Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 13 mars 2012

Poutine jusqu'en 2018

putin uniform winter.jpg

Poutine jusqu'en 2018

Par Alexandre LATSA - Ex: http://www.polemia.com/

Au lendemain des élections russes du 4 mars, Polémia a mis en ligne trois analyses (*) émanant de commentateurs français, qui, en dépit de l’unanimité des médias du Système visant à discréditer le nouveau président et à monter en épingle une opposition décousue, apportaient leurs observations plus conformes, semble-t-il, à la réalité. Aujourd’hui, Alexandre Latsa, journaliste français vivant à Moscou, consolide cette vue non conformiste, non partisane et absente de tout contexte idéologique, en expliquant les raisons qui ont amené les Russes à élire, haut la main, Vladimir Poutine à la présidence.

Polémia


Le 04 mars 2012, le peuple russe a voté et n'en déplaise à certains, il a voté massivement pour que Vladimir Poutine dirige la Russie jusqu’à 2018. Après le dépouillement de 99,3% des bulletins, Vladimir Poutine arrive en tête du scrutin avec 63,6% des suffrages, suivi par Guennady Ziouganov (17,19%) et Mikhaïl Prokhorov (7,98%). Vladimir Jirinovski obtient 6,22% et Serguey Mironov 3,85%. Le taux de participation s’est établi à 65%.

Une élection incompréhensible à travers le prisme médiatique français

Le résultat de cette élection est simplement une confirmation de ce que tous les analystes lucides et sincères avaient prévu, à savoir un Vladimir Poutine obtenant entre 50 et 65% au premier tour. En effet, tous les instituts de sondages le donnaient gagnant au 1er tour. Ce vote est aussi un événement géopolitique d'une portée qui échappe encore sans doute à la très grande majorité des commentateurs. L’élection de Vladimir Poutine pour un troisième mandat, qui est incompréhensible à travers le prisme médiatique français, s’inscrit pourtant dans une séquence historique russe parfaitement cohérente.

En mars 2000 lorsque Vladimir Poutine est élu avec un peu plus de 50% des voix, le pays est ravagé par une décennie postsoviétique « eltsinienne », et il sort d’une crise économique majeure. Propulsée par le système Eltsine, l’élection de Vladimir Poutine par la population russe se fait principalement par défaut. Inconnu, ce dernier apparaît cependant très rapidement comme un homme à poigne et son style sec et autoritaire est perçu positivement par la population russe. Vladimir Poutine apparaît dès le début des années 2000 comme une sorte de sauveur, qui restaure l’ordre public. Sa seconde élection en 2004 avec près de 70% des voix au premier tour sera un plébiscite. Le deuxième mandat de Vladimir Poutine sera une période de redressement économique incontestable pour la Russie.

Passage du témoin à Medvedev – Embellie économique frappée par la crise mondiale

Lorsqu’il cède la place à Dimitri Medvedev en 2008, l’autorité de l’état a été totalement rétablie, et un parti de gouvernement a été créé. En pleine embellie économique, Dimitri Medvedev est élu président en mars 2008 avec 72% des voix. Malheureusement, la crise financière mondiale frappe la Russie, ainsi qu’une nouvelle guerre dans le Caucase. La présidence Medvedev souffre en 2009 des conséquences sociales de la crise et des difficultés à moderniser le pays aussi rapidement que souhaité. La pression internationale se fait également plus forte et durant la dernière année de son mandat, la diplomatie russe est malmenée en Libye ou en Europe (bouclier antimissile) et finalement la politique extérieure de Medvedev est critiquée en Russie.

Après les élections parlementaires de décembre dernier, de grosses manifestations d’opposition ont lieu dans les grandes villes du pays, faisant penser à certains commentateurs étrangers que la Russie commençait à se révolter contre le « système Poutine ». D’autres, au contraire, ont vu dans ces manifestations un embryon de déstabilisation orchestrée de l’extérieur, sur le modèle des révolutions de couleurs. De nombreux indices ont pu laisser penser que ce dernier scénario était plausible.

Les 3 Russies et le vote Poutine

Paradoxalement, c’est ce risque de révolution de couleur qui a unifié l’opinion publique et grandement contribué au score très élevé de Vladimir Poutine. L'analyste Jean-Robert Raviot, a parfaitement défini ce phénomène en définissant 3 Russies. D’abord, la plus médiatisée car occidentalisée, celle des « Moscobourgeois », ces bourgeois métropolitains baptisés « classe moyenne » par les commentateurs. Ensuite la Russie provinciale et périurbaine, très majoritaire, patriote et fragilisée par la crise, socle de la majorité favorable à Vladimir Poutine et enfin la Russie des périphéries non-russes contrôlées par des ethnocraties alliées au Kremlin et dans lesquelles les votes sont assez homogènes, en faveur du pouvoir central.


En effet, Moscou et Saint-Pétersbourg sont les seules villes dans lesquelles les résultats, pris isolément, auraient pu déboucher sur un deuxième tour entre Poutine et Prokhorov. Mais si cette Russie riche, urbanisée et européanisée des grandes villes a moins voté Poutine que le reste du pays, elle reste très minoritaire. A l’inverse, la Russie des petites et moyennes villes, voire des campagnes, est beaucoup plus conservatrice et populaire. En votant massivement pour Vladimir Poutine, elle a montré son inquiétude face à de possibles bouleversements. Depuis le début des années 2000, la Russie poursuit son redressement, et les désordres de la première décennie qui a suivi la disparition de l’URSS ont profondément marqué les esprits. Le peuple russe a donc fait bloc derrière Vladimir Poutine, refusant toute ingérence extérieure et souhaitant que la politique entamée il y a maintenant 12 ans soit poursuivie.

Le score stable de Guennadi Ziouganov, le candidat du parti communiste, indique que le parti a fait le plein et que 4 ou 5% de ses électeurs de décembre dernier (le parti communiste avait atteint 19% aux législatives en bénéficiant de son statut de principal concurrent a Poutine et du vote anti-Poutine) se sont cette fois reporté sur Michael Prokhorov. Ce dernier a sans doute canalisé la majorité des votes des manifestants contestataires des derniers mois. Il recueille en effet 20% à Moscou et 15,5% à Saint-Pétersbourg. Le faible score de Vladimir Jirinovski est sans doute à mettre en rapport avec le score élevé de Vladimir Poutine, beaucoup d’électeurs LDPR ayant sans doute voté Poutine au premier tour. Сe faible score du LDPR semble annoncer le déclin de ce parti que l’on imagine mal survivre sans son charismatique leader. Enfin l’échec cuisant du candidat Mironov (3,46%) alors que son parti avait obtenu un score très élevé aux législatives, montre que fondamentalement les électeurs russes refusent tout candidat trop social-démocrate.

Bien sûr de nombreux commentateurs étrangers écriront dans les jours qui viennent (pour nier ce soutien populaire qu’ils ne peuvent visiblement ni admettre ni comprendre) que les élections ont été truquées et que de nombreuses fraudes en faveur de Vladimir Poutine ont été recensées. Pourtant, comme lors des législatives, la grande majorité de ces accusations de fraude vont s’avérer infondées, le nombre de cas de fraudes réelles ne devant pas dépasser environ 300, contre 437 formelles lors des législatives de décembre dernier, pourtant si critiquées.

Les observateurs : déroulement normal du scrutin

Les observateurs de la CEI, de l’Organisation de Shanghai ou encore des observateurs indépendants ont pourtant déclaré que le scrutin s’était déroulé normalement et que l’élection était conforme, proposant même d’instaurer le système de surveillance voulu par Vladimir Poutine (96.000 bureaux de vote filmés par 91.000 webcaméras) pour les élections au parlement européen. A ce titre, si Michael Prokhorov est arrivé en tête en France et en Angleterre, les russes d’Allemagne et d’Espagne ont eux majoritairement voté pour Vladimir Poutine. Ce alors qu’en Allemagne Russie-Unie avait obtenu un mauvais score en Allemagne aux législatives, se retrouvant derrière le parti libéral Iabloko.

Et maintenant ?

Que va-t-il se passer désormais? L’opposition a annoncé qu’elle allait continuer à manifester, comme elle l’a fait déjà lundi dernier, au lendemain des résultats. Mais la manifestation n’a rassemblé que 10.000 personnes, et le climat semble déjà avoir changé. Michael Prokhorov, tout comme Boris Nemtsov ont été copieusement sifflés pendant cette manifestation, et Alexey Navalny et Serguey Udaltsov (respectivement nationaliste/libéral et d'extrême gauche, mais alliés contre Poutine) ont été au contraire ovationnés. En fin de manifestation, en refusant de quitter les lieux et en appelant à occuper la place, ce sont eux qui ont provoqué l’interpellation des 300 ou 400 irréductibles qui les accompagnaient, pour le plus grand plaisir des caméras étrangères. Plus tard c’est un groupe d’une centaine d’ultranationalistes qui a tenté de marcher sur le Kremlin, avant que la police ne les interpelle également. On peut donc se demander si l’opposition légale ne s’est pas cristallisée autour de Michael Prokhorov et si finalement la frange la plus radicale et non politique de cette opposition si disparate, ne va pas chercher à créer des troubles, en refusant de reconnaître une élection que personne dans le monde ne conteste déjà plus.

Alexandre Latsa
RIANOVOSTI
07/03/2012

Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un « autre regard sur la Russie ». Il collabore également avec l'Institut de Relations Internationales et Stratégique (IRIS), l'institut Eurasia-Riviesta, et participe à diverses autres publications.

Les intertitres sont de la rédaction

(*) Voir les trois articles précédents :

Poutine le Grand est de retour / Et il a tiré les leçons de l'hostilité occidentale
Russie : Bonne nouvelle pour la multipolarité
Poutine, un nouveau Pierre Le Grand ?

La Libye, de la « libération » à la somalisation

libya-rally.jpg

La Libye, de la « libération » à la somalisation 

par Camille Galic - Ex: http://www.polemia.com/ 

Alors que les turbulences se poursuivent en Egypte et en Tunisie, où l’asphyxie du tourisme et le départ des investisseurs provoquent un chômage sans précédent, le risque (prévisible) de sécession de la Cyrénaïque remet la Libye au premier plan, affolant chancelleries et rédactions.

Le 8 mars était trompettée une excellente nouvelle : après « trente-trois ans » de total dévouement à un régime qu’il vient de découvrir « criminel », Abdo Hussameddine, vice-ministre syrien du Pétrole, choisissait de « rejoindre la révolution du peuple qui rejette l'injustice » et de reprendre ainsi « le droit chemin ». Cette miraculeuse conversion à la démocratie est aussi une inestimable prise de guerre pour les rebelles syriens réputés, par notre ministre Alain Juppé en particulier, incarner les droits de l’homme.

Mais cette sensationnelle annonce faisait bientôt place à une autre, beaucoup moins réjouissante pour les zélateurs des « printemps arabes » : l’éventualité de la « dislocation de la Libye », avec la proclamation unilatérale de l'autonomie de l'Est libyen par des dignitaires locaux, chefs de tribu et commandants de milice réunis à Benghazi – deuxième ville du pays et berceau de l'insurrection qui a renversé Muammar Kadhafi – devant des milliers de personnes qui les ont follement applaudis. Moustapha Abdeljalil, président du Conseil national de transition (CNT) au pouvoir, répliquait aussitôt à cette « provocation » par la menace de « recourir à la force » pour mater les « séparatistes ». S’il réprime la rébellion de ces derniers avec la vigueur d’un Bachar al-Assad, quel dilemme pour Nicolas Sarkozy qui, le 1er septembre à l’Elysée, et au nom des « Amis de la Libye » (dont le Britannique David Cameron, l’onusien Ban-Ki-Moon et l’émir du Katar), remettait au même Abdeljalil 15 milliards de dollars pour la « reconstruction de la Libye nouvelle » ! Un mirage exalté par tous les médias.

Un pays livré à des milices surarmées

Du coup, c’est l’affolement dans les rédactions. « Libye : l’autonomie de l’Est fait craindre une partition du pays », titrait Le Parisien, « Menace d‘une nouvelle guerre civile », s’inquiétait Libération, « Libérée de Kadhafi, la Libye s’enfonce dans le chaos », constatait avec tristesse Le Nouvel Observateur ; l’AFP évoquait un « risque de somalisation » et Le Point lui-même, où sévit Bernard-Henri Lévy, héraut de la « croisade » contre Kadhafi et tombeur du raïs, admettait par la plume de son correspondant Armin Arefi l’extrême gravité de la situation : « Ce devait être le grand succès international du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Mais la Libye post-Kadhafi semble inexorablement basculer dans l'impasse. L'annonce de l'autonomie de la région de Cyrénaïque a fait l'effet d'une bombe. » Les conséquences en seront d’autant plus graves et plus sanglantes que, depuis la révolution, la Libye souffre d’un « fléau » : « l'abondance d'armes en libre circulation à travers le pays ». Ces armes, fournies notamment par les « officiers de liaison » français envoyés par Paris, avaient été « confiées aux rebelles organisés en milices pour se débarrasser de Muammar Kadhafi ». Las ! Les milices sont désormais « hors de contrôle » et, selon le diplomate français Patrick Haimzadeh cité par l’hebdomadaire de François Pinault, il n'est donc pas exclu que les autonomistes de Benghazi « aillent à l'affrontement avec le gouvernement central, en cas de refus », tant ils sont convaincus que « la révolution a été déviée » et qu’elle leur a été confisquée par Tripoli.

Conclusion de Armin Arefi : « Si le candidat Nicolas Sarkozy peut se targuer d'avoir évité le bain de sang que promettait Muammar Kadhafi à Benghazi, il semble bien moins se soucier aujourd'hui du sort d'un pays miné par les intérêts personnels et les rivalités, tant régionales que tribales […] Nicolas Sarkozy s'attendait à une guerre pliée en une semaine, car il ne connaissait pas la société libyenne. Or on ne change pas une culture politique en quelques mois. Cette situation va durer au moins dix ans. »

« Silence médiatique » malgré le tocsin

Mais qu’importait, sans doute, aux yeux du président-candidat ! « Le temps où les caméras, appareils photo et plumes du monde entier informaient non-stop sur la Libye paraît bien loin. La Libye est retournée au silence médiatique. Les regards se sont tournés vers la révolution suivante, en Syrie », commentait de son côté Gaël Cogné sur France TV Info, grand service de « l’actu en continu » lancé en fanfare le 14 novembre dernier par le géant France Télévisions, avec l’ambition d’être « la première plateforme d'informations en temps réel du service public », alimentée par les multiples rédactions de la télévision d’Etat.

Evoquant les cent cinquante tribus composant la société libyenne et agitées de violents antagonismes, Gaël Cogné écrit benoîtement que « ces divisions ne sont pas une surprise ».
Eh bien si, c’en est une, et de taille pour le bon peuple, qui a financé de ses deniers durement gagnés une intervention militaire (au coût exorbitant en ces temps de crise : plus de 350 millions d’euros, estimait L’Express du 28/09/2011) mais dont on lui avait juré qu’elle procurerait un avenir radieux au peuple libyen et, à la France, un marché du siècle : « A ceux qui parlent d’argent, je fais remarquer que c'est aussi un investissement sur l'avenir », avait osé déclarer un mois plus tôt notre inénarrable ministre des Affaires étrangères au quotidien Le Parisien (du 27/8/2011). Un investissement bien compromis par les événements actuels.

Pourtant, les mises en garde n’avaient pas manqué. Le fils du colonel Kadhafi, Seif Al-Islam, avait prédit dès les premiers temps de l'insurrection que les tensions entre tribus « pourraient causer des guerres civiles ». Une mise en garde avait été lancée d’emblée par Polémia qui, sur son site, avait multiplié les alertes (1) dans des articles où était clairement souligné le risque de « partition » du pays, à partir des travaux de Bernard Lugan. Dès le 13 mars 2011, le célèbre africaniste avait déploré qu’ « en écoutant BHL et non les spécialistes de la région, le président Sarkozy ait involontairement redonné vie au plan Bevin-Sforza rejeté par les Nations unies en 1949 ». Et Lugan d’expliquer : « Ce plan proposait la création de deux Etats, la Tripolitaine, qui dispose aujourd’hui de l’essentiel des réserves gazières, et la Cyrénaïque, qui produit l’essentiel du pétrole. Voilà donc la première étape de ce plan oublié désormais réalisée avec la reconnaissance par la France, suivie par l’UE, du gouvernement insurrectionnel de la Cyrénaïque… Deux Etats existent donc sur les ruines de la défunte Libye : la Cyrénaïque – provisoirement ? – aux mains des insurgés, et la Tripolitaine. C’est à partir de cette donnée qu’il convient d’analyser la situation, tout le reste n’étant une fois encore que stérile bavardage, vaine gesticulation et soumission à la dictature de l’émotionnel. »

La fidélité de BHL… à Israël

Mais qui avait écouté Lugan (2) parmi les innombrables « spécialistes » de France Télévisions et des autres médias qui nous affirment aujourd’hui assister « sans surprise » aux déchirements libyens ?

Le seul qui ait eu alors droit à la parole était M. Lévy, promu par le chef de l’Etat véritable ministre en exercice des Affaires étrangères et de la Guerre (et même des Finances puisqu’il nous fit attribuer en juin dernier une première aide de 290 millions d'euros à ses protégés du Conseil national de transition) alors qu’on sait aujourd’hui qu’il n’agissait nullement au profit de la France. Au contraire. Dans l’affaire de Libye, « J'ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël », devait-il proclamer fièrement le 20 novembre devant le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) qui tenait à Paris sa première convention nationale – voir le « Billet » de Polémia du 22/11/2011. Allez savoir pourquoi, cette brûlante profession de foi (et d’allégeance à un Etat étranger) fut occultée… comme l’avaient été les risques de notre interventionnisme en Libye, et les fruits amers qu’il ne manquerait pas de porter, en commençant par l’éclatement du pays prétendument libéré – avec la vague migratoire et la réaction islamiste que cela ne manquera pas de susciter. Ce n’est du reste pas un hasard si, sans doute informés des intentions des « séparatistes » de Benghazi, les barbus libyens, déjà très influents au sein du CNT, avaient créé le 3 mars le parti Justice et Construction présidé par Mohammed Sawane, représentant des Frères musulmans… et farouchement opposé à l'autonomie de la Cyrénaïque, qu'il considère selon Armin Arefi comme « une première étape avant la scission totale de la région ».

Une dislocation organisée

Mais la « dislocation géopolitique mondiale » ne fut-elle pas l’objectif de l'OTAN en Libye, comme le soulignait ici même Xavière Jardez le 9 août 2011 en commentant un rapport du Laboratoire européen d'anticipation politique (LEAP), think-tank monégasque dirigé par Franck Biancheri (3)? L’entreprise était alors menée par Washington, le Katar se chargeant d’une partie du financement et de la mise en scène médiatique, celle de la « libération » de Tripoli par exemple. Or, simple hasard, cet émirat pétrolier serait aujourd’hui très actif auprès des autonomistes de Benghazi.

Evoquant la campagne de l’OTAN, X. Jardez écrivait : « On demanda à l’opinion publique d’approuver, non de penser. » Et voilà cette opinion frappée de stupéfaction quand elle apprend que le pays qu’on lui avait dit arraché à la tyrannie et à la barbarie risque de connaître l’épouvantable destin de la Somalie, livrée à des factions se livrant une guerre inexpiable et redevenue un repaire des pirates. Ce que furent, soit dit en passant, la côte des Syrtes et celle de la Cyrénaïque pendant des siècles.

Camille Galic
9/03/2012

Notes

(1) Voir entre autres les articles sur Polémia

(2) Une interview par Robert Ménard fut déprogrammée en catastrophe fin décembre dernier par la chaîne itélé car elle n’était pas « dans la ligne » – voir http://www.polemia.com/article.php?id=4408
(3)
Opérations militaires de l'OTAN en Libye : accélérateur d'une dislocation géopolitique mondiale ?

Correspondance Polémia – 9/03/2012

Sarrazin rechnet mit Multikulti ab

cn_sarrazin_DW_Pol_1118573p.jpg

Sarrazin rechnet mit Multikulti ab

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

BERLIN. Der frühere Berliner Finanzsenator Thilo Sarrazin hat sich erneut kritisch zur deutschen Integrationspolitik geäußert. „Wir haben uns Illusionen gemacht und die Augen vor der Wirklichkeit verschlossen. Mahner und Warner werden noch immer diffamiert und runtergemacht“, sagte Sarrazin der Bild-Zeitung.

Hintergrund ist eine aktuelle Studie des Bundesinnenministeriums, nach der rund 20 Prozent aller Muslime in Deutschland es ablehnen, sich zu integrieren. Aufgrund des Ergebnisses hatte Bundesinnenminister Hans-Peter Friedrich (CSU) im Anschluß an die Vorstellung der Studie „die rot-grüne Multikulti-Illusion“ für gescheitert erklärt.

Kritik an der Studie kam dagegen umgehend von Bundesjustizministerin Leutheusser-Schnarrenberger: „Wir sollten die Vorurteile der Vergangenheit und althergebrachte Reflexe endlich hinter uns lassen. Wir brauchen keine Debatte, die ein Zerrbild des Einwanderungslandes Deutschland vermittelt“, sagte die FDP-Politikerin.

„Niemand muß in Deutschland leben“

Laut Sarrazin zeigt die Untersuchung dagegen, daß muslimische Einwanderer unterschiedlich zu sehen sind. Es gebe zwar viele, die sich gut einlebten, aber im Verhältnis zu anderen Gruppen von Einwanderern wollten sich auch überdurchschnittlich viele Muslime gar nicht integrieren, sondern sich von der Kultur des Gastlandes abgrenzen.

Deswegen brauche es eine Einwanderungspolitik, die stärker auf Ähnlichkeit in den kulturellen Werten achte. „Jeder soll so leben wie er möchte, aber nicht unbedingt bei uns. Niemand muß in Deutschland leben, wenn er unsere kulturellen Werte nicht teilt und den Westen verachtet“, betonte der Bestsellerautor.

„Steilvorlage für Nazis“

Wer in Deutschland lebe, müsse auch die grundsätzlichen Werte des westlichen Abendlandes akzeptieren, die sich auf Religionsfreiheit, Gewaltverzicht und die Gleichberechtigung der Frau beziehen. „Das haben wir nicht ausreichend verdeutlicht und eingefordert“, kritisierte Sarrazin.

Die Bundestagsabgeordnete der Linkspartei, Christine Buchholz, beschuldigte Sarrazin daraufhin der Hetze gegen Einwanderer. „Sarrazin lügt, provoziert und hetzt in rassistischer Manier gegen Muslime“, beklagte Buchholz, die Mitglied im Vorstand der Linkspartei ist. Die Äußerungen seien eine  „Steilvorlage für Nazis“. Die Morde der Zwickauer Terrorzelle an türkischen und griechischen Einwanderern müßten als Warnung dafür gelten, daß „rassistische Hetze“ tödlich sei. (krk)

Obama's oorlog tegen de democratie

Obama's oorlog tegen de democratie

door John Pilger - http://www.uitpers.be/

 

John Pilger is een monument. In een steeds verder verblekend medialandschap blijft hij een stem van oprechte verontwaardiging. Hier haalt hij de massamedia onderuit, die voor hem een deel van het politieke systeem zijn. In zijn bekende stijl klaagt hij de Britse en Amerikaanse regeringen aan voor hun oorlog tegen de democratie.

Het eiland Diego Garcia is het grootste eiland van de Chagos-archipel, een groep van eilandjes in de Indische Oceaan (zie middenvak van de kaart). Van hieruit vertrekken de B-52 bommenwerpers naar Irak, Afghanistan ... en binnenkort Iran? © Central Intelligence Agency CIA (echt waar!)

 (opmerkingen tussen haakjes zijn toelichtingen van de vertaler)

 Een vergeten drama: Diego Garcia

Lisette Talate is enkele dagen geleden overleden. Ik herinner me haar als een taaie intelligente dame, die haar leed met onwrikbare vastberadenheid verborg. Zij belichaamde het verzet van mensen tegen de oorlog tegen de democratie. Ik ving voor het eerst een glimp van haar op in een film van de Colonial Office (het Britse ministerie van koloniën) uit de jaren '50. Die ging over de bewoners van de Chagos-eilanden, een kleine creoolse natie die ergens halfweg tussen Afrika en Azië in de Indische Oceaan leefde. De camera overzag de bloeiende dorpjes, een kerk, een school, een hospitaal, alles in een waas van natuurlijke pracht en vrede. Lisette herinnert zich dat de filmploeg haar en haar tienervriendjes toeriep: 'Blijf lachen, meisjes!".

Jaren later op het eiland Mauritius vertelt ze me: "Niemand moest mij zeggen om te lachen. Ik was een gelukkig kind, mijn wortels lagen daar, diep in het eiland, mijn paradijs. Mijn overgrootmoeder was daar geboren. Ik heb daar zes kinderen gekregen. Daarom konden ze ons niet wettelijk verdrijven uit onze huizen. Ze moesten ons angst aanjagen om ons daar te verjagen. Eerst trachtten ze ons uit te hongeren. De schepen met voedsel kwamen niet meer, daarna verspreiden ze een roddel dat we zouden worden gebombardeerd, dan pakten ze onze honden aan".

Een nooit vervolgde misdaad tegen de mensheid

In de vroege jaren '60 sprak de Labour-regering van Harold Wilson heimelijk af met Washington dat de Chagos-archipel, een Britse kolonie, zou worden 'schoongeveegd' en 'ontsmet' (sanitized) van zijn 2500 inwoners om er een militaire basis te bouwen op het voornaamste eiland, Diego Garcia. "Ze wisten dat onze huisdieren en wij onafscheidelijk waren.", zegt Lisette, "Toen de Amerikaanse soldaten aankwamen om de basis te bouwen, reden ze hun grote vrachtwagen achteruit tegen de poort van de stenen schuur waar we onze kokosnoten bewerkten. Honderden honden werden bijeengejaagd en daar vastgezet. Daar werden ze dan vergast met buizen vanuit de uitlaat van de vrachtwagen. Je kon ze horen huilen".

Lisette, haar familie en honderden eilandbewoners werden op een roestig stoomschip gedwongen met bestemming Mauritius, 2500 zeemijlen verder (4.630 kilometer). Ze moesten in de laadruimte op balen meststof slapen, op vogeluitwerpselen. Het was ruw weer. Iedereen was ziek. Twee vrouwen hadden een miskraam. Ze werden gedumpt aan de dokken van Port Louis (de hoofdstad van het eiland Mauritius). Lisette's twee jongste kinderen Jollice en Régis stierven binnen een week. "Ze stierven van verdriet", zei ze, "ze hadden alle geruchten gehoord en hadden ook gehoord wat er met de honden was gebeurd. Ze wisten dat ze hun thuis voor altijd achterlieten. De dokter in Mauritius zei dat hij verdriet niet kon behandelen".

Een fictie in stand houden

Deze misdaad van massa-kidnapping werd in het grootste geheim uitgevoerd. In een officieel rapport onder de hoofding 'Maintaining the fiction' ('de fictie in stand houden') maande een juridisch adviseur van de Foreign Office (het Britse ministerie van Buitenlandse Zaken) zijn collega's aan om hun acties te verbergen, door de bevolking te 'herklasseren' als 'vlottend' en om 'de regels te maken terwijl we er mee bezig zijn'. Artikel 7 van het statuut van het Internationaal Gerechtshof stelt dat 'deportatie of gewelddadige transfer van een bevolking' een misdaad tegen de mensheid is.

Dat Groot-Brittannië dergelijke misdaad had begaan – in ruil voor een korting van 14 miljoen dollar (10,7 miljoen euro) op een Amerikaanse Polaris-kernduikboot – stond niet op de agenda van een groep Britse defensie-ambtenaren die door het ministerie van defensie naar daar werden gevlogen eens de Amerikaanse basis voltooid was. "Er staat niets in onze dossiers over inwoners of een evacuatie" zei een vertegenwoordiger van het ministerie.

De militaire basis Diego Garcia

Vandaag is Diego Garcia essentieel in de oorlog tegen democratie van Amerika en Groot-Brittannië. De zwaarste bombardementen op Irak en Afghanistan werden gelanceerd vanuit de enorme landingsbanen daar, waarnaast alleen nog het kerkhof en de kerk van de eilandbewoners als archeologische ruïnes staan. De terrassentuin waar Lisette voor de camera's lachtte, is nu een versterkte bunker die de 'bunker-busting' bommen herbergt die de enorme B-52's als vleermuizen naar doelwitten in twee continenten vervoeren.

Een aanval op Iran zal van hieruit starten. Om het beeld van ongebreidelde criminele macht volledig te maken, heeft de CIA (Central Intelligence Agency = Amerikaanse staatsveiligheidsdienst in het buitenland) er een gevangenis in Guantanamostijl opgericht voor aan hen uitgeleverde slachtoffers dat ze Camp Justice noemen (Kamp Rechtvaardigheid)!

Een meedogenloos systeem achter een democratische façade

Wat het paradijs van Lisette werd aangedaan, heeft een urgente en universele betekenis, omdat het de gewelddadige en meedogenloze aard van een heel systeem achter een democratische façade symboliseert en de omvang van onze eigen indoctrinatie in zijn messianistische veronderstellingen. Harold Pinter beschreef die als 'een briljante, zelfs geestige en zeer succesvolle vorm van hypnose". De oorlog tegen democratie is langer en bloediger dan eender welke oorlog sinds 1945, wordt gevoerd met demonische wapens en gangsterpraktijken verkleed als 'economisch beleid', soms ook bekend als 'globalisering' maar in westerse elitekringen kan je het geen oorlog noemen. Zoals Pinter schreef: "Het is nooit gebeurd zelfs terwijl het aan het gebeuren is". 

In juli 2011 publiceerde de Amerikaanse historicus William Blum  zijn 'geactualiseerde opsomming van het Amerikaanse buitenlandse beleid'. Sinds de Tweede Wereldoorlog is de VS verantwoordelijk voor het volgende:

  • pogingen tot omverwerping van 50 regeringen, de meeste democratisch verkozen;
  • pogingen tot onderdrukking van volksopstanden of nationaal verzet in 20 landen;
  • grootschalige bemoeienissen in democratische verkiezingen in minstens 30 landen;
  • bombardementen op de bevolking van meer dan 30 landen;
  • poging tot moord op 50 buitenlandse leiders.

Britse medeplichtigheid

In totaal heeft de VS één of meer van deze daden gesteld in 69 landen. In haast alle gevallen was Groot-Brittannië een collaborateur. De 'vijand' is van naam veranderd – van communisme naar islamisme – maar meestal ging het over de opkomst van een democratie onafhankelijk van de westerse macht of over een maatschappij die strategisch nuttige territoria bewoonde, wegwerpmensen zoals de bewoners van de Chagos-eilanden.

Over de enorme schaal van al dat leed – dan hebben we het nog niet over de misdadigheid – is weinig geweten in het Westen, ondanks de beschikking over de meest geavanceerde communicatie ter wereld, ondanks de in naam meest vrije journalistiek en de meest bewonderde academici. Dat de meeste slachtoffers van terrorisme – van westers terrorisme dus - moslims zijn, is onuitspreekbaar, als het al geweten is. Dat een half miljoen Iraakse kinderen in de jaren ’90 stierven ten gevolge van het door de VS en Groot-Brittannië opgelegde embargo is van geen belang. Dat het extreme jihadisme dat tot 9/11 heeft geleid, werd in stand gehouden als een wapen van het westers beleid (ten tijde van de Russische bezetting van Afghanistan), dat weten specialisten wel, maar voor de rest van ons wordt dat doodgezwegen.

Selectieve verontwaardiging is van alle tijden

Terwijl de populaire cultuur in de VS en Groot-Brittannië de Tweede Wereldoorlog onderdompelen in een ethisch bad voor de overwinnaars, worden de holocausts die ontstaan zijn uit de Anglo-Amerikaanse overheersing over regio’s rijk aan grondstoffen naar de vergeetput verwezen. Onder de Indonesische tiran Soeharto, door Thatcher tot ‘onze man’ gewijd, werden meer dan één miljoen mensen afgeslacht. Deze schatting die door de CIA ‘de ergste massamoord van de tweede helft van de 20ste eeuw' wordt genoemd, bevat niet eens het derde van de bevolking van Oost-Timor dat werd uitgehongerd en vermoord met westerse medeplichtigheid, met Britse gevechtsvliegtuigen en machinegeweren.

Deze waar gebeurde feiten staan in de openbaar gemaakte rapporten van het Public Record Office (de archiefdienst van de Britse overheid). Ze omvatten een volledige dimensie van politiek en uitoefening van macht die aan publieke controle ontsnapt. Dit werd gerealiseerd door een regime van ongedwongen informatiecontrole, dit omvat de evangelische mantra’s van de commerciële publiciteit tot de stukjes pseudo-nieuws op de BBC en nu ook de kortstondige kicks van de sociale media.

Weg zijn de kritische stemmen

Schrijvers als waakhonden lijken wel uitgestorven, of volledig betoverd door de sociopathische tijdsgeest, overtuigd dat ze te slim zijn om bedot te worden. Zie de stormloop van jaknikkers die bereid zijn om van Christopher Hitchens (nvdr: Brits-Amerikaans journalist en publicist) een god te maken, een oorlogsminnaar die er naar verlangde de misdaden van de roofzuchtige macht goed te praten. "Voor bijna de eerste keer in twee eeuwen", schrijft Terry Eagleton (nvdr: Brits literatuurwetenschapper en auteur van o.a. 'Why Marx was right'), "is er geen eminente Britse dichter, toneelschrijver of romanauteur bereid om de funderingen van de westerse manier van leven in twijfel te trekken". Er is geen Orwell die ons verwittigt dat we niet in een totalitaire staat hoeven te leven om besmet te raken door totalitarisme. Er is geen Shelley die voor de armen spreekt, geen Blake die een visie uitdraagt, geen Wilde die ons er aan herinnert dat "ongehoorzaamheid in de ogen van iedereen die de geschiedenis heeft gelezen de originele deugd van de mens is". En jammer genoeg is er ook geen Pinter die raast tegen de oorlogsmachine zoals in het Amerikaanse voetbal:

Hallelujah,

Geloofd zij de Heer voor alle goede dingen. We schopten hun ballen tot flarden. Tot flarden van verneukt stof...

Tot flarden van verneukt stof verpulveren ook alle levens door Barack Obama, Mister Hoop-Op-Verandering van het westerse geweld. Telkens één van Obama’s onbemande vliegtuigen een hele familie in stukken schiet in een verafgelegen tribale streek in Pakistan, Somalië of Jemen, roepen de Amerikaanse technici voor hun computerspelschermen het woord ‘Bugsplat’ (vrij vertaald: ‘mugplets’ of de vieze resten van insecten op de voorruit van je auto in de zomer). Obama houdt van die toestellen en maakt er grapjes over met journalisten. Een van zijn eerste daden als president was een bevel voor aanvallen op Pakistan met onbemande Predator-toestellen (predator = roofdier) die 74 mensen doodden. Sindsdien heeft hij duizenden gedood, de meesten burgers. Die toestellen vuren Hellfire-raketten af (hellfire = hellevuur) die de lucht uit de longen van kinderen zuigen en hun lichaamsdelen over de omgeving rondslingeren.

Medplichtige massamedia

Herinner je de betraande hoofdtitels toen het Merk Obama werd verkozen: ‘monumentaal, rillingen over je rug’ volgens The Guardian. "De Amerikaanse toekomst", zo schreef Simon Schama, "is alleen maar visie, lichthoofdig …". De San Francisco Chronicle zag (in Obama) een ‘spirituele vuurtorenwachter die een nieuwe manier van zijn op de planeet brengt". Achter al dat gezever had een militaire staatsgreep plaats, net zoals de grote klokkenluider Daniel Ellsberg (nvdr: voormalig Amerikaans militair analist) had voorspeld en Obama was hun man. Hij had de anti-oorlogsbeweging tot virtuele stilte verleid en gaf Amerika’s corrupte klasse van militaire officieren ongekende staatsmacht en vooruitzichten.

Dit betekent het vooruitzicht op oorlogen in Afrika en de mogelijkheid voor provocaties tegen China, de grootste geldschieter van Amerika en zijn ‘nieuwe’ vijand. Onder Obama werd Rusland, de oude bron van officiële paranoia, omsingeld door ballistische raketten en wordt de Russische oppositie geïnfiltreerd. Militaire en CIA-moordteams werden uitgezonden naar 120 landen. Lang geplande aanvallen op Syrië en Iran veroorzaken het risico op een Wereldoorlog. Israël, het schoolvoorbeeld van Amerikaans ‘uitbesteed’ geweld en wetteloosheid, heeft net zijn jaarlijks zakgeld van 3 miljard dollar ontvangen, samen met Obama’s toestemming om nog meer Palestijns land te stelen.

Oorlog tegen de democratie in eigen land

Obama’s grootste ‘historische’ verwezenlijking is dat hij de oorlog tegen de democratie naar huis heeft gebracht in Amerika. Op nieuwjaarsdag ondertekende hij de National Defense Authorisation Act (NDAA – Presidentieel Decreet voor de Nationale Defensie), een wet die het Pentagon de wettelijke macht geeft zowel buitenlanders als Amerikaanse staatsburgers te kidnappen, onbeperkt gevangen te houden, te ondervragen en te folteren, zelfs om hen te doden. Het is voldoende dat ze zich ‘associëren met zij die ‘oorlogszuchtig’ zijn tegen de VS (‘belligerent’).

Voor hen zal er geen wettelijke bescherming zijn, geen proces, geen wettelijke vertegenwoordiging. Dit is de eerste expliciete wetgeving die de ‘habeas corpus’ (het recht om de aanklacht tegen je persoon te kennen en daarvoor in een rechtshof geoordeeld te worden) en de Bill of Rights van 1789 afschaft. (The Bill of Rights zijn de eerste tien amendementen bij de Amerikaanse Grondwet van 1787, de eerste drie gaan over de scheiding der drie machten – wetgevend, executief en rechtspraak, vrijheid van meningsuiting en dergelijke …)

Op 5 januari zei Obama in een buitengewone speech in het Pentagon dat het leger niet alleen klaar moest zijn om ‘grondgebied en bevolking te beschermen overzee’ (‘overseas’ betekent in Amerikaans jargon de ‘rest van de wereld buiten de VS') maar ook om te vechten in het ‘thuisland’ en ‘steun aan de burgelijke autoriteiten te verlenen. Met andere woorden, Amerikaanse troepen zullen ontplooid worden in de straten van Amerikaanse steden wanneer de onvermijdelijke burgerlijke onrusten uitbreken.

Epidemische armoede en barbaarse gevangenissen: welkom in de VS

Amerika is nu een land van epidemische armoede en barbaarse gevangenissen: het gevolg van een ‘marktextremisme’ dat onder Obama de transfer van 14.000 miljard dollar publiek geld (10.600 miljard euro) heeft veroorzaakt naar criminele ondernemingen in Wall Street. De slachtoffers zijn grotendeels jonge, werkloze, thuisloze African-Americans, verraden door de eerste zwarte president.

Dit is het historische uitvloeisel van  een permanente oorlogsstaat, dit is nog geen fascisme maar het is evenmin een democratie in een herkenbare vorm, wat de placebo-politiek die het nieuws tot november zal overspoelen ook moge zijn. De presidentiële campagne, zo zegt de Washington Post, zal ‘een clash van filosofieën tentoon spreiden die in nauwkeurig onderscheidbare visies op de economie geworteld zijn’. Dit is volledig vals. De welomschreven taak van journalistiek aan beide zijden van de Atlantische Oceaan is het creëren van een schone schijn van politieke keuze waar er geen is.

De 'beschaafde' wereld volgt de VS

Eenzelfde schaduw hangt boven Groot-Brittannië en de rest van Europa waar de sociaaldemocratie – twee generaties geleden nog een geloofsartikel – ten onder is gegaan aan de dictators van de centrale banken.  In David Cameron’s ‘big society’ (de verkiezingsslogan van de huidige Britse conservatieve eerste minister) is de diefstal van 84 miljard Britse pond (100 miljard euro) aan banen en diensten, zelfs meer dan de hoeveelheid ‘legaal’ ontweken belastingen van de piraterende multinationals.

De schuld hiervoor ligt niet bij uiterst rechts, maar bij een laffe liberale politieke cultuur die heeft toegelaten dat dit kon gebeuren. Dit kan volgens Hywel Williams (nvdr: historicus en journalist) in de nasleep van 9/11 ‘zelf een vorm van zelfingenomen fanatisme genoemd worden’. Tony Blair is zo een fanaticus. In zijn onverschilligheid voor de vrijheden die het pretendeert zo toegenegen te zijn, heeft het nieuwe bourgeois ‘Blairite’ Groot-Brittannië een politiestaat gecreëerd met 3.000 nieuwe criminele misdrijven en wetten: meer dan in de hele vorige eeuw.

De politie heeft nu overduidelijk een onschendbaar recht tot doden. Op vraag van de CIA zullen gevallen zoals Binyam Mohamed, een onschuldige Britse staatsburger die vijf jaar werd gefolterd en gevangen gehouden in Guantanamo Bay, in geheime rechtbanken in Groot-Brittannië behandeld worden ‘om de inlichtingendiensten te beschermen' – de folteraars dus.

Hoe kleiner je bent, hoe groter je voorbeeld voor anderen

Deze onzichtbare staat heeft de regering van Blair toegelaten de bewoners van de Chagos-eilanden te bestrijden die uit hun wanhoop van de verbanning opstonden en recht eisten in de straten van Port Louis en Londen. "Alleen wanneer je directe actie onderneemt, van aangezicht tot aangezicht, zelfs de wetten breekt, gaan ze je opmerken", zei Lisette en "Hoe kleiner je bent, hoe groter het voorbeeld dat je geeft aan anderen". Wat een welsprekend antwoord voor zij die nog steeds vragen: "Wat kan ik doen?"

Ik zag Lisette’s tengere gestalte in de gietende regen naast haar medestrijders buiten aan het (Britse) parlement. Wat me opviel was de ongebroken moed van haar verzet. Het is deze weigering om op te geven waar de verrotte macht doodsbang voor is, omdat ze weet dat dit het zaad is dat onder de sneeuw ligt.

(Uitpers nr. 140, 13de jg., maart 2012)

© John Pilger

Vertaling: Lode Vanoost

lundi, 12 mars 2012

„Nach einer westlichen Befreiung würden die Kirchen brennen!“

Im Gespräch mit Manuel Ochsenreiter über Syrien II:

„Nach einer westlichen Befreiung würden die Kirchen brennen!“

     


Geschrieben von: BN-Redaktion  

Ex: http://www.blauenarzisse.de/
 

Im ersten Teil unseres Gesprächs betonte ZUERST!-Chefredakteur Manuel Ochsenreiter, die Medien würden uns falsche Eindrücke aus Syrien übermitteln. „Derzeit sitzt das westliche Publikum wohl einer riesigen Desinformationskampagne auf, geboren in einem Londoner Ladengeschäft, verbreitet durch die großen etablierten Medien“, so der Nahost-Experte. Im zweiten Teil geht es nun um die weltpolitische Bedeutung der Konflikte. Ochsenreiter warnt dabei vor einem großen „Tabula rasa“ in der Nahost-Region.

BlaueNarzisse.de: Wie schätzen Sie die Situation der Minderheiten in Syrien ein? Könnte die Unterstützung Assads ihnen bei einem Erfolg der Revolution zum Verhängnis werden?

Manuel Ochsenreiter: Die religiösen Minderheiten führen in Syrien ein vergleichsweise gutes Leben. Sie verstehen sich vor allem zunächst als Syrer, dann erst als Christen, Alawiten oder Sunniten, um nur diese drei Glaubensrichtungen zu nennen. Auf den Demonstrationen für die Regierung halten Freunde von mir Transparente in der Hand mit dem Schriftzug „Unsere Religion ist syrisch!“. Bei ihnen steht die nationale Identität über der religiösen. Andere Demonstranten halten ein Kreuz und einen Koran in die Höhe, als Zeichen der Gemeinsamkeit. Frauen sind verschleiert oder auch nicht. Bei einigen meiner Freunde weiß ich nicht einmal, ob sie Christen oder Muslime sind, weil das nie ein Thema ist. Besonders loyal ist zudem die armenisch-christliche Minderheit im Land, die nach der brutalen Verfolgung durch die Türken zu Beginn des letzten Jahrhunderts unter anderem auch in Syrien aufgenommen wurde.


Natürlich blicken vor allem jene religiösen Minderheiten – aber auch die Sunniten, die die Mehrheit stellen – mit Sorge auf die internationale Entwicklung. Das Beispiel des Irak führte ihnen vor Augen, was nach einer „westlichen Befreiung“ passiert: Kirchen brennen, Priester und Gläubige werden ermordet, viele Christen sehen sich gezwungen, das Land zu verlassen, in dem sie fast zweitausend Jahre lang leben konnten. Und die syrischen Christen werden sich dann fragen: Wohin?

Radikale Sunniten geben ihnen heute bereits die Antwort und skandieren: „Alawiten ins Grab, Christen nach Beirut!“ Doch der Libanon ist bereits ein Land, das nach 15 Jahren Bürgerkrieg (1975 bis 1990) auf einem brüchigen religiösen Proporz- und Quotensystem basiert. Verändern sich dort die Mehrheiten beispielsweise durch eine Flüchtlingswelle von syrischen Christen, könnten wieder bewaffnete Konflikte drohen. Damit kämen die syrischen Christen vom Regen in die Traufe. Letzter Ausweg wäre dann der Westen – auch Deutschland.

Das ist eine bittere Ironie der deutschen Außenpolitik: Durch die Unterstützung für die bewaffneten Kräfte, die gegen die syrische Regierung kämpfen, könnte die deutsche Politik dazu beitragen, daß wir bald einer Flüchtlingswelle gegenüberstehen. Vor allem CDU-Politiker halten sich in ihren Solidaritätsbekundungen für die sogenannte „Opposition“ kaum zurück. Damit attackieren diese vor allem die Lebensgrundlage der syrischen Christen. Die gleichen Politiker werden später behaupten, sie könnten gar nicht nachvollziehen, wie es zu dem Flüchtlingsdrama kommen konnte und von den Deutschen und Europäern natürlich einfordern, möglichst viele Kriegsflüchtlinge aufzunehmen. Die Leidtragenden sind dabei wie immer die entwurzelten Flüchtlinge und die Aufnahmegesellschaft.

Welche Rollen spielen Rußland und China? Welche eigenen Interessen sind im Spiel?

Vor allem Rußland ist so etwas wie eine „Garantiemacht“ für die syrische Souveränität in diesen Tagen. Rußland unterhält einen Marinestützpunkt an der syrischen Mittelmeerküste, und das bereits seit den Jahren des Kalten Krieges. Damaskus ist ein alter, verläßlicher Verbündeter von Moskau. Rußland durchschaut das Spiel: Wenn die sogenannte „Opposition“, die derzeit in Istanbul logiert, dort das Ruder übernimmt, dürfte es aussein mit den engen Beziehungen. Wenn Sie einen Blick auf eine Landkarte werfen, sehen Sie schnell, daß Rußland – aber auch China – seit dem Ende des Kalten Krieges immer mehr mit US-amerikanischen Stützpunkten „eingehegt“ wird.


Aus dem Afghanistankrieg der Sowjets weiß man in Moskau nur zu gut, daß sich der Westen bei seinen „Regime Changes“ gerne lokaler Kämpfer bedient, die mit Waffen und Material ausgerüstet werden – und zwar ganz unabhängig davon, welches Gedankengut diese Partisanen pflegen. Genau das ist bereits jetzt in Syrien der Fall. Der geheime Krieg tobt längst in Syrien. Die sogenannte „Freie Syrische Armee“ – eine Rebellen- und Terroristentruppe – wird bereits jetzt vom Westen massiv unterstützt. Rußland sieht das und ist an einer Stabilisierung der politischen Situation interessiert. Daher legte das Land auch bei der UN-Sicherheitsratssitzung sein Veto gegen die Sanktionspläne ein. In Syrien wiederum ist vor allem in den letzten Monaten ein regelrechter Rußland-Boom ausgebrochen. Als der russische Außenminister Sergej Lawrow vor einigen Wochen Syrien besuchte, wurde er begeistert empfangen. Auf den großen Demonstrationen werden neben syrischen auch russische und chinesische Fahnen geschwenkt. Es ist sehr bedauerlich, daß wir Deutschen den Syrern derzeit keinen Grund geben, auch unsere Fahnen zu schwenken.

Glauben Sie, daß die Gefahr eines Stellvertreterkrieges zwischen den Ost- und Westmächten besteht und der Syrien-Konflikt auch hinsichtlich eines möglichen Iran-Krieges eine geostrategische Rolle spielt?

Ein solcher Stellvertreterkonflikt ist ja bereits im vollen Gang. Und natürlich geht es dabei nicht um „Menschenrechte“ oder „Demokratie“, sondern um Hegemonialbestrebungen und die Interessen vieler umliegender Staaten. Syrien und der Iran sind sozusagen die „letzten Störenfriede“ in der Region, die sich bislang der Einmischung aus dem Westen erfolgreich widersetzten. Seit Jahren schon pumpen westliche NGOs Geld in die sogenannten „Oppositionsbewegungen“ beider Länder, doch bislang zeigte das keine große Wirkung.


Washington geht dafür wieder ein unheiliges Bündnis mit Saudi-Arabien und den anderen Golfmonarchien ein – Staaten übrigens, die meist weder eine Verfassung noch ein Parlament haben. Doch bei denen sieht man das alles nicht so eng. Während in Syrien und im Iran beispielsweise Christen Glaubensfreiheit genießen, ist in Saudi-Arabien bereits die Einfuhr einer Bibel verboten. Doch man hört aus dem Westen kaum Kritik, sieht man mal von ein paar kleineren Vereinen ab, die das problematisieren. Daher sieht man, daß es nicht um die stets im Munde geführten „Freiheitsrechte“ geht, die man angeblich verteidigen und allen Menschen zuteil werden lassen möchte.

Doch es spielen viele Interessen eine Rolle: Syrien gilt als enger Verbündeter des Iran. Das Interesse Saudi-Arabiens ist die Schwächung des Iran, den man als schiitische Republik als muslimischen Konkurrenten um den Führungsanspruch in der islamischen Welt betrachtet. Der Iran bezeichnet wiederum das saudische Staatssystem als „unislamisch“ und sieht sich als Schutzmacht unterdrückter Schiiten, die in Saudi-Arabien nach offiziellen Angaben etwa zehn bis 15 Prozent ausmachen. Ein Fall Syriens würde den Iran schwächen, seinen Einfluß eindämmen. Die syrische Opposition in Istanbul hat bereits angekündigt, sie werde im Falle einer Machtübernahme die Beziehungen nach Teheran zurückfahren. Solche Aussagen gehen in Riad runter wie Öl. Das gehört zum Kalkül auf der arabischen Halbinsel. Die alte Achse Washington-Riad funktioniert daher.

Die Türkei träumt wieder den alten osmanischen Traum und fühlt sich als Ordnungsmacht in der Region. Das NATO-Land unterstützt die Terroristen in Syrien daher mit Ausbildern, Beratern und Waffen – mit den Amerikanern im Rücken. Gleichzeitig bekämpft man weiterhin brutal die Kurden in der Türkei und läßt schon mal Panzer über die irakische Grenze rollen. Der Westen hält die Füße still und protestiert kaum. Man war bei der Wahl der Verbündeten im Kampf für Menschenrechte und Demokratie ja nie besonders zimperlich.

Was ist Ihr Tip: Wie wird sich der Syrien-Konflikt entwickeln? Könnte durch das Referendum von Assad, das in vielerlei Hinsicht auf die Islamisten zugeht, der Konflikt an Schärfe verlieren und sich das Augenmerk wieder auf den Iran richten?

Es erscheint mir etwas zynisch, angesichts der drohenden Folgen eines Umsturzes mit Bürgerkrieg einen „Tip“ abzugeben. Geht es nach der überwiegenden Mehrheit der Syrer, bleibt die Regierung im Amt und führt die Reformen gemäß der neuen Verfassung durch. Daß es den militanten Gegenkräften gar nicht um Reformen, sondern um einen „Regime Change“ geht, sieht man an den Aufforderungen, die Abstimmung zu boykottieren. Die radikalen Sunniten wollen ja keine „Teilhabe“, sie wollen die Macht ganz und gar. Das ist ein großer Unterschied. Die drohende Tragödie im Falle eines Sturzes von Präsident Baschar al-Assad und seiner Regierung durch radikale Kämpfer im Verbund mit westlichen Truppen würde das Land um Jahrzehnte zurückwerfen.

Daß zeitgleich der Iran immer mehr in die Zange genommen wird und daß nun sogar schon konkrete Termine für einen Angriff auf Teheran öffentlich debattiert werden, zeigt, daß es Pläne gibt, in der ganzen Region einmal endlich „Tabula rasa“ zu machen.

Herr Ochsenreiter, vielen Dank für das Gespräch!

Das Gespräch führte BN-Autor Robin Classen. Hat Ihnen dieses Gespräch gefallen? Dann übernehmen Sie eine Autorenpatenschaft für ihn. Mehr darüber hier.

Syrië, de strategische inzet

Syrië, de strategische inzet

door Antoine Uytterhaeghe

Ex: http://www.uitpers.be/

De transportroute over land van het zwarte goud uit het Midden-Oosten gaat over Homs zonder Bachir Assad. De westerse machten die erg energie-afhankelijk zijn, zijn verplicht de olie- en gasdistributie uit het Midden-Oosten te beveiligen. De maritieme aanvoer via de straat van Hormuz en het Suezkanaal is niet langer volledig gegarandeerd en dus wordt uitgekeken naar alternatieven, zoals het aanleggen van pijplijnen over land.

Syrië biedt de mogelijkheid voor een strategische opening naar de Middellandse Zee en de Europese Unie. De stad Homs ligt op een strategische plaats en zou in dit plan een belangrijk knooppunt en overslagplaats kunnen worden. Daarvoor is het nodig om het Assad-regime ten val te brengen, door zoals in Libië een verbond aan te gaan met de moslimbroeders. Een dergelijke alliantie is aldus een prioriteit geworden voor de VS en zijn bondgenoten.

 

 

De spanning met Iran, dat al een hele tijd bedreigd wordt met een aanval van Israël en onder zware druk staat van de VS, maakt dat de bevoorrading via de straat van Hormuz onveilig is geworden. Dagelijks passeert daar 17 miljoen barrel ruwe olie, grotendeels afkomstig uit de Golfstaten, Irak en Iran. Iran heeft gedreigd de Straat van Hormuz af te sluiten indien Israël daadwerkelijk tot de aanval over gaat.

Aan de andere kant van het Arabisch Schiereiland, naar het westen, wordt de maritieme route geteisterd door de Somalische piraterij die zich verder heeft uitgestrekt naar de Rode Zee. Het gaat om een gesloten binnenzee die bij een gewapend conflict gemakkelijk kan worden geblokkeerd. Saoedi-Arabië bouwt een pijplijn met terminus aan de Rode Zee en heeft de kwetsbaarheid ervan zeer goed begrepen. Er is ook Jemen dat zich in een sleutelpositie bevindt aan de zee-engte van Bab-el-Mandab die het Arabische schiereiland scheidt van de Hoorn van Afrika. Een woelig gebied waar de petromonarchieën van de Golf het volksprotest in hun landen met harde hand neerslaan, maar er niet in slagen de opstandige bevolking het zwijgen op te leggen.

Tenslotte is er verder naar het noorden nog Egypte, dat sinds de verkiezingsoverwinning van de moslimbroeders en de salafisten verre van stabiel is. Het Egyptische leger houdt zich vast aan de macht en doet er alles aan om de privilegies uit de Moebarak-periode veilig te stellen. Dat zorgt voor voortdurende interne conflicten. Het olietransport vanuit het Midden-Oosten richting Europa gaat via het Suezkanaal dat gemakkelijk kan geblokkeerd worden als een maxi-tanker tot zinken wordt gebracht. Bij een dergelijk scenario zijn de olietankers verplicht 9600 km om te varen rond Afrika om de olie uit het Midden-Oosten ter bestemming te brengen. Hoe strategisch gevoelig het Suezkanaal is, bleek al in de zomer van 1956, toen de Egyptische president Nasser besloot om het Suezkanaal te nationaliseren, wat meteen tot een militaire reactie leidde van Israël, Frankrijk en Groot-Brittannië.

Met dit alles krijgt het transport over land een speciale betekenis van zowel de westerse machten, Turkije en de Golfstaten. De beveiliging van de energiebevoorrading zal in een dergelijk situatie desnoods met militaire middelen verdedigd worden.

 

 

Het is in die context dat het debat over en de effectieve bewapening, opleiding, logistieke en financiële steun van islamitische, vooral soennitische opposanten en huurlingengroepen moet worden gezien. Het gaat dan ook om een aanval op de as van het Syrië van Bachir Assad, met Iran, Hezbollah in Libanon en Hamas in Palestina, die samen te duchten tegenstanders zijn van de Israëlische en westerse hegemonie in de regio.

Het is niet de eerste keer dat de oliedistributie een belangrijke overweging vormde om militair optreden en oorlog te voeren, zoals we al konden zien in Afghanistan, Irak en Libië. Door de vele bedreigingen van de maritieme olie- en gastrafiek is het Westen verplicht om meer aandacht te besteden aan de aanleg van pijplijnen over land. Deze zijn zekerder en gemakkelijker te verdedigen. Maar er zijn ook lessen getrokken uit Afghanistan en Irak, waar een militaire invasie en bezetting een riskante onderneming is gebleken en op weinig populariteit kan rekenen van de publieke opinie. Dit verplicht hen om in de betrokken landen steun te verlenen aan krachten die in staat zijn de macht te veroveren en de belangen van het Westen te verdedigen.

Syrië vormt een strategisch bruggenhoofd tussen de olie- en gasproducerende landen in het oosten enerzijds en de maritieme route door de Middellandse Zee naar Europa anderzijds.

De voortdurende zoektocht naar nieuwe bevoorradingslijnen is niet nieuw. Al in 2003 kort na de Amerikaanse invasie van Irak werd in samenwerking met het Pentagon een studie gemaakt om de pijplijn Mossoul–Haifa terug te activeren. Die werd door de Britten in 1935 in gebruik genomen, maar in 1948 bij de uitroeping van de staat Israël gesloten. De beoogde oliepijplijn vanuit Irak, via Homs en Tartous – met mogelijke verbindingen met de Golfstaten - richting Europa met een vertakking naar Turkije biedt ook de mogelijkheid om Rusland als belangrijke energieleverancier voor Europa af te bouwen.

Er zijn in Syrië reeds pijpleidingen voor het transport van de eigen weliswaar bescheiden olieproductie, maar die hebben lang niet de capaciteit van de huidige grote maritieme aanvoerroutes langs de Straat van Hormuz en het Suezkanaal. Daarnaast is er het project van de Arab Gas Pipeline dat Egyptisch gas exporteert naar Jordanië, Syrië en Libanon met een aparte aftakking naar Israël.

Dit verklaart wellicht de houding van de Turkse premier Erdogan tegenover Syrië en de verschillende pogingen om Assad ten val te brengen. Als de Syrische moslimbroeders, die nauwe banden hebben met Erdogan, erin zouden slagen de macht in Damascus te grijpen, dan zou dit een goede troefkaart zijn voor Ankara dat een rol ambieert als belangrijk centraal knooppunt voor de Europese energiebevoorrading. Het zou ook de positie van Ankara versterken in de discussie rond het lidmaatschap van Turkije als EU-lidstaat.

Het definitieve tracé voor deze megapijplijn is nog niet vastgelegd. Wat we wel zeker kunnen stellen is dat het traject niet via Damascus zal verlopen. De olie- en gasterminal moeten zich aan de kust van de Middellandse Zee bevinden. De meer noordelijke stad Homs ligt dicht bij de haven van Tartous dat een belangrijk platform kan worden voor het olietransport uit het Midden-Oosten. De haven van Tartous werd door Rusland uitgebouwd en toegankelijk gemaakt voor het aanmeren van marineschepen en olietankers. Zo heeft Tartous het potentieel om een belangrijke oliehaven te worden, met een aftakking richting Turkije.

Dat plaatst de gewelddadige strijd van de islamitische groepen en huurlingen om de controle over de stad Homs in handen te krijgen en te houden in een ander perspectief. De controle over Tartous is daarbij een tweede objectief. Dat kan gebeuren wanneer de situatie in Syrië verslechtert en Rusland zou beslissen om haar in de haven werkende onderdanen per schip te evacueren.

De door de moslimbroeders gecontroleerde gewapende milities bereiden zich voor op de macht en hopen dan de olieroyalty’s voor het transit van het zwarte goud op te strijken.

De regering Obama heeft onlangs medegedeeld dat het 800 miljoen dollar heeft vrijgemaakt om de 'Arabische lente' te steunen. Maar nu blijkt dat de macht van de moslimbroeders of islamistische-extremistische groepen is toegenomen, met de contrarevolutionaire steun van Saoedi-Arabië en Qatar onder het goedkeurende oog van Washington, Londen en Parijs. Syrië kan zonder Assad een deel van de taart krijgen, dat weten de islamistische en andere huurlingen ook.

De monarchen van Qatar en Saoedi-Arabië hebben al laten verstaan dat zij een alternatieve route voor hun olie en gas willen ontwikkelen om niet langer afhankelijk te moeten zijn van de maritieme route via Hormuz en het Suezkanaal. Hun voorkeur gaat naar transport over land. Beide landen zijn binnen de Arabische Liga de hevigste tegenstanders van het regime van Assad.

Anderzijds zijn deze petromonarchieën er niet in geslaagd om hun stroman Hariri in Libanon aan de macht te houden, of de Libanese weerstand van Hezbollah tijdens de Israëlische oorlog in 2006 - die ze toejuichten – te breken, ook al werd daarvoor het land verwoest en verloren veel burgers het leven verloren.. Hierdoor kan Libanon geen deel uitmaken van de geplande megapijplijn.

Egypte is als gasexporteur de aanleg van een aftakking van de Arab Gas Pipeline vanuit Homs richting Turkije niet onwelwillend. e hardnekkigheid van de huidige machthebbers in Cairo tegen het Syrië van Assad is een gevolg van de groeiende macht van de moslimbroeders, gesteund door de VS. Egypte verdedigt ook zijn regionale positie en economische belangen, meer speciaal deze van de Arabische elite.

Jordanië heeft geen petroleum en ook geen financiële middelen om de aanleg van een pijplijn te financieren voor de bevoorrading van de eigen energiebehoeften. Het land heeft zich aan de zijde geschaard van de Golfstaten tegen het regime van Assad, in de hoop daarvoor te kunnen genieten van de megapijplijn.

Om dit project met succes te kunnen uitvoeren is het een prioriteit geworden om Rusland en de Russische vloot uit Tartous te verdrijven. Het bondgenootschap van Damascus met Rusland is bovendien al decennia een doorn in het oog van het Westen. De Russische invloed op het vlak van energiebevoorrading van de EU moet verminderen. Dat kan alleen maar als er andere bevoorradingslijnen tot stand kunnen komen. Voor Turkije is het uitschakelen van de afhankelijkheid van Rusland ook van groot belang. Daarom streeft het naar een vlugge val van Assad, ten einde zijn streven naar geostrategische politieke en economische dominantie in de regio kracht bij te zetten.

Wanneer deze landen er niet in slagen om Assad ten val te brengen, dan is er nog de ultieme optie om Syrië op te delen (te balkaniseren) om zo toch nog het project van een grote pijplijn naar de Middellandse Zee uit te voeren. Assad zou dan in Damascus aan de macht blijven maar geen toegang meer hebben tot de Middellandse Zee en bijgevolg geen economisch perspectief hebben.

(Uitpers nr. 140, 13de jg., maart 2012)

dimanche, 11 mars 2012

L’art de la guerre : Iran, la bataille des gazoducs

La redistribution des cartes énergétiques en direction de l'Asie est en jeu dans la guerre de l'information entre l'Iran et l'Occident, mais elle est bien cachée par ce dernier.

L’art de la guerre : Iran, la bataille des gazoducs
par Manlio Dinucci

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

 

Sur la scène de Washington, sous les projecteurs des media mondiaux, Barack Obama a déclamé : « En tant que président et commandant en chef, je préfère la paix à la guerre ». Mais, a-t-il ajouté, « la sécurité d’Israël est sacro-sainte » et, pour empêcher que l’Iran ne se dote d’une arme nucléaire, « je n’hésiterai pas à employer la force, y compris tous les éléments de la puissance américaine » (étasunienne, NdT). Armes nucléaires comprises donc. Paroles dignes d’un Prix Nobel de la paix. Ça, c’est le scénario. Pour savoir ce qu’il en est vraiment, il convient d’aller dans les coulisses. A la tête de la croisade anti-iranienne on trouve Israël, l’unique pays de la région qui possède des armes nucléaires et, à la différence de l’Iran, refuse le Traité de non-prolifération. Et on trouve les Etats-Unis, la plus grande puissance militaire, dont les intérêts politiques, économiques et stratégiques ne permettent pas que puisse s’affirmer au Moyen-Orient un Etat qui échappe à son influence. Ce n’est pas un hasard si les sanctions promulguées par le président Obama en novembre dernier interdisent la fourniture de produits et de technologies qui « accroissent la capacité de l’Iran à développer ses propres ressources pétrolifères ». A l’embargo ont adhéré l’Union européenne, acquéreur de 20% du pétrole iranien (dont 10% environ importé par l’Italie), et le Japon, acquéreur d’un pourcentage analogue, qui a encore plus besoin de pétrole après le désastre nucléaire de Fukushima. Un succès pour la secrétaire d’état Hillary Clinton, qui a convaincu les alliés de bloquer les importations énergétiques venant d’Iran contre leurs propres intérêts mêmes.

L’embargo cependant ne fonctionne pas. Défiant l’interdiction de Washington,Islamabad a confirmé le 1er mars qu’il terminera la construction du gazoduc Iran-Pakistan. Long de plus de 2mille Kms, il a déjà été réalisé presque entièrement dans son tronçon iranien et sera terminé dans celui pakistanais d’ici 2014. Il pourrait ensuite être étendu de 600 Kms jusqu’en Inde. La Russie a exprimé son intérêt à participer au projet, dont le coût est de 1,2 milliards de dollars.

Parallèlement, la Chine, qui importe 20% du pétrole iranien, a signé en février un accord avec Téhéran, qui prévoit d’augmenter ses fournitures à un demi million de barils par jour en 2012. Et le Pakistan aussi accroîtra ses importations de pétrole iranien. Furieuse, Hillary Clinton a intensifié la pression sur Islamabad, utilisant la carotte et le bâton : d’un côté menace de sanctions, de l’autre offre d’un milliard de dollars pour les exigences énergétiques du Pakistan. En échange, celui-ci devrait renoncer au gazoduc avec l’Iran et miser uniquement sur le gazoduc Turkmenistan-Afghanistan-Pakistan-Inde, soutenu par Washington. Son coût est estimé à 8 milliards de dollars, plus du double que prévu initialement.

A Washington, c’est cependant la motivation stratégique qui prévaut. Les gisements turkmènes de gaz naturel sont en grande partie contrôlés par le groupe israélien Merhav, dirigé par Yosef Maiman, agent du Mossad, un des hommes les plus influents d’Israël. Mais la réalisation du gazoduc, qui en Afghanistan passera par les provinces de Herat (où sont les troupes italiennes) et de Kandahar, est en retard. En l’état actuel, c’est celui Iran-Pakistan qui a l’avantage. A moins que les cartes ne soient redistribuées par une guerre contre l’Iran. Même si le président Obama « préfère la paix ».

Edition de mardi 6 mars 2012 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2...

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Das türkische Trauma

469x264.jpg

Das türkische Trauma

Der türkische Traum von der Hegemonie im Nahen Osten bleibt unerfüllt

Ex: http://www.andreas-moelzer.at

Es war der schwedische Außenminister Carl Bildt, der dieser Tage erklärte, Österreich möge doch das Trauma der Türkenbelagerung von 1683 endlich vergessen. Man müsse die Türkei möglichst schnell in die Europäische Union holen, damit diese in Zukunft auf der weltpolitischen Bühne eine Rolle spielen könne. Nur mit der Türkei sei dies möglich.

Nun mag es wirklich stimmen, daß die Österreicher mehr als andere Europäer im historischen Unterbewußtsein so etwas wie eine traumatische Furcht vor den Ambitionen der Osmanen haben. Zwar sind die Türkenkriege nahezu 400 Jahre vergangen, und in der Zwischenzeit war das Osmanische Reich sogar „Waffenbruder“ der Habsburger Monarchie im Ersten Weltkrieg, aber die Österreicher wissen, daß die Türkei, insbesondere als eine Art islamische Vormacht, geradezu das Gegenbild zu Europa, zum alten Abendland darstellt. 

Bei einem Besuch in der türkischen Hauptstadt Ankara konnte der Autor dieser Zeilen vor wenigen Monaten Gespräche mit führenden türkischen Parlamentariern und mit dem Staatspräsidenten Abdullah Gül führen. Dabei wurde den europäischen Gesprächspartnern durchaus der Eindruck von aufgeklärter Vernunft vermittelt, auch von politischer Berechenbarkeit, darüber hinaus aber von einem gewaltigen Selbstbewußtsein und einer gewissen Verachtung für die Europäer. Wirtschaftlich und politisch fühlen sich die türkischen Eliten offenbar derart im Aufschwung begriffen, daß man die europäischen Bedenkenträger eher belächelt als ernstnimmt.

Das betrifft die Behandlung des kurdischen Volkes, das betrifft die Haltung Ankaras gegenüber Zypern und das betrifft natürlich auch die türkische Geschichtspolitik in Hinblick auf den Armenier-Genozid. Es sind diese drei Bereiche, an denen man die mangelnde Europareife der Türkei am klarsten erkennen kann. Recep Tayyip Erdogan, ganz in der Attitüde eines neuen Sultans, macht aus seinem Herzen auch keine Mördergrube. Bei seinen großen Rede-Auftritten, etwa vor einigen Jahren in Köln oder in Kuwait, sagt er klar und deutlich, daß die neue Türkei sich zwar als einzige wirkliche Demokratie europäischer Prägung im islamischen Bereich fühlt, daß sie aber gleichzeitig so etwas wie eine neo-osmanische Politik der neuen Machtentfaltung und beinharter Interessenswahrung betreiben will. Die sich zunehmend islamisierende Türkei hat zunehmenden Einfluß in die Turk-Staaten bis hinein nach Zentralasien. Sie gilt zunehmend als Modell für die islamisch-arabischen Staaten des Nahen Ostens und Nordafrika. Und sie strebt weiterhin nach Europa, wobei sie insbesondere in den islamischen Bereichen des Balkans ihren Einfluß auszudehnen versucht.

Europäische Werte, etwa die Respektierung des EU-Staats Zypern, eine Entschuldigung für den Armenier-Genozid oder die Respektierung von Minderheitenrechten des großen kurdischen Volkes, liegen den Türken im Zuge dieses neo-osmanischen Aufbruchs fern. Man setzt auf neue politische Stärke, auf andauernden Wirtschaftsaufschwung, auf die eigene militärische Kraft und auf nationales Selbstbewußtsein. Europa will man offenbar nur benützen.

samedi, 10 mars 2012

Notes sur le BRICS, l’OCS et Poutine

L'Occident avait rêvé détruire la Russie par déstabilisation intérieure. Le résultat des élections, ayant tournure de plébiscite pour Poutine, a eu la conséquence inverse. Loin d'être isolé, Poutine devient le Commandeur de la fronde anti-Occident.

Notes sur le BRICS, l’OCS et Poutine

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

La nébuleuse de crise du Moyen-Orient (Syrie, Iran, notamment) bouleverse toutes les données générales des relations internationales et, en tant que ce que nous avons désigné comme archétype de la “crise haute”, ne cesse d’effectuer une poussée vers un élargissement constant. Nous abordons d’abord le problème de l’Inde au travers d’un plus vaste ensemble, qui est le fameux BRICS (rassemblement informel du Brésil, de la Chine, de la Russie, de l’Inde et de l’Afrique du Sud), – dont un sommet est justement prévu les 28 et 29 mars à Delhi. Puis nous élargissons notre propos à l'OCS (Organisation de Coopération de Shanghai), avec la proximité entre la Chine et la Russie... Tout cela doit être vu à la lumière de l’élection de Poutine, qui constitue un évènement nouveau et important.

C’est l’excellent commentateur, l’ancien diplomate indien M K Bhadrakumar, sur son blog baptisé Indian Punchline, qui lance l’idée d’une offensive du BRICS qui pourrait s’élaborer à cette occasion.

La colère de M K Bhadrakumar

Mais voyons la chronologie… D’abord, M K Bhadrakumar avait exprimé, le 2 mars 2012, une saine et juste colère à l’encontre de son pays, qu’il accusait de céder, pris de panique, aux pressions US dans divers domaines. Deux choses avaient fait bouillir M K Bhadrakumar, d’habitude attentif à conserver un ton diplomatiquement contenu… Deux dépositions au Congrès US, celui de Clinton et celui de l’amiral Robert Willard, commandant en chef US pour la zone Pacifique.

«What stunned me is that in the same breath Clinton also commended the Manmohan Singh government for “making steps that are heading in the right direction.” Clinton told the US Congressmen not to take seriously the public utterances of Indian officials regarding friendly relations with Iran or Delhi’s grit to keep up the oil imports from Tehran. She revealed, in essence, that Uncle Sam did some tough talking and Manmohan Singh government panicked.

»Clinton’s statement means only this: Manmohan Singh government has taken ordinary Indians — you and me — for a ride by secretly complying with the US sanctions against Iran while professing publicly that India will only heed the UN sanctions. I have no reason to doubt Clinton, because the US Administration takes the Congressional hearings bloody seriously.

»Therefore, equally, I am inclined to believe the latest revelation by the Pentagon about the government’s security policies. The Pentagon has revealed that the US Special Forces are stationed on Indian soil with regard to improving India’s “counter-terrorism capabilities and in particular on the maritime domain” and assisting India’s security agencies in terms of “internal counter-terror and counter-insurgency challenges.” Again, the statement was made during a US Congressional hearing and there is no reason to doubt its veracity. A Congress-led government on Raisina Hill accepted US military personnel’s presence on Indian soil to safeguard the country’s security!»

L’Inde sermonne la Ligue Arabe

Deux jours plus tard, le 4 mars 2012, le même M K Bhadrakumar exprimait, selon un sentiment tout à fait inverse, toute sa satisfaction devant la prise de position de l’Inde lors d’un entretien du ministre des affaires étrangères indien avec le président de la Ligue Arabe. Les deux interlocuteurs discutèrent longuement du sujet de la Syrie et conclurent qu’ils se trouvaient devant une divergence majeure. La position de la Ligue Arabe, qui est celle imposée par l’Arabie et les Emirats du Golfe, est connue ; celle de l’Inde est, au contraire, du refus de toute ingérence, et de laisser les affaires syriennes aux seuls Syriens.

TheHindu.com expliquait, le 4 mars 2012 : «India and the Arab League on Saturday held extensive discussions on Syria, but have been unable to chart out a common route that would end the crisis in the strife-torn nation. After a lengthy dialogue between visiting External Affairs Minister S.M. Krishna and Arab League head, Nabil ElAraby, the two sides failed to find convergence on one core issue — the fate of Syrian President Bashar Al Assad.

»The Arab League, citing the Syrian Constitution itself as the basis, says it has called upon Mr. Assad to step down and hand over power to his Vice President and a national unity government. In contrast, India's view is non-prescriptive: It is up to the Syrians themselves to internally decide how they need to resolve their crisis. Foreign intervention of any kind was both unhelpful and unnecessary.»

Les incertitudes assurées d’Hillary

Cette nouvelle sur la position indienne vis-à-vis de la Syrie, c’est-à-dire vis-à-vis de la position du bloc BAO, est confirmée par ailleurs par les nouvelles venues régulièrement des relations entre l’Inde et l’Iran. (Il s’agit pour nous de la même “crise haute”, qui évolue autour, pour ou contre, de la politique du bloc BAO, c’est-à-dire la “politique-Système de l’idéologie et de l’instinct”.)

Il s’agit, par exemple, du développement des relations commerciales entre l’Inde et l’Iran, qui implique évidemment une prise de position contraire aux pressions du bloc BAO. (Voir le 6 mars 2012, sur PressTV.com : «Tehran Chamber of Commerce, Industries and Mines will host the Indian delegation, comprising 70 businessmen and exporters from the South Asian country. The businessmen, headed by Joint Secretary of India’s Ministry of Commerce and Industry Arvind Mehta, are due to meet with their Iranian counterparts on Saturday March 10, 2012. Discussing trade opportunities in various fields including oil, gas, chemicals, minerals, electronics, agriculture, sugar production, textile machinery, tire-making, car-manufacturing and medicine will be on the agenda of the meeting. India seeks to upgrade its trade balance with Iran that is currently tilted in Tehran's favor.»)

Cet exemple est donné comme tel, simplement comme un pas de plus dans un enchaînement d’accords commerciaux entre l’Inde et l’Iran qui prend son rythme structurel. Cela se place évidemment en complète contradiction avec le contenu de la déclaration d’Hillary Clinton au Congrès…

Hillary ment-elle au Congrès ? Sans doute pas. Elle ne fait qu’émettre les avis impératifs de ses services après sa rencontre avec la direction indienne. L’interprétation est qu’elle-même a émis des conseils et des vœux appuyés qui, dans son esprit, étaient des ordres (à cette direction indienne). Les dirigeants indiens n’ont pas dit non car ils ne se distinguent pas par un courage exceptionnel, mais répondirent vaguement. Cela fut pris pour un engagement ferme d’“obéir aux ordres”, et ainsi régurgité au Congrès sous une forme de bouillie bureaucratique satisfaite d’elle-même. (De même, Washington et Hillary vécurent-ils en général, et peut-être continuent à vivre, avec la certitude d’avoir permis aux Indiens enthousiastes d’acheter le JSF, jusqu'à faire de l'Inde un client assuré et soumis.)

Des troupes US en Inde

L’affaire des “troupes US” stationnée en Inde, que soulève également M K Bhadrakumar, est encore plus révélatrice de la difficulté d’apprécier précisément la réalité de la situation et de la nécessité de se garder de l’extraordinaire montage virtualiste accentué d’un aussi peu ordinaire imbroglio bureaucratique que constitue, constamment et irrésistiblement, sans même la conscience de ceux qui effectuent le montage, la “politique” étrangère et de sécurité nationale des USA (du bloc BAO)… La déposition au Congrès de l’amiral Willard à laquelle M K Bhadrakumar fait allusion a aussitôt été contredite par plusieurs sources : l’ambassade US en Inde, les ministères indiens de la défense et des affaires étrangères.

Antiwar.com exprimait brièvement l’affaire et ses contradictions, le 2 mars 2012 : US Pacific Command head Admiral Robert Willard announced today that US special forces have been deployed to India, along with Nepal, Bangladesh, Sri Lanka and Maldives, as an effort to fight the Lashkar-e Taiba (LeT), a militant faction mostly active in Kashmir.

»Though Willard was very clear about there being teams deployed to India, the US Embassy and the Indian Defense Ministry later denied the claims, saying that there are no US troops of any type inside India. The revelation is already causing political waves in India, with the opposition Communist Party demanding to know why parliament wasn’t consulted. The External Affairs Ministry’s statement that the US never sought nor had India approved any deployment seems difficult to believe.»

Qui croire ? Malgré le scepticisme de Antiwar.com, nous répondrons : tout le monde… L’explication la plus évidente est que ce déploiement est d’abord une manœuvre conjointe, incluant 200 soldats US sous le commandement d’un colonel, et qui n’avait pas été signalée aux autorités civiles des deux pays (département d’État aux USA, les deux ministères indien) dans son détail. C’est une habitude propre au Pentagone, entraînant aisément des “partenaires” étrangers dans la même discrétion, de mener des opérations, surtout d’entraînement, sans en dévoiler les caractéristiques auprès des pouvoirs ou ministères civils concernés.

Le résultat est douteux et se constate dans le désordre le plus complet. Après tout, la présence de militaires US, plus innocente sur l’instant qu’elle n’y paraît, a soulevé des remous sérieux en Inde, et compromis si on en avait l’idée toute perspective d’installation structurelle de militaires US en Inde. Au contraire, elle pousse un peu plus l’Inde hésitante à s’engager plutôt sur une voie plutôt “anti-BAO”, ne serait-ce que pour ne pas se trouver captive d’un entraînement servile et captif, pro-BAO.

De l’Inde au Brésil

L’ensemble de constats et de nouvelles permet de cerner une image de l’Inde dans ces diverses composants de la crise centrale (crise haute) qui est à la fois incertaine et orientée de facto vers un engagement de moins en moins sympathique aux vœux des USA et du bloc BAO qui suit. (On a déjà vu d’autres signes de cette évolution de l’Inde, notamment par rapport à l’Iran.) Cette tendance générale affecte également le Brésil, puissance émergente au statut assez semblable à celui de l’Inde, notamment par le biais du groupe BRICS.

• On peut noter l’intervention sévère pour les pratiques américanistes-occidentalistes, le 2 mars 2012 (PressTV.com), de la présidente Dilma Rousseff, au cours d’un séminaire au Brésil… «Instead of using fiscal policies to invest in their own economies in order to avert the crisis, the rich nations have spilled USD 4.7 trillion in the world to make problems worse, thus putting emerging markets in jeopardy” […] Brazilian President Dilma Rousseff has slammed the rich countries fiscal policies, accusing them of unleashing a ‘monetary tsunami’ that is cannibalizing the emerging economies.»

• On peut noter également l’intervention du ministre des affaires étrangères Antonio Patriota auprès du secrétaire général de l’ONU (NewsBeaconIreland.com, le 3 mars 2012) : «Last week, Brazil’s Foreign Affairs Minister, Antonio Patriota, reminded Ban Ki-moon regarding his role as UN Secretary General. It referred to the issue of criminal actions in derogation of international law. “One sometimes hears the expression, ‘all options are on the table.’ But some actions are contrary to international law” Patriota told UN Secretar General Ban Ki-moon.»

BRICS à Delhi, avec Annan ?

On conclut de tout cela que des membres en général moins engagés dans l’affrontement avec le bloc BAO sont conduits à prendre des positions qui se radicalisent par la seule force de la dynamique en cours. Il n’en faut pas plus, dans tous les cas pour l’Inde qui est son pays, pour lire, le 4 mars 2012, du même M K Bhadrakumar, une plaidoirie pour un BRICS beaucoup plus engagé dans le sens qu’on devine… Justement, l’occasion ne ferait-elle pas le larron ? En d’autres termes, pourquoi le BRICS, qui se réunit à Delhi, les 28-29 mars, sous présidence indienne, n’inviterait-il pas, à propos de la Syrie, Kofi Annan, dont M K Bhadrakumar, qui connaît la qualité de l’homme et sa carrière intelligente pour freiner les folies américaniste, sait parfaitement qu’il saura défendre une position conforme aux intérêts et à la dynamique du BRICS ?

«In sum, a BRICS voice needs to raised and India is going to chair the forum through the coming one-year period. India is too big a country to take a limited, opportunistic perspective of the situation as a mere new game on the West Asian chessboard. It is a fallacy to imagine that being ‘non-aligned’ via-a-vis West Asian situation means simply not taking sides between Saudi Arabia and Iran.

»Being ‘non-aligned’ actually means to be able to occupy the heights from where it becomes possible for India introduce into the West Asian situation the impetus toward creating an authentic Arab narrative that is free of manipulation by Nicolas Sarkozy or David Cameron. That is what Nehru would have done.

»Alas, South Block didn’t consider it necessary to issue even a one-line statement commending the arrival of Kofi Annan on the scene. Annan is a great friend of India. We respect him profoundly as a man of peace. We trust his integrity and his wisdom. We rely on his vast experience in conflict management. Why don’t we invite Annan to New Delhi to meet the BRICS leaders as they gather for the annual summit on March 28-29? The BRICS, after all, stands for the primacy of the United Nations in resolving international disputes and regional conflicts.

»South Block needs to think big — real big. Don’t let this period be written off as a chronicle of wasted time, of small men grappling with a big world.»

…En attendant l’OCS

Du groupe BRICS à l’OCS (Organisation de Coopération de Shanghai), il n’y a qu’un pas. Nous passons de Delhi à Pékin, les deux vieux ennemis qui sont bien obligés par les obligations du caractère eschatologique de la “crise haute” de se regrouper dans des ensemble à dimensions mondiales, – celles du groupe émergent, BRICS-OCS.

Un texte de China Daily, ce 6 mars 2012, détaille d’une façon générale les ambitions de la Chine pour le sommet de l’OCS, le 15 juin dans la capitale chinoise. Le texte s’articule notamment sur la mention de l’important évènement qu’est l’élection de Poutine à la présidence de la Russie, dimanche dernier. Il importe d’observer un rapport de complémentarité, sinon d’auto accélération, dans la convergence affichée des deux évènements : cette proximité symbolique dans un texte chinois indique sans aucun doute ce que les Chinois attendent à la fois de l’élection de Vladimir Poutine et du sommet de l’OCS.

«Following incumbent Russian Prime Minister Vladimir Putin's victory in the country's presidential election on Sunday, Chinese President Hu Jintao has sent a congratulatory message to Putin, Foreign Ministry spokesman Liu Weimin said Monday. […]

»“We are confident that with the joint efforts of the two countries, the China-Russia comprehensive strategic partnership of coordination will achieve even greater results,” the foreign minister said.

»China will play host to this year's summit of the Shanghai Cooperation Organization (SCO), which marked its 10th anniversary of establishment in 2011. One of the main agendas of this year's summit, Yang said, is to plan the practical cooperation of the SCO, particularly the establishment of institutional safeguards for the financing of multilateral cooperation.

»The summit will also discuss regional and international situations, with a focus on improving SCO measures in coping with situations that pose a threat to regional peace, stability and security, Yang said. Founded on June 15, 2001, the SCO groups China, Russia, Kazakhstan, Kyrgyzstan, Tajikistan and Uzbekistan. Observer countries include Mongolia, Pakistan, Iran and India while Belarus and Sri Lanka are dialogue partners.»

Dynamique de formation d’un “bloc anti-BAO”

Ainsi une diagonale est-elle tracée, de l’Inde au Brésil et au BRICS, à l’élection de Poutine, aux relations sino-russe, et au sommet de l’OCS. Cette diagonale encore tourmentée et manquant de solidité, est néanmoins l’indication la plus ferme et la plus évidente de la formation en cours d’un “bloc anti-BAO”, à organiser en fonction de toutes les tensions et crises en développement. La surprise incontestable de cette opportunité, c’est le rôle soudain qu’y tient la Russie, non en tant que telle, mais bien à la lumière de l’élection de Poutine.

…Car cette élection, en trois jours, grâce à l’activisme absolument forcené et affolant du bloc BAO pour la discréditer, et aboutissant à un fiasco de ce point de vue, a enfanté l’effet exactement inverse ; alors qu’elle n’était au départ qu’une formalité assez banale et avec effectivement un certain volume d’apprêt et de mise en scène qui en amoindrissait l’effet, l’élection de Poutine brusquement dramatisée par le bloc BAO, et d’une dramatisation aboutissant à un fiasco du point de vue du bloc, s’impose en sens inverse, comme un triomphe de Poutine et de sa conception de la Russie. C’est ce que nous interprétions (le 6 mars 2012) comme une légitimation de Poutine dans une position de dirigeant nécessairement ambitieux et affirmé de la Russie dans un rôle global renouvelé, réaffirmé... «D’une certaine façon extrêmement paradoxale et en agissant par simple effet de réaction antagoniste, l’évènement a accentué la légitimité de Poutine, et la légitimité de la nouvelle politique qu’il sera conduit à appliquer.»

Légitimation d’un rôle extérieur de Poutine

La mise en cause d’un caractère obsessionnel par le bloc BAO de cette élection et des fraudes qui l’auraient marquée, concernant la démocratie, le fonctionnement de l’élection, etc., constitue indirectement un témoignage puissant sur les angoisses propres des dirigeants politiques dépendant du Système, et concernant leur propre légitimité ; en quelque sorte, leur illégitimité tentant de se projeter sur l’élection de Poutine pour les exonérer de leur propre handicap s’étant heurtée au succès de l’élection, a légitimé paradoxalement et par effet inverse Poutine, et accentué leur propre illégitimité. Là-dessus, passant nécessairement d’un plan intérieur au plan extérieur parce que les évènements y pressent, cette paradoxale légitimation de Poutine se projette sur son rôle extérieur.

En effet, c’est ce rôle extérieur que nous considérons, hors des éventuels problèmes intérieurs russes qui obsèdent le système de la communication du bloc BAO. L’élection propulse Poutine, de cette façon symbolique qui est au moins aussi importante que le domaine politique, comme meneur naturel d’un regroupement anti-BAO, qui passe évidemment par l’alliance chinoise dans le cadre de l’OCS, puis par l’extension vers les grands pays du BRICS, c’est-à-dire l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud.

Champ de bataille en formation subreptice

Au contraire de l’organisation structurelle du bloc BAO, qui passe nécessairement par les postures de servilité imposée par le Système, le rôle de Poutine devrait être effectivement celui d’un meneur coordinateur, éventuellement d’un inspirateur, valant essentiellement par l’exemple de l’entraînement bien plus que par une autorité qui n'est pas dans les habitudes de ces regroupements. C’est pour cette raison que l’organisation de cette sorte de “bloc anti-BAO” doit se faire plutôt subrepticement, par des dynamiques naturelles dont on a vu l’exemple plus haut pour l’Inde et pour le Brésil, cela largement favorisé par les extraordinaires maladresses, les contretemps systématiques des actions et des réactions du bloc BAO. Ainsi devrait-on voir surgir ce rassemblement sans avertissement, plutôt de façon impromptue et inattendue, à la suite de mouvements souterrains qui se seraient déroulés sans signes annonciateurs.

Cela devrait réserver des surprises, à mesure que la crise haute s’étend et se développe. D’autre part, il s’agit du signe de la confirmation que nous nous trouvons en présence de forces puissantes et autonomes, celles qui animent la dynamique de la crise haute, qui agissent par pressions indirectes et contribuent à rendre extrêmement difficiles des actions de retardement, de freinage ou de blocage. Le champ de la bataille et les acteurs qui s’y trouveront se mettent en place d’eux-mêmes, sans que nous ne voyons rien venir.

De foyer d’incendie en foyer d’incendie

On observera combien la stratégie générale de ces grands mouvements métahistoriques qui organisent la bataille générale passe avec régularité d’un “front à l’autre”, rendant encore plus difficile de bloquer ou de contrôler leur action. Ainsi depuis un an et demi sommes-nous passés du “front du printemps arabe“ au “front intérieur” des USA (Occupy, prémisses de la campagne présidentielle), au “front européen” parallèlement, à nouveau au front “extérieur” issu du “printemps arabe” (Syrie, Iran), qui pourrait s’étendre désormais à un front “anti-BAO” après avoir concerné le front intérieur russe, et ainsi de suite.

A chaque fois, un foyer de désordre nouveau (contre le Système) s’allume et continue ensuite à brûler, sans pouvoir être éteint ni même vraiment réduit. C’est bien d’une stratégie globale antiSystème qu’il s’agit. Inutile de chercher à identifier les auteurs-comploteurs. Ils sont hors de notre portée.

La chute du gouvernement syrien favoriserait une attaque contre l’Iran

La chute du gouvernement syrien favoriserait une attaque contre l’Iran.

Des troupes britanniques et qataries préparent une incursion militaire par la Turquie

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

 

Selon Aviation Week, « les nouvelles installations syriennes perfectionnées servant à la collecte de renseignements et à la surveillance à distance » représentent un obstacle à une attaque israélienne contre l’Iran.

Soulignant la coopération entre la Syrie et l’Iran, l’article explique :

La chute du gouvernement du président Bachar Al-Assad pourrait créer un chaos qui protégerait une attaque des États-Unis ou d’Israël contre l’Iran. Autrement, la Syrie pourrait fournir à l’Iran une alerte rapide. (David Fulghum, Syria Key To Iranian Defenses Against West, 6 mars 2012.)

Cette information appuie l’argument avancé par plusieurs médias indépendants voulant que « la route vers Téhéran passe par Damas ». Selon de nombreux reportages, l’insurrection armée en Syrie, appuyée par l’étranger, est une opération clandestine visant à renverser le gouvernement syrien, le seul allié de l’Iran dans la région. Les médias dominants occidentaux continuent de présenter l’insurrection comme un mouvement de contestation pacifique, même si la secrétaire d’État des États-Unis, Hillary Clinton a admis qu’Al-Qaïda en faisait partie.

L’article d’Aviation Week mentionne que la chute de Bachar Al-Assad affaiblirait l’Iran et faciliterait une attaque des États-Unis et d’Israël.

On ajoute qu’une attaque contre l’Iran par Israël se ferait « par l’espace aérien de la Syrie, de la Turquie, de la Jordanie ou de l’Arabie Saoudite ».

Toutefois, les systèmes de renseignement perfectionnés de la Syrie permettent dorénavant la surveillance électronique « d’Israël, de la Jordanie et du nord de l’Arabie Saoudite », ainsi qu’une station radar installée sur le Mont Sannine, « dominant le plateau du Golan, occupé par Israël, ainsi que la plaine de Bekaa, contrôlée par le Hezbollah et la Syrie ».

Les améliorations apportées par les Russes aux systèmes syriens serviront par ailleurs à « suivre les trajectoires navales et aériennes des États-Unis et d’Israël dans l’est de la Méditerranée, y compris en Grèce et à Chypre (où les États-Unis possèdent leur propres installations vouées au renseignement) ».

D’autres reportages affirment que des troupes britanniques et qataries établies à Homs « sont en train d’ouvrir la voie à une incursion militaire clandestine [de la Syrie] par la Turquie ». (British and Qatari troops already waging secret war in Syria?- 13 undercover French army officers seized in Syria, Lanka Newspapers, 6 mars 2012.)


Julie Lévesque

vendredi, 09 mars 2012

COMENTARIOS SOBRE LA AMPLIA VICTORIA ELECTORAL DE VLADIMIR PUTIN

vladimir-putin-3.jpg

COMENTARIOS SOBRE LA AMPLIA VICTORIA ELECTORAL DE VLADIMIR PUTIN
 
Ex: http://enricravello.blogspot.com/

La publicación de los resultados oficiales de las elecciones presidenciales rusas dan un claro vencedor, Vladimir Putin ha logrado el 63,3% de los votos que demuestran que el reelecto presidente ruso, tiene un apoyo popular muy por encima del de cualquier presidente de Gobierno europeo o norteamericano.
 
Como ya señalamos en este mismo blog, desde hace algún tiempo los medios oficialistas occidentales, insisten en las irregularidades de las elecciones rusas, como parte de una campaña de desprestigio no sólo contra Vladimir Putin sino contra la propia Rusia a  la que veladamente se le acusa de no ser capaz de instaurar un modelo político democrático pleno, motivo por el cual se debería dejar “tutelar” más o menos directamente por los gobiernos occidentales.  Lógicamente, y como de nuevo se ha comparado en las recientes elecciones presidenciales,  esta postura occidental crea el efecto contrario en Rusia que cada vez apuesta con más fuerza por una vía propia y nacionalista de democracia.
 
La permanente acusación de irregularidades por parte de los mass-medias habituales,  tiene dos carencias dignas de resaltar. Por un lado, como dice el eurodiputado del FPÖ Andreas Mölzer, los países de la UE deberían cuidarse mucho de dar lecciones en este sentido señalando que “En la UE existe un déficit democrático enorme, y el Parlamento Europeo no es mucho más que una fachada pseudo-democrática...(la actitud contra la)  Hungría de Viktor Orban, sólo puede describirse como una burla de los principios democráticos". También conviene recordar que los sistemas electorales de varios países de la Unión Europea suponen una perversión de los principios democráticos, habiéndose dado  circunstancias tan llamativas como que el PCF lograra varios diputados en la Asamblea francesa con un 8% de votos, mientras que el Front National de Jean Marie Le Pen no lograra ninguno con el 15%;  no recordamos que entonces ninguna prensa hablara de “tergiversación de la voluntad popular y carencia de una democracia plena”. Ejemplos de este tipo podemos encontrarlos en todos los países que esta semana están pretendiendo dar lecciones de democracia a Rusia.
 
La segunda de esas carencias, la observamos al analizar los resultados globales y constatar que sumando los votos de Putin  (63,3%)  con el 17,18% de Ziuganov (comunista con fuerte tendencia nacionalista) el 6,22% del ultranacionalista  Zhirinovsi y el 3,85% de Mironov, un nacionalista social-demócrata antiliberal,  tenemos que esos cuatro candidatos suman el 90%, mientras que el candidato de la llamada “oposición democrática”, apoyada por la prensa oficialista, Prokhorov, se queda en un ridículo 7, 98%. En ese sentido el mismo Mölzer señala que el apoyo a la llamado oposición democrática “es una interferencia inaceptable en los asuntos internos de otro país y envenena las relaciones con Moscú. En su lugar, Europa necesita de buenas y amistosas relaciones con Moscú, sobre todo porque Rusia es un importante socio en asuntos económicos y energéticos”.
 
Hay que señalar que Putin es el objetivo principal de la finanza internacional, que ve al líder ruso como su mayor amenaza para el control de la economía y las fuentes energéticas mundiales.  Recordemos que Putin procesó, encarcelo o expulsó de Rusia a todos los llamados magnates como Abramovic, Jodorivski o  Berezovski, que pretendieron apoyar la sumisión del país a los intereses de la plutocracia mundialista, desde  su posición de oligarcas-ladrones-. Poderes mundialistas que ven a Rusia (por sí misma y sobre todo en una hipotética situación de sinergia con la Europa occidental y central)  como la única posibilidad de oposición al dominio hegemónico global de EEUU y  China.
 
Por el contrario  la victoria de Putin ha sido recibida como una buena noticia por los partidos identitarios europeos, postura que queda perfectamente resumida en las declaraciones que al respecto ha realizado  HC Strache, presidente del FPÖ, “Vladimir Putin en sus dos periodos como presidente y primer ministro, demuestras que es el garante de una Rusia fuerte. Rusia es un socio sumamente importante para Europa, y espero que nuestra relación se fortalezca aún más”.
Los identitarios europeos siempre han defendido la necesidad de un acercamiento entre la Europa occidental y Rusia, como estrategia para la creación de un bloque europeo fuerte y autónomo política, económica y militarmente, ajeno al dominio de los Estados Unidos y al de las élites oligárquicas mundialistas.
 
Enric Ravello
Secretario Relaciones Nacionales e Internacionales de PxC

L’Indonésie envisage de se joindre aux pays du BRICS

Le BRICS pourrait prochainement accueillir un nouveau membre dans la fronde envers l'hégémonie des USA: l'Indonésie. Plus grand et premier pays musulman (4ème population mondiale) proposant sa présence à leurs côtés.

L’Indonésie envisage de se joindre aux pays du BRICS

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

 

 
null
 
© Photo: EPA
 
       

L’Indonésie envisage de se joindre aux pays du BRICS. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur de ce pays à Moscou.

Il a souligné à part le rôle du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

Quatrième pour l’importance de la population dans le monde, l’Indonésie peut contribuer à étendre l’influence du BRICS aussi bien à l’Asie du Sud-est, comme au monde islamique. Le pays joue un rôle actif au sein de l’Organisation de la coopération islamique.

jeudi, 08 mars 2012

Islande : Une Constitution du peuple, par le peuple, pour le peuple

Islande : Une Constitution du peuple, par le peuple, pour le peuple

Touchée par la crise en 2008, l’Islande a entrepris de revoir sa constitution pour revoir non seulement l’organisation des pouvoirs législatifs et exécutifs, mais aussi les piliers de l’infrastructure administrative islandaise.
 

La nouvelle constitution islandaise –la présente constitution étant inspirée de la constitution danoise, dont dépendait l’Islande jusqu’en 1944-, actuellement en cours de vote au Parlement, devrait permettre au pays de sortir d’une crise qui l’a durement impactée : c’est du moins l’espoir des citoyens islandais.
Dès 2008 en effet, l’Islande est touchée de plein fouet, par la crise des subprimes : la dette publique passe de 23.2% du PIB en 2007 à 81.3% du PIB en 2010, le taux de chômage est multiplié par 3 sur la même période (2,3% en 2007 à 7.7% en 2010)[1].
Le 10 mai 2009, un nouveau  gouvernement est formé issu d’une alliance entre les sociaux-démocrates et le mouvement écologique. Pour la première fois, une femme, Johanna Sigurdardottir, est élue Premier ministre.

Cependant, dans ce contexte de crise économique et politique, la pression populaire s’accentue sur le gouvernement  pour revoir l’organisation des pouvoirs législatifs et exécutifs ainsi que les piliers de l’infrastructure administrative islandaise. Le 4 novembre de la même année, le Premier ministre  propose au Parlement (Althingi) une révision de la constitution Islandaise. Le Comité constitutionnel est chargé rendre un rapport sur les principaux points à revoir.

Le Comité plébiscite un audit national.

Ce rapport a été rendu au printemps 2010 et la révision de la constitution approuvée par le Parlement  le 16 juin 2010. Cette révision, suivant les axes indiqués par le Comité, devra porter sur des points précis, dont : les concepts fondamentaux de la constitution, l’indépendance de la justice, l’organisation des élections, le rôle du Président de la République et du Gouvernement. Le rapport du Comité prévoyait aussi d’une part l’organisation d’un forum national (National Assembly) pour consulter directement les citoyens (l’Islande compte 320 000 habitants) et recueillir leur avis, d’autre part l’élection de 25 citoyens, par suffrage direct, chargés de mener à bien la révision de la constitution et formant la nouvelle Assemblée constitutionnelle.
Le forum s’est tenu le 6 novembre 2010. Au total,950 citoyens Islandais se sont rassemblés pour réfléchir aux valeurs fondamentales (« core values ») de la société Islandaise[2]. Les avis recueillis ont donné lieu à un rapport qui a été  remis aux 25 membres de l’Assemblée constitutionnelle, dont l’élection a eu lieu le 30 novembre 2010.
 
Controverses autour du scrutin

Cependant, et même si ces 25 citoyens ont été élus démocratiquement par le peuple, parmi 522 candidats (sélectionnés selon ces critères : avoir plus de 18 ans, ne pas être un élu national et être soutenu par au moins 30 personnes dans sa démarche), une contestation s’est élevée.
D’une part, parce que la campagne a duré moins d’un mois ; d’autre part parce que, en dépit d’un fort soutien de la part des médias et des pouvoirs publics, la participation aux élections n’a été que de 36%. Enfin, des problèmes ont été signalés sur la tenue même de l’élection : comptabilisation de scrutins, type d’isoloir utilisé dans certaines circonscriptions.
 
Résultat : le 25 janvier 2011, la Cour suprême a invalidé les résultats de l’élection de l’Assemblée constitutionnelle.Cependant, le Premier ministre, en accord avec les leaders des principaux partis du Parlement, a nommé un comité consultatif pour trouver un moyen de poursuivre la révision de la constitution.
 
Ce Comité a donc proposé au Parlement de nommer, par une résolution parlementaire, un Conseil constitutionnel constitué des candidats ayant reçu le plus grand nombre de votes au cours du scrutin qui avait sélectionné les 25 membres de l’Assemblée constitutionnelle.  La résolution parlementaire ayant été votée le 24 mars 2011[3], les 25 élus de l’Assemblée constitutionnelle, devenue désormais un Conseil constitutionnel, ont eu pour tâche d’étudier les rapports du Comité constitutionnel et du Forum national pour s’en inspirer et rédiger, enfin, un projet de Constitution pour la République d’Islande.
 
Ce projet, approuvé à l’unanimité, a été déposé au Parlement le 27 juillet 2011. Le Parlement, chargé de réviser ce projet, s’est attelé à la tâche à l’automne 2011 mais les débats se poursuivent toujours actuellement. Leurs conclusions devraient ensuite être soumises un probable référendum national,  avant le vote par le Parlement, mais  la date de ce référendum n’a pas encore été fixée.
 
Les principales propositions de la nouvelle Constitution

Sur un total de 114 articles et de 9 chapitres, on peut noter en particulier[4]:
 
Article 15 : Droit à l’information : « Les informations et documents détenus par les autorités publique devraient être disponible sans exception et l’accès au public à tous ces documents devraient être  garantit par la loi. »
 
Article 27 : Entrave aux libertés de l’Homme : « La garde à vue ne peut s’appliquer que pour une infraction répréhensible par une peine de prison »Article 34 : Ressources naturelles : « Les ressources naturelles sont détenus par le peuple Islandais »
 
Article 63 : Création d’un Comité de contrôle de la responsabilité du Gouvernement : « Une investigation sur les mesures et décisions du Gouvernement peut être demandé par 1/3 des membres de Althingi ».
 
Article 65 : Droit à la consultation directe : « 10%  des votants peuvent demander un référendum national sur les lois passer par Althingi ».

Article 66 : Possibilité d’interpellation directe d’Althingi (soumission d’une question à partir de 2% des électeurs, soumission d’un projet de loi à partir de 10%).

Article 90 : Formation du Cabinet : « Le Premier ministre est nommé par Althingi ».

Article 99 : Indépendance des tribunaux : « L’indépendance des tribunaux doit être garantie par la loi ».

Article 105 : Indépendance des collectivités territoriales : «  Les sources de revenus des collectivités territoriales doivent être garanties par la loi, tout comme leur droit de déterminer l’utilisation de ces ressources ».

Le Conseil constitutionnel et l’E-participation

Le Conseil Constitutionnel a été officiellement formé le 6 avril 2011. Il est dirigé par un président élus par les 25 membres, qui sont pour l’essentiel des intellectuels,  avocats, journalistes, professeurs et universitaires. Dix d’entre eux sont des femmes et une handicapée participe au projet. Il compte trois groupes de travail sur différentes thématiques (environnement, justice, pouvoir législatif, pouvoir exécutif, affaires étrangères, participation du public, droits de l’Homme).
 
Les membres du CC ont eu quatre mois pour établir une proposition pour une nouvelle Constitution pour la République d’Islande à l’intention du Parlement Islandais.
 
En pratique, la semaine de travail du Conseil est divisée en plusieurs sessions. En premier lieu les lundis et les mardis où les groupes travaillent séparément sur leurs sujets et recommandations pour de futurs amendements. Ces projets d’amendements sont ensuite présentés, les mercredis, aux membres des autres groupes qui peuvent émettre des suggestions. Enfin, pour qu’une recommandation d’amendement soit insérer dans le projet de Constitution, elle doit être validée lors des réunions du Conseil qui se tiennent chaque jeudi en présence du président du Conseil et de l’ensemble des délégués.
 
Ces réunions sont accessibles au public et retransmises en direct sur le site du Conseil[5].  De plus, le projet de Constitution est consultable en ligne et chacun peut y participer en postant des commentaires et des propositions sur le site officiel.
 
Au total, quelque 3600 commentaires et 370 propositions concrètes d’amendements ont été recensées. Cette méthode de participation est appelée « crowdsourcing » : il s’agit de faire appel à la créativité, à l’intelligence du plus grand nombre pour mener à bien un projet.
 
L’utilisation des réseaux sociaux a été indispensable pour communiquer avec la population : les débats ont été postés sur Youtube, et les membres du CC ont pu intervenir sur un page Facebook dédiée qui, en outre, publiait chaque jour de courtes interviews avec les membres du Conseil.
 
De plus, tous les travaux du Conseil (débats, documents, communications et recommandations) sont archivés au Parlement (Althingi), aux Archives nationales, à la Librairie nationale et à la Librairie municipale de Akureyri, sous l’appellation « Journal du Conseil constitutionnel ».
 
La leçon de démocratie Islandaise ?

Alors que le reste de l’Europe est toujours plongée dans une crise profonde, l’économie s’est redressée depuis fin 2010 en Islande : les exportations ont repris ainsi que la consommation des ménages. Le principal indice de solvabilité d’un État, à savoir sa dette souveraine, qui était placée sous perspective négative depuis avril 2008 est désormais considéré comme stable depuis janvier 2011. Le pays redevient peu à peu une place de choix pour les investisseurs après deux ans de fuite des capitaux étrangers et cela grâce à l’action du peuple Islandais soutenu par son Président[6].
 
On peut parler ici d’une « Constitution du peuple, par le peuple, pour le peuple », en parallèle aux paroles d’Abraham Lincoln, où les fondements d’une société juste et idéale ont été déterminés par la population. Tout porte à croire que l’Islande ne saurait être un cas isolé et Internet, par le développement des canaux d’informations, fait apparaître la consultation des peuples comme évidente et inévitable pour les gouvernements.
 
Ainsi l’Islande, dont l’indice de développement humain porte ce pays à la 2ème place des pays les plus développés au monde, nous apprend que la démocratie directe peut résoudre une crise dans laquelle ses dirigeants l’ont plongé.
 
[1]  Chiffres OCDE.
[2] http://www.agora.is  Agora est la société qui s’est chargé d’organiser le forum national, la procédure utilisée ainsi que les résultats obtenus sont consultables en ligne.
[4] Consultation en ligne du projet de constitution :http://stjornlagarad.is/other_files/stjornlagarad/Frumvarp-enska.pdf

 
[6] la « Kitchenware revolution » coïncide avec le vote du plan d’austérité budgétaire « Icesave », ce plan d’austérité à un vote par référendum par le Président Islandais et rejeté à 93% par la population en mars 2010 ; les termes du plan de remboursement de la dette Islandaise durent être renégociés avec la FMI et les principaux créanciers de l’Islande, anglais et néerlandais, pour parvenir à un accord qui permettent à l’Islande de renouer avec la croissance sans être écrasée par le remboursement de sa dette comme initialement stipulé dans le plan d’austérité rejeté.
 
Mediapart

„Die größten Demonstrationen finden für Assad statt“

Im Gespräch mit Manuel Ochsenreiter über Syrien:

„Die größten Demonstrationen finden für Assad statt“

     

Ex: http://www.blauenarzisse.de/

 

Manuel Ochsenreiter

Die Position des Westens in der Syrien-Frage ist eindeutig: Assad muß so schnell wie möglich weg, damit Menschenrechte, Demokratie und Freiheit endlich auch dort herrschen. So will man es zumindest den eigenen Bürgern verkaufen. BN-Autor Robin Classen hat dieses „seltsame Schauspiel“ bereits kritisiert. Im Gespräch mit dem Nahost-Experten Manuel Ochsenreiter bohrt er nun nach den Hintergründen der Konflikte in und um Syrien.

BlaueNarzisse.de: Herr Ochsenreiter: Sie sind Chefredakteur des Monatsmagazins ZUERST! und fallen dort vor allem durch sehr klar positionierte und auch umstrittene Kommentare zur Außenpolitik, insbesondere im Nahen Osten, auf. Können Sie uns kurz Ihren Werdegang und ihre außenpolitische Erfahrung schildern?

Manuel Ochsenreiter: Im Jahr 2004 wurde ich Chefredakteur der Deutschen Militärzeitschrift (DMZ). Neben Militärgeschichte und -technik beschäftigt sich die DMZ – für die ich heute noch schreibe – auch mit internationaler Sicherheitspolitik und Geopolitik. Die zentrale Frage lautet immer: Was geht das uns als Deutsche an? Inwiefern betrifft es uns? Und falls es uns betrifft: Wie definieren wir unsere nationalen Interessen?

Nach dem sogenannten „Sommerkrieg“ zwischen Israel und der libanesischen Hisbollah im Jahr 2006 schickte auch die Bundesregierung im Rahmen der UNIFIL-Mission der Vereinten Nationen deutsche Fregatten in den Einsatz vor der libanesischen Küste. Für mich als DMZ-Macher war das natürlich besonders interessant. So entstanden nach langer intensiver Vorbereitung mehrere Interviews und Reportagen über die Hisbollah im Libanon. Ich wollte etwas anderes machen als alle anderen. Ich finde es immer spannend, dorthin zu gehen, wohin die anderen – etablierten Medien – nicht gehen.

Seit dieser Zeit bereise ich intensiv den Nahen Osten, führe Gespräche und Interviews mit genau jenen Leuten, an die oftmals die etablierten deutschen Medien nicht oder nur sehr schwer rankommen – Angehörige der libanesischen Hisbollah, der palästinensischen Hamas, arabische Nationalisten, Widerstandskämpfer, auch die Anwältin des ermordeten irakischen Staatspräsidenten Saddam Hussein habe ich bereits interviewt und eine Homestory über sie geschrieben. „Umstritten“ ist dabei lediglich die Frage, ob man mit diesen Leuten überhaupt sprechen sollte. Als Journalist kann ich solche Einwände aber absolut nicht nachvollziehen. In ZUERST! setze ich als Chefredakteur diese Arbeit natürlich fort. Auch dort heißt die Devise: Während andere „nur“ darüber schreiben, gehen wir direkt dorthin, wo die Musik spielt. Und da wären wir schon wieder bei Syrien oder dem Iran.

Sie sind viel gereist, waren nun auch schon mehrfach in Syrien. Welchen Eindruck hatten Sie vom politischen, sozialen und wirtschaftlichen System dort unter Herrscher Assad?

Ich war nie lange genug dort, um umfassend darüber urteilen zu können. Das maßen sich jene Kollegen an, die von ihren beheizten Büros und ergonomisch geformten Redakteurssesseln gerne über andere Staaten und deren Völker urteilen und Ferndiagnosen abgeben. In vielen Gesprächen mit Syrern habe ich früher – vor 2011 und dem sogenannten „Arabischen Frühling“ – immer wieder Kritik gehört. Vieles sei schwierig, vor allem junge Studenten beklagten sich über fehlende Perspektiven. Die Ursache wurde aber nicht nur bei Assad und seiner Regierung gesehen, sondern in der internationalen Isolation und den Embargos (die es bereits lange vor den aktuellen Ereignissen gab).

Heute demonstrieren diese Leute übrigens für ihre Regierung und sind nicht etwa Teil der sogenannten „Oppositionsbewegung“. Interessanterweise hat aber auch das deutsche Bundeswirtschaftsministerium Syrien noch im Jahr 2011 eine positive Prognose ausgestellt. Noch im Februar 2011 – wenige Wochen vor der internationalen Kampagne gegen Damaskus – bereiste eine deutsche Wirtschaftsdelegation das Land. Staatssekretär Bernd Pfaffenbach kommentierte damals enthusiastisch: „Syrien ist nicht nur ein Land mit einer großartigen Kultur, die weit in die Zeit vor dem Islam oder dem Christentum zurückreicht; Syrien hat auch im Bereich der Wirtschaft viel zu bieten. Der wirtschaftliche Austausch zwischen Deutschland und Syrien ist bereits intensiv. Es besteht schon heute eine gute Zusammenarbeit. Wir beobachten mit großem Interesse, dass sich Syrien modernisiert. Das Land entwickelt sich konsequent auf dem Weg zu einer sozialen Marktwirtschaft.“ Nur kurze Zeit später wollte man von all diesen positiven Bewertungen nichts mehr wissen. Warum wohl?

Einige Randmedien in Deutschland behaupten, die Presseberichterstattung über Syrien sei stark manipuliert, Meldungen einer dubiosen kleinen Nachrichtenagentur aus London würden unhinterfragt von allen großen Medien herangezogen. Wie sehen Sie das? Findet in der syrischen Medienlandschaft eine kontroverse Diskussion statt oder ist man auch dort gleichgeschaltet?

Das Problem ist grundsätzlich die Informationslage. Das Londoner Syrian Observatory for Human Rights, welches Sie erwähnen, „versorgt“ in der Tat die westlichen Mainstreammedien mit Horrornachrichten aus Syrien. Diese Meldungen werden von den Redaktionen weder überprüft noch hinterfragt – eigentlich ein Unding! Sie bezeichnen das Observatory als eine „Nachrichtenagentur“. Bereits das ist falsch. Diese Beobachtungsstelle sitzt in einem Tante-Emma-Laden in der britischen Hauptstadt. Nur zwei Personen, der Betreiber und eine Sekretärin, arbeiten dort – schießen aber dafür eine Unmenge an Meldungen über angebliche Verbrechen der syrischen Sicherheitskräfte in die Medienwelt, die diese bereitwillig aufsaugt und weiterverbreitet. Stets natürlich mit dem Hinweis „...nach Angaben der syrischen Opposition.“

Woher diese sogenannte „Beobachtungsstelle“ ihrerseits ihre Informationen bezieht, bleibt im Dunkeln. Zudem soll der Betreiber der Beobachtungsstelle wiederum der Muslimbruderschaft nahestehen, also einer Organisation, die mit Waffengewalt gegen die syrische Regierung kämpft und das nicht erst seit einem Jahr. In den „Berichten“ wird diese Nähe zur Muslimbruderschaft freilich verschleiert. Derzeit sitzt das westliche Publikum wohl einer riesigen Desinformationskampagne auf, geboren in einem Londoner Ladengeschäft, verbreitet durch die großen etablierten Medien. Das ganze wirft ein schlechtes Licht auf die großen Medienhäuser. Daß nun vor allem die kleineren, unabhängigen und geistig beweglicheren Medien – sowohl von links als auch rechts – diesen Mißstand aufspießen, ist bitter notwendig.

In Syrien wird die westliche Kampagne durchaus diskutiert. Mit ihren Satellitenschüsseln empfangen die Syrer auch ausländische Kanäle. Es ist oftmals erschreckend, was sie dort zu sehen bekommen. Etwa dann, wenn salafistische Prediger aus Saudi-Arabien die syrischen Bürger auffordern, gegen Assad zu kämpfen und sagen, nach dem „Sieg“ würde man die Alawiten ermorden und die Christen vertreiben. Im Westen hört man freilich wenig oder gar nichts darüber. Natürlich berichten die öffentlich-rechtlichen Medien in Syrien über die Desinformationskampagnen aus dem Westen.

Was sehen Sie als Grund für das Aufbegehren der Bevölkerung an: Sind es wirtschaftliche oder soziale Probleme, will das Volk wirklich eine Demokratie oder steht hinter den „Allahu akbar“-Demonstrationen der internationale Islamismus?

Ich sehe derzeit nur ein „Aufbegehren der Bevölkerung“, wie Sie es beschreiben, gegen die ausländische Einmischung in syrische Angelegenheiten. Als im vergangenen Jahr die sogenannten „Tage des Zorns“ dort begonnen haben, gab es keine großen Demonstrationen. Die Situation in Syrien ist nicht mit der beispielsweise in Ägypten vergleichbar, wo Massen an Menschen tage- oder gar wochenlang auf öffentlichen Plätzen ausharrten, um gegen die Regierung zu rebellieren.

Das versteht man hier im Westen nicht, wo Medien und Politik gerne grobschlächtig alles vereinheitlichen und vereinfachen wollen. Die Demonstrationen fanden vor allem nach den Freitagspredigten statt, und nur wenige Aktivisten nahmen daran teil. Viele Fernsehbilder, die wir zu sehen bekamen und die Massen an Menschen zeigten, stammten in Wirklichkeit gar nicht aus Syrien, sondern aus anderen arabischen Staaten. Die größten Demonstrationen, die das Land jemals gesehen haben dürfte, finden stattdessen für Assad statt. Doch diese Massenversammlungen, auf denen die religiösen Führer des Landes – Christen und Muslime –, syrische Popstars und Künstler ihre Solidarität mit ihrer Regierung bekunden, werden bei uns wiederum entweder ignoriert oder kleingeredet – außer in den von Ihnen bereits genannten „Randmedien“. Auch die ZUERST! brachte in der Vergangenheit zahlreiche Berichte aus erster Hand und veröffentlichte Interviews zu diesem Thema.

Natürlich wünscht sich ein Großteil der Syrer Reformen, aber keine Revolution gegen Assad. Dieser galt und gilt dort – man will es bei uns ja kaum glauben – als Reformer. Die neue Verfassung, über die jetzt trotz der bürgerkriegsähnlichen Zustände in manchen Städten abgestimmt wurde, begrüßt man dort einhellig. Der deutsche Außenminister Guido Westerwelle bezeichnete diese Verfassung übrigens als „Farce“, obwohl er sie nicht einmal gelesen haben dürfte.

In wenigen Tagen erscheint der zweite Teil dieses Gesprächs: „Nach einer westlichen Befreiung würden die Kirchen brennen!“

Das Gespräch führte BN-Autor Robin Classen. Hat Ihnen dieses Gespräch gefallen? Dann übernehmen Sie eine Autorenpatenschaft für ihn. Mehr darüber hier.

mercredi, 07 mars 2012

Turkije dreigt met annexatie Noord-Cyprus

Turkije dreigt met annexatie Noord-Cyprus


Ex: http://rechtsactueel.wordpress.com/

In augustus 1960 werd Cyprus onafhankelijk van Groot-Brittannië nadat de Cypriotische politici hadden beloofd af te zien van enosis (eenheid met Griekenland) en taksim (verdeling van Cyprus tussen Grieken en Turken). Na politieke spanningen viel Turkije Cyprus binnen op 20 juli 1974 en dwong de taksim op. De Grieken in het noorden van Cyprus werden verdreven en het noorden werd de Turkse Republiek van Noord-Cyprus. Nu dreigt Turkije met de volledige annexatie van het gebied, dat wettelijk gezien een deel van de EU is.

Onderhandelingen over hereniging van de twee Cyprussen slepen al langer aan. Men moet echter rekening houden met het feit dat de Europese Unie Cyprus als geheel ziet als een volwaardig lid van de EU en de Noord-Cypriotische regering niet erkent.  Griekenland zit nu echter in diepe problemen en de verkiezingen van 29 april gaan daar niets aan verbeteren. Als die verkiezingen nog wel doorgaan aangezien de kans groot is dat Griekenland op 20 of 23 maart economisch volledig instort. Turks premier Erdogan heeft dit ook gezien en ziet de kans schoon.

Op 4 maart 2012  zei Turks minister voor Europese Zaken Egemen Bagns tegen de Turks Cypriotische krant Kibris dat indien de onderhandelingen voor hereniging niet een pak positiever worden (lees: gunstiger voor de Turken) Noord-Cyprus wel eens zou kunnen teruggebracht worden tot een Turkse provincie doordat Turkije zou overgaan tot annexatie. Dat laatste woord werd letterlijk gebruikt door de Turkse minister. De logische verdere vraag is dan ook de houding die het het Turkse leger aanneemt wanneer het opnieuw landt op Cyprus, hun deel overneemt en vervolgens ziet dat de andere kant momenteel in chaos verkeert. Het zou niet de eerste keer zijn dat men in naam van stabiliteit, ordebewaring, etc… dan ineens zou kiezen voor de volledige annexatie van Cyprus.

Dreigen met het opschorten van onderhandelingen over Turks lidmaatschap door de EU gaan niet veel uithalen. Op 27 juli zou Cyprus immers het roterende voorzitterschap van de EU overnemen in welk geval Turkije dreigt met het afbreken van enige dialoog met de EU. De Italiaanse minister van Buitenlandse Zaken maakte alvast een mooie buiging voor Turkije door bij een ontmoeting met Turks minister van Buitenlandse Zaken, Ahmet Davutoglu, te stellen dat er snel concrete vooruitgang moet komen in de herenigingsgesprekken. Ironisch genoeg is de enige kritiek op het Turkse dreigement te horen vanuit Turks Noord-Cypriotische hoek. De Republikeinse Turkse Partij, de oppositie in Noord-Cyprus, verwierp het Turkse dreigement als complete waanzin en als volledig onaanvaardbaar.

Ondertussen blijft het stil in de media hierover. Het was anders voorpaginanieuws in Cyprus en Griekenland.

mardi, 06 mars 2012

Krantenkoppen - Maart 2012 (1)

6296173928_461947b86b_z.jpg

Krantenkoppen
Maart 2012 (1)
 
SYRISCHE CHRISTENEN VREZEN SLACHTPARTIJ.
"Moeder Agnes-Mariam was vorige week in Vlaanderen. Ze heeft vriendschapsbanden met de norbertijnenabdij van Postel waarvan een medebroeder verbonden is aan haar klooster. (...) Volgens zuster Agnes-Mariam wordt de publieke opinie in het Westen al 11 maanden gemanipuleerd: 'Dat het volk van Syrië massaal in opstand is tegen het regime, klopt niet. De cijfers van het aantal slachtoffers, die elke dag worden gelanceerd op gezag van het Observatorium voor de Mensenrechten in Londen, zijn fictie. We zijn in Homs gaan kijken in de hospitalen en bij het Rode Kruis na berichten over honderden slachtoffers, maar daar was niets van te merken.' Verklaring voor deze manipulatie is volgens moeder Agnes de alliantie tussen Turkije, Qatar, Saoedi-Arabië en de moslimbroeders, gesteund door het Westen: 'Ze eisen militair ingrijpen van de internationale gemeenschap, zoals vorige week op de conferentie van de Vrienden van Syrië. Maar een militaire interventie zou tot een burgeroorlog in het land leiden zoals in Irak en Libië. Als het huidige lekenregime weg is, krijgen we een islamistisch regime en daar zal Saoedi-Arabië zich mee bemoeien.'
De zuster vindt dat de Amerikaanse journaliste en Franse fotograaf die recent in Homs het leven lieten, zich aan onverantwoorde risico’s van blind geweld blootstelden omdat ze incognito in de stad waren: 'Net als bij de aanslagen van 11 januari (waarbij een Franse journalist om het leven kwam en VRT-collega’s aan de dood ontsnapten) is het helemaal niet zeker dat het regime verantwoordelijk is, de aanwijzingen gaan veeleer in de richting van de rebellen. Wie doodt de mensen? Ik heb met eigen ogen in Homs en Kasayr gezien dat gewapende benden er de wet stellen en angst zaaien onder de bevolking. Ze schrikken voor niets terug. Het krioelt van Al Qaida-strijders in Noord-Syrië. Hun bedoeling is het land te destabiliseren en het openbare leven te verlammen. Wapens worden, ook door de maffia, massaal ingevoerd vanuit Irak, Libië, Jordanië, Turkije. Er is trouwens niet één Syrisch bevrijdingsleger maar 2 of 3, die onderling verdeeld zijn'.”

http://www.rorate.com/nieuws/nws.php?id=70349
 
 
MERE AGNES-MARIAM: NOUS AVONS COMPTE 100 CADAVRES.
 
 
BABA AMR: REBELLEN WEG, FRANSE HUURLINGEN GEVAT.
"De centrale commandokamer der gewapende bendes (...) in Baba Amr in Homs (...) was voorzien van de laatste apparatuur en Amerikaanse en Britse communicatievoorzieningen met direct contact tot satellieten. In Baba Amr vond het leger verschillende wapens en zelfs anti-tankraketten met als opschrift 'made in France' en 'made in Israël'. Meteen is duidelijk waarom het Syrische leger bijzondere aandacht had voor Baba Amr. De commandokamers aldaar overzagen niet alleen de gewapende rebellie in Homs, maar ook gewapende operaties in Idlib en op het platteland van Damascus. (...) 732 strijders hebben zich overgegeven aan de Syrische autoriteiten in Baba Amr in Homs: 600 Syriërs, 116 ‘Arabieren’ en 16 ‘buitenlanders’. Een militaire bron verklaarde dat de militaire operatie in Homs voorbij zal zijn over 4 of 5 dagen."
http://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/2012/03/02/baba-amr-rebellen-weg-franse-huurlingen-gevat-video/
 
 
THIERRY MEYSSAN: VERVALSING VAN AANTAL SLACHTOFFERS IN SYRIË.
"Thierry Meyssan merkt op dat de grote meerderheid van personen die geclaimd worden als overleden, in leven zijn en hun namen willekeurig werden gekozen uit een telefoonboek en gepresenteerd door een twijfelachtige niet-gouvernementele mensenrechtenorganisatie. De journalist benadrukt dat het hoofd van de genoemde NGO in Londen werd geboren en daar zijn thuisbasis heeft. Deze persoon heeft een aantal paspoorten en werd direct gekoppeld aan de Moslimbroeders (...). Meyssan verzekerde dat het geweld wordt gegenereerd door (...) gewapende groeperingen die politiecontroleposten en overheidsgebouwen aanvallen en de bevolking angst aanjagen, zoals de Russische minister van Buitenlandse Zaken, Sergey Lavrov, onlangs heeft bevestigd. RT liet zien hoe een aantal Arabische media informatie manipuleren om de anti-Syrische geesten te voeden."
http://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/2012/03/01/thierry-meyssan-vervalsing-van-aantal-slachtoffers-in-syrie/
 
 
UN PLAN ISRAELIEN POUR LE DEMEMBREMENT DE LA SYRIE.
"Le régime sioniste envisage de diviser la Syrie en 7 secteurs dont un secteur à population kurde qui devrait être annexé au Kurdistan irakien. (...) Ce plan prévoit la création d’un Etat composé de kurdes d’Irak et de Syrie et qui aura accès aux eaux libres, par le biais des côtes méditerranéennes. Le régime sioniste envisage (...) de diviser ce pays en 7 secteurs. (...) Israël travaille au plan de démembrement de la Syrie depuis le début des années 80."
http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/172725-un-plan-isra%C3%A9lien-pour-le-d%C3%A9membrement-de-la-syrie
 
 
SYRIE: LA TRAHISON DU HAMAS.
"Le Hamas palestinien a choisi de s’en démarquer, à un moment crucial de la crise syrienne. Après le transfert du siège de son bureau politique vers la capitale jordanienne, il y a 2 mois, c’est au tour du chef du gouvernement de Gaza, Ismaïl Heniyeh, d’afficher publiquement le repositionnement de son mouvement à la faveur des soulèvements qui affectent la région depuis une année et qui sont partout favorables à la mouvance islamiste. (...)
C’est bien la première déclaration hostile à Damas émanant d’un haut dirigeant du Hamas. Il reste qu’un tel repositionnement confirme la thèse reprise par certains observateurs, selon laquelle le mouvement islamiste palestinien, historiquement affilié à la confrérie des Frères musulmans mais financé depuis toujours par Damas et Téhéran, a choisi depuis quelques mois de se 'vendre' exclusivement au Qatar, grand parrain des 'révolutions arabes'."
http://www.algeriepatriotique.com/article/syrie-la-trahison-du-hamas
 
 
TEHRAN READY TO BE PAID IN GOLD AND NATIONAL CURRENCIES FOR OIL.
"Tehran announced Tuesday that it is ready to receive payment for oil supplies in gold as well as the national currencies of importer countries. (...) ­In trade operations with foreign countries Iran does not limit itself to dollars and any state is free to use its own currency (...). If any client state wants to pay in gold, Iran would accept it without hesitation. (...)
Washington warned that sanctions would also be applied against international banks that use US dollars in deals with Iran. As a result, countries that buy Iranian oil have faced the problem of how to pay for it. Now, the Islamic country is working to accommodate its clients through the offer to accept their national currencies."
http://rt.com/news/iran-gold-currencies-oil-453/
 
 
ISLAMITISCHE STATEN LAKEN CHRISTOFOBIE IN ISRAËL.
"De Organisatie van de Islamitische Samenwerking heeft de bekladding met antichristelijke leuzen van een kerk in Jeruzalem veroordeeld. Zij houdt Israël voor de bekladding verantwoordelijk. De schendingen van kerkelijk bezit staan op een lijn met de aanvallen van Israëlische extremisten op christelijke en islamitische eigendommen. (...) Eerder had ook het radicaal-islamitische Hamas de aanslagen al veroordeeld. Volgens Hamas getuigen de incidenten van het 'racisme van Israël dat zich keert tegen een Palestijnse aanwezigheid in Jeruzalem, of die nu christelijk of islamitisch is'."
http://www.katholieknieuwsblad.nl/nieuws/item/1735-islamitische-staten-laken-christofobie-in-israël.html
 
 
HEINRICH PESCH EN HET SOLIDARISME.
"Op overtuigende wijze bespreekt Pesch de denkbeelden van Karl Marx, Adam Smith en van Malthus. Opvallend vaak bekritiseerd hij de werken, maar hij verwerpt zo nooit volledig (noch aanvaardt hij ze volledig). Hij pikt bewust er elementen uit en plaatst ze binnen (...) zijn eigen kader. Dat is een kader van een God die de mens heeft geschapen en waarbinnen dus ook de economie zijn plaats moet krijgen. Pesch is dus nadrukkelijk een katholieke econoom. Dat leidt ertoe dat hij per definitie alle vormen van socialisme en vormen van collectivisme verwerpt. Hij vindt privébezit van essentieel belang. Samen met de familie en de staat vormt privebezit de 3 pilaren van een sociale orde. Tegelijkertijd verwerpt Pesch het kapitalisme. Hij noemt een samenleving waarin er nadrukkelijk ‘2 groepen’ van rijk en arm ontstaan een ‘kwaad’. In dat opzicht wijst Pesch het republikeinse Amerikaanse economische systeem, zo hartstochtelijk gesteund door vele katholieken, af."
http://distributisme.blogspot.com/2012/02/heinrich-pesch-en-het-solidarisme.html
 
 
VOORMALIGE PREMIER VAN IJSLAND STAAT TERECHT VOOR BANKENCRISIS.
"Geir Haarde, de voormalige eerste minister van IJsland, moet voor een speciaal gerechtshof verschijnen, omdat hij (...) de zware IJslandse bankencrisis in 2008 niet kon voorkomen. Bij een veroordeling riskeert de 60-jarige een celstraf van 2 jaar. (...) In de aanklacht wordt Haarde nalatigheid verweten omdat hij geen actie ondernam toen Kaupthing, Landsbanki en Glitnir ten onder gingen. (...) Voorstanders van het proces verwachten dat uitgelegd wordt waarom het IJslandse bankensysteem faalde (...). Tijdens de internationale financiële crisis in 2008 liepen de schulden van de IJslandse banken op tot naar schatting 10 keer het BBP van het land."
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120302_186
 
 
APRES SON REFUS DE PAYER SA DETTE, L'ISLANDE FERA LE TRIPLE DE CROISSANCE DE L'UE EN 2012.
"L’Islande est le pays qui a nationalisé les banques privées et qui a emprisonné les banquiers responsables de la crise.L’Islande a été le seul pays européen qui a rejeté par un référendum citoyen le sauvetage des banques privées, laissant s’effondrer certaines d’entre elles et jugeant de nombreux banquiers pour leurs crimes financiers."
http://blogs.mediapart.fr/blog/la-garnie/240112/apres-son-refus-de-payer-sa-dette-l-islande-fera-le-triple-de-la-croissan
 
 
LETLAND LOOPT LEEG.
"Typerend voor het land is dat er 2 nationale feestdagen zijn, 1 ter herdenking van de Letse onafhankelijkheid op 18 november en 1 om de overwinning door de Sovjet-Unie op Nazi-Duitsland te vieren op 9 mei. Beiden hebben ook hun nationaal monument. En terwijl het Letse een bijna puur politiek evenement is, is dat van de pro-Russen een groot familiefeest met meer volk dan het Letse gebeuren. En met veel Russische en zelfs oude Sovjetvlaggen. 
En zowel Riga als Daugavpils worden geleid door de centrum-linkse en pro-Russische Harmony Centre. Het is met 31 zetels op 100 in het parlement ook veruit de grootste partij, maar wordt via een cordon sanitaire uit het landsbestuur gehouden. (...) Maar hun politici als Nils Usakovs, de burgemeester van Riga, zijn populair en beschikken over een goede reputatie als bestuurder. Ook Letssprekenden stemmen trouwens voor de partij. (...)  
Het grote probleem voor de [Letten] is dat hun dromen en beloften na 1991 niet zijn uitgekomen. (...) Het werd in Letland (...) veel armoede en rijkdom voor een niet zelden door en door corrupte elite. Na de ineenstorting van de economie in 1991 – het BNP stortte met eventjes 30% in elkaar - werd het nadien niet echt veel beter. De onder de Sovjets erg populaire badstad Jurmala vlakbij Riga had tot 1991 105 sanatoria en heeft er nu nog 5 over. Vele hoogtechnologische industrieën die onder de Sovjets waren gebouwd, werden gewoon ontmanteld. Ooit was Riga een centrum voor de metaalnijverheid, elektronica en optica, maar daar is amper iets van overgebleven. (...) 
Toen Letland in 2004 lid werd van de EU en de Navo, dacht men dat de rijkdom maar om de hoek voor het rapen lag. Het land leefde massaal op het krediet komende van vooral Zweedse banken die zich zo handig meester maakten van de Letse financiële sector. Er werden overal grote winkelcentra opgericht en massaal dure auto’s gekocht, allemaal op krediet. Wie op vakantie wou, nam een op 24 maanden af te betalen lening. De waanzin sloeg toe.
Eerste Minister Valdis Dombrovskis zei het (...) zo: 'De paradox is dat het probleem vermoedelijk ontstond toen we in 2004 lid werden van de EU en de NAVO en we dachten dat niets nog kon mislopen. Groei werd in dubbele cijfers geschreven en het geld stroomde het land binnen met alle gevolgen voor onze betalingsbalans die enorm deficitair was.' Het land wou snel zo rijk worden als West-Europa en het was voor hen voldoende om gewoon het gaspedaal in te duwen. De rest zou wel volgen. De ontnuchtering kwam er met de Amerikaanse financiële crisis van 2008 toen dit luchtkasteel vol krediet in elkaar klapte. Het BNP verloor 25% van zijn waarde en Letland stond weer waar het in 2005 stond, bij de armste landen van Europa.
Het land is lid van de EU en behoort tot de Schengenzone en dus verloopt niet alleen het vervoer van goederen gemakkelijk, maar gaat ook het verkeer van mensen probleemloos. Sinds de onafhankelijkheid trekt de bevolking dan ook massaal weg uit het land. (...) Het land heeft nu zelfs minder inwoners dan in 1914. Had Letland bij de onafhankelijkheid nog 2.694.000 inwoners, dan blijven er nu nog amper 2 miljoen over, een daling van 25,7%. En dat blijken volgens insiders bijna allen Letsprekenden te zijn. Met andere woorden: op termijn worden de Russischsprekenden de meerderheid. (...) En de regering heeft hier amper of geen antwoorden op. (...) Enig animo om naar Letland terug te keren lijkt er bij de immer aangroeiende diaspora tot heden nergens te bespeuren. 
Bovendien blijkt nu ook dat er van de verhoopte grote economische steun vanuit Europa steeds minder sprake is. De zogenaamde Cohesiefondsen die arme landen binnen de EU moeten helpen, worden steeds schaarser. (...) Men lokte die landen naar de EU met grote beloften van hoge welvaart, maar het lijkt de EU zo te zien vooral om die arbeidskrachten te doen. Goedkope gastarbeiders die de schaarste op de West-Europese arbeidsmarkt moeten helpen verlichten en zo de loondruk wegnemen. Over het feit dat men die landen zo leegzuigt, lijkt men zich in Brussel (...) geen zorgen te maken. (...)  
En nu Rusland zich onder president Vladimir Poetin herstelde van de vernederingen onder Boris Jeltsin en Mikhail Gorbatsjov, is het de vraag hoe groot de Russische invloed in Letland gaat worden. (...) En de relatie tussen de Baltische staten onderling is zacht uitgedrukt niet goed. Regelmatig rollen ze trouwens al vechtend in Brussel over de straten. Met andere woorden: Letland heeft Rusland nodig. Al was het maar om de haven van Riga in leven te houden. De Russische invloed in Letland zal in de toekomst dan ook opnieuw toenemen. Dat lijkt bijna onvermijdelijk. Veel Letse nationalisten zullen dat een slechte zaak vinden, maar economisch zou het kunnen zorgen voor een impuls die de EU zo te zien weigert te geven."
 
 
POLAND-BELARUS TIES HIT NEW LOW ON 20TH ANNIVERSARY.
"Poland and Belarus have recalled ambassadors (...), just as European states agreed to toughen sanctions against Minsk officials. Seemingly about human rights, the row in fact has ethnic roots. (...) Some 900,000 of Belarus’ 10 million population are ethnic Poles and thus can receive the Pole’s Card – a document officially recognized by Poland as a certificate of belonging to the Polish Nation and granting its bearer many preferences such as a visa and work permit. Belarus has repeatedly criticized the document for splitting Belarusian society ethnically. Another reason for discontent appears to be the fact that Belarus Poles are a significant force promoting the westernization of the country, while official Minsk opposes it. The Polish authorities are the main advocate of pressure on Belarus in the European Union. Poland hosts opposition media broadcasting on Belarus and often funds them."
http://rt.com/politics/belarus-sanctions-poland-eu-483/
 
 
SINT-PETERSBURG VERBIEDT HOMO-PROPAGANDA.
"De Russische stad Sint-Petersburg heeft (...) een verbod afgekondigd op (...) 'holebipropaganda' (...). Op informatie of voorlichting over homoseksualiteit staat binnenkort een boete. (...) De gemeenteraad had de wet (...) goedgekeurd met 29 stemmen tegen 5. Voorstanders van het initiatief wijzen op de 'bescherming van het kind'. Met zijn homo-wetgeving volgt Sint-Petersburg het voorbeeld van andere Russische steden zoals Archangelsk en Rjazan. De boete kan oplopen tot 500.000 roebel (12.800 euro). Dat is meer dan het gemiddelde Russische jaarloon."
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120229_162
 
 
RUSSIA DEFUNDS LATE-TERM 'SOCIAL ABORTIONS' AS COUNTRY MOVES TO CURTAIL HIGH ABORTION RATE.
"The Russian government has cut off funding for most late-term abortions that are done for 'social' reasons, in a move that may signal more restrictions to come. Previously, Russians could receive government-funded abortions after the firs...t 12 weeks of pregnancy in cases of rape, when a woman had been deprived of parental rights by a court, imprisonment of the woman, or death or disability of her husband. The only 'social' condition that now remains is rape (...). Women may also still obtain late-term abortions if they suffer from a life-threatening illness during the pregnancy. (...) 
It represents another step towards restrictions on abortion that have long been sought by the current government. (...) Pro-life forces in Russia have pushed for greater restrictions. Legislation has been in process since mid-2011 to prohibit almost all abortions after the first trimester, require a waiting period of 1 week and require women over 6 weeks pregnant to see an ultrasound of their unborn child before aborting. (...) 
The current government, led by Prime Minister Vladimir Putin, strongly favors tighter restrictions on abortion to counteract Russia’s demographic crisis, in which the total population has fallen substantially since its peak in 1991."
 
 

Intoxications médiatiques

h-20-2472809-1303350362.jpg

Intoxications médiatiques

par Georges FELTIN-TRACOL

Cela fait maintenant longtemps que la grasse presse imprimée déficitaire, les radios encalminées et la télé en perdition constituent une incroyable structure médiatique de désinformation de masse.

On pourrait décrypter ici leurs manœuvres insidieuses autour de la campagne présidentielle avec la minorisation, l’exagération ou le silence autour de tel ou tel candidat tout aussi légitime à concourir que ceux que présente le Système. On s’apesantira plutôt sur leur traitement de la politique étrangère.

C’est un triste et banal constat : les Français ne s’intéressent guère aux affaires internationales alors que c’est le domaine par excellence de la Grande Politique et de la confrontation avec les autres Puissances. Ce désintérêt est à imputer à la méconnaissance du public pour tout ce qui se passe à l’extérieur, sauf s’il s’agit de catastrophes propres à exciter l’émotion. Y contribue aussi la couverture déficiente des médias. Hormis les cas particuliers et souvent tragiques, l’étranger est relégué en milieu de journal et expédié en quelques minutes avec un ou deux vagues sujets… Dans ces conditions, le Français reste enfermé dans le périmètre voulu d’une bienséante inculture. Il peut toutefois s’en extraire grâce à Internet, à la lecture de livres ou de journaux anti-conformistes et à l’écoute de radios réfractaires. Néanmoins, la très grande majorité se détourne de ces sujets.

Ainsi, quand le président de la Commission nationale de défense de la République populaire démocratique de Corée, Kim Jong-il, décéda-t-il fin décembre 2011, des centaines de milliers de Coréens du Nord  marquèrent leur affliction. Ils recommencèrent leurs pleurs publics lors des obsèques nationales. Les divers commentaires, y compris venant de personnes pas encore conscientes de la fin définitive de la Guerre froide, se gaussèrent de ces scènes larmoyantes collectives et y virent la démonstration du caractère totalitaire de l’État. Pour une fois pondéré, Le Monde, grâce à son correspondant en Asie orientale, Philippe Pons, rappela que « les lamentations collectives font partie des expressions de douleur du deuil dans la culture coréen. […] Les Coréens sont extravertis dans la joie comme dans la douleur. Lors de funérailles d’un parent, ces derniers “ crient ” leur chagrin. Exprimer ses condoléances par des larmes relève de l’étiquette sociale (1) ».

Les critiques occidentaux de l’attitude coréenne du Nord ont la mémoire bien courte. Ont-ils déjà oublié le torrent, le raz-de-marée, le déluge de sanglots qui déferlèrent au moment de la mort de Michael Jackson le 25 juin 2009 ? Ont-ils donc oublié tous ces fans, toutes ces midinettes qui hurlaient leur immense peine ? Alain de Benoist se demanda même si « le monde survivra-t-il à la mort de Michael Jackson ? (2) ». Un esprit ironique venu de Sirius pourrait penser que Michael Jackson était le « Cher Dirigeant » de l’Occident globalisé tant sa fin plongea la planète dans une immense tristesse…

Dans la même période, suite aux élections législatives russes, nos journalistes, atteints pour la plupart du complexe de Zorro (en fait, plus zéro que Zorro, d’ailleurs), s’enflammèrent pour ces manifestants hétéroclites hostiles aux résultats définitifs et au retour de Vladimir Poutine au Kremlin. Ils frétillaient à l’avance de suivre en direct depuis leurs studios le début à Moscou d’une nouvelle « révolution de Noël », rééditant celle de 1989 à Bucarest en Roumanie… Ils s’indignaient du détournement des bulletins et des urnes pré-remplies en Russie sans qu’ils aillent regarder les fraudes électorales courantes dans les derniers bastions du P.« C.F. » en Île-de-France ou en terres socialistes du Pas-de-Calais et des Bouches-du-Rhône. Ils auraient fait des économies à leurs chaînes et montré leur professionalisme. Mais nos Zorros – zozos ignorent l’impartialité et préfèrent le tourisme professionnel exotique aux enquêtes dangereuses de terrain.

Contrairement au failli Gorbatchev, Vladimir Poutine n’a jamais eu bonne presse en Occident et dans l’Hexagone. Son passé d’officier supérieur du K.G.B., son sens patriotique, son énergie virile, son goût de la répartie le desservent pour les médias qui, dominés par un état d’esprit féministe, le considèrent comme le modèle du macho crypto-fasciste. Fort heureusement que Vladimir Poutine se fiche de ce que pensent France 2, André Glucksmann, France Info ou Le Point.

L’échec relatif des manifestations anti-Poutine qui rassemblaient tout le spectre politique oppositionnel, des néo-communistes aux nationalistes radicaux (les bannières impériales étaient ressorties et les images montrèrent plusieurs drapeaux noirs à croix celtique blanche !) en passant par les libéraux et les démocrates, incita nos piètres médias à trouver rapidement une nouvelle cible. La mise au pilori médiatique tomba alors sur le ministre-président du gouvernement hongrois, Viktor Orban, et ses lois audacieuses. L’entrée en vigueur au 1er janvier 2012 d’une nouvelle constitution d’orientation nationale-conservatrice et libérale ne pouvait que soulever la colère de nos démocrates patentés qui, par ailleurs, se taisent à propos des lois scélérates outre-Atlantique, du mouvement protestataire étatsunien Occupy Wall Street et des exactions policières à son encontre. C’est sûr que nos grands démocrates ne peuvent que s’offusquer de l’affirmation dans le texte fondamental hongrois du droit à l’existence de l’embryon, du mariage traditionnel et de la monnaie nationale ainsi que du contrôle gouvernemental de la banque centrale…

L’ancien dissident magyar de 1989 est vraiment l’anti-Vaclav Havel. Après la disparition en 1993 de Josef Antall, le premier chef de gouvernement non-communiste depuis 1945, Orban reprit le flambeau du patriotisme conservateur. Conseillé lors de son premier mandat de Premier ministre entre 1998 et 2002 par l’intellectuel catholique Thomas Molnar, il prit conscience du danger du libéralisme philosophique et du mondialisme occidental. Certes, Orban a imposé le taux unique d’imposition (flat tax), mais il a aussi créé une nouvelle taxe sur les profits considérables que se font les groupes multinationaux sur le dos de la population hongroise. Détenteurs d’actions dans les principaux groupes de presse de l’Hexagone ou grands acheteurs de pages publicitaires, ces multinationales et leurs sbires, les journalistes hexagonaux, contestent la politique de Viktor Orban et souhaitent implicitement le retour au pouvoir de la bande maffieuses socialiste ex-communiste et libérale-libertaire pro-atlantiste qui, de 2002 à 2010, extorqua les Hongrois. Les attaques les plus grotesques ne cessent de pleuvoir sur la nouvelle Hongrie et son Premier ministre. Outre les propos débiles d’un Daniel Cohn-Bendit qui le compare à Hugo Chavez, l’excellent président du Venezuela, l’une des plus risibles provint de l’ineffable Bernard-Henri « Libye » qui ose écrire : « Il y a un pays où l’on est en train d’adapter, au nom d’un principe d’appartenance qu’il faut bien qualifier d’ethnique ou de racial, un régime électoral que l’on croyait mort avec le nazisme et qui donne droit de vote à tous les “ nationaux ” non citoyens, mais dispersés dans le reste de l’Europe (3). » Notre soi-disant philosophe condamne l’octroi de la citoyenneté hongroise aux minorités magyares de Serbie, de Roumanie et de Slovaquie qui n’ont toujours pas fait le deuil du sinistre traité de Trianon (4). Notre éminent expert de l’œuvre de Botule l’Inexistant ne veut pas que des Hongrois de l’étranger participent à la vie politique de leur mère-patrie. Or notre écrivain en plateau – télé n’a jamais protesté de la création de onze circonscriptions parlementaires françaises à l’étranger et soutient avec vigueur le droit de vote des étrangers non européens en France. Ainsi, dans l’esprit torturé de l’homme à la chemise blanche, un Algérien ou un Congolais devrait voter à Saint-Denis, mais pas un Hongrois de Transylvanie à Debrecen…

Sur le même registre délirant, Angela Merkel, si bien décrite par le délicieux Silvio Berlusconi, expert réputé ès féminité, se permet de donner des leçons de morale aux Serbes du Kossovo et de Belgrade et au gouvernement hongrois alors que le président fédéral allemand, Christian Wulff, vient de démissionner, suite à un fâcheux scandale médiatico-financier… Quant à l’inénarrable ministre bordelais des Affaires étrangères, son séjour québécois lui donne le droit de critiquer Viktor Orban ! Il serait bien que les journalistes hongrois ou russes enquêtassent sur nos mœurs politiques et exposassent dans des reportages la gigantesque corruption qui gangrène notre pauvre pays. La télé hongroise pourrait même dédier une émission spéciale aux pressions insupportables des gros partis du Système sur les maires ruraux afin qu’ils ne donnent pas leur parrainage à quelques candidats présidentiels non agréés…

Dans le viseur de la caste médiatique hexagonale occidentalisée, la Syrie figure au même rang que la Russie ou la Hongrie. Depuis le commencement, il y a presque un an, de la déstabilisation terroriste du gouvernement légitime de Bachar El-Assad voulue et fomentée par la Turquie et l’Arabie Saoudite, et encouragée par l’O.T.A.N., la République hexagonale et les États-Unis qui orchestrent ainsi l’étouffement lent de l’Iran, télé, radio et journaux à grand tirage traitent constamment des événements tragiques syriens jusqu’à la nausée. Le contraste est saisissant avec leur silence quasi-total sur la répression impitoyable des opposants chiites à la tyrannie sunnite occidentaliste à Bahreïn.

Soit encadrés et manipulés par des rebelles islamistes, soit installés à Beyrouth d’où ils dépendent des dépêches des sacro-saintes agences de presse anglo-saxonnes, les journalistes parlent de la situation en Syrie avec un manichéisme flagrant. L’exactitude des faits leur importe peu, car ils croient participer au combat eschatologique du Bien occidental contre le Mal obscurantiste ! La presse française servile célèbre sans arrêt le courage virtuel des « rebelles » qui ne sont que de sales terroristes. En revanche, avec une déontologique à géométrie variable, les mêmes ont dénigré sans peine les manifestants catholiques et musulmans qui exprimaient leur hostilité aux pièces de théâtre abjectes montées à Paris à l’automne 2011 ! Il est intéressant de remarquer que ces grandes consciences attachés au respect des droits de l’homme qui s’apitoient dès que le moindre délinquant issu des banlieues de l’immigration est blessé ou tué par la police, n’ont jamais évoqué la féroce répression menée, ni mentionné la jambe écrasée du militant d’Action française par un fourgon de police ! Le torchon inflammable Charlie Hebdo, rompu dans la dénonciation habituelle des bavures, s’est tu pour l’occasion…

La mort récente du journaliste Gilles Jacquier permet d’accuser encore plus le gouvernement de Damas de toutes les turpitudes alors que tout indique que le tir proviendrait des rebelles terroristes proche d’Al-Qaïda ! Par tous ces exemples, on a la désagréable impression de voir se préparer le conditionnement psychologique de la population française à une éventuelle intervention militaire en minimisant les risques considérables de déflagration, régionale et mondiale, majeure. Rappelons-nous de la propagande déversé en 1991 avant le lancement de « Tempête du désert » contre l’Irak et en 1999 contre la Yougoslavie.

Plus que jamais, les gros médias déforment l’actualité, la tordent, la triturent. Ne soyons plus dupes de cette escroquerie intellectuelle ! Construisons des réseaux d’informations dissidents exempts de politiquement correct ! Courage donc à Bachar, à Kim, à Viktor et à Vladimir ! Et merde aux médias qui nous ont déclaré la guerre !

Georges Feltin-Tracol

Notes

1 : dans Le Monde, 22 décembre 2011.

2 : Alain de Benoist, « Le monde survivra-t-il à la mort de Michael Jackson ? », mis en ligne sur Novopress, le 12 juillet 2009

3 : Bernard-Henri Lévy, dans Le Point, 12 janvier 2012.

4 : Traité de paix signé le 4 juin 1920 entre les Alliés et la Hongrie qui perdait près de 70 % de son territoire (93 000 km2 contre 283 000 km2 en 1914).


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=2435

lundi, 05 mars 2012

Tsar russe vs. démocrates franco-yankees

tsar-poutine.jpg

Tsar russe

vs démocrates franco-yankees

 

Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

 

Décidément, les Russes sont terribles. Depuis l’Ivan du même nom, on le savait… Et encore davantage depuis que notre Napoléon Ier d’empereur s’aventura bien imprudemment dans les neiges de Moscou : ses habitants brûlèrent la ville pour l’obliger à faire demi-tour, ce qu’il fit en grandes difficultés, au point d’y briser définitivement la toute puissance de sa Grande Armée…

Et puis, quelques décennies plus tard, ce fut les emprunts russes (2,25 milliard de francs couverts pour moitié par la France) que les bolcheviques, sitôt installés à la tête de ce qu’ils rebaptisèrent Union soviétique, s’empressèrent de ne pas payer. Il furent nombreux, alors, nos compatriotes à y laisser leurs économies…

Et puis, ce furent plus de six décennies à craindre un déferlement de l’Armée Rouge jusqu’à Brest… Dans l’entre-deux guerres et durant « la dernière », ce fut même une ligne de fracture dans l’opinion : il y a les « fascistes » qui décidèrent d’une croisade contre le bolchevisme pour parer à ce danger… et les « démocrates » qui s’allièrent avec le « petit père des peuples », ce brave Joseph Djougachvili, dit Staline qui n’avait guère le sens de l’humour, dit-on, mais celui de la répression sanglante, de l’exécution massive et de la déportation sibérienne, voire même de l’anti-judaïté à ses heures, même si certains réussissent toujours, de nos jours, à le faire oublier…

Enfin ! Finit la crainte d’une guerre avec ces satanés Russes ! Encore que…

À lire et à entendre les commentaires sur la réélection (plus de 60 % des suffrages) de Vladimir Poutine, ce week-end, à la présidence de la Fédération de Russie – tel que se nomme désormais le pays de Nicolas Gogol, de Fiodor Dostoïevski ou encore de Léon Tolstoï pour ne citer que quelques-uns parmi les plus célèbres personnages qui peuvent encore avoir la chance d’être connus, sinon reconnus, de nos compatriotes – l’imminence d’une nouvelle apocalypse totalitaire n’échappe pas aux fins observateurs de la vie politique internationale.

Rien de nouveau à l’Est, pourtant : depuis son arrivée au Kremlin, Vladimir Poutine est la cible quasi-permanente des médias occidentaux qui n’ont de cesse de dénoncer les dangers qu’il ferait courir non seulement aux braves démocrates de son pays, mais à tous ceux au-delà des frontières de celui-ci.

Et de dénoncer en premier lieu son obstination à rester au pouvoir… Président élu et réélu, rappelons qu’il laissa ainsi la place à son premier ministre Dimitri Medvedev qui le nomma aussitôt à sa place avant d’appeler à voter pour que Poutine soit à nouveau réélu cette année à la Présidence. Soit un parfait jeu de chaises musicales.

Et alors ? En quoi l’exemple russe diffère-t-il tant que cela de ce qui se déroule dans notre pays depuis que la Sainte Mère Démocratie y règne ?

Pour ne citer que des exemples récents, Charles De Gaulle fit tout pour revenir à la tête de la France à la fin des années 50 du siècle dernier sans que cette volonté ne choque qui que ce soit, pas même ses ennemis politiques… Contrairement à un Philippe Pétain, tant honni par les démocrates contemporains, qu’une chambre des députés aux abois alla chercher pour sortir notre pays du gouffre où il avait sombré. Quoi qu’on puisse penser ensuite de l’action de l’État français sous sa direction maréchalienne, il est toujours bon de le rappeler.

Plus tard, Valéry Giscard d’Estaing tenta un deuxième septennat, sans succès certes, contrairement à François Mitterrand… Et Jacques Chirac fut élu deux fois de suite également… Comme le veut actuellement notre président sortant Nicolas Sarkozy… Et s’il ne vint jamais à aucun d’eux l’idée de se représenter une troisième – et pourquoi pas quatrième ? – fois à la fonction suprême, ce ne fut, soyons-en certain, qu’en raison de l’âge de leurs artères bien davantage que de la maîtrise de leur ambition personnelle.

Quant aux présidents américain, il est de tradition qu’ils tentent tous de se représenter ; seule leur constitution les empêchent de briguer d’autres mandats futurs…

Vladimir Poutine n’aura soixante ans qu’en octobre prochain et c’est un sportif accompli qui ne s’en cache pas : à quoi tient l’humilité démocratique, tout de même !

Quant à estimer les menaces qu’un néo-tsar comme lui puisse faire peser sur la planète, on ne saurait trop le redouter à l’aune de ses interventions militaires… soit d’avoir réussit à mettre fin à une sanglante guerre civile en Tchétchénie et d’être venu en aide aux Ossètes envahis par l’armée géorgienne. En près de douze année de pouvoir quasi-absolu, on peut difficilement y déceler les prémisses de la Troisième Guerre mondiale…

En tout cas, de façon moins évidentes que, dans le même temps, l’invasion de l’Afghanistan, puis de l’Irak par les États-Unis d’Amérique et leurs alliés… et même récemment l’intervention militaire française qui renversa le régime du colonel Khadafi avec lequel nous n’étions même pas en guerre pour offrir ainsi l’État libyen à de chaleureux « démocrates » islamistes.

De là à avoir certaines vilaines pensées à se sentir moins en danger de guerre avec un « Tsar » tel que Vladimir Poutine qu’avec des présidents médiatiquement proclamés démocrates, il n’y a pas loin.

PS : On lira avec intérêt et quelque étonnement la tribune de Nicolas Bonnal publiée cette semaine sur www.francephi.com : « Hitler, “Le Point” et le général De Gaulle »

© Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.francephi.com, « Espace Philippe Randa ».

Eurazië, nieuwe zet van Moskou

promotiekarinwarners.jpg

Eurazië, nieuwe zet van Moskou

door Georges Spriet

Ex: http://www.uitpers.be/

De CSTO is bij ons niet zo bekend. Deze Collective Security Treaty Organisation werd in 2002 opgericht en omvat vandaag Rusland, Armenië, Wit-Rusland, Kazachstan, Kirgizië, Tadzjikistan en Oezbekistan. Opvallend is de aankondiging na de CSTO-top van december 2011 dat Moskou een vetorecht zou krijgen over de buitenlandse militaire basissen in de CSTO-lidstaten.

CSTO als opvolger van een vroeger militair akkoord onder bepaalde leden van de het Gemenebest van Onafhankelijke Staten (GOS), is een militaire alliantie die in vergelijking met de geoliede mechanismes van de NAVO over een eerder beperkte slagkracht beschikt: er is een CSTO rapid reaction force, maar niemand weet echt hoe operationeel die (al) zou zijn. Rusland was de initiatiefnemer voor de GOS en voor de militaire samenwerking: wat Washington voor de NAVO is, is Moskou voor de CSTO.

Menig commentaarschrijver is het eens over de zwakke interne samenhang van de CSTO. Er wordt daarbij steeds gewezen op de binnenlandse moeilijkheden van bepaalde lidstaten met hierbij Kirgizië op kop; van Armenië wordt gezegd dat het alleen met zichzelf bezig is en geen inbreng heeft in een gemeenschappelijke veiligheidsstrategie. Tadzjikistan heeft de naam niet erg loyaal te zijn. De relaties tussen Moskou en Wit-Rusland zijn na verschillende prijsdisputen over het aardgas ook niet meer zo stevig, en Kazachstan zou steeds meer een eigen koers gaan varen. Oezbekistan trad tot de CSTO toe in 2006, maar het is duidelijk dat dit land de CSTO verhinderde om militair tussen te komen bij de Kirgizische crisis van 2010. Anderzijds loopt er sedert 2002 een strategisch partnership akkoord tussen Oezbekistan en de USA. Maar hier zijn de relaties ook aan het verkoelen. Tijdens haar Azië rondreis van november vorig jaar gaf Hilary Clinton heel wat opmerkingen over de mensenrechtensituatie in Oezbekistan. Oezbekistan had zelf al eerder openlijk kritiek geuit op de Amerikaanse oorlogsstrategie in Afghanistan. Het feit dat de Oezbeekse president Islam Karimov toch persoonlijk aanwezig was op de CSTO top in Moskou moet wellicht ook in dit licht worden gezien.

Onder het principe van roterend CSTO voorzitterschap gaf Belarus de fakkel door aan Kazachstan. De Kazachse president Nazerbayev verklaarde na afloop dat deze top de interne cohesie van de alliantie sterk had verbeterd; in die mate zelfs dat er is afgesproken dat een land buiten de CSTO slechts militaire basissen op het grondgebied van de CSTO-lidstaten kan installeren na het akkoord van alle leden. Dit geeft alle leden, maar in de allereerste plaats het centrum van de alliantie met name Moskou, een vetorecht over buitenlandse militaire basissen bij de collega lidstaten.

Naar verluidt werd hierover een protocol getekend - dus nog geen volwaardig akkoord? – dat echter naliet de buitenlandse militaire aanwezigheid te definiëren. Deze regeling zou niet van toepassing zijn op de bestaande afspraken met westerse legers zoals het US transit centrum in Manas, Kirgizië, het Duitse luchtsteunpunt in Oezbekistan, en de Franse luchtmachtrechten in Tadzjikistan. De VS basis van Manas in Kirgizië werd opgericht kort na de terreuraanslagen in New York als logistieke steun voor de Amerikaanse militaire operaties in Afghanistan. In februari 2009 had het Kirgizische parlement al 's de sluiting van de basis gestemd na onenigheid over de 'huurprijs'. President Atembayev blijft herhalen dat hij het contract na 2014 niet meer zal verlengen omdat het niet bijdraagt tot de eigen veiligheid van de Kirgizische Republiek. "Manas is een burgerluchthaven en dat moet zo blijven in plaats van een mogelijk doelwit te worden van eventuele represailles", stelde hij onlangs.

Deze militaire steunpunten in de Centraal-Aziatische landen zijn van essentieel belang voor de bevoorrading van de westerse operaties in Afghanistan. De beslissing op de CSTO top over de buitenlandse militaire basissen zou ook geen invloed hebben op het NDN- netwerk voor Afghanistan. Inderdaad het opdrijven van het aantal Amerikaanse troepen in Afghanistan – de zogenaamde surge – ging gepaard met meer dan een verdubbeling van de behoefte aan niet-militaire bevoorrading. Daarom werd het Northern Distribution Network opgezet, een reeks commerciële logistieke regelingen die de Baltische en Kaspische havens met Afghanistan verbinden via Rusland, Centraal-Azië en de Kaukasus.

Nu de breuk tussen Pakistan en de VS steeds dieper lijkt te worden en de militaire bevoorrading door dit land is opgeschort na de 24 Pakistaanse doden bij een Amerikaanse drone-aanval op 26 november 2011, is het belang van de Centraal-Aziatische landen als logistieke lijn voor de troepen in Afghanistan enorm toegenomen. Rapporten wijzen op de ernstige stijging in de kosten nu ladingen uit de Pakistaanse havens moeten worden verscheept naar Indische havens om dan naar Afghanistan te worden gevlogen, of per trein noordwaarts te worden gebracht om via een van de NDN-routes ter bestemming te worden gebracht.

Deze beslissing van gezamenlijke toestemming voor buitenlandse militaire basissen in CSTO-lidstaten krijgt ook groter gewicht in het perspectief van eventuele Amerikaanse luchtaanvallen tegen Iran en vooral in het vooruitzicht van de terugtrekking van de westerse troepen uit Afghanistan in 2014. Er is namelijk ook sprake van een westerse herpositionering van militaire contingenten in Centraal-Azië. Een kopie van het 'weg-is-niet-weg' patroon uit het Irak dossier.

Dit moet dan nog gekoppeld aan de nieuwste strategieverschuiving in de USA waar men de militaire samenwerkingen in Azië als absolute topprioriteit gaat beschouwen als indamming van de Chinese invloed. Ten slotte kan deze beslissing Poetin helpen om de stemmen van de patriottische vleugel in de Russische samenleving voor zich te garanderen bij de aankomende presidentsverkiezingen.

Indien dit nieuwe 'CSTO-protocol' effectief zou worden nageleefd betekent het zonder meer een versterking van de Russische invloed in de regio, en een stevige zet tegenover de nieuwe strategische accenten van het Pentagon.

(Uitpers nr. 139, 13de jg., februari 2012)

dimanche, 04 mars 2012

Google, Apple et Facebook sur la voie de la domination mondiale

© Collage "Voix de la Russie"
 
     
Google, Apple et Facebook se préparent à attaquer le domaine contrôlé par les gouvernements nationaux et les principaux acteurs de l'économie traditionnelle - les banques et les grandes entreprises. Il s’agit d’un premier pas pour atteindre le but tant convoité par chacun de ces géants de l’Internet, à savoir la domination mondiale.

Ils prévoient d’atteindre ce but en premier lieu au moyen du perfectionnement de leurs technologies et une présence globale sur la toile. Par ailleurs, ces compagnies ont largement dépassé le niveau de la législation de nombreux pays, et peuvent désormais avoir une influence sur ces derniers. Il suffit de se souvenir de la confrontation de Google avec le gouvernement chinois, ou les Révolutions arabes, qui se faisaient avec l’aide de Facebook.

«Chaque entreprise a des projets de conquête du monde», considère Andreï Massalovitch, chef du département de l’intelligence compétitive de la compagnie «Dialog-Naouka». Google, Apple et Facebook ont atteint un tel niveau de développement, que la démocratie mondiale ne peut plus les influencer, oules limiter. S'ils font quelque chose de nuisible, les législations des différents pays ne seront plus en mesure de les arrêter. Barack Obama a annoncé qu'il allait présenter un projet de loi sur la possibilité d'un contrôle de Facebook et de Google pour protéger les droits des citoyens américains à la vie privée. Mais j’imagine, que cela ne va rien changer à l’échelle mondiale. Ces géants vont continuer à ce développer, comme ils se sont développés jusqu’à présent».

Les principales entreprises du secteur IT ne vendent rien de concret, mais font miroiter de dividendes considérables. Elles possèdent des milliards, car les investisseurs placent des fonds colossaux dans ses entreprises. Il s’agit en fait d’une bulle économique. Tout ira bien dans ce secteur avant une prochaine crise, et pour assurer leurs arrières, ces géants technologiques essaient d’ores et déjà d’arriver sur un autre niveau et pénétrer dans des secteurs réels de l’économie. Il s’agit notamment du secteur des télécommunications, du contenu d’information, des médias, mais aussi du secteur de l'éducation et du divertissement.

«Les réseaux sociaux veulent assumer le rôle des dirigeants du monde», estime le chef de l'agence de renseignement russe «R-Techno» Roman Romatchev. «Presque tous les 7 milliards d’habitants de notre planète peuvent accéder au réseau Internet et laisser leur point de vue sur un blog. Les nouvelles technologies sont devenues une sorte de miroir de nos pensées. Pour diriger, il faut contrôler les pensées des gens, d'être en mesure de les diriger, corriger, et envoyer dans la bonne direction. Rappelez-vous célèbre livre d'Orwell 1984? C’est exactement vers ce scénario, où le «le Grand frère te regarde»qu’ils veulent amener l’humanité».

Si les réseaux sociaux y parviennent, il n’est pas exclu que l’Internet devienne alors un Etat à part. C’est la vision futuriste que partage dans un entretien à Voix de la Russie Andreï Massalovitch. «Si tout va selon ce scénario, l’humanité n’a qu’à se réjouir que les géants de l’Internet ne tentent pas de faire de l’Internet un membre à part entière de l’ONU», explique-t-il.

Plaisanteries à part, cette situation est vraiment sérieuse. Le «Printemps arabe» l’a montré : les dirigeants qui n'ont pas pu mettre le réseau sous contrôle, ont été renversés par l’opposition. Ainsi, les gouvernements nationaux doivent pouvoir réagir rapidement aux menaces émergentes de la part des médias sociaux. Et là, il ne s’agit pas de parler d’une lutte contre la «peste orange», mais des réseaux sociaux, qui cherchent à dominer le monde.

 

L’agriculture à l’heure des records

Dans les matières premières stratégiques russes, on entend communément l'or bleu et noir mais Poutine rappelle au monde que les céréales entraient aussi dans cette catégorie.

L’agriculture à l’heure des records

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

Photo: RIA Novosti
 
     
L’agriculture est un secteur stratégique, de même que l’espace et l’industrie de défense, - a déclaré le président du Conseil Vladimir Poutine à la séance plénière du Forum agraire russe qui s’est tenue à Oufa.

Selon le premier ministre, l’agriculture devient parfois une locomotive de l’économie nationale. A en croire les statistiques, les travailleurs de l’agriculture ont apporté en 2011 une contribution inestimable à la chute brutale du taux d’inflation. La production agricole a progressé de 22% et la récolte céréalière de l’an dernier qui était de l’ordre de 94 millions de tonnes, a permis à la fois de renouveler les stocks et d’exporter une grande quantité de céréales.

Le potentil agricole russe est l’un des plus importgants au monde. Le pays qui regroupe un peu plus de 2% de la population mondiale possède en revanche 9% des terres emblavées et plus de 20% des réserves mondiales d’eau douce. Grâce à la modernisation du secteur agricole et aux investissements importants, la Russie a commencé à redevenir ces dernières années le principal fournisseur des pays européens. L’État s’attachera à assurer les intérêts des producteurs agricoles nationaux au moment d’adhésion à l’OMC, - a promis Vladimir Poutine:

«Les crédits destinés au secteur agro-industiel se montent à 170 milliards de roubles dans le budget de 2012. Il va sans dire que nous n’avons l’intention de donner en concession à personne le secteur agraire de même que les autres secteurs de l’économie russe».

De plus, de nombreux standards de l’OMC s’appliquent déjà en Russie, - estime le premier ministre russe.

«Nous appliquons 90% des réglementations de cette organisation tout en étant en marge de celle-ci. Nos alliances avec la Biélorussie et le Kazakhstan à savoir l’Union douanière et l’Espace économique uni, se fondent sur les normes de l’OMC. Nous avons également prévu des mesures d’adaptation spéciales pour plusieurs secteurs sensibles».

«Le secteur agrcole sera soutenu cette année au niveau de 5,5 milliards de dollars et il a été décidé que ce chiffe passerait à 9 milliars l’année prochaine», - a noté Vladimir Poutine.

 

samedi, 03 mars 2012

Presseschau - März 2012 (1)

Presseschau

März 2012 (1)

AUßENPOLITISCHES

Kultur gegen Kapital
Der Kultursoziologe und Hipster-Forscher Mark Greif über die Begeisterung der US-amerikanischen Intellektuellen für die Occupy-Wall-Street-Bewegung
http://www.freitag.de/kultur/1205-kultur-gegen-kapital

Griechen verbrennen Deutschlandfahne
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M595e95c4f86.0.html?PHPSESSID=532687dc31c349fa56a95ee8413e7c52

Euro-Inferno: in die Pleite wegen Auschwitz?
http://www.pi-news.net/2012/02/euro-inferno-in-die-pleite-wegen-auschwitz/#more-237555

Proteste gegen griechisches Sparpaket
Brennende Häuser in Athen
http://www.focus.de/finanzen/videos/proteste-gegen-griechisches-sparpaket-brennende-haeuser-in-athen_vid_29696.html

Spanien
Gericht belegt "Tyrannenjäger" Garzón mit Berufsverbot
http://www.abendblatt.de/politik/ausland/article2184192/Gericht-belegt-Tyrannenjaeger-Garzon-mit-Berufsverbot.html

Nobels letzter Wille: Verliert Obama den Friedensnobelpreis?
http://www.unzensuriert.at/content/007126-Nobels-letzter-Wille-Verliert-Obama-den-Friedensnobelpreis

Putin: US-Raketenschild gegen Russland gerichtet
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/putin-us-raketenschild-gegen-russland-gerichtet-1587035.html

(auch bald unter dem Rettungsschirm…)
Serbien und Kosovo kommen der EU näher
http://www.wiesbadener-tagblatt.de/nachrichten/politik/ausland/11700081.htm

Leugnung des „Völkermords“
Kein neues „Völkermord“-Gesetz in Frankreich
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/leugnung-des-voelkermords-kein-neues-voelkermord-gesetz-in-frankreich_aid_719040.html

Frankreich
Völkermord-Gesetz ist verfassungswidrig
http://www.stern.de/news2/aktuell/voelkermord-gesetz-ist-verfassungswidrig-1793113.html

(Ja was denn nun eigentlich?)
IAEA: Iran baut  Atomprogramm aus
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/iaeairanbaut-atomprogramm-1614611.html
CIA hat keine Beweise für Irans Atombomben-Bau
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/keine-beweise-irans-atombomben-bau-zr-1615173.html

Währungskrieg
Richtet sich das Erdölembargo wirklich gegen den Iran?
http://rotefahne.eu/2012/02/waehrungskrieg-richtet-sich-das-erdoelembargo-wirklich-gegen-den-iran/

(Video angucken!)
Prozess gegen Rote Khmer
Kambodschas grausiges Vermächtnis
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,809846,00.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

(Sehr passender Kommentar zum gegenwärtigen Zustand deutscher Politik…)
Es lebe der Volkstod!
http://www.sezession.de/30009/es-lebe-der-volkstod.html

Norbert Borrmann: „Warum rechts? Vom Wagnis, rechts zu sein“
http://www.sezession.de/30387/norbert-borrmann-warum-rechts-vom-wagnis-rechts-zu-sein.html#more-30387

(Video der Clown-Union)
"Manische Culpathie"
http://www.youtube.com/watch?v=te_NpUvM8R8

Trittin wirft „taz“ Schweinejournalismus vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53ffc6c056b.0.html?PHPSESSID=a368f2521f1f7ad4dd9aae56168b856b

Über die "Junge Freiheit" und Gauck...
Publikative.org - Blog Archive - Noch mehr Schweinejournalismus!
http://www.publikative.org/2012/02/24/noch-mehr-schweinejournalismus/

Expertokratie
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e5f739a533.0.html

David Petraeus
CIA-Chef erhält Bundesverdienstkreuz
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/david-petraeus-cia-chef-erhaelt-bundesverdienstkreuz_aid_714359.html

Stabschef des US-Heeres kündigt Truppenabzug aus Deutschland an
http://www.net-tribune.de/nt/node/97937/news/Stabschef-des-US-Heeres-kuendigt-Truppenabzug-aus-Deutschland-an

US-Standorte
Nur Ansbach bleibt erhalten
http://www.br.de/franken/inhalt/aktuelles-aus-franken/us-armee-abzug100.html

(Schäuble verscherbelt das Staatsvermögen)
Rückläufige Reserven
Die Bundesbank verkleinert ihren Goldschatz
Die Notenbanken weltweit haben 2011 erstmals seit Jahrzehnten wieder mehr Gold gekauft als verkauft. Nur Deutschland tanzt aus der Reihe.
http://www.welt.de/finanzen/article13853312/Die-Bundesbank-verkleinert-ihren-Goldschatz.html

(eine zehn Jahre alte Sendung)
Wem gehört die BRD GmbH ?
http://www.youtube.com/watch?v=PijGN7G-pl8&feature=youtu.be

(na also, Schäuble hält sich mit dem Sudoku-Spiel während der Griechenland-Debatte nur wach im Einsatz für den Bürger…)
Rätsel-Experte
Schäuble spielt Sudoku auf sehr hohem Niveau
http://www.welt.de/wissenschaft/article13897671/Schaeuble-spielt-Sudoku-auf-sehr-hohem-Niveau.html
http://www.stern.de/politik/deutschland/posse-um-finanzminister-schaeuble-sudoku-statt-sirtaki-1793680.html

Putzmeisterin Merkel
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5fab762ed68.0.html?PHPSESSID=c982ced76138f2416d611715b5f4d69a

Vor der Münchner Sicherheitskonferenz
Getrieben von der Allmacht des Netzes
http://www.sueddeutsche.de/politik/vor-der-muenchner-sicherheitskonferenz-getrieben-von-der-allmacht-des-netzes-1.1274702

(ziemlich lahm…)
Torte ins Gesicht: Anschlag auf Guttenberg
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/guttenberg-torte-anschlag-gesicht-1587087.html
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=zFSNuLckiaI

NsN 30 01 2012 Deutschlanddebatte
http://www.youtube.com/watch?v=0ozinLvnBdk&feature=channel_video_title

NSDAP als linke Partei bezeichnet: Debatte über Steinbach-Tweet verschoben
http://www.op-online.de/nachrichten/hessen/debatte-ueber-steinbach-tweet-landtag-verschoben-1586470.html

Götz Aly: Die Nazis waren LINKS
http://www.pi-news.net/2012/02/gotz-aly-die-nazis-waren-links/#more-237818

War der Nationalsozialismus links?
http://www.sezession.de/30039/war-der-nationalsozialismus-links.html#more-30039

Deutschland fördert Holocaust-Gedenken
Zehn Millionen Euro für Yad Vashem
http://www.pnp.de/nachrichten/heute_in_ihrer_tageszeitung/politik/332798_Deutschland-foerdert-Holocaust-Gedenken.html

Stefan Scheil
Anfangsverdacht
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56c756f860f.0.html?PHPSESSID=8e88016a47933ff3158b623b2b9e5222

Ebersberg
"Auschwitz-Lüge": Kreisvorstand der Senioren Union tritt geschlossen zurück
http://www.merkur-online.de/lokales/landkreis-ebersberg/auschwitz-luege-kreisvorstand-senioren-union-tritt-geschlossen-zurueck-1589319.html

Ein Kommentar von Esther Schapira in den Spätnachrichten der ARD:
„Der Mythos von der sinnlosen Zerstörung der unschuldigen Barockstadt Dresden ist falsch“
http://www.tagesschau.de/multimedia/video/video1062320.html
http://www.youtube.com/watch?v=srGuIAdPwIE
(Schapira am Ende ihres Kommentars, nachdem sie das anglo-amerikanische Luftkriegsmassaker mit der (angeblichen) kollektiven Schuld der Deutschen gerechtfertigt hat: „Die Bombardierung war grausam und kostete bis zu 25.000 Dresdnern das Leben. Sie sind – so wie insgesamt 80 Millionen Menschen – Opfer der Nazi-Barbarei." (Selbst schuld also.))

Herrenrasse
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52cf601bd98.0.html

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Wider die Denunzianten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b29b42f7ef.0.html?PHPSESSID=071c9e42c2cc92dcbb987258a60cfe9a

„Alle repressiven Mittel ausschöpfen“ oder Meinungsäußerungsfreiheit 2012
http://www.sezession.de/29955/alle-repressiven-mittel-ausschopfen-oder-meinungsauserungsfreiheit-2012.html#more-29955

Die Methode Spiegel
http://www.sezession.de/30074/die-methode-spiegel-1.html

Christian Kracht und die Methode Diez
http://www.sezession.de/30107/christian-kracht-und-die-methode-diez.html#more-30107

Dirk Hilbert über den alltäglichen Nazi-Terror
http://www.sezession.de/30163/dirk-hilbert-uber-den-alltaglichen-nazi-terror.html

Kultur des Hasses: Extremisten und Musik
http://www.baden-online.de/news/artikel.phtml?page_id=75&db=news_lokales&table=artikel_boulevard&id=3244

(Agitation gegen Burschenschaften)
Irgendwas wird schon hängen bleiben
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5837554e192.0.html?PHPSESSID=afb20e2da9dda6b98e6978560b60165e

Linke Medienhetze gegen Prof. Schachtschneider
http://www.pi-news.net/2012/02/linke-medienhetze-gegen-prof-schachtschneider/#more-237824

Martin Hohmann mahnt „FAZ“ ab
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d2e1909c4b.0.html?PHPSESSID=4113071b8b0c493bb91084aa349fb10b

Wilders protestiert gegen deutsche Anti-Rechts-Broschüre
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5cbe402cfb5.0.html?PHPSESSID=19b681a0bb7d57bfdff31f9ccc39769d

Ist das Zensur?
Augsburgs Bischof Konrad Zdarsa hat einem seiner Priester untersagt, für die rechtslastige Wochenzeitung „Junge Freiheit“ zu schreiben. Nun fühlen sich Konservative verfolgt (, während „Christ & Welt“ das in Ordnung findet)
Aus: Christ & Welt Ausgabe 06/2012
http://www.christundwelt.de/detail/artikel/ist-das-zensur/

„Felix Krebs“: Enttarnung eines linksextremen Denunzianten
http://www.unzensuriert.at/content/007315-Felix-Krebs-Enttarnung-eines-linksextremen-Denunzianten

Provokante Studie Dumme Kinder werden Rassisten
Politisch konservative Menschen sind weniger intelligent als liberale. Und Rassisten sind dumm, das haben kanadische Gehirnforscher herausgefunden. Die Grundlage wird früh im Leben gelegt: Kinder, die bei Intelligenztests schlecht abschneiden, neigen später zu Vorurteilen und Schwulenhass.
http://www.news.de/gesellschaft/855268724/provokante-studie-dumme-kinder-werden-rassisten/1/

Enkelin eines Nazi-Opfers von „Antifaschisten“ attackiert
http://www.unzensuriert.at/content/007096-Enkelin-eines-Nazi-Opfers-von-Antifaschisten-attackiert

Vorsicht frisch gebohnert – Das offizielle Anti-Reichsdeppen-Forum ::: Schwarz Weiß Rot
http://offiziellesantireichsdeppenforum.wordpress.com/2012/01/28/christin-lochner-in-psychiatrischer-fachklinik-eingeliefert-kapuituliert-bedingungslos-vor-neonazis-aus-dresden-von-sachsens-die-linke-jugend-als-judensau-und-dreilochstute-beschimpft/

Linksextremisten werden immer brutaler
http://www.unzensuriert.at/content/007124-Linksextremisten-werden-immer-brutaler

(Mit Bildstrecke der kostümierten Antifanten)
Demos am Wochenende "Zombieparade": 1200 Demonstranten, 1200 Polizisten
http://www.tagesspiegel.de/berlin/demos-am-wochenende-zombieparade-1200-demonstranten-1200-polizisten/6148766.html

Fußballfans drängen Rechte in Stadien zurück - Gewalt bleibt
http://www.allgemeine-zeitung.de/nachrichten/politik/hessen/11627349.htm

Deutsche Burschenschaft weist Vorwurf des Rechtsextremismus zurück
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f383d2b891.0.html?PHPSESSID=ca63834591be08bf8c1fa6a13363be52

Fasching in Hanau
Reichsadler sorgt für Aufsehen
http://www.op-online.de/nachrichten/hanau/reichsadler-sorgt-1612330.html

(Die nächste Stufe im Irrenhaus BRD:)
Das BKA ermittelt gegen den Nazikatzen-Untergrund
http://www.welt.de/debatte/kolumnen/Fuhrs-Woche/article13873616/Das-BKA-ermittelt-gegen-den-Nazikatzen-Untergrund.html

Zu NPD-Verbot.
Kommentar: Zu kurz gedacht
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/kommentar-debatte-npd-verbot-1586762.html

Generalbundesanwalt: Rechtsterroristen nicht militanter Arm der NPD
http://www.lvz-online.de/nachrichten/topthema/generalbundesanwalt-rechtsterroristen-nicht-militanter-arm-der-npd/r-topthema-a-124868.html

Rechter Terror
Zschäpe scheitert mit Haftbeschwerde
http://www.tagesspiegel.de/politik/rechtsextremismus/rechter-terror-zschaepe-scheitert-mit-haftbeschwerde/6271186.html

(Steuergelder fließen nicht nur nach Griechenland…)
412.440 Euro für Opfer von Neonazi-Terroristen
http://www.ovb-online.de/nachrichten/politik/412440-euro-opfer-neonazi-terroristen-1624085.html

NPD Verbotsverfahren
Wenig Argumente für NPD-Verbot
Ermittler korrigieren sich. Anscheinend hatte der NSU doch keine Verbindungen zur rechtsextremen NPD - ein erneuter Versuch die Partei zu verbieten wird damit immer unwahrscheinlicher.
Die Befürworter eines neuen NPD-Verbotsverfahrens haben einen Rückschlag erlitten. Generalbundesanwalt Harald Range räumte am Wochenende in einem Zeitungsinterview ein, dass die bisherigen Ermittlungen zur mutmaßlichen Terrorgruppe NSU keinen Hinweis auf eine Verbindung zur NPD erbracht hätten. Eine solche Verbindung wäre aber ein wichtiges Argument für ein Verbot der rechtsextremen Partei gewesen.
http://www.fr-online.de/politik/npd-verbotsverfahren-wenig-argumente-fuer-npd-verbot,1472596,11667698.html

(John im Element…Am besten engagiert man den Stolperstein-Pflasterer…)
John fordert Gedenkstätte für Opfer der Zwickauer Terrorzelle
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56346bb320b.0.html?PHPSESSID=ec880c616f36cbee8d0f37123594a79a

Die Schweigeminute
http://www.sezession.de/30247/die-schweigeminute.html#more-30247

Um 12 Uhr schweigend zu lesen:
http://www.sezession.de/30248/um-12-uhr-schweigend-zu-lesen.html

Geschmackloses aus dem Land der Täter
http://www.sezession.de/30278/geschmackloses-aus-dem-land-der-tater.html

Der politische Sinn der Gedenkveranstaltung
http://www.sezession.de/30328/der-politische-sinn-der-gedenkveranstaltung.html

Gedenkfeier für die Mordopfer des "NSU" ("Nationalsozialistischer Untergrund")
Fremdschämen
http://freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=256

Kommentar: Ein Zeichen gegen Rechte
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/zeichen-gegen-rechte-1613382.html

(es war auch klar, dass diese Litanei kommt…)
Knobloch: Fehler bei Holocaust-Aufarbeitung
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/knobloch-fehler-holocaust-aufarbeitung-1613270.html

(auch das konnte nicht ausbleiben…)
Rostock
Rechtsextreme greifen Polizei bei Gedenken an NSU-Opfer an
http://www.op-online.de/nachrichten/deutschland/rechtsextreme-greifen-polizei-1615404.html

Die Rituale der globalistischen Religion
http://www.sezession.de/30663/die-rituale-der-globalistischen-religion.html

(kreatives Katz- und Mausspiel !!!)
Hannover
Rechtsradikalismus
Polizei sagt Nazis den Kampf an
http://www.haz.de/Hannover/Aus-der-Stadt/Uebersicht/Polizei-sagt-Nazis-den-Kampf-an

(und man sieht, dass bei Kreativität von unten offenbar die Nervosität oben steigt…)
"Besseres Hannover" im Fadenkreuz der Polizei
http://www.ndr.de/regional/niedersachsen/hannover/rechtsextremismus171.html

„Besseres Hannover“: Polizei sagt Neonazis Kampf an
http://endstation-rechts.de/index.php?option=com_k2&view=item&id=6910:%E2%80%9Ebesseres-hannover%E2%80%9C-polizei-sagt-neonazis-kampf-an&Itemid=410

Nicht jeder beim Anti-ACTA Protest erwünscht
http://www.besseres-hannover.info/wordpress/?p=1198

Wegen rechtsextremer Kontakte
Kasseler CDU wirft ehemaligen Vorstand raus
http://www.faz.net/aktuell/rhein-main/wegen-rechtsextremer-kontakte-kasseler-cdu-wirft-ehemaligen-vorstand-raus-11664441.html

(Die Frankfurter Rundschau, sonst sogar Hautfarben verschweigend, ist sich natürlich nicht zu schade, den Namen zu nennen)
Kassel
CDU Kassel wirft Neonazi raus
http://www.fr-online.de/rhein-main/kassel-cdu-kassel-wirft-neonazi-raus-,1472796,11718214.html

(Ist ja fast Manndeckung…)
Abteilung Attacke: Dortmund setzt 50 Polizisten auf 70 Neonazis an
http://endstation-rechts.de/index.php?option=com_k2&view=item&id=6859%3Aabteilung-attake-dortmund-setzt-50-polizisten-auf-70-neonazis-an&Itemid=840

Hausdurchsuchungen nach Stolpen: Zwei Wochen später
http://www.spreelichter.info/blog/Hausdurchsuchungen_nach_Stolpen_Zwei_Wochen_spaeter-1072.html

Auf dem linken Auge blind ?
Präsentation der Frankfurter Kriminalstatistik offenbart erschreckende Misserfolge in der polizeilichen Präventionsarbeit
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=255

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

"Muslim-Studie" sorgt für Wirbel
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/muslim-studie-sorgt-wirbel-1630021.html

Streit in Bayern
Polizeikalender unter Rassismusverdacht
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,818490,00.html

(dazu dieser Kommentar)
Puritaner im Polizeirock
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5fd0e3438ad.0.html

(und diese Reaktion)
3000 Exemplare sind weg
Polizei-Kalender: Verkaufsschlager wegen umstrittener Karikaturen
http://www.augsburger-allgemeine.de/panorama/Polizei-Kalender-Verkaufsschlager-wegen-umstrittener-Karikaturen-id19021531.html

Bundeswehr gelobt Vielfalt und Toleranz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5eb65f92a5d.0.html

Zweifel an akademischen Titeln
Imam Benjamin Idriz in Erklärungsnot
http://www.br.de/fernsehen/das-erste/sendungen/report-muenchen/videos-und-manuskripte/benjamin-idriz104.html

Abu Malik - Mujahid lauf
http://www.youtube.com/watch?v=OgohFDPGMHQ

SPD-Justizminister will Scharia einführen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58c76874c5f.0.html?PHPSESSID=e177e1f32e24712c20e712736db65b8b

(Und die SPD liefert mittlerweile bereitwillig die Bühne hierfür…)
Türkische Gemeinde wirft Deutschen fehlende Vergangenheitsbewältigung vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56aab3c5188.0.html?PHPSESSID=afb20e2da9dda6b98e6978560b60165e

Buntsprech lernen mit Margot Käßmann
http://www.pi-news.net/2012/02/buntsprech-lernen-mit-margot-kasmann/#more-237584

(Kirchen und Schulen geraten in Hyperaktivität)
Korbach
Petition gegen Eil-Abschiebung
http://www.wlz-fz.de/Lokales/Waldeck/Korbacher-Zeitung/Petition-gegen-Eil-Abschiebung
http://www.wlz-fz.de/Lokales/Waldeck/Korbacher-Zeitung/Protestaktion-wird-ausgeweitet
http://www.hna.de/nachrichten/kreis-waldeck-frankenberg/korbach/korbach-proteste-gegen-abschiebung-familie-celic-1601393.html

(Na dann sollten sämtliche deutschen Politiker doch mal nachziehen, auch der Bundes-Wulff in seinem kreditfinanzierten Häuschen…)
Belgien
Ein Königsmärchen, das nicht wahr sein darf
König Albert II. holt Flüchtlinge ins Schloss – eigentlich Stoff für ein Märchen. Doch die nationalistische Opposition findet sogar in dieser Suppe ein Haar.
http://www.welt.de/politik/ausland/article13858362/Ein-Koenigsmaerchen-das-nicht-wahr-sein-darf.html

Belgiens König lässt Flüchtlinge auf Schlossgelände wohnen
http://www.focus.de/politik/schlagzeilen/nid_94169.html

Schutzgeld gefordert
Wieder Angriff auf linkes Hausprojekt
In Wedding eskaliert der Streit zwischen einem linken Hausprojekt und einer Straßengang junger Araber, den „Streetfighters“. Hintergrund soll eine Schutzgeldforderung sein.
http://www.tagesspiegel.de/berlin/polizei-justiz/schutzgeld-gefordert-wieder-angriff-auf-linkes-hausprojekt-/6161162.html

Gastwirt überfallen - Offenbach
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2195660/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-donnerstag-09-02-2012

Einbrecher durch Hausbewohner festgenommen - Offenbach (Marokkaner)
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2197636/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-13-02-2012

Offenbach
Jugendgruppe pöbelt in S-Bahn und klaut Handy
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/jugendgruppe-poebelt-bahn-klaut-handy-offenbach-1608476.html

Verdächtiger Mitarbeiter des Jobcenters Frankfurt soll jahrelang Osteuropäer illegal vermittelt haben
Betrug am Frankfurter Jobcenter
http://www.op-online.de/nachrichten/frankfurt-rhein-main/betrug-jobcenter-frankfurt-1608555.html

(In der Printausgabe war von einem „Südländer“ als Täter die Rede. Online findet keine Täterbeschreibung statt)
Obertshausen: Unbekannte schlagen einer 19-Jährigen in der S-Bahn ins Gesicht
http://www.op-online.de/nachrichten/obertshausen/schlaeger-bahn-ueberfall-obertshausen-1608498.html

Offenbach
Mehrfachtäter in Haft
http://www.familien-blickpunkt.de/aktuelles/mehrfachtter-in-haft.html

Mutmaßliche Einbrecherbande festgenommen - Offenbach
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2204639/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-24-02-2012

Wer kennt Räuber mit "Boxerschnitt"? - Offenbach
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2203862/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-23-02-2012

Raub von Handy - Offenbach (dem Opfer wurde eine Bierflasche über den Kopf geschlagen)
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2205884/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-27-02-2012

Haftstrafe für Todesfahrer
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/haftstrafe-todesfahrer-a67-darmstaedter-kreuz-offenbach-1623657.html

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

Cora Stephan
Dämmung ist das Todesurteil für Fachwerkhäuser
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article13850905/Daemmung-ist-das-Todesurteil-fuer-Fachwerkhaeuser.html

Altbau und Denkmalpflege Informationen. Das Architektur-Magazin zum Planen und Bauen im Bestand
Besser ohne Pfusch sanieren - Weil es IHR Haus ist!
http://www.konrad-fischer-info.de/

Dresdens sinnloseste Bänke
http://www.sz-online.de/nachrichten/artikel.asp?id=2981769

Kosten für den Neubau der Zentrale des Bundesnachrichtendienstes in Berlin (1,3 Mrd. Euro)
http://dipbt.bundestag.de/dip21/btd/17/084/1708435.pdf

(Tolle „Kunstaktion“ )
Hirschsprung (Schwarzwald)
(Nach der Landtagswahl von 2011 und der in ihrer Folge gebildeten grün-roten Landesregierung haben Unbekannte den Hirschen grün und rot angestrichen.)
http://de.enc.tfode.com/Hirschsprung_%28Schwarzwald%29
http://www.badische-zeitung.de/fotos-der-gruen-rote-hirsch-vom-hoellental

Bevölkerungsschwund
Die alten Häuser bleiben leer
http://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.bevoelkerungsschwund-die-alten-haeuser-bleiben-leer.fc3fb8fe-e747-471f-9f8b-244af9bf17aa.html

Abrisswut in Zeitz
http://www.mdr.de/mediathek/suche/mediatheksuche102.html?q=zeitz

Berliner Gaslaternen in Gefahr - angeblich schlechte Ökobilanz
http://www.denk-mal-an-berlin.de/das-besondere-denkmal/berliner-gasbeleuchtung.html
https://www.facebook.com/Gaslaternen

Görlitz erhält zum 18. Mal anonyme "Altstadtmillion"
http://www.epd.de/landesdienst/landesdienst-ost/schwerpunktartikel/g%C3%B6rlitz-erh%C3%A4lt-zum-18-mal-anonyme-altstadtmillion

Kyffhäuser wird saniert und die Baustelle zur Schaustelle
http://www.tlz.de/startseite/detail/-/specific/Kyffhaeuser-wird-saniert-und-die-Baustelle-zur-Schaustelle-1984659955

Baiersbronn
Ein besonderes Hotelerlebnis
http://www.schwarzwaelder-bote.de/inhalt.baiersbronn-ein-besonderes-hotelerlebnis.3ba7cf83-d71b-49ec-a5a6-03828ee666d0.html

Hausbesitzern droht Pflicht zur Dämmung
Bundesregierung denkt über schärfere Sanierungsauflagen nach
http://www.welt.de/print/die_welt/wirtschaft/article13892317/Hausbesitzern-droht-Pflicht-zur-Daemmung.html

In the House of Pound - An Interview with Gianluca Iannone
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2012/02/10/in-the-house-of-pound-an-interview-with-gianluca-iannone.html

Andreas Vonderach: Die deutschen Regionalcharaktere
http://www.husum-verlag.de/catalog/product_info.php?products_id=3221

Hitler nervt!
Der popkulturelle Hitler-Gag, der als Tabubruch begann, ist ins völlig Triviale abgerutscht. Findet Daniel Erk, Betreiber des sogenannten Hitler-Blogs der "taz", dessen Buch "So viel Hitler war selten" heute bei Heyne erscheint.
http://www.rollingstone.de/magazin/features/article129965/hitler-nervt.html

Unser täglich Brot gib uns heute ... (Zum Materialismus der Gesellschaft)
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ba8b6934be.0.html?PHPSESSID=201c5db47278901a3fb0e6159d095e13

Meinung und Hirn (Zum Entstehen politischer Meinungen)
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f2987bf23b.0.html

Filme
Kriegerin
Regie: David Wnendt
http://www.rollingstone.de/reviews/filme/article131367/kriegerin.html

Frankreich und der Weltuntergang Die Invasion der Esoteriker
http://www.sueddeutsche.de/panorama/frankreich-und-der-weltuntergang-die-invasion-der-esoteriker-1.1109199

Wenn Gäste zur Plage werden
In den Everglades breiten sich Pythons aus, und die asiatische Kirschessigfliege ärgert deutsche Bauern. Was hilft gegen invasive Arten?
http://www.welt.de/print/wams/vermischtes/article13863878/Wenn-Gaeste-zur-Plage-werden.html

(Zitat: „Kritik an den Neuankömmlingen werde als »politisch inkorrekte Haltung in einer multikulturellen Gesellschaft« gewertet.“)
Streit wegen freilebender Halsbandsittiche
http://www.main-netz.de/nachrichten/regionalenachrichten/hessenr/art11995,2003168

(Über das Bloggen)
Selbstvertriebigung
http://gutjahr.biz/2012/02/selbstvertriebigung/

Pränatale Diagnostik
Neuer Bluttest – Behinderte im Fadenkreuz
http://www.swr.de/swr2/wissen/praenatale-diagnostik/-/id=661224/nid=661224/did=9215054/1vtl59z/

Wir, die Netz-Kinder
Die junge Generation stört sich an traditionellen Geschäftsmodellen und Obrigkeitsdenken. "Das Wichtigste ist Freiheit", schreibt der polnische Dichter Piotr Czerski.
http://www.zeit.de/digital/internet/2012-02/wir-die-netz-kinder/komplettansicht

Andreas Rebers - Wir reiten auf Kamelen durch Berlin
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=lp0RkxEppWA

jeudi, 01 mars 2012

Poutine sera réélu par le peuple russe pour le Bien de la Russie et de l’Europe !

Poutine sera réélu par le peuple russe pour le Bien de la Russie et de l’Europe !

Par Marc Rousset

Ex: http://infonatio.unblog.com/

vladimir_putin.jpgMonsieur André Glucksmann, obsédé par Vladimir  Poutine,  le contre-modèle exemplaire de  ses rêves politiquement corrects  et droit de l’hommistes, n’hésite pas à écrire  dans une chronique du Figaro du Vendredi  24 Février 2012 : « Poutine réussira-t-il la falsification administrative des élections présidentielles ? Devra-t-il fomenter une épidémie d’attentats attribués à d’imaginaires ennemis pour mieux réprimer les contestataires ensuite ? Ou pourquoi pas, lancera-t-il une expédition militaire, genre deuxième guerre de Géorgie,  afin de s’imposer comme l’homme fort et insubmersible de la Russie ? »
A noter que  Monsieur Glucksmann n’est pas à une contre-vérité près car les faits et les enquêtes impartiales de l’Union Européenne  démontrent que c’est bel et bien la Géorgie du jeune, inconscient et fougueux Président  Mikhaïl Saakachvili  qui a commencé en Aout 2008  les hostilités militaires en Ossétie du Sud  et les a terminées  dans une  totale déroute.

Or, le jeudi 23 Février 2012, devant une foule  réunie dans le stade moscovite de Loujkini  et évaluée par les autorités à 130 000 personnes, Poutine a montré au monde que les mouvements d’opposition peinent à trouver leur second souffle.  « Désormais, il n’y aura plus lieu de parler de la révolution orange car la rue nous appartient » a pu déclarer Vladimir Bourmatov, un député de Russie unie (1). Il est probable que Poutine sera réélu avec plus de 50% des voix et non plus des scores de 71% des voix comme en 2004, mais quoi d’anormal ? Les peuples  européens de l’Ouest ont-ils été reconnaissants  par leurs votes à  Winston Churchill, à Clemenceau, à De Gaulle ?

Poutine, l’obsession des Etats-Unis et des Occidentaux

L’Amérique  veut déstabiliser et faire sauter  le verrou Poutine pour plusieurs raisons. La Russie  est  devenue une superpuissance pétrolière respectée, à défaut d’être crainte. Poutine a brisé les rêves de Mikhaïl Khodorkovski , patron de Youkos, et ceux  des Etats-Unis  qui voulaient mettre la main   sur les ressources énergétiques de la Russie.

Poutine veut également réarmer la Russie, immense pays  richissime ouvert aux quatre vents et deux fois plus grand que les Etats-Unis avec au grand maximum  130 millions de Russes en 2050 ! Poutine veut dépenser 590 milliards d’euros d’ici à dix ans pour se protéger de la menace militaire de l’OTAN et des États-Unis. Selon le quotidien Rossiskaya Gazeta,  le plan de modernisation militaire lancé il y a un an par Poutine comprendrait : construction de 400 missiles balistiques d’ici à 2022, 8 croiseurs sous-marins  lance-missiles stratégiques, 20 sous-marins polyvalents, 50 navires de surface, 600 chasseurs de cinquième génération, mille hélicoptères, 2300 chars modernes, 2000 canons automoteurs, 28 régiments de systèmes de missile sol-air S400. Tout spécialiste des problèmes militaires sait en effet parfaitement que le système  américain de bouclier antimissile est dirigé contre la Russie, l’Iran n’étant qu’un prétexte !

Poutine n’a pas digéré non plus l’erreur de Dimitri Medvedev qui n’a pas  mis son véto au Conseil de Sécurité de l’ONU , d’où  la brèche éhontée dans laquelle s’est engouffrée l’Occident en bombardant la Libye et en intervenant avec des troupes au sol dans un conflit tribal interne, en lieu et place d’une zone d’exclusion aérienne, ce  qui n’est  pas sans rappeler la mauvaise foi de l’expansion de l’OTAN  à l’Est, contrairement aux promesses qui avaient été faites lors de la chute du Mur de Berlin  à Gorbatchev et  plus tard à Boris Eltsine !

Poutine s’oppose à l’intervention militaire occidentale en Syrie pour protéger  les exportations russes d’armement ainsi que la seule et unique base maritime pour la flotte russe en Méditerranée !

Poutine peut enfin se prévaloir d’un succès sur le plan économique à faire pâlir d’envie les Occidentaux. La croissance du PIB devrait frôler les 4,5% en 2011 et en 2012.Le taux de chômage est descendu à 6,3% ; la dette du pays est faible, inférieure à 10%du PIB. Les réserves de change sont d’environ 500 milliards de dollars. L’inflation est à la baisse, estimée à 6,5% , soit son plus faible niveau depuis 20ans.La Russie est déjà aujourd’hui la 10ème économie du monde en PIB nominal et la 6ème en termes de parité de pouvoir d’achat. La Russie devrait être la 4èmeéconomie de la planète en 2020.

Poutine propose un contre-modèle à  l’Europe décadente

Poutine a dores et déjà sauvé la Russie, mais il est d’autant plus dangereux qu’il propose à l’Europe occidentale  un autre modèle que le droit de l’hommisme et l’incite à se libérer du protectorat militaire américain. Poutine a compris que le redressement, le rétablissement de la Russie  passait par les valeurs traditionnelles, le patriotisme, l’Eglise orthodoxe, le sens de l’effort et du dépassement, constituant un magnifique contre-exemple pour les démocraties européennes décadentes et aveugles. Alors que les droits de l’hommistes souhaitent que la Russie s’adapte au modèle occidental, c’est bien au contraire, selon Vladimir Poutine,  aux Européens de l’Ouest de retrouver leurs valeurs traditionnelles, de ne plus pratiquer la repentance. En ce sens, Poutine est le sauveur potentiel de l’Europe de l’Ouest !

Poutine est enfin dangereux  car  il est  natif de Saint Petersburg , la ville symbole du rapprochement européen fondée par Pierre Le Grand ; il  parle allemand , il  a travaillé pour le KGB  à Dresde et  a une vision continentale européenne historique que n’ont pas nos dirigeants  atlantistes actuels !

C’est ainsi que devant le Bundestag, il a pu dire :

« Si à une certaine époque, la réconciliation historique de la France et de l’Allemagne fut l’une des conditions de base de l’intégration ouest-européenne, aujourd’hui, c’est le partenariat entre la Russie, l’Allemagne et la France qui constitue le facteur positif majeur de la vie internationale et du dialogue européen.

Je suis profondément convaincu que la Grande Europe unie de l’Atlantique à l’Oural, et de fait jusqu’à l’ Océan Pacifique, dont l’existence repose sur les principes démocratiques universels, représente une chance exceptionnelle pour tous les peuples du continent, pour le peuple russe notamment…..Le peuple russe a toujours eu le sentiment de faire partie de la grande famille européenne, à laquelle le rattachent les mêmes valeurs culturelles, morales, spirituelles. »
Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie

Marc Rousset, économiste, écrivain, auteur de « La Nouvelle Europe-Paris-Berlin-Moscou », pour Novopress France. http://fr.novopress.info

(1) Le Figaro du Vendredi 24 Février –« Poutine poursuit “la bataille pour la Russie” »

mercredi, 29 février 2012

Géopolitique : Islamisme et Empire: un flirt qui perdure…

Géopolitique : Islamisme et Empire: un flirt qui perdure…

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

Le ciel du “printemps arabe” s’assombrit par l’ouest. Les belles et éphémères éclaircies des révoltes tunisienne et égyptienne se rembrunissent. Face à l’imminence de ce grain dévastateur, une bonne partie de l’intelligentsia arabe continue de baigner dans sa léthargie légendaire, confondant le présent avec le passé, obsédée par son fantasme du retour au sein maternel.

Qui ne se souvient de la « grande révolte arabe » contre l’empire ottoman agonisant ? L’histoire serait-elle un éternel recommencement ?!

Il y a tout juste cent ans, hypnotisés par l’Occident, manipulés par les Français et les Britanniques, les Arabes de la péninsule aidaient à porter le coup de grâce aux Ottomans. Leur nationalisme fougueux fut savamment exploité par les grandes puissances de l’époque et se transforma en piège mortel.

 

Carte: accords Sykes-Picot

Mais il n y avait pas que les arabes qui fussent instrumentalisés; usant du même stratagème, les puissances occidentales ont oeuvré à exacerber le nationalisme turc tout en poussant la communauté chrétienne à la révolte. C’est en dressant les ethnies et les confessions les unes contre les autres que l’Occident parvient à faire imploser l’*empire Ottoman. Le rêve naïf de libération arabe a vite viré au cauchemar à la suite des accords franco-britanniques de *Sykes-Picot. Balkanisé, le Proche-Orient ne se relèvera plus et continue jusqu’à nos jours à être miné par les dissensions internes, confessionnelles, ethniques et politiques entretenues par Londres, Paris et Washington.

Ayant failli aux promesses faites à Hussein ibn Ali, Chérif de la Mecque, les Britanniques et les Français s’employèrent après la première guerre mondiale à dépecer et à coloniser le Proche et Moyen Orient. Une anecdote riche en significations a marqué les péripéties de cette guerre coloniale : juste après l’occupation de Damas par l’armée française, le Général Gouraud, confondant francs et français, se rendit devant le tombeau de Saladin et prononça cette phrase demeurée célèbre : ” Nous voici de retour “. Presque mille ans d’histoire n’ont pas suffit aux Occidentaux de digérer la défaite des croisés envahisseurs face à Salah Eddine. Cette attitude revancharde continue à alimenter l’imaginaire occidental et sert depuis des siècles de substrat idéologique à tous les projets coloniaux visant l’Orient.

Dès la fin du XVIIIème siècle, les arabes répondaient à l’expansion européenne et à la domination ottomane en empruntant deux cheminements opposés. C’est au moment même où Mohammed Ali mettait en oeuvre un projet de rénovation de l’Égypte considéré par les historiens comme l’amorce de la renaissance arabe (Nahda) que se répandait en Arabie le courant salafiste, le wahhabisme.

Mohammed Ali et son fils Ibrahim Pacha adhéraient pleinement à un projet de nation arabe qui rassemblerait tous les Arabes de l’Égypte à la Mésopotamie. Ils oeuvrèrent à l’émergence d’une renaissance intellectuelle, sociale et culturelle sans précédent et aidèrent au développement de l’agriculture et de l’industrie. Mohammed Ali s’appuya sur une jeune génération d’oulémas réformistes de l’envergure du cheikh Rifa’a al-Tahtawi. Ces oulémas ne voyaient pas de contradiction entre l’islam et la modernité et soutenaient la plupart des réformes. A la fin du XIXème siècle le mouvement nationaliste arabe touche la Grande Syrie.

Le sentiment de plus en plus fort d’être dominé par les Turcs provoqua le rapprochement des chrétiens et des musulmans autour de leur identité arabe. Ce nationalisme avant tout culturel et moderniste finissait par céder le pas dès 1880 à un nationalisme politisé et revendicatif. La répression ottomane du mouvement nationaliste arabe qui a suivi la révolution Jeunes-Turcs de 1908, développa du Machrek au Maghreb une radicalisation nationaliste revendiquant un gouvernement non confessionnel sur l’ensemble des territoires arabes. A la veille de la première guerre mondiale, Paris est devenu la capitale des différents mouvements nationalistes arabes. Il faut dire que depuis un bon moment Londres et Paris ne tarissaient pas d’effort pour provoquer les dissensions entre groupes ethniques et confessionnels au sein de l’empire ottoman. En pleine guerre mondiale, le Chérif de la Mecque, Hussein ibn Ali, sollicité par les nationalistes arabes, poussé par les britanniques et les français, s’engagea militairement contre les ottomans. La création d’un État arabe unifié conduisant la nation dans la voie d’une authentique renaissance ne fut malheureusement qu’une chimère.

Trahi à la fin du conflit par les franco-britanniques, Hussein ibn Ali perd même sa province du Hedjaz que les Hachemites ont toujours gardée même sous les Mamelouks et sous les Ottomans.

Bien qu’ouvert sur son époque et moderniste, le nationalisme arabe a été tué dans l’oeuf par les Occidentaux alors que c’est sous l’oeil bienveillant des Britanniques qu’Abd al Aziz Ibn Saoud s’empare de Riyad en 1902 et se donne le titre politique d’émir du Nejd et celui religieux d’imam des Wahhabites. Il organise en 1912 les Bédouins en “ikhwan” (fratries). Cette force de frappe lui permet alors de reprendre graduellement le pouvoir dans la majeure partie de la péninsule au prix de dizaines de milliers de morts. Ayant observé la neutralité pendant la première guerre mondiale, il parachève en 1924 son oeuvre en chassant de la Mecque le chérif Hussein Ibn Ali. Il est utile de rappeler que depuis le milieu du XVIIIème siècle, l’alliance de Mohammad Ibn Saoud, chef d’une tribu du Nejd et de Mouhammad Ibnou Abdel Wahhab, fondateur de l’école wahhabite a permis de propulser les Saoud à la tête des tribus arabes qui onze siècles après la naissance de l’islam repartaient à la reconquête… du monde musulman. Il est évident que, sans son instrumentalisation politique, le wahhabisme, courant unitarien né dans le désert de Nejd, condamnant le luxe somptuaire, brandissant une piété rude et austère, prônant un retour à un Islam dégagé des subtilités des glossateurs et des dévotions adventices n’aurait été qu’un courant réformiste parmi d’autres.

Le soutien de l’Occident au nationalisme islamique est une constante de sa politique proche et moyen-orientale. En effet, tout au long du XIXème siècle, les Britanniques ne cessaient de pousser les Saoud wahhabites à porter des coups répétés aux flancs de l’empire ottoman alors qu’ils se dressaient contre toute velléité de projet nationaliste arabe.

En 1840, ces mêmes Britanniques volaient au secours de leurs ennemis jurés, les Ottomans et mettaient fin aux ambitions panarabes de Mohamed Ali qui, après avoir arraché l’Arabie aux Saoud et le Soudan aux Mamelouks, s’empara de la Grande Syrie et avança sur l’Anatolie. En aidant les wahhabites à dominer l’Arabie et ses lieux saints, les occidentaux ont cru pouvoir ainsi marginaliser le monde arabe en le poussant en quelque sorte hors de l’histoire.

L’effondrement de l’empire ottoman a conduit à son éclatement. La société impériale déstructurée se transforme en sociétés féodales malgré les apparences trompeuses.

Ce que nous voulons, disait Lord Crowe, ministre libéral de sa Gracieuse Majesté, ce n’est pas une Arabie unifiée, mais une Arabie fragmentée, divisée en principautés soumises à notre autorité“. Mais ce qu’oublie de préciser ce même Crowe est cette exception accordée à l’Arabie Saoudite : un pays créé de toutes pièces, d’une superficie de plus de deux millions de km², encensé par les vainqueurs de la première guerre mondiale et échappant à la domination coloniale!

Les dirigeants européens ont vite compris l’intérêt que représente l’intégrisme wahhabite, une idéologie qui ne peut que renforcer la dislocation du Proche et Moyen-Orient. En plus de l’hémorragie incontrôlable de Sykes-Picot qui affecte sa géographie, le monde arabe perd ses repères historiques et part au galop, à contre-sens, à la recherche de son identité… Les puissances occidentales font ainsi coup double en désorganisant du même coup l’espace et le temps de l’univers arabo-musulman. C’est cette “philosophie” qui constituera l’inlassable leitmotiv géopolitique appliqué par le monde dit “libre” à cette partie de la planète.

L’instrumentalisation de l’intégrisme musulman par le politique marquera de son sceau tout le XXème siècle.

Manipulés, les islamistes continuent de jouer (probablement à leur insu) le jeu de l’Empire. Après la conquête du Hidjaz, Abdelaziz Ibn Saoud signe le 20 mai 1927 avec les Britanniques le traité de Djeddah par lequel il renonce à toute extension du territoire saoudien. Les Ikhwân, désireux de poursuivre le jihad, désobéissent et attaquent l’Irak alors sous mandat britannique. En mars 1929, Abdelaziz écrase alors militairement ceux-là mêmes qui l’ont porté au pouvoir grâce notamment à l’appui de l’aviation britannique.

A la fin de la deuxième guerre mondiale émerge l’empire américain avalant pour ainsi dire les deux empires occidentaux européens. Le “Pacte du Quincy”, conclu en février 1945 entre le président Franklin Roosevelt et le Roi Abdel Aziz, à bord du croiseur américain Quincy, chasse pratiquement les puissances européennes du Moyen-Orient et offre en contrepartie une protection inconditionnelle au wahhabisme saoudien. Le dernier obstacle qui se dresse encore face à la fureur hégémonique de la “première démocratie occidentale” est l’Union Soviétique, le dernier empire européen…

En parfaits héritiers de la perfide Albion, les Américains poussent les islamistes contre le bloc communiste et ses satellites. En effet, le modèle “socialisant” et panarabe que propose Nasser ainsi que son rapprochement des soviétiques en pleine guerre froide affolent les yankees. Ceux-ci optent pour une diplomatie confessionnelle en consolidant les courants islamistes passéistes dans le monde arabe. L’objectif était de maintenir dans un sous-développement philosophico-économique l’ensemble du monde arabo-musulman tout en poussant les islamistes à s’engager dans une guerre sainte contre les mécréants communistes.

En juillet 1953, une délégation de musulmans est invitée aux États-Unis et reçue à la Maison Blanche. Parmi les invités se trouvait Saïd Ramadan, le gendre de Hassen El Banna, fondateur de la confrérie des Frères Musulmans. S’adressant à l’assistance, Eisenhower dit : “notre foi en Dieu devrait nous donner un objectif commun : la lutte contre le communisme et son athéisme”.Tout est dit! Fidèles aux méthodes de leurs prédécesseurs, les étasuniens usent de la même duplicité pour faire imploser cette fois-ci l’empire soviétique.

Mais c’est seulement au milieu des années 70 que Zbigniew Brzezinski, patron du Conseil national de sécurité (NSC) parvient à convaincre Carter de jouer la carte islamiste pour affaiblir l’Union soviétique.

L’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique en décembre 1979 surviendra à point nommé. Il est toutefois utile de préciser que c’est l’assistance clandestine aux opposants du régime pro-soviétique de Kaboul ordonnée par Carter le 3 juillet 1979 qui a provoqué l’invasion de l’Afghanistan par les Soviétiques et non l’inverse.

Après l’élection de Ronald Reagan, la nouvelle administration accepta totalement les plans du Conseil National de Sécurité et de la CIA élaborés sous Carter, sachant pourtant que le prix de cette aventure serait la radicalisation de l’islamisme anti-occidental un peu partout dans le monde. Des fondamentalistes de tous les pays arabes sont alors encouragés à combattre les communistes et les nationalistes dans leurs propres pays. L’endoctrinement financé par l’Arabie Saoudite conduira des dizaines de milliers de jeunes à emprunter le chemin du Jihad en s’engageant dans la guerre sovieto-afghane.

Moudjahidîn, vous n’êtes plus seuls, votre combat est le nôtre”, lance Ronald Reagan en janvier 1988. Entre 1980 et 1989, la résistance afghane aura reçu des Américains près de quinze milliards de dollars d’assistance militaire. Sacrés “Moudjahidin” ou encore “combattants de la liberté“, adulés à l’unanimité par tous les médias occidentaux, les islamistes finissent, toutefois, par se retourner contre leurs commanditaires lorsqu’ils se rendent compte qu’ils n’ont été que de simples instruments entre les mains de l’Empire et de son vassal saoudien. Cette fois-ci les “Afghans” ne se laissent pas faire comme il fut le cas pour les “Ikhwan” en 1929.

De longues années de terreur vont alors secouer la planète. Terrorisme souvent gonflé par les médias, souvent romancé. Les éléments du réel et du frictionnel s’emmêlent pour balancer à la face du monde une image horrifique de l’islam. Ben Laden, une pure réplique de Belzébuth, met en échec l’infernale machine de guerre américaine et bénéficie d’une longévité pour le moins surprenante… grâce certainement à sa parfaite maîtrise de la magie noire! Les héros d’hier devenus soudain les terroristes d’aujourd’hui se retrouvent logés dans le camp de Guantánamo. Les dictatures arabes, aux ordres des Américains, après avoir lâché la bride aux islamistes pendant plus d’une décennie, se mettent à leur tour à les persécuter de la manière la plus ignoble…

L’Islamophobie orchestrée depuis une vingtaine d’années par les médias et par l’ensemble des dirigeants occidentaux annonce-t-elle la fin de cette politique confessionnelle si chère à la Grande Bretagne et aux États-Unis ?

Pour répondre à une telle question, il est nécessaire de situer la montée du terrorisme islamiste en le replaçant dans son contexte.

A partir de 1997, les néoconservateurs envahissent la scène politique américaine. Le ”Project for a New American Century’ ‘, l’association-phare des néoconservateurs avec, à sa tête, des gens comme George W. Bush, Jeb Bush, Dick Cheney, Donald Rumsfeld ou encore Paul Wolfowitz s’est fixé pour objectif de profiter de la phase unipolaire pour assurer la suprématie américaine pour les 100 ans à venir.

L’association publie en septembre 2000 son manifeste sous le titre : “Rebuilding American Defenses“, où elle déclare entre autre :

« Les forces armées américaines autour du monde sont la preuve visible de la réalité des États-Unis en tant que superpuissance (…) Le processus de transformation (néolibéral) même s’il apporte des changements révolutionnaires sera sans doute long, sauf si un événement catastrophique et catalyseur venait à se produire comme un nouveau Pearl Harbour ».

En juin 2001, sept mois avant les attentats de septembre, Paul Wolfowitz donne une allocution à West Point dans laquelle il rappelle que 2001 est le 60e anniversaire du désastre américain à Pearl Harbor. Propos à la redondance étonnamment prophétique. Quelques semaines après l’attentat du 11 septembre, le programme de réarmement, auparavant bloqué par le congrès, est approuvé sans discussion ni modification. Grâce à l’intervention d’Oussama Ben Laden et à l’horreur des actes commis, la stratégie des néoconservateurs allait pouvoir s’appliquer, en donnant à l’administration Bush l’occasion d’exploiter à fond la menace terroriste et d’accaparer les pleins pouvoirs pour partir juste après en croisade…

On est alors en droit de se demander à qui ont réellement profité les crimes terroristes… Certainement pas à l’Irak qui a subi la vengeance des néo-croisés sans raison aucune, ou plutôt pour la simple et bonne raison qu’il a osé voler de ses propres ailes. L’Arabie Saoudite, pourtant pays d’origine de la majorité des terroristes qui ont attaqué les tours jumelles, n’a nullement été inquiétée, tout au contraire…

En vérité, l’Empire n’a point changé de stratégie, car si dans le passé les islamistes ont été instrumentalisés pour porter le coup fatal aux Ottomans puis aux Soviétiques, aujourd’hui il s’agit de les manipuler de sorte qu’ils portent directement préjudice à leur propre camp. Le terrorisme démesurément amplifié par les médias vise moins les extrémistes que l’islam en tant que civilisation et le monde arabo-musulman en tant qu’espace géographique.

Le rôle démoniaque du mythique Ben Laden et les caricatures dénigrant le prophète, pour ne citer que ces deux exemples, ont pour fonction première d’approfondir la fracture qui n’arrête pas de se creuser entre l’Europe et le monde arabe. A la haine de l’islam entretenue en Occident répond par ricochet la haine de l’Occident dans le monde arabe, poussant ainsi les classes populaires des deux camps à s’engouffrer tête baissée dans le repli identitaire.

Le “”Choc des civilisations’ ‘” de Samuel Huntington n’est en fait qu’une théorisation après coup de la stratégie néoconservatrice et vient enrichir toute une littérature servant à élargir encore plus le gouffre. La civilisation musulmane, civilisation millénaire, réduite à une simple caricature, transformée en épouvantail, est jetée en pâture à des populations désorientées par les effets de la crise économique. De l’autre coté de l’abîme, réagissant à la transe islamophobe occidentale, faisant écho à la générosité des associations caritatives islamiques (les pétrodollars du golfe y sont bien entendu pour quelque chose…), des populations majoritairement pauvres se jettent dans les bras sécurisants des islamistes. Du Maroc à la Jordanie, les islamistes s’emparent de la majorité des sièges dans les différents parlements…

Est-ce là le but des néoconservateurs?

Absolument! Dans son livre “Le Grand Échiquier” Zbigniew Brzezinski, divise le monde en « zones dures » ou « acteurs géostratégiques » tels que les États-Unis, l’Inde, la Chine, la Russie, etc., alors que les « zones molles » désignent soit « l’ensemble des nations non souveraines » à l’image des nations africaines ou latino-américaines, soit les puissances ou civilisations anciennes (européennes, islamiques, etc.) affaiblies, ou ayant partiellement abdiqué leur souveraineté, ce qui semble être le cas des États d’Europe occidentale qui s’en remettent à l’OTAN, donc aux Etats-Unis, pour la défense de leur sécurité.

La nature « molle » de l’Europe de l’Ouest est vitale pour les États-Unis dans la mesure où elle empêche qu’un bloc anti-hégémonique continental européen ne se constitue autour de l’Allemagne ou de la Russie. Il s’agit donc pour les États Unis d’imposer leur politique unipolaire en s’opposant à toute velléité d’expansion des autres « acteurs géostratégiques », tels que la Russie ou la Chine, en les encerclant jusqu’à l’étouffement.

L’Europe de l’Ouest, l’Europe centrale, les anciennes républiques socialistes, l’Afrique, le monde arabe, les Balkans eurasiens et jusqu’aux bordures de la mer Caspienne, tout cet espace couvrant la production et la circulation des hydrocarbures est condamné à ne constituer qu’un vaste ensemble de « zones molles » sous la tutelle de l’île-empire thalassocratique américaine.

Pour gérer un ensemble aussi vaste rien de moins que la bonne vieille recette : diviser pour régner. Le couple infernal, terrorisme islamiste/islamophobie, a réussi à rompre les liens historiques entre le monde arabe et l’Europe, entre les Russes et les républiques islamiques de la fédération de Russie. Dans les pays arabes, l’intégrisme sunnite, encouragé par les étasuniens, s’en prend aux chiites, aux coptes, à la gauche, aux nationalistes arabes, aux laïques…

C’est en plongeant le monde dans un tel magma incandescent que l’Amérique des néoconservateurs compte ainsi gérer la planète tout au long de ce XXIème siècle. Fidèles aux méthodes de leurs cousins britanniques mais beaucoup plus “enthousiastes”, les étasuniens tentent d’installer les fondamentalistes sunnites à la tête de l’ensemble du monde arabe tout en découpant ce dernier en soixante douze morceaux.

 

 

Carte du nouveau redécoupage des frontières

En effet, le Lieutenant-colonel retraité *Ralph Peters de l’US Army s’élève contre l’amateurisme des sieurs Sykes et Picot et nous propose en 2006 une carte remodelée du ” Nouveau Moyen-Orient ” dans laquelle chacun des pays arabes se trouve divisé en trois ou quatre mini-territoires sur des bases confessionnelles et ethniques. Ralph Peters nous assure que les frontières ainsi remodelées résoudront totalement les problèmes du Moyen-Orient contemporain. Eh bien, je ne vous apprends rien si je vous dis que ce cher Lieutenant-colonel passe pour un as dans l’art de l’antiphrase! Noyé dans l’obscurantisme, déchiqueté, déchiré par toutes sortes de dissensions confessionnelles, ethniques, politiques, le monde arabe se verra transformé in fine en « zone liquéfiée », embourbé dans la barbarie la plus abjecte.

Une année vient de s’écouler depuis les soulèvements populaires en Tunisie et en Égypte. Plus le temps passe plus les questions fusent. Le ravissement qui a accompagné les premières semaines des révoltes et les joutes oratoires enfiévrées de la Kasbah et de la place Tahrir ont cédé le pas aux palabres fastidieuses des parlementaires. Il faut cependant rendre hommage au professionnalisme de monsieur Essebsi, l’ex-Premier ministre tunisien, ainsi qu’aux généraux égyptiens qui ont su en vrais spécialistes réprimer toute cette jeunesse en ébullition et remettre de l’ordre dans les affaires.

La question qui me turlupine est : comment se fait-il que le soulèvement du bassin minier de Gafsa de 2008 qui a duré plusieurs mois ne soit jamais parvenu à inquiéter le pouvoir qui l’a d’ailleurs sauvagement réprimé?

Bien que spontanée et justifiée par les prédations du clan au pouvoir, la vague de révoltes populaires qui ont frappé la Tunisie et l’Égypte en décembre 2010 et janvier 2011 ne constitue nullement une première annonçant le réveil du monde arabe comme se plaisent à le souligner les médias occidentaux. En effet des troubles similaires s’étaient produits en Tunisie en 1969, 1978, 1984, 2008, ainsi qu’en Égypte en 1968, 1977, 1986, 1987, 1995, tous réprimés avec la plus extrême violence sans que l’Occident ne s’en émeuve outre mesure.

En réalité, ce qui distingue les révoltes de 2011, dans ces deux pays, est que l’armée a pour la première fois refusé de jouer son rôle répressif. Objectivement, c’est bien l’armée qui a renversé les deux dictateurs. On ne peut s’empêcher de se demander si les décisions prises par les armées tunisienne et égyptienne étaient bien souveraines. Dans des pays comme la Libye ou la Syrie où l’armée est restée fidèle au pouvoir, l’Empire n’a pas hésité à utiliser son arsenal infernal aidé en cela par ses vassaux européens pour “ramollir” les restes du “noyau dur” du nationalisme arabe. Pour ce faire, on n’a pas hésité à massacrer plus de soixante mille libyens et installer, en fin de compte, les fondamentalistes au pouvoir. En Syrie, on est en train d’assister un remake à peu de choses près du scénario Libyen. En attendant la décision du conseil de sécurité, les “Moudjahidines” d’Al Qu’Aïda et des Frères Musulmans s’acquittent à merveille de la tâche qui leur incombe. Étrange, quand même, ce flirt entre l’Empire et Al Qu’Aïda! C’est à n’y rien comprendre, ou alors nous avons affaire à un couple de fieffés cachottiers!

La Tunisie, sans l’avoir choisi, est condamnée à jouer le rôle de pionnier et de cobaye dans le laboratoire du remodelage du monde arabe. Le gouvernement issu du mouvement Ennahdha se veut rassurant mais laisse ses sympathisants ainsi que les salafistes envahir l’espace public en recourant souvent à la violence pour imposer leurs points de vue. Ce flou qui enveloppe la politique intérieure aussi bien que la politique étrangère ne fait qu’envenimer la situation.

Dans ce pays, où n’existe traditionnellement ni clivage ethnique ni clivage confessionnel, les graves problèmes sociaux sont éludés alors qu’on voit pointer à l’horizon un conflit entre islamistes et laïcisants qui s’aggrave de jour en jour. Le gouvernement, passif, laisse faire et ne tente rien pour éteindre cet incendie qui prend un peu partout.

Dans quel but à votre avis? En parallèle, le président de la république, Moncef Marzouki, en tournée dans les pays de l’Afrique du Nord, s’essouffle à vouloir réanimer un mort-vivant, l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Ce cher Marzouki n’a-t-il point entendu parler du “nouveau Moyen-Orient”?! Je me demande si c’est le président tunisien qui rêve debout ou alors c’est moi qui suis en train de faire un affreux cauchemar!

Comme pour narguer l’ensemble du monde arabe, les États Unis ont choisi de se faire seconder dans leur entreprise par le minuscule Qatar. L’Empire cherche-t-il ainsi à rendre jaloux l’imposant voisin saoudien?

Manoeuvre astucieuse et rentable. De toute façon, les vassaux européens, voisins des arabes et les monarques du golfe, tous aveuglés par la puissance de leur suzerain mesurent mal le risque qu’ils encourent. Il y a, en effet, de fortes chances que ces fossoyeurs du monde arabe soient entraînés, rien qu’à cause de leur proximité, dans la tourmente du “*chaos constructeur“.

Fethi GHARBI

Lectures complémentaires (ajoutées par mes soins)
Comment l’Empire ottoman fut dépecé (accords Syles-Picot. Monde Diplo.
La nouvelle carte américaine du Proche-Orient
*Ralph Peters
Chaos constructeur

blog.emceebeulogue.fr

Les ONG américaines se mêlent des projets nucléaires indiens

Il était temps que le premier ministre indien dénonce publiquement, et dans un média US de surcroît, la déstabilisation américaine en Inde. Ils finiront par pousser l'Inde à intégrer l'OCS comme avec l'Ukraine à intégrer l'Union eurasienne.

Les ONG américaines se mêlent des projets nucléaires indiens

 

 

© Collage: «Voix de la Russie»
 
     
Les organisations non-gouvernementales américaines sont derrière les mouvements de protestation contre le projet de la centrale nucléaire de Kudankulam, qui est actuellement en construction dans le sud de l'Inde avec l'aide de la Russie, a déclaré le premier ministre Manmohan Singh dans une interview accordée au magazine américain Science.
«Les ONG, dont la plupart se base aux Etats-Unis, ne voient aucune nécessité pour notre pays d’accroître la production de l’électricité», a déclaré Manmohan Singh. A cause des protestations, que nous estimons comme initiées par des ONG étrangères, le premier bloc de la centrale de Kudankulam, dont la construction est terminée, ne pourra pas être lancé dans les délais prévus. Une date ultérieure a été également fixée pour le lancement du second bloc de la centrale, actuellement en construction. Quant à la construction du troisième et quatrième bloc de la deuxième série, la signature des contrats pour l’élaboration de ces projets a également été reportée à plus tard. A l’origine, ces contrats devaient être signés lors de la visite du premier ministre indien en Russie en décembre de l’année dernière. Le développement du secteur de l’énergie nucléaire en Inde se retrouve ainsi bloqué, ce qui porte préjudice à l’économie du pays.

«Manmohan Singh a déclaré dans une interview au magazine américain ce dont toute la presse indienne parlait depuis longtemps», explique le célèbre journaliste indien Vinay Shukla. Par exemple, le journal Times of India a rapporté que les organisations chrétiennes occidentales ont transféré à l'Inde 630 millions de roupies pour le financement de la campagne de protestation contre le développement de l'énergie nucléaire pacifique dans le pays. Par conséquent, la déclaration du premier ministre indien est vue très positivement. Les gens disent que le chef du gouvernement a enfin appelé les choses par leur nom, en exprimant fermement ce qu'il devait dire depuis très longtemps. En Occident, il y a effectivement certains cercles, en particulier en Scandinavie, qui ne veulent pas le développement économique de l'Inde, ayant à cet effet leurs propres projets».

En Inde, on se souvient bien que ces organisations, financées par les pays occidentaux, étaient à l’origine des protestations de masse contre la construction des usines de sidérurgie, des entreprises d'ingénierie, et des raffineries de pétrole. Dans l’interview au magazine Science, le premier ministre de l'Inde a également accusé les ONG étrangères de s'opposer au développement des biotechnologies de pointe dans le pays. «Les biotechnologies ont un potentiel énorme», explique-t-il. «Et nous avons besoin d’utiliser ces biotechnologies pour accroître la production alimentaire en Inde», a déclaré Manmohan Singh.

En ce qui concerne l'énergie nucléaire, les Etats-Unis ont signé au début de 2006 avec l'Inde un accord de coopération, en s'engageant à construire dans le pays des centrales nucléaires et fournir les technologies et l'équipement nécessaire à leur fonctionnement. Toutefois, jusqu'à présent, le travail en vertu de cet accord n'a toujours pas commencé. Mais l'activité des ONG basées aux Etats-Unis visant à entraver la coopération de l’Inde avec les autres pays dans le domaine de l'énergie nucléaire pacifique s’est intensifiée. Une tentative visant à perturber le lancement de la centrale nucléaire de Kudankulam, construite avec l'aide des technologies russes – ce n'est pas seulement une attaque contre un projet spécifique. Il s'agit d'une tentative de remettre en question l'ensemble du programme de la coopération russo-indienne dans la construction des centrales nucléaires, alors que la Russie et l’Inde comptent construire ensemble dans les années à venir en tout 16 blocs pour les centrales nucléaire indiennes.