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jeudi, 11 octobre 2012

Mitt Romney will Al-Qaida-Terroristen mit Waffen unterstützen

Mitt Romney will Al-Qaida-Terroristen mit Waffen unterstützen

Paul Joseph Watson

 

Der republikanische US-Präsidentschaftskandidat Mitt Romney versprach in einer größeren außenpolitischen Rede am 8. Oktober, die syrischen Rebellen mit Waffen zu unterstützen. Wieder einmal zeigt sich hier, dass es praktisch keinen Unterschied zwischen Romney und Obama gibt, wenn es darum geht, die Interessen des militärisch-industriellen Komplexes zu verfolgen.

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The Strategy To Challenge Globalism

The Strategy To Challenge Globalism

Natella Speranskaya

mercredi, 10 octobre 2012

En Syrie l’OTAN vise le gazoduc

L’art de la guerre : en Syrie l’OTAN vise le gazoduc

bombardement-dun-pipeline
 

La déclaration de guerre, aujourd’hui, n’est plus d’usage. Pour faire la guerre il faut par contre encore trouver un casus belli. Comme le projectile de mortier qui, parti de Syrie, a fait 5 victimes en Turquie. Ankara a riposté à coups de canons, tandis que le parlement a autorisé le gouvernement Erdogan à effectuer des opérations militaires en Syrie. Un chèque en blanc pour la guerre, que l’Otan est prête à encaisser. Le Conseil atlantique a dénoncé « les actes agressifs du régime syrien à la frontière sud-orientale de l’Otan », prêt à déclencher l’article 5 qui engage à assister avec la force armée le pays membre attaqué. Mais déjà est en acte le « non-article 5 » -introduit pendant la guerre contre la Yougoslavie et appliqué contre l’Afghanistan et la Libye- qui autorise des opérations non prévues par l’article 5, en dehors du territoire de l’Alliance.

Eloquentes sont les images des édifices de Damas et Alep dévastés par de très puissants explosifs : œuvre non pas de simples rebelles, mais de professionnels de la guerre infiltrés. Environ 200 spécialistes des forces d’élite britanniques Sas et Sbs –rapporte le Daily Star-  opèrent depuis des mois en Syrie, avec des unités étasuniennes et françaises. La force de choc est constituée par un ramassis armé de groupes islamistes (jusqu’à hier qualifiés par Washington de terroristes) provenant d’Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie, Libye et autres pays. Dans le groupe d’Abou Omar al-Chechen –rapporte l’envoyé du Guardian à Alep- les ordres sont donnés en arabe, mais doivent être traduits en tchétchène, tadjik, turc, en dialecte saoudien, en urdu, français et quelques autres langues. Munis de faux passeports (spécialité de la Cia), les combattants affluent dans les provinces turques d’Adana et du Hatay, frontalières de la Syrie, où la Cia a ouvert des centres de formation militaire. Les armes arrivent surtout par l’Arabie saoudite et le Qatar qui, comme en Libye, fournit aussi des forces spéciales. Le commandement des opérations se trouve à bord de navires Otan dans le port d’Alexandrette. Pendant ce temps,  sur le Mont Cassius, au bord de la Syrie, l’Otan construit une nouvelle base d’espionnage électronique, qui s’ajoute à la base radar de Kisecik et à celle aérienne d’Incirlik. A Istanbul a été ouvert un centre de propagande où des dissidents syriens, formés par le Département d’état Usa, confectionnent les nouvelles et les vidéos qui sont diffusées par des réseaux satellitaires.

La guerre Otan contre la Syrie est donc déjà en acte, avec le motif officiel d’aider le pays à se libérer du régime d’Assad. Comme en Libye, on a fiché un coin dans les fractures internes pour provoquer l’écroulement de l’état, en instrumentalisant la tragédie dans laquelle les populations sont emportées. Le but est le même : Syrie, Iran et Irak ont signé en juillet 2011 un accord pour un gazoduc qui, d’ici 2016, devrait relier le gisement iranien de South Pars, le plus grand du monde, à la Syrie et ainsi à la Méditerranée. La Syrie où a été découvert un autre gros gisement près de Homs, peut devenir un hub de couloirs énergétiques alternatifs à ceux qui traversent la Turquie et à d’autres parcours, contrôlés par les compagnies étasuniennes et européennes. Pour cela on veut la frapper et l’occuper.

C’est clair, en Turquie, pour les 129 députés (un quart) opposés à la guerre et pour les milliers de gens qui ont manifesté avec le slogan « Non à l’intervention impérialiste en Syrie ».

Pour combien  d’Italiens est-ce clair, au parlement et dans le pays ?[1]

 

Edition de mardi 9 octobre 2012 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20121009/manip2pg/14/manip2pz/329867/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

[1] Même question, évidemment, pour les députés et population français –et britanniques- qui participent par leurs impôts notamment aux opérations clandestines des forces spéciales en Syrie, NdT.

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Historique du grand jeu gazier

Une première lecture de la carte du gaz révèle que celui-ci est localisé dans les régions suivantes, en termes de gisements et d’accès aux zones de consommation :

  1. Russie : Vyborg et Beregvya
  2. Annexé à la Russie : Turkménistan
  3. Environs plus ou moins immédiats de la Russie : Azerbaïdjan et Iran
  4. Pris à la Russie : Géorgie
  5. Méditerranée orientale : Syrie et Liban
  6. Qatar et Égypte.

Carte des gisements de gaz et de pétrole, des infrastructures ainsi que des gazoducs et oléoducs du Moyen-Orient

Moscou s’est hâté de travailler sur deux axes stratégiques : le premier est la mise en place d’un projet sino-russe à long terme s’appuyant sur la croissance économique du Bloc de Shanghai ; le deuxième visant à contrôler les ressources de gaz. C’est ainsi que furent jetées les bases des projets South Stream et Nord Stream, faisant face au projet étasunien Nabucco, soutenu par l’Union européenne, qui visait le gaz de la mer Noire et de l’Azerbaïdjan. S’ensuivit entre ces deux initiatives une course stratégique pour le contrôle de l’Europe et des ressources en gaz.

Pour la Russie :

Le projet Nord Stream relie directement la Russie à l’Allemagne en passant à travers la mer Baltique jusqu’à Weinberg et Sassnitz, sans passer par la Biélorussie.

Le projet South Stream commence en Russie, passe à travers la la mer Noire jusqu’à la Bulgarie et se divise entre la Grèce et le sud de l’Italie d’une part, et la Hongrie et l’Autriche d’autre part.

Pour les États-Unis :

Le projet Nabucco part d’Asie centrale et des environs de la Mer Noire, passe par la Turquie où se situent les infrastructures de stockage, puis parcours la Bulgarie, traverse la Roumanie, la Hongrie, arrive en Autriche et de là se dirige vers la République Tchèque, la Croatie, la Slovénie et l’Italie. Il devait à l’origine passer en Grèce, mais cette idée avait été abandonnée sous la pression turque.

Nabucco était censé concurrencer les projets russes. Initialement prévu pour 2014, il a dû être repoussé à 2017 en raison de difficultés techniques. À partir de là, la bataille du gaz a tourné en faveur du projet russe, mais chacun cherche toujours à étendre son projet à de nouvelles zones.

Cela concerne d’une part le gaz iranien, que les États-Unis voulaient voir venir renforcer le projet Nabucco en rejoignant le point de groupage de Erzurum, en Turquie ; et de l’autre le gaz de la Méditerranée orientale : Syrie, Liban, Israël.

Or en juillet 2011, l’Iran a signé divers accords concernant le transport de son gaz via l’Irak et la Syrie. Par conséquent, c’est désormais la Syrie qui devient le principal centre de stockage et de production, en liaison avec les réserves du Liban. C’est alors un tout nouvel espace géographique, stratégique et énergétique qui s’ouvre, comprenant l’Iran, l’Irak, la Syrie et le Liban. Les entraves que ce projet subit depuis plus d’un an donnent un aperçu du niveau d’intensité de la lutte qui se joue pour le contrôle de la Syrie et du Liban. Elles éclairent du même coup le rôle joué par la France, qui considère la Méditerranée orientale comme sa zone d’influence historique, devant éternellement servir ses intérêts, et où il lui faut rattraper son absence depuis la Seconde Guerre mondiale. En d’autres termes, la France veut jouer un rôle dans le monde du gaz où elle a acquis en quelque sorte une « assurance maladie » en Libye et veut désormais une « assurance-vie » à travers la Syrie et le Liban.

Quant à la Turquie, elle sent qu’elle sera exclue de cette guerre du gaz puisque le projet Nabucco est retardé et qu’elle ne fait partie d’aucun des deux projets South Stream et Nord Stream ; le gaz de la Méditerranée orientale semble lui échapper inexorablement à mesure qu’il s’éloigne de Nabucco.

L’axe Moscou-Berlin

Pour ses deux projets, Moscou a créé la société Gazprom dans les années 1990. L’Allemagne, qui voulait se libérer une fois pour toutes des répercussions de la Seconde Guerre mondiale, se prépara à en être partie prenante ; que ce soit en matière d’installations, de révision du pipeline Nord, ou de lieux de stockage pour la ligne South Stream au sein de sa zone d’influence, particulièrement en Autriche.

La société Gazprom a été fondée avec la collaboration de Hans-Joachim Gornig, un allemand proche de Moscou, ancien vice-président de la compagnie allemande de pétrole et de gaz industriels qui a supervisé la construction du réseau de gazoducs de la RDA. Elle a été dirigée jusqu’en octobre 2011 par Vladimir Kotenev, ancien ambassadeur de Russie en Allemagne.

Gazprom a signé nombre de transactions avec des entreprises allemandes, au premier rang desquelles celles coopérant avec Nord Stream, tels les géants E.ON pour l’énergie et BASF pour les produits chimiques ; avec pour E.ON des clauses garantissant des tarifs préférentiels en cas de hausse des prix, ce qui revient en quelque sorte à une subvention « politique » des entreprises du secteur énergétique allemand par la Russie.

Moscou a profité de la libéralisation des marchés européens du gaz pour les contraindre à déconnecter les réseaux de distribution des installations de production. La page des affrontements entre la Russie et Berlin étant tournée, débuta alors une phase de coopération économique basée sur l’allégement du poids de l’énorme dette pesant sur les épaules de l’Allemagne, celle d’une Europe surendettée par le joug étasunien. Une Allemagne qui considère que l’espace germanique (Allemagne, Autriche, République Tchèque, Suisse) est destiné à devenir le cœur de l’Europe, mais n’a pas à supporter les conséquences du vieillissement de tout un continent, ni celle de la chute d’une autre superpuissance.

Les initiatives allemandes de Gazprom comprennent le joint-venture de Wingas avec Wintershall, une filiale de BASF, qui est le plus grand producteur de pétrole et de gaz d’Allemagne et contrôle 18 % du marché du gaz. Gazprom a donné à ses principaux partenaires allemands des participations inégalées dans ses actifs russes. Ainsi BASF et E.ON contrôlent chacune près d’un quart des champs de gaz Loujno-Rousskoïé qui alimenteront en grande partie Nord Stream ; et ce n’est donc pas une simple coïncidence si l’homologue allemand de Gazprom, appelé « le Gazprom germanique », ira jusqu’à posséder 40 % de la compagnie autrichienne Austrian Centrex Co, spécialisée dans le stockage du gaz et destinée à s’étendre vers Chypre.

Une expansion qui ne plait certainement pas à la Turquie qui a cruellement besoin de sa participation au projet Nabucco. Elle consisterait à stocker, commercialiser, puis transférer 31 puis 40 milliards de m³ de gaz par an ; un projet qui fait qu’Ankara est de plus en plus inféodé aux décisions de Washington et de l’OTAN, d’autant plus que son adhésion à l’Union européenne a été rejetée à plusieurs reprises.

Les liens stratégiques liés au gaz déterminent d’autant plus la politique que Moscou exerce un lobbying sur le Parti social-démocrate allemand en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, base industrielle majeure et centre du conglomérat allemand RWE, fournisseur d’électricité et filiale d’E.ON.

Cette influence a été reconnue par Hans-Joseph Fell, responsable des politiques énergétiques chez les Verts. Selon lui quatre sociétés allemandes liées à la Russie jouent un rôle majeur dans la définition de la politique énergétique allemande. Elles s’appuient sur le Comité des relations économiques de l’Europe de l’Est —c’est-à-dire sur des entreprises en contact économique étroit avec la Russie et les pays de l’ex Bloc soviétique—, qui dispose d’un réseau très complexe d’influence sur les ministres et l’opinion publique. Mais en Allemagne, la discrétion reste de mise quant à l’influence grandissante de la Russie, partant du principe qu’il est hautement nécessaire d’améliorer la « sécurité énergétique » de l’Europe.

Il est intéressant de souligner que l’Allemagne considère que la politique de l’Union européenne pour résoudre la crise de l’euro pourrait à terme gêner les investissements germano-russes. Cette raison, parmi d’autres, explique pourquoi elle traine pour sauver l’euro plombé par les dettes européennes, alors même que le bloc germanique pourraient, à lui seul, supporter ces dettes. De plus, à chaque fois que les Européens s’opposent à sa politique vis-à-vis de la Russie, elle affirme que les plans utopiques de l’Europe ne sont pas réalisables et pourraient pousser la Russie à vendre son gaz en Asie, mettant en péril la sécurité énergétique européenne.

Ce mariage des intérêts germano-russes s’est appuyé sur l’héritage de la Guerre froide, qui fait que trois millions de russophones vivent en Allemagne, formant la deuxième plus importante communauté après les Turcs. Poutine était également adepte de l’utilisation du réseau des anciens responsables de la RDA, qui avaient pris soin des intérêts des compagnies russes en Allemagne, sans parler du recrutement d’ex-agents de la Stasi. Par exemple, les directeurs du personnel et des finances de Gazprom Germania, ou encore le directeur des finances du Consortium Nord Stream, Warnig Matthias qui, selon le Wall Street Journal, aurait aidé Poutine à recruter des espions à Dresde lorsqu’il était jeune agent du KGB. Mais il faut le reconnaitre, l’utilisation par la Russie de ses anciennes relations n’a pas été préjudiciable à l’Allemagne, car les intérêts des deux parties ont été servis sans que l’une ne domine l’autre.

Le projet Nord Stream, le lien principal entre la Russie et l’Allemagne, a été inauguré récemment par un pipeline qui a coûté 4,7 milliards d’euros. Bien que ce pipeline relie la Russie et l’Allemagne, la reconnaissance par les Européens qu’un tel projet garantissait leur sécurité énergétique a fait que la France et la Hollande se sont hâtées de déclarer qu’il s’agissait bien là d’un projet « européen ». À cet égard, il est bon de mentionner que M. Lindner, directeur exécutif du Comité allemand pour les relations économiques avec les pays de l’Europe de l’Est a déclaré, sans rire, que c’était bien « un projet européen et non pas allemand, et qu’il n’enfermerait pas l’Allemagne dans une plus grande dépendance vis-à-vis de la Russie ». Une telle déclaration souligne l’inquiétude que suscite l’accroissement de l’influence Russe en l’Allemagne ; il n’en demeure pas moins que le projet Nord Stream est structurellement un plan moscovite et non pas européen.

Les Russes peuvent paralyser la distribution de l’énergie en Pologne dans plusieurs pays comme bon leur semblent, et seront en mesure de vendre le gaz au plus offrant. Toutefois, l’importance de l’Allemagne pour la Russie réside dans le fait qu’elle constitue la plate-forme à partir de laquelle elle va pouvoir développer sa stratégie continentale ; Gazprom Germania détenant des participations dans 25 projets croisés en Grande-Bretagne, Italie, Turquie, Hongrie et d’autres pays. Cela nous amène à dire que Gazprom – après un certain temps – est destinée à devenir l’une des plus importantes entreprises au monde, sinon la plus importante.

Dessiner une nouvelle carte de l’Europe, puis du monde

Les dirigeants de Gazprom ont non seulement développé leur projet, mais ils ont aussi fait en sorte de contrer Nabucco. Ainsi, Gazprom détient 30 % du projet consistant à construire un deuxième pipeline vers l’Europe suivant à peu près le même trajet que Nabucco ce qui est, de l’aveu même de ses partisans, un projet « politique » destiné à montrer sa force en freinant, voire en bloquant le projet Nabucco. D’ailleurs Moscou s’est empressé d’acheter du gaz en Asie centrale et en mer Caspienne dans le but de l’étouffer, et de ridiculiser Washington politiquement, économiquement et stratégiquement par la même occasion.

Gazprom exploite des installations gazières en Autriche, c’est-à-dire dans les environs stratégiques de l’Allemagne, et loue aussi des installations en Grande-Bretagne et en France. Toutefois, ce sont les importantes installations de stockage en Autriche qui serviront à redessiner la carte énergétique de l’Europe, puisqu’elles alimenteront la Slovénie, la Slovaquie, la Croatie, la Hongrie, l’Italie et l’Allemagne. À ces installations, il faut ajouter le centre de stokage de Katrina, que Gazprom construit en coopération avec l’Allemagne, afin de pouvoir exporter le gaz vers les grands centres de consommation de l’Europe de l’ouest.

Gazprom a mis en place une installation commune de stockage avec la Serbie afin de fournir du gaz à la Bosnie-Herzégovine et à la Serbie elle-même. Des études de faisabilité ont été menées sur des modes de stockage similaires en République Tchèque, Roumanie, Belgique, Grande-Bretagne, Slovaquie, Turquie, Grèce et même en France. Gazprom renforce ainsi la position de Moscou, fournisseur de 41 % des approvisionnements gaziers européens. Ceci signifie un changement substantiel dans les relations entre l’Orient et l’Occident à court, moyen et long terme. Cela annonce également un déclin de l’influence états-unienne, par boucliers antimissiles interposés, voyant l’établissement d’une nouvelle organisation internationale, dont le gaz sera le pilier principal. Enfin cela explique l’intensification du combat pour le gaz de la côte Est de la Méditerranée au Proche-Orient.

Nabucco et la Turquie en difficulté

Nabucco devait acheminer du gaz sur 3 900 kilomètres de la Turquie vers l’Autriche et était conçu pour fournir 31 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an depuis le Proche-Orient et le bassin caspien vers les marchés européens. L’empressement de la coalition OTAN-États-unis-France à mettre fin aux obstacles qui s’élevaient contre ses intérêts gaziers au Proche-Orient, en particulier en Syrie et au Liban, réside dans le fait qu’il est nécessaire de s’assurer la stabilité et la bienveillance de l’environnement lorsqu’il est question d’infrastructures et d’investissement gaziers. La réponse syrienne fût de signer un contrat pour transférer vers son territoire le gaz iranien en passant par l’Irak. Ainsi, c’est bien sur le gaz syrien et libanais que se focalise la bataille, alimentera t-il Nabucco ou South Stream ?

Le consortium Nabucco est constitué de plusieurs sociétés : allemande (REW), autrichienne (OML), turque (Botas), bulgare (Energy Company Holding), et roumaine (Transgaz). Il y a cinq ans, les coûts initiaux du projet étaient estimées à 11,2 milliards de dollars, mais ils pourraient atteindre 21,4 milliards de dollars d’ici 2017. Ceci soulève de nombreuses questions quant à sa viabilité économique étant donné que Gazprom a pu conclure des contrats avec différentes pays qui devaient alimenter Nabucco, lequel ne pourrait plus compter que sur les excédents du Turkménistan, surtout depuis les tentatives infructueuses de mainmise sur le gaz iranien. C’est l’un des secrets méconnus de la bataille pour l’Iran, qui a franchi la ligne rouge dans son défi aux USA et à l’Europe, en choisissant l’Irak et la Syrie comme trajets de transport d’une partie de son gaz.

Ainsi, le meilleur espoir de Nabucco demeure dans l’approvisionnement en gaz d’Azerbaïdjan et le gisement Shah Deniz, devenu presque la seule source d’approvisionnement d’un projet qui semble avoir échoué avant même d’avoir débuté. C’est ce que révèle l’accélération des signatures de contrats passés par Moscou pour le rachat de sources initialement destinées à Nabucco, d’une part, et les difficultés rencontrées pour imposer des changements géopolitiques en Iran, en Syrie et au Liban d’autre part. Ceci au moment où la Turquie s’empresse de réclamer sa part du projet Nabucco, soit par la signature d’un contrat avec l’Azerbaïdjan pour l’achat de 6 milliards de mètres cubes de gaz en 2017, soit par l’annexion de la Syrie et du Liban avec l’espoir de faire obstacle au transit du pétrole iranien ou de recevoir une part de la richesse gazière libano-syrienne. Apparemment une place dans le nouvel ordre mondial, celui du gaz ou d’autre chose, passe par rendre un certain nombre de service, allant de l’appui militaire jusqu’à l’hébergement du dispositif stratégique de bouclier antimissiles.

Ce qui constitue peut-être la principale menace pour Nabucco, c’est la tentative russe de le faire échouer en négociant des contrats plus avantageux que les siens en faveur de Gazprom pour North Stream et South Stream ; ce qui invaliderait les efforts des États-Unis et de l’Europe, diminuerait leur influence, et bousculerait leur politique énergétique en Iran et/ou en Méditerranée. En outre, Gazprom pourrait devenir l’un des investisseurs ou exploitants majeurs des nouveaux gisements de gaz en Syrie ou au Liban. Ce n’est pas par hasard que le 16 août 2011, le ministère syrien du Pétrole à annoncé la découverte d’un puits de gaz à Qara, près de Homs. Sa capacité de production serait de 400 000 mètres cubes par jour (146 millions de mètres cubes par an), sans même parler du gaz présent dans la Méditerranée.

Les projets Nord Stream et South Stream ont donc réduit l’influence politique étasunienne, qui semble désormais à la traîne. Les signes d’hostilité entre les États d’Europe centrale et la Russie se sont atténués ; mais la Pologne et les États-Unis ne semblent pas disposés à renoncer. En effet, fin octobre 2011, ils ont annoncé le changement de leur politique énergétique suite à la découverte de gisements de charbon européens qui devraient diminuer la dépendance vis-à-vis de la Russie et du Proche-Orient. Cela semble être un objectif ambitieux mais à long terme, en raison des nombreuses procédures nécessaires avant commercialisation ; ce charbon correspondant à des roches sédimentaires trouvées à des milliers de mètres sous terre et nécessitant des techniques de fracturation hydraulique sous haute pression pour libérer le gaz, sans compter les risques environnementaux.

Participation de la Chine

La coopération sino-russe dans le domaine énergétique est le moteur du partenariat stratégique entre les deux géants. Il s’agit, selon les experts, de la « base » de leur double véto réitéré en faveur de la Syrie.

Cette coopération ne concerne pas seulement l’approvisionnement de la Chine à des conditions préférentielles. La Chine est amenée à s’impliquer directement dans la distribution du gaz via l’acquisition d’actifs et d’installations, en plus d’un projet de contrôle conjoint des réseaux de distribution. Parallèlement, Moscou affiche sa souplesse concernant le prix du gaz, sous réserve d’être autorisé à accéder au très profitable marché intérieur chinois. Il a été convenu, par conséquent, que les experts russes et chinois travailleraient ensemble dans les domaines suivants : « La coordination des stratégies énergétiques, la prévision et la prospection, le développement des marchés, l’efficacité énergétique, et les sources d’énergie alternative ».

D’autres intérêts stratégiques communs concernent les risques encourus face au projet du « bouclier antimissiles » US. Non seulement Washington a impliqué le Japon et la Corée du Sud mais, début septembre 2011, l’Inde a aussi été invitée à en devenir partenaire. En conséquence, les préoccupations des deux pays se croisent au moment où Washington relance sa stratégie en Asie centrale, c’est-à-dire, sur la Route de la soie. Cette stratégie est la même que celle lancée par George Bush (projet de Grande Asie centrale) pour y faire reculer l’influence de la Russie et de la Chine en collaboration avec la Turquie, résoudre la situation en Afghanistan d’ici 2014, et imposer la force militaire de l’OTAN dans toute la région. L’Ouzbékistan a déjà laissé entendre qu’il pourrait accueillir l’OTAN, et Vladimir Poutine a estimé que ce qui pourrait déjouer l’intrusion occidentale et empêcher les USA de porter atteinte à la Russie serait l’expansion de l’espace Russie-Kazakhtan-Biélorussie en coopération avec Pékin.

Cet aperçu des mécanismes de la lutte internationale actuelle permet de se faire une idée du processus de formation du nouvel ordre international, fondé sur la lutte pour la suprématie militaire et dont la clé de voute est l’énergie, et en premier lieu le gaz.

Le gaz de la Syrie

Quand Israël a entrepris l’extraction de pétrole et de gaz à partir de 2009, il était clair que le bassin Méditerranéen était entré dans le jeu et que, soit la Syrie serait attaquée, soit toute la région pourrait bénéficier de la paix, puisque le 21ème siècle est supposé être celui de l’énergie propre.

Selon le Washington Institute for Near East Policy (WINEP, le think tank de l’AIPAC), le bassin méditerranéen renferme les plus grandes réserves de gaz et c’est en Syrie qu’il y aurait les plus importantes. Ce même institut a aussi émis l’hypothèse que la bataille entre la Turquie et Chypre allait s’intensifier du fait de l’incapacité Turque à assumer la perte du projet Nabucco (malgré le contrat signé avec Moscou en décembre 2011 pour le transport d’une partie du gaz de South Stream via la Turquie).

La révélation du secret du gaz syrien fait prendre conscience de l’énormité de l’enjeu à son sujet. Qui contrôle la Syrie pourrait contrôler le Proche-Orient. Et à partir de la Syrie, porte de l’Asie, il détiendra « la clé de la Maison Russie », comme l’affirmait la Tsarine Catherine II, ainsi que celle de la Chine, via la Route de la soie. Ainsi, il serait en capacité de dominer le monde, car ce siècle est le Siècle du Gaz.

C’est pour cette raison que les signataires de l’accord de Damas, permettant au gaz iranien de passer à travers l’Irak et d’accéder à la Méditerranée, ouvrant un nouvel espace géopolitique et coupant la ligne de vie de Nabucco, avaient déclaré « La Syrie est la clé de la nouvelle ère ».

Source : Mecanoblog

Turkije: van kemalistisch-autoritaire tot islamitisch-autoritaire staat

Turkije: van kemalistisch-autoritaire tot islamitisch-autoritaire staat

Paul Vanden Bavière

Ex: http://www.uitpers.be/

 
Turkije: van kemalistisch-autoritaire tot islamitisch-autoritaire staat
 

Peter Edel, De diepte van de Bosporus. Een biografie van Turkije, uitg. EPO, Berchem, 2012. 344 blz., met kleurenfoto’s. € 24

Sedert 2006, toen hij in Istanbul  in het huwelijk trad met een Turkse, woont Peter Edel in de voormalige Ottomaanse hoofdstad. En maakt hij daar geschiedenis mee, waarover hij in De diepte van de Bosporus, op een boeiende en vlot lezende manier verslag uitbrengt. Tien jaar nadat de islami(s)tische Partij voor Gerechtigheid en Ontwikkeling (AKP) van premier Recep Tayyip Erdogan aan de macht kwam, is ze er nu immers in geslaagd de macht van het kemalistische establishment te breken.

Het had anders gekund voor Peter Edel. Hij studeerde immers fotografie en design in Amsterdam – met succes zoals we merken aan de prachtige kleurenfoto’s in zijn boek – en was dus niet voorbestemd om een specialist in Turkse hedendaagse geschiedenis te worden. Het toeval hielp hier een handje mee. Peter Edel hield het niet bij de kunst, maar publiceerde in 2002, ook bij de uitgeverij EPO, De schaduw van de ster: Zionisme en antizionisme, een boek over Israël dat in Nederland ophef maakte. Van een Turkse vriendin in Amsterdam vernam hij dat een uitgever in Istanbul het boek in Turkse vertaling wou uitgeven. Diezelfde vriendin stelde hem voor aan een vriendin van haar uit Istanbul die op bezoek was. Toen Edel enkele maanden later zijn Turkse uitgever in Istanbul opzocht, ontmoette hij die vriendin-van-een-vriendin opnieuw. En van het een kwam het ander. Zo werd Peter Edel freelance journalist en fotograaf in Turkije.

De politieke veranderingen waren toen al aan de gang, maar ze hadden evengoed  kunnen doodbloeden, want een procureur probeerde in 2008 de AKP te doen verbieden op grond van antiseculiere activiteiten, wat net niet lukte. Stof om over te schrijven was er ook met de nu bijna muurvast zittende onderhandelingen over de toetreding van Turkije tot de Europese Unie en ook over de Koerdische kwestie, die sedert het mislukken van geheime besprekingen tussen de regering en de Koerdische Arbeiderspartij (PKK) vorig jaar opnieuw in een gewelddadige fase is beland.

Staatsideologie

De Turkse republiek werd na de ondergang van het Ottomaanse rijk ten gevolge van de eerste wereldoorlog in 1923 opgericht door Mustafa Kemal, een militair, die daarvoor beloond werd met de titel Atatürk, de vader der Turken. Het werk van de man is indrukwekkend te noemen. Hij schoeide het land op westerse leest en legde voor jaren de officiële staatsideologie vast: Turkije werd een seculiere islamitische eenheidstaat, met één volk en één taal, een populistische staat, met een door de staat geleide economie. Na de dood van Atatürk riep het leger zich uit tot de behoeder van de erfenis van de autoritaire leider, hierbij gesteund door een elite van politici, politiemannen, professoren en andere intellectuelen, journalisten, rechters enz. Samen vormden die de zgn. “diepe staat”, die ondanks de democratisering sedert de jaren 1950 alles onder controle hield en de partijen  binnen de door haar uitgezette lijnen hield. Als politici die lijnen overschreden pleegde het leger staatsgrepen, echte in 1960, 1971 en 1980 en een verkapte in 1997, waarbij de islamistische premier Necmettin Erbakan tot aftreden werd gedwongen. Turkije bleef, ondanks vrije verkiezingen, een autoritaire staat, met beperkingen op de vrijheid van mening en op de vrijheid in het algemeen.

Nochtans kwamen er al vlug afwijkingen van de leer. Vanaf de jaren 1950 maakte de islam geleidelijk aan een terugkeer. In 1980 gingen de militairen zelfs zover de islam openlijk te gaan steunen om het communisme te bestrijden. Maar eigenlijk is Turkije geen echte seculiere staat. Atatürk heeft wel de grote verdienste dat hij de Turken de kans gaf ongelovig of op zijn minst seculier te leven. Turkije was wél een islamitische staat, waarbij de staat de islam controleerde. Naast één taal en één volk moest Turkije ook één godsdienst hebben, en aanvankelijk ook één leider, Atatürk. Als islamitische staat was er nooit een gelijke status voor christenen, alevieten en andere religieuze minderheden. De christenen werden op grote schaal verdreven en weggepest. Ook nu nog worden de weinige resterenden gediscrimineerd. Als islamitische staat ligt de “Armeense kwestie”, dan ook gevoelig. Alhoewel de genocide van 1915 werd uitgevoerd door de leiders van de Ottomaanse staat, en de republiek er niets mee te maken had.

De door de staat geleide economie begon ook al in de jaren 1950 geleidelijk te wijken en is, merkwaardig genoeg, zonder veel verzet van het leger en de kemalisten vrijwel geheel verdwenen om plaats te maken voor een neoliberale economie, waarin ook geen plaats meer is voor gelijkheid.

Één volk, één taal

Het principe van één staat, één volk, één taal is de oorzaak, al van kort na de uitroeping van de republiek, geweest van talrijke opstanden van de Koerden. Dat principe is immers negationistisch: het negeert het bestaan van minderheden, die maar Turks moeten leren, hun identiteit vergeten, en zich integreren in de Turkse maatschappij. De laatste opstand, die nog altijd voortduurt, begon in 1984 toen de Koerdische Arbeiderspartij van Abdullah Öcalan een gewapende opstand begon.

In het kader van de strijd tegen de Koerden organiseerde de “diepe staat” doodseskaders en maakte die staat zich schuldig aan moord en foltering op grote schaal. Iedereen wist dat, maar dat kwam met volle geweld in het openbaar door het Susurluk-incident, ten gevolge van een auto-ongeval in 1996 in het plaatsje Susurluk. Daar botsten een dure Mercedes 600 SEL en een vrachtwagen. In de Mercedes vielen drie doden: een politieofficier en directeur van de politieacademie in Istanbul, Hüseyin Kocodag, een gezochte extreem-rechtse Grijze Wolf en gezochte gangster, Abdullah Catli, die o.a. verantwoordelijk was voor de moord op meer dan 100 Koerdische zakenmannen, die de PKK zouden hebben gefinancierd, en diens vriendin en gewezen schoonheidskoningin Gonca Us. De enige overlevende was Sedat Bucak, een Koerdische clanleider die met duizenden Koerdische dorpswachters de PKK bestreed.
Het gaf geen mooi beeld bij de publieke opinie toen bleek dat de Turkse leiders zich volop in de illegaliteit stortten en samenwerkten met maffiabazen en drugssmokkelaars. Wel toonde het aan hoever de staat wou gaan in het bestrijden van een op zich zeker gerechtvaardigd streven van een volk voor op zijn minst culturele autonomie. Was het niet Erdogan zelf die in 2008 tijdens een bezoek aan Duitsland tegen de Turken daar zei dat “assimilatie een misdaad tegen de menselijkheid” was?

Het Susurluk-incident droeg bij tot de deligitimering van de politieke klasse, die al in diskrediet was geraakt door een catastrofale economische politiek, die tot torenhoge inflatie en achtereenvolgende devaluaties van Turkse lira leidde. Zo werd de weg geopend naar de heerschappij van de AKP.
Die zorgde aanvankelijk voor enkele doorbraken in de onderhandelingen met de EU over toetreding, maar sedert 2005 ligt het proces grotendeels plat. Nochtans heeft Erdogan veel te danken aan de EU, die opkomt voor godsdienstvrijheid. Van die Europese houding heeft Erdogan geprofiteerd om islamiserende maatregelen te nemen, zoals het toelaten van de hoofddoek in openbare gebouwen zoals universiteiten. Het heeft hem electoraal geen windeieren gelegd bij de grotendeels gelovige Turkse bevolking, vooral dan in Centraal-Anatolië, waar hij op de financiële steun kan rekenen van islamitische zakenmannen, die tot dan toe altijd in de schaduw hadden gestaan van hun grootstedelijke collega’s, die gemakkelijker op staatssteun en andere voordelen konden rekenen.

Ook pleitte de EU voor toezicht van de regering op het leger, wat de positie van de militairen  verzwakte. Geen wonder dat dit tot geruchten over het beramen van staatsgrepen door ontevreden officieren leidde. Dat leidde leidde tot de zgn. Ergenekon-affaire, in het kader waarvan vele officieren en andere leden van de “diepe staat” werden opgepakt en gevangen werden gezet in afwachting van een uitspraak in hun proces, die nog lang op zich kan laten wachten. Uiteindelijk wierp de Turkse militaire top vorig jaar uit protest de handdoek in de ring. Waarvan Erdogan gebruik maakte om ze te vervangen en zijn mannen op hun plaatsen te benoemen. Als men daarbij bedenkt dat Erdogan er via een referendum in slaagde greep te krijgen op het gerechtelijk apparaat, dan weet men dat hij momenteel de sterke man is.

Opent dat de weg naar een echt democratisch Turkije? Peter Edel heeft daar sterke twijfels over. “In haar beleid suggereert de AKP dat ze de Turken een autoritair regime wil opleggen”, schrijft hij (blz. 315). En er redenen genoeg om hem te geloven. Er is de islamisering van de republiek, de repressie van alle oppositie (Koerden, militairen…) wat in Turkije mogelijk is onder een wet die “schuld door associatie” bestraft. Nu al zitten ongeveer 8.000 Koerden gevangen omdat ze het eens zijn met bepaalde princiepen van de Koerdische PKK. Hetzelfde geldt voor journalisten, intellectuelen die relaties hadden met personen die in het kader van Ergenekon-onderzoek opgepakte werden. Ook de vrijheid van mening en meningsuiting worden strak aan banden gehouden: een honderdtal journalisten zit in Turkije in de cel, honderden websites zijn geblokkeerd door de regering, en ga zo maar door.

Het ziet er naar uit dat Erdogan elk verzet tegen zijn regering en politiek wil uitschakelen. Ook vroegere medestanders moeten het volgens Peter Edel momenteel ontgelden. Zo werkte Erdogan in zijn strijd tegen de kemalisten jaren lang samen met Fethüllah Gülen de leider van een oerconservatie, anticommunistische en sterk pro-Amerikaanse Turkse organisatie met goede relaties met de CIA. Fethüllah Gülen zelf week na de staatsgreep van 1980 uit naar de Verenigde Staten omdat hij vreesde dat de militairen hem zou aanpakken. Hij woont er nog steeds. In Turkije begonnen zijn aanhangers politie, justitie en onderwijs te infiltreren. Nu de kemalisten uitgeschakeld zijn, ziet het er naar uit dat Erdogan de Gülenbeweging aan het aanpakken is. Vanuit zijn omgeving is al gesuggereerd dat er geen parallelle organisatie kan worden getolereerd. Met andere woorden concurrentie is ongewenst. Het hoofdstuk over de Gülenbeweging in het boek is niet alleen boeiend, maar ook interessant. Ook voor Europa omdat Gülen ondanks zijn fundamentalisme zich niet zonder succes heeft weten op te werpen als een gematigde islam-stem en in dat kader zelfs Israël, waarmee Erdogan op ramkoers zit, ondanks zijn vroeger openlijk antisemitisme, is gaan cultiveren. Vele Amerikaanse en Europese intellectuelen zijn, zoals ook blijkt uit opiniestukken in kranten, gecharmeerd geraakt door hem.

De vraag is of Erdogan erin zal slagen zijn project door te zetten of bij de volgende algemene verkiezingen zal worden afgestraft. Hij heeft Turkije wel een economische boost gegeven, maar Peter Edel meent dat de economie kwetsbaar blijkt. Op andere vlakken heeft Erdogan ronduit tegenslagen gehad. Hij is er niet in geslaagd van zijn “Koerdische opening” iets te maken. Ook zijn project van “zero conflict” , of de zgn. neo-Ottomaande diplomatie van zijn minister van Buitenlandse Zaken Ahmet Davutoglu, met zijn buren staat op de helling. Zowel met Grieken als Armenen geraken de problemen maar niet uit het slop. Vooral zijn bruuske wending in de goede relaties met Syrië, door de kant van de opstandelingen te kiezen, lijkt een ramp te worden: de relaties met Syrië, Irak en Iran, drie belangrijke handelspartners, zijn verzuurd met als gevolg dat ze de PKK steun zijn gaan geven. Met als gevolg dat de Koerden een bruggenhoofd hebben veroveren in de Turkse provincie Hakkari aan de grenzen met Irak en Iran en Turkije aan de grens met Syrië onder druk zetten – de Syrische president Bashar al-Assad heeft hen daar immers feitelijke autonomie gegeven. In eigen land heeft Erdogan er naast de Koerden ook vijanden bij gekregen onder de alevieten, zowat 20% van de bevolking (waaronder ook veel Koerden).

Eigenaardig genoeg is Erdogan erin geslaagd het kemalistisch establishment zeer klappen toe te dienen, maar op een aantal punten loopt zijn politiek gelijk met deze van dat establishment. Dat is zo in de Koerdische kwestie, en uiteindelijk ook in zijn relaties met de Arabische wereld.

 

mardi, 09 octobre 2012

Democratie, mét oogkleppen en zonder

Democratie, mét oogkleppen en zonder

Edi Clijsters

Ex: http://www.uitpers.be/

 
Democratie, mét oogkleppen en zonder
 

Robert Senelle, Emile Clement, Edgard Van De Velde, The Road to Politicial Democracy. From Plato to the Fundamental rights of the European Union, Brussel, Academic & Scientific Publishers (APS), 2012; 1072 pp.
Ludo Abicht, Gewoon volk eerst. Waarom populistisch en gemeen geen scheldwoorden zijn, Antwerpen, Houtekiet, 2012; 166 pp.

Over de lange weg naar democratie werd en wordt veel geschreven en gediscussieerd. Een goed idee dus om drie kenners een indrukwekkende  bundeling van klassieke teksten te laten samenstellen. Helaas blijft de selectie beperkt tot de burgerlijke interpretatie van politieke democratie. Een recent verschenen polemisch essay bewijst dat het ook anders kan.

Democratie is, zoals bekend, de slechtst denkbare staatsvorm, op alle nadere na. Hoe een democratie er moet uitzien, hoever ze mag of moet reiken, hoe je überhaupt zover geraakt, en hoe ze kan en moet verdedigd worden … daarover zijn al ontelbare boeken en artikels geschreven en discussies gevoerd.
Gelukkig maar. Want meningsverschillen en discussies zijn juist een uitmuntend  bewijs voor de levenskracht van een bestaande democratie en/of voor de aantrekkelijkheid van een idee.

Het is dan ook slechts een schijnbare tegenstelling dat - tenminste: in de landen die als 'liberale democratieën' gelden - over inhoud en draagwijdte van democratie wellicht nog nooit zo heftige controverse bestond als nu, nu ze toch (althans volgens ene heer Fukuyama) als enig wervend concept de twintigste eeuw heeft overleefd. Al was het maar omdat – niet voor het eerst overigens – pijnlijk duidelijk blijkt dat politieke democratie slechts een beperkt aspect uitmaakt van hoe een werkelijk democratische samenleving zou moeten functioneren.

Tegen de achtergrond van die controverse, van de democratische revoltes in ettelijke islamistische staten en van de pogingen om in voormalige sovjetstaten prille democratische ontwikkelingen zoveel mogelijk terug te dringen, verscheen bij APS een kanjer van een referentiewerk over de 'weg naar politieke democratie'. Twee auteurs zijn voormalige hoogleraren grondwettelijk recht, de derde was jarenlang directeur bij de federale Kamer van Volksvertegenwoordigers. Alle drie waren en zijn ze gefascineerd door hun onderwerp. Dat kon je opmaken uit de toelichtingen bij de presentatie van het boek; dat moet je ook afleiden uit de talloze uren lectuur, selectie, en discussie die aan de publicatie ongetwijfeld zijn voorafgegaan.

Over de funderingen van de lange weg naar politieke democratie, over de aard van de bestrating, over de valkuilen en zijstraatjes én de bakens langsheen die weg, hebben Senelle, Clément en Van de Velde 34 richtinggevende teksten bij elkaar gebracht. Door die teksten beknopt te situeren en becommentariëren (kruisverwijzingen incluis) hebben ze meteen het huiswerk al gemaakt voor vele studenten. Bovendien hebben de auteurs zich niet beperkt tot een bloemlezing, maar hebben ze die lange weg van reflectie over politieke democratie ook nog 's opnieuw bewandeld, en de belangrijkste gedachtengang(en) samengevat en verduidelijkt. Dat is allemaal heel verdienstelijk en ongetwijfeld zeer leerrrijk. En lezenswaardig, zeker. Maar...

Lege planken

Uiteraard valt over een selectie van teksten altijd wel te discussiëren. Hoe duidelijker de samenstellers van een bloemlezing hun criteria vooraf expliciteren, hoe beter. Daarna verwacht de lezer dan wel dat zij zich bij hun tekst-selectie ook aan die criteria houden. En op dat punt vallen er bij deze kanjer wel serieuze vragen te stellen. De enigszins geïnformeerde lezer/gebruiker moet namelijk vaststellen dat hij voor een indrukwekkende bibliotheek staat, waarin echter ettelijke planken opvallend leeg blijven.

Want laten wij wel wezen: denken over democratie is altijd en onvermijdelijk ook  denken over de taken, de inrichting en het functioneren van de staat. Het is altijd en onvermijdelijk ook denken over de samenleving.

Alleen: als je nu een bloemlezing uit de klassiekers van het denken over staat en samenleving iets of wat binnen de perken wil houden, is het zeker legitiem het veld waaruit je 'bloemleest' te beperken. Lees: duidelijk te omschrijven waarom bepaalde thema's en/of auteurs buiten beschouwing worden gelaten.
Een eerste en wel héél ver reikende beperking is dat alvast het zoveel grotere veld van economische en sociale democratie niet wordt bestreken. Dat is wellicht (vanwege de omvang) begrijpelijk, maar toch ook bevreemdend. Want je kàn nu eenmaal onmogelijk diepgaand en coherent nadenken over de staat – en a fortiori niet over democratie – zonder sociale en economische dimensies van de samenleving aan bod te laten komen. Dat blijkt trouwens meer dan eens uit de klassieke teksten, terwijl bijvoorbeeld Plato, Tocqueville (of Hayek of Huntington, for that matter) niet van marxistische sympathieën kunnen worden verdacht.

Daarmee is een betekenisvolle naam gevallen, die een tweede opvallende beperking moet verklaren. In hun summiere voorwoord poneren de samenstellers namelijk dat geen auteurs werden opgenomen die “pleiten voor een autocratische of politiek monolithische staat” - Karl Marx bijvoorbeeld, en Carl Schmitt, wellicht bien étonnés de se trouver ensemble.

Die motivering mag dan al een bijzonder flauw en zwak excuus zijn, ze is tenminste duidelijk. Geen woord dus van (of zelfs maar over...) bijvoorbeeld Marx, Gorz, Gramsci, e.a. Maar (alweer: bijvoorbeeld) Bakoenin duikt evenmin op, al kan die toch bezwaarlijk worden beschouwd als voorstander van een sterke staat, en al heeft hij over staat en democratie dingen geschreven die niet méér utopisch zijn dan Plato, of niet minder zinnig of controversieel dan de ideeën van Hayek of Nozick (die wél uitvoerig aan bod komen).

Ook Roberto Michels blijkt geen genade te vinden in de ogen van de samenstellers, hoewel hij met zijn (inmiddels honderd jaar oude maar hoegenaamd niet verouderde !) studie over de “ijzeren wet van de oligarchie” een werkelijk fundamentele bijdrage heeft geleverd tot het denken over democratie. Correctie: tot het kritisch nadenken over 'politieke democratie'.

Burgerlijk versus democratisch ?

Je kan je inderdaad bij het doornemen van deze bloemlezing niet van de indruk ontdoen dat de auteurs ook nog een ander criterium hebben gehanteerd, maar dan zónder het te expliciteren. Niet alleen werden economische en sociale democratie buiten beschouwing gelaten, en werd binnen de  'politieke democratie'  het blikveld ook nog eens vernauwd tot niet-marxistische opvattingen, maar bovendien wordt ook geen greintje aandacht besteed aan belangwekkende auteurs, indien die het waagden té kritisch te schrijven over de burgerlijke invulling van 'politieke democratie'.

In die zin is de selectie dubbel-zinnig klassiek: het gaat om fundamentele bijdragen, maar alleen voorzover die binnen de 'klassieke' burgerlijke opvatting over politieke democratie werken.

Wie de “weg naar democratie” met die oogkleppen bekijkt heeft aan deze bloemlezing ongetwijfeld een stevige en leerrijke brok. Maar hij (m/v) mag dan zijn oogkleppen niét afzetten, en zich niet van de burgerlijke wijs laten brengen door wat zich momenteel afspeelt bij indignados en occupiers.

Die bewegingen brengen in elk geval aan het licht dat ook – en zelfs vooral – bij hoger opgeleide jongeren de klassieke politieke democratie veel moreel krediet is kwijtgespeeld. Niet zonder reden trouwens. Over een van de fundamentele redenen buigt zich Ludo Abicht, filosoof en/maar allesbehalve een ivoren-torenbewoner.

In zijn jongste essay verstout hij zich het gangbare politiek-correcte denken over “populisme versus democratie” onderuit te halen. 'Demos' en 'populus' betekenen immers hetzelfde: volk. En wat is democratie anders dan het besef dat (en een maatschappelijke ordening waarin) de macht vanuit het volk komt én naar het volk moet terugkeren ?

Maar precies die tweede beweging is er een waar volksverlakkers van gruwen. Zij beweren wel graag dat zij “zeggen wat het volk denkt” maar hun handelen wordt hoegenaamd niet gestuurd door het belang van het volk. Zij zijn niet meer dan demagogen, waarschuwt Abicht. Edoch: door die volksverlakkers als 'populisten' te betitelen, bezondigen toonaangevende commentatoren zich aan gemakzuchtig en slordig taalgebruik, dat politiek ronduit gevaarlijk is.

Want, aldus Abicht, wie 'populisme' aanvaardt als legitieme definitie van het volksbedrog, kweekt daarmee tegelijk een ongezond elitegevoel bij de tegenstanders van de demagogen. En zo wordt de bevolking, om wie het toch zou moeten gaan, twee maal in de kou gezet: “schaamteloos misbruikt door de demagogen en daarenboven misprezen door de progressieve elite die in haar antipopulistische ijver steeds meer vervreemd geraakt van de mensen die zij beweert te verdedigen”.

De auteur zal de eerste zijn om de eretitel 'nieuwe bijbel' af te wijzen, maar … als de linkse intelligentia eindelijk tot de long overdue conclusie zou komen dat haar maatschappelijke praktijk én een aantal hardnekkige clichés aan ernstige herziening toe zijn, dan is dit boek een uitmuntende inspiratiebron.
Cruciaal in dit uitdagend onbevooroordeelde betoog (dat tegelijk getuigt van indrukwekkende belezenheid én kennis van historische en hedendaagse realiteit) is het onderscheid tussen formele gelijkheid en inhoudelijke gelijkwaardigheid.

Hetzelfde slordige taalgebruik (als symptoom van slordig denken) heeft beide termen te lang als synoniem gezien. Het failliet van de gelijkheids-ideologie is inmiddels voldoende aangetoond. Maar met de verwezenlijking van de gelijkwaardigheid is het niet veel beter gesteld.

Op tal van openbare gebouwen prijkt wel de trotse leuze Liberté – Egalité – Fraternité, en dat betekent “dat we reeds de kans gekregen en gegrepen hebben deze theoretisdhe eisen ook in de praktijk om te zetten”. Maar: “de verovering van machtscentra door voorstanders van de gelijkwaardigheid die dan niet in staat zijn gebleken hun programma uit te voeren, toont aan dat de verwijdering van externe obstakels blijkbaar niet volstaat, zolang men dit streefdoel niet tevens geïnternaliseerd heeft”

Wie – zonder oogkleppen - verder wil denken dan de paradox (ofte schijnbare tegenstelling) 'democratie-populisme' vindt bij Abicht een rijkdom aan ideeën. Waarmee andermaal is bewezen dat een boek niet dik hoeft te zijn om leerrijk te wezen.

Entretien avec le « Blocco Studentesco »

Militantisme étudiant: entretien avec le « Blocco Studentesco »



Ex: http://zentropa.info/

Tout d’abord, je vous remercie de nous avoir donné la possibilité de nous entretenir avec vous! Pourriez-vous nous parler brièvement du Blocco Studentesco pour ceux d’entre nos lecteurs qui ne sont pas déjà familiers avec vous: qui êtes-vous, et quelle est votre relation avec Casapound Italia?

Le Blocco Studentesco a été fondée en 2006 au sein de l’expérience de Casapound qui en un peu plus de deux ans a pu acquérir une grande importance dans la ville de Rome, surtout par la résonnance de sa lutte sociale pour le logement et sa proposition de loi sur le « Mutuo Sociale ». Beaucoup de jeunes garçons et de jeunes filles avaient alors approché notre mouvement et nous avons décidé de commencer à faire de la politique même au sein des écoles, de slycées et des universités en fondant un syndicat ayant le même esprit que celui qui a caractérisé l’avant-garde du mouvement Casapound.

Quelles ont été les principales raisons de la fondation d’un syndicat étudiant indépendant?

La stratégie de Casapound Italie est de s’investir dans tous les aspects de la société: politique, sport, le bénévolat, la culture, etc… Ainsi, lorsque les conditions ont été rassemblés, il a été décidé «d’entrer» dans les écoles, puis, par la suite, dans les universités. Nous avons une vision du monde et de monuments historiques très précises. Le monde de l’éducation en Italie est le paradigme et de l’enseignement qui s’opposent radicalement et celle de la gérontocratie qui domine la société italienne. Pour cette raison, nous demandons de donner plus de poids et de représentation aux étudiants, réitérant le principe de “la jeunesse au pouvoir.” Notre travail se caractérise également par un constant souci de la justice sociale, comme le démontre notre engagement en faveur de la réduction des coûts des manuels scolaires et le financement public de l’éducation.

Historiquement parlant, les activités des organisations étudiantes nationalistes finlandaises ont été plutôt inexistantes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Qu’en est-il en Italie: y a-t-il eu des expériences à la votre qui méritent d’être mentionnées?

En Italie, la situation est au moins partiellement différente de celle finlandais. L’héritage du fascisme, en dépit de la “damnation mémorielle” imposée par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, ne s’est jamais éteinte au sein de notre peuple. Après la guerre, a été fondé un parti néo-fasciste, le MSI. Ce parti a toujours eu des organisations de jeunesse et d’étudiants tels que le Front de la jeunesse ou Fuan (Front d’Action National University), qui, malgré des hauts et des bas et des choix discutables de la direction du MSI, ont au fil des années effectuées un gros travail à une époque où l’extrême gauche était une force politique majeure. On peut se souvenir notamment de l’expérience des grandes manifestations étudiantes des années 70, mouvement de révolte qui a donné naissance à « Terza posizione ». Puis, dans les année 2000, la syndicalisme étudiant « nationaliste » a connu une période d’impasse avant la renaissance représenté par le Blocco Studentesco.

Vous avez également participé à plusieurs élections, avec de bons résultats, notamment 28% des des voix aux élections du secondaire en 2010, ce qui est spectaculaire pour une organisation «politiquement incorrect» comme vous l’êtes. Quels ont été vos principaux thèmes de campagne lors de ces élections?

Le Blocco a toujours obtenu des résultats électoraux considérés comme impensables il y a quelques années. Dans les écoles de la province de Rome il représente encore 25% des élèves, et cette année nous avons remporté les élections pour la représentation de l’organe représentatif élu de la deuxième Université de Rome, Tor Vergata. Les principaux thèmes de nos campagnes électorales étudiantes sont souvent les mêmes que pour notre programme national, à savoir la Jeunesse au pouvoir et de nombreuses mesures sociales. Aussi dans l’imaginaire collectif le « Blocco » se présente comme le seul véritable rempart contre hégémonie politique et culturelle de l’extrême gauche.

Pour de nombreux nationalistes le vrai pouvoir ne se trouve pas dans les mains des personnes « démocratiquement élues », et donc participer à toute élection est largement dépourvue de sens. Comment pour votre part abordez vous l’élection, pensez-vous qu’elle est une influence réelle sur le cours des choses?

Le Blocco voit l’élection en tant que moyen jamais comme une fin. Nous sommes conscients que le vrai pouvoir ne réside pas dans les organes démocratiquement élus. En ce qui concerne le monde étudiant c’est encore plus vrai car les organismes représentatifs des élèves n’ont presque jamais de véritable pouvoir. Participer aux élections est toujours une vitrine permettant de propager ses idées et d’avoir possibilité de réaliser certains projets si l’ont est éléu. En plus pour un mouvement considéré comme politiquement incorrect en effet, démontrer un large consensus est crucial, cela donne une légitimité. Nous continuons nos combats dans les rues notamment par des actions fortes telles que des « blitz » (action coups de poings où les militant investissent un lieu non autorisé pour y faire entendre leur message), des manifestations et des occupations, mais nous savons aussi que les élections peuvent aider à mener notre combat. La chose importante est de garder sa lucidité et un centrage politique et existentiel, pour ne pas être «corrompu» par le système démocratique. Nous sommes convaincus que nous pouvons réussir, peut-être que ceux qui ont «peur» de l’élection ne sont pas convaincus de s’y présenter tout en restant fidèles à eux-mêmes.

Casapound Italia est bien connu pour être plus qu’une simple organisation politique. Quel genre d’activités autres que la politique le Blocco Studentesco peut-il avoir?

Le Blocco Studentesco, contrairement à Casapound Italie, est spécialisée dans le domaine de la politique dans les écoles et les universités. Cependant, nous avons souvent en effet des activités « collatérales » telles que l’organisation de tournois sportifs, de soirées festives communautaires ou des actions de solidarité en faveur des orphelinats ou même à l’échelle internationale pour soutenir le peuple Karen.

Les universités en Europe sont malheureusement souvent devenus des bastion pour les agitateurs anti-nationaux, traditionnellement d’extrême gauche, mais aujourd’hui aussi de la droite libérale capitaliste. Avez-vous été confrontés dans votre militantisme universitaire à ces deux catégories d’individus?


Oui, bien sûr, certains d’entre nous ont également subi des tentatives d’intimidation de la part des enseignants et des directeurs pour leurs activités politiques. Avec la droite libérale, il y a essentiellement des confrontations dialectiques et idéologiques. Avec l’extrême gauche, la situation est assez différente, car on y trouve de nombreuses franges violentes. Cependant, nous sommes habitués à nous défendre, nous et notre liberté d’expression, nous ne sommes certainement pas du genre à nous laisser impressionner.

Les problèmes rencontrés par les jeunes d’aujourd’hui semblent être plus ou moins partout en Europe l’aliénation par le marché, à savoir, la soumission à la culture de consommation sens, la perte de l’identité…. Avez-vous des liens avec d’autres les mouvements de jeunesse en Europe? Quelle est votre opinion sur la possibilité d’un mouvement « Paneuropéen » de coopération?

Nous n’avons aucun lien réel avec des mouvements en particulier, mais nous observons toujours avec intérêt d’autres expériences européennes. Nous sommes toujours disponibles pour nous confronter à d’autres pays européens, comme en témoignent les rencontres avec certains mouvements d’étudiants nationalistes en Flandre ou les militants de Respuesta Estudiantil à Madrid. Probablement, au niveau de la coopération entre les différents mouvements sociaux et nationaux, il y a du travail. Il y a probablement encore beaucoup trop de fragmentation et peu d’organisations véritablement solides et cohérentes.

Quels sont les plans du Blocco Studentesco pour l’avenir?

Le but ultime, c’est la révolution. Il est nécessaire de poursuivre le travail entrepris, mais aussi d’en faire toujours davantage, de créer, de conquérir de nouveaux espaces. En Italie, nous vivons un véritable coup d’Etat réalisé par le président de la République Giorgio Napolitano sur la pression des pouvoirs financiers qui nous ont imposé un gouvernement, le gouvernement Monti, non élu par le peuple et qui met progressivement en vente notre pays. Face à cela, nous devons mener une grande bataille contre ces ennemis de l’Italie et de l’Europe, offrant un modèle de société alternatif à travers les différentes structures de Casapound en Italie.

Last but not least, je vous remercie une nouvelle fois pour cette interview. N’hésitez pas à ajouter quelques mots à l’adresse de nos lecteurs finlandais.

C’est nous qui vous remercions de votre intérêt et de votre interview!

Pas grand chose à ajouter, parce que la situation que nous vivons en Italie et en Europe est claire. Il y a juste beaucoup à faire pour faire tomber un système basé sur l’injustice sociale, la négation de l’identité et la destruction de l’esprit humain. Nous conclurons par une citation de Benito Mussolini, toujours d’actualité: «L’action force les portes sur lesquelles est écrit «interdit». L”attaque audacieuse peut toujours renverser l’obstacle. “

A. Dugin, C. Preve e M. Fini, presentano "Eurasia" a Milano

A. Dugin, C. Preve e M. Fini, presentano "Eurasia" a Milano

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L'économie, c'est la guerre

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L'économie, c'est la guerre

Agents secrets au service du big business

Dernier ouvrage de Frédéric Charpier

Les États se livrent une guerre économique aussi discrète qu’implacable. En temps de crise mondiale, il y va de leur survie.

La guerre s’étend dans le dédale des couloirs de l’Union européenne, de l’OMC, ou des institutions financières internationales. Elle s’invite dans les programmes secrets des laboratoires universitaires et des agences gouvernementales engagés dans des recherches stratégiques liées aux nanotechnologies, à la biométrie ou à la robotique.

Les soldats eux-mêmes sont le plus souvent indécelables. Agents secrets ou personnels de puissants et opaques réseaux d’influence, ils opèrent sous le couvert de grands groupes industriels, de cabinets d’enquête et de sociétés militaires privés. Ils se camouflent dans des centres de recherche et des fondations, infiltrent des ONG, n’hésitent pas à instrumentaliser ces modernes chevaux de Troie que sont les fonds d’investissement. À leur disposition, ils ont tous les moyens de l’intelligence économique : recherche, technologie, argent…

Frédéric Charpier a exploré les zones d’ombre, interrogé les acteurs et fouillé des milliers de documents. Des États-Unis à la Chine en passant par l’Irak, la Mauritanie ou Israël, il raconte les batailles, dévoile les coups tordus et les stratégies, s’interrogeant, enfin, sur la position de la France sur ce théâtre d’opération.

Frédéric Charpier, journaliste d’investigation, est l’auteur de nombreux ouvrages. Il a publié au Seuil Génération Occident (2005), La CIA en France (2008) et Une Histoire de fous. Le roman noir de l’affaire Clearstream (2009).

lundi, 08 octobre 2012

Reeks lezingen door dr. Koenraad Elst, oriëntalist

"De Lezing"

Reeks lezingen door dr. Koenraad Elst, oriëntalist

 

 

Dr. Koenraad Elst, oriëntalist, geeft een reeks van drie lezingen over thema's die niet alleen hem maar ook u meer dan gewoon (kunnen) interesseren: Islam, boeddhisme en Ghandi.

 

Dr. Koenraad Elst schreef fel besproken boeken en zeer veel artikels over de drie onderwerpen in voornamelijk het Nederlands en het Engels. Hem aan het woord horen is leerrijk en verhelderend. Hem lezen is dat minstens evenveel.

 

Na de lezingen biedt dr. Elst zijn boeken aan en signeert.

 Er is kans tot vragen en nabespreking.

 

Voor zeer redelijke prijzen is het mogelijk drank te bekomen.

 

De eerste lezing is op dinsdag 9 oktober, 20 uur.

 

De tweede lezing is op dinsdag 13 november, 20 uur.

 

De derde lezing is op dinsdag 11 december, 20 uur.

 

Prijs: GRATIS (met dank aan het nieuwe adres).

Drank aan betaalbare prijzen.

Opgelet: aantal plaatsen beperkt tot 25 !

Inschrijven :

http://www.facebook.com/events/469606533069702/

of via

koenraad.elst@telenet.be

of via

guntercauwenberghs@gmail.com

tel 0484 08 45 85

Plaats : Torrestraat 76, Dendermonde.

 Belangrijke mededeling :

 Dit is GEEN organisatie van Euro-Rus.

De lezingen worden georganiseerd door derden. Zij maken enkel gebruik van de aangeboden faciliteiten.

Tous les Etats doivent avoir le droit de participer, sur un pied d’égalité, à la politique mondiale

Tous les Etats doivent avoir le droit de participer, sur un pied d’égalité, à la politique mondiale

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU crée le mandat pour un expert indépendant pour la promotion d’un ordre international démocratique et équitable

Interview d’Alfred de Zayas, docteur en droit et philosophie

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch/

De-Zayas.jpgthk. Le 23 mars, Alfred de Zayas a été désigné, par le Conseil des droits de l’homme, comme expert indépendant auprès de l’ONU pour la promotion d’un ordre international démocratique et équitable. Il est le premier à avoir le droit d’assumer ce mandat créé en septembre 2011, pour pouvoir agir dans le domaine de la démocratisation de l’ONU et au sein des Etats nationaux unis en elle. Il est entré en fonction le 1er mai 2012. Déjà lors de la session d’automne 2012 du Conseil des droits de l’homme, Alfred de Zayas a présenté son premier rapport et a obtenu une large approbation. L’expert indépendant, qui présente une longue carrière à l’ONU, n’était pas venu tout à fait de manière inattendue à cette fonction, comme il le dit lui-même, car il s’est occupé depuis très longtemps de la question de l’organisation d’une vraie démocratie, c’est-à-dire de la démocratie directe, comme elle existe en Suisse. Avec son mandat, Alfred de Zayas souhaite s’engager pour la paix et l’égalité des peuples. «Horizons et débats» a interviewé Alfred de Zayas à l’ONU à Genève.

Horizons et débats: Monsieur de Zayas, comment doit-on comprendre la mission de votre mandat?

Alfred de Zayas: La mission comporte une synthèse des droits civiques, politiques, économiques, culturels et sociaux. C’est un mandat de réconciliation qui vise la coopération et la solidarité. Les Etats du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest doivent se retrouver dans ce mandat et reconnaître dans celui-ci un lien. C’est un mandat constructif qui repose sur les objectifs et les principes de la Charte des Nations Unies. Ce n’est donc pas un mandat qui se dirige contre un Etat, une région, une philosophie ou une idéologie spécifique.
Ici, il s’agit de deux choses: d’abord d’une démocratisation au niveau national, mais aussi au niveau des relations internationales entre Etats; ensuite d’un processus pour avancer dans la direction de l’équité nationale et internationale.

Que doit-on s’imaginer par une démocratisation à un niveau international?

Nous avons besoin d’un ordre mondial qui soit réellement démocratique, qui s’oriente vers les besoins des êtres humains. Cela signifie que tous les Etats doivent y participer. Lors de décisions qui touchent la vie communautaire de notre monde, tous les Etats en tant que représentants de leurs peuples doivent pouvoir s’exprimer. Cette égalité en droits, ce traitement égalitaire de tous est central dans le texte de la Résolution 18/6 qui fonde le mandat. Je me tiendrais exactement aux termes de la résolution, comme je l’ai déjà montré dans mon premier rapport.

A quoi veut-on parvenir avec cela?

Les Etats du soi-disant tiers-monde, les Etats du Sud, voudraient un ordre mondial qui soit basé sur la justice. Aussi bien le commerce que la distribution des ressources doit se dérouler équitablement. Le clivage entre pauvre et riche ne doit pas s’agrandir, mais diminuer. Sans que je doive désigner des Etats particuliers, je peux traiter le sujet à partir des connaissances théoriques si bien que je puisse remplir d’un contenu les termes comme démocratie, justice, équité, égalité, autodétermination et identité nationale. Mais on veut aussi formuler des recommandations pratiques et pragmatiques. Il y a déjà assez de livres sur la théorie des relations internationales.

Comment procédez-vous?

On trouve un grand nombre de sources aux Nations Unies. Je m’appuierai sur les rapports d’anciens rapporteurs, sur des études de la sous-commission de l’ancienne Commission des droits de l’homme et du Conseil des droits de l’homme même, ainsi que sur des études de l’Assemblée générale. Certes, je n’ai pas l’intention de répéter ce qui a déjà été fait. Cependant, je me baserai là-dessus. Comme vous le savez, j’étais secrétaire du Comité des droits de l’homme et chef du Département de requêtes à l’Office du Haut Commissaire aux droits de l’homme. La riche jurisprudence du Comité des droits de l’homme me soutient aussi.

Comment estimez-vous le degré d’efficacité de ce mandat?

Je suis très optimiste en ce qui concerne ce mandat, parce que beaucoup de réactions positives me sont parvenues depuis ma nomination et que mon adresse courriel a été publiée au sein de l’ONU, à savoir l’adresse ie-internationalorder@ohchr.org. Les ONG, les organisations intergouvernementales, les Etats, les organisations civiles et les individus m’ont contacté en apportant des propositions concrètes – par exemple comment ils comprennent mon mandat, où ils voient les priorités etc. Je prends au sérieux ces demandes et ces propositions. J’étudierai tout cela minutieusement. Déjà dans mon rapport au Conseil des droits de l’homme, j’ai cité dans le paragraphe 11, une liste de propositions sur des sujets que j’ai reçus de personnes intéressées. Je traiterai bien sûr ces propositions en priorité.

Que se passe-t-il avec toutes ces suggestions et demandes?

J’écrirai certainement un rapport sur le terme de participation de l’être humain à l’organisation politique de la démocratie, mais au niveau national et international, sur les questions de manipulation de l’opinion publique etc. Je présenterai ces études au Conseil des droits de l’homme l’année prochaine. Si je parle de démocratie, je pense à une véritable participation. Là, il ne s’agit pas seulement du droit de vote à l’intérieur d’un Etat, mais du droit de choisir la politique concrète. Cela comporte aussi le droit de participer à l’organisation des règles politiques. Des élections démocratiques tous les quatre ans, c’est une bonne chose, mais on doit avoir de véritables options et pas seulement voter pour la forme. La population doit également avoir la possibilité d’influencer la politique extérieure authentiquement, de sorte que les gouvernements ne puissent plus pratiquer une politique extérieure contre la volonté de la population.
Du point de vue international, les Nations Unies, respectivement le Conseil de sécurité, devraient être réformés afin de garantir une participation internationale plus representative, plus authentique, autrement dit, réaliser la démocratie.

En octobre, vous parlerez devant l’Assemblée générale. De quoi s’agira-t-il?

Oui, je dois présenter un autre rapport, plus détaillé, à l’Assemblée générale. Dans ce rapport, j’identifie une série d’obstacles et je tente de nommer les bonnes pratiques et je soumettrai mes recommandations à l’Assemblée générale. Cela se passera le 30 octobre 2012 à New York – Deo volente. Je verrai comment réagissent les Etats à mon rapport lors de l’Assemblée générale et ce qu’ils me proposeront.

Comment peut-on transmettre les fondements d’une vie communautaire démocratique à d’autres pays? Un «printemps arabe» ou des interventions militaires de l’OTAN n’aident certainement pas.

Je ne conçois pas mon mandat comme un mandat de «naming and shaming». Mon mandat, comme je l’ai dit, est constructif et il doit aider à comprendre ces termes partout de la même manière. Quand je parle de démocratie, cela devrait être plus ou moins semblable à ce qu’une personne entend par là en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Australie, en Europe de l’Est, en Chine, en Inde ou en Afrique. Il n’est pas possible que chacun comprenne la démocratie à sa façon, et il n’est pas acceptable non plus que chacun applique le droit international à sa guise. Un des obstacles principaux à la paix mondiale et à la création d’un «ordre mondial» démocratique et juste est que de nombreux Etats n’appliquent pas le droit international de la même façon, ici ils disent oui et là ils disent non. Sans vouloir critiquer certains Etats, je voudrais attirer l’attention sur cette problématique fondamentale. Finalement, pour utiliser une expression anglaise, je crois que «The bottomline is participation.»

Cela veut dire?

Cela veut dire que les citoyens doivent pouvoir prendre part et participer à l’organisation de la politique et ceci directement. Le modèle de la démocratie directe offre ici beaucoup d’éléments. On doit avoir la possibilité d’initier une loi. La possibilité de contrôler des lois par des référendums, mais aussi la possibilité de demander des comptes aux fonctionnaires gouvernementaux, respectivement aux hommes politiques quand ils font une toute autre politique que celle qu’ils ont promise – cela doit être l’essence de la démocratie. Les politiques élus doivent pouvoir être poursuivis, quand ils n’ont pas tenu leur promesse qu’ils ont faite aux citoyens et ainsi abusé de leur confiance. C’est pourquoi on doit pouvoir éloigner ces personnes de leurs fonctions. Chez nous aux Etats-Unis, il existe le terme de «recall» ou d’«impeachment».
J’étudierai donc exactement le modèle de la démocratie directe. Il s’agit de la question de savoir comment on pourrait appliquer ce modèle avec certaines modifications dans d’autres pays. Toutefois, on doit tenir compte pour chaque pays de son histoire, de sa culture, de sa tradition et de ses représentations individuelles de la vie communautaire.

D’après vous, quel rôle l’Etat national jouera-t-il ici?

Comme dans la Grèce antique, un Etat est né avec la Polis, où les citoyens pouvaient prendre part à la politique, cela doit valoir aussi pour les différents pays. Donc, l’Etat national est décisif dans ce processus. Du point de vue international, nous voudrions que tous les Etats aient le droit d’organiser la politique mondiale sur un pied d’égalité. Mais aussi à l’intérieur, donc au niveau national, les citoyens d’un certain Etat doivent accepter les véritables lois pour eux, pour leur propre identité, pour leur propre culture et choisir une politique garantissant les droits de l’homme et la dignité de tous les citoyens.

Monsieur De Zayas, nous vous souhaitons beaucoup de succès dans l’accomplissement de votre mandat et vous remercions de cet entretien.    •

Monsieur de Zayas invite les lecteurs à partager leurs idées en envoyant leurs propositions à l’adresse suivante: ie-internationalorder@ohchr.org
(Traduction Horizons et débats)

Gemeenteraadsverkiezingen als volksverlakkerij

Gemeenteraadsverkiezingen als volksverlakkerij

Edi CLIJSTERS

Ex: http://www.uitpers.be/  

 
Gemeenteraadsverkiezingen als volksverlakkerij
 

Fanny Wille & Kris Deschouwer, Over mensen en macht. Coalitievorming in de Belgische gemeenten, Brussel, ASP, 2012; 192 pp.

Je kan natuurlijk, een oud anarchistisch motto indachtig, van oordeel zijn dat verkiezingen in een burgerlijke democratie eigenlijk altijd en hoe dan ook volksverlakkerij zijn, want “als verkiezingen écht iets zouden veranderen, waren ze al lang afgeschaft”.

Je kan ook geloven dat die burgerlijke democratie vooralsnog het minst slechte van de reëel bestaande systemen is om het volk enige inspraak  te geven in de beleidsvorming. En dat in gemeenten – bakermat bij uitstek van democratische rechten en vrijheden – verkiezingen de mensen meer aanspreken, juist omdat ze nauwer aansluiten bij wat die mensen dag-in, dag-uit rond zich zien.

Helaas: zoals dat wel vaker het geval is, houdt dit beate wensdenken geen stand wanneer het aan ernstig onderzoek wordt onderworpen. Wat betreft de motivatie van de kiezer, spreken de cijfers voor zich : ondanks de (theoretische) opkomstplicht, laten ook bij verkiezingen voor gemeente- of provincieraden ongeveer enkele honderdduizenden kiesgerechtigde burgers het afweten (dat is zo'n 5 à 7 procent, ongeveer hetzelfde percentage als bij regionale of nationale verkiezingen).
De grotere nabijheid van kandidaten en thema's blijkt dus niet van aard om kiezers sterker te motiveren. Je kan dus met recht en reden de vraag stellen wat er zou gebeuren indien de opkomstplicht werd afgeschaft. Met name dan op gemeentelijk vlak. Want een recent boek van twee VUB-politologen heeft wel verrassende dingen – en zelfs een ronduit schokkend feit - aan het licht gebracht over het allesbehalve democratische karakter van die verkiezingen-onder-de-kerktoren.

Nu ja ...aan het licht gebracht ? Het onderzoek bevestigt een dubieus verschijnsel dat op lokaal vlak vaak werd vermoed of zelfs aangetoond, maar toch een bijzondere relevantie krijgt nu blijkt dat het schering en inslag is. In tal van gemeenten wordt namelijk al (lang) voor de gemeenteraadsverkiezingen via geheime voor-akkoorden uitgemaakt hoe de toekomstige bestuurscoalitie er zal uitzien. Het kiezerspubliek in het algemeen en de eigen achterban in het bijzonder wordt daarover geheel in het ongewisse gelaten. En tenzij de kiezers een (lokale...) politieke aardverschuiving teweegbrengen, tellen ze dus alleen maar mee “voor spek en bonen”.
Verrassend ? Schokkend ? Leerrijk in elk geval. En daarom een element in het boek dat helaas te weinig in de verf wordt gezet door de auteurs zelf, én – driewerf helaas – ook door de commentatoren die de praktijken (zouden moeten) kennen.

Maar eerst iets meer over het boek. Dat is gebaseerd op het onderzoek waarop Wille aan de VUB promoveerde, en wil zo diep mogelijk “doordringen in de zwarte doos” van de coalitievorming op lokaal niveau. Daartoe worden diverse theorieën m.b.t. coalitievorming besproken en getoetst aan de lokale realiteit – die er doorgaans heel anders uitziet. Vervolgens worden systematisch de opeenvolgende stappen ontleed die leiden tot de vorming van deze of gene coalitie, en uitvoerig aandacht besteed aan de onderlinge krachtverhoudingen, onderscheiden spelers, uiteenlopende dan wel convergerende beleidsopties, en omgevingsfactoren. Dat is een mondvol, en zelfs meer dan dat.

Want het boek lijdt aan wat ik beleefd zal omschrijven als “didactische overkill”. U herinnert zich misschien wel die prehistorische stelregel die voorschreef hoe een goede les of redevoering moest worden opgebouwd: eerst zeg je wat je gaat vertellen, dan vertel je dat, en vervolgens besluit je door samen te vatten wat je verteld hebt. De regel mag dan uit het pre-electronische steentijdperk dateren, in dit boek wordt hij grondig, zéér grondig toegepast. Kortom: als er pakweg 30 van de 180 bladzijden tekst waren geschrapt, had dit de duidelijkheid niet geschaad, en de lezer toenemende ergernis bespaard. De bekommernis om dingen duidelijk uit te leggen kan ik alleen maar toejuichen; maar je mag de lezer die een boek als dit überhaupt ter hand neemt ook niet behandelen als een nitwit aan wie je vijf keer hetzelfde moet uitleggen.

Daarmee heb ik meteen het eerste aspect aangeduid dat mij heeft geërgerd, en kan ik terugkeren tot wat dit boek wél leerrijk en vaak zelfs boeiend maakt.

Een goed overzicht van de diverse theorieën over coalitievorming, om te beginnen. Daar is niets mis mee; alleen dienen de auteurs er – zeer terecht – herhaaldelijk op te wijzen dat die theorieën vooral slaan op 'echte' regeringsvorming, maar nauwelijks een rol spelen wanneer op lokaal vlak coalities moeten worden gesloten. Wat daar telt is: in de bestuursmeerderheid geraken, tot ongeveer elke prijs. Macht dus.

Maar ook : mensen. Ook in dat opzicht verschilt kleinschalige coalitievorming duidelijk van die op een hoger niveau. In de gemeente telt, veel meer dan in regionale of nationale regeringen, of individuen “met elkaar kunnen” of niet.

Dat zijn alvast twee betekenisvolle verschillen, en ze worden uitvoerig uit de doeken gedaan.
Er is nog een derde verschil : in België is het op nationaal of zelfs regionaal niveau zo goed als ondenkbaar dat één enkele partij een absolute meerderheid verovert en dus alleen zou kunnen regeren. Terwijl in Vlaanderen in ruim een derde van de gemeenten - en in Wallonië zelfs in meer dan de helft ! - één enkele partij alleen 'regeert'.Omgekeerd kan het spel van de coalitievorming er toe leiden dat de grootste partij uit de boot valt; dat blijkt in ongeveer 10 procent van de gemeenten het geval, en dat is dan weer een verschijnsel dat men op een hoger bestuursniveau evengoed aantreft.

Het boek ontleedt minutieus alle stappen in het onderhandelingsproces dat moet uitmonden in een nieuw college van burgemeester en schepenen; ook de waarde van belangrijke posities in OCMW en intercommunales worden niet uit het oog verloren. Zo krijgt de lezer een gedetailleerd beeld van wat zich zo al allemaal afspeelt voor, tijdens en na de verkiezingsslag, voor en achter de schermen.
Veel daarvan is voor de geïnteresseerde waaarnemer niet echt nieuw, en in die zin vormt het boek een zoveelste illustratie van de vaak gehoorde misprijzende bedenking dat nogal wat sociaal- of politiek-wetenschappelijk onderzoek weinig méér doet dan bevestigen “wat iedereen al wist”.

Alleen wordt dat dan nu als 'bewezen' beschouwd...
Tegenover dit soort goedkope kritiek is het bijzonder jammer dat de écht nieuwe, ophefmakende onthulling van dit onderzoek niet duidelijker in de verf wordt gezet: dat er namelijk al zoveel wordt beslist, lang vóór de verkiezingen en ver àchter de schermen. Dat voor-akkoorden om in dezelfde of in een nieuwe coalitie samen te besturen al zijn afgesloten (en soms zelfs bij een notaris gedeponeerd) lang vóór de kiezer zijn zeg heeft gehad.

Dàt zoiets gebeurt is al kras. Nog krasser is de vaststelling dat die praktijk schering en inslag is. Want daarover laten de auteurs geen twijfel: “waar men gaat langs Vlaamse of Waalse wegen komt men voorakkoorden tegen” !

Hier situeert zich dan ook mijn tweede essentiële kritiek. Er valt zeker iets te zeggen voor de stelling dat een wetenschappelijk onderzoek zich moet of mag beperken tot het aan het licht brengen van bepaalde mechanismen, maar zich dient te onthouden van een waarde-oordeel daarover. Maar wanneer je achteraf op basis van dat onderzoek een boek op de markt brengt dat toch duidelijk bedoeld is voor een breder publiek … moet je wellicht wél je nek uitsteken en duidelijk een standpunt innemen tegenover een uitgesproken ondemocratisch verschijnsel. Dat mag zeker worden verwacht van wetenschappers die er doorgaans niét voor terugschrikken het politieke wereldje de les te lezen...

Zo'n duidelijk standpunt ontbreekt in dit boek. Met een “iedereen doet het” is de kous m.i. niet af, wanneer je vaststelt dat de wil van de kiezer op zo'n flagrante manier buiten spel wordt gezet – zelfs al is dat dan slechts op lokaal niveau. En dat verkiezingen de politiek nu eenmaal tot een “hoogst onzekere omgeving” maken, tja … dat geldt tenslotte niet alleen voor het gemeentelijke niveau. Het is precies een wezenskenmerk van democratie dat machthebbers die macht ook kunnen verliezen. Dat zij zich aan die onzekerheid willen onttrekken is ongetwijfeld begrijpelijk vanuit hùn standpunt, maar niet vanuit dat van iemand die begaan is met de kwaliteit van onze democratie.

Dat een partij nog voor de verkiezingen een bondgenootschap aangaat met een of meer andere partij(en) kan alleen maar worden gerechtvaardigd indien dat ook open en eerlijk gebeurt, zodat de kiezers weten waar ze aan toe zijn. Dan kunnen ze nog altijd soeverein uitmaken of ze dat spel meespelen of niet.

Het zou dus bijvoorbeeld leerrijk zijn geweest enkele gevallen – of tenminste één geval – nader te onderzoeken waarin een bestaand voor-akkoord niet kon worden uitgevoerd omdat uiteindelijk de kiezer de kaarten beduidend anders deelde dan verwacht. Want misschien gebeurde dat juist omdat men een of andere afspraak vermoedde, en die wou doorkruisen. Wie wil, mag dat als een suggestie voor een volgend proefschrift beschouwen.

Méér dan een suggestie is mijn laatste punt van kritiek: over het feit dat allerlei belangrijke posities in intercommunales helemààl niet aan het oordeel van de kiezer worden onderworpen, wordt in dit boek ook ergerlijk licht heengegaan. Je kan natuurlijk aanvoeren dat dit tenslotte de 'prijs' is die de winnaars in de wacht slepen. Maar recente gebeurtenissen hebben, dacht ik, toch voldoende aangetoond dat ook – of zelfs met name – op dat niveau wat meer democratische controle en inspraak zeker geen kwaad kan. Kortom: ook hier schieten de kritische wetenschappers tekort.

Slotsom: een leerrijk en zelfs onthullend, maar uiteindelijk onbevredigend boek, omdat het te braaf blijft.

dimanche, 07 octobre 2012

Rubrique d'Italie

Rubrique d'Italie

par Gabriele Adinolfi

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Gabriele Adinolfi

RIVAROL

N° 3062 du 28/09/2012

 

LE PREMIER ministre italien, Mario Monti, vient d’avouer publiquement qu’il a entraîné la Péninsule dans la récession. Il était impossible de nier l’évidence. Le taux d’imposition transalpin est devenu aujourd’hui le plus élevé du monde ; il n’y a eu aucune mesure favorable à la production menacée par la concurrence étrangère ; le chômage a grandi à des niveaux que l’Italie n’avait jamais connus, même pas en 1929 ; la consommation a chuté brutalement (les hôtels et les restaurants dans les principales localités touristiques ont vu un effondrement de 60 % de leur chiffre d’affaire cet été) alors que l’épargne familiale est attaquée. Le “spread”, le nouvel épouvantail invoqué lors du putsch qui avait fait tomber M. Berlusconi, ce “spread” (c’est-à-dire la différence entre les titres italiens et les titres allemands) que M. Monti s’était déclaré certain de réduire très vite et de façon considérable, reste au même niveau qu’il était lors de son arrivée “providentielle”. Et puisque les technocrates avaient expliqué aux Italiens que ne pas réduire le différentiel en quelques mois aurait signifié faire faillite, il est difficile pour Mario Monti de ne pas admettre maintenant qu’il a traîné le pays dans un gouffre.

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 ATOMISER MÊME LE COMMERCE

 

Si les Italiens surpris par ces aveux commencent seulement à se poser des questions c’est qu’ils n’avaient pas compris tout de suite l’objectif réel du gouvernement putschiste qui n’est pas de redresser le pays mais de le mettre à genoux suivant les intérêts financiers de ses patrons.

 

Mario Monti n’a pas été si longuement président européen de la Commission Trilatérale par hasard.

 

Et le but qu’il poursuit avec son équipe est totalement et sciemment contraire aux intérêts de ses concitoyens.

 

La restructuration globale que la Trilatérale essaye de gérer prévoit la mise à genoux de certains pays qui ne sont pas trop habitués à respecter les règles fixées par les patrons de la finance mondiale. L’Italie, riche d’initiatives corsaires, fait partie de ces pays rebelles et le gouvernement Monti est en train de la massacrer. Au point qu’il a présenté à la rentrée un projet de loi par lequel tout paiement au-dessus de cinquante euros devrait s’effectuer obligatoirement par carte bancaire, y compris dans les magasins.

 

Ce que ceci signifierait en intérêts usuriers et en paralysie du petit commerce est évident.

 

Certes, il est probable que ce seuil soit rejeté par le Parlement et qu’on finisse par se mettre d’accord sur un autre chiffre. Vraisemblablement les deux cents euros que visait la proposition originaire de l’équipe Monti ce printemps.

 

Le gouvernement fut alors obligé de se contenter de déclarer illégal tout règlement en espèce qui dépasserait les 499 euros. Une loi anti-économique et de saveur communiste qui a eu un premier impact violent sur le commerce mais qui ne sera rien par rapport à l’atomisation qui suivra l’ajustement prévu.

 

ELIMINER L’ETAT SOCIAL

 

Cela ne touche pas les Français car si le plan de restructuration global prévoit de mettre à genoux totalement l’Italie, pour ce qui concerne la France il se limite à la contrer, l’amadouer et l’affaiblir.

 

Il est donc improbable que l’Hexagone importe ces mesures anéantissantes.

 

En revanche, sur un autre sujet, l’Italie “montienne” risque de devenir un modèle pour la France “hollandienne”. Il s’agit de l’attaque sans répit de l’ Etat social et des acquis du travail, de la retraite et de la santé.

 

En moins d’un an, dans cette offensive, le gouvernement Monti a fait plus de dégâts qu’un saccage de barbares. Le travail n’est plus considéré comme un “droit”, si l’on se fonde sur les déclarations publiques du gouvernement italien.

 

Dans tous les conflits avec occupations d’usines qui ont fait rage depuis le début de l’année en Italie, l’exécutif a régulièrement donné tort aux travailleurs, révisant le droit du travail qui pourrait tranquillement s’appeler désormais droit d’exploitation du travail.

 

En dix mois de licenciements sauvages, une seule et unique fois le gouvernement s’est prononcé pour les travailleurs et s’était opposé au Tribunal qui avait décrété la fermeture de leur entreprise : il s’agit de l’Ilva de Tarante, qui a été reconnue responsable de milliers de cas de cancer dans la ville et ses alentours.

 

Mise à part cette parenthèse, le gouvernement a toujours pris position pour des choix libéraux style XIXe siècle, en s’engageant à effacer les conquêtes sociales obtenues par Mussolini et dont on a continué en bonne partie à bénéficier même après la défaite de 1945.

 

Le gouvernement technique a travaillé dur en ce sens-là. Dans quelques mois il aura sa relève et ce qui est prévu c’est justement une majorité de “gauche” qui puisse se permettre de piétiner les travailleurs.

 

DES MINEURS ENTONNANT LE CHANT DE L’ARMÉE

 

En prévision de ceci tous les leaders populistes de droite ont été attaqués et mis à l’écart (Berlusconi, Bossi, Formigoni), le vote populiste désorienté a été poussé vers une gauche virtuelle (le MoVimento 5 Stelle de l’acteur comique Beppe Grillo).

 

La bataille finale contre l’Etat social sera livrée par une majorité de gauche avec la complicité de dirigeants syndicaux qui trahiront encore et toujours leurs troupes.

 

La seule solution, c’est que les travailleurs puissent se passer des syndicalistes et prendre un élan tout seuls.

 

Début septembre les mineurs sardes de l’Alcoa ont rejeté les conseils des syndicalistes, ils ont durci leur lutte et, au moment de se battre contre la Celere (CRS) ont choisi d’entonner non pas une chanson rouge mais le chant de la Brigata Sassari, la brigade d’infanterie mécanisée qui a son siège dans la même province des mineurs.

 

Suite à cet affrontement la gauche a cherché à les récupérer mais le maire de Turin, Piero Fassino, dirigent du Parti Démocratique, ancien dirigeant du Parti Communiste (dont le PD est une filiation) et fils d’un chef partisan, a dû se sauver précipitamment du cortège des mineurs auquel il prétendait participer.

 

Un exemple isolé mais peut-être aussi prémonitoire d’une orientation syndicaliste nationale révolutionnaire. C’est justement ce que les technocrates mondialistes et les usuriers craignent le plus et qu’ils veulent désamorcer en tentant d’empêcher toute représentation politique ou syndicale de cette mouvance.

 

Et c’est pourquoi la gauche imprégnée de progressisme se prépare à liquider l’Etat social alors que la droite privée de tous ses leaders populistes se prépare à tenir un discours réactionnaire et antisocial elle aussi.

 

LES RÉACS DE BIG BROTHER

 

Et voici où l’on retrouve des parallèles entre la France et l’Italie.

 

Pendant que la gauche hollandienne s’apprête à lancer l’offensive contre les acquis sociaux, à droite on entend déjà chanter une chanson complémentaire à celle de l’Elysée.

 

Le rejet, compréhensible en soi, de la culture soixante-huitarde et de la banqueroute dont celle-ci est coresponsable, se manifeste de plus en plus. Ceux qui éprouvent ce rejet ne font souvent nullement la part des choses, manifestant dans le même temps leur soutien moral et idéologique à l’œuvre de destruction effectuée par l’élite mondialiste.

 

Le repli du politique vers le culturel s’accompagne quant à lui souvent d’un regard aigu et perçant, mais celui qui, en jouant au philosophe blasé et au misanthrope cultivé, se laisse aller à cette tentation qui lui paraît intelligente peut se retrouver aujourd’hui à jouer et à danser comme un idiot précisément comme le lui demande Big Brother.

 

C’est déjà en bonne partie le cas de la droite nationale, puisque l’anti-islamisme fait pencher certains vers le soleil couchant et vers l’Etat hébreu par peur du fantôme de la « guerre des civilisations ».

 

Un schéma tellement faux que les partisans de l’Occident sont obligés de se mentir tous les jours.

 

Comment s’expliquer, autrement, que ce qui est réalisé par ceux qui nous demandent de nous mobiliser en défense de notre civilisation, c’est d’armer les Frères Musulmans et Al-Qaïda, comme en Libye et en Syrie, et de cultiver entretemps dans les banlieues un potentiel explosif qui répond aux desideratas du Qatar, de l’Arabie Séoudite et des Etats-Unis.

 

Si à cette tromperie nous allons ajouter aussi un mépris réactionnaire de l’Etat social, il nous ne reste plus qu’à demander à Soros et Rockefeller s’ils veulent bien de nous comme valets ou comme cire-pompes, les places plus rentables dans leur cortège étant déjà prises.

Lüge und Betrug als Herrschaftsinstrumente

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Helmut MÜLLER:

Lüge und Betrug als Herrschaftsinstrumente

Lug und Trug regieren die Welt. So heißt es im Volksmund. Und es könnte sogar stimmen. Vor etwa einem Jahr  erschien das Buch „La grande Fraude“ (Ed. Odile Jacob), also „der große Betrug“, des  angesehenen französischen Kriminologen und Politik-Strategen Jean-Francois Gayraud, in dem dieser  den Ursachen und Motiven der von den USA ausgehenden Finanzkrisen nachgeht. Sein Befund läßt, wie zu erwarten, das Ursprungsland der Krise  und die internationale Bankenwelt gar nicht gut aussehen. 

 

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Die  ganze Finanzkrise sei nichts anderes als ein Riesenbetrug. Eine blinde oder willfährige Politik und die heilige Kuh „Deregulierung“ (und nicht bloß ein oder zwei Banken)  hätten wichtigen Finanzkreisen Tür und Tor für kriminelles Verhalten in großem Maßstab geöffnet. Solange dies nicht eingesehen wird, sei an eine Gesundung des Finanzmarktes nicht zu denken, so Gayraud.

www.youtube.com/watch?v=d8VRyUQ09xw

Erinnern wir uns doch: In den 1980er Jahren kam es in den USA infolge krimineller Machenschaften  von Bankmanagern zum Zusammenbruch von Sparkassen und weiteren Geld-Instituten.                                                                                                                              Auf den Ruinen dieses Unheils wurde das US-Finanzsystem reorganisiert, und zwar mit dem Ergebnis, daß fortan  eine unbegrenzte Kreditschöpfung möglich war.                            Den kleinen Leuten wurden so genannte Subprime-Kredite  (Hypothekenkredite mit geringer Bonität) aufgeschwatzt, obwohl man wußte, daß die Kreditnehmer das geliehene Geld nie zurückzahlen würden können.                                                                                                                                                                          Als dies nicht mehr zu verheimlichen war, nahmen die Banken diese Kredite aus ihren Bilanzen und warfen die inzwischen wertlos gewordenen Papiere auf den globalen Markt.  Die wohl absichtlich geschaffene Blase durfte platzen. Mit dem Ergebnis, daß am Ende  unerwünschte Dollarguthaben von Nicht- Amerikanern in der Höhe von 750 Milliarden Dollar verpufft sind. Aber anders als bei den Banken, ohne Aussicht auf  Entschädigung irgendeiner Art für die Masse der privaten Anleger.

Zwar verloren die USA dabei auch, doch ihr sind, anders als nichtamerikanischen  Käufern, immerhin die Häuser und Grundstücke geblieben. Nach Bereinigung der privaten Konkurse, darf das Spiel wahrscheinlich  wieder von vorne beginnen.                                   Das von Politik, Wallstreet und Ratingagenturen aufgezogene, kaum kontrollierte System ist ja eine Garantie dafür, daß die nächste große Krise vorbereitet und ein noch größerer Reibach erwartet werden kann.

Nun kommt aber Gayraud noch zu anderen Erkenntnissen: Dieses Finanzsystem sei auch ein günstiges Umfeld für  die Organisierte Kriminalität (OK),  die sich darin wie ein Fisch im Wasser  bewegen kann. In einem Vortrag vor der dafür zuständigen EU-Kommission  am 19. Juni 2012  hat der Kriminologe  auch darauf aufmerksam gemacht, daß durch die restriktive Kreditvergabepraxis  der Banken ein OK-Schattenbankwesen entstanden sei.

 

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Nicht zuletzt aber werde durch die OK die systemische Korruption in der Politik gefördert, und es gebe Anzeichen, daß sich diese Organisationen in Kooperations-Richtung von Terrorismus und Kriminalität im weißen Hemdkragen bewege. Wirklich bedenklich sei vor allem die Erkenntnis, daß  die Politik immer mehr von der OK unterwandert werde und kleine, schwache Staaten von ihr  abhängig werden könnten.

Es hat, in der Tat, längst den Anschein, die Völker seien Großbetrügern im Maßanzug, korrupten, machtgeilen Politikern und der Organisierten Kriminalität bereits vollends ausgeliefert. Daß auf diesem Feld die USA beispielgebend sind, kann spätestens nach dem berühmten 11. September 2011 mit Fug und Recht behauptet werden.  Auch da wurde die Welt nach Strich und Faden belogen, und wir in der Folge um unsere Sicherheit und Freiheit gebracht.                                                                                                                                                            Wer daran noch immer zweifelt und die Lügen der veröffentlichten Meinung für die Wahrheit hält, dem seien Susan Lindauers erhellende Ausführungen  zu diesem Thema empfohlen. Die ehemalige CIA-Mitarbeiterin macht nach  zehn Jahren Schweigepflicht  mehr als deutlich, wie der 11. September  – von den Vorbereitungen bis zum Attentat  – abgelaufen sein dürfte und  daß die nachfolgenden Kriege (Irak, Afghanistan)  bzw. die von Washington geplante Neuordnung des Nahen und Mittleren Ostens längst vor diesem Datum beschlossene Sache gewesen seien.

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Es fehlte eigentlich nur mehr ein das Unternehmen Neue Weltordnung vor der Öffentlichkeit   rechtfertigendes  offizielles und unumstößliches  Signal. Der darauf folgende  Krieg gegen den selbst hochgezüchteten  islamistischen Terror  dient in Wirklichkeit dazu, weitergehende  politische und ökonomische Absichten strategischer Natur  auf Kosten der Völker in diesem Raum und zum Schaden der Europäer  (Nato-Sklaven) und anderer umzusetzen.

www.youtube.com/watch?v=Z-uj79SEgjQ

Was übrigens diese Neuordnung betrifft, hier ein kleines Indiz dafür, wohin der nahöstliche, sprichwörtliche Hase zu laufen hat: Die Sprecherin  des oppositionellen Syrian National Council (SNC), Bassama Kodmani; nachweislich gut vernetzt mit der Ford Foundation  und dem Council of  Foreign Relations (CFR) wurde nach 2008 (!) wieder bei der Bilderberg-Konferenz, dieses Mal in in Chantilly, Virginia,  gesichtet.

samedi, 06 octobre 2012

Pierre Vial: Douce France!

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DOUCE FRANCE !

Pierre Vial

A Marseille, dans le XVe arrondissement (les « quartiers Nord », où règne la loi des Kalashnikov), des « habitants » ont chassé sans ménagement des Roms qui s’étaient installés au pied de leurs immeubles, avant de mettre le feu à leur campement. Ils ont agi ainsi, disent-ils, parce que les vols et l’insalubrité étaient devenus insupportables, tandis qu’autorités locales et forces de police faisaient preuve d’une totale inertie, malgré force réclamations. Détail important : les « habitants » en colère sont des Maghrébins, comme tout un chacun a pu le constater sur les écrans de télévision (l’info en direct a du bon). Les ligues de vertu antiracistes sont dans l’embarras (le mot est faible) : on ne peut, malgré les évidences, accuser de racisme des Maghrébins, n’est-ce pas ? Mais on peut difficilement les approuver… Il est donc urgent de ne rien faire.

Le plus important, dans cette affaire, est ce qui est sous-jacent à l’incident. A savoir le message que celui-ci véhicule : quand les Gaulois sont incapables, par veulerie et ethnomasochisme, de faire régner l’ordre, les Maghrébins, eux, sont capables de le faire. Conclusion : braves gens, si vous voulez vivre dans la tranquillité, faites confiance à l’islam. Avec lui – et bien sûr si vous acceptez de vous soumettre à lui – vous n’aurez plus de problème, la charia sera un garant de paix.

Echirolles, à côté de Grenoble : deux jeunes hommes, l’un Noir l’autre Maghrébin, ont été poignardés à mort par une quinzaine d’autres « jeunes », venus d’un quartier voisin. Règlement de compte dont le procureur de la République dit ne pas arriver à comprendre la raison, puisqu’au départ il y a eu simplement « un mauvais regard » jeté par un adolescent à un autre. Cet abruti ne voit pas – ou refuse de voir, au nom du politiquement correct – qu’il s’agit là, simplement, d’un nouvel épisode illustrant ce que nous disons depuis longtemps : une société multiraciale est une société multiraciste, au sein de laquelle des bandes de quartiers s’affrontent pour des questions de domination territoriale et de contrôle des trafics en tous genres qui brassent beaucoup, beaucoup d’argent. Les media se sont dépêchés, dès que l’info du double assassinat est tombée, de répéter en boucle que les deux victimes étaient des gens au-dessus de tout soupçon, sans aucune implication dans des affaires louches. Peut-être… Mais attendons la suite de l’enquête (si ses conclusions ne sont pas discrètement étouffées).

Salafismo e CIA: destabilizzare la Federazione Russa?

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Salafismo e CIA: destabilizzare la Federazione Russa?

Parte I: la Siria arriva nel Caucaso russo
Il 28 agosto Sheikh Said Afandi, noto leader spirituale della Repubblica autonoma russa del Daghestan, veniva assassinato. Un’attentatrice suicida jihadista era riuscita ad entrare in casa sua e a far esplodere un ordigno esplosivo. L’obiettivo dell’omicidio era stato accuratamente selezionato. Sheikh Afandi, 75enne leader musulmano Sufi, aveva svolto un ruolo critico nel tentativo di giungere ad una riconciliazione in Daghestan, tra i salafiti jihadisti sunniti ed altre fazioni, molti dei quali, in Daghestan, si considerano seguaci Sufi. Senza una sostituzione della sua statura morale e del suo ampio rispetto, le autorità temono un focolaio di guerra settaria nella piccola repubblica autonoma russa. [1]


La polizia ha riferito che l’assassino era una donna di etnia russa convertitasi all’Islam e legata alla rivolta fondamentalista islamica salafita contro la Russia ed i governi regionali fedeli a Mosca, nelle repubbliche autonome e in tutta l’instabile regione musulmana del Caucaso settentrionale. Le popolazioni musulmane in questa regione della Russia e nell’ex Unione Sovietica, tra cui Uzbekistan e Kirghizistan, e nella provincia cinese dello Xinjiang, sono oggetto di varie operazioni di intelligence degli Stati Uniti e della NATO dalla fine della Guerra Fredda nel 1990. Washington vede nella manipolazione dei gruppi musulmani il veicolo per indurre un caos incontrollabile nella Russia e nell’Asia centrale. Attuato dalle stesse organizzazioni impegnate nel creare caos e distruzione in Siria contro il governo di Bashar al-Assad. In un certo senso, come i servizi di sicurezza russi hanno capito chiaramente, se non riescono a fermare l’insurrezione jihadista in Siria, essa si rivolgerà in patria attraverso il Caucaso. I recenti omicidi dei leader moderati Sufi e di altri musulmani del Caucaso, fanno apparentemente parte di ciò che sta diventando sempre più chiaro come, forse, la più pericolosa operazione di intelligence degli Stati Uniti, che sempre opera a livello mondiale con il fondamentalismo islamico. In precedenza, i servizi segreti statunitensi e alleati avevano giocato a tira e molla con le organizzazioni religiose o settarie in tale o tal altro paese. Ciò che rende la situazione particolarmente pericolosa, in particolare dopo la decisione di Washington di scatenare gli sconvolgimenti della malnominata primavera araba, che hanno avuto inizio alla fine del 2010 in Tunisia, diffondendo come un incendio in tutto il mondo islamico, dall’Afghanistan in Asia centrale al Marocco, è l’ondata incalcolabile di uccisioni, odi, distruzione di intere culture che Washington ha scatenato in nome di quel sogno sfuggente chiamato “democrazia”. Utilizzando presunti gruppi salafiti di al-Qaida, sauditi o wahhabiti, o i discepoli del movimento turco di Fethullah Gülen, per incendiare l’odio religioso nell’Islam e contro le altre fedi, che potrebbe richiedere decenni per essere estinto. E che infine potrebbe facilmente sfociare in una nuova guerra mondiale.

La minaccia del fondamentalismo in Caucaso
Dopo lo scioglimento dell’URSS, i mujahidin radicali afghani, islamisti dall’Arabia Saudita, da Turchia, Pakistan e altri paesi islamici, dilagarono nelle regioni musulmane dell’ex Unione Sovietica. Uno dei meglio organizzati di questi gruppi era il movimento di Fethullah Gülen, leader di una rete globale di scuole islamiche e che risulta avere un’influenza importante sulla politica di Erdogan, del partito AKP della Turchia. Gülen si era affrettato a creare The International Daghestan-Turkey College nel Daghestan. Durante i giorni caotici del crollo sovietico, il Ministero della Giustizia della Federazione Russa aveva ufficialmente registrato e autorizzato la libera attività di una serie di fondazioni e organizzazioni islamiche. Tra queste, la Lega del Mondo Islamico, l’Assemblea Mondiale della Gioventù Musulmana, la sospetta fondazione saudita ‘Ibrahim ben Abd al-Aziz al-Ibrahim‘, vicina ad al-Qaida. La lista nera comprendeva anche la fondazione saudita al-Haramein, che sarebbe legata ad al-Qaida, e l’IHH [2], un’organizzazione turca vietata in Germania, che avrebbero raccolto fondi per i combattenti jihadisti in Bosnia, Cecenia e Afghanistan, e accusata dall’intelligence francese di avere legami con al-Qaida. [3]

Molti di questi enti di beneficenza erano coperture dei fondamentalisti salafiti e del loro ordine del giorno speciale. Molti islamisti stranieri in Cecenia e Daghestan erano coinvolti nei disordini regionali e nelle guerre civili, quindi le autorità russe revocarono il permesso per le attività alla maggior parte delle scuole e delle istituzioni islamiche. In tutto il Caucaso del Nord, al momento della guerra Cecena alla fine degli anni ’90, vi erano più di due dozzine di istituti islamici, circa 200 madrase e numerose maktabas (scuole di studio coraniche) presenti in quasi tutte le moschee. L’International Daghestan-Turkey College era stato costretto a chiudere i battenti in Daghestan. Il Collegio era gestito dall’organizzazione di Fethullah Gülen. [4] Al culmine della repressione della diffusione dell’insegnamento salafita in Russia, alla fine degli anni ’90, ci fu un esodo di centinaia di giovani del Daghestan e di studenti musulmani Ceceni in Turchia, Arabia Saudita, Pakistan e in altri luoghi del Medio Oriente, dove avrebbero ricevuto una formazione presso il movimento di Gülen e varie organizzazioni finanziate dai sauditi, tra cui quelle salafite. [5] Si ritiene che gli studenti formati in Russia dai sostenitori di Gülen o dai centri salafiti sauditi e di altri fondamentalisti, siano stati rimandati in Daghestan e nel Caucaso del Nord per diffondere il loro radicalismo islamico. Entro il 2005 la situazione nel Caucaso era così influenzata da questo intervento salafita, che il salafita ceceno Doku Umarov, citato dal Consiglio di sicurezza dell’ONU per i collegamenti con al-Qaida [6], aveva dichiarato unilateralmente la creazione di ciò che chiamava ‘Emirato del Caucaso’, annunciando che aveva intenzione di creare uno stato islamico basato sulla sharia, comprendente l’intera regione del Caucaso del Nord, tra cui il Daghestan. Modestamente si proclamò emiro dell’Emirato del Caucaso. [7]

Parte II: il salafismo in guerra con la tradizione Sufi
Il salafismo, noto in Arabia Saudita come wahhabismo, è un ceppo fondamentalista dell’Islam che ha attirato l’attenzione del mondo e divenne famoso nel marzo 2001, poco prima degli attacchi dell’11 settembre. Fu allora che il governo salafita dei taliban in Afghanistan, distrusse volontariamente le storiche gigantesche statue del Buddha di Bamiyan, sulla Via della Seta, risalenti al 6° secolo. I leader salafiti taliban vietarono come “anti-islamico” anche tutte le forme di immagini, musica e sport, tra cui la televisione, in conformità con ciò che consideravano la stretta interpretazione della Sharia. Fonti afgane riferirono che l’ordine di distruggere i Buddha proveniva dal jihadista wahhabita saudita Usama bin Ladin, che alla fine convinse il Mullah Omar, leader supremo dei taliban all’epoca, ad attuarlo. [8] Mentre i Sufi incorporano il culto dei santi e le preghiere cerimoniali nella loro pratica, i salafiti condannano come idolatria qualsiasi forma di culto non tradizionale. Chiedono inoltre l’istituzione del governo politico islamico e una sharia rigorosa. Il Sufismo è la culla del grande patrimonio spirituale e musicale dell’Islam, secondo gli studiosi islamici, fornisce una dimensione interiore e mistica, o psico-spirituale, all’Islam, che risale a secoli indietro. Uno studioso Sufi ha descritto il nucleo del Sufismo: “Mentre tutti i musulmani credono di essere sul sentiero di Dio e di avvicinarsi a Dio, in Paradiso, dopo la morte e il ‘Giudizio Universale’; i Sufi credono anche che sia possibile avvicinarsi a Dio e vivere questa vicinanza, mentre si è vivi. Inoltre, il raggiungimento della conoscenza viene ottenuta con una tale intimità con Dio, affermano i Sufi, che è il vero scopo della creazione. Qui parlano del qudsi hadith, in cui Dio afferma, ‘Ero un tesoro nascosto e ho apprezzato il fatto che io sia conosciuto, così ho creato la creazione, al fine di essere conosciuto.’ Quindi, per i Sufi c’è già uno slancio, una continua attrazione esercitata nei loro cuori da Dio, trascinando, con l’amore, verso Dio“. [9]


La corrente mistica del sufismo islamico e la sua aspirazione ad avvicinarsi a Dio, è in netto contrasto con la corrente salafita jihadista o wahhabita, che è armata con armi mortali, predica la falsa dottrina della jihad, e un senso perverso del martirio, impegnandosi in innumerevoli atti di violenza. Non c’è da stupirsi che le vittime della jihad salafita siano per lo più le altre forme pacifiche dell’Islam, tra cui soprattutto i Sufi. L’autorevole 75enne Afandi aveva pubblicamente denunciato il fondamentalismo islamico salafita. Il suo omicidio fece seguito a un attacco coordinato del 19 luglio, contro due alti mufti nella Repubblica del Tatarstan russa, sul Volga. Entrambe le vittime erano capi religiosi riconosciuti dallo Stato che avevano attaccato l’Islam radicale. Quest’ultima serie di omicidi apre un nuovo fronte nella guerra salafita contro la Russia, attacca in particolare i leader sufi musulmani moderati. Se il Daghestan sprofondi o meno in una guerra civile religiosa, che poi si diffonda in tutto il Caucaso russo geopoliticamente sensibile, non è ancora certo. Ciò che è quasi certo è che gli stessi circoli che alimentano violenza e terrore in Siria contro il regime del presidente alawita Bashar al-Assad, sono dietro l’uccisione dello sceicco Afandi, così come degli atti di terrorismo o dei disordini nel Caucaso musulmano in Russia. In modo assai reale, rappresenta uno scenario da incubo per la Russia, una “Siria che arrivi in Russia.” Dimostrando drammaticamente perché Putin ha compiuto uno sforzo così determinato nel fermare la discesa nell’inferno omicida della Siria.

Salafismo e CIA
L’esistenza del cosiddetto marchio jihadista salafita dell’Islam in Daghestan è piuttosto recente. È stato anche deliberatamente importato. Il salafismo è a volte chiamato anche col vecchio nome saudita di wahhabismo. Il wahhabismo era originariamente una forma minoritaria beduina di fede originaria dell’Islam, dominante in Arabia Saudita dal 1700. Irfan al-Alawi e Stephen Schwartz del Centro per il pluralismo islamico danno la seguente descrizione delle condizioni saudite sotto il rigido marchio wahhabita dell’Islam: “Le donne che vivono sotto il governo saudita devono indossare l’abaya, il mantello totale del corpo, e il niqab, il velo sul viso, hanno scarse opportunità di istruzione e di carriera, gli è fatto divieto di guidare veicoli, di contatti sociali con uomini che non siano parenti, e tutte le attività personali devono essere sorvegliate, anche aprire i conti bancari, da un familiare di sesso maschile o da un “custode“. Queste regole wahhabite vengono applicate dal mutawiyin, o milizia morale, conosciuta anche come “polizia religiosa”, ufficialmente designata dalla Commissione per la Promozione della virtù e la prevenzione del vizio (CPVPV), che pattuglia le città saudite, armata di bastoni rivestiti in pelle, liberamente utilizzata contro presunti ribelli. Compiono raid nelle case alla ricerca di alcol e droghe, e molestano i musulmani non-wahhabiti e i credenti in altre fedi“. [10] E’ ampiamente noto che l’oscenamente opulenta e la non così tanto moralmente elevata famiglia reale saudita abbia stretto un accordo faustiano con i leader wahhabiti. L’accordo, presumibilmente, rende i wahhabiti liberi di esportare il propria fanatica forma d’Islam alle popolazioni islamiche del mondo, in cambio di lasciare la famiglia reale saudita al potere. [11] Vi sono, tuttavia, altri oscuri e sporchi cucchiai che agitano lo stufato wahabita-salafita saudita.


Poco conosciuto è il fatto che l’attuale forma aggressiva di wahhabismo saudita, sia in realtà una sorta di fusione tra salafiti jihadisti importati dalla Fratellanza musulmana, in Egitto, e i fondamentalisti wahhabiti sauditi. Importanti membri salafiti della Fratellanza musulmana egiziana furono introdotti dalla CIA nel regno saudita, negli anni ’50, con una complessa serie di eventi, quando Nasser usò la mano pesante contro i Fratelli musulmani, in seguito ad un tentativo di assassinio. Negli anni ’60, l’afflusso in Arabia Saudita di membri egiziani dei Fratelli musulmani in fuga dalla repressione nasseriana, aveva occupato molte importanti cattedre nelle scuole religiose saudite. Tra gli studenti vi era un facoltoso giovane saudita, Usama bin Ladin. [12] Durante il Terzo Reich, la Germania di Hitler aveva sostenuto i Fratelli musulmani come arma contro gli inglesi in Egitto e in altre parti del Medio Oriente. Marc Erikson descrive le radici naziste della Fratellanza musulmana egiziana così: “…Mentre il fascismo italiano e tedesco cercavano una maggiore presenza in Medio Oriente negli anni ’30 e ’40, per contrastare il controllo degli inglesi e dei francesi, una stretta collaborazione tra gli agenti fascisti e leader islamici ebbe inizio. Durante la Rivolta Araba del 1936-1939, l’ammiraglio Wilhelm Canaris, capo dell’intelligence militare tedesca, aveva inviato agenti e denaro per sostenere la rivolta palestinese contro gli inglesi, così come il fondatore dei Fratelli musulmani e “guida suprema”, Hassan al-Banna. Un individuo chiave nel legame fascista-islamista tra i nazisti e al-Banna fu il Gran Mufti di Gerusalemme, Haj Amin el-Husseini.” [13] Dopo la sconfitta della Germania, l’intelligence inglese si mosse per assumere il controllo della Fratellanza musulmana. In ultima analisi, per ragioni finanziarie e di altro tipo, gli inglesi decisero di consegnare le loro attività con i Fratelli musulmani ai loro colleghi della CIA, negli anni ’50. [14]


Secondo l’ex cacciatore di nazisti del Dipartimento di Giustizia degli Stati Uniti, John Loftus, “nel corso degli anni ’50, la CIA evacuò i nazisti dei Fratelli musulmani in Arabia Saudita. Ora, quando arrivarono in Arabia Saudita, alcuni dei protagonisti dei Fratelli musulmani, come il dottor Abdullah Azzam, divennero insegnanti nelle madrasse, le scuole religiose. E unirono le dottrine del nazismo con questo strano culto islamico, il wahhabismo”. [15] “Tutti pensano che l’Islam sia una religione fanatica, ma non lo è“, continua Loftus. “Pensano che l’Islam, la versione saudita dell’Islam, sia tipica, ma non lo è. Il culto wahhabita è stato condannato come eresia più di 60 volte dalle nazioni musulmane. Ma quando i sauditi divennero ricchi, comprarono un grande silenzio. Si tratta di un culto molto duro. Il wahhabismo è praticato solo dai taliban e dall’Arabia Saudita, per quanto sia estremo. Non ha davvero nulla a che fare con l’Islam. L’Islam è una religione molto pacifica e tollerante. Ha sempre avuto buoni rapporti con gli ebrei, nei primi mille anni della sua esistenza“.[16] Loftus ha individuato il significato di quello che oggi sta emergendo dall’ombra, consegnando l’Egitto al Presidente Morsi dei Fratelli musulmani, e il cosiddetto Consiglio nazionale siriano, in realtà dominato dai Fratelli musulmani e pubblicamente guidato dal più “politicamente corretto” o presentabile degli artisti del calibro di Bassma Kodmani. Kodmani, portavoce per gli Affari esteri del CNS, è stata due volte ospite al raduno dell’élite del Bilderberg, più recentemente a Chantilly, in Virginia, all’inizio di quest’anno. [17]


La caratteristica più bizzarra e allarmante dei cambi di regime finanziati dagli USA, avviati nel 2010, e che hanno portato alla distruzione del regime arabo laico di Hosni Mubarak in Egitto, di Muhammar Gheddafi in Libia e del regime laico del presidente Ben Ali in Tunisia, e che hanno portato alla distruzione selvaggia in tutto il Medio Oriente, in particolare negli ultimi diciotto mesi in Siria, è l’emergente modalità di presa di potere dei rappresentanti salafiti della torbida Fratellanza musulmana. Secondo fonti informate, i Fratelli musulmani, islamici sunniti finanziati dai sauditi, domina i membri del Consiglio nazionale siriano in esilio, sostenuti dalla Segretaria del Dipartimento di Stato USA, Clinton e dalla Francia di Hollande. La Fratellanza musulmana siriana è legata, non a caso, alla Fratellanza musulmana egiziana del presidente Mohammed Morsi, che di recente, alla riunione dei Paesi Non Allineati in Iran, aveva chiesto apertamente la rimozione di Assad dalla Siria, un passo logico affinché i suoi Fratelli musulmani in Siria, presenti nel Consiglio Nazionale, prendano le redini del potere. I sauditi dicono anche di aver finanziato l’ascesa al potere in Tunisia del governo islamista del partito Ennahda, [18] e sono documentati i finanziamenti della Fratellanza musulmana, che domina il Consiglio nazionale siriano contrario al presidente Bashar al-Assad. [19]

Parte III: il regno del terrore salafita di Morsi
Indicativo del vero programma attuale della Fratellanza musulmana e dei jihadisti collegati, è il fatto che una volta che avranno il potere, faranno cadere il velo della moderazione e della riconciliazione, e riveleranno le loro radici violentemente intolleranti. Questo è visibile in Egitto oggi, con il  presidente dei Fratelli musulmani Mohammed Morsi. Non vengono trasmessi dai principali media occidentali, fino ad oggi, gli allarmanti rapporti diretti delle organizzazioni missionarie cristiane in Egitto, secondo cui i Fratelli musulmani di Morsi hanno già cominciato a far cadere il velo della “moderazione e conciliazione“, mostrando i loro colore da brutali salafiti totalitari, similmente a quanto fecero in Iran le forze radicali della Sharia di Khomeini, dopo aver preso il controllo nel 1979-81.

In una lettera diffusa dalla missione Christian Aid (CAM), un missionario cristiano egiziano ha scritto che la Fratellanza musulmana di Morsi “ha annunciato che avrebbe distrutto il paese, se Morsi non avesse vinto, ma hanno anche detto che si vendicheranno di tutti coloro che hanno votato per [il suo avversario Ahmed] Shafiq, soprattutto i cristiani, in quanto sono sicuri che abbiamo votato per Shafiq. Ieri hanno cominciato uccidendo due credenti ad al- Sharqiya, a causa di ciò“, ha aggiunto il missionario, parlando in condizione di anonimato. [20] La presente relazione è stata pubblicata poche settimane dopo che la TV di Stato egiziana (sotto il controllo di Morsi) ha mostrato le immagini del spaventoso video di un convertito dall’islam al cristianesimo ucciso da musulmani. Il filmato ha mostrato un giovane costretto da uomini mascherati con un coltello alla gola. Mentre si sente un uomo cantare preghiere musulmane in arabo, che per lo più condannavano il cristianesimo, un altro che teneva il coltello alla gola del convertito cristiano cominciava a decapitarlo, lentamente, tra grida di “Allahu Akbar” (“Allah è grande”), secondo le trascrizioni. Nella lettera, il missionario egiziano aggiungeva che, “subito dopo che Morsi ha vinto, ai cristiani in Egitto è stato impedito con la forza di andare in chiesa.” Molti musulmani, la lettera affermava, “hanno cominciato a dire alle donne, in strada, che dovevano indossare l’abbigliamento islamico compreso di copricapo. Si comportano come se avessero il controllo del paese, e lo hanno, ora“. [21]

Già nel 2011 i seguaci salafiti di Morsi hanno cominciato ad attaccare e a distruggere le moschee Sufi in tutto l’Egitto. Secondo l’autorevole quotidiano al-Masry al-Youm (l’Egiziano oggi), 16 moschee storiche di Alessandria appartenenti ad ordini Sufi, sono state contrassegnati per essere distrutte dai cosiddetti “salafiti”. Alessandria dispone di 40 moschee associate ai Sufi, ed è la sede di 36 gruppi Sufi. Mezzo milione di Sufi vive in città, su un totale di quattro milioni di persone. L’aggressione contro i Sufi in Egitto, include un raid contro la moschea più illustre di Alessandria, che prende il nome, e alloggia, la tomba del 13° secolo del Sufi Al-Mursi Abul Abbas. [22] In particolare, il cosiddetto regime “democraticamente eletto” in Libia, dopo il rovesciamento nel 2011 di Muammar Gheddafi, grazie alle bombe della NATO, è stato anch’esso zelante nel distruggere le moschee e i luoghi di culto Sufi. Ad agosto di quest’anno, la Direttrice Generale dell’UNESCO, Irina Bokova, ha espresso “grave preoccupazione” per la distruzione da parte dei jihadisti, dei siti islamici Sufi a Zliten, Misurata e Tripoli, e ha invitato gli autori a “cessare immediatamente le distruzioni“. [23] In fondo, dietro le quinte, il governo libico è dominato da jihadisti e dai seguaci dei Fratelli musulmani, come in Tunisia e in Egitto. [24]


Il cocktail esplosivo di violenze insito nel permettere l’ascesa al potere degli islamisti salafiti in tutto il Medio Oriente, è abbastanza chiaro; simbolicamente la notte dell’11 settembre scorso, una folla di sostenitori arrabbiati del gruppo salafita fanatico Ansar al-Sharia, assassinava l’ambasciatore degli Stati Uniti in Libia e tre diplomatici statunitensi, bruciando il consolato statunitense a Bengasi, in segno di protesta per la pubblicazione su YouTube di un film di un regista statunitense, che mostra il profeta Maometto indulgere in affari sessuali multipli e mettere in dubbio il suo ruolo di messaggero di Dio. Ironia della sorte, l’ambasciatore degli Stati Uniti aveva avuto un ruolo chiave nel rovesciare Gheddafi aprendo la porta alla conquista salafita della Libia. Allo stesso tempo, folle inferocite di migliaia di salafiti circondavano l’ambasciata statunitense a Cairo, in segno di protesta per il film degli Stati Uniti. [25] Ansar al-Sharia (Partigiani della “legge islamica” in arabo) sarebbe una derivazione di al-Qaida e reclama una presenza  in tutto il Medio Oriente, dallo Yemen alla Tunisia, Iraq, Egitto e Libia. Ansar al-Sharia afferma di voler riprodurre il modello ristretto di sharia o legge islamica abbracciato dai taliban in Afghanistan, e dallo Stato islamico dell’Iraq, un gruppo militante ombrello che comprende al-Qaida in Iraq. Il nucleo del gruppo sono dei jihadisti che provengono da uno “stato islamico”, sia  l’Afghanistan di metà degli anni ’90, o i jihadisti in Iraq, dopo l’invasione degli USA nel 2003. [26]

La detonazione deliberata, oggi, di un nuovo ciclo di terrore fondamentalista jihadista salafita nelle regioni musulmane del Caucaso russo, ha origini squisitamente politiche, in tempo per esercitare la massima pressione interna sul governo della Russia di Vladimir Putin. Putin e il governo russo sono i sostenitori più forti ed essenziali del governo siriano di Bashar al-Assad, e per la Russia il mantenimento della sola base navale del Mediterraneo della Russia, nel porto di Tartus in Siria, è di vitale importanza strategica. Allo stesso tempo, il messaggio subdolo di Obama a Medvedev di attendere la rielezione di Obama per valutare l’intenzione degli Stati Uniti nei confronti della Russia, e il recente commento criptico di Putin, secondo cui un compromesso con il ri-eletto presidente Obama potrebbe essere possibile, ma non con un Romney presidente, [27] indicano che la tattica di Washington con Mosca del “bastone e carota” o del poliziotto buono – poliziotto cattivo, potrebbe tentare la Russia a sacrificare le principali alleanze geopolitiche, forse anche la speciale e recente stretta alleanza geopolitica con la Cina. [28] Se ciò accadesse, il mondo potrebbe assistere al “reset” nelle relazioni USA-Russia, con conseguenze catastrofiche per la pace nel mondo.

*F. William Engdahl è l’autore di Full Spectrum Dominance: la democrazia totalitaria del Nuovo Ordine Mondiale

Note
[1] Dan Peleschuk, Sheikh Murdered Over Religious Split Say Analysts, RIA Novosti, 30 Agsto 2012.

[2] Mairbek  Vatchagaev, The Kremlin’s War on Islamic Education in the North Caucasus, North Caucasus Analysis Volume: 7 Issue: 34
[3] Iason Athanasiadis, Targeted by Israeli raid: Who is the IHH?, The Christian Science Monitor, 1 Giugno 2010.
[4] Ibid.
[5] Mairbek Vatchagaev, op. cit.
[6] UN Security Council, QI.U.290.11. DOKU KHAMATOVICH UMAROV, 10 Marzo 2011. La dichiarazione delle Nazioni Unite recita: “Doku Umarov Khamatovich è stato inserito il 10 marzo 2011 ai sensi del paragrafo 2 della risoluzione 1904 (2009) come associati ad al-Qaida, Usama bin Ladin o ai taliban per “aver partecipato al finanziamento, pianificazione, facilitazione, preparazione o esecuzione di atti o attività di, in collaborazione con, nel nome di, per conto di o a sostegno, reclutamento, rifornimento, vendita o trasferimento di armi e materiale bellico” e “altri atti o attività di sostegno” al Gruppo della Jihad islamica (QE.I.119.05), al Movimento islamico dell’Uzbekistan (QE.I.10.01), al Battaglione ricognizione e sabotaggio dei Martiri ceceni Riyadus-Salikhin (RSRSBCM) (QE.R.100.03) e all’Emarat Kavkaz (QE.E.131.11).”
[7] Tom Jones, Czech NGO rejects Russian reports of link to alleged Islamist terrorists al-Qaeda, 10 Maggio 2011.
[8] The Times of India, Laden ordered Bamyan Buddha destruction, The Times of India, 28 Marzo 2006.
[9] Dr. Alan Godlas, Sufism — Sufis — Sufi Orders
[10] Irfan Al-Alawi and Stephen Schwartz, Wahhabi Internal Contradictions as Saudi Arabia Seeks Wider Gulf Leadership, Center for Islamic Pluralism, 21 Maggio 2012.
[11] Irfan Al-Alawi and Stephen Schwartz, Wahhabi Internal Contradictions as Saudi Arabia Seeks Wider Gulf Leadership, 21 Maggio 2012.
[12] Robert Duncan, Islamic Terrorisms Links to Nazi Fascism, AINA, 5 Luglio 2007.
[13] Marc Erikson, Islamism, fascism and terrorism (Part 2), AsiaTimes.Online, 8 Novembre 2002.
[14] Ibid.
[15] John Loftus, The Muslim Brotherhood, Nazis and Al-Qaeda, Jewish Community News, 11 Ottobre 2006
[16] Ibid.
[17] Charlie Skelton, The Syrian opposition: who’s doing the talking?: The media have been too passive when it comes to Syrian opposition sources, without scrutinising their backgrounds and their political connections. Time for a closer look…, London Guardian, 12 Luglio 2012.
[18] Aidan Lewis, Profile: Tunisia’s Ennahda Party, BBC News, 25 Ottobre 2011.
[19] Hassan Hassan, Syrians are torn between a despotic regime and a stagnant opposition: The Muslim Brotherhood’s perceived monopoly over the Syrian National Council has created an opposition stalemate, The Guardian, UK, 23 Agosto 2012.
[20] Stefan J. Bos, Egypt Christians Killed After Election of Morsi, Bosnewslife, 30 Giugno 2012.
[21] Ibid.
[22] Irfan Al-Alawi, Egyptian Muslim Fundamentalists Attack Sufis, Guardian Online [London], 11 Aprile 2011
[23] Yafiah Katherine Randall, UNESCO urges Libya to stop destruction of Sufi sites, 31 Agosto 2012, Sufi News and Sufism World Report.
[24] Jamie Dettmer, Libya elections: Muslim Brotherhood set to lead government, 5 Luglio 2012, The Telegraph, London.
[25] Luke Harding, Chris Stephen, US ambassador to Libya, killed in Benghazi attack: Ambassador and three other American embassy staff killed after Islamist militants fired rockets at their car, say Libyan officials, London Guardian, 12 Settembre 2012.
[26] Murad Batal al-Shishani, Profile: Ansar al-Sharia in Yemen, 8 Marzo 2012 .
[27] David M. Herszenhorn, Putin Says Missile Deal Is More Likely With Obama, The New York Times, 6 Settembre 2012. Secondo un’intervista che Putin ha dato alla TV statale di Mosca RT, riferisce Herszenhorn, “Putin ha detto di ritenere che se Obama viene rieletto a novembre, un compromesso potrebbe essere raggiunto sulla questione controversa dei piani statunitensi sul  sistema di difesa antimissile in Europa, che la Russia fortemente contrasta. D’altra parte, Putin ha detto, se il signor Romney diventa presidente, Mosca dovrà temere che il sistema missilistico che è, nonostante le assicurazioni statunitensi, diretto in realtà contro la Russia, quasi certamente diventerà una realtà. “E’ possibile trovare una soluzione al problema, se l’attuale presidente Obama viene rieletto per un secondo mandato? In teoria, sì“, ha detto Putin, secondo la trascrizione ufficiale pubblicato sul sito Web del Cremlino. “Ma questo non è solo il presidente Obama. Per quanto ne so, il suo desiderio di trovare una soluzione è abbastanza sincero“, ha proseguito Putin. “L’ho incontrato di recente a margine del vertice del G-20 a Los Cabos, in Messico, dove abbiamo avuto la possibilità di parlare. E anche se abbiamo parlato per lo più della Siria, potevo ancora fare un bilancio della mia controparte. La mia sensazione è che è un uomo molto onesto, e che vuole sinceramente fare molti cambiamenti positivi. Ma può farlo? Saranno in grado di farglielo fare?”
[28] M.K. Bhadrakumar, Calling the China-Russia split isn’t heresy, Asia Times, 5 Settembre 2012.

Traduzione di Alessandro Lattanzio - SitoAurora

vendredi, 05 octobre 2012

Presseschau - September 2012

 

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Presseschau
September 2012
 
Wieder eine ganze Menge Stoff hat sich im September angesammelt. Die Zeit scheint aufregend zu sein. Bei Interesse einfach den jeweiligen Link anklicken...

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AUßENPOLITISCHES

(lange Version) Goldman Sachs - Eine Bank lenkt die Welt (arte HD)
https://www.youtube.com/watch?v=IupbE7JBRAw

Angst vor Mega-Crash: Mysteriöse Vorgänge bei Morgan Stanley
http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2012/09/01/angst-vor-mega-crash-mysterioese-vorgaenge-bei-morgan-stanley/

Kommentar zur Präsidentschaftswahl in den USA und Mitt Romney
Kommentar: Kandidat der Peinlichkeiten
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/kandidat-peinlichkeiten-2509834.html

Prof. Schachtschneider - Europäischer Bundesstaat wird erzwungen, am Ende sind alle bankrott
http://www.goldseiten.de/artikel/149920--Prof.-Schachtschneider---Europaeischer-Bundesstaat-wird-erzwungen-am-Ende-sind-alle-bankrott.html

Verstaatlichung in Frankreich: Bankpleite bringt Hollande in Not
http://www.ftd.de/politik/europa/:verstaatlichung-in-frankreich-bankpleite-bringt-hollande-in-not/70084958.html

Fotostrecke
Spaniens Ruinen der Immobilienkrise
http://www.zeit.de/wirtschaft/2010-06/fs-immobilien-spanien

Spanien
Im Lande der Bauruinen
http://www.augsburger-allgemeine.de/wirtschaft/Im-Lande-der-Bauruinen-id17567751.html

Italien
Fiskus entdeckt eine Million „illegale“ Gebäude
http://www.stol.it/Artikel/Politik-im-Ueberblick/Politik/Fiskus-entdeckt-eine-Million-illegale-Gebaeude

(dazu, wenn auch etwas älter)
Baukorruption in Italien
Geldstrafen stoppen nicht den illegalen Bauboom
http://suite101.de/article/baukorruption-in-italien-a53932

Griechen prüfen weitere Reparationsforderungen gegen Deutschland
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M560c81b91dc.0.html

(Einfach Rettungsschirm aufstocken…)
NS-Besatzung: Griechenland fordert 300 Milliarden Euro Wiedergutmachung
http://www.unzensuriert.at/content/0010046-NS-Besatzung-Griechenland-fordert-300-Milliarden-Euro-Wiedergutmachung

(Deutsch-griechischer Konflikt humoristisch gespielt)
A Very European Break Up
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=q5FT47kLZfs

Vortrag von Professor Dr. Dr. Wolfgang Berger zur Finanzkrise
http://www.youtube.com/watch?v=1Ks_CAbL4ro

Der mächtigste Staat der Erde: Die City of London - Prof. Dr. Dr. Wolfgang Berger
http://www.youtube.com/watch?v=rMwyBnxhIAY

Arbeitsmigration Eltern in Wien, Kind in Rumänien
Viele Rumänen ziehen auf der Suche nach Arbeit in andere EU-Länder – und lassen ihre Kinder zurück. Laut Unicef gibt es 350.000 rumänische "Eurowaisen" im Jahr.
http://www.zeit.de/gesellschaft/2012-09/rumaenien-eurowaisen

Kosovo und die Souveränität
Selbstbestimmt und kontrolliert
http://www.sueddeutsche.de/politik/kosovo-und-die-souveraenitaet-selbstbestimmt-und-kontrolliert-1.1463436

Anderthalb Millionen auf der Straße
Katalanen fordern Unabhängigkeit von Spanien
http://www.stern.de/politik/ausland/anderthalb-millionen-auf-der-strasse-katalanen-fordern-unabhaengigkeit-von-spanien-1893367.html

Unabhängigkeitsreferendum
Madrid droht Katalonien
http://www.faz.net/aktuell/politik/unabhaengigkeitsreferendum-madrid-droht-katalonien-11906641.html

(Kommentar zu den Unruhen in der arabischen Welt)
Ich bin beleidigt!
http://www.blu-news.org/2012/09/13/ich-bin-beleidigt/

Hier der besagte…
Muhammad Movie Trailer
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qmodVun16Q4

Mob stürmt deutsche Botschaft im Sudan
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b62d6e9588.0.html

Die Leute hinter “Innocence of Muslims”
http://julius-hensel.com/2012/09/die-leute-hinter-innocence-of-muslims/#comments

"Muslim Rage" Newsweek-Cover löst Spott und Ärger aus
http://www.zeit.de/politik/ausland/2012-09/newsweek-muslime-video-cover

Islamisten verbieten „unanständiges Tanzen“ auf den Malediven
http://www.unzensuriert.at/content/0010064-Islamisten-verbieten-unanst-ndiges-Tanzen-auf-den-Malediven

Islamisten profitieren von Libyens Zerfall
http://www.unzensuriert.at/content/0010081-Islamisten-profitieren-von-Libyens-Zerfall

Verfassungsschutz wegen Ausreise von Salafisten nach Ägypten besorgt
http://www.welt.de/newsticker/news2/article109129144/Verfassungsschutz-wegen-Ausreise-von-Salafisten-nach-Aegypten-besorgt.html

Besteseller-Autor Hesemann warnt
Historiker: Lebensgefahr für Christen in Ägypten
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/historiker-michael-hesemann-lebensgefahr-christen-aegypten-2509246.html

Kairo
Islamist wegen Bibelschändung angeklagt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54b68895bf6.0.html

Iran: Zum Tode verurteilter Pastor ist frei
http://www.factum-magazin.ch/wFactum_de/aktuell/2012_09_10_Nadarkani_frei.php

Ahmadinedschad vor der Uno-Vollversammlung 2012 - Komplette Rede 1/3
http://www.youtube.com/watch?v=pCjl-MaMu68

Magazin Charlie Hebdo druckt Sonderauflage mit Mohammed-Karikaturen
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/magazincharlie-hebdo-druckt-sonderauflage-mohammed-karikaturen-2510414.html

Selbstbild als ewiges Opfer des respektlosen Westens
Viele Muslime fordern Respekt gegenüber ihrem Propheten Mohammed. Das bedeutet aber noch lange nicht, dass sie diesen auch anderen Religionen erweisen. Über das Messen mit zweierlei Maß.
http://www.welt.de/politik/ausland/article109337821/Selbstbild-als-ewiges-Opfer-des-respektlosen-Westens.html

Terrordrohung gegen Dom in Bologna wegen “Nacktbild” Muhammads
http://religionv1.orf.at/projekt02/news/0206/ne020625_bologna_fr.htm

Marokkaner sollen Anschlag auf Kirche in Bologna geplant haben
http://www.schweizergeschichte.ch/index.php/D/article/196/3407/

Radikale Muslime in Bangladesch
Polizei nimmt 166 mutmaßliche Tempelschänder fest
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/bangladesch-polizei-nimmt-166-mutmassliche-tempelschaender-fest-a-858932.html

Großbritannien
Politisch korrekte Vergewaltigung
Tausende Mädchen in Großbritannien werden Opfer von “Sexgangs”. Selbst Mordfälle sind dokumentiert. Und die politisch korrekte Gesellschaft schweigt.
http://www.blu-news.org/2012/09/28/politisch-korrekte-vergewaltigung/
Hier der Originalartikel mit den schönen Kulturbereicherern…
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2209662/Betrayed-PC-brigade-From-Mail-writer-revealed-scandal-Muslim-sex-gangs-damning-expos--politically-correct-police-social-workers-betrayed-underage-white-victims--.html?openGraphAuthor=%2Fhome%2Fsearch.html%3Fs%3D%26authornamef%3DSue%2BReid&videoPlayerURL=http%3A%2F%2Fc.brightcove.com%2Fservices%2Fviewer%2Ffederated_f9%3FisVid%3D1%26isUI%3D1%26publisherID%3D1418450360%26playerID%3D72484359001%26domain%3Dembed%26videoId%3D&hasBCVideo=true&BCVideoID=1863440073001

Englische Nationalmannschaft
John Terry tritt zurück und attackiert englischen Verband
John Terry reicht es: Obwohl er von einem Gericht freigesprochen wurde, ermittelt der englische Fußball-Verband weiter gegen ihn in der Rassismus-Affäre.
http://www.abendblatt.de/sport/article109430692/John-Terry-tritt-zurueck-und-attackiert-englischen-Verband.html

Israel
Olmert zu einem Jahr Haft auf Bewährung und Geldstrafe verurteilt
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/schlaglichter_nt/article109429571/Olmert-zu-einem-Jahr-Haft-auf-Bewaehrung-und-Geldstrafe-verurteilt.html

Julian Assange
Der Gefangene des Zwischenreichs
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/julian-assange-der-gefangene-des-zwischenreichs-11882609.html

Massenflucht von Häftlingen in Mexiko
123 Insassen entkommen durch Tunnel
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/print_politik/article109314530/Massenflucht-von-Haeftlingen-in-Mexiko.html

Deutsch-Russische Beziehungen - Prof.Dr.Wjatscheslaw Daschitschew
http://www.youtube.com/watch?v=dgOmTSh4Scs&list=UU8XvlAZyv9yctl-VGdRoPyw&index=1&feature=plcp

Armin Siebert (Eastblok Music) über Pussy Riot und die Musikszene in Russland
http://www.musikmarkt.de/Aktuell/Interviews/Armin-Siebert-Eastblok-Music-ueber-Pussy-Riot-und-die-Musikszene-in-Russland

(Armenien-Bergkarabach-Aserbaidschan)
Erneute Kriegsgefahr im Kaukasus (3 Links)
http://www.taz.de/Kommentar-Aserbaidschan-Armenien/!100950/
http://www.boerse-go.de/nachricht/Fall-Safarov-macht-anhaltende-Auswirkungen-des-Berg-Karabach-Konflikts-deutlich,a2916925.html
http://www.berlinerumschau.com/news.php?id=62021&title=Armeniens+Parlament+stimmt+%FCber+Anerkennung+von+Bergkarabach+ab&storyid=1001346764465

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

Wahlalternative 2013
http://www.wa2013.de/

Euro-Rettungsschirm
ESM verstößt gegen Gesetz und EU-Verträge
http://www.welt.de/debatte/article108947819/ESM-verstoesst-gegen-Gesetz-und-EU-Vertraege.html#disqus_thread

Großes Lob für ESM-Entscheidung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M525b8c2b171.0.html

Finanzmärkte bejubeln den Tod der Bundesbank
http://www.welt.de/finanzen/article109060047/Finanzmaerkte-bejubeln-den-Tod-der-Bundesbank.html

Friedrich Romig: „Putsch gegen das eigene Volk“
http://www.sezession.de/33694/friedrich-romig-putsch-gegen-das-eigene-volk.html#more-33694

Hochverrat durch Wolfgang Schäuble
http://www.youtube.com/watch?v=n_rs9KyKZG4&feature=fvwrel

Das Ende einer Illusion
Aus dem Karlsruher Urteil die richtigen Lehren ziehen
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=379

Das kommende Flächenbombardement
Inflationspolitik für Superreiche und Schuldenmacher
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=382

Der Fluch des Papiergeldes
Vortrag des Ökonomen Dr. Thorsten Polleit bei den Freien Wählern Frankfurt
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=380

Vermögenssteuer: SPD will totalen Überwachungsstaat
http://www.mmnews.de/index.php/politik/10843-vermoegenssteuer-spd-will-totalen-ueberwachungsstaat

Clown-Union zur Euro-Rettungspolitik
http://www.blog.blauenarzisse.de/5186/clown-union-zur-euro-rettungspolitik.html

Wird Inventur des Bundesbank-Goldes zur Staatsaffäre?
http://www.wiwo.de/politik/konjunktur/stimmt-es-dass-wird-inventur-des-bundesbank-goldes-zur-staatsaffaere/7187540.html

Simulation
Berlin droht bei mehrtägigem Stromausfall Chaos
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/simulation-berlin-droht-bei-mehrtaegigem-stromausfall-chaos-a-777541.html

Die deutsche Sucht nach Gleichmacherei
Frauenquote, Mindestlohn, Vermögensabgabe – die Politik liebäugelt mit neuen Maßnahmen, weil sie Ungleichheit mit Ungerechtigkeit gleichsetzt. Dabei sorgt der Markt für mehr Fairness als der Staat.
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article109418261/Die-deutsche-Sucht-nach-Gleichmacherei.html

Tausenden Bäckereien in Deutschland droht das Aus
Wachsende Zahl von Backautomaten in Discountern und Supermärkten heizt das Bäckereisterben an
http://www.welt.de/newsticker/news3/article109430708/Tausenden-Baeckereien-in-Deutschland-droht-das-Aus.html

„Auf keinen Fall CDU oder FDP wählen!“
Interview mit Manfred Kleine-Hartlage über seinen Abfall vom linken Glauben, politische Chancen des deutschen Konservatismus und die Bundestagswahl 2013
http://www.citizentimes.eu/2012/09/10/auf-keinen-fall-cdu-oder-fdp-wahlen/

„Warum ich kein Linker mehr bin“ – Fragen an Manfred Kleine-Hartlage
http://www.sezession.de/33777/warum-ich-kein-linker-mehr-bin-fragen-an-manfred-kleine-hartlage.html#more-33777

Peer Steinbrück und die K-Frage, die es nie gab
http://www.sezession.de/33970/peer-steinbrueck-k-frage-kanzlerkandidat.html#more-33970

Zwei Bücher, 60 Vorträge und über eine Millionen Euro: Die Nebeneinkünfte des Peer Steinbrück (mit Update)
http://blog.abgeordnetenwatch.de/2010/08/17/ein-buch-29-vortrage-und-einige-hunderttausend-euro-die-nebeneinkunfte-des-peer-steinbruck/

Steinbrück bei Beckmann zu seinen geschwänzten Parlamentssitzungen
http://www.youtube.com/watch?v=NEONJ6pDkro&feature=related
Steinbrück und die Bonzenschleuder
http://www.youtube.com/watch?v=4M2lLFXxGzY

Wer braucht noch Schwarz-Gelb?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M500a8c54b4c.0.html

(Zu „staatliche Selbstverwaltung“)
Austritt aus der Staatssimulation
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e00a2d5eb7.0.html

(Zur Werbekampagne der Bundeswehr)
Mit Y-Tours auf Abenteuer-Urlaub
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5cf3e4d7d53.0.html

Bildung - OECD: Jeder Fünfte schafft nicht das Bildungsniveau der Eltern
http://newsticker.sueddeutsche.de/list/id/1360690

Özdemir erhält Orden wider den tierischen Ernst
http://www.welt.de/regionales/koeln/article109193298/Oezdemir-erhaelt-Orden-wider-den-tierischen-Ernst.html

(Zur Piratenpartei)
Klarmachen zum Kentern
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ffa641a1c7.0.html

Münster
Neuer Wirbel um Volksabstimmung über Hindenburg-Platz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a9b419ec23.0.html

Münsteraner stimmen gegen Hindenburgplatz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50476e7303b.0.html

Stresemann-Club. Rechtsliberale in der FDP
http://rechtsliberale.wordpress.com/

(Zu Truman und der Atombombe)
Tugend und Präsidentschaft (II)
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56f84e35f14.0.html

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Die schönsten Distanzierungen gegen Rechts, Vol. 1
http://www.sezession.de/33581/die-schonsten-distanzierungen-gegen-rechts-vol-1.html

Avanti Denunzianti
Von Thorsten Hinz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d613989ff2.0.html

Wirbel um NSU-Akten beim Militärischen Abschirmdienst
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b7073ac410.0.html

Polizei-Gewerkschaft: Neonazi-Datei geht nicht weit genug
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/gewerkschaft-polizei-neonazi-datei-geht-nicht-weit-genug-2510137.html

V-Mann-Affäre Verfassungsschutz hatte Kontakt zu NSU-Helfer Wohlleben
http://www.zeit.de/politik/deutschland/2012-09/nsu-npd-wohlleben

NSU-Opfer-Gedenken
Kasseler Platz wird nach NSU-Opfer benannt
http://www.fr-online.de/rhein-main/nsu-opfer-gedenken-kasseler-platz-wird-nach-nsu-opfer-benannt,1472796,17282560.html
(Das Foto zeigt zwar den zentralen Königsplatz, nicht den eigentlichen Ort, aber vielleicht wird der ja auch noch irgendwann umbenannt)

(Ablenkungsmanöver oder Hosenflattern?)
Rechtsextremismus in Ostdeutschland
Innenminister Friedrich warnt vor Unterwanderung durch Neonazis
http://www.focus.de/politik/deutschland/rechtsextremismus-in-ostdeutschland-innenminister-friedrich-warnt-vor-unterwanderung-durch-neonazis_aid_829795.html

Opferverband protestiert gegen Rosa-Luxemburg-Brücke
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ec1611d1fe.0.html

(…auch für Opfer „linksextremer Gewalt“?)
Mehr Geld für Opfer extremistischer Gewalt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M568827002eb.0.html

(auch ein paar schöne Bürger)
Alltäglicher Rechtsextremismus beschäftigt Schulleiterdienstversammlung
http://osthessen-news.de/J/1219019/region-alltaeglicher-rechtsextremismus-beschaeftigt-schulleiterdienstversammlung.html

NPD in Hessen
Rechtsextremisten spielen eine immer kleinere Rolle
http://www.welt.de/regionales/frankfurt/article108976901/Rechtsextremisten-spielen-eine-immer-kleinere-Rolle.html

Kesseltreiben gegen Margret Nickel und ihre Klosterhaus-Buchhandlung
http://m.hna.de/nachrichten/kreis-kassel/hofgeismar/gruene-buchhaendlerin-rechtsextremistin-2490115.html
http://www.hna.de/nachrichten/kreis-kassel/hofgeismar/unruehmliche-tradition-2491287.html
http://www.hna.de/nachrichten/kreis-kassel/hofgeismar/land-will-ehrenbrief-nickel-aberkennen-2491541.html

Brandenburgs CDU-Fraktionsvorsitze Vertrauen entzogen! Saskia Ludwig soll zurücktreten
http://www.bild.de/regional/berlin/saskia-dr-ludwig/vertrauen-entzogen-26123368.bild.html

(Zu Saskia Ludwig)
Königsmord nach Brandenburger Art
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5396317969e.0.html

(Zu Peter Brandt)
Der Patriot von links
http://jungle-world.com/artikel/2012/36/46186.html

Scharsach als Vortragender bei Linksextremisten-Kongress
http://www.unzensuriert.at/content/0010040-Scharsach-als-Vortragender-bei-Linksextremisten-Kongress

Die Linke erleidet finanzielle Verluste durch Mitgliederschwund und säumige Beitragszahler
http://www.spiegel.de/spiegel/vorab/die-linke-hat-erhebliche-finanzielle-verluste-a-854691.html

(Gesinnungsjustiz)
Volker Beck darf nicht als „Nazi“ bezeichnet werden
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d647b1ea75.0.html

Terrorprozess um Opec-Anschlag hat begonnen
http://www.merkur-online.de/nachrichten/politik/terrorprozess-opec-anschlaghat-begonnen-2513562.html
Terrorismus
Später Prozess wegen OPEC-Anschlag
http://www.dw.de/dw/article/0,,16253570,00.html

Prozeß zu »Revolutionären Zellen«. Anklage wegen OPEC-Attentats 1975
http://www.jungewelt.de/2012/09-22/039.php

Prozess um Opec-Anschlag
Alt-Revoluzzer vor Gericht
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/revolutionaere-zellen-prozess-gegen-suder-und-gauger-in-frankfurt-a-857180.html

Fotostrecke der unbelehrbaren Jubler
http://www.spiegel.de/fotostrecke/revolutionaere-zellen-prozess-gegen-suder-und-gauger-in-frankfurt-fotostrecke-87675-12.html

Applaus für Terroristen
Die hässliche Fratze der Linken
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=388

Trau keinem 68er!
http://www.blu-news.org/2012/10/01/trau-keinem-68er/

Fußball: DFB ermittelt wegen RAF-Fahne im Mainzer Fanblock
http://www.ftd.de/sport/:fussball-dfb-ermittelt-wegen-raf-fahne-im-mainzer-fanblock/70094791.html

(„Antideutsche“ Sektierer)
Antifa vs. Gesellschaft für bedrohte Völker
http://www.goest.de/antifa_gfbv.htm
http://de.indymedia.org/2003/09/61855.shtml

(Zur Internetseite „Störungsmelder“)
http://www.sezession.de/33980/nur-nix-einreisen-lassen.html

Österreich: Verbot der Ulrichsberg-Feier gefordert
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5915f08b1e5.0.html

Gebinde in Gedenkstätte Buchenwald beschädigt
http://www.jenapolis.de/2012/09/gebinde-in-gedenkstaette-buchenwald-beschaedigt/

Linke Gewalt bei Kundgebung der Partei "Die Freiheit" in München
http://www.unzensuriert.at/content/009897-Linke-Gewalt-bei-Kundgebung-der-Partei-Die-Freiheit-M-nchen

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

Ahnen und Ahnungen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56fcec87681.0.html

Erstes interreligiöses Gotteshaus bundesweit nimmt Gestalt an
Dialogzentrum mit Aussicht
http://www.domradio.de/aktuell/83879/erstes-interreligioeses-gotteshaus-bundesweit-nimmt-gestalt-an.html
http://www.berliner-zeitung.de/berlin/bethaus-am-petriplatz-aussen-geheimnis--innen-dialog-der-religionen,10809148,17199528.html
http://bet-lehrhaus-berlin.de/

Wieder mehr Asylbewerber in Deutschland
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/schlaglichter_nt/article109473219/Wieder-mehr-Asylbewerber-in-Deutschland.html

(mal wieder eine Story für´s Herz)
Offenbacher Großfamilie lebt seit zehn Monaten in Notunterkunft
http://www.extratipp.com/nachrichten/regionales/aufreger/familie-kleine-2483630.html

(noch eine…)
ARD-Doku "Vier Wochen Asyl"
Sie sind es uns nicht wert
http://www.spiegel.de/kultur/tv/vier-wochen-asyl-reporter-ziehen-in-ein-heim-fuer-asylbewerber-a-855577.html
(In der kontroversen Leserdiskussion haben Einwanderungsbefürworter die Oberhand)

Quark hoch zehn: “Rundschau”-Journalisten zur “Ausländer-Problematik”
http://clauswolfschlag.blog.com/2012/09/24/quark-hoch-zehn-rundschau-journalisten-zur-auslander-problematik/

Nach Attacke auf Rabbiner
„Muslime brauchen keine Lehrstunde“
Der Koordinierungsrat der Muslime hält den Aufruf des Zentralrats der Juden, sich stärker gegen Antisemitismus zu wenden, für unnötig. „Muslime brauchen da keine Lehrstunde“,sagte der Vorsitzende Kizilkaya. Es werde bereits etwas getan.
http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/nach-attacke-auf-rabbiner-muslime-brauchen-keine-lehrstunde-11877545.html

(Auch zur Attacke auf den Rabbi)
So was kommt von so was
Von Fabian Schmidt-Ahmad
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c854ed4670.0.html

(Interessant, dass der mit einer Waffe in der Gegend herum laufen darf.)
Mitglied des Zentralrats der Juden attackiert
Jüdischer Generalsekretär in Berlin bedroht
http://www.focus.de/panorama/welt/mitglied-des-zentralrats-der-juden-attackiert-juedischer-generalsekretaer-in-berlin-bedroht_aid_828233.html

Islamischer Haßprediger erklärt Deutschland zum Kriegsgebiet
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a282f2d4c8.0.html

Terry Jones
US-Hassprediger darf nicht nach Deutschland einreisen
Rechtspopulisten wollten Terry Jones nach Deutschland einladen. Durch ein Erlass des Bundesinnenministeriums darf er aber nicht einreisen.
http://www.morgenpost.de/politik/ausland/article109260894/US-Hassprediger-darf-nicht-nach-Deutschland-einreisen.html

Schmäh-Video
Muslime warnen vor Straßenschlachten
Der Zentralrat der Muslime in Deutschland plädiert für ein Aufführungsverbot des islamfeindlichen Schmähvideos. Dadurch könne der öffentliche Frieden gefährdet werden. Doch es gibt auch andere Stimmen.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article109289736/Muslime-warnen-vor-Strassenschlachten.html

Das Leben des Brian, Teil II
http://www.sezession.de/33707/das-leben-des-brian-teil-ii.html#more-33707

Pro Deutschlands notwendige Provokation oder: Wer disqualifiziert sich?
http://www.sezession.de/33756/pro-deutschland-provokation-anti-islam-film.html#more-33756

(Zur öffentlichen Reaktion auf das Islam-Video)
Kontrapunkt
Meinungsfreiheit: Gleiches Recht für alle
http://www.tagesspiegel.de/meinung/kontrapunkt-meinungsfreiheit-gleiches-recht-fuer-alle/7144110.html

(Nichts mehr mir „Freiheit“)
Niebel fordert Verbot des Schmähvideos in Deutschland
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/schlaglichter_nt/article109400199/Niebel-fordert-Verbot-des-Schmaehvideos-in-Deutschland.html

„Hier wird Öl ins Feuer gegossen“
Die Meinungsfreiheit sei kein Freibrief für Beleidigungen und Provokationen, sagt der Liberale Dirk Niebel. Um die Aufführung des umstrittenen Films zu verhindern, reiche das bestehende Recht aus.
http://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.stz-interview-hier-wird-oel-ins-feuer-gegossen.324192e0-73f5-4d24-8fdb-07cacf6bb569.html

Innocence of Jürgen Trittin
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5daf084cae3.0.html

(Zur Doppelmoral ein Vergleich)
Papst-Verunglimpfung: Presserat rügt „Titanic“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M510fbf37db3.0.html

Etwas wird sichtbar – (Weitere Gedanken zum Mohammed-Film)
http://www.sezession.de/33783/etwas-wird-sichtbar-weitere-gedanken-zum-mohammed-film.html

Die bittere Wahrheit über Multi-Kulti
Heinz Buschkowsky, Bürgermeister des Berliner Problem-Bezirks Neukölln (41% Migrationsanteil), hat ein Buch geschrieben, das für viele Diskussionen sorgen wird. BILD druckt exklusiv Auszüge
http://www.bild.de/politik/inland/integration/buergermeister-neukoelln-heinz-buschkowsky-26224140.bild.html

Buschkowsky-Buch zu Integration löst Kontroverse aus
http://www.epochtimes.de/buschkowsky-buch-zu-integration-loest-kontroverse-aus-989759.html

Innenministerium stoppt Plakataktion gegen Islamismus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5eb800f1d2a.0.html

(Skandal! Zumindest hat man die Flyer nicht an Führers Geburtstag oder dem Holocaust-Gedenktag verteilt, trotzdem eine Unverschämtheit…)
Kampagne gegen Islamismus startet am NSU-Tatort
Ausgerechnet in der Straße, in der die rechte Terrorgruppe NSU in Köln eine Nagelbombe explodieren ließ, wurden kartonweise Flyer der Kampagne des Innenministeriums gegen Islamisierung verteilt.
http://www.welt.de/regionales/koeln/article109475721/Kampagne-gegen-Islamismus-startet-am-NSU-Tatort.html

"Geh‘ Deinen Weg"
Der neue Totalitarismus auf leisen Sohlen
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=384

Heute beginnen in Offenbach die Interkulturellen Wochen
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/bruecke-zwischen-kulturen-interkulturelle-wochen-2509426.html

Bürgerstreife Chemnitz-Ebersdorf: Auf frischer Tat ertappt!
http://www.sezession.de/33904/burgerstreife-chemnitz-ebersdorf-auf-frischer-tat-ertappt.html#more-33904

Polizei instrumentalisiert Medien: Böse Rocker und brave arabische Großfamilien
Es ist die Aufgabe der Polizeibehörden, Straftaten aufzuklären und zu verhindern. Dummerweise gibt es die politische Korrektheit. Und bei den Straftaten der einen Bevölkerungsgruppe drücken Polizisten die Augen fest zu, während die anderen zum Inbegriff des Bösen stilisiert werden. Das kann man jetzt auch mit nicht zur Veröffentlichung bestimmten Verschlusssachen der Polizei belegen.
http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/udo-ulfkotte/polizei-instrumentalisiert-medien-boese-rocker-und-brave-arabische-grossfamilien.html

14 Jahre nach dem Rauswurf „Chaos-Junge“ Mehmet will zurück nach Deutschland
Hat der Türke eine dritte Chance verdient?
http://www.bild.de/news/inland/jugendkriminalitaet/ich-will-zurueck-nach-deutschland-25925888.bild.html

(Zu Mehmet)
Ein Täter als „Opfer“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bd73402cd2.0.html

Rettungsdienste fordern mehr Hilfe
Sanitäter werden öfter attackiert
http://www.op-online.de/nachrichten/hessen/sanitaeter-werden-oefter-attackiert-2502496.html

Großeinsatz in Neubrandenburg
Autodiebe greifen Polizisten an
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/autodiebe-verletzen-polizisten-a-857350.html

Mannheim
Polizei fordert Konsequenzen nach Randale
Nach den Ausschreitungen bei einem kurdischen Kulturfestival in Mannheim fordert die Gewerkschaft der Polizei (GdP), Veranstaltungen dieser Art nicht mehr zuzulassen. Hunderte Kurden hatten bei dem Fest die Polizei angegriffen. Die Beamten seien mit Ziegelsteinen beworfen worden, teilte ein Sprecher mit.
http://www.swr.de/nachrichten/bw/-/id=1622/vv=teaser-12/nid=1622/did=10290452/u4lwwf/index.html

Kurdische Vereine machen Polizei für Krawalle verantwortlich
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58cd188a51d.0.html

Messer-Attacke in Neuss
Mann ersticht seine Sachbearbeiterin im Jobcenter
http://www.focus.de/panorama/welt/messer-attacke-in-neuss-mann-ersticht-mitarbeiterin-in-jobcenter-und-irrt-ziellos-herum_aid_827119.html

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

(Rettung dringend notwendig - Gutshäuser und Schlösser in Mecklenburg-Vorpommern)
Das Schlimmste ist der Vandalismus
http://www.nnn.de/nachrichten/mecklenburg-vorpommern/artikeldetail/artikel/das-schlimmste-ist-der-vandalismus.html?tx_ttnews%5BbackPid%5D=111&cHash=0cb6f8ad5975bdeae0a9d7bdd936de1f

Eine Stimme für St. Marien
In Frankfurt (Oder) wird für den Wiederaufbau des Glockengeläuts an der Marienkirche Geld gesammelt
http://www.maerkischeallgemeine.de/cms/beitrag/12392803/62249/In-Frankfurt-Oder-wird-fuer-den-Wiederaufbau-des.html

(Ein Rhön-Dorf praktisch im Zustand der 30er Jahre konserviert. Es handelt sich um das "Übungsdorf" Bonnland der Bundeswehr auf dem Truppenübungsplatz Hammelburg.
Sollte diese Nutzung mal beendet werden, wurde ein deutsches Dorf der Vorkriegszeit praktisch unverändert bewahrt. Sehr gepflegt und sogar mit Schloss.)
http://www.m-kuchenbrod.de/Fotoseiten/TrpUebPlHAB.htm

Frankfurt
Amnesty International Klagemauer
Eingekerkert im Brückenpfeiler
http://www.fr-online.de/frankfurt/amnesty-international-klagemauer-eingekerkert-im-brueckenpfeiler,1472798,17245694.html

Sprachreichtum als Nachteil
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59a5725746f.0.html

Tag der deutschen Sprache: Lieber Deutsch retten als den Euro
http://deutschesprachwelt.de/berichte/pm-2012-09-07.shtml

Thema Beschneidung
"Am deutschen Wesen...": Arzt zeigte Rabbiner an!
http://www.juedische.at/TCgi/_v2/TCgi.cgi?target=home&Param_Kat=3&Param_RB=27&Param_Red=15134

Charlotte Knobloch zur Beschneidungsdebatte
Wollt ihr uns Juden noch?
http://www.sueddeutsche.de/politik/beschneidungen-in-deutschland-wollt-ihr-uns-juden-noch-1.1459038

Gedichtband "Eintagsfliegen": Grass provoziert Israel erneut
http://www.ftd.de/panorama/kultur/:gedichtband-eintagsfliegen-grass-provoziert-israel-erneut/70098074.html

Umstrittenes Modegeschäft
Indischer "Hitler-Shop" bekommt neuen Namen
http://www.stern.de/panorama/umstrittenes-modegeschaeft-indischer-hitler-shop-bekommt-neuen-namen-1889409.html

(Zu Judith Butler)
Der wahre Skandal um die Adorno-Preisträgerin
Warum der Frankfurter Magistrat dem jüdischen Protest widerstand
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=385

Gender Mainstreaming
„Hirnwäsche“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52d18ddd778.0.html

Die schärfste Waffe gegen Pussy Riot und Homo Riot
http://juergenelsaesser.wordpress.com/2012/08/28/die-scharfste-waffe-gegen-pussy-riot-und-homo-riot/

Männerkongress unmöglich machen! – Maskulinisten demaskieren!
http://nomaennerkongress.blogsport.eu/aufruf/

(Zur Lesben- und Schwulenfrage)
Umpolen verboten!
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54303e43359.0.html

Brainwash (1/7) - The Gender Equality Paradox
http://www.youtube.com/watch?v=KQ2xrnyH2wQ

Aus für Gender (in Norwegen)
http://agensev.de/agens-meint/aus-fur-gender-2/

Frauen in Beziehungen
Weiblich, gebildet, partnerlos
http://www.zeit.de/2012/33/C-Beziehung-Frauen-Maenner/komplettansicht

Wahrnehmung
Männer und Frauen sehen unterschiedlich
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/wahrnehmung-maenner-und-frauen-sehen-unterschiedlich-a-853689.html

Erbgut-Studie
Fünf Gene beeinflussen unser Gesicht
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/erbgut-studie-fuenf-gene-beeinflussen-entwicklung-der-gesichtszuege-a-855105.html

Genforschung
Forscher entschlüsseln Geheimnisse des Erbgut-Mülls
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/encode-projekt-entschluesselt-geheimnisse-der-junk-dna-a-854024.html

Demokratie – drei Bruchstellen
http://www.sezession.de/33846/bruchstellen.html#more-33846

(eine bezeichnende Posse)
Philip Roth und sein bizarrer Streit mit Wikipedia
http://www.welt.de/kultur/literarischewelt/article109112546/Philip-Roth-und-sein-bizarrer-Streit-mit-Wikipedia.html

Eduard Limonow und Richard Millet – Loblieder auf böse Jungs
http://www.sezession.de/33856/eduard-limonow-und-richard-millet-loblieder-auf-bose-jungs.html#more-33856

Aufstiegsverweigerer
Karriere? Ohne mich!
http://www.spiegel.de/karriere/berufsleben/karriereverweigerer-wer-will-noch-chef-werden-a-851667.html

Studiengebühren europaweit vergleichen
http://www.bildungsspiegel.de/bildungsnews/studium-fernstudium/613-studiengebuehren-europaweit-vergleichen.html

Bildungsstudie
Arbeiterkinder schrecken vor Studium zurück
http://www.zeit.de/studium/hochschule/2012-09/studie-hochschulzugang-ungleichheit

Niederlande
Chaos und blutige Krawalle bei Facebook-Party
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article109401800/Chaos-und-blutige-Krawalle-bei-Facebook-Party.html

(Wenn man sich das Video anschaut, erkennt man viele junge Kapuzenträger und auch einen gewissen Grad an Organisation. Es sollte nicht überraschen, wenn „Autonome“ diese Partys somit für ihre eigenen Zwecke nutzen.)
Facebook-Party in den Niederlanden
http://www.tagesspiegel.de/politik/facebook-party-in-den-niederlanden-aigner-ruegt-facebook/7173672.html

Schokoladeindustrie kostet viele Kinderleben in Afrika
http://www.unzensuriert.at/content/0010054-Schokoladeindustrie-kostet-viele-Kinderleben-Afrika

(Monokulturen)
Natürliches Mecklenburg
http://www.sezession.de/33952/naturliches-mecklenburg.html#more-33952

Radler gegen Rehe
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M530969fc694.0.html

Rosie Garthwaite: Handbuch für die gefährlichsten Orte der Welt
http://culturmag.de/rubriken/buecher/rosie-garthwaite-handbuch-fur-die-gefahrlichsten-orte-der-welt/38453

Bilder des Grauens
Ronald L. Haeberle, der Fotograf des Massakers von My Lai
http://www.nzz.ch/aktuell/feuilleton/uebersicht/ronald-l-haeberle-der-fotograf-des-massakers-von-my-lai-1.17592989

Gute Zeit fürs Über-Ich
LIDOKINO 7 - Der Franzose Olivier Assayas erzählt mit "Après mai" die Geschichte einer Jugend nach 1968
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=ku&dig=2012%2F09%2F05%2Fa0106&cHash=de54fe660be99b7bef92071c21859c52

DDR-Flucht-Film (Wir wollten auf´s Meer)
Und die Stasi schippert immer mit
http://www.spiegel.de/kultur/kino/politmelodram-wir-wollten-aufs-meer-kommt-in-die-kinos-a-854957.html

Historisches Museum Frankfurt
Nur gute Geschichten
Der Künstler Mats Staub hat Menschen nach ihren Großeltern gefragt. Im Historischen Museum in Frankfurt kann man den Erinnerungen lauschen.
http://www.fr-online.de/freizeittipps/historisches-museum-frankfurt-nur-gute-geschichten,1474298,17226362.html

Der Mythos Rothschild
Vor 200 Jahren starb der Begründer des weltbekannten Bankhauses in Frankfurt
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/frankfurt/der-mythos-rothschild_rmn01.c.10145378.de.html

Die Freimaurer werden 275 - Diskret oder geheimnisvoll?
http://www.wn.de/Welt/Politik/Geheimbund-Die-Freimaurer-werden-275-Diskret-oder-geheimnisvoll

Schwabenzüge
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e0be805cf4.0.html

Lafontaine soll eine »Rote Sahra« trinken
Brauerei Neuzelle vertreibt Parteitagsbrause
http://www.neues-deutschland.de/artikel/239332.lafontaine-soll-eine-rote-sahra-trinken.html

(Zu Turbund Sturmwerk)
Wille versus Intellekt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51c511a70db.0.html


L’Occident à la Conquête du Chaos : le Cas Syrien

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L’Occident à la Conquête du Chaos : le Cas Syrien

Guillaume de Rouville
 
 

Les États-Unis cherchent, avec un énergie renouvelée depuis le 11 septembre 2001, à renverser, par tous les moyens, les régimes qui ne se soumettent pas à leur vision du monde et n’acceptent pas une Pax Americana qui se nourrit de guerres et de ‘chocs entre les civilisations’. Wesley Clark (Commandant Suprême des Forces militaires de l’Otan de 1997 à 2000) rappelle, dans une interview du 2 mars 2007 [1], que la liste des régimes visés par l’ire américaine au lendemain du 11 septembre 2001, comprenait, tout spécialement, ceux des pays suivants : l’Irak, la Libye, la Syrie, le Liban, la Somalie, le Soudan et l’Iran. Plutôt que de soutenir des oppositions démocratiques aux régimes visés (ce qu’ils font de manière très marginale) les États-unis ont choisi de recourir principalement au terrorisme islamique pour déstabiliser puis renverser les leaders politiques des pays qui contrarient ou contestent leur volonté de puissance hégémonique [2] (volonté exprimée sans complexe dans de nombreux documents militaires rendus publics ou dans les publications des think-tanks néoconservateurs [3]). Pour ne pas agir trop à découvert, ils utilisent le vivier de djihadistes qu’ils ont créés, armés, financés dans les années 80 en Afghanistan pour combattre l’Union Soviétique, vivier que l’on appelle couramment Al Qaeda, mais qui n’est que l’ensemble des combattants entraînés puis armés par les États-Unis et leurs alliés islamistes que sont l’Arabie Saoudite et le Pakistan depuis plus de 30 ans. Au même moment, cette alliance contre-nature [4] entre la principale puissance occidentale et les principaux représentants de l’Islam radical le plus obscurantiste, s’est vue renforcée par Israël dont les objectifs géopolitiques propres concordent, dans cette région du monde, avec ceux des États-Unis. Les néoconservateurs américains sont la synthèse parfaite de ce rapprochement idéologique entre les États-Unis et Israël (la plupart des néoconservateurs américains ayant également la nationalité israélienne ou ayant des liens très étroits avec le Likoud israélien). Les puissants liens financiers et économiques de ces néoconservateurs avec l’Arabie Saoudite [5] sont également l’un des ciments de cette alliance surprenante.

Cette alliance explique, entre autre, la montée en puissance du terrorisme islamique au niveau mondial (qui serait resté un épiphénomène sans elle), la guerre au Kosovo (et la diabolisation de la Serbie), la guerre civile en Tchétchénie (et la diabolisation de la Russie), le 11 Septembre 2001 (et la substitution de l’ennemi soviétique par l’ennemi musulman), la guerre en Irak (et son éclatement), la guerre en Libye (et son démembrement), le Soudan (et sa partition), la déstabilisation de la Syrie et bientôt celle du Liban, et enfin la prochaine guerre contre l’Iran. Dans les paragraphes qui suivent nous nous concentrerons sur l’instrumentalisation du terrorisme islamique dans le cadre du ‘Printemps Arabe’, tout particulièrement dans le cas syrien, tout en évoquant l’extension de ce modèle à l’Iran.

Pour les États-Unis, il s’agit de contenir la Russie et la Chine, de maîtriser l’accès à un certain nombre de richesses naturelles et, enfin, de répondre à une vision impériale de leur propre pays qu’ils qualifient volontiers de ‘benevolent hegemon’ [6]. Pour Israël, il s’agit d’accomplir petit à petit le rêve du Grand Israël qui passe par la destruction des États-nations de la région et leur découpage en entités plus petites sur des lignes ethno-religieuses propres à créer les tensions nécessaires à l’affaiblissement durable de leurs adversaires potentiels. Pour l’Arabie Saoudite, il s’agit d’écraser des régimes laïques indépendants de son influence, et de contrecarrer la montée en puissance des Chiites sous influence iranienne tout en imposant sa vision moyenâgeuse de l’Islam aux peuples musulmans, alors même que ses élites sont totalement occidentalisées et corrompues par les valeurs marchandes du capitalisme consuméristes occidental. Voilà, très brièvement, pour la vision géostratégique de cette alliance Wasp-Wahhabite- Sioniste dont la force réside dans ses contradictions apparentes et dont l’instrument géopolitique privilégié est le terrorisme islamique (pour de plus amples développements sur cette alliance voir : ‘Aux origines du terrorisme contemporain : l’alliance Wasp-Wahhabite-Sioniste’ [7]).

Voyons maintenant les différentes tactiques employées par les États-Unis et leurs alliés contre l’Iran, la Libye, la Syrie (et prochainement, sans doute, au Liban) pour renverser ou tenter de renverser les régimes en place. On y décèle certaines constantes : (i) l’instrumentalisation de mouvements terroristes contre le pouvoir en place et (ii) la mobilisation de tout un réseau d’ONG sous influence américaine pour orienter les mouvements civils contestataires, mouvements eux-mêmes instrumentalisés en vue de déstabiliser le régime visé par des actions de subversion coordonnées par les États-Unis.

Ainsi, des légions ou des groupuscules de terroristes islamistes sont infiltrés dans les pays cibles (comme l’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien en Iran – soutenu par de nombreux et influents membres du Congrès américain [8] et par Israël [9] – et les mouvements apparentés à Al Qaeda en Libye et en Syrie) pour y perpétrer des attentats contre les autorités ou des civils qui manifestent légitimement contre les pesanteurs du régime. Les premières manifestations voient des civils entraînés de bonne foi, par des ONG sous influence américaine, à exprimer leurs doléances dans la rue, soit à l’occasion d’élections que ces ONG dénoncent comme frauduleuses, même s’il n’y a aucune preuve à cet égard (comme en Iran en 2009, mais également, et dans un autre contexte, en Côte-d’Ivoire [10] en 2010, en Russie en 2012 [11]), soit à la suite de revendications civiles diverses (libération de prisonniers islamistes en Libye, demandes de la société civile pour plus de démocratie en Syrie). Des agents provocateurs infiltrent les manifestations pour que celles-ci dégénèrent (Iran, Libye, Syrie). Des tirs retentissent, quelques manifestants meurent sans que l’on puisse déterminer précisément la provenance des tirs. Assez rapidement, les premiers manifestant civils sont remplacés par des insurgés armés (Libye, Syrie) qui exécutent au hasard des civils lors des manifestations suivantes ou dès qu’un rassemblement a lieu. Les insurgés et leurs maîtres occidentaux attribuent publiquement ces massacres au régime en place, font appel à une organisation des droits de l’homme créée de toutes pièces pour l’occasion ou qui n’est que la façade respectable de la branche la moins démocratique de l’opposition en exil et qui n’a aucune légitimité dans le combat pour la démocratie et dont les puissances occidentales ont, en général, formé et financé les membres [12]. Ils intensifient les attaques, les étendant aux cibles d’État, aux militaires, aux policiers, à la télévision officielle, aux notables du régime qui sont assassinés avec les membres de leurs familles (Libye, Syrie). Les Occidentaux font monter la pression en stigmatisant le régime en des termes qui font passer leurs dirigeants pour de nouveaux Hitler (Libye, Syrie), ou menaçant la sécurité des États-Unis et/ou l’existence d’Israël (Iran). Les médias atlantistes [13] prennent le relais du travail de sape et, sans discernement, bombardent les auditeurs, médusés, de nouvelles toujours plus sordides et plus fausses que les précédentes, refusant de diffuser les informations qui viendraient contredire ce flot ininterrompu de vérités officielles. L’ONU finit par entrer en scène pour réclamer des sanctions ; les sanctions tombent, etc., etc…jusqu’à la chute du régime.

Une fois le régime tombé, il n’y a plus qu’à morceler le pays en de multiples entités sur des bases ethno-religieuses et à créer sans cesse des tensions entre ces entités pour qu’aucun État central ne puisse se reconstituer (cette vieille pratique du ‘diviser pour régner’ a été appliquée avec un certain succès en Irak, au Soudan et en Libye). L’instabilité ainsi créée offre au terrorisme un terreau favorable pour s’enraciner, ce qui permettra aux puissances occidentales de justifier une présence militaire plus ou moins permanente dans la région et d’étendre toujours plus, pour les industriels de la terreur (sociétés militaires privées spécialisées dans la sécurité, conseillers en tous genres dans la lutte contre le terrorisme, etc.) leur espace marchand et leur zone de prédation.

Concernant la Syrie, la quasi-totalité des informations sur les massacres attribués au régime Syrien de Bachar el-Assad proviennent de l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme, organisation basée à Londres et dirigée par les Frères Musulmans, qui sont des opposants non démocrates au régime de Damas et travaillent, pour l’occasion, main dans la main avec les wahhabites d’Al-Qaeda à la déstabilisation du pays. Pour nous informer de la situation en Syrie, les médias occidentaux se contentent en général de citer cet Observatoire [14], réplique de la Ligue Libyenne des droits de l’homme dont on connaît les mensonges sur les prétendus bombardements de Benghazi par Kadhafi et les partis pris en faveur de l’Islam radical (pro-Al-Qaeda) [15]. À la fois juges et parties, ces organisations ne sont là que pour donner de la crédibilité à des crimes en grande partie imaginaires ou commis par leurs propres exécutants.

Les occidentaux et leurs alliés wahhabites/salafistes (Arabie Saoudite, Qatar), principaux financeurs du terrorisme islamique dans le monde, ont utilisé à plusieurs reprises les images des imposantes manifestation de soutien à Bachar el-Assad pour prétendre que la population était descendue dans la rue contre le président syrien [16]. Ils ont multiplié les médiamensonges grossiers dont la répétition semble tenir lieu de preuve de leur véracité : par exemple, au début du conflit, France 24 s’est empressé d’annoncer que l’ambassadeur de Syrie en France avait démissionné pour tenter d’entraîner un mouvement de défection dans les rands de la diplomatie syrienne alors qu’il n’en était rien [17] ; la chaîne qatarie Al Jazeera a montré complaisamment des cadavres qu’elle a fait passer pour des civils, victimes du régime, alors qu’il s’agissait de policiers exécutés par les islamistes et dont on avait lié les mains dans le dos avant de les exécuter ; on nous a relayé les propos d’une jeune syrienne gay opprimée par son président et on apprend qu’il s’agit en fait d’un étudiant américain en mal de reconnaissance médiatique [18]. Nul besoin pour les journalistes occidentaux d’aller vérifier ces informations, car contre un régime ennemi peu importe la vérité, seul l’objectif compte. Les quelques journalistes ou personnalités sur place [19] ont un tout autre langage, mais qu’importe, on continue à enchaîner les ‘unes’ sur les massacres perpétrés par ses amis et on les attribue sans vergogne au régime. Les terroristes poursuivent leur sale besogne tandis que les forces spéciales occidentales les appuient logistiquement et les conseillent dans le choix de leurs cibles. Ainsi, le régime syrien fait face à une agression étrangère qui vise à le faire tomber et se voit criminalisé pour oser se défendre et maintenir l’unité du pays.

Autre exemple de médiamensonge – par Pierre Piccinin [20]

“Ainsi en témoigne ce tout récent exemple d’un média-mensonge « made in Qatar » : ce dimanche 20 novembre, Al- Jazeera (et Al-Arabia : Dubaï – Émirats arabes unis) a diffusé un reportage annonçant l’attaque du siège du parti Baath, à Damas. Selon Al-Jazeera, deux hommes en moto ont tiré deux roquettes au moins sur le bâtiment, qui s’est embrasé ; et l’attentat a été revendiqué par l’Armée syrienne libre, qui a ciblé ce symbole du pouvoir, dans le centre de Damas, la capitale, jusqu’alors totalement épargnée par ces neuf mois de contestation. [...] À nouveau, à l’appui de cette « information », concoctée par Al-Jazeera cette fois, la caution de l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme, qui a même apporté des précisions : deux roquettes supplémentaires ont encore été tirées, mais ont manqué leur cible…Comme d’ordinaire, « l’information » a été reprise en chœur par tous les médias mainstreams. Ce même dimanche au soir, un de mes contacts à Damas m’a téléphoné : « ma famille habite tout près du siège du parti Baath ; le bâtiment est intact ; c’est un mensonge ». Lundi 21, j’ai demandé à une amie qui habite également Damas de vérifier pour moi l’information et de prendre une photographie du siège du Baath, en présentant à l’avant-plan l’édition du jour d’un journal occidental connu, de telle sorte qu’il ne puisse y avoir le moindre doute quant à la date à laquelle cette photographie a été prise. Résultat : le bâtiment du siège du parti Baath à Damas est effectivement intact ; aucune roquette n’a frappé ni incendié l’immeuble”.

Les médias occidentaux répètent à l’envie que le pouvoir en place pilonne la ville de Homs (où se sont réfugiées les milices armées wahhabites qui y massacrent les minorités religieuses et les habitants qui ne collaborent pas avec eux [21]) pour en exterminer les habitants, mais sont pourtant dans l’impossibilité de fournir des images qui viennent corroborer ces faits [22]. On ne voit jamais l’armée bombarder la ville. On entend et voit quelques explosions dont il est impossible de déterminer l’origine. On n’observe aucun avion survolant la ville pour y lâcher les bombes. On se contente alors de nous dire que ce sont des chars de l’armée qui s’occupent de pilonner la ville, mais toujours sans nous montrer l’origine des tirs. À cet égard il est instructif de visionner la vidéo présentée par le journal Le Monde [23], qui est sensée prouver le pilonnage de la ville pendant 17 jours, tel que les insurgés l’ont filmé : à aucun moment ils ne filment d’avions ou de chars passant à l’offensive et sur 17 jours ils ne filment que quelques explosions au total, ce qui semble en contradiction avec l’idée d’un pilonnage systématique et continu.

Dans le cadre de la reconquête de Homs par le régime syrien, il y a eu des tirs nourris contre des positions ‘ennemies’ (celles des insurgés salafistes armés de missiles anti-chars fournis par des puissances étrangères), et sans doute, des bombardements ciblés contre les maisons où l’armée syrienne pouvait soupçonner que des insurgés s’y étaient réfugiés [24]. Ces bombardements ciblés sont-ils plus condamnables que les bombardements systématiques des Alliés sur la côte normande en 1944 (sans parler des bombes atomiques lâchées sur les populations civiles japonaises en 1945), qui ont été justifiés par l’idée de mettre en déroute l’occupant nazi ? Aurait-il alors fallu titrer sur l’ensemble des ‘unes’ des journaux occidentaux de l’époque : ‘Lisieux, ville martyre des criminels de guerre anglo-saxons, a été pilonnée et anéantie’ ? Le régime syrien ne lutte- t-il pas contre une force armée venue de l’étranger qui professe une idéologie totalitaire (le salafisme radical) ? Le fait que le régime syrien ne soit pas démocratique justifie-t-il que des insurgés inféodés à des dictatures salafistes radicales puissent mettre le pays à feu et à sang sans que le pouvoir n’ait le droit de se défendre et de reprendre le contrôle des zones tenues par la partie adverse ? Les dommages collatéraux du régime syrien sont-ils plus criminels que ceux de l’OTAN en Serbie à la fin des années 1990 ? Avant de prendre fait et cause pour des insurgés torturant et assassinant tous ceux qui ne veulent pas collaborer à leur projet totalitaire, les journalistes occidentaux (sans parler de ceux de la chaîne de l’Émir du Qatar, Al Jazeera, partie prenante directe au conflit) devraient, peut-être, avoir le courage, ou tout simplement l’obligation morale et professionnelle, de se poser ce genre de questions.

Dans d’autres vidéos on nous montre, certes, de nombreux cadavres, mais il est impossible de dire qui est responsable de leur triste sort. Cependant, comme il s’agit pour la plupart de militaires et de fonctionnaires syriens d’origine alaouite, on peut penser que leurs tortionnaires se situent plus vraisemblablement du côté des terroristes islamistes. Des comités de Sednaya (jeunes gens et adultes) ont été créés par les habitants de Homs pour défendre leurs quartiers contre les attaques des islamistes. Chaque jour ces comités tentent de chasser les terroristes venus de Tunisie, du Liban, de la Libye, de l’Irak. Les témoignages affluent et disent tous la même chose [25] : que l’armée du régime, qui tente de les protéger, est la cible privilégiée des attaques et qu’elle a du mal à lutter efficacement contre les terroristes dans cette ville qui a été choisie comme l’un des maillons faibles du régime (comme Benghazi le fut pour le régime de Kadhafi).

Cependant, depuis le double veto Russe et Chinois à une intervention internationale contre le régime syrien, l’armée de Bachar el-Assad a repris du terrain dans la ville de Homs. Fin février 2012, les terroristes islamistes ne tiennent plus qu’un quartier de la ville et se servent de la population civile comme d’un bouclier humain, tandis que l’armée du régime tente de reprendre le contrôle du quartier, maison par maison. Devant cette nouvelle situation et face à l’impossibilité actuelle pour l’OTAN d’intervenir militairement de manière ouverte et massive (comme ce fut le cas en Libye), le Qatar et l’Arabie Saoudite ont décidé d’accélérer la fourniture d’armes à la rébellion et espèrent parvenir, ainsi, à déstabiliser le régime en intensifiant les actes de nature terroriste en dehors de la ville de Homs sur laquelle ils s’étaient principalement concentrés jusqu’à présent.

Encore un exemple de médiamensonge – par Bahar Kimyongur [26]

“Le 28 janvier, nous avons tous été bouleversés par les images du massacre d’une famille sunnite à Nasihine, femme, enfants et bébés inclus. Dans ce quartier de Homs, ce jour-là, douze innocents, douze membres de la famille Bahader, ont été froidement assassinés. Sans la moindre preuve, le reporter photo du journal Le Monde répondant du pseudonyme de Mani avait mis ce crime horrible sur le compte des milices loyalistes recrutées, dit-on, parmi les alaouites. Le lendemain, on apprit que cette famille sunnite était en fait devenue la cible des rebelles parce qu’elle « collaborait avec le régime ». En fait, Abdel Ghani, le père de famille était un fonctionnaire du gouvernorat de Homs. Un homme sans histoires. Lui et son frère Ghazouan qui est un chauffeur attaché au même gouvernorat, avaient reçu de nombreuses menaces de mort de la part des rebelles. Abdel Ghani souhaitait déménager pour éviter toutes représailles de la part de l’ASL qui voulait l’enrôler de force. Mais la barbarie terroriste l’attendit au tournant, lui et sa famille.

Le 23 février, un groupe armé commit un nouveau massacre d’innocents. Quartier visé : al-Arman al-Janoubi à Homs. Les victimes : un couple et leurs quatre enfants. Les terroristes ont d’abord ligoté Mohamed Ryad Darwich, sa femme et ses enfants avant de les torturer à coups de poignards. Les victimes ont été mutilées méthodiquement par des tortionnaires qui ont poussé le vice jusqu’à écrire des mots sur leurs corps à l’aide de leurs poignards. Ils ont ensuite mis le feu à la maison de cette famille. Entre le massacre des familles Bahader et Darwich, on ne compte plus les exécutions sommaires perpétrées par les terroristes. Des centaines de civils et de militaires pro-régime ont subi le même sort. Ces événements et bien d’autres encore témoignent de ce que l’horreur ne se trouve pas dans un seul et même camp”.

 

Les observateurs de la Ligue des États Arabes, pourtant peu favorables au régime syrien, ont démenti les accusations de crimes contre le peuple dont se serait rendu coupable le pouvoir syrien et ont souligné à la fois le partage des responsabilités dans les violences commises et le caractère militaire, et non pas civil, de l’opposition au régime. Pour avoir été sans doute relativement objectifs, ces observateurs ont été discrédités par la presse occidentale et menacés de morts par les Frères Musulmans et les autorités d’Arabie Saoudite qui ne s’attendaient pas à une telle indépendance de la part d’individus qu’ils pensaient leur être tout dévoués.

Extraits du Rapport de Mission des Observateurs de la Ligue des États Arabes (Février 2012) [27]

26 – La Mission a observé dans les deux secteurs de Homs et Hama des actes de violence du fait des groupes armés contre les forces gouvernementales, qui ont fait des tués et des blessés parmi les troupes gouvernementales. Dans certaines situations, les forces gouvernementales ont recours à la violence comme réaction aux attaques perpétrées contre ses membres. Les observateurs de la mission ont noté que les groupes armés ont recours aux bombes thermiques et aux missiles anti-blindage.

27 – La Mission a été témoin dans les secteurs de Homs, Idlib et Hama des actes de violence contre les troupes gouvernementales et contre les citoyens entraînant de nombreux décès et blessures. C’est le cas de l’explosion de l’autobus civil, tuant huit personnes et blessant plusieurs autres, dont des femmes et des enfants ; celui du sabotage à l’explosif d’un train chargé du transport du diesel ainsi que d’autres événements à Homs, dont la destruction de l’autobus de la police tuant deux d’entre eux, l’attaque à l’explosif du pipeline de carburant, et autres attentats de moindre importance.

28 – La mission a noté l’émission de faux rapports émanant de plusieurs parties faisant état de plusieurs attentats à la bombe et de violence dans certaines régions. Lorsque les observateurs se sont dirigés vers ces zones pour enquêter, les données recueillies montrent que ces rapports ne sont pas crédibles.

29 – La mission a noté également, se basant sur les documents et les rapports émanant des équipes sur le terrain, qu’il ya des exagérations médiatiques sur la nature et l’ampleur des accidents et des personnes tuées ou blessées à la suite des événements et des manifestations qui ont eu lieu dans certaines villes.

Pour qui a bien compris que la bataille qui se livre en Syrie n’est pas celle de la démocratie contre l’autocratie, mais celle de la balkanisation et de l’islamisation radicale contre le maintien de l’unité et de la souveraineté d’un pays, il n’est pas étonnant de voir le porte-parole d’Al-Qaeda (le bras droit de Ben Laden, devenu le numéro 1 de la nébuleuse terroriste, Al Zawahiri – tout comme les Frères Musulmans et le Hamas) soutenir fermement la « rébellion » syrienne, autrement dit, de voir ceux que l’Occident prétend combattre lutter à ses côtés. Il n’est pas étonnant non plus de constater que le leader armé de l’insurrection syrienne n’est autre que l’ancien responsable de la rébellion libyenne (Abdelhakim Belhadj), membre d’Al Qaeda [28], tortionnaire et violeur, au service des intérêts occidentaux et à qui The Guardian offre ses colonnes comme s’il s’agissait d’un personnage fréquentable qu’il est naturel de présenter comme le sauveur de la Libye. On peut admirer aujourd’hui le travail qu’il a accompli dans ce pays. Pas étonnant, de voir Le Nouvel Observateur, représentant de la vision atlantiste des révoltes arabes se faire le chantre de la propagande anti-syrienne : Jean Daniel, son directeur, par ailleurs ami de nombreux dictateurs et récipiendaire d’argent du Qatar [29], ainsi que du National Endowment for Democracy (programme officiel des États-Unis visant à ‘corrompre’ les élites étrangères, notamment européennes, en leur faveur), a choisi ses victimes et ses bourreaux selon qu’ils approuvent ou rejettent la vision géostratégique des États-Unis et d’Israël. Pas étonnant, enfin, de voir l’Arabie Saoudite réclamer toujours plus de sanctions contre la Syrie.

Il ne s’agit manifestement pas de défendre la démocratie pour ces ‘combattants de la liberté’ que sont les membres du Conseil National Syrien (CNS) sponsorisés par l’Arabie Saoudite (financièrement) et par l’Occident présent militairement sur place depuis le début des troubles (des forces spéciales américaines, anglaises, israéliennes, turques et françaises sont en Syrie depuis plusieurs mois et encadrent les massacreurs- snipeurs qui tirent sur tout ce qui bouge et principalement les policiers, l’armée, les civils qui osent manifester leur soutien au régime). Il s’agit d’imposer un islam radical à un pays laïque selon le modèle imposé par leurs donneurs d’ordres pour le fragiliser et le démanteler. Ainsi, les minorités religieuses qui vivaient en paix et en harmonie dans ce pays laïque, peuvent remercier l’Occident, parce que désormais elles sont la cible d’attaques quotidiennes et de meurtres de masses commis par les légions wahhabites d’Al-Qaeda (comme en Libye) [30]. La minorité Alaouite, dont le Président Bachar el-Assad fait partie, est une cible privilégiée des tortionnaires d’Al Qaeda qui n’hésitent pas à passer au fil de l’épée femmes et enfants tout en filmant leur mise à mort. Les Chrétiens tentent de résister aux légions islamistes encadrées par les forces spéciales occidentales mais ne pourront pas tenir longtemps. De nombreux Jésuites et prêtres ont déjà été assassinés par des éléments islamistes venus de l’étranger.

“Ces troubles sont fomentés et organisés par des forces extérieures et non par les membres de la société syrienne”. Primat de l’Eglise syriaque orthodoxe, Ignace Zakka Ier Eiwas [31].

« Si Bachar est renversé, la liberté religieuse sera balayée en Syrie » [32]. Renaud Girard du Figaro. 

Il est triste et navrant pour les démocrates sincères, de devoir, par nécessité morale et vitale, soutenir le président Bachar el-Assad (dictateur, sans aucun doute, tyran, peut-être) dans sa lutte pour la survie de l’unité du pays, à cause des cyniques calculs des ‘démocrates aux mains sales’ qui donnent des leçons de vertu démocratiques au peuple syrien à coup de massacres, de bombes et d’actes terroristes pour remplacer un dictateur par mille autres. Il n’y a pas meilleur moyen pour les Occidentaux de dégoûter les jeunes générations musulmanes des prétendues valeurs de la démocratie occidentale. Pour qui comprend le jeu pervers auquel se livrent les grandes puissances occidentales dans la région, il ne fait aucun doute que l’Occident a plus peur de voir fleurir des démocraties musulmanes indépendantes et fières que de voir se développer des poches de terreur et de chaos propices à satisfaire leurs calculs géopolitiques mortifères. Ce jeu pervers peut être résumé de la manière suivante : dans un premier temps les occidentaux manipulent des démocrates sincères à travers tout un réseau d’ONG sous leur influence, et les incitent à la révolte contre leurs autocrates. Une fois la révolte commencée, les États-Unis et ses alliés arment des terroristes salafistes pour aller tuer les démocrates (qu’ils abandonnent à leur sort) et créer le chaos politique et social qui leur permettra d’accomplir leurs objectifs géopolitiques (qui, comme on l’aura compris, ne consistent pas à établir des démocraties sur le modèle occidental).

 

Si des terroristes payés par des puissances étrangères tiraient sur les manifestants new-yorkais du mouvement Occupy Wall Street, devrait-on interdire aux forces de police ou aux militaires américains de faire la chasse aux assassins? Devrait-on soutenir les terroristes sous prétexte que les élections présidentielles américaines de 2001 n’ont pas été régulières, ou que le président Obama a passé une loi en décembre 2011 permettant la détention indéfinie de toute personne sans jugement [33] (un soupçon de terrorisme suffit, mais personne n’est là pour contrôler le sens qu’il faut donner au soupçon), qu’il a autorisé les assassinats politiques sur des territoires souverains, que son pays pratique la torture à outrance, que plus de 100 000 personnes ont été arrêtées par ses forces spéciales de part le monde et enfermées dans des prisons sous son autorités sans avoir été jugées depuis septembre 2001, que son peuple n’est jamais consulté pour approuver ou rejeter les guerres impériales qui sont menées en son nom, que sa principale chaîne d’information (Fox News) est une chaîne de propagande digne de la fameuse Pravda de l’ère soviétique, que 95 % des élus des États-Unis sont les candidats qui ont dépensé le plus d’argent lors de la campagne électorale ?

Si une rébellion de terroristes radicaux prenait la tête d’un mouvement pour détruire l’unité d’un pays européen affaibli par la crise économique, faudrait-il soutenir ce mouvement et laisser le pays s’effondrer dans la violence sous prétexte que ses dirigeants sont corrompus, qu’ils n’ont pas respecté le vote négatif des citoyens sur le traité constitutionnel européen, que ses élites s’enrichissent toujours plus tandis que la classe moyenne s’appauvrit ? Puisque de Gaulle a laissé 200 Algériens se faire massacrer dans les rues de Paris en octobre 1961, fallait-il autoriser un pays tiers à envoyer des terroristes tuer les parisiens, violer des femmes et torturer des enfants, puis bombarder pendant des semaines les infrastructures du pays pour, enfin, se saisir des ses avoirs afin de payer les entreprises étrangères venir reconstruire un pays dévasté par la campagne militaire de l’ennemi (comme en Libye) ? Fallait-il pendre le général de Gaulle par les pieds et le mettre à nu devant les caméras pour lui donne une leçon de morale ou éduquer les jeunes générations de son peuple rétif à l’american way of life ? La France n’était pas une démocratie sous Napoléon III, cela aurait donc dû permettre à une puissance étrangère, comme la Prusse, de renverser le régime et d’occuper le pays, d’exécuter l’Empereur et sa famille et de s’emparer des richesses du pays ?

*

L’Occident a inventé le terrorisme islamique globalisé et l’instrumentalise en fonction de ses objectifs géostratégiques. Partout où l’Occident cherche à prendre pied, des mouvements islamistes radicaux se développent. Pure coïncidence ou résultat d’une stratégie minutieusement mise en oeuvre ? Lisez Zbigniew Brzeziński [34] (conseiller pour la sécurité nationale de Carter) et vous aurez la réponse : il se vante, notamment, d’avoir fait tomber l’Union Soviétique grâce aux légions islamistes d’Al- Qaeda en Afghanistan dans les années 80. L’Occident a inventé et instrumentalisé le ‘choc des civilisations’ qui est sensé mettre en opposition l’Occident avec le monde musulman depuis la chute du mur de Berlin et la disparition de l’ennemi communiste. Ce choc des civilisations n’est en fait qu’une justification idéologique commode pour masquer la guerre menée par les élites oligarchiques occidentales (et leurs alliés wahhabites) contre tous les peuples de la terre, les valeurs démocratiques et la paix. Parce que la paix n’est pas assez capitaliste, parce que la paix contrarie les rêves de grandeur d’une élite paranoïaque dont les citoyens n’ont manifestement jamais la possibilité de se débarrasser, que ce soit ici en Occident ou en Orient, les États-Unis cherchent à précipiter le monde dans une guerre permanente et généralisée, dont la Syrie, après la Libye et avant le Liban et l’Iran, n’est que la préfiguration accablante de ce qui nous attend : un monde où l’Empire règne sur le chaos, car il vaut mieux dominer des ruines que ne pas dominer du tout.

Guillaume de Rouville
Auteur de ‘La Démocratie ambiguë’ – à paraître le 31 mai 2012 aux Éditions Cheap.

Journaliste pour L’Idiot du Village : http://lidiotduvillage.org – Géopolitique, Chaos et Idioties

____________________________

1. Sur Democracy Now ! (democracynow.org), interview réalisée par Amy Goodman : [http://www.youtube.com/watch?v=9QVvaT1h37k]

2. Sur ce sujet : “Road to 9/11 – Wealth, Empire and the future of America”, de Peter Dale Scott, University of California Press, 2007.

3. Pour un exemple parlant, voir le document publié par le think-tank néoconservateur Project for a New American Century en décembre 2000 : “Rebuilding America’s Defenses: Strategy, Forces and Resources for a New Century”.

4. Sur ce sujet : “House of Bush, House of Saud – The secret relationship between the world’s two most powerful dynasties”, de Craig Unger, First Edition, 2004.

5. “Les dollars de la terreur – Les États-Unis et les islamistes”, par Richard Labévière, Grasset, 1999 ; “Ben Laden : la vérité interdite”, par Jean-Charles Brisard et Guillaume Dasquié, Denoël, 2001.

6. Pour une explication de ce concept par des néoconservateurs : “Toward a Neo-Reaganite Foreign Policy”, de William Kristol et Robert Kagan, Foreign Affairs, juillet/août 1996.

7. Article de Guillaume de Rouville. À paraître sur http://lidiotduvillage.org (Revue de Presse Géopolitique – ‘La réalité dans toute sa brutalité’).

8. Notamment, Howard Dean, Wesley Clark, Lee Hamilton (le président de la commission sur le 11 septembre) et Rudy Giuliani. Voir : (i) “Israel, MEK and state sponsor of terror groups”, de Glenn Greenwald, sur le site d’information Salon.com, le 10 février 2012 : [http://politics.salon.com/2012/02/10/israel_mek_and_state_sponsor_of_terror_groups/singleton/] ; (ii) “Mujahideen-e Khalq: Former U.S. Officials Make Millions Advocating For Terrorist Organization”, Christina Wilkie, The Huffington Post, le 8 août 2011, [http://www.huffingtonpost.com/2011/08/08/mek- lobbying_n_913233.html]

9. Voir la vidéo de MSNBC : [http://www.dailymotion.com/video/xol3kx_les-etats-unis-admettent-qu- israel-arme-et-entraine-un-groupe-terroriste-contre-l-iran_news]

10. Pour remplacer un président peu conciliant avec l’Occident par un ancien représentant du FMI et ami du président français Nicolas Sarkozy.

11. Notamment pour tenter de déstabiliser Vladimir Poutin au moment de la crise syrienne.

12. “Libya Déjà Vu in Syria: Using Human Rights Organizations to Launch Wars”, Mahdi Darius Nazemroaya, pour Global Research, le 20 novembre 2011 : [http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=28447]

13. Tous les médias d’importance sont aujourd’hui, en France, d’obédiance atlantiste. Pour la presse écrite, Libération et l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur ont été les principaux vecteurs de la propagande atlantiste.

14. La plupart des informations provenant de Radio France sur la Syrie sont encore plus laconiques, la radio se contentant en général de mentionner qu’elles proviennent ‘d’une ONG syrienne’ sans même indiquer son nom.

15. Pour une analyse de l’intervention occidentale en Libye, voir : “Le Soleil Noir de l’Occident se lève sur la Libye”, Guillaume de Rouville, L’Idiot du Village, 31 juillet 2011, [http://lidiotduvillage.org/2011/07/31/le-soleil-noir-de-loccident-se-leve-sur-la-libye/]

16. “Syrie : mécontentemet et groupes armés”, Cammille Otrakji, sur Investig’Action, michelcollon.info, pour Kifa Nabqi, 12 juin 2011.

17. “Fausse démission de l’ambassadrice de Syrie : France 24 porte plainte”, Le Monde, 9 juin 2011 : [http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/06/09/fausse-demission-de-l-ambassadrice-de-syrie- france-24-porte-plainte_1534237_3218.html]

18. Voir : “La fausse blogueuse syrienne indigne le web”, L’Express, 15 juin 2011 : [http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/la-fausse-blogueuse-syrienne-indigne-le- web_1002446.html]

19. Notamment, le journaliste indépendant Webster Tarpley (Tarpley.net), le journaliste Michel Collon et son équipe d’Investig’Action (michelcollon.info) ou les membres du Réseau Voltaire que les médias atlantistes tentent de décrédibiliser en raison de leur non-alignement sur les positions atlantistes. Voir également la vidéo de Pierre Piccinin sur le sujet : [http://www.youtube.com/watch?v=fBUKgGFfphA]. On mentionnera aussi les membres de la mission d’observation de la Ligue des États Arabes (voir infra sur le contenu de leur rapport).

20. “Syrie : autant en emporte le vent”, Pierre Piccinin, Investig’Action, michelcollon.info, 23 novembre 2011.

21. Voir infra.

22. Nous avons visionné toutes les vidéos disponibles à ce jour avant d’écrire ce paragraphe.

23. ‘Homs : 17 jours de bombardements en vidéos’, Le Monde, 21 février 2012 : [http://www.youtube.com/watch?v=He8qa7Z9i4Q]

24. “Des rebelles de Baba Amr abandonnent des missiles antichars Metis”, Réseau Voltaire, 1er mars 2012 ; [http://www.voltairenet.org/Des-rebelles-de-Baba-Amr]

25. Pour un exemple parmi d’autres : “Témoignage – Ce qui se passe en Syrie”, 23 juin 2011, Investig’Action : [http://www.michelcollon.info/Temoignage-Ce-qui-se-passe-en.html?lang=fr]. Également (sur un site favorable au régime) : “Témoignage amer d’un cyber-opposant omsi !”, Mohamed Ouadi, Infosyrie, 28 décembre 2011 ; [http://www.infosyrie.fr/contributeurs/temoignage-aigri-dun-cyber-opposant- homsi/]

26. “Siège de Homs : à qui la faute ?”, Bahar, Kimyongur, Investig’Action, 27 février 2012 ; [http://www.michelcollon.info/Siege-de-Homs-a-qui-la-faute.html?lang=fr]

27. Pour lire le rapport intégral : [http://www.voltairenet.org/Rapport-du-chef-de-la-Mission-des]

28. “L’Armée Syrienne Libre est commandée par le gouverneur militaire de Tripoli”, Thierry Meyssan, 18 décembre 2011, Voltaire.net ; [http://www.voltairenet.org/L-Armee-syrienne-libre-est]

29. “L’offensive culturelle du Qatar”, de Lena Lutaud, Le Figaro, le 20 décembre 2010; [http://www.lefigaro.fr/culture/2010/12/20/03004-20101220ARTFIG00501-l-offensive-culturelle-du- qatar.php]

30. “Syrie : La chasse aux chrétiens et aux alaouites a commencé dans certains quartiers de Homs », APIC, 9 février 2012 : [http://kipa-apic.ch/a228611]

31. Novopress, 13 février 2012.

32. « Le Réel enjeu de la guerre en Syrie », Le Figaro, 27 janvier 2012. [http://www.lefigaro.fr/mon- figaro/2012/01/27/10001-20120127ARTFIG00356-le-reel-enjeu-de-la-guerre-en-syrie.php]

33. Articles 1031 et 1032 de la loi NDAA (National Defense Authorization Act for Fiscal Year 2012).

34. “Le Grand Échiquier”, 1997.

Verso una “relazione” Russia-Pakistan in sfida a Washington

Verso una “relazione” Russia-Pakistan in sfida a Washington

Si assiste ad un nuovo inizio dei legami Pakistan-Russia con la prevista visita del presidente russo Vladimir Putin, citata dei media del Pakistan per i primi di ottobre; la prima visita di un presidente russo in Pakistan. Una cosa considerata improbabile, in passato, potrebbe presto diventare una realtà con le due parti che si battono per un nuovo inizio nei rapporti bilaterali. Anche se i media statali russi hanno messo in dubbio la visita di Putin, è ovvio che anche se la visita venisse annullata, un altro funzionario di alto livello, come il ministro degli Esteri, si recherà in visita in Pakistan.


La visita, rivolta principalmente alla conferenza quadrilaterale sull’Afghanistan di Islamabad, porterebbe anche a un faccia a faccia con il presidente del Pakistan. È stato riferito dai funzionari del ministero degli Esteri russo, che i due stati firmeranno anche un MOU (Memorandum of Understanding) multiplo per lo sviluppo e gli investimenti nei settori dell’acciaio e dell’energia del Pakistan. Il presidente Asif Ali Zardari, che ha incontrato una delegazione di alto livello russa in Pakistan, all’inizio di settembre, guidata dal ministro dello sport russo, ha espresso il suo desiderio di cooperazione con Mosca nei settori succitati. [i]
Storicamente, la Russia e il Pakistan non hanno mai goduto di prolungati fruttuosi legami. Anche dopo la nascita del Pakistan, Liaqat Ali Khan, primo ministro del Pakistan, aveva preferito visitare gli Stati Uniti, anche se fu invitato per primo dal governo sovietico. Le relazioni videro il loro culmine solo durante il governo di Zulfiqar Ali Bhutto, quando durante la sua visita, nel 1974 [ii], il governo sovietico decise di costruire l’Acciaieria del Pakistan a proprie spese, aiutandolo anche nel settore dell’energia nucleare. Poi con  il regime di Zia-ul-Haq, l’amministrazione Carter degli Stati Uniti, l’Arabia Saudita e il generale Zia collaborarono, con l’aiuto dei partiti di destra, per formare i mujaheddin contro i sovietici in Afghanistan [iii].


Tenendo a mente il contesto attuale della situazione politica del Pakistan, gli ultimi sviluppi hanno  la massima importanza per il paese.


Attualmente, gli Stati Uniti e i loro alleati hanno aumentato la pressione sul Pakistan per strapparne il supporto alla politica di Washington di rafforzamento della propria influenza nella regione, nonostante l’apparente contraddizione con gli interessi nazionali del Pakistan. Insieme a ciò, gli Stati Uniti stanno perdendo la loro influenza nella regione a causa del crescente sentimento anti-USA. È per questo che una maggiore cooperazione a livello bilaterale e nel quadro della Shanghai Cooperation Organization (SCO), aiuterà a affrontare le questioni politiche ed economiche del Pakistan. Questo, a sua volta, offrirà nuove opportunità a Islamabad per una politica estera più indipendente e una minore dipendenza economica dagli Stati Uniti e dalle istituzioni finanziarie internazionali, apparentemente controllate dagli Stati Uniti [iv]. L’attuale politica di Washington nella guerra in Afghanistan, sembra essere volta a diminuire l’impatto di Islamabad nel paese e sul processo di pace, e a rafforzare il ruolo dell’India nella soluzione della crisi [v]. Non sorprende che i funzionari di Kabul abbiano anche mostrato un atteggiamento ostile nei confronti del Pakistan, che si riflette in regolari accuse nei confronti della dirigenza pakistana di sostenere la rete haqqani e le organizzazioni estremiste che operano in Pakistan [vi] [vii] [viii].

Con l’attuale dipendenza finanziaria e strategica, il Pakistan può agire solo come semplice spettatore contro le politiche e le pretese degli Stati Uniti. Solo aumentando la cooperazione con la Cina e la Russia nell’approccio regionale che affronti la questione afgana e garantisca la stabilità del paese, aiuterà il Pakistan a tutelare i propri interessi nazionali. E’ ovvio che i legami positivi con la Russia non solo rafforzeranno strategicamente il Pakistan, ma saranno anche una buona occasione per superare i problemi energetici del paese, stimolando anche gli scambi e la cooperazione regionali. Nel quadro della cooperazione militare, il Maresciallo dell’Aria Tahir Rafiq Butt, ha visitato Mosca ad agosto, e ha definito la sua visita uno sviluppo significativo verso una maggiore cooperazione con la Russia nel settore della difesa, in particolare nella difesa aerea. Inoltre, è stato segnalato che all’inizio di settembre il capo dell’esercito del Pakistan, Generale Ashfaq Pervez Kiyani, è stato in visita a Mosca per un incontro ad alto livello con il suo omologo russo. Questa visita potrebbe essere di enorme importanza, in quanto punta verso una svolta politica importante. Un portavoce del ministero degli Esteri di Islamabad, in condizioni di anonimato, ha detto: “Abbiamo voltato una nuova pagina nelle nostre relazioni con la Russia. Si tratta di un grande cambiamento.” [ix]
Il Pakistan è un membro attivo della comunità internazionale nella lotta al terrorismo e alla criminalità transfrontaliera. Tenendo conto di questo significato speciale e la pubblicità negativa raccolta dai media mondiali, anche dopo aver fatto tutti gli sforzi e sacrifici possibili, sarebbe utile ampliare la cooperazione con i paesi della SCO, in particolare Russia e Cina. Tale cooperazione può esservi anche in settori quali la prevenzione e la mitigazione dei rischi naturali e tecnologici, la gestione delle emergenze, la formazione e lo sviluppo di esperti locali – dove la Russia ha una vasta esperienza – in materia di risorse scientifiche e tecniche assieme alle risorse umane e finanziarie. L’attuale ripresa nei rapporti può essere utilizzata per sviluppare una cooperazione economica a lungo termine con la Russia.

Mosca ha espresso interesse a partecipare alla costruzione del TAPI (Turkmenistan-Afghanistan-Pakistan-India, Trans-Afghanistan Pipeline), al programma energetico CASA-1000 (Commercio ed Energia per la Regione Asia Centrale – Asia Meridionale) e all’Acciaieria del Pakistan [x]. A questo proposito, Islamabad potrebbe elaborare proposte per la partecipazione di Mosca nella realizzazione di grandi progetti infrastrutturali del paese, portando a uno sviluppo positivo delle relazioni bilaterali. Il Pakistan gode di un grande vantaggio strategico, è un ponte e corridoio per diverse regioni. Questo lo rende, anche per la Russia, un luogo attraente per materializzare la sua profondità strategica. Pertanto, gli sviluppi in corso tra Mosca e Islamabad, le visite ad alto livello e il possibile ruolo del Pakistan nella SCO, le indicazioni per una grande alleanza Sud ed Est asiatica, nella forma dello SCO e di un asse del partenariato Cina-Russia-Pakistan-Iran, possono portare a presagi positivi non solo per la regione, ma anche per il continente asiatico nel suo complesso.

Note
[i] [ii] [iii] [iv] [v] [vi] [vii] [viii] [ix] [x]

Copyright © 2012 Global Research

Traduzione di Alessandro Lattanzio - SitoAurora

CONTRA LOS PREJUICIOS DE LA GLOBALIZACIÓN

CONTRA LOS PREJUICIOS DE LA GLOBALIZACIÓN

 
 
La globalización es el proceso histórico que tiene como meta convertir al mundo en un único mercado,  regido por las leyes económicas, sin ningún control político y anulando identidades y diferencias, entendidas como estorbos. Un proyecto en el que el hombre es concebido como consumidor-productor universal, idéntico e intercambiable, sin pasado, herencia ni cultura; sólo un elemento más de la cadena de producción y consumo que alimenta ese mercado universal entendido como meta ideal del liberalismo capitalista globalizador.
Como todo proceso histórico la globalización es producto de una voluntad -la de los grandes poderes económicos y financieros- y de una ideología -el cosmopolitismo neoliberal internacionalista. Ideología que se basa en una serie de dogmas, hoy asumidos como intocables por lo “políticamente correcto” pero necesariamente revocables para que los que presentamos una alternativa sólida a la crisis actual.
 
Libre circulación de mercancías: entendido el mundo como una unidad comercial, el neoliberalismo globalizador ha hecho todo lo posible por terminar con el impedimento que frena este proceso de mercantilización universal: el arancel. Señalado como una barrera política a la tendencia globalista del mercado, el arancel ha ido disminuyendo y desapareciendo hasta convertir el mundo en una unidad de comercio sin prácticamente barreras internas. La consecuencia de esto es que Europa se ha llenado de productos del Tercer Mundo, producidos en situaciones sociales y económicas de semi-esclavitud y sin el menor respeto al medio ambiente que se exige a nuestros fabricantes. Sin ninguna medida de protección esos productos han inundado el mercado europeo a unos precios con los que la producción autóctona no puede competir. La consecuencia es clara: desindustrialización, paro y depauperación de las masas trabajadoras europeas.
 
Libre circulación de personas: no es sólo una de las premisas del cosmopolitismo liberal, sino también es un arma económica de los globalizadores para “bajar el coste de producción” en una Europa de tradición sindical y social. Nada mejor para hacer ceder en sus derechos sociales a los trabajadores europeos que importar mano de obra barata del Tercer Mundo dispuesta a hacer a precios de esclavos, los trabajos de los obreros autóctonos. Un chantaje del capitalismo internacional. Para que no provoque reacciones obvias, a la opinión pública se le inculca el dogma del “antirracismo”, si alguien denuncia esta maniobra explotadora es calificado de “racista” para intentar apartarlo de la escena pública. Maniobra que por los resultados electorales que estamos viendo en Europa, empieza a dejar de funcionar.
 
Sumisión del poder político a las leyes del mercado: Adam Smith y los teóricos del liberalismo ya señalaron que el poder político debería reducirse a la mínima expresión para que las “manos invisible del mercado” regulara las relaciones sociales y económicas. El mismo principio que aplica hoy la globalización neoliberal. Su objetivo es vaciar de poder a toda institución política –fundamentalmente los Estados- último obstáculo para imponer su dictadura global. Es el proceso al que estamos asistiendo estos años y que ha incluido golpes de estado “de libro” como el de Monti en Italia o Papademos en Gracia.
En algo los globalizadores tienen razón, los Estados y las instituciones políticas democráticas son el último freno para su hegemonía. Por eso hemos de proteger nuestras democracias hemos de apoyar la soberanía política de los Estados y hemos de crear una alternativa social e identitaria presente en esas instituciones políticas. Es la única manera de evitar el colapso económico, social y ecológico al que nos lleva la mundialización del capitalismo global.
 
Enric Ravello
Secretario de relaciones nacionales e internacionales de Plataforma per Catalunya

Dossier "Pussy Riots"

Dossier "Pussy Riots" sur

http://www.egaliteetreconciliation.fr/+-Pussy-Riot-+.html

La bourse LennonOno pour la paix décernée aux Pussy Riot

La veuve de John Lennon, Yoko Ono, doit décerner vendredi à New York sa bourse pour la paix "LennonOno" aux Pussy Riot actuellement emprisonnées en Russie, a annoncé mercredi Amnesty international. Le prix sera remis à Pyotr Verzilov, le mari de Nadia Tolokonnikova, l’une des trois jeunes femmes du groupe punk condamnées en août par la justice russe pour "hooliganisme" et "incitation à la haine (...)

 
 
par Alexandre Latsa
L’affaire Pussy Riot continue de livrer ses secrets. On sait désormais que l’oligarque en exil Boris Berezovski aurait visiblement prémédité cette opération de communication en se servant des Pussy Riot pour porter un coup médiatique au Kremlin. L’ancien bras droit de ce dernier, Alex Goldfarb aurait selon ses propres dires collecté des fonds via la fondation internationale pour les droits civils, (...)
 
 
 
 
 
 
Le parlement européen pourrait décerner le Prix Sakharov aux militantes du groupe punk russe Pussy Riot, condamnées à deux ans de prison pour hooliganisme, a fait savoir un assistant du député allemand Werner Schulz qui a proposé leur candidature. "Oui, je le confirme", a indiqué vendredi l’assistant commentant les informations selon lesquelles M. Schulz, membre du Groupe des Verts/Alliance libre (...)
 
 
 
 
L’homme d’affaires Boris Berezovski (photo ci-contre), opposant au Kremlin et exilé à Londres, serait « derrière » la prière anti-Poutine chantée par les Pussy Riot dans une cathédrale de Moscou, selon une télévision d’état russe, des allégations démenties et dénoncées mercredi par tous les intéressés. Dans une émission diffusée par la chaîne Rossia 1, un certain Alexeï Vechniak, se présentant comme (...)
 
 
 
 
Bien sûr, elle ne le dit pas comme ça, elle ne dit pas "c’est de la merde". "Une église n’est pas un lieu pour pouvoir manifester, on peut manifester autrement. Une église est un lieu de recueillement, et c’est un sacrilège de manifester comme l’ont fait les Pussy Riot", a-t-elle déclaré à la chaîne de télévision moscovite TV tsentr lors d’une visite à Moscou. Trois femmes des Pussy Riot ont été (...)
 
 
 
 
Partie 1 : Partie 2 :
 
 
 
Deux femmes tuées à coups de couteau ont été découvertes dans un appartement au Tatarstan, avec "Free Pussy Riot" écrit apparemment avec du sang sur un mur, a indiqué jeudi la police, une affaire dénoncée comme "une provocation" par un avocat du groupe Pussy Riot. Les victimes, une mère de 76 ans et sa fille de 38 ans, retrouvées mortes dans leur appartement à Kazan, la capitale du Tatarstan (Volga), (...)
 
 
 
 
par Alexandre Latsa
L’affaire Pussy Riot n’en finit pas de faire des vagues. Jamais le Main Stream Médiatique ne se sera autant déchainé contre la Russie "de Vladimir Poutine". Les qualificatifs émotionnels n’ont pas manqué, la presse française n’a pas hésité à parler de Camp lorsqu’il n’était pas affirmé que la Russie réinventait le Goulag (au choix). L’objectif est clair, tenter d’accoler une rhétorique totalitaire pour faire (...)
 
 
 
 

jeudi, 04 octobre 2012

Les Pussy Riot contre Poutine

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Les Pussy Riot contre Poutine : une action concertée de Londres jusqu’à Moscou
 
par Israël Adam Shamir

La réaction d’un certain lobby au texte de Shamir "Les Pussy Riots, mégères non apprivoisées" (
http://www.israelshamir.net/French/...
, déjà traduit en 6 langues…) ne s’est pas fait attendre : le Morning Star www.morningstaronline.co.uk ayant voulu republier l’article de Shamir sur les Pussy Riots, "mégères non apprivoisées" s’est vu vivement sommé de retirer l’article, et s’est exécuté illico. Shamir ne voit là rien d’étonnant, et il explique ce qui s’est passé.
Voici le paragraphe qui n’a pas plu du tout à certains :

Pour des discours bien plus tièdes incitant à la haine des juifs, les pays européens condamnent habituellement les contrevenants à des peines de deux à cinq années de prison, pour les primo-délinquants. Les Russes ont appliqué les lois contre l’incitation à la haine à ceux qui attaquaient la foi chrétienne, et c’est probablement là l’élément nouveau apporté par la Russie. Les Russes ont prouvé qu’ils tiennent autant au Christ que les Français à Auschwitz, et c’est cela qui a choqué les Européens, apparemment persuadés que les "lois contre la haine" ne sauraient s’appliquer que pour la protection des juifs et des gays. Les gouvernements occidentaux réclament plus de liberté pour les Russes anti-chrétiens, et la refusent aux dissidents anti-juifs chez eux.

Mais le fait que Shamir comparait l’affaire des Pussy Riots à la répression de la recherche révisionniste autour de l’Holocauste n’explique pas tout ; voici les nouveaux éléments d’information et de réflexion qu’offre Shamir :

Il s’avère que les grands soutiens des Pussy Riots et qui sont également fort hostiles à l’Église en Russie sont Viktor Shenderovich, Igor Eidman, Marat Gelman, et sont d’origine juive. Ce ne sont pas des juifs pratiquants, mais ils ont apparemment hérité leur haine de l’Eglise de leurs aïeux. Et tous, d’ailleurs, soutiennent activement l’impérialisme occidental.

Certes, il y a beaucoup de non juifs qui détestent l’Église, autant que de descendants de juifs qui se rapprochent du Christ, mais la corrélation est bel et bien établie. En effet, les marxistes juifs anglais de la tendance tribale ou cachère réagissent parce que, comme l’écrit Gilad Atzmon, "le marxisme juif est très différent du marxisme ou du socialisme en général. Tandis que le marxisme est un paradigme universel, le marxisme juif est dans le fond une utilisation éhontée de la terminologie marxiste pour défendre la cause tribale juive". Atzmon pourrait aussi ajouter qu’ils soutiennent l’empire. Ils n’attendaient que l’occasion pour faire pression sur les communistes anglais du Morning Star, et ceux-ci ont immédiatement capitulé.

Le Morning Star n’a pas reculé en découvrant que les attaques provenaient du blog Harry’s Place, le blog de gauche sioniste le plus puant d’Angleterre, profondément pro-impérialiste, vicieusement anti musulman, positionné contre l’Iran et la Syrie, violemment anti-russe, et certes anti-Shamir. Ce site m’a estampillé comme "l’antisémite négationniste collaborateur de Julian Assange, soutien de Lukaschenko et omniprésent Israel Shamir". Je devrais mettre tout ça sur ma carte de visite…

Si le Morning Star a plié le genou devant une poignée de marxistes juifs, comment pourraient-ils tenir bon face à de veritables ennemis capitalistes ? Mais je ne voudrais pas finir sur une note déterministe, en condamnant les cocos et les juifs. Quelles que soient les corrélations, les gens sont libres de penser et d’agir. Nous sommes dotés du libre arbitre, et parmi les gens scandalisés par les Pussy Riot il y avait des juifs-et-communistes, ou plus exactement des Russes de gauche de la tendance www.left.ru, les uns d’origine juive et d’autres pas, tous fermement antisionistes (ils ont même traduit et publié Israël Shahak).

Voici des extraits de l’un de leurs porte parole, Valine Zorine. Il explique fort bien la position de la gauche russe anti-impérialiste, dont on souhaiterait qu’ils aient une influence sur les anti-impérialistes de gauche comme de droite en Occident : (Voir
http://left.ru/2012/4/zorin215.phtml
)

"…Non seulement leur nom (Pussy Riot) est en anglais, mais elles parlent comme si elles traduisaient de l’anglais. Elles utilisent la langue de l’autochtone complètement américanisé, qui parle la langue du colonisateur. Mais la Russie n’est pas une colonie de l’empire anglo-américain, pas encore, disons, mais certains sont sur la bonne voie, la colonisation est un processus sur le long terme…"

Les Pussy Riots appartiennent au paradigme bourgeois de la gauche radicale, adapté aux nations colonisées. Elles plongent leurs racines au début de la Guerre froide, lorsque les US ont décidé d’utiliser l’idéologie de gauche pour combattre le communisme : féminisme, beatniks, libération sexuelle, et même le mouvement pour les droits civiques étaient sponsorisés par les agences officielles et par des intérêts privés. Ce sont les mêmes qui ont développé les études "de genre", qui ont importé de France le post structuralisme de Foucault et de Derrida, et qui les ont à l’occasion exportées dans les cultures colonisées.

Pourquoi faire ? Devine ! Quel sera le meilleur soldat pour défendre la Russie, celui qui croit en "Dieu, mon roi et ma patrie", ou bien celui qui pense que toutes ces idées-là (mais non pas bien sûr le post-modernisme et du post structuralisme) ne sont que des fantasmagories créées expressément par les autorités ? Plus simplement : qu’est-ce qu’ils devraient porter sous leurs uniformes de combat de marines russes, dans un combat corps-à-corps : - une croix, ou des sous-vêtements fashion, politiquement corrects ?

Je sais, il suffit que je pose la question pour être définitivement banni du royaume de la gauche paradisiaque. Un maître français du post-quelque chose se gausserait, et les ultra-conservateurs sarcastiques applaudiraient, malheureusement. Mais c’est une question qui permet de recadrer l’affaire des Pussy Riots dans la logique divine, car elle n’est pas de notre ressort, ni de celui de Poutine, ni même de l’Église.

Mais les maîtres du Discours décident du sens de l’affaire, et nous pouvons tout juste essayer de comprendre ce que nous constatons. Tous les journaux occidentaux l’ont mis en lumière : c’était Poutine contre le Pussy Riots ; c’est Poutine qui persécute les Pussy Riots, les Pussy Riots sont contre Poutine. Cela a été repris par les media colonisés en Russie, par presque tout ce qui compte.

Poursuivons : Qui a rendu les Pussy Riots tellement célèbres et triomphales, qui a assuré leur place dans l’histoire ? C’est Poutine, Poutine c’est notre alpha et notre oméga. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est elles ! Elles n’ont pas demandé à la Vierge d’en finir avec la propriété privée, les maffias de la banque, les trafiquants d’êtres humains, les oligarques, les banquiers, la police, la Sixième flotte, moi ou n’importe quoi d’autre. Elles lui ont juste demandé de jarter un petit bonhomme invraisemblable appelé Poutine. Et au cas où les Pussy Riots se seraient trompées, le Département d’Etat, Mme Clinton, Madonna et Mme Merkel, et le New York Times et le Guardian ne peuvent s’être tous trompés. Ils savent tous que derrière Poutine il y a une force qui pose des limites à l’omnipotence impériale et au monopole des Maîtres-du-sens-des choses.

Sans Poutine, c’est-à-dire sans une Russie indépendante qui barre la route à l’empire occidental, personne n’aurait fait attention aux Pussy Riots, nous non plus, ni nos plus gros oligarques.

C’est déplaisant à entendre, mais sans Poutine, nous deviendrions une simple province reculée et sans importance dans l’empire, bonne pour les affaires ou pour les vacances, mais sans aucune importance politique. Une petite garnison des troupes impériales suffirait à nous contrôler. Seulement voilà, malgré tous les efforts de l’Empire, Poutine est toujours là, bien campé au Kremlin.

Quel est le secret de sa longévité politique ? Une répression cruelle ? Mais si c’était le cas, où sont les martyrs ? Le seul qui pourrait être considéré comme un prisonnier politique est l’oligarque Khodorkovsky. Le second sur la liste, Udaltsov, n’a jamais passé plus de quinze jours en détention. Le secret ne résiderait-il pas dans le soutien des masses qui refusent de voir leur pays sombrer dans l’insignifiance ?

Il y a beaucoup de bonnes raisons pour critiquer l’Église, et elle consacre la violence capitaliste. Mais si les masses en ont besoin comme du "cœur d’un monde sans cœur" pour survivre, alors… soit. Et si les masses soutiennent silencieusement Poutine, parce qu’il n’y a aucune autre force capable de résister à l’assaut de l’empire et de la nullification, eh bien c’est un bon signe aussi.

Un rapport prévoit la “déconstruction” du régime afghan et le retour des taliban à Kaboul

Un rapport prévoit la “déconstruction” du régime afghan et le retour des taliban à Kaboul

Publié le29/09/2012 - ex: http://mediabenews.wordpress.com/


Rien n’est encore décidé et l’idée est en cours de discussion au sein du Commandement des forces alliées (SACEUR) : après 2014, il serait en effet que l’Otan maintienne en Afghanistan une force de 10.000 à 20.000 hommes, avec des forces spéciales et des moyens aériens, afin de continuer à soutenir les forces de sécurité afghanes. C’est du moins ce qu’a révélé le général Gérard Van Caelenberge, le nouveau chef de la Défense belge.

L’après 2014 en Afghanistan a par ailleurs fait l’objet d’un rapport, publié par la Fondation Carnegie pour la paix et établi par le chercheur français Gilles Darronsoro, fin connaisseur de la région et très critique au sujet de la stratégie mise en oeuvre par l’Otan pour réduire l’insurrection afghane.

Ainsi, le document est pour le moins pessimiste quant à l’avenir de ce pays car il y est estimé que “le régime afghan va très certainement s’effondrer dans quelques années” et la situation pourrait être, à certains égards, pire que celle qui prévalait avant 2001.

Selon Gilles Darronsoro, le retrait de l’ISAF “se traduira automatiquement par une avancée des taliban, particulièrement dans l’est et le sud du pays”, qui sont actuellement les secteurs où l’insurrection est encore la plus active.

“Au mieux, le gouvernement afghan pourra garantir la sécurité des villes et de quelques régions qui lui sont favorables. Mais il perdra le contrôle des zones rurales pachtounes et des provinces frontalières avec le Pakistan, sans perspective de regagner du terrain” ajoute encore le chercheur, qui estime que les forces de sécurité afghanes n’auront ni les compétences et ni les moyens pour reprendre l’avantage.

Aussi, le régime afghan, annonce le rapport, aura à faire face à une triple crise, d’abord sur le plan économique, avec une baisse substantielle des aides financières internationales, ensuite au niveau politique, avec une élection présidentielle programmée incertaine (et s’ajoute le risque de fraudes…) et enfin dans le domaine sécuritaire.

Cependant, le chercheur français propose des solutions pour éviter le scénario d’un retour des taliban au pouvoir. La première à appliquer immédiatement est de renforcer la sécurité dans l’est de l’Afghanistan ainsi que dans la province de Kaboul, afin de ralentir les progrès des insurgés et de les “encourager à prendre au sérieux les négociations”. A ce sujet, le rapport estime qu’avoir mis le réseau Haqqani sur la liste des organisations terroristes est contre-productif. C’était aussi l’argument de ceux qui s’était opposés à cette démarche au sein de l’administration Obama.

En outre, Gilles Darronsoro préconise de mettre un terme aux frappes ciblées contre les taliban et de se concentrer davantage sur les groupes jihadistes internationaux. Seulement, le réseau Haqqani, dont le chercheur a regretté le classement parmi les groupes terroristes, aurait l’ambition d’exporter le “jihad”… Enfin, selon le rapport, les Etats-Unis doivent trouver une nouvelle approche dans sa politique à l”égard de l’Afghanistan, du Pakistan et de l’Inde.

Un plan controversé visant à une partition de l’Afghanistan

L’Afghanistan pourrait être découpé en huit « royaumes » différents – et certains d’entre eux pourraient être gouvernés par les Taliban – selon un plan controversé en cours de discussion à Londres et à Washington (et ce n’est pas la première fois que le CFR envisage une partition comme nous l’avions vu en novembre 2010 avec cet article intitulé « La guerre d’Obama en Afghanistan », ndlr).

Sous le nom de « Plan C », le projet radical pour l’avenir de l’Afghanistan énonce des réformes de nature à reléguer le président Hamid Karzai au rôle de figurant.

Conçu par le député conservateur et collaborateur du Foreign Office Tobias Ellwood, il pose en avertissement que le pays fera face à un avenir sombre quand il sera livré à lui-même. M. Ellwood soutient qu’un Etat « régionalisé » avec un nouveau Premier ministre puissant pourra faire face à la faible gouvernance, aux disputes tribales et à la corruption dont beaucoup craignent qu’elles plongent l’Afghanistan dans le chaos quand l’ International Security Assistance Force (ISAF) se retirera en 2014.

Des sources haut placées au gouvernement ont confirmé que le Plan C – Trouver une solution politique en Afghanistan a été présenté au ministre des Affaires étrangères William Hague, et a été discuté avec des officiels de la Maison Blanche. M. Ellwood, un ancien capitaine dans les Royal Green Jackets a aussi discuté ce plan avec des officiels du gouvernement pakistanais à Londres.

Mais des experts ont critiqué cette tentative « d’imposer » un système démocratique à l’Afghanistan, et souligné que les leaders de la coalition devraient se concentrer sue la stratégie du retrait militaire qui leur permettra d’évacuer leurs forces à l’échéance butoir de 2014.

Wazhma Frogh, directrice de l’ Afghanistan’s Research Institute for Women, Peace and Security, a déclaré : « Quel est ce député britannique qui siège à Londres et décide pour l’Afghanistan ? C’est à nous, le peuple de ce pays, de décider si nous voulons nous scinder en Etats ou nous disparaître en tant que nation. Je suis surprise de voir un député d’un pays démocratique concevoir l’avenir et donner des solutions pour un pays dans lequel il n’aura pas à vivre et où ses enfants n’auront pas non plus à vivre. »

M. Ellwood, qui travaille maintenant comme collaborateur parlementaire du ministre délégué du Foreign Office David Lidington, a soutenu qu’un règlement politique – même en incluant les Taliban – était nécessaire pour garantir la stabilité à long terme de l’Afghanistan.

« L’ISAF peut être confiante dans le fait que la révision de sa stratégie sécuritaire fonctionne finalement, mais la menace insurgée ne sera pas supprimée par le seul recours à la force, » explique-t-il dans un rapport lu par The Independent on Sunday. « Les Taliban ne participeront pas à un dialogue significatif s’il n’y a pas de stratégie politique faisable à laquelle ils peuvent participer… Une solution alternative [offre] une structure politique moins centralisée qui reflète mieux la composition ethnique du pays, les pôles économiques déjà existants et les intérêts régionaux des Taliban qui pourraient alors être intéressés à un règlement politique. »

Le plan divise l’Afghanistan en huit zones, basées sur les « pôles économiques » de Kaboul, Kandahar, Herat, Mazar-i-Sharif, Kunduz, Jalalabad, Khost et Bamyan. Les zones seraient administrées par un conseil représentant les divers groupes ethniques et supervisé par un ou plusieurs pays étrangers. M. Ellwood soutient aussi que la création d’un poste de Premier ministre, avec beaucoup des pouvoirs « disproportionnés » détenues actuellement par le président participeraient à apaiser les inquiétudes sur l’homme qui a dirigé le pays pendant près de huit années.

Mais Thomas Ruttig, co-directeur de l’ Afghanistan Analysts Network, déclare : « Scinder les pays en régions de ce genre aura pour résultat de renforcer le poids de ceux que nous avons déjà commencé à appeler ‘hommes d’influence, les power brokers locaux (ou régionaux) et ce qu’on appelait avant les ‘seigneurs de la guerre’ et dont l’incurie du pouvoir entre 1992 et 1996 avait été la première causes de l’ascension des Taliban. »

Source : opex360.com, Mecanoblog,

mercredi, 03 octobre 2012

Engdahl: Western Intervention in Syria Creates Bloodshed and Civil War

Engdahl: Western Intervention in Syria Creates Bloodshed and Civil War

Siria: L’errore di calcolo della Turchia!

Siria: L’errore di calcolo della Turchia!

Dr Amin Hoteit, Mondialisation , al-Thawra

Ex: http://aurorasito.wordpress.com/

Quando la Turchia ha preparato il suo ruolo di “Direttore Regionale della ricolonizzazione” come “potenza neo-ottomana” o “moderno califfato islamico“, ha pensato che avrebbe fatto strada senza problemi, data la mancanza di strategia araba, l’isolamento dell’Iran e l’evoluzione delle condizioni regionali che hanno reso Israele incapace di mantenere consistente il proprio ruolo, secondo le teorie di Shimon Peres, promuovendo l’idea di un “Nuovo o Grande Medio Oriente“, basata sul “pensiero sionista” e il “denaro arabo“.

La Turchia ha veramente pensato che questo fosse il modo migliore per garantirsi la leadership della regione, per iniziare, poi del mondo musulmano … confortata in questo dai suoi punti di forza economici, dalle sue buone relazioni con i popoli di tanti stati indipendenti dell’Asia centrale, il suo passato musulmano assieme a un presente che dimostrerebbe la capacità degli “islamisti” nel prendere le redini dello Stato turco e neutralizzare l’ostacolo dell’Esercito “guardiano della laicità”, istituito da Ataturk!

In base a questa visione, la Turchia, o meglio il Partito per la Giustizia e lo Sviluppo, ha lanciato la sua strategia di “zero problemi“, pensando che le avrebbe permesso di attraversare le frontiere dei confinanti e far dimenticare le tragedie storiche commesse contro diversi popoli e stati della regione, prima di involarsi verso il suo nuovo sogno imperiale… Quindi “conquistata” la causa palestinese, causa centrale per gli arabi e i musulmani [per i popoli e i regimi non asserviti all'Occidente e ad Israele], ha iniziato a tessere relazioni strategiche con diversi paesi della regione, a partire dal più vicino e più importante: la Siria! In effetti, in un libro pubblicato nel 2001, Davutoglu, il teorico del “zero problemi” aveva sottolineato che la Turchia non poteva realizzare i propri progetti imperialistici che partendo dalla Siria, passo preliminare per assicurarsi il sogno della profondità strategica!


In questo caso, si deve rilevare che la Siria ha risposto positivamente alla nuova politica di apertura della Turchia e, in piena fiducia, aveva stabilito una partnership strategica con uno stato ancora membro della NATO, che “coltivava un rapporto speciale con Israele“, pensando che questo nuovo approccio permettesse almeno di garantirsi la sua neutralità nel conflitto con il nemico sionista e, eventualmente, affidargli alcune missioni nel quadro di questo stesso conflitto, in cui non avrebbe più dimostrato un palese sostegno verso Israele.
Ma la Turchia non è stata onesta e aveva previsto l’esatto opposto di quello che offriva, non appena l’aggressione occidentale, agli ordini dei piani degli Stati Uniti basati sulla strategia intelligente del “soft power“, si è abbattuta sulla Siria, è entrata nel suo ruolo di “regista sul campo dell’aggressione” e si è messa a “dare lezioni” avvalendosi della lingua condiscendente dei colonizzatori, come se la Siria fosse ancora parte dell’Impero Ottomano! Ciò fu chiaramente il suo primo errore di calcolo, in quanto la nuova moda neo-ottomana incontrava la resistenza araba siriana, proibendogli di ripristinare un passato che ne ignorasse la dignità e la sovranità; ciò ha innescato la furia e l’odio in cui i leader turchi si sono pubblicamente immersi, nel tentativo di minare dall’interno la Siria.


A questo punto, la Turchia ha svolto il ruolo di cospiratore su due livelli:
· A livello politico, ha sponsorizzato i gruppi di agenti dei servizi segreti di vari paesi e varie figure revansciste cariche di odio o di vendetta, assetate di potere, prima di organizzare un cosiddetto “Consiglio nazionale siriano” [CNS], che in realtà è al soldo di servizi ed interessi stranieri in Siria. In questo modo, pensava che questo falso consiglio sarebbe stata un’alternativa alle legittime autorità siriane… Secondo errore di calcolo, poiché essendo il CNS nato come strumento della discordia straniera, si è evoluto verso una discordia interna maggiore, trasformandosi in un cadavere putrefatto, così divenendo un peso per i suoi creatori, e per la Turchia per prima!


· Sul piano militare, si è trasformata in una base di raccolta dei terroristi di tutte le nazionalità, attaccando la Siria prima dell’esecuzione di un’operazione militare internazionale di cui sarebbe stata la punta di lancia, raccogliendone i frutti trasformandola nel cortile dell’impero neo-ottomano rinato dalle ceneri… Terzo errore di calcolo manifesto, dopo che una simile operazione, cosiddetta “internazionale”, si era rivelata impossibile, ciò ha spinto la Turchia a non concentrarsi che su sordide azioni terroristiche sul suolo siriano! Il partito al governo in Turchia aveva, infine, puntato tutte le sue speranze sul terrorismo internazionale, e aveva immaginato che la Siria sarebbe crollata in poche settimane, aprendo la via di Damasco al nuovo sultano ottomano… Quarto errore di calcolo, davanti a una Siria in cui tutte le componenti statali e civili resistevano alla marea terroristica, ritenuta infrangibile, la  Turchia è ritornata a quella dura realtà che non si era degnata di prevedere.
In effetti, la Turchia aveva immaginato che la difesa siriana e quella dei suoi alleati regionali dell’”asse della resistenza“, in perfetto accordo con il fronte del rifiuto emergente sulla scena internazionale, non avrebbe potuto resistere nel caso di uno scontro così ben condotto e che, in ogni caso, l’avrebbe dovuto affondare… Quinto errore di calcolo, particolarmente pericoloso vista l’evoluzione del teatro delle operazioni a scapito delle sue velleità. Non citeremo che le conseguenze fondamentali:

1. Definitivo fallimento della Turchia nella sua guerra terroristica contro la Siria, condotta congiuntamente al “campo occidentale degli aggressori“… Inoltre, ora è fermamente convinta che non è possibile rovesciare il governo siriano, il popolo siriano è l’unico in grado di deciderlo.


2. Fallimento degli sforzi della Turchia a favore di un intervento militare diretto, volto a trasformare la prova, ora che tutti i suoi tentativi di creare  “zone di sicurezza“, “zone cuscinetto“, “corridoi umanitari” o qualsiasi altra scusa che consentisse l’intervento militare straniero in Siria, sono falliti miseramente di fronte alla resistenza siriana, alla fermezza iraniana e alla coerenza russa nel loro rifiuto concertato di un tale risultato, anche se avessero dovuto arrivare a un confronto militare internazionale, mentre la Turchia ed i suoi alleati non erano preparati a tale possibilità.


3. La grave angoscia della Turchia sul futuro dei gruppi terroristici che ha accolto sul suo territorio e diretto contro la Siria sotto la supervisione degli Stati Uniti; ciò dovrebbe ricordarci che il fenomeno degli “afghani arabi” è diventato un problema per il paese che li ha spinti a combattere contro l’Unione Sovietica in Afghanistan, dove una volta che le truppe sono partite sono diventati dei “veterani disoccupati“, minacciando ogni sorta di pericoli; una situazione non molto diversa da quella che potrà incontrare la Turchia, oggi! E’ per questo motivo che si è affrettata a chiedere il soccorso degli Stati Uniti nell’aiutarla a prevenire questa probabile piaga… E’ per questo motivo che recentemente le forze di sicurezza dei due paesi si sono incontrate e che, contrariamente a quanto è stato riportato dai media, non hanno parlato dello sviluppo dei preparativi finali per l’intervento militare in Siria, ma di difendere la Turchia, che teme per la propria incolumità in caso di una controffensiva lanciata dalla cittadella siriana che resiste alla sua violenta aggressione per mezzo di interposti terroristi.


4. L’ansia non meno grave della Turchia per certi dossier che sono sul punto di esplodere, mentre cerca di nasconderli con la sua presunta politica di “zero problemi” trasformata in pratica nella politica di “zero amici“; il più pericoloso di questi casi è l’ostilità dei popoli, di gran lunga superiore a quella dei governi. Così, quattro temi principali minacciano l’essenza dello Stato turco e perseguitano i suoi dirigenti:
· Il dossier settario: la Turchia ha ritenuto che accendendo il fuoco settario in Siria, si sarebbe salvata dall’incendio. Ha dimenticato che la sua popolazione è ideologicamente e religiosamente eterogenea, e che lo stesso fuoco potrebbe bruciare data la sua vicinanza geografica; cose che sembra aver capito ora…
· Il dossier nazionalista: la Turchia ha pensato che potesse contenere il movimento nazionalista curdo… un altro errore di calcolo, perché questo movimento è diventato così pericoloso che l’ha costretta a riconsiderare seriamente la sua politica globale nei confronti di esso.
· Il dossier politico: la Turchia ha immaginato che basandosi sulla NATO potesse ignorare le posizioni dei paesi della regione e d’imporre la sua visione basata sui propri interessi, ma ora è sempre più politicamente isolata, i paesi sulla cui amicizia sperava di contare nell’aggressione contro la Siria, si sono allontanati per paura della sua smisurata ambizione, e i paesi che ha trattato da nemici, al punto di pensare che potesse dettargli i propri ordini o di schiacciarli, si sono dimostrati in grado di resistere con una forza che l’ha sconcertata… lasciandola nella situazione inaspettata di “zero amici“!
· Il dossier della sicurezza: la Turchia cerca invano di negare il declino della sicurezza nel suo territorio, diventata estremamente penosa per i suoi commercianti e soprattutto per coloro che lavorano nel settore del turismo e che hanno perso più del 50% delle loro entrate normali nel corso degli ultimi sei mesi!


Tutto ciò mostra che la Turchia si trascina dietro gli USA, supplicandoli di farla uscire dal pantano in cui è sprofondata! Non solo ha fallito nella sua aggressione contro la Siria, e ha rivelato la falsità della sua politica e di tutte le sue dichiarazioni, ma non è neanche più sicura di salvare le carte che ancora pensa di detenere, ora che gli eventi di Antiochia, le rivendicazioni armene, gli attacchi curdi, gli oppositori interni alle politiche del governo attuale, e la mancanza di cooperazione assieme alla sfiducia dei paesi della regione, sono diventati fattori che, tutti insieme, possono generare turbolenze verso i piani imperialistici di Erdogan e del suo ministro degli Esteri; ricordando, in questo caso, l’aneddoto del giardiniere innaffiato!

Il dottor Amin Hoteit è un analista politico, esperto di strategia militare e generale di brigata in pensione libanese.

Traduzione di Alessandro Lattanzio – SitoAurora

Aujourd'hui, gouverner, c'est se faire voir...

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La mise en scène de la vie privée des hommes publics est-elle un avatar de la personnalisation du pouvoir sous la Ve République ou traduit-elle une évolution plus profonde ?

Le pouvoir, royal ou républicain, a toujours été une représentation faite de signes, de symboles, d’images. Mais jamais il ne s’est résumé à cela. Il est verbe, mais aussi action, projet, décision. Aujourd’hui, la parole politique se croit performative. On s’imagine que dire, c’est faire ou que se montrer, c’est exister. Parfois oui, mais il y a toujours un réel qui ne se laisse pas faire.

Le renoncement à l’action patiente au profit de l’immédiateté de la parole et de la visibilité obscène de la posture a commencé dans les années 1980, quand Mitterrand a laissé le journaliste Yves Mourousi poser ses fesses sur son bureau de présentateur de TF1 lors d’un entretien en parler « chébran ». Avant lui, Giscard avait convoqué les médias pour jouer de l’accordéon.

Derrière cette volonté d’être « comme tout le monde » se cache mal la certitude de ne pas être n’importe qui. Les politiques, qui autrefois visaient à rassembler les Français, ne pensent plus qu’à leur ressembler. Au prix d’une coupure avec ce qu’Orwell appelait la « décence commune ». J’aime ce mot : commun, même s’il a été dévalué et sali par le communisme. Commun, cela évoque le bien commun, qui reste en principe la visée ultime de l’action politique ; et aussi le sens commun, qui n’est pas le bon sens auquel Sarkozy faisait appel à répétition, mais le sens partagé dans ce qu’on appelait autrefois une société.

Il y a donc une sorte de vulgarisation de la parole publique ?

Une mutation profonde, oui. Les politiques s’adressent à ceux qu’on ne peut plus vraiment appeler des citoyens ni des sujets, mais des individus de masse. Quelle honte qu’un Berlusconi dans un pays de haute culture, qu’un Sarkozy dans un pays de littérature revendiquent le parler vulgaire pour parler au « vulgaire », c’est-à-dire au peuple tel que le voient ceux qui se croient appelés à le séduire pour le dominer ! Les dirigeants parlent au peuple ? Non, les « people » parlent à ceux qui n’en seront jamais ; « people » désignant justement ceux que les gens du peuple à la fois envient parce qu’ils ont mieux réussi qu’eux, et méprisent parce qu’ils les devinent enfermés dans le peu d’être que leur laisse leur appétit d’avoir.

De même qu’il n’y a plus de différence entre vie privée et vie publique, la langue publique, autrefois proche du français écrit (Blum, de Gaulle), est non seulement une langue parlée, mais mal parlée. Une langue privée, pleine de sous-entendus égrillards, de dérapages « caillera », de mots empruntés au vocabulaire de l’économie ou du sport que l’on croit seuls compréhensibles par le public.

Est-ce la conséquence de l’hypermédiatisation de la démocratie ?

Au stade actuel, l’on ne médiatise plus seulement une politique mais l’homme politique lui-même, son image rectifiée parfois par la chirurgie esthétique et toujours par des conseillers en look. Au bout de cette double dégradation du pouvoir et de la parole, on voit aujourd’hui le ridicule des hommes politiques poussant la chansonnette dans les émissions de variétés, comme Copé ou Jospin. Vulgarité des puissants que résume la détestable expression répétée par les médias : « première dame de France ». A quand son inscription dans ce fourre-tout qu’est notre Constitution ?

La médiatisation a tué l’action publique. Gouverner, c’est prévoir, disait l’adage. Aujourd’hui, gouverner, c’est se faire voir. Un point, c’est tout. La politique était naguère une scène : meetings, estrades, arène du Parlement. Elle est devenue écran, miroir où gouvernants et gouvernés se regardent en reflets pixellisés.

La sphère politique n’obéit-elle pas à une forme banale d’individualisme contemporain ?

Les politiciens souffrent d’une dépendance qui ne leur est pas propre mais qui atteint chez eux la dimension d’une véritable addiction à l’image : ne se sentir être que si une caméra le confirme. La télévision est pour eux ce qu’est devenu le portable pour chacun de nous : un objet transitionnel rassurant. Culte du moi, narcissisme des petites différences, perte de tout trait singulier : la même dérive frappe les hommes politiques comme les hommes ordinaires. Le dévoilement - par eux-mêmes d’abord - de la vie privée des hommes publics est l’un des traits de cette culture de la perversion narcissique qui nous surprit sans nous faire rire lorsque naguère, devant les caméras, un premier ministre montra son vélo, un autre accepta de parler de fellation, et un président de la République, un été à Brégançon, n’hésita pas à exposer son pénis vigoureux à l’objectif des photographes.

Sans doute la psychopathologie des dirigeants a-t-elle changé comme celle de l’ensemble des individus dans nos sociétés postmodernes : de moins en moins de névrosés et de plus en plus de personnalités narcissiques, parfois de pervers. L’homme politique est sans doute « normal » (non au sens d’une règle morale, mais d’une norme statistique), lorsqu’il devient fou. Fou de lui-même comme tant d’individus aujourd’hui. « L’homme qui n’aime que soi, disait Pascal, quand il se voit ne se voit pas tel qu’il est mais tel qu’il se désire. » Le moi n’est pas toujours haïssable, mais lorsque, en politique, il prend la place du « je », il verse dans l’autopromotion du vide. Qui ne se souvient du « Moi président », anaphore quinze fois répétée par François Hollande, dans son débat avec Nicolas Sarkozy…

Le narcissisme est-il incompatible avec la démocratie ?

Dans les sociétés de narcissisme, les électeurs comme leurs élus sont centrés sur la réalisation persistante d’eux-mêmes au détriment de la relation aux autres, figés sur le présent et incapables de différer leur satisfaction. Peut-être les Français n’ont-ils que la classe politique qu’ils méritent.

Le « moi-isme » règne sur les écrans postmodernes. De Facebook à Twitter en passant par les reality-shows, tout le monde parle et personne ne dit rien. Comme le règne de l’autofiction dans la littérature exhibe l’auteur plus que son oeuvre, la vie intime de nos contemporains devient virtuelle. Il n’y a plus d’images privées, de significations privées. Il y a la même différence entre la démocratie représentative et la démocratie directe qu’entre un portrait et un instantané rectifié par Photoshop.

Je tiens à ce mot de représentation, essentiel à la démocratie. On disait autrefois : « faire des représentations » aux princes, pour désigner des critiques ou des demandes d’une société divisée et contradictoire. Cela fait place aujourd’hui, dans la démocratie participative et interactive, à la « présentation » de soi par soi. L’ère des médias désigne justement un état de fait où les médias ne médiatisent plus rien, mais transmettent vers le haut les résultats des sondages et vers le bas les « éléments de langage ». Les sondages, multipliés avant même de prendre une décision, et souvent dictant une décision, ne datent pas non plus de Sarkozy et de son conseiller, Patrick Buisson. Gérard Colé, conseiller de Mitterrand, avalisait déjà toutes les mesures gouvernementales, et cette emprise de la communication sur l’action permit aux Pilhan et Séguéla de servir la droite puis la gauche, ou inversement.

La politique n’a-t-elle pas besoin de récits, et le pouvoir, d’incarnation ?

Les grands récits sont morts avec le siècle passé : révolution, Etat, nation… Mais les politiques croient que les électeurs attendent toujours qu’on leur raconte non plus l’Histoire mais des histoires, comme aux enfants pour qu’ils s’endorment. De Gaulle ne disait pas aux Français ce qu’ils voulaient entendre, ni ce qu’il croyait qu’ils voulaient entendre, mais ce qu’il voulait leur faire entendre. L’image ment, mais elle fait rêver.

La démocratie a un pilier, disait Hannah Arendt, la séparation entre vie privée et vie publique. Or, on assiste aujourd’hui à un double mouvement : d’une part la publicisation de la vie privée, y compris amoureuse (inaugurée par Sarkozy, poursuivie par Hollande) ; de l’autre, la privatisation de la sphère publique sous l’effet à la fois du rétrécissement du domaine d’intervention de l’Etat et de la multiplication d’ « affaires » relevant, pour le moins, du conflit d’intérêts. Ce mouvement se double d’un autre, qui brouille plus encore les repères : d’une part la sexualisation de la vie des responsables politiques, alors que la sexualité est au plus intime de la vie privée ; d’autre part la politisation des questions sexuelles, comme en témoignent les projets de l’actuel gouvernement sur le harcèlement sexuel, le mariage gay, voire la suppression de la prostitution…

La démocratie commence par la reconnaissance de la nécessité d’un pouvoir légitime et, comme le dit le grand psychanalyste anglais Donald Winnicott, par « l’acceptation qu’il ne soit pas fait selon nos désirs mais selon ceux de la majorité ». Elle s’arrête quand le pouvoir ne se contente pas d’être obéi mais veut être aimé. Français, encore un effort pour être démocrates !

Michel Schneider