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dimanche, 01 avril 2012

Le cas du Jundallah

Jundallah, groupe terroriste redoutablement djihadiste, contre lequel lutte l'Iran. Ce groupe hyper dangereux est utilisé par certains occidentaux, notamment israéliens pour l'assassinat des savants iraniens. Son danger est réel et direct alors que...

La guerre iranienne contre le terrorisme. Le cas du Jundallah

Par Didier CHAUDET*, http://mbm.hautetfort.com/

Enseignant à Sciences Po

 

Géopolitique de l’Iran: Enseignant à Sciences Po, Didier Chaudet démontre que les Iraniens mènent en ce moment leur propre guerre contre le terrorisme. Plus précisément contre un groupe utilisant des moyens terroristes, et appelé « Jundallah », « les Soldats d’Allah ». L’auteur en présente les racines et s’interroge sur les influences extérieures.

LA « guerre contre le terrorisme » a été, dès le départ, assez mal nommée. On épargnera aux lecteurs la critique la plus facile, répétée ad nauseam, qui dit qu’on ne fait pas la guerre à un moyen d’action. On rappellera plutôt qu’il s’agit d’une guerre américaine contre ce que les Américains considèrent comme du terrorisme. Ou même, parfois, comme une simple menace terroriste. De ce point de vue, en fait, tout ce qui semble s’opposer, de près ou de loin, à l’influence américaine, notamment de la part d’Etats moyens ou faibles, devient terrorisme. C’est ce qui explique pourquoi l’Iran a été inclus dans l’ « Axe du Mal », alors que le pays avait abandonné l’emploi du terrorisme comme moyen d’action, et surtout ne pouvait pas être associé ni au 11 septembre 2001, ni au djihadisme sunnite. L’inclusion de ce pays dans la liste aura été d’autant plus choquante que la République islamique a été d’une aide non négligeable dans la lutte contre les Taliban. L’insulte a été d’autant plus mal ressentie par les Iraniens qu’ils mènent en ce moment leur propre guerre contre le terrorisme. Plus précisément contre un groupe utilisant des moyens terroristes, et appelé « Jundallah », « les Soldats d’Allah ».

Les racines du Jundallah

Quelles sont les racines de ce mouvement terroriste ? Elles se confondent avec les tensions entre le centre, persan et chiite, et la périphérie à l’est, sunnite et baloutche. Plus exactement dans la province du Sud-Est appelée Sistan-Baloutchistan. C’est dans cette province artificielle, créée par Rezah Shah [1] dans les années 1930, que vivent les Baloutches iraniens (1,5 millions de personnes) [2]. Ces derniers représentent un peuple qui comme les Kurdes, est divisé entre plusieurs Etats. Ici une séparation entre l’Afghanistan, l’Iran, et le Pakistan. Encore une fois comme les Kurdes, les Baloutches ont gardé le sentiment d’une identité forte, et sont considérés par les centres qu’ils dominent comme farouchement attachés à leur indépendance. Rien d’étonnant à cela : tout comme les Pachtounes, ils ont à l’origine une structure tribale qui leur a permis historiquement de mieux résister au centre persan. Et depuis le Grand Jeu, les Baloutches, en tant que peuple transfrontalier, ont été au cœur d’un réseau de contrebande particulièrement important. Et cela est tout particulièrement vrai au niveau du trafic d’armes, qui aura été conséquent tout au long du 20ème siècle. Là aussi, on peut faire une comparaison avec les Pachtounes. Dans les deux cas, cela donne aux peuples évoqués les moyens de s’opposer physiquement au centre quand le besoin s’en fait sentir, et une grande familiarité à l’emploi des armes. De fait, l’Iran n’a réussi à contrôler ses Baloutches qu’à partir des années 1930. D’abord indirectement, en utilisant les chefs tribaux, ou « Sardars ». Puis plus directement, par la force, par une politique visant à liquider les chefs traditionnels. Et si la Révolution khomeyniste a suscité des espoirs chez les nationalistes baloutches, ils ont vite été dissipés. Au début de ladite révolution, ce sont les Gardiens de la Révolution qui ont pris en main le territoire. Téhéran s’est alors imposé particulièrement durement [3]. Malgré la chute du Chah, c’est donc la continuité qui l’a emporté : la population baloutche en périphérie se ressent, de par sa situation, comme un groupe de citoyens de seconde zone, vivant dans un environnement économique trop peu développé.

Nationaliste et djihadiste anti-chiite

Ce dangereux cocktail de tensions historiques, de manque d’influence politique, et de misère économique, est bien sûr le terrain rêvé pour un groupe violent. Cela a expliqué la naissance du PKK chez les Kurdes turcs. Et le groupe Jundallah en tant que tel a émergé à cause de cette situation locale. Mais il serait simpliste d’en rester là : le Jundallah ne se définit pas uniquement comme nationaliste. Le groupe s’est formé à partir d’une idéologie djihadiste anti-chiite proche de celle d’Al Qaïda et des Taliban. De fait, les combattants du Jundallah sont les héritiers de deux décennies d’influence extrémiste venant du voisinage de l’Iran : on pense notamment aux écoles religieuses basées au Pakistan, qui ont été financées par des activistes de la péninsule arabique, mais aussi par Saddam Hussein. Pendant la guerre Iran-Irak, en effet, l’excitation des tensions à l’intérieur de l’Iran semblait de bonne guerre [4]. Il y a eu également une influence des Taliban sur les Baloutches, surtout en territoire pakistanais. Une telle situation a eu une influence sur le nationalisme baloutche en terre iranienne. Se battant en terre chiite, certains Baloutches iraniens trouvaient dans l’extrémisme sunnite une idéologie qui pouvait être attrayante. Et surtout, une idéologie qui leur donnait des alliés naturels, parmi les groupes actifs en Afghanistan et au Pakistan. Ces liens sont très clairs dès la création du mouvement, en 2003 : « les Soldats d’Allah » auraient été créés sur un territoire contrôlé par le Taliban pakistanais le plus important du moment, Nek Mohammed Nazir (mort en 2004). Le jeune fondateur et leader du Jundallah, Abdel Malik Rigi, a d’ailleurs été formé à la mosquée Binori. C’est dans cette même mosquée que nombre de Taliban et de djihdistes pakistanais ont été endoctrinés [5]. Si on ne peut pas associer directement Al Qaïda et le Jundallah avec les sources accessibles, on sait malgré tout que le groupe a des liens avec les Taliban pakistanais combattant Islamabad. Ils ont également des relations avec le Lashkar-e-Jhangvi, un mouvement terroriste anti-chiite frappant au Pakistan [6]. Les liens avec les Taliban afghans semblent clairs également : la naissance du mouvement se fait post-2001, une fois que les combattants baloutches du mollah Omar sont revenus au pays après la chute du régime tenu par les Taliban. Ces liens avec les forces les plus extrémistes d’Asie du Sud expliquent leurs tactiques de terreur, au sens propre. Il s’agit ainsi du premier groupe ayant usé de la décapitation contre des représentants des forces de l’ordre iranien, pour mieux marquer les esprits. A partir de 2008, ils ont introduit l’utilisation de l’attentat suicide en territoire iranien. En mai 2009, le Jundallah s’est directement impliqué dans une logique de guerre sectaire : un attentat a frappé une importante mosquée chiite de Zahedan, la capitale du Sistan-O-Baloutchistan, pendant la prière du soir. 19 personnes sont mortes, et 60 ont été blessées [7]. Certes, par la suite, le leader du groupe, Rigi, a été capturé. Mais si le groupe a été décapité, il n’a pas disparu, loin de là. En fait, en décembre 2010, on a encore eu la preuve de la force de frappe sanglante du groupe, même sans Rigi à sa tête. Deux attentats suicide ont visé une procession religieuse chiite dans le port de Chabahar, et ont fait au moins 40 morts [8]. De fait, le groupe bénéficie encore d’une situation locale et régionale assez « favorable » pour continuer à exister.

Quelles influences extérieures ?

Cette analyse ne serait pas complète sans réfléchir aux possibles influences extérieures face au phénomène Jundallah. Certes, très clairement, le groupe terroriste est d’abord né de tensions locales et régionales. On ne peut pas considérer le groupe comme une créature inventée par des forces hostiles à Téhéran. Malgré tout, on connaît les tensions, parfois sanglantes, entre l’Iran d’une part, et les Etats-Unis, Israël, ou d’autres acteurs. On ne peut pas nier que l’idée d’une utilisation par des forces extérieures des ennemis intérieurs de l’Iran puisse être considéré « de bonne guerre ». Nous allons donc passer en revue les différents « suspects », et mettre en avant ce que la littérature ouverte nous dit de leur implication.

A la question : « Les Occidentaux soutiennent-ils le Jundallah ? », on peut répondre « Probablement non ». Ici, quand on parle d’Occidentaux, on pense en fait, en premier lieu, aux Américains. Il est très probable que ces derniers mènent des actions clandestines en Iran. Des ordres exécutifs, signés fin 2004 et en 2005 par le président G. W. Bush, ont donné au Pentagone la possibilité de mener des actions clandestines sans passer par la CIA. Et donc sans possibilité de contrôle de la part du Congrès. Les opérations secrètes menées par des services américains sont généreusement dotées à cette période, et on sait qu’elles ont eu lieu [9]. De même, selon certains analystes, il y aurait eu prise de contact avec le Jundallah, mais uniquement dans le cadre d’une collecte de renseignements. Selon Robert Baer par exemple, cela n’est pas allé plus loin, le groupe se montrant vite incontrôlable, et surtout, dangereusement proche d’Al Qaïda [10]. A partir de là les informations ouvertes nous amènent à penser que Washington a fait en sorte d’éviter à tout prix tout contact avec les djihadistes baloutches. Quoi qu’on pense des Américains, ils sont, tous comme les Iraniens d’ailleurs, des acteurs relativement rationnels sur ce dossier : soutenir le terrorisme en Iran amènerait le régime à revenir à ses vieux démons, et à soutenir le tourisme transnational contre les Etats-Unis et ses alliés. Mais tout le monde n’est pas aussi prudent : il semblerait que les Israéliens aient utilisé le Jundallah dans leur lutte contre le régime iranien [11]. Des « memos » de la CIA tendent à prouver que des membres du Mossad, les services secrets israéliens, se sont fait passer pour des agents de la CIA. Ils ont utilisé cette couverture pour recruter des membres du Jundallah. Plusieurs officiels liés aux services de renseignements américains, encore actifs ou à la retraite, ont confirmé les informations livrées par ces documents. On a déjà vu les services israéliens travailler avec une autre force considérée comme terroriste, le MEK, ou « Moudjahidine du Peuple ». Ces derniers auraient travaillé ensemble, notamment pour assassiner les scientifiques nucléaires iraniens [12]. Les informations de la CIA dévoilées par le journal Foreign Policy, n’ont donc, en soi, rien d’étonnant. Israël joue une partition à court terme, pour obtenir des gains rapides dans sa lutte indirecte contre Téhéran. Le problème de cette approche est qu’elle finance un groupe djihadiste potentiellement dangereux au delà de l’Iran. Et cette façon de procéder ne peut qu’avoir des répercussions régionales, et nourrir le complotisme et l’anti-américanisme autant en Iran qu’au Pakistan, et dans les pays alentours. Car même si les Américains sont responsables, des questions restent sans réponse, comme : pourquoi les Américains n’ont-ils pas stoppés leurs alliés israéliens ? Il s’agissait d’abord d’inertie politique. Mais pour les Pakistanais, les Iraniens, les Moyen-Orientaux, hélas, cela ressemble à une division des tâches entre Occidentaux, qui a un impact diplomatique désastreux.

L’influence extrémiste sunnite venant notamment de la péninsule arabique

On sait également que le groupe extrémiste est proche des Taliban, notamment de la variation pakistanaise de cette mouvance. Indirectement, l’influence extrémiste sunnite venant notamment de la péninsule arabique est donc également responsable : ici on ne fait que retrouver une énième conséquence de la « guerre froide » opposant Arabie Saoudite et Iran. Et malgré les fantasmes que ce pays suscite, si le Pakistan est indirectement impliqué aujourd’hui, c’est d’abord en tant que base de repli, et de victime des tensions entre chiites et sunnites. Il serait difficile pour Islamabad de soutenir un groupe qui s’oppose avec fermeté au pipeline Iran-Pakistan-Inde (IPI), essentiel pour la sécurité énergétique du pays [13]. Et depuis le second semestre 2011 au moins, nombreux sont ceux à Islamabad qui applaudissent au début de rapprochement entre Iran et Pakistan. Dans un tel contexte la coopération anti-terroriste existe bien entre les deux pays. Et on peut dire que Rigi a été capturé en partie grâce aux services pakistanais [14]. Mais il n’est pas impossible que pendant ses premières années, les services pakistanais aient laissé le Jundallah se développer sans objection de leur part. Après tout, l’Iran a de très bonnes relations avec l’Inde, et un tel groupe peut toujours servir comme moyen de pression. Mais quel que soit le niveau de tolérance pakistanais, voire de connivence de la part de certains individus, dans un passé proche, il faut éviter le fantasme d’un ISI tout puissant ici. Mais même en excluant Islamabad, un à deux alliés des Américains peuvent donc être considérés comme jouant, au moins indirectement, un jeu dangereux avec le Jundallah et d’autres forces utilisant le terrorisme comme moyen d’action. Une telle attitude ne fait que renforcer les faucons iraniens, mais aussi des esprits plus modérés. Pour un pays déjà frappé par des sanctions non négligeables depuis plus de deux décennies, cela ne peut être que la preuve d’une opposition radicale à l’Iran en tant que puissance moyenne. Cette politique qui ne fait que nourrir les extrêmes est bien entendu, potentiellement dangereuse pour les intérêts des Américains et de leurs alliés européens, au Proche-Orient et en Afghanistan.

Le Jundallah est d’abord le produit de tensions intérieures et régionales

En bref, à bien des égards, le Jundallah semble être le produit de tensions d’abord intérieures et régionales. Pour l’Iran aussi, tant que l’Afghanistan ne sera pas stabilisé, le terrorisme ne sera pas éradiqué sur son territoire à l’est. Et tant que le problème terroriste au Pakistan continuera à frapper ce pays, il soutiendra l’extrémisme sunnite en territoire chiite. En cela, en fait, on voit que l’Iran et les Etats-Unis ont, à bien des égards, des objectifs communs en AfPak, allant dans le sens d’une stabilisation de la région. La guerre iranienne contre le terrorisme peut offrir des points d’entente entre Téhéran et l’Occident. Un tel sujet devrait être plus au cœur des discussions avec la République islamique aujourd’hui. Toute possibilité de dialogue est impossible tant que tout est considéré comme secondaire hors le dossier nucléaire. Une victoire du djihadisme anti-chiite et anti-occidental en AfPak est sans doute un danger sécuritaire autrement plus réel qu’une arme nucléaire non encore obtenue, qui sera sans doute bien rudimentaire, et bien limité face à l’arsenal russe ou américain. Si on est sérieux dans la lutte contre les réseaux terroristes, on devrait savoir se concentrer sur les véritables menaces, et non en rester à une logique de Guerre froide en relations internationales.

Copyright Mars 2012-Chaudet/Diploweb.com

[1] Qui fut Chah d’Iran jusqu’en 1941.

[2] Cette province a spécifiquement été créée pour contrôler les Baloutches. Le Sistan se trouve au nord du Baloutchistan et sa population est persane et chiite. C’est de cette partie de la province qui nourrit l’administration pour l’ensemble du territoire. Voir Stéphane Dudoignon, Voyage au pays des Baloutches (Iran, début du XXIème siècle), Paris : éditions Cartouche, 2009, p.86.

[3] Adun Koolstadt Wiig, « Islamist Opposition in the Islamic Republic : Jundullah and the spread of extremist Deobandism in Iran », FFI Report, juillet 2009, p.11.

[4] Idem, p.19.

[5] Pepe Escobar, « Jundallah versus the mullahtariat », Asia Times, 21 octobre 2009, atimes.com

[6] Amir Rana, « Enemy of the State : Lashkar-e-Jhangvi and Militancy in Pakistan », Jane’s Information Group, 5 aout 2009, janes.com

[7] BBC News, « Iran : Many die in Zahedan mosque bombing », 28 mai 2009, news.bbc.co.uk.

[8] Al Arabiya, « Undallah remains a danger and a thorn in Iran’s side », 19 janvier 2011, alarabiya.net.

[9] Seymour Hersh, « Preparing the Battlefield », The New Yorker, 7 juillet 2008, newyorker.com.

[10] Robert Baer, « Iran’s Biggest Worry : Growing Ethnic Conflict », Time, 21 octobre 2009, time.com.

[11] Les informations ici viennent d’un article qui a particulièrement fait du bruit il y a deux mois à Washington : Mark Perry, « False Flag », Foreign Policy, 13 janvier 2012, foreignpolicy.com

[12] Muhammad Sahimi et Richard Silverstein, « Israel Iran attack ? What goes around comes around », The Christian Science Monitor, 21 février 2012, csmonitor.com.

[13] Pepe Escobar, op.cit.

[14] Conclusions sur le sujet d’entretiens menés entre Islamabad et Karachi en novembre et décembre 2011.

vendredi, 30 mars 2012

De Spaanjaarden laten zich niet doen !

De Spaanjaarden laten zich niet doen ! Video over de volkse protestbeweging "Yo no pago"

Les Espagnols ne se laissent pas faire ! Video sur le mouvement populaire et protestataire "Yo no pago"

Die Spanier lassen sich nicht tun ! Video über die Protestbewegung "Yo no Pago"

The Spaniards refuse to be cheated ! A video about the protest movement "Yo no pago" !

 

mardi, 27 mars 2012

Open Society or Survival

Open Society or Survival


Ex: http://www.alternativeright.com/

Of all the idols of our age, none has demanded so much blood sacrifice and the dissipation of resources as that of democracy. From the Hindu Kush to our television screens, the liberal order betrays its totalitarian nature. We send armies and airborne robots into Asia’s wastelands to kill for the universal rights of man. Mass democracy can never be recognized for the deviant political philosophy it is, nor can it be restricted to the West alone; equality must reign everywhere unchallenged. Modern man is infallible, and in his militant faith he pursues no less than the entirety of the world subjugated to his will. How else may a New Jerusalem of pleasure and profit be realized, if not through the monumental force of a united humanity?

Eurasia remains the key to fulfilling this mad dream. Even as the United States continues its grinding and bloody counterinsurgency in Afghanistan and across Dar al-Islam, Washington has found the cash to promote “civil society” and “the rule of law” in Russia. The Obama Administration is looking to apply $50 million to NGOs and similar initiatives in Moscow and other regions throughout the country. Thus stated Ambassador Michael McFaul:

We have proposed to the US Congress to create a new civil society fund for Russia. We proposed that 50 million dollars in a neutral way, by the way, in terms of new money. That’s what I hear in Moscow that when you talk to real human rights organizations and what they really need, they need that kind of support.

 

While $50 million would be negligible in sustaining the Pax Americana’s military operations, it makes for a tidy sum when directed toward political subversion. (Among other projects, expect a new stream of nauseating parades and Pussy Riot church provocations.) Vladimir Putin’s third presidential term will begin this spring, but U.S. policy planners have been emboldened by a recent surge in opposition activism in Russia. Along with continuing pressure on Moscow’s peripheries, their strategy is still centered on creating the infrastructure for revolution, the most cost-effective way that an embattled Third Rome could fall to American power. After all, the United States seeks to destabilize Russia with an ultimate view to her dismemberment and exploitation by the lords of international usury.

The Freedom Agenda grants Washington carte blanche to undermine sovereign nations on whim in the name of “human rights” and a long-term mandate for global governance. Exporting to the world its model of social chaos, the United States aims for the establishment of a unified, market-driven Open Society across the earth. Should some insolent tribe refuse the imperial model, it must prepare for the inevitable assault- if not by bombardment or sanctions, then at the very least through intelligence operations and psychological warfare.

Peoples who would defy postmodern Mammonism must have a clear ideological framework for resistance. In the case of Russia, such a basis for thought and action is conspicuously absent among ruling elites. Popular legitimacy can only derive from the quantitative “will of the people”; the Kremlin carries out elections in imitation of Western stage-management and assiduously tracks approval ratings from the middle class. Putin and his assorted clans will have nothing to counteract a deadening reductive-materialist worldview if they share it with their geopolitical adversaries.

Russia spent a century enacting the social experiments of the modern West; she can afford neither lives nor time for yet another ruinous undertaking. Babel and its missionaries must be repudiated. War for the national soul begins at the visceral level of shared faith and kinship; these values form the traditional organic state, guardian of sacred heritage and culture. And there is no greater weapon in this struggle than the loyal heart.

Rendering judgment on democracy, the White émigré leader Ivan Ilyin gave us a principled and articulate rejection of the liberal dispensation and its incipient totalitarianism. It is no accident that today’s Free World is on the fast track to tyranny. The bloodless abstractions of liberty and equality bequeathed to us by Locke, Rousseau and their disciples have birthed mechanisms of control undreamt of by ancient despots. “Government by the people” has in fact served to corrupt and dissolve whole peoples according to the design of an antitheist and anti-human Money Power. Is escape from the democratic Panopticon even possible? Yes, though it demands of us a fateful choice: languishing toward oblivion in the Open Society, or our arrival at the harsh conclusions necessary to chart a future.

 

*** 

On Formal Democracy

Essay by Ivan A. Ilyin. Taken from the collection “Nashi Zadachi” and translated by Mark Hackard.

There are two different understandings of the state and politics: the mechanistic and the organic. The mechanistic asserts instinctive man and his private interests; it measures life quantitatively and formalistically. The organic derives from the human spirit and ascends to national unity and its common interests; it is qualitative, searching out spiritual roots and solutions.

We shall first examine the mechanistic view.

It sees in man first and foremost the instinctive individual with its “desires” and “needs”: every person wishes to work less, enjoy himself more and relax; procreate and accumulate; maintain his irresponsible opinions and express them without hindrance; to find the like-minded and associate with them wherever they may be; to depend upon no-one and wield as much power and influence as possible. After all, men are born “equal”, and hence each of them must be provided equal rights for the assertion of their desires and needs: these are the inalienable rights of liberty which cannot abide restriction. Therefore every person should have an equal voice in affairs of state. For so many people there will be so many equal voices. Whatever a man may fancy is to be affirmed, and let there be no interference in this. Allow like-minded men of all nations to unite freely; let the votes be counted; the majority will decide…

As to the quality of the desires, plans and enterprises of all these men of one mind, and especially the motives and intentions of voters, no-one may concern himself. All of this is protected by inviolable “freedom”, equality and the secret vote. Every citizen as such is considered already reasonable, enlightened, well-intentioned and loyal, incorruptible and honorable; each man is given the opportunity to discover his “valor” and veil all his designs and schemes with words about “the common good”.

Until he is caught, this man is not a thief; until taken red-handed, he demands complete respect. He who has not been implicated at the scene of a crime (for example, treason, foreign espionage, conspiracy, bribes, waste, fraud, call-girl rings, counterfeiting) – is considered a political “gentleman” independent of his profession and a full citizen. Most important are liberty, equality and vote-counting. The state is a mechanical equilibrium of private (personal and group) agendas; the state is built as a compromise of centrifugal forces, played out in the performances of political actors. And politics should move according to the results of mutual distrust and competing intrigues.

Unfortunately this view (as much as I know) is nowhere expressed in such a frank and precise form. It is not a doctrine; it is simply an unspoken political dogma, rooted in the world and taken as the self-evident essence of democracy. All men are formally free; all men are formally equal and contend with each other for power, for the sake of their own interests, yet under the pretense of a common benefit.

Such a formal and quantitative conception of the state renders its fate dependent on whom, how and what shall fill a vacuum of content, as well as that indifferent-drifting quality people afford themselves through formal “liberty”. State and government are but a mirror or arithmetic sum of what is made in the soul of the human mass and its sense of justice. Something stews within this at once opaque and unassailable cauldron: any interference is forbidden as “pressure”, and any constraint or action is denounced as “an infringement upon freedom”. Every citizen is secured the right to crooked and deceptive political paths, to disloyal and treasonous designs, to the sale of his vote, to base motives for voting, to underground plots, unseen treachery and secret dual citizenship- to all those crudities which are so profitable to men and so often tempt them.

The citizen is given the unlimited right to temptation and the corruption of others, as well as the subtle transactions of self-prostitution. He is guaranteed the freedom of disingenuous, lying, and underhanded speech, and the ambiguous, calculated omission of truth; he is granted the liberty to believe liars and scoundrels or at least pretend to believe them (in self-interest simulating one political mood or its complete opposite). And for the free expression of all these spiritual seductions he is handed the ballot. Motivations for voting must be free; the formation of parties tolerates no constraint; to limit political propaganda is to exercise coercion.

To judge and condemn for “political views” is not permitted: this would signify an assault upon another’s “conscience” and persecution of his beliefs (in German, Gessinungsjustiz). Freedom of opinions should be total; government officials will not dare infringe upon this or attempt its curtailment. And the most stupid, most harmful, ruinous and foul “opinion” is sacrosanct, already by virtue of the fact that there is a destructive fool or traitor who has proclaimed it, all the while hiding behind its inviolability. Is it possible to make him only passively hold his beliefs? How are we to keep him from putting these thoughts into action, through whispers, conspiracy, secret organizations, and the covert accumulation of arms?

It is understood that all of this immediately disarms the state before enemies and subversives; at the same time it guarantees these enemies and subversives total liberty and impunity. The government is obliged to secure the people the freedom to be seduced, while revolutionaries and traitors are assured the freedom to seduce. It is natural that another election’s results will show the success of this guaranteed seduction. And so the regime will continue until the seduction undermines the very idea of voting and readiness to submit to the majority (for according to the recently stated revolutionary formula of the Belgian Spaak: “The minority is not required to submit to the majority”). Then voting is replaced by rebellion, and the organized totalitarian minority seizes power.

This means that the formalistic-quantitative concept of the state opens the doors wide open to every political adventure, coup and revolution, as we observe from year to year in South America, for example. And in truth, the scoundrels of the world would have to be complete fools if they did not notice and exploit this excellent opportunity for the seizure of power. Admittedly, American gangsters did not reach this point and kept their atrocities out of politics, and the Sicilian Mafiosi have also been satisfied with private income. But to arrive at such a conclusion is not at all difficult. Nature abhors a vacuum; as noble motives (religious, moral, patriotic, and spiritual) weakened and withered in human souls, into the empty space of formal liberty would inevitably surge ridiculous, evil, perverse and avaricious plans advanced by totalitarian demagogues of the Left and Right.

Formal liberty includes the freedom of secret treason and overt destruction. From the very beginning the mechanistic and arithmetical competition of private desires prepared within people’s hearts the possibility of blind escalation and civil war. As long as centrifugal forces agreed to moderate their demands and find a compromise, the state could maintain balance over the chasm; but the prophets of class struggle rebelled and brought upon us the moment of civil war. How can the formal-mechanistic conception of the state oppose them? By the urging of great persuaders? Cries over our perishing freedom? Or ideas of sentimental humanitarianism, forgotten conscience and trampled honor? But this would mean “interference”, thereby denouncing formal liberty and the mechanistic conception of politics! This would entail a loss of faith in political arithmetic and a fall into pure democratic heresy!

For formal democracy does not allow any doubt as to the good intentions of the free citizen. Jean-Jacques Rousseau once taught that man by his nature is rational and good, and the one thing he lacks is freedom. We need only to not hinder him in drawing from his good-natured heart the guiding “general will”, wise, unerring and salvific…Just don’t bother him, and he shall draw it forth!

People came to believe this two centuries ago. The French Encyclopedists and revolutionaries believed, and after them anarchists, liberals and proponents of formal democracy around the world. They believed to such a degree that they even forgot about their faith and its dangers: it was decided that this system is the truth most undoubted, and that in politics it demands veneration before liberty, a respectful formalism and an honest count of the votes. And now two centuries of this practice have set contemporary politicians before the greatest political earthquake in world history…

What can they do? Curtail formal liberty? Reject the mechanism of private desire? Abolish the arithmetic of voting? But this would mean to doubt the sacred dogmata of modern democracy! Who shall risk such a feat? Who will disavow himself? And how will he oppose totalitarians from both the Left and the Right?

If this is a dead end, then what next? Assent to the deformations and atrocities of a totalitarian regime?! Impossible!

 

Mark Hackard

Mark Hackard

Mark Hackard has a a BA in Russian from Georgetown University and an MA in Russian, East European, and Eurasian Studies from Stanford University.

lundi, 26 mars 2012

Le plan Vigipirate écarlate après Toulouse. Cui prodest ?

Le plan Vigipirate écarlate après Toulouse. Cui prodest ?

par Gustave LEFRANÇAIS

« Les bombes-fusées qui tombaient chaque jour sur Londres étaient probablement lancées par le gouvernement de l’Océania lui-même, juste pour maintenir les gens dans la peur ”. »

George Orwell, 1984

Dans le monde du spectacle de la marchandise où les intérêts agissants de la dictature démocratique des Mafia de l’argent sont à la fois si bien et si mal cachés, il convient toujours pour saisir les mystères du terrorisme d’aller au-delà des rumeurs médiatiques policières puisque le protègement des secrets de la domination opère continûment par fausses attaques et véridiques impostures.

Le leurre commande le monde du fétichisme de la marchandise et aujourd’hui d’abord en tant que leurre d’une domination qui ne parvient plus à vraiment s’imposer au moment où l’économie historique de la crise manifeste explosivement la crise historique de l’économie elle-même.

Du meurtre d’Aldo Moro par les Brigades rouges étatiques aux attentats pentagonistes du 11 septembre et en passant évidemment par les tueries calculées de Toulouse et de Montauban, la société du spectacle de l’indistinction marchande ne cesse de s’éminemment montrer comme le monde de l’inversion universelle où le vrai est toujours réécrit comme un simple moment nécessaire de la célébration du faux. Derrière les figurants, les obscurs tirages de ficelles et les drapeaux factices, les vrais commanditaires sont adroitement camouflés puisqu’ils résident invariablement dans ces lieux impénétrables et énigmatiques, inaccessibles à tout regard, mais qui du même coup les désignent par cette ruse de la raison qui rend précisément percevable ce qui se voulait justement in-soupçonnable.

Le masquage généralisé se tient derrière le spectacle qui donne ainsi à infiniment contempler quelque chose en tant que complément décisif et stratégique de ce qu’il doit empêcher simultanément que l’on voit et, si l’on va au fond des choses, c’est bien là son opération la plus importante; obliger à sans cesse observer ceci pour surtout ne point laisser appréhender cela.

Par delà chaque tueur fou opportunément manipulé dans les eaux troubles du djihadisme téléguidé, existe, en premier lieu, l’incontournable réalité du gouvernement du spectacle de la marchandise lequel dorénavant possède tous les moyens techniques et tous les pouvoirs gestionnaires d’altérer et de contre-faire l’ensemble de la production sociale de toute la perception humaine mise sous contrôle. Despote absolu des écritures du passé et tyran sans limite de toutes les combinaisons qui arrangent le futur, Big Brother pose et impose seul et partout les jugements sommaires de l’absolutisme démocratique des nécessités du marché de l’inhumain.

On commet une très lourde erreur lorsque l’on s’exerce à vouloir expliquer quelque attentat en opposant la terreur à l’État puisqu’ils ne sont jamais en rivalité. Bien au contraire, la théorie critique vérifie avec aisance ce que toutes les rumeurs de la vie pratique avaient si facilement rapporté lors des très enténébrées disparitions de Robert Boulin et de Pierre Berégovoy. L’assassinat n’est pas étranger au monde policé des hommes cultivés de l’État de droit car cette technique de mise en scène y est parfaitement chez elle en tant qu’elle en est désormais l’articulation de l’un des plus grands quartiers d’affaires de la civilisation moderne.

Au moment arrivé de la tyrannie spectaculaire de la crise du capitalisme drogué, le crime règne en fait comme le paradigme le plus parfait de toutes les entreprises commerciales et industrielles dont l’État est le centre étant donné qu’il se confirme là finalement comme le sommet des bas-fonds et le grand argentier des trafics illégaux, des disparitions obscures et des protections cabalistiques.

Plus que jamais, il est temps d’en finir avec toutes les mystifications et tous les malheurs historiques de l’aliénation gouvernementaliste afin de commencer à pressentir la possibilité de situations humaines authentiques.

Des êtres humains sans étiquette.

Gustave Lefrançais

N.D.L.R. : Après les événements de Toulouse, le Système veut renforcer la surveillance d’Internet en pénalisant la consultation régulière de sites « terroristes ». Nul doute que bientôt consulter Europe Maxima sera un crime… La Résistance anti-sécuritaire commence !


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Domineert Qatar straks de gehele Arabische ruimte?

Domineert Qatar straks de gehele Arabische ruimte?

Ex: Nieuwsbrief Deltastichting Nr. 57 - Maart 2012
 
Het lijkt onwaarschijnlijk dat het kleine Arabische emiraat Qatar, gelegen aan de Perzische Golf, het schiereiland dat grenst aan Saoedi-Arabië, de ganse Arabische ruimte politiek zou kunnen domineren. En toch, toch zijn er bepaalde elementen die wijzen op het stijgende politieke belang van het kleine Qatar.
 
Qatar maakte, net als zovele andere Arabische gebieden, deel uit van het Ottomaanse Rijk. De Turkse overheersing kende een einde aan het begin van de Eerste Wereldoorlog, en Qatar werd een protectoraat van het Verenigd Koninkrijk, waarvan het onafhankelijk werd in 1971. Enige tijd was er sprake van dat het deel zou uitmaken van de emiraten, die momenteel de Verenigde Arabische Emiraten uitmaken, maar die vlieger ging uiteindelijk niet op.
 
Qua bevolking is het land in enkele decennia volledig gewijzigd. Door de vondst van aardolie kwam een sterke immigratie op gang. In 2005 bijvoorbeeld is de grote meerderheid van het land afkomstig uit andere landen, andere Arabische staten, maar ook uit landen als Indonesië, India, Pakistan, Iran, en zelfs het Verenigd Koninkrijk.  In 2003 werd een nieuwe grondwet ingevoerd, die de godsdienstvrijheid, de vrije meningsuiting en het recht op vergaderen en vereniging vastlegde, maar ook het verbod voor moslims om zich tot een andere godsdienst te bekeren. 20% van de bevolking van Qatar, die van, 47.000 in 1950 steeg tot 1,7 miljoen, zou nog autochtoon Qatari zijn.
 
Dat Qatar internationaal wel degelijk een rol speelt, kan men onder andere hiervan aflezen dat het wereldkampioenschap voetbal er in 2022 doorgang zal vinden.
 
Waar moet het belang van deze kleine oliestaat worden gezocht? En waarom zou het politiek zo’n belangrijke rol kunnen spelen? Natuurlijk speelt de olierijkdom een belangrijke rol. Maar ook met de vaststelling dat Qatar door de oprichting van het satellietkanaal Al Jazeera in 1996 zowat het belangrijkste informatienetwerk van de Arabische wereld is geworden.

In de verschillende vormen van Arabische revolte die in de afgelopen maanden aan ons televisiescherm voorbij trokken, speelden Facebook, Twitter en andere sociale netwerken een belangrijke rol, maar ook Al Jazeera, eigendom van de emir van Qatar, sjeik Hamad Bin Khalifa Al-Thani.  Maar Qatar is ook de verblijfplaats van sjeik Yoessoef al Qaradawi, de geestelijke leider van de Moslimbroeders, die na hun verkiezingsoverwinning in Egypte zowat de belangrijkste pionnen zijn geworden op het schaakbord van de Arabische sjeik Hamad Bin Khalifa Al-ThaniLente en van de Egyptische politiek. Ook al Qaradawi heeft heel wat aan Al Jazeera te danken en aan de media-aandacht die hij erdoor kreeg. Wekelijks was hij te zien en te horen in een uitzending “de sjaria en het leven”, waar hij vragen beantwoordde van toehoorders uit de ganse islamitische wereld.

Qatar is inderdaad zowat een veilige haven voor opinievluchtelingen van alle soort. De voormalige buitenlandminister van Saddam Hoessein bijvoorbeeld, Nadschi Sabri, vond er onderdak, maar ook Hamas-functionarissen, socialistische politici uit Zuid-Jemen, of moslimbroeders uit Egypte.  Er zijn geen politieke gevangenen in Qatar, er bestaat tolerantie en een bepaalde mate van vrijheid.

Maar er is meer. Op het moment dat de grote staten Egypte en Syrië in de maalstroom van volksopstanden terecht kwamen, was het het kleine Qatar dat als het ware een soort bemiddelaar en onderhandelaar werd van de Arabische Liga. Dit werd duidelijk in Libië, waar Qatar het enige Arabische land was dat actief de interventies van de NAVO ondersteunde. In het geval van Syrië werd de rol nog duidelijker.  Want welk Arabisch land zou durven optreden tegen de hevigste tegenstander tegen Israël, de hevigste en meest fundamentele verzetshaard? Toch is het opnieuw Qatar dat de leiding neemt. Vooral de minister van Buitenlandse Zaken, Hamad Bin Jassim Bin Jabr Al-Thani verkondigde al luid dat hij met Arabische troepen wil tussenkomen. Hij heeft het zover gekregen dat de Arabische Liga hierin meegaat. Gedeeltelijk toch.

De invloed van Qatar stijgt dus. Zo zou Qatar momenteel ook bij het bestuur van de radikaal-islamitische Palestijnse Hamas aan het onderhandelen zijn om haar leider Chaled Maschaal van Damascus naar Jordanië over te brengen, en begin januari ontving de Jordaanse koning Abdoellah II de leider van Hamas in zijn land. Er zou zelfs sprake zijn om de Hamas-leider naar Qatar over te brengen, waarmee Syrië zijn laatste medestander in de soennitische islam kwijtgespeeld is.

Chaled MaschaalNeen, daarmee houdt het niet op, want ook in het conflict in Aghanistan is Qatar actief. Eerste zichtbare resultaat hiervan: de radikaal-islamitische Taliban opende in januari een officiële vertegenwoordiging in het emiraat. Via dit kantoor zouden vredesgesprekken op gang komen. En in die vredesgesprekken zouden ook de VSA en de EU kunnen worden betrokken. Kaboel houdt de boot voorlopig af en heeft aangedrongen op bilaterale gesprekken …met Qatar.
 
Qatar heeft ook in het verleden al nieuwe paden betreden. Als enig land op het Arabisch schiereiland – waar in Saoedi-Arabië joden niet worden toegelaten – heeft Qatar een joodse handelsmissie op zijn grondgebied geopend. Sinds 2008 is er zelfs een ambassade, maar het begin van de Gaza-oorlog in 2009 drukte zelfs Qatar eventjes met de neus op de werkelijkheid: de ambassade werd gesloten.
 
Vermeldenswaard is tenslotte de vraag van Midden-Oosten-expert Guido Sternberg (geciteerd in het Duitse conservatieve tijdschrift Junge Freiheit) of het conflict met Syrië de vijandschap van Teheran tegen Qatar zal verscherpen.  “In het licht van de krachtverhoudingen tussen de beide landen is dit een zeer riskante politiek”, aldus de expert. Qatar geldt als het meest vrije islamitische land in het Midden-Oosten, maar het kan niemand ontgaan dat ook hier de islam staatsgodsdienst en de sjaria staatsrecht is. Het blijft afwachten welke dominante rol dit emiraat in de Arabische wereld, waar de kaarten politiek en geopolitiek volledig door elkaar worden geschud, zal spelen.
 
Peter Logghe
 

dimanche, 25 mars 2012

Pourquoi le protectionnisme progresse dans le monde

Pourquoi le protectionnisme progresse dans le monde

Alors que le protectionnisme revient au cœur des discours politiques en France depuis l’entrée en campagne des candidats à la présidentielle, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’est inquiétée, lors de sa dernière conférence interministérielle à la mi-décembre, de la montée des barrières douanières depuis le début de la crise financière en 2008.

Nos élites font du ski... (caricature anglaise, 2009)

Selon l’OMC, le nombre de mesures protectionnistes initiées en 2011 s’élève à 340, contre 220 en 2010.

De son côté, l’organisme suisse Global trade alert (GTA) – qui recense l’ensemble des mesures commerciales dans le monde – avertissait, dans un rapport publié en novembre 2011, que trois mesures protectionnistes sont prises pour une mesure libéralisante depuis juillet 2011, et que les tensions commerciales ont atteint leur plus haut niveau depuis le « pic » de 2009.

UNE PERTE POTENTIELLE DE 800 MILLIARDS DE DOLLARS

Il n’en fallait pas plus pour que le directeur général de l’OMC, Pascal Lamy, appelle les membres de l’organisation à « restaurer un climat de confiance », qui est selon lui « une partie de la solution à la crise actuelle ». Reprenant l’inusable métaphore de la tempête protectionniste, il prévenait que si d’« importantes mesures protectionnistes » étaient mises en place, elles pourraient coûter 800 milliards de dollars à l’économie mondiale.

Il s’agit pour l’OMC d’éviter une redite de la Grande Dépression des années 1930, qui avait vu le commerce mondial se contracter dangereusement sous l’effet des barrières douanières, jusqu’à dissoudre les liens économiques entre des pays repliés sur eux-mêmes. Or cette dissolution n’est pas étrangère à l’entrée en guerre de 1939.

D’où l’idée, en 1947, de négocier un accord international sur les tarifs douaniers et le commerce (General agreement on tariffs and trade, GATT), qui a abouti en 1995 à la création de l’OMC, dont le rôle est d’arbitrer les relations commerciales tout en limitant le protectionnisme. Mais la libéralisation des échanges est loin d’être un processus linéaire, et quand un pays se trouve en difficulté économique, les acquis sont la plupart du temps remis en cause.  

L’ARGENTINE, GRANDE CHAMPIONNE

Les pays émergents sont, de loin, les plus friands de dispositifs protectionnistes. L’Argentine se taille la part du lion, avec 192 mesures, selon GTA. Si celles-ci ont fleuri après la crise qu’a traversé le pays en 2002, elles se font plus nombreuses encore depuis le début de la crise financière de 2008.

Dans le viseur de la présidente, Cristina Kirchner : le contrôle des importations. Sa dernière victime ? Le Royaume-Uni, qui a vu, à l’occasion du 30e anniversaire du conflit des Malouines, en février, ses exportations limitées.

Critiquées par les autres pays du Mercosur (Paraguay, Brésil et Uruguay) – qui représentent 25% des exportations et 31% des importations argentines -, ces mesures s’inscrivent pourtant dans un mouvement initié fin 2011 par l’alliance sud-américaine elle-même, qui a décidé en décembre d’augmenter temporairement ses taxes d’importation pour les produits provenant de l’extérieur du bloc. De son côté, le Brésil – qui compte 81 mesures protectionnistes – a augmenté sa taxation sur les véhicules importés, surtout ceux qui viennent de pays extérieurs au Mercosur.

Au nom de l’intérêt national, les autres pays émergents cherchent également à se protéger : la Russie (172 mesures recensées) se concentre elle aussi sur son industrie automobile, puisqu’un tiers des véhicules devront être équipés d’un moteur ou d’une transmission fabriqués localement jusqu’en 2020.

La Chine (95 mesures recensées) annonçait quant à elle en décembre la mise en place, pour deux ans, de nouvelles taxes douanières sur certains véhicules américains. D’ailleurs, l’OMC dénonçait en décembre la prolifération des aides « régionales » en faveur de l’automobile, qui atteignent désormais 48 milliards de dollars en cumulé, soit 37 milliards d’euros.

L’Inde (101 mesures recensées) n’est pas en reste puisque, sous la pression populaire, elle a pour le moment renoncé à ouvrir le secteur de la distribution. Début mars, elle a décrété un embargo sur ses exportations de coton, avant de revenir sur sa décision en raison de l’envolée des cours.

DE LA NÉGOCIATION AU CHANTAGE

Si le protectionnisme reprend de la vigueur avec la crise, les différends commerciaux ont de leur côté diminué… depuis 2008, et ce, contrairement aux précédentes périodes de ralentissement économique. Pascal Lamy indiquait fin février que le nombre d’enquêtes sur les cas de dumping s’est établi à 153 en 2011, contre 213 en 2008.

Tout un symbole, après plus de vingt ans, la « guerre des hormones » entre les Etats-Unis et l’Union européenne vient de prendre fin. Une autre s’apprête toutefois à prendre le relais autour des « terres rares », métaux précieux sur lesquels la Chine a le quasi-monopole, puisqu’elle possède un tiers des réserves accessibles, et plus de 95% du marché. Les États-Unis, l’Union européenne et le Japon ont d’ores et déjà porté plainte auprès de l’OMC.

Moins nombreux donc, les contentieux n’en sont pas moins durs, et ils frôlent parfois le chantage, comme quand la Chine décide de conditionner son aide à l’Union européenne à l’abandon de deux enquêtes anti-dumping et anti-subventions lancées par cette dernière. Ou prend d’importantes mesures de rétorsion en gelant la commande de 45 Airbus en riposte à la taxe carbone, mise en place par l’Union européenne – et ce, même si celle-ci est bien conforme aux règles édictées par l’OMC.

LES ÉMERGENTS EN LIGNE DE MIRE

Pour autant, malgré la pression nouvelle que les pays émergents mettent sur les pays développés, « le problème du protectionnisme n’est pas uniquement lié à ces pays. C’est particulièrement vrai dans le cas de l’Europe, puisque l’essentiel des échanges commerciaux des pays membres se font au sein de l’Union européenne », explique Mathieu Plane, économiste à l’OFCE.

« Avec la division internationale du travail, nous ne produisons pratiquement plus dans les secteurs à faible valeur ajoutée, comme le textile, qui demande beaucoup de main-d’œuvre à bas coûts. Nous n’avons donc pas intérêt à prendre des mesures protectionnistes contre la Chine dans le secteur textile, puisque tout ce qu’on y gagnerait, c’est l’augmentation des prix des produits importés que nous n’avons pas intérêt à produire », argumente-t-il.

Avant de relativiser la menace du géant asiatique. « La Chine ne représente que 8% des importations françaises. De fait, les principaux concurrents et partenaires de la France, ce sont les autres pays de l’UE, qui représentent environ 60% de nos échanges commerciaux – Allemagne en tête, avec 17%. »

C’est pourquoi, pour M. Plane, « plutôt que d’envisager des barrières douanières aux frontières de l’UE » – comme propose de le faire notamment Nicolas Sarkozy avec un « Buy European Act » calqué sur le modèle américain -, « il serait préférable d’éviter les comportements non-coopératifs existant au sein de l’UE, comme la mise en place de la TVA sociale en France ou la compression des coûts salariaux en Allemagne, mesures qui ont pour objectif de gagner des parts de marché au détriment de ses voisins européens ».

Le Monde

mercredi, 21 mars 2012

La Libye évolue comme on pouvait s'y attendre

 

La Libye évolue comme on pouvait s'y attendre - Nouvelle guerre civile et exportation du terrorisme islamiste

La Libye évolue comme on pouvait s'y attendre

Nouvelle guerre civile et exportation du terrorisme islamiste

Jean Bonnevey
Ex: http://www.metamag.fr/
 
Les apprentis sorciers de l’exportation démocratique dans le monde arabo-musulman par la subversion technologique ou la guerre sont en train de récolter les fruits de leur irresponsabilité libyenne. Comme annoncé, ici et ailleurs, par tous les esprits critiques non sclérosés par un sectarisme idéologique, la Libye, sans Kadhafi, se dirige vers tout, sauf vers la démocratie.
 
Elle se dirige vers une nouvelle guerre civile, alors même que les islamistes les plus durs prêtent main forte à leurs compagnons de route syriens, sous les yeux attendris d'Alain Juppé. Bengazi. La capitale cyrénaïque s'est doté d'un conseil autonome, étape vers l’indépendance souhaitée. A Tripoli, le CNT menace donc d'utiliser la force pour empêcher l'Est du pays de se soustraire à son influence. L'Est du pays veut profiter de son pétrole et se débarrasser de cet Ouest et ce Sud coûteux et suspects au regard des premiers révolutionnaires.
 

La Cyrénaïque a proclamé son autonomie
 
Promise par Alain Juppé et d’autres à un avenir stable, fondé sur des bases démocratiques, la Libye post-Kadhafi va de fait de mal en pis. Jusque-là, c'est en grande partie la situation sécuritaire qui était la plus préoccupante. C’était la loi des milices et des tribus dans le chaos.
 
 
Le Conseil national de transition, qui fait déjà face à une situation plus que délicate, se voit confronté aux aspirations séparatistes, ou officiellement autonomistes, des chefs de tribus et de milices de l'Est libyen à Benghazi, d'où est partie la révolte. Les «autonomistes» revendiquent un système fédéral. Dans un communiqué conjoint, ils avaient fait état de l'élection d'Ahmed Zoubaïr el-Senoussi à la tête de la Cyrénaïque.
 
La Cyrénaïque autonome : une forte odeur de pétrole
 
La région s’estime marginalisée durant les 42 années de règne du colonel. Des milliers de personnes ont assisté à la cérémonie, au cours de laquelle a également été nommé un Conseil chargé de gérer les affaires de cette région, qui fut longtemps indépendant de la Tripolitaine. Ce Conseil reconnaît toutefois le Conseil national de transition, qualifié de «symbole de l'unité du pays et représentant légitime aux sommets internationaux».
 
A cette prétention d’éloignement, le président du Conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil, a répondu «Nous ne sommes pas préparés à une division de la Libye», dans des propos diffusés par la télévision, appelant ses frères de cette région baptisée «Cyrénaïque» au dialogue. Il les a ainsi mis en garde contre les «restes» de l’ancien pouvoir, en précisant qu'ils devraient savoir que des «infiltrés» et des restes du régime déchu tentaient de les utiliser. «Nous sommes prêts à les en dissuader, même par la force», a averti Abdeljalil.
 
Soutien officialisé des Islamistes libyens au rebelles syriens
 
Ce n’est pas tout. Les Islamistes, bien présents comme l’avait dit le défunt colonel, sont actifs déjà en dehors des frontières. L'ambassadeur russe à l'ONU a accusé le gouvernement libyen d'abriter un camp d'entraînement pour des rebelles syriens qui ont mené des actions contre le régime de Damas.
 
"Nous avons reçu des informations selon lesquelles il existe en Libye, avec le plein soutien des autorités, un centre d'entraînement spécial pour des rebelles syriens; ces personnes sont ensuite envoyées en Syrie pour attaquer le gouvernement en place", a lancé Vitali Tchourkine, lors d'une réunion du Conseil de sécurité dédiée à la Libye, en présence du Premier ministre par intérim, Abdel Rahim al-Kib. "Cette situation est totalement inacceptable sur le plan légal et de telles activités sapent la stabilité au Moyen-Orient", a renchéri l'ambassadeur, provoquant la fureur du responsable libyen.
 
Le diplomate a, par ailleurs, souligné que son pays était certain que l'organisation extrémiste, Al-Qaïda, est présente en Syrie. D'où cette question à présent: est-ce que l'exportation de la rébellion démocratique libyenne va se transformer en une exportation du terrorisme dans le moyen orient? Question accessoire, BLH et Juppé sont-ils toujours aussi contents d’eux ?

lundi, 19 mars 2012

La Syrie comme cimetière de leurs illusions ?

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Le "Bloc Américaniste Occidentaliste" (BAO) s'est piégé dans la crise syrienne dont il fut l'instigateur. Piégé par lui-même, par les effets incohérents d'un système à la dérive incontrôlable. L'Iran et la Russie jouent la carte de l'habileté en Syrie.

La Syrie comme cimetière de leurs illusions ?

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

Il est possible que la crise syrienne évolue vers une véritable guerre, qu’on qualifie d’une façon incantatoire de “civile”, mais qui serait déjà internationalisée, et où la coalition du bloc BAO et de ses alliés arabes (les démocrates saoudiens et qataris), si elle se trouvait impliqués, aurait à faire face à forte partie… C’est pour cette raison qu’il ne faut pas (plus) écarter certaines révisions déchirantes. (Comme on le voit par ailleurs, ce même 19 mars 2012, les présidentielles françaises ont leur rôle à jouer.)

D’autres raisons vont dans le même sens des révisions déchirantes, selon d’autres évolutions sur le terrain, sans nécessairement le transit insaisissable de la “guerre civile“. Ces dernières semaines, la situation, sur le même terrain, a évolué en faveur du régime Assad. DEBKAFiles, le 17 mars 2012, donnent des détails sur cette évolution. (Comme on l’a déjà vu, le site DEBKAFiles, par ailleurs férocement extrémiste lorsqu’il s’agit de l’Iran, se fait notablement plus modéré lorsqu’il s’agit de la Syrie, et assez prompt à publier de ces nouvelles peu favorables aux rebelles que soutient le bloc BAO, nouvelles qui sont en général assez peu proclamées. Les Israéliens ne goûtent pas vraiment, pas plus qu’ils ne l’ont goûtée en Libye, la perspective d’un “régime change” en Syrie, qui pourrait conduire à un chaos d’où des islamistes fort suspects auraient de grandes chances d’émerger en bonne position.) DEBKAFiles, utilisant toutes ses sources, est prompt à faire des deux attentats de Damas du 16 mars (27 morts) une tentative téléguidée par le Qatar et l’Arabie pour tenter de relancer une révolte qui a subi de très sérieux revers bien qu’elle exprimerait, selon la presse-Système unanime dans le bloc BAO, un mouvement irrésistible de libération spontanée, etc.

Par ailleurs, dans la même analyse, DEBKAFiles donne des informations précises d’un très grand intérêt, à la fois sur l’intervention et la présence des Iraniens et des Russes en Syrie. Cela ne peut faire de mal à l’argumentaire général israélien, qui est de dire dans ce cas qu’en entretenant la révolte contre Assad on donne l’occasion aux Iraniens et aux Russes de s’implanter militairement, non seulement dans le pays mais dans la région elle-même. Ainsi l’intervention iranienne, décrite comme massive, est-elle présentée comme une “répétition” d’autres possibles opérations du même genre, – tout cela organisant un boulevard pour les capacités d’expansion de la puissance iranienne. (Au reste, d’autres exemples de cette sorte de “répétition” sont cités, vers Gaza et au Yemen.) Est-ce bien habile, demandent implicitement les Israéliens à leurs alliés du bloc BAO ? (Observons, amère cerise sur le gâteau, sur laquelle nous revenons par ailleurs, la mention de la coopération active des Irakiens avec les Iraniens, malgré des demandes US dans le sens inverse…)

«2. The airlift carrying aid to Assad last month, the biggest Iran had ever organized, was critical in helping him win out over the revolt. As OC US Central Command Gen. James Mattis explained March 3 to the Senate Armed Services Committee: They (Iranians) are working earnestly to keep Assad in power. They have flown in experts. They are flying in weapons. It is a full-throated effort by Iran to keep Assad there and oppressing his own people.”

»DEBKAfile’s military sources add: This effort was made possible by Baghdad’s permission to fly over Iraq directly to Syria. According to our Washington sources, US President Barack Obama tried interceding with Iraqi Prime Minister Nouri al-Maliki to block the Iranian transport flights to Syria only to be turned down.

»The massive air transport of equipment on behalf of Bashar Assad served also as a practice maneuver for Iran to staged airlifts of hardware to Middle East arenas of interest in other potential conflicts, such as hostilities between Syria and Lebanon and Israel.

»This week, therefore, the Iranians took active part in two Middle East conflicts in Syria and the Gaza Strip, where Israelis were partly consoled by the performance of their homemade Iron Dome interceptor in blowing up a large number of Iran-supplied Grad missiles before they landed on their cities. Iran’s heavy involvement in a third area Yemen attracted less attention. Tehran is keeping up a supply of arms and cash to northern and southern Yemeni tribes fighting the government with a view to gaining a foothold in Yemen ports and access to the Red Sea and Bab al-Mandeb Sraits, the meeting point between the Gulf of Aden, the Red Sea and the Indian Ocean.

»3. Tuesday, March 13, Deputy Russian Defense Minister Alexei Antonov vigorously denied accusations that Russian Special Forces were stationed in Syria. He would only admit that “Syria has technical experts of the Russian military,” going on to explain: “For example, where we export tanks… we have to send technical experts to train our foreign counterparts to use the equipment.”

»Intelligence sources confirm that the Russian official mentioned tanks, but not the 50 Pantsyr-S1 interceptor batteries, now the backbone of Syrian air and missile defenses, which Moscow sold Syria or that Russian military crews have since mid-January taken over their operation from Syrian personnel. This is what Gen. Martin Dempsey, Chairman of the US Joint Chiefs of Staff, meant when he pointed out that “Syria's air defenses were five times more sophisticated as those in Libya, making airstrikes riskier and more complicated”…»

… Bref, si l’on peut dire, cette affaire syrienne pourrait tourner en une étonnante composition. Si l’on oublie l’épuisant détail du scénario qui se déroule depuis des mois du côté américaniste-occidentaliste, des rencontres, des réunions, des déclarations solennelles et des menaces à peine voilées, et autour de cela, gravitant comme des satellites inévitables et hostiles, les soupçons, les hypothèses de machiavélisme, les dénonciations d’hégémonie contre ce rassemblement américaniste-occidentaliste qui joue un peu trop sur l’air de la vertu et se croit investi du droit international à lui seul, et être “la communauté internationale” à lui seul, – si l’on écarte tout cela, que reste-t-il à retenir ? Depuis des mois, le bloc BAO, auréolé de toute sa gloire libyenne, fait effectivement bloc pour menacer le monde entier d’une intervention en Syrie, sans faire rien de décisif. Bien entendu, il ne se prive pas d’actions illégales, comme celle de faire intervenir, à peine secrètement, ses sempiternelles “forces spéciales” en soutien des rebelles, mais là non plus rien de décisif.

Contre ces prétentions non suivies d’effets décisifs, les pays les plus concernés ont agi beaucoup plus sérieusement. Ils ont établi des systèmes, organisé une défense, renforcé le régime que l’on juge impérativement, à l’Ouest, comme promis à disparaître (“ce n’est pas une question de ‘si’, mais une question de ‘quand’”). Ainsi apparaît-il aujourd’hui, si l’évolution de la situation se poursuit dans le sens actuel, que l’Iran et la Russie sont en train d’établir en Syrie et alentour, des têtes de pont stratégiques d’importance, plus fondées sur le déploiement de forces diverses et sur des coopérations et des intégrations actives, que sur les discours et des intentions furieuses guère suivies d’effets ; tout cela va les faire prendre, si ce n’est le cas déjà, infiniment plus au sérieux que les acteurs américanistes-occidentalistes de la pièce. A côté de cette situation novatrice et paradoxalement (puisque fondée sur la défensive) offensive, ces deux pays parviennent habilement à passer, l’un (l’Iran) pour une victime en devenir offerte à la vindicte d’une attaque qualifiée à l’avance, et justement, d’illégale et de dévastatrice, et qui n’aura peut-être pas lieu ; l’autre (la Russie), pour une puissance amie de la paix et qui cherche à susciter un arrangement général ; et le plus fort est bien dans ce que ces deux pays, tout en verrouillant leur avantages stratégiques, n’usurpent rien en passant également pour ce qu’on en dit à l'instant.

Le problème du bloc BAO, c’est que, lorsqu’on menace et qu’on veut jouer au gendarme il faut agir et imposer son ordre ; sans cela, on perd son crédit et on donne au reste toute latitude pour agir, y compris une certaine légitimité pour le faire. Mais le bloc BAO est évidemment prisonnier, a la fois du Système qui le soumet, et du discours que cette soumission suscite chez lui pour n’avoir pas trop l’air soumis ; en général, il est admis dans ces milieux que les discours suffiront à réorienter les régions et les pays visés selon les orientations proposées, qui sont confondues avec les évidences de l’ordre international. Rien de tout cela ne fonctionne plus et il se passe que le roi est nu, que les pays du bloc BAO n’ont plus les moyens d’agir d’une façon efficace, que leurs opinions publiques ne les y poussent aucunement et même au contraire, que leurs situations intérieures sont de plus en plus instables et difficiles, et ainsi de suite... (Ce qui aurait pu et a pu paraître à certains comme une “diversion” propre à renforcer les directions politiques face aux difficultés intérieures de ces pays s’inverserait alors complètement pour tendre à devenir une charge impopulaire d’engagements stériles et coûteux, pesant de plus en plus sur ces situations intérieures.)

Le dernier facteur à considérer, comme un autre élément peu habile et peut-être potentiellement catastrophique pour le bloc BAO, c’est l’alliance très activiste de l’Arabie et du Qatar. Ces deux pays se sont transformés en de redoutables interventionnistes, poussés autant par l’ambition colorée d’activisme religieux que par une fuite en avant pour contenir leurs propres désordres intérieurs (cela, pour l’Arabie, essentiellement). Si l’opération syrienne ne donne pas les résultats escomptés, eux-mêmes (surtout l’Arabie, avec le supplément du désordre à Bahreïn) pourraient se retrouver menacés de déstabilisation interne, dont les désordres sporadiques actuels en Arabie seraient un signe avant-coureur.

Là encore, dans ce tableau général, l’Iran et la Russie apparaissent bien plus sérieux et habiles, si l’on fait la comparaison. La différence tient effectivement à la substance même des politiques développées, son insubstance justement du côté américaniste-occidentaliste, en raison des diverses causes signalées plus haut et de l’emploi massif de communication sans but politique précis sinon les slogans humanitaristes dont l’éclat médiatique ne dissimule le vide que pour un temps limité. Dans ces conditions, et en raison des conditions exceptionnelles de l’affaire libyenne en 2011, il se pourrait bien que cette affaire, au contraire du “modèle” (“modèle libyen”) qu’on en a fait, s’avérât être une exception qui aurait alimenté et confirmé une règle en forme d'évolution catastrophique pour le bloc BAO dans toute la région, et qui aurait ainsi servi, du fait même de ce bloc BAO, de leurre, d’illusion et finalement de piège pour lui-même.

 

vendredi, 16 mars 2012

Krantenkoppen - Maart 2012 (2)

Krantenkoppen

Maart 2012 (2)

BOEREN MET SMAAK.
"Vroeger kwamen de meeste appels recht uit de boomgaard of de tuin, vandaag komen ze uit de supermarkt, en supermarkten willen vooral fruit dat in uniforme pakjes past, lang bewaart, altijd voorradig is en schoon oogt. (...) En het jammere is dat de hele fruitteelt en tuinbouw die marktlogica volgen. Smaak moet het onderspit delven voor andere eigenschappen. Maar het is geen verloren zaak. (...) De West-Vlaamse bio-ingenieur Bernard Lahousse is er volop mee bezig (...): 'Wij willen tuinders steunen die oude rassen in stand houden door zelf hun zaaigoed te selecteren, maar vooral ook tonen hoe je nieuwe rassen kunt ontwikkelen in functie van smaak en textuur. Met eenvoudige middelen, desnoods op je balkon.' (...)
Voor professionele tuinders maakt de wetgeving het heel moeilijk. Greet Lambrecht van het tuinbouwbedrijf De Akelei in Schriek bij Mechelen weet er alles van. Ze heeft zelf een preiras ontwikkeld dat prima gedijt in de streek, zonder bestrijdingsmiddelen. Om die met andere boeren te kunnen delen, moet ze het laten erkennen en dan nog mag ze het maar op heel beperkte schaal verspreiden. Meer als een stukje erfgoed dan als landbouwmateriaal. (...) 'Ik doorloop netjes de hele procedure, om eens te zien waar ze me brengt. Ze heeft me al heel veel administratie gekost en een dikke 200 euro. Op die manier ontmoedigt zo'n wet de boeren natuurlijk om de biodiversiteit in stand te houden. Enkele decennia geleden had elke streek nog zijn eigen groenterassen. Hier rond Mechelen had je de typische vroege bloemkool, de blauwgroene winterprei, de aromatische hollepijpselder, de Mechelse krombek-erwt, ... Jaar na jaar versterkten boeren die rassen door zelf zaad uit de beste planten te selecteren. (...) Die rassen gaan verloren.' De beperkende wetgeving (...) bevordert in de praktijk vooral de grote zaadbedrijven. 
Haast alle professionele boeren kopen vandaag hun zaaigoed bij zo'n gespecialiseerd zaadbedrijf, dat is eenvoudiger. Die bedrijven ontwikkelen rassen die grote oogsten geven en toegespitst zijn op de markt, maar waar de boeren niet zelf mee kunnen voortkweken; ze moeten elk jaar opnieuw bestellen. Het betekent dat zo'n zaadbedrijf grotendeels bepaalt wat er op ons bord kan komen en hoe dat geteeld wordt. Vaak zijn het takken van grote multinationals zoals Monsanto, die niet alleen zaden verkopen, maar ook bestrijdingsmiddelen of machines die erbij passen. (...) 
‘Nadat Monsanto 4 jaar geleden het Nederlandse zadenbedrijf De Ruiter had overgenomen, heeft het zijn afdeling biologische zaden gewoon afgeschaft', vertelt professor Edith Lammerts van Bueren (...) van de Universiteit Wageningen. ‘Het is niet overdreven om je daar zorgen over te maken. Je ziet dat grote bedrijven de groentediversiteit gaan bepalen. Een ras in stand houden en vermarkten, kost geld, dus zetten ze alleen in op de rassen waar ze de meeste winst mee maken. Dat is slecht nieuws voor de biolandbouw, maar ook voor kleinere groentesoorten zoals veldsla of pastinaak.' (...)
Zo'n aanpak zet een hele eetcultuur op de helling, maar ook onze elementaire voedselvoorziening. De zaadbedrijven ontwikkelen niet alleen minder rassen, maar ook kwetsbaardere rassen, met minder genetische diversiteit. In de gewenste omstandigheden scoren ze vaak spectaculair, maar als één kool toch ten prooi valt aan een ziekte, dan doen de andere kolen dat ook allemaal. Gaandeweg gaat je voedselsysteem op een smallere basis steunen, met minder gewassendiversiteit, maar ook minder teeltwijzen en meer afhankelijkheid van enkele grote bedrijven. Lammerts van Bueren hoopt dat boeren weer meer zullen bijdragen aan de broodnodige diversiteit door zelf groenterassen te ontwikkelen, in nieuwe samenwerkingsverbanden tussen bedrijven en onderzoekers.
In België is net zo'n project afgerond, met steun van de Vlaamse en Europese overheid. De Akelei was een van de demonstratiebedrijven die andere boeren konden inspireren, maar het paradepaardje van de actie was het ‘Brussels grondwitloof' uit de regio Brussel-Mechelen-Leuven. Dat mag sinds enkele jaren een Europees streeklabel dragen, op voorwaarde dat de witloofkwekers zelf het zaad telen. Het illustreert een gespleten beleid dat je ook in de stedenbouw aantreft: de vrije markt mag de toekomst vorm geven en in de marge beschermen we met veel rompslomp enkele waardevolle verworvenheden als monument. (...) ‘Voor al het andere witloof in de wereld zijn nog maar een vijftal selecteurs verantwoordelijk, gespreid over evenveel zaadbedrijven. Zij maken elk jaar het zaad waarmee het witloof geteeld wordt. Het is op wereldschaal een kleine groente, er wordt dus niet veel in geïnvesteerd.' (...)
Dit weekend vindt in Amsterdam Reclaim the Seeds plaats, een grote zaaigoedruilbeurs met boeren, kleine veredelaars, hobbytuinders, organisaties en verenigingen uit Nederland en de buurlanden. De deelnemers willen kennis en materiaal uitwisselen, maar ook de aandacht vestigen op de biodiversiteit op ons bord en op onze groeiende afhankelijkheid van grote agrobedrijven. De eenvoudige basisgedachte dat groente- en fruitrassen niemands eigendom horen te zijn, is allang geen realiteit meer. Er hangt een leuk rebels sfeertje rond Reclaim the Seeds, met een logo van een vuist die uit een plantje groeit. Hier komt een beweging op gang."
 
 
270.000 BOEREN KLAGEN MONSANTO AAN.
"270.000 biologische boeren hebben Monsanto, het grootste zadenbedrijf ter wereld, aangeklaagd wegens intimidatie en marktmanipulatie. (...) De boeren beweren dat Monsanto bedrijven aanklaagt voor wat Monsanto de illegale teelt van genetisch gemodificeerde gewassen uit hun gamma noemt. Volgens OSGTA weet Monsanto heel goed dat er geen sprake is van illegale teelt, maar wel van vervuiling door zad...en die zijn overgewaaid van andere percelen: 'Via deze intimidatie dwingt Monsanto de boeren om haar ggo-maïs, -soja of -koolzaadvariëteiten te kopen. (...) Monsanto zet telers die eerder wel zaaigoed van de firma kochten, maar daarmee ophielden, vaak op een zwarte lijst. Het bedrijf bedenkt daarna dat ze illegaal zaaigoed gebruiken.' 
Er loopt reeds een onderzoek naar Monsanto's 'blacklisting'. De officiële waakhond voor beursgenoteerde bedrijven startte in 2011 ook al een onderzoek naar Monsanto's klantstimuleringsprogramma's. Monsanto won vorig jaar de prijs voor het slechtste bedrijf van het jaar. Dat dankt de biotechreus aan rechtszaken rond het ontbladermiddel Agent Orange, dioxine-vergiftigingen, omkoping in Indonesië en gifschandalen zoals het grootschalig dumpen van giftig afval in Groot-Brittannië. Monsanto levert 90% van de genetisch gemanipuleerde zaden van maïs, graan en soja op de Amerikaanse markt."
 
 
TEL-AVIV WORDT RUINE NA IRAANSE AANVAL.
"Een aanval op Iran betekent het begin van een regionale oorlog. Nu weten we hoe oorlogen beginnen, wat we niet weten is wanneer ze beëindigd worden. Indien Israël Iran aanvalt, is de kans groot dat de Islamitische Republiek terugslaat door Tel Aviv te treffen, de rijkste en modernste stad van Israël. Dat zou een vernietigend effect hebben en ons dagelijks leven hier totaal verstoren. Israël zou geruime tijd in grote problemen zitten. (...) Trouwens, niets kan het Iraanse nucleaire programma stoppen. Het kan enkel worden vertraagd."
http://www.express.be/joker/nl/brainflame/tel-aviv-wordt-een-ruine-na-iraanse-aanval-iran-beschikt-over-tientallen-nucleaire-sites/163799.htm
 
 
HAMAS AND QATAR TO SIGN 250 MILLION USD DEAL TO REBUILD GAZA.
"Gaza's Hamas leaders will sign a deal with the Qatari government to get more than 250 million U.S. dollars for reconstruction projects in the Gaza Strip. (...) Under the agreement, 5,000 houses will be built and 55,000 would be repaired. (...) These houses were damaged during Israel's major military offensive more than 3 years ago.
The agreement also covers some infrastructure projects (...). Earlier this month, Qatar brokered a pact between Hamas supreme leader Khaled Mashaal and Palestinian President Mahmoud Abbas."
http://news.xinhuanet.com/english/world/2012-02/26/c_131432557.htm
 
 
L'INDE ET L'IRAN ADOPTENT LA ROUPI POUR LEURS ECHANGES.
"L'adoption de la roupie comme monnaie d'échange par l'Iran et l'Inde est une bonne initiative qui permet d'éliminer les intermédiaires (...). Une partie des échanges entre les 2 pays est effectuée par l'entremise d'un pays tiers mais l'adoption de la roupi débloquera la situation. (...) Le taux de croissance de l'Inde est d'ordre de 8% et [l'Inde veut] d'avoir une plus large présence sur les marchés iraniens."
http://french.irib.ir/info/asie/item/175196-linde-et-liran-adoptent-la-roupi-pour-leurs-echanges
 
 
UN MILLIARD DE DOLLARS INVESTIS CHAQUE ANNEE DANS DES OPERATIONS D'INGERENCE USAID/CIA.
"Les États-Unis investissent un milliard de dollars annuellement dans des opérations 'humanitaires' en Amérique Latine et les Caraïbes par le biais de leur Agence pour le Développement International (USAID). (...) Cinq millions seront dédiés à la 'démocratie' au Venezuela cette année. Pourtant, l’USAID s'est retirée du pays par peur de la Loi de Défense de la Souveraineté Politique et l'Autodétermination Nationale. Cette loi interdit depuis fin 2010 le financement externe des partis politiques. Un secteur très important pour cette agence est celui qui est en relation avec la démocratie et pour cela des programmes sont mis au point pour fortifier les institutions dans la plupart des pays de la région. (...)
Le président bolivien Evo Morales a dénoncé que les États-Unis, par le biais de l'USAID, espionne Bolivie et d'autres pays latino-américains: 'Je suis convaincu que certaines ONG, plus particulièrement celle financées par l'USAID, sont la cinquième instance de l'espionnage, non seulement en Bolivie, mais dans toute l'Amérique latine'. (...) 
L'omniprésence dans le [Mexique est] confirmée par des organismes de sécurité, du FBI, de la DEA et … de la CIA. (...) L'USAID a également joué un rôle-clé dans le renversement du Président Jean-Bertrand Aristide, en 2004. Ces dernières années, on a signalé pour Amérique latine la présence de l'USAID en Bolivie, au Brésil, en Colombie, à Cuba, en Equateur, El Salvador, au Guatemala, a Haïti, au Honduras, au Mexique, au Nicaragua, à Panama, au Pérou, en République Dominicaine et au Venezuela. En de multiples occasions, il a été prouvé que l'USAID, en plus de fournir une couverture à des officiels de la CIA, a recruté, préparé et financé des éléments qui ultérieurement se sont présentés comme des agents au service des intérêts nord-américains."
 
 
POUTINE, DE GAULLE RUSSE, DEMAIN UN NOUVEAU PIERRE LE GRAND?
"Les Etats-Unis pensaient tenir avec Medvedev un nouveau Gorbatchev qui, au nom du développement économique, de la liberté d’expression et d’un droit de l’hommisme à la russe, allait, avec les louanges et les encouragements de l’Occident, terminer en fait le travail de destruction massive de la puissance de l’URSS commencé avec Gorbatchev (...)! L’erreur grotesque de Medvedev, avec l’absence du droit de véto de la Russie à l’ONU, lors de l’intervention militaire éhontée de l’OTAN en Libye derrière (...) était porteuse d’espoir pour l’Occident et les Etats-Unis. (...) Poutine, en reprenant le contrôle de la politique étrangère, a contrecarré d’une façon prémonitoire les plans de l’Oncle Sam en Syrie et au Moyen orient! En venant d’être réélu (...) Président de la Fédération de Russie, il pourrait bien contrecarrer encore pendant 12 ans d’une façon irréversible les plans d’encerclement de la Russie et de la Chine par l’Amérique!
Poutine, c’est l’homme que les Américains n’attendaient pas et qui a non seulement redressé la Russie, mais l’a sauvée du dépeçage en 3 tronçons. Le rêve géopolitique des Etats-Unis, si la Russie avait perdu la guerre en Tchétchénie, était de faire de la Russie, une nouvelle Grande Pologne, en la ramenant à Stavropol, point de départ de la colonisation russe au XIXème siècle.
Poutine s’est aussi opposé avec succès à l’exploitation des ressources naturelles de la Russie par les groupes étrangers, ce qui était le but affiché par Mikhaïl Khodorkovski, patron de Youkos, interpellé le 25 octobre 2003 sur un aéroport de Sibérie, alors qu’il venait de participer quelques jours plus tôt à un forum d’affaires à Moscou en compagnie de Lee Raymond, l’un des directeurs d’Exxon; cette société était sur le point de participer jusqu’à hauteur de 25 milliards de dollars dans la fusion Youkos-Sibneft. Les capitaux américains d’Exxon Mobil et de Chevron-Texaco souhaitaient en fait s’infiltrer avec une participation de 40% dans le sanctuaire sibérien des hydrocarbures russes. En perdant ses ressources financières, la Russie perdait définitivement toute chance de rebondir.
Poutine a réussi pour l’instant à contenir, mais sans le briser complètement l’encerclement par l’Otan et l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC). Avec le projet du bouclier anti-missiles qui revient à l’ordre du jour, les Etats-Unis auront un adversaire redoutable qui continuera à leur dire leur quatre Vérités. 
Vladimir Poutine, c’est aussi l’homme du KGB qui a vu venir et réussi à combattre à ce jour avec succès toutes les révolutions orange en Ukraine, Géorgie, Kirghizstan, Ouzbékistan, les manifestations actuelles et à venir anti-Poutine en Russie n’étant que leur chant du cygne, un dernier soubresaut, une dernière tentative de l’Occident pour se défaire de Vladimir Poutine!
Comme de Gaulle, Poutine a misé sur les valeurs traditionnelles, le sens de la Grandeur, le patriotisme et l’Eglise orthodoxe pour éviter la «chienlit». L’autoritarisme plus marqué de Poutine par rapport à de Gaulle convient parfaitement et est même absolument nécessaire, en Russie, tout comme en Chine d’ailleurs, pour éviter l’éclatement tant redouté du pays. Quant à la corruption, de la même façon qu’ elle a continué de plus belle en Ukraine avec l’arrivée au pouvoir de l’égérie de la révolution orange Ioulia Timochenko, un pouvoir politique fort, ce que savent tous les Russes, est un bien meilleur antidote que les oligarchies politiques de type occidental, car ces dernières ne feraient que s’acoquiner avec les oligarques russes; il en résulterait une décadence qui serait encore plus rapide que dans l’actuelle Europe de l’Ouest.
Le Patriarche orthodoxe Kirill a vu juste en soutenant Poutine qui pourrait être considéré en 2024 comme un nouveau Pierre le Grand du XXIème siècle, à 4 conditions:
- développer d’une façon très intense le réarmement et la modernisation en cours de l’Armée russe,
- réussir le développement et la diversification, déjà commencée par Medvedev, de l’économie russe,
- continuer à combattre la dénatalité russe, ce dont Poutine est, comme de Gaulle en 1945, parfaitement conscient,
- ramener dans le giron russe, ce qui est inexorable historiquement à long terme, la Biélorussie et l’Ukraine, afin de constituer un contrepoids humain suffisant de 200 millions d’habitants face à la Chine, l’Asie Centrale et le Caucase. 
L’affrontement en cours de Poutine avec les Etats-Unis peut être comparé au premier combat du jeune Tsar Pierre Le Grand avec Charles XII qui mit fin par la bataille de Poltava le 8 juillet 1709 à la suprématie suédoise dans la Baltique. Pierre Le Grand, tout en renforçant et modernisant l’armée russe ne commit pas l’erreur ensuite d’oublier l’économie, l’innovation et les Arts, ce qu’il montra en 1717 lors d’un déplacement en Europe. Pierre Le Grand ancra la Russie avec une fenêtre sur l’Europe en fondant Saint-Pétersbourg. Le natif Poutine de cette même ville, qui parle allemand, ancien espion du KGB à Dresde avant la chute du Mur de Berlin, a une vision continentale européenne et souhaite se rapprocher pour des raisons géopolitiques de la France et de l’Allemagne. (...) Pour Poutine, l’avenir est donc européen!
Mais la Russie regarde aussi à l’Est et vers le Sud d’où peuvent venir de nombreux dangers, la fin de l’intervention occidentale en Afghanistan n’étant pas l’un des moindres. Au delà de son effort démographique propre pour atteindre au minimum les 130 millions d’habitants (...), la Russie a besoin à terme de la Biélorussie et de l’Ukraine. Ces 2 pays (...) représenteraient un apport humain d’environ 60 millions d’habitants pour constituer une superpuissance suffisante face à La Chine et à l’Asie centrale. Si Poutine, sous sa Présidence, réussit ce tour de force, en commençant très vraisemblablement par la Biélorussie, il pourra être véritablement comparé à Pierre le Grand, sinon il n’aura pas démérité et pourra être comparé au minimum à de Gaulle, Churchill ,Bismarck, Richelieu et Clemenceau, ces grands Hommes d’Etat ayant eu une vision historique, un courage, une continuité qui font cruellement défaut à nos petits politiciens européens actuels, atlantistes, libre-échangistes, démocrates, démagogues et droit de l’hommistes, ce qui ne sera déjà pas si mal!"
 
 
RUSSISCH-ORTHODOXEN MEER EN MEER PRATIKEREND: SPIRITUEEL REVEIL SINDS VAL COMMUNISME. 
"De jongste 6 jaar is het percentage orthodoxe Russen dat pratikeert toegenomen van 57 naar 71%. (...) In 2 decennia tijd is het aantal parochies vermenigvuldigd met 4 en het aantal kloosters vermenigvuldigd met 45."
http://www.rorate.com/nieuws/nws.php?id=70382
 
 

Krantenkoppen - Maart 2012 (2)

Krantenkoppen

Maart 2012 (2)

BOEREN MET SMAAK.
"Vroeger kwamen de meeste appels recht uit de boomgaard of de tuin, vandaag komen ze uit de supermarkt, en supermarkten willen vooral fruit dat in uniforme pakjes past, lang bewaart, altijd voorradig is en schoon oogt. (...) En het jammere is dat de hele fruitteelt en tuinbouw die marktlogica volgen. Smaak moet het onderspit delven voor andere eigenschappen. Maar het is geen verloren zaak. (...) De West-Vlaamse bio-ingenieur Bernard Lahousse is er volop mee bezig (...): 'Wij willen tuinders steunen die oude rassen in stand houden door zelf hun zaaigoed te selecteren, maar vooral ook tonen hoe je nieuwe rassen kunt ontwikkelen in functie van smaak en textuur. Met eenvoudige middelen, desnoods op je balkon.' (...)
Voor professionele tuinders maakt de wetgeving het heel moeilijk. Greet Lambrecht van het tuinbouwbedrijf De Akelei in Schriek bij Mechelen weet er alles van. Ze heeft zelf een preiras ontwikkeld dat prima gedijt in de streek, zonder bestrijdingsmiddelen. Om die met andere boeren te kunnen delen, moet ze het laten erkennen en dan nog mag ze het maar op heel beperkte schaal verspreiden. Meer als een stukje erfgoed dan als landbouwmateriaal. (...) 'Ik doorloop netjes de hele procedure, om eens te zien waar ze me brengt. Ze heeft me al heel veel administratie gekost en een dikke 200 euro. Op die manier ontmoedigt zo'n wet de boeren natuurlijk om de biodiversiteit in stand te houden. Enkele decennia geleden had elke streek nog zijn eigen groenterassen. Hier rond Mechelen had je de typische vroege bloemkool, de blauwgroene winterprei, de aromatische hollepijpselder, de Mechelse krombek-erwt, ... Jaar na jaar versterkten boeren die rassen door zelf zaad uit de beste planten te selecteren. (...) Die rassen gaan verloren.' De beperkende wetgeving (...) bevordert in de praktijk vooral de grote zaadbedrijven. 
Haast alle professionele boeren kopen vandaag hun zaaigoed bij zo'n gespecialiseerd zaadbedrijf, dat is eenvoudiger. Die bedrijven ontwikkelen rassen die grote oogsten geven en toegespitst zijn op de markt, maar waar de boeren niet zelf mee kunnen voortkweken; ze moeten elk jaar opnieuw bestellen. Het betekent dat zo'n zaadbedrijf grotendeels bepaalt wat er op ons bord kan komen en hoe dat geteeld wordt. Vaak zijn het takken van grote multinationals zoals Monsanto, die niet alleen zaden verkopen, maar ook bestrijdingsmiddelen of machines die erbij passen. (...) 
‘Nadat Monsanto 4 jaar geleden het Nederlandse zadenbedrijf De Ruiter had overgenomen, heeft het zijn afdeling biologische zaden gewoon afgeschaft', vertelt professor Edith Lammerts van Bueren (...) van de Universiteit Wageningen. ‘Het is niet overdreven om je daar zorgen over te maken. Je ziet dat grote bedrijven de groentediversiteit gaan bepalen. Een ras in stand houden en vermarkten, kost geld, dus zetten ze alleen in op de rassen waar ze de meeste winst mee maken. Dat is slecht nieuws voor de biolandbouw, maar ook voor kleinere groentesoorten zoals veldsla of pastinaak.' (...)
Zo'n aanpak zet een hele eetcultuur op de helling, maar ook onze elementaire voedselvoorziening. De zaadbedrijven ontwikkelen niet alleen minder rassen, maar ook kwetsbaardere rassen, met minder genetische diversiteit. In de gewenste omstandigheden scoren ze vaak spectaculair, maar als één kool toch ten prooi valt aan een ziekte, dan doen de andere kolen dat ook allemaal. Gaandeweg gaat je voedselsysteem op een smallere basis steunen, met minder gewassendiversiteit, maar ook minder teeltwijzen en meer afhankelijkheid van enkele grote bedrijven. Lammerts van Bueren hoopt dat boeren weer meer zullen bijdragen aan de broodnodige diversiteit door zelf groenterassen te ontwikkelen, in nieuwe samenwerkingsverbanden tussen bedrijven en onderzoekers.
In België is net zo'n project afgerond, met steun van de Vlaamse en Europese overheid. De Akelei was een van de demonstratiebedrijven die andere boeren konden inspireren, maar het paradepaardje van de actie was het ‘Brussels grondwitloof' uit de regio Brussel-Mechelen-Leuven. Dat mag sinds enkele jaren een Europees streeklabel dragen, op voorwaarde dat de witloofkwekers zelf het zaad telen. Het illustreert een gespleten beleid dat je ook in de stedenbouw aantreft: de vrije markt mag de toekomst vorm geven en in de marge beschermen we met veel rompslomp enkele waardevolle verworvenheden als monument. (...) ‘Voor al het andere witloof in de wereld zijn nog maar een vijftal selecteurs verantwoordelijk, gespreid over evenveel zaadbedrijven. Zij maken elk jaar het zaad waarmee het witloof geteeld wordt. Het is op wereldschaal een kleine groente, er wordt dus niet veel in geïnvesteerd.' (...)
Dit weekend vindt in Amsterdam Reclaim the Seeds plaats, een grote zaaigoedruilbeurs met boeren, kleine veredelaars, hobbytuinders, organisaties en verenigingen uit Nederland en de buurlanden. De deelnemers willen kennis en materiaal uitwisselen, maar ook de aandacht vestigen op de biodiversiteit op ons bord en op onze groeiende afhankelijkheid van grote agrobedrijven. De eenvoudige basisgedachte dat groente- en fruitrassen niemands eigendom horen te zijn, is allang geen realiteit meer. Er hangt een leuk rebels sfeertje rond Reclaim the Seeds, met een logo van een vuist die uit een plantje groeit. Hier komt een beweging op gang."
 
 
270.000 BOEREN KLAGEN MONSANTO AAN.
"270.000 biologische boeren hebben Monsanto, het grootste zadenbedrijf ter wereld, aangeklaagd wegens intimidatie en marktmanipulatie. (...) De boeren beweren dat Monsanto bedrijven aanklaagt voor wat Monsanto de illegale teelt van genetisch gemodificeerde gewassen uit hun gamma noemt. Volgens OSGTA weet Monsanto heel goed dat er geen sprake is van illegale teelt, maar wel van vervuiling door zad...en die zijn overgewaaid van andere percelen: 'Via deze intimidatie dwingt Monsanto de boeren om haar ggo-maïs, -soja of -koolzaadvariëteiten te kopen. (...) Monsanto zet telers die eerder wel zaaigoed van de firma kochten, maar daarmee ophielden, vaak op een zwarte lijst. Het bedrijf bedenkt daarna dat ze illegaal zaaigoed gebruiken.' 
Er loopt reeds een onderzoek naar Monsanto's 'blacklisting'. De officiële waakhond voor beursgenoteerde bedrijven startte in 2011 ook al een onderzoek naar Monsanto's klantstimuleringsprogramma's. Monsanto won vorig jaar de prijs voor het slechtste bedrijf van het jaar. Dat dankt de biotechreus aan rechtszaken rond het ontbladermiddel Agent Orange, dioxine-vergiftigingen, omkoping in Indonesië en gifschandalen zoals het grootschalig dumpen van giftig afval in Groot-Brittannië. Monsanto levert 90% van de genetisch gemanipuleerde zaden van maïs, graan en soja op de Amerikaanse markt."
 
 
TEL-AVIV WORDT RUINE NA IRAANSE AANVAL.
"Een aanval op Iran betekent het begin van een regionale oorlog. Nu weten we hoe oorlogen beginnen, wat we niet weten is wanneer ze beëindigd worden. Indien Israël Iran aanvalt, is de kans groot dat de Islamitische Republiek terugslaat door Tel Aviv te treffen, de rijkste en modernste stad van Israël. Dat zou een vernietigend effect hebben en ons dagelijks leven hier totaal verstoren. Israël zou geruime tijd in grote problemen zitten. (...) Trouwens, niets kan het Iraanse nucleaire programma stoppen. Het kan enkel worden vertraagd."
http://www.express.be/joker/nl/brainflame/tel-aviv-wordt-een-ruine-na-iraanse-aanval-iran-beschikt-over-tientallen-nucleaire-sites/163799.htm
 
 
HAMAS AND QATAR TO SIGN 250 MILLION USD DEAL TO REBUILD GAZA.
"Gaza's Hamas leaders will sign a deal with the Qatari government to get more than 250 million U.S. dollars for reconstruction projects in the Gaza Strip. (...) Under the agreement, 5,000 houses will be built and 55,000 would be repaired. (...) These houses were damaged during Israel's major military offensive more than 3 years ago.
The agreement also covers some infrastructure projects (...). Earlier this month, Qatar brokered a pact between Hamas supreme leader Khaled Mashaal and Palestinian President Mahmoud Abbas."
http://news.xinhuanet.com/english/world/2012-02/26/c_131432557.htm
 
 
L'INDE ET L'IRAN ADOPTENT LA ROUPI POUR LEURS ECHANGES.
"L'adoption de la roupie comme monnaie d'échange par l'Iran et l'Inde est une bonne initiative qui permet d'éliminer les intermédiaires (...). Une partie des échanges entre les 2 pays est effectuée par l'entremise d'un pays tiers mais l'adoption de la roupi débloquera la situation. (...) Le taux de croissance de l'Inde est d'ordre de 8% et [l'Inde veut] d'avoir une plus large présence sur les marchés iraniens."
http://french.irib.ir/info/asie/item/175196-linde-et-liran-adoptent-la-roupi-pour-leurs-echanges
 
 
UN MILLIARD DE DOLLARS INVESTIS CHAQUE ANNEE DANS DES OPERATIONS D'INGERENCE USAID/CIA.
"Les États-Unis investissent un milliard de dollars annuellement dans des opérations 'humanitaires' en Amérique Latine et les Caraïbes par le biais de leur Agence pour le Développement International (USAID). (...) Cinq millions seront dédiés à la 'démocratie' au Venezuela cette année. Pourtant, l’USAID s'est retirée du pays par peur de la Loi de Défense de la Souveraineté Politique et l'Autodétermination Nationale. Cette loi interdit depuis fin 2010 le financement externe des partis politiques. Un secteur très important pour cette agence est celui qui est en relation avec la démocratie et pour cela des programmes sont mis au point pour fortifier les institutions dans la plupart des pays de la région. (...)
Le président bolivien Evo Morales a dénoncé que les États-Unis, par le biais de l'USAID, espionne Bolivie et d'autres pays latino-américains: 'Je suis convaincu que certaines ONG, plus particulièrement celle financées par l'USAID, sont la cinquième instance de l'espionnage, non seulement en Bolivie, mais dans toute l'Amérique latine'. (...) 
L'omniprésence dans le [Mexique est] confirmée par des organismes de sécurité, du FBI, de la DEA et … de la CIA. (...) L'USAID a également joué un rôle-clé dans le renversement du Président Jean-Bertrand Aristide, en 2004. Ces dernières années, on a signalé pour Amérique latine la présence de l'USAID en Bolivie, au Brésil, en Colombie, à Cuba, en Equateur, El Salvador, au Guatemala, a Haïti, au Honduras, au Mexique, au Nicaragua, à Panama, au Pérou, en République Dominicaine et au Venezuela. En de multiples occasions, il a été prouvé que l'USAID, en plus de fournir une couverture à des officiels de la CIA, a recruté, préparé et financé des éléments qui ultérieurement se sont présentés comme des agents au service des intérêts nord-américains."
 
 
POUTINE, DE GAULLE RUSSE, DEMAIN UN NOUVEAU PIERRE LE GRAND?
"Les Etats-Unis pensaient tenir avec Medvedev un nouveau Gorbatchev qui, au nom du développement économique, de la liberté d’expression et d’un droit de l’hommisme à la russe, allait, avec les louanges et les encouragements de l’Occident, terminer en fait le travail de destruction massive de la puissance de l’URSS commencé avec Gorbatchev (...)! L’erreur grotesque de Medvedev, avec l’absence du droit de véto de la Russie à l’ONU, lors de l’intervention militaire éhontée de l’OTAN en Libye derrière (...) était porteuse d’espoir pour l’Occident et les Etats-Unis. (...) Poutine, en reprenant le contrôle de la politique étrangère, a contrecarré d’une façon prémonitoire les plans de l’Oncle Sam en Syrie et au Moyen orient! En venant d’être réélu (...) Président de la Fédération de Russie, il pourrait bien contrecarrer encore pendant 12 ans d’une façon irréversible les plans d’encerclement de la Russie et de la Chine par l’Amérique!
Poutine, c’est l’homme que les Américains n’attendaient pas et qui a non seulement redressé la Russie, mais l’a sauvée du dépeçage en 3 tronçons. Le rêve géopolitique des Etats-Unis, si la Russie avait perdu la guerre en Tchétchénie, était de faire de la Russie, une nouvelle Grande Pologne, en la ramenant à Stavropol, point de départ de la colonisation russe au XIXème siècle.
Poutine s’est aussi opposé avec succès à l’exploitation des ressources naturelles de la Russie par les groupes étrangers, ce qui était le but affiché par Mikhaïl Khodorkovski, patron de Youkos, interpellé le 25 octobre 2003 sur un aéroport de Sibérie, alors qu’il venait de participer quelques jours plus tôt à un forum d’affaires à Moscou en compagnie de Lee Raymond, l’un des directeurs d’Exxon; cette société était sur le point de participer jusqu’à hauteur de 25 milliards de dollars dans la fusion Youkos-Sibneft. Les capitaux américains d’Exxon Mobil et de Chevron-Texaco souhaitaient en fait s’infiltrer avec une participation de 40% dans le sanctuaire sibérien des hydrocarbures russes. En perdant ses ressources financières, la Russie perdait définitivement toute chance de rebondir.
Poutine a réussi pour l’instant à contenir, mais sans le briser complètement l’encerclement par l’Otan et l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC). Avec le projet du bouclier anti-missiles qui revient à l’ordre du jour, les Etats-Unis auront un adversaire redoutable qui continuera à leur dire leur quatre Vérités. 
Vladimir Poutine, c’est aussi l’homme du KGB qui a vu venir et réussi à combattre à ce jour avec succès toutes les révolutions orange en Ukraine, Géorgie, Kirghizstan, Ouzbékistan, les manifestations actuelles et à venir anti-Poutine en Russie n’étant que leur chant du cygne, un dernier soubresaut, une dernière tentative de l’Occident pour se défaire de Vladimir Poutine!
Comme de Gaulle, Poutine a misé sur les valeurs traditionnelles, le sens de la Grandeur, le patriotisme et l’Eglise orthodoxe pour éviter la «chienlit». L’autoritarisme plus marqué de Poutine par rapport à de Gaulle convient parfaitement et est même absolument nécessaire, en Russie, tout comme en Chine d’ailleurs, pour éviter l’éclatement tant redouté du pays. Quant à la corruption, de la même façon qu’ elle a continué de plus belle en Ukraine avec l’arrivée au pouvoir de l’égérie de la révolution orange Ioulia Timochenko, un pouvoir politique fort, ce que savent tous les Russes, est un bien meilleur antidote que les oligarchies politiques de type occidental, car ces dernières ne feraient que s’acoquiner avec les oligarques russes; il en résulterait une décadence qui serait encore plus rapide que dans l’actuelle Europe de l’Ouest.
Le Patriarche orthodoxe Kirill a vu juste en soutenant Poutine qui pourrait être considéré en 2024 comme un nouveau Pierre le Grand du XXIème siècle, à 4 conditions:
- développer d’une façon très intense le réarmement et la modernisation en cours de l’Armée russe,
- réussir le développement et la diversification, déjà commencée par Medvedev, de l’économie russe,
- continuer à combattre la dénatalité russe, ce dont Poutine est, comme de Gaulle en 1945, parfaitement conscient,
- ramener dans le giron russe, ce qui est inexorable historiquement à long terme, la Biélorussie et l’Ukraine, afin de constituer un contrepoids humain suffisant de 200 millions d’habitants face à la Chine, l’Asie Centrale et le Caucase. 
L’affrontement en cours de Poutine avec les Etats-Unis peut être comparé au premier combat du jeune Tsar Pierre Le Grand avec Charles XII qui mit fin par la bataille de Poltava le 8 juillet 1709 à la suprématie suédoise dans la Baltique. Pierre Le Grand, tout en renforçant et modernisant l’armée russe ne commit pas l’erreur ensuite d’oublier l’économie, l’innovation et les Arts, ce qu’il montra en 1717 lors d’un déplacement en Europe. Pierre Le Grand ancra la Russie avec une fenêtre sur l’Europe en fondant Saint-Pétersbourg. Le natif Poutine de cette même ville, qui parle allemand, ancien espion du KGB à Dresde avant la chute du Mur de Berlin, a une vision continentale européenne et souhaite se rapprocher pour des raisons géopolitiques de la France et de l’Allemagne. (...) Pour Poutine, l’avenir est donc européen!
Mais la Russie regarde aussi à l’Est et vers le Sud d’où peuvent venir de nombreux dangers, la fin de l’intervention occidentale en Afghanistan n’étant pas l’un des moindres. Au delà de son effort démographique propre pour atteindre au minimum les 130 millions d’habitants (...), la Russie a besoin à terme de la Biélorussie et de l’Ukraine. Ces 2 pays (...) représenteraient un apport humain d’environ 60 millions d’habitants pour constituer une superpuissance suffisante face à La Chine et à l’Asie centrale. Si Poutine, sous sa Présidence, réussit ce tour de force, en commençant très vraisemblablement par la Biélorussie, il pourra être véritablement comparé à Pierre le Grand, sinon il n’aura pas démérité et pourra être comparé au minimum à de Gaulle, Churchill ,Bismarck, Richelieu et Clemenceau, ces grands Hommes d’Etat ayant eu une vision historique, un courage, une continuité qui font cruellement défaut à nos petits politiciens européens actuels, atlantistes, libre-échangistes, démocrates, démagogues et droit de l’hommistes, ce qui ne sera déjà pas si mal!"
 
 
RUSSISCH-ORTHODOXEN MEER EN MEER PRATIKEREND: SPIRITUEEL REVEIL SINDS VAL COMMUNISME. 
"De jongste 6 jaar is het percentage orthodoxe Russen dat pratikeert toegenomen van 57 naar 71%. (...) In 2 decennia tijd is het aantal parochies vermenigvuldigd met 4 en het aantal kloosters vermenigvuldigd met 45."
http://www.rorate.com/nieuws/nws.php?id=70382
 
 

mardi, 13 mars 2012

Poutine jusqu'en 2018

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Poutine jusqu'en 2018

Par Alexandre LATSA - Ex: http://www.polemia.com/

Au lendemain des élections russes du 4 mars, Polémia a mis en ligne trois analyses (*) émanant de commentateurs français, qui, en dépit de l’unanimité des médias du Système visant à discréditer le nouveau président et à monter en épingle une opposition décousue, apportaient leurs observations plus conformes, semble-t-il, à la réalité. Aujourd’hui, Alexandre Latsa, journaliste français vivant à Moscou, consolide cette vue non conformiste, non partisane et absente de tout contexte idéologique, en expliquant les raisons qui ont amené les Russes à élire, haut la main, Vladimir Poutine à la présidence.

Polémia


Le 04 mars 2012, le peuple russe a voté et n'en déplaise à certains, il a voté massivement pour que Vladimir Poutine dirige la Russie jusqu’à 2018. Après le dépouillement de 99,3% des bulletins, Vladimir Poutine arrive en tête du scrutin avec 63,6% des suffrages, suivi par Guennady Ziouganov (17,19%) et Mikhaïl Prokhorov (7,98%). Vladimir Jirinovski obtient 6,22% et Serguey Mironov 3,85%. Le taux de participation s’est établi à 65%.

Une élection incompréhensible à travers le prisme médiatique français

Le résultat de cette élection est simplement une confirmation de ce que tous les analystes lucides et sincères avaient prévu, à savoir un Vladimir Poutine obtenant entre 50 et 65% au premier tour. En effet, tous les instituts de sondages le donnaient gagnant au 1er tour. Ce vote est aussi un événement géopolitique d'une portée qui échappe encore sans doute à la très grande majorité des commentateurs. L’élection de Vladimir Poutine pour un troisième mandat, qui est incompréhensible à travers le prisme médiatique français, s’inscrit pourtant dans une séquence historique russe parfaitement cohérente.

En mars 2000 lorsque Vladimir Poutine est élu avec un peu plus de 50% des voix, le pays est ravagé par une décennie postsoviétique « eltsinienne », et il sort d’une crise économique majeure. Propulsée par le système Eltsine, l’élection de Vladimir Poutine par la population russe se fait principalement par défaut. Inconnu, ce dernier apparaît cependant très rapidement comme un homme à poigne et son style sec et autoritaire est perçu positivement par la population russe. Vladimir Poutine apparaît dès le début des années 2000 comme une sorte de sauveur, qui restaure l’ordre public. Sa seconde élection en 2004 avec près de 70% des voix au premier tour sera un plébiscite. Le deuxième mandat de Vladimir Poutine sera une période de redressement économique incontestable pour la Russie.

Passage du témoin à Medvedev – Embellie économique frappée par la crise mondiale

Lorsqu’il cède la place à Dimitri Medvedev en 2008, l’autorité de l’état a été totalement rétablie, et un parti de gouvernement a été créé. En pleine embellie économique, Dimitri Medvedev est élu président en mars 2008 avec 72% des voix. Malheureusement, la crise financière mondiale frappe la Russie, ainsi qu’une nouvelle guerre dans le Caucase. La présidence Medvedev souffre en 2009 des conséquences sociales de la crise et des difficultés à moderniser le pays aussi rapidement que souhaité. La pression internationale se fait également plus forte et durant la dernière année de son mandat, la diplomatie russe est malmenée en Libye ou en Europe (bouclier antimissile) et finalement la politique extérieure de Medvedev est critiquée en Russie.

Après les élections parlementaires de décembre dernier, de grosses manifestations d’opposition ont lieu dans les grandes villes du pays, faisant penser à certains commentateurs étrangers que la Russie commençait à se révolter contre le « système Poutine ». D’autres, au contraire, ont vu dans ces manifestations un embryon de déstabilisation orchestrée de l’extérieur, sur le modèle des révolutions de couleurs. De nombreux indices ont pu laisser penser que ce dernier scénario était plausible.

Les 3 Russies et le vote Poutine

Paradoxalement, c’est ce risque de révolution de couleur qui a unifié l’opinion publique et grandement contribué au score très élevé de Vladimir Poutine. L'analyste Jean-Robert Raviot, a parfaitement défini ce phénomène en définissant 3 Russies. D’abord, la plus médiatisée car occidentalisée, celle des « Moscobourgeois », ces bourgeois métropolitains baptisés « classe moyenne » par les commentateurs. Ensuite la Russie provinciale et périurbaine, très majoritaire, patriote et fragilisée par la crise, socle de la majorité favorable à Vladimir Poutine et enfin la Russie des périphéries non-russes contrôlées par des ethnocraties alliées au Kremlin et dans lesquelles les votes sont assez homogènes, en faveur du pouvoir central.


En effet, Moscou et Saint-Pétersbourg sont les seules villes dans lesquelles les résultats, pris isolément, auraient pu déboucher sur un deuxième tour entre Poutine et Prokhorov. Mais si cette Russie riche, urbanisée et européanisée des grandes villes a moins voté Poutine que le reste du pays, elle reste très minoritaire. A l’inverse, la Russie des petites et moyennes villes, voire des campagnes, est beaucoup plus conservatrice et populaire. En votant massivement pour Vladimir Poutine, elle a montré son inquiétude face à de possibles bouleversements. Depuis le début des années 2000, la Russie poursuit son redressement, et les désordres de la première décennie qui a suivi la disparition de l’URSS ont profondément marqué les esprits. Le peuple russe a donc fait bloc derrière Vladimir Poutine, refusant toute ingérence extérieure et souhaitant que la politique entamée il y a maintenant 12 ans soit poursuivie.

Le score stable de Guennadi Ziouganov, le candidat du parti communiste, indique que le parti a fait le plein et que 4 ou 5% de ses électeurs de décembre dernier (le parti communiste avait atteint 19% aux législatives en bénéficiant de son statut de principal concurrent a Poutine et du vote anti-Poutine) se sont cette fois reporté sur Michael Prokhorov. Ce dernier a sans doute canalisé la majorité des votes des manifestants contestataires des derniers mois. Il recueille en effet 20% à Moscou et 15,5% à Saint-Pétersbourg. Le faible score de Vladimir Jirinovski est sans doute à mettre en rapport avec le score élevé de Vladimir Poutine, beaucoup d’électeurs LDPR ayant sans doute voté Poutine au premier tour. Сe faible score du LDPR semble annoncer le déclin de ce parti que l’on imagine mal survivre sans son charismatique leader. Enfin l’échec cuisant du candidat Mironov (3,46%) alors que son parti avait obtenu un score très élevé aux législatives, montre que fondamentalement les électeurs russes refusent tout candidat trop social-démocrate.

Bien sûr de nombreux commentateurs étrangers écriront dans les jours qui viennent (pour nier ce soutien populaire qu’ils ne peuvent visiblement ni admettre ni comprendre) que les élections ont été truquées et que de nombreuses fraudes en faveur de Vladimir Poutine ont été recensées. Pourtant, comme lors des législatives, la grande majorité de ces accusations de fraude vont s’avérer infondées, le nombre de cas de fraudes réelles ne devant pas dépasser environ 300, contre 437 formelles lors des législatives de décembre dernier, pourtant si critiquées.

Les observateurs : déroulement normal du scrutin

Les observateurs de la CEI, de l’Organisation de Shanghai ou encore des observateurs indépendants ont pourtant déclaré que le scrutin s’était déroulé normalement et que l’élection était conforme, proposant même d’instaurer le système de surveillance voulu par Vladimir Poutine (96.000 bureaux de vote filmés par 91.000 webcaméras) pour les élections au parlement européen. A ce titre, si Michael Prokhorov est arrivé en tête en France et en Angleterre, les russes d’Allemagne et d’Espagne ont eux majoritairement voté pour Vladimir Poutine. Ce alors qu’en Allemagne Russie-Unie avait obtenu un mauvais score en Allemagne aux législatives, se retrouvant derrière le parti libéral Iabloko.

Et maintenant ?

Que va-t-il se passer désormais? L’opposition a annoncé qu’elle allait continuer à manifester, comme elle l’a fait déjà lundi dernier, au lendemain des résultats. Mais la manifestation n’a rassemblé que 10.000 personnes, et le climat semble déjà avoir changé. Michael Prokhorov, tout comme Boris Nemtsov ont été copieusement sifflés pendant cette manifestation, et Alexey Navalny et Serguey Udaltsov (respectivement nationaliste/libéral et d'extrême gauche, mais alliés contre Poutine) ont été au contraire ovationnés. En fin de manifestation, en refusant de quitter les lieux et en appelant à occuper la place, ce sont eux qui ont provoqué l’interpellation des 300 ou 400 irréductibles qui les accompagnaient, pour le plus grand plaisir des caméras étrangères. Plus tard c’est un groupe d’une centaine d’ultranationalistes qui a tenté de marcher sur le Kremlin, avant que la police ne les interpelle également. On peut donc se demander si l’opposition légale ne s’est pas cristallisée autour de Michael Prokhorov et si finalement la frange la plus radicale et non politique de cette opposition si disparate, ne va pas chercher à créer des troubles, en refusant de reconnaître une élection que personne dans le monde ne conteste déjà plus.

Alexandre Latsa
RIANOVOSTI
07/03/2012

Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un « autre regard sur la Russie ». Il collabore également avec l'Institut de Relations Internationales et Stratégique (IRIS), l'institut Eurasia-Riviesta, et participe à diverses autres publications.

Les intertitres sont de la rédaction

(*) Voir les trois articles précédents :

Poutine le Grand est de retour / Et il a tiré les leçons de l'hostilité occidentale
Russie : Bonne nouvelle pour la multipolarité
Poutine, un nouveau Pierre Le Grand ?

La Libye, de la « libération » à la somalisation

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La Libye, de la « libération » à la somalisation 

par Camille Galic - Ex: http://www.polemia.com/ 

Alors que les turbulences se poursuivent en Egypte et en Tunisie, où l’asphyxie du tourisme et le départ des investisseurs provoquent un chômage sans précédent, le risque (prévisible) de sécession de la Cyrénaïque remet la Libye au premier plan, affolant chancelleries et rédactions.

Le 8 mars était trompettée une excellente nouvelle : après « trente-trois ans » de total dévouement à un régime qu’il vient de découvrir « criminel », Abdo Hussameddine, vice-ministre syrien du Pétrole, choisissait de « rejoindre la révolution du peuple qui rejette l'injustice » et de reprendre ainsi « le droit chemin ». Cette miraculeuse conversion à la démocratie est aussi une inestimable prise de guerre pour les rebelles syriens réputés, par notre ministre Alain Juppé en particulier, incarner les droits de l’homme.

Mais cette sensationnelle annonce faisait bientôt place à une autre, beaucoup moins réjouissante pour les zélateurs des « printemps arabes » : l’éventualité de la « dislocation de la Libye », avec la proclamation unilatérale de l'autonomie de l'Est libyen par des dignitaires locaux, chefs de tribu et commandants de milice réunis à Benghazi – deuxième ville du pays et berceau de l'insurrection qui a renversé Muammar Kadhafi – devant des milliers de personnes qui les ont follement applaudis. Moustapha Abdeljalil, président du Conseil national de transition (CNT) au pouvoir, répliquait aussitôt à cette « provocation » par la menace de « recourir à la force » pour mater les « séparatistes ». S’il réprime la rébellion de ces derniers avec la vigueur d’un Bachar al-Assad, quel dilemme pour Nicolas Sarkozy qui, le 1er septembre à l’Elysée, et au nom des « Amis de la Libye » (dont le Britannique David Cameron, l’onusien Ban-Ki-Moon et l’émir du Katar), remettait au même Abdeljalil 15 milliards de dollars pour la « reconstruction de la Libye nouvelle » ! Un mirage exalté par tous les médias.

Un pays livré à des milices surarmées

Du coup, c’est l’affolement dans les rédactions. « Libye : l’autonomie de l’Est fait craindre une partition du pays », titrait Le Parisien, « Menace d‘une nouvelle guerre civile », s’inquiétait Libération, « Libérée de Kadhafi, la Libye s’enfonce dans le chaos », constatait avec tristesse Le Nouvel Observateur ; l’AFP évoquait un « risque de somalisation » et Le Point lui-même, où sévit Bernard-Henri Lévy, héraut de la « croisade » contre Kadhafi et tombeur du raïs, admettait par la plume de son correspondant Armin Arefi l’extrême gravité de la situation : « Ce devait être le grand succès international du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Mais la Libye post-Kadhafi semble inexorablement basculer dans l'impasse. L'annonce de l'autonomie de la région de Cyrénaïque a fait l'effet d'une bombe. » Les conséquences en seront d’autant plus graves et plus sanglantes que, depuis la révolution, la Libye souffre d’un « fléau » : « l'abondance d'armes en libre circulation à travers le pays ». Ces armes, fournies notamment par les « officiers de liaison » français envoyés par Paris, avaient été « confiées aux rebelles organisés en milices pour se débarrasser de Muammar Kadhafi ». Las ! Les milices sont désormais « hors de contrôle » et, selon le diplomate français Patrick Haimzadeh cité par l’hebdomadaire de François Pinault, il n'est donc pas exclu que les autonomistes de Benghazi « aillent à l'affrontement avec le gouvernement central, en cas de refus », tant ils sont convaincus que « la révolution a été déviée » et qu’elle leur a été confisquée par Tripoli.

Conclusion de Armin Arefi : « Si le candidat Nicolas Sarkozy peut se targuer d'avoir évité le bain de sang que promettait Muammar Kadhafi à Benghazi, il semble bien moins se soucier aujourd'hui du sort d'un pays miné par les intérêts personnels et les rivalités, tant régionales que tribales […] Nicolas Sarkozy s'attendait à une guerre pliée en une semaine, car il ne connaissait pas la société libyenne. Or on ne change pas une culture politique en quelques mois. Cette situation va durer au moins dix ans. »

« Silence médiatique » malgré le tocsin

Mais qu’importait, sans doute, aux yeux du président-candidat ! « Le temps où les caméras, appareils photo et plumes du monde entier informaient non-stop sur la Libye paraît bien loin. La Libye est retournée au silence médiatique. Les regards se sont tournés vers la révolution suivante, en Syrie », commentait de son côté Gaël Cogné sur France TV Info, grand service de « l’actu en continu » lancé en fanfare le 14 novembre dernier par le géant France Télévisions, avec l’ambition d’être « la première plateforme d'informations en temps réel du service public », alimentée par les multiples rédactions de la télévision d’Etat.

Evoquant les cent cinquante tribus composant la société libyenne et agitées de violents antagonismes, Gaël Cogné écrit benoîtement que « ces divisions ne sont pas une surprise ».
Eh bien si, c’en est une, et de taille pour le bon peuple, qui a financé de ses deniers durement gagnés une intervention militaire (au coût exorbitant en ces temps de crise : plus de 350 millions d’euros, estimait L’Express du 28/09/2011) mais dont on lui avait juré qu’elle procurerait un avenir radieux au peuple libyen et, à la France, un marché du siècle : « A ceux qui parlent d’argent, je fais remarquer que c'est aussi un investissement sur l'avenir », avait osé déclarer un mois plus tôt notre inénarrable ministre des Affaires étrangères au quotidien Le Parisien (du 27/8/2011). Un investissement bien compromis par les événements actuels.

Pourtant, les mises en garde n’avaient pas manqué. Le fils du colonel Kadhafi, Seif Al-Islam, avait prédit dès les premiers temps de l'insurrection que les tensions entre tribus « pourraient causer des guerres civiles ». Une mise en garde avait été lancée d’emblée par Polémia qui, sur son site, avait multiplié les alertes (1) dans des articles où était clairement souligné le risque de « partition » du pays, à partir des travaux de Bernard Lugan. Dès le 13 mars 2011, le célèbre africaniste avait déploré qu’ « en écoutant BHL et non les spécialistes de la région, le président Sarkozy ait involontairement redonné vie au plan Bevin-Sforza rejeté par les Nations unies en 1949 ». Et Lugan d’expliquer : « Ce plan proposait la création de deux Etats, la Tripolitaine, qui dispose aujourd’hui de l’essentiel des réserves gazières, et la Cyrénaïque, qui produit l’essentiel du pétrole. Voilà donc la première étape de ce plan oublié désormais réalisée avec la reconnaissance par la France, suivie par l’UE, du gouvernement insurrectionnel de la Cyrénaïque… Deux Etats existent donc sur les ruines de la défunte Libye : la Cyrénaïque – provisoirement ? – aux mains des insurgés, et la Tripolitaine. C’est à partir de cette donnée qu’il convient d’analyser la situation, tout le reste n’étant une fois encore que stérile bavardage, vaine gesticulation et soumission à la dictature de l’émotionnel. »

La fidélité de BHL… à Israël

Mais qui avait écouté Lugan (2) parmi les innombrables « spécialistes » de France Télévisions et des autres médias qui nous affirment aujourd’hui assister « sans surprise » aux déchirements libyens ?

Le seul qui ait eu alors droit à la parole était M. Lévy, promu par le chef de l’Etat véritable ministre en exercice des Affaires étrangères et de la Guerre (et même des Finances puisqu’il nous fit attribuer en juin dernier une première aide de 290 millions d'euros à ses protégés du Conseil national de transition) alors qu’on sait aujourd’hui qu’il n’agissait nullement au profit de la France. Au contraire. Dans l’affaire de Libye, « J'ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël », devait-il proclamer fièrement le 20 novembre devant le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) qui tenait à Paris sa première convention nationale – voir le « Billet » de Polémia du 22/11/2011. Allez savoir pourquoi, cette brûlante profession de foi (et d’allégeance à un Etat étranger) fut occultée… comme l’avaient été les risques de notre interventionnisme en Libye, et les fruits amers qu’il ne manquerait pas de porter, en commençant par l’éclatement du pays prétendument libéré – avec la vague migratoire et la réaction islamiste que cela ne manquera pas de susciter. Ce n’est du reste pas un hasard si, sans doute informés des intentions des « séparatistes » de Benghazi, les barbus libyens, déjà très influents au sein du CNT, avaient créé le 3 mars le parti Justice et Construction présidé par Mohammed Sawane, représentant des Frères musulmans… et farouchement opposé à l'autonomie de la Cyrénaïque, qu'il considère selon Armin Arefi comme « une première étape avant la scission totale de la région ».

Une dislocation organisée

Mais la « dislocation géopolitique mondiale » ne fut-elle pas l’objectif de l'OTAN en Libye, comme le soulignait ici même Xavière Jardez le 9 août 2011 en commentant un rapport du Laboratoire européen d'anticipation politique (LEAP), think-tank monégasque dirigé par Franck Biancheri (3)? L’entreprise était alors menée par Washington, le Katar se chargeant d’une partie du financement et de la mise en scène médiatique, celle de la « libération » de Tripoli par exemple. Or, simple hasard, cet émirat pétrolier serait aujourd’hui très actif auprès des autonomistes de Benghazi.

Evoquant la campagne de l’OTAN, X. Jardez écrivait : « On demanda à l’opinion publique d’approuver, non de penser. » Et voilà cette opinion frappée de stupéfaction quand elle apprend que le pays qu’on lui avait dit arraché à la tyrannie et à la barbarie risque de connaître l’épouvantable destin de la Somalie, livrée à des factions se livrant une guerre inexpiable et redevenue un repaire des pirates. Ce que furent, soit dit en passant, la côte des Syrtes et celle de la Cyrénaïque pendant des siècles.

Camille Galic
9/03/2012

Notes

(1) Voir entre autres les articles sur Polémia

(2) Une interview par Robert Ménard fut déprogrammée en catastrophe fin décembre dernier par la chaîne itélé car elle n’était pas « dans la ligne » – voir http://www.polemia.com/article.php?id=4408
(3)
Opérations militaires de l'OTAN en Libye : accélérateur d'une dislocation géopolitique mondiale ?

Correspondance Polémia – 9/03/2012

Sarrazin rechnet mit Multikulti ab

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Sarrazin rechnet mit Multikulti ab

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

BERLIN. Der frühere Berliner Finanzsenator Thilo Sarrazin hat sich erneut kritisch zur deutschen Integrationspolitik geäußert. „Wir haben uns Illusionen gemacht und die Augen vor der Wirklichkeit verschlossen. Mahner und Warner werden noch immer diffamiert und runtergemacht“, sagte Sarrazin der Bild-Zeitung.

Hintergrund ist eine aktuelle Studie des Bundesinnenministeriums, nach der rund 20 Prozent aller Muslime in Deutschland es ablehnen, sich zu integrieren. Aufgrund des Ergebnisses hatte Bundesinnenminister Hans-Peter Friedrich (CSU) im Anschluß an die Vorstellung der Studie „die rot-grüne Multikulti-Illusion“ für gescheitert erklärt.

Kritik an der Studie kam dagegen umgehend von Bundesjustizministerin Leutheusser-Schnarrenberger: „Wir sollten die Vorurteile der Vergangenheit und althergebrachte Reflexe endlich hinter uns lassen. Wir brauchen keine Debatte, die ein Zerrbild des Einwanderungslandes Deutschland vermittelt“, sagte die FDP-Politikerin.

„Niemand muß in Deutschland leben“

Laut Sarrazin zeigt die Untersuchung dagegen, daß muslimische Einwanderer unterschiedlich zu sehen sind. Es gebe zwar viele, die sich gut einlebten, aber im Verhältnis zu anderen Gruppen von Einwanderern wollten sich auch überdurchschnittlich viele Muslime gar nicht integrieren, sondern sich von der Kultur des Gastlandes abgrenzen.

Deswegen brauche es eine Einwanderungspolitik, die stärker auf Ähnlichkeit in den kulturellen Werten achte. „Jeder soll so leben wie er möchte, aber nicht unbedingt bei uns. Niemand muß in Deutschland leben, wenn er unsere kulturellen Werte nicht teilt und den Westen verachtet“, betonte der Bestsellerautor.

„Steilvorlage für Nazis“

Wer in Deutschland lebe, müsse auch die grundsätzlichen Werte des westlichen Abendlandes akzeptieren, die sich auf Religionsfreiheit, Gewaltverzicht und die Gleichberechtigung der Frau beziehen. „Das haben wir nicht ausreichend verdeutlicht und eingefordert“, kritisierte Sarrazin.

Die Bundestagsabgeordnete der Linkspartei, Christine Buchholz, beschuldigte Sarrazin daraufhin der Hetze gegen Einwanderer. „Sarrazin lügt, provoziert und hetzt in rassistischer Manier gegen Muslime“, beklagte Buchholz, die Mitglied im Vorstand der Linkspartei ist. Die Äußerungen seien eine  „Steilvorlage für Nazis“. Die Morde der Zwickauer Terrorzelle an türkischen und griechischen Einwanderern müßten als Warnung dafür gelten, daß „rassistische Hetze“ tödlich sei. (krk)

Obama's oorlog tegen de democratie

Obama's oorlog tegen de democratie

door John Pilger - http://www.uitpers.be/

 

John Pilger is een monument. In een steeds verder verblekend medialandschap blijft hij een stem van oprechte verontwaardiging. Hier haalt hij de massamedia onderuit, die voor hem een deel van het politieke systeem zijn. In zijn bekende stijl klaagt hij de Britse en Amerikaanse regeringen aan voor hun oorlog tegen de democratie.

Het eiland Diego Garcia is het grootste eiland van de Chagos-archipel, een groep van eilandjes in de Indische Oceaan (zie middenvak van de kaart). Van hieruit vertrekken de B-52 bommenwerpers naar Irak, Afghanistan ... en binnenkort Iran? © Central Intelligence Agency CIA (echt waar!)

 (opmerkingen tussen haakjes zijn toelichtingen van de vertaler)

 Een vergeten drama: Diego Garcia

Lisette Talate is enkele dagen geleden overleden. Ik herinner me haar als een taaie intelligente dame, die haar leed met onwrikbare vastberadenheid verborg. Zij belichaamde het verzet van mensen tegen de oorlog tegen de democratie. Ik ving voor het eerst een glimp van haar op in een film van de Colonial Office (het Britse ministerie van koloniën) uit de jaren '50. Die ging over de bewoners van de Chagos-eilanden, een kleine creoolse natie die ergens halfweg tussen Afrika en Azië in de Indische Oceaan leefde. De camera overzag de bloeiende dorpjes, een kerk, een school, een hospitaal, alles in een waas van natuurlijke pracht en vrede. Lisette herinnert zich dat de filmploeg haar en haar tienervriendjes toeriep: 'Blijf lachen, meisjes!".

Jaren later op het eiland Mauritius vertelt ze me: "Niemand moest mij zeggen om te lachen. Ik was een gelukkig kind, mijn wortels lagen daar, diep in het eiland, mijn paradijs. Mijn overgrootmoeder was daar geboren. Ik heb daar zes kinderen gekregen. Daarom konden ze ons niet wettelijk verdrijven uit onze huizen. Ze moesten ons angst aanjagen om ons daar te verjagen. Eerst trachtten ze ons uit te hongeren. De schepen met voedsel kwamen niet meer, daarna verspreiden ze een roddel dat we zouden worden gebombardeerd, dan pakten ze onze honden aan".

Een nooit vervolgde misdaad tegen de mensheid

In de vroege jaren '60 sprak de Labour-regering van Harold Wilson heimelijk af met Washington dat de Chagos-archipel, een Britse kolonie, zou worden 'schoongeveegd' en 'ontsmet' (sanitized) van zijn 2500 inwoners om er een militaire basis te bouwen op het voornaamste eiland, Diego Garcia. "Ze wisten dat onze huisdieren en wij onafscheidelijk waren.", zegt Lisette, "Toen de Amerikaanse soldaten aankwamen om de basis te bouwen, reden ze hun grote vrachtwagen achteruit tegen de poort van de stenen schuur waar we onze kokosnoten bewerkten. Honderden honden werden bijeengejaagd en daar vastgezet. Daar werden ze dan vergast met buizen vanuit de uitlaat van de vrachtwagen. Je kon ze horen huilen".

Lisette, haar familie en honderden eilandbewoners werden op een roestig stoomschip gedwongen met bestemming Mauritius, 2500 zeemijlen verder (4.630 kilometer). Ze moesten in de laadruimte op balen meststof slapen, op vogeluitwerpselen. Het was ruw weer. Iedereen was ziek. Twee vrouwen hadden een miskraam. Ze werden gedumpt aan de dokken van Port Louis (de hoofdstad van het eiland Mauritius). Lisette's twee jongste kinderen Jollice en Régis stierven binnen een week. "Ze stierven van verdriet", zei ze, "ze hadden alle geruchten gehoord en hadden ook gehoord wat er met de honden was gebeurd. Ze wisten dat ze hun thuis voor altijd achterlieten. De dokter in Mauritius zei dat hij verdriet niet kon behandelen".

Een fictie in stand houden

Deze misdaad van massa-kidnapping werd in het grootste geheim uitgevoerd. In een officieel rapport onder de hoofding 'Maintaining the fiction' ('de fictie in stand houden') maande een juridisch adviseur van de Foreign Office (het Britse ministerie van Buitenlandse Zaken) zijn collega's aan om hun acties te verbergen, door de bevolking te 'herklasseren' als 'vlottend' en om 'de regels te maken terwijl we er mee bezig zijn'. Artikel 7 van het statuut van het Internationaal Gerechtshof stelt dat 'deportatie of gewelddadige transfer van een bevolking' een misdaad tegen de mensheid is.

Dat Groot-Brittannië dergelijke misdaad had begaan – in ruil voor een korting van 14 miljoen dollar (10,7 miljoen euro) op een Amerikaanse Polaris-kernduikboot – stond niet op de agenda van een groep Britse defensie-ambtenaren die door het ministerie van defensie naar daar werden gevlogen eens de Amerikaanse basis voltooid was. "Er staat niets in onze dossiers over inwoners of een evacuatie" zei een vertegenwoordiger van het ministerie.

De militaire basis Diego Garcia

Vandaag is Diego Garcia essentieel in de oorlog tegen democratie van Amerika en Groot-Brittannië. De zwaarste bombardementen op Irak en Afghanistan werden gelanceerd vanuit de enorme landingsbanen daar, waarnaast alleen nog het kerkhof en de kerk van de eilandbewoners als archeologische ruïnes staan. De terrassentuin waar Lisette voor de camera's lachtte, is nu een versterkte bunker die de 'bunker-busting' bommen herbergt die de enorme B-52's als vleermuizen naar doelwitten in twee continenten vervoeren.

Een aanval op Iran zal van hieruit starten. Om het beeld van ongebreidelde criminele macht volledig te maken, heeft de CIA (Central Intelligence Agency = Amerikaanse staatsveiligheidsdienst in het buitenland) er een gevangenis in Guantanamostijl opgericht voor aan hen uitgeleverde slachtoffers dat ze Camp Justice noemen (Kamp Rechtvaardigheid)!

Een meedogenloos systeem achter een democratische façade

Wat het paradijs van Lisette werd aangedaan, heeft een urgente en universele betekenis, omdat het de gewelddadige en meedogenloze aard van een heel systeem achter een democratische façade symboliseert en de omvang van onze eigen indoctrinatie in zijn messianistische veronderstellingen. Harold Pinter beschreef die als 'een briljante, zelfs geestige en zeer succesvolle vorm van hypnose". De oorlog tegen democratie is langer en bloediger dan eender welke oorlog sinds 1945, wordt gevoerd met demonische wapens en gangsterpraktijken verkleed als 'economisch beleid', soms ook bekend als 'globalisering' maar in westerse elitekringen kan je het geen oorlog noemen. Zoals Pinter schreef: "Het is nooit gebeurd zelfs terwijl het aan het gebeuren is". 

In juli 2011 publiceerde de Amerikaanse historicus William Blum  zijn 'geactualiseerde opsomming van het Amerikaanse buitenlandse beleid'. Sinds de Tweede Wereldoorlog is de VS verantwoordelijk voor het volgende:

  • pogingen tot omverwerping van 50 regeringen, de meeste democratisch verkozen;
  • pogingen tot onderdrukking van volksopstanden of nationaal verzet in 20 landen;
  • grootschalige bemoeienissen in democratische verkiezingen in minstens 30 landen;
  • bombardementen op de bevolking van meer dan 30 landen;
  • poging tot moord op 50 buitenlandse leiders.

Britse medeplichtigheid

In totaal heeft de VS één of meer van deze daden gesteld in 69 landen. In haast alle gevallen was Groot-Brittannië een collaborateur. De 'vijand' is van naam veranderd – van communisme naar islamisme – maar meestal ging het over de opkomst van een democratie onafhankelijk van de westerse macht of over een maatschappij die strategisch nuttige territoria bewoonde, wegwerpmensen zoals de bewoners van de Chagos-eilanden.

Over de enorme schaal van al dat leed – dan hebben we het nog niet over de misdadigheid – is weinig geweten in het Westen, ondanks de beschikking over de meest geavanceerde communicatie ter wereld, ondanks de in naam meest vrije journalistiek en de meest bewonderde academici. Dat de meeste slachtoffers van terrorisme – van westers terrorisme dus - moslims zijn, is onuitspreekbaar, als het al geweten is. Dat een half miljoen Iraakse kinderen in de jaren ’90 stierven ten gevolge van het door de VS en Groot-Brittannië opgelegde embargo is van geen belang. Dat het extreme jihadisme dat tot 9/11 heeft geleid, werd in stand gehouden als een wapen van het westers beleid (ten tijde van de Russische bezetting van Afghanistan), dat weten specialisten wel, maar voor de rest van ons wordt dat doodgezwegen.

Selectieve verontwaardiging is van alle tijden

Terwijl de populaire cultuur in de VS en Groot-Brittannië de Tweede Wereldoorlog onderdompelen in een ethisch bad voor de overwinnaars, worden de holocausts die ontstaan zijn uit de Anglo-Amerikaanse overheersing over regio’s rijk aan grondstoffen naar de vergeetput verwezen. Onder de Indonesische tiran Soeharto, door Thatcher tot ‘onze man’ gewijd, werden meer dan één miljoen mensen afgeslacht. Deze schatting die door de CIA ‘de ergste massamoord van de tweede helft van de 20ste eeuw' wordt genoemd, bevat niet eens het derde van de bevolking van Oost-Timor dat werd uitgehongerd en vermoord met westerse medeplichtigheid, met Britse gevechtsvliegtuigen en machinegeweren.

Deze waar gebeurde feiten staan in de openbaar gemaakte rapporten van het Public Record Office (de archiefdienst van de Britse overheid). Ze omvatten een volledige dimensie van politiek en uitoefening van macht die aan publieke controle ontsnapt. Dit werd gerealiseerd door een regime van ongedwongen informatiecontrole, dit omvat de evangelische mantra’s van de commerciële publiciteit tot de stukjes pseudo-nieuws op de BBC en nu ook de kortstondige kicks van de sociale media.

Weg zijn de kritische stemmen

Schrijvers als waakhonden lijken wel uitgestorven, of volledig betoverd door de sociopathische tijdsgeest, overtuigd dat ze te slim zijn om bedot te worden. Zie de stormloop van jaknikkers die bereid zijn om van Christopher Hitchens (nvdr: Brits-Amerikaans journalist en publicist) een god te maken, een oorlogsminnaar die er naar verlangde de misdaden van de roofzuchtige macht goed te praten. "Voor bijna de eerste keer in twee eeuwen", schrijft Terry Eagleton (nvdr: Brits literatuurwetenschapper en auteur van o.a. 'Why Marx was right'), "is er geen eminente Britse dichter, toneelschrijver of romanauteur bereid om de funderingen van de westerse manier van leven in twijfel te trekken". Er is geen Orwell die ons verwittigt dat we niet in een totalitaire staat hoeven te leven om besmet te raken door totalitarisme. Er is geen Shelley die voor de armen spreekt, geen Blake die een visie uitdraagt, geen Wilde die ons er aan herinnert dat "ongehoorzaamheid in de ogen van iedereen die de geschiedenis heeft gelezen de originele deugd van de mens is". En jammer genoeg is er ook geen Pinter die raast tegen de oorlogsmachine zoals in het Amerikaanse voetbal:

Hallelujah,

Geloofd zij de Heer voor alle goede dingen. We schopten hun ballen tot flarden. Tot flarden van verneukt stof...

Tot flarden van verneukt stof verpulveren ook alle levens door Barack Obama, Mister Hoop-Op-Verandering van het westerse geweld. Telkens één van Obama’s onbemande vliegtuigen een hele familie in stukken schiet in een verafgelegen tribale streek in Pakistan, Somalië of Jemen, roepen de Amerikaanse technici voor hun computerspelschermen het woord ‘Bugsplat’ (vrij vertaald: ‘mugplets’ of de vieze resten van insecten op de voorruit van je auto in de zomer). Obama houdt van die toestellen en maakt er grapjes over met journalisten. Een van zijn eerste daden als president was een bevel voor aanvallen op Pakistan met onbemande Predator-toestellen (predator = roofdier) die 74 mensen doodden. Sindsdien heeft hij duizenden gedood, de meesten burgers. Die toestellen vuren Hellfire-raketten af (hellfire = hellevuur) die de lucht uit de longen van kinderen zuigen en hun lichaamsdelen over de omgeving rondslingeren.

Medplichtige massamedia

Herinner je de betraande hoofdtitels toen het Merk Obama werd verkozen: ‘monumentaal, rillingen over je rug’ volgens The Guardian. "De Amerikaanse toekomst", zo schreef Simon Schama, "is alleen maar visie, lichthoofdig …". De San Francisco Chronicle zag (in Obama) een ‘spirituele vuurtorenwachter die een nieuwe manier van zijn op de planeet brengt". Achter al dat gezever had een militaire staatsgreep plaats, net zoals de grote klokkenluider Daniel Ellsberg (nvdr: voormalig Amerikaans militair analist) had voorspeld en Obama was hun man. Hij had de anti-oorlogsbeweging tot virtuele stilte verleid en gaf Amerika’s corrupte klasse van militaire officieren ongekende staatsmacht en vooruitzichten.

Dit betekent het vooruitzicht op oorlogen in Afrika en de mogelijkheid voor provocaties tegen China, de grootste geldschieter van Amerika en zijn ‘nieuwe’ vijand. Onder Obama werd Rusland, de oude bron van officiële paranoia, omsingeld door ballistische raketten en wordt de Russische oppositie geïnfiltreerd. Militaire en CIA-moordteams werden uitgezonden naar 120 landen. Lang geplande aanvallen op Syrië en Iran veroorzaken het risico op een Wereldoorlog. Israël, het schoolvoorbeeld van Amerikaans ‘uitbesteed’ geweld en wetteloosheid, heeft net zijn jaarlijks zakgeld van 3 miljard dollar ontvangen, samen met Obama’s toestemming om nog meer Palestijns land te stelen.

Oorlog tegen de democratie in eigen land

Obama’s grootste ‘historische’ verwezenlijking is dat hij de oorlog tegen de democratie naar huis heeft gebracht in Amerika. Op nieuwjaarsdag ondertekende hij de National Defense Authorisation Act (NDAA – Presidentieel Decreet voor de Nationale Defensie), een wet die het Pentagon de wettelijke macht geeft zowel buitenlanders als Amerikaanse staatsburgers te kidnappen, onbeperkt gevangen te houden, te ondervragen en te folteren, zelfs om hen te doden. Het is voldoende dat ze zich ‘associëren met zij die ‘oorlogszuchtig’ zijn tegen de VS (‘belligerent’).

Voor hen zal er geen wettelijke bescherming zijn, geen proces, geen wettelijke vertegenwoordiging. Dit is de eerste expliciete wetgeving die de ‘habeas corpus’ (het recht om de aanklacht tegen je persoon te kennen en daarvoor in een rechtshof geoordeeld te worden) en de Bill of Rights van 1789 afschaft. (The Bill of Rights zijn de eerste tien amendementen bij de Amerikaanse Grondwet van 1787, de eerste drie gaan over de scheiding der drie machten – wetgevend, executief en rechtspraak, vrijheid van meningsuiting en dergelijke …)

Op 5 januari zei Obama in een buitengewone speech in het Pentagon dat het leger niet alleen klaar moest zijn om ‘grondgebied en bevolking te beschermen overzee’ (‘overseas’ betekent in Amerikaans jargon de ‘rest van de wereld buiten de VS') maar ook om te vechten in het ‘thuisland’ en ‘steun aan de burgelijke autoriteiten te verlenen. Met andere woorden, Amerikaanse troepen zullen ontplooid worden in de straten van Amerikaanse steden wanneer de onvermijdelijke burgerlijke onrusten uitbreken.

Epidemische armoede en barbaarse gevangenissen: welkom in de VS

Amerika is nu een land van epidemische armoede en barbaarse gevangenissen: het gevolg van een ‘marktextremisme’ dat onder Obama de transfer van 14.000 miljard dollar publiek geld (10.600 miljard euro) heeft veroorzaakt naar criminele ondernemingen in Wall Street. De slachtoffers zijn grotendeels jonge, werkloze, thuisloze African-Americans, verraden door de eerste zwarte president.

Dit is het historische uitvloeisel van  een permanente oorlogsstaat, dit is nog geen fascisme maar het is evenmin een democratie in een herkenbare vorm, wat de placebo-politiek die het nieuws tot november zal overspoelen ook moge zijn. De presidentiële campagne, zo zegt de Washington Post, zal ‘een clash van filosofieën tentoon spreiden die in nauwkeurig onderscheidbare visies op de economie geworteld zijn’. Dit is volledig vals. De welomschreven taak van journalistiek aan beide zijden van de Atlantische Oceaan is het creëren van een schone schijn van politieke keuze waar er geen is.

De 'beschaafde' wereld volgt de VS

Eenzelfde schaduw hangt boven Groot-Brittannië en de rest van Europa waar de sociaaldemocratie – twee generaties geleden nog een geloofsartikel – ten onder is gegaan aan de dictators van de centrale banken.  In David Cameron’s ‘big society’ (de verkiezingsslogan van de huidige Britse conservatieve eerste minister) is de diefstal van 84 miljard Britse pond (100 miljard euro) aan banen en diensten, zelfs meer dan de hoeveelheid ‘legaal’ ontweken belastingen van de piraterende multinationals.

De schuld hiervoor ligt niet bij uiterst rechts, maar bij een laffe liberale politieke cultuur die heeft toegelaten dat dit kon gebeuren. Dit kan volgens Hywel Williams (nvdr: historicus en journalist) in de nasleep van 9/11 ‘zelf een vorm van zelfingenomen fanatisme genoemd worden’. Tony Blair is zo een fanaticus. In zijn onverschilligheid voor de vrijheden die het pretendeert zo toegenegen te zijn, heeft het nieuwe bourgeois ‘Blairite’ Groot-Brittannië een politiestaat gecreëerd met 3.000 nieuwe criminele misdrijven en wetten: meer dan in de hele vorige eeuw.

De politie heeft nu overduidelijk een onschendbaar recht tot doden. Op vraag van de CIA zullen gevallen zoals Binyam Mohamed, een onschuldige Britse staatsburger die vijf jaar werd gefolterd en gevangen gehouden in Guantanamo Bay, in geheime rechtbanken in Groot-Brittannië behandeld worden ‘om de inlichtingendiensten te beschermen' – de folteraars dus.

Hoe kleiner je bent, hoe groter je voorbeeld voor anderen

Deze onzichtbare staat heeft de regering van Blair toegelaten de bewoners van de Chagos-eilanden te bestrijden die uit hun wanhoop van de verbanning opstonden en recht eisten in de straten van Port Louis en Londen. "Alleen wanneer je directe actie onderneemt, van aangezicht tot aangezicht, zelfs de wetten breekt, gaan ze je opmerken", zei Lisette en "Hoe kleiner je bent, hoe groter het voorbeeld dat je geeft aan anderen". Wat een welsprekend antwoord voor zij die nog steeds vragen: "Wat kan ik doen?"

Ik zag Lisette’s tengere gestalte in de gietende regen naast haar medestrijders buiten aan het (Britse) parlement. Wat me opviel was de ongebroken moed van haar verzet. Het is deze weigering om op te geven waar de verrotte macht doodsbang voor is, omdat ze weet dat dit het zaad is dat onder de sneeuw ligt.

(Uitpers nr. 140, 13de jg., maart 2012)

© John Pilger

Vertaling: Lode Vanoost

samedi, 10 mars 2012

Notes sur le BRICS, l’OCS et Poutine

L'Occident avait rêvé détruire la Russie par déstabilisation intérieure. Le résultat des élections, ayant tournure de plébiscite pour Poutine, a eu la conséquence inverse. Loin d'être isolé, Poutine devient le Commandeur de la fronde anti-Occident.

Notes sur le BRICS, l’OCS et Poutine

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

La nébuleuse de crise du Moyen-Orient (Syrie, Iran, notamment) bouleverse toutes les données générales des relations internationales et, en tant que ce que nous avons désigné comme archétype de la “crise haute”, ne cesse d’effectuer une poussée vers un élargissement constant. Nous abordons d’abord le problème de l’Inde au travers d’un plus vaste ensemble, qui est le fameux BRICS (rassemblement informel du Brésil, de la Chine, de la Russie, de l’Inde et de l’Afrique du Sud), – dont un sommet est justement prévu les 28 et 29 mars à Delhi. Puis nous élargissons notre propos à l'OCS (Organisation de Coopération de Shanghai), avec la proximité entre la Chine et la Russie... Tout cela doit être vu à la lumière de l’élection de Poutine, qui constitue un évènement nouveau et important.

C’est l’excellent commentateur, l’ancien diplomate indien M K Bhadrakumar, sur son blog baptisé Indian Punchline, qui lance l’idée d’une offensive du BRICS qui pourrait s’élaborer à cette occasion.

La colère de M K Bhadrakumar

Mais voyons la chronologie… D’abord, M K Bhadrakumar avait exprimé, le 2 mars 2012, une saine et juste colère à l’encontre de son pays, qu’il accusait de céder, pris de panique, aux pressions US dans divers domaines. Deux choses avaient fait bouillir M K Bhadrakumar, d’habitude attentif à conserver un ton diplomatiquement contenu… Deux dépositions au Congrès US, celui de Clinton et celui de l’amiral Robert Willard, commandant en chef US pour la zone Pacifique.

«What stunned me is that in the same breath Clinton also commended the Manmohan Singh government for “making steps that are heading in the right direction.” Clinton told the US Congressmen not to take seriously the public utterances of Indian officials regarding friendly relations with Iran or Delhi’s grit to keep up the oil imports from Tehran. She revealed, in essence, that Uncle Sam did some tough talking and Manmohan Singh government panicked.

»Clinton’s statement means only this: Manmohan Singh government has taken ordinary Indians — you and me — for a ride by secretly complying with the US sanctions against Iran while professing publicly that India will only heed the UN sanctions. I have no reason to doubt Clinton, because the US Administration takes the Congressional hearings bloody seriously.

»Therefore, equally, I am inclined to believe the latest revelation by the Pentagon about the government’s security policies. The Pentagon has revealed that the US Special Forces are stationed on Indian soil with regard to improving India’s “counter-terrorism capabilities and in particular on the maritime domain” and assisting India’s security agencies in terms of “internal counter-terror and counter-insurgency challenges.” Again, the statement was made during a US Congressional hearing and there is no reason to doubt its veracity. A Congress-led government on Raisina Hill accepted US military personnel’s presence on Indian soil to safeguard the country’s security!»

L’Inde sermonne la Ligue Arabe

Deux jours plus tard, le 4 mars 2012, le même M K Bhadrakumar exprimait, selon un sentiment tout à fait inverse, toute sa satisfaction devant la prise de position de l’Inde lors d’un entretien du ministre des affaires étrangères indien avec le président de la Ligue Arabe. Les deux interlocuteurs discutèrent longuement du sujet de la Syrie et conclurent qu’ils se trouvaient devant une divergence majeure. La position de la Ligue Arabe, qui est celle imposée par l’Arabie et les Emirats du Golfe, est connue ; celle de l’Inde est, au contraire, du refus de toute ingérence, et de laisser les affaires syriennes aux seuls Syriens.

TheHindu.com expliquait, le 4 mars 2012 : «India and the Arab League on Saturday held extensive discussions on Syria, but have been unable to chart out a common route that would end the crisis in the strife-torn nation. After a lengthy dialogue between visiting External Affairs Minister S.M. Krishna and Arab League head, Nabil ElAraby, the two sides failed to find convergence on one core issue — the fate of Syrian President Bashar Al Assad.

»The Arab League, citing the Syrian Constitution itself as the basis, says it has called upon Mr. Assad to step down and hand over power to his Vice President and a national unity government. In contrast, India's view is non-prescriptive: It is up to the Syrians themselves to internally decide how they need to resolve their crisis. Foreign intervention of any kind was both unhelpful and unnecessary.»

Les incertitudes assurées d’Hillary

Cette nouvelle sur la position indienne vis-à-vis de la Syrie, c’est-à-dire vis-à-vis de la position du bloc BAO, est confirmée par ailleurs par les nouvelles venues régulièrement des relations entre l’Inde et l’Iran. (Il s’agit pour nous de la même “crise haute”, qui évolue autour, pour ou contre, de la politique du bloc BAO, c’est-à-dire la “politique-Système de l’idéologie et de l’instinct”.)

Il s’agit, par exemple, du développement des relations commerciales entre l’Inde et l’Iran, qui implique évidemment une prise de position contraire aux pressions du bloc BAO. (Voir le 6 mars 2012, sur PressTV.com : «Tehran Chamber of Commerce, Industries and Mines will host the Indian delegation, comprising 70 businessmen and exporters from the South Asian country. The businessmen, headed by Joint Secretary of India’s Ministry of Commerce and Industry Arvind Mehta, are due to meet with their Iranian counterparts on Saturday March 10, 2012. Discussing trade opportunities in various fields including oil, gas, chemicals, minerals, electronics, agriculture, sugar production, textile machinery, tire-making, car-manufacturing and medicine will be on the agenda of the meeting. India seeks to upgrade its trade balance with Iran that is currently tilted in Tehran's favor.»)

Cet exemple est donné comme tel, simplement comme un pas de plus dans un enchaînement d’accords commerciaux entre l’Inde et l’Iran qui prend son rythme structurel. Cela se place évidemment en complète contradiction avec le contenu de la déclaration d’Hillary Clinton au Congrès…

Hillary ment-elle au Congrès ? Sans doute pas. Elle ne fait qu’émettre les avis impératifs de ses services après sa rencontre avec la direction indienne. L’interprétation est qu’elle-même a émis des conseils et des vœux appuyés qui, dans son esprit, étaient des ordres (à cette direction indienne). Les dirigeants indiens n’ont pas dit non car ils ne se distinguent pas par un courage exceptionnel, mais répondirent vaguement. Cela fut pris pour un engagement ferme d’“obéir aux ordres”, et ainsi régurgité au Congrès sous une forme de bouillie bureaucratique satisfaite d’elle-même. (De même, Washington et Hillary vécurent-ils en général, et peut-être continuent à vivre, avec la certitude d’avoir permis aux Indiens enthousiastes d’acheter le JSF, jusqu'à faire de l'Inde un client assuré et soumis.)

Des troupes US en Inde

L’affaire des “troupes US” stationnée en Inde, que soulève également M K Bhadrakumar, est encore plus révélatrice de la difficulté d’apprécier précisément la réalité de la situation et de la nécessité de se garder de l’extraordinaire montage virtualiste accentué d’un aussi peu ordinaire imbroglio bureaucratique que constitue, constamment et irrésistiblement, sans même la conscience de ceux qui effectuent le montage, la “politique” étrangère et de sécurité nationale des USA (du bloc BAO)… La déposition au Congrès de l’amiral Willard à laquelle M K Bhadrakumar fait allusion a aussitôt été contredite par plusieurs sources : l’ambassade US en Inde, les ministères indiens de la défense et des affaires étrangères.

Antiwar.com exprimait brièvement l’affaire et ses contradictions, le 2 mars 2012 : US Pacific Command head Admiral Robert Willard announced today that US special forces have been deployed to India, along with Nepal, Bangladesh, Sri Lanka and Maldives, as an effort to fight the Lashkar-e Taiba (LeT), a militant faction mostly active in Kashmir.

»Though Willard was very clear about there being teams deployed to India, the US Embassy and the Indian Defense Ministry later denied the claims, saying that there are no US troops of any type inside India. The revelation is already causing political waves in India, with the opposition Communist Party demanding to know why parliament wasn’t consulted. The External Affairs Ministry’s statement that the US never sought nor had India approved any deployment seems difficult to believe.»

Qui croire ? Malgré le scepticisme de Antiwar.com, nous répondrons : tout le monde… L’explication la plus évidente est que ce déploiement est d’abord une manœuvre conjointe, incluant 200 soldats US sous le commandement d’un colonel, et qui n’avait pas été signalée aux autorités civiles des deux pays (département d’État aux USA, les deux ministères indien) dans son détail. C’est une habitude propre au Pentagone, entraînant aisément des “partenaires” étrangers dans la même discrétion, de mener des opérations, surtout d’entraînement, sans en dévoiler les caractéristiques auprès des pouvoirs ou ministères civils concernés.

Le résultat est douteux et se constate dans le désordre le plus complet. Après tout, la présence de militaires US, plus innocente sur l’instant qu’elle n’y paraît, a soulevé des remous sérieux en Inde, et compromis si on en avait l’idée toute perspective d’installation structurelle de militaires US en Inde. Au contraire, elle pousse un peu plus l’Inde hésitante à s’engager plutôt sur une voie plutôt “anti-BAO”, ne serait-ce que pour ne pas se trouver captive d’un entraînement servile et captif, pro-BAO.

De l’Inde au Brésil

L’ensemble de constats et de nouvelles permet de cerner une image de l’Inde dans ces diverses composants de la crise centrale (crise haute) qui est à la fois incertaine et orientée de facto vers un engagement de moins en moins sympathique aux vœux des USA et du bloc BAO qui suit. (On a déjà vu d’autres signes de cette évolution de l’Inde, notamment par rapport à l’Iran.) Cette tendance générale affecte également le Brésil, puissance émergente au statut assez semblable à celui de l’Inde, notamment par le biais du groupe BRICS.

• On peut noter l’intervention sévère pour les pratiques américanistes-occidentalistes, le 2 mars 2012 (PressTV.com), de la présidente Dilma Rousseff, au cours d’un séminaire au Brésil… «Instead of using fiscal policies to invest in their own economies in order to avert the crisis, the rich nations have spilled USD 4.7 trillion in the world to make problems worse, thus putting emerging markets in jeopardy” […] Brazilian President Dilma Rousseff has slammed the rich countries fiscal policies, accusing them of unleashing a ‘monetary tsunami’ that is cannibalizing the emerging economies.»

• On peut noter également l’intervention du ministre des affaires étrangères Antonio Patriota auprès du secrétaire général de l’ONU (NewsBeaconIreland.com, le 3 mars 2012) : «Last week, Brazil’s Foreign Affairs Minister, Antonio Patriota, reminded Ban Ki-moon regarding his role as UN Secretary General. It referred to the issue of criminal actions in derogation of international law. “One sometimes hears the expression, ‘all options are on the table.’ But some actions are contrary to international law” Patriota told UN Secretar General Ban Ki-moon.»

BRICS à Delhi, avec Annan ?

On conclut de tout cela que des membres en général moins engagés dans l’affrontement avec le bloc BAO sont conduits à prendre des positions qui se radicalisent par la seule force de la dynamique en cours. Il n’en faut pas plus, dans tous les cas pour l’Inde qui est son pays, pour lire, le 4 mars 2012, du même M K Bhadrakumar, une plaidoirie pour un BRICS beaucoup plus engagé dans le sens qu’on devine… Justement, l’occasion ne ferait-elle pas le larron ? En d’autres termes, pourquoi le BRICS, qui se réunit à Delhi, les 28-29 mars, sous présidence indienne, n’inviterait-il pas, à propos de la Syrie, Kofi Annan, dont M K Bhadrakumar, qui connaît la qualité de l’homme et sa carrière intelligente pour freiner les folies américaniste, sait parfaitement qu’il saura défendre une position conforme aux intérêts et à la dynamique du BRICS ?

«In sum, a BRICS voice needs to raised and India is going to chair the forum through the coming one-year period. India is too big a country to take a limited, opportunistic perspective of the situation as a mere new game on the West Asian chessboard. It is a fallacy to imagine that being ‘non-aligned’ via-a-vis West Asian situation means simply not taking sides between Saudi Arabia and Iran.

»Being ‘non-aligned’ actually means to be able to occupy the heights from where it becomes possible for India introduce into the West Asian situation the impetus toward creating an authentic Arab narrative that is free of manipulation by Nicolas Sarkozy or David Cameron. That is what Nehru would have done.

»Alas, South Block didn’t consider it necessary to issue even a one-line statement commending the arrival of Kofi Annan on the scene. Annan is a great friend of India. We respect him profoundly as a man of peace. We trust his integrity and his wisdom. We rely on his vast experience in conflict management. Why don’t we invite Annan to New Delhi to meet the BRICS leaders as they gather for the annual summit on March 28-29? The BRICS, after all, stands for the primacy of the United Nations in resolving international disputes and regional conflicts.

»South Block needs to think big — real big. Don’t let this period be written off as a chronicle of wasted time, of small men grappling with a big world.»

…En attendant l’OCS

Du groupe BRICS à l’OCS (Organisation de Coopération de Shanghai), il n’y a qu’un pas. Nous passons de Delhi à Pékin, les deux vieux ennemis qui sont bien obligés par les obligations du caractère eschatologique de la “crise haute” de se regrouper dans des ensemble à dimensions mondiales, – celles du groupe émergent, BRICS-OCS.

Un texte de China Daily, ce 6 mars 2012, détaille d’une façon générale les ambitions de la Chine pour le sommet de l’OCS, le 15 juin dans la capitale chinoise. Le texte s’articule notamment sur la mention de l’important évènement qu’est l’élection de Poutine à la présidence de la Russie, dimanche dernier. Il importe d’observer un rapport de complémentarité, sinon d’auto accélération, dans la convergence affichée des deux évènements : cette proximité symbolique dans un texte chinois indique sans aucun doute ce que les Chinois attendent à la fois de l’élection de Vladimir Poutine et du sommet de l’OCS.

«Following incumbent Russian Prime Minister Vladimir Putin's victory in the country's presidential election on Sunday, Chinese President Hu Jintao has sent a congratulatory message to Putin, Foreign Ministry spokesman Liu Weimin said Monday. […]

»“We are confident that with the joint efforts of the two countries, the China-Russia comprehensive strategic partnership of coordination will achieve even greater results,” the foreign minister said.

»China will play host to this year's summit of the Shanghai Cooperation Organization (SCO), which marked its 10th anniversary of establishment in 2011. One of the main agendas of this year's summit, Yang said, is to plan the practical cooperation of the SCO, particularly the establishment of institutional safeguards for the financing of multilateral cooperation.

»The summit will also discuss regional and international situations, with a focus on improving SCO measures in coping with situations that pose a threat to regional peace, stability and security, Yang said. Founded on June 15, 2001, the SCO groups China, Russia, Kazakhstan, Kyrgyzstan, Tajikistan and Uzbekistan. Observer countries include Mongolia, Pakistan, Iran and India while Belarus and Sri Lanka are dialogue partners.»

Dynamique de formation d’un “bloc anti-BAO”

Ainsi une diagonale est-elle tracée, de l’Inde au Brésil et au BRICS, à l’élection de Poutine, aux relations sino-russe, et au sommet de l’OCS. Cette diagonale encore tourmentée et manquant de solidité, est néanmoins l’indication la plus ferme et la plus évidente de la formation en cours d’un “bloc anti-BAO”, à organiser en fonction de toutes les tensions et crises en développement. La surprise incontestable de cette opportunité, c’est le rôle soudain qu’y tient la Russie, non en tant que telle, mais bien à la lumière de l’élection de Poutine.

…Car cette élection, en trois jours, grâce à l’activisme absolument forcené et affolant du bloc BAO pour la discréditer, et aboutissant à un fiasco de ce point de vue, a enfanté l’effet exactement inverse ; alors qu’elle n’était au départ qu’une formalité assez banale et avec effectivement un certain volume d’apprêt et de mise en scène qui en amoindrissait l’effet, l’élection de Poutine brusquement dramatisée par le bloc BAO, et d’une dramatisation aboutissant à un fiasco du point de vue du bloc, s’impose en sens inverse, comme un triomphe de Poutine et de sa conception de la Russie. C’est ce que nous interprétions (le 6 mars 2012) comme une légitimation de Poutine dans une position de dirigeant nécessairement ambitieux et affirmé de la Russie dans un rôle global renouvelé, réaffirmé... «D’une certaine façon extrêmement paradoxale et en agissant par simple effet de réaction antagoniste, l’évènement a accentué la légitimité de Poutine, et la légitimité de la nouvelle politique qu’il sera conduit à appliquer.»

Légitimation d’un rôle extérieur de Poutine

La mise en cause d’un caractère obsessionnel par le bloc BAO de cette élection et des fraudes qui l’auraient marquée, concernant la démocratie, le fonctionnement de l’élection, etc., constitue indirectement un témoignage puissant sur les angoisses propres des dirigeants politiques dépendant du Système, et concernant leur propre légitimité ; en quelque sorte, leur illégitimité tentant de se projeter sur l’élection de Poutine pour les exonérer de leur propre handicap s’étant heurtée au succès de l’élection, a légitimé paradoxalement et par effet inverse Poutine, et accentué leur propre illégitimité. Là-dessus, passant nécessairement d’un plan intérieur au plan extérieur parce que les évènements y pressent, cette paradoxale légitimation de Poutine se projette sur son rôle extérieur.

En effet, c’est ce rôle extérieur que nous considérons, hors des éventuels problèmes intérieurs russes qui obsèdent le système de la communication du bloc BAO. L’élection propulse Poutine, de cette façon symbolique qui est au moins aussi importante que le domaine politique, comme meneur naturel d’un regroupement anti-BAO, qui passe évidemment par l’alliance chinoise dans le cadre de l’OCS, puis par l’extension vers les grands pays du BRICS, c’est-à-dire l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud.

Champ de bataille en formation subreptice

Au contraire de l’organisation structurelle du bloc BAO, qui passe nécessairement par les postures de servilité imposée par le Système, le rôle de Poutine devrait être effectivement celui d’un meneur coordinateur, éventuellement d’un inspirateur, valant essentiellement par l’exemple de l’entraînement bien plus que par une autorité qui n'est pas dans les habitudes de ces regroupements. C’est pour cette raison que l’organisation de cette sorte de “bloc anti-BAO” doit se faire plutôt subrepticement, par des dynamiques naturelles dont on a vu l’exemple plus haut pour l’Inde et pour le Brésil, cela largement favorisé par les extraordinaires maladresses, les contretemps systématiques des actions et des réactions du bloc BAO. Ainsi devrait-on voir surgir ce rassemblement sans avertissement, plutôt de façon impromptue et inattendue, à la suite de mouvements souterrains qui se seraient déroulés sans signes annonciateurs.

Cela devrait réserver des surprises, à mesure que la crise haute s’étend et se développe. D’autre part, il s’agit du signe de la confirmation que nous nous trouvons en présence de forces puissantes et autonomes, celles qui animent la dynamique de la crise haute, qui agissent par pressions indirectes et contribuent à rendre extrêmement difficiles des actions de retardement, de freinage ou de blocage. Le champ de la bataille et les acteurs qui s’y trouveront se mettent en place d’eux-mêmes, sans que nous ne voyons rien venir.

De foyer d’incendie en foyer d’incendie

On observera combien la stratégie générale de ces grands mouvements métahistoriques qui organisent la bataille générale passe avec régularité d’un “front à l’autre”, rendant encore plus difficile de bloquer ou de contrôler leur action. Ainsi depuis un an et demi sommes-nous passés du “front du printemps arabe“ au “front intérieur” des USA (Occupy, prémisses de la campagne présidentielle), au “front européen” parallèlement, à nouveau au front “extérieur” issu du “printemps arabe” (Syrie, Iran), qui pourrait s’étendre désormais à un front “anti-BAO” après avoir concerné le front intérieur russe, et ainsi de suite.

A chaque fois, un foyer de désordre nouveau (contre le Système) s’allume et continue ensuite à brûler, sans pouvoir être éteint ni même vraiment réduit. C’est bien d’une stratégie globale antiSystème qu’il s’agit. Inutile de chercher à identifier les auteurs-comploteurs. Ils sont hors de notre portée.

vendredi, 09 mars 2012

L’Indonésie envisage de se joindre aux pays du BRICS

Le BRICS pourrait prochainement accueillir un nouveau membre dans la fronde envers l'hégémonie des USA: l'Indonésie. Plus grand et premier pays musulman (4ème population mondiale) proposant sa présence à leurs côtés.

L’Indonésie envisage de se joindre aux pays du BRICS

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

 

 
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© Photo: EPA
 
       

L’Indonésie envisage de se joindre aux pays du BRICS. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur de ce pays à Moscou.

Il a souligné à part le rôle du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

Quatrième pour l’importance de la population dans le monde, l’Indonésie peut contribuer à étendre l’influence du BRICS aussi bien à l’Asie du Sud-est, comme au monde islamique. Le pays joue un rôle actif au sein de l’Organisation de la coopération islamique.

mercredi, 07 mars 2012

Turkije dreigt met annexatie Noord-Cyprus

Turkije dreigt met annexatie Noord-Cyprus


Ex: http://rechtsactueel.wordpress.com/

In augustus 1960 werd Cyprus onafhankelijk van Groot-Brittannië nadat de Cypriotische politici hadden beloofd af te zien van enosis (eenheid met Griekenland) en taksim (verdeling van Cyprus tussen Grieken en Turken). Na politieke spanningen viel Turkije Cyprus binnen op 20 juli 1974 en dwong de taksim op. De Grieken in het noorden van Cyprus werden verdreven en het noorden werd de Turkse Republiek van Noord-Cyprus. Nu dreigt Turkije met de volledige annexatie van het gebied, dat wettelijk gezien een deel van de EU is.

Onderhandelingen over hereniging van de twee Cyprussen slepen al langer aan. Men moet echter rekening houden met het feit dat de Europese Unie Cyprus als geheel ziet als een volwaardig lid van de EU en de Noord-Cypriotische regering niet erkent.  Griekenland zit nu echter in diepe problemen en de verkiezingen van 29 april gaan daar niets aan verbeteren. Als die verkiezingen nog wel doorgaan aangezien de kans groot is dat Griekenland op 20 of 23 maart economisch volledig instort. Turks premier Erdogan heeft dit ook gezien en ziet de kans schoon.

Op 4 maart 2012  zei Turks minister voor Europese Zaken Egemen Bagns tegen de Turks Cypriotische krant Kibris dat indien de onderhandelingen voor hereniging niet een pak positiever worden (lees: gunstiger voor de Turken) Noord-Cyprus wel eens zou kunnen teruggebracht worden tot een Turkse provincie doordat Turkije zou overgaan tot annexatie. Dat laatste woord werd letterlijk gebruikt door de Turkse minister. De logische verdere vraag is dan ook de houding die het het Turkse leger aanneemt wanneer het opnieuw landt op Cyprus, hun deel overneemt en vervolgens ziet dat de andere kant momenteel in chaos verkeert. Het zou niet de eerste keer zijn dat men in naam van stabiliteit, ordebewaring, etc… dan ineens zou kiezen voor de volledige annexatie van Cyprus.

Dreigen met het opschorten van onderhandelingen over Turks lidmaatschap door de EU gaan niet veel uithalen. Op 27 juli zou Cyprus immers het roterende voorzitterschap van de EU overnemen in welk geval Turkije dreigt met het afbreken van enige dialoog met de EU. De Italiaanse minister van Buitenlandse Zaken maakte alvast een mooie buiging voor Turkije door bij een ontmoeting met Turks minister van Buitenlandse Zaken, Ahmet Davutoglu, te stellen dat er snel concrete vooruitgang moet komen in de herenigingsgesprekken. Ironisch genoeg is de enige kritiek op het Turkse dreigement te horen vanuit Turks Noord-Cypriotische hoek. De Republikeinse Turkse Partij, de oppositie in Noord-Cyprus, verwierp het Turkse dreigement als complete waanzin en als volledig onaanvaardbaar.

Ondertussen blijft het stil in de media hierover. Het was anders voorpaginanieuws in Cyprus en Griekenland.

mardi, 06 mars 2012

Krantenkoppen - Maart 2012 (1)

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Krantenkoppen
Maart 2012 (1)
 
SYRISCHE CHRISTENEN VREZEN SLACHTPARTIJ.
"Moeder Agnes-Mariam was vorige week in Vlaanderen. Ze heeft vriendschapsbanden met de norbertijnenabdij van Postel waarvan een medebroeder verbonden is aan haar klooster. (...) Volgens zuster Agnes-Mariam wordt de publieke opinie in het Westen al 11 maanden gemanipuleerd: 'Dat het volk van Syrië massaal in opstand is tegen het regime, klopt niet. De cijfers van het aantal slachtoffers, die elke dag worden gelanceerd op gezag van het Observatorium voor de Mensenrechten in Londen, zijn fictie. We zijn in Homs gaan kijken in de hospitalen en bij het Rode Kruis na berichten over honderden slachtoffers, maar daar was niets van te merken.' Verklaring voor deze manipulatie is volgens moeder Agnes de alliantie tussen Turkije, Qatar, Saoedi-Arabië en de moslimbroeders, gesteund door het Westen: 'Ze eisen militair ingrijpen van de internationale gemeenschap, zoals vorige week op de conferentie van de Vrienden van Syrië. Maar een militaire interventie zou tot een burgeroorlog in het land leiden zoals in Irak en Libië. Als het huidige lekenregime weg is, krijgen we een islamistisch regime en daar zal Saoedi-Arabië zich mee bemoeien.'
De zuster vindt dat de Amerikaanse journaliste en Franse fotograaf die recent in Homs het leven lieten, zich aan onverantwoorde risico’s van blind geweld blootstelden omdat ze incognito in de stad waren: 'Net als bij de aanslagen van 11 januari (waarbij een Franse journalist om het leven kwam en VRT-collega’s aan de dood ontsnapten) is het helemaal niet zeker dat het regime verantwoordelijk is, de aanwijzingen gaan veeleer in de richting van de rebellen. Wie doodt de mensen? Ik heb met eigen ogen in Homs en Kasayr gezien dat gewapende benden er de wet stellen en angst zaaien onder de bevolking. Ze schrikken voor niets terug. Het krioelt van Al Qaida-strijders in Noord-Syrië. Hun bedoeling is het land te destabiliseren en het openbare leven te verlammen. Wapens worden, ook door de maffia, massaal ingevoerd vanuit Irak, Libië, Jordanië, Turkije. Er is trouwens niet één Syrisch bevrijdingsleger maar 2 of 3, die onderling verdeeld zijn'.”

http://www.rorate.com/nieuws/nws.php?id=70349
 
 
MERE AGNES-MARIAM: NOUS AVONS COMPTE 100 CADAVRES.
 
 
BABA AMR: REBELLEN WEG, FRANSE HUURLINGEN GEVAT.
"De centrale commandokamer der gewapende bendes (...) in Baba Amr in Homs (...) was voorzien van de laatste apparatuur en Amerikaanse en Britse communicatievoorzieningen met direct contact tot satellieten. In Baba Amr vond het leger verschillende wapens en zelfs anti-tankraketten met als opschrift 'made in France' en 'made in Israël'. Meteen is duidelijk waarom het Syrische leger bijzondere aandacht had voor Baba Amr. De commandokamers aldaar overzagen niet alleen de gewapende rebellie in Homs, maar ook gewapende operaties in Idlib en op het platteland van Damascus. (...) 732 strijders hebben zich overgegeven aan de Syrische autoriteiten in Baba Amr in Homs: 600 Syriërs, 116 ‘Arabieren’ en 16 ‘buitenlanders’. Een militaire bron verklaarde dat de militaire operatie in Homs voorbij zal zijn over 4 of 5 dagen."
http://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/2012/03/02/baba-amr-rebellen-weg-franse-huurlingen-gevat-video/
 
 
THIERRY MEYSSAN: VERVALSING VAN AANTAL SLACHTOFFERS IN SYRIË.
"Thierry Meyssan merkt op dat de grote meerderheid van personen die geclaimd worden als overleden, in leven zijn en hun namen willekeurig werden gekozen uit een telefoonboek en gepresenteerd door een twijfelachtige niet-gouvernementele mensenrechtenorganisatie. De journalist benadrukt dat het hoofd van de genoemde NGO in Londen werd geboren en daar zijn thuisbasis heeft. Deze persoon heeft een aantal paspoorten en werd direct gekoppeld aan de Moslimbroeders (...). Meyssan verzekerde dat het geweld wordt gegenereerd door (...) gewapende groeperingen die politiecontroleposten en overheidsgebouwen aanvallen en de bevolking angst aanjagen, zoals de Russische minister van Buitenlandse Zaken, Sergey Lavrov, onlangs heeft bevestigd. RT liet zien hoe een aantal Arabische media informatie manipuleren om de anti-Syrische geesten te voeden."
http://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/2012/03/01/thierry-meyssan-vervalsing-van-aantal-slachtoffers-in-syrie/
 
 
UN PLAN ISRAELIEN POUR LE DEMEMBREMENT DE LA SYRIE.
"Le régime sioniste envisage de diviser la Syrie en 7 secteurs dont un secteur à population kurde qui devrait être annexé au Kurdistan irakien. (...) Ce plan prévoit la création d’un Etat composé de kurdes d’Irak et de Syrie et qui aura accès aux eaux libres, par le biais des côtes méditerranéennes. Le régime sioniste envisage (...) de diviser ce pays en 7 secteurs. (...) Israël travaille au plan de démembrement de la Syrie depuis le début des années 80."
http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/172725-un-plan-isra%C3%A9lien-pour-le-d%C3%A9membrement-de-la-syrie
 
 
SYRIE: LA TRAHISON DU HAMAS.
"Le Hamas palestinien a choisi de s’en démarquer, à un moment crucial de la crise syrienne. Après le transfert du siège de son bureau politique vers la capitale jordanienne, il y a 2 mois, c’est au tour du chef du gouvernement de Gaza, Ismaïl Heniyeh, d’afficher publiquement le repositionnement de son mouvement à la faveur des soulèvements qui affectent la région depuis une année et qui sont partout favorables à la mouvance islamiste. (...)
C’est bien la première déclaration hostile à Damas émanant d’un haut dirigeant du Hamas. Il reste qu’un tel repositionnement confirme la thèse reprise par certains observateurs, selon laquelle le mouvement islamiste palestinien, historiquement affilié à la confrérie des Frères musulmans mais financé depuis toujours par Damas et Téhéran, a choisi depuis quelques mois de se 'vendre' exclusivement au Qatar, grand parrain des 'révolutions arabes'."
http://www.algeriepatriotique.com/article/syrie-la-trahison-du-hamas
 
 
TEHRAN READY TO BE PAID IN GOLD AND NATIONAL CURRENCIES FOR OIL.
"Tehran announced Tuesday that it is ready to receive payment for oil supplies in gold as well as the national currencies of importer countries. (...) ­In trade operations with foreign countries Iran does not limit itself to dollars and any state is free to use its own currency (...). If any client state wants to pay in gold, Iran would accept it without hesitation. (...)
Washington warned that sanctions would also be applied against international banks that use US dollars in deals with Iran. As a result, countries that buy Iranian oil have faced the problem of how to pay for it. Now, the Islamic country is working to accommodate its clients through the offer to accept their national currencies."
http://rt.com/news/iran-gold-currencies-oil-453/
 
 
ISLAMITISCHE STATEN LAKEN CHRISTOFOBIE IN ISRAËL.
"De Organisatie van de Islamitische Samenwerking heeft de bekladding met antichristelijke leuzen van een kerk in Jeruzalem veroordeeld. Zij houdt Israël voor de bekladding verantwoordelijk. De schendingen van kerkelijk bezit staan op een lijn met de aanvallen van Israëlische extremisten op christelijke en islamitische eigendommen. (...) Eerder had ook het radicaal-islamitische Hamas de aanslagen al veroordeeld. Volgens Hamas getuigen de incidenten van het 'racisme van Israël dat zich keert tegen een Palestijnse aanwezigheid in Jeruzalem, of die nu christelijk of islamitisch is'."
http://www.katholieknieuwsblad.nl/nieuws/item/1735-islamitische-staten-laken-christofobie-in-israël.html
 
 
HEINRICH PESCH EN HET SOLIDARISME.
"Op overtuigende wijze bespreekt Pesch de denkbeelden van Karl Marx, Adam Smith en van Malthus. Opvallend vaak bekritiseerd hij de werken, maar hij verwerpt zo nooit volledig (noch aanvaardt hij ze volledig). Hij pikt bewust er elementen uit en plaatst ze binnen (...) zijn eigen kader. Dat is een kader van een God die de mens heeft geschapen en waarbinnen dus ook de economie zijn plaats moet krijgen. Pesch is dus nadrukkelijk een katholieke econoom. Dat leidt ertoe dat hij per definitie alle vormen van socialisme en vormen van collectivisme verwerpt. Hij vindt privébezit van essentieel belang. Samen met de familie en de staat vormt privebezit de 3 pilaren van een sociale orde. Tegelijkertijd verwerpt Pesch het kapitalisme. Hij noemt een samenleving waarin er nadrukkelijk ‘2 groepen’ van rijk en arm ontstaan een ‘kwaad’. In dat opzicht wijst Pesch het republikeinse Amerikaanse economische systeem, zo hartstochtelijk gesteund door vele katholieken, af."
http://distributisme.blogspot.com/2012/02/heinrich-pesch-en-het-solidarisme.html
 
 
VOORMALIGE PREMIER VAN IJSLAND STAAT TERECHT VOOR BANKENCRISIS.
"Geir Haarde, de voormalige eerste minister van IJsland, moet voor een speciaal gerechtshof verschijnen, omdat hij (...) de zware IJslandse bankencrisis in 2008 niet kon voorkomen. Bij een veroordeling riskeert de 60-jarige een celstraf van 2 jaar. (...) In de aanklacht wordt Haarde nalatigheid verweten omdat hij geen actie ondernam toen Kaupthing, Landsbanki en Glitnir ten onder gingen. (...) Voorstanders van het proces verwachten dat uitgelegd wordt waarom het IJslandse bankensysteem faalde (...). Tijdens de internationale financiële crisis in 2008 liepen de schulden van de IJslandse banken op tot naar schatting 10 keer het BBP van het land."
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120302_186
 
 
APRES SON REFUS DE PAYER SA DETTE, L'ISLANDE FERA LE TRIPLE DE CROISSANCE DE L'UE EN 2012.
"L’Islande est le pays qui a nationalisé les banques privées et qui a emprisonné les banquiers responsables de la crise.L’Islande a été le seul pays européen qui a rejeté par un référendum citoyen le sauvetage des banques privées, laissant s’effondrer certaines d’entre elles et jugeant de nombreux banquiers pour leurs crimes financiers."
http://blogs.mediapart.fr/blog/la-garnie/240112/apres-son-refus-de-payer-sa-dette-l-islande-fera-le-triple-de-la-croissan
 
 
LETLAND LOOPT LEEG.
"Typerend voor het land is dat er 2 nationale feestdagen zijn, 1 ter herdenking van de Letse onafhankelijkheid op 18 november en 1 om de overwinning door de Sovjet-Unie op Nazi-Duitsland te vieren op 9 mei. Beiden hebben ook hun nationaal monument. En terwijl het Letse een bijna puur politiek evenement is, is dat van de pro-Russen een groot familiefeest met meer volk dan het Letse gebeuren. En met veel Russische en zelfs oude Sovjetvlaggen. 
En zowel Riga als Daugavpils worden geleid door de centrum-linkse en pro-Russische Harmony Centre. Het is met 31 zetels op 100 in het parlement ook veruit de grootste partij, maar wordt via een cordon sanitaire uit het landsbestuur gehouden. (...) Maar hun politici als Nils Usakovs, de burgemeester van Riga, zijn populair en beschikken over een goede reputatie als bestuurder. Ook Letssprekenden stemmen trouwens voor de partij. (...)  
Het grote probleem voor de [Letten] is dat hun dromen en beloften na 1991 niet zijn uitgekomen. (...) Het werd in Letland (...) veel armoede en rijkdom voor een niet zelden door en door corrupte elite. Na de ineenstorting van de economie in 1991 – het BNP stortte met eventjes 30% in elkaar - werd het nadien niet echt veel beter. De onder de Sovjets erg populaire badstad Jurmala vlakbij Riga had tot 1991 105 sanatoria en heeft er nu nog 5 over. Vele hoogtechnologische industrieën die onder de Sovjets waren gebouwd, werden gewoon ontmanteld. Ooit was Riga een centrum voor de metaalnijverheid, elektronica en optica, maar daar is amper iets van overgebleven. (...) 
Toen Letland in 2004 lid werd van de EU en de Navo, dacht men dat de rijkdom maar om de hoek voor het rapen lag. Het land leefde massaal op het krediet komende van vooral Zweedse banken die zich zo handig meester maakten van de Letse financiële sector. Er werden overal grote winkelcentra opgericht en massaal dure auto’s gekocht, allemaal op krediet. Wie op vakantie wou, nam een op 24 maanden af te betalen lening. De waanzin sloeg toe.
Eerste Minister Valdis Dombrovskis zei het (...) zo: 'De paradox is dat het probleem vermoedelijk ontstond toen we in 2004 lid werden van de EU en de NAVO en we dachten dat niets nog kon mislopen. Groei werd in dubbele cijfers geschreven en het geld stroomde het land binnen met alle gevolgen voor onze betalingsbalans die enorm deficitair was.' Het land wou snel zo rijk worden als West-Europa en het was voor hen voldoende om gewoon het gaspedaal in te duwen. De rest zou wel volgen. De ontnuchtering kwam er met de Amerikaanse financiële crisis van 2008 toen dit luchtkasteel vol krediet in elkaar klapte. Het BNP verloor 25% van zijn waarde en Letland stond weer waar het in 2005 stond, bij de armste landen van Europa.
Het land is lid van de EU en behoort tot de Schengenzone en dus verloopt niet alleen het vervoer van goederen gemakkelijk, maar gaat ook het verkeer van mensen probleemloos. Sinds de onafhankelijkheid trekt de bevolking dan ook massaal weg uit het land. (...) Het land heeft nu zelfs minder inwoners dan in 1914. Had Letland bij de onafhankelijkheid nog 2.694.000 inwoners, dan blijven er nu nog amper 2 miljoen over, een daling van 25,7%. En dat blijken volgens insiders bijna allen Letsprekenden te zijn. Met andere woorden: op termijn worden de Russischsprekenden de meerderheid. (...) En de regering heeft hier amper of geen antwoorden op. (...) Enig animo om naar Letland terug te keren lijkt er bij de immer aangroeiende diaspora tot heden nergens te bespeuren. 
Bovendien blijkt nu ook dat er van de verhoopte grote economische steun vanuit Europa steeds minder sprake is. De zogenaamde Cohesiefondsen die arme landen binnen de EU moeten helpen, worden steeds schaarser. (...) Men lokte die landen naar de EU met grote beloften van hoge welvaart, maar het lijkt de EU zo te zien vooral om die arbeidskrachten te doen. Goedkope gastarbeiders die de schaarste op de West-Europese arbeidsmarkt moeten helpen verlichten en zo de loondruk wegnemen. Over het feit dat men die landen zo leegzuigt, lijkt men zich in Brussel (...) geen zorgen te maken. (...)  
En nu Rusland zich onder president Vladimir Poetin herstelde van de vernederingen onder Boris Jeltsin en Mikhail Gorbatsjov, is het de vraag hoe groot de Russische invloed in Letland gaat worden. (...) En de relatie tussen de Baltische staten onderling is zacht uitgedrukt niet goed. Regelmatig rollen ze trouwens al vechtend in Brussel over de straten. Met andere woorden: Letland heeft Rusland nodig. Al was het maar om de haven van Riga in leven te houden. De Russische invloed in Letland zal in de toekomst dan ook opnieuw toenemen. Dat lijkt bijna onvermijdelijk. Veel Letse nationalisten zullen dat een slechte zaak vinden, maar economisch zou het kunnen zorgen voor een impuls die de EU zo te zien weigert te geven."
 
 
POLAND-BELARUS TIES HIT NEW LOW ON 20TH ANNIVERSARY.
"Poland and Belarus have recalled ambassadors (...), just as European states agreed to toughen sanctions against Minsk officials. Seemingly about human rights, the row in fact has ethnic roots. (...) Some 900,000 of Belarus’ 10 million population are ethnic Poles and thus can receive the Pole’s Card – a document officially recognized by Poland as a certificate of belonging to the Polish Nation and granting its bearer many preferences such as a visa and work permit. Belarus has repeatedly criticized the document for splitting Belarusian society ethnically. Another reason for discontent appears to be the fact that Belarus Poles are a significant force promoting the westernization of the country, while official Minsk opposes it. The Polish authorities are the main advocate of pressure on Belarus in the European Union. Poland hosts opposition media broadcasting on Belarus and often funds them."
http://rt.com/politics/belarus-sanctions-poland-eu-483/
 
 
SINT-PETERSBURG VERBIEDT HOMO-PROPAGANDA.
"De Russische stad Sint-Petersburg heeft (...) een verbod afgekondigd op (...) 'holebipropaganda' (...). Op informatie of voorlichting over homoseksualiteit staat binnenkort een boete. (...) De gemeenteraad had de wet (...) goedgekeurd met 29 stemmen tegen 5. Voorstanders van het initiatief wijzen op de 'bescherming van het kind'. Met zijn homo-wetgeving volgt Sint-Petersburg het voorbeeld van andere Russische steden zoals Archangelsk en Rjazan. De boete kan oplopen tot 500.000 roebel (12.800 euro). Dat is meer dan het gemiddelde Russische jaarloon."
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120229_162
 
 
RUSSIA DEFUNDS LATE-TERM 'SOCIAL ABORTIONS' AS COUNTRY MOVES TO CURTAIL HIGH ABORTION RATE.
"The Russian government has cut off funding for most late-term abortions that are done for 'social' reasons, in a move that may signal more restrictions to come. Previously, Russians could receive government-funded abortions after the firs...t 12 weeks of pregnancy in cases of rape, when a woman had been deprived of parental rights by a court, imprisonment of the woman, or death or disability of her husband. The only 'social' condition that now remains is rape (...). Women may also still obtain late-term abortions if they suffer from a life-threatening illness during the pregnancy. (...) 
It represents another step towards restrictions on abortion that have long been sought by the current government. (...) Pro-life forces in Russia have pushed for greater restrictions. Legislation has been in process since mid-2011 to prohibit almost all abortions after the first trimester, require a waiting period of 1 week and require women over 6 weeks pregnant to see an ultrasound of their unborn child before aborting. (...) 
The current government, led by Prime Minister Vladimir Putin, strongly favors tighter restrictions on abortion to counteract Russia’s demographic crisis, in which the total population has fallen substantially since its peak in 1991."
 
 

lundi, 05 mars 2012

Tsar russe vs. démocrates franco-yankees

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Tsar russe

vs démocrates franco-yankees

 

Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

 

Décidément, les Russes sont terribles. Depuis l’Ivan du même nom, on le savait… Et encore davantage depuis que notre Napoléon Ier d’empereur s’aventura bien imprudemment dans les neiges de Moscou : ses habitants brûlèrent la ville pour l’obliger à faire demi-tour, ce qu’il fit en grandes difficultés, au point d’y briser définitivement la toute puissance de sa Grande Armée…

Et puis, quelques décennies plus tard, ce fut les emprunts russes (2,25 milliard de francs couverts pour moitié par la France) que les bolcheviques, sitôt installés à la tête de ce qu’ils rebaptisèrent Union soviétique, s’empressèrent de ne pas payer. Il furent nombreux, alors, nos compatriotes à y laisser leurs économies…

Et puis, ce furent plus de six décennies à craindre un déferlement de l’Armée Rouge jusqu’à Brest… Dans l’entre-deux guerres et durant « la dernière », ce fut même une ligne de fracture dans l’opinion : il y a les « fascistes » qui décidèrent d’une croisade contre le bolchevisme pour parer à ce danger… et les « démocrates » qui s’allièrent avec le « petit père des peuples », ce brave Joseph Djougachvili, dit Staline qui n’avait guère le sens de l’humour, dit-on, mais celui de la répression sanglante, de l’exécution massive et de la déportation sibérienne, voire même de l’anti-judaïté à ses heures, même si certains réussissent toujours, de nos jours, à le faire oublier…

Enfin ! Finit la crainte d’une guerre avec ces satanés Russes ! Encore que…

À lire et à entendre les commentaires sur la réélection (plus de 60 % des suffrages) de Vladimir Poutine, ce week-end, à la présidence de la Fédération de Russie – tel que se nomme désormais le pays de Nicolas Gogol, de Fiodor Dostoïevski ou encore de Léon Tolstoï pour ne citer que quelques-uns parmi les plus célèbres personnages qui peuvent encore avoir la chance d’être connus, sinon reconnus, de nos compatriotes – l’imminence d’une nouvelle apocalypse totalitaire n’échappe pas aux fins observateurs de la vie politique internationale.

Rien de nouveau à l’Est, pourtant : depuis son arrivée au Kremlin, Vladimir Poutine est la cible quasi-permanente des médias occidentaux qui n’ont de cesse de dénoncer les dangers qu’il ferait courir non seulement aux braves démocrates de son pays, mais à tous ceux au-delà des frontières de celui-ci.

Et de dénoncer en premier lieu son obstination à rester au pouvoir… Président élu et réélu, rappelons qu’il laissa ainsi la place à son premier ministre Dimitri Medvedev qui le nomma aussitôt à sa place avant d’appeler à voter pour que Poutine soit à nouveau réélu cette année à la Présidence. Soit un parfait jeu de chaises musicales.

Et alors ? En quoi l’exemple russe diffère-t-il tant que cela de ce qui se déroule dans notre pays depuis que la Sainte Mère Démocratie y règne ?

Pour ne citer que des exemples récents, Charles De Gaulle fit tout pour revenir à la tête de la France à la fin des années 50 du siècle dernier sans que cette volonté ne choque qui que ce soit, pas même ses ennemis politiques… Contrairement à un Philippe Pétain, tant honni par les démocrates contemporains, qu’une chambre des députés aux abois alla chercher pour sortir notre pays du gouffre où il avait sombré. Quoi qu’on puisse penser ensuite de l’action de l’État français sous sa direction maréchalienne, il est toujours bon de le rappeler.

Plus tard, Valéry Giscard d’Estaing tenta un deuxième septennat, sans succès certes, contrairement à François Mitterrand… Et Jacques Chirac fut élu deux fois de suite également… Comme le veut actuellement notre président sortant Nicolas Sarkozy… Et s’il ne vint jamais à aucun d’eux l’idée de se représenter une troisième – et pourquoi pas quatrième ? – fois à la fonction suprême, ce ne fut, soyons-en certain, qu’en raison de l’âge de leurs artères bien davantage que de la maîtrise de leur ambition personnelle.

Quant aux présidents américain, il est de tradition qu’ils tentent tous de se représenter ; seule leur constitution les empêchent de briguer d’autres mandats futurs…

Vladimir Poutine n’aura soixante ans qu’en octobre prochain et c’est un sportif accompli qui ne s’en cache pas : à quoi tient l’humilité démocratique, tout de même !

Quant à estimer les menaces qu’un néo-tsar comme lui puisse faire peser sur la planète, on ne saurait trop le redouter à l’aune de ses interventions militaires… soit d’avoir réussit à mettre fin à une sanglante guerre civile en Tchétchénie et d’être venu en aide aux Ossètes envahis par l’armée géorgienne. En près de douze année de pouvoir quasi-absolu, on peut difficilement y déceler les prémisses de la Troisième Guerre mondiale…

En tout cas, de façon moins évidentes que, dans le même temps, l’invasion de l’Afghanistan, puis de l’Irak par les États-Unis d’Amérique et leurs alliés… et même récemment l’intervention militaire française qui renversa le régime du colonel Khadafi avec lequel nous n’étions même pas en guerre pour offrir ainsi l’État libyen à de chaleureux « démocrates » islamistes.

De là à avoir certaines vilaines pensées à se sentir moins en danger de guerre avec un « Tsar » tel que Vladimir Poutine qu’avec des présidents médiatiquement proclamés démocrates, il n’y a pas loin.

PS : On lira avec intérêt et quelque étonnement la tribune de Nicolas Bonnal publiée cette semaine sur www.francephi.com : « Hitler, “Le Point” et le général De Gaulle »

© Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.francephi.com, « Espace Philippe Randa ».

Eurazië, nieuwe zet van Moskou

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Eurazië, nieuwe zet van Moskou

door Georges Spriet

Ex: http://www.uitpers.be/

De CSTO is bij ons niet zo bekend. Deze Collective Security Treaty Organisation werd in 2002 opgericht en omvat vandaag Rusland, Armenië, Wit-Rusland, Kazachstan, Kirgizië, Tadzjikistan en Oezbekistan. Opvallend is de aankondiging na de CSTO-top van december 2011 dat Moskou een vetorecht zou krijgen over de buitenlandse militaire basissen in de CSTO-lidstaten.

CSTO als opvolger van een vroeger militair akkoord onder bepaalde leden van de het Gemenebest van Onafhankelijke Staten (GOS), is een militaire alliantie die in vergelijking met de geoliede mechanismes van de NAVO over een eerder beperkte slagkracht beschikt: er is een CSTO rapid reaction force, maar niemand weet echt hoe operationeel die (al) zou zijn. Rusland was de initiatiefnemer voor de GOS en voor de militaire samenwerking: wat Washington voor de NAVO is, is Moskou voor de CSTO.

Menig commentaarschrijver is het eens over de zwakke interne samenhang van de CSTO. Er wordt daarbij steeds gewezen op de binnenlandse moeilijkheden van bepaalde lidstaten met hierbij Kirgizië op kop; van Armenië wordt gezegd dat het alleen met zichzelf bezig is en geen inbreng heeft in een gemeenschappelijke veiligheidsstrategie. Tadzjikistan heeft de naam niet erg loyaal te zijn. De relaties tussen Moskou en Wit-Rusland zijn na verschillende prijsdisputen over het aardgas ook niet meer zo stevig, en Kazachstan zou steeds meer een eigen koers gaan varen. Oezbekistan trad tot de CSTO toe in 2006, maar het is duidelijk dat dit land de CSTO verhinderde om militair tussen te komen bij de Kirgizische crisis van 2010. Anderzijds loopt er sedert 2002 een strategisch partnership akkoord tussen Oezbekistan en de USA. Maar hier zijn de relaties ook aan het verkoelen. Tijdens haar Azië rondreis van november vorig jaar gaf Hilary Clinton heel wat opmerkingen over de mensenrechtensituatie in Oezbekistan. Oezbekistan had zelf al eerder openlijk kritiek geuit op de Amerikaanse oorlogsstrategie in Afghanistan. Het feit dat de Oezbeekse president Islam Karimov toch persoonlijk aanwezig was op de CSTO top in Moskou moet wellicht ook in dit licht worden gezien.

Onder het principe van roterend CSTO voorzitterschap gaf Belarus de fakkel door aan Kazachstan. De Kazachse president Nazerbayev verklaarde na afloop dat deze top de interne cohesie van de alliantie sterk had verbeterd; in die mate zelfs dat er is afgesproken dat een land buiten de CSTO slechts militaire basissen op het grondgebied van de CSTO-lidstaten kan installeren na het akkoord van alle leden. Dit geeft alle leden, maar in de allereerste plaats het centrum van de alliantie met name Moskou, een vetorecht over buitenlandse militaire basissen bij de collega lidstaten.

Naar verluidt werd hierover een protocol getekend - dus nog geen volwaardig akkoord? – dat echter naliet de buitenlandse militaire aanwezigheid te definiëren. Deze regeling zou niet van toepassing zijn op de bestaande afspraken met westerse legers zoals het US transit centrum in Manas, Kirgizië, het Duitse luchtsteunpunt in Oezbekistan, en de Franse luchtmachtrechten in Tadzjikistan. De VS basis van Manas in Kirgizië werd opgericht kort na de terreuraanslagen in New York als logistieke steun voor de Amerikaanse militaire operaties in Afghanistan. In februari 2009 had het Kirgizische parlement al 's de sluiting van de basis gestemd na onenigheid over de 'huurprijs'. President Atembayev blijft herhalen dat hij het contract na 2014 niet meer zal verlengen omdat het niet bijdraagt tot de eigen veiligheid van de Kirgizische Republiek. "Manas is een burgerluchthaven en dat moet zo blijven in plaats van een mogelijk doelwit te worden van eventuele represailles", stelde hij onlangs.

Deze militaire steunpunten in de Centraal-Aziatische landen zijn van essentieel belang voor de bevoorrading van de westerse operaties in Afghanistan. De beslissing op de CSTO top over de buitenlandse militaire basissen zou ook geen invloed hebben op het NDN- netwerk voor Afghanistan. Inderdaad het opdrijven van het aantal Amerikaanse troepen in Afghanistan – de zogenaamde surge – ging gepaard met meer dan een verdubbeling van de behoefte aan niet-militaire bevoorrading. Daarom werd het Northern Distribution Network opgezet, een reeks commerciële logistieke regelingen die de Baltische en Kaspische havens met Afghanistan verbinden via Rusland, Centraal-Azië en de Kaukasus.

Nu de breuk tussen Pakistan en de VS steeds dieper lijkt te worden en de militaire bevoorrading door dit land is opgeschort na de 24 Pakistaanse doden bij een Amerikaanse drone-aanval op 26 november 2011, is het belang van de Centraal-Aziatische landen als logistieke lijn voor de troepen in Afghanistan enorm toegenomen. Rapporten wijzen op de ernstige stijging in de kosten nu ladingen uit de Pakistaanse havens moeten worden verscheept naar Indische havens om dan naar Afghanistan te worden gevlogen, of per trein noordwaarts te worden gebracht om via een van de NDN-routes ter bestemming te worden gebracht.

Deze beslissing van gezamenlijke toestemming voor buitenlandse militaire basissen in CSTO-lidstaten krijgt ook groter gewicht in het perspectief van eventuele Amerikaanse luchtaanvallen tegen Iran en vooral in het vooruitzicht van de terugtrekking van de westerse troepen uit Afghanistan in 2014. Er is namelijk ook sprake van een westerse herpositionering van militaire contingenten in Centraal-Azië. Een kopie van het 'weg-is-niet-weg' patroon uit het Irak dossier.

Dit moet dan nog gekoppeld aan de nieuwste strategieverschuiving in de USA waar men de militaire samenwerkingen in Azië als absolute topprioriteit gaat beschouwen als indamming van de Chinese invloed. Ten slotte kan deze beslissing Poetin helpen om de stemmen van de patriottische vleugel in de Russische samenleving voor zich te garanderen bij de aankomende presidentsverkiezingen.

Indien dit nieuwe 'CSTO-protocol' effectief zou worden nageleefd betekent het zonder meer een versterking van de Russische invloed in de regio, en een stevige zet tegenover de nieuwe strategische accenten van het Pentagon.

(Uitpers nr. 139, 13de jg., februari 2012)

dimanche, 04 mars 2012

L’agriculture à l’heure des records

Dans les matières premières stratégiques russes, on entend communément l'or bleu et noir mais Poutine rappelle au monde que les céréales entraient aussi dans cette catégorie.

L’agriculture à l’heure des records

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

Photo: RIA Novosti
 
     
L’agriculture est un secteur stratégique, de même que l’espace et l’industrie de défense, - a déclaré le président du Conseil Vladimir Poutine à la séance plénière du Forum agraire russe qui s’est tenue à Oufa.

Selon le premier ministre, l’agriculture devient parfois une locomotive de l’économie nationale. A en croire les statistiques, les travailleurs de l’agriculture ont apporté en 2011 une contribution inestimable à la chute brutale du taux d’inflation. La production agricole a progressé de 22% et la récolte céréalière de l’an dernier qui était de l’ordre de 94 millions de tonnes, a permis à la fois de renouveler les stocks et d’exporter une grande quantité de céréales.

Le potentil agricole russe est l’un des plus importgants au monde. Le pays qui regroupe un peu plus de 2% de la population mondiale possède en revanche 9% des terres emblavées et plus de 20% des réserves mondiales d’eau douce. Grâce à la modernisation du secteur agricole et aux investissements importants, la Russie a commencé à redevenir ces dernières années le principal fournisseur des pays européens. L’État s’attachera à assurer les intérêts des producteurs agricoles nationaux au moment d’adhésion à l’OMC, - a promis Vladimir Poutine:

«Les crédits destinés au secteur agro-industiel se montent à 170 milliards de roubles dans le budget de 2012. Il va sans dire que nous n’avons l’intention de donner en concession à personne le secteur agraire de même que les autres secteurs de l’économie russe».

De plus, de nombreux standards de l’OMC s’appliquent déjà en Russie, - estime le premier ministre russe.

«Nous appliquons 90% des réglementations de cette organisation tout en étant en marge de celle-ci. Nos alliances avec la Biélorussie et le Kazakhstan à savoir l’Union douanière et l’Espace économique uni, se fondent sur les normes de l’OMC. Nous avons également prévu des mesures d’adaptation spéciales pour plusieurs secteurs sensibles».

«Le secteur agrcole sera soutenu cette année au niveau de 5,5 milliards de dollars et il a été décidé que ce chiffe passerait à 9 milliars l’année prochaine», - a noté Vladimir Poutine.

 

samedi, 03 mars 2012

Presseschau - März 2012 (1)

Presseschau

März 2012 (1)

AUßENPOLITISCHES

Kultur gegen Kapital
Der Kultursoziologe und Hipster-Forscher Mark Greif über die Begeisterung der US-amerikanischen Intellektuellen für die Occupy-Wall-Street-Bewegung
http://www.freitag.de/kultur/1205-kultur-gegen-kapital

Griechen verbrennen Deutschlandfahne
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M595e95c4f86.0.html?PHPSESSID=532687dc31c349fa56a95ee8413e7c52

Euro-Inferno: in die Pleite wegen Auschwitz?
http://www.pi-news.net/2012/02/euro-inferno-in-die-pleite-wegen-auschwitz/#more-237555

Proteste gegen griechisches Sparpaket
Brennende Häuser in Athen
http://www.focus.de/finanzen/videos/proteste-gegen-griechisches-sparpaket-brennende-haeuser-in-athen_vid_29696.html

Spanien
Gericht belegt "Tyrannenjäger" Garzón mit Berufsverbot
http://www.abendblatt.de/politik/ausland/article2184192/Gericht-belegt-Tyrannenjaeger-Garzon-mit-Berufsverbot.html

Nobels letzter Wille: Verliert Obama den Friedensnobelpreis?
http://www.unzensuriert.at/content/007126-Nobels-letzter-Wille-Verliert-Obama-den-Friedensnobelpreis

Putin: US-Raketenschild gegen Russland gerichtet
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/putin-us-raketenschild-gegen-russland-gerichtet-1587035.html

(auch bald unter dem Rettungsschirm…)
Serbien und Kosovo kommen der EU näher
http://www.wiesbadener-tagblatt.de/nachrichten/politik/ausland/11700081.htm

Leugnung des „Völkermords“
Kein neues „Völkermord“-Gesetz in Frankreich
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/leugnung-des-voelkermords-kein-neues-voelkermord-gesetz-in-frankreich_aid_719040.html

Frankreich
Völkermord-Gesetz ist verfassungswidrig
http://www.stern.de/news2/aktuell/voelkermord-gesetz-ist-verfassungswidrig-1793113.html

(Ja was denn nun eigentlich?)
IAEA: Iran baut  Atomprogramm aus
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/iaeairanbaut-atomprogramm-1614611.html
CIA hat keine Beweise für Irans Atombomben-Bau
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/keine-beweise-irans-atombomben-bau-zr-1615173.html

Währungskrieg
Richtet sich das Erdölembargo wirklich gegen den Iran?
http://rotefahne.eu/2012/02/waehrungskrieg-richtet-sich-das-erdoelembargo-wirklich-gegen-den-iran/

(Video angucken!)
Prozess gegen Rote Khmer
Kambodschas grausiges Vermächtnis
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,809846,00.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

(Sehr passender Kommentar zum gegenwärtigen Zustand deutscher Politik…)
Es lebe der Volkstod!
http://www.sezession.de/30009/es-lebe-der-volkstod.html

Norbert Borrmann: „Warum rechts? Vom Wagnis, rechts zu sein“
http://www.sezession.de/30387/norbert-borrmann-warum-rechts-vom-wagnis-rechts-zu-sein.html#more-30387

(Video der Clown-Union)
"Manische Culpathie"
http://www.youtube.com/watch?v=te_NpUvM8R8

Trittin wirft „taz“ Schweinejournalismus vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53ffc6c056b.0.html?PHPSESSID=a368f2521f1f7ad4dd9aae56168b856b

Über die "Junge Freiheit" und Gauck...
Publikative.org - Blog Archive - Noch mehr Schweinejournalismus!
http://www.publikative.org/2012/02/24/noch-mehr-schweinejournalismus/

Expertokratie
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e5f739a533.0.html

David Petraeus
CIA-Chef erhält Bundesverdienstkreuz
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/david-petraeus-cia-chef-erhaelt-bundesverdienstkreuz_aid_714359.html

Stabschef des US-Heeres kündigt Truppenabzug aus Deutschland an
http://www.net-tribune.de/nt/node/97937/news/Stabschef-des-US-Heeres-kuendigt-Truppenabzug-aus-Deutschland-an

US-Standorte
Nur Ansbach bleibt erhalten
http://www.br.de/franken/inhalt/aktuelles-aus-franken/us-armee-abzug100.html

(Schäuble verscherbelt das Staatsvermögen)
Rückläufige Reserven
Die Bundesbank verkleinert ihren Goldschatz
Die Notenbanken weltweit haben 2011 erstmals seit Jahrzehnten wieder mehr Gold gekauft als verkauft. Nur Deutschland tanzt aus der Reihe.
http://www.welt.de/finanzen/article13853312/Die-Bundesbank-verkleinert-ihren-Goldschatz.html

(eine zehn Jahre alte Sendung)
Wem gehört die BRD GmbH ?
http://www.youtube.com/watch?v=PijGN7G-pl8&feature=youtu.be

(na also, Schäuble hält sich mit dem Sudoku-Spiel während der Griechenland-Debatte nur wach im Einsatz für den Bürger…)
Rätsel-Experte
Schäuble spielt Sudoku auf sehr hohem Niveau
http://www.welt.de/wissenschaft/article13897671/Schaeuble-spielt-Sudoku-auf-sehr-hohem-Niveau.html
http://www.stern.de/politik/deutschland/posse-um-finanzminister-schaeuble-sudoku-statt-sirtaki-1793680.html

Putzmeisterin Merkel
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5fab762ed68.0.html?PHPSESSID=c982ced76138f2416d611715b5f4d69a

Vor der Münchner Sicherheitskonferenz
Getrieben von der Allmacht des Netzes
http://www.sueddeutsche.de/politik/vor-der-muenchner-sicherheitskonferenz-getrieben-von-der-allmacht-des-netzes-1.1274702

(ziemlich lahm…)
Torte ins Gesicht: Anschlag auf Guttenberg
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/guttenberg-torte-anschlag-gesicht-1587087.html
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=zFSNuLckiaI

NsN 30 01 2012 Deutschlanddebatte
http://www.youtube.com/watch?v=0ozinLvnBdk&feature=channel_video_title

NSDAP als linke Partei bezeichnet: Debatte über Steinbach-Tweet verschoben
http://www.op-online.de/nachrichten/hessen/debatte-ueber-steinbach-tweet-landtag-verschoben-1586470.html

Götz Aly: Die Nazis waren LINKS
http://www.pi-news.net/2012/02/gotz-aly-die-nazis-waren-links/#more-237818

War der Nationalsozialismus links?
http://www.sezession.de/30039/war-der-nationalsozialismus-links.html#more-30039

Deutschland fördert Holocaust-Gedenken
Zehn Millionen Euro für Yad Vashem
http://www.pnp.de/nachrichten/heute_in_ihrer_tageszeitung/politik/332798_Deutschland-foerdert-Holocaust-Gedenken.html

Stefan Scheil
Anfangsverdacht
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56c756f860f.0.html?PHPSESSID=8e88016a47933ff3158b623b2b9e5222

Ebersberg
"Auschwitz-Lüge": Kreisvorstand der Senioren Union tritt geschlossen zurück
http://www.merkur-online.de/lokales/landkreis-ebersberg/auschwitz-luege-kreisvorstand-senioren-union-tritt-geschlossen-zurueck-1589319.html

Ein Kommentar von Esther Schapira in den Spätnachrichten der ARD:
„Der Mythos von der sinnlosen Zerstörung der unschuldigen Barockstadt Dresden ist falsch“
http://www.tagesschau.de/multimedia/video/video1062320.html
http://www.youtube.com/watch?v=srGuIAdPwIE
(Schapira am Ende ihres Kommentars, nachdem sie das anglo-amerikanische Luftkriegsmassaker mit der (angeblichen) kollektiven Schuld der Deutschen gerechtfertigt hat: „Die Bombardierung war grausam und kostete bis zu 25.000 Dresdnern das Leben. Sie sind – so wie insgesamt 80 Millionen Menschen – Opfer der Nazi-Barbarei." (Selbst schuld also.))

Herrenrasse
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52cf601bd98.0.html

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Wider die Denunzianten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b29b42f7ef.0.html?PHPSESSID=071c9e42c2cc92dcbb987258a60cfe9a

„Alle repressiven Mittel ausschöpfen“ oder Meinungsäußerungsfreiheit 2012
http://www.sezession.de/29955/alle-repressiven-mittel-ausschopfen-oder-meinungsauserungsfreiheit-2012.html#more-29955

Die Methode Spiegel
http://www.sezession.de/30074/die-methode-spiegel-1.html

Christian Kracht und die Methode Diez
http://www.sezession.de/30107/christian-kracht-und-die-methode-diez.html#more-30107

Dirk Hilbert über den alltäglichen Nazi-Terror
http://www.sezession.de/30163/dirk-hilbert-uber-den-alltaglichen-nazi-terror.html

Kultur des Hasses: Extremisten und Musik
http://www.baden-online.de/news/artikel.phtml?page_id=75&db=news_lokales&table=artikel_boulevard&id=3244

(Agitation gegen Burschenschaften)
Irgendwas wird schon hängen bleiben
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5837554e192.0.html?PHPSESSID=afb20e2da9dda6b98e6978560b60165e

Linke Medienhetze gegen Prof. Schachtschneider
http://www.pi-news.net/2012/02/linke-medienhetze-gegen-prof-schachtschneider/#more-237824

Martin Hohmann mahnt „FAZ“ ab
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d2e1909c4b.0.html?PHPSESSID=4113071b8b0c493bb91084aa349fb10b

Wilders protestiert gegen deutsche Anti-Rechts-Broschüre
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5cbe402cfb5.0.html?PHPSESSID=19b681a0bb7d57bfdff31f9ccc39769d

Ist das Zensur?
Augsburgs Bischof Konrad Zdarsa hat einem seiner Priester untersagt, für die rechtslastige Wochenzeitung „Junge Freiheit“ zu schreiben. Nun fühlen sich Konservative verfolgt (, während „Christ & Welt“ das in Ordnung findet)
Aus: Christ & Welt Ausgabe 06/2012
http://www.christundwelt.de/detail/artikel/ist-das-zensur/

„Felix Krebs“: Enttarnung eines linksextremen Denunzianten
http://www.unzensuriert.at/content/007315-Felix-Krebs-Enttarnung-eines-linksextremen-Denunzianten

Provokante Studie Dumme Kinder werden Rassisten
Politisch konservative Menschen sind weniger intelligent als liberale. Und Rassisten sind dumm, das haben kanadische Gehirnforscher herausgefunden. Die Grundlage wird früh im Leben gelegt: Kinder, die bei Intelligenztests schlecht abschneiden, neigen später zu Vorurteilen und Schwulenhass.
http://www.news.de/gesellschaft/855268724/provokante-studie-dumme-kinder-werden-rassisten/1/

Enkelin eines Nazi-Opfers von „Antifaschisten“ attackiert
http://www.unzensuriert.at/content/007096-Enkelin-eines-Nazi-Opfers-von-Antifaschisten-attackiert

Vorsicht frisch gebohnert – Das offizielle Anti-Reichsdeppen-Forum ::: Schwarz Weiß Rot
http://offiziellesantireichsdeppenforum.wordpress.com/2012/01/28/christin-lochner-in-psychiatrischer-fachklinik-eingeliefert-kapuituliert-bedingungslos-vor-neonazis-aus-dresden-von-sachsens-die-linke-jugend-als-judensau-und-dreilochstute-beschimpft/

Linksextremisten werden immer brutaler
http://www.unzensuriert.at/content/007124-Linksextremisten-werden-immer-brutaler

(Mit Bildstrecke der kostümierten Antifanten)
Demos am Wochenende "Zombieparade": 1200 Demonstranten, 1200 Polizisten
http://www.tagesspiegel.de/berlin/demos-am-wochenende-zombieparade-1200-demonstranten-1200-polizisten/6148766.html

Fußballfans drängen Rechte in Stadien zurück - Gewalt bleibt
http://www.allgemeine-zeitung.de/nachrichten/politik/hessen/11627349.htm

Deutsche Burschenschaft weist Vorwurf des Rechtsextremismus zurück
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f383d2b891.0.html?PHPSESSID=ca63834591be08bf8c1fa6a13363be52

Fasching in Hanau
Reichsadler sorgt für Aufsehen
http://www.op-online.de/nachrichten/hanau/reichsadler-sorgt-1612330.html

(Die nächste Stufe im Irrenhaus BRD:)
Das BKA ermittelt gegen den Nazikatzen-Untergrund
http://www.welt.de/debatte/kolumnen/Fuhrs-Woche/article13873616/Das-BKA-ermittelt-gegen-den-Nazikatzen-Untergrund.html

Zu NPD-Verbot.
Kommentar: Zu kurz gedacht
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/kommentar-debatte-npd-verbot-1586762.html

Generalbundesanwalt: Rechtsterroristen nicht militanter Arm der NPD
http://www.lvz-online.de/nachrichten/topthema/generalbundesanwalt-rechtsterroristen-nicht-militanter-arm-der-npd/r-topthema-a-124868.html

Rechter Terror
Zschäpe scheitert mit Haftbeschwerde
http://www.tagesspiegel.de/politik/rechtsextremismus/rechter-terror-zschaepe-scheitert-mit-haftbeschwerde/6271186.html

(Steuergelder fließen nicht nur nach Griechenland…)
412.440 Euro für Opfer von Neonazi-Terroristen
http://www.ovb-online.de/nachrichten/politik/412440-euro-opfer-neonazi-terroristen-1624085.html

NPD Verbotsverfahren
Wenig Argumente für NPD-Verbot
Ermittler korrigieren sich. Anscheinend hatte der NSU doch keine Verbindungen zur rechtsextremen NPD - ein erneuter Versuch die Partei zu verbieten wird damit immer unwahrscheinlicher.
Die Befürworter eines neuen NPD-Verbotsverfahrens haben einen Rückschlag erlitten. Generalbundesanwalt Harald Range räumte am Wochenende in einem Zeitungsinterview ein, dass die bisherigen Ermittlungen zur mutmaßlichen Terrorgruppe NSU keinen Hinweis auf eine Verbindung zur NPD erbracht hätten. Eine solche Verbindung wäre aber ein wichtiges Argument für ein Verbot der rechtsextremen Partei gewesen.
http://www.fr-online.de/politik/npd-verbotsverfahren-wenig-argumente-fuer-npd-verbot,1472596,11667698.html

(John im Element…Am besten engagiert man den Stolperstein-Pflasterer…)
John fordert Gedenkstätte für Opfer der Zwickauer Terrorzelle
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56346bb320b.0.html?PHPSESSID=ec880c616f36cbee8d0f37123594a79a

Die Schweigeminute
http://www.sezession.de/30247/die-schweigeminute.html#more-30247

Um 12 Uhr schweigend zu lesen:
http://www.sezession.de/30248/um-12-uhr-schweigend-zu-lesen.html

Geschmackloses aus dem Land der Täter
http://www.sezession.de/30278/geschmackloses-aus-dem-land-der-tater.html

Der politische Sinn der Gedenkveranstaltung
http://www.sezession.de/30328/der-politische-sinn-der-gedenkveranstaltung.html

Gedenkfeier für die Mordopfer des "NSU" ("Nationalsozialistischer Untergrund")
Fremdschämen
http://freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=256

Kommentar: Ein Zeichen gegen Rechte
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/zeichen-gegen-rechte-1613382.html

(es war auch klar, dass diese Litanei kommt…)
Knobloch: Fehler bei Holocaust-Aufarbeitung
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/knobloch-fehler-holocaust-aufarbeitung-1613270.html

(auch das konnte nicht ausbleiben…)
Rostock
Rechtsextreme greifen Polizei bei Gedenken an NSU-Opfer an
http://www.op-online.de/nachrichten/deutschland/rechtsextreme-greifen-polizei-1615404.html

Die Rituale der globalistischen Religion
http://www.sezession.de/30663/die-rituale-der-globalistischen-religion.html

(kreatives Katz- und Mausspiel !!!)
Hannover
Rechtsradikalismus
Polizei sagt Nazis den Kampf an
http://www.haz.de/Hannover/Aus-der-Stadt/Uebersicht/Polizei-sagt-Nazis-den-Kampf-an

(und man sieht, dass bei Kreativität von unten offenbar die Nervosität oben steigt…)
"Besseres Hannover" im Fadenkreuz der Polizei
http://www.ndr.de/regional/niedersachsen/hannover/rechtsextremismus171.html

„Besseres Hannover“: Polizei sagt Neonazis Kampf an
http://endstation-rechts.de/index.php?option=com_k2&view=item&id=6910:%E2%80%9Ebesseres-hannover%E2%80%9C-polizei-sagt-neonazis-kampf-an&Itemid=410

Nicht jeder beim Anti-ACTA Protest erwünscht
http://www.besseres-hannover.info/wordpress/?p=1198

Wegen rechtsextremer Kontakte
Kasseler CDU wirft ehemaligen Vorstand raus
http://www.faz.net/aktuell/rhein-main/wegen-rechtsextremer-kontakte-kasseler-cdu-wirft-ehemaligen-vorstand-raus-11664441.html

(Die Frankfurter Rundschau, sonst sogar Hautfarben verschweigend, ist sich natürlich nicht zu schade, den Namen zu nennen)
Kassel
CDU Kassel wirft Neonazi raus
http://www.fr-online.de/rhein-main/kassel-cdu-kassel-wirft-neonazi-raus-,1472796,11718214.html

(Ist ja fast Manndeckung…)
Abteilung Attacke: Dortmund setzt 50 Polizisten auf 70 Neonazis an
http://endstation-rechts.de/index.php?option=com_k2&view=item&id=6859%3Aabteilung-attake-dortmund-setzt-50-polizisten-auf-70-neonazis-an&Itemid=840

Hausdurchsuchungen nach Stolpen: Zwei Wochen später
http://www.spreelichter.info/blog/Hausdurchsuchungen_nach_Stolpen_Zwei_Wochen_spaeter-1072.html

Auf dem linken Auge blind ?
Präsentation der Frankfurter Kriminalstatistik offenbart erschreckende Misserfolge in der polizeilichen Präventionsarbeit
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=255

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

"Muslim-Studie" sorgt für Wirbel
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/muslim-studie-sorgt-wirbel-1630021.html

Streit in Bayern
Polizeikalender unter Rassismusverdacht
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,818490,00.html

(dazu dieser Kommentar)
Puritaner im Polizeirock
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5fd0e3438ad.0.html

(und diese Reaktion)
3000 Exemplare sind weg
Polizei-Kalender: Verkaufsschlager wegen umstrittener Karikaturen
http://www.augsburger-allgemeine.de/panorama/Polizei-Kalender-Verkaufsschlager-wegen-umstrittener-Karikaturen-id19021531.html

Bundeswehr gelobt Vielfalt und Toleranz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5eb65f92a5d.0.html

Zweifel an akademischen Titeln
Imam Benjamin Idriz in Erklärungsnot
http://www.br.de/fernsehen/das-erste/sendungen/report-muenchen/videos-und-manuskripte/benjamin-idriz104.html

Abu Malik - Mujahid lauf
http://www.youtube.com/watch?v=OgohFDPGMHQ

SPD-Justizminister will Scharia einführen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58c76874c5f.0.html?PHPSESSID=e177e1f32e24712c20e712736db65b8b

(Und die SPD liefert mittlerweile bereitwillig die Bühne hierfür…)
Türkische Gemeinde wirft Deutschen fehlende Vergangenheitsbewältigung vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56aab3c5188.0.html?PHPSESSID=afb20e2da9dda6b98e6978560b60165e

Buntsprech lernen mit Margot Käßmann
http://www.pi-news.net/2012/02/buntsprech-lernen-mit-margot-kasmann/#more-237584

(Kirchen und Schulen geraten in Hyperaktivität)
Korbach
Petition gegen Eil-Abschiebung
http://www.wlz-fz.de/Lokales/Waldeck/Korbacher-Zeitung/Petition-gegen-Eil-Abschiebung
http://www.wlz-fz.de/Lokales/Waldeck/Korbacher-Zeitung/Protestaktion-wird-ausgeweitet
http://www.hna.de/nachrichten/kreis-waldeck-frankenberg/korbach/korbach-proteste-gegen-abschiebung-familie-celic-1601393.html

(Na dann sollten sämtliche deutschen Politiker doch mal nachziehen, auch der Bundes-Wulff in seinem kreditfinanzierten Häuschen…)
Belgien
Ein Königsmärchen, das nicht wahr sein darf
König Albert II. holt Flüchtlinge ins Schloss – eigentlich Stoff für ein Märchen. Doch die nationalistische Opposition findet sogar in dieser Suppe ein Haar.
http://www.welt.de/politik/ausland/article13858362/Ein-Koenigsmaerchen-das-nicht-wahr-sein-darf.html

Belgiens König lässt Flüchtlinge auf Schlossgelände wohnen
http://www.focus.de/politik/schlagzeilen/nid_94169.html

Schutzgeld gefordert
Wieder Angriff auf linkes Hausprojekt
In Wedding eskaliert der Streit zwischen einem linken Hausprojekt und einer Straßengang junger Araber, den „Streetfighters“. Hintergrund soll eine Schutzgeldforderung sein.
http://www.tagesspiegel.de/berlin/polizei-justiz/schutzgeld-gefordert-wieder-angriff-auf-linkes-hausprojekt-/6161162.html

Gastwirt überfallen - Offenbach
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2195660/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-donnerstag-09-02-2012

Einbrecher durch Hausbewohner festgenommen - Offenbach (Marokkaner)
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2197636/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-13-02-2012

Offenbach
Jugendgruppe pöbelt in S-Bahn und klaut Handy
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/jugendgruppe-poebelt-bahn-klaut-handy-offenbach-1608476.html

Verdächtiger Mitarbeiter des Jobcenters Frankfurt soll jahrelang Osteuropäer illegal vermittelt haben
Betrug am Frankfurter Jobcenter
http://www.op-online.de/nachrichten/frankfurt-rhein-main/betrug-jobcenter-frankfurt-1608555.html

(In der Printausgabe war von einem „Südländer“ als Täter die Rede. Online findet keine Täterbeschreibung statt)
Obertshausen: Unbekannte schlagen einer 19-Jährigen in der S-Bahn ins Gesicht
http://www.op-online.de/nachrichten/obertshausen/schlaeger-bahn-ueberfall-obertshausen-1608498.html

Offenbach
Mehrfachtäter in Haft
http://www.familien-blickpunkt.de/aktuelles/mehrfachtter-in-haft.html

Mutmaßliche Einbrecherbande festgenommen - Offenbach
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2204639/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-24-02-2012

Wer kennt Räuber mit "Boxerschnitt"? - Offenbach
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2203862/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-23-02-2012

Raub von Handy - Offenbach (dem Opfer wurde eine Bierflasche über den Kopf geschlagen)
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2205884/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-27-02-2012

Haftstrafe für Todesfahrer
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/haftstrafe-todesfahrer-a67-darmstaedter-kreuz-offenbach-1623657.html

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

Cora Stephan
Dämmung ist das Todesurteil für Fachwerkhäuser
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article13850905/Daemmung-ist-das-Todesurteil-fuer-Fachwerkhaeuser.html

Altbau und Denkmalpflege Informationen. Das Architektur-Magazin zum Planen und Bauen im Bestand
Besser ohne Pfusch sanieren - Weil es IHR Haus ist!
http://www.konrad-fischer-info.de/

Dresdens sinnloseste Bänke
http://www.sz-online.de/nachrichten/artikel.asp?id=2981769

Kosten für den Neubau der Zentrale des Bundesnachrichtendienstes in Berlin (1,3 Mrd. Euro)
http://dipbt.bundestag.de/dip21/btd/17/084/1708435.pdf

(Tolle „Kunstaktion“ )
Hirschsprung (Schwarzwald)
(Nach der Landtagswahl von 2011 und der in ihrer Folge gebildeten grün-roten Landesregierung haben Unbekannte den Hirschen grün und rot angestrichen.)
http://de.enc.tfode.com/Hirschsprung_%28Schwarzwald%29
http://www.badische-zeitung.de/fotos-der-gruen-rote-hirsch-vom-hoellental

Bevölkerungsschwund
Die alten Häuser bleiben leer
http://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.bevoelkerungsschwund-die-alten-haeuser-bleiben-leer.fc3fb8fe-e747-471f-9f8b-244af9bf17aa.html

Abrisswut in Zeitz
http://www.mdr.de/mediathek/suche/mediatheksuche102.html?q=zeitz

Berliner Gaslaternen in Gefahr - angeblich schlechte Ökobilanz
http://www.denk-mal-an-berlin.de/das-besondere-denkmal/berliner-gasbeleuchtung.html
https://www.facebook.com/Gaslaternen

Görlitz erhält zum 18. Mal anonyme "Altstadtmillion"
http://www.epd.de/landesdienst/landesdienst-ost/schwerpunktartikel/g%C3%B6rlitz-erh%C3%A4lt-zum-18-mal-anonyme-altstadtmillion

Kyffhäuser wird saniert und die Baustelle zur Schaustelle
http://www.tlz.de/startseite/detail/-/specific/Kyffhaeuser-wird-saniert-und-die-Baustelle-zur-Schaustelle-1984659955

Baiersbronn
Ein besonderes Hotelerlebnis
http://www.schwarzwaelder-bote.de/inhalt.baiersbronn-ein-besonderes-hotelerlebnis.3ba7cf83-d71b-49ec-a5a6-03828ee666d0.html

Hausbesitzern droht Pflicht zur Dämmung
Bundesregierung denkt über schärfere Sanierungsauflagen nach
http://www.welt.de/print/die_welt/wirtschaft/article13892317/Hausbesitzern-droht-Pflicht-zur-Daemmung.html

In the House of Pound - An Interview with Gianluca Iannone
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2012/02/10/in-the-house-of-pound-an-interview-with-gianluca-iannone.html

Andreas Vonderach: Die deutschen Regionalcharaktere
http://www.husum-verlag.de/catalog/product_info.php?products_id=3221

Hitler nervt!
Der popkulturelle Hitler-Gag, der als Tabubruch begann, ist ins völlig Triviale abgerutscht. Findet Daniel Erk, Betreiber des sogenannten Hitler-Blogs der "taz", dessen Buch "So viel Hitler war selten" heute bei Heyne erscheint.
http://www.rollingstone.de/magazin/features/article129965/hitler-nervt.html

Unser täglich Brot gib uns heute ... (Zum Materialismus der Gesellschaft)
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ba8b6934be.0.html?PHPSESSID=201c5db47278901a3fb0e6159d095e13

Meinung und Hirn (Zum Entstehen politischer Meinungen)
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f2987bf23b.0.html

Filme
Kriegerin
Regie: David Wnendt
http://www.rollingstone.de/reviews/filme/article131367/kriegerin.html

Frankreich und der Weltuntergang Die Invasion der Esoteriker
http://www.sueddeutsche.de/panorama/frankreich-und-der-weltuntergang-die-invasion-der-esoteriker-1.1109199

Wenn Gäste zur Plage werden
In den Everglades breiten sich Pythons aus, und die asiatische Kirschessigfliege ärgert deutsche Bauern. Was hilft gegen invasive Arten?
http://www.welt.de/print/wams/vermischtes/article13863878/Wenn-Gaeste-zur-Plage-werden.html

(Zitat: „Kritik an den Neuankömmlingen werde als »politisch inkorrekte Haltung in einer multikulturellen Gesellschaft« gewertet.“)
Streit wegen freilebender Halsbandsittiche
http://www.main-netz.de/nachrichten/regionalenachrichten/hessenr/art11995,2003168

(Über das Bloggen)
Selbstvertriebigung
http://gutjahr.biz/2012/02/selbstvertriebigung/

Pränatale Diagnostik
Neuer Bluttest – Behinderte im Fadenkreuz
http://www.swr.de/swr2/wissen/praenatale-diagnostik/-/id=661224/nid=661224/did=9215054/1vtl59z/

Wir, die Netz-Kinder
Die junge Generation stört sich an traditionellen Geschäftsmodellen und Obrigkeitsdenken. "Das Wichtigste ist Freiheit", schreibt der polnische Dichter Piotr Czerski.
http://www.zeit.de/digital/internet/2012-02/wir-die-netz-kinder/komplettansicht

Andreas Rebers - Wir reiten auf Kamelen durch Berlin
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=lp0RkxEppWA

jeudi, 01 mars 2012

Poutine sera réélu par le peuple russe pour le Bien de la Russie et de l’Europe !

Poutine sera réélu par le peuple russe pour le Bien de la Russie et de l’Europe !

Par Marc Rousset

Ex: http://infonatio.unblog.com/

vladimir_putin.jpgMonsieur André Glucksmann, obsédé par Vladimir  Poutine,  le contre-modèle exemplaire de  ses rêves politiquement corrects  et droit de l’hommistes, n’hésite pas à écrire  dans une chronique du Figaro du Vendredi  24 Février 2012 : « Poutine réussira-t-il la falsification administrative des élections présidentielles ? Devra-t-il fomenter une épidémie d’attentats attribués à d’imaginaires ennemis pour mieux réprimer les contestataires ensuite ? Ou pourquoi pas, lancera-t-il une expédition militaire, genre deuxième guerre de Géorgie,  afin de s’imposer comme l’homme fort et insubmersible de la Russie ? »
A noter que  Monsieur Glucksmann n’est pas à une contre-vérité près car les faits et les enquêtes impartiales de l’Union Européenne  démontrent que c’est bel et bien la Géorgie du jeune, inconscient et fougueux Président  Mikhaïl Saakachvili  qui a commencé en Aout 2008  les hostilités militaires en Ossétie du Sud  et les a terminées  dans une  totale déroute.

Or, le jeudi 23 Février 2012, devant une foule  réunie dans le stade moscovite de Loujkini  et évaluée par les autorités à 130 000 personnes, Poutine a montré au monde que les mouvements d’opposition peinent à trouver leur second souffle.  « Désormais, il n’y aura plus lieu de parler de la révolution orange car la rue nous appartient » a pu déclarer Vladimir Bourmatov, un député de Russie unie (1). Il est probable que Poutine sera réélu avec plus de 50% des voix et non plus des scores de 71% des voix comme en 2004, mais quoi d’anormal ? Les peuples  européens de l’Ouest ont-ils été reconnaissants  par leurs votes à  Winston Churchill, à Clemenceau, à De Gaulle ?

Poutine, l’obsession des Etats-Unis et des Occidentaux

L’Amérique  veut déstabiliser et faire sauter  le verrou Poutine pour plusieurs raisons. La Russie  est  devenue une superpuissance pétrolière respectée, à défaut d’être crainte. Poutine a brisé les rêves de Mikhaïl Khodorkovski , patron de Youkos, et ceux  des Etats-Unis  qui voulaient mettre la main   sur les ressources énergétiques de la Russie.

Poutine veut également réarmer la Russie, immense pays  richissime ouvert aux quatre vents et deux fois plus grand que les Etats-Unis avec au grand maximum  130 millions de Russes en 2050 ! Poutine veut dépenser 590 milliards d’euros d’ici à dix ans pour se protéger de la menace militaire de l’OTAN et des États-Unis. Selon le quotidien Rossiskaya Gazeta,  le plan de modernisation militaire lancé il y a un an par Poutine comprendrait : construction de 400 missiles balistiques d’ici à 2022, 8 croiseurs sous-marins  lance-missiles stratégiques, 20 sous-marins polyvalents, 50 navires de surface, 600 chasseurs de cinquième génération, mille hélicoptères, 2300 chars modernes, 2000 canons automoteurs, 28 régiments de systèmes de missile sol-air S400. Tout spécialiste des problèmes militaires sait en effet parfaitement que le système  américain de bouclier antimissile est dirigé contre la Russie, l’Iran n’étant qu’un prétexte !

Poutine n’a pas digéré non plus l’erreur de Dimitri Medvedev qui n’a pas  mis son véto au Conseil de Sécurité de l’ONU , d’où  la brèche éhontée dans laquelle s’est engouffrée l’Occident en bombardant la Libye et en intervenant avec des troupes au sol dans un conflit tribal interne, en lieu et place d’une zone d’exclusion aérienne, ce  qui n’est  pas sans rappeler la mauvaise foi de l’expansion de l’OTAN  à l’Est, contrairement aux promesses qui avaient été faites lors de la chute du Mur de Berlin  à Gorbatchev et  plus tard à Boris Eltsine !

Poutine s’oppose à l’intervention militaire occidentale en Syrie pour protéger  les exportations russes d’armement ainsi que la seule et unique base maritime pour la flotte russe en Méditerranée !

Poutine peut enfin se prévaloir d’un succès sur le plan économique à faire pâlir d’envie les Occidentaux. La croissance du PIB devrait frôler les 4,5% en 2011 et en 2012.Le taux de chômage est descendu à 6,3% ; la dette du pays est faible, inférieure à 10%du PIB. Les réserves de change sont d’environ 500 milliards de dollars. L’inflation est à la baisse, estimée à 6,5% , soit son plus faible niveau depuis 20ans.La Russie est déjà aujourd’hui la 10ème économie du monde en PIB nominal et la 6ème en termes de parité de pouvoir d’achat. La Russie devrait être la 4èmeéconomie de la planète en 2020.

Poutine propose un contre-modèle à  l’Europe décadente

Poutine a dores et déjà sauvé la Russie, mais il est d’autant plus dangereux qu’il propose à l’Europe occidentale  un autre modèle que le droit de l’hommisme et l’incite à se libérer du protectorat militaire américain. Poutine a compris que le redressement, le rétablissement de la Russie  passait par les valeurs traditionnelles, le patriotisme, l’Eglise orthodoxe, le sens de l’effort et du dépassement, constituant un magnifique contre-exemple pour les démocraties européennes décadentes et aveugles. Alors que les droits de l’hommistes souhaitent que la Russie s’adapte au modèle occidental, c’est bien au contraire, selon Vladimir Poutine,  aux Européens de l’Ouest de retrouver leurs valeurs traditionnelles, de ne plus pratiquer la repentance. En ce sens, Poutine est le sauveur potentiel de l’Europe de l’Ouest !

Poutine est enfin dangereux  car  il est  natif de Saint Petersburg , la ville symbole du rapprochement européen fondée par Pierre Le Grand ; il  parle allemand , il  a travaillé pour le KGB  à Dresde et  a une vision continentale européenne historique que n’ont pas nos dirigeants  atlantistes actuels !

C’est ainsi que devant le Bundestag, il a pu dire :

« Si à une certaine époque, la réconciliation historique de la France et de l’Allemagne fut l’une des conditions de base de l’intégration ouest-européenne, aujourd’hui, c’est le partenariat entre la Russie, l’Allemagne et la France qui constitue le facteur positif majeur de la vie internationale et du dialogue européen.

Je suis profondément convaincu que la Grande Europe unie de l’Atlantique à l’Oural, et de fait jusqu’à l’ Océan Pacifique, dont l’existence repose sur les principes démocratiques universels, représente une chance exceptionnelle pour tous les peuples du continent, pour le peuple russe notamment…..Le peuple russe a toujours eu le sentiment de faire partie de la grande famille européenne, à laquelle le rattachent les mêmes valeurs culturelles, morales, spirituelles. »
Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie

Marc Rousset, économiste, écrivain, auteur de « La Nouvelle Europe-Paris-Berlin-Moscou », pour Novopress France. http://fr.novopress.info

(1) Le Figaro du Vendredi 24 Février –« Poutine poursuit “la bataille pour la Russie” »

lundi, 27 février 2012

Géopolitique de l’ingérence occidentale au Moyen-Orient

Géopolitique de l’ingérence occidentale au Moyen-Orient : Les “Etats arabes” otages de leur “Ligue”, entre l’immobilisme, la subordination et l’attrape-nigaud

Depuis sa création en 1945 par sept pays arabes, dont la Syrie, la « Ligue des États arabes » a pour objectif d’unifier la « nation arabe », de défendre les intérêts des États membres, de faire face à toute ingérence des puissances dans la région. Elle se voulait aussi une force de proposition et d’impulsion. Mais les divergences sont telles que ses actions et initiatives, même de paix, restent au mieux à effets modestes. Les 22 États membres connaissent des divisions liées aux vicissitudes des relations dues à la nature de leurs systèmes politiques souvent antinomiques.

Deux visions politiques s’affrontent à ce jour. L’une “pro-occidentale” que mène l’axe monarchique, l’autre plus indépendantiste que mène l’axe républicain. Sur la trentaine de sommets organisés entre 1946 et 2011, dont 12 sommets en urgence – où les résolutions les plus importantes concernent la Palestine – on ne relève aucun qui eut un impact signification. Le semblant d’unité apparait plutôt dans l’hostilité à Israël ; quoi que… car, le dossier palestinien n’a pas vraiment unis les membres même lors de l’agression israélienne contre Ghaza, le Qatar, pays hôte du sommet de 2009, avait tenté de mener un camp favorable au Hamas contre l’Autorité palestinienne, ou contre le Liban. Il y a aussi ce « lâchage » de la Syrie qui avait refusé, avec le Liban, d’adhérer à la convention sur le « terrorisme » qui ne distingue pas ceux qui luttent pour la liberté et l’indépendance ; allusion au Hezbollah. Ajoutons la partition du Soudan, le chaos de la Somalie, l’invasion de l’Irak, l’agression du Liban et de la Libye et maintenant les provocations et menaces sur la Syrie. La ligue arabe a été non seulement d’aucune utilité, mais a joué un rôle négatif contre certains de ses propres membres.

La géniale maxime anonyme, (elle n’est pas d’Ibn Khaldoun) qui dit que « les arabes se sont entendus pour ne pas s’entendre » est d’une réalité affligeante qui va plus loin puisque c’est la première fois qu’ils « s’entendent », dans la même année, mais pour… autoriser l’agression par l’Otan de la Libye ; suspendre, sanctionner et menacer la Syrie. Une première dans l’art de se faire châtier par l’organisation censée protéger ses membres. Un grand progrès dans le…ridicule et l’abaissement !

Les peuples arabes savent que cette organisation a perdu son sens pour s’être laissé pervertir en un instrument au service du Grand Capital comme le sont toutes les organisations internationales, y compris droits de l’homme, l’AIEA. La plupart dépendantes des multinationales, leurs donatrices. L’ONU et ses institutions ne servent plus qu’à produire des alibis contre les pays ciblés ; que les ONG et les “journalistes” font dans l’espionnage ; que la CPI s’utilise pour criminaliser les dirigeants indociles ; que le FMI sert à ruiner et gager les pays ; que la presse dites « mainstream » se consacre à la manipulation, la tromperie et le contrôle de l’opinion ; que l’OTAN se réserve pour l’agression et dévastation.

La Ligue arabe ne peut échapper aux plans des lobbies militaro-financiers, de quadrillage du monde pour mieux se servir. Ce sont ces lobbies qui commanditent les guerres, déstabilisent et assassinent et qui, après l’Irak, l’Afghanistan, le Liban et la Libye, bousculent à une confrontation avec l’Iran via la déstabilisation de la Syrie. L’Afrique en paie le prix le plus cher avec l’assassinat de 21 présidents depuis 1960 : de Sylvanus Olympio en 1963 président du Togo à Kadhafi.

Quel autre moyen le plus sûr pour déstabiliser États arabes – qui présentent un danger pour leurs intérêts et Israël ou seraient un mauvais exemple pour les monarchies vassales – que celui de le faire par les arabes eux-mêmes en leur faisant la guerre avec leurs propres citoyens ! La Syrie reste le dernier « verrou » tenace pour sa résistance, dans la région.

L’État le mieux indiqué pour mener la tâche de manipuler et de piéger, tel un cheval de Troie, la Ligue Arabe – après l’éviction par leur peuple des deux renégats Moubarak et Ben Ali – est bien le Qatar en la personne de son Emir – ce vaguemestre des américano-sionistes, celui qui a renversé son père, – et ce, pour sa forte dépendance de l’Occident et ses prédispositions à la félonie. Ce Qatar qui offre aussi des possibilités d’actions militaires proches des zones convoitées. Il est assisté par la Turquie d’Erdogan, un nouveau ottoman, chargée de servir de base pour les actions armées et subversives.

Le choix de la Libye, en priorité, est stratégique – car un carrefour entre le MO, l’Afrique et l’Occident et constituant de plus, une porte moins risquée pour l’Afrique – puis tactique car, pays riche, moins peuplé et moins puissante militairement, dont la chute donnerait d’une part, selon leur vision, un exemple aux autres africains et d’autre part plus d’ardeur pour faire abdiquer la Syrie ; le point d’achoppement des velléités occidentales et sionistes. Cette indomptable Syrie qui fait le poids dans l’équilibre des forces entre l’Occident et l’Asie que représente en particulier la Russie et la Chine, dans ce que l’on appelle l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) créée à Shanghai en 2001 dont l’Iran est membre.

Ce complot de l’Occident que pilote les EU pour le contrôle des richesses du MO – qui vise à neutraliser ces puissances adverses traditionnelles afin de les rendre plus dépendante et donc plus vulnérables – semble trouver en la Ligue un allié de taille au moment où des États Arabes traversent une période d’incertitudes politiques que l’Occident n’arrive pas à décrypter. D’où ses ingérences pour récupérer ces « révoltes » incontrôlée – qui remettent en cause les fondements et structures politiques archaïques – dans le sens de leurs intérêts sinon en susciter d’autres “contrôlées” pour ensuite intervenir et recomposer dans le sens souhaité en usant des fallacieux prétextes humanistes et nouvellement du grotesque « protection des populations civils ».

Ce masochisme de la Ligue arrange bien certains. Nietzsche disait bien que « si la souffrance, si même la douleur a un sens, il faut bien qu’elle fasse plaisir à quelqu’un… ». Ce sont bien les États-liges du Golfe – organisés dans le « Conseil de Coopération des États arabes du Golfe », qu’appui la Turquie d’Erdogan – qui sont chargés d’engager le bellicisme diplomatique en dictant à la Ligue ce qui doit et ne doit pas se faire. Ces monarchies ont le même rôle dans les institutions et organisations arabes que les sionistes dans les organisations et gouvernements Occidentaux ; celui de déstabiliser tous ceux qui présentent un danger « idéologique » pour les monarchies ou « d’intérêts » pour le Grand Capital. D’où ce “Conseil” des « six pétromonarchies » – qui se voulait un « bloc commercial » – mais qui travaille en fait pour des objectifs sournois ceux de servir les intérêts stratégiques de domination américaine et sioniste. Son influence est telle que ce CCG est surnommé le « bureau politique » de la Ligue puisque les résolutions sont décidées avant même que cette Ligue se réunisse. Avec le CCG, les valeurs sont inversées dans le sens où ce sont les monarchies qui gouvernent leurs contrées sans légitimité, que celle que leur fournit leurs protecteurs occidentaux, qui prennent le bâton de pèlerin pour imposer la démocratie et la liberté aux “républiques”. Et la Turquie ? Les analyses soutiennent qu’Obama aurait répondu favorablement aux dirigeants d’Ankara pour un « sous-impérialisme néo-ottoman » contrôlé par Washington après les inquiétudes de la Turquie de la domination exercée au M.O par Israël et les USA.

 

Par la Ligue, on se permet désormais d’exclure, de sanctionner et de menacer d’une intervention militaire étrangère, les États membres dont les politiques ne concordent pas avec les vues et objectifs de l’Occident sur la région, dont la prédominance d’Israël, conformément au projet du « Grand Moyen-Orient ».

Ce projet, devant dissoudre le monde musulman dans les fondements euro-atlantistes, consiste à agiter les peuples – en mettant en conflit les arabes musulmans et les chrétiens, les musulmans sunnites et chiites, les ethnies – ensuite, recomposer dans le sens désiré. Le grand capital n’ayant pas de limite géographique ou morale considère le MO, d’un intérêt vital, région qu’il faut dominer par tous les moyens.

Il a été déployé un monstrueux dispositif d’endoctrinement et d’actions psychologiques que mènent des chaînes occidentales et les chaînes des pétromonarchies à savoir Aljazeera et Alarabia. Leur matraquage médiatique, a dérouté les plus éveillés. Beaucoup ont épousé leur cabale médiatique qu’a légitimé la Ligue du méprisant Amr Moussa et que semble aussi accepter l’autre nouveau égyptien Nabil Al-Arabi puisqu’il ne fait que lire ce qu’on lui présente sous l’œil du ministre Qatari des AE. Pour avoir encore plus de légitimité, on instrumentalise même la religion en obtenant la caution de Cheikhs réputés qui décrètent des “fatwas” scélérates rendant licites ou illicites les mêmes choses et comportements en fonction des objectifs attendus du pays concerné, en s’appuyant sur des interprétations orientées et calculées de certains préceptes de l’Islam, allant jusqu’à rendre licite l’agression de la Libye par l’Otan ou bien appelant carrément à un bain de sang en Syrie comme le fait l’imam sunnite syrien al-Aroor, réfugié en Arabie Séoudite. Voilà encore le sinistre Cheikh Al-Qardawi, le protégé de l’Émir du Qatar, l’auteur de la “fatwa” autorisant l’invasion de la Libye et l’assassinat de Kadhafi, qui appelle maintenant les libyens à se… « réconcilier » en même temps qu’il autorise les « opposants syriens » à faire appel à l’Otan. Cet « Islam » là, modulable au gré des intérêts des puissants du moment et de leurs chimères, est bien étrange !

Dans cette offensive, on remarque bien que ce sont les régimes « républicains » réfractaire et pas les monarchies, que l’on vise pour les rendre au moins obéissants en installant des gouvernements composés souvent d’opposants, félons et renégats. Sinon des États dit « Islamiques » sous forme d’« Émirat » en soutenant les tendances rétrogrades, obscurantistes et violentes désignés par « terroristes islamistes », que l’occident dit combattre, mais qu’il instrumentalise, comme en Libye, selon ses désidératas.

Que constate-t-on en Libye ? Un CNT – installé par l’Otan « représentant légitime du peuple libyen » pour réinstaurer un État-lige – dans la panique et aux abois qui n’arrive pas à mettre en place un gouvernement représentatif et qui fait appel, à nouveau, à la « communauté internationale » pour l’aider à se débarrasser des mêmes rebelles qu’il a employés pour installer le chaos. Un CNT qui cherche à récupérer les cadres de l’ancien régime pour reconstituer un état et redémarrer car, impossible de le faire avec l’armée de miliciens ignorants que l’on a utilisé comme chair à canon pour détruire leur pays et qui sombrent dans le désœuvrement. Un CNT qui constate des Benghazi se retourner contre lui par des manifestants réclamant une “nouvelle révolution”. Des libyens, ayant vécu dans la Jamahiriya mieux que beaucoup d’européens par les facilités et les biens gratuits que permet le système, qui se retrouvent maintenant par leur perfidie et prétention en abattant l’ « nourricier », avec rien ; obligés de quémander la nourriture ou de s’adonner au pillage, au racket et au trafic d’armes. Un pays déstructuré et insécurisé aux mains de brigands et d’aventuriers qui ont tué des dizaines de milliers (entre 50 et 70 000 morts) de leurs compatriotes civils que l’Otan a aidés par les bombardements aux missiles. Un pays où le peuple, de tempérament vengeur et tribal, n’oubliera jamais le sang innocent versé et les viols commis. Un pays réduit à la mendicité et aux pénuries y compris d’argent après des dizaines d’années de vie dans l’aisance. Des milices au début “unies” mais qui maintenant, divisées, se font la guerre. Des « révolutionnaires » – composés de prisonniers libérés, de frustrés, d’ignares, de paumés – floués et livrés au pillage et à la rapine, qui deviennent une armée de chômeurs…en arme défiant la nouvelle autorité. Une autorité – composée en grande majorité d’opposants opportunistes et cupides, de tendances contradictoires sous tutelle de la NED/CIA et le MI6 ou de renégats – qui n’arrive pas à s’installer sur le territoire libyen à cause de l’insécurité et des attentats. Un pays ou les libyens, habitués au bien-être et au confort, ne sauront jamais faire le travail réservé à la main-d’œuvre immigrée qui représentait plus de 50 % de la population active ; oui comment demander à 2 millions de libyens de remplacer les 2 millions d’immigrés qui sont partis. Même les candidats à l’émigration ne s’y aventureront plus à cause de l’insécurité et des caisses vides. Un pays où l’on a cédé la place au désordre et où l’on a éveillé l’esprit de résistance avec la naissance d’un « Front de libération ». L’État libyen, avec ses institutions, est bien cassé et pour longtemps ! « Mais que croyaient ces zozos du CNT ? » disait Allain Jules. Citons aussi Félix Houphouët-Boigny « on n’apprécie le vrai bonheur que lorsqu’on l’a perdu ».

Dans le cas de la Libye, le sinistre Bernard-Henri Lévy « philosophe » du mal a été l’entremetteur chargé de faire sous-traiter par la France de Sarkozy cette « opération Libye » et la Ligue arabe servir de caution. Avant même que la Libye ne tombe, ce manipulateur sioniste franco-israélien avait déclaré, à l’Université de Tel Aviv, en compagnie de Tzipi Livni, « si nous réussissons à faire tomber Kadhafi ce sera un message pour Assad ». Par affront, il a déclaré aussi lors d’une réunion du CRIF « c’est en tant que juif que j’ai participé à cette aventure politique, que j’ai contribué à définir des fronts militants, que j’ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une stratégie et des tactiques ». Malgré les déclarations de Rasmussen, qui avait affirmé le mois d’octobre que l’alliance n’avait « … aucunement l’intention d’intervenir en Syrie… la seule façon d’avancer en Syrie … est de tenir compte des aspirations légitimes du peuple syrien… nous avons pris la responsabilité de l’opération en Libye parce qu’il y avait un mandat clair des Nations unies, car nous avons eu un soutien fort et actif des pays de la région…aucune de ces conditions n’est remplie en Syrie », les choses ont évolué autrement.

Nous revoilà en Syrie avec les mêmes tactiques, mensonges et diversions avec l’usage des mêmes méthodes et procédés ! C’est-à-dire : 1/ Faire infiltrer les manifestations pacifiques et légitimes par des groupes chargés de détourner les revendications en révoltes contre le régime tout en chargeant d’autres embusqués de tirer sur les manifestants ; en même temps on active les cellules dormantes de passer à l’action armée 2/ Imputer les exactions et crimes au « régime » en l’accusant de « tuer des civils qui manifestent pacifiquement ». 3/ Tromper les opinions en leur faisant croire à un régime « dictatorial, répressif » pour le faire condamner par la « communauté internationale ». 4/ Introduite auprès du CS des résolutions pour des sanctions économiques afin d’exacerber les choses et pousser le peuple à se révolter contre ses dirigeants. 5/ Faire admettre des « enquêteurs » et autres « journalistes » qui sont en fait des espions de guerre. 6/ Intervenir militairement sous des prétextes « humanitaire » en particulier « protéger les civils ». 7/ Instaurer le chaos. 8/ Créer une entité, en lieu et place du gouvernement composée d’éléments à leur solde 9/ Traduire les responsables comme des criminels de guerre devant un Tribunal Spécial.

Cependant, le monde a bien changé dans les relations politiques et économiques, dans les rapports de force avec la fin de la “guerre froide”, dans les alliances stratégiques à cause surtout des crises et des contradictions que génère le capitalisme actuel fait de spéculations et d’injustices suscitant des conflits d’intérêts voire d’existence.

C’est donc sans compter, cette fois, sur le double véto russe et chinois qui ne veulent pas s’y faire prendre comme en Libye où l’Otan a bafoué toutes les règles. Le même scénario en Syrie a d’autres portées autrement plus stratégiques car, il vise à resserrer le “noeud coulant” autour du puissant Iran en mettant en place, en Syrie, un « pont littoral » qui puisse servir à attaquer ce pays et par conséquent affaiblir irréversiblement la Russie et la Chine.

Il ne restait que « Ligue arabe » pour réaliser ce qu’ils n’ont pas pu faire passer par le C.S et faire, par cette pression, abdiquer ces deux puissances. L’objectif étant, par la Ligue, de mettre « au pas » tous les régimes présentant des obstacles à la politique hégémonique des lobbies financiers et industriels que soutiennent, par vassalité, les monarchies arabes et par nature, Israël. La Syrie étant l’obstacle primordial, il s’agit, pour l’Otan, de prêter main forte, par la Turquie, à l’insurrection armée – intégrée préalablement par des islamistes “djihadistes” et des mercenaires – en l’entrainant, l’armant puis en répandant de grandes quantités d’armes variées dans les régions en trouble, comme du temps de la guerre soviéto-afghane, plutôt que de réitérer la méthode désastreuse des frappes comme en Libye.

Le coup d’envoi a été donné à Deraa pour s’étendre à Homs puis à d’autres villes. On tend des embuscades aux éléments de l’armée et des services de sécurité tuant plus de 1100 ; leur armement est acheminé depuis la Turquie et la frontière libanaise. On assassine des centaines citoyens, des responsables civils, des intellectuels, des médecins, des commerçants (on parle de 5000). On viole les domiciles et kidnappe des citoyens pour des rançons. On détruit, incendie et sabote les infrastructures économiques comme les gazoducs, les usines et les voies ferrées. On réserve des camps sur le territoire Turc pour accueillir des mercenaires, essentiellement des « rats » libyens, dont-on a plus quoi faire, puis ériger avec quelques apostats et révoltés une « armée syrienne libre ». On “décrète”, avec menace, une grève générale qui a échoué. On lance un appel au boycottage des élections locales, issues des nouvelles réformes, qui a aussi échoué au regard de la participation. On s’acharne à en faire une « guerre civile » pour neutraliser ce pays et laisser faire les prédateurs. Le Qatar s’engage une nouvelle fois à tout financer. On requiert, via la Ligue, des sanctions économiques.

Des sanctions qui semblent n’avoir aucune chance de faire plier le gouvernement syrien. D’abord, parce que 95 % des avoirs ont été rapatriés et en

plus, ce sont les États arabes de la région qui pâtiront d’un éventuel boycott des produits syriens dont-ils dépendent en grande partie, mais qui ne représentent qu’une modeste proportion des exportations de la Syrie. La grande part est absorbée par l’Irak, qui refuse les sanctions et la Turquie qui se retrouve en situation de « l’arroseur arrosé » puisque les Turcs grognent déjà contre leur gouvernement pour les effets néfastes qu’ils commencent à sentir mais, le verdict vient de l’Iran qui annonce un important accord de libre-échange et d’investissements avec la Syrie ! Quant à l’embargo sur son pétrole, il a déjà trouvé preneur.

Ils continueront jusqu’à à la dernière carte à accuser trompeusement le gouvernement syrien des pires atrocités que commettent en réalité des terroristes à leur solde – selon les témoignages de journalistes indépendants, des délégations ayant visité la Syrie ou le reportage récent d’une agence américaine – contrairement aux soldats qui ripostent pour se protéger ou empêcher le chaos. Ils continueront avec leur “merdias” à travestir la réalité, à fabriquer des faits made Aljazeera, Alarabia, BBC arabic et France 24. Cependant, au regard de l’évolution des choses et devant le haut niveau de conscience des syriens, la puissance et l’expérience de leur armée qui n’a pas encore utilisé ses moyens et capacités, la modestie et la persévérance de leur président, les manifestations de masses contre l’ingérence et les décisions de la Ligue, le complot semble en phase d’échec.

Malgré cela, le gouvernement Syriens, a pris plusieurs mesures pour reformer les institutions et le régime dans le sens d’une démocratisation effective avec projet d’une nouvelle. Il s’emploie à s’ouvrir aux tendances par le dialogue, y compris avec « l’opposition à l’étranger », en leur proposant de régler pacifiquement la crise entre syriens « en Syrie » avec toutes les garanties, en acceptant même des médiateurs. Malheureusement, c’est sans compter sur les « décideurs/brigands », ceux qui jouent les grandes marionnettes, qui bloquent tout ce qui permet l’apaisement en incitant l’opposition à renoncer au dialogue et en avisant les groupes armés de ne pas déposer les armes.

Voilà que la Russie sonne le tocsin en mettant en garde contre toute velléité de déstabilisation ou de guerre contre la Syrie en même temps qu’elle annonce s’opposer à toute ingérence étrangère dans les affaires de ce pays. Elle y met les moyens en dépêchant son armada dissuasif dans la région afin « d’empêcher une guerre aux conséquences graves ». Lavrov met aussi en garde contre le langage par « les avertissements et les menaces » à l’endroit de la Syrie après avoir dénoncé, devant le conseil de l’OSCE, l’utilisation des résolutions des Nations Unies visant à « mettre fin illégalement » à des conflits et cette pratique du « deux poids, deux mesures ». La Chine prend le relais en annonçant s’opposer aux ingérences tout en déclarant soutenir toutes les initiatives qui permettent d’instaurer le calme et la stabilité. L’Inde fait de même à Moscou lors de la visite du PM Manmohan Singh. Mieux, selon Farsnews qui se réfère au bulletin du département d’État US (Europian Union Times), le président chinois aurait averti, devant son homologue russe et son premier ministre, que la seule voie permettant de stopper une intervention militaire américaine contre l’Iran est une action armée. « On fera la guerre même si cela déclenche la troisième guerre mondiale » aurait prévenu Jin Tao. Cet aboutissement est déjà signalé, en novembre, par le chef d’État-major général russe Nikolaï Makarov, lors de son intervention devant la Chambre civile (Kremlin). L’agence “Novosti” avait rapporté que ce général, en se référant à l’expansion de l’Otan en Europe de l’Est avec le bouclier antimissiles et le contexte post-Libye de pression sur la Syrie et l’Iran, avait lancé un message sans équivoque en affirmant qu’« il devient évident que le risque d’implication de la Russie dans des conflits locaux a augmenté… sous certaines conditions, les conflits régionaux risquent de dégénérer en conflits d’envergure avec un possible emploi d’armes nucléaires ». La messe donc est dite !

Tant que les Russes et les Chinois soutiendront la Syrie, les va-t-en-guerre n’auront aucune chance de réussir.

Au même moment les iraniens font atterrir, par une prouesse technologique hors-pair le drone-espion américain furtif de type RQ170 le plus sophistiqué ; sa destruction comme prévu en cas d’interception n’a pas réussi. Les USA, sonnés par ce revers, perdent ainsi un atout technologique majeur en le mettant “gratuitement” à disposition de l’Iran. Ils échouent aussi dans cet essai débile de création d’une « ambassade virtuelle » au « service » des iraniens pour mieux, en fait, espionner et manipuler.

Mais l’impérialisme n’est pas encore épuisé ses forces.

Il essayera encore de réintroduire le dossier syrien auprès du CS via encore…la Ligue “arabe” avec d’autres ruses comme nous le constatons avec la sortie “émouvante” de l’ambassadeur de France à l’Onu, Gérard Araud – qui ressemble au “chant du cygne” – qui ose qualifier la situation syrienne d’ « épouvantable et d’effroyable » pour les 5000 morts en majorité tués par les groupes armés que la France soutient ; oubliant que son pays a participé aux massacres par l’OTAN des libyens et l’assassinat programmé de Kadhafi. Cette France suiviste sarkozienne divisée, stigmatisée qui redonne une image colonialiste par ses ingérences et actions de déstabilisation des États africain. Cette France qui sombre dans la récession ; qui paie des rançons aux terroristes. On s’essaye, par revanche, à déstabiliser, cette fois, la… Russie, en sautant sur l’occasion des élections, pour exacerber les mécontentements dus à quelques cas de fraudes. C’est la Clinton qui donne le coup d’envoi avec son « aspirations du peuple russe à espérer un avenir meilleur » à propos des manifestations. Mais le ministre russe de l’Intérieur Nourgaliev averti qu’il mettrait fin à « toute tentative d’organiser un événement non autorisé ». Vladimir Poutine lance – à propos des ONG russes, en particulier “Golos” que finance la NED et l’UE pour le recrutement de ses membres à travers les services Suédois – devant ses partisans « premièrement, Judas n’est pas le personnage biblique le plus respecté chez les Russes [en référence à la trahison], deuxièmement, ils feraient mieux d’utiliser cet argent pour payer leur déficit public et d’arrêter de dépenser de l’argent pour des politiques étrangères coûteuses et inefficaces ». La « Ligue arabes » osera-t-elle ce genre de réplique ? Qu’avaient répondu les arabes lorsque Martin Van Crevel, historien militaire israélien avait souhaité la « déportation collective » des palestiniens dans une interview ? Qu’elle est la répondre leur « Ligue », à la récente ineptie de l’idiot « utile » Newt Gingrich ex “speaker” de la Chambre des représentants, qui brigue l’investiture républicaine, à la déclaration, sur la chaine “The Jewish Channel”, par une inversion accusatoire, que le peuple palestinien est une « invention » et que les palestiniens « … faisaient partie de l’empire ottoman avant la création d’Israël » ? (Ce sot est diplômé en… histoire). Aux dernières nouvelles, il y aurait divergence entre les membres de la Ligue sur les mécanismes appropriés pour régler cette crise syrienne. Le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Emirat, le Bahreïn, le Koweït, la Tunisie et le CNT Libyen sont pour l’introduction du dossier auprès du CS alors que l’ Égypte, l’Algérie, le Liban, l’Irak, Oman et le Soudan sont pour le dialogue entre syriens.

Enfin, l’Occident est bien au bord d’une crise majeure, conséquence de son capitalisme sauvage sans limites, qui martyrise les populations de la planète, où l’homme est une marchandise. On observe une tendance vers un effondrement spectaculaire de son économie sous les poids de ses défaites militaires et de ses crises économiques internes, mais aussi de son immoralité. Le monde de la finance se retrouvant agonisant, il se débat, telle une bête blessée, en voulant s’en sortie au détriment des autres États en piétinent toutes les règles internationales et morales. Il veut faire payer, comme toujours, aux peuples les crises qu’il engendre.

Ce qui se déroule dans le monde arabe a été planifié par les américano-sionistes, comme 1ère étape, pour trouver une sortie de crise. Pour eux, il n’y a de morale qui n’intervienne que pour l’exiger aux autres. Ce sont des criminels qui s’habillent d’oripeaux élogieux – droits de l’homme, liberté et démocratie – pour faire croire en une quelconque vertu afin de mieux tromper les consciences et spolier. Leurs prétentions les aveugles au point où ils perdent la raison. « On passe sa vie à vouloir atteindre un objectif, à courir après des rêves, à croire qu’obtenir ce que l’on veut nous ouvrira les portes du bonheur. Mais ça ne se passe pas ainsi. C’est le chemin qui fait l’existence, pas l’aboutissement… dit Jorge Molist (Le Rubis des Templiers).

Pourtant, la déstabilisation d’une région entière, carrefour de trois continents, aurait des retombées catastrophiques sur tous les pays. Ce n’est rentable à personne ; ni aux pays de la région, ni aux EU, ni à l’Europe, ni à la Russie, ni à la Chine encore moins à Israël que l’on croit protéger. Un embrasement sera fatal aussi aux monarchies. Les islamistes salafistes ou les terroristes d’Al Qaida ou autres mercenaires que l’on croit dompter et instrumentaliser par l’argent, qu’appui des Cheikhs opportunistes, ne seront d’aucun secours dans le cas d’une guerre totale.

Faudra-t-il une autre guerre mondiale à cause de quelques trusts et cartels puissants qui s’évertuant à vouloir dominer le monde par la force ? L’humanité ne donne pas d’exemple de réussite de cette nature.

Quand on sait que les monarchies du golfe, qui dirigent cette Ligue, sont déjà sous la protection des EU, de quelle autre mission est chargée alors cette Ligue si ce n’est de contrôler les faits et gestes des pays membres récalcitrants pour dominer cette région. Surprise de dernière minute, la Russie introduit un projet de résolution, qui s’apparente à un contre-pied aux occidentaux, condamnant les violences des « deux côtés » ainsi que les ingérences, exigeant l’apaisement et le dialogue entre et les syriens. Ce projet, qui ne demande pas l’éviction de Bachar, a mis dans l’embarra les occidentaux qui veulent apporter des “modifications” mais aussi la Ligue « arabe » qui a …reporté ses « décisions » certainement, par subordination, pour voir vers où penche le rapport de force.

À notre sens, certains pays arabes doivent en urgence se retirer de cette funeste « Ligue », qui devient plus un attrape-nigaud qu’un bouclier de protection. Il leur sera plus avantageux, à l’avenir, de se regrouper en pôles régionaux d’intérêts communs, sur des bases réelles c’est-à-dire économiques, culturelles et de défense que sur une base « identitaire » chimérique, contre-productive comme on le constate.

Il est certain qu’avec l’axe Russie-Chine-Iran-Syrie-Liban, qu’appuieront les autres États du « BRICS », les complots en cours ou en gestation seront un coup d’épée dans l’eau et qu’en lieu et place du « Grand Moyen Orient » planifié par les EU, c’est un « Nouveau Moyen Orient », à l’opposé de celui espéré, qui surgira pour un autre ordre mondial basé sur d’autres règles, d’autres principes !

Amar DJERRAD

Krantenkoppen - Februari 2012 (3)

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Krantenkoppen
 
Februari 2012 (3)
 
DE ARTIFICIËLE BURGEROORLOG DIE HET WESTEN VEROORZAAKT IN SYRIÊ.

‎"Karmelites Agnès-Mariam de la Croix van de religieuze gemeenschap van Deir Mar Yacub in het plaatsje Qara, op 90 kilometer van Damascus, was deze week enkele dagen in België. Moeder Agnès is een pittige dame van Palestijns-Libanese origine, die (...) na al de wandaden die voor haar ogen gebeurden en de vele getuigenissen van burgers niet langer kon zwijgen over de gruweldaden die terroristen heden aanrichten in Homs en op andere plaatsen in Syrië.
Dat wordt haar beslist niet in dank afgenomen. Haar getuigenissen in kranten en het organiseren van persreizen om een onafhankelijk beeld weer te geven zijn een doorn in het oog van de gewapende oppositie. (...) Dagelijks schrijft de Franse pers nu zware kritieken over Moeder Agnès als ‘het verlengde van het Syrische regime’. Men wil immers geen objectieve berichtgeving, maar een burgeroorlog (...). Ook onze westerse media laten alleen de stem van de rebellen horen en verliezen alle geloofwaardigheid in dit conflict. (...)
Wij hadden het voorrecht om haar verhaal van de gebeurtenissen in Syrië te horen in Antwerpen, waar ze sprak voor een groep die haar kende van een pelgrimstocht in april 2011 naar Syrië. Omdat het misschien de laatste keer was dat we haar levend zien, met doodseskaders die heden actief zijn in Syrië, was het muisstil en werd hier en daar een traan weggepinkt. De gelijkenissen met de burgeroorlogen in Irak en Libanon en de bewapening van rebellen zoals in Libië zijn bijzonder treffend. Omdat Rusland en China een militaire tussenkomst met klem verwerpen, organiseert het Westen heden de burgeroorlog in Syrië. (...) 
Pas in mei 2011 bleken criminele bendes voldoende voorzien van wapens die door de buurlanden (Jordanië, Libanon, Irak en Turkije) Syrië werden binnengesmokkeld. Nabij grensdorpjes en steden beschoten sluipschutters, die banden hebben met salafisten en moslimbroeders, vreedzame betogingen. Veiligheidsagenten en betogers werden gedood en wezen elkaar aan voor de bloedbaden. Maar al snel werd duidelijk dat het gewapende opposanten waren, die financiële steun kregen van Qatar en Saudi-Arabië. Deze landen willen de seculiere staat Syrië vervangen door een moslimstaat zonder al te veel rechten voor minderheden zoals vrouwen en christenen. (...)

Op 10 juli 2000 kwam Bashar al-Assad aan de macht na een stemming in de Baathpartij (...). Assad was de zoon van de vroegere president Hafez en wou – met zijn westerse opleiding – grondige hervormingen. Die ‘Arabische Lente’ in 2001, waarbij hij tal van intellectuelen verzamelde om zich te scharen achter het einde van de noodtoestand, een nieuwe grondwet en een nieuwe kies- en mediawet, kreeg een valse start. De politici in zijn eigen Baathpartij waren nog niet klaar voor dergelijke hervormingen en blokkeerden deze krachtdadig. Er zat de jonge president niets anders op dan alle geledingen in de maatschappij te verzoenen en geleidelijk te hervormen. Hij begon met meer rechten voor vrouwen en kleinschalige projecten in de landbouw en artisanale nijverheid. Nadien hervormde hij het bank- en verzekeringswezen. Hij versterkte de banden met Europa en Rusland en bracht economische veranderingen. Op het ogenblik dat de gebeurtenissen in Tunesië en Egypte plaatsvonden, kon men zeggen dat de hervormingen in Syrië veel verder stonden dan wat er gebeurde in de Golfstaten, buurlanden of Israël. En het afschaffen van de noodwet werd toen voorbereid door een parlementaire werkgroep.
Maar het Westen had andere plannen met Syrië. Naar Turks voorbeeld – waar men de gematigde tak van de Moslimbroeders (de AK-partij) steunt – wou men handel met Damascus. En vooral de politieke, economische en militaire banden met Iran verbreken. Want een imperialistisch Westen had geen voordeel bij die Syrisch-Iraanse as. Zij wilden immers een nieuw Midden-Oosten met landen die allen kritiekloos zijn tegenover de Israëlische bezetting van Palestina en de westerse politiek in de regio. De door de Saudi’s gesteunde zenders Al Arabiya in Dubai Media City en het Qatarese satellietstation Al Jazeera moesten samen met het Franse ‘France 24′ propaganda maken tegen Syrië en president Assad. Bovendien had men jaren voorbereiding genomen voor het fabriceren van valse YouTube filmpjes en het financieren van de Syrische oppositie via kanalen als Barada TV.
Vreedzaam protest in maart 2011 werd vervangen door criminele bendes 2 maanden later en nadien een gewapende oppositie die mensen vroeg om hun winkels en apotheken te sluiten als protest tegen de regering. Syriërs die daar niets voor voelden, werden gewoon doodgeschoten door deze bendes of hun winkels werden in brand gestoken. De nummering op kogels bij de onrust in Syrië maakt duidelijk dat deze niet afkomstig zijn van depots van het Syrische leger, maar van buitenlandse wapenleveringen aan rebellen en sluipschutters.
In Homs kwamen jeeps met 30 gewapende rebellen aangereden en braken de straat open met zwaar materiaal. Twee kilometer glasvezelkabel werd doorgeknipt en gestolen. De wijkagent kon niets doen tegen al die zwaarbewapende mannen. Ook op andere plaatsen werden communicatie gesaboteerd en oliepijpleidingen opgeblazen. Verder kwamen er controleposten van rebellen, die ook snelwegen afgrendelden en alawieten door het hoofd schoten. Aanvallen op het Syrische leger en politieagenten namen toe zoals in Jirs al-Shughour waar 120 agenten werden gedood en hun lichamen in de nabijgelegen rivier gegooid. Oorlogswapens kwamen massaal toe en werden gebruikt tegen de bevolking die werd verdreven uit hun wijken. Van burgers die niet wilden vluchtten, werden huizen in brand gestoken.
In Homs en in Idlib heeft men momenteel een burgeroorlog die gemaakt werd door het Westen, zoals destijds in Libanon. (...) Men doodt diverse mensen van een bepaalde etnische of religieuze strekking en steekt de schuld op de tegenpartij en wakkert zo het sektarisch geweld aan. Met explosieven en oorlogswapens zoals mortiergranaten, granaatwerpers en Milan-raketten zijn alle opties open. Het openbaar vervoer werkt nog nauwelijks en scholen en universiteiten zijn meestal dicht omdat ze het doelwit vormen van beschietingen die al vele levens hebben geëist. Christenen worden onthoofd. Meisjes worden verkracht. Mannen gedood en hun lichamen verminkt. Honderden mensen worden momenteel ontvoerd door bendes in Homs. 20-40.000 dollar losgeld of anders het lichaam in stukken terug in plastieken zakken. Bendes ruilen hun gijzelaars. De bevolking verarmd omdat elke familie bezittingen heeft moeten verkopen om een gegijzeld familielid terug te krijgen. Indien ze niet over voldoende geld beschikken, vindt men het lichaam nadien aan de kant van de weg terug. De gewapende oppositie steekt dan de schuld op het Syrische leger.
Elke dag wordt bloediger in Syrië en hervormingen zijn gemeend en goedbedoeld, maar worden bijzonder moeilijk zolang terroristen het voor het zeggen hebben in Syrië. Het voor zondag voorziene referendum over een nieuwe grondwet is een mooie aanzet tot verandering. (...) Eigenlijk had een lange en brede discussie in het parlement en bij de publieke opinie hier vooraf moeten gaan om deze zaken te verbeteren en aan te passen. Evenwel gunt het Westen dit Syrië niet. Hervormingen door president Assad moeten altijd NU gebeuren en zijn altijd onvoldoende voor de zogenaamde ‘internationale gemeenschap’ die slechts enkele honderden miljoenen van de 7.000 miljoen aardbewoners vertegenwoordigd en wiens stem vaak afwijkt van wat de man en vrouw in de straat vinden.
De zaken zijn bijzonder dramatisch voor Syrië. Daarom moeten gelovigen (...) bidden voor vrede in Syrië. En als humanisten moeten we blijven aankaarten dat wat Obama, Merkel, Sarkozy, Cameron, Rosenthal en Reynders willen, NIET de mening is van het Syrische volk dat wel als eenheid in vrede wil samenleven. Maar een artisanale burgeroorlog die het Westen uitlokt door extremisten te bewapenen en huurlingen van ondermeer Frankrijk naar ginds te sturen en westerse ‘adviseurs’ voor de rebellen, dragen er toe bij dat het land een tweede Libanon wordt. Er rest ons bijzonder weinig tijd om dit nog te vermijden en eigenlijk moeten we beseffen dat het onvermijdelijk is om een burgeroorlog nog te stoppen met al die westerse bewapening, financiering en bemoeienis.
Daarom is het belangrijk vrienden en familie op de hoogte te houden van wat er gaande is in Syrië. Dit is geen moordende dictator tegen vreedzame betogers. Dit is een burgeroorlog die werd ontketend door het Westen: voor de wapenlobby, om de banden tussen Iran en Syrië te verbreken, om Syrië stuk te maken en de bevolking te verdelen.
We moeten niet de moed hebben om Assad te verdedigen. We moeten niet de moed hebben om alles goed te praten. Maar we moeten wél de moed hebben om duidelijk te maken dat niet het Syrische volk deze burgeroorlog wenst, maar dezelfde dames en heren die de oorlogen in Irak en Libië wilden. We hebben gezien hoe de toestand daar – na honderdduizenden doden – nu is. Dit mag en kan absoluut niet met Syrië gebeuren. Bij de publieke opinie groeit het besef dat de werkelijkheid anders is dan men voorstelt. Heb a.u.b. de moed om op de komen voor mensenrechten en de rechten van het Syrische volk dat GEEN OORLOG wil!
Vrede aan allen."

 
 
DE OBSESSIE VAN HET WESTEN: OOK SYRIË IN EEN HUMANITAIRE RAMP STORTEN.
Een getuigenis van een (Nederlandstalige) Belgische priester in Syrië over de wérkelijke situatie in Syrië.
 
 
WAAROM HEEFT MSNBC BELANG BIJ EEN OORLOG IN SYRIË?
"[General Electric,] de firma die 49 % van de aandelen van MSNBC in handen heeft, verschaft ook 10.000 mensen werk in technologie die Amerikaanse onbemande vliegtuigen nu over Syrië laat vliegen, drones dagelijks bommen laat droppen boven Afghanistan, de navigatie verzorgt van militaire voertuigen en oorlogsvliegtuigen wereldwijd operationeel maakt. Een lucratieve tak van General Electric die men alleen kan optimaliseren door conflicten en oorlogen te creëren."
http://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/2012/02/20/waarom-heeft-msnbc-belang-bij-een-oorlog-in-syrie/
 
 
MGR. MICHEL SABAH: "LE HAMAS NOUS PROTEGE".
"La situation des chrétiens de Palestine est la même que pour tous les Arabes de Palestine. Chrétiens ou musulmans, nous faisons partie d’un même peuple, d’une même culture, d’une même histoire. Un peuple qui est en conflit avec un autre peuple. Un peuple occupé militairement qui n’a pas besoin de compassion, mais de justice. Dans un contexte politique très tendu, nous essayons de faire face au même défi. (...) Notre vocation est d’être chrétien dans une société arabe et majoritairement musulmane. C’est une expérience que nous connaissons bien, nous avons plusieurs siècles d’histoire commune derrière nous. 
Des incidents individuels entre musulmans et chrétiens peuvent parfois prendre une dimension communautaire. (...) Mais, je peux en témoigner, en Palestine, cela n’est jamais allé plus loin. Aucun massacre, aucun attentat contre les églises, aucune persécution ouvertement antichrétienne. Même à Gaza, les chrétiens sont protégés par le Hamas (...).
L'expansion de l'islam est un fantasme alimenté par ceux qui ne comprennent pas l’Orient, en général, et l’islam, en particulier. Tant que les Palestiniens se sentiront opprimés, tous les musulmans du monde se sentiront solidaires avec eux et pourront causer des perturbations à l’intérieur des sociétés où ils vivent. Il faut mettre fin à ce rapport du fort au faible entre l’Occident et le monde musulman et mener des actions d’éducation à la citoyenneté, au respect de l’autre. Développons une culture de coexistence active, apprenons à nous connaître, à vivre et à agir ensemble."
 
 
NAVO IN AFGHANISTAN: KINDERMOORDENAARS EN BESCHERMERS VAN DE OPIUMTEELT.
"Nabestaanden van 8 vermoorde Afghanen (...), een adviseur van president Hamid Karzai en de leider van het Afghaanse onderzoeksteam zeiden dat de slachtoffers jonge jongens waren, die hun schapen en geiten lieten grazen buiten het dorp. Ze hadden het koud en zetten zich ter beschutting onder een steen. Ze staken een vuurtje aan om zich te verwarmen. Daar werden ze getroffen door NAVO-bommen. Safi toonde foto's van de slachtoffers op een persconferentie deze week: zwaar bebloede jongetjes en enkelen die misschien wat ouder waren. De vader van een van de vermoorde jongens, vertelde dat zijn zoon 12 jaar oud was en dat zijn 2 gedode neefjes nog jonger waren. (...)
Tot 10% van de buitenlandse hulp (ook de Belgische!) werd betaald als steekpenningen en komt in de zakken terecht van de warlords, de Taliban en functionarissen in Kaboel. Een Amerikaanse militaire studie heeft gevonden dat miljoenen dollars van de Amerikaanse belastingbetaler zijn doorgesluisd naar de Taliban opdat die de transporten voor de Amerikaanse troepen niet zouden aanvallen, zodat die hongerige soldaten niet van ontbering zouden omkomen. Hoe waanzinnig kan oorlog zijn als we geld geven aan de vijand die we worden verondersteld te bestrijden? (...)
Het is in de vluchtelingenkampen van Kaboel, in de meest beveiligde zone van het land met een constante NAVO-activiteit, waar ten minste 23 kinderen zijn doodgevroren sinds 15 januari 2012, aldus The New York Times, als gevolg van een gebrek aan eenvoudige items zoals dekens, warme kleding, voedsel en brandstof voor het verwarmen van de tenten en lemen hutten. (...) Binnen korte afstand van de vluchtelingenkampen, in Camp Phoenix net buiten Kaboel bijvoorbeeld, zijn er magazijnen die tot de nok zijn gevuld met dekens, slaapzakken, hapklare maaltijden en isolerend materiaal: de normale voorraden voor een bezetting van 100.000 soldaten. (...) De doodgevroren kinderen in de kampen zijn een oorlogsmisdaad waarvoor de bezettingstroepen verantwoordelijk zijn ingevolge de Conventie van Genève. (...)
De media en de politici, wapens van massamisleiding, hebben ons altijd verteld dat opium behoort tot de Taliban en dat de NAVO een oorlog voert tegen drugs en terreur. Toch blijft het een merkwaardig feit dat de opiumhandel in Zuid-Azië de afgelopen 5 decennia van oost naar west de oorlogen van de VS heeft gevolgd.
Onder het beleid van de Taliban-regering werd de opiumproductie in Afghanistan afgeremd. In september 1999 vaardigden de Taliban-autoriteiten een decreet uit, waarbij alle opiumtelers in Afghanistan de productie moesten verminderen met een derde. Een tweede decreet, uitgevaardigd in juli 2000, verplichtte de landbouwers om volledig te stoppen met de opiumteelt. Taliban-leider Mullah Omar bestempelde de drugshandel als 'onislamitisch'. Als gevolg daarvan was 2001 het slechtste jaar voor de wereldwijde opiumproductie in de periode tussen 1990 en 2007. In de jaren 1990 bedroeg de wereldwijde opiumproductie gemiddeld meer dan 4.000 ton. In 2001 was de opiumproductie gedaald tot minder dan 200 ton. Australië bijvoorbeeld kampte in 2001 met een heroïnetekort als gevolg van de Taliban-beslissing. Na 2002 steeg de Afghaanse opiumproductie tot ongekende hoogten. In 2007 was de productie van heroïne genoeg om de hele wereld te voorzien. In 2009 beschuldigde Thomas Schweich, coördinator voor drugsbestrijding en justitiële hervormingen in Afghanistan in het Amerikaanse ministerie van Buitenlandse Zaken, president Hamid Karzai van het belemmeren van de oorlog tegen drugs. Schweich beschuldigde ook het Pentagon van verzet tegen pogingen om strijdkrachten te krijgen die zouden helpen met de uitroeiing van opiumteelt.
De meest prominente van de verdachte drugsbaronnen was Ahmed Wali Karzai, de halfbroer van president Hamid Karzai. Ahmed Wali Karzai, werd vermoord op 12 juli 2011. In oktober 2009 onthulde The New York Times relaties tussen de CIA en Ahmed Wali Karzai. Volgens de krant kreeg de halfbroer van de Afghaanse president, die al enige tijd in verband werd gebracht met drugshandel, onder andere geld van de CIA voor de rekrutering van paramilitairen in het zuiden van het land. Ook zou hij opereren als contactpersoon tussen de Taliban en de CIA, en verhuurde hij een aantal huizen aan de dienst.
Enkele jaren geleden circuleerde de grap dat een heroïneproducent de onafhankelijkheid van zijn drugsverdeler had erkend. Het ging over Afghanistan, dat het eerste land was om de onafhankelijkheid van de Servische provincie Kosovo, die zich illegaal had afgescheiden, te erkennen. Kosovo is inmiddels uitgegroeid tot hét doorvoerland voor drugs die van Azië naar Europa komen: (...) 90% van alle drugs die Europa bereiken, wordt verscheept via Kosovo. (...)
Trouwfeesten en begrafenisplechtigheden bombarderen, drugsproductie doen heropleven, kinderen laten doodvriezen, de toekomst van de kinderen afnemen. Zoveel duizelingwekkende collateral damage werd gedurende de afgelopen 10 jaar toegebracht aan de Afghaanse burgers dat het een criminele daad is om steun te verlenen aan deze illegale oorlog. (...) Laten we het vanaf nu benoemen met zijn echte naam: genocide."
 
 
WONDERBAARLIJKE GENEZING TE REYKJAVIK.

‎"Drie jaar geleden zag het er nog bijzonder slecht uit voor IJsland. (...) IJsland was erg kwetsbaar gebleken omdat de economie op een overdosis krediet was gebouwd. De bevolking had zich tot over de oren in de schulden gestoken om huizen, auto's en buitenlandse reizen te betalen. Het land ging gebukt onder een schuld die 2,5 keer zo groot was als zijn hele economie. De IJslandse kredietzeepbel spatte in 2008 uiteen toen de 3 grootste banken in een paar maanden tijd over de kop gingen en genationaliseerd moesten worden. Door de financiële crisis verloor de IJslandse kroon de helft van zijn waarde. Omdat veel hypotheken in euro's of dollars waren afgesloten, zag menig huizenbezitter zijn schuld verdubbelen. (...) De groei zal dit en volgend jaar 2 tot 2,5% bedragen. We verwachten dat de overheidsschuld dit jaar zal gaan dalen. Door de onorthodoxe manier waarop IJsland de crisis heeft aangepakt, is het land erin geslaagd zijn kredietwaardigheid te behouden ondanks nooit geziene financiële spanningen.
Wie (...) afgelopen zomer IJsland bezocht, kreeg niet de indruk dat het land in moeilijkheden verkeerde. De restaurants zaten vol, grote terreinwagens vulden de parkeerterreinen, van bedelaars was geen sprake, de bevolking leek niet bepaald aan wanhoop ten prooi. Aan het prestigieuze en peperdure concertgebouw, dat vlakbij de haven van Reykjavik verrees, werd gewoon doorgebouwd alsof er nooit iets gebeurd was. (...) De grote en machtige eurozone doet het nu slechter dan dwergje IJsland.
De razendsnelle herrijzenis van IJsland roept inderdaad vragen op. Hoe zijn de IJslanders erin geslaagd de crisis in 3 jaar achter zich te laten, terwijl het bij de Grieken van kwaad naar erger gaat? (...) Heel wat bankbedienden en ambtenaren verloren hun baan. (...) De ambtenarensalarissen ontsnapten niet aan de bezuinigingswoede van de overheid. Sommigen gingen er meer dan 20% op achteruit. Ook de belastingen zijn verhoogd (...). Maar de bezuinigingen zijn niet zo ingrijpend geweest als in Griekenland (...).
Heel belangrijk in de IJslandse aanpak van de crisis was ook de beslissing om een streep te trekken door heel wat schulden. De IJslandse overheid nationaliseerde de 3 banken en startte een programma waarbij huiseigenaars hun onbetaalbare hypotheken konden terugbrengen tot draaglijke proporties. Alle hypotheekschuld die 110% van de waarde van het huis overtrof, werd kwijtgescholden. Bovendien zorgde een uitspraak van het hooggerechtshof ervoor dat schulden in buitenlandse valuta illegaal werden verklaard, zodat de IJslanders niet langer opdraaiden voor de extra lasten die het gevolg waren van de val van de IJslandse kroon. Meer dan een kwart van de IJslanders maakte gebruik van de schuldkwijtscheldingen. 
Economen noemen het een schoolvoorbeeld van financiële crisisbestrijding. Op elk moment heeft IJsland de noden van de bevolking voorrang gegeven op die van de markten. (...) Maar wie droeg de schade dan wel? Grotendeels buitenlandse schuldeisers, zoals Duitse banken (...). Maar ook huiseigenaars zijn in sommige gevallen hun investering grotendeels kwijt. Doordat IJsland zo'n klein land is, droegen vooral buitenlandse schuldeisers het risico van de kredietzeepbel. Daar kunnen de Nederlandse en Britse Icesavespaarders over meespreken. Zij zagen hun spaargeld door het faillissement van moedermaatschappij Landsbanki in rook opgaan. De overheden van beide landen grepen in en claimen nu miljarden van IJsland. De kwestie is nog altijd niet opgelost.
Een systeem van kapitaalcontroles (het aan banden leggen van grensoverschrijdende geldstromen) voorkwam dat buitenlandse investeerders hun geld op grote schaal terugeisten. Daardoor kan zo'n 3 tot 4 miljard dollar aan buitenlandse investeringen het land niet verlaten (...). De kapitaalcontroles zullen nog lange tijd moeten worden gehandhaafd om te voorkomen dat het prille economische herstel in de kiem wordt gesmoord. Dat soort maatregelen is onmogelijk in Griekenland, dat deel uitmaakt van de eurozone. De Grieken kunnen hun munt en hun banken dus niet beschermen door, zoals de IJslanders hebben gedaan, kapitaalcontroles in te voeren."

 
 
DE DUITSE INNAME VAN EUROPA.
"Benoemingen op sleutelposten zijn klassiekers geworden van de Europese diplomatie en beantwoorden aan de vaak ongeschreven wetten die de basis van elke organisatie vormen: een Pool hier, een Fransman daar, een Belg ginds, ... Er hoort een evenwicht te zijn tussen noord en zuid en tussen de grote landen en de kleine landen. De voorbije maanden is dat evenwicht echter volledig verstoord in het voordeel van [Duitsland]."
http://www.express.be/business/nl/economy/de-duitse-inname-van-europa/162442.htm
 
 
ALAIN SORAL ON TRADITIONAL FRENCH PRODUCTS.
"To conclude this anthology of scams on labels [of our traditional products], here is a mail from a Belgian reader: 'Hello Sir, I am not an environmentalist, but I am questionning myself. Recently, I had a recipe to make and in order to do so I took the mince meat needed in Delhaize (Belgium). It is only when I took it out of the fridge that I was astounded by the label. This pig, which gave its body to food, had travelled an unbelievable distance Alive. Have a look at the label and see for yourself. Birth: Canada, husbandry: Australia, slaughter: Belgium, cutting: somewhere else in Belgium … Between Canada and Australia, there is more or less 17 000 km and nearly the same between Australia and Belgium. If I had to do the same with my FIAT, I would need 1500 litres of fuel at around 1 euro per litre and that would cost me 1500 euros. However the price of this meat is quite normal. I do not know why but I do feel like I am eating fuel rather than a pig! I insist on the fact that we do have producers here and that the basis of ecology is to save energy, and not to make the animals, which are destined to our plates, travel around the planet. In conclusion, look carefully at the labels when you buy products in supermarkets, there is good reason to be surprised'."
http://frenchdissidents.wordpress.com/2012/02/21/alain-soral-on-traditional-french-products/
 
 
JOODS ACTUEEL ZUIGT BESCHULDIGINGEN VAN ANTISEMITISME UIT DE DUIM.

‎"Op 14 februari nam Joods Actueel DeWereldMorgen.be in het vizier. In een artikel wordt beweerd dat de redactie van DeWereldMorgen.be 'ongehinderd anti-Joodse commentaren toelaat'. Er werd klacht neergelegd bij het Centrum voor Gelijkheid van Kansen, maar daar schoten ze – aldus Joods Actueel – pas in actie toen minister Joke Schauvliege er zich half januari ging mee moeien. Het Centrum zou toen besloten hebben dat één bepaalde commentaar niet door de beugel kon. De redactie zou daar toen van op de hoogte gebracht zijn, waarna de commentaar verwijderd werd. Joods Actueel baseert zich naar eigen zeggen op mailverkeer tussen het Centrum en het kabinet. Het klinkt overtuigend, alleen heeft Joods Actueel het verhaal uit de duim gezogen. Zo blijkt toch nadat we alle betrokken partijen aan de telefoon kregen. (...)
Roth vindt het niet nodig om in te gaan op de inhoud van het blogartikel van Eric Hulsens, maar begint meteen over vermeende vriendschapsbanden met bepaalde personen. Roth vindt het niet kunnen dat er ergens kritiek verschijnt (...) en doet daarom meteen een persoonlijke aanval op de auteur. Het gaat Roth en Joods Actueel dus niet om antisemitisme (anders zou Roth wel ingaan op de inhoud van het artikel). Het gaat er in dit geval om nieuwssites en organisaties die soms al eens een mening verspreiden waar Joods Actueel het niet mee eens is, schade toe te brengen.
Dat blijkt trouwens ook uit het feit dat Joods Actueel nooit contact met ons opnam. Als Joods Actueel zou vinden dat onze aanpak van de commentaarfunctie problemen oplevert, dan hadden ze dat ook met ons kunnen bespreken. Wij hebben daar nooit enig signaal over ontvangen."

 
 
ENIGE DUIDING BIJ DE AANVAL OP DEWERELDMORGEN DOOR JOODS ACTUEEL.
"Rudi Roth is één van de zogenaamde mediawatchers van Joods Actueel en een actief baasje. Zo diende hij bij de Vlaamse Regulator voor de Media in maart 2010 klacht in tegen de Teletekst-berichtgeving van de VRT. Hij fulmineerde tegen PS-voorzitter en huidig premier Elio Di Rupo als die het optreden van Israël tijdens de Gazaoorlog bekritiseerde. Hij ging persoonlijk een debat over Palestina op de Gentse Feesten in 2008 verstoren, en zette zich ook in voor zijn mede-Israëllobbyist prof. Marc Cogen als die zijn vak Internationaal Recht aan de Gentse universiteit moest opgeven wegens al te partijdige politieke standpunten tijdens zijn lessen. Hij diende ook klacht in tegen Kif Kif wegens antisemitisme en schreef eigenhandig ministers aan om de subsidies van Kif Kif te laten intrekken. Dat deed hij ook bij de Koning Boudewijnstichting en bij Triodos Bank. (...) 
Roth is lid van Savasorda, een collectief pseudoniem van een deel van de redactie van Joods Actueel. De naam Savasorda verwijst volgens hen naar Abraham bar Hiyya, wiens bijnaam dit was. Abraham bar Hiyya was inderdaad een Joods-Andalusisch geleerde uit de elfde eeuw die tevens voor het regime werkte als chef van de politie. Savasorda is namelijk de Ladino-verbastering van zijn Arabische titel, Sahib al Shorta, commissaris van politie. En dat is wat Savasorda nu doet: gedachtepolitie spelen tegen al wie het niet met hen eens is. (...)
En nu trekt Rudi Roth ten aanval tegen DeWereldMorgen.be via het kabinet-Schauvliege met zijn bekende taktiek: de argumenten zijn onbelangrijk, direct doorstoten naar wie de macht heeft en dan liegen en nog eens liegen. Er zal wel iets van blijven hangen, is zijn motto."

 
 
EUROPEAN HERITAGE IN BRAZIL.
 
 
VENEZUELA: CAPRILES, LE CANDIDAT DE DROITE FACE A CHAVEZ.

‎"Henrique Capriles Radonski, l'homme qui, en avril 2002, en plein coup d'Etat contre le président Hugo Chávez, a dirigé l'attaque menée par des terroristes cubains et vénézuéliens contre l'ambassade de Cuba et que Wikileaks a révélé être un collaborateur de l'ambassade nord-américaine à Caracas, se présentera face à Hugo Chávez aux élections présidentielles. (...) 
[Capriles Radonski] est né le 11 juillet 1972, à Caracas, au sein d'une des familles les plus privilégiées du Venezuela. D'origine russo-polonaise juive, sa mère, Mónica Cristina Radonski Bochenek, est propriétaire d'un célèbre complexe de cinémas. En ce qui concerne le père du nouveau candidat, Henrique Capriles García, il est issu d’une famille juive hollandaise de Curaçao. Les 2 familles ont des intérêts dans les moyens de communications, dans diverses industries, dans des entreprises de services ainsi que dans le secteur immobilier. Capriles a suivi des études à la (...) Universidad Católica Andrés Bello (UCAB) de Caracas [et à] l'université Columbia de New York.
Le nom de Capriles apparaît dans des archives du Département d'État publiées par Wikileaks concernant l'opération menée contre l'ambassade cubaine de Caracas ainsi que l'assassinat du procureur Danilo Anderson. Les documents révèlent une complaisance manifeste de l'ambassade américaine à Caracas envers [Capriles Radonski]. Partout, les références à son rôle dans l'attaque de l'ambassade cubaine et dans d'autres activités illégales y ont été censurées. A travers ces rapports, l'ambassade reconnaît implicitement non seulement que Capriles, aujourd'hui gouverneur de l'État de Miranda, coopère avec elle, mais aussi que les très nombreux paragraphes tombés sous le coup des censeurs de Washington portaient sur des activités de collaboration inavouables. 
Le 12 avril 2002, aux heures les plus tendues du coup d'État, l'ambassade de Cuba a été attaquée par un groupe de manifestants (...). Les manifestants ont coupé l'approvisionnement en électricité et en eau du bâtiment, détruit les véhicules des diplomates et encerclé l'ambassade pour empêcher tout fonctionnaire de sortir. Capriles a été filmé par des télévisions vénézuéliennes. On peut le voir monter un escalier, sauter par-dessus le mur de l'ambassade pour entrer et menacer l'ambassadeur, Germán Sánchez Otero, de redoubler de violence si celui-ci ne consentait pas à livrer les fonctionnaires vénézuéliens que Capriles croyait cachés dans le bâtiment. (...)
Le 16 mars 2004, après de longues tergiversations inspirées par la droite sur les circonstances de l'attaque, le procureur Anderson, chargé du dossier de plus de 400 personnes suspectées d'avoir participé au coup d'État d'avril 2002, délivre un mandat d'arrêt à l'encontre de Capriles, l'accusant de violation des principes fondamentaux du droit international, de violation de propriété privée et d'abus de pouvoir. Alors que se tiennent les procès, Capriles reste en détention jusqu'en septembre. Le 18 novembre, le jeune procureur Anderson est tué dans l'explosion de son véhicule, provoquée par une bombe faite de plastic C-4 et d'un aimant d'une grande puissance, un dispositif que les terroristes cubano-américains utilisent fréquemment. (...) 
En 2000, Henrique Capriles Radonski a fondé, avec Leopoldo López, le parti Primero Justicia. Cette formation politique a été conçue grâce au fonds et aux conseils reçus de l'USAID, par le biais du National Endowment for Democracy (NED) et de l'International Republican Institute (IRI); des experts du Parti républicain des Etats-Unis ont même été mis à disposition pour concevoir la plateforme politique ainsi que la stratégie de communication. Cette année, au prétexte de soutenir la démocratie, l'USAID a déjà promis une 'donation' de 5 millions de dollars à la droite vénézuélienne. Annoncée à Miami par Mark Feierstein, le chef de l'agence gouvernementale américaine pour l'Amérique latine, cette mesure constitue une violation de la loi de défense de la souveraineté politique et de l'autodétermination nationale, laquelle interdit depuis fin 2010 le financement extérieur des partis politiques vénézuéliens."

 
 
QUI EST VRAIMENT LE FUTUR ADVERSAIRE DE CHAVEZ?
"Henrique Capriles Radonsky (...) n´a jamais approuvé la gestion sociale de Chavez, sauf très récemment avec des messages ambigus. Pur produit de l’élite, il a été mis en selle par le grand capital dès le début de son parcours politique. Il a été un des principaux acteurs du coup d´Etat manqué en avril 2002 contre Chavez. (...)
Les Etats-Unis jouent, ont joué et continueront à jouer un rôle omniprésent dans la politique vénézuélienne. Avec un seul but : éliminer Chavez et le remplacer par un gouvernement aligné sur les intérêts de Washington. Ils ne tentent même plus de dissimuler leur puissant appui économique à l’opposition. (...)
Capriles n’a absolument aucune chance de gagner dans les urnes face à Chavez. Aux prochaines élections, Capriles sera une simple image. Le véritable adversaire de Chavez, c’est Washington et les pays alignés sur Washington.
Donc, les élections se joueront sur des manipulations médiatiques ou même sur des actions de déstabilisation directe qui ont déjà commencé. Là est le danger. Mais le peuple mesure bien l’enjeu et le risque de retourner vers le passé: une minorité qui se remplit les poches tandis que la population subit la pauvreté."
http://www.michelcollon.info/Qui-est-vraiment-le-futur.html
 
 
SERBOPHOBIA: HOW HOLLYWOOD HELPS PUSH PROPAGANDA.
"The international media and large film production companies have been on an ANTI-SERB campaign for years. It is a totally one-sided smear campaign to help justify intervention in their affairs! This is one reason that Serbophobia is thriving today."
http://serbiathroughamericaneyes.wordpress.com/2012/02/19/serbophobia-how-hollywood-helps-push-propaganda/