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dimanche, 08 décembre 2024

La démocratie à géométrie variable de l’Occident collectif

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La démocratie à géométrie variable de l’Occident collectif

Ala de Granha

Source: https://electomagazine.it/la-democrazia-a-geometria-varia...

Que fait-on lorsqu’on perd les élections? Peut-être un peu d’autocritique, on se questionne sur les raisons de l’échec, on blâme le destin cynique et cruel, ou encore on accuse les électeurs de ne pas avoir compris les propositions des perdants. Des réponses du passé. L’Occident collectif est plus moderne, plus avancé. Alors, tout simplement, il rejette les résultats des urnes.

Et il attribue la faute à d'hypothétiques ingérences russes. Un peu comme les fausses armes chimiques irakiennes utilisées pour justifier l’invasion anglo-américaine et la mort de centaines de milliers d’Irakiens.

Ainsi, en Géorgie, l’Occident collectif organise une protestation spontanée dans la rue pour renverser le gouvernement nouvellement réélu. Réélu grâce à Moscou, bien sûr. Pendant ce temps, dans la démocratique Roumanie, le premier tour de l’élection présidentielle est annulé parce qu’il est inadmissible que le candidat désapprouvé par Bruxelles ait remporté la victoire. Et peu importe qu’il aurait perdu de toute façon au second tour. Mieux vaut ne pas prendre de risques.

Cependant, il est parfaitement acceptable qu’en Moldavie, les électeurs locaux aient rejeté la dirigeante au service de l’OTAN, car les votes par correspondance, provenant uniquement des pays amis, ont ensuite inversé les résultats. Ainsi, la volonté de ceux qui vivent dans leur propre pays ne compte pas, face aux choix de ceux qui l’ont quitté.

Mais malheur à quiconque ose parler de fraude lorsque les « bons » remportent la victoire. Voilà leur démocratie, une démocratie à géométrie variable.

Une alliance transpartisane droite-gauche prend forme: le BSW vote à nouveau pour une motion de l’AfD

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Une alliance transpartisane droite-gauche prend forme: le BSW vote à nouveau pour une motion de l’AfD

Dresde. Des situations exceptionnelles donnent parfois lieu à des alliances exceptionnelles. Au Parlement régional de Saxe, l’AfD et l’Alliance Sahra Wagenknecht (BSW) ont à nouveau voté ensemble sur une question politique importante, s’opposant à la majorité des partis établis.

Comme il y a quelques semaines à propos de la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la gestion du COVI D-19, il s’agissait cette fois de la question de la paix en Europe, et plus précisément du stationnement de nouveaux missiles américains en Allemagne. Les deux partis considèrent cela comme une menace massive et un risque accru de guerre. C’est pourquoi le BSW a soutenu une motion de l’AfD intitulée « La paix plutôt que les missiles ». La motion visait à exhorter le gouvernement régional de Saxe à « s’engager activement pour une politique de paix ».

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Le chef du groupe parlementaire de l’AfD, Urban (photo), a justifié la motion en déclarant : « Ces missiles deviendraient la première cible stratégique des armes nucléaires russes. » Selon lui, le stationnement des missiles américains en Allemagne comporte de grands dangers : « Nous nous transformons en cible d’une frappe nucléaire en retour. » Lors du débat, la CDU a défendu sa politique de soutien au stationnement des missiles, affirmant qu’il s’agissait d’une réponse de l’OTAN à « l’agression de la Russie ».

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Sabine Zimmermann (photo), la présidente régionale du BSW, a de son côté accusé la SPD – qui, en tant que parti du chancelier dans la coalition « feu tricolore » à Berlin, approuve également le stationnement – de jeter l’héritage de Willy Brandt « à la poubelle de l’Histoire ». Quant aux Verts, elle a affirmé qu’ils avaient trahi leurs idéaux depuis longtemps. La demande de la CDU d’orienter toujours plus de missiles vers la Russie a également été jugée erronée. Bien qu’elle affirme « profondément » se méfier des intentions pacifiques de l’AfD, Zimmermann a déclaré: «Nous ne refuserons pas notre vote à une motion qui est directement copiée de notre programme électoral».

Jörg Scheibe, coprésident du BSW, a également défendu le soutien à la motion de l’AfD: « Même si cette motion émane du groupe parlementaire de l’AfD, elle est néanmoins correcte et mérite notre soutien » (rk).

Source: Zu erst, Décembre 2024.

Les États-Unis et l'Europe s'éloignent encore plus avec l'arrivée de Trump

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Les États-Unis et l'Europe s'éloignent encore plus avec l'arrivée de Trump

par Lucas Leiroz

Source: https://telegra.ph/Stati-Uniti-ed-Europa-ancora-pi%C3%B9-...

Les pressions exercées par l'administration américaine sur les pays européens pour qu'ils augmentent leurs dépenses de défense devraient s'intensifier sous l'ère Trump. Sous la direction de Joe Biden, le gouvernement américain avait adopté une position plus affirmée sur les questions de « sécurité internationale » et avait renforcé sa présence militaire, en particulier dans les « zones stratégiques » proches de l'Europe. Cette pression n'est pas nouvelle, puisqu'elle était une caractéristique de l'administration précédente de Donald Trump, mais la dynamique géopolitique actuelle et les nouvelles priorités de Washington indiquent que l'accent sera mis sur l'augmentation des contributions des alliés européens à l'OTAN et cette insistance deviendra plus forte encore.

L'augmentation des dépenses de défense demandée par les États-Unis n'est pas seulement une question de sécurité, mais aussi un reflet des tensions économiques et commerciales actuelles entre les deux blocs. Les États-Unis, en tant que première puissance militaire mondiale, ont toujours contraint leurs alliés à assumer une part inégale du fardeau financier. Cette situation est particulièrement délicate pour les pays européens, dont beaucoup ont une économie axée sur les services et préfèrent consacrer leur budget à des domaines tels que la protection sociale et les infrastructures plutôt que d'investir massivement dans la défense. La pression exercée pour accroître ces investissements arrive à un moment délicat, car de nombreux pays de l'UE sont confrontés à des difficultés budgétaires exacerbées par la crise économique provoquée par les sanctions illégales à l'encontre de la Russie.

La réaction des pays européens à ces demandes tend à être mitigée. Alors que certaines nations, en particulier celles qui sont davantage alignées sur les plans géopolitiques des États-Unis, peuvent accepter d'augmenter leurs contributions, d'autres peuvent considérer cette pression comme une tentative d'ingérence dans la politique intérieure de l'Europe. La dépendance croissante de l'UE à l'égard de l'OTAN et des États-Unis, notamment en matière de sécurité, a constitué un point de friction au sein de l'Union. En outre, de nombreux dirigeants européens se demandent si ce modèle de défense (faussement) collaboratif a encore un sens, car les préoccupations sécuritaires américaines et européennes sont clairement distinctes et ne devraient pas être partagées sur la même plateforme.

En outre, la menace brandie par Donald Trump durant sa présidence d'augmenter les droits de douane sur les produits exportés vers les États-Unis sera également loin d'être résolue au cours de la nouvelle législature. Bien que Trump ait quitté la Maison Blanche, ses politiques protectionnistes sont restées ancrées dans la politique étrangère américaine (et reviendront avec encore plus de force en 2025). Bien que l'administration Biden ait assoupli certains aspects de cette approche, elle continue d'être fortement influencée par les lobbies commerciaux et la pression intérieure en faveur de l'adoption de mesures visant à protéger l'économie américaine contre la concurrence extérieure croissante. L'expansion des droits de douane, si elle se matérialise sous une forme plus sévère au cours du second mandat de Trump, aura un impact direct sur les économies européennes, car de nombreux pays du continent dépendent des exportations vers les marchés étrangers, y compris les États-Unis.

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Ces droits de douane pourraient particulièrement toucher des secteurs clés de l'économie européenne, tels que l'automobile, les machines et les produits de haute technologie, sapant ainsi la compétitivité des entreprises de l'UE. En outre, le risque d'une nouvelle guerre commerciale pourrait exacerber la crise économique dans la région, qui a encore du mal à surmonter les difficultés liées aux sanctions antirusses. Les relations commerciales transatlantiques, qui constituaient autrefois un pilier des économies européenne et américaine, sont aujourd'hui sous pression, les États-Unis cherchant à contrôler leur balance commerciale et les pays européens s'efforçant de préserver le libre-échange.

Les conséquences de cette pression combinée - tant en termes de défense que de droits de douane - pourraient être très importantes pour l'économie de l'UE. L'augmentation des dépenses de défense exigée par les États-Unis pourrait signifier une réorientation des ressources qui seraient autrement utilisées pour stimuler la croissance économique nationale, en particulier à un moment où de nombreux pays européens tentent encore de se remettre d'autres crises. Par ailleurs, l'augmentation des droits de douane sur les exportations européennes pourrait nuire aux perspectives de croissance économique, en particulier pour les petites et moyennes entreprises qui dépendent du commerce avec les États-Unis. De telles mesures pourraient entraîner une baisse de confiance dans les économies de l'UE et générer une incertitude qui réduirait encore le processus de reprise économique.

Il est également important de rappeler que l'Europe assumera certainement tout ou partie du fardeau de l'aide à l'Ukraine. Avec la promesse de Trump de mettre fin au soutien américain à Kiev, les pays européens élargiront automatiquement leurs projets de coopération avec le régime néonazi, ce qui entraînera encore plus de dépenses inutiles. Il semble inévitable que l'Europe assume le rôle de leader mondial de l'effort de guerre pro-ukrainien.

En définitive, la pression américaine sur l'Europe, tant en termes de défense que de commerce, représente un défi important pour les pays européens. Le prix de l'« America First » de Trump sera coûteux pour l'Europe. Trouver un équilibre entre les engagements envers les États-Unis et la sauvegarde des économies européennes sera crucial pour l'avenir des relations transatlantiques.

La mer Baltique - « mer de l'OTAN » ou terrain de jeu stratégique de la Russie?

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La mer Baltique - « mer de l'OTAN » ou terrain de jeu stratégique de la Russie?

La mer Baltique reste un point névralgique de tensions géopolitiques, où l'OTAN comme la Russie poursuivent leurs intérêts stratégiques.

Par Elena Fritz

Source: https://www.pi-news.net/2024/12/die-ostsee-nato-see-oder-...

Avec l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN, les stratèges occidentaux espéraient transformer la mer Baltique en une «mer de l'OTAN». Mais les développements actuels montrent que la Russie n'abandonnera pas ces eaux sans se battre.

Selon l'éditorialiste Elisabeth Braw de Foreign Policy, la guerre électronique (GE) russe en mer Baltique entrave considérablement la fonctionnalité des systèmes d'identification et de navigation automatiques des autres nations. Cela a des conséquences non seulement en termes de sécurité, mais aussi en termes économiques. Par exemple, les systèmes mondiaux de navigation par satellite (GNSS) génèrent environ 17,2 milliards de dollars US par an pour l'économie britannique. Mais l'activité constante de l'EE russe au cours des trois dernières années réduit considérablement ces revenus.

L'ancien commandant de la marine danoise, Nils Wang, confirme : « Les Russes font ça très bien ». Déjà en mai 2022, l'organisation C4ADS, basée à Washington, a identifié depuis février 2016 un total de 9883 cas d'usurpation de GPS dans dix zones, impliquant 1311 navires civils.

Ces interférences compliquent la tâche de l'UE et des États-Unis pour surveiller le transport de pétrole russe à travers la mer Baltique. Les marins européens qui s'appuient sur la navigation par satellite ont de plus en plus de mal à identifier ces navires et donc à contrôler le volume des livraisons de pétrole russe. Braw résume avec justesse: «La mer de l'OTAN ne sera jamais calme».

Depuis l'époque de Pierre le Grand, la mer Baltique est une voie maritime d'importance stratégique pour la Russie. L'idée qu'un ensemble de nations inamicales puisse « réguler » le trafic russe est inacceptable pour Moscou. Plus la Russie peut utiliser de moyens de pression asymétriques contre ses adversaires, mieux c'est pour ses intérêts stratégiques.

Les récents développements montrent que la mer Baltique est loin d'être une « mer pacifiée par l'OTAN ». Elle reste au contraire un champ de bataille central où s'affrontent des intérêts géopolitiques et où la Russie affirme sa présence et son influence.

Des incidents récents soulignent les tensions dans la région. Ainsi, un incident s'est produit en mer Baltique, au cours duquel un navire russe a tiré des munitions de signalisation sur un hélicoptère de la Bundeswehr. La ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock a abordé cet incident lors de la réunion de l'OTAN et a souligné la nécessité de renforcer la surveillance dans la région.

En outre, plusieurs câbles de données sous-marins ont récemment été endommagés en mer Baltique, ce qui a suscité l'inquiétude des pays de l'OTAN concernés quant à d'éventuels actes de sabotage. Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a exprimé le soupçon qu'il pourrait s'agir d'actes de sabotage intentionnels et a souligné la nécessité d'une vigilance accrue face aux menaces hybrides.

Ces événements illustrent le fait que la mer Baltique reste un point névralgique où se télescopent des tensions géopolitiques, où l'OTAN et la Russie poursuivent leurs intérêts stratégiques.

vendredi, 06 décembre 2024

L’offensive américaine sur le GNL: le grand bradage de l’Europe

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L’offensive américaine sur le GNL: le grand bradage de l’Europe

Source: https://report24.news/amerikas-lng-offensive-der-grosse-a...

Parce que les prix du gaz sont plus élevés en Europe que sur d’autres marchés, les compagnies énergétiques américaines concentrent leurs efforts sur le Vieux Continent pour y vendre leur gaz naturel liquéfié (GNL). En lieu et place du gaz bon marché acheminé par pipeline depuis la Russie, l’Europe reçoit désormais du gaz de schiste américain, livré par méthanier à des prix exorbitants.

par Heinz Steiner

En tant qu’observateur attentif des évolutions énergétiques mondiales, je ne peux qu’être consterné par la manière dont l’Europe se précipite volontairement dans une nouvelle dépendance énergétique. Les chiffres du mois de novembre dernier, rapportés par la Berliner Zeitung, sont sans équivoque et racontent une histoire de soumission stratégique.

À une vitesse fulgurante, les exportations américaines de GNL vers l’Europe ont atteint un niveau sans précédent de 5,09 millions de tonnes – soit 68% de l’ensemble des exportations américaines de gaz naturel liquéfié. Ce record témoigne de manière frappante des déplacements de pouvoir géopolitique de notre époque. Au lieu de dépendre du « gaz propre » acheminé par gazoduc depuis la Russie, les Européens se rendent progressivement dépendants du GNL américain, issu du fracking et bien plus polluant – tout cela à des prix extrêmement élevés.

En novembre, les prix du gaz en Europe ont grimpé à 12,90 dollars par MMBtu, tandis que les entreprises énergétiques américaines se frottaient les mains. L’écart de prix avec d’autres marchés a déclenché une véritable ruée vers l’or. La « fenêtre d’arbitrage », comme la désignent les traders de Wall Street, est grande ouverte. Particulièrement remarquable est la transformation progressive de la dépendance européenne: en un an seulement, la part des États-Unis dans les importations européennes de GNL est passée de 13,5% à 20%. Une évolution que Washington suit certainement avec satisfaction.

La dimension écologique de cette évolution frôle la farce: tandis que la Commission européenne ne cesse de vanter ses objectifs climatiques mondialistes et écologistes, elle augmente ses importations de gaz de schiste, dont le bilan en méthane défie toute logique scientifique. L’Université Cornell a démontré que, sur son cycle de vie complet, le GNL américain émet jusqu’à 33% de gaz à effet de serre de plus que le charbon – une vérité dérangeante que Bruxelles préfère ignorer.

Les analystes du think tank Bruegel mettent déjà en garde contre une volatilité accrue des prix due à cette dépendance croissante au GNL. En effet, l’industrie européenne et les consommateurs deviennent les otages des fluctuations des prix mondiaux, tandis que l’industrie américaine du fracking maximise ses profits. Ce à quoi nous assistons est rien de moins qu’une réorganisation stratégique du marché énergétique mondial, avec l’Europe dans le rôle de client captif, payant des prix premium. La diversification tant vantée s’avère être un euphémisme pour désigner un simple remplacement des dépendances.

La question centrale qui me vient à l’esprit est la suivante: l’Europe est-elle en train de sacrifier sa souveraineté énergétique sur l’autel de la sécurité d’approvisionnement à court terme? La réponse semble évidente, mais dans les couloirs du pouvoir à Bruxelles, on semble refuser de lire les signes avant-coureurs.

L’offensive américaine sur le GNL marque un tournant dans la politique énergétique européenne. Tandis que les discours politiques parlent de sécurité d’approvisionnement et de diversification, une véritable bascule de pouvoir s’opère – avec des conséquences profondes pour l’avenir économique et politique de l’Europe.

Le premier ministre polonais pro-UE Donald Tusk interdit les médias d'opposition

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Le premier ministre polonais pro-UE Donald Tusk interdit les médias d'opposition

An Jacobs

Source: Nieuwsbrief Knooppunt Delta, n°194, Novembre 2024

Depuis des mois, la deuxième chaîne d'information polonaise est totalement interdite d'accès aux conférences de presse et aux briefings de crise du premier ministre libéral pro-UE, Donald Tusk. Cette situation est d'autant plus curieuse qu'elle est le fait d'un de ces eurocrates qui, pendant les huit années de gouvernements conservateurs en Pologne, ont cloué au pilori les menaces pesant sur la démocratie, l'État de droit et le pluralisme des médias.

Mais il faut l'admettre: Tusk avait déjà un certain passif en matière d'attaques contre le pluralisme des médias lorsqu'il était premier ministre de son pays de 2007 à 2014, avant de devenir président du Conseil européen de 2014 à 2019, puis président du Parti populaire européen (PPE) de 2019 à 2022.

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Contrôle des médias publics par la force

De retour au pouvoir depuis le 13 décembre 2023, Donald Tusk a commencé à prendre le contrôle des médias publics par la force. Cependant, son approche brutale a eu une conséquence sans doute inattendue: le départ massif des téléspectateurs de TVP Info, la chaîne d'information du radiodiffuseur public, vers le petit radiodiffuseur privé TV Republika, qui a une ligne éditoriale conservatrice et sympathise avec les conservateurs du parti Droit et Justice (PiS).

TV Republika, le vent en poupe

Aujourd'hui, TV Republika peut presque rivaliser avec la chaîne d'information TVN24, qui était jusqu'à présent le leader incontesté dans ce segment de l'information. TV Republika dépasse de plus en plus TVN24 aux heures de pointe. Bon à savoir : TVN24 fait partie du groupe TVN, propriété de la société américaine Warner Bros Discovery. Elle offre à ses téléspectateurs un contenu éditorial très engagé dans le camp de la gauche et très hostile à l'opposition conservatrice.

Mais alors que la chaîne d'information publique TVP Info s'est effondrée, passant d'une moyenne de 5,33% en septembre 2023 à seulement 2,08% en septembre 2024 - un mois où les résultats des chaînes d'information en continu ont été dopés par les inondations catastrophiques dans le sud-ouest du pays - TV Republika est passée d'une moyenne de 0,11% à 4,66%. Le numéro un, TVN24, a enregistré une audience de 6,56% en septembre, contre 5,52% il y a un an (source: Wirtualne Media).

Tusk ne veut rien voir, rien entendre

Mais même pendant les inondations qui ont ravagé le sud-ouest de la Pologne, faisant de nombreux morts, le Premier ministre Donald Tusk a ordonné à ses services de refuser aux journalistes et aux caméras de TV Republika l'accès à ses briefings de crise, y compris sur le terrain lorsqu'il s'est rendu dans les zones touchées par cette catastrophe naturelle. C'est sans précédent dans un pays européen supposé être "démocratique". Mais il faut dire que Donald Tusk refuse depuis des mois à TV Republika l'accès à ses conférences de presse, manifestement parce qu'il veut éviter les questions embarrassantes des médias d'opposition.

La situation perdure malgré une première décision de justice en juillet qui condamnait le ministre de la Culture Bartłomiej Sienkiewicz pour la même pratique à l'égard de TV Republika. M. Sienkiewicz est un lieutenant-colonel à la retraite, ayant jadis oeuvré au service du contre-espionnage. C'est lui qui, en tant que ministre de la culture et du patrimoine national dans le troisième cabinet de Donald Tusk, a mené le putsch contre les médias publics juste avant Noël. Le 13 mai 2024, il a renoncé à ce poste pour devenir député de la Plateforme civique de Tusk (Platforma Obywatelska) au Parlement européen, où il siège donc au sein du PPE.

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Que ce soit dans le cas de l'ancien ministre de la Culture Sienkiewicz (photo) ou dans celui du Premier ministre Donald Tusk, le Médiateur a protesté à plusieurs reprises contre ces pratiques, qui sont à la fois antidémocratiques et illégales et totalement contraires au droit à l'information des citoyens tel qu'il est inscrit dans la constitution polonaise. Plus récemment, le 18 septembre 2024, le médiateur a envoyé une lettre au voïvode (gouverneur provincial) de Basse-Silésie, la région touchée par les inondations, demandant une explication sur l'attitude des organisateurs du point de presse. Ceux-ci avaient brutalement plaqué au sol une équipe de journalistes de TV Republika pour l'empêcher d'assister au point presse.

Condamnation par les instances constitutionnelles en vain

Cette attitude des autorités polonaises a également été condamnée à plusieurs reprises par l'Observatoire de la liberté de la presse de l'Association des journalistes polonais (SDP). En vain. Lorsqu'un journaliste a demandé à Donald Tusk, dans la salle du Parlement, pourquoi il se livrait à ces pratiques illégales, le Premier ministre, entouré de ses gardes du corps, a répondu de manière moqueuse: "Pourquoi ne vous adressez-vous pas à la Cour constitutionnelle?".

L'attitude de Donald Tusk a de nouveau été condamnée par le président du Conseil national de la radio et de la télévision (KRRiT), l'organe constitutionnel indépendant chargé de superviser les médias. Il est vrai que la majorité de gauche n'était pas encore satisfaite de sa prise de contrôle brutale des médias publics, au mépris de la loi et en discriminant scandaleusement la deuxième chaîne d'information du pays. En outre, les partisans de M. Tusk veulent traduire le président de l'autorité des médias devant le tribunal d'État. Il s'agit de l'instance chargée de juger les ministres et certains hauts fonctionnaires en cas d'infractions particulièrement graves dans l'exercice de leurs fonctions.

Reporters sans frontières complice, comme souvent

Le 26 septembre 2024, l'interdiction par TV Republika des conférences de presse et des briefings de crise du Premier ministre Donald Tusk a de nouveau fait l'objet d'une note de la Plateforme pour la sécurité des journalistes du Conseil de l'Europe, qui attend une réponse du gouvernement polonais pour le 26 décembre 2024. Les activistes de Reporters sans frontières, en revanche, gardent un silence radio total. RSF ne semble pas se soucier de la liberté des médias en Pologne depuis le changement de gouvernement, et a même fait passer le pays de la 57ème place en 2023 à la 47ème dans son classement mondial de la liberté de la presse 2024. Il suffit d'oser.

Et pourtant: lors d'une conférence au Sénat polonais le 10 septembre 2024, Donald Tusk lui-même a admis qu'il ne respectait pas l'État de droit, insistant sur le fait que cela était nécessaire «pour sauver la démocratie en Pologne». Une démocratie qui, selon lui, est désormais une «démocratie militante». S'agit-il de la nouvelle réponse de la gauche et des libéraux à la montée du «populisme» de droite en Europe ? On peut le craindre, étant donné le soutien évident de « Bruxelles » aux actions du gouvernement Tusk. Et si c'est le cas, il y a vraiment de quoi s'inquiéter... en Pologne et ailleurs.

mercredi, 04 décembre 2024

L’AfD met en œuvre la volonté des électeurs: « La paix plutôt que des missiles » au Landtag de Saxe

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L’AfD met en œuvre la volonté des électeurs: « La paix plutôt que des missiles » au Landtag de Saxe

Dresde/Berlin. Tandis que l’alliance Sahra Wagenknecht (BSW) s’est rapidement dégradée pour devenir le fournisseur de majorité au profit des partis traditionnels, tout en abandonnant généreusement toutes ses revendications en matière de politique anti-belliciste comme l'atteste les propos consignés dans le « document exploratoire » en Thuringe, l’AfD, elle, reste fidèle à ses promesses électorales. Une initiative pour la paix, portée par le groupe parlementaire de l’AfD, sera prochainement débattue au Landtag de Saxe. Son intitulé : « La paix plutôt que des missiles ».

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Le chef du groupe parlementaire, Jörg Urban (photo), cité par l’agence de presse dpa, déclare: « 62 % des Saxons sont strictement opposés au déploiement de missiles à moyenne portée américains en Allemagne ». Selon l’AfD, ce message clair des citoyens doit être repris par les représentants saxons et pousser le gouvernement à lancer une initiative pour la paix au Bundesrat. Urban insiste sur la nécessité pour les États membres de l’OTAN et la Russie de s’engager dans un désarmement verbal et militaire.

Dans ses mots: « La diplomatie est l’exigence de l’heure. L’Allemagne et l’Europe doivent enfin mener une politique de paix autonome et obliger le nouveau président américain, Donald Trump, à s’engager dans cette voie ».

Dans cette proposition, le gouvernement saxon est, entre autres, invité à inciter le gouvernement fédéral à renoncer à tout déploiement de missiles de croisière et de missiles balistiques sur le territoire allemand. Par ailleurs, il est demandé que l’Allemagne fasse pression pour que la Russie retire les missiles stationnés dans la région de Kaliningrad ainsi que ses armes nucléaires tactiques déployées en Biélorussie.

Cette initiative fait suite aux récents plans de stationnement américains, dévoilés en juillet à Washington par le chancelier Scholz. Ces plans prévoient le déploiement, dans les prochaines années, de nouveaux missiles américains à longue portée, venant compléter les bombes nucléaires américaines déjà entreposées en Allemagne.

mardi, 03 décembre 2024

Adhésion à l'UE: le Premier ministre géorgien suspend les négociations avec Bruxelles

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Adhésion à l'UE: le Premier ministre géorgien suspend les négociations avec Bruxelles

Le Premier ministre géorgien Irakli Kobachidze a annoncé que son pays n'entamerait pas de négociations d'adhésion avec l'Union européenne jusqu'en 2028 et renoncerait aux subventions de l'UE.

Par Elena Fritz

Source: https://www.pi-news.net/2024/11/eu-beitritt-georgiens-pre...

Dans un remarquable revirement politique, le Premier ministre géorgien Irakli Kobachidze a annoncé que son pays n'entamerait pas de négociations d'adhésion avec l'Union européenne d'ici 2028 et renoncerait aux subventions de l'UE. Cette annonce a été faite après une réunion entre les dirigeants du parti au pouvoir, Rêve géorgien, la majorité parlementaire et des membres du gouvernement. La veille, le Parlement avait confirmé le cabinet de Kobachidze.

Kobachidze a justifié cette mesure par le fait que la question de l'UE était utilisée comme « instrument de chantage contre la Géorgie ». Dans le même temps, il a souligné que la Géorgie serait économiquement prête à entamer des négociations d'adhésion d'ici la fin 2028 - un objectif qui, selon le gouvernement, devrait être atteint par ses propres moyens et sans soutien financier de l'UE. Kobachidze a précisé : « Nous ne voulons pas adhérer à l'UE en tant que quémandeurs ».

Autodétermination plutôt que dépendance

Cette décision est un signal envoyé à Bruxelles et une déclaration claire du gouvernement géorgien en faveur de l'autodétermination nationale. La Géorgie déclare qu'elle continuera à remplir les obligations définies dans l'accord d'association de 2014, mais sans dépendre des fonds européens. D'ici 2028, le pays veut mettre en œuvre 90 pour cent de ces engagements et assurer sa stabilité économique de manière autonome.

Mais cette étape ne se fait pas sans conflits. Dans une résolution récente, le Parlement européen a qualifié les élections géorgiennes d'antidémocratiques et a demandé des sanctions contre les principaux représentants du parti au pouvoir, dont Kobachidze lui-même. Une révision de l'exemption de visa pour les voyages avec la Géorgie a également été suggérée. En outre, l'UE a critiqué plusieurs nouvelles lois qu'elle considère comme une restriction des valeurs démocratiques.

Protestations et tensions géopolitiques

La décision du gouvernement a mobilisé l'opposition. Des manifestations ont eu lieu à Tbilissi et dans d'autres villes, menées par l'opposition pro-occidentale et la présidente Salomé Zourabichvili. Elle accuse le gouvernement d'un « coup d'État anticonstitutionnel » et affirme que la Géorgie se détourne de l'Europe pour se tourner vers la Russie. Zourabichvili, dont le mandat se termine bientôt, s'est solidarisée avec les manifestants et a même tenté de rallier les forces de sécurité à sa cause. Ce faisant, elle s'est posée comme la dernière représentante légitime du peuple géorgien.

Le gouvernement rejette catégoriquement ces accusations. Il considère les protestations comme faisant partie d'une campagne ciblée d'acteurs occidentaux visant à saper la stabilité politique du pays. Malgré les troubles, le parti au pouvoir, « Rêve géorgien », reste jusqu'à présent ferme et semble déterminé à poursuivre sur sa lancée.

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Implications géopolitiques

Le conflit en Géorgie soulève des questions fondamentales sur le rôle de l'UE dans la région. La critique de l'approche de Bruxelles n'est pas nouvelle: l'utilisation des questions d'adhésion comme moyen de pression politique se heurte à une résistance croissante, non seulement en Géorgie, mais aussi dans d'autres Etats du partenariat oriental. Tbilissi reproche à l'UE de causer des dommages à long terme en manipulant et en divisant les forces sociales.

En même temps, la démarche de la Géorgie pourrait aussi être comprise comme une réorientation tactique. D'une part, le pays signale son autonomie, d'autre part, l'intégration à l'euro reste un objectif à long terme. Cet équilibre entre l'intégration occidentale et les intérêts nationaux devrait continuer à déterminer la politique étrangère géorgienne à l'avenir.

Un acte d'équilibre entre l'Est et l'Ouest

La décision de la Géorgie illustre le numéro d'équilibriste entre l'intégration occidentale et la souveraineté nationale - une question qui devient de plus en plus pertinente pour de nombreux États de l'espace post-soviétique. Le gouvernement semble déterminé à suivre sa propre voie et à s'affranchir des influences extérieures.

Le succès de cette orientation dépendra toutefois non seulement de la stabilité interne du pays, mais aussi de la manière dont l'UE et d'autres acteurs internationaux réagiront à ce changement de paradigme.

Les années à venir montreront si la Géorgie peut s'imposer comme un exemple d'autodétermination nationale dans un environnement géopolitique complexe ou si les tensions avec Bruxelles continueront à déstabiliser le pays. Une chose est sûre : avec cette décision, Tbilissi a envoyé un signal fort - à Bruxelles, mais aussi à sa propre population.

 

lundi, 02 décembre 2024

La désindustrialisation brise les illusions "vertes" de l'Allemagne

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La désindustrialisation brise les illusions "vertes" de l'Allemagne

Source: https://comedonchisciotte.org/la-deindustrializzazione-ma...

Ces derniers jours, des titres catastrophiques se sont succédé dans le presse, concernant les projets pilotes de la "transition verte" de l'économie allemande. Récemment, la société HH2E, basée à Hambourg, qui était soutenue par le ministre de l'Économie Robert Habeck (du parti des Verts), a annoncé son insolvabilité. Cette entreprise avait pour ambition de lancer la production d’"hydrogène vert" en Allemagne. Le projet a été abandonné lorsque l’actionnaire majoritaire depuis mai, le groupe londonien Foresight, a retiré ses fonds destinés aux programmes d’hydrogène. Jusqu’à cette décision, HH2E prévoyait de produire jusqu’à 240.000 tonnes d’hydrogène vert d’ici 2030, grâce à l’électrolyse alimentée par l’énergie solaire et éolienne, sur quatre sites de production. Ce projet devait constituer une étape majeure dans le développement de capacités nationales capables de remplacer le charbon et le gaz pour produire de "l’acier vert", soutenir les infrastructures de transport et d’autres secteurs économiques.

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Les mauvaises nouvelles s’accumulent également dans l’industrie automobile: chez Volkswagen et Audi (toutes deux appartenant au groupe VAG), la chute dramatique des ventes de voitures électriques pousse la direction à réduire leur production, à introduire des contrats de travail à temps partiel et à envisager la fermeture de sites de production – probablement trois pour VW et au moins un pour Audi. Ford à Cologne, qui a cessé de produire des véhicules à moteur thermique pour investir 1,8 milliard d'euros dans la production exclusive de SUV électriques, espérait de hauts profits. Pourtant, les ventes du SUV Explorer ont démarré très lentement. Pour chaque véhicule vendu au prix de 49.000 euros, l'entreprise a enregistré une perte de 44.000 euros. Face à des pertes atteignant 1,3 milliard d'euros au troisième trimestre de cette année, la direction a activé le frein d’urgence en réduisant la production quotidienne de 630 à 480 véhicules, en limitant le nombre de jours de production par semaine et en instaurant des contrats à temps partiel. Le rêve des idéologues verts, qui envisageaient déjà avec euphorie 15 millions de voitures électriques en circulation en Allemagne dans la prochaine décennie, s'est effondré.

En réalité, il n’y a pas assez d’acheteurs potentiels disposés à payer le prix élevé d’un véhicule électrique ou ayant accès à une maison individuelle équipée d’une borne de recharge. De plus, le nombre insuffisant de stations de recharge ne rassure pas les éventuels acheteurs.

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En outre, les constructeurs automobiles ont drastiquement réduit les embauches dans leurs départements de recherche et développement: une baisse de 57% a été enregistrée entre janvier et octobre 2024 par rapport à la même période en 2023. Ce constat inquiétant suggère que de nouveaux modèles ne sont pas sérieusement développés. Le secteur automobile, qui prévoyait déjà de perdre environ un tiers de ses 780.000 emplois en raison du passage à une mobilité électrique, devra, en raison de l’effondrement de cette transition, procéder à d’autres licenciements. Il va sans dire que les innombrables entreprises de fournisseurs, représentant, elles aussi, des centaines de milliers d’emplois, seront entraînées dans la spirale négative des constructeurs automobiles.

Movisol.org

Source : Movisol.org

dimanche, 01 décembre 2024

Un risque pour la sécurité en Europe: Friedrich Merz

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Un risque pour la sécurité en Europe: Friedrich Merz

Le chef de la CDU, Friedrich Merz, qui plaide pour la livraison des missiles Taurus à Kiev, aborde avec sérénité la question du danger d'une escalade nucléaire: «Je n’ai pas peur». Il admet toutefois qu’il y «réfléchit au moins».

Par Wolfgang Hübner

Source: https://www.pi-news.net/2024/11/sicherheitsrisiko-friedri...

Lorsqu’un homme de 69 ans déclare publiquement qu’il n’a pas peur d’une guerre nucléaire contre la Russie, cela peut sans doute s’expliquer par un désir de mort chez un vieillard précoce ou par un cynisme sans fondement. Avec de telles personnes, mieux vaut ne pas avoir de contact. Mais si cet homme est considéré, selon les sondages, comme le candidat le plus prometteur pour le poste de chancelier, alors ce politicien représente, dans la situation géopolitique actuelle, un risque sécuritaire majeur pour l’Allemagne.

De fait, c’est exactement ce que représente Friedrich Merz, président de la CDU. Cela reste vrai même si l’on soupçonne que Merz tient des propos aussi irresponsables uniquement parce qu’il n’est pas encore chancelier. Peut-être, mais sa déclaration sur une guerre nucléaire révèle un politicien qui, avec 20 ans de retard, souhaite enfin accéder à une position pour laquelle il n’a ni les qualités personnelles ni la vision nécessaire. Les électeurs allemands qui ont déjà Angela Merkel sur la conscience ne devraient pas se rendre coupables une nouvelle fois.

Que les seules alternatives réalistes à Merz soient Olaf Scholz, candidat SPD et chancelier déchu, ou même Robert Habeck, le délateur de masse, est regrettable, mais cela ne change rien à la disqualification de Merz. Ce jugement est d’autant plus aisé qu’il est évident que lui et l’Union qu’il soutient (CDU/CSU) n’ont ni programme ni idées pour sortir l’Allemagne de la crise qui s’aggrave rapidement. Politiquement, cela s’explique par le fait que le système des partis qui étouffe la démocratie en Allemagne, incarné par le « Brandmauerkartell » (le cartel du "cordon sanitaire" anti-AfD), est à bout de souffle et incapable de proposer des solutions positives.

Cet échec fondamental ne peut être surmonté ni avec Scholz, ni avec Merz, ni avec Habeck, mais uniquement avec d’autres forces et personnalités politiques. D’ici là, un Olaf Scholz chancelier, aussi cruel que cela puisse paraître, est le moindre mal. Contrairement à Merz, Scholz est au moins prévisible. Cela vaut moins pour une SPD dirigée par des figures comme Nancy Faeser, Karl Lauterbach ou Saskia Esken. Mais remplacer ces personnages insupportables par Jens Spahn, Roderich Kieswetter ou Norbert Röttgen ne convaincra que les masochistes.

La situation politique en Allemagne est grave. Un chancelier « belliciste nucléaire » pourrait transformer cette situation en catastrophe.

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Qui est Wolfgang Hübner?

Wolfgang Hübner, auteur pour PI-NEWS, écrit depuis de nombreuses années pour ce blog, principalement sur des sujets liés à la géopolitique, au fascisme de gauche, à l’islamisation de l’Allemagne et à la liberté d’expression. Ancien conseiller municipal et président du groupe « Bürger für Frankfurt » (BFF), il a renoncé à son mandat à la mairie de Francfort en octobre 2016. Passionné de cyclisme, il est joignable via sa page Facebook et son canal Telegram. Par ailleurs, il déclare : « Qui vote CDU, vote pour la guerre ! ».

Fin de la coalition tricolore allemande

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Fin de la coalition tricolore allemande

par Georges Feltin-Tracol

Les crises politiques s’accumulent en Europe. Longtemps moteur de la politogenèse eurocratique, le duo franco-allemand se paralyse de part et d’autre du Rhin. Une fragile et implicite cohabitation s’installe à Paris entre un président Jupiter dévalué et un « socle commun » parlementaire hétéroclite et instable. À Berlin, la victoire de Donald Trump a amplifié les fractures au cœur même du gouvernement fédéral.

Le 6 novembre 2024, le chancelier Olaf Scholz désavoue le ministre des Finances, Christian Lindner, et demande au président fédéral Frank-Walter Steinmeier de le limoger, chose faite dès le lendemain. Or Christian Lindner dirige la FDP, le parti libéral. Son éviction entraîne la démission de deux autres ministres libéraux de la Justice et de l’Éducation. En revanche, le ministre des Transports et du Numérique reste en place et abandonne la FDP. C’est la fin d’une entente montée avec douleur trois ans plus tôt.

Aux législatives de 2021, le Bundestag se fragmente en six groupes. La coopération habituelle entre les sociaux-démocrates de la SPD et les Verts n’assure pas une majorité. Les deux partenaires se tournent alors vers un troisième larron, la FDP. Après de longues et âpres négociations, les trois formations s’accordent, le 24 novembre 2021, sur un contrat commun de gouvernement. Les journalistes parlent de « coalition en feu tricolore » en raison des couleurs respectives des nouveaux alliés (rouge pour le SPD, vert pour les Grünen et jaune pour le FDP). Cette configuration politicienne est inédite dans l’histoire de l’Allemagne fédérale.

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Jusqu’en novembre 2023 et en dépit de divergences fréquentes entre les Verts et les libéraux, le gouvernement « tricolore » se maintenait cahin-caha. Il y a un an, le Tribunal constitutionnel fédéral de Karlsruhe prononçait l’inconstitutionnalité partielle du budget 2023, un camouflet inédit dû à l’initiative de l’opposition démocrate-chrétienne. Le gouvernement Scholz avait en effet jonglé avec différents financements. Il utilisait sciemment un reliquat budgétaire de soixante milliards d’euros, destiné à l’origine à lutter contre le covi d-19, afin d’alimenter un fonds destiné à la transformation de l'économie et au climat. Les magistrats critiquèrent la manœuvre et s’indignèrent d’une dépense réalisée entre janvier et octobre 2023 de plus de trente-et-un milliards d'euros sans que ces sommes n’apparaissent dans le budget légal. Le Tribunal constitutionnel interdisait par conséquent de transférer le reste du montant vers tout autre fonds. Sa décision entraînait en outre le gel de l’ensemble des nouveaux crédits de tous les ministères fédéraux inscrits dans ce budget retoqué. Karlsruhe annulait enfin les subventions massives au secteur industriel et aux plans de décarbonation chers aux Verts.

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Les dissensions s’affichent au moment où une violente crise économique et sociale atteint la première puissance économique d’Europe, fragilisée par les retombées négatives des sanctions contre la Russie. SPD et Grünen cherchent en priorité à aider les secteurs économiques en difficulté notable. La préparation du budget 2024 devient laborieuse et pose un dilemme: augmenter les impôts ou bien diminuer les dépenses à moins que la coalition s’exonère provisoirement d’une règle débile, celle du « frein à l'endettement » inscrite dans la Loi fondamentale qui limite tout endettement à 0,35 % du PIB. Tenant acharné de cette règle, Christian Lindner se présente aussitôt en défenseur d’une stricte orthodoxie budgétaire, économique et financière. Le 1er novembre dernier, il adressait au chancelier et à leurs alliés une note longue d’une vingtaine de pages suggérant une réduction draconienne des aides, des subventions et des dépenses publiques, en particulier dans le domaine de la lutte contre le changement climatique. Le vice-chancelier et ministre Vert de l’Économie et du Climat, Robert Habeck, y vit dans cette proposition une véritable déclaration de guerre contre lui et son parti.

Désormais chef d’un gouvernement minoritaire, Olaf Scholz aurait souhaité poursuivre jusqu’aux législatives de septembre 2025. Toutefois, son opposition de pacotille, les démocrates-chrétiens de la CDU et les conservateurs de la CSU, rejette cette combine. Mis à l’écart par Angela Merkel au début de son règne calamiteux, le millionnaire Friedrich Merz qui a travaillé pour BlackRock, à la fois président de la CDU et de son groupe parlementaire, profite des circonstances pour rêver d’accéder à la chancellerie. En position de force, le centre-droit a fait pression sur Scholz afin qu’il pose la question de confiance au Bundestag. Prévu le 16 décembre prochain, le vote sera très certainement négatif. Dès lors, si les députés ne désignent pas entre-temps un nouveau chancelier selon la procédure de l’article 68, Frank-Walter Steinmeier aura vingt-et-un jours pour dissoudre le Bundestag. Les élections anticipées sont annoncées pour le 23 février 2025. L’Allemagne entre en campagne.

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Les sondages annoncent la victoire de la CDU – CSU, mais sans bénéficier d’une majorité absolue impossible à obtenir en raison d’un mode de scrutin mixte et complexe. Par ailleurs, outre une SPD en forte baisse, les études d’opinion préviennent de la sortie probable de la prochaine législature de la FDP et de Die Linke (la gauche radicale wokiste) qui stagneraient en dessous du seuil électoral fatidique de 5 %. Les projections électorales qui découlent de ces premiers aperçus prévoient une chambre partagée en cinq factions parlementaires (CDU – CSU, AfD, SPD, Grünen et BSW). Rappelons que le BSW signifie l’Alliance Sahra Wagenknecht - Pour la raison et la justice dont le positionnement politique atypique pour un esprit français incarne un conservatisme pacifiste de gauche radicale anti-wokiste opposé à l’immigration de peuplement. L’excellent Lionel Baland y voit une résurgence assez manifeste d’un national-bolchevisme atténué.

Considérée comme le prochain gagnant, la CDU – CSU envisage déjà de gouverner soit avec la SPD dans une nouvelle « Grande Coalition » - mais les relations entre Scholz et Merz sont exécrables -, soit avec les Verts comme, à l’heure actuelle, en Autriche où cette alliance a permis aux nationaux-conservateurs du FPÖ d’arriver en tête aux législatives du 29 septembre 2024.

La période électorale qui commence sera déterminante pour l’avenir d’un pays en déclin avancé et pour l’ensemble du continent. En effet, quand l’Allemagne tousse, l’Europe s’enrhume. 

GF-T

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n° 135, mise en ligne le 27 novembre 2024 sur Radio Méridien Zéro.

Guerre en Ukraine: la désescalade doit désormais être la priorité absolue

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Guerre en Ukraine: la désescalade doit désormais être la priorité absolue

Par Tomasz Froelich

Source: https://www.pi-news.net/2024/11/ukrainekrieg-deeskalation...

La guerre en Ukraine menace d’entrer à nouveau dans une phase d’escalade après près de trois ans de conflit.

Pourrions-nous nous réveiller un matin en découvrant l’Europe en proie aux flammes, celles d’une Troisième Guerre mondiale ? Après trois années de conflit, la guerre en Ukraine menace de s’intensifier à nouveau. Peu avant la fin de son mandat, le président américain Joe Biden attise une fois de plus les tensions sur la scène internationale : il a donné son aval pour que l’Ukraine utilise des missiles longue portée contre le territoire russe. Les Britanniques et les Français ont également donné leur feu vert. De son côté, le ministre polonais des Affaires étrangères, Radosław Sikorski, avait déjà appelé à une telle action il y a plusieurs semaines. Cela franchirait une ligne rouge fixée par Vladimir Poutine. Et ce, alors que les chances de victoire de l’Ukraine sont quasiment nulles et que le moral des troupes est au plus bas. Alors que le conflit semblait s’être figé, une nouvelle étape d’escalade se profile.

En Suède, des brochures informatives sont désormais distribuées pour préparer la population à des attaques nucléaires, cybernétiques ou biologiques. En Allemagne, la Bundeswehr s’entraîne à un scénario de guerre. Des câbles sous-marins entre la Lituanie et la Suède ont été endommagés, et des avions britanniques rencontrent des problèmes de communication en survolant l’Europe.

En bref, la situation sur notre continent est grave. Et elle devient de plus en plus préoccupante. Les tensions montent à nouveau, tandis que les appels à la désescalade, souvent qualifiés de « propagande du Kremlin », restent minoritaires.

Une guerre rationnelle dans ses origines

Comment en est-on arrivé là ? La plus grande erreur des dirigeants ukrainiens, comme celle des politiciens occidentaux intervenants, a été de transformer ce conflit en une lutte pour la survie. Une bataille historique contre un ennemi éternel, un affrontement existentiel, un combat entre le bien et le mal, tout ou rien, avec pour objectifs soit des troupes ukrainiennes à Moscou, soit des bombes russes à Lisbonne.

De telles représentations conduisent naturellement à exiger une guerre totale : tout est permis pour que l’Ukraine puisse l’emporter. C’est ce qu’on nous répète depuis presque trois ans. De nombreux États occidentaux, notamment l’Allemagne, ont offert à l’Ukraine leurs moyens de défense déjà limités, comme s’ils étaient eux-mêmes engagés dans une bataille pour la Crimée. On respire une atmosphère de « bataille décisive » historique. Pourtant, cette guerre a des origines rationnelles, aux objectifs concrets et aux frontières claires : les intérêts sécuritaires de la Russie en Ukraine étaient évidents, en conflit avec la politique américaine de domination mondiale, et le gouvernement ukrainien a accepté de jouer le jeu. Ce conflit aurait pu prendre fin depuis longtemps si des figures comme Boris Johnson n’étaient pas intervenues, et si le moralisme ambiant ne dominait pas tous les médias.

Ce conflit mêle le pire de la vieille politique mondiale occidentale à une approche parfois irréfléchie de la Russie dans la défense de ses intérêts. Certes, Moscou ne peut être exonéré de la responsabilité de son attaque et des vies sacrifiées. Mais cette attaque s’inscrivait dans un contexte plus large, dans une stratégie occidentale risquée qui s’est finalement soldée par un échec. La victime de cette folie est la nation ukrainienne, qui sacrifie sa jeunesse dans une guerre insensée, sans véritable espoir de victoire.

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Une garantie d’indépendance nationale ukrainienne, imprudemment perdue

Cela doit cesser immédiatement. Selon un sondage Gallup, 52 % des personnes interrogées souhaitent des négociations pour mettre fin rapidement à la guerre – contre un peu plus de 20 % au début du conflit. Une paix est envisageable, qui offrirait à l’Ukraine un avenir en tant qu’État neutre – sans avancée supposée de Poutine jusqu’à Berlin ou Lisbonne, ni stationnement d’armes nucléaires américaines dans une Ukraine membre de l’OTAN. Toute autre option est irresponsable et irréaliste.

L’Ukraine est déjà à terre : une génération entière est tombée au combat ou s’est réfugiée dans la diaspora. Une intégration occidentale entraînerait des migrations massives pour compenser la perte démographique, les habituels investissements de reconstruction par des entreprises comme BlackRock, et une présence militaire américaine accrue. Cela rendrait un autre conflit inévitable – et celui-ci pourrait être vraiment existentiel, cette fois pour tous les Européens.

Je respecte les sacrifices du peuple ukrainien. Toute personne prête à prendre les armes mérite le respect. Et bien sûr, le droit à la légitime défense nationale est inaliénable. Mais après plus de 1000 jours, il est clair que ce peuple est broyé entre deux grandes puissances, et que la garantie d’un État national ukrainien a été imprudemment perdue.

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Bruxelles et sa soumission transatlantique

Les Zelensky comme les Poutine partiront un jour, mais les Ukrainiens et les Russes continueront d’exister – tout comme le reste de l’Europe. C’est pourquoi la désescalade doit être la priorité absolue. L’Europe n’a toujours pas gagné en poids géopolitique. Notre continent reste un échiquier pour des puissances extérieures. Et l’Union européenne, loin de résoudre ce problème, l’aggrave. À Bruxelles, on rivalise de soumission transatlantique – même au sein de nombreuses formations populistes de droite.

Cela ne peut être l’ambition des Européens intègres. Les slogans de soutien inconditionnel à l’Ukraine, sans plan réaliste pour mettre fin au carnage, ne reflètent ni solidarité ni souveraineté européennes. Ils illustrent au contraire la soumission aux Américains, pour qui les Ukrainiens ne sont rien de plus que de la chair à canon. La tragédie de l’Ukraine est le symptôme d’une paralysie continentale et civilisationnelle qui nous affecte aujourd’hui partout.

Les va-t-en-guerre transforment l’Ukraine en un second Afghanistan. Nous devrions plutôt œuvrer à faire de l’Ukraine une « Suisse de l’Est » neutre, une zone tampon et un instrument d’équilibre entre la Russie et l’Occident.

Cette neutralité entre blocs de pouvoir pourrait, et doit, un jour conduire à une neutralité paneuropéenne, qui se transformerait alors en indépendance. L’Europe doit devenir un pôle à part entière. Et puisque nous partageons un continent avec la Russie, nous devrons coexister pacifiquement. Cette logique n’a pas de pertinence pour les Américains, protégés par l’Atlantique. Ceux qui veulent avant tout s’opposer à la Russie tout en comptant sur l’appui des États-Unis doivent en être conscients : le risque est de se laisser entraîner dans la catastrophe. L’Ukraine est un exemple à méditer.

*Article original publié sur le portail serbe Eagleeyeexplore.

samedi, 30 novembre 2024

Petra Steger (FPÖ): «Les politiciens de l’UE entraînent l’Europe dans la guerre!»

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Petra Steger (FPÖ): «Les politiciens de l’UE entraînent l’Europe dans la guerre!»

Source: https://unser-mitteleuropa.com/152705

Lors d’un discours incisif au Parlement européen, Petra Steger, députée européenne de la FPÖ (Autriche), a accusé les dirigeants de l’Union européenne de comportement irresponsable et de bellicisme. Elle a vivement critiqué la politique actuelle de l’UE envers l’Ukraine et a directement interpellé les responsables, notamment la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères Josep Borrell et la présidente du Parlement européen Roberta Metsola.

Une critique acerbe de la politique d’escalade et de l’irresponsabilité des dirigeants de l’UE

Petra Steger a déclaré :

    « Avez-vous perdu la raison ? Si vous continuez ainsi, vous conduisez l’Europe droit à la guerre ! ».

Elle a particulièrement dénoncé les projets de livraison de missiles allemands Taurus et d’autres armes à longue portée à l’Ukraine:

    « Jusqu’où ira votre prétendue solidarité inconditionnelle ? Est-ce cela le projet de paix revendiqué par l’Union européenne ? Accepterez-vous enfin de négocier la paix seulement lorsque les premières bombes tomberont sur l’Union européenne ? »

Selon Petra Steger, l’UE serait désormais dirigée par des moralistes déconnectés de la réalité, incapables de comprendre l’ampleur de leurs décisions.

Elle a accusé les dirigeants européens de jouer un dangereux jeu d’escalade, guidé par une idéologie, au lieu de privilégier la diplomatie et les négociations de paix.

    « Depuis le début de cette guerre abominable, il n’y a eu aucune initiative de paix sérieuse de la part de l’UE. À la place, Von der Leyen et ses alliés n’ont cessé d’alimenter la spirale de l’escalade avec des exigences toujours plus extrêmes et des livraisons d’armes », a affirmé Petra Steger.

L’Europe, grande perdante économique

Petra Steger a souligné que l’Europe payait déjà un lourd tribut économique:

    « Pendant que des bombes tombent en Ukraine, les caisses américaines se remplissent. L’industrie de l’armement américaine engrange des milliards de profits, tandis que nos industries sont au bord de la faillite et que les citoyens souffrent de la flambée des prix de l’énergie ».

Elle a dénoncé la perte de lien avec la réalité des élites européennes, qui auraient conduit le continent dans une impasse stratégique.

Un appel à la raison

Petra Steger a exhorté les responsables de l’UE à adopter une approche plus raisonnable :

    « Nous, les Freiheitlichen du FPÖ, demandons une politique européenne de paix indépendante, axée sur le dialogue et les négociations, plutôt que sur les livraisons d’armes. Les citoyens européens ne méritent pas des fauteurs de guerre idéologiques à leur tête, mais des dirigeants responsables, qui placent les intérêts économiques et la sécurité de nos citoyens au premier plan – et mettent ainsi fin aux souffrances indescriptibles du peuple ukrainien », a-t-elle conclu.

Fini les populistes! Place aux abstentionnistes. Qui ne gênent pas les oligarques

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Fini les populistes! Place aux abstentionnistes. Qui ne gênent pas les oligarques

Augusto Grandi

Source: https://electomagazine.it/basta-con-i-populisti-e-lora-de...

Flavia Perina, ancienne journaliste du MSI, qui fit un jour son chemin de Damas, explique que le temps des populistes est terminé. Une épitaphe sur la tombe des grillini (partisans de Beppe Grillo), un avertissement à Conte pour le nouveau cours des restes du Mouvement-Cinq-Etoiles mais, surtout, un rejet préventif des tentatives de Vannacci, Alemanno et Rizzo de créer quelque chose de nouveau, de différent, d'alternatif. Ce n'est plus le moment, assure la journaliste.

Peut-être que si, peut-être qu'elle a raison. Même si le populiste Trump vient de triompher en balayant la vieille politique démocrate et même républicaine. Mais la moitié des Italiens qui, désormais, désertent les urnes, aimerait peut-être avoir la possibilité de choisir entre des partis qui n'ont pas de programmes stéréotypés, qui ne sont pas au service de gouvernements étrangers ou de multinationales, qui ne sont pas les valets des banquiers. Et, en effet, qui ont une classe dirigeante au moins minimalement connectée à la réalité des familles italiennes.

Ensuite, bien sûr, personne ne peut garantir les effets d'un éventuel succès des nouveaux mouvements. L'exemple est celui du mouvement allemand de Sahra Wagenknecht. Né en terrorisant les partis traditionnels, accusé de représenter le pire du rouge-brunisme, dépeint comme la cinquième colonne de Poutine. Et avec un succès électoral immédiat considérable. Mais la représentante du mal absolu, du populisme de gauche qui ne veut ni d'une immigration débridée ni d'une guerre contre la Russie, a commencé à négocier avec les partis traditionnels pour former des gouvernements dans les Länder où elle a obtenu d'excellents résultats. Et, soudain, son populisme ne fait plus peur et les accusations de rouge-brunisme s'évanouissent. Dans quelques mois, lors des élections législatives allemandes, on verra si la « normalisation » est payante en termes de consensus.

Bien entendu, si le mouvement de Wagenknecht devait être réduit par de mauvais scores électoraux, la CDU et le SPD s'en réjouiraient et continueraient à exclure l'AfD, revenant ainsi à la norme du désintérêt populaire pour la politique.

C'est donc ce que veulent les anti-populistes italiens. Le vote populaire ne sert à rien, il ne sert qu'à décider, à chaque fois, de l'oligarchie qui doit l'emporter. Le familialisme de Giorgia Meloni ou le copinage d'Elly Schein. Pour la compétence, il faut aller voir ailleurs.

Kaja Kallas - le mauvais choix pour l'Europe

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Kaja Kallas - le mauvais choix pour l'Europe

La responsable désignée des affaires étrangères de l'UE, Kaja Kallas, est une alliée du président ukrainien Volodimir Selenski.

Par Elena Fritz

Source: https://www.pi-news.net/2024/11/kaja-kallas-die-falsche-w...

En désignant Kaja Kallas comme représentante de l'UE pour les affaires étrangères en septembre 2024, l'Europe ne s'est pas rendu service. Après son mandat raté en tant que Premier ministre estonien et une politique qui a suscité un mécontentement massif dans son pays, elle s'est désormais assurée un nouveau poste à Bruxelles. Cette nomination n'est pas une surprise - plutôt une fuite devant les ruines de son bilan politique intérieur. Alors que les médias occidentaux la célèbrent comme la « nouvelle Margaret Thatcher », sa carrière révèle un réseau de contradictions, des scandales de corruption et une dangereuse fixation sur l'escalade avec la Russie. Aujourd'hui, Kallas risque d'étendre sa politique toxique à l'ensemble de l'UE.

Kallas est considéré par certains comme le « chouchou de la ligne dure américaine ». Sa carrière politique s'est surtout consolidée grâce à une attitude extrêmement hostile à la Russie. Les sanctions les plus sévères contre la Russie ont été exigées par elle, de même qu'une victoire militaire sur Moscou. Elle considère que les pourparlers de paix avec la Russie sont inutiles. Cette rhétorique peut être applaudie aux Etats-Unis, mais elle comporte des dangers pour l'Europe, qui, elle, dépend de solutions diplomatiques. Kallas n'a pas pour objectif d'unir l'Europe ou de garantir la paix. Au lieu de cela, elle agit comme un pion dans un jeu géopolitique que Washington joue à distance, tout en étant sécurisé face aux conséquences, tandis que l'Europe en paie le prix.

L'ascension d'une femme politique dont l'héritage est soviétique

Kaja Kallas est issue d'une famille qui incarne comme peu d'autres les contradictions politiques du 20ème siècle. Née en 1977 à Tallinn, elle a grandi comme fille de Siim Kallas, un influent fonctionnaire du parti communiste soviétique. Son père, non seulement était membre du parti communiste, mais il était aussi le directeur de la succursale estonienne de la Sberbank de l'URSS, disposait d'un pouvoir et d'une influence considérables. La famille Kallas menait une vie aisée, comme en témoignent de nombreuses photos accessibles au public: vastes appartements, ameublement luxueux et vêtements coûteux. Ces images donnent l'impression d'une vie d'abondance que de nombreuses personnes n'auraient jamais pu se permettre en Union soviétique - et encore moins dans les années 1990, lorsque de larges pans de la population ont été plongés dans une pauvreté affreuse. Kallas affirme cependant qu'elle a dû renoncer aux bonbons lorsqu'elle était enfant et qu'elle s'est contentée de crème et de sucre à la place. De telles histoires larmoyantes contrastent fortement avec les images de son enfance privilégiée et soulèvent des doutes quant à l'authenticité de l'image qu'elle donne d'elle-même.

Sa mère, déportée en Sibérie lorsqu'elle était bébé, est revenue plus tard en Estonie - une expérience qui a sans aucun doute influencé l'attitude anti-russe de Kaja Kallas. Mais c'est aussi là que commence toute l'hypocrisie du récit crée autour d'elle: malgré la rigueur politique atribuée au système soviétique, Siim Kallas n'a apparemment eu aucun problème à épouser une femme dont la famille était considérée comme collaboratrice des nazis. Le grand-père maternel de Kaja était membre du tristement célèbre bataillon terroriste estonien « Omakaitse », qui a participé aux combats contre les partisans soviétiques et à l'extermination des Juifs.

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Carrière grâce aux liens familiaux

Sa carrière politique a été largement soutenue par son père. Siim Kallas, qui a entamé, lui, une carrière politique au sein du Parti réformateur après l'effondrement de l'Union soviétique et est devenu à la fois Premier ministre et commissaire européen, puis a ouvert la voie à sa fille en politique. L'adhésion au Parti réformateur et l'influence de son père lui ont permis d'être nommée Premier ministre d'Estonie, un exemple parfait de népotisme souvent attribué à la Russie. L'Occident « libre » a tendance à l'ignorer.

Au cours de ses premières années politiques au Parlement européen, Kaja Kallas s'est rapidement fait connaître par sa rhétorique particulièrement dure à l'égard de la Russie, ce qui lui a assuré le soutien des Etats-Unis. Les médias occidentaux, notamment américains, l'ont saluée comme l'une des plus fermes critiques de Moscou au sein de l'UE. Un article du New York Times l'a même qualifiée de « chouchou des hardliners américains », car ses positions correspondaient exactement aux intérêts géopolitiques de Washington. Dans une interview au Financial Times, elle a déclaré : « Peace at any cost is not the solution because that will lead to more war » ("La paix à tout prix n'est pas la solution parce que cela conduira à plus de guerre"). Cette déclaration montre qu'elle ne voit pas de place pour des négociations avec la Russie. Si cette position a été bien accueillie en Occident, elle a suscité un mécontentement croissant en Estonie. Sa politique économique libérale et son étroitesse d'esprit vis-à-vis de l'Occident l'ont éloignée d'une partie de sa propre population.

Un mandat de Premier ministre estonien marqué par les scandales

Son mandat de Premier ministre estonien a été marqué par des erreurs et des scandales. Sa politique économique radicale a entraîné une explosion des prix de l'énergie et des mesures d'austérité qui ont lourdement pesé sur la population estonienne. Lors des élections européennes, le parti réformateur est arrivé en troisième position, et les sondages ont montré que seuls 23% des Estoniens étaient satisfaits de son travail. Mais au lieu de faire face à ses responsabilités, elle a cherché une issue - et l'a trouvée à Bruxelles. Au cours de sa carrière politique, Kaja Kallas s'est distinguée comme l'une des voix les plus fortes en faveur de sanctions sévères contre la Russie. Cette position intransigeante semble d'autant plus contradictoire si l'on considère le rôle de son mari, Arvo Hallik.

Alors que Kallas plaidait sur la scène européenne pour des mesures toujours plus strictes contre la Russie, la présentant comme un « danger pour l'Europe », Hallik continuait à faire des affaires rentables avec ce même pays par le biais de sa société Stark Logistics. Alors qu'elle réclamait des sanctions, Stark Logistics transportait des marchandises sanctionnées - dont du nickel - vers la Finlande tout en payant sagement des impôts en Russie. Cette contradiction apparente entre sa position publique et les intérêts privés de sa famille soulève des questions légitimes sur sa crédibilité. Fait particulièrement piquant: alors que la population estonienne subissait les conséquences économiques des sanctions, la hausse des prix de l'énergie et l'incertitude économique, les affaires de Stark Logistics continuaient à prospérer. Le scandale entourant ces activités a été l'un des nombreux facteurs qui ont conduit à leur chute politique en Estonie.

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Le risque d'« estonisation » de l'Europe

Avec la nomination de Kallas au poste de représentant de l'UE pour les affaires étrangères, l'Europe risque d'adopter le cap de l'« estonisation » - une politique dictée par les intérêts nationalistes étroits d'un petit pays balte. L'Estonie, qui compte à peine 1,3 million d'habitants, a acquis, grâce à Kallas, un pouvoir disproportionné dans la diplomatie européenne. Mais cette influence ne repose pas sur une politique étrangère responsable, mais sur des ressentiments historiques et une dangereuse russophobie. Les exigences radicales d'une victoire militaire sur la Russie et le refus de négociations de paix menacent la stabilité de l'Europe. Sa politique n'est pas axée sur les intérêts des grandes économies comme l'Allemagne, la France et l'Italie, qui ont besoin de relations stables avec la Russie. Au lieu de cela, elle pousse l'UE toujours plus loin dans un conflit que l'Europe ne peut pas gagner.

Sa position n'est pas seulement extrême, elle est également dangereuse. Avec sa nomination en tant que chef de la diplomatie de l'UE, le conflit avec la Russie risque de s'envenimer et de déstabiliser l'ensemble du continent. Les demandes de création d'un « mur de l'Est » et de retrait des monuments soviétiques en Estonie ont déjà provoqué des tensions. La Russie a réagi promptement en les plaçant sur une liste de personnes recherchées. Elle peut considérer cela comme une « distinction », mais pour l'Europe, c'est un signal d'alarme. Des officiels russes comme Dmitri Peskov et Maria Zakharova ont déjà averti que la nomination de Kallas conduirait à une nouvelle escalade. Peskov l'a qualifiée d'« hostile » à la Russie et a prédit que sa politique exacerberait encore les tensions entre l'Europe et la Russie.

Kaja Kallas incarne la dangereuse surestimation de soi de l'élite politique, qui pense pouvoir pousser l'Europe jusqu'au bord du gouffre sans y tomber. Sa rhétorique belliqueuse et son obsession fanatique d'une « victoire militaire » sur la Russie montrent clairement qu'elle n'a aucune idée de ce qui est en jeu. L'Europe ne sera pas épargnée - la politique de Kallas fait du continent le champ de bataille d'un conflit mondial. En tant qu'Européenne, je me demande ce qu'il restera de ce continent si Kallas et ses acolytes politiques font de mauvais calculs. Vu leur arrogance, qui pense sérieusement qu'ils pourraient encore reconnaître l'abîme, et encore moins empêcher la chute ?

Conclusion

La nomination de Kaja Kallas au poste de représentante de l'UE pour les affaires étrangères est un signe clair que l'Europe a perdu son indépendance. Elle agit comme une marionnette entre les mains de Washington, dont l'objectif est d'entraîner l'Europe dans un conflit sans fin avec la Russie. Sa rhétorique, qui rejette la paix et mise sur la confrontation, fait d'elle une menace pour la stabilité du continent.

Maximilian Krah a résumé la situation en ces termes : « Kaja Kallas est le refus de toute politique étrangère européenne indépendante. Elle est incapable de diplomatie à cause de sa haine de la Russie - et a été choisie précisément pour cela ». Avec Kallas à la tête de la diplomatie européenne, l'Europe risque d'être entraînée dans une guerre inutile qui pourrait mener le continent à la ruine.

jeudi, 28 novembre 2024

Pourquoi ils veulent absolument la guerre

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Pourquoi ils veulent absolument la guerre

Par Conny Axel Meier

Source: https://www.pi-news.net/2024/11/warum-sie-unbedingt-krieg...

L'homme politique en vue de l'AfD, Maximilian Krah, pose la question sur « X »: « Pourquoi tous ces eunuques politiques low-testo ouest-allemands - Roth, Röttgen, Kiesewetter, etc. - sont-ils soudain si avides de guerre ? Ce mélange de russophobie et d'enthousiasme pour la guerre est d'autant plus incompréhensible au vu de leurs personnalités ».

La réponse à cette question est très simple: parce qu'ils en profitent ! Eviter les morts d'une guerre serait à cet égard "contre-productif". Les plans du « Forum Economique Mondial » (FEM) impliquent à long terme la réduction quantitative de l'humanité. Certains médias de propagande et les avis de soi-disant « fact checkers » le contestent et qualifient cette vision de « théorie du complot ». Pourtant, le cœur de cette politique est vrai et connu du public depuis 2020 au plus tard. La « conspiration Covid 19 » était un test pour les futurs développements politiques mondiaux. On peut le lire sur le site Internet officiel du Forum Economique Mondial.

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La grande remise à zéro

Il y a toujours un petit groupe de profiteurs qui profitent des guerres dans le monde entier. Ce n'est pas incompréhensible et il en a toujours été ainsi. Le professeur Felix Dirsch, chargé de cours en théorie et philosophie politiques, a publié en 2022 le recueil « Der Great Reset - Eine verschwörungstheoretische Chiffre ? » (Le grand reset - un code conspirationniste ?), un ouvrage complet permettant de comprendre le contexte. Sur 338 pages, des scientifiques et des auteurs de renom expliquent les restrictions à la liberté qui s'aggravent au profit de certains profiteurs de la transformation voulue de la société en un monde gouverné sur le mode totalitaire.

Le contrôle numérique progressif, la censure généralisée, la redistribution des richesses du bas vers le haut, les idées transhumanistes et leur mise en œuvre ainsi que la prétendue « protection du climat » comme arme contre la classe moyenne et contre les simples citoyens au moyen d'un « tournant énergétique », de villes-esclaves de 15 minutes, d'une alimentation artificielle, d'une surveillance médicale totale et de la promotion de l'islamisation des pays occidentaux, qui signifie le remplacement de la haute culture judéo-chrétienne par une religion violente de l'âge de pierre et la perte de l'éducation humaniste qui en découle, sont tous des éléments constitutifs de ce plan.

Voter pour la CDU signifie la guerre

On peut toutefois douter que la transformation de la société fonctionne réellement selon ce modèle. Les résistances à ce projet sont de plus en plus nombreuses. L'élection de Donald Trump comme nouveau président des Etats-Unis pourrait être le début de la fin du « Great Reset », s'il parvient à détrôner le « Deep State » afin de redonner des espaces de liberté aux libertés civiles.

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C'est un secret de polichinelle que Friedrich Merz (photo), en tant que chancelier en puissance, veut continuer à alimenter la guerre en Ukraine et impliquer l'Allemagne en tant que belligérant contre la Russie. Cette entrée en guerre prévue, à commencer par la livraison de missiles Taurus à moyenne portée et du personnel au sol nécessaire, coûtera la vie à de nombreux Allemands et entraînera quantité de destructions. Comme l'auteur de PI-NEWS Wolfgang Hübner l'a déjà signalé à maintes reprises, voter pour la CDU conduit à la guerre ! Une guerre qui dépossèdera les citoyens, les appauvrira et les tuera. Et qui en profitera ?

Quels intérêts Friedrich Merz défend-il ?

Friedrich Merz a présidé de 2016 à 2020 le conseil de supervision de « Blackrock Asset Management Deutschland AG », l'entité allemande de la société d'investissement BlackRock. Ce grand investisseur gère à lui seul une fortune mondiale de plus de onze billions de dollars américains. Son concurrent J. P. Morgan ne dispose que d'une fortune d'à peine trois billions de dollars américains. En 2023, la dette publique des États-Unis s'élevait à plus de 32 billions de dollars américains et la tendance est à la hausse. Quelqu'un devra un jour ou l'autre payer ces dettes, même si c'est par la dévaluation de la monnaie.

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L'Ukraine possède des ressources minérales d'une valeur estimée entre 10 et 12 billions de dollars américains. Les guerres sont menées pour les ressources minières et la disponibilité des matières premières, mais pas pour la « liberté », la « démocratie », les « droits de l'homme » et autres prétextes. Blackrock s'est déjà servi des précieuses terres agricoles d'Ukraine et en a acheté une grande partie. Avec les bénéfices attendus des ressources minières, d'autres trillions de bénéfices seront générés. Les investissements dans la « reconstruction » de l'Ukraine, estimés entre 400 et 500 milliards de dollars, sont donc bien modestes.

Les réseaux du Bundestag font la guerre à l'Ukraine

D'après vous, chers lecteurs, quels intérêts un probable chancelier Merz défendra-t-il ? Les intérêts des citoyens ? Les intérêts des contribuables, des ouvriers, des employés et des familles ou les intérêts des grands investisseurs et des généraux de l'OTAN ? Suite à la guerre en Ukraine, le groupe d'armement Rheinmetall a augmenté son chiffre d'affaires en 2023 pour atteindre un niveau record d'environ sept milliards d'euros.

Au niveau international, Rheinmetall n'est toutefois qu'un groupe d'armement parmi d'autres et ne se classe que dans la moyenne mondiale. Ce ne sont pas les petits investisseurs qui déterminent le cours des actions. Ce sont à nouveau les gros investisseurs comme Blackrock. La boucle est bouclée. Le lobby de l'armement au sein du Bundestag allemand ne se limite pas aux bellicistes habituels que sont Strack-Zimmermann, Polenz, Röttgen, Kiesewetter, Hofreiter & Co. Des réseaux entiers mènent cette guerre et en tirent profit, indépendamment de l'issue de la guerre. Ils craignent tous une guerre nucléaire, car il n'y aurait ensuite plus personne pour profiter de la guerre.

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Quelle sera la suite des événements ?

Les réflexions de la nomenklatura de l'UE sur la poursuite de cette guerre, même sans les Etats-Unis si nécessaire, trouvent un soutien dans les gouvernements de la plupart des pays membres de l'UE. Pourquoi en est-il ainsi ? Vous pouvez maintenant répondre vous-même à cette question. Les pays qui ont l'intention de rester neutres et de ne fournir ni armes ni logistique pour la guerre subissent la pression des lobbyistes de Bruxelles, Paris et Berlin. La Slovaquie et la Hongrie en savent quelque chose. Même la Serbie, candidate à l'adhésion à l'UE, se voit mettre de plus en plus de bâtons dans les roues, car son gouvernement ne suit pas à 100 % la ligne belliciste des bureaucrates de l'UE en matière de politique étrangère.

Tant que la guerre se poursuivra, le régime corrompu de Zelensky se remplira les poches avec les lobbyistes de l'armement dans le monde entier et dans les parlements, et les multimilliardaires continueront à s'enrichir sur le dos des soldats et des civils qui seront tués ou blessés dans cette guerre. Il faudrait qu'il y ait une volonté politique de mettre fin à la guerre. Cette volonté n'est actuellement pas perceptible tant que des profits seront réalisés.

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Que est Conny Axel Meier?

Conny Axel Meier (né en 1956 - photo) s'est engagé depuis plus de 20 ans en tant que publiciste, militant des droits de l'homme et spécialiste de l'islam. À partir de 2004, il a occupé le poste de secrétaire dans l'« Association fédérale des mouvements citoyens » (BDB). En 2006, il a été parmi les premiers membres de « Pax Europa ». En 2008, il a joué un rôle déterminant dans la fusion des deux associations pour former le « Mouvement citoyen PAX EUROPA » (BPE) et a été leur premier secrétaire général à temps plein jusqu'en 2016. En 2019, il s'est exilé politiquement en Hongrie avec son épouse et écrit depuis régulièrement pour PI-NEWS.

Querelles internes au BSW: Sahra Wagenknecht met en garde contre la tromperie des électeurs

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Querelles internes au BSW: Sahra Wagenknecht met en garde contre la tromperie des électeurs

Berlin/Erfurt. Au sein de l'alliance Sahra Wagenknecht, la balance penche du mauvais côté. La raison? L'attitude de la fédération du land de Thuringe qui a récemment jeté par-dessus bord toutes les revendications majeures du BSW lors des négociations exploratoires avec la CDU et le SPD. La chef du groupe parlementaire BSW de Thuringe, Katja Wolf (photo), s'est vu reprocher par la chef du parti, Sahra Wagenknecht, que le compromis négocié avec la SPD et la CDU était une « erreur ». Des thèmes comme le déploiement de missiles américains en Allemagne, critiqué par le BSW, n'apparaissent pratiquement plus dans la formule de compromis.

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Sahra Wagenknecht en a remis une couche dans un podcast du groupe de médias Funke. Elle y a déclaré (sans nommer les membres de son propre parti en Thuringe): «Ce que je critique, ce sont les participations au gouvernement dans lesquelles les partis concernés trompent leurs électeurs». C'est pourquoi il est très important qu'un parti conserve, en toutes circonstances, un profil clair.

Le système est conçu de telle sorte « qu'il est surtout attractif de gouverner, donc qu'il s'avère intéressant pour les personnes qui négocient », a poursuivi Wagenknecht. « Donc quand on gouverne, on a des postes ministériels. C'est bien sûr plus attractif qu'un poste de député, en termes de salaire et de pension. Il y a déjà beaucoup de tentations. Il y a beaucoup de secrétaires d'État que l'on peut ensuite nommer. Pour eux, c'est aussi très alléchant ».

Il existe « une séduction qui fait que les partis préfèrent entrer dans des gouvernements plutôt que de siéger dans l'opposition », a mis en garde la présidente du BSW. « Et souvent, cela a pour effet qu'ils trahissent passablement leurs électeurs. C'est-à-dire qu'ils se disent d'accord tout en embellissant le résultat ».

Wagenknecht a rejeté le reproche qu'on lui adresse, celui d'un manque de capacité à faire des compromis. Pour elle, il s'agit de changer, pas de participer: « Parce que je trouve déjà que je suis entrée en politique pour améliorer la société, pour obtenir des changements », a-t-elle dit, « et j'espère que nous aurons l'occasion de vraiment changer notre pays pour le mieux » (rk).

Source: Z uerst, Nov. 24).

Rien ne se crée, tout se détruit: le cas Sarah Wagenknecht

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Rien ne se crée, tout se détruit: le cas Sarah Wagenknecht

par Riccardo Paccosi

Source: https://www.ariannaeditrice.it/articoli/nulla-si-crea-tut...

Grâce à Sahra Wagenkencht, nous constatons que, dans cette phase historique, rien ne se crée, tout se détruit.

Allemagne: le parti BSW de Sahra Wagenknecht s'allie à la SPD dans le Brandebourg et forme une coalition avec la SPD et la CDU en Thuringe.

Dès lors, le souhait que j'avais formulé avec beaucoup d'autres d'une coalition souverainiste entre le BSW « de gauche » et l'AfD « de droite » - c'est-à-dire entre deux formations perçues comme souverainistes pour sortir de la guerre avec la Russie, restaurer la souveraineté nationale et augmenter les dépenses publiques pour sortir de la spirale de l'austérité - n'est plus, désormais, du domaine de l'hypothèse.

Immédiatement, les électeurs ont décidé de « récompenser » Sahra Wagenknecht pour ce choix, les sondages révélant une belle réduction de moitié des votes en faveur du BSW par rapport à il y a seulement quelques mois.

D'hypothétiques coalitions, comme celles entre le BSW et l'AfD en Allemagne ou entre France Insoumise et Rassemblement National en France, pourraient théoriquement bouleverser le cadre politique de plusieurs pays européens et ainsi conduire au démantèlement de cette abomination institutionnelle qu'est l'Union européenne, qui se porte aujourd'hui garante à la fois du déclenchement d'une guerre mondiale et des mesures d'agression contre les classes moyennes et pauvres, planifiées par le Forum économique mondial.

Or, si des coalitions de ce type ne voient pas le jour, si un paradigme de Souveraineté Populaire ou d'Autonomie Populaire n'émerge pas, balayant la dyade droite-gauche bloquante et empoisonnée, on peut dire que la responsabilité principale en incombe à l'inconscience de la partie de l'opposition anti-système qui vient de la gauche. 

Ainsi, grâce au récit néolibéral de la gauche et de la droite, nous assistons au spectacle d'une Europe effondrée, au sein de laquelle rien ne se crée, tout se détruit.

Pour Moscou, la politique énergétique est la raison de l'échec du gouvernement tricolore en Allemagne, devenue une «république bananière»

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Pour Moscou, la politique énergétique est la raison de l'échec du gouvernement tricolore en Allemagne, devenue une «république bananière»

Moscou. La fin annoncée du gouvernement « feu tricolore » est suivie avec intérêt à l'étranger. En Russie, elle est associée de manière tout à fait correcte à l'abandon programmé des sources d'énergie russes bon marché. L'abandon des livraisons de gaz russe était dès le départ un des principaux points à l'ordre du jour de l'actuel gouvernement fédéral, qui a pris ses fonctions en janvier 2022.

La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a commenté la crise actuelle du gouvernement « feu tricolore » en déclarant : « Berlin n'a pas réussi à garder le gaz russe, vital pour ses citoyens et son complexe industriel et économique ». L'économie allemande ne connaît donc plus une croissance aussi forte. Puis elle a été claire : « L'effondrement de la coalition gouvernementale allemande a révélé le principal problème du système politique de la République fédérale actuelle : elle est devenue une république bananière de type classique ».

Ainsi, le gouvernement fédéral « assiste docilement au départ des “industries et entreprises allemandes vers les États-Unis, uniquement parce que c'est bien agréable pour Washington”. Dans le cadre de ce « masochisme », l'Allemagne renonce à toute apparence d'autonomie et se positionne clairement comme la gardienne du néolibéralisme américain au sein de l'UE.

En Biélorussie aussi, les choses sont vues de la même manière. Le président Loukachenko reproche également au chancelier Scholz d'avoir fait vaciller l'Allemagne. « S'ils éjectent ce Scholz, l'Allemagne reviendra à la raison », a déclaré Loukachenko avant de poursuivre: "Du gaz bon marché, de l'énergie bon marché, la première économie du monde, un miracle - où sont-ils aujourd'hui ? A genoux" (mü).

Source: Zue rst, Nov. 2024).

mercredi, 27 novembre 2024

Syndrome du sauveur ou le Cheval de Troie est parmi nous

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Syndrome du sauveur ou le Cheval de Troie est parmi nous

Par Iure Rosca

Les élections présidentielles en Roumanie ont suscité un intérêt particulier de la presse internationale. Et la presse alternative semble avoir eu une bonne occasion de tester sa capacité à discerner entre vérité et simulacre. Mais comme «les nôtres» préfèrent souvent être trompés par la séduction et impressionnés par les apparences, ils font partie des partisans et promoteurs d’imposteurs comme Donald Trump ou de ses clones comme Calin Georgescu.

Beaucoup de ceux qui sont dans notre camp s’imaginent qu’il pourrait encore y avoir un pays où quelqu’un qui n’est pas contrôlé par le Système, peut avoir un résultat électoral majeur. Autrement dit, ceux qui prétendent critiquer le Système deviennent ses victimes par excès de crédulité et par «wishful thinking». Nous n’aimons pas penser que le coup d’état à l’échelle mondiale est un fait accompli. Il s’est pleinement manifesté en 2020 avec la fausse pandémie. À cet égard, le livre de notre ami suédois Jacob Nordangard «The Global Coup d’Etat: The Fourth Industrial Revolution and the Great Reset» est très utile.

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Notre obsession électoraliste, la religion du républicanisme, les mythes de la «souveraineté populaire» et du suffrage universel nous empêchent d’accepter le fait que, dans les conditions de la démocratie de masse, on ne peut pas obtenir un renversement de situation en faveur des intérêts nationaux.

Calin Georgescu est un exemple classique d’ingénierie sociale, mis en œuvre depuis longtemps. Il s’agit d’un franc-maçon notoire, membre du Club de Rome, qu’il a loué jusqu’à aujourd’hui, mais qui prétend l’avoir abandonné il y a un an, parce que le club serait détourné de «ses idéaux lumineux». Il a longtemps travaillé à l’ONU, étant un expert en «développement durable», qui, comme on le sait, est la stratégie de l’élite mondiale visant la destruction et l’asservissement de l’humanité. Georgescu a travaillé pendant de nombreuses années au sein du gouvernement roumain, notamment en tant que responsable des programmes des Nations unies pour la mise en œuvre de la stratégie de développement durable.

En outre, Calin Georgescu n’est pas gêné de louer publiquement et à plusieurs reprises la franc-maçonnerie alors qu'il a raconté qu’il n'était pas un maçon. Il dit que c’est la maçonnerie qui a le mérite historique d’avoir créé l’Etat roumain moderne. En plus, dit-il, Mozart était maçon, et cela ne le rend pas moins brillant.

La Roumanie a traversé de nombreux moments tragiques après la chute du communisme. Mais ce carriériste et initié n’a jamais pris une attitude publique envers la tragédie de son propre peuple. Il a été activé il y a quelques années et lancé dans la vie publique roumaine après son départ de l’ONU. Et il a été parasiter d'une manière très réussie le discours nationaliste. Son discours grandiloquent, plein de références aux symboles sacrés de l'histoire et de la culture roumaine, a réussi à impressionner de nombreuses personnes. Et pour le rendre encore plus crédible, il s’est déclaré très tôt comme un sympathisant du mouvement des légionnaires et de son chef Corneliu Codreanu, ainsi que du maréchal Antonescu.

Calin Georgescu représente un cas classique d’opposition contrôlée, un simulacre, une poupée de mondialistes bon pour séduire le public crédule. Il lui a été assigné le rôle de Sauveur tout comme dans le cas de Trump. C’est pourquoi, à l’aide de techniques de manipulation utilisées par les services spéciaux roumains affiliés aux mondialistes, il a été promu au second tour des élections présidentielles. 

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Le truc a été couronnée de succès, étant soutenue par les milieux sionistes en Roumanie tels que l’Institut Wiesel et les réseaux Soros en contestant avec véhémence sa candidature, en le taguant de fasciste, de nazi, d'extrémiste, etc. Et pour rendre la légende encore plus crédible, Calin Georgescu a été promu au deuxième tour avec une dame, Elena Lasconi (photo), une progressiste qui représente un parti politique produit par le réseau Soros, USR, pro-LGBTQ, pro-OTAN et pro-UE etc. Autrement dit, les Roumains doivent choisir entre un outil des globalistes avec le masque d’un grand patriote et un autre outil de globalistes sans masque. L’équation pour le second tour des élections présidentielles en Roumanie imite le tandem Trump-Harris, faisant ainsi voter pour le faux patriote ou au moins pour le moindre mal.

La manœuvre des mondialistes a réussi à manipuler les cercles de dissidence antimondialiste à la fois à cause du discours anti-Système de Calin Georgescu et parce que la presse dominante dans le monde l’avait critiqué pour son discours nationaliste. Je voudrais ici mentionner la formule extrêmement pertinente de notre ami Youssef Hindi qui, en caractérisant ces apparences fulminantes de prétendus souverainistes, dit qu’il s’agit d’un «nationalisme israëlo-conforme». Marine Le Pen, Viktor Orban, Mario Salvini seraient précisément de cette facture. Soit dit en passant, les deux derniers ont déjà fait preuve de solidarité avec Benjamin Satanyahu après que la Cour pénale internationale ait émis un mandat d’arrêt pour crimes de génocide. Orban et Salvini invitent le leader sioniste coupable de crimes inimaginables à visiter respectivement la Hongrie et l’Italie.

Calin Georgescu doit être placé dans la même «famille politique». Maintenant, évoquons un autre détail important à cet égard. La presse de Bucarest annonce avec faste que l’envoyé du grand vainqueur Trump, Robert Kennedy Jr., vient soutenir Calin Georgescu dans les élections. Je crois personnellement que cet ancien démocrate a été accepté dans le camp de Trump non pas pour sa position anti-vaccin, mais pour son soutien total et ardent à Israël. Donc, nous avons toujours encore un nationaliste israëlo-conforme. Il est également intéressant de noter ici que la garniture entière des futurs membres du cabinet Trump se compose exclusivement de sionistes fanatiques ou de leurs serviteurs. Leur devise est «Israël first!».

À l'ère de la haute technologie et de la manipulation généralisée, après avoir appris la leçon historique sur les prêteurs d'argent et les commerçants qui ont produit la république et les élections pour contrôler la politique, il est tout à fait regrettable de constater qu'autant de gens dans notre camp se laissent encore tromper par les apparences. Dans des situations aussi embarrassantes, on ne sait même pas faire la distinction entre les naïfs de bonne foi et ceux qui nous ont infiltrés pour nous manipuler. S'il vous plaît, admirez le sauveur de la Roumanie sur un cheval blanc et dans l'armure de Superman. Ce ne sont pas de fausses photos, elles font partie de la campagne de promotion de Călin Georgescu.

D'ailleurs, Călin Georgescu pratique aussi le judo comme Poutine et se baigne dans le lac en plein hiver. Un bon candidat pour lequel il faut voter.

La société du spectacle fonctionne à coup sûr. Et le public est très impressionné par ce théâtre sans fin.

mardi, 26 novembre 2024

Black Rock de Friedrich Merz gagne simultanément de l'argent dans trois sociétés produisant les missiles Taurus

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Black Rock de Friedrich Merz gagne simultanément de l'argent dans trois sociétés produisant les missiles Taurus

par Hans Egeler

Source: https://opposition24.com/politik/friedrich-merz-black-roc...

Quelle obsession collective a saisi les anciens partis berlinois pour déclencher la guerre des missiles Taurus contre la Russie ? En 1943, la politique allemande a été prise d'une panique similaire face à la défaite dans la guerre contre la Russie; elle cherchait dès lors à réaliser l'impossible en mobilisant ses dernières forces. Le parti libéral (FDP), qui a perdu la tête, veut même demander une résolution du Bundestag pour ouvrir le feu avec les missiles « Taurus » sur des régions comme celle de Moscou. L'entrée dans la troisième guerre mondiale ne se prépare et ne se bidouille passeulement aux Etats-Unis par un homme de 81 ans aux facultés mentales défaillantes, mais aussi par le Bundestag avec la minutie allemande. Pourquoi cette tendance au suicide collectif? Y a-t-il des raisons externes à ce bellicisme ?

Il n'y a pas de moyen plus rapide de gagner de l'argent que de combiner incitation à la guerre et livraison d'armes.

Ceux qui ne trouvent pas d'explication au fait que ce soit justement le leader d'une union chrétienne comme Friedrich Merz qui soit devenu le plus bruyant fauteur de guerre au monde, avec son projet de lancer un ultimatum incompréhensible de 24 heures à la Russie, devraient se pencher sur les antécédents de Merz. Ce dernier était président du conseil de surveillance du plus grand gestionnaire financier du monde - Black Rock - pour l'Allemagne et faisait donc partie intégrante de la haute finance. Celle-ci - quelle coïncidence ! - gagne des milliards grâce aux médias qui nous poussent à la guerre et des milliards grâce aux livraisons d'armes qui s'ensuivent - une combinaison géniale gagnant-gagnant, mais du seul point de vue des banquiers.

L'ancien employeur de Friedrich Merz, Black Rock, gagne des millions sur la production des missiles Taurus. L'enchevêtrement des profiteurs financiers ressemble à ceci: l'un des deux propriétaires de Taurus se trouve à Schrobenhausen, en Bavière, s'appelle MBDA et appartient à son tour aux entreprises Airbus, BAEC et Leonardo. Le deuxième propriétaire de Taurus est la société Saab Dynamics, une filiale de la société suédoise Saab AB. Saab Dynamics a doublé son chiffre d'affaires au cours des trois dernières années. Comme il se doit pour la plus grande sauterelle financière du monde, Black Rock est également actionnaire de Saab, Airbus et BAEC.

D'autres questions pour le Dr Friedrich Merz ?

lundi, 25 novembre 2024

La nouvelle chef des Tories est une disciple du WEF

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Klaus Schwab a une emprise sur la Grande-Bretagne: la nouvelle chef des Tories est une disciple du WEF

Londres/Davos. Après la défaite cuisante des conservateurs britanniques lors des dernières élections législatives, le controversé Forum économique mondial (WEF) se met également en place sur l'île. En effet, la nouvelle chef du parti Tory, qui a hérité du malheureux dernier Premier ministre Sunak, n'est pas seulement une Africaine noire, mais dispose également - comme la ministre allemande des Affaires étrangères Baerbock et des dizaines d'autres politiciens occidentaux de premier plan - de bonnes relations avec le WEF, que certains considèrent comme le véritable gouvernement mondial.

Le WEF ne fait que renforcer sa position en Grande-Bretagne. En effet, le Premier ministre travailliste Keir Starmer, désormais au pouvoir, est lui aussi considéré comme un disciple du Forum économique mondial. Avec sa concurrente, la nouvelle chef du parti conservateur Kemi Badenoch, le réseau du WEF ne fait que se resserrer. Sous Boris Johnson, elle occupait déjà un poste de secrétaire d'État.

Badenoch s'était déjà portée candidate à la présidence du parti en 2022, mais n'avait pas réussi à s'imposer face à la future Première ministre Liz Truss, à Sunak et à l'ex-ministre de la Défense et du Développement Penny Mordaunt - qui, pour leur part, disposaient toutes de relations avec le WEF. Entre-temps, Badenoch leur a emboîté le pas. En 2023, elle a saisi l'occasion de se rendre à Davos avec l'actuel Premier ministre Starmer dans le cadre de la délégation britannique. L'influent journal américain « Politico » s'en est réjoui et a rapidement fait état de diplomates internationaux qui auraient apprécié la présence de Badenoch à l'illustre défilé patronné par Klaus Schwab.

Elle devrait ainsi être suffisamment qualifiée pour occuper à l'avenir les plus hautes fonctions sur l'île britannique - afin que la Grande-Bretagne, même si le Labour devait échouer, puisse continuer à suivre le cap du WEF de manière fiable (mü).

Allemagne: entre la coalition "feu tricolore", les BRICS et l'éternel drame de la perte de souveraineté

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Allemagne: entre la coalition "feu tricolore", les BRICS et l'éternel drame de la perte de souveraineté

Par Marcelo Ramírez

Source: https://noticiasholisticas.com.ar/alemania-entre-la-coali...

L'Allemagne, le pays que tout le monde peut placer sur la carte, mais dont peu comprennent vraiment quelque chose au-delà du nom de son ex-chancelière. La politique allemande, clé de l'Europe, reste enveloppée d'une sorte de nuage d'ignorance pour ceux qui n'y vivent pas. Il est pourtant crucial de le percer, car ce qui se passe à Berlin déterminera, pour le meilleur ou pour le pire, l'avenir de l'Europe, le conflit en Ukraine et même l'échiquier géopolitique mondial.

Pour commencer, parlons des partis traditionnels. La CDU/CSU, cette vieille gloire conservatrice qui a dominé l'Allemagne pendant des décennies, a donné au monde des figures comme Angela Merkel, la « mère » de l'Europe, qui, entre 2005 et 2021, a gouverné d'une main qui semblait ferme, mais dont le régime a fini par se muer en un festival de pragmatisme au service du mondialisme. Aujourd'hui, sous la houlette de Friedrich Merz et Markus Söder, ils tentent de raviver un peu de l'éclat perdu. Mais la réalité est qu'après le départ de Merkel, le parti a été réduit à une coquille vide qui n'est plus aussi convaincante qu'auparavant.

De l'autre côté du spectre, nous avons la SPD, la social-démocratie dirigée par Olaf Scholz, qui occupe actuellement le poste de chancelier. Scholz est arrivé au pouvoir en promettant de renforcer l'économie et la justice sociale, mais le consensus entre les Allemands semble avoir lamentablement échoué. Il est accompagné de Lars Klingbeil, qui tente, sur un ton plus technocratique, de maintenir le navire à flot alors que l'eau s'infiltre de toutes parts.

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Les Verts et les Libéraux : une coalition qui ne décolle pas

La coalition "feu tricolore" - SPD, Verts et FDP - semblait être le rêve humide du mondialisme: justice sociale, environnementalisme extrême et économie libérale dans un seul et même paquet. Cependant, comme c'est souvent le cas, gouverner est un exercice différent de ce qu'annonçaient les promesses électorales. Les Verts, menés par des personnalités telles que Robert Habeck (ministre de l'économie et du climat) et Annalena Baerbock (ministre des affaires étrangères), sont apparus comme de fervents défenseurs de la guerre en Ukraine et de l'agenda climatique radical. Il est intéressant de noter que leurs politiques ont peu contribué à sauver la planète, mais beaucoup à ruiner l'économie allemande.

Pour sa part, la FDP - le parti libéral - apporte une logique de marché qui s'oppose aux promesses sociales de ses partenaires. Son leader, Christian Lindner, vient de démissionner, laissant Scholz sans majorité et le gouvernement en crise. L'excuse officielle est celle de « divergences insurmontables », mais ce qui se passe en réalité, c'est que personne ne veut rester sur un navire en train de couler.

La gauche est fragmentée et la dite "extrême droite" est diabolisée

À gauche, Die Linke lutte pour se maintenir tout en faisant face à la concurrence interne de la nouvelle Alliance Sarah Wagenknecht (BSW). Cette dernière, dirigée par la charismatique Wagenknecht, propose une gauche nationaliste, populiste et plus pragmatique sur les questions sociales et économiques. Si elle condamne la guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie, elle n'ose pas embrasser ouvertement une politique pro-russe. Cependant, elle critique ouvertement les politiques de guerre qui, selon elle, détournent l'attention des vrais problèmes.

À l'autre bout du spectre, l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) se développe comme un croquemitaine, ainsi qu'elle est décrite par la presse internationale. Critique à l'égard de l'immigration, des politiques wokistes et de l'Union européenne, l'AfD prône une approche plus nationaliste et pragmatique, allant même jusqu'à prôner des relations équilibrées avec la Russie. Que fait la presse mondialiste? Elle diabolise ses animateurs en les qualifiant d'« extrême droite » afin que personne n'ose les prendre au sérieux.

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Le dilemme énergétique et le sabotage de Nord Stream

C'est ici que le véritable drame allemand entre en jeu: la dépendance énergétique et le sabotage du gazoduc Nord Stream. Alors que l'AfD appelle au pragmatisme et à la coopération avec la Russie pour garantir une énergie bon marché, les Verts et le SPD préfèrent détourner le regard. Le discours officiel accuse la Russie d'être responsable de l'attaque du gazoduc, une accusation aussi ridicule que de penser que l'on brûlerait sa propre maison pour protester contre son voisin.

La réalité est que l'Allemagne, au lieu d'exiger une enquête sérieuse, a adopté le discours de la « décarbonisation » pour justifier sa dépendance à l'égard des États-Unis. Et ce, bien sûr, au nom d'une « souveraineté énergétique » qui n'existe que dans le discours politique.

Le facteur BRICS et l'avenir incertain

Au milieu de ce chaos, Sarah Wagenknecht fait une proposition qui ébranle les fondements de la politique allemande: un rapprochement avec les BRICS comme alternative à la vassalité américaine. Selon Sarah Wagenknecht, sans cette alliance stratégique, l'Allemagne tombera dans une récession terminale tandis que Washington extraira le peu qu'il reste de son économie et de ses talents.

Il est intéressant de noter que l'AfD a également montré de l'intérêt pour les BRICS, reconnaissant le potentiel de diversification des relations internationales et de réduction de la dépendance vis-à-vis des institutions occidentales telles que le FMI et la Banque mondiale. Même Die Linke, bien qu'avec des réserves, reconnaît l'importance d'explorer cette voie.

Conclusion : où va l'Allemagne ?

Le scénario allemand pose une énigme stratégique: l'Allemagne sera-t-elle capable de briser ses chaînes avec Washington et de construire un axe avec Moscou qui transformera l'Europe? Pour l'instant, la réponse semble être négative. L'Allemagne a perdu la guerre, et avec elle, sa capacité de décision souveraine. Tout dépend si Trump, à son retour au pouvoir, décidera de laisser l'Europe à elle-même, en permettant aux nationalismes de resurgir, ou si le contrôle anglo-saxon se perpétuera une fois de plus.

Ce qui est clair, c'est que le modèle actuel - basé sur des politiques wokistes, des alliances dysfonctionnelles et une dépendance aveugle aux États-Unis - est voué à l'échec. L'Allemagne devra choisir entre l'insignifiance mondiale et un changement historique vers un ordre multipolaire. Et ce choix définira non seulement son avenir, mais aussi celui de l'Europe dans son ensemble.

Vidéo (en langue espagnole) : https://www.youtube.com/watch?v=nWyKeGKBpb0

La Realpolitik sans la réalité

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La Realpolitik sans la réalité

par Andrea Zhok

Source: https://telegra.ph/La-realpolitik-senza-realt%C3%A0-11-21-2

Apparemment, aux États-Unis, le président sortant Biden, vaincu et désavoué par son propre entourage qui le jugeait inapte à poursuivre son rôle de dirigeant, a autorisé l'Ukraine à utiliser ses missiles ATACAMS à longue portée (300 km) pour frapper des cibles en territoire russe.

La position américaine a été suivie par la France, qui autorisera l'utilisation en haute mer des SCALP, et par le Royaume-Uni, qui autorisera l'utilisation des STORM SHADOW.

Dès le premier jour du conflit russo-ukrainien, ou « opération spéciale » comme on l'a appelé, il était clair pour tous ceux qui n'étaient pas de mauvaise foi qu'une défaite militaire de la Russie par l'Ukraine + l'OTAN était inconcevable, sauf sous la forme d'une Troisième Guerre mondiale.

Personne ne pouvait penser un instant que si la Russie se trouvait en grande difficulté sur le champ de bataille dans une guerre conventionnelle, elle accepterait simplement une défaite stratégique sur son propre territoire. La seule possibilité d'une défaite russe qui ne passe pas par un holocauste nucléaire est un effondrement de l'économie dû aux sanctions, mais une fois que cette voie s'est avérée impraticable, la voie de la domination militaire est évidemment exclue. Un empire de la taille de celui de la Russie ne peut pas maintenir un contrôle central généralisé sur tous ses territoires. Son existence est permise et alimentée par la certitude perçue de l'unité du pays à l'avenir. Une défaite stratégique signifierait une dissolution interne et ce n'est pas quelque chose que Poutine, ou celui qui lui succédera, pourrait permettre sans recourir à toutes les options disponibles.

Cette image était évidente dès le départ.

C'est pourquoi, ainsi que pour des raisons humanitaires évidentes, la voie du compromis et d'une paix rapide aurait dû être suivie immédiatement.

Comme nous le savons, les pourparlers de paix, basés sur une reprise des accords de Minsk II, ont été systématiquement boycottés, non pas par Zelenski, mais par l'OTAN. Il a fallu l'intervention directe de Boris Johnson pour faire capoter l'accord déjà presque conclu à Istanbul quelques semaines après le début du conflit.

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Aujourd'hui, après deux ans et demi de conflit, l'Ukraine est réduite à 29 millions d'habitants (elle en comptait 52 en 1993, et 41 à la veille du conflit). Le système d'infrastructure est dévasté. Le système économique est en fait en faillite et maintenu artificiellement en vie par les paiements occidentaux (non remboursables, mais surtout sous forme de prêts).

Une atmosphère surréaliste règne depuis longtemps à l'intérieur du pays, avec de véritables chasses à l'homme pour envoyer tous les hommes valides au front. Des scènes horribles de personnes kidnappées en pleine rue, battues puis entassées dans une camionnette pour être envoyées comme de la viande fraîche sur la ligne de front ont été vues des milliers de fois aujourd'hui (mais non pas, bien sûr, dans les médias menteurs de la communication grand public).

Dans ce contexte, nous voyons des gens comme Soros Jr (parce qu'en Occident, nous avons restauré les dynasties) se réjouir sur les médias sociaux de la décision de Biden (« C'est une grande nouvelle ! »).

Bien sûr, tout le monde, mais vraiment tout le monde, sait qu'une telle décision ne signifie que trois choses :

1) plus d'argent dans les poches de l'industrie de la guerre ;

2) plus de morts et de destructions parmi les personnes qui ne sont pas au front (les Russes et les Ukrainiens seront plus nombreux à être touchés à l'intérieur des terres) ;

3) un risque accru d'escalade vers la troisième guerre mondiale.

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En revanche, absolument rien ne change ou ne peut changer de cette manière en ce qui concerne l'équilibre sur le terrain, où la Russie a conquis plus de territoire au cours du dernier mois que pendant toute la contre-offensive de l'année dernière.

En pratique, une fois de plus, les classes dirigeantes occidentales prouvent qu'elles n'ont que les défauts de la Realpolitik, mais pas ses mérites.

En effet, il est possible d'imaginer des choix de Realpolitik faits avec un cynisme froid, sachant qu'ils coûteront de nombreuses vies, et pourtant opter pour eux en sachant qu'ils peuvent atteindre des objectifs stratégiques à long terme (certainement un tel choix a été celui fait par Poutine avec le franchissement de la frontière ukrainienne en février 2022). Il s'agit de choix machiavéliques et amoraux, mais défendables en termes de rationalité collective à long terme, typique d'organismes complexes tels que les États et les empires.

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Les choix occidentaux d'aujourd'hui, au lieu de relever de la Realpolitik, ne font montre que de cynisme, mais sans aucun contact avec la réalité.

Ils sont prêts à manœuvrer les êtres humains sur l'échiquier de l'histoire comme des pions dont on peut se passer librement, sauf qu'ils ne sont pas des maîtres d'échecs mais des singes de théâtre, des Zampanòs modernes en version brillante.

Mais, dira-t-on, derrière les clowns qui s'agitent sur la scène, derrière les bouchers qui servent à récolter des voix dans les talk-shows, il y a peut-être une puissance obscure, peut-être avec un agenda obscur, mais rationnelle à sa manière, non? Bien sûr, ce ne sont pas les Biden ou les Scholz qui mènent la barque, mais il y a peut-être des manœuvres derrière, le fameux «Deep State»?

Et malheureusement, ceux qui pensent en ces termes sont encore trop optimistes, car ils humanisent et rationalisent l'oligarchie des manœuvriers, en en faisant un nouveau Sauron: sombre, maléfique, mais à sa manière rationnel.

Mais non, la situation est bien pire. L'oligarchie des manipulateurs en coulisses existe bien sûr, mais elle n'est ni un parti, ni une association secrète, ni une secte, mais un ensemble mobile de partis, d'associations secrètes, de sectes, de lobbies divers, totalement incapables de planifier le mal, même à long terme; très capables, en revanche, de tenir la barre à tribord de leur propre intérêt économique à court et moyen terme. Et c'est le seul élément qui les relie en profondeur.

Ce qui facilite la réalisation de cet intérêt est autorisé et promu par certains. Ce qui entrave cet intérêt est bloqué, censuré, défini. Dans un mécanisme «darwinien», les idées, les idéologies, les initiatives culturelles, les journaux, les personnalités qui sont favorables sont autorisés, favorisés, se reproduisent, se développent. Les autres languissent dans la misère. C'est ainsi que prend forme une sorte d'« idéologie » de l'« État profond », que personne n'a conçue et qui est de nature purement superstructurelle.

Le résultat global est ce que nous pouvons appeler l'empire du cynisme sans tête.

Nous avons construit une énorme machine à tuer, immensément complexe et destructrice, et dans le cockpit, nous avons placé une bande de singes qui tripotent les commandes.

Hans-Georg Maaßen critique la politique belliciste de la CDU: Stop aux fauteurs de guerre !

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Hans-Georg Maaßen critique la politique belliciste de la CDU: Stop aux fauteurs de guerre !

Source: https://report24.news/hans-georg-maassen-kritisiert-krieg...

L'ancien président des services de renseignement intérieurs allemands et actuel chef de la WerteUnion, Hans-Georg Maaßen, s'en prend à son ancien parti. « Les fauteurs de guerre de l'Union, le binôme Merz-Kiesewetter doivent être arrêtés », déclare le politicien conservateur. Ce dernier critique le soutien inconditionnel de la CDU à l'Ukraine, une position qui, selon lui, pourrait plonger l'Allemagne dans une nouvelle guerre mondiale.

Friedrich Merz a récemment déclaré que l’une de ses premières actions en tant que futur chancelier fédéral serait de poser un ultimatum à Moscou concernant l’Ukraine, comme l’a rapporté Report24. Une des raisons de cette posture est aussi la fidélité quasi religieuse de l’Union à l’alliance transatlantique, se soumettant sans réserve à la volonté de l’establishment de Washington.

Hans-Georg Maaßen, ancien homme fort de la CDU et ex-président de l’Office fédéral de protection de la Constitution, critique ouvertement cette position depuis qu'il est à la tête de la nouvelle formation conservatrice WerteUnion. Selon lui, cette stratégie mènera l'Allemagne à un conflit avec la Russie. « L’Allemagne ne doit pas redevenir un champ de bataille pour une guerre mondiale », insiste-t-il. Pour cette raison, il est impératif de stopper les « fauteurs de guerre de l'Union, Merz et Kiesewetter ».

Cela montre qu’il existe encore, même parmi les centristes, des voix fortes qui expriment la raison, pour qui les intérêts allemands priment sur ceux d’un establishment transatlantique obsédé par la guerre. L’Allemagne tirerait un avantage géopolitique bien plus grand d’une architecture sécuritaire eurasienne commune que d’un alignement unilatéral sur les États-Unis, qui ne mène qu’à des confrontations et des guerres. Maaßen semble en être conscient.