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mercredi, 24 septembre 2014

GEORGES VENDRYES - Disparition d'un géant

vendryes_georges_40-photo_mini.jpgGEORGES VENDRYES

Disparition d'un géant

Philippe Berthier
Ex: http://metamag.fr

Ceci est passé inaperçu dans la presse officielle, pourtant un grand physicien nucléaire s'est éteint le 16 septembre, à l'âge 94 ans. Il s'agit de Georges Vendryes. Aucun journal en a parlé naturellement.

Georges Vendryes est considéré comme le père de Superphénix ; en fait il a développé durant sa carrière la filière du nucléaire renouvelable et l'a portée au plus au niveau. À la sortie de l'école Polytechnique et de sa spécialisation à l'école des Ponts et Chaussée, il commence par travailler dans la reconstruction du pays. Il découvre le nucléaire par hasard, lors d'une conférence de Pierre Auger, à Nice. Il change alors radicalement de voie pour débuter un travail de thèse dans un laboratoire qui dépend de Frédéric Joliot. En 1956 il participe au projet d'un petit réacteur à neutrons rapides en France, c'est lui qui en proposera le nom. Rapsodie verra le jour dans le centre de Cadarache, en 1962 après d'autres petits réacteurs nécessaires à son développement. Rapsodie parce que le cœur baigne dans le sodium liquide et pour exprimer que les neutrons ne sont pas ralentis comme dans les réacteurs à eau ou au graphite. Lors de sa mise en route en 1967 les plus grands personnages de l'Etat se déplacèrent.

La France part en retard. Grâce à Georges Vendryes et ses équipes, elle va doubler les concurrents anglais et américains. Le programme de 1967 à 1974 aboutit au couplage au réseau électrique du réacteur Phénix. Durant son fonctionnement jusqu'en 2008 , il aura recyclé quatre fois son combustible. Un tel réacteur possède de nombreux autres avantages par rapport aux réacteurs à eau sous pression : une sécurité totale, la possibilité de moduler instantannément la puissance, moins de rejets, moins de dose reçue, moins de besoin de refroidissement, la possibilité de fissionner les actinides mineurs. C'est donc un succès total, il repose sur des bons choix de développement concernant le combustible (oxyde), les gaines , la conception du réacteur elle-même (pool). Mais, même si sa production revient finalement moins chère que le rachat de l'électricité éolienne, ce n'est pas encore un réacteur industriel. Phénix produit 250 MW, alors que le programme nucléaire lance des REP de 900 MW

Le succès de Phénix, conduit à la construction de 1976 à 1986 d'un réacteur de taille commerciale (1200 MW) Superphénix . Un tel réacteur est donc le moyen de l'indépendance  de notre continent pauvre en énergie. Mais dans l'Europe de Yalta, il rencontre de multiples oppositions. On se souvient de la manifestation pacifiste-libertaire de 1977 où, parmi de gentils vacanciers, se mêlèrent des éléments plus radicaux, prêts à en découdre. Un peu plus tard, en 1982, pourvu d'armes soviétiques par l'intermédiaire d'un groupe terroriste, le futur député écologiste Chaïm Nissim tire 5 roquettes soviétiques contre le réacteur. Parallèlement le mouvement écologiste avait décidé de prendre comme cible le nucléaire plutôt que l'automobile et les campagnes d'intoxication ne cessèrent plus. La plus stupide eut lieu lorsque les dirigeants de la CRIIRAD qui avaient un peu trop regardé Star Streck, affirmèrent que les traces de plutonium issu des essais atomiques autour du site provenaient du réacteur. Aujourd'hui encore, des militants antinucléaires n'arrivent pas à comprendre comment s'applique la sûreté dans ce type de réacteur. Comme finit par le déclarer un ancien responsable de Novatome, l'entreprise qui devait les commercialiser : « Fukushima n'aurait pas eu lieu sur Superphénix. La fusion de cœur peut certes arriver, mais seulement après une perte du sodium. Dans ce cas, le cœur en fusion serait récupéré à l'intérieur de la cuve ». Superphénix possède bien avant l'EPR un récupérateur de corium. Au-dessus de la cuve un dôme garantit le confinement en cas d'explosion de vapeur et naturellement on refroidit la cuve de l'extérieur.

Superphénix est en fait un prototype, mais chaque mise au point est le prétexte d'un arrêt administratif, surtout lorsque la gauche a besoin de son allié vert dans les élections. Pour une entrée d'air dans le circuit d'argon, Superphénix est arrêté 4 ans...Pendant ce temps là, la presse du système répète que le surgénérateur est un échec. Pourtant durant l'année 1996 Superphénix qui semble avoir surmonté tous les obstacles, affiche une disponibilité exceptionnelle bien supérieure à celle des REP.

Entre temps, la situation a changé, le contre choc pétrolier a ralentit les programmes nucléaires, la demande d'uranium ne croît plus, et pendant la construction de Superphénix on a découvert de gros gisements comme Olympic Dam. En 1997, quatrante années de développement vont être sacrifiées à un accord politique entre Dominique Strauss-Kahn et Dominique Voynet. Les âgents du CEA ont été réduits au silence, EDF s'est débarrassé d'une centrale qu'on l'interdisait d'exploiter. Il y a du gaz à gogo, les politiques pensent que ça durerait toujours. 

Mais aujourd'hui, vingt ans après, nous sommes en crise pétrolière, nous pouvons aussi récupérer l'américium des combustibles usés, mais nous avons plus de réacteur à neutrons rapides pour les fissionner.

Le CEA est obligé donc de sortir par le haut, il met au point un cœur encore plus robuste, pour distinguer les futurs réacteurs à neutrons rapides de Superphénix. On aura peut être un réacteur de 600 MW en 2020 et un autre de 1500 MW en 2040. Les Russes construisent le BN 1200 pour 2020, c'est l'équivalent de Superphénix qui avait donc 34 ans d'avance. Les politiques et peut-être les journalistes qui ont compris trop tard qu'ils avaient détruit une filière stratégique, essaient de cacher les traces de leur méfait , comme des enfants qui ont cassé un vase. Les nouveaux réacteurs seront donc associés au terme de quatrième génération pour les distinguer de Superphénix.

Oublié en France, le travail de Georges Vendryes est célébré à l'étranger. En 2008, il faut la conjonction d'une prise d'ôtages pour remarquer que Georges Vendryes reçoit un prix en Indes. L'association nucléaire américaine qui a vu, elle aussi, l'arrêt de son petit surgénérateur EBR2 devant une campagne de presse équivalente, fait de Phénix un site historique du nucléaire. Le prix japonais exprime le mieux l'oeuvre de Georges Vendryes, il est accordé aux personnalités dont « les accomplissements originaux et exceptionnels en sciences ou en technologie sont reconnus comme ayant fait avancer les frontières de la connaissance et servi la cause de la paix et de la prospérité de l'humanité ». 

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Pourquoi l'Amérique veut-elle la chute de Bashar al Assad?

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Pourquoi l'Amérique veut-elle la chute de Bashar al Assad?

par Jean Paul Baquiast
 
La plupart des observateurs de la campagne lancée unilatéralement le 10 septembre par Obama contre l'EIIL (ou ISIS) ont noté que, ouvertement ou plus discrètement, cette campagne reposait aussi sur la volonté de renverser Bashar al Assad.
 
1) Le mot d'ordre, même s'il n'est pas officiellement annoncé, est « ISIS d'abord, Bashar ensuite ».
2) . D'où l'intention de bombarder des bases de l'EIIL en Syrie, c'est-à-dire pratiquement de s'en prendre aux positions de l'armée de Bashar al Assad.
 
Pour justifier cela aux yeux de l'opinion occidentale, Obama avait depuis longtemps affirmé que la chute de Bashar s'imposait, en juste punition des crimes perpétrés par lui contre son opposition. Mais d'une part, les crimes de ses alliées n'ont jamais fait peur à l'Amérique. D'autre part, il s'était avéré que les plus récents de ces crimes étaient en fait dus à des éléments incontrôlés de l'Armée Syrienne Libre, ou a des milices islamiste agissant sous son couvert. Il y a quelques mois, Obama avait essayé de lancer des attaques aériennes contre Bashar, mais l'intervention de la Russie, opposée à de telles actions, l'en avait dissuadé. Aujourd'hui, il pense retrouver une voie libre à l'occasion de la campagne déclenchée contre l'EIIL.

Ceci pose une nouvelle fois la question de savoir pourquoi Obama, et certains des Faucons qui le conseillent, veulent-ils tant la mort de Bashar – contrairement d'ailleurs à ce que jugent certains membres plus éclairés des services de renseignements américains ou du Pentagone? On évoque généralement des intérêts économiques: avoir à Damas des interlocuteurs favorables aux stratégies pétrolières américaines, ou à celles de ses alliés du Golfe. Mais le risque serait grand: mettre en place des représentants des islamistes. L'Armée Syrienne libre, à laquelle le Congrès américain vient de voter l'attribution de crédits, est moins que fiable. Pour nous, la raison de l'hostilité américaine est politique. La chute de Bashar serait pour l'Amérique un premier pas vers la chute de Poutine, laquelle demeure comme nous l'avons redit plusieurs fois , l'objet ultime de l'Amérique et du Système qu'elle incarne. Le risque d'un axe chiite et "ami" de la Russie associant l'Iran, la Syrie, le Hezbollah, disparaitrait, par ailleurs  à la grande satisfaction d'Israël, allié des Etats-Unis.  Ce serait aussi un coup porté aux alliés « objectifs » de Poutine au Moyen-Orient, l'Iran, la Chine – tout ceci indirectement, sans avoir à affronter le veto du Conseil de Sécurité de l'ONU.

Les appuis de Bashar al Assad

Ceux-ci proviennent principalement d'Etats que l'Amérique considère, ouvertement ou implicitement, comme ses ennemis:


*  La Russie bénéficie de la base navale de Tartous (ou Tartus) concédée par la Syrie à la Russie depuis 1971. Celle-ci présente un intérêt considérable pour elle, vu qu'elle n'a pas d'autres implantations en Méditerranée (voir image) On imagine l'émotion si elle décidait d'y baser un des deux porte-hélicoptères Mistral qu'elle vient d'acheter. Elle tire par ailleurs profit des achats d'armes syriens, ceux-ci ayant atteint à ce jour un montant d'environ 5 milliards de dollars et pour lesquels certains nouveaux contrats sont en discussion. Il n'y a pas de petits profits en période de sanctions. Son alliance avec la Syrie alaouite, refuge par ailleurs de nombreux chrétiens, peut montrer que, dans la lutte qu'elle mène de son côté contre les terroristes islamiques, elle peut avoir des alliés chez les pays arabes et parmi les chrétiens d'Orient. Plus généralement, elle sait gré à Bashar al Assad de représenter à ce jour un élément de stabilité dans un Moyen Orient en pleine dissolution. Elle est consciente que sa chute ouvrirait un boulevard de plus aux milices sanguinaires de l'EIIL, comme aux commerces d'otages, d'armes et de drogues dont elle serait une des premières victimes. Elle ne veut à aucun prix suivre l'Amérique dans une voie dont elle a pu constater les conséquences désastreuses, en Irak, en Afghanistan, en Libye. On rappellera aussi que le père de Bashar, Haffez, était considéré par beaucoup, de son vivant, comme un allié "objectif" de l'URSS.

*La Chine soutient Assad pour globalement les mêmes raisons. Elle est opposée aux « changements de régime » provoqués par des interventions militaires des Etats-Unis et de ses alliée européens.

* L'Iran principalement chiite et qui par ailleurs ne se considère pas comme arabe a peu d'alliés dans le monde arabe. Le plus important est la Syrie, qui lui avait apporté son appui dans sa lutte contre Saddam Hussein. Son alliance avec Bashar al Assad, aujourd'hui encore, lui est utile en lui fournissant une ouverture sur la Méditerranée et en lui permettant d'apporter une aide aux éléments chiites du sud Liban.

Autant de raisons pour que l'Amérique veuille abattre Bashar al Assad

Nuire à la Russie, à la Chine et même, malgré un réchauffement récent, à l'Iran (qui reste détestée d'Israël, allié de l'Amérique), constitue autant de raisons pour que, sans se passer du moindre accord du Conseil de Sécurité, et à l'occasion d'une guerre contre l'EIIL, Obama cherche la première opportunité venue pour provoquer la chute de Bashar al Assad. Celui-ci le sait bien. Il dispose encore d'assez de forces pour ne pas faciliter la tâche des américains, comme à leurs alliés éventuels, saoudiens ou jordaniens. Un moment, il avait espéré que promettant une aide à la coalition occidentale en lutte contre l'EIIL, il aurait pu désarmer l'hostilité contre lui. Mais le refus radical des américains lui a ouvert les yeux.

Ceci dit, l'Europe, et plus particulièrement la France, n'auraient aucune raison de soutenir Obama dans sa volonté de détruire la Syrie de Bashar al Assad. Au contraire, les raisons résumées ci-dessus justifiant le soutien de la Russie et de la Chine devraient être aussi les leurs – sans mentionner le refuge que trouvent en Syrie les Chrétiens d'Orient dont la France à juste titre se préoccupe. Mais la question de la Syrie n'a pas pratiquement été abordée lors de la conférence internationale tenue à Paris le 15 septembre 3). Si François Hollande avait manifesté un tant soi peu d'indépendance vis-à-vis du secrétaire d'état John Kerry représentant d'Obama à cette conférence, il aurait du clairement signifier aux autres représentants que la France s'opposerait à toute action offensive contre Bashar al Assad à l'occasion de la lutte entreprise contre l'EIIL.

Il serait encore temps de le faire. Mais cela serait beaucoup demander à François Hollande, qui on s'en souvient, avait été le premier des Européens à vouloir bombarder Damas, si Obama avait persisté dans son intention première...et si la Russie n'était pas intervenue.

Notes

1)
http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1484&r_id=

2) http://chinamatters.blogspot.com.br/2014/09/its-third-force-time-in-syria.html

3) http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1487&r_id=



 

El hombre normal y el progresismo derrotista

philosophie

El hombre normal y el progresismo derrotista

Ignacio San Miguel

Ex: http://www.arbil.org

El hombre normal se ve zaherido de forma persistente por mensajes que atacan a su sentido moral, su sentido estético, su sentido de la historia y hasta su sentido común. Así lo han entendido un filósofo como Julián Marías, o un escritor como Juan Manuel de Prada, que han escrito al respecto. Pero comienzan a percibirse algunas fisuras en el poderoso edificio construído por el progresismo derrotista. Fisuras escasas, es cierto, pero que quizás pudiesen agrandarse con una labor consciente de socavamiento.

Es signo de la época -raro e insólito signo- que por mor de la revolución contracultural y contramoral, el hombre corriente y normal se vea agredido mediáticamente, y hasta por su entorno social, con mensajes que hieren sus íntimas convicciones y hasta su sentido común. Y debe ser cuidadoso con la expresión de su pensar, pues si se topa con gente aleccionada por el discurso dominante, gente adocenada y sin juicio crítico, puede ser objeto de repulsa y de una retahila de dicterios.

Hago una distinción entre el hombre normal, instruído o poco instruído, cuyo pensar y sentir se mantienen en un nivel de salud aceptable, y esa otra gente, quizás leída e instruída, pero instruida pésimamente, a la que llamo adocenada y sin juicio propio. Obviamente, me resulta más respetable el hombre ordinario y normal, aún en el caso de que apenas lea los periódicos (y hasta precisamente por ello) que aquel que los lee mucho y asimila dócilmente su discurso.

Las agresiones al hombre normal provienen desde distintos ángulos. Si del campo moral se trata, su sano sentido ético se verá herido por continuas provocaciones. Desde la generalizada (y alentada) promiscuidad sexual de los adolescentes y la amplia acogida legal de la sodomía, con tentativas cada vez más acusadas a legalizar la pederastia, hasta la admisión del aborto con todos los honores y su conversión en una industria floreciente y mortífera.

Si quiere encontrar algún apoyo en el clero ante estas ofensas a su sensibilidad, se llevará una decepción. Ni una carta pastoral, ninguna homilía dominical, destinadas a estos temas básicos. Más fácil es que se produzcan cartas pastorales con fuerte contenido político. Aunque lo más frecuente es que cartas y homilías se refieran al amor y al remedio de las injusticias sociales, materias ambas que no supondrán molestia alguna para sus autores. Porque de lo que se trata es de no provocar a la sociedad, amoldándose camaleónicamente a los "vientos de la Historia".

Encontrará solaz el hombre normal en las artes y las letras siempre y cuando haga caso omiso de casi todo lo producido en los últimos cuarenta años. Es decir, tendrá que trasladarse a una época pasada. En el cine actual no encontrará más que truculencias temáticas y amaneradas exposiciones con abundancia de ruido y estimulaciones al sobresalto y el escalofrío. En literatura, más de lo mismo. Y, campeando victoriosamente en tales producciones, la inevitable pornografía. En el Teatro, por ejemplo, se va imponiendo lo que se llama "sexo explícito", término que ya es de por sí lo suficientemente explícito para que haya que explicarlo. Y, sin llegar a estos extremos, los desnudos en los escenarios son bastante comunes desde hace ya muchos años. Y resulta risible el espectáculo que ofrece el gran número de señoras maduras en las colas de los teatros con la plausible intención de poder ver a uno o varios hombres con las vergüenzas al aire.

El festivismo banal y compulsivo y una pornografía igualmente compulsiva imperan en la televisión. Todo son chirigotas, muecas tontas, chistes soeces y facilones, chabacanería degradadora y desnudos reiterados. El desnudo, sobre todo el del hombre, es el socorrido recurso cuando no existe arte. Hay que ganarse el condumio como sea, y esta es una forma fácil y cómoda que permite mantener el intelecto en reposo.

Se podrá decir que también se programan documentales interesantes en la televisión. Pero hasta estos documentales son presentados siguiendo las reglas inconmovibles del discurso dominante. No hace mucho, pude ver un trozo de uno que trataba de los pueblos aborígenes de América y comprobé el respeto con que mostraba sus costumbres ancestrales y la hostilidad empleada al tratar de la labor de los europeos en aquellas tierras. Capté una frase que se refería a los conquistadores y exploradores expañoles: "...llegaron para incivilizar, es decir, para cristianizar a estos pueblos." Apagué el televisor en seguida, pues el combinado de idiotez y perversidad suele resultar explosivo. Y no me parece adecuado adoptar posturas de burla o ironía. El asunto es grave y por tal hay que tomarlo.

Es grave que el hombre normal se vea zaherido de forma continuada, persistente, por mensajes de este o parecido jaez. Es grave que su sentido moral, su sentido estético, su sentido de la historia y hasta su sentido común se vean burlados, vilipendidados, hostilizados continuamente. Así lo han entendido un filósofo como Julián Marías, o un escritor como Juan Manuel de Prada, que han escrito al respecto. Han sabido captar el estado de ánimo desalentado, desazonado, de este hombre normal al que me refiero. Porque aunque quizás constituya una mayoría, carece de los resortes para conseguir que su pensar y su sentir sean expresados de forma idónea, por lo menos en cuantía y calidad suficientes para notar alguna sensación de comodidad y arropamiento.

Los órganos de expresión están en otras manos. En las de intelectuales de medio pelo al servicio de los grandes poderes. Son personas relacionadas no con el hombre normal sino con el adocenado. Sus mensajes, una y otra vez repetidos, se dirigen al rebajamiento de la dignidad del hombre, es decir, a su derrota. Ellos mismos son derrotistas por vocación, aunque no se consideren así. Pues su deseo de trastocar el orden de valores que mal o bien rigió hasta hace cuatro o cinco décadas, parte del odio a la excelencia que surge cuando el hombre dirige sus acciones al servicio de un ideal superior. Esto último exige un esfuerzo, y el derrotista aborrece el esfuerzo. No creo que sea desacertado decir que la última revolución, la de los años sesenta, fué impulsada en medida importante por el amor a la molicie y la indolencia.

La coartada, la justificación, ha de venir de descubrir infamia en los valores, costumbres y hechos del pasado. Puesto que aquellos valores exigían esfuerzo y superación, el domeñamiento del instinto y la predominancia del espíritu, se ha de rebuscar en la vida privada de los prohombres de aquella época todo lo que pueda suponer alguna mácula o deshonra, al objeto de poder proclamar a los cuatro vientos la hipocresía de aquellas gentes. Pero no queda ahí la cosa. La denuncia de la hipocresía es el primer paso. El segundo, y definitivo, es la condena de los propios valores como represivos, falsos, y puros instrumentos de poder.

La ley del instinto, del capricho, de la satisfacción de todo deseo, va siendo promulgada por estos derrotistas mediáticos, sustituyendo perversamente el antiguo código basado en la ley natural y en el encauzamiento de las pasiones por la razón.
El resultado es una realidad degradada, basada en una libertad falsa e imaginaria, que humilla al hombre normal, pues no sabe cómo defenderse de ella, como no sea abstrayéndose por completo en su privacidad.

Sin embargo, el mundo siempre va evolucionando, y no hay por qué suponer que esta evolución haya de ser necesariamente y siempre a peor, por lo menos en su totalidad. De hecho, comienzan a percibirse algunas fisuras en el poderoso edificio construído por el progresismo derrotista. Fisuras escasas, es cierto, pero que quizás pudiesen agrandarse con una labor consciente de socavamiento. Y es que las conciencias de las gentes, aún las de los hombres adocenados, ofrecen algunos signos de hastío, de hartazgo del discurso único dominante.

Al hombre normal puede servirle de alivio considerar que hay muchos que piensan como él, aunque no se atrevan a manifestarlo. Que el ambiente social y cultural generado por los medios de comunicación es en gran parte imaginario, virtual. Que hay, sí, mucha gente como él, que siente y piensa a la manera tradicional, acorde a la ley natural, y que nunca dejará de haberla, pues esto constituiría una anomalía de imposible consistencia.

Es necesario que evite el contagio y que aprenda a percibir las señales del derrotismo que están omnipresentes en su derredor. En cuanto a las personas, el derrotista no es difícil de identificar. Se caracteriza por un conjunto de opiniones monótonamente expresadas.

Sobre los conflictos políticos dirá que todas las partes deben dialogar y hacer concesiones mutuas (con independencia de que a alguna de ellas le pueda asistir la razón y no deba hacer concesión alguna); que cualquier solución es mejor que derramar una sola gota de sangre humana; que la paz es el máximo bien del ser humano y que lo peor son las posturas rígidas e inmovilistas. Es característica de la izquierda política española, es decir Llamazares y demás.

Sobre acontecimientos históricos, siempre encontrará la manera de enjuiciarlos en detrimento de las posiciones occidentales cristianas: horrores de las Cruzadas, horrores de la Inquisición, horrores de la conquista y civilización de América, horrores de la colonización de África... Con el indefectible resultado de que indios, negros y amarillos son gentes inocentes y con culturas respetables, en contraste con la codicia, rapiña y brutalidad de los europeos cristianos. Consúltese a Manuel Vázquez Montalbán o a Eduardo Haro Tecglen.

En cuestiones morales, encontrará justificaciones para el aborto, presentando al efecto situaciones trágicas y excepcionales de la madre, y se enfurruñará cuando uno le señale la imposibilidad de que los muchos millones de abortos que se cometen en el mundo anualmente se deban a situaciones excepcionales y trágicas. Llegará a decir entonces que es dudoso que el feto sea un ser humano (Javier Sádaba). Respecto de la clonación, encontrará algunos argumentos en su defensa. Será favorable a la manipulación de embriones humanos con fines terapéuticos. Y también defenderá la eutanasia en determinados casos (haciendo caso omiso de que tal práctica ha de extenderse igual que el aborto, y que los "determinados casos" se convierten en realidad en "todos los casos", salvo excepciones para salvar la cara). Es decir, en cuestiones morales el derrotista se manifestará como un discípulo de Javier Sádaba, aún si no lo conoce.

En cuestiones culturales y artísticas, su criterio consistirá en repetir lo que le digan los medios de comunicación, pues carece de juicio propio, siendo como es un hombre derrotado espiritualmente. Es decir, admitirá toda la basura, toda la obscenidad, que le sirvan, siempre que lleve el marchamo de lo moderno, avanzado y rebelde, por muy adocenadas y sin significación auténtica que se hayan vuelto estas expresiones.

En el aspecto social, será un decidido feminista y abominará del "machismo". Encontrará machismo hasta en las conductas más normales. En realidad, cuando un hombre hable de machismo con cierta frecuencia, es muy probable que se trate desgraciadamente de un derrotista. Lo que se confirmará por descontado si mira con displicencia el matrimonio tradicional, ve con afectada simpatía a los homosexuales, y trata de los múltiples divorcios y uniones y desuniones sentimentales (para emplear el término al uso), así como de la promiscuidad sexual de los adolescentes y jóvenes, con la placentera indiferencia del que piensa que la sociedad marcha buenamente por el camino de la modernidad.

En materia religiosa, condenará sin dudar los tiempos preconciliares, será un admirador sin reservas de Juan XXIII, muy crítico con Pio XII por su presunta connivencia con los nazis y con Pablo VI por haber ejercido una labor de freno en la marcha del Concilio Vaticano II, muy favorable a la tesis de que todas las religiones son buenas, entusiasta de un cristianismo pacifista y adogmático que aspira a una difusa fraternidad universal (es decir, el cristianismo que hoy en día predomina profusamente en los mensajes clericales), partidario del matrimonio de los sacerdotes, benevolente con un hipotético sacerdocio femenino, etcétera. En este aspecto religioso el prototipo es Enrique Miret Magdalena.

No todos los derrotistas exhiben con idéntica rotundidad todos y cada uno de los estereotipos mentados, pues nada es perfecto en esta tierra y, por tanto, el derrotista perfecto tampoco existe; aunque bien es cierto que hay bastantes que se acercan mucho a esta inasible perfección. Lo que sí resulta casi seguro es que si alguien muestra alguno de los tics señalados, los demás estarán en situación de salir a relucir, a poco que se tercie, pues todos ellos forman una ristra bien unida por un eje constituído por la debilidad moral.

Al hombre normal le cabe el deber de mantenerse firme en sus convicciones y no dejarse contaminar por estas personas y estos medios de comunicación tan flojos y desmolarizados. Hay que percibir su abyección y debilidad, disimuladas con alborotos de artificiosas rebeldías, inventadas reivindicaciones, mixtificaciones históricas, reformas religiosas a la baja y falsos mensajes de paz y amor.

Como en este mundo tampoco hay nada eterno, también el progresismo derrotista irá desvaneciéndose -comienza ya a cuartearse- y lo apropiado ha de ser procurar, cada cual dentro de sus posibilidades, acelerar este proceso resolutorio.
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Ignacio San Miguel.

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Septième Journée de réinformation de Polémia


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L’enjeu : Dénoncer sans complexe la dictature culturelle de la gauche et de l’artistiquement correct. Refuser la censure et cesser de se laisser intimider par les faux procès en “diabolisation” et “ringardisation”. Montrer que face aux bobards culturels du (non)art contemporain, il y a un art caché, un retour des traditions vivantes et que la génération 2013 est en train de reprendre l’initiative.
Le temps de l’offensive est venu pour sortir de la crise culturelle par un réenracinement identitaire.

Programme à venir.

La bataille culturelle

Entretien avec Jean-Yves Le Gallou

Samedi 18 octobre aura lieu la 7ème journée de la réinformation organisée par la Fondation Polémia. Thème de cette journée : la bataille culturelle. Nous avons interrogé Jean-Yves Le Gallou, le président de la fondation et acteur essentiel de la réinformation, sur ce thème et le programme de la journée de réinformation.

Propos recueillis par Pierre Saint-Servant


Jean-Yves Le Gallou, vous organisez samedi 18 octobre la 7ème journée de la réinformation de Polémia, pouvez-vous nous rappeler les thèmes traités lors des éditions précédentes ? Nous avons dans un premier temps lancé et approfondi le concept de réinformation. Puis nous avons travaillé sur le thème de la novlangue et à la suite de ces travaux nous avons publié deux Dictionnaires de novlangue. Nous avons ensuite souligné le rôle des blogs dans la guerre médiatique et contribué au développement de la reinfosphère. L’an dernier nous avons étudié en profondeur la désinformation publicitaire. Une réflexion qui va faire l’objet de la publication d’un livre en partenariat avec l’éditeur Via Romana.

 


Vous avez choisi cette année de concentrer votre attention sur la bataille culturelle, pourquoi ?


C’est simple , nous vivons dans une dictature culturelle : de la gauche, du politiquement et de l’artistiquement correct . Cette dictature s’impose par la censure et l’intimidation : les dissidents rasent trop souvent les murs par crainte d’être diabolisés, voire, pire, ringardisés . Dans cette affaire de trop nombreux élus, distributeurs de la manne publique, font preuve d’une rare lâcheté . Quant aux soi-disant mécènes du grand capital – Pinault, Arnaud, Bergé –, sous couvert de générosité, ils font de l’optimisation fiscale , de la com’ et de la spéculation financière! L’art n’est qu’un prétexte au profit pour les uns, à l’idéologie déracinante pour les autres. C’est l’alliance du trotskysme culturel et des salles de marché !


Il y a donc un double travail à faire : décrypter le nouvel art officiel et cesser de se laisser intimider par le conformisme dominant. Car ce qu’on appelle Art contemporain n’est rien d’autre qu’un centenaire indigne né sur les ruines de la guerre de 1914. En 1917, Duchamp nous faisait le coup de l’urinoir présenté comme une œuvre d’art ; cent ans plus tard il faudrait s’ébaubir devant un crucifix planté dans de l’urine, le Piss Christ de Serrano. Bref, l’imagination en panne et les mêmes fausses provocs à répétition, jusqu’à plus soif si j’ose dire ! C’est le règne des faiseurs et des faisans, des escrocs soutenus par les bobos et les gogos.

Le champ culturel a pendant des décennies été négligé par le camp national. Ceux qui avaient retenu les leçons de Gramsci étaient peu nombreux, et ceux qui les appliquaient étaient encore plus rares. Des progrès ont-ils été réalisés depuis ?

Oui, il y a une vraie prise de conscience des foutaises de « l’art conceptuel » grâce notamment aux remarquables essais d’Aude de Kerros. Et il est clair que crise culturelle et crises identitaires sont liés. Les défenseurs de l’identité ne peuvent pas faire l’économie de la bataille culturelle. Ils doivent donc affronter les pouvoirs financiers (pseudo mécènes/vrais spéculateurs) et les pouvoirs politico -administratifs (les “inspecteurs de la création” [sic]) qui gouvernent. Ainsi que leurs chiens de garde dans les médias. Ce qu’il faut, c’est de la fermeté d’âme pour ne pas succomber au terrorisme intellectuel. Mais il ne faut pas se contenter d’un discours critique. Il vaut aussi révéler l’art caché et mettre en valeur les traditions qui renaissent.

Pouvez-vous nous dévoiler une partie du programme de la journée du 18 octobre ?

Le matin Michel Geoffroy traitera en profondeur de “Crise culturelle et crise identitaire”. Puis nous donnerons la parole aux artistes : le graveur et essayiste Aude de Kerros, le dessinateur Miège, l’auteur et metteur en scène Gérard Savoisien. La génération 2013 aura aussi la parole : les Antigones, les Gavroches, les organisateurs de marches identitaires… bref, tous ceux qui ont repris le chemin de la rue et de la liberté de l’esprit. Le temps de l’offensive est venu !
Jean-Yves Le Gallou, merci.


http://fr.novopress.info/

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Alexandre del Valle: Le complexe occidental

 

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Alexandre del Valle: Le complexe occidental

Ex: http://ungraindesable.hautetfort.com

Emprunté ce livre à la bibliothèque ; j'ai été étonné de le voir dans celle-ci d'ailleurs. Le sujet m’intéresse mais il s'adresse à un convaincu ; je n'ai pas ce complexe occidental. L'intérêt de ce livre est d'y trouver des citations pertinentes, j'en avais déjà relevé que j'ai mentionné sur mon Facebook comme cette citation de Jean-François Revel de son livre " Fin du siècle des ombres"qui dès le printemps 1992 se demandait souvent quelle idéologie aller remplacer le socialisme :

"elle est déjà là sous nos yeux c'est l'antiracisme" répondait-il. " l'antiracisme dont je parle n'a pas pour but réel de servir de lutte contre le racisme, pas plus que le socialisme n'avait pour du trait de lutter contre la pauvreté et l'inégalité[...] il se propose nom de servir ce qu'il prétend délivrer, mais d'asservir ceux qu'il vise à enrôler [...] Agissant par la terreur et non par la raison ,cette anti-racisme fabrique plus de racistes qu'il n'en guérit. Telle les autres idéologies, celle-ci est à la fois confuse et péremptoire dans la théorie, terroriste et contradictoire dans la pratique.L'antiracisme idéologique, qu' il faut soigneusement distinguer de l'antiracisme effectif et sincère, attise les divisions entre humains au nom de leur fraternité proclamée."

C'est un des thèmes de son livre ; inutile d'en rajouter...les journalistes, le pouvoir vont tellement loin dans l'antiracisme que plus personne n'adhère à leurs arguments qui se retournent contre eux. Ce pouvoir médiatique et culturelle a du mépris pour notre passé. Il faut renier nos racines spirituelles , religieuses, culturelles.

Cette citation de Paul Ricoeur me semble aussi pertinente de « Civilisation universelle et cultures nationales » « Qu'arrive-t-il à mes valeurs quand je comprends celle des autres peuples ? La compréhension et une aventure redoutable où tous les héritages culturels risquent de sombrer dans un syncrétisme vague [...] Seule une culture vivante à la fois fidèle à ses origines et en état de créativité sur le plan de la littérature, de la philosophie, de la spiritualité est capable de supporter la rencontre des autres cultures,non seulement de la supporter mais donner un sens à cette rencontre . »

Cette Tabula rasa, cette haine de soi entraîne une véritable anxiété collective, le géopolitologue Dominique Moisi a défini l'Europe comme le « continent de la peur » ; ainsi d'après le Rapport mondial des Nations unies sur le bonheur, la France en fait Alexandre Del Valle a écrit « un pays assez proche de la France comme l'Italie » serait derrière des pays menacées par des fléaux et problèmes plus graves, comme Israël, le Panama ou même le Mexique.

L'Occident s'accuse de tous les crimes du passé alors que d'autres cultures ont commis autant sinon plus de crimes, même Jacques Derrida avait critiqué cette repentance.

On occulte l'esclavagisme islamique qui sévit toujours. L'esclavagisme européen fut bien moins mortel que l'esclavage arabo-musulman. Albert Londres, un modèle du journalisme,en1925 a raconté le trafic régulier d'esclaves en Arabie dans « Pécheurs de perles » .

Actuellement au Qatar, l'esclavage continue sur les chantiers de la coupe du monde de football. Voir à ce sujet ce reportage http://www.france24.com/fr/20140328-reporters-filieres-esclavage-moderne-qatar-nepal-football-mondial-2022/

La Confédération syndicale internationale estime que si les conditions de vie et de travail ne changent pas, plus de 4 000 ouvriers pourraient mourir d’ici la Coupe du monde de 2022.

Les origines du mythe de la « dette occidentale » vis-a-vis de «  la science arabe » seraient d'origine nazie , notamment Sigrid Hunke. C'est assez étonnant qu'Alexandre Del Valle utilise lui aussi l'argument de nazisme pour détruire son adversaire.

« On résiste à l'invasion des armées ; on ne résiste pas à l'invasion des idées. » Victor Hugo, Histoire d'un crime.

Hélas ce politiquement correct empêche de nommer les problèmes. De plus en plus de sujets ne peuvent être abordés sous peine de subir un lynchage médiatique et judiciaire. Dans ce cas la justice est très vigilante.

Déjà Sun Tzu au V siècle avant JC avait compris comment vaincre l'ennemi sans le combattre militairement. Ainsi dans «  l'art de la guerre »« Discréditer tout ce qui est bien dans le pays de l'adversaire ridiculiser les traditions de vos adversaires [...] répandre la discorde et la querelle entre les citoyens du pays hostile [...] exciter jeunes contre vieux ; affaiblir la volonté des guerriers de l'ennemi par des chansons et de la musique sensuelle . »

L'estime de soi est pourtant fondamental chez un individu et pourrait s'appliquer à chaque peuple.

 Dans The human element, le psychologue Shutz « explique que l'estime et la confiance en soi et entre les individus conditionne la santé mentale des groupes humains comme des individus et que les relations que nous avons avec les autres dépend de beaucoup de la façon dont se perçoit soi-même. récit les groupes humains sont peu d'estime de soi souvent tendance non seulement à accentuer la faiblesse Yami minimiser le rejette tout développement ainsi une image déformée de Metz mais ils sont par la correspond à sable de la façon dont ils peuvent être perçu négativement [ ...] Par ailleurs une bonne estime de soi donne envie de développer son propre potentiel, encourage la prise de risque, la confiance en l'avenir et donne aussi envie aux autres de communiquer et d'avoir avoir une bonne image de soi. Ce constat du rôle de l'auto-estime dans le rapport à l'Autre est parfaitement transposable aux nations. » Quand vous ne cédez pas à la déculpabilisation, l'interlocuteur vous respecte plus.

Bien aimé cette citation de Winston Churchill :  « Le politicien pense à la prochaine élection, l'homme d'état à la prochaine génération. »


« Pour l'européen en particulier, le problème n'est pas de participer à une sorte de croyance vague qui pourrait être acceptée par le monde sa tâche  c'est Heidegger qui le dit: « il nous faut nous dépayser dans nos propres origines » ,c'est-à-dire qu'il nous faut revenir à notre origine grecque, à notre origine hébraïque ,à notre origine chrétienne pour être un interlocuteur valable dans le grand débat des cultures ; pour avoir en face de soi un autre que ce soit ,il faut avoir un soi. Rien  par conséquent n'est  plus éloignée de la solution de notre problème que je ne sais quel syncrétisme vague et inconsistant[...]Aux syncrétismes il faut opposer la communication » Paul Ricoeur « Civilisation universelle et cultures nationales »

La conclusion pourrait se résumer ainsi : la haine de soi est la source de nos problèmes, l'amour de soi sera la solution.

Le complexe occidental, Petit traité de déculpabilisation, Alexandre del Valle

 

mardi, 23 septembre 2014

Naoko Inose’s Persona: A Biography of Yukio Mishima

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Naoko Inose’s Persona: A Biography of Yukio Mishima

By Riki Reipersona

Ex: http://www.counter-currents.com

Naoko Inose
Persona: A Biography of Yukio Mishima [2]
Berkeley: Stone Bridge Press, 2013

Editor’s Note:

This is a review of the Japanese edition of Persona, which is available now in English translation. I have read the translation, which appears to be much longer (864 pages) than the Japanese original. It is a treasure trove of information on Mishima.  As an aside, the book’s unselfconscious frankness about sex and meticulous cataloging of genealogy and rank give one a sense of the consciousness of pre-Christian European society. 

The Japanese version of Persona was originally published in November 1995 by Bungei Shunshu (literally meaning “the Literary Spring and Autumn”), an established and prestigious publishing house in Japan. The author, Mr. Naoki Inose, is a maverick and contentious figure who served as the vice governor of Tokyo municipality for a long time while also being a highly prolific and popular writer, having penned no less than 30 books so far, mostly on political, historical, and cultural themes. He was lately in hot water, being forced to step down from his official post due to alleged involvement in a murky financial scandal. His political and administrative stance, by post-war Japanese standards, is mainstream conservatism (center-Right).

The main body of the book has about 390 pages, including a prologue, four chapters, and an epilogue. There is also a brief postscript and an extensive bibliography which together occupy another nine pages. Considering the length of the book, it is surprising that there are only four chapters. The 17-page Prologue is a novel-like start, the main character of which is a former schoolmate of Yukio Mishima, and whose father also happened to be an old acquaintance and old schoolmate of Mishima’s father Azusa Hiraoka (Hiraoka is the real family name of Mishima), both pursuing the careers of elite imperial government officials, but with quite different fates. The author’s intention in starting the book in this way was to highlight Mishima’s family background so as to shed light on the factors, both familial and historical, that shaped and molded the early development of Mishima’s quite unorthodox and eccentric personality.

Indeed, the author goes far further than most would expect, expatiating on the overall political and social picture of Japan in the late Meiji and early Taisho periods at the very beginning of the 20th century, which, in the author’s presumed reckoning, might better disclose and clarify the political, socio-cultural, and family backdrops of Mishima’s childhood, which was characterized by a mixture of docile and rebellious elements. The first chapter, called “The Mystery of the Assassination of Takashi Hara,” lasts almost 80 pages. Here the author talks about the historical background of the time in which Mishima’s grandfather Sadataro Hiraoka saw his career blossom then wither due to larger and uncontrollable political struggles.

Sadataro was a capable functionary favored and appointed by then the Internal Minister and later the Prime Minister of Japan Takashi Hara, nicknamed the “Commoner Prime Minister,” to be the governor of Karabuto (the Southern half of the Sakhalin Island, ceded to Japan by treaty after the Russo-Japanese War of 1905 and forcibly annexed by Soviet Union at the end of WWII). However, due to some suspicious financial dealing and mishaps which were seized by political foes to attack him, and political sectarian conflicts during the Hara administration and after his assassination, Sadataro was relieved of his governorship, and from then on, Mishima’s family’s fortune started to take an abrupt and sharp downturn.

The second chapter, “The Insulated Childhood,” shifts attention from the rise and fall of the Hiraokas to Mishima himself. Mr. Inose spends 90 pages on Mishima’s complex and seeming contradictory childhood, using narration interspersed by flashbacks, and talks about the family life of the Hiraokas, the inter-relationship of family members, religion, Mishima’s grandparents and parents, especially his fastidious and arbitrary grandmother and his bemused father, against the background of decline of the family’s fortunes as a result of political failures of his grandfather. The author devotes large passages to explaining such matters as Mishima’s poor physical health, his tender, timid, and self-isolating personality as a child molded by the uncannily tense family ambience, and his father’s desperate last-ditch effort that brought about his narrow escape from the military draft in his late teen years near the end of the Second World War.

In this chapter, the author also starts to introduce Mishima’s passion for literature, which developed quite early, and his first attempts at writing, as well as his friendship and literary exchanges with several likeminded youths who gave him encouragement and inspiration. One point meriting emphasis is the influence of Zenmei Hasuda, a young imperial army officer, a steadfast traditionalist and nationalist, and a talented writer who killed a senior officer for cursing the Emperor and then committed suicide near the end of the war.

In the third chapter, that lasts almost 100 pages, the author continues to elaborate on the young Mishima’s literary and private life, culminating in his crowning literary achievement, the novel Kinkakuji translated as The Temple of the Golden Pavilion, which the author rightfully perceives as a landmark of the first phase of Mishima’s literary life, which is characterized by richly colored, minutely detailed, and often unsettling depictions of the inner lives of men among the ruins of post-war Japan — a formerly proud nation wallowing in nihilism.

It is noteworthy that Mishima’s works at this stage are rather different from the second stage of his literary activities, in which his works display a clearly nationalist and Rightist perspective. While Mishima’s exquisite writing reached its peak (or near peak) quite early in his life, his understanding of and awakening to the Japanese identity and nationalism centered on the monarchist tradition underwent a gradual process of maturation and was still immature and inchoate at his first literary stage, i.e. the time around his writing of Kinkakuji and other non-nationalist works, in contrast to his second literary phase of more virile, robust, and nationalistic works from Sun and Steel to The Sea of Fertility. In addition, Mishima’s dandyesque personal life of drinking, socializing, and mingling with fashion-conscious rich girls as described in this chapter was also indicative of his less than mature literature and personality at his stage of his life.

yukio-mishimaXXXXWW.jpgChapter four, being the longest of the four chapters at about 110 pages, stands out as a relatively independent account of Mishima’s later years, dealing with both literature and political/ideological developments, leading to his failed coup, featuring his impassioned exhortation to the military servicemen and his ritual suicide by seppuku. This part covers the Mishima most familiar and interesting to Western readers. The chapter covers his body-building practices, his continued literary endeavors, consummated by the masterpiece The Sea of Fertility,his nominations for the Nobel Prize for Literature, and his increasingly active socio-political undertakings, including organizing his private militia troop, the Tatenokai (Shield Society), his serious and strenuous military training in Jieitai (Self-Defense Force), the post-war Japanese military — with the rather naïve aim of safeguarding the Emperor in concerted effort with the military in case of domestic unrest or even sedition at the hands of the leftist or communist radicals — and the events of this final day, November 25, 1970.

Although Persona has an overly long and detailed discussion of Mishima’s family history, the book still flows and proves an engaging read on the whole. The last chapter, though a bit overshadowed by the three preceding chapters, is definitely the most pertinent and fascinating of the whole, filled with interesting facts with insightful and trenchant observations.

Mishima’s veneration of the Emperor (Tenno) and ultimately the Imperial bloodline (Kotoh) of Japan, his candid criticism of Emperor Hirohito, and his final urge toward the coup and the subsequent suicide were already implied in his Kinkakuji, albeit symbolically as the impregnable top floor of the Kinkakuji pavilion itself. These themes became explicit in Voice of the Spirits of Martyrs published in 1966, which especially demonstrates Mishima’s mixed feelings if not overtly bitter resentment of Hirohito for his ignoble role in the failed Ni-Ni-Roku (Feb. 26) Coup of 1936[1] and his abject “I-am-a-human-not-a-god” announcement in 1945.[2] In the book, Mishima speaks through the mouth of a 23-year-old blind man, giving voice to the spirits of the Ni-Ni-Roku rebels and the Kamikaze pilots, i.e., the spirits of martyrs, speaking of the post-war economic boom coupled with the moral decay of Japanese society:

Under the benevolent imperial reign, the society brims with peace and stability. People smile albeit not without conflicts of interest and confusion of friends and foes. Foreign money drives and goads people, and pseudo-humanism becomes a necessity for making a living. The world is shrouded in hypocrisy while physical force and manual labor are despised. Youthful generations feel suffocated by torpor, sloth, drugs, and meaningless fights, yet they all move along the prearranged path of mundanity like meek sheep. People think about making money, even small amounts, for which they degrade their own value. Private cars multiply, whose stupid high speed renders people soulless. Tall buildings mushroom while the righteous cause and moral principles collapse, and the glittering glass windows of those buildings are just like fluorescent lights of implacable desires. Eagles flying high in the sky and break their wings, and the immortal glories are sneered at and derided by termites. In such a time, the Emperor has become a human.[3]

According to Mishima, the daily routines under the rapid economic growth of 1960s is but an ugly and hollow sign of happiness, all attributable to the fact that the Emperor Hirohito has proclaimed himself no longer a divine figure, a sacrosanct “Arahitogami”[4] but a mere human being devoid of sanctity. Mishima expressed this view via the collective voice of the spirits of the martyrs, that the Emperor has assumed a duality of image, one being the last sacred embodiment of the national myth, and the other being one kind smiling grandfather presiding over the economic rationalism of the current age, and it is the latter, the protector of the daily routines of the post-war Japan, that Mishima found intolerable, as the voice of the martyr spirits makes quite clear:

The reign of His Majesty has been dyed in two different colors. The period of the bloody red color ends with the last day of the war, and the period of the ash grey color begins from that day. The period of the authentic red color soaked with blood starts with the day when the utmost sincerity of the brotherly spirits was thrown away, and the period of that pallid grey color starts from the day of the ‘I-am-a-human’ announcement of His Majesty. The immortality of our deaths is thus desecrated.[5]

The “brotherly spirits” here refer to the soldiers of the failed 2.26 coup of 1936, failed by the Emperor Hirohito, by his headstrong refusal to understand and sympathize with their righteous patriotism and pure sincerity. Mishima also believed that the “I-am-a-Human” announcement of Hirohito in the wake of WWII rendered the heroic sacrifices of the lives of the Kamikaze Tokkottai (Special Attack Units) utterly futile and pointless.

According to the author, Mishima’s mother Shizue revealed a little secret about the writing of Voices of the Spirits of Martyrs on the occasion of the commemoration of the seventh anniversary of Mishima’s death, namely, the work was actually written one night. She recollected that Mishima handed the manuscript to her as he had always done and uttered “I wrote this in one stroke last night, and it’s now completed.” She read through it quickly, felt her “blood curdled,” and asked Mishima how he wrote this piece. Mishima answered: “I felt my hand moving naturally and the pen sliding on the paper freely. I simply couldn’t help it even if I wanted to stop my hand. Low voices as if murmuring could be heard across my room in the midnight. The voices seemed to be from a group of men. When I held my breath to listen carefully, I found they were the voices of the dead soldiers who had participated in the 2.26 Incident.” Shizue continued to remark that “I had known the saying about haunting spirits before but didn’t paid attention until that moment when I came to realize that Kimitake (Mishima’s real first name) was perhaps haunted by something, and I felt chills down my spine.”[6]

In the summer of the same year Voices of the Spirits of Martyrs was published, Mishima went to Kumamoto Prefecture on Kyushu Island, South Japan, and this trip would prove to have a decisively catalyzing effect on the consolidation of the nationalist and traditionalist ideology that guided his later literary and political actions, provided the urge for the writing of his final work The Sea of Fertility, and eventually paved the way for his suicide. The pivot of Mishima’s interest was the local Samurai warrior group Shinpuren (The League of Divine Wind) which was violently opposed to the various policies of westernizing reform enacted by the Meiji regime in the 1870s.

The original driving force of the Meiji Restoration was the idea of “Revering the Emperor and Repelling the Foreign Barbarians” (Sonnojoi), which stipulated that legitimacy came not from the Shogun but from the Emperor and that Western forces, epitomized by the dreaded “Black Ships,” must be decisively expelled.[7] Yet after abolishing the rule of the Tokugawa Shogunate by uniting around the rallying call of “Sonnojoi,” the newly-established Meiji regime immediately and drastically changed its course and started to purse a policy of reform: opening Japan to the outside world, imitating Western ways, and curbing or eliminating the traditional customs of Japanese society deemed by the new regime as un-Western and uncivilized. New laws were promulgated by the Meiji government: the former Shizoku (Samurai aristocrats) were prohibited from carrying swords in public places, a sacred and unalienable right in their eyes, marking their distinguished status from the masses. They were also forced to change their hairstyles (cutting off the buns at the back of their heads). These were the direct causes to the Insurrection of Shinpuren in 1876 (the ninth year of the Meiji period).

The members of Shinpuren were so thoroughly alienated and infuriated by the Meiji government that they went to comical lengths to reject modernity. For example, when banknotes replaced traditional metal coins, they refused to touch them with their hands, picking them up with chopsticks instead. They made long detours to avoid walking under electrical wires. If no detour was possible, they would cover their heads with a white paper fan and pass hurriedly under the wires. They cast salt on the ground after meeting anyone dressed in western garb. When they decided to revolt against the Meiji government, they insisted on using only traditional bladed weapons like the sword (Katana), spear (Yari), and cane knife (Naginata), instead of the “dirty weapons of the western barbarians.”

This group, consisting of about 170 men, launched a night-time attack on the Kumamoto garrison. The garrison troops were caught off guard and initially panicked. But they regrouped and started to fire volleys of bullets into the armor-wearing, sword-wielding Shinpuren warriors storming at them. The samurai fell one after another, and altogether 123 warriors died in the battle or committed seppuku after sustaining serious wounds, including a dozen 16- or 17-year-old teenagers.

It was indeed a sad and heart-wrenching story. Why were they willing to die to protect their right to carry samurai swords? It is hard to comprehend it by the commonsense of our de-spiritualized modern age. The rebellion was mocked by newspapers in Tokyo as an anachronism even at the time, let alone in post-War Japan. Nevertheless, the Shinpuren samurai believed they were serving the cause of righteousness and justice, and it was their spotless sincerity and combination of faith and action that deeply impressed Mishima. The following passage his comment on Shinpuren in a dialogue with Fusao Hayashi[8]:

Talk about the thoroughness of thinking, when thinking expresses itself in an action, there are bound to be impurities entering it, tactics entering it, and human betrayals entering it. This is the case with the concept of ideology in which ends always seem to justify means. Yet the Shinpuren was an exception to the mode of ends justifying means, for which ends equal means and means equal ends, both following the will of gods, thus being exempt from the contradiction and deviation of means and ends in all political movements. This is equivalent to the relation between content and style in arts. I believe there also lies the most essential, and in a sense the most fanatical sheer experimentation of the Japanese spirit (Yamatodamashii).[9]

As hinted previously, the trip to Kumamoto and the examination of the historical record of Shinpuren gave Mishima a model and meaning for his future suicide. In fact, three years before his suicide he published a piece in the Yomiuri Shinbun, in which he stated rather wistfully the following words: “I think forty-two is an age that is barely in time for being a hero. I went to Kumamoto recently to investigate the Shinpuren and was moved by many facts pertaining to it. Among those I discovered, one that struck me particularly was that one of the leaders of theirs named Harukata Kaya died a heroic death at the same age as I am now. It seems I am now at the ceiling age of being a hero.”[10] From such clues, which are actually numerous, the author argues that Mishima started at about forty to reflection on his own death and probably settled on terminating his own life upon the completion of his four-volume lifework The Sea of Fertility.

The heavy influence of Shinpuren is manifest in the second volume of The Sea of Fertility, namely Runaway Horses, in which the protagonist Isao Iinuma, a Right-wing youth, holds a pamphlet titled The Historical Story of Shinpuren and was depicted as possessing an burning aspiration of “raising a Shinpuren of the Showa age.” And the full content of the aforementioned book was inserted into Runaway Horses in the form of a minor drama within a major drama. The historical background of the novel was set in early 1930s. The 19-year-old Isao attempts to assassinate a man called Kurahara, known as the king fixer of backdoor financial dealing, who was in Mishima’s eyes the representation of Japanese bureaucrats who considered the “stability of currency” as the ultimate happiness of the people and preached a cool-headedly mechanical if not callous way of crafting economic policies. Kurahara was quoted saying, “Economics is not a philanthropy; you’ve got to treat 10% of the population as expendable, whereby the rest 90% will be saved, or the entire 100% will die” — the self-justifying words of a typical ultra-realist and even a nihilist — a stark contrast to the pre-War ideal of the Emperor as an absolute patriarch, a profoundly benevolent feudal ruler who guarded the identity, history, and destiny of the Japanese people — a metaphysical figure that Mishima embraced, held dear, and vowed to defend and revive regardless of cost.

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In sum, Mishima’s spiritual and historical encounter with Shinpuren and his military training can be viewed as elements in the design of his own death, as steps ascending to the grand stage. Shortly after concluding his military training, Mishima wrote a short book, A Guide to Hagakure, on Jocho Yamamoto’ famous summation of Bushido doctrine, Hagakure. Mishima’s Guide also illuminates his final action:

One needs to learn the value of the martial arts to be pure and noble. If one wants to both live and die with a sense of beauty, one must first strive to fulfill necessary conditions. If one prepares longer, one will decide and act swifter. And though one can choose to perform a decisive action oneself, one cannot always choose the timing of such an action. The timing is made by external factors, is beyond a person’s powers, and falls upon him like a sudden assault. And to live is to prepare for such a fateful moment of being chosen by destiny, isn’t it?! Hagakure means to place stress on a prior awareness and a regulation of the actions for such preparations and for such moments that fate chooses you.[11]

It is exactly in such a fashion that Mishima prepared for and embraced his self-conceived and fate-ordained final moment, to serve a noble, beautiful, and righteous cause.

Notes

1. Emperor Hirohito was angry at the assassinations of his trusted imperial ministers at the hands of the rebel soldiers. He vehemently refused to lend an ear to the sincere patriotic views of the rebels, refused to side with them, and immediately ordered the suppression of the coup and had the leaders tried and executed quickly.

2. Emperor Hirohito made this announcement partly due to the pressure of the US occupation forces, i.e. the GHQ, and partly willingly, as a cooperative gesture if not an overtly eager attempt to ingratiate himself with the conqueror.

3. Naoki Inose, Persona: A Biography of Yukio Mishima (Tokyo: Bungei Shunshu Press, 1995), p. 323.

4. Meaning literally “a god appearing in human form,” a highly reverential reference to the Japanese Emperor until the end of WWII.

5. Persona, pp. 323, 324.

6. Persona, p. 324.

7. American naval fleets commanded by Commodore Matthew Perry to force Japan to open itself to the world, which first arrived in 1853 and once again in 1854.

8. A famous and highly accomplished literary figure of contemporary Japan who is known for being flamboyant and highly contentious writer and literary critic. As a young man, he was a Leftist, he turned toward the Right-wing nationalism in the 1930s and remained a staunch and steadfast nationalist during the war and throughout the post-war years until his death.

9. Persona, pp. 327, 328.

10. Persona, p. 333.

11. Persona, p. 341.


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Brigneau: qui suis-je?

" Sous de multiples noms, François Brigneau a été journaliste, travaillant aussi bien pour la presse à grand tirage que pour des feuilles confidentielles voire clandestines. En 1965, rédacteur en chef d’un jeune mais vigoureux hebdomadaire, un sondage IFOP le désigna comme le deuxième journaliste le plus connu de France.

En 2012, à sa mort, le quotidien Le Monde, qui mettait un point d’honneur à ne pas le citer, se trouva toutefois obligé de lui consacrer une nécrologie. Il laisse une œuvre publiée abondante et variée : chroniques en langue parlée, romans policiers (il reçut en 1954 le Grand prix de littérature policière pour La beauté qui meurt), reportages à travers le monde, évocations de lieux, livres historiques, souvenirs de la vie journalistique et politique, etc.

Il a été apprécié par des hommes aussi différents que Frédéric Dard et Jean Madiran, Céline et Hubert Beuve-Méry, Robert Brasillach et Jean Gabin, Arletty et Marcel Pagnol, sans oublier Pierre Lazareff ou Alphonse Boudard. Pourquoi alors, pour reprendre un mot d’Alexandre Vialatte, fait-il aujourd’hui partie des auteurs «notoirement méconnus»? Tout simplement parce qu’au long de sa vie, fils d’un instituteur syndicaliste révolutionnaire mais s’étant toujours défini comme un Français de souche bretonne, François Brigneau, dont la plume valait une épée, a obstinément et fidèlement choisi « le mauvais camp», celui de «la France française», selon sa propre expression.


Ce « Qui suis-je?» Brigneau constitue la première biographie de ce journaliste de combat. Il s’appuie sur de nombreux entretiens avec lui et sur des archives familiales. “

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Comment éviter les naufrages de migrants en Méditerranée

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Comment éviter les naufrages de migrants en Méditerranée, selon le New-York Times

Les leçons du New York Times aux Européens
 
par Jean Paul Baquiast
 

Dans un op-ed, (opinion editorial) en date du 18 septembre, Intitulé «  Murder in the Mediterranean. Refugees Fleeing to Europe Face Death From Smugglers » le New York Times relate le fait qu'un bateau chargé de 600 immigrants clandestins avait été délibérément coulé par des passeurs voulant se débarrasser de passagers devenus encombrants. Le fait avait d'ailleurs été signalé par toute la presse européenne, qui s'en était indigné – sur le papier – sans rien proposer de bien concluant pour éviter le retour de tels phénomènes.

Ce n'est pas le cas du NYT. Il n'hésite pas à reprocher à l'Europe son indifférence. Il conseille aussi à l'Europe un certain nombre de mesures permettant de sécuriser l'immigration clandestine. «
 The international community, especially Europe, must take collective action before more refugees die. Police and legal authorities must seek out and punish smugglers who kill or torture migrants. ».

Ceci d'autant plus que, selon l'article, le nombre des immigrants est passé de 60.000 en 2013 à 130,000 en 2014, chiffres fournis par l'International Organization for Migration . Le mouvement ne fera que s'amplifier. Des centaines de milliers de Syriens, Palestiniens, Soudanais et Érythréens sont en instance de passage, notamment vers l'Italie.

Après avoir constaté que les mesures actuelles, Mare Nostrum en Italie, Frontex au niveau de l'Union européenne, seront insuffisantes pour empêcher l'afflux de ces populations, le NYT déclare que « The only way to stop desperate people from risking their lives with unscrupulous traffickers is to give more of them a legal path to safety in Europe ». « La seule façon de protéger les immigrants de trafiquants sans scrupules est d'organiser des voies d'accès sécurisées à l'Europe ».

Il est curieux d'entendre ce conseil de la part du journal de référence d'un pays qui militarise progressivement ses frontières avec le Mexique, et qui n'hésite pas à mobiliser la Garde Nationale et l'armée pour faire tirer sur les clandestins. La télévision française avait réalisé récemment un reportage sur une milliardaire américaine qui avait acheté un gros yacht destiné à récupérer des migrants en difficulté en Méditerranée, afin de les aider à entrer en Europe. A la question de savoir si elle irait jusqu'à les héberger chez elle en Amérique, elle n'avait pas répondu.

Ce n'est certainement pas en offrant de plus larges facilitées d'entrée sur le territoire européen que l'on diminuera le nombre des passeurs et celui de leurs exactions. Au contraire. Ceux-ci s'industrialiseront de plus en plus si l'on peut dire, en aggravant le prix à payer pour leurs services. La question de l'immigration dite de la misère, qui s'aggravera prochainement avec l'afflux de réfugiés climatiques, imposerait des actions intergouvernementales de grande ampleur. L'Amérique, en ce qui la concerne, pourrait s'attaquer sérieusement à la diminution de ses émissions de gaz à effet de serre, comme l'a fait l'Europe. En attendant, nous n'avons aucun besoin des bons conseils du NYT.

http://www.nytimes.com/2014/09/19/opinion/refugees-fleeing-to-europe-face-death-from-smugglers.html?hp&action=click&pgtype=Homepage&module=c-column-top-span-region&region=c-column-top-span-region&WT.nav=c-column-top-span-region&_r=0

Jean Paul Baquiast

Exoficial de EE.UU.: "EI Estado Islámico es un monstruo creado por nosotros"

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Ex: http://elespiadigital.com

El EI es "una creación, un monstruo, un Frankenstein creado por nosotros". Un exoficial de la Marina de EE.UU., Kenneth O’Keefe, revela en una entrevista estos y otros hechos chocantes sobre el rol de EE.UU. en el surgimiento del grupo terrorista.

El exoficial no pone en ninguna duda el hecho de que los extremistas del EI, que opera en Irak y Siria, han sido financiados por EE.UU. a través de sus representantes como Catar, Emiratos Árabes Unidos y Arabia Saudita. "Realmente, todos son solo una forma rebautizada de Al Qaeda, que por supuesto no es nada más que una creación de la CIA", dice O'Keefe.

O'Keefe relata en una entrevista a Press TV que los yihadistas no solo han recibido de EE.UU. "el mejor equipo norteamericano" como el blindaje personal, blindados de transporte de tropas y entrenamiento, sino que también han sido "permitidos a inundar a través de las fronteras" en muchos lugares del Oriente Medio. "Todo esto se ha hecho bajo el auspicio de acabar con el último 'Hitler' a ojos de Occidente, Bashar al Assad", afirma.

El experto también está de acuerdo con la opinión de algunos analistas de que EE.UU. utiliza toda esta situación con el EI como "una puerta trasera", persiguiendo su objetivo básico de eliminar el Gobierno de Al Assad. El mismo patrón se ve en Irak y Afganistán, añade el exoficial.

Y el pueblo estadounidense, según O'Keefe, no puede ver la situación verdadera por los efectos de la propaganda. "Sería absurdo pensar que el pueblo estadounidense está tan sintonizado en el entendimiento de lo que realmente está pasando como para no ser engatusado en otra guerra que no hará nada más que destruir a cualquiera que participe en ella", concluye.

La conexión saudí: ¿Por qué EE.UU. no vio venir la amenaza del Estado Islámico?

EE.UU. pasó por alto el surgimiento del EI, al hacer antaño la vista gorda ante el papel de Arabia Saudita como promotor de movimientos yihadistas como Al Qaeda, entre los que el EI es el más exitoso, opinan expertos.

El presidente estadounidense, Barack Obama, está repitiendo los errores del pasado en su lucha contra el Estado islámico (EI), opina el senador Bob Graham, copresidente de la Comisión sobre la propagación de Armas de Destrucción Masiva y Terrorismo, y expresidente de la Comisión de Inteligencia del Senado.

De hecho, según él, EE.UU. sigue sin hacer caso al papel de Arabia Saudita, que durante años apoyó al extremismo sunita, tanto a Al Qaeda como al Estado Islámico. Aunque ahora, cuando el EI controla ya territorios más extensos que Reino Unido en Siria e Irak, Arabia Saudita ya no apoya este movimiento, antes "fue una figura central para financiar al EI y otros grupos extremistas", insiste el senador, citado por el diario 'The Independent' .

Según la investigación del ataque del 11 de septiembre, muchas donaciones privadas a Al Qaeda provinieron precisamente de Arabia Saudita. Según él, EE.UU. nunca se dedicó a estudiar ni estos vínculos con los radicales sunitas, ni la posible involucración de Arabia Saudita en el acto terrorista del 11 de septiembre, a pesar de que 15 de los 19 secuestradores de aviones eran de nacionalidad saudí. En vez de ello, EE.UU. ha seguido tratando a este país como su aliado y "siguió haciendo la vista gorda ante el apoyo de Arabia Saudita a los extremistas sunitas", escribe 'The Independent'.

Esto "contribuyó a la capacidad de Arabia Saudita de continuar involucrándose en las acciones perjudiciales para EE.UU., en particular su apoyo al EI", afirmó. Pero, además, el hecho que EE.UU. trataba a Arabia Saudita como un "aliado fiable" e "ignorara" su apoyo a extremistas es la razón por qué la inteligencia estadounidense falló a la hora de identificar al EI como una "amenaza creciente", según cita al senador 'The Independent'.

La semana pasada Obama anunció la nueva estrategia de la lucha contra el EI, al que prometió atacar "allá donde esté". Uno de puntos clave de la estrategia pasa por entrenar a milicianos "moderados" tanto contra el presidente sirio Bashar al Assad, como contra el EI en territorio saudí. Teniendo en cuenta la costumbre de Arabia Saudita de no limitarse a apoyar a los sunitas, y colaborar con los más radicales, este paso podría resultar peligroso, advierte Graham.

EIIL utiliza armas propiedad del Gobierno de Estados Unidos

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El grupo terrorista EIIL (Daesh, en árabe) utiliza armas provenientes de Estados Unidos, así ha revelado la organización Conflict Armament Research en un estudio publicado este lunes.

El informe que documentó las armas incautadas en el norte de Irak por las fuerzas kurdas ‘peshmarga’ en el pasado mes de julio, indica que los terroristas del EIIL poseen “cantidades significativas” de armamento fabricado en EE.UU., incluyendo rifles de asalto M16.

Los rifles, añade el reporte, llevan marcas que dicen: Propiedad del Gobierno de Estados Unidos.

El informe, también, encontró que los cohetes antitanques utilizados por Daesh en Siria eran idénticos a los M79 transferidos por Arabia Saudí al denominado Ejército Libre de Siria (ELS).

El pasado mes de septiembre, la página Wikileaks reveló que el Gobierno de Washington, en lugar de ayudar al Ejecutivo sirio en su lucha contra el terrorismo, financia los grupos terroristas.

Asimismo, el diario estadounidense ‘The Washington Post’, en un artículo publicado el año pasado, dejó claro que la Agencia Central de Inteligencia de EE.UU. (CIA, por sus siglas en inglés) suministró armamento a los grupos armados en Siria.

Después de que el EIIL se apoderara de varias zonas en Siria e Irak, varias personalidades y documentos filtrados revelaron el rol de Washington y sus aliados en la creación de ese grupo takfirí o el apoyo que le brindan para provocar el caos en la región.

El exanalista de la Agencia de Seguridad Nacional de EE.UU. (NSA, por sus siglas en inglés), Edward Snowden, reveló recientemente que el EIIL fue creado mediante un trabajo conjunto entre los servicios de Inteligencia de Estados Unidos, el Reino Unido y el régimen de Israel.

Asimismo, la exsecretaria de Estado de EE.UU., Hillary Clinton, confesó en su libro de memorias que Washington formó al grupo Daesh para alcanzar sus objetivos en Oriente Medio.

El EIIL cuenta con miles de millones de dólares y casi 15 mil mercenarios, y lucha en dos frentes, en Siria e Irak, con la intención de crear un Estado propio entre estos dos países árabes.

Site de Stonehenge

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Site de Stonehenge

De fabuleux nouveaux secrets se dévoilent

Jean-Paul Fritz*
Ex: http://metamag.fr

Grâce à l'emploi de nouvelles technologies, un projet archéologique britannique a permis de découvrir de nombreux monuments nouveaux sur ce qui est l'un des plus importants sites mégalithiques du monde.

La légende veut que Merlin ait amené les pierres de Stonehenge d'Irlande, en une nuit. Aujourd'hui, même si on a relégué l'enchanteur dans les livres de contes, on ne sait toujours pas exactement comment les constructeurs du monument mégalithique ont pu amener plus de 80 "pierres bleues" de 3 ou 4 tonnes chacune depuis le pays de Galles, un trajet de plus de 300 kilomètres en terrain accidenté, et ce voici plus de 41 siècles. Ou comment, une centaine d'années plus tard, ils ont transporté sur une trentaine de kilomètres d'autres blocs, en grès massif, de 50 tonnes  Et ce n'est que l'un des nombreux mystères de ce site sacré, étonnant monument : lieu de culte, de sépultures, observatoire solaire...

Mais Stonehenge n'était pas juste un cercle de pierre planté au beau milieu de la campagne, et l'on commence à peine à s'en apercevoir. L'an dernier déjà, une équipe d'archéologues a découvert des ossements prouvant que cette zone était un terrain de chasse et un lieu de vie pour les hommes préhistoriques depuis au moins 9.000 ans.

Au début de ce mois, on apprenait que grâce au hasard d'un tuyau d'arrosage trop court en période de sécheresse, les empreintes dans l'herbe de pierres aujourd'hui déplacées ont été révélées, et ont montré que le monument formait bien, à l'origine, un cercle complet.

Une maison-tumulus massive

Mais la découverte la plus importante provient d'une cartographie numérique détaillée de Stonehenge et de ses environs, dans le cadre du Stonehenge Hidden Landscapes Project (projet des paysages cachés de Stonehenge), mené conjointement par l'université de Birmingham et l'Institut Ludwig Goltzmann pour la prospection et l'archéologie virtuelle. Cette cartographie unique, réalisée notamment à partir de radars à pénétration de sol et de magnétomètres, a permis de mettre au jour des monuments jusqu'ici inconnus, et de mieux comprendre les restes de certains autres découverts précédemment.
 
Ce travail a révélé rien moins que 17 nouveaux monuments de l'époque à laquelle Stonehenge a été achevé. Des douzaines de sépultures ont également été placées sur la carte, ainsi que de très grandes fosses, parfois de 4 mètres de profondeur, dont certaines correspondraient à des alignements astronomiques.

Parmi les sites étudiés, un grand tumulus, antérieur à Stonehenge, estimé à 6.000 ans au moins. Ce bâtiment massif de 33 mètres de long était construit en bois, recouvert ensuite d'un monticule de terre. Il servait probablement à l'inhumation rituelle des morts.

Un fossé rituel de 3 kilomètres... avec des voies d'accès

Durrington Walls, une enceinte néolithique située à 3km au nord-est, était déjà connue, mais il s'avère aujourd'hui qu'elle constituait une sorte de "super-henge" de 1,5km de circonférence, qui, à ses débuts, était flanquée d'une ligne d'une soixantaine de poteaux massifs, sans doute de 3 mètres de haut.
 
Le grand fossé connu sous le nom de Cursus, et qui constituait une barrière symbolique avant l'accès à Stonehenge, a lui aussi révélé de nouveaux secrets. Datant de 3.500 ans avant notre ère, il s'étale sur 3 kilomètres, et fait environ 100 mètres de large, avec une fosse sur son côté est. Ce que l'on ne savait pas, c'est ce qui était à l'intérieur. Cette nouvelle recherche a permis de trouver une seconde fosse à l'autre bout du Cursus, dans le prolongement de la fameuse "Heel Stone" qui marque l'entrée de Stonehenge et qui était alignée avec le coucher du soleil lors du solstice d'été. Les archéologues ont également découvert des brèches dans le Cursus, permettant l'accès à Stonehenge. De quoi imaginer cette grande allée, d'est en ouest, comme une sorte de voie de procession rituelle suivant la course du soleil, avec des lignes allant du sud au nord qui guidaient les visiteurs dans leur accès au cercle de pierres, comme le décrit le professeur Vincent Gaffney, archéologue à l'université de Birmingham et leader du projet, au site du Smithsonian Institute.

De l'âge du Bronze à la première guerre mondiale

Les chercheurs ont aussi détecté des implantations de l'âge du bronze, de l'âge de fer, on encore romaines. Ils ont même retrouvé des tranchées creusées autour de Stonehenge par l'armée britannique pour servir de lieu d'entraînement aux troupes, durant la première guerre mondiale.

L'ensemble est aujourd'hui en train de redessiner totalement le paysage de Stonehenge et son histoire, qui s'étendrait sur une période de 11.000 ans. "Le Stonehenge Hidden Landscapes Project est unique à plusieurs titres", affirme le professeur Gaffney. «Non seulement il a révolutionné la manière dont les archéologues utilisent les nouvelles technologies pour interpréter le passé, mais il a aussi transformé notre compréhension de Stonehenge et de ses environs».
 
Publié sur Le blog de Jean-Paul Fritz sur le site du "Nouvel Obs" : Chroniques de l'Espace-Temps

lundi, 22 septembre 2014

L'IRAN DE NOUVEAU EN NEGOCIATIONS

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L'IRAN DE NOUVEAU EN NEGOCIATIONS

Il a pourtant un effet stabilisateur important

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr

Une délégation de quatre députés dont Jacques Myard, Philippe Mallé, Jean-Luc Reitzer, conduite par Odile Saugues, vice-présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale avait effectué une visite officielle en Iran du mardi 24 juin au vendredi 27 juin 2014. Cette visite s'inscrivait dans le cadre de la diplomatie parlementaire avec la volonté d'améliorer les relations franco-iraniennes à un moment où devait se jouer à Vienne, plus précisément le 20 juillet, une phase décisive avec Téhéran sur le dossier nucléaire. La délégation française avait reçu un accueil cordial, les entretiens ont été ouverts et directs avec, le Dr Borougerdi , président de la commission de la sécurité et des Affaires étrangères du Parlement iranien, Takht-Ravanchi, vice-ministre des affaires étrangères pour l'Europe et les Amériques et l'un des négociateurs sur le nucléaire et Amir Abdollahian , vice-ministre des Affaires étrangères pour les pays arabes et l'Afrique. Le compte-rendu de ces entretiens est intéressant car ils ont essentiellement porté sur le dossier nucléaire et le nouveau califat irakien.

Nucléaire iranien : réouverture des négociations 

Sur ce point, les interlocuteurs iraniens semble avoir un discours bien rodé : «Les temps difficiles sont passés; la confiance est une route à deux sens; nous sommes prêts à respecter nos engagements, mais nous voulons aussi nos droits; nous acceptons les inspections, nous mettons en œuvre le protocole additionnel; le Guide a condamné la bombe dans une fatwa; la porte de nos centrales est ouverte; l'AIEA filme tout». Et le vice-ministre Takht-Ravanchi d'ajouter «Je pars à Vienne avec la volonté d'aboutir». 

En fait, la réunion de Vienne ne s'est pas très bien passé et l'Iran et la troïka européenne (Grande-Bretagne, France et Allemagne) se sont réunis de nouveau le 11 septembre à Vienne pour évoquer les préparatifs d'un nouveau round de négociations entre Téhéran et les six médiateurs internationaux. L'Iran et ces six médiateurs (Russie, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne) chercheront ensuite à élaborer à partir du 18 septembre à New York et jusqu'au 24 novembre, un accord garantissant le caractère pacifique des recherches nucléaires iraniennes en échange de la levée totale des sanctions internationales contre la République Islamique. Les négociations entre les Six et l'Iran seront placées sous la direction de la Haute représentante, Mme Catherine Ashton. (Le 30 août 2014, le Conseil européen a désigné Federica Mogherini, ministre des Affaires étrangères italienne pour lui succéder le 1er novembre 2014).

La situation en Irak

Tous les interlocuteurs iraniens rencontrés par les députés accusent les Américains et les Saoudiens d'être responsables de la dégradation de la situation en ayant armé l'Etat islamique en Irak et au Levant ( EIIL ) qui s'est constitué et créé en Syrie. Les députés français s'en étonnent, ne semblent pas y croire mais c'est la stricte réalité. L'Isis est une officine créée de toutes pièces par les services américains, britanniques et saoudiens avec le soutien logistique du Mossad israélien. Il s'agit d'une instrumentalisation d'activistes extrémistes comme il en a existé de nombreuses dans la région. Intéressant à ce titre, un des commentaires iraniens : «Pour Téhéran, le 11 septembre 2001 et Al-Qaîda étaient un mouvement d'amateurs  ! Tout autre serait l'EILL qui disposerait, elle, d'énormes fonds, de beaucoup d'argent, d'armes modernes, d'informaticiens chevronnés et même de pétrole à exporter.» 

Le peuple iranien souffre

Toutes les entreprises iraniennes qui travaillent à l'international se plaignent des effets des sanctions. Le PIB iranien a diminué ces dernières années, en raison de la baisse des exportations de pétrole (1,2 million de barils) alors que l'inflation ne cesse d'augmenter. Nonobstant, d'après nos ''touristes'', les boutiques regorgent de biens multiples et les restaurants affichent complets la veille du vendredi chômé. On ne sent pas la morosité économique française. L'étranger de passage est ainsi frappé par l'animation des rues commerciales, l'Iran des villes donnant l'image d'un pays plein de vitalité. La délégation a rencontré quatre des cinq députés des minorités religieuses, deux Arméniens qui seraient encore 80 000, un Assyrien Chaldéen (13 000), un Zoroastrien (10 000), le député juif (15 000) étant lui en voyage. Tous ont attesté de leur statut de député égal à celui de leurs collègues musulmans et de leur liberté de culte, bénéficiant d'un statut personnel pour l'état civil avec des tribunaux propres. Il existe notamment à Ispahan 17 synagogues même si l'on peut noter que la communauté chrétienne a fortement diminué depuis 1979.

Une société mixte

Les femmes ont l'obligation d'avoir une tenue stricte qui cache les jambes, chevilles comprises, de porter le foulard, mais ce dernier est souvent placé avec élégance bien en-deçà du visage, le voile intégral étant interdit. La situation est donc sans comparaison avec celle de leurs consœurs de la péninsule arabique pourtant les meilleurs alliés des Occidentaux. La société iranienne est bien une société mixte où les couples sortent ensemble le soir, les femmes représentent plus de 60% des étudiants des universités, elles exercent tous les métiers - de fait, seuls les hommes sont discriminés, ils ne peuvent pas être médecins-gynécologues ! - les femmes peuvent en revanche soigner les hommes. Neuf femmes sont députés. Et, il n'est pas rare de voir une jeune femme allaiter son bébé avec la discrétion qui s'impose en public, ce qui est proprement impensable dans de nombreux pays arabes sunnites. Mais il est vrai que leur volonté d'émancipation qui se traduit par le maquillage et le rouge à lèvres interdits, agace les milieux conservateurs.

Les réseaux sociaux suscitent à l'évidence les mêmes irritations des autorités qui ne semblent pas en mesure de s'y opposer. Enfin, l'homosexualité est curieusement tolérée pour les travestis et transsexuels mais réprimée par des condamnations à mort publiques lorsqu'elles concernent des hommes non efféminés. De même, les exécutions capitales des trafiquants de drogue sont très importantes.

En somme, comme la Russie pour l'Europe, l'Iran est incontournable. Forte de son histoire multiséculaire, de ses 80 millions d'habitants, de sa position stratégique dans une région du monde en voie de déstabilisation rapide, on ne souhaite pas qu'elle soit elle aussi victime de la stratégie américaine du chaos qui semble gouverner toute la politique proche-orientale du Département d'Etat. Avec l'Iran, nous avons affaire comme hier avec la Libye ou l'Irak, et encore avec la Syrie à un régime qui tient le pays et assure les services publics. L'Iran est un très grand pays, un pays cultivé avec des ingénieurs performants qui ne pourra que devenir un partenaire incontournable des puissances occidentales et de la France.

Au-delà de ses promesses commerciales, l'Iran a de fait un rôle politique régional incontournable, jouant le rôle de verrou du côté de l'Irak mais aussi et il faut en tenir compte du côté de l'Afghanistan, c'est-à-dire du côté du centre Asie dont elle a toujours été la porte d'entrée naturelle. Malgré certaines critiques liées aux positions contradictoires et atlantistes de la France depuis quelques années, au suivisme de sa politique aventureuse, la France conserve malgré tout une solide considération qu'il serait bon pour l'avenir du vingt-et-unième siècle de ne pas solder. Nos dirigeants en seront-ils capables ou suivront-ils Jérusalem ?
 

Mais quelle est donc la véritable visée des sanctions contre la Russie?

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Mais quelle est donc la véritable visée des sanctions contre la Russie?

Auteur : Tatiana Filiatcheva
 
 
A une guerre informationnelle frôlant la paranoïa obsessionnelle s’est ajoutée ce qu’on pourrait appeler une course aux sanctions sans queue ni tête. Inutile de rappeler qui est le chef d’orchestre et qui joue, souvent à l’envers mais sans s’en apercevoir, la partition.

Ce qui importe réellement aujourd’hui, c’est de cerner le véritable sens des sanctions infligées en en jugeant non pas par les intentions exprimées mais par les résultats obtenus.

Commençons par l’alpha. Ni l’UE, ni l’OTAN ne veulent de l’Ukraine. Les promesses qu’ils avaient fait miroiter se sont progressivement évaporées d’abord avec la reprise de la Crimée par la Russie, puis avec la guerre d’usure inattendue menée dans le Donbass et qui, vu les guéguerres des clans oligarchiques ukrainiens, a vocation à durer aves des alternances de chaud et de froid typiques pour ce genre de processus. L’Occident n’a cure de Kiev, pas plus que de l’ensemble de l’ouest ukrainien. S’il faut une zone tampon en Europe de l’Est, la Pologne suffit largement. L’espace ukrainien limitrophe de la Russie où l’OTAN espérait installer ses bases et surtout son système de défense antimissile est lui aussi perdu. Faudrait-il croire, ces lapalissades énumérées, que Washington se fasse du mauvais sang pour la jeune chaire à canon de l’Ouest que Kiev envoie par paquets dans les régions à reconquérir ? S’apitoierait-il sur les corps déchiquetés des civils ? Qui pourrait encore croire à cette fable pathétique qui n’a d’autre fondement que l’infaillibilité quasi-divine des USA ?

En réalité, si on s’appuie sur les résultats des sanctions et non pas sur des spéculations de bobos, il devient clair que l’Ukraine n’a strictement rien à voir avec les mesures dites « punitives » adoptées.

Primo, le premier et dernier perdant était, est et sera toujours l’UE. Jacques Sapir le montre bien à l’exemple des dommages parfaitement chiffrés et en hausse permanente que subissent les entreprises occidentales, allemandes et françaises en premier lieu Les toutes récentes analyses effectuées par Emmanuel Todd vont dans le même sens. L’histoire des Mistrals qui a suscité bien des soubresauts à Saint-Nazaire a failli heurter de plein fouet le contrat sur la fourniture des Rafales à l’Inde et a déjà entaché l’image de la France en tant qu’exportatrice d’armements. Plus on avance, plus on s’enfonce.

Secundo, il faut être bien aveugle pour ne pas relever que le degré d’exacerbation du conflit ukrainien est comme par hasard exactement proportionnel à l’intensification des sanctions : souvenons-nous des évènements qui ont suivi la signature de l’accord de Minsk ! En fait, ces mesures soi-disant coercitives ne font qu’encourager Kiev, cela d’une manière vulgaire et décevante, à taper encore plus fort sur les insurgés et les populations civiles que ceux-ci défendent. De ce point de vue, Porochenko et son équipe n’ont même pas conscience de scier la branche sur laquelle ils auraient pu s’asseoir plus confortablement qu’ils ne le font. Nous obtenons un tableau pittoresque : les USA anémient autant que possible l’économie de l’UE en exploitant à leur façon le dossier ukrainien sous couvert d’une riposte à une prétendue agression russe. Progressivement coupée de ses liens économiques avec la Russie, l’UE n’aura d’autre choix que d’accepter – et oui, les Américains ont trouvé moyen de faire passer la pilule – le désastreux traité transatlantique.

Maintenant, et nous arrivons au troisième et dernier point, qu’en est-il véritablement de la Russie ? De quelle façon sera-t-elle touchée ? Le marché russe est plutôt à l’abri des peines infligées. Qui plus est, un peu de protectionnisme lui fera beaucoup de bien, surtout en matière agricole et technologique. L’alliance des BRICS étant en pleine consolidation, l’industrie innovante va se réorienter sans trop de soucis vers notamment la Chine ou l’Inde. Reste le plan sociétal. Tout comme la France, la Russie a ses propres bobos. Très peu nuisibles en tant que tels, ils contribuent néanmoins efficacement à la création d’un climat de turbulence instrumentalisé avec beaucoup de brio par des agents bien formés et surtout bien sponsorisés de l’extérieur. Les slogans sont déjà tout prêts : Poutine veut affamer la Russie avec son embargo, il nous isole du reste du monde – il faut savoir que pour les bobos russes le reste du monde, c’est forcément l’Occident et les USA – il a annexé la Crimée, etc. Je ne cite ici que quelques exemples représentatifs pêchés à travers les réseaux sociaux et les sous-entendus de la presse dite libérale. Si cette vague de turbulence que je viens d’évoquer ne suffira bien sûr pas à déstabiliser d’une manière sensible et décisive le pays, elle contribuera à distraire le Kremlin de la problématique syrienne.

Il en ressort donc que les sanctions antirusses sont en fait, de un, un moyen de faire pression sur l’UE, de deux, une manœuvre de distraction de la Russie occupée à s’imposer sur le marché asiatique alors que les Américains, profitant du moment, se préparent à en finir avec la Syrie. Même si ce calcul est assez faux – je vois mal la Russie abandonner son allié syrien – il n’en demeure pas moins qu’il est plus difficile de gérer plusieurs dossiers à la fois tout en veillant à ce que les manifs prévues à Saint-Pétersbourg, à Kaliningrad et à Moscou où se prépare, le 21 septembre, un défilé pour la paix (en Ukraine) contre l’invasion russe, n’enveniment l’atmosphère.

Réquisitoire contre un système liberticide

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Réquisitoire contre un système liberticide de Georges Feltin-Tracol

Pierre Le Vigan
Ex: http://metamag.fr

L’actuel Premier ministre Manuel Valls (ou hyper-premier ministre ?) représente parfaitement la mise en cohérence du système politico-médiatique dominant. D’un côté, nous avons le libéralisme économique, de l’autre, nous avons un libertarisme sociétal mais qui est obligatoire. En d’autres termes, l’idéologie libertaire, celle du libéralisme sociétal (pas celle de Proudhon bien sûr, non plus celle de Bakounine), est appliquée autoritairement. Il est ainsi obligatoire d’acquiescer à ses prémices sous peine d’être exclu du « cercle de la raison » et d’être assimilé à des « factieux ». Du coup, des moyens disproportionnés sont mobilisés contre les ennemis des lois « libertaires », lois qui ne sont autres que celles qui appliquent à la société les principes du libéralisme marchand.

Du même coup, les humoristes qui ont le malheur de faire de l’humour sur des sujets décrétés « sensibles », et a fortiori quand ils sont tabous, sont privés de toute liberté d’expression, comme si la loi devait se faire l’arbitre des convenances, des élégances, des bonnes manières. C’est ce qui est arrivé à Dieudonné et c’est ce que relate Georges Feltin-Tracol dans En liberté surveillée.

Son ouvrage a le grand mérite d’aborder, au travers d’exemples nombreux et significatifs, le processus de limitation ou même de suppression des libertés en France. Nous sommes passés d’un Etat « territorial et militaire » à un Etat « pénal, policier et carcéral ». L’ennemi de l’Etat est désormais à l’intérieur. La grande menace est interne, et le contrôle social (et la préemption fiscale) devient la grande affaire de l’Etat. Il y déploie, sous les ministres de l’Intérieur successifs, quelle que soit leur « couleur » politique, une grande énergie, toujours dirigée dans le même sens, c’est-à-dire visant à ne laisser subsister que les « petites différences », les « petits oppositions », les marges folkloriques du système, celles qui ne le mettent pas en cause, mais en constituent en quelque sorte le colifichet décoratif. 

Pour le contrôle de tous et l’intégration de tous au grand ordre mondial de la sécurité et de la marchandise, tous les moyens de l’Etat sont mobilisés, mais aussi ceux des groupes privés proches de l’Etat, des institutions judiciaires, etc. Louis Althusser appelait cela les appareils idéologiques d’Etat. Il convient de parler aujourd’hui plutôt d’ « Etat profond » pour mieux caractériser la forme actuelle de ce réseau, réseau tissé de convenances non dites mais évidentes, de connivences, d’ambitions, de renvois d’ascenseurs, de dissuasion aussi si nécessaire. Une carrière peut aussi vite être accélérée qu’elle peut être brisée.

Le domaine sociétal fait partie du champ d’application de la nouvelle intolérance. Plus les innovations pseudo-égalitaires, en fait niveleuses, et hostiles à toute sexuation, sont délirantes et de mauvais goût, plus elles sont encouragés, voire même obligatoires. Professeur(re)s et recteur(e)s prônent la « journée de la jupe » avec le soutien de toute l’institution éducative. La Grande Rééducation est en marche, et elle marche vite (aujourd’hui avec la bien jolie et si bien utilisée Najat Vallaud-Belkacem, Young leader 2006 de la French-American Foundation, tout comme l’atlantiste extrême Jean-Marie Colombani, Aquilino Morelle, Yves de Kerdrel et tant d’autres, représentatifs de toutes les fausses gauches et les fausses droites que le bon Dieu voudra bien imaginer). 

Il s’agit, avec la révolution sociétale déjà bien engagée, d’éradiquer toutes les différences. Il s’agit d’aller vers une société androgyne. Pour rééduquer, la méthode est toute trouvée : il s’agit de considérer le peuple comme une classe d’élèves, et le gouvernement, aujourd’hui « socialiste », comme de bons instituteurs(trices).   Cela tombe bien puisque, avec la gauche, l’idéologie du progrès se caractérise par le fait que l’homme (la femme aussi !) est considéré comme une table rase, sur laquelle il convient, par l’éducation, d’inscrire les idées adéquates et de programmer le comportement adéquat. C’est ainsi que la loi s‘invite, nous rappelle Feltin-Tracol, dans le lit des hommes et des femmes, statuant sur tel homme « pas assez actif » sexuellement avec sa conjointe. Délire occasionnel ? Bien plutôt, c’est l’aboutissement logique d’un mouvement de publicisation de l’espace privé (qui est le revers de la privatisation de la politique, notamment par la création de milices privées à la place des armées).

Plus aucun acte n’est d’ordre privé, l’Etat a le droit et même le devoir de regard sur tout. Il ne s’agit plus seulement de juger ce qui est dit mais ce qui pourrait être dit – jurisprudence Dieudonné, on interdit le spectacle avant que soient peut-être tenus des propos qui tomberaient sous le coup de la loi. Il s’agit même d’investiguer sur ce qui pourrait être pensé sans être dit. Le désir non conforme est interdit, par exemple celui éprouvé depuis quelques milliers de générations par des hommes pour des femmes faisant profit de leur charme. L’exemple de la prostitution, que le gouvernement veut interdire, est emblématique. Il s’agit non d’interdire une offre mais de mettre au pénal la demande qui s’exprimerait en face de cette offre. On ne fait pas plus hypocrite. La parole des femmes précisant se prostituer volontairement est niée. On ne saurait trop remarquer l’importance de ce retournement. La modernité a été l’assomption du sujet. Or, nous n’en sommes plus là du tout. Le sujet est agi dans certains domaines, il n’est pas libre. Voilà ce que nous dit l’idéologie. Qui le sait mieux que lui ? Qui sait « qui agit qui » mieux que le sujet ? Qui peut nous dire par qui les prostituées, y compris celles qui s’affirment libres, sont agies ? La réponse est simple, ce sont les associations qui peuvent nous dire le vrai, ces fameuses associations, celles légitimitées par des financements publics (ce qui assure le bouclage du système : l’Etat n’est pas en première ligne, il met en première ligne des structures qui dépendent de lui. De même, la Nuit de Cristal ne venait pas officiellement de l’Etat, mais de mouvements pseudo-« spontanés » de nazis de base). Ces associations ne sont pas n’importe lesquelles. Ce sont les associations dites féministes, celles qui sont à la fois le produit de l’idéologie dominante et ses agents de contrôle.

Les bien-pensants développent ainsi, comme le remarque fort bien G. Feltin-Tracol un véritable discours d’exclusion. A l’égard de qui ? A l’égard des gens simples, normaux, des sans voix, des sans grades, des sans associations.  Il s’agit de changer le peuple à coups de réformes sociétales. Et c’est finalement plus facile que d’être accepté ou aimé par le peuple.

Georges Feltin-Tracol a le mérite d’aller à l’origine de ce processus de réduction toujours plus grande des libertés. L’idéologie « de gauche » a en fait gagné toute la droite. L’idéologie du genre n’a pas été mise en place par Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem, elle date – au moins –, dans sa prise en charge institutionnelle, de Luc Chatel. Pourquoi ? Parce que la droite et la gauche ont tout intérêt à détourner le peuple des problèmes économiques, sociaux et politiques. Parce que les gouvernants ont tout intérêt à faire du « sociétal » à la place du social qu’il ne peuvent plus faire, pour cause de désindustrialisation, de chômage de masse, de choix mondialistes et du soutien de toute la classe politique à la financiarisation de l’économie. Il s’agit soit d’endormir le peuple soit de lui fournir des dérivatifs.

Il s’ajoute à cela autre chose, très présent dans l’affaire Dieudonné : la culpabilisation due à la reconnaissance par Chirac de la responsabilité de la France (et non seulement du régime de Vichy) dans les déportations de Juifs pendant l’Occupation. A partir de là s’est répandu dans les élites une course au « rachat ». Il s’agit de ne plus jamais être en retard d’une lutte pour les droits humains. Mais ceux-ci n’ont plus guère de rapports avec les droits de l’homme de 1789 (même s’ils en sont l’aboutissement logique et incestueux), il s’agit désormais du « pourtoussisme », des droits pour tous à tout. L’indifférenciation généralisée est à l’horizon de cette lutte « pourtoussiste ». Ce projet est logique : pour l’idéologie dominante, les identités, les peuples n’existent pas. La France ? C’est une marque touristique qu’il s’agit de bien vendre. C’est au mieux la somme des entreprises françaises. C’est tout, sauf une patrie. Sexe masculin et féminin n’existent eux-mêmes guère plus que les peuples. Il n’y a plus d’hommes mais des gens qui ont une « orientation hétérosexuelle ». De même, il n’y a plus de Français mais des gens qui ont une « orientation française » (ou pas, et on appelle cela la « diversité »). 

Indifférenciation, sans-frontièrisme, mondialisation, tels sont les fondamentaux de l’idéologie dominante. Elle se raidit. Elle recherche le contrôle sur tout : sur les semences, qui ne sauraient être produites par tout un chacun (loi d’orientation agricole du 5 janvier 2006), sur les médicaments, sur les idées, qui doivent être agréées, sur les comportements, qui doivent être  conformes aux normes jugées « appropriées » par l’idéologie, sur le porte-monnaie des  citoyens, qui doivent être endettés – sous prétexte de « relancer » la croissance – ce qui permet de les contrôler par le crédit.

Nous en sommes là. C’est très exactement un néo-totalitarisme post-démocratique. Il s’agit, comme avec tous les totalitarismes, de réduire la diversité du vivant. Tout doit être contrôlé et marchandisé. Or, le contrôle nécessite de rationaliser le vivant. Voilà les enjeux que Georges Feltin-Tracol nous aide à comprendre. Ce qui n’est pas mince. A lire pour retrouver (ou garder !) une joyeuse lucidité. Et l’envie d’enlever leurs masques aux imposteurs. 


Georges Feltin-Tracol, En liberté surveillée. Réquisitoire contre un système liberticide, Les Bouquins de Synthèse nationale, 284 pages, 23 €. Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (adresse postale uniquement)


Mcdonald’s vs. China: A Fight With Global Implications

Author: Caleb Maupin

Ex: http://journal-neo.org

Mcdonald’s vs. China: A Fight With Global Implications

Six Arrests for “Rotten Meat”

The meat served in Mcdonalds various dishes has a widespread reputation for its poor quality. Urban legends, tall tales, and undisputedly true but forgotten news items all highlight the universal understanding of Mcdonalds meat as being particularly unhealthy.

The meat supplier of Mcdonalds, known as OSI, was caught red-handed in the People’s Republic of China. Video recordings show that expired, rotten meat was being intentionally sold. It was investigative journalists from government owned television in Shanghai that brought this story to light. The Chinese public is full of anger, and sales are dropping.

OSI, which also supplies meat for Kentucky Fried Chicken, and other fast food chains, has been subject to a string of surprise inspections from government officials. Six leaders of the OSI corporation, which is based in the US state of Illinois, have been arrested by the Chinese government. Mcdonalds has lost millions of dollars, as they were unable to serve meat products in China for several days.

The Wall Street Journal has bemoaned the action taken against Mcdonalds and OSI saying it is “under unprecedented scrutiny by regulators and state media.” The article goes on to quote the local Chinese Communist Party leader as saying “all companies that break the law will be punished.”

With six business executives in handcuffs, the OSI corporation in the on defensive, desperately trying to avoid harsh punishment. New cameras are being installed, new safety regulations are being created. One statement from an OSI official asks for “a second chance.” Mcdonalds officials have announced that they are going to “transition to other suppliers.”

In the United States, in hundreds, if not thousands, of instances, wealthy corporations have endangered the public. The recent GM ignition switch scandal is just one example.

While in the United States a matter like serving rotten food and risking the health of millions of people would probably result in a small fine, that is not the case in China. In China, Lui Han, a billionaire and owner of huge mining corporation, was sentenced to death in May. In 2007, after the infamous “lead in toys” scandal, the safety inspector who helped cover up the danger to the public was executed.

In the United States, corporations run the government. Candidates require millions of dollars to get elected. Decisions about government policy are made in back rooms with corporate executives. Wars are waged to secure the control of markets for various oil and natural gas cartels.

While modern China may have lots of corruption and injustice, it’s government is far different from the government of the United States. The Chinese Communist Party is not like the Democratic and Republican parties in the US. In the United States, government officials fear the wrath of corporations, who they depend on to get elected. In China, the corporations fear the government.

Politics in Command

Despite the extreme presence of private enterprise, it is clear to everyone that the capitalism that is so prevalent in China today is not like capitalism elsewhere. The capitalists have no “privacy rights”, and at any moment, the government can step in and destroy them. Because Chinese business is so tightly controlled, it is not subject the economic laws that classically define production.

During the 2008-2009 financial crisis, China was almost completely immune. World economic research institutions like those at the Peterson Institution for International Economics were astonished. The world economy was crashing and burning, but in China wages were going up, jobs were being created, entire new cities were being built, and high speed rails were being constructed. The state created jobs to make up for layoffs in the private sector. Financial institutions were grasped firmly by the bureaucracy, and held under close control, in order to ensure their cooperation keeping the economy moving.

In China, it is the millions of politicians and activists in Chinese Communist Party that define economic activity, not the “anarchy of production.” As economists during the Mao error once put it “politics is in command.”

China is at the center of the emerging anti-imperialist bloc of countries. The natural gas pipeline connecting Russia and China, the increased economic presence in Latin America, the Chinese development of African nations, all point toward a new way forward for the global economy.

Mcdonalds, and the global order of Wall Street neo-liberalism that it symbolizes, is under great threat. Six decades after the 1949 revolution, China is still standing up, and there is a huge global bloc of opposition that is standing with it.

Caleb Maupin is a political analyst and activist based in New York. He studied political science at Baldwin-Wallace College and was inspired and involved in the Occupy Wall Street movement, especially for the online magazine “New Eastern Outlook”


First appeared: http://journal-neo.org/2014/09/12/mcdonald-s-vs-china-a-fight-with-global-implications/

The End of American History

The End of American History

By Alexander Jacob

Lecture delivered at the IV Encontro Internacional Evoliano, Sao Paulo, Brazil, September 10, 2014.

francis-fukuyama-end-history.jpgFrancis Fukuyuma, the Japanese-American intellectual spokesman for the Jewish American Neoconservative movement, proclaimed in his 1992 book The End of History and the Last Man that liberal democracy was the final socio-political form since earlier alternatives such as Fascism and Communism had proven to be ideological failures, and liberty and equality had now been established as universal norms. 

Fukuyama’s view of history moving in progressive political phases was of course first popularized in the nineteenth century by German thinkers like Hegel, Marx, and their followers, who sought to discern historiographical patterns in the vagaries of military and economic fortune and to either celebrate or revolt against the current political status of their own nation, in their case Germany.

To be sure, Hegel was somewhat more elevated than Marx in supposing the course of history to be the varying manifestations of a developing Weltgeist, or world-spirit, whereas Marx’s historiography was ruled by mere economic alterations. Nevertheless, the falsehood of even Hegel’s philosophy of history is made clear to anyone who considers the history of the country which is actually promoting liberal democracy now as a universal norm, America.

In America there has been, from its inception as an independent nation, hardly any deviation from liberal democratic goals, and Communism and Fascism have not only been absent there in their European forms but are, if ever they emerge, quickly absorbed into the unchanging liberal democratic framework of the nation. Actually what American society represents is a sort of ahistoric, shadow-communist utopia, where private individuals strive ever more strenuously to possess the means of production and to resist the interference of the state in public affairs. There is little also to distinguish the Communist ideal of equality from the Liberal.

When Fukuyama suggests that we have come to the “end of history,” therefore, what he means is that the world that has undergone genuine historical changes has now been conquered by a country that began and continues as a utopia that is as little capable of historical change as of real progress, that is, progress understood not in the technological but in the traditional sense of the development of the spiritual, intellectual and social attitudes of a people.

The “end of history” is indeed a phenomenon that is peculiar to America as a British colony that has had tenuous connections with the naturally developing history of the Old World. While most countries founded by colonial settlement manage to maintain and develop the culture of their mother nation to a certain extent — as Australia, for example, has done — America began and developed at a time of Protestant and Puritan revolt against the ancient Catholic monarchical traditions of Britain.

It is important therefore to consider the phenomenon of Puritanism which provoked the English Civil War during which America was settled and to notice also the close connection between Christian Puritanism and Judaism. We may recall in this context that the Jews, who had been officially expelled from England in 1290 by Edward I, were allowed by the Puritan dictator Cromwell in the 1650s to return from Holland, where they had been conducting a flourishing financial business, and throughout the Commonwealth the Jews were held in high esteem by the Puritans.

The similarity of the capitalist ethics developed by the Puritans and that of the Jews was noted already in 1911 by the German sociologist Werner Sombart in his work Die Juden und das Wirtschaftsleben. Sombart maintained that the “Protestant” ethic that Max Weber had focused on in his 1905 work, Die protestantische Ethik und der Geist des Kapitalismus, was indeed to be identified specifically as a Puritan one that should be equated to Judaism. For, as Sombart explained, “In both will be found . . . the close relationship between religion and business, the arithmetical conception of sin, and, above all, the rationalization of life.”

With the American Civil War of 1861-65, the last links with monarchical England that had persisted in the pro-English Confederate South were cut by the victory of the Federalist North. Then, in the aftermath of the Civil War, in the late nineteenth and early twentieth century, the Christian religious aspect of the original Puritan work-ethic of the Americans was seriously damaged by the large-scale influx of Jews from Central and Eastern Europe who succeeded in modulating the philo-Semitic Puritan character of American capitalism into a fully Jewish one.

As Sombart pointed out, the Jews had indeed been active in American economic life already from the seventeenth century and had gradually come to monopolize many branches of American commerce such as the wheat, tobacco, and cotton trade. But we must note that with the increased immigration of eastern Jews at the end of the nineteenth century and the promotion of Jewish finance capitalism, what remained of the original Puritan work-ethic and concomitant frugality in the American economy was soon dissipated, while the only vestige of the dissident Puritanical religiosity that survived was its stubborn anti-clericalism.

With the replacement of the Puritan veneration of industry by the parasitical reign of finance, the Jewish tendency to economic utopianism which manifested itself in the twentieth century as totalitarian Communism in Russia, Eastern Europe and the Far East was transformed in the new “promised land” of the Jews into the totalitarian liberalism of the “American Dream.” The capitalism promoted by the Jews steadily strengthened the nation’s commitment to individualistic freedom and material aggrandizement rather than to the civilizational aims of the old monarchies and empires. Such a nation could naturally not evolve or even acquire a human history. Instead of producing examples of human greatness it could only boast of a certain number of tycoons and millionaire entertainers, and instead of historical development it could only experience periodic economic booms and recessions.

Fukuyama himself attempts, in his book, to introduce a Nietzschean question into his glorification of liberal democracy by raising the specter of the “last man,” or the average American-like man whose life is materially sated and spiritually meaningless. But with naïve optimism he maintains that such an intolerably vacuous life will certainly be mastered in a liberal democracy by man’s spiritedness, a human characteristic that will inevitably rebel against such a monotonous existence. This spiritedness is the same as what Plato called the middle part of the tripartite soul, between the rational and the animal parts of it. In Fukuyama’s view, in the liberal democratic system, instead of its reappearance in violent strife, as in the case of nationalist or imperialistic states, there will be an absorption of this passionate energy into sports, business and political shows like election campaigns.

Fukuyama’s belief in such social engineering as liberal democracy universally aims at ignores the vast difference between the states of the Old World and the American. Indeed, the Neoconservative enterprise propagated by Fukuyama serves as a timely reminder of the incompatibility of American with genuinely European systems of political thought. The American social values that are being imposed on Europe and the rest of the world through economic and military means are essentially alien ones and are neither likely to take root easily nor endure. For, unlike the American nation, European and other older nations have a historical vitality that cannot be suffocated by American avarice. In order to illustrate this fact I shall survey here the characteristic political traditions of the Indo-Europeans and the contradictory intellectual movements that have distorted these traditions in the course of modern history.

To understand the traditional Indo-European social ethos, I may begin with the paradigmatic Āryan conception of society discernible in ancient India. The famous ‘caste system’ of the Indians is, unlike the modern western ‘class system’, an entirely spiritual one and men are recognized not by their economic status but by their hereditary spiritual capacity. The four Indian social orders are represented symbolically as the head, arms, thighs and feet of the primordial cosmic anthropomorphic form of the divine Soul. This Cosmic Man, or Purusha, was itself formed, first ideally and then manifestly, through the spiritual desire, the Soul, of the godhead, or the One.

The manifestation of the Soul in Indian religious philosophy is said to be due to its three inherent forms of energy, sattva, rajas and tamas, the first  representing pure existence, the second  motion and the third inertia (Brahmānda Purāna I,i,3,12). Since there is an intimate and unavoidable correspondence between the macrocosm and the human microcosm, these three energies appear embodied in differing degrees among humans too, the sattvic element most fully in the brāhmans, the rājasic in the warriors or kshatriyas,  and the tāmasic in the vaisyas and shudras, particularly the latter. This is the original spiritual and psychological basis of all hierarchy. The brāhman owes his preeminent position in society to his superhuman spiritual power. The name “Brahman” of the deity who represents the Intellectual light of the cosmos, itself derives from a word denoting creative power and it is the privilege and duty of the brāhman to represent this creative power while the kshatriyas, or political rulers and warriors, only serve to maintain this creative power both within the land and also in the universe. The brāhman and kshatriya thus constitute the paradigmatic Indo-European polity centered on the dual organs of what in European politics are called Church and State.

If we turn to the Greek philosophers, we find that in Plato and Aristotle the state is again constantly conceived of in terms of the constitution of the universal and individual soul. According to Plato, the soul is “that which moves itself” (Phaedrus 246a) and is naturally prior to body since it “is what governs all the changes and modifications of bodies” (Laws 892a).

Just as in ancient India, the soul, or psyche, in Plato’s Republic, Bk.IV, is divided into three parts, a higher rational or spiritual part (called logistikon) corresponding to the Indian sattva, a middle passionate one (called thymoeides) correspondng to rajas, and a lower sensual part (called epithymetikon) corresponding to tamas. Since society is as organic a phenomenon as the individuals of which it is composed, in a state too the more the rational aspect predominates over the passionate the closer it approximates to the ideal political form. But the discipline of the lower desires by the dictates of reason is to be found only in a few and these are the “best born and the best educated” men (Republic, IV), whereas the untrained and untamed passions are to be found in abundance among children, women and the lower classes, which form the most numerous section of society. The aristocratic “guardians” of Plato’s ideal republic are therefore required to be true philosophers and will not be drawn from the inferior classes.

Aristotle continues Plato’s spiritually oriented political theory in his Ethica Nichomachea, where he declares that the main aim of politics is the attainment of the good of the nation. The higher classes of a nation will comprise the full citizens who will assume the military and administrative, including priestly, offices of the land. The legislators must govern with a clear knowledge of the spiritual constitution of man, that is, the rational and passionate elements that Plato had discerned in the individual soul. And it is the duty of the legislators to ensure the predominance of the higher aspect of the soul over the lower.

Platonic principles reappear in the European Renaissance in the writings of aristocratic thinkers like Francesco Guicciardini and Jean Bodin. According to Guicciardini — who offered a critique of Machiavelli in one of his works, Considerations on the Discourses of Machiavelli – the chief reason of the superiority of a prince and an aristocracy to the people is that they are not subject to pernicious passions, such as, notably, envy. The French Renaissance philosopher, Jean Bodin — who is notable for his championing of monarchical absolutism — also based his defence of the latter on a similar Platonic basis. For genuine monarchy is, according to him, derived from the Divine Law and the monarch is the earthly image of God. Care should be taken that the religious foundation of the state is never brought into doubt and religious leaders must act as censors of the state in order to maintain moral discipline in it.

It is at this juncture in the history of the world that the revolutionary anti-monarchical ideas of the English Civil War, the American Revolution and the French Revolution appear. If we study the American Bill of Rights of 1789 we realise that it was based largely on the English Bill of Rights of 1689 promulgated by the (originally Puritan) English Parliament after the “Glorious” Protestant Revolution of 1688 in order to curb the powers traditionally invested in the formerly Catholic monarchs of England.

One of the most influential English thinkers of the seventeenth century and one generally considered to be the father of liberal democracy, John Locke, was also a Puritan. Locke was a champion of the separation of the Church and State and had a profound influence on the American ‘Founding Fathers’ such as Thomas Jefferson. The American Bill of Rights, based on the British parliamentarian one, is especially notable for its dissociation (in the First Amendment) of the American state from any official religion. What had begun in England as a rejection of Catholicism was thus turned in America into a rejection of all official religion. Combined with this fear of theocracy was the Puritanical devotion to individual freedom and industry which caused the Americans to view citizenship as a status defined primarily by liberty and citizens as economic units of production not unlike those of the later Communist utopia of Marx.

A little later, in the middle of the eighteenth century, Jean-Jacques Rousseau propagated in France the Lockean conception of government as a social “contract” directed  by the “volonté générale” of the people which would reduce the inequalities springing from subservience to the state. However, a robust answer to Rousseau’s doctrine of the “social contract” was offered immediately after the fateful French Revolution by the English political philosopher Edmund Burke in his Reflections on the Revolution in France (1790), where he pointed out that “the state ought not to be considered as nothing better than a partnership agreement in a trade of pepper and coffee, calico or tobacco, or some such low concern . . .”

And since the people cannot be relied upon to follow any “general will” towards the attainment of the good of the nation, Burke proposed a natural aristocracy as the only viable government of a nation. A strong nation is also necessarily a religious one for, as Burke said, all politicians indeed act on behalf of “the one great Master, Author and Founder of society,” namely God.

This vital role of religion in the conduct of states was reiterated in post-revolutionary France too by the French monarchist Count Joseph de Maistre who noted in his “Essai sur les principes generateurs des constitutions politiques et des autres institutions humaines” (1809) that “the duration of empires has always been proportionate to the degree of influence the religious element gained in the political constitution.” Indeed, the truly political laws of a land are synonymous with the religious feelings of the people and the “instant [man] separates himself from God to act alone . . . he does not lose power . . . but his activity is negative and leads only to destruction.” To follow the doctrines of Enlightenment thinkers like Rousseau and Voltaire would thus result in a return to a state of anarchy and degeneracy.

In Germany around the same time philosophers like Kant and Fichte were beginning to point to the crucial significance of the ‘State’ as the means of enforcing an enlightened government. Kant took as his point of departure the excellence of Divine Law in relation to Natural Law, so that Reason, or the Moral Law, was elevated far above the mindless workings of Nature. To establish this rule of the Moral Law on earth, Kant proposed a supremely powerful state that would control all religious and commercial offices in the land.

The leader of the state can never be a democratic representative of the people since democracy inevitably results in a despotism. While Kant favored a monarchical republic, Johann Fichte advocated a Platonic philosopher-statesman who is at once a political and religious leader of his nation. Like a Platonic “guardian,” such a statesman, “in his estimate of mankind looks beyond that which they are in the actual world to that which they are in the Divine Idea . . .” (The Nature of the Scholar, Lecture VIII). The monarch will bear the responsibility of the realization of the inner freedom of the individuals within his nation. It is important to note in this context Fichte’s emphasis that the aim of all society is “ever-increasing ennoblement of the human race, that is, to set it more and more at liberty from the bondage of Nature,” just as the aim of all culture is “to subject Nature . . . to Reason.” In order to counteract the spurious freedom that especially the young hanker after, Fichte insists that a new system of education must be developed which “essentially destroys the freedom of will . . . and produces on the contrary strict necessity in the decisions of the will” (Addresses to the German Nation, Address II).

The state continues to be glorified in the Idealistic philosophy of Hegel, for whom the state, and especially the Prussian state, is the “embodiment of rational freedom realizing and recognizing itself in an objective form” (Lectures on the Philosophy of History). And in the Prussian nationalism of Heinrich von Treitschke, the state is glorified to an extent that it becomes a sort of substitute for God. Treitschke takes care to stress that “the consciousness of national unity is dependent on a common bond of religion, for religious sentiment is one of the fundamental forces of the human character.” (Politics, I) Unfortunately the interference of Jewish elements in German politics had disturbed the traditional spiritual ordering of society by encouraging “the coexistence of several religions within one nationality, involving an irreconcilable and ultimately intolerable difference of outlook upon life.”

Directly opposed to these several statist doctrines of the German Idealists and nationalists is the doctrine of Communism which was propounded in the middle of the nineteenth century by the Jewish political economist Karl Marx. The radical difference between the Marxist view of the world and the Indo-European is already evident in the fact that Marx’s system was based on an atheistic materialism that totally denied the existence of any spiritual reality whatsoever, and all metaphysics in general, in favour of a dialectical socio-economics that attempted to understand the transformations of society according to its changing modes of production. Unlike Hegel who had justified history as the changing manifestations of a quasi-divine world-spirit, Marx wished to ‘create’ history by focusing on what he considered its essential economic activities. As he put it in The German Ideology (Ch.1):

Morality, religion, metaphysics, all the rest of ideology and their corresponding forms of consciousness . . . have no history, no development; but men, developing their material production and their material intercourse, alter, along with their real existence, their thinking and the products of their thinking.

However, the Communist system, for all its apparent evolutionary aspirations, is an anti-scientific, utopian construct aiming at an anti-human classless and stateless society based on the common ownership of the means of production. In this delusional sociological experiment Marx focused especially on class-struggle, or the conflict between capital and labor, as the primary instrument of historical change. By granting economic, social and political equality to all citizens Marx believed that the social awareness and discipline of every individual would naturally be increased. And, while he tolerated a representative parliamentary political system as a transitional stage, his Communist utopia aimed at a final dissolution of the state apparatus (which is what induces hierarchy and inequality) at the most advanced state of Communism, when the people would become fully self-governing.

Marxism is thus the fullest expression of a world-view that is diametrically opposed to the traditional Indo-European ordering of society according to spiritual character which we have observed in ancient India, Greece and the rest of Europe until the advent of philo-Judaic Puritanism in the middle of the seventeenth century. Marxism is naturally also opposed to the state structure that supports the religious and warrior aristocracy that founded, constitute and preserve the nation. It may be noted here that although modern liberal democracies pretend to abhor the Communist ideology, the arrogation of political authority in the West by the legislature and its prime ministerial or presidential leader represents a major step towards the same dissolution of the concepts of state and sovereignty that Communism too strives for.

Marx’s political economic theories were strongly criticized at the turn of the century by many notable German thinkers like Eugen Dühring and Oswald Spengler, but I should like to highlight here one of the most metaphysically structured political philosophical responses to Marxism – namely, the system of the Italian Fascist philosopher, Giovanni Gentile. According to Gentile, the basis of evil, exactly as in Plato and Plotinus, is Matter, or Nature, which is opposed to Spirit and represents as it were, “not merely moral and absolute nullity [but] the impenetrable chaos of brute nature, mechanism, spiritual darkness, falsehood and evil, all the things that man is forever fighting against” (Genesis and Structure of Society).

Gentile points out that the economic life focused on by Marx is marked by a utilitarianism akin to the instinctual life of animals and is a life of slavery to matter, whereas politics should be a means to spiritual freedom. While Marxism aimed at the worst sort of social organization, “the utilitarian, materialistic and hence egoistic conception of life understood as a realm of rights to be vindicated, instead of as an arena of duties to be performed by sacrificing oneself to an ideal,” Gentile’s own ideal of Fascism is based on a metaphysical understanding of society as emerging from a Kantian ideal of a “transcendent society” which is produced by the interaction of the ego and its pure object, the alter ego. It is this conception of a ‘transcendent society’ which makes man a ‘political animal’, as Aristotle had earlier suggested. The gradual self-realization of an individual necessarily entails the enlightenment of his objective counterparts, the other members of society, so that the nation as a whole begins to approach the ideal “transcendent society.”

Indeed, for Gentile, as for Fichte, the proper intellectual activity of the enlightened individual is the comprehension of the whole of mankind or of the Idea of it. And the ‘State’ is the objective embodiment of the personality of the individuals constituting it or the “universal common aspect” of their will. True political liberty is therefore possible only when the individuals that constitute the state become free through the realization of the universal aspect of their personality.

The State in its universal aspect is indeed an image of the Divine Will and the laws of the State must ever be in consonance with the Divine Law. Religion naturally is not an external aid to the will of the state but the constitutive element of it. The prime task of the state is to foster the dual development of individuals and of the society. Gentile’s project of state education is therefore governed by a keen awareness of the essentially moral nature of all education. Those concerned with culture as the self-development of the individuals constituting a state must, he says, be “critical of all knowledge that man does not need for the actual realization of his human nature and for the growth and health of his moral character” (Genesis and Structure of Society). In short, they must be critical of all knowledge that is not genuinely human.

Gentile interestingly also distinguishes between two kinds of treatment of political history. True history is not that which observes the “brute fact” but rather “the inward act of the spirit” always considered from the point of view of the “transcendent state,” the “higher ideal that operates as an end in the actual life of the state” (Ibid.). This transcendent state is indeed the divine model of an earthly state and therefore a constant unchanging norm to which the temporal changes of a state approximate in varying degrees throughout its history.

In this Fascist view of history and of the philosophical significance of the state we finally obtain a corrective to the historiographical errors of Hegelians like Fukuyama who raise the political status quo to an ideal after superficially surveying the external changes of a state as also to the errors of the Marxists who conjure up utopias from these same changes. All of these thinkers ignore the transcendent or divine aspect of statecraft, which, as we have observed in our initial survey of ancient Indian and Greek philosophy, starts with the constitution of the psyche or soul itself and aims, through a sacred kingship or an enlightened autocracy, at the psychological improvement of the individuals that comprise the state. Materialistic societies governed by economically oriented political doctrines, whether Puritan or Marxist, are incapable of any real historical development because the spiritual element of man which alone is capable of movement and development is either poorly understood or wholly dismissed.

Fukuyama’s historiographic thesis is thus merely a description of the abortive state of America itself, which has through its history gradually substituted materialistic and economic principles of statecraft for the spiritual ones that originally governed all European monarchies, including the British. In considering this American problem, we cannot afford to ignore the fateful role that Jewry have played in the history of the West, for the re-entry of the Jews into England during the Puritan revolution is linked, psychologically, to the capitalist career of the new American state just as the Jewish economic utopia of Karl Marx lurks behind the liberal democratic dreams of contemporary Americans. Indeed, all modern political theories that aim at a dissolution of the state or of the leading religious institution of a nation — whether these theories are called Libertarian or Anarchist — must be recognized as derivatives of the defective Jewish economic mentality.

This mentality can, and should, be fully replaced by genuinely Indo-European political doctrines that begin not with contractual promises to the masses of liberty and equality and plenty but rather with the obligations of the leaders of a nation and of the State to actually improve the human psychological condition, or culture, of these masses. Both the State and its leading religious institution — in the case of the West, the Church — must therefore be strengthened in their national role and their alliance must be consolidated. This will naturally entail the exclusion of all anti-statist and anti-clerical elements from national government and education. The philosophical guidelines for the urgently required regeneration of nations are clearly available in the long tradition of European conservative philosophy that I have pointed to and particularly in the most recent example of Gentile. Of course, I am aware that Monarchism, Fascism and the Church are all equally abhorrent to those who today follow Judaized America in its various utopian adventures, but it is well to bear in mind that the price of utopianism is the end of history.


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Milieu gegen Gene?

Milieu gegen Gene?

von Ernst Hofer

Milieu gegen Gene?
 

Sozialbiologische Ansätze sind heute nachhaltig diskreditiert. Andreas Vonderach macht sich damit seit Jahren unbeliebt.

Wer aus dem gesellschaftlich „erlaubten“ Schema von Soziologie und Politikwissenschaft ausbricht, riskiert unwiderruflich als Nazi oder Biologist beschimpft zu werden. Dabei verläuft die Entwicklung in den Naturwissenschaften und der Psychologie durch neue Forschungsergebnisse immer mehr in eben diese Richtung. In zunehmendem Maße werden die Erblichkeit und die genetische Determiniertheit bestimmter Verhaltensmuster und Befähigungen erkannt.

Vonderach stellt klar, dass neben biologischen auch soziale Prägungen eine Rolle spielen, aber eben nur in einem bestimmten Umfang. In seinem Buch Sozialbiologie: Geschichte und Ergebnisse geht er der Geschichte der Sozialbiologie und ihren neueren Forschungsergebnissen nach.

Darwin, Galton und der Beginn der Eugenik

An den Anfang stellt Vonderach Charles Darwin. Mit seiner Theorie der Selektion und der dadurch bedingten Artenbildung legte er den Grundstein für sämtliche sozialbiologischen Theorien. Danach muss unweigerlich der Begriff des Sozialdarwinismus folgen und erklärt werden. Unterschieden werden muss zwischen einem rein ökonomischen Sozialdarwinismus im Sinne des Laissez-​faire–Prinzip des Manchester-​Kapitalismus und einem nach außen gewandten Sozialdarwinismus, der den Kampf zwischen verschiedenen Menschengruppen beschwört. Letzterer wurde durch Ernst Haeckel und seinem Fortschrittsoptimismus in Deutschland bekannt.

Begründer der Erblichkeitstheorie von Intelligenz war ein Vetter von Darwin, Francis Galton. Galton war methodischer Vorreiter der Psychologie. Er entwickelte viele Test zur Begabung von Menschen, die heute noch in Gebrauch sind. Seine wichtigsten Erkenntnisse fasste er im Buch Hereditary talent and character von 1865 zusammen. Darin verglich er die Verwandtschaftsverhältnisse von 415 herausragenden Männern der englischen Geschichte. Im Ergebnis stellte sich heraus, dass die Begabung zu hervorragenden Leistungen mit dem Grad der Verwandtschaft zu anderen Hochbegabten korreliert.

Eugenik in Deutschland

Galton begründete mit der Eugenischen Bewegung auch die pessimistische Variante des Sozialdarwinismus. Nach ihr würden (aus dem damaligen Blickwinkel betrachtet) in einem Jahrhundert die unteren sozialen Schichten die oberen zu 82 Prozent überholt haben. Galton fand mit dieser Hypothese viele Anhänger im gebildeten Milieu.

In Deutschland entwickelte sich in den 1890er-​Jahren unabhängig von Galton unter den Privatdozenten Alfred Ploetz und Wilhelm Schallmayer eine eigene eugenische Bewegung. Die zu befürchtende Degeneration der Bevölkerung schlossen beide aber nur deduktiv ohne empirische Belege aus der darwinschen Evolutionstheorie. 1910 rief Ploetz dann auch eine Gesellschaft für Rassenhygiene ins Leben, wobei Ploetz unter Rasse – leicht missverständlich – keine Großgruppe oder Unterkategorie des Menschen verstand, sondern lediglich die gesamte menschliche Population.

Der Sieg der Milieutheorie

Etwas später entwickelte sich in den USA unter Franz Boas der Kulturrelativismus. Boas war der Ansicht, dass nur das jeweilige soziale Milieu prägend für die Entwicklung eines Menschen sei und die genetischen Grundlagen nahezu irrelevant wären. Kurz nach dem Ersten Weltkrieg standen sich in der Debatte um genetische Anlage und Umweltbeeinflussung Boas-​Schüler und physische Anthropologen gegenüber. Als Bestätigung galten der Fraktion um Boas explizite Untersuchungen der Boas-​Schülerin Margaret Mead, die Feldforschungen auf der Südseeinsel Samoa durchführte. Ihr Ergebnis, dass die Kinder auf Samoa frei von gesellschaftlichen Konventionen, unbeschwert aufwüchsen, galt lange Zeit als Bestätigung von Boas Theorie.

Der Behaviorismus entstand zur selben Zeit auch in den USA. Der Tierpsychologe John Watson schloss aus jahrelangen Rattenversuchen, dass tierisches und menschliches Verhalten nahezu unbegrenzt konditionierbar ist. Der Behaviorismus wurde in der Folgezeit zur wichtigsten Grundlage linker Pädagogik. Nachdem sich die Eugeniker durch die menschlichen Experimente im Nationalsozialismus diskreditiert hatten, wurden der Boassche Kulturrelativismus und der Behaviorismus nach dem Zweiten Weltkrieg zur uneingeschränkten Grundlage aller politischen Entscheidungen.

Die Eugenische Bewegung löste sich selbst auf, ihre Fachzeitschriften benannten sich um oder befassten sich nicht mehr mit dem Thema. Der einzige Wissenschaftler, der sich weiterhin mit eugenischen Maßnahmen auseinandersetzt, ist der nordirische Psychologe Richard Lynn. Die einzige noch verbliebene Fachzeitschrift ist das Mankind Quarterly. Eugenische Maßnahmen finden heute auf freiwilliger Basis auf Zypern und unter orthodoxen Juden in Israel statt.

Neuere Erkenntnisse zur Erblichkeit von Intelligenz

In den 1960er– und 70er-​Jahren gab es wieder eine engagierte Fraktion von Forschern, welche die Erblichkeit von Intelligenz für gegeben hielt. Sie stützten sich dabei auf Zwillings-​und Adaptionsstudien. Danach nähern sich eineiige Zwillinge, die ein völlig gleiches Erbgut haben, in ihrer Intelligenz stark an, auch wenn sie in unterschiedlichen Milieus aufgewachsen sind. Häufig haben sie auch die gleichen Verhaltensauffälligkeiten. In den Adaptionsstudien wurde herausgefunden, dass adoptierte Kinder in Intelligenztests ähnlich den biologischen Eltern abschneiden und nicht ähnlich zu der neuen Familie, in der sie aufgewachsen sind.

Zu dieser Fraktion gehören weitgehend prominente angloamerikanische Psychologen wie Hans Jürgen Eysenck, Richard Herrnstein, Arthur Jensen und Cyril Burt. Als sie in ihren Studien auch den geringen Intelligenzquotienten der afroamerikanischen Bevölkerung thematisierten, sahen sie sich der vehementen Kritik durch Anhänger der Milieutheorie ausgesetzt.

Jede Zeit hat ihre Wissenschaftstrends

Derzeit geht man von einer Erblichkeit der Intelligenz von etwa 80 Prozent aus. Der Rest wird durch das Umfeld geprägt. Einem völligen Determinismus wird also nicht mehr das Wort geredet. Die deutschen Übersetzungen der Bücher von Eysenck, Herrnstein, Jensen und Burt fanden auch die Unterstützung des damaligen Leiters des Wissenschaftsressorts der Zeit Dieter Zimmer. Auch die Ergebnisse des Behaviorismus sind durch die Ethologie von Konrad Lorenz und die Humanethologie von Irenäus Eibl-​Eibesfeldt stark eingeschränkt worden.

Dennoch sieht Vonderach nach wie vor ein starkes Überwiegen der Milieutheorie in der westlichen Politik. Alle Parteien gehen in ihren politischen Überlegungen durchgängig von der Milieutheorie aus und nicht von der Erblichkeit wesentlicher Faktoren, die für den Sozialerfolg wichtig sind. Grundsätzlich ist Vonderachs Buch sehr informativ und gut zu lesen. Man merkt an allen Stellen, dass der Autor von der Materie reichhaltige Kenntnisse besitzt. Jedoch behandelt er die einzelnen Teilgebiete an manchen Stellen zu knapp und stellt den Stoff dann auf zu wenigen Seiten dar. Der Fairness halber muss hier noch angesprochen werden, dass Vonderach im Anhang eine ausführliche kommentierte Bibliographie zu den einzelnen Kapiteln beigefügt und somit eine Grundlage gelegt hat, auf der gezieltes Weiterlesen möglich ist.

Andreas Vonderach: Sozialbiologie: Geschichte und Ergebnisse. 221 Seiten, Verein für Staatspolitik 2012. 15,00 Euro.