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mardi, 16 juin 2020

Covid 19 comme coup d’Etat idéologique et hold-up basés sur la peur et sur le projet du Grand Redémarrage

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Covid 19 comme coup d’Etat idéologique et hold-up basés sur la peur et sur le projet du Grand Redémarrage

Dominique Baettig
Médecin, Ancien Conseiller national
 
Ex: https://www.lesobservateurs.ch

Il n'y a aujourd’hui plus aucun doute que le virus est bien le symptôme de diverses maladies de la mondialisation : rapidité d’échanges de masse et de circulation de biens et marchandises. Interconnexion et interdépendance globale de l’économie. Agriculture industrielle  intensive, recours massif à des antibiotiques et création de résistances. Création de réservoirs de virus par proximité homme/animal massive et consommation  d’ espèces exotiques. Il ne s’agit pas de contester l’existence d’un nouveau virus, quelle qu’en soit la provenance. Ce n'est pas  la première épidémie, ni la dernière sûrement. La lecture de l’œuvre de D. Raoult,  en particulier son excellent livre de vulgarisation « Arrêtons d'avoir peur ! » est très important pour connaître un discours scientifique empirique de praticien qui a une longue expérience des maladies infectieuses et la tête sur les épaules. Selon lui, la panique, très mauvaise conseillère, aggrave largement les effets d'une épidémie virale , toujours la conséquence d’un déséquilibre interne ou externe. Dans l'affaire de la pandémie actuelle, ce qui choque est l'absence d'un véritable débat neutre d'experts et l’information propagande à flux continu, unique et sans nuances. La vulgarisation dramatisée de statistiques alarmistes et de prévisions catastrophistes est manifestement instrumentalisée pour un agenda politico- économique globaliste.

Je ne peux plus souffler

Une épidémie virale  pas si différente de H1N1, MERS ou SARS, a été utilisée comme un gigantesque stress test qui a mis à l'épreuve les nations en compétition économique avec l’économie globale américaine/européenne. L'hypothèse d'une guerre économique menée à la Chine est bien probable. Il n’est d'ailleurs pas certain que cette dernière ait  vraiment perdu. Parmi les autres gagnants du confinement et du Lock-Down de l'économie réelle et de proximité, on voit distinctement la progression de la nouvelle économie numérique et les GAFAM ( Google,  Amazon, Facebook, Apple, Microsoft). Ceux-là même qui ont conçu des programmes d'intelligence artificielle qui prédisaient l'apocalypse de la progression virale, qui développent des applications de surveillance et de maintien de la distance sociale, la facilitation de la récolte des informations sur la santé personnelle,  accélérée par la 5G. La centralisation, imposée par l'OMS de la gestion des politiques nationales de la santé publique  entre nations émergentes, pays du tiers monde, médecine  bureaucratique occidentale est redoutable de rigidité. Cette dernière est entièrement formatée par le médicalement correct (usage orwellien comme dans   1984, critique des utopies totalitaires) d’une novlangue qui interdit tout langage de vérité pour ne pas discriminer certains comportements ou certaines minorités, prise de risque zéro, dramatisation des risques. Le  bon sens remplacé par des objectifs moralistes et de contrôle social, médecine préventive visant à soigner, médicaliser, vacciner, des gens en bonne santé qui ne sont pas encore malades, monopole du Big Pharma dans le processus de reconnaissance du traitement et de son remboursement, basé sur des procédures contrôlées par des experts cooptés.

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Parmi les autres gagnants, il ne faut pas oublier le capitalisme devenu total (Jean Peyrelevade, 2005) qui ne permet pas le naufrage d’ entreprises stratégiques, trop grandes pour faire faillite et dont la dette est rachetée, monétisée par les Banques Centrales, dorénavant sous le contrôle total de la finance globale, monétisée par les Banques Centrales.

Big Doctor is watching you

Dans cette crise, le discours médical a été utilisé pour légitimer, obtenir facilement une soumission (par peur et culpabilisation, imposition de gestes barrières et de distance sociale arbitraire, définition quasi hystérique de personnes vulnérables, définition de la santé comme plus importante que l’économie réelle, le PIB) , une auto-assignation à domicile quasiment sans résistance et sans questionnement.Après le choc et la sidération obtenue sous la peur et les injonctions contradictoires ( gardez la distance, restez chez vous pour sauver les autres, évitez les transports publics, attendez l’aide de l’Etat), les dégâts apparaissent : endettement, violences conjugales liées au confinement, vulnérabilisation du travail ( à domicile, en vidéo-conférence, le job peut être délocalisé sans autre, réduit à un temps partiel, dévitalisé du lien), troubles psychiatriques : psychose de la contamination, mécanismes obsessionnels de conjuration, angoisses  diffuses, empêchement de consulter, etc..

En termes d’ingénierie sociétale, la manœuvre apparait clairement. C’est la logique de la nouvelle réalité (plus rien ne sera comme avant), la grande remise à zéro du nouveau business vert, la mise à l’écart des seniors et de leur capacité économique, la promotion du Big Pharma et de l’OMS (où Bill Gates occupe une position importante) qui impose ses normes et médications coûteuses, scientifiquement correctes.

Le changement qui s’installe n’est pas un renforcement du citoyen et de la démocratie mais la dictature des minorités, de la bien-pensance, des Big Data et des multinationales qui privatisent et s’accaparent des tâches de l’Etat. Sous le couvert de l’idéologie « arc-en-ciel » des minorités clivantes (féministes, migrants, minorités sexuelles)   masquent ce hold-up politique et financier par une guerre civile pseudo-égalitariste. L’agenda sociétal qui s’accélère : mariage pour tous, rente-pont, censure sur Internet, féminisme comptable, antiracisme hystérique, est un leurre qui divise et empêche le constat du hold-up économique et financier imposé par les multinationales et les GAFAM. Au lieu de prendre de la hauteur et d’analyser l’accélérateur délétère de changement imposé par le Covid et son management, la gauche sociétale réclame la parité homme/femme dans l’Etat-major de conduite. Si vous aviez un doute sur le fonctionnement de cette propagande, vous voyez comment y échappent les frontaliers tellement indispensables aux hôpitaux, les militants cyclistes anti-bagnole qui manifestent en grand nombre, les manifestations sur l’urgence climatique, l’urgence antiraciste (et son droit subjectif délirant à se sentir humilié), l’urgence féministe, la libre circulation des gens du voyage et les migrants illégaux. Ne sont pénalisés que ceux qui acceptent les directives au pied de la lettre. La démocratie c’est pouvoir s’exprimer, même si ça ne plaît pas aux nouveaux bien-pensants qui utilisent la panique sanitaire pour avancer leurs projets. C’est faire valoir le droit à la critique, au bons sens, au libre arbitre, à la responsabilité individuelle.

Dominique Baettig, ancien conseiller national, militant souverainiste

15.06.2020

 

00:51 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, covid-19, coronavirus, pandémie, épidémie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

lundi, 15 juin 2020

La France peine à se dégager de l’entrisme technologique américain

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La France peine à se dégager de l’entrisme technologique américain

Les start-up de la défense française manquent cruellement de financement et finissent par se tourner vers les fonds étrangers. Ce problème se caractérise principalement par le fait que tout ce qui touche à la défense est « non grata » pour les demandes de financement. Bien qu’il existe des fonds souverains tel que Definvest ou Ace pour ce type spécifique de start-ups, les fonds alloués ne sont pas à la hauteur des fonds étrangers et sont beaucoup plus difficiles à obtenir. L’installation en décembre 2018 du  fond d’investissement américain In-Q-Tel à Londres a durci le débat sur la souveraineté technologique de la France dans ce domaine.

Le cas d’école In-Q-Tel 

In-Q-Tel (anciennement Peleus), est un fonds américain de capital-investissement à but non lucratif créé et géré par la Central Intelligence Agency américaine.Il cible principalement, à l’international, les entreprises innovantes dans les technologies de pointe du type collecte, analyse et traitement de l’information pouvant être adaptées à la communauté américaine du renseignement.

In-Q-Tel a investi  dans les start-ups les plus connues dans ce type d’expertise :

  • Palantir (2005) : cette société, fondée par Peter Thiel, analyse des données en provenance de multiples sources
  • Kensho (2015) : Logiciel qui analyse les données pour répondre à plus de 65 millions de combinaisons de questions en données de marchés en l’espace de quelques minutes.
  • Algorithmia (2016) : Partage de modèles de machine-learning et d’intelligence artificielle parmi les data-scientistes. Il y a plus de 5 000 algorithmes et a permis au renseignement américain de mettre au point de nouveaux systèmes en intelligence artificielle.
  • Keyhole (2003 / devenu Google Earth) : technologie de visualisation interactive en 3D qui a été fourni à la National Imagery and Mapping Agency (NIMA) en soutien des troupes américaines en Irak.
  • Dataminr (2016) : plate-forme d’analyse de données pondérées en fonction de la crédibilité de leur auteur, du lieu d’où ils sont postés, localise leur auteur. Twitter lui avait demandé de cesser ses relations avec les agences de renseignement.

Échec français dans la copie du modèle In-Q-Tel

Pour améliorer le financement de son écosystème, la Direction générale des armées a annoncé la création d’un fonds public pour l’innovation et la défense en 2016. Sa base ? Le succès américain du fonds In-Q-Tel dont elle rêve de répéter l’écosystème. Relancée par la CIA après les attaques terroristes du 11 septembre 2001, la société d’investissement, à but non lucratif, a, entre autres, réussi à donner naissance à Google Earth et à l’expert du Big Data Palantir.

Le renseignement militaire s’est allié aux start-ups. C’est dans ce cadre qu’a permis aux agences du renseignement américaines de faire tomber Ben Laden et de fournir régulièrement des services à Wall Street pour l’analyse de leurs données. Fin novembre, l’entreprise américaine a d’ailleurs signé un contrat avec la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour traiter le Big Data informatique lié au terrorisme. Palantir a ainsi pu former des agents français à ses outils pour extraire et décrypter les données. Un contrat qui a soulevé la polémique de la dépendance de la France vis-à-vis des États-Unis et qui exerce une pression sur la France pour tirer profit de son propre écosystème technologique. Et cela, sans compter la vente de l’expert en biométrie Morpho par Safran, qui a été jugée « regrettable » dans les milieux militaires.

La Direction des armées a donc toute sa concentration sur le modèle d’In-Q-Tel : depuis plus de quinze ans, la CIA identifie des problèmes et In-Q-Tel, les technologies pour y répondre en investissant dans des start-up privées. L’effet de levier est énorme, puisque pour 1 dollar apporté par les fonds publics 15 dollars sont co-investis par des fonds privés dans les tours de table de ces start-ups.

In-Q-Tel investit ainsi en moyenne chaque année 120 millions de dollars, selon des estimations, ce qui laisse entrevoir les capacités investies par les États-Unis dans les nouvelles technologies de défense. Aujourd’hui plus de 200 start-up, allant de la détection chimique à la cyber-sécurité, aux technologies optiques et imageries, et à l’intelligence artificielle, ont ouvert leur capital à In-Q-Tel.

L’investissement tous azimuts dans le monde occidental

En se déployant à partir de Londres puis de Sydney en 2019, In-Q-Tel cherche à profiter des avantages des éco-systèmes qu’il soit scientifique, technologique et aussi en termes de capital-risque de chaque région afin de poursuivre sa mission de sécurité nationale pour les États-Unis et ses alliés. Et pour commencer, en premier lieu, ses alliés du renseignement britannique et australien.

La Grande Bretagne se félicite d’ailleurs de cette arrivée. « In-Q-Tel a l’expérience historique de fournir du capital d’amorçage pour financer des sociétés high-techs innovantes aux États-Unis, et nous attendons d’eux une approche comparable afin d’appuyer des projets similaires au Royaume-Uni », déclare aux Echos un porte-parole de la British Business Bank, qui héberge le Fonds d’investissement de sécurité nationale britannique (The NSSIF).

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Cette nouvelle politique d’investissement à l’international d’In-Q-Tel est orchestrée par Peter Tague, l’ancien coresponsable mondial des fusions-acquisitions de la banque américaine Citi, tout juste recruté comme vice-président exécutif de la firme. Et elle intervient au moment où les agences américaines de renseignement peinent à nouer des coopérations dans la Silicon Valley.

Pour l’administration française cette implantation n’est pas une surprise. « Ce type de fonds américain ou chinois a toujours une phase d’approche, via d’autres fonds ou des rabatteurs », indique une source de l’exécutif. En revanche, elle se dit beaucoup plus vigilante que Londres, et compte protéger les start-up françaises avec des technologies sensibles. « Nous nous intéressons à leur procédure de conformité et sensibilisons l’écosystème digital, en faisant la preuve par l’exemple, qu’ils ne respectent pas, dans certains cas, leurs engagements d’investissement, ou viennent simplement pomper des technologies », indique cette source. Bercy va donc élargir le contrôle des investissements étrangers aux technologies sensibles liées à l’intelligence artificielle, au spatial, au stockage des données et aux semi-conducteurs. « Tout acquisition dans ces domaines par un acteur étranger devra être notifié. Au-delà d’une certaine taille, il fera l’objet d’un contrôle. Mais dans tous les cas, il aura été signalé », indique une autre source. Bercy veut pouvoir ainsi offrir des alternatives aux entrepreneurs. « En amorçage pour les besoins de 5 à 20 millions d’euros, nous poussons les start-up, pour créer une référence de marché avec l’AMF et Bpifrance. Ce sont de bons modèles pour les start-up françaises car ces financements de projets ne dépossèdent pas l’entrepreneur ». Pour les tours de table plus élevés, « nous allons inciter au regroupement de capitaux privés, fonds, family office ou assureurs, avec des acteurs publics ».

Y-a-t-il eu réellement un effet « Palantir »

Pourquoi autant de réserve de la part des autorités françaises ? C’est qu’en Europe, le nom d’In-Q-Tel possède une certaine notoriété. C’est le représentant américain du Big Data Palantir. En France, le choix de sa technologie, née dans le giron du renseignement américain, a été choisie par la DGSI après les attentats de Charlie Hebdo de 2015, et deux ans plus tard par Airbus et a donc soulevé de nombreuses critiques. Le nom de Palantir a notamment été associé au scandale Cambridge Analytica et des inquiétudes sont nées suite au Cloud Act américain permettant à l’administration américaine d’accéder plus facilement à des données stockées à l’étranger.

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En réaction à ces craintes, le Groupement français des industries de défense et de sécurité (GICAT) a lancé le cluster « Data Intelligence » il y a deux ans, avec 22 entreprises dont des start-up comme Aleph-Networks et Linkurious. Cette initiative vise à offrir une solution souveraine sur-mesure et pousser leur déploiement l’export. Son vice-président, Emmanuel Tonnelier, passé par une start-up d’In-Q-Tel (Language Weaver) se fait direct : « Palantir ne propose pas en soi une technologie très moderne. Mais en 2016 il n’existait pas de solution française similaire. Le problème avec les Etats-Unis est que bien que nous soyons alliés historiques, la tentation existe de faire de l’espionnage. Face à leur force de frappe financière colossale et de vraies prises de risque, nous sommes contraints d’être agiles ». L’important, dit-il, est d’identifier ces start-up innovantes, comme Diodon, ce drone flottant transportant un intercepteur de communication développé à Toulouse. « Après, on ne les lâche plus! ».

Ces technologies garantissent notre indépendance sur la scène internationale. Leur financement est donc stratégique. Et plus globalement, la France semble avoir du mal à garder ses atouts. Les banques et les fonds ne veulent pas associer leur image aux technologies militaires. Numalis, qui développe un système correctif de trajectoires pour missiles et fusées, n’a pas su convaincre malgré un partenariat signé avec Airbus.

Ce genre de deeptech demande un temps de développement long (~ 5/10 ans) et ça ne colle pas forcément avec la logique court-termiste des fonds. In-Q-Tel, le fonds d’investissement de la CIA, a fait des propositions à des start-up françaises comme Linkurious (société d’un ancien de l’EGE), qui a aidé à faire éclore les Panama Papers ou Earthcube qui développe une technologie d’imagerie satellite. Et pendant ce temps-là, certaines se financent déjà à l’étranger. Dataiku, utilisé par la cellule luttant contre le blanchiment d’argent Tracfin, vient de boucler une levée de $101 millions auprès du fonds ICONIQ Capital, très proche de Zuckerberg.

Fabrice Villa

La guerre sociale qui vient

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La guerre sociale qui vient

par Franck BULEUX

La globalisation du combat pour Adama Traore, inhumé à Bamako en 2016 à la suite de son refus d’être interpellé par la gendarmerie nationale, est une des particularités du mouvement national initié en sa faveur (les époques ont les héros qu’ils méritent).

Le syndrome Traore (compte-tenu du nombre impressionnant de ses frères et sœurs, dix-sept issus de la lignée paternelle mais on doit dire probablement seulement son prénom, Adama comme une obligation médiatique car c’est tout simplement une méthode pour rendre sympathique toute personne) comprend un ensemble revendicatif, une véritable doxa idéologique. Il n’est pas seulement question d’expertise cardiaque ou de calculer le poids des gendarmes ou la capacité à courir de Traore, non l’affaire est d’une autre importance. On nous fait regarder l’expert ou la couleur du gendarme alors que l’affaire est d’une toute autre nature.

Il s’agit d’un combat du « peuple français » à haranguer, en s’étranglant (non, pas tout à fait, pas d’inquiétude !), la sœur (enfin, une des sœurs) Assa Traore, celle qui lutte contre tout. Celle qui a fait de ce combat sa vie. Concernant le « peuple français », de Gaulle et son RPF initial est vraiment « à la mode ».

Pour Assa Traore, il ne s’agit pas seulement de faire condamner un, deux ou trois gendarmes. Oui, pour arrêter Traore, il a fallu trois gendarmes ! Non, l’ennemi principal est le Système. L’expression « racisme systémique » prend tout son sens ici. La gendarmerie a fait preuve de racisme, mais il ne s’agit que d’une institution parmi d’autres dont font parties la police, l’école, la justice, la télévision…

Cette dénonciation du « racisme systémique » est un terme relativement récent dans la bouche des militants indigénistes et antiracistes. Il permet de mettre en place un combat non individuel mais portant sur des comportements liés à la société. Aussi, il est nécessaire de modifier nos comportements, de substituer un esprit à un autre, bref, de l’intrusion totalitaire !

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Assa Traore a sans doute beaucoup de soutiens, bien au-delà de sa fratrie, mais elle a, depuis 2019, un appui intellectuel de poids, qui explique probablement la présence active, notamment par une parole haineuse contre la police dont il souhaite la disparition pure et simple, vantant une société « sans police » (mais pas sans nervis…), du leader insoumis (quoique…) Jean-Luc Mélenchon, ce samedi 13 juin entre République et… République. Les rassemblements de plus de 10 personnes étant interdits compte-tenu de la crise sanitaire, on peut s’étonner de ces défilés ou rassemblements sans droit. Cet intellectuel de poids est issu d’une bonne famille française.

En effet, en 2019, l’autrice (sic) Traore a publié chez Stock (pas un éditeur de diffusion modeste, merci les soutiens !) Le combat Adama. Un livre écrit à quatre mains. Les deux autres mains appartiennent à une élite française, probablement ethnomasochiste, le ci-devant Geoffroy Daniel de Lagasnerie. Ce philosophe et sociologue, universitaire parisien, est probablement l’instigateur de la théorisation du combat des Traore. Ce très proche de La France insoumise (LFI), qui a encore appelé à voter pour ce mouvement lors des élections européennes de 2019, est l’âme du combat pour Traore.

9782234087392-001-T.jpegMais ce combat pour Traore se situe dans un ensemble politique cohérent dans sa haine contre le système. Ainsi, en 2016, il avait co-signé une lettre ouverte au Premier ministre d’alors, le social-libéral Manuel Valls, l’accusant de ne pas essayer de comprendre les causes du terrorisme, qui ensanglantait alors la France… Encore plus clairement, en septembre 2017, il signe une tribune dans son quotidien de référence Libération intitulée En défense des accusés du quai Valmy, soutenant des individus jugés au pénal pour avoir incendié une voiture de police avec ses occupants, lors d’une manifestation organisée par le collectif « Urgence notre police assassine ».

Ce véritable agent de l’islamo-gauchisme, provocateur anti-forces de l’ordre, a l’oreille de la sœur Traore.

Les suiveurs, qui ne bénéficient pas de la contravention de 135 € liée à l’inobservation des règles imposées par les conséquences de la crise sanitaire, sont, au moins, des naïfs. Ces derniers, pensant lutter contre de supposés violences policières, avancent, sans masques, pour mettre à l’œuvre une idéologie visant à installer un pouvoir fondé sur le renversement des valeurs. Ils commencent par les statues.

Et qui retrouve-t-on parmi les fidèles soutiens, initiateurs de la théorisation ? Des intellectuels mondains poussés par la haine du retour de ce que leur renvoie leur propre miroir.

Un Noir policier sera insulté et traité de « traître » et de « vendu » par les « siens » (d’après l’idéologie racialiste suprématiste noire de ces gens) mais un Blanc qui justifie la violence contre ceux qui nous protègent, c’est quoi ?

Mélenchon traite, ce samedi, le préfet de police de « psychopathe » (y aura-t-il une plainte déposée contre l’ancien ministre socialiste devenu tiers-mondiste ?) mais un universitaire prônant la haine sociale contre la police est un homme sensé.

Les ennemis de l’Occident, quoi que l’on puisse penser de notre système, sont partout chez eux, dans les écoles, dans les rues, dans les urnes…

Le sort de Traore n’est que le prétexte de la mise en place d’un système fondé sur la dénonciation (au sens propre du terme d’ailleurs si l’on écoute les propos de Castaner) du racisme à tout moment et en tout lieu. Pourquoi pas nous installer une application « délation » ?

La formulation du racisme systémique est l’élément majeur de la guerre sociale qui vient. Les meneurs, contrairement à ce que l’on pense, ne viennent pas tous d’une famille malienne, mais de la noblesse du Vivarais. Traître, vous avez dit traître ?

Une Otan visant la Chine ?

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Une Otan visant la Chine ?

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Des parlementaires provenant de huit grandes puissances viennent de mettre en place, le 5 juin 2020, une Alliance interparlementaire contre la Chine “Inter-Parliamentary Alliance on China (IPAC)”. Elle vise officiellement à contrer les succès économiques de la Chine en Asie et à soutenir Washington dans sa guerre commerciale avec Pékin.

Les Etats représentés sont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, le Canada, la Norvège, la Suède, l'Allemagne et l'Australie. Y participent aussi des membres du Parlement Européen. L'IPAC se décrit elle-même sur le site https://www.ipac.global/ auquel on se reportera.

On y lit notamment que la montée en puissance de la République Populaire de Chine sous la direction de Parti Communiste Chinois PRC représente un défi au regard des « valeurs occidentales » telles que la démocratie, les droits de l'homme, le libéralisme ainsi que la sécurité. Il convient donc de développer une réponse coordonnée à ces défis, se substituant aux espoirs d'une coopération économique sur le mode gagnant-gagnant.

L'IPAC est pour le moment dirigée par des membres du Parlement britannique, la chef du Labour Party Helena Kennedy et un des leaders du parti Conservateur Duncan Smith. Des parlementaires représentant les autres Etats ont commencé à s'y inscrire. Dans un premier temps l'IPAC se propose de définir une coopération pour la défense de la sécurité et de l'intégrité nationale, non seulement parmi les membres mais en relation avec les nombreux pays où la Chine développe des investissements et des politiques de crédit importants.

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En Chine, comme parmi certains membres des oppositions politiques au sein des pays membres, la démarche de l'IPAC est vue comme une tentative américaine pour créer une nouvelle organisation militaire semblable à l'Otan, qui cette fois viserait non plus la Russie mais la Chine. Quelles en seraient les conséquences au regard de la sécurité internationale ?

Le fait que les fondateurs de l'IPAC soient des parlementaires et non des militaires pourrait rassurer. Mais en fait, l'IPAC pour le moment ne viserait pas, n'en étant pas capable, de mener une guerre classique contre la Chine. Elle envisage de définir une guerre hybride dite aussi de 4e génération conjuguant différents types d'agressions, économiques, numériques, idéologiques. Mais rien ne garantit que l'IPAC, comme l'Otan à ses débuts, ne bascule pas progressivement du domaine civil au domaine militaire. Le risque de guerre mondiale deviendrait alors maximum.
 

samedi, 13 juin 2020

Propagande et coronavirus : rappel de la grande standardisation des modernes

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Propagande et coronavirus : rappel de la grande standardisation des modernes

Bernays et Céline et la standardisation moderne

par Nicolas Bonnal

Ex: https://voxnr.com

Avant d’étudier Bernays on rappellera Céline. Apparemment, tout les oppose, mais sur l’essentiel ils sont d’accord : le monde moderne nous conditionne…

« Nous disions qu’au départ, tout article à « standardiser »: vedette, écrivain, musicien, politicien, soutien-gorge, cosmétique, purgatif, doit être essentiellement, avant tout, typiquement médiocre. Condition absolue. Pour s’imposer au goût, à l’admiration des foules les plus abruties, des spectateurs, des électeurs les plus mélasseux, des plus stupides avaleurs de sornettes, des plus cons jobardeurs frénétiques du Progrès, l’article à lancer doit être encore plus con, plus méprisable qu’eux tous à la fois. »

Bernays… C’est un des personnages les plus importants de l’histoire moderne, et on ne lui a pas suffisamment rendu hommage ! Il est le premier à avoir théorisé l’ingénierie du consensus et la définition du despotisme éclairé.

Edouard Bernays est un expert en contrôle mental et en conditionnement de masse. C’est un neveu viennois de Freud, et comme son oncle un lecteur de Gustave Le Bon. Il émigre aux États-Unis, sans se préoccuper de ce qui va se passer à Vienne… Journaliste (dont le seul vrai rôle est de créer une opinion, de l’in-former au sens littéral), il travaille avec le président Wilson au Committee on Public Information, au cours de la première Guerre Mondiale. Dans les années Vingt, il applique à la marchandise et à la politique les leçons de la guerre et du conditionnement de masse ; c’est l’époque du spectaculaire diffus, comme dit Debord. A la fin de cette fascinante et marrante décennie, qui voit se conforter la société de consommation, le KKK en Amérique, le fascisme et le bolchévisme en Europe, le surréalisme et le radicalisme en France, qui voit progresser la radio, la presse illustrée et le cinéma, Bernays publie un très bon livre intitulé Propagande (la première congrégation de propagande vient de l’Eglise catholique, créée par Grégoire XV en 1622) où le plus normalement et le plus cyniquement du monde il dévoile ce qu’est la démocratie américaine moderne : un simple système de contrôle des foules à l’aide de moyens perfectionnés et primaires à la fois ; et une oligarchie, une cryptocratie plutôt où le sort de beaucoup d’hommes, pour prendre une formule célèbre, dépend d’un tout petit nombre de technocrates et de faiseurs d’opinion. C’est Bernays qui a imposé la cigarette en public pour les femmes ou le bacon and eggsau petit déjeuner par exemple : dix ans plus tard les hygiénistes nazis, aussi forts que lui en propagande (et pour cause, ils le lisaient) interdisent aux femmes de fumer pour raisons de santé. Au cours de la seconde guerre mondiale il travaille avec une autre cheville ouvrière d’importance, Walter Lippmann.

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Avec un certain culot (une certaine chutzpah ?), Bernays dévoile les arcanes de notre société de consommation. Elle est conduite par une poignée de dominants, de gouvernants invisibles. Rétrospectivement on trouve cette confession un rien provocante et –surtout – imprudente. A moins qu’il ne s’agît à l’époque pour ce fournisseur de services d’épater son innocente clientèle américaine ?

“Oui, des dirigeants invisibles contrôlent les destinées de millions d’êtres humains. Généralement, on ne réalise pas à quel point les déclarations et les actions de ceux qui occupent le devant de la scène leur sont dictées par d’habiles personnages agissant en coulisse.”

Bernays reprend l’image fameuse de Disraeli dans Coningsby: l’homme-manipulateur derrière la scène. C’est l’image du parrain, en fait un politicien, l’homme tireur de ficelles dont l’expert russe Ostrogorski a donné les détails et les recettes dans son classique sur les partis politiques publié en 1898, et qui est pour nous supérieur aux Pareto-Roberto Michels. Nous sommes dans une société technique, dominés par la machine (Cochin a récupéré aussi l’expression d’Ostrogorski) et les tireurs de ficelles, ou wire-pullers (souvenez-vous de l’affiche du Parrain, avec son montreur de marionnettes) ; ces hommes sont plus malins que nous, Bernays en conclut qu’il faut accepter leur pouvoir. La société sera ainsi plus smooth. On traduit ?

Comme je l’ai dit, Bernays écrit simplement et cyniquement. On continue donc:

“Les techniques servant à enrégimenter l’opinion ont été inventées puis développées au fur et à mesure que la civilisation gagnait en complexité et que la nécessité du gouvernement invisible devenait de plus en plus évidente.”

61LEVXGDzkL.jpgLa complexité suppose des élites techniques, les managers dont parle Burnham dans un autre classique célèbre (l’ère des managers, préfacé en France par Léon Blum en 1946). Il faut enrégimenter l’opinion, comme au cours de la première guerre mondiale, qui n’aura servi qu’à cela : devenir communiste, anticommuniste, nihiliste, consommateur ; comme on sait le nazisme sera autre chose, d’hypermoderne, subtil et fascinant, avec sa conquête spatiale et son techno-charisme – modèle du rock moderne (lisez ma damnation des stars).

L’ère des masses est aussi très bien décrite – mais pas comprise – par Ortega Y Gasset (il résume tout dans sa phrase célèbre ; « les terrasses des cafés sont pleines de consommateurs »…). Et cette expression, ère des masses, traduit tristement une standardisation des hommes qui acceptent humblement de se soumettre et de devenir inertes (Tocqueville, Ostrogorski, Cochin aussi décrivaient ce phénomène).

“Nous acceptons que nos dirigeants et les organes de presse dont ils se servent pour toucher le grand public nous désignent les questions dites d’intérêt général ; nous acceptons qu’un guide moral, un pasteur, par exemple, ou un essayiste ou simplement une opinion répandue nous prescrivent un code de conduite social standardisé auquel, la plupart du temps, nous nous conformons.” 

Pour Bernays bien sûr on est inerte quand on résiste au système oppressant et progressiste (le social-corporatisme dénoncé dans les années 80 par Minc & co).

La standardisation décrite à cette époque par Sinclair Lewis dans son fameux Babbitt touche tous les détails de la vie quotidienne : Babbitt semble un robot humain plus qu’un chrétien (il fait son Church-shopping à l’américaine d’ailleurs), elle est remarquablement rendue dans le cinéma comique de l’époque, ou tout est mécanique, y compris les gags. Bergson a bien parlé de ce mécanisme plaqué sur du vivant. Il est favorisé par le progrès de la technique :

« Il y a cinquante ans, l’instrument par excellence de la propagande était le rassemblement public. À l’heure actuelle, il n’attire guère qu’une poignée de gens, à moins que le programme ne comporte des attractions extraordinaires. L’automobile incite nos compatriotes à sortir de chez eux, la radio les y retient, les deux ou trois éditions successives des quotidiens leur livrent les nouvelles au bureau, dans le métro, et surtout ils sont las des rassemblements bruyants. »

La capture de l’esprit humain est l’objectif du manipulateur d’opinion, du spécialiste en contrôle mental, cet héritier du magicien d’Oz.

“La société consent à ce que son choix se réduise aux idées et aux objets portés à son attention par la propagande de toute sorte. Un effort immense s’exerce donc en permanence pour capter les esprits en faveur d’une politique, d’un produit ou d’une idée.”

Concernant la première guerre mondiale, Bernays “révise” simplement l’Histoire en confiant que la croisade des démocraties contre l’Allemagne s’est fondée sur d’habituels clichés et mensonges ! Il a d’autant moins de complexes que c’est lui qui a mis cette propagande au point…

“Parallèlement, les manipulateurs de l’esprit patriotique utilisaient les clichés mentaux et les ressorts classiques de l’émotion pour provoquer des réactions collectives contre les atrocités alléguées, dresser les masses contre la terreur et la tyrannie de l’ennemi. Il était donc tout naturel qu’une fois la guerre terminée, les gens intelligents s’interrogent sur la possibilité d’appliquer une technique similaire aux problèmes du temps de paix.”

On n’a jamais vu un cynisme pareil. Machiavel est un enfant de chœur. La standardisation s’applique bien sûr à la politique. Il ne faut pas là non plus trop compliquer les choses, écrit Bernays. On a trois poudres à lessive pour laver le linge, qui toutes appartiennent à Procter & Gamble (les producteurs de soap séries à la TV) ou à Unilever ; et bien on aura deux ou trois partis politiques, et deux ou trois programmes simplifiés !

41WnYWE6saL.jpgBernays reprend également l’expression de machine de Moïse Ostrogorski (voir notre chapitre sur ce chercheur russe, qui disséqua et désossa l’enfer politique américain), qui décrit l’impeccable appareil politique d’un gros boss. La machine existe déjà chez le baroque Gracian. Ce qui est intéressant c’est de constater que la mécanique politique – celle qui a intéressé Cochin – vient d’avant la révolution industrielle. Le motindustriedésigne alors l’art du chat botté de Perrault, celui de tromper, d’enchanter – et de tuer ; l’élite des chats bottés de la politique, de la finance et de l’opinion est une élite d’experts se connaissant, souvent cooptés et pratiquant le prosélytisme. Suivons le guide en conspiration !

“Il n’en est pas moins évident que les minorités intelligentes doivent, en permanence et systématiquement, nous soumettre à leur propagande. Le prosélytisme actif de ces minorités qui conjuguent l’intérêt égoïste avec l’intérêt public est le ressort du progrès et du développement des États-Unis. Seule l’énergie déployée par quelques brillants cerveaux peut amener la population tout entière à prendre connaissance des idées nouvelles et à les appliquer.”

Comme je l’ai dit, cette élite n’a pas besoin de prendre de gants, pas plus qu’Edouard Bernays. Il célèbre d’ailleurs son joyeux exercice de style ainsi :

Les techniques servant à enrégimenter l’opinion ont été inventées puis développées au fur et à mesure que la civilisation gagnait en complexité et que la nécessité du gouvernement invisible devenait de plus en plus évidente.”

La démocratie a un gouvernement invisible qui nous impose malgré nous notre politique et nos choix. Si on avait su…

Après la Guerre, Bernays inspire le méphitique Tavistock Institute auquel Daniel Estulin a consacré un excellent et paranoïaque ouvrage récemment.

Mais en le relisant, car cet ouvrage est toujours à relire, je trouve ces lignes définitives sur l’organisation conspirative de la vie politique et de ses partis :

« Le gouvernement invisible a surgi presque du jour au lendemain, sous forme de partis politiques rudimentaires. Depuis, par esprit pratique et pour des raisons de simplicité, nous avons admis que les appareils des partis restreindraient le choix à deux candidats, trois ou quatre au maximum. »

Et cette conspiration était n’est-ce pas très logique, liée à l’esprit pratique et à la simplicité :

« Les électeurs américains se sont cependant vite aperçus que, faute d’organisation et de direction, la dispersion de leurs voix individuelles entre, pourquoi pas, des milliers de candidats ne pouvait que produire la confusion ». 

Pour le grand Bernays il n’y a de conspiration que logique. La conspiration n’est pas conspirative, elle est indispensable. Sinon tout s’écroule. L’élite qu’il incarne, et qui œuvre d’ailleurs à l’époque de Jack London, ne peut pas ne pas être. Et elle est trop souple et trop liquide pour se culpabiliser. N’œuvre-t-elle pas à la réconciliation franco-allemande après chaque guerre qu’elle a contribué à déclencher, et que la Fed a contribué à financer au-delà des moyens de tous ?

Elle est aussi innocente que l’enfant qui vient de naître.

Un qui aura bien pourfendu Bernays sans le savoir dans ses pamphlets est Louis-Ferdinand Céline. Sur la standardisation par exemple, voici ce qu’il écrit :

lfc-bd.jpg« Standardisons! le monde entier! sous le signe du livre traduit! du livre à plat, bien insipide, objectif, descriptif, fièrement, pompeusement robot, radoteur, outrecuidant et nul. »

Et d’ajouter sur un ton incomparable et une méchanceté inégalable :

« le livre pour l’oubli, l’abrutissement, qui lui fait oublier tout ce qu’il est, sa vérité, sa race, ses émotions naturelles, qui lui apprend mieux encore le mépris, la honte de sa propre race, de son fond émotif, le livre pour la trahison, la destruction spirituelle de l’autochtone, l’achèvement en somme de l’œuvre bien amorcée par le film, la radio, les journaux et l’alcoolisme. »

La standardisation (j’écris satan-tardisation…) rime avec la mort (mais n’étions-nous pas morts avant, cher Ferdinand ? Vois Drumont, Toussenel même, ce bon Cochin, ce génial Villiers…). Le monde est mort, et on a pu ainsi le réifier et le commercialiser ;

« Puisque élevés dans les langues mortes ils vont naturellement au langage mort, aux histoires mortes, à plat, aux déroulages des bandelettes de momies, puisqu’ils ont perdu toute couleur, toute saveur, toute vacherie ou ton personnel, racial ou lyrique, aucun besoin de se gêner! Le public prend ce qu’on lui donne. Pourquoi ne pas submerger tout! simplement, dans un suprême effort, dans un coup de suprême culot, tout le marché français, sous un torrent de littérature étrangère? Parfaitement insipide?… »

Divaguons sur ce thème de la civilisation mortelle – et sortons du Valéry pour une fois. A la même époque Drieu la Rochelle écrivait dans un beau libre préfacé par Halévy, Mesure de la France :

« Il n’y a plus de conservateurs, de libéraux, de radicaux, de socialistes. Il n’y a plus de conservateurs, parce qu’il n’y a plus rien à conserver. Religion, famille, aristocratie, toutes les anciennes incarnations du principe d’autorité, ce n’est que ruine et poudre. »

Puis Drieu enfonce plus durement le clou (avait-il déjà lu Guénon ?) :

« Tous se promènent satisfaits dans cet enfer incroyable, cette illusion énorme, cet univers de camelote qui est le monde moderne où bientôt plus une lueur spirituelle ne pénétrera. »

Le gros shopping planétaire est mis en place par la matrice américaine, qui va achever de liquider la vieille patrie prétentieuse :

« Il n’y a plus de partis dans les classes, plus de classes dans les nations, et demain il n’y aura plus de nations, plus rien qu’une immense chose inconsciente, uniforme et obscure, la civilisation mondiale, de modèle européen. »

Livre-des-conspirations.jpgDrieu affirme il y a cent ans que le catholicisme romain est zombie :

« Le Vatican est un musée. Nous ne savons plus bâtir de maisons, façonner un siège où nous y asseoir. A quoi bon défendre des banques, des casernes, et les Galeries Lafayette ? »

Enfin, vingt ans avant Heidegger ou Ellul, Drieu désigne la technique et l’industrie comme les vrais conspirateurs :

« Il y aura beaucoup de conférences comme celle de Gênes où les hommes essaieront de se guérir de leur mal commun : le développement pernicieux, satanique, de l’aventure industrielle. »

Revenons à Céline, qui avec ferveur et ire dépeint la faune nouvelle de l’art pour tous :

« Les grands lupanars d’arts modernes, les immenses clans hollywoodiens, toutes les sous-galères de l’art robot, ne manqueront jamais de ces saltimbanques dépravés… Le recrutement est infini. Le lecteur moyen, l’amateur rafignolesque, le snob cocktailien, le public enfin, la horde abjecte cinéphage, les abrutis-radios, les fanatiques envedettés, cet international prodigieux, glapissant, grouillement de jobards ivrognes et cocus, constitue la base piétinable à travers villes et continents, l’humus magnifique le terreau miraculeux, dans lequel les merdes publicitaires vont resplendir, séduire, ensorceler comme jamais. »

Et de conclure avec son habituelle outrance que l’époque de l’inquisition et des gladiateurs valait bien mieux :

« Jamais domestiques, jamais esclaves ne furent en vérité si totalement, intimement asservis, invertis corps et âmes, d’une façon si dévotieuse, si suppliante.

Rome? En comparaison?… Mais un empire du petit bonheur! une Thélème philosophique! Le Moyen Age?… L’Inquisition?… Berquinades! Epoques libres! d’intense débraillé! d’effréné libre arbitre! le duc d’Albe? Pizarro? Cromwell? Des artistes! »

Dans son très bon livre sur Spartacus, l’écrivain juif communiste Howard Fast établit lui aussi un lien prégnant entre la décadence impériale et son Amérique ploutocratique. C’est que l’homme postmoderne et franchouillard a du souci à se faire (ce que Léon Bloy nommait sa capacité bourgeoise à avaler – surtout de la merde) :

« Plus c’est cul et creux, mieux ça porte. Le goût du commun est à ce prix. Le « bon sens » des foules c’est : toujours plus cons. L’esprit banquiste, il se finit à la puce savante, achèvement de l’art réaliste, surréaliste. Tous les partis politiques le savent bien. Ce sont tous des puciers savants. La boutonneuse Mélanie prend son coup de bite comme une reine, si 25.000 haut-parleurs hurlent à travers tous les échos, par-dessus tous les toits, soudain qu’elle est Mélanie l’incomparable… Un minimum d’originalité, mais énormément de réclame et de culot. L’être, l’étron, l’objet en cause de publicité sur lequel va se déverser la propagande massive, doit être avant tout au départ, aussi lisse, aussi insignifiant, aussi nul que possible. La peinture, le battage-publicitaire se répandra sur lui d’autant mieux qu’il sera plus soigneusement dépourvu d’aspérités, de toute originalité, que toutes ses surfaces seront absolument planes. Que rien en lui, au départ, ne peut susciter l’attention et surtout la controverse. » 

Et comme s’il avait lu et digéré Bernays Céline ajoute avec le génie qui caractérise ses incomparables pamphlets :

bf8f384fb468929d3ed15cae77796d75.jpg« La publicité pour bien donner tout son effet magique, ne doit être gênée, retenue, divertie par rien. Elle doit pouvoir affirmer, sacrer, vociférer, mégaphoniser les pires sottises, n’importe quelle himalayesque, décervelante, tonitruante fantasmagorie… à propos d’automobiles, de stars, de brosses à dents, d’écrivains, de chanteuses légères, de ceintures herniaires, sans que personne ne tique… ne s’élève au parterre, la plus minuscule naïve objection. Il faut que le parterre demeure en tout temps parfaitement hypnotisé de connerie. 

Le reste, tout ce qu’il ne peut absorber, pervertir, déglutir, saloper standardiser, doit disparaître. C’est le plus simple. Il le décrète. Les banques exécutent. Pour le monde robot qu’on nous prépare, il suffira de quelques articles, reproductions à l’infini, fades simulacres, cartonnages inoffensifs, romans, voitures, pommes, professeurs, généraux, vedettes, pissotières tendancieuses, le tout standard, avec énormément de tam-tam d’imposture et de snobisme La camelote universelle, en somme, bruyante, juive et infecte… »

Et de poursuivre sa belle envolée sur la standardisation :

« Le Standard en toutes choses, c’est la panacée. Plus aucune révolte à redouter des individus pré-robotiques, que nous sommes, nos meubles, romans, films, voitures, langage, l’immense majorité des populations modernes sont déjà standardisés. La civilisation moderne c’est la standardisation totale, âmes et corps. »

La violence pour finir :

« Publicité ! Que demande toute la foule moderne ? Elle demande à se mettre à genoux devant l’or et devant la merde !… Elle a le goût du faux, du bidon, de la farcie connerie, comme aucune foule n’eut jamais dans toutes les pires antiquités… Du coup, on la gave, elle en crève… Et plus nulle, plus insignifiante est l’idole choisie au départ, plus elle a de chances de triompher dans le cœur des foules… mieux la publicité s’accroche à sa nullité, pénètre, entraîne toute l’idolâtrie… Ce sont les surfaces les plus lisses qui prennent le mieux la peinture. »

Céline est incomparable quand il s’attaque à la foule, lamentable quand il reprend le lemme du juif comme missionnaire du mal dans le monde moderne. Mais c’est cette folie narrative qui crée la tension géniale de son texte. De toute manière, ce n’est pas notre sujet. Et puis c’est Disraeli et c’est Bernays qui ont joué à l’homme invisible un peu trop visible. Comme dit Paul Johnson dans sa fameuse Histoire des Juifs (p. 329): “Thus Disraeli preached the innate superiority of certain races long before the social Darwinists made it fashionable, or Hitler notorious.”

Bibliographie:

Nicolas Bonnal – Littérature et conspiration (Dualpha, Amazon.fr)

Frédéric Bernays – Propagande

Céline – Bagatelles…

Drieu la Rochelle – Mesure de la France

Johnson (Paul) – A History of the Jews

vendredi, 12 juin 2020

La Chine affine son «Art de la guerre (hybride)»

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La Chine affine son «Art de la guerre (hybride)»

par Pepe Escobar

Ex: https://echelledejacob.blogspot.com

Le général chinois Qiao Liang affirme que « si nous devons danser avec les loups, nous ne devrions pas danser au rythme des États-Unis ».

En 1999, Qiao Liang, alors colonel chevronné de l’armée de l’air dans l’Armée de libération du peuple (APL), et Wang Xiangsui, un autre colonel émérite, ont provoqué un énorme tumulte avec la publication de Unrestricted Warfare : China’s Master Plan to Destroy America [La guerre totale : le plan stratégique de la Chine pour détruire l’Amérique].
 
Unrestricted Warfare était essentiellement le manuel de l’APL pour la guerre asymétrique : une mise au goût du jour de l’Art de la Guerre de Sun Tzu. Au moment de la publication initiale, alors que la Chine était encore loin de son influence géopolitique et géo-économique actuelle, le livre était conçu pour présenter une approche défensive, loin du sensationnaliste « détruire l’Amérique » ajouté au titre pour la publication américaine en 2004.

Le livre est maintenant disponible dans une nouvelle édition et Qiao Liang, en tant que général à la retraite et directeur du Conseil de Recherche sur la Sécurité Nationale, a refait surface dans une interview très révélatrice publiée à l’origine dans l’édition actuelle du magazine Zijing (Bauhinia), basé à Hong Kong.

Le général Qiao n’est pas un membre du Politburo habilité à dicter la politique officielle. Mais certains analystes, avec lesquels je me suis entretenu, s’accordent à dire que les points clés qu’il fait à titre personnel sont assez révélateurs de la pensée de l’APL. Passons en revue certains de ses points forts.

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Danser avec les loups

L’essentiel de son argumentation se concentre sur les lacunes de l’industrie manufacturière américaine : « Comment les États-Unis peuvent-ils aujourd’hui vouloir faire la guerre à la plus grande puissance manufacturière du monde alors que leur propre industrie est vidée de son contenu ? »

Un exemple, en référence au Covid-19, est la capacité de produire des respirateurs :

« Sur plus de 1 400 pièces nécessaires pour un respirateur, plus de 1 100 sont produites en Chine, y compris l’assemblage final. C’est le problème des États-Unis aujourd’hui. Ils disposent d’une technologie de pointe, mais pas des méthodes ni des capacités de production. Ils doivent donc s’appuyer sur la production chinoise ».

Le général Qiao rejette la possibilité que le Vietnam, les Philippines, le Bangladesh, l’Inde et d’autres nations asiatiques puissent remplacer la main-d’œuvre bon marché de la Chine :

« Réfléchissez : lequel de ces pays a le plus de travailleurs qualifiés que la Chine. Quelle quantité de ressources humaines, de moyen et haut niveau, a été produite en Chine au cours de ces 30 dernières années ? Quel pays forme plus de 100 millions d’étudiants aux niveaux secondaire et universitaire ? L’énergie de tous ces gens est encore loin d’être libérée pour le développement économique de la Chine ».

Il reconnaît que la puissance militaire américaine, même en période d’épidémie et de difficultés économiques, est toujours capable « d’interférer directement ou indirectement dans la question du détroit de Taïwan » et de trouver une excuse pour « bloquer et sanctionner la Chine et l’exclure de l’Occident ». Il ajoute qu’« en tant que pays producteur, nous ne pouvons toujours pas satisfaire notre industrie manufacturière avec nos propres ressources et compter sur nos propres marchés pour consommer nos produits ».

En conséquence, il affirme que c’est une « bonne chose » pour la Chine de s’engager dans la cause de la réunification [avec Taïwan], « mais c’est toujours une mauvaise chose si cela est fait au mauvais moment. Nous ne pouvons agir qu’au bon moment. Nous ne pouvons pas permettre à notre génération de commettre le péché d’interrompre le processus de renaissance de la nation chinoise ».

Le général Qiao affirme :

« Ne pensez pas que seule la souveraineté territoriale concerne les intérêts fondamentaux d’une nation. D’autres types de souveraineté – économique, financière, de défense, alimentaire, des ressources, biologique et culturelle – sont tous liés aux intérêts et à la survie des nations et sont des composantes de la souveraineté nationale ».

Pour stopper le mouvement d’indépendance de Taïwan, « en dehors de la guerre, d’autres options doivent être prises en considération. Nous pouvons réfléchir aux moyens d’agir dans l’immense zone grise entre la guerre et la paix, et nous pouvons même penser à des moyens plus particuliers, comme le lancement d’opérations militaires qui ne conduiront pas à la guerre, mais qui peuvent impliquer un usage modéré de la force ».

Dans une formulation illustrée, le général Qiao pense que « Si nous devons danser avec les loups, nous ne devrions pas danser au rythme des États-Unis. Nous devrions avoir notre propre rythme, et même essayer de casser leur rythme, pour minimiser leur influence. Si la puissance américaine brandit son bâton, c’est parce qu’elle est tombée dans un piège ».

En bref, pour le général Qiao,

« la Chine doit tout d’abord faire preuve de détermination stratégique pour résoudre la question de Taïwan, et ensuite de patience stratégique. Bien sûr, le postulat est que nous devons développer et maintenir notre force stratégique pour pouvoir résoudre la question de Taïwan par la force à tout moment ».

 
Les gants sont enlevés

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Comparons maintenant l’analyse du général Qiao avec le fait géopolitique et géo-économique désormais évident que Pékin répondra par la force des choses à toute tactique de guerre hybride déployée par le gouvernement américain. Les gants sont définitivement enlevés.

L’expression « gold standard » est apparue dans un éditorial sans retenue du Global Times:

« Nous devons être clairs sur le fait que la stratégie nationale de la Chine sera axée sur la lutte contre l’agression américaine. Nous devrions renforcer la coopération avec la plupart des pays. Les États-Unis sont censés contenir les lignes de front internationales de la Chine, et nous devons mettre fin à ce complot américain et faire de la rivalité entre la Chine et les États-Unis un processus d’auto-isolement américain ».

Un corollaire inévitable est que l’offensive tous azimuts visant à paralyser Huawei sera contrecarrée en proportion, en ciblant Apple, Qualcom, Cisco et Boeing, y compris « des enquêtes ou des suspensions de leur droit de faire des affaires en Chine ».

Ainsi, à toutes fins pratiques, Pékin a maintenant dévoilé publiquement sa stratégie pour contrecarrer les affirmations du Président américain Donald Trump du genre « Nous pourrions arrêter l’ensemble du business ».

Un mélange toxique de racisme et d’anticommunisme est responsable du sentiment anti-chinois prédominant aux États-Unis chez au moins 66% de l’ensemble de la population. Trump s’en est instinctivement emparé – et en a fait le thème de sa campagne de réélection, entièrement approuvé par Steve Bannon.

L’objectif stratégique est de s’attaquer à la Chine dans tous les domaines. L’objectif tactique est de forger un front anti-Chine à travers l’Occident : un autre exemple d’encerclement, de style guerre hybride, axé sur la guerre économique.

Cela impliquera une offensive concertée, en essayant de faire respecter les embargos et en essayant de bloquer les marchés régionaux aux entreprises chinoises. La guérilla juridique sera la norme. Même le gel des avoirs chinois aux États-Unis n’est plus une proposition farfelue.

Toutes les ramifications possibles des Nouvelles Routes de la Soie – sur le front énergétique, les ports, la Route de la Soie de la Santé, l’interconnexion numérique – seront stratégiquement ciblées. Ceux qui rêvaient que la Covid-19 pourrait être le prétexte idéal pour un nouveau Yalta – réunissant Trump, Xi et Poutine – peuvent reposer en paix.

L’« endiguement » sera mis à rude épreuve. L’amiral Philip Davidson, chef du Commandement indo-pacifique, en est un bon exemple : il demande 20 milliards de dollars pour un « cordon militaire robuste » allant de la Californie au Japon et le long du littoral du Pacifique, avec « des réseaux d’attaque de précision à haute capacité de survie » le long du littoral du Pacifique et des « rotations de forces interarmées basées sur le front » pour contrer la « nouvelle menace que fait peser la concurrence des grandes puissances ».

Davidson soutient que « sans une dissuasion conventionnelle valable et convaincante, la Chine et la Russie seront encouragées à agir dans la région pour supplanter les intérêts américains ».

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Regardez le Congrès du Peuple

Du point de vue de larges régions du Grand Sud, la tension actuelle, extrêmement dangereuse, ou nouvelle guerre froide, est le plus souvent interprétée comme la fin progressive de l’hégémonie de la coalition occidentale sur la planète entière.

Pourtant, l’hégémon demande encore à des dizaines de nations de se positionner à nouveau dans un impératif de guerre mondiale contre le terrorisme du type « Vous êtes avec nous ou contre nous ».

Lors de la session annuelle de l’Assemblée populaire nationale, qui débute ce vendredi, nous verrons comment la Chine va gérer sa priorité absolue : se réorganiser sur le plan intérieur après la pandémie.

Pour la première fois en 35 ans, Pékin sera contrainte de renoncer à ses objectifs de croissance économique. Cela signifie également que l’objectif de doubler le PIB et le revenu par habitant en 2020 par rapport à 2010 sera également reporté.

Ce à quoi nous devons nous attendre, c’est un contrôle absolu des dépenses intérieures – et de la stabilité sociale – plutôt qu’une lutte pour devenir un leader mondial, même si cela n’est pas totalement négligé.

Après tout, le président Xi Jinping a clairement indiqué en début de semaine que « le développement et la distribution d’un vaccin Covid-19 en Chine, lorsqu’il sera disponible », ne seront pas soumis à la logique des grandes entreprises pharmaceutiques, mais « deviendront un bien public mondial. Ce sera la contribution de la Chine pour assurer l’accessibilité et le caractère abordable du vaccin dans les pays en développement ». Le Grand Sud est attentif.

Sur le plan interne, Pékin renforcera le soutien aux entreprises publiques qui sont fortes en matière d’innovation et de prise de risque. La Chine déjoue toujours les prédictions des « experts » occidentaux. Par exemple, les exportations ont augmenté de 3,5 % en avril, alors que les experts prévoyaient une baisse de 15,7%. L’excédent commercial était de 45,3 milliards de dollars, alors que les experts prévoyaient seulement 6,3 milliards de dollars.

Pékin semble identifier clairement l’écart grandissant entre un Occident, en particulier les États-Unis, qui plonge de facto dans une Nouvelle Grande Dépression, et une Chine qui est sur le point de relancer sa croissance économique. Le centre de gravité de la puissance économique mondiale continue à se déplacer, inexorablement, vers l’Asie.

Une guerre hybride ? Allez-y.

Pepe Escobar

Traduit par Michel, relu par jj pour Le Saker Francophone

Frédéric Dufoing: “Les huit commandements de la vulgate antifa”

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Frédéric Dufoing: “Les huit commandements de la vulgate antifa”

Ex: https://linactuelle.fr 

Le lancement de Front populaire s’est accompagné d’une campagne de presse à charge contre la nouvelle revue de Michel Onfray, à tel point que les logiques d’amalgame chères à la mouvance antifa ont été reprises par une multitude d’organes de presse tels que Le Monde, Libération ou L’Incorrect – nous espérons qu’ils sont tous heureux d’être ainsi associés. Comment fonctionne cette rhétorique qui, à force de dénoncer le confusionnisme, en vient elle-même à confondre tout et son contraire au nom de procès d’intention dignes à la fois du Politburo et de la cour d’école ? Frédéric Dufoing décrypte le phénomène.


Parlons chocolat. Imaginons que vous aimiez le chocolat et vouliez en manger une tartine. Vous vous mettez alors à discuter avec d’autres amateurs de chocolat pour savoir, disons, lequel est le meilleur (le belge ou le suisse ?), avec quel pain il s’accorde le mieux, etc. L’un de vos interlocuteurs vous annonce qu’il aime aussi la confiture, un autre qu’il mange du chocolat mélangé à de la confiture ; un troisième vous invite à venir parler de votre passion du chocolat sur son site consacré à sa passion du pain où écrivent aussi des passionnés de café ; un quatrième vous explique qu’il aime le chocolat parce que c’est généralement moins sucré que le miel, et un cinquième vous dit qu’un de ses amis lecteur du Point aime le chocolat et qu’Hitler lui-même aimait le chocolat ; un septième vous rappelle que, puisque le chocolat est tout de même sucré, il peut favoriser le diabète. Vous répliquez à un huitième amateur de chocolat, et qui l’est aussi de muffins et de thé à la menthe, que vous n’aimez pas les muffins. Votre petite discussion est alors likée et même relayée sur leur site par des industriels du chocolat en mal de notoriété.

La logique de l’amalgame.

Si cette même petite discussion autour du chocolat arrive aux oreilles d’un journaliste du Monde, d’un politologue publié par Libération ou d’un auteur de L’Incorrect (et de bien d’autres revues, chaînes de télévision et autres sites internet), voire de la revue Lundi Matin ou d’un animateur du blog d’Alain Soral, vous allez apprendre que vous aimez la confiture, que vous mélangez votre chocolat avec de la confiture, que vous êtes passionné de pain et même de café, qu’au moins l’une des raisons pour lesquelles vous aimez le chocolat, c’est qu’il est moins sucré que le miel, que vous lisez le Point ou devriez le lire et que vous avez fort probablement les mêmes opinions qu’Adolf Hitler. Non content de découvrir tant de choses sur vous-même, vous serez paniqué d’apprendre que vous êtes diabétique et que vous détestez non seulement les muffins mais aussi le thé à la menthe, voire que vous détestez les muffins parce que vous détestez le thé à la menthe. Enfin, on vous signalera qu’en entretenant un tel débat, vous avez encouragé la production industrielle de chocolat ou fait, volontairement ou comme « idiot utile » (confusionniste), la promotion de l’industrie du chocolat, qui exploite des enfants et utilise des pesticides – exploitation à laquelle vous êtes sans doute indifférent (ce qui confirmerait  vos tendances hitléristes) et pesticides auxquels vous êtes sans doute favorable (sinon, pourquoi discuter aussi vainement du chocolat, sans d’ailleurs jamais préciser que vous êtes opposé à l’usage des pesticides ?).

Ce type de « raisonnements » complètement faux voire absurdes, que l’on qualifie de sophistiques, sont devenus si courants qu’ils s’imposent comme une méthode commune et banale en vue de dénoncer toute forme de pensée.

Ridicule, n’est-ce pas ? Pourtant, ce type de « raisonnements » complètement faux voire absurdes, que l’on qualifie de sophistiques, sont devenus si courants qu’ils s’imposent comme une méthode commune et banale en vue de dénoncer toute forme de pensée – qu’elle soit d’ailleurs correctement formée ou elle-même sophistique. Le meilleur exemple vient d’en être donné avec la Blitzkrieg lancée par Le Monde, Libération et L’Incorrect contre l’initiative éditoriale de Michel Onfray, la nouvelle revue Front populaire, destinée à renouer le dialogue entre souverainistes. Bien sûr, on peut légitimement reprocher beaucoup de choses à Onfray : ses postures médiatiques, ses références philosophiques, ses incohérences. On peut reprocher beaucoup de choses aussi à la démarche que propose sa revue : par exemple, ne serait-il pas plus intéressant de confronter souverainistes et anti-souverainistes ? Mais la moindre des choses serait de critiquer l’homme et sa revue avec rigueur intellectuelle, c’est-à-dire de respecter les règles qui organisent une argumentation et un débat. La plus élémentaire de ces règles consiste à écouter ce que l’adversaire dit et à ne pas lui prêter des positions ou des intentions qu’il n’a pas ou que d’autres ont eu à sa place.

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Les diverses formes de souveraineté.

Or, non seulement la revue n’est pas encore parue, et donc aucun contenu n’est disponible à ce jour, mais, de surcroît, on se demande comment on peut porter un jugement global, catégorique et uniforme sur une revue dont les contributions sont nécessairement contradictoires – c’est son principe et son très grand intérêt : elle organise un débat. On n’a pourtant pas hésité à affirmer qu’Onfray et sa revue – comme si l’un se réduisait à l’autre – défendraient une souveraineté identitaire, qualifiée « d’extrême droite ».

Comme si toute forme d’identité – objet de recherche de Claude Levi-Strauss, et titre d’un de ses ouvrages – renvoyait mécaniquement à un imaginaire racial, national, essentialiste, par opposition à l’hybridité, au multiculturalisme, à l’universalisme, au bigarré, au métissage – termes du reste opposés ou inassimilables les uns aux autres et présentant des sens très variés.

Comme si l’identité, réduite à l’une de ses versions, était illégitime et sordide face au légitime et noble internationalisme, réduit à… on ne sait plus trop quoi, car l’internationalisme soviétique, celui des anarchistes, celui de la mondialisation du XVIe siècle, celui de la mondialisation du XXe, celui du catholicisme médiéval triomphant, celui de l’islam salafiste, celui de la république des lettres ou celui toujours espéré et jamais construit du syndicalisme, ce n’est pas exactement la même chose… Il en va de même du cosmopolitisme. Lançons un concours :  qui était le plus cosmopolite entre Ivan Illich, Alexandre le Grand, Maïmonide, Gandhi, Magellan, Saartje Baartman, un immigrant wallon au Canada, un immigrant chinois en Indonésie, l’ancien esclave Olaudah Equiano, les paysans français qui demandaient l’abolition de l’esclavage dans leurs cahiers de doléances ou n’importe quel patron de multinationale qui, comme le chantait Brel, a un doigt (c’est-à-dire une villa, une entreprise ou un compte en banque) dans chaque pays ?

La souveraineté populaire n’est ni la souveraineté nationale, ni la souveraineté étatique, moins encore la souveraineté fédérale ou communale.

Comme si la souveraineté elle-même, dont il est justement question de débattre dans la revue, ne pouvait pas relever de plusieurs logiques et définitions très différentes, et pas seulement d’une référence à l’« identité » : la souveraineté populaire n’est ni la souveraineté nationale, ni la souveraineté étatique, moins encore la souveraineté (ou l’autarcie) biorégionale, fédérale ou communale, dont Onfray, en héritier de Proudhon, se dit partisan. Là-dessus, toutes ces souverainetés ne sont pas toujours aisément articulables, compatibles – la nation ayant par exemple été pendant deux cents ans le tombeau des peuples, au sens propre comme au sens figuré : les peuples meurent dans les guerres faites au nom de la nation et se voient écartés du pouvoir par cette fiction hypocrite qui est à son service, la représentation.

Comme si toute forme de compartimentation, de séparation, de distinction entre un « eux » et un « nous » était nécessairement nuisible et artificielle c’est-à-dire, puisque c’est devenu un terme repoussoir, une catégorie de souillure qu’on appelle l’« extrême droite ». On pourrait disserter pendant des heures sur les concepts de « gauche » et de « droite », qui n’ont de légitimité conceptuelle que dans la croyance que l’on a de leur existence et n’ont servi qu’à la dictature des partis et de la militance sectaire, donc de la « démocratie » représentative. On pourrait aussi disserter pendant des heures sur le terme « extrémiste », honteusement hybridé au si beau et si digne « radical ». Cependant, l’expression « extrême-droite » est devenue un tel raccourci dogmatique, un tel automatisme rhétorique, à l’instar du terme « fasciste », qu’il faut s’y arrêter un instant.

Comment avoir l’esprit nazi et prôner l’épuration tout en ayant bonne conscience?

Les huit commandements de la vulgate « antifa ».

Il est des pays où les mouvements, revues, sites, partis, associations, personnalités et produits culturels qualifiés « d’extrême droite » font l’objet d’un « cordon sanitaire », c’est-à-dire d’un refus d’expression dans l’espace public, sous prétexte que leur donner la parole reviendrait à les légitimer, à les reconnaître comme valables et normaux. Dialoguer avec l’« extrême droite », même pour la critiquer, lui permet de répandre ses idées de manière épidémique – ne parle-t-on pas, du reste, de « peste brune » ? – ou littéralement d’activer ses idées dans les cerveaux amorphes des auditeurs passifs… Car ces idées s’y trouvaient déjà, en particulier chez les gens « peu éduqués » : on vous présente régulièrement des études statistiques sur les diplômes des électeurs d’extrême droite. Les gens « peu éduqués », qui ont peu de diplômes (pour ceux qui ne le sauraient pas, on est éduqué lorsqu’on a un diplôme supérieur), c’est la version méprisable du peuple – ceux que les défenseurs de la représentation aux XVIIe et XVIIIe siècle ont réussi à écarter du pouvoir. Ainsi crée-t-on une catégorie marketing, une sorte de jugement ad hominem collectif qui associe : maladie infectieuse, souillure, bêtise, crédulité, manque d’éducation et de culture, « petit peuple » et passivité moutonnière. On ajoutera que les gens qui relèvent de cette catégorie sont irrationnels et passionnels (vieux cliché appliqué au peuple, c’est-à-dire aux pauvres depuis des siècles), tout comme ils sont motivés par la « haine » qu’amène l’« ignorance ». Relèvent donc de cette catégorie aussi bien les contaminants (autrement dit les politiques ou propagandistes) que les contaminés (électeurs ou trolls de comptoirs et de forums), mais aussi ceux qui parlent avec eux, même pour les critiquer (les confusionnistes), ou ceux qui refusent de les mépriser.

Il est des pays où les mouvements, revues, sites, partis, associations, personnalités et produits culturels qualifiés « d’extrême droite » font l’objet d’un « cordon sanitaire ».

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Les huit commandements des préposés à la détection, au fichage et au marquage épidémique des gens censés relever de l’« extrême droite » – préposés qu’on appelle des antifas – sont les suivants :

  1. Si l’on est ami avec quelqu’un qui a les opinions x, on a les mêmes opinions ;
  2. Si l’on est l’ami d’un type qui est ami avec un type qui a les opinions x, on a les mêmes opinions ;
  3. Si l’on a partagé un moment, un événement, ou discuté avec un individu qui a les opinions x, on a les mêmes opinions ;
  4. Si l’on est admiré ou cité par des individus ayant une opinion x, on a les mêmes opinions ;
  5. Si l’on a participé à une émission ou écrit dans une revue, on en partage les opinions, en tout ou en partie, anciennes, présentes et futures ;
  6. Si l’on a défendu les opinions x, on les défend encore et on les a toujours défendues, ou on les défendra toujours ;
  7. Si l’on a la même opinion qu’un individu x, on partage toutes les opinions de cet individu ;
  8. Si l’on partage les opinions d’un individu, on les défend forcément en arguant des mêmes raisons et des mêmes justifications que lui, voire en visant les mêmes buts.

Qu’est-ce qu’un fasciste ?

Quant aux idées de l’extrême droite, ses opposants se gardent bien de les définir clairement, ce ne serait d’ailleurs pas très pratique : ce qui ne s’énonce pas clairement se dénonce d’autant plus facilement. Aussi personne ne sait-il exactement ce qu’est l’extrême droite. Certains mouvements désignés sous ce vocable infâmant optent pour des politiques ultra-libérales, d’autres pour des politiques étatistes et protectionnistes. Certains s’accommodent très bien du parlementarisme, d’autres privilégient plutôt les systèmes oligarchiques.

Et s’il s’agit d’une idéologie raciste, on la retrouve absolument partout, dans tout le spectre des projets politiques. Et puis, qu’entend-t-on pas racisme ? Est-ce l’essentialisation de catégories d’humains (par les genres, les statuts, les caractéristiques physiques ou mentales, etc.) ? La croyance en l’existence de races ou de cultures hiérarchisées, dont certaines auraient comme destin de dominer ou d’exterminer les autres ? La croyance en des races ou des cultures différentes, non hiérarchisées, mais destinées à ne pas entrer en contact faute de quoi le métissage les détruirait ? La croyance en l’existence de races ou de cultures destinées à être finalement mixées, mélangées, ou dans l’idée qu’une culture prétendument plus tolérante que les autres devrait les prendre sous son aile pour les protéger ? La croyance dans la prépondérance du groupe auquel on appartient, quel qu’il soit, et donc l’hostilité viscérale envers les autres groupes, en particulier quand naît une concurrence pour l’utilisation d’un territoire ou de ses ressources ? La croyance en la nation opposée à d’autres nations – ce qui implique, si l’on est aussi raciste, l’adéquation de la nation et de la race, ou de la nation et de la culture, ou encore de l’Etat, de la nation, de la race et la culture ? L’obsession pour l’homogénéité du groupe, quel qu’il soit, et quoi qu’implique cette homogénéité ? S’il s’agit de la forme que prend la structure de la communauté, est-ce que l’on est donc favorable à un Etat totalitaire ? Ou simplement à un Etat autoritaire ? Ou à l’idée d’un chef charismatique ? Ou au contraire aux vertus de traditions rigides, respectables parce qu’elles sont anciennes ? Toutes ces définitions – et il y en a d’autres – peuvent être contradictoires, ou amener à des conclusions opposées…

Tout le monde est-il d’extrême droite ?

A tel point que, si l’on se rend sur les forums internet, on se fera traiter de fasciste si l’on est pour le port d’arme individuel (liberté à laquelle était farouchement opposé le fascisme, ainsi que les régimes les plus pro-capitalistes de l’histoire humaine) ; contre l’avortement (le fascisme y était favorable, même si sa politique nataliste et le concordat l’ont forcé à mettre de l’eau dans son vin) ; pour l’euthanasie (parce qu’on promeut potentiellement l’élimination des faibles, comme le défendaient les nazis) ; contre l’euthanasie (parce qu’on prive l’individu d’une liberté essentielle, comme le défendent les catholiques) ; contre la PMA (parce que l’on prive une femme de la liberté d’utiliser la science pour son bien-être) ; ou pour la PMA (parce que l’on favorise les mères porteuses, ce qui nuit à la liberté de la femme) ; pour la démocratie directe (parce que le peuple est raciste et irrationnel)  ou pour son contraire, à savoir le pouvoir d’un individu ou d’un groupe (parce que cela détruit les libertés individuelles). Et l’on peut continuer ainsi à l’infini.

A peu près tout le monde, sauf eux (?), est potentiellement, par une caractéristique ou par une autre, d’extrême droite, grâce à l’effet de contagion sophistique.

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Les antifas vous expliquent plus volontiers, sans davantage de clarté pour autant, ce que n’est pas l’extrême droite : pour ne pas être d’extrême droite, il faut être pour la démocratie (oui, mais laquelle ? Parlementaire ? Directe ? Participative ? Communale ? Centralisée ? Fédérale ? …), ou contre le racisme, avec ce signe imparable, paraît-il, qu’il faut être « pour les immigrés », posture assimilée au fait d’être « pour l’immigration » (oui mais laquelle ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?… Est-on moins raciste si l’on accepte les immigrés à condition qu’ils abandonnent leur culture d’origine ou qu’on contraire ils vivent dans leurs ghettos ?). Pour ne pas être d’extrême droite, il faut aussi être féministe (oui, mais quel féminisme : l’égalité ou l’équité homme/femme ? Le féminisme différentialiste ? Le féminisme évolutionniste, qui tient compte des données biologiques ? Le féminisme relativiste ou le féminisme universaliste ? Le féminisme qui nie l’existence des genres ou celui qui transformer les contenus de genres ?). Et il faut enfin parfois être contre le capitalisme, mais sans trop savoir ce que c’est, sinon à évoquer la méchante finance et les horribles multinationales. En somme, à peu près tout le monde, sauf eux (?), est potentiellement, par une caractéristique ou par une autre, d’extrême droite, grâce à l’effet de contagion sophistique.

Onfray est-il d’extrême droite ? Pour le savoir, il faut répondre à une double question antifa: est-il clairement favorable à ce qui n’est vaguement pas d’extrême droite ? Et est-il vaguement favorable à ce qui est vaguement d’extrême droite ? Si la réponse est non à la première question, et oui à la seconde, ne lisez surtout pas Front populaire. Vous pourriez être contaminé.

Frédéric Dufoing

Rassenkrawalle, Plünderungen, Antifa-Terror: Werden die Städte unbewohnbar?

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Stefan Schubert:

Rassenkrawalle, Plünderungen, Antifa-Terror: Werden die Städte unbewohnbar?

Ex: https://kopp-report.de

Amerikas Städte brennen: New York, Washington, Chicago, Los Angeles, Boston. In den Millionenstädten der USA wütet ein Mob und zieht brandschatzend, raubend und gewalttätig durch die Straßenschluchten. Die verunsicherte Polizei, die von linken Politikern und Medien zudem mit einem rassistischen Generalverdacht diffamiert wird, weicht aller Orten vor der Gewalt zurück. Experten warnen deswegen vor einer anhaltenden Flucht der Leistungsträger aus den Städten, was wiederum verheerende Folgen für die Wirtschaft haben könnte. Diese Zustände sind längst auch in den Städten Europas und in Deutschland zu beobachten.

Der prominente US-Ökonom Richard Florida prognostiziert in der Welt:

»Viele Menschen werden die Metropolen verlassen. Erst das Coronavirus, nun die Aufstände, das ist eine gefährliche Mischung.«

Vor allem junge (weiße) Familien, darunter meist Besserverdiener, werden laut dem Star-Ökonom ihr Innenstadt-Appartement gegen ein Haus mit perfekt getrimmten grünen Rasen, eingerahmt von einem weißen Zäunchen, eintauschen. Suburbia nennen die Amerikaner jene Vorstadtidylle. Diese Landflucht wurde bereits zuvor durch die Corona-Hysterie verstärkt. Die amerikanische Post musste in nur einem Monat bis zu 81 000 Nachsendeaufträge bearbeiten – viermal so viele wie üblich. Während sich die amerikanischen Großstädte nach dem Corona-Lockdown gerade erst wieder mit Leben füllen und die Boutiquen, Cafés, Restaurants und Buchläden ihren existentiellen Überlebenskampf aufnehmen, rollt durch viele dieser Innenstädte nun eine brutale Gewaltwelle.

Deutsche Medien berichten allerdings kaum über die Gewalt und die Zusammensetzung dieses Mobs aus linksextremer Antifa, Berufsdemonstranten der NGOs, Anarchisten, Sozialisten, grünen Ideologen und schwarzen Gangmitgliedern, die den Tod eines Menschen für ihr kriminelles Treiben instrumentalisieren. Mittlerweile müssen sich Millionen Menschen zu Hause verbarrikadieren, um ihre Familien und ihr Eigentum vor dem plündernden Mob zu schützen.

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In Minneapolis verbrannte die Horde sogar zwei Buchläden, darunter den Uncle Hugo’s Science Fiction Bookstore, der 1974 gegründet wurde und als älteste unabhängige Buchhandlung dieses Genres in Amerika galt.

Der lokale Eigentümer war Teil der örtlichen Kulturszene, doch dies hinderte den terroristischen Mob nicht daran, seine Buchhandlung niederzubrennen. Bücherverbrennungen wie einst 1933 – doch der sonst so vor moralischem Imperativ strotzende Mainstream blieb hier stumm. In Amerika wurde darüber medial berichtet, doch die linksgrünen Journalisten in Deutschland vertuschen diesen bewussten Tabubruch unter dem Hashtag #BlackLivesMatter. Weder berichteten sie darüber, noch kritisierten sie diese Barbarei, im Gegenteil, die Aktivisten in den Redaktionsstuben verherrlichen diese »Proteste«, die in Wirklichkeit immer häufiger wie Pogrome wirken.

Wenn man sich über die ungeschminkten Realitäten und Hintergründe der Ereignisse in Amerika und Europa informieren will, dann ist der interessierte Bürger auf alternative Medien und soziale Netzwerke angewiesen. Dort bekommt man Videos von Hetzjagden zu Gesicht, die von Schwarzen ausgehen und nur schwer zu ertragen sind. Sie dokumentieren den gewalttätigen Rassismus von Schwarzen gegen Weiße.

Doch nicht über einen dieser Mordversuche – anders kann man diese furchtbaren Szenen nicht einordnen – berichtet  die deutsche Lückenpresse. Derweil versuchen linke Medien dem Bürger sogar einzureden, dass es den Rassismus gegen Weiße überhaupt gar nicht gibt, oder auch gar nicht geben könnte.

Linke Städte versinken in Anarchie, Chaos und Gewalt

Es ist zudem zu beobachten, dass besonders in den Städten, die von linken Parteien und Politikern regiert werden, der Hass und die Gewalt der Mobs vollkommen außer Kontrolle geraten ist. Die Polizei wird dort zurückgehalten, am Eingreifen gehindert, um Bürger und deren Eigentum zu schützen. Auf diese Vorkommnisse, die sich bereits in New York, Washington, Los Angeles, Chicago und Minneapolis ereigneten, haben bereits zahlreiche US-Experten hingewiesen. Und auch in Europa: in London, Brüssel, Berlin und Hamburg ist dieses verheerende Zusammenspiel von destruktiven Kräften zu erkennen. Den linken Stadtrat von Minneapolis haben selbst die Bücherverbrennungen nicht zu einem Umdenken bewegt, im Gegenteil. Ganz offen setzen sich diese Politiker an die Spitze des Mobs und beschließen nichts Geringeres als die Auflösung der Polizei in der fast 400 000 Einwohner zählenden Stadt. »Wir haben uns entschieden, die Polizei, wie wir sie kennen, abzulösen. An ihre Stelle sollen Systeme der öffentlichen Sicherheit treten, die uns auch tatsächlich sicherer leben lassen«, erklärte die Ratsvorsitzende Lisa Bender. Sozialarbeiter gegen Plünderer, Brandstifter und Gewalttäter – wie sich diese Realitätsverleugnung auf die sowieso schon schlechte Sicherheitslage der Stadt auswirken wird, mag sich jedermann selbst vorstellen.

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So ist es nicht verwunderlich, dass jeden Tag weiterhin Autos angezündet, Schaufensterscheiben eingeschlagen sowie Brände gelegt werden und viele Amerikaner (und immer mehr Bürger in Berlin, Hamburg und im Ruhrgebiet) die Innenstädte als No-go-Zonen betrachten und entsprechend meiden. Diese Gemengelage hat den prominenten US-Ökonom Richard Florida zu der eingangs zitierten Prognose veranlasst: »Viele Menschen werden die Metropolen verlassen.« Die gerade erst eröffneten Geschäfte sind nun Plünderern zum Opfer gefallen. Doch es droht noch schlimmer zu kommen, dann, wenn die bürgerliche Mitte der Gesellschaft beschließt, dauerhaft aus den Städten abzuwandern. Den Boutiquen, Cafés und Dienstleistungsunternehmen, die ganz bewusst hohe Mieten einkalkuliert haben, um in der Nähe ihrer Kundschaft vor Ort zu sein, würde so die zahlungskräftige Kundschaft dauerhaft verloren gehen. Die momentanen Rassenunruhen sind beileibe nicht die ersten in den USA: 2015 in Baltimore, 2014 in Ferguson und 1992 in Los Angeles nach Rodney King; jedes  Mal, nachdem die Feuer abgeklungen waren, offenbarten sich die verheerenden ökonomischen Folgen. Die Innenstädte verfielen, die Wirtschaft brach ein und niemand wollte in einem Umfeld, in dem er sich nicht mehr sicher fühlt, investieren.

Die weiße Mittelschicht flüchtete regelrecht aus den betroffenen Städten. Laut Untersuchungen des US-Ökonom Victor Matheson verursachten die Rodney King Riots dadurch einen Schaden von 5 Milliarden Dollar. Dabei waren diese Unruhen größtenteils auf eine Stadt konzentriert. Und damals tobten die bürgerkriegsähnlichen Unruhen zudem »nur« mehrere Tage, an deren Ende 53 Tote und tausende verletzte Menschen zu beklagen waren.

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Die George-Floyd-Unruhen ziehen sich dagegen schon 2 Wochen hin, diese haben nicht nur ganz Amerika erfasst, sondern sind auch auf Europa übergesprungen. In Deutschland haben die linksextremen Gewalttäter der Antifa diese »Proteste« für sich entdeckt und versuchen damit ihre Gewalt zu legitimieren. In Berlin wurden 28 Polizeibeamte verletzt und in der No-go-Area Berlin-Neukölln zog eine schwarz-uniformierte Antifa-Horde durch die Straßen, verwüstete Ladenlokale, Autos und Fassaden. Die entsetzten wie verängstigten Anwohner warten vergeblich auf einen Polizeieinsatz, die linken Politik- wie Polizeiführer der Stadt lassen den linksextremen Mob gewähren und die Bürger bleiben schutzlos zurück. »White Flight«, die Flucht der weißen Mittel- und Oberschicht aufs Land ist in Amerika schon so weit verbreitet, dass es einen eigenen Begriff dafür gibt.

Das Jahrzehnt der Städte mit Wolkenkratzern und Penthäusern scheint nun einem gewaltsamen Ende entgegenzusteuern. Statt urbanem Lebensgefühl drohen die Innenstädte zu rechtlosen Zonen zu mutieren. Erst in Amerika, dann in Europa und auch in Deutschland sind die Vorboten so zahlreich und eindringlich, dass der Niedergang der Metropolen unabwendbar zu sein scheint.

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Dienstag, 09.06.2020

jeudi, 11 juin 2020

L’opinion vient se heurter de plein fouet dans la paroi invisible des mensonges d’État

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L’opinion vient se heurter de plein fouet dans la paroi invisible des mensonges d’État

Ex: http://www.geopolintel.fr

Le 30 octobre 1938, Orson Welles, acteur, réalisateur, producteur et scénariste américain bien connu, diffusait une mise en scène radiophonique préenregistrée d’après « La guerre des mondes » roman de H.G. Wells publié en 1898. Autrement dit : « Mars attaque ! »… Le lendemain de l’émission, les journaux évoquent des scènes d’hystérie collective, d’émeutes à travers le territoire des États-Unis et une vague de suicides ! Cette réaction aurait été, dit-on aujourd’hui, largement exagérée pour ne pas dire inventée par des gens de presse en mal de ventes et de sensationnalisme. N’oublions pas cependant que réécrire l’histoire est devenu un sport extensivement pratiqué par toutes les grandes démocraties – populaires ou libérales - toujours en proie au démon tentateur de la dérive totalitaire… Cela a commencé avec la Terreur – de l’échafaud à l’hôpital psychiatrique pour tous – et se poursuit à présent avec le goulag mental dont les médiacrates dominants sont les gardiens avisés… Tenant le haut du pavé dans nos lucarnes ce sont nos commissaires politiques et idéologiques, prêtraille de la pensée unique, conforme et bienséante. 

Ceci d’autant plus que les moyens de communication modernes sont devenus d’extraordinaires instruments pour qui veut redessiner le monde à son image [1]. Ainsi le 9 mai 2020 un rapport interne du service de “protection des infrastructures” du ministère allemand de l’Intérieur, contestant la dangerosité du Covid-19, fuitait et parvenait au magazine libéral-conservateur “Tichys Einblick”. Le document épinglait l’estimation de la dangerosité du virus, laquelle au final se révélait singulièrement fantaisiste et notamment moins létale que la grippe de 2017/2018. Concluant par une mise en garde contre les conséquences désastreuses, sociales et économiques, des mesures générales de confinement [2].

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Reste que, dans l’affaire de « La guerre des mondes », il s’est vraisemblablement agi d’effacer ou de gommer a posteriori ce que le montage hertzien de Welles avait mis en exergue, à savoir l’extrême sensibilité (vulnérabilité) des foules à la peur créée puis véhiculée par les nouveaux grands médias – en l’occurrence la TSF - et la facilité avec laquelle l’effroi était alors susceptible de se répandre jusqu’à se transformer en vent de panique. Mieux valait en effet que les applications pratiques des cogitations d’un Edward Bernays (1891-1995), neveu de Sigmund Freud, relatives à ce qu’il a lui-même appelé « la fabrique du consentement » ne soient pas divulguées hors de propos. Comprenons bien que la négation de la réalité et la révision du déroulé des faits - préalables à leur réaménagement selon un narratif aussi politiquement correct qu’utile - sont les deux mamelles sèches de l’histoire officielle… Car en ce qui concerne le 30 octobre 1934, les témoignages recueillis à chaud ne laissent guère de doute : certaines personnes rapportent avoir ressenti des signes matériels, tangibles comme l’odeur des gaz utilisés par les Martiens ou la chaleur des rayons mortels émis par leurs armes [3]. Ce qui en dit long sur la suggestibilité des humains, animaux sociaux puissamment grégaires pour certains et le goût immodéré de quelques-uns pour la falsification des faits d’histoire.

Justice et guerres sans limites

Autre exemple du fonctionnement peu rationnel du psychisme humain… Dans la nuit du 20 au 21 septembre 2001, George Walker Bush déclarait « une guerre sans limites » aux ennemis de l’Amérique annonçant la guerre éclair qui allait faire mettre un genou en terre à ces gueux d’Afghans accusés d’avoir abattu les orgueilleux symboles de la super puissance financière mondiale… En fait, c’est l’expression “justice sans limites” qui a été utilisée par le président américain, mais d’opportuns tripatouillages sémantiques vont se multiplier dans la confusion générale. L’Amérique, après les attentats de Manhattan, se trouve plongée dans un profond état de stupeur ; en France Le Monde, journal officieux de la République, titre le 13 septembre : « Nous sommes tous Américains » comme plus tard, en janvier 2015, nous serons « Charlie ».

L’onde de choc a parcouru la planète entière avec les images terrifiantes diffusées en boucle de l’écroulement des tours jumelles à la vitesse de la chute libre. Or, dans toutes les oreilles des bipèdes interloqués, résonnaient le chiffre stupéfiant de 20.000 morts… dus aux génies du mal qu’incarnaient à merveille Ben Laden dans sa grotte – une sorte de gourbi et non un formidable complexe digne des Fu Manchu et autres Spectres de Ian Fleming - et Mollah Omar, le borgne, en fuite sur sa mobylette. Ce total extravaguant de 20.000 victimes poursuivit sa carrière au cours des mois suivants avant de se dissoudre dans les sables mouvants de l’inconstante mémoire des foules et des gens de presse. Qui d’ailleurs s’en souvient ? Un bilan qui sera à l’arrivée arrêté à 2977 morts pour l’ensemble des attentats, Pentagone compris. Mais impossible maintenant de retrouver trace du décompte, et surtout pas sur la Toile nettoyée et astiquée quotidiennement par les techniciens de surface du consortium des GAFAM [4] ?

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Le dernier épisode en date de manipulation globale, la pandémie de Covid-19, dont l’Afrique noire - quoique continent réputé sous-développé en matière d’infrastructures sanitaires - est sortie indemne, illustre à merveille l’idée que dans les pays administrés par des technocraties, les opinions publiques n’ont plus de rapport tangible à la réalité qu’à travers la vitre déformantes des écrans médiatiques. Au sens précis du terme, leur rapport au monde est médiatisé (médié) et les images qui s’affichent dans les lucarnes électroniques acquièrent plus de réalité que la réalité elle-même. Le mythe platonicien de la caverne n’aura jamais possédé autant d’actualité et de vigueur que depuis ce fameux 30 octobre 1938. On comprend à ce titre que les pouvoirs soient tentés d’user de l’extrême perméabilité des esprits pour les manier à leur guise et en tant que de besoin… Le 11/9, nouveau Pearl Harbor, a légitimé et autorisé un chapelet de guerres loin encore d’être achevées au prix de millions de morts… Afghanistan, Irak, Syrie, Libye et cætera. Le Covid justifie l’enfermement volontaire des masses, leur contrôle policier et l’inoculation obligée des substances - pour le coup - vénéneuses. L’homme définitivement domestiqué, à l’instar de ses animaux familiers, ne pourra plus franchir les frontières sans son passeport sanitaire.

Guerre globale contre les Nations

Citons un article récent du discret “Jeune-Nation” :Covid : stratégie du choc et chant du cygne du Nouvel Ordre Mondial, 5 juin 2020… Résumé : Avec la pandémie, la Silicon Valley prend ouvertement le relais des États-nations dans des domaines aussi stratégiques que les questions de santé et de surveillance des populations, disposant, et elle seule, d’une force de frappe avec son monopole de la communication numérique à échelle planétaire. Elle colonise actuellement les instances de commandement du monde occidental d’après-guerre : ONU et autres organismes internationaux ou les ONG altermondialistes de la pieuvre Soros, tous concourant et aspirant à la cogestion de la Gouvernance mondiale ; OTAN ; marchés financiers, institutions européennes, Partis politiques, médias, mafias en tous genres nourrissant d’argent noir l’économie visible. Microsoft possède un bureau à l’ONU, Bill Gates dirige de facto l’OMS et le royaume pourri du Danemark nomme un ambassadeur auprès des GAFAM.

À six mois de la prochaine élection présidentielle américaine, le coronavirus est devenu l’alibi idéal pour renforcer le contrôle idéologique de l’information : Twitter censure la parole du Président des États-Unis parce que ses twitts relatifs au virus enfreignent, selon la formule consacrée, les « règles de la communauté  »… Mais de quelle communauté s’agit-il ? Au même moment, Facebook met 130 millions de dollars sur la table pour créer sa propre « Cour suprême » composée de politiciens progressistes (liberal en anglo-américain) à la retraite, épaulés par des universitaires et des journalistes de gauche (pléonasme), soit un conseil de surveillance habilité à exercer une censure souveraine sur les messages non conformes à leurs choix partisans. Cynique et lucide à la fois, la communautariste Susan Wojcicki, directrice générale YouTube (une filiale de Google), admet que sa politique d’étroite surveillance des contenus rebute les usagers, mais elle n’en a cure eu égard à la position dominante de sa « chaîne » ! Le projet avoué de tout ce beau monde : l’identification biométrique ou marquage du bétail humain… autrement dit les bœufs masqués ! Cela associé à des campagnes de vaccinations rendues obligatoires [5] en raison d’un risque pandémique toujours présent ou prêt à ressurgir à chaque virage saisonnier. L’illuminé Bill Gates, fondateur de Microsoft, finance la mise au point de tatouages à points quantiques permettant à la fois de vacciner et d’identifier les vaccinés (voir l’initiative ID2020 visant à imposer l’identification biométrique). La suppression de l’argent liquide est également à l’ordre du jour ce qui permettrait le pistage intégral des contribuables astreints ou réduits aux seules transactions électroniques.

Et pour parachever l’ensemble et afin d’accompagner la censure numérique nous assistons au développement d’un système généralisé de fact-checking – dénonciation et correction en temps réel et sur mesure – prémisse d’un Ministère de la Vérité universelle. Les algorithmes ouvertement biaisés de Google et les armées de fact-checkers de YouTube, Twitter et Facebook font et feront remonter les “vérités” utiles ou opportunes… et disparaître les opinions dérangeantes ou indésirables. Facebook émet déjà des « avertissements » aux utilisateurs imprudents qui ont aimé ou cliqué sur « désinformation coronavirus » ; YouTube supprime les vidéos mettant en cause l’OMS. Bref, les algorithmes de la Silicon Valley aspirent au contrôle de notre carte cognitive et mentale » [AstolpheJN]… et apparemment ils y parviennent sans trop de peine !

cover.tif.jpgLe scandale planétaire de la revue The Lancet

Trois des quatre auteurs de l’article objet du scandale – son maître d’œuvre Mandeep Mehra [6], Amit N. Patel et Franck Ruschitzka – n’ont pas traînés devant la levée de bouclier suscitée par leurs analyses « foireuses » réalisées par des « pieds nickelés » selon le professeur Didier Raoult (vidéo mise en ligne le 2 juin et qui a autorité pour les qualifier en ces termes) pour se rétracter. La télévision publique hexagonale, tout aussi foireuse qualifie ces méthodes inqualifiables d’erreurs… « Ils se sont trompés !  ». Sous-entendu, sans doute de bonne foi ? [7]. Pratiques fâcheuses, très regrettables mêmes et singulièrement inexcusables tant le trucage est patent. Les auteurs « accusent » l’entreprise chargée de collecter les données, Surgisphere Corporation, laquelle refuserait à présent de leur donner un libre accès à l’intégralité des sources utiles à de plus amples vérifications. Que ne s’en sont-ils préoccupés avant ? Avant les décisions politiques (à nouveau inversées depuis) de l’OMS et du ministre Olivier Véran d’interdire aussitôt après la publication de leur article, les tests et l’utilisation de l’hydroxychloroquine. La précipitation du ministre de la santé est aussi désolante que coupable sachant que, si le protocole de Didier Raoult avait été reconnu plus tôt et non âprement combattu, nous aurions certainement à déplorer beaucoup moins de morts.

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Le faisan en chef.
Mandeep R. Mehra membre du conseil consultatif scientifique de Leviticus Cardio. Les titres ronflants ne lui manquent pas avant de passer à l’épidémiologie bidon : directeur du Heart and Vascular Center et du Collaborative Center for Advanced Heart Disease du Brigham and Women’s Hospital de Boston, Massachusetts.

Le 2 juin, l’ex prestigieuse revue médicale The Lancet – que restera-t-il de ce prestige à la fin de la tourmente… lui survivra-t-elle ? – prenait ses distances avec l’étude [8] dénigrant gravement le protocole du Dr. Raoult (utilisé dans le traitement précoce du SRAS-CoV-2)… publication qui en principe avait été soumis à son comité de lecture avant d’être imprimée. The Lancet souhaitait « alerter ses lecteurs - par le truchement d’une “expression of concern”- sur le fait que de sérieuses questions scientifiques ont été portées à [son] attention »… Un dernier mot relatif à Surgisphere, société ayant abondé l’étude du Pr. Mehra… Surgisphere possèdent plusieurs adresses ou boîte aux lettres et ne comptent pas plus de cinq salariés… et très peu d’activité jusqu’à mars 2020 sur son site internet jusqu’à la publication de leur fracassante étude en forme de faux-pas monumental pour BigPharma.

Le faisan et la prostituée

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Ce sont donc, désormais, les ex escort-girls qui dirigent le monde médical ?

Créée le 1er mars 2007 par le Dr. Sapan Desai (l’un des co-auteurs de l’étude du Pr. Mehra), la société se dit spécialisée dans le big data et l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’analyse de données. Une autre société au nom de Sapan Desai, Surgisphere Corporation avait déjà été créée le 28 juin 2012 puis dissoute en janvier 2016 [9]. Personnage folklorique, Ariane Anderson est directrice des ventes de Surgisphere, elle vient des milieux de la prostitution mondaine et de l’industrie pornographique (photos publiques à l’appui). Un détail éclairant quant au contexte de l’article de The Lancet commandés par on ne sait qui (mais on devine pourquoi) en vue de démolir les travaux d’un médecin de province mais internationalement reconnu, qui avait l’immense tort de soigner et guérir ses malades autant que faire se peut ! Faut-il encore insister sur l’amateurisme et l’incompétence du ministre de la Santé – ne vaudrait-il pas mieux parler de stupidité bornée, voire plus ? – lequel a démarré au quart de tour, en toute hâte, sans le moindre recul face à une étude bidon, truquée de À à Z ?

Le 8 juin 2020

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Notes

[1Au chapitre des mensonges sidérants et meurtriers, pensons à l’effondrement spontané le 11 Septembre 2001 de la Tour N°7 du WTC, ou à la fiole d’anthrax que le Secrétaire d’État américain Colin Powell agita le 5 février 2003 sous le nez d’un Conseil de Sécurité médusé… ou encore aux parfaits alunissages à répétition avec des véhicules aérospatiaux qui tous eurent le bon goût de ne jamais tomber en panne durant les dix années du programme Apollo (1961/1972)… Mais qui hélas ne purent jamais y retourner depuis… Jusqu’à ce que l’on salue comme un exploit indescriptible l’envol le 30 mai 2020 de la fusée SpaceX d’Elon Musk après neuf ans d’absence des É-U dans l’espace extra-atmosphérique uniquement occupé par les Soyouz russes qui eux, n’ont jamais déposé que de modestes robots sur le sol poudreux de Séléné.

[2Bundesministerium des Innern, für Bau und Heimat [cf.voltaire.org2juin20] - pdf // KM 4 – 51000/29#2 - KM4 Analyse des Krisenmanagements (Kurzfassung)

[3Handley Cantril (Princeton University) “The Invasion from Mars : A Study in the Psychology of Panic” 1940.

[4GAFAM pour Google/Apple/Facebook/Amazon/Microsoft

[5Depuis 2018 un rapport de l’UE prévoit un plan d’action pour un « passeport de vaccination ». Une véritable et suspecte obsession du vaccin obligatoire… Rappelons qu’à peine nommée au ministère, Mme Buzyn a rendu obligatoire un cocktail de 11 vaccins pour les nouveaux nés français.

[6Petah-Tikva, Israël 16 juillet 2019. Levitecus Cardio annonce la nomination du professeur Mandeep R. Mehra à son conseil consultatif scientifique. Si les laboratoires israéliens sont intervenus pour discréditer à tout prix le travail de cet hurluberlu de Raoult (lequel soigne et guérit sans chichi ni blabla et à moindre frais), c’est bien évidemment en raison des gigantesques enjeux financiers liés à la mise sur le marché du c-vaccin miracle. Ce pourquoi Américains et Hébreux ont soufflé via l’OMS et l’Imperial College de Londres, un vent de panique planétaire, 7 milliards d’humains à vacciner valent bien ça, non ?

[7cf.francetvinfo.fr3mai20

[8L’étude en cause ayant conclu que ce traitement n’était pas bénéfique aux malades et même éventuellement néfaste a déterminé un peu partout dans le monde développé, l’interruption des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine. Publiée le 22 mai dans The Lancet, elle se fonde sur les données de 96 000 patients hospitalisés entre décembre et avril dans 671 hôpitaux de quatre continents. Immédiatement de nombreux chercheurs ont exprimé leur scepticisme, y compris des scientifiques opposés à l’usage de l’hydroxychloroquine : dans une lettre ouverte datée du 28 mai, des dizaines de scientifiques dénonce l’article de The Lancet pour les « inquiétudes liées à la méthodologie [qu’il soulève] et [quant] à l’intégrité des données".

[9Geopolintel3juin20

La sociedad virtual destruye la Comunidad

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La sociedad virtual destruye la Comunidad

Ex: https://www.geopolitica.ru

Se vive pero no se expresa. Hay podredumbre en el ambiente. Un hedor penetrante y difícil de describir. De hecho, no hay "narrativa" al respecto. No sé si es debido a la falta de recursos conceptuales o porque interesa mucho que así sea. Todo cuanto nos pasa "interesa" a alguien. Es la lógica de las cosas desde finales de la II Guerra Mundial. La historia del hombre no es ya sólo la historia de la guerra entre potencias, sino la historia del control, dominación y sumisión de extensos contingentes de la humanidad, alienación hecha a cargo de poderes que no están localizables de manera exacta en un cuartel general, en una potencia nacional, en un locus de control universal. Poderes mundiales cada vez más opacos y que distribuyen falsos discursos para que nuestras reacciones se neutralicen y disipen, para que nuestra irrelevancia e inefectividad sean cada vez más evidentes.

Se siente, pero no se quiere encajar el golpe. El mundo, tal y como lo teníamos concebido y al que nos habíamos acostumbrado, se nos escapa de las manos. Nos cortan los lazos con el suelo, con el sistema de seguridades que todo hombre precisa: una familia, una patria, la fe, una comunidad orgánica local. Lo lazos con aquello que hace humano al hombre, lo convierte en persona, le vincula a una sociedad y no a una manada de simios: el trabajo, la productividad, la responsabilidad y el deber hacia el prójimo. La sociedad virtual, ese sistema de mónadas aisladas, sin verdaderas puertas y ventanas con las que asomarnos al otro, está para quedarse. La más horrenda sociedad panóptica, como la imaginada por Bentham, está aquí para quedarse. Todo acto, pensamiento, palabra y omisión procedente de nosotros puede quedar registrado. ¿Por Dios? Por un Dios que perdona, que habita en lo más íntimo de cada ser, que es un Padre de sus hijos a quienes desea salvos… esa ciencia divina, bien está. Pero si el acto, el pensamiento, palabra y omisión de cada hombre quedan registrados por poderes ocultos, o no tan ocultos, que mueven sus hilos desde 1945 ajenos a toda consideración moral, que actúan de forma extra-humana, diríamos diabólica… entonces la cosa debe movernos a pensar, y a reaccionar.

La pandemia nos traerá un nuevo totalitarismo. Indicios los hay por doquier. Geo-localización, chips incorporados al cuerpo, drones, registros cibernéticos… El mundo entero se ha puesto de rodillas ante unos poderes que parecen omnímodos, y que, al más puro estilo satánico, quieren ser como Dios. En realidad, se trata de la prolongación de políticas que ya llevaban en activo muchos años. Ahora es el momento en que debemos plantearnos por qué se puso tanta carne en el asador a la hora de quitar los libros de las escuelas e institutos, sustituyéndolos por dispositivos electrónicos que no hacen más que dispersar la atención, dificultar la comprensión lectora, separar al joven del mundo de la lectura y la alta cultura. Ahora es la ocasión para que reflexionemos mucho más seriamente sobre el acceso universal y libre de los niños a Internet. Cuando se implantó la red de redes nadie movió un dedo para proteger realmente a nuestros menores ante la avalancha dañina de contenidos que podían penetrar violentamente en sus mentes. Hubo –y sigue habiendo- un proceso de adiestramiento de los niños y jóvenes a la realidad "virtual", donde se les quería ver instalados, ajenos al futuro de esclavitud real que les aguardaba.

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Un futuro de esclavitud, porque esas mónadas, esos entes cada vez más solitarios, cada día más sub-humanos, ajenos a su verdadera condición de personas, no están capacitados para emprender verdaderas rebeliones y subvertir su situación. Los antiguos esclavos y siervos de la gleba intuían de manera más o menos transparente el grado de humillación y pisoteo de sus verdaderos atributos y derechos. Los modernos siervos del mundo digitalizado ya poseen, casi antes de nacer, un cerebro manipulado, una mente con un virus informático que trastoca todos los programas neuronales, y aún más allá, que trastocan las potencias del alma.

Y así vemos, en la sociedad del espectáculo, gestos y puestas en escena que expresan más bien la obediencia a las consignas de los poderes sin rostro antes que auténticos anhelos de liberación. Lo que se ve en las películas y series americanas se quiere llevar a nuestro barrio y ciudad, y Greta Thunberg se vuelve heroína no por el bien que cause al planeta, sino por lo que representa ser famosa y no tener obligación de ir al Instituto y formarse, que es lo que corresponde con su edad. Ahora han salido de los agujeros millares de Martin Luther King, no todos con rostro negro sino de todos los colores, ansiosos de golpear a un Sistema que, de sobra, ha capitalizado el anti-racismo después de haberse beneficiado del propio racismo.

Estamos ante lo que Diego Fusaro denomina una "re-plebeyización" de las clases trabajadoras y populares. Éstas vivían en sus carnes la explotación a través del trabajo, pero ese mismo trabajo las dignificaba, les daba fuerza (paralizándolo, por medio de huelgas, por ejemplo), les creaba un vínculo o punto de inserción con la realidad. Por el contrario hoy se está creando, de forma planificada, una masa humana dependiente, plebeya. Al igual que la plebe romana, o mucho peor, una serie de entretenimientos virtuales y audiovisuales (series, móvil, pornografía, chascarrillos) son suministrados a la masa para que vibre al unísono cuando el Poder lo diga, y se aquieten y se confinen cuando ese mismo Poder lo diga. Con movimientos contráctiles y espasmos inducidos por galvanización mecánica, el monstruo plebeyo simulará tener vida propia. Ayer contra la violencia machista y el fascismo, ahora contra el racismo, mañana contra la carne de cerdo o a favor de los derechos de los pepinillos. Todo da igual, una masa mecánica, en este "turbocapitalismo", se ha formado ya y ese es el punto más bajo de la condición humana. Una combinación de renta básica (paguitas) y aprobados generales, más la ampliación del voto a los que tengan catorce o dieciséis años, para arriba, y a los extranjeros recién venidos, hará el resto. Se destruirá así una sociedad en lo que tiene de lazos orgánicos y afectivos, arraigos y lealtades, es decir, para ser más preciso, se destruirá la Comunidad

mardi, 09 juin 2020

L'Union européenne et l'Otan aujourd'hui

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L'Union européenne et l'Otan aujourd'hui

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Avec l'extension de l'épidémie au coronavirus, notamment aux Etats-Unis, il convient de se demander si ceux-ci sont capables aujourd'hui de s'engager dans des affrontements militaires avec la Russie. Mais dans le cas négatif, à quoi pourrait leur servir l'Otan ?

L'Otan a toujours été une machine de guerre américaine dirigée contre la Russie. Elle le sera sans doute demain aussi contre la Chine. L'armée américaine y joue un rôle prépondérant, mais les Etats-Unis cherchent à y impliquer les forces des autres Etats de l'UE. La France avait jusqu'à présent refusé de jouer ce jeu et gardait une relative  indépendance vis-à-vis de l'Otan. Ceci d'autant plus qu'elle est impliquée dans d'autres conflits, principalement contre Daesh en Afrique.

L'Otan est présentée comme ayant un rôle défensif, principalement contre la Russie. Mais nul ne peut sérieusement croire que la Russie ait le moindre intérêt à attaquer les pays européens, dont la plupart d'ailleurs seraient détruits dans le cas d'une telle guerre. Par contre les Etats-Unis jusqu'à ces derniers mois semblaient préparer des offensives présentées comme limitées dans certaines enclaves russes à la frontière de l'Europe, notamment à Kaliningrad.

Ils avaient annoncé par ailleurs qu'ils cherchaient à doter leurs unités et celles de leurs alliées de l'Otan de moyens nucléaires à l'uranium appauvri, n'ayant pas la force destructrice d'une bombe de grande capacité. Mais la plupart des grandes puissances sont aujourd'hui équipées de telles armes. Manifestement aucun des alliés des Etats-Unis au sein de l'Otan n'envisagerait d'utiliser de telles armes contre la Russie, ni à titre offensif ni même à titre défensif, craignant à juste titre des ripostes aux conséquences catastrophiques pour l'ensemble du continent européen.

Par ailleurs Vladimir Poutine avait indiqué il y a un an que la Russie était en train de se doter  d'armes révolutionnaires, notamment des missiles hypersonique qui pourraient être équipés de têtes nucléaires. Pour le moment ni les Etats-Unis ni leurs alliés européens ne disposent de missiles anti-missiles pouvant leur être opposés. Il y a tout lieu de penser que dans ces conditions, les membres de l'Otan ne voudront pas, ni actuellement ni même plus tard, au nom d'une prétendue défense européenne, affronter la Russie ou demain la Chine.

En d'autres termes et pour simplifier, le concept de défense européenne constamment utilisé pour justifier le rôle de l'Otan ne devrait plus avoir aucun sens à l'égard des Etats européens. En bonne logique, il devrait en être de même du concept d'Otan. On notera par ailleurs que l'armée américaine est pour le moment mobilisée pour réprimer les révoltes de nombreux quartiers populaires voulant venger la mort de George Floyd. Il ne faudra pas compter sur elle avant un certain temps pour contribuer à la « défense européenne ».

Note:

On trouve sur le site de l'Otan les précisions suivantes :

L'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan) est une alliance politique et militaire de 30 pays d'Amérique du Nord et d'Europe, créée en 1949. Parmi ces États, 21 sont également des membres de l'Union européenne.

Les deux organisations collaborent sur plusieurs terrains.

L'Otan est une organisation internationale dont la mission essentielle est la défense collective. Elle est régie par le Traité de l'Atlantique Nord signé le 4 avril 1949.
L'article 5 du traité, le plus emblématique, implique qu'une attaque contre l'un ou plusieurs de ses 30 membres est considérée comme une attaque dirigée contre tous. 
L'Otan comprend 21 États de l'Union européenne : Belgique, Bulgarie, Croatie, Danemark, République, tchèque, Estonie, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Espagne.
 S'y ajoutent l'Albanie, le Monténégro, le Royaume-Uni, le Canada, l'Islande, la Turquie, la Norvège, les États-Unis et, depuis le 27 mars 2020, la Macédoine du Nord. 

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Les enjeux géopolitiques

La coopération entre l'Alliance atlantique et l'Union européenne est source de débat en Europe

Deux visions s'affrontent : d'un côté, certains pays sont pleinement engagés dans l'Alliance et souhaitent conserver l'assurance de la protection américaine. Ces États – les pays baltes et la Pologne notamment – craignent une résurgence militaire russe et estiment que l'Europe n'a pas les moyens d'y faire face seule.

D'autres pays européens , Hongrie, Serbie , ont retissé des liens particuliers avec la Russie voire la Chine

Par opposition, des pays comme la France et l'Allemagne sont partagés entre cette vision et le besoin de développer une structure de sécurité collective autonome et plus indépendante des États-Unis.

Depuis l'élection de Donald Trump, les Européens doutent en effet de la pérennité de l'engagement américain au sein de l'organisation. Dans une volonté de se désengager des conflits mondiaux, Washington estime que les Européens se reposent trop sur les Etats-Unis pour leur défense, remettant en question la protection américaine

Dès 2006, les membres de l'Alliance ont pris pour règle de consacrer 2 % de leur PIB aux dépenses militaires.

Or en 2018, seuls trois Etats de l'UE sur les vingt-deux étant également membres de l'Otan respectaient cette règle : la Grèce (2,39 %), l'Estonie (2,06 %) et la France

Fin 2019, une crise diplomatique éclate entre les membres de l'Otan. Les tensions se cristallisent lorsque la Turquie lance une offensive contre les forces kurdes au nord de la Syrie.

Ces deux Etats membres de l'Otan, ayant agi unilatéralement sans consulter leurs partenaires, s'attirent les foudres de la coalition internationale, et poussent certains pays européens, la France en tête, à réclamer une réforme des objectifs politiques de l'organisation.

Le Brexit pourrait également changer la donne en matière d'organisation militaire de l'UE : le Royaume-Uni, lorsqu'il était membre de l'UE, avait historiquement été un frein au développement d'une politique européenne de défense, s'opposant à une structure concurrente de l'Otan

Le nouveau visage de l'Empire américain

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Le nouveau visage de l'Empire américain

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Aux Etats-Unis les manifestations violentes contre les autorités se multiplient actuellement à la suite de la mort de George Floyd, étouffé sous le genou d'un officier de police. Y participent de plus en plus de « white americans ».

S'y ajoutent de multiples revendications sociales et économiques. Aussi de nombreux commentateurs, après avoir parlé d'un « american trauma » parlent désormais de « civil war ». Serait-ce la fin de ce qui a été nommé depuis plus d'un siècle l ' « American Empire »  ?

On pourrait le penser, d'autant plus que sur les fronts extérieurs impliquant l'armée américaine, un des plus importants atouts de l'Empire, celle-ci n'a pas réussi à s'imposer. C'est notamment le cas en Syrie ou dans le Pacifique sud vis-à-vis de la Chine. S'ajoutent à cela les accusations, bien ou mal fondées, portées contre Donald Trump de n'avoir pas réagi convenablement face à l'épidémie de coronavirus qui continue à s'étendre sur le territoire américain.

Cependant, à l'analyse, cette crise paraît temporaire. Il semblerait qu'elle corresponde en partie à des manœuvres des Démocrates visant à mettre en difficulté Trump qu'ils haïssent afin d'exercer à sa place le pouvoir à la Maison Blanche, non pas par l'intermédiaire de l'incapable Jo Biden mais par un vice-président et une équipe sous leur contrôle. Le bruit a d'ailleurs couru qu'un certain nombre des « anti-fas » étaient directement financés par des dollars provenant des fonds électoraux du parti Démocrate.

Par ailleurs, le pouvoir réel est détenu aux Etats-Unis par un certain nombre de milliardaires dirigeant les plate-formes Internet dites des Gafas. Le plus connu de ces milliardaires est le jeune Marc Zuckerberg, président de Facebook. Ils peuvent craindre que si les Etats-Unis s'enfonçaient dans la guerre civile et les destructions d'infrastructures de communication qui en résulteraient inévitablement, les millions d'échanges sur Internet et les recettes de publicité dont ils vivent soient inévitablement perturbés.

Donald Trump l'a bien compris puisqu'il aurait selon certaines informations demandé à Marc Zuckerberg de le seconder lors de la campagne présidentielle. Seconder peut vouloir dire notamment supprimer certains échanges qui lui sont hostiles et mettre en valeur ceux qui lui sont favorables. Les techniques pour ce faire sont multiples, y compris générer de faux messages susceptibles d'influencer les électeurs.

Un autre élément favorable à Trump doit être pris en considération. Il semble avoir également compris que l'opinion était particulièrement sensible aux succès américains dans le domaine spatial. Il a mis en place une « space force » qui vise à conserver au profit des Etats-Unis son actuelle « spatial dominance ». On a d'ailleurs pu remarquer que sur les réseaux sociaux américains le récent succès de la société privée SpaceX appartenant au milliardaire Elon Musk ayant envoyé deux astronautes de la Nasa vers la Station Spatiale Internationale a éclipsé le bruit fait autour des manifestations anti-policières.

Dans les prochains mois, la concurrence avec la Chine pour la course à l'espace ne fera que s'intensifier, avec comme objectif la mise en place sur la Lune d'une station habitable. Si Donald Trump a l'habileté d'évoquer ces enjeux, White Americans et Black Americans réunis lui apporteront certainement leurs soutiens. 

L'Empire semble avoir encore de beaux jours devant lui. 

Il faut maintenant répudier l’idéologie républicaine

Chronique de Paysan Savoyard

Ex: https://liguedumidi.com

Pour les peuples français et européens les évolutions de ces dernières décennies ont selon-nous été catastrophiques. Elles ont pour la plupart été initiées par les Américains, vainqueurs de la seconde guerre mondiale, qui ont transformé les États européens en vassaux. La société de consommation a engendré l’exode rural, déstructuré les sociétés et abîmé l’environnement. La mondialisation, lancée dans les années quatre-vingt-dix, à l’instigation des États-Unis, a été également gravement nuisible, en particulier du fait des délocalisations qui, en France notamment, ont en grande partie détruit l’industrie et mis au chômage des régions entières. Quant à « la construction européenne », elle n’est qu’un maillon et un instrument de la mondialisation.

 

Au-delà même de ces évolutions récentes c’est plus fondamentalement la modernité dans son ensemble qui nous paraît néfaste. Les idées modernes se sont imposées en France avec la révolution de 1789, avant d’être diffusées dans le reste de l’Europe. La plupart des aspects de la société moderne et la plupart de ses valeurs nous paraissent mauvaises. L’individualisme, qui détruit les structures et les cadres de la société collective traditionnelle. L’idée de progrès, qui entend congédier le passé. La laïcité, machine de guerre contre le christianisme, qui est la religion des Européens. L’égalité, ce leurre et ce vice. La démocratie, illusion et mensonge là encore.

Il faudrait nous semble-t-il tout à la fois remettre en cause la société de consommation, mettre fin à la mondialisation et à la soi-disant « union européenne », se libérer de la tutelle américaine et combattre la modernité elle-même dans nombre de ses aspects… Voilà qui paraît bien illusoire.

Certaines ruptures pourtant sont urgentes et vitales si nous voulons conjurer le danger immédiat qui nous menace dans notre existence même : l’invasion migratoire en cours qui, si elle se poursuit, va détruire l’Europe, ses peuples et sa civilisation. Cette invasion migratoire est voulue, suscitée et organisée par la classe dirigeante, qui entend par là à la fois accroître ses pouvoirs et ses profits et servir son idéologie mondialiste. Si nous voulons vivre il faut donc nous débarrasser de cette classe dirigeante qui nous trahit. Et au préalable congédier son idéologie, qui est à la source de la politique d’invasion migratoire qu’elle conduit.

Gravure-Le-Héros-dune-Journée-Révolution-Française-Bonnet.jpgRépudier la conception républicaine de la nation

La nation selon-nous ne peut être que « charnelle ». Elle est un territoire, celui sur lequel ont vécu les ancêtres. Elle est une religion commune. Une culture commune. Des mœurs communes. Et elle est une même race. C’est ainsi que les peuples européens, avec leurs différences, appartiennent tous à la civilisation européenne, qui peut se caractériser ainsi : religion chrétienne, culture gréco-romaine, mœurs européennes, race blanche. Avec leurs spécificités, leur histoire particulière, leur territoire propre, les différentes nations européennes partagent ce tronc commun à forte dimension charnelle.

Tenants de l’idéologie moderne, celle des Lumières, les républicains, au pouvoir depuis deux cents ans, promeuvent une autre vision de la nation, non plus « charnelle » mais « idéelle ». Pour les républicains, la nation est la volonté de vivre ensemble autour de valeurs communes, celles de la république.

La nation idéelle présente on le voit plusieurs différences fondamentales d’avec la nation charnelle. Dans le cadre de la nation idéelle, premièrement, il n’y a plus de lien charnel entre les membres de la nation mais une communauté d’idées et de valeurs. Tandis que la nation charnelle, deuxièmement, est un fait, qui préexiste aux individus, c’est volontairement que ceux-ci adhérent aux valeurs de la nation idéelle. Troisièmement, enfin, la nation idéelle n’a plus d’ancrage territorial : elle est hors-sol et désincarnée.

Pour les modernes, la France est donc avant tout une idée – la république – le concept de république précédant et l’emportant sur la référence au territoire : c’est la « république française ». Quant au passé de la France antérieur à l’avènement de la république, il est rejeté dans les poubelles de l’histoire.

Cette conception idéelle de la nation nous paraît profondément fausse. C’est une utopie, désincarnée, arbitraire, artificielle, qui ne correspond en rien à ce qu’est la condition humaine. Mais au-delà de la controverse théorique il faut souligner, et c’est ce qui nous intéresse ici, que cette conception est à la base de la politique d’immigration massive.

En effet c’est leur conception même de la nation comme communauté de valeurs qui incite puissamment les républicains à promouvoir l’immigration. En mixant des populations de toutes origines, l’immigration et le métissage érodent et détruisent le lien charnel et racial qui existait entre la nation, son territoire et sa population. Minant de l’intérieur la nation charnelle, l’immigration dégage le terrain, aux yeux des républicains, pour la construction d’une nation idéelle. C’est pourquoi les républicains sont favorables par principe à l’immigration, quitte affirment-ils à l’encadrer et à la réguler.

Afin de manifester le fait que l’appartenance à la communauté nationale n’a rien à voir avec les liens de sang, les républicains promeuvent en outre une attribution massive de la nationalité à ceux qui sont établis sur le territoire ainsi qu’à ceux qui y naissent, en vertu de ce qu’ils nomment un « droit du sol ».  L’attribution massive de la nationalité leur fournit ainsi un argument d’apparence puissante pour rendre l’immigration irréversible : « les immigrés ayant pour la plupart la nationalité française, ils appartiennent à part entière à la communauté nationale et leur présence définitive en France ne peut plus se discuter » affirment-ils.

aquarelle-decc81tail.pngIl est intéressant de mettre en évidence la façon dont les républicains se sont débrouillés pour concilier leur théorie de la communauté de valeurs avec la réalité de l’immigration non européenne telle qu’elle a commencé à la fin des années cinquante. Dans un premier temps les républicains ont soutenu que les immigrés choisissaient la France parce qu’ils aspiraient à y partager les valeurs d’égalité et de liberté. L’immigration devenant massive, les républicains ont ensuite été forcés d’admettre que les motivations des immigrés n’avaient pas grand-chose à voir avec la volonté d’intégrer une communauté de valeurs : ils ont alors prétendu que, même lorsque l’immigration était motivée par des raisons économiques et sociales, « l’immense majorité des immigrés » n’en acceptaient pas moins les valeurs essentielles et choisissaient par exemple de pratiquer un islam « à la française », républicain et laïc. Mais la réalité des faits rendait de nouveau cette position intenable : les républicains ont dû reconnaître, dans un troisième temps, que de nombreux immigrés, loin de partager les valeurs en question, en rejetaient certaines violemment, à commencer par la laïcité ou l’égalité entre hommes et femmes. C’est alors que les républicains ont procédé à l’une de ces pirouettes conceptuelles et sémantiques dont ils ont le secret : ils se sont mis à affirmer que, si la nation est certes une communauté de valeurs, les valeurs en question ne sont pas pour autant figées ni immuables, mais qu’elles peuvent au contraire évoluer, se renouveler et s’enrichir, grâce notamment à l’apport des personnes originaires de l’immigration. Cette gymnastique conceptuelle osée n’a pourtant pas suffi et un quatrième temps s’est rapidement imposé aux républicains et à leurs illusions. Les faits démontrant chaque jour un peu plus qu’il ne pouvait y avoir ni assimilation, ni intégration, ni communauté de valeurs que celles-ci soient évolutives ou non, l’élite au pouvoir a décidé de prôner désormais le « vivre-ensemble », c’est à dire une simple coexistence, si possible pacifique, entre des communautés ne partageant rien d’autre que la présence sur un même territoire. Notons que ces glissements successifs et ces reculs en rase campagne n’empêchent nullement les républicains de continuer à pérorer sur la conception républicaine de la nation et la communauté que nous constituons « autour des valeurs républicaines qui nous réunissent », ainsi que l’avait fait par exemple l’inénarrable M. Schiappa face à E. Zemmour.

Notons également que les républicains sont désormais débordés sur leur gauche : ils sont en effet en concurrence avec les islamo-gauchistes, qui ont pris fait et cause pour les immigrés et perçoivent les valeurs républicaines et l’objectif d’intégration comme des manifestations insupportables de la domination des blancs.

Si nous voulons vivre, il faut nous débarrasser de la conception républicaine de la nation, qui est au service de la politique d’invasion. Contrairement à ce qu’affirment les républicains et autres utopistes issus des Lumières, les nations d’Europe ne sont aucunement des communautés de valeurs abstraites, mais des territoires ancrés dans le passé et dans la vie concrète des générations qui se sont succédées. Ces nations et ces territoires appartiennent aux peuples européens autochtones, unis par les liens multiples de l’histoire, de la culture et du sang. Quant aux personnes originaires de l’immigration qui possèdent la nationalité du pays d’accueil, elle leur a été donnée par les républicains, dans une perspective idéologique de destruction des Européens d’Europe : elle ne leur octroie dès lors aucun droit de se maintenir sur nos territoires.

zs-antilum.jpgCongédier l’universalisme des Lumières

La république se veut universelle, de même qu’elle juge universelles les valeurs qu’elle promeut. C’est dans cet esprit qu’elle adopte dès 1789 la déclaration universelle des droits de l’homme. L’universalisme vient compléter et renforcer la conception idéelle de la nation : la nation est l’adhésion à des valeurs et ces valeurs sont universelles.

Il en résulte que la nation française a dans l’esprit des républicains un rôle universel : ainsi que l’indique là encore le titre dont elle s’est parée, la « république française » se donne pour mission de répandre partout dans le monde l’idée républicaine et d’y faire partager ses conceptions.

C’est pourquoi également les républicains se vivent comme des « citoyens du monde ». Ils considèrent qu’un monde universel, gouverné par les mêmes valeurs universelles et débarrassé des frontières, se détachera par là-même des haines nationales et des affrontements entre peuples. Le nationalisme, au contraire, doit selon eux être condamné et rejeté parce qu’il porte en lui l’antagonisme, le racisme et la guerre.

Ajoutons cette précision. La révolution française a engendré deux familles d’héritiers, les républicains d’une part, les communistes d’autre part, continuateurs de la révolution « communiste » de 1792-1794. Comme les républicains, les communistes sont eux-aussi universalistes : ils aspirent à l’union des prolétaires de tous pays.

Comme l’est la conception de la nation idéelle, la vision d’une république à vocation universelle constitue également, selon-nous, une utopie abstraite, désincarnée et folle. A l’instar des autres valeurs républicaines, l’universalisme est une idée née en Europe et elle n’est partagée que par une partie des Européens et des Occidentaux. Toutes les autres régions du monde en sont à mille lieues. Aucune ne se voit partie prenante d’un monde de citoyens du monde. C’est pourquoi la « communauté internationale » auxquels les Européens se réfèrent en permanence n’a pas d’existence. Seules existent de grandes zones géopolitiques, souvent dominées par la nation la plus puissante de la région, et en concurrence entre elles. Si l’on souhaite raisonner en fonction du réel il faut donc rejeter l’idée universaliste. Chaque grande région du monde devrait pouvoir se gouverner de façon autonome, notamment sur le plan économique, et selon ses valeurs propres. Quant aux Etats, leur rôle et leur justification sont de s’occuper du sort du peuple dont ils sont l’émanation : ils ne sont aucunement comptables des intérêts d’une soi-disant « communauté internationale », qui n’a pas de réalité.

L’idée universaliste ne constitue pas seulement une utopie, sans lien avec la réalité des sociétés humaines : elle doit être rejetée également parce qu’elle est, pour nous Européens, dangereuse et mortelle. C’est elle en effet qui est à l’origine des deux décisions les plus catastrophiques prises depuis cinquante ans en Europe. La mondialisation et la disparition des frontières économiques tout d’abord, qui comme nous le notions plus haut a bousculé les sociétés européennes, détruit une grande part des activités industrielles, ruiné les équilibres sociaux et déstabilisé la classe moyenne. Surtout l’universalisme et sa volonté d’abolir les frontières – No Border – est à la base de la politique d’immigration massive, qui est en train de déboucher sur l’invasion de l’Europe et la destruction des sociétés européennes.

Si nous voulons vivre, il faut maintenant congédier l’universalisme, se débarrasser des concepts illusoires de valeurs universelles et de communauté internationale et rejeter d’urgence leurs fruits empoisonnés, la mondialisation et l’immigration.

Rejeter le pacifisme

L’universalisme et le mythe de la communauté internationale ont installé le pacifisme et le rejet absolu de la guerre au cœur des mentalités européennes. Le refus de la guerre, l’idéal de paix universelle, le rêve d’un monde pacifié par le doux commerce et le droit sont, là encore, des illusions caractéristiques de l’idéologie des Lumières. Si les Européens conservent cette façon de voir, ils sont condamnés d’avance. Les populations qui nous envahissent, en effet, ne sont nullement pacifistes, ont l’habitude de la violence et sont avides de conquête et de revanche.

Disons les choses autrement. La guerre est partie intégrante de la destinée des sociétés humaines. La guerre destinée à se défendre est légitime. Une société qui refuse la guerre même pour se défendre est d’avance soumise et déjà détruite.

Se délester du sentiment de culpabilité

Depuis la fin de la guerre, et plus exactement depuis les années soixante, les pays européens sont les victimes d’une entreprise de culpabilisation visant à les déstabiliser, à les inhiber, à les désarmer, à les transformer en pays dominés, passifs et soumis. Cette entreprise est menée par les milieux de gauche, en Europe et aux Etats-Unis, et plus généralement par tous les tenants de l’idéologie moderne. Les Européens sont mis en cause pour les croisades. Ils sont dénoncés pour avoir organisé l’esclavage. Ils sont accusés d’avoir procédé à la Reconquista et détruit l’Espagne arabo-andalouse « modèle de tolérance et de haute culture ». Ils sont montrés du doigt pour avoir mené la colonisation. Surtout les Européens sont accusés pour leur collaboration avec le nazisme et le génocide des juifs. La France est l’une des cibles principales de cette entreprise de culpabilisation.

61KVNK9-n4L.jpgCette propagande culpabilisatrice repose sur un grand nombre de contre-vérités. C’est ainsi que les Croisades ont été précédées et provoquées par la conquête arabe de la Méditerranée. Pour ce qui est de l’esclavage, pratiqué partout et de tout temps, ce sont les Européens qui les premiers l’ont aboli, tandis qu’il est toujours bien présent aujourd’hui encore dans la zone arabo-musulmane. La colonisation était sans doute contestable en son principe mais elle n’a pas eu que des aspects négatifs : elle a par exemple empêché les conflits tribaux en Afrique, lesquels ont repris de plus belle après les indépendances. Surtout elle n’explique en rien les difficultés auxquelles les Africains sont aux prises : racisme, guerre, absence de contrôle de la démographie… S’agissant de la France et de la période de la seconde guerre mondiale, le régime de l’Etat français a certes collaboré avec l’Allemagne mais il ne mérite pas pour autant l’opprobre absolu dont il est aujourd’hui accablé. D’abord parce qu’il était à la tête d’un pays vaincu, ce qui limitait par nature sa marge de manœuvre. L’armistice a permis à l’Etat français de rester souverain sur une partie importante du territoire pendant la moitié de la guerre. Enfin, si Vichy a dû livrer aux nazis les juifs de nationalité étrangère, il a en revanche conduit une politique de protection des juifs français.

Bien que globalement mensongère, la propagande accusatrice a été efficace. La plupart des Français se sentent aujourd’hui tellement coupables qu’ils se refusent à réagir contre le processus d’invasion de leur pays qui est en cours. Ils consentent par avance à leur mise en minorité sur leur propre sol, se soumettent d’emblée à l’islam conquérant, supportent sans broncher la délinquance massive née de l’immigration, acceptant toutes ces évolutions mortifères comme des châtiments.

Si nous voulons vivre, il faut en finir avec la culpabilité. Tous ces événements que l’on ressasse et dont on nous accable sont de toute façon anciens et ne sont imputables en rien aux générations de Français vivant aujourd’hui. Il faut aujourd’hui proclamer notre droit à l’existence. Notre droit à la préservation de notre identité. Notre droit d’être nous-mêmes, maîtres de notre destin et de notre territoire. Notre droit d’assurer notre propriété sur nos territoires et ce par tout moyen. Nous devons affirmer que l’Europe nous appartient à nous les Européens et que les personnes originaires d’autres continents devront pour la plupart regagner leurs patries.

***

Redisons-le pour conclure. La politique d’immigration a une motivation mercantile : la classe dirigeante occidentale veut abattre les frontières pour accroître encore ses profits et ses pouvoirs. Mais elle a également une dimension idéologique : l’immigration est un produit et une conséquence de l’idéologie universaliste républicaine.

Si nous voulons vivre nous devrons nous débarrasser de nos dirigeants. Pour ce faire il nous faut d’abord révoquer leur idéologie. Pour nous empêcher de réagir, pour nous inhiber et pour nous soumettre, l’oligarchie nous enferme dans son propre cadre conceptuel : il nous faut désormais nous en défaire.

Avant de pouvoir libérer notre territoire il faut nous libérer de cette idéologie.

Privilège blanc : discrimination positive et démocratie

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Privilège blanc : discrimination positive et démocratie

par Bernard PLOUVIER

La subversion soixante-huitarde a détruit l’État régi par le Droit napoléonien, l’une des rares choses et idées utiles que la soi-disant « Grande » Révolution française nous ait apportée.

Après tout, le christianisme nous avait assez enquiquinés avec les notions d’Égalité et de Fraternité, plus d’un millénaire et demi avant les fous furieux des années 1789-95. Quant à la Liberté, elle fut foulée aux pieds, plus que jamais, de 1792 à 1815… et il n’est pas trop assuré que la Liberté d’exprimer sa pensée aie jamais été présente en France, quel qu’en ait été le régime… depuis 1972, une foule de lois limite la sus-dite « Liberté d’expression », au point qu’elle en paraît une totale utopie en France ripoublicaine.

De la Révolution, l’on peut retenir le système métrique et le camembert (soit la transposition au Pays d’Auge d’une certaine façon de fabriquer le fromage de vache, apprise à une pieuse Normande par un prêtre briard caché des fous furieux sans-culottes… une ancêtre de ces Bas-Normands qui ont caché en 1943-44 une foule de réfractaires au STO).

Revenons à nos prodigieux Soixante-Huitards. Certains de ces beaux esprits (variante : de ces GGG – grandes gueules grotesques, au gré du lecteur), après avoir solubilisé leur marxisme dans l’alcool, l’hédonisme et le consumérisme globalo-mondialiste, après avoir épuisé les joies de leur nouvelle trinité : Haschisch-Cocaïne-LSD-Ecstasy (chacun sait que les Trois Mousquetaires étaient Quatre), ont inventé toutes sortes de nouvelles « béquilles sociales » pour les moins aptes de nos contemporains, dont le plus beau fleuron demeure sans conteste la « discrimination positive ».

De tout temps, il a existé des ascenseurs sociaux. Certains se marient pour épouser une dot ou une influence familiale ; on entre au Grand-Orient, comme autrefois dans l’armée ou en religion ; on se prostitue allègrement : la promotion canapé n’a nullement effrayé le grandiose Jules César lui-même ; on fait dans la Finance ou le Négoce comme d’autres dans la Politique : des activités qui, à toute époque et en tous lieux, ont trop souvent participé de la Grande Truanderie.

Depuis l’An 1945, l’Année Zéro de la réflexion politique et historique, l’on nous a bassiné avec la honteuse discrimination raciale et/ou sexiste : celle des vilains Blancs et des vilains mâles envers les pauvres colorés et les pauvresses du sexe faible. On nous refit le coup avec le couplet sur les « handicapés » de toutes sortes.

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Et, grâce au zèle infatigable des « élus » et « élues » – pires encore que les mâles -, cela se transforma en une grande conquête sociale, officiellement patronnée par Dame Démocratie… soit une donzelle guère plus recommandable et vertueuse que ses sœurs Liberté, Droits de l’Homme ou la fausse Pucelle nommée Demoiselle Écologie.

Dans certaines Universités des USA – il aura fallu une dure campagne électorale entre Démagogues et Républicains pour qu’on l’apprenne en France -, 25% des étudiants sont admis non par ordre de mérite, mais en raison de leur race, de leur couleur de peau ou de la pauvreté de leurs parents… Liberty for all s’est mué en Black and Latinos are beautiful.

En France, dès l’Ancien Régime, existaient des bourses d’études pour les plus pauvres (Napoléon Bonaparte en avait bénéficié) et l’Église catholique a toujours assuré l’enseignement quasi-gratuit pour ses ouailles méritantes les moins riches. Chacun concourrait ensuite selon ses mérites et sa force de caractère.

Mais c’était avant la plus basse démagogie des champions de la revanche des médiocres. De nos jours, on exige des « places réservées » dans les Grandes Écoles ou dans les Universités pour des enfants d’immigrés, quand bien même il faudrait rejeter de brillants fils d’autochtones pour faite de la place aux nouveaux recommandés.

Le même principe de « Discrimination positive » est appliqué à l’octroi de places et de postes financés avec l’argent public.

Une fois de plus, les profonds penseurs, les grandes penseuses et les bizarres de sexe-genre indéterminable, qui sévissent dans les débats télévisés et au Parlement semblent avoir oublié – s’ils les ont jamais sus – les fondements de la Démocratie, la vraie, pas celle des pitres.

Ils sont au nombre de deux sur ce point particulier. La Loi doit être égale pour tous les citoyens (riches et pauvres ; dominants et dominés ; élus et administrés). Toute fonction, toute admission à un poste financé par l’État – gestionnaire du Bien Commun – doit se faire en fonction des mérites du candidat et non par piston racial, religieux ou maçonnique, non par l’effet du népotisme ou du « léchage de bottes » – voire plus si affinités.

Si l’on s’en tient à la stricte définition de la Démocratie – qui n’a rien à voir avec le type de régime politique, n’en déplaise aux sectaires – une discrimination (si l’on préfère un choix biaisé par l’effet d’un quelconque favoritisme) est absolument, totalement, irrémédiablement un non-sens. La discrimination, quel que soit le signe arithmétique qu’on lui attribue, est le triomphe de l’arbitraire.

Les contribuables et les épargnants qui alimentent le budget de l’État, ceux qui créent et entretiennent le Bien Commun, ont un devoir : celui de protester contre des lois iniques, contraires à toute éthique, quelle que puisse être la motivation pseudo-humanitaire affirmée par les clowns qui les proposent et les politicien démagogues qui les votent.

En cas de persistance dans l’erreur, en cas de dénis répétés de Démocratie, la seule démarche citoyenne qui s’impose est de s’insurger contre un Pouvoir abusif, contre des tyrans qui n’ont ni sens moral ni dignité dans l’exercice de leurs fonctions électives.

dimanche, 07 juin 2020

Vivre libre, mourir libre - par la Communauté de la Rose et de l’Épée

« Nous nous battons pour la liberté.
Pour moi, la pire des choses serait de vivre en esclave.
On peut tout avoir : à manger, à boire, de quoi se vêtir, un toit où se loger.
Si on n’a pas la liberté, si on n’a pas la fierté, si on n’est pas indépendant,
cela n’a ni goût, ni valeur. »
Ahmad Shah Massoud (1953 – 2001)

Aujourd’hui et à l’avenir, notre combat va de plus en plus s’axer sur une valeur fondamentale : la liberté. On distingue deux camps dans l’Humanité : ceux qui défendent la liberté, et ceux qui veulent la réduire – bien souvent au nom de prétextes apparemment légitimes.

Voilà pourquoi nous proclamons notre attachement à la Liberté, sans laquelle l’homme n’a aucune dignité et aucune possibilité de grandir en esprit.

Nous nous positionnons :

Pour :

  • La liberté de conscience
  • La liberté d’opinion
  • La liberté d’expression
  • La liberté de mouvement
  • La liberté de réunion

Contre :

  • La censure et la surveillance
  • Les lois sécuritaires liberticides
  • Les restrictions à la liberté individuelle
  • Le nouvel être social standardisé

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Nous reconnaissons comme des droits inaliénables les articles 18, 19 et 20 de la DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME, actuellement bafoués en France ainsi que dans le reste du monde :

« Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

Article 19
Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.

Article 20
1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques.
2. Nul ne peut être obligé de faire partie d’une association. »

Nous constatons que la France va à l’encontre de ces articles, par les limitations et censures sans cesse grandissantes de la liberté d’expression, ainsi que la diabolisation du discours non-institutionnel. Nous pourrions le démontrer et le détailler ultérieurement, ce qui ne sera pas une chose compliquée tant les exemples liberticides ne manquent pas :
– Censure des discours et informations arbitrairement classés comme fake-news.
– Diabolisation de la pensée critique vis-à-vis du Système en place.
– Condamnation judiciaire des propos opposés à certaines communautés religieuses, ethniques ou sexuelle, alors que dans la majorité des cas ces propos n’incitent pas à la haine mais relèvent de la liberté d’expression.
– Intrusion de l’Éducation Nationale dans la vie privée des familles, afin d’y détecter les idées des parents et d’opposer les enfants à leurs parents (ce qui va aussi à l’encontre du 3ème point de l’article 26 de la Déclaration des Droits de l’Homme).
– Lois utilisées pour interdire les débats sur certains sujets et pour légaliser les procès d’intention, comme la loi Pléven, la loi Gayssot ou la loi About-Picard.
– Mise au ban de la société, grâce aux médias et aux réseaux sociaux, des personnes développant une pensée critique et originale.
– Lutte interministérielle contre des minorités spirituelles et thérapeutiques, considérées comme sectaires pour leurs idées et leur choix de vie, et non pour des faits légalement punissables.
– Etc.

Nous estimons que la dignité d’un être humain est de pouvoir vivre librement, mais aussi mourir librement. Un être humain peut disposer de son corps en fonction de ses opinions et de ses croyances, sans qu’aucune autorité n’intervienne dans sa vie privée, et cela dans le courant de sa vie comme dans le choix de sa mort. Les différentes obligations médicales, le droit de l’État à prélever les organes d’un mort sans son accord ou la marginalisation des personnes refusant l’acharnement thérapeutique, ne sont que des atteintes à la liberté de mourir en fonction de ses convictions. Il n’est pas étonnant qu’un régime qui ôte des libertés fondamentales pour vivre, ôte aussi des libertés fondamentales pour mourir.
Nous condamnons ici le régime matérialiste qui est en place car celui-ci, niant l’existence de l’âme, dénie aux êtres humains le droit de conformer leur vie à leurs conceptions propres de l’âme, et par conséquent nie la liberté de conscience.

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La République Française est ainsi opposée aux libertés fondamentales qui permettent à un être humain d’accorder sa vie à ses conceptions spirituelles.

Si la France est particulièrement concernée par ces accusations, celles-ci s’appliquent néanmoins, à quelques détails près, à la plupart des pays du monde et à l’Union Européenne dans sa totalité. Nous considérons donc comme un devoir d’entrer en insurrection morale contre l’Ordre mondial en place, c’est-à-dire contre son oligarchie dirigeante dont les intérêts économiques ne seront jamais compatibles avec la liberté.

Les répressions qui pourraient se durcir et se généraliser à l’avenir contre les opposants, démontreront encore plus la nature liberticide du régime en place. Évidemment, ces répressions seront justifiées par des prétextes qu’ils soient sanitaires, scientifiques, sociaux, humanistes ou écologiques afin d’obtenir l’assentiment de l’opinion publique.

Que tous ceux qui se reconnaissent dans ces principes et dans ce combat diffusent ce message.

Nous n’avons pour le moment que l’insurrection de conscience comme possibilité, et si nous ne pouvons pas changer le Système, nous pouvons néanmoins montrer un exemple pour ceux qui réfléchissent encore librement.

samedi, 06 juin 2020

The Ultra Orthodox vs. The IDF: Israel's Other Religious War

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The Ultra Orthodox vs. The IDF: Israel's Other Religious War

 
 
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Since Israel's inception, the Haredi — ultra-Orthodox adherents of Judaism —have been exempt from the country's military conscription laws. But their growing population, coupled with their high unemployment rate and dependence on state benefits, sparked outrage within the country's secular majority. After years of demanding that the Haredi share the responsibility of serving in the armed forces, the Israeli government passed an unprecedented law in March 2014 that requires Haredi men to serve in the military. The decision resulted in major opposition from the Ultra Orthodox community, from violent protests to religious leaders demanding that no one should comply. VICE News travels to Israel to speak with hardline members and leaders of the Ultra Orthodox community as well as soldiers in the Netzah Yehuda, the IDF's Ultra Orthodox Battalion, to get their take on the government's decision.
 
 
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vendredi, 05 juin 2020

En Italie, Facebook condamné pour censure et atteinte à la liberté d’expression

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En Italie, Facebook condamné pour censure et atteinte à la liberté d’expression

Secolo d’Italia (Italie) 

Ex: http://www.zejournal.mobi

Fin de l’impunité pour Facebook ? Ce qui vient de se passer en Italie revêt une importance considérable : un État européen fait prévaloir ses lois sur l’arbitraire des « standards de la communauté ». Nous reprenons un article publié sur le site de la fondation Polémia le 30 mai 2020. Cette victoire italienne pourrait être la première d’une série en Europe au moment où la loi Avia va rentrer en vigueur en France.

C’est un revers historique pour Facebook en Europe. La justice italienne a en effet confirmé la supériorité de la loi nationale sur l’arbitraire des règles privées de Facebook dans le cadre d’un litige entre l’entreprise américaine et le mouvement politique CasaPound. Laurent Solly, l’ancien préfet hors-cadre nommé directeur de Facebook pour la zone Europe du Sud — comprenant l’Italie et la France — voit la censure de Facebook fragilisée par cette décision judiciaire de première importance. Nous proposons aux lecteurs de Polémia la traduction d’un article du site Secolo d’Italia : Casapound gagne encore en justice. Facebook condamné à garder leur page ouverte.

Le Tribunal civil de Rome a rejeté le recours déposé par le réseau social contre l’ordonnance [à effet immédiat] qui ordonnait la réactivation de la page principale de CasaPound Italia.

Une réponse est arrivée après plus de trois mois. L’audience au cours de laquelle Facebook a déposé la plainte s’est tenue le 14 février.

C’est le site du Primato Nazionale qui révèle le dernier épisode du bras de fer.

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Davide di Stefano.

« Nous savons donc aujourd’hui que cette plainte a été rejetée. Et que les dispositions de la juge Stefania Garrisi ont été confirmées. Cela signifie que la page CasaPound et le profil de Davide Di Stefano, défendus par les avocats Augusto Sinagra et Guido Colaiacovo, restent actifs. Facebook est également condamné à payer des frais de justice pour 12 000 euros. »

Dans une intervention signée par lui, Davide Di Stefano explique que les attendus de la sentence confirment la supériorité hiérarchique des principes constitutionnels et du droit italien par rapport aux « normes de la communauté » du géant social et aux contrats privés.

Dans la disposition du collège composé des juges Claudia Pedrelli, Fausto Basile et Vittorio Carlomagno, est indiquée « l’impossibilité de reconnaître à une entité privée, telle que Facebook Ireland, sur la base de dispositions marchandes et donc en raison de la disparité de la force contractuelle, des pouvoirs ayant substantiellement incidence sur la liberté d’expression de pensée et d’association, et qui dépasseraient ainsi les limites que le législateur lui-même s’est fixées en droit pénal ».

« L’arrêt — explique la Cour – se trouve conforté dans le fait que, comme indiqué dans l’ordonnance attaquée, CasaPound est ouvertement présent dans le paysage politique depuis de nombreuses années ».

« L’exclusion de CasaPound de la plateforme — écrivent les magistrats — doit donc être considérée comme injustifiée sous tous les profils mentionnés par Facebook Ireland ».

« Le periculum in mora [danger/dommage causé par le retard, NdT] doit être considéré comme subsistant sur la base des considérations formulées dans l’ordonnance contre laquelle il a été fait recours, qui méritent d’être pleinement partagées, sur le rôle prééminent et relevant joué par Facebook dans les réseaux sociaux. Et, donc, objectivement aussi dans la participation au débat politique ».

N’appartient donc pas à Facebook « la fonction d’attribuer de manière générale à une association une “licence” établissant le caractère licite d’une association. Étant donné que la condition et la limite de l’activité de toute association est le respect de la loi. Dont la vérification est laissée au contrôle juridictionnel général ».

Dans l’ordonnance des juges du Tribunal civil de Rome, il est fait référence aux articles 18 et 21 de la Constitution, sur la liberté d’association et la liberté de pensée. Par conséquent, et peu importe que CasaPound soit un parti ou non, la priorité de la primauté nationale, la liberté d’association et de pensée doit être garantie.

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« Il n’a pas trouvé que CasaPound relève de la définition d’une organisation incitant à la haine telle que prévue par les Standards de la Communauté [Facebook], c’est-à-dire “engagée dans la violence” par des actions de ”haine organisée” et ”de violence organisée ou d’activité criminelle” », peut-on toujours lire dans l’ordonnance.

Qui conclut en expliquant comment, « en l’absence de violations constatées et de ne pas pouvoir apprécier le caractère préventif des objectifs de l’association au regard des principes constitutionnels, la désactivation de la page Facebook est injustifiée. Elle est à l’origine d’un préjudice non susceptible de réparation en contrepartie, relatif à la participation de CasaPound au débat politique, ayant incidence sur des biens protégés par la Constitution ».

Traduction Polémia

Lire aussi:

Italie – Qui sont ces

Gilets Oranges anti-euro

et « corona-sceptiques » ?

jeudi, 04 juin 2020

Le Traditionalisme en Turquie

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Tibet DIKMEN:

Le Traditionalisme en Turquie

Il est difficile de dire que le traditionalisme a été suffisamment discuté et diffusé dans la sphère intellectuelle turque. Malgré le fait qu’une majorité des livres traditionalistes importants aient été traduits en turc, la conscience de ce courant philosophique est assez limitée à une «élite» particulière. Bien que la plupart des œuvres de René Guénon, Frithjof Schuon, Seyyed Hossein Nasr, Martin Lings, Titus Burckhardt et Julius Evola soient toujours publiées par 'İnsan Yayınları', de nombreux Turcs ignorent à quel point l'école traditionaliste est un mouvement politico-philosophique actif, comment les traditionalistes sont connectés les uns aux autres, jusqu’où s'étendent les grandes et petites veines qui les alimentent, et à quelle distance les vaisseaux qui en résultent se propagent.

Rene Guenon - Modern Dünyanın Bunalımı.jpgRené Guénon est naturellement le premier nom traditionaliste à atteindre la Turquie. Le plus ancien document portant son nom remonte à 1938, dans l'intitulé d'un article de journal affirmant: «René Guénon, le philosophe français perdu depuis sept ans a finalement été retrouvé à la célèbre université Al-Azhar au Caire. Tout le monde à Paris est étonné par l’aventure étrange et curieuse du philosophe. » Cependant, cet article s'avère peu pertinent. Les œuvres intellectuelles de Guénon n'atteindront les intellectuels turcs qu'au début des années 80. Cela a commencé par la publication de petits articles dans un magazine conservateur appelé «Résurrection», appartenant à un parti islamo-conservateur qui a ensuite été fermé pour avoir refusé de participer aux élections trois fois d'affilée. À la suite de cette introduction, la traduction de ses livres a été entamé par Nabi Avcı, chroniqueur aux journaux Yeni Şafak, conseiller principal du Premier ministre Erdogan en 2003, ministre de l'Éducation nationale entre 2013-2016, puis ministre de la Culture et Tourisme jusqu'en 2017. Nous constatons déjà que des universitaires et intellectuels particulièrement bien placés ont tenté d'être les «précurseurs» du Traditionalisme en Turquie.

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Nabi Avci.

Après les traductions d'Avcı, des deuxièmes éditions ont été publiées, toutes chez 'les éditions ‘Insan', sous la direction du Prof. Dr. Mahmut Erol Kılıç, également écrivain à Yeni Şafak et académicien célèbre pour son travail sur Ibn-Arabi et René Guénon, actuellement ambassadeur de Turquie en République d'Indonésie. Jusqu'à très récemment, on pouvait observer que le contenu traditionaliste ne se trouvait que dans les arènes islamo-conservatrices telles que les facultés de théologie. Cependant, le courant anti-moderne vit, à ce jour, son apogée en Turquie. De nombreuses nouvelles traductions s'additionnent et les idées gagnent chaque jour plus d'interlocuteurs.

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Mahmut Erol Kiliç.

Outre que le traditionalisme devient une énorme influence pour les ordres soufis actifs, certains conservateurs ont commencé à essayer d'utiliser le traditionalisme comme une philosophie rigide et forte contre l'opposition laïque.

Un effort accru peut également être remarqué pour introduire l'école de la pensée à la jeune génération. GZT (la section jeunesse du journal Yeni Şafak que nous avions abordé plus tôt, un quotidien conservateur connu pour son soutien intransigeant au président Erdogan, entretenant des relations étroites avec le régime de l'AKP et fréquemment accusé pour discours de haine excessif et antisémitisme) a écrit un article approfondi et bien documenté sur le Traditionalisme destiné à la jeune génération, et a même réalisé une vidéo YouTube de 20 minutes expliquant l'héritage de Guénon. Cette `` gazette de la jeunesse '' qui, avec Yeni Şafak, appartient à Albayrak Holding, un conglomérat d'un milliard de dollars impliqué dans les télécommunications, l'immobilier, la production de moteurs, le textile et le papier, a également organisé une diffusion en direct avec Ibrahim Kalin (l'actuel conseiller en chef du président Erdogan), où il a sévèrement critiqué la modernité et recommandé à la jeune population turque de lire «L'Homme et la Nature» de Seyyed Hossein Nasr. De nouveaux articles sur les écrivains traditionalistes paraissent très fréquemment dans les revues de jeunesse de nombreuses universités allant d'Istanbul à Erzurum. On peut donc constater que, contrairement à l'Europe où il apparaît comme un courant dissident, le traditionalisme en Turquie se retrouve entrelacé dans la classe dirigeante, l'endroit auquel on s'attendrait le moins.

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Compte tenu de tous les différents facteurs, même si elles s’avèrent inconscientes et imprévues, une renaissance se produit dans la branche conservatrice de la Turquie et cela est directement liée au point de vue traditionaliste. Alors que les soufis et les ordres religieux ont tendance à se concentrer sur la tangente ‘pérennialiste’ plus passive, la "Révolte contre le Monde moderne'' de Julius Evola gagne en popularité auprès des militaristes: ceux qui adhèrent fermement à la devise "la Turquie n'est pas un pays avec une armée, l'armée turque est une armée avec un pays".

La croissance de l'influence traditionaliste a atteint une telle ampleur que Abdul-Wahid Yahya Guénon, fils de René Guénon, a été invité à Istanbul en 2015 pour recevoir le prix d'honneur de “Ami spécial” (décerné à ceux qui auraient grandement servi et contribué l'Islam) par une fondation soufie aux racines profondes (Kerim Vakfı). Au cours de son discours, le fils de Guénon a partagé des faits inédits sur son père. Le plus étonnant d’entre eux est le fait qu'un élève d'Albert Einstein aurait écrit une lettre à René Guénon déclarant que «son professeur était fortement influencé par ses travaux sur la métaphysique» et «qu'il les recommandait à ses élèves». Le fils de Guénon a également déclaré que même s'il était heureux que les œuvres de son père soient louées en Turquie, seulement 13 de ses 28 livres ont été traduits à ce jour.

N'oublions pas non plus l'opposition. L’opposition la plus forte à Guénon est venue de Zübeyir Yetik (du Milli Görüş d’Erbakan) qui a consacré tout un livre sur la critique des positions ésotériques et «suprareligieuses» de Guénon, intitulé «La suprématie de l’homme et l’ésotérisme guénonien».

Yetik affirme avec force que «les résultats des efforts visant à faire revivre le« patrimoine commun de l'humanité »sous le nom de« tradition », qui est constamment porté à l'ordre du jour par René Guénon et ses disciples, comme moyen alternatif de salut, est une triche et une escroquerie à ce sujet, portant préjudice à l’individu et à la société ». A côté de ces critiques, on peut également constater que les francs-maçons turcs ne sont pas non plus satisfaits de sa popularité. Selon une recherche effectuée par Thierry Zarcone, bien que la bibliothèque de la Grande Loge d'Istanbul disposait de nombreux livres de Guénon, ils l'ont délibérément ignoré et ont même fait preuve de consternation envers sa philosophie.

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Nous pouvons facilement remarquer l'attention croissante envers le traditionalisme, en particulier avec l'arrivée d'Ernst Jünger sur les étagères turques. Jünger est le plus récent penseur qui est entré dans cette «renaissance intellectuelle» en cours et, curieusement, le premier livre traduit était «Gläserne Bienen» (Abeilles de verre) en 2019, suivi de «In Stahlgewittern» (Orages d’acier) plus tard cette année-là. Ainsi, il a fallu 99 ans à Ernst Jünger pour atteindre un public turc. Nous pouvons donc conclure que le traditionalisme s'installe et crée des changements intellectuels significatifs dans différentes parties du monde, chacun dans des contextes indépendants et que la Turquie n'embrasse que récemment mais complètement cette vision du monde éternelle.

Sources :

https://www.gzt.com/mecra/gelenekselci-ekol-3426042v

http://www.insanyayinlari.com/

https://www.youtube.com/watch?v=3nseIBrYVhY

https://www.youtube.com/watch?v=13K4--Hdup0

https://www.aa.com.tr/tr/kultur-sanat/einstein-babamdan-cok-etkilenmis/496404

https://en.wikipedia.org/wiki/Nabi_Avc%C4%B1

https://tr.wikipedia.org/wiki/Albayrak_Holding

https://www.yenisafak.com/hayat/rene-guenon-ve-krizdeki-dusunce-2532911

https://www.religion.info/2003/01/26/rene-guenon-influence-en-iran-et-en-turquie/

https://books.google.be/books?id=zesfgcT_xtUC&pg=PA131&lpg=PA131&dq=traditionalisme+turquie+gu%C3%A9non&source=...

Arnaud de Robert: L'effondrement : mythe incapacitant ou réalité dynamique ?

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L'effondrement : mythe incapacitant ou réalité dynamique ?

Conférence d'Arnaud de Robert

 
 
 
ArnaudDeRobert.jpg"L'effondrement : mythe incapacitant ou réalité dynamique" : conférence donnée par Arnaud de Robert lors de l'université d'été 2019 d'Academia Chistiana à Sées. 2020 : la civilisation européenne est en déclin, le christianisme semble en voie de disparition, notre jeunesse subit la crise de la transmission (spirituelle, morale, politique, culturelle). Sans armature intellectuelle solide, il est impossible d'avancer. Puisqu'il n'existe aucune formation traditionnelle, alliant spirituel et politique, donnant le minimum de principes nécessaires, Academia Christiana est née ! Des rendez-vous réguliers dans l'année et durant l'été pour créer de la cohésion et en finir avec l'individualisme. Une solide formation intellectuelle pour guider l'action et désintoxiquer les esprits. La mise en valeur d'un catholicisme authentique et viril pour lutter contre notre propre embourgeoisement. Le recours réguliers à des prêtres pour nourrir nos âmes et nous fortifier dans le combat. Participer au renouveau spirituel et moral de notre génération. Faire redécouvrir aux jeunes Français leur patrimoine intellectuel. Initier un mouvement puisant aux ressources du passé pour éclairer notre avenir. Donner un élan spirituel et éclairer les intelligences par la philosophie et une bonne formation politique. Promouvoir l'engagement dans la société, au service du bien commun et de la vérité. Former une génération de catholiques identitaires, autonomes et enracinés !
 

mercredi, 03 juin 2020

Sur les illusions de la démocratie et le renouveau des élites

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Sur les illusions de la démocratie et le renouveau des élites
 
Irnerio SEMINATORE

Sécession du peuple ou sécession des élites?

Ce sont là les deux extrêmes du débat en cours sur la pratique et les illusions de la démocratie.

L'exemple le plus parlant de la sécession actuelle du peuple est, en France, le mouvement des "Gilets jaunes" et l'expression la plus contestée de la sécession des élites, l'émergence et l'accès au pouvoir de Macron, il "Valentino" de la Cinquième République, le "Borgia" des temps modernes.

La sécession du peuple ou de la plèbe, autrement dit, l'auto-institution d'un sujet sans statut politique en acteur de son destin, réclamant sa participation à la liberté et à la délibération politique, n'est pas d'aujourd'hui.

Mais c' est d'aujourd'hui sa parole publique, sa recherche de "sens" et sa dénonciation de la démocratie, orpheline du débat et de l'écoute du Prince.

D'où la révolte du peuple, semblable à celle des sans culottes parisiens et des jacobins anglais du XVII anglais.

Cependant, qu'on l'appelle sécession ou retrait de la vie publique, la "sécession" est toujours un moment de contestation du pouvoir, à partir de la république romaine et du retrait de l'Aventin (de 494 a.J.C.).

C'est un changement du personnel de gouvernement qui est réclamé, plébéien ou patricien, national ou globaliste!

Ce changement est aujourd'hui en cours en France, en Italie, en Espagne et en Allemagne.

Les plébéiens ou néo-nationalistes contestent les patriciens, élitistes ou globalistes, ou encore, néo-progressistes et ce renouveau se présente, à la surface, comme un changement de la représentation politique et donc comme une crise de la démocratie moderne, tandis qu'il est, en son fond, un bouillonnement anti-système de la société en révolte et une crise de subversion, au relents violents.

Ce changement s'affiche publiquement comme une dénonciation des élites et de leur sécession.

C'est un changement de fond de l'ordre social, porteur d'insubordination et de révolte et il appartient comme tel, à l'histoire discontinue de la liberté politique.

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Cependant il se range du côté des mouvances identitaires et des droites néo-conservatrices et souverainistes et il est résolument contre les "divers gauches", cosmopolites et globalistes.

Le renouvellement des élites dirigeantes, qui est en cours partout en Europe,est signalée par le refus de l'égalitarisme et du gauchisme des élites privilégiées et par la révolte contre la subordination atlantiste de la politique nationale et de celle-ci au modèle culturel de l'Amérique.

Dans le cadre de conceptions rénovées, s'affirme ainsi la conscience que les conflits ne naissent plus des idéologies désincarnées, mais de la politique d'affirmation néo-nationale et populaire.

A l'intérieur des pays occidentaux, les régimes démocratiques, laïcisés et ouverts, deviennent dépolitisés, obsolètes et totalitaires, tandis que les régimes anti-systèmes se commuent en perturbateurs ou en révolutionnaires et sont ouvertement combattus, dénigrés et déstabilisés.

La Révolte néo-nationale contre la "Révolte des Élites"

18982430389.jpgLa menace à l'ordre social a été perçue autrefois, comme une des réponses à la "Révolte des masses"(Ortega y Gasset - 1930). Cette menace, venant de la social- démocratie, du marxisme théorique et de la révolution russe, fut à la racine d'une réflexion, sur la théorie des élites, représentée, autour des années 1920, par Pareto, Mosca et Michels, en réponse au dysfonctionnement du régime libéral et de son système parlementaire.

Qu'en est il aujourd'hui?

La sécession des élites precède-t-elle et explique-t-elle la "Sécession des masses"de nos jours?

Les mouvements souverainistes et populistes et les droites politiques en Europe s'inspirent elles des mêmes sources et des mêmes objectifs?

Christopher Lasch a analysé, aux États-Unis, au courant des années 1990, les raisons de fond de l'émancipation des "élites" du peuple et a essayé d'expliquer leur sécession, intellectuelle et morale, de l'ordre social existant.

En critique de fond du progressisme et d'une modernité, qui a rompu toute forme de tradition et d’enracinement au profit du "melting pot", C.Lasch tâche de comprendre pourquoi les élites occidentales se sont éloignées du peuple et ont fait sécession de leurs sociétés.

Ces élites, qui ne se limitent pas aux dirigeants politiques,se sont déconnectées de la réalité et méprisent les citoyens et les préoccupations des masses.

Or, la menace à l'ordre social vient désormais des élites globalistes et de leurs objectifs manichéens et guère de la révolte sociale.

La menace vient du rôle des médias,de l'idéologie des universités (le gauchisme), du rapport à la religion, du sexisme,des militants LGBT (la théorie du gendre) et des fausses réponses données aux questions raciales.

"La révolte des Élites" de C. Lasch (1993), marque désormais l'avènement de l'individualisme narcissique et met à nu les illusions de la démocratie.
Ainsi le problème n'est donc plus celui du dysfonctionnement du système politique, mais d'une profonde réforme de la société.

De la "révolte" à la "faillite des élites"

La-faillite-des-elites-poche.jpgEn effet une époque s'achève, celle du rationalisme moderne, matérialiste, technocratique et instrumental, qui avait perdu sa relation au "sens" de la vie et au tragique, la mort, conduisant à la finitude de l'aventure humaine, imbue du destin et des valeurs ancestrales.

Cette fin d'une époque et cette dégénérescence du tragique et de la finitude humaine est bien le sentiment dominant de notre temps de crise ou d'une transition qu'il faudrait définir désormais comme "La faillite des Élites"(M. Maffesoli).

Contre cette faillite les réalités actuelles nous font présager une énième et possible révolte des masses, autrement dit des soulèvements larges et diffus, que les intellectuels et les hommes politiques de droite annoncent et prévoient depuis longtemps.

Dans ce contexte, la perte de confiance dans le progressisme matérialiste et dans le système démocratique se manifeste partout en Europe par la fragmentation des partis politiques traditionnels. On ajoutera que le rejet des élites encourage les mouvements souverainistes et populistes à approfondir leur bataille et que l'insécurité grandissante aggrave la crainte d'une perte d'identité, due à une invasion migratoire massive.

Le triomphe du néo-nationalisme et du néo-conservatisme semble ainsi assuré de succès par la montée en puissance des droites européennes.

Ernst Lohoff, analyse clairement, dans une perspective critique, le ressentiment des citoyens contre l'UE et qualifie ce ressentiment de force historique.

Il rappelle que la gauche allemande surfe contre l'UE, à l'image de Podemos en Espagne et que l'égérie de Die Linke, Sahra Wagenknecht, avant garde du néo-nationalisme de gauche, identifie l'espace démocratique à l’État Nation et prône un globalisme décentralisé, comme base d'une utopie, qui demeure au fond passive et non pro-active.

V. Orban, Salvini, Marine le Pen, Vox et AfD, interprètent collectivement, bien que différemment les sentiments de révolte qui traversent la société européenne selon des clivages ethniques et religieux, d'autant plus intenses et profonds que la société a été forcée à devenir communautaire et tribale et donc multiculturelle, multiconflictuelle et pré-moderne, encouragée et contrainte par des pouvoirs irresponsables.

La dissolution du corps politique est manifeste désormais par le vote "sur la loi d'urgence" en Hongrie, qui représenterait, au yeux de la Commission européenne,une dérive absolue des "valeurs européennes" et de l’État de droit, déjà périmées depuis longtemps.

Le grand abus, égalitariste et mondialiste de la gauche radicale et du djihadisme compassionnel se poursuivra, à l'aide des globalistes occidentaux, par un travail génocidaire et méthodique contre les peuples d'Europe, pour confiner, soumettre, traiter, uniformiser et diffuser le mal du métissage et de l'aliénation.

Restauration du passé historique et affirmations identitaires

Or, le rôle fondamental de la mémoire et des récits historiques représente une tâche politique primordiale, que les droites conduisent en Europe, pour mobiliser les "énergies vitales du passé", menacées par le modèle anglo-saxon, d'empreinte américaine et par une immigration massive, de peuplement et de remplacement.

Le temps présent est par conséquent aux résurgences et aux affirmations identitaires, que seule la pensée néo-nationale poursuit par le refus sacro-saint de l'égalitarisme politique et racial, de la subordination de la politique nationale au globalisme et de la priorité du modèle anglo-saxon sur le modèle européen.

En repensant la politique en termes de siècles et l'espace en termes de continents, la conscience historique des pays européens d'aujourd'hui ne peut occulter une même identité de civilisation et, de ce fait, les origines franques de la nation française, la germanité commune du passé carolingien, ainsi que la Chrétienté latine de l'Europe occidentale et byzantine, des Balkans, de l'aire slavo-orthodoxe et de l'espace russo-sibérien.

Ces rappels ethno-linguistiques et religieux opposent l'aire européenne à l'aire anglo-saxonne. Cette dernière, orientée par la stratégie globale d'hégémon, exercée en termes de Sea Power (ou pouvoir de la mer), comme modèle culturel fondé sur l'individualisme et l'échange, contribue au déracinement de nos sociétés, fondées sur les traditions anciennes de la terre et de ses mythes ancestraux.

L'issue de cette opposition entre modèles culturels contrastants, peut conduire tout droit à l'annihilation de l'histoire continentale et à la négation de toute renaissance. Or, le rôle fondamental de la mémoire et des récits nationaux représente une tâche politique primordiale, que les droites conduisent en Europe, pour mobiliser les "énergies vitales du passé", menacées par le modèle anglo-saxon d'empreinte américaine.

Le temps présent est donc aux résurgences, aux affirmations identitaires et à la revendication des pays d'antan du vieux continent, de vouloir dessiner un nouvel avenir du monde, bien ancré, moderne et à nouveau mythique.

5G, nouveau terrain de la course aux armements

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5G, nouveau terrain de la course aux armements

 
 
Auteur : Manlio Dinucci
Ex: http://www.zejournal.mobi

À la base aérienne Nellis au Nevada -annonce le Pentagone- commencera en juillet la construction d’un réseau expérimental 5G, qui deviendra opérationnel en janvier 2021.

Dans cette base s’est déroulée en mars dernier la Red Flag, la plus importante manoeuvre aérienne des États-Unis, à laquelle ont participé des forces allemandes, espagnoles et italiennes. Ces dernières étaient composées aussi de chasseurs F-35 qui -communique l’Aéronautique militaire- ont été “intégrés aux meilleurs dispositifs de l’aviation militaire américaine” afin d’”exploiter au maximum les potentialités des aéronefs et des systèmes d’armes en dotation”, y compris à coup sûr les nucléaires. À la Red Flag de 2021 seront probablement déjà en fonction, pour être testés dans un environnement réel, des réseaux mobiles 5G formés de tours montables et démontables en moins d’une heure pour être rapidement transférés selon l’opération en cours.

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La base Nellis.

La base Nellis est la cinquième sélectionnée par le Pentagone pour expérimenter l’utilisation militaire de la 5G : les autres se trouvent dans l’Utah, en Georgie, en Californie et dans l’Etat de Washington.

Un document du Service de recherche du Congrès (National Security Implications of Fifth Génération 5G MobileTechnologies, 22 mai 2020) explique que cette technologie de cinquième génération de la transmission mobile de données peut avoir “de nombreuses applications militaires”. L’une d’elles concerne les “véhicules militaires autonomes”, c’est-à-dire les véhicules robotiques aériens, terrestres et navals en capacité d’effectuer de façon autonome les missions d’attaque sans même être pilotés à distance. Ceci requiert le stockage et l’élaboration d’une énorme quantité de données qui ne peuvent pas être effectuées uniquement à bord du véhicule autonome. La 5G permettra à ce type de véhicule d’utiliser un système extérieur de stockage et élaboration de données, analogue à l’actuel Cloud pour le stockage personnel de dossiers. Ce système peut rendre possibles de “nouveaux concepts opérationnels militaires”, tel celui de l’”essaim” dans lequel chaque véhicule se relie automatiquement aux autres pour effectuer la mission (par exemple d’attaque aérienne d’une ville ou attaque navale d’un port ).

La 5G permettra de rendre plus puissant tout le système de commandement et contrôle des forces armées étasuniennes à une échelle mondiale : actuellement -explique le document- il utilise les communications par satellite mais, à cause de la distance, le signal prend un certain temps pour arriver, provoquant des retards dans l’exécution des opérations militaires. Ces retards seront pratiquement éliminés par la 5G. Celle-ci aura un rôle déterminant notamment dans l’utilisation des armes hypersoniques qui, dotées aussi de têtes nucléaires, circulent à une vitesse supérieure à 10 fois celle du son.

La 5G sera aussi extrêmement importante pour les services secrets, rendant possibles des systèmes de contrôle et d’espionnage beaucoup plus efficaces que les actuels. “La 5G est vitale pour conserver les avantages militaires et économiques de l’Amérique”, souligne le Pentagone.

Particulièrement avantageux est le fait que “la technologie émergente 5G, commercialement disponible, offre au Département de la Défense l’opportunité de bénéficier à moindres coûts de ce sytème pour ses propres exigences opérationnelles”. En d’autres termes le réseau commercial de la 5G, réalisé par des sociétés privées, se trouve utilisé par les forces armées étasuniennes avec une dépense beaucoup plus basse que celle qui serait nécessaire si le réseau était réalisé uniquement à des fins militaires. Ceci se passe aussi dans d’autres pays.

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On comprend donc que le contentieux sur la 5G, en particulier entre États-Unis et Chine, ne fait pas partie de la seule guerre commerciale. La 5G crée un nouveau terrain de la course aux armements, qui se déroule moins sur le plan quantitatif que qualitatif. Ceci n’est pas abordé par les médias et largement ignoré même par les critiques de cette technologie, qui concentrent leur attention sur les possibles effets nocifs pour la santé. Engagement certes de grande importance, mais qu’il faut unir à celui s’opposant à l’utilisation militaire de cette technologie, financée à leur insu par les utilisateurs ordinaires des téléphones portables de cinquième génération.

Traduit par Marie-Ange Patrizio

08:32 Publié dans Actualité, Défense, Militaria | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, états-unis, chine, défense, armement, 5g | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

mardi, 02 juin 2020

Pourquoi la distanciation sociale est elle acceptée ?

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Pourquoi la distanciation sociale est elle acceptée ?

Ex: https://www.geopolintel.fr

La distanciation sociale est nécessaire « jusqu’à ce qu’un vaccin soit trouvé ».
Neil Ferguson

Voilà le mot est lâché, tout est fait pour que des milliards d’êtres humains soient vaccinés comme le souhaite Bill Gates.

Cette réduction des libertés qui a accouché d’un état policier qui colle des amendes à tour de bras à tous les « mauvais français » nous interroge sur la responsabilité de cet anglais inconnu au bataillon.

Alors qu’il a eu des relations sexuelles avec sa maîtresse en plein confinement, le mathématicien anglais nous impose des « rapports » distanciés qui sont faux.

Aucun état n’a purgé cette idiotie sociale qui d’ailleurs n’a jamais été démontrée médicalement. Si l’on veut éviter tout contact pourquoi a-t-on exempté les supermarchés de cette foutaise ?

La course au vaccin ne peut pas justifier toutes les fausses publications médicales et ces précautions dignes du moyen âge.

  • « On doit maintenir un »niveau significatif« de distanciation sociale jusqu’à ce qu’un vaccin contre le coronavirus soit trouvé »

Dr.-Neil-Ferguson-Worldnews.net-image.jpgLe professeur Neil Ferguson (photo) a déclaré qu’il y avait « peu de marge de manœuvre » pour assouplir les mesures sans « quelque chose... à la place » comme les tests de masse et la recherche des contacts.

Passé le déconfinement physique on maintien un confinement psychologique pour une dictature de l’esprit qui nous empêche de comprendre comment un mathématicien qui n’est absolument pas médecin, puisse ordonner de restreindre la liberté des gens.

Les ministres sont tenus par la loi d’évaluer si ces dispositions fonctionnent, sur la base d’avis d’experts que l’on ne connait toujours pas, toutes les trois semaines. Mais en aucun cas il nous est fait la démonstration de l’utilité de la distanciation sociale.

Pire dirons nous, cette ânerie, propage la dénonciation comme pendant la seconde guerre mondiale scindant la population en deux camps : les collabos et les résistants.

Ferguson estime que « nous avons relativement peu de marge de manœuvre », en oubliant les résultats obtenus avec le traitement de Didier Raoult.

Le lobbying anglais qui inclus le MI6, le Journal of England Medicine, l’Imperial College et la revue The Lancet continuent de mentir sur la crise du coronavirus sans que personne ne vienne les affronter.

En dehors de Raoult aucun scientifique n’ose hausser le ton devant tant de bêtises.
C’est à croire qu’il sont tous corrompus et que toucher des « pot de vin » est plus important que la santé de la population.

Ferguson a déclaré :

  • « Ce dont nous avons vraiment besoin, c’est la capacité de mettre quelque chose à leur place. Si nous voulons ouvrir des écoles, laisser les gens retourner au travail, alors nous devons maintenir la transmission à un niveau bas d’une autre manière. »
  • « Et je dois dire que cela ne va pas revenir à la normale. Nous devrons maintenir un certain niveau de distanciation sociale, un niveau important de distanciation sociale, probablement indéfiniment jusqu’à ce que nous ayons un vaccin disponible ».

Etant donné que la mise au point d’un vaccin peut prendre des années, nous allons devoir attendre le second semestre 2021 pour espérer que cette distanciation sociale s’annule.
Et pour finir, autant prendre « perpète » comme on dit puisque le mathématicien nous dit

  • « N’oubliez pas qu’il y a quatre coronavirus qui circulent déjà chez les êtres humains. Ils provoquent le rhume et nous n’avons pas de vaccin pour aucun d’entre eux »

Quel est le bilan des prédictions de Ferguson ?

En 2001, son modèle et celui de l’équipe de l’Imperial College ont imposé l’abattage de 6 millions de bovins. En 2000, Ferguson a prédit jusqu’à 136 000 décès dus à la maladie de la vache folle, 200 millions de la grippe aviaire et 65 000 de la grippe porcine.

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La fabrique perpétuelle de la peur a encore de beaux jours pour nous maintenir en laisse comme un gentil toutou.

Des experts estiment que le programme informatique de Neil Ferguson responsable du confinement est « peu fiable » et qu’il s’agit d’un « beau gâchi ».

Le programme, écrit par Neil Ferguson et son équipe de l’Imperial College de Londres, est impossible à lire, d’après les scientifiques

La modélisation Covid-19 qui a mis la Grande-Bretagne en quarantaine, fermé l’économie et laissant des millions de personnes au chômage, a été critiqué par bon nombre d’experts.

Le codage informatique de Neil Ferguson a été qualifié de « peu fiable » par des personnalités de premier plan, qui ont averti qu’il s’agissait de « quelque chose sur lequel vous ne miseriez pas votre propre vie ».

D’après David Richards, co-fondateur de la société WANdisco, le modèle, qui a poussé le gouvernement à faire volte-face et à introduire un blocage national, est un « bogue qui ressemble plus à un plat de spaguettis qu’à un programme abouti ».

« Dans notre contexte commercial, nous virerions n’importe qui pour avoir développé un programme de ce type et toute entreprise qui s’en servirait pour produire des logiciels destinés à la vente ferait probablement faillite »...

The Telegraph

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Long entretien avec Mathieu Bock-Côté sur sa vision de l'éducation, l'assimilation, la culture

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Long entretien avec Mathieu Bock-Côté sur sa vision de l'éducation, l'assimilation, la culture

 
Mathieu Bock-Côté a accordé une interview exclusive à Educ'France : Une leçon aussi édifiante qu'elle est porteuse d'espoirs.
 
Propos recueillis par Axelle Girard
 
1/ Vous êtes un auteur prolifique, et avez choisi d’inscrire votre action au cœur de plusieurs champs, parfois jugés incompatibles – à tort d’ailleurs. Comment définiriez-vous votre action ; êtes-vous d’abord un militant, un chercheur, un enseignant ou tout à la fois ?
 
Comme sociologue (j’enseigne à HEC Montréal) et comme chroniqueur (Journal de Montréal et Figaro). Je me suis toujours intéressé, à travers mes livres, à la configuration de l’espace public en démocratie. À quelles conditions peut-on y avoir accès ? À partir de quels critères peut-on y être reconnu comme un interlocuteur légitime ? En d’autres termes, c’est la question de la légitimité qui m’obsède. C’est ce qui m’a amené à m’intéresser à ce qu’on pourrait appeler la grande mutation idéologique occidentale engagée à partir des années 1960. Nous vivons aujourd’hui sous le régime diversitaire, qui prétend donner la seule interprétation possible de l’expérience démocratique – alors qu’à mon avis, il la dénature. Je m’intéresse beaucoup à la manière dont le régime diversitaire se représente ses adversaires et ses ennemis. C’est ce qui explique notamment mon intérêt pour le conservatisme, et plus largement, pour les différentes formes de dissidences au sein de la modernité. Car si la modernité émancipe l’homme, elle le mutile aussi, et il faut prendre la révolte contre cette mutilation au sérieux. La modernité porte aussi en elle une tentation totalitaire, et il vaut la peine, encore aujourd’hui, de voir de quelle manière elle s’actualise pour mieux y répondre. Au nom de quoi les hommes ont-ils résisté au totalitarisme, au siècle dernier, et au nom de quoi pourraient-ils y résister, aujourd’hui ?
 
Pour ce qui est de mon travail de chroniqueur, il consiste essentiellement à penser l’histoire qui se fait, pour le dire avec les mots de Raymond Aron. J’essaie, à travers mes chroniques, de décrypter l’époque derrière l’actualité, de situer les événements dans un contexte plus large pour les rendre intelligibles, en dévoilant dans la mesure du possible leur épaisseur historique et sociologique. Suis-je militant ? Je ne le crois pas. Je tiens beaucoup trop à ma liberté intellectuelle pour me définir ainsi. Cela dit, je suis militant d’une cause, une seule, mais qui me tient à cœur plus que tout : l’indépendance du Québec.

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2/ Comme étudiante en administration publique, j’ai lu vos travaux sur le multiculturalisme assimilé par vous à une religion. Et je vous rejoins presque systématiquement mais, au fond, j’ai envie de vous demander pourquoi la France a échoué à imposer l’assimilation ?
 
Il y a des raisons internes et externes à cela. Parmi les premières, on trouve la mise en place d’un dispositif politico-médiatique inhibiteur qui se réclame de l’antiracisme mais qui a véritablement eu pour fonction, depuis 40 ans au moins, de faire le procès de la nation : ceux qui résistaient à cette dénationalisation de la France étaient disqualifiés moralement, extrême-droitisés, fascisés, nazifiés, même. Ils étaient ostracisés, traités en paria. Le progrès des sociétés était associé à leur dénationalisation. La nation devenait une référence au mieux vieillotte, au pire maudite, et qui s’en réclamait risquait une très mauvaise réputation. La référence nationale a été refoulée dans les marges de la cité ou ne survivait dans le discours public que dans sa forme la plus diminuée.
 
À travers tout cela, la définition de la nation n’a cessé de s’affadir : on a cessé de parler de la France comme une réalité historique et substantielle, pour la définir exclusivement à travers des valeurs républicaines, certes honorables et admirables et auxquelles je tiens comme tout le monde, mais qui ne la caractérisent pas. À ce que j’en sais, la démocratie, l’égalité, la justice sociale ne sont pas exclusives à la France. En fait, les références incandescentes à la République ont de plus en plus servi à masquer la désubstantialisation de la nation, comme si la première devait finalement se substituer à la seconde.
 
1601450_452998644801297_243350480_n.jpgC’est dans ce contexte que la France est ainsi passée de l’assimilation à l’intégration à la «société inclusive». Elle a suivi son propre chemin vers le multiculturalisme, même si le corps social y résiste, tant les mœurs françaises demeurent vivantes. La définition de l’identité nationale tend à se retourner contre les Français, dans la mesure où on leur reproche de verser dans la crispation identitaire et la xénophobie dès qu’ils refusent de pousser plus loin leur conversion au multiculturalisme qui repose, je l’ai souvent dit, sur l’inversion du devoir d’intégration.
 
Dans la logique du multiculturalisme, ce n’est plus au nouvel arrivant de prendre le pli de la société d’accueil mais à cette dernière de transformer ses mentalités, sa culture, ses institutions, pour accommoder la diversité – l’islamisme, nous le savons, verra là une occasion de faire avancer son programme politique, en le formulant dans le langage du droit à la différence. Et plus la France est pénitente, honteuse d’elle-même, occupée à s’excuser dès qu’on l’accuse de quelque chose, moins elle est attirante, évidemment. Il est difficile d’aimer un pays qui maudit ses héros et veut les faire passer pour des monstres. L’État lui-même, perdant confiance en sa légitimité, a progressivement renoncé à assimiler en ne posant plus la culture française comme culture de convergence : elle ne devenait, en France, qu’une culture parmi d’autres, devant renoncer à ses «privilèges» historiques pour qu’advienne le vivre-ensemble diversitaire. Autrefois, plus on envoyait des signes ostentatoires d’assimilation ou d’intégration, plus on avant de chance de profiter des avantages de la coopération sociale. Il n’en est plus ainsi puisque les mécanismes sociaux poussant à l’assimilation sont désormais diabolisés au nom d’une fantasmatique «lutte contre les discriminations». D’ailleurs, l’État n’ose même plus défendre les frontières, au point de célébrer ceux qui ne les respectent pas au nom d’une conception particulièrement dévoyée de la fraternité.
 
On mentionnera aussi la dynamique de l’individualisme propre à toutes les sociétés modernes, mais qui s’est radicalisée avec les années 1960 et qui pousse l’individu à se désaffilier du cadre national comme si ce dernier était écrasant, étouffant, illégitime. Cette dynamique pousse à la désassimilation de la population française historique – et de toutes les populations occidentales, évidemment. L’individu ne se voit plus comme un héritier : il en vient même à rêver à son autoengendrement. Le progressisme contemporain déréalise l’individu et l’arrache aux appartenances les plus fécondes : il le décharne en croyant l’émanciper. Il le condamne pourtant à la nudité existentielle.
 
C’est ainsi qu’on doit comprendre la fameuse théorie du genre qui pousse l’individu à vouloir s’autodéterminer au point de choisir lui-même son propre sexe, s’il s’en choisit un, parce qu’il peut aussi avoir la tentation de demeurer dans un flux identitaire insaisissable : c’est la figure du queer, associée, par ses promoteurs, à une forme d’émancipation absolue, la subjectivité ne se laissant plus instituer et se définissant exclusivement sous le signe de la volonté et de l’auto-représentation. Qui questionne cette théorie est immédiatement accusée de transphobie, comme s’il fallait bannir intégralement ce qu’on pourrait appeler l’anthropologie fondatrice de la civilisation occidentale. L’être humain ne naît plus homme ou femme, apparemment : par décret théorique, on abolit l’humanité réelle pour en fantasmer une nouvelle, fruit d’un pur modelage idéologique.
 
therapos.jpgLe réel est condamné, proscrit, maudit : le réel est réactionnaire. Mais puisque le réel résiste, il faut toujours plus loin l’entreprise de rééducation des populations, qui ne parviennent pas à voir leur réalité à travers les catégories privilégiées dans les sciences sociales universitaires. L’État social se transforme alors en État-thérapeutique qui multiplie les campagnes de sensibilisation à la différence et à la diversité, pour neutraliser ce qui, dans la population, la pousse à ne pas s’enthousiasmer pour cet univers orwellien.
 
Cela dit, l’individu ne peut pas durablement vivre dans un monde aussi mouvant, donc il en vient à se replier sur des identités de substitution paradoxalement bien plus contraignantes que l’identité nationale. On constate aujourd’hui, par exemple, une remontée du racialisme, qui vient essentiellement de la gauche, et qui cherche à relégitimer un concept régressif, la race, que nos sociétés avaient travaillé à neutraliser depuis plusieurs décennies. Ne soyons pas surpris : dès le début des années 1990, les plus lucides le disaient déjà, si vous renoncez à la nation, vous aurez pendant un temps l’individu, mais très vite, vous retomberez vers la tribu.
 
Quant aux facteurs externes, j’en identifierais rapidement quatre.
 
Il faut d’abord mentionner l’américanisation des mentalités, qui déstructure l’imaginaire national en imposant un univers conceptuel absolument étranger à l’histoire française, qui la rend inintelligible aux nouvelles générations. On le voit avec la promotion délirante d’un racialisme venu tout droit des universités américaines et qui pousse à la tribalisation des appartenances. Ce racialisme déstructure profondément les rapports sociaux. La France en vient à ne plus comprendre ses propres mœurs et intériorise, du moins dans son appareil médiatique, la critique de l’intelligentsia anglo-saxonne, qui la présente comme une Union soviétique bulldozant ses minorités. La gauche radicale universitaire et les mouvements sociaux qui s’en réclament jouent un grand rôle dans cette américanisation, et pas seulement le capitalisme, comme on a tendance à le croire. Le commun des mortels résiste à cette dynamique, mais il y résiste peut-être de moins en moins.
 
La mondialisation, aussi, transforme les conditions mêmes de l’existence des sociétés. Il n’est plus nécessaire de s’assimiler pour fonctionner en société. Les métropoles et leurs banlieues connaissent une hétérogénéité identitaire de plus en plus marquée et la révolution technologique permet de vivre dans une société sans vraiment chercher à y appartenir, en continuant d’habiter mentalement son pays d’origine. On ne saurait sous-estimer les effets politiques de cette dynamique sociologique qui devrait nous amener à examiner avec lucidité ce qu’on pourrait appeler nos capacités d’intégration comme société.

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La construction européenne, aussi, qui n’a pas grand-chose à voir avec la civilisation européenne, et qui a même tendance à se construire contre elle, a contribué à disqualifier la référence nationale, en la décrétant inadaptée aux temps nouveaux. L’UE prétendait transcender les nations en les invitant à constituer politiquement la civilisation européenne : en fait, elle s’est construite contre la civilisation européenne, en la vidant de son épaisseur historique. On se rappellera son refus de reconnaître ses racines chrétiennes. La souveraineté nationale était jugée réactionnaire, et ceux qui la défendaient passaient pour les nostalgiques du nouvel ancien régime, centré sur la figure de l’État-nation. L’européisme s’accompagnait aussi d’un discours sur la mondialisation où l’intérêt de l’humanité était associée au mouvement perpétuel – Taguieff a parlé pour cela de bougisme. La mode, il y a quelques années encore, était à la déterritorialisation des appartenances et aux identités hybrides, engendrées par des métropoles mondialisées, se présentant comme tout autant d’espaces privilégiées pour favoriser le déploiement du régime diversitaire.
 
Il faut aussi parler de la pression migratoire. L’historien québécois Michel Brunet disait que trois facteurs pesaient dans le destin des civilisations : le nombre, le nombre, et encore le nombre. L’immigration massive déstructure profondément les sociétés qui la subissent. Le phénomène n’est pas nouveau : il se déploie depuis plusieurs décennies, même si le maquillage de la réalité par une démographie lyssenkiste a tout fait pour en minimiser la portée. Ou alors, on présente les grandes migrations d’aujourd’hui comme des flux démographiques naturels appartenant aux lois de l’histoire, auxquels on ne pourrait rien faire. On joue du droit, de l’histoire et de la statistique pour faire croire que ce qui arrive n’arrive pas et les médias, trop souvent, participent à ce recouvrement idéologique de la réalité.
 
Plus encore, ils jouent un rôle central dans cette négation du réel. Nous vivons une forme d’écartèlement idéologique : la mutation démographique des sociétés occidentales est reconnue lorsqu’il faut la célébrer, mais niée lorsqu’on pourrait être tenté de la critiquer. Les tensions associées à cette société fragmentée sont constamment relativisées. Lorsque le réel pèse trop fort, on le maquillera ou on le traitera sur le mode du fait divers : on se souvient tous du traitement des agressions de Cologne, en 2016. On pourrait évoquer bien d’autres exemples, plus récent, mais celui-là est resté dans nos mémoires. Sur le fond des choses, l’immigration massive tend progressivement à rendre de plus en plus difficile l’assimilation et favorise plutôt la constitution de communautés nouvelles, qui se définissent à travers l’action d’entrepreneurs idéologiques associés à la mouvance indigéniste et décoloniale, comme des victimes intérieures de la communauté nationale.
 
81fWtW5Z5BL.jpgLa laïcité française est ainsi présentée comme une forme de néocolonialisme intérieur destinée à étouffer les populations immigrées. Amusant paradoxe : autrefois, le colonialisme consistait à imposer sa culture chez les autres, aujourd’hui, cela consiste à imposer sa propre culture chez soi. Les nations occidentales sont expropriées symboliquement de chez elles, et lorsqu’elles protestent contre cette dépossession, on juge qu’elles basculent dans le suprémacisme ethnique. On leur explique que leurs racines ne comptent plus : nous sommes tous des immigrants, telle est la devine du régime diversitaire. L’histoire nationale est appelée à se dissoudre dans la mystique diversitaire : tel était le projet qui animait, il y a quelques années, l’ouvrage L’histoire mondiale de la France. Le régime diversitaire cherche alors à imposer de toutes les manières possibles la fiction du vivre ensemble, quitte à devenir de plus en plus autoritaire dans la maîtrise du récit médiatique pour éviter que des voix discordantes ne viennent troubler la fable de la diversité heureuse. Il cherche à contrôler les paroles dissidentes au nom de la lutte contre les propos haineux, mais on comprend qu’à ces derniers sont assimilées toutes les critiques du progressisme.
 
3/ Parlons d’école : quelles grandes similitudes voyez-vous entre le combat pour la liberté scolaire en France et au Québec ?
 
La question de l’autonomie scolaire me semble moins centrale, si je puis me permettre, que celle de la soumission du ministère de l’Éducation, chez nous, mais aussi, je crois, chez vous, à un pédagogisme débilitant qui a progressivement sacrifié les savoirs – j’ajoute toutefois que le phénomène est allé beaucoup plus loin de notre côté de l’Atlantique que du vôtre, où survit encore une conception exigeante de la culture.
 
Cela dit, dans toutes les sociétés occidentales, une forme d’égalitarisme a poussé à la déconstruction de la culture parce qu’elle est verticale, et censée légitimer, dans l’esprit de ses détracteurs, certains mécanismes de reproduction sociale au service d’une élite masquant ses privilèges ses références culturelles. Alain Finkielkraut, dans La défaite de la pensée, et Allan Bloom, dans L’âme désarmée, ont analysé et critiqué ce discours dès la fin des années 1980. L’école ne devait plus transmettre le monde mais le recommencer à zéro : l’héritage était réduit à un stock de préjugés condamnables.
 

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Par ailleurs, le pédagogisme a voulu transformer l’école en laboratoire idéologique devant moins transmettre un patrimoine de civilisation que fabriquer à même les salles de classe une société nouvelle, dans la matrice du progressisme contemporain. Le pédagogisme invite moins à admirer et explorer les grandes œuvres, par exemple, qu’à les démystifier pour voir comment elles sont porteuses d’intolérables préjugés comme le racisme, la xénophobie, l’homophobie, la transphobie, la grossophobie, et ainsi de suite. Et cela quand on leur parle de ces œuvres. Car l’élève est aussi invité à exprimer son authenticité et à construire lui-même son propre savoir : c’était la lubie du socio-constructivisme. Le ministère de l’Éducation déséduque, ce qui ne veut pas dire, évidemment, qu’on ne trouve pas des milliers de professeurs compétents qui résistent à la bureaucratie pédagogique et qui cherchent à assumer pleinement, et de belle manière, leur fonction.
 
Dans un monde idéal, il faudrait transformer complètement le logiciel dominant le système éducatif. J’aimerais y croire, mais j’y crois de moins en moins. L’appareil administratif de nos sociétés est de plus en plus difficilement réformable. Si je suis favorable, de plus en plus, à une certaine autonomie scolaire, c’est justement parce qu’il me semble nécessaire de créer des oasis de culture, je dirais même, des oasis de civilisation, où il sera possible de résister au pédagogisme au nom d’une conception élevée de notre patrimoine à transmettre. La dissidence peut constituer, aujourd’hui, à transmettre notre patrimoine de civilisation, tout simplement.  [Note du carnet: Une saine évolution de la pensée de Bock-Côté, plus réaliste devant la force de l'appareil pédagogiste.]
 
4/ Un système scolaire “fédéral”, ou décentralisé, fonctionne-t-il nécessairement mieux que celui dont nous faisons l’expérience ici, en France ?
 
Permettez-moi de corriger un peu votre perception des choses. Au Canada, l’éducation est une compétence provinciale et non pas fédérale. C’est une nécessité vitale, pour tenir compte de la diversité profonde du pays, qui trouve son origine dans les revendications, en 1867, au moment de la création de la fédération, des Canadiens-français qui voulaient administrer leurs propres institutions scolaires dans la province de Québec où ils formaient une majorité.
 
C’était, en quelque sorte, une concession culturelle accordée aux francophones alors que les élites anglaises qui fondèrent le pays rêvaient d’un État unitaire sous le signe de l’anglo-conformité. Pour les francophones, c’était évidemment une question de survie culturelle. Mais à l’intérieur même du Québec, nous avons un système scolaire très centralisé, qui tourne autour du ministère de l’Éducation. Il s’est développé comme tel depuis les années 1960, avec ses grandeurs et ses misères. Il a permis à tout un peuple d’accéder à l’éducation [Note du carnet: il aurait eu accès à l'éducation sans le monopole de ce ministère, c'était en bonne voie dans les années 50], et à une société d’opérer un formidable rattrapage collectif, mais il a sacrifié, au même moment, les humanités classiques qui autrefois, étaient au cœur de la formation des élites.
 
5/ Quel est votre avis sur l’utilité, et l’intérêt des nouvelles technologies éducatives ?
 
En gros, je m’en méfie. Je veux bien croire qu’en période covidienne, il faille se tourner vers la béquille technologique pour enseigner à distance, mais la béquille ne devrait pas devenir la norme. Plus exactement, je me méfie de la technicisation de l’enseignement qui s’accompagne, à tout le moins de mon côté de l’Atlantique, d’un rapport de moins en moins intime au monde des livres.
 
Je vois de moins en moins d’étudiants se perdre dans les rayons des bibliothèques universitaires. Souvent, les étudiants souhaitent utiliser exclusivement des ressources disponibles sur internet pour faire leurs travaux de session. L’enseignement est un art et le bon professeur est toujours aussi un peu à sa manière un homme de théâtre, qui transforme sa matière en savoir passionnant, parce qu’il est lui-même passionné par elle. Pour le dire à l’hollywoodienne, il devrait être à lui-même son propre effet spécial et être capable de capter l’attention des élèves.
 

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Mais pour nos pédagogistes, qui reprennent comme d’habitude la rhétorique progressiste, le cours magistral relève d’une conception réactionnaire de l’éducation. Encore ! Je suis effaré par la colonisation de l’école primaire et secondaire, chez nous, par les nouvelles technologies – et plus largement, par la véritable dépendance qu’elles engendrent. L’intelligence capitule devant la facilité technique : on croit plaire aux jeunes alors qu’on les enfonce dans un monde qui les aliène et les aliènera toujours plus. Trop de gens, aujourd’hui, ne peuvent voir le monde qu’à travers un écran et se sentent en détresse quand on les éloigne de leur téléphone portable. L’école ne devrait pas se rallier à ce mouvement mais y résister, en apprenant à ceux qui la fréquentent la valeur de la concentration, du travail de fond, et même, dans les périodes de lecture, du silence. Reste à voir si un tel programme est encore possible dans un monde colonisé par Facebook, Instagram et compagnie.
 
6/ Quelles seraient vos 3 grandes idées pour former les jeunes Français à l’amour et à la défense de leur pays, de son histoire – de toute son histoire – et pour leur donner envie de partir à l’assaut du monde tel qu’il est et qu’il se transforme, loin des tentations nostalgiques ?
 
Trois idées, quatre, cinq, je me vois mal construire ainsi un programme en quelques slogans. Mais je m’y risque ! Il importe d’abord de rompre, mais de rompre très clairement, avec la pensée décoloniale qui s’impose de plus en plus dans l’esprit public et prend une grande place dans l’enseignement universitaire. Le décolonialisme, nous le savons, pousse à la repentance, à la haine de soi, à une relecture diabolisante de l’histoire de France. On doit rompre avec lui si nous voulons renouer avec nos nations. L’enseignement de l’histoire, de ce point de vue, devrait retrouver le sens de la nuance, en restaurant le sens de la complexité historique, en évitant d’en faire un simple affrontement entre le Bien et le Mal. L’existence historique est infiniment plus complexe et il faut se tenir loin de la tentation de l’anachronisme qui nous amène à surplomber les époques passées du haut de nos certitudes actuelles. Il ne devrait pas être interdit, non plus, de célébrer le patriotisme.
 
Il importe aussi, me semble-t-il, de revaloriser ce qu’on appelait autrefois les humanités, qui nous mettent en contact avec les sources de notre civilisation. C’est à travers elle qu’on peut réapprendre à admirer ce qui est admirable.
 
La France doit aussi retrouver confiance en son génie propre. Il y a quelque chose d’un peu triste, peut-être même de lamentable, à voir la France se comporter quelquefois comme le 51e État américain, en cherchant par exemple à s’angliciser à tout prix, comme si la conversion à l’anglais était un gage de modernité. Il y a une universalité de la civilisation française et de la langue française. Quand une partie des élites françaises traitent ce qui est proprement français comme un résidu franchouillard entravant la pleine participation à la mondialisation, elles se retournent en fait contre leur pays.
 
Et permettez-moi enfin de dire un mot sur la nostalgie, qui m’inspire moins de la sévérité que de la tendresse : la nostalgie de nos contemporains se porte moins vers un passé mythifié, vers lequel on aimerait se réfugier pour se mettre à l’abri d’un monde devenu trop froid, qu’elle cherche à nous rappeler que nous avons, en cours de route, certains trésors spirituels et culturels, porteurs d’un rapport au monde qui n’était pas sans valeur, et qu’il n’est pas insensé de chercher à les retrouver.

dimanche, 31 mai 2020

German Foreign Policy Is a CIA Front

On March 30 Germany declared the important Lebanese political group, Hezbollah, to be a “terrorist” organization and banned it from German soil. By doing so it gratuitously increased the tension in the eastern Mediterranean and exposed Berlin’s lack of credibility on the world stage.

Is it really in Germany’s interest to destabilize a region that has already been crippled by multiple wars? On the surface Germany doesn’t appear to have a stake in the politics of Lebanon. Indeed, from whatever angle the situation is viewed from, Germany qua Germany doesn’t have a meaningful stake in Lebanon. Yet Berlin is assaulting the sovereignty of this small Mediterranean nation that means no harm.

Hezbollah is an organization that forms 10% of the current Lebanese parliament and is a significant part of Lebanon’s governing coalition. Because of its commitment to international justice, Hezbollah is, in fact, Lebanon’s most recognizable political group. And that’s the point. Hezbollah’s successful efforts to defend the sovereignty of Lebanon in the past decades, and the sovereignty of Syria in recent years, is a problem for that power which aims to destroy the sovereignty of both Lebanon and Syria. However, that power isn’t Germany, so what then explains Berlin’s hostility towards Beirut? 

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Germany is doing someone’s bidding. Germany’s problem is that it’s foreign policy is stuck in the late 20th century. At present, Germany’s political structure is stuck in post World War Two Europe. Ever since the Nazis were defeated in 1945, Germany has been a cutout. To begin with, it was either a Soviet or an American cutout. But when the Soviets had the decency to exit Germany in “1989”, the Americans remained. As a consequence, in the 21st century German independence is still an aspiration rather than a reality.

According to Deutsche Welle (DW), in 2019 there were “roughly 38,600” American soldiers based in Germany. “This is…more military personnel than the US keeps in any other country except Japan.” In other words, whether it likes it or not, Germany is a key part of American geopolitics. As DW explains:

“Germany’s strategic importance for the US is reflected by the location of US European Command (EUCOM) headquarters in the southwestern city of Stuttgart, from which it serves as the coordinating structure for all American military forces across 51 primarily European countries.”

And the purpose of EUCOM? “The mission of EUCOM is to protect and defend the US..” It’s purpose is not to defend the interests of Germany but the interests of the USA.

EUCOM though is only the overt dimension of US power in Germany. As intimidating and oppressive as EUCOM is, it is less sinister than the covert dimension of US power in Berlin and beyond. To bend German politicians and opinion towards warmongering in west Asia requires a level of deceitfulness that is too subtle for the straightforward American war machine. This need for sly covert action is the raison d’être of America’s Central Intelligence Agency (CIA). And Germany is as much under the control of the CIA as it is under the control of EUCOM. The evidence is the illogical German decision to make Hezbollah illegal.

The evidence is the fact that Germany’s “foreign” secret service, the Bundesnachrichtendienst (the BND), which reportedly has 300 bases inside and outside Germany, was a CIA creation. This means that infamous spymasters, like Allen Dulles (CIA/Nazi sympathizer) and Reinhard Gehlen (Nazi/CIA), developed a covert system within Germany in the late 1940s and 1950s – a system that continues to function surreptitiously today.

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Recent evidence of this insidious CIA activity in Germany includes the US bugging of Germany’s prime minister, Angela Merkel (revealed in 2013); the US/German creation of a Swiss front company (Crypto AG) to spy on world governments (revealed in 2020); and the manipulation of German media, as revealed in the book Presstitutes Embedded in the Pay of the CIA (2019), by Udo Ulfkoette. All of which confirms the claims made by CIA whistleblower Philip Agee in the 1970s. For example, in a 1976 interview with the German magazine Informations Dienst he stated:

“Since World War II, the aim of US foreign policy has been to guarantee the coherence of the western world under the leadership of the USA. CIA activities are directed toward achieving this goal….Left opposition movements had to be discredited and destroyed….After World War II, West Germany was a crucial area. In order to secure US interests there, the CIA supported not only the CDU (Christian Democratic Union) but also the SPD (Social Democratic Union) and the trade unions. The CIA wanted the influence of the two major political parties to be strong enough to shut out and hold down any left opposition…..Most CIA stations pay journalists to publish the CIA’s propaganda as if it were the journalist’s own work….” 

And how does Hezbollah fit into this CIA / German matrix? Its an official US enemy. And so, ipso facto, its an official German “enemy”. As a key part of the “axis of resistance” (Lebanon, Syria and Iran) that’s fighting US imperialism in west Asia, Hezbollah has been in the crosshairs of Washington DC for sometime. Hence the March 2019 Aljazeera headline: “[US] Tells Lebanon to Choose Hezbollah or Independence”. A headline which can also be read: “US Tells Germany to Criminalize Hezbollah”.

The big geopolitical picture is, of course, the grand chessboard that stretches across the Eurasian landmass. On the western edge of this “world island” the US is anchored in Germany. And on the eastern side the US is anchored in Japan. The aim of US imperialism is to control or contain everything in between – primarily Russia and China. And in this US “game” of control and containment, the oil fields and pipelines in west Asia (the eastern Mediterranean) are fundamental.

Germany’s decision to criminalize Hezbollah is a part this great US “game”. As a key American base on the Eurasian landmass, the “mighty“ Germany is nothing but a pawn in the hands the US. This “German decision”, therefore, is in reality an American decision – a decision managed by America’s covert warriors: the CIA. The problem for the USA and Germany, however, is that the “game” is now so obvious that whatever decision is made lacks power and meaning.

The original source of this article is Global Research.

Le Coronavirus comme va-tout du Nouvel Ordre Mondial

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Le Coronavirus comme va-tout du Nouvel Ordre Mondial

par Morad El Hattab

Ex: https://echelledejacob.blogspot.com

Nous vivons une époque extraordinaire, pleine de faux-semblants, de mensonges entrecroisés et de vérités occultes, contre lesquelles toutes les conjurations d'imbéciles semblent se liguer...
 
Cette crise du Coronavirus sonne comme un point d'orgue, mettant en tension tout le ban et l'arrière ban des menteurs et autres éditorialistes patentés, stipendiés pour nous faire penser le plus loin possible de toute logique rationnelle. L'Histoire qui s'écrit sous nos yeux en est tellement brouillée, que nombreux sont ceux qui se résignent à contempler ce ballet grotesque. Cette Histoire dont nous sommes les acteurs nous est, de fait, confisquée, tant et si bien que derrière ce voile de mensonges peuvent s'activer impunément tous les marionnettistes pour déployer sans fin leurs intentions subversives...

« Il y a deux Histoires : l'Histoire officielle, menteuse qu'on enseigne, l'Histoire ad usum delphini, puis l'Histoire secrète, où sont les véritables causes des événements, une histoire honteuse ». Ces mots énigmatiques de Balzac[1] rejoignaient ceux de Disraeli qui avait pressenti de grands massacres à venir en Europe, à partir d'une agitation subtilement cornaquée par les grands affairistes internationaux depuis Londres : « Le monde est gouverné par de tout autres personnages que ne se l'imaginent ceux dont l'œil ne plonge pas dans les coulisses. »[2] Ces deux éminents connaisseurs de leur époque eurent en commun de révéler subtilement leurs grandes manœuvres occultes, mais sous une apparence de fiction, ce qui correspondait à l'époque au maximum dans la dénonciation sans perdre pour autant leur situation...

Deux niveaux de compréhension, ou la limite de la démocratie face à la subversion

Les esprits lucides sauront comprendre qu'en ce sens, rien n'a changé aujourd'hui. Il y a toujours deux niveaux de compréhension, une dualité inévitable qui pose en filigrane le problème inévitable de la démocratie : l'impossibilité, certes, d'expliquer toutes les problématiques en temps réel à tout le monde en même temps. Mais également, partant de là, la terrible facilité pour des opérateurs « indélicats » ou plutôt subversifs, de profiter de l'inertie et de la paresse des masses, de jouer de leurs émotions comme on jouerait d'un piano, afin de les amener à leur propre perte. Toute la problématique des idéologies se résume ainsi : des constructions d'idées artificielles, séduisantes, prétendant remplacer la réalité, pour amener finalement le bon peuple à désirer ardemment sa propre perte... Les idéologies rouges comme noires du XXe siècle en témoignent, de même que leurs ramifications plus récentes : pêle-mêle le djihadisme, ce bolchévisme du XXIe siècle prétendant remplacer l'Islam, mais aussi l'antifascisme « réactivé », l'antiracisme de synthèse, et toutes sortes de délires débilitants à la Greta Thunberg[3], masquant l'avancée de la pire idéologie de toutes : le Mondialisme, dont les émanations ont en fait été à l'origine de toutes les idéologies mortifères récentes.

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À notre époque également, la fiction permet toujours de révéler des faits dérangeants, dans les époques troublées où toute révélation frontale signifie bien souvent la mort. Et même une fiction trop « inspirée » peut causer la mort. Le destin de Tom Clancy à ce titre, et sa mort que d'aucuns ont pu considérer comme suspecte, l'a mêlé à des événements qui virent une tentative de détournement subversif de la République américaine, laquelle aurait dû être parachevée par l'arrivée d'Hillary Clinton à la présidence des États-Unis[4]. Pour conjurer ce risque, des martyrs se sont ainsi dressés pour divulguer des révélations subtiles et synchronisées, qui ont pu aboutir à un changement historique. Mais un changement qui n'est pas encore réellement compris en France...

De fait, ce changement fut double, orchestré parallèlement sur deux théâtres d'opérations cruciaux pour parvenir à modifier le futur : au Moyen-Orient, avec l'inversion du sort des armes en Syrie grâce à la Russie de Vladimir Poutine ; et aux États-Unis, grâce à une action résolue qui porta un coup d'arrêt à la tentative de subversion des États-Unis, aboutissant à la victoire inattendue du Président Donald Trump. Ces deux retournements de situation furent en fait subtilement synchronisés, à partir de la révélation en 2015 d'un « partage d'informations » depuis les États-Unis vers la Russie. Un partage en apparence « contre nature », qui émanait en fait de l'Armée américaine, et fut mené à bien dans le dos du Président Obama, afin de mettre en échec la guerre de Syrie et le découpage hasardeux du Moyen-Orient qui était alors ourdi en coulisses[5].

La Restauration de la République américaine, tournant historique capital contre la Subversion


Cette velléité des forces de sécurité américaine visant à conjurer la Subversion aux Etats-Unis se déclencha discrètement dans le sillage des attentats du 11 septembre 2001, mais ne put éclore réellement qu'à partir de l'affaire de Benghazi (septembre 2012) : l'Armée américaine et les patriotes américains vécurent bien mal à l'époque, d'avoir dû laisser mourir un Ambassadeur américain arabisant, J. Christopher Stevens, avec la pleine complicité de Barack Obama et d'Hillary Clinton, au nom d'intérêts qui n'avaient rien à voir avec les intérêts stratégiques des États-Unis.

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Au gré de cette sourde protestation, de nombreux lanceurs d'alerte sortirent alors progressivement de l'ombre : parmi eux notamment ceux qui avaient dénoncé les zones d'ombre de la guerre d'Afghanistan (Lt-Col. Shaeffer), ou bien les curieuses connexions avec les attentats de Boston de 2013 (Sibel Edmonds), ou encore l'omerta sans précédent suite au 11 septembre 2001 (Steve Pieczenik). Ce sont ces mêmes lanceurs d'alerte, Steve Pieczenik en tête, qui formèrent ensuite le fer de lance des révélations calculées progressivement, amenant au grand jour le travail occulte réalisé en sous-marin par les forces de sécurité et les patriotes américains. Ceci, afin de mettre en échec la tentative de coup d'État « en douce » qui aurait définitivement soumis les États-Unis au pire des mondialismes. Le mot d'ordre fut lancé par Steve Pieczenik en octobre 2015 : quand les Services secrets sont contraints de faire des « sales boulots » au mépris de leurs serments, par des personnels politiques qui ne sont rien d'autres que des traîtres, ils se vengent tôt ou tard...[6]
 
51+GHzt9crL._SX339_BO1,204,203,200_.jpgEt ce « Contre-coup » d'État, en réponse à cette tentative de coup d'État « en douce », ce fut la victoire du Président Trump. À vrai dire pas uniquement, puisque cette victoire du Président Trump ne signifia en fait que le début d'une épuration antisubversive de longue haleine aux États-Unis, laquelle a eu lieu en coulisses depuis maintenant quatre ans (2016-2020), et n'est certainement pas terminée... Mais cette victoire de Trump fut l'élément historique qui rendit possible une Restauration de la République américaine, en forme de Seconde Révolution américaine dans « l'esprit de 1776 »[7].

En effet, la victoire de Donald Trump à la présidence des États-Unis n'a pas dissipé tous les problèmes du jour au lendemain, dans la mesure où les racines de ces problèmes remontaient à des décennies de détournement de l'État aux États-Unis, voire même à des siècles pour ce qui concerne les aspects les plus sensibles. On peut comprendre en effet les éléments documentés relatifs à des décennies d'instrumentalisation anglo-américaine du terrorisme : pour des raisons relativement légitimes en Afghanistan contre l'URSS, mais bien moins légitimes au Moyen-Orient ou en Yougoslavie...[8] Et même aux États-Unis où, au plus fort de l'époque subversive d'Obama, on vit émerger d'étranges centres de formations de terroristes djihadistes sur le sol même des États-Unis (« Islamberg »), non sans lien avec certaines attaques suspectes couvertes par un silence encore plus suspect des autorités[9]. À un niveau supérieur de méta-analyse, on peut également reconnaître l'aspect historiquement inconstitutionnel de la mise en place de la FED aux États-Unis et toutes ses conséquences en termes d'attrition monétaire, qui initièrent l'endettement artificiel des États-Unis[10].

Mais lorsque l'on vit le Podesta Group, en tant que cheville ouvrière de la corruption d'un certain Barack Obama par l'entremise de pays bien identifiés du Moyen-Orient[11], le fait que son directeur John Podesta ait été dans le même temps directeur de campagne d'Hillary Clinton, pouvait déjà laisser envisager quelques « irrégularités institutionnelles ». Lorsqu'ensuite fut établie une connexion directe entre Huma Abedin, la vice-directrice de campagne d'Hillary Clinton, et les Frères musulmans[12], nombre de patriotes américains pouvaient dresser d'autant plus l'oreille, que la même Huma Abedin était impliquée dans le scandale des monceaux de courriels secrets laissés au grand jour par Hillary Clinton[13]. Lorsqu'ensuite la même Huma Abedin avait utilisé, pour ses échanges de courriels non protégés avec H. Clinton, l'ordinateur de son conjoint Anthony Weiner, par ailleurs mouillé dans une affaire de transgression sexuelle connue[14], de troublantes connexions apparaissaient avec d'autres réseaux interlopes. Lorsqu'enfin le même John Podesta, suspecté pour plusieurs affaires pédocriminelles[15], devenu entre-temps directeur de campagne d'Hillary Clinton, se trouva en connexion directe avec l'affaire pédocriminelle majeure du Pizzagate, ainsi qu'avec le pseudo-« art » d'une Maria Abramovitch dégénérée non loin derrière ces deux personnages, alors... Même les esprits les moins initiés se trouvèrent forcés de ressentir instinctivement que cet entrecroisement d'irrégularités, dépassant certes l'analyse rationnelle, cachait une tentative de détournement fondamental de l'Histoire des États-Unis.

Doit être en fait comprise ici une superposition de luttes d'influence entre le meilleur et le pire, dont les racines remontent aux très vieilles dégénérescences égypto-sumériennes trop peu comprises aujourd'hui. On en retrouve des traces dans notre Histoire ancienne : dans l'Ancien Testament puis dans l'Histoire connue depuis la révolte des Macchabées : l'opposition entre la spiritualité des prophètes contre d'anciens cultes déviants, puis contre un certain fanatisme clérical conspirant contre son propre État, à partir des princes hasmonéens de Judée. On en retrouve des expressions encore aujourd'hui en Israël, avec les exigences prétendument religieuses opposées au réalisme des serviteurs de l'État israélien comme Benny Gantz, ou des patrons du Mossad Meïr Dagan et Tamir Pardo... Les serviteurs de l'État n'ont pas manqué d'héroïsme non plus en Israël, pour éviter le pire et contenir les tendances messianiques les plus bellicistes, laissant ainsi envisager des solutions plus réalistes et viables avec les Palestiniens[16].

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C'est en Syrie avant tout qu'eut finalement lieu, par un subtil contrôle réflexif unifiant plusieurs grandes puissances majeures, le volet militaire du coup d'arrêt visant à conjurer les initiatives les moins avouables au Moyen-Orient. Dans une moindre mesure aussi au Yémen, pour mettre en échec une guerre générale contre tous les restes d'harmonie ayant survécu aux guerres scélérates de l'ère Bush Jr./Obama. Mais c'est bien aux États-Unis qu'eut lieu le vrai combat : un combat de civilisation, pour mettre en échec une subversion telle que l'on n'en avait plus vue depuis Néron. Et comme du temps du général et consul Corbulon, les Légions furent à la pointe de ce combat : spécialement l'Armée américaine, le Renseignement militaire (DIA) et la NSA.

Une crise opportune du coronavirus, pour masquer une épuration en phase finale


Il existe peu d'exemples dans l'Histoire d'une épuration aussi difficile menée contre une administration aussi largement gangrenée, avec un grand nombre d'opérateurs politiques nationaux jouant délibérément contre les intérêts stratégiques des États-Unis. Tout juste pourrait-on comparer cet effort avec celui qui eut lieu durant la République de Weimar, un sujet de toute façon trop peu compris aujourd'hui[17]. Mais après quatre ans de combat antisubversif mené en coulisses aux États-Unis depuis l'affaire de Benghazi (2012-2016), puis encore quatre ans de purge devenue toujours plus évidente depuis 2016, il semble bien que ce « duel des destins » ait atteint aujourd'hui sa nouvelle étape paroxystique aujourd'hui : une nouvelle et certainement ultime étape de cette lutte antisubversive pour la civilisation se déroule sous nos yeux, dans le monde entier et plus spécialement aux États-Unis.

L'écran de fumée délirant qui s'est déployé derrière cette crise du Coronavirus, qui commença fin 2019 en Chine pour déployer ses effets à partir de mars 2020 en Occident, a en effet deux sens : « l'Histoire officielle, menteuse qu'on enseigne », et « l'Histoire secrète, où sont les véritables causes des événements, une histoire honteuse ».

En apparence, un narratif officiel se déploie en effet à partir d'une pandémie regardée comme inévitable, justifiant « pour la plèbe » le déploiement des mesures les plus liberticides depuis l'effondrement du système soviétique. Grâce à ce narratif, l'effondrement économique mondial qu'une cessation imposée de toutes les activités engendrera immanquablement, permettra non seulement de camoufler une réalité brutale de ces derniers siècles de décadence économique occidentale : toutes les guerres et toutes les crises du capitalisme moderne sont globalement artificielles[18]. Mais en plus, la peur macrosociale et la sélection négative de l'information[19], ciblant toute vision dissidente de cette crise comme celle du Professeur Didier Raoult en France, rendra possible les décisions les moins défendables. Au hasard, un empoisonnement de masse sous prétexte de médecine, à grand renfort de technologies vaccinales détournées entre de mauvaises mains monopolistes, ce que les personnels médicaux les plus honorables dénoncent aujourd'hui. Protégées par un tir de barrage médiatique extraordinaire de mauvaise foi, les mêmes recettes des totalitarismes rouges et noirs du XXe siècle convergent aujourd'hui, afin de servir la soupe au pire des mondialismes tel qu'il fut théorisé depuis des années, et dont des personnages pour le moins équivoque comme Bill Gates sont les nouveaux prophètes[20]. C'est ce narratif qui est bien l'« histoire honteuse » dont parlait Balzac : une « Histoire secrète, où sont les véritables causes des événements ».

550x827.jpgPourtant, des voix s'élevèrent en effet en Occident, face à l'hystérie collective soudaine que suscita l'emballement médiatique en Occident. Face aux médias clamant à l'unisson l'extrême dangerosité du coronavirus, pour légitimer des mesures de contrôle des populations tellement extrêmes qu'elles rappelaient les totalitarismes du XXe siècle. Aux États-Unis notamment, par la voix du Président Trump lui-même[21] et de Qanon, la voix occulte des patriotes américains[22]. Au Québec avec le média patriote Radio Québec, et même quelques personnages publics courageux qui eurent le cran de prendre publiquement position[23]. En Allemagne également, avec notamment la lettre ouverte du Professeur Sucharit Bhakdi à la Chancelière Angela Merkel[24]. En France, enfin, avec ce qui constituera certainement le plus gros scandale d'État depuis l'affaire dite du « sang contaminé », durant les années 1980.

La subversion de l'Occident passe par le détournement de la médecine

Il est une nouveauté tout à fait extraordinaire, d'avoir vu de manière si évidente en France l'application concrète de ce dont parlait Steve Pieczenik depuis des années aux États-Unis. Steve Pieczenik, médecin et psychiatre lui-même, avait en effet évoqué la façon dont certains milieux financiers de Wall Street parfaitement identifiés avaient infiltré la médecine américaine, en octroyant d'énormes financements (notamment à la prestigieuse université médicale de Cornell)[25]. Or ce fut exactement la même tentative de subversion de la médecine occidentale qui a pu être constatée en France, à l'occasion de la véritable persécution dont a été victime l'éminent professeur Didier Raoult durant cette crise du coronavirus.

Car l'un des plus grands chercheurs mondiaux parmi ceux qui appelèrent à la raison fut français : le professeur Raoult, infectiologue et professeur de microbiologie, spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes. Il fut en quelque sorte l'« héritier » du meilleur de l'ancienne médecine coloniale française, qui avait été nourrie de toute l'expertise des maladies tropicales que la France soigna en Afrique et en Asie, révolutionnant les conditions de vie des populations de l'ancien Empire français. Ce fut le Pr. Raoult qui valorisa les premières études chinoises sur le coronavirus, pour arriver rapidement à la mise au point d'une prophylaxie simple, à partir des médicaments utilisés par l'Armée française depuis des décennies et prescrits partout dans le monde aujourd'hui. Sauf que cette prophylaxie simple et peu onéreuse du Pr. Raoult, remettait en question toute l'intention fondamentale derrière cette crise du coronavirus : une intention de bâtir une médecine d'après les desideratas d'un lobbying pharmaceutique révoltant, consistant à rendre toujours plus cher des traitements toujours moins efficaces. Dans le même ordre d'idée, généraliser et multiplier sans cesse les obligations de vaccination détournées de leur but premier, et contre lesquelles s'était d'ailleurs élevé en France le même Pr. Raoult, ainsi que d'autres chercheurs de renom. Or, derrière cette idée de vaccination, émergeaient des doutes sérieux quant à l'existence d'un agenda occulte de bridage de la démographie mondiale, en même temps qu'une volonté de surveillance généralisée des populations. Certes, l'idée d'une certaine discipline démographique n'était pas nécessairement néfaste en elle-même, mais elle était ici laissée à la discrétion de groupes privés et autres fondations comme la Fondation Bill & Melinda Gates, qui n'avaient de philanthropique que le nom[26].

C'est donc dans ce contexte que le Pr. Raoult fut alors massivement critiqué par les « médias PC »[27], au gré d'une campagne de désinformation qui atteignit des sommets révoltant de mauvaise foi en France. Une écrasante majorité de médias se ligua en effet pour le faire passer comme « instable », « sectaire » ou pour discréditer ses compétences et prophylaxies pourtant reconnues dans le monde entier. Toute cette crise remettait au goût du jour l'idée que la science devait normalement briser les monopoles[28], une ancienne idée-force de l'idéalisme européen, mais dans un sens inversé illustrant la décadence de l'Occident : ce n'était plus la science qui brisait les monopoles, mais les monopoles pharmaceutiques qui voulaient à présent briser la science sur l'autel de l'argent. Le même argent, finançant à la fois les grands monopoles pharmaceutiques et les médias qui les défendaient, ou pire, le même argent nourrissant l'idéologie mondialiste et son fantasme lancinant de dépopulation mondiale...

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Dans tout autre contexte, un scientifique aussi peu attaquable que le professeur Raoult aurait très certainement pu être assassiné, au vu des intérêts énormes qu'il contrariait par sa démarche scientifique inébranlable. Mais du fait des divulgations multiples sur Internet qui permirent de préserver son crédit, tout en mettant en évidence les multiples conflits d'intérêts qui se dévoilaient chez ses détracteurs, du fait également des confirmations qui provinrent notamment des États-Unis et de Chine quant à la crédibilité de ses travaux, le professeur Raoult survécut à toutes ces tentatives de déstabilisation. Il en sortit même auréolé d'une gloire populaire spontanée en France, tandis que les dirigeants français s'enfonçaient dans leurs propres mensonges comme dans des sables mouvants.

C'est dans ce contexte, ayant vu tant aux États-Unis, en Russie, en Chine ou ailleurs, des prises de position souverainistes en faveur des remèdes du Pr. Raoult, qu'une autre institution est apparue comme profondément gangrénée par la Subversion, elle aussi. L'OMS, en effet, aura joué durant cette crise du coronavirus le même rôle infamant que celui joué par l'ONU durant la guerre de Syrie : on y vit des personnages hautement subversifs œuvrer depuis l'ONU contre la paix, alors que l'ONU a pour objet normalement de prévenir la guerre. Notamment Jeffrey Feltman, ancien Assistant-secrétaire d'État sous Obama (2009-2012), devenu Sous-secrétaire général de l'ONU aux affaires politiques. De même, en Libye, l'ONU ne fit rien de sérieux pour juguler la guerre puis les troubles depuis 2011, elle préféra plutôt en institutionnaliser les conséquences avec les accords de Skhirat puis le Pacte de Marrakech, pour propager une immigration désordonnée et déstabilisatrice pour l'Europe, plutôt que de résoudre les problèmes à leur racine[29]. Le même détournement de l'OMS fut clairement identifiable durant cette crise du coronavirus, décidant sans cesse en dépit du bon sens, et propageant la peur plutôt que la raison de toutes les façons possibles... Ce qui explique parfaitement l'opposition frontale du Président Trump à cette institution, malgré le contre-feu de désinformation médiatique habituelle qui tenta évidemment de présenter le Président américain comme un irresponsable[30].

L'épilogue de cette infâme déstabilisation contre l'un des plus grands professeurs de médecine français, faillit bien être un départ du professeur Raoult pour la Chine. Départ rapidement démenti certes, mais laissant entrevoir tout de même, les conséquences lamentables des agissements du parti subversif qui s'était opposé à lui durant la crise[31]. Comme du temps des pays communistes interdisant toute carrière à quiconque s'autorisait à penser en dehors des idéologies imposées, les gens intelligents ont assurément de plus en plus de mal à faire carrière en France. Mais le problème va au-delà d'un point de vue sur la France que l'on enseigne actuellement en Chine, selon lequel les Français « aiment beaucoup discuter mais ne savent pas décider »[32]. Par opposition à la leçon d'étatisme de bon sens qui fut adressée par les pays développés d'Asie, contrastant d'autant plus avec la décadence de l'Occident, cette crise du coronavirus aura plutôt mis en évidence le réel problème de la France : l'existence évidente d'un parti subversif qui détourne l'État, et qui détruit toute forme d'intelligence en France, forçant ses meilleurs talents à l'expatriation depuis déjà des années...

Ainsi, pour qu'existe une « histoire honteuse », il faut bien qu'existent pour la générer des humains qui devraient mourir de honte face à leurs propres agissements. Mais c'est tout l'aspect ironiquement salvateur de cette crise, que de forcer chacun à dévoiler ses allégeances : on est aujourd'hui ou bien du côté du bon sens souverain et de la vérité, ou bien du côté de la Subversion. Et toute tiédeur ou mollesse ne fait que travailler en faveur de cette subversion qui ne prospère que grâce à la lâcheté et la paresse macrosociale, telle qu'elle est encouragée depuis des années en Occident. « Dieu vomit les tièdes »...[33]

Une entente des hommes de bien pour conjurer le pire des Mondialismes


Mais face à cette histoire honteuse, semble se déployer pour la première fois de l'Histoire une entente des hommes de bien, unissant les patriotes fortifiés par une spiritualité saine du monde entier, et basée sur une expertise antisubversive qui était méprisée depuis des années[34].

C'est cette entente qui pourrait bien mettre en échec tout ce narratif lourdement faussé de la crise du Coronavirus, et emporter avec lui tout ce qui aurait dû constituer le « Nouvel Ordre Mondial » : c'est-à-dire le mondialisme qui se déployait depuis des décennies, et dont le but ultime était l'écrasement définitif des peuples : le Meilleur des Mondes et 1984 combinés... Orwell en avait d'ailleurs fait son avertissement final, lui qui en avait identifié les causes profondes à partir de la guerre d'Espagne, et mis en garde lui aussi à partir de fictions, contre l'intoxication des humains les moins spirituellement conscients, par le pouvoir qu'ils pourraient avoir sur d'autres humains[35] : « Si vous voulez une image du futur ? Imaginez une botte écrasant un visage humain... pour l'éternité »... Ce Nouvel Ordre Mondial ciblant jusqu'à l'âme humaine, semblait en apparence inarrêtable aux yeux des initiés qui suivaient son déploiement depuis des décennies, non sans inquiétude[36], à partir de cénacles de décisions internationalistes comme le groupe Bilderberg, la Trilatérale et d'autres puissants relais d'influence.

Or, contre toute attente, c'est une vérité spirituelle gnostique sans âge qui retrouve sous nos yeux incrédules une nouvelle application : lorsque de mauvaises forces sont à l'œuvre, il est un contresens spirituel de croire qu'il n'y a que ces mauvaises forces qui sont à l'œuvre. Notre planète a toujours été un état de probation, et l'humanité a toujours été l'objet d'une lutte d'influence. Mais chaque humain individuellement, doit faire le choix du bien, en pensée et surtout par les actes, sans quoi il sera toujours sous l'emprise potentielle du mal, faute de s'être résolu à un choix conscient du bien... Et ce défi, faire le bien par les œuvres pour conjurer le mal, mettre en échec le mal, servir la plus haute vision de l'humanité pour conjurer la plus basse, a été relevé par les patriotes chrétiens américains, rejoignant les patriotes chrétiens russes à l'œuvre depuis des années en Syrie.

La même lutte anti-fanatique qui mena à la naissance du christianisme puis plus tard de l'islam, ce que comprit l'ancienne expertise coloniale française, trouve ses prolongements dans le combat antisubversif des patriotes américains aujourd'hui aux États-Unis...

Une guerre occulte pour le contrôle des Etats-Unis, et du monde entier

Dès le début de la crise du coronavirus, la source Qanon qui servit depuis octobre 2017 de média occulte, dans le cadre du combat antisubversif des patriotes américains, diagnostiqua une intention politique évidente derrière l'hystérisation soudaine et synchronisée des médias PC, les mêmes médias qui déployaient le plus gluant des activismes anti-Trump depuis 2016. Il était évident en mars 2020, en effet, que cette crise était le dernier artifice trouvé par l'État profond pour éviter à tout prix l'explosion du Parti Démocrate, pour détruire tous les succès du Président Trump, pour camoufler le fiasco lamentable de Joe Biden en tant qu'adversaire potentiel, et pour tenter d'enrayer la purge historique de l'appareil d'État aux États-Unis[37].
 

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Plus grave fut surtout le diagnostic inspiré, par la même source Qanon, incriminant directement l'idéologie mondialiste comme responsable d'une subversion préméditée des États-Unis, en citant les mots d'Henry Kissinger à la conférence Bilderberg d'Evian, le 29 mai 1992[38] : « Aujourd'hui, les Américains seraient outragés si des troupes de l'ONU entraient à Los Angeles afin de restaurer l'ordre, mais demain ils seront pleins de gratitude ! Ceci est [sera] spécialement vrai à partir du moment où on leur aura dit auparavant qu'existe une menace extérieure, qu'elle soit vraie ou décrétée [officiellement comme vraie], menaçant notre existence même. C'est alors que tous les autres peuples du monde vont plaider auprès des dirigeants mondiaux pour qu'ils [les Américains] soient délivrés de ce mal. Ce que craint l'humain, c'est toujours l'inconnu. Si les choses sont présentées selon ce scénario, les droits individuels seront volontairement abandonnés pour la garantie du bien-être qui leur sera octroyé par le gouvernement mondial ». Et Qanon concluait dans son même message : « La guerre silencieuse continue... », confirmant donc clairement ce que les initiés sérieux avaient auparavant compris : c'est une guerre implacable qui est livrée pour le contrôle des États-Unis, entre les mondialistes et les patriotes souverainistes. Et cette guerre est sacrée, comme l'indique aussi régulièrement Qanon à mesure que cette lutte devient dantesque, évoquant l'« armure de Dieu » de Saint-Paul[39] comme un psaume de combat de ces Templiers modernes. Que ne voilà donc point une noble Croisade de notre temps !

Les décennies de subversion des États-Unis, sont en fait la continuité d'une Subversion lancinante dans l'Histoire de l'Occident, rarement comprise aujourd'hui parce que tant le catholicisme que le protestantisme ont oublié des pans cruciaux des enseignements chrétiens originels. Mais ils en ont une conscience instinctive aujourd'hui, grandissante à mesure qu'une subversion sans âge et dégénérée nous montre à nouveau son véritable visage.

Le Coronavirus comme va-tout du Nouvel Ordre Mondial


Et c'est là que survient cette crise du Coronavirus, dans ce contexte d'une purge occulte en cours aux États-Unis. Avant cette crise, un point de situation donnait le parti subversif perdant aux États-Unis, malgré quatre ans de lutte visant à pousser Trump au pire au Moyen-Orient comme en Asie. Au lieu de cela, à coups d'un subtil jeu d'échec, de Kabuki[40] et d'intoxications pas toujours compréhensibles, c'est une réelle désescalade qui a eu lieu sur ces deux théâtres d'opérations potentiels, tandis que se menait l'épuration historique de l'Administration américaine. La dynamique fut constante et le pire évité, malgré des médias bavant constamment leurs mensonges contre chaque fait et gestes de l'Administration Trump. Le Président Trump commença également à inverser structurellement une logique de vampirisme économique vidant de sa substance l'économie américaine, non pas au bénéfice de la Chine par les délocalisations mais bien au bénéfice de Wall Street et des mondialistes, depuis la visite secrète de Kissinger en 1971.

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Instrumentalisation mondialiste de cette crise du Coronavirus, relayée par le Parti Démocrate aux États-Unis, afin de détruire les succès économiques de Donald Trump qui promettaient sa réélection. L'âne - symbole du Parti Démocrate - maintient l'économie américaine sous l'eau, un œil sur les sondages malgré tout encore favorables à Trump pour l'élection de 2020 : « ce n'est toujours pas assez sûr pour sortir [du confinement] ».Et surtout, le Président Trump eut le courage historique de cibler les grands réseaux internationalistes mêlant la pédocriminalité et le trafic de drogue, pour des raisons là encore très anciennes mais certainement pas rationnelles... L'affaire Epstein n'était une nouveauté qu'aux yeux de ceux qui n'ont pas compris l'Histoire et ses luttes d'influence profondes... Le combat contre le matérialisme débilitant et les déviances érigées en mode de gouvernement en Occident, est mené aujourd'hui tambour battant par les patriotes américains, qui sont les premiers concernés.

C'est un duel d'eschatologies qui se déroule à notre époque. Les véritables musulmans le comprennent aussi, bien que nombre d'entre eux furent atteints dans leur foi par des décennies d'influence fanatique artificielle... Chaque homme de bien doit être aujourd'hui vent debout pour soutenir le combat que mènent les patriotes américains aux États-Unis. Des années de propagande ont érigé les États-Unis comme un bras armé du mondialisme, générant artificiellement les plus gros conflits entre les civilisations qui auraient dû déboucher sur une troisième guerre mondiale : entre le monde chrétien et le monde musulman d'une part, entre les États-Unis et la Russie ainsi que la Chine d'autre part. Le « déchaînement de la matière » dont les pires mondialistes rêvaient déjà avant les deux guerres mondiales précédentes... Les plus infâmes mondialistes patentés s'étaient alors pris à rêver comme ils le faisaient en fait depuis des décennies : « leur » Nouvel Ordre Mondial allait à coup sûr émerger de toutes leurs intrigues subversives, un gouvernement mondial devant émerger « à la place de la guerre ou après la guerre », pour reprendre les mots de leur représentant français Jacques Attali, imbu de son sentiment d'impunité[41].

Et pourtant, c'est potentiellement un autre « nouvel ordre mondial », imprévu par ces mêmes mondialistes, qui peut potentiellement émerger à l'occasion de cette crise...

Un nouvel ordre mondial à cinq émerge, face au Nouvel Ordre Mondial suicidaire

Ce qui restera dans l'histoire occulte comme la Restauration de la République américaine, naquit d'une leçon vieille comme la Rome antique : « que Rome prenne garde à la colère des légions »... Cette restauration fut facilitée par les patriotes russes, qui ne perdirent jamais de vue la façon dont les idéologies rouges avaient été artificiellement inoculées à la Russie pour la détruire de l'intérieur.

EXzdd2jXkAEXMi6.jpgEt à présent, cette même entente russo-américaine occulte, qui remonte à Lincoln et dont on trouve d'autres traces bien peu comprises dans l'histoire, se renouvelle sous nos yeux. Non pas par cette pantalonnade ridicule du « complot russe », qui aurait prétendument abouti à la victoire de Trump de 2016, fondée sur la fable du « rapport Steele » qui reviendra brutalement contre ses instigateurs bientôt, et restera dans l'Histoire comme l'Obamagate...[42] Mais c'est bien à l'occasion de cette crise du coronavirus que par nécessité, un axe occulte russo-américain va perdurer, plein de réalisme face au danger qui menace tant la Russie que les États-Unis en tant qu'États souverains.

Nous avons vu en effet un renouvellement informel de cette subtile entente russo-américaine initiée en Syrie, à travers les interventions simultanées aux États-Unis comme en Russie des patriotes les mieux informés. La source Qanon, délivrant d'ordinaire des messages peu nombreux, mais subtils et calculés quant à la purge de l'appareil d'État américain, s'est soudain animée d'une intense activité depuis février 2020 pour dénoncer toutes les manœuvres suspectes et délibérément subversives derrière cette crise. Du côté de Moscou, alors qu'un remaniement gouvernemental opportun venait d'avoir lieu[43], c'est un éminent membre du Renseignement militaire russe, Vladimir Vasilievich Kvachkov, qui avait été auparavant impliqué contre le puissant parti subversif qui avait tenté de dépecer la Russie durant les années 1990,[44] qui émit un point de vue similaire et assez peu modéré. Il concluait en effet que pour éradiquer le Coronavirus, il allait falloir surtout vaincre un virus transnational beaucoup plus puissant : c'est-à-dire les menées subversives internationalistes, désireuses de dresser les nations les unes contre les autres afin de faire progresser leur agenda inavouable...[45] Et même la Chine de Xi Jinping voit à présent s'ouvrir à elle l'opportunité de rejoindre cette alliance américano-russe dans un nouveau jeu des trois plus grandes puissances du monde, afin de sortir elle aussi de l'influence subversive qui a prétendu l'instrumentaliser depuis plus d'un siècle à présent... En adjoignant encore l'Angleterre, qui porte en elle les restes de l'ancienne et puissante expertise de l'Empire britannique, et l'Arabie Saoudite, qui joue actuellement un rôle clé dans l'atterrissage en douceur du Moyen-Orient depuis 2016 sous la protection des États-Unis de Donald Trump, c'est un nouvel ordre mondial qui émerge : non pas le Nouvel Ordre Mondial de George Bush Sr. dans le contexte du « Traité 2+4 » qui permit la réunification de l'Allemagne, mais une sorte de « nouvel ordre mondial à 3+2 », reniant le mondialisme destructeur des États-Nations par un nouveau réseau de souverainetés s'entraidant réciproquement.

Les États-Unis tout d'abord, vivent la restauration de leur ancien rôle historique, devenu bien moins évident aujourd'hui au fur et à mesure de leurs détournements par un puissant État profond. De leur rôle de première puissance mondiale découle l'importance cruciale de l'évolution de la situation interne aux États-Unis, et rien ne saurait être négligé pour aider les patriotes américains à recouvrer leur souveraineté.

Á ce titre, nous ne pouvons que louer la prise de conscience des minorités afro-américaines aux États-Unis, qui ont réalisé l'instrumentalisation politique dont ils ont été victimes depuis des années par le Parti Démocrate et l'État profond américain. Les noirs américains ont en effet été « utilisés comme des prostituées par le Parti Démocrate », aux dires de Quanell X, dirigeant de la branche texane du Nouveau parti Black Panther [New Black Panther Party], alors que leur condition financière, économique, académique, en matière de chômage et d'éducation, n'a fait qu'empirer[46]. Et c'est Joe Biden, ancien Vice-président d'Obama lourdement suspecté d'un autre vice (pédocriminel), mais malgré cela « présidentiable » pressenti contre Donald Trump lors des prochaines élections, qui vient de rappeler cette réalité. Toute honte bue, ne se rendant même plus compte de l'évidence grossière de sa stratégie d'influence éculée, il vient de tancer un citoyen américain noir susceptible de voter pour Donald Trump d'une façon tellement dominatrice que c'en était ridicule : « si vous avez un problème pour choisir de voter entre moi [Joe Biden] ou Trump, alors vous n'êtes pas noir ! »[47]. Joe Biden illustrait ainsi ce qu'avait résumé auparavant l'économiste noir américain Thomas Sowell : « Le racisme n'est pas mort, mais il est sous assistance vitale, gardé en vie par des politiciens, des prostituées de la race et des gens qui gagnent un sens de supériorité par la dénonciation des autres en tant que "raciste" »[48].

Ce sont à présent les musulmans qui doivent réaliser la même prise de conscience que les noirs américains, afin de contrer l'extraordinaire activisme prétendument « musulman » que les États-Unis ont connu durant ces dernières années. Alors que les États-Unis étaient officiellement en guerre contre des pays musulmans, au gré d'une idéologie du « choc des civilisations » qui fit bien souvent passer ces guerres pour des guerres « contre l'Islam » (au grand dam des vrais soldats américains sur le terrain)[49], une dynamique tout à fait contraire s'est dévoilée aux États-Unis, dont l'apogée fut identifiable durant l'ère Obama. Ce fut en effet l'apogée d'un activisme subtilement djihadiste ayant pignon sur rue aux États-Unis sous l'ère Obama, mais un activisme qui a perduré depuis quatre ans contre Trump. Il est dès lors urgent que les « vrais » musulmans, aux États-Unis et dans le monde, réalisent enfin l'importance de la lutte d'influence qui a lieu en ce moment même aux États-Unis, pour dénoncer avec les patriotes américains cet activisme indécent de l'État profond contre le Président Trump.

91dcj-owByL.jpgSi j'étais citoyen Américain, je serais très vraisemblablement accusé par Joe Biden de n'être « pas musulman » si je décidais de voter pour Donald Trump. Mais que lui répondrais-je ? Que les vrais musulmans savent ce qu'il s'est passé à Benghazi, et plus globalement durant toute l'époque de subversion des Clinton, Bush Jr. et Obama. Ils savent aussi qui a voulu créer une immigration déstabilisante pour les États-Unis depuis 1965 afin de ruiner leur modèle d'intégration vertueux par l'excellence, avec une pure volonté de subversion qui fut parfaitement identifiable sous l'ère Obama[50]. De même, les musulmans n'ignorent pas non plus les turpitudes personnelles transgressives de « creepy » Joe, et dès lors, ne sauraient accepter toute prétention de son auguste personne à leur donner des leçons de maintien et de morale. Pour toutes ces raisons, les hommes de bien musulmans, au même titre que les chrétiens américains, ne peuvent que se réjouir à l'avance de sa future défaite lors de la réélection à venir du Président Trump...

La Russie, ensuite, vit au terme de la guerre de Syrie l'aboutissement de sa nouvelle légitimité dans le concert des nations. La volonté implacable du Président Vladimir Vladimirovitch Poutine, appuyée par l'extraordinaire talent diplomatique de Sergueï Viktorovitch Lavrov, malgré les assassinats à répétition de diplomates russes, et la combativité légendaire des forces armées russes incluant des éléments musulmans du Caucase, qui avaient eu à combattre auparavant les djihadistes artificiellement importés en Russie : ce furent là les éléments d'une victoire historique qui signifia la première guerre perdue du mondialisme, éteignant un conflit qui aurait très bien pu contaminer le monde entier, à la fois en Syrie mais aussi en Ukraine. Malgré une situation toujours difficile en Syrie face aux « imprudences » de certains pays du Moyen-Orient, elle démontre que dans le combat eschatologique actuel, les chrétiens orthodoxes et d'Orient ont une longueur d'avance, n'ayant pas oublié la vraie Gnose. En témoigna une exposition d'icônes sécurisée à Tsaritsino en octobre 2016, rappelant que les vrais chrétiens n'ont pas oublié Sophia : la « Sagesse de Dieu », source de toute chose en notre monde, et principe féminin sacré tempérant les anciennes violences du Moyen-Orient...

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Icône de Sophia, la Sagesse de Dieu, entourée de Saints aux abords, fin XVIIe-début XIXe s. Tempera sur bois La façon dont le Ministre de la défense Sergueï Koujouguétovitch Choïgou, bien que versé dans les connaissances occultes des chamanes de l'Altaï, se signa lors du défilé du 9 mai 2015 sous la tour du Christ Sauveur, était lourde de sens quant à la nouvelle « guerre sacrée » menée par Moscou au Moyen-Orient[51]. Elle fit en ce sens le pont avec l'Extrême-Orient, un pont évident pour qui connaît les racines communes des spiritualités du monde à partir du Moyen-Orient et du Tibet, et dont le soufisme fut notamment l'une des passerelles...[52]

La Chine du Président Xi Jinping, donne vie à la clairvoyance prophétique de Charles De Gaulle, qui considérait que le communisme disparaîtrait avec le temps en Russie soviétique comme en Chine populaire, que le président De Gaulle fut d'ailleurs le premier chef d'État à reconnaître. Après avoir connu nombre de déstabilisations et d'humiliations depuis le XIXe siècle, étroitement liées à la même décadence du capitalisme occidental depuis l'Angleterre, et malgré les intrigues qui tentèrent de créer une Chine communiste durablement captive des mondialistes, c'est la vieille souveraineté du Céleste Empire qui renaît. La sublime leçon de profondeur civilisationnelle qui fut donnée lors des Jeux Olympiques de 2008, fut accompagnée par les premiers signes de lucidité contre l'idéologie communiste, grâce notamment à la meilleure influence française qui puisse encore exister à notre époque[53].

Après avoir adressé des messages d'ouverture à l'Occident dramatiquement égaré (2005-2015)[54], cette nouvelle Chine renaissante accompagna également le mouvement en soutenant discrètement l'action russe en Syrie. Comme la Russie en Tchétchénie et au Daghestan, elle aussi se trouvait ciblée par le terrorisme des séparatistes ouïghours, artificiellement généré par l'Etat profond américain depuis des années en Asie Centrale, qui menaçait l'intégrité nationale chinoise en poussant le Xinjiang à la sécession. Comme dans le Caucase, des enjeux énergétiques majeurs étaient la cause profonde de ces intrigues. Dans leur empressement à cibler sans cesse la Chine, certains médias occidentaux oublient volontiers qu'il existe d'autres communautés musulmanes qui sont des patriotes chinois, comme les Hui dans la Région autonome du Ningxia[55]. Le narratif hérité de la Guerre froide contre le communisme ne tenait plus, et les anciens réseaux djihadistes apparaissaient soudainement pour ce qu'ils étaient réellement : des troupes mercenaires utilisées dans des guerres asymétriques afin de nuire à des États souverains « indociles », pour le compte de forces subversives parfaitement identifiables[56].

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La victoire de Trump, premier Président américain reçu dans la Cité interdite, signifia une nouvelle opportunité pour la Chine aussi, et la possibilité d'une entente avec les États-Unis s'est développée subtilement depuis 2016. Mais une entente qui supposait de faire machine arrière dans la promotion d'un mondialisme historiquement voulu par Wall Street, utilisant les délocalisations chinoises pour ruiner le monde entier, et dont la Chine était l'otage bien plus que l'actrice[57]. Ceci supposait alors une certaine synchronisation avec les États-Unis afin d'éviter une explosion de l'économie chinoise, indirectement victime elle aussi du modèle économique occidental décadent, solutionnant au passage la question nord-coréenne par une nécessaire désescalade, en attendant l'inéluctable réunification avec Taïwan de manière tout aussi pacifique...

C'est dans ce contexte plein d'espoir que survint la crise du coronavirus, au gré de laquelle apparurent les mêmes lignes de failles en Chine : l'opposition du Président Xi Jinping face à l'existence d'un État profond en Chine, motivé certainement par un affairisme sécrété par la décadence de l'Occident, et possiblement appâté par des rêves de puissance dangereux. Une certaine inexpérience des serviteurs de l'État chinois face aux causes profondes de la décadence occidentale était à craindre, mais des leçons de sagesse bouddhiste et confucéenne peuvent tout autant être espérées aujourd'hui du Céleste empire. Face à ces luttes d'influences internes vieilles comme le monde qui prévalent partout, la tentative de créer un nouveau racisme antichinois du plus grand ridicule, à l'occasion de cette crise du coronavirus, n'apparaîtra comme rien d'autre qu'une énième tentative mondialiste visant à dresser les peuples les uns contre les autres...

L'Arabie quant à elle, fut l'otage et le point nodal de l'instrumentalisation du terrorisme au gré de la rivalité pétrolière historique entre les Britanniques et les États-Unis, ce qui fut dénoncé comme tel dès 1930 par le Renseignement français[58]. Les États-Unis reprirent cette continuité à leur compte après la Seconde Guerre mondiale, mais vécurent entre-temps leur détournement par l'État profond, lequel sut préserver ses intérêts bien plus que ceux des États-Unis, au besoin par des morts suspectes au sein de la famille royale (Roi Fayçal Al Saoud, 1975). Mais le net recul de cette subversion par l'État profond, actuellement aux États-Unis, permet à une dynamique nouvelle d'émerger en Arabie Saoudite. Un processus dual dans lequel un Jared Kushner est certes à la fois juge et partie, à la fois gendre et ambassadeur de Trump, mais dont l'action aura déjà eu une utilité historique au Moyen-Orient. Le Prince héritier Mohammed ben Salmane, qu'on veuille bien le comprendre ou non, est en ce moment l'homme clé du Président Trump, et prend la responsabilité courageuse de tenter d'inverser des décennies d'instrumentalisation mondialiste du djihadisme à partir du Moyen-Orient. Une instrumentalisation dont là encore, les Arabes ont été bien plus souvent les otages que les promoteurs...[59]

Dans ce contexte, le rôle de la Grande-Bretagne est inévitablement dual. Car les patriotes Britanniques ont certainement possédé la meilleure des expertises antisubversives au monde, concernant la Russie comme la Chine ou le Moyen-Orient, mais que cette expertise patriotique a été durement bridée depuis les années 1920. Car parallèlement, c'est depuis la même Grande-Bretagne qu'a été conçue la subversion de leurs rivaux économiques (français, allemands, russes, chinois, étasuniens, avant d'emporter dans la tourmente les restes de l'Empire britannique... La même lutte d'influence entre patriotes et État profond a eu lieu en Grande-Bretagne, à vrai dire depuis le XVIe siècle, et elle fut durablement perdue par les patriotes, mais temporairement seulement.

Des indices de subversion évidents au Royaume-Uni sont apparus au gré d'affaires sensibles récentes, couvertes par une omerta révoltante des médias publics, masquant certainement une subtile volonté de provocation. Dans quel but ? Afin de promouvoir l'idéologie artificielle du « choc des civilisations », opposant la Chrétienté à l'Islam de façon nécessairement violente. L'affaire des viols de Telford, ayant vu des milliers d'enfants ou de jeunes filles violés par des gangs immigrés indo-pakistanais, a été entourée d'un véritable secret d'État avec l'entière complicité des médias. De la même façon, ce sont de véritables persécutions qui ciblent les patriotes et militants Britanniques comme Stephen Yaxley-Lennon, connu sous le pseudonyme de Tommy Robinson. Or, les circonstances anormales dans lesquelles des soi-disant « musulmans » ont pu le battre impunément en prison, sont l'indice d'une instrumentalisation qui révèle une subversion évidente du Royaume-Uni, disposant de puissants relais au sein de l'appareil d'État.
 
10665049_547783445376545_1293872700676976774_n.jpgOn voit encore d'autres traces de cette subversion, quand la BBC s'obstine à réécrire sans cesse l'Histoire occidentale dans un sens « antiraciste », en faisant jouer les personnages européens par des immigrés d'origine africaine.[60] Ceci est visible dans tous les pays occidentaux, jusqu'au ridicule quand Lancelot[61], Achille[62] ou Louis XIV[63] sont joués alors par des acteurs noirs. On attend avec impatience une histoire de Nelson Mandela, de Martin Luther King ou de l'Empereur Kanga Moussa du Mali joués par des acteurs blancs, afin d'être sûr que personne ne soit choqué par ces réécritures de l'Histoire ridiculement parasitées par des partis-pris idéologiques...

Mais il y a pire, derrière ces trois exemples de subversion combinés. Ils peuvent constituer l'indice d'une stratégie mondialiste de contrôle réflexif dangereux : une volonté évidente de brimer les populations européennes, en les poussant ainsi subtilement à un nouveau sursaut nationaliste qui ne pourrait être qu'excessif en réaction. Cette façon de créer une prophétie autoréalisatrice en brimant les peuples occidentaux pour les pousser au pire ensuite s'est déjà vue dans l'Histoire... Et elle aboutirait sans surprise à légitimer le choc des civilisations, en légitimant une guerre culturelle et civilisationnelle des Occidentaux qui serait dirigée spécifiquement contre l'Islam. C'est la raison pour laquelle les véritables musulmans doivent dire clairement à l'Occident que les violeurs de Telford, ou les « musulmans » qui ont été « utilisés » pour bastonner Tommy Robinson, n'ont de musulman que le nom, et mériteraient un châtiment tel que jamais ils ne pourraient recommencer leurs méfaits ignobles...

Pourtant, malgré ces traces de subversion évidente en Grande-Bretagne, il est à croire que les patriotes britanniques ont su peser dans les élections américaines de 2016, indirectement avec Julian Assange tout du moins. Ceci, alors même que se déployait depuis la Grande-Bretagne le volet internationaliste de cette même subversion, tant contre les États-Unis (Rapport Steele) que contre la Russie (Affaire Skripal), avec un rôle très sale joué en Syrie ou en Ukraine... Sans doute, la Grande-Bretagne a su comme à d'autres occasions dans l'Histoire, placer ses pions pour tirer avantage de la situation dans toutes les hypothèses. Mais il est indéniable que la véritable Grande-Bretagne souffre depuis bien longtemps face à la Subversion...

  • Ce contexte de « nouvelle donne géopolitique », est donc une opportunité de toute façon pour la Grande-Bretagne. Elle ne perdra pas son tropisme impérial, et le « Brexit » finalement obtenu par Boris Johnson lui redonnera une nouvelle souveraineté, prenant une importance similaire en Grande-Bretagne à la victoire de Trump aux États-Unis. En lieu et place des « représailles » promises par l'Union Européenne, une nouvelle entente se dessine entre les États-Unis et la Grande-Bretagne, dont le futur broyage de l'UE entre la rivalité commerciale sino-américaine sera une conséquence connexe[64]. La Grande-Bretagne saura tirer son épingle du jeu, en conservant la constance diplomatique de ses intérêts supérieurs, et espérons-le, en ciblant une subversion qui n'est pas récente en son sein, et qui atteint aujourd'hui gravement la substance même du peuple britannique[65]. Là encore, les chrétiens protestants sont bien souvent handicapés par une vision partielle de leur propre Histoire... Mais la Grande-Bretagne fut également à la tête du réformisme chrétien depuis Bède le Vénérable, puis dans la lutte d'influence interne au sein de la Franc-maçonnerie depuis le XVIIIe siècle jusqu'à nos jours...

La France, dernier bastion subversif au monde, attend son renouveau politique


Dans ce contexte d'un Nouvel Ordre Mondial imprévu des mondialistes, voyant l'émergence d'une entente nouvelle qualitative entre les États-Unis, la Chine, la Russie, la Grande-Bretagne et l'Arabie Saoudite, que vont devenir les pays de l'Union Européenne impotente, nantis seulement d'une « souveraineté-croupion » ? L'Allemagne a été durablement soumise et brûle ses derniers feux économiques, son peuple réel disparaissant depuis des années sous l'effet conjugué d'idéologies ciblant là encore sa substance même. L'Italie s'est récemment débattue, mais se retrouve de nouveau soumise par un gouvernement subversif qui se moque éperdument du peuple italien. Et la France, dans tout cela ? Elle est devenue l'un des pires bastions subversifs de notre époque, et des détails très peu élogieux l'illustrent, que ne manquent pas de relever les Services de renseignement étrangers : depuis les gesticulations transsexuelles sur le perron de l'Élysée, jusqu'à la « retraite heureuse » dans le Périgord de Ghislaine Maxwell, l'ex « traitante » de feu Epstein d'après l'irréfutable Steve Pieczenik lui-même, qui jamais n'accusa personne sans preuve...[66] Or les « connexions françaises » de l'affaire Epstein sont connues, et pourtant rien n'a été entrepris en France pour collaborer avec la justice américaine[67]. Elle était considérée comme « disparue » aux États-Unis, et alors que l'Administration Trump avait lancé un mandat d'arrêt international contre elle, elle était pourtant bien au chaud en France sans être inquiétée le moins du monde...[68]

title-1576680650.jpgDepuis la victoire de Trump aux Etats-Unis et le net reflux de la pédocriminalité outre-Atlantique, la France passe de plus en plus pour le premier Etat pédocriminel au monde... Au point de susciter la préoccupation d'INTERPOL et d'EUROPOL. En France, chaque année, 58 000 enfants disparaissent et plus de 150.000 enfants sont violés[69], alors qu'à peine 0,3 % des agressions sexuelles sur mineurs sont condamnées ! C'est ainsi que l'on détruit la substance et l'avenir d'un peuple, et les Français qui tentent de protéger leurs enfants sont bâillonnés, dénigrés, voire accusés lorsqu'ils osent évoquer ce sujet. Selon Me Marie Grimaud, avocate pénaliste de l'association « Innocence en danger », « La France est l'eldorado des pédophiles. [...] Je le répète, aujourd'hui mieux vaut violer un enfant que de dealer du shit dans la rue. La sanction est beaucoup plus lourde pour le dealer que pour le violeur d'enfants ». Pire, elle rappelle que « si des magistrats estiment qu'un enfant de 5 à 6 ans peut éventuellement consentir à un rapport sexuel et éventuellement relaxer des individus pour cela, c'est que nous avons un problème dans la formation de nos magistrats. C'est ce que j'appelle la gouvernance des juges, qui va en deçà [au-delà] de ce que la loi prévoit »[70]. Djamila Allaf, directrice de l'association « Enfance au cœur », renchérit : en France, « les chiffres de la maltraitance des enfants sont terrifiants. Ils sont indignes d'une société qui se dit civilisée. Parce que le marqueur d'une civilisation, c'est sa capacité à protéger les plus faibles. Aujourd'hui, dans un pays comme la France, qui se dit pays des Droits de l'Homme, qui donne des leçons dans le monde entier, il y a 422 enfants qui sont violés chaque jour, 2 enfants qui meurent de maltraitance par jour. Et malgré cela on a toujours un silence sur cette question, ça reste tabou »[71]. Dans le contexte de l'Affaire d'Outreau, qui a défrayé la chronique, qui a fait énormément de mal à la cause des enfants en discréditant leur parole, une remarquable enquête non médiatisée d'un journaliste de l'AFP[72], rappelait qu'aucun enfant de l'affaire d'Outreau n'avait menti. Douze enfants ont bien été reconnus victimes de violences sexuelles dans un contexte de proxénétisme. Alors pourquoi leurs bourreaux ont-ils été protégés ? Était-ce un réseau susceptible de révéler des noms connus ? En tout cas, la France n'en sort pas grandie...et les enfants français continuent d'être torturés ![73]

Dans ces circonstances, comment veut-on que la France conserve encore une once de crédibilité auprès des chefs d'Etat étrangers ? Alors que dans le même temps le Président Trump a fait de la lutte contre la pédocriminalité une réelle cause nationale[74], à l'initiative notamment d'Ivanka Trump comme conseillère principale contre le trafic d'êtres humains, la France montre de graves signes de subversion, comme aux États-Unis du temps d'Obama. L'imbrication devient hautement suspecte quand la pédocriminalité se mêle aux questions antiterroristes, maltraitant des enfants au gré d'une interprétation tout à fait inadaptée des critères de « radicalisation », camouflant ses méfaits derrière la raison d'État. Ainsi en juin 2019, un Commandant des services secrets intérieurs (DGSI) se définissant lui-même comme « spécialiste de la manipulation », fut impliqué dans une grave affaire pédocriminelle avec une mineure « musulmane » au prétexte de déradicalisation, des milliers de photos pédopornographiques étant retrouvées dans ses ordinateurs[75]. Parallèlement, une cellule antiterroriste de la DGSI fut dénommée « Al-Lât », du nom d'une déesse pré-islamique, laissait envisager une volonté de considérer l'islam comme « l'ennemi intérieur »[76]. Dans ce contexte de graves détournements, les musulmans de France peuvent légitimement craindre pour leur sécurité et celle de leurs enfants. Par ailleurs, des policiers habilités « secret défense » se permettent de fanfaronner en divulguant des informations relatives à des attentats potentiels, sans être capables d'empêcher lesdits attentats. Or, les musulmans de France ne peuvent ignorer combien ces attentats terroristes leur font injustement du tort. Tous ces éléments combinés laissent envisager un risque réel de guerre civile artificielle en France, officiellement menée « contre l'Islam », qui permettrait de faire diversion en faisant oublier les graves turpitudes des politiciens français actuels.

Les révélations relatives aux derniers attentats survenus en France achèvent de brosser un tableau noir de l'état réel des forces de sécurité, et de la sape délibérée de capacités antiterroristes françaises. Dans le contexte des enquêtes parlementaires relatives aux sanglants attentats du Bataclan de novembre 2015 (131 morts, 413 blessés), plusieurs révélations de haut niveau, dont celles de l'ex-patron du Renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini, firent état d'un refus délibéré des autorités françaises et du Premier ministre Manuel Valls, qui refusa une liste de djihadistes fournie par les Services secrets syriens. Ce refus fut opposé « pour des raisons idéologiques », et eut pour conséquence la nécessité de mendier du renseignement aux sources étrangères, au grand dam des Services français dont la réputation était antérieurement sérieuse[77]. Entre-temps, un certain nombre de personnels de haut niveau des forces de sécurité furent inquiétés par le pouvoir, vérifiant la constante vieille comme Néron, voulant que les subversifs aient une peur proverbiale de leurs propres forces de sécurité lorsqu'elles ne sont pas castrées... Citons pour mémoire le cas de nos valeureux généraux Christian Piquemal (Légion étrangère), Didier Tauzin et Henri Poncet (Parachutistes), Bertrand Soubelet (Gendarmerie), Pierre Le Jolis de Villiers (Armée), outre des syndicats de police méprisés quand ils ne sont pas assez dociles (VIGI), et de nombreux exemples de personnels plus ou moins discrètement suspendus (Alexandre Langlois), évincés (Noam Anouar), suicidés (Maggy Biskupski), ou martyrs (Arnaud Beltrame)...

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Dans ce contexte de détournement et de pourriture rampante des services de l'État pour cause de basse cuisine politique et autre intrigues subversives, l'avenir de la France ne semblait déjà pas tout à fait radieux. Le contexte de la crise du coronavirus se surajoutant, les conséquences dans un futur proche pourraient surprendre le monde entier... La situation économique française était déjà fragile, sous l'effet combiné de l'Euro et de la guerre économique implacable menée contre elle depuis des années. La crise des Gilets jaunes, crise de ces « insurgés de la pauvreté » et derniers défenseurs du bon sens civil et populaire français, qui durait depuis plus d'un an attestait déjà de cette souffrance, pourtant pas récente puisque remarquée déjà par Mark Twain comme une des conséquences du capitalisme occidental décadent : « quand les riches volent les pauvres, on appelle ça les affaires : quand les pauvres se défendent, on appelle ça de la violence ». La situation économique française deviendra assurément désastreuse au sortir de cette crise du coronavirus, et nous pouvons compter sur l'extraordinaire indolence des personnels politiques français pour continuer à la rendre explosive. Pourtant, ces tristes sycophantes, comme Steve Pieczenik se plaisait à appeler les politiciens américains de l'ère Bush Jr./Obama, oublient la leçon de l'un de nos plus grands rois, Louis XI : « Quand l'orgueil chemine devant, honte et dommage suivent de près. »

La France est-elle « définitivement morte », comme s'en exclamait le futur maréchal de l'Empire britannique Jan Smuts après sa défaite de 1940 ? Que reste-t-il de la lucidité des rois de France contre l'accaparement financier, de celle de Napoléon contre les financiers internationalistes, de la doctrine sociale de l'Eglise contre son avachissement idéologique, ou de l'expertise antiterroriste française depuis Xavier de Hauteclocque[78] ? Cette expertise française existe, de même que ses continuateurs qui s'activent dans l'ombre. Mais trop peu de Français en ont une vision juste, car les moyens de l'État eux-mêmes sont mobilisés au service de la Subversion de la France, générant une distorsion de la réalité comme à l'époque subversive d'Obama aux États-Unis...

Pour autant, depuis des années les esprits lucides envisageaient un changement majeur en France, mais qui ne pourrait survenir qu'à la faveur d'un changement structurel qui allait avoir lieu aux États-Unis. Trop peu de Français ont compris jusqu'à présent, le renversement imprévu du monde et l'émergence potentielle d'un second « nouvel ordre mondial », comme constituant un contrecoup face à un premier « Nouvel Ordre Mondial » constitué progressivement et dans l'ombre. Comme à la suite de la victoire de Trump, c'est la même logique de « contrecoup patriotique » face à un « coup d'État subversif en douce », qui est en passe d'être généralisée au monde, à l'occasion de cette crise du coronavirus qui force tous les acteurs à dévoiler leurs allégeances réelles. Un net recul de l'État profond mondialiste semble pouvoir émerger dans les cinq plus importants pays du monde, États-Unis, Russie, Chine, Royaume Uni et Arabie Saoudite, avec le retour partout au bon sens patriotique et économique. Comme l'a souligné le théoricien politique russe, Alexandre Guelievitch Douguine : « L'ascension de Trump marque d'abord et avant tout la fin décisive du monde unipolaire. [...] Les peuples et les États du monde peuvent enfin respirer profondément. L'expansion du mondialisme a été stoppée au centre même de la mondialisation. Le nouveau monde multipolaire signifie que les États-Unis deviendront désormais l'un des pôles de l'ordre mondial, puissant et important, mais pas le seul, et surtout sans aucune prétention à être exceptionnel. »[79] La plus grande question, celle des enjeux monétaires, reste encore en suspens à l'heure où ces lignes sont écrites. Mais c'est pourtant un espoir réel qui se dévoile aujourd'hui sous nos yeux, à partir d'une crise sanitaire qui devait initialement pousser les peuples à la soumission par la peur, mais qui semble devoir se retourner contre ses instigateurs subversifs.

Cette dynamique nouvelle sera-t-elle comprise en France ? Pour la comprendre, encore faudrait-il commencer par en avoir une vision juste. L'historien britannique Arnold Toynbee remarquait qu'aucun processus historique n'était réellement irréversible. Nous pourrions compléter l'idée en parlant avant tout de mutations et de luttes d'influences sans cesse évolutives, entre l'harmonie et le chaos, deux forces sans lesquels les humains n'apprendraient jamais rien sur Terre...

flynn.jpgLe regretté Pierre Schoendoerfer considérait qu'un soldat avait pour devoir sacré de « mettre de l'ordre dans le désordre ». Le général Michael Flynn, directeur de campagne de Donald Trump, compara les citoyens réalisant avec responsabilité leur propre travail individuel de réinformation personnelle, à une « armée digitale » devant monter en ligne pour préserver son propre destin : sur Internet comme dans la vie réelle, afin de réduire toujours plus la surface d'action de la subversion sur les esprits non préparés. Certes, « l'Histoire est faite par peu d'Hommes », disait Jules César. Mais l'habitude résignée de voir un parti subversif, somme toute très faible, détourner impudemment un vieil État qui semble impuissant, alors que son Histoire permettrait pourtant de comprendre toutes les causes et conséquences de ce détournement, suscite une indolence qui prédispose à l'esclavage. Cette indolence résignée, c'était la situation exacte des États-Unis durant les mois qui précédèrent l'élection de Trump en 2016, lorsque les patriotes les mieux informés ne pouvaient que constater l'état de démoralisation du peuple : prêt à se soumettre à une justice subvertie qui venait de favoriser ce qui allait à coup sûr devenir une énième élection truquée, dont les États-Unis finissaient par avoir l'habitude...[80]

« - Vous plaît-il d'être des esclaves, vous plaît-il être des bébés » ?[81]

Et pourtant, il y eut une masse critique de patriotes déterminés et suffisamment informés pour se lever, pour relever le gant et renverser l'irréversible. Aujourd'hui, ce combat n'est pas terminé, et ne le sera sans doute jamais tant que des prises de conscience fondamentale n'auront pas été réalisées par un plus grand nombre d'humains. À notre époque pourtant, nous avons toutes les cartes en main pour comprendre le passé, pour entrevoir le futur, en tout cas pour combattre au présent et servir une plus juste vision du sens de l'existence humaine.

« - Tu dois prendre parti, sinon tu n'es pas humain »...[82]

Notes

[1] Balzac - Œuvres complètes, éd. Houssiaux, 1874, tome 8, p.535
[2] Coningsby ou la Nouvelle génération, 1844
[3] « Les grandes manœuvres financières derrière Greta et le « Changement climatique » : suivez l'argent... » — F.W. Engdahl, CVR, 25 septembre 2019 ; « La sombre histoire derrière le « réchauffement climatique » du GIEC » — F.W. Engdahl, RI, 30 octobe 2018
[4] « [NAVY 3] Conclusion CVR au sujet de l'amiral Williams : une information fuitée - indice de ce que les milieux patriotiques américains contestent leur Commandant en chef... » — CVR, 10 janvier 2016 ; « [IMPORTANT] La vérité sur la victoire de Trump : Analyse et synthèse. » — CVR, 21 novembre 2016 ; « Hommage des patriotes français au Dr. Steve Pieczenik PhD » — CVR, 9 novembre 2016
[5] « Sey[mour] Hersh via ZeroHedge : les militaires américains ont transmis du renseignement à Assad, dans le dos d'Obama et de la CIA. » — CVR, 25 décembre 2015
[6] « Le Dr. Steve Pieczenik défend les révélations de Trump sur le 11 septembre 2001 » — CVR, 20 octobre 2015
[7] « La Seconde Révolution américaine a été gagnée ! » — CVR, 10 novembre 2016 ; « [Entrevue Pieczenik - Alex Jones, Infowars] La République Américaine a été restaurée » — CVR, 3 janvier 2017
[8] Peter Dale Scott, L'État Profond, éd. Demi-Lune, 2016 ; Le Charme discret du Djihad, W. Engdahl, éd. Demi-Lune, 2018
[9] « Cas d'école : des reporters d'Infowars inquiétés pour vouloir enquêter sur un possible camp djihadiste sur le sol des USA... » — CVR, 2 décembre 2015
[10] Antony C. Sutton, The Federal Reserve Conspiracy/Le Complot de la Réserve Fédérale, éd. Nouvelle Terre, 1995-2009
[11] « NAVY 1 - Un amiral de l'U.S. Navy viré pour avoir questionné l'achat par Obama d'une propriété à Dubaï??? » — CVR, 10 janvier 2016 ; « L'atroce « Pizzagate » : un lien avec les récentes rumeurs de contestation des élections ? » — CVR, 26 novembre 2016
[12] « Le vrai crime dans l'«Huma-gate», ce sont les liens avec les Frères musulmans ! » — F. William Engdahl, Le Saker Francophone, 3 novembre 2016. Rappelé par Qanon, message n° 4284, le 19 mai 2020 : « Huma Abedin's ties to the Muslim Brotherhood" — The Hill, 23 août 2016
[13] « L'Inspection Générale (IG) du Département d'État a tranché : Hillary Clinton N'AVAIT PAS LE DROIT DE METTRE EN PLACE SON SERVEUR PRIVE !!! » — S. Pieczenik, CVR, 28 mai 2016 ; « Message du Renseignement Militaire (DIA) à Hillary Clinton : "retirez-vous de la course présidentielle pour cause d'investigation du FBI..." » — S. Pieczenik, CVR, 14 février 2016
[14] « "Les Trois Amigos": Anthony Weiner, Bob Filner, Eliot Spitzer... » — S. Pieczenik, CVR, 1er août 2013 ; « Le scandale Anthony Weiner sonne le glas du clan Bill/Hillary Clinton... » — S. Pieczenik, CVR, 19 janvier 2016 ; « Emails d'Hillary Clinton : trois affaires en une » — Les Echos, 31 octobre 2016
[15] « N'allez pas chercher le POTUS Trump ! » — S. Pieczenik, 30 juin 2017
[16] « Le «Superman israélien » Meir Dagan entre en dissidence sur le dossier iranien » — France24 ? 12 mars 2012 ; « Ex-chef du Mossad : l'armée prête à frapper l'Iran en 2011 sur ordre de Netanyahu » — Times of Israël, 1er juin 2018
[17] La Tragi-Comédie de la République Allemande. Albert GRZESINSKI. PLON, 1934. Comparer avec Qanon n°3991 du 28 avril 2020, montrant 21 personnages clés pro-Obama/Hillary Clinton qui furent proprement démis de leur fonction depuis 2016.
[18] Caroll Quigley, Tragedy & Hope, Macmillan Publishers, 1966, p. 1 311
[19] Andrew Lobaczewski, La Ponérologie Politique : Etude de la genèse du mal, appliqué à des fins politiques, Éditions Pilule Rouge, 2011
[20] « Le Coronavirus et la Fondation Gates » — F.W. Engdahl, RI, 19 mars 2020 ; Sur le mondialisme : Pierre Hillard, La marche irrésistible du nouvel ordre mondial, éd. Francois-Xavier de Guibert, réédition 2013
[21] Voir notamment « Une pandémie préméditée? » — Alexis Cossette-Trudel, Radio Québec, 4 avril 2020 et autres vidéos connexes de Radio Québec
[22] Entre de nombreux autres, voir notamment le message n°4009 de Qanon, reprenant l'intégralité des études disponible attentant de la dangerosité relative du coronavirus, pouvant être soigné de façon satisfaisante avec l'hydroxychloroquine.
[23] « Trudeau vs Cossette-Trudel » — Alexis Cossette-Trudel, 16 avril 2020
[24] «Offener Protest-Brief an Politik und Medien: Aufruf zur AUFHEBUNG der CORONA-ZWANGSMASSNAHMEN! » — PressePortal, 25 mars 2020
[25] Entrevue de Steve Pieczenik avec le avec le Dr. James F. Tracy, émission « Real politik », Truth Frequency Radio — CVR, 28-3-2016
[26] « Ce que les médias ont caché dans l'affaire sur l'autisme de De Niro » — F. W. Engdahl, 14 juin 2016
[27] Médias « Principaux Courants / Politiquement corrects » — Mainstream Medias
[28] Anton Zischka, La Science brise les monopoles, Bruxelles, Éditions de la Toison d'Or, 1941
[29] Morad El Hattab, Saïf al-Islam Kadhafi - Un rêve d'avenir pour la Libye, Édition Erick Bonnier, octobre 2019, p. 315
[30] « Coronavirus et nombre de décès douteux » — F.W. Engdahl, RI, 13 mai 2020 ; « Peut-on faire confiance à l'OMS ? » — F.W. Engdahl, RI, 5 avril 2020 ; « Phase de confinement : ce n'est pas un scénario futuriste » — F.W. Engdahl, RI, 12 mars 2020
[31] « Didier Raoult claquerait la porte à la France pour rejoindre la Chine, selon Entreprendre » — Midi Libre, 20 mai 2020 ; « Vers un départ de Didier Raoult pour la Chine ? Itinéraire d'une fake news » — LCI, 21 mai 2020
[32] « Propagande et contre-propagande ? Christophe Stalla-Bourdillon » — Thinkerview, 26 novembre 2019
[33] Apocalypse 3:15-16 : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. »
[34] Voir Qanon, message n°2645 : sur le lien entre la Ligue antifascistes dans l'Allemagne des années 1930 (aile paramilitaire du Parti Communiste allemand, interdite en 1933) et les Antifa « moderne » constituant la nouvelle aile paramilitaire du Parti Démocrate aux États-Unis.
[35] Voir les deux romans d'anticipation d'Orwell : 1984 (1949), La Ferme des animaux (1945)
[36] Daniel Estulin, La véritable histoire des Bilderberger, Editions Nouvelle Terre, 2009 ; Pierre Hillard, La marche irrésistible du Nouvel Ordre mondial ; Engdahl, F. William : Pétrole, une guerre d'un siècle : L'ordre mondial anglo-américain, éd. Jean- Cyrille Godefroy, 2007
[37] Message n°3897 et n°3896 du 23 mars 2020, Qanon
[38] Message n° 3916 du 8 avril 2020, Qanon
[39] Éphésiens 6,10-17, cité à répétition par Qanon, notamment le 11 mai 2020, message n°4207
[40] « [Frappe en Syrie, 1e vidéo] Un KABUKI [Théâtre traditionnel japonais] de GUERRE vis-à vis de la Chine et de la Corée du Nord. » — Steve Pieczenik, CVR, 8 avril 2017 ; « [IMPORTANT Un "Kabuki" de guerre feintée, pour servir une fragile dynamique de paix. » — CVR, 27 avril 2017
[41] « Il faudra un gouvernement mondial. Après, ou à la place de la guerre ? », Jacques Attali, émission « Arrêt sur Image », France 5, enregistrée le 5 juin 2010
[42] Voir l'intégralité des travaux d'Alexis Cossette-Trudel, Radio Québec, relatant 4 années de purge et de contre-influence discrète au sein de l'Administration Trump : « #ObamaGate: sédition et trahison » — Alexis Cossette-Trudel, Radio Québec, 10 mai 2020
[43] « En Russie, un remaniement qui confirme les hommes forts de Poutine » — Libération, 22 janvier 2020
[44] « Tchoubaïs, prochaine tête néolibérale à tomber en Russie ? » — F.W. Engdahl, RI, 10 février 2017 ; « Quand la Russie se débarrassera-t-elle de son talon d'Achille : la cinquième colonne ? » — F.W. Engdahl, Le Saker Francophone, 4 juillet 2016
[45] Vladimir Vasilyevich Kvachkov, ancien colonel russe Spetsnaz et officier du renseignement militaire, docteur en sciences militaires et publiques, « Полковник ГРУ: что скрывают за пандемией коронавируса? /Владимир Квачков » — Студия Рубеж, 24 mars 2020
[46] « New Black Panther Leader Quanell X: Trump Is Right About Democrats Exploiting Black Votes » — Breitbart, 26 août 2016, images de Fox 26 Houston, 23 août 2016
[47] « Biden: 'If you have a problem figuring out whether you're for me or Trump, then you ain't black'" — CNN, 23 mai 2020
[48] « Racism Isn't Dead — But It Is on Life Support » - Thomas Sowell, National Review, 18 novembre 2015
[49] Lt-CO A. Schaeffer, Opération Dark Hearth, éd. du Rocher, 2011
[50] « Le maire de Chicago Rahm Emanuel et Barack Obama : Bonnet blanc et blanc bênet ! » — S. Pieczenik, CVR, 4 janvier 2016 ; « L'Agit'prop dans le cloaque politique de Chicago, l'instrumentalisation des minorités contre Trump, et le rôle des Bush en sous-main...» — S. Pieczenik, CVR, 12 mars 2016 ; « Cas d'école du multiculturalisme importé aux États Unis : un complot antinational là-bas aussi ! » — CVR, 19 octobre 2016 ; « La guerre raciale artificielle aux États-Unis, comme conséquence de l'ère Obama. » — CVR 21 juillet 2017
[51] « Il s'est passé quelque chose de vraiment incroyable lors de la Parade du Jour de la Victoire » — RI, 12-5-2015, de Russia Insider, « Something truly amazing happened today », 9 mai 2015, via Le Saker
[52] Professeur Nader Angha, maître de la voix Oveyssi Shahmaghsoudi, Le soufisme : un pont entre les religions, MTO Shamaghsoudi Publications France, p. 8
[53] Le Dernier Loup, film franco-chinois de Jean-Jacques Annaud (2015)
[54] Dragon Blade, film sino-hongkongais de Daniel Lee (2015)
[55] « Les Hui, musulmans chinois modèles et patriotes » — Le Monde, 19 janvier 2018
[56] W. Engdahl, Le Charme discret du Djihad, éd. Demi-Lune, 2018. L'État Profond, Peter Dale Scott, éd. Demi-Lune, 2016
[57] « Le Talon d'Achille de la Chine est sa chance en or » — F.W. Engdahl, 14 octobre 2015
[58] Xavier de Hauteclocque, Le Turban vert, Éditions de la « Nouvelle Revue Critique », 1931 ; réédition Energeïa 2013
[59] Eric Laurent, La Face cachée du 11 septembre, Plon, 2004
[60] « Black to Life: Rethinking the Black Presence within British History - BBC Stories » — BBC Stories, 25-6-2019
[61] Once Upon a time, saison 5, Lancelot The Most Gallant Knight, ABC (États-Unis), 2015
[62] Troy, Fall of a City, BBC, 2018
[63] Ballet Royal de la Nuit, Présenté à l'Opéra Royal de Versailles les 24-26 novembre 2017
[64] « Le BREXIT, et la sécurisation d'une Nouvelle Union Anglophone » — F.W. Engdahl, RI, 14 avril 2017
[65] Voir par exemple le film britannique de 2018 Red Joan (Trevor Nunn), illustrant la subversion pro-soviétique en Grande-Bretagne durant les années 1930, et présentant comme positive pour l'Histoire la trahison d'une espionne britannique pro-soviétique qui contribua à donner la bombe atomique à l'URSS.
[66] « OPUS 167 : le Réseau pédophile Epstein. » — CVR, 13 juillet 2019
[67] « Jeffrey Epstein : une affaire française » — France Culture, 04 octobre 2019 ; « Jeffrey Epstein a « reçu » 3 fillettes françaises de 12 ans en cadeau d'anniversaire - afin d'abuser d'elles » — Epoch Times, 21 août 2019
[68] « Affaire Epstein: Ghislaine Maxwell, suspecte numéro 1 et introuvable » (Le Temps, 14 août 2019) ; Voir le dossier complet en 7 parties « Jeffrey Epstein et les Autres (1) — Dossier : Le Livre noir de Jeffrey Epstein » (« Faits et Documents » : n°471-477, décembre 2019-mai 2020).
[69] « Violences sexuelles faites aux enfants : une urgence humanitaire » — Libération, 2 mars 2015
[70] « Meurtre d'Angélique: "La France est l'eldorado des pédophiles" » — RMC, 30 avril 2018
[71] « Djamila Allaf : "422 enfants sont violés chaque jour en France" » — Sud Radio, 3 décembre 2018
[72] Jacques Thomet, Retour à Outreau. Contre-enquête sur une manipulation pédocriminelle, du journaliste, Ed. Kontre Kulture, 2013
[73] « Christine Djamila Allaf : "L'affaire Outreau a fait du mal à la cause des enfants" » — Sud Radio, 13 juin 2019
[74] « Trump crée un nouveau poste à la Maison Blanche dédié à la lutte contre le trafic d'êtres humains. » — Epoch Times, 3 février 2020
[75] « Ardennes : un cadre de la DGSI mis en examen et écroué pour viol sur mineure » — Le Parisien, 26 juin 2019
[76] « Al-Lât, divinité protectrice de l'État Français » — Médiapart, 7 décembre 2015
[77] « Collaboration avec les services syriens : des députés interrogent Valls » — Le Figaro, 20 novembre 2015 ; « [Scandale] L'ex-chef de la DST : M. Valls a refusé la liste des djihadistes français pour des raisons idéologiques » — Les Crises, 19 novembre 2015 ; « Insurrections, Espions, COVID-19, Crise mondiales Bernard Squarcini » — Thinkerview, 15 mai 2020 ; Voir aussi Morad El Hattab, Saïf al-Islam Kadhafi : un rêve d'avenir pour la Libye, éd. Erick Bonnier, 2019, p. 279.
[78] Xavier de Hauteclocque, éminent agent du Renseignement français et cousin du maréchal Philippe de Hauteclocque, dit Leclerc. Dans son Turban Vert (précité, 1930) et par ses autres travaux, il posa des questions dérangeantes sur les origines des crises internationales, du terrorisme armé et des guerres, et fut assassiné pour cela par les nazis — Comixtrip
[79] « La victoire de Donald Trump par Alexander Douguine » — Katehon, via Le Saker Francophone, 10 novembre 2016
[80] « Les 100 prochains jours seront critiques pour l'Amérique ! » — S. Pieczenik, CVR, 30 juillet 2016) ;
« PAS de Merci pour James Comey et Loretta Lynch! » — S. Pieczenik, CVR, 6 juillet 2016)
[81] Aldous Huxley, Le Meilleur des Monde
[82] Das Leben der Anderen, film de Florian Henckel von Donnersmarck, 2006


Morad EL HATTAB