La revue de presse de CD
15 octobre 2023
Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle
LA CITATION DE LA SEMAINE
« J’ai ordonné un siège complet de la bande de Gaza. Pas d’électricité, pas de nourriture, pas de gaz, tout sera coupé. Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence. »
Yoav Gallant, ministre israélien de la Défense (le 9 octobre, à 12h02, BFMTV, avec AFP)
NOUVELLE GUERRE MONDIALE
Israël/Hamas : le reste du monde assistera sans pleurer à la chute finale de l’Occident
Par Édouard Husson. Nous avons parlé, depuis quatre jours, de la guerre atroce qui est menée par les deux parties. Nous avons posé la question, au Courrier des Stratèges, d’un emballement débouchant sur un conflit majeur. Mais il ne faut pas exclure un autre scénario. Celui d’une spirale suicidaire mais purement occidentale, que le reste du monde laisserait faire, pour mettre définitivement hors-jeu ceux qui empêchent la paix et la prospérité du monde : à savoir le G7 et l’UE emmenés par les USA. Après tout, le reste du monde pourrait se contenter de regarder Israël s’engager dans une guerre sans fin contre le terrorisme ; l’Union Européenne démontrer définitivement son double standard moral ; et les États-Unis livrer leur dernier combat impérial, en épuisant définitivement leurs stocks d’armes… En tout cas, depuis quatre jours, Turquie, Russie, Iran, Arabie Saoudite, Egypte, Chine font preuve d’une retenue étonnante… Méditons sur le scénario de l’autodestruction occidentale. Pour nous autres Français, il y va de notre dislocation comme corps social ou bien, si nous faisons le bon choix, de l’intégration des musulmans à la nation pour contribuer à la construction d’une planète prospère et pacifiée, enfin débarrassée de l’arrogance si mortifère des cow-boys néo-conservateurs ou néo-libéraux. Depuis quatre jours, on voir Vladimir Zelenski se débattre comme un beau diable pour essayer de reculer l’inéluctable : la nouvelle guerre du Kippour va accélérer la fin de la guerre d’Ukraine. La cruelle réalité apparaît : s’ils veulent soutenir en quoi que ce soit Israël, les Etats-Unis et leurs alliés doivent lâcher l’Ukraine. Après les rodomontades de l’été 2022 dans le détroit de Taïwan, voici la vérité des prix : non seulement les Etats-Unis ne peuvent mener qu’une « guerre par procuration » à la fois ; mais ils portent malheur à tous leurs alliés. À voir l’absence d’engrenage vers un conflit élargi, on commence à comprendre que le reste des parties prenantes dans la région met Israël devant ses responsabilités : soit l’Etat hébreu rentre dans le jeu, complexe mais gratifiant, d’une diplomatie d’équilibre, qui à terme procurerait une paix durable à la région ; soit le gouvernement Netanyahou – éventuellement élargi – s’enfonce dans l’illusion d’une « guerre pour éradiquer le terrorisme », avec le soutien des USA et de l’Union Européenne. Une guerre qui démoralisera profondément Israël tant la forme qu’elle prendra sera contraire aux principes fondateurs du judaïsme et à l’idéal des premiers sionistes. Une guerre, surtout, qui enfoncera un peu plus l’Occident dans la crise structurelle que la guerre d’Ukraine a manifestée. Dans dernier cas, malheureusement le plus probable, prenons le pari que le reste du monde regardera sans éprouver aucune pitié, le piège se refermer sur ceux qui y auront sauté volontairement.
lecourrierdesstrateges.fr/
https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/10/12/israel-hamas...
La civilisation judéo-chrétienne n'existe pas en Occident
Par Alexandre Douguine. L'escalade de la guerre d'Israël contre la Palestine consolide certainement le monde islamique. Les conservateurs occidentaux parlent à nouveau de défendre la « civilisation judéo-chrétienne face aux musulmans » - l'idéologie radicale du Hamas leur fournit une excuse commode pour cela. Cependant, une société profondément athée, matérialiste, légalisant toutes sortes de perversions, qui a depuis longtemps abandonné la théologie et les valeurs (et orientations) traditionnelles, ne peut être considérée ni comme chrétienne ni comme juive. Si l'Occident, tel qu'il est aujourd'hui, soutient Israël, c'est qu'il a commis une grave erreur. Après tout, si la civilisation du diable est de votre côté, vous avez fait quelque chose de mal. Il n'existe pas de monde judéo-chrétien. Cela n'a pas de sens. Le monde islamique, en revanche, existe bel et bien, et ses traditions sont encore très fortes. Il s'avère que ce ne sont pas les judéo-chrétiens contre les musulmans, mais les musulmans contre la culture satanique, contre le Dajjal. L'idée de M. Biden de combiner le thème du soutien à l'Ukraine avec celui du soutien à Israël ne fait que le souligner : l'Occident est toujours du côté de ceux qui se soumettent à son hégémonie, qui le servent. Les musulmans n'étaient pas les ennemis de l'Ukraine et les alliés de la Russie (à l'exception d'un Iran et d'une Syrie éveillés sur le plan eschatologique), et ils le seront désormais.
katehon.com
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/10/11/l...
Palestine/Israël : Terrorisme
Par Théophraste R., historien cartographe. Les terroristes palestiniens ont lancé une attaque terroriste contre Israël. Les terroristes ont pris des innocents en otages : femmes, nouveau-nés, prématurés, bébés, nourrissons, enfants, vieillards, handicapés, cancéreux, sourds, aveugles, unijambistes et parkinsoniens. En réponse à l’attaque terroriste, Israël (qui a bien le droit de se défendre contre le terrorisme) a effectué comme d’hab’ une frappe contre les terroristes palestiniens, détruisant des immeubles terroristes de Gaza où vivaient des innocents : femmes, enfants, vieillards, handicapés, cancéreux, sourds, aveugles, unijambistes et parkinsoniens. Et tout cela s’est passé en Palestine. Avant tout, regardons les deux cartes proposées : celle de 1946 et celle d’aujourd’hui.
legrandsoir.info
https://www.legrandsoir.info/palestine-israel-terrorisme....
Pourquoi l'attaque du Hamas contre Israël pourrait changer la donne dans la région
L'offensive est incomparable avec les précédents affrontements opposant Israël et le mouvement islamiste. La comparaison est dans toutes les têtes depuis ce matin. Au lendemain du 50ème anniversaire de la guerre d’octobre 1973, le Hamas a lancé une offensive surprise sur Israël. Plusieurs éléments donnent à cette attaque un caractère, sinon inédit, incomparable avec les dernières confrontations entre le Hamas et Israël. Le premier c’est qu’elle révèle les failles du renseignement israélien qui semble complètement dépassé, au moins dans un premier temps. C’est la première fois depuis des décennies que l’État hébreu renvoie un tel sentiment de fragilité. Le deuxième élément, qui renforce d’ailleurs ce sentiment, ce sont les informations qui font état d’une infiltration de plusieurs dizaines de combattants du Hamas en territoire israélien qui auraient pris des civils en otages. Les images qui circulent depuis ce matin, montrant notamment un journaliste gazaoui côté israélien ou encore des civils prenant la fuite, vont marquer les esprits. Le mythe de la forteresse impénétrable a pris un sérieux coup. Le troisième élément, c’est qu’en seulement quelques heures, les premiers bilans font état d’au moins 250 morts et plus de 1000 blessés côté israélien.
lorientlejour.com
https://www.lorientlejour.com/article/1351746/pourquoi-la...
Le temps d’une réflexion
Par Xavier Azalbert. Paradoxalement, plus le sujet est brûlant, moins il est opportun de réagir à chaud. En effet, réagir immédiatement, c'est laisser les émotions prendre le dessus sur l'analyse objective, réfléchie, neutre. Mais il faut aussi prendre en compte la Charte de Munich qui oblige à « respecter la vérité » (article 1), et surtout « ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste » (article 9). S'il est bien un sujet explosif dans l'actualité de cette semaine, c'est le conflit entre Israël et le Hamas, ce conflit du Moyen-Orient, région qui n'a jamais connu la paix depuis 75 ans. Voilà pourquoi, avant de vous en parler, j'ai pris le temps de la réflexion, indispensable pour essayer d'en appréhender tous les tenants et les aboutissants, et qui s'est principalement fondée sur trois éléments : 1) Mes devoirs de journaliste ; 2) Le discours essentiel du 14 février 2003 de Dominique de Villepin, ancien Premier ministre qui s’est prononcé au nom de la France, ce « vieux pays »,contre l’intervention en Irak ; 3) Le principe de laïcité et l'analyse pertinente sur la guerre en général tiré d’une vidéo qui m’a semblé très pertinente. L’unique objectif pour un média, c'est de rapporter les faits. Et le plus important pour une population, c'est la paix. Bien sûr, le terrorisme sous toutes ses formes doit être condamné. Parce que c’est une horreur, contraire au principe de fraternité. Mais n'est-il pas temps de remettre la laïcité au cœur des préoccupations fondamentales de l'humanité, ce principe qui permet aux populations de vivre pacifiquement leur culte comme elles le désirent, dans la sphère privée ? « Le droit à la légitime défense n'est pas un droit à une vengeance indiscriminée », a déclaré Dominique de Villepin à l’antenne de France Inter le jeudi 12 octobre, argument qui justifie le temps de la réflexion. L’ancien Premier ministre a ensuite ajouté : « Je le dis avec une peine infinie : je ne suis pas surpris par cette haine qui s'est exprimée, quand on se souvient de ce que nous avons tous dit de cette prison à ciel ouvert qu'est la bande de Gaza. » On ne répond pas à un acte barbare par un autre acte barbare. En France, dès qu’une violence commise peut potentiellement être assimilée à une communauté, la plupart des journalistes et politiques déclarent à l’unisson qu’il ne faut pas faire d’amalgame. Et pourquoi pas dans le cas qui nous occupe ? Le Hamas n’est pas le représentant du peuple palestinien.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/opinions-editos/le-temps-d-une-...
ALGÉRIE
[DANS LE RÉTRO] Quand les pieds-noirs d’Algérie et du Maroc subissaient des atrocités semblables à celles des israéliens en 2023 (égorgements d’enfants en bas âge, femmes enceintes éventrées, viols, familles brûlées vives…)
Le 20 août 1955, dans la zone Collo-Philippeville-Constantine-Guelma, plusieurs milliers d’hommes armés d’armes blanches encadrés par des moudjahidin équipés d’armes à feu se lancent à l’assaut d’une quarantaine de villes et villages et assassinent à coup de haches et de pioches les Français et les musulmans supposés complices. À la mine de pyrite d’El Halia (ou Hel Halia) située à 15 km à l’est de Philippeville (actuelle Skikda), 140 personnes (hommes, femmes et enfants) dont 70 des 130 Européens et environ 70 musulmans sont massacrés, parfois torturés. Des enfants, certains de moins de 3 ans, sont égorgés, ou fracassés contre les murs, les femmes sont violées. Dans le reste du Constantinois, une trentaine de personnes et plusieurs personnalités sont assassinées. À Collo, 4 membres des forces de l’ordre, 6 Européens et 12 insurgés sont tués. À Aïn Abid, 9 Européens sont assassinés à coup de hache, dont un bébé de cinq jours tué sous les yeux de sa mère et replacé dans les entrailles de celle-ci après avoir été éventrée. À Saint-Charles, 13 Européens dont 3 enfants sont assassinés. Dans la ville de Philippeville, les quartiers sont envahis par des milliers de manifestants encadrés par quelques dizaines de combattants du FLN aux cris de « Djihad djihad » et « Allahou akbar ». L’assaut est néanmoins stoppé par les forces de l’ordre en quelques heures. Les assaillants laissent sur le terrain 134 morts et la police procède à plus de 700 arrestations. Quatorze membres des forces de l’ordre sont tués, 8 civils européens sont tués et 11 blessés. À Constantine, huit commandos d’une dizaine d’hommes s’attaquent à des musulmans alliés des Français. Le neveu de Ferhat Abbas ainsi qu’un avocat élu de l’assemblée algérienne sont exécutés. Une bombe explose dans un bar du quartier juif. Quelques centaines de soldats de l’ALN s’attaquent également sans grand succès à des gendarmeries et des postes de police. Averti de longue date de l’imminence d’un passage à l’action par le FLN mais s’étant abstenu d’agir, le responsable des renseignements, Paul Aussaresses, alors capitaine, aurait délibérément laissé faire en dehors de la ville, mais pas au centre-ville, où des accrochages ont lieu entre des insurgés infiltrés et des CRS, ne faisant qu’un ou cinq morts selon les sources. Des localités comme Guelma ou Mila ne se soulèvent que plusieurs jours après. Au cours des 20 et 21 août, ce sont finalement 47 attaques qui sont signalées aux autorités. Pour les massacres commis au Maroc, voir la suite de cet article…
fdesouche.com
https://www.fdesouche.com/2023/10/10/dans-le-retro-quand-...
ALLEMAGNE
Claque électorale pour la coalition du chancelier allemand Olaf Scholz, défaite aux scrutins régionaux par le parti de droite AfD
« Sanction pour le gouvernement », « coup dur », « désastreux »... C’est dans ces termes que la presse allemande a annoncé la défaite cuisante de la coalition gouvernementale du chancelier allemand Olaf Scholz, dimanche 8 octobre 2023, lors des élections régionales dans les États de Bavière et de la Hesse. Les sociaux-démocrates (SPD), menés par le ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, les Verts et les libéraux du FDP ont été dépassés par les conservateurs dans ces deux Länder, où le parti de droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), hostile à l’Union Européenne, pourrait se positionner à la seconde place. Les Allemands se sont-ils exprimés contre les idées de Davos et de son Agenda 2030 ? Les conservateurs chrétiens ont remporté le scrutin haut la main, en Bavière, le plus riche État allemand, comme en Hesse, dont la capitale est Francfort, où se trouve le siège de la Banque centrale européenne (BCE). Ces deux États comptent à eux seuls pour un quart des électeurs du pays. Le ministre-président de Bavière, Markus Söder, est arrivé à la tête du suffrage avec 36,7 % des voix, le plus bas depuis plus de 70 ans pour le parti Union chrétienne-sociale (CSU). Les conservateurs sont loin devant l’AfD, qui totalise 15,8 % des voix, au coude à coude avec les Verts (15,6 %). Le SPD du chancelier allemand a encore reculé, atteignant 8,5%, derrière les Electeurs libres (14 %), formation très conservatrice avec laquelle Markus Söder envisage de reconduire sa coalition. En Hesse, les sociaux-démocrates font pire puisqu’ils se classent à la quatrième position avec seulement 15,2 % des suffrages, laissant le champ libre à l’Alternative pour l’Allemagne (16,8 %) et les Verts (15,5 %). Les conservateurs de l’Union chrétienne-démocrate, menés dans cet Etat par un certain Boris Rhein, cartonnent aussi et décrochent un taux de 34,7 % à l’issue des élections, en hausse par rapport à 2018 (27 %). S’il ne fait aucun doute que la CSU sort vainqueur de ces élections régionales selon les premières estimations, les résultats définitifs sont attendus pour savoir si l’AfD se maintient à la deuxième place en Bavière. « Nous sommes sur la bonne voie », a réagi la co-cheffe de l’AfD, Alice Weidel, selon qui les résultats sont « une punition » pour le gouvernement et « un vote pour un changement ». « Nous sommes le parti des travailleurs, le parti des familles. Les élections de la Hesse et de la Bavière l'ont clairement démontré », a-t-elle ajouté lundi 9 octobre 2023 lors d’une conférence de presse.
francesoir.fr/
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Germany versus France : seconde manche
Par Thomas Norway. Suite à la première manche technique désavantageant économiquement l’Allemagne, il est l’heure de laisser de côté les lois physiques pour passer aux choses sérieuses, longues, détaillés, relues, validées, votées, enterrées, retrouvées, modifiées, adaptées et souvent incompréhensibles pour le commun des mortels : les lois des humains. Ces lois disent ce qui est bien ou pas bien ; ce qui mérite d’être subsidié, interdit ou toléré. C’est donc l’heure du juridisme européen ! On se munit du laissez-passer A38 et du bien nécessaire formulaire rose au guichet 12, deuxième étage, escalier B, couloir W. A vos aspirines, prêts, légiférez ! Un texte drôle sur un sujet sérieux qui montre bien l’inanité du système européen…
2000watts.org
https://2000watts.org/index.php/home/thomas-norway/1339-g...
AMÉRIQUE LATINE et DU SUD
Régis de Castelnau & Romain Migus : Un monde qui change (vidéo n° 1)
Chers amis lecteurs. Beaucoup d’entre vous ont rencontré quelques difficultés pour se connecter au site ces dernières semaines, avec des messages suggérant que le serveur était débordé par le nombre de connexions. Nous sommes sincèrement désolés des désagréments que cela a pu causer. Aussi, nous sommes en train de chercher des solutions pour améliorer les performances du site pour une gestion plus efficace de l’augmentation du trafic sur Réseau International. Nous souhaiterions également élargir l’équipe de Réseau International, de manière à pleinement mettre en œuvre tout notre projet de diversification des activités de Réseau International. Bien sûr, tout cela a un certain coût et, n’ayant aucune subvention et étant bannis des grandes plateformes publicitaires, nous ne pouvons compter que sur vos dons pour pouvoir continuer de fonctionner dans les meilleures conditions possibles. Merci pour le soutien que vous nous apporterez. Pour le premier numéro de cette nouvelle série, nous avons demandé à un spécialiste de l’Amérique latine de nous décrire ce monde qui change dans le sous-continent. L’Amérique latine où la première expérience de néolibéralisme américain fut imposée par le sang au Chili, avec le coup d’État de Pinochet. Elle a décidé, semble-t-il, d’emprunter un autre chemin. Ce ne sera pas simple mais c’est irréversible. Romain Migus (www.les2rives.info) nous explique comment cela se passe en l’Amérique latine. Introduction : le déclin du capitalisme néolibéral et la fin de l’hégémonie occidentale ; l’organisation du monde multipolaire ; Une nouvelle relation avec la Chine ; l’Amérique latine et la guerre en Ukraine ; Les derniers mohicans d’un système en perdition.
Vu du Droit
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Les Indiens au XXIe siècle : mythes et réalités. Des Indiens contre la gauche identitaire et les ONG (5)
Par Jean-Yves Carfantan. Les Indiens en Amazonie font l’objet de nombreux fantasmes et de beaucoup d’erreurs sur ce qu’ils sont réellement. Jean-Yves Carfantan propose ici une série pour revenir sur leur histoire, leurs conditions de vie et leur intégration dans le Brésil contemporain. Le monopole de la représentation et de la défense des Indiens que voudraient avoir des organisations de gauche et des Ongs environnementalistes est de plus en plus contesté au sein même des populations indigènes. Depuis une trentaine d’années, des personnalités et des associations refusent la vision romantique selon laquelle le destin des Indiens serait de continuer à vivre isolés, en préservant des modes de vie et des coutumes ancestraux, en dépendant de la chasse, de la pêche et de la cueillette des fruits sylvestres. Le rejet de cette vision romantique est exprimé par des leaders indigènes qui constatent qu’elle condamne de nombreuses ethnies à vivre dans la pauvreté sans aucune perspective d’amélioration des conditions matérielles d’existence, à subsister grâce aux transferts sociaux. Ces leaders et les populations qui les suivent estiment que les Indiens ont le droit de chercher à accroître leur niveau de vie, leurs revenus, leur bien-être économique. Ils ont le droit de chercher à s’émanciper de l’image de l’Indien mineur, indigent et assisté. De nombreuses initiatives économiques ont été engagées au cours des dernières décennies pour concrétiser ces aspirations. Les projets d’entreprenariat conduits par plusieurs ethnies sont devenus des exemples pour d’autres. Les organisations indigènes qui sont à l’origine de tels projets sont aussi de plus en plus présentes dans le champ politique. La seconde contestation à laquelle est confronté l’indigénisme de gauche est d’origine religieuse. Elle émane des communautés indiennes qui ont été converties au christianisme évangélique pentecôtiste par les nombreuses missions brésiliennes et étrangères qui interviennent sur tout le territoire national. La capacité d’influence du courant évangélique pentecôtiste au Brésil ne se manifeste pas seulement au niveau des banlieues des grandes mégapoles. Elle est aussi illustrée par la multiplication de groupes missionnaires intervenant en direction des populations indigènes.
Istoébrésil.
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ARMÉNIE
Quel chemin choisira l’Arménie après la défaite au Karabakh
Le « groupe des cinq » s'est réduit à quatre : Ilham Aliyev a refusé de se rendre à Grenade, où devait avoir lieu sa rencontre avec les dirigeants de l'Arménie, de la France, de l'Allemagne et de l'UE. Le président de l'Azerbaïdjan n'est pas satisfait par la position de l'Europe, qui a refusé d'inviter le dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan aux pourparlers. Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, quant à lui, a déclaré qu'il était prêt à signer un accord de paix avec Bakou. Une réunion était prévue à Grenade dans un format à cinq, Azerbaïdjan-Arménie-France-Allemagne-Union européenne. Cependant, le président du premier pays participant, Ilham Aliyev, a refusé. La raison officielle est que la Turquie n'a pas été invitée aux pourparlers. Nikol Pachinian a entre-temps déclaré que la délégation arménienne sous sa direction assisterait quand même à l'évènement, et c'est dommage que l'Azerbaïdjan ait agi de la sorte. Le Premier ministre a également fait plusieurs déclarations importantes : premièrement, il est prêt à signer un accord de paix avec Aliyev ; deuxièmement, il est prêt à démissionner immédiatement si cela améliore la situation. Cependant, il en a finalement conclu qu'une telle démarche n'aurait en réalité aucun effet et ne ferait qu'engendrer le chaos, c'est pourquoi il reste à son poste et se rend en Espagne. Il est clair pourquoi Ilham Aliyev a refusé de venir. Sans le soutien de son principal allié, Recep Tayyip Erdogan, il lui serait très difficile, car il serait seul face à Nikol Pachinian et aux dirigeants occidentaux qui sont davantage du côté de l'Arménie. Et, après tout, il est le vainqueur, il dicte les conditions, mais il pourrait sembler que ce soit le contraire.
observateurcontinental.fr
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La géopolitique par les cartes (partie 1) : Le Caucase
Par Luc Michel. J’insiste inlassablement sur le fait que la Géopolitique est une science qui nécessite des outils scientifiques. Les premiers de ces instruments c’est le raisonnement et l’analyse géopolitique sur les cartes géographiques et les atlas. C’est d’ailleurs le géographe français Lacoste qui a remis la géopolitique à l’honneur dans l’Espace francophone. « Vouloir faire de la Géopolitique sans raisonner sur les cartes et les atlas, à commencer par les atlas historiques, c’est comme vouloir naviguer sans regarder les étoiles », disait avec pertinence Jean Thiriart (1922-1992), le géopoliticien de « l’Empire euro-soviétique ». Les cartes ça sert aussi à faire la guerre… médiatique notamment. Mais les cartes ça ne sert pas qu’à l’analyse. Ça sert aussi à faire la guerre Et la guerre médiatique. Dans tous les conflits actuels (Libye, Syrie, Donbass, Yémen), il y la manipulation des cartes sur les médias occidentaux, donnant au grand public une image fausse de la situation réelle sur le terrain et de la situation des régimes attaqués par l’Occident. Le Caucase, une région au carrefour des empires L’annexion éclair du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan, le 20 septembre, s’inscrit aussi dans un vaste jeu géopolitique qui concerne toute la région. Qui convoite quoi ? Pour quelles raisons ? Les réponses dans notre carte.
lucmichel.ne
https://reseauinternational.net/la-geopolitique-par-les-c...
De gros ennuis dans la Petite Arménie
Par Dmitry Orlov. Il m’arrive de temps en temps d’avoir quelque chose de positif à dire, mais pas aujourd’hui. Je garderai les nouvelles positives pour le prochain article, alors restez à l’écoute. En attendant, les dernières nouvelles en provenance du Haut-Karabakh sont négatives : l’Azerbaïdjan a recommencé à bombarder les parties arméniennes de ce qu’il considère comme une région séparatiste. Des gens meurent ; les forces russes de maintien de la paix, qui se trouvent une fois de plus en danger, évacuent les civils. À Erevan, la capitale de l’Arménie, des foules immenses demandent l’éviction du Premier ministre Nikol Pashinyan, le qualifiant de traître. Tout d’abord, un peu d’histoire.
Source Club Orlov
https://lesakerfrancophone.fr/de-gros-ennuis-dans-la-peti...
CHINE
Un monde qui change, vidéo n°2 : « Faut-il avoir peur d’une Chine réveillée ? »
Pour le deuxième numéro de cette nouvelle série, nous avons demandé à un entrepreneur français installé en Chine depuis 25 ans, Laurent Michelon, et auteur récemment d’un ouvrage intitulé : Nous lui avons demandé de nous faire part de sa vision de la première puissance économique du monde et véritable État nation civilisationnel. Devons-nous craindre la Chine ? Pourquoi fait-elle si peur à l’Amérique ? Au sommaire : Introduction ; présentation de Laurent Michelon et de son livre par lui-même ; quelle est votre vision de la transformation que la Chine a connue depuis 30 ans ? Comment comprendre le déferlement de propagande anti chinoise en Occident en ce moment ? Quel est la situation actuelle de la Chine au plan économique et politique ? Que penser des cris d’alarme de la presse occidentale ? Les Chinois pensent-ils le conflit, y compris militaire, avec les États-Unis, inévitable ? Nous vous invitons à consulter sa chaîne Télégram de sur laquelle il publie régulièrement des informations indispensables : https://t.me/la_realgeopolitik
Comprendre la relation Chine-Occident : la superpuissance réticente et l’hégémon isolé, par Laurent Michelon. Éd. Perspectives libres, 2022.
vududroit.com
https://www.vududroit.com/2023/10/un-monde-qui-change-vid...
COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)
Essai d’information sur le Moyen-Orient
Une tentative audacieuse de Simplicius le Penseur. L’irruption en Israël a surpris beaucoup d’entre nous. Mais dans une certaine mesure, il s’agissait d’une escalade attendue depuis longtemps, destinée à amorcer le dénouement du conflit ukrainien, en y atténuant la chaleur. Il existe de nombreux récits qui circulent sur tout ce qui semble « anormal* » à propos de l’attaque du Hamas, donc je ne raconterai pas chaque point ici car la plupart d’entre vous les ont probablement lus à plusieurs endroits ; des choses comme la brèche très invraisemblable dans les portes et les défenses de haute technologie d’Israël, les échecs sans précédent du Mossad et du Shin Bet, l’invocation étrangement scénarisée de « Pearl Harbor » par Netanyahou, ce qui est très révélateur si l’on considère que Pearl Harbor était également une attaque sous faux drapeau avec le le but d’amener les États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale. Rappelons que le Hamas a été créé en partie ou entièrement par Israël – un fait avoué par plusieurs hauts responsables israéliens – pour faire contrepoids à l’OLP, le groupe politique dominant à l’époque. Il n’est donc pas exclu qu’un groupe créé par Israël et les services de renseignement occidentaux puisse potentiellement encore être sous leur contrôle ou au moins infiltré au point d’être « orienté » vers la création de certains faux drapeaux nécessaires qui pourraient profiter à Israël dans son ensemble. Ceci est étayé par de nouvelles preuves qui auraient été révélées selon lesquelles le Hamas utilisait des armes fournies par l’Ukraine, ce qui indiquerait un pipeline d’armes de renseignement occidental assez standard à la manière des Contras. L’axe principal selon lequel j’opère est que presque aucun événement mondial ne se produit par pur hasard, en particulier lorsqu’il se produit dans une sphère géopolitique connexe donnée. Et le Moyen-Orient est certainement lié, à bien des égards, à la Russie, à la guerre en Ukraine et à la multipolarité en général. Passons en revue certaines des raisons potentielles qui pourraient être responsables du déclenchement d’un tel conflit, maintenant comme jamais. En corollaire au principe général selon lequel rien n’arrive par hasard dans le monde politique des grandes puissances, nous devons rappeler que tout ce qui arrive est généralement lié à, ou se produit comme un sous-produit – direct ou indirect – de la grande puissance ou du dirigeant. De la superpuissance en charge ; très peu de choses peuvent se produire sous leur responsabilité sans leur accord. Mais nous devrons voir comment ce conflit se déroulera au cours des deux prochaines semaines afin de véritablement juger s’il s’agit d’un plan directeur iranien en 5D, ou simplement d’un stratagème bon marché pour Netanyahu pour consolider son pouvoir et inscrire son héritage en tant que leader israélien historique qui a écrasé le Hamas une fois pour toutes, effaçant d’un seul coup tous ses méfaits et sa corruption. Et maintenant, tout le monde a déjà oublié ce qu’est l’Ukraine. Jirinovski avait tout prédit il y a longtemps : « Ce furent les dernières élections que vous avez eues [en Ukraine]. Il n’y aura pas d’élections en 2024 car il n’y aura pas de pays appelé Ukraine. Vous ne tenez pas compte de la situation au Moyen-Orient. De tels événements s’y dérouleront et tout le monde oubliera complètement ce qu’est l’Ukraine. Il s’agit de la Troisième Guerre mondiale. Et l’Iran n’est ni le Vietnam, ni la Corée, ni le Kosovo. Les événements les plus terribles se produiront ici !»
brunobertez.com
https://brunobertez.com/2023/10/09/essai-dinformation-sur...
Qui gouverne vraiment le monde ?
Une interview très intéressante de Claude Janvier, écrivain polémiste, provocateur et disciple de Pierre Desproges. Les quelques groupes financiers -les grandes familles – qui dirigent le monde… Du Covid au climat en passant à l’enfance et la surpopulation, ils gagnent beaucoup d’argent grâce à ces thèmes qui terrifient les télespectateurs et rendent dociles les populations. Une excellente occasion de découvrir un nouveau média identitaire : Le Tocsin !
Les démasqués : L'oligarchie mondiale et ses méfaits, par Claude Janvier. KA'Editions, 2023.
Le Tocsin
http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/09/2...
DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ
Lobby pédocriminel (partie 2) - Un mouvement très actif en France
Un lobby pédocriminel s’organise à l’échelle internationale (voir notre article de la semaine dernière), qui réclame notamment la dépénalisation des rapports sexuels entre majeurs et mineurs, sans considération d’âge. La France n’est pas épargnée, et les militants de la cause pédocriminelle se sont abondamment répandues dans les journaux et sur les plateaux de télévisions français à partir des années 1970. En France, la majorité sexuelle est “l’âge à partir duquel un mineur peut valablement consentir à des relations sexuelles (avec ou sans pénétration) avec une personne majeure à condition que cette dernière ne soit pas en position d’autorité à l’égard du mineur” (Conseil constitutionnel, 2012 et 2015). Et depuis 1945, cet âge est fixé à 15 ans, mais étendu à 18 ans si le majeur est une personne ayant autorité sur le mineur. Ce dernier point a évolué sous la présidence d’Emmanuel Macron et fera l’objet d’un prochain article. Jusqu’en 1980, ce qu’on appelle alors un « attentat à la pudeur » sur un mineur n’ayant pas atteint cet âge de la majorité sexuelle, est considéré comme un crime, qu’il y ait pénétration ou pas. Cela ne fait évidemment pas l’affaire de ceux qui se revendiquent « pédophiles », c’est-à-dire « amoureux des enfants ». Des intellectuels, qui ne cachent pas leur goût pour les très jeunes proies, vont donc s’emparer de la scène médiatique pour dénoncer la dureté de la loi et militer auprès de l’intelligentsia française pour faire entendre leur cause. En 1974, René Schérer vient présenter son livre « Émile perverti » dans l’émission télévisée « Ouvrez les guillemets », présentée par Bernard Pivot, et il dénonce l’obsession, qu’il espère provisoire, de la famille et de l’Education nationale de « ne pas pervertir l’enfant ». L’année d’après, le même présentateur reçoit, sur le plateau d’« Apostrophes », Gabriel Matzneff qui vient présenter son essai Les moins de 16 ans, où il critique notamment la loi protégeant les mineurs.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/societe/lobby-pedocriminel-part...
Le « wokisme » est une idéologie fondamentalement anti-humaine : Entretien avec Jay W. Richards
Jay W. Richards est directeur du Richard and Helen DeVos Center for Life, Religion and Family et William E. Simon Senior Research Fellow à la Heritage Foundation, senior fellow au Discovery Institute, producteur exécutif à The Stream et professeur adjoint à la Catholic University of America. M. Richards est un auteur prolifique de livres, dont les best-sellers du New York Times Infiltrated (2013) et Indivisible (2012) ; Money, Greed, and God, lauréat d’un Templeton Enterprise Award en 2010 ; The Privileged Planet, avec l’astronome Guillermo Gonzalez ; et The Human Advantage. Son dernier ouvrage est The Price of Panic : How the Tyranny of Experts Turned a Pandemic Into a Catastrophe (Le prix de la panique : comment la tyrannie des experts a transformé une pandémie en catastrophe). Notre confrère Álvaro Peñas l’a interviewé.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/10/12/225331/le-wokisme-...
Le sexe des narcisses
Selon le psychanalyste Jean-Pierre Winter, le militantisme transsexuel ne répond pas à la souffrance des personnes estimant être nées dans un « mauvais corps ». Pire, il renforce un sentiment de toute-puissance narcissique qui, en groupe, s’accompagne inévitablement de la violence. Nos sociétés s’insurgent contre les réalités biologiques et contre la science, qui blessent notre orgueil sans nous apporter les satisfactions que nous croyons pouvoir en exiger. Mais il est vrai aussi que la science ne pense pas et que son universalité nous fait perdre le sentiment de notre individualité. Laquelle se conquiert avec du temps accordé à la parole singulière et refoulée, et sûrement pas à coups d’hormones et d’interventions chirurgicales prématurées et irréversibles. Par leurs demandes, nombre de jeunes gens posent une vraie question, différente pour chacun d’entre eux. Y répondre sans tenir compte de leur psychisme en pleine effervescence ne peut que les rendre définitivement malheureux, quoiqu’on en dise sur les réseaux sociaux. Ici, comme partout dans notre monde libéral, l’offre conditionne la demande.
causeur.fr
https://www.causeur.fr/le-sexe-des-narcisses-267656?utm_s...
DANEMARK
Quand le très libéral Danemark stérilisait de force des milliers femmes inuites
À la fin des années 1960, le Danemark a opéré une politique de contraception forcée sur les jeunes autochtones du Groenland. Sans leur consentement et dans le but de les empêcher de mettre au monde de futurs petits Inuits, des stérilets ont été implantés sur des milliers de filles. Une affaire qui dépasse de beaucoup la fiction, et qui fait reconsidérer le mythe contemporain très ancré selon lequel l’État vous veut du bien. On pourra cependant difficilement invoquer le racisme des Scandinaves. Car pendant qu’il stérilisait les indigènes de l’île verte, le Danemark faisait office de précurseur dans l’accueil des populations migrantes, ayant été le tout premier pays à ratifier la Convention des Nations unies sur les réfugiés (1951) et à soutenir le principe de non-refoulement. Il ouvrait ses portes aux travailleurs turques, pakistanais et yougoslaves et instaurait le regroupement familial en 1972. Comme quoi réduire les populations locales tout en invitant celles du Tiers-monde à venir s’installer sur un territoire dont on voudrait abolir les frontières n’est pas une spécificité française. Cette sombre affaire met encore en évidence les deux visions du monde opposées qui s’affrontent, celle des peuples enracinés, qui ne demandent qu’à vivre libres sur leurs terres et celle des élites libérales, qui prônent l’ouverture totale de la planète aux masses d’individus déculturés, déracinés, sans traditions, et nient la diversité des peuples, fidèles à l’idée que les hommes sont égaux et interchangeables. Un crime contre la richesse de l’humanité.
breizh-info.com
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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES
Assange, la mauvaise conscience de l’Occident
Depuis plus de quatre ans, le journaliste australien Julian Assange est enfermé dans la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni. Les États-Unis, où il encourt 175 années de prison, réclament son extradition pour « espionnage ». Aucun gouvernement européen n’a esquissé le moindre geste pour s’opposer à la persécution du fondateur de WikiLeaks. Au-delà des questions relatives aux droits de l’Homme que cette affaire soulève, elle est également symptomatique de l’état de servitude du Vieux continent à l’égard de Washington. À travers les poursuites contre Julian Assange, c’est la démarche de WikiLeaks et le journalisme même qui sont menacés : la mise à disposition d’informations d’intérêt public sur les questions de politique étrangère et de « sécurité nationale ». Le 31 mai 2023 à Paris, Le Vent Se Lève et le Comité de soutien Assange accueillaient pour en parler Stella Assange, épouse et ancienne avocate de Julian Assange, Rony Brauman, médecin humanitaire et ex-président de Médecins sans frontières, Arnaud Le Gall, député LFI-Nupes spécialiste des questions internationales et Cédric Villani, mathématicien et ancien député. Serge Halimi, universitaire et ancien rédacteur en chef du Monde Diplomatique, présent à la conférence, nous a demandé de ne pas apparaître sur la captation vidéo. (Retrouvez son intervention complète en audio ici : Serge Halimi : la lâcheté des journalistes.) Au sommaire : 00:00 - Remerciements et présentation des invités par Laurent Dauré, porte-parole du Comité de Soutien à Julian Assange ; 03:36 - Introduction de Vincent Ortiz, rédacteur en chef adjoint du Vent Se Lève ; 06:28 - Stella Assange (traduction de Cédric Villani) ; 24:31 - Rony Brauman ; 37:48 - Arnaud Le Gall ; 58:01 - Cédric Villani ; 1:22:47 - Arnaud Le Gall ; 1:26:18 - remerciements de Vincent Ortiz.
Le Vent Se Lève
https://www.youtube.com/watch?v=gC0lCADqCQQ&t=0s
De l’un ou l’autre côté du miroir des médias
Par Jean-Dominique Michel. Selon que vous serez d’un côté ou de l’autre du miroir des médias, votre réalité ne sera pas la même ! Hypnose médiatique, triple source mondiale de l’information (AP, Reuters, AFP), le scandale du double prix Nobel sur les vaccins d’ARN Messager avec la corruption par Pfizer d’une des principales organisations finançant les Nobel, l’aveuglement vis-à-vis du Covid et de son absence de traitement cause de l’épidémie, etc. Émission du 4 octobre 2023, entre prix Nobel et prison de Belmarsh où croupit Assange en Grande-Bretagne… Un vrai et excellent vaccin contre les nuisances de la désinformation.
Jean-Dominique Michel
https://odysee.com/$/signin?redirect=%2F%40JeanDominiqueM...
Revue de presse alternative du 9 octobre 2023
Retour à notre exercice de recherche d’autres sources d’information. Au sommaire de cette semaine : 1. Quelles perspectives pour la guerre en Ukraine ? Telle est la grande question que tout le monde se pose en cette période crépusculaire où la seule certitude est que la tant attendue « contre-offensive ukrainienne » s’est avérée un fiasco complet pour l’Ukraine. Et maintenant, quel est le fameux « plan B » ? 2. Un tir de barrage de propagande : nous commencerons par la plus caricaturale de la semaine. Deux mots d’abord pour expliquer le contexte de cette vidéo. Le parlement canadien reçoit Zelenski et veut, comme d’habitude, en faire un spectacle. Il fait venir un vieil ukrainien de 98 ans ayant combattu les russes dans sa jeunesse comme symbole de la lutte héroïque des ukrainiens contre les russes. Quand il est introduit, tous les parlementaires se lèvent d’un seul homme et lui font une « standing ovation ». Pourquoi pas. Mais il s’avère que dans leur empressement, ou leur ignorance de l’histoire, cet héroïque ukrainien combattait les russes au sein d’une des armées nazies la plus féroce, la 14eme division de la Waffen SS, qui n’a pas tué que des russes mais aussi quantité de juifs et de polonais. 3. Afrique : Macron aura donc lâché le premier dans son rapport de force contre le Niger, montrant là encore sa faible capacitée d’anticipation des événements.
Jean-Pierre Elkabbach : la fascination du pouvoir
Atteint d’une « sorte de maladie » selon son biographe, Jean-Pierre Elkabbach cultivait une particularité dans le monde du journalisme : il n’écrivait pas, ou très peu. C’est assez rare pour un journaliste mais cela ne l’a nullement empêché de mener la carrière que l’on sait. C’est qu’à défaut de manier la plume, cette figure indéboulonnable de la radio et de la télévision, née à Oran en 1937, maîtrisait parfaitement l’art du courtisan, ce qui lui a rendu bien des services et lui aura assuré cette carrière impressionnante de plus de 50 ans. Il fut ainsi l’un des derniers dinosaures du journalisme français avant de disparaître le 3 octobre 2023. Sarkozyste convaincu pour les uns, opportuniste proche de tous les pouvoirs pour les autres, Jean-Pierre Elkabbach ne laisse pas indifférent. Sorte de Talleyrand du journalisme, la proximité avec le pouvoir et les puissants le fascine au point que la déontologie demeure trop souvent rangée au fond d’un tiroir, comme une vieille promesse bien vite rattrapée par l’ambition. Issu d’une famille juive algérienne, il a vu son enfance marquée par la mort de son père, négociant en import-export et vice-président de l’Olympique de Marseille, alors qu’il lisait une prière à la synagogue d’Oran. Selon la légende, il lui aurait alors juré de « rendre un jour son nom célèbre ».
ojim.fr
https://www.ojim.fr/portraits/jean-pierre-elkabbach/?cn-r...
ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)
Au Portugal, le sacrifice annoncé d’un territoire d’exception au nom du lithium
La Serra do Barroso, à l’extrême nord du Portugal, est unique : par son histoire, son héritage, ses paysages et sa biodiversité. Elle figure parmi les huit territoires européens classés à ce jour au Patrimoine agricole mondial par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Mais pour son malheur, son sous-sol regorgerait de lithium, élément indispensable à la fabrication de batteries pour téléphones et véhicules électriques. Y voyant une opportunité économique, le gouvernement portugais a donc donné son feu vert pour l’exploitation. Sur place, la population se bat contre le projet mais sans se faire trop d’illusions. Chronique d’un désastre écologique annoncé. Un reportage de Nicolas Guillon.
Le Vent Se Lève
https://lvsl.fr/au-portugal-le-sacrifice-annonce-dun-terr...
Que penser de l’exhortation papale sur la crise climatique ?
Huit ans après avoir publié une encyclique à propos de développement durable et intégral, le pape François adresse une exhortation à tous les peuples de la Terre au sujet de la crise climatique. N’est-il pas en train de révéler sa faillibilité ? Il sort en tous cas de son domaine de compétence pour aborder les choses du monde physique, comme il a pu le comprendre en se laissant conseiller par des experts qui ne l’ont pas instruit des incertitudes scientifiques mais qui lui ont plutôt inculqué des convictions devenues inébranlables. Il adopte sans aucune réserve les thèses les plus catégoriques prononcées par des scientifiques cooptés dans cette sorte de congrégation pour une doctrine de la foi climatique nommée GIEC. Il résume les observations du climat de manière simpliste et attribue le réchauffement presque exclusivement à des causes anthropogéniques. Aucune incertitude, aucune critique des exagérations et lacunes des modèles du climat, aucun doute sur l’utilisation de scénarios de référence irréalistes (RCP 8.5 et SSP5-8.5 pour les initiés) servant d’épouvantail pour décrire un monde en perte et motiver à l’action massive et immédiate dont il ne doute pas non plus qu’elle résoudra le problème. Serait-il devenu un matérialiste ?
Michel de Rougemont
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État des anomalies globales de température
Série de données mesurées indirectement par satellite par la NASA et interprétées mensuellement par l'Université d'Alabama à Huntsville avec tableaux à l’appui. L'avantage de séries mesurées par satellite est que les évaluations sont globales et que, en appliquant une méthode constante, les tendances sont comparables, sans questionnement de la qualité des mesures effectuées au sol et sur les mers. À remarquer : l'année 2023 se pose comme la plus chaude de notre histoire ; l'attribution au changement climatique anthropique des phénomènes météorologiques qui se déroulent au cours de cette année n'est pas correcte ; prétendre que c'est le cas parce que les calculs de scenarios anticipent une plus grande variabilité d'extrêmes dans le futur (2050-2100) est une interprétation facile car invérifiable ; vitesses de réchauffement moyennes : depuis 1979 (Diagramme A) : 1.35 °C/100a ; depuis 1998 (Diagramme A) : 1,22 °C/100a ; depuis 1959 (Diagramme G) : 1,44 °C/100a ; En 2022 (Diagramme H): léger refroidissement ; en 2023 (Diagramme G) : 82 °C/100a !!! Après presque 8 années, la comparaison entre les Niño de 1997 et 2015 arrive à sa fin puisque, manifestement, un nouveau Niño est en plein développement ; la vitesse du réchauffement observé dès le début de 2023 est 57 fois plus rapide que la vitesse moyenne observée depuis 1959, alors qu'il y avait refroidissement au cours de l'année 2022 ; rien d'autre que le Niño ne peut expliquer cela, c'est similaire aux précédents. Rappelons que les alternances Niño-Niña et les oscillations multi décennale de la température à la surface des océans ne se déroulent pas au rythme du climat. Il s'agit encore de variations météorologiques qui compliquent le travail des climatologues. Au sein des périodes inter-Niños, il est difficile de détecter un réchauffement, bien que cela se passe à des niveaux différents de 0.1 - 0,2 ℃. Les réchauffements selon les latitudes ne sont pas aussi marqués que par les mesures faites au sol. Si un réchauffement a bien lieu dans la troposphère, il est accompagné d'un refroidissement dans la stratosphère.
Michel de Rougemont
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ÉCONOMIE
Washington assouplit les sanctions à l’encontre de la Russie et de l’Iran
Jonathan Yerushalmy, rédacteur en chef du site britannique/américain du Guardian Australia, a récemment écrit sur l’essor du commerce du pétrole provenant de pays actuellement soumis à des sanctions occidentales, tels que la Russie et l’Iran – la Chine y joue un rôle considérable et l’Occident politique dirigé par les États-Unis « ferme les yeux » sur ce phénomène afin de maintenir un approvisionnement pétrolier élevé au niveau mondial. Yerushalmy écrit que « le pétrole est acheminé de Russie, d’Iran ou du Venezuela vers des points de rencontre en Asie du Sud-Est et transféré d’un tanker à l’autre, où il est ensuite réétiqueté comme provenant d’un producteur de pétrole voisin, avant d’être expédié vers la Chine ». Selon le journaliste, « ce commerce se déroule au vu et au su de l’administration Biden, qui a donné la priorité aux ouvertures diplomatiques avec l’Iran plutôt qu’à l’application de ses propres sanctions ». Au cours du premier semestre 2023, la Chine a importé des volumes record de pétrole brut et, selon l’Administration américaine d’information sur l’énergie (EIA), au cours de cette période, « les importations en provenance de Malaisie ont augmenté de 330 000 b/j (46 %) pour atteindre 1,0 million de b/j au cours du premier semestre 2023 ». Le volume des importations, cependant, « a dépassé la production totale de la Malaisie ». Les analyses indiquent, ajoute le rapport de l’EIA, qu’« une grande partie du pétrole expédié d’Iran vers la Chine a été réétiqueté comme provenant de pays tels que la Malaisie, les Émirats arabes unis et Oman » afin d’éviter les sanctions. De même, le groupe de surveillance United Against a Nuclear Iran (UANI) rapporte qu’en août, les exportations de pétrole iranien ont atteint des niveaux jamais vus depuis 2017, expédiant en moyenne deux millions de barils de pétrole par jour au cours des 20 premiers jours du mois – ce qui représente une augmentation de plus de 30 % par rapport aux mois précédents. Selon le groupe, qui estime que 91 % de ce pétrole a été exporté vers la Chine, le principal facteur expliquant ce boom est « l’assouplissement de l’application des sanctions par l’administration Biden, en particulier vers la Chine ». Ce pétrole sanctionné contribue également à réduire les prix du pétrole au niveau international (sans le pétrole iranien et russe, les prix du pétrole aux États-Unis seraient plus élevés), ce qui pourrait également constituer une motivation supplémentaire pour l’administration Biden, compte tenu des élections à venir.
InfoBRICS
https://reseauinternational.net/washington-assouplit-les-...
ÉDUCATION
L’emprise des islamo-gauchistes dans les universités
Depuis plusieurs années, le CERU dénonce la montée de l'islamo-gauchisme dans l'université. Les terribles attaques terroristes du Hamas contre Israël viennent de révéler au grand jour l'emprise de cette idéologie sur nos universités et sur une partie de la gauche française. Voici la tribune d'Olivier Vial, directeur du CERU, parue le 11 octobre sur le site du Figaro.
r.news.ceru.fr
https://r.news.ceru.fr/mk/mr/sh/7nVTPdZCTJDXP4avmhErgnJwB...
Enseigner avec le métavers
En partenariat avec le Collège des Bernardins, la Fondation Kairos-Institut de France organisait un débat autour du métavers le mardi 3 octobre 2023. Peu d’acteurs de l’enseignement maîtrisent le métavers alors même qu’il bouscule tout l’édifice éducatif et pose des défis sans précédent. Ce débat a permis d’explorer comment le métavers va influencer notre manière d’enseigner et d’apprendre. La soirée, animée par Anne Coffinier, fondatrice de la Fondation Kairos pour l’innovation éducative-Institut de France, accueillait : Raphaël Doan, haut-fonctionnaire, essayiste et élu local ; Nathan Devers, professeur de philosophie, écrivain et journaliste ; Guillaume Leboucher, fondateur de la fondation IA pour l’école-Institut de France.
fondationkairoseducation.org
https://www.fondationkairoseducation.org/video-enseigner-...
ÉTATS-UNIS
En route vers Belzébuth
Voici donc ce que vous avez peut-être appris ce week-end si vous vous êtes aventuré dans les fourrés des nouvelles alt : en avril et mai 2021, le président (« Joe Biden »), toute l’équipe d’intervention de la Maison Blanche (Andy Slavitt & Co), et tous les membres du bureau de communication de la Maison Blanche, le chirurgien général des États-Unis (Vivek Murthy), des hauts fonctionnaires du CDC, dont la directrice Rochelle Walensky, Francis Collins, chef du NIH, et le Dr. Anthony Fauci du NIAID, ont tous paniqué, organisé des réunions de crise et envoyé des montagnes de courriels les uns aux autres après avoir été informés par un rapport de sécurité de Pfizer que les miraculeux nouveaux vaccins Covid à ARNm produisaient des cas significatifs de myocardite et d’anomalies de la coagulation sanguine. Tous ces fonctionnaires ont ensuite élaboré une campagne visant à informer le public que cette myocardite était bénigne, extrêmement rare et qu’elle se résorbait d’elle-même (ce qui n’était pas le cas), et ont exhorté tous les Américains âgés de plus de douze ans à continuer à se faire vacciner par le « vaccin ». Plus tard, ils ont étendu le programme de vaccination aux enfants de moins de six mois.
kunstler.com
https://lesakerfrancophone.fr/en-route-vers-belzebuth
Douglas Macgregor : « La construction européenne est le pur produit artificiel de l'influence américaine »
Censure du président de la chambre des représentants, magnitude de l'échec occidental en Ukraine, situation intérieure américaine, devenir de l'Europe... le colonel Macgregor nous livre ses analyses dans une interview. Il est diplômé de West Point et titulaire d’un doctorat en relations internationales de l’université de Virginie. Il a commandé et remporté en 1991 en Irak la dernière grande bataille de chars qu’a livrée l’armée américaine, la bataille de 73 Easting. Durant ses 28 ans de carrière militaire, le colonel Douglas Macgregor a notamment été chef de la planification stratégique et du centre d’opération interarmes du commandement suprême de l’Otan durant l’intervention de 1999 au Kosovo. Il fut également le conseiller du secrétaire à la Défense par intérim Chris Miller. Ce spécialiste de la « configuration des forces » a écrit deux livres sur le sujet Breaking the Phalanx (Praeger, 1997) et Transformation under Fire (Praeger, 2003), font autorité sur le sujet. Son dernier ouvrage, Margin of Victory : Five Battles that Changed the Face of Modern War est disponible chez Naval Institute Press. Il est aujourd’hui le Président de Our Contry Our Choice.
eclaireur.substack.com
https://eclaireur.substack.com/p/douglas-macgregor-la-con...
Pour 5 % du budget militaire des États-Unis
Le 23 août à Kiev, le sénateur Lyndsey Graham, retenons bien son nom pour la postérité, déclare que « les États-Unis avaient dépensé moins de 3 % de leur budget militaire annuel pour aider l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie ». Puis il s’écrie : « C’est le meilleur investissement jamais réalisé pour la sécurité américaine, l’Ukraine est un partenaire fantastique ». Et le premier octobre, dans un interview à CBS News, il parlera de 5 % du budget militaire des États Unis consacré à la guerre en Ukraine et que tout cela s’est fait « sans perdre un seul soldat (américain) ». Ces déclarations font mouche dans la partie guerrière de l’opinion occidentale. Leur succès tient à ce qu’elles sont d’une simplicité sinistre. Elles paraissent tellement claires, concrètes et capables, aux yeux des partisans de la politique américaine actuelle, de « dédramatiser » le conflit en Ukraine et l’influence des Cassandres anti-guerre. Voilà donc résumée, dans les propos du sénateur, la vision américaine de la guerre, celle du parti de la guerre rassemblé autour du président Biden et de ceux qu’on appelle les néoconservateurs. Sauf que ce qui est affirmé ainsi est faux. Cynique et faux. Cynique d’abord. La guerre en Ukraine, est devenue donc un simple pourcentage du budget des États Unis. Telle est la vision humaniste des dirigeants américains. Son coût humain n’a donc aucune importance. Il s’agit du « meilleur investissement ». Mais c’est faux aussi. Il ne faut pas comparer le coût de cette guerre au budget militaire américain, ce qui est un tour de passe-passe fait pour tromper l’opinion. Il faut la comparer au coût des autres guerres menées par les États Unis ? Comparons-la à la guerre du Vietnam qui a été la plus chère des guerres américaines hormis la Deuxième Guerre mondiale. Les États Unis y ont dépensé 111 milliards de dollars courants soit 1440 milliards de dollars (valeur 2023) en dix ans (durée de la guerre de 1965 à 1975), soit donc 144 milliards de dollars par an. Le congrès a alloué plus de 112 milliards de dollars pour la seule année 2022 de soutien à l’Ukraine, soit une somme comparable. Tout cela suivant les chiffres officiels qui peuvent être manipulés. Mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une guerre de l’Occident. Il faut donc prendre en compte aussi le soutien de l’Union européenne qui se montait au 22 février 2023, une année après le début de la guerre, à 67 milliards d’euros. On est déjà donc bien au-dessus, avec 177 milliards de dollars environ, du coût de la guerre du Vietnam. On trompe donc l’opinion avec des calculs simplistes. Il faudrait de plus ajouter, à ce coût, l’intervention de la Banque mondiale qui prévoyait, en avril 2022, de débloquer en 15 mois 170 milliards de dollars de soutien à l’Ukraine. Le cynisme de l’approche des milieux belliqueux américains s’accompagne donc d’une volonté délibérée d’« enfumer » l’opinion à travers des indicateurs de pourcentage qui ne veulent rien dire.
reseauinternational.net
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États-Unis, Amérique du Sud : Sur les routes des narcos avec Jonathan Alpeyrie, photo-reporter
Narcos, fentanyl, trafiquants, le photo-reporter Jonathan Alpeyrie est un spécialiste du milieu de la drogue aux États-Unis. Pour le Financial Times et Bloomberg TV, cet ex-otage en Syrie a sillonné les Amériques pour raconter l’histoire des victimes, des trafiquants et de ceux qui luttent contre le fléau de la drogue.
Omerta
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FRANCE
Drame à Arras : après Samuel Paty, Dominique Bernard ! À qui le tour ?
Le Hamas avait appelé à une « journée de colère » dans le monde entier, ce 13 octobre. En France, il a été entendu. Vendredi, à 11 heures, Mohammed Mogouchkov, un Ingouche de 20 ans fiché S pour radicalisation, s’est introduit dans le lycée Gambetta d’Arras armé d’un couteau. Au cri d’Allah Akbar, il a égorgé un professeur de français, Dominique Bernard, et blessé grièvement deux autres personnels de l’établissement. Il faut saluer le courage de la victime qui a tenté de repousser l’assaillant tandis que les élèves étaient confinés dans leur classe, recroquevillés sous les tables. À 11 h 53, dans un tweet qu’il a ensuite retiré, le député LFI David Guiraud se disait « dans l’attente des motifs de cet acte immonde ». Gageons que David Guiraud est assez nul au Cluedo. Il se gratte la tête mais, vraiment, il ne voit pas. L’indice « Allah Akbar » ne le met sur aucune piste. Plus perspicace, sa collègue Mathilde Panot fait, elle, un rapprochement avec le troisième anniversaire de l’assassinat de Samuel Paty. De fait, le criminel était aussi un Tchétchène (ou plutôt, pour être précis, un Ingouche). Elle évite soigneusement de voir le moindre lien avec les menaces du Hamas, craignant sans doute qu’on lui rappelle son refus de qualifier l'organisation de terroriste. Aucun membre de La France insoumise n'a osé (encore) arguer du traitement inique dont ont fait l’objet les Ingouches en Russie - colonisés comme les Tchétchènes, ils formaient avec eux une république autonome sous l'Union soviétique - pour expliquer l'agression. La famille de l’assassin de Samuel Paty comme, semble-t-il, celle du meurtrier de Dominique Bernard, a été accueillie en France avec le statut de réfugié.
bvoltaire.fr
https://www.bvoltaire.fr/drame-a-arras-apres-samuel-paty-...
Marion Maréchal : « L'État ne doit plus laisser les Frères musulmans, les cousins du Hamas, prospérer et grandir en France »
Par Marion Maréchal. « Après l’attaque terroriste contre Israël, la tête de liste aux élections européennes de Reconquête! appelle à interdire, en France, la Confrérie des Frères musulmans et à couper les subventions publiques de toutes les organisations ayant manifesté leur soutien au Hamas. Depuis une semaine, le monde entier est plongé dans la sidération face à l'effroyable attaque terroriste menée en Israël par le Hamas. Dans notre pays, qui compte la première communauté juive d'Europe, la troisième du monde, l'émotion est d'autant plus grande que ces crimes font écho aux drames qui ont déjà endeuillé la France. Alors que le procès du meurtre des policiers de Magnanville se termine, alors que nous rendrons hommage aux 130 morts et 413 blessés du Bataclan dans un mois jour pour jour, chaque nouvelle image qui nous parvient ne fait que réveiller les cauchemars d'hier et laisse présager ceux de demain. Quel est ce mal qui s'est abattu sur ces victimes innocentes ? Le Hamas n'est pas un parti nationaliste, mais un mouvement islamiste. Contrairement à ce que certains feignent encore de croire, son objectif n'est pas la création d'un État palestinien, mais le Califat mondial. Le Hamas est issu, en droite ligne, des Frères musulmans. Leur devise est d'ailleurs similaire : ‘’Allah est notre objectif, le Prophète notre chef, le Coran notre Loi, le Djihad notre voie, la mort sur la voie d'Allah notre plus cher espoir’’. Seule diffère la méthode : les armes au Moyen-Orient, l'infiltration en costume cravate en Europe. »
lefigaro.fr/
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/marion-marechal-l-e...
Le poids des diasporas et communautés met l’indépendance de la France en danger
Le pouvoir craint l'importation du conflit israélo-palestinien en France. Un fiché S tchétchène, arrivé en France en 2008, vient de se rendre coupable d'une attaque mortelle au couteau dans un lycée à Arras (62). Jeudi soir, le chef de l’État a indiqué que le bilan des Français tués lors de l’offensive sanglante du Hamas s’établissait à 13 ressortissants. Le président français a assuré la communauté juive que la République serait là pour la « protéger », et appelé tous les Français à rester « unis » alors que la guerre reprend au Proche-Orient et que de nombreux esprits s’échauffent. Dans un Occident mondialisé, singulièrement en France, chaque conflit régional fait tache d’huile. Le poids des diasporas et des communautés se fait cruellement ressentir sur la politique étrangère de la France et les rancœurs autrefois bornées à des frontières distantes de plusieurs milliers de kilomètres s’implantent sur notre territoire, menaçant un peu plus notre Ordre public et notre cohésion nationale. Exemplaire du genre : le conflit israélo-palestinien, lequel connait des épisodes français depuis plusieurs décennies. Les plus anciens et les passionnés d’histoire se souviendront notamment des attentats de la rue Copernic et de la rue des Rosiers, les plus jeunes des manifestations pro-palestiniennes de 2014 où ont été entendus des slogans tels que « mort aux juifs ». Une personnalité comme Henry Kissinger l’a évoqué, indiquant qu’il avait été suicidaire pour l’Europe de faire venir des populations entières. Mieux vaut tard que jamais. Des propos qui rappellent aussi ceux de Jordan Bardella, qui a affirmé qu’Emmanuel Macron lui avait avoué que nous pourrions basculer dans une guerre civile… Notre société est morcelée, atomisée façon puzzle, mais la France est éternelle. Elle doit garder sa place dans le monde. Pour cela, faire le ménage chez nous est une priorité. Il exige malheureusement une solidité et un courage que n’ont pas nos gouvernants. Vidéos de Jordan Bardella et Emmanuel Macron.
causeur.fr
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Référendum sur l’immigration : Fabius pose ses conditions
Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, 77 ans et plus de 45 années de vie publique au compteur, semble découvrir que l’eau mouille ou que le feu brûle : « Je pense qu’il y a un malaise démocratique, notamment car les électeurs n’ont pas l’impression que les élections servent à quelque chose », a-t-il déclaré, jeudi 5 octobre, sur le plateau de France 5. Non, c’est pas vrai ! Des exemples ? On pourrait évoquer le référendum de 2005 sur la Constitution européenne auquel les Français avaient majoritairement répondu « non ». Un « non » sur lequel Nicolas Sarkozy s’était assis confortablement, en 2008, en faisant ratifier le traité de Lisbonne par le Parlement. Cela dit, soyons honnêtes : Laurent Fabius, en 2005, s’était prononcé pour le « non ». Plus, semble-t-il, par opportunisme, en se positionnant contre Hollande, partisan du « oui », que par conviction profonde, mais bon… Donc, il y a comme un malaise, nous dit le gardien en chef de la Constitution. Et de revenir sur les propositions formulées par Emmanuel Macron, à l’occasion des 65 ans de la Constitution, sur la possibilité d’élargir le champ du référendum et de faciliter le recours au référendum d’initiative partagée, cette espèce d’usine à gaz à fabriquer du temps et des espoirs perdus, dont l’invention revient à Nicolas Sarkozy – encore lui ! Là, la vestale constitutionnelle pose ses conditions : « Le référendum peut être quelque chose d’utile, mais attention, il ne faut pas que ce soit passionnel, il faut des garde-fous. » Au passage, c’est qui, les fous ? Le peuple ? Notez qu’un référendum « peut être quelque chose d’utile ». Donc, pas nécessairement. L’ancien Premier ministre de Mitterrand a bien retenu la leçon de son maître : quand ce dernier répondait « peut-être » à une question, en fait, ça voulait dire « non ». Les garde-fous ? Fabius précise sa pensée : « Un référendum, c’est sur un texte de loi. Ce n’est pas : "Est-ce que vous êtes pour la justice contre le crime ?" Ce n’est pas : "Êtes-vous pour l’immigration ou contre ?" » La semaine dernière, une sachante expliquait sur un plateau télé qu’un référendum sur l’immigration reviendrait à poser une question trop complexe pour les Français qui, si on lit entre les lignes, seraient de grands benêts, malgré le fait qu'ils constituent le peuple le plus intelligent de la Terre. Donc, avec Fabius, faut pas que ça soit « passionnel ». Ni technique, ni passionnel. Bon, faisons court et évitons de perdre du temps : autant dire « pas de référendum ».
bvoltaire.fr
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Immigration. Des clandestins de Lampedusa finalement hébergés dans les Vosges ? [Vidéo]
Une fois de plus, les propos du ministre de l’Intérieur ont mal vieilli… Invité sur TF1 le 19 septembre dernier, Gérald Darmanin déclarait alors que la France « n’accueillera pas de migrants » venus de l’île italienne de Lampedusa, alors confrontée pendant plusieurs jours à des arrivées de clandestins d’une ampleur inédite puisque près de 12 000 personnes ont débarqué sur les côtes. Deux semaines plus tard, les affirmations du ministre sont déjà contredites dans les faits. Le 6 octobre, plusieurs médias français ont évoqué l’arrivée de nouveaux migrants dans le nord de Paris, dont une partie provient justement de Lampedusa. Quant à leur origine, ces extra-européens cherchant à obtenir le statut de « réfugié politique » proviendraient principalement du Soudan, d’Éthiopie ou encore d’Érythrée.
breizh-info.com
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Médecine : le grand n’importe quoi français
« Je suis malade, complètement malade… ». En 1973, Serge Lama chantait ces mots. Cinquante ans plus tard, c’est le système de santé français qui devrait les entonner. Oui, la médecine française est malade et visiblement, pour ce qu’elle a, il n'y a pas de remède. Les médecins ont beau faire grève, ils n’obtiennent rien, ou pas grand-chose. Le 13 octobre prochain, ils battront le pavé pour réclamer une augmentation du prix de la consultation, fixé à 25 euros depuis 2017. Un tarif qui n’est ni à la hauteur des compétences requises, ni de l’investissement demandé, ni du coût de la vie. Un médecin généraliste joint par BV fait un constat amer : « Nous sommes moins bien payés que les coiffeurs. » En effet, un coiffeur qui a fait deux ans de CAP peut facturer une formule classique « shampooing, coupe, brushing » à plus de 60 euros et une coupe homme à près de 30 euros, quand un généraliste, après neuf années d’études, est bloqué à 25 euros. Bien évidemment, le tarif est arrêté pour permettre à tous d’avoir accès aux soins. Malheureusement, cela a aussi tendance à décourager les étudiants en médecine de devenir généraliste et, donc, à créer des déserts médicaux. Ce qui, par conséquent, rend la médecine moins accessible. Bref, c’est le serpent qui se mord la queue.
bvoltaire.fr
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Aurélien Rousseau et les vaccins : l'autre effet secondaire
La Cour de justice de la République a été saisie après les propos du ministre de la santé sur l'absence d'effets indésirables des vaccins. Aurélien Rousseau remet une dose. Le ministre de la santé pris en flagrant délit de mensonge sur France inter, L'Eclaireur vous en avait parlé. L'article est à lire ici. Aurélien Rousseau avait le plus tranquillement du monde déclaré les nouveaux vaccins « efficaces » et la vaccination dénuée de tout effet secondaire. France Soir, - vous savez le média « comploplo » qui a fait condamner Le Monde pour dénigrement à 40 000 euros de dommages et intérêts, a décidé avec le professeur Perronne de porter l'épisode devant la justice. Le média et le médecin ont donc porté plainte devant la Cour de justice de la République (CJR) contre Aurélien Rousseau, au motif de « propos mensongers » pour « tentative d’escroquerie au consentement à la vaccination ». Au vu de l’embouteillage ministériel dans l’antichambre de la CJR et du peu de réponses officielles à certaines demandes (le statut vaccinal des personnes décédées ou la suite attendue aux travaux de l’Opecst quant aux effets indésirables des vaccins), on peut raisonnablement penser que l’initiative se perdra dans les couloirs. Car le nom d’Aurélien Rousseau vient allonger la liste des ministres de la santé qui, pour la gestion sanitaire de la crise Covid, pourraient être traduits devant cette cour d'exception (promise à disparition depuis 2012, dernier promesse en date, celle d’Emmanuel Macron) que le monde entier nous envie. Rappelons que la CJR juge les membres du gouvernement pour des infractions commises dans l’exercice de leurs fonctions. Et qu’ils sont jugés pour ainsi dire par leurs pairs, la CJR étant composée de quinze juges parmi lesquels siègent six députés et six sénateurs.
eclaireur.substack.com
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Paupérisation de la France
Analyse d’Olivier Pichon. Hors des rengaines habituelles sur l’inflation, il détaille et explique les causes de la paupérisation de la France, plus particulièrement des classes moyennes et des plus pauvres.
Politique Magazine
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Poster de l’extrême gauche
Beaucoup parlent de l’extrême gauche, mais sans savoir identifier ses composantes : pour vous éclairer, nous avons choisi pour la 1ère fois de la cartographier. Une carte disponible en poster dans notre mag’, en kiosque.
Livrenoirmedia
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En France, l’État est interventionniste mais toujours au bénéfice du capital
Les réformateurs néolibéraux qualifient souvent le modèle social français de fardeau insoutenable pour l’entreprenariat privé. Pourtant, au cours des dernières décennies, les aides publiques aux entreprises ont presque triplé en pourcentage du PIB, ce qui montre que les interventions de l’État soutiennent de plus en plus les profits privé. L’État français est souvent dépeint comme une machine tentaculaire et interventionniste – et pas seulement par les observateurs étrangers. Les détracteurs de l’économie de marché lui reprochent de surtaxer les entreprises et d’étouffer la croissance du secteur privé, tout cela pour financer un modèle de protection sociale non durable. Cette affirmation est à l’origine d’une série de projets de « réforme » récents, au nom de la modernisation de l’économie française. Dans son nouveau livre, l’économiste Anne-Laure Delatte montre que l’État français joue effectivement un rôle important dans l’économie – mais pas tout à fait celui que les néolibéraux lui attribuent. Elle met en lumière le caractère régressif de la politique fiscale française et, grâce à l’analyse de données jusque-là ignorées, les inégalités des dépenses publiques françaises. Le travail de Delatte montre comment Paris ne se contente pas de financer des programmes sociaux, mais déverse chaque année des milliards d’euros en crédits d’impôt et en allègements fiscaux pour les grandes entreprises, se mettant ainsi « au service » du secteur privé. Entre deux sessions de l’université d’été de La France Insoumise à la fin du mois d’août, Delatte s’est entretenue avec Cole Stangler de Jacobin sur le type d’interventions que fait vraiment l’État français – et sur ce que pourraient être des politiques fiscales et monétaires alternatives.
L’État droit dans le mur, par Anne-Laure Delatte. Fayard, 2023.
les-crises.fr
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Véronique Monguillot, le deuil impossible
Trois ans après la mort de son mari, Philippe Monguillot, chauffeur de bus à Bayonne violemment agressé et décédé des suites de ses blessures en juillet 2020, Véronique Monguillot nous ouvre les portes de sa maison. Au micro de BV, elle revient sur l’agression subie par son mari, sur le procès de agresseurs, et s’inquiète de l’état de notre pays.
bvoltaire.fr
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Où est passé le magot du cinéma français ?
Certains amateurs de notre cinéma populaire hexagonal se demandent toujours où a pu passer la 7e Compagnie. Nous nous demandons nous où a pu passer une partie des fonds du Centre national du cinéma et de l’image animée, le fameux CNC, les deux fois 700 millions d'euros de son budget total sur la période 2021-2022 ? Je m'interroge, car il semble possible qu'au lieu de servir les intérêts du cinéma, l'usage qui a été fait durant cette période des fonds du CNC s'apparente plutôt à une magouille entre copains, dans l'opacité de mise dans ce genre et sans qu'on sache où est passé l'argent véritablement. Depuis juillet 2019, le CNC est présidé par Dominique Boutonnat. Ex-producteur de cinéma et ami personnel de Patrick Sébastien et Emmanuel Macron, ce monsieur a été reconduit pour trois ans dans ses fonctions en juillet 2022, et ce, malgré un bilan fortement contesté par « les professionnels de la profession » (comme on dit dans ce milieu), et surtout, une mise en examen pour agression sexuelle qui fait un peu tache... Le CNC est placé sous l'autorité du ministère de la Culture. Mais son fonds de soutien à la création, comme ses frais de fonctionnement, ne sont pas ponctionnés sur le budget de la rue de Valois, et proviennent de taxes prélevées dans le secteur ainsi que des cotisations professionnelles. La première de ces taxes, créée en 1948, porte sur les entrées en salles. Elle correspond à 10,7 % du prix de chaque entrée (majorée de 50 % pour les œuvres pornographiques ou qui incitent à la violence). Ainsi, les films hollywoodiens distribués et diffusés en France financent le fond du CNC. Les chaînes de télévision ont également été assujetties à la taxe depuis 1986 (taxe étendue à la vidéo en 1993), à hauteur de 2 % du prix de vente (10 % pour le « hard » et la violence), la vidéo à la demande en 2003, et enfin, Internet depuis 2007. Ces différents opérateurs sont soumis à une taxe proportionnelle à leur chiffre d'affaires, avec des taux différenciés selon leur usage de l'image et la TVA qui leur est applicable. La taxe sur les éditeurs et distributeurs de la télévision est celle qui rapporte le plus au CNC : 532 millions d'euros en 2013. Elle est suivie de la taxe sur les salles de cinéma (130 millions) et de la taxe vidéo (près de 26 millions). Ces taxes ont augmenté de 70 % entre 2002 et 2012, selon la Cour des comptes. Et depuis 2008, une taxe qui ponctionne Canal + plus largement, ainsi que le câble, le satellite, les fournisseurs d'accès à Internet et les opérateurs de téléphonie mobile, a permis d’encore augmenter le budget du CNC. En retour, l'État a opéré jusqu'en 2013 des prélèvements importants sur le produit de ces taxes. D'un montant total de 322,4 millions en 2013, ces taxes ajoutées aux remboursements des aides versées sous forme d'avances ont permis au CNC de distribuer au total 783,47 millions d'euros, dont 322,4 millions au cinéma, 285,4 millions au secteur audiovisuel (qui recoupe en partie le secteur cinéma) et 124,38 millions à des dispositifs transversaux (notamment le jeu vidéo). Enfin, le CNC a investi 51,3 millions pour l'aide à la numérisation des salles de cinéma. Notons, qu'en outre, le secteur bénéficie aussi d'aides publiques. D'après la Cour des comptes, le soutien fiscal à celui-ci est passé de 18,6 millions d'euros en 2002, à 145 millions d'euros en 2012. Le secteur du cinéma bénéficie également d'aides des collectivités territoriales (celles-ci s'élevaient à 47 millions d'euros en 2012, contre 7 millions dix ans plus tôt) et de soutiens indirects de l'État, comprenant entre autres le régime des intermittents du spectacle... Pour la période 2021-2022, tout cela fait un budget total de plus de 700 millions d'euros par an. Or, pendant ces deux années, crise Covid oblige, les financements consentis par le CNC ont été marginaux, sinon inexistants, comparés aux années précédentes. D'où cette simple question : que sont devenus ces deux fois 700 millions ?
francesoir.fr
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GAFAM / IA
Comment lutter contre la pédopornographie sans entrer dans la surveillance généralisée?
Face à la menace grandissante de la pédopornographie, l’Europe envisage de renforcer le « client-side scanning » (CSS). Mais ce choix technologique est loin de faire l’unanimité. Le client-side scanning (CSS ou analyse côté client en français) est, si l’on s’en réfère à la définition : « Un terme générique faisant référence aux systèmes qui analysent les données du message (ex. : texte, images, vidéos, tous types de fichiers) afin de rechercher des correspondances ou des similitudes avec une base de données de contenu répréhensible avant l’envoi du message à son destinataire. Par exemple, votre logiciel antivirus peut y avoir recours pour trouver et désactiver des logiciels malveillants avant qu’ils ne nuisent à votre ordinateur. » L’idée de scanner les fichiers du côté du client pour détecter les menaces existe depuis les débuts de l’informatique. Cela a toujours soulevé des questionnements relatifs à la confidentialité et la fiabilité des communications, et a pris de l’importance avec la popularisation d’Internet et l’augmentation des menaces en ligne. L’Europe se propose désormais d’aller encore plus loin dans l’usage du client-side scanning, qui, jusqu’ici, se voyait imposer certaines limites. La technologie se voyait en effet interdite d’être utilisée pour scruter des correspondances privées par des tiers – quels qu’ils soient – fut-ce les prestataires eux-mêmes ! Ces dernières étant, jusqu’à ce jour, protégées de toute intrusion par le chiffrement de bout en bout (End-to-end encryption ou E2EE). Pour « mieux » lutter contre la pédopornographie, c’est ce « rempart » (E2EE) qui est remis en cause par le texte en approche. Là commence la polémique, et pour cause.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/10/09/464925-comment-lu...
GÉOPOLITIQUE
Mer Noire et Géorgie : une région stratégique
Le Caucase est une région hautement stratégique pour l’Europe. Carrefour de l’Eurasie, point de passage du transport de l’énergie, rond-point entre la Russie, la Turquie et l’Iran, cette région montagneuse ne peut pas rester à l’écart de la réflexion stratégique. La Géorgie, allié ancien et fort de l’Europe, est un pays vital pour la stabilité de la région. Depuis une quinzaine d’années, près de 80 % de la population géorgienne est convaincue que l’avenir du pays réside dans l’Union européenne. La réciprocité est, hélas, nettement moins évidente. Pourtant, à l’aune des crises en Ukraine, en 2014, du conflit de septembre-novembre dernier au Haut-Karabakh, entre Arménie et Azerbaïdjan et les soubresauts politiques des dernières semaines à Erevan, ayant conduit à la démission du Premier ministre, Nikol Pachinian, l’Europe dispose, dans la région de partenaires engagés au profit de la sécurité des Européens. L’importance de la Géorgie et plus largement le Caucase du Sud, diffère, néanmoins, selon les pays européens. Les trois Républiques trentenaires – Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan – legs de la dislocation de l’URSS, dans les années 1990-1991, sont traditionnellement affiliés, depuis la fin des années 1970, à l’« Ostpolitik » allemande et sont associés aisément à l’interconnexion commerciale entre les pays riverains de la mer Baltique et ceux de le mer Noire, à travers le bassin du fleuve Danube. La France, qui s’était courageusement et géopolitiquement, positionnée dans la zone, en mettant en exergue son statut de puissance médiatrice dans le conflit qui a opposé la Russie et la Géorgie, en août 2008, semble de nouveau comprendre le caractère éminemment stratégique de la région. Il est vrai qu’en 2008, la France présidait à la fois le Conseil européen et le G8 – la Russie n’y ayant été suspendue qu’en 2014.
revueconflits.com
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Les « droits de l’océan », une nouvelle religion fait son apparition à l’ONU
Des idéologues écologistes ont été chargés de promouvoir un plan visant à accorder des « droits » à « l’océan » lors de la récente réunion de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. L’« ordre mondial international » est de plus en plus radical dans son engagement environnemental et anti-humain quant aux politiques qu’il promeut. Dans la grande cause du « sauvetage de la planète », les préceptes scientifiques et les analyses empiriques sont mis de côté au profit d’un mysticisme religieux néo-terrestre. Dernier exemple en date. Des idéologues écologistes ont été invités à promouvoir un plan visant à accorder des « droits » à « l’Océan » (au singulier, avec un O majuscule) lors de la réunion de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) 2023 qui vient de s’achever à New York. Les « droits de l’océan », Wesley ? Ils plaisantent ? J’aimerais bien. Les « droits de l’océan » sont un sous-ensemble du mouvement des « droits de la nature » qui élève la « Nature » (avec un N majuscule) au-dessus de la prospérité humaine et adopte une approche quasi religieuse de la gestion du monde de la nature. Le mouvement des « droits de la nature » frise le paganisme. Ainsi, la constitution de l’Équateur stipule : « La nature ou Pachamama, où la vie se reproduit et existe, a le droit d’exister, de persister, de maintenir et de régénérer ses cycles vitaux, sa structure, ses fonctions et ses processus d’évolution ». Pachamama est la déesse inca de la Terre, et le déploiement du terme n’est pas accidentel. En effet, le mouvement Pachamama (si l’on peut dire) a récemment gagné du terrain, parfois dans des endroits surprenants. Par exemple, des idoles de Pachamama ont été incluses, à la grande controverse, dans des messes catholiques internationales à haute visibilité. Les droits des océans sont imprégnés de la même émotion mystique, comme l’indique un document intitulé « Nous sommes l’océan et l’océan est nous », présenté à l’Assemblée générale des Nations unies. Ce document encourage ce qu’il appelle une « vision écocentrique du monde » et doit servir de base à une future « Déclaration universelle des droits de l’océan », qui sera promulguée à l’ONU d’ici à 2030.
The Epoch Times
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GRANDE BRETAGNE
Le Grand Jeu, l’histoire des hostilités secrètes entre les Britanniques et les Russes
Entretien avec Taline Ter Minassian. Terme désignant la confrontation permanente entre la Russie continentale et les puissances maritimes anglo-américaines en Asie centrale, le Grand Jeu fait l’objet d’une analyse rigoureuse de Taline Ter Minassian. Dans son dernier ouvrage, elle raconte et explique les parties historiques qui se sont jouées dans ces régions, qui attirent aventuriers et agents secrets.
Sur l’échiquier du Grand jeu. XIXe-XXIe siècles, par Taline Ter Minassian. Nouveau Monde Éditions, 2023.
revueconflits.com
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HONGRIE
Balázs Hidvéghi (Fidesz) : « Nous disons non à l’immigration illégale, à la transformation de l’Europe et au multiculturalisme »
Balázs Hidvéghi est député européen du Fidesz, le parti du Premier ministre hongrois Viktor Orbán. Lionel Baland l’a rencontré et interrogé en français pour Breizh-info.
breizh-info.com
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IMMIGRATION / ISLAM
Une alliance d’imams européens se réunit à Paris
Le même jour que l’attaque massive des Frères Musulmans du Hamas en Israël, le samedi 7 octobre dernier, s’est tenu à la Grande mosquée de Paris un évènement important pour l’islam européen. Il s’agit du lancement de l’Alliance des Mosquées, Associations et Leaders Musulmans en Europe (AMMALE), regroupant les dirigeants des principales mosquées européennes dont Rome, Madrid, Hambourg, Stockholm, dix-sept au total. Deux invités retiennent l’attention, l’ex grand mufti de Bosnie, Mustafa Seric, étant membre du Conseil européen de la fatwa et de la recherche (CEFR), organe des Frères Musulmans, et le directeur de la mosquée de Madrid, Hussam Siddiq Khoja, institution salafiste appartenant à la Ligue islamique mondiale de l’Arabie Saoudite. La liste n’a pas été publiée, mais certains participants méritent que l’on donne leur parcours politique et religieux…
lesalonbeige.fr
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Submersion migratoire: Berlin stoppe les financements aux ONG ?
Il y a quelques jours, la nouvelle de l’arrêt du financement allemand des ONG qui opèrent en Méditerranée fuitait dans les journaux, avant d’être démentie en haute sphère. La question reste ouverte et rappelle les sommes colossales requises par ces associations caritatives plus qu’opaques. Le 6 octobre, le journal Bild révélait que les 2 millions d’euros annuels habituellement attribués par le Parlement allemand aux ONG patrouillant en mer ne figuraient pas dans le projet de budget pour 2024. Une décision qui aurait été motivée par une Chancellerie hostile à des fonds objet de litige avec l’Italie de Giorgia Meloni, qui accuse Berlin de financer l’action des organisations sur son territoire sans consulter le gouvernement italien. Ces ONG sont les premières forces qui organisent concrètement la déferlante migratoire que subit la péninsule et leur collusion avec les trafiquants d’êtres humains est notoire ce que les Italiens réitèrent avec force. Mais le ministre allemand des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a vite démenti, arguant l’erreur technique…
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/10/12/225404/submersion-...
Vincent Lapierre agressé durant un reportage à Brest : il montre l’état de la ville
Brest, une ville bretonne qui rencontre quelques problèmes depuis peu de temps. Reportage avec Vincent Lapierre…qui a même été agressé sur place !
Vincent Lapierre
https://www.youtube.com/watch?v=7B0iViap6rs&t=35s
« Enrichissement culturel » dans les transports en commun
Ses multiples avances ont été poliment refusées par les jeunes femmes présentes dans la rame. Au bout d’un moment, une dame a tenté – toujours poliment – de lui faire comprendre qu’il fallait maintenant qu’il laisse ces jeunes femmes tranquilles, puisqu’elles ne semblaient pas intéressées par une belle histoire d’amour avec cet ingénieur venu enrichir la culture française. Sa réaction – sur le Coran – n’a pas tardé. Écoutez bien les mots qui sortent de cette bouche. Et n’oubliez pas que c’est le quotidien de beaucoup de Françaises obligées de fréquenter les transports en commun chaque jour pour aller travailler. Vidéo.
lalettrepatriote.com
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ISRAËL
L'attaque du Hamas fait voler en éclats les négociations entre Israël et l'Arabie Saoudite
En frappant inopinément Israël, le Hamas a violemment recentré l'attention mondiale sur la question palestinienne, portant un coup sévère aux efforts visant à sceller un accord entre Israël et l'Arabie Saoudite, avec la médiation américaine. Les combattants islamistes soutenus par l'Iran, qui dirigent la bande de Gaza, appauvrie et assiégée, ont lancé samedi des milliers de roquettes et infiltré des combattants en Israël, pile 50 ans après l'attaque des États arabes contre Israël lors du jour saint juif du Yom Kippour. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que son pays était en guerre. Le 22 septembre, lors de son discours à l'Assemblée Générale de l'ONU, Netanyahu a révélé qu'Israël était « aux portes » d'une avancée historique vers un accord de paix avec l'Arabie Saoudite. Affichant des cartes pour illustrer l'isolement d'Israël depuis sa création en 1948 et la normalisation avec six pays, dont quatre en 2020 via les Accords d'Abraham, il a déclaré : « La paix entre Israël et l'Arabie Saoudite inaugurera un véritable nouveau Moyen-Orient ». Joe Biden, le président des États-Unis, espérant un triomphe diplomatique avant les élections américaines, pressait pour cet accord, incitant Israël à faire des concessions à l'Autorité Palestinienne, rivale du Hamas. Le prince héritier saoudien, Mohammed bin Salman, a évoqué des progrès avec Israël lors d'une rare interview sur Fox News le 20 septembre. Toutefois, il a souligné l'importance de reconnaître la Palestine, une priorité pour le roi Salman bin Abdulaziz. Brian Katulis, vice-président du Middle East Institute de Washington, estime que la violence de ce week-end met en lumière les tensions persistantes entre Israël et les Palestiniens, et que « les Accords d'Abraham de 2020 avaient tendance à balayer ces questions sous le tapis ».
laselectiondujour.com
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The Gatekeepers : documentaire sur le Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien
Cinq anciens directeurs du service israélien de sécurité intérieure et de renseignement, le Shin Beth, dévoilent les dessous de la politique antiterroriste menée par leur pays depuis la guerre des Six Jours, en 1967. Ils tirent le bilan de leurs échecs, de leurs succès, et évoquent les actions violentes qu’ils ont dirigées – attentats ciblés, exécutions sommaires ou enlèvements. Le récit part de la retraite du Sinaï et de la guerre du Liban, retrace la montée de l’extrémisme juif, les deux intafadas et l’invasion récente de Gaza. Des archives inédites de l’armée et des documents privés appartenant à des soldats étoffent leur témoignage. Deux vidéos d’ARTE.
fdesouche.com
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L’hypocrisie de l’Occident face à Gaza brisant ses chaînes est écœurante
Par Jonathan Cook. L'Occident n'éprouvera que peu de sympathie lorsque, une fois de plus, les Palestiniens assiégés seront bombardés par Israël, l'immense souffrance étant justifiée par l'expression « riposte » ou « représailles » israéliennes. L'actuel élan de sympathie à l'égard d'Israël devrait faire frémir quiconque a ne serait-ce qu'un demi cœur. Non pas parce qu'il n'est pas terrible que des civils israéliens meurent et souffrent en si grand nombre. Mais parce que les civils palestiniens de Gaza ont été confrontés à des agressions répétées de la part d'Israël, décennie après décennie, entraînant des souffrances bien plus grandes, sans jamais susciter une fraction de l'inquiétude actuellement exprimée par les hommes politiques ou les opinions publiques occidentaux. L'hypocrisie de l'Occident face aux combattants palestiniens qui tuent et blessent des centaines d'Israéliens et en retiennent des dizaines d'autres en otage dans les communautés autour et à l'intérieur de la bande de Gaza assiégée est en effet frappante. C'est la première fois que les Palestiniens, enfermés dans l'enclave côtière de Gaza, parviennent à infliger à Israël une frappe significative vaguement comparable à la sauvagerie à laquelle les Palestiniens de Gaza ont été confrontés à maintes reprises depuis qu'ils ont été enfermés dans cette cage il y a plus de 15 ans, lorsque Israël a commencé son blocus terrestre, maritime et aérien en 2007. Les médias occidentaux qualifient l'évasion et l'attaque des Palestiniens de Gaza de « sans précédent », ainsi que l'échec le plus lamentable d'Israël en matière de renseignement depuis qu'il a été pris au dépourvu lors de la guerre du Kippour, il y a exactement 50 ans. Il y a deux leçons immédiates et opposées à tirer de ce qui s’est passé ce week-end. La première est que l’esprit humain ne peut être mis en cage indéfiniment. Les Palestiniens de Gaza n’ont cessé d’imaginer de nouveaux moyens de se libérer de leurs chaînes. La deuxième leçon est qu’Israël, indulgemment soutenu par ses protecteurs occidentaux, n’est toujours pas incité à intérioriser la vérité fondamentale susmentionnée. La rhétorique de son gouvernement actuel de fascistes et de suprémacistes juifs peut être particulièrement laide, mais il existe un large consensus parmi les Israéliens de toutes tendances politiques sur le fait que les Palestiniens doivent continuer à être opprimés.
middleeasteye.ne
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JORDANIE
Conflit israélo-palestinien: la stabilité de la Jordanie menacée par les colonies israéliennes
L’idée fantaisiste selon laquelle Amman devrait céder des terres pour une nouvelle Palestine n’est pas près de disparaître. Les partisans israéliens de la ligne dure affirment souvent qu’au lieu d’un État indépendant, les Palestiniens devraient accepter la Jordanie comme leur patrie. (Après tout, la Jordanie régnait sur la Cisjordanie et de nombreux Jordaniens ont des racines palestiniennes.) La version la plus modérée de ce plan consiste à remettre sous autorité jordanienne les parties de la Cisjordanie dont Israël ne veut pas. La version la plus extrême consiste à expulser physiquement les Palestiniens vers la Jordanie. Malgré l’absence de consentement jordanien ou palestinien, l’idée d’une Jordanie comme patrie palestinienne continue de circuler dans les cercles nationalistes israéliens. Elle gagne également du terrain dans des coins inattendus de Washington. Le mois dernier, la publication libérale Just Security a publié une « proposition créative et originale » de Jonathan Panikoff, directeur de l’Initiative Scowcroft pour la sécurité au Moyen-Orient au sein du Conseil centriste de l’Atlantique.
les-crises.fr
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HONGRIE
« Comprendre la stratégie hongroise » : le manuel de stratégie de Balázs Orbán
Par Michel Geoffroy. La parution de Comprendre la stratégie hongroise, livre de Balázs Orbán, juriste, politologue et directeur politique du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, tombe à point nommé au moment où, une nouvelle fois, les médias mainstream font le procès de la Hongrie et maintenant de la Slovaquie accusée de suivre son exemple. L’ouvrage, préfacé par Viktor Orbán lui-même, constitue en effet une analyse positive et documentée des réalisations du gouvernement actuel de la Hongrie. Il comporte d’ailleurs un appareil bibliographique et des références très développées, à vrai dire aussi intéressantes que le texte lui-même. Mais l’auteur ne se limite pas à cela car il replace l’action politique entreprise depuis 2010 dans le cadre plus large de l’histoire et de la culture millénaire de la Hongrie. Ce que souligne le Premier ministre hongrois dans sa préface : l’intérêt du livre à ses yeux est bien de donner « les valeurs et les principes issus de notre histoire et de notre caractère national, sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour aborder les décennies à venir ». C’est en cela qu’il constitue une démarche stratégique originale et paradoxalement valable pour d’autres pays : car Balázs Orbán nous explique que le temps des modèles uniques est justement révolu, et, à l’exemple de la Hongrie, il nous invite à choisir en nous-mêmes notre propre modèle. Et à rester suffisamment souples pour nous adapter aux événements et surmonter les obstacles. Donc une approche aux antipodes du progressisme mondialiste et dogmatique qui prétend imposer un seul modèle à toute l’humanité, indépendamment du contexte culturel de chaque pays.
Comprendre la stratégie hongroise, par Balázs Orbán. La Nouvelle Édition, 2023.
polemia.com
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IRLANDE
Irlande. « Irish Freedom Party veut être le protecteur du peuple irlandais plutôt que le toutou de Bruxelles »
Interview d’Hermann Patrick Kelly est un journaliste et homme politique irlandais. En septembre 2018, il a participé à la fondation du Parti irlandais de la liberté (Irish Freedom Party) dont il est aujourd’hui le président. Kelly travaille au Parlement européen et a été attaché de presse de Nigel Farage et du politicien roumain Cristian Terheș (ECR). Notre confrère Alvaro Penas l’a interrogé pour The European Conservative (vous pouvez également retrouver deux interviews précédentes de lui sur breizh-info.com)
The European Conservative
https://www.breizh-info.com/2023/10/11/225325/irlande-iri...
ISRAËL
Benjamin Netanyahou, Gaza et le Hamas : relations ambiguës ?
Après les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre, la nécessité de l'unité nationale en Israël semble prendre le pas sur les clivages survenus depuis la réélection de Benjamin Netanyahou en novembre 2022, divisions qui ont conduit certains à parler d'une guerre civile imminente ou même de la création de deux Etats israéliens distincts. La coalition au pouvoir vise la formation d'un gouvernement d'union nationale, qui inclurait probablement des leaders de l'opposition telles que l'ancien général Benny Gantz ou Yaïr Lapid, chef du parti centriste Yesh Atid, qui a souligné dans une interview récente que « la politique n'intéresse personne en ce moment ». Néanmoins, ces appels à l'unité ne signifient pas que les critiques envers Netanyahou aient soudainement disparues, au moins dans les médias israéliens. Le Times of Israel et Haaretz ont tous deux publié des articles l'accusant d'être indirectement responsable des horreurs de samedi dernier, et cela pour plusieurs raisons. Netanyahou serait responsable de la défaillance grave des services de renseignement dans les semaines précédant l'invasion par le Hamas ; il est notamment allégué que l'Egypte (dont un officier du renseignement a parlé anonymement à l'Associated Press) auraient averti Israël que « quelque chose de gros » se préparait à Gaza, mais que ces avertissements n'ont pas été pris en compte - une allégation démentie par Netanyahou. Divers commentateurs ont estimé que les forces de sécurité israéliennes croyaient que la situation en Cisjordanie constituait une menace plus grande : ils auraient donc laissé la frontière avec la bande de Gaza insuffisamment défendue le 7 octobre (bien que d'autres facteurs aient également été cités dans ce contexte, tels que les permissions accordées à de nombreux soldats pour la fête juive de Soukkot). Et certains sont allés jusqu'à accuser Netanyahou d'avoir fait des choix sécuritaires politiquement motivés, en allouant des ressources excessives à la protection des colons israéliens en Cisjordanie à cause de leur poids dans l'électorat de la coalition gouvernementale. Les détracteurs de Netanyahou lui reprochent aussi d'avoir affaibli Ie pays en créant un climat d'incertitude et de division par son programme très contesté de réforme judiciaire ainsi que par l'inclusion d'éléments ultra-nationalistes dans sa coalition, créant ainsi une fenêtre d'opportunité pour l'action des ennemis d'Israël.
laselectiondujour.com
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ITALIE
Coup d’État des juges : en Italie aussi ils entravent la démocratie et favorisent l’immigration illégale
En 2016, Jean-Yves Le Gallou écrivait : « L’immigration massive est promue par les juges en France et en Europe. C’est vrai de toutes les catégories de juges, le pénal, l’administratif, le constitutionnel et l’européen. Cette politique transcrit leur idéologie commune. Elle est l’occasion d’un véritable coup d’État des juges ». L’Italie vient d’en faire les frais, publiquement. Car, si de coutume c’est dans le silence médiatique que les magistrats interprètent les lois ou ne les appliquent pas, une bataille juridique vient d’éclater au grand jour. Une affaire grave puisqu’elle peut mettre un frein à la tentative du gouvernement Meloni d’opérer les rapatriements et donc de décourager les départs. Mais que s’est-il passé ? Un juge de Catane – Iolanda Apostolico – a refusé d’appliquer les nouvelles mesures adoptées par le gouvernement, remettant en liberté quatre clandestins tunisiens qui devait être placés dans un Centre de Permanence pour Rapatriements (CPR) à Pozzallo, en Sicile. Selon le décret ministériel entré en vigueur le 14 septembre dernier, les déboutés du droit d’asile qui ne peuvent pas présenter personnellement une garantie de 5.000 euros pour subvenir à leurs besoins pendant l’examen de leur recours doivent être retenus dans de tels centres. Cela pour éviter qu’ils passent aux mains de la criminalité organisée ou qu’ils disparaissent dans la nature. Les quatre clandestins devaient quant à eux être rapidement expulsés, puisque la Tunisie est sur la liste des pays sûrs, et que les deux pays ont signé un accord facilitant les expulsions. En outre, deux d’entre eux avaient déjà reçu un ordre de quitter le territoire italien. Mais la magistrature, véritable contre-pouvoir qui s’oppose frontalement aux gouvernements démocratiquement élus, ne s’arrête pas à ces petits détails. Selon elle, le décret est inconstitutionnel et contraire aux directives de l’Union européenne. Une décision, qui, si elle est validée fera jurisprudence et démontera la stratégie de l’exécutif. Ce n’est pas sans rappeler les vicissitudes de Matteo Salvini (Lega) qui avait été accusé par d’autres magistrats de « séquestration de personnes » pour avoir empêché le débarquement de migrants d’un navire ONG lorsqu’il était ministre de l’Intérieur. Encore une fois, en Europe, la défense du droit d’individus entrés illégalement sur nos territoires a pris le pas sur le bien commun des nations et des populations autochtones.
breizh-info.com
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LECTURE
Lois extraterritoriales, indépendance des dirigeants politiques, lobbying et corruption...
Entretien avec Patrick Jaulent (deuxième partie). Cet ancien directeur d’une agence nationale de cybersécurité et docteur en électronique, présente son nouveau livre. Il évoque la politique contemporaine, ses rouages législatifs, le droit et les phénomènes de corruption. Que signifient par exemple les lois dites extraterritoriales ? Quel est leur poids dans la marche du monde ? Nos dirigeants peuvent-ils encore exercer en toute indépendance le mandat qui leur est octroyé par les citoyens, au sein de nos démocraties représentatives ? L'influence grandissante des lobbies industriels est sévèrement mise en cause. Grâce à un pouvoir financier démesuré, celle-ci passe par des dons massifs réalisés auprès de nombreuses formations politiques et de leurs membres. En France, du simple maire au président, en passant par les députés (le schéma est le même aux États-Unis), le personnel voué originellement au fonctionnement de nos démocraties, est exposé à des risques de mise sous tutelle et de corruption. Au final, qui vote les lois ? Les dirigeants politiques ne sont-ils pas sous contrôle ? Ce sont ces questions que Patrick Jaulent se pose, tentant d'apporter le plus de réponses possibles à la fois dans son ouvrage et sur le plateau de France-Soir.
Corruption mondiale, par Patrick Jaulent. Autoédition, 2023.
francesoir.fr
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Jérôme Coulombel : « J’ai voulu à mon échelle briser l’espèce d’omerta qui règne dans le milieu de la grande distribution alimentaire »
Ancien directeur juridique du département contentieux de Carrefour France, Jérôme Coulombel dénonce dans un livre courageux les pratiques inqualifiables dont il a été témoin. Ce livre est une plongée dans les coulisses du géant de la grande distribution. Derrière l’image lisse du premier employeur privé de France et les têtes de gondole aux promotions alléchantes, se cache un système déséquilibré qui fait d’innombrables victimes : les fournisseurs sous pression, auxquels on impose des prestations de service disproportionnées, voire fictives ; les franchisés, étranglés financièrement et gardés contractuellement captifs ; les salariés qui perdent leurs avantages sociaux quand ils ne font pas l’objet de plans de licenciement ; et en définitive les clients qui payent toujours plus cher… S’appuyant sur des documents explosifs, et des témoignages accablants, Jérôme Coulombel appelle à un juste rééquilibrage des relations humaines, juridiques et commerciales au sein de ce groupe. L’enquête fouillée et édifiante d’un lanceur d’alerte, qui se bat au nom des franchisés en détresse et des consommateurs. Interview.
Carrefour, la grande arnaque, par Jérôme Coulombel. Éditions du Rocher, 2023.
breizh-info.com
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Voyage au cœur de la presse de gauche collabo
L’histoire officielle nous présente une France de l’Occupation divisée en deux : celle de la Résistance qui ne put être que de gauche et surtout communiste et celle de la Collaboration, de droite et surtout d’extrême droite. Pourtant, sur fond d’antibellicisme, dont la genèse est compréhensible après le traumatisme de la boucherie de 14-18, des anciens combattants, mais aussi tout un pan de la gauche pacifiste de l’entre-deux-guerres, vont chanter les louanges du nouveau régime installé à Vichy. Beaucoup des socialistes et des libertaires regroupés quelques années auparavant au sein du Centre de Liaison contre la guerre ou de la Ligue des droits de l’Homme deviendront des partisans de la collaboration. Dès la mi-juin 1940, la presse parisienne, réagissant au traumatisme historique de la défaite, appelle à répudier un passé désormais honni. Cette volonté unanime de rupture et de renouveau politique contraste avec la multiplication des journaux politiques de gauche, tenants de la collaboration et souvent rivaux. L’engagement, jugé aberrant, du courant socialiste et de sa presse en faveur de l’Allemagne nazie fut pourtant bien réel.
Le Nouveau Présent
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49.3, 47-1, 40… contre-pouvoir en danger.
Qu’en est-il aujourd’hui de la division, de l’équilibre et du contrôle des pouvoirs entre le gouvernement et l’Assemblée nationale ? Sommes-nous condamnés à déléguer nos voix à des députés bridés par un pouvoir exécutif à tendance hégémonique ? Les articles 49-3, 47.1, 40… de la Constitution, que le gouvernement utilise pour bâillonner le Parlement, sont-ils les signes du funeste compte à rebours de notre démocratie ? Dans un livre captivant et pédagogique, Philippe Quéré partage son expérience de collaborateur parlementaire à l’Assemblée nationale. Depuis seize ans, dans l’opposition ou dans la majorité, à la présidence d’une commission ou d’un groupe parlementaire, il a été particulièrement frappé par la faiblesse de cette institution face à un pouvoir exécutif qui impose de plus en plus ses lois et son agenda. Pour faire vivre le contre-pouvoir de l’Assemblée, l’auteur en appelle aux citoyens. Après nous avoir fait découvrir le fonctionnement du Parlement, ses règles et ses procédures, il propose un « Règlement citoyen » à l’usage de tous. Il donne ainsi les clefs d’une participation citoyenne au travail parlementaire pour que l’Assemblée nationale devienne, enfin, la Maison du peuple. Après avoir été collaborateur parlementaire de Dominique Raimbourg, de 2007 à 2017, Philippe Quéré occupe la même fonction auprès de Boris Vallaud depuis 2017. Il a écrit de nombreux articles consacrés aux questions institutionnelles et parlementaires, publiés notamment dans Le Monde, Libération, Ouest-France et à la Fondation Jean-Jaurès. Nous l’avons interrogé pour en savoir plus sur l’ouvrage.
49.3, 47-1, 40… contre-pouvoir en danger, par Philippe Quéré. Max Milo, 2023.
breizh-info.com
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MONDIALISME /ONG / OTAN / TOTALITARISME
Poutine avertit le « terroriste mondialiste » Klaus Schwab que ses « jours sont comptés »
Le fondateur du Forum économique mondial (WEF), Klaus Schwab, est un « terroriste mondialiste » qui « rançonne l’humanité », selon le président russe Vladimir Poutine, qui a averti l’élite que son nouvel ordre mondial avait échoué et que ses « jours étaient comptés ». Le président russe Vladimir Poutine a prononcé un discours le 5 octobre lors de la session plénière de la 20ème réunion du Club de discussion international Valdaï à Sochi et a souligné les changements tectoniques et irréversibles qui se produisent dans l’ordre mondial. Selon Poutine, les mondialistes, dont Schwab et ses proches conseillers, sont des « cibles militaires légitimes » parce qu’ils ont activement tenté de prendre le pouvoir illégalement par le biais d’un coup d’État mondialiste. Il y a seize ans, lors de la conférence de Munich sur la sécurité, Poutine a déclaré aux dirigeants occidentaux que le type naturel de système international était la multipolarité, montrant clairement que la Russie s’opposerait à la création d’un nouvel ordre mondial fondé sur l’ordre international libéral basé sur des règles et poussé agressivement par l’élite mondialiste et ses politiciens libéraux dans les démocraties occidentales. L’heure de vérité a sonné, selon Poutine, et les plans de l’élite mondiale pour un nouvel ordre mondial reculent sous nos yeux tandis qu’un nouveau monde multipolaire, dans lequel les cultures traditionnelles conservent leur héritage à l’intérieur de leurs propres frontières, se lève comme un phénix.
Poutine expose six principes de civilisation pour le monde de l’après-Nouvel Ordre Mondial. Lors de son discours de Valdaï, Vladimir Poutine a énoncé six principes auxquels la Russie souhaite adhérer et a proposé aux autres nations de se joindre à elle.
thepeoplesvoice.tv
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RSF érige des frontières à la liberté d’expression
L’ONG Reporters Sans Frontières (RSF) a choisi de ne pas signer la pétition de l’association European Digital Rights (EDRi) visant à promouvoir l’interdiction totale des logiciels espions. Confiant, RSF estime, selon La Lettre A, que « la position actuelle des députés européens offre des garanties suffisantes pour protéger les journalistes ». C’est probablement l’argument le plus étonnant avancé par RSF contre la pétition de l’EDRi. En se fiant à la position d’élus comme garantie pour protéger les journalistes, RSF et son secrétaire général Christophe Deloire semblent pêcher par naïveté ou simplement prendre un virage guère conciliable avec la liberté de la presse. En effet, l’association fondée par Robert Ménard estime que le Media Freedom Act, un texte de loi émanant du Conseil de l’Union Européenne (présenté en juin 2023) et qui sera l’objet de négociations avec le Parlement, garantit suffisamment la protection des journalistes. La commission parlementaire des libertés civiles du Parlement Européen aurait ainsi apporté des gages suffisants. La composition du parlement étant par nature volatile, ce que n’ignore pas RSF à huit mois des élections européennes, s’en tenir à la position des parlementaires peut apparaître particulièrement précaire. RSF, dont les positions en matière de liberté d’expression sont à géométrie variable, semble jouer la carte de la modération dans ses négociations avec Bruxelles. Une méthode qui peut permettre d’obtenir des gages de l’UE mais qui risque également de discréditer encore plus l’association et d’ouvrir la voie à un peu plus de surveillance des médias par le pouvoir politique.
ojim.fr
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ONG
Hillary Clinton et Olena Zelenska se sont associées dans une fondation opaque
L’objectif principal de la Fondation est de restaurer le capital humain de l’Ukraine afin que chaque Ukrainien se sente physiquement et mentalement en bonne santé, protégé et capable d’exercer son droit à l’éducation, au travail et à la construction d’un avenir en Ukraine. Malgré le passé trouble de la fondation Clinton et son implication dans la crise d’Haïti et le scandale de l’enlèvement de 30 enfants qui a nécessité l’intervention de Bill Clinton pour faire libérer les pédo-criminels, cette association pose de nombreuses questions. Le sujet des enfants est un thème récurrent et concerne encore une fois des petits Ukrainiens qui ont été évacués des orphelinats pour leur permettre de séjourner temporairement à l’étranger. Le séisme haïtien et la guerre en Ukraine ont attiré énormément de trafiquants d’enfants et d’ONG qui couvrent des activités criminelles pédophiles et mafieuses. Mais chaque jour apporte son lot de demandes et de besoins. Des fonds supplémentaires sont nécessaires et c’est pour cela que l’épouse de Zelensky a créé sa Fondation pour tenter de lever des fonds qui selon la législation des pays représentent une manne financière qui échappe à l’impôt en toute légalité. Olena Zelenska a rappelé que les dirigeants politiques et économiques du monde entier se sont réunis en septembre 2022 pour la 77ème Assemblée générale des Nations unies à New York. L’opportunité de ce rassemblement a permis à Olena Zelenska d’inviter tout le gratin mondialiste à une soirée caritative pour le lancement de sa Fondation. Les personnalités de la soirée étaient : l’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Rodham Clinton, James Cleverly secrétaire d’État aux affaires étrangères, au Commonwealth et au développement du Royaume-Uni, le directeur général du Metropolitan Opera de New York Peter Gelb, l’animateur de télévision et acteur américain Jimmy Fallon, l’acteur Matt Damon, l’actrice Brooke Shields, ainsi qu’un nombre important de diplomates et d’hommes d’affaires. Le président ukrainien quant à lui il s’est joint à la soirée en visio depuis Kiev. « Nous luttons pour la liberté et la protection de notre peuple. Nous faisons tout notre possible pour impliquer nos amis – les amis de la liberté – dans le monde entier, qui sont prêts à contribuer à notre lutte ». Bien sûr, le dernier invité pour la fondation de Olena Zelenska se nomme le Forum de Davos !...
geopolintel.fr
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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE
Les punaises de lit au pays des cloportes
Les punaises n’ont jamais eu bonne réputation. « Oh ! punaise ! », l’expression populaire désuète nous le rappelle, et quand une personne est qualifiée de punaise, ce n’est jamais pour la valoriser. Mais la punaise avait presque disparu, elle est de retour et, semble-t-il, en force. Apparemment, il est plus difficile pour le gouvernement de confiner les punaises que les Français. Les punaises permettent cependant à quelques politiciens de faire des effets de manche. Le débat français sur la punaise, qui fait rire la presse du monde entier, est une nouvelle preuve de l’affaissement du niveau de nos politiciens au-delà même de l’inénarrable Mme Panot et de sa fiole à punaises de lit à l’Assemblée. « Une vague de panique saisit le pays, les punaises de lit prolifèrent dans tous les lieux du quotidien. Elles font vivre un calvaire aux millions de nos concitoyens infestés. Elles leur font perdre le sommeil, provoquent de la paranoïa et les isolent socialement », a martelé la députée du Val-de-Marne. La patrie est en danger. Sur les réseaux circule un texte marocain désopilant qui propose aux Français l’aide du Maroc face au fléau avec une allusion au rejet par le Maroc de l’aide française pour le tremblement de terre de l’Atlas. À chacun son ressenti catastrophique. On retiendra tout de même la communication de l’illustre Olivier Véran qui ne cesse d’émerveiller. La punaise de lit est la preuve du réchauffement climatique. Avant les années 60 il devait donc y avoir en France un réchauffement dont on n’a pas parlé. La punaise provient des voyages et déplacements de la mondialisation décidément peu heureuse. Ce sont donc, pour Véran et la Macronie, les riches et irresponsables touristes qui prennent l’avion, en se moquant de la pollution, vers des destinations exotiques et lointaines, qui ramènent les punaises de lit. Cela, c’est politiquement correct, on peut le dire. En revanche, invoquer le rôle des migrations et des migrants, notamment clandestins et donc sans contrôles sanitaires, c’est interdit.
polemia.com
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RÉFLEXION
La tempête d'Al-Aqsa. Le Moyen-Orient est-il en train d'exploser ?
Par Alexander Douguine. Le 7 octobre 2023, le mouvement palestinien Hamas entame une action militaire contre Israël. Les villes israéliennes limitrophes de la bande de Gaza ont été attaquées. L'aile militaire du Hamas a affirmé avoir frappé plus de 50 positions militaires israéliennes. La branche militante du mouvement palestinien Hamas a publié une déclaration selon laquelle elle avait capturé quelque 35 militaires et colons israéliens lors d'une opération à l'intérieur d'Israël. Le ministre israélien de la défense a déclaré que le Hamas avait déclaré la guerre à son pays. En réponse, l'armée israélienne a annoncé le lancement de l'opération « antiterroriste » « Iron Swords » dans la bande de Gaza. L'état d'urgence est imposé dans tout Israël. Une escalade en Israël pourrait déclencher une réaction en chaîne. Les Palestiniens n'ont aucune chance dans une telle guerre, car ils ne peuvent pas détruire Israël ou lui infliger une défaite militaire significative. Mais Israël n'a pas non plus de raison de se battre. La Palestine est techniquement un territoire israélien, qu'il ne contrôle pas et ne peut contrôler en aucune circonstance. Il est également impossible de détruire physiquement tous les Palestiniens. Si la situation internationale était différente, les Palestiniens pourraient compter sur la compassion de la gauche internationale, mais les États-Unis sont dirigés par des néoconservateurs et des mondialistes. Ils ne se soucient certainement pas des Palestiniens. Bien qu'ils ne soient pas non plus très proches des politiques nationalistes d'Israël. Mais c'est la réaction en chaîne - et surtout le comportement des États islamiques (principalement l'Iran, la Turquie, l'Arabie saoudite, les autres États du Golfe et l'Égypte) - qui pourrait en être la suite logique. C'est du moins ce que les stratèges du Hamas avaient peut-être à l'esprit lorsqu'ils ont décidé de déclencher le conflit. La multipolarité se renforce, l'intensité de l'hégémonie occidentale dans le non-Ouest collectif s'affaiblit. Les alliés de l'Occident dans le monde islamique - surtout la Turquie et les Saoudiens - ne suivent pas automatiquement les moindres ordres de Washington. C'est dans cette situation que le pôle islamique, qui a récemment rejoint les BRICS par défi, passera son test.
geopolitika.ru
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Les cycles de Kondratiev face à la révolution de l'intelligence artificielle
Qui se souvient de Nikolaï Kondratiev, assassiné par Staline il y a 85 ans ? Brillant économiste ayant épousé dans sa jeunesse la cause de la révolution à la fin du régime tsariste, il avait soutenu la (très) relative libéralisation introduite par Lénine. Accusé dès 1930 de soutenir le complot imaginaire du « parti industriel », le régime stalinien l'avait condamné à 8 ans d'emprisonnement avant de l'exécuter le 17 septembre 1938. Quel crime avait-il commis ? Il avait étudié de manière rigoureuse l'histoire économique britannique depuis la Révolution Industrielle. Sur la base de données empiriques, il avait tiré des conclusions qui le rendaient hérétique aux yeux du Parti. Contrairement à ce que professait Karl Marx, l'économie suivait des cycles de croissance et de dépression au rythme de l'innovation technologique. Cette analyse – fondée sur l'étude de la fluctuation des prix de matières premières (le blé et le cuivre par exemple) - contredisait les fondements de l'idéologie marxiste qui promettait des « lendemains qui chantent » grâce à la planification étatique. Kondratiev a identifié 2 cycles complets de 50 ans de 1770 à 1896 : une croissance de 25 ans alimentée par l'innovation technologique suivie par une dépression d'une période équivalente. Les théoriciens économistes sont nombreux à considérer que nous sommes au début d'un sixième « cycle K » grâce à l'émergence de l'Intelligence Artificielle (IA), après l'électricité (1900), le pétrole (1950) et Internet (1990). Même si certains théoriciens pensent cependant que nous sommes toujours à la fin du cinquième cycle. Des technologies existantes et maîtrisées n'ont pas encore atteint leur plein potentiel : des champs de développement concernent toujours les semi-conducteurs ou les batteries au lithium par exemple…
laselectiondujour.com
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La revue Éléments, vitrine de la Nouvelle droite, a fêté ses 50 ans !
Créée en 1973 par des hommes et des femmes qui avaient alors à peine trente ans, la revue Éléments vient le 30 septembre, lors d’un colloque à Paris, de fêter ses 50 ans. Breizh Info, bien sûr présent, en fait le récit. Dès l’ouverture des portes, à 14 h, des amis qui pour certains s’étaient perdus de vue depuis des décennies se retrouvent. Les plus anciens racontent que peu de temps après les émeutes de 1968, ils avaient compris qu’il fallait, pour reconquérir le terrain culturel, créer un nouveau courant de pensée de droite. Ainsi était né le Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE), qui sera appelé plus tard Nouvelle droite. Suite à la revue Nouvelle École, de pure réflexion, la Nouvelle droite lançait en septembre 1973 une revue davantage destinée au grand public : Éléments (ou Éléments pour la civilisation européenne). Les premiers lecteurs se souviennent avec nostalgie de la découverte de thèmes devenus depuis fondamentaux : Le terrorisme intellectuel (n°3), La « révolution conservatrice » (n°20), Le droit à la différence (n°33), Droits de l’homme : le piège (n°37)… Ils avaient permis d’entamer une véritable réflexion sur la nocivité du libéralisme, de l’égalitarisme et du mondialisme. A 14 h 30, beaucoup de monde se presse dans la grande salle de conférences, laquelle est vite pleine, démontrant déjà le succès de ce colloque. À juste titre si l’on en croit la liste des différents intervenants : aux côtés des invitants Alain de Benoist, François Bousquet et Pascal Eysseric, les invités étaient Gaël Brustier, Régis Le Sommier, Slobodan Despot, Thibaud Gibelin, Jean-Paul Brighelli, Roger Chudeau, David L’Épée, Julien Damon, Nicolas Gauthier, Christophe Levallois. Un beau plateau.
breizh-info.com
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Sarah Melis : « La liberté ne nous sera pas donnée, nous devons nous battre pour elle »
Le calme règne désormais autour de Sarah Melis (23 ans). En novembre 2021, elle s'est retrouvée dans l'œil du cyclone en tant que co-organisatrice d'une manifestation contre la politique de vaccination et de covidage. Cette manifestation a été bruyante et quelques vitres ont été brisées. Des liens avec l'extrême droite lui ont été attribués, on a même dit qu'elle était la marionnette du Vlaams Belang. En toute honnêteté, l'auteur que je suis, moi, Johan Sanctorum, doit admettre qu'il s'y est rallié dans une certaine mesure à l'époque. Par la suite, il s'est avéré que ce n'était pas si simple, et je suis heureux de donner à Sarah Melis l'occasion de raconter elle-même, et sans détours, son histoire.
sanctorumblog.wordpress.com
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« On habitue les gens à être toujours sous la contrainte et donc à obéir. » Entretien avec Laurence Waki, philosophe
Dans cet entretien, nous recevons l’écrivain et philosophe Laurence Waki. Bien connue des lecteurs de France-Soir pour ses récentes tribunes publiées dans nos colonnes, l'auteur revient sur la place du philosophe aujourd’hui au sein de notre société. Elle évoque notamment la responsabilité qui incombe à ceux qui pratiquent cette discipline. Selon Laurence Waki, le citoyen peine à sortir de son apathie à cause des multiples injonctions données par le gouvernement depuis de nombreuses années : « Aujourd’hui, on apprend aux gens à être moins autonome et à avoir peur de ce que l’on fait. ». Un échange passionnant et roboratif.
francesoir.fr
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RUSSIE
Poutine et la montagne multipolaire magique
Par Pepe Escobar. Il y avait une bouffée de « La Montagne Magique » de Thomas Mann lors de la 20ème réunion annuelle de Valdaï cette semaine dans un hôtel sur les magnifiques hauteurs de Krasnaya Polyana. au nord-ouest de la pittoresque station balnéaire de Sotchi. Mais au lieu de plonger profondément dans l’attrait et la dégénérescence des idées dans une communauté introvertie des Alpes suisses à la veille de la Première Guerre mondiale, nous nous sommes immergés dans de nouvelles idées puissantes exprimées par une communauté d’intellectuels de la majorité mondiale à la veille possible de la Troisième Guerre mondiale psycho-néo-con. Et puis, bien sûr, le président Poutine est intervenu, frappant comme la foudre la séance plénière. Il s’agit d’un Top Ten non officiel de son discours, avant les questions-réponses qui étaient typiquement engageantes : « J’ai même proposé à la Russie d’adhérer à l’OTAN. Mais non, l’OTAN n’a pas besoin d’un tel pays (…) Apparemment, le problème réside dans les intérêts géopolitiques et dans une attitude arrogante à l’égard des autres ». « Nous n’avons jamais déclenché la soi-disant guerre en Ukraine. Nous essayons d’y mettre fin ». « Dans le système international, l’anarchie règne en maître ». « Ce n’est pas une guerre territoriale. La question est bien plus vaste et fondamentale : elle concerne les principes sur lesquels sera construit un nouvel ordre mondial ». « L’histoire de l’Occident est la chronique d’une expansion sans fin et d’une immense pyramide financière ». « Une certaine partie de l’Occident a toujours besoin d’un ennemi. Pour préserver le contrôle interne de leur système ». « Peut-être que [l’Occident] devrait mettre un frein à son orgueil ». « Cette époque [de domination occidentale] est révolue depuis longtemps. Cela ne reviendra jamais ». « La Russie est un État-civilisation distinct ». « Notre compréhension de la civilisation est très différente. Premièrement, il existe de nombreuses civilisations. Et aucune d’entre elles n’est meilleure ou pire que l’autre. Elles sont égales, en tant qu’expressions des aspirations de leurs cultures, de leurs traditions, de leurs peuples. Pour chacun de nous, c’est différent ». Le thème de ValdaÏ 2023 était, à juste titre, « une multipolarité équitable ». Les principaux axes de discussion ont été présentés dans ce rapport détaillé et provocateur. C’est comme si le rapport avait préparé le terrain pour le discours de Poutine et ses réponses soigneusement élaborées aux questions de la plénière.
Sputnik Globe
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Russophobie et hispanophobie : des histoires presque parallèles
Les visiteurs de la bibliothèque du monastère de l'Escorial peuvent voir, près du portrait de la belle Isabelle du Portugal, plusieurs cartes de l'Eurasie datant du 16ème siècle voire d'avant. L'Espagne dominait le monde à cette époque et il est compréhensible que la plus riche bibliothèque de l'Empire contienne les meilleures cartes de ce qui était alors le monde cartographié. Quiconque veut chercher la Russie sur ces cartes de l'Escorial ne la trouvera pas. De fait, vous ne la trouverez pas. À la place, vous verrez « Tartarie ». Les Russes qui visitent la bibliothèque s'en amusent beaucoup. Russophobie ? Non. Il n'y avait pas de russophobie au 16ème siècle parce que ce que nous appelons aujourd'hui la Russie n'existait pas. En revanche, il y avait une très forte hispanophobie encouragée par les Hollandais, les Anglais et les Français, alors ennemis de l'Espagne. L'hispanophobie avait le vent en poupe. Une Légende Noire créée pour une seule raison : l'Espagne était la puissance dominante du monde et, de plus, elle défendait la foi de Rome contre les hérésies dogmatiques anglo-teutoniques contre Rome qui avaient surgi en particulier dans le Nord de l'Europe (un Nord plus tard dominateur). Il est bien connu que la Légende Noire de l'Espagne est sans aucun doute la première et la plus intense et longue opération de propagande orchestrée au niveau international contre une grande nation. C'est une campagne qui a duré plusieurs siècles et qui se poursuit encore aujourd'hui, poussée par Hollywood et les médias anglo-saxons, contre tout ce qui est hispanique en Amérique espagnole, héritière de l'Espagne. Mais cette hispanophobie, cette guerre culturelle séculaire contre tout ce qui est hispanique, a été couronnée de succès. Et, pire que tout, même certains Espagnols sans cervelle (et même certains Russes ou Ukrainiens sans cervelle, ou divers imbéciles dans d'autres pays) ont fini par croire tous les mensonges contre l'Espagne et tout ce qui est hispanique. Aujourd'hui, c'est au tour de la Russie. Depuis la légende noire contre l'Espagne, jamais dans l'histoire autant de mensonges, de diffamations et de faussetés n'ont été déversés contre une grande nation que de nos jours contre la Russie. Avec au moins une différence : tout est accéléré par l'importance décisive des nouvelles technologies de l'information, le cinéma, la télévision et la presse écrite étant contrôlés par les grands groupes anglo-saxons d'aujourd'hui. À Hollywood, la manipulation est constante : ce sont toujours les Russes (ou les Hispaniques) qui sont les méchants. Dans les réseaux sociaux, c'est un peu la même chose, même si la Russie (et aussi l'Espagne) s'y défend un peu mieux. Et mieux vaut ne pas parler des grands médias : il est gênant d'avoir honte de l'immense manipulation des imbéciles qu'ils exercent sans vergogne, avec leurs messages et leur propagande constamment vomis.
euro-synergies.hautetfort.com
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/10/06/r...
SANTÉ
On sait enfin pourquoi le Covid-19 provoque des crises cardiaques et des AVC
Une infection au Covid-19 augmente le risque de complications cardiaques, comme une crise cardiaque, jusqu'à un an après la maladie. Une équipe de chercheurs vient enfin de comprendre pourquoi. Le risque de complications cardiaques, comme l'infarctus du myocarde, est plus élevé jusqu'à un an après avoir été infecté par le Covid-19. Après avoir contracté le Covid-19, le risque de maladies cardiovasculaires ou d'AVC est plus élevé jusqu'à un an après l'infection. Jusque-là, ce phénomène, bien constaté sur les patients, n'avait pas encore été totalement compris. Des études avaient déjà montré que le virus peut infecter les tissus des poumons ou du cerveau, mais très peu de travaux portaient sur les artères coronaires. Cette fois, une large étude vient de mettre le doigt sur les raisons de ce risque accru : le SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid-19, est bien capable d’infecter les coronaires et d'y augmenter l'inflammation.
nature.com
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/coeur-et-cardio/on-...
Nouvelle dose de plainte pour le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, suite à ses propos mensongers
Le 6 octobre 2023, le professeur Perronne et Xavier Azalbert, directeur de la rédaction et de la publication de France-Soir déposaient plainte à la CJR (Cour de justice de la République) contre le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, à la suite de ses propos mensongers sur France Inter le 3 octobre selon lesquels il n’y aurait pas d’effets secondaires de la vaccination Covid-19. Dans un tweet daté du 8 octobre, le ministre de la Santé récidivait. Non seulement il confirmait ses propos, mais surtout, il commettait une fake news puisque ce n’est pas France-Soir qui l’attaque, mais Xavier Azalbert, directeur de la rédaction. Choqués par les propos du ministre de la Santé, de nombreuses victimes d’effets secondaires de la vaccination et/ou représentants de collectifs de victimes, ou d’association, ont déposé ce 12 octobre une plainte à la CJR. BonSens avait proposé d'aider les parties qui voudraient porter plainte et elle annonce cette nouvelle plainte. Les faits reprochés au ministre sont les mêmes que ceux de la plainte de Christian Perronne et Xavier Azalbert, à savoir l’infraction de tentative d’escroquerie au consentement à la vaccination par une personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, faits prévus et réprimés par les articles 121-5, 313-1 et 313-2 du code Pénal. Les plaignants considèrent que « l’affirmation s’avère fallacieuse » au regard des informations scientifiques disponibles dans de nombreux pays et des documents officiels des autorités sanitaires française et européenne. Me Protat avait d’ailleurs déclaré le 6 octobre à France-Soir. « En prétendant qu’il n’y a pas d’effets secondaires à la vaccination contre la Covid-19 alors que des centaines de milliers de cas sont répertoriés en France, dont 25 % graves, le ministre de la Santé a employé des manœuvres frauduleuses. » Le professeur Delfraissy, ancien président du Conseil scientifique, confirmait que le ministre Aurélien Rousseau « avait tort de dire qu’il n’y avait pas d’effets secondaires de la vaccination contre la COVID-19 » ce 7 octobre dans C l'hebdo sur France 5. À ces propos viennent s’ajouter les déclarations de l’ONIAM (Office national d'indemnisation des accidents médicaux) aux questions de la sénatrice LR Muller-Bronn à propos des effets secondaires – 91 victimes des effets secondaires de la vaccination auraient déjà été indemnisées. Un fait que ne peut ignorer le ministre de la Santé.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/societe-sante/nouvelle-dose-pla...
SUISSE
Me Jacques Schroeter : Vaccins Covid, Un peuple gravement trompé par ses autorités
Lettre au Conseil fédéral suisse au sujet du contrat passé avec Pfizer pour l’achat d’un « produit » rebaptisé vaccin. Document.
craft.me
https://www.craft.me/s/QXR0vX0TEnnQDw
SYRIE
Au Levant, le massacre de Homs a tranché entre le sérieux et le jeu
Trois jours de deuil national ont été observés après l’attaque terroriste meurtrière du 5 octobre courant par des drones armés, juste après la fin de la cérémonie de promotions d’officiers à l’Académie militaire de Homs, en Syrie. Des parents, des enfants, des amis, des instructeurs et des frères d’armes s’étaient rassemblés en une foule compacte pour célébrer l’événement d’autant plus réjouissant qu’un certain optimisme flottait dans l’air après l’annonce de l’accord stratégique syro-chinois suite à la visite de la délégation syrienne et du couple présidentiel en Chine. Le 6 octobre, le ministère de la santé annonçait 89 décès, dont 31 femmes et 5 enfants, ainsi que 277 blessés, certains dans un état grave. Depuis le 7 octobre les regards du monde entier sont tournés vers la Palestine occupée où l’évolution des attaques et des ripostes démesurées posent deux questions essentielles. Celle de savoir si une immense douleur transformée en colère puis en résistance contre l’occupant n’est pas une force insoupçonnée qui rétablira les droits des Palestiniens, comme ce que nous percevons de l’évolution du ressenti de l’écrivain syrien, Naram Sarjoun, trois jours après le massacre de Homs. Et celle de savoir si les Israéliens n’ont pas laissé faire pour mener une guerre totale contre les Palestiniens et rayer Gaza de la carte, comme se le demandent certains observateurs régionaux et occidentaux, dont le Docteur Philip Giraldi et le Professeur Michel Chossudovsky.
reseauinternational.net
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Revue de presse (non exhaustive) sur l’attentat terroriste du 5 octobre à l’Académie militaire de Homs en Syrie
Damas-Sana (Agence Arabe Syrienne d’Information), le 6 octobre : « Le ministère de la Santé a annoncé que le nombre de martyrs de l’attaque terroriste qui a visé la cérémonie de remise des diplômes de l’Académie militaire à Homs s’est élevé jusqu’à présent à 89, dont 31 femmes et 5 enfants. Le ministère a publié sur Telegram que le nombre de blessés avait atteint 277 ». Dans les médias français (dans les extraits cités, surlignages M-A P)…
reseauinternational.net
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Les huit années de la Russie en Syrie
Par Leonid Savin. Le 30 septembre 2015, la Russie a commencé à mener des missions spéciales sur le territoire de la Syrie en réponse à une demande des dirigeants du pays. La raison de la présence militaire russe en Syrie était l’activité d’un nouveau type de groupes terroristes, qui agissaient en fait comme des armées à part entière, utilisant non seulement des armes légères et des explosifs, mais aussi des chars, des véhicules blindés et de l’artillerie. Le catalyseur de ce processus a été le printemps arabe, qui a débuté en Tunisie à la fin de l’année 2010. Le feu des coups d’État s’est rapidement propagé en Afrique du Nord et en Asie occidentale. Là où les régimes étaient soutenus par les États-Unis (Bahreïn, Arabie saoudite), les manifestations ont été brutalement réprimées et l’Occident a détourné le regard. Lorsque des forces indésirables pour les États-Unis étaient au pouvoir, les protestations étaient non seulement encouragées, mais aussi directement soutenues, notamment par des livraisons d’armes. La Libye a été pratiquement détruite par ces violentes turbulences. En Égypte, en revanche, le processus a été inversé et le président Morsi, qui avait pris ses fonctions à la suite d’une vague de protestations, a été condamné à la prison à vie. Contrairement à certains pays où des politiciens pro-occidentaux ont pris le pouvoir après des révolutions colorées, la Syrie a maintenu une continuité qui remonte à l’Union soviétique. Ainsi, grâce en grande partie à la décision de fournir une assistance militaire à la Syrie, nous avons pu maintenir en place un gouvernement ami. Au départ, la Syrie était isolée par nombre de ses voisins. Toutefois, par la suite, malgré la position anti-syrienne, un certain nombre de pays du Golfe et la Turquie ont refusé d’adopter une ligne de conduite dure à l’égard de Damas. C’est tout à l’honneur de Moscou, qui a défendu les intérêts de la Syrie, notamment en créant le Centre de réconciliation des parties et en organisant des lieux de négociation. Les séries de réunions répétées, y compris dans le cadre d’Astana, n’ont pas été faciles. Certains pays arabes ont également tenté à plusieurs reprises d’obtenir des concessions de la part de Moscou en ce qui concerne la Syrie, mais cela ne s’est pas produit. Cette ligne de conduite cohérente a gagné le respect des États de la région. La Syrie a récemment réintégré la Ligue arabe ; les relations diplomatiques ont été rétablies avec les Émirats arabes unis, Bahreïn, Oman, la Tunisie et l’Arabie saoudite. Dans le même temps, Moscou a été appréciée non seulement en tant que médiateur, mais aussi en tant que partenaire fiable sur lequel on peut compter, contrairement aux pays occidentaux qui peuvent soudainement oublier leurs clients.
geopolitika.ru
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/10/07/l...
UKRAINE
Guerre en Ukraine – Vidéo n° 59
Par Régis de Castelnau et Hervé Carresse. Au sommaire de ce numéro indispensable pour bien comprendre ce qui se passe en Ukraine et dans le monde occidental : Introduction ; I) Quid de l’échiquier géopolitique ? II) Quid de l’organisation et du fonctionnement d’un état-major opérationnel ? III) Quid du front maritime ? IV) Quid des centres de gravité des belligérants ? V) Quid de l’aide occidentale ? VI) Quid du front maritime ? VII) Quid des frappes ukrainiennes dans la profondeur ? VIII) Quid de la situation du front terrestre ? IX) Quid de la désinformation ?
Vu du Droit
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Hervé Carresse : Ukraine, stratégies, réalité militaire et prospective
Près de 600 jours après l’entrée des troupes russes en Ukraine, le conflit est loin d’être terminé, mais les lignes de front sont stabilisées depuis plusieurs semaines. Les Russes, après une première étape optimiste, ont décidé depuis longtemps de miser sur l’attrition du camp d’en face formé par les combattants ukrainiens, mais aussi l’appui occidental, aussi bien sur le plan militaire que stratégique. L’Ukraine et la Russie voient toutefois leur engagement respectif dans le conflit bien différemment. Pour la première, une guerre totale qui affaiblit son économie, son territoire, mais aussi et surtout son peuple. Pour la Russie, un conflit à la portée civilisationnelle, soutenu par sa population et dont les dommages financiers restent encore contenus. À l’orée d’un nouvel hiver synonyme de difficultés croissantes sur le terrain, l’ancien militaire Hervé Carresse (État-Major de l’Armée de Terre et BSPP) livre son analyse objective du terrain. Il présente les centres de gravité des deux camps, leurs points forts et leurs faiblesses et dresse les différents scenarii pour la suite de cette guerre fratricide aux portes de l’Europe.
synthesenationale.hautetfort.com
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La guerre d’Ukraine, révélateur de l’incompétence stratégique et du cynisme des dirigeants du système politico-médiatique européen
Par le Général Jean-Bernard Pinatel. The Economist, avec la lucidité et le cynisme légendaires des britanniques, prend acte de l’échec de la contre-offensive et commande à l’Union Européenne de se préparer à une guerre longue. The Economist est un magazine d’actualité britannique fondé en 1843 par James Wilson et détenu par la famille Agnelli avec une participation des familles Rothschild, Cadburry et Schroders. Il est considéré comme un des plus influents hebdomadaires dans le monde. Il a publié, vendredi 22 septembre 2023 sous la plume de sa rédactrice en chef Zanny Minton Beddoes, un article intitulé « Time to a rethink » qui est un modèle du genre car il met fin à un an et demi de mensonges occidentaux sur une victoire rapide de l’Ukraine et appelle désormais à penser une guerre longue. Le constat est amer mais lucide : « La contre-offensive ne fonctionne pas. Malgré les efforts héroïques et les violations des défenses russes près de Robotyne, l’Ukraine a libéré moins de 0,25 % du territoire occupé par la Russie en juin. La ligne de front de 1000 km a à peine changé. L’armée ukrainienne pourrait encore faire une percée dans les prochaines semaines, déclenchant l’effondrement des forces russes fragiles. Mais d’après les données des trois derniers mois, ce serait une erreur de miser là-dessus ». Tout ce que j’ai écrit et proclamé depuis 18 mois, me faisant qualifier de pro-russe, est inscrit noir sur blanc dans l’article de ce magazine britannique qui témoigne une fois de plus de l’acharnement historique de l’Angleterre à bâtir et à diriger des alliances contre la puissance dominante en Europe : Au XIXe siècle contre la France de Napoléon, au XXe contre l’Allemagne de Guillaume II et d’Hitler, aujourd’hui contre la Russie de Poutine. The Economist suggère des réajustements pour ne pas dire une rupture totale avec ce qui est fait depuis 18 mois.
geopragma.fr
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Pierre De Gaulle : Ukraine, une guerre américaine de plus ?
Interview qui apporte de nombreuses informations peu relayées et pourtant capitales. La guerre en Ukraine a mis en évidence la dérive européenne. L’OTAN et les États-Unis, dont les financements, les armes, les renseignements et la logistique fournis à Kiev prouvent l’affrontement contre la Russie, sont parvenus à instaurer aux portes de l’Europe une guerre fratricide et meurtrière. Face à cet élan suicidaire, l’Union européenne suit pour son plus grand malheur. La France, loin de sa politique non-alignée chère au général De Gaulle, embrasse en tout point les obsessions de Bruxelles, souvent dictées par Washington. Ses finances sont sous tutelle avec une dette explosive qui la place entre les mains des créanciers internationaux. Son indépendance, acquise notamment par un travail visionnaire sur le nucléaire civil, a été démantelée par des hommes politiques défendant des intérêts étrangers. Dans la lignée de son grand-père, Pierre De Gaulle s’exprime pour redonner à la France l’envie d’être elle-même : une puissance indépendante sachant défendre les intérêts de son peuple. Il livre sa lecture de la guerre en Ukraine qui rompt les liens historiques entre Paris et Moscou et dénonce une attitude dangereuse de surenchère meurtrière. Il est temps pour la France de retrouver le chemin de son histoire.
TVLibertés
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UNION EUROPÉENNE
Pacte européen d’immigration de Grenade : un autre Munich
À Grenade, l'Union européenne a fait la preuve de sa soumission définitive à l’immigration incontrôlée en trouvant un accord sur un pacte de migration européen. Un accord définitif avec le Parlement européen est recherché avant le 6 juin 2024, trois jours avant les élections européennes durant lesquelles ce thème sera central et où tout pourrait changer. Pourtant, le traité de Lisbonne de 2009 contient les dispositions permettant de s’opposer à ce funeste objectif. Une autre voie est possible. Or, l’objectif de l’accord de Grenade est de réduire l’immigration irrégulière, pas d’y mettre fin. Rien d’étonnant puisque, dès 2020, Ylva Johanson, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, déclarait : « Il est crucial d’ouvrir autant de voies de migration légale que possible. » Tout le monde est reparti content de Grenade en déclarant que la paix migratoire était sauvée, ou en feignant d’y croire, afin de sauver les élections de 2024. Cela nous rappelle un malheureux accord de Munich de 1938… On connaît la suite. L'accueil des migrants sera organisé et permanent avec la relocalisation migratoire au sein des pays membres. La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a réclamé - maigre consolation - que les ONG de secours en Méditerranée fassent débarquer les migrants dans les pays dont leurs bateaux battent pavillon. À voir dans la pratique. La véritable question à se poser est celle de la sécurité des frontières extérieures de l’UE, promise par les accords de Schengen et qui restent une passoire, l’agence Frontex étant parfaitement inefficace sur le contrôle des entrées.
bvoltaire.fr
https://www.bvoltaire.fr/point-de-vue-pacte-europeen-dimm...
Derrière une intention louable, L’European Media Freedom Act de la Commission von der Leyen propose en réalité une régulation excessive qui pourrait miner la liberté d’expression et la liberté de la presse en Europe
L’enfer est souvent pavé de bonnes intentions. L’examen par le Parlement européen, dans la quasi-indifférence générale, du « European Media Freedom Act » (acte européen sur la liberté des médias) pensé par la Commission von der Leyen apparaît comme une énième illustration de ce principe. De prime abord, les intentions apparaissent fort louables. La révolution numérique ne cesse de bouleverser le secteur des médias, et donne à des problématiques vieilles comme le monde – ingérences des pouvoirs, déstabilisation provenant de puissances étrangères, désinformations et manipulations en tout genre – une nocivité décuplée à l’ère numérique, quand les flux de contenus circulent de manière instantanée à une échelle massive et mondiale. Et nous ne sommes qu’à la préhistoire de l’Intelligence Artificielle qui va apporter tout autant son lot d’exceptionnelles opportunités pour la création de menaces pour notre capacité à distinguer le vrai du faux, le réel du fantasmé, l’information de la manipulation. Par ailleurs, il apparaît incontestable que le climat ne cesse de se dégrader pour les journalistes, et plus généralement pour ceux qui font de la transmission de l’information leur vocation. Partout, l’accaparement d’une vaste majorité des revenus publicitaires par quelques plateformes a affaibli le modèle économique des éditeurs et paupérisé tout une profession, pourtant si nécessaire à la démocratie. Pire encore, l’algorithmisation de la distribution des contenus favorise tout ce qui clive, qui clinque et fait cliquer, ce qui constitue une pression de plus pour les contenus de qualité qui doivent se battre pour la visibilité comme pour la rentabilité. Enfin, plus localement, et principalement en Hongrie et en Pologne, la concentration des médias dans les mains de proches du pouvoir constitue un risque majeur pour le pluralisme des points de vue. Pour le mener, encore faut-il bien percevoir les menaces, qui ne sont pas nécessairement celles qui provoquent le plus d’indignation. Or, la principale menace actuelle est celle de l’excès de régulation, qui comme toujours étouffe plus qu’il ne protège. Le Media Freedom Act en est un exemple flagrant.
contrepoints.org
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Les contrats d’achats de vaccins anti-COVID-19 de Pfizer-BioNtech en Europe et dans le reste du monde
Sur mandat des États membres du 18 juin 2020, au titre de l’aide d’urgence prévue par le règlement 2016/369 modifié par le règlement 2020/521 du 14 avril 2020, la Commission européenne a attribué un contrat-cadre (Advance Purchase Agreement, APA), au groupement Pfizer-BioNtech, et à plusieurs autres fournisseurs. Ce contrat, passé de gré à gré pour une durée de 24 mois, était exécuté par les États membres au moyen de Vaccine Order Forms, dont le contenu était défini dans l’annexe I de l’APA, sur lequel étaient précisés les quantités commandées et les lieux de livraison, en particulier. Analysé en août 2021, il prévoyait l’achat de 200 millions de doses et une option pour 100 millions supplémentaires en Europe. C’est ce premier contrat qui avait fait l’objet de l’étude comparative. J’avais conclu « un contrat aussi favorable à un industriel me paraît anormal. » La Commission européenne a ensuite attribué deux nouveaux contrats au seul groupement d’entreprises Pfizer-BioNtech, alors que le mandat explicite des États membres n’en est pas connu, en février 2021 puis en mai 2021, pour 1,8 milliards de doses. La durée et les clauses de ces deux derniers contrats, qui auraient été directement négociés, en dehors de ses attributions, par la présidente de la Commission, ne sont pas connues. Pfizer a vendu son produit dans de nombreux pays dans le monde (même si l’Inde avait initialement demandé à Pfizer de faire des études sur des cohortes spécifiques à l’Inde) et plusieurs contrats ont été rendus publics : celui du Brésil et plus récemment, sur décision judiciaire, celui de la République sud-africaine (RSA). Examiner ces contrats et comparer leur contenu à celui de l’APA de novembre 2020 apparaissait comme critiquement utile et dans l’intérêt citoyen. La première réaction de toute personne habituée aux contrats de la commande publique nationaux ou internationaux est que ces contrats sont rédigés de manière tout à fait dérogatoire aux règles et usages rencontrés partout dans le monde, en matière de commande publique. Sur le plan matériel, les contrats du Brésil et de la RSA, signés au cours de la même période (mars 2021) sont très proches et sont articulés de façon quasi identique. Si le contrat européen de novembre 2020 semble différent sur la forme, ses stipulations sont similaires aux deux autres, sur le fond. Tout cela porte à considérer que les contrats ont été, contrairement aux bonnes pratiques générales, rédigés par le cocontractant et non par l’acheteur public. Pour conclure, il est possible d’affirmer que ces contrats sont léonins au profit du contractant Pfizer-BioNtech et font ressortir le principe de privatisation des profits au profit d’entreprises privées pour une socialisation des risques et des coûts au détriment des États. Il s’avère qu’aujourd’hui des entreprises privées, pourtant multi condamnées dans le cas de Pfizer, sont plus puissante que des États et des organisations internationales à qui elles peuvent se permettre de dicter leurs conditions. Interview vidéo.
francesoir.fr
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