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lundi, 14 janvier 2013

Mali : l’indécision française peut-elle déboucher sur la création d’un « Sahélistan » ?

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Mali : l’indécision française peut-elle déboucher sur la création d’un « Sahélistan » ?

par Bernard LUGAN

 Au  mois de janvier 2012, au Mali, la résurgence d’une crise née au moment des indépendances, imposait de fixer l’abcès afin d’éviter sa dissémination et pour ensuite le traiter en profondeur à travers trois volets :
 
- Politique, en prenant en compte la légitime revendication des populations nordistes, notamment celle des Touareg,
- Diplomatique, en faisant comprendre à l’Algérie que si ses intérêts régionaux n’étaient à l’évidence pas ceux de la France, les nôtres ne s’effaceraient pas devant les siens,
- Militaire, en appuyant les Touareg contre les groupes islamiques qui, à l’époque, totalisaient moins de 300 combattants qui avaient commis l’erreur de sortir de la clandestinité désertique pour se rassembler à Gao et à Tombouctou.
 
Au lieu de cela, dans la plus totale indécision doublée d’un manque absolu de vision géostratégique, la France :
 
- S’est réfugiée à l’abri du principe de l’intangibilité des frontières,
- A cédé devant les exigences algériennes de non intervention,
- A camouflé sa pusillanimité derrière l’argument d’une « action » de la CEDEAO, ce « machin », ce « volapuk », cette tour de Babel, dont l’efficacité militaire relève de la méthode Coué,
- A laissé les islamistes liquider militairement les Touareg.
 
Le résultat de cette addition de démissions décisionnelles est qu’un incendie limité pouvant être rapidement éteint, notamment au moyen d’une de ces opérations « discrètes » que nos forces savent encore si bien mener, est aujourd’hui devenu un foyer régional de déstabilisation. En effet :
 
1) Le Mnla ayant été militairement défait et repoussé vers la frontière algérienne, les islamistes qui ne risquent  plus d’être pris à revers sur leur flanc nord ont désormais toute la profondeur saharienne pour manœuvrer. Quant à leur flanc ouest, il semble également s’ouvrir car au sein des tribus arabes de Mauritanie, certains, de plus en plus nombreux, commencent à se poser des questions…
 
2) Sur le flanc oriental la situation leur devient également de plus en plus favorable car le chaos en retour se fait sentir en Libye où tout le sud du pays est mûr pour devenir un nouveau Mali. Quant au sud de la Tunisie, la contamination y a largement commencé.
 
3) La contagion n’est plus qu’une question de temps au Tchad et au Darfour cependant qu’un continuum fondamentaliste est en passe de s’établir avec les islamistes de Boko Haram du nord Nigeria.
 
Ainsi donc, le « Sahélistan », fantasme il y a encore quelques  mois, devient-il peu à peu réalité. L’une de ses forces est qu’il s’agit d’une résurgence historique  ramenant directement aux jihad sahéliens du XIX° siècle qui enflammèrent la totalité de la région depuis le Soudan à l’Est jusqu’au Sénégal à l’Ouest[1]. Or, l’islamisme sahélien de 2012 s’abreuve à cette « fontaine de rêve » fermée par la colonisation. Comment cette réalité inscrite dans la longue durée peut-elle être  comprise par des journalistes ou des politiciens esclaves de l’immédiateté et de leur inculture ? Comment pourrait-elle l’être par ces « africanistes » élyséens dont la principale activité semble être de torpiller les informations que les militaires font « remonter » depuis le terrain ?
 
Dans le Sahel, au cœur de ce qui fut notre « pré carré », ceux qui inspirent la politique de la France ont donc laissé s’écrire le même scénario que celui que nous avons connu dans la région des Grands Lacs et qui peut être exposé en quatre points :
 
1) Une erreur d’analyse reposant sur la priorité donnée aux postulats idéologiques aux dépens des réalités géographiques, anthropologiques et historiques.
 
2) L’absence de toute véritable stratégie de défense.
 
3) Le tropisme de l’abandon de nos alliés ou amis.
 
4) La place laissée libre à des acteurs extérieurs. Dans le cas présent, l’Algérie et les Etats-Unis qui attendent le moment propice pour intervenir, mais à leur manière. Les conséquences de l’incompétence hexagonale seront alors camouflées sous l’alibi facile de « complot anglo-saxon » contre les intérêts français...
 
Alors que tout ce qui se passe dans la zone concernée nous est connu, alors que nous savons tout, et au-delà, de ceux qui la déstabilisent, alors que nous y disposons de tous les réseaux utiles, alors enfin que, parfaitement immergées, nos forces auraient pu rapidement « régler » le problème, l’Elysée a laissé la situation lui échapper.
Faut-il s’en étonner quand la tête de l’Etat  dodeline  entre indécision et repentance ?
 
23/11/12

[1] Voir à ce sujet  les pages 431-452 ainsi que les cartes de mon Histoire de l’Afrique des origines à nos jours. 1246 pages, Ellipses, 2010. L’ouvrage peut être directement commandé ici.

Réflexions autour d’un petit livre bien fait sur la crise

Réflexions autour d’un petit livre bien fait sur la crise

par Jacques GEORGES

crise9782213671598.jpgFrançois Lenglet est un journaliste économique compétent, honnête et de bon sens. Arrêtons-nous pour bien peser, car le phénomène ne court pas les rues : entre les spécialistes (ceux qui savent tout sur l’inessentiel et ramènent tout à leurs marottes), les mercenaires (ceux qui vendent leur salade), les demi-savants (ceux qui en savent un peu plus que les autres, sans tout à fait dominer leur sujet), les idéologues (ceux qui ont la réponse avant la question) et les Guignols de l’Info, la place est mince pour ceux qui se contentent de dire simplement, honnêtement, modestement, des choses de bon sens sur des sujets compliqués. Ceci, en ayant des idées. À ce titre, soit dit en passant, François Lenglet, journaliste économiste, est un peu le frère jumeau de Christian Saint-Étienne, économiste communicant.

François Lenglet vient de commettre un petit livre intitulé Qui va payer la crise ? dans lequel il développe avec des mots simples des idées  fortes, qui peuvent plaire ou ne pas plaire, qu’on peut à loisir étiqueter « de droite » ou « de gauche », mais qui en tout cas méritent réflexion. La thèse centrale du livre est assez simple et peut se résumer comme suit :

— la crise de l’euro met aux prises épargnants et contribuables, dissimulant une opposition entre générations et modèles de société,

— le sauvetage de l’euro s’apparente de plus en plus à un désastre annoncé, les pays du Sud s’épuisant comme des hamsters dans leur cage,

— la solution fédéraliste européenne, à base notamment d’euro-bonds, est surtout une échappatoire pour les politiques et une ruse des financiers et donc de leurs commettants épargnants pour différer le règlement de leurs turpitudes; de toute façon, elle ne marche et ne marchera pas à horizon prévisible,

— les souverainistes de gauche ou de droite s’apparentent à des vendeurs de repas gratuits et ne sont au final que des marchands de sable,

— le plus grand risque pour la zone euro, voire pour les  pays du Sud eux-mêmes, et la France en tout cas, réside dans la sortie de l’Allemagne et de quelques économies fortes et bien gérées qui en ont les moyens (Finlande…),

— il n’existe aucune solution-miracle, mais seulement une panoplie de remèdes techniques (à fortes implications politiques et sociétales, bien sûr) à organiser et mettre en œuvre de façon pragmatique et aussi juste que possible,

— une ébauche de solution pourrait être la suivante : après avoir organisé au mieux l’inévitable sortie de la Grèce de l’euro, prononcer un moratoire temporaire des dettes donnant aux États et à la société le temps de souffler, en mettant à contribution banques, financiers et épargnants trop épargnés jusqu’à présent.

On  peut discuter diagnostic, grille de lecture et esquisses de remèdes, mais on doit reconnaître à cette thèse sa solidité, son honnêteté et sa neutralité idéologique et trans-partisane. Voici quelques réflexions et questions proposées à votre réflexion.

Ce livre vaut d’abord comme dénonciation de l’incompétence technique, des partis-pris idéologiques ou partisans, ou de la simple bêtise des simplificateurs de tous bords : de gauche, bien sûr, puisque c’est souvent leur marque de fabrique, mais de droite dite de conviction aussi : souverainistes et marino-mélenchonnistes gagneraient à s’en inspirer.

Les causes et la genèse de la crise sont décrites à grands traits de façon techniquement solide, mais on aurait aimé en annexe un rappel chronologique détaillé qui aurait ajouté à la solidité de la démonstration.

L’interprétation de la crise comme la résultante d’un conflit de générations entre soixante-huitards, ex-braillards gauchistes devenus rentiers égoïstes forcenés, identifiés de façon paradoxale mais convaincante comme la « génération libérale », et le reste de la société (entrepreneurs et jeunes notamment), est  séduisante, et d’ailleurs pas nouvelle (c’est l’une des marottes de l’auteur du présent article depuis 68 ou presque…).

Les remèdes ne sont qu’esquissés (pp. 201 – 202), ce qui est inévitable compte tenu de la complexité du sujet et de la nature de l’ouvrage. Ils tournent tous autour de la notion de moratoire de dettes : prolongation de toutes les échéances de trois ans pour les pays les plus endettés avec suspension des intérêts, rééchelonnement de la dette sur vingt ans, etc. Certaines conséquences sont citées, notamment le rétablissement du contrôle des capitaux et des changes aux frontières de l’Union, mais presque rien n’est dit sur les dépôts bancaires, l’assurance-vie et la veuve de Carpentras. Il est vrai que, sur de tels sujets, on tangente immédiatement l’incitation à la panique bancaire, péché pas du genre de l’auteur, d’ailleurs plus immédiatement nuisible que d’autres incitations pénalement répréhensibles,

In fine, ce livre est un plaidoyer raisonnable pour l’Europe et pour l’euro, expurgé de ses vices de construction les plus rédhibitoires. En tant qu’Européens de destin, dans la lignée des Drieu, des Jünger, voire des Denis de Rougemont, we can live with it.

Jacques Georges

• François Lenglet, Qui va payer la crise ?, Fayard, 2012, 216 p., 11,90 €.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=2832

 

Dix preuves que nous vivons dans des économies factices

 
 

« Il est temps d’admettre que nous vivons dans une économie factice », écrit le blog américain The Idealist. Les gens réclament des emplois, et les politiciens les leur promettent, mais les politiciens ne peuvent créer d’emplois. Et il ne faut pas compter sur les médias pour nous ouvrir les yeux, tout occupés qu’ils sont à glorifier les ‘people’, parce qu’ils sont riches. Ainsi, la semaine passée, Kim Kardashian a fait la une du Huffington Post parce que son chat est mort, rappelle-t-il.

 

Il cite 10 autres preuves qui attestent de l’illusion de nos économies :

1/ Les faux emplois. Non seulement les chiffres du chômage sont minimisés artificiellement par les instances gouvernementales, mais 80% des emplois ne produisent aucune valeur. Ils pourraient disparaître demain sans menacer la survie et le bonheur de l’humanité.

2/ Les problèmes créent des emplois, et non des solutions. Nous ne réglerons jamais les problèmes de la drogue, de la violence, des codes des impôts trop complexes, …etc., parce que ces problèmes permettent d’employer des policiers, des percepteurs, des gardiens de prison, des fonctionnaires… En d’autres termes, nous avons besoin de ces problèmes totalement fabriqués pour créer de l’emploi artificiel.

3/ L’argent n’a pas de valeur. L’argent est l’illusion la plus trompeuse. L’argent n’a de la valeur que parce que la loi le décrète. Mais l’argent n’est que du papier avec de l’encre, et sa valeur réelle est nulle. Les seules choses qui aient de la valeur, c’est le travail, les matériaux, la nourriture, l’eau et l’énergie.

4/ Les banques centrales rachètent les dettes des nations. Aux Etats Unis, la Fed prête de l’argent au gouvernement américain qui émet des obligations pour financer ses dépenses. Ces obligations sont ensuite proposées aux investisseurs. Mais en pratique, c’est la Fed qui en rachète près de 90%. C’est ce que l’on appelle la monétisation de la dette. Dans la zone euro, cette monétisation de la dette a aussi lieu lorsque la BCE rachète des obligations souveraines des pays en difficulté, comme Mario Draghi s’est engagé à le faire en juillet de l’année dernière.

Or ceci ne consiste en rien de moins qu’une chaîne de Ponzi. Dans ce système, les taux d’intérêt sont artificiellement maintenus à un bas niveau (s’ils étaient le reflet de la demande réelle des investisseurs pour ces dettes, ils seraient plus élevés).

 

5/ La détermination de la valeur est faussée. Le mécanisme de fixation des prix est désormais tellement affecté par des variables exogènes qu’il devient difficile de déterminer quelle est la valeur réelle des choses. Les subventions de l’Etat, les taxes, les lois et les règlements, la manipulation des taux d’intérêt, et la spéculation sur les matières premières sont autant de facteurs qui compliquent la valorisation des biens et des services.

6/ L’échec est récompensé. On demande aux citoyens de se serrer la ceinture pour porter secours à des gouvernements, des institutions financières, ou des entreprises. Et lorsque quelqu’un réussit par la force de son travail, il est lourdement imposé pour financer les plans d’aide d’institutions qui se sont mal comporté.

7/ Les organisations privées ont les mêmes droits que les êtres humains, mais pas les mêmes sanctions. Cela devient évident lors de catastrophes industrielles : à quoi aurait été condamné un homme qui aurait provoqué une catastrophe de l’ampleur de celle de la plateforme Deepwater Horizon? Il aurait été jugé comme un tueur psychopathe, et on aurait veillé à ce qu’il ne puisse plus jamais nuire.

8/ Les gens achètent des choses avec de l’argent qu’ils n’ont pas. Malgré l’inflation, le chômage en hausse et l’effondrement des marchés immobiliers, l’achat à crédit ne ralentit pas. Or, rien n’est pire pour une économie que des emprunts adossés à des valeurs dont les retours sur investissement sont négatifs : voitures, cartes de crédit, et prêts étudiants, par exemple.

9/ Les créateurs d’entreprises sont punis. Règlementations abusives, multiplication des considérations écologistes (pas toujours fondées)… Nos économies créent de la dépendance là où il n’y en a pas besoin. La bureaucratie toujours plus lourde entrave les entreprises, quand elles ne les étouffe pas de façon fatale.

10/ L’esclavage moderne. Les banques centrales et les banques commerciales créent de l’argent à partir de rien, et cette création monétaire transforme les gouvernements, les industries et les familles en esclaves. Et même en l’absence d’endettement lié à un crédit, il faut payer des impôts et les effets de l’inflation…

Express.be

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dimanche, 13 janvier 2013

La Turchia e la Primavera Araba: una analisi del soft power turco

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La Turchia e la Primavera Araba: una analisi del soft power turco

Antonio Cocco 

Ex: http://www.geopolitica-rivista.org/ 

La diffusione dei movimenti di protesta contro i regimi autoritari del Nord Africa e del Vicino e Medio Oriente ha creato nuovi spazi per il dispiegarsi dell’influenza turca nella regione. I partiti politici saliti al potere dopo la cacciata dei tiranni hanno cercato una piena legittimazione internazionale annunciando come il loro modello sarebbe stata la Turchia, indicata come felice esempio di conservatorismo, capitalismo e partecipazione democratica. Ankara ha così guadagnato una forte presa sulle società arabo-islamiche, che le ha permesso di accrescere il tanto proclamato soft power posto alla base della sua politica estera. Ciononostante i recenti sviluppi della guerra civile siriana e la possibilità che tale crisi si allarghi sino a diventare un conflitto regionale rischiano di riportare nuovamente la Turchia al suo tradizionale ruolo di gendarme della regione mediorientale. Date tali premesse questo articolo vuole analizzare gli effetti che la Primavera Araba e in particolare la crisi siriana hanno avuto sul soft power turco nella regione mediorientale.

La Primavera Araba: una sfida alla politica estera turca

Quando il suicidio del giovane Mohamed Bouazizi in una piazza di Tunisi nel dicembre 2010 ha dato inizio alla rivolta contro il regime del Presidente Ben Ali, la Turchia si trovava ad avere ottimi legami economici e politici con tutti i paesi dell’area mediorientale. In quella fase la politica estera turca si poneva come principale guardiano dello status quo. Il suo fine era quello di limitare al minimo tutti i possibili rischi di eventi traumatici per l’ordine esistente, ponendosi in maniera antagonista contro chi quell’ordine voleva o si presumeva volesse modificare. In quest’ottica possono essere analizzati sia il netto no espresso dal parlamento di Ankara al passaggio di truppe statunitensi in territorio turco all’epoca dell’invasione dell’Iraq nel 2003, sia il raffreddamento dei rapporti con Israele (visto come un continuo fomentatore di turbolenze e instabilità regionale). Questa che è stata una politica di real politik mal si adattava alla premesse teoriche che lo stesso capo della diplomazia turca, il Ministro degli Esteri Ahmet Davutoğlu, aveva definito in numerosi suoi saggi. Infatti, a suo dire il fine ultimo della politica estera della Turchia sarebbe dovuto essere quello di promuovere la tutela dei diritti umani e la diffusione di forme di governo maggiormente rappresentative nei paesi islamici, e il potenziamento del soft power di una Turchia forte della sua storia, della sua economia e della sua società libera e dinamica sarebbe stato il migliore mezzo per raggiungere tale scopo1.

Lo scoppio della Primavera Araba ha trovato Ankara (in maniera non dissimile dalle altre capitali europee e occidentali) impreparata a gestire una crisi di tale portata e quindi nell’immediato costretta a porsi in maniera attendista verso una situazione in continua evoluzione. Mentre in una prima fase l’appoggio ai movimenti di protesta è stato cauto e a tratti titubante, anche al fine di preservare i buoni rapporti con i regimi al potere, l’aumento delle violenze ha costretto la Turchia ad attuare una forte scelta di campo. Le condanne provenienti da Occidente nei confronti della repressione dei regimi al potere hanno fatto il paio con la spinta attuata dall’Arabia Saudita e Qatar nell’appoggio delle rivolte contro regimi laici considerati un avversario ideologico del conservatorismo wahhabita. Posta fra queste forze contrapposte, la politica estera turca rischiava di essere considerata una politica di puri interessi economici e strategici, così negando sia la sue premesse teoriche sia il suo potenziale ruolo di modello a livello regionale. In questa chiave è quindi possibile spiegare il progressivo irrigidimento dell’establishment turco verso i regimi arabi laici di Tunisia, Libia, Egitto e Siria.

Il caso della Siria, a differenza dei precedenti, si caratterizza per particolari elementi che lo rendono una insidia per la diplomazia turca. Infatti esso contiene al suo interno diverse aspetti, da quelli relativi alla tutela dei diritti umani e della libertà di espressione, a quelli prettamente settari rilevabili nel confronto fra sciiti e sunniti e riferibili al contesto regionale di “Guerra Fredda” fra l’Iran e il cosiddetto asse sunnita, sino a quello interno legato ai problemi di sicurezza nazionale che la crisi siriana pone in particolare rispetto all’azione del PKK che mantiene basi arretrate in Siria dalle quali potrebbe destabilizzare l’incerto equilibrio delle regioni orientali dell’Anatolia.

In questa chiave è necessaria una analisi dei diversi aspetti relativi al soft power turco in riferimento agli ambiti precedentemente indicati, sintetizzabili all’appetibilità del modello turco rispetto ai paesi arabi; alle implicazioni sul soft power di Ankara in riferimento alla contrapposizione sciiti-sunniti, sino alla valutazione dei risvolti interni che un inasprimento della crisi siriana che la trasformi in un conflitto regionale possa avere sulle più importanti linee guida della politica estera turca.

Una premessa teorica: il concetto di soft power

Il soft power è stato e continua ad essere un termine di largo uso in materia di politica internazionale, sin dalla sua prima definizione nel lontano 1990 ad opera dello studioso statunitense Joseph S. Nye. Nye indica come il soft power sia dato dalla capacità di uno stato di raggiungere “the outcomes it prefers in world politics because other states want to follow it or have agreed to a situation that produces such effects”2. Il concetto di soft power non è certo un concetto totalmente nuovo. Secondo Morghenthau, la lotta per il potere a livello internazionale è anche una lotta per la mente degli uomini: “la potenza di uno stato dipende non solo dall’abilità della sua diplomazia e dalla forza del suo esercito; ma anche da quanto riesca a conquistarsi le simpatie degli altri stati”3. Il soft power è dunque il potere di blandire e affascinare altri individui, soggetti di qualsiasi natura, popoli e stati al fine che essi agiscano secondo le proprie preferenze. Le principali risorse del soft power sono tre: l’attrazione che la cultura di un paese esercita nei confronti degli altri popoli; l’ideologia che esso incarna e le istituzioni internazionali gestite o egemonizzate dallo stato in questione.

Il rapporto fra soft power e hard power è punto essenziale. Nye indica come il soft power sia “a second aspect of power”, con ciò riprendendo la tradizionale concezione del potere espressa da Morgenthau che lo vede come un concetto onnicomprensivo che “può comprendere tutto ciò che stabilisce e mantiene il controllo dell’uomo sull’uomo”4. Ciò implica come fra le due declinazioni del potere vi sia una differenza nei mezzi e nelle modalità di azione ma non negli obiettivi, che consistono nell’aumento della potenza dello stato. Quale rapporto esiste fra le due tipologie? Esse sono distinte nei loro ambiti oppure ognuna di esse determina degli effetti sull’altra? Un eccessivo ricorso all’hard power può limitare la possibilità di fare ricorso al soft power e viceversa?

In via preliminare è possibile sostenere come fra le due tipologie di potere vi sia un rapporto che può andare dall’influenza (positiva o negativa) dell’una sull’altra alla reciproca indifferenza. Lo stesso Nye indica come il rapporto fra hard e soft power generalmente non sia un gioco a somma zero. Può infatti accadere che uno stato che fondi la sua politica estera sulla forza e sui successi militari della propria macchina bellica riesca a produrre un soft power basato sull’aura di invincibilità che si è guadagnato. Ciò non significa comunque che il soft power dipenda, in alcun modo, dall’hard power. Nye cita l’esempio del Vaticano, che detiene un forte soft power a dispetto dell’essere completamente privo di forza militare.

Il rapporto fra hard power e soft power è quindi un rapporto complesso. A volte i due poteri possono favorirsi, altre volte ostacolarsi a vicenda. In alcuni casi un eccesso di hard power può consumare il patrimonio di simpatia e di appeal che un paese detiene nel panorama internazionale. Ciò è avvenuto con l’invasione anglo-americana dell’Iraq, quando gli USA perdettero molta della simpatia guadagnata a livello globale in conseguenza degli attentati dell’undici settembre 2001.

Ritornando al caso di specie, è necessario valutare quali siano stati gli effetti di un sempre maggior ricorso all’hard power da parte della Turchia nel grande fenomeno che ha preso il nome di Primavera Araba. L’appoggio, economico e militare, dato ai ribelli libici prima, e ora all’opposizione siriana potrebbero avere intaccato il grande patrimonio di influenza che la Turchia aveva guadagnato nella regione. Di converso tale influenza potrebbe essere aumentata in alcuni settori, come ad esempio le fazioni politiche uscite vittoriose dalle rivolte, mentre potrebbe essere scemata in altri.

Date queste premesse teoriche è necessario analizzare il contesto specifico della politica estera turca per valutare se e come gli avvenimenti della Primavera Araba abbiano aumentato o meno e in quale ambito il soft power della Turchia.

Primavera Araba e soft power turco

Date le caratteristiche intrinseche del soft power, si vuole analizzare il soft power turco in due ambiti distinti. Il primo ambito è quello dei paesi del Nord Africa e in particolare quelli attraversati dalla “Primavera Araba”. Il secondo ambito è quello regionale del Medio Oriente allargato, dove si contrappongono differenze settarie fra sciiti e sunniti, e dove il bilancio riguardante il soft power turco appare maggiormente a tinte grigie.

1. Nord Africa

L’attrazione che la Turchia esercita nei confronti dei paesi nordafricani attraversati dalla Primavera Araba è senza dubbio aumentata rispetto al passato. La Turchia è sempre più percepita come modello che sintetizza le istanza democratiche e quelle sociali riferite allo sviluppo economico e alla preservazione dell’identità religiosa.

Se il soft power può essere misurato, almeno in maniera parziale, dai flussi commerciali, che danno un’idea dell’appeal per i prodotti, la società e la cultura del paese di provenienza, si scopre come la Turchia abbia esteso in maniera massiccia la sua influenza in particolare in Egitto. Infatti, secondo i dati forniti dall’ente turco di statistica, Turkstat, nel periodo aprile-settembre 2012 la Turchia ha ampiamente superato i dati sull’export relativi allo stesso periodo del 2011, attestandosi alla cifra record di quasi 2,8 miliardi di dollari, con un incremento del 40%5. L’Egitto sembra essere il paese più promettente per una diffusione dell’influenza turca seppure questo processo non sembra essere scevro da difficoltà interne. Nel nuovo rapporto fra Ankara e Il Cairo sono da annoverare, nel campo politico, il sempre maggiore feeling fra le leadership dei due paesi, col presidente turco Erdogan e il suo omologo egiziano Morsi impegnati in una stretta partnership in particolare nella recente crisi di Gaza. Nel campo economico la Turchia ha voluto dare il suo contributo al rafforzamento della sofferente economia egiziana garantendo un prestito di 1 miliardo di dollari al governo de Il Cairo, con il quale ha stretto una partnership anche nel campo della difesa che ha visto le forze armate turche ed egiziane impegnate in esercitazioni congiunte nel Mediterraneo orientale.

A livello politico la replicabilità del modello turco sembra ancora essere al di là dal venire. Infatti non vi è stata alcuna omologazione ideologica verso l’AKP del braccio politico della Fratellanza Musulmana, il Partito Giustizia e Libertà del Presidente Morsi. Infatti, se si eccettua la costituzione di un piccolo partito che si richiama direttamente all’AKP, costituito da fuoriusciti della Fratellanza, la Corrente Egiziana, la politica egiziana resta caratterizzata da un forte nazionalismo, che determina il rifiuto di qualsiasi modello esterno. Tale nazionalismo è confermato dal sondaggio condotto dalla Gallup6, secondo cui solo l’11% degli egiziani sarebbe favorevole all’adozione del modello turco, a fronte di una metà del campione che non mostra alcuna preferenza per il ricorso a modelli esterni. Il rapporto fra l’Egitto e la Turchia è visto da parte degli egiziani come una partnership fra due potenze regionali in ascesa, soprattutto dopo che l’appeal degli Stati Uniti è fortemente calato nel paese. Infatti, secondo il sondaggio Gallup7 del marzo 2012 il 60% degli egiziani valuta come positive le relazioni con la Turchia, mentre il rapporto con gli Stati Uniti, che rimangono il più grande finanziatore del Cairo, è valutato positivamente solo dal 28% degli intervistati (con un calo del 13% dalla rilevazione del dicembre 2011). Ciò dunque non significa che gli egiziani vogliano abdicare al loro tradizionale ruolo di potenza regionale in favore di Ankara. Secondo lo stesso sondaggio solo il 37% sarebbe disposto ad una leadership turca nella regione mediorientale, mentre il 44% si mostra contrario.

La Tunisia ha mostrato anch’essa una certa predilezione per il modello turco. Secondo l’attuale dirigenza tunisina impersonata da Ghannouchi, presidente del Partito Ennahda, vicino anch’esso alla Fratellanza Musulmana, “Turkey not only offers a model to emulate, but also has become an inspiration for Tunisians”, che furono sempre orgogliosi “to be part of the Ottoman Empire”8. La Turchia ha cercato di tessere forti legami commerciali con la Tunisia, che per caratteristiche istituzionali, economiche e sociali sembra essere, fra le nazioni nordafricane, la più vicina alla realtà turca9. La Turchia ha patrocinato la costituzione di un “Turkey-Tunisia-Libya tripartite forum on business”, riunitosi nel gennaio 2012 ad Hammamet, per favorire e potenziare gli investimenti turchi nell’area, e dove si è discussa la costituzione di una zona industriale turca a circa 100 km dal confine libico. Riguardo la Libia, la nuova dirigenza politica guarda alla Turchia come un fratello maggiore, ristabilendo lo stretto legame che legava i vilayet di Tripoli, Cirenaica e Fezzan all’Impero Ottomano10. La nuova Libia ha ipotizzato di applicare il modello educativo turco e di ispirarsi alla costituzione turca nei lavori di redazione della nuova costituzione. Per converso la Turchia si è impegnata nell’addestramento della polizia e nell’assistenza all’esercito libico11.

2. Medio Oriente

A livello regionale la Turchia ha perseguito una politica volta a raggiungere un ruolo di central country, nella veste di potenza regionale e di più importante rappresentante dei paesi musulmani. Questa politica a tratti “ecumenica” della Turchia, esemplificata dal principio guida della “zero problem policy towards neighbours” si è scontrata con i tradizionali problemi mediorientali legati alle differenze etniche, religiose e alle storiche contrapposizioni dell’area, che ne hanno impedito un’apprezzabile affermazione. La Primavera Araba è stata forse l’elemento dirimente per la valutazione del parziale insuccesso di tale politica in quanto ha riportato a galla le tradizionali contrapposizioni che la politica estera turca ambiva a voler superare. Con la Primavera Araba si è in parte sancita una diminuzione del soft power turco a livello regionale, in particolare a causa dell’interventismo in Siria, che ha alienato i favori di parte della popolazione di fede sciita che teme si tratti della manifestazione di una politica settaria. La durezza della politica turca nei confronti del regime di Assad fa infatti il paio con la minore enfasi indirizzata verso la repressione della primavera araba in Bahrein, dove le proteste dei manifestanti – a maggioranza sciita – contro la famiglia regnante di religione sunnita sono finora rimaste inascoltate. Il Bahrein pare essere l’esempio di una contrapposizione fra un asse sunnita, composto da Arabia Saudita e Qatar con la parziale partecipazione turca, e un blocco sciita, a guida iraniana, del quale fanno parte Hezbollah, il regime alawita di Assad e al quale sembra guardare con favore il nuovo Iraq post Saddam.

A corroborare questa ipotesi vi sono i dati del sondaggio The Perception of Turkey in the Middle East 2012 presentato dal TESEV, che mostra un calo della popolarità della Turchia nella regione mediorientale nel 2012. Infatti se solo nel 2011 la Turchia si classificava prima, raccogliendo il 78% di consenso, nel 2012 ha perso 9 punti percentuali, arrivando al 69%. Tale diminuzione ha una intensità maggiore in particolare nei paesi di religione sciita o dove gli sciiti costituiscono una importante minoranza. L’ammontare delle opinioni favorevoli è scesa dal 44 al 28% in Siria, dal 74 al 55% in Iraq, dal 78 al 63% in Libano e dal 71 al 59% in Iran12.

Il trend negativo si ripete anche riguardo le opinioni sul ruolo della Turchia nella Primavera Araba. Infatti mentre nel 2011 il 56% degli intervistati aveva espresso il suo favore verso la politica estera turca, nel 2012 tale percentuale è scesa al 42%.

Considerazioni sugli effetti della Primavera Araba in Siria sul sistema di soft power turco

La militarizzazione delle proteste in Siria ha creato non pochi problemi alla politica estera turca. Da un punto di vista esterno si è determinato il pericolo che la Turchia venga vista come uno stato che porta avanti una politica estera settaria, volta alla difesa della popolazione sunnita a discapito degli altri orientamenti religiosi. Ciò diminuisce la sua influenza sulle popolazioni di religione sciita, e di conseguenza limita le possibilità del paese di guadagnarsi il ruolo di potenza rappresentante dei musulmani nel mondo. L’attivo ruolo nella crisi siriana, oltre alla politica di vicinanza al popolo palestinese, ha fatto guadagnare alla Turchia i favori della popolazione sunnita come nel caso dell’Egitto, anche se non bisognerebbe sottovalutare la possibilità che il nazionalismo arabo possa impedire alla Turchia di assurgere al ruolo di più importante potenza regionale.

Nel campo interno, invece, l’acuirsi della crisi siriana ha fatto assurgere un problema di politica estera al livello di una questione di sicurezza interna turca, col rischio di veder indebolito lo stesso ambito applicativo dell’approccio basato sul soft power. Infatti la presenza di un conflitto agli immediati confini, le relative problematiche riguardanti il flusso di profughi e rifugiati e la presenza di basi arretrate in territorio siriano del Partito dei lavoratori del Kurdistan, il PKK, potrebbe spingere la Turchia ad abbandonare la sua predilezione per il soft power, così da riacquisire il suo tradizionale approccio basato sulla sicurezza. Infatti la crisi siriana, in particolare nel caso essa raggiunga un maggiore grado di conflittualità fra lealisti e ribelli, potrebbe presto trasformarsi in un conflitto regionale, una guerra sporca come quella combattuta in Libano durante gli anni Ottanta, nella quale si confronterebbero i diversi attori mediorientali. In questo scenario le basi del PKK in territorio siriano potrebbero divenire una vera e propria spina nel fianco, dal quale potrebbero essere alimentate attività di guerriglia e terroristiche. Una ulteriore militarizzazione del conflitto creerebbe una sorta di processo a catena che vedrebbe i militari turchi guadagnare un sempre maggiore ruolo nei processi decisionali al fine di preservare la sicurezza nazionale. Ciò potrebbe determinare una involuzione dell’approccio turco basato sul soft power, danneggiando il maggior cambiamento adottato dalla Turchia nella conduzione della politica estera e nella visione delle relazioni internazionali.


NOTE:
Antonio Cocco è dottore magistrale in Relazioni internazionali (Università degli Studi di Cagliari.

1. Per una visione del pensiero di Ahmet Davutoğlu sulla politica estera turca: A. Davutoğlu, Turkey's Foreign Policy Vision: An assessment of 2007, Insight Turkey, vol.10/No.1/2008, pp. 77-96; A. Davutoğlu, Turkey's Zero-problems Foreign Policy, Foreign Policy, 20 May, 2010.
2. Joseph S. Nye, Jr., Soft power, Foreign Policy, No 80, Twentieth Anniversary, Autumn 1990, p.166.
3. Hans J. Morgenthau, Politica tra le nazioni, Il Mulino, Bologna, 1997, p. 238.
4. Hans J. Morgenthau, op. cit., p. 17.
5. Nostra elaborazione su dati provenienti dal Turkish Statistical Institute.
6. Mohamed S. Younis, Turkish Delight? The Feasibility of The “Turkish Model” For Egypt, Turkish Policy Quarterly, Winter 2012, p. 107.
7. Ahmed Younis, Mohamed Younis, Egyptians Sour on U.S., Eye Closer Ties to Turkey, Iran, Gallup, March 23, 2012.
8. AA.VV., Ennahda leader says Turks are model, inspiration for Tunisia, Today’s Zaman, 15 July 2012.
9.Stefano Maria Torelli, The “AKP Model” and Tunisia's al-Nahda: from Convergence to Competition, paper presentato al BRISMES Annual Conference London School of Economics and Political Science 26-28 March 2012.
10.Libya's first political party looks to AK Party as model, Today’s Zaman, 28 December 2011.
11. AA.VV., Libya and Turkey in military deal: report, Libya Herald, 20 May 2012; AA.VV., Turkey Boosts Role in Libya by Training Police, Libya-businessnews.com, 28 July 2012.
12. Una consistente diminuzione delle opinioni favorevoli si è avuta anche in paesi quali la Tunisia (dal 91% del 2011 all’80% del 2012) e l’Arabia Saudita (dall’89% del 2011 al 77% del 2012), anche se non si rileva una tendenza univoca che giustifichi questo trend.

Entretien avec Jean-Michel Vernochet

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Entretien avec Jean-Michel Vernochet à propos de son livre «Iran, la destruction nécessaire»

Propos recueillis par Francis Ros

Ex: http://www.mecanopolis.org/

L’Iran doit être « détruit » : en tant que théocratie nationalitaire il est voué à être « normalisé »… En tête des agendas politiques, l’inscription volontariste de l’Iran au rang des démocraties libérales est donc à l’ordre du jour… Car l’Iran est appelé, volen nolens, à se fondre dans le grand chaudron des sociétés éclatées dans lesquelles la segmentation du marchés atteint son paroxysme (minorités ethniques, confessionnelles, sectaires et sexuelles, femmes, jeunes, enfants, la publicité s’adressant à ces derniers dès l’âge de deux ans, l’âge de leur scolarisation précoce…) afin de pouvoir pleinement être intégré au marché unique, autrement dit le « système-monde ».

Francis Ros – L’armée hébreu vient de mettre fin précipitamment à ses bombardements de la bande de Gaza, quant au ministre de la Défense, Ehoud Barak, celui-ci vient de faire valoir ses droits à la retraite. N’est-ce pas le signe d’un net reflux des ambitions expansionnistes d’Israël et donc d’un renoncement implicite à toute agression contre l’Iran ?

JMV. Regardons les choses en face. Gaza a été pilonnée, l’aviation et les drones israéliens ont y semé la mort et la désolation. Certes, l’escalade s’est arrêtée assez vite, mais qui est nommément désigné comme le premier responsable de ces tragiques événements ? Téhéran ! M. Fabius, ci-devant ministre des Affaires étrangères ne s’est pas gêné pour accuser l’Iran, « ce pelé, ce galeux d’où nous vient tout le mal » [Les Animaux malades de la peste] de « porter une lourde responsabilité dans l’affaire de la bande de Gaza », ceci en ayant notamment fourni des « armes à longue portée au Hamas ». M. Fabius étant particulièrement déconnecté, comme la plupart des énarques, ne connaît apparemment pas le sens du couple de mots « longue portée »… mais l’expression fait « riche ». Ainsi s’est-il répandu le 22 novembre sur Radio Monte-Carlo et BFMTV où il a désigné la cible ultime : « L’Iran est indirectement impliqué dans plusieurs conflits graves dans cette région… les missiles à longue portée de 950 kg qui peuvent atteindre le centre d’Israël et les villes du sud du pays sont fournis par l’Iran ». Des missiles qui n’ont causé au demeurant aucune victime dans le centre d’Eretz Israël malgré leur supposée formidable létalité ! A contrario nombreux ont été à Gaza les morts et les blessés dus à des bombes réputées « intelligentes » ! Bref, l’arrêt de l’offensive sur Gaza, la démission (ou l’éviction) d’Ehoud Barak ne changent rien sur le fond. Certains vont même jusqu’à se demander si les « rats » ne se mettraient pas à quitter le navire, surpris qu’ils sont par une annonce intervenant cinq jours après la fin de l’opération « Colonne de nuées » autrement nommée en français « Pilier de Défense ». Certes l’actuel ministre israélien de la Défense, ancien premier ministre de 1999 à 2001, militaire le plus décoré du pays qui en janvier 2011 a tourné le dos au Parti travailliste pour rallier le cabinet de Benyamin Netanyahou, était considéré jusqu’à ce lundi 26 novembre comme le numéro 2 du gouvernement… âgé de soixante-dix ans il ne quittera cependant pas ses fonctions d’ici les élections législatives du 22 janvier 2013. Mais il est encore trop tôt pour savoir ce que cache ou dissimule ce départ impromptu… de graves désaccords au sommet de l’État hébreu à n’en pas douter et des révisions politiques – forcément « déchirantes » imposées de l’extérieur ou par l’effet d’un simple « retour au réel » ? La question se pose : Israël a-t-il trop présumé de ses forces ? Ses méfaits et son hybris ne sont-ils pas en train de le rattraper ? Désormais la coupe est-elle pleine ? Reste que nous pouvons compter sur le Likoud, génétiquement parlant, et sur ses épigones néoconservateurs de Washington, pour ne pas savoir ni ne vouloir s’arrêter à temps.

Au cours de cette dernière crise, MM. Obama et Fabius n’ont au demeurant ni lâché ni désavoué Israël et son gouvernement, le Likoud. J’en déduis que cet arrêt du pilonnage aérien de Gaza, n’est en réalité qu’une sorte de « repli tactique » et que cela ne change en rien – au moins pour l’instant – quant à l’agenda occidentaliste visant à un remodelage en profondeur du Proche-Orient, Syrie, Liban, Iran… Même si nous nous plaçons dans la perspective encore lointaine d’une autosuffisance énergétique de l’Amérique du Nord grâce au gaz de schiste. Les enjeux énergétiques liés à la bataille de Syrie ou au littoral gazaoui – lequel jouxte la partie méridionale du « Léviathan », poche de gaz super géante dont Israël entend bien s’approprier la totalité – ne sont qu’une dimension du projet occidentaliste de reconfiguration de l’aire islamique. Un projet auquel l’Administration américaine n’est pas prête à renoncer, qu’elle soit « démocrate » ou « républicaine ». Trop d’efforts et de moyens ont été déjà consentis en ce sens, la guerre de Syrie est coûteuse en termes diplomatiques, le mouvement est amorcé, la coalition euratlantiste ne reviendra plus en arrière. Même si M. Obama, en raison de restrictions budgétaires, réduit la voilure le cap sera maintenu contre vents et marées.

Syrie, Liban, Iran, ces trois pays constitutifs de l’arc chiite – l’Irak peinant durement à se reconstruire – doivent être et seront brisés sauf circonstances exceptionnelles. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe aucune dissension au sein des états-majors politiques et militaires à Washington et Tel-Aviv. Paris comptant pour du beurre, les états d’âme des exécutants n’entrant en effet pas en ligne de compte ! Désaccords, non pas sur les objectifs à atteindre – la nécessaire destruction d’un Iran souverain fait l’unanimité – mais sur les moyens d’y parvenir et le calendrier : la force brutale préconisée par le Likoud et les Néoconservateurs, ou encore l’usure et la ruse, les manœuvres indirectes, la guerre subversive ou les révolutions internes !

Depuis des années, surtout ces derniers mois nous voyons les nuées monter sur l’horizon. Les orages ont rarement pour habitude de faire demi-tour… de même les machines infernales, une fois le mécanisme enclenché. L’Iran est voué à la destruction… sauf capitulation en rase campagne de ses élites dirigeantes. À ce titre il est vrai que des élections présidentielles auront lieu en Iran en juin 2013. Rien n’indique cependant que les nouveaux dirigeants pourraient réorienter – du tout au tout – l’actuelle politique de la République islamique, ni, que de l’autre côté M. Obama veuille se déjuger en acceptant de négocier directement avec la théocratie parlementaire iranienne.

FR – Mais pourquoi au final l’Occident est-il si acharné contre l’Iran ? Le nucléaire est-il la seule ou la vraie raison ?

JMV – Le nucléaire n’est de tout évidence qu’un prétexte. Une grosse ficelle du même genre que les « armes de destruction massive » qui ont servi à tétaniser les opinions publiques occidentales et à lancer la croisade pour la démocratie en et contre l’Irak. Le 14 novembre dernier « Le Parisien » nous expliquait doctement que « selon les experts internationaux, le programme iranien se poursuit lentement mais sûrement malgré les sanctions économiques qui étranglent le pays. C’est une question de mois pour que Téhéran parvienne à ses fins », analyse un diplomate français. « Chaque jour qui passe nous rapproche peut-être d’une issue dramatique ». Observons que nul ne sait précisément qui sont « les experts internationaux » ni qui est le « diplomate français » ici mentionné. Tout cela n’est pas sérieux, mais c’est à l’image de ce que nous serinent quotidiennement grands et petits médias : une menace croît à l’Est qui est en passe de se muer en danger imminent. Conclusion : l’intervention est inéluctable. Répété mois après moi, semaines après semaines, années après années ce type de discours apparaît comme une fatalité et plus encore, comme une nécessité. La raison désarme devant tant de constance et d’énergie dans le prêche du malheur… et parce que dans nos magnifiques démocraties le peuple – de toutes façons désinformé à mort – n’est jamais consulté pour ce qui engage son avenir, l’opinion subit et accepte, toujours et encore. Et que pourrait-elle faire d’autre puisqu’elle ne dispose d’aucun choix alternatif possible ? Chacun sait pourtant que la possession d’une ou plusieurs têtes nucléaires ne feraient pas de l’Iran un adversaire redoutable face aux deux ou trois cents vecteurs de mort atomique que déploie Israël. Au fond, tout cela serait risible si ce n’était atrocement tragique. N’est-ce pas M. Rocard, l’ancien Premier ministre, qui, transverbéré par un trait de lucidité – mais à moitié goguenard et satisfait de lui-même comme seuls savent l’être les « égrotants » – s’exprimait ce dernier printemps en ces termes [[Libération 2 mars 2012] : « Nous avons une stratégie américano-anglaise… de torpiller toute possibilité de discuter sérieusement avec les Iraniens. Et même de faire un peu de provoc de temps en temps. Comme s’il s’agissait de préparer une situation de tolérance rendant acceptable une frappe israélienne. Dans cette hypothèse, la guerre devient une guerre irano-syrienne soutenue par la Chine et la Russie, comme on le voit à l’Onu, contre en gros l’Occident et ses clients. Et l’Europe se tait. C’est une affaire à millions de morts, l’hypothèse étant que ça commence nucléaire. Je connais bien ces dossiers et je n’ai jamais eu aussi peur. Nos diplomates ont perdu l’habitude de traiter des situations de cette ampleur et tous nos politiques jouent à se faire plaisir avec des satisfactions de campagne électorale. Ce qui est nouveau, c’est l’intensité des dangers par rapport à un état d’esprit futile. Autre nouveauté, ces dangers sont extérieurs, résolument mondiaux. Il n’y a que l’Amérique latine et l’Australie pour avoir une chance d’y échapper. Aucun grand pays, même la Chine ou les États-Unis, n’y peut quelque chose à lui tout seul. Il n’y a de réponse que dans une consultation mondiale attentive dont tout le monde se moque… Ça me rend malade ». L’agneau de la fable – innocent ou pas, là n’est pas la question – face au loup dominateur et sûr de lui, est forcément perdant : le premier démuni pollue l’eau du maître des lieux, l’autre manie la rhétorique sans appel du dominant. Iran/État-Unis, toutes proportions gardées, le schéma est à l’identique avec à l’arrivée, sans doute, le même résultat.

FR – Mais quels intérêts l’Iran menace-t-il concrètement ?

JMV – L’Iran ne menace personne mais barre le passage à une foultitude d’intérêts. Comme déjà dit, il ne faut pas réduire comme cela a été fait pour l’Irak, la question à sa seule dimension géoénergétique. Pour faire court disons qu’un processus d’unification global du Marché est en court et que l’Iran y fait obstacle. Après tout, il s’agit d’un pays où les prêts financiers taux usuraires sont interdits cela seul constitue un casus belli pour les potentats de la Finance mais pour tout le système. Où l’Iran se soumet, accepte sa conversion aux dogmes du Monothéisme du Marché, ou bien doit se résoudre à se voir effacé de la Carte du Temps. À prendre ou à laisser. Sauf miracle, révolutions, effondrement des nations occidentales sous l’effet de la crise systémique…

FR – Quelles sont, à votre avis, les issues possibles ? La guerre est-elle inéluctable ou encore évitable?

JMV – Obama veut ou voudrait temporiser. Sa préférence va aux stratégies indirectes, entre autres la subversion, l’étranglement par les sanctions, les révoltes populaires encouragées et soutenues de l’extérieur. Et cela marche. Les sanctions commencent à mettre l’Iran à genoux. Le peuple souffre. Les gens du Département d’État et les adeptes du smart power – le gros bâton subtil – comptent à ce titre sur un soulèvement de la population. De ce point de vue, pour le Département d’État, le président Ahmadinejad est devenu un personnage « contingent ». Il n’est plus le paramètre central. Les prochaines élections présidentielles pourraient en effet conduire à la tête des personnalités plus dures voire plus intransigeantes que l’actuel président. En tout cas, les stratèges de la terreur veulent d’abord priver l’Iran de ses bases avancées : celles du Liban, c’est-à-dire le Hezbollah ; de Syrie contre laquelle les coups de boutoirs se multiplient. En un mot, il s’agirait de ne pas aller trop vite en besogne, d’assurer les arrières, de déblayer le terrain et de faire le ménage avant de s’attaquer au sanctuaire iranien. Les autres, les faucons, veulent fondre sur la proie sûrs qu’ils sont de l’écraser sous leurs bombes en raison de leur infernale supériorité ; à savoir une maîtrise absolu des mers, de l’air et de l’espace… des espaces devrait-on dire puisqu’outre l’espace extra atmosphérique il est désormais question de guerre à outrance dans le cyberespace. Or les Occidentalistes sont déjà allés top loin. Ils n’ont d’ailleurs pas pour habitude de reculer. La Syrie mise à feu et à sang est un bon exemple de la détermination du camp israélo-américain, de leurs alliés, commensaux et satellites. Ils iront donc jusqu’au bout. Sauf que nul n’est vraiment assuré du résultat. Une victoire militaire coûtera de toutes façons cher, même si ce n’est pas à court terme. Car nul ne peut impunément et indéfiniment défier voire mépriser une communauté internationale en pleine mutation… Communauté des nations à présent traversée par les courants invisibles d’une information non filtrée véhiculée par la Toile. Dans l’actuel contexte de crise systémique, personne ne peut exclure non plus des révoltes en Europe et aux États-Unis. Une hypothèse qui devient chaque jour de moins en moins absurde pour ne pas dire de moins en moins « improbable ». L’hybris des maîtres du monde est telle qu’ils croient encore pouvoir contenir ou canaliser des mouvements populaires de grande ampleur. L’histoire certes se répète souvent, mais c’est refuser de tenir un compte exact des transformations sociétales en cours ou déjà accomplies. L’intelligence et la culture des dirigeants occidentaux promus par le cirque médiatique et le bastingue démocratique, ne sont plus à la hauteur des défis actuels. Sur ce point nous sommes entièrement d’accord avec Michel Rocard. Mais pas pour les mêmes raisons. En vérité, sauf miracle, nous irons à l’abîme parce que ces gens veulent y aller et ont décidé de nous y emmener avec eux, assurés qu’ils sont de n’avoir pas à payer le prix du sang versé. Le sang des autres, bien entendu.

Entretien conduit pour Geopolintel par Francis Ros

« Iran, la destruction nécessaire » peut-être directement commandé chez l’éditeur Xénia

samedi, 12 janvier 2013

Soft power nell’era di Internet: si può parlare di imperialismo culturale nordamericano?

Soft power nell’era di Internet: si può parlare di imperialismo culturale nordamericano?

Luca Francesco Vismara
 
 
Soft power nell’era di Internet: si può parlare di imperialismo culturale nordamericano?

Il termine Imperialismo fa parte della sola grammatica politica riferente al periodo classico delle dominazioni delle grandi potenze oppure esso risulta termine attuale per comprende il nuovo esercizio di potere del governo di Washington orientato allo sviluppo di strategie di soft power attraverso il controllo dei media e Internet? Se l’imperialismo odierno non può essere compreso semplicemente come un sistema economico-militare di controllo e sfruttamento, esso si configura attraverso il potere delle comunicazione quale veicolo culturale del XXI secolo? Indubbiamente la fin troppo celebrata fine del periodo unipolare americano non risulta tale in termini di proiezione di potere.

 

Gli Usa e l’imperialismo

Quando si analizza il binomio Usa-imperialismo ci si imbatte in un rapporto complesso, ricco di significati e sfaccettature, piuttosto differente dall’esercizio e dalle pratiche di “conquista” europee, che deve ben tenere in considerazione le diverse stagioni dell’imperialismo storico che ha visto Washington protagonista. Interrogandoci sul ruolo dei protagonisti della vita delle relazioni internazionali dell’epoca d’oro del cosiddetto ”imperialismo classico”, caratterizzante la fine del XIX e parte del XX secolo, si vedrà, tra di essi, potenze quali Germania, Inghilterra, Francia, Giappone e Italia e in misura minore gli stessi Usa. Se le prime costituivano i propri domini impiegando l’uso della forza militare al fine di stabilire ivi un controllo economico-politico diretto, quest’ultima utilizzava altre “armi” rispetto a quelle del vecchio continente: colpi di stato, attacchi militari su commissione molto spesso non dichiarati, operazioni di intelligence e uso della propria politica di potenza per influenzare la condotta di interi paesi (sebbene vi fu una parentesi espansionista, riconducibile al modello europeo di conquista, corrispondente alla fase di post-unione delle tredici colonie fondanti il nuovo stato, con guerre di annessione sul finire del XIX secolo). Dal lato europeo, dunque, esercitare una forma di controllo e sfruttamento funzionale ai disegni economico-geopolitico delle potenze occidentali, dall’altro prediligere operazioni indirette e mascherate piuttosto che dichiarar guerra aperta. La forma di dominio era non dichiarata, talvolta poco visibile, ma funzionale al disegno di influenza Usa.

Con la fine della seconda guerra mondiale, tale forma di imperialismo a stelle e strisce ha continuato ad esistere, nei modi e nelle pratiche analizzate, affiancandosi al riuscito tentativo di imporre un modello valoriale Usa nel mondo. Infatti da quel periodo storico in avanti Washington decise di gettare i primi semi per la nascita di un nuovo Ordine Mondiale che si lasciasse alle spalle gli orrori del conflitto appena conclusosi, inaugurando un’epoca incentrata su uno spirito interstatale cooperativo, prettamente capitalista e meno dichiaratamente aggressivo (tuttavia funzionale ai propri scopi). L’architettura sovranazionale dell’Onu, più efficace della precedente Società delle Nazioni, il Gatt e la conseguente liberalizzazione e incremento degli scambi commerciali, sono solo alcune “invenzioni” americane che hanno tolto spazio ad un imperialismo, quello occidentale, basato sulle vecchie politiche di potenza, al fine di espandere sempre più i valori universali americani.

L’esprit economique si propagò rendendo le guerre di conquista sempre meno appetibili e popolari; questa nuova “formula” avrebbe dato i suoi frutti a cominciare dalla periodo storico della Guerra Fredda. Essa infatti si identificò come una nuova stagione dell’imperialismo che vedeva scontrarsi, come in un duello, i protagonisti del nuovo “mondo bipolare”. Questa parentesi storica aggiungeva nuovi elementi alla definizione di imperialismo arricchendola e in parte confondendola: la matrice ideologica divideva il mondo in zone di influenza e non in territori dominati. Le guerre non si tradussero più in conquiste territoriali ma furono azioni militari volte ad ottenere nuovi alleati e a sottrarne al proprio nemico. Nonostante lo scontro freddo tra le due superpotenze, il dominio del mondo non si basava sulla conquista pura ma sul controllo indiretto di alleati sempre più ex-colonie e sempre più spesso “paesi in via di sviluppo”. Con la successiva vittoria incontrastata della superpotenza americana aveva inizio la “conquista” del mondo senza più avversari.

L’imperialismo divenne dichiaratamente parte integrante della nuova grammatica di conquista geopolitica di Washington del nuovo periodo unipolare. Ma quale imperialismo? Se l’epoca delle grandi guerre coloniali era ormai un vecchio ricordo e lo scontro per l’ideologia era stato vinto, quale forma di “dominio” possibile? Era chiaro fin da subito al governo di Washington che essa avrebbe dovuto fondarsi su differenti presupposti poiché il mondo diveniva sempre più interdipendente-globale, i costi della politica risultavano sempre maggiori, le politiche stesse sempre più contestate dalla società civile in ascesa e i protagonisti della politica internazionale con cui dialogare erano i cosiddetti ex-paesi in via di sviluppo. Si scelse la matrice culturale-valoriale attraverso la promozione e la diffusione del modello e dei valori Usa e dell’ordine che progressivamente si stava instaurando (riprendendo in parte il disegno del Nuovo Ordine economico post-seconda guerra mondiale e focalizzandosi sempre più verso il paradigma culturale). La fine della Guerra Fredda fu il momento storico Usa di massima espansione del modello americano di democrazia e capitalismo, i quali furono solo alcuni dei principi ai quali le potenze fecero affidamento per la (ri)costruzione del nuovo mondo post-guerra fredda.

L’immagine di potenza Usa non solo scoraggiava potenziali nemici ma fece esultare il mondo intero per la “fine della storia”. Si gridò alla morte dell’imperialismo poichè non c’erano più avversari da combattere. Questo termine in realtà cessò d’esistere nella sua connotazione di mera conquista armata ridefinendosi per adeguarsi agli inizi degli anni ’90 come la vittoria del modello Usa su quello Urss. In quegli anni, nel pieno della vittoria unipolare, Nye coniò il termine ormai divenuto celebre di soft power, quale potere soffice di benevolenza e “imitazione” nei confronti del modello americano. Tutto ciò fa comprendere quanto fosse radicata la convinzione che questo stato sarebbe divenuto il poliziotto garante della costruzione del mondo-unipolare.

Tuttavia questo sogno di egemonia ha lasciato presto spazio, soprattutto con riferimento all’ultimo decennio e al periodo post-11 settembre, ad uno scenario differente: crisi economica mondiale, guerra-pantano stile Vietnam in Afghanistan, nuove potenze regionali-mondiali che di fatto divengono players di un mondo nuovamente tendente al multipolarismo. La domanda è dunque, alla luce di questi ostacoli, come è stato ridefinito il dominio Usa in termini di soft power con l’avvento dell’era informatica, della diffusione in termini di ciber-potere che di fatto permette ad attori non statali di partecipare alla vita politica internazionale e l’importanza chiave dell’uso della comunicazione politica in un mondo in cui gli stessi Stati Uniti non possono più operare quale guida solitaria?

Il soft power americano 2.0 e i suoi “prodotti”

Come anticipato, Nye, agli inizi degli anni ‘90, coniò il termine di soft power definendolo “l’altra faccia del potere” rispetto al più “costoso” hard power americano. Questo termine identifica la cultura popolare e i media quali fonti di “potere delicato”, che si affiancano alla più “comune” diffusione di una lingua nazionale o di un particolare insieme di strutture normative. “Una nazione con un ampio accumulo di soft power e con la benevolenza che genera può ispirare gli altri all’acculturazione” sosteneva Nye. Se in quel decennio tale studio sul potere era ancora tutto da analizzare, rapportato alla nuova stagione unipolare, agli inizi del nuovo decennio dell’anno 2000 tale termine ha acquisito un’importanza chiave per il futuro dell’agenda di politica estera di Washington. Sebbene, come accennato, la nuova parentesi storica post-11 settembre abbia messo in luce per certi versi un declino dell’attore Usa non più egemone globale, parimenti la proiezione di questo potere, sempre più importante nelle relazioni interstatali, non tende a diminuire ma dalla stagione unipolare ad oggi ha registrato una crescita.

L’importanza del potere soffice non deriva solo dalla nuova struttura tridimensionale di potere (un potere militare ancora marcatamente unipolare, una dimensione economica sempre più multipolare e relazioni di potere transnazionale che favoriscono il proliferare di nuovi attori della politica internazionale) che vede gli Usa non più poliziotto indiscusso dell’ordine globale; la stessa pratica di “portare guerra” – sempre più impopolare, i cui costi in termini di hard power risultano sempre più elevati rispetto alla benevolenza del soft power -, la rivoluzione informatica e l’importanza dei mass media rendono quest’ultima risorsa chiave per rafforzare ed esportare la propria immagine. Durante gli anni ’90 il potere americano aveva invaso gli spazi pubblici, politici e sociali altrui, con l’obiettivo di ri-orientare le scale di valori, condotte, istituzioni e identità dei paesi oppressi (culturalmente e non) per farli coincidere con gli interessi della classe governativa di Washington. Una forma culturale nella cui etichetta rientravano la lingua e gli ideali americani di democrazia, capitalismo e libertà economico-sociale tipici del periodo pre- e inizio post-Guerra Fredda.

Quello dell’era di Internet non ha mutato la sua natura di “potere invisibile” ma si è inevitabilmente ridefinito a causa di nuove sfide/opportunità della rivoluzione tecnologica delle telecomunicazioni. Come operano gli Usa in un’epoca ove la nuova benevolenza e persuasione vanno ricercate sempre più nel mondo cyber-artificiale del web nella vendita di prodotti sempre più all’avanguardia? Il marchio Usa sta elaborando strategie di marketing “culturale”? Nel mondo contemporaneo, Apple, Facebook, Twitter sono alcuni dei prodotti nuovi del brand americano. In particolare Facebook è divenuto uno strumento “indispensabile” per la vita di tutti i giorni. Non è possibile non trascorrere almeno un’ora al giorno ad aggiornare il proprio profilo e curiosare, commentando, quello altrui, di conoscenti e non. Twitter sta prendendo sempre più piede in Italia ma non gode ancora del successo del prodotto americano del giovane Mark Zuckerberg. Questi sono indubbiamente i nuovi veicoli di acculturazione per eccellenza, come li definirebbe il Nye degli anni ’90. Essi operano più o meno vistosamente uniformandoci a un prodotto, quello Usa, che con l’ascesa di Twitter promuoverà sempre più il nuovo modello stampo “Grande Fratello” come Orwell predisse in una delle sue opere più famose.

Apple e i suoi “i-products” rinnovano l’immagine Usa di una società che può avere tutto a portata di mano – basta un’app e un paio di dita della mano – e la cui tecnologia non incontra limiti. Tutto il mondo fa la fila ore e ore per un’oggetto tascabile simbolo del soft power americano indispensabile per la nostra vita di tutti i giorni. Da non dimenticare gli stessi videogiochi di ultima generazione (Giappone e Usa si spartiscono sostanzialmente il mercato legato alle ultime console), soprattutto quelli di guerra che trasformano il nemico in un iracheno da massacrare oppure in un islamico terrorista da eliminare con foga. Le menti dei più giovani vengono inevitabilmente influenzate, quasi fossero territori da colonizzare. Internet e la comunicazione “miscelata al marketing” sono le risorse principale per coloro i quali vogliono imporre un soft power, il quale risulta sempre più importante per comprendere le politiche dei grandi player mondiali la cui immagine-reputazione risulta la pietra miliare.

La comunicazione, per chi possiede prodotti d’informazione globali e piuttosto attraenti quali la CNN, spesso diviene disinformazione o mal-informazione; a tal riguardo nello stallo siriano si tacciono i finanziamenti americani a favore di presunte Ong siriane atte ad operare in favore di un più grande cambiamento del Medio-Oriente pro-Washington. E i media occidentali diffondono il messaggio americano spesso dimenticandosi di essere più obiettivi possibili e di non dare giudizi a priori e avventati. Più i mezzi di comunicazione sono influenti più è possibile autogiustificare le proprie azioni mascherandosi dietro la propria reputazione creata ad hoc dall’uso del soft power. Quest’ultimo si manifesta anche grazie alla tirannia delle agenzie di rating che danno giudizi spesso non convincenti per usare un eufemismo (recente il caso Italia) sul rischio paese; non solo, esse influenzano e prendono possesso del mercato operando spesso in qualità di mass media disinformante. Nell’era di Internet e delle telecomunicazioni fare una certa politica estera è sempre più possibile attraverso la condivisione di simboli e messaggi che devono piacere al pubblico mondiale.

Conclusione: si può parlare di imperialismo culturale Usa?

Non è semplice affermare se esista o meno un imperialismo culturale 2.0 di stampo Usa; è tuttavia innegabile che il soft power americano non trovi avversari credibili (Cina e il Beijing Consensus?) verso la propria ascesa e diffusione. Prova ne sono il potere d’informazione e i messaggi veicolati in tutto il mondo funzionali all’immagine Usa; non solo, i prodotti a marchio stelle e strisce risultano all’avanguardia e altamente appetibili. Nell’era di Internet, Facebook e Twitter sono veri e propri strumenti di acculturazione; tuttavia il cyberspazio è geograficamente più esteso e sconosciuto e gli Usa non hanno il dominio (per usare un termine imperialista) di tale spazio, sebbene stiano cominciando a comprenderne l’importanza. Chi riuscirà a prendere possesso e a capire le dinamiche di questo nuovo spazio di potere sarà veramente in grado di divenire il nuovo “imperialista”? Sicuramente aumenterà le proprie risorse di potere e dovrà maneggiarle con cura per trasformarlo in soft power. Il cyberspazio è il luogo della diffusione del potere, ove le barriere d’ingresso sono talmente basse che chiunque può “partecipare” alla vita della politica internazionale.

Possedere mass media influenti significava di fatto porre barriere altissime alla entrata di nuovi players che potessero “contrastare” i messaggi veicolati. E con l’avvento di Internet? La situazione si capovolge poiché il web permette a tutti di creare e gestire reti sociali transnazionali, fare politica e informazione. Gli spazi di potere si allargano, gli attori protagonisti sono sempre più sfuggenti e la rete non favorisce un vero e proprio controllo ma favorisce la diffusione. Ne deriva che per alcuni versi è possibile parlare di imperialismo Usa per quanto riguarda l’importanza di un soft power che non è ancora soft power 2.0. I prodotti a marchio Usa accompagnati dalla forza della tele-informazione costituiscono ancora oggi il nucleo del potere soffice, mentre, sebbene Facebook e Twitter siano risorse di potere non indifferenti, il dominio del web è lungi dall’essere realtà.


NOTE:
Luca Francesco Vismara è dottore in Relazioni internazionali (Università degli Studi di Milano) e collabora col Programma di ricerca "Economia e relazioni internazionali" dell'IsAG.

Le droit aux armes

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Le droit aux armes

par Georges FELTIN-TRACOL

La fusillade de Newton dans le Connecticut aux États-Unis, le 14 décembre 2012, a montré, une nouvelle fois, que les distributeurs patentés de panurgisme hexagonal versent facilement dans l’indignation et l’émotion. Excellents perroquets de leurs confrères yankees, ces médiats-là n’ont pas cessé de critiquer la liberté étatsunienne de porter des armes. Cette garantie due au deuxième amendement de la Constitution mettrait la société en péril. Or nos étincelants folliculaires n’ont pas remarqué qu’une telle interdiction n’empêche pas des meurtres à moins que la ville de Marseille, plus connue maintenant pour son festival sanglant de tir permanent à l’AK47 que pour sa Canebière et sa Bonne Mère, ne soit devenue une city des States

Les médiats veulent faire croire que la possession de fusils d’assaut, voire de canons ou de blindés, ferait de leurs détenteurs de très probables psychopathes – tueurs de masse. Une fois encore, le système médiatique témoigne de son ignorance. Un voisin de la France, la Suisse, permet à ses citoyens de garder chez l’armement nécessaire aux différentes périodes de service national actif. À notre connaissance, la Confédération n’a pas la réputation d’être l’endroit préféré des cinglés de la gâchette… Si l’on suivait le raisonnement médiatique ambiant, le moindre accident mortel de la route exigerait le retrait de tous les véhicules potentiellement meurtriers. Et puis une fourchette peut aussi tuer… Faut-il l’interdire ? « Les armes ne “ créent ” pas de crimes. Les pays dans lesquels circulent le plus d’armes à feu ne présentent pas de taux de criminalité particulièrement élevés, écrit Paul Lycurgues dans un sympathique opuscule intitulé Aux Armes Citoyens ! Plaidoyer pour l’autodéfense et publié par un éditeur proche de Robert Ménard, ce journaliste tombé au champ d’honneur de la liberté d’expression. Plus ennuyeux pour nous autres Français : le contrôle strict des armes à feu ne réduit pas la criminalité, pas plus qu’il n’empêche les criminels et psychopathes violents de se procurer les armes nécessaires à leurs forfaits (p. 20). » Iconoclaste et provocateur, le propos sonne juste.

lyc9782918414513.jpgLes médiats n’expliquent jamais que les fréquentes tueries qui ensanglantent les États-Unis seraient survenues quand bien même la détention de n’importe quelle arme aurait été proscrite. Le problème de ce pays n’est pas le nombre d’armes en circulation, mais leur usage qui témoigne de la profonde névrose de la société. Modèle planétaire de la modernité tardive, les États-Unis pressurent ses habitants au nom d’une quête à la rentabilité effrénée au point que certains voient leur psychisme flanché. La pratique dès le plus jeune âge de jeux vidéos ultra-violents, la sortie de milliers de films parsemés de scènes sanglantes et la consommation de plus en plus répandue de drogues et de produits pharmaceutiques éclairent le passage à l’acte. Entre aussi en ligne de compte la cohabitation toujours plus difficile d’une société en voie de métissage avancé fondée sur le génocide amérindien et les vagues successives d’immigration de peuplement. Enfin, le mode de vie totalitaire doux avec sa technolâtrie, son vide existentiel, son individualisme outrancier et sa compétition féroce de tous contre tous cher au libéralisme perturbe le cerveau de millions d’individus fragiles. Ce qui est arrivé, le 3 janvier 2013, à Daillon en Suisse dans le canton du Valais confirme le diagnostic : le tueur, un assisté social, alcoolique et fumeur de marijuana âgé de 33 ans, était suivi pour des troubles psychiatriques. En tant que société ouverte, la Suisse pâtit, elle aussi, de tels phénomènes qui seraient quasi-inexistants dans une société vraiment fermée.

À rebours du prêt-à-penser médiatique fallacieux, Paul Lycurgues soutient le droit des citoyens français à être armés. « Le peuple français […] doit exercer son droit, et assumer son devoir de peuple libre, à reconquérir les armes qui lui ont été dérobées, et à restaurer en France un ordre naturel fondé sur le respect que se doivent des citoyens libres et armés (p. 9). » Ce que Lycurgues oublie d’ajouter est que cette philia entre citoyens responsables n’est possible que dans un cadre communautaire ethniquement homogène comme le constatait déjà Aristote. L’hétérogénéité ethno-culturelle désordonnée n’engendre que de fortes tensions comme le prouvent les États-Unis (et le Brésil !).

Aux belles âmes hexagonales qui crachent qu’un pareil projet ne correspond pas aux « valeurs républicaines », Paul Lycurgues leur rétorque qu’« en France, les armes furent consubstantielles à la conquête des libertés (p. 10) ». En 1885, la loi Farcy autorisait la libre détention d’une arme, voire de plusieurs, sinon comment Manufrance, premier vendeur de cycles et… d’armes, aurait-il connu une audience nationale, européenne et même internationale ? Rappelons que son catalogue annuel offrait une vaste gamme d’armes de point et de fusils de chasse. On a oublié qu’« au début du XXe siècle, […] tout Français avait le droit de porter des armes apparentes, s’il n’en avait pas été privé par jugement (p. 14) ». C’est par un décret-loi liberticide du 23 octobre 1935 signé par Pierre Laval qui commence le désarmement de la population. Cinq ans plus tard, l’État français et l’occupant allemand généralisent la procédure : posséder une simple arme vaut désormais à son propriétaire la peine capitale ! Depuis cette période, quelque soit le régime en place, de nouvelles lois restreignent cette liberté indispensable. Sous prétexte d’idéologie sécuritaire, les autorités hexagonales aux ordres de l’hyper-classe mondialiste et des banksters, cherchent à ôter leurs  administrés toute envie de résistance. « Infantilisation, dévirilisation, passivité et conformisme : voilà les véritables raisons de la servitude volontaire dans laquelle vivent nos compatriotes (p. 29). » Et gare à l’honnête homme en état de légitime défense ! « Notre système judiciaire applique désormais une véritable présomption de culpabilité à ceux d’entre nous qui osent encore se défendre (p. 24). » La triste affaire en 2010 de « Papy » Galinier incarcéré tel un assassin par des juges qui préfèrent respecter le droit des voyous est encore dans les mémoires.

Paul Lycurgues est pessimiste parce que « les Français se retrouvent pris entre le marteau et l’enclume – c’est-à-dire entre une criminalité brutale et omniprésente et un État d’autant plus répressif qu’il est en situation de quasi-faillite -, [il] apparaît de plus en plus clairement ce risque terrible : n’avoir plus le choix entre le chaos criminel et l’état policier (pp. 8 – 9) ». Les lecteurs attentifs d’Éric Werner objecteront avec raison que ce choix est en fait impossible puisque la société ultra-moderne fracassée est dorénavant et sciemment chaotique et policière.

Cette situation étrange se vérifie par une incroyable inflation législative. Depuis 2002, le Parlement français a voté une quarantaine de lois sécuritaires pour des résultats quasi-nuls, mais qui renforcent le carcan étatique envers nos concitoyens. La République hexagonale ne privilégie pas la sûreté de ses membres, mais leur surveillance, si bien que les spécialistes évoquent sans fard « l’échec, incontestable […], de toutes les politiques publiques de sécurité menées depuis trente ans (p. 5) ». Loin d’être plus sûr, l’Hexagone tricolore l’est moins, en particulier pour les petites gens. En effet, outre les pertes financières considérables, « nos concitoyens en payent aussi le coût caché, celui de l’érosion de leurs libertés fondamentales face à l’appareil judiciaire et policier, ainsi que la systématisation d’une véritable culture de répression (pp. 6 – 7) ». Ainsi, est-il plus facile à une petite frappe des banlieues de l’immigration de vendre son shit ou de racketter des gamins qu’à un militant identitaire d’occuper le toit d’une mosquée en construction ou de réagir à l’agression de pétasses féministes à moitié dénudées…

Aux détracteurs qui citent constamment le contre-exemple d’outre-Atlantique pour maintenir le désarmement généralisé de la population, Paul Lycurgues commente la riche étude du professeur John Jr. Lott. Celui-ci a démontré que la criminalité est plus basse dans les États fédérés qui autorisent le port d’arme que dans les États plus restrictifs. Cette étude serait aussi intéressante à corréler avec l’application de la peine de mort qui démotive la racaille. Lycurgues estime par conséquent que « la sécurité de tous, en France, doit redevenir l’affaire de chacun (p. 30) ». Que veut-il dire ? L’auteur soutient l’autodéfense et la légitime défense. Pour lui, « chaque innocent qui prend les armes fait reculer le crime partout; ce n’est pas tant une balle que craint fondamentalement le criminel, mais plutôt la possibilité d’une balle. Le devoir de fuite imposé par la jurisprudence, quoique légal par définition, n’est donc pas seulement injuste : il est aussi immoral (p. 27) ». C’est sur cet immoralisme que s’appuie le Moloch étatique, broyeur des personnes et des peuples et nullement des malfrats.

Si les Français – et les Européens – ne veulent ni l’anarchie sociale, ni le désordre sécuritaire anxiogène, ils doivent renoncer à la religion délétère des droits de l’homme et accepter de se réarmer, ce qui suppose de leur part de ne plus tout attendre de l’État tutélaire. Le réarmement du peuple implique de manière inévitable la réduction inévitable des effectifs de policiers, de militaires et de magistrats. Ces professions sont pour l’heure gangrenées par l’humanitarisme dévot.

Il faut donc aller plus loin que le modèle helvétique du citoyen-soldat prêt à défendre sa commune, son canton et sa patrie. « Le XXIe siècle sera celui de la fin d’un monde : le consumérisme, le mondialisme économique, la dilapidation des ressources et la gabegie énergétique ne sont plus tenables. […] La perspective de troubles sociaux, politiques et économiques majeurs est devenue crédible, certains diraient même inévitable. Dans un tel contexte, un peuple désarmé sera plus vulnérable face au chaos, à la prédation et à la violence qu’un peuple en armes (pp. 30 – 31). » Déjà, en Corse, dans la Camargue gardoise ou dans certains coins reculés du Velay et de l’Aubrac, les populations locales conservent leurs armes et répliquent avec virilité aux intrus allochtones.

L’existence de milices populaires d’autodéfense locale, communale et régionale, ouvertes aux femmes, redonnerait à la France son sens originel de « Terre des Francs », c’est-à-dire de « pays des hommes libres » parce que nos lointains ancêtres avaient le droit et le devoir de porter l’épée !

Georges Feltin-Tracol

• Paul Lycurgues, Aux Armes Citoyens ! Plaidoyer pour l’autodéfense, Éditions Mordicus, coll. « Coups de colère », Paris, 2012, 32 p., 4,95 €.


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Islam In India

Islam In India: William Dalrymple’s jihad negationism

Dr. Elst defends Naipaul's views

Koenraad Elst

Ex: http://www.alfredvierling.com/

Koenraad-elst

Taj Mahal


In several articles and speeches since at least 2004 (“Trapped in the ruins” in The Guardian, 20 March 2004), and especially in the commotion provoked by Girish Karnad’s speech in Mumbai (autumn 2012), William Dalrymple has condemned Nobel prize winner V.S. Naipaul for writing that the Vijayanagar empire was a Hindu bastion besieged by Muslim states. The famous writer has taken the ruins of vast Vijayanagar as illustration of how Hinduism is a “wounded civilization”, viz. wounded by Islam. Dalrymple’s counter-arguments against this conflictual view of Indian history consist in bits of Islamic influence in the Vijayanagar kings’ court life, such as Hindu courtiers wearing Muslim dress, Hindu armies adopting techniques borrowed from the Muslims, styles of palace architecture and the Persian nomenclature of political functions; and conversely, elements of Hinduism in Muslims courts and households, e.g. the Muslim festival of Muharram looking like the Kumbha Mela of the Hindus.
V.S. NaipaulSecularism and Vijayanagar

As is all too common in Nehruvian-secularist discourse, Dalrymple’s analysis of the role of Islam in India stands out by its superficiality. Whenever a Hindu temple or a Muslim festival is found to employ personnel belonging to the opposite religion, secular journalists go gaga and report on this victory of syncretism over religious orthodoxy. Secular historians including Dalrymple do likewise about religious cross-pollination in the past.

It is true that Hindus are eager to integrate foreign elements from their surroundings, from Hellenistic astrology (now mis-termed “Vedic astrology”) in the past to the English language and American consumerism today. So Hindu courts adopted styles and terminology from their Muslim counterparts. They even enlisted Muslim mercenaries in their armies, so “secular” were they. We could say that Hindus are multicultural at heart, or open-minded. But that quality didn’t get rewarded, except with a betrayal by their Muslim regiments during the battle of Talikota (1565): they defected to the enemy, in which they recognized fellow-Muslims. When the chips were down, Hindu open-mindedness and syncretism were powerless against their heartfelt belief in Islamic solidarity. In September 2012, Dalrymple went to Hyderabad to praise the city and its erstwhile Muslim dynasty as a centre of Hindu-Muslim syncretism; but fact is that after Partition, the ruler of Hyderabad opted for Pakistan, against multicultural India. When the chips are down, secular superficiality is no match for hard-headed orthodoxy.

William DalrympleMuslims too sometimes adopted Hindu elements. However, it would be unhistorical to assume a symmetry with what the Hindus did. Hindus really adopted foreign elements, but most Muslims largely just retained Hindu elements which had always been part of their culture and which lingered on after conversion. Thus, the Pakistanis held it against the Bengalis in their artificial Muslim state (1947-71) that their language was very Sanskritic, not using the Arabic script, and that their womenfolk “still” wore saris and no veils. The Bengali Muslims did this not because they had “adopted” elements from Hinduism, but because they had retained many elements from the Hindu culture of their forefathers. “Pakistan” means the “land of the pure”, i.e. those who have overcome the taints of Paganism, the very syncretism which Dalrymple celebrates. Maybe it is in the fitness of things that a historian should sing paeans to this religious syncretism for, as far as Islam is concerned, it is a thing of the past.

A second difference between Hindus and Muslims practicing syncretism is that in the case of Muslims, this practice was in spite of their religion, due to a hasty (and therefore incomplete) conversion under duress and a lack of sufficient policing by proper Islamic authorities. If, as claimed by Dalrymple, a Sultan of Bijapur venerated both goddess Saraswati and prophet Mohammed, it only proves that he hadn’t interiorized Mohammed’s strictures against idolatry yet. In more recent times, though, this condition has largely been remedied. Secular journalists now have to search hard for cases of Muslims caught doing Hindu things, for such Muslims become rare. Modern methods of education and social control have wiped out most traces of Hinduism. Thus, since their independence, the Bengali Muslims have made great strides in de-hinduizing themselves, as by widely adopting proper Islamic dress codes. The Tabligh (“propaganda”) movement as well as informal efforts by clerics everywhere have gone a long way to “islamize the Muslims”, i.e. to destroy all remnants of Hinduism still lingering among them.
Hindu iconoclasm?

Another unhistorical item in the secular view of Islam in India is the total absence of an Islamic prehistory outside India. Yet, all Muslims know about this history to some extent and base their laws and actions upon it. In particular, they know about Mohammed’s career in Arabia and seek to replicate it, from wearing “the beard of the Prophet” to emulating his campaigns against Paganism.

Dalrymple, like all Nehruvians, makes much of the work of the American Marxist historian Richard Eaton. This man is famous for saying that the Muslims have indeed destroyed many Hindu temples (thousands, according to his very incomplete list, though grouped as the oft-quoted “eighty”), but that they based themselves for this conduct on Hindu precedent. Indeed, he has found a handful of cases of Hindu conquerors “looting” temples belonging to the defeated kings, typically abducting the main idol to install it in their own capital. This implies a very superficial equating between stealing an idol (but leaving the worship of the god concerned intact, and even continuing it in another temple) and destroying temples as a way of humiliating and ultimately destroying their religion itself. But we already said that secularists are superficial. However, he forgets to tell his readers that he has found no case at all of a Muslim temple-destroyer citing these alleged Hindu precedents. If they try to justify their conduct, it is by citing Mohammed’s Arab precedents. The most famous case is the Kaaba in Mecca, where the Prophet and his nephew Ali destroyed 360 idols with their own hands. What the Muslims did to Vijayanagar was only an imitation of what the Prophet had done so many times in Arabia, only on a much larger scale.

From historians like Eaton and Dalrymple, we expect a more international view of history than what they offer in their account of Islamic destructions in India. They try to confine their explanations to one country, whereas Islam is globalist par excellence. By contrast, Naipaul does reckon with international cultural processes, in particular the impact of Islam among the converted peoples, not only in South but also in West and Southeast Asia. He observes that they have been estranged from themselves, alienated from their roots, and therefore suffering from a neurosis.

So, Naipaul is right and Dalrymple wrong in their respective assessments of the role of Islam in India. Yet, in one respect, Naipaul is indeed mistaken. In his books Among the Believers and Beyond Belief, he analyses the impact of Islam among the non-Arab converts, but assumes that for Arabs, Islam is more natural. True, the Arabs did not have to adopt a foreign language for religious purposes, they did not have to sacrifice their own national traditions in name-giving; but otherwise they too had to adopt a religion that wasn’t theirs. The Arabs were Pagans who worshipped many gods and tolerated many religions (Jews, Zoroastrians, various Christian Churches) in their midst. Mohammed made it his life’s work to destroy their multicultural society and replace it with a homogeneous Islamic one. Not exactly the syncretism which Dalrymple waxes so eloquent about.
Colonial “Orientalism”?

Did Muslims “contribute” to Indian culture, as Dalrymple claims? Here too, we should distinguish between what Islam enjoins and what people who happen to be Muslims do. Thus, he says that Muslims contributed to Indian music. I am quite illiterate on art history, but I’ll take his word for it. However, if they did, they did it is spite of Islam, and not because of it. Mohammed closed his ears not to hear the music, and orthodox rulers like Aurangzeb and Ayatollah Khomeini issued measures against it. Likewise, the Moghul school of painting shows that human beings are inexorably fond of visual art, but does not disprove that Islam frowns on it.

Also, while some tourists fall for the Taj Mahal, which Naipaul so dislikes, the Indo-Saracenic architecture extant does not nullify the destruction of many more beautiful buildings which could have attracted far more tourists. In what sense is it a “contribution” anyway? Rather than filling a void, it is at best a replacement of existing Hindu architecture with new Muslim architecture. Similarly, if no Muslim music (or rather, music by Muslims) had entered India, then native Hindu music would have flourished more, and who is Dalrymple to say that Hindu music is inferior?

Another discursive strategy of the secularists, applied here by Dalrymple, is to blame the colonial view of history. Naipaul is said to be inspired by colonial Orientalists and to merely repeat their findings. This plays on the strong anti-Westernism among Indians. But it is factually incorrect: Naipaul cites earlier sources (e.g. Dalrymple omits Ibn Battuta, the Moroccan traveler who only described witnessed Sultanate cruelty to the Hindus with his own eyes) as well as the findings of contemporaneous archaeologists. Moreover, even the colonial historians only repeat what older native sources tell them. The destruction of Vijayanagar is a historical fact and an event that took place with no colonizers around. Unless you mean the Muslim rulers.
Negationism

In the West, we are familiar with the phenomenon of Holocaust negationism. While most people firmly disbelieve the negationists, some will at least appreciate their character: they are making a lot of financial, social and professional sacrifices for their beliefs. The ostracism they suffer is fierce. Even those who are skeptical of their position agree that negationists at least have the courage of their conviction.

In India, and increasingly also in the West and in international institutions, we are faced with a similar phenomenon, viz. Jihad negationism. This is the denial of aggression and atrocities motivated by Islam. Among the differences, we note those in social position of the deniers and those in the contents of the denial. Jihad deniers are not marginals who have sacrificed a career to their convictions, on the contrary; they serve their careers greatly by uttering the politically palatable “truth”. In India, any zero can become a celebrity overnight by publishing a condemnation of the “communalists” and taking a stand for Jihad denial and history distortion. The universities are full of them, while people who stand by genuine history are kept out. Like Jawaharlal Nehru, most of these negationists hold forth on the higher humbug (as historian Paul Johnson observed) and declare themselves “secular”.

Whereas the Holocaust lasted only four years and took place in war circumstances and largely in secret (historians are still troubled over the absence of an order by Adolf Hitler for the Holocaust, a fact which gives a handle to the deniers), Jihad started during the life of Mohammed and continues till today, entirely openly, proudly testified by the perpetrators themselves. From the biography and the biographical collections of the Prophet (Sira, Ahadith) through medieval chronicles and travel diaries down to the farewell letters or videos left by hundreds of suicide terrorists today, there are literally thousands of sources by Muslims attesting that Islam made them do it. But whereas I take Muslims seriously and believe them at their word when they explain their motivation, some people overrule this manifold testimony and decide that the Muslims concerned meant something else.

The most favoured explanation is that British colonialism and now American imperialism inflicted poverty on them and this made them do it, though they clothed it in Islamic discourse. You see, the billionaire Osama bin Laden, whose family has a long-standing friendship with the Bush family, was so poor that he saw no option but to hijack some airplanes and fly them into the World Trade Center. What else was he to do? And Mohammed, way back in the 7th century, already the ruler of Medina and much of the Arabian peninsula, just had to have his critics murdered or, as soon as he could afford it, formally executed. He had to take hostages and permit his men to rape them; nay, he just had to force the Jewish woman Rayhana into concubinage after murdering her relatives. If you don’t like what he did, blame Britain and America. Their colonialism and imperialism made him do it! Under the colonial dispensation which didn’t exist yet, the Muslim troops who were paid by the Vijayanagar emperor had no other option but to betray their employer and side with his opponents who, just by coincidence, happened to be Muslim as well. And if you don’t believe this, the secularists will come up with another story.
Conclusion

India is experiencing a regime of history denial. In this sense, the West is more and more becoming like India. There are some old professors of Islam or religion (and I know a few) who hold the historical view, viz. that Mohammed (if he existed at all) was mentally afflicted, that Islam consists of a manifold folie à deux (“madness with two”, where a wife supports and increasingly shares her husband’s self-delusion), and that it always was a political religion which spread by destroying other religions. But among the younger professors, it is hard to find any who are so forthright. There is a demand for reassurance about Islam, and universities only recruit personnel who provide that. Indeed, many teach false history in good faith, thinking that untruth about the past in this case is defensible because it fosters better interreligious relations in the present. Some even believe their own stories, just like the layman who is meant to lap them up. Such is also my impression of William Dalrymple.

– Koenraad Elst, 30 December 2012

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WAAR GAAT HET HEEN MET SYRIE EN HET MIDDEN OOSTEN

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WAAR GAAT HET HEEN MET SYRIE EN HET MIDDEN OOSTEN

Door Aymeric CHAUPRADE

Ex: http://www.alfredvierling.com/

Naar aanleiding van de volstrekt valse voorlichting inzake Syrie door de Nederlandse Minister van Buitenlandse Zaken F. Timmermans, publiceer ik hier in snelvertaling een geopolitiek analyse door Chauprade. (met snelverteling bedoel ik gebuikmaking van vertaalcomputer en alsdan herstel van grammatica en begrippen, tijd ontbrak voor mooie vertaalslagen.)

Om de de geopolitiek van het Midden-Oosten te begrijpen moet je de combinatie van tenminste drie krachten overzien:

De interne krachten die concurreren in dezelfde staat, zoals Syrië, Irak of Libië. Etnische conflicten (Arabieren en Koerden), en oude godsdienstconflicten (sjiieten, soennieten, alevieten, christenen …).

- De logica van invloed van belangrijke regionale macht spelers (Iran, Saoedi-Arabië, Qatar, Israël, Turkije, Egypte, …) en hoe deze actoren gebruik maken van opbouw der diverse gemeenschappen in de staten, waar ze proberen hun invloed uit te oefenen (Libanon, Syrië, Irak)

- Het geopolitieke spel der grootmachten (VS, Rusland, China, Frankrijk, het Verenigd Koninkrijk, …) en in het bijzonder de geopolitiek van olie en gas.

Chauprade vindt, dat je om een geopolitieke analyse te maken moet uitgaan van de politieke wetenschap en die alsdan te binden aan eenn bizonder begrip van wat er gebeurt op het gebied van nieuwe ideologische stromingen in de Arabische wereld dan wel wat er gebeurt met de legitimiteit van politieke regimes , die daar op omvallen staan.

Je moet vooral niet denken, dat de dynamiek die het Midden-Oosten doet schudden van recente datum is.. Er is nog nooit de stabiliteit in het Midden-Oosten geweest binnen de grenzen die we vandaag kennen. Vorige generaties spraken niet voor niets over de kolonisatie en de pacificatie mideels protectoraten.. Alleen keizerlijke structuren, ofwel het Ottomaanse Rijk of de westerse Empires, of zelfs tot op zekere hoogte de Koude Oorlog tussen het Westen en het Oosten, hebben eigenlijk tijdelijk de gevechten tussen stammen en etnische en religieuze gemeenschappen in de Sahara en via de ‘Vruchtbare Halve Maan’tot aan de woestijnen van Arabie geslecht.

In werkelijkheid is er een in het hele gebied vrijwel een constant gegeven: Echte homogene natie-staten konden niet worden gevormd, de burgeroorlog is uitgegroeid tot een soort permanente instabiliteit.

Om te begrijpen wat er gebeurt in Syrië en mogelijk gaat gebeuren zal ik beginnen ons denken in een globaal kader te plaatsen..

De Verenigde Staten en hun bondgenoten zijn als overwinnaars te voorschijn gekomen uit de bipolaire confrontatie in 1990 en de ineenstorting van de Sovjet-Unie heeft mogelijk gemaakt zowel de uitbreiding van de neoliberale globalisering in vele landen van de wereld, en de geopolitieke transformaties als de hereniging van Duitsland en de explosie van Joegoslavië.

De Verenigde Staten probeerden vervolgens, door deze dynamiek mogelijk geworden, dit fenomeen te versnellen en een unipolariteit op te leggen, dat wil zeggen een wereld gericht op hun geopolitieke dominantie, economische macht en culturele (soft power) .

Zij vertrouwden op het bedongen recht om in te grijpen tegen de etnische zuivering of dictaturen, zoals de strijd tegen de radicale islam (sinds 11 september 2001 in het bijzonder) om zo de wereldwijde geopolitieke projectie versnellen.

Maar het was zonder rekening te houden met een tegenstrijdige logica: De multipolaire logica was op een of andere manier het boemerang effect van de kapitalisitsche expansie ondersteund door de Amerikanen na de val van de Sovjet-Unie. Want opkomende landen, gestimuleerd door de groei, wat de Amerikanen zag als opkomende markten, zijn geworden tot zelfbewuste landen, die zich weer willen laten gelden in de wereldgeschiedenis en dus erop uit om hun macht te herstellen en de controle te nemen over hun energiebronnen en mijnbouw. Van Rusland tot China via India, Brazilië, Turkije, Qatar, overal ontstaan natiestaten gesterkt door hun eigenheid en saamhorigheid en door hun geopolitieke ambities en zij streven ernaar aldus een groeiende geopolitieke rol spelen.

Washington realiseerde al vroeg dat China op weg is naar de eerste wereldmacht en niet alleen een economische macht, maar ook zich zal inzetten om de eerste geopolitieke macht te worden. Onverenigbaar is met dat perspectief is de geopolitiek projectie van de Verenigde Staten, die nog steeds Europa domineren met de NAVO, en het grootste deel van de oliereserves van het Midden-Oosten controleren en de oceanen door middel van hun formidabele marine in de greep houden.

In deze wedstrijd tussen de Verenigde Staten en China, die reeds in de Stille Oceaan herinnert aan de jaren voor de confrontatie tussen de Amerikanen en de Japanners in het begin van de twintigste eeuw, heeft het Midden-Oosten zijn plaats.

Het Midden-Oosten vertegenwoordigt 48,1% van de bewezen oliereserves in 2012 (tegen 64% in 1991) en 38,4% van de gasreserves (2012, BP Statistical Review, tegen 32,4% in 1991).

Voor de Verenigde Staten is het controleren van het Midden-Oosten vooral te doen om de afhankelijkheid van Azie name China daarvan. Een rapport van het IEA voorspelt dat Azië inderdaad 90% van de export van het Midden-Oosten zal absorberen in 2035.

Zoals het Internationaal Energie Agentschap ons heeft aangekondigd in begin november 2012, is de productie van ruwe olie in de Verenigde Staten hoger dan die van Saoedi-Arabië tegen 2020, dankzij de oliehoudende leisteen. De Verenigde Staten importeren nu 20% van haar energiebehoefte maar worden bijna zelfvoorzienend in 2035.

Vergeet niet dat in 1911, toen de Amerikaanse regering de gigantische Standard Oil splijtte in Exxon, Mobil, Chevron, Conoco en anderen , dat bedrijf 80% van de wereldproductie voor zijn rekening nam. Als de Verenigde Staten opnieuw tot de toonaangevende producenten ter wereld gaan behoren, zullen we dus teruggaan naar de situatie die heerste in het begin van de twintigste eeuw.

Tussen 1945 en nu, was en is een van de grote Amerikaanse problemen het olienationalisme, dat in het Midden-Oosten tot Latijns-Amerika, is blijven knabbelen aan haar controlemogelijkheden over de reserves en productie.

Er is dus precies aan de hand wat ik daarover schreef bijna tien jaar geleden( ik word er niet jonger van!)ten tijde van de Tweede Oorlog van Irak. De Verenigde Staten hebben niet tot doel het Midden-Oosten te controleren voor hun eigen bevoorrading, want ze nemen hoe langer hoe minder af nu ze meer uit Afrika betrekken, maar zij willen het Midden-Oosten controleren wegens de afhankelijkheid daarvan van hun belangrijkste Europese en Aziatische concurrenten.

Als de Amerikanen nog steeds de controle het Midden-Oosten in 20 jaar zullen hebben(en ik wil niet eens praten over Afrika, dat zeker niet zijn lot in eigen haden zal nemen en waarschijnlijk zal worden gedeeld tussen Chinese en Westerse invloeden), betekent dit dat ze daarmee een aanzienlijke macht over de wereld houden en daarmee zal de strategische waarde van landen als Rusland, Venezuela (eerste in de wereld na Saoedi-Arabië in bewezen oliereserves: 17,9% tegen 16,1% ofwel 296,5 miljard vaten van reserves op de 1650 miljard van de wereld: BP 2012) en Brazilië (vanwege haar diepe offshore) aanzienlijk zijn toegenomen omdat deze reserves een waardevol alternatief zullen zijn , die van Rusland voor Europa en Azië, en die van Brazilie en Venezuelas voor Latijns-Amerika.

Ik ben een van degenen die niet geloven in het schaars worden van olie. Niet alleen omdat in feite, en in tegenstelling tot al diegenen die nog steeds een oliepiek aankondigen die nooit kwam, reserves hebben bewezen nooit opgehouden te zijn te groeien en zijn de vooruitzichten met diep off-shore en olieschalie enorm, maar het gaat verder dan dat, want ik ben ervan overtuigd dat een zogenoemde abiotische oorsprong van olie, waarblijkens de olie niet teruggaat op de afbraak van dinosaurussen, maar een sedimentair overvloedige vloeistof is, die onder de mantel van de aarde wordt aangemaakt door enorme temperaturen en drukkrachten op ongelooflijke diepte, en daarom is dat wat we extraheren dat wat uit de diepten van de aarde komt opwellen door openbreken van de mantel.

We hebben geen tijd om nu in dit wetenschappelijke debat te treden, maar naar gelang de olie van biotische of abiotische oorsprong is zijn de gevolgen op het gebied van de geopolitiek radicaal anders. Als de olie heeft een biotische kwestie is en dus uitputtelijk leidt dat tot geopolitiek die door de uitputting wordt bepaald. Als de olie een abiotische oorsprong heeft verlegt het probleem zich naar de diepe offshore- technieken en de mantel-brekingstechnieken om zo de olie via de mantel te extraheren..

 

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Maar terug naar het Midden-Oosten olie en we brengen in herinnering enkele feiten.

Door het breken van het regime van Saddam Hoessein, hebben de Amerikanen twee redeneertrants waar ze jaren tegen vochten uitgeschakeld:

- Het olienationalisme in Irak. Ze hebben nu het Iraanse olienationalisme in het vizier.

- De mogelijkheid van het verlaten van petro-dollar: de aanvaarding om olie betaald te krijgen in euro’s of een andere valuta dan de dollar: Saddam Hussein had plannen om dit te doen, had hij in 2002 aangekondigd en de Iraniërs doen het nu nog steeds. Dit verklaart grotendeels waarom de Amerikanen drastisch een embargo op Iraanse olie opleggen..

Het verband tussen olie en de dollar is een van de essentiële onderdelen van de kracht van de dollar. Het rechtvaardigt dat landen aanzienlijke dollarreserves aanhouden om te betalen voor hun olie , en dus dat de dollar een reservemunt is. Door dit olie / dollar verband kunnen de de Verenigde Staten hun enorme begrotingstekort financieren en de oliedollar maakt een ​​federale schuld van meer dan 15.000 miljard mogelijk. Thans praat iedereen over de Europese schuldencrisis , maar de Verenigde Staten, in termen van schuld (federale schuld, schuld van de staten, huishoudelijke schuld) staan er veel beroerder voor dan Europeanen. Echter, hun schild heet “dollar” en vermoedelijk gebruikten ze de Griekse achilleshiel van de Europeanen om de Europese Unie te verzwakken en de euro te verzwakken. Stel je voor dat de Griekse crisis niet was uitgebroken, dan heb je wat er gebeurde voor de Griekse uiteenspatting: De opkomende centrale banken blijven dan de euro accumuleren en hun dollarreserves te verminderen … We begrijpen nu dus waarom Griekenland werd geadviseerd door Goldman Sachs en JP. Morgan …

Door een drastisch embargo op Iran (9,1% van de bewezen reserves volgens BP 2012, de derde grootste in de wereld, 15,9% van de bewezen gasreserves , de tweede plaats achter Rusland en 21,4% voor op Qatar met 12%) proberen Amerikanen ook om een ​​van de laatste landen te breken die hun productiesystemen olie en gas te controleren.

Wat is de relatie met Syrië? We praten veel, maar Syrië speelt een strategische rol in de Olie en Gas logica van het Midden-Oosten.

Welnu, in 2009 en 2010, kort voor het uitbreken van de oorlog, heeft Syrië keuzes gemaakt die het Westen bepaald niet bevielen..

Wat zijn de gegevens van het probleem?

Sinds het einde van de Koude Oorlog, zijn de Verenigde Staten aan t proberen de afhankelijkheid van de EU van olie en gas uit Rusland te breken. Hiervoor hebben zij de voorkeur gegeven aan pijpleidingen die de reserves van Centraal-Azië en de Kaukasus opslokken, maar die zorgvuldig vermeden om door de Russische invloedssfeer te lopen.

Zij hebben met name het Nabucco-project aangemoedigd, dat uit Centraal-Azië via Turkije (voor opslagvoorzieningen) loopt en erop gericht is om de EU afhankelijk van Turkije te maken (we herinneren eraan dat de Amerikanen vurig de opneming van Turkije in de EU steunen simpelweg omdat ze niet een Europese macht willen), dan via Bulgarije, Roemenië, Hongarije, Oostenrijk, Tsjechië, Kroatië, Slovenië en Italië.

Nabucco is duidelijk gelanceerd om twee Russische projecten die thans functioneren te beconcurreren:

- Northstream, de verbinding van Rusland direct naar Duitsland, zonder door de Oekraïne en Wit-Rusland.

- Southstream dat Rusland verbindt met Zuid-Europa (Italië, Griekenland) en Centraal-Europa (Oostenrijk-Hongarije).

Maar doordat Nabucco gerede bevoorrading ontbeert, moet het om te concurreren met de Russische projecten, toegang krijgen tot:

1 / Iraans gas, dat alsdan zou aansluiten op het verzamlepunt te Erzurum in Turkije

2 / gas in de oostelijke Middellandse Zee: Syrië, Libanon en Israël.

Over het gas in de oostelijke Middellandse Zee, is het essentieel om te weten dat sinds 2009 aanzienlijke veranderingen hebben plaatsgevonden in de regio.

Spectaculaire ontdekkingen van olie en gas vonden plaats in de oostelijke Middellandse Zee, op het plat van de Levant en van de Egeïsche Zee .

Deze vondsten verergeren geschillen tussen Turkije, Griekenland, Cyprus, Israël, Libanon en Syrië.

In 2009 heeft het Amerikaanse bedrijf Noble Energy, een partner van Israël in de exploratie, het Tamar veld op 80 km van Haifa ontdekt. Het was op wereldschaal de grootste ontdekking van gas in 2009 (283 miljard m3 aardgas)en daarmee is de energie status van Israël radicaal veranderd van een bijna kritische toestand (niet meer dan meer dan 3 jaar aan reserves en een sterke afhankelijkheid ten opzichte van Egypte) tot een met uitstekende vooruitzichten. Toen kwam in oktober 2010, een nog belangrijkere vondst die abrupt Israël meer dan 100 jaar van zelfvoorziening in gas verzekert.! Israël heeft een mega gasveld gevonden voor de kust die het beschouwt te zijn gelegen op zijn plat ( EEZ): het Leviathan veld.

Leviathan ligt 135 km ten westen van de haven van Haifa , er wordt geboord tot 5000 m diep, met drie Israëlische bedrijven met het beroemde Amerikaanse bedrijf Noble Energy. De reserves worden geschat op 450 miljard m3 (voor een orde van grootte, ‘s werelds bewezen reserves van gas in 2011 zijn 208,4 biljoen m3, of 208.400 miljard m3 en een land als Rusland heeft 44,6 biljoen). In 2010, was Leviathan de grootste gasvondst in diep water in de afgelopen 10 jaar.

Ik geef hier niet details over de ontdekkingen langs de Egeïsche Zee, maar ze zijn enorm en ik vraag u om in gedachten te houden dat Griekenland nu een zeer potentieel land is op het gebied van gas, dat ook kan worden betrokken bij een Europese crisis die weldra zou kunnen uitlopen op …een volledige privatisering van het Griekse energiesysteem …

Hier is wat de US Geological Survey schat over de oostelijke Middellandse Zee (gevormd in de ruimte van de drie bekkens: Het Egeïsche bekken voor de kust van de Grieks-Cypriotische en Turks; Het Levant bekken voor de kust van Libanon, Israël en Syrië en het Nijl bekken voor de kust van Egypte).

 

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“De olie-en gasbronnen van het Levant bekken worden geschat op 1,68 miljard vaten olie en 3450 miljard m3 gas” “nog niet ontdekte bronnen van olie en gas provincie in de Nijl worden geschat op ongeveer 1 , 76 miljard vaten olie en 6850 miljard m3 aardgas. ”

De USGS schat dat het West-Siberische bekken (de grootste bekende gastank) 18 200 miljard m3 gas bevat. Het is duidelijk dat, alleen al aan gas, het Levant bekken meer dan de helft van de West-Siberische bekken is.

Uiteraard hebben deze ontdekkingen bijgedragen tot de rivaliteit tussen buurlanden. Israël en Libanon maken beide aanspraak op de soevereiniteit over deze reserves en een van de diepe verschillen tussen president Obama en Benjamin Netanyahu is, dat de Verenigde Staten in juli 2011, de Libanese positie tegen Israël ondersteunt (Beiroet is van mening dat, het veld zich ook uitstrekt onder zijn territoriale wateren). Het lijkt erop dat de VS dit onderscheid in stand houdr om zo bemiddelende rol te kunnen spelen en tevens om te voorkomen dat israel zichzelf kan bedruipen.

Nou, we zien dus dat Syrie midden in dat probeemveld ligt.

Eerst wat betreft Nabucco.

In november 2010 hebben Saoedi-Arabië en Qatar gevraagd aan Bashar Assad om de pijpleidingen te openen voor export naar de oostelijke Middellandse Zee. Deze pijpleidingen zouden hen in staat stellen om de beperkingen van de scheepvaart via de Straat van Hormuz en het Suezkanaal te ontgaan en zodoende het pompen van meer gas naar Europa .(vooral Qatar, gas reus in het Midden-Oosten). Syrië weigerde, met de sterke steun van Rusland, dat in deze plannen een Amerikaans, Frans, Saoedisch en Qatarisch streven ziet om de Europese afhankelijkheid van Russisch gas te verminderen.

Hier wordt duidelijk dat de concurrentie plaatsvindt tussen, aan de ene kant het Westen, Turkije en de Golfstaten, aan de andere kant, Rusland, Iran en Syrië, en thans toegevoegd Irak onder leiding van de sjiitische Maliki en dat veel dichter bij Teheran en Damascus staat ten koste van de Amerikanen.

In februari 2011 braken de eerste onlusten in Syrië uit die zijn blijven groeien met inmenging van en de islamistische strijders gefinancierd door Qatar en Saoedi-Arabië en de geheime acties door de westerlingen (Amerikanen, Britten en Fransen).

Op 25 juli 2011 heeft Iran afspraken over het vervoer van zijn gas ondertekend via Syrië en Irak. Deze overeenkomst maakt Syrië het belangrijkste centrum van de productie en de opslag in combinatie met Libanon en voor Teheran is het idee om los te komen van de wurggreep van het embargo. Hoewel bevroren door de oorlog, zouden de werkzaamheden verrassend genoeg opeens wel zijn hervat per en 19 november 2012, na de verkiezing van Obama en na het daarom hernemen van de geheime onderhandelingen tussen de VS en Iran.

Door zijn centrale ligging tussen de productie velden van het Oosten (Irak, olie monarchieën) en de oostelijke Middellandse Zee, via de haven van Tartus, die de weg voor de export naar Europa effent, is Syrië is een troef van de opperste plank.

Voeg daaraan toe de vraag van de evacuatie van de Koerdische olie.

Er is een pijpleiding die vandaag de dag olie vervoert ​​uit Kirkuk (Iraaks Koerdistan) door Irak en Jordanië en dan Israël. Maar Israël zou ook de voormalige Mosul Haifa Pipelijn (door de Britten gebruikt 1935/48) weer in gebruik kunnen stellen..

Voeg toe dat Syrie reserves heeft in de bodem en waarschijnlijk offshore. Op 16 augustus 2011 kondigde het Syrische ministerie van Olie de ontdekking van een gasveld in Qara, nabij Homs aan , met een productiecapaciteit van 400.000 m3 / d. Ten aanzien van de offshore, we hadden het net nog over eerdere schattingen van de USGS voor het Levant bekken, voeg daar nou aan toe de voorspelling van het Washington Instituut voor Nabije Oosten Beleid dat denkt dat Syrië aan gasreserves de belangrijkste van alle oostelijke Middellandse-Zeegebied zou hebben , nog steeds ruim boven die van Israël. Zie hier weer eens, mijn Leitmotiv en wat ik heb vaak gezegd , dat de toekomst de diepzee is en dit geeft de zee een aanzienlijke geopolitieke dimensie. De zee en haar maritieme ruimte links laten liggen is voor elk land in de wereld, een tragische strategische fout.

Het is daarom duidelijk dat wanneer een voor het westen en coalitiegenoten gunstige politieke omwenteling komt in Syrie, dus voor, Turken, Saoedi’s en Qatari en dat het werd afgesneden van Rusland (Russische oorlogsschepen liggen voor anker in de strategische haven van Tartus, een haven die natuurlijk tankers aan kan met olie geleverd door de pijpleidingen die er zullen aankomen) , dan zou alle olie en gas geopolitiek van de regio worden omgegooid in hun voordeel. Vergeet daarbij niet Egypte als exporteur van aardgas, en dat ook graag zijn gas aangesloten zou zien aan Turkije via Syrië.

Deze eenvoudige olie- en gasgegevens laten ons begrijpen waarom Syrië wordt aangevallen door de Turken, het Westen en de Golf monarchieën, en omgekeerd waarom het niet wordt vrijgegeven door de Russen of de Iraniërs of door Irakezen.

Nu moeten we de interne dynamiek van de geopolitiek in Syrië te begrijpen.

Syrië heeft iets meer dan 20 miljoen mensen: 80% Arabische soennieten, alewieten 10% een vorm van de islam gekoppeld aan shi’isme, maar niet die van Iran) en 10% christenen.

Bashar al-Assad heeft aan zijn zijde 2 miljoen Alawieten meer dan hij besloten om te vechten voor hun voortbestaan ​​en enkele miljoenen aan minderheiden die een soennitische wurggreep op de macht willen.

Wel even goed weten wie die Alawieten zijn. Dit is een gemeenschap die in de tiende eeuw, uit de grenzestreken van het Arabische Rijk en het Byzantijnse Rijk is gekomen, uit een verre scheiding van Shi’isme, en die een syncretisme belijdt met elementen van Shi’isme, het Hellenistische pantheïsme , het de Perzische zoroastrisme en het Byzantijnse christendom. Het is zeer belangrijk voor onze analyse te weten dat de Alawieten door de soennitische islam als de ergsten van de ketters worden gezien.. De veertiende eeuwse jurist Ibn Taymiyya Salafi, voorouder van het Wahhabisme en referentie van gewicht voor islamisten wereldwijd, heeft een fatwa uitgeroepen waarin wordt opgeroepen tot hun systematische vervolging en genocide.

Deze fatwa is nog steeds actueel onder salafisten, Wahhabis en de Moslim Broederschap, dat wil zeggen, met al degenen waarmee de huidige Alawietische macht de confrontatie moeten aangaan. Voor staatsgreep door Hafez el-Assad in 1970, hebben de Alawieten niet anders gekend dan vervolging door de mainstream islam, het soennisme.

Je moet nog weten dat tot 1970, de soennitische bourgeoisie nog per notariële overeenkomst, jonge Alawieten als slaven konden kopen.

Het kwam allemaal in orde met de installatie van de Baath-nationalistische ideologie in 1963, dat de arabische ethniciteit voorrang gaf boven alle andere overwegingen, en in het bijzonder vanaf 1970.

Kortom, de huidige oorlog is de nieuwe aflevering van de bloedige oorlog door aanhangers van Ibn Taymiyya tegen de ketters de Alawieten, een oorlog die heeft geduurd sinds de veertiende eeuw! Deze fatwa is naar mijn mening een nieuwe bron van potentiële genocide (vergelijkbaar met die van Rwanda) als het regiem valt.. Dit is een essentieel gegeven dat westerlingen nochtans voorgeven niet te weten.

Eeuwenlang achtervolgd en vervolgd als ze waren, moesten de Alevitische moslims hun toevlucht wel nemen in het dorre kustgebergte tussen Libanon en Turkije terwijl ze hun geloof hermetische en esoterische aspecten gaven en zich zelfs verlieten op schijnheiligheid en leugens (de roemruchte Taqqiya) om aan hun beulen te ontsnappen.

Maar dan vraag je je af, hoe de Alawieten dan aan de macht konden komen ?

Aan eeuwenlange buitenlandse militaire bezettingen onderworpen heeft de soennitische bourgeoisie van Syrië (een soortgelijk proces vond plaats in Libanon) de gebruikelijke vergissing door welgesteldenbegaan bij de onafhankelijkheid van het land in 1943. Het beroep van wapens werd verbannen naar de armen en niet opgenomen door de zonen van de ‘goede families’. Het leger werd aldus gevormd door minderheden: een meerderheid van de alevieten, maar ook christenen, Ismailis, Druzen, sjiieten.

Hafez al-Assad kwam uit een van deze arme families van de Alawietische gemeenschap. Hij werd voor het eerst hoofd van de luchtmacht en minister van Defensie voor hij met geweld de macht greep om wraak op te nemen op de geschiedenis (samen met zijn bondgenoten Druzen en Christenen) .

Dus je begrijpt nu meteen dat het regime gesteund door 2 miljoen alewieten, en waarschijnlijk door 2 tot 3 miljoen andere minderheden, maar ook een deel van de soennitische bourgeoisie waaronder Damascus, waarvan de economische belangen zijn nu nauw verbonden met dictatuur, geen andere keuze heeft dan te vechten tot de dood.

Als ik zeg vechten tot de dood, bedoel ik het regime ter onderscheiding van Bashar al-Assad. Het regime is krachtiger dan Bashar en kan zich ontdoen van hem indien het van oordeel is dat voortbestaan van het regiem ermee gebaat is.. Maar zich van hem eventueel ontdoen betekent niet het instellen van een democratie, die immers verworden zal tot de onvermijdelijke (wiskundige) de triomf van de islamisten , zoals in Tunesië, Libië, Egypte, Jemen …

Christenen in Syrië hebben gezien wat er met de christenen in Irak na de val van Saddam Hoessein gebeurde. Ze zien wat er gebeurt met de Kopten in Egypte, na de overwinning van de islamisten. Druzen weten ook dat ze , zoals de Alawieten, als ketters zullen worden vernietigd door de salafisten en de Moslim Broederschap.

Het is absoluut niet realistisch om te denken, zoals we denken in het Westen, de Alawieten democratische hervormingen accepteren die zsalafisten aan de macht zouden brengen.

Ik herhaal het nog maar eens: Het is faliekant verkeerd te denken dat het land pas een burgeroorlog in 2011 begon te beleven . Het was al in 1980, toen een commando van het Moslim Broederschap zich in de school Cadet Air Force Aleppo binnendrong en daar soennitische en alevitische lofficieren in opleiding terzijde schoof en 80 Alawitische cadetten ombracht op instigatie van de fatwa van Ibn Taymiyya. De Moslim Broederschap heeft daarvoor een hoge prijs betaald in 1982 in Hama, een bolwerk van de Broederschap. De oom van de huidige president maakte het met de grond gelijk met wel 20.000 doden tot gevolg. Aan het sektarisch geweld kwam nooit echt een einde, maar daar had het westen toen geen belangstelling voor, want er was in die tijd geen olie en gas agenda voor Syrië of enige agenda tegen Iran.

Er wordt nu wel gezegd dat het regiem bruut is en het is uiteraard ongelooflijk bruut, maar het is niet dhet regiem op zich dat wreed is. Syrië is ovoortgekomen ​​uit de Ottomaanse bezetting en dier methodes van levend villen, dan het Franse Mandaat 1920/43, dan de voormalige nazi-vluchtelingen uit 1945 die ‘technisch adviseurs’ werden en dan nog eens uit de adviseurs van de KGB. Het is duidelijk dat er niets valt te verwachten van dit regiem op het gebied van de mensenrechten, democratische hervormingen en zo… Maar er is ook niets te verwachten van de islamistische rebellen die de macht willen overnemen en een fundamentalisitische fatwa hebben uitgevaardigd om een ware genocide van Alawieten op touw te zetten.. En wat is er dan te erwachten van Saoedi-Arabië inzake de mensenrechten?

We hebben een echt probleem met de informatievoorziening over Syrië, wat we ook al hadden met Irak, Joegoslavië, Libië. Nogmaals het manicheïsme (denken in twee uitersten) van de westerse media ais aan het werk, dat ons kant-en klare goodys en bad boys aanlevert al naar gelang de westerse belangen. Er is maar een enkele bron, eentje maar, waarop de westerse media zich baseren en dat is OSDH (Syrische Observatorium voor de Mensenrechten), dat bijvoorbeeld Agence France Presse voorl;icht over de toestand in Syrië , het aantal sterfgevallen, gewonden, afpersing etc …

Maar wat is dat de OSDH? Het is een uitloper van de Moslim Broederschap, dat wordt geleid door islamitische militanten en waarvan de oprichter, Riyad al-Maleh werd veroordeeld voor geweld. Gevestigd in Londen sinds de late jaren 1980, valt hij onder de bescherming van de Britse en Amerikaanse geheime diensten en ontvangt financiële steun van Qatar en Saoedi-Arabië.

In aanvulling op de OSDH als politieke referentie voor de westerse functioneert ook de Syrische Nationale Raad, opgericht in 2011 in Istanbul, naar het voorbeeld van de Libische CNT op initiatief van de Turkse islamitische partij, de AKP.

Gefinancierd door Qatar, werd het CNS tot zinken gebracht in zijn oorspronkelijke vorm op de conferentie van Doha in begin november 2012 door Washington. De Verenigde Staten overwogen in feite al maanden dat het niet representatief genoeg was en stelden in plaats daarvan de Nationale Coalitie van oppositionele en revolutionaire krachten.. De realiteit is dat de Amerikanen vonden dat Frankrijk te veel invloed had op de Raad, waar zij de soennitische Syrische Burhan Ghalioun aan het hoofd hadden gesteld, een professor in de sociologie aan de Sorbonne. Hier zien we een Frans-Amerikaanse concurrentieslag vergelijkbaar met die in Libië, waar geleidelijk aan de Franse invloed op de anti-Kadhafi-rebellen werd geannuleerd door de werking van geheime Amerikaanse acties. Het moet gezegd worden dat als Frankrijk rekent op sociologie professoren om van haar belangen in het Midden-Oosten te verdedigen, het wel vaker van een koude kermis zal thuiskomen. …

Aan het roer op de achtergrond zien we de formidabele en zeer intelligente Amerikaanse ambassadeur Robert S. Ford, beschouwd als de toonaangevende expert voor het Midden-Oosten op het State Department. Hij assistent van John Negroponte 2004-2006 in Irak, waar hij dezelfde methode heeft toegepast als in Honduras: het intensieve gebruik van doodseskaders. Kort voor de gebeurtenissen in Syrië, werd hij benoemd tot ambassadeur in Damascus toen Obama aantrad, ondanks verzet van de Senaat.

Deze ambassadeur heeft dan aan de voormelde nationale coalitie van oppositionele en revolutionaire krachten een persoon anngesteld waar de pers het maar niet over heeft:
Moaz Sheikh Ahmad Al-Khatib.

Zijn carrière is interessant en je zult snel begrijpen waarom ik het even uitstelde erover te praten..

Hij is een ingenieur die in de geofysica 6 jaar heeft gewerkt voor de al-Furat Petroleum Company (1985-1991), een joint venture tussen het nationale Syrische bedrijf en en buitenlandse bedrijven, met inbegrip van Engels-Nederlandse Shell. In 1992 erfde hij van zijn vader de eerbiedwaardige positie van imam van de Umayyad Moskee in Damascus. Hij wordt al snel ontheven van zijn taken door het Baath-regime en het wordt hem verboden te prediken in heel Syrië. Waarom? Omdat op dat moment Syrië de Amerikaanse operatie Desert Storm naar Koeweit steunt en deze sjeik was daartegen op grond van dezelfde religieuse redenen als Osama bin Laden: hij duldt geen westerse aanwezigheid op Arabisch grondgebied. De sjeik blijft alsdan in Qatar in 2003-2004, maar komt terug naar Syrië als lobbyist voor Shell. Hij keerde terug opnieuw in Syrië in het begin van 2012 waar hij de buurt van Douma (een voorstad van Damascus) doet opvlammen. Hij wordt gearresteerd en verkrijgt amnestie en vestigt zich daarna in juli in Cairo.

Zijn familie is van de soefi-traditie, dus normaal gesproken een matige stroming, maar in tegenstelling tot dwat het AFP vertelde is hij lid van de Moslim Broederschap en liet dat tijdens zijn inauguratie toespraak in Doha weten ook.

Kortom, net als Hamid Karzai in Afghanistan, hebben de Amerikanen een olielobbyist uit de hoed getoverd!

Nu we analytische elementen van de interne krachten in Syrië gegeven, kijken we naar de externe regionale krachten.

Ik zei de Syrische crisis uitbrak als gevolg van inmenging door Saoedi-Arabië en Qatar (ondersteund door Franse, Britse en Amerikaanse inmenging). Saoedi-Arabië en Qatar, met elk van hun clientele, zijn uit op een soennitisch islamitische Midden-Oosten. Van Libië via Tunesië tot in Egypte, steunden zij de Arabische lente, hebben die wellicht veroorzaakt , brachten de Moslim Broederschap en de salafisten aan de macht die onderling wegijveren voor de oprichting van een verenigde islamitische Arabische samenleving in een islamitische staat. Men kan zich ook vragen over de vreemde gelijkenis tussen de oranje revoluties gesteund door de Amerikanen in de periferie van Rusland in de vroege jaren 2000, en de Arabische revoluties ondersteund door Qatar, Saoedi-Arabië en waarschijnlijk ook heimelijk door Washington rond 2010.

Daar staat tegenover dat Riyadh en Doha de opkomst blokkeerden van een sjiitische lente in Bahrein, en militair de Bahreinse soennitische monarchie bijsprongen om de sjiitische opstand neer te slaan.(vergeet niet:sjiieten vertegenwoordigen 70% van de bevolking van Bahrein, en er zijn geen verwaarloosbare minderheid in Koeweit en de Verenigde Arabische Emiraten). Het was in 2011, dat voor de tweede keer na de Koeweit oorlog, dat het wederzijds defensieverdrag van de Gulf Cooperation Council, het zogeheten Desert Shield, in werking werd gesteld.

De Arabische lente, die volgens sommigen terecht wordt beschouwd te zijn verworden tot een Arabische ‘winter’ , heeft de Golfstaten ook bepaald geen windeieren gelegd. Na de crisis van 2008, die met name de Verenigde Arabische Emiraten trof, hebben de soennitische monarchieën van de Golf is de fortuinen opgehoopt onder de dictaturen van Tunesië, Libië, Egypte hun zien toevloeien. Wat die ingestortte regiems of die welke aan het wankelen zijn hebben vergaaard aan rijkdom kan niet naar Europa, of zelfs naar Zwitserland, omdat bancaire regelgeving dast niet meer toelaat. Het gaat dus vooral naar Dubai.

Daarnaast werd de daling van de uitvoer van de Libische olie en gas, als gevolg van de oorlog in Libië in 2011, gecompenseerd door een aanzienlijke toename van de productie en de export van Saoedi-Arabië, Qatar, de Verenigde Arabische Emiraten, en dat gaf een impuls aan de economie van deze landen in 2011 en 2012 .

Tegenover dit steekspel van de soennitische Golf monarchieën, zien we een door de sjiieten gedomineerd Irak, Iran en Syrië , die een as vormen welke als zodanig kan worden omschreven omdat de de sjiitische Alawieten’ een bepaalde tak van sjiisme zijn en deze as probeertde verschrikkelijke alliantie van het Westen met Trukije en de soennitische monarchieën van de Golf weerstaan.

In dit complex, rijst de vraag waar Israël staat. Paradoxaal genoeg is het misschien het meest ingewikkelder en men is abusievelijk geneigd om voor het gemak, Israel de rol toe te schrijven dat het heimelijk ‘ de touwtjes in handen heeft’.

Israël, in feite, had lang als belangrijkste vijand het Arabisch nationalisme. De Baath-ideologie vocht het bestaan ​​van Israël aan en steunde het Palestijnse recht om hun land te herstellen. Het project van een verenigd Arabische wereld, economisch ontwikkeld en gemoderniseerd dankzij olievoorraden, en het bevorderen van de richting van kernwapens (Irak) is al lange tijd de nachtmerrie bij uitstek voor Tel Aviv geweest..

Maar nasserisme is dood, evenals het Iraakse Baathisme na hem. Blijft vandaag mog over de Syrische Baathisme, maar het is verzwakt , en de droom van Groot-Syrië gevoed door Damascus is ook al lang tegenstrijdig met het Palestijnse nationalisme.

Het grootste probleem van Israël is nu de Moslim Broederschap die overal triomfeert . Ze begonnen om door Hamas te bewegen in Gaza (in concurrentie met de PLO op de Westelijke Jordaanoever en die verdeeldheid onder de Palestijnen is nog wel in het belang van Israël), maar ze zijn ookaan de macht in Turkije, terwijl het Turkse leger al jaren een betrouwbare bondgenoot van Israël was en nu is de AKP een probleem voor de Israëli’s (denk aan het geval van de vloot van de Gazastrook); ze zijn ook als Moslim Broederschap aan de macht in Egypte sinds de val van Mubarak (Egypte met welk land, sinds 1978, de Israëli’s een vredesakkoord hebben), ze zijn ook sterk in Jordanië (vredesakkoord sinds 1995), ze zijn er in Tunesië, Libië aan de macht en ze zijn ze de meerderheid in Syrië en proberen om de macht te grijpen … Dus Israël staat te kijken bij opkomend tij van de Moslim Broederschap en Salafisten dihet Midden-Oosten overrompelden en haar havens bedreigt, en deze lieden hebben bepaald niet het beste voor met de erkenning van het recht van Israël om in vrede te leven. Hun voorgestelde verenigde islamitische staat wordt door Israël gezien precies zo als door de ogen van de Latijns kruisvaarders in de Middeleeuwen.

Het is verre van zeker dat het Amerikaanse beleid ter ondersteuning van de islamisten unanimiteit vindt onder de Israëli’s. Ze voelen zich steeds meer alleen gelaten. Dit pro-islamitische westerse beleid zou zelfs Israël kunnen bewegen om betrouwbaarder ondersteuning dan de Amerikanen te vinden bij Rusland, China en India (die sterk reeds samenwerkt met Israël militair tegen Pakistan) …

Israël bereidt zich ongetwijfeld voor , in een Midden-Oosten waar staten ​​vandaag de dag hoe langer hoe meer plaats maken voor staten of autonome regio’s van homogene confessionele (soennieten, sjiieten, alevieten, …) of etnische (Koerden tg Arabieren) gemeenschappen , op nieuwe allianties om de soennitische islamitische dreiging tegen te gaan.

We kunnen niet een terugkeer van de geschiedenis uitsluiten als Israël opnieuw dicht bij Iran zal komen te staan, en het best kan vinden met Irak dat than wordt gedomineerd door sjiieten en dat het in staat zal stellen om het probleem van de Hezbollah in Libanon op te lossen en als het een kleine Alawietisdche minderheid in Syrie kan ondersteunen, en ook een Koerdische staat ook … Vergeet niet dat in feite het belangrijkste probleem dat alles bepaalt voor de Israëli’s het Palestijnse probleem is. Als de Palestijnen van Hamas zich in de armen van Qatar en Saoedi-Arabië storten (denk aan de historische bezoek van de emir van Qatar begin november in Gaza), dan is de hypothese van de sjiitische alliantie niet uit te sluiten .

Zoals ik al zei, het is van essentieel belang dat Israel zelf genoeg gas voor zichzelf heeft emn wat olie betreft staat bij een strategische ommekeer haar niets in de weg om olie te verkrijgen uit sjiitisch Irak, Irakees Koerdistan of Iran.

Wat het Iraanse nucleaire programma betreft, denkt U nu dat het vooruitzicht op een zelfmoordoorlog met Iran meer uitkomst biedt dan een toekomstige ontspanning met een nucleair Iran tegen de soennitische islam? De vraag stellen is haar beantwoorden.

Persoonlijk denk ik dat deAmerikaans-Israelische relatie wel wat gaat ontspannen, omdat Amerikanen minder beheerst door de WASP (White Anglo-Saxon Protestants), die wel erg overtuigd waren van de heilige dimensie van Israël (christenen Zionisten) en die normaliseringat om redenen van identiteit (etnische verandering in de bevolking van de Verenigde Staten) is dit bijna onomkeerbaar. Ik denk dat dat hetzelfde probleem in Europa is: De veranderde bevolkingssamenstelling in West-Europa, de islamisering van een deel van de bevolking zal helpen om permanent linkse regeringen of sociaal-democraten in het zadel te helpen, die minder gunstig zijn voor Israël, want die zijn hoe langer hoe meer gehouden aan de islamitische minderheden. Een indicatie voor deze onderliggende trend is dat het grootste deel van de Europese extreem-rechtse anti-semitische traditie plaats maakt voor een van een anti-moslim en pro-Israël houding.

Tot slot proberen we om wat perspectief te geven, maar het is erg moeilijk om te de toekomst in het Midden-Oosten te voorspellen..

Ten eerste, zelfs als het zich geconfronteerd ziet met een ​​meerderheid van de bevolking, denk ik dat het Syrische regime een lange tijd zal houden, omdat het niet geïsoleerd is. Ten tweede, de interne cohesie is sterk om de redenen die ik noemde (een oorlog te overleven voor de religieuze minderheden aan de macht), en ten derde, de steun van Rusland is stevig. En ten slotte het systeem niet is vergrendeld, omdat het gekoppeld is aan zijn buurlanden Irak en Iran die het steunen.

Dus de huidige situatie kan blijven voortduren. het conflict kan doorrotten. 37.000 doden volgens ODSH (bron der rebellie) op10 november 2012 en 400.000 Syrische vluchtelingen (Turkije, Libanon, Jordanië, Irak)? Dit is wel een geweldig aantal , maar vele burgeroorlogen hebben de 100.000 doden overschreden en alsdan weer geresulteerd in de terugkeer naar het oorspronkelijke evenwicht. Het is niet het aantal doden of zelfs de meerderheid die de uitkomst bepalen: Het zijn de echte machtsverhoudingen van interne, regionale en mondiale aard.

Als het regiem toch valt kan ik me niet voorstellen nog niet een seconde dat de minderheden kunnen instemmen met te blijven in huidige nationale kader t zonder het verkrijgen van extra sterke westerse garanties voor hun fysieke veiligheid. En zelfs met deze waarborgen betwijfel ik het. Zij zullen hun doodvonnis ondertekenen, omdat vreemd genoeg alle Franse en Amerikanen die de rebellen steunen en bewapenen geen enkele “anti-genocide” toezegging hebben gedaan die toch noodzakelijk is na de uiteindelijke val van Bashar. We kunnen dan denken Iran en Irak de minderheden verwelkomen, of dat ze met de steun van Rusland, de vorming van een kleine Alawieten bevorderen, waaronder een strategische corridor naar Tartous.ontstaat. Maar het hele probleem zou blijven, want wat het westen wil de toegang tot de Syrische Middellandse Zee en de olie en gas doorvoer over het grondgebied van Syrië.

Ik zal u wel overvallen, maar ik denk dat verminderde berichtgeving in de media in het Westen over het Syrische conflict een symptoom van een realiteit is: het Westen is aan het verliezen in de oorlog met Syrië. Het ondersteunt het terrorisme tegen Damascus’s veiligheidstroepen, die een wrede repressie tegenkomt, maar het heeft niet de mogelijkheid om het Syrische veiligheidsapparaat uity te schakelen. Het Syrische leger heeft de controle over het luchtruim, en het is niet op morgen dat Frankrijk en de Verenigde Staten de verantwoordelijkheid voor een wereldwijde oorlog met Rusland zullen nemen. Dus ik denk dat het bewind stand zal houden. We zien nu de idiote situatie waarin Frankrijk het probleem van de Al-Qaeda in Mali moet oplossen maar wel indirect Al-Qaeda steunt in Syrië. De wereld is ongetwijfeld stapelgek geworden.

Nogmaals, allemaal terug naar de Iraanse kwestie. Iran is de sleutel tot de toekomst Midden-Oosten. Als Iran terugkomt in de strategische alliantie met de Verenigde Staten voor de Islamitische Revolutie van 1979 Shia, dan kunnen we aannemen dat de alliantie van de Verenigde Staten en Israël zal worden gebaseerd op het sjiisme als tegenwicht tegen de soennitische islam die in het algemeen vijandig tg het Westen staat. Maar een andere hypothese is ook mogelijk: de Verenigde Staten, Frankrijk (vergeet niet dat de prioriteiten van Parijs nu Doha en Riyad) en Groot-Brittannië blijven in de buurt van Turkije (een NAVO-lid) en blijven sterk geallieerd me de soennitische monarchieën en onderhouden goede relaties met de republieken die worden gedomineerd door de Moslim Broederschap (Tunesië, Egypte, Algerije, maar hoe zit het morgen?) en dan kunnen we niet uit te sluiten, dat israel zich van het Westen gaat loskoppelen en een as gaat vormen aanhurkend bij Rusland en de shiitische wereld en dus vijandig zal staan tegenover Turkije en de olie monarchieën.

Nog steeds niet opgelost is de eeuwige Koerdische kwestie als speeltje van Turkije.

Uiteindelijk moeten we niet de verontrustende ontwikkelingen in een aantal landen in West-Europa vergeten, zoals in Frankrijk, het Verenigd Koninkrijk, België , landen met soennitische moslim minderheden die in toenemende mate gestructureerd zijn in termen van identiteit, meer eisen stellen in termen van de islam, in toenemende mate gefinancierd worden door soennitische monarchieën (zie Qatar investeringen in Frankrijk), en dus ongetwijfeld een steeds grotere rol gaan spelen bij het bepalen van het buitenlands beleid van deze landen. Zoals u weet, wat buitenlands beleid betreft (zoals we hebben gezien met betrekking tot de lange Joodse lobby in de Verenigde Staten), is het niet de slapende meerderheid die de besluiten beinvloeden, maar de agerende minderheden . In West-Europa, was dat lang de joodse lobby maar die wordt steeds zwakker, uitgedaagd door het gewicht van de islamitische lobby of de pro-Arabische linkse partijen in het bijzonder.

Eindelijk een ding is zeker: voordat we eindigen met een nieuw evenwicht in het Midden-Oosten, de weg zal geplaveid met vele lijden …

Aymeric Chauprade

Lezing op FUNGLODE, Santo Domingo, 27 November, 2012.

Als hoogleraar geopolitiek aan de School voor Oorlogsvraagstukken van 1999 tot 2009 gastdocent aan vele buitenlandse universiteiten en adviseur geopolitiek van verschillende staatshoofden, heeft Aymeric Chauprade belangrijke mate bijgedragen aan de opleving van de geopolitiek in Frankrijk. Hij runt een collectie door Editions Ellipse. Auteur van een monumentale boek “Geopolitiek – Constanten en veranderingen in de geschiedenis” (deze nu in zijn derde editie), en een populaire boek “Kroniek van de botsing der beschavingen” (dat is in zijn tweede editie) .

Tekst bron: REALPOLITIK.TV

vendredi, 11 janvier 2013

L’immigration, cheval de Troie des puissances étrangères...

L’immigration, cheval de Troie des puissances étrangères...

Jean-Yves Le Gallou

Boulevard Voltaire cliquez ici

L’immigration est un boulet. Un boulet pour l’économie : elle pèse sur les déficits, elle aggrave le chômage. Un boulet social : elle tire les salaires à la baisse. Un boulet sécuritaire : inutile d’en dire plus… L’immigration est aussi devenue un vecteur d’influence pour les puissances étrangères.

Les grandes métropoles régionales et les principales villes moyennes se couvrent de minarets coiffant de grandes mosquées. Cet islam conquérant n’est en rien spontané. Derrière chaque construction et chaque imam, il y a l’argent et l’influence d’une puissance étrangère : Maroc, Algérie, Turquie, pétromonarchies du Golfe persique.

Le petit Qatar – peuplé à plus de 80 % d’immigrés sans le moindre droit — est encore allé plus loin : il s’est engagé à financer le développement d’entreprises ethniques en Seine-Saint-Denis.

Mais les pays musulmans ne sont pas les seuls à jouer à ce petit jeu. L’hyperpuissance américaine est aussi omniprésente dans les banlieues françaises. Nommé à Paris, en 2009, par Obama, l’ambassadeur Rivkin s’est donné pour priorité d’exercer l’influence des États-Unis sur les banlieues de l’immigration. Les sites islamiques Oummah et Saphir ont reconnu leurs bonnes relations avec l’ambassade américaine. Le Bondy blog, qui bénéficie d’une notoriété médiatique parfaitement artificielle, a reçu la visite médiatisée de l’ambassadeur américain accompagné de l’acteur noir Samuel Johnson. Les voyages transatlantiques payés par le département d’État ou les agences américaines se multiplient : rappeurs américains venant en banlieue, jeunes pousses économiques et politiques invitées aux États-Unis. La ministre Najat-Belkacem est elle-même un produit de la French American Foundation.

Dans son activité d’influence en direction des milieux immigrés, l’ambassadeur est assisté par Mark Taplin : un diplomate d’expérience spécialiste du soft power qui a exercé ses talents en Russie (à l’époque d’Eltsine) puis en Ukraine, Moldavie et Biélorussie de 1999 à 2004 (à l’époque de la « révolution de couleur » en Ukraine). Voilà qui est clair !

Japan op ramkoers met buren

shinzo abe1De Japanse kiezers hebben de conservatieve Liberaal-Democratische Partij (LDP) een erg ruime parlementaire meerderheid bezorgd. Premier Shinzo Abe kan vrijuit een nog meer liberale en militaristische koers varen. Hij zal zonder veel problemen de grondwet kunnen herschrijven om alle pacifistische resten te verwijderen en van Japan een militaire grootmacht te maken, evenwel (voorlopig?) zonder atoomwapens. Buren China, Zuid- en Noord-Korea en Taiwan hebben gegronde redenen tot bezorgdheid.

Hebben de Japanners vooral rond de economische problemen gestemd? Als we de campagne bekijken, ging het nauwelijks over de nucleaire kwestie, Fukushima leek ver weg. De economie, ja, maar Japan zit nu al twintig jaar in de problemen. Sinds de vastgoedzeepbel uit elkaar spatte, kent het vroegere mirakel vooral stagnatie. De jongste tijd wordt het wel erger, met grote industriereuzen die in zware problemen zitten. Maar de campagne draaide ook voor een groot deel rond nationalistische thema’s, en de uitslag weerspiegelt dat.

Militarisme

Abe’s boodschap kwam erop neer dat Japan moet optornen tegen het gevoel van neergang. China verdrong Japan als economische macht van twee naar drie, China bouwt een sterke marine uit terwijl Japan is gehandicapt door een grondwet opgesteld om een herleving van het militarisme te beletten. De buren kijken Japan op de vingers omwille van zijn schoolboeken geschiedenis. Elk bezoek van hooggeplaatsten aan de tempel van Yakasuni, waar ook de stoffelijke overschotten van oorlogsmisdadigers zijn, lokt woedende reacties uit in Oost-Azië.

Die nationalistische campagne sloeg aan. Laten we even de uitslagen bekijken. De Kamer van volksvertegenwoordigers heeft twee soorten gekozenen: er zijn 300 zetels aangeduid per district, met één zetel per district volgens Brits systeem (“winner takes all”). De andere 180 zetels zijn verdeeld volgens nationale lijsten. Vooral met die laatste kan men de percentages van elke partij bekijken.

De LDP haalt met die lijsten 27,8 %, zijn bondgenoten van Komeito (politieke arm van een invloedrijke boeddhistische groep) 11,9 %, samen bijna 40%. Maar de Partij van Nationaal Herstel van de ultranationalistische ex-gouverneur van Tokyo, Shintaro Ishihara, en van de burgemeester van Osaka, Toru Hashimoto, haalt met haar chauvinistische en sterke anti-Chinese campagne 20,5 %. Een groot succes voor een partij die nauwelijks twee maanden bestaat en die de LDP zwaar onder druk zette.

 De Democratische Partij (DP) die drie jaar regeerde en soms als centrumlinks wordt geklasseerd, 15,5 %, de Communistische Partij 6,2%, de Sociaaldemocratische 2,4%. De centrumrechtse “Uw Partij”, afsplitsing van de LDP, staat er met 8,8%.

Ontgoocheld

Dit is een bijzonder rechtse nationalistische uitslag. Veel heeft te maken met de zware ontgoocheling van veel kiezers in de DP die in 2009 een grote meerderheid haalde. Toen was er de grote hoop dat die partij een einde zou maken aan een halve eeuw bijna onafgebroken LDP-bewind. Maar de DP sloeg die hoop de bodem in, het verschil met de LDP was niet groot. De beloofde herziening van de banden met de VS kwam er niet, de staatsbureaucratie bleef oppermachtig, de crisis met de ramp van Fukushima werd zeer halfslachtig aangepakt, de partij was geen echte partij maar bleef een kartel van diverse groepen, de ene afkomstig uit de LDP, anderen van de Socialistische Partij.

Daar kwam bovenop de internationale financieel-economische crisis waar Japan ook de gevolgen van ondervond. De vraag naar Japanse producten stagneerde of daalde, grote bedrijven als Panasonic en Sony raakten in moeilijkheden. Intussen steeg de staatsschuld tot 230% van het BNP en steeg het begrotingstekort tot 10%. Dat 16% van de bevolking onder de armoededrempel leeft en 34 % van de werkenden in een precaire arbeidssituatie verkeert, kwam in de campagne nauwelijks aan bod.

Boeman China

Tot overmaat van ramp leden de Japanse ondernemingen de voorbije maanden ook sterk onder de slechtere relaties met China. Het conflict over de omstreden eilandengroep Senkaku/ Diaoyu leidde aan weerszijden tot hyper nationalistische explosies én tot een gevoelige daling van Japans uitvoer naar China.

Daarmee duiken weer de oude spanningen op. In China werd deze maand de 75e verjaardag van de slachting in Nanjing, waarbij de Japanners volgens Peking 300.000 mensen ombrachten, herdacht. De Volkskrant, spreekbuis van de Chinese Communistische Partij, somde in neen reactie op de verkiezingsuitslagen in Japan drie punten op waar Tokyo moet op letten om goede relaties met zijn buren te hebben: de bezoeken aan Yakasuni, symbool van het Japans imperialisme, stopzetten; geen provocaties rond de betwiste eilanden; niet raken aan de grondwet. Peking had daar kunnen aan toevoegen: de geschiedenisboeken in het Japanse onderwijs waarvan sommige edities ronduit negationistisch zijn, de Japanse oorlogsmisdaden worden gewoon uitgeveegd.

In Tokyo gaat men er echter vanuit dat de nieuwe Chinese leider Xi Jinping op dezelfde anti-Japanse lijn zit als zijn “promotor”, gewezen leider Jiang Zhemin. Of dan toch tenminste wil inspelen op de zeer levendige anti-Japanse gevoelens in China. Dat is immers gesneden brood voor de Chinese leiders die zelf graag een nationalistische toon aanslaan. Dat nationalisme is het ideologisch cement dat de verdwijning van de maoïstische ideologie (zelf ook al nationalistisch) moet opvullen.

Zakelijk

Maar nu in Japan de campagne achter de rug is en de LDP minder rekening moet houden met de Partij voor Nationaal Herstel, kan Abe misschien weer dezelfde pragmatische politiek volgen als toen hij in 2006 een eerste keer premier werd. De Japanse zakenwereld heeft als investeerder en uitvoerder grote belangen bij die buur, vanuit die hoek zal er allicht op matiging worden aangedrongen.

Anderzijds is Abe een ideologische nationalist. Hij heeft de grootste bewondering voor wijlen zijn grootvader Nobusuke Kishi die minister van Handel en Industrie was toen Japan in 1941 Pearl Harbor aanviel. Kishi werd na de oorlog opgepakt als oorlogsmisdadiger, maar in 1948 met Amerikaanse zegen vrijgelaten. Van 1957 tot 1960 was hij premier.

Zoals zijn grootvader geeft Abe prioriteit aan de banden met de VS. Zijn eerste bezoek gaat naar Washington waar men niets liever vraagt dan nog nauwere militaire banden. Want Japan is een koninginnestuk in de Amerikaanse strategie van “containment” van China. Heeft Japan dan zelf geen kernwapens, de VS hebben er naar believen op en rond Japan.

jeudi, 10 janvier 2013

L’Union européenne meurt-elle de sa vassalité avec les Etats-Unis ?

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L’Union européenne meurt-elle de sa vassalité avec les Etats-Unis ?

 
Quelques évidences à rappeler
L'Union européenne s'enferme dans un système de subventions avec des règles de marchés dont les effets sont très violents. Pendant ce temps de très nombreux Etats ont recours à des fonds souverains pour sécuriser leurs entreprises (surtout pour des marchés stratégiques). 
L'Union européenne connait une crise majeure où les populations sont étranglées par l'augmentation croissante des impôts et une récession grandissante. Est-il judicieux, normal, juste que les européens payent pour le développement des entreprises et économies étrangères ? Peut-on encore justifier les attaques (et souvent destructions) dont sont victimes les entreprises européennes, du fait des subventions, par les fonds d'investissements étrangers (souverains ou non) ? L'Europe peut-elle se permettre de fragiliser encore son tissu économique intérieur en étranglant les citoyens et en abandonnant les entreprises?
À l'heure de cette crise sans précédent, on est droit de s'interroger sur les choix économiques de l'Europe. L'industrie est en chute libre, le commerce extérieur des pays européens est plus que défaillant et le marché de l'emploi périclite dangereusement. L'usage de vingt années de marché commun démontre que le système économique (monnaie unique forte, cadre règlementaire européen de la concurrence, aides d'Etats, …) de l'Union avantage clairement le plus fort, ne laissant aux Etats membres restants d'autre choix que de creuser les déficits afin de maximiser le commerce extérieur du plus performant. Le dumping fiscal et social fausse la concurrence et met en péril toute l'économie européenne.

L’autisme entretenu par le discours libéral exporté des Etats-Unis
Face à des enjeux stratégiques de redéfinition de l'économie, le reste du monde s'arme et recourt massivement à un protectionnisme étatique, parfois à peine déguisé. La sécurisation des industries nationales devient une règle, les attaques de concurrents se font de plus en plus agressives et violentes. Pourtant l'Union européenne s'accroche, comme un naufragé à un morceau de plomb, à une politique économique intérieure suicidaire : le libre-échange extrême associé à une concurrence exacerbée et dangereuse pour les entreprises européennes.
En effet l'investissement et l'obtention de subventions sont régis par une logique de solidarité (sans doute justifiée si elle est réfléchie) entre les territoires. Tout cela implique que si les entreprises de l'ouest n'investissent pas dans les régions de l'est, le concurrent (pouvant être étranger à l'Europe!) obtient les subventions européennes s'il investit dans les pays de l'est de l'Europe, pouvant alors bénéficier de dumpings fiscaux et/ou sociaux. L'investisseur étranger bénéficie alors d'un avantage majeur pour attaquer les marchés intérieurs de ses concurrents de l'Europe de l'ouest sans aucune barrière douanière. Sous couvert de solidarité entre Etats membres, les contribuables de l'ouest financent généreusement les subventions et donc les investissements d'entreprises n'ayant aucun lien avec l'Europe. La Chine peut ainsi bénéficier de subventions européennes lorsqu'elle a investi, avec son fond souverain, en Europe de l'est. Il ne faut surtout pas oublier qu'une subvention n'est autre qu'une aide financière en don réel faites à partir des fonds publics, eux-mêmes entretenus par les contribuables européens. Ce système contre-productif est clairement une pure perte financière.
Il serait temps de profiter de cette crise pour faire évoluer les règles des aides d'Etat et autres carcans afin de permettre la construction de véritables politiques industrielles communes. La création d'un fond souverain européen ne peut-elle pas enfin être envisagée comme une solution pertinente et viable ?

Neutrality and Militia army are going hand in hand

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Neutrality and Militia army are going hand in hand

“Serving together creates bonds of friendship across cantonal and language borders”

Interview with National Councillor Jakob Büchler (CVP)

thk. On Monday and Tuesday the National Council will debate on how to respond to the GSoA-Initiative (17/18 December) (GSoA: Group for a Switzerland without Army) calling for the abolishment of the militia army. Similar to most NATO armies, the initiative proposes to get rid of compulsory military service and reorganise the army as a volunteer force. In the long run, the aim is a professional military. Former president of the National Council Commission for Security Policy Jakob Büchler explains in the following interview what that means and which consequences this decision would have regarding not only the security, but also the very stability of Switzerland as a nation of consensus.

Current Concerns: Which consequences would the end of the militia army have for our military?

National Councillor Jakob Büchler: If we no longer had a militia army, the enormous amount of knowledge would be lost which our militia men feed into the army from their private and professional lives. Every militia soldier serving his time carries a lot of expertise in his “rucksack”. There you have craftsmen such as builders, butchers, carpenters, operators, road engineers, but also architects, physicians, teachers and other academics or professionals who bring with them all their experience and skills from their civilian lives into the army. This is enormously important. All of that would be completely lost.

Instead of the milita army, the initiants demand a volunteer force of just 30,000 men. What does that mean for security in our country?

No security can be maintained with 30,000 men. This army would fit into a football stadium. This is inconceivable. This would be a catastrophe for the security of our country. In case of a natural desaster or other catastrophe the cantons demand that we can mobilize 35,000 men immediately. For floodings, landslides and the like, we have to have many soldiers available on short notice. An army of 30,000 men is not ready on demand. Part of the personnel would be absent at any given time, because they are abroad, on holiday or otherwise unavailable. The smaller an army is, the smaller gets the core of those who are actually ready on demand. This would create an enormous security gap. We must never allow that to happen.

Is it possible to protect strategically important items such as bridges with 30,000 men in a state of terrorist threat?

No, by no means. That is impossible, to maintain security with such a small number of soldiers. Depending on the severity of the threat it could become necessary to protect potential targets such as train stations, bridges, tunnels, airports, nuclear power plants, concrete dams, water supply facilities etc. around the clock. That means, military personnel would have to work in shifts. One part is on duty, one is on stand-by and the rest is on leave. With such a small number of men this system collapses. There would be no security any longer …

… the very security our constitution demands for our country and our citizens.

Yes, absolutely. Our constitution states that the army has to protect our people and our country. With just 30,000 men this cannot be guaranteed. With 30,000 soldiers on payroll, we would have to reimburse them with 100,000 francs per year according to the current social system. That amounts to 3 billion francs just for personnel costs, with no single piece of equipment, infrastructure etc. We must prevent that.
Moreover, since they are quite often at their limits regarding police force capabilities, the cantons tend to call for the army in such circumstances. As compared with other countries, Switzerland has not enough police officers.

Doesn’t the militia army play an important role for our body politic, too?

Yes, of course. If the initiative were successful, this would be the end of the militia army. A voluntary militia is just an illusion. It woldn’t work. For our state which is actually organised according to the militia principle, this would be an enormous loss. Again, this would create huge additional costs. You can study this in our neighbouring countries.  Wherever compulsory military service has been abolished, it turns out that there are not enough volunteers. And many of those who do volunteer are just not qualified. From a state political point of view this is alarming and would be a big set-back. We would have to actively recruit people, this alone is a new expense of uncertain dimensions. Who would actually volunteer for longer time periods? For one or two short missions, this does happen, but for several years – not many people will do that, except those who are out of work or socially marginalized and find it difficult to be accepted anywhere else. We can’t integrate all those people into the army. This would severely affect quality standards for the army and would actually be a big insult.
Solidarity within our country would be in danger, too. We would have an autonomous system which is no longer rooted within the citizenry and all parts of the country alike, while soldiers serving today know what is worth fighting for and create bonds of friendship across cantonal and language borders.

What does abolishment of the militia army mean for the social cohesion in our country?

Sooner or later a volunteer militia would end up as a professional army. Those 30,000 men would be continuously on “duty”. They would be stuck in the barracks. What to do with them? What happens if there is no emergency? Today, we have about 5,000–8,000 men on duty per year. They are in the military school, in refresher courses, and all the others are at home. In a professional army, all soldiers are on duty all the time, and one has to find something to keep them busy. This is an impossible situation.  

In how far is the militia principle an important factor for our body politic as such?

Should we abolish the compulsory military service, there would be no firefighting obligation either. The same applies to civil defense. I am no longer obliged to do anything, if there is no compulsory service, neither for military or civil defense. Today I can either join the firefighter units or pay the firefighting tax. Once all that is just voluntary, who would still pay those taxes. This would lead to huge unfairness, and many tasks would no longer be fulfilled by our militias within the society as it is today.

You have already mentioned the difficulties of recruitment.

Experiences abroad show that there are much fewer people interested to join a professional military than one had hoped for. While they had estimated some 9000 volunteers there, in truth and reality they have 5000 and many of those are not suitable. Many had found no work elsewhere, had criminal records or were just plain criminals. Partially they were welfare cases hoping for a regular payroll in the army. This would be a catastrophe for a volunteer militia. That would be a total disaster for the army …

… and therefore for security.

Indeed, compulsory military service is written in our constitution and is a matter of law. This initiative to abolish the militia army wants to have that cancelled. In other countries the conscription has just been suspended. That means, it can easily be reintroduced by the parliament or government. Should we abolish it by a referendum and cancel it from the constitution, it would not be so easy to reverse.
Who would actually fight in a volunteer militia, if things get into trouble? In case of a political or military emergency, who would rush to the warzone? Read my lips: nobody, not a single one. This we cannot afford to happen. An army which would cost us 3 billion in wages per year but would not guarantee security of our people and country is out of the question, therefore this initiative has to be declined by all means.  

Isn’t there also the danger that one might consider keeping the volunteer army busy with missions abroad? Especially part of the left tends to be quite active in that regard.  

That is an important point. If one doesn’t know what to do with those soldiers it might occur to them to send them abroad to keep them busy. Most bizarre ideas could be put on the table including even more foreign missions. Parliament would be locked in endless discussions. The foreign missions we are engaged in today are just big enough as they are. We cannot send men abroad just because we happen to have them in the army and have no better idea what to do with them. NATO and EU would pressure us into providing more soldiers for foreign missions. This stands against our neutrality and against our firm belief that the army is there as a defense force and not to wage wars somewhere in the world for foreign interests.

Mr National Councillor Büchler, many thanks for this interview.    •

Typologie de la sécession aux USA

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Typologie de la sécession aux USA

Ex: http://www.dedefensa.org/

Ce n’est pas demain la veille, ni même l’avant-veille, que vous trouverez dans la presse-Système et dans ses satellites quelque élaboration que ce soit sur le thème de “la sécession” aux USA. Sans doute le terme est-il en passe de devenir l’équivalent, sinon pire, dans le registre de la diablerie-Système, que des termes tels que “isolationnisme”, “protectionnisme”, “souverainisme”, éventuellement “poutinisme” si cela existe, – sans citer les caves interdites de l’enfer, “racisme”, “fascisme”, “antisémitisme”, etc.

Le regain d’impopularité-Système du “sécessionnisme”, – pour “anoblir” l’idée de la connotation idéologique qui achèvera sa diabolisation, – tient aux pétitions en faveur de la sécession qui ont fleuri aussitôt après la réélection d’Obama. Vu la majesté du medium (la Maison-Blanche) qui enregistra ces actes, et ce qui parut être un certain engouement populaire pour le thème, la susdite presse-Système dut se fendre de quelques articles à ce propos, le plus tard possible certes.

• L’un d’entre eux est l’article paru le 10 décembre 2012, sur BBC.News, de Jon Kelly, qui nous démontre en quelques arguments joliment troussés mais peu sensibles aux réalités courantes que jamais les Américains n’ont été aussi heureux de vivre ensemble (« Unlike almost all of their Western counterparts, however, Americans appear remarkably happy to stay together despite their differences»). D’une façon générale, l’auguste station de radio et de télévision britannique en tient évidemment pour l’explication évidente et orwellienne par excellence : ceux qui font des pétitions pour la sécession n’ont aucun goût pour la sécession, – peut-être dirait-on même qu’ils en sont adversaires ? («Neil Caren, assistant professor of sociology at the University of North Carolina, who has carried out research into the signatories… “My reading would be that even among the people who signed these petitions, probably a majority wouldn't actually want secession,” he says. “It's like saying you'll move to Canada - it's about how you express your dissatisfaction in the immediate aftermath of the election.”»)

• Sur le nombre même de signature, l’article reconnaissait qu’il y en avait eu, pour pouvoir mieux constater que cela faisait fort peu, et si peu jusqu'au ridicule, constituant presque une forme de réaffirmation de l’Union. Kelly écrivait donc, mettant en évidence combien nous, en Europe, sommes bien plus menacés de sécessions diverses et complètement significatives de notre incapacité de seulement espérer figurer à la cheville ouvrière de la vertu américaniste :

«So far Texas, South Carolina, Georgia, Louisiana, Florida, Missouri, Tennessee, North Carolina, Alabama, Oklahoma and Ohio have all attracted more than 25,000 names apiece - entitling them an official response from the administration. In the context of the US population of 312 million, however, the numbers involved are minuscule. Some 700,000 people in total are estimated to have signed so far - around 0.2% of all Americans. Even Texas's 118,000 signatures - the most of any state - represent less than 0.5% of its inhabitants. These tiny figures actually set Americans apart from their counterparts in other major Western countries.»

Cela était écrit le 10 décembre 2012. Nous-mêmes écrivions, vingt-cinq jours plus tôt, le vendredi 16 novembre 2012, et selon des appréciations chiffrées qui semblaient indiquer que, depuis cette date et compte tenu du bilan à-la-Jon-Kelly, les signatures cessèrent brutalement, voire même régressèrent, ainsi que le nombre d’États de l’Union concernés… «Le 15 novembre 2012, le site Washington’s blog publiait une longue analyse du mouvement, donnant surtout des détails chiffrés, des déclarations, des appréciations, etc., ainsi que les détails des diverses pétitions embrassant les cinquante États de l’Union. Russia Today en donnait également une appréciation le même 15 novembre 2012. Au travers de ces diverses sources, on peut apprécier l’ampleur, le rythme du mouvement, son sérieux, etc… A 18H00, mercredi [14 novembre], le cap des 675.000 signatures électroniques pour toutes les pétitions était dépassé (selon Washington.blog). A minuit, ce même mercredi on atteignait 703.326 signatures (selon Russia Today). Alex Jones, de Infowars.Com, affirmait, dans son émission du jeudi soir [15 novembre], que le million de signatures avait été dépassé. (A ce moment, la pétition du Texas atteignait 107.000 signatures.)»

• Essayons d’être sérieux… Le fait est que les sites intéressés par le mouvement (laissons la presse-Système hors de cela, dans son enclos) ont en général le rythme Internet et passent aisément d’un sujet l’autre, d’autant que les sujets nous pressent. (Dès le 14 novembre, l’attaque de Gaza, dite “Pilier Défense”, commençait à enterrer les affaires américanistes dans le swing de l’accélération de l’Histoire, – réélection de BHO, affaire Petraeus, affaire des pétitions…) Ils savaient évidemment que cette affaire de pétitions était une bonne action de communication, mais qu’elle n’irait pas jusqu’à provoquer une sécession. Donc, on était passé à autre chose et l’article de BBC.News vient à son heure, comme un retour de flamme sur une peur rétrospective du Système, sur une affaire d’ores et déjà oubliée et sur laquelle on peut désormais gloser à loisir et fort sarcastiquement, en la qualifiant de “minuscule”… Puis, tout récemment, voilà qu’Infowars.com, l’un des initiateurs des pétitions-sécession, revient sur le sujet, sous les plumes d’Alex Jones et de Joseph Watson. Les deux hommes protestent contre le sort qui serait fait à une pétition lancée par eux-mêmes pour “déporter” Piers Morgan, le Britannique du Daily Mirror passé à CNN et qui, selon Jones-Watson, a attaqué d’une façon inacceptable les droits constitutionnels des citoyens US en demandant une réglementation de fer sur la vente des armes, suite au massacre de Newtown. Mais tout le monde, à Washington où l’on sauve le sort du monde en déplaçant le bord de la “falaise fiscale” de quelques centimètres, rit de cette pétition (voir The Australian du 2 janvier 2013) ; et Jones-Watson ne se font aucun illusion et citent, ce 27 décembre 2012, le précédent des pétitions sur la sécession (manifestement, ils n'ont pas été voir l'évolution du décompte depuis la mi-novembre parce que, de toutes les façons, là n'est pas le problème)…

«Given the fact that the Obama administration has failed to respond to dozens of petitions advocating states secede from the union, it seems almost inevitable that the White House will also ignore the petition to deport Piers Morgan for his rhetorical assault on the constitutional rights of American citizens. […]

»However, a brief investigation into which petitions the Obama administration has actually responded to confirms that the White House merely cherry picks those it wishes to address and completely ignores others, violating its own rules. For example, the petition for Texas to secede from the union reached the threshold to warrant a comment from the administration on November 12 but has still not been addressed 45 days later. Dozens of similar petitions from other states also passed the threshold but have been ignored, despite the total number of signatures for all states equaling well over a million. In contrast, petitions calling on Obama to enact gun control measures in the aftermath of the Sandy Hook massacre, only three of which totaled over 25,000 signatures, were addressed within days.»

• … Et ce dernier point, certes, d’un intérêt certain. Qui peut comparer cette rigolade (Jon Kelly, de BBC.News, s’en marre encore) de la sécession-today à l’immense événement du massacre de Newtown, considéré dans le monde comme un tournant fondamental, disposant d’une couverture médiatique phénoménale et ainsi de suite ? Ainsi est-on en droit d’attendre que les citoyens US, si fortement concernés dans le fait que ce massacre réactualise le problème du contrôle des ventes d’armes à feu aux USA, et dans les deux sens d’ailleurs (pour et contre), le feraient savoir par le canal idéal des pétitions de la Maison-Blanche ; et nous ajouterions que l’on verrait bien alors, à l’importance comptable et quantitative, – qui ont l’air d’être, sans surprise, les références de Jon Kelly, – de cet événement par comparaison avec celui, ridicule, des pétitions-sécession, la différence d’importance des choses. Nous avons donc été voir le 1er janvier 2013 sur le site des pétitions de la Maison-Blanche, la page réservée à la réponse de la Maison-Blanche et aux pétitions concernant cette question du contrôle des ventes d’armes après le drame de Newtown.

On y trouve, du chef de cabinet adjoint du vice-président, une réponse circonstanciée et fort bien balancée (personne n’est vraiment mis en cause, la plupart des possesseurs d’armes à feu étant jugés comme sains d’esprit). La réponse n’est pas datée, par prudence peut-être, mais elle a du être mise en ligne après le 19 décembre puisque cette date avec une intervention du président sont mentionnées ; il y a 33 pétitions sur le sujet des armes à feu (et aussi sur celui du statut des personnes psychologiquement déséquilibrées), et des pétitions dans les deux sens (la plus importante, avec 197.073 signatures reste assez ambigüe, puisqu’elle demande que le Congrès examine la question du contrôle des armes sans indiquer dans quel sens il devrait légiférer, ce qui ressemble plus à une manœuvre qu’à une pétition : «Immediately address the issue of gun control through the introduction of legislation in Congress»). Le total des signatures de ces 33 pétitions est de 554.630, et l'on peut alors comparer avec les résultats obtenus par les pétitions-sécession dans les mêmes conditions de durée… Cela amène à la question de savoir si un tel nombre de personnes intéressées à ce problème (monsieur Kelly, de BBC/News, fera les comptes pour le pourcentage qui sera au moins d’un tiers, et sans doute de beaucoup plus inférieur à celui des pétitions sur sécession), qui fait entrer de toutes les façons le processus dans la rubrique «In the context of the US population of 312 million, however, the numbers involved are minuscule», implique que le problème soulevé à Newtown, dans l’émotion qu’on sait, intéresse encore moins les citoyens US que celui de la sécession.

• Tout cela pour introduire notre “sujet du jour”, tout cela pour avertir qu’il était improbable que la susdite presse-Système nous informe d’une façon normale sur un sondage concernant la “sympathie” ou le “sentiment positif” qu’éprouvent différents groupes sociaux aux USA à l’égard de la sécession. C’est par conséquent sur le blog de Lew Rockwell, le 31 décembre 2012, qu’on trouve relayé un commentaire d’un sécessionniste acharné, Kirkpatrick Sale du Middlebury Institute, ; lequel relaie lui-même un commentaire… Mais nous vous laissons lire la courte dépêche.

« Bill Regnery, a long-time supporter of the secessionist movement, has sent me notice of a nationwide poll on popular support for secession as measured by a poll by the well-respected Public Policy Polling outfit of Raleigh, NC, that Wikipedia has described as “Democratic-leaning and accurate.” The poll, taken among 700 people in late November and issued on December 4, 2012, has a margin of +/- 3.7 points. Here is a report he sent of the “interesting to remarkable” poll results, along with pertinent comments:

»Secession is viewed positively/sympathetically by: • 46% of Hispanics, 14 million, and 31% of whites, 49 million. We need to crank this irredentist sentiment into our calculations. • 50% of conservatives. This is by far the most support from by far the largest group, 41 million, of ideological supporters. By comparison 19% of liberals, 14 million, fall into this category. • 35% of women and only 29% of men. We should discard the notion that women cannot be recruited. • 50% of 18-29 year olds. We need to hunt where the ducks are.

»The lessons are obvious: Let’s go hunting.»

…Il est probable, sinon certain pour Lew Rockwell, que les divers personnages cités ne sont pas convenables. (Rockwell, ami intime de Ron Paul, avait été catalogué comme “raciste” et inspirateur de Paul à cet égard, lors de la polémique sur les newsletters de Ron Paul, à la fin 2011.) Peut-être ne sont-ils pas convenables, mais que dire de monsieur Jon Kelly et des milliers d’autres de son acabit, qui analysent les affaires avec cette espèce d’incroyable attitude postmoderniste et attitude-Système consistant à déployer tant de flagornerie pour plaire à l’idéologie sans laquelle leur intelligence aurait autant de colonne vertébrale qu’un éclair au chocolat («Il a autant de colonne vertébrale qu’un éclair au chocolat» disait le vice-président Teddy Roosevelt du président McKinley dont il jugeait qu’il s’inclinait beaucoup…). Les nombreux Jon Kelly n’ont d’ailleurs pas vu, lors de leurs divers mépris (question de la sécession) et épanchements (question de la tuerie de Newtown), combien ces questions de la sécession et du contrôle des armes sont liées, tant un grand nombre d’Américains considèrent la possession libre des armes comme un droit constitutionnel (2ème amendement) mais aussi, désormais de plus en plus fermement, comme un moyen de défense contre les forces coercitives (Dieu sait s’il n’en manque pas, par les temps qui courent) du gouvernement, ou du Système, dont ce même gouvernement, ou Système, voudrait les priver, – et cela ne fait-il pas une bonne cause de sécession ? (Cette dernière idée rejoignant l’absence de légitimité du gouvernement central, dès l’origine des USA, que nous jugeons être comme une des principales raisons, cachées sinon seulement comprises, du goût des citoyens américains pour les armes.)

Enfin, faisons le travail des divers Kelly qui trouvent ridicule et vraiment shockingly dépassée cette vieille lune d’idée de la sécession. Le sondage que Rockwell porte à notre connaissance, qui vaut bien en valeur, par référence à l’institut qui l’a réalisé, ceux des prestigieux instituts nationaux et internationaux couverts de fric-Système, donne quelques enseignements extrêmement intéressants. Le plus intéressant, évidemment, celui que n’a pas manqué de remarquer implicitement Rockwell si l’on en croit son titre («Viva Secession !»), c’est le sentiment de la communauté hispanique qu’il faut envisager sur l’arrière-plan de l’état d’esprit général dit de “remexicanisation”. Ce sentiment se marie aisément avec (deuxième enseignement intéressant) l’énorme penchant des conservateurs pour le même thème, conservateurs qui sont légions dans le Sud, où l’ont trouve également des légions d’Hispaniques… Imaginez la vulnérabilité des États de la zone dans ce contexte. L’intérêt de la combinaison est que l’on trouve rassemblées deux forces complémentaires, également tournées contre le centre washingtonien pour des raisons différentes et également complémentaires, la tranquille hégémonie hispanique dans les États frontaliers du Mexique et l’agressivité défensive et centrifuge des conservateurs du Sud.

Le troisième enseignement intéressant, c’est la proportion énorme des jeunes qui voient avec “sympathie” l’idée de sécession. Ce sont certainement les mêmes jeunes qui ont applaudi Ron Paul tout au long de sa campagne électorale si étrangement écourtée. Dans ce résultat somme toute étonnant se cache peut-être un hideux secret du Système. On sait que l’évolution du Système dans son mode de surpuissance est tournée vers la déstructuration et la dissolution, ce qui implique déstructuration et dissolution, également, de l’enseignement (public), de l’esprit de l’enseignement, du goût du savoir et des attitudes de respect et d’ordre qui vont avec. En favorisant cette course naturelle du Système, tous les systèmes d’enseignement son atteints, y compris ceux qui diffusent de l’enseignement favorable au Système, et, dans ce cas, au système de l’américanisme. Du point de vue de ce dernier, c’est un énorme échec et un signe de l’effondrement de lui-même que de n’avoir pas su dispenser chez ses propres jeunes gens la même considération sacrée d’un sacrilège insupportable pour les USA dans le chef de la volonté de sécession qui fut la cause de la Guerre de sécession, plutôt dite Civil War dans le langage officiel, pour dissimuler l’outrage. Si cette hypothèse est la bonne c’est alors qu’on pourra considérer avec admiration la capacité d’autodestruction se substituant à la capacité de surpuissance du Système lui-même.

Pour le reste et d’une façon générale, ces diverses considérations nous confortent dans notre idée centrale que l’éclatement, la désintégration, la sécession constituent le risque fondamental, la fragilité considérable des USA, sa vulnérabilité structurelle permanente et aujourd’hui exacerbée, et sans doute le motif de la plus grande panique possible des autorités du Système. Par conséquent, tout ce qui va dans ce sens nous rapproche d’un événement fondamental pour notre crise terminale du Système.

 

De geplande gaslijnen van Qatar via de conflictgebieden in Syrië

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Het wordt steeds duidelijker dat het gasdossier de ware achtergrond vormt voor de oorlog in Syrië, vooral de gevechten die geleverd worden in de regio van de stad Homs. Een Qatarees plan voorziet in de aanleg van een gaspijplijn voor het aanvoeren van gas naar Europa, Turkije en Israël. Hierbij komt Qatar in concurrentie met een pijpleiding vanuit Iran over Iraq naar Syrië, waarvan de werken onlangs werden opgestart. We lazen voor u een analyse van Nasser Charara, een Libanees journalist voor de krant Al-Akhbar.

Dankzij lekken van een grote westerse olieonderneming is de krant in het bezit gekomen van betrouwbare details over het Qatarees project - dat op de instemming van Washington kan rekenen - voor de aanleg van de nieuwe pijplijn om gas uit Qatar via de Syrische regio van Homs naar Europa te brengen. Deze regio is het strategisch hart van het project, het biedt tegelijkertijd belangrijke strategische voordelen voor Turkije en Israël op de mondiale gasmarkt. Deze nieuwe geplande gaspijplijn zal via het territorium van Saoedi-Arabië, naar Jordanië lopen om zo het Irakese grondgebied te vermijden, om dan in Syrië in de omgeving van Homs aan te komen. Vanuit Homs zou dan de gaslijn gesplitst worden met een aftakking naar Latakia aan de Syrische kust, naar Tripoli in het noorden van Libanon en naar Turkije.

Syria-Pipeline.gifDe belangrijkste doelstelling van het project is om het gas uit Qatar en Israël naar Europa te brengen. Hiermee wil men een drievoudig objectief bereiken. Ten eerste, het breken van het Russische monopolie in Europa; ten tweede, Turkije bevrijden van afhankelijkheid van Iraans gas; ten derde, Israël de mogelijkheid geven om zijn onlangs ontdekt gas aan een geringe kostprijs over land naar Europa te exporteren.

De vraag is waarom Homs?

Globaal bekeken kunnen de bovenvermelde objectieven niet tot stand komen als de gewenste gaspijplijn niet via Homs zou aangelegd worden. Deze stad moet volgens de planning de draaischijf worden voor de verdere verdeling van het aangevoerde gas. Qatar beschikt over geen andere alternatieven richting Europa, tenzij ze haar gasuitvoer verzekert met grote gastankers via zee. Dit is duurder en niet zonder gevaar. Mocht Iran de zeestraat van Hormuz afsluiten staat Qatar voor de onmogelijkheid om zijn gas en olie te exporteren. Als door de zeepiraterij voor de in de Golf van Aden voor de Somalische kust het vervoer van gas en olie over zee ernstig gestoord wordt dan komt ook de uitvoer van olie en gas uit Saoedi-Arabië in het gedrang met alle gevolgen voor de Europese en Amerikaanse economie.

Volgens de gelekte informatie van dezelfde westerse oliemaatschappij, is Qatar anderzijds van plan om ook haar cargovloot uit te breiden met de ambitie om meer betrokken te worden in het omvangrijker Amerikaanse project dat de gashandel op de wereldmarkt grondig wil domineren.

Nieuwe ontwikkelingen

Hier zijn twee nieuwe evoluties van groot belang. Er is vooreerst de recente vondst van gasvelden in de Middellandse Zee door Israël. De tweede ontwikkeling betreft nieuwe krachtsverhoudingen in Syrië. Na de gewelddadige, door het Westen gesteunde, rebellenoorlog in Syrië hoopt men een westers gezinde stabiliteit in te stellen. Hierbij wordt van de regio Homs een belangrijke draaischijf gemaakt die de Syrische gasvelden zal exploiteren en tegelijkertijd om gas van Qatar en Israël naar Europa te brengen.

Ook volgens de gelekte bronnen, is het gebied in Syrië in het noorden van Homs en de omgeving van Damascus, waar momenteel de gewapende “Syrische oppositie” actief is, het gebied waar de geplande pijplijn moet aangelegd worden naar Turkije en Tripoli (Libanon). Wie de kaart van het pijpleidingstracé en van de ergste conflicthaarden vergelijkt ziet de relatie tussen het gewapende activisme en de doelstelling om deze delen van Syrië te controleren.

Eens aangekomen in Syrië zal de gaspijp opsplitsen in twee richtingen. De eerste gaat naar de omgeving van Damascus op 30km van twee geplande verdeelkruispunten An-Nabk en Al-Kussayr, om dan verder doorgetrokken te worden richting het Syrische Lataka en het Libanese Tripoli. De tweede aftakking zou gaan via het noorden van Syrië vanuit Homs naar Maarat al-Numan en Udlib richting Turkije. De controle over bovenvermelde Syrische steden zijn inzet van strijd tussen regime en rebellerende groepen.

Robert Ford – de teruggeroepen Amerikaanse ambassadeur - en Frederick Hoff – gelast met het gasdossier voor gas uit de Levant - zijn beiden lid van de Amerikaanse crisiscel voor Syrië, zegt Nasser Charara. De eerst genoemde organiseert de activiteiten van de gewapende oppositie in Syrië op het terrein, zodat deze zouden beantwoorden aan de pijplijnplannen waarvan het tracé door de tweede is uitgetekend. Robert Ford heeft nog een bijkomende opdracht, met name het aanstellen van een Syrische regering in het buitenland, met vertakkingen op het terrein bij de gewapende rebellen in het noorden van Syrië, in Homs en Damascus. Dit om een afscheiding mogelijk te maken mocht het regime niet volledig ten val kunnen worden gebracht. In dit verband kunnen we ook niet naast de enorme druk kijken die Parijs tracht uit te oefenen voor het erkennen van de oppositie als enige vertegenwoordiger van het Syrische volk.

De voordelen voor Turkije

Een dergelijke gaspijplijn beidt Turkije enorme strategische en economische voordelen. Het land zou dan een vitale plaats verwerven voor de doorvoer van gas en olie naar Europa. De EU wil haar gasimport diversifiëren, om minder afhankelijk te worden van het Russische gas, wat de door de VS sterk aangemoedigd wordt. Het zou ook de Turkse toetreding tot de EU club vooruit helpen. Bovendien zou de Turkse afhankelijk van het Iraanse gas verlichten en dus haar geostrategische positie versterken. Ook biedt het de mogelijkheid voor Ankara om de exorbitante energiefactuur te verminderen en het verschaft het land dan een inkomen aan dividenden betaald door Qatar en Israël voor de doorvoer van hun gas.

De voordelen voor Israël

Het biedt Israël de mogelijkheid om binnen de komende jaren een belangrijke gasleverancier te worden door de uitbating van de gasvelden “Leviathan en Tamar”. Deze vindplaatsen zouden volgens een Franse studie een grotere voorraad gas vertegenwoordigen dan het Iraans-Qatarese North Dome-South in de Perzische Golf. Dergelijke pijpleiding zorgt voor het alternatief op de huidige mogelijkheden via zeetransport die zeer kostelijk zijn en daarenboven ook het probleem kennen dat het Suezkanaal niet geschikt is als vaarroute voor grote gas en olietankschepen.

De voordelen voor Libanon

Het is ook interessant om de wijziging in de Qatarese houding ten opzichte van Libanon te noteren tijdens een recent bezoek van de Libanese regeringsleider Najib Mikati aan Doha. Niet alleen de diplomatieke en economische boycot werd opgeheven, maar ook de eerder afstandelijke, vijandige houding verdween. Qatar dreigt niet langer meer om de Libanese gastarbeiders het land uit te zetten. Men stelt voor om ontwikkelingsprojecten op te starten om zo de economische stabiliteit van Libanon te ondersteunen. Beter nog, men stelt zelf voor om financiële bijstand te leveren voor de haven van Tripoli, die uitgebouwd moet worden als gas en olieterminal om de Syrische haven Lataki te vervangen indien nodig.

Het is hier ook niet oninteressant vast te stellen dat de raffinaderij van Tripoli sinds jaren buiten bedrijf is. Er is wel nog altijd opslagcapaciteit voor petroleum, echter niet voor gas. Ook van hieruit, mits de bouw van de nodige installatie voor het vloeibaar maken van het aangevoerde gas, zou naar Europa kunnen worden uitgevoerd.

De rol van Rusland in het verhaal?

Volgens de krant heeft Rusland haar afkeuring voor dit Tripoli project aan de regering in Libanon laten weten, zolang Moskou niet de garantie krijgt dat het Westen niet uit is op een 'regime change' in Syrië. Deze eis staat uiteraard in verband met de verdere gasprospectie door Russische ondernemingen in deze sector. Moskou wil niet afwezig zijn in de gas'boom' van de Middellandse Zee.

Bron: Http//www.al-akhbar.com Nasser Charara “ Syrie: Le trajet des gazoducs Quataris decide des zones de combats

 

mercredi, 09 janvier 2013

Les services américains prédisent l'enfer pour 2030

 
 

Les services américains prédisent l'enfer pour 2030

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Surpopulation, guerre de l’eau, manque de nourriture et épuisement des ressources de la planète, un rapport du National Intelligence Council dresse un constat qui fait froid dans le dos pour les années à venir.

A quoi ressemblera la Terre en 2030? Combien serons-nous? Y aura-t-il assez à manger pour tout le monde? Où devrons-nous vivre? Autant de questions qui peuvent être des facteurs d’instabilité dans le monde et auxquelles le National Intelligence Council (NIC) américain vient de répondre dans le rapport Global Trends 2030 publié récemment.

Crucial

La question de la démographie est cruciale pour l’avenir de la planète. Et la Terre devrait accueillir 8,3 milliards d’habitants en 2030, rappelle l’étude rapportée par Le Monde, contre 7,1 aujourd’hui. Mais surtout contre 2,5 milliards en 1950.

Autant de chiffres qui ont des conséquences pour l’état de santé de la Terre. Des conséquences d’abord alimentaires. Car la demande en nourriture devrait augmenter de 35% d’ici 2030. Or, les rendements agricoles, même s’ils continuent de s’améliorer, n’arriveront pas à répondre à la demande et nous vivons déjà sur les réserves selon le rapport du NIC, le bras analytique et prospectif des services de renseignement américains.

On consomme plus que l’on produit

«Au cours de sept des huit dernières années, le monde a consommé plus de nourriture qu’il n’en a produit. Une grande étude internationale estime qu’en 2030, les besoins annuels en eau atteindront 6900 milliards de mètres cubes, soit 40% de plus que les ressources durables actuelles», note l’étude. Pire encore : le rapport souligne que presque la moitié de la population mondiale vivra dans des régions touchées par la sécheresse, provoquant ainsi de gros risques de guerre pour l’eau. Mad Max n’est décidément pas loin…

En outre, les pays émergents sont en train de changer leur régime alimentaire et consomment de plus en plus de viande. Or, la production de viande exige beaucoup d’eau et de céréales également avides de liquides.

Le rapport souligne aussi que 60% de la population mondiale vivra en ville en 2030. Là aussi, les conséquences seront graves pour l’environnement. Car l’urbanisation croissante «a conduit à des réductions drastiques des forêts, des changements négatifs dans le contenu nutritif et la composition microbienne des sols, des altérations dans la diversité des plantes et animaux supérieurs ainsi que des changements dans la disponibilité et la qualité de l’eau douce».

Bref, l’avenir ne s’annonce pas franchement rose en terme de sécurité alimentaire. Reste à savoir comment les Américains, qui ont refusé de s’engager récemment sur la limitation des gaz à effet de serre lors des négociations de Doha, vont empoigner le problème décrit minutieusement cette fois pour leurs propres services de sécurité.

Le Matin.ch

Turkey’s Energy Challenges

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Reserves Could Lead to Resolve

Turkey’s Energy Challenges

by DANIEL WAGNER AND GIORGIO CAFIERO

Ankara will soon be confronted with some difficult foreign policy decisions that could affect its long-term energy interests. The discovery of vast reserves of natural gas off the coasts of Cyprus and Israel could oblige Turkey to resolve longstanding disputes with its neighbours.

Turkey has managed to maintain impressive growth rates over the past decade in spite of a lack of indigenous sources of energy. Ankara has pursued a foreign policy aimed at diversifying the country’s energy imports while simultaneously positioning itself as a major energy hub. Turkey’s geostrategic position makes achieving this dual objective challenging, but it has managed to strike a balance between being assertive and deferential in acquiring and managing its energy supply. While the Turkish government’s power to influence events in the region is of course limited, it will be compelled to make some difficult foreign policy decisions in the near term that could substantially impact its long-term energy interests.

Turkey imports 91 percent of its oil and 98 percent of its natural gas. In 2011, approximately 51 percent of its oil came from Iran and 55 percent of its natural gas from Russia. Iraq’s resurrection as a major oil and gas exporter to the world offers Turkey an opportunity to become an increasingly influential energy hub between the Arabian Gulf and European markets. However, the tense triangular relationship between Turkey, Iraq and the Kurdish Regional Government has greatly complicated the energy trade with Iraq. This has also cast doubt about the long-term reliability of the Iraqi-Turkish pipeline that exports nearly 400,000 barrels per day to the important port of Ceyhan in southern Turkey. Turkey’s perennial battle with Kurdish separatists has served to ensure that the relationship with Iraq remains problematic and uncertain.

The discovery of an estimated 122 trillion cubic feet of natural gas off the coasts of Israel and Cyprus could lead to another major regional energy source that could challenge Turkey’s ambition to become a major energy hub, while likely denying it an additional potential source of oil and gas. The prospect of the formation of an energy partnership in the eastern Mediterranean that excludes Turkey will not be well received in Ankara. Turkey’s logistical advantage is that any pipeline that transfers gas from Cyprus to Greece would be far less expensive if it entered distribution via Turkey’s (disputed) offshore territory. A direct Cyprus/Greece pipeline would need to be significantly longer and installed in water as deep as 1.2 miles before reaching the Dodecanese Archipelago. Greece may ultimately be pressured to cooperate with the Turks due its economic constraints and what is arguably in their own long-term interest.

The Cypriot conflict further complicates the picture for Ankara, which signed an exploration deal with the Republic of Northern Cyprus following news that the Greek Cypriot administration began exploratory offshore drilling. Whether the recent discovery of Cypriot natural gas reserves pressure Athens and Ankara to resolve these lingering territorial disputes or leads to greater friction remains an open question. If history is any guide, Turkey’s rise and Greece’s troubles will only lead to greater conflict between them.

Other unresolved territorial disputes imply that the bonanza of natural resource wealth within the Levantine Basin is more likely to spur conflict than cooperation in the future. As Israel and Lebanon remain in a technical state of war, no maritime boundaries have been agreed by either state regarding their shared offshore gas reservoir. Unless some accommodation is reached, it will be problematic for either state to develop the reserves in the near future. Given their current state of bilateral relations, the chronic state of affairs between Israel and Iran, and the ongoing morass in Syria, there seems little reason to believe that the plethora of conflicts in the region will be resolved or gas will begin to flow any time soon. Turkey’s ability to become a major energy hub would likely be undermined by a new Israel-Cyprus-Greece energy triad.

The Tabriz-Ankara pipeline offers Turkey opportunities to capitalize on the exportation of energy resources from Kazakhstan, Uzbekistan and Turkmenistan to markets in Europe. Given Turkey’s limited domestic energy resources, growing demand for energy, the proximity of Iran’s gas and oil reserves, and its aspirations to become a Eurasian energy hub, it is reasonable to conclude that Ankara will continue to place immense value on its energy partnership with Iran – its largest source of foreign oil and second largest source of natural gas.

It is within this context that Turkey has refused to participate in the West’s campaign to isolate Iran economically. Ankara’s acknowledgment in November 2011 that its skyrocketing gold exports to Iran were related to its payment for Iranian gas is indicative of the Turks’ interest in maintaining energy ties with Iran, despite Western pressure. Tehran already views Turkey as an important partner in its quest to counter isolation and sanctions. Bilateral trade increased sixteen-fold between 2000 and 2011. By 2011, Turkey was home to more than 2,000 privately-owned Iranian firms – a six-fold increase from 2002. A variety of Iranian industries depend on Turkey to provide their link to the global economy. The flip side to that is that an eruption of greater Middle Eastern turmoil, or indeed a military strike against Iran, could severely undermine Turkey’s energy and commercial interests – as occurred during and following the Gulf War in 1991.

The Syrian crisis has created tension between Iran and Turkey, which have hedged their bets on opposite sides of the conflict. Additionally, the prospect of Iran becoming increasingly connected with Asian energy markets has created unease for the Turks, who are determined to maintain a close energy trading relationship with Iran. That said, Turkey’s announcement in March 2012 that it would begin importing more Libyan and Saudi Arabian oil, while decreasing oil imports from Iran by 20 percent, suggests that Turkey may already be seeking alternative sources to Iran, given the political ramifications of continued energy dependence on Iran.

Iran’s standoff with the West, and the continuing mayhem in Syria, will force Ankara to make some difficult decisions regarding its relationship with Tehran in 2013. However, in the short-term, Turkey and Iran are unlikely to take actions that would jeopardize their partnership with respect to energy, commerce, or regional security.

Turkey is currently the world’s 17th largest economy, and is determined to expand its strategic depth among its neighbors. If Ankara can balance its security and energy interests wisely, while acting as a force for regional stability, Turkey has real potential to satisfy its domestic energy demands while maintaining substantial leverage over regional energy markets. But if Turkey misjudges its balance of power and hedges its bets poorly, or if other states find alternative energy routes that exclude Turkey, the Turks may find themselves subject to the influence of larger powers’ ambitions. Thus far, Turkey has deftly balanced its interests with the plethora of challenges that confront it, which implies stability in the regional and global energy markets as 2013 begins.

DANIEL WAGNER is CEO of Country Risk Solutions, a cross-border risk management consulting firm, and author of the book “Managing Country Risk”. GIORGIO CAFIERO is a research analyst with CRS. 

mardi, 08 janvier 2013

Libros e ideas para una respuesta identitaria a la globalizacion

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Libros e ideas para una respuesta identitaria a la globalizacion

Ex: http://enricravello.blogspot.com/

El discurso identitario es la antítesis ideológica al paradigma de la globalización mundialista, de raíz neoliberal y de voluntad cosmopolita.

Frente a este intento de reducción de los pueblos y las identidades del mundo una tiranía mundialista, totalitaria y economicista; los identitarios oponemos el discurso de la diferencia, del derecho de los pueblos y de la defensa de las culturas.

 
Frente a su idea de un mercado universal donde las personas y los pueblos sean reducidos a consumidores-productores intercambiables y despersonalizados, los identitarios proponemos la creación de grandes espacios económicos continentales y autocentrados. Ésa es nuestra voluntad de construir Europa.

Conscientes de la necesidad de dotar de contenido a nuestra  alternativa identitaria, anunciamos el inicio de una actividad editorial y cultural en ese sentido. Como adelanto de lo que decimos, adjuntamos el prólogo de una obra que aparecerá en los próximos meses escrita conjuntamente por el conocido filósofo identitario, Laureano Luna y por Enric Ravello.
 
 Prólogo que a modo de presentación de ideas, escrito íntegramente por Laureano Luna y del que consideramos necesaria una máxima difusión.

 
Enric Ravello
Secretario de relaciones nacionales e internacionales de Plataforma per Catalunya

 

 

 REFLEXIONES PARA LA LUCHA POLÍTICA SOCIAL-IDENTITARIA

 
I. Una lucha política revolucionaria tiene que basarse en una idea racional y más racional que sus rivales. Esto es así porque la historia de Europa ha demostrado que, en el medio y largo plazo, Europa marcha siempre hacia mayores niveles de racionalidad.

 
Eso implica identificar una idea última que informe y gobierne la lucha política. Nadie hace historia sino a lomos de un caballo y de una gran idea. Hoy, para nosotros, esa idea sólo puede ser la preservación de la civilización occidental. Haga solamente un intento esbozado de caracterizar a nuestra civilización. Intentémoslo primero a través de sus cuatro grandes valores:

 
-el conocimiento, como acercamiento racional a la realidad;

-el deber, como mandato de la racionalidad práctica;

-el amor, como empatía con todos los seres capaces de sufrir;

-la belleza.

 
Para seguir caracterizándola debemos señalar que nuestra civilización exige de la sociedad, para considerarla una sociedad civilizada, que satisfaga las condiciones siguientes:

 
-que esté dirigida a propiciar el desarrollo de la racionalidad y, por tanto, que respete las libertades cívicas que permiten al ciudadano pensar, investigar, expresarse, asociarse y manifestarse libremente, y que a la vez eduque a los ciudadanos para que desarrollen el sentido del deber y el temperamento que permite cumplirlo, incluso en las condiciones más desfavorables;

 
-que no admita más desigualdades que las que están justificadas por  los méritos o las capacidades o por el bien común de todos los ciudadanos;

 
-que sea una sociedad abierta a la participación política del pueblo, en la que las decisiones políticas no estén reservadas a una persona o a un grupo;

 
-que en ella la economía esté al servicio de la comunidad, controlada por el poder político y sometida a mecanismos de solidaridad que aseguren la cohesión social.

 
Erigir la defensa de la civilización occidental como eje ideológico de una lucha política sólo tiene sentido si esa civilización está bajo una amenaza de dimensiones históricas: hacer política revolucionaria es hacer historia y para hacer historia hay que captar el sentido del momento histórico, es decir, hay que identificar qué es lo que está históricamente en juego en el punto de la historia en el que se opera.

 
Y lo que está en juego es la civilización.

 
La civilización europea está amenazada por un avatar del capitalismo salvaje, al que llamamos capitalismo global. El capitalismo global destruye las bases, es decir, las condiciones de posibilidad de la civilización como la entendemos. Por una parte, el capitalismo global mina las bases naturales de la civilización, esto es, sus condiciones naturales de posibilidad, y, por otra parte, socava igualmente sus condiciones sociales de posibilidad.

 
El capitalismo global amenaza las condiciones naturales de posibilidad de la civilización occidental eliminando progresivamente la población que ha creado esta civilización a lo largo de los últimos 2.500 años: no hay garantía alguna de que la civilización, tal como la conocemos y valoramos, pueda sobrevivir a la desaparición de la población que la creó. Y amenaza igualmente esas condiciones destruyendo el medio ambiente que es imprescindible para el mantenimiento de la vida humana civilizada.

 
Además, el capitalismo global amenaza las condiciones sociales de posibilidad de la civilización occidental al menos de tres maneras:

 
-destruyendo la tradición cultural, moral y espiritual occidental;

 
-sustituyendo la democracia por el poder del dinero, y sustituyendo los procesos democráticos de toma social de decisiones por los mecanismos del mercado global;

 
-eliminando el sentido social de la economía: el capitalismo global es intrínsecamente neoliberal y está aprovechando la apertura de los mercados a nivel mundial para destruir las conquistas de las clases trabajadoras en los últimos 200 años, conquistas que son ahora parte integrante de nuestra civilización.

 
II. Toda lucha política genera amigos y enemigos. Esas amistades y enemistades se basan primariamente en intereses y secundariamente en sentimientos y principios ideológicos. Todo movimiento político necesita analizar quiénes son sus amigos y quiénes son sus enemigos. Sus amigos se convertirán en su clientela política potencial.

 
Una lucha política por la civilización occidental y contra el capitalismo global tendrá en Europa como aliados naturales a las clases trabajadoras y a las pequeñas empresas; tendrá como enemigos al gran capital y a la clase política ligada a él. Igualmente tendrá como enemigos a los transmisores de la ideología dominante, a quienes, diciéndose de izquierdas o de derechas, son en realidad meros ‘progres’ apegados a los dogmas de la superestructura ideológica del capitalismo global; y éstos son esencialmente los medios de comunicación.

 
La globalización es consecuencia de la dinámica del capitalismo y parte del credo neoliberal: es esencialmente la libre circulación de mercancías, capitales y mano de obra. A su vez el neoliberalismo es consecuencia de la concepción ilustrada del ser humano como un yo puro, sin determinaciones biológicas o culturales y sin vínculos comunitarios: es la ideología del hombre como individuo químicamente puro; es la falsificación sistemática de la naturaleza humana. Es ésta ideología la que ha desembocado históricamente, como en su producto final, en el capitalismo global: ese es el fondo real de esa concepción del hombre, su materialización. La concepción ilustrada del hombre como un yo puro sobrevivirá con el triunfo de la globalización o sucumbirá con su fracaso porque la barbarie de la globalización capitalista es el secreto desvelado de las ideologías que sobre la concepción ilustrada del hombre se articulan.

 
En esta circunstancia histórica hay tres intereses que convergen llamativa y poderosamente:

 
-los intereses morales de quienes están dispuestos a luchar por ese milagro de la historia que llamamos civilización occidental;

-los intereses ideológicos de quienes defienden una concepción del hombre alternativa, espiritual, comunitaria e identitaria;

-los intereses económicos de las clases trabajadoras.

 
A nivel abstracto esto es así porque todos esos intereses son enemigos del capitalismo global y ante tamaño enemigo la definición política esencial es a favor o en contra.

 
Pero la historia tiene tramas mucho más concretas. El capitalismo global, mediante la anulación de facto de las fronteras políticas, ha puesto a competir a los trabajadores del mundo occidental con los trabajadores del resto del mundo, cinco veces más numerosos y con salarios medios siete veces más bajos. Esta competencia se realiza a través de tres mecanismos:

 
-la inmigración;

-la deslocalización y la concentración de las inversiones en el tercer mundo;

-las importaciones desde países que producen con dumping social y ecológico, es decir, con salarios de miseria, con condiciones laborales de semiesclavitud y sin pagar impuestos para la protección del medio.

 
Mientras los trabajadores occidentales perciban salarios más altos o disfruten de mejores condiciones salariales:

 
-serán paulatinamente sustituidos por inmigrantes;

-serán despedidos porque la producción se trasladará a países con mano de obra más barata;

-serán despedidos porque sus empresas no podrán competir con las que producen en el tercer mundo y exportan a Occidente.

 
El proceso sólo terminará cuando los salarios reales de los trabajadores occidentales hayan descendido a menos de la mitad, cuando sus condiciones de trabajo hayan empeorado sustancialmente y ellos estén incondicionalmente en manos de las empresas, y cuando las cotizaciones sociales, y con ellas las prestaciones sociales, hayan disminuido hasta hacer desparecer el estado del bienestar. Es decir, el proceso desembocará en la restauración del capitalismo salvaje y la consiguiente destrucción de las conquistas sociales de Occidente y, con ellas, de la misma civilización europea.

 
Lo que la globalización significa es esencialmente esto: los trabajadores dejan de estar protegidos por sus estados nacionales (de las patrias que en su lucha conquistaron e hicieron solidarias), de modo que sus vidas empiezan a estar en manos de los mercados mundiales. El final del siglo XX vio romperse el pacto fordista-keynesiano, que había limado la lucha de clases desde 1945. Desde los años ochenta el gran capital ha lanzado una nueva lucha de clases, dirigida contra los derechos de los trabajadores y contra la economía social. Los trabajadores tarde o temprano responderán alzándose contra el capitalismo global. Y sólo podrán hacerlo buscando sustituir la lógica del dinero por la lógica democrática, la lógica de los mercados por la lógica política, es decir, apelando al poder político de los estados nacionales. Pero el fundamento de esos estados es la identidad nacional y cultural de las poblaciones. Por eso, la rebelión de las clases trabajadoras es lo único que se interpone entre nosotros y la sustitución de la civilización por el capitalismo salvaje, y esa sublevación será una revolución contra los mercados y por los estados nacionales. En consecuencia, la lucha obrera, la lucha identitaria y la lucha por la civilización occidental han sido unidas por la historia con lazo tan fuerte que el hombre no podrá separarlas.

 
Y ese lazo alumbrará nuevas ideologías, que serán nuevas concepciones del ser humano.

 
Para poner en pie la lucha de clases en el siglo XXI hay que comprender la naturaleza del capitalismo global y la de su única alternativa posible: la revolución social-identitaria. Todo lo demás es tontería. Quienes digan defender a los trabajadores y luchar contra el capitalismo pero renieguen de las fronteras e identidades nacionales, defiendan la inmigración y el libre comercio, no defienden a los trabajadores ni luchan contra el capitalismo: hacen el juego a éste y paralizan la lucha de los trabajadores creando desconcierto. Esos constituyen esa izquierda, ya falsa por vieja, que, ignorando cómo luchar contra el capitalismo global, se dedican a expandir la ideología antipatriótica que allana su desarrollo.

 
Y la única manera de revertir el proceso globalizador para preservar nuestras tradiciones culturales y los valores de la civilización occidental consiste en apoyarse en los intereses de los trabajadores: quienes no vean que toda lucha por las identidades nacionales y por la civilización pasa hoy por una posición social y económica anticapitalista serán absolutamente incapaces de contribuir a esa lucha y se convertirán en aliados objetivos de los globalizadores.

 
III. El arma más poderosa del capitalismo es la ideología. El control moderno de las masas no se realiza generalmente a través de la violencia o la coerción física sino mediante el control mental: en palabras de Marx, mediante la superestructura ideológica.

 
La superestructura ideológica del capitalismo global es el antirracismo. No un antirracismo sincero, entendido como defensa de los pueblos y las personas contra la opresión de otros pueblos o contra las discriminaciones injustas. No, no es ese el antirracismo que transmiten los medios de comunicación. Se trata del antirracismo como negación del derecho de los pueblos a su identidad y a regir sus destinos dentro de sus legítimas fronteras. Se trata de un antirracismo diseñado para paralizar en el alma de los trabajadores, y mediante el sentimiento de culpabilidad, las protestas contra la inmigración, la deslocalización y las importaciones con dumping social y ecológico. Se trata de un antirracismo diseñado para obligar a los pueblos a abandonar el control democrático-político de sus vidas en manos de los mercados. Se trata de un antirracismo que es en realidad un racismo anti-blanco, que pretende infiltrar en el sentir de los trabajadores a los que quiere dominar un sentimiento de culpabilidad que atenace su capacidad para ver claramente la realidad y para alzarse eficazmente para transformarla.

 
El falso antirracismo de los políticos, de los medios de comunicación, de los libros de texto no es más que una superestructura ideológica diseñada con el propósito de hacer bajar nuestros salarios.

 
La defensa de los derechos de los trabajadores europeos, la defensa de la civilización occidental, la defensa del derecho de los pueblos a ser dueños de su destino y a conservar su identidad, no es racismo. Oponerse a la invasión migratoria que va a destruir la identidad y las conquistas sociales de Occidente no es racismo, no es oponerse al inmigrante. Y no lo es porque sólo si Occidente se mantiene como fortaleza social, como plaza fuerte de las conquistas sociales y civilizatorias de la humanidad, será posible evitar que la humanidad entera se sumerja en la barbarie del capitalismo salvaje. Europa debe erigirse en fortaleza social y civilizatoria para que su coraje en la lucha por la justicia sea ejemplo y semilla para la lucha de los trabajadores por sus derechos en el mundo entero.

 
No es racismo; es pura lucidez histórica. Si los medios de comunicación (es decir, los transmisores canónicos de la ideología del capitalismo global) tachan de racismo a nuestra posición, la razón última es que nuestra lucha por la identidad amenaza al capitalismo y a los intereses del dinero.  

 
IV. Occidente es esencialmente Europa. Los EEUU, como entidad política, no son una parte de Occidente sino más bien el brazo armado de su peor enemigo: el brazo armado del capitalismo global.

 
Los europeos tenemos varios niveles de identidad. Somos bávaros o provenzales o galeses o gallegos. Somos españoles, alemanes o franceses. Somos europeos.

 
El patriotismo de los trabajadores, el que tiene que enfrentar y vencer al capitalismo global, debe respetar todos esos niveles de identidad. Cualquier centralismo jacobino que ahogue la identidad de las regiones de Europa peca contra el derecho de los pueblos a su identidad. Y los nacionalismos que pretenden un soberanismo imposible y vacío de contenido pecan contra la necesidad de apuntalar los estados nacionales para hacerlos más fuertes que el poder del dinero, más fuertes que los mercados, más fuertes que sus enemigos. Finalmente, cualquier sentimiento antieuropeo basado en exclusivismos nacionales peca contra la patria futura de los trabajadores europeos y la cuna de nuestra civilización compartida. Examinemos este último punto.

 
El primer gran intento de globalización capitalista se quebró en la crisis del 29 y dio lugar a un resurgir de los nacionalismos. Estamos ahora en otro nivel de la historia. Ninguna nación europea podrá jugar en solitario un papel relevante en la política mundial. Sólo Europa podrá hacerlo. Los actuales estados nacionales europeos deben constituirse en los ladrillos de la construcción europea, de una confederación europea que actúe a nivel mundial como un solo agente político para defender los valores de nuestra civilización. A pesar de que la Unión Europea y la Eurozona son creaciones del capitalismo, concebidas como grandes espacios para el neoliberalismo y como pasos hacia la globalización, nosotros no debemos destruirlas sino más bien conquistarlas y cambiarlas de signo hasta dotarlas de carácter social, identitario y civilizatorio. Igual que durante siglos los estados nacionales sirvieron a los intereses de la burguesía hasta que los trabajadores y su lucha los conquistaron e inculcaron en ellos la dimensión social y solidaria que hoy estamos en trance de defender, de esa misma manera los trabajadores conquistarán y transmutarán el monstruo neoliberal que hoy llaman Europa en una confederación social-identitaria.

 
V. The future’s not ours to see: ‘no nos cabe ver el futuro’ dice la famosa canción Qué será, será.

 
Pero hay razones para la esperanza. El capitalismo global se convierte progresivamente en un modo de producción ineficiente. Los mercados, cuanto más independientes se hacen del control estatal, se vuelven más inestables, porque los sistemas complejos tienden a hacerse inestables si no se dotan de elementos de control central. Los mercados, cuanto más internacionalizados se vuelven, más inestables resultan, porque los sistemas complejos se vuelven inestables cuando no adoptan fronteras que los protejan de las perturbaciones procedentes del exterior. Un puñado de teorías lógico-matemáticas (la teoría de sistemas, la dinámica de sistemas, la teoría de los sistemas dinámicos discretos…) nos están avisando de que el capitalismo global es intrínsecamente inestable y, como tal, condenado a convertirse en ineficiente. Las repetidas burbujas y sus estallidos son manifestaciones de esa ineficiencia.

 
Probablemente, el modelo económicamente más eficaz de organización para la humanidad es el modelo de las áreas autocentradas: grandes áreas de tradición y cultura semejantes convertidas en zonas de libre comercio y en actores geopolíticos en la escena mundial: Europa, Norteamérica, los países árabes, Latinoamérica, China y el extremo oriente… Las simulaciones por ordenador sugieren que la organización económica más estable es la que se corresponde con un mundo dividido en un puñado de áreas autocentradas, áreas en las que la economía esté controlada por poderes políticos democráticos e imbuidos de los valores de los pueblos, áreas nunca aisladas pero sí dotadas de fronteras que eviten que el colapso en un punto del globo se convierta en colapso universal.

 
El capitalismo global es además ineficiente en el medio plazo porque es un sistema depredador, porque la lógica de los mercados y el dinero es incompatible con la lógica del equilibrio entre la humanidad y su planeta. Sólo una lógica política nueva, sustentada por una concepción nueva del hombre y su relación con la naturaleza, puede resultar en una economía sostenible.

 
La humanidad evoluciona siempre en el medio y largo plazo hacia mayores cotas de racionalidad y eso en economía significa también mayor eficiencia. Esa simple constatación alimenta la esperanza de que, por simples necesidades económicas, el capitalismo global tendrá que ser desechado. Esa mutación histórica, el hundimiento del capitalismo global, otorgará una oportunidad a quienes luchan por un orden más justo y más acorde con la verdadera naturaleza humana.

 
Al menos si han visto con lucidez y se han preparado con diligencia.

 
Siles. Diciembre del 2012. Laureano Luna Cabañero

Appel aux citoyens

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Sinofobia, la Siria e la “sinistra degenerata”

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Sinofobia, la Siria e la “sinistra degenerata”

Ex: http://aurorasito.wordpress.com/

La sinofobia e la “sinistra degenerata”
Vi è una sezione incredibilmente piccola della sinistra degli Stati Uniti e dell’Europa occidentale, che sostiene la Cina come paese socialista (Workers World Party, Freedom Road Socialist Organization e il Party for Socialism and Liberation sono i tre gruppi marxisti più noti). Vi è una sezione leggermente più grande, della sinistra, che ha una visione ambivalente della Cina e dell’influenza cinese, inclusi ma non limitati al revisionista  Partito Comunista USA e il rifondatore Committee for Correspondence on Democracy and Socialism. Tuttavia, la maggior parte della sinistra degli Stati Uniti ha una visione del tutto negativa della Cina. Gruppi come International Socialist Organization (ISO) e l’International Marxist Tendency condividono la stessa visione della Cina del Wall Street Journal (WSJ) e dell’Economist, che la trattano da paese a capitalismo di stato. Inoltre, di norma l’ISO arriva oltre equiparando la Cina a una potenza imperialista uguale agli Stati Uniti. Anche la Segretaria di Stato Hillary Clinton potrebbe trovare un terreno comune con questa posizione, dato il suo commento in un vertice in Tanzania, lo scorso anno, secondo cui la Cina persegue una politica di “nuovo colonialismo” in Africa. Clinton ha fatto questi commenti senza un pizzico di ironia, così come non vi è alcuna ironia in “Record dell’imperialismo della Cina“, un articolo apparso sul Socialist Worker del 2009. Questo è ovviamente un parere condiviso da The North Star, che chiama la Cina “elemento di sostegno essenziale, forse il supporto essenziale, al dominio capitalista internazionale“. (2) Ciò è un importante punto di partenza per comprendere le basi teoriche della “sinistra degenerata” di cui The North Star fa parte.
Significativamente, nell’ultimo pezzo di Binh non vi è alcuna menzione della deterrenza militare o politica fornita da Cina e Russia sulla Siria. Nel pezzo originale, difendendo l’intervento della NATO in Libia e Siria, Binh fa menzione dell’opposizione della Cina e della Russia all’intervento in stile Libia, dicendo: “Paradossalmente, la vittoriosa campagna della NATO in Libia ha reso una futura campagna USA/NATO in Siria meno probabile. Russia e Cina sono ora determinate a bloccare qualsiasi tentativo di applicare il modello libico in Siria al Consiglio di sicurezza, e l’amministrazione Obama non è disposta a sfidarle avviando un’azione militare unilaterale in stile Bush, per il momento.” Cinque mesi più tardi, il ruolo di Cina e Russia non merita neanche una menzione, anche se Binh ridicolizza la sinistra anti-imperialista che risponde a nuovi segni di aggressione. Al contrario, la spiegazione della riluttanza di Washington ad intervenire direttamente per conto dei ribelli, si riduce a tre punti principali: (1) Washington non ha le truppe necessarie per invadere e occupare la Siria, (2) il Senato degli Stati Uniti limita la capacità di Obama di lanciare una no-fly zone, e (3) gli Stati Uniti fondamentalmente non vogliono vedere rovesciato Assad, perché la ribellione è pro-palestinese e i palestinesi sostengono la ribellione.

Il ruolo della Cina e della Russia come contrappesi all’imperialismo
Cominciamo con il secondo argomento sulla mancanza di sostegno politico interno, al Senato degli Stati Uniti, a una no-fly zone. L’argomento di Binh è risibile dato che Stati Uniti, Francia, e le altre potenze imperialiste hanno già spinto per una no-fly zone attraverso le Nazioni Unite, come hanno fatto un anno fa, per lanciare l’assalto alla Libia, a giugno. Se avessero affrontato le stesse astensioni di Cina e Russia, come è successo con la no-fly zone in Libia, non vi è motivo di ritenere che l’intervento militare non si sarebbe già verificato. Tuttavia, la Cina e la Russia hanno, infatti, posto il veto al Consiglio di sicurezza dell’ONU verso la no-fly zone, riducendo notevolmente la percezione  di un consenso internazionale verso le operazioni militari straniere in Siria.
Ad agosto, il Ministro degli Esteri russo Sergej Lavrov, “ha avvertito l’occidente a non intraprendere azioni unilaterali contro la Siria, affermando che la Russia e la Cina sono d’accordo che violazioni del diritto internazionale e della Carta delle Nazioni Unite, vanno vietate.” (3) Sia la Cina che la Russia continuano a supportare la Siria e a spezzare le sanzioni dell’occidente al governo di Assad, con la Russia che si fa avanti aiutando effettivamente il governo siriano nel conflitto. Sia la Cina che la Russia continuano a chiedere una soluzione politica della crisi siriana, e sconfessano esplicitamente la strategia dell’esercito libero siriano di prendere il potere attraverso la guerra. E sia la Cina che la Russia si sono opposte all’escalation degli Stati Uniti, tra cui il recente collocamento di missili Patriot sul confine turco-siriano.
La Cina e la Russia risponderebbero militarmente se l’occidente intervenisse unilateralmente in Siria? E’ difficile dirlo, anche se la Russia è molto più pronta a lanciare un contrattacco per difendere il governo di Assad. Il punto più saliente è che la Cina e la Russia hanno esercitato la loro influenza in contrappeso all’imperialismo occidentale, riguardo la Siria. Le potenze imperialiste occidentali possono ancora intervenire militarmente in Siria, ma vi assicuro che uno dei più grandi ostacoli che li ha tenuti a bada, finora, sono la Cina e la Russia. Che cosa dovremmo pensare dell’astensione della Cina e della Russia al voto per la no-fly zone in Libia, alle Nazioni Unite nel 2011, che ha facilitato il barbaro assalto della NATO contro il popolo libico e la caduta di Muammar Gheddafi? Ritengo che sia la Cina che la Russia la ritengano  un fallimento; un passivo ‘rimorso del compratore’. Martin Beckford del Telegraph ha segnalato questo, “nelle prime settimane dell’attacco della NATO: la Cina, che affronta spesso critiche per la soppressione dei propri movimenti democratici interni, ha detto che “deplora” l’azione militare e rispetta la sovranità della Libia. Un comunicato del Ministero degli Esteri ha dichiarato: “La Cina ha preso atto degli ultimi sviluppi in Libia, ed esprime rammarico per gli attacchi militari contro la Libia. Speriamo che la Libia sia in grado di ripristinare la stabilità nel più breve tempo possibile ed evitare ulteriori vittime civili, a causa dell’escalation del conflitto armato”, ha aggiunto.” (4) La reazione della Russia è stata simile.
La Cina ha raramente usato il suo potere di veto al Consiglio di Sicurezza, e la Russia post-1991 ha seguito questa strada e, nonostante ciò, entrambe hanno supportato in silenzio nazioni indipendenti come la Siria. Tuttavia, l’entità e la ferocia dell’assalto alla Libia ha spinto il Partito Comunista Cinese (PCC) a cambiare posizione, riassumendo la sua inazione come un fallimento di cui “rammaricarsi”.

Scemo e più scemo: la sinofobia e il cinismo fuori luogo della sinistra degenerata
Binh e quelli del The North Star saranno pronti a sottolineare gli interessi  commerciali in Siria di Cina e Russia, insieme alla loro stretta relazione economica con l’Iran. Yusef Khalil dell’ISO, ha descritto il veto della Cina e della Russia a una no-fly zone sulla Siria, come “una [mossa] per proteggere i propri interessi imperialisti nella regione.” (5) La questione della Russia è un argomento altrettanto importante, ma la dovremo riservare per un’altra volta. Certo, la Cina è partner commerciale della Siria e il più grande titolare estero nella partecipazione al petrolio siriano. (6) Dopo l’embargo paralizzante fissato dall’Occidente, la Cina ha continuato ad acquistare petrolio siriano, minando gravemente il successo della ‘guerra delle sanzioni’. (6) Tuttavia, questo inevitabile contro-argomento è difettoso e ridicolo come l’intera premessa secondo cui la Cina sia un paese imperialista. Adel al-Toraifi, capo- redattore di al-Majalla News, dipana gli argomenti di tutti coloro che sostengono che la posizione della Cina sulla Siria sia basata su considerazioni economiche: “…La Cina ha avuto rapporti commerciali con la Siria, e una forte cooperazione economica con il regime di Bashar al-Assad dal 2001, dopo che entrambe le parti hanno firmato un accordo di cooperazione economica e tecnica, il che significa che la Cina è il terzo più importante partner commerciale della Siria. Tuttavia, il volume degli scambi commerciali tra i due paesi, pari a 2,2 miliardi di dollari nel 2010, è nulla in confronto allo scambio commerciale tra la Cina e gli Stati del Golfo, che supera i 90 miliardi di dollari all’anno. Quindi la Cina non è troppo preoccupata per la perdita della Siria come partner economico, ma il problema non è la perdita di utili o di affari, in particolare gli interessi cinesi sono protetti opponendosi alle mosse statunitense ed europea per promuovere un cambiamento di regime nel Medio Oriente.” (7)
Sostenendo che la Cina, un paese che in linea di massima non ha esercitato il suo potere di veto al Consiglio di Sicurezza, improvvisamente segua un capriccio e sostenga un partner commerciale minore come la Siria, sfida la logica. Solo una analisi cruda dei numeri di base, rivela che la Cina aveva oltre 20 miliardi di investimenti nella Libia del governo di Gheddafi, quasi dieci volte l’ammontare degli investimenti in Siria. (8) Il petrolio è un fattore determinante nella diversa linea  della Cina sulla Siria, rispetto la Libia? Ma neanche ci si avvicina. La Siria è un piccolo  produttore di petrolio, per gli standard del Medio Oriente, meno dell’1% delle esportazioni di petrolio siriane va in Cina (meno di 4.000 barili al giorno). (9) La Cina ha importato più di 15000 barili di petrolio libico al giorno con Gheddafi, ovvero circa 37,5 volte la quantità importata dalla Siria. (10)
Potremmo continuare a svelare l’argomento dell’interesse economico della Cina attraverso altri confronti economici. Per il bene del lettore, però, andiamo al sodo: la Cina ha molto meno motivi di partecipare alla difesa della Siria dalle aggressioni occidentali, di quanto abbia fatto con la Libia, ma le due domande hanno suscitato risposte diverse. La sinistra degenerata e la destra degli Stati Uniti condividono un cinismo comune verso le azioni cinesi negli affari mondiali. Tuttavia, la destra usa cinicamente la sinofobia come una tattica di pura propaganda volta a suscitare il nativismo negli Stati Uniti. La sinistra degenerata, d’altra parte, sembra davvero credere a questa farsa, ripetendo le stesse bugie a danno del movimento mondiale anti-imperialista.

La sinofobia della sinistra degenerata la spinge a saltare nel neo-conservatorismo
La politica estera della Cina è un eco lontano dal supporto critico dell’Unione Sovietica alle lotte di liberazione nazionale in tutto il mondo. In realtà, è importante per gli anti-imperialisti notare e criticare gli errori di politica estera commessi da Pechino, durante il conflitto cino-sovietico, che fin troppi gruppi statunitensi del nuovo movimento comunista hanno abbracciato acriticamente. Tuttavia, la sinistra degenerata che paragona la Cina a un interessato concorrente mondiale imperialista degli Stati Uniti, ha trascurato  totalmente le effettive dinamiche in gioco.
Poiché la maggior parte della sinistra occidentale vede nel commercio globale solo un affare diretto da multinazionali, vede il ruolo della Cina nel mercato mondiale come parte della stessa macchina imperialista, contro cui protesta nei propri paesi. Un elemento di opportunismo politico gioca in questa analisi, anche se si considerano le fiammate sinofobe palesemente alimentate da molti sindacati degli Stati Uniti. La sinistra degenerata ha un atteggiamento cinico nei confronti della Cina, anche quando fa qualcosa di incredibilmente lodevole come porre il veto alla risoluzione per la no-fly zone, derivante principalmente dal suo abbraccio della propaganda sinofoba. The North Star, insieme ad altri blog come Politics in the Zeroes, continuano a tacciare la Cina per il “massacro” di Piazza Tiananmen, dicendo che negli USA non sarebbe accaduto. (11) Naturalmente la Cina è sempre falsamente indicata quale potenza imperialista, per il suo rapporto con il Tibet, nonostante gli interessi feudali e imperialisti che alimentano il movimento Free Tibet. (12)
Con tutte le sue contraddizioni, la Cina rimane un paese socialista. Le leve fondamentali dell’economia sono ancora controllate dallo Stato, che è controllato solo dal partito comunista ed è orientato verso gli operai e i contadini. Un settore capitalista si è sviluppato in Cina, dalle riforme di Deng Xiaoping che rispecchiavano la nuova politica economica di Lenin, ma questo settore è del tutto dipendente dallo stato socialista. E anche se la Cina non è più un fautore verbale della rivoluzione mondiale, molti definirebbero questo revisionismo, la sua linea sulla questione siriana dimostra l’impegno costante del PCC nell’anti-imperialismo e nello sviluppo indipendente. Respingendo la Cina e tutta l’esperienza socialista del 20° secolo, la sinistra degenerata accetta già le premesse di base dell’elite di destra e borghese degli Stati Uniti. Naturalmente non si ferma solo alla Cina.
Se si respinge la Cina quale capitalismo di stato, o anche come stato imperialista, allora si deve andare oltre, rifiutando gli stati nazionalisti borghesi, come il governo di Assad in Siria o il governo di Gheddafi in Libia. Ogni tentativo di sostenere contro l’aggressione occidentale questi governi, da parte della Cina, o anche la Russia, viene visto come un’azione inter-imperialista, secondo la sinistra degenerata. Con ciò, i cosiddetti marxisti dei vari gruppi possono rispolverare Lenin, citando fuori contesto alcune sue denunce della Seconda Internazionale, e riprendendole oggi. Alcuni, come Binh, saltano Lenin e arrivano a Malcolm X, stracciando “con ogni mezzo necessario” in modo così grossolanamente fuori contesto, usando uno dei leader più rivoluzionari della liberazione nazionale, per giustificare lo stesso imperialismo contro ha combattuto.
Tutti si compiacciono nella loro soddisfazione di opporsi alla tirannia, nemmeno più il capitalismo, ma il concetto metafisico della tirannia, per conto di un immaginario movimento dei lavoratori ‘dal basso’. Questo ultimo punto, riguardo la semplicistica e completamente anti-dialettica visione del mondo della sinistra degenerata, è molto importante per capire il suo rapporto con il neo-conservatorismo. Perché la Siria è uno stato borghese, con una economia capitalistica, il degenerato vede il governo di Assad e le sue azioni nel vuoto politico. Non vi è alcuna comprensione dialettica delle contraddizioni primarie e secondarie, che rivelano che la lotta delle nazioni oppresse contro le nazioni che opprimono sono la contraddizione principale che affronta il popolo siriano. Invece, Assad è visto dalla sinistra degenerata allo stesso modo con cui Saddam (Hussein) era visto dall’amministrazione Bush: un tiranno che nega la libertà e la democrazia alla propria gente. Secondo questa visione del mondo, Assad non può essere progressista in qualsiasi contesto, perché guida uno stato borghese. Non importa che sia un nazionalista in opposizione all’imperialismo occidentale! Non importa che l’economia siriana sia ancora in gran parte controllata dallo Stato! Non importa che sostenga le lotte di liberazione nazionale in Palestina e in Libano! Opprime il suo popolo; una frase particolarmente condiscendente verso qualsiasi cosa che possa far parlare di sé la gente. E naturalmente non c’è discussione o differenziazione verso i popoli colpiti dalla repressione dello stato siriano (collaboratori e simpatizzanti dell’imperialismo, terroristi).
La Cina è anche uno dei fattori in questa visione tautologica del mondo. Per il degenerato di sinistra, la solidarietà internazionale da uno Stato, ogni Stato, è categoricamente impossibile, perché ritiene che più o meno tutti gli Stati siano capitalisti. Si consideri la tautologia qui all’opera: quando la Cina vieta una risoluzione sulla no-fly zone, è una tirannia che supporta una tirannia. Quando la Cina non vieta la risoluzione sulla no-fly zone in Libia, fornisce un “supporto essenziale, forse il supporto essenziale, al dominio capitalista internazionale.” (2) Quando la Russia posiziona delle navi per compensare i missili Patriot degli Stati Uniti in Turchia, è una potenza imperialista che salvaguarda i suoi interessi strategici e commerciali. Se la Russia non si oppone all’intervento occidentale in Libia, è un partner silenzioso del progetto imperialista. … O forse dobbiamo affrontare la Cina, e la Russia, dialetticamente considerando il loro ruolo in relazione all’imperialismo in un determinato momento della storia!
E’ una sorpresa che molti trotzkisti del 20° secolo, che hanno costruito le loro misere carriere politiche “denunciando tutte le istanze del socialismo come capitalismo di Stato, siano diventati dei neo-conservatori nell’era Reagan?* Cominciamo a capire il caso vergognoso di Christopher Hitchens, guerrafondaio sull’Iraq, quando ci rendiamo conto del suo odio per tutti i paesi socialisti esistenti, che vede come potenze capitaliste e imperialiste, non migliori rispetto agli Stati Uniti.

La Siria, la Cina, gli Stati Uniti e la sinistra
L’intervento militare in Siria sembra più probabile ogni giorno. Tragicamente, la risposta della sinistra degli Stati Uniti sembra ridursi sempre più ad ogni guerra o azione militare lanciata dall’amministrazione Obama. Con i suoi importanti legami economici con gli Stati Uniti e il mercato mondiale, la Cina potrebbe assumere un ruolo più attivo facendo pressione economica sulle potenze imperialiste, affinché non intervengano. In definitiva se la NATO è stata dissuasa da un intervento in stile Libia, sulla questione delle armi chimiche, la presenza militare russa nel Golfo avrà probabilmente più a che fare con ciò. Il punto più saliente è che la sinistra degenerata continua a fiancheggiare le potenze imperialiste, a parole (The North Star) o con i fatti (ISO). La sinistra degli Stati Uniti deve scartare queste teorie fallite e abbracciare l’anti-imperialismo, se spera di costruire una resistenza militante a questi attacchi criminali, un anti-imperialismo che invii un messaggio unificato di supporto ad Assad e all’autodeterminazione siriana, in questo periodo di crisi, come abbiamo scritto lo scorso fine settimana.
Tuttavia, la sinofobia della sinistra degenerata continua a perseguitare i movimenti degli Stati Uniti, impossibilitati a distinguere l’amico dal nemico. Anche la russofobia, un argomento da affrontare un’altra volta, alimenta una visione semplicistica del mondo, aliena dalla teoria leninista dell’imperialismo. In realtà capitalista, la Russia non è ancora una potenza imperialista e, soprattutto, fa da contrappeso all’imperialismo insieme alla Cina. Il coinvolgimento sia della Cina che della Russia nella crisi in Siria ha diverse contraddizioni, ma gli anti-imperialisti riconoscerebbero che questi due paesi hanno reso la sottomissione del popolo siriano al capitale finanziario occidentale più difficile. Né la Cina né la Russia sono i leader del movimento mondiale anti-imperialista. Questa distinzione appartiene alla lotta delle masse  per l’autodeterminazione e la rivoluzione in Colombia, India, Palestina, Filippine, e in tutto il mondo. Ma la sinistra degli Stati Uniti deve riconoscere che la Cina è un amico, non un nemico, del movimento anti-imperialista, e inizierà a vedere questioni come la Siria molto più chiaramente.

Return to the Source ha difeso l’orientamento socialista della Cina e il suo ruolo nel commercio mondiale, e chi è interessato a un esame più approfondito deve fare riferimento a Cina e il socialismo di mercato: Una questione di Stato e rivoluzione.
* In nessun modo questa affermazione dovrebbe essere preso come un atto di accusa a tutti i gruppi che professano il patrimonio ideologico di Lev Trotzkij. Per quanto imperfetto, come noi crediamo, sulla linee e la strategie di organizzazione, molti di questi gruppi, come il Socialist Equality Party, hanno perlopiù confermato una posizione anti-imperialista sulla Siria.

Note
(1) Pham Binh, The North Star, ““Red Line” or Empty Threat? How the Left Gasses Itself on #Syria”, 6 dicembre 2012
(2) Gabriel Levy, The North Star, “The Trouble With Economic Growth”, 2 ottobre 2012
(3) Reuters, “Russia, China warn West against Syria intervention”, 21 agosto 2012
(4) Martin Beckford, The Telegraph, “Libya attacks criticised by Arab League, China, Russia and India”,  21 marzo 2011
(5) Yusef Khalil, Socialist Worker, “A Turning Point in Syria”, 31 maggio 2012
(6) Joel Wuthnow, The National Interest, “Why China would intervene in Syria”, 16 luglio 2012
(7)Adel al-Toraifi, al-Majalla, “Does China truly support Bashar al-Assad?” 16 febbraio 2012
(8) Michael Kan, The African Business Journal, “China’s Investments in Libya
(9) Energy Information Administration, “Country Analysis Briefs: Syria”, Updated August 2011
(10) Deborah Brautigam, “China in Africa: The Real Story, “China’s Oil Imports From Libya”,  23 marzo 2011
(11) Malcolm Moore, The Telegraph, “Wikileaks: No Bloodshead Inside Tianamen Square, cables claim”, 4 giugno 2011
(12) Michael Parenti, “Friendly Feudalism: The Tibet Myth”, gennaio 2007

Traduzione di Alessandro Lattanzio – SitoAurora

La géopolitique du schiste

La géopolitique du schiste

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Selon les revues élitaires et la presse d’opinion, l’avenir de la politique étrangère repose en grande partie sur des idées : l’élan moral en faveur d’interventions humanitaires, les diverses théories relatives aux taux de change et au rééquilibrage de la dette nécessaire pour arranger Europe, la montée du cosmopolitisme parallèlement à la vitalité tenace du nationalisme en Asie orientale et ainsi de suite. En d’autres termes, le monde de l’avenir peut être conçu et défini sur la base des thèses de doctorat. Et dans une certaine mesure cela peut être vrai. Comme le 20ème siècle nous l’a montré, les idéologies – que ce soit le communisme, le fascisme ou l’humanisme – comptent et comptent beaucoup.

Mais il y a une autre vérité: La réalité de grandes forces impersonnelles comme la géographie et l’environnement qui contribuent aussi à déterminer l’avenir des événements humains. L’Afrique a été pauvre historiquement [sic, NdT] en grande partie à cause de la rareté de bons ports naturels et de fleuves navigables de l’intérieur vers la côte. La Russie est paranoïaque à cause de sa masse terrestre exposée aux invasions avec peu d’obstacles naturels. Les émirats du Golfe Arabo-persique sont fabuleusement riches non pas à cause d’idées, mais à cause des dépôts importants de sources d’énergie souterraines. Vous avez compris. Les intellectuels se concentrent sur ce qu’ils peuvent changer, mais nous sommes impuissants à changer une grande partie de ce qui se passe.
Prenez le schiste, une roche sédimentaire au sein de laquelle le gaz naturel peut être piégé. Le gaz de schiste constitue une nouvelle source d’énergie extractible pour le monde post-industriel. Les pays qui ont d’importants gisements de schiste seront mieux placés dans la compétition entre États du 21e siècle, et ceux qui n’ont pas de tels dépôts seront défavorisés. Dans ce domaine, les idées compteront peu.
Stratfor, en l’occurrence, a étudié la question en profondeur. Voici ma propre analyse, influencée en partie par la recherche de Stratfor.
Voyons donc qui a du schiste et comment cela peut changer la géopolitique. Car l’avenir sera fortement influencé par ce qui se trouve sous terre.
 
Les USA, cela est avéré, ont de vastes gisements de gaz de schiste: au Texas, en Louisiane, au Dakota du Nord, en Pennsylvanie, dans l’Ohio, l’État de New York et ailleurs. L’USAmérique, indépendamment de la plupart des choix politiques qu’elle fait, est en passe de devenir un géant énergétique du 21e siècle. En particulier, la côte du Golfe, avec comme centre le Texas et la Louisiane, s’est engagée dans un  véritable boom du gaz de schiste du pétrole. Cette évolution fera de la Caraïbe une zone focale de l’hémisphère occidental sur le plan économique, ce qui sera favorisé par l’élargissement du canal de Panama en 2014. Dans le même temps, la coopération entre le Texas et le Mexique voisin va s’intensifier, comme le Mexique va devenir de plus en plus un marché pour le gaz de schiste, avec ses propres bassins de schiste exploités près de sa frontière nord.
Ce sont là, en partie, des nouvelles troublantes pour la Russie. La Russie est actuellement le géant énergétique de l’Europe, exportant du gaz naturel vers l’ouest en grandes quantités, ce qui fournit à Moscou un levier politique sur toute l’Europe centrale et de l’Est en particulier. Toutefois, les réserves de la Russie sont souvent dans certaines parties de la Sibérie qui sont difficiles et coûteuses à exploiter, même si la technologie d’extraction de la Russie, autrefois vieille, a été considérablement modernisée. Et la Russie pour le moment peut faire face à relativement peu de concurrence en Europe. Mais que faire si à l’avenir les USA étaient en mesure d’exporter du gaz de schiste vers l’ Europe à un prix compétitif?
Les USA ont encore peu de capacités d’exportation de gaz de schiste en Europe. Ils seraient obligés de construire de nouvelles installations de liquéfaction pour le faire, en d’autres termes, il faudrait édifier des usines sur le golfe du Mexique qui liquéfient le gaz afin qu’il puisse être transporté par bateau à travers l’Atlantique, des installations de regazéification le reconvertiraient en gaz en Europe. Cela est faisable avec de l’investissement en capital, de l’expertise et une législation favorable. Les pays qui construiront de telles installations auront plus d’options énergétiques, pour exporter ou pour importer, quel que soit le cas. Alors imaginez un avenir dans lequel les USA exporteraient du gaz de schiste liquéfié vers l’Europe, réduisant la dépendance des pays européens vis-à-vis des sources d’énergie russe. La géopolitique de l’Europe pourrait changer quelque peu. Le gaz naturel pourrait devenir pour la Russie un outil moins politique et plus purement économique (même si un tel changement non-négligeable exigerait d’importantes exportations de gaz de schiste de l’Amérique du Nord vers l’Europe).
Moins de dépendance envers la Russie permettrait à la vision d’une Europe centrale et orientale véritablement indépendante et culturellement dynamique de pleinement prospérer – un idéal des intellectuels de la région depuis des siècles, même si les idées, dans ce cas, auraient peu de choses à voir là-dedans.
Cela pourrait être particulièrement pertinent pour la Pologne. Car la Pologne peut avoir d’importants gisements de gaz de schiste. Si les gisements polonais de schiste s’avéraient être les plus importants d’Europe (un très gros «si»), la Pologne pourrait devenir un producteur d’énergie à part entière, ce qui ferait de ce plat pays sans défenses naturelles, à l’est et à l’ouest – annihilé par l’Allemagne et l’Union soviétique au 20e siècle – un État-pivot ou une puissance moyenne au 21e siècle. Les USA, à leur tour, quelque peu libérés du pétrole du Moyen-Orient grâce à leurs propres sources d’énergie (y compris les gisements de gaz naturel), pourraient se concentrer sur le renforcement de la Pologne comme une puissance amie, tout en perdant une grande partie de leur fort intérêt pour l’Arabie Saoudite; Certes, les immenses gisements de pétrole et de gaz naturel dans la péninsule arabique, l’Irak et l’Iran maintiendront le Moyen-Orient comme grand exportateur d’énergie pour encore des décennies. Mais la révolution du gaz de schiste va compliquer l’approvisionnement et la répartition des hydrocarbures de la planète, de sorte que le Moyen-Orient pourra perdre une partie de sa primauté.
Il s’avère que l’Australie a également d’importantes réserves de gaz naturel, récemment découvertes, ce qui, avec des installations de liquéfaction, pourrait la transformer en un des principaux pays exportateurs d’énergie principale vers l’Asie orientale, en supposant que l’Australie réduise considérablement ses coûts de production (ce qui peut s’avérer très difficile à faire). Parce que l’Australie a déjà commencé à émerger comme l’allié militaire le plus fiable des USA dans l’anglosphère [resic, NdT], l’alliance de ces deux grands producteurs d’énergie de l’avenir pourrait cimenter encore plus l’influence occidentale en Asie. Les USA et l’Australie se partageraient le monde : tant bien que mal, bien sûr. En effet, si l’exploitation du gaz naturel non-conventionnel a quelque chose à y voir, le soi-disant monde post-usaméricain serait tout sauf cela.
L’émergence géopolitique du Canada – encore une fois, grâce au gaz naturel et au pétrole – pourrait amplifier cette tendance. Le Canada possède d’immenses gisements de gaz naturel en Alberta, qui pourrait éventuellement être transporté par des futurs gazoducs à venir vers la Colombie-Britannique, où, avec les installations de liquéfaction, il pourrait ensuite être exporté vers l’Asie orientale. Pendant ce temps, l’est du Canada pourrait bénéficier de nouveaux gisements de gaz de schiste qui sous la frontière se prolongent dans le nord des USA. Ainsi, des nouvelles découvertes de sources d’énergie lieraient plus étroitement les deux pays nord-américains, alors même que l’Amérique du Nord et l’Australie seront devenus plus puissants sur la scène mondiale.
La Chine a également d’importants gisements de gaz de schiste dans ses provinces intérieures. Parce que Pékin est grevé par relativement peu de règlementations, le régime pourrait acquérir les terres et construire les infrastructures nécessaires à son exploitation. Cela allégerait un peu la crise énergétique de la Chine et aider la stratégie de Pékin pour compenser le déclin de son modèle économique orienté vers le littoral en stimulant le développement des terres intérieures.
Les pays qui pourraient éventuellement souffrir à cause d’une révolution du gaz de schiste seraient les pays enclavés, producteurs de pétrole et politiquement instables comme le Tchad, le Soudan et le Sud-Soudan, dont les hydrocarbures pourraient perdre relativement en valeur à mesure que ces autres sources d’énergie seront exploitées. La Chine, en particulier, pourrait à l’avenir se désintéresser des gisements d’énergie dans ces  pays de bas de gamme [reresic, NdT] et à haut risque si le gaz de schiste qu’elle recèle se met à gicler en abondance.
De manière générale, l’arrivée du gaz de schiste ne peut qu’accentuer l’importance de la géographie. Quels pays ont du schiste dans leur sous-sol et lesquels n’en ont pas permettra de déterminer les relations de pouvoir. Et comme le gaz de schiste peut être transporté à travers les océans sous forme liquide, les États ayant des côtes auront l’avantage. Le monde deviendra plus petit en raison de la technologie de l’extraction du gaz non conventionnel, mais cela ne fait qu’accroître le caractère précieux de la géographie, plutôt que de le  diminuer.

Note du traducteur : ayant peu de choses en commun avec Monsieur Kaplan, je ne partage évidemment pas ses présupposés, ancrés dans l’idéologie usaméricaine de la « Destinée manifeste de l’Amérique », pas plus que je ne crois à une « fatalité géographique ». Le but de cette traduction est d’alimenter la réflexion de tous les citoyens francophones qui se battent dans le monde contre la malédiction du gaz de schiste en leur fournissant des éléments de compréhension des stratégies fumantes (et fumeuses) « d’en haut » à l’œuvre.


Robert D. Kaplan

Traduit par  Fausto Giudice
Merci à Tlaxcala
Source: http://tinyurl.com/a5hjvt4

lundi, 07 janvier 2013

USA-Russie, de pire en pire, – et “démocratiquement”…

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USA-Russie, de pire en pire, – et “démocratiquement”…

Ex: http://www.dedefensa.org/

Le 4 juillet 2009, nous citions longuement le professeur Stephen F. Cohen, de l’université de New York, sans aucun doute l’un des meilleurs spécialistes aux USA des relations entre son pays et la Russie. A cette époque (dans le texte cité), Cohen était très nettement pessimiste à propos de ces relations, mettant tous ses espoirs dans le comportement d’un Obama, selon la fameuse hypothèse de ce président devenant une sorte d’“American Gorbatchev”… («Cohen situe la seule chance d’un déblocage des relations USA-Russie dans le seul Obama, en l'appréciant comme un éventuel “hérétique” du système et en le comparant, bien entendu, à Gorbatchev. D’une façon très significative, et délibérée certes, il en appelle à une “nouvelle pensée” à Washington vis-à-vis de la Russie, en une référence évidente à l’expression employée par Gorbatchev durant la période des réformes en URSS.») Quatre plus tard ou presque, l’orientation des choses n’a certes pas changé et les choses ont très certainement empiré ; notamment, et bien qu’on l’ait longtemps attendu et espéré comme pour Godot, l’“American Gorbatchev” n’est pas venu.

Cohen estime que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis la fin de l’URSS, notamment après l’échange entre les deux parlements du vote de deux lois dirigées contre des citoyens des deux autres pays respectifs, selon des circonstances particulières. («The reality is that the partnership we need between Washington and Moscow to make the world safer for all of us has not existed since the Soviet Union ended. And we may be farther from it today as a result partially of this orphan act than we have been in 20 years.»)

(Les déclarations de Cohen sont recueillies par Russia Today, le 29 décembre 2012. La station de TV russe fait des efforts considérables au niveau du travail d’investigation de toutes les facettes de la crise du Système (crise américaniste), comme on peut le voir avec cette interview suivant celle d’ Oliver Stone et de Peter Kuznik, du 29 décembre 2012.)

En plus de situer l’actuel niveau des relations USA-Russie au plus bas, Cohen n’hésite pas à faire porter l’essentiel de la responsabilité de cette situation au côté US. C’est un point important, qui prolonge son analyse déjà citée, et qu’il avance même avec une certaine brutalité pour caractériser la période où l’on assista à une tentative de “relance”, ou reset, des relations. («When Obama and then President Medvedev entered into the reset, Moscow wanted certain things from Washington and Washington wanted certain things from Moscow. Without going into the detail Washington got everything from Moscow it wanted and Moscow got nothing.») Il s’ensuit sans véritable surprise que les relations sont effectivement, et jugées d’un point de vue objectif et sans mettre en cause la bonne volonté des deux présidents, absolument exécrables.

Russia Today: «After the US Senate passed the controversial [Magnitsky] bill, Russia accused Washington of engaging in ‘Cold War tactics’. Now that Moscow has retaliated, how would you describe the two countries' relations?»

Stephen Cohen: «Increasingly we are plunging into a new Cold War. But it’s not a surprise. The story of the orphans doesn’t begin with the Magnitsky Bill. Number of us in the United States have been warning since the 1990s – nearly 20 years – that unless Washington changed its policy, its kind of winner-take-all policy after the Cold War policy toward Moscow, that we would drift toward Cold War, not toward the partnership we all hoped for 20 years ago. […]

»A real honest, analytical approach by an American patriot – as I am – is that Washington bears a large part of responsibly because of the policies it pursued toward Moscow. And what we saw in the Russian Duma and in the Russian Higher House – the Federal Assembly – when virtually every deputy voted in favor of the ban on American adoption, which was just signed by Putin, is an outburst of pent-up of anti-American feeling in Moscow which has been caused not only, but in large measure by American policy.»

Il est intéressant d’apprendre que les spécialistes US de la Russie, y compris Cohen, ne s’attendaient pas à cette riposte (la loi sur les orphelins russes) de la Russie, après la loi votée par le Congrès. Ils s’attendaient à des mesures plus politiques et plus actives, prises par l’exécutif. Il s’agit là, on le remarquera, d’un réflexe de la Guerre froide (dont même Cohen est victime), où, face à la “démocratique” Amérique, l’URSS disposait d’un régime strict, où les assemblées n’avaient aucun rôle et ne représentaient rien, simples chambres d’enregistrement (quand on les consultait, ce qui était extrêmement rare), ce qui laissait toutes les décisions politiques (surtout politique extérieur) à la seule direction politique. On doit sans aucun doute désigner ce phénomène comme le point essentiel du tournant actuellement pris par les relations entre les USA et la Russie, et un tournant qui devrait satisfaire ceux qui réclament la “démocratisation” de la Russie, – qu'ils obtiendront, c'est absolument assuré, au prix d'un durcissement anti-bloc BAO de la Russie … Bien entendu, et avec juste raison, Cohen ne croit pas du tout au caractère accessoire, par rapport à d'éventuelles mesures plus politiques, de la mesure prise par les Russes à l'initiative de la seule Douma, et se trouve plutôt inquiet à cet égard ; il juge justement qu’il s’agit d’un enchaînement extrêmement inquiétant, entre deux Parlements qui seront évidemment très difficiles à convaincre et à regrouper, et qui auront absolument tendance à la surenchère et au patriotisme sans concession.

Russia Today: «How much is this dispute actually just political saber-rattling and how will it actually impact the children?»

Stephen Cohen: «There is an old Russian saying – “Words are also deeds.” A lot of people in Moscow and in Washington- when they passed the Magnitsky Act and now the ban on adoption in Moscow – may have though that they were just talking, showing off, playing grandstanding. But these words have consequences. They have backed, they have fueled this new Cold War atmosphere which is enveloping the relationship between our two countries. Each going to affect American relations with Russia regarding Afghanistan, regarding missile defense, regarding Syria, regarding Iran – these are very serious matters. The angrier people get, the more resentment people have on both sides, the worse is the situation.»

»For example, anti-Putin feeling in America is irrational, completely irrational. There has been a kind of demonization of Putin in America. Some of us tried to counter it by beginning a rational discourse about Putin as a leader. We are not pro-Putin, we just see him as a national leader who needs to be understood. But these events – the Magnitsky and the orphan act are going to make it impossible to have a discourse in America about Putin’s leadership in a way that would lead to any cooperation between Obama and Putin.»

Russia Today: «With the US and Russia exchanging tit-for-tat actions, what possible further moves can we expect?»

Stephen Cohen: «There was some surprise in America because our legislature does not think about the consequences of what it does. Many people thought that the Russian reaction to the Magnitsky Bill would be for Moscow to start selling its dollars, for example, and try to harm the American economy or perhaps that Moscow would reduce its cooperation with the United States in supplying NATO troops fighting in Afghanistan. So many people were surprised that the orphan issue became the retaliation.

»But there are two issues here that are interesting: In the beginning President Putin did not seem to favor the ban on American adoptions, but he signed the bill after it turned out that almost every member of this parliament favored it. It is also said that President Obama did not favor the Magnitsky Bill, but he signed it when it turned out that almost every member of Congress favored it. So it may be that we are exaggerating the power both of Putin and Obama.»

On retiendra deux champs généraux de remarques des déclarations de Cohen. Cela permet de mieux situer les éléments fondamentaux du débat, et d’envisager l’orientation que ce débat, que cet affrontement peut prendre.

• Cohen confirme le caractère irrationnel, complètement hors de tout contrôle de la raison, de l’attitude anti-russe, et surtout anti-Poutine du Congrès. C’est une de ces attitudes du Congrès (comme, par exemple, celles qui concernent Israël) qui est absolument incontrôlable et qui conduit à des législations catastrophiques par leurs effets. Ces effets ne sont aucunement envisagés par les législateurs, qui ne répondent dans ce cas, pour l’essentiel, qu’à leurs pulsions. (En effet, nous rejetons la thèse du rôle majeur sinon exclusif des lobbies. Les lobbies ont bien sûr leur rôle rationnel de pourvoyeur d’argent et de pression, mais ce rôle n’est nullement exclusif de comportements psychologiques personnels ou collectifs des parlementaires relevant de la pulsion en général paranoïaques et paroxystiques, que les lobbies justement alimentent indirectement et sans le chercher précisément (ils ne travaillent pas, eux, dans la finesse psychologique). Il s’agit alors, pour les parlementaires, pour dissimuler à leurs propres yeux le rôle vénal des lobbies ou au moins de le réduire, de donner à leur propre comportement une apparence d’engagement personnel répondant à une situation politique donnée. Bien entendu, ces “situations politiques données” étant en général du type paranoïaque et hystérique, la psychologie est à mesure ; du point de vue des relations avec la Russie, ex-URSS, les législateurs US ont été gâtés pour cette sorte de manœuvres et d’attitudes depuis les débuts de la guerre froide, avec les diverses campagnes paroxystiques, le Maccarthysme, la terreur d’une attaque nucléaire unilatérale soviétique, la subversion communiste, etc.) Bien entendu, l’intérêt de la remarque de Cohen est dans ceci qu’il admet implicitement que la Douma elle-même, réagissant face au Congrès, pourrait à son tour, et cette fois sans l’aide de lobbies mais simplement très fortement aiguillonnée par le comportement du Congrès et par son propre sentiment patriotique, adopter le même comportement que ce Congrès.

• Cohen confirme l’importance du Congrès (par rapport à Obama) mais aussi nous fait découvrir, ou confirmer, celle de la Douma par rapport à Poutine. Ce dernier point n’a en effet sans doute pas assez été mis en évidence, notamment parce qu’on a l’habitude de céder aux clichés sur un “régime dictatorial” au Kremlin . Ce n’est pas le cas. La Douma a un poids de plus en plus important et un poids qu’elle entend manifester de façon autonome, comme cela se fait dans les grandes démocraties majeures où le système législatif a une place de choix. A cet égard, elle fonctionne effectivement comme le Congrès et les deux systèmes tendant à se rejoindre, d’une façon étonnamment paradoxale pour ceux qui opposent les USA et la Russie comme on oppose l’archétype de la démocratie à celui de la dictature. (Ajoutons, comme cerise sur le gâteau qu'au niveau des pratiques électorales, on sait que les USA sont beaucoup plus suspects et beaucoup plus corrompus que la Russie.)

Ces divers points ont un probable effet politique. (Cet effet politique n’est pas nécessairement général mais concerne certainement les relations USA-Russie, domaine où la Douma s’est effectivement impliquée fortement et où le Congrès a l’attitude qu’on voit). Nous allons vers de plus en plus d’intransigeance de deux côtés, notamment parce que les matières impliquées sont extraordinairement émotionnelles (des Pussy Riot aux OGN russes subventionnées par les USA, nous sommes à l’heure du triomphe du système de la communication) ; notamment parce que le pouvoir est fragmenté et que les Parlements jouent un rôle grandissant (cas russe, surtout, comme nouveauté) ; notamment parce que le système de la communication qui est si puissant aujourd’hui joue un rôle fondamental dans ces occurrences-là de fonctionnement et d’affirmation de pouvoir. La situation des rapports des deux puissances risque donc de devenir encore plus délicate, encore plus fragile et vulnérable qu’elle n’était au temps de la Guerre froide. C’est bien entendu notre analyse.

Solidarité Kosovo...

 Solidarité Kosovo...

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Chi ha ucciso Slobodan Miloševic e perché

Chi ha ucciso Slobodan Miloševic e perché

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L’improvvisa morte sospetta del presidente jugoslavo e serbo Slobodan Miloševic in una cella del tribunale dell’Aja, continua a suscitare interrogativi tra i ricercatori e i media indipendenti sei anni dopo. Robin de Ruiter, pubblicista e storico olandese cresciuto in Spagna, ha scritto un libro affascinante (di prossima pubblicazione in Serbia, ma non ancora disponibile in italiano), che non mette in discussione se l’ex presidente della Serbia sia stato ucciso a L’Aia, ma si concentra sui mandanti e gli esecutori di questo crimine.

Demonizzazione brutale tesa all’omicidio premeditato
De Ruiter utilizza fatti verificabili per smantellare il mito occidentale del “macellaio dei Balcani”, ed esamina le ragioni dietro la brutale propaganda di demonizzazione volta a trasformare l’ex presidente serbo in un mostro, insieme all’intera nazione serba. Utilizzando un metodo semplice, mettendo insieme il ritratto di una persona reale e i fatti storici, andando oltre le caricature grottesche create dall’occidente, l’autore presenta una forte prova sulla ragione principale per cui la NATO e e le potenze occidentali guidate da Washington, hanno voluto far tacere per sempre Miloševic.
Contrariamente a quanto sostenuto in generale e alle premesse dell’imputazione del tribunale dell’Aja, “l’obiettivo politico di Miloševic era mantenere il Kosovo all’interno dei confini della Serbia e impedire alla maggioranza albanese di scacciare la minoranza serba dal Kosovo. Non vi era alcun incitamento all’odio nazionalista, né è stata effettuata una pulizia etnica. Al contrario, i membri del Partito socialista di Milosevic hanno sempre sottolineato i vantaggi della multietnicità per la Serbia“, scrive Robin de Ruiter. L’autore, che si sentiva obbligato a scrivere questo libro “per amore della verità”, cita una serie di giuristi, storici e giornalisti investigativi indipendenti che l’hanno aiutato nella sua ricerca approfondita, mettendo insieme il materiale presentato.

Un aspirina al giorno toglie il medico di torno
L’11 marzo 2006, alle 10:00, a 65 anni, Miloševic veniva trovato morto nella sua cella situata a  Scheveningen, all’Aja, Paesi Bassi, mentre il suo processo per presunti crimini di guerra era in pieno svolgimento, con la presentazione delle prove della difesa. Secondo i patologi olandesi, la causa della morte fu un arresto cardiaco. Oltre alla autopsia, un’analisi tossicologia venne richiesta. Secondo i funzionari dell’Aja, la salute di Miloševic aveva iniziato a peggiorare bruscamente e progressivamente quando era iniziato il processo, ed era sotto costante supervisione da parte di “personale medico altamente qualificato”.
L’autore, tuttavia, ha scoperto il fatto che solo un medico generico e un infermiere componevano l’intera squadra del centro di detenzione dell’Aja composto da ‘personale medico altamente qualificato’. De Ruiter rivela anche che la ‘terapia’ che Miloševic ricevette durante il primo anno di detenzione, consisteva in una singola aspirina al giorno, nonostante il fatto che fosse noto che soffrisse di problemi cardiaci e di pressione alta. L’avvocato di Miloševic, Zdenko Tomanovic, afferma che d’allora la salute del suo cliente venne sistematicamente erosa.

Quando il presidente Miloševic morì, lo specialista russo Dr. Leo Bokeria, del famoso Istituto Bakulev, rivelò ai media: “Negli ultimi tre anni abbiamo sempre insistito, senza successo, che Miloševic venisse ricoverato in un ospedale per essere correttamente diagnosticato. Se a Miloševic fosse stato consentito l’accesso a una qualsiasi clinica specialistica, avrebbe avuto un trattamento adeguato e avrebbe vissuto molti anni.”
All’inizio di maggio 2003, un gruppo di tredici medici tedeschi inviarono al tribunale un testo, esprimendo la loro preoccupazione per la salute di Miloševi? e l’assenza di un trattamento adeguato. Ma tutti i suggerimenti dei medici specialisti vennero scartati e una terapia adeguata rimase indisponibile. Inoltre, non vi fu alcuna risposta a questa e ad altre proteste scritte dallo stesso gruppo di medici.

Farmaci sconosciuti nel sangue di Miloševic
Dopo un anno di trattamento della miracolosa aspirina quotidiana come panacea per malattie cardiovascolari, un gruppo di medici messo su dai burocrati del tribunale emise la seguente diagnosi: danni secondari a vari organi e pressione estremamente alta che in determinate condizioni potrebbe portare a ictus, arresto cardiaco e coronarico o morte prematura. In contrasto con questi risultati, il procuratore generale dell’Aja Carla del Ponte, che sembrava saperne di più, affermò che secondo lei Miloševic “stava eccezionalmente bene”.
L’analisi medica nel 2005 aveva mostrato la presenza di sostanze chimiche “sconosciute” presenti nei sangue di Miloševic, che annullavano gli effetti dei farmaci per la pressione alta. A causa di questa scoperta, Miloševic chiese di essere curato da specialisti russi. Anche se il governo russo il 18 gennaio 2006 offrì la garanzia che Miloševic sarebbe stato messo a disposizione del tribunale, dopo le cure, la richiesta di Miloševic venne negata a febbraio. Poche settimane dopo era già troppo tardi: Miloševic subì l’annunciato e atteso infarto. Tra gli altri, De Ruiter cita la conclusione della rivista olandese Obiettivi:Il fatto stesso che i giudici [Robinson, Kwon e Bonomy] si rifiutassero di dar seguito alla sua richiesta di cure, è sufficiente motivo per sporgere denuncia contro il Tribunale per omicidio premeditato.”
Ulteriori sospetti vennero sollevati dal fatto che le ripetute richieste della famiglia di Miloševic, di un’autopsia indipendente al di fuori dei Paesi Bassi, vennero negate e ignorate. Robin de Ruiter cita anche la dichiarazione di Hikeline Verine Stewart di Amnesty International, che ha sottolineato che la morte prematura di Miloševic era stata conseguenza diretta dei farmaci controindicati trovati nel suo sangue. “Siamo certi che siano la causa della morte. La morte per cause naturali è assolutamente fuori questione“, disse.

Purè di patate con rifampicina
L’autore prende in esame una serie di speculazioni circa l’avvelenamento prolungato dell’ex presidente, nel centro di detenzione di Scheveningen, e conclude che sono tutt’altro che infondate. Nel 2002 si scoprì che a Miloševic venivano somministrati farmaci sbagliati che alzavano la pressione già alta. De Ruiter cita il quotidiano olandese NRC Hadelsblad dal 23 novembre 2002: “Slobodan Miloševic assumeva farmaci sbagliati nel centro di detenzione di Scheveningen, che  aumentavano la sua pressione sanguigna. Questo fu il motivo per cui il processo all’ex presidente jugoslavo dovette essere sospeso all’inizio di novembre. Uno dei commentatori del tribunale sosteneva questo non era un errore. Rifiutò ulteriori commenti.”
Una delle prove che dimostra che Miloševic è stato probabilmente avvelenato durante il suo processo, fu un incidente alla fine di agosto 2004, quando il personale di Scheveningen fu assai  allarmato dopo aver scoperto che un altro detenuto aveva ricevuto la cena di Miloševic. Nel settembre 2004, durante il processo, Miloševic citò questo episodio: “Per tre anni i medici di qui mi hanno considerato in salute e in grado di condurre la mia difesa. E poi qualcosa di veramente strano ha avuto luogo: tutto ad un tratto un ‘medico indipendente’ arrivato dal Belgio, paese in cui ha sede la NATO, annunciava che la mia salute non era abbastanza buona perché continuassi la mia difesa. E tutti i medici qui furono improvvisamente d’accordo in modo unanime su ciò [...] Sentitevi liberi di raggiungere le vostre conclusioni, ma vi prego di tenere presente che sto usando farmaci che i medici hanno prescritto. Io non sono molto sicuro di quello che sta succedendo qui, ma potrei chiamare il personale di guardia a testimoniare su tutto ciò che è accaduto quando mi è stato dato un pasto preparato per una persona dell’altro lato del corridoio. Ci fu un grande clamore per darmi del cibo che era stato preparato specificatamente per me, anche se tutti i pasti sembrano esattamente uguali. Non ne ho fatto un problema, non avevo idea di ciò che stava accadendo. Ma ho alcune ipotesi che possono essere giustificate o meno, ma non vi è una chiara prova… ” A quel punto, il giudice Robinson fece tacere Miloševic chiudendo il suo microfono.
Questo incidente allarmante non è mai stato discusso o indagato. Nel frattempo, la salute di Miloševic continuava a deteriorarsi rapidamente e quotidianamente. Aveva riferito un malessere quotidiano, una terribile pressione dietro gli occhi e nelle orecchie. L’ex ambasciatore canadese James Bissett testimoniò, dopo aver visitato il presidente serbo Milosevic a Scheveningen, che improvvisamente era diventato terribilmente rosso in faccia e che si prese la testa fra le mani. Miloševic disse che la testa riecheggiava quando parlava, come una pentola di metallo.
Nel marzo 2006, Miloševic espresse le sue preoccupazioni per l’ennesima volta: “Nel corso di cinque anni di detenzione non ho preso un solo antibiotico, non ho avuto infezioni, tranne un’influenza e ancora, nel referto medico del 12 gennaio 2006 [che ricevette due mesi dopo] diceva che vi era un farmaco nel mio sangue, usato per trattare la tubercolosi e la lebbra, la Rifampicina.” Commentando questi risultati dei test che avevano rilevato la rifampicina, altamente tossica, nel sangue di Miloševic, Verine Stewart disse: “E’ un mistero inspiegabile perché dessero a Miloševic e ai suoi avvocati i risultati dei suoi test medici del 12 gennaio, solo due mesi dopo, il 7 marzo.”
Un’altra domanda rimasta senza risposta era perché la morte di Milosevic venne scoperta così tardi, nel più sicuro centro di detenzione, il più tecnologicamente avanzato e dotato di telecamere in ogni cellula, e con controlli ogni mezz’ora. Alla conferenza stampa seguente Carla del Ponte sostenne che non vi furono controlli ogni mezz’ora, durante la notte in cui Miloševic morì. Inoltre, per qualche ragione, tutte le telecamere erano spente quella notte. Quando gli chiesero perché, Del Ponte semplicemente rispose che “non era responsabile delle cose che accadono in prigione“.

L’ambasciatore tedesco: le accuse a Miloševic non valgono la carta su cui sono scritte
Nel frattempo, secondo De Ruiter, emerse una serie di dichiarazioni ufficiali dal mondo del diritto internazionale e degli esperti di crimini di guerra, che sottolineava che il processo a Miloševic, in un primo momento annunciato come il ‘processo del secolo’, si era trasformato in un processo segreto. Secondo l’ex ambasciatore tedesco Ralph Hartmann, “già nel suo discorso di apertura, Miloševic ha rivelato fatti sensazionali, dimostrando il ruolo attivo di Stati Uniti, Germania ed altri paesi della NATO giocato nello smembramento e nelle guerre della ex-Jugoslavia. Si può ignorare la verità, ma non la si può sconfiggere“. Mentre il processo progrediva divenne evidente che l’accusa del tribunale dell’Aja valeva solo la carta su cui era scritta.

Meglio … se muore nella sentenza
Molti giuristi, in tutto il mondo, criticarono la sciarada dell’Aja, sottolineando pubblicamente che il  tribunale dell’Aja chiaramente non aveva alcuna prova reale contro Miloševic e che le accuse contro di lui sfumavano senza tanti complimenti. Un certo numero di commentatori, alcuni dei quali citati da De Ruiter, in realtà avevano sottolineato che l’unico modo per l’Aja di uscire da quella situazione era che Miloševic morisse.
Sarebbe meglio se Miloševic muore mentre si è ancora in ballo, disse James Gaw, esperto e consulente del tribunale per i crimini di guerra dell’Aja. Perché, se il processo continua fino alla fine l’unica cosa che può eventualmente essere condannata è una violazione secondaria della legge”, disse Gaw. L’autore conclude che il tribunale può senza dubbio essere accusato di omicidio colposo, e forse anche di omicidio premeditato per cui, come alcuni resoconti dei media hanno affermato, dovrebbe rispondere. Non vi è alcun dubbio che la responsabilità per la morte di Miloševic ricada in pieno sul Tribunale dell’Aja e su Washington, scrive de Ruiter.

Effetto boomerang
Il 25 agosto del 2005 il procuratore dell’Aja Geoffrey Nice, annunciava che Miloševic non era più accusato del tentativo di creare la mitologica ‘Grande Serbia’. La rimozione di un elemento importante dell’accusa contro il presidente serbo aveva leso radicalmente l’intera costruzione. In effetti, le fondamenta su cui tutte le accuse dell’Aja contro Slobodan Miloševic riposavano e si reggevano tutti insieme, era la premessa che tutto ciò che aveva fatto Miloševic avrebbe avuto un unico obiettivo: creare la ‘Grande Serbia’.
Dolorosamente, il Tribunale comprese che la possibilità di ottenere una condanna anche nominalmente credibile, stava diventando sempre più esigua. L’avvocato olandese NMP Steijnen disse: “Il caos è sempre più evidente. Le accuse cominciano a rivoltarsi contro i pubblici ministeri, come un boomerang. Il tribunale teme che Miloševic e i suoi testimoni riveleranno il ruolo svolto dall’occidente nello smembramento della Jugoslavia, e come l’occidente ha sistematicamente diffuso bugie sulla presunta unità serba per la ‘Grande Serbia’, ed i crimini commessi dalla NATO nella guerra di aggressione contro la Jugoslavia e la Serbia e, quindi, che Miloševic e i suoi testimoni avrebbero in conclusione dimostrato chi doveva essere trascinato davanti ai giudici. Miloševic presentò più e più volte, e con l’aiuto di testimoni occidentali, le prove patenti che il Kosovo non affrontava una ‘catastrofe umanitaria’, alla vigilia del bombardamento NATO della Jugoslavia nel 1999. Non era Miloševi? che stava perdendo il processo, ma il tribunale“.
In un articolo, il signor Steijnen scrisse: “Nel corso degli anni del processo, in 466 sessioni, i pubblici ministeri portarono centinaia di testimoni contro Milosevic, accumulando più di 5.000 documenti su di lui, e non hanno dimostrato nulla. Questa assenza di dati reali, la condiscendente  contrattazione dell’azione penale verso sospetti che si rifiutarono di testimoniare contro Miloševic per ottenere riduzioni di pena in cambio, tutto ciò poteva solo danneggiare il tribunale. Gli adoratori del tribunale, nel loro ruolo di reporter, fecero attentamente di tutto per impedire al pubblico di sapere che Miloševic, con i suoi testimoni, aveva inflitto colpi mortali ai ciò che restava delle accuse.”

Seri motivi per un omicidio a sangue freddo
De Ruiter prende atto che il tribunale dell’Aja era già in guai seri, ma le cose sarebbero di molto peggiorate quando sarebbe stato finalmente il turno di Miloševic per la sua difesa. I testimoni che avrebbero testimoniato in difesa di Miloševic, senza eccezione, erano eminenti, autorevoli e credibili, e avrebbero causato gravi mal di testa al tribunale, soprattutto se si tiene presente il fatto che diverse testimonianze dell’accusa ‘erano state smontate e dimostrate delle falsità, a volte fino al punto di diventare ridicole e grottesche.
La situazione era diventata estremamente tesa quando, alla fine di febbraio 2006, Miloševic aveva annunciato che avrebbe chiamato Wesley Clark e Bill Clinton alla sbarra. Aveva intenzione di dimostrare, al di là di ogni dubbio, che gli Stati Uniti avevano condotto una guerra illegale contro la Jugoslavia, e consapevolmente e volutamente bombardato obiettivi civili, presentando in tal modo il vero crimine contro l’umanità. Secondo De Ruiter, l’intenzione di Miloševic non era solo inaccettabile per la NATO, ma anche per il tribunale, che sarebbe stato completamente distrutto se tali prove venivano presentate.
James Bissett, ambasciatore del Canada nell’ex Jugoslavia dal 1990-1992, disse: “Sono sempre stato scettico nei confronti di tribunale, perché sono convinto che è uno strumento utilizzato dagli Stati Uniti e dai loro alleati per mascherare i propri errori nella tragedia dei Balcani. Il tribunale serve per presentare Miloševic e la nazione serba come i responsabili di tutti i mali che colpirono quello sfortunato paese.” Il Generale russo Leonid Ivashov disse: “Slobodan Miloševic era l’unico che potesse testimoniare  nettamente e in modo chiaro sul ruolo che gli Stati Uniti hanno svolto nel sanguinoso smembramento della Jugoslavia degli anni novanta, e che potrebbe farlo completamente e fino al più piccolo dettaglio. Questo è esattamente ciò per cui aveva combattuto mentre era sotto processo.” Secondo il Generale Ivashov, se Miloševic veniva dichiarato innocente, tale sentenza avrebbe avuto conseguenze di vasta portata sia per il tribunale che per la NATO. Il Generale Ivashov ritiene che fu questo il motivo dell’omicidio di Miloševic. “Si tratta di un assassinio politico su mandato”, disse Ivashov.
Slobodan Miloševic è morto nella sua cella proprio nel momento in cui la sua difesa era in pieno svolgimento. Era preoccupato per la sua salute, ma bruciava dal desiderio di esporre la verità su ciò che era realmente avvenuto nei Balcani. Non aveva motivo di suicidarsi. D’altra parte, il tribunale dell’Aja aveva un motivo evidente e considerevole per l’omicidio. La NATO, creatrice e finanziatrice del tribunale, stava perdendo il controllo del caso Miloševic. Miloševic doveva essere messo a tacere prima di poter esercitare il proprio diritto di parlare?”, si chiede Ruiter.

Traduzione di Alessandro Lattanzio – SitoAurora

Presseschau - Januar 2013 (1)

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Presseschau

Januar 2013 (1)

Die "Presseschau spezial" wünscht ein frohes neues Jahr und sendet zur Lektüre interessante Presselinks des vergangenen Monats.

Bei Interesse einzelne Links anklicken...

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AUßENPOLITISCHES

Eine Bank lenkt die Welt - Die verbrecherischen Aktivitäten von Goldman Sachs
http://juergenmeyer.blogger.de/stories/2120200/

Der faschistische Aufbau …
Wo gibt es noch so eine Regelung: Alle Angestellten des ESM haben absolute gerichtliche Immunität…
http://www.zeit-fragen.ch/index.php?id=1205

Strategiepapier zur Währungsunion
Van Rompuy stellt Pläne für die neue EU vor
http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/strategiepapier-zur-waehrungsunion-van-rompuy-stellt-plaene-fuer-die-neue-eu-vor-11984207.html

Mehr Integration in Europa
Erst Transferunion, dann Sozialunion
http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/mehr-integration-in-europa-erst-transferunion-dann-sozialunion-11988022.html

Henryk Broder: „Wir erleben die letzten Tage Europas“
http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2012/12/16/hendryk-broder-wir-erleben-die-letzten-tage-europas/

Wer ist Laszlo Andor?
Theorie und Praxis bei der Jugendarbeitslosigkeit
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=442

EU-Parlament will die 1- und 2-Cent-Münzen abschaffen
http://wirtschaft.t-online.de/eu-parlament-will-die-1-und-2-cent-muenzen-abschaffen/id_56668208/index

Krise in Griechenland
Eine Gesellschaft stürzt ins Bodenlose
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/krise-in-griechenland-eine-gesellschaft-stuerzt-ins-bodenlose-11992352.html

(Warnt er auch deutsche Politiker und Journalisten vor anti-deutschen Einstellungen?)
Italien
Westerwelle warnt Berlusconi vor anti-deutschem Wahlkampf
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/italien-westerwelle-warnt-berlusconi-vor-anti-deutschem-wahlkampf-a-872267.html

(Die Ungarn sind die besten)
Ungarn führt Gedenktag für vertriebene Deutsche ein
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d110d3786a.0.html

Schwulenhasser in den Container
Amsterdam: Keine Toleranz den Feinden der Toleranz
http://www.tagesspiegel.de/weltspiegel/schwulenhasser-in-den-container-amsterdam-keine-toleranz-den-feinden-der-toleranz/7565724.html

Amsterdam: Wer Schwule und Ausländer mobbt, kommt ins Lager
http://www.unzensuriert.at/content/0011191-Amsterdam-Wer-Schwule-und-Ausl-nder-mobbt-kommt-ins-Lager
http://www.unzensuriert.at/content/0011019-Amsterdams-roter-B-rgermeister-steckt-Asoziale-Ghettos

(Noch ein Mohammed-Film)
Filmprojekt in Katar
Eine Milliarde Dollar für Mohammed
http://www.spiegel.de/kultur/kino/katar-plant-filmreihe-ueber-mohammed-fuer-eine-milliarde-us-dollar-a-873795.html

Neujahrsansprache
Kim Jong-un fordert die Wiedervereinigung Koreas
Nordkoreas Machthaber Kim Jong-un wendet sich in einer Neujahrsansprache an die Öffentlichkeit. 2013 will er sein Land zu einem "wirtschaftlichen Riesen" machen – und den Streit mit dem Süden beenden.
http://www.welt.de/politik/ausland/article112327718/Kim-Jong-un-fordert-die-Wiedervereinigung-Koreas.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

Wohlfahrtsverbände
Das Kartell der Gutmenschen
Unter dem Deckmantel der Gemeinnützigkeit haben Caritas und Diakonie ein trickreiches Geschäftsmodell konstruiert: Sie erfinden für sich selbst immer neue Aufgaben, der Staat und damit die Steuerzahler geben das Geld.
http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/wohlfahrtsverbaende-das-kartell-der-gutmenschen-/7448538.html

Was vom Weihnachtsgeld übrigbleibt...
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M545ce881f6c.0.html

(Der Bürger wird zur Kasse gebeten)
Haushalt nach der Bundestagswahl
Schäuble plant umfangreiches Sparprogramm
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/schaeuble-plant-umfangreiches-sparprogramm-nach-der-bundestagswahl-a-874178.html

(Der Lügenbaron nimmt Fahrt auf…)
"Das Schlimmste haben wir hinter uns"
Schäuble kündigt Wachstum an
http://www.n-tv.de/politik/Schaeuble-kuendigt-Wachstum-an-article9862486.html

(Da muss die Kanzlerin wieder zurückrudern…)
Neujahrsansprache
Merkel schwört Deutsche auf harte Zeiten ein
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/neujahrsansprache-der-kanzlerin-merkel-kuendigt-harte-zeiten-an-a-875187.html


(Offenbar soll er es doch nicht werden. Denn so dumm ist er nicht…)
Steinbrück und das Kanzlergehalt
Der abgekanzelte Kandidat
http://www.tagesspiegel.de/politik/steinbrueck-und-das-kanzlergehalt-der-abgekanzelte-kandidat/7575328.html

Alle an einem Strang
Wie Peer Steinbrück gute von böser Gewalt unterscheidet, was »bürgerschaftlich« heute bedeutet, und wie wir Deutschland kleinkriegen
http://www.preussische-allgemeine.de/nachrichten/artikel/alle-an-einem-strang.html

Thierse-Lästereien
Schwaben nerven - aber wer nervt nicht in Berlin?
Das Schwaben-Bashing von Wolfgang Thierse hat nicht-deutschsprachige Hauptstadtbewohner außer acht gelassen. Die Folgen wären wohl fatal für ihn. Aber trotzdem: Wer nervt nicht in Berlin?
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article112334332/Schwaben-nerven-aber-wer-nervt-nicht-in-Berlin.html

Freie Wähler-Chef poltert: "CSU hat selbst Dreck am Stecken"
Rechtsradikale Vorwürfe: Aiwanger stinksauer!
http://www.wochenblatt.de/nachrichten/landshut/regionales/rechtsradikal-Vorwuerfe-Aiwanger-CSU%3Bart67,152993

Wiesenthal-Zentrum setzt Jakob Augstein auf Antisemiten-Liste
http://www.tagesspiegel.de/politik/umstrittene-kolumnen-wiesenthal-zentrum-setzt-jakob-augstein-auf-antisemiten-liste/7574538.html

(Auch so ein Milchmädchen-Rechner)
Gerecht und ungerecht III
Götz Aly plädiert für eine gerechte Bezahlung von Frauen und liefert die Lösung gleich mit: Die Männer müssen verzichten.
http://www.berliner-zeitung.de/politik/kolumne-gerecht-und-ungerecht-iii,10808018,21135094.html

(Wüllenweber: Die Asozialen)
Arm und Reich gemeinsam gegen Staat und Demokratie
http://www.heise.de/tp/artikel/38/38246/1.html

Vom Polizist zum Integrationsbeamten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M516af34eab3.0.html

"Das hat’s bei uns nicht gegeben"
Ausstellung zeigt Antisemitismus in der DDR
Eine Ausstellung in der Jugendbegegnungsstätte Anne Frank zeigt, dass es auch in der früheren DDR antisemitische Tendenzen gab.
http://www.fnp.de/tz/region/lokales/frankfurt/das-hat-s-bei-uns-nicht-gegeben_rmn01.c.10318900.de.html

(Wer dahinter steckt, erfährt man nicht. Aber Anetta Kahana hat ja in der DDR hinreichende Erfahrung gesammelt und wird sicherlich Expertin für dieses Thema sein…)
Antisemitismus in der DDR – Termine
http://www.amadeu-antonio-stiftung.de/die-stiftung-aktiv/gegen-as/was-tut-die-stiftung/as-ddr/as-ddr-termine/

(Ein weiterer Profiteur des Shoa-Business der Hochstapelei überführt…)
Holocaust
Die falschen Leiden des Otto Uthgenannt
Ein 77-Jähriger aus Ostfriesland tritt vor Schülern und Erwachsenen als KZ-Überlebender auf
Fünf Jahre will der Wahl-Ostfriese Otto Uthgenannt als Kind im KZ Buchenwald überlebt haben – darüber spricht er eindrucksvoll in Vorträgen. NWZ -Recherchen belegen: Die Geschichte ist frei erfunden.
http://www.nwzonline.de/kultur/weser-ems/die-falschen-leiden-des-otto-uthgenannt_a_1,0,3068734301.html

Treitschkestraße in Berlin bleibt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d22e2bc6f5.0.html

Zeitz
Streit um Inschrift auf „antifaschistischem“ Denkmal
http://www.mz-web.de/servlet/ContentServer?pagename=ksta/page&atype=ksArtikel&aid=1353577198060

(the same old story)
Wie ein junger Offenbacher in die Fänge der Gestapo geriet und im Konzentrationslager ums Leben kam
Briefe aus Auschwitz
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/briefe-auschwitz-2679554.html

(Vertreibungs-Gedenktag)
Budapest beschämt Berlin
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d63e8eed00.0.html

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Gladio, NSU und Terror von Rechts
http://friedensblick.de/391/gladio-nsu-terror-rechts/

Explosion in Edathys Briefkasten war Böller
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a7f91c54a9.0.html

Das Verbotsverfahren gegen die NPD
Wer vom Parteiverbot spricht, darf über die Freiheit nicht schweigen
Jedes Verbot aktualisiert die Frage nach dem legalen Spielraum von Opposition
http://www.faz.net/aktuell/politik/staat-und-recht/das-verbotsverfahren-gegen-die-npd-wer-vom-parteiverbot-spricht-darf-ueber-die-freiheit-nicht-schweigen-11991253.html

Gespensterkunde: NPD
http://www.sezession.de/35237/gespensterkunde-npd.html#more-35237

Wohlfühlen in Deutschland
Ex-NPD-Vorsitzender vor Gericht
http://www.dradio.de/dlf/sendungen/dasfeature/1916367/

(„linksunten“ versucht sich in „Outing“ von „Identitären“…)
Identitäre Bewegung Köln
https://linksunten.indymedia.org/de/node/73349#comment-61474

Rechte in Sachsen
Eigene Polizei für „Reichsbürger“
Bei Dresden überfallen „Hilfspolizisten“ einen Gerichtsvollzieher. Sie gehören zum Umfeld der „Reichsbürger“, die die BRD nicht anerkennen.
http://www.taz.de/!108079/

(Rap für und gegen „rechts“)
Sprechgesang beim Untergang
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5878953d12e.0.html

Wolffsohn warnt vor Rechtsextremismus in der Bundeswehr
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d3584eb78a.0.html

Uckermann aus Untersuchungshaft entlassen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b179ab0dcc.0.html

Verleumdeter Lehrer wehrt sich
Linke attackierten Karl-Heinz Schmick jahrelang ohne Grund – nun setzt er zum Gegenangriff an
http://www.preussische-allgemeine.de/nachrichten/artikel/verleumdeter-lehrer-wehrt-sich.html

Polizeigewerkschaften kritisieren Berliner Piratenfraktion
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M539970d7614.0.html

Berliner Piraten-Fraktionschef distanziert sich von linker Mitarbeiterin
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M527a444bf2a.0.html

(Streit um Rosa-Luxemburg-Demo)
Dolchstoß aus dem eigenen Lager
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b599466ec7.0.html

CDU-Politiker Wansner: Kreuzberg wird zur linksradikalen Spielwiese
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54bdf7af75e.0.html

Aus für Berliner Lokal nach linkem Terror
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5466f87dcb5.0.html

Uni Bremen verurteilt Verhalten linker Demonstranten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b2bcc2b20e.0.html

Linksextremisten randalieren in Leipzig
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55793591563.0.html

(älter, aber dennoch interessant)
Polizei fürchtet, dass die Linken Migranten aufhetzen
Die Berliner Polizei nimmt Hinweise ernst, dass die Linken unter arabischen Jugendlichen Unterstützer für die Krawalle am 1. Mai anwerben.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article13303036/Polizei-fuerchtet-dass-die-Linken-Migranten-aufhetzen.html

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

Identitäre fordern Ende von Multikulti in Europa
http://www.pi-news.net/2012/12/identitare-fordern-ende-von-multikulti-in-europa/

Zuhause
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51fdf3c6a4c.0.html

Skandinavische „Integrationsprobleme“ (1)
http://www.sezession.de/35048/skandinavische-integrationsprobleme-1.html#more-35048

(Dazu: Ein Bild sagt mehr als tausend Worte…)
„Facebook-Krawalle“ in Göteborg
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article112128807/Gymnasien-nach-Instagram-Krawallen-geschlossen.html
http://www.rp-online.de/panorama/ausland/sex-mobbing-loeste-facebook-krawalle-aus-1.3111711
(Man beachte den festgenommenen Ur-Schweden)

Video-Service dazu:
http://www.vg.no/nyheter/utenriks/artikkel.php?artid=10048709
...ausführlicher Bericht von den Vorkommnissen, pc-unkorrekt in norwegischen
Medien, wo man die Neu-Schweden während der „Facebook-Krawalle“ sieht. Besonders schön im Bild: der nutzlose "Dialog-Polizist"

Wie der Islam den Westen programmiert - Teil 4
Die moralische Schlagkraft des Islam
http://freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=414

Erste Festnahme im Fall des Bonner Bombenfunds
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55d07922c83.0.html

Neuchristen leben auch in Deutschland nicht ungefährlich
Bericht von der FW-Veranstaltung „Christenverfolgung und Christenexil“
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=447

(Instrumentalisierung der NSU-Affäre. Muslime fordern „`Entnazifizierung´ in Behörden und Ämtern, der Verzicht auf Begriffe `Islamismus´ und `islamistisch´ sowie eine eigene Rubrik in der Kriminalitätsstatistik für islam- und muslimfeindliche Straftaten. Schließlich soll der Staat den Opfern des NSU-Terrors jährlich gedenken und diesen als `ein Folgeproblem des Naziregimes´ in den Geschichtsunterricht aufnehmen.“)
NSU
Muslime sehen wachsende Feindschaft
http://www.fr-online.de/politik/nsu-muslime-sehen-wachsende-feindschaft,1472596,21102790,view,asFirstTeaser.html

Koordinierungsrat fordert „Entnazifizierung deutscher Behörden“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55cb935045d.0.html
Dieser Forderungskatalog ist auch ein Freispruch
Der umstrittene „NSU“-Kommentar wird bestätigt
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=451

Bundespräsident besucht Asylheim
Gauck fordert Mentalitätswandel
http://www.n-tv.de/politik/Gauck-fordert-Mentalitaetswandel-article9764581.html
Gauck der Heuchler - Ausländergewalt - Zitat aus seiner Weihnachtsansprache
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=llLFmq9NrT4

(zu Gaucks Weihnachtsansprache)
Was wir 2013 wirklich brauchen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M529478ef7b1.0.html

Weihnachtsansprache des Bundespräsidenten: Fernab der Wirklichkeit
http://ernstfall.org/2012/12/24/weihnachtsansprache-des-bundesprasidenten-fernab-der-wirklichkeit/

Gaucks Weihnachtsansprache: Gipfel der Heuchelei und Lüge
http://www.unzensuriert.at/content/0011186-Gaucks-Weihnachtsansprache-Gipfel-der-Heuchelei-und-L-ge

Gauck in Münchner U-Bahn bestätigt
http://www.pi-news.net/2012/12/gauck-in-munchner-u-bahn-bestatigt/

Rösler warnt vor Intoleranz in Deutschland
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5384e86ab1d.0.html

Dietzenbach
Heinz Buschkowsky stellt Buch vor
http://www.op-online.de/nachrichten/dietzenbach/heinz-buschkowsky-buch-neukoelln-ist-ueberall-dietzenbach-2662298.html

Deutschland als „Beutegesellschaft“: Kurdisch-libanesische Großfamilien und die Hilflosigkeit des Rechtsstaates
http://www.sezession.de/35410/deutschland-als-beutegesellschaft-kurdisch-libanesische-grosfamilien-und-die-hilflosigkeit-des-rechtsstaates.html#more-35410

Arabischer Familienclan aus Berlin attackiert Spiegel TV Reporter im Gericht
http://www.youtube.com/watch?v=xGlL8C_BtW4

(Vermutlich Streit im serbisch-albanischen Drogenhändlermilieu…)
Frankfurt
Zwei Tote bei Messerstecherei in Hotel
In einem Hotel in der Frankfurter Innenstadt sind zwei Männer bei einer Messerstecherei ums Leben gekommen. Laut Polizei handelt es sich bei den Opfern um serbische Staatsangehörige ohne Wohnsitz in Deutschland.
http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/kriminalitaet/frankfurt-zwei-tote-bei-messerstecherei-in-hotel-12010026.html

deutscheopfer.de – Auswahl 2012
http://www.sezession.de/35451/deutscheopfer-de-auswahl-2012.html#more-35451

Jugendliche Vergewaltiger wieder auf freiem Fuß
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51701764048.0.html

Vom Rechtsstaat vergewaltigt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f090d823a4.0.html

Adenauers Urenkel
Ein Schläger hat mir das Gesicht zertrümmert
http://www.bild.de/regional/koeln/koerperverletzung/adenauers-ur-enkel-verpruegelt-27635490.bild.html

Bereicherung in Köln: Adenauer-Urenkel schwer verletzt
http://www.zukunftskinder.org/?p=35080

Junge Frau vor Bremer Bahnhof fast zu Tode getreten
http://www.bild.de/regional/bremen/gewalt/frau-vor-bahnhof-fast-zu-tode-getreten-27635154.bild.html
http://www.bild.de/regional/bremen/koerperverletzung/held-von-bremen-27605908.bild.html

München
Raub, Körperverletzung
Hauptbahnhof-Täter: Grausame Folter mit Bügeleisen
http://www.abendzeitung-muenchen.de/inhalt.raub-koerperverletzung-hauptbahnhof-taeter-grausame-folter-mit-buegeleisen.1684fdf9-f2c3-4533-9166-7a8d75ac0781.html

Berlin
Urteil
Zähne ausgeschlagen: Bewährungsstrafe für aggressiven U-Bahn-Musiker
http://www.tagesspiegel.de/berlin/polizei-justiz/urteil-zaehne-ausgeschlagen-bewaehrungsstrafe-fuer-aggressiven-u-bahn-musiker/7518176.html

POL-BN: Bonn-Endenich: Gefährliche Körperverletzung mit möglichem islamistischen Hintergrund
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/7304/2388668/pol-bn-bonn-endenich-gefaehrliche-koerperverletzung-mit-moeglichem-islamistischen-hintergrund

(„Messerträger - zirka 20 Jahre, dunkelhäutig, sprach mit ausländischem Akzent, dunkel gekleidet“…)
Räuber in die Flucht geschlagen – Offenbach
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2387963/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-23-12-2012

Diebstahl
Tonnenweise Kupfer verschwinden über Nacht
http://www.derwesten.de/zeusmedienwelten/zeus/fuer-schueler/zeus-regional/arnsberg/tonnenweise-kupfer-verschwinden-ueber-nacht-id7365177.html

Mühlheim
Kirche beklaut
Metall lockt Sünder an
http://www.op-online.de/nachrichten/muehlheim/kreuz-kirche-laemmerspiel-diebstahl-metall-suender-2645674.html

Bleiburg
Wallfahrtskirche war Ziel von Kupferdieben
http://www.kleinezeitung.at/nachrichten/chronik/3178038/wallfahrtskirche-ziel-kupferdieben.story

Bad Schwartau
Kupferdiebe immer dreister: Sie stehlen sogar an Kirchen
http://www.ln-online.de/lokales/ostholstein/3613861/kupferdiebe-immer-dreister-sie-stehlen-sogar-an-kirchen

Kupferrohre von Kirche gestohlen
Bad Soden-Salmünster. Unbekannte haben in der Nacht zum Montag die Katholische Kirche in Katholisch-Willenroth bestohlen. Zwischen 18 und 9 Uhr haben die Gauner die Dachrinne, Fallrohre und das Schneeschutzgitter abmontiert und entwendet. Beim Abbau der Kupfergegenstände haben die Ganoven mehrere Dachziegel zerstört. Die Polizei ermittelt und bittet um Hinweise unter der Rufnummer 06052 9148-0.
http://osthessen-news.de/A/1224452/polizeireport-mkk-gartenhausbrand-kupferrohre-gestohlen-taschendiebe.html

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

New Urbanism – Aktuelle traditionelle Architektur in den Niederlanden
http://dabonline.de/2007/11/01/hollandische-tauschungen/
http://www.newurbanism.nl/databank-projecten/

Begeisterung für einen Torso
Das Zerbster Schloss muss weiter gesichert werden
http://www.monumente-online.de/12/06/streiflichter/Zerbst_Schloss.php

Denkmalschutz
50 Millionen, um ein hässliches Rathaus zu retten
Das Mainzer Rathaus nannten die Bürger von Anfang an "Mahnmal für Geschmacklosigkeit". Nun ist der Bau marode, trotzdem gibt es Befürworter einer Renovierung – die würde 50 Millionen Euro kosten.
http://www.welt.de/kultur/kunst-und-architektur/article111925242/50-Millionen-um-ein-haessliches-Rathaus-zu-retten.html

Pankow
Erster Berliner Bezirk verbietet Luxusmodernisierung
http://www.welt.de/finanzen/immobilien/article112186350/Erster-Berliner-Bezirk-verbietet-Luxusmodernisierung.html

(Feministische und „multikulturelle“ Propaganda in Kinderbüchern)
Heteronormatives in Schulbüchern
http://www.sezession.de/35187/heteronormatives-in-schulbuchern.html

Schröder hält Grimms Märchen für sexistisch
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5067d3f3bef.0.html

Schwedische Spielzeugkette wirbt gendergerecht
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5829155e0c8.0.html

Martin Lohmann erstattet nach Bedrohung Anzeige
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59040bca343.0.html

Feminismus
Töchter einer Revolution
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/feminismus-toechter-einer-revolution-12002763.html

Im Augiasstall des Bildungssystems
http://www.sezession.de/35300/im-augiasstall-des-bildungssystems.html

CDU fordert schnellere Inklusion
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b75b1ef064.0.html

Nationalsozialismus Lernen für den Führer
Schule und Unterricht wurden in der NS-Zeit vom Reichsbildungsministerium organisiert. Streng nach der herrschenden Ideologie, aber auch mit Ideen, die uns heute bekannt vorkommen. Ein Gespräch mit der Historikerin Anne C. Nagel
http://www.zeit.de/2012/45/Schule-Unterricht-Nationalsozialismus

Die Intelligenz und ihre Feinde
http://www.sezession.de/35478/die-intelligenz-und-ihre-feinde.html#more-35478

St. Petersburg und Europa (II)
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5dcff6aa9ce.0.html

(USA, 60er Jahre)
"Codename Furtherance, Top Secret" – Neun Jahre Bereitschaft zum nuklearen Erstschlag
http://www.heise.de/tp/artikel/38/38207/1.html

(es bleibt einem aber auch nichts erspart…)
Udo Lindenberg will UNO-Botschafter werden
http://www.moz.de/artikel-ansicht/dg/0/1/1066189

(und jetzt dreht er vollends durch…)
Altrocker Udo Lindenberg will Bundespräsident werden
http://www.morgenpost.de/vermischtes/stars-und-promis/article111800577/Altrocker-Udo-Lindenberg-will-Bundespraesident-werden.html

(Widerstand gegen GEZ-Reform)
Der Fürst des GEZiefers
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e94cd409a6.0.html

Online-Journalismus
Die Lebenslügen der Digitalen Avantgarde und der Verlage
http://onlinejournalismusblog.com/2012/12/12/die-lebenslugen-der-digitalen-aventgarde-und-der-verlage/

(Miese, kranke Gestalt)
Hunter Moore
Gestatten, der meistgehasste Mann des Internets
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/hunter-moore-treffen-mit-dem-macher-von-isanyoneup-com-a-872191.html

Anonymität im Internet
Schau mir in die Augen, Troll
In der Anonymität des Internets verlieren viele Menschen alle Hemmungen, sie pöbeln und schreiben rüde und hasserfüllte Kommentare. Zeigt sich im Netz also die wahre Natur des Menschen?
http://www.sueddeutsche.de/digital/anonymitaet-im-internet-schau-mir-in-die-augen-troll-1.1557187
Suhrkampf
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f1b2d8bdca.0.html

Kleine Meditation für großen Realismus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5079c52e1ee.0.html

Solarstrom in 12-Volt-Anlagen: Mit Anleitung zu Selbstbau, Elektrik-Grundkurs.
http://www.amazon.de/Solarstrom-12-Volt-Anlagen-Anleitung-Elektrik-Grundkurs-12-Volt-Ger%C3%A4ten/dp/3924038589/ref=sr_1_10?ie=UTF8&qid=1353951712&sr=8-10

Rock Anthem - Anti-Racist is a Code Word for Anti White
http://www.youtube.com/watch?v=ejAqR1_xvVI

Acht CDs
http://clauswolfschlag.blog.com/2012/12/21/acht-cds/