mardi, 29 mai 2012
La chevauchée littéraire, devenue mythique d’Artus
La chevauchée littéraire, devenue mythique d’Artus
Hervé Glot
Ex: http://metamag.fr/
Pierre Joannon
00:05 Publié dans Littérature, Nouvelle Droite, Revue, Terres d'Europe, Terroirs et racines, Traditions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : celtes, celtisme, celtitude, bretagne, mythologie, mythologie celtique, mythes, revue, nouvelle droite, racines, terres d'europe, mythe arhurien | | del.icio.us | | Digg | Facebook
jeudi, 05 avril 2012
Messe à Koad Kev pour l’Abbé Perrot et les martyrs du nationalisme breton
Messe à Koad Kev pour l’Abbé Perrot et les martyrs du nationalisme breton
Venez nombreux honorer la mémoire de Yann Vari Perrot lâchement assassiné par des terroristes communistes pour fait d’aimer Breizh, sa foi et son peuple.
Rendez-vous lundi de Pâques à 10 heures place de l’église de Skrignag, puis cérémonie devant la croix sur le lieu même du crime. Ensuite recueillement sur la tombe de l’abbé Perrot à la chapelle Koad Kev. Repas et messe.
Doue ha Breizh.
Short URL: http://breizatao.com/?p=7874
19:03 Publié dans Terres d'Europe, Terroirs et racines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bretagne, abbé perrot, mouvement breton, pays celtiques, celtitude, celtes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
mercredi, 07 mars 2012
Sur l'identité wallonne
Intervention de Jean-Luc Gascard à la journée identitaire du Château Coloma (3 mars 2012)
Sur l'identité wallonne
Quel est la place de la culture et de la langue wallonne au sein des peuples européens ?
Le wallon a toute sa place dans l’histoire des peuples d’Europe. Wallon vient de Wahl, un vieux mot germanique utilisé par les Germains pour désigner les populations celtophones et romanes. La langue wallonne est très ancienne et comme le picard, le champenois ou encore le normand, elle est une langue d’Oïl qui fait partie du groupe des langues gallo-romanes. Bon nombre des évolutions que l’on considère comme typique du wallon sont apparues entre le 8° et le 12° siècle et vers 1200, la langue wallonne était nettement individualisée. Le wallon n’est donc pas un français abâtardi ou incorrect, c’est une langue en soi qui n’a simplement pas aussi bien réussi que le patois français et nombre des belgicismes découlent directement du wallon. Je rappelle que les peuples wallons n’ont jamais fait partie de la France, sauf quand ils ont été occupés, mais faisaient partie du SERG et particulièrement la Principauté de Liège. La place des wallons de l’Est étaient certainement d’être à l’époque un pont entre les mondes germaniques et romans. Il paraît qu’il y aurait 15 à 20 % des mots wallons qui seraient d’origine germanique et c’est sûrement dans le dialecte du wallon oriental, celui de Liège et d’Ardenne, que cela se retrouve le plus et qui rend notre dialecte si particulier. Je vais me permettre de vous lire comme exemple quelques courtes phrases :
Dji’m rapinse qui s’a lèyî prinde a s’badjawe = je me rappelle qu’il s’est laissé prendre à son bagout
Fareût veûy kimint qu’i s’sètche foû di spèheûr = il faudrait voir comment il va se débrouiller
Moussî ainsi, i ravisse on spâwta = habillé ainsi, il ressemble à un épouvantail (les Blancs Moussî de Stavelot sont donc simplement ceux qui sont habillés de blanc, pour la Laetare, le carnaval local, qui aura lieu dans 15 jours !)
Dja’n hête a m’deût = j’ai une écharde à mon doigt
En entendant cela, vous comprenez bien… que vous n’y comprenez rien du tout(pas plus d’ailleurs que la majorité des jeunes liégeois et ardennais actuels), ce qui prouve bien tout simplement que le wallon n’est pas du français. J’ai encore vu quand j’étais gamin des anciens à qui il fallait traduire en wallon, parce qu’ils ne comprenaient pas le français. Heureusement, même s’il est en nette perte de vitesse, le wallon est encore parlé et compris par une petite minorité de wallons de souche (la preuve !). Par contre, le wallon est forcément ignoré de la masse exotique… et est donc une langue identitaire par excellence. Et, heureusement, on trouve encore des jeunes qui s’impliquent dans le théâtre dialectal et qui sont parfaitement conscients de l’aspect identitaire de leur dialecte.
En ce qui concerne la culture (les industries, mœurs, habitudes culinaires, folklore, architecture,…), on perd souvent de vue, à force de « vivre dedans », qu’elle existe bel et bien. Elle n’a rien à envier à ses voisines. Si tout le monde connaît l’importance de la peinture flamande et la richesse des villes de Flandre au MA, beaucoup moins nombreux sont ceux qui connaissent l’importance de l’art mosan à l’époque ottonienne, son orfèvrerie, ses églises imposantes, son « école liégeoise » et encore moins savent que les marchands de la vallée mosane allaient vendre leurs produits dans toute la Germanie, jusqu’à Vienne et Prague et en Italie sur les marchés de Ligurie. Et je suppose que je ne dois pas vous parler de l’importance des industries minières et métallurgiques chez nous, sans parler de l’industrie du verre et de la laine, qui ont fait de la Wallonie au 19° siècle une des économies les plus prospères du monde.
Donc, quand j’entends certains en Flandre qui essaient de nous faire passer pour des barakî à moitié inculte, des nawe (fainéant) et des accros depuis 1830 aux subsides de la vache à lait flamande, mon sang wallon bouillonne d’indignation. On n’est peut-être plus ce que l’on a été, mais nous ne sommes pas les ratés pour lesquels on veut nous faire passer. Nous avons toujours notre place parmi les peuples d’Europe.
Si le monde politique le désirait réellement, le wallon serait un excellent facteur de cohésion identitaire, tant au niveau local que régional. Mais, pour les raisons idéologiques que nous ne connaissons que trop bien, les autorités n’apportent aucun soutien à la langue wallonne, ou si peu. Sa survivance au niveau populaire démontre donc une réelle volonté de certains Wallons de rester eux-mêmes, bien au-delà des chimères idéologiques universalistes et égalitaristes.
Un pouvoir politique identitaire, soucieux de valoriser toutes les identités enracinées d’Europe, trouverait dans la défense du wallon et de la culture wallonne un important objectif politique (cohésion identitaire ethnique). On peut toujours rêver !
Dans le cas ou la Wallonie obtiendrait son autonomie, en cas d'éclatement de la Belgique, quel en serait le bénéfice pour la culture wallonne ?
En l’état des choses, le bénéfice serait minime, parce que, malheureusement, il n’y a plus concordance entre la Wallonie et les wallons.
Je m’explique : comme je vous l’ai dit tout à l’heure, le wallon est parlé par ses populations depuis bien longtemps. Mais depuis bien longtemps, les élites wallonnes ont adopté le français, et cela avant bien des contrées de l’actuelle France. Et comme en Flandre, ces élites ont tenté d’imposer la francisation généralisée à notre population. Le terme fransquillon servait aux wallons du peuple, déjà pendant l’occupation française, pour décrire ces pédants qui ne jurait que par le français. Mais alors qu’en Flandre, le mouvement flamand se battait depuis 1840 pour l’usage de la langue flamande et sa culture, le mouvement dit wallon lui n’entendait défendre que l’usage du français.
"Le mouvement wallon naissant s'inscrit donc dans une perspective belge telle qu'ont été défini les contours et surtout l'identité linguistique de cet État en 1830. Il considère l'acquisition de la langue française comme une forme d'adhésion à la Belgique et aux grands principes de liberté dans la Constitution
On peut donc bien dire que l’unitarisme belge s’est fait d’abord et avant tout au détriment de la langue, et donc de la culture, wallonne puisque le flamand, lui, a survécu.
Dans ma propre famille, tous les gens de la génération de mes grands-parents en Ardenne parlaient wallon, mais on a dénigré à l’école le wallon auprès de la génération de ma mère. Ainsi, il y a quelques années, alors que je parlais avec une de mes tantes de l’intérêt de continuer à parler notre langue, elle me répondit : « arrête avou soula, c’est sale, c’è s’t one langue po les biesses (arrête avec ça, c’est sale, c’est une langue pour les bêtes[càd les cons, les demeurés mais les animaux aussi]) ! ». C’est pourtant la langue de ses parents, mes grands-parents !
Etonnez-vous après cela que le wallon tend à disparaître parmi tous mes cousins et cousines et tous les gens de ma génération. Le pire, c’est qu’avec l’abandon de la langue wallonne se perd aussi le lien avec notre histoire et notre culture wallonne. Et je ne vous parle même pas des générations qui suivent. En fait, ils sont devenus des Francophones, c’est-à-dire des gens indifférenciés, sans véritables racines. Et quand on n’a pas de racines, on est voué à flotter aux vents de toutes les modes et opportunismes. Par exemple quand un grand défenseur des francophones comme Maingain est disposé à faire apprendre aux enfants des écoles de sa commune l’arabe, pour mieux accepter leur présence. Qui s’intègre à qui, je vous le demande ?
C’est ce hiatus entre Wallonie et wallons qui fait notre perte. On appelle encore trop souvent wallons les gens qui vivent en Wallonie, alors qu’ils ne sont souvent plus que des Francophones. C’est si vrai que, récemment, un homme politique a appelé à créer une « patrie francophone ». Une patrie francophone ! Fâ s’ti ko arradjî (intraduisible = +ou- c’est pas croyable), qu’es que c’est coula por une arrêdje ? éco one saqwê qu’a tchoukî foû dol tiesse d’one biesse libéral (qu’est-ce que c’est que cela pour une affaire ? Encore une chose qui a poussé hors de la tête d’un bête libéral)! Evidemment, cela est fort utile pour noyer les populations autochtones, nous les wallons, dans le magma des allogènes de toutes sortes qui viennent nous envahir et aussi pour garder un lien avec Bruxelles. Ou pire, nous intégrer à la France. Ca, jamais ! Je préfère encore demander l’asile politique en Flandre. Qui sait, ils pourraient peut-être nous accorder…des facilités ?
Mais il ne faut bien sûr pas perdre espoir. Il y aurait comme un frémissement d’intérêt. Il n’est que de voir l’intérêt porté à des émissions comme Ma Terre ou celle sur les Wallons du Wisconsin. Ou même le théâtre wallon à la télé. Et aussi l’existence de nombreux groupes de musique traditionnelle.
Et que l’on ne vienne pas me dire que c’est trop difficile de garder ou même d’apprendre notre langue autochtone. Elle n’est sûrement pas plus difficile pour nous que le chinois, le russe ou l’arabe. Ou même le flamand. Le jour où j’ai commencé à parler wallon à l’école, mes collègues ont rigolé malade, se demandant d’un air ahuri ce que ça pouvait être et ce qui pouvait bien encore passer par la tête de ce grand original. Maintenant ils n’y font même plus attention et comprennent souvent ce que je dis. Qui sait, encore un peu et je pourrais vous convertir au Liégeois ? Ce n’est qu’une question de volonté. Les Luxembourgeois, les Gallois préservent bien leur langue, pourquoi pas nous ?
Pour résumer, pour retirer un bénéfice quelconque d’une autonomie, ce qu’il nous faut, c’est faire la différence entre Wallons et Francophones. Le wallon est celui qui a ses racines, c’est-à-dire ses ancêtres, en Wallonie et aussi qui parle, qui vit wallon. Et par-dessus tout, ce qu’il nous faut, c’est garder notre fierté. J’entendais à la fin d’un concert d’un groupe acadien ce cri du coeur : soyez toujours fiers de qui vous êtes, et les dieux savent si les Acadiens ont failli perdre leur identité et souffrent encore pour la garder. C’est la fierté qui les sauvent et qui nous sauvera. Tout le reste, programmes, subsides, etc… en dépend.
Je vous dis donc pour terminer : je suis wallon, pas francophone, et dji su fir de mè p’tite patreye (je suis toujours fier de ma petite patrie) « amon nos’aut »(entre nous, entre gens de chez nous).
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dimanche, 26 février 2012
En souvenir d’Olier Mordrel
00:09 Publié dans Hommages, Terres d'Europe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hommage, olier mordrel, bretagne, nationalisme breton, pays celtiques, armorique, années 30 | | del.icio.us | | Digg | Facebook
lundi, 16 janvier 2012
L’Ecosse veut l'indépendance, Londres est contre
L’Ecosse veut l'indépendance, Londres est contre
Ex: http://mbm.hautetfort.com/
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© Flickr.com/James.Stringer/cc-by-nc
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Avant le Nouvel an, le premier-ministre de l’Ecosse Alex Salmond, menaçait seulement d’une possibilité d'organiser un référendum d'ici à cinq ans. Mais le processus a rapidement pris de l'ampleur. Et déjà, la date des élections a été annoncée: il s’agit de l’automne 2014. En fixant la date du référendum, Alex Salmond a annoncé qu'il est prêt à mener des pourparlers avec le premier-ministre britannique sur cette question. David Cameron a accepté cette proposition, mais a rappelé que la décision d’organiser un référendum dans n’importe quel pays constitutif du Royaume-Uni, selon la loi, ne peut être prise qu’à Westminster. Cameron s’est dit favorable à un référendum en 2013, mais Salmond insiste sur 2014, la date qu’il a fixée. En réponse, le premier-ministre britannique a déclaré qu'il n'allait pas à dicter les conditions aux écossais.
«Je crois de tout mon cœur en une Grande-Bretagne unie», a précisé Cameron. «Je crois que nous sommes plus forts lorsque nous sommes ensemble et non pas divisés en plusieurs parties. Nous devons, évidemment, respecter le choix des Ecossais, qui ont voté pour les nationalistes lors des dernières élections, mais il faut savoir clairement à quel point serait légitime le déroulement d’un referendum sur l’indépendance du point de vue de la loi. Organisons des débats, mais gardons l'intégrité de notre pays».
Pétrole comme enjeu de l’indépendance
Si l'Ecosse organise un referendum et décide de se séparer du Royaume-Uni, cela conduirait à des problèmes économiques sérieux pour la Grande-Bretagne. Se posera alors la question de la répartition de la dette britannique, de la place du nouvel Etat au sein l'UE, et même l'avenir des sous-marins britanniques nucléaires basés sur la côte ouest de l'Ecosse posera problème. Ce «divorce» conduira à de graves perturbations sur les marchés financiers et dans le secteur bancaire. Mais le plus important, c’est la question du pétrole qui fera surface. De très nombreuses plates-formes pétrolières britanniques sont implantées dans la mer au large de la côte Est de l'Ecosse. Et sur cette question, les nationalistes écossais n’ont aucun doute. Ils veulent garder toutes les réserves du pétrole de la mer du Nord pour eux. Lors d'une audition au parlement britannique, le leader de l'opposition travailliste Ed Milliband a déclaré que la décision de l'indépendance de l’Ecosse portera un coup sérieux à l'économie britannique.
«La décision que nous prenons aujourd'hui, sera fatidique. Et si nous prenons une mauvaise décision, nos enfants et nos petits-enfants seront obligés de vivre avec», affirme-t-il.
Un référendum qui n’est pas pris au sérieux
Mais les hommes politiques de Westminster, ont vraisemblablement tendance à penser que la vraie séparation n’aura pas lieu. Comme l'a expliqué Cameron, les nationalistes écossais aiment le verbiage au sujet de l'indépendance, mais ils esquivent une conversation de fond à ce sujet. Les partis politiques écossais sont d'accord avec ces affirmations, en qualifiant les nationalistes de populistes. L'opposition a même demandé au gouvernement de ne pas attendre, et d’organiser un référendum tout de suite. Même si beaucoup d’Ecossais voudraient voir leur région indépendante de Londres, le timing choisi pour lancer cette discussion n’est pas très bon. Le taux de chômage dans cette région est très élevé, et les Ecossais sont obligés de chercher du travail dans le Sud du pays. Si le référendum avait eu lieu aujourd’hui, la majorité voterait contre l'indépendance, et ce serait une véritable défaite pour les nationalistes qui sont au pouvoir en Ecosse. Selon la presse britannique, si les hommes politiques anglais et écossais ne vont pas pouvoir s'entendre, c’est Cour suprême du Royaume-Uni, qui devra décider si ce référendum doit avoir lieu.
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mercredi, 04 janvier 2012
Découvrez le numéro 33 de la revue UTLAGI
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jeudi, 22 décembre 2011
Il ciclo dell’anno e l’avvento del solstizio d’inverno
Il ciclo dell’anno e l’avvento del solstizio d’inverno
I.
Il ciclo dell’anno dalla primavera al culmine dell’estate
Dopo la morte invernale della vegetazione, a primavera la Vita Universale risorge.
A Primavera una forza ascensionale pervade tutta la Natura:
la linfa vitale dalle radici sotterranee ha cominciato a circolare e a creare nuova vita verso l’alto,
dalla terra è spuntata nuova erba, i fiori si sono schiusi al Sole e si sono innalzati, gli alberi crescono, i rami si protendono: le foglie sopra i rami, i fiori sopra le foglie, i frutti sopra tutto.
Le forze tendono verso l’alto, verso la rinascita.
21 Marzo il Sole entra nell’Ariete. La forza di fuoco, che con slancio in avanti, produce una nuova messe primaverile.
A primavera, la Celebrazione del Dio che muore e risorge (Morte e resurrezione di Adone, di Attis, di Dioniso, di Baldur).
21 Aprile: il Sole entra nel Toro. La potenza della natura feconda.
Nei mesi successivi, la celebrazione dell’Ascensione: il Sole si innalza altissimo e rischiara il mondo (vedi anche l’interpretazione di Giuliano Augusto del solstizio d’estate: il Sole che quasi esorbita verso l’eccelso).
La Pentecoste: le fiamme dello Spirito di Fuoco che accende l’Aura degli uomini.
21 Luglio. Il Sole entra nella costellazione del Leone. Il Solleone dell’Estate.
L’Assunzione: innalzamento della Madre a Regina dei Cieli.
II.
Dalla caduta delle foglie alla neve d’inverno
Per tutta la Primavera la Natura è fiorita, si è ramificata, si è ricoperta di foglie, si è ramificata.
Per tutta l’Estate la Natura ha fruttificato. I frutti sono spuntati sui rami. Sono maturati al calore del Sole. Al termine dell’Estate gli alberi offrono all’uomo i frutti più dolci, più succosi, quelli che più a lungo sono maturati al Calore del Sole.
Al termine dell’Estate la Terra si è impregnata di tutto il calore e il calore ha arso i frutti sugli alberi.
Un processo di combustione cosmica ha avvolto i frutti, ma anche gli animali e l’uomo, rendendo questo ultimo risplendente di luce astrale.
A conclusione di ogni combustione: la cenere.
La cenere cade dalla fiamma che arde e dalla materia della combustione.
La cenere cade a terra, estinguendo ogni vitalità.
In Autunno le forze in atto sono le forze discendenti.
I frutti maturi già pendono dagli alberi appesantiti dalla gravità.
Poi le foglie ingialliscono e cadono verso il basso.
Gli insetti smettono di ronzare, di volteggiare, quasi abbattuti a terra.
Cade la pioggia.
E cade la cenere del mondo, arsa dal processo di combustione dell’estate.
La coscienza umana all’approssimarsi dell’autunno avverte il senso della caducità dei fenomeni terreni.
Samsara, impermanenza.
15 settembre, Festa dell’Addolorata. Maria il cui cuore è raffigurato come trafitto da sette spade: i sette dolori. Naturalisticamente interpretati come i sette faticosi mesi freddi-invernali. Ma il Dolore della Madre è più arcaicamente il dolore di Demetra, che cerca sua figlia Kore rapita dal Dio degli Inferi e trasportata nel mondo sotterraneo, esattamente come sulla soglia di settembre la vita vegetativa della natura è rapita, sequestrata, sottratta alla luce del giorno e ricondotta al mondo degli Inferi, lungo la via discendente indicata dalle radici degli alberi.
La coscienza stessa dell’uomo avverte il senso della caducità della vita umana: è la cosiddetta malinconia dell’autunno, che si ricollega facilmente alla malinconia della vecchiaia.
E tuttavia la coscienza deve reagire a questo sentimento elementare, deve aver chiaro il fatto che laddove la Natura appassisce e decade, in quello stesso momento lo Spirito si innalza e si fortifica.
Quando le foglie in autunno cadono e l’aria diventa più fresca, proprio allora il pensiero si rischiara e la volontà si corrobora.
Il 29 settembre la Festa dell’Arcangelo guerriero. L’Arcangelo che con la sua spada di ferro abbatte le schiere degli angeli traditori e li respinge nelle profondità della terra.
La forza del Ferro di Michele, in autunno discende dall’alto verso il basso, dal cielo verso la terra per orientare le volontà degli uomini che agiscono in armonia col Divino.
La Cenere: simbolo di ciò che cade dopo essersi innalzato verso l’alto, di ciò che per il fatto stesso di esser nato sulla terra è destinato alla morte.
Il manto di neve che in inverno ricopre la Terra, le conferisce un candore immacolato.
La Terra acquista la purezza di una donna che sta per diventare Madre, che sta per partorire il Figlio.
La Terra sta per generare il Fanciullo Solare e nello stesso tempo è purissima, ora è scevra da ogni sensualità: è Vergine e Madre.
V Ecloga di Virgilio.
La Neve è candida come la Luna: la Terra si ricopre di forze lunari, di forze che appartengono all’ambito della generazione, all’ambito di ciò che produce nuova nascita.
Il Solstizio d’Inverno è festa di Natale. Nasce il Sole Fanciullo, il nuovo Sole di Giustizia.
La lastra di ghiaccio, di purissima neve crea sulla Terra un immenso specchio che attira i raggi solari e li riflette.
La Luce Solare viene riflessa dalla Terra e si incarna in essa.
Il periodo invernale è anche il periodo del forte pensiero.
Infatti la mente è lunare e riflette la Luce delle Idee. Come la Terra ricoperta di neve che riflette la Luce del Sole.
La mente concepisce il Pensiero, esattamente come la Madre concepisce il Figlio/Logos Universale.
L’immagine della Madre: purissima, lunare, coronata di dodici stelle.
L’immagine del Figlio Divino: essere solare irradiante luce, con la corona radiata solare sul capo.
III.
Le feste del calendario sacro
L’immagine gradualmente sorge nel passaggio dall’autunno all’inverno, attraverso le date che scandiscono il calendario sacro.
21 Agosto, il Sole entra nella costellazione della Vergine. Cessa il Solleone, l’Estate più ardente gradualmente si ritrae, ma nello stesso tempo maturano i frutti più dolci. Ermeticamente la bilancia regge la regione dello stomaco, dove avviene il metabolismo (nella pancia della donna, si custodisce anche il frutto di una nuova nascita).
8 Settembre. Nel bel mezzo del periodo di congiunzione tra Sole e Vergine si celebra la festa della Natività della Vergine. La natura a questo punto si spoglia della sua sensualità, diventa più casta. Le foglie cadono e si rafforza il sentimento dello Spirito Eterno che si innalza al di sopra del ciclo delle stagioni.
21/29 settembre: equinozio d’autunno e festa di San Michele Arcangelo. Il Ferro siderale che respinge lo Zolfo estivo. La spada dell’arcangelo solare respinge le forze oscure legate alla incoscienza e dunque alla ottusa materia, a ciò che tende al tradimento dello Spirito.
Il Sole entra nella Bilancia: le due coppe del giorno e della notte si bilanciano perfettamente nel giorno dell’equinozio. Questo equilibrio tra luce e oscurità, diventa anche equilibrio psicologico, impulso alla calma dell’anima, al senso di giustizia (Bilancia = Giustizia) e di armonia. L’Arcangelo che nella mano destra ha la spada, nella sinistra ha la bilancia. Ermeticamente la Bilancia regge la regione dei fianchi che si bilanciano continuamente nel movimento del corpo.
21 ottobre: il Sole entra in Scorpione. Lo Scorpione segno freddo e liquido. Esso rimanda alla morte. Il pungiglione che colpisce a morte (ma il pensiero va anche alla Forza Divina che vince la morte: “O morte, dove è il tuo pungiglione?”). Sotto il segno dello Scorpione un ciclo di vegetazione definitivamente muore: la natura vecchia va “al macero” così come le foglie ingiallite e cadute a terra marciscono una volta che sono inzuppate di acqua. Ma il momento estremo della morte è anche quello in cui si prepara la ri-generazione: si pongono nella terra feconda i semi di nuove nascite. In questo momento gli uomini si avvicinano alla regione dei Morti. Ermeticamente lo Scorpione regge la regione dei genitali.
30 ottobre/2 novembre: il Samain celtico, perpetuato nella attuale festa dei Santi e dei Morti. La morte della natura vegetante ci ricollega spontaneamente al mondo dei Morti, il ritrarsi della vita nelle radici sotterranee spontaneamente ci riconduce al Regno di Plutone, all’Ade. Che però è anche il Regno dell’Occulto, dunque di conoscenze invisibili e di ricchezze nascoste. In questi giorni è fortissima la comunione tra i Vivi e i Morti.
Il 21 di Novembre il Sole entra in Sagittario. Segno di Fuoco, legato al forte Volere. Ermeticamente il Sagittario governa la regione delle cosce che spingono la mobilità dell’uomo.
Alla fine di Novembre l’Avvento del Sole Invitto si percepisce sempre più forte. Nel buio precoce che avvolge il giorno, si rafforza il sentimento del mistico Sole dell’Interiorità: Luce che splende nelle Tenebre, Sole che nasce a Mezzanotte. La ruota del mese, con i suoi quattro assi rotola verso la più sacre delle feste: il Solstizio d’Inverno, Natale del Sole Invincibile.
Due festività consacrate a figure femminili precedono l’evento:
8 Dicembre: festa dell’Immacolata (“Anahita”, l’Immacolata presso i Persiani). La Terra si ricopre del manto di neve, ogni sensualità si spegne, il pensiero si illumina nella interiorità. L’Astrale si predispone a generare l’Io, libero da ogni impulso animale. L’Anima Mundi si prepara a sciogliere la nascita dello Spirito Solare.
13 Dicembre: festa di Santa Lucia. Presso gli Svedesi è la festa della Luce. Si accendono nelle case le lampade. Una luce flebile ma inestinguibile illumina le giornate quasi completamente avvolte nelle Tenebre esteriori.
La Triade di Donne Divine nella Divina Commedia di Dante: Maria – Lucia – Beatrice.
Le forze cosmiche discendenti che caratterizzano l’Autunno e i mesi d’Inverno puntano alla incarnazione nel grembo della Madre del Fanciullo Divino (Dios-Nysos): il nuovo Sole.
Al Solstizio d’Inverno la nascita del Sole Fanciullo avviene nella Caverna del Mondo.
Dalla caverna del mondo si irradia il Fanciullo Solare.
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vendredi, 02 décembre 2011
Notas sobre la celtización del Languedoc
Notas sobre la celtización del Languedoc
Olegario de la Eras
Ex: http://www.revistaeuropae.org/
...Los cátaros ¿no eran druidas convertidos al cristianismo por misioneros maniqueos?
Otto Rahn
A veces un cierto fenómeno histórico o incluso un cierto personaje, real o ficticio, se convierte en la única seña de identidad de un país. Mucho podrían hablar en este sentido en la Mancha sobre la omnipresencia de la figura del Quijote o en Escandinavia sobre el periodo vikingo. Pero si este fenómeno ha llegado a su culmen en un territorio europeo es indudablemente en el Languedoc. Occitania, tierra cátara, Montségur, Muret, Gilabert de Castres, Simón de Monfort, Esclarmonde, Consolamentum... todo aquel que se acerque a una librería especializada en la historia del Mediodía francés saldrá abrumado por el inmenso volumen de la bibliografía sobre los siglos XII y XIII, pudiendo llegar a preguntarse si aquellas tierras tuvieron existencia real antes y después de esas centurias. Pues efectivamente, aunque no lo parezca, Occitania constituye una realidad étnica cuyas raíces se hunden en la protohistoria, en la Romanidad y en el goticismo (Gotia, no sin motivo, fue denominado este territorio durante siglos). Y antes de ser capital del condado del mismo nombre, Tolouse fue capital de una poderosa y orgullosa etnia céltica, los volcos tectosagos.
Durante milenios las tierras del futuro país de Oc formaron parte del área cultural mediterránea que hunde sus raíces en la expansión neolítica cardial sobre los grupos precedentes mesolíticos. Sobre este substrato, que ha recibido a su vez diferentes influencias (megalíticas, campaniformes...), a partir de mediados del segundo milenio anterior a nuestra era se superponen nutridos grupos de origen centroeuropeo. Es el movimiento denominado de los Campos de Urnas por sus típicos cementerios de incineración, (para una caracterización de esta cultura eminentemente guerrera, que practica una economía mixta agrícola-ganadera y que posee una metalurgia muy desarrollada, véase Ruiz Zapatero 1983/85). Estos grupos que se remansan en las llanuras al norte de los Pirineos han asimilado previamente a la denominada cultura de los Túmulos, extendida muy grosso modo por las regiones renanas fronterizas entre las actuales Francia y Alemania. La cultura de los Campos de Urnas supone, pese a las dudas de los hipercríticos, el reflejo material de la primera gran expansión céltica o, al menos, protocéltica por el occidente europeo. Desde la instalación de estos grupos en Occitania no existirá ninguna solución de continuidad hasta que las fuentes escritas clásicas nos iluminen sobre los pueblos allí asentados, pueblos indudablemente célticos. Los caminos de la migración desde sus sedes centroeuropeas son resumidos así por Bosch-Gimpera (1975,672-3): «Por la puerta de Belfort, los grupos del Alto Rin se extendieron por la región montañosa del Jura (departamento del Ain, Jura, Doubs). Desde la meseta suiza llegaron a la Saboya (lago de Bourgwt), superponiéndose a la población indígena de la Edad del Bronce (...) Otra extensión desde la puerta de Belfort pasó por Lyon – Saint Etienne – Le Puy y Saint Flour, bifurcándose por una parte hacia el oeste por el valle bajo del Dordoña y por otra hacia el sur, hacia el Languedoc. La corriente hacia el Languedoc seguiría el camino hacia Entraigues –Rodez – Gailhac – Saint Culpice – La Pointe, el departamento del Tarn Con la necrópolis de Gabor), siguiendo a Tolouse (necrópolis de Saint Roch y Le Cluzel), para continuar por el Alto Garona (Bordes-sur-Riviere, en Montréjeau, Espiaup y Garin, cerca de Bagneres de Luchon, llegando al valle de Arán (necrópolis del Pla de Beret, cerca de Salardú). Otra infiltración siguió en el Ariège (necrópolis de Pamiers y cuevas de las región), llegando a la Cerdaña (cerámica de la cueva de la Fou de Borgt), ya en Cataluña (...) Por el Bajo Ródano y la costa Mediterránea, la cultura de las urnas se extiende por los departamentos de Vaucluse, Gard, Hérault, Aude y el Rosellón (Pyrenées orientales), llegando por los puertos de las Alberas a Cataluña (necrópolis de Agullana, llegada por el camino del Perthes; necrópolis de Villars, por el del puerto de Bañuls...». Bosch también señala que es precisamente desde Tolouse desde donde parte hacia el sudoeste la migración de Campos de Urnas que va a anegar Navarra (Cortes). En estos Urnenfelder occitanos se encuentra el origen de los Campos de Urnas del NE de la Península Ibérica (Ruiz Zapatero 1983/85, 1044).
Estos movimientos son los que van a llevar las lenguas célticas al Languedoc, cuyos rastros perviven en la toponimia y la hidronimia, y que atestiguan los datos suministrados por las fuentes clásicas, fuentes que igualmente aluden al sentimiento de pertenencia a la Céltica de los pueblos de estos territorios. E igualmente son los que van a ubicar en sus sedes históricas a los tarbellii (Tarbes) o a los sibuzates y los propios tolosates, pueblos de indudable raigambre celta en los que, no obstante, se advierte la presencia de un sustrato no céltico. Pero el pueblo céltico más conocido es el de los volcos, una de cuyas ramas los tectosagos se asienta en el Languedoc y otra, la de los arecómicos, en la Provenza. Su origen estaría ligado a la polémica de la explicación del fenómeno de La Téne en función de un paradigma invasionista (con lo que su llegada no estaría relacionada con las Urnas sino que sería posterior) o en función, más verosímilmente, de una transformación cultural de los propios grupos originados con la llegada de los Campos de Urnas. Sin entrar en mayores precisiones, quisiéramos señalar que la estabilización de la cultura de las urnas supone por doquier un impresionante aumento demográfico durante las centurias siguientes, pudiendo afirmarse que las culturas que se forman a partir de ella, esencialmente célticas en el occidente de Europa, han constituido substratos determinantes en el posterior desarrollo histórico de cada uno de los países que la han conocido (Ruiz Zapatero 1983/85, 1037). Y el Languedoc y la Provenza no constituyen en este sentido ninguna excepción.
En definitiva, estas muy breves notas sólo pretenden recordar que durante más de un milenio el Languedoc estuvo integrado en la Céltica, esa especie de koiné, religiosa y cultural, y por ende lingüística, que abarcó la práctica totalidad del occidente europeo. Al contemplar la deidad de Roquepertuse, no podemos dejar de pensar, al igual que quizás lo haya hecho Rahn, que probablemente muchos siglos después algún perfecto fue consciente, al adoptar la postura ceremonial para el endura, de estar realizando un asana practicado por sus antepasados druidas.
Occitania no debe olvidar jamás que al igual que en el resto de Europa la herencia céltica, junto a la romanidad y el germanismo, constituye uno de los pilares esenciales de su identidad.
Olegario de la Eras.Referencias.
Bosch-Gimpera, P., Prehistoria de Europa, Madrid 1975Ruiz Zapatero, G., Los campos de Urnas del Noreste de la Península Ibérica, Madrid 1983/85.
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dimanche, 06 novembre 2011
Territoire enraciné ou nouvelle région artificielle ?
Territoire enraciné ou nouvelle région artificielle ?
par Robert PAGAN
Aujourd’hui, le sujet qui fait débat au sein de la classe politique locale concerne le projet de métropole qui doit voir le jour très bientôt. Le moins que l’on puisse dire est que ce projet qui sera porté sur les fronts baptismaux en janvier 2012 semble plutôt mal parti.
Déjà, le nom qui a été choisi nous semble assez peu heureux : « Métropole Côte d’Azur » qui donne une orientation touristique et économique. Il eut été plus judicieux de faire un choix historique en choisissant de l’appeler « Métropole Comté de Nice » qui a pour elle de définir un territoire historique et culturellement homogène, en regroupant toutes les communes de notre ancien Comté. Cette option nous aurait permis de redéfinir un territoire qui a une longue histoire et d’obtenir, à l’image de la Catalogne vis-à-vis de l’Espagne, toutes proportions gardées, une certaine autonomie dans notre pouvoir de décision. Nous aurions pu envisager une grande région européenne en nous liant aux provinces du Piémont et de la Ligurie.
Mais nos politiciens, aux ordres de la République française une et indivisible, ont préféré faire le choix de ce concept de Côte d’Azur qui n’a pas de réalité charnelle et reprend le côté « bling-bling » mis au goût du jour par le président hexagonal. Ils ont préféré cautionner la division de notre pays qui a été, depuis 151 ans, intégré dans un ensemble hétérogène qu’est le département pour ensuite être mis sous la coupe d’une ville rivale dans une région sans nom, sans âme et sans passé. Au lieu de reformer un ensemble cohérent qui a une légitimité historique, ils ont accolé des villes d’outre-Var telles Saint-Laurent-du-Var, Cagnes-sur-Mer et Vence (non pas que nous voulions rejeter celles qui souhaiteraient nous rejoindre) à l’agglomération niçoise tout en rejetant Le Broc et Gattières (cette dernière qui fait tout de même partie du Comté de Nice). Et, à cet égard, le début de l’aventure n’augure rien de bon : l’ensemble des communes qui ont adhéré à cette nouvelle structure rejette le projet présenté par le gouverneur français (le préfet des Alpes-Maritimes), la première adjointe de Nice – Côte d’Azur s’est abstenue lors du vote constitutif, ce qui n’a pas manqué d’étonner tout le monde, Le Broc et Gattières sont maintenus à l’écart, Coaraze veut s’en aller, La Tour n’est pas encore admise, Saint-Jean – Cap Ferrat ne veut pas entrer, Beaulieu est plus que sceptique et la communauté mentonnaise qui comprend plusieurs commune du Comté de Nice, après avoir voulu intégrer cette métropole, lui tourne le dos à présent.
C’est réellement une occasion historique qui a été gâchée, une de plus me direz-vous, mais les politiciens locaux qui se disent Niçois dans l’âme, qui viennent nous faire de grandes déclaration de leur attachement à cette terre et à cette culture, auraient été bien inspiré de saisir l’occasion qui leur était donné de récréer un territoire ancré dans la mémoire collective du Peuple Nissart, de saisir l’occasion de s’affranchir tant que faire se peut du centralisme jacobin si pesant, de sortir de cette région artificielle symbolisée par un sigle de quatre lettres, de se retourner vers l’Est, où est son avenir, pour retrouver, enfin, les six communes du Comté de Nice sous administration italienne (Apricale, Dolceacqua, Isolabona, Perinaldo, Pigna et Rochetta-Nervinia), nos six sœurs abandonnées.
Oui, notre avenir est à l’Est, cela semble si évident. Qu’est-ce que 150 années comparé à près de cinq siècles d’histoire (entre la dédition de 1388 à la Savoie et l’annexion par la France, 472 années se sont écoulées), ceci pour faire court puisque le Pays Niçois existait bien avant cette date, sans aucun lien (ou dépendance) avec la France : notre pays existait même avant que la France, elle, n’existe. Ce poids de l’histoire, nous le ressentons tous, d’autant plus que ce furent des siècles où les libertés et privilèges du peuple nissart étaient préservées, alors que depuis 1860 nous nous sentons enfermés dans des ensembles administratifs pesants et coercitifs (l’État, la région et le département).
Cela est dû, en grande partie, au fait que nous sommes en concurrence, dans une région dominé par une métropole qui a une mentalité totalement différente de la nôtre, parce qu’elle a une histoire différente de la nôtre, une culture différente de la nôtre, cette ville qui se veut l’alter ego de la capitale française, la deuxième ville de France. Une ville qui, ne pouvant supplanter sa capitale, veut tout dominer dans le territoire qu’on lui a donné à contrôler et ne veut surtout pas lâcher la bride à celle qu’elle considère comme une concurrente dangereuse, la cinquième ville de France qui n’en a que le titre sans les prérogatives, je veux parler de Nice. Oui, nous sommes en concurrence avec Marseille sur tout les plans et elle le sait : notre avenir est bouché à l’Ouest et il ne faut rien en attendre. En revanche, vers l’Est, nous avons des possibilités de retrouver nos libertés en étant un des piliers du trépied Génova – Torino – Nissa (Gènes – Turin – Nice), villes qui ont tout pour être complémentaires et qui souhaitent un peu s’affranchir de leurs capitales respectives.
D’ailleurs, certains de nos hommes politiques l’ont bien compris quand on voit certaines positions ou déclarations de leur part. Quand Christian Estrosi souhaite une ligne à grande vitesse de Gènes à Nice. Quand Bernard Asso déclare dans Nice Matin qu’il nous faut nous tourner vers le Piémont pour nos besoins énergétiques. Quand Jean-Marc Giaume et Bernard Asso mettent en place un jumelage avec nos sœurs piémontaises. Quand nos échanges culturels se multiplient de part et d’autre des Alpes. Nous le pensons depuis longtemps, notre avenir va finir par rejoindre notre passé. Et, nous pensons, nous l’avons déjà dit, que la ligne ferroviaire à grande vitesse que l’État français n’a pas été capable de construire pour rapprocher Nice de l’Europe du Nord, cette ligne-là, doit passer par Turin et Chambéry (nos anciennes capitales) pour rejoindre Lyon, Paris, Bruxelles, Londres et Amsterdam avec une bifurcation vers Milan pour mettre Nice à portée directe de l’Europe centrale et orientale. Voilà où est notre avenir.
C’est pourquoi lorsque l’on entend le maire de Nice déclarer que la métropole aura un vocation mondiale, nous ne comprenons pas qu’il n’ait pas fait le choix d’une « Métropole Comté de Nice » seule à même à susciter l’émergence d’une grande région européenne aux marches de l’Hexagone à l’instar de ce que préfigure la Catalogne (encore une de nos tranches d’histoire).
Nous avons la chance d’avoir un territoire qui a longtemps eu le privilège d’être une île non entourée d’eau, cette insularité qui nous a longtemps préservé de l’assimilation dont ont été victimes de nombreuses régions de France et qui nous a permis de développer une culture originale, ouverte à tous, sans se renier elle-même.
Allons-nous, longtemps encore, accepter d’être sous double tutelle de Paris et de Marseille ? Quand allons-nous saisir les chances qui se présentent à nous de nous émanciper ? Cette chance se présente aujourd’hui, avec l’opportunité de créer (ou de recréer) notre territoire historique riche d’une grande et longue histoire : il faut faire comprendre aux maires de nos communes que le peuple nissart souhaite autre chose que leur « Métropole Côte d’Azur ». Nous voulons que soit institué une nouvelle métropole : la « Métropole Comté de Nice » afin de retrouver une partie de notre souveraineté et de notre dignité. Et, nous pourrons dire, à l’inverse du titre d’une œuvre célèbre : « À l’Est, il y a du nouveau ! »
Robert Pagan
Paru d’abord dans l’info-lettre mensuelle Le « Ficanas » enchaîné, n° 32, mai 2011.
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mercredi, 26 octobre 2011
Disparition de Yann Fouéré, militant de l'identité bretonne
Disparition de Yann Fouéré, militant de l'identité bretonne
Yann Fouéré est décédé le 21 octobre à Saint Brieuc à l'age de 101 ans. Il fut toute sa vie durant un militant infatigable de la cause et de l'identité bretonne.
D'abord haut-fonctionnaire, en 1942 il est nommé secrétaire général du Comité consultatif de la Bretagne par le gouvernement du Maréchal Pétain, il devint ensuite patron d'un groupe de presse breton avant de s'exiler, en 1945, au Pays de Galle puis, en 1947, en Irlande pour y devenir mareyeur.
En 1955, il est acquitté de ses condamnations et peut revenir en France. Il fut alors le fondateur du MOB (Mouvement pour l'Organisation de la Bretagne) de 1958 à 1969, puis de SAV (Strollad ar Vro) de 1972 à 1975, et du POBL (Parti pour l'Organisation de la Bretagne Libre) de 1981 à 2000. Dans les années 70 il fut soupsonné d'être l'un des instigateur du FLB-ARB. Ce qui l'envoya devant la Cour de Sureté de l'Etat puis quelques mois en prison.
Yann Fouéré fut aussi l'auteur de nombreux ouvrages dont L'Europe aux Cent Drapeaux (essai pour servir à la construction de l'Europe) qui est traduit en plusieurs langues.
On peut, bien entendu, ne pas partager les options de Yann Fouéré, mais c'est la mémoire d'un militant sincère d'une cause identitaire que nous tenons à saluer ici.
Ex:http://synthesenationale.hautetfort.com/
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mercredi, 05 octobre 2011
Bretaña, megalitos y celtas
Bretaña, megalitos y celtas
Enrique Ravello
Ex: http://www.idpress.org/ Para quien lo ve desde lejos, el Mont Sant-Michel, aparece distante, inaccesible, como el reflejo de otra realidad superior, que desde aquí se puede tan sólo intuir. Las mareas hacen que a veces permanezca aislado, para posteriormente, cuando el mar se retira, volver a ofrecernos la posibilidad de penetrar en él, quizás como reflejo analógico de esa realidad superior que todos intuimos, pero que nuestras propias construcciones mentales, nuestras debilidades, nuestras pasiones –el mar- nos impidan identificarnos con ella. El hecho que desde épocas druídicas, éste haya sido un lugar de culto religioso, cuyas sucesivas construcciones han culminado en el impactante aspecto actual, refuerzan el significado especial del lugar, siendo sin duda un importante punto mágico.
Pero además de todo esto, el Mont Sant-Michel marca la frontera histórica entre los ducados de Bretaña y de Normandía, aunque siempre se ha considerado más normando que bretón, y hoy ha quedado administrativamente incluido en Normandía, los bretones incluso han versificado esta reivindicación:
«Le Couesnon a fait foile,.
Cy est le Mont en Normandie».
Entrar a Bretaña desde Normandía, supone en cambio mucho mayor de lo que la corta distancia que las separa podría hacer pensar, se deja atrás una región donde las huellas escandinavas son muy visibles, desde las construcciones hasta la antropología física de sus habitantes, para adentrarse en el no menos fascinante mundo celta de Bretaña, en la que más allá de cualquier intento de asimilación por parte del jacobinismo parisiense, la conciencia de su realidad étnica está muy presente.
La Bretaña se divide en dos zonas: la Armórica, conocida por los galos como Armor, que etimológicamente significa «región cercana al mar», y la zona interior, Argoat, o región interior. Otra división más típica, es la de Baja y Alta Bretaña, siendo la primera donde se conservan más arraigadas las costumbres bretonas, y, especialmente, el idioma.
BRETAÑA A TRAVÉS DEL TIEMPO.
La primera realidad con la que nos encontramos en Bretaña es el Megalitismo, una de las más tempranas expresiones culturales europeas, cuya explicación aún es un misterio para muchos autores, pero que como ha demostrado Colin Renfrew y el C 14, nace en el Atlántico norte para desde ahí descender hacia el sur y penetrar en el Mediterráneo.
Antes de la llegada de los bretones, esta península recibía el nombre de Armórica, y estaba habitada por pueblos celtas, que formaban parte del conjunto galo y que habían llegado a esta zona entorno al 500 aC. Estos galos serían, para entendernos, Asterix y sus amigos, que no son los ascendientes de los actuales bretones. A pesar de los que nos cuentan estos divertidos comics, la romanización llegó con fuerza hasta Armórica, hay vestigios suficientes que así lo atestiguan. La romanización supuso el abandono lento pero progresivo del galo, pues los habitantes comenzaron a acostumbrase a usar el latín como lengua oficial pero también cotidiana, de este latín vulgar es del que nacerá el actual francés. El hecho de que en Bretaña se hable hoy una lengua celta se debe a la «receltización» de la Armórica (después Bretaña) entre los siglos V y VI por los bretones venidos desde Gran Bretaña.
Ya hemos dicho que la instalación de los anglos y sajones en Gran Bretaña llevó a que los bretones, desposeídos de sus tierras, se refugiasen en Armónica, hecho que sirve como marco histórico a las leyendas artúricas. No sabemos mucho de la acogida que recibieron estas bandas de inmigrantes entre los años 400 y 600, seguramente se fueron instalando en gran número en las zonas despobladas del país, pero donde la población primitiva era suficientemente densa se produjeron enfrentamiento, como el que tuvo lugar en el siglo VI en la zona de los vénetos (tribu gala) donde el jefe bretón Waroch tuvo que imponerse a la fuerza, los armoricanos de Vannes pidieron ayuda a los francos para hacer frente a esta invasión bretona, pero no lograron pararla y Waroch extendió sus dominios hasta lo que hoy conocemos como Bretaña, esta expansión sólo fue frenada por Carlomagno, quien para ello instituyó la llamada Marca Bretona.
Los herederos de Carlomagno dejaron el dominio de la zona a un jefe bretón, Nominoé, quien termina por independizarse totalmente, instaurar la monarquía bretona y extender sus domino hasta Rennes y Nantes, antes de morir en 851. Su nieto Salaun extiende las fronteras de Bretaña hasta la máxima extensión que nunca han conocido y se afirma en el título de «Rey de los bretones». Pocos años después comienzan las incursiones vikingas, que son derrotados en una primera instancia por Alain el Grande, quizás el soberano más importante de la historia bretona, aunque a principios de siglo X vuelven a conocerse importantes incursiones vikingas hasta que son derrotados de nuevo por Alain Barbe-Torte, último rey de Bretaña muerto en 952, sucediéndole un periodo de anarquía interna y miseria que durará hasta el siglo XIV.
De 1341 a 1364 se desarrolla una guerra, que sumirá a Bretaña en la ruina, por la sucesión del ducado en la que Carlos de Blois, apoyado por los franceses es derrotado por Juan de Montfort, aliado de los ingleses. La casa de Montfort pasa a dominar Bretaña desde 1364 a 1468 vuelven a levantar el país, siendo éste el período más floreciente de su historia, los duques son auténticos soberanos, y sólo rinden un homenaje teórico a los reyes de Francia.
Ya en 1491, Ana de Bretaña se casa con Carlos VIII, rey de Francia, permaneciendo como duquesa de Francia. Carlos VIII muere accidentalmente, ella se convierte en reina de Francia, y se vuelve a casar con Luis XII. A su muerte, su hija Claudia de Francia, heredera del ducado, Claudia se casa con Francisco I quien hace la definitiva unión entre Francia y Bretaña.
Un hecho del que aún hoy están muy orgullosos los bretones, es que en 1534 Jacques Cartier descubra las costas de Canadá, dando inicio a una constante corriente de emigración de bretones hacia el nuevo territorio, siendo éste, junto a la emigración normanda, el origen de la actual población francófona de Québec.
Durante los siglos XVI, XVII y XVIII asistimos a algunos conatos de guerra de religión, revueltas populares y actividades corsarias, centradas estas últimas en la ciudad de Sant Malo.
La Revolución de 1789 es acogida de diferente forma por los bretones; mientras unos la apoyan con entusiasmo, otros organizan una gran revuelta lealista conocida como La Chouannerie. Pero es con el triunfo definitivo de la Revolución cuando se inicia el proceso de uniformización al que tanto se han opuesto el conjunto de los bretones.
EN LUCHA POR LA IDENTIDAD.
El movimiento bretón fue el más precoz en su aparición dentro de la escena política francesa, pues lo hizo antes de 1914. En la Francia revolucionaria y más tarde en la república burguesa del XIX, Bretaña se convirtió en uno de los bastiones de la resistencia contrarrevolucionaria de la nobleza apoyada por el clero, potando por una economía agraria lo más autárquica posible.
Durante la primera mitad del siglo XIX tuvo lugar un despertar cultural en el que se exaltó el pasado celta y las tradiciones culturales propias. La defensa de la fe católica y del idioma bretón se concebía también como una barrera infranqueable para el laicismo y el republicanismo. Ya en tiempos de la III República la aristocracia agraria bretona recurrió a la movilización del campesinado como estrategia de oposición al estado central, y fue en 1898 cuando se constituyó la Unión Regionalista Bretona (URB), de la que en 1911 se escindieron dos grupos: la Federación Regionalista Bretona y el Partido Nacional Bretón, que fue el primero en definir a Bretaña como una nación «oprimida como Polonia e Irlanda».
La Primera Guerra Mundial supuso una decadencia imparable de la preeminencia económica de la elite aristocrática agraria, acentuándose la emigración bretona hacia otras partes de Francia, especialmente París. Una nueva generación de estudiantes de Rennes y Alta Bretaña tomó el relevo en la dirección del movimiento bretón. En 1918 tres jóvenes monárquicos influidos por las teorías de Maurras y el vanguardismo cultural fundaron el Grupo Regionalista Bretón (GRB) y empezaron a editar una revista bilingüe en francés y bretón, Breiz Atao, referente histórico del nacionalismo bretón. En 1920 Olier Mordrel y otros dos activistas del GRB fundaron la Unión de la Juventud Bretona (Unvaniez Yaonakiz Vreiz), mostrando una mayor tendencia a la radicalización, siendo partidarios del vanguardismo cultural y del laicismo, y a partir de finales de la década de los veinte, experimentaron una paralela orientación hacia la derecha radical. El zeitgeist de la liberación de los pueblos, así como el influjo de los nacionalistas irlandeses y, en menor medida, galeses, considerados como hermanos por los jóvenes bretonnats, tuvo una gran influencia en este grupo. De hecho la componente celtista de Breiz Atao buscaba redefinir el lugar de Bretaña dentro de la comunidad supranacional de «naciones celtas», estrechando relaciones con los nacionalistas galeses desde 1922. Como objetivo inmediato el PNB proponía la transformación de Francia en un Estado federal y su incardinación en un proceso de unidad a escala europea.
Pero el fracaso electoral actuó de detonante en las divisiones internas del movimiento, dentro del que emergerían con claridad una tendencia de derecha radical e independentista, encabezada por Mordrel, y otra de izquierda liberal y federalista, encabezada por Duhamel y Marchal. El sector de Mordrel, el más importante, refundó el PNB en 1931 con claros contenidos fascista y corporativos combinados con la idealización de los métodos de la acción directa y el insurreccionalismo de inspiración en el Sinn Féin irlandés, si bien sólo se registraron acciones armadas esporádicas e incruentas por parte del grupo Gwenn ha Du (Blanco y Negro, en referencia a la bandera bretona). En el programa Por un partido bretón de los celtas redivivos publicado por Olier Mordrel en 1933, el PNB declara su aspiración a un Estado bretón que excluyese de los puestos públicos a extranjeros y razas latinas, respetase la pequeña y mediana propiedad pero socilaizase la gran propiedad y se fundase en una vía intermedia entre el capitalismo y el socialismo, basada en una comunidad nacional sin clases.
Dentro del PNB, el propio Mordrel encabezaba una tendencia más radical que editaba la revista Stur, donde los contenidos nacionalsocialistas se hicieron explícitos, combinándose con un racismo pancétlico y antisemita, en la que proponían una futura Europa dirigida por los pueblos célticos y germánicos. El
PNB logró controlar al grupo Gwenn ha Du e integrar el terrorismo en su estrategia política, al tiempo que creaba una pequeña milicia paramilitar. Ya existían algunos contactos con Alemania a través del Instituto Anhenerbe de la SS y de los círculos celtólogos de Munich, así como por vía indirecta de algunos autonomistas alsacianos, hacia 1939-1939 estas relaciones se intensificaron, Breiz Atao apoyará el expansionismo alemán y promoverá una campaña contra la entrada de Francia en la guerra contra Alemania.
El PNB rehusó a presentarse a las convocatorias electorales, prefiriendo actuar como un grupo de presión que apoyaba a los candidatos de partidos franceses en la medida en que juzgaban que apoyaban un programa de mínimos. En el congreso de Guingamp la tendencia nacionalsocialista e insurreccionista, dirigida a la extinción del Estado francés, se impuso claramente, se organizó una milicia dirigida por Célestine Lainé que recibió armas de Alemania a través del IRA. Como resultado de sus actividades el gobierno francés prohibió las actividades del partido y varios de sus líderes, entre ellos Mordrel, tuvieron que huir a Alemania, donde se relacionaron con ambientes nacionalistas radicales flamencos e irlandeses y con diversas instituciones alemanas.
La invasión de Francia por Alemania en 1940 fue vista por el nacionalismo bretón como la gran oportunidad para construir su Estado independiente, algo que contó con el apoyo total del régimen alemán, y especialmente de la SS. Incluso se propició una reunión entre los representantes bretones y Doriot, el líder fascista francés, en la que éste admitió la existencia de una nación bretona diferente a la francesa, y se estableció que en caso de una victoria final del Eje, Bretaña se independizaría de Francia. Mordrel volvió a Bretaña y siguió al frente del PNB, uniendo la causa bretona a la suerte de Alemania en la guerra, también se fundaron organizaciones como los Bagadoú Stourm (Grupos de combate), una organización paramilitar, cuya bandera está inspirada en los símbolos bretones y en la bandera alemana de guerra (como aparece en la ilustración del texto). E incluso hubo nacionalistas bretones más radicales que rechazaron la no entrada en acciones bélicas del PNB y crearon una unidad bretona dentro de las SS, compuesta por varias decenas de hombres, y conocida como el Bretonische Waffenverband der SS, que usó como bandera, la más antigua de Bretaña, una cruz negra sobre fondo blanca.
Tras la Segunda Guerra Mundial el estigma del colaboracionismo afectó a todos los intentos de refundar el movimiento bretón. Los esfuerzos de los militantes bretonistas, así como de las nuevas generaciones, tuvieron que concentrarse en las actividades culturales, para pasar en una segunda fase a la formulación de reivindicaciones socioeconómicas y, finalmente, articular un nuevo discurso político nacionalista de componentes diferentes, donde se haría fuerte el elemento democrático y, a veces, izquierdista, influido por el momento y los diversos movimientos de liberación nacional. Si bien también es cierto que muchos de los antiguos militantes bretones de inspiración nacionalsocialista, pasaron a formar parte de estos grupos izquierdistas, y que seguían siendo muy permeables a las influencias que sus antiguos camaradas fieles a las ideas anteriores ejercían desde diversas publicaciones, como fue el caso de Mordrel, quien siguió cantando las excelencias de la Europa de las etnias propugnada por el III Reich hasta su muerte, y de la revista La Bretagne Reéle. Destacable es también el hecho de que algunos nacionalistas bretones de este grupo pasarán a formar parte de las candidaturas del FN de Le Pen en las elecciones locales.
Como acabamos de decir después del 45 asistimos en un primer momento a la refundación de grupos culturales. En 1946 fue lanzada la Asociación de Gaiteros fundada inicialmente en 1943. A ella siguen círculos célticos locales y varias revistas y grupos de defensa del idioma bretón que organizaron marchas cívicas en defensa de la lengua en los primeros años sesenta.
Las demandas socioeconómicas empezaron a formularse a partir de la constitución en 1951 del Comité de Estudios y Vinculación de los Intereses Bretones que aspiraba a convertirse en el portavoz de todos los intereses corporativos, sociales y económicos de Bretaña y sus «fuerzas vivas».
Fue en 1956 cuando se comenzó a rearticular políticamente el movimiento bretón. En 1956 varios activistas fundaron el Projet d´Organisations de la Bretagne con objetivos regionalistas que al año siguiente se convirtió en el Movimiento por la Organización de Bretaña (MOB). Los sectores juveniles y estudiantiles, centrados en Rennes, contemplaban con simpatía el proceso de independencia de Argelia, mientras el ala conservadora proclamaba la solidaridad de los bretones con los colonos franceses, esta misma facción más juvenil se orientaba hacia la izquierda, posteriormente abandonó la organización y fundó la Unión Democrática Bretona (UDB), la principal fuerza nacionalista de postguerra. Después han surgido grupos más o menos radicales y particularmente organizaciones partidarias de la violencia como el Frente de Liberación de Bretaña (FLB) fundado en 1966 y autor de numerosos atentados incruentos, siendo desmantelado numerosas veces y reorganizado de nuevo. En 1982 surgieron el Partido Republicano Bretón (Strollad Pobl Breizh) y el Partido por la Organización de una Bretaña Libre (POBL) de carácter centrista y europeísta, con débil implantación electoral, con alguna fuerza política en las zonas rurales de Finisterre, y que en los últimos tiempos ha protagonizado varias campañas de apoyo al independentismo vasco.
Si bien durante los 70 y 80 hubo alguna tímida colaboración con la izquierda francesa, en especial con el PSF de Mitterrand, ésta se terminó en 1982 con la victoria electoral del socialismo francés, al esperar que cumpliesen su promesa de regionalización, y por el contrario, encontrarse con la desagradable sorpresa de que la trazar la región bretona dejaron a Nantes –la capital histórica- fuera e incluida en un fantasmagórico País del Loira.
EL BRETÓN, VESTIGIO CELTA.
Como las lenguas romances, germánicas y otras, las celtas forman parte de la gran familia indoeuropea. En el siglo III aC ocupaban dos tercios del continente europeo, y se hablaban desde el mar Negro hasta el Atlántico. Sólo cuatro de estas lenguas han sobrevivido hasta hoy, en el extremo occidental de Europa. Se clasifican en dos sub-grupos:
-El galés y el bretón, forman parte del grupo britónico, al que pertenecía también el córnico.
-El gaélico de Irlanda y el de Escocia, pertenecen al grupo goidélico, como el manx .
Cada una de estas lenguas han tenido una evolución propia, y su situación varía de un país a otro:
-En Irlanda, el gaélico es la primera lengua oficial del la República de Irlanda, el inglés teóricamente, es sólo la segunda, 1.000.000 de personas declaran hablarla actualmente, es decir un tercio de la población. Pero en el Gaeltacht –las zonas de práctica tradicional de la lengua- los que la hablan cotidianamente no son más que unos miles.
-En Escocia, menos de 70.000 personas (1,4% de la población) hablan hoy en gaélico, principalmente en las islas Hébridas y al noroeste de las Highlands.
-El galés, beneficiado por una política dinámica, es la lengua celta con la situación más favorable. El número total de hablantes había disminuido a la mitad en 1911; se estableció en 508.000 personas y hoy está creciendo.
-Otras dos lenguas celtas han desaparecido. En la isla de Man, el último habitante que tenía el manx como lengua materna murió en 1974. En Cornualles, hace más de dos siglos, en 1777, murió Dolly Pentreath, considerada la última hablante del córnico. Pero hoy diversas iniciativas de varias personas están intentado resucitar estas lenguas.
La zona bretonitzant, es decir donde se habla el bretón, se extiende al oeste de una línea que va de Saint- Brieuc a Saint-Nazaire. , y que comprende Finisterre y el oeste de las costas armoricanas, del Morbihan y del departamento del Loira-Atlántico. Esta frontera histórica se ve corroborada por la toponimia, es la zona con topónimos bretones: ker, loc, plou, lan, etc.
Hace ya tiempo que los bretonitzants eran los miembros de las familias rurales, y los pescadores. En las ciudades, el bretón se utilizaba por un número importante de antiguos campesinos y por sus hijos, como también por los notables que tenían relación con el mundo rural... o que eran respetuosos con los derechos del pueblo: políticos, clérigos, médicos, notarios, comerciantes, etc. Si la proporción de los niños para los que el bretón es la lengua materna ha disminuido fuertemente, esta amenaza ha provocado una favorable toma de conciencia en amplias y variadas capas de población. Esta toma de conciencia ha llevado, sobre todo a la creación unas escuelas infantiles llamadas, Diwan («creixença») en un principio financiadas por los padres y simpatizantes, que practicaban la inmersión lingüística. Después de catorce años de existencia, la organización Diwan es reconocida y casi totalmente financiada con fondos públicos. Impulsadas por esta corriente popular y por las reclamaciones de las instituciones europeas, el Ministerio de Educación ha hecho, finalmente, una excepción al sacrosanto monolingüismo y ha creado, finalmente, clases infantiles, primarias, e incluso secundarias, bilingües.
Pero el combate por mantener una lengua hablada desde hace milenios, no se circunscribe solamente a la enseñanza. Varias editoriales difunden revistas y obras en bretón –el 20 % de las publicadas en Bretaña- así como varios productores de cine, de radio y músicos crean en brezhoneg, por su parte hay televisiones y radios bilingües y el bretón se ha introducido en la señalización de las carreteras y en la circulación ciudadana.
El bretón fue implantado en Armórica a partir del siglo IV por inmigrantes originarios de Britannia (la Gran Bretaña actual). Presentados durante mucho tiempo como fugitivos de la presión anglo-sajona, se trataría en realidad de una inmigración concertada, según las recientes investigaciones del profesor L. Fleuriot basadas en textos y toponimia (Les origines de la Bretagne, Payot 1980).
El bretón armoricano es una lengua indo-europea de la rama britónica de las lenguas celtas, junto al galés y el córnico, antigua lengua del Cornualles inglés, de nuevo estudiada y hablada por algunos de sus habitantes. El galés y el bretón son relativamente próximos por su sintaxis y una parte importante del vocabulario, pero la intercomprensión no es posible sin estudio. Por el contrario, el córnico es extremadamente similar al bretón, especialmente a su dialecto del Tregor.
Para los curiosos, un saludo en bretón: demad d´an oll! (¡Hola a todos!).
La otra lengua céltica que se habló en la zona antes de la llegada de los bretones, el celta continental o galo, desapareció después de una larga agonía durante la ocupación romana, aunque sabemos que aún en el siglo V dC todavía se hablaba.
SÍMBOLOS: TIRISKELLE Y ARMIÑOS.
La bandera bretona, la famosa Gwenn ha du (blanco y negro) fue designada en 1923 por Morcan Marchal militante del Breizh Atao (Bretaña para siempre). Sus cinco bandas negras representan las cuatro zonas de habla bretona, bretonnant: Léon, Trégor, Cornuailles, Vannetais; las blancas las de habla frencesa; Rennais, Nantais, Dolois, Malouin, Penthièvre; y los arminos el antiguo ducado de Bretaña. En general esta bandera intenta sintetizar el tradicional escudo de armas bretón y la diversidad de sus regiones, su diseño definitivo estuvo influido por el modelo griego, referente obligado para todos los movimientos nacionalistas de la época.
Históricamente conocemos otros estandartes bretones. La primera de la que tenemos noticias es la Kroaz Du (cruz negra sobre fondo blanco) usada por los cruzados bretones en el siglo IX, problablemente fue la bandera nacional hasta 1532. En 1213 el rey de Francia dio el ducado de Bretaña al capeto Pierre de Dreux Mauclerc, por razones desconocidas cambió el anterior escudo bretón por otro con un fondo blanco y sobre él un campo de armiños, este fue el definitivo escudo y aún hoy se conserva parcialmente en la bandera. Se cuenta que se adoptó porque el un duque bretón en el siglo X vio cómo un pequeño armiño se volvió contra un zorro que le acosaba y, olvidando cualquier temor, atacó al animal más grande; esto simbolizaba, pensó el duque, la actitud que debían tener los bretones ante las constantes amenazas de invasión vikingas.
Otro símbolo que se puede ver por todos lados en Bretaña es el triskelle, sus tres brazos representan según unos, los tres elementos: tierra, agua y fuego, para otros la perfecta armonía entre los tres órdenes de la sociedad tradicional celta: druidas, guerreros y campesinos. Aunque en realidad su verdadero significado sea mucho más profundo y remita al simbolismo polar.
MÚSICA Y MESA.
Melodías mágicas salidas de instrumentos similares caracterizan toda la música celta: Bretaña, Cornualles, Escocia, Irlanda, Gales, Asturias y Galicia pertenecen al mismo mundo de los bellos sonidos de gaitas, violines y arpas. En Bretaña después de la Segunda Guerra Mundial se asiste a una recuperación y renovación del folklore propio con la creación de la Bodaged ar Sonérion, asamblea de músicos que recupera la bagad, la forma bretona de las bandas de gaiteros escocesas. Desde los años 70, Alan Stivell, funda escuelas para los nuevos músicos, en las que, entre otras cosas, se recupera la antigua arpa bretona, más recientemente ha sido Dan Ar Braz quien más ha hecho por el impulso de la música celta en Bretaña. Heredera de las más antiguas tradiciones, la música celta conjuga hoy esta herencia con un importante renovación interna. Música que está presente todo el año tanto por la presencia de numerosos grupos (Alan Stivell, Tri Yann Am Naoned, Gilles Servat, Clam´s, Denes Prigent) como por las reuniones anuales de gran importancia en todo el mundo celta (El Festival de Rennes, el de Corniuaille, el de Quimper y el intercéltico de Lorient). Aunque casi más interesantes son los festivales típicos de cada pueblo, como el que tuvimos la suerte de ver este verano. A media noche sin saber bien dónde ir decidimos dar una vuelta en coche, el destino nos guío hasta la pequeña localidad de St Pol de Léon (Kastell-Pol), donde se celebraban las fiestas locales, en la plaza del pueblo, un grupo tocaba en directo y la gente salía a bailar cada una de las canciones, todos sabían perfectamente cómo hacerlo, y mientras unas canciones se bailaban formando un gran círculo que iba dando vueltas sobre sí mismo, en otras se formaban varios círculos más pequeños, otras una especie de gran serpiente que avanzaba lentamente por toda la plaza, y otras en tríos, al fondo del pueblo había una hoguera de hacía de insuperable acompañamiento visual. Aunque la buena gente del pueblo nos animó a participar en la danza, preferimos no estropear con nuestra torpeza unos movimientos tan armoniosos y difíciles de ejecutar. Aunque como simples espectadores participamos plenamente de la intensidad del momento.
Como recomendación final aconsejaríamos leer este artículo saboreando el más famoso de los paltos bretones, un crêpe –o mejor dos, uno dulce otro salado- una buena sidra bretona –más parecida a la asturiana que a la irlandesa-, y para conciliar el sueños un poco del tradicional wiskhey local, muy poco conocido fuera porque no se destina a la exportación, pero que en su sabor y aroma recoge varios de los secretos de la mágica Bretaña.
Enrique Ravello
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jeudi, 29 septembre 2011
Ti-Breizh: Templiers en Bretagne
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samedi, 20 août 2011
Dioses del panteon Astur
Afortunadamente, algunos historiadores de los de verdad, han sido conscientes en las últimas décadas de que toda aquella rica tradición no se perdió en el olvido (por eso dije que "no del todo") sino que permaneció latente en el arte, la mitología (xanes, nuberus, trasgos...) y en los topónimos, por ejemplo.
Hoy en día ya se sabe que existió un firme culto a un panteón astur... el único problema radica en si ese culto estaba asentado en cada comunidad, gentilicio y región, o si bien cada zona de Asturias tenía sus propios dioses. Se sabe que el culto a muchos de nuestros dioses fue "general", como es el caso de Lugh, o Taranos... Otros no está tan claro.
También se mantiene en pie la hipótesis de una organización religiosa... No basada en el druidismo, como ocurría en algunas regiones del centro de la Galia, pero sí que existieron sacerdotes, tanto de uno como de otro sexo. Una de las principales dificultades que se tiene a la hora de estudiar la religión astur, es que, como todos bien sabéis, no había templos que dejaran su testimonio. El culto a los dioses se practicaba en lugares abiertos, sobretodo al lado de arroyos y manantiales, cuevas, árboles...
Existen numerosos estudios sobre las funciones del panteón indoeuropeo, origen de las creencias celtas (supongo que todos sabréis ya que los celtas no son un invento irlandés, sino que llegaron desde Bielorrusia) y ya se ha demostrado que existe concordancia entre los datos sobre la cultura castreña gallega y esta tesis. Estas eran las funciones en la jerarquía divina de los pueblos indoeuropeos (Dumézil, 1966):
- Dioses protectores del poder político y sacerdotal
- Dioses protectores de los guerreros
- Dioses de la tercera función, la productiva: protectores de agricultores, ganaderos, etc.
En resumen: No se ha desvelado por completo TODO el intrincado sistema de culto de nuestros lejanos abuelos, pero ya tenemos unas piezas muy valiosas. Aquí os pongo ahora unos datos sobre nuestros dioses.
LUGH. El culto a Lugh, protector de la autoridad política, está extendido por toda Europa. La mitología irlandesa se ha currado bastante la imagen de Lugh... Aquí los romanos, efectivamente, lo asimilaron con el dios Mercurio... Pero hoy en día sabemos que no tenía nada que ver el uno con el otro. Para todos aquellos que duden de la presencia de Lugh en nuestras tierras hispanas, que piensen en topónimos: Lugo, Lugo de Llanera, Lugones... Un pequeño paréntesis: La organización social astur se basaba en una agrupación de "gentilidades". Una gentilidad, (o tribu, más o menos) era la agrupación de los descendientes de un antepasado común; compartían entre ellos unas tierras, y contaba con la presencia de un jefe o consejo, que era electo. Un grupo de gentilidades se agrupaba en torno a un "pueblo", o grupo étnico en general. En el mapa se puede ver... un poquito. ¿A qué viene el rollo? Uno de esos grupos étnicos eran los Luggones y se consideraban descendientes de Lugh.
TARANOS. Estrabón lo equiparó a Ares. Su culto extiende también a las Galias y a Germania. Su nombre quedó impreso en algunos topónimos de Asturias: Taraño, Taraña, Taranes, Tárañu... El geógrafo griego explicó (no está muy clara la veracidad) que los cántabros y astures celebraban hecatombes en su honor. A él estaba consagrado el caballo, el famoso asturcón, presente en toda batalla.
ARAMO. ¿Hace falta buscar derivados? Tenemos la Sierra del Aramo. Se le creía vinculado a un significado muy interesante, pero no muy específico: El cruce de caminos, una bifurcación, una decisión... (?)
TILENUS. Para los de León, que conocéis mejor que yo el Monte Teleno... El dios protector de la agricultura y la economía.
VINDONIUS. También relacionado con la riqueza material, en la Galia fue asimilado con el dios Apolo.
CERNUNNOS. Harto conocido también, creo que sobran las explicaciones. Se ha asimilado con la Sierra del Cermoño y Cermuñu. Cuando comenzaron a aparecer las primeras representaciones gráficas de Cernunnos, este era siempre representado sosteniendo un torque en la mano derecha y una serpiente en la izquierda. El torque de oro es un símbolo de poder y riqueza, mientras que la serpiente representa la Abundancia y la fertilidad.
Este es el que a mí me resulta más interesante... Al contrario que los británicos, aún no se ha adscrito un panteón femenino propiamente dicho. No hay testimonios de nombres como Morrigan, Freya, etc. Sin embargo, sí está testimoniada la existencia de la divinidad femenina. Solamente conozco un nombre:
DEVA. La traducción más literal para esta voz celta es, según el filólogo de la Universidad de Oviedo Martín Sevilla, es Diosa. El nombre Deva se relaciona con diversas corrientes de agua en Asturias: los ríos Deva, en Gijón, Deva también en Cangas de Onís y Deva entre Asturias y Cantabria. La Deva es el nombre de un islote en la desembocadura del Nalón, también. Y por lo que he oído, el culto a una Virgen en Deva (Gijón) con su correspondiente iglesia, etc. se fundamenta en el antiguo culto a la diosa que se practicó en ese lugar... hace mucho, mucho tiempo...
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mercredi, 17 août 2011
Andarta, la déesse guerrière des Voconces
Andarta, la déesse guerrière des Voconces
Statuette en bronze représentant Artio
par Jean-François DELFINI
Ex: http://tpprovence.wordpress.com/
Les Voconces – latin Vocontii – sont un peuple gaulois mentionné par Cicéron, Pline (1), Justin, Ptolémée, et dont le nom vient soit de *voconti, « les vingt tribus », soit de *vo-conti, « les deux cents ». Ils occupaient un territoire important, conquis sur les Ligures au IVe siècle, englobant le Vercors au nord, les contreforts du Ventoux au sud-ouest, Manosque au sud-est et Embrun à l’est, réparti sur 5 départements actuels : Drôme, Isère, Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, Vaucluse (2). Ils étaient délimités par les Allobroges au nord, les Tricastini de Saint-Paul-Trois-Châteaux à l’ouest, les Medullii de Mévouillon et les Tricorii de la vallée du Drac à l’est, les Cavares d’Orange et les Memini de Carpentras au sud. La confédération voconce comprenait deux autres peuples : les Avantiques de la région de Gap, et les Sogiontes de la région de Sisteron. Les Avantiques s’en détachèrent au milieu du Ier siècle après J.-C, tandis que les Sogiontes prirent leur indépendance vis-à-vis au IIème siècle après J.-C. Dans le courant du Ier siècle avant J.-C., les Voconces signèrent avec Rome un traité d’amitié (fœdus) qui leur permit de garder une certaine autonomie. Un praetor et un sénat dirigeaient la cité, assistés par des praefecti envoyés dans les circonscriptions périphériques (les pagi), lesquels étaient conseillés par des assemblées locales (vigintiviri). Dès cette époque, ils avaient pour chefs-lieux Lucus Augusti, Luc-en-Diois, et Vasio, l’actuelle Vaison-la-Romaine. Entre le IIe et le IIIe siècle, les villes de Gap, Sisteron et Vaison se séparèrent de la cité des Voconces, laquelle se retrouva centrée sur la vallée de la Drôme, avec Dea Augusta (Die) comme nouvelle capitale (3). Cette ville, qui fut honorée du statut de colonie, s’entoura d’un rempart au Bas-Empire et devint le siège d’un évêché en 325. A noter qu’au Ve siècle, lors des conciles d’Orange (441) et de Vaison (442), Audentius, évêque de Die, était encore qualifié d’évêque des Voconces : « Ex provincia civit. Voconsiorum Audentius episcopus » (4).
Huit textes mentionnant Andarta sont actuellement répertoriés, tous « trouvés dans un périmètre limité (ville, banlieue, combe et avant-pays oriental de Die) à 20 km autour de la ville » (5) : quatre à Die même, une à Aurel, une à Sainte-Croix, une à Luc-en-Diois et une au lieu-dit « Le Cheylard », sur la commune d’Eygluy-Escoulin. Le culte d’Andarta était apparemment très populaire chez les Voconces, ainsi que l’attestent les inscriptions votives en son honneur : le nom complet de cette déesse est DEAE ANDARTAE ou DEAE AVGVSTAE ANDARTAE, signifiant que son culte a été officialisé dans le panthéon romain, sans doute au IIème siècle. Pour Auguste Longnon, « toutes ces inscriptions font précéder le nom d’Andarta du titre de “déesse“, dea, sous lequel il est vraisemblable qu’on désignait vulgairement Andarta, puisque c’est de ce mot que vient le nom de Die » (6). En effet, la ville de Die doit son nom Dea Augusta Vocontiorom (déesse gauloise des Voconces) au culte local d’Andarta, romanisée sous le nom de Dea Augusta.
Etymologiquement, le nom Andarta semble être d’origine celtique : il se compose du préfixe augmentatif ande, et d’artos, ours (vieil islandais art, gallois arth, breton arz). Il signifierait donc « la grande ourse », ce qui donnerait à penser qu’originellement « Andarta chez les Voconces, est sans doute une déesse des ours » (7).
J. de Vries, se demande si Andarta n’était pas invoquée par les chasseurs en tant que protectrice des ours (8). Or, justement, une inscription atteste de l’existence, à Die, d’ « un collège de chasseurs et de ceux qui étaient chargés des jeux du cirque, où l’on montrait notamment des ours », souligne Robert Turcan dans Les religions de l’Asie dans la vallée du Rhône (9). Toutefois, dans l’inscription en question, il n’est nulle part question d’ours… A noter que Cybèle avait aussi des liens avec la chasse et les fauves. Or, comme elle, Andarta portait le titre d’Augusta ! Robert Turcan en déduit que c’est la même divinité qui, à Luc-en-Diois, était adorée sous le nom de Dea Augusta (10). Pour sa part, P.M. Duval estime qu’« Andarta, chez les Voconces, est à coup sûr une déesse de la guerre et rappelle l’Andrasta dont la reine Boudicca implorait la protection contre l’envahisseur » (11).
Andrasta, la bretonne
Andrasta est liée à l’histoire de Bouddica, la reine du peuple des Icéni, en (Grande) Bretagne, qui nous est connue grâce au témoignage fourni par Dion Cassius dans son Histoire romaine (12). En 61 de notre ère, ayant été insultée par les occupants romains à cause d’une spoliation d’héritage, la reine prit la tête d’une révolte. Les cités de Camulodunum (Colchester) et Londinium (Londres) furent dévastées et leurs habitants, colons romains, massacrés. Les femmes romaines ne furent pas épargnées, Bouddica les faisant sacrifier en l’honneur de la déesse Andrasta qu’elle avait invoquée pour la réussite de l’entreprise, en ces termes : « Je te remercie ô Andrasté et je t’invoque, comme une femme fait appel à une femme. Je ne commande pas, comme Nitocris à des portefaix égyptiens, ni à des marchands assyriens, comme Sémiramis – en voilà des choses que nous avons apprises grâce aux Romains ! – et certes moins encore à des Romains, comme naguère Messaline et Agrippine, et aujourd’hui Néron – il porte un nom d’homme, mais en fait c’est une femme, comme le prouvent ses chants, sa lyre et son souci de la parure -; je commande à des Bretons qui ne connaissent ni la culture ni le travail des artisans, mais qui savent très bien faire la guerre, et qui estiment que tout à la même valeur, y compris les femmes et les enfants, qu’ils placent pour cela sur le même plan que les hommes.
« Etant la reine de tels hommes et de telles femmes, je te prie et je te demande le salut, la victoire et la liberté contre des orgueilleux, des injustes, des avides et des impies, si du moins il faut donner le nom d’hommes à ces gens qui prennent des bains chauds, mangent une nourriture apprêtée, boivent du vin pur, dorment en des couches moelleuses avec de jeunes gens et qui, passé l’âge, sont les esclaves d’un joueur de lyre, et d’un mauvais de surcroît.
« Fasse que ne règne pas plus longtemps, ni sur moi ni sur vous, ce Néron femelle, cette Domitia. Quelle règne avec ses chants sur les Romains, et ils sont bien dignes d’être les esclaves d’une femme de cette sorte, dont ils supportent depuis si longtemps la tyrannie. Mais pour nous, ô Maîtresse, sois à notre tête, seule et pour toujours».
Rapportant les événements survenus lors de la révolté dirigée par la reine Boudicca, l’auteur antique la mentionne à deux reprises, mais, selon les versions des copies médiévales, sous deux orthographes différentes; de plus, dans un manuscrit, une seconde main a corrigé la première forme donnée par Dion Cassius. Si l’on se place d’un point de vue strictement étymologique, il semble que ces trois noms soient en fait des altérations d’Andarta. Le premier, Adrastè, pourrait résulter d’une confusion avec Andrasteia, « l’Inévitable », épithète de Némésis et de Cybèle (13); le deuxième nom, Andatè, devrait être lu, selon J. Whatmough, Andartè (14); quant au troisième, Andrastè, C.-J. Guyonvarc’h assure que ce nom « est une forme populaire ou tardive d’Andarta, par métathèse de – ar – et modification du suffixe (t>- st -) » (15). Il est donc probable que les déesses britonnique et dioises ne soient à l’origine qu’une seule et même divinité guerrière.
L’ours et la guerre
Comme le loup, l’ours, par sa force et son courage, est le symbole de la caste guerrière. Il a donné lieu à des initiations martiales en Europe, où s’organisèrent des confréries d’hommes-ours, la plus célèbre regroupant les berserkir, ou « guerriers à enveloppe d’ours », voués à Odin, que l’Ynglingasaga dépeint comme invincibles. Si le monde celtique accorde une importance particulière à l’ours, dont les symboles comme les canines et les griffes sont les attributs des guerriers, l’animal roi est souvent associé au pouvoir et à la souveraineté royale. Son nom, artos, se retrouve ainsi dans celui du souverain celtique mythique Arthur, le roi-ours, que le conte de Kulhwch et Olwen nous montre traquant la laie blanche Twrch Trwyth et ses petits, traduisant la querelle de la Royauté guerrière et du Sacerdoce.
Rappelons, en effet, que chez nos ancêtres indo-européens, l’ours, qui symbolise la classe guerrière, s’oppose au sanglier qui est le symbole de la classe sacerdotale. Maintes traditions indo-européennes (celtes, germanique, indiennes, grecques), ont traduit sous formes de mythes la révolte des représentants du pouvoir temporel, des guerriers, des kshatriyas indiens, ayant l’ours pour emblème, contre les représentants de l’autorité spirituelle, les prêtres, les brahmanes indiens, symbolisés par le sanglier. Bernard Marillier insiste notamment sur le mythe de « la chasse du sanglier de Calydon par Atalante, la “fille de l’Ourse“, qui narre le remplacement du “cycle du Sanglier blanc“ de nature polaire, le Shwêta-varâha-kalpa, le Centre originel polaire étant désigné comme la “Terre du sanglier“ ou Varâhi, par un nouveau cycle, le“cycle de l’ours“, de nature solaire à l’origine, la “Terre du sanglier“ devenant la “Terre de l’ours“, alors que, sur le plan cosmologique, la constellation polaire originelle du Sanglier ou de la Balance devint celle de la Grande Ourse ou Sapta-riksha chez les Hindous, demeure symbolique des sept Rishi ou des sept “Lumières » par lesquels fut transmise aux cycles suivants la Sagesse du cycle primordial » (16).
En Chine, cette opposition se traduisit par la lutte entre deux dynasties, les Miao, ou « sangliers », et les Hia, ou « ours ». Ces derniers adoptèrent le svastika dextrogyre, représentation symbolique du mouvement giratoire annuel de la Grande Ourse. Il n’est d’ailleurs pas anodin que les Gallois nomment cerbyd Arth, « chariot d’Arthur », les constellations à symbolisme polaire de la Grande et de la Petite Ourse. A rapprocher de l’étymologie d’Andarta, « la grande ourse » voconce, déesse de la guerre…
Les déesses guerrières celtiques
La présence chez les Celtes de divinités guerrières féminines est désormais un fait avéré. Dans Morrigan Bodb Macha – La souveraineté guerrière de l’Irlande (17), Christian-J. Guyonvarc’h et Françoise Leroux démontrent que, dans le mythe et l’épopée celtiques, la guerre relève de la divinité féminine souveraine, fille, sœur, épouse et mère de tous les dieux. L’aspect guerrier de cette divinité féminine unique est incarné par la Morrigan (Morrighan, Morrigu, Morgan), la « Grande reine » ou « Reine fantôme », épouse du dieu-druide Dagda. Connue aussi sous les noms de Bodb, la « Corneille », et Macha, la « Plaine », les irlandais la symbolisait par trois corneilles. Déesse de la Guerre et de la Mort, Morrigan régnait sur les champs de bataille. Capable de se transformer en animal (louve, corneille), utilisant la magie pour influer sur l’issue des combats, elle aidait le guerrier grâce à ses prédictions, et était aussi capable d’inspirer la panique ou de posséder un guerrier au point de le faire entrer dans une frénésie meurtrière. Pareille à l’Aurore védique Usas, elle se déplaçait sur les champs de bataille dans un équipage rouge, sur un char guidé par un cheval rouge à une seule jambe. Le récit mythique Tain Bo Cuailnge (ou littéralement « Rafle des vaches de Cooley ») la décrit de la sorte : « Une femme rouge avec deux sourcils rouges était dans le char, et son manteau et son vêtement étaient rouges ».
Les Celtes du continent possèdent, eux aussi, leurs déesses guerrières. Par exemple, on trouve en Gaule Nemetona, la parèdre de l’irlandaise Nemain. Cette dernière est une représentation de Bodb, l’une des trois Morrigan. Son nom signifie « frénésie », « panique », et dans la bataille finale de Tain Bo Cuailnge, elle provoque la mort de nombreux guerriers rien que par l’effroi qu’elle inspire. Nemetona était fréquemment associée à Mars, et une inscription en Bavière est dédiée à « Marti et Nemetonae ».
Autre déesse guerrière gauloise, Cathubodva (ou Cathubodua), ainsi qu’en témoigne une inscription sur un autel découvert à Mieussey,en Haute-Savoie (18). Son nom, composé de catu-/gatu-(combat, guerre, bataille) et de boduos/boduo (corneille), signifie « la corneille du combat ». C’est l’égale de la Badh catha irlandaise, « la folie guerrière », épouse de Net, dieu de la guerre, sœur de Macha et Morrigan avec lesquelles elle forme une triade, et qui prend souvent la forme d’un corbeau.
Contrairement aux Grecques et aux Romaines, la femme celte a toujours tenu le même rang que son mari. En tant qu’égale en droit, elle peut participer, à ses côtés, aux combats. L’historien Tacite décrit les femmes de l’Ile de Bretagne accompagnant leurs maris à la guerre : « L’armée romaine fait face sur le rivage à une foule dense de guerriers armés et de femmes criant des imprécations, vétues de noir comme les Furies, les cheveux en désordre, et brandissant des torches ». La valeur guerrière de la femme gauloise est attestée par le témoignage de contemporains comme Amnien : « Qu’un Gaulois ait une rixe, il appelle à son aide sa femme, plus vaillante que lui, et même une troupe d’étrangers ne pourra leur résister : le cou gonflé, frémissante, balançant ses bras robustes d’une blancheur de neige, tout en jouant des talons, elle porte en avant ses poings comme une catapulte ». Conclusion : « Une troupe entière ne peut résister à un seul Gaulois s’il appelle sa femme à l’aide » (19).
Artio
Nous retrouvons un théonyme proche d’Andarta dans Artio, nom d’une déesse gallo-romaine attestée par quatre inscriptions, dont la plus célèbre sur une statuette en bronze, datée de la fin du IIème siècle, et mise à jour à Muri, dans les environs de Berne, en Suisse. La déesse est représentée face à un ours, peut-être femelle – sur ses quatre pattes, tête relevée et gueule entrouverte laissant apparaître deux canines -, vêtue à la romaine, et à côté d’une petite colonne sur laquelle se trouve une corbeille de fruits. La sculpture repose sur un large socle rectangulaire, en bronze également, portant l’inscription suivante : Deae Artiono/Licinia Sabinilla, soit « A la déesse Artio/de la part de Licinia Sabinilla ».
Son nom, composé de artos (féminin arta), ne signifierait pas l’ourse, mais plutôt celle qui s’occupe des ours, qui dompte les ours, et Artio serait une déesse patronne des ours, et non une déesse-ourse. Félix Guirand, dans sa Mythologie générale, rapproche son nom de celui de la déesse grecque Artémis, arctos en grec signifiant ours. Artémis, déesse-ourse protégeant la virginité et la fécondité des femmes, donnait lieu à un culte secret qui reposait sur des rites de passage réservés aux jeunes filles déguisées en ourses. La bête incarnait alors la virginité fécondée sans intervention masculine, uniquement grâce à un acte divin de Zeus (préfiguration païenne de la fécondation d’une vierge par l’Esprit-saint dans le christianisme…). Pour Félix Guirand, Artio serait l’équivalente d’Artémis (20). P.M. Duval, pour sa part, y voit plutôt une déesse de protection de la prospérité terrienne… Ne s’agirait-il donc pas d’une déesse-ourse de la fécondité, des accouchements et de l’abondance, relevant de la fonction nourricière?
Incarnation, quant à elle, de la fonction martiale, Andarta, la « Grande-Ourse », nous rappelle l’existence, du soleil de la Drôme aux brumes de Bretagne et d’Irlande, de farouches déesses guerrières celtiques.
Jean-François Delfini, Grande Provence, été 2011, n°3, pp. 54-58.
NOTES
(1) Pline, Histoire naturelle, III, 6.
(2) G. Barruol, Les peuples préromains du Sud-Est de la Gaule, 1er suppl. à la Rev. Archéo. de Narbonnaise, Paris, 1969.
(3) J. Planchon, « De Luc à Die : le chassé-croisé des capitales voconces », dans Capitales éphémères (Actes du colloque de Tours, 6-8 mars 2008), 25e suppl. à la Rev. Archéo. Du Centre de la France, Tours, 2004, pp. 233-245.
(4) U. Chevalier, Regeste Dauphinois, Valence, 1912, n°75 et 77.
(5) H. Desaye, La problématique des inscriptions des Voconces septentrionaux, Ecole antique de Nîmes, 23, 1992, p. 41.
(6) A. Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations, E. Champion, Paris, 1920, p. 115.
(7) P.M. Duval, Les dieux de la Gaule, Petite bibliothèque Payot, Paris, 1976, p. 58.
(8) J. de Vries, La religion des Celtes, Payot, Paris, 1963, p. 123.
(9) R. Turcan, Les religions de l’Asie dans la vallée du Rhône, Leyde : Brill, 1972, p. 75.
(10) Ibid, p. 76.
(11) P.M. Duval, Les dieux de la Gaule, op. cit., p. 57.
(12) Dion Cassius, Historia romana, LXII, 6, 7.
(13) H. Graillot, Le culte de Cybèle Mère des Dieux à Rome et dans l’empire romain, Fontemoing et cie, Paris, 1912, pp. 204-205.
(14) J. Whatmough, The Dialects of Ancient Gaul. Prolegomen and records of the dialects, Harvars University Press, Cambridge (Massachusetts), 1970, p. 193.
(15) C.-J. Guyonvarc’h, « Notes d’Etymologie et de Lexicographie Gauloises et Celtiques XXIX », Celticum, XVI, 1967, p. 235.
(16) B. Marillier, Le Svastika, Pardès, Puiseaux, , 1997, p. 39.
(17) C.-J. Guyonvarc’h, F. Le Roux, Morrigan Bodb Macha – La souveraineté guerrière de l’Irlande, Ogam-Celticum, Rennes, 1983.
(18) CIL 12, 02571.
(19) Amnien, XV, 12.
(20) F. Guirand, Mythologie générale, Larousse, Paris, 1994, p. 204.
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Le n°3 de "Grande Provence" est sorti!
Le n°3 de Grande Provence est sorti !
Grande Provence (tout en couleurs, 104 pages) est un trimestriel dont la vocation est de s’ancrer durablement dans le paysage éditorial régional. Des articles fouillés sur les sujets qui font la vie provençale, qui intéressent en premier lieu ceux qui y résident et aussi, sans doute, ceux qui l’aiment. Des sujets qui sont regroupés en rubriques aussi variées que la culture, l’art, l’environnement, l’histoire, la prospective économique, la saga des entrepreneurs, l’actualité, les légendes, le symbolisme, le patrimoine et qui parle des hommes et des femmes qui vivent et travaillent au pays.
SOMMAIRE DU N°3
- Les jeux de la fête Dieu
- La reliure d’art ou la passion du livre
- Le château de la Tour d’Aigues
- Le site de Vernègues
- Albert Spaggiari, un bandit d’honneur
- Suffren, marin illustre, Provençal méconnu
- La terrible cargaison du Grand-Saint-Antoine
- Andarta, la déesse guerrière des Voconces
- Le Grand Verger à Lambesc
- L’archéologie populaire
-Sculpture : Jane Deste et Gilles de Kerversau
- Art’croche-toi à Bargemon
- Nostradamus, médecin sans frontières
- Les plantes comestibles sauvages
- La Belle de Mai
- Des livres qui se mangent
- Claudia Haering, les chevaux qui dansent
- La quête initiatique de Tintin le globe-trotter
Abonnement pour 1 an (4 numéros) : 40 euros pour la France métropolitaine.
Exemplaires à l’unité : 13 euros port compris pour la France métropolitaine.
Grande Provence, BP 1, Maison des associations, Le Ligourès, place Romée de Villeneuve, 13090 Aix-en-Provence.
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jeudi, 11 août 2011
La musique du Doudou (Mons, Hainaut)
La musique du Doudou (Mons, Hainaut)
Doudou 2010 - Le combat
Combat du lumeçon
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mercredi, 20 juillet 2011
Cossack Duty (music by Dmitri Khvorostovsky)
Cossack Duty (music by Dmitri Khvorostovsky)
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dimanche, 05 juin 2011
The Fascist Past of Scotland
The Fascist Past of Scotland
Ex: http://xtremerightcorporate.blogspot.com/
Today, Scottish nationalism is associated mostly with the left. Traditional, conservative nationalism such as produced the Jacobite wars was long in going but seems gone for good at this point. However, Scottish fascists have long been involved in the troubled life of what goes under the blanket-term of ‘British fascism’. Nonetheless, it is important to note the history of nationalism in modern Scotland, which of course existed when Scotland was an independent nation but which survived after the union with England and was never seen in a more pure form than in the Jacobite uprisings that are so famous. Although not often considered, the Jacobite restoration efforts were actually very corporatist at heart. Just to refresh, at its core, corporatism is nothing more than the organization of society based on corporate bodies and the use of those corporate bodies in exercising power for the nation as a whole. This was, in a real sense, what the Jacobite risings were all about and in a very traditional way, upholding the ancient values of western civilization.
In modern times, however, liberalism began to creep in and ever since as far back as the 1830’s Scotland has tended to be dominated by the leftist party (Whig, Labour, etc). In 1934 the Scottish National Party was founded, bent on the division of Great Britain and at least some degree of independence for Scotland. Socialist parties also sprang up. These, of course, had an influence on what was considered far-right politics as it would anywhere else but nonetheless, those Scots labeled as “fascists” tended almost to a man to support the union, the British Empire and British power and greatness, seeing the nations of the British Isles as stronger together than apart. Of course the most famous such organization was the British Union of Fascists and there were a number of prominent Scots aligned with or associated with that movement, and a few should be mentioned.
Less colorful than Hay, but probably an even more staunch fascist Scotsman was Robert Forgan. The son of a minister in the Church of Scotland, he was educated in Aberdeen, became a doctor and served in World War I, later becoming an STD expert. While working in Glasgow he became a socialist, out of concern for the urban poor of course, and also entered politics as a member of the Independent Labor Party. He supported the very socialistic “Mosley Memorandum” which resulted in his break with mainstream leftists and his formation of the New Party. Mosley and Forgan were almost inseparable. He was one of the most successful politicians of the New Party, a key player in organizing and fleshing out the movement and even stood as godfather to Mosley’s son Michael. He was less visible but no less important when Mosley dropped the New Party idea and went on, instead, to found the British Union of Fascists. It was Forgan who worked behind the scenes to enlist more legitimate, acceptable supporters for the BUF, obtain funding for the movement and he was largely responsible to setting up the January Club.
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jeudi, 26 mai 2011
Adzharian Dance - Horumi / Igor Moiseev's Ballet
Adzharian Dance - Horumi
Igor Moiseev's Ballet
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mercredi, 25 mai 2011
Greek Dance - Sirtaki - Igor Moiseev's Ballet
Greek Dance - Sirtaki
Igor Moiseev's Ballet
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vendredi, 29 avril 2011
La Cruz visigoda como labaro de la reconquista
Por E. Monsonis
Ex: http://idendidadytradicion.blogia.com/
De entre los símbolos más importantes utilizados durante los primeros tiempos de la Reconquista destaca la cruz de brazos trapeciales e iguales, llegada a nuestros días como principal emblema heráldico de Asturias, y primitivo lábaro de la reconquista, adoptado por los reyes asturianos como emblema de la monarquía junto a otros modos y costumbres visigóticas «pues en mostrarse heredera de estos visigodos residía su más prestigiosa razón de ser».(1)
Es conocida por los historiadores e investigadores de esta parte de la historia la aspiración por parte de los monarcas asturianos de restablecer la continuidad visigoda en el naciente enclave, cuna de los posteriores reinos de León y Castilla que finalizarían la reconquista europea del territorio de la península ibérica a los moros, iniciado por sus antepasados de estirpe goda desde la primera llegada de aquellos. Ya uno de los primeros monarcas asturianos, Alfonso I, que reinó entre el 739 y el 756, quien fuera yerno de Pelayo –a su vez de la estirpe real de Kindaswindus, y espatario del rey Egik–, primer rey neogodo elegido al estilo germánico, elevándolo sobre su propio escudo por sus más nobles guerreros, y que arrojó a los moros de Galicia y de León, se vanagloriaba de ser de «stirpe regis Recaredi et Ermenegildi». Por su parte, su nieto Alfonso II afirmaba en el Epítome Ovetense del año 883, también llamada CronicónAlbeldense«omnem gothorum ordinem sicuti Toleto fuerat, tam in ecclesiam quampalatio in Oveto, cuncta statuit» («todo el orden de los godos tal como existió en Toledo quedó instituido en la Iglesia y la corte de Oviedo»), y es en dicha crónica tal como apunta Hernández Sáez en Las Castillas y León, teoría de una nación, donde se califica también a la relación de monarcas astures como «Ordo Gothorum OvetensiumRegum» («relación de los reyes godos de Oviedo»), pues como apunta Gonzalo Menéndez Pidal en su artículo «El lábaro primitivo de la reconquista», «en mostrarse heredera de estos visigodos residía su más prestigiosa razón de ser»(2). Por ello, los modos, costumbres, textos refundidos de la época toledana, rituales y símbolos visigodos se perpetúan en Silos, Cardeña , San Millán y otros centros durante los primeros siglos de la reconquista hispánica. Por su parte, en los nacientes reinos peninsulares –en todos, no sólo en el asturiano–, el rito godo dentro de las costumbres religiosas continuó en vigor hasta el año 1071 fecha en la que el legado del papa Alejandro II, Hugo, fue a San Juan de la Peña y en presencia del rey Sancho Ramírez de Aragón y de toda su corte, obispos y abades, celebró la primera misa pascual conforme al rito romano, originando con ello toda una reforma en la que fue preciso copiar miles de códices para asegurar la difusión de la nueva liturgia, sustituyéndose la letra gótica, en vigor hasta esas fechas, por la carolina, y modificándose el calendario litúrgico y el santoral. También en el campo de la lingüística, la onomástica o el de la legislación, o bien en el mundo de la literatura de los nacientes reinos peninsulares permaneció un legado visigótico nada desdeñable. En definitiva, «la impronta visigoda está grabada en muchas instituciones medievales y en la epopeya castellana» (3). Y en esta campo, es la cruz cómo lábaro de la Reconquista, una importante seña de identidad de la monarquía visigótica que continuó como tal entre las aristocracias germánicas que iniciaron la reconquista tal como veremos a continuación.
Tan sólo unos años antes de la batalla de Covadonga, la península ibérica en su totalidad se hallaba bajo el poder del reino visigodo de Toledo, y destacando entre los símbolos godos se encontraba la cruz, antiguo símbolo visigótico representado en numerosas ocasiones de una forma particular, normalmente con brazos iguales, tal como consta en los templos visigóticos de los antiguos reinos de Tolosa y Toledo, y quedando dicha cruz para la posteridad en los emblemas heráldicos de los diversos reinos y condados que devinieron durante la Edad Media procedentes del de Toledo. En la península ibérica, entre las piezas visigodas halladas en los tesoros de Guarrazar y Torredonjimeno se cuentan nunerosas cruces votivas con inscripciones, presencia constatada también en el Liber Ordinum, o en importantes joyas artísticas como la corona de Recesvinto. García Volta, destaca en su obra El mundo perdido de los visigodos , la afición de este pueblo de depositar en los altares cruces junto a otros motivos artísticos (4). Sabemos además por otras fuentes documentales como dice Blanco Torviso, que junto a las representaciones geométricas, vegetales y zoomórficas –repetidas en el llamado «arte asturiano»– destacaban en los templos visigodos resplandecientes elementos suntuarios, «especialmente cruces y coronas votivas» (5). También Fernández Conde y Santos del Valle inciden en que «el mundo tardorromano y visigodo estaba mucho más cercano. Por eso, nada tiene de extraño que las grandes iglesias hispanogodas del siglo VII –San Juan de Baños de Cerrato, San Pedro de la Nave, Santa Comba de Bande, y hasta la misma Quintanilla de Viñas– presentan similitudes estilísticas notorias con la fundación de Silo en su corte asturiana» (6). Ya en tiempos del rey Don Favila, se levantó sobre un dolmen en Cangas de Onís, una de las primeras iglesias cristianas tras la invasión musulmana, llamándose precisamente de la Santa Cruz, observando con ello Besga Marroquín que «si la vinculación de la Santa Cruz con la monarquía asturiana es patente desde el reinado de Favila, no lo es menos con el pasado visigótico» (7), ya que según Menendez Pidal de Navascues, «de todos los pueblos germánicos, solo entre los visigodos se halla este uso de la cruz; (…).Tal signo o emblema de la monarquía visigoda se refuerza por su probable uso como enseña de las milicias reales, llevada la cruz de modo visible, sostenida por el asta, uso que veremos continuado por la monarquía asturiana» (8), añadiendo Besga Marroquín, que «éste debe ser tenido como un elemento más que vinculado al naciente poder en Asturias con el elemento visigodo» (9)
Por su parte el rey Alfonso II, «de quien el Epitome Ovetense dice que restauró los modos del Toledo visigótico, tanto en palacio como en la Iglesia», mandó labrar una extraordinaria cruz votiva con la forma usual entre los visigodos, es decir, brazos trapeciales e iguales, como los representados en Guarrazar, San Juan de Baños, el tablero de Alcaudete u otras muestras del arte visigótico. Es la conocida como Cruz de los Ángeles.
También Alfonso III ofreció a la recién construida basílica de Santiago otra cruz similar, ofrecimiento que se repite con sus descendientes Alfonso III y Ramiro II, ya en el 940.
Por ello, como indica Menéndez Pidal en el trabajo citado «…las cruces conservadas “de los ángeles”, de Santiago y de la Victoria –o la llamada «cruz del secreto» tal como aparece figurada en un pilar visigodo, similar a la de la victoria, con el alfa y el omega– «se nos ofrecen como supervivencias que testifican de qué manera aquella costumbre visigótica, según la cual los reyes ofrecían como dones cruces preciosas a sus iglesias, siguió siendo practicada por los reyes asturianos deseosos de persistir en los modos toledanos» (10), costumbre que pervivirá al menos hasta el siglo XIII. Por su parte, el Liber ordinum en sus diversas ediciones nos describe con todo detalle como el rey visigodo-asturiano era recibido por el obispo y el clero en la iglesia pretoriana, recepción en la que era protagonista la cruz como estandarte victorioso de combate, y en la que acabado el ceremonial los caballeros recibían de manos del sacerdote los estandartes. «De donde resulta que la cruz era lábaro de los reyes visigodos y lo siguió siendo de los asturianos, acorde con lo cual quedan bien justificadas las inscripciones de las cruces de Alfonso II y Alfonso III» (11).
Siguiendo a Menéndez Pidal conocemos que «La vieja tradición española parece haberse distinguido en ciertas peculiaridades: En Santa María de las Viñas un ángel y la figura central de un capitel, actualmente suelto, empuñan cruces de brazos trapeciales e iguales, en una de las cuales se ve claramente el mango que entesta con el pie de la cruz. Ambas van empuñadas con una sola mano y no con dos. En la miniatura de los Beatos, el Ángel de los Vientos marca a los elegidos con una cruz enmangada. Pero la más completa imagen de cómo este lábaro visigótico asturiano era llevado a la guerra, nos la da el estandarte de San Isidoro de León, que en pleno siglo XIII aún representa al santo de Sevilla galopando en corcel que monta con silla de guerra de altos borrenes llevando en la mano derecha una cruz gótica empuñada de igual modo a como lo hace el ángel visigodo de Santa María de Lara o el Angel de los Vientos en los Beatos mozárabes. Así se dice que apareció San Isidoro en el cerco de Baeza; así iría antes los reyes ovetenses o toledanos, el clérigo a quien el rey entregaba la cruz al partir para la guerra desde la Basílica pretoriana, centros ceremoniales donde el rey toma la cruz para partir a la guerra, , basílica en la cual se reunieron de 653 a 702 al menos seis de los grandes concilios toledanos, y en la cual fue ungido Wamba en el 672. Basílica pretoriana también se llamó en Toledo a la de Santa Leocadia. Llevarían título de pretorianas por ser las de la guardia real, por eso en ellas se celebraba la ceremonia de tomar el rey la cruz para la guerra .
Todavía de Alfonso III se refiere como encargó al conde Hermenegildo Gutierrez someter al rebelde Vitiza, y como le combatió con su gente y “cum omnibus militibuspalatii”. Esta militia palatii evidentemente ya no osaba llevar el titulo de pretoriana , pero sin duda quería heredar la tradición toledana, y por eso era tenida como nervio de ese ejército permanente que en tantas cosas se consideraba continuador de las tradiciones visigóticas. Esa basílica palatina tendría en Oviedo una basílica preferida para su ceremonial castrense», función no del todo reconocida, o bien semiocultada, en nuestros días por parte de la historiografía oficial, aunque la estructura y emplazamiento del monumento no deje de confundir a muchos historiadores y arqueológos. Sabemos por las crónicas del siglo IX que en Naranco construyó Ramiro I un edificio y una aula regia con baño, pero en ella además de la estancia que ha sido definida como baño existió un ara consagrada a Santa María en el 848 con uso circunstancial de lo que podríamos llamar basílica pretoriana o de la milicia palatina. Y es en el interior de la sala principal de este interesante monumento, donde se pueden apreciar, tal como incluimos en las ilustraciones de este trabajo, la cruz de la que estamos hablando junto a otros motivos que nos remiten a simbologías solares guerreras. Cuando la visitamos, pensamos que no es difícil imaginar el interior de Santa María del Naranco ocupado por guerreros visigodos asturianos junto a su rey. No hay más que estudiar sus detalles con detenimiento. Definitivamente ni es un palacio ni una iglesia.
Por otra parte, siguiendo con Asturias también podemos detectar esta continuidad visigótica en los símbolos de la comunidad de lucha con voluntad de reconquista surgida en el primitivo reino astur, en todo cuanto hace referencia a la continuidad familiar o de linaje, no sólo en el caso de la familia real sino entre los más antiguos linajes asturianos, la mayoría de estirpe goda. Los símbolos de la cruz junto a otros no menos visigóticos como el águila aparecen pintados en numerosas muestras heráldicas de entre las más hidalgas familias asturianas. Tirso de Avilés en su obra Armas y linajesy antigüedad del principado nos habla de apellidos como Fonfría del que recoge «de Recaredo, rey godo, es cierto que descendía el linaje de Fonfría», o de los Noriega «Los de este linaje y apellido son buenos hidalgos, y tan antiguos que se tiene por cierto que vienen del infante Pelayo y se llamaban Infanzones antiguamente teniendo su solar en el valle de Riva de Sella en las Asturias de Santillana. Traen por armas las que tomó dicho infante cuando comenzó a echar a los moros de Asturias que son en azur una cruz que llevó como estandarte y bandera» (12) . Y es que, como afirma Jesús Evaristo Casariego, «viene Oviedo a la historia para ser cabeza de una gran empresa, impregnada de neogoticismo germano hispano, y por tanto, de catolicismo, de germanismo y de romanismo, es decir, de la cristiandad europea que estaba naciendo. Por algo (curiosa coincidencia) Oviedo viene a la historia al mismo tiempo que el imperio carolingio, otro de los creadores de Europa»(13).
Pero no será , de entre los enclaves surgidos de la España visigoda, el reino asturiano, el único en usar como lábaro y emblema de combate de la reconquista el símbolo de la cruz patada, también en Aragón se repite un proceso restaurador semejante al asturiano, y además la imagen con que tradicionalmente se representa esa cruz en monedas y demás emblemas es de cruz griega con brazos trapeciales y enmanganado, un pequeño astil para empuñadura. Símbolo que se perpetúa en el actual escudo heráldico del reino de Aragón junto a cuatro cabezas de moro cercenadas y ensangrentadas, histórico emblema que cuando esto escribo, los representantes parlamentarios aragoneses trabajan por eliminar, siguiendo el ejemplo del cabildo de Santiago, que renegó publica y vergonzosamente hace unos años de su santo patrón, Sant Yago Matamoros, patrón de la caballería neovisigótica en su lucha contra el invasor musulmán quien según la leyenda también portaba una cruz de similares características, emblema de una importante Orden Militar castellana.
De igual forma es la cruz de Sobrarbe. «Todos ellos testimonios evidentes de lo enraizada que estuvo en toda la España cristiana la tradición visigoda, y como todos los focos de reconquista buscaban restablecer ese mismo lábaro que por una parte testimoniaba su fe ante el invasor y por otra justificaba su legalidad encadenándose a lo visigodo» (14).
Terminando con Gonzalo Menéndez Pidal recordemos que «La cruz como lábaro del ejército real fue adoptada por reyes de Asturias y Aragón (utilizada como emblema de León hasta el siglo XII y por Castilla hasta el XIII). Para ello hay que admitir una mínima continuidad, pues sólo los visigodos entre todos los pueblos germánicos, habían tenido la cruz por insignia; y el que las huestes asturianas se lanzasen al combate bajo el mismo estandarte de los ejércitos reales del Toledo visigótico, habla bien a las claras de cómo en Oviedo alentaba un ansia de continuidad. Las minuciosas rúbricas del Liber Ordinum seguían rigiendo las ceremonias con que en el aula regia del Naranco, a las afueras de Oviedo, se despedía al ejército reconquistador, igual que antes de la invasión musulmana habían regido la despedida del ejército hispanogodo en la basílica pretoriana de los arrabales toledanos.
Por eso Alfonso III traerá de su campaña toledana como preciado botín, una cruz con su lignum crucis; tal fue el lábaro de los reyes godos y tal reliquia había de constituir ahora el alma del regio lábaro alfonsí. Por eso, la cruz acabará figurando en Asturias (y por ende en León, Castilla, Aragón) como emblema real. Y por eso, según rúbrica visigótica se esculpirán protectoras cruces sobre regios palacios y fuentes. Porque en toda la vida de los renacientes reinos cristianos habrá constante deseo de mantener la peculiar tradición visigoda, y conforme prescribe el viejo Liber ordinum se seguirán ofreciendo coronas a los altares, y conforme a las mismas rúbricas se seguirá asistiendo a los moribundos. Y no acabaremos de comprender los marfiles de San Millán si olvidamos esto, porque aún la pintura y la literatura románica de los siglos XII y XIII seguían recordándolo.
Recordemos nosotros por tanto, ahora, como la Reconquista empezó siendo una empresa sentida como guerra visigótica, guerra con la que se deseaba restablecer la continuidad de una tradición toledana, y donde no se daba otra variante sino la de que antes del 711 los españoles impetraban de Dios» (15).
Los hijos del primitivo reino visigótico de Asturias, organizados luego en León y posteriormente en Castilla, como también los no menos originalmente visigodos de Aragón, Navarra y Cataluña, siguieron utilizando años después la cruz visigoda como lábaro en la Reconquista europea de la península ibérica, constatando orgullosamente con ello al modo germánico cuales eran sus gloriosos orígenes, y cuales sus objetivos. La cruz fue sustituida por leones y castillos, las ceremonias y escritura visigótica fueron tenazmente abolidas por las autoridades religiosas desgotizadas, aunque no muchos otros modos y costumbres bien arraigadas en la población hispano-goda, pero las viejas piedras de los templos, los antiguos estandartes y las armas de los guerreros que hicieron posible la recuperación de la tierra que había sido del reino de Toledo mantuvieron bien visible para el que quisiera verlo, cuales y de que origen fueron los símbolos que animaron la Reconquista. Símbolos que todavía hoy, ocultos entre la confusión y el olvido, nos muestran un legado y una herencia que algún día habrá que recuperar, para poder iniciar una cada vez más necesaria nueva Reconquista.
(1) Menéndez Pidal Gonzalo. El lábaro primitivo de la reconquista. En Varia Medievalia I. Real Academia de la Historia. Madrid 2003
(2) Menéndez Pidal. op.cit.
(3)La pesa, Rafael .Historia de la lengua española. Madrid 2001.
(4)García Volta, G. El mundo perdido de los visigodos. Ed.Bruguera. Barcelona 1977
(5)VV.AA. Historia del Arte. La Edad Media. Alianza Editorial. Madrid 2004.
(6) Citado por, José Ignacio Gracia Noriega en Don Pelayo, el rey de las montañas. La esfera de los libros. Madrid 2006
(7) Besga Marroquín A., Orígenes hispano-godos del reino de Asturias. Oviedo 2000
(8) ) Citado por, José Ignacio Gracia Noriega en Don Pelayo, el rey de las montañas
(9) Besga Marroquín, A. op.cit.
(10) Menéndez Pidal. op.cit.
(11) Menéndez Pidal. op.cit.
(12) Avilés, Tirso de. Armas y linajes de Asturias y antigüedades del principado.Grupo Editorial Asturiano. Oviedo 1991El águila como figura heráldica aparece en los blasones de los linajes Portal, Moran, junto con la cruz, Busto, Pedrera, Fonfría, Estrada, Junco, Moniz, Riaño etc. Mientras que la cruz es pintada en las armas deAlfonso, Somonte, Cifuentes,Ordóñez, Caso, Noriega, Hevia «que no tienen sangre mezclada» o Ribero.
(fuente: Tirso de Avilés).
(13) Citado por, José Ignacio Gracia Noriega en Don Pelayo, el rey de las montañas. La esfera de los libros. Madrid 2006
(14) Menéndez Pidal, G.
(15) Menéndez Pidal, G.
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jeudi, 17 mars 2011
Vintur, le dieu lumineux des montagnes provençales
Vintur, le dieu lumineux des montagnes provençales
Ex: http://tpprovence.wordpress.com/
Le nom Vintur, présent uniquement en Provence, apparaît sur trois inscriptions votives datant du IIe siècle. La première a été découverte au XVIIIe siècle, à Mirabel-aux-Baronnies, dans la Drôme, sur le site de Notre-Dame de Beaulieu, par Esprit Calvet. Elle indique VENTVRI/CADIENSES/VSLM (1). La deuxième a été relevée à Apt, dans le Vaucluse, en 1700, par Joseph-François de Rémerville, qui nota : VENTVRI/VSLM/M.VIBIVUS (2). La troisième enfin, fut exhumée, également dans le Vaucluse, lors de fouilles effectuées en 1993 à la Chapelle Saint-Véran, près de Goult : seul VINTVRI restait encore lisible sur un fragment (3). Une question se pose alors : qui était ce mystérieux Vintur, honoré par ces inscriptions ?
Apollon, le Bélénos gaulois
L’on peut lire dans La Provence antique de J.P. Clébert : « Il y a aussi des dieux des sommets comme le fameux Ventur, dieu du vent, qui a donné son nom au mont Ventoux, et à celui de la Sainte Victoire (Vencturus) et probablement dieu Mistral » (4). De même, Patrice Arcelin, dans un article du magazine Dossier Archeologia sur les « Croyances et les idées religieuses en Gaule méridionale », précise à propos des divinités associées aux montagnes : « Les sommets ont également été l’objet de dévotion. On connaît plusieurs noms de divinités qui leur sont liés : le dieu Vintur, d’après une dédicace de Mirabel (Drôme) pour le mont Ventoux : le même nom se retrouve à Buoux dans le Luberon » (5).
Comme souvent, le recours à l’étymologie permet d’éclaircir la question. C’est ainsi que Claude Sterckx explique : « Le théonyme Vintur(os) a été très peu étudié jusqu’à présent. L’alternance Vint/Vind apparaît bien attestée par la série de théonymes certainement apparentés : Vindios/Vintios-Vindonnod/Vintoros. Ils semblent tous basés sur l’adjectif gaulois Vindos : “ blanc, brillant, clair “ ». Interrogé par nos soins, Jean Haudry nous a précisé : « La présence de formes en vind- à côté des formes en vint- me semble favoriser le rattachement à l’adjectif vindos « blanc », mais le flottement entre t et d est surprenant: les diverses formes qui se attachent à vindos ont toujours nd. D’autre part, je ne connais pas de formes en -ur- à côté de formes en -o-. L’étymologie de vindos est incertaine : le rattachement habituel à *weyd- « savoir », « trouver » n’est pas très bon pour le sens, le rattachement à *sweyd- « briller » serait préférable de ce point de vue, mais le *s de cette racine n’est pas un *s- mobile ».
Pour sa part, Claude Sterckx conclut : « Vintur(os) serait donc à comprendre comme “le petit blanc“, “le petit lumineux“, et donc comme une épiclèse vraisemblablement de l’Apollon gaulois dont les autres désignations (Bélénos, Vindios, Albius) ont exactement le même sens (sans la finale hypocoristique) ». Avis partagé par tous ceux qui se sont penchés sur le cas Vintur.
Le théonyme celtique Bélénos est attesté dans l’ensemble du monde celtique continental, puisque des inscriptions ont été retrouvées en Gaule cisalpine et transalpine, en Illyrie et en Norique. Mais c’est dans le sud de la Gaule, en Provence, que son culte était prééminent. Dans son ouvrage de référence La Religion des Celtes, de Vries indique qu’il était à l’honneur surtout chez les Salyens, des Celto-ligures installés précisément en Provence. Le fait que Bélénos soit, selon l’interprétation romaine, le nom de l’Apollon gaulois, divinité « solaire », a fait comprendre cet appellatif comme « le lumineux, le brillant ». Ainsi, selon de Vries, « l’Apollon gaulois a, lui aussi, d’étroits rapports avec le soleil ; son surnom de Belenus suffirait à l’indiquer » (6). On étymologise ensuite par des racines indo-européennes imaginaires, *gwel-« briller ». En réalité, comme le démontre Xavier Delamarre dans son Dictionnaire de la langue gauloise, le théonyme Belenos vient tout simplement de *belo, *bello, « fort, puissant » (7).
Bélénos n’en est pas moins un dieu lumineux, dont les principales fonctions étaient la médecine et les arts. Il était honoré lors de la fête de Beltaine, qui marquait une rupture dans l’année, le passage de la saison sombre à la saison claire, lumineuse. Parmi ses surnoms plus spécifiquement gaulois, l’on remarque « Iovancocarus » (Juvent- : jeunesse), dieu rayonnant de jeunesse.
En Irlande, Bélénos s’appelait Oengus, le Mac-Oc, c’est à dire le « dieu jeune », décrit dans les récits médiévaux comme « un jeune guerrier monté sur un cheval blanc ». Le Mac-Oc irlandais se nomme Madon au Pays de Galles : les contes gallois insistent sur son caractère solaire, car il est décrit comme « un jeune guerrier monté sur un cheval blanc ». On peut aussi assimiler Bélénos au dieu médecin de la mythologie irlandaise, Diancecht.
Il faut aussi rapprocher Bélénos du dieu germanique Balder (vieil islandais Baldr), dieu de la jeunesse décrit dans l’Edda de Snorri Sturlusson, comme « si beau d’apparence et si clair qu’il en est lumineux ». Joseph Chérade Montbron soulignait, dès le XIXe siècle : « Il est probable que ce Balder est le même que le Belen ou Belenos qu’adoraient les Gaulois. Selon Rudbek, l’étymologie de Balder ou Belenos vient de Bella, se bien porter (…) De là Bol, Bold, Baal et Baldur, puissant, sain » (8). On retrouve là l’étymologie donnée par Xavier Delamarre.
En outre, Bélénos est assimilé à l’Apollon du panthéon classique gréco-romain, dieu du chant, de la musique et de la poésie, mais aussi des purifications et de la guérison. Revenant chaque année au printemps du pays des hyperboréens, situé à l’extrême nord, il était le dieu de la lumière. Sa fonction éminemment solaire est confirmée par ses surnoms : « le blond », « le dieu aux cheveux d’or », « Phoibos », c’est à dire « le brillant », dont les Romains firent Phébus. A en croire l’hymne homérique, Apollon « a l’apparence d’un astre qui luit en plein jour. Des feux sans nombre jaillissent de sa personne, l’éclat en va jusqu’au ciel ». Dieu guérisseur, il était nommé, en Grèce, « Apotropaïos », « celui qui éloigne les maladies » ; à Rome, un premier temple lui fut érigé à la suite d’une épidémie, en 443 av JC et y port le nom d’Apollo Medicus (9). Dans son interprétation romaine du panthéon gaulois, César qualifiait ainsi Bélénos : « Apolinem morbos depellerre », soit « ils croient qu’Apollon chasse les maladies » (10).
Sous le nom de Vintur, qui n’est qu’une épiclèse, c’est à dire une épithète par laquelle nos ancêtres désignaient le dieu dont le nom devait rester occulté, se cache donc le Bélénos gaulois, le Diancecht des Irlandais, l’Apollon des Grecs, l’Apollo Medicus des Romains.
Le Mont-Ventoux
J. Whatmough, dans The dialects of Ancient Gaul, suggère un apparentement entre le nom de Vintur et celui du Mont-Ventoux (11). Il est vrai qu’en Occitan provençal, Mont-Ventoux se dit Mont Ventor selon la norme classique ou Mount Ventour selon la norme mistralienne.
Dès 1904, dans les Annales de la société d’Etudes Provençales, C.M. Clerc écrivait : « Le vrai nom du Mont Ventoux, sur les cartes du XVIIIe s est, non pas Ventoux, mais Ventour. Ce nom dérive indubitablement du nom d’une divinité, Venturius, à laquelle sont dédiées deux inscriptions romaines tracées, l’une à Mirabel, près de Vaison, l’autre à Buoux, au nord du Luberon. Il n’est pas impossible que cette divinité ait été non seulement celle du Ventoux, mais la divinité générale des montagnes de toute la région provençale, divinité d’origine celte ou plutôt ligure. Ce nom dérive, sans doute d’une racine analogue au latin Ventus ».
Si le Ventoux doit bien son appellation à Vintur, celui-ci est nullement le dieu du vent ou du Mistral, ni un dieu local. En effet, il n’existe pas de divinités topiques dans la religion gauloise. Les Gaulois ne divinisaient pas leurs forêts, leurs fleuves ou leurs montagnes. Si le nom de Sequona est associé à la Seine, Matrona à la Marne ou Vosegos aux Vosges, c’est uniquement que ces lieux étaient consacrés à ces divinités et portaient leur nom…
Le sommet du Mont-Ventoux, enneigé tout au long de l’hiver, et recouvert de pierres blanches le reste de l’année, a été consacré à Vintur, le dieu solaire, « le blanc », « le brillant », « le lumineux », en raison de sa blancheur persistance. Quant à la célèbre source du Groseau, au pied du Ventoux, elle a été considérée comme salutaire car protégée par le dieu guérisseur Vintur.
La Sainte-Victoire
De nombreux érudits ont rapproché la toponymie du Mont-Ventoux avec celle d’un autre géant de Provence, tout aussi fameux : la Sainte-Victoire.
Passons rapidement sur la légende qui rattache l’appellation de la montagne à la victoire de Marius sur les Teutons, en 102 av JC. Elle remonte au XIXe s, et fut forgée de toutes pièces par quelques écrivains et journalistes locaux. Walter Scott, qui situe à la Sainte-Victoire un chapitre de son roman Charles Le Téméraire ou Anne de Geierstein, écrit en 1829, donne l’explication (?) suivante : « Le nom de la Montagne, écrit-il, avait été donné par suite d’une grande victoire qu’un général romain nommé Caio Mario avait remporté sur deux grandes armées de Sarrasins portant des noms ultramontains, probablement les Teutons et les Cimbres. En reconnaissance de cette victoire Caio Mario fit vœu de bâtir un monastère sur cette montagne et de le dédier à la Vierge Marie, en l’honneur de laquelle il avait été baptisé ». Défense de rire !
Pour redevenir sérieux, notons que le nom de Sainte-Victoire est inconnu dans les documents avant le XVIIe s. Le terme de « Victoire » est mentionné pour la première fois en 1653, quand un bourgeois d’Aix-en-Provence, Honoré Lambert, fait le vœu, au cours d’une grave maladie, de restaurer la chapelle et l’ermitage situés au sommet de la montagne, sous le nom de « Notre-dame de la Victoire », et de s’y retirer pour se consacrer à une vie de prière et de contemplation. On ne sait pas si, avec un tel nom, il s’agit de commémorer la victoire de Louis XIII sur les Protestants, ou la bataille victorieuse de Lépante contre les Turcs, même si la première hypothèse semble la plus plausible.
Dans la période précédente, le nom de la montagne est « Venture » ou, sous une forme chrétienne, « Sainte-Venture » ou « Sainte-Adventure », cette appellation figurant encore sur des cartes du début du XVIIIe s, et il n’est question dans les textes que d’un chemin menant à Sainte Adventure (Itinere sancte Adventuro) en 1390, ou à Sainte-Venturie (Sancte Venturie) en 1345.
D’où l’hypothèse émise par Camille Jullian, en 1899, dans les colonnes de la Revue d’Etudes Anciennes : « Sainte-Victoire vient d’un mot celtique, ou ligure, comme Venturi, Venturius ou quelque chose d’approchant. Le nom même de la montagne n’a jamais été Victoria. Lorsqu’on trouve son nom sous sa vraie forme locale et provençale, elle s’appelle Venturi, du latin Ventur et Venturius comme le vrai nom et le nom primitif de Sainte-Victoire. Venturi, Ventoux, c’est tout un. Et dans le passé la distance entre ces deux mots diminue encore. Le Ventoux s’appelle dans les chartes Venturius, et à l’époque romaine, Vintur. Sainte-Victoire et le Ventoux ont donc porté, à l’origine, le même nom celtique ou ligure, nom fort approprié à des sommets d’où semblent partir nuages et vent ». Comme Camille jullian, Charles Rostaing et de nombreux érudits n’ont eu de cesse de rapprocher la toponymie de la montagne Sainte-Victoire de celle d’un autre sommet tout aussi célèbre : le Mont-Ventoux.
Par ailleurs, l’on retrouve en Provence d’autres toponymes dérivant du théonyme gaulois Vintur. Charles Rostaing cite l’exemple du village de Venterol, dans les Alpes de Haute Provence, dont le nom dérive, selon lui, du dieu gaulois. Hypothèse confirmée par le site de construction de l’ancien village : un piton à 1185 mètres d’altitude (12).
Jean-François Delfini, Grande Provence, hiver 2010, n°2.
NOTES
(1) CIL 12, 1341.
(2) CIL 12, 1104.
(3) ILN 04, 143.
(4) J.P. Clébert, La Provence antique, II, Robert Laffont, 1966.
(5) Dossier Archeologia, juin 1979, n°35.
(6) De Vries, La Religion des Celtes, Payot, 1962, 45.
(7) X. Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, 2001, p. 62.
(8) J. Chérade Montbron, Les Scandinaves : poëme, Maradan, 1801, p. 522.
(9) Tite-Live, IV, 25.3 ; XL, 51.6.
(10) Jules César, De bello gallico, 6,7.2.
(11) J. Whatmough, The dialects of Ancient Gaul, Cambridge, 1970, p. 117.
(12) C. Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffitte reprints, Marseille, 1973, p. 295.
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mercredi, 02 mars 2011
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mardi, 01 mars 2011
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lundi, 28 février 2011
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