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lundi, 12 novembre 2018

Patrick Buchanan et la fin de l’Amérique

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Patrick Buchanan et la fin de l’Amérique

Ex: https://echelledejacob.blogspot.com

 
On sait que Patrick Buchanan, qui commença sa carrière avec Nixon, tient à Washington D.C. le rôle de “vieux sage” du parti républicain, et aussi représentant de la fraction dite “paléoconservatrtice” regroupant les conservateurs historiques qui entretiennent une hostilité certaine à l’encontre d’un establishment globaliste et néocon. Du fait de cette position d’hostilité à l’encontre de l’establishment, les “paléos” se regroupent derrière Trump bien qu’ils soient en général très critique de sa politique extérieure, tout en reconnaissant qu’elle est essentiellement le fait de l’appareil militaro-industriel sur lequel Trump cherche à s’appuyer.

Buchanan suit avec attention la situation interne du système de l’américanisme (“D.C.-la-folle”). Il avait cru déceler quelque signe d’un apaisement qui aurait pu se concrétiser après les élections à mi-mandat, entre les deux factions qui s’écharpent, – trumpistes et antitrumpistes. Cet article signale que cet espoir n’a valu que pour quelques heures, que l’espoir d’un arrangement s’est complètement évanoui avec l’attitude de Trump(que Buchanan approuve après tout) vis-à-vis de la presse et surtout la liquidation du ministre Session. Buchanan juge que Trump, comme son modèle Andrew Jackson en d’autres temps, est dans la position avantageuse de pouvoir choisir le moment de l’attaque...

Désormais, Buchanan croit qu’il s’agit de la phase finale de la bataille qui s’engage, qu’il n’y aura pas de compromis, que l’un des adversaires doit l’emporter et l’autre être réduit complètement sinon disparaître.L’enjeu, c’est “l’âme de l’Amérique”. Mais allons plus loin, comme Buchanan le suggère sur la fin de son article : l’enjeu, c’est l’Amérique elle-même, et son sort est déjà réglé parce qu’il est absolument impossible d’envisager l’élimination physique de l’un ou l’autre adversaire, et qu’il est désormais évident que ces deux-là ne peuvent plus vivre ensemble...

« La guerre à Washington ne se terminera pas avant la fin de la présidence de Donald Trump. Tout le monde semble le ressentir maintenant. C’est une guerre sans merci qui ira jusqu’au bout.

» La trêve postélectorale qui a eu lieu lorsque Trump a félicité la chef de la minorité de la Chambre, Nancy Pelosi, – “Je lui reconnais beaucoup de crédit pour ce qu’elle a fait et ce qu’elle a accompli”, – n’a duré que quelques heures, c’est désormais de l’histoire ancienne. » Avec la démission forcée du procureur général Jeff Sessions et son remplacement par son chef de cabinet, Matthew Whitaker, la confrontation tant attendue avec Robert Mueller apparaît très probable. Sessions s’était récusé pour la supervision de l’enquête du conseil spécial sur le Russiagate, Whitaker n'a rien fait de semblable. [...]


» Depuis deux ans, Trump est sous le feu d’allégations non prouvées et de suspicions selon lesquelles lui et les plus hauts responsables de la campagne se sont entendus avec la Russie de Vladimir Poutine pour critiquer et publier les emails de la campagne Clinton et du Comité national démocrate. Il est grand temps que Mueller prouve ces accusations ou admette qu’il a bluffé, qu’il termine son enquête et rentre chez lui.

» Désormais, selon les mots de T.S. Eliot, Trump semble avoir trouvé “la force de choisir le moment de la crise”. Son attitude vis-à-vis de l’enquête de Mueller rappelle celle de Andrew Jackson vis-à-vis de Nicholas Biddle : “Tu as essayé de me tuer, moi je te tuerai”.

» Les démocrates du Congrès ont averti Trump que s’il entravait de quelque manière que ce soit le travail du bureau de Mueller, il risquait la destitution. Eh bien, nous verrons. [...]


» Nous savons ce que la gauche pense de la "base" de Trump. Hillary Clinton nous l’a dit : la moitié de ses partisans, dit-elle, est une “bande de de déplorables” qui sont “racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes – choisissez ce qui vous va”.

» Comment la gauche peut-elle “s'unir” avec des gens comme ça ? Comment la gauche ne devrait-elle pas essayer de chasser du pouvoir par tous les moyens nécessaires de tels “racistes” ? C’est le constat qui a engendré les Antifa. Quant à ceux de droite, voyant la gauche dénigrer les grands héros du passé, démolir leurs monuments, purger de tout christianisme leurs écoles publiques, – ils en sont venus à la conclusion que leurs adversaires sont antichrétiens et anti-américains.

» Comment unifier une nation où les camps opposés croient tout cela ?


» L’enjeu de la guerre de l’establishment contre Trump est l’âme de l’Amérique, une guerre dans laquelle l’idée même de la possibilité d’un compromis est considérée comme une trahison. »

dimanche, 11 novembre 2018

Presseschau November 2018

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Presseschau

November 2018

AUßENPOLITISCHES

Bargeldabschaffung: So weit ist es schon gekommen - Interview Dr. Norbert Häring

https://www.youtube.com/watch?v=S3R6Dx8jT9A&t=3s

 

Vier von fünf Deutschen glauben an die EU

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/vier-von-fu...

 

Ungarns Regierung erhöht Druck

Soros-Stiftung zieht von Budapest nach Berlin

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/soros-s...

 

(Italien-EU-Krise)

Fragwürdige Stellungnahme im Italien-Konflikt

Da liegt Alice Weidel leider falsch

von Wolfgang Hübner

http://www.pi-news.net/2018/10/da-liegt-alice-weidel-leid...

 

Frankreich

Stinkefinger-Foto mit Macron löst Ärger aus

https://www.welt.de/politik/ausland/article181722320/Emmanuel-Macron-Aerger-um-Stinkefinger-Foto-in-Saint-Martin.html

https://twitter.com/MLP_officiel/status/1046427743905353729/photo/1

 

Saint-Martin

Oben-Ohne-Foto mit Macron: Krimineller Schwarzer muß in Haft

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/oben-ohne-f...

 

Vortrag bei der Gates-Stiftung

Macron: Nur ungebildete Frauen kriegen viele Kinder

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/macron-nur-...

 

Emanuel Macron

Le Zeitgeist c‘est moi

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/le-zeitge...

 

Jeremy Hunt

Nach Sowjetunion-Vergleich: EU-Politiker fordern Entschuldigung von britischem Außenminister

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/nach-sowjetunion-vergleich-eu-politiker-fordern-entschuldigung-von-britischem-aussenminister/

 

Österreich

Strache enthüllt Denkmal für Trümmerfrauen

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/strache-enthuellt-denkmal-fuer-truemmerfrauen/

 

Griechenland fordert weiter Reparationen von Deutschland - Gregor Gysi macht Vorschlag für Zwangskredit

https://web.de/magazine/politik/griechenland-reparationen...

 

Wahlen in einem zerrissenen Land

Eliten in Bosnien wollen das Chaos erhalten

https://www.n-tv.de/politik/Eliten-in-Bosnien-wollen-das-...

 

Vorläufiges Endergebnis nach Parlamentswahl in Lettland

https://www.zeit.de/news/2018-10/07/vorlaeufiges-endergeb...

 

Vorsitzender der belgischen Islam-Partei: „Islamischer Staat ist mit dem belgischen Gesetz konform“

https://www.epochtimes.de/politik/europa/vorsitzender-der...#

 

Norwegen entschuldigt sich bei „Deutschenflittchen“

https://www.welt.de/geschichte/zweiter-weltkrieg/article1...

 

Mittelamerikaner marschieren Richtung USA

Trump warnt vor Migranten: „Das ist ein Angriff“

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/trump-warnt...

 

(Diese Studie zeigt offenbar das Forschungsniveau in Kalifornien und Arizona)

Studie

Wegen Trump: Studenten leiden an Posttraumatischem Belastungssyndrom

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/wegen-trump...

 

Verwaltungsräte

Kalifornien beschließt Frauenquote und Bußgelder

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/kalifornien...

 

Abstimmung im Senat

Brett Kavanaugh als Richter am Supreme Court vereidigt

https://www.welt.de/politik/ausland/article181789522/Abst...

 

(Richterwahl in den USA)

Was uns das angeht

Die Vereinigten Staaten haben als „Elitenation“ (offizieller Terminus Technicus der Medienwissenschaften!) einen besonderen Nachrichtenwert.

https://sezession.de/59481/was-uns-das-angeht

 

Transgender-Politik

Trump gegen die Apostel der Vielfalt

von Boris T. Kaiser

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/trump-geg...

 

Attentate: Die obszöne Schuld-Verlagerung auf Trump

https://www.achgut.com/artikel/attentate_obszoene_schuldv...

 

Richtungsweisende Wahlen : Wie weit nach rechts rutscht Brasilien?

http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/wahlen-wie-wei...

 

Präsidentschaftswahl in Brasilien

Rechtspopulist Bolsonaro gewinnt erste Runde deutlich

Es ist eine der wichtigsten Wahlen in Brasilien seit Jahrzehnten: In der ersten Runde hat der rechte Kandidat Jair Bolsonaro gewonnen. Im Kampf um das Präsidentenamt muss er gegen den Linken Fernando Haddad in die Stichwahl.

http://www.spiegel.de/politik/ausland/brasilien-jair-bols...

 

Wahlamt bestätigt

Rechtspopulist Bolsonaro wird nächster Präsident Brasiliens

Jair Bolsonaro hat die Stichwahl um das Präsidentenamt in Brasilien gewonnen. In einer ersten Reaktion kündigte der ultrarechte PSL-Kandidat an: "Ich werde das Schicksal des Landes verändern."

http://www.spiegel.de/politik/ausland/brasilien-jair-bols...

 

Fall Khashoggi

Merkel gegen weitere Rüstungsexporte nach Saudi-Arabien

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/merkel-...

 

Graffiti an altem Gebäude in Thailand – Touristen droht Haft

https://orf.at//stories/3070261/

 

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INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

Wachsendes Wohlstandsgefälle

Deutschland driftet auseinander

Digitalisierung, Rente, Landflucht und eine alternde Bevölkerung - das sind die Herausforderungen, denen sich Deutschland bis zum Jahr 2045 stellen muss. Während der

Süden und die Städte weiter aufblühen, droht der Osten abgehängt zu werden.

https://www.n-tv.de/politik/Deutschland-driftet-auseinander-article20648998.html

 

Über 67. Lebensjahr hinaus

Rentenexperte Rürup für noch späteres Renteneintrittsalter

https://jungefreiheit.de/wirtschaft/2018/rentenexperte-ru...

 

Tag der Deutschen Einheit

Ein gespaltenes Land

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/ein-gespaltenes-land/

 

Debatte in der CDU

„Mit Konservatismus wird man nicht weit kommen“

Aus Sicht des Politologen Jens Hacke hat Konservatismus als ideologischer, übergreifender Terminus ausgedient. Die Themen, die damit aktuell in Verbindung gebracht würden – etwa Heimat oder Familie – fielen gar nicht in die Zuständigkeit der Politik. Die aktuelle Debatte innerhalb der CDU bezeichnete Hacke als „typische Reanimationsversuche“.

https://www.deutschlandfunk.de/debatte-in-der-cdu-mit-konservatismus-wird-man-nicht-weit.694.de.html?dram:article_id=415057

 

Parteitag der Saar-CDU

Merkel warnt vor Nationalismus: „Wehret den Anfängen“

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/merkel-...

 

Die „Austriakisierung“ Deutschlands und der VS

von Martin Sellner

https://sezession.de/59482/die-austriakisierung-deutschla...

 

Bosbach möchte nicht mehr nach Merkel gefragt werden

https://www.welt.de/regionales/nrw/article181714752/Bosba...

 

Proteste gegen Frauenmarsch

Demonstrationsblockade: Grünen-Abgeordnete soll Immunität verlieren

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/demonst...

 

Hamburger Bürgerschaftswahl

Grüner Wahlhelfer soll Dutzende Unterlagen gefälscht haben

https://jungefreiheit.de/allgemein/2018/gruener-wahlhelfe...

 

Neue Parteigruppierung

Arbeitsgruppe „Juden in der AfD“ gründet sich in Wiesbaden

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/juden-i...

 

AfD in Bayern: Erfolg und Ernüchterung

http://www.pi-news.net/2018/10/afd-in-bayern-erfolg-und-e...

 

Landtagswahl

Bayern bebt

von Dieter Stein

https://jungefreiheit.de/debatte/streiflicht/2018/bayern-...

 

Bedford-Strohm: Bayernwahl war Zeichen gegen Hetze

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/bedford...

 

Der Höhenflug der Grünen

„Generation Schulze“ will die Welt retten

von Boris T. Kaiser

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/generatio...

 

Der Abstieg der SPD

Das verdiente Ende

von Guido Reil

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/das-verdi...

 

Bundestag

Großer Andrang: Petitionsausschuß berät über „Erklärung 2018“

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/grosser...

 

Aufruf zur Stärkung der EU

Ex-Minister werben für Kampf gegen Nationalismus

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/ex-mini...

 

Schleswig-Holstein

Grüne fordern Imame im Religionsunterricht

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/gruene-...

 

"Isch arbeite bei der Polizei"

Berliner Polizei rappt für Toleranz und Multikulti

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/berliner-polizei-rappt-fuer-multikulti/

 

Rap-Video

Islamisten-Filmemacher drehte Video für Berliner Polizei

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/islamis...

 

Rap-Video

Berliner Polizei verteidigt Kooperation mit Filmemacher von Islamisten-Video

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/berline...

 

"Landgerichte lassen zu viel Milde walten"

Amtsrichter rechnet mit Kuschel-Justiz ab

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/amtsric...

 

Angebliche Terrorgruppe

Verfahren gegen mutmaßlichen Helfer von Franco A. Eingestellt

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/verfahr...

 

(Gesellschaftliche Zustände)

Bar-Streit auf St. Pauli eskaliert

42 Streifenwagen im Einsatz – fünf Festnahmen

https://www.mopo.de/hamburg/polizei/bar-streit-auf-st--pa...

 

Entrüstung nach Aussagen zur Kolonialzeit

Abgeordnete werfen Afrika-Beauftragtem der Bundesregierung Rassismus vor

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/abgeord...

 

Stasi-Gedenkstätte Hohenschönhausen

Drei Stiftungsbeirat-Mitglieder erheben Vorwürfe und treten zurück

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/drei-st...

 

AfD wirft Bundesregierung Untätigkeit bei Benes-Dekreten vor

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/afd-wir...

 

Diskussion nach Tauber-Tweet

Grünen-Politiker fordert Umbenennung von Rommel-Kasernen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/gruenen...

 

(Indoktrination unbedarfter Schüler)

Schüler beteiligen sich an Wanderausstellung

„Der Weg der Sinti und Roma“: Minderheit als Sündenbock

https://www.op-online.de/region/muehlheim/sinti-roma-schu...

 

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LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE

 

Neue Hysterie gegen Rechts

Die Reihen schließen sich

von Kurt Zach

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/die-reihe...

 

(Gewaltapologie in der jungen Medien-Kaste)

Alexander Gaulands und Michael Seemanns Populismus

von Martin Lichtmesz

https://sezession.de/59476/alexander-gaulands-und-michael...

 

(Sündenbock gefunden)

Debattenkultur

Barley beklagt Demokratieverachtung in Deutschland

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/barley-...

 

Sprecherin für Antifaschismus

Niedersachsen will auch Linksextremismus bekämpfen – Kritik von Grünen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/nieders...

 

„Keine Plattform für extreme Positionen“

Stiftung Bauhaus untersagt ZDF Konzert mit „Feine Sahne Fischfilet“

https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2018/stiftun...

 

Nach Bauhaus-Entscheidung

Streit um abgesagtes Konzert von „Feine Sahne Fischfilet“

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/streit-...

 

Linksradikale Punkband

„Feine Sahne Fischfilet“: Bauhaus bedauert Konzert-Absage

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/feine-sahne-fischfil...

 

Debatte um Konzert-Absage Feine Sahne Fischfilet:

Bauhaus Dessau entschuldigt sich für Absage

https://www.mdr.de/kultur/bauhaus-dessau-entschuldigung-f...

 

Punkband sucht Konzertort: Stadt und Theater in Dessau für Auftritt von Feine Sahne Fischfilet

http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/stadt-und-theater-d...

 

(Zu Feine Sahne Fischfilet und der Bauhaus-Geschichte)

Stützen der Gesellschaft

Druck auf das Bauhaus Stalin, Ulbricht und dem NKWD gefällt das

https://www.welt.de/kultur/stuetzen-der-gesellschaft/arti...

 

Die erwachsenen Kinder der sozialen Frage

Die sozialistische Linke als Handlanger der Hochfinanz. Der Vorwurf ist über hundert Jahre alt und trifft noch immer.

https://www.blauenarzisse.de/die-erwachsenen-kinder-der-s...

 

Angst und Hetze

https://www.blauenarzisse.de/angst-und-hetze/

 

Christliche Kirchen verurteilen Gründung jüdischer AfD-Gruppe

„Missbrauch der religiösen Botschaft zur Propaganda“

https://www.op-online.de/offenbach/offenbach-christliche-...

 

Heinrich Bedford-Strohm und Josef Schuster

Schuldig im Sinne ihrer eigenen Anklage

von Karlheinz Weißmann

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/schuldig-im-sinne-ihrer-eigenen-anklage/

 

Globalisierung

Warum die Anti-Internationalisten gefährlich sind

Da scheinen sich Donald Trump und Sahra Wagenknecht einig: Das Globale ist ein Problem, wir brauchen nationale Lösungen. Alexander Gauland will sogar lieber deutsch als "Mensch" sein. Das ist kurzsichtig - und entlarvend.

Eine Kolumne von Christian Stöcker

http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/globalisierung-warum-die-anti-internationalisten-gefaehrlich-sind-a-1230569.html

 

„unteilbar“-Demonstration

Wagenknecht: Forderung nach offenen Grenzen irreal

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/wagenkn...

 

(Das interessiert den Verfassungsschutz nicht.)

Berlin

Grüne solidarisieren sich mit Hausbesetzern

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/gruene-...

 

Verfassungsschutz sammelt Material über AfD

http://www.faz.net/aktuell/verfassungsschutz-sammelt-material-ueber-afd-15816492.html

 

Drohung gegen die AfD

Verfassungsschutz und Machtmißbrauch (II)

von Thorsten Hinz

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/verfassungsschutz-und-machtmissbrauch-ii/

 

„Höchst problematisch“

Staatsrechtler kritisiert Verfassungsschutzäußerungen zur AfD

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/staatsr...

 

Weißer Ring macht AfD für möglichen Gewaltanstieg verantwortlich

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/weisser...

 

AfD im (Schul)-Klassenkampf

https://www.achgut.com/artikel/afd_im_schul_klassenkampf

 

Der Lehrer-Pranger der AfD: Stasi mit Stasi beantwortet?

https://www.tichyseinblick.de/kolumnen/alexander-wallasch...

 

(Linke Attacke gegen Zahid Khan)

Wahlkampf in Hessen : AfD-Helfer zieht Waffe

http://www.faz.net/aktuell/rhein-main/wahlkampf-in-hessen...

 

Wegen „rechtspopulistischer“ Äußerungen

SPD-Gruppe will Heinz Buschkowsky aus Partei ausschließen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/spd-gruppe-will-heinz-buschkowsky-aus-partei-ausschliessen/

 

Frankfurter Buchmesse gegen die JF

Partymeile statt Sackgasse

von Dieter Stein

https://jungefreiheit.de/debatte/streiflicht/2018/partyme...

 

(dazu...)

Repressionsformen eines (fast) totalitären Gesinnungsstaates

Die neue BRD-Apartheid gegen Patrioten

http://www.pi-news.net/2018/10/die-neue-brd-apartheid-geg...

 

(dazu...)

Isolierung der Jungen Freiheit

Der Freiheit eine Sackgasse

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/der-freiheit-eine-sa...

 

(dazu...)

Frankfurter Buchmesse

Sackgasse der Freiheit

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/sackgasse-der-freihe...

 

(Linksradikalisierung der Fußball-Fan-Szene)

Zwei Fans der FC Bayern München-Amateure schlugen alles kurz und klein

Video: Interview zur Zerstörung des AfD-Infostandes in München-Giesing

http://www.pi-news.net/2018/09/video-interview-zur-zerstoerung-des-afd-infostandes-in-muenchen-giesing/

 

Rechtsextreme aus dem Raum Chemnitz sollen eine Terrorgruppe gegründet haben

https://www.nzz.ch/international/deutschland/rechtsextreme-aus-dem-raum-chemnitz-sollen-eine-terrorgruppe-gegruendet-haben-ld.1424701

 

Polizei nimmt sechs mutmaßliche Rechtsterroristen fest

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/polizei-nimmt-sechs-mutmassliche-rechtsterroristen-fest/

 

Von Sachsen aus sollte "rechtsradikaler Umsturz Deutschlands" erfolgen

Revolution mit Luftgewehr und Schlagstöcken?

http://www.pi-news.net/2018/10/revolution-mit-luftgewehr-und-schlagstoecken/

 

Umsturz mit dem Luftgewehr? Was steckt hinter "Revolution Chemnitz"

https://www.youtube.com/watch?v=OZ1SOAyLSso

 

Mecklenburg-Vorpommern

Reservisten unter Rechtsextremismusverdacht ohne Beweise ausgeschlossen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/reservi...

 

Politische Korrektheit im Profifußball

Werder Bremen will AfD-Anhängern Dauerkarten entziehen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/werder-...

 

(Proletengepöbel ist Meinungsfreiheit)

AfD unterliegt Eintracht-Chef : Verfahren gegen Peter Fischer eingestellt

http://www.faz.net/aktuell/rhein-main/verfahren-gegen-ein...

 

Nach der Hessenwahl

Eintracht-Präsident kündigt weiteres Engagement gegen AfD an

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/eintrac...

 

Arbeiter-Samariter-Bund

Keine Erste-Hilfe-Kurse für AfD

Unbarmherzige Samariter

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/unbarmh...

 

Keine Erste-Hilfe-Kurse

Arbeiter-Samariter-Bund verteidigt AfD-Ablehnung

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/arbeite...

 

Das war’s. Diesmal mit: Mietklauseln gegen rechts … (Und den Hass-Rappern von K.I.Z.)

https://sezession.de/59796/das-wars-diesmal-mit-mietklaus...

 

(Historikertag in Münster betreibt politische Instrumentalisierung von Geschichte)

Kritik an Resolution

Historiker beklagen „Einheitsfront der Wohlmeinenden“

https://jungefreiheit.de/wissen/geschichte/2018/historike...

 

Historikertag

Volkspädagogisches Programm

von Thorsten Hinz

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/volkspaed...

 

Bremer Linkspartei spielt Weimarer Republik

https://www.achgut.com/artikel/bremer_linkspartei_spielt_...

 

SPD warnt vor Paralleljustiz

Linksextreme veröffentlichen Fotos von Berliner Polizisten

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/linksex...

 

Kundgebung gegen Rechts und PAG

CSU wirft SPD und Grünen Schulterschluß mit Linksradikalen vor

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/csu-wir...

 

Zehntausende demonstrieren in Berlin gegen Rassismus

https://www.gmx.net/magazine/politik/zehntausende-demonst...

 

#unteilbar

Zehntausende demonstrieren für offene Grenzen und gegen Rechts

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/zehntau...

 

Wohlfühlen - kostenlos - bei #UNTEILBAR

„Eine Viertelmillion“ beim nächsten großen Gratis-Event

http://www.pi-news.net/2018/10/eine-viertelmillion-beim-n...

 

„Ich glaube nicht, daß das intolerant ist“

#Unteilbar-Demo: Deutschlandfahnen waren unerwünscht

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/unteilb...

 

(kritische linke Analyse)

Aufbruch ins Ungefähre

Verfasst von Dagmar Henn am 12. Oktober 2018

Kritik eines Aufrufs

https://daskalteherz.blog/2018/10/12/aufbruch-ins-ungefae...

 

 #Wirsindmehr

Tausende demonstrieren in Frankfurt gegen Rechts

https://www.hessenschau.de/gesellschaft/tausende-demonstr...

 

(SPD und Grüne mit DKP und Punkern)

Frankfurt

Demonstration

Linke Gruppen rufen zur Großkundgebung gegen Rechts auf

http://www.fnp.de/lokales/frankfurt/Linke-Gruppen-rufen-z...

 

(Grüne mit MLPD)

Offener Brief

CSU wirft Schulze gemeinsame Sache mit Linksextremisten vor

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/csu-wir...

 

Dresden: Tausende Menschen demonstrieren gegen Pegida

https://www.zeit.de/video/2018-10/5851553806001/dresden-t...

 

Wird Freiburg instrumentalisiert? Ja, mit guten Gründen!

https://www.achgut.com/artikel/wird_freiburg_instrumental...

 

Faktencheck Freiburg: Von „friedlich“ bei linken Gegendemos keine Spur

http://www.pi-news.net/2018/10/faktencheck-freiburg-von-f...

 

(Gleichgeschaltete Kunstszene)

"Künstler mit Herz": Reaktion auf das AfD-Ergebnis

Ein Video gegen die AfD, gedreht von der Initiative "Künstler mit Herz" und auf Facebook mehr als 2,6 Millionen Mal geklickt: Das war vor der Wahl. Und jetzt? Danach? Den Protestwählern den Wind aus den Segeln nehmen, sagt Liedermacher Roland Hefter.

https://www.br.de/nachrichten/kultur/roland-hefter-bayern...

 

(Linke Staatskünstler)

Vor der Landtagswahl in Hessen

Künstler rufen zur Wahl von Thorsten Schäfer-Gümbel auf

Mehr als 100 Künstler und Kulturschaffende haben wenige Tage vor der hessischen Landtagswahl ihre Unterstützung für SPD-Spitzenkandidat Thorsten Schäfer-Gümbel bekundet

https://www.monopol-magazin.de/kuenstler-rufen-zur-wahl-v...

 

Niedersachsen

Osnabrücker Asta verteilt Stoffbeutel mit linksextremer Parole

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/osnabru...

http://www.pi-news.net/2018/11/fuer-deutschland-keinen-fi...

 

(Prozesse gegen Lügenpresse)

Café Schnellroda und Prozeßverläufe

von Götz Kubitschek

https://sezession.de/59687/cafe-schnellroda-und-prozessve...

 

Politisch Motivierte Kriminalität

Hitlergrüßender Afghane läßt rechte Straftaten wachsen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/hitlerg...

 

Auch rote Farbe an weiterem Denkmal

Unbekannte sprühen Hammer und Sichel an Bremer Dom

https://www.weser-kurier.de/bremen/bremen-stadt_artikel,-...

 

Weitere beschmiert und zerstört

AfD-Wahlplakate in Heusenstamm angezündet

https://www.op-online.de/region/heusenstamm/heusenstamm-p...

 

Götz Kubitschek in Frankfurt überfallen

Der umstrittene Verleger Götz Kubitschek ist vor einer Pizzeria beschimpft und angegriffen worden.

https://www.nzz.ch/international/goetz-kubitschek-in-fran...

 

Frankfurt

Überfall auf Verlegerpaar Kubitschek und Kositza

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/ueberfa...

 

Resultat von Hetze gegen alles, was „rechts“ ist

Überfall auf Kubitschek und Kositza in Frankfurt hat viele Mittäter

http://www.pi-news.net/2018/10/ueberfall-auf-kubitschek-u...

 

Climate March Tübingen

Nach Gewalt-Aufforderung: Boris Palmer rüffelt Antifa

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/nach-ge...

 

Politisch motivierte Gewalt

Linksextreme feiern Farbanschlag auf Steinbachs Wohnhaus

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/linksex...

http://www.pi-news.net/2018/10/farbanschlag-auf-haus-von-...

 

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EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

 

Vorstoß zum Nationalfeiertag

Migrantenverbände fordern „Tag der deutschen Vielfalt“

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/migrant...

 

Spurwechsel

Schleusenöffnungsgesetz

von Michael Paulwitz

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/schleusen...

 

AfD-Bundestagsabgeordnete über einen verhängnisvollen UN-Plan

Der „Globale Pakt für Migration“ ist eine große Gefahr für Deutschland

http://www.pi-news.net/2018/10/der-globale-pakt-fuer-migr...

 

Österreichs Regierung erwägt Ausstieg aus UN-Migrationspakt

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/oesterreich...

 

UN-Migrationspakt

Auch Österreich macht nicht mit

https://www.tagesschau.de/ausland/migrationspakt-103.html

 

(UN-Migrationspakt)

Unfairer Journalismus

Wir verwahren uns gegen eine durch nichts gerechtfertigte Unterstellung

https://www.tichyseinblick.de/daili-es-sentials/wir-verwa...

 

Der Große Austausch als „Verschwörungstheorie“

von Martin Lichtmesz

https://sezession.de/59515/der-grosse-austausch-als-versc...

 

„Vorurteile und Panikmache“

Migranten-Journalisten kritisieren „Bild“-Berichterstattung

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/migrant...

 

Meuternde Fluggäste

England: Passagiere verhindern Abschiebung eines Vergewaltigers

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/england-pas...

 

(Luftnummer)

Asylpolitik

Seehofer-Erlaß führt zu drei Zurückweisungen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/seehofe...

 

„Spurwechsel“ in der Flüchtlingspolitik

Handwerkspräsident fordert Bleibeperspektive für abgelehnte Asylbewerber

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/handwerkspraesident-fordert-bleibeperspektive-fuer-abgelehnte-asylbewerber/

 

Vor Abstimmung im Rathaus lautstarkes Skandieren für Seenotrettung

Video: Junge Migrationsfanatiker in Münster fordern mehr „Flüchtlinge“

http://www.pi-news.net/2018/09/video-junge-migrations-fan...

 

(Selbst zahlen möchten sie nicht)

Nordrhein-Westfalen

Essener Flüchtlingsbürgen sollen zahlen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/essener...

 

AfD-Anfrage

Arbeitslose Ausländer verursachen Wohnkosten in Milliardenhöhe

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/arbeits...

 

„Seenotrettung“

Kardinal Marx spendet 50.000 Euro an „Mission Lifeline“

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/kardina...

 

Geld für neues Flüchtlingsschiff

Fantastische 4 spenden 30.000 Euro an „Mission Lifeline“

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/fantast...

 

Diskussion über Erdogan-Besuch

Erhellendes vom AKP-Mann

https://jungefreiheit.de/kultur/medien/2018/erhellendes-v...

 

Flüchtlinge und Hidschab-Trägerinnen sollen Polizisten werden

https://philosophia-perennis.com/2018/09/23/fluechtlinge-...

 

Schleswig-Holstein will Migrantenanteil im öffentlichen Dienst erhöhen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/schlesw...

 

Darmstadt

Durch Versorgungsschacht Flüchtlinge fliehen beim Toilettengang aus Abschiebegefängnis

https://www.hessenschau.de/panorama/fluechtlinge-fliehen-...

 

(Ismail Tipi)

Wahlplakate von CDU-Landtagsabgeordnetem beschmiert

„Gezielter Angriff auf meine Person“

https://www.op-online.de/region/dietzenbach/dietzenbach-w...

 

Sonntagsheld (79) – Schlag ins Gesicht für den Rechtsstaat

Till-Lucas Wessels

„Der Bayer schlägt genauso zu wie der Eritreer“

https://sezession.de/59475/sonntagsheld-79-schlag-ins-ges...

 

Ulm: Massenschlägerei am Busbahnhof – Zeugen sprechen von bis zu 40 jungen Männern

https://www.epochtimes.de/politik/deutschland/massenschla...

 

Nordrhein-Westfalen

Gericht verhängt Haftstrafen gegen bulgarische Gruppenvergewaltiger

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/gericht...

 

Volksfest in Weimar

Ausländische Täter belästigen Frau und verletzen ihren Freund

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/auslaen...

 

Köln: Geiselnehmer soll sich als IS-Mitglied bekannt haben

Nach der beendeten Geiselnahme am Kölner Bahnhof schließt die Polizei einen terroristischen Hintergrund nicht aus. Der Verdächtige soll Gaskartuschen gehortet haben.

https://www.zeit.de/gesellschaft/zeitgeschehen/2018-10/ko...

 

Ermittler prüfen terroristischen Hintergrund

Köln: Geiselnehmer ist polizeibekannter Asylbewerber

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/koeln-g...

 

Spektakulärer Goldmünzen-Raub

Staatsanwaltschaft erhebt Anklage gegen drei Tatverdächtige

http://www.spiegel.de/panorama/justiz/goldmuenzen-diebsta...

 

Fürstenfeldbruck

10.000 Euro Sachschaden

Großeinsatz mit Hubschrauber nach Auseinandersetzung in Erstaufnahmeeinrichtung

https://www.kreisbote.de/lokales/fuerstenfeldbruck/grosse...

Köthener Todesfall: Anklage gegen Afghanen erhoben

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/koethen...

 

Frankfurt

Anklage: Ex-Freundin mit Kabel von Haarglätter erdrosselt?

http://www.fnp.de/rhein-main/Anklage-Ex-Freundin-mit-Kabe...

 

Festnahmen nach Sexualdelikt

Iraner und Afghane vergewaltigen geistig beeinträchtigte Frau

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/iraner-...

 

Gruppenvergewaltigung in Freiburg: Sieben Syrer sitzen in U-Haft

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/gruppen...

 

Polizei nimmt zwei Afghanen in Gewahrsam, ein weiterer flüchtet

Zwei Frauen in Cottbuser Innenstadt sexuell belästigt

https://www.lr-online.de/lausitz/cottbus/zwei-frauen-in-c...

 

Zeugen gesucht

Frau wird von drei Männern überfallen

Burgsteinfurt - Eine junge Frau ist am Mittwochvormittag in Burgsteinfurt von drei bisher unbekannten Tätern beraubt worden.

https://www.wn.de/Muensterland/Kreis-Steinfurt/Steinfurt/...

 

Brutaler Überfall am Klinikum Nord – Dortmunderin (54) schwer verletzt

https://www.rundblick-unna.de/2018/10/24/brutaler-ueberfa...

 

Bedroht, angegriffen und geschlagen

Brutale Überfälle auf Frauen in Frankfurt

https://www.op-online.de/region/frankfurt/brutale-ueberfa...

 

Das sind die Täter, die den Leipziger Straßenbahnfahrer vermöbelt haben

https://www.tag24.de/nachrichten/oeffentlichkeitsfahndung...

 

Somalier sticht mit Messer in Schweriner Bus zu

https://www.nordkurier.de/mecklenburg-vorpommern/somalier...

 

Wachmann verletzt

Blutige Wunde nach Flaschenwurf auf Hettstedter Zwiebelmarkt

https://www.mz-web.de/hettstedt/wachmann-verletzt-blutige...

 

Bielefeld

Fremder fragt in Bielefeld nach dem Weg - und wird von Räubern bewusstlos geprügelt

https://www.nw.de/lokal/bielefeld/heepen/22277621_Fremder...

 

Gelsenkirchen: Fünf Unbekannte beleidigen Jugendlichen an Haltestelle – dann schlagen sie ihn vor den Augen seiner Freundin zusammen

https://www.derwesten.de/staedte/gelsenkirchen/gelsenkirc...

 

Backnang       

Unbekannter schlägt auf 72-Jährigen ein     

https://www.zvw.de/inhalt.backnang-unbekannter-schlaegt-a...

 

Stephansposching

Video: Großeinsatz in Außenstelle des Ankerzentrums bei Plattling

https://www.pnp.de/mobile/?cid=3115739

 

In Italien : Zwei Festnahmen nach dem Tod einer Jugendlichen

http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/kriminalitaet/in-...

http://www.pi-news.net/2018/10/italien-unter-schock-16-ja...

 

Er verging sich an Frauen und Tieren

Freiburger Polizei nimmt Sextäter fest

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/freibur...

 

Täter in Untersuchungshaft

Bericht: Afghanen vergewaltigen 15jährige in München

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/bericht...

 

Vorzeigemigrant

Flüchtlingsblogger Aras B. wegen sexueller Belästigung vor Gericht

https://jungefreiheit.de/kultur/medien/2018/fluechtlingsb...

 

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KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

 

Gute Architektur ist Menschenrecht! - Filmdokumentation der Frankfurter Altstadt-Tagung

https://www.youtube.com/watch?v=e5GpTyX_PG0

 

Eröffnungsfeierlichkeiten

Frankfurts Neue Altstadt ist nichts für „Modernisten“

http://www.pi-news.net/2018/09/frankfurts-neue-altstadt-i...

 

Immerather Mühle wegen Tagebau abgerissen

https://www1.wdr.de/nachrichten/rheinland/immerather-mueh...

 

(Kolonialismusvorwürfe nach 100 Jahren)

Humboldt-Forum Berlin

In Deutschland reißt ein neues Museum alte Wunden auf

https://www.nytimes.com/2018/10/12/arts/design/humboldt-f...

 

Museum der Bildenden Künste

Orbán: Kulturelle Vergangenheit schützen

Inmitten des europäischen Kulturkampfes müssen wir jetzt unsere kulturelle Vergangenheit, Identität und Souveränität schützen, erklärte Ministerpräsident Viktor Orbán am Dienstag bei der feierlichen Eröffnung des modernisierten Museums der Bildenden Künste am Budapester Heldenplatz.

https://www.budapester.hu/2018/10/30/orban-kulturelle-ver...

 

Kritik an der Bauhaus-Architektur

https://www.sfa.de/files/Buero/Veroeffentlichung/Zeitschr...

 

Warum schöne Dinge uns glücklich machen - Schönheit erklärt

https://www.youtube.com/watch?v=-O5kNPlUV7w

 

Barcelonas Wahrzeichen, die Kathedrale Sagrada Familia, kann offiziell fertiggestellt werden. Die Stadt hat der Kirche die Genehmigung erteilt – 130 Jahre nach Baubeginn.

https://www.swr3.de/aktuell/nachrichten/Sagrada-Familia-b...

 

(Angebliche Diskriminierung von Frauen...)

Staatssekretäre

Was Hänschen nicht bremst, twittert Göring-Eckardt nimmermehr

von Boris T. Kaiser

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/was-haens...

 

Antrag von Grünen und Rosa Liste

München verbietet angeblich sexistische Werbung

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/muenche...

 

(Die nächste Anti-Rechts-/Anti-AfD-Schmonzette)

Neulich in der ARD: „Die Story“

Wenn der WDR eine Serie politischer Dokumentationen für ARD „Die Story“ nennt - was wird dann daraus?

https://sezession.de/59513/neulich-in-der-ard-die-story

 

Gniffke und Frey bei der AfD

ARD und ZDF zu Gast in Dunkeldeutschland

von Fabian Schmidt-Ahmad

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/ard-und-z...

 

(Verein Neue Deutsche Medienmacher)

Ziel ist die Eroberung der „Migrationsvielfalt“ in den Redaktionsstuben

Merkels 5. Kolonne lebt von Staatsknete

http://www.pi-news.net/2018/10/merkels-5-kolonne-lebt-von...

 

(Abgestumpfte Medien)

Innere Sicherheit

Fahrlässig herbeigeführt

von Michael Paulwitz

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/fahrlaess...

 

Insider-Report von Bernhard Riegler

Mein irres Date mit der ORF-Lady: In der Welt der linken Schickeria

https://www.wochenblick.at/mein-irres-date-mit-der-orf-lady-in-der-welt-der-linken-schickeria/

 

(Negative Klischees zu Burschenschaften im öffentlich-rechtlichen Fernsehen)

Sonntagsheld (80) – Wo sind sie, die vom breiten Stein…

...nicht wankten und nicht wichen?

https://sezession.de/59506/sonntagsheld-80-wo-sind-sie-di...

 

(Ein linkes Magazin weniger)

Musikzeitschrift "Spex" wird eingestellt

https://www.zeit.de/kultur/musik/2018-10/popkultur-spex-z...

 

Konservative Revolution

Anschwellender Revolutionsgesang (1/2)

Über die neuen und alten Rechten

https://www.deutschlandfunk.de/konservative-revolution-anschwellender-revolutionsgesang-1-2.1184.de.html?dram:article_id=426551

 

Konservative Revolution

Anschwellender Revolutionsgesang (2/2)

Über die neuen und alten Rechten

https://www.deutschlandfunk.de/konservative-revolution-anschwellender-revolutionsgesang-2-2.1184.de.html?dram:article_id=426640

 

Philip Stein / Identitäre Bewegung - Europa Nostra in Dresden

https://www.youtube.com/watch?v=jGQpaWUCGM0

 

Götz Kubitschek / Identitäre Bewegung - Europa Nostra in Dresden

https://www.youtube.com/watch?v=Taz6lf9mOQc

 

Martin Sellner / Identitäre Bewegung - Europa Nostra in Dresden

https://www.youtube.com/watch?v=q8Htg24zW6c

 

Hängt die Weißen!

Martin Lichtmesz

Während Wolfgang Schäuble am 3. Oktober zu "mehr Zusammenhalt in einer offenen Gesellschaft" aufrief, ...beklagten mehrere Einwandererverbände, daß die deutsche Einheit „aus einer rein weißen Sicht“ betrachtet werde.

https://sezession.de/59466/haengt-die-weissen

 

"Deutschland spricht": "Du bist auch ein guter Kerl"

Zwei Männer, beide 50 Jahre alt, beide in Hannover geboren und geblieben. Der eine vertritt neurechte Ideen, der andere wählt grün. Gibt es noch etwas, das sie verbindet?

https://www.zeit.de/gesellschaft/2018-09/deutschland-spricht-dirk-gieselmann-diskussion-hannover/komplettansicht

 

Warum muss es Populismus sein?

von Alexander Gauland

http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/alexander-gaula...

 

Wie viel Hitler steckt in Gauland? Ein Gastbeitrag des AfD-Chefs in der «FAZ» löst Empörung aus

https://www.nzz.ch/feuilleton/wieviel-hitler-steckt-in-ga...

 

Interview mit Ida-Marie Müller

„Die Heuchelei und die Realitätsferne widern mich schon lange an“

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/die-heu...

 

Rettet den Umweltschutz vor den Linken

https://www.blauenarzisse.de/rettet-den-umweltschutz-vor-...

 

Der Historikerverband und die Gefährdungen der Demokratie

von Martin Lichtmesz

https://sezession.de/59462/der-historikerverband-und-die-gefaehrdungen-der-demokratie

 

Europaparlament

Britischer Abgeordneter vergleicht Nazis mit Sozialisten

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/britischer-...

 

(Das immer gleiche "Kunstwerk" auf politisch korrekter Wanderschaft)

„Die Wölfe sind zurück?“

Wegen AfD: Mahnwache gegen rechte Hetze kommt nach Cottbus

https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2018/wegen-a...

 

(Das nächste Politisch korrekte Kunstprojekt, von der Presse breitgetreten)

Flüchtlingsschicksale erlebbar machen

Aktion Moving People: Asylkreis verteilt Plastikfiguren auf dem Darmstädter Ludwigsplatz, die Erlebnisse erfahrbar machen.

https://www.echo-online.de/lokales/darmstadt/fluchtlingsschicksale-erlebbar-machen_19095122

https://www.movingpeople.nu/

 

(Dieser Kelch scheint an Kassel vorüber gegangen zu sein.)

Umstrittenes Kunstwerk : documenta-Obelisk muss weichen

http://www.faz.net/aktuell/rhein-main/kassel-laesst-docum...

https://www.hessenschau.de/kultur/documenta-obelisk-in-ka...

 

(Der nächste Pseudo-Künstler beruft sich für seine menschenverachtenden Beleidigungen auf die Kunstfreiheit)

Türkisches Generalkonsulat übte Druck aus

Wegen Erdogan-Bild: Drohungen gegen Duisburger Kunsthalle

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/wegen-erdogan-bild-d...

 

(Alt 68er-Thesen bei der Verleihung des Friedenspreises des Deutschen Buchhandels)

Friedenspreis des Deutschen Buchhandels

Die Erinnerungskultur liegt Aleida und Jan Assmann am Herzen

Aleida und Jan Assmann erhielten den Friedenspreis des Deutschen Buchhandels - Für "Vogelschiss"-Thesen haben sie nichts übrig

https://www.rnz.de/kultur-tipps/kultur-regional_artikel,-...

 

«Der Mensch lässt sich nicht beliebig zurichten»

Freiheit endet da, wo der Staat für das Glück der Bürger sorgen will, sagt Jörg Baberowski. Im Gespräch erzählt der Berliner Historiker, wie er vom Linken zum Liberal-Konservativen wurde.

https://www.nzz.ch/feuilleton/der-mensch-laesst-sich-nich...

 

Britischer Komiker verteidigt freie Rede

Rowan Atkinson: Recht auf Beleidigung gehört zur Meinungsfreiheit

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/rowan-atkinson-recht...

 

Kultfigur

Die Simpsons: Apu muß der Political Correctness weichen

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/die-simps...

 

(Der nächste künstlich aufgebauschte „Rechtsextremismus-Skandal“...)

C&A hatte Nazi-Pullover für Kinder im Sortiment

https://www.gmx.net/magazine/panorama/nazi-pullover-kinde...

 

(Die Wirtschaft will den großen Austausch fördern. Werden solche Diversity-Debatten auch bei der Werbung in afrikanischen Ländern geführt? Zu wenige Weiße?)

Mehr Vielfalt

Outdoor-Hersteller entschuldigt sich für zu viele weiße Models

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/outdoor-her...

Auf der Werbeseite der Firma wurde das neue Konzept schon umgesetzt:

https://www.mec.ca/en/

 

Buchmessen-Ausbeute (2): Höcke, Trio, Lengsfeld

von Götz Kubitschek

https://sezession.de/59555/buchmessen-ausbeute-2-hoecke-t...

 

Die bürgerliche Mitte und die Gleichheit I

https://sezession.de/59532/die-buergerliche-mitte-und-die...

 

Die bürgerliche Mitte und die Gleichheit II

https://sezession.de/59534/die-buergerliche-mitte-und-die...

 

Wie sich Spanien gegen den Liberalismus stemmte

https://www.blauenarzisse.de/wie-sich-spanien-gegen-den-l...

 

(Bizarr und geschmacklos)

Tova Ringer ist «Miss Holocaust Survivor»

https://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/bouleva...

https://www.focus.de/wissen/mensch/tova-ringer-93-jaehrig...

 

Amazon hat einen Shop mit völlig neuem Konzept eröffnet — und viele Kunden sind verwirrt

https://www.businessinsider.de/amazon-hat-einen-shop-mit-...

 

Wissenschaftler: Smartphone-Sucht korreliert mit Spielsucht

https://www.heise.de/newsticker/meldung/Wissenschaftler-S...

 

Gestörte Gehirn-Entwicklung : Forscher für Smartphone-Nutzung erst ab 18 Jahren

https://rp-online.de/leben/gesundheit/medizin/manfred-spi...

 

Genetik: Sie werden, was sie sind

Eltern können auf die Persönlichkeit ihrer Kinder kaum Einfluss nehmen. Jahrzehntelange Forschungen zeigen: Die wichtigsten Charaktermerkmale von Menschen sind von der Geburt an festgelegt – sagt der Verhaltensgenetiker Robert Plomin.

https://www.zeit.de/2018/41/genetik-kinder-verhalten-erzi...

https://www.finanznachrichten.de/nachrichten-2018-10/4492...

 

Weltwoche-Veranstaltung

Sarrazin sieht Europa auf dem Weg zum islamischen Kontinent

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/sarrazin-sieht-europ...

 

Sinead O'Connor ist zum Islam konvertiert – und hat einen neuen Namen

https://www.gmx.net/magazine/unterhaltung/stars/sinead-oc...

samedi, 10 novembre 2018

Fascistométrie et rééducation des masses...

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Fascistométrie et rééducation des masses...

par François-Bernard Huyghe

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com 

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de François-Bernard Huyghe, cueilli sur son site Huyghe.fr et consacré aux tentatives, grossières, du système politico-médiatique d'assimiler la vague populiste à une résurgence du fascisme... Spécialiste de la guerre de l'information, François Bernard Huyghe, auteur de nombreux livres, a récemment publié La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2015) et Fake news - La grande peur (VA Press, 2018).

Fascistométrie et rééducation des masses

Les années trente reviennent, paraît-il. Certes les esprits tatillons, très « vieux monde », pourraient trouver quelques différences mineures : une guerre mondiale encore fraîche avec ses millions de morts et ses anciens combattants au désespoir, une crise économique pré-keynésienne notamment dans une Allemagne ruinée et saisie par un chute folle de la monnaie, des revendications territoriales (ou des occupations) entre pays européens, le péril bolchévique qui terrifiait sur fond de grèves ou d’émeutes, des gens armés en chemise de couleur se battant partout, les puissances d’une Europe divisée reposant sur leur colonies, guère de concurrence économique d’Asie mais aussi guère d’État providence, réarmement partout, des migrations essentiellement inter-européennes, des sociétés encore largement chrétiennes et rurales, un nationalisme assumé par les classes dirigeante à rebours ce qu’elles professent aujourd’hui, des gouvernements très instables, la montée de partis politiques totalitaires s’assumant comme tels… Passons.

Chacun a bien compris qu’Emmanuel Macron jouait sur le point Godwin en nous suggérant un quasi retour du fascisme contre lequel il serait le dernier rempart. Fascisme est pour le moins un terme polysémique et nous nous sommes livrés à un petit test comparatif. En Italie puisque l’épouvantail Salvini est si souvent évoqué.

Prenons d’abord un définition « classique » par Umberto Eco qui, en 1995, énonce quatorze caractéristiques sinon de tous les fascismes, du moins du fascisme comme « ur-fascsimo », archétype (plutôt un schéma d’un fascisme absolu ou poussé à l’extrême, même si chaque fascisme particulier diverge légèrement par rapport à lui) :

- Culte de la tradition
- Refus du monde moderne
- Culte de l’action pour l’action
- Refus de l’esprit critique
- Culte de l’unité du peuple
- Appui sur les classes moyennes 
- Obsession du complot
- Exaltation de la lutte contre un ennemi surpuissant
- Rejet de tout pacifisme comme trahison
- Élitisme de masse (notre communauté est supérieure)
- Culte du héros
- Machisme
- Droits des peuples contre droits des individus
- Recours à un néo-langage porteur de forts contenus idéologiques

Nous pourrions discuter chacun de ces points et nous demander plus en détail lesquels s’appliqueraient au stalinisme ou au maoïsme et lesquels seraient vraiment typiques de Salvini. Mais admettons qu’il s’agit d’un idéal-type, de tendances poussées à l’extrême et reconnaissons qu’Eco propose au moins des catégories significatives.

Petite comparaison avec un texte qui fait grand bruit en Italie vingt-trois ans plus tard L’Espresso publie en ligne un test intitulé « fascistometro » donc destiné à mesurer le degré de fascisme du lecteur suivant son nombre de réponses positives ou d’approbation à 56 affirmations. Ces affirmations que nous n’avons pas la place de reproduire ici peuvent apparaître comme de bon gros lieux communs, mais sont présentés par l’hebdomadaire centriste comme autant d’étapes sur le chemin qui nous mènerait aux années les plus sombres.

Quelques exemples :
- l’Italie est un pays ingouvernable
- Il nous faudrait un régime présidentiel
- Les journalistes sont tous au service du pouvoir
- Je vous rappelle que ces gens-là votent
- Il faudrait les recenser
- Je pense à nos garçons des forces armées
- C’est facile de parler quand on est bien au chaud
- Un pays sans frontière n’est pas un pays.
- Etc.

Le lecteur pourra consulter la liste complète, et, s’il le veut, procéder au test. On lui accordera que les phrases ne sont pas d’une immense finesse (cela dit : essayez d’inverser - un pays sans frontière est un pays, l’Italie est un pays gouvernable, je ne pense pas à nos garçons des forces armées, c’est courageux de parler quand on est bien au chaud- et faites vous des copains…) . Certes, nous ne cherchons pas à démontrer que les rédacteurs de l’Espresso (la romancière M. Murgia qui a rédigé le test) sont légèrement moins fins que l’auteur du « Nom de la rose ». Il y a une terrible différence de registre. Analyser le fascisme pour Eco, c’est penser quelques catégories fondamentales d’où découlent des attitudes. Pour L’Espresso c’est criminaliser des phrases de bistrot, avec une bonne dose de mépris de classe. C’est accessoirement culpabiliser des réactions populaires spontanées pour y dénoncer le germe de la nouvelle lèpre. Le fascisme le produit spontané de la niaiserie des masses : difficile de faire plus contre-productif.
Du reste, Mme Murgia publie en ce moment avec H. Janeczek intitulés « Attention au fascisme qui vit en vous ». L’idée est claire. Nous sommes tous potentiellement fascistes. Racismes et violences sont universels (ce serait donc une pulsion de nature et non une construction de quelques cultures dominantes ?). Il faut donc apprendre à s’autoanalyser et à s’autodiscipliner. Dressage et repentance. Le problème du fascisme n’est pas un problème politique, c’est un problème psychanalytique.Vigilance, camarades, dressons un barrage contre les pulsions des masses.

Proposition de test pour L’Espresso :
« Si vous étiez un fasciste désireux de gagner les prochaines élections que feriez vous aux électeurs ?

A) Je leur enverrais des gens en uniforme leur parler de dieux antiques, de mort au combat, de mobilisation totale du peuple tout entier, de la prochaine guerre à entreprendre contre un adversaire surpuissant...
B) Je leur ferais lire L’Espresso pour les persuader que ceux qui souhaiteraient plus d’emplois pour leurs concitoyens ou qui critiquent les fonctionnaires sont des nôtres : la preuve que le ventre est encore fécond d’où est sortie la bête immonde
C) je traduis le clip gouvernemental français (évoqué à l’article précédent)
D ) Je reprends les slogans psys de Mai 68 sur la libération de la parole et je crie « à bas le Surmoi ».

François-Bernard Huyghe (Huyghe.fr, 3 novembre 2018)

vendredi, 09 novembre 2018

Le Brésil de Bolsonaro et les relations internationales

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Le Brésil de Bolsonaro et les relations internationales

par Romain Migus 

Ex: http://www.zejournal.mobi

Ca y est. «Ele foi eleito presidente». Il est élu. Lui, c’est Jair Messias Bolsonaro, le nouveau président du Brésil. Ces derniers jours, impossible d’échapper aux différents commentaires – généralement d’indignation – qui accompagnent le résultat des élections présidentielles dans la 8e puissance mondiale.

Cette effervescence médiatique autour du nouveau président brésilien s’explique par deux phénomènes. D’une part, elle est en partie motivée par la déferlante actuelle de nouveaux acteurs populistes conservateurs sur la scène politique occidentale. Jair Bolsonaro viendrait en effet confirmer une tendance actuelle à la contestation apparente d’un ordre politique qui allait de soi, il y a encore quelques années.

D’autre part, le retentissement de l’élection de cet homme politique, aux déclarations aussi violentes que controversées, est aussi dû au poids que représente ce pays-continent au niveau international. Or qu’en est-il vraiment ? La marche du monde va-t-elle être bouleversée par l’accession au pouvoir de Jair Bolsonaro ?

Que change l’arrivée de Jair Bolsonaro au pouvoir ?

Durant la première décennie du XXIe siècle, l’Amérique Latine s’était dotée d’organismes supranationaux dont le but était de renforcer l’intégration et la coopération entre les pays latino-américains. Une vision indépendante qui permettait de bâtir des solutions communes hors de l’ingérence de Washington. La construction d’un monde multipolaire, et l’édification d’une diplomatie Sud-Sud visant à l’élaboration de politiques conjointes en matière de finances, de développement, d’agriculture, d’énergie et de commerce, ont été l’horizon commun de la plupart des pays latino-américains durant la décennie précédente. Durant cette période, le Brésil de Lula a joué un rôle prépondérant dans la construction de l’Union des nations sud-américaines (Unasur), de la  Communauté d’Etats latino-américains et caribéens (Celac), ou encore du forum bi-régional Amérique du Sud-Afrique (ASA), qui regroupait 55 pays d’Afrique et 12 d’Amérique du Sud.

Ce panorama régional était déjà largement écorné avant l’élection de Jair Bolsonaro. Sous les coups de butoir d’une droite décomplexée, qui a rongé son frein pendant une décennie, l’Unasur traverse une crise sans précédent. Six pays sur les douze qui la composent (dont le Brésil) ont fait connaître leur souhait de suspendre leur participation à cet organisme (1). Quand au Forum ASA, il est au point mort et n’a plus tenu de réunion plénière depuis 2013.

Comment en est-on arrivé là ? Les raisons sont avant tout politiques. L’arrivée au pouvoir de plusieurs gouvernements de droite a changé la donne. Ces gouvernements, dont la ligne politico-économique renoue avec le néolibéralisme, préfèrent établir des traités économiques bilatéraux ou des accords commerciaux régionaux – comme l’Alliance du Pacifique rassemblant le Chili, le Pérou, la Colombie et le Mexique – plutôt que de parier sur la coopération comme moteur du développement régional. Jair Bolsonaro s’insère dans cette dynamique et il y a fort à parier que son élection mettra un coup d’arrêt aux organismes de coopération régionale, ainsi qu’à la dynamique des relations Sud-Sud.

Même s’il existe, pour l’instant, plus d’indices que de propositions programmatiques chez le nouveau président brésilien, on peut d’ores et déjà déceler une certaine cohérence entre son programme économique ultra-libéral et sa vision internationale. Tout comme il rejette toute régulation de l’économie par les secteurs étatiques, il n’acceptera aucune contrainte internationale qui pourrait aller à l’encontre de la réalisation de son projet politique.

Ce qui est choquant n’est pas tant la réaffirmation de la souveraineté brésilienne sur les 3/5e de la forêt amazonienne, que son projet politique et économique aux antipodes des préoccupations écologiques internationales

C’est dans cette optique qu’il faut comprendre sa position par rapport à l’Accord de Paris. Jair Bolsonaro a réaffirmé qu’il n’en sortirait pas à la condition qu’aucune contrainte écologique extérieure n’entrave son projet de développement de l’agro-industrie, de l’élevage intensif et de l’industrie minière dans la région amazonienne.

Ce qui est choquant n’est pas tant la réaffirmation de la souveraineté brésilienne sur les 3/5e de la forêt amazonienne, que son projet politique et économique aux antipodes des préoccupations écologiques internationales (2). Le futur nous dira qui gagnera ce bras de fer. L’Accord de Paris résistera-t-il à la sortie du Brésil après celle des Etats-Unis ? Ou tout sera-t-il fait pour éviter une sortie du géant sud-américain ? La réponse semble déjà faire partie de la question.

Les positions de Jair Bolsonaro nous rappellent surtout qu’aucun traité ou organisme international ne réussit à s’imposer aux choix politiques et économiques d’une nation souveraine, si détestables qu’ils puissent nous paraître.

Il en a été de même par le passé lorsque les gouvernements de gauche d’Amérique latine ont fait capoter l’Accord de libre-échange pour les Amériques (3) ou lorsque le Venezuela décida de se retirer de la Communauté andine des nations, sans que le ciel ne lui tombe sur la tête. En dernier lieu, le dépositaire de la souveraineté reste le peuple et son expression électorale. A moins de remettre en cause le principe de démocratie représentative, mais ceci est un autre sujet.

Relations ambiguës avec la Chine

Quelle peut être la marge de manœuvre du nouveau président brésilien face à la Chine ? Durant sa campagne, Jair Bolsonaro a multiplié les déclarations hostiles et provocantes contre la grande nation asiatique. Sa volonté de s’aligner sur la diplomatie de Washington pourrait laisser penser qu’un virage diplomatique drastique pourrait être opéré.

Les relations de Brasilia avec Beijing devront se faire sous l’angle du pragmatisme économique et non de l’idéologie

Néanmoins, la réalité des liens entre la Chine et le Brésil devrait pousser le nouveau chef d’Etat à une position plus pragmatique, surtout à court et moyen terme, le mandat présidentiel ne durant que quatre ans. En effet, 54 milliards de dollars ont été investis par les Chinois sur une centaine de projets de 2003 à 2018. Le gouvernement non élu de Michel Temer, peu suspect de sympathie pour le communisme ou le monde multipolaire a, sur la seule année 2017, porté les investissements du géant asiatique à 10,8 milliards de dollars. Ni les Etats-Unis, ni l’Europe n’étant en mesure de constituer une alternative crédible à cet investissement massif, les relations de Brasilia avec Beijing devront se faire sous l’angle du pragmatisme économique et non de l’idéologie.

Même si le Brésil pourra restreindre certains investissements chinois, tourner le dos aux Brics (4) ou à la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures, dont le Brésil fait partie, reste peu probable sinon suicidaire pour son économie. De même, il ne semble pas vraisemblable que le Brésil s’isole du projet de Nouvelle route de la soie en Amérique Latine, négocié au sein du Forum Celac-Chine, laissant ainsi des concurrents régionaux profiter des avantages tirés de tels accords.

Qui plus est, si les exportations brésiliennes vers la Chine représentaient à peine 2% avant l’arrivée de Lula au pouvoir, elles totalisent en 2018, 26% du total des exportations, principalement dans le domaine de l’agro-business, l’un des piliers du soutien au nouveau président brésilien. Si le Brésil est en droit de diversifier les pays où il exporte, via l’accord Union européenne-Mercosur, par exemple, le marché chinois apporte un débouché bien plus sûr et stable pour ses produits que ne pourrait l’être l’Europe ou les Etats-Unis, régions du monde où commence à s’agiter l’étendard du protectionnisme économique.

Le Venezuela

L’un des thèmes récurrents de la campagne de Bolsonaro a été le Venezuela. Rien d’étonnant. Depuis quelques années, le pays bolivarien s’invite en guest-star de nombreux processus électoraux à travers le monde. Du Chili à l’Espagne en passant par l’Argentine, la France et même les Etats-Unis, une campagne électorale ne semble pas être aboutie sans qu’une référence au modèle chaviste soit utilisée par les candidats de droite pour stigmatiser leurs adversaires politiques.

Jair Bolsonaro n’a pas fait exception à cette règle, vociférant tout au long de la campagne qu’il mettrait tout en œuvre pour que «le Brésil ne devienne pas un autre Venezuela». Nul doute que le nouveau président brésilien augmentera la pression politique et diplomatique contre son voisin. L’échange téléphonique entre Mike Pompeo et le nouveau président du Brésil au lendemain de son élection va dans ce sens. Le secrétaire d’Etat étasunien ayant évoqué une nécessaire coordination entre les deux pays sur la question du Venezuela.

Le Venezuela deviendra un argument de change dans les relations qu’entretiendra Jair Bolsonaro et son équipe avec l’administration Trump, fervent opposant au gouvernement de Nicolas Maduro

Dans ce contexte, comment interpréter les déclarations de certains proches du nouveau président ? Son fils Eduardo, ainsi que le général Augusto Heleno y Luiz Philippe de Orleans, pressentis pour occuper respectivement le ministère de la Défense et celui des Affaires étrangères ont laissé entendre qu’une intervention militaire contre le pays bolivarien n’était pas à exclure. Si Jair Bolsonaro s’est lui même défendu de toute aventure guerrière, il paraît évident que le Venezuela deviendra un argument de change dans les relations qu’entretiendront Jair Bolsonaro et son équipe avec l’administration Trump, fervent opposant au gouvernement de Nicolas Maduro.

Il faut aussi se rappeler que l’Etat du Roraima, frontalier avec le Venezuela, est alimenté en électricité par le pays bolivarien. Dans un conflit aggravé, le Venezuela disposerait donc de la possibilité de rationner cet approvisionnement et de générer une situation chaotique dans un Etat désormais gouverné par Antonio Denarium, un partisan du président élu (5).

Une intervention du Brésil en terres bolivariennes aurait des répercussions sur tout le continent. Non seulement le Venezuela compte sur des soutiens diplomatiques ou militaires de poids (russes, chinois et cubains) mais la nouvelle doctrine militaire de ce pays, élaborée dès 2005, mise sur une stratégie adaptée aux conflits non conventionnels et à la guerre de quatrième génération.

Agresser le Venezuela reviendrait à créer une poudrière régionale et un bourbier militaire qui s’étendrait sur plusieurs années. Pas sûr que le Brésil sorte vainqueur d’un tel affrontement ni que Bolsonaro y gagne en popularité.

Israël et le Proche Orient

Jair Bolsonaro entretient des liens politiques et religieux très fort avec Israël et s’est même fait baptiser dans les eaux du Jourdain. Il a plusieurs fois rappelé son attachement à la «démocratie israélienne» qu’il considère comme un exemple à suivre. Ce faisant, il se démarque de la politique extérieure du PT qui avait reconnu l’Etat de Palestine et rappelé son ambassadeur en Israël pour protester contre l’opération Bordure Protectrice en 2014.

De la même manière, le gouvernement de Dilma Roussef s’était opposé à la nomination de Dani Dayan comme ambassadeur de Tel Aviv au Brésil. Motif invoqué : alors que le gouvernement brésilien dénonçait l’occupation de la Palestine, Dani Dayan, membre du parti extrémiste Foyer Juif, et ancien président du conseil de Yesha, qui représente les intérêts des colons israéliens, pouvait perturber les relations entre les deux pays. Une campagne de soutien au diplomate israélien avait été orchestré par la députée Geovania da Sé, membre du groupe parlementaire évangéliste à l’assemblée brésilienne, groupe parlementaire qui comptait parmi ses membres un certain Jair Bolsonaro (6).

Le « nationaliste » Bolsonaro au cours d’un discours

Suivant le mouvement initié par Donald Trump, ce dernier a annoncé le transfert de l’ambassade brésilienne à Jérusalem et a promis de fermer l’ambassade de l’Etat Palestinien, ouverte en 2016 en déclarant : «La Palestine est-elle un pays ? La Palestine n’est pas un pays, donc elle ne devrait pas avoir d’ambassade ici».

Le Brésil de Bolsonaro deviendra sans aucun doute l’un des soutiens majeurs de la politique israélienne au Proche-Orient et développera certainement des partenariats rapprochés avec l’Etat d’Israël.

Bolsonaro au-delà des maux

Le tournant géopolitique que représente l’élection de Jair Bolsonaro doit se comprendre dans son contexte régional. La direction géopolitique que prendra la nouvelle équipe dirigeante devrait peu différer de celle déjà en vigueur dans les pays latino-américains dirigés par des gouvernements néo-libéraux. En cela, il renforcera cette tendance, qui s’inscrit désormais comme un virage continental qui balaie les politiques et les avancées réalisées par les gouvernements post-libéraux du début du siècle.

Au-delà des mots et des maux, l’alignement sur les politiques de Washington dans la région, et un certain pragmatisme par rapport à la Chine, caractériseront surement le mandat du nouveau président brésilien, qui, pour mettre en œuvre sa politique autoritaire sur le plan intérieur ne pourra se payer le luxe d’être isolé diplomatiquement.

Notes:

(1) Les pays suivants ont exprimé leur souhait de suspendre leur participation à Unasur: L’Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Pérou, et le Paraguay. Notons que le président équatorien a décidé de porter un sérieux coup d’arrêt à l’organisme d’intégration en décidant de récupérer ses installations situées dans la banlieue de Quito.

(2) La France dispose du 2e espace maritime au monde (Zone économique exclusive). L’écosystème dans ce territoire français est aussi d’une richesse inestimable. Doit-on pour autant renoncer à notre souveraineté sur cette zone en raison des intérêts écologiques internationaux qui en découle? 

(3) La Zone de Libre Échange entre les Amériques était un projet de libéralisation des économies et de dollarisation du continent. Principalement porté par les Etats-Unis, il fut mis en déroute grâce à l’action conjointe des gouvernements progressistes dans la région. Voir Telesur, “América Latina, a 12 años de la derrota del Alca”, 05/11/2017, https://www.telesurtv.net/news/10-anos-del-NO-al-ALCA-201...

(4) Le siège pour les Amériques de la Banque de Développement des Brics a récemment été ouverte à Brasilia par le gouvernement de droite –non élu- de Michel Temer

(5) Une intrusion armée, sous le prétexte d’une guerre humanitaire, pourrait être le prétexte pour prendre le contrôle des centrales hydro-électriques vénézuéliennes, situées juste de l’autre coté de la frontière.

(6) Voir Romain Migus, “La agenda secreta de Israel en América Latina”, Venezuela en Vivo, 30/04/2016,  https://www.romainmigus.info/2017/11/la-agenda-secreta-de...


- Source : RT (Russie)

jeudi, 08 novembre 2018

Russia, India & Iran Want to Create Alternative Trade Route to Suez Canal

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Russia, India & Iran Want to Create Alternative Trade Route to Suez Canal

mercredi, 07 novembre 2018

Le monde se dissocie discrètement des États-Unis

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Le monde se dissocie discrètement des États-Unis

Article original de Brandon Smith, publié le 9 octobre 2018 sur le site alt-market.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr 


… et personne n’y prête attention 
 
par Brandon Smith
 
Ex: https://versouvaton.blogspot.com


La confiance aveugle dans le dollar américain est peut-être l’un des facteurs les plus invalidants dont disposent les économistes pour évaluer notre avenir économique. Historiquement parlant, les monnaies fiduciaires sont des animaux dont la durée de vie est très courte, et les monnaies de réserve mondiales sont encore plus sujettes à une mort prématurée. Mais, pour une raison ou une autre, l’idée que le dollar est vulnérable au même sort est jugée ridicule par les médias dominants.
 
Cette illusion a aussi récemment perfusé dans certaines parties du mouvement économique alternatif, certains analystes espérant que l’Administration Trump renversera en quelque sorte plusieurs décennies de sabotage des banques centrales en seulement quatre à huit ans. Cependant, cette façon de penser exige qu’une personne ignore complètement la tendance actuelle.

Des années avant que l’on ne soupçonne l’imminence d’une guerre commerciale, de nombreux pays ont établi des accords bilatéraux qui devaient réduire le dollar comme principal mécanisme d’échange. La Chine a été un chef de file dans cet effort, bien qu’elle soit l’un des plus importants acheteurs de titres du Trésor américain et détenteurs de réserves en dollars américains depuis le krach de 2008. Au cours des dernières années, ces accords bilatéraux ont pris de l’ampleur, en commençant par de petits accords, puis en se transformant en accords massifs sur les matières premières. La Chine et la Russie sont un parfait exemple de la tendance à la dé-dollarisation, les deux pays ayant formé une alliance commerciale sur le gaz naturel dès 2014. Cet accord, qui devrait commencer à stimuler les importations en Chine cette année, élimine le besoin de dollars comme mécanisme de réserve pour les achats internationaux.

La Russie et certaines parties de l’Europe, y compris l’Allemagne, se rapprochent également sur le plan commercial. Avec l’entrée de l’Allemagne et de la Russie dans l’accord sur le gazoduc Nordstream 2 malgré les condamnations de l’administration Trump, nous pouvons voir une nette progression des nations s’éloignant des États-Unis et du dollar et allant vers un « panier de devises ».
Le ministre de l’Énergie, Rick Perry, a laissé entendre que des sanctions sont possibles à l’égard du projet Nordstream 2, mais les politiques de guerre commerciale ne font que hâter le mouvement international qui s’écarte des États-Unis comme centre d’influence commerciale. Les sanctions américaines contre le pétrole iranien appuient cet argument, car la Chine, la Russie et une grande partie de l’Europe travaillent ensemble pour contourner les restrictions américaines sur le brut iranien.

La Chine a même mis en place son propre marché de pétro-yuans, et les premières livraisons de pétrole du Moyen-Orient vers la Chine payées par un contrat de pétro-yuans ont eu lieu en août de cette année. Les économistes classiques aiment à souligner la petite part du marché mondial du pétrole que représente le pétro-yuan, mais ils semblent ne pas avoir saisi l’ensemble de la situation. Le problème, c’est qu’il existe maintenant une solution de rechange au pétro-dollar là où il n’en existait pas auparavant. Et c’est là l’essentiel de la question qu’il faut examiner : La tendance vers des alternatives, et toutes les alternatives conduisant à la centralisation par les banques mondiales.
Au-delà de l’abandon du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale, il y a une nouvelle question autour des systèmes de paiement internationaux alternatifs. SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) est un réseau mondial de « messages financiers » entre les grandes banques, dont les banques centrales. Les transactions sont enregistrées via le réseau SWIFT, ce qui permet une confirmation rapide des « messages » et des mises à jour de comptes dans le monde entier.

Fondé à l’origine à Bruxelles, SWIFT est depuis des décennies le seul réseau bancaire de ce type disposant d’une capacité mondiale et, jusqu’à récemment, les principaux centres de données étaient situés aux États-Unis et aux Pays-Bas.

Le gouvernement américain a exploité un contrôle économique étendu en utilisant son influence sur SWIFT, notamment en surveillant massivement les transactions financières internationales et en refusant à des pays comme l’Iran l’accès à SWIFT par des sanctions. Par le passé, les États-Unis ont saisi ou gelé des fonds transférés par l’entremise de SWIFT entre des banques à l’extérieur des frontières américaines, y compris des transactions entièrement légales, ce qui indique que les États-Unis exercent un contrôle manifeste sur le système. Le statut de réserve mondiale du dollar, combiné à l’influence des États-Unis sur l’outil le plus important dans les transactions bancaires internationales, a renforcé la domination financière des États-Unis pendant de nombreuses années.

Mais le règne du dollar touche rapidement à sa fin, les banques mondiales comme le FMI cherchant à centraliser l’autorité monétaire dans une structure mondiale unique. La grande illusion perpétrée est que l’« ordre mondial multipolaire » qui est en train de naître est en quelque sorte « anti-globaliste ». Ce n’est tout simplement pas le cas.

Alors, que se passe-t-il réellement ? Le monde se rétrécit à mesure que tout le monde, SAUF les États-Unis, se consolide sur le plan économique. Cela inclut les alternatives à SWIFT.

La Russie vend ses bons du Trésor américain, mais entretient des liens étroits avec le FMI et la BRI, appelant à un système monétaire mondial sous le contrôle du FMI. La Chine fait de même, en resserrant ses liens avec le FMI par le biais de son système de panier de DTS, tout en coupant un par un ses liens avec le dollar. L’Europe se rapproche de la Russie et de la Chine, s’efforçant de défier les sanctions américaines.

Aujourd’hui, tous ces pays construisent de nouveaux réseaux de type SWIFT afin de mettre les États-Unis à l’écart de la boucle. En d’autres termes, les États-Unis sont en train de devenir le méchant de notre soap opera mondial et, du fait de leur orgueil démesuré, ils préparent le terrain pour leur propre destruction. Les États-Unis jouent un rôle de catalyseur en aidant les banques mondiales en faisant peur à leurs ennemis et alliés et en les poussant à une plus grande centralisation. Du moins, c’est le récit que je soupçonne que les futurs historiens reprendront.

Dans le cadre des efforts visant à saper les sanctions américaines contre le pétrole iranien, l’UE a établi un programme pour construire un nouveau système SWIFT en dehors de l’influence américaine. C’est un modèle auquel la Russie, la Chine et l’Iran ont accepté de participer, et la nouvelle a été largement ignorée par le grand public. Le Wall Street Journal a rapporté à contrecœur l’évolution de la situation, mais l’a rejetée comme étant inefficace pour contrecarrer les sanctions américaines. Et cela semble être le consensus parmi les médias – minimiser ou ignorer les implications d’un système SWIFT alternatif.

Les préjugés à l’égard du dollar soulèvent une fois de plus leur vilaine tête, et les dangers de ce genre de déni sont nombreux. Le dollar peut être, et est en train d’être contourné par des accords commerciaux bilatéraux. La domination américaine sur les marchés pétroliers est contournée par d’autres contrats pétroliers. Et maintenant, le contrôle américain des réseaux financiers est contourné par des programmes SWIFT alternatifs. Le seul fil conducteur qui maintient le dollar et, par extension, l’économie américaine ensemble est le fait que ces alternatives ne sont pas encore répandues. Cela va inévitablement changer.

Alors, la question est : quand cela va-t-il changer ?

Je crois que le rythme de la guerre commerciale dictera le rythme de la dé-dollarisation. Plus les tarifs deviendront agressifs entre les États-Unis et la Chine, l’Iran, l’Europe et la Russie, plus vite les systèmes alternatifs déjà existants seront mis en œuvre. À l’heure actuelle, la rapidité du conflit entre les États-Unis et la Chine laisse entrevoir un passage du dollar à un panier de monnaies internationales d’ici la fin 2020, et il faudra environ une autre décennie pour que ce processus se concrétise. En d’autres termes, le système du panier des DTS servira de pont dans le temps vers une nouvelle monnaie de réserve mondiale, un système monétaire mondial unique.

Avec les tarifs douaniers actuels qui couvrent au moins la moitié du commerce chinois et l’autre moitié qui est menacée si la Chine riposte de quelque manière que ce soit, je pense que ce n’est qu’une question de mois avant que la Chine n’utilise ses propres dollars et réserves de bons du Trésor comme arme contre les États-Unis. Lorsque cela arrivera, la Chine n’annoncera pas publiquement cette mesure, et les grands médias ne sauteront dessus que beaucoup trop tard.

Ne vous attendez donc pas à ce que l’Europe vienne en aide à l’Amérique si cela se produit. Il me semble évident, d’après le comportement récent de l’UE, qu’elle a l’intention de rester neutre, du moins pendant l’escalade, si ce n’est être totalement du côté de la Chine et de la Russie par nécessité économique.

La préparation de cet événement exige autant d’indépendance financière que possible. Cela signifie des alternatives tangibles au dollar, comme les métaux précieux, et des économies localisées basées sur le troc et le commerce. Une fois que le dollar perdra son statut de réserve mondiale, le transfert de l’inflation des prix aux États-Unis sera immense. Les dollars détenus à l’étranger reviendront en masse dans le pays, car ils ne seront plus nécessaires à l’échange international de biens et de ressources. Ce changement pourrait se produire très rapidement, comme une avalanche.

Encore une fois, ne vous attendez pas à recevoir un avertissement avant que les créanciers étrangers ne vendent des actifs libellés en dollars, et attendez vous à ce que les effets négatifs se fassent sentir dans un délai très court sur Main Street.

Brandon Smith

Note du traducteur

Les analyses de cet auteur fortement anti-centralisation semblent parfois s'arrêter là où commencent les intérêts américains. Il est donc intéressant de connaître la vision d'un Américain pur jus, même anti-système, à l'égard de la fin de l'Empire américain. On pourrait le voir se réjouir de contempler la fin de l'Empire et de ces guerres impliquant le retour de la nation. Il devrait se féliciter de voir le dollar débarrassé de ce rôle de réserve mondiale qui désindustrialise son pays et lui vole sa souveraineté.


Certes les USA, s'ils existent encore en un seul morceau, devront faire défaut sur le dollar de la Fed et passer à une autre monnaie. Une monnaie souveraine ?

Les USA sont coincés dans la division raciale

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Les USA sont coincés dans la division raciale

par Lance Welton

Ex: https://versouvaton.blogspot.com

Article original de Lance Welton, publié le 21 août 2018 sur le site Unz Review
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr

Le prochain recensement américain est prévu pour 2020. Apparemment, l’administration Trump n’est pas tombée dans le piège de l’ère Obama qui prévoyait de changer les questions sur la race pour reconstruire encore davantage l’Amérique, bien qu’elle veuille relancer les pratiques de la période 1890-1950 consistant à poser des questions sur la citoyenneté, à laquelle les suspects habituels et la kritarchie se sont opposés sans gêne. [Voir « La question sur la citoyenneté pour le recensement de 2020 suscite des critiques et des poursuites », par Steve Larkin, Catholic News Service, 20 août 2018 et « Trump Officials Say They Can’t Recall Discussing Census Citizenship Question », par Hansi Lo Wang, NPR, 5 septembre 2018]. C’est bien, mais ce qui est vraiment nécessaire, c’est de passer à l’offensive : faire en sorte que les questions du recensement reflètent ce que la science moderne dit de la « race ».

La classe dirigeante américaine a une attitude schizophrène envers l’idée de race. Si vous voulez parler de questions comme la criminalité ou l’immigration, alors la « race » est une construction sociale sans fondement biologique et si vous n’êtes pas d’accord, vous êtes pire qu’Hitler. Cependant, lorsqu’il s’agit d’action positive, ou lorsqu’on constate que les minorités souffrent de manière disproportionnée de certaines maladies congénitales, alors la « race » devient magiquement à la fois biologique et douloureusement réelle.

Le problème, comme le montrent en détail deux livres récents sur la race : les catégories raciales utilisées par toutes les formes de gouvernement aux États-Unis sont, au sens biologique, absurdes.

Le formulaire type du gouvernement américain – où l’on vous demande de remplir votre ethnicité – diffère selon les personnes qui l’émettent. Mais en général, les « races d’hommes » de l’élite libérale le sont : blanc, noir, hispanique (parfois divisé en blanc hispanique et non-blanc hispanique), asiatique, insulaire du Pacifique et amérindien. Parfois, pour empirer les choses, on trouve des options telles que « Amérindien d’Amérique, insulaire du Pacifique et de l’Alaska » ou simplement « API » (« Asie-Pacifique insulaire »).

Mais dans son livre à paraître sous peu, Race Differences in Psychopathic Personality, le professeur Richard Lynn, psychologue britannique, présente un énorme corpus de données impliquant que les catégories raciales américaines ne sont tout simplement pas adaptées, à dessein.

Une « race », nous dit-il, est une population reproductrice séparée assez longtemps d’une autre population reproductrice pour s’adapter à une écologie différente, ce qui entraîne des différences constantes dans les fréquences moyennes des gènes entre les populations. C’est important parce que, comme le montre Lynn, la « race » s’exprime donc par des différences physiques et mentales cohérentes et interreliées, qui ont tendance à différer dans la même direction parce qu’elles sont des adaptations à des environnements distincts. Ainsi, les différentes races ont des profils de maladies génétiques différents, des groupes sanguins dominants différents, un QI moyen différent et des personnalités modales différentes.

Un autre livre récent, J. Philippe Rushton : A Life History Perspective, de Edward Dutton, un collègue de Lynn, présente les détails de ces différences raciales constantes : l’âge à la ménopause, le type de visage et de corps trouvé le plus attirant, la préférence pour le sexe oral plutôt que vaginal et même la composition du cérumen.

Ces études présentent les données des tests génétiques qui prouvent qu’il y a environ 10, et peut-être 12 races distinctes :
  1. Européens
  2. Maghrébins et Arabes
  3. Les Sud-Asiatiques, alias les Indiens
  4. Asiatiques du Nord-Est alias Orientaux
  5. Asiatiques du Sud-Est
  6. Les habitants des îles du Pacifique
  7. Amérindiens
  8. Les peuples de l’Arctique
  9. Africains
  10. Australiens (« Aborigènes ») et nouveaux Guinéens
  11. Bushmen
Les deux derniers sont parfois subsumés en « Africain » tandis que les Nord-Africains, les Arabes et les Sud-Asiatiques sont parfois fusionnés en « Non-Européen Caucasien ». Le livre de Lynn démontre que ces races diffèrent par quelque chose d’aussi important que le niveau moyen de personnalités psychopathes ; une condition définie par le comportement imprudent ; la criminalité ; l’impulsivité ; la tricherie ; la rupture conjugale ; l’égoïsme et le manque d’empathie. Ainsi, simplement pour rester en sécurité, cela vaut la peine de bien comprendre ce que sont les « races d’homme » réelles. Et le fait de comprendre cela révèle ce que sont les catégories raciales officielles américaines absurdes.

RACE QI PP
Aborigènes d’Australie 62 6,0
Africains subsahariens 70 7,5
Nouvelle-Zélande Maori 84 5,9
Amérindiens – États-Unis 86 2,2
Asiatiques du Sud – Grande-Bretagne 92 1,0
Européens 100 1,0
Asiatiques du Nord-Est – Grande-Bretagne 105 0,7

Différences raciales en terme d’intelligence et de personnalité psychopathique (PP) : Différences raciales en terme de QI et niveau de crime (le ratio standard est mis à 1.0 pour les européens) [Richard Lynn, Race Differences in Psychopathic Personality,Washington Summit , In Press, Table 16 : 2].

Les catégories raciales les plus stupides utilisées par le gouvernement américain sont les « Amérindiens, les insulaires du Pacifique et les autochtones d’Alaska » et « API ». Les habitants des îles du Pacifique n’ont pas grand-chose en commun génétiquement avec ces deux races. La distance génétique entre un insulaire du Pacifique et un Amérindien est environ le quadruple de la distance entre un insulaire du Pacifique et un Asiatique du Sud-Est, par exemple du Cambodge ou de Malaisie (voir Tableau 2, ci-dessous). La distance génétique entre les habitants de l’Alaska et ceux des îles du Pacifique est trois fois plus grande que celle qui sépare les Asiatiques du Sud-Est des habitants des îles du Pacifique.
C’est logique, bien sûr, parce que les habitants des îles du Pacifique se sont séparés des Asiatiques du Sud-Est il y a fort longtemps. En d’autres termes, la catégorie « API » est un peu comme avoir un groupe racial appelé aborigène européen-australien, la différence entre ces races n’étant que légèrement supérieure à la différence entre les insulaires du Pacifique et les autochtones américains.

Ces derniers, étant si différents, ont aussi des taux de personnalités psychopathes beaucoup plus élevés.

La catégorie « Asiatique » est également extrêmement problématique, car elle englobe les Asiatiques du Nord-Est, les Asiatiques du Sud-Est et les Asiatiques du Sud ; ces derniers s’étendant souvent pour inclure des Moyen-Orientaux et des Africains du Nord.

Les Asiatiques du Sud – les « Indiens d’Inde » – sont un peuple caucasien. La distance génétique entre les Asiatiques du Sud et les Asiatiques du Nord-Est est plus de quatre fois plus grande que la différence entre les Sud-Asiatiques et les Européens, et le sextuple lorsqu’on compare les Sud-Asiatiques et les Asiatiques du Sud-Est. Les Asiatiques du Nord-Est sont 1,6 fois plus semblables aux peuples de l’Arctique (comme les Inuits et les habitants de l’Alaska) qu’ils ne le sont des Asiatiques du Sud-Est.

En d’autres termes, la catégorie « Asiatique » n’a aucune base génétique. C’est à peine plus justifiable que de regrouper les Indiens et les Inuits en une seule catégorie raciale.

Comme on pouvait s’y attendre, les différences au sein de la catégorie asiatique sont frappantes. Les Asiatiques du Nord-Est ont un QI moyen de 105, tandis que les Asiatiques du Sud ont un QI moyen d’environ 92 lorsqu’ils vivent dans des pays occidentaux. Les Asiatiques du Sud sont aussi beaucoup plus psychopathes que les Asiatiques du Nord-Est, mais à peu près au niveau des Européens. Lynn suggère qu’il s’agit de l’adaptation de l’Asie du Sud aux environnements très bondés.

Mais cela ne fait pas partie de la catégorie API. Non seulement les habitants des îles du Pacifique ont des niveaux plus élevés de personnalités psychopathes que les Asiatiques ou les Européens, mais, en raison des complications des migrations et des séparations raciales, ils sont plus semblables aux Aborigènes australiens qu’aux Asiatiques du Sud.

Et comme Lynn l’explique, la catégorie hispanique – bien qu’elle ait une certaine utilité – est fondamentalement un désastre.

En général, les Hispaniques sont un cline ; un mélange de deux races, spécifiquement les Amérindiens et les Européens. Sur la plupart des mesures de la personnalité psychopathique, ils se situent, sans surprise, entre les Européens et les Amérindiens, ce qui les laisse avec des niveaux moyens de personnalité psychopathique inférieurs à ceux des Africains. Cependant, la catégorie « hispanique » comprend souvent de nombreuses personnes originaires d’Amérique du Sud, qui, dans certains cas, peuvent être plus génétiquement européennes que certains « Blancs », qui peuvent avoir une petite part d’ascendance amérindienne ou afro-américaine.

Les clines signifient qu’il y a un élément culturel dans la « race ». Pourquoi les Grecs sont-ils européens mais pas les Turcs occidentaux ? Il y a toujours des choses qui n’entrent dans aucun système de catégories.

Mais soyons clairs : d’un point de vue génétique, la « race » existe et prédit des choses très importantes, comme la personnalité psychopatique.
Les catégories raciales officielles aux USA, cependant, prédisent très peu de choses… peut-être parce que ceux qui les inventent trouvent qu’il est psychologiquement trop conflictuel d’avoir à penser à l’idée de « race ».

Lance Welton est un nom de plume d’un journaliste freelance vivant à New York.

Note du traducteur

Ces analyses sont à rapprocher des articles de Chris Hamilton sur la croissance et la population ainsi que sur le livre de John Glubb sur les Empires. L'Empire américain absorbe une forte croissance démographique de toute sa zone d'influence, c'est-à-dire le monde entier, pour alimenter sa croissance interne comme tous les empires l'ont fait avant lui. Mais la posture idéologique du marxisme culturel (tous égaux) bute sur la réalité des différences raciales et culturelles qui forme la richesse de l'humanité et ses capacités de résilience. Au nom d'un égalitarisme forcené, ceux-là mêmes qui s'insurgent contre le mot race veulent effacer ce qui fait de nous des humains, nos différences issues de l'adaptation de chaque groupe à son milieu.

Quand Macron veut manipuler une histoire qu’il ne connaît pas

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Quand Macron veut manipuler une histoire qu’il ne connaît pas

Ex: https://echelledejacob.blogspot.com

 
Macron, dans le journal Ouest-France, a indiqué que la période actuelle ressemblerait aux années trente (1). Comparaison n’est pas raison, on le sait. Et l’on voit bien ce qui boite dans cette comparaison, par ailleurs.

La période actuelle ne vient pas après une guerre terrible, celle de 1914-1918, qui fit des millions de morts, et qui — de plus — fit entrer la violence de masse dans les sociétés européennes. Cette guerre, et surtout les traités qui suivirent, avaient laissé de profondes rancœurs dans de nombreux pays. L'impact de cette guerre est capital pour comprendre la montée de mouvements qui n'étaient pas seulement nationalistes (et ce qualificatif ne même convient pas pour définir le nazisme allemand (2)) mais qui portaient en eux des méthodes (groupes de combat, organisation centralisée des diverses classes d'âge) et une idéologie nouvelle.

Car, que ce soit le fascisme italien ou le nazisme allemand (et l'on peut étendre cela au communisme soviétique) avaient pour objectif de créer un « homme nouveau ». A cela, le nazisme ajoute un racisme et un antisémitisme obsessionnel qui imprègne toutes ses actions (3). Rien de tel dans les mouvements actuels que l'on appelle, à tort ou à raison, « populistes » et que l'on qualifie, sans beaucoup d'analyse ou de preuves, de nationalistes. La méthode est claire. Se servir d'un passé terrible pour discréditer des adversaires politiques. Alors, Macron est-il coupable d'une manipulation de l'histoire?

Le rôle de la crise économique

La crise de 1929, cependant, a aussi joué un rôle évident, et ce même si le fascisme italien était déjà installé, dans l'arrivée au pouvoir du nazisme en Allemagne. Alors, le Président français a-t-il raison d'agiter le spectre des « années trente » car il est vrai que nous vivons après une crise importante? Mais, ce spectre, ne l'agite-t-il pas pour justifier des politiques désastreuses?

Car les années trente ne sont pas seulement celles de la montée des mouvements totalitaires. Ce qui est aussi vrai est que la période des années 1930 a joué un rôle décisif dans la maturation des réflexions sur ce que devait être un système international monétaire et commercial. On doit se souvenir que les leçons que Keynes avait tirées des années 1930 allaient dans trois directions (4).

Keynes avait déduit à juste titre des processus du début des années 1930 l'importance capitale de l'alimentation en liquidité du système international. Ceci l'avait renforcé dans son opposition à toute forme d'étalon-or. De fait, aujourd'hui, c'est bien l'Euro qui joue le rôle de l'étalon-or d'antan, en empêchant les pays de réajuster leurs monnaies, et en les obligeant à des politiques meurtrières d'austérité, comme celles, à l'époque, de Brüning en Allemagne (la cause véritable de l'arrivée au pouvoir d'Hitler), de Ramsay MacDonald en Grande-Bretagne, de Pierre Laval en France. S'il y a un parallèle à établir, il est là, dans cette austérité stupide et meurtrière.

De nombreux pays remettent en cause le multilatéralisme et le libre-échange aujourd'hui. Mais il faut comprendre comment Keynes fut conduit à adopter le principe du protectionnisme, lui l'ancien apôtre du libre-échange. Une leçon clairement tirée par Keynes était que le libre-échange avait épuisé son contenu positif au XXe siècle (5). Pour Keynes le protectionnisme permet aussi de rendre impossible des pratiques de concurrence ou de dumping fiscal entre pays voisins.

La troisième direction est que si une coordination entre États est nécessaire, celle-ci ne doit pas empêcher de mener des politiques nationales qui sont les seules légitimes. La question du lien entre responsabilité politique et légitimité est d'ailleurs au cœur de sa conversion au protectionnisme au début des années 1930 (6). Toute architecture de coordination doit donc préserver cette liberté d'action ou être condamné à l'échec. De ce point de vue, le contrôle des changes joue un rôle clé dans les dispositifs imaginés par Keynes.

Ce que l'on devrait tirer d'une comparaison avec les années trente

Si l'on peut établir un parallèle entre la situation actuelle et celle des années trente, c'est bien dans les conséquences désastreuses des politiques économiques qui furent menées dans cette période. Le retour vers le protectionnisme, comme avec entre autres la politique de Donald Trump, et les mesures de réglementation des capitaux, retour dénoncé dans les milieux néo-libéraux (qu'ils soient « sociaux » ou non) comme le début d'un processus devant nous conduire à la guerre, comme dans les années trente, fut au contraire le début des mesures qui permirent de faire face à la crise.
On affirme souvent que les mesures de sauvegarde monétaires et commerciales prises après la crise de 1929 auraient contribué à l'aggraver, provoquant un effondrement du commerce international (7). Mais cet effondrement a des causes différentes. Une étude du NBER montre que les droits de douane (le protectionnisme) n'a eu pratiquement aucun rôle dans l'effondrement du commerce international. Les deux facteurs déterminants furent l'accroissement des coûts de transport et le manque de liquidité (8). La hausse des coûts de transport est aussi signalée dans une autre étude comme la responsable de la contraction des flux du commerce international (9). De plus, l'essentiel de la contraction du commerce se joue entre janvier 1930 et juillet 1932, soit avant la mise en place des mesures protectionnistes dans certains pays. Un événement postérieur à un autre ne saurait en être la cause…

La pratique des dévaluations est, quant à elle, une réponse à la pénurie de liquidités internationales qui s'était manifestée en 1930. Celle-ci oblige de nombreux pays, confrontés à des sorties brutales de devises et d'or induites par la crise des banques américaines et au rapatriement des capitaux qui s'en suit, à tenter de dégager un solde commercial excédentaire à tout prix afin de dégager de cette manière les liquidités nécessaires. Et là, la responsabilité de l'étalon-or est évidente.

Macron prend donc des libertés importantes avec l'histoire. Il veut la manipuler à des fins politiciennes évidentes: éviter une déroute aux prochaines élections européennes. Pourtant, il y aurait eu des choses à tirer de cette comparaison entre la situation actuelle et les années trente. Mais, pour cela, Emmanuel Macron aurait dû sortir de son idéologie européiste, ce dont il est manifestement incapable.
 
Notes:

(1) https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/inf...

(2) W. Sheridan Allen, "The Collapse of Nationalism in Nazi Germany", in J. Breuilly (ed), The State of Germany, Londres, 1992.

(3) M. Burleigh et W. Wippermann, "The Racial State — Germany 1933-1945", Cambridge University Press, 1991.

(4) J.M. Keynes, "Proposals for an International Currency Union — Second draft, November 18, 1941" in D. Moggridge (ed.), Collected Writings of John Maynard Keynes, volume XXV, Londres, Mac Millan, 1980, pp.42-66. La première version de ce texte date d'octobre 1941. Il semble que Keynes se soit mis au travail sur ce projet lors de son retour de son voyage aux Etats-Unis en mai 1941.

(5) J.M. Keynes, « National Self-Sufficiency », Yale Review, 1933.

(6) J. Sapir, « Retour vers le futur: le protectionnisme est-il notre avenir? » in L'Economie Politique, n°31, 3ème Trimestre 2006.

(7) C'est la thèse de C.P. Kindleberger, « Commercial Policiy Between the Wars » in P. Mathias et S. Pollard (edits). The Cambridge Economic History of Europe, vol. 8, Cambridge University Press, Cambridge, 1989 ainsi que de H. James, The End of Globalization: Lessons from the Great Depression, Harvard University Press, Cambridge, Mass, 2001.

(8) A. Estevadeordal, B. Frants et A.M. Taylor, « The Rise and Fall of World Trade, 1870-1939 », NBER Working Papers Series, National Bureau of Economic Research, Working Paper 9318, Cambridge, Mass., novembre 2002.

(9) R. Findlay et K.H. O'Rourke, « Commodity Market Integration: 1500-2000 » in M. D. Bordo, A.M. Taylor et J.G. Williamson, (edits), Globalization in Historical Perspective, University of Chicago Press, Chicago, Mich., 2003.
 

mardi, 06 novembre 2018

Quand les droits de l’homme se transforment en arme géopolitique

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Quand les droits de l’homme se transforment en arme géopolitique

par Alfred de Zayas

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Utiliser et abuser des droits humains comme une arme géopolitique a transformé le droit individuel et collectif à l’aide, à la protection, au respect et à la solidarité – fondé sur la dignité humaine et l’égalité de tous et de toutes – en un arsenal hostile pour s’attaquer aux concurrents ou adversaires économiques et politiques. La technique du dénigrement public («naming and shaming») est devenue une sorte de kalachnikov omniprésente utilisant les droits de l’homme comme munition.

L’expérience montre cependant que la technique du dénigrement public ne soulage en rien la souffrance des victimes. Elle poursuit uniquement des objectifs stratégiques de certains gouvernements, d’organisations non gouvernementales tout à fait politisées, de lobbies, et d’une industrie droits-de-l’hommisme en émergence, instrumentalisant les droits de l’homme pour dénoncer sélectivement et déstabiliser autrui, même souvent pour faciliter un changement de régime, indépendamment de leur évidente tendance antidémocratique, impérialiste, voire néo-colonialiste et sans égard pour la norme fondamentale du droit international de la non-ingérence dans les affaires internes des Etats souverains.

Cette stratégie repose sur le postulat erroné suivant: «celui qui dénonce» possède une sorte d’autorité morale et l’«Etat dénoncé» est censé de reconnaître cette supériorité morale et doit agir en conséquence. Cela pourrait fonctionner théoriquement si «celui qui dénonce» faisait ses reproches et pratiquait l’humiliation médiatique d’une manière non sélective et renonçait à un évident deux poids deux mesures. Toutefois, cette technique se retourne souvent contre «celui qui dénonce», car tout le monde se rends compte qu’il utilise les droits de l’homme «à la carte», a souvent ses propres secrets honteux à cacher et demeure peu crédible moralement.

Cet exemple classique de mauvaise foi intellectuelle renforce en général la résistance des Etats ou gouvernements «dénoncés» qui seront encore moins enclins à prendre des mesures en vue de corriger les violations des droits de l’homme réelles ou imaginaires. Ou alors, on peut supposer que «celui qui dénonce» souhaite en réalité susciter davantage de résistance parmi les dénoncés afin que l’on puisse encore mieux clouer au pilori le «dénoncé». Cela s’inscrit dans une idée machiavélique des droits de l’homme en tant qu’instrument de politique extérieure ne servant pas à améliorer la vie des individus mais à promouvoir des objectifs géo-économiques et géopolitiques.

Une autre technique de guerre envers les droits de l’homme est l’emploi des «lois» comme arme de déstabilisation. Il s’agit de la dite «guerre à l’aide du droit» [en anglais «lawfare», une synthèse de «law» et «warfare»] avec laquelle le «droit» est utilisé pour saper l’Etat de droit en instrumentalisant le droit pénal international pour diaboliser certaines personnalités dirigeantes bien choisies. Là aussi c’est le deux poids deux mesures. Un avocat ou un juge respectable ne trahirait pas son métier en jouant à ce genre de double jeu – mais certains le font. Au lieu de préserver l’éthique de l’Etat de droit, ces juges politisés corrompent et minent la crédibilité de tout le système (pensez au «Volksgerichtshof» [Tribunal du Peuple] du juge Roland Freisler!). Parfois on pense aux juges de la Cour pénale internationale à La Haye, aux juges de la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg et aux juges de la Cour interaméricaine des droits de l’homme à San José, Costa Rica. Certains de leurs jugements manquent de toute cohérence et violent les principes fondamentaux tel «audiatur et altera pars». Le «droit» n’est plus le droit, mais une arme politique, une arme de destruction massive.

L’arsenal des droits de l’homme utilisé comme arme comprend aussi des guerres non-conventionnelles, telles les guerres économiques et les régimes de sanctions qu’on tente de justifier par des prétendues violations des droits de l’homme dans le pays visé. Le résultat de ces guerres est qu’elles prennent en otage des populations entières sans apporter une quelconque aide aux victimes – ni à celles ayant subi des violations des droits de l’homme par leurs propres gouvernements, ni à celles soumises aux «sanctions collectives» par l’Etat ou les Etats ayant prononcé des sanctions. Cela peut mener à des crimes contre l’humanité, lorsque la sécurité alimentaire est détruite, les médicaments et les appareils médicaux manquent ou ne sont disponibles qu’à des prix prohibitifs. Empiriquement, on sait que les sanctions économiques tuent. Les régimes de sanctions contre l’Irak, la Syrie ou le Venezuela ont déjà tué des milliers de personnes civiles, mortes de malnutrition ou manque de médicaments, et ont déclenché des flux migratoires.

La technique du «dénigrement public» de gouvernements et de peuples implique dans certaines conditions d’autres violations des droits de l’homme et de l’Etat de droit en violation des articles 6, 14, 17 ,19 et 26 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et peuvent atteindre les limites de ce qu’on appelle «discours de la haine» (art. 20).
En guise de conclusion: même s’il y a eu dans certains cas des résultats positifs suite à un «dénigrement public», notamment par quelques ONG sérieuses, cette manière d’agir est très problématiques et n’est certes pas une solution pour toutes les violations des droits de l’homme. Dans des situations complexes, le «dénigrement public» a très souvent aggravé la situation ou alors il s’est avéré totalement inefficace. Les Etats feraient bien de consulter à nouveau l’Evangile selon Matthieu VII, 3–5, et de remplacer la technique hypocrite et politisée du «dénigrement public» par des honnêtes propositions de bonne foi et des recommandations constructives, complétées par un service de conseil et d’assistance technique pour apporter de l’aide concrète aux victimes sur le terrain, voir une réparation directe aux victimes.

Tisser et entretenir des liens d’amitié et de bienveillance est la meilleure chose que l’on puisse faire pour développer la coopération et le progrès dans le domaine des droits de l’homme. Le plus urgent, à l’heure actuelle, est une diplomatie réfléchie, des négociations axées sur des résultats, une culture du dialogue et de la conciliation – et certainement pas d’une «culture» de l’intransigeance et de l’hypocrisie n’aidant personne.

L'auteur, Alfred de Zayas, a été nommé dès mai 2012 premier Expert indépendant pour la promotion d’un ordre international démocratique et équitable par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Son mandat s’est terminé en mai de cette année. Actuellement, il est professeur de droit international à la Geneva School of Diplomacy. Il est haut fonctionnaire retraité de l’Office du Haut Commissaire des Droits de l’homme, où il était secrétaire du Comité des Droits de l’homme et chef du Département de pétitions (greffier).

Pourquoi la France achète-t-elle de la dette américaine ?

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Pourquoi la France achète-t-elle de la dette américaine ?

par Leslie Varenne, Général Dominique Delawarde & Jean-Luc Baslé

Ex: http://www.zejournal.mobi

Alors que de nombreux analystes financiers alertent sur une probable crise financière en provenance des Etats-Unis, à l’horizon 2020, qui serait plus catastrophique encore que celle de 2008 (voire la note de Jean-Luc Baslé) ; alors que dans la perspective d’un krach obligataire nombre de pays se délestent de leurs bons du Trésor US, la France a acheté, entre avril 2017 et août 2018, plus de 51 milliards de dollars de dettes américaines…

Depuis janvier 2018, la dette publique US augmente à un rythme exponentiel de 3 milliards par jour et se situe aujourd’hui à 21 700 milliards de dollars. A la fin de l’année, les Etats-Unis devraient atteindre les 22 000 milliards soit une dette souveraine de 107 à 108% du PIB. C’est la raison pour laquelle de nombreux économistes tirent la sonnette d’alarme (1). Contre vents et marées, les agences de notation américaines (Fitch, et Moody’s) maintiennent la meilleure note, AAA, aux bons du Trésor américain, à l’exception de S&P qui l’a abaissé à AA+ en août 2011. L’agence de notation financière chinoise, DAGONG, ne les suit pas et en janvier 2018, elle a attribué un BBB+, avec perspectives négatives, à la dette souveraine US, ce qui la situe désormais juste un cran au-dessus des emprunts considérés comme spéculatifs. Pour justifier ce recul, DAGONG met en avant le risque croissant d’insolvabilité et les faiblesses du mode de développement économique des Etats-Unis fondés sur la dette (2). Elle met également en garde les investisseurs et les Etats qui pourraient être tentés par l’achat de cette dette susceptible de se transformer, à court ou moyen terme, en obligations à haut risque.

Il ne serait pas incongru de penser que l’agence chinoise n’est pas plus objective que ses consœurs occidentales. Il ne serait pas non plus stupide d’imaginer que la Russie ne s’est pas délestée de presque toutes ses obligations US soit 91 milliards de dollars, il ne lui en reste plus que 14, seulement par prudence et bonne gestion de père de famille. Cependant, le fait que d’autres pays, dont certains sont des alliés fidèles des Etats-Unis, agissent de la même manière leur donne raison. En effet, entre août 2017 et août 2018, le Japon a réduit son exposition de 73 milliards de dollars ; la Turquie de plus de 40, la Chine de 36.5, Taïwan de 17 et la Hollande de 10 milliards de dollars. Depuis janvier 2018, la Suisse s’est allégée de 21 milliards de dollars, depuis mars l’Allemagne et l’Inde se sont délestées respectivement de 13 et de 17 milliards de dollars (3). Même les Îles Caïmans, paradis fiscal réputé qui gèrent les fortunes de gens très informés se sont désengagés de 45 milliards de dollars sur une seule année…. C’est donc une lame de fond qui correspond à des inquiétudes légitimes.

Le village gaulois

Il reste néanmoins quelques récalcitrants : le Brésil de Michel Temer, le Royaume-Uni, l’Arabie Saoudite et la France. En avril 2017, deux mois avant l’arrivée au pouvoir du président actuel, la France détenait 66,9 milliards de dollars d’obligations souveraines US. Aujourd’hui, le département du Trésor américain indique que la France en détient 118,4 milliards de dollars, soit une augmentation de 51,5 milliards en un peu plus d’un an (+ 77%)(4). Mieux, depuis mars 2018, l’exposition de Paris à la dette américaine est passée de 80 milliards de dollars à 118 milliards de dollars soit une hausse de 47,5 % en 6 mois, elle fait plus que tous les autres récalcitrants (5).

Pure amitié atlantiste ?

Cette évolution, pour le moins étrange interpelle : pourquoi la France dont la dette a déjà dépassé les 100% du PIB s’encombre-t-elle de toujours plus d’actifs à risque ? Autre question légitime : quelles sont les contreparties ? Il semble que cela soit totalement désintéressé…

Sur le plan de la politique étrangère, Washington continue de dire non aux incessantes demandes de Paris de placer le G5 Sahel sous le chapitre 7 des Nations Unies, ce qui permettrait aux militaires français de sortir du bourbier sahélien et d’économiser un milliard d’euros par an (6).

Le Président américain a « confié » le dossier libyen au président italien au grand dam d’Emmanuel Macron (7).

Et si la diplomatie française a enfin pu opérer un timide retour au Moyen-Orient, ce n’est pas grâce à son allié américain mais à la Russie qui a invité le président français au dernier sommet d’Istanbul (8).

Sur le plan économique, les sanctions américaines contre l’Iran ont durement pénalisé les entreprises françaises comme Total, Peugeot etc. Par ailleurs, les menaces de l’extraterritorialité du droit américain, pèsent toujours sur les sociétés hexagonales. Après Alstom, la justice américaine pourrait infliger des amendes à plusieurs d’entre-elles, dont une peine record à Areva, 24 milliards de dollars.

Opacité

Sauf s’il s’agit d’obscures raisons qui échappent aux auteurs de ces lignes, rien ne justifie donc un tel niveau d’exposition à la dette souveraine US. Rien ne justifie non plus, le silence des médias et des parlementaires. Le gouvernement qui s’évertue à vanter les nécessités de l’austérité aura des difficultés à expliquer aux Français qui grondent, ces placements de bien piètres épargnants. 51,5 milliards de dollars c’est une somme et à n’en pas douter, chaque citoyen aura, bien sûr, son idée sur les raisons qui ont poussé leurs dirigeants à exposer l’épargne des Français à la dette US et sur une meilleure affectation de l’argent public.

Un des auteurs, Jean-Luc Baslé, est ancien directeur de Citigroup New-York

Notes:

(1) https://www.businessbourse.com/2018/07/16/lamerique-se-dirige-droit-vers-la-plus-grande-crise-dendettement-de-lhistoire/
(2) http://en.dagongcredit.com/index.php?m=content&c=inde...
(3) http://ticdata.treasury.gov/Publish/mfh.txt
(4) Le Brésil a acheté 44.2 milliards de dollars d’obligations US, le Royaume-Uni 47.6, l’Arabie Saoudite 37.5, la Belgique fait aussi partie des récalcitrants, mais Bruxelles, qui héberge l'Union européenne à un statut à part,  elle a néanmoins racheté pour  58.3 milliards de dollars. 
(5) http://ticdata.treasury.gov/Publish/mfh.txt
(6) https://www.iveris.eu/list/notes_danalyse/371-le_sahel_estil_une_zone_de_nondroit__
(7) https://www.iveris.eu/list/entretiens/362-la_libye_victime_des_ingerences_exterieures_
(
8) http://www.lefigaro.fr/international/2018/10/27/01003-201...


- Source : Iveris

Les soubresauts d’un cadavre

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Les soubresauts d’un cadavre

par Georges FELTIN-TRACOL

Il faut parfois s’attarder sur des événements bousculant l’infiniment petit, à savoir les récents soubresauts du Parti communiste français. Plus grande formation groupusculaire française, le PCF est aujourd’hui très loin du 1er tour de la présidentielle de 1969 où son candidat, Jacques Duclos, avait atteint 21,3 % des suffrages. Aux législatives de 2017, les candidats de la place du Colonel-Fabien n’ont rassemblé que 2,72 % des voix. Ce résultat dérisoire ne les a pas empêchés d’obtenir dix sièges et de former avec six députés d’Outre-mer le groupe Gauche démocrate et républicaine. Aussi présent au Palais du Luxembourg avec douze sénateurs, le PCF dirige encore un département (le Val-de-Marne), dispose d’une trentaine de conseillers régionaux et administre quelques communes, les plus mal gérées de l’Hexagone et les plus touchées par le communautarisme allogène rampant.

Les 6 et 7 octobre derniers, les adhérents communistes devaient choisir entre quatre propositions de base commune à débattre par leur conseil national (au PS, on aurait parlé de « motions »). 30 172 militants y ont participé. Le résultat final révèle un véritable tremblement de terre ! Pour la première fois, le texte de la direction et du secrétaire national, le sénateur de Paris Pierre Laurent, intitulé « Le communisme est la question du XXIe siècle », se retrouve en minorité. Certes, avec 11 461 voix (37,99 %), il arrive en tête dans 49 fédérations et remporte la majorité absolue dans 29 autres dont les Bouches-du-Rhône et la Seine – Saint-Denis. Il est cependant dépassé par la proposition présentée par André Chassaigne, le truculent député du Puy-de-Dôme de la circonscription d’Ambert – Thiers, et de son collègue nordiste, Fabien Roussel. « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » recueille 12 719 voix (soit 42,15 %), arrive en tête dans 40 fédérations et obtient la majorité absolue dans 24 fédérations, en particulier le Nord, le Pas-de-Calais et le Val-de-Marne. Catalogué « orthodoxe », le duo Chassaigne – Roussel dénonce les atermoiements de Pierre Laurent, rêve d’un PCF plus revendicatif et soutient une ligne d’indépendance par rapport à l’hégémonisme croissant de La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.

Les mélenchonistes du PCF connaissent pour leur part une cuisante défaite. Déjà, en 2016, seuls 53,6 % des militants communistes avaient approuvé le soutien officiel à l’ancien sénateur trotsko-mitterrandien de l’Essonne pour la présidentielle. « Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps du communisme » ne récolte que 11,55 % et 3 607 suffrages, c’est-à-dire 3 300 voix de moins que deux ans auparavant. Ce désaveu cinglant traduit l’immense méfiance des derniers communistes à l’égard des « Insoumis ». Dès à présent, Ian Brossat, l’adjoint de l’exquise mairesse de Paris, doit conduire une liste concurrente aux européennes de mai 2019.

Quant à l’éternel opposant Emmanuel Dang Tran qui défend des positions strictement ouvriéristes orthodoxes, sa contribution, « PCF : reconstruire le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes », ne récolte que 2 385 suffrages (7,90 %). Ce chef de file de la faction « Vive le PCF ! » refuse toute négociation avec les mélenchonistes, l’extrême gauche trotskyste, le PS et la gauche modérée. Ce néo-bolchevik appelle au contraire au retour décomplexé de la tactique du Parti dans les années 1920 appelée « classe contre classe ».

Les cabines téléphoniques ont été supprimées. C’est bien dommage, car on aurait pu mieux observer les jeux d’appareil, les trahisons internes ainsi que les rivalités personnelles exacerbées de ce microcosme tant la crise devient profonde au PCF. Ne vaudrait-il pas mieux l’euthanasier ?

Georges Feltin-Tracol

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 96, diffusée sur Radio Libertés, le 26 octobre 2018.

vendredi, 26 octobre 2018

El problema del uigur en China - La parte no mencionada

F. William Engdahl*

Ex: http://www.elespiadigital.com

En los últimos meses, los medios de comunicación occidentales y la Administración de Washington han empezado a aumentar el tono y el llanto por los supuestos campos de internamiento en masa en el noroeste de China, donde supuestamente hasta un millón de chinos uigures chinos están siendo detenidos y sometidos a diversas formas de "reeducación" Varias cosas sobre estas acusaciones son notables, entre otras cosas, todas se originan en los medios de comunicación occidentales o en las ONG "demócratas", como Human Rights Watch, cuyo historial de veracidad deja mucho que desear.

En agosto, Reuters publicó un artículo titulado "La ONU dice que tiene informes creíbles de que China tiene millones de uigures en campamentos secretos ".  Una mirada más cercana al artículo no revela una declaración oficial de la ONU, sino más bien una cita de un miembro estadounidense de un Comité “independiente” que no habla en nombre de la ONU: Resulta que la fuente de la acusación es una ONG asesora independiente de las Naciones Unidas llamada Comité para la Eliminación de la Discriminación Racial. La única persona que hizo la acusación es la miembro del comité estadounidense Gay McDougall, dijo que estaba "profundamente preocupada" por esos "informes creíbles", pero McDougall no citó ninguna fuente para sostener tan dramática acusación.

Reuters en su artículo refuerza su reclamo citando a una turbia ONG con sede en Washington DC, los Defensores de los Derechos Humanos de China (CHRD). En una excelente investigación de sus antecedentes, los investigadores del Proyecto Grayzone descubrieron que el CHRD obtiene cientos de miles de dólares de gobiernos anónimos. La notoria ONG del gobierno de los Estados Unidos, National Endowment for Democracy, está en la lista de los sospechosos habituales.  Cabe destacar que el discurso oficial de CHRD es el de Human Rights Watch, que también recibe fondos de la fundación Soros .

El 'problema uigur'

El verdadero estado de los asuntos en la provincia china de Xinjiang con respecto a los uigures no es posible verificarlo de forma independiente, si existen tales campamentos y, de ser así, quién está allí y bajo qué condiciones. Sin embargo, lo que se sabe es el hecho de que las agencias de inteligencia de la OTAN, entre ellas Turquía y Estados Unidos, junto con Arabia Saudita, han estado involucradas en el reclutamiento y despliegue de miles de musulmanes uigures chinos para unirse a Al Qaeda y otros grupos terroristas en Siria en años recientes. Este lado de la ecuación merece una mirada más cercana, es el lado omitido por Reuters o la embajadora de la ONU Haley.

Según los medios sirios citados en Voltaire.net, en la actualidad hay aproximadamente 18,000 uigures étnicos en Siria concentrados en una aldea en la frontera turca con Siria. Desde 2013, dichos soldados uigures han abandonado el combate junto a Al Qaeda en Siria y han regresado a Xinjiang de China, donde han llevado a cabo varios actos terroristas .  Esta es la punta de un desagradable proyecto vinculado a la OTAN para plantar las semillas del terror y el malestar en China. Xinjiang es un eje de la Iniciativa Belt Road de China, la encrucijada de los oleoductos y gasoductos estratégicos de Kazajstán, Rusia y un objetivo principal de la intriga de la CIA desde hace décadas.

Turquía, al menos desde 2011, al comienzo de la guerra de la OTAN contra la Siria de Bashar al Assad, desempeñó un papel clave en facilitar el flujo de personas uigures chinas para convertirse en jihadistas en Siria. Utilizo deliberadamente el "desempeñó" para dar beneficio de la duda si todavía es el caso hoy o si se ha convertido en una vergüenza para Erdogan y la inteligencia turca. En cualquier caso, parece que miles de uigures están escondidos en Siria, la mayoría alrededor de Idlib, el último puesto de avanzada de terroristas en contra del régimen.

Washington y el ETIM

En un excelente análisis de la historia de terror uigur de China, Steven Sahiounie, periodista sirio del 21st Century Wire, señala que una organización clave detrás de la radicalización de la juventud uigur china es el Movimiento Islámico del Turquestán Oriental (ETIM) y su frente político, el Partido Islámico del Turquestán (TIP), también conocido como "Katibat Turkistani". Cita un discurso pronunciado en Estambul en 1995 por el entonces alcalde de Turquía, Erdogan, quien declaró: "Turquestán Oriental no es sólo el hogar de los pueblos turcos, sino también la cuna de la historia, la civilización y la cultura turcas....". Turkestán oriental es Xinjiang.

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Hoy en día, el ETIM está encabezado por Anwar Yusuf Turani, autoproclamado Primer Ministro de un gobierno en el exilio que reside principalmente en Washington DC. ETIM se mudó curiosamente a Washington en un momento en que el Departamento de Estado de los Estados Unidos lo catalogó como una organización terrorista. De acuerdo con un informe publicado en una revista de investigación turca,  “las actividades de la organización de Turani para el gobierno en el exilio se basa en un informe titulado El Proyecto de Xinjiang”. Eso fue escrito por el ex oficial superior de la CIA Graham E. Fuller en 1998 para Rand Corporation y revisado en 2003 bajo el título "El problema de Xinjiang"

He escrito extensamente en mi libro, The Lost Hegemon, sobre el agente de la CIA Graham Fuller. El ex jefe de la estación de la CIA en Estambul, Fuller, fue uno de los arquitectos del asunto Irán-Contra de Reagan-Bush, y uno de los principales patrocinadores o gestores de la CIA que facilitó el exilio en los EE. UU. de Gülen. También, estaba según lo ha reconocido, en Estambul la noche del fallido golpe de Estado de 2016. En 1999, al final de la era Yelstin rusa, Fuller declaró: “La política de guiar la evolución del Islam y de ayudarlos contra nuestros adversarios funcionó maravillosamente bien en Afganistán contra los rusos. "Las mismas doctrinas todavía pueden usarse para desestabilizar lo que queda del poder ruso, y especialmente para contrarrestar la influencia china en Asia Central". Esto es a lo que se dirige la encubierta arma estadounidense del ETIM. Como la mayoría de los grupos yihadistas sunitas radicales, el ETIM de Turani obtuvo fondos de los grupos sunitas radicales de Arabia Saudita.

A fines de la década de 1990, Hasan Mahsum, también conocido como Abu-Muhammad al-Turkestani, fundador del Movimiento Islámico de Turkestán Oriental, trasladó la sede de ETIM a Kabul, refugiándose en el Afganistán controlado por los talibanes. En Afganistán, los líderes de ETIM se reunieron con Osama bin Laden y otros líderes de Al Qaeda, los talibanes y el Movimiento Islámico de Uzbekistán, entrenados por la CIA, para coordinar acciones en Asia Central.  Cuando el ejército paquistaní asesinó a al-Turkestani en 2003, Turani se convirtió en jefe de ETIM y llevó su sede a Washington.

En su propio estudio de Xinjiang, Graham E. Fuller, observó que los grupos de Arabia Saudita habían diseminado la literatura religiosa extremista wahabí y posiblemente armas pequeñas a través de simpatizantes en Xinjiang, y que los jóvenes musulmanes turcos habían sido reclutados para estudiar en las madrasas en Pakistán, Afganistán y Arabia Saudita. Añade que los uigures de Xinjiang también lucharon junto a Al Qaeda de Osama bin Laden en Afganistán en la década de 1980.

Fuller señaló: "Los uigures están realmente en contacto con grupos musulmanes fuera de Xinjiang, algunos de ellos se han radicalizado en una política yihadista más amplia en el proceso, unos pocos estuvieron involucrados anteriormente en guerrilla o entrenamiento terrorista en Afganistán, y otros están en contacto con Mujahideen musulmanes internacionales luchando por las causas musulmanas de independencia en todo el mundo".

El documento político de la Estrategia de Defensa Nacional del Pentágono de enero de 2018 nombró explícitamente a China junto con Rusia como las principales "amenazas" estratégicas para la supremacía de los Estados Unidos. Afirma que "la competencia estratégica entre estados, no el terrorismo, es ahora la principal preocupación en la seguridad nacional de los Estados Unidos". De manera explícita, y esto es nuevo, el periódico del Pentágono no cita una amenaza militar sino económica. Afirma: "China y Rusia ahora están socavando el orden internacional desde el interior del sistema al explotar sus beneficios al mismo tiempo que socavan sus principios y 'reglas ” La escalada de la guerra comercial contra China, las amenazas de sanciones sobre las denuncias de los campos de detención uigur en Xinjiang, las amenazas de sanciones si China compra equipos de defensa rusos, todo está destinado a interrumpir la única amenaza emergente para un orden global de Washington, que no se basa sobre la libertad o la justicia, sino sobre el miedo y la tiranía. Cómo las autoridades de China están tratando de lidiar con este asalto completo es otro tema. El contexto de los acontecimientos en Xinjiang, sin embargo, debe quedar claro. Occidente, y especialmente Washington, participa en una guerra irregular a gran escala contra la estabilidad de China.

*consultor de riesgos estratégicos y profesor. Es licenciado en política por la Universidad de Princeton

La gauche moraliste, au service de minorités activistes, et la droite économique veulent vider la pratique démocratique de sa substance

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La gauche moraliste, au service de minorités activistes, et la droite économique veulent vider la pratique démocratique de sa substance
Dominique Baettig
Médecin, Ancien Conseiller national
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Droits politiques et théocratie

Attention danger, si le peuple suisse se laisse manipuler émotionnellement, les bases du système démocratique seront définitivement obsolètes. L’histoire politique de la Confédération, modèle d’équilibres linguistiques, culturels et de contre-pouvoirs politiques a été un succès. Sur le plan économique aussi. Mais par cette caractéristique des contre-pouvoirs (référendum, droit d’initiative), les globalistes, les multinationales, la Commission européenne peuvent être tenus en échec par le résultat des urnes. Ceci est pour eux bien sûr, intolérable et inadmissible. Ils n’aiment pas le peuple, les citoyens qui osent ne pas suivre les incitations morales et libre-circulationnistes, les obstacles à la globalisation de l’économie, aux pactes migratoires imposés, de vivre ensemble non désiré. Chez ces gens-là, minorité éclairée, oligarques financiers et patrons de multinationales ou de fondations prédatrices comme l’Open Society de Soros, partisans des arrangements discrets, on se méfie du peuple irrationnel, protectionniste, conservateur, trop conscient de ses intérêts, du bon sens commun. Le mot populisme a été inventé juste pour ça, pour disqualifier le principe de base de la démocratie directe, de la majorité votante qui a le dernier mot. On lui préfère le principe désincarné et abstrait des « Droits Humains » qui sont dépolitisés et purement moraux. Un seul individu, minorité hyperindividualiste,  victimaire et discriminée, bien sûr, peut s’imposer à la majorité simple et obscurantiste. On est bien loin du modèle des Droits de l’Homme et du citoyen (réel, politique, majoritaire) et on donne le pouvoir final à des juges ( non élus, cooptés par les officines libérales, ne rendant des comptes qu’à l’échelon discret supérieur ) qui définissent de manière abstraite le Juste, le Bien, le Grand Marché, la Libre Circulation etc…Et sans contestation possible, sous peine d’être ringardisé, diabolisé, excommunié par ceux, dans une sorte de théocratie ( mais sans Dieu bien-sûr) directe, avec une main invisible, vous dictent pensées et comportements obligatoires et impératifs.

Le Conseil Européen des Droits de l’Homme, sorte de super Tribunal religieux de l’Inquisition, coopté, subventionné par Soros ,dynamiteur de souveraineté, de démocratie, de frontières, de protectionnisme s’arroge le Droit de définir ce que la population peut et doit voter, et rien d’autre.

Les glapissements de colère de toute la bande du politiquement correct et orthodoxe seraient amusants s’il n’y allait pas du devenir de la démocratie réelle. Le simple texte qui dit que « La Constitution fédérale est la source suprême du droit de la Confédération » déclenche des imprécations venant des pompeux cornichons rouges/verts et de l’industrie d’exportation. Rien à redire vraiment mais pour la gauche, le risque de rétablir la peine de mort, la torture ou de créer l’instabilité du Droit, ne riez pas s’il vous plaît, est lié à l’acceptation de cette initiative dite d’autodétermination. Il est même possible que notre Constitution aille bien au-delà du CEDH. Alors assez de cette Commedia dell’arte, de ce psychodrame hystérisé. Restons maîtres chez nous, pour gérer la migration, renvoyer les criminels étrangers, interner à vie certains délinquants dangereux, refuser l’accord cadre européen inique, défendre les mesures d’accompagnement, organiser une croissance acceptable, réduire la surpopulation. Le pouvoir politique ultime ne doit pas revenir à un Juge, et encore moins étranger.

L’émergence d’une dynamique « nationale populiste et souverainiste » rend malade la gauche bobo et les milieux macroéconomiques. La dynamique d’alliance entre populistes de gauche et de droite en Italie, divine surprise, leur donne des sueurs froides. La perspective d’explosion de l’Union européenne, avec le Brexit, le soutien russe à la Résistance populaire et démocratique en Europe, l’échec de destruction de la Syrie laïque et nationale les rend fou. Tant mieux, que se lézarde cette construction européenne factice, d’austérité détestable et de répartition obligatoire des migrants, armée de réserve des multinationales, nouveaux consommateurs qui s’imposent contre l’exigence de la décroissance.

Cornes et autodéfense naturelle

Laisser les cornes aux vaches et subventionner ceux qui renoncent à un élevage intensif est plein de bon sens. Les mêmes qui veulent limer les droits démocratiques aux citoyens les contesteraient pour les bêtes à cornes ? Non aux mutilations productivistes, oui au respect de la vie animale, non à l’exploitation insensée de la nature, oui à la défense des espèces indigènes. Non aux mutilations sexuelles ou autres.

Quant au contrôle par les assurances des fraudeurs, il faut des bases légales. Celui qui fraude nuit à la collectivité et disqualifie la valeur de l’incapacité de travail, de la définition de l’invalidité. Il faudrait veiller que les prestations soient accordées sur des bases objectives, mesurables, équitables. Ceci dit, on ose espérer que la même rigueur sera mise à sanctionner l’immigration illégale, les trafics de migrants en tout genre, le non contrôle des migrants économiques qui veulent se faire croire en quête de sécurité autre qu’économique.

Oui à l’initiative sur l’autodétermination, oui à la protection des vaches à corne, oui raisonnable à la surveillance des fraudeurs dans le domaine des assurances maladie et sociales.

Dominique Baettig, ancien Conseiller national, militant souverainiste et illibéral.

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Eh, Fukuyama : tout ça pour ça ?

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Eh, Fukuyama : tout ça pour ça ?

Ex: http://www.dedefensa.org

En avril 1989, un haut-fonctionnaire du département d’État, Francis Fukuyama, donna à Washington une conférence (quelques mois après, figurant comme un article dans Foreign Affairs) où il présenta une thèse que tout le monde, aux USA et particulièrement à Washington même, ne demandait qu’à accepter : la “Fin de l’Histoire”, grâce au triomphe de la “démocratie libérale” dont les USA étaient absolument les concepteurs, les propriétaires exclusifs, les producteurs et les laudateurs extasiés. L’intervention de Fukuyama tombait à pic pour relever le statut de communication des USA car, à cette époque-là, contrairement à ce que nous rapportent les petits soldats de l’histoire-courante-récrite, la plus extraordinaire popularité du monde, y compris et même surtout en Occident, allait à Gorbatchev et à l’évolution de son pays. Toute la gloire absolument justifiée allait à un processus, qui était celui de la fin de la Guerre froide et de l’équilibre de la terreur avec menace d’anéantissement réciproque, et nullement à “la victoire de l’un sur l’autre”. C’est alors (mai 1988) qu’Arbatov, le conseiller de Gorbatchev, disait justement à un intervieweur de Time : « Nous allons vous faire une chose terrible, nous allons vous priver d’Ennemi. »

(Arbatov aurait dû lui dire : “Nous allons vous faire une chose terrible, nous allons vous priver de vrai ennemi” dans le sens d’“ennemi crédible”. L’URSS était la seule capable de tenir ce rôle, le reste de l’aventure jusqu’à nous le démontre absolument.)

C’est après, justement avec l’aide de “la Fin de l’Histoire” comme structure de philo-communication, qu’on pourrait rapprocher de philo-nikos (amour de la victoire) selon Platon, faisant office d’une doctrine qui ne se distinguait nullement par sa sagesse mais par son hybris opérationnel, qu’apparut la narrative qui a depuis servi d’histoire récrite : l’affaire Gorbatchev était devenue simplement un effet résiduel d’une “victoire” écrasante du capitalisme (de la démocratie libérale) sur le communisme. Les arguments “opérationnels” développés depuis et offerts à notre connaissance sont complètement fabriqués, sinon faussaires et de toutes les façons hors contexte, mais la trouvaille de Fukuyama clouait le bec par la fortune de l’expression autant que par sa prétention philosophique. Elle fut (la trouvaille) rapidement sanctionnée, trois ans plus tard, par un livre utilisant le même titre, en le complétant par une expression nietzschéenne invertie(La fin de l’Histoire, ou le dernier homme).

Quoi qu’il en soit des mises au point, des contestations, des précisions, etc., le slogan tint bon largement jusqu’au milieu de la décennie 2000. C’est au nom de “la Fin de l’Histoire” et en application d’une stratégie affectiviste (“droitsdelhommisme”) utilisées l’une et l’autre comme feuille de vigne, que les USA pulvérisèrent l’ancienne URSS et l’Occident l’ex-Yougoslavie en organisant la formation de divers États-gangsters contre la Russie et la Serbie ; que les USA envahirent l'Afghanistan et l’Irak et lancèrent leur grand programme de “démocratisation” du Moyen-Orient ; et la suite sans fin (Libye, Syrie, etc.) depuis. Entretemps, le concept avait commencé à subir les outrages d’un temps très rapide et ceux des événements eux-mêmes, tout aussi rapides à la mesure du temps. C’est ce qu’acte aujourd’hui le philosophe lui-même, Fukuyama, en adoubant la montée irrésistible, non du populisme comme disent avec un hoquet de dégoût les élites-Système qui se targuent d’une vertu antiSystème, mais de la “démocratie illibérale”.

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Dans The New Stateman du 17 octobre 2018, George Eaton publie un article décrivant une rencontre qu’il vient d’avoir avec Fukuyama. Le philosophe reconnaît la nécessaire révision de son concept tout en avertissant qu’il avait annoncé cette révision en présentant les caractères extrêmement conditionnels et les limites très importantes du modèle de la “démocratie libérale” :

« Vingt-six ans plus tard, des États-Unis à la Russie, de la Turquie à la Pologne et de la Hongrie à l'Italie, une Internationale illibérale se développe. Le nouveau[et neuvième] livre de Fukuyama,[The Demand for Dignity and the Politics of Resentment]entend chercher à apprécier et à définir cette nouvelle dynamique. Lorsque j'ai rencontré l’universitaire de Stanford âgé de 65 ans, dans nos bureaux de Londres, il a pris soin de souligner la continuité de sa pensée. “Ce que j’ai dit à l’époque[1992], c’est que l’un des problèmes de la démocratie moderne est qu’elle assure la paix et la prospérité, mais que les gens veulent plus que cela… Les démocraties libérales n’essaient même pas de définir ce qu’est une bonne vie, ils laissent cette quête aux individus qui, dès lors, se sentent aliénés, sans but. C’est la raison pour laquelle ils forment et rejoindre ces groupes identitaires qui leur donnent donne le cadre et le sens d’une communauté”. [...] [Mes critiques] n’ont sans doute pas lu le livre jusqu’à la fin, la partie “Le dernier homme”, qui concernait certaines des menaces potentielles contre la démocratie... »

Il n’empêche que la carrière elle-même de Fukuyama, et les engagements qui vont avec, expliquent que la conception hâtive que recouvre l’expression “la fin de l’Histoire” puisse avoir été prise pour du comptant, comme fondant et illustrant parfaitement cette portion historique allant de la fin de la Guerre froide à la guerre en Irak (et le resdte). Lui-même, Fukuyama, a développé sa carrière officielle dans le gouvernement, avant de bifurquer vers une carrière universitaire, d’une façon parfaitement conforme à ce qu’on a fait de cette conception : il eut l’archi-neocon Paul Wolfowitz comme mentor dans les années 1980, poursuivit en s’inscrivant nettement dans le courant néoconservateur et se proclamant partisan de la guerre de 2003 contre l’Irak, avant de la juger catastrophique une fois la catastrophe accomplie. C’est alors qu’il commença à modifier son attitude politique, puis de plus en plus nettement avec la crise de 2008... « Ces politiques développées par les élites se sont avérées absolument désastreuses et il y a bien des raisons justifiant que les gens se soient de plus en plus opposés à elles. [...] S’il y a un enseignement à retenir de la crise financière [de 2008], c’est que ce secteur [de la finance] doit être radicalement réglementé parce que [le système en place] oblige tous les autres à payer pour ses erreurs. Toute cette idéologie s’est profondément enracinée dans la zone euro, et de ce fait l’austérité imposée par l’Allemagne a été désastreuse, notamment pour le Sud de l’Europe a été désastreuse. »

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Aujourd’hui, Fukuyama qui était apparu comme l’étendard de la liquidation historique et définitive du marxisme, trouve à la grande surprise de Eaton un certain charme à Marx et au socialisme, – de même qu’il juge que le retour d’une gauche marxiste au Royaume-Uni et aux USA n’est pas injustifié...

« Si [par socialisme] vous voulez parler de programmes de redistribution des richesses qui tentent de remédier à ce déséquilibre important qui existe entre les revenus, alors oui je pense que non seulement il [le socialisme] pourrait revenir, mais il devrait revenir. Cette longue période, qui a commencé avec Reagan et Thatcher, a donné lieu à une série de développement des marchés non réglementés qui ont eu à bien des égards des effets désastreux. [...] À ce stade, il me semble que certaines choses dites par Karl Marx se révèlent vraies. Il a parlé justement de la crise de surproduction… [Il a prévu justement] que les travailleurs seraient appauvris et que la demande serait insuffisante... »

Notons encore quelques remarques de Fukuyama :

• Pour lui, le “modèle chinois”, avec un gouvernement autoritaire encadrant une économie libérale et se portant garant de sa stabilité, a une certaine vertu. Si ce cadre politique parvient à rester en place lors de crises économiques, et s’il est encore là dans trente ans, il aura prouvé sa validité et, d’une certaine façon, sa capacité à prétendre être une alternative à la “démocratie libérale”. Manifestement, Fukuyama juge le “modèle chinois” comme pouvant être considéré comme proche, dans tous les cas dans l’esprit de la chose, de ce qu’il nomme “démocratie illibérale”.

• L’une de ses préoccupations majeures est par ailleurs ce qu’il juge être la probabilité d’un conflit entre la Chine et les USA, nullement du fait d’une attaque-surprise et/ou massive mais plutôt à la suite d’un incident annexe et mineur, à propos de Taïwan ou de la Corée du Nord par exemple. Il estime ce conflit comme étant le modèle du “piège de Thucydide” (“the Thucydides trap”), comme le nomme le professeur de Harvard Graham Allison, l’affrontement entre une puissance en place et une puissance en pleine ascension.

• Pour autant, il ne faut pas se précipiter... « Fukuyama avertit les libéraux qu’il ne faut pas trop sur-réagir et conclure que la démocratie illibérale est la nouvelle ‘fin de l’histoire’. “Je pense que les gens devrait tempérer un peu leurs réactions”. »

... En un sens, et en nous gardant de “sur-réagir”, nous sommes conduits à observer que si Fukuyama n’était pas selon lui-même si affirmatif qu’on l’a dit dans sa thèse de “la fin de l’Histoire”, et bien qu’il se soit engagé politiquement avec ceux qui adoptaient manifestement cette thèses (les neocons), il est aujourd’hui aussi peu affirmatif quant à la définition de ce qu’il juge apte à remplacer le “modèle” actuel de “démocratie libérale”... Car il est bien question d’un Grand Remplacement à cet égard, car s’il y a une seule chose dont il soit lui-même assuré pouvons-nous juger sans “sur-réagir”,c’est bien l’échec complet sinon catastrophique de ce modèle de la “démocratie libérale”.

51qBsdU6PuL._SX328_BO1,204,203,200_.jpgUn autre aspect de cette réflexion à noter, c’est la propension bienvenue et justifiée qu’a Fukuyama à écarter tous les clivages qui continuent pourtant à être proclamés par les idéologues à prétention antiSystème, ceux-là semblant prendre grand plaisir à se déchirer au nom de références extrêmement vieillottes (la gauche essentiellement, avec son obsession pathologique du fascisme). Comme on l’a signalé, Fukuyama répugne à employer le terme de “populisme” bien que l’on puisse parler de “populisme de droite” et de “populisme de gauche”, pour pouvoir mieux mettre dans le même sac d’une réaction anti-libérale tout à fait justifiée sinon absolument nécessaire des exemples aussi différents formant une “internationale illibérale”, « des États-Unis à la Russie, de la Turquie à la Pologne et de la Hongrie à l'Italie... », – auxquels on ajouterait la Chine si l’on comprend bien. Il mélange donc allégrement, sans les différencier comme tels même s’il les identifie, les mouvements populistes venus de la droite, et la “renaissance” du socialisme venue de la gauche. Certains exemples sont d’ailleurs ambigus sinon énigmatiques : faut-il mettre dans le même sac le populisme qui a mené Trump au pouvoir et le soi-disant “marxisme culturel” qui s’oppose à Trump ? Le point d’interrogation restera en suspens au terme de l’entretien avec le philosophe.

Même s’il y a beau temps que Fukuyama a viré sa cuti, cette prise de position dans un livre qui adoube et justifie absolument la protestation globale de l’“internationale illibérale” (c’est-à-dire notre “internationale populiste”, question de mots) a une fonction symbolique très forte tant l’époque commencée en 1989-1991 avait cru trouver comme symbole irrésistible de sa légitimité paradoxalement historique l'expression “la fin de l’Histoire”. Pour le reste, il faut bien constater que “la suite de l’Histoire”, quant à la vision qu’on peut en avoir, est en panne ; tout comme le philosophe lui-même, car s’il y a une chose que Fukuyama nous avoue in fine, c’est qu’il ne sait rien de précis de ce qui nous attend. Nous nous contentons de vivre dans les restes infâmes de ce qui est désormais une imposture infamante, une contre-civilisation qui ne parvient plus à dissimuler sa condition d’imposture infâme.

 

jeudi, 25 octobre 2018

“POST-TRUTH” AND THE TRUTH OF THE POLITICAL: FREEDLAND VS. DUGIN

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“POST-TRUTH” AND THE TRUTH OF THE POLITICAL: FREEDLAND VS. DUGIN

The term “post-truth”, which appeared for the first time in 1992, has known a considerable diffusion in the political commentary after two important political events of 2016: the EU referendum in the United Kingdom and the presidential election in the United States. For this reason , the Oxford Dictionaries have decided to elect it as “Word of the Year 2016”. They affirm that it is an adjective defined as “relating to or denoting circumstances in which objective facts are less influential in shaping public opinion than appeals to emotion and personal belief”. In the present article, I will compare two different visions (perhaps completely opposite) on the phenomenon of “post-truth”: the one of the liberal journalist Jonathan Freedland and the one of the Russian philosopher Alexander Dugin. In the end, I will try to make some conclusions.

220px-Jonathan_Freedland,_2013_(cropped).jpgThe opinion of Jonathan Freedland

I found this article on “The Guardian” ‘s website[1] and I chose this source because I wanted to see how the phenomenon of post-truth was treated by a famous and widespread (maybe we could say “mainstream”) newspaper as “The Guardian” (just think that it defines itself as the “leading liberal voice in the world”) and in particular by a well-known journalist as Jonathan Freedland. At a general level, regarding the opinion expressed by the journalist in the article, it can be said that he expresses all the typical worries of the good liberalprogressive and positivist western intellectual. But now let’s analyze the reflection of Freedland in detail.

First of all, the British journalist says that «2016 has punched truth in the face, leaving it bruised and bleeding».  For example, he says that: «As Aleppo endured its final agonies, the simple act of circulating any account – a video, a photograph, a news report – would trigger an unnerving response. Someone, somewhere would reply that the photograph was doctored, the source was a stooge, the rescued child was not really a child or not really rescued». According to his opinion «this is about more than assigning blame for this death or that bombing. This is about refusing to accept that the death or bombing occurred at all».  It is interesting to see that he mentions the «defenders of Bashar al-Assad» and the «Russian and Iranian enablers» as one of the guilty of this kind of behavior. Citing a phrase of the US Senator Daniel Patrick Moynihan, Freedland says that «“You’re entitled to your own opinion, but you’re not entitled to your own facts”». However, he asserts that today this fundamental distinction between opinions and facts seems failed. In fact, «Now people regard facts as very much like opinions: you can discard the ones you don’t like».

Afterwards, Freedland analyzes the behavior of Donald Trump. He underlines that the US President, about matters of supreme importance and gravity as the role of the Russians in the hacking of democratic emails and  the climate change, in the face of a vast body of evidence, always said: «“Nobody really knows”». Furthermore, Freedland remembers that Trump also said that if you deduct the millions of illegal votes he would have won the US popular vote: a flagrantly false claim for which there is no evidence whatsoever. Regarding these claims of Trump, the journalist says: «We’ve been calling this “post-truth politics” but I now worry that the phrase is far too gentle, suggesting society has simply reached some new phase in its development. It lets off the guilty too lightly. What Trump is doing is not “engaging in post-truth politics”. He’s lying». In the end, he is convinced that «Trump and those like him not only lie: they imply that the truth doesn’t matter». Afterward, Freedland lists the causes of this situation: the use of technology («Social media allows fact deniers to spread their anti-history fast and wide»), the distrust in elites («People are no longer prepared to take their leaders’ word on trust») and the trend towards «deeper and more bitter partisanship» (affirming amazed that «once people have aligned themselves with a tribe, studies show their first instinct will be to believe what favours their side and disbelieve what favours their opponent»). The journalist affirms that this tendency to not give importance to the truth «is making our public sphere a dizzying place» and asserts that «Without a common, agreed set of facts, we can hardly have any kind of public conversation at all». Citing the writer David Roberts, Freedland says that today «“There are no more referees. There are only players”»; in fact, «When actual judges enter the picture […] one side rushes to discredit them, branding them as biased, ideological partisans» (in other terms as «enemies of the people»). At the end, Freedland concludes that «we cannot live in such a world. Evidence, facts and reason are the building blocks of civilization. Without them we plunge into darkness».

220px-New_Horizons_International_Conference_04_(cropped).jpgAlexander Dugin’s reflection

Personally, I think that the reflection of Freedland about the phenomenon of the post-truth is rather superficial and insufficient. I find more interesting the analysis of the Russian philosopher Alexander Dugin, who gave an interview to the journalist Gabriel Gatehouse of the BBC almost a year ago, exactly on these issues (Alexander Dugin: “We have our special Russian truth”- BBS Newsnight)[2].  The philosopher starts by saying that «any truth is relative so we have our special Russian truth that you need to accept as something that maybe is not your truth». He explains  that it «doesn’t means that truth doesn’t exist, but it means that absolute truth, one for all, doesn’t exist». Afterwards, Gatehouse asks Dugin a personal question: «when you watch the news on Russian television, do you believe in what you see?». Dugin replies: «absolutely». «But you are an intelligent man!» affirms arrogantly the journalist and immediately Dugin argues that post-modernism and sociology teach us that «real facts are the ones the society believes in», therefore «every so-called truth is a matter of believing. So we believe in what we do, we believe in what we say and that is the only way to define the truth». Dugin clarifies «that is not only our position»; in fact, «when I see western media I ask myself how people could lie in such a way […] but after I say to myself: “stop, it is not lying, it is their truth”». Then he goes on affirming that «facts are always interpretation» and «you see because you interpret». At this point, Gatehouse stop Dugin saying: «but if somebody flys on an airplane and drops a bomb on a building in Aleppo..», but Dugin replies immediately asking: «but whose airplane is it? what bomb is it? what is the area the bomb is falling on? After answering these questions our interpretation begins. It’s a war and it’s very difficult to go there and to see what’s happening». «For you any bomb falling is Russian», continues Dugin, «any person killed by Russian bomb is an innocent civilian […] because you are a real normal western man, western journalist, western reporter and you presume that Russians are evils. This is yourtruth». According to Dugin, now we live in a «multipolar world», which is composed by a plurality of equally strong powers. We must understand and accept that in such a world «nobody has the monopoly on the truth».

Conclusions

Unlike Dugin, for Freedland there is only one truth in the world, which cannot be questioned at all. The British journalist completely ignores the so-called autonomy of the political, such as the fact that politics is not based on rationality, but on irrationality. As we learn from the German jurist Carl Schmitt, politics means acting to defend or impose a particular type of collective existence, beyond what is morally right or wrong and what is objectively true or false. Freedland is very surprised by the actual trend towards a «deeper and more bitter partisanship», but this fact only means that what is happening in countries like his own it’s simply the return of politics in contexts from which it was almost gone. Politics divides people into different groups, which are aggregated around a particular “speech”, or a particular “narration”, or, as Dugin teaches us, around a particular “truth”. To Trump’s supporters (like those of any other political leader) doesn’t matter if what their leader says is true or false; they only identify themselves in him and in his political view. So politicians like Trump are neither “engaging in post-truth politics” nor lying, but they are only making politics. Furthermore, Freedland should understand that in  politics there are indeed no  referees, but only players.  In fact, there are referees only when there is someone who commands on all the others and who has the monopoly of the truth.

As we still learn from Carl Schmitt, politics divides men into friends and enemies; this implies the fact that there is always the possibility that politics degenerates into a conflict. Schmitt affirms that the liberal philosophers were the ones who wanted to reduce politics into a simple platform of  discussion. So when Freedland says that «Without a common, agreed set of facts, we can hardly have any kind of public conversation at all», he does nothing more than express a typically liberal concern. At the end, overturning his last sentence, we could say that “evidence, facts and reason are not the building blocks of civilization, but only those of his civilisation. Without them we don’t plunge into darkness”, but we just return to real politics. In other words, we can say that we are moving towards a “multipolar world”. The real challenge, as Dugin suggests us, is to be able to accept the other’s diversity and to respect his truth, without giving up our identity.


NOTE

[1] https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/dec/16/not-post-truth-simpler-words-lies-aleppo-trump-mainstream

[2] https://www.youtube.com/watch?v=GGunRKWtWBs

The Mass Media and the reciprocal Al-Qaeda: Afghanistan, Bosnia, Libya, Syria, and now Myanmar

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The Mass Media and the reciprocal Al-Qaeda: Afghanistan, Bosnia, Libya, Syria, and now Myanmar

Murad Makhmudov and Lee Jay Walker

Modern Tokyo Times: http://www.moderntokyotimes.com

The mass media corporations throughout the Northern Hemisphere that incorporate the Sunni Muslim media agenda, once more appear to be quenching the al-Qaeda and Sunni Islamist terrorist chord along with so-called humanitarian organizations that incite. Of course, the pattern is abundantly obvious despite the media elites ignoring this reality. After all, since the Siege of Mecca, this natural flow can be seen in the coverage of Afghanistan (the 1980s and early 1990s), Bosnia, Libya, Syria, and now the same media and the humanitarian machine that incites is in full flow against Myanmar.

In other words, the mass media ups the ante against either the non-Muslim side in the conflict or against Muslim leaders that seek a more secular or non-Sharia Islamic path. Hence, the mass media and various Sunni Islamist terrorist groups espouse overt generalizations jointly in order to galvanize the “Takfiri sword.”

Reuters reported last year, “In a video message released by al Qaeda’s al-Malahem media foundation, Khaled Batarfi called on Muslims in Bangladesh, India, Indonesia, and Malaysia to support their Rohingya Muslim brethren against the enemies of Allah.”

The result of the usual theme turned Afghanistan into Year Takfiri Zero after ousting President Najibullah. Since the start of the demise of Afghanistan the same one-sided media hatchet job then manipulated events in Bosnia to galvanize the “Muslim victim card,” while Islamists – including international jihadists – were butchering and beheading on the ground based on a mainly silent mass media. Of course, the same scenario of good versus evil would then be ushered against Libya and Syria – in recent times the same process is being used against Myanmar. This mass propaganda that is propagated in Western media circles – and similarly being ushered by Gulf media outlets – is the boost that Sunni Islamists need in order to declare another “fake jihad.” The upshot is a huge boost for international Sunni Islamist terrorists, a future failed or weakened nation-state, and further persecution against religious minorities – be they Alawites, Christians, the Shia, Shabaks, Yazidis, or other faith groups.

Therefore, the announcement that al-Qaeda seeks a Sunni Islamist “fake jihad” against Myanmar on the back of the mass media, is yet another continuation of a process that is monotonous by nature. In other words, the same collaborating forces are now seeking a new conflict in Myanmar that will encourage more terrorism and embolden sectarianism on all sides. Hence, humanitarian groups are equally inciting against one side while glossing over massacres in the other direction and failing to link events in the Chittagong Hill Tracts and Southern Thailand.

Khaled Batarfi, a leading figure in Al-Qaeda in the Arabian Peninsula (AQAP), called on international Sunni Islamists to declare war against the government of Myanmar. He said, “So spare no effort in waging jihad against them and repulsing their attacks, and beware of letting down our brothers in Burma [Myanmar].”

Of course, it is fine for AQAP and other Sunni Islamist terrorist groups to butcher and slaughter Shia Muslims and other non-Muslim groups. After all, Shia Muslims are deemed to be “apostates” in the eyes of Sunni Takfiris. Hence, AQAP and Saudi Arabia led Sunni alliance in Yemen, happens to be turning this country into a living nightmare. However, this reality isn’t seen by AQAP and other Sunni Muslim voices emanating from nations including Turkey (a nation that also kills the mainly Sunni Kurds and is involved in supporting sectarianism against the Syria government) because it doesn’t suit the agenda. Like usual, while Yemen is going to hell the usual Western powers are selling more military arms to allies throughout the Gulf. Therefore, the only thing that unites “the fake unifying Sunni Muslim voice” is a sense of injustice providing Muslims are perceived to be on the losing side when fighting non-Muslims or the Shia.

Shia Iran is also caught up in the rhetoric but where were the mass Sunni Muslim demonstrations against ISIS (Islamic State – IS) in Iraq, when ISIS butchered the Shia in vast numbers in single based massacres in several parts of the nation? Likewise, did nations like Malaysia (Shia Islam is illegal) and Turkey (Alevi persecuted and the mainly Sunni Kurds killed by the state apparatus) lambast ISIS to the same anti-Myanmar degree when Sunni Takfiris began to cleanse Christians in Iraq, enslave Yazidis, and kill the Shia? Despite this, Iran also plays the “Muslim victim card” despite the fact that it is Sunni Islamists on the whole that is butchering the Shia in several nations.

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Turning to Libya, Colonel Gaddafi was no saint but the mass media glorified a “fake-revolution” that was based on Gulf and NATO intrigues. Like usual, the media provided the propaganda angle and then Sunni Islamists entered the fray on the ground. Hence, the usual forces promised democracy in Libya but the end result was a failed state, the lynching of black Africans by various Arab militias, ISIS beheading Christians, rampant poverty, countless militias, the destruction of Sufi shrines by Takfiris, and becoming a conduit for exporting Sunni Islamist sectarians to Syria. In 2018, Libya is now a paradise for human smuggling and raping black African female migrants in transit and other ill deeds based on being a failed state.

This reality, just like supporting Sunni Islamists in Afghanistan in the 1980s and early 1990s, is a million miles from the promises ushered by senior international politicians and the mass media. In other words, the propaganda used to oust both leaders led to failed states, narcotics, women put further into the shadows, chaos, and boosting forces that support killing apostates, stoning women to death for adultery, butchering the Shia (Afghanistan), and other barbaric realities.

The next nation to follow the usually combined forces of the mass media, Sunni Islamist sectarianism, Gulf and NATO intrigues, and the incitement by humanitarians was Syria. After all, from day one Sunni Takfiris supported the policy of “Alawites to the grave, Christians to Beirut.” Yet, the mass media portrayed a one-sided view of events that swelled the numbers of Sunni Islamist terrorists entering Syria from nations including NATO Turkey.

Myanmar now faces the same combined forces based on “good versus evil.” Given this reality, Al-Qaeda is seeking to further increase the bloodshed and spill blood in the name of sectarianism and Sunni Islamic jihad in this nation – while Bengali Muslims on the ground in Rakhine seek another land grab to replicate the Chittagong Hill Tracts. Hence, like usual, this is following on from the one-sided mass media reports of events in Myanmar. Hence, while small minorities including the mainly Buddhist Mro people face being cleansed by the Arakan Rohingya Salvation Army (ARSA) – who are following the usual Islamist traits of killing and persecuting small minorities – the mass media is negating this reality to any major extent. Similarly, ARSA terrorists in Myanmar are killing Bengali Hindus. Meanwhile, some reports state Hindu women are being forced to convert to Islam – a tactic used against Yazidis in Iraq and against other minorities in countless conflicts throughout history. Despite this, the mantra of the mass media is creating the knock-on-effect of encouraging international jihadists to flock to the arena of conflict based on “good versus evil.”

AFP (France 24) reports, “San Tun said many of his Mro people — who number between 20,000 and 40,000 — had to leave everything behind as they sought sanctuary in government-held areas, fearful Rohingya militants would target them again.”

mro.jpgModern Tokyo Times says, “In other words, just like Yazidis have been enslaved and raped by Sunni Islamists in Iraq, and the same Sunni Islamist Takfiri virus stating “Alawites to the grave, Christians to Beirut” in Syria, then the small mainly Buddhist tribe of the Mro equally face Islamist cleansing. Yet, if mass media corporations seek to be believed, then surely the Islamists of ARSA would be solely focused on the armed forces of Myanmar in order to protect Bengali Muslims. Instead, just like in Iraq where Sunni Islamists target Yazidis and other minorities who have no power – nor have persecuted Sunni Muslims – it seems that ARSA is following the Islamist mantra of cleansing, killing, and persecuting…Therefore, ARSA is threatening the small mainly Buddhist tribe of the Mro who number between 20,000 and 40,000 people. At the same time, Bengali Hindus caught in the path of ARSA also face the Islamist sword.”

Overall, with al-Qaeda seeking a new Sunni Islamic jihad against Myanmar, then once more the mass media is laying the foundation by spreading one-sided versions to the point of inciting hatred. Similarly, Sunni Islamists throughout Europe will utilize the non-Muslim angle in order to recruit more terrorists to several conflicts. Therefore, Myanmar faces increasingly dark times and regionally divided loyalties will boost sectarianism on several fronts.

It is worth noting that more Muslims have been killed by Muslims in nations including Afghanistan, Iraq, Libya, Somalia, Syria, and Yemen – rather than in Myanmar. Equally, the security forces in this nation only responded after Islamists and Bengali Muslims turned against the indigenous of Rakhine. Of course, this will not stop the Islamist agenda of spreading more violence to Myanmar – while increasing pressure regionally in nations including Bangladesh and Indonesia. This role is continuously played out based on the one-sided media mantra and the role of humanitarian agencies that incite.

http://www.france24.com/en/20170903-buddhists-hindus-flee...

https://www.reuters.com/article/us-myanmar-rohingya-alqae...

http://moderntokyotimes.com/?p=7710

mercredi, 24 octobre 2018

Myanmar and the Yazidi shadow in Rakhine: Buddhists, Mro, Bengali Hindus, and others fled ARSA Islamists

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Myanmar and the Yazidi shadow in Rakhine: Buddhists, Mro, Bengali Hindus, and others fled ARSA Islamists

Sawako Utsumi and Lee Jay Walker

Modern Tokyo Times: http://www.moderntokyotimes.com

In Iraq and Syria it soon became apparent that Sunni Islamist forces, be it al-Qaeda, ISIS, or a plethora of other Takfiri Islamist groups, hated all and sundry. Hence, it wasn’t just a battle against the central government of Syria – or international troops on the ground in relation to Iraq. Instead, it was a literal survival for ethnic and religious minorities who were caught up in the Sunni Islamist storm of wanton violence and massacres. Similarly, for small indigenous ethnic groups in Rakhine (Myanmar) and for Bengali Hindus, the religious angle soon became apparent. Therefore, the sword of ARSA (Arakan Rohingya Salvation Army) Islamist terrorism would target non-Muslim minorities despite these groups holding no power over Bengali Muslims in Rakhine.

Sadly, if you view the brutal massacres against the Yazidis in Iraq by ISIS and note the same aim of ARSA against the mainly Buddhist tribe of the Mro in Rakhine and other small minorities including Bengali Hindus, then a pattern emerges. This pattern is that the Sunni Islamist sword seeks to crush the indigenous and all smaller ethnic and religious groups in Iraq and Rakhine respectively – just like Syrian Christians were attacked and other smaller religious groups in Syria. In other words, the Sunni Islamist sword is fighting against central forces and smaller ethnic and religious groups at the same time in order to cleanse entirely.

AFP (France 24) last year reported about the Mro fleeing ARSA terrorism, “San Tun said many of his Mro people — who number between 20,000 and 40,000 — had to leave everything behind as they sought sanctuary in government-held areas…”

State Counsellor Aung San Suu Kyi of Myanmar stipulates, Those who have had to flee their homes are many. Not just Muslims and [Buddhist] Rakhines but also small minority groups such as Daing-net, Mro, Thet, Mramagyi and Hindus, of whose presence most of the world is totally unaware.”

U Tun Aung Thein, a local politician from the township of Buthidaung, is especially vociferous when it comes to protecting various indigenous groups and preserving the binding force of Buddhism. This politician stipulated strongly, “The minority Arakanese people and other tribes have fled their homes because of overwhelming fears. The whole area has fallen to the hands of non-Myanmar citizens.”

The same politician, who is deeply worried about international pressure, stated earnestly, “Under such circumstances, resettlement of non-citizens in southern Maungdaw can harm sovereignty in the future. Locals have also released statements against resettlement of Bengalis in southern Maungdaw, and we must heed their desires.”

Ironically, and of course, negated by the mass media, is that the armed forces of Myanmar were welcomed by the indigenous Buddhists, small ethnic Tribal Groups, Bengali Hindus, and others. After all, they all face ARSA terrorism, the Bengali Muslim land grab (just like Assam and the Chittagong Hill Tracts), and Islamist religious hatred of non-Muslims. Therefore, unlike the Yazidis who were abandoned when the ISIS Sunni Islamist sword came to butcher them and enslave Yazidi women because of the failure of central forces in Iraq – the various minorities of Rakhine were protected by the armed forces of Myanmar when ARSA tried the same tactic.

Amnesty International, an organization that is anti-Myanmar in general, even highlighted massacres committed by ARSA Islamists against Bengali Hindus. In other words, even fellow Bengalis were butchered because they happened to follow Hinduism. Of course, this isn’t a shock to Bengali Hindus given the historical reality of being butchered by Islamist forces throughout history – irrespective if killed by non-Bengali Muslims or killed by Bengali Muslims.

The BBC reports about one massacre by ARSA in accordance with the report by Amnesty International. This media source reportsIn this brutal and senseless act, members of ARSA captured scores of Hindu women, men and children and terrorized them before slaughtering them outside their own villages.”

In this massacre by ARSA in the village of Ah Nauk Kha Maung Seik, it is known that Islamist terrorists even killed 23 Hindu children, of which 13 of them were under the age of eight. Hence, just like countless Sunni Islamist massacres against the Yazidis in Iraq, the sword of Islamism cares little about butchering non-Muslims despite these groups having no power within Iraq and Rakhine respectively. Of course, similar machete attacks and other brutal methods by Islamists in butchering Mro Buddhists and other non-Muslims in Rakhine are continuing in 2018.

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Therefore, the armed forces of Myanmar entered Rakhine to protect various ethnic and religious groups. If the army hadn’t entered Rakhine, then a further bloodbath against various non-Muslim groups would have ensued on a much larger scale. Hence, the government of Myanmar prevented the fate that befell the Yazidis in Iraq. After all, the Yazidis were abandoned by central forces and the international coalition that just bombed from the sky.

Veena Sikri, former ambassador of India to Bangladesh, told India.com, “the terror perpetrated by ARSA and Haraka al-Yaqeen should not be ignored by New Delhi and other neighboring nations.”

Reuters reports that Islamist terrorists also killed Hindus for not converting to the Islamic faith. This agency says one witness, Bina Bala, stipulates, “We watched as they tied each person, hands behind their back and also legs … They cut all their throats and pushed them into a hole.” Hindu women who survived this attack did so because they converted to Islam.

ARSA and ISIS

Of course, the objectives of ARSA and ISIS are different even if their hatred of non-Muslims is the same. For example, while both equally use the methodology of killing and intimidation, the ARSA angle is interwoven within the Bengali Muslim land grab that blights various non-Muslim indigenous groups in Assam (India), the Chittagong Hill Tracts (Bangladesh), and Rakhine in Myanmar. However, ISIS is focused on an international Sunni Islamist movement that will devour nation states – hence, the central governments of Iraq and Syria were being challenged by a movement that solely wanted a Sunni Islamist Takfiri state that would supplant the nation-state.

ARSA, like the Sunni Islamist Taliban in Afghanistan and parts of Pakistan, seems more focused on the ethnic angle and behaving like “its string is being held by an external national or international entity.” In other words, the role of Pakistan and Saudi Arabia – and others – should be studied carefully. Likewise, the media over-distortion in the West and Islamic world is like the anti-Serbian Orthodox Christian bias in Kosovo (Serbia) – that was probably more aimed at appeasing Gulf petrodollars and reducing the leverage of the Russian Federation in the Balkans. Therefore, China and the Russian Federation in recent times are becoming increasingly alarmed by the same tactics being used against nations. For example, Libya and Syria were attacked based on mass media distortions and NATO and Gulf nations utilizing various Sunni Islamist terrorist groups on the ground.

India and Myanmar

The nations of India and Myanmar should forge closer border policies in order to stem the tide of mass Bengali Muslim migration while pressurizing Bangladesh to act. Equally, just like China and the Russian Federation are preventing the diktats of the OIC, it is incumbent that India supports Myanmar over events in Rakhine. After all, India knows full well about Islamization by stealth, Sunni Islamist terrorism, and the Bengali Muslim land grab against the indigenous of Assam – and other areas of India. Therefore, India should be more outspoken in supporting Myanmar, especially given the legacy of countless Islamic invasions and the role of the British in cutting up this nation once the tyranny of both forces had finally come to an end.

Conclusion

The government of Myanmar faces untold pressure to accept Bengali Muslims back into Rakhine in Myanmar because of the utter bias of certain Western and Islamic nations. Yet, if Myanmar is pressured then Buddhists, Hindus, and Tribal people have much to fear in Rakhine. This is based on Islamic terrorism and institutional religious hatred emanating from Sharia Islamic law that seeks to crush non-Muslims in this part of Myanmar. Similarly, when the demographic time bomb reaches majority status in Rakhine, then will the same pressures emerge in another part of Myanmar based on Islamization? Indeed, Buddhists and other minorities in Rakhine only need to look at events in the Chittagong Hill Tracts and parts of Southern Thailand to see how Buddhists have been treated and the demographic reality that entails. In the case of Southern Thailand, then this scenario is happening despite the armed forces of this nation protecting Buddhists and Buddhist monasteries from Islamist forces.

Overall, Myanmar needs to forge closer ties with important geopolitical powers including China, India, and the Russian Federation. At the same time, this nation should foster closer economic ties with China, India, Japan, Singapore, South Korea, and other nations based on positive relations. Likewise, Myanmar should strengthen ties with all regional nations throughout the Mekong Delta and other parts of Asia that encompasses nations including Sri Lanka. Equally important, Myanmar needs to focus on a media campaign and social media areas that highlight the role of the armed forces of Myanmar in protecting various ethnic and religious groups in Rakhine – for example, protecting the mainly Buddhist Mro to helping Bengali Hindus fleeing ARSA terrorism during the height of the crisis last year. After all, Myanmar faces an endless media and social media war – the role of Gulf petrodollars in manipulating events on the ground, in order to cover-up the deeds of major Western and Sunni Muslim powers that are butchering in Yemen – and the negative intrigues of Western powers that have eyes on dominating any nation that is independent.

http://www.france24.com/en/20170903-buddhists-hindus-flee...

https://www.reuters.com/article/us-myanmar-rohingya-hindu...

https://www.bbc.com/news/world-asia-44206372

https://www.irrawaddy.com/news/rakhine-parliament-says-no...

https://www.india.com/news/world/mass-grave-of-28-hindus-...

Pourquoi l'Eurasisme ?

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Pourquoi l'Eurasisme ?

Ex: http://lheureasie.hautetfort.com

« Le fond de la destinée russe consiste à révéler au monde un Christ russe, inconnu à l’univers, et dont le principe est contenu dans notre orthodoxie. À mon avis, c’est là que se trouvent les éléments de la future puissance civilisatrice, de la résurrection par nous de l’Europe » lettre de Dostoïevski à Nikolaï Strakhov en 1869

Comme nous ne nous connaissons pas, nous vous rappelons rapidement notre démarche idéologique, à notre échelle militante, et qui n'est pas exclusivement tournée vers l'eurasisme : critique positive des idées politiques et du militantisme au XXIème siècle .

Pour aller à l'essentiel, nous savons qu'Alexandre Douguine a mauvaise presse dans nos milieux mais l'Eurasisme ne se résume pas à Alexandre Douguine et Alexandre Douguine ne se résume pas à ses provocations. Nous connaissons les extraits cités comme des déclarations de foi par les détracteurs de Douguine et qui tournent dans nos milieux, c'est de bonne guerre, mais nous vous renvoyons à la lecture des passages dont il est question dans le contexte de leurs ouvrages et vous constaterez par vous-même qu'il ne s'agit pas de premier degré, la construction littéraire laisse peu de doutes... Nous comprenons que ces extraits de but en blanc peuvent heurter les sensibilités nationalistes et identitaires mais, fondamentalement, Alexandre Douguine n'est pas notre ennemi et ses essais sont autant d'éloges de la frontière ; des plus grandes frontières. C'est l'atlantisme qui est visé. Le conflit ukrainien et les positions d'Alexandre Douguine ont bien évidement joué un rôle majeur dans le rejet de l'eurasisme par les milieux nationalistes français ; nous pensons que pour entretenir un dialogue il est besoin d'interlocuteurs, fussent-ils des adversaires. Nous n'ignorons pas les vues impérialistes de la Russie qui n'est plus la Blanche et Sainte Russie des Tsars et des prophètes.

dugin-eurasianist.jpgL'Eurasisme comme phare idéologique malgré les frasques de Douguine ; nous nous devons de le justifier, parce que nous pensons et persistons à penser malgré les mauvais temps ukrainiens et le brouillard néo-souverainiste que l'orientation eurasiste est l'expression idéologique la plus immédiate vers la « révolution conservatrice ».

Pour les néophytes, il faut distinguer deux formes effectives d'eurasisme, l'eurasisme russe et proactif d'Alexandre Douguine et l'eurasisme européen et « opératif » de Robert Steuckers, aussi, nous pourrions distinguer l'eurasisme mystique et « spéculatif » de Laurent James qui, en quelque sorte, fait le pont entre les deux. Le point commun entre ces trois formes d'eurasisme et entre nos trois protagonistes s'incarne dans le corps littéraire de Jean Parvulesco.

Le paysage et le réseau eurasiste francophone se divisent en trois franges : le canal historique sous l'égide de l'orthodoxe Constantin Parvulesco et de son fils Stanislas 1er, Prince d'Araucanie (et du « Royaume littéraire » de Patagonie, Nouvelle France – pour comprendre cette filiation inattendue nous vous renvoyons à la lecture du roman de Jean Raspail : « Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie » ), fils et petit-fils de Jean Parvulesco, et dont Laurent James est proche ; les canaux éditoriaux et de diffusion de la nouvelle ex-droite via Alain de Benoist et Christian Bouchet ; et, le plus confidentiel « Eurasisme européen » initié par Maître Steuckers et dans lequel nous nous inscrivons prioritairement.

Le réseau et le mouvement eurasiste francophone sont inexistants en terme de militants, d'activités et d'actualités, l'eurasisme en France reste de la pure littérature de combat et appartient au monde des idées. Cependant, il est nécessaire de s'y intéresser si nous voulons, à terme, incarner une Troisième voie européenne et avoir un véritable dialogue avec les eurasistes russes, parce qu'il y a des filiations qui ne mentent pas. Il y aura des antagonismes idéologiques entre « eurasisme » et ce que vous appelez aujourd'hui « occidentalisme » mais la construction eurasiste reposent sur de nombreuses références occidentales, au sens classique de la révolution conservatrice dans laquelle eurasisme et occidentalisme se confondent, s'inscrivent et pourraient se rejoindre.

Nous vous laissons tout le loisir de vérifier l'existence de l'eurasisme et des différentes formes de sa révolution en lisant la littérature eurasiste la plus immédiate d'Alexandre Douguine à Robert Steuckers, de Jean Parvulesco à Jean Thiriart, de Laurent James à Guillaume Faye, de Eugène-Melchior de Vogüé à Henri de Grossouvre et qui vous donnera toutes les références et filiations, origines et sources nécessaires pour appréhender les orientations eurasistes.

Nous ne savons pas quelle part doit avoir l'eurasisme dans nos propres constructions mais nous savons que l'eurasisme a sa partition à jouer ; et quelle musique !

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Cela dit, l'Eurasisme français n'existe pas au-delà d'une tempête dans la baie de Douarnenez, du troquet de Maître Steuckers dans la capitale de toutes les Russies en exil et de la cave ensoleillée de Laurent James, et ce n'est pas un réel problème pour nous parler entre militants d'une génération identitaire et européenne qui se cherche un empire.

Ce qui serait fondamentalement opportun de retenir au sujet de l'orientation eurasiste, c'est l'idée que la Tradition est un feu sacré qui, pour être préservé, pour ne pas s'éteindre, se déplace ; c'est l'histoire de Rome, c'est l'histoire des centres spirituels, c'est l'histoire de notre civilisation. Nous n'avons pas été dissous par l'Empire, nous nous sommes diffusés à travers l'Empire. « La chute de Rome » a été fantasmée, et l'Empire d'Orient a survécu, sauvegardant le meilleur de l'Occident pour lui rétribuer ; à tout barbare, civilisation. Quand commence et quand s'achève une civilisation ? Ou, comment passe-t-on du temple romain à l'église romane ?

Par les médiations du Ciel ; de la « civilisation des pierres levées » à la révolution de Février qui sonne le glas ; de la séparation cataclysmique au schisme parousial ; du recours shamanique aux forêts de Merlin à la mort de Raspoutine ; du centre ardent du catholicisme médiéval aux confins de l'Empire Avar ; au cœur du pagano-christianisme des celtes de Galilée aux battements des tambours de guerre des peuples hyperboréens ; de l'arrivée des Saints de Provence au retour des Cosaques ; de l'ombre d'Attila au pacte de Clovis ; de la furie gauloise aux cris de la Horde d'or ; Pour nous, la Gaule charnelle et notre sang sont toujours déjà présents sur les terres de nos ancêtres et notre salut aux anciens russes et vieux croyants est fraternel ; Par Toutatis !

L'Eurasisme et l'Européisme sont les veines de la Révolution conservatrice, les routes herculéennes vers l'Europe et la plus Grande Europe, vers le retour de la dernière Rome et de la nouvelle Gaule. Moscou est le cœur battant de la Troisième Rome, de la Rome éternelle, réanimée, le centre actuel d'un même combat civilisationnel, de la renaissance religieuse et spirituelle européenne de l’Église Catholique romaine et Orthodoxe grecque, cela peut nous contrarier, la Russie de Vladimir Poutine n'est peut-être pas parfaite, mais nous ne pouvons que l'admettre. Arthur sarmate !

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Nous autres, eurasistes, cœurs sauvages de l'Empire, si nous nous proclamons gaulois plutôt que français nous sommes marqués au fer rouge des nationaux et des souverainistes. Pour les néo-païens, nous sommes d'horribles traditionalistes catholiques ; pour les cathos tradis, de terribles gnostiques. Ceux d'entre vous, communistes et libéraux, qui opposez la France à la république comme nous le faisons pour mille raisons excellemment justifiées par Laurent James à plusieurs reprises au sujet des deux France et qui nous reprochent nos ruades contre le chauvinisme ; le nationalisme de pure frime, interprétées comme haute trahison ou suspectées d'antiracisme, ce qui est un comble de mauvaise foi, quelle sera votre dernière patrie quand la terre aura brûlé ? Nous savons qui nous sommes ; nous chérissons notre race. Nous attendons que vous en possédiez une à défaut que le néant vous possède. Tout le monde sait que l'on se bat toujours pour ce que l'on n'a pas ; pour ce que l'on a perdu. Était-ce par distraction ? Alors, recherchez-la partout, priez Saint-Antoine de Padoue, mais ne nous demandez pas de retrouver ce que nous n'avons jamais égaré.

Le mot « eurasisme » n'est pas une fin ; par contre, il faudra bien, tôt ou tard, se rassembler sous une bannière.

De la nôtre, nous avons enlevé le rouge et y avons jeté le Feu. Notre bannière est noire et solaire. Telle est notre anarchie ; notre Droite.

mardi, 23 octobre 2018

Khashoggi and press freedom in Turkey: Muslim Brotherhood narrative aimed at Saudi Arabia

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Khashoggi and press freedom in Turkey: Muslim Brotherhood narrative aimed at Saudi Arabia

Lee Jay Walker

Modern Tokyo Times: http://www.moderntokyotimes.com

Allegedly, Jamal Khashoggi in his last column focused extensively on the need for press freedom in the Arabic speaking world. This is being lauded in Western media circles and in publications that have Muslim Brotherhood leanings. Yet, just basic critical thinking would render this to be overly simplistic and blatantly political. After all, if Khashoggi was so principled and cared about press freedom, then why did he enjoy his visits to Turkey and meet with President Erdogan and leading politicians from the same political party?

This question is important because in modern-day Turkey you have countless numbers of political prisoners languishing in jail. It matters not if you are Kurdish, a Gulenist, or leftist because all face the brutal reality of Erdogan’s Turkey. Equally important, Turkey is a nightmare for journalists who dare question the excesses of Erdogan and his intrigues aimed at curtailing political freedom.

The Council on Foreign Relations, reports, “…Turkey, the leading jailer of journalists in the world, has kidnapped followers of the exiled cleric Fethullah Gulen in Asia and Europe—and just before the Khashoggi disappearance, one of Erdogan’s closest advisors warned that Turkey’s dragnet would extend across the globe.”

Last year, The Guardian, stipulated, “Scores of imprisoned Turkish journalists face a Kafkaesque nightmare of legal limbo, farcical charge sheets, maltreatment and even solitary confinement in the country that locks up more reporters than any other in the world.”

An article in the Washington Post uttered, “Turkey once had a robust, independent press, but Mr. Erdogan has waged a multifront campaign: closing media outlets, forcing others into new ownership, and using friendly judges and prosecutors. In the latest cases, some reporters and editors were convicted for what they said on Twitter.”

Hence, the narrative of Turkey claiming that they have evidence of the murder of Khashoggi by a Saudi hit squad must be viewed in light of the nation expressing this. Yes, a nation that imprisons people at the drop of hat, arrests journalists, is involved in terrorist and sectarian intrigues in Northern Syria, and other ill deeds. Therefore, with each passing day suspicion remains that the Muslim Brotherhood universal political wing, Qatar, Turkey, and other forces opposed to internal changes inside Saudi Arabia, are collectively seeking to “milk the situation” by spreading anti-Saudi Arabia propaganda.

Overall, with Turkey in recent times taking on Saudi Arabia by supporting Qatar and Iran – and being opposed to the leadership of Egypt – and other factors related to the Muslim Brotherhood; then why would Saudi Arabia openly butcher an individual in a nation that supports the other camp? Also, since Turkey claims to have evidence, then how come the security services of Saudi Arabia were not aware that Turkey was spying on them? Therefore, why would Saudi Arabia openly support such a terrible own goal if ordered by the inner elites of this nation?

Indicating a botched attempt of taking Khashoggi for rendition to Saudi Arabia and a cover-up. However, the gruesome comments emanating from Turkey seem out of line with a chain of events that was most likely unintended – even if resulting in death.

https://www.theguardian.com/world/2017/mar/23/turkish-jou...

https://www.cfr.org/article/jamal-khashoggis-disappearanc...

https://www.washingtonpost.com/opinions/erdogan-is-transforming-turkey-into-a-totalitarian-prison/2018/03/11/19a4cde8-23c9-11e8-94da-ebf9d112159c_story.html?utm_term=.a8bf6b24e3ee

Khashoggi and press freedom in Turkey: Muslim Brotherhood narrative aimed at Saudi Arabia

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Khashoggi and press freedom in Turkey: Muslim Brotherhood narrative aimed at Saudi Arabia

Lee Jay Walker

Modern Tokyo Times: http://www.moderntokyotimes.com

Allegedly, Jamal Khashoggi in his last column focused extensively on the need for press freedom in the Arabic speaking world. This is being lauded in Western media circles and in publications that have Muslim Brotherhood leanings. Yet, just basic critical thinking would render this to be overly simplistic and blatantly political. After all, if Khashoggi was so principled and cared about press freedom, then why did he enjoy his visits to Turkey and meet with President Erdogan and leading politicians from the same political party?

This question is important because in modern-day Turkey you have countless numbers of political prisoners languishing in jail. It matters not if you are Kurdish, a Gulenist, or leftist because all face the brutal reality of Erdogan’s Turkey. Equally important, Turkey is a nightmare for journalists who dare question the excesses of Erdogan and his intrigues aimed at curtailing political freedom.

The Council on Foreign Relations, reports, “…Turkey, the leading jailer of journalists in the world, has kidnapped followers of the exiled cleric Fethullah Gulen in Asia and Europe—and just before the Khashoggi disappearance, one of Erdogan’s closest advisors warned that Turkey’s dragnet would extend across the globe.”

Last year, The Guardian, stipulated, “Scores of imprisoned Turkish journalists face a Kafkaesque nightmare of legal limbo, farcical charge sheets, maltreatment and even solitary confinement in the country that locks up more reporters than any other in the world.”

An article in the Washington Post uttered, “Turkey once had a robust, independent press, but Mr. Erdogan has waged a multifront campaign: closing media outlets, forcing others into new ownership, and using friendly judges and prosecutors. In the latest cases, some reporters and editors were convicted for what they said on Twitter.”

Hence, the narrative of Turkey claiming that they have evidence of the murder of Khashoggi by a Saudi hit squad must be viewed in light of the nation expressing this. Yes, a nation that imprisons people at the drop of hat, arrests journalists, is involved in terrorist and sectarian intrigues in Northern Syria, and other ill deeds. Therefore, with each passing day suspicion remains that the Muslim Brotherhood universal political wing, Qatar, Turkey, and other forces opposed to internal changes inside Saudi Arabia, are collectively seeking to “milk the situation” by spreading anti-Saudi Arabia propaganda.

Overall, with Turkey in recent times taking on Saudi Arabia by supporting Qatar and Iran – and being opposed to the leadership of Egypt – and other factors related to the Muslim Brotherhood; then why would Saudi Arabia openly butcher an individual in a nation that supports the other camp? Also, since Turkey claims to have evidence, then how come the security services of Saudi Arabia were not aware that Turkey was spying on them? Therefore, why would Saudi Arabia openly support such a terrible own goal if ordered by the inner elites of this nation?

Indicating a botched attempt of taking Khashoggi for rendition to Saudi Arabia and a cover-up. However, the gruesome comments emanating from Turkey seem out of line with a chain of events that was most likely unintended – even if resulting in death.

https://www.theguardian.com/world/2017/mar/23/turkish-jou...

https://www.cfr.org/article/jamal-khashoggis-disappearanc...

https://www.washingtonpost.com/opinions/erdogan-is-transforming-turkey-into-a-totalitarian-prison/2018/03/11/19a4cde8-23c9-11e8-94da-ebf9d112159c_story.html?utm_term=.a8bf6b24e3ee

lundi, 22 octobre 2018

The Empire Splits the Orthodox World – Possible Consequences

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The Empire Splits the Orthodox World – Possible Consequences

Ex: http://www.unz.com

In previous articles about this topic I have tried to set the context and explain why most Orthodox Churches are still used as pawns in purely political machinations and how the most commentators who discuss these issues today are using words and concepts in a totally twisted, secular and non-Christian way (which is about as absurd as discussing medicine while using a vague, misunderstood and generally non-medical terminology). I have also written articles trying to explain how the concept of “Church” is completely misunderstood nowadays and how many Orthodox Churches today have lost their original patristic mindset. Finally, I have tried to show the ancient spiritual roots of modern russophobia and how the AngloZionist Empire might try to save the Ukronazi regime in Kiev by triggering a religious crisis in the Ukraine. It is my hope that these articles will provide a useful context to evaluate and discuss the current crisis between the Patriarchate of Constantinople and the Moscow Patriarchate.

My intention today is to look at the unfolding crisis from a more “modern” point of view and try to evaluate only what the political and social consequences of the latest developments might be in the short and mid term. I will begin by a short summary.

The current context: a summary

The Patriarchate of Constantinople has taken the official decision to:

  1. Declare that the Patriarch of Constantinople has the right to unilaterally grant autocephaly (full independence) to any other Church with no consultations with any the other Orthodox Churches.
  2. Cancel the decision by the Patriarch of Constantinople Dionysios IV in 1686 transferring the Kiev Metropolia (religious jurisdiction overseen by a Metropolite) to the Moscow Patriarchate (a decision which no Patriarch of Constantinople contested for three centuries!)
  3. Lift the anathema pronounced against the “Patriarch” Filaret Denisenko by the Moscow Patriarchate (in spite of the fact that the only authority which can lift an anathema is the one which pronounced it in the first place)
  4. Recognize as legitimate the so-called “Ukrainian Orthodox Church – Kiev Patriarchate” which it previously had declared as illegitimate and schismatic.
  5. Grant actual grand full autocephaly to a future (and yet to be defined) “united Ukrainian Orthodox Church”

Most people naturally focus on this last element, but this might be a mistake, because while illegally granting autocephaly to a mix of nationalist pseudo-Churches is most definitely a bad decision, to act like some kind of “Orthodox Pope” and claim rights which only belong to the entire Church is truly a historical mistake. Not only that, but this mistake now forces every Orthodox Christian to either accept this as a fait accompli and submit to the megalomania of the wannabe Ortho-Pope of the Phanar, or to reject such unilateral and totally illegal action or to enter into open opposition. And this is not the first time such a situation has happened in the history of the Church. I will use an historical parallel to make this point.

The historical context:

The Church of Rome and the rest of the Christian world were already on a collision course for several centuries before the famous date of 1054 when Rome broke away from the Christian world. Whereas for centuries Rome had been the most steadfast bastion of resistance against innovations and heresies, the influence of the Franks in the Church of Rome eventually resulted (after numerous zig-zags on this topic) in a truly disastrous decision to add a single world (filioque - “and the son” in Latin) to the Symbol of Faith (the Credo in Latin). What made that decision even worse was the fact that the Pope of Rome also declared that he had the right to impose that addition upon all the other Christian Churches, with no conciliar discussion or approval. It is often said that the issue of the filioque is “obscure” and largely irrelevant, but that is just a reflection of the theological illiteracy of those making such statements as, in reality, the addition of the filioque completely overthrows the most crucial and important Trinitarian and Christological dogmas of Christianity. But what *is* true is that the attempt to unilaterally impose this heresy on the rest of the Christian world was at least as offensive and, really, as sacrilegious as the filioque itself because it undermined the very nature of the Church. Indeed, the Symbol of Faith defines the Church as “catholic” (Εἰς μίαν, Ἁγίαν, Καθολικὴν καὶ Ἀποστολικὴν Ἐκκλησίαν”) meaning not only “universal” but also “whole” or “all-inclusive”. In ecclesiological terms this “universality” is manifested in two crucial ways:

First, all Churches are equal, there is no Pope, no “historical see” granting any primacy just as all the Apostles of Christ and all Orthodox bishops are also equals; the Head of the Church is Christ Himself, and the Church is His Theadric Body filled with the Holy Spirit. Oh I know, to say that the Holy Spirit fills the Church is considered absolutely ridiculous in our 21st century post-Christian world, but check out these words from the Book of Acts: “For it seemed good to the Holy Ghost, and to us” (Acts 15:28) which clearly show that the members of the Apostolic Council in Jerusalem clearly believed and proclaimed that their decisions were guided by the Holy Spirit. Anyone still believing that will immediately see why the Church needs no “vicar of Christ” or any “earthly representative” to act in Christ’s name during His absence. In fact, Christ Himself clearly told us “lo, I am with you always, even unto the end of the world. Amen” (Matt 28:20). If a Church needs a “vicar” – then Christ and the Holy Spirit are clearly not present in that Church. QED.

Second, crucial decisions, decisions which affect the entire Church, are only taken by a Council of the entire Church, not unilaterally by any one man or any one Church. These are really the basics of what could be called “traditional Christian ecclesiology 101” and the blatant violation of this key ecclesiological dogma by the Papacy in 1054 was as much a cause for the historical schism between East and West (really, between Rome and the rest of Christian world) as was the innovation of the filioque itself.

I hasten to add that while the Popes were the first ones to claim for themselves an authority only given to the full Church, they were not the only ones (by the way, this is a very good working definition of the term “Papacy”: the attribution to one man of all the characteristics belonging solely to the entire Church). In the early 20th century the Orthodox Churches of Constantinople, Albania, Alexandria, Antioch, Bulgaria, Cyprus, Greece, Poland, and Romania got together and, under the direct influence of powerful Masonic lodges, decided to adopt the Gregorian Papal Calendar (named after the 16th century Pope Gregory XIII). The year was 1923, when the entire Russian Orthodox Church was being literally crucified on the modern Golgotha of the Bolshevik regime, but that did not prevent these Churches from calling their meeting “pan Orthodox”. Neither did the fact that the Russian, Serbian, Georgian, Jerusalem Church and the Holy Mountain (aka “Mount Athos”) rejected this innovation stop them. As for the Papal Calendar itself, the innovators “piously” re-branded it as “improved Julian” and other such euphemism to conceal the real intention behind this.

Finally, even the fact that this decision also triggered a wave of divisions inside their own Churches was not cause for them to reconsider or, even less so, to repent. Professor C. Troitsky was absolutely correct when he wrote that “there is no doubt that future historians of the Orthodox Church will be forced to admit that the Congress of 1923 was the saddest event of Church life in the 20th century” (for more on this tragedy see here, here and here). Here again, one man, Ecumenical Patriarch Meletius IV (Metaxakis) tried to “play Pope” and his actions resulted in a massive upheaval which ripped through the entire Orthodox world.

More recently, the Patriarch of Constantinople tried, once again, to convene what he would want to be an Orthodox “Ecumenical Council” under his personal authority when in 2016 (yet another) “pan Orthodox” council was convened on the island of Crete which was attended by the Churches of Alexandria , Jerusalem , Serbia , Romania , Cyprus , Greece, Poland , Albania and of the Czech Lands and Slovakia. The Churches of Russia, Bulgaria, Georgia and the USA (OCA) refused to attend. Most observers agreed that the Moscow Patriarchate played a key role in undermining what was clearly to be a “robber” council which would have introduced major (and fully non-Orthodox) innovations. The Patriarch of Constantinople never forgave the Russians for torpedoing his planned “ecumenical” council.

Some might have noticed that a majority of local Churches did attend both the 1923 and the 2016 wannabe “pan Orthodox” councils. Such an observation might be very important in a Latin or Protestant context, but in the Orthodox context is is absolutely meaningless for the following reasons:

The theological context:

In the history of the Church there have been many “robber” councils (meaning illegitimate, false, councils) which were attended by a majority of bishops of the time, and even a majority of the Churches; in this article I mentioned the life of Saint Maximos the Confessor (which you can read in full here) as a perfect example of how one single person (not even a priest!) can defend true Christianity against what could appear at the time as the overwhelming number of bishops representing the entire Church. But, as always, these false bishops were eventually denounced and the Truth of Orthodoxy prevailed.

Likewise, at the False Union of Florence, when all the Greek delegates signed the union with the Latin heretics, and only one bishop refused to to do (Saint Mark of Ephesus), the Latin Pope declared in despairand so we have accomplished nothing!”. He was absolutely correct – that union was rejected by the “Body” of the Church and the names of those apostates who signed it will remain in infamy forever. I could multiply the examples, but what is crucial here is to understand that majorities, large numbers or, even more so, the support of secular authorities are absolutely meaningless in Christian theology and in the history of the Church and that, with time, all the lapsed bishops who attended robber councils are always eventually denounced and the Orthodox truth always proclaimed once again. It is especially important to keep this in mind during times of persecution or of brutal interference by secular authorities because even when they *appear* to have won, their victory is always short-lived.

I would add that the Russian Orthodox Church is not just “one of the many” local Orthodox Churches. Not only is the Russian Orthodox Church by far the biggest Orthodox Church out there, but Moscow used to be the so-called “Third Rome”, something which gives the Moscow Patriarchate a lot of prestige and, therefore, influence. In secular terms of prestige and “street cred” the fact that the Russians did not participate in the 1923 and 2016 congresses is much bigger a blow to its organizers than if, say, the Romanians had boycotted it. This might not be important to God or for truly pious Christians, but I assure you that this is absolutely crucial for the wannabe “Eastern Pope” of the Phanar…

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Who is really behind this latest attack on the Church?

So let’s begin by stating the obvious: for all his lofty titles (“His Most Divine All-Holiness the Archbishop of Constantinople, New Rome, and Ecumenical Patriarch“ no less!), the Patriarch of Constantinople (well, of the Phanar, really), is nothing but a puppet in the hands of the AngloZionist Empire. An ambitious and vain puppet for sure, but a puppet nonetheless. To imagine that the Uber-loser Poroshenko would convince him to pick a major fight with the Moscow Patriarchate is absolutely laughable and totally ridiculous. Some point out that the Patriarch of Constantinople is a Turkish civil servant. While technically true, this does not suggest that Erdogan is behind this move either: right now Erdogan badly needs Russia on so many levels that he gains nothing and risks losing a lot by alienating Moscow. No, the real initiator of this entire operation is the AngloZionist Empire and, of course, the Papacy (which has always tried to create an “Orthodoxerein Ukraine” from the “The Eastern Crusade” and “Northern Crusades” of Popes Innocent III and Gregory IX to the Nazi Ukraine of Bandera – see here for details).

Why would the Empire push for such a move? Here we can find a mix of petty and larger geostrategic reasons. First, the petty ones: they range from the usual impotent knee-jerk reflex to do something, anything, to hurt Russia to pleasing of the Ukronazi emigrés in the USA and Canada. The geostrategic ones range from trying to save the highly unpopular Ukronazi regime in Kiev to breaking up the Orthodox world thereby weakening Russian soft-power and influence. This type of “logic” shows a fundamental misunderstanding of the Orthodox world today. Here is why:

The typical level of religious education of Orthodox Christians is probably well represented by the famous Bell Curve: some are truly completely ignorant, most know a little, and a few know a lot. As long as things were reasonably peaceful, all these Orthodox Christians could go about their daily lives and not worry too much about the big picture. This is also true of many Orthodox Churches and bishops. Most folks like beautiful rites (singing, golden cupolas, beautiful architecture and historical places) mixed in with a little good old superstition (place a candle before a business meeting or playing the lottery) – such is human nature and, alas, most Orthodox Christians are no different, even if their calling is to be “not of this world”. But now this apparently peaceful picture has been severely disrupted by the actions of the Patriarch of Constantinople whose actions are in such blatant and severe violation of all the basic canons and traditions of the Church that they literally force each Orthodox Christian, especially bishops, to break their silence and take a position: am I with Moscow or with Constantinople?

Oh sure, initially many (most?) Orthodox Christians, including many bishops, will either try to look away or limit themselves to vapid expressions of “regret” mixed in with calls for “unity”. A good example of that kind of wishy washy lukewarm language can already be found here. But this kind of Pilate-like washing of hands (“ain’t my business” in modern parlance) is unsustainable, and here is why: in Orthodox ecclesiology you cannot build “broken Eucharistic triangles”. If A is not in communion with B, then C cannot be in communion with A and B at the same time. It’s really an “either or” binary choice. At least in theory (in reality, such “broken triangles” have existed, most recently between the former ROCA/ROCOR, the Serbian Church and the Moscow Patriarchate, but they are unsustainable, as events of the 2000-2007 years confirmed for the ROCA/ROCOR). Still, no doubt that some (many?) will try to remain in communion with both the Moscow Patriarchate and the Constantinople Patriarchate, but this will become harder and harder with every passing month. In some specific cases, such a decision will be truly dramatic, I think of the monasteries on the Holy Mountain in particular.

On a more cynical level, I would note that the Patriarch of Constantinople has now opened a real Pandora’s box which now every separatist movement in an Orthodox country will be able to use to demand its own “autocephaly” which will threaten the unity of most Orthodox Churches out there. If all it takes to become “autocephalous” is to trigger some kind of nationalist uprising, then just imagine how many “Churches” will demand the same autocephaly as the Ukronazis are today! The fact that ethno-phyetism is a condemned heresy will clearly stop none of them. After all, if it is good enough for the “Ecumenical” Patriarch, it sure is good enough for any and all pseudo-Orthodox nationalists!

What the AngloZionist Empire has done is to force each Orthodox Christian and each Orthodox Church to chose between siding with Moscow or Constantinople. This choice will have obvious spiritual consequences, which the Empire couldn’t give a damn about, but it will also profound political and social consequences which, I believe, the Empire entirely missed.

The Moscow Patriarchate vs the Patriarchate of Constantinople – a sociological and political analysis

Let me be clear here that I am not going to compare and contrast the Moscow Patriarchate (MP) and the Patriarchate of Constantinople (PC) from a spiritual, theological or even ecclesiological point of view here. Instead, I will compare and contrast them from a purely sociological and political point of view. The differences here are truly profound.

  Moscow Patriarchate Patriarchate of Constantinople
Actual size Very big Small
Financial means Very big Small
Dependence on the support of the Empire and its various entities Limited Total
Relations with the Vatican Limited, mostly due to very strongly anti-Papist sentiments in the people Mutual support and de-facto alliance
Majority member’s outlook Conservative Modernist
Majority member’s level of support Strong Lukewarm
Majority member’s concern with Church rules/cannons/traditions Medium and selective Low
Internal dissent Practically eliminated (ROCA) Strong (Holy Mountain, Old Calendarists)

From the above table you can immediately see that the sole comparative ‘advantage’ of the PC is that is has the full support of the AngloZionist Empire and the Vatican. On all the other measures of power, the MP vastly “out-guns” the PC.

Now, inside the Ukronazi occupied Ukraine, that support of the Empire and the Vatican (via their Uniats) does indeed give a huge advantage to the PC and its Ukronazi pseudo-Orthodox “Churches”. And while Poroshenko has promised that no violence will be used against the MP parishes in the Ukraine, we all remember that he was the one who promised to stop the war against the Donbass, so why even pay attention to what he has to say.

US diplomats and analysts might be ignorant enough to believe Poroshenko’s promises, but if that is the case then they are failing to realize that Poroshensko has very little control over the hardcore Nazi mobs like the one we saw last Sunday in Kiev. The reality is very different: Poroshenko’s relationship to the hardcore Nazis in the Ukraine is roughly similar to the one the House of Saud has with the various al-Qaeda affiliates in Saudi Arabia: they try to both appease and control them, but they end up failing every time. The political agenda in the Ukraine is set by bona fide Nazis, just as it is set in the KSA by the various al-Qaeda types. Poroshenko and MBS are just impotent dwarfs trying to ride on the shoulders of much more powerful devils.

Sadly, and as always, the ones most at risk right now are the simple faithful who will resist any attempts by the Ukronazi death-squads to seize their churches and expel their priests. I don’t expect a civil war to ensue, not in the usual sense of the world, but I do expect a lot of atrocities similar to what took place during the 2014 Odessa massacre when the Ukronazis burned people alive (and shot those trying to escape). Once these massacres begin, it will be very, very hard for the Empire to whitewash them or blame it all on “Russian interference”. But most crucially, as the (admittedly controversial) Christian writer Tertullian noticed as far back as the 2nd century “the blood of the martyrs is the seed of the Church”. You can be sure that the massacre of innocent Christians in the Ukraine will result in a strengthening of the Orthodox awareness, not only inside the Ukraine, but also in the rest of the world, especially among those who are currently “on the fence” so to speak, between the kind of conservative Orthodoxy proclaimed by the MP and the kind of lukewarm wishy washy “decaf” pseudo-Orthodoxy embodied by the Patriarchate of Constantinople. After all, it is one thing to change the Church Calendar or give hugs and kisses to Popes and quite another to bless Nazi death-squads to persecute Orthodox Christians.

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To summarize I would say that by his actions, the Patriarch of Constantinople is now forcing the entire Orthodox world to make a choice between two very different kind of “Orthodoxies”. As for the Empire, it is committing a major mistake by creating a situation which will further polarize strongly, an already volatile political situation in the Ukraine.

There is, at least potentially, one more possible consequence from these developments which is almost never discussed: its impact inside the Moscow Patriarchate.

Possible impact of these developments inside the Moscow Patriarchate

Without going into details, I will just say that the Moscow Patriarchate is a very diverse entity in which rather different “currents” coexist. In Russian politics I often speak of Atlantic Integrationists and Eurasian Sovereignists. There is something vaguely similar inside the MP, but I would use different terms. One camp is what I would call the “pro-Western Ecumenists” and the other camp the “anti-Western Conservatives”. Ever since Putin came to power the pro-Western Ecumenists have been losing their influence, mostly due to the fact that the majority of the regular rank and file members of the MP are firmly behind the anti-Western Conservative movement (bishops, priests, theologians). The rabid hatred and fear of everything Russian by the West combined with the total support for anything anti-Russian (including Takfiris and Nazis) has had it’s impact here too, and very few people in Russia want the civilizational model of Conchita Wurst, John McCain or Pope Francis to influence the future of Russia. The word “ecumenism” has, like the word “democracy”, become a four letter word in Russia with a meaning roughly similar to “sellout” or “prostitution”. What is interesting is that many bishops of the Moscow Patriarchate who, in the past, were torn between the conservative pressure from their own flock and their own “ecumenical” and “democratic” inclinations (best embodied by the Patriarch of Constantinople) have now made a choice for the conservative model (beginning by Patriarch Kirill himself who, in the past, used to be quite favorable to the so-called “ecumenical dialog of love” with the Latins).

Now that the MP and the PC have broken the ties which previously united them, they are both free to pursue their natural inclinations, so to speak. The PC can become some kind of “Eastern Rite Papacy” and bask in an unhindered love fest with the Empire and the Vatican while the MP will now have almost no incentive whatsoever to pay attention to future offers of rapprochement by the Empire or the Vatican (these two always work hand in hand). For Russia, this is a very good development.

Make no mistake, what the Empire did in the Ukraine constitutes yet another profoundly evil and tragic blow against the long-suffering people of the Ukraine. In its ugliness and tragic consequences, it is quite comparable to the occupation of these lands by the Papacy via its Polish and Lithuanian agents. But God has the ability to turn even the worst horror into something which, in the end, will strengthen His Church.

Russia in general, and the Moscow Patriarchate specifically, are very much in a transition phase on many levels and we cannot overestimate the impact which the West’s hostility on all fronts, including spiritual ones, will have on the future consciousness of the Russian and Orthodox people. The 1990s were years of total confusion and ignorance, not only for Russia by the way, but the first decade of the new millennium has turned out to be a most painful, but also most needed, eye-opener for those who had naively trusted the notion that the West’s enemy was only Communism, not Russia as a civilizational model.

In their infinite ignorance and stupidity, the leaders of the Empire have always acted only in the immediate short term and they never bothered to think about the mid to long term effects of their actions. This is as true for Russia as it is for Iraq or the Balkans. When things eventually, and inevitably, go very wrong, they will be sincerely baffled and wonder how and why it all went wrong. In the end, as always, they will blame the “other guy”.

There is no doubt in my mind that the latest maneuver of the AngloZionist Empire in the Ukraine will yield some kind of feel-good and short term “victory” (“peremoga” in Ukrainian) which will be followed by a humiliating defeat (“zrada” in Ukrainian) which will have profound consequences for many decades to come and which will deeply reshape the current Orthodox world. In theory, these kinds of operations are supposed to implement the ancient principle of “divide and rule”, but in the modern world what they really do is to further unite the Russian people against the Empire and, God willing, will unite the Orthodox people against pseudo-Orthodox bishops.

Conclusion:

In this analysis I have had to describe a lot of, shall we say, “less than inspiring” realities about the Orthodox Church and I don’t want to give the impression that the Church of Christ is as clueless and impotent as all those denominations, which, over the centuries have fallen away from the Church. Yes, our times are difficult and tragic, but the Church has not lost her “salt”. So what I want to do in lieu of a personal conclusion is to quote one of the most enlightened and distinguished theologians of our time, Metropolitan Hierotheos of Nafpaktos, who in his book “The Mind of the Orthodox Church” (which I consider one of the best books available in English about the Orthodox Church and a “must read” for anybody interested in Orthodox ecclesiology) wrote the following words:

Saint Maximos the Confessor says that, while Christians are divided into categories according to age and race, nationalities, languages, places and ways of life, studies and characteristics, and are “distinct from one another and vastly different, all being born into the Church and reborn and recreated through it in the Spirit” nevertheless “it bestows equally on all the gift of one divine form and designation, to be Christ’s and to bear His Name. And Saint Basil the Great, referring to the unity of the Church says characteristically: “The Church of Christ is one, even tough He is called upon from different places”. These passages, and especially the life of the Church, do away with every nationalistic tendency. It is not, of course, nations and homelands that are abolished, but nationalism, which is a heresy and a great danger to the Church of Christ.

Metropolitan Hierotheos is absolutely correct. Nationalism, which itself is a pure product of West European secularism, is one of the most dangerous threats facing the Church today. During the 20th century it has already cost the lives of millions of pious and faithful Christians (having said that, this in no way implies that the kind of suicidal multiculturalism advocated by the degenerate leaders of the AngloZionist Empire today is any better!). And this is hardly a “Ukrainian” problem (the Moscow Patriarchate is also deeply infected by the deadly virus of nationalism). Nationalism and ethno-phyletism are hardly worse than such heresies as Iconoclasm or Monophysitism/Monothelitism were in the past and those were eventually defeated. Like all heresies, nationalism will never prevail against the “Church of the living God” which is the “the pillar and ground of the truth” (1 Tim 3:15) and while many may lapse, others never will.

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In the meantime, the next couple of months will be absolutely crucial. Right now it appears to me that the majority of the Orthodox Churches will first try to remain neutral but will have to eventually side with the Moscow Patriarchate and against the actions of Patriarch Bartholomew. Ironically, the situation inside the USA will most likely be particularly chaotic as the various Orthodox jurisdictions in the USA have divided loyalties and are often split along conservative vs modernizing lines. The other place to keep a close eye on will be the monasteries on the Holy Mountain were I expect a major crisis and confrontation to erupt.

With the crisis in the Ukraine the heresy of nationalism has reached a new level of infamy and there will most certainly be a very strong reaction to it. The Empire clearly has no idea what kind of dynamic it has now set in motion.

Vers un nouveau schisme d’Orient ?

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Vers un nouveau schisme d’Orient ?

par Georges FELTIN-TRACOL

Ex: http://www.europemaxima.com

La décision du 14 septembre dernier a déjà fait l’effet d’une bombe atomique dans le monde orthodoxe. Le patriarcat de Moscou rompait une partie de ses liens avec le patriarcat œcuménique de Constantinople, ce qui signifiait l’absence d’émissaires moscovites aux assemblées épiscopales, aux commissions et autres structures présidées par des représentants du Phanar, la résidence du patriarche Bartholomée Ier. En matière liturgique, les églises russes ne prient plus pour lui. Il s’agit d’une nouvelle rupture de communion dont le précédent remontait en 1999 à propos de la juridiction appropriée des orthodoxes d’Estonie. La rupture est devenue définitive le 15 octobre dernier. Moscou ne reconnaît plus l’autorité de Constantinople !

La cause de cette crise majeure, semblable au Grand Schisme d’Occident (1378 – 1417/1422), porte sur l’Ukraine. En dehors des minorités juives, musulmanes et païennes et malgré une augmentation sensible de l’athéisme d’une part et des sectes évangéliques protestantes financées par Washington, d’autre part, l’Ukraine reste une nation chrétienne profondément divisée. À l’Ouest vivent les catholiques de rite grec encore appelés de façon péjorative « uniates », soit des orthodoxes qui reconnaissent le magistère romain. Chez les orthodoxes, la situation est plus compliquée encore. L’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou promeut l’union étroite entre la Russie poutinienne et l’Ukraine, berceau de la Rus’. Elle doit cependant composer avec deux autres factions pour l’instant non reconnues par les autres Églises orthodoxes : l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kyïv fondée en 1992 et une Église orthodoxe autocéphale ukrainienne apparue en 1920, surtout présente en Galicie. Il faut enfin compter avec les Églises orthodoxes ukrainiennes de la diaspora sous juridiction du patriarcat de Constantinople…

À l’initiative du président ukrainien Petro Porochenko, l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kyïv et l’Église orthodoxe autocéphale ukrainienne viennent de se rapprocher. Elles négocient leur éventuelle union et tentent en échange d’obtenir de Bartholomée Ier la reconnaissance canonique, à savoir l’autocéphalie.

En 2007, Vladimir Poutine réussissait la communion eucharistique et l’unité canonique entre l’Église russe hors frontières et le patriarcat de Moscou qui ne veut surtout pas de cette autocéphalie qui la priverait de la moitié de ses fidèles et n’hésite plus à contester ouvertement l’autorité du Phanar. En juin 2016, lors d’un concile panorthodoxe tenu en Crète sous la présidence de Bartholomée Ier, les patriarcats d’Antioche, de Moscou, de Géorgie et de Bulgarie, refusèrent de s’y rendre. Le principal motif en était la trop grande proximité de Constantinople avec l’hérésie moderne romano-germanique occidentale. Entre aussi en jeu le long contentieux sur l’héritage byzantin revendiqué par les deux parties. Par ailleurs, le patriarche Kirill de Moscou n’oublie pas que le patriarche de Constantinople fut le troisième dignitaire de l’Empire ottoman et qu’il doit être depuis les débuts de la République de nationalité turque, ce qui le place sous la tutelle indirecte d’Ankara. En outre, son entourage serait sensible aux sollicitations étatsuniennes.

Le patriarcat de Constantinople voit donc son autorité contestée. Ce n’est pas une nouveauté. Depuis les années 1960, l’un des vingt monastères qui forment la République monastique du Mont-Athos en Grèce, Esphigmenou, est en rébellion ouverte au nom de la tradition vieille-calendariste. Il ne serait pas étonnant que le patriarcat de Moscou se décide maintenant de soutenir en toute discrétion cette vieille opposition.

Georges Feltin-Tracol

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 95, diffusée sur Radio-Libertés, le 19 octobre 2018.

Honte à l’Union européenne, qui n’a pas le courage de commercer en euros avec l’Iran !

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Honte à l’Union européenne, qui n’a pas le courage de commercer en euros avec l’Iran !

par Marc Rousset
Ex: http://bvoltaire.fr

L’Union européenne, protectorat de l’Amérique, a fait le bon diagnostic sur le scandale des sanctions américaines à l’égard de l’Iran, mais elle n’a pas la volonté politique d’une Europe puissance des nations pour commercer en euros avec l’Iran et le monde entier. « Il est absurde que l’Europe paie 80 % de sa facture énergétique de 300 milliards d’euros par an au total, en dollars alors que 2 % seulement de notre énergie provient des États-Unis », a déploré M. Juncker, jugeant également « ridicule » que les entreprises européennes achètent des avions européens en dollars plutôt qu’en euros.

La majorité des hommes politiques européens qui parlent du problème du règlement international en euros ne comprennent pas ce qui se passe et les raisons exactes ne sont jamais expliquées d’une façon claire, technique et précise dans les médias. L’une des raisons est qu’en fait, l’euro, monnaie unique, contrairement à ce que l’on nous raconte, n’existe pas !

L’euro est monnaie unique en apparence seulement car les euros italiens ne peuvent pas dévaluer vis-à-vis des euros français ou allemands mais, en fait, les banques centrales des pays européens sont toujours techniquement indépendantes les unes des autres et présentent toutes les symptômes d’une monnaie propre à chaque pays avec leurs propres réserves physiques en or. Elles pourraient reprendre immédiatement, chacune, leur indépendance vis-à-vis des autres banques centrales. La BCE n’est, en fait, que la consolidation comptable des bilans des différentes banques centrales européennes. La zone euro peut se défaire techniquement en une nuit, si elle explose !

La preuve en est le « système Target 2 » de règlement entre les banques centrales qui fait qu’aujourd’hui, dans la zone euro, la Bundesbank détient 1.000 milliards d’euros de créances bancaires sur les autres banques centrales alors que la Banque centrale d’Italie est débitrice de 460 milliards d’euros, principalement vis-à-vis de l’Allemagne.

Et comme il n’y a pas, techniquement, une véritable zone euro, la BCE et l’Union européenne ont été incapables, jusqu’à ce jour, de mettre en place un système européen interbancaire européen indépendant du système international SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) sous l’emprise de Washington, de la Fed, des banques américaines et du roi dollar. La volonté de mise en place de ce système est en paroles seulement. « Nous devons augmenter l’autonomie et la souveraineté de l’Europe en matière économique, commerciale et financière », a déclaré le ministre des Affaires étrangères allemand Heiko Maas, le mois dernier, à Berlin. Un système interbancaire de paiement européen indépendant, conforme au droit européen, avec l’euro comme moyen de paiement international pour commercer avec le monde entier est urgent.

L’Europe impuissante face aux sanctions américaines contre l’Iran souhaite mettre en place seulement un système de troc sophistiqué à partir de la vente de pétrole iranien. L’Union européenne sera amenée à créer, comme du temps du rouble dans les pays satellites de l’ancienne URSS, une chambre de compensation sans transactions financières dans la zone euro. Si l’Iran vend du pétrole à l’Espagne, ces euros serviront à régler pour un même montant directement l’exportateur allemand des machines-outils à l’Iran en évitant les transactions en dollars qui pourraient exposer les acheteurs et les vendeurs européens à des sanctions américaines.

L’impérialisme américain est odieux, scandaleux, inacceptable. Les grands groupes tels que Total, Peugeot, Renault, Airbus, Siemens, suite aux menaces de représailles sur le marché intérieur américain, ont déjà tous renoncé. Mais la malheureuse chambre européenne « croupion » de compensation s’attire, cependant, les foudres du conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche John Bolton. Il a osé déclarer :

« Les États-Unis seront “agressifs et inflexibles” dans l’application des sanctions […] L’Union européenne est forte dans sa rhétorique, mais faible pour l’appliquer. Nous allons surveiller le développement de cette structure qui n’existe pas encore et pour laquelle aucune date de création n’a été fixée. Nous n’avons pas l’intention de permettre à l’Europe ou quiconque d’éviter nos sanctions. »

Debout, l’Europe puissance des nations anti-Macron à construire !

Emissions Pragma 1 & 2 - Ed. Bios

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Emissions Pragma 1 & 2 - Ed. Bios

 
Emission Pragma, n°2, Multipolarité et unipolarité, par Robert Steuckers
 
Emission Pragma, n°1, Les discours de Trump et Macron aux Nations Unies, par Robert Steuckers

Editions BIOS @EditionsBIOS
 
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samedi, 20 octobre 2018

The Geopolitics of the Khashoggi Murder

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The Geopolitics of the Khashoggi Murder

by Graham E. Fuller

Ex: https://lobelog.com

The grisly details of the murder of Saudi journalist Jamal Khashoggi by Saudi security goons in their own consulate in Istanbul has riveted global attention like few other recent stories. Not surprisingly, the lurid descriptions of this single sensational case have far greater impact on public perceptions than the deaths of some ten thousand Yemenis—mostly civilians— in Saudi Arabia’s military operations in Yemen—facilitated by Washington and London.

Simultaneously we have the theatrical spectacle of the Erdogan government in Turkey releasing in tantalizing dribs and drabs the apparently documented details of the horrors of Khashoggi’s torture, murder and dismemberment, keeping the story alive. All of this skillfully escalates public revulsion and places Saudi Arabia and its impetuous crown prince Muhammad bin Salman (MbS) into a stark spotlight before the world. Saudi Arabia has many enemies in this world; the chickens are coming home to roost.

But what is really going on here? What is Turkey up to?  

Pundits love to talk about some “implacable historical confrontation” between Shi’ite Iran and Sunni Saudi Arabia. To buy into this is to miss deeper issues. In reality it is the ideological gulf between Saudi Arabia and Turkey, not Iran, that is more deeply rooted—even if less publicly aired—than the so-called Iranian threat. It is about the future face of the Middle East,

For starters, it was the Ottoman Turkish Empire that undertook to  roll back and overthrow the first Wahhabi state to arise in Arabia in the early 19th century that had already rampaged across the peninsula when the Holy Places were under the legal protection of the Ottoman Sultan.

But what are the fissures today? The bottom line is that Turkey represents a modern, rational, institutionalized state still functioning within a democratic order—although its moderate Islamist president Erdogan is now probing the boundaries of what is acceptable in a democratic state. Nonetheless Erdogan has won successive elections, even while playing rough games against opposition parties. It may be harder today than a decade ago to speak of “democratic Turkey” but it is nonetheless a reality in terms of its political parties, elections, political debate inside parliament and in public (though limited in the state-controlled media.) Turkey’s sophisticated electorate, general westernization, the position of women, its advanced economy, levels of education and westernization and long-standing political and social institutions—however much manipulated and abused by Erdogan today—still exist. Turkey’s political sophistication and experience over the longer run will enable democratic practice to prevail.

The point of this is not to praise Turkey’s democratic order today; there is now much to criticize in Erdogan’s personalized and arbitrary management of the country, his arrest of outspoken journalists and purges of police, the courts, and universities.  Indeed, if Erdogan had resigned after his first ten years in office, his long list of accomplishments and those of his party would suffice to make him the greatest prime minister in modern Turkish history. Yet—classically—power corrupts and often leads to greater authoritarianism;  we now witness Erdogan’s  squandering of his own legacy through his own arbitrary and high-handed actions.

But that is not the point. For all of its current abuses, the political and social institutions of even Erdogan’s Turkey scare Saudi Arabia. Turkey has a constitution, maintains the trappings of democracy and elections and political debate in a parliament. All these things are anathema to Riyadh and threaten the very basis of Saudi monarchy.  In addition, Erdogan’s party, the AKP, represents a moderate Islamist perspective in the region that stands in near total opposition to the narrow, xenophobic, intolerant and extreme version of Islam—routinely exported—of Saudi Wahhabi Islam. Erdogan’s views are closer to the more modern Muslim Brotherhood—an old and now mainly non-violent party that embraces at least the principles of democratic procedure, elections, and a broad-based electorate that includes non-Muslims. It wins elections. Saudi Arabia loathes the Muslim Brotherhood which they view as ultimately serving to undermine monarchy; indeed political Islam basically has little regard for monarchy which it perceives as lacking in Islamic legitimacy.

In short, the Turkish view of politics and Islam is abhorrent and threatening to the Saudi political order that is based on monarchy and Wahhabi clergy. If any state represents advanced Islamic opinion in this world, it is more likely Turkey and certainly not Saudi Arabia with its near medieval mind-set coexisting alongside its glittering turnkey skyscrapers.

Then we have the anomaly of Qatar. This small Gulf state is also a monarchy and even embraces—at least nominally—Wahhabi Islam, but in a vastly more open and tolerant form than the Saudi version. Qatar, even though a monarchy, also views the Muslim Brotherhood as essentially the face of a more modern future political Islam, far from the Saudi Wahhabi version. And Qatar sponsored and still maintains the pan-Arab satellite TV station al-Jazeera, which revolutionized public discussion of politics all across the Arab world and beyond. Riyadh detests the debates on al-Jazeera and the threat that such open discussion of regional politics poses to autocracy. Turkey, for all its present warts, represents the future of Muslim governance in the region while Saudi Arabia languishes far in the past, apart from the formidable power of its wealth.

Saudi Arabia aspires to leadership of the Muslim world, but apart from its massive wealth and technical “custodianship” of the Muslim Holy Place, its sterile and arthritic culture offers very little to anybody.

Qatar too finds itself in close sympathy with the Turkish government. And with MbS’s rash decision to try to bring to heel or overthrow the independent-minded government of Qatar, Turkey lined up with Qatar and dispatched Turkish troops there to guard the border against possible Saudi military invasion.

Saudi Arabia and Turkey fundamentally represent rival forces jockeying for influence in the future Syrian political order in post-civil war Syria.

Sunni Qatar and Sunni Turkey both deal widely with Shi’ite Iran. Yet Saudi Arabia claims that Iran is the source of all evil and instability in the Middle East, and shares ever closer ideological views with Israel—on purely cynical basis of enemy-of-my-enemy. Sadly Washington has bought into this Israeli-Saudi narrative on Iran.

With the murder of Jamal Khashoggi in Istanbul, Ankara has been happy to exploit the scandal and turn the screws on Riyadh. Ankara’s staged leaks of detailed grisly documentation of the event has thrown Riyadh badly off balance—which strengthens the hand of Ankara and nearly everybody else including Washington in being able to pressure the Saudi Kingdom.

Iran of course is the alleged sinister threat constantly trumpeted by Riyadh—and Israel—a policy designed ultimately to bring the US into a war with Iran. Here too Riyadh more fundamentally fears Iran as  an evolving democratic state in an Islamic context; Iran’s elections and fairly transparent politics are all closely followed by the outside world, they matter.  Basically Iran will preside over a functioning democratic state far earlier than Saudi Arabia ever will; Saudi Arabia indeed lacks any institutional foundations for such an open political order. In addition the Saudis fear their own oppressed Shi’ite minority, yet deep Shi’ite alienation becomes a self-fulfilling prophesy under onerous Wahhabi oppression. Above all, Wahhabi Islam detests Shi’ite Islam in principle—even as Wahhabism is hostile to nearly all other schools of Islam as well. So Iran constitutes for Riyadh the ideal target that can be opposed on religious and ideological grounds while avoiding denunciations of Iranian democratic structures, elections, or analysis of the oppression of Saudi Shi’ites.

This is why Ankara is happy to embarrass Riyadh in its murder of Khashoggi; the two countries are far more rivals than allies in the Muslim world and will remain so. Yet Ankara still does not wish to break with Riyadh entirely either, since Saudi financial resources might still just be useful to Ankara down the road.

As the geopolitics of the world changes—particularly with the emergence of new power centers like China, the return of Russia, the growing independence of Turkey, the resistance of Iran to US domination in the Gulf, the waywardness of Israel, and the greater role of India and many other smaller players—the emergence of a more aggressive and adventuristic Saudi Arabia is not surprising. Indeed we might even say it is overdue in a state so long marked by conservative and cautious foreign policy.  And so for Washington “managing the Gulf” becomes an increasingly impossible task with every passing year. Too many other significant players have stepped into the game with their own vital interests—even as the US has reduced its international clout to a primarily military role —a trend that well precedes Trump.

As we follow the lurid news about the murder of Jamal Khashoggi, it’s important to realize that this ugly incident represents just a small piece of the much bigger geopolitical game playing itself out in the Gulf.

Graham E. Fuller is a former senior CIA official, author of numerous books on the Muslim World; his first novel is “Breaking Faith: A novel of espionage and an American’s crisis of conscience in Pakistan;” his second one is BEAR. (Amazon, Kindle). Reprinted, with permission, from grahamefuller.com