Polémique autour de la théorie du genre, dérives communautaires, résultat catastrophique au classement Pisa, l'école Française est en crise. Dans votre dernière chronique pour le Figaro, vous écrivez, «l'école n'instruit plus, n'éduque plus, elle rééduque». Qu'entendez-vous par là?
Natacha Polony - Le vieux débat entre instruction et éducation est complexe. Pour les tenants de l'instruction, dont je fais partie, l'école doit transmettre des savoirs universels. C'était le projet de Condorcet qui est le premier à avoir pensé l'école de la République à travers ses cinq mémoires sur l'instruction publique. A l'époque, on parlait bien d'instruction et non d'éducation, cette dernière revenant aux familles. Certes, l'école transmettait aussi des valeurs, mais celles-ci passaient par l'histoire, la littérature, les textes. Et c'est en cela qu'elles étaient émancipatrices puisqu'elles étaient le fruit d'un savoir. Au cours de la seconde moitié du XXe siècle cet équilibre a été bouleversé. Les savoirs ont peu à peu été abandonnés au profit de ce que les «pédagogistes» appellent le «savoir être». Dans le socle commun de connaissances et de compétences définit par l'Education nationale, les grands textes officiels du savoir sont mis sur le même plan que certaines «compétences» qui relèvent de l'éducation des familles tel que «le savoir vivre ensemble» ou «le savoir respecter autrui». La polémique autour de la théorie du genre, bien qu'elle ait été instrumentalisée par certains extrémistes, illustre la propension de l'école à vouloir concurrencer la vision du monde transmise aux enfants par leurs parents. Il me paraît plus urgent d'apprendre aux élèves à lire, écrire et compter. En tant qu'héritier des Lumières, Condorcet misait sur l'intelligence pour élever les esprits. C'est par là que passe le combat pour l'émancipation et non par un vague catéchisme moralisateur.
La focalisation de l'école sur les questions de société n'est-elle pas justement un moyen de masquer son échec sur l'apprentissage des savoirs fondamentaux?
Certainement, mais à l'inverse la focalisation sur les questions de société est aussi l'une des causes de la crise actuelle de l'école. En effet, un collégien de troisième d'aujourd'hui cumule deux ans de retard de cours de Français par rapport à un élève des années 1970. La volonté de l'école de tout faire, l'hygiène, l'antiracisme, la sécurité routière, l'éloigne de ses missions originelles. J'ai noté le cas concret d'une classe qui a fait appel à 11 intervenants extérieurs en une semaine. Dans ces conditions, comment dégager du temps pour apprendre aux élèves à lire? Il faut effectuer des choix. Cette focalisation sur les questions de société est aussi une manière de tromper les élèves sur leur niveau réel. Pour ne pas faire de sélection, l'école nivelle par le bas en sacrifiant les savoirs fondamentaux au profit de choix pédagogiques démagogiques et accessoires.
Hormis cette dérive sociétale, quelles sont les causes profondes de cette faillite de l'école de la République?
Il y a deux problèmes qui se conjuguent. Le premier dépend de l'école elle-même. Depuis les années 70, les pédagogies constructivistes, d'après lesquelles c'est l'enfant qui construit lui-même son savoir, ont pris le pouvoir dans l'enseignement. Par exemple en ce qui concerne l'apprentissage de la lecture, les neurosciences prouvent que la méthode syllabique est plus efficace que les méthodes mixtes ou globales. C'est pourtant ces dernières qui sont privilégiées par la majorité des enseignants. Pour lutter contre l'illettrisme, il faut revenir d'urgence aux méthodes classiques et arrêter de caresser les élèves dans le sens du poil.
Le second problème est le fruit de la société. Les parents qui ont une vision consumériste de l'école se déchargent de leurs responsabilités. Gavés de télévision, les enfants ne sont plus habitués à contrôler leurs pulsions et à obéir. Ils sont donc plus difficiles à gérer pour les professeurs. Comme l'explique Marcel Gauchet, l'évolution de l'individualisme contemporain rend très difficile la transmission. L'école est confrontée à ce délitement du lien républicain.
Avec le rapport puis la feuille de route sur l'intégration, la gauche a relancé le débat sur l'interdiction du voile et plus largement sur le multiculturalisme à l'école. Le risque n'est-il pas de faire de cette dernière l'otage de tous les communautarismes?
La problématique du voile à l'école remonte à 1989 lorsque Lionel Jospin, alors ministre de l'éducation nationale, saisit le Conseil d'Etat après l'exclusion à Creil de deux collégiennes portant le tchador, puis publie une circulaire statuant que les enseignants ont la responsabilité d'accepter ou de refuser le voile en classe, au cas par cas. Or il existait déjà une circulaire, la circulaire Jean Zay du 15 mai 1937 qui rappelait la laïcité de l'enseignement public et demandait aux chefs d'établissements de n'admettre aucune forme de prosélytisme dans les écoles. Il y a donc eu carence de l'État. Le rôle des pouvoirs publics était d'affirmer la validité de cette circulaire et de faire respecter l'esprit et la lettre de la loi de 1905. Cela nous aurait évité de perdre un temps considérable et d'en passer par une nouvelle loi sur la laïcité en 2004. Venir réveiller cette question aujourd'hui est une bêtise effarante qui montre qu'une partie de la gauche a encore la tête farcie d'idées délirantes! Cette gauche-là a renoncé au projet d'intégration allant jusqu'à nier la préexistence du pays d'accueil, à nier son identité. Il n'y a plus d'hôte, plus d'accueilli. Or, une nation ne peut se perpétuer que lorsqu'elle transmet son héritage. Nous avons cessé de transmettre, pas seulement aux étrangers, à tous nos enfants.
Dans une interview accordé à Libération, Vincent Peillon en appelle pourtant à la défense de l'école républicaine… Qu'en dites-vous? Cela va-t-il dans le bon sens?
Vincent Peillon se veut un ministre philosophe et connaisseur de l'histoire de l'école. Mais il se paie de mots et se réfugie derrière les valeurs et les principes pour mieux pratiquer l'ambiguïté. Les grandes déclarations sont pour lui un moyen d'éluder les vraies questions qui sont la refonte du système des mutations, pour que les jeunes professeurs ne soient plus parachutés dans les classes les plus difficiles, et celle des méthodes d'apprentissage. Comme ses prédécesseurs, il préfère se concentrer sur des questions annexes et dérisoires: les rythmes scolaires, les 60 000 postes supplémentaires ou encore la théorie du genre. Pendant ce temps-là, l'école est incapable d'apprendre aux élèves à lire et à écrire. Elle ne fabrique plus des citoyens, plus des hommes libres, mais des incultes qui seront dépendants des discours les plus idiots! Si 80 % d'une classe d'âge va jusqu'au baccalauréat aujourd'hui, l'école est pourtant plus inégalitaire que jamais. Les statistiques sont terribles. Dans les années 60, 14 % des élèves des milieux défavorisés accédaient aux grandes écoles. Ils ne sont plus que 6 % aujourd'hui.
Natacha Polony (Le Figaro, 14 février 2014)
“The great enemy of the truth is very often not the lie—deliberate, contrived, and dishonest, but the myth—persistent, persuasive, and unrealistic. Belief in myths allows the comfort of opinion without the discomfort of thought.” ~ JOHN F. KENNEDY
People often ask me, “Dave, how do we turn this around and defeat the globalists”? I frequently tell them that there is no turning this around. I have an attorney who is continually writing to me and stating that we need to teach the people the Constitution. “Mr. lawyer, our people cannot even read the Constitution, much less understand it”.
The parents and grandparents have lost this country to a group of vicious and sociopathic bankers because for 3 generations, Americans have failed to turn off their TV sets and allowed the state to educate their children.This article is about why parents need to home school their children in order to keep them out of the clutches of the government. Yes, there are good teachers and great schools still left. However, there are not enough of them. We need to rescue our children from the propaganda of the state, before they are totally taught to love their servitude and educate them in an environment which will honor true knowledge, not blind obedience.
If the Biblical saying (Hosea 4:6) “My people perish from lack of knowledge.” is indeed true, Americans should be placed at the top of the endangered species list. We need to educate our children at home before we lose this generation as well.
Dumb and Dumber
Just how dumb are we? Consider a new report from the Intercollegiate Studies Institute about civic literacy concludes that the average American is too dumb to vote intelligently.
Over 70% of the test takes, including college students and elected officials flunked the 33 multiple choice question test which covered basic civics.
How bad were the results? Consider the fact that 27% of the elected officials surveyed could not name even one right contained in the first amendment. How will we know when the country is placed under martial law? The answer: We won’t! But neither will the majority of our leaders.
Rick Shenkman, author of the book Just How Dumb Are We, found that 87% of American college students could not find Iraq on a map. In fact, Shenkman also found that:
Only 1 in 5 know that we have 100 United States senators.
Only 2 out of 5 citizens can name the three branches of the federal government.
Only 20% of young Americans between the ages 18-34 read a newspaper daily. An amazingly low 11% report surfing Internet news sites.
Among 18- to 24-year-old Americans given maps:
83 percent cannot find Afghanistan
76 percent cannot find Saudi Arabia -70 percent cannot find New Jersey
11 percent cannot find the United States
Only 17% of college graduates understood the contrast between a free market economy and centralized planning. Perhaps this explains why America was not rioting in the streets following the passage of the bail out. I am left wondering what percentage of Americans actually believe that the Federal Reserve is both Federal and has reserves. Soon, nearly 100% of Americans will not be able to find their wallets.
Class Size
Public or private schools, with class sizes of 30-40 kids, doesn’t inspire creative or critical thinking. If large classes have to be on the same page, literally, those who learn faster are held back by those who are slower. Rote memorization does not lead to true understanding.
Mass Indoctrination
The public educational system has always been used as a tool for indoctrinating kids into whatever the currently accepted belief systems and standards of behavior are considered acceptable by the elite. As I have written about, elementary students in San Bernadino, CA., made their students bow on one knee when they heard the teachers whistle. All across this country, all support of the Second Amendment is eviscerated from most schools (e.g. suspending children for drawing a gun, pointing a finger gun, playing imaginary war games on the playground).
Mass Inoculations
Homeschooling your children can help them avoid the often dangerous and required vaccinations and enforced psychotropic “medications”. There are many concerns of how children cope with the drudgery of forced institutional education by resorting to illegal drugs or prescription drugs obtained illegally.
Mass Illiteracy
It takes the schools of today far too many years to teach reading and writing skills along withbasic grammar, and math. Most of the problem is due to sheer class size. It should take only a few months to learn each of these basic items for most. Today, about 40% of high school graduates are lacking in those basic literacy skills.
Mass Cloning
A generation of making dedicated teachers teach the exact same thing, using the exact same methods, has produced an educational cloning factory. This type of education produces a conditioned response in our children, instead of free and independent thinking. It is an excellent propaganda tool.
Mass Deception
Robert Kennedy Jr. once stated that, “Americans are over entertained and under informed.” You can help switch that around by exposing your children to texts and videos that are not allowed throughout all the grades of public education. How about teaching children how the Federal Reserve system is ripping them off and has been for a century in which the dollar has slipped in value to less than four cents. How about teaching our children how to balance a checkbook. How about allowing children to pursue what they love, learn real history, engage in a critical analysis the present political leadership and most of all, let’s have them learn what the research says about real contentment and long lasting happiness? Our children need to be challenged in ways that are appealing to them. The establishment is interested in using school as an instrument of indoctrination and teaching that the state is sovereign, not the people.
Conclusion
The state wants to produce children who are smart enough to do their jobs, but not so smart that they question authority. The banker-run state has accomplished their goal in subverting the Constitution and turning us into passive sheep who are incapable of challenging authority. If we hope to mount any resistance against the tyranny which has taken over our country, we need to remove the tyrants incessant voice from the ears of our children. The biggest reason to home school your children is to reintroduce God to the lives of our young in a manner that integrates His perfect word into the daily lives of our children in a manner which is fully engrained into the lives of our children.
Home school children consistently outperform public school, home school your children!
“If a nation expects to be ignorant and free, in a state of civilization, it expects what never was and never will be.” ~ THOMAS JEFFERSON
Reprinted with permission from The Common Sense Show.