Par Valérie Bugault
6 mai 2020
Ex: https://lesakerfrancophone.fr
Questions de Jeanne Baron (JB), réponses de Valérie Bugault (VB)
Présentation JB : Valérie Bugault, bonjour, vous êtes docteur en droit de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Après une brillante carrière d’avocate, vous décidez de cesser votre activité pour vous consacrer à l’analyse des problématiques de géopolitique économique.
En 2016, vous publiez sur le site du Saker francophone une série
d’études intitulée « Décryptage du système économique global », où
vous racontez les paradis fiscaux et le système monétaire international. Vous pensez qu’il est capital de mettre en place un assainissement financier et économique de la planète en croyant qu’il est grand temps de sortir de l’état actuel des choses qui favorise les paradis fiscaux.
Avec vous aujourd’hui, nous allons tenter de décrypter cette grave
crise sanitaire, sociétale et économique.
JB : Que pensez-vous de la gestion de la crise nationale par notre gouvernement ? On entend beaucoup de choses contradictoires selon les différentes sources d’information disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la réalité effective de cette pandémie selon vous ?
VB : Nous avons, depuis le début de cette « crise », une dialectique qui s’est installée dans les allées du pouvoir consistant à mobiliser les citoyens afin de leur faire accepter un maximum de contraintes individuelles et collectives dans le même temps que le gouvernement et les instances publiques, parapubliques ou simplement en lien avec le pouvoir central font tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher les français d’accéder aux protections et soins élémentaires 1. Le Conseil d’État lui-même a longtemps résisté aux demandes du public, notamment en matière de distribution de masques ou de libéralisation de la prescription de chloroquine et d’hydroxychloroquine 2.
Cela va de la disparition des stocks de masques, de chloroquine, à la qualification intempestive de ce médicament, en libre disposition depuis plus de trente ans, comme substance vénéneuse.
En passant par un harcèlement institutionnel et médiatique, sans précédent, contre le protocole médical préconisé en France par les équipes du Professeur Didier Raoult, protocole appliqué et confirmé notamment par des médecins chinois, qui a par ailleurs eu des résultats très satisfaisants à tel point que des pays comme le Sénégal et plus récemment le Cameroun le pratiquent d’une façon générale ou l’ont recommandé en tant que protocole d’État. Des pays comme l’Italie ont, très tôt, fait distribuer gratuitement les deux médicaments du protocole Raoult dans toutes les pharmacies alors que le président Trump lui-même se prononçait en faveur de la chloroquine.
Ajoutons, pour compléter le tableau, le harcèlement affligeant de l’Ordre des médecins contre ses membres ayant l’audace de soigner les gens et/ou de faire savoir au public qu’ils avaient guéri des patients atteints de covid-19 par une association d’antibiotiques anciens et très connus 3.
Il faut d’ailleurs remarquer que le harcèlement des médecins et personnels de santé qui trouvent des remèdes médicaux peu onéreux à cette maladie du Covid-19 n’est pas propre à la France. Ce phénomène de dénigrement est, semble-t-il, généralisé à l’ensemble du monde ; nous en avons récemment eu l’illustration avec la menace, par l’OMS, d’un médecin congolais qui revendique un remède issu de médecine naturelle, l’artemisia.
Nous avons, en conclusion, un tableau qui se dessine de la façon suivante : un réel refus d’accès aux soins utilisé par les pouvoirs publics pour justifier un recul radical de la liberté de circulation au moyen d’un confinement général de la population pour une durée indéfinie 4, dont l’efficacité est contestable et à ce titre contestée 5.
Alors par ailleurs que les zones sensibles – réparties sur tout le territoire – que constituent les banlieues ne sont de facto pas confinées par manque de contrôle, en conséquence de quoi la Covid-19 a toute liberté de continuer de se répandre sur le territoire à partir de ces zones.
En outre, alors que le gouvernement a affirmé avec force et conviction la mise en quarantaine des personnes arrivant aux frontières 6, dès le lendemain circulait le démenti selon lequel le confinement contraint ne concernait pas les individus de l’espace Schengen. Ce qui me donne l’occasion de rappeler que la France est l’un des rares, pour ne pas dire seuls, pays au monde, y compris les pays de l’UE, à n’avoir pas fermé et contrôlé ses frontières lors de la déclaration d’urgence sanitaire.
La lutte effective contre la circulation du virus se présente finalement comme une farce politique de grande envergure alors que la réalité quotidienne de la majorité des français est une interdiction de circuler librement sur le territoire, sanctionnée par des amendes, voire de la prison en cas de récidive. Dans le même temps que lesdites prisons ont été allégées, vidées, d’une partie des prisonniers de droit commun afin de lutter contre la circulation et la prorogation du coronavirus !
Enfin, n’oublions pas que, dans le contexte de la restriction du travail, une future pénurie alimentaire est possible – pour ne pas dire probable – elle a d’ailleurs d’ores et déjà été anticipée par des agents du marché. Face à ce risque de « disette » ou de « pénurie alimentaire » qui agirait comme un facteur aggravant du risque sanitaire, le gouvernement ne trouve rien de mieux à faire que de brader ses stocks de blé. Ce qui n’est pas sans nous rappeler, sous le gouvernement Sarkozy, la braderie par la banque de France d’une partie de ses stocks d’or en pleine crise financière et monétaire.
Pour conclure, il faut comprendre que tout est politiquement fait pour que le virus circule le plus librement possible tandis que les Français sont empêchés de se soigner. Cette situation particulière est exploitée par le pouvoir et les médias de façon à justifier la pérennité d’un confinement en alternance, total ou partiel, pour une très longue durée. Ce confinement, justifié par des motifs préalablement consciencieusement organisés par le pouvoir, devrait durer jusqu’à l’arrivée d’un vaccin, utilisant ou non des méthodes génétiques révolutionnaires tels que les ARN messagers ; vaccin appelé de leurs vœux par les laboratoires pharmaceutiques, dûment relayés, par la fondation Bill et Melinda Gates mais aussi par leur organisation internationale qu’est l’OMS.

JB : L’OMS est de plus en plus pointée du doigt, on lui reproche
notamment ses financements privés par des personnalités ou des
grands groupes. Peut-on remettre en cause sa neutralité, son intégrité et les recommandations faîtes aux différents gouvernements dans le monde ?
VB : Comme je l’ai déjà dit et écrit, s’agissant de l’OMS, toutes les informations convergent vers une parodie d’organisation internationale en réalité aux mains d’entités et d’intérêts strictement privés et non public comme la forme de cette organisation internationale le laisse croire.
De l’aveu même de l’OMS : ces dernières années, plus du trois-quart des contributions viennent de partenaires volontaires : « Le budget de l’OMS est financé au moyen d’une combinaison de contributions fixées et de contributions volontaires. Les contributions volontaires proviennent des États Membres (en supplément de leur contribution fixée) ou de divers partenaires. Ces dernières années, les contributions volontaires ont représenté plus des trois quarts du financement de l’Organisation. ».
Un reportage d’ARTE de 2017 nous apprend que l’OMS est financée à 79% par des fonds américains et par les lobbies pharmaceutiques… 7.
Depuis que le président Trump a décidé, fort justement, de suspendre le financement de l’OMS, cet organisme est donc officiellement devenu une entité qualifiée de publique mais qui est au seul service des intérêts privés qui la finance, la fondation Bill Gates et le conglomérat des grands laboratoires pharmaceutiques : « L’enquête d’Arte en 2017 interrogeait : comment est-il possible pour l’OMS de prendre une décision transparente et autonome quand un groupe pharmaceutique lui aurait donné pour 30 milliards de dollars de médicaments ? Arte signalait également que la fondation Bill et Melinda Gates a versé plus de 2 milliards de dollars à l’OMS depuis la fin des années 90. Or, l’un des principaux objectifs de la Fondation Gates était, à l’époque, de fournir le plus de vaccins possibles à travers le monde. En 1999, Bill Gates a versé 750 millions de dollars pour initier GAVI, une alliance entre le public et le privé (afin de vacciner les enfants des pays en développement) à laquelle participent l’OMS, UNICEF, la Fondation Gates, et l’industrie pharmaceutique.
GAVI comme l’OMS prétendent bien entendu être des structures transparentes opérant sans directive des industriels. Cependant, l’enquête d’Arte démontrait que des employés (dont un haut dirigeant) de l’OMS figurent sur la liste de la fondation Gates. Et cela malgré les déclarations de conflits d’intérêts que doivent remplir les employés de l’organisation à un certain niveau hiérarchique. Selon l’enquête d’Arte datant de 2017, la Fondation Gates serait en réalité directement impliquée dans la prise de décision de l’OMS. Comment en serait-il autrement aujourd’hui ? »

Écoutons enfin William Enghdal sur la fondation Gates 8 : « la Fondation Gates et les entités connexes telles que la CEPI constituent les plus grands bailleurs de fonds de l’entité public-privé connue sous le nom d’OMS, et que son directeur actuel, Tedros Adhanom, le premier Directeur de l’OMS de l’histoire à ne pas être médecin, a travaillé pendant des années sur le VIH avec la Fondation Gates lorsque Tedros était Ministre du gouvernement en Éthiopie, et nous voyons qu’il n’y a pratiquement aucune région où sévit la pandémie actuelle de coronavirus qui ne porte pas les empreintes de l’omniprésent Gates… »
Ajoutons qu’une journaliste du Washington Times suspecte l’OMS d’avoir décrété la pandémie de Covid-19 après réception d’un don substantiel de la fondation Bill et Melinda Gates.
Il faut encore mentionner que les agissements de la fondation Gates sont de plus en plus publiquement, et devant les juridictions, mis en cause par des personnalités américaines de tout premier plan, en particulier par l’avocat Robert Kennedy junior, mais aussi par le journaliste Roger Stone et la femme politique Candace Owen 9.
JB : Le Président Trump qui a coupé toutes les subventions américaines à l’Organisation Mondiale de la Santé, lui reproche d’avoir caché la vérité sur ce qui se passait en Chine. Vous en pensez quoi ?
VB : Je n’ai pas personnellement suivi de très près ce que Trump a dit et surtout ce qu’il a eu comme information en provenance de l’OMS. Il est possible que, la Chine ayant transmis les informations concernant le séquençage du virus, l’OMS ait tardé à diffuser cette information à tous les pays. Mais je ne peux pas être sûre que les choses se soient passées ainsi.
Quoiqu’il en soit, Trump n’a pas retiré le financement américain officiel de l’OMS sans de bonnes raisons. L’une de ces raisons est la guerre impitoyable qui sévit sur le territoire américain entre patriotes et globalistes. Il faut se rappeler que l’OMS est de longue date influencée par des décideurs qui sont des entités privées. Dans ce contexte – et contrairement à ce que j’avais cru dans un premier temps – en manifestant aussi clairement le désaccord de l’État américain à participer et à suivre l’OMS qui, de facto, émanent d’intérêts strictement privés le président Trump, se place – peut-être temporairement ? – dans le camp patriotique.

A ma connaissance, la Chine a identifié, c’est-à-dire séquencé, le virus qui causait ces maladies pulmonaires atypiques, apparues fin novembre, dès le 8 janvier 2020. Dès l’identification dudit virus, le SARS-Cov-2 , qui provoque la maladie dite Covid-19, la Chine a immédiatement communiqué tous ses résultats à l’OMS et pris d’énergiques mesures de confinement de sa population géographiquement la plus exposée. En conséquence, je vois mal ce qui peut être reproché à la Chine en matière de capacité technique de réaction et de transmission mondiale des informations.
En revanche, en raison d’un faisceau concordant d’indices, je me pose de plus en plus de questions sur l’administration de la province du Hubei, dans laquelle se situe Wuhan, que je suspecte d’être sous administration globaliste – c’est-à-dire de n’être pas sous le réel contrôle du gouvernement chinois central. En effet, beaucoup d’entités globalistes ont leur siège à Wuhan qui est aussi à la pointe de toutes les nouvelles technologies de l’information (5G) impliquées dans la diminution de l’immunité naturelle et donc, par voie de conséquence, dans l’augmentation artificielle de la propagation des maladies virales. Par ailleurs, le laboratoire controversé P4 de Wuhan, qui a été incriminé, à tort ou à raison, dans la fuite du virus se trouve être, pour sa partie française, sous le contrôle de personnalités acquises à la cause globaliste, telles qu’Yves Levy ancien directeur de l’INSERM et mari d’Agnès Buzyn. D’après certaines sources, il semble également que le laboratoire Mérieux, impliqué dans les développements de ce laboratoire P4, a subi un changement d’orientation dans le sens «financiarisation» et « globalisation» après que Charles Mérieux en eût cédé la direction à son fils Alain ; nous en sommes aujourd’hui à la troisième génération des Mérieux, à Alexandre, fils d’Alain…
JB : Pourriez-vous nous éclairer sur cette simulation de l’OMS, l’Event 201 ?
VB : A l’automne 2019 s’est tenue une simulation (appelée Event 201) sous l’égide du Centre John Hopkins pour la sécurité sanitaire, du Forum économique mondial et de la fondation Bill et Melinda Gates 10.
Sachant que la fondation Bill et Melinda Gates, promotrice de la vaccination obligatoire tout azimut, est l’un des principaux généreux donateur de l’OMS. Nous pouvons déduire que Bill Gates se cache, à peine, derrière toutes les organisations qui s’intéressent de près aux pandémies et aux virus. C’est ce phénomène précis qui mérite d’être pris en compte, plus que le phénomène Event 201 considéré de façon isolée.

Event 201 ne prend une dimension inquiétante que parce qu’il est inclus dans ce contexte où une fondation ultra-riche à vocation mondiale et dotée d’outils juridiques internationaux tel que l’OMS, intervient directement ou indirectement dans tous les pays et soutient par ses financements un calendrier sanitaire répondant aux intérêts particuliers de ses propriétaires, visibles et cachés.
Il faut en effet insister sur les énormes moyens financiers de la fondation Gates. «Regina Rabinovich gère un portefeuille supérieur à 1 milliard de dollars de subventions liées aux travaux sur les maladies infectieuses à la Fondation Bill & Melinda Gates.». On découvre également, en y regardant d’un peu plus près, que cette fondation Bill et Melinda Gates a aussi financé en 2019, de façon substantielle, entre autres choses, le journal Le Monde.
N’oublions pas de rappeler que Bill Gates était un proche d’Epstein. A ce titre, Gates est, par hypothèse, nécessairement impliqué dans les réseaux globalistes mafieux 11.
JB : Retard à l’allumage, morts minimisés, doutes sur le laboratoire P4 de Wuhan et sur l’émergence de ce virus, est-ce que la Chine a une responsabilité incontestable par rapport à cette pandémie ?
VB : Rappelons quelques faits chronologiques. Premièrement, ce virus, responsable du Covid-19, était un phénomène nouveau et la Chine, première victime désignée, a évidemment été surprise par cette nouvelle maladie, dont elle ignorait tout et en particulier la potentielle gravité. Dans ce contexte d’ignorance, aucun gouvernement censé au monde n’aurait été crier au loup et affoler toute sa population en pariant sur un épisode de peste noire, que de facto ce virus n’est d’ailleurs pas.
Le gouvernement chinois a, tout au contraire, rapidement pris des mesures techniques pour tenter de déchiffrer le génome de ce nouveau virus, qu’il a immédiatement rendu public.
Ensuite, il a pris des mesures politiques extrêmement énergiques – peut-être trop (?) – en confinant l’intégralité de la population du Wuhan puis d’ailleurs, avec les énormes risques psycho-sociaux que cette mesure impliquait ! En faisant cela, le gouvernement chinois a peut-être eu davantage à cœur la protection des autres pays, en évitant ainsi la propagation du virus, que le confort de sa propre population locale. Il est un peu fort, de la part des gouvernements occidentaux, d’aller le leur reprocher !
Il faut ajouter que le gouvernement chinois a, depuis lors et à plusieurs reprises, expliqué que le virus ne venait pas de Chine et a impliqué une fuite des laboratoires américains dans sa libération ainsi que des GI’s américains dans sa propagation. Aux dernières nouvelles, l’ambassadeur de Chine en Russie a expliqué que le séquençage du virus montre de façon indiscutable que sa paternité ne se situe pas en Chine mais aux USA et que c’est précisément la fuite de ce virus qui avait justifié la fermeture, par le gouvernement américain, du laboratoire de Fort Detrick à l’été 2019. De fait, plusieurs cas de grippes atypiques ont été décelés aux USA avant d’apparaître sur le territoire de Wuhan. Certains de ces cas avaient été mis sur le mauvais compte de l’industrie du vapotage par le puissant lobby du tabac. De plus, d’après plusieurs études concernant l’épidémie, le territoire américain est le seul à connaître toutes les formes du virus en question, ce qui, de facto, le désigne comme étant la source du virus incriminé 12.
Le gouvernement chinois a également dénoncé le rôle des GI’s dans la propagation du virus à l’occasion des jeux mondiaux militaires qui ont eu lieu au Wuhan à la fin du mois d’octobre 2019.
Tout récemment, les chinois viennent d’expliquer que le séquençage du virus en question ne laisse aucun doute sur le fait que ce dernier ne provient pas de Chine.
Une fois que l’on a mentionné cela, on ne sait pas pour autant si le président Trump était ou non effectivement informé de ce qui se passait réellement sur le territoire américain et plus précisément du caractère volontaire ou fortuit des fuites en provenance des laboratoires bactériologiques américains prétendument sécurisés. Comme je l’ai déjà expliqué, cette fuite peut avoir été organisée par certains membres du laboratoire tandis que la plupart de leurs confrères ignoraient tout. Les choses ne sont pas simples…
Aussi, il est possible de considérer qu’en impliquant la responsabilité du gouvernement chinois, Trump a – très maladroitement – cherché à leur transmettre le message selon lequel il n’était pas personnellement impliqué dans ces malversations et que le gouvernement chinois devait peut-être, lui aussi, investiguer sur la présence d’éventuels traîtres en son sein.
Ce n’est qu’une hypothèse, mais celle-ci me semble devoir être considérée. Car il faut toujours conserver à l’esprit que tous les gouvernements et toutes les institutions du monde comportent une composante patriote et une composante au service du globalisme. La distinction entre globalistes et patriotes, relativement aisée à voir en Russie, existe également aux USA, en Iran, et dans tous les pays du monde, même dans les pays européens vassaux, à l’exception sans doute de l’actuelle Syrie dont la guerre a de facto purgé le gouvernement de sa composante compradore.
JB : Un conflit Chine-USA est-il possible dans les mois à venir ?
VB : Le conflit a commencé depuis déjà un bon moment. Toutefois, si ce conflit existe bel et bien, la présentation qui en est faite est fallacieuse et propre à induire en erreur sur ses protagonistes réels.

J’ai déjà expliqué que les États, comme les organisations nationales et internationales, sont essentiellement en guerre contre eux-mêmes : plus précisément, leurs deux composantes globalistes et patriotiques se font la guerre. Les globalistes de tous les pays sont fédérés pour faire la guerre aux forces patriotiques, non fédérées, de tous les pays, ce qui génère une asymétrie entre les deux camps adverses dans les moyens de lutte. Cette guerre, qui existe et qui est féroce, n’est pas géolocalisée, elle ne consiste pas à ce qu’une entité politique géographique, comme les USA, fasse la guerre à une autre entité géographique, comme la Chine. Je répète que cette guerre consiste, pour les partisans des globalistes à faire la guerre aux patriotes.
Ainsi, si l’on veut bien considérer la guerre sous cet angle, on constate que les forces économiques qui œuvrent à instituer un gouvernement mondial sont derrières toutes les manœuvres qui ont consisté dans un premier temps à développer économiquement la Chine pour, dans un second temps, utiliser ce développement à leurs propres fins. L’objectif des globalistes n’a cependant strictement rien à voir avec le bien-être des chinois, il consiste à instituer une monnaie mondiale, ce qui nécessite la chute du dollar en tant que devise principale des échanges mondiaux. Pour cela, les globalistes s’appuient, temporairement, sur le renouveau économique chinois.
Il faut comprendre que, d’un point de vue stratégique, l’édification d’une monnaie mondiale et d’un gouvernement mondial supposent la disparition de tous les empires qui ont été précédemment financés et créés par les globalistes eux-mêmes dans une optique tactique de bon déroulement de leur plan. Il est très important de comprendre que les deux composantes, globaliste et patriotique sont présentes aussi bien en Amérique, qu’en Chine et qu’en Europe…
D’une façon un peu cynique, on peut constater que ce nouveau virus engendrant la maladie dite Covid-19, entre parfaitement dans le plan consistant à passer à l’étape monétaire suivante. En effet, la déclaration pandémique et les confinements économiques de la plupart des pays vont avoir pour conséquence une remise à plat de leurs économies, qui facilitera l’évolution des structures monétaires et étatiques vers la réalisation du projet globaliste.
Si l’on veut bien considérer le Covid comme une composante de cette guerre que les globalistes fédérés mènent aux patriotes éparpillés et non fédérés – ce qui réalise une guerre asymétrique par l’inégalité structurelle des forces -, on remarque que la ville de Wuhan, et plus largement la province de Hubei, semblent principalement investies et administrées par des forces globalistes, lesquelles s’opposent aux forces patriotiques du gouvernement chinois mais aussi du gouvernement américain.
JB : Revenons à l’Europe. Pourra-t-elle restée unie malgré les graves défaillances que cette crise révèle ?
VB : Vous savez sans doute, car c’est aujourd’hui parfaitement documenté, que l’Europe institutionnelle que nous connaissons a été artificiellement unifiée par les USA, puissance financière dominante depuis la seconde Guerre mondiale. Cette unification artificielle a connu un coup d’accélérateur à partir du traité de Maastricht, qui est né à la suite de la disparition du bloc soviétique – encore plus ou moins dominé par les forces patriotiques issues de la période Stalinienne – lequel opérait, à l’échelle mondiale comme un contre-pouvoir aux puissances financières de l’Ouest.
Au sein du gouvernement américain – contrairement à ce qui se passait en Union Soviétique – les factions globalistes et patriotiques n’étaient pas clairement identifiées au cours du XXème siècle. Pour dire les choses autrement, s’agissant de l’Union Européenne, ces deux factions étaient d’accord entre elles pour asservir les anciens empires européens.
Or, maintenant que l’empire américain lui-même se voit condamné, la dissociation de ses forces intérieures entre globalistes et patriotes est devenue un fait accompli. La construction européenne artificielle, fruit d’un attelage qui se dissocie, va immanquablement subir des tiraillements destructeurs entre les forces globalistes et patriotes.
En particulier, je vois mal comment la faction patriote des dirigeants allemands pourra accepter, en vertu de son histoire propre, de financer les énormes déficits qui seront générés dans tous les pays européens par les longues périodes de confinement, c’est-à-dire d’arrêt d’une grande partie des échanges économiques. Non seulement l’Allemagne est, et sera, durement touchée par ces périodes d’inactivité forcée mais les pays européens du sud, déjà extrêmement endettés, verront leurs propres niveaux d’endettement atteindre des sommets inégalés et vertigineux. Dans ces conditions, il est effectivement loisible de penser que l’euro ne survivra pas au Covid-19. La chute de la monnaie artificielle pourrait, à sa suite, emporter la chute de la construction politique artificielle. Toutefois, n’oublions pas qu’à l’opposé, il existe de très puissantes forces globalistes, dont le gouvernement français est le parfait représentant, qui feront tout pour pérenniser et consolider la construction européenne, monnaie et institutions comprises. Ces forces obscures disposent de la force publique – en particulier de la police – des mercenaires à vocation terroriste financés par des entités privées, d’immenses richesses matérielles et immatérielles, ainsi que d’énormes concentrations de données dématérialisées qu’elles utiliseront pour maintenir et consolider leur pouvoir, c’est-à-dire pour renforcer la cohésion des institutions européennes.
JB : Notre système politique français et la Vème République sont-ils
devenus obsolètes ?
VB : Cette crise sanitaire laisse apparaître en réalité une véritable crise de légitimité politique et de caducité de nos institutions dans la mesure où l’État de droit n’existe de facto plus. D’une part, cet état d’urgence sanitaire, véritable OVNI juridique, ne respecte pas le cadre constitutionnel de l’État d’urgence décrit à l’article 16 de la Constitution. D’autre part, le Parlement n’est lui-même pas en mesure de travailler dans des conditions normales. Enfin et pour finir, le gouvernement utilise cet état d’urgence pour s’autoriser, à ratifier des traités internationaux au mépris de la hiérarchie des normes et en outrepassant ouvertement les prescriptions de l’article 53 de la Constitution.

Ainsi, pour ce gouvernement, il est devenu évident que la Constitution est considérée comme une ressource juridique optionnelle. Nous nous trouvons donc collectivement plongés dans un État de non droit, les français étant dès lors dépourvus de toute garantie de sécurité individuelle et collective.
Récemment, le projet de loi du gouvernement prorogeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet, alors que le 24 juillet avait été annoncé dans la presse, et complétant ses dispositions est tellement attentatoire aux libertés que, devant les plaintes pénales d’ores et déjà annoncées, le Sénat a pris peur et s’est permis, par réflexe corporatiste, d’édicter un amendement exonérant de responsabilité pénale les décideurs qui exposeraient autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, sauf à démontrer l’intention de l’auteur, son imprudence ou sa négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative, ou encore la violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application de cet état d’urgence sanitaire 13. L’avocat Régis de Castelnau a parfaitement décrypté et démonté cet amendement : inutile par rapport à l’état de la législation intérieure, illégal au regard des principes généraux du droit, mais pourvu d’une nuisance consistant à rendre subrepticement rétroactive l’amnistie pénale en question.
Cette mesure prise par les sénateurs, contre l’avis du gouvernement notons-le, qui s’apparente à une amnistie préalable, est une illustration symptomatique de l’état de non droit dans lequel le gouvernement a plongé la France. Ainsi, l’amendement des sénateurs s’analyse en un réflexe corporatiste des élus qui, contrairement aux membres du gouvernement, protégés par la Cour de Justice de la République, se retrouveront de facto en position de devoir faire face, seuls, aux conséquences juridictionnelles de la dictature sanitaire qui se met en place et surtout au fait que cette dictature s’avérera inefficace à résoudre le problème sanitaire que les mesures étatiques font par ailleurs tout pour empirer, comme nous l’avons vu plus haut.
Dans ces conditions, le gouvernement n’a sans doute pas prévu l’effet boomerang consistant, pour les parlementaires, à se désolidariser des membres du gouvernement, c’est-à-dire à ne pas filtrer et jouer d’effets dilatoires sur le filtrage des dépôts de plaintes qui auront lieu devant la Cour de Justice de la République.
A ce tableau de rupture définitive de l’ordre juridique interne, il faut ajouter la soumission totale du gouvernement français aux instances internationales et mondialistes. A titre d’illustration, mentionnons que le président de la République a refusé de s’allier à une plainte dont l’objectif aurait été une enquête sur l’OMS. Cette demande, initiée par le premier ministre australien Scott Morrisson, a été adressée aux présidents français, américain ainsi qu’à la Chancelière allemande 14. Nous ignorons, à ce jour, les retours des dirigeants américain et allemand à cette demande…
Un pas plus loin, Macron, Merkel et la présidente de la Commission européenne lancent une collecte mondiale de fonds, pour lutter contre la pandémie de Covid-19, la fondation Bill et Melinda Gates jouant un rôle important dans cette levée de fonds. Il s’agit ni plus ni moins que de « jeter les bases d’une véritable alliance internationale pour lutter contre le Covid-19 ».
Pour mettre en œuvre cette alliance d’intérêts réunis autour de la fondation Gates, les Macron ont entrepris de vendre le patrimoine mobilier de l’État français au bénéfice d’une association privée, la fondation des hôpitaux de France, fondée par Bernadette Chirac et actuellement présidée par Brigitte Macron. Le tout dans un mépris aussi parfait que complet, par le couple Macron, de la distinction entre biens publics et biens privés …
Mais nous avons un cas encore plus emblématique de la soumission totale du gouvernement français aux instances globalistes. Il s’agit de la récente décision du ministère de la santé de confier la stratégie de dépistage de la France à l’antenne « française » du cabinet américain Bain & Co.
Si l’on ajoute le fait que les différentes options de stratégies de déconfinement ont été développées – au niveau mondial et en France – notamment par le Cabinet, à vocation globaliste, BCG qui cite des sources issues de Johns Hopkins, centre lui-même très liés aux intérêts Gates, il s’agit du même cabinet qui a embauché Pierre De Villiers après que ce dernier ait quitté, en 2017, ses fonctions de Chef d’Etat major des Armées 15, on obtient une vision assez claire des forces globalistes à la manœuvre derrière le « gouvernement » français.
Enfin, rappelons que ce tableau français, politiquement très sombre, se situe dans un contexte institutionnel problématique que j’ai déjà souvent évoqué : le système politique fondé sur le parlementarisme représentatif n’est structurellement pas en mesure de mettre en œuvre un système démocratique ! Ce parlementarisme à la mode britannique, qui s’est répandu un peu partout sur la planète, est un système structurellement fondé sur les partis politiques et sur la corruption. Je renvoie les auditeurs intéressés à en savoir plus à mes articles et conférence traitant de ce sujet.
JB : Cette pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?
VB : La réponse est oui, étant donné que le virus continue de circuler et qu’il y aura d’autres virus aux prochains automnes et hivers : soit des mutations de l’actuel coronavirus, soit des nouveaux virus respiratoires, essentiellement différents mais tout aussi dangereux.
Dans le contexte d’hystérisation et de pénurie sanitaire actuel, s’il demeure une incertitude sur la forme future des virus qui circuleront, il n’y en a malheureusement aucune, sur la pérennité de l’enfermement collectif 16. Il est clair que le déconfinement réel et sans condition ne verra pas le jour avant de nombreuses semaines pour ne pas dire de nombreux mois ou de nombreuses années.
Ce confinement forcé, partiel ou total selon les périodes, aura de façon spontanée et imparable, des retentissements énormes sur les économies des différents pays du monde et, en particulier, sur les plus endettés d’entre eux, dont la France fait évidemment partie.
Des économies locales à l’arrêt pour une période indéterminée auront mécaniquement les effets suivants :
- une augmentation de l’endettement des États afin de continuer à assurer le minimum de dépenses collectives, ce qui entraînera ;
- une augmentation des impôts dans le même temps que les anciens services publics deviendront payants ;
- une concentration radicale des richesses en forme d’accaparement : les survivants économiques s’empareront pour une bouchée de pain des actifs et des activités des entrepreneurs liquidés ; phénomène qui aura notamment – mais pas seulement – lieu au niveau bancaire 17.
Dans ces conditions, la spoliation du peuple, par tout moyen économique, juridique, financier, fiscal, monétaire, est une absolue certitude.
Ces phénomènes engendreront inévitablement de très graves troubles sociaux puisque la grande majorité des gens sera plongée dans un véritable état d’insécurité, tant au niveau social, économique, juridique que sanitaire.
Afin de contrer ce risque, les États et les organisations bancaires supérieures développent avec de plus en plus d’insistance la notion de revenu universel. Mais attention, ce revenu universel ne sera, pour tout ou partie, pas inconditionnel, ce qui permettra de rendre leurs bénéficiaires plus dociles. Ainsi, nous trouvons chez Microsoft une idée de génie consistant à associer la détention de parts d’une cryptomonnaie avec une activité corporelle déterminée 18. Ce brevet, déposé le 20 juin 2019 par Microsoft, a pour objet d’utiliser l’activité du corps humain dans un processus de « minage » d’un système de cryptomonnaie ! Il s’agit, dans ce système de cryptomonnaie couplée avec le dispositif de l’utilisateur, de vérifier si les données d’activité corporelle satisfont une ou plusieurs conditions définies par le système de cryptomonnaie, afin de n’attribuer une cryptomonnaie qu’à l’utilisateur dont les données d’activité corporelle sont vérifiées ! ON NE PEUT EXPRIMER PLUS CLAIREMENT LA DÉFINITION MÊME DE L’ESCLAVAGISME NOUVELLE NORME !
JB : Cette pandémie va-t-elle forcer l’humanité à se doter d’un gouvernement mondial ?
VB : Les conséquences de cette pandémie sont relativement imprévisibles. Il est difficile de dire avec précision quand et dans quelle mesure de violences les soulèvements populaires se produiront ; mais leur survenue est à peu près certaine dans un contexte de crise économique et politique majeure. Le basculement des pays soit dans le gouvernement mondial, soit dans le rétablissement de leur propre intégrité politique dépendra du degré de préparation et d’auto-organisation de leur population face au chaos social et politique.

Si les populations ont la capacité d’imposer un nouveau mode d’organisation, qui soit vraiment politique et au service de l’intérêt commun, le basculement se fera dans le sens du rétablissement de l’intégrité politique des États.
A contrario, si le chaos social dégénère en guerre civile sans aucun projet d’organisation politique à la clef, la situation basculera dans le sens des puissances globalistes, c’est-à-dire dans le sens de l’avènement du gouvernement mondial, dont les structures sont déjà parfaitement prévues et partiellement en place. Une telle évolution signifiera une mise en esclavage définitive des peuples au profit des oligarques globalistes.
Note de l'auteure:
L'émission a été enregistrée en live sur Instagram mais elle n'a pas pu être enregistrée et rediffusée sur un autre support car Instagram l'a supprimée immédiatement après la diffusion.
Notes:
- 1) A tel point qu’un collectif d’avocats œuvre à mener une action collective revendiquant le « droit de soigner » ↩
- 2) En matière de masque : cf. https://www.vududroit.com/2020/04/covid19-quand-le-consei... ; pour un revirement récent, voir : https://www.alta-frequenza.corsica/actu/les_medecins_de_v... ↩
- 3) Cf. https://youtu.be/Xcjiek4ChD8 ; https://youtu.be/ipT5UjXaXLE ; https://youtu.be/rgamPDmKDoc ; https://www.youtube.com/watch?v=UtgYuPYLoVU ; https://youtu.be/giyZvits7DU ↩
- 4) Voir : https://www.lefigaro.fr/international/bill-gates-nous-n-a... ; voir aussi : http://www.leparisien.fr/politique/olivier-veran-la-date-... ; et encore : https://www-europe1-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.europe1... ↩
- 5) Voir par exemple les travaux du suisse Jean-Dominique Michel : https://m.youtube.com/watch?v=afbeFoi679I ↩
- 6) Cf. article 2 du projet de loi de prorogation de l’état d’urgence : https://www.senat.fr/leg/pjl19-414.html ↩
- 7) Voir : https://www.arte.tv/fr/videos/061650-000-A/l-oms-dans-les... ; https://www.medias-presse.info/coronavirus-bill-gates-int... ↩
- 8) Voir : https://www.dedefensa.org/article/bill-gates-et-covid-19 ; https://www.mondialisation.ca/le-coronavirus-et-la-fondat... ↩
- 9) Voir : https://www-irishcentral-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.i... ; https://www.operanewsapp.com/ci/fr/share/detail?news_id=b... ; https://www-fort–russ-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.fort... ; https://www.washingtonexaminer.com/news/roger-stone-accus... ; https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/candace-owens-... ↩
- 10) Voir : http://www.centerforhealthsecurity.org/event201 ; https://trustmyscience.com/pandemie-fictive-coronavirus-s... ↩
- 11) Lire notamment : https://profidecatholica.com/2020/04/17/bill-gates-refuse... ; http://www.geopolintel.fr/article2230.html ↩
- 12) Voir : http://www.leparisien.fr/international/coronavirus-la-chi... ; https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/pourquoi-la-chi... ↩
- 13) Voir l’article II (nouveau) du projet de loi, ainsi rédigé : « – Nul ne peut voir sa responsabilité pénale engagée du fait d’avoir, pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire déclaré à l’article 4 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, soit exposé autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, soit causé ou contribué à causer une telle contamination, à moins que les faits n’aient été commis : 1° Intentionnellement ; 2° Par imprudence ou négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative prévus au chapitre Ier bis du titre III du livre Ier de la troisième partie du code de la santé publique ; 3° Ou en violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application du même chapitre ou d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement. »… ↩
- 14) Voir : https://fr.sputniknews.com/international/2020042210436261... ; https://www.lefigaro.fr/pour-emmanuel-macron-le-moment-n-... ↩
- 15) Voir : les hypothèses de durée de confinement allant de 6 à 18 mois, faites le 2 avril et diffusées auprès des anciens salariés du monde entier mentionnées en page 7 du support ; je me réfère également à ce qui a été diffusé le 6 avril en audio pour les alumnis français. En gros, le BCG ne voit qu’une seule réelle issue au confinement : l’arrivée d’un vaccin ! Ces précisions nous ont été rapportées par plusieurs alumnis du BCG, lesquels bénéficient des exposés explicatifs précis diffusés par groupe ↩
- 16) Voir à cet égard la mise en garde de Bill Gates qui « redoute » un futur attentat bactériologique : https://www.ouest-france.fr/sante/bill-gates-redoute-une-... ↩
- 17) A cet égard, 25% des clients du cabinet BCG prévoyaient déjà en début d’année de réaliser dès l’été 2020 des opérations de fusions acquisitions ↩
- 18) Voir : https://patentscope.wipo.int/search/en/detail.jsf?docId=W... ; pour son explication publique, voir le document d’Alex Simon, vice-président du programme management de la division Identité concernant l’identité numérique future : https://www.microsoft.com/en-us/microsoft-365/blog/2018/0... ↩




del.icio.us
Digg














Voilà en gros ce que nous dit Tocqueville dans la Démocratie en Amérique. L’Amérique nous offre l’exemple d’une société égalitaire, mais tempérée par un ensemble d’habitudes et d’institutions faisant barrage au despotisme, alors qu’en France de telles habitudes et institutions n’existent pour ainsi dire pas, avec pour conséquence, effectivement, le risque de basculement dans le despotisme. C’est en comparant la société française à la société américaine que Tocqueville parvient à cette conclusion. Insistons sur l’originalité de sa démarche. Tocqueville a compris que pour parler intelligemment de la France, il lui fallait prendre un certain recul, en parler donc non pas de l’intérieur, mais de l’extérieur. C’est ce point de vue décentré qui le hisse au niveau des très grands penseurs politiques (en France, sans doute même, le plus grand). Encore une fois, s’il l’est, ce n’est pas à cause de ce qu’il dit de l’Amérique, mais de la France. Il parle de la France comme personne d’autre, après lui, ne le fera plus. En ce sens, il est resté sans héritier.


Ce jugement avait de quoi surprendre, car en droit polonais seul le Tribunal constitutionnel a cette compétence, et les traités européens n’autorisent pas la CJUE à attribuer une telle compétence à un autre organe judiciaire d’un État membre. Néanmoins, prétendant se fonder sur cette décision de novembre de la CJUE, la première présidente de la Cour suprême Małgorzata Gesdorf (dessin, ci-contre)a convoqué le 23 janvier une audience rassemblant trois des cinq chambres de la Cour suprême, soit environ la moitié de tous les juges de la Cour suprême, afin d’adopter une résolution par laquelle toutes les décisions prises par la Chambre disciplinaire étaient déclarées non valides et tous les juges nommés par le Président Duda sur la base des candidatures présentées par le KRS réformé devaient cesser de prononcer des jugements, cette résolution de la Cour suprême affirmant que les réformes votées par le Parlement en 2017-18 violaient le droit européen, à savoir le principe d’indépendance de la justice mentionné en termes généraux dans les traités européens. La présidente de la Diète (la chambre basse du parlement polonais) a donc saisi le Tribunal constitutionnel sur la question des compétences respectives du Parlement et de la Cour suprême. Les juges constitutionnels ont alors suspendu à titre provisoire la résolution de la Cour suprême avant de constater dans un arrêt définitif rendu le 20 avril que la résolution adoptée le 23 janvier à la Cour suprême violait à la fois la Constitution polonaise et le droit européen et n’avait donc aucun effet.
Si c’était le cas, les institutions de l’UE auraient dû mettre le Royaume-Uni sous le feu des projecteurs dès son adhésion au bloc européen en 1973, ou au minimum dès l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne en 2009, puisque ce traité a incorporé dans le droit européen la Charte des droits fondamentaux et l’obligation de souscrire à la Convention européenne des droits de l’homme. Il est vrai que le 

Le problème n’est pas uniquement européen. Quand la Cour suprême des États-Unis a imposé la légalisation du « mariage gay » dans les 50 États de l’Union en 2015, le juge dissident Antonin Scalia (photo) a qualifié cette décision d’insulte à la démocratie 



Dès la campagne menant à sa première élection, Klaus Iohannis – suivi en cela par la quasi-totalité de la « droite » roumaine rassemblée autour de lui – a systématiquement évacué la politique de son discours électoral.
En Roumanie, dès sa campagne de 2014, non content de dénoncer la présence, dans les rangs de la « gauche » roumaine, de quelques personnalités soupçonnées de malversations, Klaus Iohannis a décidé de faire de ses adversaires « socio-démocrates » (à vrai dire : populistes) 

Dans une tribune, une dizaine de militaires de haut rang ayant quitté le service et regroupés au sein du Cercle de réflexion interarmées, s’inquiètent de la participation de la France au prochain exercice militaire de l’OTAN.

![defendereurope20_bremerhaven_2[3300]-HcKsR2.jpg](http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2832104459.jpg)






















Je voudrai, à présent, citer une personnalité incontestable et incontournable, telle que celle de Claude Levi-Strauss: " Car, si notre démonstration est valable, il n'y a pas, il ne peut y avoir, une civilisation mondiale au sens absolu que l'on donne souvent à ce terme, puisque la civilisation implique la coexistence de cultures offrant elles le maximum de diversité, et consiste même en cette coexistence. La civilisation mondiale ne saurait être autre chose que la coalition, à l'échelle mondiale, de cultures préservant chacune son originalité". (Claude Levi-Strauss - "Races et Histoires").

E' un fenomeno irripetibile, inquadrabile in tutto e per tutto nel XX secolo e figlio della palingenesi collettiva della prima guerra mondiale, che forgiò una generazione in quella che Benito Mussolini definirà come “trincerocrazia”, mito fondativo di una nuova gioventù che tornava a casa dopo quattro anni di trincea. Il fascismo mussoliniano è figlio della Grande Guerra, l’evento che ha mutato per sempre la storia, l’Europa e il mondo, e senza la quale non avremmo avuto né il nazionalsocialismo in Germania né la Rivoluzione d'Ottobre in Russia. E' nel suo mezzo, e qui aveva ragione Ernst Nolte, che scoppia la “europäische Bürgerkrieg” (1917 - 1945) fra due diverse concezioni del mondo, fra quella materialista storica incarnata nel marxismo-leninismo a quella romantica, idealista e volontarista incarnata dai fascismi. E' quel carnaio a creare l'idea che sarebbe nata un’aristocrazia guerriera venuta fuori direttamente dalla gerarchia della trincea, la trincerocrazia, cioè
Diverso il discorso della Nouvelle Droite o la Quarta Teoria Politica di Aleksandr Dugin, che è una riattualizzazione della konservative Revolution, che non punta alla creazione di uno stato totalitario (a differenza del fascismo, che è figlio della modernità) ma piuttosto organico, federale e continentale, pescando dal pre-moderno, dall'arcaismo, dal tradizionalismo, dai valori iperborei, dalle identità ancestrali che il cosiddetto "mondialismo", figlio della post-modernità, sta cancellando. L'alt-right invece è strettamente legata alla mentalità liberale e ai modelli di produzione capitalistici. Insomma, certi storici americani è meglio che studino altro!

Le successeur de Pompidou, Giscard d’Estaing, a initié les premières « réformes sociétales » qui serviront désormais à compenser, sinon dissimuler, la destruction programmée de notre système social (l’abaissement de la majorité civile à 18 ans, la dépénalisation de l’avortement ou l’instauration du divorce par consentement mutuel). Sur le plan politique, il a mené la France dans trois impasses délétères : 1. il a inauguré l’austérité que nous subissons toujours ; 2. il a entamé des guerres néo-coloniales en Afrique pour soutenir ses pions (l’
L’écrivain autrichien Peter Handke sera à peu près le seul à condamner cette agression qui inaugure les guerres de
Le siphonnage des richesses de la nation à des fins privées

Appendice






Marco Fraquelli, autore del volume A destra di Porto Alegre. Perché la Destra è più no-global della Sinistra (Rubbettino, 2005) sottolinea – pur essendo egli stesso di sinistra e discepolo del politologo Giorgio Galli – che i movimenti noglobal, nati a Seattle nel 1999 e protagonisti di importanti battaglie storiche, come la nascita nel 2001 del Social Forum di Porto Alegre in contrapposizione al World Economic Forum di Davos, e la contestazione del G8 di Genova, tendono “a contestare la globalizzazione convinti comunque che si tratti di un fenomeno che, attraverso opportuni correttivi, possa virare verso orizzonti positivi”, “che possa esistere insomma una globalizzazione ‘dal volto umano’, che sia possibile in altri termini, definire e imporre una nuova governance (e questo spiega per esempio le istanze per l’applicazione della Tobin Tax, per la cancellazione del debito contratto dai Paesi poveri, ecc.)” (1): ciò mostra che questi movimenti accettano le implicazioni della globalizzazione, rifiutando solamente il lato economico (“la Sinistra ha come obiettivo la mondializzazione senza il mercato” scrive Jean-François Revel), essendo figli dell’universalismo.
La nouvelle droite svilupperà le prime analisi sul mondialismo, che non declinerà mai nel cospirazionismo, descrivendolo come un tratto ontologico del capitalismo stesso, che per sua natura non può rimanere relegato entro i confini di un singolo Stato ma ha la tendenza a ‘mondializzarsi’. L’analisi del fenomeno viene fatta nel 1981 dall’esponente del Grece Guillaume Faye nel libro Le système à tuer les peuples (Il sistema per uccidere i popoli), dove l’autore, citando Weber, Schmitt, Habermas e la Scuola di Francoforte – ergo, non intellettuali di destra – spiega che dal 1945 si sarebbe sviluppato globalmente un Sistema, descritto in questi termini: “La caratteristica precipua del Sistema, che oggi esercita la sua azione alienante e repressiva in gradi diversi su tutti i popoli e tutte le culture, è in effetti quella di essere costituito da un insieme di strutture di potere – di carattere principalmente economico e culturale, ma anche direttamente politico, tramite le grandi potenze e le istituzioni internazionali – completamente inorganico, funzionante in modo meccanico, senza altro significato che la propria sopravvivenza ed espansione in vista di un’uscita definitiva dell’umanità dalla storia [...] le espressioni particolari del suo potere sociale sono [...] il monopolio dell’informazione e l’uso repressivo del potere culturale” (4). Una descrizione che ricorda la Megamacchina “tecno-socio-economica” analizzata negli anni Novanta da Serge Latouche, “un bolide che marcia a tutta velocità ma [che] ha perso il guidatore”, i cui effetti determinano “conseguenze distruttive non solo sulle culture nazionali, ma anche sul politico e, in definitiva, sul legame sociale, tanto al Nord quanto al Sud” (5). La principale arma usata dal Sistema per “uccidere l’anima” (l’identità) è una subdola forma di penetrazione culturale che omologa i costumi e, in conformità al vigente complesso economico, i consumi. Gli Stati Uniti, visto il loro carattere antitradizionale (è una nazione giovane nata dall’immigrazione e dal melting pot di popoli diversi fra loro) sono vittime stesse del Sistema da loro creato, che procede da solo per mezzo di una “classe tecnocratica cosmopolita” (manager, amministratori delegati, decisori finanziari) che dirige una politica ormai svuotata da ogni potere: “Contrariamente alle tesi marxiste, nessun ‘direttore d’orchestra’ più o meno occulto ci governa. Nessuna volontà coscientemente programmata anima l’insieme per mezzo di decisioni globali a lungo termine. Il potere tende a non aver più né ubicazione né volto; ma sono sorti poteri che ci circondano e ci fanno partecipare al nostro proprio asservimento. La ‘direzione’ delle società si effettua oggi al di fuori del concetto di Führung. Il Sistema funziona in gran parte per autoregolazione incitativa. I centri di decisione influiscono, tramite gli investimenti, le tattiche economiche e le tattiche tecnologiche, sulle forme di vita sociale senza che vi sia alcuna concertazione d’assieme. Strategie separate e sempre impostate sul breve termine si incontrano e convergono. Questa convergenza va nel senso del rafforzamento del Sistema stesso, della sua cultura mondialista, della sua sovranazionalità, così che il Sistema funziona per se stesso, senza altro fine che la propria crescita. Le sue istanze direttive molteplici decentrate, si confondono con la sua stessa struttura organizzativa. Imprese nazionali, amministrazioni statali, multinazionali, reti bancarie, organismi internazionali si ripartiscono tutti un potere frammentato. Eppure, a dispetto, o forse proprio a causa dei conflitti interni d’interessi, come la concorrenza commerciale, l’insieme risulta ordinato alla costruzione dello stesso mondo, dello stesso tipo di società, del predominio degli stessi valori. Tutto concorda nell’indebolire le culture dei popoli e le sovranità nazionali, e nello stabilire su tutta la Terra la stessa civilizzazione” (6). Il Sistema cancella i territori e le loro sovranità, modellandole così a immagine e somiglianza dell’unico sistema vincente, quello nordamericano: “Il mondialismo del Sistema non procede dunque per conquista o repressione degli insiemi territoriali e nazionali, ma per digestione lenta; diffonde le sue strutture materiali e mentali insediandole a lato e al di sopra dei valori nazionali e territoriali. Si ‘stabilisce’ come i quaccheri, senza tentare di irreggimentare direttamente, [...] parassitando i valori e le tradizioni di radicamento territoriale. La presa di coscienza del fenomeno si rivela di conseguenza difficile. Parallelamente alla loro formazione ‘nazionale’ i giovani dirigenti d’azienda del mondo intero hanno oggi bisogno, per vendersi e valorizzarsi, del diploma di una scuola americana. Niente di obbligatorio in questa procedura; ma poco a poco il valore di questo diploma americano e ‘occidentale’ soppianta gli insegnamenti nazionali, la cui credibilità deperisce. Un’istruzione economica mondiale unica vede allora la luce. Essa veicola naturalmente l’ideologia del Sistema” (7).
Ergo, la nouvelle droite, grazie al volume di Guillaume Faye, de-ebraicizza e de-complottizza l’analisi sul mondialismo, anche se negli ambienti del radicalismo di destra il concetto continuava sovrapporsi alla retorica antigiudaica. Non è casuale che Orion, che nel decennio Novanta sarà Organo del Fronte antimondialista, nei primi anni di vita editoriale, e cioè fra il 1984 e il 1987 circa, userà ancora tematiche cospirazioni ste antigiudaiche pescate dai Protocolli dei Savi di Sion, denunciando alleanze occulte fra l’alta finanza, ovviamente ebraica, le organizzazioni massoniche con a capo il B’nai B’rith, e i numerosi circoli sionisti sparsi in tutto l’Occidente, descritti come “l’architrave del progetto mondialista” dato che sarebbero tutti “casa, borsa e Sinagoga” (8). Il sionismo e il mondialismo sarebbero quindi considerate le due facce della stessa medaglia: il sionismo è “una delle componenti più importanti [...] del discorso mondialista” si legge in Orion, “il sionismo [...] è genocida e razzista [...] oggi l’unico vero razzismo esistente al mondo è quello praticato dal sionismo nazionale e internazionale. Un razzismo che affonda le sue radici nella storia, nella cultura e nella religione ma, certamente, l’unico vero e identificabile potere razzista e genocida” (9).
Fondamentali poi i club internazionali politici, i quali ufficiosamente fungerebbero da cardine fra i vari “attori mondialisti”, quali la Trilateral Commission, il Bilderberg Group e il Club di Roma, a cui Orion dedica numerose analisi e, all’inizio, l’inserto Orion-finanza – diretto dal torinese Mario Borghezio, poi esponente della Lega Nord e tramite fra il Carroccio e il radicalismo di destra. Nell’ultimo fascicolo, il numero 4 del maggio 1986, Orion pubblica per la prima volta l’elenco dei membri della Trilateral Commission, organizzazione che prende il nome dalla teoria del suo ideologo, Zbigniw Brzezinsky, che teorizza la fine del bipolarismo indicando in “tre pilastri” – Usa, Giappone e Europa occidentale – gli attori di un progetto liberoscambista capace di avvicinare tali zone per poi unificare il sistema economico-finanziario. Grazie a pubblicazioni di questo tipo – nonostante persista una certa retorica antiebraica – Orion cerca di archiviare l’ormai vetusta e desueta teoria del ‘grande complotto’ a opera della “grande piovra ‘giudaico-massonica’ che manovrerebbe tutto. Descrivendo un vertice della Trilateral tenutosi a Madrid dopo la riunione del G7 a Tokyo a metà anni Ottanta, che vedeva riunite persone come David Rockfeller, Isamu Yamashita, Giovanni Agnelli, Zbigniew Brzezinski (ex consigliere di Jimmy Carter) e Robert McNamara, tutti interessati alla Spagna soprattutto dopo il suo ingresso nella Comunità europea per il suo ruolo strategico (“trampolino di lancio per la strategia mondialista americana”) per le sue relazioni coi Paesi arabi, il Nord Africa e l’America Latina, ruolo svolto precedentemente dal Giappone per l’Europa, Murelli scriverà: “Chi oggi si domanda come sia stata possibile l’espansione dell’industria giapponese in così breve tempo, trova in questa autorevole dichiarazione la risposta al quesito”. La Trilateral Commission “sta soppiantando le vecchie strutture mondialiste quali la Massoneria”. Infatti, continua Murelli, “è forse un caso che la politica finanziaria nazionale di questi ultimi tempi ha come chiodo fisso, per esempio, l’internazionalizzazione non solo dei capitali, ma anche e soprattutto delle imprese e della produzione? È forse un caso che se mentre colano a picco personaggi come Calvi e Sindona emergono i vari De Benedetti, Berlusconi, Agnelli ecc.? È forse un caso che proprio Agnelli si sia battuto affinché l’affare Sirwkoski fosse vantaggioso per un’impresa americana piuttosto che da un’impresa italiana? E ancora: è un caso che l’Avvocato sostenga l’acquisto di Alfa Romeo da parte della Ford, azienda automobilistica che attraverso la sua Fondazione – ma guarda caso! – assieme alla Lilly Endowment, alla Rockfeller Brothers Fund e alla Kattering Fondation ha, fin dall’inizio, costituito una delle principali fonti di finanziamento della Trilateral?” (16).
Le pubblicazioni della Società Editrice Barbarossa, contestando l’analisi complottista, inizieranno a identificare negli Stati Uniti il principale motore del mondialismo (contraddicendo così l’analisi di Guillaume Faye secondo cui tale processo di omologazione non presenterebbe “nessun ‘direttore d’orchestra’ più o meno occulto” che “anima l’insieme per mezzo di decisioni globali a lungo termine”), per il suo volere “la creazione di un unico governo o amministrazione (il Nuovo Ordine Mondiale), di un unico assetto politico, istituzionale e sociale (il liberismo), di un unico sistema di valori (individualismo-egualitarismo-dottrina dei Diritti dell’Uomo), e quindi di un unico insieme di costumi e di stile di vita (il consumismo) estesi a tutta la Terra e funzionali al dominio assoluto da parte delle forze politiche, economiche e culturali che lo incarnano: le élite della finanza mondiale!” (17). Si attacca l’Occidente, un sistema americanocentrico (una centralità dovuta al fatto che la stragrande maggioranza delle multinazionali e le più influenti lobby finanziarie hanno la loro sede legale negli Stati Uniti), anche se i suoi centri d’irradiazione sono policentrici e sparsi in tutto il globo. Infatti, “le imprese multinazionali – oltre l’80 per cento dei casi a sede statunitense – dominano il mercato delle principali derrate di base e degli altri settore chiave (macchinari industriali e agricoli, fertilizzanti, elettronica, ecc.)” (18). Gli ingredienti per la creazione di questo One World (il Nuovo Ordine Mondiale) uniformato all’American way of life sarebbero le “strutture tecnoeconomiche, l’ideologia universalista e la sottocultura di massa che potremmo definire – sottolinea Faye – ‘americano occidentale’”.
Identificando nel monoteismo giudaico-cristiano la cultura principalmente responsabile della genesi del mondialismo, notiamo come il gruppo di Orion recuperi le suggestioni neopagane della nouvelle droite, però scevre da ogni rimando di tipo antisemita. L’altra peculiarità del mondialismo è il rifarsi all’“ideologia universalista”, espletata “sia attraverso l’utopia cosmopolita e pacifista alla Emergency oppure tramite lo sbrigativo pragmatismo yankee alla Bush”, una “moderna religione” laica che fa sua la dottrina dei diritti umani, “la suprema espressione dell’Egualitarismo”, una “tendenza storica nata e affermatasi per la prima volta nella storia con il giudeo-cristianesimo e in seguito dispiegatasi storicamente nelle sue varianti laiche (democrazia liberale, comunismo, mondialismo ecc.)”, che impone una “morale presuntamente universale [che] fornisce l’armatura ideologica a un neo-colonialismo che al posto del ‘fardello dell’uomo bianco’ ha oggi come giustificazione un devastante cocktail di angelismo e ipocrisia. [...] La distruzione dei popoli passa anche da qui, dall’imposizione a livello planetario dei ‘valori’ occidentali e dalla conseguente disintegrazione di ogni legame organico, di ogni tradizione particolare, di ogni residuo di comunità – tutti ostacoli alla presa di coscienza della nuova ‘identità globale’ da parte del cittadino dell’era della globalizzazione. [...] rigettare la dottrina dei diritti dell’uomo non significa parteggiare per lo sterminio, per l’ingiustizia o per l’odio. [...] Il riconoscimento dei diritti umani, di per sé, non fonda proprio nulla, se non quel tipo di giustizia e di libertà che, tautologicamente, si trovano espresse... nella dottrina dei diritti umani! Malgrado il fatto che i sostenitori di tale dottrina continuino a pensare di aver ‘inventato la felicità’, occorre sostenere con decisione che un’altra giustizia, un’altra libertà, un’altra pace sono possibili. Opporsi ai diritti dell’uomo significa rifiutare una morale, un’antropologia, una certa idea dei rapporti internazionali e della politica, una visione del mondo globale figlia di una tendenza storica ben individuabile” (20).
Un antimondialismo che non è anticapitalismo
Una delle motivazioni di tale crisi, rileva il filosofo marxista Domenco Losurdo, è da ricercare dal fatto che la sinistra italiana e occidentale risulta assente, incapace di rendersi realmente indipendente dal sistema imperialistico, quando non colpevole di aver spianato la strada a un neoimperialismo di ritorno sotto forma di guerre di esportazione della democrazia occidentale, veicolando un pregiudizio eurocentrico e inconsciamente razzista. Secondo Losurdo questo avviene perché s’è creata una dicotomia fra marxismo occidentale, “che ha sviluppato una sua personale riflessione separandosi dallo sviluppo del pensiero marxista nel resto del mondo, un marxismo occidentale che ha influenzato i movimenti della cosiddetta ‘nuova sinistra’ e il filone sviluppatosi dal ‘68 in poi, divenendo egemone dopo il crollo dell’Unione Sovietica. Un pensiero, i cui cantori odierni sarebbero Negri, Hardt, Zizec e prima ancora Foucault e Arent, che ha rimosso dalle sue riflessioni il nodo della lotta antimperialista di matrice leninista e quello sullo sviluppo delle forze produttive, come invece hanno continuato a fare quei movimenti affermatisi fuori dall’Occidente, che si sono posti l’obiettivo di fare uscire dalla miseria e dalla fame centinaia di milioni di essere umani” (27). Tutti intellettuali – pensiamo alla fortuna entro Rifondazione comunista o nell’area noglobal del libro di Toni Negri e Michael Hardt Impero e Moltitudini – che non contestavano la globalizzazione in quanto tale, ma solo la sua governance èlitaria, auspicandone, come notava Fraquelli all’inizio, una dal “volto umano”, cioè gestita dal basso.
Croyez-vous que le gouvernement tire des enseignements de la situation?
Que vous inspirent les théories du complots présentes sur le net ?
On peut transposer l’avis du philosophe Slavoj Zizek sur les thèses complotistes sur les attaques du 11 septembre : « Il n’est pas nécessaire, de toute façon, de l’avoir organisé. Cela a servi à justifier une certaine politique. Et c’est encore mieux, dans la perspective, si cela n’a pas été prémédité. C’est cela surtout qu’il faut voir. Sans même une quelconque conspiration, cela fonctionne. D’un autre côté, il est vrai qu’il y a quelque chose, qui justifie que l’on réfléchisse à l’existence de figures paranoïaques conspirationnelles. (…) Aujourd’hui, avec la technologie, on sait ce qui se passe, partout. C’est pourquoi les États ont sans cesse besoin d’intervention secrètes. Il y a certainement des conspirations, partout, à cause de cette connaissance technologique de l’état du monde. De toutes les façons, je le répète, nous n’avons pas besoin de conspiration pour comprendre l’exploitation que l’on a faite du 11 septembre ».




[ii] Emmanuel Breen, FCPA. La France face au droit américain de la lutte anti-corruption, coll. « Pratique des affaires », Joly éditions, 2017






El gobierno de coalición del PSOE y Unidas Podemas decretó el estado de alarma, que es el más leve y limitado dentro de los tres estados de excepción, graduados de menor a mayor restricción de derechos, del artículo 116 de la Constitución del régimen del 78 (alarma, excepción y sitio) y además, permite eludir el control parlamentario, cuya actuación se ciñe a convalidar los decretos de estado de alarma que pueden ser prorrogados ilimitadamente. Ahora bien, bajo el decreto dictado por el ejecutivo para combatir al “enemigo”, el Covid-19, y escudados en las recomendaciones de un comité científico y expertos médicos se ha suspendido de facto derechos y libertades que, bajo ningún concepto, están contemplados en la previsión del estado de alarma, el cual, entre otras medidas, solo permite la posibilidad de restringir la libre circulación en determinados lugares y a determinadas horas. Así, de un plumazo se ha confinado a toda la ciudadanía en sus domicilillos y se ha impuesto un toque de queda permanente que supone un flagrante atentado contra derechos y libertades, incluso de los denominados como fundamentales, tales como el de reunión, libertad de circulación, residencia, reunión y manifestación. Con las medidas de “hibernación” de la economía, de parón forzoso de casi todas las actividades, se ha vulnerado el derecho al trabajo y el de libertad de empresa. Por la vía de hecho, se ha suspendido la ley de transparencia, contribuyendo al apagón informativo que además sostienen cadenas y medios de prensa regados con dinero público; a lo que se suman las encuestas sesgadas del CIS, un organismo público puesto al servicio del gobierno de forma burda y descarada. Qué decir de los rastreos promovidos en internet y redes sociales por el Ministerio de Interior bajo la coartada de contrarrestar los “ciber-bulos” y localización de discursos sobre la infección que puedan ser considerados peligrosos e incluso punibles; y otras medidas del ente público RTVE, como verifica RTVE también para la neutralización de supuestos “fake news”, atentando con todo lo anterior contra el derecho a la información, a la vez que se imponen subrepticiamente mecanismos de censura y se coarta el derecho a la libertad de expresión. 

Ebenfalls hart ins Gericht geht Krall mit den Medien, die ihrer Rolle als »vierte Gewalt« zur Kontrolle der Mächtigen nicht mehr gerecht würden. Stattdessen fungierten sie als ein Erziehungsinstrument im Interesse der herrschenden Eliten, was besonders im Haltungsjournalismus zum Ausdruck komme, der nicht mehr zwischen Nachricht und Meinung unterscheide. Ziel sei es, das Publikum im politisch korrekten Sinn umzuerziehen. Dazu gehöre es auch, die Sprache zu manipulieren, indem bestimmte Begriffe als »Unworte« aus dem Diskurs verbannt oder usurpiert und mit neuen Bedeutungen aufgeladen werden. Krall nennt dafür einige Beispiele im Buch. Darüber hinaus würden ganze Themenkomplexe und unliebsame Meinungen in der öffentlichen und medialen Diskussion verunglimpft. Eine besonders unrühmliche Rolle bei dem Versuch, die destruktive Politik der Regierenden zu rechtfertigen, spiele der öffentlich-rechtliche Rundfunk, den der Bürger als Opfer der Indoktrination auch noch mit Zwangsgebühren finanzieren müsse. Gleichzeitig werde das Internet als freier Informations- und Diskussionskanal für kritische Bürger durch immer schärfere Gesetze und Zensurmaßnahmen beschränkt. Als Beispiele führt Krall das Netzwerkdurchsetzungsgesetz und den auf EU-Ebene beschlossenen Upload-Filter an.
