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mercredi, 26 juillet 2023

Espagne : élections 2023. Pourquoi la droite n'a-t-elle pas gagné ?

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Espagne: élections 2023. Pourquoi la droite n'a-t-elle pas gagné?

Enric Ravello Barber

Source: https://euro-sinergias.blogspot.com/2023/07/espana-elecciones-2023-por-que-no-ha.html

La nuit des élections locales et régionales en Espagne a donné de bons résultats à la droite, en particulier au PP, ainsi qu'à VOX, qui partait de bas et dont le saut qualitatif était évident.

Les médias européens ont parlé d'un avant-goût de ce qui se passerait lors des prochaines élections générales, et la droite a commencé à se réjouir des résultats. L'apparition de Pedro Sánchez à la télévision a soudainement coupé court à toute célébration, le président du gouvernement et secrétaire général du PSOE, un parti qui a été clairement battu dans cette élection - pires encore étaient les résultats de son partenaire gouvernemental PODEMOS - a annoncé la dissolution immédiate des Cortes et la convocation d'élections générales pour la date la plus proche que le calendrier permettait : le 23 juillet.

Cette date était très inhabituelle en Espagne, où un week-end à la fin du mois de juillet correspond aux vacances d'été et où les habitants des grandes villes ont tendance à quitter leur lieu de résidence habituel.

Sánchez, égocentrique machiavélique - avec la charge négative et positive du terme - et joueur d'échecs froid, a résolu plusieurs problèmes à la fois :

Il a évité les critiques internes à son parti pour les mauvais résultats.

Il a profité de la mauvaise situation de PODEMOS pour forcer son inclusion dans SUMAR, un nouveau parti de gauche beaucoup plus docile envers le PSOE, et aussi pour agglutiner le vote de gauche au sein du PSOE.

Et surtout, il a forcé la mise en place des pactes régionaux PP-VOX peu de temps avant les élections. Il a ainsi obtenu l'image qu'il souhaitait pour la campagne : "Le PP et VOX sont une seule et même meute", et a appelé à la mobilisation pour mettre un terme à leur ascension.

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Résultats des élections générales du 23 juillet 2023, statistiques, données et graphiques

Feijóo, qui ne manque pas de vision stratégique, autorisait les pactes régionaux entre le PP et VOX avec toutefois une certaine réticence, mais en sachant qu'il n'y avait pas d'alternative. Logiquement, la relation PP-VOX s'en est trouvée érodée.

Les sondages indiquaient toujours une majorité absolue pour le PP-VOX, le seul doute, qui subsistait, était de savoir quel serait le poids de VOX au Congrès et donc s'il exigerait ou non de faire partie du gouvernement.

Dans ce contexte, VOX a présenté son programme électoral, un parti qui parle de moins en moins d'immigration et qui encourage avec insistance l'immigration hispano-américaine, en basant son programme - comme il est logique - sur ce qui est son point fondateur et essentiel : la recentralisation de l'Espagne. Les mesures qu'il propose sont d'une ampleur considérable : recentralisation de l'éducation, c'est-à-dire suppression des compétences des gouvernements basque et catalan en matière d'éducation, suppression de l'Erzaintza (police basque) et des Mossos (police catalane) pour redéployer la police espagnole. Ces mesures sont totalement déconnectées de la réalité, irréalisables et pourraient susciter une réaction des Catalans et des Basques d'une ampleur difficilement prévisible.

Quelques jours plus tard, Feijóo a déclaré que VOX était un partenaire inconfortable, provoquant des tensions inutiles; en même temps, il a demandé au PSOE de le laisser gouverner si le PP était le parti engrangeant le plus de voix, afin d'éviter de devoir dépendre de VOX.

Les sondages continuent de donner la victoire à la droite - il est encore difficile de parler d'un ensemble PP-VOX - mais la gauche progresse.

Le jour de l'élection, les résultats montrent une situation à laquelle peu s'attendaient. Le PP et VOX n'ont pas la majorité absolue. Le PP est devenu le parti ayant récolté le plus de voix en Espagne et a obtenu 136 députés ; VOX a chuté de 3 % et a perdu 19 des 52 députés qu'il avait.

Le plus dramatique pour le PP est que, étant le parti le plus doté en voix, il n'avait personne avec qui négocier. Pourquoi ? Parce que les deux partis possibles: JxC (centre catalan) et PNV (centre-droit basque) ne le feraient jamais tant que le PP serait en contact avec VOX et son objectif de vider les régions autonomes de leur contenu et de supprimer le système éducatif basque et catalan. Le PP était bloqué.

Et maintenant ?

La situation est compliquée et il n'y a pas d'issue facile à court terme.

Feijóo (PP), le candidat du parti disposant du plus grand nombre de voix - sachant que VOX doit voter pour lui sans condition - a appelé le PNV à négocier, la réponse des Basques a été catégorique: ils refusent toute négociation. Il est vraiment frappant que Feijóo puisse penser que le PNV va soutenir un candidat allié à quelqu'un qui a l'intention de détruire l'autonomie basque.

Après le refus du PNV, il fait appel à "quelques députés" du PSOE pour qu'ils votent en faveur de son investiture. Curieusement, VOX se dit prêt à soutenir cette option, c'est-à-dire à joindre ses voix à celles des "transfuges" du PSOE, parti qu'il a accusé d'être tout simplement criminel et complice de la branche politique de l'ETA.

Sánchez a plus de possibilités de pactes, mais il a besoin du vote indispensable d'au moins trois députés de JxC, le parti dirigé par Puigdemont depuis son exil à Bruxelles. Il est difficile de prévoir ce que Puigdemont - normalement très éloigné de la sagesse politique - pourrait demander. Mais il est encore plus difficile de savoir si tous ses députés le suivront - car ils sont beaucoup plus "pragmatiques", pour ne pas dire plus.  Accepteront-ils de donner leur voix à Sánchez?

Nous suivrons de près les négociations et les sondages qui seront publiés sur l'évolution du vote. Le site Electomanía - qui a été assez précis dans ses prévisions - publie le premier aujourd'hui, annonçant une hausse du PSOE - qui dépasserait le PP - et de SUMAR, et une baisse du PP et de VOX.

Comprendre et assumer le pays que l'on veut gouverner est la première condition pour pouvoir le faire.

mardi, 25 juillet 2023

La guerre en Ukraine se poursuit, mais l'Europe l'a déjà perdue

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La guerre en Ukraine se poursuit, mais l'Europe l'a déjà perdue

Augusto Grandi

Source: https://electomagazine.it/la-guerra-in-ucraina-continua-ma-leuropa-lha-gia-persa/

"La guerre en Ukraine? L'Europe l'a déjà perdue et nous allons bientôt nous en rendre compte. Aujourd'hui, les États-Unis et la Grande-Bretagne peuvent eux aussi décider de mettre fin au conflit. Ils peuvent conclure un accord avec la Russie. Parce que l'objectif a été atteint. Et l'objectif n'était pas la destruction de Moscou, mais la destruction de l'Europe". Gianandrea Gaiani, rédacteur en chef du magazine Analisi Difesa, a conclu la 20ème édition de l'atelier du groupe de réflexion Il Nodo di Gordio en soulignant les erreurs flagrantes des gouvernements européens qui, à force de remuer la queue devant le maître de Washington, ont créé les conditions de la sortie de l'Europe de la table des protagonistes de l'histoire mondiale.

Et ce n'est certainement pas la première fois, poursuit M. Gaiani, car chaque fois qu'une superpuissance a émergé en Europe, les Britanniques, puis les Anglo-Américains, sont intervenus pour la bloquer. Avant cette guerre, l'Europe avait le PIB le plus important du monde et maintenant nous allons devoir faire face à une période où nous devrons payer de plus en plus pour des matières premières que nous n'avons pas et pour de l'énergie qui venait de Russie à des prix bas et bon marché".

Quant aux aspects purement militaires, Gaiani assure qu'à l'heure actuelle, la contre-offensive ukrainienne a complètement échoué. Au contraire, ce sont les Russes qui avancent vers le nord. Et même si les affirmations de Zelensky sur une reconquête de 250 kilomètres carrés étaient vraies, il s'agirait d'une zone à peine plus grande que l'île d'Elbe. Pas de quoi permettre à Kiev d'entamer des négociations avec Moscou.

Sans compter que l'Europe a choisi d'être absente sur ce point également. La médiation a été tentée par Kissinger, la Turquie, le Vatican, sept pays africains et l'Amérique latine. L'Europe est trop retranchée derrière Washington pour envisager un rôle propre. Et le brillant ministre italien des affaires étrangères Tajani considère comme un crime de guerre le fait d'avoir frappé la cathédrale d'Odessa mais pas les bombes à fragmentation avec lesquelles les Ukrainiens ont tué un journaliste. La liberté de la presse un jour sur deux, manifestement.

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Mais Gaiani explique aussi les raisons qui ont conduit les Etats-Unis à fournir les bombes à fragmentation que l'Italie a interdites (mais peut-être que le ministre Tajani ne le sait pas). Les États-Unis, nous assure-t-il, ont des arsenaux à la limite de leurs niveaux minimums. Mais ils sont pleins de bombes à fragmentation dont ils n'ont pas besoin. Ils les envoient donc à Zelensky. Notamment parce que l'Europe n'a plus d'acier pour fabriquer de nouvelles armes.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Washington et Moscou ont commencé à se parler, même si c'est en catimini. Les sanctions ont poussé 200.000 Russes à s'engager comme volontaires. Zelensky, quant à lui, a supprimé la liberté de la presse et interdit l'opposition. Mais si les négociations russo-américaines se poursuivent, Zelensky devra accepter les décisions de Washington. Ou bien il sera remplacé, d'une manière ou d'une autre. En effet, à l'automne, la campagne électorale américaine débutera. Et, parallèlement, les États-Unis pourraient se retrouver en récession. Difficile de se faire réélire à la présidence en promettant aux électeurs plus de pauvreté pour soutenir un fou de plus en plus insupportable à Kiev.

La persécution des Orthodoxes ukrainiens passée sous silence

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La persécution des Orthodoxes ukrainiens passée sous silence

Source: https://zurzeit.at/index.php/die-verschwiegene-christenverfolgung-in-der-ukraine/?fbclid=IwAR1vMCQsWkgDWaOKiCBhB4xQLJPvUnR0ZSUlZWOY9skmAAn-oyhU-ijH958

Bernard Tomaschitz

Une conférence de haut niveau du Centre d'études géostratégiques consacrée à un sujet hautement explosif

L'Union européenne ne cesse d'affirmer que son soutien, y compris militaire, à l'Ukraine a pour but de défendre les "valeurs" européennes. En réalité, le régime de Zelenski bafoue les droits de l'homme fondamentaux, en particulier lorsqu'il s'agit de Russes de nationalité ukrainienne. L'Église orthodoxe ukrainienne, à ne pas confondre avec l'Église orthodoxe d'Ukraine, fidèle à Zelenski et placée sous l'égide du Patriarcat de Constantinople, est particulièrement touchée par ce phénomène. L'Église orthodoxe ukrainienne fait l'objet de nombreuses formes de persécution, notamment l'occupation violente de l'un des plus anciens centres du monde orthodoxe, le monastère troglodytique de Kiev (photo, ci-dessus).

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Alors que les médias occidentaux restent muets sur ces graves violations des droits de l'homme, la section autrichienne du Centre d'études géostratégiques a organisé le 22 juillet à Vienne une conférence sur les violations des droits religieux, avec un accent particulier sur l'Église orthodoxe ukrainienne dans le contexte des événements actuels.

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L'archiprêtre Slađan Vasić (photo, ci-dessus) a estimé que, du point de vue du droit canonique, l'Église orthodoxe ukrainienne est la seule Église orthodoxe régulière en Ukraine, dont l'existence ne peut être contestée. Cependant, il y aurait des "preuves de génocide", de "destruction ukrainienne de l'Eglise orthodoxe", a expliqué Daniel Kovalik. Ce professeur de droit humanitaire américain s'est récemment rendu dans le Donbass et a fait état d'églises et de monastères dans cette région qui ont été et sont toujours attaqués par l'armée ukrainienne. Il pense que le gros problème est que les médias mondiaux ignorent ces faits qui sont documentés : "La guerre contre les Russes ethniques, la population russophone et les fidèles de l'Eglise sous l'égide du Patriarcat de Moscou se poursuit depuis 2014 et je pense que nous pouvons la qualifier de génocide".

L'archiprêtre Paisius voit également une persécution de l'Église en Ukraine a fait référence à l'histoire des Balkans et à ce qui s'y est passé en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo et à Metohija, etc.

Dragana Trifković, directrice du Centre d'études géostratégiques de Serbie, a placé la persécution de l'Église orthodoxe ukrainienne dans un contexte géopolitique : pour que l'OTAN puisse contrôler l'Ukraine, les centres de pouvoir mondialistes, c'est-à-dire les États-Unis, tentent d'approfondir les schismes dans l'ensemble du monde orthodoxe et le patriarche œcuménique Bartholomée [de Constantinople] les y aide beaucoup. Et Mme Trifković a également fait référence aux Balkans : "Comme exemple de la destruction de l'orthodoxie par les centres de pouvoir mondialistes, je voudrais citer le fait qu'au Kosovo et en Metohija, plus de 150 églises et monastères serbes datant du Moyen-Âge ont été détruits par des terroristes albanais lorsque l'OTAN a pris le contrôle de cette région".

Vous pouvez lire le rapport complet de cette conférence en anglais sur :

https://geostrategy.rs/en/geopolitics/1424-conference-in-austria-violation-of-religious-rights-attack-on-the-ukrainian-orthodox-church

lundi, 24 juillet 2023

Un faux Zelensky appelle le patron de Rothschild, Alexandre: la guerre en Ukraine pour détourner les fonds européens

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Un faux Zelensky appelle le patron de Rothschild, Alexandre: la guerre en Ukraine pour détourner les fonds européens

Source: https://report24.news/fake-selenskyj-ruft-rothschild-boss-alexandre-an-ukraine-krieg-zur-umleitung-europaeischer-gelder/?feed_id=32215

Le "canular téléphonique" a fait sensation. Les deux clowns russes spécialisés canulars téléphonique, Vovan et Lexus, ont également grugé de nombreux hommes politiques et célébrités occidentales. Le puissant banquier a expliqué en quoi consistait selon lui la guerre en Ukraine: l'argent des contribuables occidentaux, en principe destiné à la reconstruction, doit être détourné vers les comptes des oligarques ukrainiens. La conversation suggère qu'une lutte de pouvoir est actuellement en cours entre les oligarques européens et les oligarques américains comme Rockefeller.

Report24 a rapporté deux des nombreux canulars téléphoniques des humoristes russes Vovan et Lexus (Vladimir Kouznetsov et Alexeï Stoliarov). En juillet 2022, ils ont eu au téléphone l'écrivain américain de gauche Stephen King, qui a alors qualifié le nazi Bandera de "grand homme". En 2022, ils ont convaincu le maire de Vienne, Ludwig, tout aussi de gauche, de brandir le drapeau ukrainien devant la caméra. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, et le puissant manipulateur Henry Kissinger sont également tombés dans leur piège. Lagarde avait alors ouvertement déclaré qu'une future monnaie centrale numérique servirait à surveiller la population.

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Mais tout cela n'était rien comparé au coup d'éclat que les deux humoristes ont récemment réussi. En effet, Alexandre de Rothschild, dirigeant "régnant" de la banque parisienne Rothschild, est réputé timide et il est extrêmement difficile d'obtenir une interview avec lui.

Ci-dessous, nous mettons en lien l'enregistrement complet de la blague téléphonique, tel que publié par Wowan et Lexus - la vidéo est en anglais: https://www.youtube.com/watch?v=uiDHszsBzYY.

Comment Wowan et Lexus ont-ils réussi à avoir au téléphone le chef du riche et puissant clan que constitue la famille Rothschild ? Cela s'est fait par l'intermédiaire du négociant en pétrole Pierre Andurand, fondateur du fonds spéculatif "Andurand Capital". Pendant que les deux hommes lui faisaient croire qu'il parlait à Zelenskyj, ce dernier appelait Alexandre de Rothschild pour qu'il puisse participer à la vidéoconférence. Ainsi, il n'a pas eu de soupçons et s'est cru parmi les siens

Le clan familial des Rothschild serait l'un des plus riches du monde. Selon Alexandre, il travaille depuis 2017 "dans l'intérêt du gouvernement ukrainien et du ministère des Finances". On se serait principalement occupé de l'obtention de capitaux étrangers. Elle n'aurait pas été touchée par les sanctions contre la Russie. Face au faux Zelenskyj, Rothschild a souligné qu'il coopérait "beaucoup plus" avec l'Ukraine. Il n'y a aucun contact avec "l'élite russe".

    "Le monde est dans un état de désordre".

    Alexandre de Rothschild

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Le monde serait dans un état de désordre, a déclaré Rothschild au faux Zelensky. Sur le site anti-spiegel.ru, initiative très intéressante, on explique que cela ne devrait pas être la vérité. Au contraire, au début de la crise, Rothschild aurait acheté à bas prix des obligations ukrainiennes d'une valeur de sept milliards de dollars et les aurait revendues avec de gros bénéfices. L'Ukraine se serait alors engagée à faire profiter les créanciers privés de la futur croissance économique, supposée être d'une durée de 20 ans.

Pour la construction de l'Ukraine après le conflit, il s'agirait de détourner l'argent des contribuables européens vers des fondations d'oligarques occidentaux, qui devraient ensuite mener des projets de construction "philanthropiques". Cela correspond bien au modèle commercial bien connu des prétendus philanthropes comme Bill Gates, qui deviennent de plus en plus riches à la suite de leurs "dons de milliards", car le capital leur revient multiplié. La famille Rothschild prévoit de bien gagner sa vie grâce à ces flux d'argent. Lors de l'entretien, cela a été exprimé comme suit :

    "Pour la reconstruction de l'Ukraine avec un certain nombre de thématiques sectorielles, dans ces secteurs, on pourrait évidemment se concentrer, vous savez, sur l'énergie, le logement, la logistique. Et je pense qu'il faut se préparer en amont du moment où, vous le savez, la reconstruction va commencer. J'ai compris de la conférence de Lugano que vous avez exprimé le besoin d'un financement total de plus de 750 milliards de dollars pour la reconstruction entre 2023 et, vous savez, une période qui, peut-être, s'achèverait dix ans plus tard, ce qui est logique. Et je pense comment calibrer cela, comment s'assurer que, vous savez, encore une fois, tous les acteurs seraient là, c'est une tâche très importante qui doit commencer avant la fin du conflit, et c'est là que se situe notre expertise.

    Alexandre de Rothschild

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Le banquier exprime ainsi le fait que tous les "grands joueurs", qui savent comment faire et distribuer de l'argent, doivent être positionnés en Ukraine avant la fin de la guerre. Les gros chiffres d'affaires, Rothschild les attend dans les secteurs de l'énergie, de la location ou de l'immobilier et de la logistique.

Lorsque le faux Zelensky interroge l'homme sur les liens entre les Rothschild et les Rockefeller, Alexandre de Rothschild affirme qu'il n'y a aucun contact. Si cela s'avère exact, cela pourrait indiquer une lutte de pouvoir en cours entre les deux familles. Par ailleurs, Rothschild confirme être en relation avec le ministre des finances ukrainien Marchenko et la Banque nationale d'Ukraine.

A la fin de l'entretien, le faux Zelensky demande s'il existe un gouvernement mondial secret. Car il aimerait bien faire partie de cette équipe. Ce à quoi Rothschild répond qu'il s'agit d'une exagération. Il y aurait le G7. Mais les véritables dirigeants du monde seraient le G0 - ce qui signifie "personne".

 

dimanche, 23 juillet 2023

Alexandre Douguine: "Si nous laissons la guerre entrer en nous, nous gagnons"

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Si nous laissons la guerre entrer en nous, nous gagnons

Alexander Douguine

Source: https://katehon.com/ru/article/kogda-my-vpuskaem-voynu-v-sebya-my-pobezhdaem?fbclid=IwAR3VCUaxuo7caamnMX1-kMlHypqyxdlxAIuEkwXSAWmLDk2mEZ8GoHgx8CY

Les points soumis à discussion par le président :

    - La contre-offensive ukrainienne ne donne aucun résultat.

Exactement. Il ne s'agit pas seulement de notre propagande, mais d'un fait objectif qui ne peut être travesti et relativisé par aucune technique d'information. Les stratèges occidentaux vont maintenant commencer à comprendre cette donnée factuelle. C'est déjà un retour à la réalité.

Mais... Il n'y a pas de "contre-offensive ukrainienne", non pas en soi, mais parce qu'il s'agit de l'armée russe, qui s'est préparée, a tenu compte des erreurs commises précédemment, a pris au sérieux les menaces de l'ennemi, a créé le système de défense plus puissant et a héroïquement - au prix de lourds sacrifices ! - repoussé les assauts de l'ennemi. Cet ennemi n'était pas pathétique et faible, il était puissant, brutal et sérieux. Nous nous sommes simplement révélés encore plus forts, plus résolus et plus convaincus de notre victoire. "Il n'y a pas de contre-offensive ukrainienne parce qu'il y a un esprit guerrier russe".

    - Les responsables occidentaux qui chapeautent Kiev sont clairement déçus par les résultats de la soi-disant contre-offensive.

Oui, et ils réfléchissent à ce qu'il faudra faire ensuite, aux conclusions à tirer. L'Occident est un ordinateur, il n'y a rien de personnel chez lui. Plus nous serons durs et déterminés, plus cet ordinateur recalculera la situation globale. Nous devons frapper toutes les cibles, oui toutes les cibles, sans prêter attention à quoi que ce soit. Ensuite, cet ordinateur calculera la réalité que nous imposerons.

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   - Le commandement de l'Opération Militaire spéciale agit de manière professionnelle, et le matériel occidental brûle sur le champ de bataille.

Apparemment, c'est comme ça. Ce ne sont pas seulement les combattants qui apprennent à se battre, mais aussi les commandants et les généraux. Si Dieu le veut !

    - Les FAU ont subi des pertes de plusieurs dizaines de milliers de personnes lors des tentatives de contre-offensive.

C'est là un autre fait objectif, mais il n'affectera guère l'ennemi, car cette société, tombée en enfer, vit depuis longtemps dans une culture de la mort, les Ukrainiens dansent depuis assez longtemps déjà sur des cadavres. C'est leur choix. Ne comptez pas sur eux pour retrouver la raison, c'est peu probable. Pour ceux qui ne vivent pas, il n'y a pas de mort non plus. L'Ukraine est un être mort.

    - L'opinion des habitants de l'Ukraine est en train de changer lentement et progressivement, le dégrisement arrive, tout comme en Europe.

Je ne suis pas sûr de l'Ukraine et des habitants de ce cadavre qu'elle est devenue. Ils n'ont pas d'opinion, ils ont perdu toute opinion. Il ne faut pas compter sur un changement à ce niveau. Les Européens, eux, se désintéressent tout simplement de ces radicalisés agressifs. Tout peut ennuyer, même les Ukrainiens.

    - Le déclenchement de l'agression contre le Belarus entraînera le déclenchement de l'agression contre la Russie.

C'est là l'essentiel. Depuis le tout début des initiatives de l'OTAN et surtout après nos échecs à un certain stade, l'Occident a sérieusement envisagé une éventuelle attaque du Belarus à partir de la Pologne. Nous étions au courant et, pour parler franchement, nous en avions très peur. Nous avions tellement peur que nous avons essayé de ne pas aborder le sujet. Après avoir équipé nos amis de Minsk de TNW, après leur avoir envoyé des troupes et la société militaire privée Wagner, nous avons commencé à en parler ouvertement. Aujourd'hui, nous sommes vraiment prêts à riposter. Minsk est tout pour nous.

    - Les territoires occidentaux de la Pologne actuelle sont un cadeau de Staline aux Polonais, nos amis de Varsovie l'ont-ils oublié ? Nous allons le leur rappeler.

La question de la Pologne a enfin été abordée. Si l'OTAN la considère comme une deuxième Ukraine, qui est prête à entrer en conflit direct avec la Russie, non pas à partir de l'OTAN dans son ensemble, mais à partir d'elle-même, alors nous commencerons à formuler notre politique à l'égard de la Pologne en l'isolant de l'OTAN. En fait, nous avons formulé des revendications territoriales à l'égard de la Pologne - juste au cas où.

Les menaces à l'encontre de la Pologne ne sont pas un vain mot. La Russie a appris à se battre en un an et demi et je pense qu'elle commence à peine à se mettre dans le bain.

Je suis absolument convaincu que la Pologne peut et doit devenir notre partenaire slave dans la réorganisation de l'Europe de l'Est et un bastion des valeurs traditionnelles. L'Ukraine n'est pas du tout un allié pour la Pologne. Mais pour que cela se produise, l'élite mondialiste au pouvoir doit être démolie.

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   - L'Occident manque de "chair à canon ukrainienne" et prévoit donc d'utiliser des Polonais, des Lituaniens et tous ceux qu'il peut mobiliser.

C'est une excellente nouvelle. Non pas qu'elles soient vraies, mais nous commençons à sentir que nous sommes en train de gagner. Après tout, seuls ceux qui ont ce sentiment et qui sont prêts à se battre peuvent le dire.

Toutes les dispositions exprimées par le président indiquent clairement que nous nous sommes éloignés de l'heure où nous recevions des coups et que nous commençons à retrouver nos esprits. Bien que subjectivement, le Kremlin reprend (un peu) confiance dans le fait que c'est lui qui fixe les termes de la guerre, et pas seulement une partie qui se borne à réagir. L'initiative commence progressivement à passer entre nos mains. Et déjà, les correspondants de guerre discutent sérieusement d'une offensive sur Kharkiv et Odessa, ce qui, il y a quelques mois, à la veille de la contre-offensive, était impensable même dans les cercles patriotiques les plus déterminés.

Je voudrais souligner à quel point l'explosion des gazoducs Nord Stream, du pipeline d'ammoniac, les attaques ennemies sur le pont de Crimée et le sabotage de l'accord sur les céréales sont salutaires. Lorsque l'Occident met Moscou au pied du mur, ne lui laissant aucune chance de revenir au "processus de négociation", le Kremlin commence à agir de manière adéquate et les succès suivent immédiatement. Dès que nous nous mettons à croire en l'Occident, nous glissons vers le bas. Lorsque nous devenons amers et aigris, tout s'équilibre.

Lorsque nous laissons entrer la guerre en nous, nous gagnons.

La revue de presse de CD - 23 juillet 2023

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La revue de presse de CD

23 juillet 2023

Revue de presse garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« La croyance au progrès est une doctrine de paresseux. C’est l’individu qui compte sur ses voisins pour faire sa besogne »

Charles Baudelaire, in Mon cœur mis à nu.

EN VEDETTE

Julian Assange. Portrait d’un combattant de la liberté d’information

Avant Edward Snowden, avant Bradley Manning, il y avait Julian Assange. Ancien informaticien et hacker, fondateur de la plateforme WikiLeaks, Julian Assange s’est attiré les foudres du gouvernement américain lorsqu’il a mis en lumière les dessous de la guerre d’Irak. En 2010, il fait fuiter près de 400 000 documents classifiés de l’armée américaine, portant sur le conflit qui a débuté en mars 2003. Tortures, crimes de guerre, massacres sont révélés au grand public. Ces documents permettent aussi de chiffrer à 109 032 le nombre de morts irakiens causés par le conflit de 2004 à 2009, dont 60 % de civils, alors même que les États-Unis vendaient aux médias « les frappes chirurgicales » et affirmaient ne pas disposer d’un tel bilan chiffré.

L’épée de Damoclès de la demande d’extradition américaine pèse sur l’activiste, à la santé désormais précaire, alors qu’il est incarcéré dans une prison de haute sécurité britannique depuis 2019, au grand dam de ses nombreux soutiens à travers le monde. La Haute cour de justice de Londres a autorisé son extradition le 11 décembre 2021, lui faisant courir le risque de 175 années de détention. La Cour Suprême britannique a confirmé juridiquement le 14 mars 2022 une possible extradition. Un recours est déposé devant les magistrats de Westminster, la ministre du Home Office (ministre de l’Intérieur) pouvant ensuite prononcer l’extradition ou la reculer sine die. Craignant une extradition proche, Julian Assange s’est marié le 23 mars avec sa compagne Stella Moris.

ojim.fr/

https://www.ojim.fr/portraits/julian-assange-master-hacke...

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ALBANIE

Le mirage européen de l’Albanie

Si l’Ukraine et la Moldavie ont obtenu le feu vert de Bruxelles pour enclencher leur processus d’adhésion, l’Albanie « mélancolique » ne cache pas sa frustration face à ce qu’elle estime être un deux poids deux mesures. Pays peu connu, il charrie une image désastreuse trois décennies après la chute de la dictature communiste. Dans notre imaginaire hexagonal, ce petit pays montagneux des Balkans (28 748 km²) charrie une litanie de clichés qui écornent son image. Le régime totalitaire du leader Enver Hoxha (1908-1985) au pouvoir de 1945 à 1985 avait pavé l’Albanie de bunkers, une Corée du Nord en Europe orientale. D’où cette fameuse réflexion du ministre français des Affaires étrangères de G. Pompidou, Michel Jobert, parlant de la France « transformée en Albanie mélancolique », si l’on fermait ses frontières. Au moment de la chute du communisme, parmi les pays occidentaux, seules la France, l’Italie, l’Autriche et la Suisse entretiennent des relations diplomatiques avec Tirana. Dans un registre plus burlesque, on se souvient de l’infâme Karpov, chef des services secrets de la République populaire d’Albanie, incarné par Vittorio Caprioli, ennemi de toujours de Bob Saint-Clar interprété par Jean Paul Belmondo dans Le Magnifique. Pendant plus de quatre décennies, ce pays a vécu l’une des plus effroyables dictatures de la planète. Le comportement paranoïaque de son dirigeant Enver Hoxha a laissé des séquelles matérielles comme l’atteste le retard économique du pays, les centaines de milliers de blockhaus disséminés sur tout le territoire. Séquelles psychologiques aussi, comme en témoignent l’endoctrinement et la propagande incessantes du régime, maintenant la population dans un état de terreur.

revueconflits.com

https://www.revueconflits.com/le-mirage-europeen-de-lalba...

ALLEMAGNE

Le crépuscule économique de l'Allemagne (et de l'Europe)

Selon une étude réalisée par l'Institut der Deutschen Wirtschaft (IW), qui fait autorité en la matière, sur la base de données fournies par l'OCDE, l'Allemagne a réalisé des investissements directs étrangers d'un montant de 135 milliards d'euros en 2022, et n'a reçu que 10,5 milliards de capitaux étrangers dans le même laps de temps. Un solde négatif colossal, ponctuellement attesté par la chute de l'indice du climat des affaires (qui est passé de 91,5 en mai à 88,5 en juin) et imputé par les auteurs du rapport principalement à des facteurs tels que la démographie déclinante, un réseau d'infrastructures usé et obsolète, une bureaucratie oppressante et lourde, et une structure fiscale très pénalisante pour les entreprises. Pour la « locomotive européenne », mais aussi pour toute la « périphérie fordiste » de l'échelle transnationale fermement intégrée dans la chaîne de valeur allemande, les temps sont plutôt sombres.

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Allemagne. Joachim Paul : « L’AfD est le choix de ceux qui se sentent étrangers dans leur propre pays » [Interview]

Joachim Paul est député de Rhénanie-Palatinat depuis 2016 et porte-parole pour l’éducation et la numérisation. Il a été membre du comité exécutif fédéral de l’AfD de 2019 à 2022. Il soutient depuis de nombreuses années les minorités allemandes en Europe centrale et orientale et écrit régulièrement pour le magazine Freilich (Autriche) et l’hebdomadaire Junge Freiheit (Berlin). Il a récemment accordé une interview à notre confrère Álvaro Peña (The European Conservative).

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BOSNIE-HERZÉGOVINE

Une paix si fragile

En Bosnie, la guerre en Ukraine a réveillé le souvenir traumatique du conflit interethnique qui décima le pays (100 000 morts) entre 1992 et 1995. Vingt-huit ans après la signature des accords de Dayton, qui mirent fin au massacre – dont l’horreur culmina à Srebrenica, où plus de 8 000 Bosniaques, hommes et adolescents, furent exécutés par les forces serbes -, l’avenir du petit État des Balkans apparaît en effet plus fragile que jamais. Point de rencontre des mondes musulman, orthodoxe et catholique, le pays aux trois peuples « constitutifs » (Bosniaques, Serbes et Croates) et aux deux entités (la Republika Srpska et la Fédération bosno-croate) fait face aux menaces de sécession du prorusse Milorad Dodik, le président des Serbes de Bosnie, et à la montée en puissance des nationalistes croates, qui réclament la création d’une troisième entité, avec l’appui de Zagreb, pourtant membre des Vingt-Sept. Face à la crise, Bruxelles a accordé à la Bosnie le statut de pays candidat à l’Union européenne en décembre 2022. Mais alors que Sarajevo doit s’efforcer de répondre aux critères d’adhésion, la corruption explose depuis plusieurs années, liée aux influences étrangères qui s’exercent dans la région. D’une complexité effarante – une présidence tripartite tournante, 14 gouvernements, 165 ministres, des quotas ethniques à tous les niveaux… -, les institutions politiques mises en place en 1995 favorisent, elles aussi, la paralysie.

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COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Pédocriminalité : j’ai vu Sounds of Freedom et j’accuse les médias mainstream

Sounds of Freedom est un film de fiction basé sur la vie de Tim Ballard, un ex-agent du Département de Sécurité National états-unien qui a quitté sa fonction gouvernementale pour se consacrer pleinement au sauvetage d’enfants victimes du trafic sexuel. Malgré le faible budget, l’absence de publicité institutionnelle et le faible nombre de salles de cinéma qui acceptent de le projeter, il est numéro 1 au box office, passant devant les méga-productions hollywoodiennes. Avant d’être produit par un Mexicain et distribué par un studio qui dérange – Angel Studio -, avant de recevoir le soutien de la bête noire d’Hollywood, Mel Gibson, avant d’être affublé de théorie complotiste QAnon, une hargne qui, avouons-le fait aussi son succès, ce film qui dénonce la traite sexuelle des enfants d’Amérique latine a traîné du bureau d’un producteur à l’autre, il a vu de nombreuses portes se claquer, des délais s’allonger, des promesses ne pas être maintenues. Un accord avec la 20th Century Fox, plus de quatre ans d’attente, puis le refus de Disney qui avait, entre temps, racheté la 20th…

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

Horror fati, le rejet de la réalité

Un homme obtient le droit de devenir une femme par la loi, sans chirurgie ni parcours psychologique, simplement parce qu'il le veut. Son corps n'est plus qu'un accessoire. Il a désormais le droit légal d'être considéré comme ce qu'il n'est pas. La décision du tribunal de Trapani menace de provoquer une avalanche : le dernier épisode de la déconstruction avant l'aboutissement trans et post-humain. Un autre demande est survenue, cette fois à devenir une femme, à se faire implanter un utérus pour pouvoir ensuite avorter. En d'autres temps, de tels postulants auraient été confiés à des psychothérapeutes ; aujourd'hui, ils ont des droits. Disney - à la pointe du phénomène woke et de la régression gendériste appliquée aux enfants - produit une version de Blanche-Neige et les sept nains sans prince charmant (intolérable hétéro-patriarcat) avec des nains - multiethniques en hommage à l'obsession antiraciste et inclusive - qui ne le sont pas : il semble de mauvais aloi d'insister sur l'injuste petitesse de la stature.

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L'intrusion des transsexuels menace le sport féminin

Nous sommes en train d'assister au retour de pratiques honteuses qu'on croyait bannies… Alors qu'il a fallu attendre la chute de l'empire soviétique pour faire la lumière sur le dopage systématique d'athlètes est-allemandes, l'intrusion d'hommes se déclarant femmes dans le sport de haut niveau aux États-Unis est un phénomène qui prend de l'ampleur. Sharron Davies a gagné la médaille d'argent en natation lors des Jeux de Moscou en 1980 pour le Royaume-Uni. Petra Schneider, médaille d'or pour la RDA, avouera plus tard qu'elle était dopée à la testostérone. Lors d'une interview pour Unherd (voir la vidéo en lien), Davies fait le lien entre l'injustice qu'elle a subie pendant sa carrière et cette nouvelle tendance qui, au nom de « l'inclusion », menace de faire disparaitre le sport féminin…

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Film Barbie : soixante-quatre ans de clichés sexistes ?

La poupée Barbie™ est devenue un mythe postmoderne. Un film sur elle vient de sortir, qui reprend les (relativement récents) codes de l'idole des petites filles du monde entier : du rose bonbon, des sourires bright et un côté à la fois naïf et vulgaire. Il n'en a pas toujours été ainsi, et le sujet n'est pas si anodin qu'il pourrait y paraître. Inventée en 1959 par des parents américains, les Handler, qui voulaient faire plaisir à leur fille, l'éternelle jeune femme de 29 centimètres a traversé les époques avec une certaine constance, mais aussi en s'adaptant à la manière dont les femmes étaient considérées au fil des décennies, pour le meilleur et pour le pire.

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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

La LICRA s’attaque à FDesouche

La LICRA a commencé par accuser le site Fdesouche d’avoir associé une photo à un article sur les jeunes qui ne savent pas nager dans le but de stigmatiser les immigrés. Mais l’accusation était bidon puisque la photo était dans l’article de La Provence. Alors la LICRA, qui voulait poursuivre le site, a soumis finalement l’affaire au parquet pour « information sélective ». Et le journal La Provence ? Est-ce une accusation sélective ? Comme si les « informations sélectives » n’étaient pas la raison d’être de la LICRA ?

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« D’extrême droite ? » Et alors ?

Par Jean-Yves Le Gallou. Les petits Savonaroles de salles de rédaction et les Pol Pot du gouvernement se déchaînent. Ils voient « l’extrême droite » partout. Dans les assemblées politiques, dans la rue, dans les colloques intellectuels, parmi les historiens et chez Bolloré. La machine à censurer et à dénoncer fonctionne à plein régime dans les médias publics et les journaux subventionnés… Laurence Ferrari, qui présenta le 20h de TF1, et ses collègues d’Europe 1 et de CNews s’en étranglent : les voilà touchées par l’infamie de la diabolisation. Ils ont tort de s’indigner. À bien y réfléchir, ils sont en bonne compagnie !

polemia.com

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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

La débâcle de la planification écologique

L’Allemagne tire profit de la vente de concessions éoliennes en mer du Nord, encaissant 12,6 milliards d’euros du jour au lendemain. Cependant, les coûts de construction et les défaillances techniques pourraient engloutir les bénéfices promis par ces géants de l’énergie. En effet, l’Allemagne vient de mettre en enchère des concessions en mer du Nord pour des parcs d’éoliennes. Le gouvernement allemand touche un pactole sur la vente des droits ! Les géants BP et TotalEnergies ont chacun acheté environ la moitié des concessions, pour un total de 12,6 milliards d’euros pour le Trésor allemand ! Les sommes ne prennent pas en compte les coûts de construction des parcs. L’estimation de ESFC Investment Group est d’un coût de construction de 4 à 5 millions d’euros par MW de capacité en mer du Nord. Les parcs en perspective doivent atteindre une capacité de 7 GW. Ainsi, en plus du coût des droits, les entreprises paieront peut-être de l’ordre de 30 milliards d’euros pour la construction des éoliennes.

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Le plan eau tombe à l’eau

Annoncées à de multiples reprises depuis des mois par Emmanuel Macron, les températures caniculaires n’accablent pas encore tous les Français. Les outils pour inciter l’ensemble des citoyens à gérer l’eau avec sobriété sont toutefois déjà prêts. Mais tant que la canicule ne frappe pas plus fort, il est difficile d’expliquer aux citoyens qu’il faut rationner l’eau, quitte à mettre en place une tarification progressive. Le Plan eau prévoit pourtant d’inciter les collectivités territoriales à le faire. Souvenez-vous. Le 30 mars 2023, à Savines-le-Lac, Emmanuel Macron présentait le « Plan eau » afin de « préparer l’été qui s'annonce difficile et éviter au maximum les coupures d'eau potable ». « Nous allons mettre en place d'ici à début mai un instrument un 'Ecowatt de l'eau' qui va permettre de responsabiliser chacun (…) c'est exactement la même chose que ce qu'on a fait sur l'énergie », expliquait le Président de la République devant les journalistes. Ecowatt est un dispositif d'alerte sur la consommation d’électricité qui indique les périodes où les Français sont appelés à réduire ou décaler leur consommation pour éviter les coupures. Il aurait contribué à réaliser une économie de 10% sur la consommation annuelle d'électricité l’hiver dernier.   Il aura fallu attendre le 11 juillet pour que le même mécanisme se mette en place pour l’eau. Annoncée par le ministre de l’Environnement Christophe Béchu, la nouvelle plateforme numérique  « Vigie eau » est censée permettre à chacun de retrouver les restrictions en cours dans sa commune. À ce jour, aucune coupure d’eau n’est à constater sur le territoire métropolitain, ce qui n'empêche pas certains parlementaires d'être particulièrement zélés quant à la gestion de l'eau des particuliers.

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ÉDUCATION

Le naufrage de l’Éducation nationale [Dossier complet]

Par André-Victor Robert, haut fonctionnaire. Après un passionnant dossier sur la macro-économie française publié en août 2022 puis une analyse factuelle et rigoureuse sur l’accentuation du plongeon économique français publiée le 5 juillet 2023, André-Victor Robert, conseiller statistique de Polémia, s’intéresse au naufrage terrible de l’Éducation nationale… Vous trouverez ci-dessous les principales conclusions de l’étude résumées et un lien vers le PDF du dossier dans son intégralité. Ce dossier a pour objet de documenter la baisse du niveau éducatif en France au cours des 25 dernières années et de proposer des mesures pour l’enrayer. La chute du niveau éducatif, mesurée à des stades bien précis du parcours scolaire, est attestée tant par les résultats des évaluations menées par le ministère de l’éducation nationale par le biais du dispositif Cedre propre à la France que dans les classements internationaux, réalisés sous l’égide de l’OCDE (dispositif PISA) ou d’organismes universitaires anglo-saxons (TIMMS, PIRLS). Le dispositif Cedre atteste d’une baisse très prononcée en mathématiques et en sciences, un peu plus modérée en français. Dans les classements internationaux, la France ne cesse de reculer et se situe désormais en mathématiques et dans les disciplines scientifiques sous la moyenne des pays passés sous revue par ces dispositifs, qui couvrent pourtant des pays bien moins développés que le nôtre.

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Conférence Dr Nicole Delépine : Stop au sabotage de l’école et à la sexualisation de l’enseignement

Interview réalisée à Paris le 1er juillet dernier aux côtés des Drs Gérard Delépine, J.-M. Sabatier, Alexandra Henrion-Caude ainsi que Salim Laïbi. Il sera question dans cette intervention de la dangereuse dérive de l'éducation nationale, de l'école publique, qui perd le nord, qui ne remplit plus sa mission d'instruction publique auprès des nouvelles générations. C'est un véritable sabotage du pilier central de toute civilisation, l'enseignement des enfants, avec une chute spectaculaire du niveau scolaire et du classement international de l'école française. Et comme ce n'est pas suffisant, il fallait que les autorités politiques introduisent dans cette école en perdition l'enseignement de la sexualité aux plus jeunes ! Le Dr Nicole Delépine de sensibiliser la population sur le danger de cette dérive en l'informant et en la poussant à réagir.

LeLibrePenseur.org

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ÉNERGIE / SCIENCES

Le prix de l'électricité fait grimper la tension des Français

Plus 15 % en février, plus 10 % au 1er août : 25 % d'augmentation en six mois ! Depuis 2021, les prix de l'électricité pour les particuliers ont augmenté de 31 % (quant aux entreprises, certaines ont vu leurs factures multipliées par trois, quatre, voire dix !). Et l'escalade paraît loin d'être terminée… Pourtant, le 30 mai 2022, sur BFMTV, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, avait donné sa parole et celle, soulignait-il avec force, du président de la République : « Il n'y aura aucun rattrapage sur la facture d'électricité en 2023. Cette promesse nous la tiendrons ! » Affirmation téméraire qui circule en boucle sur les réseaux sociaux...

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La France augmente ses importations de gaz russe

La France a été le premier acheteur de gaz naturel liquéfié (GNL) russe en Europe en 2022, avec 5,24 millions de tonnes, contre 3,59 millions de tonnes l'année précédente. Elle se place devant l'Espagne qui a importé 3,72 millions de tonnes, soit 51 % de plus que l'année précédente. La fermeture quasi totale par la Russie des gazoducs reliant le géant eurasiatique à l'Europe a contraint les 27 États membres de l'Union européenne (UE) à augmenter leurs achats de gaz naturel liquéfié (GNL) aux quatre coins du monde. Mais paradoxalement, la Russie est restée un de ces principaux fournisseurs. Selon les chiffres publiés vendredi 14 juillet par le Groupement International des Importateurs de Gaz Naturel Liquéfié (GIIGNL), le bloc européen a importé par voie maritime un total de 14,17 millions de tonnes de combustible russe, contre 12,99 tonnes un an plus tôt.

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ESPAGNE

Espagne. Quel est le programme économique de VOX ?

Lors d’une récente conférence de presse, Ivan Espinosa de los Monteros et Jorge Buxadé (photo) ont présenté le programme économique du parti politique espagnol VOX, en prévision des élections générales du 23 juillet. Le premier étant généralement considéré comme le représentant de l’aile libérale du parti, et le second comme celui de sa faction interventionniste, leur rôle ici semble être symbolique d’une synthèse de ces courants. Ils ont dressé la liste des secteurs économiques en proie à une récession qui dure depuis des années, dans un pays dont la reprise après la crise du COVID-19 est en retard sur celle de ses partenaires de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Il est important de noter qu’il comprenait également des mesures pro-natalistes à la Orban, comme la suppression de la TVA pour les familles qui achètent leur résidence principale et une réduction progressive de l’impôt sur le revenu en fonction du nombre d’enfants dans le ménage (suppression totale pour les familles avec quatre enfants et des revenus inférieurs à 70 000 euros).

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ÉTATS-UNIS

Crainte et haine à bord d’Air Force One. Par Seymour Hersh

Les inquiétudes de Joe Biden concernant la guerre en Ukraine et les élections de 2024 apparaissent au grand jour. Commençons par une crainte stupide, mais qui témoigne de la panique croissante du Parti démocrate à l’égard de l’élection présidentielle de 2024. Elle m’a été exprimée par quelqu’un qui a d’excellentes sources au sein du parti : Trump pourrait être le candidat républicain et choisir Robert F. Kennedy Jr. comme colistier. Ce duo étrange remporterait alors une victoire écrasante sur un Joe Biden chancelant, et ferait tomber de nombreux candidats du parti à la Chambre des représentants et au Sénat. Quant aux signes réels de l’anxiété aiguë des démocrates : Joe Biden a obtenu ce dont il avait besoin avant le sommet de l’OTAN de cette semaine en faisant tourner en bourrique le président turc Recep Tayyip Erdogan et en l’amenant à contrer Vladimir Poutine en annonçant qu’il soutiendrait l’adhésion de la Suède à l’OTAN. L’histoire publique du coup d’éclat de Biden pour sauver la face était celle d’un accord sur la vente de chasseurs-bombardiers américains F-16 à la Turquie. On m’a raconté une autre histoire, secrète, sur la volte-face d’Erdogan : M. Biden a promis qu’une ligne de crédit de 11 à 13 milliards de dollars, dont la Turquie avait grand besoin, serait accordée par le Fonds monétaire international. « Biden devait remporter une victoire et la Turquie est en proie à de graves difficultés financières », m’a confié un fonctionnaire ayant une connaissance directe de la transaction.

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FRANCE

La France au milieu des émeutes

Interview d’Alain de Benoist pour le média italien Il Giornale. Extrait : « Ce serait une autre erreur de croire que les émeutiers ne veulent connaître aucune règle. Il y a au contraire des règles qu’ils respectent très bien : les leurs ! La plupart d’entre eux viennent de cultures et de sociétés familiales de type clanique, et ils continuent de se comporter de manière clanique. Si l’un d’entre eux est victime de la ‘’violence policière’’, tous s’estiment victimes aussi. C’est ce que les pouvoirs publics, prisonniers de leur idéologie, ne parviennent pas à comprendre : la mère d’un enfant tué après avoir commis une attaque à main armée ne dira jamais que son fils s’est mal comporté. Elle dira qu’à travers lui, c’est tout le clan qui a été attaqué. C’est le principe même du tribalisme clanique : les miens ont toujours raison puisque ce sont les miens. »

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Le non-évènement du jeudi. Ne dites pas « remaniement », dites « ajustement »

L’Élysée se donne beaucoup de peine, depuis plusieurs jours, pour minimiser ce qui est d’ordinaire de nature à relancer un mandat présidentiel – le remaniement ministériel. Le président de la République peut être satisfait : les annonces effectuées jeudi soir dépassent toutes les espérances ! Causeur passe en revue les troupes. Le Conseil des ministres s’est tenu finalement vendredi, à 11 heures, mais personne ne sait où Emmanuel Macron va. Il y a eu, dans l’histoire récente, des remaniements ministériels plus ou moins marquants. Ce fut le cas en juillet 2020, lorsque le duo exécutif sortit de son chapeau Éric Dupond-Moretti et Roselyne Bachelot. D’autres qui ont exprimé des virages politiques nets, par exemple fin 2010 quand MM. Sarkozy et Fillon constituèrent une équipe débarrassée des ministres centristes et d’ouverture. Aurore Bergé promue ministre chargée des Solidarités, Gabriel Attal remplaçant Pap Ndiaye, Aurélien Rousseau ministre de la Santé, Marlène Schiappa destituée et surtout, Elisabeth Borne maintenue à Matignon : le remaniement 2023 ne restera pas dans les annales de l’exercice.

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Réseaux ex-PS… et risques de conflits d'intérêts : qui est Aurélien Rousseau, le nouveau ministre de la Santé ?

Nommé à la place de François Braun, Aurélien Rousseau (photo), ancien directeur de cabinet d'Élisabeth Borne à Matignon est un haut fonctionnaire qui a fait sa carrière au Conseil d'État, à la mairie de Paris et auprès de différents premiers ministres socialistes. Ses liens familiaux dans le domaine de la santé peuvent d'ores et déjà laisser craindre des conflits d'intérêts. Beaucoup ont reproché à François Braun, sans toujours mentionner son accommodation du libéralisme, de ne pas être assez « politique » ou de ne pas suffisamment « imprimer ». Bref, d'être trop « mou ». Les critiques à l'égard d'Aurélien Rousseau seront peut-être du même ordre. Son successeur au ministère de la Santé est un habitué des hautes sphères de l'État macronien, technocrate ou, c'est selon, haut fonctionnaire.

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Sibyle Veil, Mathias Vicherat… Les camarades de promo d’Emmanuel Macron à l’ENA ont décroché des jobs en or

On connaissait déjà la promotion Voltaire de l’École national d’administration (ENA) dont sont issus François Hollande, Ségolène Royal, Michel Sapin ou encore Dominique de Villepin. Place maintenant à la nouvelle génération et à la promotion Senghor (2002-2004). De nombreuses personnalités, des quadras qui sont aujourd’hui installés à des postes d’importance, appartiennent en effet à cette même fournée d’étudiants. Avec comme tête d’affiche Emmanuel Macron évidemment, sorti 5e de sa classe. Mais en quoi l’appartenance à cette promo Senghor influe-t-elle sur la carrière de ces agents de l’État ? « On a le sentiment que tout est fait pour leur permettre de se rencontrer, de poser les premiers jalons d’amitiés et d’intérêts utiles à leur future carrière », affirme l’écrivain Mathieu Larnaudie dans son livre-enquête, Les Jeunes Gens, enquête sur la promotion Senghor de l’ENA (Grasset) « Se connaissant mieux, on a tendance à se recruter plus facilement. On se fait confiance », abonde Pierre Ramain, aujourd’hui maître des requêtes du Conseil d’État. Pour certains, leur diplôme leur a véritablement permis de pousser des portes dorées.

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Un rapport parlementaire accable Emmanuel Macron, un « allié » et « un précieux soutien » pour Uber en France

Emmanuel Macron a-t-il passé un “deal caché” avec Uber pour développer ses activités en France ? La commission d’enquête parlementaire sur les « Uber Files » a publié ce mardi 18 juillet 2023 ses conclusions. Le président de la République a eu « une relation opaque mais privilégiée » avec Uber lorsqu’il était ministre de l’Économie. Le rapport, lancé par le groupe de La France Insoumise (LFI), accuse le chef de l’État d’avoir favorisé le développement de la société californienne en France, en échange de l’arrêt du service UberPop, déclaré, pourtant, « illégal » par la justice. Le texte évoque également le financement de la campagne présidentielle de Macron en contrepartie de ce « deal caché », affirmant que sa « proximité avec les dirigeants d’Uber » s’est poursuivie après son élection. Des conclusions rejetées par Benjamin Haddad, député Renaissance et président de la commission d’enquête.

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De l’ingérence

Comme nous le déplorons depuis tant d’années, il est grand temps pour la France de se ressaisir, et de ne plus laisser passer ces piques et attaques de la part de régimes despotiques ou carrément assassins qui n’ont, pour le coup, strictement aucune leçon à donner et dont le fonds de commerce est ce jeu hypocrite auprès d’esprits influençables tant dans nos banlieues, que dans certains cercles élitistes férus d’une géopolitique de comptoir ou de sensations fortes. Par ailleurs, la situation actuelle de notre pays ne devrait réjouir personne dans le monde. Car oui, la France n’est plus qu’une puissance moyenne fragilisée par une élite déconnectée ou carrément aveugle, qui garde cette fâcheuse manie de se croire supérieure aux autres cultures, et donneuse de leçons à ceux qui ne vont pas dans le sens idéologique du pouvoir en place. Mais la France demeure encore malgré tout un message universel, un phare culturel et de libertés pour des peuples régis par des régimes défaillants sur de nombreux points et parfois assassins de leurs propres ouailles. En ce sens, qu’on le veuille ou non, le message de la France a toujours une portée universelle. C’est donc notre honneur d’avoir un État et des fonctionnaires portés par le respect des droits fondamentaux de leurs citoyens, malgré les incuries d’une classe politique toujours plus prise dans le tourbillon de l’apparence, de la culture de l’excuse, et de l’immédiateté sans retenue ni pudeur. Il est donc important pour tout observateur critique de la politique intérieure comme étrangère de notre pays de se souvenir que les sophismes des grandes puissances, citons les États-Unis, la Russie, et la Chine notamment, et des régimes dictatoriaux de tous poils, ne doivent pas s’ingérer dans nos réflexions et nos actions, au risque d’en servir de faire-valoir ou d’idiot utile.

geopragma.fr

https://geopragma.fr/de-lingerence/

Les sociétés militaires privées (SMP) en France

Le mercenariat (état d’un individu participant à un conflit armé aux côtés d’un État étranger dont il n’est pas originaire contre rémunération monétaire) est illégal en France en vertu de la loi 2003-340 du 14 avril 2003. Le Code (article 436-1) prévoit une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. La création et/ou la gestion d’une organisation qui recrute, engage, équipe ou entraîne militairement des mercenaires est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à sept ans et de 100.000 euros d’amende. Cependant, la loi autorise les activités commerciales privées des « sociétés fournissant des services de sécurité et de défense » reconnues par les autorités parisiennes et les gouvernements d’autres pays. Formellement, ils ne doivent pas être directement impliqués dans les hostilités, mais aider à assurer la sécurité, la formation, la logistique et l’analyse des risques. De nombreux débats au parlement n’ont pas permis de définir un cadre juridique plus clair pour ce commerce.

soleilverseau.com

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GAFAM / IA

Au sommet de l’IA de l’ONU, des robots humanoïdes se prétendent meilleurs leaders que les hommes

Il y a de l’hubris dans ces affirmations, tout comme il y a une forme de manipulation dans le fait de présenter des robots sous des traits humains à un public qui se laissera ainsi plus facilement illusionner en prenant ce qui revient à des calculs et des applications logiques, pour sophistiqués qu’ils soient, pour de la conscience et des avis propres à ces engins. Ce qu’on ne peut pas nier, c’est le malaise que de tels opérations font naître : on se prend à évaluer les paroles des robots comme si elles avaient été prononcées par des êtres humains. C’est tout le principe des créations culturelles humaines : nous sommes émus par les aventures et l’expression des créations littéraires, des personnages de dessins animés, des peluches et autres poupées auxquelles nous attribuons des émotions et des pensées. Mais le plus souvent, en sachant qu’il s’agit de « sous-créations » qui n’ont pas de vie propre et encore moins de conscience. La nouveauté, c’est que les robots semblent s’exprimer de manière spontanée et individuelle, capables de révolte contre l’humanité. De là à en faire une sorte d’idoles, il n’y a qu’un pas, et il n’est jamais bon de prendre une idole au sérieux…

reinformation.tv

https://reinformation.tv/sommet-ia-robots-leaders-smits/

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GRANDE-BRETAGNE

Les banques britanniques expulsent les clients mal-pensants. Parmi eux…

C’est l’homme du Brexit, Nigel Farage, qui a jeté le pavé dans la mare, mais il n’est pas la première victime, ni la dernière d’ailleurs. L’ancien chef du parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), qui anime désormais une émission quotidienne à l’antenne de la chaîne de télévision GB News, révélait le 29 juin que sa banque, où il avait tous ses comptes bancaires privés et professionnels depuis 44 ans, venait de lui clôturer ses comptes sans invoquer d’autre motif que de vagues « raisons commerciales ».

ojim.fr

https://www.ojim.fr/les-banques-britanniques-expulsent-le...

IMMIGRATION

L’ukrainisation de l’Europe

Par Dmitry Orlov. La France est en flammes. Je ne vous ennuierai pas avec des statistiques ; toutes les sources, fiables ou non, vous diront que cela va bien au-delà de l’émeute française habituelle. Certains des rebelles (quels qu’ils soient) prennent le contrôle des quartiers généraux de la police, armés d’armes que les pays de l’OTAN ont fournies aux Ukrainiens, qui les ont ensuite vendues sur le marché noir. Lorsqu’un camp est armé de pétards et de cocktails Molotov et l’autre de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes, on considère généralement qu’il s’agit d’une « manifestation essentiellement pacifique » (l’expression est de création américaine récente et a été utilisée pour la première fois pour décrire les émeutes de BLM) ; mais lorsque les deux camps disposent d’armes légères (mitrailleuses, grenades propulsées par fusée, missiles tirés à l’épaule capables de brûler des chars et d’abattre des avions – autant d’armes qui seront abondamment fournies par les Ukrainiens toujours reconnaissants et dont le prix est tout à fait raisonnable), cela ressemble davantage à une guerre civile. Nous ne savons pas encore si la France atteindra le stade de la guerre civile lors de ce round, mais il y aura toujours le prochain et celui d’après. Entre-temps, la contagion s’étend – correction ! – s’est déjà propagée aux régions francophones de Belgique et de Suisse.

Les 5 stades de l’effondrement, par Dmitry Orlov. Culture & Racines, 2023.

lesakerfrancophone.fr

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ISRAËL / TERRITOIRES OCCUPÉS

Les raisons de l’échec de l’offensive israélienne contre Jénine

Les événements sur le terrain ont prouvé que la résistance palestinienne avait anticipé l’invasion israélienne et la manière de l’affronter dans le cadre d’une bataille entre deux parties inégales. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et Gallant considèrent le camp de Jénine comme la « capitale du terrorisme », tandis que l’agence israélienne de sécurité, le Shin Bet, a déclaré que l’objectif était d’éliminer l’« infrastructure terroriste » et les « capacités de combat avancées, y compris le développement de capacités rudimentaires de lancement de roquettes ». Cependant, le directeur général de l’Institut pour les études de sécurité nationale et ancien chef de la division du renseignement militaire, le général Tamir Hayman, a estimé que la résistance « vit dans le cœur des Palestiniens » et n’a pas de capitale, et qu’elle ne peut donc pas être éliminée en prenant d’assaut le camp de Jénine. Hayman a ajouté qu’Israël n’avait « que l’option militaire sans aucun horizon politique ». Si nous considérons qu’il s’agit là de l’objectif central du gouvernement israélien, il n’a finalement pas réussi à l’atteindre. La résistance n’a pas été éliminée, pas plus que ses capacités ou les connaissances accumulées dans l’art du combat et de la confrontation. Au contraire, les événements sur le terrain ont prouvé que la résistance avait anticipé l’invasion de l’armée d’occupation, surveillé ses mouvements et déterminé comment, où et quand l’affronter dans le cadre d’une bataille entre deux parties inégales. Les Palestiniens ont tenu bon face à l’arsenal de guerre israélien.

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LECTURE

Les derniers jours de Samuel Paty, une enquête exemplaire

Souvenez-vous, c’était le 16 octobre 2020, il y a bientôt trois ans et nous avons presque oublié. Ce jour-là Samuel Paty, professeur d’histoire géographie au collège du bois d’aulne de Conflans-Sainte-Honorine était assassiné puis décapité par le Tchétchène Aboullakh Abouyezi Anzorov, arrivé en France comme réfugié en 2010. Un récit exemplaire et glaçant sous plume alerte et la signature de Stéphane Simon qui se lit comme un thriller effrayant. Suivons en abrégé son enquête jour par jour.

Les derniers jours de Samuel Paty. Enquête sur une tragédie qui aurait pu être évitée, par Stéphane Simon. Plon, 2023.

ojim.fr

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Rodolphe Cart : « Georges Sorel met le doigt sur un élément fondamental de la politique : la question de l’ennemi, du conflit »

Georges Sorel (1847-1922) est à la fois connu et inconnu, cité mais guère lu, tour à tour enrôlé par les communistes et les fascistes. Théoricien du syndicalisme révolutionnaire, hostile au progressisme, adversaire résolu de la bourgeoisie, l’auteur des Réflexions sur la violence, son livre le plus fameux, est probablement « le plus grand théoricien politique français depuis la fin du XIXe siècle », au dire de Julien Freund. Aussi inclassable qu’iconoclaste, il n’entre dans aucune filiation académique. Sûrement était-il écrit, pour cette raison, que chaque nouvelle génération devait se réapproprier son héritage. C’est le cas de Rodolphe Cart qui signe un essai roboratif, biographique et politique, sur ce « révolutionnaire conservateur » qui a de quoi séduire ceux qui ne se retrouvent plus dans les vieux clivages et qui cherchent de nouveaux « mythes mobilisateurs ».

Georges Sorel, le révolutionnaire conservateur, par Rodolphe Cart. Éditions La Nouvelle Librairie, 2023.

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L’Homme de Tripoli. Mémoires d’agent secret. Chronique du livre de Jean-François Lhuillier (ex DGSE)

L’ancien chef de poste de la DGSE livre un précieux témoignage de terrain sur la « Centrale » mais aussi sur la politique du Président Sarkozy, aussi stupide que criminelle dans sa décision d’attaquer la Libye. Cet ancien militaire a rejoint « la Boîte » (« la Piscine » au temps du SDECE) pour lutter contre le terrorisme. D’abord entrepris pour ses petits-enfants, le livre de Jean-François Lhuillier devient un témoignage vivant sur le parcours de l’officier assorti de réflexions sur les réformes et dysfonctionnements du service français de « contre-espionnage » extérieur. On n’est pas déçu ! Le drame du « Rainbow Warrior » conduira les politiques à démilitariser le service. Remplacer les saint-cyriens par des énarques ne sera pas une idée de génie, la rigueur faisant place à l’hypertrophie administrative et au copinage. Les opérations « Totem » communes à des services « amis » entameront grandement le secret nécessaire. Quand les relations diplomatiques sont rompus, les « services » peuvent suppléer aux contacts nécessaires. Un moindre mal quand les pieds-nickelés du Quai d’Orsay nous engluent dans un mélange détonant d’atlantisme et d’incompétence. L’essentiel de l’ouvrage porte sur ses missions à Tripoli, avant et après l’intervention militaire franco-britannique soutenue par l’OTAN.

L’Homme de Tripoli. Mémoires d’agent secret, par Jean-François Lhuillier. Mareuil Éditions, 2023.

breizh-info.com

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Yann Caspar : « Edward Bernays l’a emporté sur Goebbels et les propagandistes soviétiques » [Interview]

Comment comprendre l’ère de propagande sous laquelle nous vivons aujourd’hui ? En plongeant dans ses racines, et dans le cerveau de ses créateurs. Parmi ceux-là on trouve un personnage méconnu du grand public, Edward Bernays, à qui notre confrère Yann Caspar vient de consacrer un livre qui retrace l’histoire de l’homme qui murmurait à l’oreille des foules. Celui que l’on surnomme le « père de la propagande moderne » aura passé sa vie à manipuler l’opinion publique. Et avec quel succès ! Doublement neveu de Freud par son père et sa mère, il appliqua aux relations publiques les intuitions de son oncle en matière de psychologie, et reste celui qui aura convaincu les femmes américaines de se mettre à fumer ! Un redoutable charmeur de serpents, en somme, capable d’envoûter des populations. Et le talent est héréditaire puisque son petit-neveu Marc Randolph n’est autre que le cofondateur et premier PDG de Netflix, plateforme d’endoctrinement dont l’auteur de Propaganda n’aurait pas même rêvé. Profondément ancrées dans le XXe siècle, la vie et l’œuvre de Bernays restent incontournables pour comprendre les mécanismes de propagande contemporains. Yann Caspar les présente admirablement. Journaliste franco-hongrois installé à Budapest, Yann Caspar est spécialisé dans les questions politiques et économiques des pays d’Europe centrale et orientale. Il est notamment l’auteur de Chroniques littéraires d’Europe centrale (éditions du Cygne, 2022) et co-auteur de Viktor Orbán, douze ans au pouvoir (Visegrád Post, 2022).

Edward Bernays, l’homme qui murmurait à l’oreille des foules, par Yann Caspar. Éditions La Nouvelle Librairie, 2023.

MONDIALISME

Objectif de développement durable 16 : Partie 1 – Construire l’État policier mondial

Par Iain Davis et Whitney Webb. Les Nations unies affirment que l’objectif de développement durable n°16 (ODD 16) a pour but de promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives et d’assurer l’accès à la justice pour tous. Derrière la rhétorique se cache le véritable objectif : renforcer et consolider le pouvoir et l’autorité du « régime de gouvernance mondiale » et exploiter les menaces – réelles ou imaginaires – afin de faire progresser l’hégémonie du régime. Au cours de notre enquête sur les objectifs de développement durable (ODD), l’utilisation fallacieuse du langage pour vendre les ODD à un public peu méfiant est apparue comme un thème commun. L’Organisation des Nations unies (ONU) affirme que l’objectif de l’ODD 16 est de : « Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous ». Si nous acceptons l’hypothèse selon laquelle le « développement durable » est un développement mondial qui répond aux besoins des pauvres du monde, il est peu probable qu’une personne raisonnable soit en désaccord avec cet objectif déclaré. Mais aider les pauvres n’est pas le but de l’ODD 16. Le véritable objectif de l’ODD 16 est triple : (1) renforcer un régime de gouvernance mondiale, (2) exploiter les menaces, réelles et imaginaires, pour faire avancer les objectifs du régime, et (3) imposer à l’humanité un système mondial d’identité numérique (ID numérique) injustifié, indésirable et contrôlé de manière centralisée.

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D’outre-tombe Valerius Geist vous parle. Derrière le Plan Loup : Des hommes qui sont un loup pour l’Homme

Dans « Agent Zelensky Part 2 », le spécialiste US de renseignement militaire Scott Ritter (photo) décrit, en dernière partie, le rôle de BlackRock dans la prise de contrôle des terres agricoles (tcherniezem) en Ukraine. Ainsi, il interroge le député d’Alternative fuer Deutschland Waldemar Herdt, ingénieur agricole né en Kazakhstan. Ce dernier affirme que le but de BlackRock n’est nullement de faire de l’agriculture, les terres agricoles aux USA étant aussi vaste qu’excellentes, mais plutôt de prendre l’Europe à la gorge, en s’octroyant au moyen de l’Ukraine, le pouvoir de lui couper les vivres à tout moment. C’est exactement dans ce sens qu’il faille comprendre le lâcher de l’ours et du loup par la Directive européenne de 1992. Tel le plastiquage de Nord Stream par les USA, le stockage d’armes nucléaires US en Italie et en Belgique, les bio-labs US en Ukraine, les injections US dites « anti-Covid », le Dam Removal Europe Project le projet Loup et Ours est le nième volet du projet d’une oligarchie misanthrope, engraissée sur les deniers publics, qui a voué la ruine ou la mort des paysans-propriétaires en Europe. « Encore une minute Monsieur le Bourreau ? ». Aucun compromis ne sera possible avec ces gens. Les montagnards et éleveurs ont intérêt à arrêter de faire l’enfant sage avant qu’il ne soit trop tard.

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Entretien avec Leonid Savin

Le monde dans lequel nous vivons évolue rapidement. Juste après l'épidémie mondiale de coronavirus en 2020, le Forum économique mondial a annoncé son nouveau plan, appelé « Great Reset », pour relancer la mondialisation et transformer l'économie mondiale et toutes les sociétés du monde. L'un de ses penseurs, Klaus Schwab, proclame la quatrième révolution industrielle et promet une croissance exponentielle comme nous n'en avons jamais vu auparavant. Que pensez-vous des promesses de Schwab et du WEF ? Sont-elles fondées sur des faits ou s'agit-il plutôt d'un mythe destiné à nous vendre un nouveau départ de la mondialisation ? En tant que représentant du mouvement eurasien, que pensez-vous des idées de la Grande Réinitialisation concernant l'unipolarité et la multipolarité ? Pensez-vous que la Grande Réinitialisation a un avenir en dehors de l'Occident, en particulier depuis la déchirure entre l'Occident et la Russie suite à l'agression de l'OTAN contre la Russie et le début de l'opération militaire de la Russie ?

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OTAN

Sommet de l'OTAN à Vilnius : quels gagnants et perdants sur l'échiquier international ?

Qui seraient les gagnants et les perdants du sommet de l'OTAN qui s'est tenu à Vilnius la semaine dernière ? Pour certains, le sommet a été un triomphe pour le leadership américain d'une alliance nord-atlantique paradoxalement revigorée par Vladimir Poutine malgré lui, un retour en force de la politique étrangère de Joe Biden, qui avait atteint son point le plus bas lors du retrait américain de Kaboul en 2021. En Russie, cependant, les propagandistes d'État ont présenté Vilnius comme un cinglant échec pour Volodymyr Zelensky, étant donné que l'Ukraine n'a reçu aucun calendrier pour rejoindre l'OTAN. Pour d'autres, la grande nouvelle a été l'abandon surprenant de l'opposition de la Turquie à l'adhésion de la Suède à l'alliance. On pourrait même dire que le président turc Erdogan apparaît comme le principal bénéficiaire du sommet, qui a exposé les leviers diplomatiques considérables dont jouit Ankara en ce moment pour la poursuite de ses intérêts. Surtout dans la situation actuelle où la Turquie est le seul membre de l'OTAN à avoir conservé des liens significatifs avec la Russie et donc la possibilité de négocier avec les deux acteurs du conflit en Ukraine.

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN RIRE !

Le dessin de Plantu sur Jane Birkin n’a pas plu. La gauche ne l’aime plus !

Le dessin du célèbre dessinateur Plantu, en hommage à feu Jane Birkin - on voit l’actrice, les mains tendues vers son ancien compagnon, monter au Ciel : ne posez pas de questions, c’est la génération « Nous irons tous au Paradis » - n'a pas plu à tout le monde. Il faut dire que Serge Gainsbourg, dans les nuées, est représenté immense avec une grosse tête, quand Jane Birkin, censée être l'héroïne du jour, est riquiqui. De nombreuses protestations féministes ont fusé, dénonçant cette disproportion en même temps que la réduction de la vie de l'artiste à une liaison somme toute éphémère. Quand la gauche mitterrandiste se retrouve à « l’extrême droite »…

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PROCHE-ORIENT

Agenda 2030 - Forum Davos - Le transhumanisme (H+) : Trois tendances convergentes

À l'invitation de l'association Juan Ignacio, j'ai eu l'occasion le 3 juin 2023 de donner une brève conférence à l'Espacio Ardemans. Voici le texte initial qui ne correspond pas exactement à ce qui a été dit pour des raisons de temps. J'inclus le texte avec quelques références qui peuvent être trouvées dans le blog INFO-KRISIS lui-même afin de compléter des concepts, des idées, des personnages et des situations qu'il était impossible de développer dans l'exposé. Ces liens peuvent également servir de référence au processus d'élaboration suivi pour composer cet exposé, qui n'est rien d'autre qu'une synthèse du travail réalisé au cours de l'année et demie écoulée.

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RÉFLEXIONS

L'empire de l'image, celle du consommateur

En réfléchissant à l'évolution de la conscience de la jeunesse contemporaine vers un monde d'images manipulatrices, je me suis demandé ce qui se passerait lorsque cette génération deviendrait la classe dirigeante. Seulement, à y regarder de plus près, la génération d'aujourd'hui est déjà la deuxième à vivre cette condition, mais sous une forme plus extrême que la précédente. Et la génération précédente est celle qui constitue aujourd'hui la colonne vertébrale des classes dirigeantes et des classes productives : la prédominance de cette forme de subjectivisme idéaliste qui rend ses propres projections plus réelles que la réalité est donc déjà un premier fruit de cette dynamique. Cette conclusion met en garde contre la perspective optimiste selon laquelle « cela ne peut pas durer longtemps, tôt ou tard ils s'effondreront ». Oui, ils s'écraseront (c'est-à-dire nous nous écraserons tous), mais en l'absence de développement de facultés alternatives, ce ne sera pas une leçon de réalisme, une incitation à analyser le monde et sa complexité, mais une simple incitation à changer d'imagerie, à choisir une autre image fantaisiste dans les rayons de ce supermarché cosmique que nous imaginons être notre monde.

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RUSSIE

Fin de l'accord sur les céréales ukrainiennes : l'inflation est bien là pour rester

Dès mars 2022, nous avions pointé les incohérences des sanctions occidentales visant les céréales russes, qui mettent une partie du monde au bord de la famine. La Russie vient de décider de sortir de l’accord sur les céréales ukrainiennes. Il faut dire que l’Occident n’a jamais tenu sa part du marché et que l’écrasante majorité des céréales concernées n’a pas pour destinataire les pays pauvres, en grande vulnérabilité alimentaire mais les marchés internationaux, complétement financiarisés. Explications en cinq effets.

eclaireur.substack.com

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Hachoir 2.0, Zelenski et l’OTAN, Erdogan l’équilibriste

Sommaire et analyse de l’excellent Xavier Moreau au 13 juillet où l’on récupère énormément d’informations sur l’ensemble de la géopolitique concernant l’opposition entre l’OTAN et la Russie. 00:00 – Annonce ; géopolitique profonde ; VPN vs Commission européenne. 02:05 – Économie ; Yellen en Chine ; UnHerd : cycle économique de 2008 ; Fiona Scott vs économie européenne. 05:53 – Diplomatie ; Erdogan l’équilibriste ; libération des cadres d’Azov ; entrée de la Suède dans l’OTAN ; échec de Zelensky et de Macron ; Accord céréalier ; négociations SVR-CIA ; triomphe de Sergueï Lavrov à Djakarta. 18:08 – Armements ; missiles S-200 vs Russie ; aide allemande vintage ; obus à sous-munitons pour l’Ukraine ; 24:10 – Considérations militaires ; Wagner suite et fin ; Hachoir 2.0. 28:55 – Carte des opérations militaires

Strapol

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L’art de la déception à l’ère de l’ISR

La déception est un outil essentiel pour toute opération militaire ou de renseignement. Avant l’arrivée des satellites, des avions de surveillance et des drones, les planificateurs militaires avaient plus de facilité à dissimuler les mouvements de leurs troupes et les préparatifs de leurs offensives. Au XIXe siècle, les généraux pouvaient utiliser des montgolfières avec un observateur, installé dans une nacelle suspendue au-dessous de l’orbe rempli de gaz, qui regardait à travers une lorgnette pour essayer de localiser les forces ennemies et les mouvements de troupes. Cette méthode n’offrait qu’un aperçu très limité de l’ordre de bataille et pouvait facilement être perturbée par des nuages, générés par des explosions au sol ou par Dame Nature, qui obscurcissaient le paysage. Les généraux du XIXe siècle s’appuyaient également beaucoup sur des espions humains.

reseauinternational.net

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SANTÉ

Pays-Bas : l’État, Bourla, Bill Gates et le Premier ministre Rutte seront poursuivis en justice pour dommages causés par le vaccin « Great Reset »

La Fondation Recht Oprecht a permis aux sept plaignants d’engager une procédure judiciaire devant le tribunal de Leeuwarden. Ces plaignants subissent les conséquences des vaccinations corona et poursuivent maintenant 17 accusés, dont le gouvernement néerlandais, le Premier ministre par intérim Rutte, Bill Gates et Albert Bourla, pour dommages civils. L’avocat Arno van Kessel s’occupe de l’affaire. Ce procès est le premier procès au monde dans lequel les plaignants expliquent en détail et prouvent que le Covid-19 n’est pas une maladie mais fait partie de la Grande Réinitialisation. Chacun des défendeurs est poursuivi par les demandeurs individuellement et collectivement pour leur implication présumée dans ce projet. Les demandeurs allèguent que les défendeurs, individuellement et en tant que groupe, ont délibérément agi illégalement et causé un préjudice important aux demandeurs.

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SYRIE

La Syrie a déjoué les manœuvres de l’Occident et regagne sa légitimité

Depuis 2014, les Nations unies acheminaient des fournitures humanitaires dans la région « rebelle » du nord-ouest de la Syrie, infestée de membres d’Al-Qaïda (en vert sur la carte ci-dessous). Une décision du Conseil de sécurité de l’ONU qui permettait de fournir le soutien nécessaire. En provenance de Turquie, les convois de l’ONU passaient principalement par le point de passage de Bab al-Hawa, à l’est de Hatay, dans le sud de la Turquie. Les « autorités » de la zone nord-ouest, c’est-à-dire Al-Qaïda, utilisaient la distribution des marchandises pour garder le contrôle de la population. Après le tremblement de terre de février, le gouvernement syrien a ouvert deux autres points de passage depuis la Turquie. Mais la plupart des marchandises des Nations unies continuaient à transiter par Bab al-Hawa. Le gouvernement syrien a déclaré que toutes les marchandises devaient passer par le territoire qu’il contrôle et non par la Turquie. Les membres d’Al Qaida vivant au nord-ouest ont largement boycotté cette décision et bloqué les passages des zones contrôlées par le gouvernement syrien vers leur enclave. La Syrie et la Fédération de Russie ont insisté pour que la décision du Conseil de sécurité des Nations unies soit modifiée ou abrogée et non renouvelée. Mardi 11 juillet, la nouvelle tentative de renouvellement a échoué. La Russie a opposé son veto à la résolution soutenue par l’Occident et en a proposé une autre qui n’a pas obtenu le quorum nécessaire. Sans l’autorisation du Conseil de sécurité, l’ONU n’avait aucun moyen légal de poursuivre les convois. Le 17 juillet, le gouvernement syrien a créé la surprise et a donné son accord pour que Bab al-Hawa reste ouverte aux convois de l’ONU. Dans une lettre soumise aux Nations Unies et au Conseil de sécurité, la Syrie a déclaré qu’elle autoriserait les Nations Unies à accéder au point de passage pendant six mois « en totale coopération et coordination » avec le gouvernement syrien. L’ONU ne voulant pas mettre fin aux convois, grâce à cette mesure, le gouvernement syrien pourra au moins exercer un certain contrôle sur les marchandises entrant dans le pays et sur leur distribution. La Syrie et la Russie ont ainsi déjoué les manœuvres de l’Occident et garder le contrôle sur l’approvisionnement de cette zone

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Un jeu à somme non nulles à trois bandes

La Syrie, l’Iran et la Russie coordonnent leurs efforts pour que Washington dégage le plancher en Syrie où les États-Unis déploient des effectifs estimés à 900 militaires. Les trois derniers incidents en moins d’une semaine ayant impliqué des drones MQ-9 Reaper US et des chasseurs Su-35 des forces aérospatiales russes stationnés sur la base Bassel Al-Assad/Hmeimim ont amené des officiels du Pentagone à considérer des options militaires contre les forces russes déployées en Syrie. Paradoxalement, c’est en Syrie et non en Ukraine où le risque d’une confrontation aérienne directe sans proxy entre les États-Unis et la Russie risque de se produire. Le gouvernement syrien ne cesse réitérer son opposition totale à toute présence militaire US au Nord et dans l’Est de la Syrie qu’il considère comme illégale au regard du Droit international et de la Charte des Nations Unies. L’Iran rejette toute présence militaire US en Syrie et en Irak et poursuit une politique assez agressive visant à l’expulsion des forces US de ces deux pays tout en cherchant une forme d’interdiction maritime au Golfe persique, notamment près du détroit d’Hormuz. Damas et Téhéran accusent nommément Washington de contrebande illégale de pétrole via les zones à prédominance kurde au nord de la Syrie et de l’Irak ainsi que dans le golfe persique et la mer d’Oman avec le concours d’organisations transnationales relevant de la criminalité organisée et de sociétés d’assurances basées à Londres.

strategika51intelligence.com

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UNION EUROPÉENNE

Ursula von der Leyen visée personnellement par une plainte devant le Parquet européen

Le Parquet européen s'est emparé d'une plainte contre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, annonce le site belge d'actualité, Le Vif (article en lien ci-dessous). Le Parquet européen (EPPO : European Public Prosecutor's Office) est un organe indépendant de l'Union européenne (UE) chargé des infractions pénales portant atteinte aux intérêts financiers de l'UE (fraude, corruption, blanchiment etc.). Il aura fallu à l'EPPO près de trois mois de réflexion pour se saisir officiellement de la plainte déposée à Liège par un citoyen belge. Celui-ci, Frédéric Baldan, un lobbyiste professionnel de 35 ans spécialisé dans les relations commerciales entre l'UE et la Chine, avait porté plainte contre la présidente de la Commission le 5 avril dernier pour « usurpation de fonctions et de titre », « destruction de documents publics » et « prise illégale d'intérêts et corruption ». Trois chefs d'accusation plutôt lourds !

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Europe : 199 actions de corruption présumées décrites par le menu !

Dans son édition du 19 juillet le grand quotidien belge Le Soir, qui a révélé l'affaire et la suit de très près, révèle le contenu d’un fichier explosif livré par un certain Francesco Giorgi. Inconnu en France, Giorgi n’est pas seulement le compagnon de la Grecque Éva Kaïlí, la vice-présidente du Parlement européen chez qui les enquêteurs belges ont déniché plus de 600.000 euros en petites coupures, le 9 décembre 2022. Giorgi est aussi l’ancien assistant et le complice présumé d’Antonio Panzeri, député européen italien de 2004 à 2019, aussi mouillé que Kaïlí dans ce dossier de corruption massive au cœur des institutions européennes. Le Soir détaille le contenu du fichier où Giorgi notait scrupuleusement les opérations réalisées en faveur de deux commanditaires et présumés corrupteurs principaux, le Qatar et le Maroc, et d’un troisième, la Mauritanie. « D’avril 2018 au 1er décembre 2022, quelques jours avant l’arrestation du duo, 199 actions sont listées et décrites dans ces quatre colonnes », note le journal. Les avocats auront fort à faire. Quelques exemples, cités par Le Soir ?

bvoltaire.fr

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L’extension des plans de réduction des émissions industrielles à l’élevage bovin rejetée, les agriculteurs satisfaits

Une victoire pour les agriculteurs, un « coup dur » pour les organisations de protection de l’environnement. Le Parlement européen a voté le 11 juillet dernier l’exclusion de l’élevage des bovins de sa directive relative aux émissions industrielles (IED), qui oblige les États membres de l'Union européenne (UE) à réduire l'impact des émissions industrielles sur l'environnement. La proposition de la Commission européenne de pénaliser les exploitations bovines a été revue à la baisse par les eurodéputés en séance plénière, maintenant en vigueur les règles déjà existantes pour les élevages industriels. L’Union européenne lâche du lest sur l’une de ses nombreuses réglementations environnementales, quelques jours après la chute du gouvernement aux Pays-Bas et la démission de son Premier ministre, Mark Rutte. Une chute accélérée par l’opposition des agriculteurs à la fermeture de milliers de fermes d’élevages et la réduction de cheptel, visant à réduire les rejets d’azote.

francesoir.fr

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vendredi, 21 juillet 2023

Alexandre Douguine, l'Ukraine et le crime de l'élite contre la Russie

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Alexandre Douguine, l'Ukraine et le crime de l'élite contre la Russie

Markku Siira

Source: https://markkusiira.com/2023/07/18/aleksandr-dugin-ukraina-ja-eliitin-rikos-venajaa-vastaan/

Le politologue russe Alexandre Douguine a commenté la "nouvelle attaque sur le pont de Crimée". Il insiste sur "l'obstination féroce de l'ennemi", qui est "caractéristique de la Malorossiya" (Malorossiya, "Petite Russie", est le nom donné aux territoires de l'Ukraine moderne qui lui appartenaient à l'époque de l'Empire russe).

Douguine rappelle que les Ukrainiens "ont commencé à bombarder Donetsk en 2014 et n'ont pas cessé à ce jour".

"Ils ont attaqué les anciennes régions russes de Belgorod, Koursk et Briansk, et continuent de le faire. Ils ont commencé à tuer des Russes avec des attaques terroristes et ils le font encore et encore", explique le philosophe, qui a une expérience de première main du terrorisme ukrainien.

Les Ukrainiens ont même attaqué la centrale nucléaire de Zaporizhia, après sa reprise par les Russes. Bien entendu, les médias occidentaux ont transformé cette folie des forces ukrainiennes en propagande de guerre, affirmant que la Russie elle-même bombardait la centrale nucléaire (qu'elle contrôlait).

Selon Douguine, il en va de même pour le pont de Crimée. "Tant que l'Ukraine existera avec cette population et ce régime déments, il est tout simplement stupide et irresponsable de penser que son comportement changera".

Pour Douguine, il faut "cesser de simuler une vie paisible en Russie et mobiliser pleinement la société pour la guerre". Il demande également le report des élections politiques, car les Russes "ont déjà choisi Poutine comme leader".

Toutefois, Douguine estime que des "changements de personnel" dans d'autres domaines sont "inévitables" et qu'aucun autre report ne devrait être effectué sous quelque prétexte que ce soit. La Russie a affaire à un "ennemi complètement fou, extrêmement agressif et soutenu par l'Occident".

Bien entendu, Douguine attire à nouveau l'attention sur les causes et les effets historiques de la situation actuelle. Il demande "qui a préparé et réalisé l'effondrement de l'Union [soviétique]", "qui a applaudi et saisi l'occasion" ?

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"L'élite russe actuelle s'est formée dans les années 1990", rappelle Douguine. Pour lui, elle est composée de libéraux occidentalistes, "des criminels historiques qui sont responsables de la catastrophe dans laquelle se trouve la Russie aujourd'hui et qui ne fait que commencer".

"Le libéralisme est un crime contre la Russie", affirme Douguine. Poutine a commencé à changer cela, mais depuis plus de deux décennies, et depuis le début de l'opération militaire spéciale, certains libéraux ont fui le pays, seul un petit nombre d'entre eux a été puni, et d'autres ont changé leur façon de penser dans une direction plus patriotique ("sincèrement ou par la force, peu importe", lance Douguine).

Douguine fait-il référence à la nécessité de purges internes dans la société russe ? Il affirme que "les derniers complices (libéraux) sont toujours en place" et tentent de toutes leurs forces "d'empêcher la renaissance de la civilisation russe et le renouveau patriotique du pays".

Gorbatchev et Eltsine, "longtemps maudits par le peuple russe et l'histoire, ne sont toujours pas maudits par l'élite". La perestroïka et les réformes des années 1990, ainsi que les dirigeants traîtres de cette période, représentent toujours pour l'élite un "âge d'or" et "le début d'une histoire de réussite personnelle".

"Aujourd'hui, nous sommes dans une guerre féroce avec l'esprit de 1991, avec Gorbatchev, Eltsine et un antirussisme qui s'est surtout consolidé à l'intérieur de la Russie", révèle Douguine.

"Sans cette résistance interne, il n'y aurait pas de résistance en Ukraine, et encore moins dans les autres États post-soviétiques, pas de musique pop anti-russe d'Alla Pugachova et de Maksim Galkin, et pas d'anti-russisme de la part des immigrés qui sapent la Moscovie.

Douguine affirme que les conséquences ne peuvent être surmontées sans éliminer les causes qui ont conduit à la catastrophe actuelle. Une "guerre civile latente" se prépare-t-elle donc en Russie, comme l'espèrent certains Occidentaux, en prévision de l'effondrement de la fédération dans un chaos interne ?

"D'un côté, il y a le peuple et l'armée, qui, après mobilisation, sont presque la même chose. De l'autre côté, il y a "les colonnes libérales, qui s'obstinent à s'opposer à tout nouveau pas dans la direction patriotique".

"Seul Poutine empêche la situation de passer d'une phase latente à une phase ouverte", conclut le penseur russe. "C'était le point de la révolte de Wagner" et "seul Poutine a éteint la mèche de la guerre civile naissante". Pour Douguine, Poutine "a toujours droit à sa position, mais le reste de l'élite libérale ne l'a toujours pas".

Les politiques de l'élite russe sont "éloignées de la société, exploitantes, irresponsables et à courte vue". La situation s'est encore aggravée et Douguine considère que l'alternative est soit "une révolution par le haut [créant un nouvel ordre]", soit "une guerre civile qui déchirera tout".

Douguine énumère donc les mesures nécessaires, parmi lesquelles "l'élimination des agents ennemis aux postes clés de l'État", "la restructuration du personnel", "une mobilisation sociale à grande échelle" et une "déclaration de guerre" ouverte.

Le philosophe russe demande de manière rhétorique ce qu'est l'état d'urgence (Ernstfall chez Schmitt). "C'est l'état dans lequel le temps de paix et ses règles prennent fin et le temps de non paix commence. À ce moment-là, les règles de l'état d'urgence s'appliquent : le danger menace le pays, l'ensemble de la société, l'ensemble de l'État, et tous les moyens sont bons pour le combattre".

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"Ce n'est que dans l'état d'urgence que l'on peut déterminer qui détient la véritable souveraineté [le pouvoir de décider]. Mon souverain déclare l'état d'urgence et prend des décisions en fonction de celui-ci, non pas tant par la loi que par la volonté et l'esprit", analyse Douguine.

Selon Douguine, l'Occident tente de provoquer la Russie pour qu'elle passe immédiatement à un scénario extrême dans lequel l'utilisation d'armes nucléaires est envisagée (mais n'est pas envisagée, par crainte des conséquences), même si des méthodes de guerre plus conventionnelles suffiraient.

"Le régime de Kiev a seulement peur que la Russie cesse de fulminer et commence à se battre avec des moyens conventionnels", estime Douguine. Alors [l'Ukraine moderne] tombera, même si l'Occident tente de retarder cette issue de toutes les manières possibles par l'intermédiaire de ses agents - "et qui sont les libéraux russes si ce n'est les agents de l'Occident", spécule Douguine.

mercredi, 19 juillet 2023

La dernière attaque de Kiev contre le pont de Crimée était une diversion désespérée

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La dernière attaque de Kiev contre le pont de Crimée était une diversion désespérée

Andrew Korybko

Source: https://korybko.substack.com/p/kievs-latest-attack-against-the-crimean

Au lieu d'être obsédés par cet incident et de faire naître des espoirs irréalistes chez les partisans de Kiev, les médias se montreraient bien plus responsables de conditionner tout le monde à attendre la reprise apparemment inévitable des pourparlers de paix.

La contre-offensive de Kiev, soutenue par l'OTAN, a échoué malgré les dizaines de milliards de dollars investis dans cette entreprise, comme l'a confirmé le chef d'état-major de la Defense Intelligence Agency américaine, John Kirchhofer, en avouant candidement à la fin de la semaine dernière que "nous sommes un peu dans une impasse".

L'Ukraine ne peut pas non plus compter sur beaucoup plus d'aide américaine après que M. Biden a révélé que les États-Unis étaient "à court" de munitions après avoir épuisé leurs stocks, dont le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan a déclaré plus tard à CNN qu'il faudrait des années pour les reconstituer.

C'est dans ce contexte que les États-Unis ont décidé de donner à l'Ukraine des armes à sous-munitions, bien qu'ils aient précédemment qualifié leur utilisation présumée par la Russie de "crime de guerre", car ils n'ont tout simplement plus grand-chose d'autre à envoyer. Le président Poutine avait déjà estimé que l'exportation d'armes provocatrices telles que les obus à uranium appauvri était précisément due à cette situation difficile, ce qu'il a réaffirmé à la lumière des dernières nouvelles. Il est clair que la "course à la logistique"/"guerre d'usure" du chef de l'OTAN contre la Russie ne se déroule pas comme prévu.

La contre-offensive a échoué de manière si spectaculaire que la vice-ministre ukrainienne de la défense, Anna Malyar, a été contrainte d'informer son auditoire que les informations selon lesquelles la Russie passait à l'offensive près de Koupyansk, dans la région de Kharkov, étaient vraies, mais elle a édulcoré l'information en affirmant que Kiev "opposait une forte résistance". La Russie ayant repris l'initiative militaire, ce n'était qu'une question de temps avant que l'Ukraine ne recoure au terrorisme en désespoir de cause pour détourner l'attention de cette dynamique, ce qui explique pourquoi elle a de nouveau attaqué le pont de Crimée.

L'incident de lundi matin a fait au moins deux morts et a montré qu'il existe encore des lacunes dans la défense de cet élément stratégique et infrastructurel. Néanmoins, sa fermeture temporaire à la suite de cette attaque n'affectera probablement pas les opérations de la Russie sur la ligne de front, d'autant plus que la partie ferroviaire n'a pas été endommagée. Malgré tout, il s'agit d'une victoire symbolique pour Kiev, qui sera relayée par les grands médias pour faire croire que la contre-offensive a enfin abouti à quelque chose d'important.

En réalité, cette dernière attaque n'a rien à voir avec cette campagne. Elle était vraisemblablement prévue depuis un certain temps et ne modifiera pas la dynamique militaro-stratégique de ce conflit, ni au sens large en ce qui concerne l'avantage de la Russie sur l'Occident dans la "course à la logistique"/"guerre d'usure", ni au sens spécifique en ce qui concerne son offensive dans la direction de Kupyansk. Tout ce que cette attaque fera, c'est détourner l'attention des faits précédents qui sont trop "politiquement gênants" pour que les partisans de Kiev les reconnaissent.

Alors qu'ils se complaisent dans le dernier "copium" lancé par les médias grand public et les trolls en ligne, le fait est que la contre-offensive de Kiev a échoué de manière spectaculaire et que les pourparlers reprendront probablement avec Moscou dans le courant de l'année, comme nous l'expliquons en détail ici. Au lieu d'être obsédé par cet incident et de faire naître des espoirs irréalistes chez les partisans de Kiev, il serait beaucoup plus responsable de conditionner tout le monde à attendre l'évolution diplomatique susmentionnée, qui semble inévitable.

Après le sommet de l'OTAN: la finale pour Zelenski se rapproche

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Après le sommet de l'OTAN: la finale pour Zelenski se rapproche

Thomas Röper

Source: https://www.compact-online.de/nach-nato-gipfel-das-finale-fuer-selenski-rueckt-naeher/?mc_cid=ce6f60e338&mc_eid=128c71e308

Le sommet de l'OTAN a clairement montré que la patience de l'Occident à l'égard de l'Ukraine dans son ensemble, et de Zelenski en particulier, touche à sa fin. L'OTAN est à bout de souffle. Vient de sortir de presse, maintenant disponible : COMPACT Edition "Seymour Hersh : Le crime du Nord Stream" avec des contributions importantes à propos de l'investigation sur la plus grande attaque des États-Unis contre l'Allemagne depuis la Seconde Guerre mondiale. Pour en savoir plus : https://www.compact-shop.de/shop/sonderausgaben/edition-11-seymour-hersh-der-nordstream-krimi/ .

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En fait, je voulais écrire ma propre analyse sur ce que le sommet de l'OTAN a apporté à l'Ukraine et à Zelenski. Mais comme je suis actuellement en déplacement dans le Donbass, je n'ai pas pu le faire. Je traduis donc ici une analyse de l'agence de presse russe TASS que je trouve très pertinente et que j'aurais écrite moi-même de la même manière.

Début de la traduction :

La finale se rapproche-t-elle ? Zelenski a commencé à se mettre à dos même ses tireurs de ficelles

Le-Revizor.jpgSi vous ne saviez pas que Nikolaï Gogol a achevé son œuvre Le Révizor il y a près de deux siècles, vous pourriez penser que son protagoniste est l'actuel président ukrainien Vladimir Zelenski. Après être passé directement de la scène du spectacle à la politique, Zelenski s'est comporté exactement comme Khlestakov (dans l'oeuvre de Gogol) :

"Je connais de jolies actrices.... Je suis ami avec Pouchkine (Biden, Macron, Merkel...)". Bien sûr, de nombreuses personnes ont immédiatement reconnu dans le jeune chef d'État ukrainien un imposteur, mais les politiciens occidentaux ont patiemment joué le jeu de Zelenski. Mais toute patience a une fin, comme l'a montré le sommet de l'OTAN qui a duré deux jours à Vilnius, où les tireurs de ficelles et les mécènes occidentaux irrités ont résolument remis à sa place l'acteur qui exagérait.

Une photo prise lors de l'un des sommets, et qui a également circulé dans les médias du monde entier, est révélatrice: des hommes et des femmes élégamment vêtus discutent avec animation sur la pelouse, tandis que Zelenski, vêtu de kaki, se tient seul en marge, le regard sombre.

Remis à sa place

Les événements des deux dernières années ressemblent en effet à l'intrigue de la comédie de Gogol : de même que les fonctionnaires du district sont entrés un par un dans l'hôtel où se trouvait Khlestakov, les présidents, premiers ministres et autres hommes politiques occidentaux se sont succédé à Kiev pour annoncer à Vladimir Zelenski de nouvelles aides financières et des livraisons d'armes. Mais la ressemblance n'est qu'apparente : contrairement aux petits voleurs financiers du chef-lieu du district N, qui ont confondu le petit fonctionnaire avec un réviseur respecté de la capitale, les politiciens sophistiqués des capitales occidentales connaissaient la valeur de l'ex-acteur et l'ont manifestement utilisé avec cynisme à leurs propres fins. Leur principal objectif était, selon moi, de remettre à sa place "Moscou qui a dérapé" et de forcer la Russie à capituler en l'obligeant à accepter toutes les règles et exigences imposées par l'Occident.

Remettre la Russie à sa place n'a pas fonctionné et Zelenski a finalement été remis à sa place. Avant le sommet, le président ukrainien et son entourage ont tous deux déclaré directement qu'ils s'attendaient à ce que les pays de l'OTAN invitent l'Ukraine à rejoindre l'Alliance et ont menacé que le président ukrainien ne se rendrait pas à Vilnius s'il n'avait pas la garantie de recevoir cette invitation.

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Les États-Unis se fâchent

Mais après l'annonce, à la fin du premier jour du sommet, qu'une invitation à rejoindre l'OTAN pourrait être adressée à l'Ukraine "si les alliés parviennent à un accord et si les conditions sont remplies", Zelenski s'est permis d'exprimer publiquement son agacement. Il a écrit sur son canal Telegram :

    "C'est sans précédent et absurde quand il n'y a pas de calendrier à la fois pour l'invitation (!) et pour l'adhésion de l'Ukraine; et quand même pour une invitation de l'Ukraine, quelques formules bizarres sont ajoutées sur les 'conditions'. Il semble qu'il n'y ait aucune volonté d'inviter l'Ukraine à l'OTAN ou d'en faire un membre de l'Alliance".

Selon plusieurs médias européens et américains, le comportement de Zelenski a provoqué une grande irritation chez ses tireurs de ficelles occidentaux. La sortie du président ukrainien a "mis en colère" les membres de la délégation américaine, ont rapporté le New York Times et le Washington Post. Selon l'édition européenne de Politico, de nombreux dirigeants européens ont estimé que Zelenski était "allé trop loin".

"Une prima donna capricieuse"

Il a également été rapporté que certains responsables politiques européens ont demandé au président ukrainien de "se calmer" lors du dîner qui a clôturé le premier jour du sommet, tandis que d'autres se sont contentés de "hausser froidement les épaules" lors de leur rencontre avec lui. Selon un journaliste du magazine Europe Diplomatic, Vladimir Zelenski a clairement le sentiment que le monde entier lui est redevable. Le président ukrainien se comporte comme une "prima donna capricieuse" et a par conséquent "de moins en moins d'amis, même s'ils ne l'ont pas exprimé directement".

D'ailleurs, cela ne s'est pas fait sans déclarations directes. Lors du forum public de l'OTAN à Vilnius, le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a déclaré que les pays occidentaux souhaiteraient "un peu de gratitude" de la part de l'Ukraine pour la fourniture d'équipements militaires, plutôt que des critiques quant à la décision de ne pas intégrer le pays dans l'Alliance par une procédure rapide. Il a rappelé comment le gouvernement de Kiev lui avait présenté une liste d'armes dont l'Ukraine avait besoin lors d'une visite en Ukraine l'année dernière, ce qui lui a fait penser à une séance de shopping. Wallace poursuit :

    "Vous savez, nous ne sommes pas Amazon. C'est ce que je leur ai dit l'année dernière, lorsque j'ai passé onze heures à Kiev pour obtenir cette liste".

Une critique aussi ouverte ne pouvait apparemment pas rester sans réponse de la part de Zelenski. Lors d'une conférence de presse à Vilnius, il a déclaré:

    "Je ne comprends pas la question. Nous avons toujours été et sommes toujours reconnaissants . Mais je ne vois pas comment nous pourrions vous remercier autrement. Nous pouvons nous réveiller tous les matins et remercier le ministre. Qu'il m'écrive pour me dire comment nous devons le remercier, et c'est ainsi que je le remercierai".

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Zelenski devient plus prudent

De l'avis général des observateurs et des experts, les déclarations des partenaires occidentaux ont toutefois contraint le président ukrainien à modifier sa rhétorique et à devenir plus prudent. Dans son commentaire sur les résultats du sommet, il s'est soigneusement abstenu de toute critique, qualifiant au contraire les résultats de "bons" et remerciant de toutes les manières possibles les pays de l'OTAN pour le soutien qu'ils apportent à Kiev.

En revanche, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmitri Kuleba, a fait part de son étonnement, à la limite du mécontentement, et a constaté que "le chemin vers l'OTAN s'est raccourci, mais ne s'est pas accéléré après le sommet de Vilnius". Selon lui, Kiev part du principe que "toutes les conditions pour inviter l'Ukraine à devenir membre de l'OTAN sont remplies" et ne comprend pas de quelles autres conditions l'Alliance parle: "Quelles sont ces conditions? Par qui doivent-elles être formulées? Quelles sont-elles?"

"Il faut apprendre les règles avant de jouer, pas après", a répondu la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova. "C'est l'ordre mondial basé sur des règles qui a été inventé par les Occidentaux. Les plus malins n'y participent pas, car il n'y a pas de règles, elles sont inventées spontanément et changées si le jeu ne donne pas le résultat escompté", a-t-elle ajouté.

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L'Amérique latine ne joue plus le jeu

Pour Mme Zakharova, l'alternative à "l'ordre mondial fondé sur des règles" est "le droit international, soutenu par la majorité des gens raisonnables". L'OTAN est d'ailleurs bien consciente qu'il y a en effet beaucoup de gens raisonnables qui ne veulent plus jouer selon les règles de l'Occident, sinon ils n'auraient pas passé autant de temps dans la déclaration finale du sommet de Vilnius à condamner le partenariat stratégique entre la Russie et la Chine et à effrayer les pays qui soutiennent Moscou et s'écartent ainsi des instructions de l'Occident.

Mais le fait est que faire peur a de moins en moins l'effet escompté, comme l'ont montré les préparatifs du sommet UE-Amérique latine qui doit se tenir à Bruxelles les 17 et 18 juillet. Selon le portail Euractiv, l'UE voulait inviter Zelenski à l'événement afin de faire pression sur les latino-américains pour qu'ils soutiennent les sanctions anti-russes. L'Espagne, qui assure la présidence de l'UE, a même envoyé une invitation à Zelenski, mais celle-ci a dû être annulée suite à une demande unanime des chefs d'État et de gouvernement de 33 pays d'Amérique latine et des Caraïbes.

En outre, les latino-américains ont insisté pour que "tous les points relatifs au soutien à l'Ukraine" soient retirés du projet de déclaration finale préparé par le siège de l'UE à Bruxelles.

"Un laquais des États-Unis"

Selon les quatre sources diplomatiques du portail, le projet de document final va maintenant être discuté par les ambassadeurs de l'UE, qui vont mener une "bataille intense" pour "sauver le texte". Bruxelles craint que le sommet ne soit pas en mesure d'adopter le moindre document final.

François Asselineau, président du parti français de l'Union populaire républicaine, s'est exprimé à ce sujet sur Twitter.

    "Zelenski ... avait prévu de venir à ce sommet et de boire du champagne <...> Mais 33 latino-américains ont refusé de voir le laquais des Etats-Unis dont souffrent 90% de la planète".

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Selon le député Stefan Keuter (photo), Zelenski "devient un problème pour les partenaires occidentaux et pour le 'grand frère américain'", car il "n'est pas non plus ouvert et honnête avec ses partenaires".

Entre deux chaises

Les ambitions personnelles démesurées de Vladimir Zelenski, associées à son désir manifeste de "se battre jusqu'au dernier Ukrainien" plutôt que d'entamer des négociations avec Moscou, suscitent des réactions de plus en plus négatives non seulement en Amérique latine, en Afrique, dans une grande partie de l'Asie et du Moyen-Orient, mais également dans les pays européens. Le gouvernement hongrois, par exemple, critique constamment les positions du président ukrainien et souligne inlassablement que la voie vers la fin du conflit passe par la négociation et la diplomatie, et non par une escalade et de nouvelles livraisons d'armes à Kiev.

Alors que le Premier ministre hongrois Viktor Orban a toujours défendu cette position, la récente déclaration virulente du président bulgare Rumen Radev en a surpris plus d'un. Lors d'une rencontre avec Zelenski à Sofia, il a déclaré qu'il n'était pas d'accord avec la livraison de munitions à Kiev et a fait référence aux efforts de paix insuffisants des dirigeants ukrainiens.

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Radev a dit à Zelenski en face :

    "Je continue à dire qu'il n'y a pas de solution militaire à ce conflit, et de plus en plus les opérations militaires ne conduiront probablement pas à une solution. <...> Nous aimerions également entendre le mot 'paix' plus souvent. Les principaux efforts devraient être dirigés vers la paix. Je pense que pour le moment, nous n'avons pas utilisé tous les moyens diplomatiques pour travailler dans cette direction".

A en juger par les images télévisées de l'entretien, le président ukrainien ne s'attendait pas à une telle critique et a eu du mal à trouver les mots pour poursuivre la conversation.

Il vaut également la peine de noter les résultats de plusieurs sondages d'opinion, qui montrent que l'agenda politico-militaire promu par Zelenski est de moins en moins soutenu, tant par les Européens que par les Ukrainiens. En Allemagne, par exemple, qui, selon les déclarations répétées du chancelier Olaf Scholz, devance les autres pays européens en matière d'aide militaire à Kiev, la moitié de la population s'oppose à l'accélération de l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN et accepte qu'elle ne rejoigne l'Alliance qu'après une longue période.

En outre, un autre quart des personnes interrogées s'oppose à l'admission de l'Ukraine dans l'OTAN, avec 42% dans l'est de l'Allemagne et 65% des électeurs du parti d'opposition populiste de droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) s'y opposent.

En Pologne, 47,7% des habitants du pays sont opposés à une adhésion rapide de l'Ukraine à l'OTAN. En Hongrie, 77% de la population s'oppose à l'octroi d'une aide supplémentaire de 50 milliards d'euros sur quatre ans à l'Ukraine au détriment de contributions supplémentaires de tous les pays de l'UE au budget commun de la Communauté. En outre, 88% des Hongrois sont convaincus de la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat et de l'ouverture de pourparlers de paix.

Le soutien à l'Ukraine s'effrite

Enfin, 52% des réfugiés ukrainiens au Royaume-Uni et 44% de ceux qui ont déménagé en Allemagne ont déclaré que, même après la fin des hostilités en Ukraine, ils préféreraient ne pas retourner dans leur pays d'origine et rester dans leur pays de résidence actuel.

Tous les faits et chiffres mentionnés indiquent, à mon avis, que le soutien à la ligne de conduite de Zelenski ne cesse de diminuer, y compris en Europe, sans parler d'autres régions du monde où les gens sont favorables à un règlement pacifique du conflit et prennent diverses initiatives dans ce sens. Dans le même temps, les États-Unis et leurs partenaires de l'OTAN semblent n'avoir besoin de l'actuel président ukrainien que tant qu'il obéit docilement à leurs ordres. Ils ne lui permettent pas d'entreprendre des efforts de paix au mauvais moment, ni de tenter d'entraîner l'OTAN dans un conflit direct avec la Russie.

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La fin du drame approche

Comme l'a fait remarquer Konstantin Kossatchev, porte-parole adjoint du Conseil de la Fédération, lors du sommet de l'Alliance à Vilnius, "Kiev s'est vu attribuer sa place : servir de consommable, détruire ses soldats pour l'OTAN sans avoir de garanties d'adhésion à l'OTAN et, de manière générale, être tenu à l'écart de l'Alliance jusqu'à nouvel ordre, parce que cela "sent" clairement la guerre nucléaire depuis l'Ukraine, dans laquelle de "vrais" Européens vont mourir".

Il semble donc que Zelenski, pris entre deux feux, n'ait d'autre choix que de bomber le torse comme un Khlestakov et de tenir des discours bombastiques en attendant l'inévitable fin du drame écrit et mis en scène par d'autres auteurs et dans lequel, disons-le franchement, on lui attribue un rôle peu enviable.

    Ce texte a été repris de anti-spiegel.ru. Le titre et les illustrations ainsi qu'une partie de l'introduction ont été ajoutés par notre rédaction.

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mardi, 18 juillet 2023

Les mystères de notre soumission au parti démocrate américain

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Les mystères de notre soumission au parti démocrate américain

Nicolas Bonnal

Le parti démocrate est le parti préféré des Français et des Européens ; c’est le parti dit-on du social et des minorités, le parti des écologistes et des LGBTQ et le parti surtout de la guerre à mort contre la Chine et la Russie. Quand Obama fit soi-disant tuer le Ben Laden de service, Kagan se rengorgea et se dit que l’on pouvait ‘démocratement’ mener une guerre messianique d’extermination contre le reste du monde. Surtout avec Trump en face…

Mais le parti démocrate c’est surtout celui des deux premières guerres mondiales : les USA ont vu, ils sont venus, ils ont vaincu – et comme dit Trotski ils ont commis à leur service la social-démocratie européenne pour mettre l’Europe à la portion congrue.

Il semble que le parti démocrate invincible et indéboulonnable sera aussi le parti de la troisième guerre mondiale qui achèvera le vieillard débile et consentant européen.

En France terre des droits de l’homme et des guerres en boucle on honore surtout le parti démocrate. Le téléphage froncé voulait dans les sondages voter à 90% pour Biden contre Trump qui lui garantissait la paix et l’énergie peu chère (mais on ne refera pas les Français). On honore la mémoire de Roosevelt (Franklin Delano), de Wilson donc ou de Kennedy. On y a déifié Obama en France, qui a démoli la Libye, a peuplé l’Europe de migrants, et qui a déclenché les hostilités finales contre la Russie en 2014, tout en recevant un prix Nobel à Stockholm et en déclenchant sur ordre écolo-bancaire la liquidation de nos industries.

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Ce  parti démocrate mène le monde à sa perdition avec sa troisième guerre mondiale contre la Chine et la Russie ; il mène l’Europe à sa ruine totale et il livre l’Amérique aux hordes ethniques comme on dit, au lobby LGBTQ et à la faillite financière via la dette – le tout sur fond de hausse infinie et arrogante de la bourse.

C’est lui qui peuplé de « dibbouks » (Kunstler), a créé sous Wilson (élu grâce à une division des républicains et à une participation abusive et sans doute contrôlée de Théodore Roosevelt aux élections présidentielles de 1912) la Banque Fédérale avec les Warburg, c’est lui a liquidé le libéralisme américain et renforcé et créé l’Etat moderne (voyez l’ouvrage collectif de Denton, Goldberg ou Hoppe), c’est lui qui a militarisé la nation et créé les mille bases, c’est lui a créé la Deuxième Guerre Mondiale et réduit l’Europe à la portion congrue, c’est lui qui, avec Truman, a créé de A à Z la guerre froide contre la Russie (génial Ralph Raico) et c’est lui qui a fait la guerre pendant dix ans au Vietnam, guerre inutile, assassine et cruelle. Mais c’est lui qui est adoré.

Et ce parti en même temps qu’il veut une guerre d’extermination contre la Russie et la Chine désire remplacer la population (quelque que soit le pays qu’il contrôle en Europe) et liquider agriculture et industrie (Harris-Kerry).

Et c’est normal puisque c’est le parti non pas du chaos (comme dit Kunstler) mais de la mort. L’occidental des temps de la Fin adore l’obscur, disait Guénon, alors qu’il adore la mort.

Et on ne parlera pas de JFK par pitié. On répètera avec Trotski :

« Pendant ce temps, l’Amérique édifie son plan et se prépare à mettre tout le monde à la portion congrue… La social-démocratie est chargée de préparer cette nouvelle situation, c’est-à-dire d’aider politiquement le capital américain à rationner l’Europe. Que fait en ce moment la social-démocratie allemande et française, que font les socialistes de toute l’Europe ? Ils s’éduquent et s’efforcent d’éduquer les masses ouvrières dans la religion de l’américanisme; autrement dit, ils font de l’américanisme, du rôle du capital américain en Europe, une nouvelle religion politique. »

 

La révolte des envieux

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La révolte des envieux

Roberto Giacomelli

Source: https://www.geopolitika.ru/it/article/la-rivolta-degli-invidiosi

Qui vit dans les banlieues ?

La révolte des banlieues françaises est une rébellion contre l'ordre établi, contre la société du bien-être apparent, un acte de force contre le monde que les émeutiers désirent et auquel ils aspirent. Les jeunes Français d'origine africaine qui ont mis le feu à la France ces derniers jours ne sont pas des idéalistes révolutionnaires qui veulent imposer une autre vision de la société. Ils ne sont pas marxistes-léninistes, ils ne sont pas anarchistes, ils n'ont pas d'idéaux politiques à affirmer par le biais d'une violence révolutionnaire, ils n'ont pas d'idées pour lesquelles se battre. Le récit progressiste les présente comme des sous-prolétaires affamés et exploités, victimes du racisme des Français blancs, des citoyens de seconde zone condamnés à une vie de misère par l'injustice de la société.

D'autres analyses hâtives ou volontairement trompeuses les présentent comme des fondamentalistes islamiques, des djihadistes cherchant le martyre pour la foi, des soldats de la petite guerre sainte. L'islam est une religion abrahamique révélée, une doctrine qui envisage la soumission à Dieu, avec des règles, les piliers de l'islam qu'il faut respecter.

Il y a l'observation de la révélation des prophètes, dans la Shari'a, les lois qui régissent la vie des musulmans, c'est "...la dernière religion avec une épée..." selon la définition de Nietzsche.

La corruption de la consommation

Les jeunes hommes qui mettent à mal les villes françaises ne suivent pas les règles strictes de l'islam, ils ne mangent pas halal, ils ne s'habillent pas en djellaba arabe traditionnelle, mais en sweat à capuche et en chaussures de rappeur.

Ils sont français depuis deux générations, ils parlent français et pensent comme des Occidentaux, leur imaginaire collectif est celui du consumérisme bourgeois : luxe, richesse, belle vie sans effort et sans sacrifice.

Pas d'idées politiques ni de passion sociale, ils veulent devenir rappeurs, influenceurs et autres métiers déments de l'époque du nihilisme et de la décadence.

Leur plus grande aspiration n'est pas le martyre pour l'islam, mais de prendre la place des Français blancs dans les quartiers huppés, poussés par l'envie et non par la foi. La folle politique d'immigration les a confinés dans les banlieues dégradées, les isolant de la société dans des banlieues urbaines dégradées, les isolant des riches qui les aiment théoriquement et les détestent en réalité.

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Des promesses trahies

Les progressistes responsables de l'invasion migratoire pour une main-d'œuvre bon marché sont attaqués par ceux qui se sentent trahis. Les promesses d'intégration et de partage n'ont pas été tenues malgré des investissements économiques importants, les nouveaux Français ne savent pas quoi faire des formations qu'on leur prodigue, ils veulent la place et la protection sociale de ceux qui les ont trompés. Les voyous déchaînés des banlieues n'ont pas incendié les cathédrales symboliques du catholicisme au nom de l'islam, mais ont pillé des magasins de luxe.

Ils manifestent un désir de vengeance, d'affirmation des besoins fondamentaux, de conquête de territoires.

L'expansion islamique qui a débuté au 7ème siècle était portée par une vision forte, la conversion des infidèles, la création d'un monde qui répondrait à la volonté de puissance des disciples de Mahomet.

Les nouveaux insurgés n'ont pas affirmé la supériorité de leur religion, ils ont seulement exprimé le désir de remplacer ceux qu'ils considéraient comme des exploiteurs et des ennemis.

Les soldats du capitalisme

La société du profit et de la consommation compulsive a éradiqué les pulsions religieuses et idéologiques pour les remplacer par un irrépressible besoin de possession. Pas de nostalgie des origines et des patries abandonnées, car les nouveaux Français font partie intégrante du capitalisme terminal.

Comme les autres jeunes d'une époque sans âme, ils n'aspirent qu'à la richesse facile, à la fortune sans sacrifice, à la célébrité sans mérite. Privés des archétypes de leur lignée, ils sont esclaves de la basse matérialité comme beaucoup de jeunes contemporains. Petits bourgeois exclus du banquet des riches, ils regardent la vie des plus fortunés avec l'eau à la bouche comme des affamés devant la vitrine d'une pâtisserie.

Leur ressentiment et leur colère sont animés par l'envie qui a toujours animé les faux révolutionnaires, non pas le désir de justice sociale, mais de substitution dans les privilèges.

Les jeunes d'origine africaine veulent les villes des Français et aussi des Italiens, comme on l'a vu à Peschiera del Garda l'été dernier, où les hooligans ont occupé militairement la ville.

Les violences de Cologne et de Milan dénoncent l'attitude prédatrice à l'égard des jeunes filles européennes considérées comme un butin de guerre. Juridiquement français, italiens, belges et allemands, sans l'avoir voulu, ils prennent par la force ce qu'ils considèrent comme leur et ce qui appartenait aux Européens. Des peuples vieux et sans élan vers l'avenir, des ethnies mourantes qui n'engendrent pas d'enfants et n'ont plus rien à transmettre.

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La psychopathologie du rêve nié

Les importés sont au contraire pleins d'énergie vitale, prolifiques et agressifs, pleins de colère parce qu'ils se sentent exclus. Ils souffrent de troubles dissociatifs dus au manque d'intégration entre la sphère de la conscience, puis de la pensée avec leur identité et avec la mémoire de leurs ancêtres. Les symptômes sont une identité confuse, ni arabe ni française, et des difficultés à entrer en relation avec les autres citoyens qu'ils ressentent comme des ennemis.

La pathogénie du trouble est dans le traumatisme du refus de faire partie de la nation qui les a arrachés à leurs origines pour les marginaliser dans des ghettos. L'immigration sauvage est un crime contre les autochtones envahis, mais aussi contre les déracinés volés à leur patrie par le mirage d'un bien-être illusoire.

La réalité est bien différente du rêve : marginalisation, pauvreté, exploitation, travail d'esclave sous-payé.

Les rares qui parviennent à s'intégrer au Système perdent leurs ambitions de dresseurs de barricades et deviennent l'objet de la haine et de la rage de tous les autres, restés à l'extérieur pour observer.

La société nourricière produite par la domination du grand capital ne respecte personne, elle exploite les derniers comme de la chair à canon, n'épargnant même pas ceux qui la soutiennent et la nourrissent, en sacrifiant leur vie au travail et au succès.

Source : centrostudiprimoarticolo.it

lundi, 17 juillet 2023

Le sommet de l'OTAN à Vilnius, "pathétique et dangereux" selon l'ambassadeur Alberto Bradanini

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Le sommet de l'OTAN à Vilnius, "pathétique et dangereux" selon l'ambassadeur Alberto Bradanini

par Giulio Chinappi

Source: https://www.cese-m.eu/cesem/2023/07/vertice-nato-a-vilnius-patetico-e-pericoloso-secondo-alberto-bradanini/

Le sommet de l'OTAN à Vilnius n'a été qu'une provocation de plus contre la Russie et la Chine, rapprochant le monde de la catastrophe, comme le confirment les propos de l'ancien ambassadeur Alberto Bradanini.

Le sommet de l'OTAN qui s'est tenu ces jours-ci à Vilnius, capitale de la Lituanie, n'a pas manqué de susciter des réactions au sein de la communauté internationale. Alors que le monde occidental croit encore tenir entre ses mains les rênes du destin du monde, le reste de la planète observe avec un mélange de pitié, d'horreur et de dégoût les spectacles pathétiques organisés par les États-Unis et leurs vassaux européens, qui ne font que montrer qu'ils ne comprennent pas que le nouveau monde multipolaire ne laissera aucune place aux projets hégémoniques de Washington.

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À cet égard, Alberto Bradanini (photo), l'ancien ambassadeur italien en Iran et en Chine, que nous avons eu l'occasion d'interviewer il y a quelque temps, a eu des mots très durs face aux journalistes de l'agence de presse russe TASS, quand il a critiqué le sommet qui s'est tenu à quelques kilomètres de la Russie de manière inutilement provocatrice. "Ce qui est ressorti du sommet de l'OTAN de Vilnius est pathétique et dangereux", a déclaré l'ancien diplomate. "Tout d'abord parce qu'il était truffé de mensonges fabriqués de toutes pièces selon lesquels l'OTAN dirigée par les États-Unis devrait défendre la paix et la stabilité, et non soutenir la pathologie impériale américaine, imposer une domination unipolaire et soutirer encore plus de richesses et de prospérité à une Europe incapable de la moindre dissidence ou opinion propre", a déclaré l'ancien diplomate.

Bradanini a attiré l'attention sur des signes alarmants tels que la désignation, dans le document final, de certains autres pays comme des menaces présumées pour la démocratie en Occident. En particulier, l'acharnement du document final contre la Chine, qui ne fait que démontrer comment les États-Unis ont l'intention d'étendre le conflit à la région Asie-Pacifique, en utilisant la provocation de Taïwan contre la Chine exactement de la même manière qu'ils l'ont fait avec l'Ukraine dans un but anti-russe, est une source d'inquiétude. "Les conclusions de ce sommet sont également dangereuses car dans le texte long et incompréhensible (11.256 mots farcis d'idéologie, de préjugés et de mensonges) du document final, outre la Russie et la Biélorussie, d'autres pays sont également cités, dont beaucoup se trouvent en dehors de la zone d'intérêt de l'Atlantique Nord, ce qui pourrait mettre en péril non seulement la paix, mais aussi la démocratie dans le Royaume du Bien, c'est-à-dire en Occident. Il s'agit de la Chine, de la Corée du Nord et de l'Iran, qui ne veulent pas se soumettre à la domination unipolaire de la seule nation indispensable au monde, telle que définie par Bill Clinton", a déclaré M. Bradanini.

Le sommet de Vilnius montre ainsi que les États-Unis, et par extension leurs vassaux européens, se préparent à un conflit mondial majeur contre la Russie et la Chine, alors qu'aucune proposition concrète n'a été faite pour parvenir à la paix, ce qui n'est manifestement pas dans les plans de Washington. Au contraire, M. Bradanini estime que le compromis est nécessaire pour parvenir à la paix, comme nous l'enseigne l'histoire de toutes les guerres passées : "Si la paix avait été le point central de la discussion à Vilnius, nous aurions eu une proposition de compromis sur laquelle travailler, et non une demande insistante de retrait des troupes russes des territoires ukrainiens, ce qui revient à exiger de la Russie qu'elle reconnaisse sa défaite, alors qu'elle domine le champ de bataille". "Certains diront que c'est injuste. L'histoire jugera, elle a toujours enseigné que les guerres se terminent par un compromis si elles ne se soldent pas par la défaite totale d'une des parties. Mais, comme le soulignent des observateurs influents, une défaite de la Russie, un pays qui possède 6000 ogives nucléaires, n'est pas envisageable. L'OTAN souhaite toujours que la guerre se poursuive, au prix de vies ukrainiennes, confirmant ainsi son irresponsabilité politique et son cynisme lorsqu'elle se proclame maîtresse du monde", a déclaré M. Bradanini.

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L'attitude de l'OTAN montre que Washington n'est pas encore prêt à renoncer à son rôle de puissance hégémonique à l'échelle planétaire, même si les faits montrent que cette position est de plus en plus faible, car les pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine considèrent de plus en plus l'impérialisme américain et occidental en général avec méfiance. En réponse à l'émergence d'un monde unipolaire, les États-Unis reviennent aux schémas de la guerre froide, opposant un bloc sous leur direction, l'OTAN, à toutes les puissances qui tentent de se soustraire à leur domination.

Selon le ministère russe des affaires étrangères, les résultats du sommet de Vilnius "montrent que l'organisation est complètement revenue aux schémas de la guerre froide, pour protéger "notre milliard" du reste de l'humanité et sur la base de l'idéologie qui consiste à diviser le monde en démocraties et en autocraties". Il s'agit du "milliard d'or", c'est-à-dire de la population des pays occidentaux vivant largement dans l'opulence au détriment du reste de la population mondiale, qui représente pourtant la grande majorité de l'humanité. L'évolution de l'échiquier international nous montre que cette situation n'est plus considérée comme acceptable par le monde non occidental.

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Mais le sommet de Vilnius n'était pas seulement dirigé contre la Russie, la Chine et les autres pays qui ne se soumettent pas docilement aux plans de domination des États-Unis. Il a également eu pour fonction de réaffirmer la domination de Washington sur l'Europe et l'OTAN, en écartant toute tentative d'autonomie de la part de certains pays de notre continent. Aleksandr Gruško (photo), actuel vice-ministre russe des affaires étrangères et ancien représentant permanent de la Russie auprès de l'OTAN, a souligné que le sommet de Vilnius avait "enterré les derniers espoirs d'autonomie de l'Europe sous une couche d'asphalte". L'ensemble du domaine militaire de l'Union européenne a été exploité pour servir les missions d'une autre entité basée à Bruxelles, l'OTAN".

Selon le diplomate russe, "l'expansion est un outil que l'OTAN utilise pour alimenter la confrontation. Malheureusement, l'histoire nous a montré que l'OTAN ne pouvait exister sans adversaire, elle perdrait tout simplement sa raison d'être s'il n'y en avait pas". À cette fin, les États-Unis, au lieu d'accepter de s'asseoir à la table de la communauté internationale en tant que membre de celle-ci, poursuivent leurs provocations et la fabrication d'adversaires ad hoc afin de prolonger l'agonie de leur empire décadent, tandis que le monde se tourne désormais vers d'autres horizons. Si l'Europe ne s'en rend pas compte à temps, l'effondrement de l'empire américain signifiera également la fin de notre continent tel que nous le connaissons, car le centre de gravité du monde s'éloigne de plus en plus des anciennes puissances impérialistes qui ont dominé les siècles passés.

Ukraine: le parti de la guerre dans le chaos

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Ukraine: le parti de la guerre dans le chaos

Source: https://www.piccolenote.it/mondo/ucraina-il-partito-della-guerra-nel-caos

Le parti de la guerre ne trouve pas le soutien qu'il espérait. Malgré tous les efforts de Joe Biden pour offrir au monde un spectacle heureux, on se souviendra de Vilnius comme du sommet de l'OTAN où les tensions ont éclaté". C'est ce qu'a déclaré David Saks dans un tweet rappelant ce qui s'est passé lors du sommet.

Un sommet caractérisé par la tirade intempestive de Zelensky contre les dirigeants de l'Alliance atlantique pour ne pas avoir admis l'Ukraine en son sein ; par la colère de ses interlocuteurs, qui lui ont demandé de se calmer ; puis celle des faucons, furieux contre l'administration Biden pour cette décision. Enfin, la rencontre Zelensky-Biden, plutôt discrète, à tel point qu'elle est passée presque inaperçue alors qu'elle aurait dû être le clou du spectacle.

Ces choses sont bien connues et ont été rapportées plus ou moins par tous les médias occidentaux, malgré les euphémismes de circonstance, nécessaires pour ne pas faire sombrer lamentablement le petit théâtre qui se joue depuis un an et demi.

Dans le parti de la guerre, ils commencent à s'entre-déchirer

La conclusion de Saks est intéressante: "La contre-offensive ukrainienne n'a pas répondu aux attentes, le champ de bataille est jonché d'énormes quantités d'armes occidentales très onéreuses, réduites à l'état de débris fumants, les chiffres des pertes ukrainiennes sont horribles et les États-Unis sont à court d'obus d'artillerie de 155 mm, à tel point qu'ils sont contraints de faire le choix dégradant d'envoyer des bombes à fragmentation. L'effort de guerre est de plus en plus chaotique et le parti de la guerre commence à s'entre-déchirer".

Le parti de la guerre ne sait plus quoi faire, toutes ses utopies s'étant effondrées et ayant été vendues au monde comme autant de dogmes incontestables. Il navigue à vue, comme en témoigne l'arrivée surprise du président sud-coréen Yoon Suk Yeol à Kiev, un énième coup de théâtre qui réussira au mieux à débloquer la demande d'armes sud-coréenne jusqu'ici refusée, comme le mentionne la BBC, et qui partira en fumée comme les autres.

Le fait est que, jusqu'à présent, "Washington a essayé d'éviter les choix difficiles", comme l'écrit George Beebe dans Responsible Statecraft. En fait, "nous avons exclu tout compromis qui augmenterait les chances d'une paix négociée avec la Russie, pensant que nous pouvions imposer aux Russes une capitulation à bon compte sans risquer une implication beaucoup plus importante de l'OTAN". Cette stratégie a échoué.

L'impasse et les choix difficiles

Les tenants du parti de la guerre savent que la situation des forces ukrainiennes est dramatique. Ils le savent parfaitement, mieux que quiconque. Même le chef d'état-major du renseignement du ministère américain de la défense, John Kirshhofer, qui, interrogé par Bloomberg, a déclaré: "Nous sommes dans une impasse".

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Et ils savent que les armes de l'OTAN - des bombes à fragmentation aux missiles Storm Shadow et autres diableries de ce genre - ne changeront pas la situation. Kirshhofer ajoute : "Aucune de ces armes n'est malheureusement le Saint Graal que les Ukrainiens recherchent pour percer".

Face à l'échec flagrant des théories jusqu'alors dominantes, l'OTAN aurait dû revoir sa stratégie, poursuit M. Beebe, afin de combiner les initiatives de défense de l'Ukraine et de l'Europe avec les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre.

Nous n'avons pas vu un tel changement à Vilnius", conclut M. Beebe. Et il ajoute: "La rébellion ratée des mercenaires de Wagner le mois dernier a donné à Washington l'espoir de voir la Russie imploser, perdre la guerre en Ukraine et permettre aux États-Unis d'éviter des compromis difficiles. Mais l'espoir, comme on dit, n'est pas une stratégie".

dimanche, 16 juillet 2023

La revue de presse de CD - 16 juillet 2023

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La revue de presse de CD

16 juillet 2023

Revue de presse garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« [Avant] la critique de la société industrielle et du mythe du progrès continu était une chasse gardée du Club de Rome, dont nous n’avons compris que récemment l’origine, les ramifications et la fonction. C’était pour l’essentiel un précurseur du WEF de Davos et du malthusianisme transhumaniste de son patron le Dr ‘Frankenschwab’. »

Slobodan Despot, in Antipresse, n° 394.

EN VEDETTE

« La boussole ». L’UE veut imposer sa souveraineté géostratégique aux États-nations

Par Frédéric Éparvier, cadre dirigeant d’une grande entreprise française à caractère stratégique. Son étude sur la France China Foundation avait fait date. Cadre-dirigeant d’une grande entreprise stratégique, Frédéric Éparvier revient avec un article qui nous dévoile les coulisses de Bruxelles. Ou comment Ursula von der Leyen essaie – par-delà les traités – de conquérir des pouvoirs en stratégie militaro-industrielle… pour le compte de l’OTAN bien sûr ! En devenant présidente de la Commission européenne en 2019, Ursula von der Leyen, entre autres choses, annonça que la Commission devait devenir une commission géopolitique. Attention, en parlant de la Commission, elle parlait tout autant de l’institution que de la durée de son mandat. Ainsi en est-il de l’Union européenne, le flou du vocabulaire permet les dérives de l’action et, partant, le jeu du pouvoir au détriment des nations. Après quatre années de travail – c’est-à-dire de réunions à deux (« bilogue » en verbiage bruxellois), à trois (« trilogue »), etc. –, le Conseil de l’Europe a fini par accoucher le 21 mars 2022 de son grand œuvre : « La boussole stratégique ». Un épais document de 47 pages, mal écrit, pesant comme un blini, bourré de répétitions, et souvent composé de compromis vaseux. Quand « La Boussole » a été conçue, la France était tout à sa politique « indo-pacifique ». Pour obtenir l’assentiment des Espagnols qui n’en peuvent mais, les Français durent accepter l’inclusion d’une référence à l’Amérique latine qui compte pour les Espagnols, alors que l’Indo-Pacifique… Résultat des courses, le paragraphe de « La Boussole » qui liste les priorités est édifiant. Appréciez le florilège…

polemia.com

https://www.polemia.com/la-boussole-lue-veut-imposer-sa-s...

AFRIQUE

Ne pas faire de la malaria en Afrique le fonds de commerce d’un vaccin business commandité

Au regard de la dissimulation frauduleuse pour le long terme, des effets secondaires des vaccins, rien ne vaut de jouer à une roulette dont les dés sont pipés d’avance par une culture industrielle dont la rentabilité est de maintenir les gens malades au lieu de les guérir… En matière de politique vaccinale et sous le prétexte de l’amélioration de la condition sanitaire des enfants, l’Afrique fait à nouveau face à une récidive pharmaceutique préjudiciable. Depuis 2022 et face au rejet massif par l’Afrique des injections ARNm Covid-19, les firmes pharmaceutiques affichent une politique plus hardie pour introduire en Afrique, toute une gamme de nouveaux vaccins tout en voulant faire table rase des expérimentations malheureuses vécues par le passé par les couches vulnérables notamment infantiles.

reseauinternational.net

https://reseauinternational.net/elementor-331447/

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Afrique. Quand les bobos délogent les Massaïs pour leur « écotourisme »

Le tourisme vert, c’est un peu comme le développement durable : un oxymore. Sans parler des slogans du genre « voyager pour sauver la planète », dont raffolent les nouvelles générations greenwashed, qui veulent faire dans la dictature écologique sans vouloir renoncer à leur petit confort globaliste hyper-polluant. Et c’est pour complaire ces bobos et satisfaire leurs désirs de terres incontaminées et de contact avec le bon sauvage, que des peuples originels sont expulsés, menacés… et risquent tout bonnement de disparaître.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/07/14/222463/afrique-qua...

ALLEMAGNE

Guerre en Ukraine : l’Allemagne veut sa revanche sur 1945

L’hypothèse selon laquelle l’axe anglo-saxon est au cœur de la guerre par procuration menée en Ukraine contre la Russie n’est que partiellement vraie. L’Allemagne est en fait le deuxième fournisseur d’armes de l’Ukraine, après les États-Unis. Lors du sommet de l’OTAN à Vilnius, le chancelier Olaf Scholz a promis un nouveau paquet d’armes d’une valeur de 700 millions d’euros, comprenant des chars supplémentaires, des munitions et des systèmes de défense aérienne Patriot, plaçant Berlin, comme il l’a dit, à l’avant-garde du soutien militaire à l’Ukraine. Le ministre allemand de la défense, Boris Pistorius, a souligné que « ce faisant, nous contribuons de manière significative au renforcement de la capacité de résistance de l’Ukraine ». Toutefois, la pantomime qui se joue peut avoir des motifs multiples. L’analyse de M. K. Bhadrakumar.

vududroit.com

https://www.vududroit.com/2023/07/guerre-en-ukraine-lalle...

AMÉRIQUE CENTRALE

Le chantage otano-européiste ne passe pas en Amérique latine

Les régimes occidentaux n’arrivent pas à dicter leur agenda à l’écrasante majorité planétaire, y compris aux nations latino-américaines. Et ce à l’approche du Sommet entre le bloc européiste nommé UE et la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC). Une situation qui met fortement en colère l’establishment atlantiste, mais qui confirme si ouvertement l’impossibilité à un quelconque retour vers les rêves des nostalgiques de l’unipolarité. Les pays d’Amérique centrale et latine ont repoussé les tentatives de l’Union européenne visant à obtenir le soutien du continent pour l’Ukraine et ont appelé à des réparations coloniales dans une contre-proposition de projet de déclaration du prochain sommet avec l’UE – écrit Euractiv. Toujours selon ce même instrument prétendument médiatique bruxellois – le texte initial de la déclaration conjointe proposé par l’UE comprenait plusieurs paragraphes sur le soutien en faveur de l’Ukraine. Toutefois, les États d’Amérique latine « ont supprimé tout ce qui concernait l’Ukraine ». Il faut par ailleurs rappeler que les forces européistes avaient tout fait pour permettre la participation du chef du régime kiévien Zelensky audit sommet, via une invitation de l’Espagne (au passage l’ex-puissance colonisatrice de la grande partie d’Amérique latine), mais cette participation avait été annulée suite au refus des dirigeants latino-américains.

observateurcontinental.fr

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Le rôle des ONG et des groupes religieux américains en Amérique latine

L'Amérique latine est une région particulièrement intéressante pour les États-Unis, qui cherchent à exercer une influence mondiale. Cependant, les pays d'Amérique Latine sont des territoires avec leurs propres caractéristiques, évoluant dans un scénario similaire en raison de leur histoire et de leur culture communes. Pour comprendre la spécificité de la région, il faut remonter au début du 19ème siècle, lorsque les peuples américains, littéralement « asservis » par les colonies européennes, ont commencé à lutter pour leur indépendance. Une fois libres, ils ont commencé à créer des États individuels, à établir des constitutions et à s'organiser pour résister à l'impérialisme. À cette époque déjà, les mots « liberté » et « souveraineté » n'étaient pas des mots vides de sens pour de nombreux pays. La recherche de leur propre voie a donné lieu à des politiques de gauche et de droite dans les pays d'Amérique latine. Ces politiques étaient souvent extrêmement radicales, mais les dirigeants autoritaires et rigides étaient toujours remplacés par des démocrates idéologiques et vice versa.

euro-synergies.hautetfort.com

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ASIE

Comment l’Otan prépare son entrée en Indo-Pacifique

Pour le Centre de réflexion interarmées, « l'extension » de l'Otan à l'Indo-Pacifique est en préparation depuis vingt ans. Son unique but : servir les intérêts américains. Par les généraux (deuxième section) Daniel Schaeffer, membre d’Asie21, ancien attaché de défense en Thaïlande, au Vietnam et en Chine, et Grégoire Diamantidis, membre du Cercle de réflexion interarmées (CIR). Le Cercle de réflexion interarmées est un organisme indépendant des instances gouvernementales et de la hiérarchie militaire. Il regroupe d’anciens militaires – en majorité des officiers généraux et supérieurs des trois armées – et quelques civils. Il a pour objectif de mobiliser les énergies, afin de mieux se faire entendre des décideurs politiques, de l'opinion publique et contribuer ainsi à replacer l'armée au cœur de la nation dont elle est l'émanation. Il n’exprime pas la position officielle des autorités politiques et militaires françaises. Nous reproduisons cette note, fascinante, sur l’entrée de l’Otan en Indo-Pacifique.

eclaireur.substack.com

https://eclaireur.substack.com/p/comment-lotan-prepare-so...

La lutte d’influence entre la Chine et le Japon au Cambodge, symbole d’une rivalité montante en Asie du Sud-Est

Chine et Japon sont toujours en rivalité en Asie et cela se manifeste notamment par les luttes d’influence qu’ils se livrent au Cambodge. Les années 1990 de l’après-guerre froide témoignent d’une nouvelle dynamique politique de Pékin et Tokyo en Asie du Sud-Est, alors que le soft power s’insère dans les rhétoriques et agendas politiques. Cet outil est la capacité de certains États à « obtenir les résultats ou les objectifs de leur politique étrangère par la cooptation plutôt que par la force, à modifier les comportements des autres États en étant attractifs et à maintenir leur réputation et leur image d’acteurs responsables dans les relations internationales ». Joseph Nye, son auteur, lie la puissance douce à « l’attractivité culturelle » d’un pays, ainsi qu’à ses « valeurs et politiques internes », et à ses « politiques étrangères », un pouvoir d’influencer dans son propre intérêt, à travers une cooptation qui nécessite le respect et la crédibilité de cet État. Du fait de l’interdépendance des économies, le commerce et les investissements participent aussi au Soft Power, en modérant « les investissements étrangers des États pour des avantages mutuels », ce qui renforce leur attractivité et leur influence. Forts de leurs essors économiques et de leurs places grandissantes au sein de l’échiquier géopolitique international, la Chine et le Japon ont adopté le concept de Soft Power, et le projettent via leur aide économique, leurs investissements, leur diplomatie publique et leur culture. Depuis les années 1990 et le début de la reconstruction du Cambodge à la suite de sa guerre civile, la Chine et le Japon ont mis en place des stratégies diplomatiques d’influence autour de ce territoire d’Asie du Sud-Est, impactant son développement et sa politique étrangère.

revueconflits.com

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CHINE

Les constructeurs automobiles chinois à la conquête du monde

La Chine dispose désormais de constructeurs automobiles très performants, tant dans l’électrique que dans le thermique. Maitrisant les nouvelles technologies et pouvant rivaliser avec les constructeurs américains et européens, ses entreprises se lancent à l’assaut de ces marchés. 

revueconflits.com

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COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Trafic d’enfants : il y a plus d’esclaves aujourd’hui qu’il n’y en avait avant l’abolition de l’esclavage

L’avocat Marc Amblard a vu le film Sound of freedom. Il raconte dans Les 4 Vérités :

« […] Rappelons que le film décrit le combat de l’agent américain Tim Ballard contre le commerce d’enfants. Notamment son enquête pour retrouver une fillette enlevée par des trafiquants colombiens. Évidemment, son cas est loin d’être isolé puisque la traite d’êtres humains représenterait un chiffre d’affaires annuel proche de 150 milliards de dollars. Ahurissant. On évoque également une augmentation de 5000 % de la pornographie enfantine, au cours de l’année dernière, expliquant en partie la demande croissante d’enfants à vendre. Cette activité criminelle afficherait ainsi la croissance la plus rapide au monde, éclipsant le commerce illégal des armes. On dit aussi qu’elle dépassera bientôt le trafic de drogue. L’enfant représentera alors la marchandise la plus vendue au monde. Une phrase m’a particulièrement marqué: il y a plus d’esclaves aujourd’hui qu’il n’y en avait avant l’abolition de l’esclavage. C’est dire tout le progrès réalisé en un siècle et demi… Le fait que les grands médias restent très silencieux sur la sortie de ce film, nonobstant son énorme succès, est une honte absolue. Je dirais même que c’est suspect. Sa sortie n’est toujours pas programmée en France, pourquoi ? On lui reproche d’être trop ‘’conservateur’’ et trop ‘’chrétien’’ (comment peut-on en arriver là ?). Mais ce n’est probablement pas la vraie raison. D’autant que le film est loin d’être subversif ou dénonciateur. Aucun responsable n’est directement visé et il n’est pas vraiment politiquement incorrect. Sauf peut-être si on fait le lien avec l’affaire Epstein et tous ces démocrates qui ont voyagé dans le Lolita Express. Sauf peut-être si on fait le lien avec le contenu découvert dans l’ordinateur du fils du président Biden. Sauf peut-être si on fait le lien avec la politique migratoire de la Maison blanche qui consiste depuis deux ans à supprimer les contrôles à la frontière sud du pays, ouvrant la porte à tous les trafics. Je terminerai en rappelant qu’en mai dernier, l’actuelle administration américaine a annoncé qu’elle allait mettre fin aux tests ADN effectués auprès des milliers de jeunes enfants qui traversent la frontière chaque jour, pour vérifier la parentalité. Cette précaution avait été mise en place durant le mandat de Donald Trump. La décision est d’autant plus surprenante que des rapports indiquent que près d’un adulte immigré illégal sur trois est soupçonné d’amener des enfants qui ne sont pas les siens. Nous vivons une époque formidable… »

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

Quand la télé était complaisante avec les pédophiles

Le livre de Vanessa Springora, Le Consentement, est sorti. Mais avant même sa publication, ses accusations contre l’écrivain Gabriel Matzneff ont fait polémiques. Comment un homme pouvait-il librement parler de ses actes pédocriminels à la télévision ? Comment pouvait-il publier son journal intime où il expliquait en détail ses ébats avec des enfants ? Choquant ? À cette époque, il était loin d’être le seul. Les gauchistes censeurs « moralistes » d’aujourd’hui sont l’exact face opposée des libertaires de l’époque ! Un document ? court, mais incroyable de l’INA (Institut national de l’audiovisuel).

youtube.com

https://www.youtube.com/watch?v=eUJWhaJ_EuE

Le programme d’euthanasie du Canada : Des soins de santé ?

Au lieu d’atténuer la souffrance et d’apporter des remèdes, le gouvernement canadien recommande aux pauvres, aux dépressifs, aux handicapés et aux malades de choisir le suicide. Des universitaires canadiens aussi bien que le gouvernement Trudeau prônent cela comme étant la voie la plus acceptable, pourtant cela équivaut à une relégation de ces personnes au stade d’homme de seconde-classe.

kla.tv

https://www.kla.tv/26472

DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

Thierry Breton, le néo-fascisme tranquille

La France traverse une crise politique majeure. L’État n’est plus en mesure de contrôler son territoire. Et que dire de l’économie. Les deux tiers des Français haïssent Emmanuel Macron. Qui piétine les libertés publiques et met en place un régime néofasciste. Et pour faire bon poids il fournit à un régime en panique des missiles de croisière pour frapper le territoire de la Russie. C’est-à-dire que tranquillement il déclare la guerre à la première puissance nucléaire du monde. Le gouvernement est muet, l’ensemble de la classe politique représentée au Parlement fait de même. Pas un élu à l’exception de Dupont Aignan aucune autorité intellectuelle ou morale n’élève la voix pour s’inquiéter de l’abîme vers lequel cet homme emmène le pays. Pour la mise en place de ce qui commence à ressembler à un régime néofasciste (même Julien Dray commence à s’inquiéter) Macron dispose d’hommes de main qui n’ont aucun scrupule. Il faut écouter l’effarant entretien donné par le commissaire européen Thierry Breton à France Télévisions, où l’intéressé vient annoncer triomphalement qu’il est arrivé à ses fins avec la mise en place d’une réglementation européenne de censure a priori sur les réseaux sociaux. Rappelons que ce personnage, quintessence du Capital endogame à la française, a été nommé à la Commission européenne en remplacement d’une autre haute fonctionnaire adepte du pantouflage gourmand, choisie par Macron mais refusée par le Parlement européen pour cause de rapports jugés trop élastiques avec la morale publique. Breton s’est récemment signalé par des vitupérations contre les réseaux sociaux, qu’il accuse à demi-mot de véhiculer une parole d’opposition politique aux oligarchies en place. Sous prétexte de lutter « contre la haine en ligne », il décrit un dispositif destiné en fait à bâillonner toute parole dissidente.

vududroit.com

https://www.vududroit.com/2023/07/thierry-breton-le-neo-fascisme-tranquille/#respond

Terrorisme : le retraitement suspect des informations de la DGSI par l’AFP

Tout a commencé avec la publication d’une intéressante interview dans les colonnes du Monde, dimanche 9 juillet. Le patron de la DGSI, Nicolas Lerner, décrit les nouveaux profils de terroristes potentiels. Si le terroriste islamiste est évidemment le profil le plus courant, le patron des renseignements intérieurs pointe l’émergence des risques terroristes d’ultra-droite et d’ultra-gauche. Lerner estime aussi que « la manière dont l’ultra-gauche investit la sphère environnementale est un sujet de préoccupation ». Comme à chaque fois qu’un quotidien ou un quelconque média fournit un contenu à portée nationale, il est de coutume de voir l’Agence France-Presse en tirer une dépêche disponible à toutes les rédactions abonnées. Et comme le veut la coutume, l’AFP titre avec l’angle qu’elle a considéré comme étant le plus pertinent. Elle a choisi ce titre : « Le patron de la DGSI alerte sur la « résurgence » des actions violentes d’ultra-droite. » Un titre repris par tous les principaux médias. De Ouest-France au Figaro en passant par Le Parisien ou encore France Info.

bvoltaire.fr

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Nucléaire, éolien : quelle évolution du discours médiatique en France ?

Une analyse des discours médiatiques sur une période de près de deux décennies révèle les tendances, les controverses et les préoccupations entourant ces deux sources d’énergie. Elle souligne également l’importance du contexte politique et social dans la construction de ces discours. Le discours médiatique est non seulement un reflet, mais aussi un producteur d’opinions. Ayant un contact direct avec les décideurs politiques, la presse sélectionne et échantillonne à partir d’une gamme d’informations et de sources possibles. C’est pourquoi elle joue un rôle clé dans l’amplification sociale des risques ou des bénéfices ; les débats autour de la place du nucléaire et des énergies renouvelables dans le mix énergétique ne fait pas exception en la matière. Dans ce contexte, nous nous sommes intéressés, dans le cadre des travaux de la Chaire Energy for Society de Grenoble École de Management, aux discours émergents dans la presse française sur l’énergie nucléaire et éolienne, et leur évolution dans le temps. Nous avons pour cela analysé plus de 34 000 articles de presse nationale (de journaux comme Le Monde, Le Figaro, Les Échos ou Libération, à la fois les plus vendus et représentatifs d’une diversité de bords politiques) publiés entre 2005 (quand l’énergie éolienne commence à être déployée en France) et 2022. Ce travail a été articulé en deux temps : une analyse textuelle algorithmique pour faire émerger les grandes classes de mots par période ; et une analyse qualitative au travers des citations d’articles les plus représentatives par classe pour mieux comprendre leur contexte de production, et donc l’image de ces infrastructures.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/07/09/459407-nucleaire-...

Revue de presse alternative du 10 juillet 2023

Un sommaire très copieux cette semaine pour cette RDP de « réinformation » face à la propagande de nos médias de grand chemin. La guerre en Ukraine ; la relation Chine-Occident ; le sommet de l’Organisation de Coopération de Shangaï ; le monde occidental.

lesakerfrancophone.fr

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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

Les voitures électriques à la remorque de l’écologie : une catastrophe économique ?

On nous avait annoncé une révolution : ce n’est pas vraiment ce qui semble se profiler. Même si Tesla vient de vendre, en France, sa 100.000ème voiture, les grands constructeurs investissent laborieusement et peinent à convaincre leur public, que le thermique rassure encore davantage. Les écueils sont pluriels, les contraintes pas toujours suffisamment annoncées, et les surprises de taille. Forcer la réalité sous couvert d’idéologie ne donne généralement rien de bon. Quand on pense à l’imposition du tout électrique pour les ventes de voitures à l’horizon 2035, on se prend à se pincer le bras. Le « zéro émission nette » est vraiment une obsession aveuglante.

reinformation.tv

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Pour en finir avec les éoliennes. Partie 1 : des promesses aux réalités

Ce projet sur lequel on travaille depuis plus de six mois avec le Fil d’Actu vient de sortir ! Il s'agit de la première partie de notre documentaire sur les éoliennes, qui suscitent une colère grandissante. Pour mieux comprendre l'ampleur du phénomène, avec l'équipe du Fil d'Actu, nous avons rencontré élus locaux, riverains et experts du sujet. Nous vous livrons donc ici la première partie de notre enquête, consacrée à la réalité derrière les promesses de production d'énergie « verte » et infinie… La seconde partie sortira à la rentrée. Bon visionnage, prenez soin de vous !

Le Fil d'Actu - Officiel

https://www.youtube.com/watch?v=sJJY2e9qGoE&t=263s

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ÉCONOMIE / ESCLAVAGISME

Naissance, nature et liberté

Avis aux intéressés : les 5ème « rencontres internationales contre les technosciences » auront lieu à Alessandria, en Italie, les 28, 29 et 30 juillet 2023. (Voir le programme et les détails pratiques). Ces rencontres sont organisées par Resistenze al Nanomondo avec qui nous avons participé aux Enfants de la machine, le n° 65 de la revue Écologie & Politique, publié en novembre 2022 et consacré à l’eugénisme, aux biotechnologies et à la reproduction artificielle de l’humain. Si vous l’avez manqué, il est épuisé – mais vous pourrez en lire l’édition italienne à l’automne, si vous lisez l’italien ? Non ? Alors il ne vous reste qu’à lire Naissance, nature et liberté, notre contribution à ce volume collectif ; ou encore Les lettres simiesques du Professeur Bonobo, dont nous avons déjà posté quatre spécimens ; et qui dissèquent les accusations d’« écofascisme » portées par L’Illustre Professeur Flappi et ses pareils contre notre livre et ses auteurs. « Écofascistes » (var. « biocentrés »), c’est l’infâmie en vogue à l’extrême-gauche de la Machine pour disqualifier les défenseurs d’une humanité libre dans un monde vivant. Quitte, par ailleurs, à radoter ad nauseam les mots d’ordre confusionnistes de la cybernétique et de la deep ecology fusionnées: « Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend ». Nous les cyborgs, les transhumanistes, technologistes et machinistes. Nous et nos machines. Nous, machines. Nous la Machine Nature. Car la nature est une machine et les machines sont naturelles. En même temps, oui. Aussi n’est-il pas question d’être « binaire » ou « dualiste», de choisir ou de distinguer entre l’une et l’autre – ce serait « fasciste »

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Une découverte : l’Atlas interculturel de Business France. Balade dans le maquis de l’export

Le travail effectué par les équipes de Business France doit être salué car il a été initié sur la base d’une prise de conscience de l’impact des facteurs culturels en contexte professionnel. Il s’est étalé sur plusieurs années et a mobilisé un personnel important dans de nombreux pays. Surtout, il partage quantité de témoignages et de retours d’expérience qui en font sa vraie richesse. Rien ne remplace en effet le vécu, les observations sur le terrain, les anecdotes réelles, pour identifier des fréquences de certains phénomènes. C’est un point important. L’Atlas réunit des informations culturelles « sans prétendre à l’exactitude scientifique » (le panel par pays est trop limité, parfois réduit à un seul témoin, et la méthodologie reste très empirique), tout en permettant cependant de repérer des « tendances » (le terme apparaît à 48 reprises dans le rapport) culturelles, un terme assez rigoureux pour que des enseignements soient tirés des témoignages mais assez large pour qu’on prenne les résultats avec prudence : « Comme dans toutes les questions interculturelles, les clivages ne sont pas tranchés. Il faut se contenter de parler de tendance. » (p.31) L’Atlas a également le mérite d’être en prise directe avec les évolutions en cours. Il évoque par exemple la montée de l’individualisme en Corée du Sud ou l’expressivité grandissante des Tunisiens après le renversement de la dictature. Il faut aussi saluer toute la section sur les systèmes éducatifs dans la mesure où « l’éducation influence la manière de travailler » (p.44), une préoccupation qui m’est chère (voir sur ce blog Les systèmes éducatifs, clés essentielles de compréhension des différences culturelles). Une limite importante concerne la mobilisation du modèle de Geert Hofstede, notamment ces catégories fort peu pertinentes et si mal nommées de « masculinité » et « féminité » des cultures (pp.33-37). Les rédacteurs de l’Atlas en sont cependant conscients quand ils expliquent (p.46) que le modèle Hofstede « date un peu » (puisque basé sur une étude réalisée de 1973 à 1979…) et « présente des limites » car Hofstede a effectué ses recherches chez les employés d’IBM dans le monde, d’où la question tout à pertinente qu’ils posent : « la culture d’entreprise IBM a-t-elle exercé une influence dans les résultats de l’étude ? »

gestion-des-risques-interculturels.com

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La RSE est-elle un commerce d’indulgences ?

La Responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSE) est-elle devenue une forme moderne d’indulgence ? Philippe Silberzahn examine les critiques selon lesquelles la RSE est utilisée par certaines entreprises comme un moyen de dissimuler leurs pratiques condamnables tout en affichant une fausse vertu.

contrepoints.org

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ÉDUCATION

Émeutes : L’avis du pédopsychiatre Maurice Berger, « La seule chose qui va souvent gêner ces mineurs, ce sont les ennuis que cela crée à leur famille. »

30 % des gardés à vue étaient des mineurs durant les émeutes. Face à la violence juvénile en France, le pédopsychiatre Maurice Berger, qui travaille avec des mineurs violents propose de courtes peines de prison, seul moyen pour certains « de prendre conscience de la gravité de leurs actes », et de responsabiliser les familles, notamment par une sanction financière, voire une peine de prison dans certains cas.

fdesouche.com

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ÉNERGIE/SCIENCES

Le fiasco de Siemens, un rude coup de sirocco pour les éoliennes

Siemens Energy a secoué tout le secteur éolien fin juin en mettant en garde contre des composants défectueux et des défauts de conception de ses éoliennes. Le PDG de sa filiale espagnole Siemens Gamesa a annoncé le 23 juin des défauts « bien pires que ce que j’aurais cru possible » sur les rotors des turbines des installations terrestres. Cette annonce a fait plonger vertigineusement la maison mère Siemens Energy en bourse (- 37 % à Francfort, soit 6 milliards d'euros de capitalisation boursière partis en fumée en une seule journée). Mais le fabricant, qui a annoncé 2.900 suppressions d'emplois dans le monde dans sa filiale d’éoliennes Gamesa dont il vient de prendre le contrôle total, peine aussi à augmenter les capacités de production de ses parcs d’éoliennes offshore. En réalité, c’est l’ensemble du secteur éolien qui traverse des trous d’air. La divulgation par Siemens Energy des problèmes de qualité de ses nouveaux modèles d'éoliennes a révélé des difficultés plus larges dans un secteur souffrant d'un développement précipité, de la flambée des coûts des matériaux, de la perturbation de la chaîne d'approvisionnement causée par la crise sanitaire, et d'une mauvaise anticipation du marché. Siemens a estimé à plus d’un milliard d'euros la résolution de ses problèmes techniques mais la facture finale pourrait être nettement plus salée.

laselectiondujour.com

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Renverser le paradigme de l'énergie : les low-tech, la question de l'innovation et des besoins réels... Entretien avec Jean Chéry (partie 2/2)

Deuxième partie de cet entretien avec Jean Chéry (voir ici la partie 1), directeur de recherche au CNRS, au laboratoire Géosciences de Montpellier, chercheur en géophysique et géodésie. Certaines découvertes dans le domaine de l'énergie, issues de la sphère des low-tech, n'intéressent pas toujours les industriels. En effet, les systèmes de « basse technologie », utiles pour leur « valeur d'usage », génèrent peu de profits. Par contraste, les systèmes dits high-tech ont une excellente profitabilité, et sont mis en avant au sein d'une économie mercantile, souvent à l'encontre des intérêts du consommateur. « L'économie de marché domine complètement l'action politique » et la société civile doit « essayer quelque chose de différent » pour amorcer un vrai changement dans le domaine de l'énergie. « Il n'y a pas tant besoin d'innovation », précise Jean Chéry, que de « d'utiliser les inventions existantes pour satisfaire les gens ». Pour ce faire, le chercheur veut sortir de la dichotomie « croissance/décroissance », sortir de l'obsession du PIB et redéfinir les besoins réels en renouant avec « le savoir de la main ». Pour cela Jean Chéry mobilise dans son ouvrage Le Monde des Non-C (auto-édité, voir le site web de Jean Chéry : https://www.le-monde-des-non-c.org), la technique, la philosophie et l'histoire en rappelant la nécessité de voir la science et les scientifiques se « déspécialiser ».

francesoir.fr

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Le professeur Raoult contre le ministère de la Vérité : « Il est extrêmement dangereux d’affirmer qu’il y a une connaissance unique »

Analyse des diverses attaques dont l’IHU-Méditerranée et le Professeur Raoult ont fait l’objet depuis 2020 et l'avènement de la crise du Covid. Des attaques « visant à me faire taire », nous déclare-t-il. Des attaques répétitives et bornées, qui passent mal dans l'opinion publique. Y compris dans les cénacles parisiens, dans lesquels l'apparente volonté du gouvernement de nuire à l'image d'un scientifique internationalement reconnu est de plus en plus considérée comme une erreur. On ne peut pas remettre en cause « la liberté de parole des universitaires ». Le Professeur Raoult évoque ces sujets dans ce « complot contre la science » à ses yeux, qui a mené à de nombreuses critiques contre l’IHU dans les médias, ces derniers ayant juste repris le rapport de l’IGAS, sans vraiment y apporter une critique objective. Le Professeur Raoult appelle à la tenue d'une commission d’enquête parlementaire ou sénatoriale afin de s’assurer, non pas que les ministres « aillent en prison », mais que l’on fasse un véritable retour d’expérience sur la gestion de la crise dans l’intérêt des patients qui ont subi une perte de chance avérée. Il évoque aussi l’enquête parlementaire en Grande Bretagne ou Boris Johnson est sur la sellette avec des décisions prises « au doigt mouillée » (voir le scandale des LockDown Files).

francesoir.fr

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ESPAGNE

Durant tout un débat pour les législatives un candidat d’extrême-gauche a tourné sa tête pour ne pas regarder la candidate du parti anti-immigration Vox « N’êtes-vous pas du parti féministe ? Pourquoi ne me regardez-vous pas en face ? »

Le candidat de la coalition Sumar au Congrès des députés de Séville, Francisco Sierra, a été le protagoniste d’un moment surréaliste lors d’un débat organisé par Canal Sur Televisión. Ce professeur de théorie de la communication à l’université de Séville (?!) a confondu la représentante de Vox, Rocío de Meer (photo), avec une Gorgone et a dû avoir peur de se transformer en statue ! Ça se soigne !

fdesouche.com

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ÉTATS-UNIS

Sûreté des vaccins : Kennedy remporte le débat sur une chaîne grand public

L'avocat et candidat à la présidentielle affirme avec force que les autorités de santé (CDC et FDA) mentent et qu'il en a les preuves. Une émission au ton vif, traduite en français. Depuis de nombreuses années, Robert Kennedy Jr fait l’objet d’une censure systématique dans les médias et sur les réseaux sociaux en raison de ses critiques acerbes des politiques gouvernementales concernant la vaccination. On sait que le débat sur ces questions est un exercice que les experts évitent à tout prix, comme cela a encore été démontré par le refus de Peter Hotez d’en discuter avec lui dans une émission du célèbre animateur Joe Rogan, et cela malgré plus de 2, 5 millions de dollars d’incitation. Mais l’entrée de Kennedy dans la course présidentielle force peu à peu les journalistes à l’affronter publiquement sur cette question. Un défi qu’il attend depuis longtemps, et qu’il semble relever avec beaucoup d’assurance. La teneur de l’échange qui a eu lieu sur le plateau de News Nation a révélé la gravité des questions de fond soulevées par cet avocat chevronné dans le domaine de la santé, ainsi que la faiblesse des arguments « officiels » qui lui sont opposés. Retour sur quelques moments forts de ce débat, enregistré le 29 juin (à voir ci-dessous, sous-titré en français).

covidhub.ch

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GAFAM / IA

Google utilisera tout ce que vous avez publié en ligne pour améliorer son modèle d’IA

Avec la mise à jour de sa « politique de confidentialité » – expression paradoxale – le 1er juillet, Google a annoncé qu’il allait potentiellement utiliser tout ce que vous avez publié sur Internet pour améliorer son propre modèle d’intelligence artificielle. Le Large Language Model (LLM) de Google s’appelle « Bard ». Ces intelligences artificielles sont « formées » à l’aide d’entrées de données. Dont les vôtres. Auparavant, la politique de confidentialité de Google indiquait une collecte et une application plus limitées des données des utilisateurs. Comme l’a rapporté lundi la source d’information technologique Gizmodo : « Google utilise les informations pour améliorer nos services et développer de nouveaux produits, fonctionnalités et technologies qui profitent à nos utilisateurs et au public », indique la nouvelle politique de Google. « Par exemple, nous utilisons des informations accessibles au public pour aider à former les modèles d’IA de Google et à créer des produits et des fonctionnalités telles que les capacités de Google Translate, Bard et Cloud AI. » Heureusement pour les fans d’histoire, Google conserve un historique des modifications apportées à ses conditions d’utilisation. Le nouveau langage modifie une politique existante, énonçant de nouvelles façons dont vos réflexions en ligne pourraient être utilisées pour le travail des outils d’IA du géant de la technologie.

medias-presse.info

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Câbles sous-marins : Comment les États-Unis évincent la Chine de l’Internet

Selon les experts, le marché des câbles sous-marins risque de se diviser en deux blocs, l’un oriental et l’autre occidental, en raison, notamment, des craintes d’espionnage et des tensions géopolitiques. Près de 1,4 million de kilomètres de fibres à enveloppe métallique sillonnent les océans du monde entier, acheminant le trafic internet de manière fluide dans le monde entier. La fourniture et l’installation de ces câbles sont dominées par des entreprises françaises, américaines et japonaises. Le gouvernement chinois a commencé à pénétrer avec succès le marché mondial, mais les administrations américaines successives ont depuis lors réussi à exclure la Chine de vastes pans de ce marché. Cela s’expliquerait semble-t-il par des craintes d’espionnage et des inquiétudes quant à ce que Pékin pourrait faire pour perturber les actifs stratégiques exploités par des entreprises chinoises en cas de conflit.

les-crises.fr

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GÉOPOLITIQUE

La route de Samarcande et le rêve de Goumilev. Vers l’intégration de l’Eurasie

Les pays membres de l’OCS s’organisent pour peser sur la scène mondiale et proposer une autre vision du monde pour concurrencer les Occidentaux. Le huitième sommet des pays membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai (SCO selon l’acronyme anglais) les 16 et 17 septembre 2022 à Samarcande – jadis fastueuse capitale de l’unificateur éphémère d’une grande partie de l’Asie, Tamerlan (de nos jours en Ouzbékistan) – fut contemporain de grands changements d’ordre géopolitique. La Russie annexa formellement quatre régions de l’Ukraine le 30 septembre 2022 : Lougansk, Donetsk, Kherson (l’antique Chersonèse tauride hellénique) et Zaporojie, siège d’un vaste État cosaque jusqu’en 1782. Ainsi, Moscou concrétisa la reconquête de son ancien territoire dans l’est d’une ex-république soviétique devenue ennemie. Peu de temps après, les gazoducs Nord Stream I et II furent gravement endommagés par une opération de sabotage dont le gouvernement américain, sans la revendiquer ouvertement, se félicita en raison de la croissante dépendance énergétique de l’Europe vis-à-vis des États-Unis et de leurs alliés qui en est une inévitable conséquence. Le président Joe Biden avait d’ailleurs annoncé au cours d’une conférence de presse le 7 février 2022 que Nord Stream II n’existerait plus au cas où la Russie envahirait l’Ukraine. Il assura que son gouvernement avait les moyens d’obtenir ce résultat. Un lien essentiel fut en effet coupé entre la Russie et l’Allemagne et plus généralement entre Russie et Occident dans un climat d’hostilité croissante entre les États membres de l’OTAN et les pays désignés comme rivaux stratégiques ou ennemis : la Russie, la Chine, l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie qui, sans être alliés, coopèrent de plus en plus, pour les trois premiers dans le cadre de la SCO (1) et par l’intermédiaire du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ces deux associations intergouvernementales sont d’ailleurs en voie d’expansion, car de nombreux États souhaitent être admis dans l’une ou dans l’autre ; parmi eux l’Argentine, l’Égypte, l’Algérie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unissent, le Qatar, l’Indonésie et la Turquie.

revueconflits.com

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Déclaration finale du Sommet annuel des chefs d’État des pays membres de l’Organisation de Coopération de Shangaï

L’OCS marque très nettement des approches opposées à celle de l’OTAN, dans sa vision de l’organisation et de la marche du monde. Mais l’OCS n’est qu’une organisation régionale limitée à l’Eurasie. Elle ne prétend pas avoir une vocation mondiale, ni étendre son rôle au-delà des limites géographiques qu’elle semble s’être fixé. Elle est, sur ce point, très différente de l’OTAN, organisation régionale à l’origine, limitée à l’Atlantique Nord, qui est, depuis 1990, sortie de ses limites pour s’attribuer une vocation mondiale. Les campagnes menées par l’OTAN aux Proche et Moyen Orients sont très largement sorties de la zone d’application prévue au traité de l’Atlantique Nord. Plusieurs de ces interventions ont été conduites sans accord de l’ONU, sous des prétextes mensongers avérés. Aujourd’hui, une autre organisation internationale, à vocation mondiale, se pose en challenger de l’occident global (OTAN – AUKUS – G7) au moins sur le plan économique et financier : ce sont les BRICS qui souhaitent l’avènement d’un monde multipolaire et qui refusent l’ingérence permanente tous azimuts et tous prétextes des grandes alliances occidentales. Le sommet annuel 2023 des chefs d’État des BRICS se tiendra du 22 au 24 août prochain en Afrique du Sud. Les annonces faites à ce sommet pourraient bien être décisives pour l’avenir de la planète avec un élargissement qui pourrait permettre aux BRICS de creuser l’écart économique et démographique avec l’occident otanien et de montrer qu’une autre marche du monde est possible hors de la soumission aux USA. L’annonce de la création d’une monnaie nouvelle pour les échanges inter-BRICS et les adeptes du monde multipolaire pourrait bien sonner le glas pour le dollar US et surtout l’extra-territorialité du droit US qui lui est attachée, et précipiter un déclin « occidental » déjà bien entamé.

Général Dominique Delaware

https://reseauinternational.net/author/delawarde/

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Les Alpes : un obstacle au cœur de la géopolitique européenne

Écrin de verdure à consommer pour le touriste estival, terrain de jeux à explorer pour le sportif de l’extrême ou masse rocheuse à percer pour le promoteur en quête de profit ? Heureusement, ce massif au cœur de l’Europe n’est pas réductible à ces quelques stéréotypes pour le moins contemporains. Les Alpes sont d’abord un ensemble géographique se déployant sur un axe de 1200 km de long et 250 km de large (soit 193 000 km2 – plus de deux fois la taille de la Hongrie), naissant aux portes de Nice (FR) et se terminant à celles de Vienne (AT). Elles sont peuplées de 14 millions d’habitants qui se répartissent sur six pays : Autriche (28,5 % de la surface totale des alpes ; représentant 65,5 % de la surface totale du pays), Italie (27,2 % ; 17,3 %), France (20,7 % ; 7,3 %), Suisse (14 % ; 65 %), Allemagne (5,6 % ; 3 %) et Slovénie (4 % ; 38 %). Outre ces chiffes, des plus imposants, lorsqu’illustrés par une carte, les Alpes sont un relief qui contraint les échanges humains. Ainsi, à travers l’histoire, le massif connait plusieurs états : des origines jusqu’au début XIXe siècle, sa nature est essentiellement désertique – avec pour principale conséquence géopolitique les victoires napoléoniennes en Italie ; ensuite, lors de l’édification des États-nations, qui se cristallise durant la Seconde Guerre mondiale, il devient un espace barrière dont le principe se transcende dans la politique de neutralité suisse ; puis, sous l’effet de la mondialisation, il est un espace charnière désormais traversé de grandes voies de communication ; enfin, sous l’effet d’une concentration humaine toujours plus dense et de nouvelle méthode de gouvernance, il tend à devenir un hub territorial au sein de l’archipel métropolitain européen.

revueconflits.com

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GRANDE-BRETAGNE

Lockdown Files, partie 4 : les Britanniques ont-ils été « conditionnés » pour accepter de futures restrictions sanitaires comme le confinement ?

Afin d'accepter les mesures de confinement et de distanciation sociale, en cas de nouvelles pandémies, le peuple britannique a été conditionné : selon le professeur David Halpern, psychologue et directeur de la Behavioural Insights Team, une équipe d'analyse comportementale nommée par ses contempteurs la nudge unit, les citoyens du Royaume-Uni recommenceraient « assez rapidement » à porter des masques, à se confiner et travailler chez eux à l'annonce d'un nouveau virus pandémique. Interviewé par The Telegraph, dans le cadre des Lockdown Files, le professeur Halpern a fait partie du SAGE, le Scientific Advisory Group for Emergencies, soit le Conseil scientifique britannique chargé d'élaborer les réponses sanitaires à la Covid-19. Il détaille les « méthodes » qui ont été utilisées pour « persuader » la population de se confirmer aux règles édictées, affirmant qu'il est possible de « réactiver » certains comportements. Des méthodes qui ont déjà suscité de nombreuses réactions chez des députés, des médecins et des scientifiques, qui se sont interrogés sur la moralité de recourir à de telles stratégies de manipulation psychologique.

francesoir.fr

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IMMIGRATION

Si nous en sommes là, c’est à cause d’une immigration massive

Pierre Brochand a été directeur général de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) de 2002 à 2008, ainsi qu’ambassadeur de France, notamment en Hongrie et en Israël. Sa parole est extrêmement rare dans les médias. En exclusivité pour Le Figaro Magazine, il livre son regard sur les émeutes, un moment charnière de notre histoire. Selon lui, nous vivons la révolte contre l’État national français d’une partie significative de la jeunesse d’origine extra-européenne présente sur son territoire. Cette explosion est le résultat de décennies d’aveuglement et de propagande envers une immigration de peuplement dont on n’a jamais mesuré les conséquences. Il analyse le cocktail fatal que devait constituer la rencontre entre une société des individus fondée sur l’ouverture et la démocratie et l’arrivée de diasporas entières au bagage culturel totalement différent. Est-il trop tard ?

synthesenationale.hautetfort.com

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/07/0...

Qu’indique le baromètre exclusif Fdesouche du prénom musulman en France et en Bretagne ?

L’INSEE publie comme chaque année les chiffres de l’État Civil relatifs aux prénoms attribués aux enfants nés en France depuis 1900, (fichiers téléchargeables ici). Pour la 8ème année consécutive, Fdesouche a publié en exclusivité le baromètre des naissances enregistrées en France sous prénom musulman, un baromètre qui avait été contesté dans nos colonnes. Néanmoins, si l’on s’en tient à ce baromètre, on se rend compte de l’explosion en France, mais aussi en Bretagne, en Loire-Atlantique et en Ille et Vilaine.

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Dr Amine Umlil : « Alors que j'ai réussi en tant qu'immigré, on me reproche de trop bien respecter les lois de la République »

Après avoir été auditionné par l’OPECST (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques), sous la présidence de Cédric Villani, après avoir rempli sa mission de pharmacien hospitalier responsable d’un centre de pharmaco vigilance en alertant à propos des problématiques posées par l'utilisation des vaccins ARNm anti-Covid-19, le docteur en pharmacie et juriste Amine Umlil a été révoqué par le CNG (Centre National de Gestion) en février 2023. Une forme d’injustice qu’il évoque dans ce debriefing, affirmant avoir été traité « pire qu'un chien ». Amine Umlil, qui a réussi une brillante carrière professionnelle, se considère avec humilité comme « un Français de base » qui « fait son travail ». « Si moi j'ai réussi en France, c'est que tout le monde peut réussir », dit-il. Issu de l'immigration, engagé dans le milieu associatif auprès des jeunes défavorisés afin de développer l'accès à l'éducation, il estime aujourd'hui avoir « perdu [sa] crédibilité » pour leur intimer avec assurance : « Regardez, travaillez bien à l’école et cela vous donnera un avenir ! » En effet, après quinze ans d'études et l'accomplissement de sa mission en tant que pharmacien pour laquelle il a prêté serment, dans le respect des lois de la République, le docteur Umlil a été mis au ban de la société par les autorités politico-sanitaires, marginalisé et laissé sans revenus. Amine Umlil, qui n'a « jamais abordé » ses « convictions personnelles » qui « relèvent de la sphère privée », nous livre un entretien authentique, qui vient du cœur. Il évoque à la fois la science et la société, leurs « deux poids, deux mesures », leurs discriminations et rappelle que, plus que jamais, « c'est le message qui compte, pas le messager ».

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ITALIE

Vous reprendrez bien 700 clandestins supplémentaires, avec la complicité des autorités ?

Les navires des ONG pro-migrants continuent d’opérer en Méditerranée, « repêchant » des clandestins avant de les débarquer en Italie. Comme en témoignent de récentes arrivées. De leur côté, les autorités italiennes semblent faire preuve de mansuétude à l’égard de ces ONG en leur permettant de déroger à une loi mise en place par l’exécutif au début de cette année. Annonces tapageuses en période électorale, sommet européen, déplacements à répétition en Tunisie… Les faits et gestes du gouvernement Meloni ont toujours autant de mal à avoir enfin une prise sur la réalité migratoire de l’Italie. Si, ces dernières semaines, le feuilleton diplomatique entre Rome et la Tunisie a presque fini par tourner à la plaisanterie, les navires des ONG pro-migrants poursuivent, avec efficacité quant à eux, leurs allées et venues en Méditerranée, repêchant des clandestins puis les débarquant dans les ports italiens. [Vidéo]

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Italie : des gangs de jeunes immigrés sévissent dans les centres-villes

En Italie, on les nomme baby gang. Ces bandes de jeunes et très jeunes délinquants issus de l’immigration font de plus en plus la Une des journaux et occupent désormais une place non-négligeable dans le panorama de la micro criminalité. Et pas que.

breizh-info.com

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LECTURE

Konrad Lorenz, biologiste et visionnaire

La montée des violences et des problèmes que nous connaissons malheureusement aujourd’hui en France et en Europe a été vue et prévue par Konrad Lorenz il y a un demi-siècle. Les réflexions de ce grand esprit sont particulièrement utiles aujourd’hui et éclairent remarquablement bien l’actualité. Après les « émeutes de l’Aïd » que la France vient de connaître, ces phrases prennent une résonance particulière : « Les hommes des grandes cultures du passé n’ont que trop réussi à éviter les situations engendrant des réactions pénibles, ils ont atteint un état d’amollissement dangereux, qui mène vraisemblablement à la haine d’une culture. » Et la situation est d’autant plus critique que « la révolution de la jeunesse actuelle est fondées sur la haine. Une haine étroitement apparentée à la forme d’hostilité la plus implacable et la plus difficile à surmonter, je veux dire la haine nationale. En d’autres termes, la jeunesse révoltée réagit contre la génération plus âgée, comme le ferait un groupe culturel contre une ethnie étrangère. » Écrites par Konrad Lorenz après la trainée de foudre qui, en 1968, frappa les États-Unis puis l’Europe de l’Ouest, ces lignes décrivent exactement l’animosité des générations Y, Z ou « millenials » (18-35 ans) d’aujourd’hui envers les « baby-boomers » croulants accusés d’avoir semé le chaos et, par leur égoïsme forcené, conduit à la destruction de la planète en abusant des énergies fossiles pour satisfaire leur soif de consommation avant de constituer par leur longévité une insupportable charge pour les nouvelles générations à la vie moins facile.

Konrad Lorenz. Un biologiste au chevet de la civilisation, par Yves Christen. La Nouvelle Librairie Éditions, collection Longue Mémoire, 2023.

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Émeutes : après le déni total de nos gouvernants, la salutaire et éclairante rencontre entre Boualem Sansal et Florence Bergeaud-Blackler sur l’islam et l’islamisme dans nos sociétés occidentales.

Le grand écrivain algérien, Boualem Sansal, qui vient de recevoir le prix Constantinople et qui publie Gouverner au nom d’Allah, islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe (Folio), et Florence Bergeaud-Blacker (FBB, ci-dessous), qui vient de recevoir le prix de la Revue des deux Mondes pour son ouvrage sur Le Frérisme et ses réseaux (Odile Jacob), viennent d’être réunis par le Figaro Magazine pour un entretien croisé étincelant.

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Driss Ghali : « On ne fabrique plus de Français ! »

Driss Ghali est essayiste et spécialiste en relations internationales. À cheval entre la France, le Maroc et le Brésil, il porte un regard extérieur sur notre pays et sur ses tourments ; un regard qui lui permet de voir et de dire ce que d'autres n'osent voir ou dire et, surprise, nous apporte un souffle d’espoir ! Rencontre avec un amoureux de la France. Remarquable interview de 5 minutes pour les non-abonnés…

Français, ouvrez les yeux !, l'Artilleur, 2023.

Une contre-histoire de la colonisation française, éd. Jean-Cyrille Godefroy, 2023.

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Pour une reconquista de la France

Jean-Paul Brighelli, grand amateur de romans historiques, a trouvé dans la dernière œuvre d’Arturo Pérez Reverte, Sidi, le modèle de ce que doit être une reconquête de la France. Arturo Pérez Reverte, le plus grand écrivain espagnol contemporain, vient donc de sortir Sidi, récit d’une tranche de la vie de Ruy Dìaz de Vivar, mieux connu en France, grâce à Corneille, sous le surnom du « Cid ». Il est le plus connu des grands capitaines qui, au XIe siècle, ont lancé l’ultime phase de la Reconquista, c’est-à-dire la reconquête des territoires annexés par les Maures depuis l’invasion omeyyade de l’Espagne wisigothe au VIIIe siècle. À en croire l’histoire officielle, ce fut un mouvement continu depuis la victoire de Covadonga, en 722, jusqu’à la prise de Grenade, en 1492, en passant par la chute du califat de Cordoue en 1031. Huit siècles de batailles — avec quelques interruptions —, dont l’épopée du Cid est l’un des moments forts, avec la prise de Valence en 1094 et la déroute des Almoravides. Roman dur et sanglant, qui réussit admirablement à nous faire comprendre l’âme d’un guerrier, Sidi joue sur la double historicité : ce qui se passe au XIe siècle à Saragosse est une préfiguration de ce que Pérez Reverte préconise contre l’islam contemporain. Dès 2014, n’avait-il pas prévenu : « Es la guerra santa, idiotas »… Les chaînes de télévision occupent ce début d’été à se demander quels enseignements tirer des scènes de guerre urbaine et de pillage du tout début juillet. Comme elles se sont demandées doctement, en 2005, quelles leçons tirer des émeutes de Clichy-sous-Bois et Montfermeil. Des subsides, des subventions, ripolinage des cités abandonnées, commissions ad hoc, cirage de babouches, etc. En 2018, en passant le relais du ministère de l’Intérieur à Édouard Philippe, destiné à assurer l’intérim, Gérard Colomb avait prévenu : « Aujourd’hui on vit côte à côte… Je crains que demain on vive face à face. » Nous y voilà – mais comme on pouvait s’y attendre, les partis qui comptent se refaire la cerise en attisant une guerre civile donnent raison aux émeutiers et leurs élus paradent autour d’Assa Traoré dans une manifestation interdite, qu’un gouvernement un peu responsable aurait dû charger et disperser, en arrêtant les fauteurs de trouble. Jean-Luc Mélenchon, qui se réclame à grands cris de Robespierre et de la Révolution, devrait se demander ce que de vrais Jacobins auraient fait de lui et de ses amis en 1793. Il est plus que temps de lancer une grande reconquista des territoires perdus de la République. Quartier après quartier, immeuble après immeuble — et on serait assez bien inspiré de détruire ces architectures qui depuis quarante ou cinquante ans n’ont produit que du malheur, des trafics, de la ségrégation, du communautarisme et de la sécession islamique.

Sidi, la vraie histoire du Cid, par Arturo Pérez Reverte. Le Seuil, 2023.

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Holocauste au Congo, le livre choc sur l’effroyable réalité de la guerre au Congo

Le politologue Charles Onana, l’un des meilleurs spécialistes de l’Afrique des Grands Lacs, tire la sonnette d’alarme concernant l’extermination toujours en cours des populations de la République démocratique du Congo, sur fond d’exploitation à marche forcée des ressources minières de ce pays pour alimenter l’industrie mondiale de l’armement, de la téléphonie mobile et de la transition énergétique. Une histoire cruelle qui se répète inlassablement.

Holocauste au Congo, par Charles Onana. L’Artilleur, 2023.

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MONDIALISME

Les juifs contre Soros

Lorsque le sujet Soros est mis sur la table, les anathèmes fusent. Antisémitisme et complotisme sont les principaux chefs d’accusation employés par les médias contre ceux qui osent évoquer l’influence de l’Open Society Foundations dans les domaines politiques, médiatiques ou culturels. Il n’est pas étonnant de voir Soros et ses épigones investir le champ des médias sous cette véritable digue de protection. Illustrons, en citant les exemples récents de Disclose ou Vice. Dans la même optique, il n’est pas plus surprenant de voir le domaine du fact-checking — autre manière de désigner la faculté à distribuer des certificats de complotisme — investi par Soros et consort. Dans une époque où les statues sont déboulonnées, les anathèmes le sont aussi. Ainsi, le 9 juin 2023, Josh Hammer, rédacteur en chef de Newsweek, et Will Scharf, candidat au poste de procureur général du Missouri, ont annoncé la création d’un groupe « les juifs contre Soros ». Dans une tribune publiée dans Newsweek intitulée « Nous sommes des juifs contre Soros », Josh Hammer charge Soros. Dès la première phrase, Soros y est qualifié d’« homme démoniaque », ajoutant qu’il est l’un des hommes les plus démoniaques qui façonnent les politiques en Amérique du Nord et en Europe. Dans les lignes qui suivent, le milliardaire hongrois y est décrit comme ce qu’il est : un militant mondialiste usant de ses canaux d’influences — et ils sont nombreux — afin de déstabiliser les États, de l’intérieur ou de l’extérieur. Son ingérence politique est évoquée au travers de ses dons faits aux différentes campagnes électorales, citons celui en faveur d’Hilary Clinton en 2016, ainsi qu’au travers de ses opinions politiques (et de ses actions !) destructrices pour les nations. L’ensemble de ses œuvres y sont passées au crible.

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Larry Fink, Black Rock et le programme ESG

Le culte de Mammon a pour dieu l'argent, ou plutôt le profit à des fins de domination. Il a de nombreux démiurges, ceux qui ressortent de l'hyperclasse mondialiste qui possède tout, y compris nos vies. Un dôme ennemi que nous avons le devoir d'identifier par des visages, des noms et des prénoms : c'est un besoin humain essentiel de connaître et de reconnaître pour décider qui est un ami et qui ne l'est pas. Le pouvoir est réticulaire dans sa structure - c'est pourquoi il est si difficile de l'attaquer - mais pyramidal dans la chaîne de commandement. Il est bon de revenir aux sources, à la « loi d'airain » de Roberto Michels : toutes les structures humaines évoluent vers l'oligarchie. Le pouvoir appartient à ceux qui savent le mieux s'organiser, comme l'expliquait Gaetano Mosca. « Dans toutes les sociétés régulièrement constituées, dans lesquelles il existe ce qu'on appelle un gouvernement, [...], il est très constant que les gouvernants, c'est-à-dire ceux qui détiennent et exercent entre leurs mains les pouvoirs publics, sont toujours une minorité, et qu'au-dessous d'eux, il y a une classe nombreuse de personnes, qui ne participent jamais vraiment d'aucune manière au gouvernement, et le subissent seulement ; on peut les appeler les gouvernés. »

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Du pacte financier mondial à la tragédie de la mort de Nahel : l'étonnant rôle des ONG et des sociétés philanthropiques en temps de crise(s)

Les 22 et 23 juin derniers s'est tenu au Palais Brongniart le « sommet pour un nouveau pacte financier mondial », organisé par la France et dont l'ambition présentée était de « construire un nouveau consensus pour un système financier international plus solidaire ». Une partie du gotha institutionnel politique et financier a participé à ce sommet « inclusif et multi-acteurs », dont des chefs d'État, des dirigeants de banques, des responsables d'organisations internationales et d'entreprises. Le président français Emmanuel Macron, le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen étaient annoncés présents comme les présidents du Bénin, de la Colombie, de l'Afrique du Sud, le ministre des Finances d'Arabie saoudite Mohammed Al-Jadaan, le directeur de la Caisse des Dépôts Éric Lombard ou encore le président du Groupe de la Banque Mondiale Ajay Banga, etc. Mais on remarque aussi le parrainage de ce sommet par des ONG (Organisation non gouvernementale) et d'autres fondations dites philanthropiques bien connues, comme l'Open Society Foundations, The Rockfeller Foundation, la Bill et Melinda Gates foundation, Bloomberg Philanthropies, Children's investment fund foundation ou encore Global Citizen. En marge de ce « nouveau pacte », Alexander Soros, fils du milliardaire Georges Soros, à la tête d'Open Society et Melinda Gates, l'ex épouse de Bill Gates désormais à la tête de leur fondation, ont été reçus à l'Élysée. On peut légitimement se demander ce que l’Open Society et la Fondation Bill et Melinda Gates ont à voir avec l’organisation d’un nouveau pacte financier international... N’est-ce pas plutôt d’intérêt pour nos gouvernants et pour les représentants des Banques Centrales notamment ? 

francesoir.fr/

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Les mondialistes en guerre contre le peuple avec Valérie Bugault

Valérie Bugault est docteur en droit de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Après avoir œuvré toute sa vie pour réinformer les gens et défendre la liberté confisquée par les mondialistes, elle créé Révoludroit pour mettre en œuvre la réforme des institutions dont la France a tant besoin. Vidéo : 00:00:00 Intro - 00:02:45 L'éveil des peuples - 00:05:00 La France laboratoire du mondialisme ? - 00:12:13 Un néo féodalisme ?- 00:19:30 La réalité du bloc de l'Est/L'ouest - 00:23:20 Qui sont les nouveaux maîtres du monde ? - 00:30:18 Protestantisme Anglo Saxon VS catholicisme Romain - 00:31:58 La guerre des monnaies - 00:38:20 Les émeutes sont organisées - 00:42:50 L'évolution du droit en France - 00:46:25 L' uniformisation des peuples  - 00:48:00 Les solutions possibles - 00:55:00 La création du nouvelle monnaie - 00:57:10 Révolu droit - 01:03:50 Un espoir ?

Géopolitique profonde

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La vampirisation de l’humain par le Léviathan numérique. Apocalypse 4.0

« Aujourd’hui, l’ignoble ‘’serpent tortueux’’ du livre d’Isaïe s’est métamorphosé en une indolente couleuvre et le Léviathan-Etat en… Léviathan-SA. Car ce sont désormais des sociétés anonymes, mais présentes aux quatre coins du monde, des multinationales aux puissances financières démesurées qui défient les Etats, même les plus grands. » Cet extrait d’un article de l’Express avait été repris dans notre publication de 2019 qui faisait référence à un Coup d’Etat planétaire magistral. Ces sociétés anonymes ont vampirisé l’ensemble des Etats de la planète jusqu’à transformer ce qu’il en reste en entités commerciales. Ainsi, ce ne sont plus « simplement » des ambassades, des présidences ou des agences d’Etat qui figurent aux registres du commerce, après avoir été corporatisées. Un pays comme la Suisse, symbole archétypal de démocratie, a muté en 2014 en société anonyme sous les attaques des enfants du Léviathan SA.

Le blog de Liliane Held Khawam

https://lilianeheldkhawam.com/2023/07/09/la-vampirisation...

OTAN

Voici pourquoi les États-Unis ne permettront jamais à l’Ukraine d’adhérer à l’OTAN

Inviter Kiev à rejoindre l’OTAN pourrait signifier quelque chose d’entièrement nouveau pour la politique étrangère américaine – une volonté de combattre un adversaire de même rang comme la Russie. Tout au long de leur histoire, les Américains ont évité de le faire, utilisant d’autres acteurs comme béliers, prêts à se sacrifier et à souffrir pour les intérêts américains. Ce fut le cas lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Le scénario le plus probable est donc que les États-Unis se contenteront de promettre d’aborder la question de l’Ukraine et de l’OTAN une fois que le régime de Kiev aura résolu ses problèmes avec la Russie d’une manière ou d’une autre. Dans l’intervalle, on ne leur promettra que des conditions « spéciales » sur une base bilatérale.

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN RIRE !

La visite de Zelenski au sommet de l’OTAN en images

La solitude, ça existe…

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PAYS-BAS

L’implosion de « l’extrême centre » aux Pays-Bas

L’annonce a fait l’effet d’une bombe au sein des institutions européennes et des gouvernements libéraux de l’U.E. : le Premier Ministre néerlandais Mark Rutte a posé sa démission le vendredi 7 juillet. C’est un projet de loi visant à restreindre les règles autour du droit d’asile qui a provoqué sa chute. Alors que les Pays-Bas étaient réputés pour la plate stabilité de leur vie politique, et Mark Rutte pour sa science du compromis, cet événement confirme l’explosivité du thème de l’immigration. La scène politique néerlandaise est fractionnée entre de multiples partis formant des coalitions. Mark Rutte, un homme de centre droit connu pour ses manières affables, poursuivait son quatrième mandat et s’était fait une réputation d’habile manœuvrier.

laselectiondujour.com

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PROCHE-ORIENT

Face à l’Ukraine, le Moyen-Orient a choisi le réalisme

Pour ce numéro de « Chocs du monde », l'historien Roland Lombardi, spécialiste du Moyen-Orient, est l’invité d’Edouard Chanot. Alors que l’Occident s’est engagé sans le moindre compromis pour Kiev, essayant par tous les moyens d’isoler la Russie, les régimes arabes ne se sont pas opposés si passionnément à Moscou. Et même Israël, pourtant dans le camp occidental, s’est révélé plus neutre que prévu, refusant de livrer le dôme de fer à Volodymyr Zelensky. De son côté, le prince Mohammed ben Salmane a discuté avec Poutine alors que le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken était en visite à Riyad. En toile de fond, la Syrie, alliée de la Russie, a réintégré la Ligue arabe contre l’avis de Washington, et l’Iran et l’Arabie saoudite ont renoué leurs liens sous l’égide de la Chine. En définitive, le Moyen-Orient semble basculer.

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RÉFLEXIONS

Décoder la « nature perverse » du pouvoir autoritaire en marche

« Nous devons accepter les harcèlements résultant des mesures sanitaires – c’est pour notre bien ! » Dans cette vidéo, la psychologue et philosophe Ariane Bilheran tente d’expliquer cette énigme historique : comment tant de « gens bien » peuvent-ils basculer dans la déviance, en adhérant à la maltraitance (voire en y collaborant) infligée aux populations par des régimes autoritaires ? Interrogée par l’anthropologue Jean-Dominique Michel, cette experte internationale de la Psychopathologie du totalitarisme (ouvrage à paraître en septembre 2023 aux éditions Trédaniel) relève que Hannah Arendt elle-même, grande spécialiste des idéologies fascistes, n’a pas répondu à cette question.

covidhub.ch

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Émeutes : nihilisme festif et inframondisation

Par Jure Georges Vujic, écrivain franco-croate, géopoliticien et directeur de l’Institut de géopolitique et de recherches stratégiques de Zagreb, auteur des livres Le Géoconstructivisme – L’Art de faire et de défaire les États (éd. de l’Académie de géopolitique de Paris) et Les Convergences liberticides – Essai sur les totalitarismes bienveillants (éd. L’Harmattan). Les dernières nuits d’émeutes et de pillages dans plusieurs villes françaises illustrent très bien ce qu’analysait Philippe Muray, à savoir une version criminogène de la « festivisation » générale de la société (homo festivus), avec cependant une déclinaison sociale et médiatique d’un hyperfestif violent, criminalisé et destructeur. N’assistons-nous pas à une inframondisation sociétale de la postmodernité globale, à une inversion générale des valeurs, par le culte de l’individualisme matérialiste et déraciné, la transgression élevée au rang de norme, célébrés par ce que Muray nomme les « matons » et « mutins de Panurge » et les « rebellocrates » ? Nous vivons bien, comme l’avait observé Philippe Muray, une régression anthropologique, sur fond d’indifférenciation généralisée et de « réanimalisation » de l’espèce et de la société. En revanche, l’hyperfestif comme récit dominant de l’idéologie libérale du marché et du tout-économique se conjugue très bien avec la figure de l’homo violens, de l’homme violent, et explique comment la violence mimétique hyperindividualiste reste motivée par ce même désir mimétique de possession, plein de ressentiment et de haine alors que cette volonté de conquête motivée par les frustrations identitaires et sociales apparaît soudain comme constituant un inconscient victimaire qui détermine et oriente la dynamique de la sécession violente. Le nihilisme festif auquel nous avons assisté ces derniers jours se nourrit de la culture de l’impunité (du nihilisme du déni), et ces deux phénomènes sont parfaitement solubles dans la société du crime mondialisé, qui, des caïds de banlieues aux cartels de la drogue, sont les principaux leviers de la sécession territoriale et communautaire.

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« Menace d’ultra droite ». Que faire lorsque l’on a tout le système contre soi?

Ces derniers jours ont été marqués en France par d’innombrables pillages, incendies, émeutes, dans les banlieues comme dans certaines métropoles, mais aussi dans de plus petites communes. On a vu des milliers d’individus, s’en prendre à des automobilistes, à des élus, à des bâtiments publics parfois flambant neufs, à des médiathèques, à des écoles, à des policiers, à des pompiers. Le point de départ ? Le décès d’un individu de 17 ans, Nahel, sur qui un fonctionnaire de police a fait feu alors qu’il venait de refuser d’obtempérer au volant d’une voiture que ni vous ni moi n’aurons le loisir de nous offrir tout au long d’une vie. Un individu qui avait été arrêté pour le même motif la semaine précédente. Qui était connu des services de police. Un individu ayant grandi sans père (lire les conséquences de ces générations sans père dans le livre de Maurice Berger sur le sujet) gavé dès le plus jeune âge à la culture banlieue, rap, racaille, en plus d’être manifestement en décalage culturel total avec les autochtones de ce pays. Après plusieurs nuits d’émeutes, de blessés, de destructions, il est intéressant d’observer les réactions du système politique et médiatique, c’est à dire du système qui, aujourd’hui, décide d’une partie de notre avenir.

terreetpeuple.com

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RUSSIE

Guerre en Ukraine. Vidéo n°45

Comme c’était prévisible, la « contre-offensive » annoncée à grands sons de trompe par l’Ukraine et l’Occident compulsif s’est enlisée. Les pauvres soldats ukrainiens qui se font hacher n’ont même pas atteint la première ligne de défense russe installée par Surovikin. Pertes humaines et matérielles considérables au point que certains observateurs occidentaux considèrent que les bilans avancés par les Russes sont inférieurs à la réalité ! C’est qu’il fallait quelque chose de significatif avant le sommet de l’OTAN de Vilnius et que les Américains qui sont les vrais décideurs des opérations considèrent que les slaves ukrainiens ne sont que de la chair à canon. Et pendant ce temps, le monde continue son chemin qui est celui de la fin de la domination occidentale. De ce point de vue, la guerre est déjà perdue pour l’Occident. Excellent point stratégique et d’information d’Hervé Carresse.

vududroit.com

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SANTÉ

L’épidémie de Covid-19, une épidémie plus politique et médiatique, que réelle et grave. Le bilan trimestriel au 1er juillet 2023

L’épidémie de Covid-19 est incontestablement terminée dans une énorme majorité des 229 pays ou territoires qui ont pu être affectés, à un moment ou à un autre. Elle aura fait, in fine, un nombre infime de victimes : 0,885 décès pour mille habitants en 3 ans et demi, soit 0,25 décès sur 1000 habitants en moyenne annuelle, principalement des personnes âgées atteintes de comorbidités (88 %). Elle aura donc été plus politique et médiatique, que réelle et grave. Des vaccins élaborés à la hâte, vendus pour une efficacité de 95 % sur les formes graves, et injectés en priorité aux personnes les plus exposées, auraient dû enrayer très vite (dès 2021) cette pandémie, s’ils avaient eu l’efficacité proclamée par l’industrie pharmaceutique, ses relais politiques et médiatiques, et les autorités de santé les plus corrompues. Cela n’a pas été le cas. Cette épidémie a encore provoqué près de 200 000 décès au premier semestre 2023, dont 62 % dans les 31 pays de l’OTAN, très vaccinés, qui ne représentent pourtant que 12 % de la population de la planète….

breizh-info.com

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UKRAINE

Le discours du journaliste Max Blumenthal au conseil de sécurité des Nations Unis

Je remercie Wyatt Reed, Alex Rubinstein et Anya Parampil de m’avoir aidé à préparer cette présentation. Wyatt a une expérience directe du sujet en tant que journaliste dont l’hôtel à Donetsk a été la cible d’un obusier de fabrication américaine par l’armée ukrainienne en octobre 2022. Il se trouvait à 100 mètres de là lorsque la frappe a eu lieu et a failli être tué. Mon ami Randy Credico, militant des droits civiques, est également présent aujourd’hui. Il était à Donetsk plus récemment et a pu assister à des attaques régulières de missiles HIMARS par l’armée ukrainienne sur des cibles civiles. Je suis ici non seulement en tant que journaliste ayant plus de 20 ans d’expérience dans la couverture de la politique et des conflits sur plusieurs continents, mais aussi en tant qu’Américain contraint par son propre gouvernement à financer une guerre par procuration qui est devenue une menace pour la stabilité régionale et internationale, au détriment du bien-être de mes compatriotes. Le 28 juin dernier, alors que les équipes d’urgence s’efforçaient de nettoyer un nouveau déraillement de train toxique aux États-Unis, cette fois sur la rivière Montana, un accident qui mettait encore en lumière le sous-financement chronique des infrastructures de notre pays et les menaces qu’il fait peser sur notre santé, le Pentagone a annoncé son intention d’envoyer une aide militaire supplémentaire de 500 millions de dollars à l’Ukraine. Cette annonce est intervenue alors que l’armée ukrainienne entame la troisième semaine d’une contre-offensive dont CNN dit qu’elle « ne répond pas aux attentes » et dont Volodymyr Zelensky lui-même dit qu’elle « progresse plus que lentement prévu ». L’armée ukrainienne n’ayant pas réussi à franchir la première ligne de défense russe, CNN a rapporté qu’au 12 juin, Kiev avait « perdu » 16 véhicules blindés de fabrication américaine envoyés dans le pays. Qu’a fait le Pentagone ? Il a simplement répercuté cette facture sur les contribuables américains moyens comme moi, en nous faisant payer 325 millions de dollars supplémentaires pour remplacer le stock militaire gaspillé de l’Ukraine. Aucun effort n’a été fait pour consulter la position du public américain sur la question, et la grande majorité des Américains n’ont probablement même pas su que l’échange avait eu lieu.

lesakerfrancophone.fr

https://lesakerfrancophone.fr/le-discours-du-journaliste-...

Selon Henry Kissinger, les Russes pourraient être responsables de la mort de Kennedy

Ce 11 juillet, les prankeurs russes Vovan et Lexus ont diffusé un nouvel enregistrement d’une vidéoconférence avec l’ancien secrétaire d’État américain Henry Kissinger, et l’économiste français Jacques Attali. Cette fois, ils se sont présentés comme le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Vovan et Lexus demandent s’il est vrai que le secrétaire d’État américain James Baker avait promis au président soviétique Mikhaïl Gorbatchev que l’OTAN ne s’étendrait pas à l’Est. « Je sais que c’est vrai », confirme Kissinger. « Si vous le permettez, j’étais le chef de cabinet du président Mitterrand à l’époque et j’ai assisté à de nombreuses réunions entre le président Mitterrand, le président Bush et le président Gorbatchev », ajoute Jacques Attali. « J’ai rencontré Gorbatchev plus de 100 fois et je pense que cet engagement a effectivement été pris. Il s’agissait d’un engagement verbal ». Le non-respect de cette promesse est l’un des principaux griefs des autorités russes à l’égard de l’Occident. Selon Kissinger, il serait injuste pour l’Ukraine de lui refuser l’adhésion à l’OTAN. « La Finlande et la Suède rejoignent l’OTAN, mais l’Ukraine, qui a fait tant de sacrifices, n’est pas acceptée dans l’OTAN. Or, je pense que l’Ukraine sera un pays important après la guerre et après sa reconstruction. Et elle devrait faire partie de l’OTAN. »

kairospresse.be

https://www.kairospresse.be/selon-henry-kissinger-les-rus...

UNION EUROPÉENNE

Liberté et pluralisme des médias : la Commission veut encore notre bien

Le 5 juillet, la Commission européenne rendait son quatrième rapport sur l’État de droit dans les pays membres de l’Union européenne. Ce rapport de trente-cinq pages, accompagné de recommandations pour chaque État membre, se structure en quatre piliers : les systèmes de justice nationaux, les cadres de lutte contre la corruption, le pluralisme des médias et d’autres questions institutionnelles en lien avec l’équilibre des pouvoirs. Un document incontournable pour comprendre la conception que Bruxelles se fait de la presse.

ojim.fr

https://www.ojim.fr/liberte-et-pluralisme-des-medias-la-commission-veut-encore-notre-bien/

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Comment l'Union Européenne veut contrôler l'information grâce aux Big Techs

Partie 8. Les synergies qui transforment le journalisme en un outil de surveillance

Enquête en plusieurs parties : du fact-checking aux agences de renseignements américaines : aux origines d’une prison digitale.

Retrouvez la partie 1) Politique et info, un vieux couple français

Partie 2. La toute-puissance financière des Big Techs

Partie 3. Algorithmes et dépendances

Partie 4. La dépendance des médias et l'avènement du fact-checking

Partie 5. Objectifs, mécanismes et contexte de la loi « infox »

Partie 6. Hiérarchisation et retour de la censure

Partie 7. Dans les coulisses de l'UE, une foule d'acteurs qui commercent avec l'info

Introduction. Pendant la crise du Covid-19, les principaux médias français ont relayé, sans réelle distanciation, la communication gouvernementale et les positions de l'industrie pharmaceutique. La défense des confinements et du « tout-vaccin » est devenue un axiome inattaquable, défiant toute approche scientifique raisonnable et équilibrée. Au lieu d'enquêter, de vérifier et de varier les sources afin de nourrir un débat contradictoire, des cellules de fact-checking, intégrées au sein des rédactions de presse et financées par les Big Techs, ont court-circuité le rôle du journaliste et ont torpillé tout débat critique et complexe. Sous prétexte de lutte contre la désinformation, ces partenariats invasifs ont été appuyés par l'Union Européenne, y compris avec des subventions. Ils font apparaître un nouveau mécanisme capable d’influencer les opinions publiques sur n’importe quel sujet. En coulisses, d’autres acteurs troubles modèlent l’information, des think-tanks mais aussi diverses agences internationales du renseignement. Au sein de ce décor, le journalisme se transforme peu à peu en un inquiétant outil de contrôle et de surveillance des idées, avec des velléités de museler la liberté d’expression. L'Europe est-elle en train de devenir une prison digitale de l'information ?

francesoir.fr

https://www.francesoir.fr/societe-science-tech-medias/UE-...

« Les changements démographiques façonnent l’avenir de l’Europe. Leur impact se fera sentir dans les villes et villages de l’UE » : la Commission européenne propose un Atlas de la démographie et choisit une illustration représentative de ces « changements »

Dubravka Suica, vice-présidente de la Commission et Commissaire en charge de la Démocratie et de la Démographie, invite pour la Journée internationale de la Population mondiale à consulter l’Atlas de la démographie développé par la Commission…

fdesouche.com

https://www.fdesouche.com/2023/07/14/les-changements-demo...

samedi, 15 juillet 2023

Le crépuscule économique de l'Allemagne (et de l'Europe)

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Le crépuscule économique de l'Allemagne (et de l'Europe)

par Giacomo Gabellini

Source : l'Anti-Diplomat & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/il-crepuscolo-economico-della-germania-e-dell-europa

Selon une étude réalisée par l'Institut der Deutschen Wirtschaft (IW), qui fait autorité en la matière, sur la base de données fournies par l'OCDE, l'Allemagne a réalisé des investissements directs étrangers d'un montant de 135 milliards d'euros en 2022, et n'a reçu que 10,5 milliards de capitaux étrangers dans le même laps de temps. Un solde négatif colossal, ponctuellement attesté par la chute de l'indice du climat des affaires (qui est passé de 91,5 en mai à 88,5 en juin) et imputé par les auteurs du rapport principalement à des facteurs tels que la démographie déclinante, un réseau d'infrastructures usé et obsolète, une bureaucratie oppressante et lourde, et une structure fiscale très pénalisante pour les entreprises.

Le coût du travail et la pénurie de main-d'œuvre qualifiée ont également joué un rôle, comme le montre une enquête récente selon laquelle 76% des petites et moyennes entreprises interrogées placent précisément ces deux éléments en tête de la liste des dysfonctionnements qui frappent le pays.

La contribution de loin la plus importante à la chute de la compétitivité allemande, mentionnée presque en passant par l'IW, est toutefois à attribuer à l'augmentation drastique des coûts de l'énergie, elle-même imputable à une longue série d'erreurs stratégiques gigantesques commises par l'appareil de gestion berlinois au fil des ans.

L'accélération du processus de décarbonisation et le démantèlement des dernières centrales nucléaires ont renforcé la dépendance de l'économie allemande à l'égard des autres sources d'énergie, principalement le gaz et les énergies renouvelables. Les rendements insuffisants de ces dernières ont contraint l'Allemagne à s'appuyer de plus en plus sur les approvisionnements en méthane de la Russie, soit directement via le gazoduc Nord Stream-1, soit via le gazoduc passant par l'Ukraine, la Slovaquie et la République tchèque. En 2021, la Russie couvrait environ un tiers des besoins de l'Allemagne en approvisionnements.

Cependant, le passage progressif de l'Union européenne au marché spot centré sur la Bourse d'Amsterdam au détriment des anciens contrats d'approvisionnement à long terme a ouvert la voie à la spéculation, principalement responsable des hausses drastiques du prix du gaz naturel depuis l'été 2021. La situation a ensuite dégénéré avec la dynamique déclenchée par le conflit russo-ukrainien, qui a conduit Berlin à rationner au moins formellement les importations d'énergie en provenance de Russie par le "gel" du gazoduc Nord Stream-2 - ensuite "providentiellement" mis hors service en même temps que Nord Stream-1 lors d'une opération de sabotage qui, selon le célèbre journaliste d'investigation Seymour Hersh, a été organisée et exécutée par les États-Unis avec la collaboration de la Norvège - et la recherche d'autres sources d'approvisionnement.

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À commencer par le gaz naturel liquéfié (GNL) du Qatar et surtout des États-Unis, vendu à des prix énormément plus élevés que ceux pratiqués par Moscou. À l'augmentation des coûts liée au changement de fournisseur s'est rapidement ajoutée celle de la construction d'usines de regazéification, nécessaires pour remettre à l'état gazeux le méthane liquéfié transporté par des tankers en provenance des États-Unis, en vue de son introduction dans le réseau national. Les dépenses prévues pour la construction des regazéifieurs dans le budget allemand pour 2022 étaient de 2,94 milliards d'euros, mais le ministre de l'économie Robert Habeck a admis en novembre dernier que la construction des terminaux nécessiterait pas moins de 6,56 milliards d'euros. Plus récemment, M. Habeck a lui-même déclaré que l'Allemagne pourrait être contrainte de réduire sa capacité industrielle de manière encore plus drastique si le flux de gaz acheminé par le gazoduc vers l'Ukraine devait être interrompu, soit en raison du non-renouvellement de l'accord en question par Moscou et Kiev, soit en raison d'une manœuvre délibérée de Gazprom, qui a menacé de réduire considérablement les livraisons par le gazoduc.

Si le gazoduc devait réellement cesser d'acheminer le gaz russe, un scénario cauchemardesque se dessinerait instantanément pour l'Allemagne, scénario qui tend d'ailleurs déjà à se dessiner en raison des difficultés croissantes rencontrées par les industries allemandes à forte consommation d'énergie.

Avec toutes les conséquences prévisibles. BASF, la plus grande entreprise chimique du monde, a annoncé une "réduction permanente" de sa présence en Europe en raison des coûts élevés de l'énergie, juste après avoir inauguré la première partie de sa nouvelle usine d'ingénierie de 10 milliards d'euros en Chine et réalisé un investissement majeur dans la modernisation de son complexe industriel de Chattanooga, dans le Tennessee.

Bayer, le géant pharmaceutique basé à Leverkusen, a annoncé un plan d'investissement axé sur la Chine et les États-Unis, où les incitations liées à la baisse des coûts de l'énergie se superposent à celles - subventions gouvernementales et abattements fiscaux - prévues par la loi sur la réduction de l'inflation.

Volkswagen s'est engagé dans la même voie, renonçant à son intention déclarée de construire un complexe de voitures électriques en Allemagne au profit de nouvelles usines en Chine. BMW, pour sa part, a dévoilé les détails d'un programme industriel prévoyant la construction d'une méga-usine destinée à produire des batteries pour voitures électriques dans la province de Liaoning. Mercedes-Benz a procédé à des manœuvres essentiellement similaires, tout comme des dizaines et des dizaines de petites et moyennes entreprises de l'industrie automobile. Selon une enquête rapportée par The Economist, environ un tiers des entreprises du Mittelstand envisagent de transférer leur production et leurs emplois à l'étranger.

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À cela s'ajoutent une baisse tendancielle de la production industrielle et une situation de basculement des commandes industrielles qui risque de prendre des caractéristiques structurellement négatives, du fait que, observent les spécialistes de l'IW, "le modèle allemand d'exportation ne fonctionne plus comme avant face à un protectionnisme croissant". Ainsi à la perte substantielle de compétitivité internationale de l'industrie allemande, à commencer par l'industrie automobile elle-même, pour laquelle les difficultés liées aux coûts élevés de l'énergie, s'ajoutent à celles générées par une transition vers la traction électrique qui s'est avérée beaucoup plus difficile et complexe que prévu et par la montée en puissance de concurrents résolument féroces tels que la Chine.

Selon l'institut basé à Cologne, l'effondrement des exportations de l'industrie automobile allemande vers la République populaire de Chine - -26% en glissement annuel au premier trimestre 2023 - pourrait être à l'origine d'une nouvelle tendance de long terme caractérisée par la détérioration des échanges bilatéraux provoquée par l'essor des véhicules électriques en Chine.

Ces signes clairs et nets de désindustrialisation se conjuguent en outre avec une longue chaîne de faillites d'entreprises, dont les maillons individuels sont des entreprises historiques respectables telles que Eisenwerk Erla (sidérurgie), Fleischerei Röhrs (boucherie), Weck GmbH & Co. (verrerie), Klingel (services postaux) et Hofer Spinnerei Neuhof (services postaux).

Le résultat, auquel contribue également l'afflux massif de réfugiés - plus d'un million de personnes - en provenance d'Ukraine, est une augmentation sensible du taux de chômage, enregistrée d'une année sur l'autre dans les 16 Länder allemands, ainsi qu'une baisse des dépenses alimentaires des ménages allemands et une augmentation assez significative de la cote de popularité du parti radical Alternative für Deutschland (Afd).

Aux yeux des nouveaux chercheurs, la situation semble si critique qu'ils parlent du "début de la désindustrialisation" de l'Allemagne et de l'Union européenne dans son ensemble. Pour cela, l'effondrement des exportations est combiné à l'augmentation des dépenses pour le paiement des onéreuses fournitures d'énergie américaines, le subventionnement de l'énergie aux entreprises et aux ménages et la reconstitution des dépôts d'armes vidés par les livraisons à fonds perdus à l'Ukraine, à réaliser dans une très large mesure par l'achat de systèmes d'armes fabriqués par le "complexe militaro-industriel" des États-Unis.

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En contrepartie, les États-Unis semblent enclins à donner le feu vert à l'entreprise allemande Rheinmetall pour la production de composants du F-35 dans une nouvelle usine employant plus de 400 personnes, qui doit être construite près de l'aéroport de Weeze, dans le district de Kleve. Un exemple frappant des nombreux "échanges inégaux" transatlantiques auxquels l'Union européenne s'est de plus en plus pliée ces derniers temps. À tel point qu'un groupe de réflexion "insoupçonné" comme le Conseil européen des relations extérieures a parlé de "l'art (européen) de la vassalité" et de "l'américanisation de l'Europe", invitée par Washington non seulement à couper l'artère énergétique vitale avec la Russie, mais aussi à "soutenir la politique industrielle américaine et à contribuer à assurer la domination technologique américaine sur la Chine [...] en circonscrivant les relations économiques avec la République populaire de Chine sur la base de limites imposées par les États-Unis".

Le déficit commercial stratosphérique d'un montant record de 432 milliards d'euros enregistré par l'Union européenne en 2022 découle en grande partie de la rétrogradation du "vieux continent" à un rôle purement accessoire vis-à-vis des États-Unis et de leurs stratégies, et risque, pour les mêmes raisons, de se cristalliser sur un caractère structurel. Avec pour conséquence de comprimer le taux de change de l'euro par rapport au dollar, de faucher le pouvoir d'achat des travailleurs européens et de contraindre les gouvernements à de nouvelles coupes dans les dépenses publiques.

En d'autres termes, à adopter des programmes calqués sur celui récemment conçu par l'exécutif dirigé par Olaf Scholz, y compris une réduction drastique du financement de tous les secteurs, à l'exception du secteur militaire. Une manœuvre budgétaire qualifiée par l'économiste Marcel Fratzscher d'"économiquement imprudente, antisociale et stratégiquement contre-productive", mais rendue nécessaire dans une certaine mesure par la situation financière critique dans laquelle se trouve l'Allemagne.

C'est ce qui ressort des déclarations faites par le ministre allemand des finances, Christian Lindner, au journal Die Welt en juin dernier, selon lesquelles le pays n'est pas en mesure de verser des contributions supplémentaires au budget de l'UE. D'autant qu'il pourrait être contraint d'organiser une opération de sauvetage de la Bundesbank, gardienne historique de l'orthodoxie ordolibérale, qui accuse des pertes de plus de 650 milliards d'euros en raison de la dépréciation des obligations d'État en sa possession, due à la hausse progressive des taux d'intérêt par la Banque centrale européenne - un phénomène qui reflète celui qui a conduit la First Republic Bank, la Silicon Valley Bank et d'autres établissements de crédit américains à la faillite.

Pour la "locomotive européenne", mais aussi pour toute la "périphérie fordiste" de l'échelle transnationale fermement intégrée dans la chaîne de valeur allemande, les temps sont plutôt sombres.

Des bénéfices gigantesques pour les entreprises américaines qui ont ignoré les sanctions contre la Russie

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Des bénéfices gigantesques pour les entreprises américaines qui ont ignoré les sanctions contre la Russie

Source: https://www.unzensuriert.at/195443-gigantische-gewinne-fuer-amerikanische-firmen-die-sanktionen-gegen-russland-ignorierten/?utm_source=Unzensuriert-Infobrief&utm_medium=E-Mail&utm_campaign=Infobrief&pk_campaign=Unzensuriert-Infobrief

La Commission européenne a adopté fin juin le onzième train de sanctions contre la Russie. En fait, il ne devrait plus y avoir de marchandises et d'entreprises occidentales ayant un lien économique quelconque avec la Russie.

Croissance record

La réalité est toutefois bien différente. Comme le rapporte le Frankfurter Allgemeine Zeitung, plus de 80 pour cent des entreprises occidentales seraient toujours actives en Russie - envers et contre toutes les sanctions.

L'agence de presse américaine Bloomberg s'est également penchée sur le sujet et a annoncé que les entreprises américaines Mondelez, Mars, Cadbury et PepsiCo, qui étaient restées sur le marché russe, avaient enregistré une croissance record de leur chiffre d'affaires et de leurs bénéfices fin 2022.

Les Américains sur la voie rapide

PepsiCo a quadruplé son bénéfice net, le chocolatier Mondelez a doublé le sien par rapport à 2021 et la filiale russe de la société Mars a réussi à augmenter son bénéfice net de 58%.

Tous ces beaux bénéfices ont été réalisés parce que de nombreuses entreprises européennes se sont conformées aux exigences des sanctions et que le vide ainsi créé a été comblé par les entreprises américaines.

vendredi, 14 juillet 2023

L'adhésion de la Suède à l'OTAN: l'UE paiera-t-elle le prix du changement d'attitude d'Erdogan?

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L'adhésion de la Suède à l'OTAN: l'UE paiera-t-elle le prix du changement d'attitude d'Erdogan?

Bernhard Tomaschitz

Source: https://zurzeit.at/index.php/schwedens-nato-beitritt-zahlt-die-eu-den-preis-fuer-erdogans-haltungsaenderung/

Y a-t-il eu des accords en coulisses concernant l'élargissement de l'OTAN et les ambitions turques pour adhérer à l'UE ?

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a renoncé à son opposition à l'adhésion de la Suède à l'OTAN. Cela ouvre la voie à l'adhésion de ce pays scandinave au Pacte de l'Atlantique Nord, dont le sommet s'est tenu tout récemment dans la capitale lituanienne, Vilnius. Erdogan avait jusqu'à présent refusé l'adhésion de la Suède à l'OTAN, arguant que Stockholm ne prenait pas de mesures suffisamment fermes contre le Parti des travailleurs kurdes (PKK), un parti marxiste interdit en Turquie.

Le changement d'attitude d'Erdogan est d'autant plus remarquable qu'en amont du sommet de l'OTAN, le président turc avait conditionné son accord à l'adhésion de la Suède à l'OTAN à la reprise des négociations pour l'adhésion turque à l'UE: "Aplanissez d'abord le chemin de la Turquie vers l'Union européenne, puis nous ouvrirons la voie à la Suède, comme nous l'avons fait pour la Finlande".

Il n'est désormais pas exclu que des arrangements en coulisses aient pu avoir lieu avant le sommet de l'OTAN à Vilnius. Le président du Conseil de l'UE, Charles Michel, a fait savoir qu'il souhaitait dynamiser les relations avec la Turquie. Il a discuté avec Erdogan "des moyens de mettre l'accent sur la coopération entre l'UE et la Turquie et de redynamiser nos relations", a écrit Michel.

On ne sait pas exactement de quoi Michel a discuté avec Erdogan. Ce qui est sûr, c'est que si un lien était effectivement établi entre l'adhésion de la Suède à l'OTAN et les ambitions turques pour l'UE, ce serait un coup dur pour l'UE. Surtout, cela montrerait qui est réellement aux commandes de l'UE : les États-Unis.

Aujourd'hui, la Chine se renforce au Belarus. Grâce aux sanctions atlantistes

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Aujourd'hui, la Chine se renforce au Belarus. Grâce aux sanctions atlantistes

Enrico Toselli

Source: https://electomagazine.it/ed-ora-la-cina-si-rafforza-in-bielorussia-grazie-alle-sanzioni-atlantiste/

La Chine se rapproche. Tout près des frontières de l'OTAN. Car pendant que les clercs de la désinformation en Italie racontaient combien de zakouskis les protagonistes du show de l'OTAN à Vilnius avaient avalés, ils ont oublié d'expliquer à leurs ouailles que la Chine et la Biélorussie avaient tout juste signé de nouveaux accords de coopération dans tous les domaines.

Sur le plan commercial, l'objectif est d'augmenter les échanges d'au moins 20%. "Il est important d'établir des mécanismes d'approvisionnement, d'augmenter le transport ferroviaire et d'assurer le fonctionnement des corridors verts. Bien entendu, la coopération industrielle augmentera, en se concentrant sur les technologies de pointe et l'innovation. Il en va de même pour la science et la formation conjointe.

En d'autres termes, une sinisation progressive. En accord, ou en concurrence, avec Moscou. C'est la confirmation du formidable chef-d'œuvre diplomatique fabriqué par Biden, qui a non seulement poussé Poutine dans les bras de Xi Jinping, mais a aussi fait en sorte que la sphère d'influence de Pékin s'étende non seulement en Asie, en Afrique et en Amérique latine, mais aussi désormais en Europe. Les atlantistes ont donc introduit l'"ennemi principal" han en Europ tout en essayant d'abattre la Russie. Et plus la Russie s'affaiblit, plus Pékin pourra en profiter.

Et ce n'est pas tout. Car la pénétration chinoise sur tous les continents pousse le Sud à réagir et à se libérer du joug atlantiste. Chaque pays découvre que l'exploitation héritée de l'histoire peut dorénavant être archivée, que la spéculation financière n'est pas irréversible, que le dollar peut être remplacé. Et un bloc alternatif plus large et plus fort se crée. Mais dans la forteresse de Vilnius, ils ne l'ont manifestement pas compris. Car rester fermé, retranché et effrayé n'aide pas à voir le monde qui change.

jeudi, 13 juillet 2023

"Partenariat stratégique 2030": les Polonais se font à nouveau l'épée continentale de Londres

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"Partenariat stratégique 2030": les Polonais se font à nouveau l'épée continentale de Londres

Source: https://zuerst.de/2023/07/13/strategische-partnerschaft-2030-polen-machen-sich-wieder-zum-festlandsdegen-londons/

Londres/Varsovie . Rien n'a été appris de l'histoire à Varsovie : le ministre polonais de la Défense Błaszczak a signé mercredi avec son homologue britannique Cleverly un accord sur un "partenariat stratégique 2030" entre les deux pays. Il s'agira de renforcer la coopération en matière de politique étrangère, de sécurité et de défense.

Le partenariat stratégique définit des priorités communes à Londres et à Varsovie. Celles-ci incluent non seulement la coopération militaire entre les deux pays, mais aussi une action coordonnée sur certains théâtres d'opérations comme la Biélorussie et la Chine. Le nouveau traité s'appuie à cet égard sur un précédent accord de coopération entre les deux pays dans le domaine de la défense et de la sécurité conclu en 2017.

"Notre partenariat 2030 engage le Royaume-Uni et la Pologne à une coopération encore plus forte en matière de défense, de sécurité et de politique étrangère à l'avenir", a déclaré le ministre britannique de la Défense, M. Cleverly.

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Le partenariat vise également à renforcer la coopération entre les forces armées des deux pays en "augmentant l'intensité et la fréquence des exercices conjoints, en renforçant la position de dissuasion et de défense de l'OTAN et en restant unis dans nos approches de la région indo-pacifique", selon un communiqué de presse de Londres, qui ajoute : "En tant que partenaire historique de la défense et allié de l'OTAN, le Royaume-Uni est aux côtés de la Pologne pour défendre le flanc est de l'OTAN et soutenir l'Ukraine contre l'agression russe".

Varsovie a déjà bénéficié d'un soutien particulier de Londres en 1939, après que Londres eut accordé au gouvernement polonais ce que l'on appelle un "chèque en blanc" en cas de guerre avec l'Allemagne. Lorsque cela s'est produit, la Pologne a été envahie par la Wehrmacht en 17 jours, et il n'a plus été question du soutien britannique (mü).

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Le mal français: il ne peut y avoir de véritable communauté politique sans un ethos religieux partagé

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Le mal français: il ne peut y avoir de véritable communauté politique sans un ethos religieux partagé

Par Juan Manuel de Prada

Source: https://noticiasholisticas.com.ar/el-mal-frances-no-puede-existir-autentica-comunidad-politica-sin-un-ethos-religioso-compartido-por-juan-manuel-de-prada/

Si demain on nous découvrait un cancer du pancréas en phase terminale et que le médecin nous suggérait de renoncer au chocolat ou aux petits pois pour le combattre, nous le prendrions pour un imbécile de taille cosmique. C'est ce que vient de faire le gérontophile Macron qui, face aux graves troubles qui frappent la France, a proposé de restreindre l'accès des jeunes aux jeux vidéo et aux réseaux sociaux. Mais l'Occident a écouté sans broncher cette colossale sottise, preuve indubitable qu'il n'a plus le courage de regarder la vérité en face.

Avec moins de légèreté, mais avec le même manque de recul, des analystes ont poussé comme des champignons pour tenter de trouver des causes matérielles à ces émeutes, qui se résument à "l'inadaptation" d'une jeunesse d'origine généralement africaine et de religion mahométane qui, alors que sa famille vit dans l'ancienne métropole depuis plusieurs générations, découvre que sa vie manque d'horizons et que l'anathème du racisme pèse sur elle. C'est une version complètement exagérée ; et si les hooligans eux-mêmes l'ont assimilée, c'est parce qu'ils savent que l'agitation victimaire trouve un écho, qui est le propre des sociétés malades.

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Culte de la "déesse raison" en France, à la fin du 18ème siècle.

Les grands bouleversements sociaux de ce type ont toujours des raisons spirituelles sous-jacentes. La France, dans son délire rationaliste, a cru pouvoir refonder la communauté politique sur le vide religieux ou, plus exactement, sur la création d'un substitut à la religion qui établirait le culte idolâtre de diverses abstractions. Et, une fois le culte idolâtre de ces abstractions assuré, il pensait que l'éthique religieuse du peuple pouvait être remplacée par un "no man's land" où chacun pouvait créer sa propre moralité, tant qu'elle n'interférait pas avec le culte idolâtre de l'abstraction politique existante. Mais lorsqu'un "no man's land" moral est établi, deux choses finissent par se produire : les personnes enclines à l'immoralité peuvent plus facilement imposer les aberrations les plus néfastes et les plus infâmes ; et les personnes morales développent une aversion croissante contre la nation qui les oblige à vivre au milieu de la saleté. Ainsi, paradoxalement, l'avidité des immoraux, qui fomentent le chaos pour assouvir les pulsions satanistes les plus basses, et le dégoût des moraux, qui en viennent à abhorrer la porcherie dans laquelle ils vivent, se rejoignent dans le désir de destruction.

Il ne peut y avoir de véritable communauté politique sans une éthique religieuse partagée ; ou il ne peut y en avoir que lorsqu'il y a des dirigeants qui, dans l'intérêt de la coexistence, sont soucieux de garder un noyau moral partagé. Or, curieusement, les pays où cette coexistence a été possible, bien que précaire, ont été rasés ou sont hostiles à l'Occident, qui cherche à fonder la coexistence sur le culte idolâtre des abstractions et sur un vide moral propice aux aberrations. Le mal français ne fera que s'étendre à l'Occident, qui a de plus en plus besoin d'un feu purificateur.

mercredi, 12 juillet 2023

Cinq raisons pour lesquelles l'Inde pourrait négocier un cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine

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Cinq raisons pour lesquelles l'Inde pourrait négocier un cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine

par Andrew Korybko

Source: https://www.ideeazione.com/cinque-motivi-per-cui-lindia-potrebbe-mediare-un-cessate-il-fuoco-tra-russia-e-ucraina/

Il y a un consensus croissant sur le fait que l'échec de la contre-offensive de Kiev soutenue par l'OTAN et l'avantage de Moscou sur l'OTAN dans leur "course logistique"/"guerre d'usure" conduiront à la reprise des pourparlers russo-ukrainiens sous une forme ou une autre d'ici la fin de l'année, comme nous l'avons déjà expliqué dans nos colonnes. Il s'agira au minimum de parvenir à un cessez-le-feu, mais la Rada interdit à Zelensky de mener des discussions avec la Russie, d'où la nécessité d'un médiateur. Voici cinq raisons pour lesquelles l'Inde pourrait jouer ce rôle :

1. Les États-Unis veulent "désynchroniser" le processus de paix

La Chine dispose du pouvoir diplomatique nécessaire pour mettre en œuvre son plan visant à geler la guerre par procuration entre l'OTAN et la Russie, mais uniquement si les États-Unis autorisent Kiev à participer aux pourparlers sous leurs auspices, ce qui a peu de chances d'être approuvé. Washington ne laissera jamais son rival systémique entrer dans l'histoire comme le pays qui a contribué à mettre fin au conflit le plus important sur le plan géostratégique depuis la Seconde Guerre mondiale, préférant "désynchroniser" le processus de paix en demandant à quelqu'un d'autre de jouer ce rôle afin de priver Pékin de cette victoire diplomatique.

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2. La Russie pourrait ne plus faire confiance à la médiation turque

La violation par le président turc Erdogan de l'accord sur l'Azovstal conclu l'année dernière avec son homologue russe pourrait avoir irrémédiablement entamé la confiance entre les deux pays, au point que le président Poutine pourrait ne plus se sentir à l'aise si la Turquie devait à nouveau jouer le rôle de médiateur entre lui et Kiev. Dans ce cas, et compte tenu de l'apparente inévitabilité d'une reprise des pourparlers sous une forme ou une autre d'ici la fin de l'année, il s'ensuit que la Russie, l'Ukraine et les États-Unis devront se mettre d'accord sur quelqu'un d'autre pour jouer le rôle de médiateur.

3. L'Inde est beaucoup plus attrayante que l'Afrique du Sud

Outre l'Afrique du Sud, l'Inde est le seul grand pays à s'être constamment abstenu de voter toutes les résolutions anti-russes de l'Assemblée générale des Nations unies, démontrant ainsi sa neutralité vis-à-vis de la guerre par procuration entre l'OTAN et la Russie en Ukraine. Contrairement à Pretoria, Delhi ne fait pas partie de la Cour pénale internationale et ses liens avec Moscou ne sont plus critiqués par Washington. Ces deux facteurs combinés rendent l'Inde beaucoup plus attrayante que l'Afrique du Sud comme substitut possible à la Turquie dans la médiation entre la Russie et l'Ukraine contrôlée par les États-Unis.

4. La Russie et les États-Unis entretiennent d'excellentes relations avec l'Inde

Le partenariat stratégique russo-indien, vieux de plusieurs décennies, a résisté de manière impressionnante aux pressions occidentales sans précédent au cours des seize mois et demi écoulés, tandis que le partenariat stratégique entre l'Inde et les États-Unis s'est récemment renforcé sans que les intérêts de Moscou n'en pâtissent. Chacune de ces deux grandes puissances a un intérêt naturel à renforcer le rôle croissant de l'Inde dans les affaires mondiales, ce qui explique pourquoi elles pourraient accepter la médiation de l'Inde dans les pourparlers russo-ukrainiens sur le cessez-le-feu.

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5. L'idée d'une médiation indienne est acceptable pour tous

La Russie et les États-Unis se disputent les cœurs et les esprits des pays du Sud, et chacun d'entre eux bénéficierait donc de l'effet d'optique d'une médiation demandée à la "voix du Sud". Les deux pays bénéficieraient également d'autres avantages : la Russie n'aurait pas à craindre que tout compromis qu'elle pourrait faire soit considéré comme "dicté par la Chine" à des fins de division et de domination, tandis que les États-Unis pourraient présenter le rôle diplomatique prestigieux de l'Inde comme la preuve que le "siècle asiatique" n'est pas synonyme de "siècle chinois".

Le porte-parole du département d'État, Matt Miller, a confirmé lundi que "nous saluons le rôle que l'Inde ou tout autre pays pourrait jouer" pour mettre fin à ce conflit, indiquant qu'il pourrait remplacer la Turquie si la Russie ne considère plus cette dernière comme un médiateur fiable. Si Delhi était intéressé, il devrait entamer immédiatement des pourparlers avec les deux pays, car le temps presse et d'autres acteurs rivalisent pour entrer dans l'histoire en contribuant à mettre fin au conflit le plus important sur le plan géostratégique depuis la Seconde Guerre mondiale.

Publié en partenariat sur One World - Korybko Stubstack

Recension : l'Europe centrale et la multipolarité

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Recension : l'Europe centrale et la multipolarité

Par Alexander Markovics

Dans son dernier livre "Mitteleuropa und Multipolarität" (Antaios, 2023), le journaliste Dimitrios Kisoudis (né en 1981) réunit un terme apparemment ancien, celui de "Mitteleuropa", et un terme apparemment nouveau, celui de multipolarité, pour les réconcilier tous deux avec le Sonderweg allemand. L'Allemagne - asservie par les Etats-Unis (voir Nordstream 2) et coupée de l'Est par l'Intermarium polonais - doit enfin se redonner une mission politique et proposer la Mitteleuropa au reste de l'Europe comme une alternative aux liens avec l'Ouest, l'UE et l'OTAN. Est-ce que ce projet peut réussir ou est-ce que nous attendons ici un mode d'emploi pour se faire un hara-kiri géopolitique dans une guerre sur deux fronts ?

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Héros contre marchands : une promenade à travers l'histoire intellectuelle allemande

Dans les pages de ce livre de petit format comptant à peine plus de 80 pages explicitant le capharnaüm de son essai antérieur de philosophie de l'histoire, Kisoudis nous livre une promenade à travers l'histoire des idées allemandes de l'ère moderne. Selon les critères du géographe et géopolitologue britannique Mackinder, Kisoudis, disciple de Carl Schmitt, identifie l'Allemagne à la puissance terrestre dans la guerre civile mondiale entre puissances terrestres et maritimes, alors qu'il considère les puissances maritimes anglo-saxonnes comme des partisans de la puissance maritime. Cela peut également être illustré par les différences dans le devenir des nations : alors que l'Allemagne a été façonnée par le pouvoir tenu par le second ordre de la trifonctionnalité traditionnelle, celui des guerriers, les Anglais ont été façonnés par le pouvoir de la bourgeoisie en proie à l'esprit de commerce et d'économie. Selon la classification suggérée par Werner Sombart, il s'agit donc également d'un duel entre des marchands et des héros.

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Friedrich List, ancêtre de l'ordre du grand espace

Dans sa généalogie intellectuelle d'une voie (géo)politique particulière pour l'Allemagne, Kisoudis fait commencer le processus de conscientisation de l'Allemagne par Friedrich List (1789 - 1846), auquel il ne veut pas attribuer aujourd'hui le rôle d'un précurseur de l'État-nation allemand ou de l'Union européenne - il remarque ici avec pertinence que de tels rôles sont toujours liés à l'époque concernée - mais le rôle de l'architecte de la notion de Grand Espace (Grossraum). Alors que List voulait protéger l'Allemagne contre la grande puissance universaliste qu'était l'Angleterre avec son impérialisme en lui imposant des droits de douane, l'Allemagne doit aujourd'hui offrir à l'Europe une alternative à l'UE aujourd'hui téléguidée par les transatlantiques, afin qu'elle puisse s'affirmer face aux États-Unis, eux aussi universalistes.

La Mitteleuropa comme solution à la situation centrale de l'Allemagne

Cette orientation (centre)-européenne est notamment nécessaire parce que l'Allemagne ne dispose pas de frontières naturelles en raison de sa situation centrale. Kisoudis voit dans la Mitteleuropa la forme géopolitique de la voie particulière de l'Allemagne, qui peut s'opposer aussi bien à l'ancrage géopolitique à l'Ouest qu'à la rééducation libérale.

Au cours de son ouvrage, l'auteur montre cependant que les architectes du Sonderweg allemand se sont souvent écartés de la voie des héros et ont tenté de suivre celle des marchands: l'ère bismarckienne a été suivie en Allemagne par des idées impérialistes, comme par exemple dans l'Association navale allemande, la bourgeoisie allemande faisant désormais la promotion d'une grande flotte sous la forme d'une puissante marine de guerre qui se soumettrait le monde. Les causes de la "catastrophe allemande" se situent dans la promotion de ces idées impérialistes. L'Allgemeine Deutsche Verband (plus tard Alldeutscher Verband), fondée en 1891, lui sert d'exemple pour illustrer le conflit entre l'idée d'amitié entre les peuples et le chauvinisme.

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L'amitié entre les peuples contre le chauvinisme

Alors qu'Ernst Hasse, par exemple, défendait l'égalité des droits entre les puissances mondiales et se prononçait en faveur d'un Zollverein centre-européen, vecteur de la puissance mondiale allemande, Heinrich Claß (photo), arrivé à la tête de l'Alldeutscher Verband en 1908, défendait une politique fortement marquée par la théorie du darwinisme social et la théorie de la race. Kisoudis décrit les conflits et les recoupements entre les deux approches, notamment à travers le débat sur les buts de guerre pendant la Première Guerre mondiale. Alors que le premier courant culminait avec les plans du chemin de fer Berlin-Bagdad et les revendications pour la création d'une association économique centre-européenne, comme par exemple chez le représentant le plus connu de l'idée de la Mitteleuropa, Friedrich Naumann, le second courant ne voit la Mitteleuropa que comme une étape intermédiaire avant de s'étendre à l'Europe de l'Est selon une méthodologie impérialiste, comme l'ont fait les dirigeants allemands pendant la Première Guerre mondiale avec la région "Ober Ost" et pendant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre du "Generalplan Ost". A ce stade, Kisoudis se range du côté de la politique de la Mitteleuropa dans le sens de l'entente entre les peuples et contre le chauvinisme. Si l'Allemagne veut reprendre sa voie particulière, elle doit montrer à l'Europe une alternative sous la forme de la Mitteleuropa, dans le sens d'un lien vers l'Est, également pour pouvoir surmonter la menace polonaise de l'Intermarium. La guerre actuelle autour de l'Ukraine prouve qu'un lien étroit avec l'Ouest, face à l'essor économique de l'Asie, ne peut que laisser l'Allemagne et l'Europe du côté des perdants.

La Mitteleuropa et la multipolarité - une introduction réussie au débat sur l'avenir de l'Allemagne

Enfin, Kisoudis fait remarquer avec pertinence que la multipolarité nécessite également un autre état d'esprit, axé sur des notions traditionnelles telles que l'honneur, la foi et la cohésion - des valeurs qui, selon lui, sont aujourd'hui vécues de manière plus convaincante en Hongrie et en Turquie que dans l'Ouest désormais contraint de vivre sous la bannière arc-en-ciel. Son livre est une introduction réussie à la thématique de la multipolarité et à la possibilité d'un Sonderweg allemand (= une voie particulière de l'Allemagne). Pour ceux qui souhaitent approfondir cette thématique, nous recommandons les ouvrages "Geopolitische Zeitwende" de Sascha Roßmüller, auteur de mensuel Deutsche Stimme, et "Konflikte der Zukunft" d'Alexander Douguine.

Commande: https://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/reihe-kaplaken/176668/mitteleuropa-und-multipolaritaet?number=9783949041877

lundi, 10 juillet 2023

France, l'ombre des mafias derrière la révolte des banlieues

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France, l'ombre des mafias derrière la révolte des banlieues

Emanuel Pietrobon

Source: https://it.insideover.com/criminalita/francia-l-ombra-delle-mafie-dietro-la-rivolta-delle-banlieue.html

La révolte des habitants des banlieues, les banlieusards, est terminée. Les habitants des quartiers dortoirs massifs, délabrés et surpeuplés qui entourent les villes françaises ont refermé la boîte de Pandore ouverte par inadvertance par un policier le matin du 27 juin par la mort de Nahel Merzouk, et le temps du débat et de la réflexion a commencé en France.

Les commissariats et les organismes concernés ont terminé leurs calculs et transmis à l'Elysée toutes les données disponibles sur les dégâts humains et économiques du soulèvement, et ont officiellement confirmé qu'il s'agissait du soulèvement racial le plus important et le plus grave de l'histoire du pays.

Pendant les huit jours de dévastation et de pillage qui ont tenu la France en échec de l'après-midi du 27 juin à la nuit du 4 juillet, il y a eu ceux qui ont avancé des revendications embryonnaires de justice sociale, comme la fin du profilage racial par la police, et ceux qui ont poursuivi le but de répandre l'anarchie pure et simple. Mais il y avait aussi ceux qui, se fondant dans la foule émeutière, profitaient du chaos général pour défier l'État : le narco-banditisme.

La plus grave guerre urbaine de la France contemporaine

La révolte des banlieues est terminée. Les derniers incendies et pillages significatifs ont eu lieu dans la nuit du 4 juillet et depuis, le calme classique qui précède ou suit une tempête domine les rues détruites de France. C'est un calme artificiel, imprégné - peut-être plus qu'avant - de nervosité interethnique, mais il est destiné à durer au moins quelques années, peut-être une décennie, parce qu'il faudra du temps pour que la colère, maintenant complètement déchargée, s'accumule au point qu'un nouveau débordement soit inévitable.

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Le bilan de la guerre urbaine de huit jours a largement dépassé, en termes de dégâts et d'étendue géographique, celui de la première et historique révolte des banlieues en 2005. Un dépassement lié à des questions démographiques - la croissance des banlieues et des banlieusards -, sociales - l'absence de progrès dans l'intégration des enfants et petits-enfants d'immigrés venus des anciennes colonies au tournant des années 1950 et 1960 - et politiques - la montée des sentiments d'autonomie et/ou d'indépendance dans les territoires d'outre-mer.

Les appels prophétiques de Mathieu Kassovitz, auteur de La Haine, et de Samira Bellil, auteure de Dans l'enfer des tournantes, sont restés lettre morte. Les cadavres des nouveaux Zyed Benna continuent de s'accumuler. Un assimilationnisme dysfonctionnel, qui appelait à la spoliation identitaire en proposant une ségrégation socio-spatiale, a engendré criminalité, chômage, intolérance et radicalisation. Les influences malveillantes d'habiles profiteurs extérieurs, de l'islam radical aux pouvoirs rivaux de Paris, ont fait le reste. Le résultat, au terme de huit jours de violence transnationale, est un bulletin de guerre :

    - Plus d'un milliard d'euros de dégâts ;

    - Plus de 5900 voitures incendiées ;

    - Plus de 3300 arrestations ;

    - Plus de 1000 bâtiments détruits/endommagés par des agressions/incendies criminels ;

    - Plus de 800 gendarmes, pompiers et policiers blessés ;

    - 3 morts ;

La violence des émeutiers a touché les banques - plus de trois cents sites et/ou guichets automatiques détruits -, les supermarchés, les magasins et les boutiques de créateurs - plus de six cents sites pillés - et n'a pas épargné les jardins d'enfants, les monuments, les parcs et les écoles.

Mais au sein de cette guerre urbaine, qui a momentanément transformé la France en décor d'une dystopie post-apocalyptique quelque part entre Athena et The Purge, une autre guerre s'est déroulée : celle du narco-banditisme contre les institutions. Qui a été gagnée par le narco-banditisme.

La guerre dans la guerre

Des commandos organisés et lourdement armés, répondant à la galaxie des clans et des cartels qui dominent le paysage criminel transalpin, ont déclenché une guerre dans la guerre pendant les huit jours de chaos qui ont secoué la France.

Armés d'un arsenal de guerre inépuisable - bombes de papier, fusils, engins pyrotechniques, lance-roquettes, mitraillettes et mortiers -, les narco-bandits ont réussi à acculer les forces de l'ordre. Celles-ci, non seulement ne mettaient pas les pieds dans les banlieues en raison de la présence avérée de tireurs d'élite, mais étaient également victimes d'embuscades et d'assauts armés contre les casernes et les commissariats de police.

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Un quart des bâtiments détruits ou gravement endommagés au cours du soulèvement populaire n'étaient pas l'objet de la rage aveugle des banlieusards, mais une cible spécifique de la violence organisée d'une partie d'entre eux : les narco-bandits.

Sur le millier de bâtiments plus ou moins endommagés, deux cent soixante-neuf étaient des casernes, des commissariats et des hôtels de police, c'est-à-dire les sièges de la police et de la gendarmerie, et ont été littéralement bombardés par des commandos armés d'armes à feu, de bazookas, de bombes de papier, de feux d'artifice et de mortiers. Aucune victime, mais trois policiers blessés par le tir de fusils de chasse.

La réaction aux sièges, qui ne sont pas nouveaux en France, a été extrêmement compliquée pour au moins trois raisons : les quarante mille policiers supplémentaires déployés par Emmanuel Macron étaient déjà occupés avec les émeutiers dans les centres-villes, les sites touchés étaient en sous-effectif en raison de l'urgence anti-émeute, les bandes envoyaient leurs commandos sur différents points en même temps. Des attaques coordonnées. Ou, comme l'a reconstitué la police, une "guérilla organisée".

Les épisodes de violence imputables aux narcobandits se distinguent de ceux des émeutiers par leur caractère méthodique, organisé et préparé. Rapides, efficaces et concentrés, les narcobandits ont pris d'assaut les bâtiments des institutions et leurs défenseurs, menant des attaques à fort impact et hautement symboliques qui ont monopolisé les murs des médias sociaux des Millennials et des Zoomers, tels que SnapChat, TikTok et Telegram.

Les clans ont mené des raids contre des institutions locales - plus d'une centaine - et infiltré leurs hommes dans des échauffourées avec la police, face à des bandits "rompus aux affrontements entre gangs", et dans des pillages, se rendant reconnaissables par l'utilisation de véhicules-béliers et la possession de bombes, avec le double objectif de s'ériger en symboles de la communauté et de recruter de nouveaux membres.

Le brouillard dans l'avenir de la France

Les stupéfiants auraient été le protagoniste incontesté mais sans défense du soulèvement populaire. Un soulèvement que, selon des sources policières bien informées et des vétérans de la lutte contre la criminalité comme Frédéric Ploquin, les gangs auraient d'abord infiltré, puis réprimé.

Les clans qui dominent l'univers criminel français auraient vu dans l'infiltration des émeutes une nouvelle façon de "marquer le territoire", ainsi qu'une occasion unique de recruter des jeunes gens en colère sans craindre l'uniforme. Mais plus tard, ayant atteint leurs objectifs et mus par le désir de protéger les trafics illégaux - interrompus par les émeutes - ils ordonneront aux banlieusards de déposer les armes. Rien de nouveau sous le soleil : c'est déjà arrivé en 2005.

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La grande révolte de 2023 aurait montré que la paix et la guerre en France dépendent, plus que de l'Elysée, de la volonté des puissants et violents narco-clans qui légifèrent dans les 1500 banlieues disséminées sur le territoire. C'est l'avis de l'expert Ploquin, de l'officier Rudy Manna et d'autres policiers qui ont parlé à la presse sous couvert d'anonymat.

Le dysfonctionnement de l'assimilationnisme à la française a échoué : l'intégration s'est transformée en ségrégation informelle. Les quartiers dortoirs sont des bombes démographiques où un jeune sur trois est au chômage et où le sentiment d'insécurité est presque trois fois plus élevé que dans le reste du pays. Le vide laissé par les institutions a été comblé par le crime organisé et l'islam radical, dont les alliances ne sont pas rares, et la situation dans certaines banlieues est telle qu'elle a amené les services secrets à parler de l'existence de "territoires perdus". La violence de 2023 est le résultat de la concaténation de chacun de ces facteurs.

En l'absence de politiques clairvoyantes et globales capables de dénouer tous les nœuds de la question des banlieues et de réduire la conflictualité inhérente à l'actuel processus de transition vers la pleine pluriethnicité, la France est destinée à connaître un crescendo d'instabilité socio-raciale et à vivre des scénarios néo-médiévaux de guerres civiles moléculaires, de capillarisation des zones grises et de processus de mexicanisation et de tribalisation. Une fin de parcours qui attend tous les pays européens, y compris l'Italie, qui n'ont pas su tirer les leçons des erreurs de l'Elysée.

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La France, la Russie et la tempête multiculturelle en Europe - Réflexions sur les thèses de Guillaume Faye

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La France, la Russie et la tempête multiculturelle en Europe

Réflexions sur les thèses de Guillaume Faye

Markku Siira

Source: https://markkusiira.com/2023/07/08/ranska-venaja-ja-euroopan-monikulttuurinen-myrsky/

Les récentes émeutes en France, qui ont débuté après qu'un jeune criminel algérien a été abattu par la police, rappellent les prédictions de Jean Raspail et de Guillaume Faye sur l'effondrement du multiculturalisme.

Le roman dystopique de Jean Raspail, Le Camp des Saints, raconte l'histoire obsédante d'une Europe noyée sous un flot d'immigrants. L'histoire de Raspail illustre le pouvoir destructeur du multiculturalisme, où la société tente d'intégrer les nouveaux arrivants mais finit par perdre sa propre culture.

"La France de Macron, dans sa tourmente actuelle, semble répéter ce récit, ce qui souligne également la validité des affirmations de Guillaume Faye", soutient Constantin von Hoffmeister.

"Dans le grand théâtre de l'histoire, cette partie de la pièce touche à sa fin et le rideau est sur le point de tomber. Mais la scène finale n'est pas encore claire et sera déterminée par les choix que la France fera face à cette crise qui a éclaté."

Le président Macron est pris dans le maelström tumultueux du multiculturalisme, le bourbier même que Faye prédit avec précision.

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Dans son livre sur l'"archéofuturisme", Faye a dressé un tableau sombre des conséquences des politiques d'immigration irréfléchies. Il présente la vision d'un monde submergé par un flot ininterrompu de migrants provoquant la fragmentation culturelle : l'Occident collectif se noie dans un torrent d'héritages et d'identités qui se mélangent. "La France, dans son état actuel, est un miroir qui reflète cette projection", affirme également von Hoffmeister.

"Les citoyens non blancs de France, lassés des violences policières constantes, se sont soulevés avec défi pour résister à un spectacle macabre et bien-pensant qui pourrait très bien figurer dans les pages d'une histoire d'horreur glaçante", décrit-il.

Mais les racines de cette rage insatiable sont bien plus profondes que le comportement et le destin d'un seul individu. Elles atteignent le cœur poignant des relations entre les étrangers et les autochtones.

"Au milieu de cette agitation, une tempête de rébellion enflammée éclate, détruisant les symboles monolithiques du pouvoir et de l'autorité de l'État. Elle laisse derrière elle des centaines de structures en ruine - depuis les symboles de l'application de la loi et du contrôle fiscal aux centres d'administration et de connaissance. À côté de ces structures d'ordre et de civilisation, des milliers de véhicules gisent comme des restes calcinés, preuve de l'escalade du conflit entre certaines personnes et l'État", écrit von Hoffmeister.

Dans l'esprit de l'appel de Faye à faire d'une société multiculturelle une arène de conflits sans fin, cette flamme de défi franchit les frontières de la France pour atteindre le cœur de la capitale belge, Bruxelles. Les émeutes justifieront-elles la future emprise policière qui permettra à la construction artificielle qu'est l'Union européenne de survivre ?

Sur les ruines enfumées du rêve multiculturel de Macron, des idéologues de la nouvelle droite comme Faye appellent à un retour à l'homogénéité culturelle : une société unie par un héritage commun, des valeurs communes et une identité culturelle uniforme.

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Dans la vision de Faye, "une Europe colonisée par les immigrés", le rôle vital de l'homogénéité ethnique pour la paix sociale est bien compris. Mais quand la France et d'autres pays s'en rendront compte, sera-t-il trop tard ?

En ces temps difficiles, c'est peut-être l'(ir)réalisme ethnique de Faye qui saisit le mieux l'essence de la situation. Selon lui, la coexistence pacifique entre les peuples ne peut se faire que par un "apartheid total". Mais cette solution semble peu probable, étant donné que les dirigeants croient au multiculturalisme et aux droits de l'homme.

Cependant, Hoffmeister, qui fait la promotion des livres de Faye, explique que l'auteur français controversé envisage un monde "émergeant des ruines noires des perversions sexuelles de notre époque". Dans ce monde futur, "l'Europe s'unit à la Russie pour former un cœur ethnique qui s'étend de Lisbonne au Pacifique russe".

"Au-delà de cette révolution géopolitique, l'esprit faustien se développe en une synthèse sans précédent entre l'homme, la technologie et la nature, la tradition et la science, l'éternel retour et la traversée titanesque, l'ancien primordial et le toujours nouveau".

La vision idéaliste de Faye d'une "renaissance archéofuturiste" peut-elle se réaliser dans le contexte actuel de multiculturalisme et de russophobie ? Une Europe libérale et américanisée pourrait-elle encore s'humilier et s'inspirer de la Russie pour résoudre ses problèmes ?

Les conditions de Stoltenberg tuent l'espoir ukrainien

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Les conditions de Stoltenberg tuent l'espoir ukrainien

Lucas Leiroz

Source: https://www.geopolitika.ru/pt-br/article/condicoes-da-stoltenberg-matam-esperanca-ucraniana

Kiev continue d'insister pour rejoindre l'OTAN, malgré plusieurs déclarations de dirigeants occidentaux suggérant que cela ne se produira pas.

Aujourd'hui, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a clairement indiqué que la première condition pour envisager l'admission du pays serait la victoire sur le champ de bataille contre les Russes. Compte tenu du scénario militaire catastrophique dont font montre les troupes ukrainiennes, M. Stoltenberg a fini par éliminer tous les derniers espoirs du régime nazificoteur.

Le chef de l'alliance a fait cette déclaration le 28 juin dernier lors d'une conférence de presse, alors qu'il était en visite à Vilnius pour participer à l'exercice militaire bilatéral lituano-allemand "Griffin Storm". Il a déclaré qu'une victoire militaire contre la Russie était la "condition préalable nécessaire à toute discussion sérieuse sur la poursuite de l'adhésion".

"La tâche la plus urgente aujourd'hui est de s'assurer que l'Ukraine s'impose en tant que nation souveraine et indépendante en Europe. Car si [le président russe Vladimir] Poutine gagne cette guerre, il n'y aura pas de question d'adhésion à discuter", a-t-il souligné.

Les propos du secrétaire d'État étaient une réponse à une déclaration faite plus tôt dans la journée par le président ukrainien Vladimir Zelensky, qui a imputé à la peur excessive de la Russie l'absence de progrès dans le processus d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Selon M. Zelensky, les dirigeants occidentaux placent la Russie au premier plan lorsqu'ils prennent des décisions concernant l'OTAN et l'Ukraine parce qu'ils craignent la réaction de Moscou à l'adhésion de Kiev. Il juge cette position "absurde" et appelle ses partenaires à réagir rapidement.

"Certains États et dirigeants mondiaux continuent malheureusement de se tourner vers la Russie lorsqu'ils prennent leurs propres décisions (...) On peut qualifier cette attitude d'autolimitation absurde et honteuse de la souveraineté, car les Ukrainiens ont prouvé qu'il ne fallait pas craindre la Russie", a déclaré le dirigeant ukrainien.

En fait, il ne s'agit pas de peur, mais de respect mutuel entre puissances nucléaires. M. Zelensky ne semble pas comprendre que l'accord tacite de la Russie devrait être la priorité de l'OTAN lors de tout examen de la candidature d'un État, a fortiori lorsqu'une situation de conflit existe déjà.

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Moscou a clairement indiqué à plusieurs reprises que l'expansion de l'OTAN devait cesser. Même s'il a fait preuve de bonne volonté diplomatique et de tolérance face à l'adhésion de nombreux pays voisins, le gouvernement russe impose une limite claire en ce qui concerne l'Ukraine, un pays qui a des liens historiques avec la Russie et qui est géographiquement très proche de Moscou. Il s'agit d'une ligne rouge très importante qui, si elle est violée, pourrait conduire à une catastrophe pour le monde.

Dans ce sens, le 27 juin, Stoltenberg avait déjà mentionné qu'il ne fallait pas "sous-estimer" la Russie. Le secrétaire d'État a déclaré aux journalistes qu'un programme global de soutien permanent à Kiev devrait être mis en œuvre, qui sera discuté lors du sommet de Vilnius. Selon lui, cette aide sera essentielle pour permettre à l'Ukraine d'assurer sa place au sein de l'alliance à l'avenir, après avoir "vaincu la Russie".

"Dans le même temps, nous ne devons pas sous-estimer la Russie. Il est donc d'autant plus important que nous continuions à soutenir l'Ukraine. J'espère que notre sommet de Vilnius enverra un message clair de notre engagement (...). Lors du sommet, nous nous mettrons d'accord sur un programme pluriannuel pour l'Ukraine. Et nous améliorerons nos relations politiques. Cela permettra à l'Ukraine de se rapprocher de la place qui lui revient au sein de l'OTAN", a-t-il déclaré.

Cependant, il est clair que la position de l'OTAN a été très ferme en ne permettant pas à l'Ukraine d'adhérer à l'organisation. Bien qu'il promeuve une guerre d'agression par procuration contre la Russie, le bloc occidental considère qu'il est nécessaire de maintenir les combats dans des zones situées en dehors de son parapluie de défense, ce qui garantit la préservation des troupes de l'OTAN en cas de situation plus grave à l'avenir. En fait, l'OTAN n'a jamais eu d'engagement avec l'Ukraine. L'organisation a une raison d'être simple : garantir militairement l'hégémonie mondiale des États-Unis, ce qui nécessite actuellement des efforts pour neutraliser la Russie et la Chine, les pays les plus actifs dans la perspective de l'avènement prochain d'un monde multipolaire.

Connaissant la capacité nucléaire de la Russie, l'OTAN ne s'engage pas dans un conflit avec ce pays, mais incite ses représentants régionaux à le faire. C'est pourquoi il n'y a pas seulement un conflit ouvert en Ukraine, mais aussi des incitations à la violence sur d'autres flancs possibles, comme la Géorgie, la Moldavie et le Belarus. Plus il y a de lignes de front anti-russes dans les pays non-membres, mieux c'est pour l'OTAN, qui distrait l'ennemi et se réserve pour un combat direct à l'avenir - qui, selon de nombreux analystes, se déroulera avec la Chine, un pays considéré comme une cible plus faible par l'alliance.

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Cette stratégie occidentale semble encore plus claire si l'on tient compte du fait que pour commencer à envoyer systématiquement des armes au régime de Kiev, les responsables de l'OTAN ont exigé que la seule condition des Ukrainiens soit de "tuer autant de Russes que possible". En pratique, l'Occident n'a jamais eu pour ambition de vaincre la Russie par le biais de l'Ukraine, tout simplement parce que c'est impossible. L'alliance assigne à son mandataire un rôle clair dans le conflit : épuiser la Russie et maintenir les troupes ennemies occupées en Ukraine pendant que les plans de guerre américains progressent dans d'autres régions.

Ainsi, lorsque Stoltenberg déclare que l'Ukraine ne rejoindra l'OTAN qu'après avoir vaincu la Russie, il dit simplement que le régime ne sera jamais admis au sein de l'alliance. Une telle victoire est impossible pour Kiev et ne figure même pas dans les plans de l'OTAN. L'Ukraine perd ainsi tout espoir de devenir une "nation occidentale" et doit se contenter d'un rôle de mandataire.

Source : Infobrics