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mercredi, 23 février 2011

Le kémalisme, parenthèse de l'histoire turque

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Le kémalisme, parenthèse de l'histoire turque
Aymeric CHAUPRADE
Ex: http://realpolitik.tv/
Voici ce que j’écrivais il y a plus de 3 ans dans Valeurs actuelles, à propos de la Turquie et plus généralement des expériences modernisatrices dans le monde musulman. L’analyse insiste sur la question de l’identité islamique qui continue d’être occultée dans les analyses dominantes des médias lesquels se font plaisir en affirmant que les peuples tunisien et égyptien rêvent de devenir comme nous. Il faudrait ajouter à cet article centré sur l’aspect identitaire, la dimension économique. La hausse des prix des matières premières a souvent été le facteur déclencheur de révolution lorsque les conditions d’épuisement du régime politique étaient arrivées à maturité.
Article paru dans Valeurs actuelles en 2007

Depuis plus de dix ans maintenant, le parti fondé par Mustapha Kemal, instrument de la laïcisation et plus largement de l’occidentalisation de la société turque, est écarté du pouvoir au profit des islamistes.

La question fondamentale que les Européens doivent alors se poser est la suivante : est-ce l’islam politique qui apparaîtra un jour comme une courte parenthèse de l’histoire de la Turquie moderne, ou est-ce au contraire la modernité kémaliste qui sera digérée par la « longue durée » de l’islam turc ?

Depuis leur entrée dans l’islam, les destins des aires culturelles turque, iranienne et arabe sont plus que jamais liés. Au XXème siècle, ces trois mondes ont tenté de s’occidentaliser en faisant reculer l’emprise de l’islam sur leur société civile. Ils vivent désormais, en décalage, la crise des idées modernes venues d’Europe.

L’Iran, avec la Révolution islamique de 1979, a rejeté l’occidentalisation à marche forcée voulue par le Shah ; au point d’amener des courants nationalistes, religieux et marxistes à se liguer autant contre le retour à l’Iran préislamique que contre la projection dans la modernité occidentale. La Révolution s’étant faite dans un contexte de développement accéléré (le PIB par habitant est passé de 176 à 2160 dollars entre 1963 et 1977), sa principale cause est donc identitaire : la majorité des Iraniens a considéré que l’islam était indissociable de l’identité nationale iranienne.

Le monde arabe aussi, soulevé par les Nasser, Saddam Hussein et Yasser Arafat, est également revenu à l’islamisme. L’échec des chefs nationalistes arabes face à l’alliance américano-israélienne, la corruption des élites et l’argent saoudien expliquent l’effondrement du panarabisme. On oublie souvent que ce nationalisme arabe, semé par l’Expédition d’Égypte de 1798, et qui emprunta tant aux théoriciens français et allemands du nationalisme, fut largement la conséquence de la levée des Jeunes Turcs contre l’ottomanisme.

Les unes après les autres donc, les expériences modernes du monde musulman s’effondrent et, même si les choses s’y font plus lentement et plus calmement, la Turquie n’échappe pas à ce retour à l’identité islamique, pas plus d’ailleurs que l’immigration musulmane d’Europe occidentale.

Pour le comprendre, il faut revenir aux causes du surgissement des idéologies modernisatrices en terre d’islam.

A l’origine, il y a la prise de conscience par le monde musulman que la religion islamique, venue après les « premières prophéties juive et chrétienne » et jusqu’alors en tête de la course à la puissance, est en train de perdre la direction de l’histoire.

Au XVIème siècle, l’ouverture des routes maritimes et la découverte de l’Amérique privent le monde musulman de sa qualité de centre incontournable du commerce mondial.

Entré dans le déclin, l’islam doit désormais se demander pourquoi. Une partie de ses intellectuels accepte alors de se rendre à l’évidence : c’est la place privilégiée de la raison dans leur religion qui a donné aux Européens un tel avantage.
Il faut donc accepter au XVIIème siècle ce qui n’a jamais été accepté avant : ouvrir une fenêtre sur la modernité européenne. Jusque-là, l’islam n’a toléré qu’une (modeste) intrusion de la philosophie grecque préchrétienne dans son système de pensée. Désormais, il lui faut apprendre de ceux qu’il juge inférieurs, les Chrétiens.

Mais la modernité n’est admise qu’en tant que moyen de redevenir plus fort que l’Occident chrétien, non en tant que fin. On lui emprunte des éléments, mais sans adhérer au changement de perspective qu’elle contient, car alors cela signifierait une altération de l’islam.

Cette réalité historique que nos élites ne veulent pas voir est à la fois simple et terrible : le mouvement d’occidentalisation en Turquie, comme dans le reste du monde musulman, trouve sa source dans la volonté de retrouver la supériorité militaire face à l’Occident en progrès.

C’est ce qui explique que la laïcité turque n’en est pas réellement une et que le kémalisme apparaîtra un jour comme un épiphénomène de l’histoire de la civilisation turco-islamique.

On a ainsi pour habitude d’opposer, à propos de la Turquie, les partisans de la laïcité à ceux de l’islamisme. Soit, mais si la « Turquie moderne » est réellement moderne, comment expliquer l’acharnement constant de son État à faire disparaître ses minorités chrétiennes ?

Les médias parlent des assassinats de plus en plus fréquents de prédicateurs chrétiens afin de souligner qu’ils ne sont que l’expression marginale d’une frange minoritaire de radicaux, d’ailleurs condamnée par les tribunaux turcs. Mais ils passent sous silence le fait que ces même tribunaux intentent des procès aux musulmans qui se convertissent au christianisme, pour « insulte à la turcité ». Un pays où la conversion est punie par la loi est-il vraiment un pays laïc ?

Faut-il rappeler aussi, au risque de choquer, qu’après les sultans ottomans, le premier président de la Turquie moderne, comme les forces turques débarquant à Chypre en 1974, eurent droit à la qualification de « gazi » ? Ce terme honorifique qui vient de l’arabe « ghaziya » ne fait-il pas écho à la « glorieuse » époque des incursions à des fins de conquête, de pillage ou de captures d’esclaves, que pratiquaient les partisans du Prophète Mahomet ?

L’État turc est laïc parce qu’il n’est pas théocratique : ce ne sont pas des religieux qui le dirigent et la sphère politique y a gagné, grâce à Atatürk, une certaine autonomie. Pour autant, l’État turc reste bien le garant de l’identité musulmane du pays et de la propagation de l’islam à l’étranger, comme le montre son soutien à des groupes islamiques radicaux dans les Balkans, ou dans cet immense Turkestan d’Asie centrale.

« Mais les islamistes sont des démocrates ! » s’écrient certains en Occident. Ils « vaudraient même plus » que ces militaires turcs héritiers de ce jacobinisme autoritaire qu’est le kémalisme.

Logique ! Dans tous les pays musulmans les islamistes sont aujourd’hui majoritaires face à des gouvernements occidentalistes qui, menacés, « verrouillent », à des degrés divers, le champ politique. En faisant pression sur ces gouvernements modernisateurs mais autoritaires, les Européens ne font qu’accélérer la prise de pouvoir des islamistes, leurs véritables ennemis.

Hier les mouvements occidentalistes du monde musulman tentèrent de se servir de notre modernité pour redevenir plus forts que nous ; aujourd’hui, les islamistes tentent de se servir de nos idées démocratiques pour arriver au pouvoir et y appliquer leur programme de désoccidentalisation radicale, avec un seul et même objectif, obsessionnel : la revanche sur l’Occident.

Aymeric Chauprade

mardi, 22 février 2011

Will Multiculturalism End Europe?

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Ex: http://takimag.com/

Will Multiculturalism End Europe?  

 

By Patrick J. Buchanan

Multiculturalism has “totally failed,” says German Chancellor Angela Merkel.

“State multiculturalism has had disastrous results,” says Britain’s David Cameron.

Is multiculturalism a failure in France? “My answer is clearly yes, it is a failure,” says President Nicolas Sarkozy.

Ex-Prime Minister Jose Maria Aznar has declared multiculturalism a failure in Spain, saying it divides and debilitates Western societies.

Only in Canada and the U.S., it seems, is the issue still in dispute.

Yet these European leaders are not leading anyone. They are far behind the people, and their belated appreciation of the idea of national identity is but a product of political panic. Take Merkel in Germany.

Last summer, Thilo Sarrazin published a book the title of which may be translated as “Germany Abolishes Itself.”

Sarrazin argued that Germany’s gastarbeiters, guest workers—Turks, Kurds, Arabs—are dumbing down the nation. While Germany’s birth rate fell below replacement levels decades ago, these foreigners with less intelligence and much higher dropout, welfare and crime rates are rapidly replacing the declining German population.

“It is a matter of culture,” said Sarrazin, and “Islam is the culture.” This is why Muslim immigrants are “socially, culturally and intellectually inferior to most everyone else.” Yet Sarrazin did use the phrase a “genetic minus” to describe migrants from the Middle East.

Were these the ravings of a neo-fascist intellectual and closet admirer of the late Fuhrer? Not at all. Sarrazin was a proud member of the Social Democratic Party of Willy Brandt and a board member of the Bundesbank.

With Merkel and the German establishment howling for his head, Thilo resigned, unrepentant. Two-thirds of Germans said he had a right to speak his mind, a third said they agreed with him, and “Germany Abolishes Itself” has sold over a million copies.

It was in response to the firestorm of the Sarrazin affair that Merkel discovered that multiculturalism was a failure. Her EU colleagues have since been falling all over one another to agree.

Another factor has contributed to the sudden awakening of the EU’s elite—an explosion of anti-immigrant parties that are siphoning off working-class voters from socialist parties and nationalist voters from conservative parties.

Among these are Jean-Marie Le Pen’s National Front in France, the British National Party, the Vlaams Belang in Belgium, Geert Wilders’ Freedom Party in Holland, the Swiss People’s Party of Christoph Blocher, which won the battle to ban the burka, the Austrian Freedom Party and Alliance for Austria’s Future, the Jobbik Party of Hungary, the Lega Nord in Italy, which favors secession, the Danish People’s Party, and the Sweden Democrats, who just won a toehold in parliament.

What these parties share is that all are anti-immigrant, anti-Muslim and ethnonational. They want to retain, or restore, a nation of, by and for their own kind, with its own history, holidays, heroes, language, literature, music and art. They are fiercely resistant to any dilution of the ethnic composition or cultural character of their countries.

What is the menace of multiculturalism these people see?

From Moscow to Marseilles, from Stockholm to Sicily, they see the Muslims pouring in and creating tiny nations within the nation, and being unwilling to embrace a new identity as Englishmen, French or German.

And their fears are not unjustified.

For just as the populist parties are deeply ethnonational, proud of their identity as Swiss, Austrian, German, English, Dutch or Flemish, the newcomers, too, are deeply ethnonational: Turkish, Arab and African.

And Islam is a faith that is itself anti-multicultural.

Devout Muslims do not believe all religions are equal. They believe there is one God, Allah, and submission to his law is the path to paradise. They do not believe in freedom of speech and the press if it means mocking the Prophet. They do not believe in Western dress codes or mixing men and women in schools and sports. They do not believe all lifestyles are equal. Some think adulterers should be stoned and honor killings are justified for girls who disgrace the family.

They wish to live their faith and their culture in our countries, to live alongside us but to dwell apart.

“If you come to France,” said Sarkozy last week, “you accept to melt into a single community, which is the national community, and if you do not want to accept that, you cannot be welcome in France.”

A little late for that. Some 5 million to 8 million Arabs and Muslims are in France, their birth rate is higher, and more are on the way.

The real questions: Whose idea was it to bring these people in? And what do France, Britain and Germany do if they say: This is a democracy, we will live as we wish to live, according to our beliefs, not yours.

How does a liberal, permissive society that celebrates diversity impose its values on a militant immigrant minority that rejects them?

Answer: It doesn’t. All the rest is chatter.

This is what James Burnham meant when he wrote that liberalism is the ideology of Western suicide.

Volonté populaire, volonté identitaire?

Volonté populaire, volonté identitaire ?

Par Jean-David Cattin

Encore une fois en quelques mois, la Suisse fait des envieux dans toute l’Europe. Le peuple (56.3%) ainsi que les cantons* ont repoussé l’initiative «contre la violence des armes» émanant de la Gauche et des milieux pacifistes. Celle-ci visait principalement à créer un registre national des armes, à interdire les armes automatiques ainsi que les fusils à pompe, elle aurait enfin obligé tout militaire à déposer son arme à l’arsenal en dehors de ses périodes de service.**

Qui sont ces Suisses qui refusent coup sur coup la construction de minarets, exigent l’expulsion des criminels étrangers pour enfin maintenir une de leurs traditions ancestrales ? Ce sont simplement des Européens qui ont la chance de pouvoir s’exprimer. Si l’on regarde les résultats de plus près, on s’aperçoit que ce sont surtout les villes qui ont soutenu l’initiative alors que les campagnes l’ont massivement rejetée. À Genève, à Zurich ou à Bâle, les bobos citoyens du monde à la sauce Manu Chao et les élites mondialisées à la sauce Jacques Attali sont aussi nombreux qu’à Paris, Londres ou Berlin. La différence c’est qu’en Suisse, le peuple, celui qui n’a pas honte d’aimer son pays, celui qui connait les effets dévastateurs de la mondialisation sans en percevoir les dividendes, a le droit à la parole.

C’est cela qui à chaque fois rend fou de rage les éditorialistes de la totalité des quotidiens suisses. Issus de ces milieux urbains où il est de bon ton de s’extasier devant l’exotisme et la diversité, ils ont une nouvelle fois été unanimes à déverser leur mépris du peuple et des traditions au lendemain de la votation de dimanche passé. Persuadés de leur supériorité, jamais ils n’admettront avoir eu tort pour la simple et bonne raison que la notion même d’enracinement les révulse.

Si ceux-ci semblent irrécupérables, il semble que ces votations successives ont eu un effet sur certains politiciens de la droite bourgeoise, essentiellement alémaniques. Dans un document intitulé «Pour un contrôle pragmatique de l’immigration en adéquation avec les besoins de la Suisse», le parti Libéral-Radical*** va même jusqu’à dire : Le mélange de différentes cultures n’est pas toujours bénéfique pour notre pays, contrairement à ce que veut nous faire croire la Gauche. En bref, ce document réclame une immigration essentiellement européenne et veut limiter au minimum prévu par le droit international le regroupement familial et l’asile. La nouveauté fondamentale présente dans cette réflexion des libéraux suisses c’est qu’à coté de considérations économiques, comme le recours à une main d’œuvre qualifiée, figure des soucis identitaires. Gardons-nous néanmoins de toute joie excessive. Les élections fédérales de l’automne 2011 ne sont certainement pas étrangères à cette soudaine prise de conscience.

Que cela soit du à la conjoncture économique ou bien à des échéances électorales, la thématique identitaire s’impose de plus en plus dans la bouche des grands dirigeants européens. En témoignent les récentes prises de position d’Angela Merkel, James Cameron ou Nicolas Sarkozy sur l’échec du multiculturalisme. Ces politiciens de la droite libérale, pourtant mondialistes convaincus, ont bien compris qu’ils n’arriveraient pas à se maintenir s’ils ne prenaient pas en compte ce qui devient une préoccupation grandissante des peuples européens. Les peuples européens n’ont pas dit leur dernier mot.

Jean-David Cattin
Membre du bureau exécutif du Bloc identitaire

* Une double-majorité est requise pour qu’une initiative populaire soit acceptée
** Trois semaines par an
*** Droite économique


Article printed from :: Novopress.info France: http://fr.novopress.info

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NATO-Politik und die inneren Probleme Russlands

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„Wir haben keine Angst vor anderen“

Duma-Abg. Rodnina zur NATO-Politik und den inneren Problemen Rußlands

Ex: http://www.zurzeit.at/

Was sind die größten Herausforderungen, die Medwedew in den nächsten Jahren zu bewältigen haben wird?

Rodnina: In erster Linie wird Medwedew die sozialen Probleme – Bildung, Gesundheit, leistbare Wohnungen – zu bewältigen haben, die in Rußland sehr groß sind. Außerdem ist das Lebensniveau sehr unterschiedlich, von den städtischen Zentren entfernt sehr niedrig, sodaß wir etwas unternehmen müssen. Außerdem gehört zu den wichtigsten Zielen die Modernisierung der Industrie und der Wirtschaft insgesamt. Wir sind mit dem Erbe der Sowjetunion konfrontiert, in den letzten 20 Jahren ist kaum etwas geschehen, und ich denke, daß es an der Zeit ist, einen wirklichen Durchbruch zu schaffen wie etwa nach der Revolution oder nach dem Zweiten Weltkrieg, wo alles mobilisiert wurde, um das Land auf Vordermann zu bringen.

Rußland ist stark von einem Bevölkerungsrückgang betroffen. Welche Folgen wird diese demographische Entwicklung für Rußland haben?

Rodnina: Die Demographie hängt sehr eng mit den sozialen Problemen zusammen. Wenn die Löhne niedrig, die Wohnsituation schlecht ist und das Gesundheitssystem zu wünschen übrig läßt, von welcher Familienplanung sollen wir da reden? Das Gesundheitssystem hängt auch mit der fehlenden Infrastruktur zusammen. Bei uns scherzt man oft: „Rußland hinter dem Ural wird nie von jemanden erobert werden, weil es einfach keine Straßen gibt, wo die Eroberer hinkommen“. Aber ich kann Ihnen bestätigen, daß dort moderne Gesundheitszentren, Geburtskliniken errichtet werden. Darüber hinaus ist noch ein großes Problem für unser Land, daß die meisten Männer nicht einmal ihr Pensionsalter erreichen.

Wegen Alkoholmißbrauchs?

Rodnina: Das hängt nicht nur mit dem hohen Alkoholkonsum zusammen, sondern mit den allgemeinen schlechten Lebensbedingungen. Außerdem ist das Drogenproblem aktuell, weil wir in der Mitte der Drogenrouten von Zentralasien nach Europa liegen. Und ganz schlimm finde ich es, daß die Menschen das Interesse verloren haben, in diesem Land zu leben. Sehr viele sind, besonders nach dem Zerfall der Sowjetunion, ausgewandert, sie sehen in Rußland keine Perspektive mehr und haben deshalb kein Interesse mehr, auf ihre Gesundheit zu achten.

In der Ukraine kommt es zu einem Wechsel im Präsidentenamt. Wird es mit dem Ende der Ära Juschtschenko auch zu einem Ende der Einkreisung Rußlands durch die NATO kommen?

Rodnina: Es hängt nicht davon ab, wer in der Ukraine regiert, weil die russische Position so bleibt wie sie ist. Wir haben keine Angst vor der NATO, sondern es geht darum, daß sich die NATO, wenn man es so sagen will, unanständig benimmt. Diese Allianz dürfte vergessen haben, wofür sie 1949 gegründet wurde, und das, was sie in den letzten 20 Jahren zu machen versucht, weicht unglaublich stark von ihrem eigenen Statut ab. Um Klartext zu reden: Das ist ihre Psychologie, weil sie jemanden braucht, den sie bekämpfen kann. Aber wenn sich in einer Gesellschaft die Waagschale zugunsten den Militärs neigt, dann ist das ein Problem. Außerdem ist die NATO ein Bündnis, wo ein Gast (die USA, Anm. d. Redaktion), über Europa bestimmen will.

Wenn ich Sie richtig verstehe, dann werfen Sie den Europäern Schwäche gegenüber den USA vor.

Rodnina: Ja, das kann man so sagen. Die Amerikaner haben sich in den letzten hundert Jahren nicht nur unanständig benommen, sondern ich gehe so weit zu sagen, die USA waren eine politische Prostituierte in der Weltpolitik. Und noch etwas: die Amerikaner haben unzählige Kriege geführt, aber eigentlich nirgendwo gewonnen. Sie sind ein Land, das während des Zweiten Weltkrieges zum Unterschied von den meisten europäischen Ländern nicht zerstört wurde, das so gut wie keine Opfer getragen hat, darüber hinaus haben sie sehr viel durch den Zweiten Weltkrieg verdient, und dann kann man natürlich leicht groß und stark sein. Aber ich glaube auch, daß die USA die Fehler der Sowjetunion wiederholen. Sie wissen ja, wie die Geschichte ausgegangen ist, als die Sowjetunion versuchte, auf Europa Druck auszuüben. Die USA sehen sich gerne als ein Weltgendarm, aber um diese Funktion auch auszuüben, genügt es nicht, sich nur so zu nennen, sondern man muß auch danach handeln. Allerdings muß ich auch betonen, daß ich zehn Jahre in den USA gelebt habe und dieses Land liebe.

Präsident Medwedew möchte eine multipolare Weltordnung schaffen. Ist dieses Konzept verwirklichbar oder besteht die Gefahr, daß Rußland zwischen dem euro-atlantischen Block auf der einen und China auf der anderen Seite aufgerieben wird?

Rodnina: Wir haben keine Angst davor, weil wir in der Geschichte schon immer zwischen China und Europa waren. Das ist einfach unsere Art zu leben, und der Wunsch, unabhängig und souverän zu sein, hat mit der Mentalität der russischen Bürger zu tun. Und darüber hinaus gibt s noch eine vierte Macht, die islamische Welt.

Aber wann immer in der Geschichte versucht wurde, von unserem großen Land ein Stückchen des russischen Kuchens abzuschneiden, haben wir uns gewehrt. Wir haben viel und sind zufrieden damit und wollen gute Nachbarn sein, aber was uns gehört, das gehört uns.

 
Das Gespräch führte Bernhard Tomaschitz.

Le nouveau siège de l'OTAN va coûter 110 millions d'euros aux Français!

Le nouveau siège de l’Otan va coûter 110 millions d’euros aux Français !


arton271.gifPARIS (NOVOpress) – La décision prise par Nicolas Sarkozy de rejoindre le commandement intégré de l’Otan n’a pas pour seule conséquence une perte d’indépendance de la défense française, elle a également un coût pour le portefeuille du contribuable qui devra notamment débourser 110 millions d’euros pour le nouveau siège de l’Otan qui sera construit en face de l’actuel à Bruxelles d’ici à 2015.

Cette somme colossale représente plus de 10 % de la facture globale. Le secrétaire général de l’Otan a mentionné récemment que le projet global de construction devrait s’élever aux environs d’un milliard d’euros, soit le double du chiffre évoqué à l’origine du projet. La France est le quatrième contributeur financier au sein de l’Alliance, derrière les Etats-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Alors que les restrictions budgétaires pour les armées européennes et notamment française sont de plus en plus drastiques, mettant en péril l’efficience même de leurs missions, le choix de consacrer de telles sommes pour reloger la bureaucratie de l’Alliance atlantique peut paraître particulièrement surprenant.


[cc [1]] Novopress.info, 2010, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info [2]]


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[2] http://fr.novopress.info: http://fr.novopress.info

lundi, 21 février 2011

Quelques questions rationnelles autour de l'innocence de Florence Cassez

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Quelques questions rationnelles autour de l'innocence de Florence Cassez

par Jean-Gilles MALLIARAKIS

Ex: http://www.insolent.fr/

Personne ou presque, comme on va le voir plus loin, n'oserait mettre en doute l'innocence de Florence Cassez. À la question, posée le 16 février, "La France doit-elle soutenir Florence Cassez à tout prix ?" les sondés répondent ainsi : Oui 56 % Non 38 % Ne se prononcent pas ? 6 %.

Les réserves habituellement formulées portent sur l'habileté de la démarche diplomatique de nos dirigeants dont on commence à mettre sérieusement en doute la subtilité. Ainsi Roland Mesnard répond à la question : "Quelles conséquences la déclaration de Nicolas Sarkozy sur le cas Cassez va-t-elle avoir" :

"Le Mexique va prendre la tête du G20, après la France. Et ça ne va pas faciliter le travail entre les deux pays. Florence Cassez risque d'en payer le prix aussi. Une fois encore, je ne dis pas qu'elle est coupable, mais en faire une héroïne qu'on affiche partout est-ce une bonne idée ? Je pense à elle. Ce qui va se passer maintenant c'est qu'elle ne sera pas rapatriée en France, mais transférée dans une prison de haute sécurité où les conditions de détention seront encore plus terribles"" (1)
.Mais sur le fond du dossier personne, ou presque, ne semble envisager dans l'Hexagone que la condamnation à 60 ans de prison, infligée par un tribunal [mexicain, donc nul et corrompu] à cette jeune femme [française, donc innocente] puisse représenter autre chose qu'une erreur judiciaire.

Il se trouve cependant, et sur internet, une publication (2) en langue française pour prendre la défense des autorités de Mexico. Elle le fait en référence à une forme de connaissance historique du pays, puisque son directeur Hugues de Blignères a consacré, sous le pseudonyme de Hugues Kéraly un livre aux vaincus de la guerre civile de 1926 à 1929, les "Cristeros"&bnsp;(3). Il se trouve que le gouvernement actuel est issu du retour démocratique au pouvoir de la droite. Ceci était intervenu par la victoire du Parti d'action nationale sous la conduite de Vincente Fox en 2000, après 70 années de règne du Parti révolutionnaire institutionnel et 70 années de persécution, plus ou moins violente selon les périodes, à l'encontre du catholicisme. En 2006, l'actuel président Felipe Calderon, issu du même PAN succédait à Vincente Fox au grand dam de la gauche.

Ce contexte explique sans doute l'engagement polémique de Sedcontra et de son directeur en faveur de ses amis catholiques mexicains. Il éclaire en même temps l'unanimité des médiats et des politiciens français en faveur des "frangins" du Grand Orient du Mexique.

Au-delà des prises de positions passionnelles et pour se faire une idée plus exacte et plus objective, nous ne doutons pas que les défenseurs de Florence Cassez accepteront de répondre aux questions rationnelles suivantes :

1° oui ou non Florence Cassez a-t-elle été la compagne du kidnappeur Israël Vallarta, accusé d’enlèvements, d’amputation d’otages et d’assassinats. Le gang s'appelait “Los Zodiacos”, convaincu d’une dizaine d’enlèvements et de plusieurs assassinats, il n'a pas été entièrement démantelé. La maison où habitaient Florence Cassez et son compagnon Israël Vallarta Cisneros, chef d’une bande de criminels spécialisés à Mexico dans le rapt des femmes et des enfants de bourgeois aisés s'appelle “Las Chinitas” . C'est à cet endroit que Cristina Rios Valladares, son mari Raul et leur fils Christian âgé de 11 ans, derniers otages du gang, furent conduits le 19 octobre 2005, après avoir été capturés par trois hommes armés de fusils de guerre dans une banlieue résidentielle de la capitale mexicaine.

2° oui ou non Florence Cassez a-t-elle été mise en cause comme ayant participé directement à la séquestration et même à la programmation des enlèvements. La dernière victime, Cristina Rios Valladares affirme ainsi (4) que le chef du gang provoquait chez sa compagne de formidables colères chaque fois qu’il venait bousculer sa victime et en abuser sexuellement : "Si tu continues à la sauter, je me vengerai sur elle, et tu n’auras pas ta rançon !" Voilà comment cette femme décrit sa douloureuse expérience :
"Mon nom est Cristina Rios Valladares. J’ai été victime d’une prise d’otage, aux côtés de mon époux Raul et de mon fils qui avait 11 ans. Depuis ce jour notre vie a totalement changé… Ma famille est détruite. Ce que mon fils et moi avons vécu, du 19 octobre 2005 au 9 décembre de la même année, est indescriptible : 52 jours de captivité pendant lesquelles je fus victime d’abus sexuels et, avec mon enfant, de torture psychologique…
Depuis notre libération, ma famille et moi nous vivons à l’étranger. Nous ne pouvons pas revenir à cause de la peur, car le reste de la bande n’a pas été arrêté… Nous avons appris la nouvelle de la peine de prison que Florence Cassez méritait, cette femme dont j’avais écouté la voix à de maintes reprises pendant ma captivité…
Une voix d’origine française qui bourdonne encore aujourd’hui dans mes oreilles.
Une voix que mon fils reconnaît comme celle de la femme qui lui pris du sang pour l’envoyer à mon époux, avec une oreille qui lui ferait penser qu’elle appartenait à son fils.
Maintenant j’apprends que Florence réclame justice et clame son innocence. Et moi j’entends dans ces cris la voix de la femme qui, jalouse et furieuse, hurlait sur Israël Vallarta, son petit ami et chef de la bande, que s’il recommençait à s’approcher de moi, elle se vengerait sur ma personne. Florence raconte “le calvaire” de la prison, mais elle voit sa famille dans le pénitencier, elle émet des appels téléphoniques, elle réalise des interviews pour la presse et elle ne craint pas chaque seconde pour sa vie."
3° l'opinion mexicaine a-t-elle été ou non abusée par la déclaration de David Orozco Hernández, qui soutient que Florence Cassez partageait la direction des “Zodiacos”
"Florence Cassez nous a rejoint en 2004, et son influence pour imposer et isoler le chef, ou plutôt s’isoler avec lui, ont largement contribué à semer la discorde au sein de l’organisation… Ses fonctions la Française tenaient beaucoup à garder le secret, vis-à-vis des autres membres du groupe, sur les cibles potentielles des enlèvements et la réalité des sommes obtenues des familles d’otages… Ils estimaient que ces informations stratégiques n’avaient pas lieu d’être partagées." (5)
4° Le grand argument des défenseurs de Florence Cassez repose sur le fait que "l’arrestation de Florence Cassez et d’Israël Vallarta, en décembre 2005, avait fait l’objet d’une reconstitution spectaculaire face aux caméras de la télévision mexicaine, au lendemain des faits : la Justice et la Police étaient trop contentes en effet de démontrer enfin leur efficacité face au fléau national des enlèvements crapuleux, assortis de tortures et d’assassinats…" Mais Sedcontra.fr demande : "en quoi cet excès de zèle publicitaire, assorti d’une maladroite mise en scène, établirait-il pour toujours l’innocence de Florence Cassez ?" (6).

Posons donc la question : un débat honnête entre les deux thèses est-il simplement permis ?
JG Malliarakis
 
Apostilles
  1. Direct Matin N° 832 du 17 février
  2. cf. "Sedcontra.fr".
  3. cf. Hugues Kéraly "La véritable Histoire des Cristeros"
  4. Sedcontra.fr
  5. reproduite les 12 et 13 mai 2008 à Mexico par La Jornada, El Universal, Radio Trece, El Porvenir.
  6. cf. ibidem.
  7. cf. ibidem.

Affaire Cassez: halte à la diplomatie émotionnelle !

Communiqué d’Aymeric Chauprade :
« Affaire Cassez : halte à la diplomatie émotionnelle ! »
http://www.realpolitik.tv/

mexiqueFranceFlorenceCassezElUniversal07032009r250.jpgLe président de la République et sa ministre des Affaires étrangères ont choisi de sacrifier ala relation entre la France et l’un des pays les plus importants d’Amérique Latine, le Mexique, officiellement au nom de « l’innocence d’une Française », en réalité au nom d’une pitoyable stratégie de communication émotionnelle à usage purement intérieur.

L’instrumentalisation du sentiment s’est désormais complètement substituée, dans tous les domaines (sécurité, justice, économie…), à la vraie politique, laquelle consisterait à traiter en profondeur la racine des problèmes. Nos gouvernants ne savent plus que larmoyer, devant des micros, tout en s’agrippant aux caméras des familles de victimes.

Attardons-nous un instant sur le fond de cette lamentable affaire Cassez. En décembre 2005, l’arrestation d’Israel Vallarta Cisneros et de sa compagne française, Florence Cassez, sonne le glas d’un terrible gang de kidnappeurs, « Los Zodiacos » lequel s’est rendu coupable de dizaines d’enlèvements, d’assassinats, de tortures et de viols. Plusieurs victimes, hommes, femmes et enfants témoignent et accusent Florence Valdez d’avoir participé aux séquestrations d’otage (qui se passaient dans le ranch où elle vivait avec son compagnon).

Voici un extrait du témoignage écrit de la dernière victime du clan « Los Zodiacos », paru dans la presse mexicaine et bien sûr occulté par la presse française :

« Mon nom est Cristina Rios Valladares. J’ai été victime d’une prise d’otage, aux côtés de mon époux Raul et de mon fils Christian qui avait 11 ans (…) Nous avons appris la nouvelle de la peine de prison que Florence Cassez méritait, cette femme dont j’avais écouté la voix à maintes reprises pendant ma captivité. Une voix d’origine française qui bourdonne encore aujourd’hui dans mes oreilles. Une voix que mon fils reconnaît comme celle de la femme qui lui a pris du sang pour l’envoyer à mon époux, avec une oreille qui lui ferait penser qu’elle appartenait à mon fils (…) Maintenant j’apprends que cette Florence réclame justice et clame son innocence. Et moi j’entends dans ces cris la voix de la femme qui, jalouse et furieuse, hurlait sur Israel Vallarta, son petit ami et chef de la bande, que s’il recommençait à s’approcher de moi, elle se vengerait sur ma personne ».

Contrairement aux partis dominants qui, à l’unisson, semblent vouloir faire de Florence Cassez un nouveau Dreyfus, nous ne voulons pas être définitifs sur cette affaire. La reconstitution spectaculaire devant les caméras de la télévision mexicaine, au lendemain de l’arrestation, en 2005, obéissait sans doute à une volonté de la part du gouvernement mexicain de médiatiser son action de répression de ce qui est un véritable fléau au Mexique : les enlèvements de personnes privées avec demande de rançon et mutilations. N’oublions pas que le président mexicain est confronté à des gangs criminels et des cartels qui, depuis 2006, ont fait plus de 30 000 morts dans ses forces de sécurité. Il s’agit d’une véritable guerre, et c’est la raison pour laquelle le petit caprice émotionnel du Tout-Paris n’impressionne guère les Mexicains. Il n’en demeure pas moins que cette reconstitution a contribué à ternir la procédure judiciaire mexicaine ; mais il faut raison garder : elle ne doit pas en effacer le contenu.

La vérité, c’est que le Mexique, grand pays membre de l’ALENA, et puissance importante de l’Amérique Latine, dispose d’un vrai système judiciaire, et que les faits sont accablants pour Florence Valdez. Les témoignages sont là, et il est difficile par ailleurs (simple remarque de bon sens) de faire croire que Florence Cassez ait pu vivre pendant autant de temps dans un ranch où s’activaient une bande de tueurs, avec des armes et des munitions partout, des otages cachés et souvent torturés, ceci sans n’avoir jamais rien remarqué ! On la sent en tout cas beaucoup moins naïve depuis qu’elle s’occupe de sa défense et que, de derrière les barreaux et depuis son téléphone mobile, elle dicte au Président de la France la politique qu’il faut suivre.

Au moment où la diplomatie française semble définie par la famille Cassez, il convient de remarquer que celle-ci n’a pas toujours dit la vérité. Ainsi, les parents de Florence Cassez ont-ils affirmé à la presse française qu’ils ne connaissaient pas le compagnon de Florence, Israel Vallarta. Manque de chance, la presse mexicaine a publié les photos de Bertrand Cassez, le père, en train de trinquer avec Israel Vallarta dans le ranch Las Chinitas, à 29 km de Mexico !

Cette affaire me fait penser à celle des deux Françaises, Sarah Zaknoun et Cécile Faye, emprisonnées en 2008 en République dominicaine pour trafic de drogue, et graciées en décembre 2009 par le président dominicain à la suite d’une campagne médiatique puis politique, depuis Paris. Je suis personnellement bien placé pour savoir que dans cette affaire, le même impératif médiatique et émotionnel faisait office de politique et écrasait le fonds du dossier. Heureusement pour les deux gentilles « vacancières », le Président dominicain voulait faire plaisir à la France et à son président. Mais la justice dominicaine n’avait pourtant pas été prise d’hallucination collective, pas plus que celle du Mexique et des victimes qui ont témoigné !

Il semble donc que dans notre pays, il y a des théories du complot autorisées et d’autres qui ne le sont pas. Il est par exemple autorisé et même encouragé de penser (reprenez les chroniques de pseudo-experts de la Russie après le récent attentat de l’aéroport de Moscou) que les Russes s’infligent des attentats tout seul, comme il est manifestement souhaitable de penser qu’une Française puisse être victime d’un gigantesque complot hier dominicain, aujourd’hui mexicain. Décidément, ne sont pas forcément xénophobes ceux que l’on croit. A lire la presse aujourd’hui, l’Amérique Latine c’est Tintin chez les Picaros ou l’Oreille cassée, au choix. Ah ces Mexicains, tous des « sergents Garcia » corrompus !

Je pense aussi à l’affaire Cesare Battisti, ce terroriste italien d’extrême-gauche, que les médias français s’étaient mis en tête de faire libérer, au mépris de la justice italienne et des relations avec ce pays ami. On y a retrouvé les traditionnelles leçons de morale française, le mépris pour nos voisins et amis, le déni de justice et de souveraineté d’un partenaire de l’Union européenne.

Je pense aussi à la gestion de l’affaire Bettancourt (la première, celle d’Ingrid), qui fut lamentable pour nos relations avec la Colombie.

Nous avons tout faux dans ces affaires ! Non seulement, à chaque fois, il est beaucoup plus probable que nous nous préoccupions de coupables que d’innocents, mais qui plus est, nous affichons devant le monde entier une arrogance sans nom, un mépris pour la justice et la souveraineté de ces pays, comme si d’ailleurs notre justice et notre démocratie étaient exemplaires !

En définitive, le problème fondamental de notre diplomatie en Amérique Latine ne tient-il pas au fait que nos gouvernants n’y aient aucune habitude de vacances ? S’ils avaient des villas en Colombie, ou s’ils se doraient sur les plages du Mexique, plutôt qu’en Tunisie ou en Egypte, peut-être feraient-ils preuve de moins d’arrogance ? Avec beaucoup d’humour, Elisabeth Levy suggérait que Florence Cassez avait la chance que le Mexique ne s’intéresse pas à l’avion Rafale, sinon elle serait oubliée depuis longtemps, par le pouvoir… et aussi par les médias !

Ces opérations médiatiques à usage intérieur, qui visent ici, notamment pour la Ministre des affaires étrangères, à se refaire à bon compte une image émotionnelle positive après l’affaire de Tunisie, ne sont pas dignes du gouvernement de la France. Cette politique émotionnelle, « du coup médiatique », qui contamine jusqu’à notre politique étrangère, est devenue absolument insupportable ; elle finira d’ailleurs pas se montrer contre-productive pour ceux qui en usent. Car si les Français ont des émotions et peuvent tomber dans ce genre de piège, ils comprennent par ailleurs de plus en plus que le pays est gouverné dans l’instant, sans vision stratégique, et que sa tête se pose de moins en moins la question du Bien commun.

Aymeric Chauprade

Bernard Lugan: l'avenir de l'Europe: la guerre?

Bernard Lugan: l'avenir de l'Europe: la guerre!

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dimanche, 20 février 2011

Clandestins tunisiens: l'invasion programmée

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Clandestins tunisiens: l'invasion programmée

par Yves Darchicourt

http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/

En Italie, nos camarades et amis de la Ligue du Nord nomment les choses par leur nom : c'est une invasion qui déferle de Tunisie vers l'Europe et d'abord vers l'Italie. La France est concernée elle aussi et directement. Il se trouve qu' une forte partie des quelques 5500 tunisiens qui viennent de débarquer quasiment de vive force sur la malheureuse petite île de Lampedusa n'aurait comme objectif que de gagner notre pays !

Le maire de Lampedusa a ainsi déclaré : " Sur 2.600 tunisiens que j’ai rencontré, 75 % veulent venir en France ! J’ai parlé avec eux, ils n’ont que ce mot à la bouche : la France. Ils ne parlent pas de rester en Italie ! Il faut arrêter de laisser l’Italie seule face à ce problème ! En tant que maire de Lampedusa je veux m’adresser au Président Nicolas Sarkozy : c’est aussi votre problème et vous devez prendre conscience de cela et agir, parce que demain, ce sont 3.000 immigrés tunisiens qui seront à votre porte !"  (source pfn limousin)

Quelles sont les mesures prises par Sarközy face à ce qui s'apparente donc fort à une menace d' invasion barbaresque ? Rien du tout ! Pire même, on ne voit pas là une invasion et Hortefeux vient de déclarer que face à cette situation " la règle qui s'appliquera, c'est celle de notre politique migratoire. Un étranger en situation irrégulière a vocation à être reconduit dans son pays d'origine sauf situation humanitaire particulière" : ce qui revient à dire que la menace ne sera pas traitée globalement comme telle mais que les autorités françaises vont négocier au cas par cas.   

Dans ce domaine, négocier c'est composer et finalement céder ! On sait très bien comment tout cela va se terminer : au risque d'invasion subie, on va substituer l'inestimable chance pour la France de l'invasion choisie ! 

Rassemblement - Résistance -Reconquête ! Vite ! Très vite !

Yves Darchicourt

vendredi, 18 février 2011

Russia Says "No" to the Immigration Invasion

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Russia Says ‘No’ to the Immigration Invasion

Marc ROUSSET

ex: http://www.counter-currents.com/

Translated by Michael O’Meara

In matters of demography, Russians are far less naïve than West Europeans, who, indoctrinated as they are in the new human rights religion, deny the catastrophic reality of Third World immigration. Though West Europeans ridicule Russia for the decline of her population, they do so forgetting the Third World beam that runs across their own population.

There’s no question: Russians will continue to experience great difficulties.  But due to measures taken by President Putin and Prime Minister Medvedev, they are facing these difficulties and will eventually overcome them, without compromising their future or their identity.

West European elites, on the other hand, have committed a crime – an absolutely unpardonable treason — against the flesh and blood homeland of all Europeans — by allowing in masses of non-European immigrants (the immigrants continuing to cross the border behind Sarkozy’s mediacratic smoke and mirrors — 250,000 of them, a third of the population of Lyon, arriving each year) most of whom, particularly those coming from Africa, are simply unassimilable.

Western Europe in the image of Bosnia, Kosovo, Lebanon, and West Africa

Today, the sole realistic perspective on Western Europe’s future is one of inescapable civil war, like Lebanon, Bosnia, Kosovo, Georgia, African countries, Ceylon . . . if measures are not immediately taken to revive the natality of the native European population.

By contrast, the future belongs to Russia, despite her present difficulties, particularly those of the catastrophic decade of 1990–2000, under Boris Yeltsin, when the population was in free fall, declining by 800,000 individuals per year. The falling Russian birthrate, began, in fact, in the ‘80s, with the first signs of Soviet exhaustion and the coming implosion. In 2007, when Putin introduced his plan to stabilize the population, Russia counted less than 142 million inhabitants, while the population had been 150 million in 1992. A report from the Novosti agency in 2007 paints a vivid image of the inevitable collapse: Russia loses 100 inhabitants every hour; every 14 seconds there’s a death and every 21 seconds a birth.

Public Opinion Hostile to Immigration

Public opinion in Russia remains hostile to immigration. Contrary to certain tall tales in the West, even if the Yellow Peril is something quite real, especially for Siberia and Russia’s Far East, the highest estimate of the Chinese immigrant population is 400,000, according to Zhanna Zayonchkouskaya, head of an  institute, affiliated with the Russian Academy of Sciences, that studies immigration; it’s not the millions and millions that have been announced. The Russians are alert to the danger and have taken severe measures to ensure that there will be no mass migration from China.

The Repatriation of Russians from Outside Russia

The only immigration the public favors is the repatriation of Russians from the former Soviet republics (Kirghizstan, Kazakhstan, the Baltic countries, Turkmenistan). Cities like Vladivostok, Irkoutsk, Khabarovsk, Irkoutsk, Krasnoïarsk, and even Blagovetchensk on the Chinese border, are European cities, with but small numbers of Chinese merchants and immigrants.

An invasion could have occurred in the 1990s, given the degraded situation. Chinese immigrants in the period did indeed take advantage of the anarchy to slip into European Russia (‘the West of Russia’). Today, though, it’s no easy matter being a clandestine immigrant in the Far East or Siberia: the frontier is relatively impermeable; risks are high; hotels and places of lodging are strictly controlled; the chaos accompanying the USSR’s fall is now a thing of the past.

Several Million Immigrants from the Caucasus

As to immigrants to European Russia from the Caucasus (Georgia, Armenia, Azerbaijan) or Central Asia (Tajikistan), there are several million, many of whom are illegal, but they represent no real danger – neither in terms of their numbers nor in their geographical implantation, which is strictly controlled by the police and the civil authorities. These immigrants from the Caucasus are unfavorably seen by native Russians, given their nationalist sentiments and their numerous past clashes with them.

Raising the Birthrate and Pursuing Natalist Policies

Russia reacted to her demographic crisis with a good deal of sense, thinking courageously and endeavoring to revive the birthrate. In 2003, following the proposal of the conservative deputy Alexandre Tchouev, the Russian Parliament made abortion more difficult to receive. In May 2006, President Putin introduced his natalist policy, which grants mothers a Maternity Bonus of 1,250,000 rubles, or 17,350 euros (2006) for the birth of a second child and 1,300,000 rubles (18,825 euros) for a third child. Since February 2006, birth certificates have been introduced to maternity wards, where they are filled out immediately following a birth, enabling the mother to gain ready access to her Maternity Bonus — her midwife, too, is given an Assistance Bonus of 100,000 rubles (294 euros) for every birth she assists.

Russia also faces a real social drama in the area of housing, given the absence of appropriate dwellings for children, which has often contributed to single-child families. Construction, now in full upswing, will play a role in improving the birthrate. Along with education, agriculture, and health, housing now constitutes one of the four ‘national projects’ of Russia’s 2020 Perspective. In the United States, the [postwar] baby-boom was the consequence of a mass migration from the city-centers toward the suburbs, toward the land . . .

Rising Life Expectancy

Life expectancy, according to Boris Bevitch of the Center for Russian Demography, was 59 during the 1990s, 20 years lower than that of Western Europe. In 2010, it’s at 69. The demographic plague afflicting Russians at the beginning of the new millennium was of the following magnitude: alcoholism (34,500 deaths/year), nicotine addiction (500,000 deaths/year), cardio-vascular disease (1.3 million deaths/year), cancer (300,000 deaths), traffic accidents (39,000 deaths/year), murders (36,000), suicides (46,000) — the degradations of the health system (once the pride of the USSR) and the catastrophe it’s provoked, with its high infant mortality (11/1000 births, twice the EU rate).  Beyond the measures already in place, progress is still needed to diminish the abortion rate, which fell 25 percent from 2003 to 2008, though it remains high, with 1.2 million abortions per 1.7 million births in 2008! Russia, moreover, will have to compensate for the hysteresis that the catastrophic years had on the structure of the Russian population, for it greatly diminished the strata necessary for reproduction.

The Return to Traditional Values and the End of Single-child Families

The return to traditional values, to the orthodox faith, will also contribute to breaking the pattern of one-child families. All real progress, though, rests on a revolution — a revolution of attitude or mind — that favors large families. The situation in Russia is nevertheless now far less desperate than Germany.

In 2010 Medvedev supplemented Putin’s measures — by granting a large tax break for the third child, 3,000 rubles/month (72 euros) and for each additional child. For other families with children, he’s said he also favors a tax reduction (though no figure was cited). One anecdotal, but highly revealing example of Russia’s political will is the official campaign to “Celebrate Russian independence by giving birth to a patriot.” Centered in the Ulyanovsk region 850km east of Moscow, the campaign’s first place winner will get a new car.

In 2005, of the population of this region dropped by 760,000 inhabitants, which was a record loss. In 2006, the drop was 520,000 — in 2007 280,000 — and in 2008 116,000. The good news is that in 2009 — out of 1.7 million births, 1.95 million deaths, 100 Russian emigrants, and 330,000 naturalizations, the Russian population grew for the first time in 15 years — 50,000.  The fertility rate of 1.9 children per woman in 1990 — which fell to 1.1 in 2000 – is now at 1.56 children per woman, which is a rate equivalent to that of the European Union: 1.57 children per women in 2008.

A Return to Equilibrium?

In 2010, Russia faces three possible demographic scenarios. According to a negative forecast by the Russian Ministry of Health, the Russian population will continue to decline — to 139, 600,000 inhabitants by 2016 and to 128,000,000 inhabitants by 2030. In this scenario, the rate of immigration remains low, around 200,000/ year for the next 20 years.

According to another report of the same Ministry, this one more moderate in sentiment, the Russian population will grow slightly until 2016 to attain about 142,160,000 inhabitants — at which point it will start to decline slightly, from two to three-hundred thousand a year, to about 139,372,000 in 2030.  The rate of immigration in this scenario would be steady at about 350,000 new entrants a year, about the rate of 2009, a year in which 334,5000 foreigners and refugees (some of Russian and Ukrainian descent) acquired Russian nationality.

According to a third, and the most favorable of these studies by the Health Ministry, the population will continue to grow, to about 144,000,00 inhabitants by 2016 and to 148,000,000 by 2030.  The rate of immigration is higher in this estimate — 8 percent of the native population.  These immigrants would come principally from the Caucasus and the Commonwealth of Independent States, whose russophone post-Soviet populations have already been established in Russia, without destabilizing effects.

Has Russia Avoided the Mistake the West Has Made?

In conclusion, the rising Russia birthrate is the result of  policies pursued by Vladimir Putin, Dimitri Medvedev, and their governments.

The falling birthrate in the West is the result of policies pursued by the ruling globalist elites who take no account of what they’ve created: de-Christianization, moral corruption, the liberalization of birth control, abortion, homosexuality, feminism, female labor, the destruction of small farms, the concentration of the population in large metropolises, the reduction of family housing (no longer reserved for native French families, but only immigrant families — the height of idiocy — part of the programmed suicide — what’s called the ‘Culture of Death’). The historian Emmanuel Le Roy Ladurie, member of the French Academy, points out that the number of annual French abortions (200,000) equals the infant mortality rate of Louis XIV’s age. Can one actually speak of progress with these conditions?

The global oligarchy has a single remedy for declining birthrates: immigration. Its objective is indeed to fabricate at the planetary level a population of refugee and uprooted populations, opposed to one another in a sort of global civil war, as peoples become minorities in their own homelands.

Though the difficulties facing her are far greater than those of the EU, Russia has said ‘no’ to the Western folly.  She is showing us the way we can redress our demographic problems and put a stop to immigration — the way, in a word, our European civilization will survive.

Marc Rousset is an economist and the author of La nouvelle Europe: Paris-Berlin-Moscou (Paris: Godefroy de Bouillon, 2009)

Source: “La Russie dit non à l’invasion migratoire!” (January 26, 2011), http://www.europemaxima.com/?p=1858.

jeudi, 17 février 2011

State Multiculturalism - David Cameron's New "Muscular Liberalism"

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State Multiculturalism

David Cameron's New "Muscular Liberalism"

 

Prime Minister David Cameron has all of Europe astir with his "controversial remarks" about the failure of "state multiculturalism" in Britain.

Cameron recently told a Munich conference that Britain's long established policy of "hands off tolerance" has been an abject failure. The speech has echoes of similar remarks made by German Chancellor Angela Merkel last year.

This can be interpreted as a triumph of Geert Wilders' views on multiculturalism in Western Europe. It can also be seen as a milestone on the way to victory.

The good news:

(1) Multiculturalism has been identified as a problem in Britain.

(2) This gives British conservatives the legitimacy to attack multiculturalism.

(3) We are better off that David Cameron criticized multiculturalism.

(4) The Left is pissed off and openly taking the side of Islamic terrorists over British natives.

(5) Cameron drew attention to the hideous double standards of political correctness.

The bad news:

(1) If this is what passes for "conservatism" in the UK, it is not a good sign for the long term prospects of Britain remaining a Western nation.

(2) David Cameron, allegedly a "conservative," pleaded for a "much more active, muscular liberalism."

(3) Cameron proposed a "test" for government funding of Islamic groups.

"Let's properly judge these organisations: Do they believe in universal human rights - including for women and people of other faiths? Do they believe in equality of all before the law? Do they believe in democracy and the right of people to elect their own government? Do they encourage integration or separatism?"

Why should the British government be subsidizing the spread of Islam in the United Kingdom? Why do British conservatives have to masquerade as liberals? Why can't they bring themselves to make a full throated endorsement of traditional religion?

(4) Cameron drew a non-existent distinction between Islam and Islamic extremism.

"We need to be clear: Islamist extremism and Islam are not the same thing."

Less timid souls might point out the obvious fact that Islamic terrorism is inspired by the fundamentals of Islam.

(5) Cameron based his attack on multiculturalism on the grounds that it encourages "segregated communities."

(6) This new policy of "muscular liberalism" only perpetuates the delusion that Muslims can be integrated into the West's secular liberal democracies.

(7) Cameron should have flatly said that Britain doesn't need immigrants from the Islamic world, with all the terrorism and destruction of the social fabric that accompanies mass immigration, and that Islamic immigration should be banned and the existing enclaves there should be dismantled.

(8) He should have also attacked the British Left and rightly labeled it as a fifth column for attempting to undermine and destroy the British nation in the name of the pieties of political correctness.

I know this is an American perspective. It is still the god's honest truth.

If conservatives don't get serious about conserving what is great about Britain and Western civilization, and continue to water down their brand with retreads of liberalism, as the neocons have done here in the United States, the British public will start look elsewhere for solutions.

Those solutions are likely to be much more shocking to the political sensibilities of Jack Straw than this rather mild speech by David Cameron.

Geopolitica della Romania

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Aleksander G. Dughin:

Geopolitica della Romania

  1. I geni romeni e l’identità romena
  2. 

La Romania ha dato al mondo, specialmente nel XX secolo, tutta una pleiade di geni di livello mondiale : Nae Ionescu, Mircea Eliade, Emil Cioran, Eugen Ionescu, Ştefan Lupaşcu, Jean Pârvulescu, Vasile Lovinescu, Mihail Vâlsan e molti altri.

Per quanto sia un piccolo Paese dell’Est europeo, sul piano intellettuale la Romania ha dato un contributo significativo alla civiltà, paragonabile a quello delle grandi nazioni europee e per poco non le ha superate. L’intellettualità romena ha di caratteristico che essa riflette lo spirito del pensiero europeo ed è indissolubilmente legata allo spirito tradizionale, traendo le proprie origini dalla terra e affondando le proprie radici nell’Antichità e in nell’Ortodossia di un immutato Oriente europeo.

Nel suo saggio su Mircea Eliade e l’unità dell’Eurasia, riferendosi alla natura eurasiatica della cultura romena, Claudio Mutti cita Eliade : « Mi sentivo il discendente e l’erede di una cultura interessante perché situata fra due mondi : quello occidentale, puramente europeo, e quello orientale. Partecipavo di questi due universi. Occidentale per via della lingua, latina, e per via del retaggio romano, nei costumi. Ma partecipavo anche di una cultura influenzata dall’Oriente e radicata nel neolitico. Ciò è vero per un Romeno, ma sono sicuro che sia lo stesso per un Bulgaro, un Serbo-Croato – insomma per i Balcani, l’Europa del Sud-Est – e per una parte della Russia » (M. Eliade, L’épreuve du Labyrinthe. Entretiens avec Claude-Henri Rocquet, Pierre Belfond, Paris 1978, pp. 26-27).

L’identità romena presenta una simbiosi tra vettori di civiltà orientali e occidentali, senza che gli uni prevalgano sugli altri. In ciò consiste l’unicità della Romania come società e come territorio e dei Romeni come popolo. La Romania e i Romeni si sono trovati divisi tra gl’imperi dell’Oriente (l’impero ottomano) e dell’Occidente (l’impero austro-ungarico), appartenendo alla chiesa ortodossa di rito bizantino e alla famiglia dei popoli di lingua neolatina.

Per gli eurasiatisti russi, questo è solo uno dei punti di approccio possibili, poiché essi prendono in considerazione una combinazione di coordinate occidentali ed orientali nella cultura e nella storia russa, dichiarando una specifica identità del popolo russo e dello Stato russo.

Quindi, nel quadro del dialogo culturale romeno-russo dovrebbe esser considerata la dottrina dell’eurasiatismo, la quale è autonoma, però, grazie alle varietà e alle proporzioni di cui essa dispone, ci offre una solida base per un mutuo approccio, ed una comprensione e un’amicizia reciproche.

Perciò la traduzione in romeno del libro I fondamenti della geopolitica, che contiene il programma della scuola geopolitica russa dell’eurasiatismo, può essere considerata un’opera di riferimento. Confido nel fatto che i Romeni, entrando in familiarità con la dottrina geopolitica dell’eurasiatismo di scuola russa, comprendano il paradigma del pensiero e dell’azione di Mosca sia in relazione al passato, sia in relazione al presente.

  1. La Romania e la struttura delle opzioni geopolitiche (euroatlantismo ed eurocontinentalismo)
  2. 

Adesso, alcune parole sulla geopolitica della Romania. Nelle condizioni attuali, l’espressione « geopolitica della Romania » non è molto appropriata, se prendiamo in considerazione la Romania come soggetto di geopolitica. Nell’architettura del mondo contemporaneo un soggetto del genere non esiste. Ciò è dovuto alla logica della globalizzazione, nella quale il problema si presenta in questi termini : o ci sarà un solo « Stato mondiale » (world state), con un governo mondiale guidato e dominato direttamente dall’ « Occidente ricco », in primo luogo dagli USA, oppure si stabilirà un equilibrio tra i « grandi spazi » (Grossraum) dei « nuovi imperi », i quali integreranno quelli che finora abbiamo conosciuto come « Stati nazionali ». Nel nostro mondo, o si passerà dagli Stati nazione sovrani (come nell’Europa tra il XVI e il XX secolo) al governo mondiale (mondo unipolare) o avrà luogo il passaggio verso un nuovo impero (mondo multipolare).

In entrambi i casi, la dimensione della Romania come Stato non ci consente di dire – nemmeno in teoria – che la Romania possa diventare un « polo » ; perfino la Russia, col suo potenziale nucleare, le sue risorsde naturali e il suo messianismo storico, si trova in una situazione analoga.

In tali condizioni, la « geopolitica della Romania » costituisce una sezione della « geopolitica dell’Europa unita ». Questo non è soltanto un dato politico attuale, essendo la Romania un Paese membro dell’Unione Europea, ma è un fatto inevitabilmente connesso alla sua situazione geopolitica. Anzi, la stessa « geopolitica dell’Europa unita » non è qualcosa di garantito e sicuro. Perfino l’Europa presa nel suo insieme, l’Unione Europea, può basare la sua sovranità solo su un mondo multipolare ; solo in un caso del genere l’Europa sarà sovrana, sicché la Romania, in quanto parte dell’Europa, beneficierà anch’essa della sovranità. L’adozione del modello americano unipolare di dominio, che rifiuta all’Europa la sovranità, coinvolge anche la Romania in quanto parte dell’Europa.

Perciò la familiarità con le questioni geopolitiche non è qualcosa di necessario e vitale, ma l’argomento va preso in considerazione quando si tratta di allargare l’orizzonte intellettuale.

In verità, se prendiamo in considerazione quello che abbiamo detto più sopra ikn relazione al contributo dei Romeni alla scienza ed alla cultura dell’Europa, la geopolitica potrebbe essere una base molto importante per determinare il ruolo e le funzioni della Romania nel contesto europeo. Non è quindi casuale il fatto che le prospettive geopolitiche occupino una parte significativa nei romanzi di quell’Europeo esemplare che  stato l’eccellente scrittore franco-romeno Jean Pârvulescu, saggista, poeta e pensatore profondo.

Il dilemma della geopolitica europea può essere ricondotto a una scelta fra l’euroatlantismo (riconoscimento della dipendenza da Washington) e l’eurocontinentalismo. Nel primo caso l’Europa rinuncia alla sua sovranità in favore del « fratello maggiore » oltremarino, mentre nel secondo caso essa insiste sulla propria sovranità (fino a organizzare un modello geopolitico e geostrategico proprio). Questa opzione non è completamente definita e sul piano teorico dipende da ciascuno dei Paesi dell’Unione Europea, quindi anche dalla Romania. Per questo motivo, che ha a che fare con la geopolitica della Romania nel senso stretto del termine, nel contesto attuale si rende necessaria una partecipazione consapevole e attiva nella scelta del futuro dell’Europa : dipendenza o indipendenza,  vassallaggio o sovranità, atlantismo o continentalismo.

Una geopolitica del « cordone sanitario »

Nella questione dell’identità geopolitica dell’Europa è possibile individuare il modello seguente : ci sono i Paesi della « Nuova Europa » (New Europe), paesi est-europei che tendono ad assumere posizioni russofobiche dure, aderendo in tal modo all’orientamento euroatlantico, delimitandosi ed estraniandosi dalle attuali tendenze continentali della Vecchia Europa, in primo luogo la Francia e la Germania (la Gran Bretagna è tradizionalmente alleata degli USA).

Questa situazione ha una lunga storia. L’Europa dell’Est è stata continuamente una zona di controversie tra Europa e Russia : ne abbiamo un esempio tra il secolo XIX e l’inizio del secolo XX, quando la Gran Bretagna usò deliberatamente questa regione come un « cordone sanitario » per prevenire una possibile alleanza tra la Russia e la Germania, alleanza che avrebbe posto fine al dominio anglosassone sul mondo. Oggi si verifica ancora la stessa cosa, con la sola differenza che adesso viene messo l’accento sui progetti energetici e nei Paesi del « cordone sanitario » si fa valere l’argomento secondo cui si tratterebbe anche di una rivincita per l’ »occupazione sovietica » del XX secolo. Argomenti nuovi, geopolitica vecchia.

La Romania è uno dei Paesi della « Nuova Europa » e quindi fa oggettivamente parte di quel « cordone sanitario ». Di conseguenza, la scelta geopolitica della Romania è la seguente : o schierarsi dalla parte del continentalismo, in quanto essa è un Paese di antica identità europea, o attestarsi su posizioni atlantiste, adempiendo in tal modo alla funzione di « cordone sanitario » assegnatole dagli USA. La prima opzione implica, fra le altre cose, la costruzione di una politica di amicizia nei confronti della Russia, mentre la seconda comporta non solo un orientamento antirusso, ma anche una discrepanza rispetto alla geopolitica continentalista dell’Europa stessa, il che porta a un indebolimento della sovranità europea in favore degli USA e del mondo unipolare. Questa scelta geopolitica conferisce a Bucarest la più grande libertà di abbordare i problemi più importanti della politica internazionale.

La Grande Romania

Come possiamo intendere, in questa situazione, il progetto della costruzione geopolitica nazionalista della Romania, progetto analogo a quello noto col nome di « Grande Romania » ? In primo luogo si tratta della tendenza storica a costruire lo Stato nazionale romeno, tendenza sviluppatasi in condizioni storiche e geopolitiche diverse. Qui possiamo richiamarci alla storia, a partire dall’antichità geto-dacica e citando Burebista e Decebalo. In seguito sorsero i principati di Moldavia e di Valacchia, formazioni statali che esistettero in modo indipendente fino alla conquista ottomana.

Bisogna menzionare anche Michele il Bravo, che agli inizi del secolo XVII realizzò l’unione di Valacchia, Moldavia e Transilvania. Fu solo nel secolo XIX che la Romania conquistò la propria statualità nazionale, la quale venne riconosciuta nel 1878 al Congresso di Berlino. Il peso strategico della Romania è dipeso, anche nelle condizioni della conquista dell’indipendenza, dalle forze geopolitiche circostanti. Fu una sovranità relativa e fragile, in funzione dell’equilibrio estero di potenza, tra Sud (impero ottomano), Ovest (Austria-Ungheria, Germania, Francia, Inghilterra) ed Est (Russia). Di conseguenza, l’obiettivo “Grande Romania” rimase una “utopia geopolitica nazionale”, anche se ricevette un’espressione teorica integrale coi progetti di realizzazione di uno Stato romeno tradizionalista dei teorici della Guardia di Ferro (Corneliu Zelea Codreanu, Horia Sima), mentre nel periodo seguente la Realpolitik di Bucarest fu obbligata, da forze di gran lunga superiori al potenziale della Romania, a operare una scelta: Antonescu fu attratto verso la Germania, Ceausescu verso l’Unione Sovietica.

Per rafforzare l’identità nazionale, l’”utopia nazionale” ed anche l’”utopia geopolitica”, è estremamente importante non rinunciare in nessun caso al progetto “Grande Romania”, ma non si prendono in considerazione gli aspetti concreti dell’immagine della carta geopolitica, poiché un appello all’”ideale” potrebbe essere un elemento di manipolazione, tanto più che la Romania non dispone, nemmeno di lontano, della capacità di difendere, in queste condizioni, la sua sovranità sulla Grande Romania nei confronti dei potenziali attori geopolitici a livello globale e regionale (USA, Europa, Russia).

5. La strumentalizzazione del nazionalismo romeno da parte dell’atlantismo

Una delle forme più evidenti di strumentalizzazione dell’idea di “Grande Romania” si manifesta ai giorni nostri, quando una tale idea viene utilizzata negli interessi dell’atlantismo. Ciò ha uno scopo evidente: il nazionalismo romeno (perfettamente legittimo e ragionevole di per sé) nella Realpolitik fa appello all’idea di integrazione della Repubblica di Moldavia. Sembrerebbe una cosa del tutto naturale. Ma questo legittimo desiderio dell’unione di un gruppo etnico in un solo Paese, nel momento in cui la Romania è membro della NATO, sposterebbe ulteriormente verso la Russia le frontiere di questa organizzazione e, in tal caso, le contraddizioni tra Mosca e l’Unione Europea – e l’Occidente in generale -  si esacerberebbero. In altri termini, l’utopia nazionale della “Grande Romania” si trasforma, nella pratica, in una pura e semplice estensione del “cordone sanitario”, la qual cosa non avverrebbe a beneficio dell’Unione Europea, bensì degli USA e dell’atlantismo. In questo contesto, il progetto atlantista mira in fin dei conti a privare l’Europa della sua sovranità, mostrando indirettamente il suo carattere antieuropeo o, quanto meno, anticontinentalista.

All’integrazione della Repubblica di Moldavia si aggiunge anche la Transnistria, che per la Russia rappresenta una posizione strategica in questa regione. Dal punto di vista strategico la Transnistria è molto importante per Mosca, non solo in quanto si tratta di una leva su cui essa può agire nelle relazioni a lungo termine con la Repubblica di Moldavia, ma, fatto più importante, nella prospettiva del probabile crollo dell’Ucraina e della sua divisione in due parti (orientale e occidentale), che prima o poi si verificherà per effetto della politica di Kiev successiva alla “rivoluzione arancione”. Nei Fondamenti della geopolitica c’è un capitolo sulla disintegrazione dell’Ucraina. Il capitolo in questione è stato scritto all’inizio degli anni NOvanta, ma, dopo la “rivoluzione arancione” del 2004, questa analisi geopolitica è diventata più esatta, più precisa. In una certa fase, la Transnistria diventerà un’importantissima base della Russia nella regione. In questa prospettiva, la Grande Romania diventa un ostacolo, cosa che gli strateghi atlantisti hanno previsto fin dall’inizio.

Le frizioni tra Romania e Ungheria, così come alcune frizioni con l’Ucraina, non sono importanti per gli atlantisti e questo aspetto del nazionalismo romeno non avrà il sostegno dell’atlantismo, a meno che ad un certo momento gli USA non pensino di poterlo utilizzare per destabilizzare la situazione secondo il modello della disintegrazione jugoslava.

Puntando sui sentimenti patriottici dei Romeni, gli operatori della geopolitica mondiale si sforzeranno di raggiungere il loro specifici obiettivi.

6. La Romania nel quadro del Progetto Eurasia

Adesso è possibile presentare, in poche parole, il modello teorico della partecipazione della Romania al Progetto Eurasia. Questo progetto presuppone che nella zona settentrionale del continente eurasiatico si stabiliscano due unità geopolitiche, due “grandi spazi”: quello europeo e quello russo. In un quadro del genere, l’Europa è concepita come un polo, come un’area di civiltà. A sua volta, la Russia comprende il Sud (Asia centrale, Caucaso) e l’Ovest (Bielorussia, Ucraina orientale, Crimea). Il momento più importante in un’architettura multipolare è l’eliminazione del “cordone sanitario”, questo perpetuo pomo della discordia controllato dagli Anglosassoni che è in contrasto sia con l’Europa sia con la Russia. Di conseguenza questi Paesi e questi popoli, che tendono oggettivamente a costituire la Nuova Europa, dovranno ridefinire la loro identità geopolitica. Tale identità si deve fondare su una regola principale: contemporaneamente accanto all’Europa e accanto alla Russia. L’integrazione in Europa e le relazioni amichevoli con la Russia: questo è il ponte che unisce i due poli di un mondo multipolare.

Tre Paesi dell’Europa orientale, possibilmente alleati degli altri, potrebbero adempiere a questo compito meglio di altri Paesi: la Bulgaria, la Serbia e la Romania. La Bulgaria è un membro dell’Unione Europea, è abitata da una popolazione slava ed è ortodossa. La Serbia non è un membro dell’Unione Europea, è abitata da Slavi, è ortodossa e tradizionalmente simpatizza per la Russia. Infine la Romania: Paese ortodosso, con una sua missione metafisica ed una accresciuta responsabilità per il destino dell’Europa. Alla stessa maniera, ma con certe varianti, si potrebbe parlare della Grecia. In tal modo la Romania potrebbe trovare una posizione degna di lei nel Progetto Eurasia, sviluppando qualitativamente lo spazio culturale e sociale che collega l’Est (Russia) con l’Ovest (Europa), spazio che assumerebbe l’identità dei Paesi ortodossi dell’Europa, mentre le caratteristiche distintive nazionali e culturali resterebbero intatte, vale a dire non si dissolverebbero nel mondo stereotipato del globalismo né si troverebbero sotto l’influenza del modo di vita americano, che annulla tutte le peculiarità etniche. Integrandosi nell’Unione Europea e stabilendo stretti legami con la Russia, la Romania potrà assicurare il proprio sviluppo economico e potrà conservare la propria identità nazionale.

Senza alcun dubbio, questo progetto richiede un’analisi attenta e deve costituire il risultato di uno sforzo intellettuale particolarmente serio da parte dell’élite romena, europea e russa.

7. Correzioni all’opera I fondamenti della geopolitica

Il libro è stato scritto per lettori russi, ma, come dimostrano le sue numerose traduzioni e riedizioni in altre lingue – specialmente in turco, arabo, georgiano, serbo ecc. – esso ha destato interesse anche al di fuori delle frontiere della Russia. Non bisogna dimenticare che esso è stato scritto negli anni Novanta del secolo scorso per quei Russi che, nel clima e nella confusione generale di riforme liberali e di espansione dell’Occidente, avevano perduto l’ideale nazionale; per lo più, infatti, esso riflette le realtà internazionali di quel periodo. Al di là di tutto questo, però, l’opera contiene riferimenti essenziali alle costanti della geopolitica – le quali sono identiche in ogni epoca – e, in modo particolare, allo spazio eurasiatico.

I principi enunciati nei Fondamenti della geopolitica sono stati sviluppati ed applicati alle nuove realtà storiche dei primi anni del XXI secolo e si ritrovano nelle mie opere successive: Progetto Eurasia, I fondamenti dell’Eurasia, La geopolitica postmoderna, La quarta teoria politica ecc.

I fondamenti della geopolitica si distingue per la presentazione del metodo geopolitico di base applicato al caso dell’Eurasia.

In diversi momenti successivi alla sua pubblicazione, il testo dei Fondamenti della geopolitica è stato riveduto, ogni volta sotto l’influenza degli eventi in divenire, e ciò ha indotto a chiarire certi punti di vista. In primo luogo, l’autore ha riveduto la sua posizione nei confronti della Turchia, posizione inizialmente negativa a causa dell’appartenenza della Turchia alla NATO, nonché dell’azione svolta negli anni Novanta dagli attivisti turchi nei Paesi della CSI. Verso la fine degli anni Novanta, però, la situazione della Turchia ha cominciato a cambiare, poiché alcuni membri dei gruppi kemalisti degli ambienti militari, così come l’élite intellettuale e molti partiti e movimenti politici si sono resi conto che l’identità nazionale turca è minacciata di scomparsa qualora Ankara continui ad eseguire gli ordini di Washington nella politica internazionale e regionale. Questi circoli sollevano un grande interrogativo, perfino per quanto concerne l’integrazione della Turchia nell’Unione Europea, proprio a causa dei timori relativi alla perdita dell’identità turca. I Turchi stessi parlano sempre più di Eurasia, vedendo in quest’ultima il luogo della loro identità, così come già fanno i Russi e i Kazaki. Per adesso i pareri sono discordi, non solo nell’élite politica, ma anche presso la popolazione. Ciò si riflette anche nel caso di alcuni dirigenti politici turchi (ad esempio il generale Tuncer Kilinc), che considerano la possibilità di ritirare la Turchia dalla NATO e di avvicinare la Turchia alla Russia, all’Iran e alla Cina nel nuovo contesto multipolare.

Di questa evoluzione della politica turca non c’è traccia nei Fondamenti della geopolitica; a tale argomento è completamente dedicato il recente lavoro L’Asse Mosca-Ankara. Nonostante i brani antiturchi, i Turchi hanno mostrato interesse nei confronti dei Fondamenti della geopolitica, che sono diventati un testo di riferimento ed un vero e proprio manuale per i dirigenti politici e militari, aprendo loro una nuova prospettiva sul mondo, non solo verso l’Occidente, ma anche verso Est.

Parimenti, nel libro non sono presi in esame la vittoria di Mosca in Cecenia, i fatti di New York dell’11 settembre 2001, i tentativi di creare un asse Parigi-Berlino-Mosca al momento dell’invasione americana in Iraq, la secessione del Kosovo e la guerra russo-georgiana dell’agosto 2008.

Ciononostante, il lettore attento dei metodi presentati nei Fondamenti della geopolitica avrà la possibilità di effettuare la propria analisi in relazione al Progetto Eurasia. La geopolitica è in grado di rispondere alle domande “che cosa” e “dove”, facendo sì che le risposte siano precise quanto più possibile. Ma, per quanto concerne un determinato momento del futuro, si capisce bene che le previsioni non possono essere altrettanto rigorose. La geopolitica descrive il quadro di manifestazione degli eventi in relazione con lo spazio, ma anche le condizioni e i limiti dei processi in divenire. Come sappiamo, la storia è una questione sempre aperta, per cui gli eventi che possono aver luogo nel loro quadro avverranno e si manifesteranno in modi diversi. Certo, gli eventi seguono il vettore della logica geopolitica, per allontanarsene qualche volta o addirittura per spostarsi su una direzione contraria. Ma anche questi allontanamenti recano in sé un senso e una spiegazione geopolitica, implicando tutta una serie di forze, ciascuna delle quali tende ad assumere i processi e gli avvenimenti a proprio vantaggio. Per questo si usano metodi diversi, al di fuori dell’esercito, che nei decenni passati aveva un ruolo essenziale, mentre adesso un ruolo più efficiente viene svolto dalla “rete” armata (guerra delle reti); quest’ultima ha l’obiettivo di stabilire un controllo sull’avversario ancor prima del confronto diretto, attraverso la cosiddetta “azione degli effetti di base”. In questa “guerra delle reti” la conoscenza o l’ignoranza delle leggi della geopolitica (e ovviamente di tutti gli effetti connessi) è determinante.

Quindi non c’è da meravigliarsi se proprio coloro che traggono il massimo vantaggio dai frutti della geopolitica dichiarano, rispondendo alla domanda circa la serietà di quest’ultima, che essi in linea di principio non si sottopongono ai suoi rigori.

(Trad. di C. Mutti)

* Aleksandr G. Dugin (n. 1962), dottore in filosofia e in scienze politiche, è rettore della Nuova Università, direttore del Centro Studi Conservatori dell’Università di Stato di Mosca, nonché fondatore del Movimento Eurasia. Il testo qui tradotto è la Prefazione scritta da A. Dugin per l’edizione romena dei Fondamenti della geopolitica (Bazele geopoliticii, Editura Eurasiatica, Bucarest 2011).

mercredi, 16 février 2011

La substitution ethnique chiffrée

La substitution ethnique chiffrée

mardi, 15 février 2011

Sarkozy estime à son tour que le multiculturalisme est un "échec"

 

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Sarkozy estime à son tour que le multiculturalisme est un "échec"

Ex: http://tpprovence.wordpress.com/

Le président Nicolas Sarkozy a estimé jeudi que le modèle multiculturel était un « échec » en Europe, emboîtant le pas à la chancelière allemande Angela Merkel et au Premier ministre britannique David Cameron, alors que cette question fait débat en Europe.

« Oui, c’est un échec. La vérité c’est que dans toutes nos démocraties, on s’est trop préoccupé de l’identité de celui qui arrivait et pas assez de l’identité du pays qui accueillait », a affirmé le président, interrogé sur la problématique du multiculturalisme lors d’une émission au cours de laquelle il était interrogé par neuf Français sur la chaîne de télévision TF1.

« Nous ne voulons pas d’une société dans laquelle les communautés coexistent les unes à côté des autres. Si on vient en France, on accepte de se fondre dans uneseule communauté, la communauté nationale. Si on n’accepte pas cela, on ne vient pas en France », a-t-il insisté.

Cette déclaration rejoint celle de la chancelière Angela Merkel, qui avait jugé le 16 octobre que le modèle d’une Allemagne multiculturelle, où cohabiteraient harmonieusement différentes cultures, avait « totalement échoué ».

David Cameron avait aussi souligné le 5 février à Munich que « la doctrine du multiculturalisme d’Etat », qui encourageait « différentes cultures à vivre séparées les unes des autres », avait échoué.

« Franchement, nous avons besoin de beaucoup moins de cette tolérance passive des dernières années », avait-il déclaré, établissant un lien entre cet échec et la montée de l’extrémisme islamiste.

Ces prises de position coup sur coup des trois principaux leaders européens apparaissent très significatives au moment où l’immigration s’impose comme un enjeu majeur dans la plupart des pays européens, entraînant souvent une poussée de l’extrême droite.

Dans ses réponses à un panel de Français jeudi soir, Nicolas Sarkozy a directement cité l’islam, alors que le débat sur la place de cette religion dans la société est de plus en en plus importante en France, où vivent 5 à 6 millions de musulmans.

« Nos compatriotes musulmans doivent pouvoir vivre et pratiquer leur religion, comme n’importe quel compatriote » d’autres religions, « mais il ne peut s’agir que d’un islam de France et non pas d’un islam en France », a souligné M. Sarkozy.

« Nous ne voulons pas en France que l’on prie de façon ostentatoire dans la rue », mais il est « normal » qu’il y ait des mosquées, a-t-il ajouté, évoquant une récente polémique en France.

Il y a deux mois, la dirigeante de l’extrême droite Marine Le Pen avait provoqué un tollé en faisant un parallèle entre les prières des musulmans dans les rues, lorsqu’ils manquent de mosquées, et l’Occupation nazie.

« La prière n’offense personne, mais nous ne voulons pas (…) d’un prosélytisme religieux agressif », a jugé le président.

« La communauté nationale française ne veut pas changer son mode de vie, son style de vie, l’égalité entre les hommes et les femmes (…), la liberté pour les petites filles d’aller à l’école », a encore expliqué Nicolas Sarkozy.

Source : Midi Libre.

R.I.P. Multiculturalism

R.I.P. Multiculturalism

Long Live Multiculturalism

 
 
R.I.P. Multiculturalism
 

French president Nicholas Sarkozy has joined British Prime Minister David Cameron and German Chancellor Angela Merkel in announcing the failure of multiculturalism.

Sarkozy went a bit further than his colleagues:

"We have been too concerned about the identity of the person who was arriving and not enough about the identity of the country that was receiving him."

Very true.

If the French, British, and Germans had been concerned about preserving their historic national identities, they never would have embarked on the suicidal policies of multiculturalism and mass immigration in the first place.

Muslims have settled in Western Europe because they want to reap the benefits of Western security and economic prosperity. They have not come to Europe to become decadent libertines. Unchecked immigration from the Muslim world will only recreate Turkey in Germany, Pakistan in Britain, and North Africa in France.

What does President Sarkozy propose to do about the growing unassimilated Muslim minority in France? He said the French people don't want to see Muslims praying in "an ostentatious way" in the street.

The plan seems to be to create an attractive national identity that Muslims will want to assimilate to - what David Cameron calls "muscular liberalism" - ban a few symbolic things like burkas and then hope the Muslim minority will integrate into mainstream society. That way everyone in France can go back to sleep and Europe can snooze into its utopian liberal future.

Geert Wilders is the only European politician who seems to have seriously thought about the long term consequences of this type of willful neglect.

If the Muslims keep coming and the Dutch keep aborting their children and emigrating abroad, then eventually a tipping point will be reached wherein the Netherlands (and later Western Europe) will be transformed into Eurabia.

I don't see much to crow about in the conversion of these mainstream politicians. Merkel, Cameron, and Sarkozy might denounce multiculturalism, but they don't seem inclined to address the problem in a serious way.

Similarly, Barack Obama is against "illegal immigration" if you take his rhetoric at face value, but his policies show otherwise.

Still, this is at least a hopeful sign that grassroots pressure is on the rise in Europe and a positive indication that at some point down the road the peoples of Europe will rid themselves of the spineless politicians, take matters into their own hands, and do what needs to be done to secure their own destinies.

William L. Houston

William L. Houston

 

William L. Houston is a graduate of the University of Alabama. He works in the Washington, DC area.

lundi, 14 février 2011

Naufrage de la diplomatie post gaullienne

Naufrage de la diplomatie post gaullienne

Ex: http://www.insolent.fr/

110208Les cafouillages assez lamentables et les polémiques non moins misérables autour des voyages privés de Mme Alliot-Marie, accompagnée de M. Patrick Ollier en Tunisie viennent de recevoir une sorte d'étrange écho. Grâce aux révélations du Canard enchaîné, qui paraîtra en date du 9 février, confirmées par Matignon à la veille de la mise en kiosques (1), on apprend en effet que le Premier ministre lui-même a effectué un voyage d'agrément, assez similaire quoique plus culturel. Le couple Ollier-Marie se rendait chez Ben Ali, Fillon chez Moubarak : décidément nos dirigeants fréquentent beaucoup les correspondants douteux de l'Internationale socialiste (2). Et ils semblent leur porter la poisse. De telles péripéties pourraient n'être considérées, à certains égards, comme ne relevant que de la dérision. Médiocre écume des choses, ces petits faits ne manquent pas toutefois de nous éclairer sur l'affaissement d'un système, celui de la diplomatie post-gaullienne autant que celui du régime politique intérieur.

Que représente en effet Mme Alliot-Marie ? Pour complaire aux rogatons de la Chiraquie impunie à ce jour, le gouvernement Fillon avait propulsé ce ministre itinérant au quai d'Orsay. Rappelons que dans les dernières années elle avait promené, sans jamais rien faire de bien marquant, son incompétence de droit divin, successivement, du ministère de la Défense, dans les gouvernements Raffarin puis Villepin de 2002 à 2007, puis au ministère de l'Intérieur de 2007 à 2009, puis au ministère de la Justice de juin 2009 à novembre 2010, avant de succéder le 14 novembre dernier à Kouchner au ministère des Affaires étrangères. On nous assure qu'elle a laissé un très bon souvenir au sein des administrations qu'elle a chapeautées. Et la chose nous semble normale dans la mesure même où elle n'aura dérangé le train-train d'aucun de ses bureaucrates.

Bien que n'ayant jamais réalisé rien de concret, cette ancienne présidente du RPR (1999-2002), fait partie des inévitables incontournables, indispensables de la classe politique. Soulignons que, par exemple, c'est sous la présidence de cette machine à perdre à la tête du RPR que Paris, après un siècle de majorité municipale de droite est passée, conduite au désastre par Séguin, sous la coupe de la gauche dite plurielle en 2001.

Ministre ridiculisée, elle vient d'illustrer, jusqu'à la caricature, l'inconsciente arrogance de trop de ces occupants des palais nationaux. La Ve république leur a conféré un sentiment de toute puissance. Leur règne dure pratiquement depuis 52 ans. De la sorte, c'est peut-être à eux plus encore qu'aux moubarakiens d'Égypte que s'adressera un jour l'impératif simple et direct : "dégage".

Au-delà de cette question, qui relève de la politique intérieure, on doit se préoccuper de tourner une autre page, plus illusoire encore, de notre apparence d'État : celle de la diplomatie post-gaullienne.

En son temps, le fondateur de la Ve république avait, certes, bercé beaucoup de Français d'un refrain d'indépendance, de dignité du pays, et en même temps de construction de l'Europe, dont le caractère à notre avis factice, ne devrait pas tromper. La seule chose qui se soit maintenue de cet héritage reprend la relation toujours fausse de ce pays avec l'Amérique.

Dès l'époque de la seconde guerre mondiale ce tropisme a dépassé la critique légitime parfois fondée qu'a longtemps appelée la politique mondiale américaine. En effet, si le parti démocrate des États-Unis a trop souvent tendu aux mêmes erreurs "désincarnées", que celles des radicaux-socialistes en France sous la IIIe république, si un certain "globalisme" insufflé par Washington met en péril les intérêts communs des Occidentaux, ceux-ci existent bel et bien, solidairement des deux côtés de l'Atlantique. Et, en s'obstinant à le nier systématiquement, dès 1941 (3) on peut se demander s'il ne s'agissait pas toujours de complaire aux intérêts de l'URSS.

Au moins dans sa politique extérieure globalement destructrice, le gaullisme historique avait conservé, en certaines circonstances, le sens, du moins en façade, de la dignité du pays. Il a toujours frayé avec les pires dictatures au nom d'un soi-disant réalisme, mais il a su le faire sous un vernis honorable.

Le fond est resté. La forme, en revanche, s'est dégradée avec le temps.

Les dirigeants français se comportent désormais ouvertement en commis voyageurs du complexe militaro-industriel hexagonal, et en corrupteurs des politiciens de petits pays étrangers. Ils ne craignent ni l'anachronisme des pots de vins à ciel ouvert, que l'OCDE proscrit officiellement. Ils nient seulement encore l'existence de rétro commissions en leur faveur. Mais bientôt, n'en doutons pas, l'évidence de celles-ci éclatera, elle aussi, au grand jour, à la faveur, par exemple, de l'affaire de Karachi ou de n'importe quelle autre. Et alors, nos politiciens, énarques et ministres intègres proposeront d'en compenser la disparition dommageable par de nouvelles subventions destinées à financer leur intéressante contribution aux débats d'idées dans la patrie de Descartes, de Pascal et de Bernanos.

Ceci s'accomplit aux yeux du monde, faut-il le rappeler. Seuls les derniers lecteurs des journaux parisiens l'ignorent.

Pendant toute l'année 2010, en parallèle avec les rumeurs de remaniement ministériel, on a fait des gorges chaudes sur l'échec de l'expérience d'une politique extérieure représentée par Kouchner. Et Dieu sait si notre ex-médecin humanitaire, ex-communiste, ex-radical de gauche, ex-débardeur de sacs de riz en Somalie, ex-procurateur de l'ONU au Kossovo, prêtait le flanc à la critique et à la caricature.

Au moins pouvait-il incarner un concept négativement positif, une remise en question de cette promiscuité avec les dictatures et de ces familiarités avec leurs potentats que les cuistres appellent d'un terme bismarckien qu'ils ne comprennent même pas. Si maladroite et parfois déplacée qu'ait pu se révéler la démarche du mari de Mme Ockrent, elle ouvrait un débat, celui de la rupture avec un passé déshonorant.

Merci au gouvernement Fillon remanié le 14 novembre. Il a dissipé sur ce point tout malentendu. Les barbouzes d'hier peuvent rôtir sereinement en enfer. Dans le monde de l'héritage des Foccart, des Chirac, des Roger Frey, des réseaux anti OAS alimentés par les délateurs communistes, des agents soviétiques et des financements tiers mondistes, rien ne semble vouloir changer. Du moins pour l'instant. Tout se contente de s'effondrer.

JG Malliarakis

 


Apostilles

 

  1. La dépêche AFP est datée du 8 février à 16 h 44.
  2. Dont le parti de Hosni Moubarak n'a été exclu que le 17 janvier 2010.
  3. cf. à ce sujet "De Gaulle dictateur" par Henri de Kérillis

Paradigmawisseling in Belgische context

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Paradigmawisseling in Belgische context

Julien BORREMANS

Ex: http://vlaamserepubliek.wordpress.com/

De federatie is in ontbinding. Andermaal wordt een poging ondernomen om de
trein weer op de rails te krijgen, maar niemand die er nog in gelooft. Zowel
bij de PS als bij de N-VA besef men heel goed dat de Belgische constructie
is uitgeleefd. Een alternatief ligt niet onmiddellijk in het verschiet.
Daarvoor liggen de meningen mijlenver uit elkaar.
We zijn getuige van een paradigmawisseling. Het Belgicisme sterft af en de
Vlaamse natievorming komt tot wasdom. Het is een niet te stuiten
ontwikkeling, die het best begrepen wordt door het werk van Thomas Kuhn, The
Structure of Scientific Revolutions (1962).

De wetenschapsfilosoof beschreef de kennisopbouw binnen de wetenschap in de
vorm van paradigma’s. De wetenschap zorgt ervoor dat steeds nieuwe
waarnemingen een bestaand wetenschappelijk model onder spanning zet.
Gedurende enige tijd is het mogelijk om mits kleine aanpassingen het model
te laten overleven. Maar weldra ontstaat een nieuwe theorie waarrond
wetenschappers zich verzamelen. Wetenschappers van de oude theorie
ontwikkelen weerstand tegen deze veranderingen. Wanneer de nieuwe theorie
succesvol blijkt, en steeds meer aanhang krijgt, spreekt men van een
paradigmaverschuiving. Dit kan leiden tot een dramatisch ander beeld van de
werkelijkheid.
Tijdens een paradigmawissel of wetenschappelijke revolutie is er geen
redelijke discussie tussen de oude en de nieuwe paradigma’s mogelijk. Zo
moest de klassieke Newtoniaanse benadering veld ruimen voor de algemene
relativiteitstheorie van Einstein.

Een paradigmawissel verloopt via een pad vol rupturen en conflicten. Tot
slot zal het nieuwe paradigma het halen omdat het nieuwe situaties en
voorvallen beter kan verklaren en op oude problemen een meer bevredigend
antwoord kan geven. Het oude paradigma sterft een gewisse dood en het nieuwe
triomfeert.
Uiteraard verloopt deze wissel niet altijd volgens dit scenario. Oude
paradigma’s blijven soms bestaan, omdat ze een brede machtsbasis hebben en
verworden zijn tot een starre geloofsleer. Deze ontwikkeling omschrijf ik
als een paradogma. De geloofsovertuiging is onbuigzaam en rationele
argumenten zijn ver zoek.

Khuns gedachtegang laat zich uitstekend lenen om de politieke ontwikkelingen
van de laatste jaren te interpreteren. België gold lang als model waar
conflicten tussen de verschillende volksgemeenschappen op een rationele en
vredevolle wijze werden beslecht. Maar het overlegmodel werkt niet meer. De
Belgische federatie zal weldra niet meer in staat zijn om haar eigen
kerntaken naar behoren uit te voeren. Enkele voorbeelden uit De Standaard
kunnen deze ontwikkeling illustreren: Het paradigma van het Belgicisme en
het multiculturalisme wordt ongeldig verklaard (DS 29 december). Onder de
kop ‘Vlaanderen splijt langzaam’ berichtte De Standaard eind oktober dat de
kloof tussen de midden- en de onderklasse alsmaar breder wordt. Jongeren met
ten hoogste een diploma lager secundair onderwijs stijgt weer. Op 5 januari
lazen we in dezelfde krant: “Inwijking vreemdelingen in Rand gaat gestaag
voort.” ‘Inburgering verloopt niet vlot.’
De jongste twintig jaar stijgen de huizenprijzen in ons land sneller dan
waar ook in het Westen. De lonen gingen niet eens half zo snel omhoog.
Gezinnen waarvoor wonen onbetaalbaar wordt: Vlaanderen (6,5%), Wallonië
(10%) en Brussel bijna 25%.

Het oude paradigma – met de nadruk op het Belgisch centralisme – werkt niet
meer, maar heeft nog steeds een sterke machtsbasis. De staatsdragende
partijen zoals PS, SP, MR, Open VLD, CD&V, CDH, Groen! en Ecolo beschikken
samen over een tweederde meerderheid maar slagen er niet in om het tij te
doen keren. Hun paradigma verliest veld. Aanhangers van het nieuwe paradigma
worden denigrerend als ‘separatisten’ omschreven, een geuzennaam.
Haaks daarop staat de wording van een nieuw paradigma dat vooral nadruk legt
op een vergaande bestuurlijke en sociaaleconomische ontvoogding. De motor
daarvan is ongetwijfeld de N-VA, maar kent enkel in Vlaanderen een
machtsbasis. Kritiek wordt moeilijk aanvaard en wordt ervaren als
volksverraad. De belangen en de denkkaders liggen heel ver uit elkaar en een
compromis ligt absoluut niet voor de hand. Integendeel!

De paradigmawissel verloopt stroef en stram. Het oude paradigma verstart en
verwordt tot een paradogma met zijn ‘gezwollen symbolen, historisch
verroeste denkkaders en verstikkende vetomechanismen’ (Carl Devos 11 januari
De Standaard). Rationele argumenten zijn ver zoek.
Door deze verstarring zal het nieuwe paradigma verder radicaliseren. De
vraag naar nog meer autonomie klinkt harder. Het geloof om de Belgische
structuren via de klassieke staatshervormingen te veranderen, neemt af. Het
pessimisme neemt toe. ‘Wat echt nodig is, is een fundamenteel andere aanpak
en nieuwe kijk op België… Maar misschien mogen we zelfs niet verwachten dat
het er ooit van komt.’ (Carl Devos 11 januari De Standaard). Als het
paradogma niet wijkt, wordt een Vlaamse staats onvermijdelijk.

Alsof het nog niet moeilijk genoeg is, ontwikkelt er zich een derde
paradigma: een groeiend kosmopolitisme (transnationale cummunities, elkaar
overlappende en wisselende identiteiten, hybride culturen) met het Engels
als lingua franca. Dit paradigma wordt gedragen door de instroom van
duizenden EU-burgers en allochtonen, die aan de klassieke communautaire
discussie weinig boodschap hebben. Dat dit een weerslag heeft op het sociale
weefsel, is in de grootsteden en Vlaams-Brabant duidelijk te zien. Uiteraard
versterkt dit in Vlaanderen de nood aan identitaire geborgenheid en
gemeenschapsgevoel.
België wordt een fragiele staat. De strijd tussen diverse paradigma’s
verlamt de federatie. Het oude Belgische paradogma zal sterven en moet
plaats maken voor nieuwe paradigma’s, zoals de Vlaamse staatsvorming en een
groeiend internationalisme. ‘Sire, il n’y a pas de Belges.’ Er is geen
‘België-gevoel’ meer. Vlaamse partijen, het wordt tijd voor wat politieke
moed.

Julien Borremans


dimanche, 13 février 2011

Instabiliteit in Arabische wereld kan illegale migratiestroom op gang brengen

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Instabiliteit in Arabische wereld kan illegale migratiestroom op gang brengen (Rasmussen)

       
BRUSSEL 07/02 (BELGA) = Volgens NAVO-secretaris-generaal Anders Fogh
Rasmussen betekent de instabiele politieke situatie in de Arabische wereld
niet meteen een militaire dreiging voor de NAVO, maar bestaat het
risico wel dat op lange termijn een illegale migratiestroom naar
Europa op gang komt. Daar heeft Rasmussen maandag voor gewaarschuwd op
een persconferentie.

"De situatie (ten zuiden van de Middellandse Zee) beoordeel ik niet als
rechtstreeks gevaarlijk voor de NAVO en haar leden", verklaarde
Rasmussen. Echter, "de evolutie in het Midden-Oosten en Noord-Afrika
kan een impact hebben op het vredesproces in het Midden-Oosten, en de
instabiliteit in de regio kan op lange termijn ook een negatieve
impact hebben op de economie van deze regio, wat vervolgens een stroom
van illegale migratie naar Europa teweeg kan brengen, enzoverder".

De NAVO heeft volgens haar topman "geen intentie om te interfereren
in de evenementen in Egypte", maar "binnen de alliantie kunnen we
wel praten over alle onderwerpen die deze of gene lidstaat aangaan,
dus ook over Egypte en over Noord-Afrika. Temeer omdat de betrokken
landen onze partners zijn in de Mediterrane Dialoog". Zes Arabische
landen nemen deel aan die Dialoog met de NAVO: Egypte en Jordanië,
Tunesië, Algerije, Marokko en Mauretanië.

"Ook is het maar normaal dat we met grote interesse de situatie in
Egypte en andere landen volgen", meent Rasmussen ook.

Van 14 tot 16 februari trekt Rasmussen met de ambassadeurs van de
28 NAVO-lidstaten die in de Noord-Atlantische Raad zetelen, het
hoogste beslissingsorgaan van de NAVO, naar Qatar voor een vergadering
met de Golfstaten. GGD/GEJ/RBR/

Diversität als trojanisches Pferd

Österreich sei ein Einwanderungsland, sagen  Wirtschaft und Multikulti-Propagandisten aller Schattierungen wie aus einem  Munde. Aus unterschiedlichen Gründen natürlich. Gemessen an der Realität haben sie gar nicht so unrecht, Volkes Wille ist es zwar nicht, und  in der Verfassung steht davon auch nichts. Das Volk  wurde nie  um seine Meinung gefragt. Man praktiziert es einfach und läßt es geschehen.  Wie ein Naturereignis. Das ist es aber nachweislich nicht.                                                                                                                      

Noch wirbt die Wirtschaft nicht mit „black is beautiful“, aber ihre Werber sind nahe daran, die „Eine-Welt“ muß her und es gilt eine neue Käuferschicht zu umwerben. Auch wenn es modebewußte nigerianische Drogenhändler sind. Aber ebenso dringend sucht man,  eigenverschuldet versteht sich, Fachkräfte, je bunter, desto besser, denn man braucht  jetzt „Diversität für Innovationskraft“ damit „internationale Wettbewerbsfähigkeit“ erhalten bleibt. Wie war es bloß möglich, daß den vor dem Ersten Weltkrieg gar nicht so  stark durchmischten  Deutschen ein begehrtes  „Made in Germany“ gelang? Ganz ohne Diversität.                                                                                                                                                

Ja, Diversität (worunter für viele wieder allerlei vorstellbar ist) scheint das neue Zauberwort zu sein, das Multikulti wohl  gleichwertig ersetzen soll. Klingt irgendwie modern, viel- und nichtssagend, ist raffiniert angelegt. Und trägt Früchte.                           

So wurde, doch in einem ganz bestimmten Sinne, die „Wienerin“ Beatrice Achalake in Washington mit dem „Global  Diversity  Innovation Award“ ausgezeichnet. Damit wir  wissen, woher der Wind weht, und hat mehr mit Multikulti zu tun. Die Dame aus Afrika möchte nämlich schwarze Frauen in der Europäischen Union vernetzen. „Wir können Europa  bewegen“,  ist sie überzeugt. Ihre „Fans“  im fernen  Amerika  anscheinend auch.  Ja und in Brüssel  dürfte die Begeisterung gar kein Ende nehmen.

Da wird also über unsere Köpfe hinweg etwas angestrebt und bereits gefeiert, das wir ja gar nicht so wollen. Nichts gegen ein  unschuldiges Wort, Diversität  gibt es ja auch im Tierreich, wenn auch nicht gleich Fuchs und Huhn im selben Stall. Und sie gibt es auch im Pflanzenreich, allerdings ist so manche exotische Pflanze, wie der Staudenknöterich, in unserem  Ökosystem nicht willkommen. Er verdrängt heimische Arten. Im Reich des Menschen sollten ganz andere Naturgesetze walten?                                                        

Manches Eingewanderte verträgt sich mit dem Heimischen, manches  aber  nicht, und zu vieles schon gar nicht. Bei Pflanzen und Tieren schauen wir genau hin, was sich verträgt, was nicht,  Was uns zusagt, was nicht, da ist man deshalb nicht gleich ein „Rassist“.  Ja einige gehen schon so weit, daß sie Rechte für  Pflanzen und Tiere einfordern, ähnlich den Menschenrechten also. Aber hat man als „Eingeborener“  letztere überhaupt noch in vollem Umfang  garantiert? Diese Frage stellt sich eben gerade im Zusammenhang mit  der Einwanderung, nur kommen sie und weiterführende Fragen verständlicherweise  im Denken der bevölkerungspolitischen Zaubererlehrlinge   gar nicht vor.                                   

Die Grundfrage, die sich heute stellt, ist doch die: wollen wir unsere Identität und unsere Kultur und Sprache bewahren?  Wie es jedes andere gesunde Volk tut, wozu selbst unterdrückte Palästinenser bereit sind, sogar bereit ihr Leben dafür zu lassen.                 

Ich bin mir sicher, daß auch eine überwältigende Mehrheit der Österreicher sich für die Bewahrung ihrer Identität und Kultur aussprechen würde. Wenn wir das also so wollen, dann gilt es, darüber nachzudenken: wie können wir das  sicherstellen, auf welchem Wege, mit welchen  Mitteln?

Bis heute hat sich noch jede Regierung geweigert,  mit dem Volk diesbezüglich ein offenes  und ehrliches Gespräch zu führen. Ganz im Gegenteil, seit Jahrzehnten wird dieses geduldige Volk an der Nase herumgeführt und mit allerlei  verlockenden Versprechen für ein Projekt umworben, das dereinst in Chaos und Bürgerkriege enden könnte. Doch kein einziger dieser Propagandisten und Gutmenschen ist bereit, eine Garantie dafür abzugeben, daß  es nicht so kommen werde. Nach dem Motto, Frechheit siegt, werden wir  von Claqueuren mit den  einschläfernden Worten „Egal wie sie aussehen, woher sie kommen…“ (A. Goebel, Schauspieler) vor vollendete Tatsachen gestellt.  So könnte das Aufwachen ein bitteres Erlebnis werden,  denn es ist eben nicht egal, wer kommt. Nicht jeder und jede bereichert uns!                                                                                                           

Nun wäre es gewiß einfacher,  gehörten wir alle demselben Kulturkreis an, hätten alle die selben oder zumindest ähnlichen Mentalitäten und Sitten, die selben oder gleichen geschichtlichen Erfahrungen usw., und wären wir alle noch dazu  gut, vernünftig, gerecht und gebildet. So ist  es aber leider nicht.  Daher sollten ja auch nur solche Einwanderer aufgenommen werden, die am ehesten zu uns passen bzw. bereit und fähig sind, sich uns anzupassen. Vorausgesetzt, wir wir wollen es auch. Was aber seit langem und heute noch  immer geschieht, geschieht nicht nach unserem Willen, nicht im Interesse der Mehrheitsbevölkerung.                                                                                                              

Weder die legitimen Erben dieses Landes, noch  jene Neo-Österreicher, die sich ihrer Bringschuld bewußt waren und jetzt bereit sind dieses Land  auf einen guten Weg zu bringen, haben  es verdient, von  pflichtvergessenen ,verantwortungslosen Politikern regiert zu werden.

Jean-Gilles Malliarakis : l'Europe et la Turquie

Jean-Gilles Malliarakis : l'Europe et la Turquie


samedi, 12 février 2011

Robert Spieler: Reconquête de notre identité et de notre liberté!

Robert Spieler: Reconquête de notre liberté et de notre identité !


vendredi, 11 février 2011

De scheiding

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De scheiding

In een bijdrage die oorspronkelijk verscheen in The New Yorker en die hij
voor De Morgen heeft bewerkt, duidt de vermaarde Nederlands-Britse
opiniemaker Ian Buruma de verdeeldheid onder de Belgen als een typisch
Europees verhaal. Buruma was daarvoor eind vorig jaar een week op bezoek in ons land. Hij doorkruiste Brussel van de Europese wijk tot Kuregem, spoorde naar Charleroi en bezocht Vilvoorde, en sprak met tientallen politici,
professoren, schrijvers, journalisten en burgers. Dit is Brussel door de
ogen van Buruma: hoofdstad van een land en een Unie, tussen eenwording en versplintering.

door Ian Buruma


Bart De Wever is een uniek figuur onder de rechtse Europese populisten. Hij
staat niet vijandig tegenover de Europese Unie, en is net zo min
geïnteresseerd in de zogenaamde dreiging van de islam voor de Westerse
beschaving. Hij is integendeel vooral bezig met de toekomstige dood van
België. "Ik denk dat België traag zal uitdoven", vertelde hij me in oktober.
"Traagjes, zoals een kaars, en amper iemand zal het merken."

We zagen elkaar op het hoofdkwartier van de Nieuw-Vlaamse Alliantie in
Brussel. Zoals de EU vertoeft Brussel in een permanente identiteitscrisis:
het is tegelijk de hoofdstad van België, en de hoofdstad van Vlaanderen, ook
al heeft minder dan een tiende van de inwoners het Nederlands als
moedertaal. De Wevers hoofdkwartier in Brussel lijkt met zijn kale muren en
simpele meubilair op een geïmproviseerd campagnekantoor in een district waar
de N-VA waarschijnlijk nooit zal winnen, een beetje misplaatst in de
majestueuze Koningsstraat.

De Wever staat bekend om zijn voorliefde voor frieten, en is zwaar
aangekomen sinds hij in 2004 als parlementslid zijn intrede deed in de
politiek. In combinatie met zijn roze wangen, zijn slordige, donkere kuif en
zijn openstaande hemd, geeft hij de indruk van een enthousiaste, wat mollige
schooljongen, de beste in de klas. De Wever betreurde de dood van België
niet. De opkomst van zijn partij toont aan dat de altijd al brokkelige
identiteit van België op het punt staat om te slaan in een zuivere breuk.
Meestal komen de winnende partijen van Vlaanderen en Wallonië na uitgebreid
vergaderen en dineren, wel tot een akkoord.

Niet deze keer. Nogal wat Belgen luiden de alarmbel. België, in de woorden
van Eric Van Rompuy, een Vlaams Parlementslid, "ligt in coma". Brussel, zo
vertelde een Vlaamse schrijver me, "is een kruitvat dat op het punt staat te
ontploffen". Een Amerikaan die al lang in Brussel woont, vertelde me zelfs
dat hij de mogelijkheid van geweld niet uitsluit.

Het probleem van België is dat de burgers nog zo weinig gemeen hebben met
elkaar. Ongeveer 60 procent van zijn 10,8 miljoen inwoners spreekt
Nederlands en woont vooral in Vlaanderen, terwijl 40 procent Frans spreekt
en vooral in Wallonië woont. En dan is er nog de kleine Duitssprekende
gemeenschap in het oosten. De Vlamingen en Walen hebben hun eigen politieke
partijen, kranten, tv-zenders, schrijvers en popsterren. Maar de kwesties
die hen verdelen, zijn niet louter cultureel of linguïstisch. Wallonië wordt
gecontroleerd door de Franstalige socialistische partij, die het oude
industriegebied beheert als een baronie en elk idee van scheiding verwerpt,
gedeeltelijk omdat ze voor haar overleven aangewezen is op grote transfers
van federale fondsen. Zoals de rechtse kiezers in Noord-Italië, die geen
belastinggeld veil hebben voor het armere zuiden, houden de Vlaamse kiezers
van De Wever hun geld liever voor zichzelf. De meesten willen weliswaar
(nog) geen scheiding van Wallonië, maar ze willen wel uit elkaar gaan, met
Brussel als kind waarvoor gevochten wordt.

De Vlaamse schrijver Pascal Verbeken vergeleek de twee grote gewesten van
België met een Siamese tweeling met maar één hart: scheidt ze van elkaar en
eentje gaat gegarandeerd dood. Wordt Brussel een onderdeel van Vlaanderen?
Van Wallonië? Van de Europese Unie? Of een stadsstaat misschien? De Wever
knikte ernstig toen ik de kwestie opwierp. "Ja, zonder Brussel was het al
gebeurd", zei hij. "Je moet weten: Brussel is het kind van België. Het is
België, noch Waals, noch Vlaams, maar Belgisch. Brussel vecht om België in
stand te houden. Maar in Wallonië zijn de mensen even negatief over Brussel
als in Vlaanderen." De Vlamingen voelen zich er niet thuis, legde hij uit,
omdat Brussel, "gedeculturaliseerd" is, een van oorsprong Vlaamse stad, die
in de negentiende eeuw verfranste omdat Frans nu eenmaal de taal was van de
hoge cultuur en de maatschappelijk mobiliteit. En de Walen haten Brussel
omdat het altijd de stad was van de rijke bourgeoisie, die geld verdiende
met de mijnen en de zware industrie in het zuiden, het zwarte land, le pays
noir.

Je kunt Brussel weliswaar omschrijven als het kind van België, in zekere zin
is het er ook de ouder van. De onafhankelijke staat België was een creatie
van de Brusselse elite, die in 1830 besliste dat ze niet meer geregeerd
wilde worden door de Nederlandse koning. Franstalige Vlamingen en Walen
scheurden zich met de steun van de katholieke kerk af van het voornamelijk
protestantse Nederland en voerden hun eigen koning in, die, zoals de meeste
Europese koningen, uit Duitsland kwam. Het Vlaams Gewest was in die tijd
vooral arm en landelijk. Alle welvaart kwam van het industriële zuiden. Tot
halverwege de twintigste eeuw werden de meeste treinen in Europa vervaardigd
met staal uit het zwarte land. Toen de mijnen en staalfabrieken de deuren
begonnen te sluiten in de jaren zestig bleven voormalige explosief groeiende
steden zoals Charleroi en La Louvière verwaarloosd achter en ging Brussel
gewoon verder de Europese toer op.

Nu Vlaanderen het rijke gewest is geworden en hoogopgeleide Nederlandstalige
Vlamingen zoals De Wever zich eerder richten naar de Angelsaksische wereld
dan naar Frankrijk, blijft er in Brussel geen elite meer over om de natie
samen te houden. De Vlaamse en Waalse politieke leiders kennen elkaar nog
amper. Toen De Wever Elio Di Rupo wilde feliciteren met zijn
verkiezingsoverwinning in Wallonië, vond hij zelfs zijn gsm-nummer niet. En
dat zijn de mannen die samen een regering moeten vormen.

Dat dit plaatsgrijpt in het centrum van Europa heeft en dat is het minste
wat je kunt zeggen symbolisch belang. Zoals De Wever het stelde: "De paradox
van vandaag is dat terwijl Europa naar elkaar toe groeit de natiestaat uit
elkaar valt." Dat is een overdrijving, maar de notie van nationale
soevereiniteit en vertrouwen in de oude politieke elite is overal verzwakt
door de economische globalisering en door de overdracht van macht van
nationale naar Europese instellingen, waarnaar vaak en zelden positief
verwezen wordt als 'Brussel'. Overal in Europa eisen alsmaar meer mensen met
hun versie van de Tea Partymantra hun land weer op van 'Brussel', van de
"linkse elites", of van immigranten.

De verdeeldheid onder de Belgen is in dat opzicht een typisch Europees
verhaal. En De Wever is een typisch Europees populist, in die zin dat hij
zich afkeert van de oude Belgische elite en meer macht opeist voor een jonge
staat, een Vlaamse staat. Populisten in de VS zetten zich graag af tegen
elke vorm van staatsbemoeienis. Op de vraag of hij zich kon vinden in het
angelsaksische neoliberalisme, antwoordde hij dat hij zich thuis voelde in
het continentale Europa.

Collaboratie

De verdeeldheid in Europa was natuurlijk nooit de bedoeling geweest. Toen de
eerste stappen richting Europese eenmaking werden gezet in de jaren vijftig
en zestig, met name met het Verdrag van Brussel van 1965, stond België als
democratische, meertalige en multiculturele staat model voor het
pan-Europese ideaal. Ooit, dachten Euro- idealisten, zouden alle Europeanen
even goed overeenkomen als de Walen en Vlamingen.

België leek voorbestemd als het ideale centrum voor het nieuwe Europa, niet
het minst vanwege zijn geschiedenis: het zou de geboorteplaats zijn van
Karel de Grote (742-814) en van Karel V, keizer van het Heilig-Roomse Rijk
(1500-1558). Het nieuwe dynamisme van België werd gesymboliseerd door de
Wereldtentoonstelling in Brussel in 1958, met dat enorme zilveren eerbetoon
aan de moderniteit genaamd het Atomium. Hier lag de toekomst van het
verenigde Europa, een continent van natiestaten, maar vooral ook van
sterkere gewesten. Die wens werd in bepaalde opzichten werkelijkheid. De
terugval van de nationale soevereiniteit en de groeiende regionale
solidariteit bij onder meer de Basken, de Vlamingen, de Schotten, de
Catalanen ging helaas niet gepaard met een groei van compenserende liefde
voor de Europese Unie. België ontwikkelde zich geleidelijk tot een model
voor wat fout kan lopen als het centrum begint weg te smelten. En de andere
regio's in Europa kijken angstvallig toe hoe dit verhaal zal aflopen.

Dat wil niet zeggen dat de spanningen tussen Frans- en Nederlandstaligen een
recent fenomeen zijn. Aan de universiteit van Gent sprak ik met Bart De
Wevers oudere broer Bruno, die er Belgische geschiedenis doceert. Hij legde
uit dat de taalkloof ook altijd een sociale kloof was. Overigens is Gent de
universiteit waar voor het eerst uitsluitend in het Nederlands gedoceerd
werd. Dat recht werd pas bezegeld in 1930, honderd jaar na de Belgische
onafhankelijkheid, en de woorden van de toenmalige rector, August Vermeylen,
prijken op de muur van het kantoor van Bruno De Wever: "Wij willen Vlamingen
zijn om Europeeërs te worden." Professor De Wever, een slankere versie van
zijn beroemde broer, vertelde me over de Vlaamse beweging, die allereerst
was opgekomen voor gelijke rechten en die eind negentiende eeuw vooral
geleid werd door professoren en literatoren. Tijdens de bezetting van België
in de Tweede Wereldoorlog bekende het Vlaams-nationalisme zich noodlottig
tot de collaboratie. Germaans broederschap, dachten vele zeker niet alle
Vlaamse activisten, was de beste manier om hun zaak vooruit te helpen. De
Wevers grootvader, een schoolmeester, werd lid van het Vlaams Nationaal
Vebond in 1943. "Geen al te beste timing", mompelde Bruno De Wever. Na de
oorlog werd hun vader, een spoorwegarbeider, lid van de Vlaamse Militanten
Orde. "Toen de Tweede Wereldoorlog voorbij was, was de Vlaamse beweging
zwaar aangetast door de collaboratie, een trauma dat nog is gegroeid door
het islamofobische Vlaams Belang", legde Bruno De Wever uit.

Waalse politici maken graag gebruik van het collaboratieverleden om elk
Vlaams activisme verdacht te maken. Onlangs vertoonde een Franstalige
tv-zender een documentaire waarin ook het collaboratieverleden van De Wevers
grootvader aan bod kwam. (Bart De Wever wees er als reactie in een krant op
dat de notoirste nazicollaborateur Léon Degrelle was, een Waal.) "Er bestaat
geen twijfel over dat er continuïteit is geweest op het vlak van mensen en
ideeën met dat zwarte verleden", zegt Bruno De Wever. "Maar in Vlaanderen
waait er ook een frisse wind. Wij hebben op eerlijke wijze afgerekend met
het verleden. Meer dan Wallonië, waar de geschiedenis van Legrelle en het
Waalse Legioen nog altijd afgedaan wordt marginaal fenomeen dat met de
meerderheid niets te maken had." Omdat Bart De Wever en zijn partij de
xenofobe retoriek vermijden die typisch is voor rechtse populisten, hebben
ze het Vlaams-nationalisme opnieuw respectabel gemaakt, en de electorale
winst in Vlaanderen is ten dele ten koste gegaan van het Vlaams Belang.
Anderen, aan Waalse zijde maar ook bij links in Vlaanderen, blijven De Wever
zien als de respectabele voorman van het extreme Vlaams-nationalisme. Maar
De Wever beweert dat zijn agenda de culturele en linguïstische conflicten
overstijgt. "Wij hebben culturele emancipatie verwezenlijkt", zegde hij me.
"Dat maakt niet langer deel uit van ons discours. We zijn geïnteresseerd in
democratie en efficiëntie."

Een klein beetje meer efficiëntie zou best wel mogen in België. "België is
een labyrint van instellingen", verklaarde Bart De Wever. "Als je het
gemiddelde lid van het federale parlement vraagt hoe het systeem
functioneert, en wie de bevoegdheid heeft om wat te doen, dan zou hij in
paniek wegrennen." Maar 'efficiëntie' is ook een codewoord in de
Franstalig-Nederlandstalige cultuuroorlog, omdat Vlaams-nationalisten en ook
nogal wat Walen het door de socialisten geleide Wallonië beschouwen als een
model van inefficiëntie. Ik lunchte in de Europese wijk met Christian
Laporte, een eminente journalist bij de Franstalige krant La Dernière Heure.
Hij koos voor steak tartaar, wat Belgen filet américain noemen. Franstalig
België, zei hij, "is een oase van socialisme in Europa". Vroeger waren het
paternalistische industriëlen die de regio erbovenop hielden, de partij doet
nu hetzelfde zij het met overheidsgeld, waarvan de stromen niet altijd
doorzichtig zijn. Vandaar Bart De Wevers discours over 'transparantie'. "Het
verbaast dan ook niet dat de grote machine van de Parti Socialiste niet
verantwoordelijk gesteld wil worden", zei Laporte. "Ze is bang dat haar
aanwending van federaal geld in vraag gesteld zal worden."

De hoge kost van die administratieve transparantie werd duidelijk in het
beruchte geval van Marc Dutroux. Een gebrek aan samenwerking en coördinatie
tussen diverse lokale autoriteiten vertraagde zijn arrestatie. In oktober
protesteerden 300.000 mensen in de straten van Brussel om hun
verontwaardiging uit te schreeuwen een van de weinige gevallen waarbij
Vlamingen en Walen elkaar vonden voor een gemeenschappelijke zaak. De
thuisstad van Dutroux, waar hij zijn ergste misdaden beging, was Charleroi,
een van de plekken waar de industriële revolutie begon op het continent. Ik
kuierde door de afbrokkelende industriële buitenwijken en groezelige
straatjes vol zwartgeblakerde huisjes in het gezelschap van Pascal Verbeken,
auteur van een uitstekend reisboek over de regio getiteld Arm Wallonië.
Verbeken, die in tegenstelling tot de meeste Vlamingen oprecht
geïnteresseerd is in en sympathie heeft voor het Franstalige landsgedeelte,
wees op de vele Vlaamse namen in het oude kerkhof buiten Charleroi.

"De mensen zijn vergeten dat in de goede jaren tussen 1840 en 1950 meer dan
een half miljoen Vlamingen naar hier verhuisden op zoek naar werk", zei hij.
"Maar dat past niet bij het imago dat Vlamingen nu van zichzelf hebben." Het
grootste café in het stadscentrum heet La Maison de Huit Heures, naar de
oude socialistische eis van een werkdag van maximaal acht uur. In de
somberste, meest onderkomen uithoek van Charleroi, weggepropt naast de
spoorweg, staat het huis dat vroeger eigendom was van Marc Dutroux. Op de
gevel prijkt een groot beeld van een kind met een vlieger, dat beklad is met
graffiti.

Pascal Verbeken is somber gestemd over de koers van zijn land. "Weet je,
iedereen praat tegenwoordig over het einde van België", zei hij. "En ze
richten zich vooral op het Vlaams-nationalisme. Maar België verdwijnt op
zoveel verschillende manieren, elke dag een beetje meer. Guy Verhofstadt kan
wel ronken over de model-Europeaan, die onder het genot van een glas
bourgogne naar Sibelius luistert en Cavafy leest. Maar wat heeft dat te
maken met de verloedering van oude industriële wijken, die worden overspoeld
door immigranten uit Turkije, Bulgarije, Roemenië, die totaal geen
herinneringen delen aan ons Belgische verleden? Het Vlaams-nationalisme is
een reactie op een samenleving die te snel verandert. Niemand kan het meer
volgen."

Klein Marrakech

Als Brussel België is, zoals Bart De Wever stelt, dan is het ook het
toonbeeld van het verdwijnende België dat Verbeken betreurt. Een derde van
de bevolking werd elders geboren, en hun aantal groeit, vooral nu vele in
België geboren inwoners naar de betere buitenwijken verhuizen. Er zijn
wijken dicht bij het stadscentrum, niet ver van de prachtige Grote Markt met
haar schitterende 17de-eeuwse stadhuis, waar bijna uitsluitend nog
immigranten uit Noord-Afrika, Turkije, Congo, of Rwanda wonen. Molenbeek,
een traditionele arbeidersgemeente die vroeger 'klein Manchester' genoemd
werd, heet tegenwoordig 'klein Marrakech' in de volksmond. Bart De Wever
praat liever niet over zulke plekken. Maar de problemen van 'klein
Marrakech' hebben een invloed op de spanningen tussen Frans- en
Nederlandstaligen die België verscheuren.

De Brusselse immigrantenwijk Kuregem is berucht om haar hoge graad
criminaliteit en werkloosheid. In een kramp van 'nultolerantie' voerde de
politie er onlangs een raid uit met helikopters en ordetroepen. Een deel van
Kuregem is sub-Saharisch Afrikaans. Op elke straathoek zie je jonge mannen,
die wachten om oude auto's op te kopen voor export naar Afrika. De rest is
grotendeels Noord-Afrikaans, vooral Marokkaans. Daar maakte ik kennis met de
eigenaar van een kruidenierszaak. Laat ik hem Ahmed noemen. Ahmed en zijn
echtgenote, een vriendelijke vrouw in hoofddoek met kind tegen de borst
gedrukt, werden in België geboren uit Marokkaanse ouders. Ahmed had een
netjes getrimde baard en lachte vaak, ook al drukte hij zijn wanhoop uit
over de omstandigheden in zijn wijk. Hij sprak Frans en Arabisch. Frans is
de lingua franca op straat, omdat, zo legde Ahmed uit, veel Marokkanen
elkaars dialect niet verstaan.

"Vroeger, toen ik hier opgroeide, was het fantastisch", zei hij glimlachend.
"Hier woonden vooral Belgen, een paar andere Europeanen, weinig immigranten.
Maar nu... Je ziet het zelf: drugs, diefstal, brandstichting. Het zijn
Marokkaanse mensen zoals wij, dat weet ik wel, maar ik wil niet dat mijn
kinderen de straat op gaan. De bendes zijn gewapend. Ze kopen kalasjnikovs
van de Oost-Europeanen. Ik maak me zorgen over mijn zoon. Eén slechte
vriend, en hij wordt zelf een crimineel."

Ook al zijn Ahmed en zijn vrouw Franstalig, toch sturen ze hun kinderen naar
een Nederlandstalige school. "Beter onderwijs", zei hij. Ik achterhaalde de
reden. In Nederlandstalige scholen zitten minder kinderen van immigranten.
Als Ahmed het kon betalen, zou hij verhuizen naar de rand. "Maar dat gaat
niet. Ik zit hier vast."

Vilvoorde, een vriendelijke oude stad die ooit bekendstond om haar
paardenmarkt, is zo'n randgemeente waarnaar Ahmed graag zou verhuizen. Het
is ook een van de kleine steden waarover Waalse en Vlaamse politici
bekvechten. Een andere is Halle. Het dispuut is typisch Belgisch. Vilvoorde
en Halle behoren ook al zijn ze Nederlandstalig en liggen ze in
Vlaams-Brabant tot hetzelfde tweetalige kiesdistrict als Brussel. Een bordje
tegen de muur van het OCMW in Vilvoorde informeerde bezoekers in het
Nederlands dat er uitsluitend Nederlands wordt gesproken, en dat diegenen
die het Nederlands niet machtig zijn een tolk dienen mee te nemen. Het was
niet meteen duidelijk welk nut zo'n bordje heeft voor
niet-Nederlandstaligen. Maar in België sta je niet te lang stil bij zulke
dingen.

Ik had een afspraak met Hans Bonte, een socialistisch gemeenteraadslid, die
ook het OCMW leidt. Bonte straalt met zijn open gezicht en zijn
kortgeschoren haar energie en goede wil uit, een beetje zoals een
vriendelijke sportcoach. Alvorens van wal te steken over de heikele kwestie
van de Belgische identiteit vertelde hij me iets over de Vilvoordse
identiteit: "Vanuit het perspectief van de authentieke Vilvoordenaar is dit
een echte Vlaamse stad, met haar eigen puur Vlaamse identiteit. Vanuit het
perspectief van Brussel is dit een meertalige Brusselse buitenwijk."

De Nederlandstalige Vlamingen, zei hij, hadden er geen problemen mee de
kleine groep voornamelijk rijke Franstaligen op te nemen. "Maar de politici
in Brussel, eerst Yves Leterme, nu Bart de Wever, maken het voor ons erg
moeilijk, omdat ze de gemeenschappen radicaliseren, ook al doen we ons best
om mensen te doen samenleven." Ik vroeg Bonte uit over de vloed van
niet-Europese immigranten naar de rand. Was dat een probleem? Bonte zuchtte.
"Ja", zei hij. "Ziet u, dat zijn vooral Franstalige Marokkanen, en dat
irriteert de Vlamingen. Vanuit hun perspectief leidt dit niet alleen tot
verkleuring, maar ook tot verfransing. Mensen herkennen hun eigen stad niet
meer."

Hij vermoedde dat een vijfde van Vilvoorde momenteel Franstalig is. "Mensen
die Marokkanen vroeger makaken noemden, gebruiken dat scheldwoord nu voor
alle Franstaligen", zei Bonte. Ondertussen noemen de Franstalige immigranten
de Nederlandstaligen "sales flamands", vuile Vlamingen. Het verwondert dan
ook niet dat de xenofobie groeit in Vilvoorde.

België-Oekraïne

Is er een uitweg uit dit verraderlijke etnische en linguïstische moeras? Op
een avond was ik in mijn hotelkamer aan het werken aan mijn notities, met
één oog op de tv gericht. Het Belgische voetbalteam speelde tegen Oekraïne.
Voetbal houdt vele Europese landen nog samen, en de Rode Duivels waren ooit
de trots van België. Ik bekeek de wedstrijd op een Franstalige zender, maar
de coach van het team is een Nederlandstalige Vlaming, en dat geldt ook voor
vele spelers. Ik vroeg me af welke taal er in de kleedkamer gesproken wordt.
Plotseling viel mijn oog op een korte boodschap op het tv-scherm, die de
prestaties van de Rode Duivels ophemelde: "Our team", stond er, in het
Engels. Vele mensen in Brussel zeiden dat ik met Philippe Van Parijs moest
praten, een Franstalig filosoof en politiek econoom. Hij is van mening, zo
liet ik mij vertellen, dat Belgische intellectuelen met elkaar in het Engels
moeten communiceren. Dit laatste bleek wat overdreven. Als iemand een
model-Belg genoemd mag worden, dan is hij het. Zijn vader was Vlaams, en dus
praat hij vloeiend Nederlands, maar hij werd opgeleid in het Frans, praat
Engels met zijn Britse vrouw en Nederlands en Frans met zijn kinderen.

In het huis van Van Parijs komt op regelmatige tijdstippen de zogenaamde
Paviagroep samen van Belgische intellectuelen, Vlamingen en Walen, om te
praten over de toekomst van België. Het belangrijkste idee van de Paviagroep
is de creatie van een federale kieskring in het centrum van de Belgische
confederatie van Vlaanderen, Wallonië en Brussel. In plaats van een
vergaarbak van stemmen uit de gewesten te zijn, moet het federale parlement
volgens de groep voor een tiende bestaan uit mensen die rechtstreeks
verkozen worden door de Belgen. Dat betekent, zei Van Parijs enthousiast,
dat Franstalige politici campagne moeten voeren in Nederlandstalige
gebieden, en vice versa.

Er zijn diverse obstakels voor de federalistische droom van de Paviagroep.
De communale belangen zijn te groot. Een goede kennis, Thomas Tindemans,
zoon van de voormalige premier, zei me dat een federale kieskring de Vlaamse
dominantie alleen zou versterken, omdat er nu eenmaal meer Vlaamse kiezers
zijn, en dus verworpen zou worden door de Franstaligen. Klopt niet, zei Bart
De Wever. Hij vertelde me "dat de verdediging van regionale rechten zo
ingebakken zit in België dat een numerieke meerderheid de Vlamingen niet
dominanter zou maken". Maar hij gelooft ook niet in 'creationisme', de
kunstmatige vorming van een staat. Het interesseert hem niet de comateuze
Belgische natie tot leven te wekken.

Van Parijs slaat dergelijke argumenten in de wind. Hij vindt zelfs dat een
gelijksoortig systeem ontworpen moet worden voor de EU, met een percentage
zetels in het EU-parlement die rechtstreeks verkozen worden door alle
EU-burgers. "Het is uiteraard gemakkelijker om een gevoel van solidariteit
te creëren in een eentalige gemeenschap", zei hij. "Maar de problemen in
België en in de EU kunnen alleen opgelost worden op ruimere schaal. Brussel
noch België kan bestuurd worden zonder federaal niveau. Hetzelfde geldt voor
Europa. We suggereren dus een oplossing die België nog niet bedacht heeft,
maar die ook kan dienen als een model voor Europa."

Toen ik Bart De Wever vroeg hoe de huidige politieke impasse in België
opgelost moet worden, haalde hij gelaten de schouders op. "De toekomst? Dat
is koffiedik kijken." Toen ik de eminente Vlaamse schrijver Geert van
Istendael vroeg of hij dacht dat de Belgische natie het zou overleven, zei
hij dat hij dat altijd geloofd had maar nu niet meer zo zeker was. Ik stelde
de vraag aan de Franstalige journalist Christian Laporte. Hij keek op van
zijn filet américain en zei: "Gelukkig vergieten Belgen gretig woorden en
veel inkt, maar zelden bloed."

Hetzelfde kan gezegd worden over de altijd verwarrende, meestal twistende en
schijnbare hopeloze lappendeken genaamd de Europese Unie. En toch toont de
bloederige Europese geschiedenis aan dat als naties, rijken en unies uit
elkaar vallen, er vaak geweld volgt. Bart De Wever, ogenschijnlijk een van
de minzaamsten der Europese nationalisten, voert zijn land naar de rand van
de desintegratie. Een land dat instort precies in het centrum van Europa zou
niet veel goeds beloven voor de zo al kwetsbare Europese Unie. Anderzijds
moet Bart De Wever als historicus België kennen als de scène van
versplinterde Europese dromen. Amper vijftien kilometer van zijn kantoor
ligt een gemeente genaamd Waterloo.

© 2011, Ian Buruma. www.newyorker.com

Een bordje aan het OCMW in Vilvoorde informeerde in het Nederlands dat er
enkel Nederlands wordt gesproken, en dat anderstaligen een tolk dienen mee
te nemen. Geen idee welk nut zo'n bordje heeft voor anderstaligen. Maar in
België sta je niet te lang stil bij zulke dingen

© 2011 De Persgroep Publishing
Artikelinformatie
Datum publicatie: 05 februari 2011
Bron: De Morgen
Editie:
Pagina: 38
Aantal woorden: 4010
Auteur: Ian Buruma

Heute breitet sich die Revolution in arabischen Staaten aus - morgen dann auch in Europa

Heute breitet sich die Revolution in arabischen Staaten aus – morgen dann auch in Europa

Gerald Celente

Als die tunesische Regierung gestürzt wurde, beeilten sich die Massenmedien und ihre Experten, die von den Ereignissen aus heiterem Himmel überrascht wurden, das Offensichtliche zu behaupten: die Bürger anderer arabischer Nationen würden dadurch ermutigt, sich gegen ihre autokratischen und korrupten Regierungen zu wehren. Derzeit eskaliert in Ägypten ein Aufstand, und auch in Algerien, Jordanien, Marokko und im Jemen zeigen sich Anfänge revolutionärer Veränderungen. Die reichen und schärfer kontrollierten Monarchien des Nahen und Mittleren Ostens werden gegenüber den Forderungen ihrer Bürger nach Abschaffung der monarchischen Herrschaften nicht immun bleiben.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/gerald-ce...

Pierre Vial: Obama et la Turquie (avril 2009)

Pierre Vial : Obama et la Turquie (avril 2009)


jeudi, 10 février 2011

Geheimverträge zwischen Staat und Wirtschaft gefährden die Demokratie

Geheimverträge zwischen Staat und Wirtschaft gefährden die Demokratie

Udo Schulze

Immer häufiger schließen Privatunternehmen und staatliche Institutionen untereinander Geheimverträge, in denen bestimmte Dienstleistungen geregelt sind. Diese zunehmende Praxis bereitet Beobachtern inzwischen ziemliche Kopfschmerzen. Sie befürchten eine deutliche Unterwanderung der Demokratie in Deutschland.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/udo...