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mardi, 07 juin 2011

Revue de presse - Juin 2011 (1)

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Revue de presse
 
Juin 2011 (1)
 
DES VETERANS DES FORCES BRITANNIQUES SERAIENT PRESENTS EN LIBYE:
"Des vétérans des forces spéciales britanniques, employés par des sociétés de sécurité privées, sont présents à Misrata, à l'ouest de la Libye, où ils conseillent les rebelles libyens au sol et fournissent des informations à l'OTAN. (...) D'anciens membres des forces spéciales (SAS) font parvenir au commandement des opérations de l'OTAN à Naples des informations sur la localisation et les mouvements des troupes loyales au leader Mohammar Kadhafi, ont indiqué des sources militaires britanniques au quotidien.
Selon ces sources, ces anciens militaires se trouvent en Libye avec la bénédiction du Royaume-Uni, de la France et d'autres pays membres de l'Alliance atlantique."

http://www.theatrum-belli.com/archive/2011/06/01/des-veterans-des-forces-britanniques-seraient-presents-en-li.html#more
 
 
C'EST PARFAITEMENT POSSIBLE POUR UN PAYS DE REFUSER  DE PAYER SA DETTE:
‎"Le Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde invite les gouvernements africains à suivre l’exemple de certains pays de l’Amérique du Sud qui ont refusé de payer la dette illégitime, réclamée aux pays en développement. De l’avis de Eric Toussaint, ‘c’est parfaitement possible pour un pays de refuser de payer sa dette’. Et les exemples sont légion dans le monde.
Equateur, Argentine, Paraguay. Voilà autant de pays qui ont refusé de payer leurs dettes à la Banque mondiale, au Fmi, au Club de Paris et aux banquiers."
 
 
1% DE LA POPULATION MONDIALE DETIENT 39% DE LA RICHESSE MONDIALE:
"La crise économique n’a pas atteint tout le monde de la même manière. (...) Il y a de plus en plus de riches, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG)."
 http://www.express.be/money/fr/wealthrepublic/1-de-la-population-mondiale-detient-39-de-la-richesse-mondiale/146980.htm
 
 
CAPITALISM: A LOVE STORY - PROFESSOR ELISABETH WARREN (HARVARD):
"The American people do not want to be governed by amoral, profit-driven, multinational companies! We want a government of, by, for the people."
 
 
LIBERALISME MONDIALISTE: UN ANTIHUMANISTE RADICAL:
"Vingt ans après la chute du communisme, le capitalisme mondialisé est en train de réaliser les prédictions de … Karl Marx."
http://www.polemia.com/article.php?id=3844
 
 
LIBYE: DUMAS ET VERGES VEULENT DEPOSER PLAINTE CONTRE SARKOZY:
"Deux célèbres avocats français, l'ancien ministre Roland Dumas et Jacques Vergès, ont annoncé dimanche à Tripoli qu'ils comptaient déposer plainte contre le président français, Nicolas Sarkozy, pour 'crimes contre l'humanité' en Libye."
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/05/30/libye-dumas-et-verges-veulent-deposer-plainte-contre-sarkozy_1529149_1496980.html
 
 
VENEZUELA-IRAN, L'ALLIANCE DES PARIAS QUI MET A CRAN LES ETATS-UNIS:
"L’annonce des sanctions américaines intervient alors que les accolades chaleureuses entre les hommes de Téhéran et de Caracas se font toujours plus répétitives. Depuis 2005, plus de 200 accords de collaboration économique ont été signés entre les deux pays."
http://www.tdg.ch/venezuela-iran-alliance-parias-met-cran-etats-unis-2011-05-25
 
 
AVEC CHRISTINE LAGARDE, L'INDUSTRIE US ENTRE AU GOUVERNEMENT FRANCAIS:
"Elle défendait les intérêts des multinationales états-uniennes contre ceux des entreprises françaises et européennes. Ses positions politiques s’accordent parfaitement avec son engagement militant au sein du CSIS, le think-tank du lobby pétrolier aux États-Unis":
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Avec-Christine-Lagarde-l-industrie-US-entre-au-gouvernement-francais-6812.html
 

jeudi, 02 juin 2011

Lépante et sa signification actuelle

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Lépante et sa signification actuelle

par Jean-Gilles MALLIARAKIS

Ex: http://www.insolent.fr/

Comme tous les événements historiques, comme tous les anniversaires, la bataille de Lépante peut prêter à des discours extrêmement contradictoires. La victoire navale de la flotte commandée par Don Juan d'Autriche remonte au 7 octobre 1571. Certains commémoreront donc cet automne son 440e anniversaire. Sur le fond, on doit leur donner, par avance, raison. Rien ne se révèle pire que l'oubli, pas même les contresens d'un soir, d'une manifestation ou d'un discours. Oswald Spengler considérait, et il écrivit un jour "qu'au dernier moment c'est toujours un peloton de soldats qui sauve la civilisation". On a bien oublié de nos jours ce représentant de la révolution conservatrice. Et cette conception héroïque disconvient à notre époque où on se préoccupe plus de sécurité alimentaire que de défense des frontières.

Un petit mot quand même sur ce premier défi lancé à l'empire ottoman. Depuis le salutaire coup d'arrêt donné, sur l'Adriatique, par Skanderbeg (1405-1468) au XVe siècle (1), les armées de la Sublime Porte semblaient aux Européens pratiquement invincibles. Si l'on accorde la première place à l'action militaire, on ne peut que saluer cette expédition partie de Messine. Elle infligea une défaite matériellement considérable à la marine turque. Sur une flotte de 300 bâtiments, celle-ci subit la destruction de 50 navires et la capture de 100 par les chrétiens coalisés. 15 000 captifs européens furent libérés. Au nombre des 8 000 blessés occidentaux on doit rappeler au moins le nom de Cervantès.

On a présenté cette opération comme une sorte de 13e croisade. Et feu Oussama bin Laden la qualifierait certainement ainsi. Honnêtement toutefois, cette numérotation ne veut pas dire grand-chose, à moins de s'en tenir à la définition faussement stricte qu'on donne classiquement : Urbain II au concile de Clermont en 1095 aurait donné le signal de la première, oublions la quatrième et l'abomination de 1204 (2), retenons que le pontificat romain de saint Pie V (1567-1572) préconisa celle-ci, effectivement aboutie à Lépante. Soulignons que la résistance chrétienne à l'expansion de l'islam et aux persécutions des califes et de émirs avait commencé beaucoup plus tôt. Et elle reprendra.

En l'occurrence cette victoire de l'occident appartient à la gloire de l'Espagne. Le règne de Philippe II est ordinairement présenté aujourd'hui sous le jour le plus négatif. Lorsque le réalisateur indien Shekhar Kapur consacra en 2007 un [excellent] film à la gloire d'Elizabeth Ire et à son "Âge d'or" on doit déplorer qu'il présente, à l'inverse, la Cour de Madrid et tous les catholiques comme un ramassis de benêts obscurantistes. Une telle impression mensongère s'impose efficacement au spectateur mal informét. Or, s'il importe, par ailleurs, de cerner la provenance des mythes mémoriels, et si la tâche des historiens consiste à leur tordre le cou, la question la plus urgente porte sur leurs conséquences actuelles. Les pays protestants de l'Europe du nord ont été confrontés aux mêmes périls, et ils le seront plus encore dans les temps à venir.

Au moment où le Pape appelait à la lutte contre la menace islamique qui pesait au XVIe siècle sur l'Empire vénitien, d'autres croyaient nécessaire d'attiser les guerres de religion qui dévastaient la France et qui, deux générations plus tard, ruineront l'Allemagne. Le "roi très chrétien", en l'occurrence les trois derniers Valois, quoique le royaume des Lys ait atteint les rives de la Méditerranée, s'abstint de participer à une ligue, où s'impliquèrent au contraire toutes les nationalités de l'Europe du sud. Celle-ci se constitua solennellement en mai, on ne l'a pas célébré. Elle assemblait Venise et Gênes, le duché de Savoie et le royaume de Naples, le roi d'Espagne, les États pontificaux, et les chevaliers de Malte. Cette coalition manqua de cohésion au-delà de la bataille. Elle renonça même après sa victoire à l'objet qui l'avait vu naître : la menace ottomane sur Chypre. La Sérénissime république de Vénitiens, dont la préoccupation commerciale dominait la politique, céda en 1573 l'île d'Aphrodite aux sultans de Constantinople. Le trône d'Osman était occupé par le fort médiocre Sélim II l'Ivrogne. Son empire ne fut sauvé que par un Slave de Bosnie le grand vizir Mehmed-pacha Sokolli. (3)

Tout ceci peut paraître bien lointain. J'avoue la faiblesse de considérer qu'il s'agit d'un scénario parfaitement cohérent et actuel. Chypre resta captive entre les mains de son conquérant pendant 300 ans, comme l'Espagne avait subi 800 ans le joug islamique. (4) Il vaut mieux ne jamais perdre les guerres, et même quand on l'emporte il faut savoir consolider sa victoire et gagner la paix.

Au-delà de tels truismes eux-mêmes oubliés, les souvenirs événementiels demeurent également indispensables. La résistance chrétienne que représente Lépante sera continuée, plus tard, par l'Autriche des Habsbourg en Europe centrale et dans les Balkans, puis par la Russie des tsars.

Aujourd'hui où l'on nous berce de "l'union pour la Méditerranée", autre nom du projet "Eurabia", on veut nous faire oublier au-delà même des batailles la vraie menace d'autodestruction, pire encore que de conquête, qui pèse sur tous les Européens. Baisser la garde face au choc des civilisations, forme un seul et même projet avec celui d'effacer nos racines et de renoncer à nos libertés.

JG Malliarakis

Apostilles

  1. Sur ce héros [oublié] de la chrétienté, vainqueur des Turcs, on lira avec plaisir le livre de Camille Paganel, "Histoire de Skanderbeg".Skanderbeg
  2. On se reportera utilement à la petite "Histoire de l'empire Byzantin" de Charles Diehl.
  3. Issu du cruel mais efficace système appelé "devichirmé" – la cueillette – cet enfant arraché à sa famille, islamisé de force et formé pour servir de cadre à l'État, sera grand vizir de trois sultans successifs. Sur 26 grands vizirs dont on connaît l'origine, 11 semblent avoir été albanais, 6 grecs, 5 turcs, les autres tcherkesses, italiens, caucasiens ou serbes. C'est cela qui a permis à cet empire de durer.
  4. cf. "La Conquête de l'Espagne par les Arabes" par Jules de Marlès.

Si cet article vous a intéressé ...
vous aimerez certainement "La Question turque et l'Europe" par JG Malliarakis
Du même auteur, vient de paraître "L'Alliance Staline Hitler".

Puisque vous appréciez l'Insolent
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mardi, 31 mai 2011

Krantenkoppen - Mei 2011 (7)

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Krantenkoppen
 
Mei 2011 (7)
 
OORLOG EN LEUGEN IN DE BALKAN:
""[Moslim-president] Izetbegovic geeft zonder meer toe dat hij heeft gelogen hoewel hij de tragische gevolgen van zijn leugens kende. Hij geeft toe dat hij de luchtbrug heeft opgeschort, hoewel die noodzakelijk was voor het overleven van de... inwoners van Sarajevo, en dat hij uiteindelijk de bevolking heeft uitgehongerd. De reden waarom is al even erg, namelijk om het Westen tot interventie te dwingen. Zijn tweede bekentenis gaat over de Servische uitroeiingkampen. Door de Serviërs hiervan te beschuldigen, hoopte hij dat het Westen zou interveniëren en de Serviërs bombarderen. (...)
De historie van de Servische uitroeiingskampen is van groot belang. Daarmee werd het een oorlog van woorden en beelden, kortom een mediaoorlog die door de moslims werd gewonnen. Uit de memoires van Kouchner blijkt dat hij in Omarska is ge...weest en er geen uitroeiingskampen heeft gezien. Voor zover ik weet heeft Kouchner de publieke opinie hiervan nooit verwittigd noch de leugens van Izetbegovic ontmaskerd als het nieuws in de pers kwam. Midden juli 1992 kwam de Amerikaanse journalist Gutman aan in Banja Luka, de hoofdstad van de Servische republiek in Bosnië, en vroeg de kampen te mogen bezoeken. Merlino, een integere en intelligente journalist van France 2 waar hij trouwens adjunct-hoofdredacteur is, beschrijft de ervaring van Gutman zeer goed: "het Servische leger was niet wantrouwig en bracht hem naar het kamp van Manjaca. Hij was de eerste journalist die er binnen raakte. Hij heeft alles bezocht en de gevangenen kunnen ondervragen. Hij noteerde dat ze over het voedsel klaagden, maar niet over marteling spraken. Bij het buitengaan liet hij weten overtuigd te zijn dat het Servische leger de conventies van Genève respecteerde." Echter in zijn artikel van 19 juli 1992 in de New York Newsday gebruikte hij de term concentratiekamp en sprak hij over schandalen die sinds het Derde Rijk niet meer waren gezien. Twee weken later, op 2 augustus, schrijft hij over helse moorden in de kampen en zelfs over verbrandingsovens: "De lichamen werden verbrand in de ovens en dienden als veevoeder." Gutman kreeg voor zijn werk de prestigieuze Pulitzer Prize in 1993. Collega’s die de desinformatie ontdekten, eisten dat de prijs hem zou worden afgenomen. Toch ging zijn artikel de wereld rond. Hoe kon desinformatie zich toch verspreiden? Een deel van het antwoord komt van Merlino. Hij had een interview met James Harff, directeur van het invloedrijke communicatieagentschap Ruder Finn Global Public Affairs. Het agentschap werkt voor Kroaten, Bosnische moslims en later voor Kosovaarse Albanezen. Het werd dus betaald voor propagandadoeleinden en om uiteindelijk de oorlog tegen de Serviërs te kunnen winnen. Geen makkelijke klus, aangezien Serviërs in de loop van de geschiedenis nooit als agressor maar wel als slachtoffer bekend stonden. Zij waren zelfs het slachtoffer geweest van moordpartijen in Kroatië. Serviërs afschilderen als agressor was echt een hoge poker."
DE VALSE KAMPEN:
"We zien hoe de ploeg een juiste plek uitzoekt om te filmen. Je ziet zeer duidelijk hoe cameraman Jeremy Irving het hek probeert in beeld te krijgen en verschillende keren inzoomt tot er alleen nog prikkeldraad te zien is. Er werden dan enkele mensen aangevoerd die achter de draad moesten plaats nemen. Je hoort de cameraman verstaanbaar roepen: “Hey, stuur die magere van links eens naar voren!”.
Die ‘magere’ is Alic Fikret, een man met een aangeboren afwijking. Hij komt glimlachend, als uitverkorene, tot tegen de draad gewandeld. Die glimlach is natuurlijk niet meer te zien op de gemonteerde beelden die de wereld rond gingen.
Na montage lijkt het erop dat een groep uitgemergelde mensen zich tegen de draad drukt, reikend naar de vrijheid. Het beeld roept een associatie op met de concentratiekampen van de Nazi’s. Het kon niet anders of de Serviërs waren volop bezig met een ‘Endlösung’ …"
EX-DUTCHBATTERS WILLEN GETUIGEN VOOR KARADZIC:
"De twee zouden hem hebben verteld dat veel ex-Dutchbatters nog steeds met trauma's rondlopen omdat zij ervan worden beschuldigd Srebrenica niet te hebben verdedigd tegen het leger van de Bosnische Serviërs. (...)
Zij (Nederlandse ex-blauwh...elmen) hebben mij verteld dat Dutchbat eerder zichzelf moest beschermen tegen de moslims dan de moslims tegen de Serviërs. Zo heeft volgens hen bijvoorbeeld het Bosnisch-Servische leger de moslimvrouwen en -kinderen voedsel en water gebracht."
VERNIELING GGO-AARDAPPELVELD IN WETTEREN:
"De Field Liberation Movement hekelt met de actie de 'afhankelijkheid van wetenschappers ten aanzien van de agro-industrie'. Zowat 300 actievoerders waren opgedaagd. De actievoerders toonden 'hun afkeer voor deze veldproef die enkel de winsten van agro-industrie zal dienen'."
DUITSLAND IS GEEN VOORBEELD VOOR BELGIË:
"De armoede neemt toe. Erger nog, de armoede wordt structureel, ze gaat sneller over van de ene op de volgende generatie. Ook door het slechte onderwijssysteem in Duitsland. Wat dat betreft worden we stilaan een onderontwikkeld land."
DIE LINKE FLÜCHTET SICH IN EINE BLOCKWART-MENTALITÄT:
"Die Linkspartei, die nicht nur an ihren radikalen Rändern ein zweifelhaftes Rechts- und Demokratieverständnis pflegt, hatte mit Oskar Lafontaine einen Parteivorsitzenden, der stets in seiner politischen Biografie auch den rechten Ausfalls...chritt benutzte, um frustrierte Wähler von rechts für die Linke zu gewinnen. Auch wenn es altmodische und integre Linke wie Katja Kipping gibt, die dagegen opponieren, so ist zweifelsfrei, dass die Linke hier auf breiter Front bis tief hinein in die Bundestagsfraktion Positionen besetzt, die bisher der radikalen Rechten zugeordnet wurden."
 
 
ANTISEMITISME GROEIT ONDER DE AANHANG VAN DUITSE PARTIJ DIE LINKE:
"De conclusies van het rapport komen bovenop het nieuws van de laatste weken, waarin de linkse partij opriep tot een boycot van Israëlische producten, waarin individuele leden zich bezondigden aan antisemitische uitspraken en een lokale partijafdeling op een pamflet de Holocaust in twijfel trok."
 
 
SEKS ALS 'BONUS' NIETS ONGEWOONS IN DE ZAKENWERELD:
‎"De red-light industrie blijft nauw verbonden met de zakenwereld. De zaak Ergo, die eerder deze maand aan het licht kwam en waarbij bekend raakte dat deze Duitse verzekeraar een twintigtal prostituées had uitgenodigd op een motivatiefeestje voor de honderd beste verkoopagenten van het bedrijf in de Hongaarse hoofdstad Boedapest, is dan ook niet meer dan het topje van de ijsberg."
 
 
GENERAL RATKO MLADIC, SERBIAN HERO:
http://www.youtube.com/watch?v=WRiNqBSG4v0
 
 
NUN DANKET ALLE GOTT:
‎1955: Return of the official last German POWs in the USSR

lundi, 30 mai 2011

China: The New bin Laden

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China: The New bin Laden

by Paul Craig Roberts

Ex: http://www.lewrockwell.com/

Recently by Paul Craig Roberts: Americans Are Living In 1984

George Orwell, the pen name by which Eric Blair is known, had the gift of prophecy, or else blind luck. In 1949 in his novel, 1984, he described the Amerika of today and, I fear, also his native Great Britain, which is no longer great and follows Washington, licking the jackboot and submitting to Washington’s hegemony over England and Europe and exhausting itself financially and morally in order to support Amerikan hegemony over the rest of the world.

In Orwell’s prophecy, Big Brother’s government rules over unquestioning people, incapable of independent thought, who are constantly spied upon. In 1949 there was no Internet, Facebook, twitter, GPS, etc. Big Brother’s spying was done through cameras and microphones in public areas, as in England today, and through television equipped with surveillance devices in homes. As everyone thought what the government intended for them to think, it was easy to identify the few who had suspicions.

Fear and war were used to keep everyone in line, but not even Orwell anticipated Homeland Security feeling up the genitals of air travelers and shopping center customers. Every day in people’s lives, there came over the TV the Two Minutes of Hate. An image of Emmanuel Goldstein, a propaganda creation of the Ministry of Truth, who is designated as Oceania’s Number One Enemy, appeared on the screen. Goldstein was the non-existent "enemy of the state" whose non-existent organization, "The Brotherhood," was Oceania’s terrorist enemy. The Goldstein Threat justified the "Homeland Security" that violated all known Rights of Englishmen and kept Oceania’s subjects "safe."

Since 9/11, with some diversions into Sheik Mohammed and Mohamed Atta, the two rivals to bin Laden as the "Mastermind of 9/11," Osama bin Laden has played the 21st century roll of Emmanuel Goldstein. Now that the Obama Regime has announced the murder of the modern-day Goldstein, a new demon must be constructed before Oceania’s wars run out of justifications.

Hillary Clinton, the low-grade moron who is US Secretary of State, is busy at work making China the new enemy of Oceania. China is Amerika’s largest creditor, but this did not inhibit the idiot Hilary from, this week in front of high Chinese officials, denouncing China for "human rights violations" and for the absence of democracy.

While Hilary was enjoying her rant and displaying unspeakable Amerikan hypocrisy, Homeland Security thugs had organized local police and sheriffs in a small town that is the home of Western Illinois University and set upon peaceful students who were enjoying their annual street party. There was no rioting, no property damage, but the riot police or Homeland Security SWAT teams showed up with sound cannons, gassed the students and beat them.

Indeed, if anyone pays any attention to what is happening in Amerika today, a militarized police and Homeland Security are destroying constitutional rights of peaceful assembly, protest, and free speech.

For practical purposes, the U.S. Constitution no longer exists. The police can beat, taser, abuse, and falsely arrest American citizens and experience no adverse consequences.

The executive branch of the federal government, to whom we used to look to protect us from abuses at the state and local level, acquired the right under the Bush regime to ignore both US and international law, along with the US Constitution and the constitutional powers of Congress and the judiciary. As long as there is a "state of war," such as the open-ended "war on terror," the executive branch is higher than the law and is unaccountable to law. Amerika is not a democracy, but a country ruled by an executive branch Caesar.

Hillary, of course, like the rest of the U.S. Government, is scared by the recent International Monetary Fund (IMF) report that China will be the most powerful economy in five years.

Just as the military/security complex pressured President John F. Kennedy to start a war with the Soviet Union over the Cuban missile crisis while the US still had the nuclear advantage, Hillary is now moving China into the role of Emmanuel Goldstein.

Hate has to be mobilized, before Washington can move the ignorant patriotic masses to war.

How can Oceania continue if the declared enemy, Osama bin Laden, is dead. Big Brother must immediately invent another "enemy of the people."

But Hillary, being a total idiot, has chosen a country that has other than military weapons. While the Amerikans support "dissidents" in China, who are sufficiently stupid to believe that democracy exists in Amerika, the insulted Chinese government sits on $2 trillion in US dollar-denominated assets that can be dumped, thus destroying the US dollar’s exchange value and the dollar as reserve currency, the main source of US power.

Hillary, in an unprecedented act of hypocrisy, denounced China for "human rights violations." This from a country that has violated the human rights of millions of victims in our own time in Iraq, Afghanistan, Pakistan, Yemen, Libya, Somalia, Abu Ghraib, Guantanamo, secret CIA prisons dotted all over the planet, in US courts of law, and in the arrests and seizure of documents of American war protestors. There is no worst violator of human rights on the planet than the US government, and the world knows it.

The hubris and arrogance of US policymakers, and the lies that they inculcate in the American public, have exposed Washington to war with the most populous country on earth, a country that has a military alliance with Russia, which has sufficient nuclear weapons to wipe out all life on earth. The scared idiots in Washington are desperate to set up China as the new Osama bin Laden, the figure of two minutes of hate every news hour, so that the World’s Only Superpower can take out the Chinese before they surpass the US as the Number One Power.

No country on earth has a less responsible government and a less accountable government than the Americans. However, Americans will defend their own oppression, and that of the world, to the bitter end.

May 16, 2011

Paul Craig Roberts [send him mail], a former Assistant Secretary of the US Treasury and former associate editor of the Wall Street Journal, has been reporting shocking cases of prosecutorial abuse for two decades. A new edition of his book, The Tyranny of Good Intentions, co-authored with Lawrence Stratton, a documented account of how Americans lost the protection of law, has been released by Random House.

Copyright © 2011 Paul Craig Roberts

Krantenkoppen - Mei 2011 (6)

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Krantenkoppen
 
Mei 2011 (6)
 
KERNCENTRALES VERKOPEN DOE JE ZO:
"Terwijl zich in Japan een nucleaire ramp voltrekt, gaat Nederland gestaag door met de plannen voor de bouw van een tweede kerncentrale in Borssele. De kernenergielobby draait momenteel overuren. Fukushima mag het imago van kernenergie niet schaden. Maar hoe doe je dat? Tip nummer 1: Sus de burger in slaap en paai de politiek. Zembla vanuit Borssele in gesprek met bewoners, oud-lobbyisten, en de plaatselijke politiek."
 
 
REBELLEN VAN DE EERLIJKE COLA:
"Cola, sinas en lemon-lime van natuurlijke producten, zonder chemicaliën als fosforzuur en aspartaam, en gewoon in petflessen van 0,5 en 1,5 liter. De benodigde sinaasappelen kopen ze van Mexicaanse boeren, de citroenen komen van Sicilië en de ruwe biologische rietsuiker komt uit Zuid-Amerika."
http://www.ftm.nl/original/rebellen-van-de-eerlijke-cola.aspx
 
 
NIET ETEN VAN KIP IS EEN EUROFIELE DAAD:
"Anti-biotica, bacteriën, dioxine - wie kip eet moet tegenwoordig niet alleen een sterke maag hebben, maar ook zenuwen van staal. Bijna alle kip is nu besmet met de ESBL-bacterie. (...) Zelfs biologische kippen ontkomen er intussen niet me...er aan.
De reactie van de supermarkten – ze willen van besmet kippenvlees af – vond ik hypocriet en exemplarisch voor de gecorrumpeerde voedselindustrie. Natuurlijk, wie niet? Maar begin eens met normale prijzen te betalen. Kip is de afgelopen 50 jaar immers alleen maar goedkoper geworden."
 
 
REALITAETSSCHOCK FUER FEMINISTEN:
"Jede zweite Österreicherin wäre gerne Hausfrau, wenn der Mann genug verdient, 60 Prozent wollen unbedingt heiraten und Kinder haben, am besten zwei":
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bd5ef64215.0.html
 
 
MLADIC EN KARREMANS:
Generaal Mladic zegt Dutchbat-commandant onverbloemd de waarheid:
http://www.youtube.com/watch?v=AZ7woyumciQ&feature=player_embedded
 
 
FLEXIBELE ARBEIDSOVEREENKOMSTEN RUINEREN GEZINNEN:
"Een op de 8 huwelijken in Duitsland is door flexibilisering en mobilisering een langeafstandsrelatie, aldus de voormalige minister van Arbeid woensdag. 'Dat is het aantasten van elke vaste verbintenis'."
http://www.katholieknieuwsblad.nl/nieuws/item/617
 
 
NIET ALLEEN MLADIC, OOK NAVO MOET WORDEN BERECHT:
"Servië zal zijn schuld niet ervaren indien de vertegenwoordigers van de internationale gemeenschap die op burgers hebben geschoten niet veroordeeld worden", zei de diplomaat. "De (islamitische) leiders in Bosnië zijn verantwoordelijk (voor misdaden), maar ook zij die hen hebben opgehitst en achter hen stonden. Er moet gewag worden gemaakt van de verantwoordelijkheid van de generaals van de NAVO", aldus Rogozin."
 
 

dimanche, 29 mai 2011

Der Fall Strauss-Kahn: in dubio pro reo

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Der Fall Strauss-Kahn: In dubio pro reo

 

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

Die USA haben in den letzten Tagen gleich zwei schreckliche Verbrecher zur Strecke gebracht: Der eine heißt Osama Bin Laden und war der gefährlichste Top-Terrorist der Welt; der andere ist Dominique Strauss-Kahn, war bis vor kurzem IWF-Chef und galt als aussichtsreichster Präsidentschaftskandidat der französischen Sozialisten. Der eine wurde erschossen, weil er durch seine Anschläge mehrere tausend Menschen getötet hat; der andere konnte lebendig gefangen genommen und der Weltöffentlichkeit in Handschellen präsentiert werden – ihm drohen rund 75 Jahre Haft, weil er ein farbiges Zimmermädchen, „womöglich Muslimin“ (Alice Schwarzer), angeblich sexuell belästigt und zu vergewaltigen versucht hat.

In Frankreich bricht in den Medien eine Debatte über Sex und Macht und die Affären von Politikern los, Feministinnen demonstrieren wieder gegen die sexuelle Erniedrigung von Frauen, und in Deutschland sekundiert man brav und sieht – sehr originell – das „Ende des alten Männerbildes“ heraufziehen, wie etwa Sascha Lehnartz in der Welt, deren Online-Ausgabe ihre Leser(innen) fragt, ob sie auch schon einmal Opfer sexueller Belästigung am Arbeitsplatz wurden.

Die gutmenschliche Öffentlichkeit hat ihr Urteil gesprochen

Zwar gab es einige Parteifreunde Strauss-Kahns, die anfangs über einen Bestechungsskandal nachdachten, mit dem Sarkozys möglicher Konkurrent ausgeschaltet werden sollte, aber diese Gedanken wurden sofort als Verschwörungstheorien abgetan – während ein paar versprengte Juristen, die hier und da in deutschen Talkshows das Wort „Unschuldsvermutung“ aussprachen, eine ähnliche Ausgewogenheit suggerieren durften wie die verbliebenen „Konservativen“ in der CDU. Eigentlich ist die Sache aber schon so gut wie entschieden: Strauss-Kahn ist für die gutmenschliche Öffentlichkeit ein Psychopath und Scheusal.

Vielleicht hat er ja wirklich ein gestörtes Verhältnis zu Frauen, wie Marine Le Pen – diesmal ganz auf gutmenschlicher Linie – behauptet; vielleicht hat er die Hotelangestellte tatsächlich sexuell bedrängt und ihr Gewalt zugefügt, wofür er dann auch seine Strafe erhalten sollte, wobei mir, wie ich vorsichtig anmerken möchte, ein paar Jahre Freiheitsstrafe weniger auch ausreichend erscheinen würden – vielleicht weil ich ebenfalls ein „Sexist“ bin oder weil ich mich an die in Deutschland üblichen milden Strafen in vergleichbaren Fällen (allerdings bei Tätern mit „Migrationshintergrund“) gewöhnt habe?

Beweislast muß im Rechtsstaat beim Kläger liegen

Vielleicht war alles aber auch ganz anders; die beiden hatten doch eine scheinbar einvernehmliche „Affäre“, wie andere französische Politiker auch, die man in diesem Zusammenhang unsachlicherweise erwähnt, und das Zimmermädchen, das in den Medien als moralische Autorität – da Frau, arm, farbig und „womöglich Muslimin“ – gehandelt wird, hatte doch irgendwelche Gründe, es sich noch einmal zu überlegen. Auch dies soll hier nicht einfach behauptet, sondern nur als Möglichkeit nachdrücklich bekräftigt werden – und zwar deshalb, weil die Beweislast aufgrund der für einen Rechtsstaat konstitutiven Unschuldsvermutung stets beim Kläger liegt.

Es ist nicht verwunderlich, daß das mutmaßliche Opfer viele Sympathien auf seiner Seite hat, aber so recht will mir die Einheitsfront, in die sich vor allem die deutschen Medien wieder einmal sofort eingereiht haben, doch nicht einleuchten, nicht nur weil man sonst hierzulande so viel Verständnis für Kriminelle aufbringt und selbst im Fall Bin Ladens (durchaus berechtigte) juristische Bedenken äußerte, sondern weil doch – wie angesichts der intellektuellen Verfassung unserer Medien leider gesagt werden muß – auch Strauss-Kahn einige „Bonuspunkte“ anzubieten hätte, schließlich ist er Linker und jüdischer Abstammung. Wenn ihm selbst das nichts nützt, wie stark muß die Männerfeindschaft in den Massenmedien dann schon sein? Und warum werden so selbstverständlich Feministinnen wie Alice Schwarzer als Expertinnen für Frauenrechte zu diesem Thema in die Talkshows geladen, nicht aber auch Experten für mediale Rufmordkampagnen und Männerrechte wie Arne Hoffmann?

Um es abschließend noch einmal zu sagen: Strauss-Kahn soll, wenn er denn schuldig ist, auch bestraft werden – aber nach dem Prozeß und nicht vorher.

 

Baal Müller, freier Autor und Publizist, geboren 1969 in Frankfurt/Main, studierte Germanistik und Philosophie in Heidelberg und Tübingen; 2004 Promotion zum Dr. phil. Für die JF schreibt er seit 1998. 2005 legte er eine belletristische Neubearbeitung des Nibelungenliedes vor. Jüngste Buchveröffentlichung: Der Vorsprung der Besiegten – Identität nach der Niederlage, Schnellroda 2009. Er ist Inhaber des Telesma-Verlags

 

vendredi, 27 mai 2011

USA und Pakistan fast im offenen Krieg

USA und Pakistan fast im offenen Krieg. Chinesisches Ultimatum an die Adresse Washingtons: kein Angriff!

Webster G. Tarpley

US-Pak-Relations-pakistan defence news blog.jpgChina hat die Vereinigten Staaten offiziell wissen lassen, dass ein von Washington geplanter Angriff auf Pakistan als Akt der Aggression gegen Peking ausgelegt werden wird. Diese unverblümte Warnung ist das erste seit 50 Jahren – den sowjetischen Warnungen während der Berlin-Krise von 1958 bis 1961 – bekannt gewordene strategische Ultimatum, das den Vereinigten Staaten gestellt wird. Es ist ein Anzeichen dafür, dass sich die Konfrontation zwischen den USA und Pakistan zu einem allgemeinen Krieg auszuweiten droht.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/webster-g-tarpley/usa-und-pakistan-fast-im-offenen-krieg-chinesisches-ultimatum-an-die-adresse-washingtons-kein-angr.html

Deutliche Warnung an die USA

Deutliche Warnung an die USA: Moskau bezieht Position zu arabischen Aufständen

libya_xlarge.jpgAm Tag vor der Grundsatzrede des amerikanischen Präsidenten Barack Obama zur Nahostpolitik am Donnerstag, dem 19. Mai, äußerte der russische Präsident Dmitrij Medwedew eine deutliche Warnung in Richtung Washington. Auch wenn der Inhalt der Warnung in keinem direkten Zusammenhang zum Nahen und Mittleren Osten steht, zeigt der Zeitpunkt doch, dass sie eine große Bedeutung für die Region besitzt. Sollte es im Falle des neuen Raketenabwehrschildes nicht zu einer Einigung kommen, erklärte der russische Präsident, könnte dies dazu führen, dass sich seine Regierung aus dem neuen Abrüstungsvertrag zurückziehe und in einen neuen Kalten Krieg gegen den Westen eintrete.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/redaktion/deutliche-warnung-an-die-usa-moskau-bezieht-position-zu-arabischen-aufstaenden.html

jeudi, 26 mai 2011

Hinter dem Rücken der NATO

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Hinter dem Rücken der NATO: Libysche Rebellenführer stehen kurz vor Einigung mit Gaddafi

Eine Delegation des Nationalen Übergangsrates, der die Rebellen in Libyen vertritt, war am Donnerstag, dem 12. April, zu Gesprächen mit dem britischen Premierminister David Cameron in London eingetroffen. Aufmerksamen und genauen Beobachtern dürfte nicht entgangen sein, dass der Delegation kein einziger Militärkommandeur angehörte. Zwei Tage später reiste die Delegation am 14. April nach Paris weiter, um sich mit dem französischen Staatspräsidenten Nicolas Sarkozy zu treffen.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/redaktion/hinter-dem-ruecken-der-nato-libysche-rebellenfuehrer-stehen-kurz-vor-einigung-mit-gaddafi.html

Krantenkoppen - Mei 2011 (4)

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Krantenkoppen
 
Mei 2011 (4)
 
OPHEF OM SEKSSPEELTJES VOOR KLEUTERS:
"De Zwitserse kleuters wordt op nogal expliciete wijze geleerd dat seks heel erg fijn is. Om de kinderen, van 4 tot 10 jaar oud, sekslessen te geven, mogen zij spelen met houten penissen en pluchen vagina's."
 
 
JORIS VAN SEVEREN AURAIT-IL COLLABORE AVEC LES NAZIS?
"Juste avant mai 40, il avait encore demandé à ses troupes de combattre l’occupant quel qu’il soit. Ce qu’il aurait fait ".
 
 
BEHOUD SYRISCH REGIME HEEFT LOUTER VOORDELEN:
"Het meest opvallende aan de Syrische protestbeweging is haar kleinschaligheid. Op geen enkele vrijdag overschreed het totaal aan demonstranten in heel Syrië het aantal van 50.000 deelnemers. Een overweldigende meerderheid van de 23 miljoen Syriërs wenst dat het huidige regime niet valt. Wat verklaart waarom 29 maart de enige dag was dat er in Syrië inderdaad sprake was van massademonstraties. Volgens de voorzichtigste schattingen namen die dag 6 miljoen Syriërs deel aan demonstraties om hun steun te betuigen aan het Syrische regime. Diezelfde avond echter verklaarden vrijwel alle westerse media 'dat de deelnemers gedwongen zouden zijn door de veiligheidsdiensten om aan deze demonstraties deel te nemen'. Deze berichtgeving heeft veel Syriërs verbitterd en in hun gevoel gesterkt dat er een internationale samenzwering bestaat tegen hun land. (...)
Dit alles blijft echter onbelicht in de filmpjes op YouTube die feitelijk de belangrijkste basis vormen voor de verslaggeving over Syrië. Ander voorbeeld.
Op de vrijdag ná Goede Vrijdag gebeurde er iets uitzonderlijks in Damascus. Het vrijdagsgebed was nauwelijks begonnen toen er een ongekend noodweer losbarstte boven de stad, vergezeld door hagelstenen ter grootte van knikkers. Het rioleringssysteem kon deze waterhoos niet aan en binnen de kortste keren veranderden vele straten in Damascus in complete rivieren. Enkele uren later werd er op Arabische satellieten gemeld dat er deze vrijdag in de Damasceense wijk Maidan een grote protestdemonstratie plaatsvond, geïllustreerd met door mobieltjes opgenomen filmpjes. Het merkwaardige was echter dat de getoonde demonstranten marcheerden over kurkdroge straten onder een stralend blauwe hemel. Dat maakte het onmogelijk dat deze beelden afkomstig waren uit deze wijk. Hetgeen niet belette dat deze filmpjes nog dezelfde dag door media wereldwijd klakkeloos werden overgenomen.
(...) Een overweldigende meerderheid van de Syrische bevolking wenst het voortbestaan van dit regime, een meerderheid incluis onder de Syrische soennieten die niets op hebben met salafisten en hun gedachtengoed.
Het Westen beweert dat ze het democratisch proces in Syrië steunt, maar vormt het respecteren van de wil van het Syrische volk niet het fundament en de eerste voorwaarde van dit proces?"
 

mercredi, 25 mai 2011

Das Janusgesicht westlicher Moral

Michael Wiesberg :

Das Janusgesicht westlicher Moral

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

 

bhl-guainojpe749-b2580.jpgDer „Pariser Salonlöwe“ (WDR 5) und „Medienintellektuelle“ Bernard-Henri Lévy (BHL) gilt als einer eifrigsten Lautsprecher der Intervention in Libyen. Seine Reise im Osten Libyens Anfang März des Jahres, so will es die Fama, soll den Stein ins Rollen gebracht haben. Hier suchte er den Kontakt mit Anti-Gaddafi-Rebellen, um zu eruieren, wie glaubwürdig deren Absichten seien, den Despoten Gaddafi in die beziehungsweise – hier wohl angemessener – aus der Wüste zu jagen.

Die „Rebellen“ sollen BHL treuherzig versichert haben, daß sie es mit ihren Putsch-Plänen selbstverständlich ernst meinten, aber keinen islamischen Gottesstaat anstrebten. Lévy will daraufhin bei Frankreichs Staatspräsident Nicolas Sarkozy angerufen haben, und zwar „auf gut Glück“, wie er ebenso treuherzig wie die „Rebellen“ versicherte. Was aus diesem Anruf wurde, wissen wir. Mittlerweile indes wachsen aber selbst bei Befürwortern der sich unabsehbar in die Länge ziehenden Intervention die Zweifel.

Das Lager der „ewigen Nichtinterventionisten“

Exemplarisch hierfür steht der Streit zwischen BHL und dem Filmregisseur Claude Lanzmann. Lanzmann hatte zunächst für eine Intervention gestimmt, hat nun aber seine Meinung geändert. Daraufhin reihte ihn der französische Publizist Gilles Hertzog, ein Parteigänger von BHL, ins Lager der „Pontius Pilatus, der Münchner, der ewigen Nichtinterventionisten“ ein. Die libyschen „Rebellen“ kämpften, so Hertzog, wie einst „die freien Franzosen unter Leclerc“ gegen Hitler und Petain.

Mit anderen Worten: Wer kein „Appeaser“ sein will, der habe die Pflicht zur Einmischung. Daß dieser moralische Imperativ insbesondere von linksliberalen Kreisen verfochten wird, ist nicht ohne Hautgout, wie unter anderem der Publizist Rudolf Maresch in einem Beitrag für das Online-Magazin Telepolis deutlich gemacht hat. Waren es nicht diese Kreise, die den „Demokratieexport“ à la Bush und seiner „Neocons“ geißelten? Oder, in den Worten von Maresch: „Sind Bomben und Cruise Missiles, die im Namen von Sarkozy und Obama abgeworfen werden, moralisch höherwertiger als die von Neocons, Bush und Konsorten?“ Man müsse sich fragen, so Maresch, warum die NATO nur in Libyen interveniere, „nicht aber im Jemen oder in Syrien“.

Den Bellizisten der Libyen-Intervention ist dieses Argument, das analog zu Paul Kennedys Paradigma von der „imperialen Überdehnung“ auf eine „moralische Überdehnung“ hinausläuft, durchaus bewußt. Der Befreiungsschlag aus diesem Dilemma ist das altbekannte Spiel auf der Klaviatur der angelsächsischen Kriegspropaganda: Gaddafi wird zum „hostis humani generis“, zu „Hitlers Wiedergänger“ (Enzensberger) aufgeblasen, dessen angebliche Alleinstellungsmerkmale in Sachen Grausamkeit alle Mittel heiligen – und eine Intervention geradezu herbeigezwungen haben.

Die obskuren Anführer der „Rebellenarmee“

Mit Blick auf BHL steht die Frage im Raum, inwieweit er Kenntnis über den obskuren Hintergrund der „Rebellen“ hat, die in Libyen angeblich das Banner von Demokratie und Freiheit tragen. Was hier mittlerweile von namentlich bekannten Protagonisten dieser „Rebellen“ kolportiert wird, spricht für sich. Chalifa Hifter zum Beispiel, der Führer der Rebellenarmee, kehrte erst vor kurzem aus den USA nach Libyen zurück.

In den 1980er Jahren war er Oberst in Gaddafis Armee, sei dann im Zuge des Tschad-Konfliktes Gaddafi-Gegner geworden und emigrierte schließlich mit seiner Familie in die USA, wo er vor den Toren Washingtons, einige Kilometer von der CIA-Zentrale in Langley entfernt, lebte. Wovon seine Familie und er dann gelebt haben, ist unklar. Hifter soll – dies kann unter anderem in Pierre Péans Buch „Manipulations africaines“ (2001) nachgelesen werden – für die „Libysche Nationale Rettungsfront“ tätig gewesen sein, einer wichtigen Anti-Gaddafi-Organisation, die auch mit CIA-Geldern finanziert wurde.

Fünf Jahre auf Guantánamo

Mindestens ebenso schillernd ist die Karriere von Abu bin Qumu – heute einer der Exponenten der Anti-Gaddafi-Rebellen, der – so berichtete unter anderem die Junge Welt – nach den Anschlägen vom 11. September als „Mitglied der militanten Libysch-Islamischen Kampfgruppe in Pakistan festgenommen wurde“ – auch dank der Hinweise eines gewissen Muammar al-Gaddafi. Qumu brachte dann fünf Jahre auf Guantánamo zu; 2007 wurde er nach Libyen abgeschoben.

Im Zuge einer Amnestie, die Gaddafi verfügte, wurde er dann freigelassen. Qumu gilt als einer der Anführer der sogenannten „Darnah-Brigade“. Darnah (oder Derna) ist als Hochburg von Selbstmordattentätern (die insbesondere im Irak Anschläge durchführten) und Dschihad-Terroristen bekannt geworden. Unweit von Bengasi gelegen, gilt Darnah als ein Zentrum der „Rebellen“ im Kampf gegen Gaddafi.

Parallelen zu Afghanistan

Auch die Biographie des zum Musterdemokraten mutierten Abdel-Hakim al Hasidi, ein anderer bekannter Führer der Rebellenarmee, spricht für sich. Er kämpfte in Afghanistan für El Kaida, wurde von pakistanischen Einheiten verhaftet und an die USA ausgeliefert. Diese überstellten ihn Gaddafi, der ihn ins Gefängnis schickte. Einige der wenigen deutschen Zeitungen, die über Hasidis Hintergrund berichtete, war Anfang April die Berliner Zeitung:

„Einer der Rebellenführer, Abdel-Hakim al Hasidi, hatte einer italienischen Zeitung bereits vor zwei Wochen gesagt, daß viele Dschihadisten, die zuvor die westlichen Alliierten im Irak bekämpft hätten, nun auf Seiten der ,Rebellen‛ gegen das Gaddafi-Regime kämpfen würden. Der Libyer muß es wissen – er kämpfte selbst in Afghanistan gegen die Amerikaner, bis er in Pakistan festgenommen und ans US-Militär ausgeliefert wurde.“

Die Parallelen zu Afghanistan, wo die CIA die Mudschaheddin finanzierte und ausrüstete, damit sie die Russen aus dem Land jagen, sind nicht nur nicht zu übersehen, sondern drängen sich mit Blick auf die libyschen „Rebellen“ regelrecht auf.

Kolumne

 

Michael Wiesberg, 1959 in Kiel geboren, Studium der Evangelischen Theologie und Geschichte, arbeitet als Lektor und als freier Journalist. Letzte Buchveröffentlichung: Botho Strauß. Dichter der Gegenaufklärung, Dresden 2002.

 

mardi, 24 mai 2011

Ce que le procès D.S.K. veut dire

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Ce que le procès D.S.K. veut dire

par Claude BOURRINET

L’affaire D.S.K., qui ébranla le monde médiatique, d’ailleurs étrangement partagé entre le jour et la nuit, comme si l’événement assumait crânement ses deux parts, d’ombre et de lumière, tel un mélodrame, dépasse largement le cadre des turpitudes scabreuses mettant en cause un homme politique.

Plusieurs plans se superposent, imposant des lectures différentes.

D’abord le plan humain. On peut certes détester l’individu, non peut-être pour des raisons morales, ou plus précisément moralisatrices. Les défauts de l’homme, ses pulsions, son manque notoire de maîtrise par rapport aux femmes sont maintenant révélés au grand jour. La vérité y gagne, et les tartuffes sont démasqués. On attendrait presque le lieutenant du roi pour arrêter tout ce beau monde, qui apparaît de plus en plus comme le monde, ce milieu interlope où se côtoient coquinerie, (vocable que l’on pare impudemment du terme historiquement noble, voire héroïque, de « libertinage »), et pratiques discursives qui, à force de calculs, en arrivent à tourner à vide, comme des moulins idéologiques que le vent remuerait mais qui ne broierait plus aucun grain. La faillite de l’ex-futur candidat socialiste à la présidentielle se révèle ainsi plus qu’une tragédie personnelle, mais, comme un négatif de pellicule photographique traversé par une lumière permettant de découvrir l’apparence des choses ; elle montre la vérité crue de nos maîtres. Ne nous trompons pas : Strauss-Kahn, nonobstant sa pathologie personnelle, par une figure de synecdoque par ailleurs largement usitée lorsqu’on veut détruire un adversaire, soudain découvre ce que tous pressentaient. On n’expliquerait pas la panique qui s’est emparée des politiques et des journalistes si l’on ne voyait pas cette ironie théâtralisée par la rudesse du système judiciaire américain, comme un Don Juan, qui enseigne brutalement, à la face du monde, ce qu’est l’hypocrisie, et ses vertus essentielles, qui sont de voiler l’immoralité et de faire taire définitivement ses éventuels contempteurs. La classe politique française est devenue une antiphrase dans notre histoire. Il est certes réjouissant de voir un ennemi tel que Dominique Strauss-Kahn, qui se serait réjoui de la destruction des patriotes, en grande difficulté. On présume qu’un dangereux ennemi de notre peuple est écarté de la scène. Cependant ce n’est qu’un individu, fût-il perçu comme le futur président. Il y en  aura d’autres. C’est le Système qui est en cause.

Un autre aspect de l’événement est frappant, c’est la proximité du drame qui se joue à New York. La ville  semble tout à coup devenue une banlieue de l’Europe, à moins que ce ne soit le contraire, que ce soient nous qui sommes devenus la périphérie de la Grosse Pomme, et que notre sort soit désormais décidé là-bas. Nous sommes bien sûr effarés par la mise en scène de la transparence, par cet édifice inhumain qui ne cache aucune des structures qui le constituent. Une sorte de pornographie judiciaire, en quelque sorte. Rien n’est caché, la chair souffrante est livrée à la jouissance publique, les rôles sont bien répartis dans cette orgie sans retenue, sans gêne, sans inhibition, dont le ressentiment populaire se repaît.

La matérialité du processus est le sens même de la justice. D’abord parce que chaque chose a son importance, les menottes, la déambulation ritualisée, consacrée par maints feuilletons télévisés, vers la voiture où s’engouffre, escorté par des policiers en civil, l’accusé, sa gueule mal rasée, le procureur, le juge, etc. Les caméras sont les facteurs de réalité. La logique de la machine suit son cours mécanique, ou plutôt son jeu cruel, mais l’acteur principal, ce sont les regards qui scrutent, qui, comme dans toute tragédie, s’ouvrent sur le destin horrifique et pitoyable d’un héros écrasé, disloqué par les conséquences de sa faute présumée. Et on se dit que la cible des procédures n’est pas à proprement dit l’accusé, ni la justice, ni même ici la victime, ectoplasme sans visage, mais la communion qui se noue autour d’un sacrifice, et la forte sensation d’ensemble d’être un peuple attaché à l’égalité des conditions.

Autrement dit, la justice américaine est un acte politique, qui draine toute l’histoire d’une nation qui  s’est fondée contre les privilèges de la Vieille Europe.

Cet aspect hautement politique, qui nous semble appartenir à une civilisation exotique, étrange et étrangère, jure avec les us judiciaires de notre pays. Nous sommes sidérés, abasourdis par la brutalité avec laquelle on traite là-bas les Grands; on sait qu’ici ils jouissent, pour le moins, d’une mansuétude admirable de la part d’un pouvoir judiciaire sous influence, et d’une compréhension remarquable du quatrième pouvoir, la presse. Aussi bien les événements du Nouveau Monde jettent-ils une lueur crue sur la réalité de notre vie publique, tout à coup transmuée en vie fausse, et sur l’incurie de notre justice, que le pouvoir semble reconnaître d’ailleurs par la mise en place d’une réforme la calquant sur celle des Américains, sans que le cordon ombilical avec le ministère soit tranché.

La vraie conséquence de ce film à suspense, ce scénario palpitant, c’est une sensation d’irréalité. On a une impression onirique, les images se bousculent, un décor de Métropolis se met en place, les surprises s’enfilent, un homme qu’on croyait indéboulonnable se décompose, et on se demande si tout cela est vrai sur cet immense écran planétaire. Quel est le sens de tout cela ? Peut-on par là avoir prise sur le réel, notre destin ? Quelles vont être les conséquences du verdict, ou des inévitables négociations entre l’accusation et la défense ?

Ce qui restera sera la sensation désagréable, vertigineuse, que tout se passe maintenant de l’autre côté de l’Atlantique. L’Europe ne donne plus depuis longtemps le la de la grande musique internationale. Nous le savions, mais maintenant, cela crève les yeux. Dorénavant, elle n’est plus qu’une coquille vide, un fantôme de civilisation qui n’a plus aucune puissance, qui ne se fait plus craindre. On apprend que nos dirigeants sont coupés du peuple, qu’ils se livrent à leurs petits plaisirs et qu’ils bénéficient généralement d’une certaine impunité, que les Américains semblent être devenus des parangons de justice, qu’ils sont aptes, et même presque destinés, à juger les citoyens d’Europe, et qu’il n’est plus beaucoup de trajet avant qu’on ne demande à être gouvernés par eux.

Claude Bourrinet


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=1984

Ein abgekartetes Spiel gegen Strauss-Kahn

Ein abgekartetes Spiel gegen Strauss-Kahn: Der amerikanische Polizeistaat auf dem Vormarsch

Paul Craig Roberts

Am vergangenen Sonntag wurde der Direktor des Internationalen Währungsfonds (IWF) Dominique Strauss-Kahn in New York aufgrund der Beschuldigung eines Zimmermädchens festgenommen, er habe versucht, sie in seinem Hotelzimmer zu vergewaltigen. Ein New Yorker Richter lehnte eine Freilassung Strauss-Kahns auf Kaution wegen angeblicher Fluchtgefahr ab. Der amerikanische Präsident Bill Clinton überstand seine sexuellen Eskapaden politisch, weil er für das System nützlich war und keine Bedrohung darstellte. Aber Strauss-Kahn wurde ebenso wie der frühere New Yorker Gouverneur Eliot Spitzer als Bedrohung angesehen, und ebenso wie dieser wurde auch Strauss-Kahn abserviert.

 

 

Wenn ich mich recht erinnere, war Strauss-Kahn der erste IWF-Direktor zu meinen Lebzeiten, der mit der traditionellen IWF-Politik brach, die Kosten der Rettungspakete für die Wall Street und die westlichen Banken den Armen und der Normalbevölkerung aufzubürden.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/enthuellungen/paul-craig-roberts/ein-abgekartetes-spiel-gegen-strauss-kahn-der-amerikanische-polizeistaat-auf-dem-vormarsch.html

Krantenkoppen - Mei 2011 (3)

zeitungsleserXXXX.jpgKrantenkoppen
Mei 2011 (3)
 
WAS DSK TRYING TO TORPEDO THE DOLLAR?
"Strauss-Kahn was mounting an attack against the dollar and now the wrath of the Empire has descended on him like ton-of-bricks. Here's the UK Telegraph:
'Dominique Strauss-Kahn, managing director of the IMF, has called for a new world currency that would challenge the dominance of the dollar and protect against future financial instability.'
(...) So, Strauss-Kahn finds himself in the same crowd as Saddam Hussein and Libyan leader Muammar Gaddafi. Saddam switched from dollars to euros about a year before the war. 12 months later Iraq was invaded, Saddam was hanged, and the dollar... was restored to power. Gaddafi made a similar mistake when he initiated a movement to refuse the dollar and the euro, and called on Arab and African nations to use a new currency instead, the gold dinar. Libya has since come under attack by US and NATO forces which have armed a motley group of dissidents, malcontents and terrorists to depose Gaddafi and reimpose dollar hegemony.
DSK actually poses a much greater threat to the dollar than either Saddam or Gaddafi because he's in the perfect position to shape policy and to persuade foreign heads of state that replacing the dollar is in their best interests. (...) Strauss-Kahn was rocking the boat, and now he's going to pay."
 
 
THE PEOPLE VS. GOLDMAN SACHS:
"America has been waiting for a case to bring against Wall Street. Here it is, and the evidence has been gift-wrapped and left at the doorstep of federal prosecutors, evidence that doesn't leave much doubt: Goldman Sachs should stand trial."
http://www.rollingstone.com/politics/news/the-people-vs-goldman-sachs-20110511
 
 
ROBERT FISK: PRESIDENT'S FINE WORDS MAY NOT ADDRESS THE MIDDLE EAST'S REAL NEEDS:
"It is time for Americans to free themselves from their fear of Israel's lobbyists – in fact the Likud Party's lobbyists – and their repulsive slurs of anti-Semitism against anyone who dares to criticise Israel. It is time for them to take heart from the immensely brave members of the American-Jewish community who speak out about the injustices that Israel as well as the Arab leaders commit.
What Obama doesn't understand however is that, in the new Arab world, there can be no more reliance on dictator-toadies, no more flattery. The CIA may have its cash funds to hand but I suspect few Arabs will want to touch them. The Egypti...ans will not tolerate the siege of Gaza. Nor will the Palestinians. Nor the Lebanese and nor the Syrians (...). The Europeans will (...) will not forever let their lives be guided by America's fawning indifference to Israeli theft of property.
(...) Well, the old Middle East is over. The new Middle East is about to begin. And we better wake up."
 
 
PETER SLOTERDIJK: 'IK ZEG U: DE CRISIS ZAL EEN NIEUWE ELITE BRENGEN':
"Sinds het einde van de Kou­de Oor­log zijn we niet meer uit de cinema geraakt. Daardoor kon de stem van de werkelijkheid niet meer tot ons doordringen. (...) Wat wij nu elke dag in de kranten lezen, is dat de basale verhouding in de maatschappij die is tussen schuldeisers en schuldhebbers, tussen kredietgevers en kredietnemers. De arbeid is afhankelijk geworden van de kredietgevers. Als er geen krediet gegeven wordt, kan de zogenaamde Real-economie niet meer functioneren."
http://www.vn.nl/Standaard-media-pagina/PeterSloterdijkIkZegUDeCrisisZalEenNieuweEliteBrengen.htm
 
 
LE MYSTERE HEZBOLLAH:
Good French documentary about Hezbollah:
http://www.conspipedia.fr/?p=1355
 
 
SEIT 2000: ISRAEL HAT 1.300 PALESTINENSISCHE KINDER ERMORDET:
"Falk ist seit dem Jahr 2008 Sondergesandter des UN-Menschenrechtsrates für die Palästinensischen Autonomiegebiete. Er ist Jude. (...) Nach Falks Angaben wurden die ermordeten Kinder vorsätzlich ins Visier genommen.
Die genannte Zahl rechnet jene Kinder nicht mit ein, die bei kriegerischen Handlungen israelischer Besatzungssoldaten gegen die Zivilbevölkerung ums Leben kamen.
Die getöteten Kinder wurden beim Fußballspielen, bei Spaziergängen am Strand oder in ihren Wohnungen beim Beobachten israelischer Besatzungssoldaten durch gezielte Schüsse ermordet."
http://www.kreuz.net/article.13237.html
 

vendredi, 20 mai 2011

Regime Change at the IMF: The Frame-Up of DSK?

Regime Change at the IMF: The Frame-Up of Dominique Strauss-Kahn?

by Michel Chossudovsky

Ex: http://www.voltairenet.org/article169953.html

soubr.jpgAccording to Canadian scholar Michel Chossudovsky, the arrest of IMF Managing Director Dominique Strauss-Kahn has all the appearances of a frame-up ordered by powerful members of the financial establishment, in liaison with France’s Nicolas Sarkozy, whose presidency has served the interests of the US at the expense of those of France and the European Union. While there is for the moment no proof of a plot, the unusual circumstances of his arrest and imprisonment require careful examination.

Immediately following Strauss Kahn’s arrest, pressures were exerted by Washington to speed up his replacement as Managing Director of the IMF preferably by a non-European, an American or a handpicked candidate from an "emerging market economy" or a developing country.

Since the founding of the Bretton Woods institutions in 1945, the World Bank has been headed by an American whereas the IMF has been under the helm of a (Western) European.

Strauss-Kahn is a member of elite groups who meet behind closed doors. He belongs to the Bildeberger. Categorized as one of the world’s most influential persons, he is an academic and politician rather than a banker. In contrast to his predecessors at the IMF, he has no direct affiliation to a banking or financial institution.

But at the same time he is the fall guy. His "gaffe" was to confront the Washington-Wall Street Consensus and push for reforms within the IMF, which challenged America’s overriding role within the organization.

The demise of Strauss-Kahn potentially serves to strengthen the hegemony of the US and its control over the IMF at the expense of what former Defense Secretary Donald Rumsfeld called "Old Europe".

Blocking Strauss-Kahn, the Presidential Candidate

In recent years, a major shift has occurred in Europe’s political landscape. Pro-American governments have been elected in both France and Germany. Social Democracy has been weakened.

Franco-American relations have been redefined, with Washington playing a significant role in grooming a new generation of European politicians.

The presidency of Nicolas Sarkozy has, in many regards, become a de facto US "client regime", broadly supportive of US corporate interests in the EU and closely aligned with US foreign policy.

There are two overlapping and interrelated issues in the DSK frame-up hypothesis.

The first pertains to regime change at the IMF, the second to Strauss-Kahn as a candidate in France’s forthcoming presidential elections.

Both these processes are tied into the clash between competing US and European economic interests.

Strauss-Khan as a favorite of the Socialist Party, would have won the presidential elections leading to the demise of "Our Man in Paris" Nicolas Sarkozy.

As documented by Thierry Meyssan, the CIA played a central undercover role in destabilizing the Gaullist party and supporting the election of Nicolas Sarkozy. [1]

A Strauss-Kahn presidency and a "Socialist" government would have been a serious setback for Washington, contributing to a major shift in Franco-American relations. It would also have contributed to weakening America’s role on the European political chessboard. It would also have changed the balance of power between America and "Old Europe" (namely the Franco-German alliance). It would have had repercussions on the internal structure of the Atlantic Alliance and the hegemonic role of the US within NATO.

The Frame-Up?

Fifty-seven percent of France’s population, according to a May 17 poll, believe that Strauss-Kahn was framed, victim of a set-up. He was detained on alleged sexual assault and rape charges based on scanty evidence. He was detained based on a complaint filed by the Sofitel hotel where he was staying, on behalf of the alleged victim, an unnamed hotel chamber-maid:

- The 32-year-old maid told authorities that she entered his suite early Saturday afternoon and he attacked her, New York Police Department spokesman Paul J. Browne. She said she had been told to clean the spacious $3,000-a-night suite, which she thought was empty.

- According to an account the woman provided to police, Strauss-Kahn emerged from the bathroom naked, chased her down a hallway and pulled her into a bedroom, where he began to sexually assault her. She said she fought him off, then he dragged her into the bathroom, where he forced her to perform oral sex on him and tried to remove her underwear. The woman was able to break free again and escaped the room and told hotel staff what had happened, authorities said. They called police.

Challenging the Washington Consensus

What is at stake in the immediate wake of Strauss Kahn’s demise is "regime change" at the IMF.

The Obama administration has demanded his replacement by a more compliant individual. U.S. Treasury Secretary Timothy Geithner, former CEO of the New York Federal Reserve Bank is pushing for the replacement of Dominique Strauss-Kahn, "suggesting he can no longer perform his duties" as IMF Managing director.

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At the opening press conference for the IMF and World Bank meetings held in Washington, 8-10 October 2010.

"Geithner called for greater formal recognition by the IMF board that John Lipsky, the fund’s second-in-command, will continue serving as temporary managing director for an interim period. Although Strauss-Kahn has yet to resign [Editor’s note: Mr. Strauss-Khan announced his resignation on 19 May 2011.], sources say the IMF is in touch with his legal counsel to discuss his future at the organization."

What lies behind the frame-up scenario? What powerful interests are involved? Geithner had a close personal relationship with Strauss-Kahn.

On the floor of the US Senate (May 18), Senator Mark Kirk of Illinois, called for the resignation of DSK while calling upon the IMF’s deputy managing director John Lipsky to "assume full responsibility of the IMF" as interim managing director. The process of "permanent replacement should "commence at once," he said. John Lipsky is a well connected Wall Street banker, a former Vice Chairman at JPMorgan Investment Bank.

While the IMF is in theory an intergovernmental organization, it has historically been controlled by Wall Street and the US Treasury. The IMF’s "bitter economic medicine", the so-called Structural Adjustment Program (SAP), imposed on countless developing countries, essentially serves the interests of creditor banks and multinational corporations.

The IMF is not the main architect of these devastating economic reforms which have served to impoverish millions of people, while creating a "favorable environment" for foreign investors in Third World low wage economies.

The creditor banks call the shots. The IMF is a bureaucratic entity. Its role is to implement and enforce those economic policies on behalf of dominant economic interests.

Strauss Kahn’s proposed reforms while providing a "human face" to the IMF did not constitute a shift in direction. They were formulated within the realm of neoliberalism. They modified but they did not undermine the central role of IMF "economic medicine". The socially devastating impacts of IMF "shock treatment" under Strauss-Kahn’s leadership have largely prevailed.

Dominique Strauss Kahn arrived at the helm of the IMF in November 2007, less than a year prior to September-October 2008 financial meltdown on Wall Street. The structural adjustment program (SAP) was not modified. Under DSK, IMF "shock treatment" which historically had been limited to developing countries was imposed on Greece, Ireland and Portugal.

Under the helm of DSK as Managing Director, the IMF demanded that developing countries remove food and fuel subsidies at a time of rising commodity prices on the New York and Chicago Mercantile exchanges.

The hikes in food and fuel prices, which preceded the September-October 2008 Wall Street crash, were in large part the result of market manipulation. Grain prices were boosted artificially by large scale speculative operations. Instead of taming the speculators and containing the rise in food and fuel prices, the IMF’s role was to ensure that the governments of indebted developing countries would not in any way interfere in the "free market", by preventing these prices from going up.

These hikes in food prices, which are the result of outright manipulation (rather than scarcity) have served to impoverish people Worldwide. The surge in food prices constitutes a new phase of the process of global impoverishment.

DSK was complicit in this process of market manipulation. The removal of food and fuel subsidies in Tunisia and Egypt had been demanded by the IMF. Food and fuel prices skyrocketed, people were impoverished, paving the way towards the January 2011 social protest movement:

- Fiscal prudence remains an overarching priority for the [Tunisian] authorities, who also see the need for maintaining a supportive fiscal policy in 2010 in the current international environment. Efforts in the last decade to bring down the public debt ratio significantly should not be jeopardized by a too lax fiscal policy. The authorities are committed to firmly control current expenditure, including subsidies... [2]

- "[The IMF] encouraged the [Egyptian] authorities to press further with food and fuel subsidy reforms, and welcomed their intention to improve the efficiency and targeting of food subsidy programs. [meaning the selective elimination of food subsidies].

"Consideration should be given to introducing automatic adjustment mechanisms for domestic fuel prices to minimize distortions [meaning dramatic increases in fuel prices without State interference], while strengthening cash-based social programs to protect vulnerable groups. [3]

Under the helm of DSK, the IMF also imposed sweeping austerity measures on Egypt in 2008, while supporting Hosni Mubarak’s "efforts to broaden the privatization program". [4]

The Frank G. Wisner-Nicolas Sarkozy Connection

Strauss-Kahn was refused bail by Judge Melissa Jackson, an appointee and protégé of Michael Bloomberg, who in addition to his role as Mayor is a powerful figure on Wall Street.

Manhattan District Attorney Cyrus Vance Jr. charged (using scanty evidence) Strauss-Kahn "with seven crimes, including attempted rape, sexual abuse, forcible touching and unlawful imprisonment".

Who is Cyrus Vance Jr.?

He is the son of the late Cyrus Vance who served as Secretary of State in the Carter administration.

But there is more than meets the eye. Nicolas Sarkozy’s step father Frank G. Wisner II, a prominent CIA official who married his step mother Christine de Ganay in 1977 served as Deputy Executive Secretary of State under the helm of Cyrus Vance Senior, father of District Attorney Cyrus Vance Junior.

Is it relevant?

The Vance and Wisner families had close personal ties. In turn Nicolas Sarkozy had close family ties with his step father Frank Wisner (and his half brothers and sisters in the US and one member of the Wisner was involved in Sarkozy’s election campaign).

It is also worth noting that Frank G. Wisner II was the son of one of America’s most notorious spies, the late Frank Gardiner Wisner (1909- 1965), the mastermind behind the CIA sponsored coup which toppled the government of Mohammed Mossadegh in Iran in 1953. Wisner Jr. is also trustee of the Rockefeller Brothers Trust.

While these various personal ties do not prove that Strauss-Kahn was the object of a set-up, the matter of Sarkozy’s ties to the CIA via his step father, not to mention the ties of Frank G. Wisner II to the Cyrus Vance family are certainly worth investigating. Frank G, Wisner also played a key role as Obama’s special intelligence envoy to Egypt at the height of the January 2011 protest movement.

Did the CIA play a role?

Was Strauss-Kahn framed by people in his immediate political entourage including President Obama and Secretary of the Treasury Tim Geithner?

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Tabloids - May 16, 2011

Fair trial?

Innocent before proven guilty? The US media has already cast its verdict. Will the court procedures be manipulated?

One would expect that Strauss-Kahn be granted a fair trial, namely the same treatment as that granted to thousands of arrests on alleged sexual aggression charges in New York City.

How many similar or comparable alleged sexual aggressions occur on a monthly basis in New York City? What is the underlying pattern? How many of these are reported to the police? How many are the object of police follow-up once a complaint has been filed?

What is the percent of complaints submitted to police which are the object of police arrest? How many of these arrests lead to a judicial procedure? What are the delays in court procedures?

How many of these arrests lead to release without a judicial procedure?

How many of the cases submitted to a judicial procedure are dismissed by the presiding judge?

How many of the cases which are not dismissed are refused bail outright by the presiding judge? What is the basis for refusing bail?

How many are granted bail? What is the average amount of bail?

How many are imprisoned without bail based on scanty and incomplete evidence?

How many of those who are refused bail are sent to an infamous maximum security prison on Rikers Island on the orders of Michael Bloomberg?

Diplomatic Immunity

Press reports state that full diplomatic immunity does not apply to officials of the United Nations and the Bretton Woods institutions, namely that the US did not ratify the protocol.

U.N. convention on privileges and immunities for international agencies that most countries have ratified. It gives the heads of U.N. agencies broad immunity in the countries where they are based. But the U.S. government never became a party to that treaty. Employees of international agencies are covered by a U.S. statute that gives only limited immunity.

The relevant question is how has this limited immunity provision been applied in practice? Namely how many people with limited immunity (UN officials, officials of the Bretton Woods institutions) have been arrested and sent to a high security prison?

Has Strauss Kahn been given the same treatment as those arrested under the provisions of "limited immunity"?

Does the Strauss Kahn arrest fit the pattern? Or is Strauss Kahn being treated in a way which does not correspond to the normal (average) pattern of police and judicial procedures applied in the numerous cases of persons arrested on alleged sexual assault charges?

Without a frame-up instrumented by very powerful people acting in the background, the head of the IMF would have been treated in an entirely different way. The mayor of New York Michael Bloomberg and Timothy Geithner would have come to his rescue. The matter would have been hushed up with a view to protecting the reputation of a powerful public figure. But that did not happen.

Michel CHOSSUDOVSKY

==

See also Voltaire Network’s file on the International Monetary Fund


[1] See "Operation Sarkozy: How the CIA placed one of its agents at the presidency of the French Republic", Voltaire Network, by Thierry Meyssan, 26 July 2008.

[2] IMF Tunisia: 2010 Article IV Consultation - Staff Report; Public Information Notice on the Executive Board Discussion; and Statement by the Executive Director for Tunisia, September 2010.

[3] IMF Executive Board Concludes 2008 Article IV Consultation with the Arab Republic of Egypt Public Information Notice, PIN No. 09/04, January 15, 2009.

[4] Ibid.

 

 

Krantenkoppen - Mei 2011 (1)

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Krantenkoppen

Mei 2011 (1)
 
PALESTINE: TO THE EDGE OF THEIR LANDS:
"Thousands of young Palestinians from Lebanon, whose entire lives have been confined to squalid refugee camps, peacefully amassed on the border and sighted their occupied homeland for the first time. Braving Israeli gunfire, they sent the world a message that they are determined to return to their land no matter the sacrifices required."
http://www.voltairenet.org/article169897.html
 
 
ONS AFVAL BRACHT NOOIT ZOVEEL GELD OP:
Eerst verdiende de industrie veel geld aan de vernietiging van onze leefomgeving; nu verdient diezelfde industrie veel geld om dat weer enigszins in orde te maken.
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110516_193
 
 
LA GUERRE SECRETE AU PORTUGAL:
"L’existence au Portugal d’armées secrètes proches de la CIA et de l’OTAN fut révélée pour la première fois en 1990, suite à la découverte du Gladio italien. « Au Portugal, une radio lisbonnaise a rapporté que des cellules d’un réseau associé à l’Opération Gladio avaient été employées durant les années cinquante pour soutenir la dictature."
 
 
THE HEIST OF THE CENTURY: THE ASSAULT OF THE 'WILLING' ON LIBYAN SWFs:
"The frozen assets in Western banks were a threat to the monopoly of the World Bank and the IMF over development projects in the Third World. The funds continue to "yield" (no longer as investments but as bank guarantees), but for the benefit of Western interests."
http://www.voltairenet.org/article169586.html
 
 
PALESTINIANS KILLED IN GOLAN CLASHES:
"The Palestinian popular movement today is the result of Israel’s continued violation of the international legitimacy resolutions, usurpation of territories and rights and evasion of the requirements of just and comprehensive peace.”
http://www.voltairenet.org/article169896.html
 
 
THE WAR ON LIBYA: THE MEDIA MISINFORMATION CAMPAIGN BEHIND THE WAR:
"Darius Nazemroaya dismantles the double standards and media fabrications that helped to sell the war, and which are now likely to constitute the "evidence" for the ICC charges being brought against Gaddafi."
http://www.voltairenet.org/article169874.html
 
 
JEZUS EN DE MARKT:
"Als Jezus de dagloners op de markt zag staan, zag Hij geen proletariaat, maar onterfde Israëlieten die ten prooi waren gevallen aan grootgrondbezitters en aan vrome handelslieden die volgens Hem zelfs ‘de huizen van de weduwen opaten’.
Grondbezit ‘heeft’ geweten (...). Geld en vrije markt daarentegen hebben geen geweten."
http://www.catholica.nl/archief/14525/jezus-en-de-markt
 
 
LE DEMANTELEMENT DES "STRUCTURES IMPIES" EST UNE MISSION STRATEGIQUE DE L'HUMANITE:
Interview de Heinrich Wohlmeyer, docteur en droit et ingénieur agronome, Autriche.
 
 
L'AFFAIRE DSK: FRANSE ELITE BRENGT HET GANSE LAND IN VERLEGENHEID:
"Eerder dan de mogelijke misdaden van DSK brengt vooral de reactie van de Franse elite het land in verlegenheid, schrijft Business Insider. Eerst was er Ségolène Royal die haar steun betuigde aan de familie van DSK 'die door een moeilijke tijd gaat', maar die geen woord over had voor het kamermeisje van het Sofitel; in The Daily Beast zei Roman Polanskiverdediger Bernard-Henri Lévy geshockeerd te zijn door het feit dat in Amerika 'eender wie een andere burger van een misdaad kan betichten (mon Dieu!)' en voegde er aan toe dat DSK niet als eender wie behandeld kan worden omdat hij een zeer belangrijk man is."
 
 
JE GODSDIENST BEPAALT JE INKOMEN:
" De meest welvarende van alle grote religies - secularisme inbegrepen- is het Reformjodendom. 67% van de Reformjoodse huishoudens verdienden ten tijde van het onderzoek meer dan 75.000 dollar per jaar, vergeleken met slechts 31% van de bevolking in haar geheel."
 
 
DURE DRIFTEN VAN DSK:
"Het libido van Strauss-Kahn heeft de Europese Unie al miljarden gekost: de euro is verder gezakt. Maar het kan ons nog veel duurder komen te staan: als Strauss-Kahn moet vertrekken verliest Europa een medestander binnen het IMF. En wat zijn de gevolgen voor het IMF zelf? Immers, tijdelijk plaatsvervanger tweede man John Lipsky heeft eerder al zijn vertrek aangekondigd. 
Het lijkt in ieder geval zeker dat het voorlopig de laatste keer zal zijn dat er een Europeaan aan het roer van het IMF staat. En dan zal de eurozone snel kunnen vaststellen dat Chinezen, Brazilianen of Indiërs niet zo veel begrip opbrengen voor de kostbare sociale systemen en staatsbedrijven in Griekenland en Portugal."
 
 
INSIDE JOB ONTHULT SEKS & DRUGS DECADENTIE BANKIERS:
"In Inside Job onthult escort-madame Kristin Davis hoe corporate creditcards  werden leeggeroofd om coke-factuurtjes en hoerenbezoek af te rekenen.
Boeiende en pijnlijke materie, zeker als je weet dat de zelfverklaarde moraalridder en witte boorden boefje jager Eliot Spitzer ook bij haar langskwam: ‘He liked it  too rough'."
 
NIET BUKKEN, DOMINIQUE...:
"MSNBC maakte een fascinerende reportage over Rikers Island, dat eeuwenlang eigendom is geweest van de nazaten van de Nederlander Abraham Ryker (link: geschiedenis van de familie Riker in New York)."
 
 
CONFRONTATIE DREIGT MET BETOGERS IN MADRID:
"Honderden mensen protesteren al dagen op een centraal plein in Madrid tegen besparingsplannen die Europa oplegt en dat is nu verboden. (...) In navolging van de protesten in Egypte en elders hebben zij een geïmproviseerd tentenkamp opgeslagen op een plein in de stad."
 
 
TENS OF THOUSANDS MARCH IN SPAIN TO PROTEST AGAINST AUSTERITY MEASURES, BANKS, POLITICIANS:
"The events were organized by two activist groups under the banner of “We aren’t merchandise in the hands of politicians and bankers.” (...)
Spain is saddled with the eurozone’s highest jobless rate of 21.3 percent with a record 4.9 million people unemployed and a sluggish economy that grew by 0.3 percent in the first quarter of the year."
 
 
MEHR INTERNATIONALE EINSÄTZE FÜR KLEINERE BUNDESWEHR:
"Die Vereinten Nationen würden Deutschland in Zukunft verstärkt um den Einsatz von Soldaten bitten, auch wenn keine unmittelbaren Interessen Deutschlands erkennbar seien."
 
 
GRIEKSE SANDWICH:
"De situatie in Griekenland is in potentie nog veel erger dan in 2008 toen Lehman Brothers omviel". Dixit Jan Kees de Jager, Minister van Financiën van Nederland."

Blogues, forums, réseaux sociaux

Blogues, forums, réseaux sociaux : leviers de contournement du Système

 

par Jean-Yves LE GALLOU

 

Lors de la « Troisième Journée de la réinformation », organisée par Polémia le 16 octobre 2010 à Paris, Jean-Yves Le Gallou s’interroge sur la véritable nature du Système et sur la façon de le contourner et de le combattre ?

Qu’est-ce que le Système ? La défense par le politiquement correct des intérêts de la super-classe mondiale (libre échangisme commercial et abolition des frontières) à travers la tyrannie médiatique. Comment le combattre et le contourner ? Par les blogues, les forums, les réseaux sociaux. État des lieux par Jean-Yves Le Gallou dans sa communication de clôture de la Troisième Journée d’étude de la réinformation de Polémia. Avec énumération des premières victoires.

 

Comment s’impose le politiquement correct ?

 

Le politiquement correct (comme l’économiquement correct, l’historiquement correct, l’artistiquement correct, le religieusement correct, d’ailleurs) s’impose par le silence, la diabolisation, le mensonge, la novlangueet les faux clivages.

 

Le silence : On ne parle pas de ce qui ne convient pas à l’idéologie dominante. Georges Marchais, secrétaire général du P.C.F., avait dû répondre, en 1978, à la question suivante : « Si vous êtes au pouvoir, Soljénitsyne pourra-t-il publier ses œuvres ? », la réponse avait fusé : « Oui, s’il trouve un éditeur ! » Vingt-cinq ans plus tard, en 2005, le prix Nobel d’économie Maurice Allais se vit refuser une tribune libre critiquant la constitution européenne par Le Figaro, Libération et Le Monde. Seul L’Humanitéaccepta finalement son texte, conduisant Maurice Allais à déclarer : « Je ne pensais pas qu’on en était déjà arrivé là en France. »

 

La diabolisation : Quand le silence n’est plus possible, le Système recourt à la diabolisation de celui qui franchit les bornes du politiquement correct. La méthode est toujours la même : sortir une phrase de son contexte, procéder à des amalgames et accuser de « racisme», de « fascisme » ou d’une quelconque « phobie » l’auteur ou l’institution coupable. En 1966, le député conservateur de Birmingham, l’helléniste et oxfordien Enoch Powell, fut marginalisé et diabolisé pour avoir discerné avant tous les autres le danger de l’immigration. En 1979, la « Nouvelle Droite » fut à son tour attaquée parce qu‘elle développait une pensée aux antipodes de l’idéologie dominante en voie de constitution (mondialisme et droit-de-l’hommisme). En 1983, le Front nationalentra dans la spirale de la diabolisation parce qu’à Dreux et à Paris Jean-Pierre Stirbois et Jean-Marie Le Pen posèrent devant les électeurs le problème de l’immigration. Plus tard, des déclarations « controversées » de Jean-Marie Le Pen et surtout le montage de Carpentras renforcèrent encore cette diabolisation. Très récemment c’est le pape Benoît XVI et l’Église qui entrèrent dans la tourmente parce qu’ils se rapprochaient de la tradition et s’éloignaient des dérives de Vatican II.

 

Le mensonge: Le mensonge est devenu un classique de la manipulation médiatique; pour justifier des guerres (« les armes de destruction massive ») ou nier des réalités : ainsi les autorités parisiennes ont longtemps nié que des musulmans en prière occupaient la rue Myrha à Paris chaque vendredi. Comme l’a montré Polémia avec la cérémonie des « Bobards d’Or », le mensonge journalistique – délibéré et volontaire – est désormais une des armes de défense du Système. Mais les images circulant sur Internetpermettent souvent de rétablir la vérité. D’où les tentatives de diabolisation d’Internet.

 

La Novlangue regroupe cinq types de mots :

 

• les mots trompeurs, qui ont changé de sens et qui signifient souvent le contraire de ce qu’ils exprimaient auparavant;

 

• les mots subliminaux, qui sont utilisés pour produire certains effets de répulsion ou d’approbation chez le récepteur;

 

• les mots marqueurs, qui expriment l’idéologie dominante et traduisent le fait que celui qui les emploie fait partie de la classe dominante;

 

• les mots tabous, qui correspondent à des concepts que l’idéologie dominante s’efforce de supprimer;

 

• les mots sidérants, qui visent à disqualifier les adversaires du Système (cf. Le Dictionnaire de Novlangue, mis à jour en janvier 2009).

 

Les faux clivages : ils répondent à une double nécessité : créer dans l’opinion des divisions artificielles; soumettre à l’intérieur de chacun des « camps » ainsi créés l’opinion collective aux tenants du politiquement correct. C’est ainsi que la droite d’argent asservit la droite des valeurs. Pendant que la gauche internationaliste (mondialiste) domestique la gauche populaire. Ce qui rend possible la sainte-alliance de la C.G.T. et du MEDEF pour obtenir la régularisation de travailleurs clandestins.

 

Sept succès récents face au politiquement correct

 

1/ Échec au silence ! L’affaire du bus

 

Au printemps 2009, un étudiant de souche européenne a été agressé, comme Français, comme Blanc dans un bus parisien. Et les coups reçus ont été assortis d’injures racistes. Nul n’aurait dû le savoir. Mais la vidéo de l’agression a été relayée par YouTube, puis RuTube (merci la liberté russe !); puis elle fut portée à la connaissance d’un large public grâce au site François-Desouche. Au final, les grands médias ont dû sortir de leur silence.

 

2/ Échec aux faux clivages ! Le débat sur l’identité

 

Automne 2009, le gouvernement lance un débat sur l’identité nationale, en espérant créer un faux clivage droite/gauche tout en promouvant une conception désincarnée de la nation. Mais les internautes et l’opinion s’emparent du débat. Il y reposent la question de l’immigration et font valoir une conception charnelle de la nation prenant en compte les origines ethniques, culturelles, religieuses et civilisationnelles.

 

3/ Retour aux vrais clivages ! L’apéro saucisson-pinard

 

Printemps 2010, loin des loisirs cadrés et organisés par les institutions officielles, des groupes Facebook organisent des apéros saucisson-pinard. Des communautés de fait – de même âge, de même ethnie et de même culture – se retrouvent autour de traditions culinaires et d’habitudes alimentaires. Plus politique : deux groupes d’origine idéologique opposée (Riposte Laïque, venant de la gauche, et les Identitaires) organisent une manifestation festive contre l’islamisation de la Goutte d’Or. Une belle passerelle par delà les divisions artificielles. Et la preuve que des communautés virtuelles peuvent devenir des communautés d’action.

 

4/ Réinformation par l’action ! La libération de René Galinier

 

Été 2010, un septuagénaire, René Galinier, tire sur des cambrioleuses qui l’avaient surpris durant sa sieste. Sans considération pour la légitime défense, la justice l’a mis en examen et placé en détention préventive. L’émoi local a été porté à la connaissance nationale par la réinfosphère qui a fait circuler l’information sur l’ensemble de la Toile. De plus, les Identitaires ont organisé une quarantaine de manifestations et d’opérations symboliques. Cette véritable réinformation par l’action a débouché sur la libération de René Galinier. Une victoire concrète !

 

5/ Victoire sur le mensonge et la diabolisation ! Le scandale Pujadas

 

Printemps 2010, avec son émission « Les Infiltrés », David Pujadas a lancé une opération de diabolisation contre les catholiques de tradition et les écoles libres hors-contrat. Mais les méthodes de provocation de Pujadas ont pu être dénoncées par avance par une efficace opération de « Riposte catholique ». Coïncidence : David Pujadas recueillait au même moment le Bobard d’Or 2010 pour avoir, sur le « 20-Heures » de France 2, présenté – avec solennité et mise en garde –, pour illustrer un « sujet » sur la répression en Iran, des images prises au… Honduras. La lutte contre la diabolisation passe par la démonétisation du diabolisateur.

 

6/ Échec à l’artistiquement correct ! La mise en cause du Financial Art

 

L’art contemporain – dont l’origine remonte aux années… 1900 – a longtemps été intouchable. Mais les expositions Koons et Murukami à Versailles ont suscité un puissant mouvement de contestation qui a tourné en dérision les « œuvres » et dénoncé les arrière-plans financiers des opérations. La dissidence de la pensée a été secondée par la dissidence de l’action et le Financial Art a été mis en cause

 

7/ Démocratie numérique et démocratie directe : le vote suisse sur les minarets

 

Interdire les minarets des mosquées en Suisse : la cause paraissait ingagnable. L’ensemble des forces médiatiques, syndicales, patronales et politiques (sauf l’U.D.C.) y étaient hostiles. Et pourtant une large majorité du peuple suisse se prononça pour l’interdiction. La démocratie directe avait reçu l’appui de la démocratie numérique.

 

Les différentes formes du populisme français

 

Partout en Europe les partis populistes progressent : ils sont présents dans toutes les assemblées (locales, régionales et nationales) et pèsent sur les gouvernements en Italie, en Autriche, en Suisse, au Danemark, aux Pays-Bas, en Flandre. La situation est moins brillante en France où le Front national a été affaibli par des divisions successives et les réformes, non moins successives, des modes de scrutin.

 

Il est toutefois permis de distinguer en France trois formes de populisme qui se juxtaposent :

 

• un populisme médiatique incarné par la famille Le Pen;

 

• un populisme numérique très présent sur la réinfosphère, à droite mais aussi à gauche;

 

• un populisme localiste et de terrain dont les Identitaires sont le fer de lance.

Sans forcément l’assumer complètement ces différentes forces devraient appliquer le principe de Mao-Tsé-Toung : « Marcher séparément, frapper ensemble ».

 

Jean-Yves Le Gallou

• D’abord mis en ligne sur Polémia, le 23 octobre 2010.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=1802

mardi, 17 mai 2011

L'usuraio Strauss Kahn inciampa nell'economia reale

L’usuraio Strauss Kahn inciampa nell’economia reale

La caduta del direttore generale del Fmi rimescola i poteri e la distribuzione delle poltrone dei poteri forti mondiali

Filippo Ghira

2011-05-16t133321z_01_apae74f11nn00_rtroptp_2_ofrtp-strauss-kahn-enquete-20110516.jpgAnche gli usurai sono uomini, con tutte le loro pruderie sessuali che a causa dell’età non riescono a tenere adeguatamente sotto controllo. Come italiani non possiamo quindi che essere grati a Dominique Strauss Kahn, direttore generale del Fondo monetario internazionale, per aver dimostrato che certi fenomeni, ai piani alti o ai piani bassi del potere, non sono una peculiarità solo italiana. Così i mangia ranocchie di oltralpe la smetteranno di sfotterci per le disavventure erotiche di Berlusconi.
L’usuraio francese doveva essere così abituato ad imporre condizioni capestro dal punto di vista finanziario a Paesi come Portogallo, Irlanda e Grecia, beneficiati (si fa per scrivere) dei suoi aiuti (al tasso di interesse del 6,2% annuo) da non riuscire più a comprendere quale sia il confine con l’economia reale e con la legge della domanda e dell’offerta. Fosse stato in Italia, avrebbe dovuto toccare con mano che ogni cosa ha un suo preciso valore e il più delle volte ha anche un prezzo. Un principio ancora più vero negli Stati Uniti come è certificato dalla sempre verde considerazione in merito fatta oltre un secolo fa da Oscar Wilde. Strauss Kahn avrà quindi compreso che anche nel Paese dove i sogni possono diventare realtà, anche nella città dove la fiaccola della Statua della Libertà indica la strada del successo e del guadagno ai nuovi immigrati, bisogna rispettare certe regole. Bisogna in primo luogo pagare perché non tutto è concesso gratis ai potenti di turno. Soprattutto per quelli che come lui hanno fama di essere ossessionati dalle donne e ai quali, in questi frangenti, giurie e giudici daranno torto sempre e comunque.
La vicenda del tecnocrate socialista francese, al di là dei risvolti penali che dovranno essere accertati in sede giudiziaria, rischia però di comportare conseguenze non da poco a livello internazionale, sia per gli equilibri politici in senso stretto che per quelli economico-finanziari. Qualunque sarà la conclusione del bunga bunga di New York, appare infatti chiaro che la carriera di Strauss Kahn è stata definitivamente stroncata. Si sono dissolte così in poche ore tutte le speranze di essere nominato candidato ufficiale del Partito Socialista alla presidenza della Repubblica e di arrivare l’anno prossimo all’Eliseo dopo uno vittorioso scontro al ballottaggio con Nicolas Sarkozy che nel 2007, con rara sensibilità, lo aveva fatto salire alla guida del Fmi. Erano gli stessi sondaggi d’opinione a dare infatti come certa la sua designazione a candidato socialista e a dare come più che probabile un suo successo contro l’attuale presidente post gollista che non gode più del favore di un tempo ma che comunque rappresenterà lo schieramento di centrodestra. Una lotta che in ogni caso avrebbe lasciato inalterati i rapporti di forze all’interno del sistema economico-industriale e finanziario francese. Sarkozy e Strauss Kahn sono infatti pienamente funzionali a tali interessi, la difesa dei principi del Libero Mercato (ossia delle banche e degli speculatori) rappresenta una costante per entrambi, e una eventuale presidenza del secondo si sarebbe differenziata da quella del suo predecessore soltanto per questioni di dettaglio. Quelle per intenderci, legate ai diritti civili, come è tradizione del partito francese della rosa nel pugno.
La caduta di Strauss Kahn rappresenta quindi una fortuna e allo stesso tempo un colpo per Sarkozy. Una fortuna perché gli toglie dai piedi un pericoloso concorrente. E in questo qualche osservatore smaliziato ha lanciato l’ipotesi di una “manina” dei servizi segreti Usa per aiutare Sarkozy a liberarsi di un pericoloso concorrente. Forse, un ringraziamento di Obama per il nuovo asse Washington-Londra-Parigi che tanto buona (!) prova di sé ha dato nell’aggressione alla Libia e nel tentativo di creare un nuovo ordine mediterraneo?
Ma rappresenta pure un colpo perché taglia molte possibilità al progetto di portare un altro francese alla direzione generale del Fmi l’anno prossimo, quando sarebbe scaduto il mandato di Dsk, come lo chiamano ormai i giornali. L’Eliseo aveva infatti pensato a Christine Lagardère, attuale ministro delle Finanze, che è gradita sia a Washington che a Londra che, in virtù del peso delle rispettive quote versate al Fmi come fondi di dotazione, possono esprimere il nome di un loro candidato di fiducia e farlo accettare dagli altri. Non è così un caso che ad appena 24 ore dall’arresto di Dsk, venga già fatto circolare il nome di un suo possibile successore che secondo i bookmaker britannici potrebbe essere Shri S.Sridhar, attuale presidente e direttore operativo della Banca centrale indiana, dato a 3,50. Una nomina che sarebbe la presa d’atto della nuova forza economica e politica assunta da Nuova Delhi sugli scenari internazionali.
La fine della carriera di Dsk potrebbe, qui però il condizionale è d’obbligo perché i giochi sono ormai fatti, costituire un handicap per la nomina di Mario Draghi alla presidenza della Banca Centrale europea, in sostituzione di un altro francese, Jean Claude Trichet, il cui mandato scade in ottobre. Sia Sarkozy che il cancelliere tedesco, Angela Merkel, si erano già espressi ufficialmente per Draghi ma adesso la Francia rischia di trovarsi senza propri rappresentanti alla guida di due fra i principali organismi internazionali, due centri di potere enormi attraverso i quali incidere pesantemente sulla finanza, sull’economia e sulla politica. A Parigi resterebbe soltanto, ma non è poco, Pascal Lamy che nel 2005  è stato eletto alla guida dell’Organizzazione mondiale del commercio (Wto) ed è stato poi confermato nel 2009 per altri 4 anni.
Questo tipo di umori hanno fatto da cornice ieri ai lavori dell’Eurogruppo a Bruxelles, nel corso dei quali si è parlato di tre questioni. Il via libera all’aiuto di 78 miliardi di euro al Portogallo. La definizione dell’Esm, il fondo permanente salva Stati che dal 2013 sostituirà quello provvisorio (Efsf). E infine il via libera alla nomina di Draghi alla Bce.
In assenza di Dsk, a rappresentare il Fmi a Bruxelles c’era il numero due, lo statunitense John Lipsky, nominato direttore generale ad interim, definito da un comunicato come “un uomo capace, di grande esperienza e un forte economista”. In concreto, si tratta di un usuraio che è stato capo economista alla JP Morgan, alla Chase Manhattan dei Rockefeller e alla Salomon Brothers. Davvero una bella scuola nella quale fare la giusta esperienza ed essere poi in grado di taglieggiare i popoli in quello che è lo sport preferito del Fmi.
 
 


17 Maggio 2011 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=8287

Ben Laden: qui sera le prochain Goldstein?

Ben Laden : qui sera le prochain Goldstein ?

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com/

Nous reproduisons ci-dessous un excellent article de Jérôme Leroy, cueilli sur Causeur, à propos de l'élimination de Ben Laden. Il faut relire Orwell !...

 

badguys.jpgDans 1984 de George Orwell, qui reste décidément le livre essentiel pour comprendre notre modernité, l’archétype du traître, le génie du mal, le grain de sable dans les rouages de l’Angsoc de Big Brother s’appelle Goldstein. Il a été l’un des principaux compagnons de Big Brother dans la conduite de la Révolution avant de se retourner contre lui et de lui livrer une guerre sans pitié, menant des opérations de déstabilisation depuis l’étranger, organisant des attentats au cœur de Londres et exhortant les citoyens pourtant si heureux d’Oceania à la révolte.

 

 

Le lecteur se demande d’ailleurs si Goldstein, tout comme Big Brother, existe vraiment en tant que personne ou si c’est l’incarnation fictive de celui qu’il faut détester collectivement pour assurer la cohésion aléatoire d’une société elle-même minée par des contradictions intenables. Autrement dit Orwell montre, à travers ce personnage de Goldstein, opposant à la fois radical et complètement instrumentalisé par le pouvoir, la façon dont nos sociétés savent intégrer leur part de négatif pour continuer à avancer dans la bonne conscience la plus totale.

La Minute de la Haine

Dans 1984, Goldstein est la vedette d’une cérémonie bien particulière qui est la Minute de la Haine. Chaque jour, chaque citoyen sur son lieu de travail est prié de se rendre dans une salle de projection où il va exprimer en groupe sa détestation absolue de la figure honnie en hurlant des slogans haineux et en crachant sur l’écran. Cette Minute de la Haine est d’ailleurs un moyen pour la Police de la Pensée de détecter ceux qui ne communient pas suffisamment dans la détestation de ce qu’il faut détester.

Goldstein est aussi un opposant très utile parce que sa haine du système de Big Brother est telle, ses propos et ses actes tellement effroyables, qu’il rend impossible toute critique car critiquer reviendrait à adhérer à ses
thèses monstrueuses.


Ces dernières années, nous avons connu de nombreux Goldstein

En France, Goldstein s’est longtemps appelé Jean-Marie Le Pen. Jean-Marie Le Pen avait été inventé par Mitterrand puis entretenu par le discours sécuritaire de la droite pour empêcher de penser toute alternative crédible à l’ensemble RPR-UDF puis UMP ou au Parti Socialiste. Ce dispositif a permis d’éliminer tous ceux qui pouvaient incarner le « troisième homme ». On faisait monter en puissance Goldstein dans les sondages et c’est ainsi que Chevènement ou Bayrou perdaient tout espoir d’incarner une alternative crédible. Le Pen, Goldstein, même combat. Quand, au soir du 21 avril 2002, le scénario a failli déraper et que Goldstein s’est retrouvé au second tour, on a, comme dans le roman d’Orwell d’ailleurs, transformé la Minute de la Haine en Semaine de la Haine et ce fut la fameuse « quinzaine antifasciste » qui vit l’électeur de gauche se précipiter vers les urnes pour faire barrage à la Bête Immonde.

Sur le plan international, les Goldstein furent légion, notamment lors de la guerre en Yougoslavie. On se souvient évidemment de Karadzic et de Mladic (ce dernier court toujours mais n’intéresse plus grand monde, dirait-on) chez les Serbes de Bosnie. Leurs exactions avérées rendaient absolument impossible toute réflexion sur les vraies raisons de l’explosion de la Yougoslavie ou sur les horreurs commis par d’autres, comme les Croates quand ils chassèrent les Serbes de Krajina. De même, au moment de la guerre du Kosovo, l’intervention de l’Otan fut en partie motivée par l’épuration ethnique privée que menait le Goldstein du moment, Arkan, un super-méchant que l’on aurait pu croire sorti d’un SAS avec sa femme chanteuse et les supporters de son club de foot transformés en Tigres noirs avec fusils d’assaut et gros 4X4.

Une des caractéristiques de Goldstein est qu’il connaît une mort violente ou suspecte. Arkan est mort assassiné devant un grand hôtel tandis que Milosevic lui-même, président de la Yougoslavie avec lequel on négociait avant qu’il ne devienne un criminel de guerre, est mort en prison à la Haye, d’une crise d’hypertension. Dommage pour la fin d’un procès pourtant bien intéressant.

Que dire aussi d’un Goldstein particulièrement réussi, Saddam Hussein, qui après avoir été traité, pendant la guerre Iran/Irak des années 1980 comme la pointe avancée de la lutte de l’Occident contre l’obscurantisme chiite, a fini vingt ans plus tard pendu par les mêmes chiites dans une exécution complaisamment filmée.

Tuer un ennemi est une victoire, pas une fête

Ben Laden fut évidemment le Goldstein le plus réussi des dernières décennies. Depuis 1998, date à laquelle il fit exploser deux ambassades américaines en Afrique de l’Est, et encore plus depuis le 11 Septembre, il était devenu l’ennemi absolu. Il y avait de quoi, direz-vous et vous aurez raison. En même temps avec un ennemi tel que lui, il devenait absolument impossible de penser les rapports entre le Nord et le Sud, l’Occident et le monde arabo-musulman, Israël et la Palestine autrement qu’en termes de choc des civilisations, ce qui arrangeait bien les idéologues néoconservateurs du temps de Bush.

Le « Printemps arabe » a changé la donne, et c’est tant mieux. Ben Laden est mort et c’est tant mieux aussi. Même si on aurait préféré pour lui le sort d’Eichmann et un procès exemplaire qui aurait dissipé les fantasmes que ne manqueront pas d’entretenir les conditions rocambolesques de sa mort et de la cérémonie funèbre et maritime qui s’en est ensuivie. Même si on aurait préféré, également, ne pas voir les scènes de liesse dans la rue américaine qui ne sont jamais que le reflet symétrique des scènes de liesse qui eurent lieu dans certains pays arabes après le 11 septembre. Je ne sache pas qu’on ait dansé dans les rues de Tel-Aviv ou de Haïfa après la pendaison d’Eichmann.
Tuer un ennemi est une victoire, pas une fête.

En ce qui concerne Ben Laden, et c’est là aussi une des caractéristiques du Goldstein d’Orwell, on lui accorde d’autant plus d’importance qu’il a de moins en moins de puissance. On a peut-être tué un symbole mais certainement pas un chef de guerre enfermé dans un QG et donnant ses ordres à ses troupes à travers une chaine de commandement clairement définie. Penser que la mort de Ben Laden signe l’acte de décès d’Al Qaïda, c’est un peu comme croire que tuer le clown Ronald Mc Donald entrainerait la fermeture de tous les fast-foods de la marque à travers le monde.

Celui que les Américains avaient équipé en missiles Stinger contre les Soviétiques, celui dont la famille entretenait de cordiales relations d’affaires avec la famille Bush, était devenu le Génie du Mal officiel. Il n’est plus là. Un seul Goldstein vous manque et tout est dépeuplé.

La succession est donc ouverte au bal des Affreux. De l’Iran à la Corée du Nord, les prétendants ne manquent pas. Et comme nous avons a terriblement besoin d’eux pour éviter de nous regarder en face, on ne devrait plus tarder à connaître le nom du successeur.

Jérôme Leroy (Causeur, 5 mai 2011)

lundi, 16 mai 2011

Chine-Turquie: la question du Xinjiang

 

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Chine-Turquie: la question du Xinjiang
par Tancrède Josseran
Ex: http://www.realpolitik.tv/
L’effondrement de l’Union soviétique, l’affirmation de l’Islam politique, la mondialisation ouvrent de nouveaux horizons. La Turquie tourne son regard vers l’immensité des steppes d’Asie Centrale. Le pantouranisme, la volonté de penser les peuples turcs de l’Adriatique à la muraille de Chine comme une même communauté de destin et de civilisation imprègne l’ensemble de l’arc politique. Cette idée d’une aire géographique à l’échelle continentale est à la source d’un puissant sentiment d’appartenance et de fierté.

Le Xinjiang ou Türkestan oriental jouit d’une place particulière dans l’imaginaire national. À l’origine, le berceau historique du premier empire turc, se situait entre le désert de Gobi et les monts de l’Altaï. Signe de la prégnance de cette plus longue mémoire, un décret oblige depuis 1993 l’insertion d’une carte du monde turc, à la fin de chaque manuel scolaire.

Peu avant sa mort, le fondateur de la Turquie moderne, Mustapha Kemal prédisait : « Un jour le monde verra avec stupeur s’éveiller et se mettre en marche cet empire invisible qui gît, encore ensommeillé dans les flancs de l’Asie ». Kemal était convaincu qu’à un moment donné cette entité prendrait conscience d’elle-même et se détacherait de la tutelle des Russes et des Chinois comme la Turquie républicaine s’était arrachée des griffes de l’Occident.

Cette conception hypertrophiée de l’identité renvoie à la politique étrangère d’Ankara. Elle se décline en trois grandes familles de pensée :
- La synthèse islamo-nationaliste
- Les souverainistes
- L’école néo-ottomane

Ce classement est arbitraire dans la mesure où les délimitations sont souvent floues. Un même auteur peut se situer à la confluence de plusieurs courants. Bien que leur influence soit inégale, ils marquent chacun à des degrés variables un intérêt pour les populations turques vivant hors d’Anatolie. Si l’école islamo-nationaliste influence les réactions épidermiques les plus visibles de l’opinion publique, son impact réel sur la politique étrangère d’Ankara est limité. Inversement, les tenants du néo-ottomanisme, proches du parti islamiste au pouvoir, ou les souverainistes, liés à l’armée, sont davantage en mesure de peser sur les décisions. Ami, rival, partenaire, ennemi, Pékin est inclus dans un large spectre de points de vue. Mais, à chaque fois, l’analyse des positions turques renvoie à la question du Xinjiang.

La synthèse islamo-nationaliste

La synthèse turco-islamique allie religion traditionnelle et nationalisme. Elle est depuis le début des années 80 l’idéologie officieuse de l’État turc. Instaurée avec l’aide des militaires soucieux d’éradiquer la subversion gauchiste en canalisant la soif de sacré de la population, elle revendique une voie particulière. Les Turcs sont prédestinés à l’Islam, leur croyance chamaniste annonçait déjà l’idée d’un Dieu unique. Les Turcs en se convertissant à la religion de Mahomet ont sauvé l’Islam des croisés. A contrario, sans l’Islam, l’identité turque aurait dépéri. Les islamo-nationalistes rappellent souvent l’exemple des Bulgares, des Hongrois qui ont perdu leur turcité en refusant l’Islam. Dès lors, la Turquie doit reprendre son rôle de protectrice des musulmans et des Turcs à travers le monde.

Théoricien de la synthèse islamo-nationaliste et du courant souverainiste, Suat Ilhan définit le monde turc de la manière suivante : Il rassemble : « les États Turcs indépendants, les communautés autonomes turques, les minorités turques, les pays dans lesquels il y a des ressortissants turcs, les traces de culture turque. Le Taj Mahal en Inde, les ponts sur la Drina, la mosquée de Tolun en Egypte sont autant de vestiges cette grandeur passée » (1). Si l’on applique cette grille de lecture à la Chine, il est de fait qu’une partie importante de son territoire relève du monde turc. La grande muraille qui a protégé pendant des siècles la Chine des assauts des peuples nomades turcophones, n’est qu’à 70 kilomètres de Pékin…
La Chine est perçue avec une profonde défiance. En raison de son régime politique, elle est assimilée à une dictature athée qui opprime les musulmans. Necemettin Özfatura, penseur issu des cercles nationalistes et contributeur régulier au quotidien Türkiye, souligne la dimension religieuse qu’il perçoit dans la répression de Pékin : « Le génocide commis par les Chinois au Türkestan oriental, n’est ni le premier, ni le dernier commis contre des Turcs musulmans » (2). Pour ce courant, le Xinjiang est partie intégrante de la communauté des croyants (Umma). Il abrite le tombeau du maître soufi Bugra Khan. Il est islamisé depuis des siècles. Il existe une communauté d’appartenance irrévocable entre la Turquie et le Türkestan oriental. « Le Türkestan oriental est partie intégrante de notre âme et de nous-même. Pendant 11 ans de 1886 à 1877 le Türkestan fut une province ottomane » (3) [ Le Türkestan avait symboliquement reconnu l’autorité du Sultan-calife] s’exclame Özfatura. En d’autres termes, il semble qu’à partir du moment où l’attention de l’opinion mondiale se fixe sur un territoire qui a relevé de la Sublime Porte, l’orgueil national turc brutalement réveillé, ne peut admettre que la souveraineté y soit exercée par un pays tiers. C’est le complexe de la souveraineté évincée…

Les théoriciens de la synthèse islamo-nationaliste considèrent la Chine comme un géant au pied d’argile miné par des dissensions internes, prêt à s’affaisser sur lui-même à la première crise. La « Chine comme l’union soviétique éclatera et le régime s’effondrera, nous le verrons un jour » (4). Si les républiques d’Asie centrale se sont libérées du joug communiste, l’indépendance du Türkestan oriental est, elle aussi, inéluctable. Ses ressources en matière première (gaz, pétrole, uranium) garantissent largement sa viabilité.

Aussi, Ankara n’a pas intérêt à ménager particulièrement Pékin y compris pour des raisons d’ordre économique. Les échanges entre les deux pays profitent en priorité à Pékin. « Les Chinois exportent 80 % de leurs marchandises contre 20 % pour nous. Dès qu’un navire chinois arrive dans nos ports une usine ferme » (5). Selon les islamo-nationalistes, il serait donc normal que la Turquie adopte une politique plus protectionniste et qu’elle ait recours à l’arme du boycott.

Manifestation le 4 novembre 2010 à Paris - copyright photos : sylvielasserre.blog.lemonde.fr

Manifestation le 4 novembre 2010 à Paris - copyright photos : sylvielasserre.blog.lemonde.fr

Ces représentations sont largement répandues dans l’opinion publique. Elles servent de prêt-à-penser à toute une génération de politologues, d’historiens et de journalistes. Elles forment un consensus rarement remis en question et sont à l’origine de pensées-réflexes particulièrement perceptibles en cas de tensions ou de crises. Les propos de Tayip Erdogan qualifiant la répression chinoise des émeutes de juillet 2009 de « génocide » en sont une illustration parmi d’autres. Néanmoins, si l’on quitte la sphère de l’émotionnel et des réactions épidermiques, l’influence de la synthèse turco-islamique est restreinte. Elle n’influe pas réellement sur les grandes orientations politiques. L’on peut juger de son influence à l’aune de son impact sur la crise yougoslave. En dépit d’une très forte campagne dans l’opinion sur le thème : « La Bosnie ne sera pas une nouvelle Andalousie », Ankara ne s’est jamais départie d’une grande prudence dans sa politique balkanique. Tout au plus la Turquie a-t-elle permis l’acheminement d’une aide humanitaire. La réserve d’Ankara prend son origine dans son refus d’avaliser un précédent qui remettrait en cause l’intangibilité des frontières. Cela est particulièrement vrai pour le Kosovo. Ces considérations renvoient bien entendu au problème kurde…

Les réseaux de soutien aux Ouïgours liés à la mouvance islamo-nationaliste se retrouvent dans certains partis de la droite radicale :
- le Parti de la Grande Union (BBP) scission islamiste du Parti d’Action Nationaliste (MHP) ;
- le Parti de la Félicitée (Saadet Partisi) parti islamiste orthodoxe ;
- le Milli Görüs, organisation islamiste interdite en Turquie mais autorisée en Europe, matrice originelle de la plupart des partis islamistes en Turquie ;
- des quotidiens populaires à grands tirages : Türkiye, Vakit, Milli Gazete ;
- la confrérie des Nakshibendis.

Les souverainistes

Le mouvement souverainiste a émergé en Turquie au tournant des années 2000. Par-delà le traditionnel clivage droite-gauche, il rassemble des patriotes d’obédiences diverses mais tous attachés au maintien de l’État et de la nation dans la forme léguée par Mustapha Kemal à sa mort en 1938. Il mêle kémalistes proche du Parti Républicain du Peuple et nationalistes bon teints sympathisants du Parti d’Action Nationaliste. Cette mouvance conjugue rejet de l’Occident, attachement au rôle de l’État, refus du processus d’adhésion à l’Union européenne. Hostile aux États-Unis, elle considère avec une grande suspicion le Parti de la Justice et du Développement qu’elle accuse de servir les ambitions de Washington et d’être à l’avant-garde d’un projet d’Islam modéré en contradiction avec les principes fondateurs de la République.

Pour cette mouvance, Ankara doit rompre avec l’Union Bruxelles et réorienter sa politique étrangère dans une perspective eurasiste. La Russie, les Républiques d’Asie Centrale et dans une certaine mesure la Chine offrent des voies alternatives. Proche de l’institution militaire, cette mouvance dispose de solides réseaux dans les rangs des officiers supérieurs.

À la différence de la synthèse turco-islamique, les souverainistes ne font pas de la religion un point non-négociable de leur orientation en politique étrangère. Au contraire attachés aux notions de laïcité, d’État-nation, de non-ingérence dans les affaires étrangères, ils ont tendance à se méfier des courants religieux ou politiques à vocation transnationale. Ils sont fidèles en cela à la devise kémaliste « Paix dans le monde, paix dans le pays ». Les rapports avec la Chine sont donc perçus sous l’angle de la realpolitik. Les souverainistes pointent deux problèmes dans les rapports turco-chinois :
- Chypre ;
- le PKK ;

Défendant l’intangibilité des frontières et la notion d’intégrité du territoire, Pékin est en accord avec les thèses de Nicosie. Elle défend un règlement dans le cadre des Nations Unies et une réunification de l’île sous l’égide du seul gouvernement reconnu officiellement par la communauté internationale. La Chine n’a jamais appuyé les projets séparatistes ou de nature confédérale d’Ankara sur l’île d’Aphrodite (6).

Les souverainistes turcs reprochent aux chinois leur immixtion dans les problèmes intérieurs turcs en particulier sur la question kurde. Ils énumèrent les ouvrages et les revues, journaux édités par des organismes d’État en faveur de la cause séparatiste. En outre, ils soulignent l’importance de l’armement chinois équipant les milices kurdes d’Irak du nord (7).

Toutefois les souverainistes reconnaissent que certaines critiques chinoises sont justes. On ne peut réprimer le PKK au nom de l’unité nationale et, d’un autre coté, se faire le porte-parole d’un mouvement séparatiste au Xinjiang sous le prétexte qu’il s’agit d’un peuple turcophone. En substance, chacun devrait ne pas se mêler des affaires intérieures des autres. L’amitié de la Chine doit être recherchée et cela pour trois raisons :
- la Chine est un grand pays et elle est membre du Conseil de sécurité des Nations Unies. En 2030 elle aura dépassé les États-Unis ;
- sur la question de Chypre et du PKK, la Chine peut influencer la communauté internationale. Autant donc ne pas la provoquer ;
- la Turquie doit travailler à prendre des parts de marché en Chine.

Pour les Dr Hidayyet Nurani Ekrem, chercheur au TÜRKSAM, think-tank souverainiste proche de l’armée « la politique extérieure d’un pays est le prolongement de sa politique intérieur. En même temps, la politique extérieure d’un pays a pour devoir de préserver les intérêts nationaux. La politique étrangère doit bénéficier aux intérêts nationaux » (8). Dès lors, comme le Kurdistan, le Xinjiang relève des affaires intérieures de la chine. « Le Türkestan doit jouer le rôle de point de contact entre la Turquie et la Chine. Dans cette perspective l’intérêt stratégique du Türkestan doit prendre le rôle d’un pont entre les deux pays » (9). Sans l’avouer trop ouvertement les souverainistes turcs reconnaissent que les Chinois ont accordé un statut de région autonome au Xinjiang, des droits en matière culturelle, linguistique, éducative qu’ils n’auraient jamais eux-mêmes concédés aux kurdes…

Aussi, il n’existe pas à proprement parler dans la mouvance souverainiste d’organisations de soutien aux Ouïgours. La priorité demeure la défense et le maintien de l’État turc dans ses frontières actuelles.

L’école néo-ottomane

L’école néo-ottomane désigne à l’origine un groupe de personnalités issues de la mouvance religieuse et nationale-libérale gravitant autour de Türgüt Özal, Président de la République dans les années 80-90. Pour bon nombre, ils sont proches à l’origine de la synthèse turco-islamique. Ils considèrent le kémalisme avec scepticisme. La Turquie républicaine par la brutalité de ses réformes s’est, selon eux, coupée de son environnement traditionnel. Depuis lors, elle souffre d’une véritable lobotomie culturelle. La Turquie est le pays le plus apte à prendre le flambeau du monde musulman, comme le fut auparavant l’empire ottoman. Toutefois, à la différence des cercles islamo-nationalistes, l’école néo-ottomane ne rejette nullement l’ouverture vers l’Occident. Au contraire, elle nourrit une certaine fascination pour le modèle anglo-saxon capable d’allier en même temps foi, démocratie et économie de marché. Loin de succomber à la tentation chimérique d’une hypothétique restauration impériale, les Néo-ottomans prônent le recours au soft power.

À l’image des grandes puissances et de leurs anciens espaces coloniaux, la Turquie peut légitimement prétendre à sa propre zone d’influence. Ahmet Davutoglu, actuel ministre des Affaires étrangères et principal théoricien de cette mouvance estime que la Turquie appartient par ordre décroissant à trois grands espaces :
- le monde arabo-musulman ;
- le monde turcique avec l’Asie centrale ;
- l’Occident avec l’espace balkanique.

Ankara doit se libérer des chaînes autarciques de la politique kémaliste pour devenir un acteur global de l’échiquier planétaire.

Dans son ouvrage fondamental, Strategik Derinlik, (Profondeur stratégique), il insiste sur la notion de puissance civilisationnelle. Les civilisations islamiques, indiennes, confucéennes ont autant le droit d’affirmer leur spécificité que la civilisation occidentale.

L’erreur à éviter, selon Davutoglu, serait de « juger la politique chinoise à l’aune de critères humanitaires et non à partir de sa culture ». La Turquie est asiatique par son histoire aussi « jouer la carte culturelle est susceptible de procurer des avantages immédiats ». De cette façon, « la Turquie pourra compenser sa faiblesse numérique par celle de l’insertion culturelle » (10).

Une fois prise en compte cette dimension, il faut replacer les relations turco-chinoises dans leur environnement. Davutoglu souhaite voir Ankara jouer un rôle actif en Asie Centrale, en devenant un arbitre à l’intersection des États-Unis, de la Russie et de la Chine. La Turquie, remarque Davutoglu, est le « seul membre de l’OTAN à disposer d’une profondeur stratégique en Asie » (11). Cependant, cette appartenance au camp occidental ne doit pas faire renoncer à Ankara ses propres spécificités géostratégiques. Au contraire, en s’affirmant la Turquie pourra approfondir sa marge de manœuvre dans la consolidation de ses rapports avec Pékin sans pour autant être estampillé automatiquement comme fourrier de Washington. L’Asie Centrale et les liens particuliers qui unissent la république anatolienne à ses épigones des steppes offrent à Ankara la possibilité de devenir une puissance médiane à « la croisée du local, du global et du continental » (12).
Quatre puissances influent directement sur le devenir de l’Asie centrale selon Davutoglu : la Russie, la Turquie, la Chine, le Japon. La rivalité d’Ankara avec Moscou est le pendant de la confrontation opposant à l’autre extrémité Pékin à Tokyo. « Mais il y a aussi une concurrence entre la Chine et la Russie sur l’Asie Centrale, des motifs de discorde entre le Japon et la Russie au sujet des îles Kouriles. Dès lors chaque relation transversale influe sur l’ensemble de l’Asie centrale » (13). Conséquence de ce billard à plusieurs bandes, Ankara doit ajuster ses relations en permanence avec la Chine, la Russie, le Japon.

Cet équilibre entre puissances est précaire. Une démographie incontrôlée peut tout bouleverser estime Davutoglu. Le Kazakhstan est plus étendu que le plus grand pays de l’UE, or sa population s’élève à peine à 17 millions d’habitants. En comparaison, avec sa superficie, surenchérit Davutoglu, « le Türkestan oriental qui recoupe 25 % du territoire chinois est faiblement peuplé. C’est comme si en proportion la superficie de l’Afrique était peuplée de manière équivalente à la Sibérie » (14).

Il est donc évident que le décalage existant entre les très fortes densités de population existant en Chine maritime et le vide existant en Asie centrale induit un déséquilibre et de futures crises, car « l’Asie centrale est l’espace de projection du trop plein démographique » (15) chinois. Sur le long terme la Chine élargit son emprise démographique et économique sur l’Asie orientale, mais pour cela elle a besoin de se porter au-devant des ressources énergétiques en gaz, pétrole d’Asie centrale et du Moyen-Orient. Davutoglu note qu’avec la disparition de l’Union soviétique, il est beaucoup plus difficile de juguler la pénétration chinoise en Asie Centrale. A contrario, simultanément, l’émancipation des républiques turcophones a fait germer au Xinjiang « le désir d’autodétermination » (16).

Davutoglu appréhende la poussée chinoise en Asie Centrale. Démographiquement et économiquement la Russie et les Républiques turcophones ne sont pas en mesure de faire obstacle. Dès lors la formation de point d’abcès ralentissant cette progression vers les champs énergétiques, n’est pas forcément inutile. La crise au Xinjiang peut faire gagner de temps. En outre, Davutoglu, à l’inverse du courant souverainiste, ne remet pas fondamentalement en cause le tropisme atlantiste de la Turquie. Aussi, la Turquie peut-t-elle ponctuellement sous-traiter la politique américaine en Asie centrale. D’autant que la présence de Washington en Afghanistan s’explique en grande partie par la volonté de bloquer les routes énergétiques de la Caspienne à Pékin.

Réseaux pro-Ouïgours et main de la CIA ?

Les Ouïgours peuvent compter sur l’appui discret de cercles proches du gouvernement turc et du parti au pouvoir, l’AKP. La confrérie nurcu de Fethullah Gülen, qui compte un nombre important de membres de l’AKP, est en première ligne (17). Cette confrérie travaille en Asie centrale depuis de nombreuses années à la formation des élites locales. Outre des écoles, des universités, les Fethullacis possèdent de nombreux journaux, chaînes de radio et télévisions. Étroitement associée à la CIA, l’activité de la confrérie est considérée avec défiance par Moscou qui l’a interdite de séjour sur son territoire.

Marc Grosseman et Morton Abramowitz, anciens ambassadeurs des États-Unis à Ankara, supervisent l’action de la confrérie. Ils agissent conjointement avec Graham Fuller, ancien vice-président de la CIA et principal promoteur du projet d’Islam modéré. Fuller est par ailleurs auteur d’un rapport sur le Xinjiang en 1998, révisé en 2003 pour la Rand Corporation. Abramowitz, Fuller ont parrainé en septembre 2004 à Washington « un gouvernement du Türkestan en exil ». Par ailleurs, Enver Yusuf Turani chef de ce gouvernement fantôme est un proche de Gülen.

Tancrède Josseran

Références

1) Suat Ilhan, Türk olmak zordur, Alfa, Istanbul, 2009, p. 632.
2) Türkiye, 14 juillet 2009, Necati Özfatura, Dogu Türkistan’da zülüm, [La tyrannie au Türkestan oriental].
3) Idem.
4) Idem.
5) Türkiye, 4 août 2009, Necati Özfatüra, Dogu Türkistan’da son durum, [Dernier état des lieux au Türkestan oriental].
6)
www.turksam.org/tr/a35.html Hiddayet Nurani Ekrem Türkiye-çin iliskisinde dogu Türkistan [Le Türkestan oriental dans les relations turco-chinoises].
7) Idem.
8) Idem.
9) Idem.
10) Ahmet Davutoglu, Stratejik Derinlik, [Profondeur stratégique], Kure, Istanbul, 2008, p.494.
11) Ibid.p.492.
12) Ibid.p.493.
13) Ibid.p.494.
14) Ibid.p.464.
15) Idem.
16) Ibid.p.478.
17) Merdan Yanardag, Fethullah Gülen hareketinin perde arkasi Türkiye nasil kusatildi ?[ derrière le rideau du mouvement de Fethullah Gülen, comment la Turquie a été encerclée], Siyah Beyaz, Istanbul, 2008.

La fine dell'Europa

La fine dell’Europa

Luca Leonello Rimbotti

Ex: http://www.centrostudilaruna.it/ 

L’Europa sta vivendo il momento più tragico della sua storia trimillenaria. Siamo dinanzi a eventi di portata epocale che, secondo tutte le previsioni, condurranno nel giro di pochi decenni alla pura e semplice estinzione fisica dei nostri popoli. Questa drammatica situazione sta precipitando lungo un piano inclinato, privo di ostacoli e a velocità crescente. L’Europa, quale è esistita dal Neolitico agli anni Sessanta-Settanta del Novecento, sta rapidamente scomparendo sotto i nostri occhi. L’Europa della nostra nascita, della nostra cultura, delle nostre città, di tutti i nostri valori, non è più già oggi la stessa. E nel breve volgere di una generazione sarà un ricordo del passato. Sarà diventata un’altra cosa. A leggere il recente libro di Walter Laqueur Gli ultimi giorni dell’Europa. Epitaffio per un vecchio continente (Marsilio) c’è davvero da rabbrividire. Nessun allarmismo a effetto, intendiamoci, non si tratta di un instant book a sensazione. È semplicemente una riflessione basata sui fatti. Che atterrisce per le prospettive che squaderna, solo osservando i dati già acquisiti e quelli in dinamica evoluzione. La questione di vita o di morte si riduce a due semplici, ma esplosivi fattori: denatalità e immigrazione.

Laqueur dà qualche cifra e avanza osservazioni elementari su dati che sono pubblici, alla portata di tutti, ma che nessuno divulga: «Fra cent’anni la popolazione dell’Europa sarà solo una minima parte di quello che è ora e in duecento anni alcuni paesi potrebbero scomparire». E aggiunge che «alcuni hanno sostenuto che se l’Europa sarà ancora un continente di qualche importanza duecento anni da adesso, sarà quasi certamente un continente nero». Poiché i bianchi sono sterili, non fanno e non vogliono fare figli, mentre gli immigrati di colore sono fertilissimi e si riproducono a tassi esponenziali. Tutto vero, si dirà, ma insomma si tratta di proiezioni parecchio lontane, nulla di cui preoccuparsi oggi… Non esattamente. La catastrofe è già in pieno svolgimento e il cappio si chiuderà tra breve. E nel corso della nostra stessa vita avremo modo di verificarlo non per sintomi, magari anche gravi come sta già accadendo, ma per una travolgente evidenza. Secondo le stime della Comunità Europea e delle Nazioni Unite, che l’autore riporta, la Francia, nel corso del secolo XXI, passerà dagli attuali 60 milioni di abitanti a 43, il Regno Unito da 60 a 45, la Germania da 80 a 32, la Spagna da 39 a 12…

L’Italia poi, dagli odierni 57 milioni, si troverà a contarne 15 verso la fine del secolo. Occorre ovviamente considerare che i dati riferiti a queste proiezioni sulle popolazioni europee dei prossimi decenni contengono il fatto che moltissimi di quei cittadini non saranno altri che i figli di recente e recentissima immigrazione. Tanto che le popolazioni europee in calo vedranno velocemente elevarsi il numero dei propri concittadini di origine non europea: maghrebini, mediorientali, asiatici, africani… Laqueur attira non a caso l’attenzione sul fatto che il declino demografico relativamente contenuto che si rileva nei casi di Francia e Gran Bretagna dipende essenzialmente dal «tasso di fertilità relativamente alto nelle comunità di immigrati, neri e nordafricani in Francia, pakistani e caraibici in Gran Bretagna». Cioè: le previsioni sulle popolazioni europee del prossimo futuro non riguardano la popolazione bianca che in una parte sempre meno numerosa… I bianchi europei, come già accade negli Stati Uniti – che nel 2050 vedranno il gruppo ispanico prevalere su quello anglosassone, e quello nero avvicinarglisi sensibilmente –, vittime della loro denatalità conculcata dalla società del benessere e del profitto, stanno andando incontro a un rapido inabissamento, che presto ne farà una minoranza minacciata di estinzione sul suolo europeo.

L’Europa orientale, sulla quale qualcuno si poteva fare delle illusioni di tenuta demografica, è investita da una sterilità ritenuta addirittura più micidiale, “catastrofica” la definisce Laqueur, con percentuali di decrescita spaventose. La Russia in cinquant’anni vedrà ridursi la sua popolazione dei due terzi. L’Ucraina viaggia a un ritmo di perdita di popolazione stimato al 43%, la Bulgaria al 34%, la Croazia al 20%… Lo studioso di statistica demografica Paul Demeny, nella rivista Population and Development Review, ha osservato che «non c’è alcun precedente di un crollo demografico così rapido in tutta la storia umana». Questo veniva segnalato nel 2003. In cinque-sei anni le cose sono ulteriormente precipitate. A fronte di questa inaudita contrazione delle nascite, si erge un contro-dato terribilmente minaccioso: l’esplosività demografica del Terzo Mondo, e in particolare di quella fascia territoriale che sta a diretto contatto con le frontiere meridionali dell’Europa: Nord Africa, Africa sub-sahariana, Medio Oriente. Esistono studi e previsioni semplicemente agghiaccianti. Un solo esempio: lo Yemen, che oggi conta 20 milioni di abitanti, ne avrà oltre cento nel 2050. Cento milioni di yemeniti, in un Paese povero di tutto e privo di strutture agricole e industriali, evidentemente non rimarranno mai a casa loro. Si sposteranno in massa. Sì, ma dove? Laqueur risponde con eufemistica pacatezza: «ci sarà una pressione demografica sull’Europa ancora più forte». Il solo Yemen – uno dei Paesi più piccoli – ben presto avrà dunque un esubero di ottanta milioni di persone da indirizzare verso l’Europa.

Ma gli scenari tratteggiati da Laqueur riguardano anche altro. L’immigrazione in atto. Si tratta di una pietra tombale di fabbricazione mondialista, sotto la quale sta per essere tumulata l’idea stessa di Europa. Quella che dal dopoguerra in poi è stata prima un’emigrazione per lavoro, cui seguì il ritorno quasi generale in patria, dagli anni Ottanta è diventata una crescente infiltrazione, infine assumendo, in questi anni, i contorni dell’incontrastato arrembaggio di massa. Non diciamo frenato o regolamentato, ma neppure deplorato. Al contrario: i governi, la stampa, gli esponenti della letale “società civile” asservita ai suoi tabù, l’alimentano di continuo. A questi ambienti della sobillazione tengono dietro gli esecutori materiali. Cosche criminali, agenzie umanitarie, volontariati onlus debitamente sovvenzionati, Chiese: ecco i protagonisti di quella potente lobby – come la definisce Laqueur – che ha per tempo individuato nella sollecitazione della disperazione di massa e nel suo incanalamento verso l’Europa il business del secolo. Un neo-schiavismo che sradica il nero o il giallo, lo stipa nelle periferie degradate delle città portuali del Terzo Mondo, infine lo dirige verso le centrali dello sfruttamento turbocapitalistico di ultima generazione, operando la devastazione di ogni comunitarismo, sia nell’ospitante che nell’ospitato: con una criminalità reale e un umanitarismo di facciata (spesso unendo le due cose in un’unica intrapresa industriale), si ottiene così la spaventosa tratta, che ha come conseguenza matematica due avvenimenti simultanei: l’annientamento dei tessuti etnico-sociali delle millenarie culture europee; lo sgretolamento e la disumanizzazione delle stesse realtà terzomondiste attirate in Europa.

Laqueur fornisce prove a getto continuo. Per dire, anziché la tanto sbandierata integrazione – maniacale fissazione degli utopisti – presso le moltitudini immigrate si hanno delinquenza, asocialità, diserzione dallo studio e dal lavoro (massicciamente offerti dai governi, secondo binari preferenziali stabiliti dalle istituzioni europee a discapito secco delle popolazioni autoctone) e alla fine un oceano di odio. Un odio aggressivo e inestinguibile, che gli immigrati – specialmente i giovani – nutrono per tutto quanto è europeo. Ad esempio, le rivolte della banlieu parigina del 2005 furono causate da «l’odio per la società francese». La banda etnica delle periferie metroplitane arricchisce il quadro dei paradisi multiculturali. In Gran Bretagna si tratta di neri contro indo-pakistani, a Bruxelles di turchi contro africani, a Parigi di islamici contro ebrei… Il risultato delle politiche immigratorie, sottolinea Laqueur, è che ovunque «si è sviluppata una cultura dell’odio e del crimine».

Mentre i nostri governi applicano il principio dell’autolesionismo sistematico, dando privilegi sociali (sussidi, alloggi, lavoro, depenalizzazione dei reati, permissivismo sempre e ovunque), gli immigrati sfruttano i congegni legali offertigli su un vassoio d’argento. L’esempio tedesco: gli assistenti sociali «hanno insegnato ai turchi come approfittare delle rete di protezione sociale, il che significa ottenere dallo Stato e dalle amministrazioni locali il massimo possibile di assistenza economica e di altro genere con il minimo contributo possibile al bene comune». Integrazione? Per milioni di immigrati, ovunque in Europa, «i problemi sono gli stessi: ghettizzazione, re-islamizzazione, alta disoccupazione giovanile e scarso rendimento nelle scuole».

Le organizzazioni degli immigrati del tipo della potente Muslim Brotherhood – incoraggiate dagli europei e cavalcate da sciami di imam, leader etnici, predicatori – finiscono prima o dopo per «ottenere ciò che vogliono». E, mentre gli europei perdono mano a mano la loro identità, accade al contrario che gli immigrati rafforzino la loro: «I turchi in Germania rimangono turchi anche se hanno adottato la cittadinanza tedesca; il governo di Ankara vuole che essi votino alle elezioni turche, e allo stesso tempo che essi, ovunque vivano, difendano gli interessi della Grande Turchia che rimane la loro patria».

Nel frattempo, irresponsabili politici di tutte le sponde – ne sappiamo qualcosa noi in Italia – spingono per offrire al più presto il diritto di voto agli immigrati. Vogliono la fine dell’Europa. Vibrano di quella febbre suicida di cui parlò Spengler a proposito delle società corrotte, senili, morte dentro. Laqueur parla di declino irreversibile per l’Europa. Ci invita a fare un giro per Neukölln, La Courneuve o Bradford, concentrazioni urbane completamente extra-europee. E si chiede come mai «ci si sia resi conto così tardi di questo stato di cose». Ma noi chiediamo a lui: è sicuro che gli europei abbiano capito in che situazione si trovano? Ottenebrati dalla propaganda mondialista e dalla paura di incorrere nel tabù del “razzismo”, sapientemente evocato, gli europei guardano dall’altra parte. Questo bel capolavoro umanitario che è l’Europa multiculturale viene infatti perseguito agitando come bastoni alcune infernali parolette, dietro alle quali si ripara il trafficante europeo di uomini e di ideali: accoglienza, solidarietà, diritti umani, etnopluralismo… Queste parole ipocrite nascondono la violenza del senso di colpa instillato a forza nella nostra gente. Hanno il rintocco della campana a morto per l’Europa.

* * *

Tratto da Linea del 9 gennaio 2009.

 

Luca Leonello Rimbotti

dimanche, 15 mai 2011

Obama, le Pakistan, Ben Laden: des manoeuvres tortueuses...

Obama, le Pakistan, Ben Laden : des manoeuvres tortueuses...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com/

Nous reproduisons ci-dessous une analyse de Jean-Paul Baquiast, publiée sur son site Europe solidaire, à propos de l'opération "Ben Laden" et de ses développements stratégico-médiatiques.

 

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Obama, le Pakistan, Ben Laden

Des nuages de fumées de plus en plus opaques continuent à être émis par les Etats-Unis pour camoufler aux yeux du monde les manoeuvres tortueuses impliquant les relations entre l'administration fédérale, le lobby militaro-industriel, le Pakistan, nombre d'autres protagonistes moins importants et dont l'affaire Ben Laden représente la partie émergée.

Nous avons dans un article précédent parlé d'enfumage, principalement dirigé contre ceux qui dans le monde entier ont le tort de chercher à comprendre le dessous des cartes. L'enfumage continue plus que jamais mais on peut regretter que Barack Obama, présenté à l'intérieur et à l'extérieur comme un parangon de bonne foi, en soit l'instrument sinon l'instigateur principal.

Il suffit de jeter un coup d'oeil sur les éditorialistes non alignés de la presse américaine pour se rendre compte que plus personne sauf les naïfs invétérés ne croit en Amérique au récit héroïque présenté par Obama lui-même en annonçant le coup de mains ayant permis de supprimer Ben Laden. Existait-il encore un personnage de ce nom doté du curriculum vitae que le renseignement américain lui avait inventé. Dans l'affirmative, à supposer qu'un Ben Laden très diminué ait survécu en se cachant à Abbottabad, près d'Islamabad, comment croire que tant le Pakistan que l'Amérique aient pu l'ignorer jusqu'à ces derniers jours. Mais s'ils ne l'ignoraient pas, pourquoi faisaient-ils comme s'ils l'ignoraient et pourquoi, subitement, manifestement de connivence, l'ont-ils fait disparaître un beau jour.

L'hypothèse la plus répandue, dans les médias américains non conformistes, est que le Pentagone, la CIA et Obama, les trois grands protagonistes de cette aventure, ont eu besoin du « mythe Ben Laden » pour justifier ces dernières années, non seulement une mobilisation permanente de type sécuritaire qualifiée de « global war on terror » mais l'occupation de l'Afghanistan. Il s'est cependant trouvé que le coût de la guerre, comme ses résultats de plus en plus désastreux, obligent Obama à précipiter le retrait. Mais devant l'hostilité de la CIA représentée par son omniprésent directeur Léon Panetta, comme plus généralement de celle du lobby militaire représenté par le Pentagone, qui n'auraient pas accepté un départ pur et simple, le trio a été obligé d'inventer un éclatant fait d'armes qui rendra dans les semaines à venir ce retrait beaucoup plus acceptable. L'économie budgétaire en résultant, comme sa nouvelle aura de chef de guerre, permettra ainsi à Barack Obama d'aborder se réélection dans de bien meilleurs conditions qu'auparavant. Il saura en compensation mettre un frein aux propositions de réduction du budget militaire qui continuent à circuler dans certains cercles démocrates. 

Il semble que Panetta ait été convaincu d'accepter ce deal. En tant que sympathisant démocrate, il devrait en principe « rouler pour Obama », que ce soit aujourd'hui ou demain. Mais la CIA se garde des biscuits si l'on peut dire. Elle vient d'annoncer que Ben Laden, loin d'être un grand malade inoffensif comme le prétendaient les conspirationnistes, préparait de nouveaux attentats sur le sol américain. La CIA dispose surtout de l' « immense » réserve des documents saisis sur les ordinateurs et disques durs de Ben Laden, qu'elle sera la seule à déchiffrer. Elle pourra donc annoncer au monde exactement ce qu'elle voudra pour justifier les politiques futures du Pentagone – Pentagone dont assez normalement Panetta devrait prendre la tête en remplacement de Robert Gates apparemment disqualifié. Il s'ensuit que la liberté d'action future de Barack Obama sera nécessairement très contrainte par les révélations que les militaires et les gens du renseignement jugeront bon de faire (nous allions dire d'inventer) à partir de tous les documents qu'ils analyseront.


Quant au Pakistan, bien malin, même à Washington, qui pourrait dire ce qu'il veut vraiment, compte tenu des diverses factions qui se disputent le gouvernement, dont l'ISI et l'armée ne sont pas les moindres. On peut penser que ces dernières années, il avait intérêt lui-aussi à encourager le mythe Ben Laden, peut-être en accord secret avec la CIA. Il ne pouvait pas cependant laisser supposer qu'en fonction de cet accord il protégeait directement ledit Ben Laden, aux yeux par exemple de l'Inde.

Mais aujourd'hui, plus que les survivances d'El Qaida, aujourd'hui, ce sont les Talibans qui importent aux yeux du Pakistan. Il semble que le départ américain étant désormais programmé, il lui est devenu impératif de s'entendre avec eux pour que l'Afghanistan à ses frontières occidentales continue à lui assurer un potentiel back-up à l'égard de l'Inde. Or Ben Laden n'était en rien apprécié par les Talibans, qui y voyaient plutôt semble-t-il une émanation de l'Arabie saoudite.


Certes, orchestrée par la classe politique unanime - et pas seulement par l'opposition -, la colère monte au Pakistan. Elle éclabousse à la fois les responsables du gouvernement civil et le tout puissant appareil militaire. On leur reproche indifféremment leur dissimulation ou leur aveuglement. Mais on peut penser qu'une fois sorti du guêpier que représentait la présence de Ben Laden, ces deux forces dirigeantes s'entendront à nouveau pour continuer à ménager l'Amérique tout en jouant divers double-jeux avec les gouvernements de la région.

Ce que nous continuons pour notre compte à trouver affligeant, c'est la candeur avec laquelle les Européens admettent le récit héroïque présenté par Obama lui-même, alors que, comme nous l'avons indiqué, un nombre croissant de ses compatriotes refusent dorénavant de le laisser duper.

Jean-Paul Baquiast (Europe solidaire, 9 mai 2011)

 

L'implosion de l'Union Européenne est programmée

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L'implosion de l'Union européenne est programmée

par Georges-Henri Bricet des Vallons

Ex: http://www.polemia.com/ 

« Si un aveugle guide un aveugle, tous les deux tomberont dans un trou. » Cette sentence biblique a inspiré le tableau de Bruegel l’Ancien, où l’on voit une procession d’aveugles liés les uns aux autres s’entraîner mutuellement vers le précipice. La parabole de Bruegel vaut pour le destin de l’Union Européenne, qui n’a jamais paru aussi précaire.

Notre inconscient collectif nous le murmure : l’UE, dans son organisation actuelle, est condamnée. Certains experts le savent et le disent, à l’instar de Joseph Stiglitz, de Jacques Sapir, de Christian Saint-Etienne, de Jean-Luc Gréau, d’Alain Cotta, de feu Maurice Allais, Nobel d’économie symptomatiquement dédaigné par notre intelligentsia pour crime de lèse-béatitude envers l’euro. Notre élite politique aussi le sait, mais elle le tait soigneusement. Il faut la comprendre, faire pièce à la vérité signifierait sa chute

L’euro, ce moteur de croissance zéro

L’euro, ce moteur de croissance zéro, ne sera bientôt plus qu’une poudre de comète, abîmée dans le vaste charnier d’une oligarchie supranationale qui s’est trop tôt rêvée toute-puissante. Se corrompre dans de telles illusions d’omnipotence et d’expansion indéfinie, c’est la justice que l’histoire réserve à tous les projets impériaux, même les plus technocratiques et les moins séduisants. L’extraordinaire revitalisation des mouvements populistes européens, que la doxa nous affirmait enterrés dans les sables de la Fin de l’histoire, souligne assez la marche à la mort de l’illusion euratlantique.

La fable « crisiste » n’empêchera pas les grands mensonges de tomber

Certes, la crise de 2008 a été un effet d’aubaine pour une partie de la classe politique qui s’est ingéniée à masquer sous les traits de la conjoncture ce qui relève en réalité de failles structurelles, systémiques, propres à l’architecture de l’Union. Il faut bien être naïf pour avaler la fable crisiste qu’on tente de nous vendre : avons-nous attendu 2008 pour subir la stagflation, les délocalisations, la désindustrialisation massive, le chômage de masse, une politique d’élargissement aberrante, une immigration massive qui a explosé à la fin du siècle dernier, c’est-à-dire au moment même où la lutte contre l’immigration devenait l’omega du discours gouvernemental, plongeant le débat médiatique dans une schizophrénie ravageuse, où le durcissement des paroles va de pair avec l’impuissance des actes ? 2008 n’aura fait que révéler ces lignes de failles, dont aucune n’a été colmatée. La machine s'épuisera dans des annonces de réforme impossibles à mener et pour cause, l’ordre même de l’Union l’interdit. L’épreuve d’enfumage aura duré deux décennies. Une durée de vie remarquable pour une malversation aussi patente. L’Union semble désormais aussi fragile qu’un enfant atteint de progéria. Voici venu le temps où vont tomber les grands mensonges.

Trou noir des dettes souveraines et faillite civilisationnelle

Le trou noir des dettes souveraines travaille à leur perte fatale les économies européennes. Deux événements survenus dernièrement soulignent l’effet d’accélération : d’abord la rétrogradation de la note des Etats-Unis par Standard & Poor’s, qui signifie que le séisme financier mondial n’a pas encore épuisé ses capacités de réplique, puis l’annonce, tout aussi inédite, par le gouvernement français de sa volonté de suspendre les accords de Schengen pour tenter de juguler, vainement, l’afflux de dizaines de milliers de jeunes Tunisiens. L’édifice craque de partout. La pitoyable querelle avec l’Italie dit la faillite civilisationnelle dans laquelle nous sommes engagés. Sur le plan économique, maintenant que les pions sont tombés (Grèce, Irlande, Portugal), le cercle du désastre s’élargit et ce sont les pièces de choix qui vont être mises en jeu. L’Espagne sera la prochaine à offrir sa tête au billot du Fonds de solidarité. Gageons que le couple franco-allemand, roi et reine de ce sombre échiquier, feront tout pour proroger la demande de soutien des ibériques, qui entraînerait inéluctablement l’effondrement de l’union monétaire.

Euro et Schengen : vers la fin de l’utopie sans frontiériste

Formidable entropie qui engloutira tout de l’utopie sans-frontiériste : l’euro et Schengen imploseront simultanément. L’effet de sidération qu’engendrera cette implosion dans les opinions publiques se traduira par une série de révolutions politiques internes. Un basculement que tous les sondages annoncent et dont 2012 va dramatiquement préciser les contours.

La coque du vaisseau amiral est trouée

On aimerait ne pas avoir à se réjouir de telles perspectives. Et pourtant, nombre de politiques avisés, défaits par le référendum de Maastricht, nous avaient mis en garde : cette autodestruction était inscrite dans le programme génétique même de l’UE et de l’idéologie supranationale. Nous serions nous bornés à une Europe des Douze, fondée sur des coopérations bilatérales, seule solution pour aboutir à terme à un ensemble politique et économique stable et cohérent, que nous n’aurions pas eu à redouter un naufrage aussi radical. Persistance des Cassandres. Inutile désormais de chercher à sauver un vaisseau-amiral dont la coque est trouée. La situation ne nous laisse d’autre choix que de nous préparer à abandonner l’embarcation. L’épreuve sera douloureuse à court terme mais salvatrice à moyen terme. La plaie a de toute façon suffisamment suppuré. Il est temps de parapher l’acte de décès et d’achever cette chimère malade ou c’est elle qui nous achèvera.

Georges-Henri Bricet des Vallons
Chercheur en science politique 6/05/2011

Correspondance Polémia – 10/05/2011

Image : implosion de l’Union européenne

 

Georges-Henri Bricet des Vallons

Der Mythos von Abbottabad

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Der Mythos von Abbottabad

Michael WIESBERG

Ex: http://ww.jungefreiheit.de/

Es ist Zeit, aus der medial verabreichten Jubel-Narkose in der Causa Osama bin Laden (OBL) aufzuwachen und den Verstand wieder einzuschalten. An dieser Stelle möchte ich ein wenig Starthilfe in Form von offenen Fragen und Gedankenspielen geben, die sich im Hinblick auf die Tötung des „Terrorfürsten“ aufdrängen, die in westlichen Medien als Heldenstück der US-Navy-Seals beziehungsweise als Ausdruck der Entschlossenheit von US-Präsident Obama verklärt worden ist.

Bilal-Stadt, der nordöstliche Vorort von Abbottabad und OBL letzter Aufenthaltsort, zirka 50 Kilometer Luftlinie von Islamabad entfernt, hat einen Militärbezirk, was unter anderem die Anwesenheit von Sicherheitspersonal und Geheimdienstmitarbeitern impliziert. Ibn Ladens Haus befand sich etwa 500 Meter entfernt von der pakistanischen Militärakademie Kakul. Fremde, die keinen militärischen Hintergrund haben, müssen hier über kurz oder lang auffallen. Überdies bot sich keine direkte Fluchtmöglichkeit in Richtung derjenigen Gebiete Afghanistans, die von der Taliban kontrolliert werden. Warum ist Ibn Laden samt Familie gerade hier untergetaucht?

Was passierte mit den Leichen der Familienangehörigen?

Neben Ibn Laden sollen weitere Personen umgekommen sein, angeblich auch ein Sohn Ibn Ladens. Was ist aus ihren Leichen geworden beziehungsweise wo sind diese Leichen? Warum hielt sich OBL ausgerechnet in einem auffälligen, „festungsartig“ ausgebauten Wohnkomplex auf, der die umliegenden, deutlich kleineren Häuser klar überragte? Naheliegend wäre es gewesen, eines der unauffälligen kleineren Häuser auszuwählen.

Die letzten Guantánamo-Dokumente, die via Wikileaks veröffentlicht worden sind, enthüllen, daß US-Geheimdienste seit längerem wußten, daß sich OBL und seine Familie oder Teile seiner Familie in Abbottabad aufhalten. Wurde das Kommandounternehmen vorzeitig vom Zaun gebrochen, um zu verhindern, daß Ibn Laden nach Bekanntwerden dieser Dokumente den Standort wechselt? Zur Erinnerung: Der Libyer Abu al-Libi, ein El-Kaida-Kurier, wurde am 2. Mai des Jahres 2005 in der nahe Abbottabad gelegenen Stadt Mardan verhaftet. Im Januar 2011 stellten Fahnder Umar Patek, einen der Planer des Attentats im Jahr 2002 auf der indonesischen Ferieninsel Bali, in Abbottabad. Abbottabad erfreute sich offensichtlich in El-Kaida-Kreisen einer gewissen Beliebtheit.

FBI-Fahndungsliste führt die Vorgänge von 9/11 nicht auf

Warum wird immer wieder behauptet, OBL sei der Drahtzieher der Anschläge vom 11. September 2001 gewesen, obwohl er laut FBI wegen dieser Anschläge gar nicht gesucht wurde? Laut Fahndungsliste des FBI – Danke an Rainer Rupp, das er darauf in der Jungen Welt erneut aufmerksam gemacht hat – wurde er wegen der Anschläge auf die US-Botschaften in Nairobi und Daressalam gesucht, nicht aber wegen der Vorgänge im Zusammenhang mit 9/11.

Wie bei den Anschlägen am 11. September 2001 wurde auch diesmal die Erhebung von wichtigen Beweismitteln verunmöglicht. Eine Obduktion der Leiche OBL beziehungsweise eine eindeutige Identifikation seiner Person durch unabhängige Experten konnte nicht stattfinden. Die digitale „Daten-Goldader“, die OBL angeblich hinterlassen haben soll, eröffnet den USA neue Optionen, dort zu intervenieren, wo diese es gerade für angezeigt halten. Diese Daten könnten der Generalschlüssel für einen „Krieg gegen den Terror“ werden, der alle Konventionen hinter sich läßt. Abbottabad wäre vor diesem Hintergrund zwar das Ende der Ära OBL, bedeutet möglicherweise aber den Auftakt für eine neue Ära des Antiterrorkrieges, mit dem die USA seit der Präsidentschaft von George W. Bush ihre geostrategische Interessen zu bemänteln suchen.

El Kaida, so eine der letzten Meldungen, soll in einem Posting in „islamistischen Internetforen“ bestätigt haben, daß die militärische Operation zur Tötung von OBL am Sonntag erfolgreich gewesen sei und hilft dem Weißen Haus damit, bösartige Verschwörungstheorien zu entkräften. Wie hilfreich! Bezeichnend bleibt das, was ein Sprecher des Weißen Hauses anmerkte, nämlich daß El Kaida damit nur das „Offensichtliche“ anerkenne. Auf die Frage nach weiteren Details der Operation erklärte er, es sei „extrem wichtig“ [!], daß er darüber nichts mehr sage. Dieser Sprecher wird seine Gründe dafür haben, warum er „darüber“ lieber nichts mehr sagt ...

Michael Wiesberg, 1959 in Kiel geboren, Studium der Evangelischen Theologie und Geschichte, arbeitet als Lektor und als freier Journalist. Letzte Buchveröffentlichung: Botho Strauß. Dichter der Gegenaufklärung, Dresden 2002.

En la muerte de Bin Laden

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En la muerte de Bin Laden

Ex: http://infokrisis.blogia.com/

Info-krisis.- El 2 de mayo han matado a Bin Laden. Peor fue lo del parque de Monteleón ese mismo día en 1808. De alguna manera se tenía que acabar con la historia improbable de un terrorista que durante 10 años ha mantenido en jaque a los servicios de inteligencia y a las policías de todo el mundo. Y lo he hecho un triste 2 de mayo. Hay algunas reflexiones que se me ocurre en este momento.

*     *     *

Las cosas han cambiado mucho en los últimos 10 años. En 2001, cuando Bush utilizó los dos mil y pico muertos de las Torres Gemelas como excusa para emprender dos guerras coloniales, los EEUU todavía aspiraban a ser “la ciudad en la colina”, el país modelo de virtudes con su “destino manifiesto”, recompensado por Dios con la hegemonía mundial. Al menos eso se creía en el “cinturón de la Biblia” y entre los cristianos “renacidos”. Y con mucho más fundamento lo creían también los cerebros neoconservadores que, como el “primo de Zumosol” querían enseñar a diestro y siniestro como se mantiene una “voluntad de imperio” (con minúsculas) rentable para los negocios.

Pero de 2001 a 2011 han ocurrido muchas cosas: el ascenso de China y de los países emergentes, la gran crisis económica de 2007, la recomposición de Rusia, las revueltas árabes, el empantanamiento en Irak y Afganistán y, sobre todo, una deuda interna que supera el 14% del PIB norteamericano y que no hay forma de disminuir, han hecho que cada vez más se tambalee la posición de los EEUU tanto en el exterior como incluso en el interior.

Por otra parte, los idus de la crisis han llegado, pero no han pasado. Y en la Casa  Blanca, hoy se respira un ambiente ligeramente más realista: los EEUU tienen los días contados como potencia hegemónica mundial. De hecho, si hoy no se han declarado en quiebra es gracias a las inyecciones diarias de fondos en las Bolsas norteamericanas, fondos que vienen de China, petrodólares, euros, libras esterlinas, etc. Obama parece el hombre que si logra mantenerse otros cuatro años en el poder tendrá el triste honor de certificar la quiebra del “imperio norteamericano” y ser su enterrador oficial. Esa quiebra es hoy irreversible y los EEUU como todo imperio morirá por su poder hipertrófico y su gigantismo.

Pero, además, incluso la única oposición digna de tal nombre que tiene Obama, el Tea Party, ya no cree siquiera en el “terrorismo internacional”. Para ellos, la verdadera amenaza es el “comunismo”. Allí se entiende por “comunismo” lo que aquí quiere decir “socialismo” y allí lo que aquí se considera “socialdemocracia” es llamado también “comunismo”. Por eso no puede extrañarnos que el Tea Party (véase el artículo http://info-krisis.blogspot.com/2011/03/el-ultimo-grito-de-la-derecha.html) se manifieste incrédulo ante el “terrorismo internacional” y haya introducido un giro en los sectores neoconservadores norteamericanos: el “enemigo” no es ya el “fundamentalismo islámico”, sino el “comunismo” porque “ya está en el poder con Obama”. ¿La prueba? La miserable reforma de la sanidad norteamericana considerada como iniciativa “socialista”. El “enemigo” ya no es el “terrorismo internacional” sino el “comunismo anidado dentro de la administración gracias a Obama.

Si Al-Qaeda sirvió para que ese mastuerzo analfabestia que fue Bush pudiera prestigiarse a costa de ejercer como “master and commander” y si utilizó los extraños ataques del 11-S para declarar sus dos guerras de conquista que han enriquecido extraordinariamente a sus amigos del complejo militar-petrolero-industrial y han sumido un poco más a los EEUU en el pozo sin fondo del déficit, a Obama, ni Bin Laden, ni Al-Qaeda le servían absolutamente para nada. Además no eran cosa suya. Era necesario, pues, dar el carpetazo final, a la primera oportunidad. Y esta se ha presentado el 2 de mayo de 2011.

Poco importa quién ha muerto en Pakistán, si es que ha muerto alguien, y poco importa si es el auténtico Bin Laden o un actor, o un muñeco de goma. Siempre quedará la duda. Lo han hecho de tal manera que ya en los momentos de escribir estas líneas se especulan con tres o cuatro versiones diferentes de la “operación”, contradictorias entre sí. ¿A quién se le ocurre “enterrar el cadáver en el mar”? ¿Tanto cuesta meterlo en el pasapuré? ¿Y qué me dicen de la menos truculenta cremación que siempre permite esparcir las cenizas sin dejar rastros? Aunque lo normal hubiera sido que habiendo cometido atentados –presuntamente– en medio mundo, el cadáver fuera presentado a la “comunidad internacional” para que ésta pudiera determinar que, efectivamente, se trataba de aquel que los Seals pretendían que se trataba y que el ADN recogido correspondía al del cadáver.

Los EEUU han llevado el desenlace del Caso Bin Laden tan mal como construyeron al personaje. Si éste ha podido pasar como fundador de una extraña “franquicia” terrorista ello ha sido posible gracias a la credulidad de una población anestesiada y por la presión psicológica de unos medios de comunicación en su mayoría acríticos. El Caos Bin Laden coleará durante años y las versiones que aparecerán sobre su muerte serán tan misteriosas como todo lo que ha rodeado al personaje desde hace 20 años.

*     *     *

Había prisa en los últimos tiempos en pasar la página Bin-Laden. De un lado porque en los últimos 20 días, el presidente Obama está asaeteado por quienes dudan si nació en el corazón de África o si nació en Haway. Este era un buen momento para borrar a Bin Laden en la seguridad de que esta noticia taparía a cualquier otra, y acallaría las dudas sobre el presidente.

De otro lado, algo está pasando desde hace seis meses en el mundo árabe cuya importancia aún no puede valorarse, pero, en cualquier caso no conviene dejar atrás una pieza como Bin Laden a través del cual ya no se puede explicar nada: porque en ninguna de estas revueltas árabes ha aparecido Al-Qaeda, ni franquiciado alguno. Y si eso es así –y así es, porque de haber sido otra cosa los medios lo hubieran alardeado en portada y a grandes titulares– es evidente que el fundamentalismo islámico, aún existiendo, no tiene nada que ver con una Al Qaeda que nadie sabe dónde está.

Si Al Qaeda existiera, su presencia habría sido notable en las revueltas árabes. No lo ha sido. Al Qaeda es el gran ausente de las convulsiones árabes, simplemente porque no tiene entidad real, ni probablemente la haya tenido nunca más allá de unas docenas de islamistas chalados y sin dos dedos de frente dispuestos a ser manipulados o a llevar la reivindicación de un atentado y pensar que lo han cometido (hoy mismo El País –aprovechando- recordaba que las pistas del 11-S pasan por España… algo que ningún tribunal ha conseguido demostrar jamás).

Y, ahora, cuando están emergiendo nuevos gobiernos en el mundo árabe lo peligroso para EEUU sería seguir fomentando el antiislamismo que emana sin esfuerzo de la presencia hasta hace unas horas de Bin Laden en la foto de los 10 hombres más buscados en aquel país.

*     *     *

Por todo esto era un buen momento para eliminarlo: los norteamericanos reforzaban su confianza en un presidente que medio año después de su elección ya había caído en picado y sigue sin remontar; las “primaveras árabes” exigían que las baterías se apuntaran hacia otra parte. Y, por lo demás, el horno económico no está para bollos: EEUU tiene que emprender la retirada de Irak este verano y la de Afganistán en breve, a pesar de que hoy la situación sea mucho más inestable en ambos países que hace una década. Hace quince días ni siquiera había dinero para pagar a los funcionarios de Washington (y los marines son considerados funcionarios). Ahora, con la “misión cumplida” (Bin Laden muerto), los EEUU pueden hacer más presentable su retirada de Irak y la futura de Afganistán.

Por todo eso era preciso que Bin Laden –un hallazgo para las “operaciones psicológicas” del Pentágono que ya no tenía lugar ni en la nueva línea de la administración norteamericana, ni siquiera en el acervo doctrinal de la oposición conservadora del Tea Party–, desapareciera para siempre, rindiendo un último servicio a la Casa Blanca. Y lo ha hecho un 2 de mayo. Lo dicho, peor fue lo del parque de Monteleón. Y además fue de verdad…

© Ernest Milà – infokrisis – infokrisis@yahoo.eshttp://infokrisis.blogia.comhttp://info-krisis.blogspot.com – Prohibida la reproducción de este texto sin indicar origen