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mercredi, 13 avril 2011

CIA-Rebellen in Libyen

CIA-Rebellen in Libyen: Dieselben Terroristen, die im Irak NATO- und US-Soldaten ermordet haben

Webster G. Tarpley

West-Point Studie von 2007 ergab: Die Region Benghasi-Darnah-Tobruk ist weltweit führend im Rekrutieren von Al-Kaida-Selbstmordattentätern.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/webster-g-tarpley/cia-rebellen-in-libyen-dieselben-terroristen-die-im-irak-nato-und-us-soldaten-ermordet-haben.html

mardi, 12 avril 2011

Ramdam aux Barbaresques

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Ramdam aux Barbaresques

par Robert MASSIS

Ex: http://blogchocdumois.hautetfort.com/


Ce qui est effarant dans notre monde orwelien c’est l’uniformité dont on sait, depuis Talleyrand, qu’il engendre l’ennui. Les médias télévisuels et radiophoniques rivalisent de reportages sensationnalistes et nous montrent, qui une Tunisie en train d’accéder à une hypothétique démocratie à l’européenne, qui une Egypte peinant à extirper son épine moubaresque. Quand à la presse écrite elle nous gratifie à longueur de pages de doctes analyses expertologiques aussi mal inspirées les unes que les autres, toutes reposant implicitement sur un postulat semblable : la démocratie (forcément) émancipatrice comme condition du bonheur universel. Le discours est inlassablement le même, sans recul, ni profondeur de champ. Une actualité chassant l’autre, la Tunisie est un temps relégué aux oubliettes des pyramides égyptiennes alors que la Côte d’Ivoire est traitée de façon simpliste comme la « Belgique » de l’Afrique noire.

Toute cette polyphonie bien orchestrée par ces belles et bonnes consciences progressistes souffle pourtant un vent d’irresponsabilité et d’inconséquences sur les braises d’agitations populaires enfiévrées peu ou prou révolutionnaires aux résultats inconnus. L’alibi facile de la conquête des droits civiques et politiques est un écran de fumée abondamment entretenu par un Occident à bout de souffle qui n’a rien d’autre à offrir que ses poussiéreuses chimères droit-de-l’hommardes et démocrasseuses. Mais la Tunisie, l’Egypte, demain, peut-être, l’Algérie ou la Libye, voire, après-demain, le Yémen, la Syrie ou la Jordanie, ne sont nullement comparables à cet Occident poussif qu’ils prennent compulsivement pour modèle, oasis idéalisé de l’hédonisme consumériste, comme si l’horizon des futurs était irrémédiablement bouché.
Mythe, illusion et décors en carton-pâte avant l’implacable et inéluctable retour à la réalité. Celle d’un islamisme qui ne cherche qu’à rejaillir, trop longtemps étouffé par une parenthèse laïque que la Turquie a expérimenté avant de commencer à s’en affranchir. En 2007, les élections législatives en Egypte ont vu grossir l’influence de la confrérie des Frères musulmans. Ce 31 janvier, la synagogue d’El Hamma, près de Gabès, dans le sud tunisien a été, par le fait de criminels, la proie des flammes et l’on se souvient qu’un acte terroriste avait frappé, il y a quelques années, une synagogue sur l’île de Djerba.


Ces mêmes islamistes qui, avec le concours masochiste de nos gouvernants, envoient, depuis trente ans leurs fantassins coloniser une Europe dont la trop longue dormition (terme que nous empruntons à l’historien Dominique Venner) depuis la fin de la guerre, entraîne aujourd’hui sa perdition identitaire et démographique. C’est précisément ce que refusent de voir nos observateurs de cette médiacratie arrogante et donneuse de leçons. Bercées par les sirènes du multiculturalisme, elles bernent les peuples. Les oligarchies qui se pressent déjà localement d’aller mendier les suffrages, avant la grande étreinte des présidentielles de 2012, tournent le dos à ces Raïs qu’ils soutenaient sans scrupules hier afin de permettre les transhumances low cost du tourisme de masse. Ces mêmes oligarques tournent encore le dos à cette funeste réalité qui se présente quotidiennement à nos regards, celle d’une islamisation rampante dont l’immigration n’est que le marchepied.


Abandonner les peuples du Maghreb à leur propre sort, au prétexte d’une improbable quête démocratique, est un impensé géopolitique explosif pour l’Europe et pour la France en particulier. Sans aller soutenir jusqu’à la mauvaise foi des régimes kleptocrates et corrompus, force est de constater que le despotisme éclairé est parfois préférable à de fausses démocraties comme les nôtres. En soutenant, par réflexe crypto-marxiste les libérations des peuples du joug de la tyrannie, l’Europe ne voit pas ou feint de ne pas voir les linéaments d’un islamisme qui se répand comme une traînée de poudre dans tous le Moyen et Proche Orient. Israël ne s’y trompe pas qui appelle à négocier avec le Hamas en vue d’endiguer la remise en cause de sa spécificité dans cette région du monde. Affaire à suivre…

Robert Massis

 

dimanche, 10 avril 2011

Bekommt Ägypten jetzt statt Demokratie eine islamische Sitten- und Religionspolizei?

Bekommt Ägypten jetzt statt Demokratie eine islamische Sitten- und Religionspolizei?

Udo Ulfkotte

Aus Ägypten kommen beunruhigende Nachrichten: Präsidentschaftskandidat El Baradei, bislang der Liebling des Westens, kündigt für den Fall seines Wahlsieges schon mal mögliche ägyptische Militäraktionen gegen Israel an. Und die neue Kairoer Regierung bewegt sich auf die radikalen Mullahs in Teheran zu. Erinnern Sie sich noch an die Revolution in Ägypten? Jeden Abend haben uns die Kommentatoren in Sondersendungen des staatlichen Fernsehens darüber belehrt, dass es künftig in Ägypten Demokratie, Frieden und Freiheit geben werde. Alle Bedenken gegen den Vormarsch der islamistischen Muslimbruderschaft seien »Islamophobie«. Die vielen Fachleute, die das alles noch vor wenigen Tagen behauptet haben, hatten wohl eher wenig Ahnung und ihren Job verfehlt. Denn in Ägypten sind nun die radikalen Islamisten auf dem Vormarsch. Und die neue Regierung erwägt sogar die Einführung einer Religions- und Sittenpolizei.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/udo-ulfkotte/bekommt-aegypten-jetzt-statt-demokratie-eine-islamische-sitten-und-religionspolizei-.html

 

 

jeudi, 07 avril 2011

Al Qaida en Libye? L'OTAN donne raison au colonel Kadhafi!

Al Qaida en Libye ? L’Otan donne raison au colonel Kadhafi !

 

PARIS (NOVOPress) : Des membres du réseau terroriste international Al Qaida et du mouvement chiite libanais Hezbollah pourraient figurer parmi les insurgés qui luttent contre le colonel Mouammar Kadhafi, a annoncé mardi l’amiral américain James Stavridis, commandant suprême des forces de l’Otan en Europe. « Nous examinons à la loupe la composition des groupes rebelles et leurs leaders », a annoncé l’amiral, cité par la presse occidentale. Il existe des « signaux d’une présence potentielle d’Al Qaida et du Hezbollah », a-t-il poursuivi, confirmant ainsi… ce que le colonel Kadhafi avait déclaré à la télévision libyenne il y a plus d’un mois !

Cette présence possible d’islamistes radicaux brouille quelque peu l’image idyllique, présentée par les Occidentaux, des insurgés libyens supposés représenter l’avenir « démocratique » de la Libye. Elle n’empêche pourtant pas les Occidentaux, et notamment  les Etats-Unis et la France, d’envisager d’armer les factions insurgées. Alors, Paris et Washington bientôt fournisseurs d’armes d’Al Qaida ?

[cc [1]] Novopress.info, 2010, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info [2]]


Article printed from :: Novopress.info France: http://fr.novopress.info

URL to article: http://fr.novopress.info/81427/al-qaida-en-libye-lotan-donne-raison-au-colonel-kadhafi/

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[1] cc: http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/

[2] http://fr.novopress.info: http://fr.novopress.info

samedi, 02 avril 2011

Waffenlieferungen für Al Qaida Kämfer in Libyen

USA im Netz der Lügen: Waffenlieferungen für Al Qaida Kämpfer in Libyen

Udo Ulfkotte

Seit vielen Monaten hören wir nichts mehr vom angeblich gefährlichsten Mann der Welt: Usama Bin Laden. Die Naturkatastrophen in Pakistan, Australien, Neuseeland und Japan sowie die revolutionären Umwälzungen in arabischen und nordafrikanischen Staaten haben unsere Aufmerksamkeit abgelenkt. Mitunter gab es Terrorwarnungen in westlichen Staaten, die sich dann als blinder Alarm herausgestellt haben. In diesen Tagen gibt es erstaunlicherweise keine Terrorwarnung. Dabei haben gleich drei westliche Geheimdienste die Spuren Bin Ladens zum ersten Mal seit dessen Flucht aus den Tora-Bora-Höhlen Ende 2001 wieder aufgenommen. Dieses Mal gibt es keine Pressemitteilungen. Dieses Mal ist alles anders. Dieses Mal verbündet sich Bin Laden mit einer Gruppe, die bei den Revolutionen in der arabischen Welt wie ein Phönix aus der Asche steigt. Und dieses Mal will der amerikanische Präsident Obama Bin Ladens Kämpfer sogar mit direkten Waffenlieferungen unterstützen. Ein Scherz? Eine wilde Verschwörungstheorie? Nein - keineswegs. Prüfen Sie es einfach per Mausklick nach. Dann werden Sie schnell erkennen, wie uns Politiker an der Nase herumführen und was Sie von der Entwicklung in Libyen zu halten haben.

Updaten vom 26. März 2011 um 19.40 Uhr: Inzwischen wurde bekannt, dass Al-Qaida-Kämpfer in Libyen mehr als hundert Boden-Luft-Raketen aus Munitionsdepots der Regierungstruppen erbeutet haben, mit denen man vom Boden aus mühelos zivile Flugzeuge abschießen kann. Diese sollen sie mittlerweile außer Landes gebracht haben.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/udo-ulfkotte/usa-im-netz-der-luegen-neues-zu-bin-laden-was-uns-erstaunlicherweise-verschwiegen-wird.html

samedi, 12 février 2011

Taliban en al-Qaida hebben geen ideologische banden

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Taliban en al-Qaida hebben geen ideologische banden (rapport)
       
WASHINGTON 07/02 (AFP) = De Afghaanse taliban en al-Qaida worden ten
onrechte beschouwd als ideologische bondgenoten. Het zou zelfs mogelijk zijn
om de taliban ervan te overtuigen het terroristische netwerk niet
meer te steunen. Dat blijkt uit een rapport van Amerikaanse
deskundigen, zo staat te lezen in de New York Times.
   

Er waren al wrijvingen tussen de leiders van de taliban en al-Qaida
voor de aanslagen van 11 september 2001 en die zijn sindsdien enkel
sterker geworden, zo luidt het in "Separating the Taliban from Al
Qaeda: The Core of Success in Afghanistan", een rapport van Alex Strick
van Linschoten en Felix Kuehn van de universiteit van New York.

Beide mannen hebben jaren in Afghanistan gewerkt en merken op dat
de intensivering van de militaire operaties tegen de taliban een
oplossing wel heel moeilijk zou kunnen maken.

Het rapport legt uit dat het uitschakelen van leiders van de
taliban leidt tot hun vervanging door jongere en radicalere strijders, wat
de invloed van al-Qaida enkel verhoogt. De onderzoekers raden de VS
aan zo snel mogelijk een dialoog op te starten met de ouderlingen
onder de taliban, alvorens die hun invloed verliezen. 

De auteurs zijn niet gekant tegen de Navo-aanvallen in Afghanistan,
maar ze vragen dat er parallel onderhandelingen gevoerd worden. "Er
is een politiek akkoord nodig, anders zal het conflict escaleren",
luidt het.

http://www.nytimes.com/2011/02/07/world/asia/07afghan.htm...
arating%20&st=cse

Report Casts Doubt on Taliban’s Ties With Al Qaeda

By CARLOTTA GALL
Published: February 6, 2011

KABUL, Afghanistan — The Afghan Taliban have been wrongly perceived as close
ideological allies of Al Qaeda, and they could be persuaded to renounce the
global terrorist group, according to a report to be published Monday by New
York University.

The report goes on to say that there was substantial friction between the
groups’ leaders before the attacks of Sept. 11, 2001, and that hostility has
only intensified.

The authors, Alex Strick van Linschoten and Felix Kuehn, have worked in
Afghanistan for years and edited the autobiography of a Taliban diplomat,
many of whose ideas are reflected in the report. The authors are among a
small group of experts who say the only way to end the war in Afghanistan is
to begin peace overtures to the Taliban.

The prevailing view in Washington, however, is “that the Taliban and Al
Qaeda share the same ideology,” said Tom Gregg, a former United Nations
official in Afghanistan and a fellow at the Center on International
Cooperation at N.Y.U., which is publishing the report. “It is not an
ideology they share; it is more a pragmatic political alliance. And
therefore a political approach to the Taliban ultimately could deliver a
more practical separation between the two groups.”

Some American officials have argued that the military surge in Afghanistan
will weaken the Taliban and increase the incentive to negotiate. But the
report cautions that the campaign may make it harder to reach a settlement.

The report, “Separating the Taliban from Al Qaeda: The Core of Success in
Afghanistan,” says attacks on Taliban field commanders and provincial
leaders will leave the movement open to younger, more radical fighters and
will give Al Qaeda greater influence. The authors suggest that the United
States should engage older Taliban leaders before they lose control of the
movement.

The authors do not oppose NATO’s war, but suggest that negotiations should
accompany the fighting. A political settlement is necessary to address the
underlying reasons for the insurgency, they write. Otherwise, they warn, the
conflict will escalate.

The report draws on the authors’ interviews with unnamed Taliban officials
in Kabul, Kandahar and Khost, and on published statements by the Taliban
leadership. The authors indicate that Taliban officials fear retribution if
they make on-the-record statements opposing Al Qaeda.

Nevertheless, Taliban leaders have issued statements in the last two years
that indicate they are distancing their movement from Al Qaeda. The report
says the Taliban will not renounce Al Qaeda as a condition to negotiations,
but will offer to do so in return for guarantees of security.

The report reflects many of the arguments put forward by Mullah Abdul Salam
Zaeef, whose autobiography, published in English as “My Life With the
Taliban,” the authors edited. Mullah Zaeef lives under a loose house arrest
in Kabul after being held at Guantánamo Bay, Cuba, and has been an
intermediary between the Afghan president, Hamid Karzai, and the Taliban.

The report argues that Taliban leaders did not know of the Sept. 11 attacks
in advance and that they appeared to have been manipulated by Osama bin
Laden, who then lived in Afghanistan.

In November 2002, the report says, senior Taliban figures gathered in
Pakistan and agreed to join a process of political engagement and
reconciliation with the new government of Afghanistan. Yet the decision came
to nothing, since neither the Afghan government nor the American government
saw any reason to engage with the Taliban, the report says.

A member of the Haqqani family, which leads what American officials regard
as the most dangerous Taliban group, came to Kabul in 2002 to discuss
reconciliation, but he was detained and badly treated, the report states.

Bruce Riedel, a former C.I.A. officer who prepared a strategic policy review
on Afghanistan and Pakistan for President Obama in 2009, places the Afghan
Taliban alongside Al Qaeda in the “syndicate of terrorists” threatening the
United States. Mullah Mohammad Omar, the Taliban leader, has maintained an
“alliance, even friendship” with Mr. bin Laden that “seems to have remained
intact to this day,” Mr. Riedel writes in his book “Deadly Embrace:
Pakistan, America and the Future of the Global Jihad.”

Yet others say that there is a clear ideological divide between the two
groups and that the Taliban are not engaged in international terrorism.

“Al Qaeda is an organization that has a clearly articulated vision of global
jihad, and that is not the case with the Haqqanis and the Taliban,” Mr.
Gregg said. “Their focus is on Afghanistan, the country they are from.”

samedi, 29 janvier 2011

Explosie Moskou: onderzoekers verdenken Russische islamist

Explosie Moskou: onderzoekers verdenken Russische islamist

       
attentat-moscou.jpgMOSKOU 27/01 (AFP) = De onderzoekers verdenken er een Russische islamist van verantwoordelijk te zijn voor de zelfmoordaanslag van maandag op
de Moskouse luchthaven Domodedovo. Hij zou samen met een vrouw de aanslag gepleegd hebben. Dat berichtte de Russische krant Kommersant donderdag.
   De krant haalt politiebronnen aan. De man, met de naam Razdoboudko,
zou lid zijn van een islamistische rebellengroepering uit de regio van Stavropol. Die stad ligt in het zuiden van Rusland, in de Kaukasus.

In de Russische media circuleert de piste van een rebellengroepering die aanvankelijk een aanslag vlakbij het Rode Plein in Moskouzou gepland hebben tijdens Nieuwjaarsnacht. Een vrouw moest die aanslag uitvoeren, maar kwam om toen haar explosievengordel te vroeg
ontplofte. Een andere vrouw van de rebellengroepering zou dan de aanslag van maandag op Domodedovo gepleegd hebben.

Volgens de bronnen van Kommersant zouden de twee vrouwen onder dwang van Razdobouko gehandeld hebben, maar de man zou ook bij de aanslag maandag op de Moskouse luchthaven geweest zijn. Op de plaats van de feiten werd in elk geval het hoofd van een man gevonden, aldus Kommersant. VRW/VOC/

dimanche, 12 décembre 2010

Extremistische moskeeganger blijkt FBI infiltrant

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Extremistische moskeeganger blijkt FBI infiltrant

Ex: http://georgeorwell1984.wordpress.com/

Een bezoeker van een Californische moskee putte zich zo uit in het promoten van de Heilige Oorlog tegen de VS, dat de andere moskeegangers zich een beetje zorgen begonnen te maken. Men besloot om de extremist aan te geven bij de FBI, maar hij bleek een informant te zijn. Dat meldt de Washington Post.

 

De FBI had ‘Farouk al-Aziz’, die de codenaam Oracle meekreeg, naar de moskee gestuurd in de hoop om extremisten en kandidaat-terroristen uit hun tent te lokken. De man woonde op regelmatige basis diensten bij in het islamitisch centrum in Irvine, in ware spionagestijl uitgerust met een cameraatje in een knoopsgat en een microfoontje aan zijn sleutelhanger.

Nu de operatie aan het licht is gekomen, doet de devote Aziz – in werkelijkheid is hij de veroordeelde valsemunter Craig Monteilh ! – een boekje open over de feiten. Hij beschuldigt de FBI ervan dat ze een grote samenzwering op touw zette om de moskee aan te pakken. “Men heeft me over een periode van 15 maanden 177.000 dollar betaald, belastingvrij”, zegt hij. “Mijn opdracht was bewijs te vinden voor een strafzaak waarmee men een lid van de moskee kon vervolgen, maar men heeft alles gewoon laten vallen.”

De bekentenissen van de man zorgden voor beroering in de plaatselijke moslimgemeenschap. “We voelen ons verraden”, zegt Shakeel Syed, hoofd van een koepelvereniging van zo’n 75 Californische moskeeën. “De FBI huurt een veroordeelde crimineel in, leidt hem op en stuurt hem als infiltrant naar onze moskeeën. Toen de operatie mislukte, lieten ze hem vallen. Het lijkt wel een scenario van een slechte soapserie!”

FBI-verantwoordelijken proberen de gemoederen te bedaren. “Dit is niet onze gewone manier van werken”, verzekert een woordvoerder. “Onze meest beproefde werkwijze is nog steeds rekenen op steun, samenwerking en het vertrouwen van de verschillende gemeenschappen die we dienen en trachten te beschermen.”

vendredi, 03 décembre 2010

Un coup d'Etat civil pro islamique à Ankara...

Un coup d'État civil pro islamique à Ankara...

Par Jean-Gilles Malliarakis

Ex: L'Insolent

  

Les conséquences de la réunion de l'Otan à Lisbonne directes et indirectes, ne manquent pas de se faire sentir. Et cela commence par l'un des principaux alliés, la Turquie. Les années 1946-1950 avaient vu la mise en place, dans ce pays, de gouvernements démocratiques formellement civils. Plusieurs coups d'État les ont renversés successivement. Or pour la première fois depuis 60 ans, deux ministres (1) ont pris la décision d'y mettre à pied trois généraux. (2) Ceux-ci se trouvent impliqués dans le cadre du complot Bayloz remontant à 2003. Le chef du parti laïc de gauche CHP soutient de façon significative les trois putschistes, qui font appel aux tribunaux spéciaux. Cela s'est produit la semaine écoulée, qui suivait immédiatement la rencontre de l'alliance occidentale.

S'agissant de tout autre pays, on trouverait cette situation critique du point de vue journalistique et conjoncturel. L'événement serait couvert de façon dramatique par les gros moyens d'information. Et on jugerait aussi cette normalisation, sur le fond, parfaitement conforme aux principes de la gouvernance mondiale.

Il n'en va pas de même dans une société où l'élément militaire joue, ou plutôt jouait jusqu'à une date très récente, un rôle central dans tous les réseaux de pouvoir. Rappelons ainsi que le poids économique de la couche dirigeante de l'armée issue du kémalisme, en fait le principal partenaire apprécié en France par les milieux se disant de gauche et non moins laïcistes.

Les dirigeants civils, eux-mêmes disciples de l'islam moderniste (3), ont obtenu à Lisbonne de la part des Américains et des autres alliés une concession qu'ils jugent essentielle. On leur a accordé que l'Iran ne soit pas explicitement mentionné comme adversaire dans le cadre de la mise en place du bouclier anti-missiles de l'Alliance atlantique. Dans ce contexte, ils se sentent en mesure de rogner un peu plus les prérogatives des militaires laïcs.

On pourrait donc aboutir au renversement complet du rapport de forces établi par les jeunes-turcs en 1909, puis par le kémalisme en 1923, un concept paradoxal : un "coup d'État" civil.

En apparence, formellement, si cette évolution aboutit, elle ne rencontrera que des approbations, au moins dans un premier temps, sur la scène internationale.

Pour le moment d'ailleurs un seul pays, pratiquement, semble s'y opposer, émettre des réserves, agiter et alerter plus ou moins discrètement ses propres éléments d'influence. Il s'agit de l'État qui avait tissé depuis le début des années 1950 des liens très solides de coopération avec l'armée d'Ankara. Pour le moment, en effet, le gouvernement israélien actuel redoute à plus ou moins juste titre une coalition régionale des pays musulmans. Ceci ne s'était jamais produit depuis la fondation d'Israël. L'État hébreu, de guerre en guerre, et pendant ces périodes intercalaires que l'on appelle, un peu imprudemment peut-être, "la paix" avait toujours su séparer les deux puissances musulmanes régionales non arabes, l'Iran comme la Turquie, et s'employer efficacement à diviser les Arabes entre eux. Sur ce dernier terrain il n'a pas rencontré trop de difficultés.

Dans sa chronique de Zaman Today du 27 novembre M. Ergun Babahan prend à cet égard à partie l'ancien ambassadeur américain en Turquie M. Eric Edelman. Il en fait à la fois le porte-parole à Washington d'une certaine coulisse et il l'accuse de "vivre dans un monde virtuel", de se montrer "coupé du réel". Le vrai reproche porte sur l'évaluation de la durée, que ses partisans jugent illimitée, du gouvernement turc actuel.

De ce dernier point de vue nous ne disposons à vrai dire d'aucune boule de cristal. Nous les laissons au Quai d'Orsay. Contentons-nous des faits.

Lors de la sortie très spectaculaire de Erdogan à Davos en janvier 2009, puis encore lors des incidents de la flottille Mavi Marmara en mai 2010, on a pu remarquer que le gouvernement d'Ankara ne craignait pas désormais de s'aliéner les réseaux pro-israéliens du monde entier. Aux Etats-Unis, où il réside, remarquons d'ailleurs que Fethullah Gülen tient des propos apaisants. Certains observateurs mal informés ou naïfs, comme M. Gurfinkel dans Valeurs actuelles, les prennent ou tentent de les faire prendre à leurs lecteurs pour argent comptant.

Or, désormais, le quotidien officieux Zaman est monté d'un cran dans la séparation : on y met en accusation l'influence sioniste en Amérique du nord. Personne ne peut croire inconscients de la gradation, les professionnels de la communication qui fabriquent ce journal, très proche du pouvoir et techniquement très bien fait. Y compris dans l'usage des mots, il ne nomme plus d'ailleurs désormais ses adversaires pour "sionistes", il revient à un registre sémantique qui servait beaucoup à la charnière des XIXe et XXe siècles.

Or, parallèlement, les dirigeants d'Ankara haussent également le ton dans leurs négociations avec l'Europe. Ils jugent en effet que la défense du continent a été confirmée ces dernières semaines comme dépendant intégralement du bon vouloir de Washington. Plusieurs longues analyses officieuses confirment ce fait, pour tout observateur lucide, malheureusement évident. (4) Il semble pour nous humiliant, mais pour les Turcs réconfortant, que l'Union "européenne", les guillemets me paraissent désormais s'imposer, persiste à ne penser son destin qu'en tant que grosse patate consommatique.

Représentée au plan international par les glorieux Barroso, Van Rompuy et Lady Ashton l'organisation bruxelloise des 27 petits cochons roses se préoccupe plus de sauver ses banquiers que de défendre ses ressortissants.

Le projet "Eurabia" a été décrit (5) comme préparant pour les prochaines décennies, au nord de la Méditerranée la situation de dhimmitude que subissent depuis des siècles les chrétiens d'orient. Ce processus de domestication des peuples par la trahison de leurs élites économiques semble donc en bonne voie.

Les ennemis de la liberté si actifs contre notre continent s'y emploient dans les coulisses de Bruxelles.

En professionnels de la conversion par conquête, je ne doute pas que les islamistes turcs observent leurs proies, qu'ils l'hypnotisent par leurs mots d'ordre et qu'ils se régalent de leurs faiblesses. On peut cependant encore s'y opposer. (6)

 

Notes

 

1.                   Il s'agit des ministres de l'intérieur Bechir Atalay et du ministre de la Défense Vecdi Gönül

2.                   Les militaires limogés sont un général de gendarmerie, du général Abdullah Gavremoglou et du major Gürbüz Kaya.

3.                   Nous donnons à ce sujet quelques précisions dans L'Insolent du 23 novembre "Les dirigeants turcs vrais islamistes et faux bisounours".

4.                   cf. les analyses publiées dans Zaman les 24 et 27 novembre

5.                   cf. le livre de Bat Ye'or "Eurabia, the Euro-Arab Axis" 2005 ed. Farleigh Dickinson University Press, version française "Eurabia, l’axe euro-arabe" 304 pages 2006 éd. Jean-Cyrille Godefroy.

6.                   J'aurais le plaisir de signer mon livre "La question turque et l'Europe" au prochain salon du livre d'Histoire le dimanche 5 décembre. Mais vous pouvez aussi dès maintenant l'acquérir directement sur le site des Éditions du Trident. Rappel : il est plus courtois vis à vis des organisateurs, pour les personnes qui se rendraient à ce salon d'acquérir les ouvrages sur place.

dimanche, 28 novembre 2010

Nobelprijswinnaar niet welkom in Turkije

Ex: http://www.telegraaf.nl/buitenland/

Nobelprijswinnaar niet welkom in Turkije
Van onze correspondent
ISTANBOEL -  De Britse schrijver V.S. Naipaul, die in 2001 de Nobelprijs
voor de Literatuur won, kan vanwege zijn kritiek op de islam niet deelnemen
aan een internationale literaire bijeenkomst in Istanboel.

naipaul_wife_prize_photo.jpgAanvankelijk was de in Trinidad geboren Naipaul als eregast uitgenodigd voorhet European Writers Parliament, een groot internationaal literair evenement dat vandaag in Istanboel van start gaat. Toen dat bekend werd, protesteerde een groep Turkse schrijvers fel en dreigde met een boycot.

De komst van Naipaul zou "een belediging zijn voor moslims", vanwege eerdere uitlatingen van de schrijver over de islam.

Zo heeft de Nobelprijswinnaar eens gezegd dat islamisering een vorm van
kolonisatie is die rampzalige gevolgen met zich meebrengt. Dat zou volgens
Naipaul vooral gelden voor mensen die zich tot de islam bekeren, omdat ze
hun afkomst en eigen verleden moeten verloochenen.

Volgens de Turkse dichter en filosoof Hilmi Yavuz beledigt de schrijver met
zulke opmerkingen de islam en moslims. Daarom is zijn komst naar het
literaire evenement niet gewenst, aldus Yavuz. Vele andere Turkse schrijvers
zijn dezelfde mening toegedaan. "De uitnodiging aan Naipaul moet worden
ingetrokken en men moet de schrijver vertellen wat daarvan de reden is",
aldus Özdenören. "De aanwezigheid van Naipaul is een belediging voor
moslims", aldus de linkse Turkse schrijver Cezmi Ersöz.

De organisator van het evenement, Ahmet Kot, probeerde nog de protesterende
Turkse schrijvers tegemoet te komen door Naipaul niet meer als eregast te
verwelkomen. Naipaul zou alleen de openingsspeech houden. Het
compromisvoorstel mocht niet baten. De protesterende Turkse schrijvers
hielden voet bij stuk. Daarna hebben het organisatiecomité en Naipaul
gezamenlijk besloten dat het beter is dat hij thuisblijft.

samedi, 27 novembre 2010

Kaukasische islamisten ronselen Tsjetsjenen in Europa

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Kaukasische islamisten ronselen Tsjetsjenen in Europa

Mechelen l De politie verdenkt de dinsdag in Antwerpen aangehouden
Tsjetsjenen ervan geld en rekruten te hebben geronseld voor het Kaukasisch
Emiraat. Deze organisatie, die een islamitisch emiraat wil vestigen in
Tsjetsjenië, is in 2007 opgericht door Dokoe Oemarov. Ze rekruteert nu leden
in heel West-Europa.

De zeven mannen die werden opgepakt in Antwerpen zijn allemaal aangehouden
door de Mechelse onderzoeksrechter. Drie van hen staan bekend als leden van
Sharia4Belgium. Volgens het federaal parket broedde het zevental op plannen
voor een aanslag in België. Zij verschijnen vrijdag voor de raadkamer in
Mechelen.

Tsjetsjeense militanten plegen zeer frequent kleine aanslagen op lokale
ordehandhavers, maar de afgelopen tien jaar is Rusland herhaaldelijk
opgeschrikt door grote terreurdaden door Kaukasische militanten, zoals de
aanslag eind vorig jaar op een sneltrein van Sint-Petersburg naar Moskou en
de dubbele zelfmoordaanslag dit voorjaar in Moskou.

Volgens officiële cijfers zijn dit jaar 332 gewapende militanten gedood in
de Kaukasus, en 205 agenten en andere ordehandhavers. De situatie is "dicht
bij een staat van oorlog", gaf een hoge Russische officier onlangs toe. De
afgelopen tien jaar is de situatie ook in de buurrepublieken Dagestan en
Ingoesjetië dramatisch verslechterd. De militanten worden volgens experts
vooral gefinancierd vanuit het Midden-Oosten. Maar ook in West-Europa en de
VS wordt geld opgehaald.

Het geweld in de noordelijke Kaukasus is duidelijk geen exclusief Russische
aangelegenheid meer. De uitstraling ervan is steeds vaker merkbaar in
West-Europa, waar tienduizenden Tsjetsjenen wonen.

Vorige maand werd in Denemarken een Tsjetsjeen aangehouden die vermoedelijk
een bombrief wilde sturen naar de krant die controversiële cartoons van de
profeet Mohammed had gepubliceerd. En Duitse inlichtingenbronnen maken al
lange tijd melding van de pogingen van sommige vluchtelingen om geld in te
zamelen voor militanten in de Kaukasus. Ook zou getracht zijn leden te
rekruteren voor de strijd tegen de Russische autoriteiten. Die laten zich,
bij monde van de door het Kremlin geïnstalleerde leider Ramzan Kadyrov, ook
niet onbetuigd. Kadyrov heeft agenten in Europa die Tsjetsjenen 'manen'
terug te keren omdat het nu veilig zou zijn. Sommigen zeggen te zijn
bedreigd. Kadyrov wordt er door Russische critici van beschuldigd met zijn
vijanden af te rekenen, of dat nu kritische mensenrechtenactivisten zijn, of
oud-rebellen die zich tegen hem hebben gekeerd, of zelfs rivaliserende
families in Tsjetsjenië. Vorig jaar werd in Wenen een Tsjetsjeense
vluchteling vermoord die zei te hebben gezien hoe Kadyrov persoonlijk
leiding gaf aan martelingen. De Oostenrijkse politie vond echter geen harde
bewijzen van zijn betrokkenheid.

De lokroep van Tsjetsjeens nationalisme is de wind uit de zeilen genomen
door de installatie van de Kadyrovs in Grozny en de wederopbouw met federaal
geld van Tsjetsjenië. Maar structurele armoede, gebrek aan werk en de
keiharde methodes van de Russische autoriteiten blijken op de hele Kaukasus
een voedingsbodem voor de aanwas van nieuwe rekruten.

© De Volkskrant

jeudi, 18 novembre 2010

Türkei: Oberster Religionswächter muss abtreten

Oberster Religionswächter muß abtreten

 Ex: http://www.jungefreiheit.de/

Diyanet-Chef Ali Bardakoglu: Wegen zu liberaler Ansichten zum Rückzug gezwungen Foto: Wikipedia/Elke Wetzig

ANKARA. Der Chef der türkischen Religionsbehörde (Diyanet), Ali Bardakoglu, muß nach einem Streit mit der Regierung sein Amt aufgeben. Grund sei dessen liberale Auslegung des Islams, berichtet die Welt unter Berufung auf die türkische Tageszeitung Milliyet.

Der oberste Relgionswächter hatte der türkischen Führung eine klare Stellungnahme zum Streit um das islamische Kopftuch verweigert. Die radikalislamische Regierungspartei AKP will das in der laizistischen Türkei herrschende Kopftuchverbot auflockern, was Kritiker als weiteren Schritt zu einer Islamisierung der türkischen Gesellschaft sehen.

Kopftuch für Frauen keine islamische Pflicht

Bardakoglu hatte das Tragen des Kopftuchs lediglich als die persönliche Entscheidung der Frau und nicht als islamische Pflicht bezeichnet. Auch der Genuß von Alkohol sei zwar im religiösen Sinne eine Sünde „egal ob am Steuer eines Autos oder in den Bergen“, jedoch sei es eine politische Frage, wann er eine Straftat darstelle.

Erst vor kurzem sorgte Bardakoglu auch außerhalb der Türkei für Aufsehen, als er überraschend ankündigte, christliche Gottesdienste in der St.-Pauls-Kirche in Tarsus zuzulassen. Gleichzeitig bekannte sich der Diyanet-Chef zur Sicherung der Religionsfreiheit als Aufgabe seiner Behörde.

„Radikale Veränderungen“ angekündigt

Womöglich könnte sich dies rasch ändern. Der türkische Staatsminister Faruk Celik kündigte bereits „radikale Veränderungen“ in der Religionsbehörde nach dem Abtritt Bardakoglus an. Nachfolger wird sein bisheriger Stellvertreter Mehmet Görmez. (FA)

jeudi, 11 novembre 2010

La nouvelle révolution turque

La nouvelle révolution turque

par Georges FELTIN-TRACOL

Ex: http://www.europemaxima.com/

turkish-army.jpgEn moins de cent ans, la Turquie aura connu deux grandes révolutions, politiques et culturelles, la seconde cherchant à annuler les effets de la première. Telle est la thèse de Tancrède Josserand dans La nouvelle puissance turque, une brillante étude à la croisée de l’histoire des idées politiques, de la sociologie religieuse et de la géopolitique.

Turcophone avisé et jeune directeur de l’« Observatoire du monde turc et des relations euro-turques » de la Lettre Sentinel Analyses et Solutions, Tancrède Josserand apporte au lecteur francophone une vue nouvelle – et novatrice – sur l’évolution passionnante de la Turquie. Sorti fin août, l’ouvrage résonne néanmoins de l’actualité puisque, le 12 septembre 2010, les électeurs turcs ont entériné par plus de 58 % de oui pour une participation de 79 % le référendum révisant la Constitution de 1982. Ils ont ainsi décerné un large quitus au Premier ministre, Recep Tayip Erdogan, et à son parti, l’A.K.P. (Parti de la justice et du développement). Or cet indéniable succès électoral n’est pas le fruit du hasard, mais plutôt le résultat d’un long travail militant, culturel et métapolitique.

Hormis quelques banalités touristiques comme le détroit du Bosphore, la mosquée – cathédrale Sainte-Sophie ou le bazar d’Istanbul, on ne connaît guère la Turquie. Située en Asie Mineure, carrefour naturel de l’Europe, de l’Asie occidentale, du Proche-Orient et du Caucase, peu éloignée des gisements d’hydrocarbures, la Turquie n’est pas aussi homogène qu’elle souhaiterait l’être. Les ethnologues ont recensé quarante-sept minorités ethniques, religieuses et linguistiques parmi lesquelles les Lazes, les Tcherkesses, les Abkhazes, les Albanais, les Arabes, les Assyro-Chaldéens, vingt millions de Kurdes, douze à vingt millions d’Alévis, chiites dissidents qui « ne construisent pas de mosquée, ne font pas de prosélytisme et sont libres de consommer de l’alcool (p. 7) », soit « 32 à 45 millions d’individus sur les 74 millions d’habitants du pays (pp. 173 – 174) ». À l’exception des Grecs, des Arméniens et des Juifs dont l’existence est théoriquement reconnue par le traité de Lausanne de 1923, l’État turc ignore délibérément cette bigarrure humaine qui lui rappelle trop l’héritage ottoman.

De l’Empire ottoman à l’État national-républicain

Puissance se réclamant en partie de l’héritage de Byzance et, par ce truchement, de la Première Rome, l’Empire ottoman fut une théocratie multiculturaliste avant l’heure qui reposait sur l’institution du millet. « Les peuples soumis conservent leurs croyances, leurs institutions juridiques et sociales propres, en échange de l’allégeance au Sultan. Chaque religion forme un millet organisé comme une communauté légale sous la direction des porteurs du sacerdoce. Ce système ne permet pas seulement à l’État de contrôler les communautés à travers leurs institutions religieuses mais également au clergé des différents millet de s’appuyer sur le bras séculier pour réprimer les hérésies. Le système des millet permet à chacune des communautés de vivre ensemble tout en vivant à part (pp. 6 – 7). »

Ce « communautarisme institutionnel » n’est possible que du fait de l’originalité de l’islam turc. Principalement sunnite, il se divise en confréries hanafites ou soufies mystiques qui s’impliquent fortement dans la société et constituent un contre-pouvoir à l’omnipotence despotique du Sultan – Calife – Commandeur des croyants. La prégnance des confréries dans la société actuelle est largement examinée par Tancrède Josserand.

Longtemps gage d’une efficience politique, cette diversité organisée se transforme en faiblesse rédhibitoire au siècle des nationalités qui plonge l’Empire ottoman dans un déclin que ne parvient pas à freiner le mouvement jeune-turc. L’entrée en guerre d’Istanbul aux côtés des Empires centraux en 1914 marque son arrêt de mort. En 1920, par le traité de Sèvres, les Alliés et leurs affidés dépècent l’Empire. Le littoral anatolien est partagé entre les Grecs et les Italiens tandis qu’apparaissent les proto-États kurde et arménien.

Toutefois, la défaite ottomane attise le réveil national turc qui se cristallise autour d’un général aux yeux clairs et aux traits européens, né à Salonique, Mustapha Kemal. Celui-ci entreprend une véritable guerre de libération nationale. Sa victoire remet en cause l’architecture des traités de paix de la Grande Guerre, car elle contraint les Alliés à signer le traité de Lausanne de 1923 qui révise les clauses de Sèvres.

Conscient de la nécessité d’établir une identité turque qui se détourne du passé impérial ottoman, Kemal soutient une vision ethnique et linguistique de la turcité. Il déplace la capitale d’Istanbul au cœur du plateau anatolien à Ankara (Angora), encourage les recherches sur les civilisations hittite et sumérienne, ouvre une chaire universitaire indo-européenne dont le titulaire est le jeune Georges Dumézil et entreprend une vaste réforme civilisationnelle. Pour autant, « l’occidentalisation n’est pas conçue comme un processus d’acculturation visant à faire de la Turquie un pays européen. Au contraire, il s’agit pour Kemal de s’approprier la technique occidentale afin de pouvoir faire revivre l’âme turque d’avant l’islam (p. 11) ». Kemal invite historiens, géographes et ethnologues à déterminer correctement le foyer initial du peuple turc. « Au sud de la forêt sibérienne, les monts désolés de l’Altaï abritent le berceau originel des premiers Turcs. Ces espaces désertiques occupent une place à part dans l’imaginaire national. Ils sont indissociables de la légende de l’Ergenekon. Une louve au pelage gris-bleu aurait recueilli et nourri deux enfants, les derniers survivants d’une tribu turque disparue. Le symbole a été par la suite repris par la droite radicale et l’État turc lui-même. Il figure sur les armes de la “ République turque de Chypre ”  (p. 208). » Cet intérêt pour les mythes fondateurs sert l’unité des Turcs qui expulsent Grecs d’Ionie et d’autres populations allogènes.

Très vite, Ankara s’inspire des expériences communiste soviétique et fasciste italienne. « D’évidentes analogies existent entre les deux États où la nation est définie comme un tout organique, dirigé par un chef et un parti unique, expression de la volonté nationale (p. 14). » Mieux, « en 1937, les six principes ou six flèches du kémalisme (Alti Ock) (nationalisme, populisme, laïcité, étatisme, république, révolution) sont inscrits dans la Constitution (p. 14) ». Par ailleurs, l’impératif  politogénésiaque turc fait que « Kemal va user de barrières douanières prohibitives pour créer une bourgeoisie nationale (p. 12) ».

Mustapha Kemal prône l’émergence d’un homme nouveau turc « viril, vertueux, héroïque (p. 15) », d’où la nécessité de bouleverser en profondeur la société traditionnelle musulmane par une révolution quasi-permanente qui, au jour le jour, « entretient une tension permanente qui doit permettre l’application rapide des décisions arrêtées et la perpétuation des principes édictées (p. 15) ».

L’ambition laïque

Les mesures édictées par Kemal suscitent de violentes protestations qui dégénèrent, ici ou là, en révoltes ouvertes au nom de la défense de l’islam et avec l’implication étroite des confréries. La réponse étatique en est une répression implacable.

Les résistances musulmanes augmentent la méfiance de Kemal envers l’islam. Il veut la restreindre à la seule vie privée, voire à l’intimité du pratiquant. « L’islam, selon Kemal, est une parenthèse débilitante de l’histoire turque, la revanche des Arabes sur leur conquérant. Son message universaliste a dissous l’âme turque dans un magma informe. Preuve de cette volonté de ré-enracinement dans la plus longue mémoire, l’utilisation au début de la République du loup d’Asie centrale comme symbole officiel sur le timbre, les billets de banque (p. 12). »

Tancrède Josserand en vient à évoquer la laïcité turque qui ne correspond pas à la laïcité française. « L’État est laïc au sens où il n’est pas dominé par la religion. La religion est placée sous son contrôle. L’État organise, réglemente la pratique religieuse en restreignant au maximum sa visibilité dans la sphère publique (p. 139). » « La séparation entre l’État et la mosquée, poursuit l’auteur, est purement formelle puisque la vie religieuse s’organise au sein du ministère des Cultes (Dinayet). Outre le traitement des desservants, l’État kémaliste impose à l’islam ses propres orientations nationales (p. 18). » Ainsi, du temps d’Atatürk, l’appel à la prière du haut du minaret se fait en turc et non en arabe ! Le régime reprend la vieille tradition orientale « césaropapiste », chère aux empereurs byzantins… Il conçoit en outre la laïcité comme une religion civique et nationale fondée sur une base ethno-culturelle turque. Ce projet s’apparente-t-il à une religiosité pré-totalitaire ? Il y a pourtant un paradoxe : « l’islam est le creuset identitaire du nouvel État (p. 19) ».

Par conséquent, bien que pourchassées et interdites, les confréries survivent et attendent patiemment l’affaiblissement de l’État républicain. Cet affaiblissement tant survient après la Seconde Guerre mondiale quand les Alliés forcent la Turquie, restée neutre pendant le conflit, à renoncer à son monopartisme pré-totalitaire. Des bourgeois républicains créent le Parti démocrate et accèdent au pouvoir à la fin des années 1940. La réislamisation de la société est relancée de facto ! Dans le même temps, en raison de la Guerre froide et du voisinage soviétique, Ankara se place clairement dans le camp occidental, adhère à l’Alliance Atlantique et pose sa candidature à la C.E.E.

L’établissement d’une démocratie parlementaire avive les tensions politiques et sociales dans les décennies 1960 et 1970. Les campus deviennent le champ de bataille entre étudiants gauchistes, nationalistes et islamistes. Comme en Italie, la Turquie connaît des « années de plomb » et une « stratégie de la tension ». L’instabilité politique entraîne l’intervention de l’armée turque en 1960, en 1971 et en 1980 au nom des intérêts supérieurs de la nation qu’elle défend tout particulièrement.

L’armée, sentinelle de la nation

« La République turque, écrit Tancrède Josserand, est indissociablement liée à l’institution militaire (p. 195). » En effet, « les militaires en Turquie sont les gardiens de l’État et de sa continuité à travers les âges. Corps mystique et éclairé de la nation, l’armée se sent dépositaire d’une légitimité propre qui la place au-dessus des contingences des gouvernements élus. La référence au kémalisme est tout autant si ce n’est plus l’expression d’un lien de solidarité et d’intérêts de pouvoir d’une caste que celui de l’adhésion à un corpus idéologique intangible (p. 24) ». Cette prédominance provient paradoxalement de l’ère ottomane quand « la carrière militaire est une profession prestigieuse qui place le soldat au-dessus du reste de la société (p. 6) ».

Elle se renforce lors de la guerre de libération nationale de 1919 – 1923 et se concrétise avec le rôle quasi-démiurgique du général Kemal sur l’État dont la vocation est d’obtenir une nation turque. Or, afin de mener à bien cet objectif titanesque, le jeune État turc s’ouvre aux officiers si bien que l’armée est à l’origine de l’État lui-même maître-d’œuvre de la nation. De ce fait, « l’armée s’est construit une légitimité au dessus des partis en se statufiant gardienne de l’État (p. 201) ». Cette fonction lui permet par conséquent de mener une série de coups d’État jusqu’en 1997 sans pour autant s’occuper du quotidien. Les différents gouvernements turcs doivent appliquer les recommandations impératives du Conseil de sécurité nationale, l’émanation constitutionnelle de l’armée.

L’armée contrôle aussi de larges pans de l’économie grâce à l’O.Y.A.K. (Fonds de solidarité et d’aides mutuelles des forces armées). Bref, elle fait figure de sentinelle attentives et sourcilleuse de la vie politique turque en prenant après 1945 la posture du commandeur. En 1950, la victoire électorale du Parti démocrate montre l’ascension sociale de couches nouvelles issues de l’islam rural et provincial. Apparaît alors en réaction le Derin Devlet (l’État profond) qui « renvoie à l’existence d’une élite formée de hauts fonctionnaires, militaires, magistrats, membres des différents services de sécurité, et même universitaires pouvant agir à côté du gouvernement pour œuvrer à la conservation de la nation, de l’héritage kémaliste et d’intérêts de pouvoir bien compris… (p. 22) ». Il importe cependant de ne pas assimiler cet État profond aux armées secrètes de l’O.T.A.N. destinée à la lutte anti-communiste en dépit d’évidentes connexions (1).

Longtemps hégémonique, la place de l’armée s’amoindrit depuis une décennie sous les coups de butoir des islamistes et de la Commission européenne de Bruxelles. Elle a perdu de sa superbe; le Conseil de sécurité nationale n’a plus qu’un rôle consultatif. Dépit et résignation parcourent l’encadrement militaire. En 2002, l’armée autorisa le lancement du processus d’adhésion à l’U.E. avec le secret espoir de briser l’emprise de l’A.K.P. sur la population. À tort ! Désormais, « les cercles militaro-laïques opèrent un lien direct entre l’Union européenne, le projet d’islam modéré anglo-saxon et la globalisation (p. 205) », voyant l’instrumentalisation par les islamistes du choix européen.

Sur la défensive depuis la découverte et le démantèlement de divers complots dont ceux du réseau Ergenekon (2), l’armée semble hors-jeu et n’entend plus régir la politique turque. Cependant, certains de ses milieux continuent à résister à la « vague verte », malgré une infiltration islamiste indéniable. Les cénacles anti-musulmans de l’armée réfléchissent à une alternative géopolitique qui délaisserait l’orientation néo-ottomane et l’intégration européenne et pencheraient vers l’eurasisme qu’Alexandre Kadirbayev envisagerait comme « l’union de la steppe et de la forêt, des Turcs et des Slaves (p. 206) ». Il est étonnant que Tancrède Josserand n’évoque pas les thèses pantouraniennes naguère défendues par les Loups gris et le M.H.P. (Parti de l’action nationale). La vision d’un ensemble turcophone coordonné de la mer Adriatique à la Muraille de Chine serait-elle définitivement révolue ?

Il est en tout cas évident que l’armée perd ses repères habituels. « À partir des années 1980, la mondialisation associée à la libéralisation de l’économie, l’adhésion à l’Union européenne, ouvrent la Turquie. Les échelles se sont progressivement brouillées. Le cadre national se retrouve compressé entre le local et le global. À la différence de l’élite laïque aux rigides conceptions jacobines, les élites islamistes se sont coulées dans la nouvelle donne (p. 212). »

Islam radical et postmodernité

« L’A.K.P., explique Tancrède Josserand, c’est l’islam politique à l’heure de la postmodernité. Dans le discours postmoderne, aucune idéologie n’est plus légitime qu’une autre. Conséquence directe de la postmodernité, l’État se voit dépouillé de son droit à désigner une finalité universelle, c’est-à-dire à fixer un discours global et admis par tous. Dans le cas turc, cette remise en cause de l’idéologie d’État aboutit logiquement à la remise en cause de sa religion civique : la laïcité (p. 3). » Les dirigeants de l’A.K.P. ont pris conscience du phénomène et l’ont même accepté. Considérant que « la mondialisation excite l’expression d’identités culturelles sans bases politiques. En même temps, la perte de repères inhérente à la standardisation des modes de vie invite l’individu déraciné à s’accrocher à l’appartenance la plus proche. C’est le réflexe communautaire (pp. 174 – 175) », les islamistes utilisent la vogue du multiculturalisme dans la perspective d’assurer une hégémonie d’abord culturelle, puis politique. Puisque « la remise en cause des prérogatives régaliennes dans le cadre de l’intégration européenne favorise le retour à des conceptions régionalistes (p. 179) », les islamistes n’hésitent pas à favoriser le régionalisme. Or le problème porte sur l’acception du « régionalisme » qui présente un caractère artificiel et administratif plus que charnel, identitaire et enraciné. Sauf quelques exceptions notables, les mouvements régionalistes se revendiquent progressistes, altermondialistes et modernes.

Or, « chez les islamistes turcs la question du fédéralisme n’a jamais été taboue (p. 185) ». Tancrède Josserand cite un idéologue de l’A.K.P., Cemalettin Kaplan, qui déclare que « la laïcité d’Atatürk exclut naturellement les régions; nous sommes contre un État unitaire. Nous fonderons un État anatolien fédéral islamique (p. 185) ». Alors que « dans la droite ligne des principes hérités de la Révolution française, le kémalisme ne reconnaît que la nation et l’individu (p. 180) », les islamistes parient sur la résurgence des identités populaires et sur la réaffirmation de l’Oumma. « Hostile au nationalisme, considéré comme un produit d’exportation occidentale portant en germe les principes de la sécularisation, l’islam politique pose en premier lieu le lien religieux (p. 183). » Ainsi, « en favorisant le retour aux communautés, l’A.K.P. crée les conditions d’une société féodale sans arbitre et sans ordre politique, où les groupes divers imposent leurs codes et leur droit dans un tourbillon sans fin (p. 213) ». L’A.K.P. suivrait-il les travaux novateurs de Michel Maffesoli ? En Turquie, Dionysos s’est fait pour la circonstance mahométan !

Les néo-islamistes ont pris acte de la liquidification du monde ultra-moderne. Ils comprennent qu’« avec la mondialisation, les sociétés s’émancipent des États : les frontières administratives demeurent mais sont effacées ou ignorées. Émerge “ une volatilité identitaire ”. En fonction des enjeux, l’individu modifie à sa guise la hiérarchie de ses appartenances. Les attributs régaliens de l’État sont intégrés dans des structures transnationales, alors qu’à la base, ils sont éclatés en de multiples corps locaux ou intermédiaires (p. 172) ». Dorénavant, « le point de divergence majeur entre l’A.K.P. et l’islam politique classique repose sur la renonciation par les néo-islamistes à la religion d’État (p. 139) ». Les néo-islamistes rêvent de laïcité anglo-saxonne, étatsunienne en particulier, avec une ambiance saturée d’islam. « Très tôt, les néo-islamistes ont compris qu’il était impossible d’ignorer les effets de la mondialisation libérale. Bien au contraire, celle-ci couplée au processus d’adhésion à l’Union européenne est une arme redoutable contre le vieil État-nation kémaliste (p. 54). » Les néo-islamistes ont effectué leur mue culturelle et réussi leur métamorphose intellectuelle.

Une révolution conservatrice ou néo-libérale ?

Cette évolution résulte d’un long processus idéologique souvent parsemé d’échecs formateurs. L’auteur rappelle justement que « les membres fondateurs de l’A.K.P. se sont connus au milieu des années 1970 au sein de l’Union national des étudiants turcs (Milli Türk Talebe Birligi – M.T.T.B.), école des cadres de la droite radicale turque (p. 75) ». Ils affrontent en compagnie des étudiants nationalistes « idéalistes » les gauchistes. Leur activisme les fait remarquer par une véritable centrale de formation islamiste – le Milli Görus (Voie nationale) – qui est une école des cadres et un laboratoire d’idées de plusieurs générations militantes. Comme pour les nationalistes hindous en Inde qui bénéficient des entreprises intellectuelles du V.H.P. (Visva Hindu ParishadConseil mondial hindou) et du R.S.S. (Rashtriya Swayam Sevak SanghAssociation pour la défense des valeurs nationales), les néo-islamistes turcs disposent d’un solide appareil théorique qui permet l’articulation réfléchie du militantisme et de la métapolitique.

La gestation du néo-islamisme de l’A.K.P. fut longue et difficile. Elle date de l’échec gouvernemental du Refah Partisi (Parti de la prospérité) de Necmettin Erbakan. Le Refah se posait en alternative radicale et totale au kémalisme et s’inscrivait dans une veine protestataire qui, dans les décennies 1970 – 1980, se définissait comme tiers-mondiste, anti-impérialiste et identitaire. « Avec la charte dite de “ l’Ordre juste ” (Adil Düzen), le parti islamiste prône une troisième voie économique et sociale (p. 52) » et propose un développement autocentré ! Contre la menace d’extrême gauche, des convergences apparaissent entre islamistes et nationalistes d’où, à la suite du coup d’État de 1980, le désir des militaires d’opérer une synthèse islamo-nationaliste : « kémalisme et islam sont compatibles, la laïcité est nécessaire au développement d’un islam moderne et ami de la science (p. 26) ». Paraît à ce moment un « Rapport sur la culture nationale ». « Préparé sous les auspices d’intellectuels liés à la droite radicale, le document décline les trois piliers de la synthèse islamo-nationaliste : la famille, la mosquée, l’armée. […] Cette synthèse, opérée en rupture avec une partie des principes adoptés à partir de 1923, démontre que le kémalisme si cher à l’armée relève plus d’une logique de défense de l’idée d’État, que d’un corpus idéologique inamovible (pp. 26 – 27). »

En 1997, l’incapacité à gouverner d’Erbakan provoque une rupture entre l’aile traditionaliste qui va constituer le Saadet Partisi (Parti de la félicité) et l’aile modernisatrice, démocrate, libérale et pro-européenne, le futur A.K.P. Depuis, « à la différence des partis islamistes traditionnels, l’A.K.P. ne cherche pas à supprimer la laïcité pour instaurer la charia. Au contraire, les néo-islamistes turcs exigent une vraie laïcité et la fin de l’ingérence de l’État dans la sphère du privé (p. 69) ». Il ressort que « le conservatisme des néo-islamistes turcs n’est pas la réaction. On ne peut renouveler les formes révolues de gouvernement et effacer les grandes ruptures de l’Histoire comme si elles n’avaient jamais eu lieu. Ce conservatisme veut se rattacher au passé mais sans le restaurer. Le principe de conservation n’est pas synonyme d’inertie mais d’évolution de la continuité (p. 64) (3) ». Cette démarche ne se rapproche-t-elle pas des conceptions de la Révolution conservatrice allemande et européenne ?

Proche d’Erdogan et idéologue principal de l’A.K.P., Yulçin Akdogan, a inventé l’expression de « démocrate conservateur » et défend la vision d’« une démocratie organique se propageant de place en place dans l’ensemble du corps politique et social (p. 67) ». Cherchant à combler le fossé entre le peuple et les « élites », il estime – tel Arthur Mœller van den Bruck – que « ce qui fait la démocratie, ce n’est pas la forme de l’État mais la participation du peuple à l’État (p. 67). » Tancrède Josserand ajoute que « très habilement, les néo-islamistes ont compris que l’adéquation entre islam et démocratie prenait en défaut l’ensemble de l’édifice républicain (p. 61) ».

L’A.K.P. se considère comme une véritable force néo-conservatrice. Prenant en compte les données surgies de la mondialisation, il promeut le système capitaliste-libéral et des valeurs morales hostiles au matérialisme. « Dans la lignée d’Hayek et de Burke, l’A.K.P. conçoit les libertés traditionnelles comme partie inhérente de l’ordre social. L’État est là pour restaurer l’autorité et la vie sociale, non pour la liquider. La société est un parapluie sous lequel on peut s’abriter librement, à l’opposé de l’État moderne où l’homme en échange de cette protection fait le sacrifice de sa liberté (p. 71). » Militant en faveur de l’économie de marché, la liberté de conscience et la diversité des appartenances, l’A.K.P. cherche à « dégraisser l’État-Moloch en reconstruisant les mécanismes traditionnels d’entraide et de protection de la société musulmane (p. 72) ». Bref, il souhaite passer de l’État social à l’État de charité et soutient un État minimal. Leur vision correspond au conservatisme compassionnel de Bush fils et à la Big Society du Premier ministre tory David Cameron.

Un autre idéologue néo-islamiste, Mustafa Akyol, n’hésite pas à citer Joseph de Maistre. Ce « disciple de Leo Strauss critique le culte de la raison propre aux Lumières françaises. […] Akyol s’inscrit dans l’école du libéralisme conservateur, un libéralisme critique qui rejette la confusion entre liberté et révolution […]. Akyol n’est donc pas réactionnaire pour cette raison qu’il ignore pas ni ne rejette la donne du monde actuel. Le processus de modernisation auquel il adhère est un processus de modernisation conservatrice (p. 60) ». Verrait-on une modernisation musulmane réussie grâce à ces lecteurs singuliers d’Edmund Burke ? Cet intérêt des néo-islamistes pour Burke, l’un des principaux penseurs de la Contre-Révolution, est logique puisque l’ennemi kémaliste s’inspire, lui, du projet éclairé découlant des idées de 1789.

Il apparaît clairement une très nette convergence entre le néo-islamisme turc et la pensée libérale d’origine anglo-saxonne. Soulignant les nombreux liens noués entre l’A.K.P. et les cénacles néo-conservateurs étatsuniennes, Tancrède Josserand parle d’une « alliance des dévots » entre néo-islamistes et puritains d’outre-Atlantique. On retrouve sur les bords du Bosphore de vieilles recettes pratiquées par Margaret Thatcher et Ronald Reagan dans les années 1980. Il est par conséquent indéniable qu’il existe une « éthique islamique du capitalisme (p. 124) ». Les spécialistes vont même jusqu’à parler de « calvinistes musulmans » quand bien même les intellectuels islamistes dénoncent la Réforme protestante comme un facteur déterminant de sécularisation du monde.

L’A.K.P. n’est pas le F.I.S. (Front islamique du salut) algérien, les wahhabites saoudiens, voire les révolutionnaires néo-traditionalistes iraniens. L’auteur insiste sur le fait que « l’A.K.P. ne correspond pas aux canons habituels de l’islam politique. L’islam est compris comme un corpus moral de valeurs partagées régulateur de l’ordre social, non comme la raison d’être de l’État (p. 3) ». Son besoin vital de vaincre l’idéologie kémaliste persuada le parti néo-islamiste à accepter le processus d’intégration européenne et à se rapprocher du patronat. Le tournant libéral-conservateur des islamistes bouleversa le spectre politique turc : les néo-islamistes adoptent un centrisme ou un centre-droit alors qu’« en Turquie, le terme de centre renvoie à une idéologie officielle : le kémalisme. Cette vision du monde est gravée dans le mot d’ordre : État-nation, État laïc, État unitaire. Traditionnellement, les partis du centre-gauche est dans une moindre mesure de centre-droit alliés à l’appareil bureautico-militaire, en sont les légataires. À l’inverse, la périphérie désigne les secteurs de la population brimés par le système (Kurdes, islamistes, Alévis). Cette périphérie recouvre les différents mouvements islamistes issus du Milli Görus et en dernier ressort l’A.K.P. (pp. 35 – 36) ». Les succès de l’A.K.P. favoriseront-ils l’islamisation de la Modernité ou bien la mise en place d’une contre-modernité ? À moins que le monde ultra-moderne, fluide et liquide, domestique l’islamisme politique… « Loin de constituer un contre-feu au modernisme, estime Tancrède Josserand, l’élaboration d’une doctrine islamique du capitalisme ne fait qu’accélérer l’assimilation de l’islam dans un monde sécularisé, où il se réduit au final à un simple segment du marché (p. 133). »

En abordant la question kurde, Tancrède Josserand apporte des éléments inattendus et intéressants, bien loin des stéréotypes idiots des médias hexagonaux. « Les islamistes voient dans la question kurde un avatar du régime républicain que seule la restauration d’un lien spirituel fort est susceptible de résoudre (p. 173). » On y apprend l’existence du Hizbullah kurde qui lutte contre la guérilla du P.K.K. (Parti des travailleurs du Kurdistan) maoïste. Inspiré par le précédent de la révolution iranienne de 1979, son fondateur, Hüseyin Velioglu, « est à l’origine un transfuge de la droite radicale (p. 186) ». Ce parti de Dieu kurde, plus radical que l’A.K.P., envisage « l’alliance entre les étudiants, les paysans et les déshérités (p. 186) » et « rejette l’animalité végétative du monde moderne (p. 186) ». Sa structure de base, la mesjids (petite mosquée), ressemble aux nids de la Garde de Fer roumaine… Il n’empêche que le Kurdistan continue à poser un grave problème à la géopolitique turque.

Le jeu géopolitique

« La Turquie appartient hiérarchiquement à trois ensembles distincts :

— Le monde musulman au Sud.

— L’Eurasie à l’Est.

— L’Occident à l’Ouest (pp. 41 – 42). »

Notons que les visées panturquistes ou le songe pantouranien semblent totalement évacués des enjeux contemporains pour s’ancrer dans les chimères nostalgiques d’Enver Pacha.

Tout en misant sur l’U.E., les néo-islamistes démocrates-conservateurs réactivent la vieille influence ottomane dans le monde musulman à travers l’Organisation de la Conférence islamique (O.C.I.). Les étroits liens entre Ankara et Israël se distendent depuis qu’Erdogan aspire à devenir le porte-parole de la cause palestinienne auprès de la « Communauté internationale ». L’assaut israélien contre la flotille d’aide à Gaza a provoqué une grave crise diplomatique. Or rien ne dit que, dans les coulisses, Israéliens et islamistes turcs agissent de concert afin de rendre la figure d’Erdogan populaire auprès des masses arabes et de concurrencer celle d’Ahmadinejad.

On définit ce regain turc pour le monde arabe par le concept de « néo-ottomanisme » quand bien même la mémoire arabe garde les séquelles de la longue tutelle de la Sublime Porte. La politique étrangère – multidimensionnelle – de la Turquie est mise en pratique par l’ancien conseiller diplomatique d’Erdogan et actuel ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutuglu, qui pense au rang de son pays dans le monde. Estimant que « de Sarajevo à Bagdad en passant par Istanbul et Grozny, une même communion d’âme existe : l’islam et le souvenir de l’Empire ottoman (pp. 42) », Davutuglu façonne une sorte de diplomatie gaullienne : on conteste l’hégémonie des États-Unis tout en restant leur allié loyal. « Le fait que la Turquie puisse s’affranchir ponctuellement de la tutelle américaine n’est pas forcément nuisible. La Turquie est ainsi plus écoutée; elle devient à la fois une porte ouverte sur l’Ouest et un exemple à suivre (p. 43). »

Tancrède Josserand insiste sur « la convergence d’intérêts existant entre la mouvance islamiste turque et les États-Unis. L’A.K.P. demeure la formation la plus modérée à l’égard de Washington au sein de l’arc politique turc (p. 56) ». En visite aux États-Unis et soucieux d’apparaître en musulman responsable et atlantiste, Erdogan a discouru devant la Fondation Lehman Brothers, l’American Entreprise Institut, la Rand Corporation, l’Anti-Difamation League et l’American Jewish Congress. Une véritable alliance objective s’est réalisée puisque, « palliant l’absence d’un réel lobby turc, les groupes de pression pro-israéliens remplissent au Congrès ce rôle, surtout lorsqu’il s’agit de faire obstacle aux menées des instances communautaires arméniennes en vue de faire reconnaître le génocide de 1915. Cette appellation est réfutée tout par les Turcs que par les Juifs au nom du caractère unique de la Shoah (pp. 57 – 58) ».

Si la politique extérieure turque écarte le pantouranisme, elle n’hésite pas, en revanche, parallèlement à son atlantisme, à regarder aussi vers l’Est. « En Asie centrale, Davutoglu rappelle le rôle fondamental des populations turques. L’empire des steppes, la Horde d’Or, de la mer d’Aral à l’Anatolie est un point fixe de sa pensée. La Turquie a tout intérêt à revivifier cette vocation continentale et à se rapprocher du groupe de Shanghaï sous la baguette de la Chine et de la Russie (pp. 42 – 43). » La Turquie n’a pas encore dit son dernier mot (géo)politique…

La nouvelle puissance turque. L’adieu à Mustapha Kemal de Tancrède Josserand secoue les lieux communs les plus éculés et montre d’une lumière nouvelle les facettes de ce voisin de l’Europe. Regrettons cependant qu’il n’a pas été apporté à cet essai toute la rigueur scientifique attendue : nombreuses coquilles, absence de cartes, d’index et de bibliographie appropriés. Espérons donc qu’une prochaine édition rectifiera ces manques pour que ce livre de référence atteigne l’excellence.

Georges Feltin-Tracol

Notes

1 : cf. Daniele Ganser, Les Armées secrètes de l’O.T.A.N. Réseaux Stay Behind, Gladio et terrorisme en Europe de l’Ouest, Éditions Demi-Lune, coll. « Résistances », 2007, 416 p.

2 : Berceau mythique des Turcs, Ergenekon désigne aussi une vaste conspiration anti-islamiste, anti-atlantiste et anti-européenne nouée entre des cadres de l’armée, de l’intelligentsia et de la pègre mise en lumière par la police et les journalistes.

3 : Souligné par nous.

• Tancrède Josserand, La nouvelle puissance turque. L’adieu à Mustapha Kemal, Éditions Ellipses, 2010, 219 p., 20 €.


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dimanche, 31 octobre 2010

Europe: problèmes prioritaires

M.  I.  N.  E.  R.  V.  E.

7, Rempart St. Thiébault –F 57000 METZ

 

Mouvement pour l' Impérium, la Nature, l'Ethique, les Régions et pour la Vitalité de l'Europe.

 

Objectif: 

Institutionnalisation de l'indépendance, de la communauté, de la puissance, de l'identité, de la justice, de la générosité, de l'éthique et de la spiritualité dans une Europe unie.

 

Note d’information                                                                                   

Octobre 2010

PROBLEMES PRIORITAIRES

 

◊ I. ASSAUT ETHNIQUE ET MONETAIRE CONTRE L’EUROPE.

(Voir études approfondies et sérieusement documentées, avec preuves à l’appui,   notamment reproduction de textes dans différents Etats).

 

Emeutes-ethniques-Paris-14-oct-09-223x300.jpgDeux aspects :

1 - Attaque ethnique :

 

◊ A.

Danger d’islamisation

(Bourka et voile islamique couvrant le visage, imposé aux femmes en vertu d’une discrimination contraire à la Charte des Droits fondamentaux de l’Union européenne).

(Terrorisme islamique)

 

Le péril est réel et suscite de plus en plus des réactions, parfois violentes, dans la population européenne d’origine, dans la plupart des Etats membres de l’UE.

 

En ce qui concerne la bourka et les autres types de voile couvrant le visage des femmes, la loi française adoptée par la Chambre et devant encore être approuvée par le Sénat est une réaction conforme à la Charte des Droits fondamentaux de l’UE.

 

Des lois analogues sont en cours de concrétisation aux Pays-Bas.

 

◊ B.

Intégration de l’Islam dans la société européenne, au niveau des différents Etats  de  l’UE, par des lois de naturalisations sans conditions d’adoption du mode de vie européen. De telles conditions doivent être imposées afin d’éviter la formation de ghettos islamiques. Le point de vue de Simone Veil, ex Présidente du Parlement européen était : « L’intégration passe par l’assimilation ». C’était une façon lapidaire de s’exprimer, mais il est certain que la société multiethnique telle que la Grande Bretagne ou l’Allemagne fédérale, etc. ont tenté de la réaliser aves des ethnies non européennes a été un échec complet, et qu’un certain nombre de personnalités de ces pays la remettent aujourd’hui sérieusement en question.

 

En ce qui concerne plus particulièrement la France, où un grand nombre de personnes originaires de territoires français ou ex-français d’outre-mer (Algérie, etc.) de religion islamique sont citoyens de plein droit, par la naissance ou par services rendus à la France, le problème se pose en termes spécifiques . Mais il est douteux qu’il puisse être considéré comme définitivement réglé. A notre sens, beaucoup de ces citoyens français de plein droit qui, comme les autochtones algériens, se sont exilés dans l’ex métropole et étaient de toute façon considérés comme traîtres passibles de la peine de mort par l’Etat algérien nouvellement indépendant, ont été profondément déçus par la France, qui agissait à leur égard de manière discriminatoire, se sont repliés sur eux-mêmes et sur les valeurs de la religion islamique, en opposition aux valeurs prétendues et non appliquées dans leur cas,   de la République française, et sont devenus, surtout en ce qui concerne leurs enfants et petits-enfants, facilement la proie d’imans fanatiques, au point de pratiquer un Islam intégriste contraire aux valeurs mêmes de la République française et de sa Constitution, et de la Charte des Droits fondamentaux de l’Union européenne , ainsi que, pour certains, de se laisser embrigader dans des organisations terroristes islamiques.

 

2- Attaque monétaire.

 

◊ A.

Spéculation sur les Titres d’Etat émis dans le but d’investissements destinés à :

-         relancer l’économie en récession ;

-         réaliser de manière planifiée une économie « verte », conformément aux décisions du Conseil européen de la fin de 2009 et de juin 2010, visant à la mise en œuvre d’une « économie verte » d’ici 2015, avec des objectifs allant jusqu’à 2020.

 

Dans ce contexte, il convient d’appuyer sans réserve la proposition française visant à une politique économique commune (à l’instar de la politique agricole commune) qui se heurte malheureusement à l’opposition de divers Etats membres de l’UE jaloux de leur compétence exclusive en matière de politique économique, préservée par le Traité de Lisbonne.

 

En fait la compétence exclusive de chaque Etat membre dans le domaine de la politique économique a pratiquement pour effet que les Etats membres se font concurrence entre eux sur le marché européen théoriquement unique, alors que cette concurrence devrait jouer entre les entreprises de tous les pays de l’UE. Il convient toutefois de préciser qu’une politique économique commune implique pour le moins une harmonisation fiscale, sinon une fiscalité commune, telle que MINERVE l’a proposée et qui a rencontré un réel intérêt de la part de divers hauts fonctionnaires français et d’autres pays de l’UE, mais plutôt une certaine hostilité de la part des hommes politiques de certains pays (encore que le Luxembourg se soit toujours exprimé en faveur d’une harmonisation fiscale au niveau européen).

 

S’agissant de contrer la spéculation sur les titre d’Etat, dont la Grèce a été particulièrement victime, mais qui tente d’atteindre aussi d’autres Etats, sans aucune justification objective, tous les Etats de l’UE ont fait preuve d’une solidarité réelle, mais en même temps ils ont décidé individuellement des mesures qui risquent de paralyser la mise en œuvre de passage effectif à une économie « verte » (bénéfique en soi pour une relance vigoureuse de l’économie sur des bases nouvelles) et de remettre en question l’Etat social , ainsi que le principe même de l’économie sociale, de marché sanctionné par le traité de Lisbonne, de même que les principes de base de la Charte des Droits fondamentaux de l’UE.

 

◊ B.

Attaque monétaire généralisée contre les monnaies européennes, notamment l’Euro, et incitation à la sortie de certains Etats membres, y compris ceux qui font partie du G8, de l’Union européenne ce qui reviendrait à conduire à la dissolution de cette dernière et à provoquer une nouvelle crise généralisée du type de celle de 1929 et à coup sûr pire encore. Une telle crise a heureusement déjà été évitée par le G8-G20 sous présidence britannique (à l’époque : Gouvernement Brown) mais malheureusement les populations n’en ont généralement pas eu conscience.

 

 

Correspondant  MINERVE-France :      

KEIL Robert,      

2, rue Paul Ferry     

F- 57 000   METZ.

 

lundi, 25 octobre 2010

Réactions en chaîne depuis la participation de Wilders au gouvernement néerlandais

Réactions en chaine depuis la participation de Wilders au gouvernement néerlandais

 

u1_GeertWilders.gifLe gouvernement de droite, actuellement en selle aux Pays-Bas, avec l’appui de Geert Wilders, a très clairement provoqué une mutation de fond dans la politique européenne. Même en Allemagne, où, généralement, les réactions face à tout « extrémisme de droite », réel ou imaginaire, sont plus peureuses et hystériques que partout ailleurs dans le monde, pour des raisons historiques évidentes. Or il semble que désormais ce tabou-là, lui aussi, soit mis au rencart. D’abord, avant l’accession de Wilders au gouvernement néerlandais, nous avons eu l’affaire déclenchée par le social-démocrate Sarrazin qui a profondément ébranlé le monde politique allemand. Immédiatement dans la foulée du tollé soulevé par le livre de Thilo Sarrazin, la CSU bavaroise est entrée dans le jeu : elle s’est mise à critiquer la politique allemande de l’immigration, menée jusqu’ici. Et voilà maintenant que la Chancelière Angela Merkel s’y met à son tour en déclarant publiquement que la société multiculturelle, que l’on avait envisagée pour le futur de l’Allemagne, s’est soldée par un échec. Elle a déclaré cette vérité en termes clairs lors d’un rassemblement des jeunes de son parti, la CDU démocrate-chrétienne à Potsdam.

 

« L’Allemagne présente un déficit de main-d’œuvre formée et ne peut donc pas se passer de travailleurs issus de l’immigration », a dit Angela Merkel, « mais ceux-ci doivent s’intégrer et faire leur la culture et les valeurs allemandes ». Et elle a ajouté, de surcroît, que « l’Allemagne n’avait nul besoin d’une immigration qui pèse lourdement sur notre système social ».

 

(source : « ‘ t Pallieterke », Anvers, 20 octobre 2010).

 

Commentaires caustiques et impertinents, graveleux et cocasses du « Mouvement Identitaire Démocratique » :

 

-          Le projet de Wilders, qualifié d’ « islamophobe » par les médias conformistes, est un projet insuffisant dans la mesure où il induit les Pays-Bas à avaliser les politiques d’intervention américaines dans la zone arabo-musulmane ou les politiques agressives d’autres puissances dans cette aire civilisationnelle. Il est souhaitable que les Pays-Bas, comme tous les autres pays d’Europe occidentale, ne deviennent pas aussi ingouvernables que la Bosnie-Herzégovine, à cause de l’immigration et des conflits que celle-ci pourrait générer. Les Etats multiethniques et multiconfessionnels risquent en effet à tout moment la guerre civile comme le Nigéria, l’Inde ou d’autres Etats composites : c’est désormais une vérité qui n’est plus seulement proclamée dans les marges dites extrêmes du monde politique. Il est évident aussi que les Néerlandais détiennent le droit inaliénable de vivre selon des critères culturels néerlandais, sans interférences inutiles. Si l’on veut maintenir l’identité néerlandaise, et même les aspects hyper-progressistes et permissifs de cette identité, on doit certes s’opposer aux dérives d’un islam de plus en plus marqué par le wahhabisme et le salafisme, mais il n’est pas souhaitable, pour autant, de voir la nation néerlandaise attelée à une machine de guerre interventionniste, comme l’est devenue l’OTAN. La culture néerlandaise est certes menacée par l’islamisme virulent de certaines strates sociales inassimilées des périphéries des grandes villes du « Randstad » hollandais, mais elle l’est presque tout autant par l’américanisme, même si elle partage avec celui-ci un fond culturel calviniste et puritain : les Pays-Bas sont aussi pour moitié catholiques désormais, et de ce fait liés à un autre environnement culturel, et pour un bon quart luthériens, proches de l’Allemagne du Nord. De plus, 40% des Néerlandais affirment n’appartenir à aucune religion. L’américanisme sert de modèle à tous ceux qui sacrifient avec frénésie à toutes les manies modernistes, notamment le multiculturalisme dont un bonne part de l’électorat néerlandais cherche aujourd’hui à se défaire.

 

-          Une bonne politique en Europe serait de rejeter unanimement et l’atlantisme et l’islamisme, avec une égale vigueur. Les Pays-Bas ont retiré leurs troupes de Bosnie et d’Afghanistan récemment, comme l’avait demandé d’ailleurs Pim Fortuyn, hostile à la participation des forces néerlandaises à des opérations lointaines où les intérêts directs du pays ne sont pas menacés. C’était une position politique intelligente et raisonnable. Wilders a raison aussi de rappeler le martyr de Pim Fortuyn et celui de Theo Van Gogh : l’assassinat politique ou idéologique, dans un pays où l’on peut discuter de tout, même des sujets les plus scabreux ou les plus insolites, n’est pas de mise. Ceux qui entendent le généraliser au nom d’idéologèmes fondamentalistes, qu’ils soient écologistes ou islamistes, n’ont pas de place dans cette société néerlandaise. Il faut mettre un terme à leurs manigances et à leurs agissements. Il faut mettre un terme à leur présence : quand on réside en Hollande, on s’y trouve pour discuter de tout et du contraire de tout avec les Hollandais, dans la courtoisie ou avec une certaine véhémence, peu importe, et si l’on ne veut pas jouer ce jeu de l’insolence féconde, à la mode de Diogène et des anciens provos, on boucle ses valises et on va s’installer sous d’autres cieux, en renonçant aux bienfaits de l’Etat Providence néerlandais. Si la soupe d’un restaurant ne me plait pas, ou si la musique que sa radio diffuse m’insupporte, je m’en vais chercher une autre crèmerie.

 

-          Wilders n’a demandé que trois choses aux partenaires libéraux de la coalition dont il fait désormais partie : 1) des règles plus sévères en matière d’immigration ; 2) une interdiction de la propagande islamiste la plus extrémiste et 3) une augmentation des pensions pour les personnes âgées. Un programme minimal calqué sur le « deal » pratiqué entre le Parti Populaire danois et les autres membres des coalitions en place à Copenhague depuis 2001.

 

-          Les réactions de bon sens que l’on a vu se multiplier en Allemagne au cours de ces dernières semaines ont certes été amplifiées par le discours bien construit de Wilders à Berlin mais elles doivent davantage au social-démocrate Thilo Sarrazin et à l’appui que celui-ci a reçu de l’ancien Chancelier Helmut Schmidt. En effet, les deux socialistes allemands ont pour objectif de sauver l’Etat social optimal qui fait l’honneur de leur pays, un Etat social aujourd’hui menacé par une immigration indistincte et non triée sur le volet, qui vide peu à peu ses caisses et surtout le vide de toute substance digne de respect. Pour sauver cet Etat, il faut repartir sur des bases nouvelles et rejeter les dogmes récents qui ont fait l’armature du « politiquement correct ». Sarrazin commence son livre par une citation de Ferdinand Lassalle : « Toutes les formes de petit esprit en politique consistent à taire et à dissimuler ce qui existe réellement ». Cette citation est l’indice d’une volonté de revenir aux sources de la social-démocratie allemande et non pas d’en abandonner l’esprit, ni au profit d’un « populisme de droite » ni au profit des salades du « politiquement corrects », qui n’en auraient pas la rigueur, hégélienne et marxienne.

 

-          En  revanche, les positions de Wilders en matières sociales ne sont pas claires et le risque, notamment en Flandre, de voir les populistes de toutes moutures calquer leurs réflexes politiques sur ceux de la mouvance de Wilders, est réel. Copier Wilders pourrait équivaloir à prendre pour argent comptant les idées néolibérales que ce dernier véhicule. Certains populistes flamands ont payé cher, lors des dernières élections, un flou dans leurs discours qu’ils n’ont pas su dissiper : étaient-ils des néolibéraux d’un genre particulier (assortis de colifichets nationalistes flamands et de crécelles criaillant à tour de bras « België barst ») ou défendaient-ils, en tant que populistes, les acquis sociaux obtenus par les générations précédentes de chrétiens-démocrates (daensistes) et de socialistes, contre les dérives gauchistes ou pro-establishment des partis du pouvoir, lesquels se revendiquent abusivement de ces étiquettes dont il ne respectent plus l’esprit fondateur? Ces chrétiens-démocrates et ces socialistes, qui avaient décidé de changer de comportement électoral, qui ne se retrouvaient plus dans les discours énoncés au sein de leurs formations d’origine et qui avaient bel et bien « voté autrement » depuis le « dimanche noir » de novembre 1991, avaient cherché la bonne manière de débloquer la situation : la démocratie vivante n’est jamais qu’une succession d’alternances pour corriger le tir à intervalles réguliers et empêcher ainsi de figer les sociétés ; mais pour éviter le déblocage et maintenir tous les blocages, on avait inventé et appliqué le « cordon sanitaire ». Les mirages néolibéraux, que la présidence d’un parti populiste jadis prometteur prend pour de bonnes formules politiques, ont fait fuir des électeurs qui préfèrent finalement les vieilles et dévotes certitudes, même battues en brèche, de leurs familles politiques d’origine ou le touintouin ou le bling-bling de nouveaux challengeurs comme la LDD d’un judoka ostendais ou la NVA de Bart De Wever. On ne remplace pas impunément des présidents issus des bonnes vieilles marges du militantisme musclé par un pâle technocrate issu du monde inintéressant de l’économie et des affaires. On ne truffe pas un parti de sénateurs ou de sénatrices gadget, dépourvus de culture militante et au ciboulot tourneboulé par toutes les modes et les tics de la société de consommation. Ces personnages, pétris de toutes les fadaises de la culture de pacotille que les médias nous servent depuis une demie douzaine de décennies, se moquent des convictions des militants de toujours ou agacent le bon sens populaire par leurs réflexes venus de ces mondes artificiels de la pub ou de la mode : ils engrangent des voix dans un premier temps, ils font fuir le bon peuple ensuite. Où est le temps où les populistes, aujourd’hui sanctionnés par leurs électeurs, défilaient à Alost autour de la statue du Père Daens, pour marquer leur solidarité avec les travailleurs ? Pourquoi diable ont-ils abandonné ce post-daensisme au moment où la Flandre, justement, amorce une dangereuse récession économique et où Carrefour, Opel et d’autres géants rationalisent et licencient, frappent ménages et familles de plein fouet, avec la complicité d’un établissement que les populistes prétendaient, avant le discours soft de leur nouveau président, jeter à juste titre au dépotoir de l’histoire ?

 

-          Sarrazin2_by_Uhlemann_Kurier.jpgLe glissement de terrain en Allemagne est intéressant à observer : nous assistons à l’émergence des premières lézardes dans les certitudes imposées par l’idéologie dominante. Il faut savoir que Thilo Sarrazin a vendu plus d’1,1 million d’exemplaires de son livre Deutschland schafft sich ab (DVA, Munich, 2010, ISBN 978-3-421-04430-3) ; empilés les uns sur les autres, ces volumes vendus atteindraient la hauteur de 40 km, ajoutait un humoriste. Devant un tel succès, le risque existe de voir les socialistes s’emparer des arguments de Sarrazin (ce qui serait somme toute fort peu probable, vu le ballast des mauvaises habitudes). Angela Merkel, pour sa part, craint de voir exploser l’union des forces démocrates chrétiennes allemandes (CDU + CSU), et surtout de donner des ailes au nouveau parti « Die Freiheit » de René Stadtkewitz (qui avait invité Wilders à Berlin). La Chancelière a dû emboîter le pas à tous ceux qui, au sein de l’Union démocrate chrétienne, critiquent les dérives coûteuses de l’immigration, surtout après que le leader politique hollandais eut été ovationné par une foule berlinoise qui avait payé cher le droit de l’écouter. Les Berlinois applaudissaient debout à chaque critique émise à l’encontre de la politique laxiste de la Chancelière. Les militants de Stadtkewitz (photo) sont tous des dissidents de la CDU et ont à présent le vent en poupe. La CDU doit gouverner actuellement avec les libéraux de la FDP : si elle perdait encore des plumes, elle devrait renoncer au pouvoir pour laisser la place aux socialistes, stadtkewitz.jpgalliés soit aux libéraux (qui ont plus d’une fois adopté la tactique de la girouette), soit à « Die Linke », la formation socialo-communiste de Lafontaine et de Gysi, soit aux Verts. Ce serait alors l’instabilité durable, due aux blocages de coalitions trop hétérogènes. L’Allemagne deviendrait aussi ingouvernable que la Belgique : impossible d’envisager cette perspective car les défis sont trop importants à l’heure actuelle. On ne va pas sacrifier la boutique pour quelques centaines de milliers d’immigrés considérés, à tort ou à raison, comme non intégrés, non intégrables et improductifs, selon les thèses du socialiste Sarrazin. 

 

-          Wilders n’est ni un nationaliste ni un populiste de pure eau : dans un article que lui consacre l’hebdomadaire britannique « The Economist » ( « A False Prophet », 9 oct. 2010, p. 40), le journaliste anonyme lui colle l’étiquette de « libéral radical », philosémite et pro-israélien, favorable au féminisme et à l’émancipation homosexuelle, bref, un vrai soixante-huitard qui, tout simplement, n’a pas basculé dans l’islamophilie puisque toute islamophilie conséquente amène à renoncer à tous les autres points du programme de mai 68 et, souvent, à basculer dans un antisémitisme bien plus délirant que celui du III° Reich. Wilders ne dit donc pas adieu à Foucault et à ses rêves d’émancipation généralisée, même si le monde judiciaire commence à tiquer face aux abus collatéraux du féminisme, notamment dans les cas de divorce, et aux abus nés des nouvelles discriminations, inversées sous prétexte qu’elles étaient au départ positives. C’est la raison pour laquelle Wilders reçoit un certain soutien d’Amérique, où le « Washington Times » réclame son acquittement dans le procès que lui intente un procureur néerlandais pour islamophobie. « The Economist » ne participe pas à l’euphorie pro-Wilders de ces cénacles américains ; sa position est la suivante : « Les Américains (et les Européens) devraient se tenir sur leurs gardes et ne pas embrasser les thèses de M. Wilders. S’opposer à l’idéologie islamiste la plus violente est une position légitime, et même nécessaire ; attaquer l’islam et le Coran est une stupidité dangereuse qui contribue à affaiblir la civilisation que M. Wilders prétend défendre ». Nous avons là une position ambivalente, ni chair ni poisson, typique du libéralisme diffus qui gouverne l’Occident et empêche toute prise de décision claire et tranchée. Pour nous, il ne s’agit pas de copier Wilders ou d’applaudir ses discours et tirades sans restrictio mentis. Nous n’intervenons pas dans un discours religieux qui n’a pas ses sources en Europe car nous n’en avons ni le droit moral ni ne possédons les compétences théologiques ad hoc, et aussi parce que nous nous en foutons : nous entendons simplement protéger l’esprit européen contre tout débordement issu de religiosités étrangères qui posent tout ce qui ne procède pas d’elles comme « impie » et, par suite, comme un fatras dont il faut se débarrasser, par le fer et le feu s’il le faut. Admettre de telles positions, c’est ouvrir la voie à la dislocation d’une société (1), tout comme le fait d’avoir admis, il y a trois ou quatre décennies, les entreprises de décomposition de nos sociétés par les idéologies soixante-huitardes dont se targue Wilders, le « libéral radical ». S’opposer à l’islamisme, c’est s’opposer à l’idée de « djalliliyah », qui déclare la guerre à tout ce qui procède de matrices antérieures à l’islam, y compris en terre d’islam, dont notre droit romain, nos autres systèmes de droit, nos héritages, nos littératures, nos mythologies, nos traditions culinaires, nos modernisations diverses, etc.

 

-          Le législateur a cru bon, et nous ne reviendrons pas là-dessus, de criminaliser toute attitude « raciste » consistant à dénigrer puis à discriminer tout ce qui ne provient pas de notre « race ». Donc, pour ne pas appliquer deux poids deux mesures, il doit aussi criminaliser toutes les attitudes qui considèrent comme impies les traditions les plus naturelles et les plus innocentes qui émanent de notre Europe, ou d’autres aires de civilisation, et sapent de la sorte l’harmonie sociale souhaitée par tous. Dans ce cas, il y aurait équilibre et non plus ce déséquilibre actuel qui vicie la bonne marche du vivre en commun. Il ne s’agit donc pas d’attaquer le Coran ou l’islam, ce qui serait aussi incongru que d’attaquer le bouddhisme ou les « Rêveries d’un promeneur solitaire » de Jean-Jacques Rousseau. Il ne s’agit pas non plus d’aller bricoler des mises en scène, comme en Floride, où un fondamentaliste protestant fou annonce à cors et à cris qu’il va brûler le Coran dans une sorte d’autodafé hypermédiatisé et qui change d’avis après un simple coup de fil d’Obama, lequel apparaît ainsi comme le grand réconciliateur. Vous avez dit manipulation médiatique ? Il s’agit de vivre en harmonie en Europe selon des mœurs européennes, d’empêcher que les dispositions pratiques et communément admises dans nos sociétés, prises par l’effet des acquis sociaux ou par le truchement de législations européennes, ne soient battues en brèche par des fondamentalistes, quels qu’ils soient. Saboter un cours de dessin sous prétexte qu’on ne peut pas représenter des êtres vivants, saboter un cours de musique sous prétexte que Mozart ou Beethoven ont abordé des thèmes profanes, saboter un cours de gymnastique sous prétexte que l’on ne peut zyeuter l’épiderme d’un mollet ou d’une cuisse, saboter un voyage scolaire sous prétexte qu’une gamine ne peut s’éloigner de son domicile de plus de 70 km sans être accompagnée de son paternel, de son frérot ou de son tonton sont des attitudes qui doivent être sévèrement sanctionnées : six mois de trou pour le père, six mois de trou pour la mère, pas d’allocs pendant deux ans, expulsion immédiate des illuminés qui incitent à ce genre de comportement avec confiscation de leurs biens sur le territoire, et un séjour de six mois dans un pensionnat de bonne tenue pour la gamine, histoire de la mettre à l’abri des élucubrations de fous furieux, de parents indignes ou ignorants. Ce n’est pas du racisme ou de la discrimination : c’est une défense du droit à l’expression picturale, c’est une défense de la liberté des corps et du droit à la santé par le sport et l’éducation physique, c’est une défense du droit des filles à avoir une formation scolaire complète et à ne pas subir de discriminations dues à leur sexe. De même, venir renifler l’assiette de son voisin pour voir si les aliments sont licites ou illicites selon des critères qui n’ont jamais été d’application en Europe, refuser la convivialité naturelle des commensaux sous ces mêmes prétextes, sont des attitudes nuisibles au vivre en commun, qui doivent, elles aussi, interpeler le législateur (2). Point à la ligne. Ceux qui veulent discuter ne trouveront pas en nous des interlocuteurs. On leur indiquera tout simplement la porte de sortie. Et toute récidive dans les dénis d’éducation, que nous venons de mentionner, double les peines. Quant à la petite criminalité, cet ensemble de « faits divers » selon les édiles pourries de la Région bruxelloise, il s’agit de ne pas la tolérer et de s’inspirer du train de lois que rendra possible le prochain référendum suisse, qui se tiendra bientôt : son objectif est d’augmenter les motifs d’expulsion. Tout simplement. La vox populi helvétique donnera son avis, sans le filtre incapacitant des partis et de leurs folies idéologiques. Donc en tout bon et serein esprit démocratique.  

 

-          Reste une petite question coquine : que vont faire les lamentables loques politiciennes wallonnes ou flamandes inféodées à un parti allié à la SPD de Sarrazin et de Schmidt ou à la démocratie chrétienne de Merkel ? Se mettre au diapason de leurs grands frères allemands ? Ou continuer sur leur lancée et ajouter moultes perles au florilège déjà débordant de leurs sottises et inconséquences ? Pour les ganaches politiciennes de la partie méridionale du pays, il est heureux que le monde médiatique belge francophone se soit isolé dans une tour d’ivoire dûment hermétisée, ne compte que des encartés ou de médiocres pistonnés dans ses rangs qui ne brillent pas par leur formation intellectuelle ni surtout par leur ouverture aux langues étrangères et au vaste monde en général : ce qui se passe en Allemagne, gigantesque trou noir en lisière des Fagnes pour nos pseudo-élites intellectuelles et médiatiques, n’arrive pas aux oreilles des Wallons et des Bruxellois francophones. On ne verra pas de sitôt Joëlle Milquet s’aligner sur le discours pourtant fort modéré de Merkel : certes, si d’aventure elle le faisait, elle risquerait de perdre son électorat subsaharien de Bruxelles, au profit de la grande stratégie de séduction de tous les migrants préconisée par le socialiste Philippe Moureaux, mais elle regagnerait des légions d’électeurs dans les bonnes provinces wallonnes du Namurois et du Luxembourg, voire du Brabant, ce qui lui permettrait de tailler de solides croupières aux libéraux et de gouverner avec ses chers socialistes, condamnant ainsi le gros Louis Michel, son gamin et l’imbuvable Reynders à vasouiller longtemps dans une opposition stérile. On ne verra pas davantage se dresser un socialiste intelligent pour envoyer les panades idéologiques insipides des Moureaux, Onkelinckx et autres Di Rupo à la poubelle nauséabonde et putride de l’histoire, comme a osé le faire Sarrazin à Berlin, en stigmatisant les insanités « politiquement correctes » de ses coreligionnaires de la SPD et en flanquant ainsi un formidable coup de pied dans la fourmilière. Tous les citoyens de raison ont acquiescé.  

 

 Note :

 

(1) Cette attitude a été celle, successive, de Nasser, Sadat et Moubarak en Egypte : les frères musulmans, issus de la mouvance d’Al-Banna, critiquaient la modernisation du pays, faisant ainsi le jeu d’Israël et des Etats-Unis, du moins du temps de Nasser, et constituaient, selon les nationalistes modernistes égyptiens, une « tumeur cancéreuse » pour la nation. Al-Banna et son successeur Al-Qutb évoquaient la notion de « djalliliyah » en désignant Nasser comme un nouveau « Pharaon » donc comme un « déviant » qui renouait avec des principes antérieurs à l’islam. 

 

(2) Ce genre d’attitude ne concerne pas seulement la viande de porc, dont les saucisses Zwan qu’un jour, en la présence d’un vieux copain, un militant socialiste bruxellois offrait à l’assemblée multiethnique convoquée par son parti (Cudell en tête). Elle concerne aussi le beurre que l’on utilise généreusement dans la confection des tartes au sucre de Chaumont-Gistoux. Dans une assemblée encore plus tartesucre.jpgmulticulturelle, on a vu intervenir une mégère qui a empêché toutes ses coreligionnaires de croquer à belles dents cette sympathique spécialité du Brabant wallon. Et voilà qu’est décrétée « haram » (et non « halal ») la tarte au sucre de Chaumont-Gistoux ! Le même ostracisme est appliqué au cramique (pain au beurre et aux raisins, pour nos amis hexagonaux) : nos pensionnés qui vivent dans certains quartiers en sont définitivement privés ! Et si un militant wallon refusait de déguster un biscuit marocain, gentiment offert, sous prétexte qu’il n’est pas fait avec du bon beurre, donc fade, insipide et immangeable ? Commettrait-il un acte « raciste », donc délictueux, en refusant la convivialité ambiante ? Les enfants et les jeunes adorent les bonbons : rien de nouveau sous le soleil. La Belgique, nous disaient maints Français qui, enfants, avaient séjourné à Bruxelles dans les années 50 et 60, était le paradis des amateurs de bonbons : petites barres sûres acidulées car toutes trempées d’acide citrique, lards en guimauve, lacets en réglisse, et j’en passe. Tout cela est encore disponible. Et les jeunes issus de l’immigration en raffolent. Or voilà que certains fondamentalistes viennent leur dire que ce n’est pas « halal », que cela contient des résidus de porc, de « halouf ». Finis les bonbons. Et les enfants non musulmans de le répéter pour ne pas partager le paquet de « nounours qui piquent » avec leurs condisciples musulmans. Où va la convivialité souhaitée par tous ? Vous voulez offrir un bonbon à un sympathique petit galopin venu d’Afrique du Nord et vous risquez de vous faire lapider par un illuminé ou de subir les foudres de la justice inspirée par la Loi Moureaux, si vous lui répondez de travers ou si vous lui collez une claque parce qu’il vous a adressé l’une de ses sympathiques injures, devenues courantes à Bruxelles comme « fils de p. » ou « enc.. de ta mère » ; elles remplacent les truculents  « smeirlap », « stoemerik », « onnüzeleir », « labbekak » ou « afgelekte ballekeskop » des temps jadis, quand « Virgile » composait un dialogue en « brüsseleir » dans chaque livraison du « Pourquoi pas ? ». J’omets ici à dessein, pour éviter tout quiproquo, le très trivial « afkrapsel van mettekou’s klüüte » (= « raclure de couilles de singe/de cercopithèque »), qui s’adressait prioritairement, au départ, aux enfants dont les pères n’avaient pas bonne réputation, et qui 384-2_big.jpgrevendiquaient cet héritage par leur méconduite. Qu’on le veuille ou non, elle faisait partie du répertoire des injures bruxelloises, répertoire rabelaisien et baroque que nous devons à une culture vaguement hispanisée au 17ème siècle, où la tendance était au langage cru, contrairement à la France, qui se cherchait, sous Louis XIV, des formes policées, destinées à dompter la noblesse et le peuple, prompts aux frondes ou aux jacqueries. Aucune législation ou directive n’a cependant interdit l’emploi de cette injure haute en couleurs, contrairement aux termes habituels de « macaque » et de « bougnoul » que la police bruxelloise a reçu l’ordre de bannir définitivement de son vocabulaire quand elle s’adresse aux migrants. Le « mettekou » à Bruxelles, ou le « marticot » à Gand, sont ces petits singes à queue longue qui accompagnaient les joueurs d’orgue de Barbarie dans les rues et quémandaient des piécettes aux passants, armés d’une tirelire et affublés d’oripeaux comiques. Dans sa série « Jo, Zette et Jocko », Hergé a croqué une de ces scènes en fourrant le singe Jocko dans un uniforme rouge grotesque, lorsqu’il est recueilli par un joueur d’orgue de Barbarie après avoir perdu ses jeunes maîtres. 

 

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dimanche, 24 octobre 2010

L'imputato per la strage di Mumbai lavorava per il governo USA

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L’imputato per la strage di Mumbai lavorava per il governo USA

di Kurt Nimmo

Fonte: megachip [scheda fonte] 

La settimana scorsa i funzionari USA dichiaravano che c’era ancora una minaccia proveniente da indimostrati terroristi in Europa, mentre la polizia di New York conduceva un’esercitazione che simulava un attacco “stile Mumbai” contro i civili nel distretto finanziario di Manhattan. Il capo dell’antiterrorismo al Dipartimento di Stato ha esposto ai giornalisti a Londra un allarme per i viaggiatori emanato il 3 ottobre che consigliava a chi viaggiava in Europa che un "assalto in stile Mumbai" su obiettivi civili, poteva essere imminente, o forse no.


Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it

abc_floydnews_playSabato scorso, funzionari federali hanno ammesso che l’uomo d'affari statunitense David Coleman Headley, che si presume abbia confessato di essere un reclutatore di terroristi in relazione agli attentati di Mumbai del 2008, lavorava come informatore della DEA, mentre si esercitava con i terroristi in Pakistan.

«I funzionari federali, che parlavano solo in sottofondo per la delicatezza del caso Headley, hanno dichiarato inoltre di sospettare un legame tra Headley e le figure di al-Qa‛ida le cui attività hanno suscitato recenti minacce terroristiche contro l'Europa», riferisce Pro Publica, un’agenzia on line non-profit indipendente che produce giornalismo investigativo.

Venerdì scorso, Pro Publica ha riferito che l'FBI era stata messa in guardia in merito ai legami terroristici di Headley ben tre anni prima che gli attentati di Mumbai avessero luogo.

Headley, tuttavia, non è stato arrestato fino a 11 mesi dopo l'attacco. «Dopo che Headley è stato arrestato nel 2005 per una lite domestica a New York, la moglie ha raccontato agli investigatori federali il suo duraturo coinvolgimento con il gruppo terroristico Lashkar-i-Taiba e i suoi estensivi programmi di formazione nei campi pakistani», scrive Sebastian Rotella. «Ha anche loro riferito che si era vantato di essere un informatore pagato dagli Stati Uniti, mentre era in corso la formazione terroristica».

Lashkar-i-Taiba è stata programmata per operazioni occulte. Si tratta di una creazione dell'Inter-Services Intelligence, o ISI, i servizi pakistani, e «riceve considerevoli risorse finanziarie e materiali nonché altre forme di assistenza da parte del governo del Pakistan, indirizzate in primo luogo attraverso l'ISI. L'ISI è la principale fonte di finanziamento di Lashkar-i-Taiba. E anche l'Arabia Saudita alimenta la provvista dei fondi», secondo il South Asia Terrorism Portal.

Lashkar-e-Taiba ha inoltre avuto un ruolo nella campagna bosniaca organizzata dall’ISI contro i serbi, che era diretta dalla CIA e dai servizi segreti britannici.

Lashkar è l'ala militare del Markaz Dawat wal Irshad, collegato all’Ahl-e Hadith pakistano, un gruppo con stretti legami di affiliazione ai wahabiti sauditi. Markaz è stata fondata nel 1986 da due professori universitari pakistani assistiti da Abdullah Azzam, uno stretto collaboratore di Osama bin Laden. Azzam è stato "arruolato" da parte della CIA per guidare gruppi islamici a Peshawar e poi come intermediario tra i Mujāhidīn afghani.

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La notizia della connessione di Headley all’intelligence non è una novità.

Nel 2009 è stato riferito che egli poteva «essere stato un agente sotto copertura degli Stati Uniti diventato una canaglia», secondo il «Times of India».

Durante le sue operazioni e contatti in India, Headley si è presentato spesso come un agente della CIA.

David Headley è stato menzionato in un rapporto sul terrorismo interno redatto da Tom Kean, Lee Hamilton, e dall’istituto bipartisan con sede a Washington National Security Preparedness Group.

Kean e Hamilton si erano a suo tempo sforzati di concentrare la colpa per gli attentati dell'11 settembre 2001 a carico di musulmani cavernicoli. «La leadership dei gruppi islamici radicali, tra cui al-Qa‛ida, si è americanizzata attraverso figure come il chierico radicale Anwar al-Awlaki, cresciuto in New Mexico, e David Headley da Chicago, che ha contribuito a pianificare gli attacchi terroristici a Mumbai del 2008», ha riferito il «New York Post» in occasione del nono anniversario dell'11 settembre.

In effetti il terrorismo è diventato "americanizzato", perché in realtà gran parte del terrorismo islamico è una creazione dell'intelligence USA, britannica e israeliana, con l'aiuto di partner gregari come la Germania.

Nel 1997, Headley, alias Daood Sayed Gilani, un condannato per traffico di droga, è stato strappato via dalla prigione dalla DEA e spedito in Pakistan per condurre operazioni di sorveglianza sotto copertura per conto della Drug Enforcement Administration. Nel 2002 e tre volte nel 2003, ha frequentato campi di addestramento in Pakistan di Lashkar-e-Taiba, l’organizzazione creata e finanziata dall’ISI e dai sauditi.

L'FBI era ben consapevole di tutto ciò. Secondo il rapporto di Pro Publica, non solo la moglie di Headley ha raccontato all'FBI che suo marito era un militante attivo di Lashkar-e-Taiba, ma anche che si era a lungo esercitato nei suoi campi pakistani e aveva anche fatto acquisti per visori notturni e altri apparecchi.

Ancora una volta ci verrà detto che tutto questo è stato un «fallimento dell'intelligence» e che Headley ha violato i patti per essere stato radicalizzato da parte di terroristi pakistani.

A questo punto, però, non ci viene detto più di nulla. I grandi media, con la notevole eccezione del «New York Times» e dell'Associated Press, non riportano questa storia. È appena un puntino sullo schermo radar dei grandi organi di comunicazione. La minaccia terroristica europea, ovviamente fraudolenta, ha ricevuto molta più copertura, anche se non vi è assolutamente alcuna prova che dei terroristi avessero intenzione di fare alcunché in Europa o altrove, men che meno negli Stati Uniti.

Di quante altre prove abbiamo bisogno? David Headley stava ovviamente lavorando per il governo degli Stati Uniti ed è stato "radicalizzato" e formato da un gruppo che i documenti indicano come CIA-ISI con collegamenti con i sauditi e il wahhabismo.

La CIA non tenta più nemmeno di coprire le proprie tracce, quando manovra il terrorismo "falso" e i gruppi terroristici. Cinque minuti con un motore di ricerca in internet bastano a produrre informazioni sufficienti a dimostrare il fatto che i governi ingegnerizzano il terrorismo e i terroristi.

I governi usano abitualmente il terrore sintetico per mandare avanti i loro programmi in agenda. È tutto alla luce del sole e ci si presenta di fronte. Ma non aspettatevi che il «New York Times» o la CNN colleghino i puntini. Sottolineare l'ovvio, si sa, è un lavoro per teorici della cospirazione…

 

Traduzione a cura di Pino Cabras per Megachip.

Fonte: http://www.infowars.com/mumbai-terror-suspect-worked-for-....

lundi, 18 octobre 2010

Deutschenfeindlichkeit: CDU-Politiker Irmer macht Islam verantwortlich

Deutschenfeindlichkeit: CDU-Politiker Irmer macht Islam verantwortlich

Irmer_Hans-Juergen.jpgBERLIN. Der bildungspolitische Sprecher aller CDU/CSU-Landtagsfraktionen, Hans-Jürgen Irmer (CDU), hat in der Diskussion über Deutschenfeindlichkeit auf Schulhöfen auf die Rolle des Islam hingewiesen. Deutschenfeindlichkeit komme fast ausschließlich bei muslimischen Jugendlichen vor. Bei Griechen, Spaniern oder nicht-muslimischen Südländern beispielsweise gebe es das Problem so gut wie nicht, sagte Irmer der JUNGEN FREIHEIT.

Die aktuelle Debatte über die Diskriminierung deutscher Kinder und Jugendlicher an Schulen mit hohem Ausländeranteil ist laut Irmer vor allem Thilo Sarrazin und der verstorbenen Berliner Jugendrichterin Kirsten Heisig zu verdanken. Diese hätten mit ihren Büchern die „Spirale des Schweigens“ durchbrochen. „Vorher wurde in dieser Republik doch vieles nicht ausgesprochen, was nicht ins Weltbild diverser Gutmenschen und entsprechender Medien paßte“, kritisierte der stellvertretende Vorsitzende der CDU-Fraktion im hessischen Landtag.

Auch Lehrer sind von Deutschenfeindlichkeit betroffen

Irmer betonte, daß sich das Problem der Deutschenfeindlichkeit nicht mehr allein auf die Schüler begrenzen lasse. Auch Lehrer seien mittlerweile betroffen. „Vor allem Lehrerinnen haben es manchmal schwer, sich gegenüber muslimischen Schülern durchzusetzen. Das hängt mit der Rolle der Frau im Islam zusammen.“ Daß dies nun auch von der linkslastigen Gewerkschaft für Erziehung und Wissenschaft beklagt werde, zeige, wie schlimm es auf einigen Schulhöfen mittlerweile zuginge, sagte der Bildungsexperte.

Irmer hatte zu den ersten Politikern gehört, die eine offene Diskussion über Sarrazins Äußerungen zur Integrations- und Ausländerpolitik gefordert hatten. In der Vergangenheit hatte der CDU-Politiker mehrfach mit seiner Kritik am Islam und an muslimischen Zuwanderern für Empörung bei Grünen und Linkspartei gesorgt. Anfang Oktober war Irmer zum bildungspolitischen Sprecher der Unions-Landtagsfraktionen gewählt worden. (krk)

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

L'Occident américanisé veut-il un "anti-terrorisme politiquement correct"?

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L’Occident américanisé veut-il un « anti-terrorisme politiquement correct » ?

Début octobre 2010, le secrétaire du conseil russe de sécurité, Nicolaï Patrouchev a déclaré, devant les représentants d’un sommet rassemblant 44 pays à Sotchi : « L’objectif principal d’Al Qaeda est la création d’un califat islamique. Le réseau terroriste vise les pays d’Asie centrale, d’Afrique du Nord ainsi que les républiques caucasiennes de la Fédération de Russie. Les peuples musulmans de ces régions sont dès lors invités à renverser leurs gouvernements ». Patrouchev, qui a derrière lui une longue carrière dans les services soviétiques et russes, et officie aujourd’hui au FSB, est convaincu d’un fait : Al Qaeda déploie des activités terroristes dans le monde entier, ce qui indique que cette organisation dispose de structures internationales efficaces, dirigées en ultime instance par un chef ou du moins une direction unique.

Cette déclaration et cette conviction de Patrouchev ne doivent pas nous faire oublier que presque tous les attentats commis dans le monde sont attribués par les médias à Al Qaeda ou à ses filières et avatars. Or les services américains et russes ne jugent pas ces filières et avatars de la même façon. Leurs analyses sont très souvent divergentes. Exemple : le Hizb ut-Tahrir, soit le « Parti de la libération », qui a pour but avoué d’édifier le califat universel, est considéré par les Russes et les dirigeants des pays d’Asie centrale comme une organisation terroriste dangereuse. Pour la Maison Blanche, ce n’est pas le cas. Ce groupe de la mouvance djihadiste a pignon sur rue aux Etats-Unis. Il y est toléré et nullement banni.

L’indulgence américaine pour certains avatars avoués d’Al Qaeda est suspecte. En effet, quand l’exécutif russe use de la manière forte dans les affrontements qui l’opposent aux terroristes islamistes, l’Occident atlantiste s’insurge, avec gros trémolos dans la voix, contre la « barbarie russe ». Récemment encore, en septembre 2010, la Présidente de la sous-commission pour les droits de l’homme du Parlement européen, Heidi Hautala, s’est déclarée fort préoccupée par la situation dans le Caucase septentrional, région qui fait partie de la Fédération de Russie. Madame Hautala se trouvait, il y a quelques semaines, à Beslan, la ville martyre de l’Ossétie du Nord : elle n’a trouvé qu’à se lamenter sur les retards pris par la Russie à appliquer les critères des droits de l’homme dans le Caucase et a fait inscrire ses inquiétudes à l’ordre du jour de consultations bilatérales entre la Russie et l’UE.

 

En clair, ces réticences atlantistes, exprimées par Madame Hautala, ne participent pas d’une compassion anticipée et réelle pour ceux qui seraient éventuellement victimes d’un arbitraire de l’exécutif, comme elle ne relèvent pas davantage d’un sentiment de pitié pour les enfants innocents massacrés par centaines par les terroristes islamo-tchétchènes. Non, ce discours vise à faire pression sur la Russie pour qu’aucune mesure de lutte efficace contre le terrorisme ne soit prise dans la région. Et, par extension, dans toutes les républiques musulmanes d’Asie centrale. Il s’agit dès lors d’une intervention indirecte dans les affaires intérieures de la Fédération de Russie et des républiques d’Asie centrale.

Il est étrange, aussi, que jamais les instances moralisatrices de l’UE ne se soient insurgées contre les entorses apportées à la liberté de circulation et au droit d’association et contre les autres mesures vexatoires (visa, fouilles corporelles, mesures policières agressives dans les aéroports américains à l’encontre de citoyens européens totalement innocents) prises aux Etats-Unis à la suite des attentats de septembre 2001. Sous prétexte qu’Al Qaeda a commis des attentats à New York, des citoyens européens sont malmenés aux Etats-Unis, souvent sous des prétextes futiles ou totalement idiots, sans que l’UE, le Parlement européen ou la sous-commission dans laquelle s’agite Madame Hautala ne croient bon de protester vigoureusement et d’interpeller les autorités américaines. Deux poids, deux mesures.

La Russie et les pays d’Asie centrale sont également des victimes d’Al Qaeda. Les donneurs de leçons atlantistes n’auraient pourtant, en toute logique, rien à récriminer contre les mesures préventives et répressives que ces pays pourraient prendre : les Etats-Unis ont, eux aussi, pris des mesures, parfois draconiennes. Et si les Etats victimes du terrorisme rampant que sont la Fédération de Russie et les pays d’Asie centrale se montraient trop laxistes à l’endroit des terroristes, ils pourraient être accusés par les mêmes atlantistes de porter assistance à Al Qaeda et deviendraient alors, par une simple pirouette dialectique, des « Etats voyous », au même titre que l’Iran ou la Syrie.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a profité du sommet de l’ASEM (Asia Europe Meeting), pour demander aux Occidentaux de mettre un terme à leur politique hypocrite de deux poids, deux mesures dans quelques questions épineuses, celles du terrorisme, du trafic de drogues et de la criminalité internationale. Le camp atlantiste parle en effet beaucoup de morale mais couvre des pratiques qui ne sont aucunement morales.

Source : Pietro FIOCCHI (p.fiocchi@rinascita.eu ), in : Rinascita, Rome, 6 octobre 2010 ; http://www.rinascita.eu ).        

jeudi, 07 octobre 2010

Arabia Saudita: Un perfetto controesempio negli annali della geo-strategia globale

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Arabia Saudita: Un perfetto controesempio negli annali della geo-strategia globale

di René Naba

Fonte: eurasia [scheda fonte]

Ancora una volta recidiva nella diversione, l’Arabia Saudita incoraggiò Saddam Hussein ad andare in guerra con l’Iran per contenere la minaccia del fondamentalismo sciita, deviando la potenza irachena dal campo di battaglia arabo-israeliano. In un nuovo tentativo di destabilizzare la Siria, il principale alleato arabo dell’Iran, Arabia favorì una rivolta dei Fratelli Musulmani repressa brutalmente dai siriani, ad Hama, nel febbraio 1982, a quattro mesi dall’invasione israeliana del Libano, fomentata da un tandem composto da primo ministro israeliano Menachem Begin e da Bashir Gemayel, il leader della milizia cristiana libanese.

L’Arabia Saudita, il nemico più intransigente di Israele, in teoria, aveva effettuato la più grande diversione della lotta araba, sostenendo l’Iraq contro l’Iran nella guerra convenzionale più lunga della storia moderna (1979 – 1988), deviando il colpo dal campo di battaglia principale, la Palestina, dirottando i giovani musulmani e arabi dal campo di battaglia della Palestina all’Afghanistan. A colpi di dollari e di Mujahidin, spesso ex detenuti nel loro paese, combatterà non contro Israele, ma a migliaia di chilometri di distanza, a Kabul, dove migliaia di giovani arabi e musulmani si batteranno per un decennio contro le forze atee comuniste, voltando le spalle, al tempo stesso, di nuovo alla Palestina, con l’incoraggiamento degli intellettuali occidentali, troppo contenti per questa opportunità. Cinquantamila arabi e musulmani si arruolarono sotto la bandiera dell’Islam, sotto la guida di Usama bin Ladin, ufficiale di collegamento dei sauditi e degli statunitensi, combatterono in Afghanistan l’ateismo sovietico in una guerra finanziata, in parte dalle petromonarchie del Golfo, con fino a venti miliardi di dollari, una somma equivalente al bilancio annuale di un quarto dei paesi membri dell’organizzazione panaraba. In confronto, i combattenti di /Hezbollah/ libanese, con un numero di molto inferiore, stimato in duemila combattenti, e con un budget ridotto rispetto a quello impegnato a finanziare gli arabi afghani, ha causato sconvolgimenti psicologici e militare più consistenti della legione islamica, nel rapporto tra le potenze regionali (6).

L’Afghanistan ha avuto una funzione trascinante sulla gioventù saudita, e i diplomatici statunitensi non cercarono di nascondere questo aspetto del conflitto. Rispondendo alla rivoluzione islamica iraniana, che minacciava la leadership saudita, la guerra in Afghanistan ha permesso all’Arabia Saudita di deviare il malcontento dei giovani dal problema palestinese, a quello anti-comunista (7), ammise, in seguito, senza mezzi termini l’ambasciatore USA a Riad, Chass Freeman. I finanziamenti per la jihad anti-sovietica sarebbero, di per sé, andati a carico del bilancio saudita, con un importo sostanzialmente pari al finanziamento concesso dall’Arabia Saudita ai “/paesi del campo di battaglia/”, Egitto, Siria e OLP (8), come contributo allo sforzo di guerra arabo.

L’Islam wahhabita, che aggregava i leader arabi sunniti in una alleanza filo-statunitense (i principati del Golfo, la Giordania, Egitto, Marocco, Tunisia), indicati dal termine popolare colla definizione sprezzante di “Arabi d’America” (A/rab Amérika/) -l’asse della moderazione per gli occidentali- si lascerà così soppiantare sul proprio terreno, l’islam combattente, dai nazionalisti islamici, il libanese Hezbollah, Hamas e la Jihad palestinesi. Feconda, l’alleanza Arabia-USA nella guerra contro l’Unione Sovietica in Afghanistan (1980-1989), ha certamente accelerato l’implosione del blocco comunista, ma col loro allineamento incondizionato con gli Stati Uniti, sostenendo il miglior alleato strategico del loro nemico principale, Israele, (nonostante l’aggiunta del disprezzo che gli statunitensi hanno mostrato verso le loro aspirazioni, i fautori dell’Islam politico, principalmente l’Arabia Saudita, l’Iran imperiale della dinastia Pahlavi, il Marocco e l’Egitto di Sadat) hanno devastato l’area, evidenziandone la sua dipendenza e il suo ritardo tecnologico. Peggio ancora, la presa statunitense in Iraq, che l’Arabia ha incoraggiato, ha promosso la nascita del potere sciita nella ex capitale dell’impero abasside, facendo planare sull’Arabia Saudita, attraverso la sua affiliazione con l’Iran di Khomeini, il rischio di cadere in una trappola sciita.

L’alleanza esclusiva dell’Islam sunnita con gli USA, che ha assicurato la pace del trono wahabita durante un mezzo secolo tumultuoso, finora non ha garantito la sua sopravvivenza futura. L’Arabia Saudita sarebbe riuscita nell’impresa di ottenere il rispetto del mondo musulmano, senza sparare un colpo verso Israele, senza ottenere alcuna concessione da parte degli statunitensi sul problema palestinese, mentre si applicano metodicamente a distruggere le vestigia del nazionalismo arabo.

Ma il regno, che aveva lanciato due piani di pace per risolvere il conflitto arabo-israeliano (Piano Fahd, nel 1982, Piano Abdullah, 2002), senza la minima eco sia statunitense, che israeliana, non deviò mai dalla sua linea, nonostante questo rifiuto, probabilmente dovuto al fatto che, a livello subliminale, la dinastia wahhabita è stata la principale beneficiaria del sabotaggio operato per 30 anni dagli statunitensi e dagli israeliani, per ridurre la resistenza del nocciolo duro del mondo arabo-islamico: la neutralizzazione dell’Egitto da parte del trattato di pace con Israele (1979), la distruzione dell’Iraq (2003), lo strangolamento della Siria (2004), la ‘/caramellizzazione/’ della Libia (2005), l’isolamento dell’Iran (2006), al punto che Israele è, in definitiva il migliore alleato oggettivo dei wahhabiti, la rara combinazione di due regimi teocratici in tutto il mondo, no essendo lo Stato ebraico democratico che per la frazione ebraica della sua popolazione. In questo contesto, l’organizzazione clandestina al-Qaida di Usama bin Ladin e la rete transnazionale araba /Al-Jazeera/, appaiono, in retrospettiva, come delle escrescenze ribelli all’egemonia saudita sull’ordine interno Arabo, sia in politica che nei media.

L’arma del petrolio che ha brandito durante la guerra di ottobre del 1973, se ha portato un notevole prestigio nel mondo arabo musulmano e ripristinato un equo prezzo del carburante, in cambio ha indebolito le economie in particolare dell’Europa e del Giappone, alleati naturali nel mondo arabo. Il proselitismo religioso che ha schierato in Asia centrale, nelle ex repubbliche sovietiche musulmane, ha tagliato la strada per un’alleanza con la Russia, facendo spazio all’egemonia USA. Un camuffamento supplementare che riflette gli errori della strategia saudita e il suo impatto negativo sullo spazio arabo, il wahhabismo che ha lottato instancabilmente contro l’Unione Sovietica, ridiventata l’eterna Russia, vede profilare, con il pretesto della lotta contro il terrorismo, un pericoloso movimento a tenaglia, che può chiudersi con la tacita alleanza tra la Russia, Israele e gli Stati Uniti, per gli attentati commessi dai seguaci dell’Arabia Saudita, dagli islamisti di Al-Qaida in Occidente e dai separatisti ceceni in Russia e Ossezia. Colmo del cinismo che rivela comunque una grande paura: l’apertura della prima conferenza mondiale sul terrorismo, il 5 e 6 febbraio 2005, a Riad. Che una tale conferenza si tenesse in casa della Jihad Islamica, dove i finanziatori principali a livello mondiale dei movimenti islamici, quattro anni dopo il raid anti-Usa del settembre 2001, hanno ottenuto la cauzione dell’Occidente per una tale operazione di riabilitazione, da la misura della confusione dei leader wahhabiti e dei loro sponsor statunitensi.

L’Arabia Saudita è prigioniera e vittima delle sue scelte.

Umiliazione suprema è il fatto che il presidente USA George W. Bush, ex dipendente delle società Saudite, è stato il più fermo sostegno del Primo Ministro di Israele più aggressivo, in nome proprio del fondamentalismo religioso, avallando anche il confinamento di Yasser Arafat, il leader legittimo del popolo palestinese, e riconoscendo il diritto di Ariel Sharon di modificare unilateralmente il tracciato dei confini internazionali, in spregio della legalità internazionale. La risposta più lancinante a questa cecità potrebbe essere, simbolicamente, la scelta obbligata di dover rassegnarsi a denominare il proprio nuovo canale televisivo pan-arabo “Al Arabia”, un termine che aveva bandito dal suo lessico diplomatico per mezzo secolo, riprendendolo adesso a malincuore, nella speranza di essere ascoltato di fronte alla concorrenza, con tono meno sottomesso all’ordine statunitense. Questo paese che ha consacrato la maggior parte dei suoi sforzi a combattere, più di ogni altro paese, il nazionalismo arabo, fino a stabilire l’Organizzazione della Conferenza Islamica (OIC), una struttura diplomatica parallela e concorrente alla Lega Araba, che evolse, stranamente, a campione dell’arabismo a seguito della sconfitta militare israeliano in Libano, nell’estate del 2006, con grande stupore di quasi tutti gli osservatori internazionali. L’apostolo della fratellanza islamica per mezzo secolo, il paese la cui bandiera mostra il credo cardinale dell’Islam, accusò , senza vergogna, la Siria di aver fatto un patto con l’Iran, l’antica Persia, un paese musulmano ma non arabo, lasciando planare la minaccia di una nuova guerra di religione tra sunniti e sciiti, arabi e musulmani non-arabi, un comportamento che assomiglia a una mistificazione, illustrazione patetico della confusione del Regno.

*Tra la dinastia wahhabita e Bin Ladin, la battaglia nell’ordine simbolico di un conflitto di legittimità*

Il coinvolgimento di un membro della cerchia familiare del principe Bandar bin Sultan, figlio del ministro della Difesa e presidente del Consiglio nazionale di sicurezza, nella riattivazione dei simpatizzanti di Al-Qaida in Siria e nel Libano del Nord, nella regione del campo palestinese di Nahr el-Bared, ha dimostrato il grado di infiltrazione dei circoli pan-islamisti nella cerchia dei governanti sauditi, mentre mina il Regno nei confronti dei suoi interlocutori sia arabi che statunitensi. Sheikh Maher Hammoud, un muftì sunnita della moschea “/Al Quds/” di Saida (sud del Libano), ha apertamente accusato il principe Bandar, dalla rete /Jazeera/, sabato 26 giugno 2010, di finanziare i disordini in Libano, in particolare contro le aree cristiane, portando gli USA a dichiarare “/persona non grata/” Bandar, l’ex beniamino degli Stati Uniti, il “/Grande Gatsby/” dall’establishment statunitense.

Circostanza aggravante, la disgrazia di Bandar sarebbe correlata a informazioni che affermano che egli ha l’intenzione di impegnarsi in un colpo di stato contro l’establishment saudita, per infrangere la legge della primogenitura che disciplina le regole alla successione dinastica in Arabia. Ciò prevede l’accesso al potere del decano della generazione più anziana. Il gruppo dirigente saudita conta molti gerontocrati, compresi alcuni in posizioni chiave, che soffrono di malattie debilitanti: il principe ereditario Sultan, ministro della Difesa, il ministro degli esteri, principe Saud al Faisal e il Governatore di Riyadh, principe Salman, mentre novecento nipoti scalpitano con impazienza per saltare nei posti di responsabilità, in un clima di intensa concorrenza. La congiura, concepita con l’aiuto di alti ufficiali della base aerea di Riyadh, sarebbe stata alimentata dai servizi segreti russi. L’operazione doveva avvenire a fine 2008, durante la guerra di Gaza, durante la transizione di poteri tra George Bush jr e il democratico Barack Obama. Con il sostegno di neo-conservatori statunitensi, di cui il principe saudita era un amico stretto, la transizione doveva, nello spirito dei suoi promotori, ridurre il divario generazionale del paese, in cui il 75 per cento della popolazione ha meno di 25 anni anni, mentre la classe dirigente ha un numero significativo di ottantenni. Il fatto che gli Stati Uniti, che controllano il regno con una rete di circa 36 posizioni dell’FBI e della CIA, non avesse avvisato il potere, da la misura della cautela statunitense.

Yemen e Iraq, due paesi confinanti con l’Arabia Saudita, avrebbero costituito i due baluardi della difesa strategica del Regno, il primo nel sud, il secondo a nord dell’Arabia Saudita. E’ in questi due paesi che l’Arabia Saudita ha cominciato la lotta per garantire la continuità della dinastia, in due occasioni negli ultimi decenni, Lo Yemen che è servito da campo dello scontro tra repubblicani e monarchici arabi, al tempo della rivalità Faisal-Nasser negli anni ’60, e l’Iraq, teatro dello scontro tra sciiti rivoluzionari e sunniti conservatori, al tempo della rivalità Saddam Hussein- Khomeini negli anni ’80. Questi due paesi costituiscono, ormai, una fonte di pericolo, con l’eliminazione della leadership sunnita in Iraq, e con la reintroduzione di al-Qaida, nello Yemen, nel gioco regionale. L’inserimento di al-Qaida nella penisola arabica dallo Yemen, in questo contesto è una sfida di grande importanza. L’ancoraggio di una organizzazione principalmente sunnita, l’escrescenza del rigorismo wahhabita, sul fianco meridionale dell’Arabia Saudita, porta il segno di una sfida personale di bin Ladin agli ex padroni, poiché porta sul posto stesso della loro antica alleanza, la lite sulla legittimità tra la monarchia e il suo ex agente. Potrebbe avere un effetto destabilizzante sul regno, dove vive quasi un milione di lavoratori yemeniti. L’allarme è stato ritenuto abbastanza serio da condurre il re Abdullah ad impegnare le sue forze nei combattimenti in Yemen, nell’autunno del 2009, accanto alle forze governative, e ad attenuare la disputa con la Siria, incitando il suo uomo ligio in Libano, il nuovo primo ministro libanese Saad Hariri, a riprendere il cammino per Damasco.

In tutti gli aspetti, la strategia saudita, sia nei confronti del mondo musulmano che dell’Iraq è un caso esemplare di suicidio politico. La partecipazione di quindici sauditi su 19 all’incursione di al-Qaida contro gli Stati Uniti, l’11 settembre 2001, come negli attacchi mortali che hanno colpito Riyadh il 12 maggio 2003, un mese dopo la caduta di Baghdad, uccidendo 20 morti, tra cui 10 statunitensi, hanno suonato un campanello d’allarme come forma di avvertimento. Adulato all’eccesso, il regno è ora oggetto di sospetti quasi universale da parte dell’opinione pubblica occidentale, e la sua strategia è criticata in tutta l’arabo.

*Il re dell’Arabia Saudita, un pompiere incendiario *

Sponsor originale dei taliban in Afghanistan, l’Arabia Saudita si dice sia stata la finanziatrice principale del programma nucleare pakistano, in cambio dell’assistenza fornita dal Pakistan nella supervisione della forza aerea saudita, che ha fornito per 20 anni l’addestramento ai suoi piloti e la protezione del suo spazio aereo. Un buon affare, simbolicamente materializzato dal nome della terza città di Faisalabad, in Pakistan, l’ex Lyallpur, in omaggio al contributo di Re Faisal di Arabia nella composizione delle controversie tra il Pakistan, secondo più grande paese musulmano dopo l’Indonesia, e il Bangladesh, durante la secessione della sua ex provincia, sotto la guida dello sceicco Mujibur Rahman, leader della /Lega Awami/ (10). Nonostante queste forti analogie, in particolare il patrocinio congiunto del regno saudita al miliardario saudita libanese e al Pakistan, come i loro posizionamenti simili in termini di geopolitica degli Stati Uniti; Rafik Hariri avrà diritto ad un tribunale internazionale speciale, per giudicare i suoi presunti assassini, ma non Benazir Bhutto, di cui è stata decimata tutta la dinastia. In questa prospettiva, il destino di Benazir Bhutto è stranamente simile a quello dell’ex primo ministro libanese Rafik Hariri e a quello dell’ex presidente egiziano Anwar Sadat, assassinato nel 1981, e all’effimero presidente del Libano Bashir Gemayel, leader delle milizie cristiane, assassinato nel 1982. I leader più utili alla diplomazia israeliano-statunitensi, più da morti che da vivi.

Al culmine della diplomazia saudita, in seguito all’invasione dell’Iraq nel 2003, i due leader arabi, Hariri (Libano) e Ghazi al Yaour (Iraq) che si sono trovati contemporaneamente al potere nei rispettivi paesi, erano titolari della nazionalità saudita. In questo contesto, non è irrilevante notare che Rafik Hariri è stato assassinato nei quindici giorni che seguirono l’elezione di un curdo, Jalal Talabani, a capo dell’Iraq, e l’attribuzione a un sciita della presidenza del Consiglio dei Ministri, scartando un sunnita dal governo della ex capitale abasside, su cui sventolava, d’altronde, all’epoca, il nuovo emblema iracheno disegnato dal proconsole Paul Bremer, dai colori curdo-israeliani (blu-bianco e giallo-bianco). Cosa che, inoltre, innescò un’ondata senza precedenti di attacchi contro i simboli dell’invasione statunitense dell’Iraq e dei suoi alleati regionali.

Pompiere piromane, il monarca ottuagenario (86 anni), al potere da quindici anni, si trova all’epicentro di un conflitto che ha continuato ad alimentare, e con cui potè avallare l’invasione statunitense dell’Iraq, con ripercussione l’eliminazione dei sunniti del potere centrale, con il ruolo pioniere del falso testimone siriano presso gli investigatori internazionali, Zuhair Siddiq, un factotum del generale Rifa’at al-Assad, zio e rivale del presidente siriano Bashar al_Assad, e soprattutto cognato del re dell’Arabia Saudita, per destabilizzare il presidente libanese Emile Lahoud e sostituirlo con il secondo cognato del re, il deputato libanese Nassib Lahoud.

Sfidato sul fianco meridionale, nello Yemen, dalla principale organizzazione fondamentalista sunnita del mondo musulmano, dalle dimensioni planetarie, al-Qaida, escrescenza ribelle del modello wahabita, il re Abdullah è contestato dall’equazione rappresentata dalla gloriosa storia militare di /Hezbollah/, la principale organizzazione paramilitare del Terzo Mondo, di osservanza sciita. Abdullah appare come l’apprendista stregone di una questione che lo trascende, il demiurgo di questioni che lo sovrastano sia in Iraq che in Libano, prima che in Afghanistan. In questa prospettiva, l’affare del secolo concluso nel settembre 2010 tra Arabia Saudita e Stati Uniti, di circa 90 miliardi di dollari in armi, tra cui quasi trecento aerei e missili, mira ufficialmente a rafforzare il Regno nei confronti dell’Iran, non d’Israele, potenza nucleare che occupa Gerusalemme, il 3° luogo santo dell’Islam, ma anche e soprattutto a consolidare la dinastia nel suo ruolo di gendarme regionale, mentre i due paesi baluardo dell’Arabia (Yemen e Iraq) sono destabilizzati e l’arco dell’Islam, che va dalla Somalia all’Indonesia attraverso l’Asia Centrale e il Golfo, diviene il nuovo centro di gravità strategico del pianeta, con l’emergere di Cina e India e il loro accerchiamento dell’Occidente dall’Africa.

Indice complementare del suo vassallaggio, il nuovo contratto militare da 90 miliardi di dollari, firmato tra Stati Uniti e Arabia Saudita.

Il più grande affare d’armi nella storia mira a “rafforzare la capacità combattiva del Regno contro l’Iran”, senza porre rischi su Israele. Gli aerei sauditi saranno privati delle armi a lungo raggio, per garantire lo spazio aereo israeliano e le loro prestazioni, sia in termini di attrezzature come di maneggevolezza, saranno in ogni caso, meno potenti del nuovo velivolo che gli Stati Uniti prevedono di vendere a Israele, i 20 caccia-bombardieri F-35 /Lightning II/ (JSF-35), il super-bombardiere da superiorità tecnologica, il cui enorme costo unitario ammonta a 113.000.000 di dollari ciascuno.

Così, con un sotterfugio che gli scienziati politici statunitensi definiscono nella voce “Politica della paura”, la politica dell’intimidazione, che consiste nel presentare l’Iran come uno spauracchio, per cui l’Arabia Saudita è costretta a creare, non una difesa a tutto tondo, ma una posizione di difesa contro l’Iran, che rafforzi il regno “/contro l’Iran/”, potenza sulla soglia nucleare, e non Israele, una potenza nucleare completa e, inoltre, potenza occupante di Gerusalemme, il terzo luogo santo dell’Islam. In totale, l’ammontare degli accordi militari tra le monarchie petrolifere del Golfo e gli Stati Uniti, nel 2010-2011, sarà pari a 123 miliardi di dollari. Il resto sarà diviso tra Emirati Arabi Uniti, Kuwait e il sultanato di Oman, che sbloccheranno, nei quattro, una somma colossale per ridurre la disoccupazione negli Stati Uniti, mantenere un bacino di lavoro di 75.000 posti in cinque anni e giustificare, sotto l’apparenza di un falso equilibrio, una transazione qualitativamente superiore tra gli Stati Uniti e Israele.

Settantotto anni dopo l’indipendenza, la triade su cui è stato stabilito il regno (Islam, Petrolio e wahabismo) sembra assumere una nuova configurazione. Se l’Islam, la sua rendita di posizione, è assicurata per sempre, il petrolio è destinato a prosciugare o degradare a causa delle energie alternative, come anche la dinastia wahhabita, a meno di una sfida della sua visione monolitica dell’Islam e del mondo, dalla sua concezione dello Stato e dei suoi rapporti con i cittadini, del suo rapporto con la realtà col mondo arabo, non composto solo da musulmani, o da soli sunniti, o da soli arabi (curdi e cabili), ma anche dagli arabi sciiti spesso patrioti, e da patrioti non sempre musulmani (arabi cristiani), non sempre necessariamente in permanente stato di prostrazione davanti gli Stati Uniti d’America, e ai suoi benefici e danni.

La famiglia reale saudita ha seguito un percorso curioso per rimanere al potere, il perfetto contro-esempio negli annali della geopolitica mondiale.* *Avendo troppo manipolato i suoi alleati islamici, si è indebolita, dando loro la possibilità di rivoltarsi contro il loro ex mentore. Strumentalizzando le sue formazioni pan-islamiche in operazioni diversive (Afghanistan) o di destabilizzazione (Siria, Egitto e Algeria), senza mai rinnegarle o controllarle, l’Arabia Saudita si troverà caricata dal peso negativo della distruzione islamista dei Buddha di Bamiyan da parte dei Taliban, degli attacchi anti-USA dell’11 settembre 2001, sottoposta al sospetto dell’opinione pubblica occidentale e alla vendetta dei suoi ex protetti islamisti.

Come spiegare un simile comportamento? Che i leader abbiano potuto, in un periodo così lungo, confinarsi nel ruolo di subappaltatori, accettando di correre alla cieca in un combattimento contro dei nemici, assegnatili dai loro tutori, senza accennare a un momento di esitazione, a un lampo di orgoglio nazionale? Amputarsi consapevolmente di alleati naturali, senza sollevare la questione della compatibilità con l’interesse nazionale? Condannare l’avanguardia rivoluzionaria araba, sacrificarla per la soddisfazione degli interessi stranieri, senza entrare nel merito della fondatezza di una tale politica? A quale logica risponde un tale comportamento singolare. Follia o megalomania? Machiavellismo o cinismo servile? Incoscienza o aberrazione mentale? Postura o impostura? Quasi quaranta anni dopo i fatti, la rilevanza di una tale politica non è stata provata, ma si è rivelato un dato di fatto che “/ci sia qualcuno peggio del boia: il suo servo/”(9). Una frase su cui riflettere mentre il Regno, banca centrale del petrolio, pianifica per la prima volta nella sua storia, di mettere fine alla ricerca di idrocarburi nel suo sottosuolo, al fine di salvare la sua ricchezza, in modo da trasmetterla “/alle generazioni future/”(10), mentre la sua ricchezza rischia di prosciugarsi, e di conseguenza la sua impunità, proprio mentre la Cina è pronta a sfidare la leadership globale degli USA.

*Riferimenti *

7 – Precisazioni di Chass Freeman, ex ambasciatore statunitense in Arabia Saudita (1989-1993) basato sulla funzione deviante della guerra in Afghanistan verso la gioventù saudita dal problema palestinese, al centro del documentario di Jihane Tahri

8 – “/Una Guerra Empia. La CIA e l’estremismo islamico (1950-2001)/” di John Cooley, un ex corrispondente dal Medio Oriente per il quotidiano di Boston Christian Science Monitor e ABC News. Edizioni Eleuthera, 2001.

9 – Definzione del conte Honoré Gabriel de Mirabeau (1749-1791), uno degli oratori più brillanti della Rivoluzione francese, autore di «/Essai sur les lettres de cachet et les prisons d’état/».

10– Cfr. Le Monde 7 luglio 2010 «/Le roi Abdallah annonce l’arrêt de l’exploration pétrolière en Arabie Saoudite/». Un freno in più (e notevole) per rallentare il declino della produzione mondiale.

L’Arabia Saudita, primo produttore mondiale di petrolio, avrebbe messo fine alla esplorazione sul suo suolo, al fine di salvare la sua ricchezza e trasmetterla alle generazioni future, secondo una dichiarazione da re Abdullah in data 1° luglio. L’annuncio è stato dato a Washington davanti a degli studenti sauditi, dice l’agenzia di stampa ufficiale saudita. Pronunciato due giorni dopo un incontro tra il re saudita e il presidente Barack Obama, suona come un avvertimento. L’arresto dello sviluppo di nuovi campi petroliferi in Arabia Saudita, rischia di complicare ulteriormente il futuro della produzione mondiale di petrolio, di fronte all’aumento della domanda. Infatti, l’Arabia Saudita da sola detiene il 20% delle riserve mondiali di oro nero. Temperando il disagio innescato dal bando, un ufficiale del ministero saudita del Petrolio ha detto all’agenzia /Dow Jone/s, che la dichiarazione dell’organismo non significa una decisione definitiva, “/ma in realtà voleva dire che le esplorazioni future dovrebbero essere condotte con saggezza/”, dice il Financial Times. Il quotidiano economico londinese ha detto che la compagnia petrolifera nazionale saudita Aramco, dovrebbe compiere oggi delle prospezioni nel Mar Rosso e nel Golfo Persico.

Traduzione di Alessandro Lattanzio

 

 


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lundi, 13 septembre 2010

Türkei-referendum: Ankara will Schlüsselrolle auf der Welt spielen

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Türkei-Referendum: Ankara will Schlüsselrolle auf der Welt spielen

Udo Schulze

Ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Mit großer Mehrheit haben sich am Wochenende in einem Verfassungsreferendum die Türken dafür entschieden, dass ihr Land Mitglied der Europäischen Union wird und die dazu nötigen verfassungsrechtlichen Schritte einleitet. Das mag die EU-Befürworter auch in Deutschland in Jubelstürme versetzt haben. Sehen sie darin doch einen Sieg des europäischen Gedankens. Doch welche Rolle soll die Türkei innerhalb der EU eigentlich spielen? Viele Beobachter gehen davon aus, dass es sich um eine rein strategische handelt.

 

 

 

Mit einem Beitritt des in vielen Teilen noch völlig rückständigen Staates zur Union würden die Außengrenzen des künstlichen EU-Gebildes direkt an Iran und Irak stoßen, was eine Anzahl von Problemen mit sich bringen würde. Bei kriegerischen Auseinandersetzungen – hier sei an den sich abzeichnenden Krieg zwischen Israel/USA und dem Iran erinnert – wäre die EU »mittendrin«. Ein Angriff gegen die Türkei, Grenzzwischenfälle oder andere Provokationen wären in diesem Moment auch Angelegenheit der Europäischen Union und damit auch Deutschlands. So könnte einer der kommenden Kriegseinsätze der Bundeswehr in der Türkei stattfinden. Abgesehen von den ökonomischen Problemen, die ein wirtschaftlich schwacher Staat wie die Türkei mit in die EU bringen würde, müsste auch zu denken geben, dass mit dem Beitritt Ankaras der erste muslimische Staat nicht nur alle Pflichten, sondern auch alle Rechte der Mitglieder der Europäischen Union genießen würde. Dazu zählt u. a. auch das Recht jedes EU-Bürgers, Arbeitsplatz und Wohnort innerhalb der Union frei wählen zu können. Aufenthaltsgenehmigungen, Zuwanderungsstopps und andere Maßnahmen hätten damit jegliche Wirkung verloren. Auch in strafrechtlicher Hinsicht.

Inzwischen sieht sich das Land mit der Brücke zwischen Europa und Asien als Weltmacht, so Ministerpräsident Tayyip Erdogan auf einem internationalen Kongress im Frühjahr 2010. Im Brustton der Überzeugung sagte er, die Türkei würde ab jetzt die Tagesordnung der Welt mitbestimmen. Diese besondere Art der Bescheidenheit mag sich darauf gründen, dass die Türkei inzwischen auch von Frankreich und Finnland unverhohlen umworben wird. So wollen sich beide Länder dafür einsetzen, den islamischen Staat sogar ohne Aufnahmeverfahren Mitglied der EU werden zu lassen. Gibt sich das Land nach außen hin weltoffen und modern, sieht es im Innern ganz anders aus. Fast täglich steht die türkische Gesellschaft vor einer Zerreißprobe. Meistens in Fragen von Politik und Religion, die dort nicht voneinander getrennt werden. Weder die Rechte der Frauen noch der Bürger gegenüber dem Staat und seinen Institutionen sind dort in demokratischem Maße verwirklicht. Und die Prediger eines radikalen Islamismus finden in der Türkei noch immer Millionen von Anhängern. Eine der Leitfiguren ist Metin Kaplan, der von 1983 bis 2004 in Deutschland lebte. Erst als Asylbewerber und nach seiner Anerkennung als Verbreiter von Hassparolen, der auch aus der Bundesrepublik ein »Kalifat« machen wollte. Erst als der Mann zum Mord an einem seiner politischen Gegner aufrief (der tatsächlich dann auch erschossen wurde) musste Kaplan Deutschland verlassen. Seitdem sitzt er in türkischer Haft, umjubelt von seinen Anhängern.

Angesichts solcher Verhältnisse kann die Türkei eigentlich erst dann Mitglied der EU werden, wenn die in Mitteleuropa herrschenden Standards in den Bereichen Recht, Religion und Freiheit dort verwirklicht sind. Ansonsten holen sich die Europäer einen im Zweifelsfall äußeren Feind mitten ins warme Nest.

 

mercredi, 25 août 2010

Is wiskunde "halal"?

 
 

Is wiskunde ‘halal’?

Sinds zowat 400 jaar zijn de exacte wetenschappen voor sommige fundamentalisten in Afrika, het Midden-Oosten en Zuidoost-Azië ‘onrein’. Wat verwijten deze moslims de mathematica, ‘in hemelsnaam’, vraagt wiskundige Dirk Huylebrouck zich af.

Boko Haram, letterlijk: westers onderwijs is een zonde. Het is de naam voor een Nigeriaanse rebellengroep, die vecht tegen het onderwijs in de wiskunde. De sekteleden zijn bang dat kinderen door de invloed van moderne scholen hun islamitische wortels verliezen. Hun leider Mohammed Yusuf pleit voor een religieuze samenleving zonder westerse invloeden: ‘De democratie en het huidige onderwijssysteem moeten veranderen. Anders zal de oorlog, die op het punt staat te beginnen, lang duren.’ Het belangrijkste strijdpunt van ‘Boko Haram’ is een verbod van moderne scholen, die vandaag steeds meer de islamitische scholen vervangen. In die laatste wordt traditioneel onder een boom of in een huisje aan de leerlingen het schrijven aangeleerd en het opdreunen van de Koran, en, op latere leeftijd, de Arabische literatuur en de theologie.

islamitische school

In veel islamitische scholen leren kinderen de Koran opdreunen en krijgen ze geen wiskunde.

Maar Engels, wiskunde en natuurwetenschappen worden niet onderwezen. Verzet tegen lessen biologie wegens soms expliciete seksuele feiten, tegen de dominantie van het Engels ‘van de Amerikaanse vijand’, of tegen geschiedenislessen die de evolutieleer voorstaan, het zou ons nog vertrouwelijk in de oren kunnen klinken. Maar wat ‘in hemelsnaam’ kan de oorzaak zijn van een tegenkanting tegen de wiskunde? Gebruikt de mathematica niet even abstracte patronen als deze die de moskeeën versieren? Duiden de ‘Hindoe-Arabische’ cijfers niet op een duidelijke band tussen de wiskunde en de Arabische wereld? Het woord ‘cijfer’ verwijst trouwens naar het Arabische sifr wat nul betekent. En nog steeds schrijven we bij het uitvoeren van een vermenigvuldiging onze getallen onder elkaar, van rechts naar links, alsof we Arabisch schreven.

In vele scholen in moslimlanden worden de exacte wetenschappen gewoon niet onderwezen. In de meerderheid van Aziatische madrassa’s of Koranscholen wordt geen cijfer geschreven, tenzij het een nummer zou zijn van een deel uit het Heilige Boek. De Arabische universiteiten blinken dan ook niet uit door de aanwezigheid van eersterangs wiskundigen: sinds 400 jaar is er geen enkele Arabische topwiskundige geweest – dit in grote tegenstelling tot bijvoorbeeld de ontelbare joodse namen die de wiskundige erelijsten sieren.

Slechte cijfers

Sinds 2003 oefent de Singaporese overheid grote druk uit op de Koranscholen, omdat de overheid had vastgesteld dat de kennis van niet-religieuze vakken er heel gebrekkig is. Ze eiste dat tegen 2010 de zes Singaporese madrassa’s een vastgesteld basisniveau zouden halen, zoniet zou hen het recht worden ontzegd om onderwijs te organiseren. Enkele scholen kregen een bijzondere ondersteuning van de regering en werden voorzien van de modernste technische snufjes. Hun onderwijsmodel, waarbij de leerlingen de dag weliswaar beginnen met een uitgebreide gebedssessie maar daarna toch wetenschappen en wiskunde studeren, wordt schoorvoetend uitgevoerd naar Indonesië en de Filippijnen.

Het contrasteert echter met de meerderheid van de traditionele Koranscholen in Zuidoost-Azië, waar leerlingen niets anders doen dan de Koran uit het hoofd leren, de hele dag lang. Meestal zijn het teksten geschreven in een voor hen onbegrijpelijke taal, het Arabisch, dat dikwijls niet de moedertaal is, noch de tweede taal.

De Organisatie van de Islamitische Conferentie, een onverdachte bron, berekende dat haar ruim vijftig leden gemiddeld slechts 8,5 wetenschappers, ingenieurs en technici hebben per 1.000 inwoners, waar het gemiddelde op 139,3 ligt voor de landen van de OESO, de Organisatie voor Economische Samenwerking en Ontwikkeling. En er moet worden bij gezegd dat sommige van die ‘wetenschappers’ zich al eens bezighouden met de berekening van de temperatuur van de hel, of met de chemische samenstelling van een djin, een ‘geest’ zoals die uit de lamp van Aladin.

Het aantal wiskundigen onder deze 8,5 wetenschappers is verwaarloosbaar. Ook het aantal wetenschappelijke publicaties bevestigt deze schrijnende toestand: zesenveertig moslimlanden samen leveren slechts 1,17% van de publicaties, en twintig Arabische landen samen 0,55%. De Amerikaanse ‘National Science Foundation’ stelde vast dat de helft van de 28 laagst scorende landen op het gebied van wetenschappelijke artikelen behoren tot de Organisatie van de Islamitische Conferentie. Toch is het moeilijk voor te stellen dat Arabische universiteiten met ronkende namen als ‘King Faisal University’ of ‘Prince Sultan University’ te klagen zouden hebben over een gebrek aan financiële middelen.

Een groots verleden

Toch waren het moslimgeleerden die de wiskundige wereld gedurende bijna 700 jaar domineerden. In de 8ste eeuw was er Musa al-Khwarizmi die in zijn ‘Huis der Wijsheid’ in Bagdad niet alleen sterrenkundige tafels opstelde maar ook het oudste leerboek in de rekenkunde, dat in zijn Latijnse vertaling tot in de 16de eeuw zou worden gebruikt, ook in Europa. De verbastering van zijn naam leidde trouwens tot ons woord ‘algoritme’.

Rond ‘onze’ millenniumwisseling was er Al Beruni die in wat nu Oezbekistan heet vele boeken schreef, waaronder een vijftiental over de wiskunde. Sommen van reeksen, algebraïsche vergelijkingen en de verdere ontwikkeling van stellingen van Archimedes: ze trokken allemaal zijn aandacht. De 11de eeuw kende de wellicht grootste wiskundige, dichter en filosoof uit het hele Midden-Oosten, de Pers Omar Khayyam. Hij besefte dat verhoudingen in geometrische figuren niet noodzakelijk tot getallen leiden die steeds als breuken kunnen worden geschreven. Hij had ook het idee om algebra (nog een woord met een Arabische etymologie) en meetkunde te combineren, ten einde vergelijkingen van de vorm x3 + px2 + qx + r = 0 op te lossen. Een tijdgenoot van hem was de eerste om het parallellenpostulaat van Euclides in twijfel te trekken, lang voor Nikolaj Lobatsjevski (Rusland) of Janos Bolyai (Hongarije) dit deden in de 19de eeuw. Het postulaat stelt het nochtans intuïtief voor de hand liggende feit dat door elk punt precies één evenwijdige gaat aan een gegeven rechte.

Euclides ElementenPopup

Een pagina uit een Latijnse editie van Euclides’ Elementen uit de 14de eeuw. Onderaan de pagina het beroemde parallellenpostulaat.

Een wiskundige ‘Prince of Persia’ was Ulugh-Beg (ca. 1393-1449), een kleinzoon van Ti-moer Lenk (1336-1405), die eerst gouverneur was in Samarkand en daarna de vorst van het gehele rijk. Hij zou een groot belang hechten aan de wetenschap en een enorme astronomische sterrenwacht laten bouwen. Onder zijn bewind werden Koranscholen een soort islamitische academies, waar ook wiskunde en sterrenkunde hoog in het vaandel werden gedragen. Tussen 1408 en 1437 werkten er zowat 70 sterrenkundigen, onder wie Al-Kashi (1380-1429). Al was de astronomie er het belangrijkste studiegebied, toch zou deze laatste bijvoorbeeld ook de decimalen van pi berekenen aan de hand van een 8.050.306.368-zijdig veelvlak. Zijn waarde was pi was 3,141 592 653 589 793 25, wat juist is tot op de 16 decimaal (de 17de moet 4 zijn, niet 5). Zijn ‘totaal nutteloze’ wereldrecord zou stand houden tot 1596 toen de Nederlander Ludolph van Ceulen er 20 berekende.

Al-Kashi berekende ook de sinus van 1° met een grote nauwkeurigheid, en dit 200 jaar voor Kepler. In 1449 werd Ulugh-Beg echter vermoord op zijn weg naar Mekka, door fundamentalisten geleid door zijn eigen zoon. Misschien konden de hovelingen het niet langer dulden dat hij meer aandacht had voor wetenschappelijke dan voor wereldse zaken, en met zijn dood kwam ook een einde aan de wetenschappelijke activiteiten in Samarkand.

Ulugh-Beg

Ulugh-Beg omringd door zijn astronomen. Onder zijn bewind werden Koranscholen een soort islamitische academies, waar wiskunde en sterrenkunde hoog in het vaandel werden gedragen.

Wiskunde wordt zinloos

Ulugh-Begs wiskundige activiteiten bleken de laatste oprisping van de islamitische wiskunde. Tegen het einde van de 15de eeuw zou de invloed van Shaykh Ahmad Sirhindi (1564-1624) verreikende gevolgen hebben. Deze geleerde uit Punjab beschouwde de wiskundigen als ‘idioten’ en hun bewonderaars als ‘nog ergere idioten en de ergste schepsels’. In zijn Maktubat I/266 schreef hij dat de wiskunde ‘totaal zinloos en absoluut nutteloos’ is. De wiskunde kon de mens immers niet van dienst zijn in zijn redding op weg naar het hiernamaals. Het volstond volgens hem om voldoende te kunnen rekenen om de verdeling van een erfenis te bepalen en om de richting te vinden waarin moet worden gebeden.

Sindsdien overheerst deze zienswijze ook bij de ‘Ulama’, de geleerden die de visie van de islam en de sharia bestuderen, met officiële goedkeuring. Opmerkelijk is dat Europa bijna op dat zelfde moment een einde maakte aan zijn lange traditie van neerkijken op de wiskunde. Weliswaar kwam Galileo Galilei (1564-1642) toen nog in moeilijkheden voor zijn wetenschappelijke vindingen, maar ongeveer vanaf ditzelfde tijdperk ontdeed West-Europa zich stilaan van het juk van het religieuze obscurantisme. Sinds de heilige Augustinus hadden vele christenen de wetenschap-om-de-wetenschap afgewezen, in een laatantieke traditie, en achtten ze de studie van de wiskunde alleen zinvol voor zover ze kon bijdragen aan ‘het waarachtige geluk’. Lange tijd werden de negatieve getallen door de katholieke kerk als des duivels beschouwd, waardoor alleen een enkele paus in zijn kamer wel aan wiskunde mocht doen, maar liefst niet de gewone christen.

In het Westen veranderden de tijden echter wel, en uiteindelijk zouden bijvoorbeeld de scholen van de jezuïeten de wiskunde zelfs zeer hoog in het vaandel dragen. Het is alsof rond 1600 het Westen en het Midden-Oosten elkaar kruisten: ze sloegen tegenovergestelde wegen in, vanuit tegenovergestelde vertrekpunten.

Sarhangi

Volgens prof. Reza Sarhangi biedt de wetenschap jongeren uit Iran de mogelijkheid om de godsdienstige bekrompenheid te overstijgen en een internationale carrière uit te bouwen.

Olympiades

Maar het is niet allemaal kommer en kwel. De statistieken, zoals de al aangehaalde OESO-rapporten, zijn voor interpretatie vatbaar. De cijfers van de Wiskundeolympiade, een soort ‘wiskundige Olympische Spelen’, geven een volledig ander beeld. Zo staat het Iraanse team gemiddeld op de 10,9de plaats gedurende het laatste decennium, en nog twee jaar verder terug in de tijd, in 1998, stond het Iraanse team zowaar op de eerste plaats. Turkije bekleedt gemiddeld een 15,6de plaats, ver voor Israël dat slechts een gemiddelde 26ste plaats haalt, en dit in weerwil tot de uitzonderlijke palmares van de Joodse wiskundigen. Ter vergelijking, het Belgische team stond in dezelfde tijdsspanne gemiddeld op de 48,6ste plaats, en Nederland op de 52,4ste plaats. Dit is maar een paar plaatsen hoger dan bijvoorbeeld Marokko. Misschien halen bepaalde westerse landen juist een goed palmares in de ‘Quotation Index’ en andere statistische middelen om de belangrijkheid van onderzoek te meten, omdat moslim wiskundegenieën die op jeugdige leeftijd aan de Olympiade deelnamen, daarna in hun landen gaan werken. De geciteerde Amerikaanse ‘National Science Foundation’ zou ontgoocheld kunnen zijn wanneer ze zou natellen hoeveel in de VS geboren en getogen wetenschappers er het mooie weer maken aan de Amerikaanse wiskundedepartementen.

Wiskunde is bovendien een minder opvallende zonde tegen het halal-beginsel dan het niet dragen van een hoofddoek, het eten van een stuk varkensvlees of het drinken van wijn. Daarom is het verzet tegen de wiskunde van Nigeriaanse islamisten, Aziatische madrassa’s en westerse hardlinermoslims wellicht slechts een achterhoedegevecht, althans volgens Reza Sarhangi, hoogleraar aan het departement Wiskunde van de Towson University (VS). Deze Iraniër organiseert het congressencircuit ‘Bridges: Mathematical Connections in Art, Music, and Science’ en houdt graag voordrachten over ‘islamitische wiskunde’. Bij een glas wijn, waarvan hij fier vertelt dat het Perzië was dat de ‘godendrank’ uitvond, kan hij niet stoppen met het vermelden van redenen waarom ‘wiskunde mooi is’. Voorwaar een statement dat niet erg ‘halal’ is, maar hij stoort er zich niet aan: ‘Zelfs in de Islamistische Republiek zijn de wetenschappen van vandaag te belangrijk geworden, en niemand krijgt de wiskundige geest terug in de wonderlamp.’ Ook niet in die van Aladin.

lundi, 07 juin 2010

Il terrorisme sud asiatico, sotto l'ombra della CIA

Il terrorismo sud asiatico, sotto l'ombra della Cia

di Alessandro Cisilin

Fonte: il Fatto Quotidiano

Talebani, movimenti tribali, narcotrafficanti, immigrati caucasici e sauditi affiliati di Al Qa’ida, indipendentisti del Kashmir, fondamentalisti indù, naxaliti, Tigri tamil. La mappa del terrorismo nell’Asia del Sud descrive un’inquietante continuità nell’intero asse tra le colline afgane dello Waziristan fino al Bangladesh, passando per le valli dell’Indo e del Gange a ridosso dell’Himalaia, e poi giù a Sud nelle foreste del Deccan, e ancor più giù col separatismo induista nello Shri Lanka.

Il territorio che è forse la culla più antica della civiltà globale è oggi l’epicentro di movimenti di guerriglia di vario orientamento religioso e politico, non senza significativi legami con attori occidentali. Situazioni apparentemente non paragonabili tra loro se non nell’ampiezza delle fondamenta storiche e delle persone coinvolte. Sono decine di migliaia i militanti in ciascuna delle entità citate, formati in centinaia di centri di addestramento. E, a prescindere dall’ideologia che ne istituisce i diversi collanti, sono quasi sempre mobilitati da obiettivi materiali.

terror_deesIl nodo irrisolto delle rivendicazioni di frontiera tra India e Pakistan. Il controllo del territorio e dei traffici di droga e armi nelle colline tra Afganistan e Pakistan. Il cosiddetto “corridoio rosso” delle foreste tra il Bengala e il Sudest dell’India, rivendicato dai maoisti alleati dalle tribù locali, contro le mire del governo e delle multinazionali del ferro. Che si tratti di Maometto o Krishna, Shiva o Mao, l’oggetto della ribellione trova sempre riscontro in tensioni politico-territoriali decennali, se non addirittura secolari.

Le responsabuilità del divisivo retaggio coloniale britannico rappresentano un dato scontato presso gli storici.

Meno evidente è il riprodursi di ambigue presenze europee e americane dietro ai sempre più frequenti fatti di sangue, a cominciare dai servizi d’intelligence. L’esempio recente più clamoroso è quello del 49nne David Coleman Headley, statunitense che all’anagrafe di Islamabad risulta Daood Gilani.

Si trova in una prigione degli Stati Uniti con l’accusa di aver architettato l’assalto a Mumbai nel 2008 e l’attentato a Pune tre mesi fa, costati la vita complessivamente a oltre duecento persone, in circostanze a tutt’oggi largamente misteriose, a cominciare dal movente - se non nell’esito di aver rallentato la ripresa del dialogo di pace indo-pakistano.

La matrice degli attacchi era islamica, si è detto e documentato, ma la vittima più illustre è stato il capo dell’antiterrorismo di Delhi Hemant Karkare, che stava indagando sui servizi deviati e il fondamentalismo indù.

E le stranezze continuano con la stessa storia personale di Headley, che non è quella dell’invasato islamico, bensì di un ex collaboratore della Drug Enforcement Agency per l’Asia del Sud, nonché, si sospetta, della Cia. Un doppiogiochista come troppi nell’area, del quale l’India ha chiesto invano l’estradizione. E che non ha potuto finora neppure interrogare.


Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it


lundi, 22 mars 2010

Graue Wölfe, Islamisten und die deutsche Schickeria - eine unheimliche Allianz?

Graue Wölfe, Islamisten und die deutsche Schickeria – eine unheimliche Allianz?

Geschrieben von: Stefan Keller 

Ex: http://www.blauenarzisse.de/   

NationalistenGW.pngIn vielen Internetforen wird derzeit darüber diskutiert, in welchem Ausmaß der Staat durch seinen „Kampf gegen Rechts“ aktiv linke und linksextreme Organisationen sponsert. Dabei wird allerdings häufig übersehen, dass sich der staatliche „Kampf gegen Rechts“ gar nicht gegen „Rechte“ allgemein, sondern ausschließlich gegen rechte Deutsche richtet. Ist der Vorwurf also zutreffend, der „Kampf gegen Rechts“ ziele überhaupt nicht auf eine generelle Bekämpfung rechter Extremisten, wie staatlicherseits gern behauptet wird? Geht es in Wahrheit in erster Linie um Einschüchterung und Ausschaltung einer deutschen Opposition gegen die staatliche Einwanderungspolitik?

Auf Lokalebene werden ausländische nationalistische Organisationen finanziert

Alle Parteien und die Kirchen nämlich alimentieren insbesondere in der täglichen Lokalpolitik mithilfe sogenannter Integrationsprogramme zahllose rechtgerichtete Gruppen unter den eingebürgerten oder nicht eingebürgerten Gastarbeitern. Diese Organisationen engagieren sich nicht für eine Integration der Gastarbeiter in die deutsche Gesellschaft. Sie betreiben im Gegenteil aus oft nationalistischen Gründen eine soziale, kulturelle und territoriale Segregation von den Deutschen. Zielsetzung ist offenbar die Schaffung politisch eigenständiger nationaler Minderheiten. Die würde sich in erster Linie dem ursprünglichen Heimatland verbunden fühlen und mit hoher Loyalität dessen Interessen vertreten.

Im Internet kursiert die Vermutung, dass es solchen rechtsnationalistischen Kreisen unter den Gastarbeitern in den letzten zehn Jahren gelungen sei, die gesamte deutsche Schickeria in Politik und Kirche systematisch zu unterwandern. Ganz unberechtigt ist der Gedanke sicher nicht. Eine solche Annahme könnte jedenfalls erklären, weshalb auch die CDU/FDP-Regierung beispielsweise keinerlei Mittel für einen Kampf gegen die rechtsextremen türkischen „Grauen Wölfe“ bereit gestellt hat. Die Grauen Wölfe bilden eine Organisation, die in ihrer Mitgliederstruktur der Partei der Nationalistischen Bewegung in der Türkei zuzurechnen sind. Es sind in Deutschland vor allem diese Grauen Wölfe, die gegen eine Integration der türkischen Gastarbeiter in die deutsche Gesellschaft zu Felde ziehen. Stattdessen werben sie für eine „Türkisierung Deutschlands“.

Viele Türken sind für solche radikalen Parolen der Grauen Wölfe offen, da sie sich trotz Einbürgerungspapieren weiterhin der türkischen Nation zugehörig fühlen. Besonders ausgeprägt ist der Einfluss der Grauen Wölfe in den Großstädten, wo sie auf vielerlei Weise die Bildung nationaler Enklaven vorantreiben. Der deutsche Staat übt dort nur noch indirekte Souveränität aus. Deutsche Polizisten und Verwaltungsbeamte werden nicht mehr geduldet.

Der Staat treibt somit die Teilung der Gesellschaft voran

Dass die deutschen Politiker sich in der täglichen Praxis zunehmend auf Seite solcher rechtsnationalistischer Verbände unter den Gastarbeitern stellen, zeigt nicht zuletzt das Beispiel Hessen. Die hessische CDU rekrutiert derzeit systematisch ethnische Türken für den Einsatz in den de facto bereits heute weitgehend türkischen Gebieten. Damit unterstützt sie die von den Grauen Wölfen angestrebte Teilung des Landes.

wolfsgruss_400q.jpgDie enge Verzahnung zwischen der deutschen Schickeria und insbesondere türkischen Rechtsextremisten zeigt sich aber auch auf anderen Politikfeldern: der in vielen Städten voranschreitende Aufbau eines parallelen türkischen Schulwesens; oder der Ausbau des Türkischen als faktischer Verwaltungssprache insbesondere in Nordrhein-Westfalen. Die staatlich propagierte „Multikulturalität“ weicht immer deutlicher einer faktischen „Multinationalität“. Der bundesrepublikanische Staat schafft also kein gesellschaftliches Miteinander von Kulturen, sondern ein potenzielles Gegeneinander von Nationen.

Die Schickeria scheint sich ferner immer stärker auch mit der religiösen Rechten, insbesondere dem Islamismus, zu verbünden. Die im Rahmen des „Kampfes gegen Rechts“ bereitgestellten wenigen Hunderttausend Euro gegen besonders aggressiv auftretende islamische Gruppen sind kaum mehr als ein finanzpolitisches Feigenblatt im Vergleich zu den Millionensummen, mit deren Hilfe die Schickeria rechtsreligiöse islamische Verbände insbesondere auf Lokalebene subventioniert.

Zu diesem Thema: „Graue Wölfe“ in Kölner CDU (Kölner Stadt-Anzeiger

dimanche, 17 janvier 2010

Jemen: Tummelplatz für "al Qaida" oder geopolitischer Engpass für Eurasien

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Jemen: Tummelplatz für »al Qaida« oder geopolitischer Engpass für Eurasien

F. William Engdahl / http://info.kopp-verlag.de/

Am 25. Dezember 2009 wurde in den USA der Nigerianer Abdulmutallab verhaftet, weil er versucht hatte, ein Flugzeug der »Northwest Airlines« auf dem Flug von Amsterdam nach Detroit mit eingeschmuggeltem Sprengstoff in die Luft zu sprengen. Seitdem überschlagen sich die Medien, von CNN bis zur »New York Times«, mit Meldungen, es bestehe der »Verdacht«, dass er im Jemen für seine Mission ausgebildet worden sei. Die Weltöffentlichkeit wird auf ein neues Ziel für den »Krieg gegen den Terror« der USA vorbereitet: Jemen, ein trostloser Staat auf der arabischen Halbinsel. Sieht man sich jedoch den Hintergrund etwas genauer an, dann scheint es, als verfolgten das Pentagon und der US-Geheimdienst im Jemen ganz andere Pläne.

Seit einigen Monaten ist die Welt Zeuge einer immer offener zutage tretenden militärischen Einmischung im Jemen, einem trostlosen Land, das im Norden an Saudi-Arabien, im Westen an den Golf von Aden und im Süden an das Arabische Meer grenzt. An der gegenüberliegenden Küste liegt ebenfalls ein trostloses Land, das in jüngster Zeit Schlagzeilen macht, nämlich Somalia. Alles deutet darauf hin, dass das Pentagon und der US-Geheimdienst dabei sind, die Meerenge Bab el-Mandeb, einen strategischen Engpass für die Ölversorgung der Welt, zu militarisieren. Den Vorwand dafür bieten die Übergriffe somalischer Piraten und die angebliche neue Bedrohung durch al Qaida aus dem Jemen. Außerdem finden sich im Grenzgebiet zwischen dem Jemen und Saudi-Arabien unerschlossene Ölvorkommen, die zu den größten der Welt zählen sollen.

Der 23-jährige Nigerianer Abdulmutallab, dem der vereitelte Bombenanschlag zur Last gelegt wird, hat angeblich erzählt, er sei von der »al Qaida auf der Arabischen Halbinsel« (AQAP) im Jemen auf seine Mission vorbereitet worden. Dementsprechend richtet sich nun die Aufmerksamkeit der Welt auf den Jemen als neues Zentrum der angeblichen Terrororganisation al Qaida.

 Passend dazu schrieb Bruce Riedel, der 30 Jahre für die CIA tätig gewesen war und Präsident Obama in der Frage der Truppenverstärkung in Afghanistan beraten hatte, in seinem Blog über die angeblichen Verbindungen des Bombers von Detroit zum Jemen: »Der Versuch, am Weihnachtstag das Flugzeug der Northwest Airlines auf dem Flug 253 von Amsterdam nach Detroit in die Luft zu sprengen, ist ein erneuter Beweis für den wachsenden Ehrgeiz von al Qaidas Ableger im Jemen, der mittlerweile nicht mehr nur Ziele im Jemen verfolgt, sondern seit dem vergangenem Jahr bei der weltweiten islamischen Jihad mitmischt … Die schwache jemenitische Regierung von Präsident Ali Abdallah Salih, die das Land nie wirklich in den Griff bekommen hat und jetzt mit wachsenden Problemen konfrontiert ist, wird im Kampf gegen AQAP signifikante amerikanische Unterstützung benötigen. (1)

 

Grundzüge der Geopolitik im Jemen

Bevor wir mehr über den jüngsten Zwischenfall sagen können, lohnt es sich, die Lage im Jemen genauer unter die Lupe zu nehmen. Hier gibt es einige Auffälligkeiten im Lichte des von Washington erhobenen Vorwurfs, al Qaida werde auf der Arabischen Halbinsel wieder aktiv.

Anfang 2009 begannen sich die Figuren auf dem jemenitischen Schachbrett zu bewegen. Tariq al-Fadhli, ein ursprünglich aus dem Jemen stammender früherer Jihad-Führer, kündigte nach 15 Jahren seine Allianz mit der jemenitischen Regierung von Präsident Ali Abdullah Saleh auf und erklärte, er werde sich der als Southern Movement (SM) bekannten breiten Oppositionskoalition anschließen. Al-Fadhli hatte Ende der 1980er-Jahre den Mudschaheddin in Afghanistan angehört. Über sein Zerwürfnis mit der Regierung wurde im April 2009 in den arabischen und jemenitischen Medien berichtet. Al-Fadhlis Bruch mit der Diktatur im Jemen gab der Southern Movement neuen Auftrieb. Heute gehört er der Führung dieser Allianz an.

Der Staat Jemen selbst ist ein synthetisches Gebilde, das im Jahr 1990 entstand, als die südliche Demokratische Volksrepublik Jemen nach dem Zusammenbruch der Sowjetunion ihren wichtigsten ausländischen Unterstützer verlor. Die Vereinigung der Arabischen Republik Jemen im Norden und der Demokratischen Volksrepublik Jemen im Süden weckte kurzfristig Hoffnungen, denen jedoch 1994 ein kurzer Bürgerkrieg ein Ende bereitete. Damals organisierten Teile der Armee des Südens einen Aufstand gegen die Herrschaft von Präsident Ali Abdullah Saleh, den sie als Handlanger des Nordens betrachteten. Saleh hat seit 1978 als Alleinherrscher regiert, zunächst als Präsident der Arabischen Republik Jemen im Norden und ab 1990 als Präsident der neuen vereinigten Republik Jemen. Der Aufstand scheiterte, weil Saleh al-Fadhli und andere konservative islamistische Salafisten und Jihadisten für den Kampf gegen die ehemals marxistischen Kräfte der Jemenitischen Sozialistischen Partei im Süden gewinnen konnte.

Vor 1990 hatten Washington und Saudi-Arabien Saleh und seine Politik der Islamisierung als Mittel zur Eindämmung des kommunistischen Südens unterstützt. (2) Seitdem stützt Saleh seine Einmann-Diktatur auf eine starke salafistisch-jihadistische Bewegung. Dass nun al-Fadhli mit Saleh bricht und sich der südlichen Oppositionsgruppe seiner ehemaligen sozialistischen Widersacher anschließt, bedeutet für Saleh einen herben Rückschlag.

Kurz nachdem sich al Fadhli der Southern-Movement-Koalition angeschlossen hatte, gab es am 28. April 2009 in den südjemenitischen Provinzen Lahj, Dalea und Hadramout Protestkundgebungen. Zehntausende ehemalige Militärangehörige und Zivilangestellte demonstrierten für bessere Bezahlung und Zuschüsse. Solche Proteste hatte es bereits seit 2006 immer häufiger gegeben. Bei den Demonstrationen im April trat al-Fadhli zum ersten Mal öffentlich in Erscheinung. Das gab der lange vor sich hin dümpelnden sozialistischen Bewegung im Süden Auftrieb für eine breitere nationalistische Kampagne. Auch Präsident Saleh wurde dadurch aufgeschreckt und rief Saudi-Arabien und die anderen Mitgliedsstaaten des Gulf Cooperation Council auf, zu helfen, denn andernfalls werde die gesamte Arabische Halbinsel unter den Folgen zu leiden haben.

Das Bild in dem Land, das manche auch als »gescheiterten Staat« bezeichnen, wird dadurch noch komplizierter, dass Saleh im Norden mit einer Rebellion der schiitischen al-Houthi-Gruppe konfrontiert ist. Im September 2009 warf Saleh den Führer der schiitischen Opposition im Iran und Irak Muktada al-Sadr vor, die zaydischen schiitischen Huthi-Rebellen im Norden zu unterstützen. Bei einem Fernsehinterview mit Al Jazeera, das ausgerechnet am 11. September ausgestrahlt wurde, erklärte Saleh: »Wir können die offizielle Seite im Iran nicht beschuldigen, aber die Iraner haben sich an uns gewandt und sich zur Vermittlung bereit erklärt. Also haben die Iraner doch Kontakte zu ihnen [den Houthis], wenn sie zwischen der jemenitischen Regierung und ihnen vermitteln wollen. Auch Muktada al-Sadr in Najaf im Irak hat sich als Vermittler angeboten. Das heißt, es bestehen Verbindungen.« (3)

Die jemenitischen Behörden haben nach eigenem Bekunden Lager von im Iran hergestellten Waffen entdeckt, während die Houthis behaupten, sie hätten jemenitische Ausrüstung mit saudi-arabischer Aufschrift gefunden; sie werfen Sanaa vor, als Stellvertreter Saudi-Arabiens zu operieren. Der Iran hat die Meldungen, wonach iranische Waffen im Nordjemen gefunden worden seien, dementiert, es gebe, anders als diese behaupteten, keine Unterstützung für die Rebellen. (4)

 

Was ist mit al Qaida?

Es entsteht das Bild von Präsident Saleh als einem desperaten, von den USA gestützten Diktator, dem nach zwei Jahrzehnten despotischer Herrschaft über den nunmehr vereinigten Jemen zunehmend die Kontrolle entgleitet. Wirtschaftlich geht es im Land steil bergab, nachdem der Ölpreis 2008 drastisch gefallen ist. Etwa 70 Prozent der Einkünfte des Jemen stammen aus dem Verkauf von Öl. Die Zentralregierung von Präsident Saleh hat ihren Sitz in Sanaa im ehemaligen Nordjemen, die Ölquellen liegen im Südjemen. Trotzdem hat Saleh die Kontrolle über die Einkünfte aus dem Ölexport. Doch angesichts zurückgehender Erlöse wird es für Saleh immer schwerer bis unmöglich, die Oppositionsgruppen wie gewohnt einfach zu kaufen.

In diese chaotische innenpolitische Lage platzte im Januar 2009 die auf ausgewählten Internetseiten veröffentlichte Ankündigung, al Qaida, die angebliche Terrororganisation des von der CIA ausgebildeten Saudi-Arabers Osama bin Laden, habe im Jemen eine eigene Abteilung aufgebaut, die im Jemen selbst und in Saudi-Arabien aktiv werden wolle.

Am 20. Januar 2009 veröffentlichte al Qaida auf jihadistischen Online-Foren eine Erklärung von Nasir al-Wahayshi, der die Bildung einer eigenständigen al-Qaida-Gruppe auf der Arabischen Halbinsel unter seiner Führung ankündigte. Nach seinen Angaben sollte die neue Gruppe, die  »al Qaida auf der Arabischen Halbinsel« aus seiner früheren al-Qaida-Gruppe im Jemen und Mitgliedern der nicht mehr aktiven al-Qaida-Gruppe in Saudi-Arabien bestehen. Laut dieser Presseerklärung sollte der saudi-arabische Staatsangehörige und ehemalige Guantanamo-Häftling Abu-Sayyaf al-Shihri Wahayshis Stellvertreter werden.

Wenige Tage später tauchte im Internet ein Video von al-Wahayshi auf, das den alarmierenden Titel trug: »Wir fangen hier an und treffen uns in al Aqsa«. Mit al Aqsa ist die al-Aqsa-Moschee in Jerusalem gemeint, der Ort, den die Juden als Stätte des zerstörten Tempels Salomons und die Muslime als Al Haram Al Sharif kennen. Das Video enthält Drohungen gegen muslimische Staatsführer, darunter der jemenitische Präsident Saleh, die saudische Königsfamilie und der ägyptische Staatspräsident Mubarak. Man werde die Jihad vom Jemen nach Israel bringen, um die muslimischen heiligen Stätten und Gaza zu »befreien« – ein Vorhaben, das wahrscheinlich zum Dritten Weltkrieg führen würde, wenn jemand so verrückt wäre, es in die Tat umzusetzen.

In dem Video tauchte neben al-Shihri, der als Guantanamo-Häftling Nr. 372 vorgestellt wurde, auch eine Erklärung von Abu-al-Harith Muhammad al-Afwi auf, der als Feldkommandeur und angeblicher Guantanamo-Häftling Nr. 333 bezeichnet wurde. Da Foltermethoden bekanntlich völlig ungeeignet sind, um wahrheitsgemäße Geständnisse aus den Opfern herauszupressen, ist bereits spekuliert worden, die CIA- und Pentagon-Vertreter, die seit September 2001 die Gefangenen in Guantanamo verhört haben, hätten in Wirklichkeit die Aufgabe gehabt, vermittels aversiver Techniken Schläfer oder sogenannte Manchurian Candidates auszubilden, die bei Bedarf vom US-Geheimdienst aktiviert werden können – ein Vorwurf, der sich nur schwer beweisen oder widerlegen lässt. Wenn nun allerdings zwei prominente Guantanamo-Insassen in der neuen al-Qaida-Gruppe im Jemen auftauchen, dängen sich schon Fragen auf.

Offenbar wollen al-Fadhli und die gewachsene Massenorganisation Southern Movement mit der al Qaida im Jemen nicht zu tun haben. In einem Interview erklärte al-Fadhli: »Ich halte enge Verbindungen zu den Jihadisten im Norden und im Süden, eigentlich überall, aber nicht zu al Qaida.« (5) Trotzdem erklärt Saleh, die Southern Movement und al Qaida seien ein und dasselbe, ein Trick, mit dem er sich die Unterstützung Washingtons sichern will.

Nach Einschätzungen in US-amerikanischer Geheimdienstberichten gibt es insgesamt etwa 200 al-Qaida-Mitglieder im südlichen Jemen. (6)

Bei einem Interview im Mai 2009 hat sich al-Fadhli von al Qaida distanziert und erklärt: »Wir waren [im Südjemen] vor 15 Jahren Opfer einer Invasion und leben jetzt unter einer brutalen Besatzung. Wir haben also genug mit unserer eigenen Lage zu tun und können uns nicht um die übrige Welt kümmern. Wir wollen unsere Unabhängigkeit und ein Ende dieser Besatzung.« (7) Ob zufällig oder nicht: al Qaida erklärte sich am gleichen Tag solidarisch mit dem Anliegen des südlichen Jemen.

Am 14. Mai betonte al Wahayshi, der Führer der »al Qaida auf der Arabischen Halbinsel« in einer im Internet verbreiteten Audio-Botschaft seine Unterstützung für die Menschen in den südlichen Provinzen und deren Versuch, sich gegen die »Unterdrückung zu wehren«. Er sagte: »Was in Lahaj, Dhali, Abyan und Hadramut und den anderen Provinzen im Süden geschieht, ist nicht zu tolerieren. Wir müssen [die Menschen im Süden] unterstützen und ihnen helfen.« Er versprach Vergeltung: »Eure Unterdrückung wird nicht straflos hingenommen … Die Morde an Muslimen auf den Straßen sind ein ungerechtfertigtes schweres Verbrechen.« (8)

Das merkwürdige Auftauchen einer winzigen, aber von den Medien sehr stark herausgestellten al Qaida im südlichen Jemen inmitten einer offenbar gut in der Bevölkerung verankerten Front der Southern Movement, die mit den radikalen weltweiten Plänen von al Qaida nichts zu tun haben will, verschafft dem Pentagon eine Art casus belli, um die militärischen Aktionen der USA in dieser strategisch wichtigen Region verstärken zu können.

Tatsächlich hat Präsident Obama zunächst erklärt, die internen Auseinandersetzungen im Jemen seien eine innere Angelegenheit des Landes, und dann doch Luftschläge angeordnet. Nach Angaben des Pentagon wurden bei den Angriffen am 17. und 24. Dezember drei führende al-Qaida-Vertreter getötet; für diese Angaben gibt es jedoch keine Beweise. Jetzt erhält Washingtons »Krieg gegen den Terror« nach dem Bomberdrama von Detroit am Weihnachtstag neuen Auftrieb. Obama hat inzwischen der jemenitischen Regierung von Präsident Saleh Unterstützung angeboten.

 

Wie auf Kommando: die Piraten in Somalia eskalieren ihre Angriffe

Während die Schlagzeilen in CNN von der neuen Bedrohung durch Terrorismus aus dem Jemen beherrscht werden, haben die Angriffe somalischer Piraten auf die Handelsschifffahrt im Golf von Aden und dem Arabischen Meer – also genau der Region südlich des Jemen – wie auf Kommando wieder drastisch zugenommen, nachdem sie durch die internationalen Patrouillen zunächst stark eingedämmt worden waren.

 Am 29. Dezember 2009 berichtete RIA Novosti aus Moskau, somalische Piraten hätten im Golf von Aden vor der Küste von Somalia ein griechisches Handelsschiff gekapert. Am selben Tag war bereits ein unter britischer Flagge fahrender, mit Chemikalien beladener Tanker ebenfalls im Golf von Aden gekapert worden. Mohamed Shakir, der Kommandeur der Piraten, erklärte – offensichtlich im Umgang mit westlichen Medien sehr gewandt – der britischen Zeit The Times am Telefon: »Gestern Abend haben wir im Golf von Aden ein Schiff mit britischer Flagge gekapert.« Die US-Geheimdienstagentur Stratfor berichtet, die Times, die zur Verlagsgruppe von Rupert Murdoch, dem Unterstützer der Neokonservativen, gehört, werde manchmal vom israelischen Geheimdienst genutzt, um nützliche Berichte zu platzieren.

Durch die beiden jüngsten Vorfälle ist die Zahl der Kaperungen und Entführungen im Jahr 2009 auf ein Rekordniveau gestiegen. Bis zum 22. Dezember gab es nach Angaben des International Maritime Bureau’s Piracy Reporting Center 2009 im Golf von Aden und vor der Küste Somalias 174 Angriffe von Piraten, dabei wurden 35 Schiffe entführt und 587 Besatzungsmitglieder als Geiseln genommen. Es stellt sich die Frage, wer die somalischen »Piraten« mit Waffen und Logistik versorgt, sodass sie trotz internationaler Patrouillen von mehreren Ländern erfolgreich operieren können?

Bemerkenswerterweise erhielt Präsident Saleh am 3. Januar einen Telefonanruf des somalischen Präsidenten Sharif Sheikh Ahmed, bei dem dieser Saleh über die jüngsten Entwicklungen in Somalia unterrichtete. Sheikh Sharif, der in Mogadischu über so wenig Unterstützung verfügt, dass er manchmal als Präsident des Flughafens von Mogadischu verspottet wird, erklärte Saleh, er werde ihn über sämtliche terroristische Aktivitäten informieren, die von somalischem Boden aus gegen die Stabilität und Sicherheit des Jemen und der gesamten Region geplant würden. 

 

Engpass für das Öl und andere schmierige Angelegenheiten

Die strategische Bedeutung des Seegebiets zwischen dem Jemen und Somalia ist auch aus geopolitischer Sicht erkennbar. Die Meerenge Bab el-Mandeb wird von der US-Regierung zu den sieben strategisch wichtigen Engpässen für den Öltransport gezählt. Nach Aussage der staatlichen amerikanischen Energy Information Agency »könnten Tanker nach einer Schließung von Bab el-Mandeb den Komplex Suezkanal/Sumed Pipeline nicht mehr erreichen und müssten den Umweg um die südliche Spitze von Afrika nehmen. Die Meerenge Bab el-Mandeb stellt einen Engpass zwischen dem Horn von Afrika und dem Nahen Osten und eine strategisch wichtige Verbindung zwischen dem Mittelmeer und dem Indischen Ozean dar.« (9)

Zwischen dem Jemen, Dschibuti und Eritrea gelegen, verbindet Bab el-Mandeb den Golf von Aden mit dem Arabischen Meer. Öl und sonstige Exporte aus dem Persischen Golf müssen die Bab el-Mandeb passieren, bevor sie in den Suezkanal einfahren. 2006 gab das Energieministerium in Washington bekannt, täglich gelangten schätzungsweise 3,3 Millionen Barrel Öl durch diesen engen Seeweg nach Europa, in die USA und nach Asien. Das meiste Öl, etwa 2,1 Millionen Barrel, geht nach Norden durch Bab el-Mandeb zum Suez/Sumed-Komplex und weiter ins Mittelmeer.

Ein Vorwand für eine Militarisierung der Gewässer in der Umgebung von Bab el-Mandeb durch die USA oder die NATO brächte Washington seinem Ziel der Kontrolle über aller sieben großen Engpässe für den Öltransport auf der Welt ein gutes Stück näher. Dadurch könnten die USA in Zukunft China, die EU und jede andere Region oder jedes Land, das sich der amerikanischen Politik in den Weg stellt, von der Ölversorgung abschneiden. Da erhebliche Mengen saudi-arabischen Öls Bab el-Mandeb passieren, diente eine US-Militärpräsenz an dieser Stelle auch als Warnung an Riad, falls das saudische Königreich mit der Ankündigung erst machen sollte, Öllieferungen an China und andere Länder nicht mehr in Dollar abzurechnen, wie der britische Journalist Robert Fisk kürzlich in der Zeitung Independent geschrieben hatte.

Washington könnte damit die Öllieferungen von dem gerade nördlich von Bab el-Mandeb gelegenen Port Sudan am Roten Meer nach China bedrohen: Diese Verbindung ist für die Deckung des chinesischen Energiebedarfs lebenswichtig.

Zusätzlich zu der geopolitischen Position als Engpass für den weltweiten Öltransport verfügt der Jemen Berichten zufolge auch über einige der größten unerschlossenen Ölreserven der Welt. Das Masila-Becken und das Shabwa-Becken enthalten nach Angaben der internationalen Ölgesellschaften »Weltklasse-Funde« (10). Die französische Total sowie einige kleinere internationale Ölgesellschaften sind an der Entwicklung der Ölproduktion im Jemen beteiligt. Vor etwa 15 Jahren hat mir ein sehr gut unterrichteter Insider in Washington bei einem privaten Treffen erzählt, im Jemen gebe es »genug unerschlossene Reserven, um den Ölbedarf der ganzen Welt für die nächsten 50 Jahre zu decken«. Vielleicht steckt ja doch mehr dahinter, wenn sich Washington in jüngster Zeit solche Sorgen um den Jemen macht, als eine al-Qaida-Truppe, deren Existenz als weltweit agierende Terrororganisation von erfahrenen Islam-Experten ohnehin angezweifelt wird.

 

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Quellen:

1 Bruce Riedel, »The Menace of Yemen«, 31. Dezember  2009, unter http://www.thedailybeast.com/blogs-and-stories/2009-12-31/the-menace-of-yemen/?cid=tag:all1.

2 Stratfor, »Yemen: Intensifying Problems for the Government«, 7. Mai 2009.

3 Zitiert in Terrorism Monitor, Artikel: »Yemen President Accuses Iraqs’ Sadrists of Backing the Houthi Insurgency«, Jamestown Foundation, Band 7, Ausgabe 28, 17. September 2009.

4 NewsYemen, 8. September 2009; Yemen Observer, 10. September 2009.

5 Albaidanew.com, 14. Mai 2009, zitiert in Jamestown Foundation, a.a.O.

6 Abigail Hauslohner, »Despite U.S. Aid, Yemen Faces Growing al-Qaeda Threat«, Time, 22. Dezember 2009, unter www.time.com/time/world/article/0,8599,1949324,00.html#ixzz0be0NL7Cv.

7 »Tariq al Fadhli, in Al-Sharq al-Awsat«, 14. Mai 2009, zitiert in Jamestown Foundation, a.a.O.

8 Interview mit al-Wahayshi, al Jazeera, 14. Mai 2009.

9 US Government, Department of Energy, Energy Information Administration, »Bab el-Mandab«, unter http://www.eia.doe.gov/cabs/World_Oil_Transit_Chokepoints/Full.html.

10 Adelphi Energy, »Yemen Exploration Blocks 7 & 74«, unter http://www.adelphienergy.com.au/projects/Proj_Yemen.php.

 

 

Dienstag, 12.01.2010

Kategorie: Geostrategie, Enthüllungen, Wirtschaft & Finanzen, Politik, Terrorismus

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samedi, 21 novembre 2009

Madiale Märchenstunde - für eine Handvoll Dollar

taliban.jpgMediale Märchenstunde – für eine Handvoll Dollar

Udo Ulfkotte /

http://info.kopp-verlag.de/

Die Vereinigten Staaten haben mehrfach ganz offiziell erklärt, dass sie Propagandaabteilungen unterhalten, die mediale Stimmung für die US-Einsätze im Irak und in Afghanistan machen sollen. Mitunter lügt man bei solchen Propagandageschichten; auch das ist aus der Sicht der Amerikaner legitim. Und immer wieder fallen die großen »Nachrichtenmagazine« auf die US-Propaganda herein und verbreiten sie bereitwillig. Nun gibt es wieder eine solche Geschichte aus der US-Propagandaabteilung. Und die britische Regierung lügt lieber erst gar nicht mehr, sie teilt der Bevölkerung jetzt ganz offen mit, dass man Menschen kauft – mit Bestechungsgeldern …

Zehn Dollar zahlen die Taliban in Afghanistan pro Tag jedem, der auf ihrer Seite kämpft. Es scheint viele zu geben, die das Geld nehmen und für die Taliban kämpfen. Die ausländischen Truppen stehen jedenfalls vielen Taliban-Kämpfern gegenüber. Die Briten haben nun eine offizielle Dienstanweisung für Afghanistan herausgegeben, die einen neuen Weg zeigt, wie man britisches Leben bis zum Rückzug der britischen Armee aus Afghanistan schont: Die Briten sollen in Afghanistan einfach mehr Geld als die Taliban zahlen. Kämpfer abkaufen heißt die neue Devise. Und wenn Dollar nicht weiterhelfen, weil der Dollarkurs ja ständig verfällt, dann sollen die Briten stets einige Goldstücke bei sich haben und die Taliban-Kämpfer mit Gold aufkaufen. Ein Scherz? Nein, keine Satire, sondern die Realitiät. Die Londoner Times berichtete heute unter der Überschrift »Army tells its soldiers to ›bribe‹ the Taleban« darüber. In dem Bericht heißt es: »British forces should buy off potential Taleban recruits with ›bags of gold‹, according to a new army field manual published yesterday.« Das lässt tief blicken. Anstelle von Munitionstransporten nach Afghanistan wird es also jetzt Gold- und Geldtransporte nach Afghanistan geben. Wem will/kann man das in der europäischen Normalbevölkerung noch erklären?

Muss man auch nicht. Die großen Propagandaabteilungen sorgen ja schon dafür, dass die Menschen in westlichen Staaten noch irgendwie an die Notwendigkeit einer Kriegführung in Afghanistan glauben. Vor wenigen Tagen haben die Propagandaabteilungen wieder einmal Meisterliches vollbracht …

Terroranschläge vom 11. September 2001 – »Pass von 9/11-Helfer in Pakistan aufgetaucht« berichtete das ehemalige Nachrichtenmagazin Spiegel unlängst. In dem Artikel heißt es: »Nun ist seit Jahren die erste Spur von Said Bahaji aufgetaucht. Bei einer von der Armee organisierten Fahrt ins Kampfgebiet von Südwaziristan zeigten pakistanische Soldaten kürzlich Journalisten den deutschen Pass von Said Bahaji, den sie laut eigenen Angaben in einem der Häuser von Extremisten gefunden haben.« Auch die New York Times und andere renommierte Zeitungen erklärten ihren Lesern in jenen Tagen eine angebliche direkte Verbindung zwischen dem »Rückzugsgebiet« der Taliban und den Planern der Terroranschläge des 11. September 2001. Googelt man den Bericht der New York Times, dann findet man ihn wortgleich in 5.785 anderen Medien. Beim Lesen solcher Berichte brennt sich dem Durchschnittsleser tief ins Gedächtnis ein: Taliban = Anschläge vom 11. September 2001. Egal wie rückständig die Steinzeitislamisten der Taliban (die man heute mit Geld und Gold aufzukaufen versucht) auch sein mögen, sie haben angeblich irgendwie etwas mit Terrorplanungen zu tun. Die tiefenpsychologische Aussage dahinter lautet für den Leser: Wenn wir die Taliban in ihren »Rückzugsgebieten« jetzt nicht mit aller Macht bekämpfen, dann gibt es neue Terroranschläge in westlichen Staaten. Man suggeriert den Menschen, dass Terroranschläge in Afghanistan geplant werden. Moslem-Terroristen wie Nidal Malik Hasan, der gerade erst in Fort Hood/Texas unter Berufung auf den Islam viele Muslime ermordete, passen da nicht ins Bild. Nicht einer der Terroranschläge der letzten Jahre ist in Afghanistan oder gar von den Taliban geplant worden. Die Planer der Anschläge von Madrid, von London, die vielen aufgedeckten und verhinderten Anschläge in Deutschland – immer waren die Terroristen heimische Moslems. Das aber will man nicht wahrhaben. 

Wenn man Bevölkerungen einen Krieg schmackhaft machen will, dann braucht man vielmehr Behauptungen, die irrationale Ängste schüren. Dummerweise wurden aber auch die Terroanschläge des 11. September 2001 nicht in Afghanistan und nicht in einem »Rückzugsgebiet« der Taliban geplant, sondern in Hamburg/Deutschland, in Frankreich, in Sarasota/Florida und in Falls Chruch/Virginia. Und  auch das Geld kam nicht aus dem »Rückzugsgebiet« der Taliban, sondern aus Saudi-Arabien. Doch der Krieg wird heute weder gegen Saudi-Arabien, noch gegen Hamburg (Deutschland), Frankreich, Sarasota (Florida) oder Falls Chruch (Virginia) geführt.  

Der US-Nachrichtensender CBS berichtet in diesen Tagen (zum Ärger von Präsident Obama), dass die amerikanische Regierung die Zahl der in Afghanistan und im Irak stationierten US-Soldaten auf mehr als 100.000 erhöhen wolle. Je mehr amerikanische und andere westliche Soldaten man in die Region bringt, umso größer wird die Gefahr von Terroranschlägen in westlichen Staaten – das hat gerade erst das Blutbad von Fort Hood/Texas gezeigt, bei dem der muslimische Major Nidal Malik Hasan aus Wut über die geplante Truppenverstärkung seine Kameraden ermordete. Er wurde nicht aus dem »Rückzugsgebiet« der Taliban gesteuert. Man befürchtet in den USA jetzt, dass alle US-Moslems künftig von den Amerikanern nur noch als Terroristen gesehen werden.

afghanistan-taliban-terrorisme.jpgZurück zum Anfang dieser Geschichte. Die vielen Berichte über einen angeblich gefundenen Pass eines Terrorplaners im »Rückzugsgebiet« der Taliban enthalten nicht eine neue Information. Denn die Tatsache, dass Said Bahaji sich dort aufhält, ist (wie auch der Spiegel in dem Bericht »Pass von 9/11-Helfer in Pakistan aufgetaucht« eingesteht) seit Jahren schon bekannt. Die Veröffentlichung ist ein Propagandaerfolg der Amerikaner. Der Widerstand gegen die Ausweitung des Krieges in der Bevölkerung könnte mit solchen Berichten geringer werden. Die US-Propagandaabteilungen und die Berliner Regierung, die beide die Ausweitung des Krieges und die Entsendung weiterer Truppen planen, werden sich über solche Berichterstattung freuen.

Man kennt das ja alles – erinnern Sie sich: Da gab es vor Jahren die gleichen Propaganda-Berichte über Saddam Hussein und den Irak. Von dort aus seien die Terroranschläge des 11. September 2001 angeblich geplant worden. Man verbreitete das allen Ernstes. Und es wurde gedruckt. Heute ist allein die Erinnerung an diesen Blödsinn peinlich. Unterdessen können heute in aller Ruhe Menschen in Dubai, Hamburg oder den USA Terroranschläge planen. Soldaten, die man in das »Rückzugsgebiet« der Taliban entsendet, werden das nicht verhindern können.   

Und die Taliban in Afghanistan? Die kauft man jetzt für eine Handvoll Dollar auf. Das ist angeblich moderne Terrorabwehr. Eigentlich könnte man die westlichen Soldaten doch nun komplett aus Afghanistan zurückziehen. Man braucht doch jetzt nur noch einen westlichen Zahlmeister, der Tag für Tag mehr als 10 Dollar an jeden Ex-Taliban-Kämpfer auszahlt …

  

Dienstag, 17.11.2009

Kategorie: Allgemeines, Geostrategie, Enthüllungen, 11. Sept. 2001, Akte Islam, So lügen Journalisten, Politik, Terrorismus

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