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dimanche, 20 juillet 2014

TiSA : un accord géant de libre-échange en discrètes négociations

TiSA : un accord géant de libre-échange en discrètes négociations

WikiLeaks a fait fuiter le mois dernier un document de travail datant d’avril 2014, portant sur le chapitre des services financiers. S’il ne s’agit pas du texte définitif, puisque les négociations sont encore en cours, il permet de se faire une idée de ce à quoi pourrait ressembler cet accord de libéralisation déjà tant décrié.

C’est quoi l’idée ?

TiSA est une négociation commerciale lancée début 2013 entre 23 Etats, qui se baptisent eux-même les « très bons amis des services », à l’initiative des Américains et des Australiens. Leur objectif est de poursuivre la libéralisation des services engagée par l’Accord général sur le commerce des services (AGCS, GATS en anglais) de 1994, qui combattait le protectionnisme et ouvrait certains secteurs à la concurrence.

50 pays négocient TiSA

Outre les Etats-Unis et l’Union européenne (au nom de ses 28 Etats), 22 pays sont associés à ce jour aux négociations.

TiSA vise à réduire au maximum les barrières empêchant les entreprises d’un pays A de mener leurs activités de service dans un pays B, pour stimuler la croissance internationale des entreprises. Barrières que sont, par exemple, les quotas nationaux, les marchés publics réservés, voir les monopoles, ou les normes protectrices.

Selon le Peterson Institute, un think tank qui s’intéresse aux problèmes économiques internationaux, un service a aujourd’hui cinq fois moins de chances d’être exporté qu’un bien matériel.

Lire nos explications détaillées : TiSA : les trois dangers du nouvel accord mondial de libéralisation

Pourquoi un tel accord ?

L’idée sous-jacente de TiSA est que les négociations de libéralisation multilatérales incluant tous les Etats de la planète sont trop compliquées : le cycle de Doha, mené depuis 2001 sous l’égide de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), n’a péniblement réalisé que 10 % de ses objectifs en dix ans.

Les « très bons amis des services » espèrent trouver entre eux leur propre consensus, avant de revenir en force à la la table des négociations de l’OMC pour l’imposer au reste du monde. « Si nous n’arrivons pas à convaincre tout le monde, pourquoi ne pas se mettre dans un coin pour commencer cet accord de dérégulation financière, et peut-être ensuite y intégrer tout le monde ? », résume ironiquement Lori Wallach de Public Citizen, une ONG opposée à TiSA.

Quels intérêts sont en jeu ?

On voit à travers la constitution des groupes de lobbying, aussi bien américains qu’européens, les intérêts se dégager clairement pour certains secteurs : le transport maritime, les technologies de l’information et de la communication, l’e-commerce, les services informatiques, le courrier et la livraison, les services financiers et les monopoles publics.

« A titre d’exemple, TiSA représente l’opportunité que les Etats-Unis nous laissent enfin accéder à leur marché de transport aérien », explique-t-on à la Commission. Autres entreprises très impliquées dans le lobbying, les géants des échanges de données bancaires, dont PayPal et Visa.

Dans son plaidoyer pour l’accord, le lobby américain Team Tisa déplore la permanence de barrières au commerce international, comme « le mouvement limité des données à travers les frontières », « la compétition déloyale des entreprises publiques » ou « la propriété locale obligatoire ».

Capture d’écran du site de la “Team TiSA”

En France, ce sont Veolia Environnement et Orange qui accompagnent le Medef dans les négociations. Ces derniers n’ont pour l’instant pas accepté de nous expliquer les raisons de leur implication dans ce travail de lobbying.

Que changera concrètement TiSA ?

Pour le savoir, la seule source dont nous disposons aujourd’hui est le document de travail publié par WikiLeaks, qui concerne un seul chapitre de l’accord, consacré aux services financiers. Les outils qui y apparaissent favorisent la libéralisation des secteurs que couvrira l’accord.

Concrètement, sur le volet financier, TiSA propose la mise en place d’outils permettant de revenir sur les quelques avancées régulatoires héritées de la crise financière. « On a déjà commencé à rogner sur la régulation, en déclarant notamment que certaines de ces règles relevaient de la simple prudence, alors qu’elles sont absolument nécessaires à la stabilité du système », dénonce Myriam Vander Stichele, militante dans une association en faveur de la régulation financière.

Pour la chercheuse, TiSA est la « tête de pont » d’un autre accord de libre-échange, Fatca, discuté actuellement entre les mêmes partenaires principaux, les Etats-Unis et l’Europe.

D’ailleurs, TiSA reprend l’une des idées maîtresses de Tafta : le principe de « coordination », qui empêche d’imposer une régulation qui porterait tort à l’un des signataires. Autant dire, un moins-disant régulatoire généralisé.

Une tendance à la dérégulation qui ne s’infirme pas. Ainsi, les représentants des produits dérivés, produits spéculatifs en vogue sur les marchés financiers, ont récemment attaqué en justice le régulateur américain, la CFTC, dont ils estimaient l’action trop zélée dans un cadre de coopération internationale qui présuppose, selon eux, que les règles soient plus souples si l’on veut les appliquer au plus grand nombre.

Lire également : Comment les Européens poussent les Américains à déréguler la finance

Les négociations sont-elles secrètes ?

Pas totalement. Si l’administration américaine a commencé à communiquer largement sur TiSA en juin 2014, elle était restée longtemps discrète. Le Congrès américain avait toutefois été officiellement informé de l’ouverture des discussions début 2013.

De son côté, le Parlement européen a, avec les votes de la droite et des sociaux-démocrates (qui ne comprenaient visiblement pas toujours pour quoi ils votaient), accordé un mandat de négociation à la Commission. Laquelle a mené une consultation publique ouverte aux lobbies industriels et aux ONG après le lancement des négociations.

On en sait peu sur le contenu-même des négociations. Seules la Suisse, la Norvège et l’Islande ont publié leurs propositions, comme le note le site BastaMag.

Autre point problématique : le projet d’accord révélé par Wikileaks, comme tous les autres documents de travail de TiSA, était ainsi censé rester secret pendant les cinq années suivant une éventuelle entrée en vigueur du traité. Seul le texte officiel final aurait été connu ; or, maintenir secrets les documents de travail préparatoires empêche une compréhension optimale des implications des accords commerciaux.

Le Monde

samedi, 19 juillet 2014

Quand les Etats-Unis font payer leur puissance

Quand les Etats-Unis font payer leur puissance

Ex: http://fortune.fdesouche.com

La politique unilatérale de sanctions économiques des États-Unis à l’égard d’un nombre grandissant de pays est déjà une pratique très regrettable. Le seul cadre légitime devrait être celui de l’Organisation des Nations Unies, et plus particulièrement, celui du Conseil de sécurité de l’ONU qui est, seul, habilité à prendre de telles sanctions au titre de l’article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.


En 2013, il existait treize régimes de sanctions mis en place par le Conseil de Sécurité : Al-Qaïda, Corée du Nord, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissao, Irak, Iran, Liban, Libéria, Libye, RDC, Somalie (y compris Erythrée et piraterie), Soudan et Talibans. Les États-Unis ne s’en contentent pas. A eux seuls, ils sanctionnent environ 70 pays, de manière plus ou moins ciblée.

UN BOYCOTT SECONDAIRE

Ce recours aux sanctions économiques constitue désormais une forme ordinaire de diplomatie coercitive que les États-Unis pratiquent au gré de leurs intérêts politiques et économiques du moment. Ainsi en va-t-il de l’embargo contre Cuba qui répond à la demande persistante du puissant lobby anti-castriste ou des sanctions contre l’Iran qui entendaient protéger dès 1996, avec la loi D’Amato-Kennedy, les investissements américains contre la concurrence étrangère dans le secteur énergétique iranien (en l’occurrence Total).

Mais le plus choquant réside dans l’effet extra-territorial de ces législations unilatérales. Celles-ci s’apparentent à un boycott secondaire : les autorités étasuniennes sanctionnent les ressortissants d’un État tiers qui prétendent commercer avec un État qu’elles ont décidé de punir. En d’autres termes, les États-Unis légifèrent pour le monde entier au mépris du droit international.

De nombreux pays ainsi que l’Union Européenne ont plusieurs fois protesté et condamné ce type de mesures. Le 16 octobre 2002, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution par 133 voix, 2 voix contre (Etats-Unis et Israël) et 2 abstentions (Australie et Lettonie) exprimant la préoccupation que lui inspirent « les répercussions des mesures économiques coercitives extraterritoriales imposées unilatéralement en matière de commerce et de coopération financière et économique », notamment parce qu’elles « entravent sérieusement la liberté des échanges et la libre circulation des capitaux aux niveaux régional et international ».

TRANSACTIONS CONFORMES AUX RÈGLES FRANÇAISES

A ce titre, l’Assemblée générale demandait que soient « abrogées les lois de caractère unilatéral et extraterritorial imposant aux sociétés et ressortissants d’États tiers des mesures économiques coercitives contraires au droit international ».

Inutile de préciser que les États-Unis n’en n’ont jamais tenu compte. Leur souveraineté prime sur toute autre considération et le respect de la réglementation des États-Unis pour toute opération faite en dollars s’applique à tous en raison de son effet extra-territorial. La BNP Paribas pourra bien objecter que ses transactions sont conformes aux règles françaises, européennes et onusiennes, la position des États-Unis risque de demeurer inflexible.

C’est là un bien mauvais exemple donné à la communauté des Etats et notamment à ces puissances dont les États-Unis dénoncent les velléités hégémoniques (Russie et Chine) : pourquoi se conduiraient-elles différemment ? Unilatéralisme et extra-territorialité sont clairement inacceptables si l’on veut défendre un monde coopératif. Il est urgent que l’Union européenne et d’autres donnent de la voix.

Le Monde

Les patronats français et allemand font front commun contre les Etats-Unis

Les patronats français et allemand font front commun contre les Etats-Unis

Ex: http://fortune.fdesouche.com

Les “patrons des patrons” français et allemand côte à côte

Les patronats français et allemand montent au créneau contre les Etats-Unis, qu’ils soupçonnent de distorsion de concurrence dans plusieurs dossiers.


Une semaine après l’amende de 8,9 milliards de dollars infligée à BNP Paribas par les autorités américaines, qui l’accusent d’avoir violé des embargos, le Medef et la Fédération de l’industrie allemande (BDI) craignent un affaiblissement des banques européennes.

« D’un point de vue philosophique, et de l’organisation du dollar et de l’euro, je crois qu’il y a de vraies questions qu’il faut évoquer rapidement pour éviter d’affaiblir tout un système bancaire européen », a déclaré hier Pierre Gattaz, président du Medef, aux « Echos » et à la « Frankfurter Allgemeine Zeitung ». « Il faudrait que la Commission européenne ait une vision sur le sujet assez vite. »

Alors que Deutsche Bank et ­Commerzbank sont aussi visés par la justice américaine, le BDI s’inquiète pour l’indépendance de ces instituts. « Il serait inadmissible que les Etats-Unis affaiblissent le système financier européen pour ensuite acheter des banques européennes », souligne Ulrich Grillo. « Il faut réguler les banques de manière appropriée mais il ne faut pas une régulation excessive car il y a une compétition entre banques », a ajouté le patron des patrons allemands. Tous deux critiquent le projet de taxe sur les transactions financières soutenu par Paris et Berlin.

Le président du BDI voit une autre perversité dans les relations transatlantiques«: le dispositif permettant aux entreprises américaines de placer leur cash à l’étranger sans être obligées de le fiscaliser. Ce mécanisme profite, notamment, à General Electric, qui vient d’annoncer l’achat pour 12,35 milliards d’euros des activités énergie d’Alstom. L’offre de son rival allemand Siemens, allié au japonais Mitsubishi, a été rejetée par le conseil du groupe français.

« Cette opération pose une question en termes de droit fiscal mondial », estime Ulrich Grillo. « De plus en plus d’entreprises américaines emploient cet argent non imposé pour réaliser des acquisitions à des montants incroyables. Pour moi, c’est une distorsion de concurrence très nette : quand j’achète une entreprise, si je n’ai pas payé d’impôt, je peux payer des prix 30 % à 40 % plus élevés », dit-il.

Outre l’achat des actifs d’Alstom par GE, le laboratoire pharmaceutique Pfizer a annoncé dernièrement l’achat du britannique AstraZeneca pour 116 milliards de dollars.

« Les entreprises américaines sont assises sur 900 milliards d’euros pour faire leurs emplettes », s’inquiète le patron allemand. Il espère que le G20, présidé cette année par l’Allemagne, se penchera sur le dossier. « Cela peut conférer une force à tous les grands optimisateurs américains qui peuvent en effet acheter beaucoup plus facilement des sociétés européennes à des prix plus importants, et donc dans des conditions d’égalité différentes », abonde Pierre Gattaz.

Pour les deux leaders patronaux, ces dossiers ne doivent pas faire échouer les négociations sur le traité de libre-échange transatlantique (TTIP), qu’ils continuent à soutenir malgré ces tensions et les réserves de la société civile. Les Etats-Unis ont souhaité sortir les banques des négociations, comme l’Europe a retiré les produits culturels. Mais la France et l’Allemagne doivent exploiter ensemble leur influence pour peser sur le débat, estiment-ils.

D’autant plus que ces dossiers interviennent dans un contexte de concurrence accrue entre les industries européennes et américaines. Celle-ci s’observe dans le secteur énergétique, avec les gaz de schiste dont l’exploitation est permise outre-Atlantique, dans le secteur financier, avec les risques d’amendes contre les banques et l’optimisation fiscale, dans la technologie et le numérique avec la position dominante de Google ou les méthodes de l’Agence américaine de renseignement (NSA)…

« Dans une telle situation, il faut se défendre ensemble, entre Européens », insiste Ulrich Grillo. « Un pays seul ne peut y arriver. »

Les Echos

lundi, 14 juillet 2014

Prince Bandar back in the Driver’s Seat in Riyadh

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Wayne MADSEN
Strategic-Culture.org

Prince Bandar back in the Driver’s Seat in Riyadh

Prince Bandar bin Sultan bin Abdulazia bin Saud is the godfather behind the creation of the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL), now called the «Islamic State» or «Islamic Caliphate». Without Saudi support for the most radical of the Islamist opposition forces battling Syria’s President Bashar al-Assad, it is doubtful that ISIL would have ever incubated beyond a fringe group in Syria.

Although Bandar has been counted out of Saudi politics before, it now appears that hopes for the sacking of the former long-serving Saudi ambassador to the United States and personal friend of the Bush political family, were mere «wishful thinking» on the part of those who have crossed swords in the past with Bandar.

Bandar has returned to an influential position advising King Abdullah after being sacked as Saudi intelligence chief last April. Bandar's new title is «adviser to the King and his special envoy». Bandar never actually left the Saudi inner circle. After being dismissed as intelligence chief in April, he retained his position as secretary general of the Saudi National Security Council, a position similar to that held by Susan Rice as the White House National Security Adviser and director of the National Security Council.

Bandar's restoration to favor within the House of Saud came as King Abdullah appointed the recently-fired deputy defense minister, Prince Khaled bin Bandar bin Abdul Aziz, as the new chief of Saudi intelligence. Prince Khaled now serves in the same Syrian rebel liaison position that Prince Bandar held when the Saudis arranged for millions of dollars in cash and weapons to be transferred to radical Salafists and takfiris fighting Assad in Syria. Although it does appear that Bandar was involved in some sort of internal schism in the House of Saud, it took a mere two days for Khaled from losing his job as deputy defense minister, a job he held for only 45 days, to being named as Saudi intelligence chief. Although they share the same name, Saudi intelligence chief Khaled bin Bandar should not be confused with Saudi businessman Khaled bin Bandar bin Abdulaziz Al Saud, the son of Prince Bandar.

The important position of deputy defense minister remains unfilled. The vacancy has forced Defense Minister Salman bin Abdul Aziz, the Crown Prince, to handle the daily operations of the Defense Ministry. The Saudi governmental shuffle came about to ensure that key Saudi defense and intelligence officials were on the same page in reasserting control over ISIL as it continues to advance toward Baghdad and approaches the Iraqi-Saudi border where some border skirmishes between ISIL guerrillas and Saudi border troops have already been reported.

Unquestionably, the House of Saud has been a major bank roller of ISIL since the beginning of their roles in Syria's civil war. The Al Nusra Front (Jabhat al-Nusra), which has been mainly funded by Qatar, has pledged its support for ISIL as its forces spread across northern and western Iraq and extend their reach into northeastern Syria.

The aim of Saudi Arabia has always been to destabilize Iraq and Syria, hoping that the Nouri al-Maliki and Bashar al Assad governments, respectively, will be overthrown and replaced with radical Sunni regimes beholden to the Saudis. Bandar also wants to limit the influence of Qatar, which he believes backs the Muslim Brotherhood, a bitter enemy of the House of Saud. Bandar’s return to power signaled a freeze in a developing détente between Saudi Arabia and Qatar’s emir, Tamim bin Hamad al Thani.

Bandar was originally forced out as Saudi intelligence chief after President Barack Obama met with King Abdullah in Riyadh on March 28. Bandar's duties as the chief Saudi interlocutor with Syria's rebels was transferred to Saudi Interior Minister Prince Mohammed bin Nayef. Those duties have now been assumed by Prince Khaled.

Prince Mohammed helped steer Saudi support to the U.S.-backed Free Syrian Army (FSA), which became a second-tier and weaker player in the Syrian civil war. FSA officials, many of whom are exiled former government officials in the Assad government, are more comfortable in Istanbul hotels and restaurants than on the front lines in Syria. However, after the success of ISIL in eastern Syria and Iraq, the Saudis decided to bring back ISIL's main interlocutor, Prince Bandar, to bring the group's leadership under firmer Saudi control.

Bandar has maintained strong ties to Jihadist terrorism. Bandar, on a pre-Sochi Olympics trip to Moscow, offered Russia a lucrative weapons deal if Russia ceased its support for Assad. Bandar also told Putin that if Russia rejected Saudi Arabia's offer, Saudi-backed Islamist terrorists in the Caucasus region would be free to launch terrorist attacks on the Winter Olympics in Sochi. Putin reportedly ordered Bandar out of his office in the Kremlin. There are also reports that Saudi-financed Islamist terrorists from Chechnya and Dagestan have been active in Ukraine fighting against Russian-speaking separatists in eastern Ukraine. In some cases, Islamist terrorists have joined Israeli paramilitary units in Ukraine in support of the Kiev government's military actions against eastern Ukraine. In Syria, there have been reports of Mossad coordination with ISIL units in attacks against Syrian government forces, including in the region north of the Golan Heights.

CIA director John O. Brennan, a Saudophile and former CIA station chief in Riyadh, reportedly played a hand in the restoration of Bandar to a key position in the Saudi government. Some 1000 U.S. troops and advisers have been dispatched to Iraq not to prevent the Maliki government from falling but to assist in the transition to a post-Maliki government that will have strong pro-Saudi and Sunni representation. The U.S. military personnel are also in Iraq to protect U.S. assets in the country, including the massive U.S. embassy complex in Baghdad , as well as U.S. oil industry interests.

There were varying unsubstantiated reports at the time of Bandar's dismissal in April that he had been assassinated or wounded while visiting rebel-held positions in Syria. Other reports stated that Bandar, affectionately known by the Bush family as «Bandar Bush» because of his close ties to the American political dynasty, was poisoned in an internal Saudi feud aimed at eliminating the influence of Bandar, the chief of the influential Sudairi clan within the House of Saud. The clan also includes Prince Turki, also a former Saudi intelligence chief, and Crown Prince Salman, the defense minister and heir apparent to the throne after King Abdullah dies.

An ISIL on the move also gives Israel a powerful argument for why it must remain in charge of the West Bank and establish a tighter military control over Gaza. Bandar's goal is to eliminate the current governments of Syria and Iraq, thus depriving Iran of its only two allies in the region… With a radical Sunni caliphate in charge in Baghdad, ISIL will be poised to cross the Iranian border and start a rebellion among Iran's Arab minority in Khuzestan province, the center of Iran's oil industry. With ISIL gaining control of Iraq's southern oil fields as well as part of the fields bordering Iraqi Kurdistan, the takeover by a Saudi proxy of Iran's oil province would give Saudi Arabia effective control over much of the Middle East's oil reserves.

In February, Senator John McCain of Arizona said at the Munich Security Conference, «Thank God for the Saudis and Prince Bandar». McCain echoed similar comments he made earlier on CNN. In 2012, McCain covertly crossed into Syria from Turkey and was photographed with radical Islamists, some of whom are now fighting with ISIL in Iraq. McCain has also been steadfast in his support of Ukrainian fascists and neo-Nazis. In Mr. McCain, «Bandar Bush» has truly met a terrorism supporter comrade-in-arms.

 

 

dimanche, 13 juillet 2014

De Verenigde Staten versterkten ISIS

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“De Verenigde Staten versterkten ISIS met als doel Irak en Syrië aan te vallen”

“When the fox hears the Rabbit scream he comes a-runnin’, but not to help”

Opiniestuk door Syrian Girl

SYRIANGIRL BLOGSPOT – 14 juni 2014 – De terroristen van de ‘Islamitische Staat van Irak en Sham’ (ISIS) – inmiddels Islamitische Staat (IS) geheten – zouden niet zo krachtig kunnen zijn zonder de steun van een invloedrijke staat.

Het is moeilijk te geloven dat ze hun schijnbare onoverwinnelijkheid simpelweg verwezenlijkt hebben met eenvoudige moskeedonaties.

Om erachter te komen door welke staat ISIS ondersteund wordt, moet men eerst de voor de hand liggende conclusie trekken dat Iran het meest te verliezen heeft van de overname door ISIS in Irak.

Iran’s invloed in Irak strekt zich uit tot de Maliki-regering.

Dus als de vraag rijst wie het meeste baat heeft bij het terugdringen van de Iraanse invloed in het gebied, komen de gebruikelijke verdachten naar voren: Saudi-Arabië, Qatar en de Verenigde Staten (VS).

Interne rebellenstrijd

Saudi-Arabië en Qatar verdringen elkaar om de Syrische opstand te beïnvloeden. Dit zou inderdaad gekenmerkt kunnen worden door de interne strijd bij de rebellen.

Jabhat al-Nusra (JAN) en het Islamitisch Front (IF) strijden tegen ISIS, ondanks het feit dat ze beiden gelinkt zijn aan al-Qaida. Saudi-Arabië ondersteunt openlijk het IF en daarmee in het verlengde JAN. Daarom is het meer voor de hand liggend dat ISIS gesteund wordt door Qatar en Turkije. Dit sluit aan bij het feit dat ISIS het Koerdische leger bestrijdt; Turkije heeft daar altijd van geprofiteerd. Per slot van rekening heeft Turkije veel buitenlandse gevechtstrijders toegestaan om via Turkse landsgrenzen Syrië binnen te komen.

Maar deze landen worden eerder gezien als kibbelende kinderen van de VS. De VS zal dit toestaan zolang hun doelstellingen nog steeds gehaald worden. Het gros van de media stuurt erop aan dat ISIS op het punt staat om Bagdad over te nemen. Dit veroorzaakt vervolgens paniek bij de Iraakse regering die ondersteuning van de VS zal vragen. De kracht en snelheid waarmee ISIS opereert lijkt wellicht in eerste instantie op een vernedering van de VS, maar het past bij de lange termijn doelstelling en visie van de VS voor Irak.

Velen hebben de verkeerde aanname dat de VS een goed functionerende staat van Irak wilde maken. Ze zien de neergang van Irak als een mislukking van het Amerikaanse beleid.

Echter, degenen die de handelingen van de VS in de laatste twee decennia nader onderzocht hebben, weten dat het nooit het doel is geweest om een goed functionerende staat van Irak te maken. Per slot van rekening zorgde de ‘El Salvador option’ voor oplaaiend sektarisch geweld in Irak.

Balkanisatie van Irak

Dat de VS de sektarische sjiitische militieleden en Koerdische strijders of Peshmerga separatisten de macht gaven, zorgde voor een pseudo-balkanisatie van Irak. De balkanisatie van Irak werd openlijk tot doel verklaard door het, door zionisten gesteunde, Brookings Institution. Met de inname van de al Anbar provincie – de grootste Iraakse provincie – door ISIS, is het laatste deel van dit plan tot uitvoering gebracht.

Het is de moeite waard op te merken dat ISIS (voorheen ISI) in 2006 opgericht werd als een sektarisch alternatief op het voornamelijk nationalistische verzet tegen de bezetting, om verdeeldheid te zaaien en ieder Iraaks front tegen de bezetting te overheersen.

Het is zeer onwaarschijnlijk dat de Amerikaanse regering troepen zal sturen. Het is aannemelijker dat ze hun drones – onbemande vliegtuigen – zullen inzetten in Iraaks luchtgebied. Deze overtreding van de Iraakse soevereiniteit zal dienen om Syrisch grondgebied te kunnen betreden voor de zogenaamde zoektocht naar ISIS.

Centrale gezag in Irak en Syrië ondermijnen

De VS zullen al-Qaida als voorwendsel gebruiken om weer in te kunnen grijpen; niet alleen in Irak maar ook in Syrië. De VS zullen geen kans onbenut laten om de Syrische regering en het leger weer te ondermijnen. Ze zullen zich bemoeien met het Iraanse luchttransport van goederen naar Syrië.

Net zoals in Pakistan is hun doel niet om de rebellen uit te schakelen, maar om die illusie in stand te houden. Tegelijkertijd staan ze hen toe om in kracht te groeien.

Men moet niet vergeten dat ISIS lang niet zo machtig zou kunnen zijn als de VS niet de kracht van de staat ondermijnd hadden en tevens de jihad-groeperingen in Syrië en Libië niet hadden ondersteund.

Al-Qaida zou niet bestaan hebben zonder dat de VS hier achter hadden gezeten in Afghanistan.

Zoals de maffia beschermingsgeld heft, zorgen de VS voor versterking van al-Qaida om zodoende de macht in landen over te kunnen nemen.

Bron: SyrianGirl Blogspot.

vendredi, 11 juillet 2014

Hoe de Amerikanen onze banken afpersen

Hoe de Amerikanen onze banken afpersen

Geschreven door

Ex: http://www.solidarisme.be

Het Amerikaanse imperialisme plundertonze banken

Dat de Amerikaanse staat met een gigantische schuld opgezadeld zit ( 18.000 biljoen dollar) is bekend- maar gelukkig voor hen hebben ze hun schulden voor een groot gedeelte doorverkocht. Zo komt het dat de Chinezen die voor 1300 miljard dollar aan Amerikaans schuldpapier(obligaties) bezitten,naast Japan (1200 miljard dollar) en België dat voor 320 miljard dollar in handen heeft ,de drie grootste bezitters van Amerikaans schuldpapierter wereld zijn, ter vergelijking de UK en Rusland bezitten elk voor ongeveer 130 miljard dollar aan Amerikaanse schuldpapier.

Ja België is groot, zeker als het over het beherenen aangaan van schulden handelt, wie beweert alweer dat ons spaargeld al onze schulden dekt, ook de aangekochte schuld? Dat zijn onze professioneleeconomische en financiëlepraatjesmakers die op TV de leugens aan elkaar mogen komen rijgen, dit in navolging van hun politiek broodheren.

Sommige analisten beweren dat België niet de eigenlijke bezitters zijn van de in ons land opgestapelde Amerikaanse schulden , maar dat het om hier gevestigde buitenlandse investeringsfondsen handelt .Maar zelf wanneer dit waar zou zijn, dan nog kunnen deze schuldbezitters ermiljoenen mee verdienen via het systeem van de notionele intrestaftrek .Ook het feit dat deze schulden herverzekert zijn kan - wanneer dit door Belgische of Europese herverzekeraars is gebeurt –wat aannemelijk is- een bom onder ons financieel systeem betekenen. Een berm-bom dat het spaargeld vanonze bevolking kan opblazen tot nutteloze snipperspapier.

Maar voor de Amerikanen is de uitvoer van hun schuld niet voldoende om hun honger naar geld te stillen. En dat geld moet –liefst- door niet Amerikanen worden opgehoest..

Een van die trucs die daarbij gebruikt wordt is het afkondigen van verboden op handelstransacties met zogezegde schurkenstaten ,waar banken en ander economische actoren in de wereld zich op bevel van Amerika aan moeten onderwerpen, waarbij de Amerikanen geheel naar eigen goesting bepalen wie een schurk en wat een schurkenstaat is.

Niet toevallig is er maar één Amerikaansebank(een filiaal van Citibank -dat dan nog maar onrechtstreeks Amerikaans bezit is ,want gedeeltelijk eigendom van Mexico ) bij de door Amerika verbodentransacties betrokken die nu door de Amerikaanse justitieonderzocht worden, de overgrote meerderheid van de in het onderzoek betrokken banken zijn allemaal niet Amerikaans banken -maar met filialen in de Verenigde Staten -en daar ligt voor hen de kans die banken ( en onrechtstreeks ook ons) te stropen.

Die banken kunnen boetes opgelegd krijgen door de Amerikaanse justitie die oplopen tot de 9 miljard dollar -en meer- zoals BNP Paribas er vandaag een aan haar been heeft.

Deze boeteslijken echter eerder op een afzetterspraktijk, want waar haalt Amerika het recht vandaan om buitenlandse banken te beboeten voor –volgens onze eigen wetgeving-normale handelspraktijken.

Want meestal –bijna altijd-hebben die niet Amerikaanse banken daarvoor buitenlandse constructies opgezet,zo de Amerikaanse wet ontwijkend ,dit door via andere landen waaronder de thuislandlanden van deze bankentoch zaken te doen met staten die de Amerikanen niet zinnen. Deze handelstransacties verliepen dus niet rechtstreeks viaAmerika en zijn dan ook niet onderworpen aan de wetten van dat land.

Maar het omzeilen van dergelijke rechtstreekse transacties vanuit Amerika met zogezegde schurkenstaten omschrijft de Amerikaanse justitie nu als schriftvervalsing en het houden van een valse boekhouding (die moest versluieren waarheen gelden werden getransfereerd,en dus strafbaar zijn. Vandaar de monsterboetes.

De Europese elites plooien zich zoals verwacht in alle bochten om de Amerikaanse handelsbelemmeringen van onze banken( want dat houdt in feite dergelijke handelsembargo’s’ in) toch maar als legitiemvoor te stellen. Ook de linkse partij Groen en de Socialisten doen dit, trouw als ze zijn aan hun Transatlantisme .Vlaams-nationalisten en communisten doen dan weer samen verontwaardigd over het feit dat een Frans-Belgische bank het heeft aangedurfd de Amerikaanse veto’s te omzeilen.

Onethisch is hun oordeel, verslaaft als ze zijn aan hun politiek correcte verdwazing is bij hen elke nationale reflex verdwenen , en dat in een land dat moreel en politiek zo corrupt is als maar kan, waar politici niet eens vliegroutes op een ordentelijke manier kunnen organiseren ook, laat staan dat ze in staat zijn onze finaciele belangen tegenover het buitenland veilig te stellen.

Het heet dat we BNB Paribas zo vlug als mogelijk van de hand moeten doen, met de argumentatie als zouden de transacties van BNB Paribas niet ethisch zijn , dus terecht strafbaar ( omdat men daarmee bloedigeregimes heeft gediend)lijkt op de gebruikelijke kinderpraat van politieke kleuters. Zelf indien dit zo was, moeten we dan een vreemde mogendheid recht laten spreken overhandelspraktijken van banken die in eigen land niet door enige wet worden gehindert terzake.

Voor de Amerikanen zijn intussen de handelsembargo’s een gouden zaak, zelfs indien er op Amerikaanse bodem geen rechtstreekse wetsovertreding gebeurt zijn, dan nog kunnen zij buitenlandersde beurs snijden. Deze praktijken hebben nochtans een naam, imperialisme .

Het woord is bij links en rechts in onbruik geraakt, de praktijk niet.

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Financiële wereld houdt adem in: nog banken in het vizier

Het Amerikaans ministerie van Justitie heeft met de monsterboete van BNP Paribas bijlange de honger niet gestild. Op het menu staan nu andere grootbanken als Credit Agricole, Société Générale en Deutsche Bank. De financiële wereld houdt de adem in.

De schuldbekentenis van BNP Paribas en de boete van bijna 9 miljard dollar (6,5 miljard euro) voor het schenden van de Amerikaanse handelsembargo's blijven nazinderen. Vooral nu bekend is geraakt dat het Amerikaanse ministerie van Justitie zijn onderzoek verschuift naar andere banken. De namen die voorwerp zijn van een onderzoek zijn niet van de minste.

Na BNP Paribas zijn nu ook de twee andere grote Franse banken Credit Agricole en Société Générale gevraagd om openheid te geven over een aantal transacties. Het zou gaan om het mogelijk witwassen van geld en het overtreden van handelsembargo's. Beide banken hebben bekendgemaakt dat ze een intern onderzoek zijn gestart naar mogelijke overtredingen. Allicht deze week zouden er verklaringen komen.

Opvallend: Société Générale heeft alvast een provisie aangelegd van 700 miljoen euro, terwijl Credit Agricole al 1,1 miljard euro opzij had gezet in 2012 voor 'mogelijke geschillen'. Ook Deutsche Bank en de Mexicaanse bankgroep Banamex, een dochter van de Amerikaanse groep Citigroup, hebben vragen gekregen. Bij die laatste zijn alvast een tiental mensen ontslagen voor vermoedelijke fraude met leningen voor een waarde van 565 miljoen dollar. Bij Deutsche Bank kwam er enkel een verklaring dat ze "verzoeken heeft ontvangen van regelgevende instanties voor informatie, en dat ze daarbij alle medewerking verleent". Volgens bronnen zou ook Deutsche Bank mogelijke Amerikaanse sancties tegen Soedan, Iran en Syrië hebben overtreden.

De grootste Duitse bank heeft eerder deze maand een aantal maatregelen getroffen waardoor de toereikendheid van het eigen vermogen met ruim 8,6 miljard euro is aangedikt. Analisten zien daarin een vorm van buffer voor mogelijke sancties.

Bron: De Morgen

La seconda guerra fredda

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LA SECONDA GUERRA FREDDA

Claudio Mutti

Ex: http://www.eurasia-rivista.org

“Guerra fredda” è la formula giornalistica che diventò d’uso corrente nel 1948, con l’inizio del blocco di Berlino, per definire lo stato di guerra non guerreggiata, ovvero di pace armata, fra i due grandi blocchi antagonisti e simultaneamente solidali nella spartizione del potere mondiale: il blocco occidentale facente capo agli USA e quello eurasiatico facente capo all’URSS. Pare che la fortuna di tale termine, impiegato per indicare un’intera fase storica, sia dovuta, se non a George Orwell che lo coniò, al giornalista statunitense Walter Lippmann, il quale lo diffuse tramite una serie di articoli pubblicati nel luglio 1947 sul “New York Herald Tribune” e poi raccolti nel volume The Cold War. A Study in U.S. Foreign Policy.

L’atto ufficiale di nascita della Guerra fredda può essere individuato nel discorso pronunciato il 5 marzo 1946 a Fulton (Missouri) da Sir Winston Churchill, che in quella circostanza usò per la prima volta un’altra espressione destinata ad incontrare analogo successo: “cortina di ferro”.

Caratterizzata da continui atti ostili, la guerra fredda fu combattuta con un’intensa attività propagandistica affidata alla stampa ed alle emittenti radiofoniche (“guerra delle onde”) e con la divulgazione di notizie ora incoraggianti ora deprimenti (“guerra dei nervi”).

Iniziata nello scenario successivo alla seconda guerra mondiale e finita nel 1989-1991, la guerra fredda può essere considerata, se è lecito continuare ad usare il termine “guerra” in maniera estensiva, una terza guerra mondiale. Se non altro, l’uso arbitrario del termine può servire a rappresentare la realtà di un conflitto che è terminato con la vittoria di un antagonista e la sconfitta dell’altro. Come sostiene Brzezinski, “siccome la guerra fredda è stata vinta pacificamente, sia i vincitori sia i vinti hanno condiviso l’interesse a nascondere il fatto che essa è terminata con una vittoria ed a mascherare sotto le parvenze di una riconciliazione tra Est ed Ovest quella che è stata una vittoria geopolitica e ideologica dell’Occidente”(1).

Infatti la guerra fredda o terza guerra mondiale “è stata un novum della storia, non tanto perché in passato non siano state condotte guerre in cui l’elemento religioso e l’elemento economico-territoriale non fossero già presenti (…) quanto perché siamo qui di fronte ad un intreccio fra elemento geopolitico (il confronto USA-URSS) ed elemento ideologico (il confronto fra capitalismo e comunismo) talmente potente ed invasivo da non tollerare vere e proprie analogie con eventi del passato”(2).

Nella fase attuale dei rapporti tra il blocco occidentale e la Russia, fase inaugurata dal putsch di Kiev sostenuto dall’Occidente, l’intreccio dell’elemento geopolitico con quello ideologico non è certamente così stretto come nel periodo della (prima) guerra fredda. La stessa formula di “guerra fredda”, secondo quanto ha dichiarato il 26 marzo 2014 Barack Obama, non sarebbe riproponibile, proprio per il fatto che, “a differenza dell’URSS, la Russia non guida un blocco di nazioni o un’ideologia globale”(3).

Va però osservato che il medesimo Obama, contraddicendosi in parte, ha tuttavia attribuito alla Russia postsovietica una visione ideologica, la quale sosterrebbe “che gli uomini e le donne comuni siano di vedute troppo corte per poter badare ai propri affari, e che ordine e progresso possano esserci soltanto quando i singoli rinunciano ai propri diritti a vantaggio di una potente sovranità collettiva”.

Per quanto riguarda il blocco occidentale, il presidente statunitense ha ribadito in maniera chiarissima la connessione tra l’aspetto geopolitico e quello ideologico. “Da un lato all’altro dell’Atlantico – egli ha detto – abbiamo abbracciato una visione condivisa di Europa; una visione che si basa sulla democrazia rappresentativa, i diritti dell’individuo, e il principio che le nazioni possano soddisfare gli interessi dei loro cittadini con il commercio e il libero mercato; una rete di sicurezza sociale e il rispetto per chi professa una religione diversa o ha origini diverse”. O caratteri antropologici diversi, come nel caso dei “nostri fratelli gay e [del]le nostre sorelle lesbiche”.

Obama non ha mancato di proclamare la validità universale di quelli che ha definito, parlando a nome dell’Occidente globale, “i nostri ideali”. “Gli ideali che ci uniscono – ha detto – hanno la medesima importanza per i giovani di Boston e di Bruxelles, di Giacarta e di Nairobi, di Cracovia e di Kiev”. E a proposito di Kiev ha dichiarato che “è proprio questa la posta in gioco oggi in Ucraina”: ossia l’imposizione degl’interessi geopolitici atlantici e della visione ideologica occidentale.

È vero che la radice della guerra fredda – intesa non come “un segmento di storia ma [come] una curvatura permanente della geopolitica contemporanea”(4) – è geopolitica prima che ideologica. Come dichiara in maniera franca e realistica il recente editoriale di una rivista di ispirazione occidentalista, “per l’America si tratta di garantirsi contro l’emergere di una potenza rivale in Eurasia. Poco importa se comunista, buddhista o vegana”(5).

Resta tuttavia il fatto che, se la Russia ha una sua visione geopolitica, essa non dispone però di una sua ideologia da contrapporre a quella occidentale. Eppure, come reclama Aleksandr Dugin, “la Russia, intesa come civiltà, non può, ma deve avere valori propri, diversi da quelli delle altre civiltà”.

L’esigenza di richiamarsi ai princìpi ispiratori della propria civiltà non riguarda soltanto la Russia, ma tutte le aree in cui si articola il continente eurasiatico e quindi tutte quelle forze che condividono la prospettiva di un’Eurasia sovrana. Gábor Vona ha espresso chiaramente tale esigenza: “Non ci può bastare – afferma il politico ungherese – un’alternativa semplicemente geografica e geopolitica, ma avvertiamo la necessità di un eurasiatismo spirituale. Se non siamo in grado di assicurarlo, allora la nostra visione rimane soltanto una diversa concezione politica, economica, militare o amministrativa, capace sì di rappresentare una diversità strutturale, ma non una rottura di livello qualitativa di fronte alla globalizzazione occidentale. Ci sarà un polo politico opposto, ma non una superiorità qualitativa. Tutto ciò può creare le basi per una nuova guerra fredda o mondiale, nella quale si affronteranno due forze antitradizionali, come è avvenuto nel caso dell’URSS e degli USA, ma certamente non sarà possibile contrastare il processo storico della diffusione dell’antitradizione. Per noi invece sarebbe proprio questo l’essenziale. Dal nostro punto di vista, è inconcepibile uno scontro in cui una globalizzazione si contrapponga ad un’altra globalizzazione”(6).

Claudio Mutti è Direttore di “Eurasia”.

NOTE

1. Zbigniew Brzezinski, The Consequences of the End of the Cold War for International Security, in The New Dimensions of International Security, “Adelphi Papers”, 265, inverno 1991-1992, p. 3.
2. Costanzo Preve, La quarta guerra mondiale, Edizioni all’insegna del Veltro, Parma 2008, p. 104.
3. Barack Obama, Usa ed Europa difenderanno il diritto, ma non è una nuova Guerra fredda, “La Stampa”, 27 marzo 2014, pp. 20-21.
4. Lo specchio ucraino, “Limes”, n. 4, aprile 2014, p. 18.
5. Lo specchio ucraino, cit., p. 17.
6. Vona Gábor, Néhány bevezető gondolat a szellemi eurázsianizmus megteremtéséhez, “Magyar Hüperión”, I, 3, nov. 2013 – genn. 2014, p. 294.

samedi, 28 juin 2014

Le cauchemar climatisé selon Henry Miller (1940)

Le cauchemar climatisé selon Henry Miller (1940)

henry-miller.jpg« Le spectacle le plus pitoyable, c’est celui de toutes ces voitures garées devant les usines et les aciéries. L’automobile représente à mes yeux le symbole même du faux-semblant et de l’illusion. Elles sont là, par milliers et par milliers, dans une telle profusion que personne, semble-t-il, n’est trop pauvre pour en posséder une. D’Europe, d’Asie, d’Afrique, les masses ouvrières tournent des regards envieux vers ce paradis ou le prolétaire s e rend à son travail en automobile. Quel pays merveilleux ce doit être, se disent-ils ! (Du moins nous plaisons nous à penser que c’est cela qu’ils se disent !) Mais ils ne demandent jamais de quel prix se paie ce privilège. Ils ne savent pas que quand l’ouvrier américain descend de son étincelant chariot métallique, il se donne corps et âme au travail le plus abêtissant que puisse accomplir un homme. Ils ne se rendent pas compte que même quand on travaille dans les meilleures conditions possibles, on peut très bien abdiquer tous ses droits d’être humain. Ils ne savent pas que (en américain) les meilleures conditions possibles cela signifie les plus gros bénéfices pour le patron, la plus totale servitude pour le travailleur, la pire tromperie pour le public en général. Ils voient une magnifique voiture brillante de tous ses chromes et qui ronronne comme un chat ; ils voient d’interminables routes macadamisées si lisses et si impeccables que le conducteur a du mal à ne pas s’endormir ; ils voient des cinémas qui ont des airs de palaces, des grands magasins aux mannequins vêtus comme des princesses. Ils voient la peinture et le chromé, les babioles, les ustensiles de toute sorte, le luxe ; ils ne voient pas l’amertume des cœurs, le scepticisme, le cynisme, le vide, la stérilité, l’absolu désespoir qui ronge l’ouvrier américain. Et d’ailleurs, ils ne veulent pas voir tout cela : ils sont assez malheureux eux-mêmes. Ce qu’ils veulent, c’est en sortir ! Ils veulent le confort, l’agrément, le luxe qui portent en eux les germes de la mort. Et ils marchent sur nos traces, aveuglément, sans réfléchir. »


Henri Miller, Le cauchemar climatisé, 1940.

Ein Jahr NSA-Affäre: Heilsame Lektion

Heilsame Lektion

von Michael Paulwitz

Ex: http://www.jungefreiheit.de

Plakate mit Edvard Snowden in Köln: Heilsame Lektion für Deutschland Foto: picture alliance / R. Goldmann

Plakate mit Edvard Snowden in Köln: Heilsame Lektion für Deutschland Foto: picture alliance / R. Goldmann

Ein Jahr nach Beginn der NSA-Affäre ist die deutsche Politik scheinbar zur Tagesordnung zurückgekehrt. Das diplomatische Knirschen im transatlantischen Gebälk ist über der Ukraine-Krise fast verstummt, neue Dokumentenveröffentlichungen werden eher beiläufig zur Kenntnis genommen, und die Frage, ob, wo und wie Edward Snowden vor dem Untersuchungsausschuß befragt werden soll, bewegt die Gemüter kaum noch. Der große Aufstand ist ausgeblieben. Geändert hat sich trotzdem etwas: Die NSA-Affäre hat die Souveränitätsfrage gestellt und Politik und Öffentlichkeit gezwungen, sich mit ihr auseinanderzusetzen.

Nicht zuletzt darin liegt die Bedeutung der Ermittlungen, die der Generalbundesanwalt jetzt wegen des Ausspähens des Mobiltelefons der Bundeskanzlerin eingeleitet hat. Herauskommen wird dabei nicht viel: Die deutschen Behörden haben kaum die Durchgriffsrechte, konkrete Beschuldigte für die Abhörmaßnahme zu identifizieren, geschweige denn sie zur Aussage zu veranlassen oder gar vor Gericht zu stellen.

Staaten haben keine „Freunde“, sondern lediglich Interessen

Um das zu verhindern, werden die amerikanischen Verantwortlichen wohl nicht einmal Privilegien bemühen müssen, die sich noch aus dem einstigen Besatzungsrecht herleiten. Es dürften bereits die üblichen Möglichkeiten der diplomatischen Tarnung und Verschleierung geheimdienstlicher Aktivitäten ausreichen. Wenn der Lauschangriff überhaupt auf deutschem Boden stattgefunden hat im Zeitalter globaler Daten- und Kommunikationsströme ist nicht einmal das ausgemacht.

Dennoch ist der Ermittlungsschritt des Generalbundesanwalts ein unübersehbares Signal deutscher Selbstachtung und Behauptung seiner Rechtsordnung. Abhören „unter Freunden“, das gehe gar nicht, hieß es noch ein wenig rührend-hilflos in der ersten Reaktion der Kanzlerin auf das Bekanntwerden des kommunikativen Übergriffs auf ihr Telefon. Seither hat die deutsche Öffentlichkeit Gelegenheit gehabt, eine heilsame Lektion zu lernen: Auch im 21. Jahrhundert haben Staaten keine „Freunde“, sondern lediglich Interessen, die sie im Zweifelsfall an die erste Stelle vor jede Rücksicht auf andere setzen.

Bei den Bürgern scheinen die ersten Ausläufer dieser Lektion schneller anzukommen als in den Köpfen der politischen Klasse. Das Argument, eine Befragung Edward Snowdens in Deutschland verbiete sich aus Rücksicht auf die amerikanischen Verbündeten, erntet Hohn und Spott. In der Wahrnehmung der Ukraine-Krise wird deutlich, daß sich etwas geändert hat: Daß die deutschen Interessen gegenüber Rußland andere sind als die amerikanischen, daß die deutsche Wirtschaft mehr zu verlieren hätte als die amerikanische, wenn sich die USA mit ihrem Sanktionskurs durchsetzten, ist auf einmal kein Tabu mehr.

Alte Illusionen wurden durch die NSA-Affäre zerstört

Die Tür für mehr außenpolitischen Realismus, die sich durch die Snowden-Enthüllungen aufgetan hat, ist der eigentliche positive Ertrag der NSA-Affäre. Aus deutscher Sicht haben Snowdens Dokumente nicht etwas grundsätzlich Neues offenbart. Abhörmaßnahmen in Deutschland gab es bereits im Analogzeitalter; daß diese mit den gewachsenen technischen Möglichkeiten des digitalen Zeitalters noch ganz andere Dimensionen erreicht haben, ist keine Überraschung, sondern folgerichtig.

Generalbundesanwalt Harald Range:  Ein unübersehbares Signal Foto: picture alliance / dpa

Generalbundesanwalt Harald Range: Ein unübersehbares Signal Foto: picture alliance / dpa

Die NSA-Affäre hat das ins öffentliche Bewußtsein gebracht und alte Illusionen zerstört. Daß die US-Regierung, einmal ertappt, wie ein reuiger Sünder ihr Ausspähprogramm aussetzen würden, war eine ebenso utopische Annahme wie der naive Glaube, eine global denkende und operierende Supermacht durch energische Proteste zu einer Änderung ihrer Einstellung gegenüber mit ihr verbundenen lokalen und regionalen Mächten zwingen zu können.

Vor diesem Hintergrund ist es eher zu begrüßen, daß das müßige Palaver um ein sogenanntes „No-Spy-Abkommen“ inzwischen von der transatlantischen Tagesordnung verschwunden ist. Es hätte dem Schutz der Bürger vor Ausspähung durch den großen Bruder von jenseits des Teichs ebensowenig gedient wie Ermittlungen des Generalbundesanwalts gegen die massenhafte Ausspähung deutscher Bürger durch den amerikanischen Geheimdienst NSA. Zu Unrecht wurde der Generalbundesanwalt dafür kritisiert, nicht auch diesen Schauplatz eröffnet zu haben. Die allgemein bekannte Tatsache, daß Washington seine geheimdienstlichen Möglichkeiten nutzen und weiter nutzen wird, ist allein noch keine Grundlage für ein Strafverfahren.

Souveränität muß man sich nehmen

Abstellen läßt sich die Spionage der  Amerikaner durch juristische und strafrechtliche Mittel erst recht nicht. Da hilft kein Jammern und kein Lamentieren: Souveränität gibt es nicht geschenkt, wer sie will, muß sie sich schon nehmen. Und wer seine Bürger und die eigene Wirtschaft vor der Ausspähung durch andere Staaten schützen will, darf nicht nur mit dem Gesetzbuch winken, sondern muß dagegenhalten und Waffengleichheit anstreben.

Da gibt es in Deutschland erheblichen Nachholbedarf – auch das ist eine Lektion aus einem Jahr NSA-Affäre. Wer nicht möchte, daß amerikanische Dienste die elektronische Kommunikation der eigenen Bürger und vor allem der Unternehmen mitlesen und zu ihrem Vorteil auswerten, der muß investieren: in schlagkräftige Geheimdienste, eine eigenständige Internetindustrie und unabhängige europäische Kommunikationsstrukturen. Da wäre das Geld der Steuerzahler besser ausgegeben als für Euro-Rettereien oder die Alimentierung der Armen und Bedürftigen der halben Welt. Spione kommen nämlich nicht nur aus den USA, sondern auch aus China, Rußland und der ganzen Welt nach Deutschland.

JF 26/14

Les Américains de retour en Irak...Pour rebattre les cartes...

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LES AMERICAINS DE RETOUR EN IRAK

Pour rebattre les cartes..

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr

Obama a finalement décidé d'envoyer des conseillers militaires à Bagdad. C’est une intervention à minima ajoutée à l’utilisation de drones armés. Pouvait-il faire autrement ? L'annonce a été faite quelques heures seulement après que le secrétaire d'État John Kerry ait déclaré que Washington envisageait de négocier avec l’Iran pour mettre au point les conditions d’une éventuelle coopération militaire avec ce pays. L'annonce d'Obama est d’autant plus surprenante que le 13 juin dernier, le président américain avait déclaré que les Etats-Unis n’avaient pas l’intention d’envoyer des troupes en Irak. « Nous n'enverrons pas de troupes américaines pour combattre en Irak, mais nous préparons des options pour soutenir les forces irakiennes », avait-il dit. Dans une lettre au Congrès américain, Obama écrit que 275 soldats sont déjà partis dimanche. Leur mission est limitée à la protection du personnel des États-Unis à l'ambassade de Bagdad ( 5 500 personnes travaillant pour cette ambassade ). En outre, l'US Navy a envoyé un porte-hélicoptères dans le Golfe Persique.
 
Les extrémistes musulmans de l'Etat islamique en Irak et au Levant ( EIIL ) ont conquis la ville de Tal Afar, ville de 200.000 habitants dans le nord du pays. L’EIIL contrôle désormais plusieurs villes irakiennes et à chaque fois, ils imposent immédiatement une forme médiévale de charia. La progression de l'EILL n’aurait pas cessé ces derniers jours tandis que 1 700 soldats irakiens de confession chiite auraient été exécutés dans un massacre à Tikrit ( information confirmée par le Département d'Etat ). Des images du massacre ont été diffusées par la télévision iranienne.
 
L'EIIL est dirigé par le prince Abdul Rahman et commandé par Abu Bakr el-Bagdadi, ancien membre d'Al Qaida, libéré en 2010 de manière assez curieuse. Il y a donc derrière ce groupe, l'Arabie Saoudite et le groupe djihadiste disposerait d'un encadrement étranger. Ce qui semble être en cours, c'est bien la partition tant attendue dans les plans du Pentagone et des stratèges américains de l'Irak. Un Irak divisé en trois Etats : un état chiite, un état kurde ( ce qui est un affront pour la Turquie dont une centaine de citoyens ont été pris en otage à Mossoul ) et un état sunnite.
 
Enfin, et cela se rapprochera de nos frontières, l’État islamique en Iraq et au Levant chercherait à créer une filiale au Maghreb. Le patronyme même aurait déjà été choisi ( « Dameth » ) et ce, dans l'objectif clair de prendre pour cible l'Algérie. Ce patronyme signifie « État islamique au Maghreb islamique » ou « État islamique en Égypte et au Soudan », le Maghreb arabe coiffant les cinq États situés au nord et au nord-ouest de l'Afrique soit l'Algérie, la Libye, la Mauritanie, le Maroc et le Sahara occidental. Le général Ahmad Bousatila, chef de la garde nationale algérienne, a donné l'ordre de mobilisation des unités de la garde nationale, des unités d'investigation et d'intervention ainsi que l'aviation algérienne pour contrôler les frontières face au danger qui s'approche du nord de l'Afrique en provenance du Moyen-Orient et ce d'autant plus que l'armée tunisienne a de plus en plus de mal à contrôler ses frontières avec l'Algérie et la Libye. L'Algérie est de plus particulièrement exposée aux infiltrations des djihadistes en provenance du nord du Mali et du sud-est de la Libye.
 
Quant à l'autre groupe concurrent, Al-Qaïda au Maghreb islamique, il a menacé de mener de nouvelles attaques en Tunisie et a même dernièrement revendiqué être l'auteur de l'attentat contre le domicile du ministre tunisien de l'Intérieur, le 28 mai dernier. Dans un communiqué, AQMI a aussi reconnu que des combattants armés pourchassés depuis un an et demi, au mont Chaambi font parties de ses troupes.

La déstabilisation se rapproche de nos frontières.

vendredi, 27 juin 2014

US vs Syria: How to Lose a War in 3 Years

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Author: Tony Cartalucci

US vs Syria: How to Lose a War in 3 Years

Ex: http://journal-neo.org

The government in Damascus and the Syrian Arab Army have begun restoring order across the country after over 3 years of devastating fighting. The so-called “capital of the revolution,” the city of Homs, has been reclaimed by government forces and people have begun returning home. A recent election carried out across Syria and throughout expatriated Syrian communities around the world portrayed widespread support for the government in Damascus and more over, the idea of Syria as a nation itself.

It is becoming increasingly difficult for the West to prolong recognizing the obvious, that the Syrian government has prevailed. In a recent TIME Magazine article titled, “In Syria, Victory is Written in Ruin,” it admits:

Defying expectations that he would be the next domino to fall in the Arab Spring’s chute of regional dictators, Assad stands stronger than ever. His military, augmented by fighters from the Lebanon-based Shi’ite militia Hizballah, funded in part by Iran and armed with Russian weapons and ammunition, has consolidated control over a strategic corridor connecting the capital, Damascus, to the coast. 

TIME then attempts to make excuses as to why Syrians support the government. The article claims:

…the war’s toll has more and more Syrians turning, reluctantly, toward the regime. Not because they support Assad but because they are desperate to return to some semblance of normal life. 

But perhaps the most deliberate distortion TIME makes is its revision of how the war unfolded in the first place. It claims:

For the rebel brigades and exiled opposition leaders, the involvement of extremist groups was an unfortunate stain on an otherwise pure uprising against tyranny. To the regime, it was proof of a foreign-funded scheme to destabilize Syria. 

The narrative, repeated across the Western media, illustrates how the US finishes up a lost war. First, it makes excuses as to why deviations from the West’s original narrative have manifested themselves in demonstrable and undeniable events, like Syria’s elections and the overwhelming support Damascus visibly commands across the country. Next it revises history to account for how and why events unfolded differently than expected. In Syria, the protracted warfare that eventually revealed Syria’s “freedom fighters” to be armies of foreign-funded terrorists flowing over the nation’s borders is explained as extremists “hijacking” or “derailing” the “revolution.”

To see just how far from reality TIME Magazine and others still perpetuating this myth have departed, readers should recall Pulitzer Prize-winning journalist Seymour Hersh’s 2007 New Yorker article, “The Redirection” which prophetically stated (emphasis added):

To undermine Iran, which is predominantly Shiite, the Bush Administration has decided, in effect, to reconfigure its priorities in the Middle East. In Lebanon, the Administration has coöperated with Saudi Arabia’s government, which is Sunni, in clandestine operations that are intended to weaken Hezbollah, the Shiite organization that is backed by Iran. The U.S. has also taken part in clandestine operations aimed at Iran and its ally Syria. A by-product of these activities has been the bolstering of Sunni extremist groups that espouse a militant vision of Islam and are hostile to America and sympathetic to Al Qaeda.

Throughout the rest of Hersh’s nine-page report, which came out 4 years before the so-called “Arab Spring” unfolded, is outlined in specific detail how the West and its regional allies including Israel and Saudi Arabia, were already funneling in cash and arraying armed sectarian extremists against Hezbollah inside of Lebanon and against the government of Syria. Hersh’s report even included a retired CIA agent who portended the sectarian nature of the impending, regional conflict.

syr153930707edited-300x201.jpgThe third and final step the US must take upon losing a war is to leave chaos where victory was denied, and attach responsibility for the conflict to a disposable elected politician – in this case US President Barack Obama. While the war was clearly conceived during the administration of George Bush as early as 2007, it was executed under the watch of Obama. By attaching responsibility for the conflict to Obama, when his term is up and he passes into the hindsight of history, corporate-financier funded policy makers will have before them a clean slate upon which to begin carrying out the next leg of their continuous agenda.

Before the Syrian conflict is fully forgotten, however, the US will ensure that the process of reconciliation and reconstruction is made as problematic as possible for Damascus. Despite for all intents and purposes, losing the war, the West has continued supplying weapons and aid to militants within and along Syria’s borders. TIME Magazine appears to almost revel in the fact that despite the “rebels” losing, it will be years before Syria is able to recover to pre-war conditions. TIME states:

For all his swaggering claims of victory, Assad presides over a country in a profound state of destruction and distress. The U.N. Relief and Works Agency estimates that even if the war were to end immediately, it would take 30 years for the economy to recover to pre-2010 levels — and then only if GDP grew at a steady 5% a year. According to government statistics, prices of basic consumer goods like food and fuel have tripled. Half the workforce is jobless, and more than half the population is living in poverty.

With the US and its regional partners still pumping in weapons and fighters, it plans to ensure recovery is as slow and as painful as possible. In fact, US policy makers within the corporate-funded Brookings Institution in a 2012 Middle East Memo titled “Assessing Options for Regime Change,” stated (emphasis added):

The United States might still arm the opposition even knowing they will probably never have sufficient power, on their own, to dislodge the Asad network. Washington might choose to do so simply in the belief that at least providing an oppressed people with some ability to resist their oppressors is better than doing nothing at all, even if the support provided has little chance of turning defeat into victory. Alternatively, the United States might calculate that it is still worthwhile to pin down the Asad regime and bleed it, keeping a regional adversary weak, while avoiding the costs of direct intervention.

While in 2012 it was still too early to be sure, it is now without a shadow of a doubt this policy that the US and its regional partners have pursued in the last, losing stages of this conflict. TIME Magazine’s sobering assessment of the destruction this policy wrought is the price Syrians have paid for Washington’s desire to keep a “regional adversary weak.”

The insidious, premeditated nature of Syria’s destabilization and destruction is a hard lesson learned for the Syrian people, and a lesson other nations around the world must learn from in order to prevent a similar scenario from unfolding within their borders. While the US may have lost its proxy war with Syria, the Syrian people’s victory has come at a great cost. Ensuring those who paid in full for this victory did not die in vain, Syrians living today must work together to dash Washington’s hopes that the West’s parting shots will leave it “weak” for years to come.

Tony Cartalucci, Bangkok-based geopolitical researcher and writer, especially for the online magazine New Eastern Outlook”.

mercredi, 25 juin 2014

Irak: Alliance USA-Iran ou accord ponctuel contre un ennemi commun?

Irak: Alliance USA-Iran ou accord ponctuel contre un ennemi commun?

Auteur : Nasser KanDil
 
La scène irakienne occupe « la une » de tous nos médias locaux, mais l'évènement le plus marquant de ces trois derniers jours est venu des médias occidentaux ; lesquels, après maintes tergiversations sur la complexité des négociations entre l'Iran et le groupe 5+1 [les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne], nous ont surpris par la nouvelle disant que les parties se sont entendues sur la rédaction d'un accord final concernant le dossier nucléaire iranien. Les choses progresseraient donc rapidement. […].

Que signifie cet accord ? Est-il, d'une façon ou d'une autre, en relation avec ce qui se passe en Irak ? En est-il la conséquence ou le prélude ? Autrement dit, est-ce la conscience du danger devant la situation irakienne qui a poussé les États-Unis à éliminer rapidement les obstacles qui bloquaient les négociations, ou bien y a-t-il eu entente secrète préalable avec l'Iran et, par conséquent, ce qui se passe en Irak vient opportunément concrétiser l'énorme danger que représente Al-Qaïda contrôlant plusieurs provinces irakiennes, pour servir de prétexte à deux voies possibles : réoccuper l'Irak comme le voudraient nombre de Sénateurs américains ; ou déléguer à une puissance régionale, de la taille de l'Iran, la charge de superviser le grand nettoyage de l'Irak des restes d'Al-QaÏda ? […].

Je ne soutiens pas l'hypothèse d'une entente américano-iranienne préalable qui aurait produit ce qui se passe en Irak, et ceci parce que l'Iran ne prendrait jamais le risque de laisser Al-Qaïda occuper trois provinces irakiennes situées entre sa frontière et la frontière syrienne, abstraction faite du coût élevé politique et moral en centaines de martyrs et de blessés comme nous le constatons depuis quelques jours, pour ensuite les récupérer dans le cadre d'un accord passé avec les États-Unis. Cette explication relayée par certaines plumes à la solde de l'Arabie saoudite, du Qatar et d'autres États du Golfe vise à ternir l'image de l'Iran en suggérant qu'il est désormais « le gérant » des politiques américaines au Moyen-Orient, et qu'il aurait renoncé à ses constantes invariables. Et les voilà, qui commencent à parler d'une « alliance américano-chiite contre les sunnites » et de bien d'autres balivernes, pour brouiller les cartes et nourrir la haine derrière une façade sectaire, alors que les vraies motivations sont strictement politiques […].

En réalité, ce à quoi nous avons assisté en Irak mérite une analyse rationnelle éloignée de toute émotion, classification, et même de toute définition. Nous sommes évidemment d'accord avec ceux qui considèrent qu'Al-Qaïda, y inclus sa branche au Moyen-Orient [Daech], est une organisation terroriste […], lequel terrorisme est défini comme « un système de violences systématiques auquel certains mouvements politiques extrémistes ont recours pour créer un climat d'insécurité favorisant leurs desseins » […]. Mais avec Daech, nous sommes devant un phénomène inhabituel, car la façon dont il s'est comporté au Liban, en Syrie et en Irak est sans précédent dans l'Histoire du terrorisme […] :

1. La première caractéristique qui distingue cette organisation, de toutes les autres, est d'avoir non seulement inversé les règles du jeu, mais aussi d'en avoir établi de nouvelles. C'est pour la première fois que nous sommes face à une organisation dont les frontières sont illimitées, du moins entre la Jordanie, le Liban, la Syrie, la Palestine, et l'Irak, et qui considère cet espace comme une structure géographique et politique unique ; tous ses fronts étant soumis à un commandement unique et à un plan d'action unique.

2. La deuxième caractéristique est que c'est une organisation dont le plan financier est tout aussi inhabituel, au sens où le cerveau économique qui a choisi de dresser la citadelle de Daech à Deir ez-zor en Syrie, et non à Idleb ou dans la Ghouta de Damas, avait misé d'avance sur ses 100 000 barils de pétrole par jour, sur la possibilité de les écouler via la mafia turque, et aussi sur l'hostilité et la haine du gouvernement turc qui, sous la couverture des prétendus opposants syriens du Conseil puis de la « Coalition d'Istanbul » [CNS], lui permettrait de récupérer la moitié des revenus de la vente au minimum. Maintenant, comme l'affirment les Services de renseignement américains, et d'autres, Daech a pu amasser 500 millions de dollars pour sa guerre en Irak et le recrutement de 50 000 combattants.

De même en Irak, si la bataille suprême a été dirigée contre Baïji -la plus grande raffinerie du pays produisant 300 000 barils de pétrole par jour et sans laquelle la crise de produits pétroliers dans la région est assurée- c'est bien parce que là aussi le marché est garanti d'avance, étant donné que les mafias en Jordanie, au Liban, en Syrie, voire dans certaines régions de l'Iran et autour de l'Irak, pèseraient de tout leur poids pour en payer le prix, quand bien même Beïji serait aux mains d'Al-Qaïda ! Nous savons tous que lorsque les États-Unis ont interdit le pétrole irakien à l'exportation, les Américains, les Britanniques, et tous porteurs de valises du marché noir logeaient dans les hôtels de Bagdad et affrétaient leurs bateaux, en pleine nuit, au nez de la prétendue surveillance. Nous savons aussi que d'autres se servaient de bateaux de pêche et d'embarcations « made in Dubaï » dont les réservoirs avaient une contenance de 1000, 5000, ou 10 000 litres pour échapper à toute surveillance […].

3. La troisième caractéristique est le cerveau tacticien qui fait que Daech sélectionne toujours une position centrale qu'il attaque, puis occupe, et à partir de laquelle il contrôle la zone géographique environnante délimitée d'avance. C'est ainsi que nous avons vu des centaines et des milliers de véhicules chargés d'hommes armés de mitrailleuses lourdes et moyennes entrer à Alep via la frontière turque, à Al-Raqqa, à Deir ez-zor, à Tikrit, puis à Mossoul. Il ne mène pas vingt batailles à la fois mais ouvre un front après l'autre […].

Nous sommes donc confrontés à des méthodes de travail inédites, alors que les autres organisations terroristes, telles celles d'Al-Nosra, du groupe d'Abdullah al-Azzam et d'autres, mènent des actions que l'on pourrait qualifier d'« actes gratuits ou suicidaires » vu que leurs combattants sont envoyés sur des opérations hasardeuses qui pourraient réussir ou ne pas réussir. Que l'objectif soit atteint ou pas, s'ils ne sont pas tués, ils tuent ! Tandis que Daech est entré dans Mossoul et Tikrit sans mener une seule opération suicide. Il a neutralisé les barrages de sécurité et a occupé les casernes en un temps record grâce à la complicité de Azzat al-Douri et de son « armée naqchbandie », composée d'anciens officiers baasistes irakiens et majoritairement de confession sunnite, après lui avoir fait miroiter le poste de gouverneur intérimaire de la région centre […]. Mais si Daech a quitté la Syrie pour se concentrer sur l'Irak, c'est bien parce qu'il a réalisé qu'il allait dans le mur devant une armée syrienne qui remportait victoire après victoire et un peuple syrien, notamment les sunnites, qui l'avait rejeté en refusant son idéologie et son mode de vie et avait décidé de rester dans le giron de l'État. Il a vu les foules de citoyens syriens se précipitant en masse pour élire leur Président, au Liban ; en Jordanie, puis en Syrie, et en a vite tiré les conséquences. Il n'a pas perdu son temps à se frapper la tête contre le mur et raconter des bobards. Réaliste, il a plié bagages et s'est contenté de garder les positions pouvant lui servir de couverture pour l'étape suivante en Irak. Reliant les fronts irakien et syrien, il a gardé Deir ez-Zor dont les puits de pétrole forment l'épine dorsale de son projet futur […].
Le nouveau Daech « né de l'échec en Syrie » est une organisation politiquement mature, financièrement nantie, géographiquement audacieuse par sa remise en question des règles du jeu et des frontières de Sikes-Picot ; ce qui signifie que sa défaite ne sera pas chose facile et certainement pas par une réaction sectaire !

Mettre en échec le projet de Daech n'est possible que par un esprit politique et moral supérieur qui démantèlerait les sources de son pouvoir, maintenant qu'il a réussi à exploiter la position turque à travers Izzat al-Douri, aujourd'hui disparu de la circulation, et qu'il dispose de plusieurs camps d'entrainement pour des milliers de combattants en territoire turc, grâce au financement du Qatar et de l'Arabie saoudite qui lui ont permis d'occuper cette première place.

Sinon, Daech va devenir une « force populaire » soutenue par 8 millions d'habitants du centre de l'Irak et donc aux frontières de l'Iran, de la Syrie, et du Kurdistan ; les kurdes ayant des velléités séparatistes, la situation irakienne est raisonnablement d'autant plus dangereuse pour L'Irak et perturbante pour la Syrie et l'Iran. Mais l'avancée de Daech ne se limitera pas aux frontières de ces deux pays. À la moindre occasion, son objectif suivant est en Turquie car c'est le passage qui lui permettra d'avancer vers l'Ouest, et en Jordanie car c'est le « flanc mou » du monde arabe et non l'Irak […]. Une fois en Jordanie, qui ne pourra lui résister plus que quelques heures, Daech ne retournera pas en Syrie, mais se dirigera vers l'Arabie saoudite où il dispose de forces combattantes, de cellules dormantes prêtes, d'autres sources de financement et d'extensions. À partir de là, il partagera le « jeu de la sécurité régionale » avec Israël, lequel paraîtra nécessairement menacé vu ses 680 Kms de frontières avec la Jordanie […].

D'où les inquiétudes de l'Arabie saoudite, et aussi de l'Égypte qui se trouve face à un dilemme : soit il admet que la priorité des priorités est la lutte contre la menace terroriste, non l'acharnement contre M. Al-Maliki ; soit il s'abstient d'embarrasser l'Arabie saoudite qui a mis dix milliards de dollars sur la table pour que l'Égypte adopte ses prises de position publiques contre la Syrie […]. Personnellement, je ne parierai pas dans un sens ou l'autre, car je ne dispose pas d'éléments indiquant combien de temps ce pays pourrait encore résister dans ces conditions […].

Par conséquent, L'Egypte, les États-Unis et l'Europe sont fatigués parce que leur guerre est dans une impasse et qu'ils ne disposent plus de cartes susceptibles de les sortir d'affaire. À M. François Hollande qui déclare que ce qui se passe en Irak est le résultat tragique de « la guerre qu'al-Assad poursuit contre son propre peuple », j'ai déjà répondu par un article bref pour lui dire : « Vous avez raison, car ce qui se passe en Syrie est le résultat de l'hypocrisie de ce que vous appelez la communauté internationale qui prétend lutter contre le terrorisme pendant qu'elle le soutient sans limites en Syrie ». Ce qui se passe en Syrie est le résultat du rassemblement de tout ce que le monde compte comme serpents venimeux dans le seul objectif de détruire l'État syrien sous prétexte d'une politique justifiée par la seule « sécurité d'Israël ». Mais la Syrie ayant triomphé, où voulez-vous que cette colonie virale hautement infectieuse se dirige, sinon vers l'Irak affaibli ?

Les Services du renseignement français ont livré à l'opposition armée des missiles antichars, dont une partie s'est retrouvée au Mali, ce qui prouve que Daech était déjà en train de s'organiser ; si bien que désormais toute cette prétendue communauté internationale est face à ses responsabilités. Les États-Unis savent parfaitement qui a utilisé les armes chimiques, qui a tenté de s'en servir comme prétexte pour intervenir en Syrie, qui les fabrique, qui sait les utiliser ; mais, lorsque les enquêteurs de l'ONU ont demandé à voir les images de leurs satellites braqués sur la Syrie, 24 heures sur 24, pour visualiser le missile tombé sur al-Ghouta, ils ont refusé de les leur remettre !

Les États-Unis savent aussi qui est Daech, comment il s'est procuré du gaz sarin, et comment il a tenté de se doter de l'arme nucléaire auprès des réseaux d'Abdul Qader Khan, le « père » de la bombe atomique pakistanaise… Ils en savent beaucoup, ce qui fait qu'ils sont encore plus inquiets que beaucoup d'autres. Ainsi, lorsqu'ils ont suggéré au premier ministre irakien, Al-Maliki, de se lancer dans une opération politique c'est parce qu'ils étaient conscients que le seul moyen de gérer politiquement et militairement cette situation complexe en Irak, passe par un État tranquille possédant les cartes nécessaires pour mener à bien cette entreprise ; ce qui est le cas de l'Iran dont il vaudrait mieux ne plus retarder les nouvelles fonctions au Moyen-Orient […].

C'est une situation comparable à ce qui s'est passé à La « Conférence de Yalta » entre les USA et l'URSS au lendemain de la deuxième Guerre Mondiale. Mais, comme l'après Yalta, il ne s'agit nullement d'une alliance, mais d'un accord ponctuel face à un ennemi commun, l'Iran étant la puissance régionale montante capable de gérer le processus politique en Irak et avec Al-Maliki […]


- Source : Nasser KanDil

Poolse minister BuZa: Alliantie met VS is waardeloos en schadelijk


Minister van BuZa Sikorski, in het openbaar pro-VS, maar achter de schermen bepaald niet.

 
Poolse minister BuZa: Alliantie met VS is waardeloos en schadelijk

Een Pools magazine is in het bezit gekomen van een geluidsopname waarop te horen is hoe minister van Buitenlandse Zaken Radek Sikorski de alliantie met de VS waardeloos noemt, en ‘zelfs schadelijk, omdat deze een vals gevoel van veiligheid creëert. We zijn sukkels, absolute sukkels. Het probleem in Polen is dat we amper trots en een laag zelfbeeld hebben.’ Het Poolse ministerie van BuZa weigerde commentaar te geven, maar ontkende niet dat Sikorski dit had gezegd.

Het magazine Wprost publiceerde enkel een gedeeltelijk transcript van Sikorski’s gesprek met de voormalige minister van Financiën, dat in het voorjaar zou hebben plaatsgevonden. De geluidsopname zelf wordt vandaag of morgen vrijgegeven. Het in het geheim opnemen van een persoonlijk gesprek is in Polen overigens een misdrijf.

Sikorski gebruikte platte taal bij zijn stelling dat de alliantie met de VS de relatie met de twee belangrijkste buurlanden, Rusland en Duitsland, zou kunnen beschadigen. Zijn standpunt is des te opmerkelijker als bedacht wordt dat hij eerder forse kritiek uitte op de bemoeienissen van het Kremlin in Oekraïne, en in het verleden doorgaans een grote voorstander van sterke banden met de VS was.

Kandidaat om Ashton op te volgen

De Poolse regering schoof Sikorski onlangs naar voren als kandidaat om EU-buitenlandchef Catherine Ashton op te volgen. Door de opname zal niet alleen zijn kandidatuur in gevaar komen, maar ook zijn positie in de regering. Politiek analist Rafal Chwedoruk denkt dan ook dat er sprake is van een intern machtsspelletje. Sommige Polen vermoeden dat Rusland daar een rol bij heeft gespeeld, omdat het Kremlin gebaat zou zijn bij het destabiliseren van het land.

Centrale Bank zweert samen met regering

Vorige week veroorzaakte Wprost ook al een politieke storm met een geluidsopname van een gesprek tussen Marek Belka, hoofd van de Centrale Bank, en minister van Binnenlandse Zaken Bartlomiej Sienkiewicz. Te horen was hoe beide heren overlegden hoe de bank de regerende partij in 2015 aan een nieuwe verkiezingsoverwinning kan helpen, wat een schending is van de onafhankelijkheid van de Centrale Bank. Critici eisten onmiddellijk het aftreden van de pro-EU regering van premier Donald Tusk.

‘Obama catastrofaal voor Europa’

In 2008 waarschuwde de bekende Bush-criticus Webster Tarpley dat de toen zojuist gekozen president Barack Obama ‘catastrofaal’ zou zijn voor de wereld, maar vooral voor Europa. Hij voorspelde dat Obama zou aansturen op een politiek en uiteindelijk ook militair conflict met Rusland, en daarbij geen seconde zou aarzelen om Europa op te offeren.

Xander

(1) Breitbart

mardi, 24 juin 2014

Kremlin wil wereldwijde anti-dollar alliantie

 

Kremlin wil wereldwijde anti-dollar alliantie om agressie VS te stoppen

‘Gigantische verliezen voor Europa als EU kant van Amerika blijft kiezen

TTIP-vrijhandelsverdrag maakt Europa tot economische kolonie van VS’

Sergey Glazyev, een belangrijke adviseur van de Russische president Vladimir Putin die als het brein achter de Euraziatische Unie wordt gezien, stelt het Kremlin voor om een wereldwijde anti-dollar alliantie te vormen om de Amerikaanse agressieve buitenlandse politiek te stoppen en Washington te dwingen de door het Westen aangestoken burgeroorlog in Oekraïne te beëindigen. Voor degenen die doorgaans beweren dat Rusland dat financieel nooit zal redden: het begrotingsoverschot van het land zal dit jaar waarschijnlijk stijgen naar $ 35 miljard, wat in de verste verte niet lijkt op de $ 200 miljard kapitaalvlucht waar ECB-president Draghi recent voor waarschuwde.

Het tijdperk van uitsluitend dreigen met woorden lijkt definitief afgelopen – althans, wat de Russen betreft. De strategie die Glazyev in maart voorstelde, namelijk om als vergelding voor de Westerse sancties Amerikaanse staatsobligaties te dumpen, blijkt heel goed te hebben gewerkt. De EU, bevreesd voor onder andere een dichte gaskraan van Gazprom, blokkeerde nog zwaardere sancties, en Moskou sloot een miljardendeal met Beijing om nieuwe gasleveranties aan China niet langer in dollars, maar in roebels en yuans af te rekenen.

Nieuwe sancties zullen EU keihard treffen

Hoewel de Westerse media nauwelijks nog over de crisis in Oekraïne berichten –en dat ondanks het feit dat er aan beide kanten veel slachtoffers blijven vallen- is het Kremlin nog steeds van mening dat het Witte Huis een Russische invasie van Oekraïne probeert uit te lokken. Mocht dat inderdaad gebeuren, dan zal Amerika nieuwe sancties instellen en Europa dwingen hetzelfde te doen, waardoor Russische bedrijven hun schulden bij Europese banken niet meer zullen kunnen of willen terugbetalen.

Daarom zal deze ‘derde fase’ van de sancties volgens Glazyev gigantisch kostbaar worden voor de EU. Putins adviseur schat de verliezen voor Europa in op hoger dan € 1 biljoen, wat de toch al wankele Europese economie een enorme klap zal geven. Hardere sancties zullen tevens de gasleveranties van Gazprom verminderen of zelfs stopzetten, waardoor Europa gedwongen wordt om het vele malen duurdere vloeibare Amerikaanse aardgas te kopen.*

* Nog even los van het feit dat de VS pas over een jaar of 10 voldoende terminalcapaciteit heeft om het eventuele wegvallen van de Russische gasleveranties aan Europa te kunnen compenseren. Zoals we laatst al schreven zal de schaliegashype tegen die tijd hoogstwaarschijnlijk voorbij zijn omdat de meeste Amerikaanse bronnen nu al vrijwel zijn uitgeput.

‘Vrijhandelsverdrag maakt Europa tot kolonie VS’

Glazyev legt daarom een plan op tafel om ‘de economische kracht van de VS te ondermijnen’ en Amerika zo te dwingen de burgeroorlog in Oekraïne te beëindigen. Hij is van mening dat het doen instorten van het dollarsysteem de enige manier om te voorkomen dat de VS een nieuwe Koude Oorlog begint.

Amerika zou Europa in een nieuwe wapenwedloop met Rusland willen lokken om daarmee de grip op ons continent te verstevigen. Daar komt bij dat het TTIP vrijhandelsverdrag Europa feitelijk tot een economische kolonie van Amerika maakt. Volgens Glazyev zal een nieuwe –koude en/of hete- oorlog in Europa enkel gunstig zijn voor de VS, en de EU juist in ernstige problemen brengen.

‘Stop Amerika’s oorlogsmachine’

Het ‘mastermind’ achter de in de maak zijn Euraziatische Economische Unie wil daarom dat Rusland met zoveel mogelijk andere landen de drijvende kracht achter de Amerikaanse oorlogsmachine stopt: de dollarpers van de Federal Reserve. Hij hoopt dat er een brede alliantie kan worden gevormd van landen die de dollar willen laten vallen, zowel bij hun internationale handel als in hun buitenlandse valutareserves.

Europese bedrijven willen geen sancties

Het Europese bedrijfsleven zou daarin het voortouw moeten nemen, betoogt Glazyev, omdat dat verreweg het meeste te verliezen heeft als het Amerika lukt om Europa te betrekken in een nieuwe Koude Oorlog en aanverwante wapenwedloop. Getuige de krachtige lobby van Duitse, Franse, Italiaanse en Australische bedrijven om de sancties tegen Rusland op te heffen, lijkt Glazyev nu al het gelijk aan zijn kant te krijgen.

VS drijft EU in armen van Rusland

Daar waar het Witte Huis de crisis in Oekraïne deed ontstaan om nog meer controle over de EU te krijgen en Rusland in de tang te nemen, lijkt dus het tegendeel te gebeuren, en zou Europa zich juist wel eens sterker van Amerika kunnen gaan afkeren, wat de positie van de dollar als wereldreservemunt verder zal ondermijnen. Teken aan de wand is dat bijna alle klanten van Gazprom zich onlangs bereid toonden de dollar in te ruilen voor de euro (zie hyperlink onderaan).


Xander

(1) Zero Hedge

Zie ook o.a.:

15-06: Grote man achter Putin beschouwt VS als rijk van de Antichrist
14-06: Vier Russische bommenwerpers dringen luchtruim Californië binnen
08-06: Bijna alle klanten Gazprom ruilen dollar in voor euro
07-06: ‘Rusland en China vrezen Amerikaanse kernaanval’
22-05: Chinese president wil bondgenootschap met Rusland en Iran
17-05: Oud-kanselier Schmidt hekelt grootheidswaanzin EU en waarschuwt voor WO-3
15-05: Rusland dumpt 20% staatsobligaties VS; België koopt juist $ 200 miljard
14-05: Gazprom: Europa moet Russisch gas in roebels gaan betalen
11-05: Crisis Oekraïne: NAVO wil permanent troepen aan grenzen met Rusland
14-04: Rusland waarschuwt Westen met nieuwe lancering intercontinentale raket
07-04: Adviseur Putin waarschuwt EU voor € 1 biljoen verlies en wereldoorlog
29-03: Obama drijft mensheid naar laatste wereldoorlog

Quand les États-Unis proposent 20.000 dollars aux “pro-TTIP”

Quand les États-Unis proposent 20.000 dollars aux “pro-TTIP”

Ex: http://fortune.fdesouche.com

L’ambassade des États-Unis à Berlin propose aux défenseurs d’un partenariat transatlantique qui souhaiteraient mettre en place un débat “positif” sur le sujet, de soutenir leur projet financièrement.

Voilà de quoi irriter un peu plus les détracteurs du projet de partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (TTIP), à l’heure où l’opacité des négociations est plus que jamais montrée du doigt. Outre-Rhin, il a suffit d’un tweet pour mettre le feu aux poudres.

Il faut dire que celui-ci (en allemand) est plutôt surprenant:

[NDLR traduction : Vous souhaitez faire connaître le TTIP ? Nous aussi ! Nous finançons vos projets à hauteur de 20.000 dollars. Ambassade des États-Unis à Berlin. 17 juin 2014]

De la propagande ?

L’ambassade américaine propose en effet aux partisans d’un vaste accord de libre-échange américano-européen qui seraient insatisfaits de la couverture médiatique négative dont il fait l’objet d’envoyer leurs idées et projets afin d’organiser un débat “positif” sur le sujet.

“Nous vous soutiendrons !”, assure l’ambassade américaine de Berlin qui promet une aide financière pouvant aller jusqu’à…20.000 dollars.

Il faut pour cela de remplir un formulaire en ligne et de le retourner par voie postale, ou par mail à l’ambassade berlinoise.

De quoi faire sortir de leurs gonds les “anti-TTIP”. Viralité des réseaux sociaux oblige, les internautes n’ont pas tardé à déplorer une telle démarche de la part des Américains, que certains associent à une certaine forme de propagande.

“Relever le niveau du débat”

Pour se défendre, l’ambassade américaine a expliqué que sa démarche visait à “relever le niveau” des discussions sur le sujet. Déplorant les sempiternelles et réductrices craintes de l’importation de poulet au chlore et de bœuf aux hormones, cité par Euractiv, le diplomate américain Peter Claussen explique :

“Nous cherchions des moyens pour encourager les gens à confronter différents points de vue en leur ouvrant un espace et en leur posant la question suivante: le monde entier est-il contre le projet ou existe-t-il certaines personnes qui ont un point de vue différent sur la question ? Nous voulions ouvrir le dialogue, ce qui est la raison d’être des médias”.

“Écouter la voix des opposants”

Mais cette démarche, aussi “citoyenne” soit-elle, n’a pas à être celle d’une administration publique, selon Corporate Europe Observatory (CEO). Cité par le même site, Pia Eberhardt, porte-parole du CEO, un groupe militant contre le lobby des multinationales, explique ainsi:

“Ce serait une initiative acceptable si elle venait de l’industrie. Le gouvernement américain a toutefois le devoir de négocier au nom de tous ses citoyens et non juste pour la grande industrie. Si de larges pans de la population se révèlent contre l’accord, l’attitude appropriée serait de reconsidérer [le projet] et d’écouter les voix de ses opposants”.

Pour l’heure, le sixième cycle des négociations doit commencer le 14 juillet à Bruxelles, dans l’opacité la plus complète.

La Tribune

lundi, 23 juin 2014

ISIS-terroristen werden getraind door Amerika en Turkije

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Onthutsend: ISIS-terroristen werden getraind door Amerika en Turkije

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Nog meer bewijs voor steun Westen aan moslimextremisten

‘Turkije trainde al duizenden moslimterroristen voor oprichting Sharia-Kalifaat’

ISIS-Sharia-terroristen, getraind door Amerika en Turkije, bewapend door Saudi Arabië

De schandalen stapelen zich op voor de regering Obama. Nu blijken moslimterroristen van ISIS, dat grote delen van Syrië en Irak heeft bezet, in 2012 op een geheime basis in Jordanië getraind te zijn door Amerikanen en Turken, die hen tegen de Syrische president Bashar Assad wilden inzetten. Het was natuurlijk nooit de bedoeling (?) dat ze tegen de Amerikaanse belangen in Irak zouden vechten. Eerder voltrok eenzelfde rampscenario zich in Afghanistan, waar de Taliban in de jaren ’80 werden getraind door de CIA om te vechten tegen de Russen. Ook daar keerden de moslimextremisten zich later tegen hun ‘weldoeners’.

Getraind in Jordanië en Turkije

Jordaanse officials hebben bevestigd dat er in Safawi, in de noordelijke woestijnregio van Jordanië, al in 2012 een basis was waar Amerika en Turkije tientallen ISIS-strijders trainden om te vechten tegen Assad. Wel zou eerst onderzocht zijn of de strijders geen banden hadden met Al-Qaeda. Ook op bases in Turkije worden terroristen klaargestoomd voor de burgeroorlog in Syrië. Eén van deze kampen bevindt zich vlakbij de NAVO-luchtmachtbasis Incirlik, bij Adana.

Ook het Duitse Der Spiegel berichtte in maart dat Syrische rebellen in Jordanië door Amerikanen worden getraind in onder andere het gebruik van anti-tankwapens. Hoewel niet helemaal duidelijk is of de Amerikanen tot het leger behoren of tot private firma’s zoals het beruchte Academi / Blackwater, dragen sommige instructeurs Amerikaanse legeruniformen.

De Britse Guardian schreef in dezelfde maand dat naast Amerikaanse ook Franse en Duitse instructeurs hulp geven aan de Syrische rebellen. Frankrijk en Duitsland weigerden hierover commentaar te geven aan journalisten van het internationale persbureau Reuters.

‘Nieuwe regionale oorlog’

Gisteren waarschuwde de VN dat het geweld in Syrië en Irak kan overslaan op de buurlanden, met een nieuwe Midden-Oostenoorlog als gevolg. Ook de Jordaanse officials zeiden daar bang voor te zijn. ISIS plaatste onlangs een video op YouTube waarin werd gedreigd dat Koning Abdullah, die als een vijand van de islam wordt gezien omdat hij samenwerkt met het Westen, zal worden ‘afgeslacht’. In een andere video is te zien hoe tiener-jihadstrijders van ISIS zich rond een Iraakse gevangene opstellen en feest vieren als hij wordt geëxecuteerd. (4)

Ook Saudi Arabië speelt een grote rol in het Syrische en Iraakse conflict. De Saudi’s leveren wapens aan ISIS en worden algemeen gezien als één van de belangrijkste drijvende krachten achter de aan Al-Qaeda verbonden terreurbeweging.

‘Obama medeplichtig’

Een geïnformeerde bron met contacten met een hoge official binnen de Shi’itische Iraakse regering van premier Nouri Al-Maliki noemt de Amerikaanse president Obama ‘medeplichtig’ aan de oorlog die ISIS voert tegen de regering in Baghdad. Tevens bevestigt hij dat duizenden in Turkije getrainde moslimterroristen via Syrië naar Irak zijn gereisd, met als doel daar het Islamitische Sharia-Kalifaat op te richten. (1)

Xander

(1) World Net Daily
(2) The Guardian
(3) Spiegel via Reuters
(4) Breitbart

Zie ook o.a.:
15-06: Grote man achter Putin beschouwt VS als rijk van de Antichrist (Obama steunt Al-Nusra/Al-Qaeda in Syrië en Irak)
03-06: Op video: Obama glimlacht bij horen oorlogskreet Allah
01-06: Turkije blokkeert Eufraat, drinkwater miljoenen Syriërs en Irakezen in gevaar
10-05: Syrië: Regering Obama wil alle macht overdragen aan Moslim Broederschap
06-05: 3000 door Amerika getrainde soldaten gaan werken voor Hamas
18-04: Turkije, Iran en Al-Qaeda vormen Free Egyptian Army voor nieuwe burgeroorlog
08-04: Pulitzerprijs journalist: Turkije achter gifgasaanval Syrië, werkt samen met Al-Qaeda
30-03: VS steunt Erdogans misbruik van NAVO voor herstel Ottomaans Rijk (/ Vanuit Turkije zal het nieuwe islamitische Kalifaat worden opgericht)
29-03: Ingrijpen Syrië nabij? Turkije geeft Al-Qaeda militaire- en luchtsteun
27-03: Gelekt gesprek op YouTube: Turken plannen false-flag aanslag om Syrië aan te vallen
07-03: De sleutelrol van Rusland en Turkije in de eindtijd (2)
28-02: De sleutelrol van Rusland en Turkije in de eindtijd (deel 1)

dimanche, 22 juin 2014

Les USA « nettoient » le marché de l’UE pour y vendre leur gaz de schiste

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Les USA « nettoient » le marché de l’UE pour y vendre leur gaz de schiste

Ex: http://www.blogapares.com

Vu sur Ria Novosti

Les Etats-Unis cherchent à affaiblir l’Europe et à « nettoyer » le marché européen pour y vendre du gaz de schiste américain, a déclaré mardi à Moscou le conseiller du président russe Sergueï Glaziev.

 

« Les Américains ont pour but d’affaiblir l’Union européenne, de provoquer la faillite de toute une série de banques européennes pour obtenir l’annulation de leurs dettes envers la Russie et l’Europe. Ils souhaitent affaiblir l’Europe et nettoyer le marché du gaz pour y vendre du gaz de schiste américain », a indiqué M.Glaziev lors d’une conférence de presse à RIA Novosti.

Selon le conseiller, les sanctions économiques que les Etats-Unis cherchent à faire adopter contre la Russie, serviront à affaiblir l’Europe ce qui permettra aux Etats-Unis d’imposer des conditions économiques désavantageuses à l’UE.

Fin mars dernier, le président américain Barack Obama a déclaré à Bruxelles que les Etats-Unis pourraient fournir plus de gaz à l’Europe qu’il ne lui en faut pour remplacer le gaz russe. En juin, les importations de gaz de schiste américain en Europe ont été évoquées lors du sommet du G7. Washington commencera à fournir du gaz de schiste à l’Europe à la fin de 2015, mais cela implique des investissements de plusieurs milliards de dollars.

« Les Etats-Unis incitent le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk et le président Piotr Porochenko à cesser d’importer du gaz russe, à rompre le contrat, à arrêter le transit de gaz russe vers l’Europe. L’Ukraine pose des exigences irréalisables et refuse de payer sa dette gazière. Elle provoque la rupture des fournitures de gaz russe vers l’Europe », a ajouté M.Glaziev.

Le président Obama a appelé M.Porochenko à diversifier les importations ukrainiennes de produits énergétiques pour réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie. Kiev recherche des sources de gaz alternatives, mais M.Iatseniouk a déjà reconnu que l’Ukraine ne pouvait pas encore renoncer au gaz russe. A l’heure actuelle, Kiev mène des négociations avec Moscou sur la réduction du prix du gaz.

 
Source: Ria Novosti
 
Articles sur le même sujet

Le monde arabe déstabilisé par les erreurs américaines

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Irak : l’Iran allié des Usa… cherchez l’erreur
 
Le monde arabe déstabilisé par les erreurs américaines

Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr
 
L’Iran, pays que les Usa envisageaient de bombarder hier aux cotés des israéliens se porte en Irak au secours des protégés des américains en grave difficultés militaires. On ne peut mieux illustrer une situation ubuesque et terrifiante qui a complètement échappé aux scénarios élaborés par les stratèges de l'impérialisme démocratique.

Les américains n’ont jamais eu la bonne lecture. Derrière le terrorisme du 11 septembre, derrière la guerre de l’islamisme radical mené par la haine de la « civilisation occidentale » , il y a une guerre mondiale entre musulmans, entre chiites et sunnites. Les américains, en détruisant l’Irak de Saddam Hussein dominé par les sunnites, ont donné le pays à des chiites incapables de maintenir une unité entre les composantes irakiennes. Allié des chiites en Irak, Washington a tenté de les chasser du pouvoir en s’appuyant un  temps sur les islamistes sunnites en Syrie. Ces islamistes tentent aujourd’hui de reconstruire un califat sur les deux pays pour effacer les frontières tracées par les européens en fonctions de leurs intérêts de l'époque. C’est une menace que l'Iran ne peut accepter.

Quant à la démocratie qui devait tout régler, inutile de la chercher, elle n’est nulle part. L’Iran des gardiens de la révolution islamique aux cotés des Usa contre l’armée islamique du levant, difficile tout de même d’expliquer cela aux opinions publiques. L’incohérence politique et l’aveuglement idéologique est en train de présenter la note, elle sera lourde pour tout le monde.

Le président américain, qui ne cesse de proclamer que la page des guerres est tournée, s'est une nouvelle fois retrouvé brusquement confronté aux conséquences des interventions passées. Personne n'imaginerait revoir des soldats américains à Fallouja ou à Tikrit, sauf dans une mission de guidage de drones. Le vice-président Joe Biden, qui est chargé de la gestion des relations avec le gouvernement chiite de Bagdad, a appelé Nouri Al-Maliki pour lui faire savoir que les Etats-Unis sont « prêts à accélérer et intensifier leur soutien ». Lorsqu'il était candidat à la Maison Blanche, M. Biden avait été critiqué pour avoir suggéré la partition de l'Irak en décembre 2006. Depuis la prise de Kirkouk par les Kurdes, dans le nord du pays, l'idée est réapparue dans les médias américains. Les « faucons » sont persuadés que tout cela aurait pu être évité, avec une petite force résiduelle et que Barack Obama a choisi le retrait complet pour des raisons électorales. John McCain a « supplié » son ancien rival de revoir sa décision sur le retrait d'Afghanistan. « Les Afghans n'ont pas de capacités aériennes. S'il vous plaît, conservez une petite force en Afghanistan ! ». Les spécialistes de politique étrangère ont reproché au président d'avoir, par son inaction en Syrie, créé un vide qui a profité à l'EIIL.

En attendant une décision de Barack Obama, le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a ordonné l'envoi d'un porte-avions dans le Golfe au cas où une intervention militaire serait nécessaire en Irak, où les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant menacent Bagdad. Barack Obama doit désormais faire face à trois défis en Irak. Le premier est de prendre des mesures rapides pour stopper l'avancée des djihadistes sunnites de l'EIIL afin de les empêcher de s'emparer de l'Irak et d'en faire une base arrière d'où partiront des attaques vers l'extérieur qui pourraient cibler des intérêts américains. De telles mesures s'inscriraient dans la ligne définie le mois dernier par le président américain à l'académie militaire de West Point où il a expliqué que les Etats-Unis emploieraient la force lorsque leurs intérêts seront menacés.

A moyen-terme, les Etats-Unis doivent également s'assurer que l'Irak ne replonge pas dans une guerre civile opposant chiites et sunnites. A plus long terme, ils doivent enfin convaincre les alliés de l'Irak de s'inscrire dans un processus visant à maintenir l'unité du pays et persuader le Congrès de voter en faveur d'un plan de 5 milliards de dollars pour financer la lutte contre le terrorisme.

L'ancien émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a estimé dans un entretien à l'AFP que l'offensive djihadiste en Irak résultait de l'inertie de la communauté internationale face au conflit qui fait rage en Syrie voisine depuis 2011. « C'est une règle bien connue : un conflit de ce genre ( en Syrie ) ne peut pas rester enfermé dans les frontières d'un seul pays. Malheureusement on a négligé le problème syrien et on n'a pas aidé à le résoudre. Voilà le résultat ». « Une personnalité irakienne m'a dit en novembre que l'EIIL était dix fois plus actif en Irak qu'en Syrie. J'ai mentionné cela au Conseil de sécurité et dans mes entretiens », raconte ce diplomate chevronné. Voisin de la Syrie, avec laquelle il partage une longue et poreuse frontière, « l'Irak a été comme une grosse blessure qui s'est infectée » avec le conflit syrien, souligne-t-il. 

Mais qui a créé la blessure et n’a jamais été capable de la soigner ?

samedi, 21 juin 2014

Le grand match du mondial va commencer en Ukraine

RUSSIE - OTAN
 
Le grand match du mondial va commencer en Ukraine

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr

Premier point : des tanks russes pénètrent en Ukraine. Des tanks venus de la Fédération de Russie auraient pénétré sur le territoire ukrainien par les postes-frontières tombés aux mains de rebelles pro-russes dans l’est de l’Ukraine, selon la BBC. Les forces armées ukrainiennes leur auraient alors ouvert le feu. Rappelons qu'en Ukraine, les séparatistes ont proclamé deux «  Républiques indépendantes », à Donetsk et à Lougansk, après des référendums tenus le 11 mai. Les forces ukrainiennes ont lancé de leur côté, il y a deux mois, une offensive, qualifiée par Kiev d’ « opération antiterroriste », pour mater l’insurrection pro-russe qui agite l’Est de l’Ukraine. Une question se pose : après les J.O et la révolte de Maîdan fomentée par l'Occident qui avait profité de la fenêtre de tir de Sotchi, Poutine ne profiterait-il pas de l'effet « coupe du monde », de sa fenêtre de tir à lui ?


Jolie revanche des Russes dans ce cas ! De plus, les USA qui sont derrière Porochenko, président Ukrainien depuis le 7 juin 2014, sont en ce moment préoccupés par la percée de l’EIIL en Irak. Poutine le sait aussi : Mondial de football puis crises (Syrie, Irak, Nigeria ), il y a une incapacité reconnue pour l'hyperpuissance de gérer plusieurs crises simultanément. On raconte d'ailleurs, dans les milieux diplomatiques une anecdote. Ce sont des fonctionnaires du Département d’Etat qui font visiter les lieux de leur Ministère aux membres de l'Association des Historiens de la Politique étrangère américaine. En pleine visite, les membres de l'association s'étonnent de ne voir que deux « salles de crise ». A la question de savoir de ce qui adviendrait si trois crises se pointaient en même temps, la réponse du guide fut tout à fait éloquente mi-blague, mi-sérieuse  : « On requalifierait l’une d’elles de non-crise » ! L'Ukraine sera-t-elle la non-crise ? La partition n'est-elle pas déjà dessinée d'ailleurs dans un accord secret entre Obama et Poutine comme le sous-entendait il y a peu Michel Charasse?

Deuxième point : la Russie amorce sa reconversion financière. Les Russes n’agissent pas seulement sur le plan militaire. Ils réagissent aux sanctions économiques imposées par l'Otan en attaquant le pétrodollar. Cela pourrait être le coup fatal comme un pénalty rédhibitoire d'autant qu'il semble avoir été discuté avec les Chinois. La Chine et la Russie - et sans doute aussi l'Inde - semblent s'être mis d'accord sur une stratégie à long terme de dé-dollarisation. Le plus gros producteur de gaz naturel de la planète, Gazprom, vient, en effet, de signer des accords commerciaux avec quelques uns de ses plus gros clients en faisant passer les paiements pour leurs commandes de gaz en euros et non en dollars. Il l'avait fait déjà récemment avec la Chine. En fait, depuis la Libye et la Syrie, les Etats-Unis ont perdu une grande partie de leur crédibilité internationale. Russes et Chinois envisagent de tourner le dos monétairement aux Etats-Unis. C'est une révolution. L'hyperpuissance ne s'en remettra pas ni d'ailleurs le paysage financier mondial d'où cette impression à la fois inquiétante et étrange depuis quelques mois que le système provoquera de lui-même sa propre implosion, comme le dernier coup de queue du crocodile avant de mourir. Neuf clients sur dix de Gazprom sont ainsi passés du dollar à l’Euro dans leurs contrats d'approvisionnement et d'autres grandes entreprises russes utilisent le yuan chinois comme monnaie d'échange. C'est le résultat concret des sanctions occidentales décidées par le Congrès américain contre le bon sens économique. Aux Etats-Unis, à trois mois des élections de mi-mandat américaines, les Républicains n'ont pas cessé de faire monter les enchères contre Obama. La décision irréaliste de geler des fonds et des avoirs russes en représailles d'une «  invasion russe » en Ukraine va à l'encontre des intérêts américains. Ainsi, de multiples comptes russes de grosses entreprises ont été ouverts ces dernières semaines dans les banques d'Asie. C'est ce qu'a affirmé Pavel Teploukine, patron de la Deutsche Bank en Russie, dans un article du dimanche 8 juin du Financial Times. Dans le même temps, le quotidien nous apprenait que les Russes ont retiré leur argent des banques américaines à une vitesse jamais égalée et ce depuis mars, sans même attendre la spirale des sanctions occidentales. Les dépôts russes dans les banques US ont chuté d’un coup de 21,6 milliards de dollars à juste 8 milliards. Ils ont retiré 61% de leurs dépôts en juste un mois ! 

Le système économique américain peut-il sans dommages résister à cette contre attaque légitime des Russes ? La valeur du dollar est élevée artificiellement car le monde commerce en dollar. Cela permet aux Etats-Unis de maintenir des coûts d’emprunt artificiellement bas mais si ce n'était plus le cas, le dollar ne vaudrait plus rien. Le pire, c'est que la cécité de l'Europe est telle qu'elle amorce une sorte de dollarisation par le traité transatlantique. En fait, depuis septembre 2008, nous vivons dans une bulle financière de fausse stabilité monétaire et d'argent garanti. Or les comptes toxiques des banques sont réels. Toutes les bases financières de l'économie n'ont cessé de se détériorer et de se dégrader.

jeudi, 19 juin 2014

L’Iran divise sévèrement Washington

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L’Iran divise sévèrement Washington

Ex: http://www.dedefensa.org

Manifestement, la perspective d’une coopération entre les USA et l’Iran en Irak, contre l’attaque du groupe islamiste ISIS, a la vertu de diviser fortement le pouvoir et la direction politiques washingtoniennes. L’intérêt de cette situation est de montrer des divisions à l’intérieur de “groupes” en général très unis, ne serait-ce que par une discipline hiérarchique ou par une proximité très grande de l’activisme. Ainsi peut-on voir et entendre Kerry sévèrement “taclé”, en terme de Coupe du Monde, par le Pentagone, à peine trois heures après la connaissance (dans une interview) d’une déclaration publique et pourtant prudente du premier. Il n’est pas extraordinaire de voir deux ministères de l’administration US laisser voir des nuances contradictoires, surtout le département d’État et le Pentagone qui sont “concurrents” sur les affaires de sécurité nationale, mais la chronologie et la vigueur de la réaction du second après une intervention du secrétaire d’État est, elle, assez peu ordinaire.

Encore plus significatif à notre sens, en raison de la proximité constante des deux compères, à la fois idéologique et “professionnelle” (siégeant tous deux au Sénat), leur coordination habituelle, l’absence de lourdeurs bureaucratiques pour les séparer, etc. : un jour après la déclaration tonitruante de Graham en faveur d’une coopération active avec l’Iran (voir le 16 juin 2014), McCain prend position avec force et emportement contre cette coopération (alors qu’il est partisan de l’envoi de troupes US en Irak). La paire Graham-McCain est un des monuments de communication du courant belliciste et de la politique-Système à Washington. Jusqu’ici, cette paire a toujours “travaillé” en parfaite symbiose et coordination de ses deux membres. On mesure à cette séquence le trouble et le désarroi que la situation en Irak et par rapport à l’Iran provoque à Washington, dans le contexte de la complexité contradictoire et antagoniste de la politique washingtonienne vis-à-vis de ces deux pays, au moins depuis 2003.

... Et, trônant au-dessus de ce désordre, la direction centrale qu’est la Maison-Blanche, qui a montré jusqu’ici lenteur, indécision et incertitude, marque de l’“American fatigue” dont nous parlons dans le texte référencé. Jusqu’ici, Obama et sa bande n’ont pas jugé bon d’intervenir dans le désordre qu’impliquent les deux mésententes documentées ici, pour préciser quelle est la politique officielle des USA ... On verra s’il y a effectivement une réaction directe (pas sûr du tout), et s’il y a effectivement une “politique officielle”. Tout cela, bien entendu, comme illustration de l’état de l’énorme usine à gaz, du Titanic sans barreur ni gouvernail, qu’est aujourd’hui Washington. Ci-dessous, des extraits d’un texte du 17 juin 2014 du Guardian sur ces passes d’arme.

«Earlier, in an indication of how sensitive in Washington any cooperation with Tehran would be, officials moved quickly to clarify remarks by Kerry, who went further than his administration colleagues in entertaining military cooperation with Iran against a common adversary. “We're open to discussions if there is something constructive that can be contributed by Iran, if Iran is prepared to do something that is going to respect the integrity and sovereignty of Iraq and ability of the government to reform,” Kerry told Yahoo News. Pressed by interviewer Katie Couric over whether that would include military cooperation, Kerry replied: “At this moment I think we need to go step by step and see what in fact might be a reality. But I wouldn't rule out anything that would be constructive to providing real stability.”

»Less than three hours later, the Pentagon released a series of public statements that firmly ruled out military coordination. “There has been no contact, nor are there plans for contact, between [the Department of Defense] and the Iranian military on the security situation in Iraq,” lieutenant commander Bill Speaks, a Pentagon spokesman, told the Guardian.

»Notwithstanding the denials of military collaboration, the advent of joint diplomatic efforts between Washington and Tehran over the chaos in Iraq represents a dramatic turnaround for the two rival powers, whose relations, frozen for several decades, have only begun to thaw over the past year. Military experts say any US air strikes in Iraq would will be impeded by the lack of intelligence from the the ground. An Iranian offensive, by contrast, would be expected to involve elite forces of ground troops that would engage in direct combat with Isis fighters, gaining a detailed knowledge of the battle lines.

»Yet the notion of a partnership between the longtime foes prompted intense resistance in some quarters of Washington and Tehran on Monday. “It would be the height of folly to believe that the Iranian regime can be our partner in managing the deteriorating security situation in Iraq,” senator John McCain said in a statement. McCain's remarks contrasted with those of another Republican hawk, Lindsey Graham, who on Sunday expressed support for cooperating with Iran. McCain and Graham are usually in lockstep over foreign policy issues and their dispute revealed the divisions uncovered by the prospect of a collaboration with Iran.»

mercredi, 18 juin 2014

Gallup peiling: VS sinds 2001 moreel totaal veranderd

Gallup peiling: VS sinds 2001 moreel totaal veranderd

Slecht’ is veranderd in ‘goed’ en omgekeerd, vooral bij Democraten, nauwelijks bij Republikeinen

1/3 van bevolking (110 miljoen mensen) heeft geslachtsziekte

70 miljoen Amerikanen aan de drugs


VS anno 2014: Hoe gekker, gestoorder en perverser, hoe beter.

Volgens een jaarlijks gehouden landelijke peiling van het toonaangevende Gallup zijn de morele waarden van het Amerikaanse volk sinds 2001 totaal veranderd, en kan inmiddels letterlijk gesproken worden van een ‘alles moet kunnen’ maatschappij. ‘Veel van wat vroeger ‘slecht’ was, geldt nu als ‘goed’, en andersom,’ aldus journalist Michael Snyder. ‘Onze cultuur werd op zijn kop gezet. De ‘waarden’ waar onze huidige politieke leiders over spreken zijn totaal anders dan de ‘waarden’ waar onze grootouders mee zijn opgegroeid. Is dat goed of is dat slecht?’

Decennialang werden de Verenigde Staten –vooral door de Amerikanen zelf- als het ‘meest christelijke land ter wereld’ beschouwt. Bepaalt u aan de hand van de verschillen tussen de ‘waarden en meningen peiling’ van 2001 en 2014 zelf in hoeverre daar nog sprake van is. De percentages geven aan hoeveel mensen geen enkele morele problemen heeft met:

* Seks tussen een ongetrouwde man en ongetrouwde vrouw:
2001: 53%
2014: 66%

* Scheiding:
2001: 59%
2014: 69%

* Geboorten buiten het huwelijk:
2001: 45%
2014: 58%

* Homoseksuele relaties:
2001: 40%
2014: 58%

* Onderzoek met embryonale stamcellen:
2001: 52%
2014: 65%

* Pornografie:
2001: 30%
2014: 33%

* Zelfmoord:
2001: 13%
2014: 19%

* Klonen van mensen:
2001: 7%
2014: 13%

De Amerikaanse cultuur schuift duidelijk op richting een op West Europa lijkende ‘sociaal-liberale’ samenleving. Uit de peiling van Gallup kwam echter een opvallend verschil naar voren: het zijn vooral de Democraten wier waarden totaal zijn veranderd. Voor Republikeinen –doorgaans geassocieerd met het christelijke deel van Amerika- geldt dat nauwelijks.

‘Vooral de Democraten zijn bij veel thema’s duidelijk toleranter geworden,’ constateert Gallup. ‘Bij de partijlozen zien we slechts een beperkte ontwikkeling in deze richting, terwijl de opvattingen van de Republikeinen nauwelijks zijn veranderd.’

Voorbeeld: buitenechtelijke kinderen worden door 72% van de Democraten oké gevonden, een stijging van maar liefst 20% in 13 jaar tijd. Bij de Republikeinen is juist het omgekeerd gebeurd: daar heeft nog maar 40% geen problemen met kinderen die buiten een huwelijk worden geboren. Vorig jaar was dat nog 50%.

Ook tussen oud en jong zijn er enorme verschillen. Van de 55-plussers vindt slechts 19% pornografie ‘moreel te verdedigen’. In de leeftijdscategorie 18 tot 34 jaar geldt dit voor 49%.

110 miljoen met geslachtsziekte; 70 miljoen aan de drugs

Enkele andere kenmerkende feiten over de Amerikaanse samenleving op een rijtje:

* 18% van alle vrouwen werd ooit verkracht;

* 1 op de 4 meisjes werd ooit het slachtoffer van seksueel misbruik;

* 1/3 van de bevolking (110 miljoen mensen) heeft een geslachtsziekte;

* meer dan de helft van alle echtparen gaan voor het huwelijk samenwonen;

* meer dan de helft van alle baby’s van vrouwen onder de 30 worden buiten het huwelijk geboren;

* 1 op de 3 kinderen in de VS groeit zonder vader op;

* 70 miljoen Amerikanen gebruiken drugs of een ander bewustzijnsveranderend middel;

* 2/3 van alle 15 tot 24 jarigen heeft orale seks;

* in 2012 kregen 85.000 oorlogsveteranen therapie omdat ze tijdens hun diensttijd seksueel werden misbruikt;

* er wonen bijna 750.000 veroordeelde pedofielen in de VS, en dan gaat het hier enkel om de geregistreerde gevallen.

‘Kan onze samenleving overleven?’

‘Kan onze samenleving overleven als iedereen maar doet wat hij zelf goed acht? Als jongeren voor zichzelf mogen bepalen wat goed is en wat niet?’ vraagt Snyder zich af. ‘Menigeen zal zeggen dat ons land zich ‘ontwikkelt’ en dat wij op weg zijn naar een ‘vooruitstrevende samenleving’. Anderen zijn er uiterst bezorgd over dat wij de waarden opgeven waar dit land op werd gebouwd. Zij eisen een terugkeer naar deze waarden.’


Xander

(1) KOPP

mardi, 17 juin 2014

Le document secret qui prouve que le «printemps arabe» a été provoqué par les Etats-Unis

Le document secret qui prouve que le «printemps arabe» a été provoqué par les Etats-Unis

Auteur : Sonia Baker 
Ex: http://www.zejournal.mobi

 

Un document rendu public par un think tank américain révèle que le «printemps arabe» est loin d’être un mouvement spontané de populations avides de changements politiques, mais bel et bien une reconfiguration mûrement réfléchie et orchestrée par l’administration américaine.

L’organisation Middle East Briefing (MEB), qui se base sur un rapport officiel du département d’Etat américain, confirme l’implication de la Maison-Blanche dans les «révolutions» ayant secoué de nombreux pays dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Le document en question, qui date du 22 octobre 2010 et intitulé «Middle East Partnership Initiative : Overview», est confidentiel et le MEB n’a réussi à le consulter que grâce à la loi Freedom of information Act.

Le pays de l’Oncle Sam a concocté dans ses officines de nombreuses stratégies pour défaire les régimes dans les pays ciblés en s’appuyant sur «la société civile» qu’il arrive à contrôler après avoir effectué un travail de fond sur les organisations non gouvernementales (ONG). L’approche américaine consiste à manipuler ces ONG pour qu’elles s’inscrivent en droite ligne de sa politique étrangère et de ses objectifs en matière de sécurité interne, note MEB.

«The Middle East Partnership Initiative (MEPI) est un programme régional qui renforce les citoyens du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord afin de développer des sociétés plurielles, participatives et prospères. Comme le démontrent les chiffres fournis dans cette évaluation, le MEPI a évolué depuis son lancement en 2002 pour devenir un outil flexible dans la région pour un appui direct aux sociétés civiles autochtones, appui qui est intégré dans la diplomatie du gouvernement américain dans la région», peut-on lire dans le rapport du département d’Etat qui use et abuse du langage diplomatique pour masquer la nature hégémonique de cette initiative. Dans la section intitulée «comment le MEPI fonctionne», il y est clairement expliqué que les principaux objectifs du MEPI sont de «constituer des réseaux de réformateurs qui échangeront leurs connaissances et s’entraideront, et de catalyser le changement dans la région ».

La subversion financée par les ambassades américaines

L’administration Obama ne lésine pas sur les moyens pour réussir son ingérence dans les affaires internes des pays en point de mire. Les subventions locales «apportent un soutien direct à des groupes de citoyens autochtones, et représentent désormais plus de la moitié des projets de MEPI», note le rapport.

«Des agents désignés dans les ambassades américaines gèrent le financement et sont en liaison directe avec les différentes ONG et les groupes composant la société civile» qui bénéficient de ces subventions. «Les projets spécifiques aux pays visent à répondre aux besoins locaux en matière de développement tels qu’identifiés par les ambassades, les réformateurs locaux et notre propre analyse du terrain.

Les développements politiques dans un pays peuvent induire de nouvelles opportunités et de nouveaux défis pour la réalisation des objectifs de la politique du gouvernement américain, et le MEPI va transférer les fonds nécessaires pour répondre à ces besoins», souligne-t-on encore.

Il va sans dire que les initiateurs de ce programme zappent les institutions locales et les gouvernements. Il y est en effet indiqué que le MEPI a pour seuls interlocuteurs les acteurs de la société civile à travers les ONG parties prenantes basées aux Etats-Unis et dans la région concernée.

«Le MEPI ne fournit pas des fonds aux gouvernements étrangers et ne négocie pas des accords d’assistance bilatéraux», relève le rapport. Selon MEB, le document énumère une liste de pays ciblés en priorité par les desseins inavoués de l’establishment américain.

Il s’agit du Yémen, l’Arabie Saoudite, la Tunisie, l’Egypte et le Bahreïn. La Libye et la Syrie ont été ajoutées une année après l’élaboration de ce rapport du département d’Etat. Pour ce qui est de l’Egypte, on y apprend que l’administration américaine misait sur le mouvement des Frères musulmans, jugé compatible avec la politique étrangère du gouvernement américain. L’administration d’Obama assure même «le service après-vente» de «ces révolutions» qui participent à remodeler le «Grand Moyen-Orient» selon la vision américaine.

Un bureau de coordonnateur spécial des transitions dans le Moyen-Orient a été créé en septembre 2011. William B. Taylor a été nommé à sa tête. Ce diplomate s’y connaît en révolution, puisqu’il était l’ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine durant «la révolution orange», de 2006 à 2009. Selon le rapport du département d’Etat, le bureau du coordonnateur spécial des transitions dans le Moyen-Orient coordonne l’assistance du gouvernement américain «aux démocraties naissantes» dans la région du Moyen-Orient et en Afrique du Nord, dont l’Egypte, la Tunisie et la Libye.

 - Source : Sonia Baker

jeudi, 12 juin 2014

Imposición de las leyes estadounidenses al espacio europeo

Imposición de las leyes estadounidenses al espacio europeo

TNA3342091311_15.jpgHaciendo gala de la más increíble hipocresía, los gobiernos europeos dicen haber concedido a la Comisión Europea un mandato para negociar con Washington la llamada Asociación Transatlántica dentro del mayor respeto del derecho europeo. En realidad, como ya sucedió anteriormente con el Acuerdo Swift, que pone en manos de las autoridades de Estados Unidos los datos recogidos en Europa sobre los clientes de las compañías aéreas y las transacciones financieras internacionales, se ha orientado a la Comisión Europea implementar la suspensión de las leyes europeas en todo lo tocante a las relaciones con Estados Unidos. Bajo esa perspectiva, la negociación se limita en realidad a determinar los sectores donde los Estados europeos ya no podrán proteger a los ciudadanos de Europa.

Bélgica y Estados Unidos acaban de concluir un acuerdo que permite la aplicación en Bélgica de una ley estadounidense contra el fraude fiscal, la Foreign Account Tax Compliance Act (FACTA). Ese acuerdo se firmó el 23 de abril de 2014. Varios países, como el Reino Unido, Francia, Alemania y Japón ya firmaron con Estados Unidos un acuerdo que permite la aplicación de esa ley estadounidense en sus propios territorios.

Por lo tanto, a partir del 1º de enero de 2015, los establecimientos financieros de esos países estarán obligados a declarar a las autoridades de Estados Unidos todas las operaciones de las cuentas de sus clientes estadounidenses. Si el monto sobrepasa los 50 000 dólares o si cierto número de operaciones tiene que ver con el territorio de Estados Unidos, el banco [europeo] estará obligado a presentar [a las autoridades estadounidenses] un informe detallado sobre las entradas y salidas de fondos. Si un banco [europeo] no se pliega a ese procedimiento, todas sus actividades en Estados Unidos serán sometidas a una penalización arancelaria del 30%. La sanción puede incluir además la cancelación de la licencia estadounidense del banco [europeo en cuestión, lo cual le impediría operar en Estados Unidos].

Esos acuerdos, firmados con la administración Obama por los países miembros de la Unión Europea, violan las leyes nacionales sobre la protección de los datos personales, así como la Directiva 95/46/CE del Parlamento Europeo y del Consejo,

emitida el 24 de octubre de 1995, «relativa a la protección de las personas físicas frente al procesamiento de los datos de índole personal y a la libre circulación de dichos datos», directiva integrada al derecho nacional de todos los Estados miembros de la Unión Europea. La aplicación de la FACTA en territorio europeo viola tanto el derecho nacional de cada uno de los países de Europa como el derecho de la Unión Europea. Pero estas legislaciones no se suprimen sino que se suspenden. No conviene tenerlas en cuenta en el marco de las relaciones con Estados Unidos.

Ese mismo procedimiento se aplicó en acuerdos anteriores que legalizan la captura de datos de ciudadanos europeos por parte de las autoridades de Estados Unidos. A partir de los atentados del 11 de septiembre de 2001, la firma estadounidense SWIFT radicada según el derecho belga entregó clandestinamente al Departamento del Tesoro de Estados Unidos varias decenas de millones de datos confidenciales sobre las operaciones financieras de sus clientes. A pesar de tratarse de una violación flagrante del europeo y del derecho nacional belga, esa captura de datos nunca fue objeto de ninguna denuncia. Por el contrario, la Unión Europea y Estados Unidos han firmado varios acuerdos destinados a darle [a posteriori] un carácter legal [1].

Por tener su sede en la localidad de La Hulpe (Bélgica), la firma SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) tenía que someterse al derecho belga y a las leyes de la Unión Europea. También dependía del derecho estadounidense por hallarse su segundo servidor en territorio de Estados Unidos, lo cual permite a la administración estadounidense apoderarse directamente de los datos [que transitan por ese servidor]. Así que la firma SWIFT optó por violar las leyes europeas sometiéndose a los dictados del gobierno de Estados Unidos.

Desde finales de 2009, los datos SWIFT intereuropeos ya no pasan por [el servidor que se halla en] Estados Unidos sino por un segundo servidor situado en Europa. Eso implica que Estados Unidos ya no tiene acceso directo a esos datos. Pero se le entregan cuando los solicita, por «paquetes» y en condiciones en que las autoridades estadounidenses son las únicas que controlan el proceso de «tratamiento» de las informaciones [que les son entregadas]. Además, en cuanto se firmaron los acuerdos, la parte estadounidense planteó nuevas exigencias. La administración estadounidense declaró en 2009 que «las transacciones entre los bancos europeos y estadounidenses deberían ser capturadas sin que exista una necesidad comprobada» (sic).

Al mismo tiempo, la Unión Europea nunca se opuso a la entrega de los datos PNR (Passenger Name Record) por parte de las compañías aéreas que operan en territorio europeo. Esos datos [entregados a Estados Unidos] incluyen los nombres, apellidos, direcciones, números de teléfono, fecha de nacimiento, nacionalidades, números de pasaporte, sexo [de cada uno de los pasajeros], así como las direcciones que tendrán durante su estancia en Estados Unidos, los itinerarios de sus desplazamientos, sus contactos en tierra y sus datos médicos. También se incluyen [en los datos PNR] la información bancaria [del viajero], como los modos de pago, los números de sus tarjetas de crédito y hasta sus comportamientos en materia de alimentación, que permiten revelar sus prácticas religiosas. La iniciativa unilateral de Estados Unidos de apoderarse de esos datos fue aceptada automáticamente por la parte europea, que tuvo que suspender la aplicación de sus propias legislaciones al respecto para acatar las exigencias de la parte estadounidense [2].

En ambos casos, tanto en el de los pasajeros de las compañías aéreas como en el caso SWIFT, la técnica es exactamente la misma. En realidad, no se trata de acuerdos jurídicos entre dos partes, entre dos potencias formalmente soberanas. De hecho, sólo una de las partes, la administración estadounidense, actúa directamente sobre los ciudadanos europeos. En ambos textos el poder ejecutivo de Estados Unidos reafirma su derecho a disponer de los datos personales y ejerce así directamente su soberanía sobre los ciudadanos de la Unión Europea.

La supremacía de las leyes de Estados Unidos en territorio europeo es también uno de los elementos en juego en las negociaciones tendientes a instaurar un gran mercado transatlántico, la Asociación Transatlántica para el Comercio y la Inversión (Transatlantic Trade and Investment Partnership o TTIP, conocida en español con las siglas ATCI.).

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Reunión anual del Consejo de Administración del CIADI en Tokio, el 12 de octubre de 2012).

Gracias a la ATCI, las empresas estadounidenses tendrán la posibilidad, en nombre de la libertad de competencia, de emprender acciones legales contra un Estado que les niegue permisos de explotación de gas de esquistos o que les imponga normas en materia de productos alimenticios o de estándares sociales. Ese sistema de solución de divergencias o discrepancias permitiría a los estadounidenses echar abajo gran parte de las regulaciones europeas mediante la aparición de precedentes jurídicos ante esta justicia privada estadounidense. El principio mismo de introducción de ese tipo de mecanismo ya fue aceptado por los europeos en el mandato de negociación que los ministros europeos del Comercio concedieron a la Comisión en junio de 2013. La instancia a la que se recurriría preferentemente para ese tipo de arbitraje sería el Centro Internacional de Arreglo de Diferencias Relativas a Inversiones (CIADI o ICSID por International Centre for Settlement of Investment Disputes), órgano dependiente del Banco Mundial, con sede en Washington, y cuyos jueces, abogados de negocios y profesores de derecho se nombran en función de cada caso: un árbitro designado por la empresa demandante, uno designado por el Estado de Washington y el tercero designado por el secretario general del CIADI [3].

Si este procedimiento, ya parcialmente aceptado, llega aplicarse en el marco del futuro gran mercado transatlántico, el derecho europeo cederá nuevamente su lugar, y lo hará esta vez ante una jurisdicción privada situada en territorio de Estados Unidos y en la que la parte estadounidense gozará de un papel preponderante.

[1] «Las transacciones financieras internacionales bajo control estadounidense», por Jean-Claude Paye, Red Voltaire, 28 de mayo de 2008.

[2] «Espacio aéreo bajo control imperial», por Jean-Claude Paye, Red Voltaire, 18 de octubre de 2007.

[3] Convenio sobre el arreglo de diferencias relativas a inversiones entre Estados y nacionales de otros Estados, International Centre for Settlement of Investissement Disputes (ICSID), Sección 2 (Constitución del Tribunal), Artículo 37.

mercredi, 11 juin 2014

‘Unstoppable’ by Ralph Nader, on building a left-right alliance

Book review:

‘Unstoppable’ by Ralph Nader, on building a left-right alliance

By Timothy Noah

The Washington Post & http://attackthesystem.com

Ralph Nader wants liberals and conservatives to work together. In his new book, “Unstoppable,” he cites many instances in which such cooperation ought to be possible, at least theoretically. But the book’s greater value may lie in the opportunity to contemplate, almost half a century after he first stepped onto the national stage, where Nader himself fits on the ideological spectrum.

Any discussion of Nader must begin with the acknowledgment that he is a great man. He created modern consumer advocacy when he published “Unsafe at Any Speed,” his 1965 book about auto safety, and he founded a network of nonprofits dedicated to muckraking and lobbying in the public interest, challenging the government on a host of regulatory issues that previously received scant attention. It’s a backhanded compliment to Nader that the stampede of corporate lobbyists into Washington starting in the 1970s began as an effort to counter him (before it acquired a fevered momentum of its own).

(Nation Books) – “Unstoppable: The Emerging Left-Right Alliance
to Dismantle the Corporate State” by Ralph Nader.

Most people would situate Nader on the left. That’s a reasonable judgment but also a simplistic one, because in many ways he is fairly conservative — conservative enough to harvest favorable book-jacket blurbs for “Unstoppable” from the likes of anti-tax activist Grover Norquist and anti-immigration activist Ron Unz. No doubt part of Nader’s appeal to such folks is their sheer gratitude that he helped keep Al Gore out of the White House (though with a margin as thin as the one in Florida’s vote count, you could blame Gore’s 2000 defeat — or, if you prefer, thwarted victory — on just about anything). But the right’s affinity for Nader is not based solely on partisan interest. He holds more beliefs in common with conservatives than is generally recognized.
 
Income distribution, a long-standing concern for the left, has seldom interested Nader, except insofar as government can be stopped from redistributing upward. He favors much stronger government regulation of corporations, but his argument is that corporations would otherwise avoid the sort of accountability that any well-functioning market demands. If a pro-regulatory, highly litigious libertarian can be imagined, that’s what Nader is.

“Any government intrusion into the economy,” he wrote in 1962, “deters the alleged beneficiaries from voicing their views or participating in civic life.” He probably wouldn’t put it so tea-party-ishly today. But he remains much less enamored than most liberals of representative government as a solution to life’s problems. Nader’s allegiance is not to politicians and bureaucrats, whom he routinely excoriates, but to the citizens who petition them, sue them and vote for or against them. His ideal is a small community (like Winsted, Conn., where he grew up) that unites to force corporations and unresponsive government to act in the public interest. Think of every Frank Capra movie you ever saw. People often assume that Capra was a New Deal Democrat, but in fact he was a lifelong Republican.

An entire chapter of “Unstoppable” celebrates the Southern Agrarians, a reactionary populist movement of the 1930s that cast “a baleful eye on both Wall Street and Washington, D.C.” Nader admires the Southern Agrarians not for their racial attitudes (most of them were notably racist and anti-Semitic) but because they believed fiercely in maintaining small-scale rural economies in which both ownership and control stayed local, often in the form of a co-op. Squint a little, and the Southern Agrarians may start to resemble today’s left-wing microbrewers and locavores.

Much of the left’s agenda, “Unstoppable” argues, can be justified by citing revered conservative authors. Adam Smith described the invisible hand but also the “bad effects of high profits.” Friedrich Hayek condemned certain cartels and monopolies. Russell Kirk, who feared untrammeled government and capitalism, wrote that John D. Rockefeller and Karl Marx “were merely two agents of the same social force — an appetite cruelly inimical to human individuation.”

Nader cites these and other examples to argue that left and right should band together against the common enemy of “corporatism.” It’s really more the Naderite left he’s talking about, and an ever-shrinking pool of principled conservatives. But let’s hear him out. The issues he has in mind for a left-right alliance break down into three categories.

Category One is the Centrist Agenda. This consists of ideas that are uncontroversial but difficult to achieve in practice. They include promoting more efficiency in government contracting and spending, requiring an annual audit of the Pentagon budget, reviving civic education in schools, and preventing private exploitation of “the commons,” i.e., anything that’s owned by everybody — public lands, public airwaves, the Internet, etc. (One of two people to whom Nader dedicates “Unstoppable” is my late friend Jonathan Rowe, a journalist whose 2013 book, “Our Common Wealth,” argues for better stewardship of the commons. Like Nader, Rowe makes the case that there are good conservative reasons to do this.)

Category Two is what I’d call the Right On Agenda. It consists of ideas that are controversial to some degree but (to my mind, at least) extremely worthwhile. These include adjusting the minimum wage automatically to inflation, as proposed by the Obama administration — and supported by Mitt Romney before he ran for president. One argument Nader could make here, but doesn’t, is that such automatic adjustments would deprive Democrats of a political stick with which they’ve lately been beating Republicans who don’t want to raise the minimum wage.

Another controversial but worthwhile idea is to break up the “too big to fail” banks. Several prominent conservatives already support such a move, including Washington Post columnist George Will; Richard Fisher, president of the Federal Reserve Bank of Dallas; and Sen. David Vitter (R-La.). Limiting the size of banks appeals to both left and right because it would eliminate any need to bail them out in the future. Now proponents just have to win over centrists such as former treasury secretary Tim Geithner, who has pronounced any effort to end “too big to fail” “quixotic” and “misguided.”

A third controversial but valuable idea suggested by Nader is to rein in commercial marketing to children, especially through TV. This is exploitation, plain and simple. Trying to stop it has been the life’s work of Peggy Charren, founder of the now-defunct liberal group Action for Children’s Television. Nader notes that the evangelical right is also troubled by the way toy companies and fast-food restaurants are permitted to hawk often-questionable products to kids.

Category Three is what I’d call the Nutty Agenda, a rubric that should be self-explanatory. Nader favors further direct democracy through initiative, referendum and recall, but the results from these have seldom been encouraging. California’s Proposition 13, for instance, launched a nationwide revolt against property taxes — Thomas Piketty’s worst nightmare — and hobbled California’s state budget for a generation. Nader’s advocacy in this instance reflects his too-severe impatience with representative democracy. It’s probably not too much of an exaggeration to say that his ideal republic would conduct government business almost entirely by plebiscite, with the rest settled in the courts.

Nader would also like to end fast-track trade agreements, a goal more in tune with the left (and less so, I think, with the right). But although I’m sympathetic to many of his pro-labor and environmental arguments, the damage done by fast-track trade deals would not, I believe, exceed the likely damage that protectionist Senate amendments would do to slower-track agreements.

“End unconstitutional wars,” another overlap on Nader’s left-right Venn diagram, sounds reasonable enough — Nader is correct that a strict reading of the Constitution assigns exclusive warmaking authority to Congress. But Congress has demonstrated in a thousand ways since 1941 that it doesn’t want to assume much responsibility, pro or con, for foreign interventions. How does one force it to? Nader is pretty vague about that in “Unstoppable,” but elsewhere he’s said he’d like to impeach President Obama for “war crimes.” He similarly wanted to impeach George W. Bush for waging war “based on false pretenses.” This seems indiscriminate, to say the least, and another sign that Nader deems representative government highly disposable.

Of course someone has to pay for all this politicking. One of the zanier directions Nader’s thinking has taken in recent years is the belief that public-interest-minded rich people can be relied on to restore political power to ordinary citizens. This is the theme of his 2009 novel, “Only the Super-Rich Can Save Us.” In the book, rich self-described “Meliorists” enact single-payer health insurance, elect Warren Beatty governor of California and persuade Wal-Mart to unionize.

Back here in the real world, though, the main way rich people have lately exerted significant power over the political process has been through conservative super PACs. During the 2012 Republican primaries, pashas such as Sheldon Adelson, Harold Simmons and Foster Friess were calling the shots as never before. One especially touching belief of Nader’s, expressed in a chapter of “Unstoppable” titled “Dear Billionaire,” is that rich patrons can be persuaded to cede control over how their money is spent in pursuit of the common weal.

Cooperation ought to be possible, even in this age of political bad faith, between left and right. That Nader is pursuing it so vigorously in the current hyper-partisan environment is yet another reason to admire the man. But at least to some extent, when Nader thinks he’s talking to conservatives, he’s actually talking to the quirky conservative within himself.

 

Timothy Noah is the author of “The Great Divergence: America’s Growing Inequality Crisis and What We Can Do About It.” He writes twice weekly for MSNBC.com.

UNSTOPPABLE - The Emerging Left-Right Alliance
to Dismantle the Corporate State

By Ralph Nader

Nation Books. 224 pp. $25.99

La guerre économique

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La guerre économique

Ex: http://www.europesolidaire.eu
 
Que la justice américaine sanctionne lourdement des banques européennes pour leur rôle dans l'évasion et la fraude fiscale qui pénalisent les contribuables, nous ne pourrions qu'applaudir - qu'il s'agisse de banques suisses ou éventuellement de banques françaises. Nous aimerions même que la justice française en fit autant.

Mais que la justice américaine inflige une amende record à BNP-Paris-Bas au principal motif que celle-ci s'était abstenue de respecter les embargos imposés par Obama à toutes les entreprises non-américaines ayant opéré en Iran il y a quelques années, ne peut qu'indigner. Le fait que notre gouvernement ne proteste pas ne peut qu'indigner encore davantage.

Faudrait-il que le monde entier se plie aux aller-et-retours de la diplomatie américaine, l'Iran ennemie un jour redevenant éminemment fréquentable le jour d'après? Faudrait-il aussi ne pas remarquer que de nombreuses entreprises américaines, sous d'innombrables faux-nez, ont continué à trafiquer avec l'Iran pendant toute la période du ban. Ne faudrait-il pas voir enfin que pénaliser des banques européennes, y compris suisses, ayant acquis de fortes positions sur le marché américain ne peut que servir les intérêts de leurs concurrentes de la banque américaine.

Si la BNP avait autre chose que des c. molles à la place du porte-feuille, elle déciderait dès maintenant de se reconvertir en direction des marchés russes et chinois. Certes, ceux-ci n'ont pas l'activité de Wall Street, mais leurs perspectives sont prometteuses. Surtout si une nouvelle monnaie, un mix du rouble et du yuan, est implantée en Eurasie. Les acteurs économiques qui aideront à sa naissance y seront bien placés par la suite.

Mais, ne sommes nous pas légers en évoquant cette orientation? C'est oublier que la Russie de Poutine, et bientôt la Chine, ont déjà remplacé l'Iran dans la liste des pays que Washington voudrait frapper d'ostracisme. Décidément, en période de guerre économique avec l'Amérique, aucune entreprise européenne n'ait assurée de ses arrières si elle ne va pas requérir en permanence des blancs-seings auprès du State Department.

Il n'y a pas que les banques françaises qui n'auront qu'à bien se tenir, sauf à se faire exclure du marché américain, mais toutes les entreprises.  Il en est ainsi déjà des chantiers de l'Atlantique, à propos de la vente des VPC Mistral à la Russie. Voir http://rt.com/news/162412-france-warships-sale-russia/