettes sur quelques bases militaires en Irak : rien. Il n’y a pas eu de réponse. Les Américains se sont contentés d’encaisser.

C’est le schéma qui a été établi depuis longtemps. Les Américains se mettent en danger, mais ils ne font rien. Ils n’ont pas eu de succès militaire depuis très longtemps. L’ensemble de l’establishment militaire américain est essentiellement une éponge à fric : c’est très cher, mais ce n’est pas très bon. Leurs avions ne volent pas très bien et il y a beaucoup de problèmes avec à peu près chaque partie. L’objectif n’est pas de défendre la nation, car personne n’attaque la nation. L’objectif est d’absorber autant d’argent que possible et de le distribuer à un petit groupe d’initiés.

Ainsi, si vous regardez la parité des dépenses de défense entre, disons, la Russie et les États-Unis, la Russie obtient dix fois plus pour chaque dollar dépensé que les États-Unis, donc l’armée russe s’est renforcée et la Russie a réduit ses dépenses de défense tout le temps, tandis que les États-Unis s’affaiblissent et continuent d’augmenter leurs dépenses militaires. Ces tendances sont indéniables. Ainsi, l’idée que les États-Unis restent un hégémon mondial basé sur leurs prouesses militaires est, je pense, totalement erronée.

Je pense que la seule chose qui maintient les États-Unis dans l’actualité mondiale à l’heure actuelle est la presse de la Réserve fédérale et le dollar américain. C’est tout. Rien d’autre.

KW : Une autre histoire a été divulguée hier concernant une prétendue ingérence russe. Cette fois, c’était au Royaume-Uni, où le ministre des affaires étrangères a déclaré que le Royaume-Uni avait de fortes raisons de croire que la Russie avait fait fuiter des documents à l’approche des dernières élections pour essayer d’aider le parti travailliste.

Je suis juste curieux parce que cette histoire de Russiagate est en train de devenir un trope maintenant. Elle est utilisée encore et encore pour tout ce à quoi l’establishment occidental est opposé. Même Tulsi Gabbard a été accusée d’être un agent russe. C’est juste un coup monté, ça ne veut rien dire.

Mais je suis curieux de savoir quelle est la perception [à l’intérieur] de la Russie, de toute cette hostilité qui est soudainement dirigée contre eux depuis l’Occident, et plus généralement, la perception par les Russes de l’Occident libéral et de beaucoup des problèmes auxquels nous sommes confrontés à l’Ouest maintenant.

DO : Eh bien, d’une part, la couverture médiatique en Russie que l’on voit, la couverture médiatique de l’Occident, de ce qui se passe au Royaume-Uni et aux États-Unis, est très modérée. Elle est factuelle, modérée, et n’est pas tendancieuse suivant mon point de vue. Mais c’est épouvantable. Je veux dire, les Russes regardent ça et pensent « Oh mon Dieu, pourquoi pensions-nous que ces gens méritaient qu’on s’occupe d’eux ? Pourquoi pensions-nous qu’ils comptaient ? »

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Alors il y a cette prise de conscience. En ce qui concerne les accusations qui ont été lancées au hasard contre la direction générale de la Russie pour ceci et cela, la plupart des gens en Russie savent maintenant ce que signifie « très probablement » en anglais. Les gens font la part des choses. Le mot « fake » a pénétré la langue russe, en particulier en référence à la plupart des choses venant de l’Ouest. Des « fausses nouvelles » sont souvent lancées. En général, il s’agit essentiellement de matériel pour des émission humoristiques à ce stade. Il n’y a rien de sérieux là-dedans. Il est même difficile de poursuivre la conversation à ce sujet parce que les gens en ont tellement marre. « Oh oui… fausses nouvelles… très probablement… bla bla bla. Peu importe. »

En dessous, si vous grattez la surface, les Russes sont convaincus que la vérité est de leur côté, et la vérité les rend invincibles. Ils en sont absolument convaincus. L’autre côté ne fait que mentir, donc peu importe ce qu’ils disent. Nous savons qu’ils mentent. Ce sont des menteurs. Et s’ils ne mentent pas, alors la question devient : quand ont-ils cessé de mentir et pourquoi ? Qu’est-ce qui a causé cette conversion sur le chemin de Damas, une révélation ? Parce que nous ne l’avons pas remarqué.

KW : C’est assez intéressant. Vous avez également écrit un livre intitulé Shrinking The Technosphere qui s’appuie sur de nombreuses idées de Jacques Ellul, une analyse similaire de la technologie comme cette sorte de démiurge, ou force de contrôle. Je pense que vous la décrivez comme une « force émergente ». Je suis un peu curieux : j’ai vu que la Russie elle-même investit beaucoup de ressources dans la cryptotechnologie et se prépare à ce que le monde passe de la monnaie fiduciaire à la crypto. Je suis juste curieux de savoir dans quelle mesure vous pensez que cela pourrait changer les paradigmes en termes de discussion sur un monde plus multipolaire, un système plus décentralisé avec plus d’anonymat, [rendant] plus difficile pour les gouvernements centraux de tracer les transactions financières et de contrôler les gens par des moyens financiers ? Quelle sera, selon vous, l’importance des innovations en matière de crypto ?

DO : La cryptographie, c’est juste un peu de logiciel. Bitcoin est phénoménalement idiot parce que c’est un horrible gaspillage d’énergie. C’est tout simplement l’invention la plus stupide du monde, compte tenu de ses besoins en énergie. L’anonymat qu’il accorde est surtout utilisé pour toutes sortes de parasitisme, d’escroqueries, de vols et des combines d’extorsion. Il n’y a rien de bon à cela, mais vous savez, la technologie autour de la Blockchain est juste un algorithme qui a des applications – certaines plutôt bonnes – dans certains domaines. Dans certains domaines, comme la finance, ce n’est peut-être pas le cas.

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En ce qui concerne ce qui se passe en Russie, beaucoup d’efforts sont déployés pour rationaliser les systèmes électroniques (Internet), pour éliminer la bureaucratie. Traditionnellement, la Russie a toujours été très gourmande en papier, beaucoup de papiers avec des timbres et des signatures nécessaires pour chaque chose, le tout fait dans l’urgence. Il est donc maintenant possible de réaliser n’importe quel projet avec un simple téléphone portable ou un iPad ou quelque chose de ce genre. Tout évolue vers un modèle où tout se fait par le biais de sites web et de serveurs Internet, ce qui est très positif.

La Russie vient de modifier sa politique fiscale de telle sorte qu’elle a peut-être le régime fiscal le plus indulgent pour les sociétés de technologie dans le monde, et étant donné qu’elle compte déjà beaucoup des meilleurs talents dans le domaine de l’IT, elle va probablement devenir une plaque tournante majeure pour le développement international de logiciels. Il faudra sans doute s’attendre à ce que le tonnerre retentisse dans des pays comme l’Irlande qui ont été en tête dans cette catégorie. Et c’est donc un développement positif pour la Russie.

KW : Tout comme cela est lié à votre travail sur l’effondrement, la dépendance que nous avons à l’égard des systèmes technologiques depuis si longtemps, est-ce que cela s’ajoute, ou est-ce un facteur aggravant, à l’effondrement dévastateur que connaîtrait une société moderne aujourd’hui ? Si ces systèmes technologiques commençaient à s’effondrer, cela aurait-il un effet aggravant en termes d’effondrement ?

DO : Eh bien, oui. L’élimination des stratégies de repli est généralement une chose très dangereuse. Ainsi, si vous regardez la Russie, par exemple, et la décision de la Russie d’aller à fond dans ces systèmes d’infrastructure modernisés, cela commence par les technologies de base telles que le pétrole, le gaz, le charbon et le nucléaire, qui génèrent l’énergie. Les procédés d’extraction et de fabrication qui assurent l’autosuffisance de tous les éléments essentiels de l’infrastructure, soit directement, soit par l’intermédiaire de partenaires de confiance comme la Chine. Et cela part de là. Ils ont mis en place un réseau électrique autosuffisant qui utilise des pièces fabriquées en Russie. Ils commencent à s’orienter vers la fourniture de leurs propres systèmes d’exploitation. Il y en a un qui remplace Android, basé sur Linux, qui est en cours de réalisation. Ils pourraient partager ce projet, ou être en train de le partager avec la Chine en raison de toute la folie qui entoure les sanctions contre Huawei. C’est donc un projet qui se construit d’en bas vers le haut.

Si vous regardez les États-Unis, ils ont produit beaucoup de pétrole léger de qualité relativement médiocre et inutile par le biais de la fracturation hydraulique, mais cela s’est effondré. Plus personne ne finance tout cela et c’est un gaspillage global d’argent et de ressources. Il n’y a pas vraiment de solutions de repli.

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Et puis il y a le lobby écologiste qui élimine les oléoducs et arrête le financement des projets énergétiques à moins qu’il ne s’agisse de projets « verts » qui utilisent l’énergie éolienne et solaire. Le problème avec l’éolien et le solaire est que la production d’énergie qui en découle est irrégulière, imprévisible et n’a rien à voir avec la demande. Elle est liée à l’offre de vent et de soleil, et il n’existe pas de mécanisme de stockage pour stocker de grandes quantités d’électricité qui soient abordables ou qui puissent être produites dans les délais requis.

Les technologies vertes sont donc une impasse évolutive, du moins à cette échelle, et il n’y a donc pas de plan. Pour l’instant, tout le monde dépend de la disponibilité permanente de l’internet, mais la base est le réseau électrique qui n’a pas été mis à niveau depuis longtemps aux États-Unis. Il dépend d’un grand nombre de centrales nucléaires, dont une centaine vieillissent rapidement. Il manque la compétence, ou le désir, d’en construire de nouvelles, et les États-Unis n’ont pas la capacité, ou la possibilité, d’enrichir l’uranium. Ils ont délégué cette tâche aux Européens, aux Français et à la Russie. Ainsi, 25% des ampoules électriques qui sont allumées aux États-Unis historiquement l’ont été grâce à du combustible MOX, du combustible nucléaire, expédié aux États-Unis depuis la Russie. Donc, si vous regardez toutes ces dépendances et ce que cela signifie, eh bien, oui : c’est incroyablement précaire. Ce genre de dépendance technologique est vraiment mauvais pour une nation qui pourrait au mieux, si on se projette, être une nation agraire lourdement armée, constellée de petits fiefs. Ce n’est donc pas une bonne chose pour aller de l’avant.

KW : Vous avez écrit sur le pic pétrolier. Il est évident que… le documentaire de Michael Moore « Planet of the Humans » a récemment fait la une des journaux et a sensibilisé les gens à ce problème, au manque d’efficacité des technologies vertes auxquelles nous croyons beaucoup, et vous en avez parlé. Mais la question est de savoir quelle est l’alternative, alors, si nous atteignons le pic pétrolier et que nos besoins en énergie ne peuvent être satisfaits, sera-t-il simplement nécessaire de réduire notre consommation ? Vous avez mentionné l’énergie nucléaire. L’énergie nucléaire est-elle une solution potentielle à long terme, ou avons-nous raté le coche sur ce point ?

41orpOXeccL._SX322_BO1,204,203,200_.jpgDO : Les deux seuls pays qui ont la capacité de développer le nucléaire à la vitesse nécessaire sont la Russie et la Chine.

Le seul pays qui a réellement une chance de rendre la production d’énergie nucléaire sûre à long terme est la Russie, car elle est assez avancée dans le travail sur le cycle nucléaire fermé qui ne produira pas de déchets nucléaires de haute activité. Elle va tout brûler. Tous les autres pays ont abandonné cette stratégie. La Russie est la seule, et donc les autres devront au mieux attendre leur tour parce que la façon dont la Russie traite les installations nucléaires dans le monde est [qu’] elle construit essentiellement la centrale nucléaire. Elle forme des locaux pour l’exploiter. Elle signe des contrats pour tout le combustible nucléaire pour toute la durée de vie de la centrale ou de l’installation, qui pourrait être de plus de 100 ans à ce stade parce qu’ils ont appris à recycler les installations nucléaires.

Tous les pays du monde, et certainement ceux d’Europe ou des États-Unis, ne sont pas prêts à accepter ce contrat. D’autres pays comme la Turquie, par exemple, ou l’Iran, ou l’Égypte, sont plus qu’heureux de conclure un accord à si long terme, mais en gros, cela signifie qu’il y a un cordon ombilical de votre pays à la Russie pour toujours. Ainsi, les pays qui cultivent une attitude contradictoire envers la Russie n’ont aucune chance de voir un tel contrat se signer, du moins dans un avenir prévisible.

KW : C’est assez intéressant. Diriez-vous que dans le siècle à venir… lorsque vous pensez à certaines de ces choses, par exemple l’effondrement des États-Unis en tant qu’hégémon et le type de régionalisme que la Russie cultive, est-ce que nous envisageons la fin de la globalisation en tant que processus, la fin du globalisme dans ce siècle ?

DO : Eh bien, je pense que oui. Je pense que ce que nous voyons est le dernier écho mourant du colonialisme occidental – parce que c’est vraiment le modèle qui a été le moteur de tout cela. C’est le dernier souffle de l’économie de plantation, où les anciennes fortunes embauchent des MBA interchangeables et formatés pour gérer des projets dans le monde entier. Peu importe où ils se trouvent dans le monde. Payer des militaires pour surveiller les politiciens locaux afin de s’assurer qu’ils ne deviennent pas trop arrogants et n’essaient pas de s’accaparer trop de pouvoir. Et cela va mourir. Ce système est en train de mourir depuis longtemps : cela va s’accélérer. Cette dernière vague de globalisation qui a expédié les usines de l’Occident vers d’autres endroits du monde où l’énergie et la main-d’œuvre étaient bon marché et où les coûts de réglementation étaient faibles – a fait son temps.

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Je pense donc que l’avenir nous réserve des pays différents allant dans des directions différentes, certains se développant, d’autres non, et certains restant à peu près tels qu’ils sont. Je ne m’attends pas à ce que tout cela affecte de manière très dramatique ce qui se passe dans les zones rurales du Cambodge ou du Laos, par exemple, mais d’autres pays – le Canada, par exemple – pourraient être très touchés. Cela dépend de l’endroit où ils se trouvent dans le monde, car il n’y a pas de globe : il n’y a que dans l’espace, depuis l’orbite terrestre, qu’on peut le voir ainsi. Mais depuis le sol, sur le sol, la terre ne ressemble pas à un globe terrestre ; elle ressemble à une parcelle de terre qui est visible depuis là où vous êtes, entourée par l’horizon, d’environ 30 kilomètres.

KW : Pour quelqu’un qui écoute ceci, [quelqu’un qui] partage votre pessimisme quant à la direction que prend l’Occident, je suppose que la question est de savoir ce que doit faire quelqu’un qui reconnaît la réalité, en termes de moyens pour se préparer au mieux à ce qui va arriver. Y a-t-il un meilleur moyen de se sevrer des éléments du système qui subiront probablement le pire sort ?

DO : Eh bien, les gens s’en sortent plutôt bien à condition qu’ils puissent se rendre utiles les uns aux autres. Pas dans le cadre d’un programme où vous allez sur un tableau d’affichage d’offres d’emploi cherchez un employeur, parce que ces [emplois] seront assez rares sur le terrain, je suppose. Mais ce que vous pouvez faire vous-même pour vos voisins immédiats, pour les gens avec qui vous pouvez entrer en contact. Et beaucoup de ces compétences sont assez basiques.

Donc dans les endroits les plus prometteurs du monde – prometteurs du point de vue de la survie – les gens cultivent ces habitudes, donc par exemple il n’y a aucune raison concevable qu’en Russie en ce moment je devrais faire pousser des pommes de terre… sauf que je le fais, et la plupart des autres personnes aussi. C’est une de ces choses que l’on ne veut jamais cesser de pouvoir faire, comme s’il n’y avait aucun doute que l’on abandonnerait sa capacité à faire pousser des pommes de terre même si je pouvais aller au supermarché et acheter toutes les pommes de terre que je voulais, et plus encore, pour quelques roubles. Il ne s’agit pas de cela. De même, les gens savent comment construire des cabanes en rondins ; les gens savent comment assembler des poêles en briques. Vous savez, il y a une myriade de choses comme ça que les gens savent faire. Ils font rouler de vieilles voitures parce qu’elles peuvent être réparées à l’aide d’outils à main sans les relier à un ordinateur. Il y a beaucoup, beaucoup d’adaptations de ce genre que les gens du monde entier se cultivent pour se préparer aux temps difficiles parce qu’ils savent par expérience que les temps difficiles arrivent. Ils le savent. Ce n’est pas une question de si mais de quand. Personne ne sait quand, et c’est donc maintenant qu’il faut s’entraîner.

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Maintenant, il y a des gens en Occident qui pensent que le train train quotidien qu’ils ont adopté va continuer pour toujours, mais ce n’est pas un fait, ce n’est pas vrai. Il y a donc beaucoup de métiers modestes pour lesquels les gens pourraient commencer à se former, afin de se rendre utiles le moment venu.

KW : Ce qui tend à se produire… les croyances des gens en période d’effondrement… Je me souviens avoir lu que John Michael Greer avait prédit que les baby-boomers aux États-Unis commenceraient des sectes suicidaires à un stade avancé de l’effondrement, et il est vrai que certains des mouvements que nous voyons en Occident aujourd’hui – BLM [par exemple] – semblent ressembler à des sectes religieuses dans leur orientation. Mais je suis curieux : pour une société qui a vraiment adhéré à la religion du progrès, de la foi et de l’optimisme, que commence-t-il à se passer quand les choses tournent mal ? Verrons-nous apparaître une nouvelle religiosité, et si oui, à quoi cela ressemblerait-il ?

DO : Dans certains endroits, il y aura une nouvelle religiosité. Différentes populations sont plus ou moins susceptibles d’entrer dans des cultes. Il y a eu une forte pénétration des différents cultes en Russie au moment de l’effondrement de l’Union soviétique dans les années 90, et il y a eu une période où les autorités ont dû se précipiter pour éteindre ces incendies et éliminer certains des cultes les plus répugnants. Certains d’entre eux existent toujours. C’est un vilain problème qu’il faut gérer. Et donc, oui, le désespoir engendre ce genre de vœux pieux, et les gens qui se présentent et vous vendent une sorte de rêve, aussi absurde soit-il, comblent ce vide d’espoir. Nous pouvons donc en attendre beaucoup.

KW : Mais la Russie elle-même semble avoir très bien rebondi, et assez rapidement, après l’effondrement de l’Union soviétique. C’est quelque chose de voir le niveau de religiosité, et la rapidité avec laquelle elle est passée d’une société athée à l’une des seules sociétés chrétiennes traditionnelles au monde.

Pensez-vous qu’en regardant simplement la trajectoire de l’Occident, il est inévitable qu’il y ait un retour à la société traditionnelle ? En d’autres termes, lorsque vous perdez le pouvoir de l’État centralisé, est-il nécessaire que les ordres plus organiques comme la religiosité et les communautés ethniques surgissent dans ce vide ?

DO : Je n’exagérerais pas cela, car il y a des choses qui ne fonctionnent qu’en Russie. Les choses russes ont tendance à ne fonctionner qu’en Russie ; les choses chinoises ont tendance à ne fonctionner qu’en Chine, et il est inutile d’essayer de les copier parce que, par exemple, l’incroyable richesse de la tradition chrétienne orthodoxe que la Russie n’a jamais perdue est ce qui a permis ce renouveau. Ce n’est pas quelque chose qui a été fait à partir de rien. Il s’agit essentiellement d’une tradition vivante qui ne s’est jamais éteinte, qui a repris vie, et qui s’est donc faite plus ou moins automatiquement, et peut-être même sans effort. Je ne dirais pas qu’une telle chose ne peut se produire dans aucun des pays catholiques ou protestants ; ce n’est tout simplement pas quelque chose d’organique à ces pays.

KW : Encore une question liée à ce qui vient après tout cela, ce qui vient après le progrès. En termes de croissance démographique, nous sommes sur une courbe assez raide. Je pense que la projection pour la fin du siècle est d’environ 11 milliards. Sans le pic pétrolier, et sans l’énorme excédent d’énergie qui nous a été donné – je pense que 97 % de la production agricole aux États-Unis provient des combustibles fossiles -, nous attendrions-nous à une forte diminution de ce chiffre ? Je veux dire que s’il y avait un effondrement de la civilisation industrielle, il y aurait probablement un énorme surplus de jeunes gens en Afrique ; je pense que la population du Nigeria devrait dépasser celle des États-Unis d’ici le milieu de ce siècle. Serait-il possible d’envisager des effets quasi-désastreux en termes de famine, de mortalité de la population ?

DO : Eh bien, je pense qu’il y aura des décès. Je pense que pendant de longues périodes, dans différentes parties du monde, le taux de mortalité dépassera le taux de natalité, ce qui est inéluctable. C’est une autre exponentielle que les sociétés ont tendance à suivre : elles se développent de manière exponentielle, puis elles se contractent de manière exponentielle.

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En ce qui concerne la surpopulation dans son ensemble, quelle est la pertinence du Nigeria par rapport à la Russie ou au Canada ? Est-ce pertinent d’ailleurs ? La Russie et le Canada sont-ils surpeuplés ? Sont-ils en danger de surpopulation ? En ce qui concerne la faim, y a-t-il suffisamment de terres, si elles sont labourées sans mécanisation, pour nourrir, disons, dix fois la population russe ? Eh bien, oui. Là où je suis assis en ce moment, j’ai mon champ ; les voisins ont leurs champs, et autour de cela, nous avons des herbes hautes que personne ne coupe même pour le foin parce qu’il n’y en a pas vraiment besoin. C’est en jachère. Donc si le village où je suis s’agrandit d’un facteur 10, nous aurons encore beaucoup de terres en jachère. Et cela ne touche même pas la forêt, qui est énorme. Je ne pense donc pas que la Russie ait un problème de surpopulation. La Russie a un problème de sous-population.

Vous pourriez faire valoir que, eh bien… la Russie est bien placée, mais alors qu’en est-il du Bangladesh ? Le Bangladesh a la même population que toute la Fédération de Russie et il est plus petit en surface qu’une des petites régions russes, qui en compte plus de soixante-dix. Alors, qu’en est-il du Bangladesh ? La réponse est : le Bangladesh n’est pas la Russie, n’est-ce pas, alors quel est le sujet de conversation ? Il est inutile de parler de la population mondiale, absolument inutile, parce que, encore une fois, vous considérez une entité fictive appelée « le globe », alors que là où vous êtes assis, vous pouvez en observer une infime partie et vous ne rencontrerez jamais aucune de ces personnes. Vous ne voyagerez probablement jamais en dehors de quelques pays que vous pouvez visiter en toute sécurité. Il est donc inutile d’en parler.

KW : C’est vrai. Et en termes de discours, je suppose que c’est là que l’élément global entre en jeu, surtout ces dernières années. Beaucoup de gens en parlent et lient souvent cela à un effondrement, une sorte d’effondrement écologique global lié au réchauffement climatique qui finira par atteindre un précipice et détruira potentiellement l’Anthropocène. Il est évident que vous ne prenez pas ce genre de projections très au sérieux, n’est-ce pas ?

DO : Eh bien, ces projections sont basées sur des modèles qui… plus j’ai étudié la question, plus j’ai acquis la conviction que tout cela n’est que – pour ne pas trop préciser – des conneries. C’est de la connerie politique. Il n’y a pas de véritable science crédible derrière tout cela. Tout cela n’est qu’un effort pour obtenir une sorte d’avantage économique.

KW : C’est assez intéressant. Est-ce une croyance populaire en Russie, ou est-ce une croyance dissidente là-bas aussi ?

DO : Eh bien, en Russie, il n’y a pas de mécanisme pour faire croire à tout le monde à une chose aussi étrange qu’en Occident. Les gens ont tendance à vous écouter et à dire oui, on dirait que vous savez de quoi vous parlez, mais est-ce le cas ? Et donc ils regardent les tendances météorologiques et écoutent beaucoup de scientifiques. Les scientifiques russes sont aussi un groupe indiscipliné. Il n’y a pas ce genre de groupe occidental où soit vous croyez au réchauffement climatique et au changement climatique cataclysmique, soit vous êtes malchanceux et vous venez d’être licenciés. Il n’y a pas de ça.

Ainsi, par exemple, certains scientifiques russes sont perplexes quant au réchauffement de l’océan global. Cela dure depuis quelques décennies maintenant, et il se réchauffe partout, mais en commençant par le fond, à de grandes profondeurs. Et il s’avère que la planète entière se réchauffe un peu. Il y a quelque chose de similaire à un réacteur nucléaire ; c’est [mal compris], mais c’est caché profondément dans le magma fondu du cœur de la terre et cela semble avoir fait un bond en avant. Maintenant, il fluctue probablement, monte et descend, mais cela peut expliquer un peu le réchauffement. Et puis d’un autre côté, cela contrecarre une tendance qui est que le soleil se rapproche d’un minimum solaire majeur, ce qui rendrait en fait la terre plus froide. Et parce que l’océan se réchauffe, beaucoup plus de CO2 s’échappe des eaux océaniques – massivement plus que ce que toute activité industrielle pourrait produire ; juste des ordres de grandeur plus élevés. Cela a peut-être un rapport avec l’effet de serre, mais en ce qui concerne les cataclysmes, je pense que le plus grand risque que nous courons est le début de la prochaine période glaciaire, car nous sommes en retard. Et il y a beaucoup de scientifiques qui le croient.

Historical-Dynamics-Why-States-Rise-and-Fall.jpgKW : C’est assez intéressant. Nous arrivons à une heure d’interview, alors je vais juste terminer avec ça. Beaucoup de travail a été fait en termes de prévisions et de tendances politiques. Je ne connais pas les travaux de Peter Turchin, mais il prédit que les années 2020 seront la décennie la plus polarisée du siècle. Nous avons vu cette année des choses qui auraient pu être inimaginables il y a quelques années seulement. Je suis donc curieux : de votre point de vue, en ce qui concerne la prochaine décennie, que devrions-nous attendre dans les dix prochaines années ? Est-ce que ce sera le début du type d’effondrement dont vous parlez et que pouvons-nous espérer voir en termes de ramifications sociales et politiques ?

DO : Eh bien, j’ai prédit que les États-Unis s’effondreraient dans un avenir prévisible. Vers 1996, j’ai réalisé que cela allait se produire [mais] j’ai gardé le silence pendant un certain temps et puis au début de ce siècle, j’ai commencé à penser et à publier sur ce sujet, et j’ai commencé à le faire maintenant, 20 ans après le début du siècle.

Cette idée que les États-Unis vont s’effondrer n’est pas du tout farfelue. Beaucoup de gens disent la même chose. Dans cette mesure, je suis donc justifié et je m’attends à être pleinement justifié alors que je serai encore en vie, sans aucun doute. En fait, j’ai l’intention de passer à autre chose avec mon temps une fois que les États-Unis se seront effondrés, car le sujet sera effectivement épuisé en ce qui me concerne.

KW : Très bien. C’était une interview fascinante. Si vous voulez juste terminer en faisant la promotion de votre travail, où les gens peuvent trouver votre site web, quelque chose comme ça. Je vous en prie, allez-y.

DO : Oui, le site web principal, à partir duquel tout se ramifie se nomme cluborlov.blogspot.com. Et je ne publie que pour les abonnés sur SubscribeStar et Patreon. Je publie quelques articles chaque mois. J’ai un lectorat assez important, donc j’invite les gens à me rejoindre.

KW : Très bien. C’est très bien. Je recommande également vos livres. C’est une lecture fantastique et je pense vraiment que ce genre de sujets devient de plus en plus pertinent, et les gens recherchent des documents pertinents.

C’était formidable de vous avoir à bord, et je vous remercie encore une fois de m’avoir rejoint.

Dmitry Orlov

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Traduit par Hervé, relu par Wayan pour le Saker Francophone

samedi, 01 août 2020

De Laatste Golf

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De Laatste Golf

Reader’s Digest voor een zwart jaargetijde

door Alexander Wolfheze

Hear the trumpets, hear the pipers
One hundred million angels singing
Multitudes are marching to the big kettledrum
Voices calling, voices crying
Some are born and some are dying

It’s Alpha and Omega’s kingdom come

‘Hoor de bazuinen schallen en de fluiten schellen

Honderd miljoen engelen zingen

Mensenmassa’s marcheren achter de grote keteldrommen

Stemmen roepen, stemmen schreeuwen

Geboorte uur en stervensuur

Alfa en Omega hier en nu: Uw Koninkrijk kome’

- Johnny Cash, ‘The Man Comes Around’

(*) De auteur zal in dit essay de termen ‘wit’ en ‘blank’ pragmatisch gebruiken. Alhoewel hij van mening is dat het prachtig - subtiele - Nederlandse woord ‘blank’ de enig cultuur-historisch juiste term is voor de fenotypische typering van het (inheems-)Nederlandse volk, stelt hij zich ook op het standpunt dat dit essay een flexibel woordgebruik vergt voor een efficiënte bestrijding van het discours van de globalistische vijandige elite. Vanuit het perspectief van Nieuw Recht is het noodzakelijk dat de patriottisch-identitaire revolutie tegen de globalistische vijandige elite het hele politieke-correcte discours van die elite deconstrueert. Nieuw Rechts behoudt zich uitdrukkelijk het recht voor tot omgekeerde ‘culturele appropriatie’ van alle psy-op woord-fabricaties van de globalistische pseudo-intelligentsia - inclusief het woordje ‘wit’ voor blank. Nieuw Rechts laat zich niet in de gedachten dwangbuis van het totalitair-nihilistisch globalistisme stoppen, noch door politiek-correct woordgebruik, noch door dwangmatig afgedwongen ‘purisme’. De eindoverwinning in de metapolitieke jungleoorlog tegen het totalitair-nihilistisch globalisme vergt niets minder dan een totaaltoe-eigening van het hele vijandelijke woord- en gedachtearsenaal.

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Voorwoord: ‘Paint it, Black’

(cultureel-anthropologische overwegingen)

I see a red door and I want it painted Black

No colors anymore, I want them to turn Black

‘Ik zie een rode deur - ik wil haar zwart schilderen

Het einde van de kleur - ik wil alles zwart maken’

- The Rolling Stones

Antifa wordt nu algemeen erkend als hoofdrolspeler in de Black Lives Matter (BLM) machtsgreep van extreem-links en het is belangrijk dat Nieuw Rechts een goed beeld heeft van Antifa’s huidige motivaties. Antifa is al sinds de grote (fascistisch/nationaal-socialistische) anti-globalistische opstand van de jaren ’20 wn ’30 de straatvechters arm van de globalistische vijandige elite, maar haar rol heeft zich gedurende de afgelopen decennia steeds consistent aangepast aan de wisselende behoeften van het vigerende globalisme. De Grote Westerse Burger Oorlog, waarvan de ‘warme’ en ‘koude’ fases eindigden in 1945 en 1990, is weliswaar geëindigd in de formele overwinning van het globalisme, maar Antifa is nog steeds een nuttige organisatie voor zuivering- en politionele acties tegen hier en daar overblijvende weerstandsnesten. Antifa ontleent weliswaar haar naam aan de oudste en gevaarlijkste vijanden van het globalisme, namelijk het Europese fascisme, maar de organisatie heeft haar tactiek continu aangepast aan de strijd tegen de latere en mindere vijanden van het globalisme - in het huidige tijdsbestek zijn ‘nationaal-populistische’ politiek, ‘alt-right’ digi-activisme en Nieuw Rechtse meta-politiek de belangrijkste van die vijanden. Met een combinatie van ouderwets storm troep geweld, digitaal-opgewaardeerde surveillance en innovatieve sociale media ‘doxxing’ heeft de Antifa de globalistische vijandige elite geholpen de anti-globalistische onrustgolf van midden jaren ’10 te breken - het was deze golf die Donald Trump het Witte Huis en Boris Johnson Down Street 10 inloodste en die het hele bouwwerk van de Nieuwe Wereld Orde op zijn grondvesten deed schudden. Maar het recente defensieve postuur van de globalistische vijandelijke elite, gericht op het saboteren van Trump en Brexit, moeten worden begrepen voor wat zij zijn: achterhoede gevechten en storingsacties die tijd winnen voor een nieuw globalistisch offensief - een grootschalig eindoffensief dat ten doel heeft het anti-globalisme voor eens en altijd weg te vagen. C’était reculer pour mieux sauter.

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Het huidige globalistische tegenoffensief is weliswaar getimed op de ontsporing van Trump’s herverkiezing, in november 2020, maar de einddoelen ervan zijn veel ambitieuzer: het begint nu de richting en omvang aan te nemen van een slotoffensief - een alles-of-niets poging om de Westerse beschaving omver te werpen. Het lijkt goed doordacht te zijn gefaseerd in perfect geregisseerde ‘golven’. De eerste van deze wag the dog golven, de zgn. ‘Corona Crisis’ van voorjaar 2020, had overduidelijk een shock and awe doel: zij beoogde de intimidatie, verlamming en demoralisatie van de inheems-Westerse volksmassa’s - en het teniet doen, met één enkele klap, van de met bloed, zweet en tranen gekochte economische en politieke successen van Trump’s eerste ambtsperiode en Johnson’s Brexiteer regering. De tweede golf, de zgn. ‘BLM Crisis’ van zomer 2020, dient het uitbuiten van het succes van de eerste golf: zij beoogt het afkappen van de psycho-historische verbindingslijnen van de inheems-Westerse volksmassa’s met hun cultuur en hun identiteit door het wegnemen van hun laatste stukje veiligheid en continuïteit in de (fysieke en digitale) publieke ruimte - en door hun leiders tot electorale zelfmoord te dwingen met een keuze tussen brutale onderdrukking of abjecte capitulatie ten aanzien van de BLM uitdaging. Antifa speelt een essentiële rol in deze globalistische greep naar totalitaire controle over de Westerse publieke ruimte: de storm troepen van Antifa bieden fysieke focuspunten en tastbare provocatie kansen voor de verwezenlijking van een daadwerkelijke, effectieve ont-westering van de publieke ruimte. Deze ont-westering wordt gekenmerkt door de opzettelijke import van de typische eigenschappen van de publieke ruimte in de Derde Wereld: sporadische wetshandhaving, bende heerschappij, permanente onveiligheid, chaotische verkeersstromen, haperende infrastructuur, bergen zwerfvuil, vernielde groenvoorzieningen, dierenmishandeling en geruïneerde architectuur. De BLM golf introduceert deze eigenschappen opzettelijk in de Westerse urbane ruimt: kleine maar veelbetekenende signalen druppelen binnen via de alternatieve media - scènes van ‘activisten’ die politiebureaus aanvallen, winkels plunderen, publiek hun behoeften doen, parken ‘tuinieren’, huisdieren doden en standbeelden omverwerpen. De materiële ont-westering van de publieke ruimte wordt noodzakelijkerwijs gespiegeld in haar menselijke ont-westering: zwart-, bruin- en licht-getinte gezichten overheersen de nieuwe as-en-stof ex-Westerse stadslandschappen.

De Paint It Black ‘kleurenrevolutie’[1] van de BLM Crisis staat onder het teken van de rood-zwarte - anarcho-communistische - Antifa vlag. De thematische keuze voor de kleur zwart geeft essentiële informatie over de doelstelling achter de BLM revolutie: het is de kleur die symbolisch wordt geassocieerd met nacht, duister, wetteloosheid, zonde, gevaar en dood - de tegenpool van de kleur wit die staat voor dag, licht, wet, puurheid, veiligheid en leven. Het mooie Nederlandse woord dekt slecht een deelaspect van deze wit-associaties, maar voegt er subtiele betekenissen aan toe: in abstracto transparant en zuiver, in concreto pigmentarme huidskleur. Deze toegevoegde dimensies zijn essentieel voor de inheems-Nederlandse identiteit: de associatie met transparantie en zuiverheid hangt samen met typisch Nederlandse levensdoelen (ook financiële) ‘schuldvrijheid’, (ook botte) ‘eerlijkheid’ en (vooral fysieke) ‘properheid’ - de associatie met blanke huidskleur hangt samen met historisch-onloochenbare raciale en etnische afkomst. Deze speciale blank-associaties zetten de Nederlandse tak van de globalistische vijandige elite voor een ironisch dilemma: ófwel het internationale ‘zwart-goed/wit-slecht’ standaard-narratief invoeren en onnatuurlijk - geforceerd, kunstmatig - overkomen, ófwel een semantische - en dus abstracte, moeizame - discussie aangaan en daarin verzanden. Geheel voorspelbaar op de weg van de minste weerstand hebben de Nederlandse capo regimes van het globalisme - oikofobe intelligentsia, MSM top, partijkartel ideologen - gekozen voor de terminologie optie ‘wit’: zij vertrouwen op de accumulatieve effecten van post-Mammoet Wet ‘idiocratie’, maar geven daarmee de patriottisch-identitaire oppositie wel zelf het wapen in handen van het oudere, beschaafdere en mooiere ‘blank’.

En zo zitten de deugende ‘pratende klasse’ van Nederland - politiek-correcte politici, eindredacteuren, journalisten en publicisten - nu opgescheept met het goedkope, gekunstelde en lelijke ‘wit’. Maar hoe braaf zij ook hun best doen om ook met deze handicap de globalistische lijn binnenlands aan de man te brengen, zij zich blijkbaar onbewust van een veel groter gevaar, namelijk het existentiële gevaar van het klakkeloos toepassen van een conflict-symboliek die zijn dynamiek put uit een universeel-menselijke affect-oppositie: de associate wit-goed/zwart-slecht. Het gaat hier om universeel-menselijke symboliek die direct samenhangt met existentiële affecten - deze laat zich niet straffeloos misbruiken. Wat de Paint It Black BLM kleurenrevolutie feitelijk doet is een onmiskenbaar eenduidig signaal afgeven: dat de BLM revolutie zich richt tegen alles dat (ver)licht, open, legaal, onschuldig, veilig en gezond is en dat zij zich associeert met alles wat duister, gesloten, illegaal, onveilig en ziek is. De BLM kleurenrevolutie beoogt - en creëert - sociaal, etnisch en raciaal conflict door een tweevoudige - waarachtig gespleten tong - leugen: (a) zij associeert abstracte en symbolische (ethische, esthetische) categorieën met concrete en menselijke (etnische, raciale) categorieën en (b) zij draait die categorieën om, resulterend in een kortsluiting tussen de oorspronkelijke positieve en negatieve ladingen. Een vereenvoudigde structuralistische analyse van deze BLM leugens wordt in de volgende ‘stenografische’ stelling weergegeven:

(1) - [zwart : nacht : slecht] :: + [wit : dag : goed] >

(a) 0 [zwarte mensen : zonsopgang : gelijkheid] :: 0 [witte mensen : zonsondergang : gelijkheid] >

(b) + [zwarte mensen : verlicht : goed] :: - [witte mensen : verduisterd : slecht] >

(2) zwarte leven (actief, vooruitgang) - witte dood (passief, achteruitgang) = 0 (som spel)

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Zo laat de Paint It Black BLM kleurenrevolutie zich herkennen als opzettelijke psychologische oorlogsvoering: het gaat om een black op van de globalistische vijandige elite, gericht op niet meer of minder dan een culturele revolutie - een reset van de klok van de geschiedenis. Ook laat zij zich herkennen als een ‘nul som spel’ dat met wiskundige zekerheid op een heuse rassenoorlog uitloopt - ook als deze oorlog vooralsnog meer in de institutionele, juridische en culturele sfeer afspeelt dan op straat. Er is maar één mogelijke uitkomst van een daadwerkelijk verwezenlijkte BLM kleurenrevolutie, namelijk een radicale omkering van de raciale verhoudingen: blanke slavernij. Haar expliciet sado-masochistische semantiek en symboliek spreekt in dit opzicht boekdelen: blanken moeten knielen, zwarte voeten kussen en boete doen. De BLM kleurenrevolutie mag slechts een klein stapje lijken in de geschiedenis van het Westen, maar zij is een grote sprong in een scenario dat zelfs de meest doemdenkende en paranoïde ‘blank-nationalistische’ ideologen zich tot nu toe niet konden voorstellen. Tot nu toe was het ‘blank-nationalistische’ worst case scenario een relatief simpele rassenoorlog eindigend met de systematische uitroeiing van het blanke ras, maar dit scenario lijkt hoe langer hoe meer op naïef wishful thinking. De BLM trend naar structurele omkering van rolpatronen schetst namelijk een veel erger scenario: een ziekelijke Zwart/Morlock versus Blank/Eloi symbiose, waarbij dan ook nog de meeste Eloi voordelen toevallen aan de Morlocks.[2] In dit scenario eindigt de war of whiteness van de vijandige elite niet in de fysieke uitroeiing van blanken, maar in de doelbewuste (zelf-)reductie van blanken tot Untermensch status: blanken vervullen dan de rol van ‘lastdieren’ (werken om anderen materieel comfort en vrije tijd te geven), ‘status huisdieren’ (bedienen van rap(p)er en role-playing fantasieën) en ‘zondebokken’ (botvieren en compenseren van minderwaardigheidscomplexen). In het huidige Westen zijn de eerste contouren van een dergelijk rolpatroon omkering allang zichtbaar: levende blanke mannen dienen als ‘belasting melkvee’ om grote groepen niet-blanke kolonisten te onderhouden, levende blanken vrouwen dienen als ‘fokvee’ om de ‘diepere’ aspiraties van deze groepen te verwezenlijken en dode blanke mannen - staatslieden, denkers, artiesten - dienen als bliksemafleider voor opzettelijk opgestookte niet-blanke minderwaardigheidscomplexen.

De BLM kleurenrevolutie is een breekpunt in de Westerse geschiedenis: de globalistische vijandige elite is haar Rubicon overgestoken en heeft zich nu niet alleen openlijk gekeerd tegen de Westerse beschaving, maar ook tegen de Westerse volkeren. Beide zijn essentieel blank: zij staan en vallen samen. Door haar ‘progressieve’ narratief opzettelijk parallel te trekken met de raciale scheidslijn en door niet-blanken op te zetten tegen blanken heeft de globalistische vijandige elite eindelijk haar oude claim als legitiem gezag over de Westerse volkeren achter zich gelaten. De globalistische vijandige elite heeft blijkbaar besloten va banque te spelen: blijkbaar voelt zij zich na decennia van omvolking-door-massa-immigratie nu sterk genoeg (lees demografisch-electoraal gesterkt) om in te zetten op haar Endsieg. Deze globalistische eindoverwinning staat gelijk aan de vernietiging van de Westers/blanke beschaving in haar hartland en de marginalisatie van de Westers/blanke volkeren in hun historische stamlanden. Voor de globalistische vijandige elite zijn de niet-blanke minderheden en immigrantenmassa’s slechts een wapen - maar wel een essentieel wapen: zij manipuleert en mobiliseert deze groepen om alle oude grenzen, instituties, monumenten, ideeën en kunstvormen van de Westerse beschaving weg te vagen. Het is redelijk om aan te nemen dat de huidige BLM golf van massademonstraties, chaos, vandalisme en beeldenstormend geweld slechts de eerste fase is van deze niet-Westerse/niet-blanke mobilisatie tegen de Westers/blanke beschaving.

De hoofdwerkzaamheden van dit eerste-fase activisme is door de globalistische vijandige elite uitbesteed aan haar Antifa storm troepen. Om deze vijand effectief te bestrijden is het nodig zijn geestesgesteldheid te kennen: Nieuw Rechts moet weten hoe de Antifa storm troepen denken - hoe hun dirigenten en sponsoren van Antifa willen dat zij denken. Laten wij Antifa daarom eens reduceren tot zijn - dubbel logische en absurde - essentie door die denktrend tot in de uiterste consequentie te volgen. En als die essentie kwaadaardig is, dan dienen we te onthouden dat zelfs de hel haar helden heeft.

‘De protocollen van Antifa’

(psycho-historische antecedenten)

Hell is empty and all the devils are here

‘De hel is leeg - alle duivels zijn hier’

- William Shakespeare, ‘The Tempest’

ANTIFA-cover-image.jpgIn augustus 2017, rond de tijd van de met black ops gesaboteerde Charlottesville Rally, begon in de sociale media van dissident-rechts een pamfletachtig document te circuleren met de titel The Antifa Manual, ‘Het Antifa Handboek’. Er gaan verschillende geruchten rond omtrent de dubieuze oorsprong van dit ‘handboek’: in de meest gangbare versie werd het gevonden op de campus van het Evergreen State College (Olympia, in de Amerikaanse staat Washington) en de (niet-uitgesloten maar ook wel erg voorspelbare) MSM consensus is dat het gaat om een vervalsing door ‘blank-suprematistische’ agents provocateurs.[3] Maar zelfs als dat klopt - of als het gaat om een satire in de stijl van MS Found in a Bottle[4] - dan nog is ‘Het Antifa Handboek’ nuttig als een ‘teken des tijds’: het duidt een opkomend getij van anti-Westers/blank sentiment. In die zin is ‘Het Antifa Handboek’ een vroeg-21e eeuwse tegenhanger van het beruchte vroeg-20e eeuwse document dat bekend staat onder de titel ‘De Protocollen van de Wijzen van Zion’ - ook verondersteld een vervalsing te zijn, en ook gewijd aan een veronderstelde anti-Westerse samenzwering.

Voor lezers die minder bekend zijn met laatstgenoemd document zal de schrijver van dit opstel een fragment uit zijn boek Sunset vertalen: ‘Historisch gesproken is het belangrijkste “bewijs” document voor een “Joods wereld complot” het pamflet met de titel “De Protocollen van de Wijzen van Zion” dat voor het eerst verscheen in 1903 in de Russische nationalistische krant Znamya (“Banier”). Dit pamflet zegt een verslag te zijn van een 19e eeuwse vergadering van Joodse “ouderlingen” met betrekking tot een programma ter bewerkstelliging van Joodse wereldheerschappij - het geeft tevens de essentie weer van anti-semitisch samenzweringsdenken.[5] Dit pamflet, waarschijnlijk een vervalsing en wellicht gefabriceerd door Russische “Zwarte Honderden” nationalisten, werd al snel naar vele talen vertaald en kreeg in korte tijd een wereldwijde status als anti-semitisch standaard-kost. De aanvankelijke verspreiding in Rusland viel samen met de Russische nederlaag in de Russisch-Japanse Oorlog (1904-05) en de erop volgende geweldsgolf van de Eerste Russische Revolutie (1905-06) - het versterkte de wijdverspreide mening dat “Joodse ondermijning” verantwoordelijk was voor Rusland’s internationale zwakte en binnenlandse instabiliteit. Na geheim valsheid-in-geschrifte onderzoek door premier Stolypin gelastte Tsaar Nicolaas II een publicatie-verbod van de “Protocollen”, maar de verdere verspreiding ervan door illegale drukpersen bleek nauwelijks te bestrijden. Het staat buiten kijf dat de verspreiding van de “Protocollen” bijdroeg tot het steeds verder oplaaien van het anti-semitisme in Rusland - vooral toen de gebeurtenissen van de Grote Oorlog (1914-1918), de Tweede Russische Revolutie (1917) en de Russische Burger Oorlog (1917-1923) de quasiprofetieën van de “Protocollen” zeer accuraat uit leken te doen komen. Het dient te worden genoteerd dat de dubieuze historische authenticiteit van de “Protocollen” geenszins afbreuk doet aan hun ontegenzeggelijke historische betekenis. Eerder is het zo dat de “Protocollen” expliciet uitdrukking geven aan het grootste maar bijna steeds onuitgesproken vraagstuk van de 20e eeuwse mensheid: het escalerende conflict tussen Moderniteit en Traditie - en de eindstrijd tussen de achter deze twee abstracties verborgen principes. Als men het zogenaamde “Joodse wereld complot” begrijpt als “dwars-referentie” naar het conglomeraat van mondiale Modernistische ondermijning, dan kan men zonder meer stellen dat de “Protocollen” de achter het Modernisme verscholen negatieve principes en tendensen uitermate juist schetst.’[6]

De schrijver van dit essay meent dat “Het Antifa Handboek” van soortgelijk waardevolle diagnostische waarde is: dit document geeft expliciete uitdrukking aan een hoogst belangrijke spirituele - of juister: anti-spirituele - tendens in het vroeg-21e eeuwse Westen, op dezelfde manier dat de “Protocollen” dat deden in het vroeg-20e eeuwse Rusland. Deze diagnostische waarde wordt wellicht het best verwoord door de Traditionalistisch denker Julius Evola: ‘Afgezien van de kwestie van de ‘authenticiteit’ van het document in kwestie, als al dan niet waarachtige protocol van een vermeend internationaal machtsnetwerk, is het enig belangrijke en essentiële punt het volgende: dat dit geschrift onderdeel is van een groep teksten die op verschillende manieren (sommige min of meer fantaserend en sommige regelrecht fictief) uitdrukking geven aan een algemeen gevoel dat de wanorde van de afgelopen jaren geen toeval is, maar toe te schrijven is aan een plan. De fasering en het basisinstrumentarium van dit plan worden accuraat beschreven in de “Protocollen”. ...In zekere zin kan men stellen dat daarin een profetisch voorgevoel tot uitdrukking komt. Hoe dan ook is de waarde van het document onweerlegbaar als werkhypothese: het presenteert de verschillende aspecten van mondiale beschavingsondermijning (waaronder aspecten dit pas vele jaren na de publicatie van de “Protocollen” zouden worden gerealiseerd) als onderdelen van een groter geheel waarin ze op hun plaats vallen als logischerwijs en noodzakelijkerwijs samenhangend. ...Het is moeilijk te ontkennen dat deze literaire “fictie”, ontmaskerd aan het begin van [de 20e] eeuw, toch een accurate voorafspiegeling biedt van veel dat later realiteit is geworden in de loop van de moderne “vooruitgang” - en dan hebben we het nog niet over de voorspellingen die het hebben over wat ons nog verder te wachten staat. Het moet ons daarom niet verbazen dat de “Protocollen” zoveel aandacht hebben gehad binnen allerlei bewegingen die in het recente verleden hebben gepoogd het grote getij van nationaal, sociaal en moraal verval te keren.’[7]

51xCtfj7hWL._SX342_QL70_ML2_.jpgHet staat buiten kijf dat ‘Het Antifa Handboek’ de psychologische essentie van Antifa goed tot haar recht doet komen. Het inzicht dat Nieuw Rechts eraan kan ontlenen reduceert Antifa’s zorg voor ‘zwarte levens’ (Black Lives Matter betekent immers ‘zwarte levens tellen’) tot haar ware proporties - Antifa wordt erdoor ontmaskerd als een bende huurlingen, bandieten, criminelen en vandalen in dienst van veel grotere en veel duisterder machten: ‘De enige leven die tellen [voor Antifa activisten] zijn hun eigen levens en de enige macht die ze nastreven is hun eigen macht. Zij zijn wolven in wolfskleding, gemaskerd als dieven en bandieten, slechts uit op het verwoesten van de levens van de armen en het profiteren van de angst van alle anderen. Het zijn niet anders dan mades en parasieten die leven van isolatie, vervreemding, verslaving en gebroken familiestructuren - het enige perspectief dat ze bieden is de vervanging van de huidige frustratie en angst door nog meer ongeluk en nog groter ressentiment (Theodore Rothrock, 28 juni 2020[8]).

‘Black Lies Matter’

(psycho-politieke uitgangspunten - RE: ‘Het Antifa Handboek’[9])

I look inside myself and see my heart is Black
I see my red door, I must have it painted Black
Maybe then I’ll fade away and not have to face the facts
It’s not easy facing up, when your whole world is Black

‘Ik kijk naar binnen - ik zie mijn zwarte hart

Ik zie mijn rode deur - ik moet haar zwart geschilderd hebben

Misschien zal ik nu vervagen - hoef ik de harde waarheid niet te zien

Moeilijk is het om omhoog te kijken als je de hele wereld zwart ziet’

- The Rolling Stones

Do not distribute to any cis white males, non-PoC, non-LGBTQ peoples, a.k.a. fascists. ‘Niet doorgeven aan cis-blanke mannen, niet-kleurlingen, niet-LGBTQ mensen, d.w.z. fascisten.’

(*) New Speak[10]: ‘cis-geslacht’ = (niet-transsexueel) geboorte geslacht; PoC afkorting voor Engels People of Colour, ‘mensen met een kleur’ (effectief dus alle niet-blanken); LGBTQ = Engels Lesbian-Gay-Bisexual-Transgender-Queer, ‘lesbisch, homoseksueel, biseksueel, transgender, twijfelend’ (effectief dus alle alloseksuele geaardheden[11]). Notities: (1) blanke vrouwen vallen niet onder de categorie ‘fascisten-door-geboorte’: blijkbaar nemen zij een geprivilegieerde positie in, ófwel direct, als begunstigde partij in een man-vrouw oorlog, ófwel indirect, als willige ‘oorlogsbuit’ in een blank-zwart oorlog; (2) blanke transgender ex-mannen vallen ook niet onder de categorie ‘fascisten’: blijkbaar worden ‘zelf-gecastreerde’ blanke mannen gewaardeerd als over/meelopers; (3) ‘kleurlingen’ is een zeer brede categorie: blijkbaar mikt de globalistische vijandige elite op een pragmatische alliantie, of althans een tijdelijke wapenstilstand, met gele en bruine mensen tegen de blanke hoofdvijand; (4) de globalistische vijandige elite eerste en laatste obsessie met (liefst perverse) seksualiteit (van transgender tot LGBTQ) legt haar ultieme psychologische wortels bloot: die wortels liggen in feminisme, feminisatie en misandrie. Het einddoel van de globalistische vijandige elite lijkt te liggen in het vestigen van een mondiaal matriarchaat door het systematisch elimineren van de meest formidabele vijand: blanke mannen. Anderskleurige mannen (blijkbaar verondersteld te vallen in de categorieën als ‘laag-IQ’, useful idiot of ‘edele wilde’) worden blijkbaar verondersteld ongevaarlijk te zijn: blijkbaar valt hen de rol van matriarchale buit toe - naar wens controleerbaar en manipuleerbaar.[12] Vanzelfsprekend is deze veronderstelling typisch-feministisch naïef en irreëel: het matriarchaat mag dan graag exotische mannen selecteren en importeren, maar zodra er teveel van worden geïmporteerd is het slechts een kwestie van tijd totdat ze de macht overnemen. Deze wiskundige zekerheid wordt in het Westen nu al zichtbaar in het beginnend uiteenvallen van de feministisch-islamistische alliantie die tot voor kort nog in de politiek-correcte MSM overheerste: het hele matriarchale project begint nu al te falen.

[C]is white males have inherent privilege in our society. This is the basis on which people of color, LGBTQ, the disabled, and other groups that need protection will level the playing field and form a New World Order, a.k.a. One World Government. A government by protected classes of people, for protected classes of people, for the protection and betterment of all of humanity. ‘Cis-gender blanke mannen hebben een inherent privilege in onze maatschappij. Dat is het uitgangspunt waarmee kleurlingen, LGBTQers, gehandicapten en andere beschermingsbehoeftige groepen het maatschappelijk speelveld willen effenen en een Nieuwe Wereld Orde willen vestigen. Dat betekent een Wereld Regering, een regering door beschermingsbehoeftige klassen voor beschermingsbehoeftige klassen - ter bescherming en verbetering van de hele mensheid.’

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(*) New Speak: (1) ‘inherent privilege’/ ‘beschermingsbehoeftige klassen’ = dubbele New Speak taal-inversie: van klassiek-marxistische ‘klassenstrijd’ naar cultuur-marxistische ‘privilege deconstructie’ - en weer terug. Voor de globalistische vijandige elite zijn cis-gender blanke mannen een natuurlijke (voor ‘inherente’ lees ‘geboorte’) vijand: een vijandelijke (en dus ‘gepriviligeerde’) demografische categorie die zij ten koste van alles wil onderwerpen. Boven alles gaat het om macht (vijandelijke macht is ‘privilege’, eigen macht is ‘mensheidverbetering’); (2) ‘regering door beschermingsbehoeftige klassen’ = dictatuur van het feministisch-allochtone neo-proletariaat; (3) ‘maatschappelijk speelveld effenen’ = revolutionair nivelleren. Het echte doel van de globalistische vijandige elite is om alles te reduceren tot haar eigen existentiële niveau, dat wil zeggen het niveau van bruut materialisme, bestiaal hedonisme, idiocratisch anti-intellectualisme en rancuneuze lelijkheid. De globalistische vijandige elite richt zich niet op de transformatie straathoer>prinses maar op de transformatie prinses>straathoer: zij richt zich op het neerhalen van alles dat nog hoog, edel en mooi is in de wereld; (4) ‘Nieuwe Wereld Order’ = kosmologisch deconstructie. Uiteindelijk beogen alle ‘progressieve’ ideologieën van de historisch-materialistische variant (een categorie die socialisme, fascisme en liberalisme omvat) en alle ‘emancipatorische’ bewegingen van de revolutionaire variant hetzelfde doel: de nihilistische omverwerping van alle goddelijke wetten, alle menselijke wetten en alle natuurlijke wetten.

Most liberals are not Antifa (yet), but soon they will be. ‘De meeste liberalen behoren (nog) niet tot Antifa, maar zullen zich er snel bij aansluiten.’

(*) En hier hebben we dan de politieke sleutelzin van ‘Het Antifa Handboek’: hier wordt de vinger gelegd op het sleutel vraagstuk van de globalistische vijandige elite, namelijk de urgentie van een voortvarende ‘ideologie-transitie’, van het aflopende ‘festivistische’ neo-liberalisme[13] (preciezer: liberaal-normativisme) naar het opkomende totalitaire neo-fascisme. Als ‘het liberaal-normativisme de basis-ideologie is van de vijandige elite, dat wil zeggen de ideologie die haar greep op de macht legitimeert’,[14] dan is nu juist haar liberaal-normativistische discours haar Achilles hiel. In die zin kunnen de ‘Corona Crisis’ en de ‘BLM Crisis’ worden begrepen als softening up operaties waarmee de globalistische vijandelijke elite de inheems-Westerse volksmassa’s voorbereid op haar aanstaande ideologie-transitie naar een totaal-totalitaire anti-rechtstaat. Deze softening up wordt bewerkstelligd door een geraffineerde combinatie van behaviouralistische conditionering (traumasturing en gedragsdressuur), moderne technologie (algoritmische censuur en controle) en noodwetgeving (politiestaat en rechtswillekeur).[15]

[O]ur endgame... is the socialization of capital. ...Obviously, we start with healthcare. It’s after all, a basic human right. ...After healthcare, the next target... will obviously be the media. Use one of the government’s only tools against big corporations: anti-trust, anti-monopoly laws - to split the media into worker-owned... entities. ...After media, banks and finance will be our next target: ...if the workers owned and controlled their own businesses, everyone would win, except the big fat cat CEOs who would be out of a job. ‘Onze eindinzet... is de socialisatie van het kapitaal. ...Vanzelfsprekend begint dat bij de zorgsector, want medische zorg is een basaal mensenrecht. ...Na de zorgsector is de mediasector... het voor de hand liggende volgende doelwit. Hier kunnen wij één van de weinige middelen inzetten die de overheid heeft tegenover de grote corporaties: anti-trust en anti-monopolie wetgeving - zo kunnen we de media opsplitsen in kleinere eenheden die arbeiders in eigen bezit kunnen houden. ...Na de media zijn de banken en de financiële sector aan de beurt: ...als de arbeiders hun eigen zaken zouden controleren en bezitten, dan komt dat iedereen te goede - behalve de volgevreten directeuren en managers die dan hun positie verliezen.’

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(*) En hier hebben we dan de psychologische angel van ‘Het Antifa Handboek’ te pakken: hier wordt verwezen naar de grootste onvervulde vraag op de Westerse politieke markt, namelijk de alles-overheersende vraag naar échte sociaal-economische rechtvaardigheid. Dit vraagstuk is relevant voor alle etnische groepen: het overschrijdt nu in bijna klassiek-marxistische zin alle etnische en raciale grenzen en daarmee heeft Antifa een zowel politieke als activistische ‘marktwaarde’ die slim wordt uitgebuit door de globalistische vijandige elite. Er heerst ook in de blanke onder- en middenklasse en - vooralsnog grotendeels latent maar exponentieel stijgende - onvrede met de huidige neo-liberale dispensatie: men heeft genoeg van de zich eindeloos herhalende ‘bezuinigingsmaatregelen’ en ‘arbeidsmarkt hervormingen’ die de Westerse volksmassa’s langzaam maar zeker hebben doen verzinken in neo-victoriaanse arbeidsomstandigheden en neo-primitieve leefomstandigheden. Aldus hebben Antifa en BLM een groot ‘woede reservoir’ - nu ook nog gevoed door de willekeurige en alom gehate Corona maatregelen - waaruit zij naar believen kunnen putten. Als Nieuw Rechts het vraagstuk van authentieke sociaal-economische rechtvaardigheid laat liggen dan zal het zijn geloofwaardigheid verliezen - en laat zij een unieke activistische en politieke kans liggen. Laat Nieuw Rechts zich herinneren dat het ooit ver boven ‘links-rechts’ tweespalt stond: Nieuw Rechts (in het Frans en het Engels duidelijker in de woorden droit en right) staat boven al voor (diep) Recht - Recht in de zin van Carl Schmitt’s Nomos.[16] Nieuw Rechts staat voor authentieke sociaal-economische gerechtigheid: voor een herstel van sociaal evenwicht door een sterke dosis sociaal-economische hervormingen. Nieuw Rechts is meer dan nationalisme, maar alleen doordat het nationalisme incorporeert in sociaal-economisch beleid. Nieuw Rechts is ook meer dan (staats-)socialisme, maar alleen als het sociaal-economisch beleid combineert met nationalisme. Zogenaamd ‘linkse’ punten zoals ‘identiteitspolitiek’, ‘sociale rechtvaardigheid’ en ‘milieubewustzijn’ zijn eigenlijk kernpunten van Nieuw Rechts - ze worden holistisch gecombineerd in klassieke Nieuw Rechtse concepten als etnische zelfbeschikking, sociaal-economisch corporatisme en diepte-ecologie.[17] Nieuw Rechts doet er goed aan te bedenken dat de Westerse volksmassa’s kansen zoeken om hun sociaal-economische verhaal te halen op de globalistische vijandige elite. Wanneer de economische prijs van de Corona Crisis eenmaal inzinkt dan zullen zij dat verhaal eerder vinden bij de Antifa/BLM gepromote neo-communistische revolutie van morgen dan bij de alt-lite/neo-con ‘populistische’ oppositie van vandaag - deze oppositie biedt slechts hetzelfde neo-liberale business-as-usual refrein als het zittende partijkartel. De geloofwaardigheid van Nieuw Rechts staat op het spel: zij valt en staat met een principiële verdedigingskring rondom de Westerse volkeren - één verdedigingsector opgeven betekent dat de ringverdediging faalt. Nieuw Rechts kan het zich compromissen met het globalisme eenvoudigweg niet veroorloven: noch populistische ‘klimaatscepsis’, noch neo-con ‘civiel nationalisme’, noch neo-randiaans ‘libertarianisme’ - dit zijn definitief gepasseerde stations. Nieuw Rechts kan zich nu het hele anti-liberale discours toe-eigenen - en zo het tapijt wegtrekken onder de Social Justice Warrior marionetten van Antifa en BLM. Nieuw Rechts kan daarmee twee essentiële engagementen herbevestigen: sociaal-economische rechtvaardigheid en nationaal-corporatieve solidariteit - beide zijn onmisbare ingrediënten voor het breken van de Antifa/BLM golf. Nieuw Rechts kan de aankomende strijd niet winnen tenzij het aan de juiste zijde van de geschiedenis staat - en de geschiedenis van het Westen wordt nu geschreven. Het is vijf minuten voor twaalf.

Independence Day’ [18]

(psycho-politiek frontverlloop - RE: President Donald Trump)

We’re fighting for our right to live, to exist

and should we win the day,

the 4th of July will no longer be known as an American holiday,

but as the day when we declared in one voice:

we will not go quietly into the night

we will not vanish without a fight

‘Wij vechten voor ons recht te leven, te bestaan

en mochten wij vandaag overwinnen

dan zal de 4e juli niet langer slechts een Amerikaanse feestdag zijn

dan zal het als de dag herinnerd worden dat wij met één stem verklaarden:

wij zullen niet vredig in de nacht verdwijnen

wij zullen niet ondergaan zonder onze dag op het slagveld’

- ‘Independence Day’

‘Er is een groeiend gevaar dat nu alles bedreigt waarvoor onze voorvaderen zo hard hebben gevochten, hebben gestreden en hebben gebloed. Onze natie is nu ooggetuige van een genadeloze campagne die gericht is op het uitwissen van onze geschiedenis, het besmeuren van onze helden, het wegvlakken van onze waarden en het indoctrineren van onze kinderen. Woedende meutes proberen standbeelden van de stichters [van onze republiek] neer te halen, onze heiligste monumenten te onteren en een golf van gewelddadige misdaad in onze steden te ontketenen. De meeste van deze mensen beseft niet waar ze mee bezig zijn, maar sommige van hen weten precies wat ze aan het doen zijn. Zij denken dat het Amerikaanse volk zwak en zacht en onderdanig is. Maar zo is het niet: het Amerikaanse volk is sterk en trots en zal niet toelaten dat ons land, onze waarden, onze geschiedenis en onze cultuur ons worden afgenomen.’

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‘Eén van hun politieke wapens is de ‘annulering cultuur’ die mensen arbeid ontzegt, opponenten beschaamt en totale onderwerping eist van iedereen die anders denkt. Dit is de precieze definitie van een totalitair systeem en het is volledig vreemd aan onze cultuur en onze waarden - het heeft enkele plaats in de Verenigde Staten van Amerika. Deze aanval op onze vrijheid, onze magnifieke vrijheid, moet worden gestopt - en zal zeer snel gestopt worden. Wij zullen deze gevaarlijke beweging aan het licht brengen, de kinderen van onze natie beschermen, deze radicale aanslag verijdelen en onze geliefde Amerikaanse levenswijze behouden. In onze scholen, onze nieuws studio’s, zelfs onze zakelijke directiekamers, bestaat nu een nieuw extreem-links fascisme dat absolute trouw eist. Iedereen die de juiste taal niet spreekt, de juiste rituelen niet volgt, de juiste mantra’s niet opleest en de juiste geboden niet opvolgt wordt gecensureerd, verbannen, afgeserveerd, vervolgd en bestraft. ...We moeten ons niet in deze vijand vergissen: deze linkse culturele revolutie beoogt de omverwerping van de Amerikaanse Revolutie. Daarmee zou zij een hele beschaving teniet doen - een beschaving die miljarden mensen van armoede, ziekte, geweld en honger heeft gered en die de mensheid naar nieuwe hoogten van prestatie, ontwikkeling en vooruitgang heeft getild. Om dit te bereiken zijn zij bereid elk standbeeld, elk symbool en elke herinnering aan ons nationale erfgoed neer te halen.’ - President Donald Trump, Mount Rushmore speech 4 juli 2020. 

‘Saco di Roma’

(Geo-politieke uitwerkingen)

The Revolution was effected before the war commenced.

The Revolution was in the minds and hearts of the people...

This radical change in the principles, opinions, sentiments, and affections of

the people was the real American Revolution.

‘De revolutie voltrok zich vóór de oorlog begon.

De revolutie voltrok zich in de geest en het hart van het volk...

In deze radicale omslag in de principes, meningen, gevoelens en genegenheden van

het volk lag de échte Amerikaanse Revolutie’

- John Adams

(*) Independence Day Redux: ‘De [Independence Day] feestdag van 4 juli zou niet bestaan zoals hij nu bestaat zonder Francis Scott Key. Key was een jurist en een dichter - hij was degene die de tekst van het Amerikaanse volklied schreef. ...Toen hij... tijdens de oorlog van 1812... de Amerikaanse vlag nog steeds zag waaien over... Fort Henry... schreef hij de tekst die nu bekend staat als The Star-Spangled Banner. ...Ruim twee eeuwen later zijn [BLM en Antifa] terroristen bezig... Key’s standbeeld in het Golden Gate Park neer te halen. Misschien is de tijd gekomen voor de blanke bevolking van Amerika om een nieuwe identiteit aan te nemen. Als Amerika ons niet langer vertegenwoordigt en ons niet langer beschermt, waarom zouden wij dan nog loyaal moeten zijn aan Amerika, of onszelf als Amerikanen moeten identificeren? ...Misschien zal de Verenigde Staten van Amerika ‘Balkaniseren’ en zich oplossen in verschillende naties. Misschien kunnen blanke mensen naar gebieden verhuizen waar ze gemeenschappen, buurten en ondernemingen kunnen vorm samen met ander blank-positieve mensen. Misschien kunnen bepaalde Europese landen zelfs terugkeer programma’s aanbieden aan mensen met voorouders die uit die landen kwamen. Dit zijn slechts een paar verschillende ideeën voor mensen in verschillende situaties. Maar wat onze eigen situatie ook moge zijn, de tijd is gekomen voor blanke mensen om hun onafhankelijkheid uit te roepen - onafhankelijkheid van de alles onderdrukkende tirannie van de anti-blanke Verenigde Staten van Amerika. ...Soms zeggen mensen mij dat ik altijd “gewoon een Amerikaan” zal blijven, [maar] zouden zij hetzelfde zeggen tegen mensen die ooit in de Sovjet-Unie of Joegoslavië woonden? Blijven die mensen voor altijd Sovjetburger of Joegoslaaf? Nee. Die onderdrukkende regimes mogen een stempel hebben gezet op hun leven, maar zij hebben niet langer die identiteit. ...En net als alle andere grootrijken die té groot en te divers werden zal ook Amerika uiteindelijk in brand vliegen en ten onder gaan. Misschien dat blanke Amerikanen in staat zijn om uit de overgebleven as een maatschappij te herbouwen die bij hen past. ...Een nieuw land dat toegewijd is aan de bescherming van ons blanke volk - en aan de toekomst van onze blanke kinderen. ...Laat in het land der vrijen en het huis der dapperen[19] de vrijheid herleven - de vrijheid om te kiezen voor etnische soevereiniteit en blanke solidariteit.’ - ‘Fullmoon Ancestry’[20]

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(*) De plutocratische revolutionairen op appel: ‘[Wat] is de rol van het [grote multinationale] zakenleven bij deze [BLM] gebeurtenissen? Vele grote firma’s haasten zich om de rellen te ondersteunen - en zelfs om plunderaars en opstandelingen te steunen tegen de regering. Onder de vele grote bedrijven die openlijk hun steun voor BLM en Antifa hebben uitgesproken zijn de volgende grote namen: The [Oscar-uitreikende] Academy, Airbnb, Adidas, Amazon (dezelfde firma die de altijd Trump-kritische New York Times in eigendom heeft), American Airlines, American Express, Bank of America, Bayer, BMW, BP, Booking.com, Burger King, Cadillac, Citigroup, Coca Cola, DHL Express, Disney, eBay, General Motors, Goldman Sachs, Google, H&M, IBM, Levi’s, Lexus, LinkedIn, Mastercard, McAfee, McDonald’s, Microsoft, Netflix, Nike, Paramount Pictures, Pepsi Co, Pfizer Inc, Porsche, Procter & Gamble, Society Generale US, Sony, Starbucks, Twitter, Uber, Verizon, Walmart, Warner Bros, YouTube en Zara. Een totaal van rond de drie honderd grote bedrijven en organisaties zijn bekend. Dit is een karakteristiek symptoom van de globalisatie-nieuwe-stijl, waarin trans-nationaal opererende bedrijven zich sterk en rijk genoeg voelen om tegen regeringen op te staan - ook al doen ze dat met indirect middelen. De bestuurders van deze vele firma’s vergeten echter een belangrijke les van de geschiedenis, namelijk dat de vele kapitalisten die ooit revoluties en coups financierden steeds onmiddellijk uit hun macht werden ontzet zodra de revolutionaire hen niet langer nodig hadden.’ - Leonid Savin[21]

(*) Terug naar de Onzichtbare Hand:[22] ‘Het is zinloos om [onze steden] te heroveren als [niemand] nog wil dat [ze deel] blijven van een gezond en redelijk gedefinieerde Amerikaanse beschaving. Laat ze maar afbranden. ...Laten Links en het linkse stemvee maar de consequenties dragen voor de onafgebroken serie politieke blunders en foute beslissingen die zij hebben gemaakt gedurende de laatste decennia. Als zij de politie haten, laten wij dan sympathiek zijn - en geen politie sturen. ...Detroit ziet er nu erger uit dan Hirosjima - en er was geen onplezierige ontmoeting met Enola Gay voor nodig om het zover te laten komen. Voor Nagasaki wilde Japan al niet meer sterven. Wij moeten even weinig nostalgie voelen voor Los Angeles. President Trump kan simpelweg de Zwarte Oehoeroe[23] afkondigen in al dat soort steden en hij kan daar dan ‘vrijheid’ laten neervallen, als zwavel en vuur op deze post-moderne versies van Sodom en Gomorra. ...Laat deze hippe, snoezige linkse hipsters zich maar uitleven. Laat hen hun eigen doctrines maar eens écht voelen - en ruiken - in al hun fantastische glorie. Laat hen hun ideologische pretentie maar opeten en inslikken, twee weken nadat de laatste supermarkt is geplunderd en neergebrand. Dan zullen ze om vrede smeken - maar dan zullen ze er geen meer kennen. De beste manier om de stedelijke rellen te beëindigen is om ze simpelweg uit te laten woeden - totdat de ammunitie op is en er niets meer is om te verbranden. ...Tot die tijd: #NoWarInAmerika - pak je popcorn en frisdrank en geniet van het vlammenspel.’ - Jonathan Peter Wilkinson[24]

‘De morele uitputting van het Westen’

(psycho-historische conditioneringen - RE: Frank Furedi[25])

Every species can smell its own extinction. The last ones left won’t have a pretty time of it. And in ten years, maybe less, [our species] will be just a bedtime story for their childrena myth, nothing more. ‘Elke soort kan haar eigen uitsterven bespeuren. De laatst-overgeblevenen zullen geen prettige tijd beleven. Tien jaar van nu, misschien eerder, zal [ons soort] nog slechts een sprookje voor het slapengaan zijn voor hun kinderen - niet meer dan een mythe.’ - ‘In the Mouth of Madness’ (John Carpenter, 1994)

(*) De oorsprong van de “Cultuur Oorlog”: ‘Ontkoppeld van de geschiedenis aan het einde van de Eerste Wereld Oorlog had de Westerse maatschappij grote moeite om een overtuigend narratief neer te zetten waarmee zij haar culturele erfgoed kon overdragen aan nieuwe generaties. Het resultaat was een fenomeen dat tegenwoordig bekend staat als de “generatie kloof”. Deze kloof ontstond na de Eerste Wereld Oorlog echter niet zozeer omdat er sprake was van een kloof tussen generaties: er was sprake van een culturele kloof, dat wil zeggen een kloof tussen de cultuur van voor de oorlog en die van na de oorlog. In de volgende decennia werd de spanning tussen “cultuur generaties” steeds meer ervaren een probleem van identiteit. ...Eén van de redenen waarom de Westerse bestuurselites niet in staat waren om hun verlies van morele autoriteit [met een nieuw narratief] te ondervangen was dat zij moesten erkennen dat hun eigen levenswijze [en waardesysteem] door verval van binnenuit niet langer levensvatbaar waren. Gedurende de jaren ’40 en ’50 waren zelfs conservatieve denker niet in staat de volle implicaties te overzien van het probleem waarmee hun traditie zich geconfronteerd zag.[26] ...De achteloze manier waarop vervolgens in de jaren ’60 traditionele taboes werden doorbroken liet aan de traditioneel-georiënteerde volksmassa zien dat traditionele waarden niet langer de boventoon voerden. ...Deze uitputting van moraal kapitaal werd bewezen door de stormachtige opkomst van de ‘tegencultuur’ [van de jaren ’60 en ‘70]... Sinds de jaren ’70 zijn de vertegenwoordigers van traditionele [Westerse waarden] steeds in de verdediging geweest. In plaat van het poneren van debatpunten en het bepalen van de debatagenda hebben zij zich beperkt tot reageren - steeds schieten zij in de verdediging om steeds weer nieuwe aanvallen op hun levenswijze te pareren. Deze cyclus van defensieve reacties komt terug in een lange serie vraagstukken, van het “homo huwelijk” en “trans-gender rechten” tot “wit privilege”...’

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(*) De “Cultuur Omslag” voorbij: ‘De huidige fase van de Cultuur Oorlog begon in de jaren ’70. Het was in die jaren dat de traditionele Westerse elites de strijd tegen de in de jaren ’60 opgekomen “tegencultuur” stilletjes opgaven. Tegen het einde van de jaren ’70 beheersten de waarden van de “tegencultuur” de cultuur: ze waren geïnstitutionaliseerd, eerst in het schoolonderwijs en de cultuursector, en daarna in andere maatschappelijke sectoren. Sommige analisten karakteriseren deze ontwikkeling als de “Cultuur Omslag”. In de late jaren ’70 werd deze Cultuur Omslag toegeschreven aan een “nieuwe klasse” in de culturele elite, een klasse die zich verbond aan zogenaamd... postmateriële waarden. ...Deze nieuwe klasse legde zich toe op postmateriële behoeften, zoals de behoefte aan esthetische bevrediging, en op wat psychologen “zelfrealisatie” noemen... De leden [van deze nieuwe klasse]... begonnen therapeutische zelfhulp groepen... en raakten in toenemende mate geobsedeerd met identiteitsvraagstukken... Van meet af aan werden hun postmateriële behoeften echter niet neutraal gepresenteerd, niet als één van vele mogelijke waardesystemen. Eerder was het zo dat deze behoeften door hun voorsprekers werden gezien als [intrinsiek] superieur aan traditionele waarden zoals patriottisme, nationalisme en respect voor autoriteit...’

(*) De matriarchale revolutie: ‘De Cultuur Omslag marginaliseerde alle traditionele waarden. Meestal werd dit bereikt door een “mars door de instituties” die het socialisatie-proces bepalen. ...Met nieuwe klasse van intellectuelen en kenniswerkers bereikte de postmateriële elite als snel een monopolie-positie in de instituties van de onderwijs- en wetenschapsector, waar ze de Culturele Omslag promoten en toewerkten naar de deconstructie van traditionele culturele waarden. ...Deze ontwikkeling werd gefaciliteerd door grote veranderingen in het Westerse familieleven. In de context van stijgende welvaart verzwakten de tweelingkrachten van de vrouwenemancipatie en onderwijsdemocratisering alle vormen van patriarchale autoriteit. Dit verlaagde de capaciteit van het prevalerende socialisatiesysteem, dat tot dan toe gebaseerd was geweest op de familie: [de culturele reproductie begon te haperen en] historische waarden werden niet langer op nieuwe generaties overgedragen. ...[Er is een direct] verband tussen de verstoorde socialisatie in de familiesfeer en de intensivering van de Cultuur Oorlog...’

(*) Politisering en polarisatie: ‘[Velen] dachten dat de [Cultuur Omslag] beweging van traditionele waarden naar postmateriële waarden een positief proces was omdat het de invloed van hebzuchtig materialisme binnen de maatschappij zou verminderen. Maar de betekenis van de Cultuur Omslag lag niet zozeer in de zogenaamd postmateriële waarden die erdoor werden bevorderd, als wel in zijn [grotere] effect, namelijk de verdere politisering van cultuur en identiteit. ...De Cultuur Oorlog is niet slechts één politiek domein tussen vele anderen: het is geen conflict dat komt en gaat zoals de specifieke vraagstukken van “homo huwelijk” en Brexit. Eerder is het zo dat de Cultuur Oorlog nu het hele politiek bedrijf beheerst: het is de politiek... In zijn huidige stadium bestrijkt de Cultuur Oorlog vrijwel alle facetten van het dagelijks leven. De Cultuur Oorlog heeft een weergaloze polarisatie veroorzaakt in bereiken die ooit totaal apolitiek waren. Dat is de reden dat nu bijna alles, van het voedsel dat men eet tot de kleding die men draagt, onderwerp van zure discussie kan worden. Conflicten over waarden hebben een enorm belang gekregen in het politieke leven. Recente debatpunten, zoals abortus, euthanasie, immigratie, “homo huwelijk”, trans-gender voornaamwoorden, “witheid” en familieleven, laten zien dat er geen consensus [meer] bestaat over de meest fundamentele vraagstukken binnen [onze] maatschappij. De strijd tegen normen en waarden heeft het politieke bedrijf diep gepolariseerd. Zelfs ooit strikt persoonlijke zaken, zoals de keuze met wie men seksuele relaties heeft, worden nu als politieke stellingnamen gezien...’

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(*) De Oorlog tegen het Westen: ‘[Begin jaren ’80] was de “tegencultuur” beweging geïnstitutionaliseerd: haar vertegenwoordigers domineerden niet alleen de instituties in de cultuur sector en in het hogere onderwijs, maar ook die in de publieke sector. Sinds die tijd zijn ook de zakenwereld en de private sector onder haar heerschappij gekomen. Sinds zij de hegemonie verwierven zijn de leden van het “tegenculturele” establishment steeds minder geworden om hun waarden op te leggen aan de rest van de maatschappij. Vanuit hun perspectief is [de Britse premier] Boris Johnson feitelijk niet meer dan een elite dissident en is zijn verdediging van Churchill [gedurende de BLM rellen] herinnert hen eraan dat er nog steeds obstakels bestaan tegen hun project van het losmaken van de maatschappij van de geschiedenis. Nu zijn zij het culturele establishment en zijn degenen die standbeelden van Churchill... of Lincoln willen verdedigen op hun beurt de “tegencultuur” tegenstanders van het nieuwe establishment. Op dit moment is de Cultuur Oorlog [nog steeds] een zeer eenzijdig conflict dat zich vooral richt op een [passief], defensief traditionalistisch doelwit. ...Sinds de jaren ’70 heeft de politisering van de cultuur de [voorheen] machtige ideologieën van het moderne tijdvak effectief vervangen, of tenminste getransformeerd. Binnen scholen en universiteiten zijn conservatieve en [zelfs] klassiek-liberale ideeën nu volkomen gemarginaliseerd - zelfs basale noties zoals tolerantie en democratie zijn aan het vervagen. In de grote culturele instituties [van het Westen], van de kunsten tot aan de media, worden humanistische waarden en idealen nu geassocieerd met de [zogenaamd “verouderde”] Westerse Traditie die loop van de Klassiek-Griekse filosofie tot de Renaissance en de Verlichting. Zelfs klassiek-socialistische noties als solidariteit en internationalisme zijn weggevaagd door de politisering van cultuur en identiteit. Deze ontwikkelingen vinden plaats binnen een eenzijdige oorlog tegen de geschiedenis in het algemeen en Westers erfgoed in het bijzonder. Degenen die het belang van tradities en historische continuïteit nog hoog houden lijken nu altijd in de verdediging te zijn. Meer nog: zij lijken zich er bij neer te leggen dat zij de strijd om de ziel van de samenleving hebben verloren... Deze atmosfeer van defaitisme is begrijpelijk. Degenen die principieel staan voor de grote prestaties die de [Westerse] beschaving heeft geleverd voor de mensheid hebben namelijk een eindeloze serie van nederlagen geleden gedurende de afgelopen decennia...’

(*) De Oorlog tegen de Blankheid: ‘Rond de eeuwwisseling waren Westerse onderwijsinstituties, en met name universiteiten, niet langer bezig met onderwijs. Zij waren meer bezig met her-scholing en her-socialisatie. Vooral in de Verenigde Staten wordt van nieuwe studenten nu verwacht dat zij aan allerlei workshops deelnemen waarin op “bewustwording” wordt aangestuurd met betrekking tot specifieke vraagstukken. “Bewustwording” kan daarbij het best worden begrepen als een eufemisme voor de bekering van individuele studenten tot de persoonlijk waardesystemen van de “bewustmakers”. Campus “bewustwording” initiatieven beogen de deelnemers deugden en morele kwaliteiten bij te brengen die hen zogenaamd onderscheiden van zogenaamd “onbewuste” en “onverlichte” individuen. De populaire aansporing om “wit privilege” te (h)erkennen is een belangrijk voorbeeld van dit “bewustwording” model. Zij die een bekentenis en biecht afleggen onderscheiden zich van zogenaamd enggeestige en bevooroordeelde mensen die dat niet doen. Het hebben van “bewustzijn” wordt zo een teken van superieure status - het niet-hebben is een teken van [morele] minderwaardigheid. Dat is waarom de weigering om de aansporing tot “bewustwording” op te volgen resulteert in verontwaardiging en veroordeling...’

(*) De contouren van de cultuur-nihilistische eindoverwinning: ‘Bijna ongemerkt zijn de morele waarden die mensen ooit hielpen om goed en kwaad te onderscheiden verdwenen: ...[die waarden] hebben geen invloed meer op gedrag en besluitvorming in de publieke sfeer. In [Westerse] universiteiten wordt de taal van moraliteit nu zelfs aangevallen als bedrog, of als een discours dat moet worden gedeconstrueerd en aan de kaak moet worden gesteld... Het basale vermogen goed van kwaad te onderscheiden is zwaar beschadigd door de “tegenculturele” devaluatie van alle soorten grenzen: de grenzen tussen goed en kwaad, tussen kind en volwassene, tussen man en vrouw, tussen mens en dier, tussen privésfeer en publieke sfeer. Al deze symbolische grenzen zijn de afgelopen jaren systematisch in twijfel getrokken. Zo wordt bijvoorbeeld de basale tegenstelling tussen man en vrouw aangevallen als “transfoob”. Zelfs het concept van binaire oppositie wordt gezien als anti-inclusief en discriminerend... Het belangrijkste verlies van deze oorlog tegen traditionele [ideeën en] idealen is het verlies van de status van het morele oordeel. ...[Dit totale] verlies van geloof in elk moreel oordeel laat zien hoe ver de strijd voor het behoud van basale beschavingswaarden is verloren... In het huidige tijdsgewricht wordt elk moreel oordeel - dat wil zeggen elke poging goed en kwaad te onderscheiden - gezien als verdacht, discriminerend en bevooroordeeld. In plaats daarvan overheerst nu de tegen-ethiek van het anti-oordeel: de-judgement heerst.’

‘De-Judge New Speak’

(neo-theologisch perspectief - RE: Allan Stevo[27])

Systemen van beelden, concepten van onuitgesproken oordelen, verschillend geordend in verschillende sociale klassen; systemen in beweging en daarom studieobject voor de geschiedschrijving, maar niet altijd gelijktijdig bewegend in verschillende cultuurlagen - systemen die het gedrag van mensen bepalen zonder dat zij zich er rekeningschap van geven. - Georges Duby

(*) Omgekeerde zondeleer: ‘De moderne feministische beweging schrijft binnen de menselijke verhoudingen de erfzonde toe aan de man: dit wordt tegenwoordig populair omschreven met “privilege”. Anders dan de [oude Christelijke] erfzonde is dit [nieuwe post-Christelijke] oerzonde niet digitaal en niet binair, maar analoog en gradueel. Als de man ook nog blank is, dan is zijn erfzonde nog groter. Er bestaan namelijk allerlei soorten privileges. Hoe minder geprivilegieerd men is, hoe hoger men als mens staat. Alle individueel geprivilegieerden moeten hun erfzonden publiek bekennen en naar zo nederig mogelijk het collectieve gelijk opzoeken. Hoe meer privilege men heeft, hoe meer men de biecht behoeft. Hoe minder privilege men heeft, hoe minder biechten wordt verwacht.’

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(*) Omgekeerde verlossing: ‘Er bestaat [in de nieuwe De-Judge religie] geen verlossing. Iedereen kan te allen tijde worden geconfronteerd met het eigen privilege en daarop worden aangevallen door het hele collectief tegelijk. Met genoeg training elke offensieve referentie naar privilege genoeg om een tegenwerkend individu op te zadelen met een verlammend schuldcomplex. De priesters van deze [nieuwe De-Judge] religie geven geen absolutie van zonde: zij leggen zich exclusief toe op boetedoening en (zelf)kastijding. En zo zijn de geprivilegieerde aanhangers van deze religie feitelijk permanente martelaren die nooit, noch door goede werken noch door priesterlijk absolutie, kunnen worden verlost.’

(*) Omgekeerde katholiciteit: ‘Alleen mensen die via schuld en boete kunnen worden bewogen tot acceptatie van hun eigen privilege zijn zondig. Niet-boetvaardige mensen zullen fanatiek worden vervolgd, maar hun weigering tot publieke boetedoening beschermt hen toch tegen de ergste veroordeling die deze nieuwe religie kent. De zondaar moet zelf zijn rol als zondaar accepteren. Elke vorm van publieke verontschuldiging maakt iemand een zondaar binnen deze sociale rechtvaardigheid beweging. Boetedoening en excuses zijn daarom bij uitstek masochistische daden. Eenmaal een zondaar, blijft men een zondaar. Zo komt het dat een publieke verontschuldiging een vorm van doop wordt; deze doop is niet gericht op reiniging, maar stelt de gedoopte juist bloot aan herhaalde verontreiniging. Deze doop moet daarom steeds weer herhaald worden in een constant rollenspel dat uit is op vernedering en straf in plaats van spijt en boetedoening. Er bestaat geen manier om oprecht spijt te betuigen in deze religie en er bestaat ook geen mogelijkheid om verlost te worden.’

(*) Omgekeerde uitverkiezing: ‘Geboorte met de grootste opsomming van onderdrukkingskenmerken bestempelt iemand tot uitverkorene. Het vermogen een eigen narratief van het eigen slachtofferschap te creëren is een teken van hogere genade. Toch bestaat er geen pad naar verlossing: er bestaat alleen een tijdelijke status als uitverkorene - gedurende die tijd wordt men nog steeds door sommigen als een zondaar en door sommige als een heilige beschouwd, maar met meer van het tweede dan van het eerste. Men verliest de uitverkorene status zodra de proporties zich omkeren.’

(*) Omgekeerde goddelijkheid: ‘De smaak-van-de-maand trend die populair is binnen het collectief heeft de rol van het goddelijke beginsel. De rol van het goddelijke beweegt dus van groep naar groep en van tijd tot tijd. Goddelijke status geeft almacht en alziendheid, maar is zo tijdelijk dat men er vaak maar een paar dagen gebruik van kan maken.’

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(*) Omgekeerde verlossingsleer: ‘Er bestaat geen Jezus. Er bestaat geen Messias. Er bestaat geen verlossing. Er is geen eindpunt. De sociale rechtvaardigheid beweging is een duivelse schepping die de hel op de aarde vestigt. Niemand kan ooit ontsnappen aan het hamster wiel waarop je altijd wordt achtervolgd door een monster. Uiteindelijk wordt iedereen neergesabeld. De uitverkoren social justice warrior van vandaag is verdoemde van morgen. Uiteindelijk is iedereen is verdoemd, maar de meest geprivilegieerde mensen vallen sneller in de verdoemenis. Er bestaat in die logica wel een bepaalde rechtvaardigheid: uiteindelijk valt iedereen in de verdoemenis, maar de diepste cirkel van deze hel is voorbehouden aan de meest geprivilegieerde mensen.’

(*) Omgekeerde demonologie: ‘Degenen die weigeren de schuld van hun privilege op zich te nemen worden gelijkgesteld met de duivel - dat wordt ook uitgedrukt in het etiket “letterlijk Hitler” of soortgelijk [aan het fascisme-nazisme gebonden] ketterij vocabulaire. Weigering privilege te erkennen en zich daarvoor in zelfvernedering te excuseren is de walgelijkst denkbare houding.’

(*) Omgekeerde profetie: ‘Alleen mensen die zich persoonlijk identificeren met een thema kunnen over dit thema spreken. Het idee dat een heteroseksuele blanke man een waardevolle mening zou kunnen hebben over racisme, abortus, homoseksualiteit en armoede is verboden. Wanneer men met mensen met minder privilege spreekt dient men zichzelf te censureren - in die situatie zijn alleen uitspraken van zelf-beschuldiging en zelf-vernedering toegestaan.’

(*) Omgekeerde orthodoxie: ‘Het Concilie van Nicea is permanent in vergadering - meestal op de sociale media. Waar zich twee of drie mensen verenigen om over sociale rechtvaardigheid te spreken, daar vindt ook het Concilie van Nicea plaats ter verwezenlijken van een nieuw dogma. De tijdelijkheid van dat nieuwe dogma doet niet af aan het gewicht en de strengheid van de uitvoering ervan - feitelijk verhoogt die tijdelijkheid de passie, de eindinzet en de extreemheid van het dogma.’

(*) Omgekeerd priesterschap: ‘De meest onderdrukte persoon kan op elk mogelijk moment tot hogepriester worden verheven. Rollen kunnen snel wisselen, al naar gelang de conjunctuur van collectieve modes en individuele grillen. De rol van god en hogepriester kunnen soms samenvallen in één persoon.’

(*) Omgekeerde autoriteit: ‘Het meest hypocriete lid van de groep dient te spreken met de luidste stem. De luidste stem is genoeg om dat groepslid de macht te geven om anderen te veroordelen.’

(*) Nieuwe geloofsartikelen: ‘Diversiteit is een onaanvechtbaar en onontkoombaar dogma. Diversiteit moet echter steeds zeer krap en zeer onduidelijk worden gedefinieerd. Zo is leeftijd diversiteit relatief onwenselijk omdat dan ook oudere en wijzere mensen zouden mogen meepraten. Raciale diversiteit is ook onwenselijk omdat dat de deur opent naar blanke mensen. Er bestaat geen acceptabel minimum getal aan blanke gesprekspartners hoger dan nul. Diversiteit in denken is alle helemaal uit den Boze. Diversiteit is het belangrijkste geloofsartikel van deze nieuwe religie.’

(*) Nieuw hiernamaals: ‘Wanneer eenmaal alle geprivilegieerde mensen zijn verdwenen, dan zal de wereld een betere plaats zijn. Wanneer eenmaal alle duivels en Hitlers zijn overwonnen, dan zal de wereld een betere plaats zijn. Deze constant wisselende definities maken het realiseren van de betere wereld moeilijk, maar dat weerhoudt niemand ervan zich met passie in deze religie te werpen. Alhoewel blanken de duidelijkst geprivilegieerde groep zijn, laat de mogelijkheid om nieuwe privileges te ontdekken een voortbestaan van deze religie toe, ook na de uitroeiing van alle blanken.’

(*) Nieuwe heilige boeken: ‘De Bijbel is eeuwenoud. Social justice warriors kunnen niets met dingen die de tand des tijds hebben doorstaan. Alleen sterke gevoelens en extreme gedragingen ingegeven door die sterke gevoelens dwingen nog respect af. Extreme kledij - bijvoorbeeld een Moslim vrouw die zich volledig bedekt - geldt als een imposant teken dat hogere status verleent. Zeldzame etniciteit - bijvoorbeeld een volbloed Amer-Indiaanse etniciteit - geeft ook hogere status. Maar die etniciteit hoeft niet eens authentiek te zijn: het is genoeg dat men een claim legt op die identiteit, ook als die niet echt is. Des te emotioneler dit wordt uitgedragen, des te meer kans maakt men op hogere religieuze status. ...Ervaringsdeskundigheid is in het algemeen van beperkte waarde. Hetzelfde geldt voor het aanhalen van logica en ervaring in gesprek met anderen: dit geeft risico op beschuldigingen van splaining (van explaining, “uitleggen”), of zelfs man-splaining (“mannelijk uitleggen”) - een zwaar vergrijp. Ervaring wordt afgedaan als van weinig waarde, zoals blijkt uit populaire frases als “OK boomer” die worden gebruikt om ervaring te ondermijnen - dit is een legitieme strategie omdat zo personen tot zwijgen kunnen worden gebracht die ervaring door privilege hebben kunnen opdoen.’

(*) Nieuwe schriftgeleerden: ‘Des te meer woke men is, des te meer invloed men heeft. Dit zijn de nieuwe farizeeën: de woke zijn niet alleen het tempelpersoneel van deze nieuwe religie, zij zijn tevens de meest succesvol-hypocriete mensen van het moment.’

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(*) Nieuwe priesterkledij: ‘Piercings en gekleurd haar zijn tekenen van een echte volger van deze nieuwe religie.’

(*) Nieuwe deugden: ‘Het hoogst-aangeschreven goede werk van deze nieuwe religie is luidruchtigheid. Het effectief verweven van privilege in een aanval op anderen resulteert in de meest effectieve hermeneutiek. Logica komt na gevoel - en ligt ver achter. Logica resulteert in ongewenste verstoring van de voortvarende uitvoering van religieuze voorschriften en is daarom niet welkom.’

(*) Nieuwe wonderen: ‘Gewoon bankbiljetten drukken om de rekeningen te betalen - en gewoon nullen toevoegen. Werken is/zijn in deze nieuwe religie niet langer van belang. Er bestaat geen dag van economische gramschap. Manna valt uit de hemel en alles is gratis.’

(*) Nieuwe naam: ‘Hoewel deze nieuwe religie geen officiële naam heeft kan men haar aanduiden met de titel Democratic Judgment (“Democratisch Oordeel”) - De-Judge in het kort. Deze naam brengt haar alles-nivellerende meute-mentaliteit en snelle veroordeling instinct tot uitdrukking, evenals haar belangrijke rol in virtue signalling (“deug pronken”) en haar dogmatisch onvermogen tot rechtvaardig oordelen. De-Judge heeft de democratisch-totalitaire toekomst.’

‘Het laatste kwartier van het Westen’

(macro-historisch perspectief)

Een juist begrip van de ‘Corona Crisis’ en ‘BLM Crisis’ golven vergt een macro-historisch perspectief: een dergelijk perspectief laat zien dat deze golven niet slechts middelen zijn die globalistische vijandige elite kan gebruiken voor de versnelde deconstructie van de Westerse beschaving - het zijn tegelijk ook typische ‘eindtijd’ symptomen in de beschavingscyclus van het Westen. Voor een juist begrip van de dubbel opzettelijke en onvermijdelijke aard van deze vernietigende golven - door Oswald Spengler als ‘evolutionair’ proces geduid via zijn ‘pseudo-morphose’ analyse - is het nuttig ze te bezien vanuit het Traditionalistische concept van de Cyclische Tijd. Voor lezers die minder bekend zijn met dit concept zal de schrijver van dit opstel hier een kleine passage uit zijn boek Sunset vertalen: ‘In modern-wetenschappelijke termen kan het Traditionalistische concept van de Cyclische Tijd worden opgevat als een “werkhypothese”, dat wil zeggen een theoretisch model om bepaalde fenomenen te beschrijven en begrijpen. Afhankelijk van de precieze onderzoek parameters kan deze “werkhypothese” meer of minder, juist of onjuist blijken voor specifieke historische fenomenen. In modern-wetenschappelijke termen is het Traditionalistische concept van de Cyclische Tijd het meest relevant voor macro-historisch onderzoek. In de loop van de laat-moderne tijd (hier gedefinieerd als het tijdvak 1920-1992) herkende een aantal historici duidelijke tekenen van culturele decadentie en beschavingsverval in het Westen en zij interpreteerden die tekenen als symptomen van een grotere cyclus van historische ontwikkeling. Spengler werd langzaam maar zeker gevolgd door andere historici in zijn idee van de “Ondergang van het Avondland” - een idee waarin hij het postulaat verweeft van een universeel-toepasselijk model van macro-historische cyclische ontwikkeling. Toynbee werkte dit idee van de op handen - of eigenlijk gaande - zijnde ondergang van de Westerse beschaving uit door het te relateren aan de innerlijke degeneratie van haar creatieve elite. Beide these zijn historiografisch waardevol want daarmee ontstaat een macro-historisch perspectief. Het Traditionalisme vergt echter een nog hoger perspectief om de neergang van het Westen accuraat te duiden, namelijk een meta-historisch perspectief. Spengler’s werk baseert zich op de universele notie van een gefaseerde ontwikkelingsgang binnen alle culturen, die uiteindelijk functioneren als super-organismen met een - bij benadering - voorspelbare levenscyclus. Toybee’s werk is gebaseerd op een soortgelijke notie van “beschavingscycli”. Zowel Spengler als Toynbee herkende in gestructureerde patronen van cultuur-historische symptomen de kenmerken van een cyclische ontwikkelingsgang. In de modern-wetenschappelijke geschiedschrijving komen hun macro-historische analyses het dichtst in de buurt van een Traditionalistische interpretatie van de geschiedenis van de Moderniteit. Toch wagen zij zich aan de doelstelling van wat het Traditionalisme aanduidt als essentiële, met een hoofdletter geschreven Geschiedenis - zij wagen zich niet aan de vanuit Traditionalisch perspectief enig nuttige doel van die Geschiedenis: hogere betekenis. Voordat de moderne, met een kleine letter geschreven geschiedschrijving ooit kan fuseren met de Traditionalistische, met hoofdletter geschreven Geschiedenis in een hogere (“archeo-futuristische”) synthese zullen de perspectieven van traditionele geschiedschrijving moeten worden geïncorporeerd in de moderne geschiedschrijving. Hoe meer men te weten komt over de mythen, legenden en godsdiensten van de mensheid, hoe dringender de noodzaak om ze op één of andere wijze als geheel te begrijpen. Hun verschillende stemmen, onderlinge tegenstrijdigheden en onverenigbare dogma’s vereisen de sterke hand van een strenge scheidsrechter die zin en eenheid geeft aan het geheel.[28] Een systematische studie van de menselijke geschiedenis op grond van revolutionaire filosofisch-epistemologische principes, zoals synchroniciteit en retro-causaliteit, kan bijdrage tot een toekomstige synthese van de modern-wetenschappelijke seculiere geschiedenis en de Traditionalistische Heilige Geschiedenis.’[29] Deze overwegingen geven de lezer een indruk in welke hoek een archeo-futuristische geschiedschrijving moet worden gezocht. Uiteindelijk kan het doel van een dergelijk revolutionair-nieuwe geschiedschrijving niet minder zijn dan een macro-historisch perspectief op de micro-historische plaats van de geschiedenis-student, met andere woorden de concrete betekenis van de geschiedenis voor elk individu. Deze betekenis staat gelijk aan toegang to de hoogste vorm van de oude kunst van de geschiedschrijving: meta-geschiedenis.

‘Agora’[30]

(meta-historische perspectieven)

Oorlogen zijn ethische geschillen

- ze worden in de tempels gewonnen voordat ze ooit worden gestreden

- Sun Tzu, volgens ‘JFK’

9780140437645.jpgBeginnend met Edward Gibbons, die zijn meerdelige werk Decline and Fall of the Roman Empire (‘Verval en Val van het Romeinse Rijk’) schreef tussen de grote omwentelingen van de Amerikaanse en Franse Revolutie, hebben sommige van de grootste Westerse historici geprobeerd de enigmatische ‘wetmatigheden’ en ‘patronen’ te reconstrueren die de levenscyclus lijken te bepalen van alle menselijke beschavingen. Met het verstrijken van de tijd en de toenemende ‘idiocratisering’ van het Westerse onderwijs- en media-systeem zijn Westerse lezers echter steeds minder in staat het basale uitgangspunt van deze schrijvers na te volgen, namelijk hun vermogen de verschuiving te volgen in de transcendente referentiepunten die de beschavingscyclus bepalen. Dit vermogen, in schrijver zowel als lezer, is logischerwijs een functie van hun eigen relatie tot de transcendente sfeer - en wordt dus noodzakelijkerwijs in de weg gestaan door elke belangrijke verstoring in de grotere relatie die hun eigen maatschappij heeft tot diezelfde sfeer.

In dit verband is er een belangrijke vraag die zich nu aandient voor Westerse mensen: wat is het transcendente referentiepunt in onze Agora, in de grote publieke debatruimte en de ‘marktplaats van ideeën’ in het hart van onze publieke sfeer? Het antwoord is met de ‘BLM Crisis’ gegeven: onze Agora is nu gesloten, zelfs in letterlijke zin - door de quarantaine maatregelen van ‘Corona’ en door de occupy movement nieuwe stijl van ‘BLM’. De heiligdommen (waaronder kerken) worden gesloten en de standbeelden (waaronder van ‘vaderen des vaderlands’) van onze Agora worden omvergeworpen. Toegang tot onze Agora is nu gesloten voor zelfs onze meest gematigde en redelijke van onze publieke sprekers: de recente YouTube ban van een publiek spreker als Stefan Molyneux bewijst wel definitief deze uitsluiting nu is. Na het ‘vrije meningsuiting’ beginsel, dat eeuwenlang de ‘agoristische’ fabrieksinstelling van het Westerse sociaal-politiek leven was, verdwijnt nu de Westerse Agora zelf uit beeld. Om een historische parallel te vinden met een omwenteling van deze reikwijdte moeten wij terug naar de laatste fase van de Klassieke Oudheid: daar kunnen wij onderzoek doen naar het gecompliceerde maar onloochenbare verband tussen superstructuur en infrastructuur, in casu het verband tussen de val van het Romeinse Rijk en de val van het Grieks-Romeinse polytheïsme. De val van het Grieks-Romeinse heidendom en de val van het Westerse Christendom zijn niet hetzelfde en kunnen niet hetzelfde resultaat hebben, maar beide zijn wel onlosmakelijk verbonden met - of onderdeel van - de val van de beschavingen die waren ontstaan rondom hun wereldbeeld.

Late Oudheid (‘Val van het Romeinse Rijk)      

Late Moderniteit (‘Val van het Westen)

 

Constantijn I 306-337 Christendom gelegaliseerd

312 Chi-Rho Christelijk symbool op militaire standaard

313 Edict van Milaan: Christendom gedoogd

325 Concilie van Nicea: de facto staatskerk

330 Constantinopel Christelijke als hoofdstad gewijd

Wereld Oorlogen 1914-1945 globalisme triomfeert

1920 Volkerenbond: proto-globalistische instituties

1922 Sovjet-Unie: proto-globalistische staat

1941 Atlantisch Handvest: globalisch programmatuur

1945 Verenigde Naties: globalistische instituties

Constantius II 337-361 anti-heidense wetgeving

353 verbod op rituele offers

357 Victoria Altaar eerstmaals verwijderd

Naoorlogse jaren ‘deconstructie’ van het Christendom

1961/65 Vahanian/Altizer ‘God is dood’ theology 1962-66 Tweede Vaticaans Concilie

Julianus 361-363 laat-heidense restoratie, syncretisme

362 Tolerantie Edict: vrijheid/gelijkheid van godsdienst

Jaren ‘60 Counter Culture, laat-Christelijk syncretisme

1968 Amerikaanse Civil Rights Act

Gratianus 367-383, Valentinianus II 375-392 (Westen);

Theodosius I 379-392 (Oosten)

verbod en vervolging van het heidendom

378 Slag bij Adrianopel: Romeinse militaire ondergang

380 Edict Thessaloniki: Christendom staatsgodsdienst

382 Victoria Altaar opnieuw verwijderd

390 vernietiging van de Tempel van Delphi

391 vernietiging Serapeum van Alexandrië

393 einde Mysteriën Eleusis & Olympische Spelen

394 einde Eeuwige Vuur & Vestaalse Maagden

Thatcher-Major, Reagan-Bush-Clinton 1979-2001 (Westen); Yeltsin 1991-1999 (Oosten)

globalo-liberale  aanval op het Christelijke Westen

1986 Challenger & Chernobyl rampen

1989 val Berlijnse Muur: globalo-liberale NWO

1992 Fukuyama’s ‘einde der geschiedenis’

2001 9/11, Amerikaanse Patriot Act

2002 world wide web totaalbereid, digitale pornificatie

2010 laatste gedrukte Encyclopaedia Britannica

2013 zelfmoord Dominique Venner

Theodosius I 392-395 laatste keizer van verenigd rijk:

395 finale deling Romeinse Rijk

Oost-West splitsing, Nieuwe Koude Oorlog:

2004 EU/NAVO expansie

406 overtocht over de Rijn: barbaarse invasie

407 Romeinse militaire evacuatie Brittannië

408 moord op de ‘laastste Romeinse generaal’, Stilicho,

gevolgd door West-Gothische invasie, gevolgd door

410 Eerste Val van Rome

410 Romeinse administratie eindigt in Brittannië

2015 Migratie Crisis

2016 Brexit referendum

2018 Marrakesj Conferentie

non est ista pax sed pactio servitutis

2019 Notre Dame de Paris brand

2019 Brexit

Laatste Golf:

415 moord op de ‘laatste klassieke filosoof’, Hypathia van Alexandrië

416 heidenen verwijderd uit openbaar bestuur, 423 heidense privé rituelen verboden

453 moord op de ‘Laatste Romein’, Aetius

455 Tweede Val van Rome, 476 val van het West Romeinse Rijk

Doodtij:

Justinianus I (527-565) einde Klassieke Oudheid, aanvang Donkere Middeleeuwen

526, 528 aardbeving Antiochië, 535-536 ‘extreem weer’, 541-543 Plaag van Justinianus, 551 aardbeving Beiroet

529 Neo-Platonische Academie gesloten: formele einde van de Grieks-Romeinse filosofie

553 Tempel van Philae gesloten: formele einde van de oude Egyptische godsdienst

Eb getij:

Byzantijns bestuur over de stad Rome 536-546, 547-549, 552-751/6 (formeel einde met Donatie van Pepijn)

 

‘De Laatste golf’[31]

(numino-politieke prognose)

Agitio ter consuli gemitus britannorum

repellunt barbari ad mare repellit mare ad barbaros

inter haec duo genera funerum aut iugulamur aut mergimur

‘Aan Aëtius, driemaal consul: de zuchten van de Britten

the barbaren drijven ons in de zee en de zee drijft ons naar de barbaren

tussen deze twee graf soorten worden ofwel vermoord ofwel verdronken’

 

De val van het Romeinse Rijk voltrok zich niet als een eenmalige gebeurtenis, zelfs al moeten er verschillende points of no return zijn geweest in verschillende maatschappelijke bereiken; eerder was het een proces van gestaag geval, met hier en daar neerwaartse schokken door een golfachtige serie rampen. De grootste ramp vond echter pas plaats na de val, nadat een combinatie van ‘open grenzen’, ‘hervorming programma’s’ en ‘defensie bezuinigingen’ de burgerbevolking ten prooi liet vallen aan natuurlijke en menselijke gevaren die tot dan toe buiten de grensgrenzen waren gebannen. Invasie, uitroeiing, ontstedelijking, honger, slavernij en kolonisatie zijn woorden die passen bij de ‘Donkere Middeleeuwen’ die pas goed beginnen na de val van het Romeinse Rijk: het gaat daarbij grotendeels om gereconstrueerde werkelijkheden want in die nasleep hield men vrijwel op met schrijven.

Zo was het dus de taak van archeologen, taalkundigen en genetici om met pijn en moeite het stuk Britse (proto-)geschiedenis te reconstrueren dat volgt op de terugtrekking van de laatste Romeinse garnizoenstroepen. De enige zekerheid die er is over het daarop volgende ‘historische proces’ is de uitkomst ervan: het ‘licht ging uit’, andere volkeren betreden Britse bodem en alles veranderde - architectuur, infrastructuur, godsdienst, taal, kunst. Alles veranderde want de bevolking veranderde: omvolking veranderde alles - de Romaans-Britse bevolking werd vervangen door een Angel-Saksische bevolking. Misschien na nog een heldhaftige laatste poging om het tij te keren door een ‘Koning Arthur’ weken de overgebleven inheems Romaans-Keltische Britten uit: ofwel zij namen hun toevlucht overzees (naar Frans Klein-Brittannië en naar Spaans Galicië), ofwel zij vluchtten naar de bossen en bergen van de Keltische randgebieden van Groot-Brittannië (waar hun afstammelingen nog steeds het Welsh als taal hebben). Dit was hun lugubre divortium barbarorum, hun ‘lugubere scheiding van de barbaren: the winner takes it all, the looser standing small.

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De ‘Corona’ en ‘BLM’ golven zijn slechts symptomen van een veel groter proces van beschavingsverval - maar het zijn ook belangrijke ‘tekenen des tijds’. Deze en andere kleine en grote incidenten van de afgelopen jaren mogen in onze ogen onbeduidend schijnen, maar misschien zullen historici van een veel latere tijd ze op een goudschaaltje wegen om te kunnen begrijpen hoe de mensen van onze tijd ooit zo blind konden zijn. Veruit de meeste ‘laatste Romeinen’ konden niet bevatten wat de diepere betekenis was van het stilvallen van het Orakel van Delphi en het doven van het Heilige Vuur van Vesta - en zo kunnen ook veruit de meeste ‘laatste Westerlingen’ niet bevatten wat de diepere betekenis van het afbranden van de Notre Dame en de Corona-sluiting van de kerken. Maar dat wil nog niet zeggen dat het Westen reddeloos verloren is: het kan heel goed zijn dat wij nog onze eigen Slag op de Catalaunische Velden, onze eigen miraculeuze Belisariaanse Reconquista en onze eigen ‘rokade-tegen-de-tijd’ Tweede Rome tegoed hebben. Want wanneer de Laatste Golf op ons afrolt staan wij nog steeds ferm op ons eigen land - wij zijn hier thuis.

Nawoord: Albitude - ‘Verduur het Zwarte Getij met de Witte Wig’[32]

(Apotropeïsch Archae-Futurisme)

I know in my bones, I’ve been here before
The ground feels the same, tho’ the land's been torn
I’ve a long way to go, the stars tell me so
On this road that will take me home

‘Ik voel het ergens van binnen - ik ben hier ieder geweest

De grond voelt hetzelfde - ook al is het land nu verscheurd

Ik heb een lange weg te gaan - de sterren zeggen het mij

Op deze weg - die mij naar huis leidt’

- ‘Going Home’, Mary Fahl

De kracht van de Witte Wig tegen het Zwarte Getij komt niet vanuit een verouderd en negatief-beladen racisme van de ‘blanke suprematie’ variant,[33] maar vanuit een vooruitstrevend en positief-geladen supra-temporele Albitude. Net zoals 20e eeuwse zwarte denkers, activisten en politici het concept van Négritude ontwikkelden om hun landen, volkeren en gedachten vrij te maken van Westers-afgedwongen racisme, kolonialisme en imperialisme,[34] zo kunnen 21e eeuwse blanke denkers, activisten en politici het concept van Albitude uitwerken om hun Westerse landen, hun Westerse volkeren en hun Westerse beschaving vrij te maken van de dwingelandij van globalistisch-afgedwongen omgekeerd racisme, omgekeerde kolonisatie en omgekeerde gedachten-slavernij. Albitude kan - mag, zal - nooit de unieke nationale identiteiten en nationale aspiraties van de vele verschillende Westerse volkeren vervangen, maar Albitude kan die identiteiten en aspiraties wel emanciperen en versterken. Het kan de Westerse volkeren wijzen op hun grootse gemeenschappelijke erfgoed, een erfgoed dat dubbel heidens en Christelijk, dubbel Grieks en Romeins en dubbel materieel en spiritueel is. De Westerse beschaving, die de Westerse naties verenigt, heeft een unieke geest en een unieke roeping.[35] Omdat (onbewust, impliciet) Albitude van nature leeft in de Westerse volkeren en vast verankerd ligt in de Westerse thuislanden hoeft het niet te worden uitgevonden of geconstrueerd: het hoeft slechts in herinnering gebracht en herleefd te worden. Daarmee is het precies het tegenovergestelde van ‘wit privilege’ - en nauw verbonden met een hoge natuurijke roeping. Achter en boven deze Albitude, die de natuurlijke basis vormt voor de komende Reconquista van het Westen staat echter het symbool van de Witte Wig - het is het baken voor alle mensen, ongeacht ras en geloof, die het Westen begrijpen, bewonderen en liefhebben. De Witte Wig wijst ons de weg naar huis: zij wijst naar het westen, naar de westerse horizon van de Aarde - zij wijst naar Elysium.

Ώλετο μεν μοι νόστος ατάρ κλέος άφθιτον έστα

‘Mijn thuisreis is verloren, maar mij roem zal nooit vergaan’

- Homer, Iliad IX

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Noten:

[1] Verwijzing naar de nu binnenlands ingezette colour revolution strategie van globalistische regime change gedurende de jaren ‘00-‘10 (roze Georgië 2003, oranje Oekraïne 2004, groen Iran 2009, jasmijn Tunesië 2010, lotus Egypte 2011, koffie Jemen 2011).

[2] Verwijzing naar de ‘evolutionaire’ splitsing van de mensheid in twee groepen die het hoofdthema vormt van Herbert George Wells’ science fiction klassieker The Time Machine (1895). De Morlocks zijn daarin de nakomelingen van de 19e eeuwse arbeidersklasse, die in de toekomst ondergronds leven en daar een restant van industriële productie gaande houdt - zij zijn individueel kleiner en slapper dan mensen, maar zij zijn collectief wreed en gevaarlijk. De Eloi daarentegen zijn de nakomelingen van de 19e eeuwse leisure classes - het staat hen vrij in de vrije lucht te leven, waar zij zich naar believen met onschuldige vermaak en vleselijke pleziertjes mogen bezig houden. De Eloi zijn apathisch en dom en worden door de Morlocks als vleesvee gehouden.

[3] Voor een voorbeeld van MSM fact checking, verg. https://www.snopes.com/fact-check/antifa-manual-online/ .

[4] Verwijzing naar de titel van Edgar Allen Poe’s zee-avontuur novella uit 1833, met daarin een maritieme ‘hellevaart’.

[5] Voor een Nieuw Rechtse analyse van de ‘JQ’ standpunt door de schrijver van dit essay, verg. Alexander Wolfheze, ‘Van JQ naar IQ’. www.idnl.org 16 maart 2019.

[6] Schrijvers eigen vertaling - Alexander Wolfheze, The Sunset of Tradition and the Origins of the Great War (Cambridge Scholars: Newcastle upon Tyne, 2018) 113-4 - nu ook beschikbaar in een meer betaalbare paperback versie. De geïnteresserde lezer kan een stukje van Sunset lezen via https://www.cambridgescholars.com/the-sunset-of-tradition... (daar via de knop ‘View Extract’).

[7] Julius Evola, Men among the Ruins. Post-war Reflections of a Radical Traditionalist - orig. Gli uomini e le rovine (Inner Traditions: Rochester, 2002) 240-1 - vertaling, uit het Engels: Alexander Wolfheze.

[8] Aangehaald in Kaitlyn Lange, ‘Carmel church pastor suspended after calling Black Lives Matter organizers “maggots”’. Indianapolis Star 1 juli 2020.

[9] Voor de volledige tekst van The Antifa Manual, verg. https://archive.is/ncfxz , compleet met  ‘Schindler’s List’-achtige koffie-vlek vervalsers keurmerk op de voorkant - vertaling, uit het Engels: Alexander Wolfheze.

[10] De term New Speak verwijst naar de politiek-correcte nieuwe taalproject van het (recent steeds minder) fictieve totaal-totalitaire New World Order project beschreven in George Orwell’s befaamde dystopische roman 1984

[11] Voor een Nieuw Rechtse analyse van ‘alloseksualiteit’ problematiek door de schrijver van dit essay, verg. Alexander Wolfheze, ‘La vie d’Adèle: alt-seksualiteit en etnisch conflict’. www.idnl.org 4 juli 2019.

[12] Voor een analyse van het post-moderne neo-matriarchaat (inclusief de pioniersrol van Charles Manson in het samenvallen van het feministische en de anti-blanke beweging), verg. Alexander Wolfheze, Alba Rosa. Tien Traditionalistische Opstellen over de Crisis van het Moderne Westen (Arktos: Londen, 2019 - NB nu zowel Engels-talig als Nederlands-talig verkrijgbaar).

[13] Voor een operationele definitie van Robert Steuckers’ term ‘festivisme’, verg. Alexander Wolfheze, ‘Le Rouge et le Noir : inleiding tot het Eurazianisme’. www.euro-synergies.hautetfort.com 16 november 2018.

[14] Schrijvers eigen vertaling - Alexander Wolfheze, ‘From the Arsenal of Hephaestus. Ten Traditionalist Perspectives on the Ideology of the Hostile Elite in the Exegesis of Robert Steuckers’. www.geopolitica.ru 10 januari 2019.

[15] Voor een analyse van de ‘rode onkruid’ metastase van het late liberaal-normativisme, verg. (Engels-talig) Alexander Wolfheze, ‘Edelweiss. The Archaeo-Futurist European Imperial Idea’. www.geopolitica.ru 7 maart 2019.

[16] Voor de bespreking van een recent boek met een diepgravende analyse van hedendaags Nieuw Rechts, verg.(Engels-talig) Alexander Wolfheze, ‘Deep Right Rising. An Archaeo-Futurist Review’. www.idnl.org/en 26 september 2019.

[17] Voor een korte uitwijding over de waarde van de Nieuw Rechts diepte-ecologie in het huidige ‘klimaatdebat’, verg. Alexander Wolfheze, ‘Corona en Natuurbescherming’. www.idnl.org 4 mei 2020 en Alexander Wolfheze, ‘We hebben er genoeg van in Mordor te leven: zeven thesen voor de EcoNLogische Revolutie’. www.reactnieuws.net 3 mei 2020.

[18] Verwijzing naar de Amerikaanse science fiction film Independence Day van Roland Emmerich (1996) - ook die gaat gaat over invasie door ‘buitenaardse’, d.w.z. wezensvreemde binnendringers.

[19] Vertaling van de befaamde zinsnede the land of the free and the home of the brave uit het 2e couplet van het Amerikaanse volkslied.

[20] ‘Fullmoon Ancestry’, ‘Let Freedom Ring’. www.counter-currents.com 6 juli 2020 - vertaling, uit het Engels: Alexander Wolfheze.

[21] Leonid Savin, ‘America’s Maidan/Tiananmen Square/Perestroika/Plutocracy Conspiracy’. www.geopolitica.ru 16 juni 2020 - vertaling, uit het Engels: Alexander Wolfheze.

[22] Verwijzing naar Adam Smith’s concept van de ‘onzichtbare hand’ van de zelf-regulerende vrije markt die individeel eigen belang en collectief welzijn zou combineren.

[23] Swahili: ‘vrijheid’.

[24] Jonathan Peter Wilkinson, ‘Boogaloo Kicks Off In Fire’. www.amerika.org 2 juni 2020 - vertaling, uit het Engels: Alexander Wolfheze.

[25] Frank Furedi, ‘The birth of the culture wars’/‘The identitarians are winning the culture wars’. www.spiked-online.com 19/26 juni 2020.

[26] Voor een Traditionalistische analyse van het cultuur-historische traject waarlangs de na-oorlogse ‘generatie kloof’ zich ontwikkelde, verg. Alexander Wolfheze, The Sunset of Tradition and the Origins of the Great War (Cambridge Scholars: Newcastle upon Tyne, 2018).

[27] Allan Stevo, ‘Social Justice Has A Religion, And This Is Its Dictionary’. www.lewrockwell.com 22 juni 2020.

[28] Joscelyn Godwin, Arktos. The Polar Myth in Science, Symbolism, and Nazi Survival (Adventures Unlimited: Kempton, 1996) 141 - vertaling, uit het Engels: Alexander Wolfheze.

[29] Schrijvers eigen vertaling - Alexander Wolfheze, The Sunset of Tradition and the Origins of the Great War (Cambridge Scholars: Newcastle upon Tyne, 2018) 349-50.

[30] Verwijzing naar de titel van de Spaans-Engelse biopic van Alejandro Amenábar (2009), met Rachel Weisz in de hoofdrol als Hypathia van Alexandria (gestorven AD 415), een heidens (‘neo-platonisch’) filosoof die werd omgebracht door een meute militante Christenen - haar door wordt vaak gezien als een historisch omslagpunt in de neergang van het Grieks-Romeinse heidendom.

[31] Verwijzing naar de Australische mysterie-film The Last Wave van Peter Weir (1977). De film eindigt met het binnenrollen van een einde-van-de-wereld zondvloed-golf als artistieke weergave van een dubbele apocalyps: het einde van de Wit-Australische beschaving door de lens van de terugkerende Zwart-Australische (Aborigine) Dreamtime.

[32] Inverted reference to the title of the famous suprematist-style Soviet Civil War propaganda poster entitle Клином красным бей белых ‘Hit the Whites with the Red Wedge’ (1919) by Jewish-Russian artist and designer El Lissitzky (1890-1941). Note that the ‘Red Wedge’ of the poster points from left-to-right (‘with time’) and up-to-down (‘gravity’), referencing the modernist principle of ‘devolution through progress’. It also moves from light into dark, penetrating a grey zone, literally beating ‘into the ground’ the word ‘Whites’, which is depicted in a coffin-like, ‘underground’ box at the black end of the bottom-right corner of the poster. In our own time, the old symbolism of Lissitzky’s work takes on a whole new meaning, but the old programs and the old enemies remain the same.

[33] Voor het memorandum van de schrijver over het ‘Blank Nationalisme’ als defensieve strategie op Nieuw Rechts, verg. Alexander Wolfheze, ‘Operatie Belisarius: zeven archeo-futuristische perspectieven op Greg Johnson’s The White Nationalist Manifesto’. www.idnl.org 18 augustus 2019.

[34] Verwijzing naar de dubbel sociaal-politieke en sociaal-culturele emancipatie beweging die post vatte onder Francofoon-Afrikaanse intelligentsia en kunstenaars in de jaren ’30 - prominente voorsprekers ervan waren bijvoorbeeld Frantz Fanon (Martinique, 1925-1961), Aimé Césaire (Martinique, 1913-2008) en Léopold Senghor (Senegal, 1906-2001).

[35] Voor een Traditionalistisch perspectief op de Hogere Roeping van het Westen, verg. Alba Rosa, Tien Traditionalistische Opstellen over de Crisis van het Moderne Westen (Arktos: Londen, 2019) Hoofdstuk 3 (zie nu ook ‘Boekbespreking Alba Rosa’. www.idnl.org 10 juli 2020).

lundi, 29 juin 2020

Democrats vs. Republicans - Fake Conflict?

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Democrats vs. Republicans - Fake Conflict?

 
 
Manuel Ochsenreiter (Germany) and Mateusz Piskorski (Poland) are talking about the political competition of the two main parties in Washington. Is it really a "competition"? Are there differences? In addition Mateusz reports about the latest events in central Europe, where Polish troops accidentally invaded a part of Czech Republic - don´t miss these front line news!
 
Check out here for more information: https://edition.cnn.com/2020/06/12/eu...
Stay safe!
Contact: DieGutenMenschen@protonmail.com

dimanche, 28 juin 2020

Black Lives Matter : comment les globalistes manipulent la question raciale

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Dossier : Black Lives Matter

Black Lives Matter : comment les globalistes manipulent la question raciale

Par Pierre-Antoine Plaquevent

Pierre-Antoine Plaquevent est auteur et analyste politique. Ses travaux portent plus particulièrement sur les domaines du soft power et de l’infoguerre ainsi que sur ceux de la philosophie politique, de la géopolitique et de l’étude comparée des religions et des idéologies. Il est l’auteur de Soros et la société ouverte, métapolitique du globalisme (éd. Culture & Racines, 2020).

Strategika publie l’étude la plus complète à ce jour sur le sujet, réalisée par le spécialiste francophone des réseaux Soros. Cette étude traite des objectifs et de l’idéologie du mouvement et de ceux de ses soutiens financiers. L’auteur retrace l’ensemble des financements de Black Lives Matter par les plus grandes fondations de la finance cosmopolite et expose son agenda politique. Il détaille aussi les articulations entre BLM, les réseaux de l’extrême gauche radicale (qui lui donne sa capacité d’organisation et sa structuration politique) et l’oligarchie financière globaliste. Il replace cette mouvance dans la perspective plus large de l’analyse des coups d’États qui emploient la société civile pour faire tomber les régimes politiques qui résistent à l’agenda globaliste. Il s’agit ici de la lutte à mort pour l’hégémonie sur l’Occident entre deux orientations de société antagonistes : globalisme et occidentalisme. Une lutte dont l’issue s’avèrera déterminante pour le futur géopolitique de toute l’humanité.

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Les origines de « Black lives matter »

Extrait : (…) C’est réellement durant les manifestations et les émeutes de Ferguson en 2014 et 2015 que le mouvement va prendre forme. Courant 2015, Back Lives Matter deviendra alors officiellement un mouvement de défense des droits civiques des américains d’ascendance africaine. Il existait à cette époque 23 sections locales du mouvement Black Lives Matter aux États-Unis, au Canada et au Ghana. Le mouvement a depuis essaimé en une multitude de groupes et de sous-groupes de « base » reliés à l’organisation mère. Un type de structuration habituelle pour ce genre d’organisations décentralisées dans leur fonctionnement mais tenues en leur épicentre par leur idéologie.

Les objectifs et l’idéologie de Black Lives Matter

Extrait : (…) Il s’agit pour ce type de structure d’encadrer strictement l’action et la parole publique en leur sein dans le sens de l’agenda des financiers de ces organisations communautaires. Organisations qui n’auraient jamais atteint l’importance médiatique et politique qui est la leur sans ces promoteurs. (…) Il ne s’agit pas ici de pousser à une amélioration objective des conditions de vie des populations afro-descendantes mais bien d’utiliser la force cinétique sociale des frustrations accumulées au sein d’une partie de ces populations afin de les utiliser comme une arme à destination contre le gouvernement Trump et plus largement contre les classes moyennes américaines qui ont porté Donald Trump au pouvoir.

Black Lives Matter et l’extrême gauche globaliste

(…) Les CV des cadres et fondateurs du groupe éclairent aussi le lien substantiel qui existe entre extrême-gauche radicale, mouvements communautaristes et financiers globalistes.

Cullors, Garza et Tometi ont toutes trois travaillé dans des mouvements affiliés au Freedom Road Socialist Organization (Organisation socialiste de la route vers la liberté), l’une des quatre plus grandes organisations de gauche radicale des États-Unis.

(…) Le FRSO appelle ouvertement ses adhérents et sympathisants à transformer les émeutes et rassemblements récents en révolution communiste américaine contemporaine :

« Freedom Road Socialist Organization est une organisation marxiste-léniniste. Nous sommes rouges et fiers de l’être. »

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« Il est temps maintenant de rejoindre une organisation révolutionnaire ! Rejoignez l’organisation Freedom Road Socialist Organization … Si vous avez été dans la rue ces dernières semaines, il y a de fortes chances que vous ayez réfléchi à la différence entre le type de changement que ce système a à offrir et le type de changement dont ce pays a besoin. Le capitalisme est un système qui a échoué et qui prospère grâce à l’exploitation, l’inégalité et l’oppression. L’administration réactionnaire et raciste de Trump a aggravé la pandémie. La crise économique que nous traversons est la pire depuis les années 1930. Le capitalisme monopolistique est un système qui se meurt et nous devons l’aider à en finir. Et c’est exactement ce à quoi travaille l’organisation socialiste Freedom Road. »

De la lutte des classes à la lutte des races : la stratégie contemporaine du communisme 2.0

(…) « L’organisation socialiste Freedom Road qui appelle maintenant ouvertement à une révolution contre le capitalisme à la suite de l’assassinat de Floyd George a un autre levier d’action : « The Advancement Project », une association qui se décrit comme « une organisation de défense des droits civils multiraciaux de nouvelle génération ». Son conseil d’administration comprend un ancien directeur de « la sensibilisation des communautés » du département américain de l’éducation sous Barack Obama et un ancien assistant du procureur général pour les droits civils de Bill Clinton. En 2013, l’Advancement Project du FRSO a reçu des millions de la part de grandes fondations américaines exonérées d’impôts, dont Ford (8,5 millions de dollars), Kellogg (3 millions de dollars), la fondation Hewlett (2,5 millions de dollars), la fondation Rockefeller (2,5 millions de dollars) et les fondations Soros (8,6 millions de dollars). »

(…) Revenons-nous ici sur La Black Alliance for Just Immigration (BAJI) fondée en 2006 dirigé par une autre co-fondatrice de BLM née au Nigeria, Opal Tometi. Cette dernière association a perçu un financement significatif de 100 000 dollars de la part de l’Open Society Foundations de George Soros comme le révèlent des documents internes de l’OSF.

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Des révolutionnaires professionnels salariés du globalisme financier

(…) L’appui de George Soros va s’avérer fondamental pour l’entreprise Black Lives Matter. Le Washington Times du 14 janvier 2015 rapportait ainsi : « Il y a un homme solitaire au centre financier du mouvement de protestation de Ferguson. (…) C’est le milliardaire libéral George Soros, qui a construit un empire commercial qui domine l’Europe de l’autre côté de l’océan tout en forgeant une machine politique alimentée par des fondations à but non lucratif qui a un impact sur la politique américaine, un peu comme ce qu’il a fait avec MoveOn.org. M. Soros a stimulé le mouvement de protestation Ferguson en finançant et en mobilisant des groupes à travers les États-Unis pendant des années, selon des entretiens avec des acteurs clés et des dossiers financiers examinés par le Washington Times. » 

(…) En tout, M. Soros a donné au moins 33 millions de dollars en un an pour soutenir des groupes déjà établis qui ont encouragé la base et les activistes de terrain à Ferguson.

Black Lives Matter, une nouvelle technologie politique globaliste

(…) À bien des égards les événements en cours aux États-Unis rappellent la technique des révolutions colorées. Le symbole même du mouvement Black Lives Matter, un poing fermé, est le même que celui que l’on retrouve dans les mouvements prétendument spontanés qui prirent le leadership de la contestation dans la plupart des révolutions colorées dans le monde. Rappelons que ce symbole fût d’abord celui d’Otpor. Otpor qui signifie « résistance » en serbe est le nom de l’organisation militante qui a joué un rôle déterminant dans la chute du régime de Slobodan Milosevic en 2000 et qui a servi de modèle pour des opérations de changement de régime par société civile interposée partout dans le monde.

Black Lives Matter en France

(…) Le collectif Adama Traoré tentera par exemple de se greffer aux manifestations des gilets jaunes afin de communautariser et de gauchiser les revendications des manifestants. La porte-parole du comité, Assa Traoré (la demi-sœur du défunt) déclarait à l’époque : « On va prendre le terrain, on va pas laisser la place à tous ces fachos, à tous ces racistes … Tous ces Gilets jaunes fascistes et fachos qui ont depuis quelques semaines, quelques jours, des propos racistes. » ( …) Assa Traoré fût salariée de l’Œuvre de protection des enfants juifs-Baron Edmond de Rothschild (Opej) jusqu’en décembre 2019. Elle a milité pendant un an alors qu’elle était officiellement en arrêt maladie.

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2020, année géopolitique charnière pour la révolution globaliste

L’année 2020 est une année géopolitique charnière, le globalisme politique ne peut se permettre une réélection de Donald Trump qui l’éloignerait encore plus de la possibilité de reprise de contrôle de la puissance géopolitique américaine. (…) Nous assistons à la lutte à mort pour l’hégémonie sur l’Occident entre deux orientations de société antagonistes. L’issue de cette lutte déterminera le futur géopolitique de toute l’humanité. Cela les globalistes le savent, ils ne peuvent pas se permettre de perdre.

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vendredi, 26 juin 2020

Will White People Self-Destruct?

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Will White People Self-Destruct?

The November presidential election has been racialized by the Democrats, media, white liberal elites, and the George Floyd protests. The racialization makes this election a watershed.

The Democrats, media, and white liberal elites have placed the responsibility for the multi-city rioting and looting by blacks on white Americans for being racist.  Although the evidence is clear that Floyd died from a fatal dose of the opioid on which he was strung out, his death is falsely attributed to strangulation by white police.  Thousands of businesses in many cities have been damaged, looted, or destroyed.  People have been injured and killed, and public monuments of white men have been destroyed, including statues of George Washington and Ulysses S. Grant.

White liberal elites are apologizing to blacks for white racism and accept the rioting and looting as an understandable response to Floyd’s alleged murder.  The white elites do not comprehend that what is underway is not a demand for  inclusivity, but a demand for the obliteration of Western civilization.  

912TsCsK9aL.jpgThe Antifa Manual spells it out:  “Whites, especially cis white males, have proven to be the greatest evil mankind has ever known. . . . To create a culture of tolerance,” white power has to be overthrown. The way to do this is to fill up the country with non-white immigrants and to limit the growth of the white population. “It’s well-known that whites in America are not producing as many offspring as their counterparts. It’s important to make abortion, on demand and without apology, overwhelmingly available in predominantly white communities. We must lower the bar to access birth control in these communities and use media to promulgate the image of childless white people as being sexy, hip and cool.”  Once whites are a minority of 30% of the population, they can be cancelled.

The manual was found by an acquaintance floating around on Instagram.  He did screenshots of the pages, but did not do a good job. It is possible that the manual is a fake, but it sounds like Antifa. Fake or not, the manual shows the actual agenda and contains the usual Antifa contradictions, such as simultaneously calling for the elimination of “all forms of hate speech” while damning whites as “racist, homophobic, misogynistic.” Here is the link.

The attack on whites is not limited to cis white males. It is a total attack on everything from packaging to classical music to the English language. The entire purpose, history and culture of whiteness is alleged to be the suppression of people of color.

When I lived in the French Quarter of New Orleans, I would walk the two blocks to Preservation Hall, sit on a log on the dirt floor and enjoy the jazz created by the black musicians.   I never thought the black jazz lacked “ethnic diversity” and  therefore was racist. But classical music is a white accomplishment and thereby racist.  Although the US population, despite best efforts to the contrary, remains 60% white and blacks are only 13%, it is white classical music, not black rapper music, that is  declared to be unsuited to the ethnic diversity of the American population. The New York Times accuses classical music performances of being too ethnically homogenous and thereby masking “a racist problem.” Little doubt that the New York Times’ agenda is to discourage the white liberal foundations from helping classical orchestras meet their budgets.

Blacks dominate basketball just as whites and Asians dominate classical music, but we don’t demand racial balance in basketball or criticize it as “too ethnically homogenous.”  If we did, there would be few black players.

Racial attacks on classical music are now commonplace. In this one classical music is said to be a racist abuser.  The author, apparently a failed black composer, writes that “classical music is inherently racist” and that “Western classical music is not about culture. It’s about whiteness.” 

So is black music about blackness?  Notice, it is only white accomplishments that are racist.  

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It wasn’t racist for the black king of Dahomey to create the black slave trade, but it was racist for European colonists to purchases his slaves. 

It is not racist for blacks to loot and burn white people’s stores, but it is racist for white people to attempt to defend their property.

Black people can use Ebonics, but it is racist for white people to use the English language.

If white people defend themselves and the accomplishments of Western civilization from attacks, they are dismissed as racists. Blacks do not encounter this problem, because white people are not permitted to criticize them.  To criticize a black person is to engage in hate speech and to commit a hate crime, just as criticizing Israel’s treatment of Palestinians is proof that you are an anti-semite.

Only the white vote can elect Joe Biden president. If white people elect Joe Biden, it will be an act of self-destruction. Biden has promised to ignore the Second Amendment and to disarm the population.  Of course, it will only be law-abiding whites who are disarmed.  Once they are disarmed, the next looting and burning will be in white neighborhoods. 

For decades the entire purpose of education has been to destroy white confidence and to build black anger.  It has been successful.  White people will now have to fight for their lives or be cancelled.

It will be difficult for white people to defend themselves, because they have no leaders. The Democrats have aligned with the looters, but the Republicans have done nothing to defend property and to restore public order.  Trump is isolated in his own establishment government surrounded by enemies who will not implement the agenda that got Trump elected. Tucker Carlson makes it clear that the Republicans are stupid, effete, and weak.  But Trump would not ride roughshod over the 2nd Amendment.  To be armed is the best hope white people have.

White people are intellectually disarmed and at the mercy of Critical Race Theory which instills guilt and shame into them.  Corporations run their white employees through unconscious race bias recognition seminars to make white people comfortable abasing themselves before blacks. It is difficult for people trained to admit guilt to defend themselves and their fellows. The result is a white majority dispossessed of confidence who are submissive to black violence. 

10:26 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, états-unis, émeutes raciales, racisme, blm | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

lundi, 22 juin 2020

Le Japon commence à s'émanciper de la tutelle américaine

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Le Japon commence à s'émanciper de la tutelle américaine

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Tokyo vient de faire connaître qu'il renonçait désormais au déploiement de plate-formes terrestres Aegis (Aegis ashore) sur les îles japonaises.

Le Système de Combat Aegis, sous se double forme, embarquée sur des navires militaires ou installée à terre, est un système d'armes naval américain comportant des radars de veille et de poursuite et des plate-formes permettant le lancement de missiles anti-missiles et anti-navires. Il est présenté comme défensif, mais nul n'ignore que ces missiles peuvent être utilisés comme des armes offensives.

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Aegis ou ASMS Advanced Surface Missile System a été mis en service officiellement en 1969 et constamment perfectionné depuis. Des stations terrestres Aegis Ashore ont été imposées à ses « alliés » notamment en Pologne et en Roumanie à partir de 2015. L'Otan sous la pression américaine, a décidé en 2015 d'en faire un élément essentiel de son système de défense anti-missiles. Il s'agit bien entendu de se défendre contre d'éventuels missiles russes.

Des navires de guerre américain équipés de plate-formes Aegis patrouillent régulièrement en Mer du Nord et dans l'Atlantique Nord. Par ailleurs différents pays disposent de destroyers comportant des Aegis embarqués, dont le Japon, la Corée du Sud, la Norvège, l'Australie et l'Espagne. En 2017, le Japon envisageait d'acquérir des Aegis Ashore équipés de SM-3 Block IIA  pour un coût unitaire estimé à environ 80 milliards de  yen, soit 620 millions d'euros. C'est ce à quoi il vient de renoncer .

Ceci sera inévitablement considéré à Washington comme un recul important de l' « american dominance » dans le Pacifique Occidental. Pékin n'a pas encore officiellement réagi mais cette disparition d'une menace redoutable à ses frontières sera certainement vu comme un succès important. De la part de Tokyo, il s'agit d'un geste significatif montrant que le Japon n'a plus besoin des Etats-Unis pour assurer sa défense.

La raison présentée par le Japon est que la mise en place de plate-formes terrestres représentent des travaux et un coût que Tokyo ne s'estime pas désormais en mesure de supporter vu notamment les dépenses que lui impose l'actuelle épidémie de coronavirus. Mais on peut penser que le déploiement et l'utilisation de plates-formes requièrent la présence permanente de nombreux militaires américains qui seraient considérés à Pékin et Moscou comme un nouvel aspect de la soumission du Japon aux Etats-Unis.

Or désormais le Japon souhaite normaliser ses relations avec la Chine et la Russie, de façon notamment à développer des actions de coopération commerciales et plus généralement économiques. Pour cela, il ne veut plus être considéré comme un bras armé des Etats Unis en mer du Japon et dans le Pacifique.

Note :

Un des membres de notre comité de rédaction écrit:

Aux raisons évoquées ici de s'éloigner des Etats-Unis s'en ajoute une autre. Le Japon souhaite désormais faire abroger l'article 9 de sa constitution, imposé par les Américains après la défaite. Cet article voté le 3 novembre 1946, sous l'occupation américaine, et entré en vigueur le 3 mai 1947, postule que le Japon renonce à la guerre et notamment à se doter d'armements importants. En conséquence, il ne peut toujours pas disposer d'armements nucléaires, alors que tous ses voisins en sont dotés, officiellement ou pas. C'est également le cas d'Israël, régulièrement évoqué à Tokyo. On peut penser qu'à terme, le Japon se dotera de sa propre constitution.

samedi, 20 juin 2020

America’s Own Color Revolution

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America’s Own Color Revolution

 

Color Revolution is the term used to describe a series of remarkably effective CIA-led regime change operations using techniques developed by the RAND Corporation, “democracy” NGOs and other groups since the 1980’s. They were used in crude form to bring down the Polish communist regime in the late 1980s. From there the techniques were refined and used, along with heavy bribes, to topple the Gorbachev regime in the Soviet Union. For anyone who has studied those models closely, it is clear that the protests against police violence led by amorphous organizations with names like Black Lives Matter or Antifa are more than purely spontaneous moral outrage. Hundreds of thousands of young Americans are being used as a battering ram to not only topple a US President, but in the process, the very structures of the US Constitutional order.

If we step back from the immediate issue of videos showing a white Minneapolis policeman pressing his knee on the neck of a black man, George Floyd, and look at what has taken place across the nation since then, it is clear that certain organizations or groups were well-prepared to instrumentalize the horrific event for their own agenda.

The protests since May 25 have often begun peacefully only to be taken over by well-trained violent actors. Two organizations have appeared regularly in connection with the violent protests—Black Lives Matter and Antifa (USA). Videos show well-equipped protesters dressed uniformly in black and masked (not for coronavirus to be sure), vandalizing police cars, burning police stations, smashing store windows with pipes or baseball bats. Use of Twitter and other social media to coordinate “hit-and-run” swarming strikes of protest mobs is evident.

What has unfolded since the Minneapolis trigger event has been compared to the wave of primarily black ghetto protest riots in 1968. I lived through those events in 1968 and what is unfolding today is far different. It is better likened to the Yugoslav color revolution that toppled Milosevic in 2000.

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Gene Sharp: Template for Regime Overthrow

In the year 2000 the US State Department, aided by its National Endowment for Democracy (NED) and select CIA operatives, began secretly training a group of Belgrade university students led by a student group that was called Otpor! (Resistance!). The NED and its various offshoots was created in the 1980’s by CIA head Bill Casey as a covert CIA tool to overthrow specific regimes around the world under the cover of a human rights NGO. In fact, they get their money from Congress and from USAID.

In the Serb Otpor! destabilization of 2000, the NED and US Ambassador Richard Miles in Belgrade selected and trained a group of several dozen students, led by Srđa Popović, using the handbook, From Dictatorship to Democracy, translated to Serbian, of the late Gene Sharp and his Albert Einstein Institution. In a post mortem on the Serb events, the Washington Post wrote, “US-funded consultants played a crucial role behind the scenes in virtually every facet of the anti-drive, running tracking polls, training thousands of opposition activists and helping to organize a vitally important parallel vote count. US taxpayers paid for 5,000 cans of spray paint used by student activists to scrawl anti-Milošević graffiti on walls across Serbia.”

Trained squads of activists were deployed in protests to take over city blocks with the aid of ‘intelligence helmet’ video screens that give them an instantaneous overview of their environment. Bands of youth converging on targeted intersections in constant dialogue on cell phones, would then overwhelm police. The US government spent some $41 million on the operation. Student groups were secretly trained in the Sharp handbook techniques of staging protests that mocked the authority of the ruling police, showing them to be clumsy and impotent against the youthful protesters. Professionals from the CIA and US State Department guided them behind the scenes.

s-l400.jpgThe Color Revolution Otpor! model was refined and deployed in 2004 as the Ukraine Orange Revolution with logo and color theme scarves, and in 2003 in Georgia as the Rose Revolution. Later Secretary of State Hillary Clinton used the template to launch the Arab Spring. In all cases the NED was involved with other NGOs including the Soros Foundations.

After defeating Milosevic, Popovic went on to establish a global color revolution training center, CANVAS, a kind of for-profit business consultancy for revolution, and was personally present in New York working reportedly with Antifa during the Occupy Wall Street where also Soros money was reported.

Antifa and BLM

The protests, riots, violent and non-violent actions sweeping across the United States since May 25, including an assault on the gates of the White House, begin to make sense when we understand the CIA’s Color Revolution playbook.

The impact of the protests would not be possible were it not for a network of local and state political officials inside the Democratic Party lending support to the protesters, even to the point the Democrat Mayor of Seattle ordered police to abandon several blocks in the heart of downtown to occupation by protesters.

In recent years major portions of the Democratic Party across the US have been quietly taken over by what one could call radical left candidates. Often they win with active backing of organizations such as Democratic Socialists of America or Freedom Road Socialist Organizations. In the US House of Representatives the vocal quarter of new representatives around Alexandria Ocasio-Cortez (D-NY), Rashida Tlaib and Minneapolis Representative Ilhan Omar are all members or close to Democratic Socialists of America. Clearly without sympathetic Democrat local officials in key cities, the street protests of organizations such as Black Lives Matter and Antifa would not have such a dramatic impact.

To get a better grasp how serious the present protest movement is we should look at who has been pouring millions into BLM. The Antifa is more difficult owing to its explicit anonymous organization form. However, their online Handbook openly recommends that local Antifa “cells” join up with BLM chapters.

FRSO: Follow the Money

BLM began in 2013 when three activist friends created the #BlackLivesMatter hashtag to protest the allegations of shooting of an unarmed black teenager, Trayvon Martin by a white Hispanic block watchman, George Zimmermann. Alicia Garza, Patrisse Cullors, and Opal Tometi were all were connected with and financed by front groups tied to something called Freedom Road Socialist Organization, one of the four largest radical left organizations in the United States formed out of something called New Communist Movement that dissolved in the 1980s.

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On June 12, 2020 the Freedom Road Socialist Organization webpage states, “The time is now to join a revolutionary organization! Join Freedom Road Socialist Organization…If you have been out in the streets this past few weeks, the odds are good that you’ve been thinking about the difference between the kind of change this system has to offer, and the kind of change this country needs. Capitalism is a failed system that thrives on exploitation, inequality and oppression. The reactionary and racist Trump administration has made the pandemic worse. The unfolding economic crisis we are experiencing is the worst since the 1930s. Monopoly capitalism is a dying system and we need to help finish it off. And that is exactly what Freedom Road Socialist Organization is working for.”

In short the protests over the alleged police killing of a black man in Minnesota are now being used to call for a revolution against capitalism. FRSO is an umbrella for dozens of amorphous groups including Black Lives Matter or BLM. What is interesting about the self-described Marxist-Leninist roots of the Freedom Road Socialist Organization (FRSO) is not so much their left politics as much as their very establishment funding by a group of well-endowed tax-exempt foundations.

Alicia Garza of BLM is also a board member or executive of five different Freedom Road front groups including 2011 Board chair of Right to the City Alliance, Board member of School of Unity and Liberation (SOUL), of People Organized to Win Employment Rights (POWER), Forward Together and Special Projects director of National Domestic Workers Alliance.

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The Right to the City Alliance got $6.5 million between 2011 and 2014 from a number of very established tax-exempt foundations including the Ford Foundation ($1.9 million), from both of George Soros’s major tax-exempts–Open Society Foundations, and the Foundation to Promote Open Society for $1.3 million. Also the cornflake-tied Kellogg Foundation $250,000, and curiously, Ben & Jerry’s Foundation (ice cream) for $30,000.

Garza also got major foundation money as Executive Director of the FRSO front, POWER, where Obama former “green jobs czar” Van Jones, a self-described “communist” and “rowdy black nationalist,” now with CNN, was on the board. Alicia Garza also chaired the Right to the City Alliance, a network of activist groups opposing urban gentrification. That front since 2009 received $1.3 million from the Ford Foundation, as well as $600,000 from the Soros foundations and again, Ben & Jerry’s ($50,000). And Garza’s SOUL, which claimed to have trained 712 “organizers” in 2014, when she co-founded Black Lives Matter, got $210,000 from the Rockefeller Foundation and another $255,000 from the Heinz Foundation (ketchup and John Kerry family) among others. With the Forward Together of FRSO, Garza sat on the board of a “multi-racial organization that works with community leaders and organizations to transform culture and policy to catalyze social change.” It officially got $4 million in 2014 revenues and from 2012 and 2014, the organization received a total of $2.9 million from Ford Foundation ($655,000) and other major foundations.

Nigeria-born BLM co-founder Opal Tometi likewise comes from the network of FRSO. Tometi headed the FRSO’s Black Alliance for Just Immigration. Curiously with a “staff” of two it got money from major foundations including the Kellogg Foundation for $75,000 and Soros foundations for $100,000, and, again, Ben & Jerry’s ($10,000). Tometi got $60,000 in 2014 to direct the group.

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The Freedom Road Socialist Organization that is now openly calling for a revolution against capitalism in the wake of the Floyd George killing has another arm, The Advancement Project, which describes itself as “a next generation, multi-racial civil rights organization.” Its board includes a former Obama US Department of Education Director of Community Outreach and a former Bill Clinton Assistant Attorney General for Civil Rights. The FRSO Advancement Project in 2013 got millions from major US tax-exempt foundations including Ford ($8.5 million), Kellogg ($3 million), Hewlett Foundation of HP defense industry founder ($2.5 million), Rockefeller Foundation ($2.5 million), and Soros foundations ($8.6 million).

Major Money and ActBlue

By 2016, the presidential election year where Hillary Clinton was challenging Donald Trump, Black Lives Matter had established itself as a well-organized network. That year the Ford Foundation and Borealis Philanthropy announced the formation of the Black-Led Movement Fund (BLMF), “a six-year pooled donor campaign aimed at raising $100 million for the Movement for Black Lives coalition” in which BLM was a central part. By then Soros foundations had already given some $33 million in grants to the Black Lives Matter movement. This was serious foundation money.

The BLMF identified itself as being created by top foundations including in addition to the Ford Foundation, the Kellogg Foundation and the Soros Open Society Foundations. They described their role: “The BLMF provides grants, movement building resources, and technical assistance to organizations working advance the leadership and vision of young, Black, queer, feminists and immigrant leaders who are shaping and leading a national conversation about criminalization, policing and race in America.”

The Movement for Black Lives Coalition (M4BL) which includes Black Lives Matter, already in 2016 called for “defunding police departments, race-based reparations, voting rights for illegal immigrants, fossil-fuel divestment, an end to private education and charter schools, a universal basic income, and free college for blacks.”

Notably, when we click on the website of M4BL, under their donate button we learn that the donations will go to something called ActBlue Charities. ActBlue facilitates donations to “democrats and progressives.” As of May 21, ActBlue had given $119 million to the campaign of Joe Biden.

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That was before the May 25 BLM worldwide protests. Now major corporations such as Apple, Disney, Nike and hundreds others may be pouring untold and unaccounted millions into ActBlue under the name of Black Lives Matter, funds that in fact can go to fund the election of a Democrat President Biden. Perhaps this is the real reason the Biden campaign has been so confident of support from black voters. What is clear from only this account of the crucial role of big money foundations behind protest groups such as Black lives Matter is that there is a far more complex agenda driving the protests now destabilizing cities across America. The role of tax-exempt foundations tied to the fortunes of the greatest industrial and financial companies such as Rockefeller, Ford, Kellogg, Hewlett and Soros says that there is a far deeper and far more sinister agenda to current disturbances than spontaneous outrage would suggest.

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F. William Engdahl is strategic risk consultant and lecturer, he holds a degree in politics from Princeton University and is a best-selling author on oil and geopolitics, exclusively for the online magazine “New Eastern Outlook” where this article was originally published. He is a Research Associate of the Centre for Research on Globalization.

vendredi, 19 juin 2020

Sans unification, l'Europe sera le théâtre du conflit opposant les Etats-Unis à la Chine

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Sans unification, l'Europe sera le théâtre du conflit opposant les Etats-Unis à la Chine

Ex: http://imperiumeuropa.hautetfort.com   

Parmi les nombreuses raisons qui sont avancées pour justifier l'unification politique de l'Europe, que celles-ci soient données par les européistes mondialistes ou par les identitaires européens, il y en a une qui n'est jamais évoquée. L'unification politique de notre continent est nécessaire, car elle est indispensable à notre survie pour empêcher que notre continent ne devienne le théâtre de l'affrontement entre la Chine et les Etats-Unis. Durant la période entre 1945 et 1991, année de l'effondrement de l'URSS, l'Europe a vécu une période bénie des Dieux. Notre continent était divisé entre les deux principales puissances de l'époque. Elles concentraient sur notre sol une grande partie de leurs forces armées et de leurs moyens de destruction. Mais l'équilibre de la terreur empêchait paradoxalement tout affrontement direct entre les deux. Washington et ses alliés tout comme Moscou et les siens savaient qu'une guerre en Europe équivaudrait à une destruction mutuelle. Cette situation a été à l'origine de la période de paix qui a prévalu en Europe durant des décennies. C'est tellement vrai, qu'il faudra attendre la chute du mur de Berlin en 1989 pour que le Vieux continent connaisse à nouveau les affres d'un conflit militaire avec l'éclatement de la Yougoslavie en 1991. La conscience qu'un affrontement direct en Europe provoquerait leur destruction mutuelle a conduit ces puissances à s'opposer indirectement sur les théâtres périphériques (Asie, Afrique, Moyen-Orient, Amérique latine). La situation aujourd'hui me semble comparable. Sauf que le cœur de l'affrontement ne se situe plus en Europe mais en Asie. Et pour les Européens, malheureusement, cela va tout changer.

La Chine et les Etats-Unis veulent tous les deux la suprématie planétaire. La plus grande partie de leurs forces sont concentrées en Asie. Du côté américain, cette situation a été validée lors de la double présidence de Barack Obama avec la décision de transférer vers la zone Asie-Pacifique la majeure partie de la flotte américaine. Mais comme au siècle dernier, les deux puissances savent pertinemment qu'un affrontement direct en Asie et dans le Pacifique engendrerait leur destruction mutuelle. C'est donc sur les théâtres périphériques que ces deux puissances s'affrontent déjà, de manière indirecte, via des nations, des rébellions, des mouvements terroristes ou des consortiums économiques. Et cette fois, malheureusement, l'Europe est devenu l'un des enjeux de cette bataille. Les stratèges américains, conscients de l'impossibilité d'une guerre traditionnelle face à la Chine du fait de l'arme atomique, misent leurs espoirs sur une répétition de la Guerre Froide. Ils veulent entraîner la Chine dans une guerre économique, commerciale, numérique et technologique qu'elle ne serait pas en mesure, selon eux, de gagner afin de provoquer comme jadis en URSS l'essoufflement puis l'effondrement du régime. La guerre sur les tarifs douaniers lancée par Donald Trump ou ses attaques contre l'un des fleurons de la technologie chinoise, l'entreprise Huawei, pour le contrôle planétaire de la 5 G, sont les signes précurseurs de cette stratégie. Et on peut même se demander, certains m'accuseront ici de complotisme, si les pannes électriques majeures au Vénézuela et plus récemment en Uruguay, économie florissante à la différence de sa voisine bolivarienne, ainsi qu'en Argentine, n'entrent pas dans la préparation de ces nouvelles formes de guerre qui opposeront les deux géants.

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En Europe, la Chine avance ces pions. Bien aidée par l'hostilité des néo-conservateurs américains qui voient toujours en Moscou une puissance rivale. Les Etats-Unis n'ont jamais voulu d'une Russie indépendante, forte et européenne. Leur hantise que cela puisse déboucher sur l'émergence d'une Europe continentale unie, qui passe nécessairement par un axe Paris-Berlin-Moscou, et qui se placerait automatiquement en rivale des Etats-Unis a toujours était au cœur des préoccupations de la géopolitique anglo-saxonne. Il suffit de se rappeler de ce que les Américains ont tenté de faire de ce pays sous la présidence du pantin Boris Eltsine pour comprendre de quelle Russie ils se satisferaient. Le malheur pour les Européens et que cette politique pousse Moscou dans les bras de la Chine ce qui entraîne déjà des répercussions dramatiques pour notre continent. Les tensions et les guerres aux confins des frontières russes ou dans ses traditionnelles zones d'influence se multiplient. On le voit déjà en Ukraine mais attendez-vous à ce que cela tangue en Transnistrie, en Moldavie, dans les Balkans, dans le Caucase, en mer Baltique et peut-être autour de l'enclave de Kaliningrad dans le pire des cas. On le voit déjà dans les pressions exercées par Washington sur l'Allemagne et différents pays européens pour empêcher la réalisation du projet de gazoduc Nord Stream 2 qui doit alimenter l’Europe en énergie russe bon marché au détriment du gaz de schiste américain. Une déstabilisation de la dictature Biélorusse peut également s'inscrire dans ce schéma d'affrontement indirect entre la Chine et les Etats-Unis. L'Europe ne manque pas de terrain de jeu.

À cela s'ajoute le fait que le projet chinois de nouvelles routes de la soie n'épargne pas l'Europe. Ses tentatives de prendre le contrôle d'une partie de l'économie grecque, n'oublions pas qu'elle a acheté le port d'Athènes, ses investissements de plus en plus nombreux dans les Balkans, notamment en Albanie, ou ses récentes propositions économique alléchantes aux différents gouvernements italiens, entrent bien entendu dans ses plans de domination économique. Mais ces initiatives prouvent surtout que l'Europe devient pour la puissance chinoise un théâtre d'affrontement dans le cadre de sa rivalité avec la puissance américaine pour la suprématie mondiale. Et cela n'augure rien de bon pour les Européens. Si nous ne voulons pas subir ce que les nations africaines, asiatiques ou sud-américaines ont subi durant la Première Guerre Froide, les Européens doivent mettre immédiatement un terme à leurs divisions, tendre la main à Moscou et sortir de l'OTAN. Seule une Europe puissante et unie, rassemblant la Russie, pourra nous éviter le destin funeste que Chinois et Américains nous réservent au travers de leur affrontement.

D.B.

lundi, 15 juin 2020

La France peine à se dégager de l’entrisme technologique américain

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La France peine à se dégager de l’entrisme technologique américain

Les start-up de la défense française manquent cruellement de financement et finissent par se tourner vers les fonds étrangers. Ce problème se caractérise principalement par le fait que tout ce qui touche à la défense est « non grata » pour les demandes de financement. Bien qu’il existe des fonds souverains tel que Definvest ou Ace pour ce type spécifique de start-ups, les fonds alloués ne sont pas à la hauteur des fonds étrangers et sont beaucoup plus difficiles à obtenir. L’installation en décembre 2018 du  fond d’investissement américain In-Q-Tel à Londres a durci le débat sur la souveraineté technologique de la France dans ce domaine.

Le cas d’école In-Q-Tel 

In-Q-Tel (anciennement Peleus), est un fonds américain de capital-investissement à but non lucratif créé et géré par la Central Intelligence Agency américaine.Il cible principalement, à l’international, les entreprises innovantes dans les technologies de pointe du type collecte, analyse et traitement de l’information pouvant être adaptées à la communauté américaine du renseignement.

In-Q-Tel a investi  dans les start-ups les plus connues dans ce type d’expertise :

  • Palantir (2005) : cette société, fondée par Peter Thiel, analyse des données en provenance de multiples sources
  • Kensho (2015) : Logiciel qui analyse les données pour répondre à plus de 65 millions de combinaisons de questions en données de marchés en l’espace de quelques minutes.
  • Algorithmia (2016) : Partage de modèles de machine-learning et d’intelligence artificielle parmi les data-scientistes. Il y a plus de 5 000 algorithmes et a permis au renseignement américain de mettre au point de nouveaux systèmes en intelligence artificielle.
  • Keyhole (2003 / devenu Google Earth) : technologie de visualisation interactive en 3D qui a été fourni à la National Imagery and Mapping Agency (NIMA) en soutien des troupes américaines en Irak.
  • Dataminr (2016) : plate-forme d’analyse de données pondérées en fonction de la crédibilité de leur auteur, du lieu d’où ils sont postés, localise leur auteur. Twitter lui avait demandé de cesser ses relations avec les agences de renseignement.

Échec français dans la copie du modèle In-Q-Tel

Pour améliorer le financement de son écosystème, la Direction générale des armées a annoncé la création d’un fonds public pour l’innovation et la défense en 2016. Sa base ? Le succès américain du fonds In-Q-Tel dont elle rêve de répéter l’écosystème. Relancée par la CIA après les attaques terroristes du 11 septembre 2001, la société d’investissement, à but non lucratif, a, entre autres, réussi à donner naissance à Google Earth et à l’expert du Big Data Palantir.

Le renseignement militaire s’est allié aux start-ups. C’est dans ce cadre qu’a permis aux agences du renseignement américaines de faire tomber Ben Laden et de fournir régulièrement des services à Wall Street pour l’analyse de leurs données. Fin novembre, l’entreprise américaine a d’ailleurs signé un contrat avec la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour traiter le Big Data informatique lié au terrorisme. Palantir a ainsi pu former des agents français à ses outils pour extraire et décrypter les données. Un contrat qui a soulevé la polémique de la dépendance de la France vis-à-vis des États-Unis et qui exerce une pression sur la France pour tirer profit de son propre écosystème technologique. Et cela, sans compter la vente de l’expert en biométrie Morpho par Safran, qui a été jugée « regrettable » dans les milieux militaires.

La Direction des armées a donc toute sa concentration sur le modèle d’In-Q-Tel : depuis plus de quinze ans, la CIA identifie des problèmes et In-Q-Tel, les technologies pour y répondre en investissant dans des start-up privées. L’effet de levier est énorme, puisque pour 1 dollar apporté par les fonds publics 15 dollars sont co-investis par des fonds privés dans les tours de table de ces start-ups.

In-Q-Tel investit ainsi en moyenne chaque année 120 millions de dollars, selon des estimations, ce qui laisse entrevoir les capacités investies par les États-Unis dans les nouvelles technologies de défense. Aujourd’hui plus de 200 start-up, allant de la détection chimique à la cyber-sécurité, aux technologies optiques et imageries, et à l’intelligence artificielle, ont ouvert leur capital à In-Q-Tel.

L’investissement tous azimuts dans le monde occidental

En se déployant à partir de Londres puis de Sydney en 2019, In-Q-Tel cherche à profiter des avantages des éco-systèmes qu’il soit scientifique, technologique et aussi en termes de capital-risque de chaque région afin de poursuivre sa mission de sécurité nationale pour les États-Unis et ses alliés. Et pour commencer, en premier lieu, ses alliés du renseignement britannique et australien.

La Grande Bretagne se félicite d’ailleurs de cette arrivée. « In-Q-Tel a l’expérience historique de fournir du capital d’amorçage pour financer des sociétés high-techs innovantes aux États-Unis, et nous attendons d’eux une approche comparable afin d’appuyer des projets similaires au Royaume-Uni », déclare aux Echos un porte-parole de la British Business Bank, qui héberge le Fonds d’investissement de sécurité nationale britannique (The NSSIF).

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Cette nouvelle politique d’investissement à l’international d’In-Q-Tel est orchestrée par Peter Tague, l’ancien coresponsable mondial des fusions-acquisitions de la banque américaine Citi, tout juste recruté comme vice-président exécutif de la firme. Et elle intervient au moment où les agences américaines de renseignement peinent à nouer des coopérations dans la Silicon Valley.

Pour l’administration française cette implantation n’est pas une surprise. « Ce type de fonds américain ou chinois a toujours une phase d’approche, via d’autres fonds ou des rabatteurs », indique une source de l’exécutif. En revanche, elle se dit beaucoup plus vigilante que Londres, et compte protéger les start-up françaises avec des technologies sensibles. « Nous nous intéressons à leur procédure de conformité et sensibilisons l’écosystème digital, en faisant la preuve par l’exemple, qu’ils ne respectent pas, dans certains cas, leurs engagements d’investissement, ou viennent simplement pomper des technologies », indique cette source. Bercy va donc élargir le contrôle des investissements étrangers aux technologies sensibles liées à l’intelligence artificielle, au spatial, au stockage des données et aux semi-conducteurs. « Tout acquisition dans ces domaines par un acteur étranger devra être notifié. Au-delà d’une certaine taille, il fera l’objet d’un contrôle. Mais dans tous les cas, il aura été signalé », indique une autre source. Bercy veut pouvoir ainsi offrir des alternatives aux entrepreneurs. « En amorçage pour les besoins de 5 à 20 millions d’euros, nous poussons les start-up, pour créer une référence de marché avec l’AMF et Bpifrance. Ce sont de bons modèles pour les start-up françaises car ces financements de projets ne dépossèdent pas l’entrepreneur ». Pour les tours de table plus élevés, « nous allons inciter au regroupement de capitaux privés, fonds, family office ou assureurs, avec des acteurs publics ».

Y-a-t-il eu réellement un effet « Palantir »

Pourquoi autant de réserve de la part des autorités françaises ? C’est qu’en Europe, le nom d’In-Q-Tel possède une certaine notoriété. C’est le représentant américain du Big Data Palantir. En France, le choix de sa technologie, née dans le giron du renseignement américain, a été choisie par la DGSI après les attentats de Charlie Hebdo de 2015, et deux ans plus tard par Airbus et a donc soulevé de nombreuses critiques. Le nom de Palantir a notamment été associé au scandale Cambridge Analytica et des inquiétudes sont nées suite au Cloud Act américain permettant à l’administration américaine d’accéder plus facilement à des données stockées à l’étranger.

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En réaction à ces craintes, le Groupement français des industries de défense et de sécurité (GICAT) a lancé le cluster « Data Intelligence » il y a deux ans, avec 22 entreprises dont des start-up comme Aleph-Networks et Linkurious. Cette initiative vise à offrir une solution souveraine sur-mesure et pousser leur déploiement l’export. Son vice-président, Emmanuel Tonnelier, passé par une start-up d’In-Q-Tel (Language Weaver) se fait direct : « Palantir ne propose pas en soi une technologie très moderne. Mais en 2016 il n’existait pas de solution française similaire. Le problème avec les Etats-Unis est que bien que nous soyons alliés historiques, la tentation existe de faire de l’espionnage. Face à leur force de frappe financière colossale et de vraies prises de risque, nous sommes contraints d’être agiles ». L’important, dit-il, est d’identifier ces start-up innovantes, comme Diodon, ce drone flottant transportant un intercepteur de communication développé à Toulouse. « Après, on ne les lâche plus! ».

Ces technologies garantissent notre indépendance sur la scène internationale. Leur financement est donc stratégique. Et plus globalement, la France semble avoir du mal à garder ses atouts. Les banques et les fonds ne veulent pas associer leur image aux technologies militaires. Numalis, qui développe un système correctif de trajectoires pour missiles et fusées, n’a pas su convaincre malgré un partenariat signé avec Airbus.

Ce genre de deeptech demande un temps de développement long (~ 5/10 ans) et ça ne colle pas forcément avec la logique court-termiste des fonds. In-Q-Tel, le fonds d’investissement de la CIA, a fait des propositions à des start-up françaises comme Linkurious (société d’un ancien de l’EGE), qui a aidé à faire éclore les Panama Papers ou Earthcube qui développe une technologie d’imagerie satellite. Et pendant ce temps-là, certaines se financent déjà à l’étranger. Dataiku, utilisé par la cellule luttant contre le blanchiment d’argent Tracfin, vient de boucler une levée de $101 millions auprès du fonds ICONIQ Capital, très proche de Zuckerberg.

Fabrice Villa

samedi, 13 juin 2020

Michel Vial : "La chute de l'empire occidental"

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Sortie cette semaine du livre de Michel Vial : "La chute de l'empire occidental"

Rencontre avec l'auteur...

Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com

Michel Vial, avant toutes choses, pouvez-vous vous présenter...

Je suis un jeune retraité de 64 ans. Certains, parmi les amis de Synthèse nationale doivent me connaître, car ils se souviennent peut-être de mon parcours de militant depuis la fin d’Ordre Nouveau jusqu’aux premières années du Parti des forces nouvelles.

Très jeune, en 1972, j’ai rejoint les rangs de ceux qui refusaient l’embrigadement de la jeunesse que pratiquaient les mouvements d’extrême-gauche, maos et trotskystes, alors très influents dans les lycées et les facultés. Je me sentais plus proche de ceux qui défendaient la nation et l’identité françaises et qui se battaient à un contre cent. L’ambiance de camaraderie que j’ai connue dans ces différents mouvements, ON, Front de la Jeunesse, GUD, Faire Front, PFN, m’a marqué durablement, j’en ai gardé des amitiés solides et fidèles. J’ai cessé toute activité politique assez tôt, mais n’ai jamais renié mon engagement de jeunesse.

Pourquoi ce livre ?

Ayant plutôt l’habitude d’écrire sur l’histoire militaire moderne, je me suis lancé cette fois dans un ouvrage « militant ». C’est venu un peu par hasard. A l’origine, j’avais écrit un article traitant du langage que le politiquement correct tente de nous imposer et que j’ai proposé à Présent, mais qui n’a pas été publié, car trop long pour le gabarit du journal et trop déconnecté de l’actualité immédiate. J’ai décidé alors unilatéralement de poursuivre sur ma lancée et de coucher sur le papier mes sentiments sur notre époque et ses dérives, sur la profonde crise morale qui frappe notre civilisation et qu’il paraît très difficile de surmonter. J’ai voulu alerter mes compatriotes, surtout les plus jeunes, du grave danger qui les menace et les pousser à réagir.

Pouvez-vous résumer le contenu de celui-ci ?

J’ai choisi une dizaine de thèmes (le langage, l’immigration, le terrorisme, l’écologie, l’Europe…) qui me paraissaient révélateurs de notre glissement dans une société décadente, que j’ai décortiqués, m’appuyant sur une bibliographie, sans aucun doute en partie orientée, mais dont les auteurs sont reconnus pour le sérieux de leurs travaux. Naturellement, ces thèmes se recoupent, ainsi immigration, islam, terrorisme, vivre-ensemble sont traités séparément, mais il ne surprendra personne qu’ils ont un lien plus qu’évident. Plus que nos ennemis clairement déclarés, j’ai voulu dénoncer les traîtres à notre nation et à notre civilisation, ceux qui nous livrent à l’ennemi et musèlent notre parole. Mon propos peut sembler pessimiste, j’en conviens, mais je crois quand même qu’un sursaut, une saine réaction se fera jour. En tout cas, je l’appelle de mes vœux.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?

Évoquer la chute d’un empire, c’est faire référence à la fin d’un monde et à l’entrée dans une période de chaos dont nul ne sait ce qu’il va en sortir. « L’empire occidental » n’est pas l’empire romain, ni l’empire des Tsars, il n’a pas d’unité politique, son emprise est essentiellement culturelle, scientifique, technique et financière. Il s’est imposé au monde il y a environ cinq siècles et s’est considérablement affaibli depuis un demi-siècle, un affaiblissement moral qui m’a fait penser à la lente agonie de Rome, d’où ce titre.  

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Quel est votre avis sur la crise actuelle ?

Si on évoque la crise sanitaire qui a mis le pays en panne et provoqué une panique aussi généralisée qu’irrationnelle, je crois qu’elle a révélé beaucoup de choses inquiétantes. Non que le danger vienne d’un quelconque virus, créé artificiellement ou non, chinois ou non. La maladie, les épidémies et la mort sont le lot de l’humanité et il faut nous y résigner. Le plus inquiétant, c’est la facilité avec laquelle les lobbies mondialistes qui nous dirigent ont pu exercer leur mainmise sur l’opinion. Ce test grandeur nature démontre comment on peut imposer une dictature parfaite, rapidement et sans avoir recours à la violence. L’appui des médias et un semblant de caution scientifique suffisent à neutraliser toute opposition, la peur suffit à faire taire les plus récalcitrants. Nul doute que cette expérience réussie d’asservissement va servir à des fins inavouables. Nous devons nous y préparer

La chute de l'empire occidental, Michel Vial, Les Bouquins de Synthèse nationale, collection "Idées", 130 pages, 18 euros (+ 5 euros de port).

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vendredi, 12 juin 2020

Rassenkrawalle, Plünderungen, Antifa-Terror: Werden die Städte unbewohnbar?

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Stefan Schubert:

Rassenkrawalle, Plünderungen, Antifa-Terror: Werden die Städte unbewohnbar?

Ex: https://kopp-report.de

Amerikas Städte brennen: New York, Washington, Chicago, Los Angeles, Boston. In den Millionenstädten der USA wütet ein Mob und zieht brandschatzend, raubend und gewalttätig durch die Straßenschluchten. Die verunsicherte Polizei, die von linken Politikern und Medien zudem mit einem rassistischen Generalverdacht diffamiert wird, weicht aller Orten vor der Gewalt zurück. Experten warnen deswegen vor einer anhaltenden Flucht der Leistungsträger aus den Städten, was wiederum verheerende Folgen für die Wirtschaft haben könnte. Diese Zustände sind längst auch in den Städten Europas und in Deutschland zu beobachten.

Der prominente US-Ökonom Richard Florida prognostiziert in der Welt:

»Viele Menschen werden die Metropolen verlassen. Erst das Coronavirus, nun die Aufstände, das ist eine gefährliche Mischung.«

Vor allem junge (weiße) Familien, darunter meist Besserverdiener, werden laut dem Star-Ökonom ihr Innenstadt-Appartement gegen ein Haus mit perfekt getrimmten grünen Rasen, eingerahmt von einem weißen Zäunchen, eintauschen. Suburbia nennen die Amerikaner jene Vorstadtidylle. Diese Landflucht wurde bereits zuvor durch die Corona-Hysterie verstärkt. Die amerikanische Post musste in nur einem Monat bis zu 81 000 Nachsendeaufträge bearbeiten – viermal so viele wie üblich. Während sich die amerikanischen Großstädte nach dem Corona-Lockdown gerade erst wieder mit Leben füllen und die Boutiquen, Cafés, Restaurants und Buchläden ihren existentiellen Überlebenskampf aufnehmen, rollt durch viele dieser Innenstädte nun eine brutale Gewaltwelle.

Deutsche Medien berichten allerdings kaum über die Gewalt und die Zusammensetzung dieses Mobs aus linksextremer Antifa, Berufsdemonstranten der NGOs, Anarchisten, Sozialisten, grünen Ideologen und schwarzen Gangmitgliedern, die den Tod eines Menschen für ihr kriminelles Treiben instrumentalisieren. Mittlerweile müssen sich Millionen Menschen zu Hause verbarrikadieren, um ihre Familien und ihr Eigentum vor dem plündernden Mob zu schützen.

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In Minneapolis verbrannte die Horde sogar zwei Buchläden, darunter den Uncle Hugo’s Science Fiction Bookstore, der 1974 gegründet wurde und als älteste unabhängige Buchhandlung dieses Genres in Amerika galt.

Der lokale Eigentümer war Teil der örtlichen Kulturszene, doch dies hinderte den terroristischen Mob nicht daran, seine Buchhandlung niederzubrennen. Bücherverbrennungen wie einst 1933 – doch der sonst so vor moralischem Imperativ strotzende Mainstream blieb hier stumm. In Amerika wurde darüber medial berichtet, doch die linksgrünen Journalisten in Deutschland vertuschen diesen bewussten Tabubruch unter dem Hashtag #BlackLivesMatter. Weder berichteten sie darüber, noch kritisierten sie diese Barbarei, im Gegenteil, die Aktivisten in den Redaktionsstuben verherrlichen diese »Proteste«, die in Wirklichkeit immer häufiger wie Pogrome wirken.

Wenn man sich über die ungeschminkten Realitäten und Hintergründe der Ereignisse in Amerika und Europa informieren will, dann ist der interessierte Bürger auf alternative Medien und soziale Netzwerke angewiesen. Dort bekommt man Videos von Hetzjagden zu Gesicht, die von Schwarzen ausgehen und nur schwer zu ertragen sind. Sie dokumentieren den gewalttätigen Rassismus von Schwarzen gegen Weiße.

Doch nicht über einen dieser Mordversuche – anders kann man diese furchtbaren Szenen nicht einordnen – berichtet  die deutsche Lückenpresse. Derweil versuchen linke Medien dem Bürger sogar einzureden, dass es den Rassismus gegen Weiße überhaupt gar nicht gibt, oder auch gar nicht geben könnte.

Linke Städte versinken in Anarchie, Chaos und Gewalt

Es ist zudem zu beobachten, dass besonders in den Städten, die von linken Parteien und Politikern regiert werden, der Hass und die Gewalt der Mobs vollkommen außer Kontrolle geraten ist. Die Polizei wird dort zurückgehalten, am Eingreifen gehindert, um Bürger und deren Eigentum zu schützen. Auf diese Vorkommnisse, die sich bereits in New York, Washington, Los Angeles, Chicago und Minneapolis ereigneten, haben bereits zahlreiche US-Experten hingewiesen. Und auch in Europa: in London, Brüssel, Berlin und Hamburg ist dieses verheerende Zusammenspiel von destruktiven Kräften zu erkennen. Den linken Stadtrat von Minneapolis haben selbst die Bücherverbrennungen nicht zu einem Umdenken bewegt, im Gegenteil. Ganz offen setzen sich diese Politiker an die Spitze des Mobs und beschließen nichts Geringeres als die Auflösung der Polizei in der fast 400 000 Einwohner zählenden Stadt. »Wir haben uns entschieden, die Polizei, wie wir sie kennen, abzulösen. An ihre Stelle sollen Systeme der öffentlichen Sicherheit treten, die uns auch tatsächlich sicherer leben lassen«, erklärte die Ratsvorsitzende Lisa Bender. Sozialarbeiter gegen Plünderer, Brandstifter und Gewalttäter – wie sich diese Realitätsverleugnung auf die sowieso schon schlechte Sicherheitslage der Stadt auswirken wird, mag sich jedermann selbst vorstellen.

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So ist es nicht verwunderlich, dass jeden Tag weiterhin Autos angezündet, Schaufensterscheiben eingeschlagen sowie Brände gelegt werden und viele Amerikaner (und immer mehr Bürger in Berlin, Hamburg und im Ruhrgebiet) die Innenstädte als No-go-Zonen betrachten und entsprechend meiden. Diese Gemengelage hat den prominenten US-Ökonom Richard Florida zu der eingangs zitierten Prognose veranlasst: »Viele Menschen werden die Metropolen verlassen.« Die gerade erst eröffneten Geschäfte sind nun Plünderern zum Opfer gefallen. Doch es droht noch schlimmer zu kommen, dann, wenn die bürgerliche Mitte der Gesellschaft beschließt, dauerhaft aus den Städten abzuwandern. Den Boutiquen, Cafés und Dienstleistungsunternehmen, die ganz bewusst hohe Mieten einkalkuliert haben, um in der Nähe ihrer Kundschaft vor Ort zu sein, würde so die zahlungskräftige Kundschaft dauerhaft verloren gehen. Die momentanen Rassenunruhen sind beileibe nicht die ersten in den USA: 2015 in Baltimore, 2014 in Ferguson und 1992 in Los Angeles nach Rodney King; jedes  Mal, nachdem die Feuer abgeklungen waren, offenbarten sich die verheerenden ökonomischen Folgen. Die Innenstädte verfielen, die Wirtschaft brach ein und niemand wollte in einem Umfeld, in dem er sich nicht mehr sicher fühlt, investieren.

Die weiße Mittelschicht flüchtete regelrecht aus den betroffenen Städten. Laut Untersuchungen des US-Ökonom Victor Matheson verursachten die Rodney King Riots dadurch einen Schaden von 5 Milliarden Dollar. Dabei waren diese Unruhen größtenteils auf eine Stadt konzentriert. Und damals tobten die bürgerkriegsähnlichen Unruhen zudem »nur« mehrere Tage, an deren Ende 53 Tote und tausende verletzte Menschen zu beklagen waren.

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Die George-Floyd-Unruhen ziehen sich dagegen schon 2 Wochen hin, diese haben nicht nur ganz Amerika erfasst, sondern sind auch auf Europa übergesprungen. In Deutschland haben die linksextremen Gewalttäter der Antifa diese »Proteste« für sich entdeckt und versuchen damit ihre Gewalt zu legitimieren. In Berlin wurden 28 Polizeibeamte verletzt und in der No-go-Area Berlin-Neukölln zog eine schwarz-uniformierte Antifa-Horde durch die Straßen, verwüstete Ladenlokale, Autos und Fassaden. Die entsetzten wie verängstigten Anwohner warten vergeblich auf einen Polizeieinsatz, die linken Politik- wie Polizeiführer der Stadt lassen den linksextremen Mob gewähren und die Bürger bleiben schutzlos zurück. »White Flight«, die Flucht der weißen Mittel- und Oberschicht aufs Land ist in Amerika schon so weit verbreitet, dass es einen eigenen Begriff dafür gibt.

Das Jahrzehnt der Städte mit Wolkenkratzern und Penthäusern scheint nun einem gewaltsamen Ende entgegenzusteuern. Statt urbanem Lebensgefühl drohen die Innenstädte zu rechtlosen Zonen zu mutieren. Erst in Amerika, dann in Europa und auch in Deutschland sind die Vorboten so zahlreich und eindringlich, dass der Niedergang der Metropolen unabwendbar zu sein scheint.

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Dienstag, 09.06.2020

mardi, 09 juin 2020

Le nouveau visage de l'Empire américain

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Le nouveau visage de l'Empire américain

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Aux Etats-Unis les manifestations violentes contre les autorités se multiplient actuellement à la suite de la mort de George Floyd, étouffé sous le genou d'un officier de police. Y participent de plus en plus de « white americans ».

S'y ajoutent de multiples revendications sociales et économiques. Aussi de nombreux commentateurs, après avoir parlé d'un « american trauma » parlent désormais de « civil war ». Serait-ce la fin de ce qui a été nommé depuis plus d'un siècle l ' « American Empire »  ?

On pourrait le penser, d'autant plus que sur les fronts extérieurs impliquant l'armée américaine, un des plus importants atouts de l'Empire, celle-ci n'a pas réussi à s'imposer. C'est notamment le cas en Syrie ou dans le Pacifique sud vis-à-vis de la Chine. S'ajoutent à cela les accusations, bien ou mal fondées, portées contre Donald Trump de n'avoir pas réagi convenablement face à l'épidémie de coronavirus qui continue à s'étendre sur le territoire américain.

Cependant, à l'analyse, cette crise paraît temporaire. Il semblerait qu'elle corresponde en partie à des manœuvres des Démocrates visant à mettre en difficulté Trump qu'ils haïssent afin d'exercer à sa place le pouvoir à la Maison Blanche, non pas par l'intermédiaire de l'incapable Jo Biden mais par un vice-président et une équipe sous leur contrôle. Le bruit a d'ailleurs couru qu'un certain nombre des « anti-fas » étaient directement financés par des dollars provenant des fonds électoraux du parti Démocrate.

Par ailleurs, le pouvoir réel est détenu aux Etats-Unis par un certain nombre de milliardaires dirigeant les plate-formes Internet dites des Gafas. Le plus connu de ces milliardaires est le jeune Marc Zuckerberg, président de Facebook. Ils peuvent craindre que si les Etats-Unis s'enfonçaient dans la guerre civile et les destructions d'infrastructures de communication qui en résulteraient inévitablement, les millions d'échanges sur Internet et les recettes de publicité dont ils vivent soient inévitablement perturbés.

Donald Trump l'a bien compris puisqu'il aurait selon certaines informations demandé à Marc Zuckerberg de le seconder lors de la campagne présidentielle. Seconder peut vouloir dire notamment supprimer certains échanges qui lui sont hostiles et mettre en valeur ceux qui lui sont favorables. Les techniques pour ce faire sont multiples, y compris générer de faux messages susceptibles d'influencer les électeurs.

Un autre élément favorable à Trump doit être pris en considération. Il semble avoir également compris que l'opinion était particulièrement sensible aux succès américains dans le domaine spatial. Il a mis en place une « space force » qui vise à conserver au profit des Etats-Unis son actuelle « spatial dominance ». On a d'ailleurs pu remarquer que sur les réseaux sociaux américains le récent succès de la société privée SpaceX appartenant au milliardaire Elon Musk ayant envoyé deux astronautes de la Nasa vers la Station Spatiale Internationale a éclipsé le bruit fait autour des manifestations anti-policières.

Dans les prochains mois, la concurrence avec la Chine pour la course à l'espace ne fera que s'intensifier, avec comme objectif la mise en place sur la Lune d'une station habitable. Si Donald Trump a l'habileté d'évoquer ces enjeux, White Americans et Black Americans réunis lui apporteront certainement leurs soutiens. 

L'Empire semble avoir encore de beaux jours devant lui. 

lundi, 08 juin 2020

Europe/Etats-Unis, convergences nécessaires

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Europe/Etats-Unis, convergences nécessaires

par Franck BULEUX

Ex: https://metainfos.fr

On explique, sur les médias français éclairés, que les États-Unis et la France, ce n’est pas pareil.

Avant, ces mêmes médias (parfois, les mêmes personnes) nous expliquaient que l’Europe avait une quinzaine d’années de retard et que, ce qu’il se passait outre-Atlantique serait notre réalité d’ici quelques années.

Or, qu’est-ce qui nous diffère réellement ? Préalablement, il est tout de même utile et nécessaire de rappeler que les Américains sont d’origines européennes variées. Enfin, pas tous puisqu’il y a des Afro-Américains.

Voilà donc ce qui nous distingue, en France, nous vivons dans un creuset national et républicain, fondé sur une stricte égalité entre les individus, pour ce qui concerne les droits. Tous les Français bénéficient, selon le premier article de la Constitution, du fait que la République soit « une et indivisible ». Ainsi, par exemple, nous n’avons pas d’enquêtes d’opinion concernant les origines ethniques puisque personne ne diffère, compte-tenu qu’il est citoyen. La nationalité française permet d’éviter toute distinction, voire discrimination, puisqu’un individu a les mêmes droits qu’un autre. On se demande même pourquoi la carte nationale d’identité maintient le lieu de naissance. Vous verrez un jour on le supprimera… Pourquoi ? Parce qu’il n’a aucun intérêt, la nationalité étant confondue avec la citoyenneté, il n’y a aucun intérêt à connaître votre lieu de naissance. D’ailleurs, le « 99 » indiqué sur l’identification sociale par laquelle quelqu’un est né à l’étranger m’étonne de sa résistance… Vous me direz, Valéry Giscard d’Estaing est un « 99 », né en Allemagne et Omar Sy, un « 78 ».

Aux États-Unis, en revanche, vous représentez une communauté. Vous êtes d’origine nordique ou latino, anglo-saxonne ou est-européenne. Ainsi, le président Trump est originaire d’Allemagne par son père et d’Écosse par sa mère. Aux États-Unis, il est possible de disposer d’enquêtes d’opinion ethniques tout simplement, d’ailleurs, pour mieux cibler les besoins et les goûts de chacun. Il n’y a rien de discriminant de vouloir affiner le marketing commercial.

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Il n’est pas nécessaire de choisir entre communautés nationales distinctes et nation indivisible. Après tout, en France, il paraît que c’est mieux. C’est probablement vrai, vous avez dû remarquer comme moi, tout le monde se sent d’abord français, parfois même seulement français, profondément et intrinsèquement français. Depuis le port du masque, obligatoire pour réaliser de nombreux achats et bénéficier de services, vous avez remarqué tous ces petits morceaux de tissus « bleu blanc rouge » dans les rues de Paris et d’ailleurs ? Bien sûr, vous l’avez compris, je plaisante, j’ironise. La France, pays centralisé et unitaire, n’a qu’un sentiment national extrêmement subsidiaire. Demandez aux jeunes gens leur sensibilité ethnique et vous verrez. Chacun se perçoit en vertu d’une communauté réelle ou supposée, ethnique ou créée. L’identité est d’abord celle de ses parents, voire de ses grands-parents ; elle peut être sexuelle, liée à une activité de loisirs (je suis un Geek ou un « footeux »). L’unité nationale imposée dans la Constitution, ne repose sur aucune valeur perceptible par tous.

Aux États-Unis, chaque individu est lié à un édifice, fondé en 1776. Certes, il n’y avait que 13 États en 1776, d’autres se sont agrégés par la suite. Chaque communauté influe clairement et légalement sur l’élection tandis que, chez nous, le lobbying, interdit, se veut discret mais rentable.

Ce que la France reproche aux États-Unis c’est que l’aspect communautaire permet encore de distinguer les peuples, les ethnies. Voilà ce que l’on reproche à l’Amérique. En France, il n’y a pas d’Afro-Américains, il n’y a que des Français.

D’un côté, la République une et indivisible, de l’autre, des communautés. Maintenant, vous comprenez mieux pourquoi nos médias se réjouissent de ne pas être américains. C’est un point de vue.

L’intérêt d’une communauté reconnue est qu’il lui est possible de faire pression dans les urnes, dans les décisions, au sein de la nation. Alors, posons-nous la question, en France, l’aspect « national républicain » impose le fait que nulle communauté ne fasse pression sur le pouvoir, qu’il soit municipal, départemental, régional ou national. Vous l’avez compris, cette République indivisible est un leurre, destinée à nous laisser penser que nous sommes une nation unie avec un seul peuple. A contrario, la nation américaine est divisée intrinsèquement.

Dernièrement, vous n’êtes pas sans le savoir, il y a eu un évènement dramatique aux États-Unis. Pas en France, aux États-Unis. La communauté afro-américaine s’est émue, logiquement, entraînant avec elle certains Blancs pratiquant l’ethnomasochisme.

En France, les groupes de gauche ont profité d’un évènement qui s’est déroulé outre-Atlantique pour « mondialiser » le processus.

La mondialisation, ce n’est pas seulement celle de l’argent, de la finance, c’est aussi celle de la lutte contre le « pouvoir blanc » (sic).

En Europe comme aux États-Unis, on a peur du Covid-19. C’est probablement un bien moindre mal par rapport à la déferlante démographique qui nous attend.

samedi, 06 juin 2020

The Sword of Damocles over Western Europe: Follow the trail of blood and oil

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The Sword of Damocles over Western Europe: Follow the trail of blood and oil

In Part 1, we left off in our story at the SIS-CIA overthrow of Iran's Nationalist leader Mohammad Mosaddegh in 1953. At this point the Shah was able to return to Iran from Rome and British-backed Fazlollah Zahedi, who played a leading role in the coup, replaced Mosaddegh as Prime Minister of Iran.

Here we will resume our story.

An Introduction to the 'Shah of Shahs', 'King of Kings'

One important thing to know about Mohammad Reza Shah was that he was no fan of British imperialism and was an advocate for Iran's independence and industrial growth. That said, the Shah was a deeply flawed man who lacked the steadfastness to secure such a positive fate for Iran. After all, foreign-led coups had become quite common in Iran at that point.

He would become the Shah in 1941 at the age of 22, after the British forced his father Reza Shah into exile. By then, Persia had already experienced 70 years of British imperialism reducing its people to near destitution.

Mohammad Reza Shah had developed very good relations with the U.S. under President FDR, who at the behest of the Shah, formed the Iran Declaration which ended Iran's foreign occupation by the British and the Soviets after WWII.

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His father, Reza Shah came into power after the overthrow of Ahmad Shah in 1921, who was responsible for signing into law the infamous Anglo-Persian Agreement in 1919, which effectively turned Iran into a de facto protectorate run by British "advisors" and ensured the British Empire's control of Iran's oil.

Despite Reza Shah's problems (Mosaddegh was sent into exile during his reign), he had made significant achievements for Iran. Among these included the development of transportation infrastructure, 15 000 miles of road by 1940 and the construction of the Trans-Iranian Railway which opened in 1938.

Mohammad Reza Shah wished to continue this vein of progress, however, he would first have to go through Britain and increasingly the U.S. in order to fulfill Iran's vision for a better future.

In 1973, Mohammad Reza Shah thought he finally found his chance to turn Iran into the "world's sixth industrial power" in just one generation...

OPEC and the European Monetary System vs the 'Seven Sisters'

In 1960, OPEC was founded by five oil producing countries: Venezuela, Iraq, Saudi Arabia, Iran and Kuwait in an attempt to influence and stabilise the market price of oil, which would in turn stabilise their nation's economic return. The formation of OPEC marked a turning point toward national sovereignty over natural resources.

However, during this period OPEC did not have a strong voice in such affairs, the main reason being the "Seven Sisters" which controlled approximately 86% of the oil produced by OPEC countries. The "Seven Sisters" was the name for the seven transnational oil companies of the "Consortium of Iran" cartel which dominated the global petroleum industry, with British Petroleum owning 40% and Royal Dutch Shell 14%, giving Britain the lead at 54% ownership during this period.

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After 1973, with the sudden rise of oil prices, the Shah began to see an opportunity for independent action.

The Shah saw the price increase as a way to pull his country out of backwardness. To the intense irritation of his sponsors, the Shah pledged to bring Iran into the ranks of the world's top ten industrial nations by the year 2000.

The Shah understood that in order for this vision to become a reality, Iran could not just stay as a crude oil producer but needed to invest in a more stable future through industrial growth. And as it just so happened, France and West Germany were ready to make an offer.

In 1978, France and West Germany led the European community, with the exception of Great Britain, in the formation of the European Monetary System (EMS). The EMS was a response to the controlled disintegration that had been unleashed on the world economy after the fixed exchange rate became a floating exchange rate in 1971.

French foreign minister Jean Francois-Poncet had told a UN press conference, that it was his vision that the EMS eventually replace the IMF and World Bank as the center of world finance.

For those who are unaware of the devastation that the IMF and World Bank have wreaked upon the world, refer to John Perkins' "Confession of an Economic Hit Man"... the situation is 10X worst today.

As early as 1977, France and West Germany had begun exploring the possibility of concretizing a deal with oil producing countries in which western Europe would supply high-technology exports, including nuclear technology, to the OPEC countries in exchange for long-term oil supply contracts at a stable price. In turn, OPEC countries would deposit their enormous financial surpluses into western European banks which could be used for further loans for development projects... obviously to the detriment of the IMF and World Bank hegemony.

Walter-Mondale-1982.jpgThe Carter Administration was not happy with this, sending Vice President Walter Mondale (picture) to France and West Germany to "inform" them that the U.S. would henceforth oppose the sale of nuclear energy technology to the Third World...and thus they should do so as well. West Germany's nuclear deal with Brazil and France's promise to sell nuclear technology to South Korea had already come under heavy attack.

In addition, the Shah had started a closer partnership with Iraq and Saudi Arabia cemented at OPEC meetings in 1977 and 1978. In a press conference in 1977 the Shah stated he would work for oil price stability. Together Saudi Arabia and Iran at the time produced nearly half of OPEC's entire output.

If an Iran-Saudi-Iraq axis established a permanent working relationship with the EMS it would have assembled an unstoppable combination against the London world financial center.

Recall that France and West Germany had already ignored British calls to boycott Iranian oil in 1951 under Mosaddegh, and therefore, there was no indication that they were going to follow suit with Britain and the U.S. this time either.

As far as London and Washington were concerned, the Shah's reign was over.

British Petroleum, BBC News and Amnesty International as Servants to the Crown

Were we to select a date for the beginning of the Iranian revolution it would be November 1976, the month that Amnesty International issued its report charging brutality and torture of political prisoners by the Shah of Iran.

Ironically, the SAVAK which was the secret police under the Shah from 1957 to 1979, was established and pretty much run by the SIS (aka MI6), CIA and the Israeli Mossad. This is a well-known fact, and yet, was treated as somehow irrelevant during Amnesty International's pleas for a humanitarian intervention into Iran.

For those who haven't already discovered Amnesty International's true colors from their recent "work" in Syria... it should be known that they work for British Intelligence.

Gruesome accounts of electric shock torture and mutilation were printed in the London Times, the Washington Post and other respected press. Within a few months, President Carter launched his own "human rights" campaign. With this, the international humanitarian outcry got bigger and louder demanding the removal of the Shah.

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The Shah was caught between a rock and a hard place, as he was known not to be strong on "security" matters and often left it entirely up to the management of others. Once Amnesty International sounded the war-cry, the Shah made the mistake of not only defending the undefendable SAVAK in the public arena but continued to trust them entirely. It would be his biggest mistake.

With the international foment intensifying, the British Broadcasting Corporation's (BBC) Persian language broadcasts into Iran fanned the flames of revolt.

During the entire year of 1978 the BBC stationed dozens of correspondents throughout the country in every remote town and village. BBC correspondents, often in the employ of the British secret service, worked as intelligence operatives for the revolution.

Each day the BBC would report in Iran gory accounts of alleged atrocities committed by the Iranian police, often without checking the veracity of the reports. It is now acknowledged that these news reports helped to fuel and even organise the political foment towards an Iranian revolution.

In 1978, British Petroleum (BP) was in the process of negotiating with the government of Iran the renewing of the 25 year contract made in 1953 after the Anglo-American coup against Mosaddegh. These negotiations collapsed in Oct 1978, at the height of the revolution. BP rejected the National Iranian Oil Company's (NIOC) demands, refusing to buy a minimum quantity of barrels of Iranian oil but demanding nonetheless the exclusive right to buy that oil should it wish to in the future!

The Shah and NIOC rejected BP's final offer. Had the Shah overcome the revolt, it appeared that Iran would have been free in its oil sales policy in 1979 - and would have been able to market its own oil to the state companies of France, Spain, Brazil and many other countries on a state-to-state basis.

In the American press hardly a single line was published about the Iranian fight with BP, the real humanitarian fight for Iranians.

The Sword of Damocles

The "Arc of Crisis" is a geopolitical theory focused on American/western politics in regards to the Muslim world. It was first concocted by British historian Bernard Lewis, who was regarded as the leading scholar in the world on oriental studies, especially of Islam, and its implications for today's western politics.

Bernard Lewis was acting as an advisor to the U.S. State Department from 1977-1981. Zbigniew Brzezinski, the National Security Advisor, would announce the U.S.' adoption of the "Arc of Crisis" theory by the American military and NATO in 1978.

It is widely acknowledged today, that the "Arc of Crisis" was primarily aimed at destabilising the USSR and Iran. This will be discussed further in Part 3 of this series.

Egypt and Israel were expected to act as the initiating countries for the expansion of NATO into the Middle East. Iran was to be the next link.

Iran's revolution was perfectly timed with the launching of the "Arc of Crisis", and NATO had its "humanitarian" cause for entering the scene.

However, the fight was not over in Iran.

shapur.jpgOn Jan 4th, 1979, the Shah named Shapour Bakhtiar (picture), a respected member of the National Front, as Prime Minister of Iran. Bakhtiar was held in high regard by not only the French but Iranian nationalists. As soon as his government was ratified, Bakhtiar began pushing through a series of major reform acts: he completely nationalised all British oil interests in Iran, put an end to the martial law, abolished the SAVAK, and pulled Iran out of the Central Treaty Organization, declaring that Iran would no longer be "the gendarme of the Gulf".

Bakhtiar also announced that he would be removing Ardeshir Zahedi from his position as Iran's Ambassador to the U.S.

An apple that did not fall far from the tree, Ardeshir is the son of Fazlollah Zahedi, the man who led the coup against Mosaddegh and replaced him as Prime Minister!

Ardeshir was suspected to have been misinforming the Shah about the events surrounding the Iranian revolution and it was typical that he spoke to Brzezinski in Washington from Teheran over the phone at least once a day, often twice a day, as part of his "job" as Ambassador to the U.S. during the peak of the Iranian revolution.

With tensions escalating to a maximum, the Shah agreed to transfer all power to Bakhtiar and left Iran on Jan 16th,1979 for a "long vacation" (aka exile), never to return.

However, despite Bakhtiar's courageous actions, the damage was too far gone and the hyenas were circling round.

It is known that from Jan 7th to early Feb 1979, the No. 2 in the NATO chain of command, General Robert Huyser, was in Iran and was in frequent contact with Brzezinski during this period. It is thought that Huyser's job was to avoid any coup attempts to disrupt the take-over by Khomeini's revolutionary forces by largely misleading the Iranian generals with false intel and U.S. promises. Recently declassified documents on Huyser's visit to Iran confirm these suspicions.

During the Shah's "long vacation" his health quickly deteriorated. Unfortunately the Shah was never a good judge of character and kept a close dialogue with Henry Kissinger as to how to go about his health problems. By Oct 1979, the Shah was diagnosed with cancer and the decision was made to send him to the U.S. for medical treatment.

This decision was very much pushed for and supported by Brzezinski and Kissinger, despite almost every intelligence report indicating this would lead to a disastrous outcome.

In Nov 18th 1979, the New York Times reported:
'The decision was made despite the fact that Mr. Carter and his senior policy advisers had known for months that to admit the Shah might endanger Americans at the embassy in Teheran. An aide reported that at one staff meeting Mr. Carter had asked, "When the Iranians take our people in Teheran hostage, what will you advise me then?" '

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On Oct 22, 1979, the Shah arrived in New York to receive medical treatment. Twelve days later, the U.S. Embassy in Teheran was taken over and 52 American hostages would be held captive for 444 days!

With the taking of the hostages, the Carter Administration, as preplanned under the "Arc of Crisis", set into motion its scenario for global crisis management.

The hostage crisis, a 100% predictable response to the U.S.' decision to accept the Shah into America, was the external threat the Carter Administration needed to invoke the International Emergency Economic Powers Act, authorising the President to regulate international commerce after declaring a national emergency in response to an extraordinary threat

With this new authority, President Carter announced the freezing of all U.S.-Iranian financial assets, amounting to over $6 billion, including in branches of American banks abroad. Instantly, the world financial markets were thrown into a panic, and big dollar depositors in western Europe and the U.S., particularly the OPEC central banks, began to pull back from further commitments.

The Eurodollar market was paralyzed and most international lending halted until complex legal matters were sorted out.

However, the most serious consequence by far from the Carter Administration's "emergency actions," was in scaring other OPEC governments away from long-term lending precisely at a time when West Germany and France were seeking to attract deposits into the financial apparatus associated with the European Monetary System (EMS).

In addition, the Carter Administration's insistent demands that western Europe and Japan invoke economic sanctions against Iran was like asking them to cut their own throats. Yet, the raised political tensions succeeded in breaking apart the economic alliances and the slow blood-letting of Europe commenced.

Within days of the taking of the hostages, the pretext was given for a vast expansion of U.S. military presence in the Middle East and the Indian Ocean.

Sound familiar?

The message was not lost on Europe. In a Nov 28, 1979 column in Le Figaro, Paul Marie de la Gorce, who was in close dialogue with the French presidential palace, concluded that U.S. military and economic intervention into Iran would cause "more damages for Europe and Japan than for Iran." And that those who advocate such solutions are "consciously or not inspired by the lessons given by Henry Kissinger."

During the 444 day hostage crisis, a full-scale U.S. invasion was always looming overhead. Such an invasion was never about seizing the oil supply for the U.S., but rather to deny it to western Europe and Japan.

If the U.S. were to have seized the oil supply in Iran, the body blow to the western European economies would have knocked out the EMS. Thus, during the 444 day holding of American hostages, this threat was held over the head of Europe like the sword of Damocles.

It is sufficed to say that today's ongoing sanctions against Iran cannot be understood in their full weight and international ramifications without this historical background.

mercredi, 03 juin 2020

5G, nouveau terrain de la course aux armements

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5G, nouveau terrain de la course aux armements

 
 
Auteur : Manlio Dinucci
Ex: http://www.zejournal.mobi

À la base aérienne Nellis au Nevada -annonce le Pentagone- commencera en juillet la construction d’un réseau expérimental 5G, qui deviendra opérationnel en janvier 2021.

Dans cette base s’est déroulée en mars dernier la Red Flag, la plus importante manoeuvre aérienne des États-Unis, à laquelle ont participé des forces allemandes, espagnoles et italiennes. Ces dernières étaient composées aussi de chasseurs F-35 qui -communique l’Aéronautique militaire- ont été “intégrés aux meilleurs dispositifs de l’aviation militaire américaine” afin d’”exploiter au maximum les potentialités des aéronefs et des systèmes d’armes en dotation”, y compris à coup sûr les nucléaires. À la Red Flag de 2021 seront probablement déjà en fonction, pour être testés dans un environnement réel, des réseaux mobiles 5G formés de tours montables et démontables en moins d’une heure pour être rapidement transférés selon l’opération en cours.

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La base Nellis.

La base Nellis est la cinquième sélectionnée par le Pentagone pour expérimenter l’utilisation militaire de la 5G : les autres se trouvent dans l’Utah, en Georgie, en Californie et dans l’Etat de Washington.

Un document du Service de recherche du Congrès (National Security Implications of Fifth Génération 5G MobileTechnologies, 22 mai 2020) explique que cette technologie de cinquième génération de la transmission mobile de données peut avoir “de nombreuses applications militaires”. L’une d’elles concerne les “véhicules militaires autonomes”, c’est-à-dire les véhicules robotiques aériens, terrestres et navals en capacité d’effectuer de façon autonome les missions d’attaque sans même être pilotés à distance. Ceci requiert le stockage et l’élaboration d’une énorme quantité de données qui ne peuvent pas être effectuées uniquement à bord du véhicule autonome. La 5G permettra à ce type de véhicule d’utiliser un système extérieur de stockage et élaboration de données, analogue à l’actuel Cloud pour le stockage personnel de dossiers. Ce système peut rendre possibles de “nouveaux concepts opérationnels militaires”, tel celui de l’”essaim” dans lequel chaque véhicule se relie automatiquement aux autres pour effectuer la mission (par exemple d’attaque aérienne d’une ville ou attaque navale d’un port ).

La 5G permettra de rendre plus puissant tout le système de commandement et contrôle des forces armées étasuniennes à une échelle mondiale : actuellement -explique le document- il utilise les communications par satellite mais, à cause de la distance, le signal prend un certain temps pour arriver, provoquant des retards dans l’exécution des opérations militaires. Ces retards seront pratiquement éliminés par la 5G. Celle-ci aura un rôle déterminant notamment dans l’utilisation des armes hypersoniques qui, dotées aussi de têtes nucléaires, circulent à une vitesse supérieure à 10 fois celle du son.

La 5G sera aussi extrêmement importante pour les services secrets, rendant possibles des systèmes de contrôle et d’espionnage beaucoup plus efficaces que les actuels. “La 5G est vitale pour conserver les avantages militaires et économiques de l’Amérique”, souligne le Pentagone.

Particulièrement avantageux est le fait que “la technologie émergente 5G, commercialement disponible, offre au Département de la Défense l’opportunité de bénéficier à moindres coûts de ce sytème pour ses propres exigences opérationnelles”. En d’autres termes le réseau commercial de la 5G, réalisé par des sociétés privées, se trouve utilisé par les forces armées étasuniennes avec une dépense beaucoup plus basse que celle qui serait nécessaire si le réseau était réalisé uniquement à des fins militaires. Ceci se passe aussi dans d’autres pays.

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On comprend donc que le contentieux sur la 5G, en particulier entre États-Unis et Chine, ne fait pas partie de la seule guerre commerciale. La 5G crée un nouveau terrain de la course aux armements, qui se déroule moins sur le plan quantitatif que qualitatif. Ceci n’est pas abordé par les médias et largement ignoré même par les critiques de cette technologie, qui concentrent leur attention sur les possibles effets nocifs pour la santé. Engagement certes de grande importance, mais qu’il faut unir à celui s’opposant à l’utilisation militaire de cette technologie, financée à leur insu par les utilisateurs ordinaires des téléphones portables de cinquième génération.

Traduit par Marie-Ange Patrizio

08:32 Publié dans Actualité, Défense, Militaria | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, états-unis, chine, défense, armement, 5g | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook