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mercredi, 25 juin 2014

Irak: Alliance USA-Iran ou accord ponctuel contre un ennemi commun?

Irak: Alliance USA-Iran ou accord ponctuel contre un ennemi commun?

Auteur : Nasser KanDil
 
La scène irakienne occupe « la une » de tous nos médias locaux, mais l'évènement le plus marquant de ces trois derniers jours est venu des médias occidentaux ; lesquels, après maintes tergiversations sur la complexité des négociations entre l'Iran et le groupe 5+1 [les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne], nous ont surpris par la nouvelle disant que les parties se sont entendues sur la rédaction d'un accord final concernant le dossier nucléaire iranien. Les choses progresseraient donc rapidement. […].

Que signifie cet accord ? Est-il, d'une façon ou d'une autre, en relation avec ce qui se passe en Irak ? En est-il la conséquence ou le prélude ? Autrement dit, est-ce la conscience du danger devant la situation irakienne qui a poussé les États-Unis à éliminer rapidement les obstacles qui bloquaient les négociations, ou bien y a-t-il eu entente secrète préalable avec l'Iran et, par conséquent, ce qui se passe en Irak vient opportunément concrétiser l'énorme danger que représente Al-Qaïda contrôlant plusieurs provinces irakiennes, pour servir de prétexte à deux voies possibles : réoccuper l'Irak comme le voudraient nombre de Sénateurs américains ; ou déléguer à une puissance régionale, de la taille de l'Iran, la charge de superviser le grand nettoyage de l'Irak des restes d'Al-QaÏda ? […].

Je ne soutiens pas l'hypothèse d'une entente américano-iranienne préalable qui aurait produit ce qui se passe en Irak, et ceci parce que l'Iran ne prendrait jamais le risque de laisser Al-Qaïda occuper trois provinces irakiennes situées entre sa frontière et la frontière syrienne, abstraction faite du coût élevé politique et moral en centaines de martyrs et de blessés comme nous le constatons depuis quelques jours, pour ensuite les récupérer dans le cadre d'un accord passé avec les États-Unis. Cette explication relayée par certaines plumes à la solde de l'Arabie saoudite, du Qatar et d'autres États du Golfe vise à ternir l'image de l'Iran en suggérant qu'il est désormais « le gérant » des politiques américaines au Moyen-Orient, et qu'il aurait renoncé à ses constantes invariables. Et les voilà, qui commencent à parler d'une « alliance américano-chiite contre les sunnites » et de bien d'autres balivernes, pour brouiller les cartes et nourrir la haine derrière une façade sectaire, alors que les vraies motivations sont strictement politiques […].

En réalité, ce à quoi nous avons assisté en Irak mérite une analyse rationnelle éloignée de toute émotion, classification, et même de toute définition. Nous sommes évidemment d'accord avec ceux qui considèrent qu'Al-Qaïda, y inclus sa branche au Moyen-Orient [Daech], est une organisation terroriste […], lequel terrorisme est défini comme « un système de violences systématiques auquel certains mouvements politiques extrémistes ont recours pour créer un climat d'insécurité favorisant leurs desseins » […]. Mais avec Daech, nous sommes devant un phénomène inhabituel, car la façon dont il s'est comporté au Liban, en Syrie et en Irak est sans précédent dans l'Histoire du terrorisme […] :

1. La première caractéristique qui distingue cette organisation, de toutes les autres, est d'avoir non seulement inversé les règles du jeu, mais aussi d'en avoir établi de nouvelles. C'est pour la première fois que nous sommes face à une organisation dont les frontières sont illimitées, du moins entre la Jordanie, le Liban, la Syrie, la Palestine, et l'Irak, et qui considère cet espace comme une structure géographique et politique unique ; tous ses fronts étant soumis à un commandement unique et à un plan d'action unique.

2. La deuxième caractéristique est que c'est une organisation dont le plan financier est tout aussi inhabituel, au sens où le cerveau économique qui a choisi de dresser la citadelle de Daech à Deir ez-zor en Syrie, et non à Idleb ou dans la Ghouta de Damas, avait misé d'avance sur ses 100 000 barils de pétrole par jour, sur la possibilité de les écouler via la mafia turque, et aussi sur l'hostilité et la haine du gouvernement turc qui, sous la couverture des prétendus opposants syriens du Conseil puis de la « Coalition d'Istanbul » [CNS], lui permettrait de récupérer la moitié des revenus de la vente au minimum. Maintenant, comme l'affirment les Services de renseignement américains, et d'autres, Daech a pu amasser 500 millions de dollars pour sa guerre en Irak et le recrutement de 50 000 combattants.

De même en Irak, si la bataille suprême a été dirigée contre Baïji -la plus grande raffinerie du pays produisant 300 000 barils de pétrole par jour et sans laquelle la crise de produits pétroliers dans la région est assurée- c'est bien parce que là aussi le marché est garanti d'avance, étant donné que les mafias en Jordanie, au Liban, en Syrie, voire dans certaines régions de l'Iran et autour de l'Irak, pèseraient de tout leur poids pour en payer le prix, quand bien même Beïji serait aux mains d'Al-Qaïda ! Nous savons tous que lorsque les États-Unis ont interdit le pétrole irakien à l'exportation, les Américains, les Britanniques, et tous porteurs de valises du marché noir logeaient dans les hôtels de Bagdad et affrétaient leurs bateaux, en pleine nuit, au nez de la prétendue surveillance. Nous savons aussi que d'autres se servaient de bateaux de pêche et d'embarcations « made in Dubaï » dont les réservoirs avaient une contenance de 1000, 5000, ou 10 000 litres pour échapper à toute surveillance […].

3. La troisième caractéristique est le cerveau tacticien qui fait que Daech sélectionne toujours une position centrale qu'il attaque, puis occupe, et à partir de laquelle il contrôle la zone géographique environnante délimitée d'avance. C'est ainsi que nous avons vu des centaines et des milliers de véhicules chargés d'hommes armés de mitrailleuses lourdes et moyennes entrer à Alep via la frontière turque, à Al-Raqqa, à Deir ez-zor, à Tikrit, puis à Mossoul. Il ne mène pas vingt batailles à la fois mais ouvre un front après l'autre […].

Nous sommes donc confrontés à des méthodes de travail inédites, alors que les autres organisations terroristes, telles celles d'Al-Nosra, du groupe d'Abdullah al-Azzam et d'autres, mènent des actions que l'on pourrait qualifier d'« actes gratuits ou suicidaires » vu que leurs combattants sont envoyés sur des opérations hasardeuses qui pourraient réussir ou ne pas réussir. Que l'objectif soit atteint ou pas, s'ils ne sont pas tués, ils tuent ! Tandis que Daech est entré dans Mossoul et Tikrit sans mener une seule opération suicide. Il a neutralisé les barrages de sécurité et a occupé les casernes en un temps record grâce à la complicité de Azzat al-Douri et de son « armée naqchbandie », composée d'anciens officiers baasistes irakiens et majoritairement de confession sunnite, après lui avoir fait miroiter le poste de gouverneur intérimaire de la région centre […]. Mais si Daech a quitté la Syrie pour se concentrer sur l'Irak, c'est bien parce qu'il a réalisé qu'il allait dans le mur devant une armée syrienne qui remportait victoire après victoire et un peuple syrien, notamment les sunnites, qui l'avait rejeté en refusant son idéologie et son mode de vie et avait décidé de rester dans le giron de l'État. Il a vu les foules de citoyens syriens se précipitant en masse pour élire leur Président, au Liban ; en Jordanie, puis en Syrie, et en a vite tiré les conséquences. Il n'a pas perdu son temps à se frapper la tête contre le mur et raconter des bobards. Réaliste, il a plié bagages et s'est contenté de garder les positions pouvant lui servir de couverture pour l'étape suivante en Irak. Reliant les fronts irakien et syrien, il a gardé Deir ez-Zor dont les puits de pétrole forment l'épine dorsale de son projet futur […].
Le nouveau Daech « né de l'échec en Syrie » est une organisation politiquement mature, financièrement nantie, géographiquement audacieuse par sa remise en question des règles du jeu et des frontières de Sikes-Picot ; ce qui signifie que sa défaite ne sera pas chose facile et certainement pas par une réaction sectaire !

Mettre en échec le projet de Daech n'est possible que par un esprit politique et moral supérieur qui démantèlerait les sources de son pouvoir, maintenant qu'il a réussi à exploiter la position turque à travers Izzat al-Douri, aujourd'hui disparu de la circulation, et qu'il dispose de plusieurs camps d'entrainement pour des milliers de combattants en territoire turc, grâce au financement du Qatar et de l'Arabie saoudite qui lui ont permis d'occuper cette première place.

Sinon, Daech va devenir une « force populaire » soutenue par 8 millions d'habitants du centre de l'Irak et donc aux frontières de l'Iran, de la Syrie, et du Kurdistan ; les kurdes ayant des velléités séparatistes, la situation irakienne est raisonnablement d'autant plus dangereuse pour L'Irak et perturbante pour la Syrie et l'Iran. Mais l'avancée de Daech ne se limitera pas aux frontières de ces deux pays. À la moindre occasion, son objectif suivant est en Turquie car c'est le passage qui lui permettra d'avancer vers l'Ouest, et en Jordanie car c'est le « flanc mou » du monde arabe et non l'Irak […]. Une fois en Jordanie, qui ne pourra lui résister plus que quelques heures, Daech ne retournera pas en Syrie, mais se dirigera vers l'Arabie saoudite où il dispose de forces combattantes, de cellules dormantes prêtes, d'autres sources de financement et d'extensions. À partir de là, il partagera le « jeu de la sécurité régionale » avec Israël, lequel paraîtra nécessairement menacé vu ses 680 Kms de frontières avec la Jordanie […].

D'où les inquiétudes de l'Arabie saoudite, et aussi de l'Égypte qui se trouve face à un dilemme : soit il admet que la priorité des priorités est la lutte contre la menace terroriste, non l'acharnement contre M. Al-Maliki ; soit il s'abstient d'embarrasser l'Arabie saoudite qui a mis dix milliards de dollars sur la table pour que l'Égypte adopte ses prises de position publiques contre la Syrie […]. Personnellement, je ne parierai pas dans un sens ou l'autre, car je ne dispose pas d'éléments indiquant combien de temps ce pays pourrait encore résister dans ces conditions […].

Par conséquent, L'Egypte, les États-Unis et l'Europe sont fatigués parce que leur guerre est dans une impasse et qu'ils ne disposent plus de cartes susceptibles de les sortir d'affaire. À M. François Hollande qui déclare que ce qui se passe en Irak est le résultat tragique de « la guerre qu'al-Assad poursuit contre son propre peuple », j'ai déjà répondu par un article bref pour lui dire : « Vous avez raison, car ce qui se passe en Syrie est le résultat de l'hypocrisie de ce que vous appelez la communauté internationale qui prétend lutter contre le terrorisme pendant qu'elle le soutient sans limites en Syrie ». Ce qui se passe en Syrie est le résultat du rassemblement de tout ce que le monde compte comme serpents venimeux dans le seul objectif de détruire l'État syrien sous prétexte d'une politique justifiée par la seule « sécurité d'Israël ». Mais la Syrie ayant triomphé, où voulez-vous que cette colonie virale hautement infectieuse se dirige, sinon vers l'Irak affaibli ?

Les Services du renseignement français ont livré à l'opposition armée des missiles antichars, dont une partie s'est retrouvée au Mali, ce qui prouve que Daech était déjà en train de s'organiser ; si bien que désormais toute cette prétendue communauté internationale est face à ses responsabilités. Les États-Unis savent parfaitement qui a utilisé les armes chimiques, qui a tenté de s'en servir comme prétexte pour intervenir en Syrie, qui les fabrique, qui sait les utiliser ; mais, lorsque les enquêteurs de l'ONU ont demandé à voir les images de leurs satellites braqués sur la Syrie, 24 heures sur 24, pour visualiser le missile tombé sur al-Ghouta, ils ont refusé de les leur remettre !

Les États-Unis savent aussi qui est Daech, comment il s'est procuré du gaz sarin, et comment il a tenté de se doter de l'arme nucléaire auprès des réseaux d'Abdul Qader Khan, le « père » de la bombe atomique pakistanaise… Ils en savent beaucoup, ce qui fait qu'ils sont encore plus inquiets que beaucoup d'autres. Ainsi, lorsqu'ils ont suggéré au premier ministre irakien, Al-Maliki, de se lancer dans une opération politique c'est parce qu'ils étaient conscients que le seul moyen de gérer politiquement et militairement cette situation complexe en Irak, passe par un État tranquille possédant les cartes nécessaires pour mener à bien cette entreprise ; ce qui est le cas de l'Iran dont il vaudrait mieux ne plus retarder les nouvelles fonctions au Moyen-Orient […].

C'est une situation comparable à ce qui s'est passé à La « Conférence de Yalta » entre les USA et l'URSS au lendemain de la deuxième Guerre Mondiale. Mais, comme l'après Yalta, il ne s'agit nullement d'une alliance, mais d'un accord ponctuel face à un ennemi commun, l'Iran étant la puissance régionale montante capable de gérer le processus politique en Irak et avec Al-Maliki […]


- Source : Nasser KanDil

Poolse minister BuZa: Alliantie met VS is waardeloos en schadelijk


Minister van BuZa Sikorski, in het openbaar pro-VS, maar achter de schermen bepaald niet.

 
Poolse minister BuZa: Alliantie met VS is waardeloos en schadelijk

Een Pools magazine is in het bezit gekomen van een geluidsopname waarop te horen is hoe minister van Buitenlandse Zaken Radek Sikorski de alliantie met de VS waardeloos noemt, en ‘zelfs schadelijk, omdat deze een vals gevoel van veiligheid creëert. We zijn sukkels, absolute sukkels. Het probleem in Polen is dat we amper trots en een laag zelfbeeld hebben.’ Het Poolse ministerie van BuZa weigerde commentaar te geven, maar ontkende niet dat Sikorski dit had gezegd.

Het magazine Wprost publiceerde enkel een gedeeltelijk transcript van Sikorski’s gesprek met de voormalige minister van Financiën, dat in het voorjaar zou hebben plaatsgevonden. De geluidsopname zelf wordt vandaag of morgen vrijgegeven. Het in het geheim opnemen van een persoonlijk gesprek is in Polen overigens een misdrijf.

Sikorski gebruikte platte taal bij zijn stelling dat de alliantie met de VS de relatie met de twee belangrijkste buurlanden, Rusland en Duitsland, zou kunnen beschadigen. Zijn standpunt is des te opmerkelijker als bedacht wordt dat hij eerder forse kritiek uitte op de bemoeienissen van het Kremlin in Oekraïne, en in het verleden doorgaans een grote voorstander van sterke banden met de VS was.

Kandidaat om Ashton op te volgen

De Poolse regering schoof Sikorski onlangs naar voren als kandidaat om EU-buitenlandchef Catherine Ashton op te volgen. Door de opname zal niet alleen zijn kandidatuur in gevaar komen, maar ook zijn positie in de regering. Politiek analist Rafal Chwedoruk denkt dan ook dat er sprake is van een intern machtsspelletje. Sommige Polen vermoeden dat Rusland daar een rol bij heeft gespeeld, omdat het Kremlin gebaat zou zijn bij het destabiliseren van het land.

Centrale Bank zweert samen met regering

Vorige week veroorzaakte Wprost ook al een politieke storm met een geluidsopname van een gesprek tussen Marek Belka, hoofd van de Centrale Bank, en minister van Binnenlandse Zaken Bartlomiej Sienkiewicz. Te horen was hoe beide heren overlegden hoe de bank de regerende partij in 2015 aan een nieuwe verkiezingsoverwinning kan helpen, wat een schending is van de onafhankelijkheid van de Centrale Bank. Critici eisten onmiddellijk het aftreden van de pro-EU regering van premier Donald Tusk.

‘Obama catastrofaal voor Europa’

In 2008 waarschuwde de bekende Bush-criticus Webster Tarpley dat de toen zojuist gekozen president Barack Obama ‘catastrofaal’ zou zijn voor de wereld, maar vooral voor Europa. Hij voorspelde dat Obama zou aansturen op een politiek en uiteindelijk ook militair conflict met Rusland, en daarbij geen seconde zou aarzelen om Europa op te offeren.

Xander

(1) Breitbart

mardi, 24 juin 2014

Kremlin wil wereldwijde anti-dollar alliantie

 

Kremlin wil wereldwijde anti-dollar alliantie om agressie VS te stoppen

‘Gigantische verliezen voor Europa als EU kant van Amerika blijft kiezen

TTIP-vrijhandelsverdrag maakt Europa tot economische kolonie van VS’

Sergey Glazyev, een belangrijke adviseur van de Russische president Vladimir Putin die als het brein achter de Euraziatische Unie wordt gezien, stelt het Kremlin voor om een wereldwijde anti-dollar alliantie te vormen om de Amerikaanse agressieve buitenlandse politiek te stoppen en Washington te dwingen de door het Westen aangestoken burgeroorlog in Oekraïne te beëindigen. Voor degenen die doorgaans beweren dat Rusland dat financieel nooit zal redden: het begrotingsoverschot van het land zal dit jaar waarschijnlijk stijgen naar $ 35 miljard, wat in de verste verte niet lijkt op de $ 200 miljard kapitaalvlucht waar ECB-president Draghi recent voor waarschuwde.

Het tijdperk van uitsluitend dreigen met woorden lijkt definitief afgelopen – althans, wat de Russen betreft. De strategie die Glazyev in maart voorstelde, namelijk om als vergelding voor de Westerse sancties Amerikaanse staatsobligaties te dumpen, blijkt heel goed te hebben gewerkt. De EU, bevreesd voor onder andere een dichte gaskraan van Gazprom, blokkeerde nog zwaardere sancties, en Moskou sloot een miljardendeal met Beijing om nieuwe gasleveranties aan China niet langer in dollars, maar in roebels en yuans af te rekenen.

Nieuwe sancties zullen EU keihard treffen

Hoewel de Westerse media nauwelijks nog over de crisis in Oekraïne berichten –en dat ondanks het feit dat er aan beide kanten veel slachtoffers blijven vallen- is het Kremlin nog steeds van mening dat het Witte Huis een Russische invasie van Oekraïne probeert uit te lokken. Mocht dat inderdaad gebeuren, dan zal Amerika nieuwe sancties instellen en Europa dwingen hetzelfde te doen, waardoor Russische bedrijven hun schulden bij Europese banken niet meer zullen kunnen of willen terugbetalen.

Daarom zal deze ‘derde fase’ van de sancties volgens Glazyev gigantisch kostbaar worden voor de EU. Putins adviseur schat de verliezen voor Europa in op hoger dan € 1 biljoen, wat de toch al wankele Europese economie een enorme klap zal geven. Hardere sancties zullen tevens de gasleveranties van Gazprom verminderen of zelfs stopzetten, waardoor Europa gedwongen wordt om het vele malen duurdere vloeibare Amerikaanse aardgas te kopen.*

* Nog even los van het feit dat de VS pas over een jaar of 10 voldoende terminalcapaciteit heeft om het eventuele wegvallen van de Russische gasleveranties aan Europa te kunnen compenseren. Zoals we laatst al schreven zal de schaliegashype tegen die tijd hoogstwaarschijnlijk voorbij zijn omdat de meeste Amerikaanse bronnen nu al vrijwel zijn uitgeput.

‘Vrijhandelsverdrag maakt Europa tot kolonie VS’

Glazyev legt daarom een plan op tafel om ‘de economische kracht van de VS te ondermijnen’ en Amerika zo te dwingen de burgeroorlog in Oekraïne te beëindigen. Hij is van mening dat het doen instorten van het dollarsysteem de enige manier om te voorkomen dat de VS een nieuwe Koude Oorlog begint.

Amerika zou Europa in een nieuwe wapenwedloop met Rusland willen lokken om daarmee de grip op ons continent te verstevigen. Daar komt bij dat het TTIP vrijhandelsverdrag Europa feitelijk tot een economische kolonie van Amerika maakt. Volgens Glazyev zal een nieuwe –koude en/of hete- oorlog in Europa enkel gunstig zijn voor de VS, en de EU juist in ernstige problemen brengen.

‘Stop Amerika’s oorlogsmachine’

Het ‘mastermind’ achter de in de maak zijn Euraziatische Economische Unie wil daarom dat Rusland met zoveel mogelijk andere landen de drijvende kracht achter de Amerikaanse oorlogsmachine stopt: de dollarpers van de Federal Reserve. Hij hoopt dat er een brede alliantie kan worden gevormd van landen die de dollar willen laten vallen, zowel bij hun internationale handel als in hun buitenlandse valutareserves.

Europese bedrijven willen geen sancties

Het Europese bedrijfsleven zou daarin het voortouw moeten nemen, betoogt Glazyev, omdat dat verreweg het meeste te verliezen heeft als het Amerika lukt om Europa te betrekken in een nieuwe Koude Oorlog en aanverwante wapenwedloop. Getuige de krachtige lobby van Duitse, Franse, Italiaanse en Australische bedrijven om de sancties tegen Rusland op te heffen, lijkt Glazyev nu al het gelijk aan zijn kant te krijgen.

VS drijft EU in armen van Rusland

Daar waar het Witte Huis de crisis in Oekraïne deed ontstaan om nog meer controle over de EU te krijgen en Rusland in de tang te nemen, lijkt dus het tegendeel te gebeuren, en zou Europa zich juist wel eens sterker van Amerika kunnen gaan afkeren, wat de positie van de dollar als wereldreservemunt verder zal ondermijnen. Teken aan de wand is dat bijna alle klanten van Gazprom zich onlangs bereid toonden de dollar in te ruilen voor de euro (zie hyperlink onderaan).


Xander

(1) Zero Hedge

Zie ook o.a.:

15-06: Grote man achter Putin beschouwt VS als rijk van de Antichrist
14-06: Vier Russische bommenwerpers dringen luchtruim Californië binnen
08-06: Bijna alle klanten Gazprom ruilen dollar in voor euro
07-06: ‘Rusland en China vrezen Amerikaanse kernaanval’
22-05: Chinese president wil bondgenootschap met Rusland en Iran
17-05: Oud-kanselier Schmidt hekelt grootheidswaanzin EU en waarschuwt voor WO-3
15-05: Rusland dumpt 20% staatsobligaties VS; België koopt juist $ 200 miljard
14-05: Gazprom: Europa moet Russisch gas in roebels gaan betalen
11-05: Crisis Oekraïne: NAVO wil permanent troepen aan grenzen met Rusland
14-04: Rusland waarschuwt Westen met nieuwe lancering intercontinentale raket
07-04: Adviseur Putin waarschuwt EU voor € 1 biljoen verlies en wereldoorlog
29-03: Obama drijft mensheid naar laatste wereldoorlog

Quand les États-Unis proposent 20.000 dollars aux “pro-TTIP”

Quand les États-Unis proposent 20.000 dollars aux “pro-TTIP”

Ex: http://fortune.fdesouche.com

L’ambassade des États-Unis à Berlin propose aux défenseurs d’un partenariat transatlantique qui souhaiteraient mettre en place un débat “positif” sur le sujet, de soutenir leur projet financièrement.

Voilà de quoi irriter un peu plus les détracteurs du projet de partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (TTIP), à l’heure où l’opacité des négociations est plus que jamais montrée du doigt. Outre-Rhin, il a suffit d’un tweet pour mettre le feu aux poudres.

Il faut dire que celui-ci (en allemand) est plutôt surprenant:

[NDLR traduction : Vous souhaitez faire connaître le TTIP ? Nous aussi ! Nous finançons vos projets à hauteur de 20.000 dollars. Ambassade des États-Unis à Berlin. 17 juin 2014]

De la propagande ?

L’ambassade américaine propose en effet aux partisans d’un vaste accord de libre-échange américano-européen qui seraient insatisfaits de la couverture médiatique négative dont il fait l’objet d’envoyer leurs idées et projets afin d’organiser un débat “positif” sur le sujet.

“Nous vous soutiendrons !”, assure l’ambassade américaine de Berlin qui promet une aide financière pouvant aller jusqu’à…20.000 dollars.

Il faut pour cela de remplir un formulaire en ligne et de le retourner par voie postale, ou par mail à l’ambassade berlinoise.

De quoi faire sortir de leurs gonds les “anti-TTIP”. Viralité des réseaux sociaux oblige, les internautes n’ont pas tardé à déplorer une telle démarche de la part des Américains, que certains associent à une certaine forme de propagande.

“Relever le niveau du débat”

Pour se défendre, l’ambassade américaine a expliqué que sa démarche visait à “relever le niveau” des discussions sur le sujet. Déplorant les sempiternelles et réductrices craintes de l’importation de poulet au chlore et de bœuf aux hormones, cité par Euractiv, le diplomate américain Peter Claussen explique :

“Nous cherchions des moyens pour encourager les gens à confronter différents points de vue en leur ouvrant un espace et en leur posant la question suivante: le monde entier est-il contre le projet ou existe-t-il certaines personnes qui ont un point de vue différent sur la question ? Nous voulions ouvrir le dialogue, ce qui est la raison d’être des médias”.

“Écouter la voix des opposants”

Mais cette démarche, aussi “citoyenne” soit-elle, n’a pas à être celle d’une administration publique, selon Corporate Europe Observatory (CEO). Cité par le même site, Pia Eberhardt, porte-parole du CEO, un groupe militant contre le lobby des multinationales, explique ainsi:

“Ce serait une initiative acceptable si elle venait de l’industrie. Le gouvernement américain a toutefois le devoir de négocier au nom de tous ses citoyens et non juste pour la grande industrie. Si de larges pans de la population se révèlent contre l’accord, l’attitude appropriée serait de reconsidérer [le projet] et d’écouter les voix de ses opposants”.

Pour l’heure, le sixième cycle des négociations doit commencer le 14 juillet à Bruxelles, dans l’opacité la plus complète.

La Tribune

lundi, 23 juin 2014

ISIS-terroristen werden getraind door Amerika en Turkije

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Onthutsend: ISIS-terroristen werden getraind door Amerika en Turkije

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Nog meer bewijs voor steun Westen aan moslimextremisten

‘Turkije trainde al duizenden moslimterroristen voor oprichting Sharia-Kalifaat’

ISIS-Sharia-terroristen, getraind door Amerika en Turkije, bewapend door Saudi Arabië

De schandalen stapelen zich op voor de regering Obama. Nu blijken moslimterroristen van ISIS, dat grote delen van Syrië en Irak heeft bezet, in 2012 op een geheime basis in Jordanië getraind te zijn door Amerikanen en Turken, die hen tegen de Syrische president Bashar Assad wilden inzetten. Het was natuurlijk nooit de bedoeling (?) dat ze tegen de Amerikaanse belangen in Irak zouden vechten. Eerder voltrok eenzelfde rampscenario zich in Afghanistan, waar de Taliban in de jaren ’80 werden getraind door de CIA om te vechten tegen de Russen. Ook daar keerden de moslimextremisten zich later tegen hun ‘weldoeners’.

Getraind in Jordanië en Turkije

Jordaanse officials hebben bevestigd dat er in Safawi, in de noordelijke woestijnregio van Jordanië, al in 2012 een basis was waar Amerika en Turkije tientallen ISIS-strijders trainden om te vechten tegen Assad. Wel zou eerst onderzocht zijn of de strijders geen banden hadden met Al-Qaeda. Ook op bases in Turkije worden terroristen klaargestoomd voor de burgeroorlog in Syrië. Eén van deze kampen bevindt zich vlakbij de NAVO-luchtmachtbasis Incirlik, bij Adana.

Ook het Duitse Der Spiegel berichtte in maart dat Syrische rebellen in Jordanië door Amerikanen worden getraind in onder andere het gebruik van anti-tankwapens. Hoewel niet helemaal duidelijk is of de Amerikanen tot het leger behoren of tot private firma’s zoals het beruchte Academi / Blackwater, dragen sommige instructeurs Amerikaanse legeruniformen.

De Britse Guardian schreef in dezelfde maand dat naast Amerikaanse ook Franse en Duitse instructeurs hulp geven aan de Syrische rebellen. Frankrijk en Duitsland weigerden hierover commentaar te geven aan journalisten van het internationale persbureau Reuters.

‘Nieuwe regionale oorlog’

Gisteren waarschuwde de VN dat het geweld in Syrië en Irak kan overslaan op de buurlanden, met een nieuwe Midden-Oostenoorlog als gevolg. Ook de Jordaanse officials zeiden daar bang voor te zijn. ISIS plaatste onlangs een video op YouTube waarin werd gedreigd dat Koning Abdullah, die als een vijand van de islam wordt gezien omdat hij samenwerkt met het Westen, zal worden ‘afgeslacht’. In een andere video is te zien hoe tiener-jihadstrijders van ISIS zich rond een Iraakse gevangene opstellen en feest vieren als hij wordt geëxecuteerd. (4)

Ook Saudi Arabië speelt een grote rol in het Syrische en Iraakse conflict. De Saudi’s leveren wapens aan ISIS en worden algemeen gezien als één van de belangrijkste drijvende krachten achter de aan Al-Qaeda verbonden terreurbeweging.

‘Obama medeplichtig’

Een geïnformeerde bron met contacten met een hoge official binnen de Shi’itische Iraakse regering van premier Nouri Al-Maliki noemt de Amerikaanse president Obama ‘medeplichtig’ aan de oorlog die ISIS voert tegen de regering in Baghdad. Tevens bevestigt hij dat duizenden in Turkije getrainde moslimterroristen via Syrië naar Irak zijn gereisd, met als doel daar het Islamitische Sharia-Kalifaat op te richten. (1)

Xander

(1) World Net Daily
(2) The Guardian
(3) Spiegel via Reuters
(4) Breitbart

Zie ook o.a.:
15-06: Grote man achter Putin beschouwt VS als rijk van de Antichrist (Obama steunt Al-Nusra/Al-Qaeda in Syrië en Irak)
03-06: Op video: Obama glimlacht bij horen oorlogskreet Allah
01-06: Turkije blokkeert Eufraat, drinkwater miljoenen Syriërs en Irakezen in gevaar
10-05: Syrië: Regering Obama wil alle macht overdragen aan Moslim Broederschap
06-05: 3000 door Amerika getrainde soldaten gaan werken voor Hamas
18-04: Turkije, Iran en Al-Qaeda vormen Free Egyptian Army voor nieuwe burgeroorlog
08-04: Pulitzerprijs journalist: Turkije achter gifgasaanval Syrië, werkt samen met Al-Qaeda
30-03: VS steunt Erdogans misbruik van NAVO voor herstel Ottomaans Rijk (/ Vanuit Turkije zal het nieuwe islamitische Kalifaat worden opgericht)
29-03: Ingrijpen Syrië nabij? Turkije geeft Al-Qaeda militaire- en luchtsteun
27-03: Gelekt gesprek op YouTube: Turken plannen false-flag aanslag om Syrië aan te vallen
07-03: De sleutelrol van Rusland en Turkije in de eindtijd (2)
28-02: De sleutelrol van Rusland en Turkije in de eindtijd (deel 1)

dimanche, 22 juin 2014

Les USA « nettoient » le marché de l’UE pour y vendre leur gaz de schiste

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Les USA « nettoient » le marché de l’UE pour y vendre leur gaz de schiste

Ex: http://www.blogapares.com

Vu sur Ria Novosti

Les Etats-Unis cherchent à affaiblir l’Europe et à « nettoyer » le marché européen pour y vendre du gaz de schiste américain, a déclaré mardi à Moscou le conseiller du président russe Sergueï Glaziev.

 

« Les Américains ont pour but d’affaiblir l’Union européenne, de provoquer la faillite de toute une série de banques européennes pour obtenir l’annulation de leurs dettes envers la Russie et l’Europe. Ils souhaitent affaiblir l’Europe et nettoyer le marché du gaz pour y vendre du gaz de schiste américain », a indiqué M.Glaziev lors d’une conférence de presse à RIA Novosti.

Selon le conseiller, les sanctions économiques que les Etats-Unis cherchent à faire adopter contre la Russie, serviront à affaiblir l’Europe ce qui permettra aux Etats-Unis d’imposer des conditions économiques désavantageuses à l’UE.

Fin mars dernier, le président américain Barack Obama a déclaré à Bruxelles que les Etats-Unis pourraient fournir plus de gaz à l’Europe qu’il ne lui en faut pour remplacer le gaz russe. En juin, les importations de gaz de schiste américain en Europe ont été évoquées lors du sommet du G7. Washington commencera à fournir du gaz de schiste à l’Europe à la fin de 2015, mais cela implique des investissements de plusieurs milliards de dollars.

« Les Etats-Unis incitent le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk et le président Piotr Porochenko à cesser d’importer du gaz russe, à rompre le contrat, à arrêter le transit de gaz russe vers l’Europe. L’Ukraine pose des exigences irréalisables et refuse de payer sa dette gazière. Elle provoque la rupture des fournitures de gaz russe vers l’Europe », a ajouté M.Glaziev.

Le président Obama a appelé M.Porochenko à diversifier les importations ukrainiennes de produits énergétiques pour réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie. Kiev recherche des sources de gaz alternatives, mais M.Iatseniouk a déjà reconnu que l’Ukraine ne pouvait pas encore renoncer au gaz russe. A l’heure actuelle, Kiev mène des négociations avec Moscou sur la réduction du prix du gaz.

 
Source: Ria Novosti
 
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Le monde arabe déstabilisé par les erreurs américaines

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Irak : l’Iran allié des Usa… cherchez l’erreur
 
Le monde arabe déstabilisé par les erreurs américaines

Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr
 
L’Iran, pays que les Usa envisageaient de bombarder hier aux cotés des israéliens se porte en Irak au secours des protégés des américains en grave difficultés militaires. On ne peut mieux illustrer une situation ubuesque et terrifiante qui a complètement échappé aux scénarios élaborés par les stratèges de l'impérialisme démocratique.

Les américains n’ont jamais eu la bonne lecture. Derrière le terrorisme du 11 septembre, derrière la guerre de l’islamisme radical mené par la haine de la « civilisation occidentale » , il y a une guerre mondiale entre musulmans, entre chiites et sunnites. Les américains, en détruisant l’Irak de Saddam Hussein dominé par les sunnites, ont donné le pays à des chiites incapables de maintenir une unité entre les composantes irakiennes. Allié des chiites en Irak, Washington a tenté de les chasser du pouvoir en s’appuyant un  temps sur les islamistes sunnites en Syrie. Ces islamistes tentent aujourd’hui de reconstruire un califat sur les deux pays pour effacer les frontières tracées par les européens en fonctions de leurs intérêts de l'époque. C’est une menace que l'Iran ne peut accepter.

Quant à la démocratie qui devait tout régler, inutile de la chercher, elle n’est nulle part. L’Iran des gardiens de la révolution islamique aux cotés des Usa contre l’armée islamique du levant, difficile tout de même d’expliquer cela aux opinions publiques. L’incohérence politique et l’aveuglement idéologique est en train de présenter la note, elle sera lourde pour tout le monde.

Le président américain, qui ne cesse de proclamer que la page des guerres est tournée, s'est une nouvelle fois retrouvé brusquement confronté aux conséquences des interventions passées. Personne n'imaginerait revoir des soldats américains à Fallouja ou à Tikrit, sauf dans une mission de guidage de drones. Le vice-président Joe Biden, qui est chargé de la gestion des relations avec le gouvernement chiite de Bagdad, a appelé Nouri Al-Maliki pour lui faire savoir que les Etats-Unis sont « prêts à accélérer et intensifier leur soutien ». Lorsqu'il était candidat à la Maison Blanche, M. Biden avait été critiqué pour avoir suggéré la partition de l'Irak en décembre 2006. Depuis la prise de Kirkouk par les Kurdes, dans le nord du pays, l'idée est réapparue dans les médias américains. Les « faucons » sont persuadés que tout cela aurait pu être évité, avec une petite force résiduelle et que Barack Obama a choisi le retrait complet pour des raisons électorales. John McCain a « supplié » son ancien rival de revoir sa décision sur le retrait d'Afghanistan. « Les Afghans n'ont pas de capacités aériennes. S'il vous plaît, conservez une petite force en Afghanistan ! ». Les spécialistes de politique étrangère ont reproché au président d'avoir, par son inaction en Syrie, créé un vide qui a profité à l'EIIL.

En attendant une décision de Barack Obama, le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a ordonné l'envoi d'un porte-avions dans le Golfe au cas où une intervention militaire serait nécessaire en Irak, où les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant menacent Bagdad. Barack Obama doit désormais faire face à trois défis en Irak. Le premier est de prendre des mesures rapides pour stopper l'avancée des djihadistes sunnites de l'EIIL afin de les empêcher de s'emparer de l'Irak et d'en faire une base arrière d'où partiront des attaques vers l'extérieur qui pourraient cibler des intérêts américains. De telles mesures s'inscriraient dans la ligne définie le mois dernier par le président américain à l'académie militaire de West Point où il a expliqué que les Etats-Unis emploieraient la force lorsque leurs intérêts seront menacés.

A moyen-terme, les Etats-Unis doivent également s'assurer que l'Irak ne replonge pas dans une guerre civile opposant chiites et sunnites. A plus long terme, ils doivent enfin convaincre les alliés de l'Irak de s'inscrire dans un processus visant à maintenir l'unité du pays et persuader le Congrès de voter en faveur d'un plan de 5 milliards de dollars pour financer la lutte contre le terrorisme.

L'ancien émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a estimé dans un entretien à l'AFP que l'offensive djihadiste en Irak résultait de l'inertie de la communauté internationale face au conflit qui fait rage en Syrie voisine depuis 2011. « C'est une règle bien connue : un conflit de ce genre ( en Syrie ) ne peut pas rester enfermé dans les frontières d'un seul pays. Malheureusement on a négligé le problème syrien et on n'a pas aidé à le résoudre. Voilà le résultat ». « Une personnalité irakienne m'a dit en novembre que l'EIIL était dix fois plus actif en Irak qu'en Syrie. J'ai mentionné cela au Conseil de sécurité et dans mes entretiens », raconte ce diplomate chevronné. Voisin de la Syrie, avec laquelle il partage une longue et poreuse frontière, « l'Irak a été comme une grosse blessure qui s'est infectée » avec le conflit syrien, souligne-t-il. 

Mais qui a créé la blessure et n’a jamais été capable de la soigner ?

samedi, 21 juin 2014

Le grand match du mondial va commencer en Ukraine

RUSSIE - OTAN
 
Le grand match du mondial va commencer en Ukraine

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr

Premier point : des tanks russes pénètrent en Ukraine. Des tanks venus de la Fédération de Russie auraient pénétré sur le territoire ukrainien par les postes-frontières tombés aux mains de rebelles pro-russes dans l’est de l’Ukraine, selon la BBC. Les forces armées ukrainiennes leur auraient alors ouvert le feu. Rappelons qu'en Ukraine, les séparatistes ont proclamé deux «  Républiques indépendantes », à Donetsk et à Lougansk, après des référendums tenus le 11 mai. Les forces ukrainiennes ont lancé de leur côté, il y a deux mois, une offensive, qualifiée par Kiev d’ « opération antiterroriste », pour mater l’insurrection pro-russe qui agite l’Est de l’Ukraine. Une question se pose : après les J.O et la révolte de Maîdan fomentée par l'Occident qui avait profité de la fenêtre de tir de Sotchi, Poutine ne profiterait-il pas de l'effet « coupe du monde », de sa fenêtre de tir à lui ?


Jolie revanche des Russes dans ce cas ! De plus, les USA qui sont derrière Porochenko, président Ukrainien depuis le 7 juin 2014, sont en ce moment préoccupés par la percée de l’EIIL en Irak. Poutine le sait aussi : Mondial de football puis crises (Syrie, Irak, Nigeria ), il y a une incapacité reconnue pour l'hyperpuissance de gérer plusieurs crises simultanément. On raconte d'ailleurs, dans les milieux diplomatiques une anecdote. Ce sont des fonctionnaires du Département d’Etat qui font visiter les lieux de leur Ministère aux membres de l'Association des Historiens de la Politique étrangère américaine. En pleine visite, les membres de l'association s'étonnent de ne voir que deux « salles de crise ». A la question de savoir de ce qui adviendrait si trois crises se pointaient en même temps, la réponse du guide fut tout à fait éloquente mi-blague, mi-sérieuse  : « On requalifierait l’une d’elles de non-crise » ! L'Ukraine sera-t-elle la non-crise ? La partition n'est-elle pas déjà dessinée d'ailleurs dans un accord secret entre Obama et Poutine comme le sous-entendait il y a peu Michel Charasse?

Deuxième point : la Russie amorce sa reconversion financière. Les Russes n’agissent pas seulement sur le plan militaire. Ils réagissent aux sanctions économiques imposées par l'Otan en attaquant le pétrodollar. Cela pourrait être le coup fatal comme un pénalty rédhibitoire d'autant qu'il semble avoir été discuté avec les Chinois. La Chine et la Russie - et sans doute aussi l'Inde - semblent s'être mis d'accord sur une stratégie à long terme de dé-dollarisation. Le plus gros producteur de gaz naturel de la planète, Gazprom, vient, en effet, de signer des accords commerciaux avec quelques uns de ses plus gros clients en faisant passer les paiements pour leurs commandes de gaz en euros et non en dollars. Il l'avait fait déjà récemment avec la Chine. En fait, depuis la Libye et la Syrie, les Etats-Unis ont perdu une grande partie de leur crédibilité internationale. Russes et Chinois envisagent de tourner le dos monétairement aux Etats-Unis. C'est une révolution. L'hyperpuissance ne s'en remettra pas ni d'ailleurs le paysage financier mondial d'où cette impression à la fois inquiétante et étrange depuis quelques mois que le système provoquera de lui-même sa propre implosion, comme le dernier coup de queue du crocodile avant de mourir. Neuf clients sur dix de Gazprom sont ainsi passés du dollar à l’Euro dans leurs contrats d'approvisionnement et d'autres grandes entreprises russes utilisent le yuan chinois comme monnaie d'échange. C'est le résultat concret des sanctions occidentales décidées par le Congrès américain contre le bon sens économique. Aux Etats-Unis, à trois mois des élections de mi-mandat américaines, les Républicains n'ont pas cessé de faire monter les enchères contre Obama. La décision irréaliste de geler des fonds et des avoirs russes en représailles d'une «  invasion russe » en Ukraine va à l'encontre des intérêts américains. Ainsi, de multiples comptes russes de grosses entreprises ont été ouverts ces dernières semaines dans les banques d'Asie. C'est ce qu'a affirmé Pavel Teploukine, patron de la Deutsche Bank en Russie, dans un article du dimanche 8 juin du Financial Times. Dans le même temps, le quotidien nous apprenait que les Russes ont retiré leur argent des banques américaines à une vitesse jamais égalée et ce depuis mars, sans même attendre la spirale des sanctions occidentales. Les dépôts russes dans les banques US ont chuté d’un coup de 21,6 milliards de dollars à juste 8 milliards. Ils ont retiré 61% de leurs dépôts en juste un mois ! 

Le système économique américain peut-il sans dommages résister à cette contre attaque légitime des Russes ? La valeur du dollar est élevée artificiellement car le monde commerce en dollar. Cela permet aux Etats-Unis de maintenir des coûts d’emprunt artificiellement bas mais si ce n'était plus le cas, le dollar ne vaudrait plus rien. Le pire, c'est que la cécité de l'Europe est telle qu'elle amorce une sorte de dollarisation par le traité transatlantique. En fait, depuis septembre 2008, nous vivons dans une bulle financière de fausse stabilité monétaire et d'argent garanti. Or les comptes toxiques des banques sont réels. Toutes les bases financières de l'économie n'ont cessé de se détériorer et de se dégrader.

jeudi, 19 juin 2014

L’Iran divise sévèrement Washington

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L’Iran divise sévèrement Washington

Ex: http://www.dedefensa.org

Manifestement, la perspective d’une coopération entre les USA et l’Iran en Irak, contre l’attaque du groupe islamiste ISIS, a la vertu de diviser fortement le pouvoir et la direction politiques washingtoniennes. L’intérêt de cette situation est de montrer des divisions à l’intérieur de “groupes” en général très unis, ne serait-ce que par une discipline hiérarchique ou par une proximité très grande de l’activisme. Ainsi peut-on voir et entendre Kerry sévèrement “taclé”, en terme de Coupe du Monde, par le Pentagone, à peine trois heures après la connaissance (dans une interview) d’une déclaration publique et pourtant prudente du premier. Il n’est pas extraordinaire de voir deux ministères de l’administration US laisser voir des nuances contradictoires, surtout le département d’État et le Pentagone qui sont “concurrents” sur les affaires de sécurité nationale, mais la chronologie et la vigueur de la réaction du second après une intervention du secrétaire d’État est, elle, assez peu ordinaire.

Encore plus significatif à notre sens, en raison de la proximité constante des deux compères, à la fois idéologique et “professionnelle” (siégeant tous deux au Sénat), leur coordination habituelle, l’absence de lourdeurs bureaucratiques pour les séparer, etc. : un jour après la déclaration tonitruante de Graham en faveur d’une coopération active avec l’Iran (voir le 16 juin 2014), McCain prend position avec force et emportement contre cette coopération (alors qu’il est partisan de l’envoi de troupes US en Irak). La paire Graham-McCain est un des monuments de communication du courant belliciste et de la politique-Système à Washington. Jusqu’ici, cette paire a toujours “travaillé” en parfaite symbiose et coordination de ses deux membres. On mesure à cette séquence le trouble et le désarroi que la situation en Irak et par rapport à l’Iran provoque à Washington, dans le contexte de la complexité contradictoire et antagoniste de la politique washingtonienne vis-à-vis de ces deux pays, au moins depuis 2003.

... Et, trônant au-dessus de ce désordre, la direction centrale qu’est la Maison-Blanche, qui a montré jusqu’ici lenteur, indécision et incertitude, marque de l’“American fatigue” dont nous parlons dans le texte référencé. Jusqu’ici, Obama et sa bande n’ont pas jugé bon d’intervenir dans le désordre qu’impliquent les deux mésententes documentées ici, pour préciser quelle est la politique officielle des USA ... On verra s’il y a effectivement une réaction directe (pas sûr du tout), et s’il y a effectivement une “politique officielle”. Tout cela, bien entendu, comme illustration de l’état de l’énorme usine à gaz, du Titanic sans barreur ni gouvernail, qu’est aujourd’hui Washington. Ci-dessous, des extraits d’un texte du 17 juin 2014 du Guardian sur ces passes d’arme.

«Earlier, in an indication of how sensitive in Washington any cooperation with Tehran would be, officials moved quickly to clarify remarks by Kerry, who went further than his administration colleagues in entertaining military cooperation with Iran against a common adversary. “We're open to discussions if there is something constructive that can be contributed by Iran, if Iran is prepared to do something that is going to respect the integrity and sovereignty of Iraq and ability of the government to reform,” Kerry told Yahoo News. Pressed by interviewer Katie Couric over whether that would include military cooperation, Kerry replied: “At this moment I think we need to go step by step and see what in fact might be a reality. But I wouldn't rule out anything that would be constructive to providing real stability.”

»Less than three hours later, the Pentagon released a series of public statements that firmly ruled out military coordination. “There has been no contact, nor are there plans for contact, between [the Department of Defense] and the Iranian military on the security situation in Iraq,” lieutenant commander Bill Speaks, a Pentagon spokesman, told the Guardian.

»Notwithstanding the denials of military collaboration, the advent of joint diplomatic efforts between Washington and Tehran over the chaos in Iraq represents a dramatic turnaround for the two rival powers, whose relations, frozen for several decades, have only begun to thaw over the past year. Military experts say any US air strikes in Iraq would will be impeded by the lack of intelligence from the the ground. An Iranian offensive, by contrast, would be expected to involve elite forces of ground troops that would engage in direct combat with Isis fighters, gaining a detailed knowledge of the battle lines.

»Yet the notion of a partnership between the longtime foes prompted intense resistance in some quarters of Washington and Tehran on Monday. “It would be the height of folly to believe that the Iranian regime can be our partner in managing the deteriorating security situation in Iraq,” senator John McCain said in a statement. McCain's remarks contrasted with those of another Republican hawk, Lindsey Graham, who on Sunday expressed support for cooperating with Iran. McCain and Graham are usually in lockstep over foreign policy issues and their dispute revealed the divisions uncovered by the prospect of a collaboration with Iran.»

mercredi, 18 juin 2014

Gallup peiling: VS sinds 2001 moreel totaal veranderd

Gallup peiling: VS sinds 2001 moreel totaal veranderd

Slecht’ is veranderd in ‘goed’ en omgekeerd, vooral bij Democraten, nauwelijks bij Republikeinen

1/3 van bevolking (110 miljoen mensen) heeft geslachtsziekte

70 miljoen Amerikanen aan de drugs


VS anno 2014: Hoe gekker, gestoorder en perverser, hoe beter.

Volgens een jaarlijks gehouden landelijke peiling van het toonaangevende Gallup zijn de morele waarden van het Amerikaanse volk sinds 2001 totaal veranderd, en kan inmiddels letterlijk gesproken worden van een ‘alles moet kunnen’ maatschappij. ‘Veel van wat vroeger ‘slecht’ was, geldt nu als ‘goed’, en andersom,’ aldus journalist Michael Snyder. ‘Onze cultuur werd op zijn kop gezet. De ‘waarden’ waar onze huidige politieke leiders over spreken zijn totaal anders dan de ‘waarden’ waar onze grootouders mee zijn opgegroeid. Is dat goed of is dat slecht?’

Decennialang werden de Verenigde Staten –vooral door de Amerikanen zelf- als het ‘meest christelijke land ter wereld’ beschouwt. Bepaalt u aan de hand van de verschillen tussen de ‘waarden en meningen peiling’ van 2001 en 2014 zelf in hoeverre daar nog sprake van is. De percentages geven aan hoeveel mensen geen enkele morele problemen heeft met:

* Seks tussen een ongetrouwde man en ongetrouwde vrouw:
2001: 53%
2014: 66%

* Scheiding:
2001: 59%
2014: 69%

* Geboorten buiten het huwelijk:
2001: 45%
2014: 58%

* Homoseksuele relaties:
2001: 40%
2014: 58%

* Onderzoek met embryonale stamcellen:
2001: 52%
2014: 65%

* Pornografie:
2001: 30%
2014: 33%

* Zelfmoord:
2001: 13%
2014: 19%

* Klonen van mensen:
2001: 7%
2014: 13%

De Amerikaanse cultuur schuift duidelijk op richting een op West Europa lijkende ‘sociaal-liberale’ samenleving. Uit de peiling van Gallup kwam echter een opvallend verschil naar voren: het zijn vooral de Democraten wier waarden totaal zijn veranderd. Voor Republikeinen –doorgaans geassocieerd met het christelijke deel van Amerika- geldt dat nauwelijks.

‘Vooral de Democraten zijn bij veel thema’s duidelijk toleranter geworden,’ constateert Gallup. ‘Bij de partijlozen zien we slechts een beperkte ontwikkeling in deze richting, terwijl de opvattingen van de Republikeinen nauwelijks zijn veranderd.’

Voorbeeld: buitenechtelijke kinderen worden door 72% van de Democraten oké gevonden, een stijging van maar liefst 20% in 13 jaar tijd. Bij de Republikeinen is juist het omgekeerd gebeurd: daar heeft nog maar 40% geen problemen met kinderen die buiten een huwelijk worden geboren. Vorig jaar was dat nog 50%.

Ook tussen oud en jong zijn er enorme verschillen. Van de 55-plussers vindt slechts 19% pornografie ‘moreel te verdedigen’. In de leeftijdscategorie 18 tot 34 jaar geldt dit voor 49%.

110 miljoen met geslachtsziekte; 70 miljoen aan de drugs

Enkele andere kenmerkende feiten over de Amerikaanse samenleving op een rijtje:

* 18% van alle vrouwen werd ooit verkracht;

* 1 op de 4 meisjes werd ooit het slachtoffer van seksueel misbruik;

* 1/3 van de bevolking (110 miljoen mensen) heeft een geslachtsziekte;

* meer dan de helft van alle echtparen gaan voor het huwelijk samenwonen;

* meer dan de helft van alle baby’s van vrouwen onder de 30 worden buiten het huwelijk geboren;

* 1 op de 3 kinderen in de VS groeit zonder vader op;

* 70 miljoen Amerikanen gebruiken drugs of een ander bewustzijnsveranderend middel;

* 2/3 van alle 15 tot 24 jarigen heeft orale seks;

* in 2012 kregen 85.000 oorlogsveteranen therapie omdat ze tijdens hun diensttijd seksueel werden misbruikt;

* er wonen bijna 750.000 veroordeelde pedofielen in de VS, en dan gaat het hier enkel om de geregistreerde gevallen.

‘Kan onze samenleving overleven?’

‘Kan onze samenleving overleven als iedereen maar doet wat hij zelf goed acht? Als jongeren voor zichzelf mogen bepalen wat goed is en wat niet?’ vraagt Snyder zich af. ‘Menigeen zal zeggen dat ons land zich ‘ontwikkelt’ en dat wij op weg zijn naar een ‘vooruitstrevende samenleving’. Anderen zijn er uiterst bezorgd over dat wij de waarden opgeven waar dit land op werd gebouwd. Zij eisen een terugkeer naar deze waarden.’


Xander

(1) KOPP

mardi, 17 juin 2014

Le document secret qui prouve que le «printemps arabe» a été provoqué par les Etats-Unis

Le document secret qui prouve que le «printemps arabe» a été provoqué par les Etats-Unis

Auteur : Sonia Baker 
Ex: http://www.zejournal.mobi

 

Un document rendu public par un think tank américain révèle que le «printemps arabe» est loin d’être un mouvement spontané de populations avides de changements politiques, mais bel et bien une reconfiguration mûrement réfléchie et orchestrée par l’administration américaine.

L’organisation Middle East Briefing (MEB), qui se base sur un rapport officiel du département d’Etat américain, confirme l’implication de la Maison-Blanche dans les «révolutions» ayant secoué de nombreux pays dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Le document en question, qui date du 22 octobre 2010 et intitulé «Middle East Partnership Initiative : Overview», est confidentiel et le MEB n’a réussi à le consulter que grâce à la loi Freedom of information Act.

Le pays de l’Oncle Sam a concocté dans ses officines de nombreuses stratégies pour défaire les régimes dans les pays ciblés en s’appuyant sur «la société civile» qu’il arrive à contrôler après avoir effectué un travail de fond sur les organisations non gouvernementales (ONG). L’approche américaine consiste à manipuler ces ONG pour qu’elles s’inscrivent en droite ligne de sa politique étrangère et de ses objectifs en matière de sécurité interne, note MEB.

«The Middle East Partnership Initiative (MEPI) est un programme régional qui renforce les citoyens du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord afin de développer des sociétés plurielles, participatives et prospères. Comme le démontrent les chiffres fournis dans cette évaluation, le MEPI a évolué depuis son lancement en 2002 pour devenir un outil flexible dans la région pour un appui direct aux sociétés civiles autochtones, appui qui est intégré dans la diplomatie du gouvernement américain dans la région», peut-on lire dans le rapport du département d’Etat qui use et abuse du langage diplomatique pour masquer la nature hégémonique de cette initiative. Dans la section intitulée «comment le MEPI fonctionne», il y est clairement expliqué que les principaux objectifs du MEPI sont de «constituer des réseaux de réformateurs qui échangeront leurs connaissances et s’entraideront, et de catalyser le changement dans la région ».

La subversion financée par les ambassades américaines

L’administration Obama ne lésine pas sur les moyens pour réussir son ingérence dans les affaires internes des pays en point de mire. Les subventions locales «apportent un soutien direct à des groupes de citoyens autochtones, et représentent désormais plus de la moitié des projets de MEPI», note le rapport.

«Des agents désignés dans les ambassades américaines gèrent le financement et sont en liaison directe avec les différentes ONG et les groupes composant la société civile» qui bénéficient de ces subventions. «Les projets spécifiques aux pays visent à répondre aux besoins locaux en matière de développement tels qu’identifiés par les ambassades, les réformateurs locaux et notre propre analyse du terrain.

Les développements politiques dans un pays peuvent induire de nouvelles opportunités et de nouveaux défis pour la réalisation des objectifs de la politique du gouvernement américain, et le MEPI va transférer les fonds nécessaires pour répondre à ces besoins», souligne-t-on encore.

Il va sans dire que les initiateurs de ce programme zappent les institutions locales et les gouvernements. Il y est en effet indiqué que le MEPI a pour seuls interlocuteurs les acteurs de la société civile à travers les ONG parties prenantes basées aux Etats-Unis et dans la région concernée.

«Le MEPI ne fournit pas des fonds aux gouvernements étrangers et ne négocie pas des accords d’assistance bilatéraux», relève le rapport. Selon MEB, le document énumère une liste de pays ciblés en priorité par les desseins inavoués de l’establishment américain.

Il s’agit du Yémen, l’Arabie Saoudite, la Tunisie, l’Egypte et le Bahreïn. La Libye et la Syrie ont été ajoutées une année après l’élaboration de ce rapport du département d’Etat. Pour ce qui est de l’Egypte, on y apprend que l’administration américaine misait sur le mouvement des Frères musulmans, jugé compatible avec la politique étrangère du gouvernement américain. L’administration d’Obama assure même «le service après-vente» de «ces révolutions» qui participent à remodeler le «Grand Moyen-Orient» selon la vision américaine.

Un bureau de coordonnateur spécial des transitions dans le Moyen-Orient a été créé en septembre 2011. William B. Taylor a été nommé à sa tête. Ce diplomate s’y connaît en révolution, puisqu’il était l’ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine durant «la révolution orange», de 2006 à 2009. Selon le rapport du département d’Etat, le bureau du coordonnateur spécial des transitions dans le Moyen-Orient coordonne l’assistance du gouvernement américain «aux démocraties naissantes» dans la région du Moyen-Orient et en Afrique du Nord, dont l’Egypte, la Tunisie et la Libye.

 - Source : Sonia Baker

jeudi, 12 juin 2014

Imposición de las leyes estadounidenses al espacio europeo

Imposición de las leyes estadounidenses al espacio europeo

TNA3342091311_15.jpgHaciendo gala de la más increíble hipocresía, los gobiernos europeos dicen haber concedido a la Comisión Europea un mandato para negociar con Washington la llamada Asociación Transatlántica dentro del mayor respeto del derecho europeo. En realidad, como ya sucedió anteriormente con el Acuerdo Swift, que pone en manos de las autoridades de Estados Unidos los datos recogidos en Europa sobre los clientes de las compañías aéreas y las transacciones financieras internacionales, se ha orientado a la Comisión Europea implementar la suspensión de las leyes europeas en todo lo tocante a las relaciones con Estados Unidos. Bajo esa perspectiva, la negociación se limita en realidad a determinar los sectores donde los Estados europeos ya no podrán proteger a los ciudadanos de Europa.

Bélgica y Estados Unidos acaban de concluir un acuerdo que permite la aplicación en Bélgica de una ley estadounidense contra el fraude fiscal, la Foreign Account Tax Compliance Act (FACTA). Ese acuerdo se firmó el 23 de abril de 2014. Varios países, como el Reino Unido, Francia, Alemania y Japón ya firmaron con Estados Unidos un acuerdo que permite la aplicación de esa ley estadounidense en sus propios territorios.

Por lo tanto, a partir del 1º de enero de 2015, los establecimientos financieros de esos países estarán obligados a declarar a las autoridades de Estados Unidos todas las operaciones de las cuentas de sus clientes estadounidenses. Si el monto sobrepasa los 50 000 dólares o si cierto número de operaciones tiene que ver con el territorio de Estados Unidos, el banco [europeo] estará obligado a presentar [a las autoridades estadounidenses] un informe detallado sobre las entradas y salidas de fondos. Si un banco [europeo] no se pliega a ese procedimiento, todas sus actividades en Estados Unidos serán sometidas a una penalización arancelaria del 30%. La sanción puede incluir además la cancelación de la licencia estadounidense del banco [europeo en cuestión, lo cual le impediría operar en Estados Unidos].

Esos acuerdos, firmados con la administración Obama por los países miembros de la Unión Europea, violan las leyes nacionales sobre la protección de los datos personales, así como la Directiva 95/46/CE del Parlamento Europeo y del Consejo,

emitida el 24 de octubre de 1995, «relativa a la protección de las personas físicas frente al procesamiento de los datos de índole personal y a la libre circulación de dichos datos», directiva integrada al derecho nacional de todos los Estados miembros de la Unión Europea. La aplicación de la FACTA en territorio europeo viola tanto el derecho nacional de cada uno de los países de Europa como el derecho de la Unión Europea. Pero estas legislaciones no se suprimen sino que se suspenden. No conviene tenerlas en cuenta en el marco de las relaciones con Estados Unidos.

Ese mismo procedimiento se aplicó en acuerdos anteriores que legalizan la captura de datos de ciudadanos europeos por parte de las autoridades de Estados Unidos. A partir de los atentados del 11 de septiembre de 2001, la firma estadounidense SWIFT radicada según el derecho belga entregó clandestinamente al Departamento del Tesoro de Estados Unidos varias decenas de millones de datos confidenciales sobre las operaciones financieras de sus clientes. A pesar de tratarse de una violación flagrante del europeo y del derecho nacional belga, esa captura de datos nunca fue objeto de ninguna denuncia. Por el contrario, la Unión Europea y Estados Unidos han firmado varios acuerdos destinados a darle [a posteriori] un carácter legal [1].

Por tener su sede en la localidad de La Hulpe (Bélgica), la firma SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) tenía que someterse al derecho belga y a las leyes de la Unión Europea. También dependía del derecho estadounidense por hallarse su segundo servidor en territorio de Estados Unidos, lo cual permite a la administración estadounidense apoderarse directamente de los datos [que transitan por ese servidor]. Así que la firma SWIFT optó por violar las leyes europeas sometiéndose a los dictados del gobierno de Estados Unidos.

Desde finales de 2009, los datos SWIFT intereuropeos ya no pasan por [el servidor que se halla en] Estados Unidos sino por un segundo servidor situado en Europa. Eso implica que Estados Unidos ya no tiene acceso directo a esos datos. Pero se le entregan cuando los solicita, por «paquetes» y en condiciones en que las autoridades estadounidenses son las únicas que controlan el proceso de «tratamiento» de las informaciones [que les son entregadas]. Además, en cuanto se firmaron los acuerdos, la parte estadounidense planteó nuevas exigencias. La administración estadounidense declaró en 2009 que «las transacciones entre los bancos europeos y estadounidenses deberían ser capturadas sin que exista una necesidad comprobada» (sic).

Al mismo tiempo, la Unión Europea nunca se opuso a la entrega de los datos PNR (Passenger Name Record) por parte de las compañías aéreas que operan en territorio europeo. Esos datos [entregados a Estados Unidos] incluyen los nombres, apellidos, direcciones, números de teléfono, fecha de nacimiento, nacionalidades, números de pasaporte, sexo [de cada uno de los pasajeros], así como las direcciones que tendrán durante su estancia en Estados Unidos, los itinerarios de sus desplazamientos, sus contactos en tierra y sus datos médicos. También se incluyen [en los datos PNR] la información bancaria [del viajero], como los modos de pago, los números de sus tarjetas de crédito y hasta sus comportamientos en materia de alimentación, que permiten revelar sus prácticas religiosas. La iniciativa unilateral de Estados Unidos de apoderarse de esos datos fue aceptada automáticamente por la parte europea, que tuvo que suspender la aplicación de sus propias legislaciones al respecto para acatar las exigencias de la parte estadounidense [2].

En ambos casos, tanto en el de los pasajeros de las compañías aéreas como en el caso SWIFT, la técnica es exactamente la misma. En realidad, no se trata de acuerdos jurídicos entre dos partes, entre dos potencias formalmente soberanas. De hecho, sólo una de las partes, la administración estadounidense, actúa directamente sobre los ciudadanos europeos. En ambos textos el poder ejecutivo de Estados Unidos reafirma su derecho a disponer de los datos personales y ejerce así directamente su soberanía sobre los ciudadanos de la Unión Europea.

La supremacía de las leyes de Estados Unidos en territorio europeo es también uno de los elementos en juego en las negociaciones tendientes a instaurar un gran mercado transatlántico, la Asociación Transatlántica para el Comercio y la Inversión (Transatlantic Trade and Investment Partnership o TTIP, conocida en español con las siglas ATCI.).

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Reunión anual del Consejo de Administración del CIADI en Tokio, el 12 de octubre de 2012).

Gracias a la ATCI, las empresas estadounidenses tendrán la posibilidad, en nombre de la libertad de competencia, de emprender acciones legales contra un Estado que les niegue permisos de explotación de gas de esquistos o que les imponga normas en materia de productos alimenticios o de estándares sociales. Ese sistema de solución de divergencias o discrepancias permitiría a los estadounidenses echar abajo gran parte de las regulaciones europeas mediante la aparición de precedentes jurídicos ante esta justicia privada estadounidense. El principio mismo de introducción de ese tipo de mecanismo ya fue aceptado por los europeos en el mandato de negociación que los ministros europeos del Comercio concedieron a la Comisión en junio de 2013. La instancia a la que se recurriría preferentemente para ese tipo de arbitraje sería el Centro Internacional de Arreglo de Diferencias Relativas a Inversiones (CIADI o ICSID por International Centre for Settlement of Investment Disputes), órgano dependiente del Banco Mundial, con sede en Washington, y cuyos jueces, abogados de negocios y profesores de derecho se nombran en función de cada caso: un árbitro designado por la empresa demandante, uno designado por el Estado de Washington y el tercero designado por el secretario general del CIADI [3].

Si este procedimiento, ya parcialmente aceptado, llega aplicarse en el marco del futuro gran mercado transatlántico, el derecho europeo cederá nuevamente su lugar, y lo hará esta vez ante una jurisdicción privada situada en territorio de Estados Unidos y en la que la parte estadounidense gozará de un papel preponderante.

[1] «Las transacciones financieras internacionales bajo control estadounidense», por Jean-Claude Paye, Red Voltaire, 28 de mayo de 2008.

[2] «Espacio aéreo bajo control imperial», por Jean-Claude Paye, Red Voltaire, 18 de octubre de 2007.

[3] Convenio sobre el arreglo de diferencias relativas a inversiones entre Estados y nacionales de otros Estados, International Centre for Settlement of Investissement Disputes (ICSID), Sección 2 (Constitución del Tribunal), Artículo 37.

mercredi, 11 juin 2014

‘Unstoppable’ by Ralph Nader, on building a left-right alliance

Book review:

‘Unstoppable’ by Ralph Nader, on building a left-right alliance

By Timothy Noah

The Washington Post & http://attackthesystem.com

Ralph Nader wants liberals and conservatives to work together. In his new book, “Unstoppable,” he cites many instances in which such cooperation ought to be possible, at least theoretically. But the book’s greater value may lie in the opportunity to contemplate, almost half a century after he first stepped onto the national stage, where Nader himself fits on the ideological spectrum.

Any discussion of Nader must begin with the acknowledgment that he is a great man. He created modern consumer advocacy when he published “Unsafe at Any Speed,” his 1965 book about auto safety, and he founded a network of nonprofits dedicated to muckraking and lobbying in the public interest, challenging the government on a host of regulatory issues that previously received scant attention. It’s a backhanded compliment to Nader that the stampede of corporate lobbyists into Washington starting in the 1970s began as an effort to counter him (before it acquired a fevered momentum of its own).

(Nation Books) – “Unstoppable: The Emerging Left-Right Alliance
to Dismantle the Corporate State” by Ralph Nader.

Most people would situate Nader on the left. That’s a reasonable judgment but also a simplistic one, because in many ways he is fairly conservative — conservative enough to harvest favorable book-jacket blurbs for “Unstoppable” from the likes of anti-tax activist Grover Norquist and anti-immigration activist Ron Unz. No doubt part of Nader’s appeal to such folks is their sheer gratitude that he helped keep Al Gore out of the White House (though with a margin as thin as the one in Florida’s vote count, you could blame Gore’s 2000 defeat — or, if you prefer, thwarted victory — on just about anything). But the right’s affinity for Nader is not based solely on partisan interest. He holds more beliefs in common with conservatives than is generally recognized.
 
Income distribution, a long-standing concern for the left, has seldom interested Nader, except insofar as government can be stopped from redistributing upward. He favors much stronger government regulation of corporations, but his argument is that corporations would otherwise avoid the sort of accountability that any well-functioning market demands. If a pro-regulatory, highly litigious libertarian can be imagined, that’s what Nader is.

“Any government intrusion into the economy,” he wrote in 1962, “deters the alleged beneficiaries from voicing their views or participating in civic life.” He probably wouldn’t put it so tea-party-ishly today. But he remains much less enamored than most liberals of representative government as a solution to life’s problems. Nader’s allegiance is not to politicians and bureaucrats, whom he routinely excoriates, but to the citizens who petition them, sue them and vote for or against them. His ideal is a small community (like Winsted, Conn., where he grew up) that unites to force corporations and unresponsive government to act in the public interest. Think of every Frank Capra movie you ever saw. People often assume that Capra was a New Deal Democrat, but in fact he was a lifelong Republican.

An entire chapter of “Unstoppable” celebrates the Southern Agrarians, a reactionary populist movement of the 1930s that cast “a baleful eye on both Wall Street and Washington, D.C.” Nader admires the Southern Agrarians not for their racial attitudes (most of them were notably racist and anti-Semitic) but because they believed fiercely in maintaining small-scale rural economies in which both ownership and control stayed local, often in the form of a co-op. Squint a little, and the Southern Agrarians may start to resemble today’s left-wing microbrewers and locavores.

Much of the left’s agenda, “Unstoppable” argues, can be justified by citing revered conservative authors. Adam Smith described the invisible hand but also the “bad effects of high profits.” Friedrich Hayek condemned certain cartels and monopolies. Russell Kirk, who feared untrammeled government and capitalism, wrote that John D. Rockefeller and Karl Marx “were merely two agents of the same social force — an appetite cruelly inimical to human individuation.”

Nader cites these and other examples to argue that left and right should band together against the common enemy of “corporatism.” It’s really more the Naderite left he’s talking about, and an ever-shrinking pool of principled conservatives. But let’s hear him out. The issues he has in mind for a left-right alliance break down into three categories.

Category One is the Centrist Agenda. This consists of ideas that are uncontroversial but difficult to achieve in practice. They include promoting more efficiency in government contracting and spending, requiring an annual audit of the Pentagon budget, reviving civic education in schools, and preventing private exploitation of “the commons,” i.e., anything that’s owned by everybody — public lands, public airwaves, the Internet, etc. (One of two people to whom Nader dedicates “Unstoppable” is my late friend Jonathan Rowe, a journalist whose 2013 book, “Our Common Wealth,” argues for better stewardship of the commons. Like Nader, Rowe makes the case that there are good conservative reasons to do this.)

Category Two is what I’d call the Right On Agenda. It consists of ideas that are controversial to some degree but (to my mind, at least) extremely worthwhile. These include adjusting the minimum wage automatically to inflation, as proposed by the Obama administration — and supported by Mitt Romney before he ran for president. One argument Nader could make here, but doesn’t, is that such automatic adjustments would deprive Democrats of a political stick with which they’ve lately been beating Republicans who don’t want to raise the minimum wage.

Another controversial but worthwhile idea is to break up the “too big to fail” banks. Several prominent conservatives already support such a move, including Washington Post columnist George Will; Richard Fisher, president of the Federal Reserve Bank of Dallas; and Sen. David Vitter (R-La.). Limiting the size of banks appeals to both left and right because it would eliminate any need to bail them out in the future. Now proponents just have to win over centrists such as former treasury secretary Tim Geithner, who has pronounced any effort to end “too big to fail” “quixotic” and “misguided.”

A third controversial but valuable idea suggested by Nader is to rein in commercial marketing to children, especially through TV. This is exploitation, plain and simple. Trying to stop it has been the life’s work of Peggy Charren, founder of the now-defunct liberal group Action for Children’s Television. Nader notes that the evangelical right is also troubled by the way toy companies and fast-food restaurants are permitted to hawk often-questionable products to kids.

Category Three is what I’d call the Nutty Agenda, a rubric that should be self-explanatory. Nader favors further direct democracy through initiative, referendum and recall, but the results from these have seldom been encouraging. California’s Proposition 13, for instance, launched a nationwide revolt against property taxes — Thomas Piketty’s worst nightmare — and hobbled California’s state budget for a generation. Nader’s advocacy in this instance reflects his too-severe impatience with representative democracy. It’s probably not too much of an exaggeration to say that his ideal republic would conduct government business almost entirely by plebiscite, with the rest settled in the courts.

Nader would also like to end fast-track trade agreements, a goal more in tune with the left (and less so, I think, with the right). But although I’m sympathetic to many of his pro-labor and environmental arguments, the damage done by fast-track trade deals would not, I believe, exceed the likely damage that protectionist Senate amendments would do to slower-track agreements.

“End unconstitutional wars,” another overlap on Nader’s left-right Venn diagram, sounds reasonable enough — Nader is correct that a strict reading of the Constitution assigns exclusive warmaking authority to Congress. But Congress has demonstrated in a thousand ways since 1941 that it doesn’t want to assume much responsibility, pro or con, for foreign interventions. How does one force it to? Nader is pretty vague about that in “Unstoppable,” but elsewhere he’s said he’d like to impeach President Obama for “war crimes.” He similarly wanted to impeach George W. Bush for waging war “based on false pretenses.” This seems indiscriminate, to say the least, and another sign that Nader deems representative government highly disposable.

Of course someone has to pay for all this politicking. One of the zanier directions Nader’s thinking has taken in recent years is the belief that public-interest-minded rich people can be relied on to restore political power to ordinary citizens. This is the theme of his 2009 novel, “Only the Super-Rich Can Save Us.” In the book, rich self-described “Meliorists” enact single-payer health insurance, elect Warren Beatty governor of California and persuade Wal-Mart to unionize.

Back here in the real world, though, the main way rich people have lately exerted significant power over the political process has been through conservative super PACs. During the 2012 Republican primaries, pashas such as Sheldon Adelson, Harold Simmons and Foster Friess were calling the shots as never before. One especially touching belief of Nader’s, expressed in a chapter of “Unstoppable” titled “Dear Billionaire,” is that rich patrons can be persuaded to cede control over how their money is spent in pursuit of the common weal.

Cooperation ought to be possible, even in this age of political bad faith, between left and right. That Nader is pursuing it so vigorously in the current hyper-partisan environment is yet another reason to admire the man. But at least to some extent, when Nader thinks he’s talking to conservatives, he’s actually talking to the quirky conservative within himself.

 

Timothy Noah is the author of “The Great Divergence: America’s Growing Inequality Crisis and What We Can Do About It.” He writes twice weekly for MSNBC.com.

UNSTOPPABLE - The Emerging Left-Right Alliance
to Dismantle the Corporate State

By Ralph Nader

Nation Books. 224 pp. $25.99

La guerre économique

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La guerre économique

Ex: http://www.europesolidaire.eu
 
Que la justice américaine sanctionne lourdement des banques européennes pour leur rôle dans l'évasion et la fraude fiscale qui pénalisent les contribuables, nous ne pourrions qu'applaudir - qu'il s'agisse de banques suisses ou éventuellement de banques françaises. Nous aimerions même que la justice française en fit autant.

Mais que la justice américaine inflige une amende record à BNP-Paris-Bas au principal motif que celle-ci s'était abstenue de respecter les embargos imposés par Obama à toutes les entreprises non-américaines ayant opéré en Iran il y a quelques années, ne peut qu'indigner. Le fait que notre gouvernement ne proteste pas ne peut qu'indigner encore davantage.

Faudrait-il que le monde entier se plie aux aller-et-retours de la diplomatie américaine, l'Iran ennemie un jour redevenant éminemment fréquentable le jour d'après? Faudrait-il aussi ne pas remarquer que de nombreuses entreprises américaines, sous d'innombrables faux-nez, ont continué à trafiquer avec l'Iran pendant toute la période du ban. Ne faudrait-il pas voir enfin que pénaliser des banques européennes, y compris suisses, ayant acquis de fortes positions sur le marché américain ne peut que servir les intérêts de leurs concurrentes de la banque américaine.

Si la BNP avait autre chose que des c. molles à la place du porte-feuille, elle déciderait dès maintenant de se reconvertir en direction des marchés russes et chinois. Certes, ceux-ci n'ont pas l'activité de Wall Street, mais leurs perspectives sont prometteuses. Surtout si une nouvelle monnaie, un mix du rouble et du yuan, est implantée en Eurasie. Les acteurs économiques qui aideront à sa naissance y seront bien placés par la suite.

Mais, ne sommes nous pas légers en évoquant cette orientation? C'est oublier que la Russie de Poutine, et bientôt la Chine, ont déjà remplacé l'Iran dans la liste des pays que Washington voudrait frapper d'ostracisme. Décidément, en période de guerre économique avec l'Amérique, aucune entreprise européenne n'ait assurée de ses arrières si elle ne va pas requérir en permanence des blancs-seings auprès du State Department.

Il n'y a pas que les banques françaises qui n'auront qu'à bien se tenir, sauf à se faire exclure du marché américain, mais toutes les entreprises.  Il en est ainsi déjà des chantiers de l'Atlantique, à propos de la vente des VPC Mistral à la Russie. Voir http://rt.com/news/162412-france-warships-sale-russia/

mardi, 10 juin 2014

Ice Station Obama

Ice Station Obama

by Wayne Madsen

Wayne MADSEN

Ex: http://www.strategic-culture.org

 

Although President Obama's «pivot to Asia» is receiving media attention, his little-known push to establish American hegemony over the rapidly melting Arctic polar zone has gone largely unnoticed. Using three NATO allies, all of them monarchies, Obama is trying to establish a U.S.-led condominium of the United States, Canada, Norway, and Denmark over the Arctic, conspicuously leaving Russia out of the equation. Obama’s military and intelligence push into the Arctic could be taken from the pages of the 1960s Cold War thriller by Alistair MacLean, «Ice Station Zebra», With the depletion of the Arctic ice pack opening up formerly non-navigable Arctic maritime zones to shipping, Obama and his Wall Street handlers are eyeing the Arctic as America’s new region for natural resource exploitation. And, as always, the Pentagon and the U.S. intelligence Community are ready to act as the centurions for the investment bankers and hedge fund tycoons.

U.S. Defense Secretary Chuck Hagel’s Arctic Strategy was unveiled in Halifax in November 2013. Hagel said the Pentagon’s «Arctic Strategy» is centered upon the U.S. bolstering its military capabilities in the Arctic region with the opening of new sea lanes for natural resource «exploration», 

The first step of the Obama «polar pivot» has been to militarize it under the NATO umbrella. The Svalbard Treaty of 1920, ratified by 40 nations, agreed to demilitarize the Norwegian-owned Arctic archipelago of Svalbard and to permit commercial activities on the islands by the signatories. Only Norway and Russia (and the former Soviet Union) exercised the right to commercially exploit the resources of the islands, mainly by mining coal. Russia has largely withdrawn its commercial interests from the islands with only some 370 Russians and Ukrainians remaining in Svalbard, many of them living at the mining community in Barentsburg, the Russian research station at Ny-Ålesund, and the small mining outpost at Sveagruva.

A dependency of Norway, Svalbard has seen its Norwegian population grow with many of the Norwegians living in the capital of Longyearbyen. As signatories of the Svalbard Treaty, Americans, Canadians, and Britons are free to travel and reside on Svalbard without restrictions imposed by Norwegian authorities. Americans first started to arrive in Svalbard as part of the team that oversees the operation of the Svalbard Global Seed Vault, a project of Global Crop Diversity Trust, which stores most of the world's crop and botanical varieties in an underground vault.

Russia believes that NATO has violated the Svalbard Treaty by covertly operating military functions at the Svalbard Satellite Station at Ny-Ålesund, which is connected to Harstad and Andoya, Norway by the Svalbard Undersea Cable System. Andoya was the site of a Norwegian Sound Surveillance System (SOSUS) array, art of the U.S. Integrated Undersea Surveillance System (IUSS) that acoustically tracked Soviet and Russian submarines. There is a belief that the Norwegians have continued to employ acoustic intelligence devices against the Russians and that Svalbard is part of the Norwegian monitoring activities, in violation of the Svalbard Treaty. The U.S. also maintains a Globus II HAVE STARE radar station in Vardo in the Norwegian Arctic, which is used to collect electronic intelligence for the U.S. National Security Agency from Russian military targets across the Norwegian border. The mushroom-like radome that conceals the HAVE STARE radar is a tell-tale sign of a U.S. military-intelligence presence. Radomes have appeared in increasing numbers from the National Security base at Menwith Hill, England to northern Norway, Svalbard, Greenland, Iceland, the Faeroes, northern Canada, and even remote and uninhabited Jan Mayen Island in the Norwegian Sea. 

Complementing America's operations in Svalbard and Norway is the increasing use by NATO of Sweden's Arctic Lapland for military purposes. Most NATO activities in Sweden involve NEAT, which stands for NATO Exercises and Advanced Testing.

The U.S. is also expanding its military presence at the Thule airbase in Greenland as part of the U.S. Air Force 21st Space Wing's missile defense network. Thule provides missile launch sensor data to the North American Air Defense Command (NORAD) and the Air Force Space Command. A number of Greenland «home rule» governments have wanted the United States to withdraw its military forces from Greenland but Washington and Denmark, which remains the sovereign authority over Greenland through the contrivance of calling Greenland a self-governing country within the «Kingdom of Denmark,» have rejected Greenlandic calls for the demilitarization of Greenland. The «kingdom» contrivance has also been used to keep the independence-minded Faeroe Islands in the Norwegian Sea firmly under Denmark's, and by default, NATO's, control. The Faeroes and Greenland are part of Denmark's Joint Arctic Command, which in turn reports to NATO.

Although Greenland's Prime Minister Aleqa Hammond of the social democratic Siumut Party favors independence, she, like other past leaders, face determined opposition from Washington and Copenhagen, where NATO lobbyists exercise final say. Hammond stated «We will stand up as a people and demand what is rightfully ours.» According to a document found in the CIA archives, The U.S. has always believed it has ultimate authority over Greenland. And Denmark has not always been such an obedient slave to the dictates of Washington. A formerly TOP SECRET CIA document, dated January 31, 1947, states that the U.S. Minister to Denmark, Josiah P. Marvel, Jr., raised the issue of Greenland with the Danish Foreign Minister, Gustav Rasmussen. The U.S., at the time, was interested in wresting control of Greenland from Denmark to use it as a military base against the Soviet Union. When Marvel insisted on discussing the future of Greenland with Rasmussen, the Danish Foreign Minister replied, «While we owe much to America, I do not feel we owe them the whole island of Greenland.»

What a difference a generation makes. Former Danish Prime Minister and outgoing NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen, nicknamed the «Fogh of War» by his many critics, handed Greenland to the United States on a Georg Jensen silver platter and warned the Faeroes not to even think about independence. Whatever the Americans paid for Rasmussen’s knee-jerk loyalty, it was worth it to Washington.

U.S. dominance over the Arctic is spelled out in the Pentagon's National Strategy for the Arctic Region, a policy that was developed under the stewardship of Daniel Y. Chiu, the deputy assistant secretary of defense for strategy. Chiu sees the rapid climate change that is affecting the Arctic facilitating a greater U.S. naval and other military presence in the region.

Last February, U.S. forces participated in the first airborne operation north of the Arctic Circle. The exercise, codenamed SPARTAN PEGASUS, saw paratroopers from the Army's 25th Infantry Division parachute into Deadhorse on Alaska's North Slope.

In 2012, the commander of the U.S. Northern Command (NORTHCOM) and NORAD signed the Tri-Command Framework for Arctic Cooperation with the Commander of Canadian Joint Operations Command. The agreement «enhances military cooperation to support safety, security and defense operations in the region.» NORTHCOM has assumed sole responsibility for military operations in the Arctic region, placing Greenland, Svalbard, Jan Mayen Island, and the North Pole within NORTHCOM's jurisdictional domain. And NORTHCOM has not been shy about ordering U.S. fighter planes to engage Russian military aircraft in dangerous «cat-and-mouse» games over the Bering Sea between Siberia and Alaska.

NORTHCOM has increased its presence in Canada's first Inuit-ruled territory, Nunavut. In March, NORTHCOM conducted Exercise ARCTIC WARRIOR/GUERRIER NORDIQUE in Iqaluit, Nunavut. The Stephen Harper government in Ottawa has increasingly stymied the rights of Native Canadians over the natural resources on their lands. The presence of NORTHCOM military units in the Nunavut capital of Iqaluit last March was a message by Ottawa and Washington to the local leaders that their self-government has «limits,» just like those imposed by Washington and Copenhagen on their Inuit cousins in Greenland. The same restrictions by the neo-colonialists of Ottawa and Washington will be imposed on the emerging Deline Gotine nation, the first native Canadian self-governing entity in Canada's Northwest Territories. In addition, the people of Deline Gotine will have no authority to ban natural gas fracking in their territory.

NATO has urged Denmark and Canada to resolve a dispute over ownership of Hans Island, a 1.3 kilometer barren uninhabited island between Greenland and Canada's Ellesmere Island. The island will be ruled as a shared condominium between Canada and Denmark. Left out of the agreement are Greenland and Nunavut, the two Inuit governments that actually would have had no problems resolving sovereignty issues between the same native people. However, in the Arctic, the decisions are made in Washington, while the NATO puppets of Ottawa, Copenhagen, and Oslo obediently wag their tails.

 

26 juin : NON AU TRAITE TRANSATLANTIQUE !

Jeudi 26 juin : NON AU TRAITE TRANSATLANTIQUE !

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vendredi, 06 juin 2014

L'obiettivo degli Usa è la Germania

L'obiettivo degli Usa è la Germania      
 
Scritto da Gianfranco La Grassa   
Ex: http://www.noreporter.org


mer7798270.jpgCerto che se aspettavamo che se ne accorgesse qualcuno di noi...

Stiamo attenti a quanto è avvenuto dal 2011 ad oggi. Credo che il tutto sia teso al controllo dell’Europa, che oggi ha qualche incrinatura con l’avanzata di certi anti-UE (non però del tipo Farage o Grillo!). Anche la minaccia che sembra sia stata rivolta da Cameron a Merkel circa Juncker che non deve diventare presidente della Commissione europea sembra dimostri la preoccupazione che un giorno (non subito, non con la cancelliera attuale) la Germania possa diventare un problema per gli Usa in quanto magari vuole riprendere ampi contatti verso est per accrescere il peso in Europa. Questo spiega anche perché i più servi degli Usa insistano con la polemica contro la Germania. E contrabbandino pure la predominanza del capitale finanziario, la fine degli Stati nazionali, ecc. sempre in quanto servi dei servi degli Usa. Attenti a questi furfanti, si annidano anche fra i critici del capitalismo, critici critici di tutto. Maledetti imbroglioni. Serpenti di cui schiacciare la testa; sono i più pericolosi. Il male non sta nel “capitalismo” (magari “assoluto”); ma nel predominio statunitense che deve essere incrinato, in specie proprio in Europa. Addosso ai farabutti che deviano le critiche verso obiettivi fasulli per nascondere l’essenziale del predominio degli Usa. 

 


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mercredi, 04 juin 2014

What Obama Told Us At West Point

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What Obama Told Us At West Point

Paul Craig ROBERTS

Ex: http://www.strategic-culture.org

 
At West Point Obama told us, to the applause of West Point cadets, that «American exceptionalism» is a doctrine that justifies whatever Washington does.  If Washington violates domestic and international law by torturing «detainees» or violates the Nuremberg standard by invading countries that have undertaken no hostile action against the US or its allies,  «exceptionalism» is the priest’s blessing that absolves Washington’s sins against law and international norms. Washington’s crimes are transformed into Washington’s affirmation of the rule of law.  

Here is Obama in his own words:  »I believe in American exceptionalism with every fiber of my being. But what makes us exceptional is not our ability to flout international norms and the rule of law; it is our willingness to affirm them through our actions.» 

Actions indeed. In the 21st century «American exceptionalism» has destroyed seven countries in whole or in part. Millions of people are dead, maimed, and displaced, and all of this criminal destruction is evidence of Washington’s reaffirmation of international norms and the rule of law. Destruction and murder are merely collateral damage from Washington’s affirmation of international norms.

«American exceptionalism» also  means that US presidents can lie through their teeth and misrepresent those they choose to demonize.  Listen to Obama’s misrepresentations of the Putin and Assad governments:  »Russia’s aggression towards former Soviet states unnerves capitals in Europe . . . In Ukraine, Russia’s recent actions recall the days when Soviet tanks rolled into Eastern Europe .»  Obama misrepresents Assad as «a dictator who bombs and starves his own people.»

Did any of the cadets in Obama’s West Point audience wonder why, if Assad is a brutal dictator who bombs and starves his own people, the Syrian people are supporting Assad instead of the American-backed «liberation forces,» the combination of imported jihadists and al Qaeda fighters who object to Assad’s government because it is secular? The US military is taught to respect its civilian commander-in-chief, but if West Point cadets actually do obtain an education, it is remarkable that Obama’s audience did not break out in laughter.

The reference to Soviet tanks rolling into Europe is a reference to the Hungarian (1956) and  Czech (1968) «revolutions» when the Hungarian and Czech communist leaders attempted to assert independence from Moscow.  It is doubtful that Washington’s response to countries attempting to exit NATO would be any different.  A few months ago Washington responded to political talk in Germany and England about leaving the EU by informing both governments that it was not in Washington’s interest for them to depart from the European Union.

Obama used the image of Soviet tanks in order to color Russia with the Soviet Threat, to mischaracterize Russia’s response to the Georgian invasion of South Ossetia, and to misrepresent Crimea’s vote in favor of reunification with Russia as «Russia’s invasion and annexation of Crimea.»  These lies are still a mainstay in the US media and in Washington’s official propaganda.

Obama’s speech is probably the most disingenuous ever given by a Western politician. We could have fun for hours with all the crimes that Washington commits but buries in rhetoric directed at others.  Perhaps my favorite is Obama evoking a world in which «individuals aren’t slaughtered because of political belief.»  I am sure Obama was thinking of this just world when he murdered without due process of law four American citizens «outside of areas of active hostilities.» 

Another favorite is the way Obama flushed the US Constitution of its meaning. Obama said, with reference to bringing the Guantanamo prisoners to the US, that «American values and legal traditions don’t permit the indefinite detention of people beyond our borders.» No, Obama, the US Constitution prevents the indefinite detention of US citizens by the US government anywhere on earth, especially within our borders.  

By detaining and by murdering US citizens without due process of law, Obama has violated his oath of office and should be impeached.  It was only a short time ago that President Bill Clinton was impeached by the US House of Representatives (the Senate saved him from conviction) for lying about his sexual affair with a White House intern.  How times change. Today a president who violates his oath of office to protect the Constitution from enemies foreign and domestic gets a free ride.  The Constitution has lost its power to protect citizens from the arbitrary power of government. The US is the Constitution.  Without the Constitution the US ceases to exist, and the country becomes a tyranny, both at home and abroad. Today the US is a tyranny cloaked in the garb of «freedom and democracy.»

Instead of laughing our way through Obama’s ridiculous speech to what apparently was a dumbed-down West Point graduating class, lets pay attention to Obama’s bottom line: «America must always lead on the world stage. . . . The military is, and always will be, the backbone of that leadership.»

In other words, Washington doesn’t use diplomacy.  Washington uses coercion. The favorite threat is: «Do as you are told or we will bomb you into the Stone Age.» Obama’s speech is a justification of Washington’s criminal actions on the grounds that Washington acts for the exceptional Americans whose exceptionalism places them and, thereby, their government above law and international norms. In this way of thinking, only the failure to prevail constitutes failure.

Americans are the new ubermensch, the new master race. Inferior humans can be bombed, invaded, and sanctioned. Obama’s West Point speech asserts American superiority over all others and Washington’s determination to continue this superiority by preventing the rise of other powers.  This arrogant hubris was not enough for the Washington Post editorial board. The newspaper’s editorial damned Obama for binding US power and limiting its use to «a narrow set of core interest,» such as direct threats to America.

The American «liberal media» object that Obama’s claim of exceptionalism is not broad enough for Washington’s purposes.  Obama’s address, the Washington Post wrote, bound «US power» and «offered scant comfort» to those militarists who want to overthrow Syria, Iran, Russia, and China. 

The world should take note that the most militarily aggressive American president in history is considered a wimp by the neoconized American media.  The media drives wars, and the American media, firmly allied with the military/security complex, is driving the world to the final war.

vendredi, 30 mai 2014

Memory Holes in the American Right

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Memory Holes in the American Right

By

GaryNorth.com

Ex: http://www.lewrockwell.com

We all know about the memory hole. That was the unofficial name of a department of government in George Orwell’s novel, Nineteen Eighty-Four. It was devoted to re-writing history. It destroyed historical documents to make this re-writing easier. This was its motto: “He who controls the past controls the future. He who controls the present controls the past.”

Orwell used the Soviet Union as his model. The USSR was famous for using photo editing techniques to remove past leaders from old photos. These people became non-persons. Photoshop is simply a low-cost tool for modern media organizations to do similar sorts of things. They do it to sell more products. The USSR did it to maintain power.

These techniques are still being used inside what Mrs. Clinton calls the vast Right-wing conspiracy. Today’s leaders want to erase all traces of the earlier leaders.

Why? Because the time-servers who collect their salaries are nonentities. They do not want to be compared to the founders. They do not want the evidence of decline available for all to see. Max Weber had a phrase for this almost a century ago: the routinization of charisma. The bureaucrats inherit the earth.

PRESERVING THE PAST

One of the saddest aspects in the history of the post-World War II conservative movement is the fact that it is almost impossible to trace its history at the grass roots level.

Part of this problem is this: the little organizations used mimeograph machines to publish their message. This was a shoestring movement until at least the mid-1950′s. These materials were tossed out by survivors after the blue-haired ladies died. These women collected newspaper clippings, scoured the Congressional Record, published their newsletters, and had meetings. They left few traces.

The newsletters have disappeared. Think of the Dan Smoot Report. Think of the early years of Human Events. Think of Hilaire DuBarrier’s HduB Report. Think of Don Bell Report. They are gone with the wind.

I have a complete set of the HduB Report on a CD-ROM. I do not think it is possible to trace the history of the European Union without reading these reports. But they are not online. I do not know who owns the copyrights. Neither does the man who created the CD-ROM.

To construct the history of the conservative movement, the various organizations that published newsletters, magazines, and books should go into their files, send them to a specialist in producing searchable PDF’s, and then post all of that information online free of charge. This is the minimal commitment necessary to keep old ideas alive.

If an organization has spent decades asking for donations from its supporters in order to get out the message, and then it suppresses or ignores that message through the 80% of the history of the organization, then something is fundamentally wrong with the thinking of the present directors. Any organization that raises money for years to publish the true word, and then decides to deep-six the true word, has abandoned the true word.

All of that money was raised, all of that enthusiasm was generated, all of that information was published, yet the organization’s present salaried directors decide that it’s not worth preserving online free of charge.

Something is deeply wrong with any idea-based organization that does not post its entire body of published materials online.

I cannot imagine any ideological organization’s senior staff this shortsighted, yet I know it’s the case. I have seen it over and over. There is simply no strong commitment to preserving the legacy of the organization. The present directors implicitly dismiss all of the work of the previous directors, as if all that money, all those ideas, all that effort in publishing the material was not really worth it. It is as if all of this material is worthless today. The senior directors of the organization have self-consciously made a decision not to preserve this information for the present members of the organization.

I’m thinking of a particular organization. Let’s see if you can figure this out. It has been around for over 50 years. It published a great deal of material. It published a magazine every month. It published newsletters from the organization’s senior director. It raised money for years to try to get this information out to the public. It was one of the fundamental organizations in the history of the conservative movement. But its present directors have refused for over 15 years to put this information online.

I know a man who has put all of the material into PDF’s, and he even put it up on a website. But he doesn’t have the copyright to the publications, so he is not allowed by the organization to post this material publicly. I have seen it. I have used it. But you can’t find by searching for it online, because the individual has not posted it where the general public can get at it. The reason for this is simple: he does not own the copyright.

Could this be an organization that you have committed money to? Have you even asked this about the organizations that you do commit money to. Have you made sure that you are not donating a dime to any organization that has a body of material like this, but which has not put all of this material online, free of charge?

If the organization is self-consciously suppressing this, then you should not donate to it. If the organization is run by men who are so shortsighted that they want to ignore 50 years of publication, then why should you continue to send money to it? The publication can be scanned in and converted to PDFs for about 35 cents a page. “We just can’t afford this!” Some minimum-wage intern could run copies through a standard copy machine, which will convert pages to searchable PDF’s if it has Adobe Acrobat installed. But the senior decision-makers in the organization have no vision of the future, because they have no vision of the past. If they think the past is irrelevant, then they think the future is irrelevant. All they care about is this month’s “scare ‘em and skin ‘em” fundraising effort.

One organization that does things right is the Mises Institute. All of the old materials in the Austrian school movement are available free of charge here: https://mises.org/Literature

Years ago, I put up the money for the Mises Institute to post all of the issues of American Affairs online. It had been edited by Garet Garrett. It was long forgotten. No organization owned them. This was not a matter of dropping materials down the organization’s memory hole. There was no succession. The Mises Institute believes in preserving legacies like this. The Mises Institute understands the importance of the past in building the future.

My recommendation: do not donate a dime to any ideological outfit that has not posted all of its past publications online for free. Simple. “No searchable PDF’s online for free — no donation.” This should be an unbreakable rule.

I did this over 15 years ago with the publications of my Institute for Christian Economics. I shut it down in December 2001, because I realized that I no longer needed to raise money to publish books. I can publish a book in 90 seconds in PDF form. I keep these materials, 1975-2001, online for free here:http://www.garynorth.com/public/department78.cfm.

DOES ANYONE CARE?

I understand the problem. Most people are not interested in history. Most people are not interested in the stories of how the movement or an organization got started. Most people care about the present mainly, and they barely care about the future. They surely do not care about the past.

The conservative movement is grounded philosophically on a vision of history that asserts the legitimacy of historical process. Conservatives believe that the past is important. They believe that preserving the memory of the past is important. They understand that the world today is the product of the past, and that he who does not understand the past is not going to have a coherent plan for shaping the future. But the leaders of the conservative movement have tended not to believe this. They have not been committed to preserving the past. They had been political activists, and the political activist has a vision not much longer than the next congressional election. This has been a deep-seated problem within the conservative movement ever since it began after World War II. It began mainly as anti-Communism, and interest in the past was limited to studies of how the communist infiltrated this or that organization. It was not in any way committed to pass conservative ideas, which had lost their power to persuade people by 1946.

So, the modern conservative movement began as an “anti-” movement. Such movements are inherently reactionary. They react to present crazies and present crises. They react to whatever the Establishment is doing, or plans to do, or might possibly do, in the near future. The conservative movement has always been 80% committed to putting out fires. You cannot build a movement, let alone a society, based on continual fire drills. But this is what the conservative movement has attempted to do.

Frankly, I don’t think it’s much different today. Conservatives may be worried about whether Hillary Clinton is going to run, or whether she can win, but they are not at all concerned about what the world will be like after one term of whoever is elected president in 2016. I call this a lack of 2020 vision.

People whose time perspective does not extend beyond the next presidential election are not concerned with building up a body of materials that can serve as a foundation for restoring liberty. They are unfamiliar with how the American Republic became the American Empire, and they are basically committed to extending the American Empire through military means. Then they want to make things better by a few reforms, none of which stands a political chance. They want clean up the mess in government. They want to sweep the bad guys out.

We know where this leads.

When the unclean spirit is gone out of a man, he walketh through dry places, seeking rest, and findeth none. Then he saith, I will return into my house from whence I came out; and when he is come, he findeth it empty, swept, and garnished. Then goeth he, and taketh with himself seven other spirits more wicked than himself, and they enter in and dwell there: and the last state of that man is worse than the first. Even so shall it be also unto this wicked generation (Matthew 12:43-45).

CONCLUSION

If your favorite conservative organization does not have all of its previous magazines, newsletters, special reports, and so forth online, do not send it any more money.

Drop a note to the head of the organization. Explain your desire to get the organization’s old materials posted where Google can find them. Say that you are willing to make a donation to fund such a publication project.

If you get an explanation that “at the present time, we do not have the funds,” send your money elsewhere.

The Mises Institute is a good choice.

jeudi, 29 mai 2014

Western Cracks appear on Ukraine and Russian Sanctions

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Author: Jim

Western Cracks appear on Ukraine and Russian Sanctions

Ex: http://journal-neo.org

“Because the United States itself has a long record of supporting terrorists and using terrorist tactics, the slogans of today’s war on terrorism merely makes the United States look hypocritical to the rest of the world.”-

Professor William Odom, formerly President Reagan’s NSA Director

We had hoped as time went by that the huffing and puffing of Western arm chair political generals would be seen for what it was by a growing number of their constituents… an attempt to distract attention from domestic problems by using Russia and Putin as a Mexican piñata.

Here in the US our war-loving NeoCons drooled over the opportunity to do some Russia bashing. But to everyone’s surprise, they had support across the aisle, as Democrats felt they needed to make a show of supporting “their” president. Such displays are considered an expected courtesy on Capitol Hill.

We all know they could not care less what the people felt, despite having polled in strong numbers they did not want American involvement. But we know that meant no American troops. So the war strategy has morphed into a primarily financial one, with the US the number one sanctions gunslinger on the planet.

And for fighting troops, after Syria, the US is quite experienced in using proxy troops now, including the terrorist kind. Unfortunately there has been no public political blow back, no accepting of responsibility by politicians or their parties for the continued slaughter in Syria. That has set the stage for encouraging them to use the same scenario on Ukraine.

The unsaid threat is, “Either do what we want or watch your country be destroyed in endless civil war, with the help of all the outside mercenaries and hired killers we can find on the cheap.” The wild-card game of chicken for the West would be their taking the risk of having their loans default, while the Russians would suffer big loses in their business holdings in East Ukraine, not to mention the uncertainties of continued gas flow through the Westward pipelines.

The people will have their first major political input with the European Parliamentary elections just around the corner. I had been willing to place a bet that the business community in Europe would not be too excited about sanctions wars with Russia. They have been struggling during these years of recession and austerity, especially with regard to declining exports.

The main sanctions counterattack came on two fronts, in Germany of all places. Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier said, “We must avoid falling into an automatic [sanctions] mode, which leads only to a dead end and leaves no more policy options.”

Ex-chancellors Gerhard Schroeder and Helmut Schmidt denounced the silly game of playing sanctions-roulette, with the 95-year-old Schmidt accusing the EU leaders of megalomania for attempting to annex Ukraine. EU leaders have been blind to the risks of triggering the mess we have now with Ukraine on the edge of complete civil war and the breakup of the country. Merkel was publicly booed at a political event with her party this week, all of this evidence that the pendulum is swinging back.

Next, the German Chamber of Commerce lead the way for the business community in their opposition to any more sanction threats as just plain crazy because Russia is a major export market for many German companies. The number of jobs directly involving Russian exports came in at 300,000. But left out was the important aspect that those export earnings play a key roll in helping keep Germany’s balance of payments in line. These exports to Russia pay for the energy imports.

I had been watching this happen like a slow-motion train wreck. While the Western buffoons were playing Puff the Magic Dragon with their Russo-phobia, Putin and Lavrov, as always, were not over reacting. But they were sending out signals that they were doing what anyone else would have to do when being threatened with escalating sanctions. They began a crash sourcing program to see where they could replace the imports they needed. But that got no traction for the US State Department dummies, or Mr. Hague in Britain. The West was still in denial.

A week went by and more hints came with the announcement that the Russian defense community must plan on domestically producing all the critical things they need to avoid being held up like a stagecoach by the sanctions bandits. The bell went ding, ding, ding. Those Russian export markets for Western companies were now going to be a PERMANENT loss even if the Ukrainian crisis cools off. So the business community felt they were being ill-used by their politicians, which they were.

Now we come to another dangerous area on the Western regime-change follies. When they have miscalculated and created a big mess, what to do they do? They blame the other guy, because taking the blame for screw ups is considered an idiot’s move. Their thinking is, “No one else ever takes the blame, so why should I?” And in that regard, they do have a point.

But that makes them very dangerous, and here is some proof. The insurgents have been losing in Syria, totally rejected by the Syrian people who hate them for the carnage they have brought upon the country. Enter stage-left last week the Friends of Syria making a big show in giving the Syrian National Council more support to keep fighting, when if they had any sense, they should be pressuring them to negotiate the best deal they can. You can’t really call this poor leadership, because it’s no leadership at all.

I am sharing this in detail as I foresee the West could be stupid enough to do a Syria number on Ukraine. You already have the Right Sector head, Dimitry Yarosh, stating during a presidential campaign debate that guerrilla warfare would be coming soon to the East Ukraine break-away regions.

Kiev’s Interior Minister has already acknowledged that foreign mercenaries are in the country and have been deployed. With all the stories we have heard of Kiev having to beg for soap and underwear for their troops, we must assume that some foreign country has militarily intervened by paying for the mercenaries.

The only grownup actions we saw from the West this week came from the IMF. It warned Kiev coup-meisters that if they could not come to some arrangement to prevent the East from breaking away, the debt rollover commitment would have to be “reviewed”, since any hope for economic improvement would go up in smoke. The threat did not seem to bother Dimitry Yarosh very much, as he was also threatening to blow up the gas pipelines. This guy could become the poster boy against future coups.

We see no visible pressure from the US or EU to reign in Kiev’s military operations which is a signal that they have Western approval. We had general artillery shelling of Kramatorsk today, something that would not have been done without authorization from Kiev. The new Donestk interim government says it will not talk to Kiev while its troops are attacking — a quite reasonable position.

This will just harden positions even further and make any settlement later much more difficult. I have been studying the photos closely and the Eastern self-defense people are well armed now with light weapons. You can see that army veterans are their core defense troops, and they have layered ambush positions along all the lines of approach. They have anti-armor weapons, too, although they have used them sparingly.

We got the first reports today of Ukrainian soldiers going over to the East, then being recaptured and executed. If Kiev engages in that, or their nationalist killers do, I can tell you that will put a military coup on the front burner. No professional army is going watch a bunch of cheap politicians and their thugs start executing their soldiers.

Resupply problems would be a major deterrent for that, but we don’t know if Kiev can resupply them anyway. All the army has to do is make a deal with the Russians to watch the border for them and then redeploy to confront the Kiev and Right Sector troop units, and Kiev’s “anti-terrorist” operation will be over.

If the army field grade leaders are smart, they will realize they can stop the killing. And we learned today than their rear area would be protected, as the Kharkov region has bowed out of the Kiev elections and will be holding their own referendum. You can assume they are mobilizing their army for defense at the same time. The three regions are contiguous, with their backs to the Russian border and interior lines of communication between them.

If they reached that point the next trip-wire would be if Kiev would use its attack helicopters and fighter bombers against ground forces in defensive positions. If that happened, then all bets are off, as the Russians might send in air defense units. I can’t see them sitting back and watching Russians being bombed while in defense positions.

Lavrov drew that red line, of protecting Russian citizens if attacked as they were in Georgia, and large numbers of people in East Ukraine are. We hope that it does not get worse, before it gets better.

Jim W. Dean, managing editor for Veteran Today, producer/host of Heritage TV Atlanta, specially for the online magazine “New Eastern Outlook”.

mercredi, 28 mai 2014

Thai Coup Stings Western Meddlers

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Author: Tony Cartalucci

Thai Coup Stings Western Meddlers

 ”America’s Pacific Century,” Foreign Policy magazine declared in an op-ed published by then US Secretary of State Hillary Clinton. The by-line would continue by saying, “the future of politics will be decided in Asia, not Afghanistan or Iraq, and the United States will be right at the center of the action.”  

And indeed, it has been in the middle of the action. With an army of deeply entrenched US-funded NGOs masquerading as human rights, press freedom, and pro-democracy advocates, the US has been busy subverting and attempting to overthrow indigenous institutions across Southeast Asia either in support of US proxy regimes already in power, or to pave way for disruptive “color revolutions” seeking to install them.  

The idea is to align Southeast Asia, along with India and Pakistan, as well as Korea and Japan, into three united fronts to encircle and contain China. Detailed first in the Vietnam-era “Pentagon Papers” and continuously updated over the following decades, confrontation with China is now the admitted purpose of the US “pivot.”   

For Thailand, the only Southeast Asian country to avoid European colonization, it has suffered over a decade of rule by a US-proxy regime installed for just this purpose – the regime of convicted criminal, fugitive, billionaire Thaksin Shinawatra – supported fully by an army of faux-rights advocates, with the full weight of the Western media behind it, and with the support of the US State Department itself.  

Beginning in the 1990′s Shinawatra was a Carlyle Group adviser. Upon taking office he would privatize Thailand’s petrochemical conglomerate, raise limits on foreign shares, and sell it off to Chevron and Hess. He would send Thai troops to Iraq in support of the US invasion and occupation, as well as allow the CIA to conduct their horrid “rendition” program on Thai soil. He would try, but fail to ramrod through a US-Thai free trade agreement, and has been supported either directly or indirectly by an army of Washington-based lobbying firms for years. 

A recent, peaceful military coup, the second aimed at uprooting Shinawatra’s regime, has been successfully carried out this week. Unlike the previous coup of 2006, this coup is proving to be far more effective and thorough with nearly every aspect of the ousted regime being exposed, detained, warrants arranged, and trials to follow. Assets are being traced and face possible judicial review for their subsequent freezing and/or seizure. In other words, the regime is being utterly uprooted, financially and politically.  

Thai Coup Stings US Meddlers the Most 

In the immediate aftermath of the coup, the US State Department, through a strongly worded condemnation penned by US Secretary of State John Kerry, claimed: 

I am disappointed by the decision of the Thai military to suspend the constitution and take control of the government after a long period of political turmoil, and there is no justification for this military coup. I am concerned by reports that senior political leaders of Thailand’s major parties have been detained and call for their release. I am also concerned that media outlets have been shut down. I urge the restoration of civilian government immediately, a return to democracy, and respect for human rights and fundamental freedoms, such as press freedoms. The path forward for Thailand must include early elections that reflect the will of the people.

While we value our long friendship with the Thai people, this act will have negative implications for the U.S.–Thai relationship, especially for our relationship with the Thai military. We are reviewing our military and other assistance and engagements, consistent with U.S. law.

The US would move to suspend ongoing military cooperation with the Thai military, canceling future training exercises, and suspend millions of dollars in aid. The Thai military would in turn, allegedly suspend broadcast of Western news channels, including US-based CNN and UK-based BBC.

The US has since made several demands, in a press statement on May 24, which read as follows: 

We are increasingly concerned about actions the military has taken, just a few days after it staged a coup. It has dissolved the Senate, detained a number of people, called in some academics and journalists, and continued to restrict the press. We again call on the military to release those detained for political reasons, end restrictions on the media, and move to restore civilian rule and democracy through elections.

In essences, the US is demanding the release of its proxy regime, the so-called “academics” and “journalists” it has groomed for years to support the regime, and restrictions placed on their propaganda bullhorns to be lifted so as to continue coordinating strife within Thailand.  

Joining the US State Department’s calls, are the various faux-NGOs inside of Thailand funded directly by the US National Endowment for Democracy (NED), including the Human Rights Lawyers Association, Cross Cultural Foundation, Union of Civil Liberties and the Enlawthai Foundation, and Prachatai. The Bangkok Post in an article titled, ”Anti-coup rally on streets, social media,” would report that the faux-NGOs demanded “the return to civilian rule” and for soldiers to “return to their barracks,” a verbatim repeat of both US demands and those of the ousted regime of Thaksin Shinawatra. 

The coup could not have come at a worse time for US global ambitions. With the recent signing of a historical 30 year, $400 billion natural gas contract between Russia and China with direct pipelines circumventing entirely the Pacific region the US has invested much in terms of stifling China’s growth, the loss of America’s client regime in Thailand weakens an already tenuous geopolitical agenda.

West Prepares to Strike Back 

The ousted regime of Thaksin Shinawatra, represented by Washington lobbyist Robert Amsterdam of Amsterdam & Partners, is organizing a “government in exile.” It is currently shopping for a host nation to base itself in – with Thaksin Shinawatra already admittedly running his ruling party mainly from Dubai for the past several years.

In a statement released from Amsterdam’s official website titled, “Statement: Consideration Given to Formation of Thai Government in Exile,” it claims:

“…a number of foreign governments have already expressed their willingness to host such a government in exile under internationally established rules and practice. He emphasised that the Army of Thailand has no legal authority to govern and has acted in violation of both local and international law.” 

Just like US-EU-organized opposition “governments” formed in Europe used to undermine besieged nations like Libya and Syria, the West will most likely coordinate a campaign of systematic destabilization within Thailand while attempting to boost the credibility of the exiled Shinawatra regime beyond its borders.

With the coup having remained so far peaceful, attempts to shed blood to undermine stability and the image of the military-led government appear to be underway. Amsterdam in another statement warned of a “strategy of tension,” in an attempt to shift blame for impending violence of the West’s own design onto the new military-led government.

The statement titled, “Open letter to Red Shirts, UDD Supporters and Those Committed to a Democratic Thailand,” released from his lobbying firm’s official website stated:

In the meanwhile we would ask that all pro-democracy activists, Red Shirts and those committed to returning Thailand to civilian and legally mandated rule remain peaceful. The Army may attempt to unleash a “strategy of tension” in the days to come – something which could include terrorist actions – and Red Shirts must do their utmost to stay disciplined, calm and focused.

In reality, this is setting the stage for rallies to be targeted by the West’s infamous “mystery gunmen” – snipers deployed to conflict zones to kill both security forces and demonstrators to then leverage the violence to expand the conflict and undermine the targeted government. Such tactics have already been used once in Thailand during violence in 2010, as well as throughout the opening phases of the so-called “Arab Spring,” and most recently in Ukraine where “Euromaidan” leaders brought in snipers to kill both Ukrainian security forces and their own supporters. 

Amsterdam’s “premonitions” of impending violence have previously manifested themselves in openly armed terrorism confirmed to be the work of his client, Thaksin Shinawatra and his political machine inside of Thailand. Just weeks before the coup, Shinawatra’s militants were caught with AK47s, M79 grenade launchers, and hand grenades with the same lot numbers of those used in previous attacks 

While waiting for Western-orchestrated bloodshed – Thailand can expect a torrent of slanted media reports condemning the coup and the protests that led up to it, covering up the 6 months of terrorism carried out by the Shinawatra regime against his political opponents that precipitated the coup in the first place, and media reports inflating the numbers and significance of protesters organized by Shinawatra to portray the population as being “anti-coup.” 

It appears that the US “pivot” is turning instead into an ever more precarious “stumble.” 

Tony Cartalucci, Bangkok-based geopolitical researcher and writer, especially for the online magazine New Eastern Outlook”.

samedi, 24 mai 2014

Raus aus der Ukraine!

Raus aus der Ukraine!

von Johannes Schüller

Ex: http://www.blauenarzisse.de

Raus aus der Ukraine!

Patrick „Pat“ J. Buchanan ist der einflussreichste rechte Publizist der USA. In Sendern wie Fox News” verteidigt er Putin.

Ein Gespräch über die ukrainische Krise.

Blaue​Narzisse​.de: Die deutsche Bild–Zeitung behauptet, 400 Söldner von einer US-​amerikanischen Sicherheitsfirma wären bereits in der Ukraine. Was halten Sie davon?

Pat Buchanan: Ich habe diese Nachrichten gelesen, weiß aber nicht, ob sie wahr oder falsch sind. Ich habe keine Kenntnisse von US-​Soldaten in den ostukrainischen Städten Luhansk oder Donezk.

Der Konflikt in der Ukraine erscheint wie ein großes geopolitisches Schlachtfeld. Aber es gibt auch eine Frontlinie zwischen einem konservativen Russland und einer liberalistischen USA. Was sind die eigentlichen Motive hinter dem Konflikt?

Der tiefe Graben zwischen den USA und Russland hat viele Gründe. In erster Linie nehmen die Russen wahr, dass die USA Vorteile ausnutzen. Diese haben sich besonders aus dem Rückzug der russischen Armee aus Mittel– und Osteuropa sowie dem Zusammenbruch der Sowjetunion ergeben. Die Vereinigten Staaten, so die russische Perspektive, brachten dadurch ein halbes Dutzend ehemaliger Staaten des Warschauer Pakts und drei Sowjetrepubliken in die Nato. Wir haben unser Bündnis aus dem Kalten Krieg in den russischen Raum und vor Russlands Zentrum ausgedehnt. Viele US-​Amerikaner lehnten diese Expansion der Nato nach Osteuropa und ins Baltikum ab. Sie erschien ihnen damals als provokative Torheit.

In kultureller und sozialer Hinsicht sehen viele Russen Amerika weniger als Führungsnation christlicher Werte, die sie einst war. Sie erscheint ihnen vielmehr als weltweite Inkarnation dessen, was man „Hollywood-​Werte” nennen könnte. Die Traditionalisten in den USA befinden sich in einem erbitterten Kampf gegen diese, an Antonio Gramsci orientierte Kulturrevolution. Ebenso scheint eine wachsende Zahl von Russen ihnen ebenso zu widerstreben.

Was wäre eine angemessene Außenpolitik für die USA und für die EU in der Ukraine?

Das Ziel beider Mächte sollte eine unabhängige, freie und neutrale Ukraine außerhalb jedes Militärbündnisses sein. Darüber hinaus müsste sie ein dezentral geordnetes Land werden. Die USA und die EU sollten sich als Ziel setzen, dass die ukrainischen Regionen, ebenso wie die US-​Bundesstaaten, ein maximales Maß an Selbstbestimmung zugesichert bekommen. Diese Regionen könnten zugleich in Einklang mit der nationalstaatlichen Union stehen. Denn wir wollen weder einen Bürgerkrieg in der Ukraine noch einen zweiten Kalten Krieg mit Russland.

Die Ukraine erscheint in diesem Konflikt aber nur als Spielball fremder Mächte. Ist denn so etwas wie eine eigene und unabhängige Politik für diese Nation überhaupt denkbar?

Das ukrainische Volk hat schreckliches in seiner Geschichte ertragen müssen. Das fängt bei der von Stalin initiierten Hungersnot, dem Holodomor, an, setzt sich über Hitlers Eroberungsfeldzug fort und reicht bis zur Teilung im Zweiten Weltkrieg sowie im Kalten Krieg. Deshalb mag, auch wegen der ethnischen Unterschiede zwischen den Ukrainern, nationale Einheit ein utopisches Ideal bleiben. In meiner letzten Analyse dazu habe ich deshalb betont, dass eine Teilung dem Bürgerkrieg vorzuziehen wäre. Aber das müssen die Ukrainer selbst entscheiden.

Wie ist das gesellschaftliche Klima dazu in den USA? Existiert so etwas wie eine neue Friedensbewegung, die sich gegen Interventionen in der Ukraine und Syrien wendet?

Eine Friedensbewegung? Nein, niemand denkt hierzulande noch, dass die USA einen Krieg beginnen werden. Die meisten US-​Amerikaner wollen, dass sich die Vereinigten Staaten aus einem ethnischen Konflikt in einem Land, das sie nicht mal auf der Karte finden, heraushalten.

Als es im August 2013 möglich schien, dass Präsident Barack Obama Luftangriffe gegen Syrien beginnen könnte, stand die Nation auf, um „Nein!” zu sagen. Nach dem Irak und Afghanistan wollen die Amerikaner, dass ihr Land auf Kriege verzichtet, die keine unserer lebensnotwendigen Interessen berühren.

Trotzdem: Diese Situation kann sich ändern. Die Dämonisierung von Präsident Putin steigert sich schnell und die Neigung der politischen und medialen Eliten zur Intervention, etwa mittels dem Entsenden von Verteidigungswaffen, wächst. Wenn die Ukraine in einem langen Bürgerkrieg versinkt, wird sich die Aufmerksamkeit der USA noch stärker auf sie richten. Dann wird das gewichtige Argument folgen, die Vereinigten Staaten müssten unbedingt etwas unternehmen.

Aber momentan wiederholen selbst die erbittertsten neokonservativen „Falken” bzw. Interventionisten eher diesen Refrain: „Keine amerikanischen Stiefel auf diesen Boden!” Sie kennen eben die Stimmung in den USA. Ein Land, das einen Kampf sucht, sieht anders aus.

Welche Position sollten Konservative auf dem großen Schlachtfeld Ukraine wählen?

Die Ukraine ist nicht unser Schlachtfeld! Es ist ein Konflikt zwischen Ukrainern sowie zwischen Russland und der Ukraine. Wir haben dabei keine andere Rolle als Zar Alexander II. während des US-​amerikanischen Bürgerkrieges. Und wir sollten weder Truppen noch Waffen in die Ukraine senden, noch Kiew irreführen und davon überzeugen, dass wir es wollen.

Konservative sollten sich gegen eine militärische Invention und gegen die Spaltung der Ukraine wenden. Ebenso müssen sie aber erkennen, dass das Schicksal der Ukraine nicht unseres ist. Wir können darüber weder bestimmen noch entscheiden.

Mr. Buchanan, thank you very much!

Hier geht es zum ersten und zum zweiten Teil des Buchanan-​Porträts aus der Feder seines Weggefährten Paul Gottfried.

LE TRAITÉ TRANSATLANTIQUE : UN DIKTAT

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LE TRAITÉ TRANSATLANTIQUE : UN DIKTAT
La nuit du 4 août des gagistes ?

Auran Derien
Ex: http://metamag.fr
 
Les membres de la Commission Européenne n’apprennent rien, ne savent rien, ne veulent rien comprendre. Pourtant, de même que la première guerre mondiale a été « terminée » par un diktat qui préparait la guerre suivante, les diktats transatlantiques, tant pour les biens que pour les services, préparent la guerre contre ce qui reste de civilisation en Europe. Car les méthodes ne changent pas. Les traités qu’ils imposent sont des diktats. Le conflit ainsi préparé suit les lignes de la servitude européenne. Trois causes de conflits sont prévisibles.

1 - Première cause : l’insupportable. En particulier : Les « Al capone » des multinationales de la chimie et de l’agriculture assassinent la population avec des produits qu’eux-mêmes ne consomment évidemment pas. Le monde de la finance ruine les peuples, sans créer aucune richesse. Du parasitisme généralisé. 
2 - Les services, en marge de l’OMC, sont vendus aux enchères. L’Union Européenne, les USA et 21 autres pays bavardent sur TISA (Trade In Services Agreement) (Participent à ce jour aux négociations de Trades In Services Agreement : Australie, Canada, Chili, Colombie, Corée, Costa Rica, Etats-Unis, Hong Kong, Islande, Israël, Japon, Liechtenstein, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Panama, Paraguay, Pérou, Suisse, Taïwan, Turquie et UE). Si la science et la technique ont pu détruire des monopoles au cours du XIXème siècle, voire du XXème, le monopole privé sur les services permettra d’éliminer cette possibilité. Le pouvoir mondialiste ne pourra pas être contourné par l’innovation s’il contrôle, outre le système monétaire, tous les services sans lesquels aucune communauté organisée ne peut fonctionner. Il en résultera la nécessité d’entrer dans des conflits violents et sans fins pour lutter contre un quasi génocide programmé. 
3 - Le mépris pour la démocratie. Les marionnettes de divers pays européens ne demandent jamais plus l’avis des représentants légitimes d’associations représentatives, puisque les « Al Capone » aux commandes de la mondialisation les paient pour bâillonner les peuples dans le meilleur des cas, mais surtout les détruire par l’importation massive de populations du vaste monde. Un jour, de nouvelles élites se lèveront et l’épée Excalibur jaillira de l’eau profonde, claire et pure au fond de laquelle elle attend.
 
La nuit du 4 août ou la nuit des morts-vivants ?

Ceux qui ont décrit la nuit du 4 août, nous aident aujourd’hui à comprendre la veulerie des pseudos élites européennes. Etienne Dumont, dans ses souvenirs sur Mirabeau la raconte : « On eût dit que l’assemblée était comme un mourant qui fait son testament à la hâte, ou pour mieux dire, chacun donnait libéralement ce qui ne lui appartenait pas, et se faisait honneur de se montrer généreux aux dépens d’autrui…..Tel qui se sentait miné par une proposition qui venait d’être adoptée unanimement en faisait une autre par vengeance pour ne pas souffrir seul » ( Etienne Dumont : Souvenirs sur Mirabeau et les premières assemblées législatives. PUF, 1950, pp.99-101 ). De la même manière, les liquidateurs de  l’Europe donnent ce qui ne leur appartient pas et se montrent généreux au détriment du peuple et de son futur. Car il n’y a pas de futur dans le traité, sinon la promesse d’inhumanité jusqu’à ce que renaisse le cri de ralliement: mort aux tyrans.
 
Des siècles d’efforts, de civilisation, de grandeur, s’écroulent ainsi en une génération. Deux guerres ont été nécessaires pour éradiquer cette fleur de lotus, l’Europe, qui s’était lentement développée face à l’obscurantisme intellectuel, la sauvagerie des mœurs, la vulgarité artistique. Les responsables de la finance et du monde politique, aujourd’hui en fonction,  ne jouiront certainement pas de leurs ignominies. Les collabos ne sont-ils pas effacés quand ils ont cessé de servir? 
 

vendredi, 23 mai 2014

A Left-Right Convergence?

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A Left-Right Convergence?

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

Last summer, in this capital of gridlock, a miracle occurred.

The American people rose as one and told the government of the United States not to drag us into another Middle East war in Syria.

Barack Obama was ready to launch air and missile strikes when a national uproar forced him to go to Congress for authorization. Congress seemed receptive until some Hill offices were swarmed by phone calls and emails coming in at a rate of 100-1 against war.

Middle America stopped the government from taking us into what even the president now concedes is “somebody else’s civil war.”

This triumphal coming together of left and right was a rarity in national politics. But Ralph Nader, in “Unstoppable: The Emerging Left-Right Alliance to Dismantle the Corporate State,” believes that ad hoc alliances of left and right to achieve common goals can, should, and, indeed, shall be our political future.

To call this an optimistic book is serious understatement.

Certainly, left and right have come together before.

In “Those Angry Days,” Lynne Olson writes of how future presidents from opposing parties, Gerald Ford and John F. Kennedy, backed the America First Committee to keep us out of war in 1941, and how they were supported by the far-left Nation magazine as well as Colonel Robert McCormick’s right-wing Chicago Tribune.

Two decades ago, Ross Perot and this writer joined Ralph and the head of the AFL-CIO to stop NAFTA, a trade deal backed by America’s corporate elite and its army of mercenaries on Capitol Hill.

Congress voted with corporate America — against the country.

Result: 20 years of the largest trade deficits in U.S. history. Transnational corporations have prospered beyond the dreams of avarice, as Middle America has seen its wages frozen for a generation.

In 2002, Hillary Clinton and John Kerry joined John McCain and George W. Bush in backing war on Iraq. Teddy Kennedy and Bernie Sanders stood with Ron Paul and the populist and libertarian right in opposing the war.

The Mises Institute and The American Conservative were as one with The Nation in opposing this unprovoked and unnecessary war.

The left-right coalition failed to stop the war, and we are living with the consequences in the Middle East, and in our veterans hospitals.

As America’s most indefatigable political activist since he wrote “Unsafe at Any Speed” in 1965, Ralph is calling for “convergences” of populist and libertarian conservatives and the left — for 25 goals.

Among these are many with an appeal to the traditionalist and libertarian right:

—Break up “Too Big to Fail” banks. Further direct democracy through use of the initiative, referendum and recall.

—End unconstitutional wars by enforcing Article 1, Section 8 of the Constitution, which gives Congress alone the power to declare war.

—Revise trade agreements to protect U.S. sovereignty. End “fast track,” those congressional surrenders of constitutional authority to amend trade treaties negotiated by the executive.

From the subtitle, as well as text, of his most recent book, one may instantly identify whom it is Ralph sees as the main enemy. It is megabanks and transnational corporations without consciences whose highest loyalty is the bottom line, the kind of men Jefferson had in mind when he wrote: “Merchants have no country. The mere spot they stand on does not constitute so strong an attachment as that from which they draw their gains.”

Where such men see a $17 trillion economy, we see a country.

Undeniably, there has been a growing gap and a deepening alienation between traditional conservatives and those Ralph calls the “corporate conservatives.” And it is not only inside the conservative movement and the GOP that the rift is growing, but also Middle America.

For America never voted for NAFTA, GATT, the WTO, mass immigration, amnesty, or more H-1Bs to come take the jobs of our workers. These votes have been forced upon members of Congress by leaders carrying out their assignments from corporate America and its PACs, which reward the compliant with campaign checks.

Both parties now feed at the same K Street and Wall Street troughs. Both have oligarchs contributing tens of millions to parties and politicians who do their bidding.

In 1964, a grassroots conservative movement captured the Republican Party and nominated Barry Goldwater. In 1972, a grassroots movement of leftist Democrats nominated George McGovern.

Neither movement would today survive the carpet-bombing of big money that would be called in if either came close to capturing a national party, let alone winning a national election.

Because they have principles and visions in conflict, left-right alliances inevitably fall out and fall apart. Because they are almost always on opposite sides of disputed barricades, it is difficult for both to set aside old wounds and grievances and come together.

A social, moral, and cultural divide that did not exist half a century ago makes it all the more difficult. But if the issue is keeping America out of unnecessary wars and restoring American sovereignty, surely common ground is not impossible to find.

jeudi, 22 mai 2014

Una base militar de EEUU en el corazón de Europa desafía la geopolítica

por Piotr Iskendérov*

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Construida en 1999, según varias fuentes se trata de la base más grande de EE UU en Europa. Su creación fue la consagración de los programas de reubicación de las bases militares norteamericanas en el Viejo Continente y desde hace años se cree que sirve de base para operaciones encubiertas.

La base estadounidense de Camp Bondsteel (conocida simplemente como Bondsteel) en Kosovo es quizás la instalación militar de EE UU en Europa más tristemente famosa. Se encuentra ubicada en la ciudad de Urosevac en la parte oriental de Kosovo. El nombre de la base se debe al sargento mayor de las Fuerzas Armadas de EE UU, James Bondsteel, que luchó en Vietnam y recibió la más alta condecoración militar de su país, la Medalla del Honor. Formalmente, Bondsteel sirve como cuartel general de la Brigada Multinacional Este, bajo el mando de EE UU.

Sin embargo, su verdadero significado militar sobrepasa en mucho los límites de las tareas de las fuerzas de mantenimiento de paz de las KFOR.

Situada cerca de Urosevac, la base de Bondsteel, es la base estadounidense más grande construida tras el final de la guerra de Vietnam. Cuenta con un despliegue de 5000 militares (en caso de necesidad operativa hasta 7000), y sirve también de base de helicópteros.

Historia de una base militar casi secreta

La construcción de la planta comenzó en 1999 – inmediatamente después de los bombardeos de la OTAN en Yugoslavia y la entrada en el territorio de Kósovo de las tropas estadounidenses.

Los trabajos de construcción se llevaron a cabo en secreto por ingenieros militares de EE UU, así como por empleados de la compañía privada Kellogg, Brown and Root Corporation (KBR), que se encargó del posterior mantenimiento de la base. En la zona de los trabajos hubo que demoler dos colinas y rellenar el valle entre ellas. La planta entró en servicio en el verano del 2000.

Aunque la construcción llevó menos tiempo, de julio a octubre de 1999. El área de la base se compone de 3,86 kilómetros cuadrados, cuya longitud del perímetro exterior es de forma irregular, cerca de 11,3 kilómetros.

Entre las cerca de 300 instalaciones ubicadas en la base, cuentan con infraestructura para garantizar unidades de tanques, helicópteros, artillería y un sistema autónomo de electricidad y agua, sistema de televisión, cine, un centro comercial, un gran complejo deportivo, una biblioteca, una piscina cubierta, un sistema de última generación de refugios antiaéreos y un ultramoderno complejo hospitalario.

La longitud de la red de carreteras en el territorio de la base es de 25 kilómetros. La instalación está rodeada por 14 kilómetros de barreras de tierra y hormigón, con alambre de púas y 11 torres de vigilancia.

Según varias fuentes, Bondsteel es la base más grande de EE UU en Europa. Otras fuentes dicen que es la base aérea militar de Ramstein en Alemania, cuya área es tres veces mayor. Sin embargo, es justo decir que Rammstein es una base típica de la Fuerza Aérea, mientras que Bondsteel puede resolver una gama mucho más amplia de tareas.

Según el investigador británico Tim Judah, la creación de la base de Kósovo fue la consagración de los programas de reubicación de las bases militares de Estados Unidos en el territorio de la Alemania unificada realizados a finales de 1980.

Las tropas británicas, francesas y estadounidenses estuvieron en Alemania más de medio siglo después de la guerra y, dada la amenaza soviética tenían ahí su campo de operaciones. Ahora no tienen nada que hacer en Alemania, pero sin embargo, tienen la tarea de mantener la paz en los Balcanes. Los militares estadounidenses entendieron esto a primera vista.

La importancia de la base de Bondsteel en el marco de la estrategia político-militar de Estados Unidos en el sudeste de Europa se hace más comprensible si tenemos en cuenta la geografía de las instalaciones similares en la región.

En lo que respecta a Kosovo, además de Bondsteel, los estadounidenses pueden confiar en la capacidad de la base de Film-City de las KFOR en Pristina. Sin embargo, las posibilidades se las ceden por orden a Bondsteel.

Además, desde un punto de vista jurídico, estas instalaciones son utilizadas no solo por los estadounidenses, sino también por otras subdivisiones de los países miembros de la OTAN, lo que objetivamente le quita al Pentágono espacio de maniobra. Pero un factor aún más importante es el hecho de que los objetivos de Estados Unidos en Kosovo están en el centro del eje militar-territorial de Italia a Turquía.

Las bases militares estadounidenses en territorio italiano son las principales instalaciones del Pentágono en el sur de Europa.Principalmente la base de la Fuerza Aérea de Aviano tuvo una activa participación en los bombardeos de Yugoslavia en 1999. Sin embargo, en un contexto regional más amplio, la posibilidad de estas instalaciones es limitada. En cuanto a la base aérea estadounidense de Incirlik en Turquía, está en primer lugar, destinada a operaciones de la Fuerza Aérea de Estados Unidos en la región de Oriente Medio.

Una privilegiada posición de control geoestratégico

Precisamente la base de Bondsteel permite a Estados Unidos controlar las aguas del Mediterráneo y del mar Negro, y las rutas que conducen a Oriente Medio, Norte de África y el Cáucaso – incluyendo las rutas de los oleoductos existentes y futuros del mar Caspio y Asia Central. Se trata, en particular, del proyectado oleoducto Burgas-Skopje-Vlore, sobre el cual el secretario de Energía de EE UU, Bill Richardson, declaró en 1999: “Estamos hablando de la seguridad energética de Estados Unidos”: “Hemos hecho una inversión significativa en el Caspio, y ahora es muy importante para nosotros que los oleoductos y la política vayan en la dirección deseada”.

Por lo tanto, suponiendo una aparición en el flanco suroriental de la OTAN de un gran conflicto armado regional, precisamente Bondsteel se convertirá en la base principal de la organización y en lugar de las operaciones del Ejército estadounidense. Además, el apoyo ubicado en las instalaciones de las unidades del Ejército de EE UU lo proporcionarán aeródromos en ciudades como Tirana, Durres, Pristina, Bolonia, Skopje y Tuzla.

Los datos disponibles sugieren la posibilidad de conectar la base de Bondsteel para la realización de los planes de Estados Unidos en defensa de misiles – además de las instalaciones de defensa de misiles en Rumanía, Turquía y el mar Mediterráneo.

Según la estimación de uno de los principales expertos militares rusos, el presidente de la Academia de Asuntos Geopolíticos, el general Leonid Ivashov, “el enclave proestadounidense en Kosovo proporciona una concentración en la región de fuerzas armadas de los EE UU, y el desarrollo de la base militar de Bondsteel; en colaboración con el contingente militar de EE UU en Bosnia y Herzegovina y Bulgaria, esto dará la posibilidad de controlar el tránsito de los recursos energéticos, llevar a cabo operaciones en el sur y sureste, y si es necesario, colocar cualquier tipo de armas, incluyendo misiles de defensa, controlados por el territorio de Kosovo”.

Un marco de operaciones encubiertas

Una de las tareas asignadas a la base de Bondsteel desde su apertura ha sido llevar a cabo operaciones encubiertas fuera del control de la ONU, de la Unión Europea y de las instituciones euroatlánticas, incluida la OTAN. Esto se debe al hecho de que Bondsteel se somete directamente al Pentágono y posee extraterritorialidad.

Este hecho fue la clave en el escándalo que se levantó alrededor de la base en noviembre del 2005. Entonces, el comisario de Derechos Humanos del Consejo de Europa, Álvaro Gil-Robles sugirió la existencia de una prisión secreta en la base militar. En una entrevista con el diario francés Le Monde, recordó cómo durante una visita a la región en septiembre del 2002, desde una torre de observación, pudo ver una “versión más pequeña de Guantánamo”.

Barracas de madera rodeadas por una cerca de alambre de púas, varias decenas de presos vestidos con monos naranjas (algunos llevaban barba y leían el Corán) – todo ello recuerda a la prisión estadounidense en Cuba, donde son detenidos en condiciones inhumanas talibanes y otras personas capturadas durante operaciones antiterroristas.

Datos similares se guardaban en el informe elaborado por el Instituto de Berlín de Política Europea por encargo de la Defensa Federal. En el documento se destacaba que precisamente “la existencia de un centro secreto de reclusión de la CIA en la base de Bondsteel en Kosovo”, fue la más sorprendente manifestación del verdadero papel de EE UU y su renuencia a impulsar las investigaciones llevadas a cabo en Europa.

En la oficina de Pristina, el Comisionado para los Derechos Humanos en Kosovo, al mismo tiempo informó de que para ellos, la declaración de Gil-Robles no era ninguna nueva noticia. Según palabras del adjunto del Defensor del Pueblo de Kosovo, Liubinka Todorovic, la situación en Bondsteel todos los años causa serias sospechas.

Ya en el año 2002, el Departamento de Estado de EE UU dijo que en la base se encontraban detenidos 179 prisioneros. Sin embargo, “ni el comisionado para los Derechos Humanos en Kosovo, Marek Nowicki, ni el Consejo de Europa han tenido acceso al centro de detención, que está bajo el control del Ejército estadounidense”. Una misión de la ONU en la región, dijo que no tenían ningún control sobre las bases militares de los países miembros de la OTAN.

Según las autoridades estadounidenses, los prisioneros abandonaron la base de Bondsteel, en el 2003. Pero Gil-Robles estaba convencido de que la propia prisión no se desmontó y todavía está en condiciones de funcionar.

Las operaciones explícitas y encubiertas de la base de Bondsteel sirven como prueba viviente de la afirmación justa de uno de los arquitectos de la geopolítica moderna, exasesor de seguridad nacional del presidente de los EE UU, Zbigniew Brzezinski (que ocupó el cargo desde 1977 a 1981) sobre que las “legiones militares estadounidenses firmemente arraigaron en las zonas occidental y oriental de Eurasia”. Por otra parte, en su testimonio, “vasallos norteamericanos y Estados dependientes, algunos de los cuales están tratando de establecer lazos más fuertes y formales con Washington se han extendido por todo el continente euroasiático”.

Según un profesor de Relaciones Internacionales e Historia de la Universidad de Boston, Andrew Bacevic, el objetivo de la operación militar de la OTAN contra Yugoslavia en 1999 fue precisamente “mantener la superioridad de EE UU” en Europa y “la prevención de restos de viejas reglas en Europa”. Bajo estas reglas, como acertadamente pone de relieve uno de los principales expertos de Estados Unidos en el campo de la geopolítica, el profesor del MIT, Noam Chomsky, “la normas de dominación para EE UU siempre quedan aparte”.

Finalmente, otra consideración importante. El comandante supremo de las Fuerzas Aliadas de la OTAN en Europa en la época de los bombardeos en Yugoslavia, el general estadounidense Wesley Clark reconoció que “la causa clave verdadera” de la intervención de la OTAN en Kosovo fue un esfuerzo de la OTAN para “imponer su voluntad sobre el país dirigente cuyo abierto desafío al principio, en Bosnia y luego en Kósovo socavó la credibilidad de la diplomacia de EE UU y Europa, y minimizó la influencia de la propia OTAN”.

Desde esta perspectiva, la presencia militar de EE UU a largo plazo en el corazón de los Balcanes representa una oportunidad ideal para mantener bajo las armas a toda la región y asegurar los intereses estadounidenses de posibles desastres en el país. No es casual que en los medios de comunicación estadounidenses se lleve a cabo bastante activamente la oposición a la base de Bondsteel y la creación de una participación rusa del Ministerio de Situaciones de Emergencia en la ciudad serbia de Nis.

Actualmente, Washington y Bruselas están ejerciendo una creciente presión sobre Belgrado con el fin de conseguir que rechacen el acuerdo correspondiente serbio-ruso y así evitar incluso la apariencia de la presencia militar y política en Rusia cerca de Kosovo.

*Investigador principal del Instituto de Estudios Eslavos de la Academia de Ciencias de Rusia, y doctor en Historia.

Fuente: El Espía Digital