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mercredi, 27 avril 2011

Nationalistes autonomes d'Ukraine de l'Ouest

Entretien avec les nationalistes autonomes d’Ukraine de l’Ouest du site opir.info

Article original mis en ligne le 11 février 2011 : http://opir.info/category/publikacii/ideolohia/ et publié initialement le site molotoff.info

 

Ukraine.pngEn préambule

Ukraine, un rapide état des lieux  

par Pascal Lassalle

La situation singulière de ce grand pays, pivot géopolitique dont l’histoire, plus que celle d’un état, est celle « d’une identité enracinée sur un territoire » (Iaroslav Lebedynsky in Ukraine, une histoire en questions, L’Harmattan, 2008), n’est pas toujours intelligible pour le public francophone qui perçoit trop souvent cette question au travers du prisme érigé et diffusé par le « grand-frère » russe. L’Ukraine est presque un cas d’école et possède le triste privilège de cumuler plusieurs problématiques et paramètres qui retardent l’émergence d’une conscience identitaire et nationale unifiée  :

-Les Ukrainiens s’inscrivent dans ces patries charnelles « sans état » (comme l’Irlande, la Croatie, la Slovaquie ou la Lettonie), ou plutôt dont la  construction étatique fut trop brève et maintes fois contrariée au cours d’une histoire tourmentée. Ce peuple fut donc partagé entre plusieurs entités politiques voisines parmi lesquelles on peut surtout citer la Pologne et la Moscovie/Russie/URSS. Ce qui fait qu’aux yeux des élites Françaises ayant vécu plusieurs siècles d’une réalité stato-nationale centralisatrice, les peuples « sans états » ne possèdent souvent pas à leurs yeux d’histoire propre et légitime, sans parler dans ce cas précis des effets d’un tropisme traditionnel vers la « Sainte Russie » ou la défunte URSS d’un parti communiste trop présent, singulière « passion française » (Marc Lazar)

-Une « Trahison » des couches aristocratiques, largement acculturées aux modèles politiques et culturo-religieux dominants du moment (catholicisme et uniatisme polonais, orthodoxie moscovite, agrémentés d’une polonisation ou d’une russification culturelles et linguistiques). Une conscience identitaire proto-nationale s’est maintenue au sein du monde paysan avec toutes les limites et carences que cela implique, conscience  ayant ressurgi au cours de la vague romantique du XIXème siècle.

-Soviétisation en profondeur, variable selon les régions (plus grandes résistances en Galicie, où ce modèle politico-économique fut toujours considéré comme une greffe étrangère, n’ayant été subie que pendant 45 années). Permanence d’un mental renvoyant à l’homo sovieticus dépeint par Alexandre Zinoviev, avec son cortège de nostalgies idéalisées et déréalisantes, de cynisme, d’anomie sociale et politique, de corruption généralisée, de pesanteurs et d’inerties.

-Russification en profondeur d’une bonne partie du pays, accélérée dès la deuxième moitié du XIXème siècle (Alexandre II et surtout Alexandre III, suivis par Nicolas II), prolongée à l’ère soviétique sous Staline, puis Brejnev, facilitée par une certaine proximité culturelle et religieuse, mais surtout par une répression parfois féroce de toute forme d’ ukrainité  et par des transferts de populations russes importants surtout  dans l’est et le sud du pays (antérieurs et postérieurs à la saignée démographique provoquée par le Holodomor, la famine-génocide de 1932-1933). Le plus grave réside dans l’aliénation psychologique et culturelle de plusieurs générations d’Ukrainiens qui ont profondément et durablement intériorisés les stéréotypes infériorisants du colonisateur russo-soviétique (l’infraculture provinciale et la langue ukrainiennes comme manifestation d’un monde de « ploucs » paysans qui doivent se « civiliser » au contact d’une culture supérieure, celle  du « grand-frère » du nord).

-Permanence de crispations de la part du voisin russe qui persiste plus que jamais à nier la réalité d’une spécificité ukrainienne et mène inlassablement toutes formes de pressions et d’actions d’ordre politique, économique ou culturel allant dans ce sens (une « guerre virtuelle » menée contre l’Ukraine selon les nationalistes ukrainiens du parti Svoboda). L’Ukraine est considérée comme une « Petite-Russie », perçue comme une variante locale et « polonisée » de l’identité russe. La sempiternelle question ukrainienne (« les Ukrainiens ont toujours aspiré à êtres libres » disait Voltaire) renvoie les Russes à la lancinante et très actuelle question existentielle de leur propre identité, par ailleurs fort problématique, comme le montrent de multiséculaires et persistants débats, sans parler des moments historiques mythifiés véhiculés par un « impérialisme historiographique » très en vogue du côté du Kremlin (« Russie de Kiev », « Grande Guerre Patriotique », etc.).

-Absence d’une société civile au sens positif du terme, d’un certain sens de la communauté (trop souvent assimilée au collectivisme soviétique, largement discrédité surtout à l’ouest et au centre du pays), atavisme individualiste et arnarchique typiquement « cosaque » (se rappeler Nestor Makhno), passivité relative d’une bonne partie de la population qui facilite la confiscation du pouvoir par des oligarchies prédatrices post-communistes, Nombreux partis politiques qui ne représentent généralement que la coalition d’intérêts privés déclinée sur un mode clanique et népotiste, ce qui contribue à maintenir un état virtuel et privatisé, actuellement en proie à la gouvernance néo-soviétique de Viktor Ianoukovytch, l’homme lige des plus puissants oligarques de l’est du pays. Le politicien de Donetsk ambitionne de mettre en place une « stabilité » politique qui tente de plagier la « verticale du pouvoir » poutinienne afin de le maintenir durablement à son poste. Russifié et soviétisé, plus que véritablement « pro-russe », il tente de louvoyer entre une Union Européenne attentiste et une Russie plus que jamais déterminée à accélérer une intégration accrue de l’Ukraine dans son orbite. Ianoukovytch et ses puissants soutiens/commanditaires, ne sont cependant pas disposés à laisser les grands frères russes leur ravir une trop grande part du « gâteau » ukrainien.

-Occidentalisation accélérée de la société et de sa jeunesse au moyen de la séduction exercée par les modes, moeurs et habitudes de consommation occidentales qui viennent aggraver les fractures déjà existantes avec des écarts de richesse hallucinants. Menées géopolitiques américaines (« stratégie de l’anaconda ») visant à instrumentaliser les fractures existantes et intégrer l’Ukraine dans l’OTAN comme pion et levier d’une politique anti-russe, politique facilitée par les crispations contre-productives précitées de la part de la Russie qui contribuent à jeter nombre d’Ukrainiens sincèrement attachés à leur identité et à leur indépendance dans les bras des Américains. Absence cruelle d’une Europe-puissance souveraine et enracinée dans sa tradition la plus immémoriale capable d’intégrer une Ukraine, berceau de l’indo-européanité (selon la théories des Kourganes) qui s’est toujours révélée connectée aux grands moments de la civilisation européenne (à la différence de son voisin russe) au cours de son histoire tourmentée.

Le député nationaliste Iouriy Mikhaltchichin membre du parti nationaliste Svoboda (Liberté ) d’Oleh Tiahnybok a dressé un état des lieux assez pertinent des fractures identitaires internes de son pays dans un entretien donné au journal Glavkom (27 janvier 2011 : www.regnum.ru/news/polit/1368975.html)

Il affirme ainsi que « le véritable conflit en Ukraine concerne le droit à l’existence d’un des trois projets nationaux existants : une nation ukrainienne contemporaine, une nation petite-russienne et une nation néo-soviétique (dont les représentants sont communément qualifiés de « sovki » ).

La nation ukrainienne contemporaine est cette composante de la vieille base ethnique ukrainienne qui se considère consciemment ukrainienne, admet un schéma continu et ininterrompu d’étaticité ukrainienne , de la Rou’s kyivienne jusqu’à l’Ukraine de 1991 et  désire un développement de l’état ukrainien dans ses frontières ethniques.

Le groupe « petit-russien » représente la partie la plus politiquement amorphe des Ukrainiens ethniques qui a été l’objet d’une forte dénationalisation, résultant notamment de la répression de masse, de la  collectivisation et des conséquences de la Seconde Guerre Mondiale pour l’Ukraine centrale et septentrionale. Les membres de ce groupe reconnaissent leurs liens de sang avec les Ukrainiens qui se positionnent en tant que nation ukrainienne clairement consciente, mais sont très majoritairement indifférents à son avenir. Ils constituent cette part de la société ukrainienne actuelle qui, de par sa passivité et son absence d’une vision nette du développement de l’Etat, équilibre les deux pôles opposés symbolisés sur la carte par les deux « points chauds », L’viv et Donetsk.

La troisième composante est représentée par la nation néo-soviétique, cette part de la population de l’Ukraine qui est notamment le résultat des nombreux mariages mixtes entre Ukrainiens, Russes et représentants d’autres peuples de la défunte Union soviétique. Elle est le résultat de la politique soviétique des nationalités et de ses efforts pour engendrer un peuple soviétique unique. De telles personnes considèrent la liquidation de l’Union soviétique comme une catastrophe existentielle. Et continuent à s’identifier à l’unique centre d’influence de toute l’Union, Moscou. Culturellement (russophonie notamment), spirituellement (Eglise orthodoxe ukrainienne dépendante du Patriarcat de Moscou), et économiquement, ils continuent à s’identifier, non pas nécessairement aux Russes, mais à la période historique soviétique, la considérant comme un modèle pour l’avenir. Ils sont extraordinairement hostiles à la simple idée de l’existence de l’Ukraine comme un état unitaire séparé, sur la carte géopolitique de la planète.

L’Ukraine  n’est pas divisée selon une ligne géographique est-ouest, mais plus selon une  séparation de caractère spirituel et ethnique.

Chacun des trois groupes comprend environ 30% de la population, ce qui fait qu’aucun d’entre n’est capable jusqu’à ce jour d’occuper une position prédominante ».

Il apparaît aujourd’hui que Moscou et Kyiv sous la présidence Ianoukovytch travaillent pour promouvoir le troisième groupe, au détriment des deux autres, représenté politiquement au sein du Parti des Régions, le Parti Communiste Ukrainien de Petro Symonenko ou le Parti Socialiste Progressiste d’Ukraine de la passionaria Nataliya Vitrenko.. On a pu le voir notamment au mois de décembre avec les perquisitions du FSB dans la bibliothèque ukrainienne de Moscou, épurée, au nom de la loi contre « l’extrémisme », de tous ses revues et ouvrages considérés comme « nationalistes » ou avec la liquidation programmée des associations culturelles ukrainiennes par la justice russe ( Union des Ukrainiens en Russie et Autonomie Culturelle Nationale Fédérale des Ukrainiens de Russie) , devant être remplacées par des structures à la « botte », avec la complicité tacite ( ?) du nouveau pouvoir « ukrainien » (www.ng.ru/politics/2011-01-28/100_ukraina.html). On ne s’étendra pas non plus sur les déclarations provocatrices répétées et les agissements du ministre de l’éducation Dmytro Tabatchnyk, ukrainophobe notoire .

Face à cela, la galaxie nationaliste et identitaire ukrainienne est fortement fragmentée, voire éclatée et divisée, même si ses diverses composantes se retrouvent régulièrement côte à côte au cours de  manifestations communes.

On peut citer tout d’abord la mouvance nationaliste directement affilié à l’Organisation des Nationalistes Ukrainiens créée en 1929 , qui s’est scindée dix ans plus tard en deux groupes rivaux, pour des questions générationnelles et de stratégie : la branche d’Andriy Melnyk (OUN-M) et la branche révolutionnaire de Stepan Bandera (OUN-R ou B, « bandéristes »). Acquise dans les années trente à l’idée de natiocratie (Etat-parti autoritaire et corporatiste centré autour de l’ethnos ukrainien, nation « titulaire »), cette vénérable organisation souchée après-guerre sur la diaspora émigrée en Amérique du nord (Etats-Unis et Canada) et en Europe occidentale (principalement Royaume-Uni et Allemagne de l’Ouest), a considérablement « modéré » sa ligne idéologique pour se situer aujourd’hui sur une ligne clairement nationale-démocrate. Anticommuniste et occidentaliste, celle-ci n’implique donc pas un rejet de la démocratie parlementaire, de l’économie de marché, ni du capitalisme et se montre généralement favorable à une intégration euro-atlantique.

Les formations qui se situent aujourd’hui dans la filiation des deux OUN font en général un excellent travail de promotion et de défense des fondamentaux de l’identité ukrainienne, de son histoire et de sa mémoire nationale au travers notamment de l’ukrainophonie,  des grandes figures historiques comme Evhen Konovalets, Stepan Bandera, Roman Choukhevytch ou le « Maurras » ukrainien, Dmytro Dontsov, de la question de la famine-génocide de 1932-33 (Holodomor) ou l’Armée Insurrectionnelle Ukrainienne (UPA, qui a lutté contre les Allemands, les Soviétiques et les Polonais au cours de la Seconde guerre mondiale). On peut citer notamment  le Congrès des Nationalistes Ukrainiens (KUN, parti politique naguère membre de la coalition « orange » Notre Ukraine), le Congrès des Jeunes nationalistes (MNK), voire dans une certaine mesure l’organisation paramilitaire Tryzub « Stepan Bandera » (dont une quinzaine de militants ont été arrêtés et maltraités par la police en janvier dernier, accusés d’avoir détruit une statue de Staline érigée par les caciques du parti communiste local dans la région de Zaporijia).

En vogue depuis plusieurs années, le courant qui se qualifie généralement de « social-national », plus radical, se rattache aux fondements de la pensée des grands ancêtres de l’OUN, trahis selon eux par les « pseudonationalistes ».

 Il est réapparu dans les années 90 avec, d’une part, la mythique UNA-UNSO (Assemblée Nationale Ukrainienne-Autodéfense Nationale Ukrainienne), qui a eu son « heure de gloire » (plusieurs militants de l’UNSO ont combattu en Transnistrie et dans le Caucase), aujourd’hui moribonde après s’être scindée en plusieurs formations du même nom, d’autre part, le SNPU (Parti Social-National Ukrainien), fondé en 1991, dominé dès la décennie 2000 par la figure charismatique d’Oleh Tiahnybok qui l’a métamorphosé en une sorte de FN ukrainien, L’Union Panukrainienne Svoboda (Liberté). Cette formation entretient des relations avec plusieurs partis européens similaires au sein de l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux  (dont le Front National) et a remporté dernièrement de relatifs succès électoraux notamment en Ukraine occidentale au sein des conseils municipaux et des assemblées régionales (L’viv, Ternopil’, Ivano-Frankivsk).

Cette filiation idéologique est toujours revendiquée, notamment par un des jeunes espoirs du parti à Kyiv, Andriy Illienko, fils du cinéaste Iouriy Illienko, qui ne se prive pas d’évoquer dans ses articles et déclarations la révolution sociale-nationale :http://orientyry.com/analityka/notatky-pro-sotsial-natsionalnu-revolyutsiyu.html, en villipendant les pseudonationalistes : http://orientyry.com/lyudysotsium/natsionalizm-i-psevdonatsionalizm.html. La thématique sociale-nationale a été reprise par d’autres organisations extra-parlementaires comme le Patriote d’Ukraine (créé à Kharkiv, avec des thématiques ethno-racialistes assez prononcées…), Le Patriote d’Ukraine-Centuries galiciennes (à L’viv) ou surtout la mouvance nationaliste autonome. Chez ces derniers, anticommunisme, thématiques identitaires, historiques et mémorielles « traditionnelles »restent fortement présentes, principalement au sein des groupes d’Ukraine de l’Ouest, mais s’y ajoutent des schémas de pensée et d’actions plus familiers, sur le plan social notamment, qui dénotent une influence paneuropéenne, comme nous allons pouvoir le constater avec l’entretien qui suit.

-Dans quelles conditions les nationalistes autonomes ukrainiens sont-ils apparus en Ukraine de l’Ouest ?

Tout a commencé avec la création de la confrérie de L’viv le 15 juillet 2009, lors de la première réunion au cours de laquelle nous avons pris la décision de développer la résistance autonome dans la région de l’Ouest.

À ce moment-là, même les personnes éloignées de la politique ont compris que le pouvoir des soi-disant nationaux-démocrates (ndt : la présidence de Viktor Iouchtchenko) touchait à sa fin et qu’il allait être repris par des ukrainophobes convaincus. Il y avait un risque que l’histoire vieille de six ans se répète, c’est-à-dire l’apparition des différents acteurs « anti-régime » touchant des subsides, les mouvances libérales comme Pora, financées par l’impérialisme américain et les capitalistes locaux de l’ancien pouvoir. Ils se seraient mis à duper et instrumentaliser la jeunesse patriotique en proposant des actions dans le cadre « de la démocratie occidentale et de la tolérance ». La jeunesse aurait marché une fois de plus sur le même râteau et cela aurait abouti à la déception de milliers de patriotes. Nous n’avions pas le droit de rester à l’écart. Et nous ne sommes pas trompés. L’Ukraine avait besoin depuis longtemps de nouvelles tendances révolutionnaires dans la jeunesse. Nous éprouvions le besoin d’une alternative nouvelle, belle, créative et intéressante, une mouvance cultivant un mode de vie sain, posant la problématique nationale, écologique et sociale.

-Quels objectifs pratiques vous fixez-vous ?

Créer une communauté, c’est-à-dire une société dans la société, unissant des hommes et des femmes jeunes, camarades, qui sauront faire la différence entre le bien et le mal et deviendront une nouvelle génération de leaders politiques pour mener la lutte pour un meilleur avenir. Un des objectifs principaux de la mouvance consiste en un activisme de propagande pour populariser nos idées dans les masses populaires et attirer de nouveaux membres. À la condition d’avoir une masse critique de membres actifs et le soutien du peuple, nous pourrons prétendre faire la révolution.

-Avez-vous des relations avec des organisations ou des partis politiques ?

Notre mouvance ne dépend d’aucune organisation ou parti. Pourtant, il existe des personnes qui nous soutiennent et qui sont membres d’un parti ou d’une organisation.

Nous travaillons avec les gens, non avec les organisations. Nous essayons d’organiser des actions de telle manière que les participants ressentent des émotions positives afin d’avoir le sentiment d’avoir été utiles. Les organisations sont en compétition entre elles. Nos actions sont extra-organisationnelles et permettent donc aux personnes de différentes organisations d’y participer. Nous ne faisons la publicité à aucun parti, nous avons nos propres bannières.

-Les activistes de la résistance autonome de l’Ouest sont connus pour plusieurs actions extraordinaires. L’une d’elles est la marche qui a lieu le 29 janvier à L’viv et a attiré quelques milliers de participants. Parlez, s’il vous plait, de vos autres actions à nos lecteurs.

Vous pouvez lire les informations concernant nos actions sur le site opir.info ou bien en vous connectant au groupe « contact » (http://vkontakte.ru/club14858412). La dernière action en date du 29 janvier était très importante pour nous puisqu’elle a nécessité un gros travail de préparation (en hommage au combat héroïque mené par 500 cadets de l’armée de la République Populaire Ukrainienne face aux troupes bolcheviques à Krouty le 29 janvier 1918, ndt (http://opir.info/2011/02/07/video-zi-smoloskypnoho-marshu-u-lvovi/ et http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Krouty ). Elle représente une conclusion de nos efforts de l’année. Il y a un an, nous avons pu réunir à peu près mille personnes et la marche de cette année a montré notre force dans ce domaine. Il s’est avéré que le nombre de participants a doublé. C’est très agréable de voir que les choses avancent.

-En quoi repose le secret de la réussite des nationalistes autonomes ? Comment avez-vous réussi à organiser des actions intéressantes et à attirer un nombre important de participants ?

Grâce au travail mené auprès des gens dans les réseaux sociaux et autres sur la toile, ainsi qu’aux actions de propagande menées dans la rue : collages, distributions régulières de tracts. La situation politique du moment a également joué un rôle important, c'est-à-dire l’occupation du pouvoir par des éléments antisociaux et xénophobes, ce qui n’était même pas le cas à l’époque Koutchma (Léonid Koutchma, président de 1994 à 2004, déboulonné par la « Révolution orange », ndt). Le nouveau pouvoir (celui de Viktor Ianoukovytch depuis 2010, ndt) a constitué une thérapie de choc pour la société. Grâce à cela, les nationalistes ont remporté la majorité dans les trois assemblées locales (les régions de L’viv, Ivano-Frankivsk et Ternopil’ en Ukraine occidentale, ndt). La société, jusqu’alors passive, a commencé à bouger.

Mais, malgré cela, il ne faut pas oublier l’aspect technique. Il faut poursuivre le travail avec la population et inlassablement trouver de nouvelles thématiques, toujours actuelles. Il faut être réactif par rapport à l’évolution de l’environnement politique et expliquer notre position sur les problèmes du moment. Aujourd’hui, nous bénéficions d’un certain acquis pratique, mais quand nous nous sommes lancés, nous n’avions que quelques articles à disposition : « La résistance autonome » de Bima, « L’histoire des nationalistes autonomes allemands » du camarade Max, ainsi que le site reaktor.org.ua qui fut le point de départ de la mouvance nationaliste autonome en Ukraine.

-Vous avez organisé une initiative caritative durable intitulée « cœur sincère » auprès d’un orphelinat. Que pouvez-vous conseiller à ceux qui veulent mettre en place des initiatives semblables ?

C’est une affaire qui implique beaucoup de responsabilités. Si vous voulez mener une telle activité, vous devez vous rendre compte de votre responsabilité parce que les enfants s’habituent à vous. Vous devenez pour eux comme des parents adoptifs. Ils s’ouvrent à vous et si vous ne venez plus les voir, vous ne vaudrez pas mieux que les parents biologiques qui les ont abandonnés auparavant. Cela pourrait rendre les enfants encore plus agressifs. Vous ne pouvez pas visiter quelques fois un orphelinat pour abandonner ensuite en disant que vous n’êtes plus disponibles pour ça. Ce n’est qu’une manière de justifier votre propre égoïsme. En réalité, seul un petit nombre de personnes est prêt à mener une activité soutenue sur la durée. Il ne reste que quelques personnes de l’équipe initiale qui a commencé cette action difficile. La quantité s’est transformée en qualité. Les gens qui s’occupent des enfants prennent leur activité  très à cœur.

-En quoi les autonomes diffèrent-ils des organisations et de partis classiques ?

En tout ! Dans la structure, le style, le mode de réflexion, la propagande, la manière de travailler avec la population, la politique interne, la manière de préparer les actions. On a adopté le principe du comité de « voix libres », et les membres obtiennent l’autorité au sein de notre organisme selon leur degré d’investissement et les résultats obtenus, et non selon leur tranche d’âge et leur échelon, comme c’est le cas dans les partis ou toute sorte d’organisation.

Ces derniers mènent des actions pour cocher les cases, faire des rapports devant leurs supérieurs , pour des publications dans la presse, tandis que nous menons nos action pour faire une bonne impression sur la population qui s’en rappellera encore longtemps et popularisera ainsi nos idées. Nous n’avons pas un leader parce que nous n’avons pas besoin de lui. La jeunesse a appris à s’auto-organiser. Un de nos camarades a dit que « seuls les Papous  ont besoin d’un maître «  (Vojd en vo, ndt).

-Votre mouvance compte parmi ses membres, des représentants de subcultures différentes, notamment les supporteurs de foot, des skinheads, des punks, des hardcore, des rappeurs, etc. Quelle importance donnez-vous à ces subcultures et à leur rôle au sein de votre mouvance ?

La résistance autonome est une mouvance qui surplombe le niveau subculturel. Le nationalisme social inclut au sein de la nation toutes les personnes professionnellement actives qui sont nationalement conscientes, indépendamment de leur de leur subculture et de leurs choix musicaux. Il faut travailler avec les représentants des subcultures puisqu’un nombre important d’entre eux sont prêts à mener des actions contre le système, parce que la nature des subcultures implique le non-conformisme, avec parfois des aspects antimatérialistes ou la négation de la société de consommation. Ces jeunes gens deviennent sans problème nos sympathisants, puis nos activistes.

-Nombre de vos actions ont été consacrées à la propagande en faveur d’un mode de vie sain et la défense écologique. Pouvez-vous nous donner plus de détails ?

Nous avons organisé une série d’actions écologiques, par exemple le nettoyage du parc Znesinnia, dans lequel on a ramassé assez de déchets pour remplir deux camions  Kamaz  ! Il faut savoir que cette zone est sous la responsabilité d’un organisme d’entretien. Nous avons également organisé une série de « marches de la jeunesse saine ». La dernière action de ce type a eu lieu le 29 janvier quand nous avons participé à l’organisation de compétitions, de combats réalistes intitulés Idou na vy ? Zakhid (ndt : d’après le célèbre cri poussé par le prince  ruthène païen Sviatoslav qui a régné de 957 à 972). Notre équipe a remporté les quatre premières places. Les tracts thématiques sont distribués régulièrement, le travail éducatif est mené au sein des activistes et on  récolte les premiers fruits, à savoir que nous avons de moins en moins de fumeurs et de consommateurs d’alcool. De toutes nos forces, nous cultivons un mode de vie sain, nous aidons à l’organisation de salles de sport. L’année dernière avec l’aide de bonnes volontés, nos gars ont commencé à pratiquer le sport dans une salle gérée par la fédération de boxe. Dans la mouvance des supporters de foot, on trouve beaucoup de nos sympathisants qui pratiquent un mode de vie sain. Bénéficiant d’une autorité certaine auprès des autres supporteurs, ces derniers sont devenus un exemple à suivre. Nous sommes plus que jamais convaincus que dans un corps sain réside un esprit sain.

-Maintenant quelques questions d’ordre idéologique, quel site d’idées consultez-vous le plus souvent ?

Primo, c’est la revue Vatra (littéralement, « le feu qui brûle tout l’été » lors des transhumances des troupeaux des bergers houtsouls dans les Carpathes ukrainiennes, ndt) qu’on peut consulter sur le site vatra.org.ua, secondo, il y a beaucoup d’informations intéressantes dans la revue Strike sur le site ntz.org.ua, et enfin, nous avons créé notre propre source d’informations et de documents intitulée Orientyry (orientyry.com).

-Vous situez-vous à gauche ou à droite ?

En guise de réponse, nous dirons que nous sommes des nationalistes sociaux-révolutionnaires. Cela implique l’union des idées du nationalisme de libération et du socialisme révolutionnaire. Ceci nous suffit pour nous auto-identifier.

-Quand vous parlez du «socialisme », il se trouve que cette notion ne s’inscrit pas dans l’image traditionnelle du « bandériste », le «  nationaliste bourgeois » d’Ukraine occidentale qui lutte contre « le pouvoir soviétique ». Comment expliqueriez-vous cela ?

Cette image pseudo-patriotique a été créée par la propagande des impérialistes russes, et est actuellement alimentée en Ukraine par les nationalistes bourgeois benêts qui prétendent sans aucun fondement à l’héritage de Bandera. En réalité, l’Ukraine de l’Ouest, et en particulier la Galicie, a une ancienne tradition de nationalisme social, ouvrier et paysan et non celle d’un nationalisme bourgeois. Ce n’est pas par hasard que l’UPA (Armée Insurrectionnelle Ukrainienne, ndt), composée de paysans, d’ouvriers et de l’intelligentsia des travailleurs, s’est manifestée sous les slogans du combat contre l’exploitation de l’homme par l’homme, pour la propriété sociale, l’égalité sociale et la création de la société sans classes. Dans leurs vecteurs officiels de la propagande, les bandéristes indiquaient les objectifs de leur combat, « pour un vrai socialisme ». Tout un chacun qui se réfère aux sources primaires émanant des bandéristes verra que l’UPA avait mené le combat pour le droit des masses travailleuses contre la bourgeoisie bureaucratique qui a usurpé le pouvoir en Union soviétique. En guise d’exemple, citons l’un des principaux textes  idéologiques contemporains des combats menés par l’UPA, intitulé « Qui sont les bandéristes, pour quoi combattent-ils ? ». On y trouvait le passage suivant : « Nous, bandéristes, combattants pour les intérêts des masses travailleuses et non pour les classes exploiteuses, sommes contre le retour des grands propriétaires terriens et des capitalistes en Ukraine. Nous sommes pour la propriété sociale des outils et moyens de production. Nous sommes pour la construction au sein de l’Etat ukrainien indépendant d’une société sans classes, pour une vraie liquidation de l’exploitation de l’homme par l’homme, pour la victoire de l’idée de la société sans classe parmi tous les peuples. Nous sommes pour la liberté des peuples et de l’Homme ! À bas le système exploiteur et oppresseur ! Vive la lutte nationale, sociale, révolutionnaire et libératrice des peuples opprimés ! Vive la lutte révolutionnaire des masses travailleuses pour la justice et l’égalité sociale pour une vraie société sans classes ! ».

La sœur de Stepan Bandera se rappelle qu’il était « partisan du socialisme ». Voilà l’image du bandéristes qui doit devenir traditionnelle et prévaloir dès aujourd’hui. Et c’est l’image véritable. Au fait, cette année, les nationalistes fêteront à grande échelle, la fête du 1er mai, jour de solidarité et de lutte pour la libération des classes travailleuses en Ukraine de l’Ouest.

-Sur le site opir.info, vous parlez du sens à donner à la notion de la lutte anticapitaliste pour la construction de la société socialiste, mais vous ne développez pas assez. Il y est question d’une opposition aux bénéfices non productifs, de l’exploitation, d’une idée de la société sans classes, de l’égalité et du partage des bénéfices. Quelle signification donnez-vous à ces notions ?

Nous voulons que les gens obtiennent des bénéfices résultant exclusivement de leur activité laborieuse personnelle, sans spéculation et sans exploitation de l’homme par l’homme, ceci impliquant une liquidation du travail salarié. Les bénéfices doivent être partagés entre les travailleurs et non pas appropriés par des personnes privées. La société sans classes signifie l’absence de groupes sociaux, car chacun d’entre eux peut s’approprier le fruit du travail d’un autre, La propriété appartient à la nation et à ses communautés dont les membres ont des possibilités et des droits égaux.

-Revenons sur la question des stéréotypes. Dans la conscience des masses, on trouve encore cette image du bandériste : nationaliste de l’Ukraine de l’Ouest, chauviniste aveuglé par la haine envers les peuples voisins russes et polonais .En se basant sur vos activités, on constate que vous entretenez des relations amicales avec les représentants d’autres pays. Ainsi, on trouve exprimée sur votre site l’idée d’une lutte contre l’impérialisme et pour le droit égal des peuples à leur propre identité. À votre avis, comment peuvent se corréler les notions de nationalisme, d’internationalisme et de cosmopolitisme ?

Ce stéréotype est également erroné. De facto, c’est un élément de la guerre cognitive menée contre le nationalisme ukrainien qui, en réalité, était et reste aujourd’hui un nationalisme de libération, anti-impérialiste et anti-chauviniste, et non un nationalisme de domination. Nous essayons de suivre le slogan principal du mouvement bandériste, « liberté pour le peuple, liberté pour l’homme ». Il ne faut pas lutter contre d’autres peuples, mais contre le chauvinisme et l’impérialisme émanant d’un certain peuple ou de ses représentants. Dans les documents de l’OUN-R et de l’UPA, il est écrit que « les nationalistes ukrainiens ne sont ni chauvinistes, ni impérialistes. Nous apprécions et respectons tous les peuples, y compris les peuples russes et polonais, et recherchons leur amitié et leur coopération. Nous haïssons et combattons seulement les forces impérialistes qui nous oppriment ou veulent nous dominer. Nous sommes pour la réalisation complète des idées de liberté des états nationaux des peuples du monde entier ».Aujourd’hui, la globalisation est l’ennemi principal de tous les peuples. Elle est menée par l’internationale « dorée » exploiteuse. Seule l’internationale libératrice comprenant les mouvances révolutionnaires des peuples du monde entier pourra la combattre. En ceci consiste une bonne corrélation du nationalisme et de l’internationaliste excluant le cosmopolitisme lequel nie l’amour pour la patrie et la nation et exprime le désir du globalisme pour la domination mondiale. Pour lui barrer la route, il y a l’identité nationale et la lutte pour l’indépendance.

-Les nationalistes autonomes constituent une mouvance paneuropéenne, votre rhétorique est enrichie par des slogans paneuropéens, dites-nous comment vous comprenez les notions d’Europe et d’Européens ?

Nous partageons la conception des trois strates de l’identité. L’Europe est un niveau d’identité supranational, l’Ukraine en constitue le niveau national et la Galicie (ou bien une autre région), en est la petite patrie. Nous considérons l’Europe comme une notion civilisationnelle, la source principale de la culture humaine. Les Européens représentent une notion ethnico-politique qui englobe tous les peuples européens indigènes. Nous sommes convaincus que l’anéantissement de l’Europe et des Européens constituerait la fin du progrès et entraînerait la mort de l’humanité en général. Nous devons empêcher que cela arrive. Les Ukrainiens représentent une partie de la communauté des peuples européens et doivent jouer leur rôle dans l’entreprise de préservation et de renouvellement de l’Europe, qui doit préserver la diversité ethnique de ses peuples de souche, mais aussi retrouver sa conscience politique commune. Cette dernière permettrait de réaliser la révolution paneuropéenne et mondiale.

-Quel est votre point de vue concernant le régime autoritaire qui se met rapidement en place en Ukraine ? Pourrait-il renforcer la mouvance libératrice et déclencher la révolution ou au contraire étouffer les aspirations des gens pour la liberté ?

Nous avons déjà signalé à plusieurs reprises dans notre propagande qu’une dictature ouvertement terroriste a été restaurée en Ukraine, reposant sur les éléments les plus réactionnaires, ukrainophobes et criminels du capital financier. Cela est triste, mais du pire peut naître le meilleur. Afin de mobiliser le peuple pour une révolution libératrice nationale et sociale, il faut un déclic et une image nette de l’ennemi. Ce dernier, pour le peuple ukrainien, est l’Etat et la classe oligarchique qui le dirige. Une évolution accélérée de la conscience s’effectue dans de telles conditions, avec un tri sélectif dans la mouvance. Restent les meilleurs qui feront la révolution, partent les boulets qui freinaient le développement de la mouvance et n’étaient pas prêts pour l’action révolutionnaire. Sans doute, la politique antinationale et antisociale renforce la mouvance libératrice et sélectionne les meilleurs éléments issus des masses populaires destinées à rejoindre notre combat. Ce fut ainsi et ce sera ainsi. Nous devons profiter de la situation.

Selon vous, par quels moyens se réalisera la révolution nationale et sociale en Ukraine ? Dans quelle mesure pensez-vous une guerre civile possible et est-ce que la mouvance libératrice y est préparée ?

Les maidan  oranges (littéralement « la place », de maidan nejalenosti, la place de l’indépendance à Kyiv qui a servi de lieu principal de rassemblement lors des événements de la « révolution orange » fin 2004, ndt) et les autres rassemblements libéraux de même type ne se reproduiront plus. On l’a compris après les protestations contre le nouveau code fiscal au cours de l’automne dernier. Les changements sérieux sont proches et pourront se réaliser assez rapidement. Ceci est envisagé sérieusement par plusieurs politologues connus. Ils prophétisent qu’une révolte embrayant le pas sur la Tunisie et l’Egypte aura lieu en Ukraine. Nous voulons y croire et nous ferons en sorte que celle-ci débute dès que possible et qu’elle se transforme en révolution. Il n’y a pas de changement qualitatif sans processus douloureux. Pour construire le nouveau, il faut éradiquer l’ancien.

Que pouvez-vous souhaiter à nos lecteurs ?

Ne pas être indifférents, parce que l’indifférence est un crime ! Prenez régulièrement votre poul !

Traduit de l’Ukrainien par Nataliya Stepanenko et Pascal Lassalle

Quelques liens :

http://opir.info:  Nationalistes autonomes d’Ukraine de l’Ouest

http://www.reactor.org.ua: Nationalistes autonomes de Kyiv

http://ptawka.blogspot.com/: Blog avec de nombreuses photos des actions menées par les militants nationalistes autonomes de Galicie

http://www.vatra.org.ua/: Textes et documents d’orientation nationaliste-révolutionnaire, sociale-nationale et révolutionnaire conservatrice.

http://orientyry.com/: Base de documentation et de propagande sociale-nationaliste avec de nombreux textes dignes intérêt (ceux d’Andriy Illienko, étoile montante de Svoboda par exemple), sur le localisme ou des traductions d’entretiens avec la Casa Pound et Zentropa ou d’articles de Pierre Krebs et Guillaume Faye .

http://ntz.org.ua/: Journal « national-travailliste » Strike avec de nombreux textes européens traduits en ukrainiens grâce notamment aux efforts du camarade Oleksandr de Kyiv. Les sensibilités nationalistes-révolutionnaires , nationales-syndicalistes, nationales-bolcheviques, révolutionnaires-conservatrices, néo-droitistes ou anarcho-fascistes, allant d’ Alain de Benoist à la Casa Pound italiennes sont représentées.

http://www.patriotofukraine.org.ua/: Le Patriote d’Ukraine- Centuries galiciennes

http://www.sokil.org.ua/: Organisation de jeunesse Faucon, sociale –nationaliste en Galicie http://rid.org.ua/

http://patriotukr.org.ua/: Le Patriote d’Ukraine (fondé à Kharkiv , en Ukraine majoritairement russophone), qui reprend le nom et le logo (rune « Wolfsangel » inversée) de la branche paramilitaire du SNPU formée initialement en 1996 et se réclame de son héritage. Il est difficile de dire si cette initiative est sincère ou s’il s’agit comme cela est fréquent dans les pays post-soviétiques, d’ un mouvement sous « faux drapeau » monté par les services, (on peut citer à cet égard la pseudo-UNA d’Edouard Kovalenko qui avait tenu un défilé provocateur dans Kyiv en 2004 visant à discréditer la coalition « Notre Ukraine » de Viktor Iouchtchenko).

http://sna.in.ua/: L’Assemblée Sociale-Nationale qui inclut le Patriote d’Ukraine

http://rid.org.ua/: Site social-nationaliste

http://sd.org.ua/: Journal électronique Narodniy Ohliadatch (l’Observateur du peuple) animé par le sociologue Ihor Kahanets, auteur notamment de l’ouvrage Ariyskiy Standart (Standart aryen), rédacteur en chef du journal ésotérico-métapolitique Perehid IV (Le Quatrième Passage) et leader de la Communauté Nationale Ukrainienne (UNH). On y trouve notamment la défense d’un christianisme aryen et l’évocation d’un Troisième hetmanat comme forme de gouvernement plus conforme aux traditions politiques ukrainiennes.

http://una-unso.in.ua/: L’UNA-UNSO résiduelle

http://www.bratstvo.info/; Le site de la Fraternité du « Limonov » ukrainien, Dmytro Kortchinskiy, ex-leader de l’UNA-UNSO dans les années 90, activiste et provocateur talentueux, enfant terrible de la bohême politique ukrainienne dont on ne saurait dire s’il est manipulé par de multiples officines ou s’il gère habilement un fond de commerce entouré de ses « groupies ».

http://untp.org.ua/: Parti National-Travailliste Ukrainien

http://www.run.org.ua/: Nationalisme Radical Ukrainien

http://www.svoboda.org.ua/: Le site officiel du parti politique nationaliste qui monte lentement mais sûrement,  lUnion panukrainienne Svoboda

http://www.tyahnybok.info/: Site d’Oleh Tiahnybok,leader charismatique de Svoboda

http://www.ukrnationalism.org.ua/: Portail de l’OUN-R animé par les jeunes du Congrès des Jeunes Nationalistes (MNK)

http://www.ukrpohliad.org/: Un Novopress/Altermedia ukrainien animé par les précédents

http://banderivets.org.ua/: Le site des « purs et durs » de l’organisation paramilitaire Tryzub « Stepan Bandera »

http://www.cun.org.ua/ukr/: Site du Congrès des Nationalistes Ukrainiens (KUN)

http://oun-upa.org.ua/main/: Site sur l’histoire de l’OUN-UPA

http://dontsov-nic.org.ua/: Site consacré à l’idéologue et penseur politique Dmytro Dontsov, théoricien du « nationalisme intégral » ukrainien, auteur du célèbre « Nationalisme ». Toujours lu et réédité (grâce aux efforts du MNK notamment et d’un de ses infatigables animateurs à Kyiv, Viktor Roh)

http://www.aratta-ukraine.com/: Portail National Ukrainien Aratta, dont le nom rappelle que l’Ukraine est « l’espace des Aryens », très probablement le foyer originel des peuples boréens, sinon secondaire, si l’on tient compte de l’hypothèse circumpolaire et hyperboréenne.

http://nation.org.ua/: Site de l’Alliance Nationale, mouvement plus modéré de tendance nationale-démocrate, créé à Louts’k, capitale de la Volhynie au nord-ouest du pays, par un ancien du MNK, aujourd’hui élu local.

http://www.lne-ua.narod.ru/: La Nation eurasienne, revue atypique d’orientations traditionnelles et néo-droitiste éditée jusqu’en 2005 par un universitaire d’Ivano-Frankivsk en Galicie, ancien de l’UNA-UNSO.

http://www.komuvnyz.com/: Le groupe de rock gothique culte et talentueux animé par Andriy Sereda, le Gianluca Iannone ukrainien. Associé à la revue Perehid IV qui a édité leur dernier album dans son n°13 de l’année 2009.

http://uktk.org/: Le Club traditionaliste ukrainien de Kyiv, de sensibilité monarchiste animé notamment par le jeune Andriy Volochin.

http://rozum.info/: Site notamment animé par les précédents.

http://www.hopak.org.ua/

http://hopak.kiev.ua/:

http://www.hors.org.ua/: Le Boyoviy Hopak, l’art martial ukrainien tiré de la danse traditionnelle du même nom, revivifié dans les années 80 par Volodymyr Pylat, aujourd’hui à la tête de la Fédération Internationale de Combat Hopak, spectaculaire et certainement efficace

http://oru.org.ua/: Organisation de la Foi Native Ukrainienne (ORU), dirigée par l’universitaire Halyna Lozko, auteur de nombreux ouvrages, dont un sur le renouveau du paganisme en Europe. Une des organisations néo-païennes ukrainiennes les plus intéressantes. Résolument identitaire, de sensibilité néo-droitiste (Lozko a jadis rencontré Guillaume Faye, Pierre Vial ou Pierre Krebs). Édite le journal Svaroh.

http://www.svarga.kiev.ua/: Groupe proche de l’ORU.

http://alatyr.org.ua/: Autre groupe païen de sensibilité plus panslave

http://www.vinec.org.ua/: Groupe païen de Vinnytsia

http://www.ukrstyle.com/: Esthétique est notre intuition du monde : un peu de fringues pour terminer !

Pascal Lassalle

lundi, 25 avril 2011

Lezing Frans Crols - Deltastichting / 2 April 2011

Ex: http://dietsland.eu/2011/04/04/lezing-frans-crols-colloquium-deltastichting-2011/

Lezing aan het colloquium van de Deltastichting op 2 april. Ditmaal door Frans Crols.


Beminde gelovigen van de rechtse kerk,

De trotskist en hoogleraar Jan Blommaert ontkent het licht van de zon in zijn essay “Links van de kerk” in Knack van 16 maart en op de webstek kifkif.be. Een boek over zijn verzinsel is op komst bij uitgever EPO, het gauchistische uitgeefhuis. Wat is het verzinsel? Het essay “Links van de kerk” weerlegt dat er een linkse kerk is en ontkent dat de progressieven jarenlang het debat over de multiculturele samenleving hebben gedomineerd. Neen, beminde gelovigen, het is rechts dat het debat over de multiculturele samenleving naar zijn hand heeft gezet; wij, conservatieven, rechtsen hebben het hoogste gekraaid, en kregen de meeste steun, over standpunten als Vlaanderen voor de Vlamingen, selectieve inwijking, voorrang voor de Europese Leitkultur. Blommaerts polemiek is van een haast Goebelliaanse gotspe. Of er een linkse kerk, een verzameling van linkse kapelletjes of een linkse oecumene is, is een kwestie van woorden, van semantiek. Feit is en blijft dat tot voor een korte tijd de vooruitstrevenden, zoals het apostelen van Gramsci past, ALLE, ALLE sleutelposities innamen in de media en daardoor ALLE debatten naar hun hand konden zetten. Ik denk aan de recente en schitterende essaybundel “De Islam” van Wim Van Rooy en Sam Van Rooy waar ik op terugkom. De Van Rooys hebben daarover sinds november 2010 interviews weggeven in de Nederlandse kwaliteitskranten, waren te gast in De Balie in Amsterdam, kwamen er mee op de Nederlandse televisie. In Vlaanderen dat geen linkse kerk, geen linkse censuur heeft volgens Jan Blommaert, is “De Islam” tot vandaag doodgezwegen door De Standaard (buiten een akkefietje van Mia Doornaert in haar column), De Morgen, Knack, de VRT, VTM en noem maar op.

Intellectueel is een sappig en heerlijk woord. Een intellectueel maakt deel uit van een intellocratie en daarin is het goed toeven: gekeken wordt in de huiskring van de ïntellocraat naar Canvas, geluisterd wordt naar Klara, gelezen wordt in De Morgen of Humo, en ver is men van de hufters die zich verlustigen aan pulp als Goedele, Familie, Thuis en Big Brother. Onder intellectuelen was het, zeker in Vlaanderen, tot voor kort mega-tof.

Iedereen dacht Politiek Correct en wie niet PC was bestond niet, verdiende verdelging door de malcontent dood te zwijgen, publicatierecht te ontnemen, een uitgever af te pakken, een professoraat of een mediajob te weigeren.
De heren en dames intellectuelen ankeren sedert mei ’68 gemoedelijk en exclusief ter linkerzijde. Simpel. Een rechtse intellectueel is een contradictie, kan niet bestaan, heeft niks te vertellen. Johan Huizinga, Leo Strauss, C.S. Lewis, Ludwig Witgenstein, Roger Scruton, Andreas Kinneging, Theodore Dalrymple, om slechts enkele behoudende, rechtse mensen op te sommen, missen geloofsbrieven in de ogen van de Politiek Correcten. Evenzeer als de mindere goden Pim Fortuyn, Martin Bosma, en recente bekeerlingen van links: Jean-Pierre Rondas, Wim van Rooy, Benno Barnard, Siegfried Bracke en we vergeten er. Het beekje van progressieve kameleons die rechts, centrum, conservatief vervellen wordt een riviertje.

Je moet van goeden huize zijn om de Deltastichting te kennen, Tekos te kennen, publieke intellectuelen te kennen als Luc Pauwels, Johan Sanctorum, Paul Belien, Koen Eist, de genoemde Van Rooy’s (mensen met een linkse en loge-achtergrond). Het cordon sanitaire heeft op een haar na zijn antidemocratische muren niet meer kunnen optrekken rond de zelfverklaarde conservatief Bart De Wever. Dat is Vlaanderen, en dat is het effect van de onbestaande linkse kerk.
Nooit zal ik vergeten wat de Nederlandse socioloog en historicus, J.A.A. van Doorn bewees in zijn schitterende “Duits socialisme, het falen van de sociaal-democratie en de triomf van het nationaal-socialisme” (2007): het verraad van het Duitse volk door de klerken van de sociaal-democratie opende de deuren voor een variant van het socialisme, het nationaal-socialisme. Geert Wilders en Filip De Winter zouden niet bestaan, zonder het nuffige discours van de heren en dames van stand van links.

WIE ZIJN WIJ? Wat is onze identiteit?

Ik kijk naar u en mij, naar ons in de spiegel van kutmarokkaantjes in Brussel, van allochtone jongeren die meewerken aan de zender Kif. Zij noemen zich les Borromites, zeven jongens en vier meisjes en stappen rond met micro’s en opnameapparatuur in het Brusselse Allochistan. De Vlaming is voor de jonge allochtoon in de eerste plaats “une victime”, een slachtoffer, de “seut”, de zwakkeling. Het is iemand die je voor je kar kunt spannen, bijvoorbeeld op school. Je kunt er geld van aftroggelen, hij is genereus en naïef. Een geïnterviewde zegt: “Een Vlaming? Dat is iemand die altijd het onderspit delft. “Quand ils passent dans Ie quartier, on les rackette”. We geven die af en toe meppen, “des tartes” in het Frans, om de oren… De jongeren hebben het niet over taal. Een Flamand kan in hun ogen net zo goed een Franstalige Brusselaar zijn. Als hij maar “studieux” is, ijverig op school. Vlaming-zijn wordt door allochtonen geassocieerd met sociale status. Met rijkdom. Een Vlaming is geslaagd in het leven. “C’est quelqu’un qui fait les choses bien”. Het levert de merkwaardige uitdrukking op “devenir un flamand”, wat zoveel wil zeggen als: opklimmen op de sociale ladder. De Vlaming is gedisciplineerd, is op school met alles in orde, heeft altijd zijn vieruurtje bij, betaalt zijn busabonnement, eet met zijn familie op vaste uren. Enzovoort.

DAT ZIJN WIJ, en geef toe die kutmarokkanen zijn volleerde en slimme sandalendragende sociologen.

IK HEB HET ondanks de intelligente waarnemingen van de Brusselse allochtoontjes gehad met het multiculturele verhaal.

Voor kort had ik een boeiend gesprek met monseigneur Bonny, bisschop van Antwerpen. Het woord Leitkultur viel niet, maar een van zijn meningen, en ik deel die volledig, heeft er alles mee te maken.
De Vlaamse dagbladen klagen op hun voorpagina’s over een hoofddoekje in de Hema. Diezelfde Vlaamse dagbladen verstoppen op hun achterpagina’s dat christelijke kerken branden in Egypte, Irak, Ethiopië, Indonesië. Mensen die onze cultuur en christelijke traditie delen worden er vermoord. De islam vervolg de christenen in hun geboorteregio: het Midden-Oosten.

De Antwerpse bisschop Bonny werkte twaalf jaar vanuit Rome als ambassadeur voor de oosterse kerken. Hij bereisde alle moslimlanden van het Midden-Oosten en kent door en door de oerbewoners van die regio, dus de christenen en de latere moslims van diezelfde regio, die als soldatengodsdienst de macht veroverden over de voorbije 1500 jaar. Een jaar of drie geleden toen duizenden christelijke Irakezen zonder toekomst samengepakt zaten in Jordanië, Syrië en het noorden van Irak heeft men aangedrongen bij westerse regeringen, regeringen uit landen met christelijke wortels om deze verdrevenen een zekere prioriteit te geven. Dat is toen door bepaalde landen brutaal geweigerd met de melding: godsdienst is voor ons geen factor. Je moet uiteraard in een noodsituatie mensen niet enkel selecteren op godsdienst, maar correct en verdedigbaar is om zij die al 1500 jaar aan onze kant staan, onze cultuur delen en bondgenoot zijn van Europa, voorrang te geven. Of is het christendom voor ons van geen tel meer? Zweden, Duitsland en Oostenrijk hebben contingenten opgenomen. België geen. Ondanks een zogenaamde christelijke CD&V en een weliswaar gelaïciseerd maar van christelijke cultuur doordrenkt Vlaanderen. Wij stellen met zijn allen de integratievraag, als je mensen uit het Midden-Oosten en Noord-Afrika naar hier haalt, kunnen zij zich dan integreren? Met de christelijke Irakezen, Syriërs, Egyptenaren is de integratie eenvoudig. Zij deden vaak middelbare en hogere studies op scholen die zij zelf of westerse christenen gesticht hebben. De Arameeërs, de Maronnieten, de Kopten en de Armeniërs konden onder de Ottomanen genieten van een zekere bescherming, mits het betalen van een belasting. Zij hadden vaak geen rechten op grondbezit en hebben zich dus, zoals de joden in onze Middeleeuwen, toegespitst op de studie en de intellectuele beroepen. De christenen van het Midden-Oosten vormen zo tot en met vandaag de middenklasse met geneesheren, leraren, architecten, apothekers, muzikanten, ingenieurs die zich hier qua denken en doen perfect thuis zullen voelen.

IK HEB HET het gehad met het eensluidende ophemelen van alles wat de Verlichting ooit zou gebracht hebben, er zijn elementen in de anti-Verlichting, de anti-Lumières die een debat waard zijn.

Is het een symbool voor het colloquium van vandaag hier in Antwerpen? Een toeval? Ik geloof niet in dat soort toevalligheden. Op een ogenblik dat de Europese Unie in haar zoveelste existentiële crisis zit verschijnt een Nederlandse vertaling van “Journal meiner Reise in 1769″ van Johann Gotfried Herder. Deze Lutheraanse predikant van Riga in Letland, toen een Duitse stad en een Duits wingebied, wordt nog amper gelezen en toch oordeelt uitgever Klement dat het opportuun is om een sleutelwerk van hem op de markt te brengen. Men leest vooral over Herder. Hij schreef pertinente gedachten neer over het multiculturalisme. Herder is de geestelijke vader van het nationalisme, de scherpste polemist van de zogenaamde anti-Lumières-stroming. Hij zag de mensheid als een lappendeken van verschillende, in principe gelijkwaardige naties en culturen. Zij hebben in elke tijd een eigen, onvervreemdbaar karakter. Ten onrechte werd Herder, vandaag weliswaar minder, een grondlegger van het fascisme en nationaal-socialisme genoemd. Duitsland was in Herders tijd geen eenheidsstaat, en hij pleitte voor een cultureel nationalisme tegen de overheersing van de Franse invloed. Aan de Duitse dichters stelde hij Shakespeare als voorbeeld. Herder verdedigde de Franse Revolutie, en verwierp het racisme en het imperialisme. Zijn mensbeeld stelde Isaac Newton en een Hottentot, op gelijke hoogte.
Herder is een aanhanger van de “organicistische opvatting van de staat”. Hij hanteerde de organicistische metafoor om er de opkomst, groei, bloei en het sterven van beschavingen en staten mee aan te duiden. Staten werden door Herder gezien als individuen, als individualiteiten met een eigen identiteit.

Herder is een cultuurrelativist, niet elke cultuur en elke cultuurgemeenschap staat op hetzelfde peil, heeft dezelfde voorbeeldrol en dezelfde dynamiek, toch is er in al die verschillende culturen één trend werkzaam: een evolutie naar humaniteit, Humanität in zijn moedertaal. Chauvenisme was hem vreemd.
Wie zich met de Vlaamse en de Nederlandse identiteit bezighoudt, kan nog steeds niet om een rede heen die Ernest Renan in 1883 in Parijs hield onder de titel: “Qu’est-ce que’une nation”. Kernpunt in het betoog van Renan is dat het bestaan van een natie geen objectief gegeven is, maar een keuze. Een volk moet bereid zijn om voor een gemeenschappelijke identiteit te kiezen. De basis voor die identiteit ligt in het verleden, in de grootse daden van de voorouders, maar het volk moet zich door die daden willen laten inspireren, moet in het heden als een gmeenschap willen leven.

Opvallend in het betoog van Renan is de nadruk op het willen. Een natie, stelt Renan, is ondenkbaar zonder het geloof in het bestaan ervan, maar het is een geloof dat voortdurend gevoed moet worden, sterker nog, het is een geloof dat je moet willen. Bepaalde zaken vergeten, de zwarte bladzijden van je geschiedenis, is volgens Renan een essentiële factor in de vorming van de nationale identiteit. Maar willen wij dat vandaag nog wel?

IK HEB HET het gehad met dat grote, bureaucratische, onwerkbare, leuterende Europa. Mijn hart en geest gaan naar de Nederlanden en een Rijnbond.

In de negentiende eeuw bestonden er slechts een drietal grote verzamelingen van theorieën over de internationale betrekkingen. Ten eerste, de Realpolitik (met als bekendste begrip, het Concert van Europa), ten tweede, de “wereldgemeenschapsbenadering” (door de stelselmatige groei van internationale belangengroepen, bemiddelingen en vredesconferenties) en ten derde, de structurele benaderingen (Marxisme-Leninisme en de Klassieke Geopolitiek a la Haushofer). De wereldgemeenschapsbenadering heeft het in de twintigste eeuw gewonnen door de eliminatie, onder de absolute voorrang die de vredesdoelstelling van de internationale politiek kreeg, van de Realpolitik en de structurele benadering.

In alle Nederlandse boekhandels, en een enkele Vlaamse uitzondering, glorieert de haven van Nieuwpoort met haar kaden, kranen, stadsmuren en torens in de vijftiende eeuw op een kleurige omslag. Raar? De nieuwste aflevering van het tiendelige De Geschiedenis van Nederland, van de Nederlandse uitgeverij Bert Bakker, heet “Metropolen aan de Noordzee” (1100-1560) en is geschreven door Wim Blockmans (65), de Vlaamse emeritus-hoogleraar middeleeuwse geschiedenis aan de Universiteit Leiden en rector van het Netherlands Institute of Advanced Studies, een kind van het Institute of Advanced Studies van Princeton (VS) waar Albert Einstein nadacht.

De historicus graaft niet in het verleden om een mededeling voor nu boven te spitten, maar soms lukt het wel. Wim Blockmans noemt bij het achterom kijken de Nederlanden, in hun wijdste betekenis, dus met de Noord-Franse steden Atrecht (nu Arras), Bavay, Bapaume, Grevelingen “een gebied met beloften”. Zonder zijn woorden en vondsten, want hij doet vondsten, brutaal naar 2011 te buigen, is Blockmans stelling een vermoeden van toekomst. België verdampt, verkruimelt, lost op. “Een gebied met beloften” schildert de interactie tussen de steden van Vlaanderen en Nederland rond de mondingen van Schelde, Maas en Rijn. Blockmans her-ijkt bakens en kijkt ongewild ver in de huidige eeuw.

Wat is Vlaanderen? Een van de kerngebieden van een territorium dat van in de twaalfde eeuw tot halverwege de zestiende eeuw, of 450 jaar, een zinvol geheel vormde. Wat niet beduidt, beklemtoont Wim Blockmans, dat het de hele tijd, of nadien, een politieke eenheid was. Het land dat hij beschrijft heeft amper bestaan, althans in politiek opzicht. Het is geen vaderland en wordt niet als zodanig aangevoeld door zijn bewoners. Toch is het in zijn boek gekozen kader het enig verantwoorde, omdat de werkelijkheid niet steeds en overal primair door politieke grenzen bepaald wordt en er in de 450 jaar die hij beschrijft meer onderlinge verbanden, tot in de uithoeken van Artesië, Luxemburg en Friesland toe, bestaan dan met de omringende gebieden.

Blockmans verwerpt de geschiedschrijving die zich blind staart op de grenzen van bestaande staten. Stedelijke netwerken in het verleden worden heden internationaal als zeer vruchtbaar beschouwd voor de analyse van hun eenheid. “Juist voor de Lage Landen is dit zeer steekhoudend”, vindt Wim Blockmans. “Na Noord- en Midden-Italië in de Late Middeleeuwen behoorden de Lage Landen tot de meest verstedelijkte delen van Europa, en ook al in 1500 met de hoogste bevolkingsdichtheid, en de opmerkelijke dynamiek van het stedelijk systeem is een stevig uitgangspunt.” Tijdens de twaalfde en de dertiende eeuw lag het zwaartepunt in het huidige Noordwest-Frankrijk, met Atrecht als centrum, in de veertiende en de vijftiende eeuw neemt Brugge de kernfunctie over en vanaf 1480 pakt Antwerpen de overhand, een proces dat zich twee eeuwen later herhaalt in Amsterdam.

Meervoudsvormen symboliseren de virtuele unie van Noord-Frankrijk tot Noord-Friesland. De Nederlanden, de XVII provinciën? Wim Blockmans: “De buitenwereld zag een vorm van economisch-geografische eenheid in het dichtbevolkte, strategische, economisch belangrijke _ én door open grenzen kwetsbare _ mondinggebied van de grote Vlaams-Nederlandse rivieren. Italianen en Spanjaarden noemden tot rond 1600 de hele regio nog naar het voorheen dominante gewest Fiandra, Flandes.”

IK HEB HET gehad met de verwerping van de geopolitiek en nieuwere begrippen als geo-economie om mensen en klemtonen van honderd jaar geleden. Want geo-economie is voor Vlaanderen en Nederland een geopolitiek bindmiddel.

Geopolitiek was decennia een besmet begrip door zijn deels laakbare identificatie met het nazisme. De bekendste theoreticus van de klassieke geopolitiek, Karl Haushofer, werd onaanraakbaar door die voor een flink part valse, foute vereenzelviging. Zijn intellectuele concurrent de Oostenrijkse-Amerikaanse politocoloog noemde Haushofer ronduit de “Nazi-Machiavelli”. Wie gruwelt niet bij het woord dat iedereen associeert met de Hitlerianen: “Lebensraum”, geopolitieker kan niet.

Henry Kissinger, Amerikaan van joods-Duitse komaf, theoreticus van het internationale beleid, en buitenlandminister van de VS heeft jaren later het begrip geopolitiek opnieuw toegang verschaft tot de salons van de bien-pensants. Een zus van de geopolitiek is de geo-economie, en een van de vaders van de term is Edward Luttwak, een heuse Amerikaanse “defense intellectual”, een intellectueel die scherp nadenkt over internatonale betrekkingen, veiligheid, landsverdediging en nieuwe politieke paradigma. De stelling van Luttwak luidt: “the logic of war is the grammar of commerce”, vertaald “de logica van de oorlog (in traditionele termen) is de spraakkunst van de economie”. Voor Luttwak bestaat onverminderd de wedijver in het internationaal politieke veld, maar die wordt meer en meer afgewikkeld via een economische strijd tussen nationale staten, dit in tegenstelling tot de stelling van het grenzenloos kapitalisme.

Geo-economie in de Delta van Maas, Schelde en Rijn betekent concreet Benelux. Een Benelux, en ik haal de communicatiewetenschapper Jaap van Ginniken aan, ontspruit uit een typische identiteit van de Nederlanden, zie de stelling van professor Blockmans, die er altijd prat op gingen dat zij niet-nationalistisch en zeer tolerant waren. Beide pretenties zijn wellicht maar ten dele waard en bovendien geen prestatie om ons op de borst te kloppen. Want dergelijke eigenschappen vloeien rechtstreeks voort uit de geografische voorbestemming van een deltagebied dat ingeklemd ligt tussen de drie grootste mogendheden van het continent, en dat daardoor per definitie georiënteerd is op scheepvaart en doorvoer, op handel, en daarvoor is tolerantie, pacifisme noodzakelijk.

In Vlaanderen is geopolitiek een ondergeschoven kind in het nadenken over onze toekomst. Eerder pragmatisch, zonder diepe reflectie, wat zou mogen, is een geopolitieke dimensie, of beter een geo-economische dimensie, onder minister-president Van den Brande, boven water gekomen in het Vlaamse beleid en het Vlaamse buitenlandbeleid. Vlaanderen heeft vanaf Van den Brande een geo-economische strategie ontwikkelt die de unieke geografische ligging van onze gewesten wil verzilveren; de haven van Antwerpen is van alle West-Europese groothavens het meest landinwaarts gelegen en heeft een Hinterland dat in het oosten reikt tot diep in het Duitse grondgebied, in het bijzonder het Ruhr-gebied, maar ook in zuidelijk Europa uitstraalt. Denk aan het Vlaamse beleid van de containertrafïek over de binnenvaart, want Vlaanderen wil geo-economisch excelleren als logistieke draaischijf van West-Europa. Vlaanderen zoekt hiervoor zachtjesaan verwevenheid met de Nederlandse transport- en haventraditie. De Benelux-havens zijn de Grote Poort voor het hartland van Europa, tot in Rusland.

Duitsland
Een nieuwe Rijnbond. In snel tempo wordt duidelijk dat de Europese Unie splitst. Duitsland domineert het noorden, Frankrijk loopt hijgend het zuiden achterna. Vlaanderen moet uit economisch belang aansluiten bij de Rijnlanden.
Zelfs Paul Magnette (PS), la voix de son maître di Rupo, weet het. Hij ziet een verwantschap tussen België en Duitsland en sprak over toenadering. Die stelling gaat nog meer op voor Vlaanderen. Of er een grote of een kleine breuk komt door confederalisme of independentisme maakt voor dit thema niet uit: Vlaanderen dient kleur te bekennen en zich te openlijker dan ooit te wenden naar Duitsland. Dat is de economische en politieke motor van de Europese Unie, of wat er van zal overblijven als de zuidelijke leden verder kwakkelen. De berichten blijven eensluidend: Duitsland doet het prima. Frankrijk dat economisch tien jaar verloor, kijkt naar de oosterbuur. In 2000 bedroeg de Franse uitvoer 55% van de Duitse, vandaag 40%. Eurocommissaris voor Economie, Olli Rehn, bevestigde op 1 maart dat de noordelijke landen met een sterke exportsector, het nummer 1 is Duitsland, in 2011 sneller groeien dan de zuidelijke lidstaten. En dat is geen toeval, maar een constante door de Duitse noestheid en nuchterheid.

Dr. Dirk Rochtus, expert Duitsland, docent Diplomatieke Geschiedenis van de Lessius Hogeschool (Antwerpen), ex-beleidsmedewerker van Vlaams minister Geert Bourgeois (toen bevoegd voor het buitenlandbeleid, nu is Kris Peeters chef buitenland in zijn Vlaamse regering): “Jarenlang heb ik in Antwerpen het Centrum voor Duitslandkunde van de Lessius Hogeschool mee geleid. Dat is economisch en politiek belangrijk voor de haven en voor Vlaanderen. De economische temperatuur van Duitsland bepaalt voor een groot deel de economische temperatuur van Vlaanderen. Dan heb ik het nog niet over de specifieke verbindingen tussen de chemienijverheid van Vlaanderen en haar, dikwijls, Duitse moederbedrijven, en de auto-industrie. Duitsland zal in de toekomst belangrijker worden voor ons.”

Rochtus pleit voor een meer open en gedurfde band tussen Vlaanderen en Duitsland. Vlaanderen is een goed partnerland met Nederland en Duitsland langs de delta van Schelde, Maas en Rijn en mits wij meer eigen beleid kunnen voeren hebben wij veel affiniteit met een gezonde euro, of neuro _ een noordelijke euro of DM-euro.

In de hoofden van de Europese leiders, en dat zijn niet de premiers van de kleine landen, wel van hun confraters van de grote landen, zit een onzichtbare grens. Die loopt langs de noordgrens van België en scheidt Nederland, Duitsland en de noordelijke EU van het zuiden. Dat houdt in, dat er een stille eensgezindheid is bij de hoogste Europese beslissers om Vlaanderen te blijven toewijzen aan Frankrijk. Parijs speelt enthousiast mee. België en Vlaanderen zijn Franse economische koloniën, ook in 2011. De Paribas BNP Fortis-affaire is de laatste bevestiging van deze trend. Wie twijfelt moet enkel uit zijn boekenrek, of uit de bibliotheek, twee reeksen essays, samengebracht door Hans Brockmans, halen en doorbladeren: “Vlaanderen, Een Franse kolonie” (Davidsfonds, 1993) en “200 jaar filiaal, De Franse greep op de Vlaamse economie” (Davidsfonds, 1995). De eerste reactie van de Franstalige media en elite op die boeken was: “Dit is verwerpelijke ethno-economie”. De sfeer draaide toen hun eigen Brusselse of Waalse voormannen door de Franse bazen bij het huisvuil werden gezet: burggraaf Davignon verpieterde tot een lakei van Parijs om zijn hachje te redden, Philippe Bodson verloor het gevecht om Tractebel uit de greep van Suez te houden. De situatie is er, zie onder meer het bancaire plaatje, niet op verbeterd.

Vlaanderen heeft talent om op het economische vlak de band aan te snoeren met Duitsland. Thomas Leysen (50), zoon van André Leysen, in de herfst voorzitter van KBC, en redder, met Karei Vinck, van Union Minière, kort nadien herdoopt tot Umicore, is een symbool van de relaties tussen Vlaanderen en Duitsland. Hij is onder meer Duitstalig van huis uit, beweegt bekwaam en met gezag in hoge Belgische en internationale zakelijke kringen, woont in Antwerpen, leidt het VBO tot april 2011, is bestuurder bij de Duitse bank Metzier en voorzitter van Corelio (De Standaard, Het Nieuwsblad, enz.). KBC heeft jarenlang KBC’tjes gemaakt of opgekocht in Midden-Europa. De blik naar het oosten zit ingesleten in de bankstrategie.

IK HEB HET gehad met de onwaarheden in Europa over de niet-westerse inwijking en de werkelijkheid van de islam.

‘t Gebeurde in Boekhandel De Zondvloed in het aartsbisschoppelijke Mechelen. De naam van de doopvont is symbolisch. De islam is een zondvloed tegen de waarden van de Verlichting, de grondslagen van het huidige Europa. “De islam, kritische essays over een politieke religie”, van samenstellers Wim en Sam van Rooy, vader en zoon, is er van in november 2010. Op zijn Vlaams, dus achterbaks, met angstdiarree en schijnheilig, is de kans groot dat “De islam” weggefoefeld zal worden want de meningen van de 30 schrijvers in hun 34 essays over de islam zijn strijdlustig. Standaard Boekhandel biedt het werk wel aan in al zijn winkels, ook de papierwarenboetieks in de provinciesteden en grootdorpen. Je kan niet naast het superpamflet kijken. Met een knots van 784 bladzijden klop je een kalief van een Arabische hengst. De grootste vaststelling van de samenstellers en de auteurs is: verbijstering. Met name verbijstering over de gretigheid waarmee de linkse kerk, die dus onbestaande is, dixit Jan Blommaert, _ de falanx van mei ’68 met haar open of verdoken medestanders bij VRT, VTM, de kranten, de weekbladen, de blogs _ de onderdrukkende, antimoderne islam omarmt. Wim van Rooy zegt: “Allicht komen sommige postmoderne verlangens overeen met de naïeve dromen van dertig jaar geleden: zoals progressieven ooit hoopten op een zogenaamd eurocommunisme, zo duimen westerse linkse fellowtravellers vandaag voor een euro-islam. Maar net zoals het communisme haaks stond op de waarden van het Westen, zo kan ook de islam, die zoals elk ander stelsel een onwrikbare essentie heeft, nooit in overeenstemming zijn met de liberale rechtsorde. Anders dan de politiek correcte intellectuelen die de islam omarmen met dezelfde kracht waarmee zij ooit het katholicisme bekampten, zijn de auteurs van “De Islam” geen dhimmi’s (nvdr. niet-moslims die de islam ondergaan, dulden, verdragen) maar rationele onderzoekers met een open geest.”

In 2008 scherpt Wim van Rooy de eerste maal de pen tegen de islam in “De Malaise van de Multiculturaliteit” (Acco). Een langgerekte woedekreet én een uitbarsting van slimheid tegen dat extreme theïsme uit de woestijn van Arabië. Van Rooy verwijt bladzijdenlang, met uitvoerige citaten van moslims die in het verzet staan tegen hun geloofsgenoten of ex-geloofsgenoten, zijn linkse broeders en zusters dat zij mak en onintellectueel een achterlijke godsdienstleer tolereren tot promoveren. Een godsdienst die niet enkel religie is maar mensen van wieg tot graf wikkelt in wetten, gebruiken en voorschriften op seksueel, politiek, economisch, sociaal vlak. De islam heeft autoritaire tot totalitaire kenmerken en staat haaks, aldus van Rooy in 2008, op wat de Verlichting ons na eeuwen strijd tegen de kroon, de papen en de feodalen gebracht heeft. “De Malaise van de Multiculturaliteit” leeft na twee jaar halvelings verder onder de toog en blijft een samizdat-geschrift ondanks zijn derde oplage en 3000 verkochte exemplaren. In de ogen van politiek correct is het een vuil boekske dat verdiende/verdient “ausgerottet” te worden. Het heeft wel Benno Barnard en Geert van Istendael mee overtuigd dat van Rooy gelijk heeft en alle steun van progressieven dik verdient.

“De Islam” is anders getoonzet en gecomponeerd dan “Deutschland schafft sich ab” van de socialistische ex-Bundesbankbestuurder Thilo Sarrazin (1 miljoen exemplaren verkocht, een veertiende uitgave ligt in de boekhandel), maar de kern is dezelfde: de islam is een religie van stilstand, van onderworpenheid, van afkeer van dar al-harb (huis van de oorlog, uw en mijn wereld). Koppel deze vaststelling aan de demografische impact van moslims in Duitsland (of België), aan de slome tot afgewezen coëxistentie bij moslims hier, aan hun zwakke prestaties op wetenschappelijk gebied. Harvard publiceert jaarlijks even veel wetenschappelijke teksten, rond 14.000, als de Arabische wereld. De enige Nobelprijswinnaar voor Natuurkunde van het moslimse Midden-Oosten is de jood Claude Cohen-Tannoudji (1997), die zijn carrière opbouwde in Frankrijk. De bundel van de Van Rooy’s etaleert dat de islam in anderhalf millennium nergens Verlichting bracht, op elke cultuur parasiteerde en die ten slotte volledig of gedeeltelijk verwoestte.

Voka en andere vriendelijke werkgeversverenigingen die uit overtuiging, uit sociale schrik, uit een langgerekte aanval van politiek correctheid leuke woorden spreken over de diversiteit (codetaal voor niet-westerse immigratie), zouden zich beter inspireren op staten die deskundiger omspringen met inwijking: de VS, Canada, Denemarken, en over kort Nederland, om slechts vier voorbeelden aan te halen. Kan het niet in België, en zo ziet het ernaar uit, begin dan in Vlaanderen.

Wat werkgevers zeker ter harte moeten nemen, is de volslagen afwezigheid in België van zinnige studies over de kosten van de niet-westerse inwijking. In Nederland is er dankzij het doctoraat van Jan van de Beek, verdedigd in de lente 2010 aan de Universiteit van Amsterdam, een antwoord voor de even grote lacune aldaar. “De productie van wetenschappelijke kennis over de economische effecten van migratie naar Nederland, 1960-2005″, is een lange en taaie aanklacht tegen de moral reading van de migratie. Moral reading is de geneigdheid om cijfers en kennis vooral te beoordelen op hun sociale en politieke gevolgen. Vandaar een overdaad aan politologen die schrijven over de inwijking en de zelfgekozen, want veiliger, onthouding van de economen. Ontbrak het de economen, hier en rond de Moerdijk, aan statistische gegevens of is politieke correctheid het antwoord? Het eerste speelde een rol, het tweede is de kern van het antwoord van dr. Van de Beek. Het onderbuikgevoel dat allochtonen de maatschappij meer kosten dan autochtone Belgen/Nederlanders zou wel eens kunnen waar zijn. De neiging van elites, en we zitten op te veel plekken in Vlaanderen nog opgescheept met vrienden van mei ’68, om het volk te beschermen tegen gevaarlijke kennis, is evident. Dat geldt ook voor de problematiek van de transfers tussen noord en zuid in België en speelt een rol bij de bekvechterij over de herijking van de financieringswet. De roep om solidariteit en diversiteit mag nooit een reden zijn om iets niet te onderzoeken.

Zijn er dus geen brave, sympathieke moslims hier en elders? Uiteraard, maar dat argument is prietpraat. In 1929 had de nazipartij 178.000 leden, 0,25 procent van de Duitsers. Een zwijgende meerderheid is klei in de handen van elke gemotiveerde en gefrustreerde voorhoede.

IK HEB HET gehad met de onkunde, het onbegrip over het conservatisme in Vlaanderen.

We hoeven ons niet te verontschuldigen, te verdedigen, te verloochenen. Toch wil ik voor zover nodig in deze kringen beklemtonen dat conservatief niet het contrast is van progressief, wel van revolutionair. Een mooi, vrij recent en aanbevelingswaardig boek, “Conservatieve Vooruitgang”, van de knappe jonge Nederlandse intellectuelen, Thierry Baudet en Michiel Visser, zegt terecht dat conservatisme de keuze is voor een bepaalde methode van voortgaan in de tijd, een type progressie: niet met grote sprongen, maar stapje voor stapje. Waarom? Vanuit de scepsis voor utopische projecten die al zo vaak in de geschiedenis zijn uitgemond in verschrikkingen.

In die trant pleit ik voor het herontdekken en consacreren van de inzichten van de conservatieve Duitse econoom Wilhelm Röpke (1899-1966). Hij zocht naar alternatieven voor enerzijds de woekeringen van de bureaucratische verzorgingsstaat en anderzijds het ongebreidelde laissez-faire-kapitalisme dat roofbouw pleegt op de sociale en politieke cohesie. Ik was jaren geleden een van de gangmakers van het debat over de verankering van Vlaamse en Belgische bedrijven in de periode dat Suez en andere Franse multinationals met steun van Franstalig België hier de ene na de andere sleutelonderneming kwamen opkopen. De problemen vandaag met de nucleaire rente van Electrabel hebben alles te maken met de rol van kassa-koe van deze energiemaatschappij voor haar Franse aandeelhouders, de halve staatskapitalisten van Suez GDF (Gaz de France). Wilhelm Röpke was de inspirator van Konrad Adeanauer en Ludwigh Erhard die West-Duitsland na 1945 weer op de been hebben geholpen met hun Sociale Markteconomie of wat later gedoopt werd het Rijnlandmodel. Het belang van de menselijke maat is de kern van Röpkes denken. In zijn boek Internationale Ordnung van 1945 liet Röpke de sociologische en maatschappelijke keerzijde zien van de economische wetenschap. En sedert de financiële en maatschappelijke crisis van 2008-2009 is dat boek nog profetischer dan voordien. Het ideaal van Röpke was de geordende, open “civel society”, waarin zowel de bourgeois _ de handel drijvende burger _ als de citoyen _ de maatschappelijk-politiek actieve burger _ een plaats heeft.

Röpke betreurde het uiteendrijven van de bourgeois en de citoyen. David Cameron, de conservatieve premier van Groot-Brittannië en de goede vriend van de conservatieve Vlaamse partijleider Bart De Wever, reageerde op de misbegrepen en uit haar verband gerukte uitspraak van Margareth Thatcher “There is no such thing as society”, met de mooie boutade, “There is such a thing as society, it’s just not the same as the state”. Cameron is een Röpkiaan. De Duitser heeft ook de juiste en door mij volledig gedeelde visie op de Europese Unie. Hij verzet zich tegen de cultus van het kolossale en de verafgoding van de politieke en economische “Vermassung” en schaalvergroting. De wezenlijke karakteristiek van Europa, waar wij het hier vandaag keer op keer over hebben, is juist decentralisatie en eenheid in verscheidenheid. Maar wat krijgen wij ook weer in de jongste dagen op ons bord? Een centraal blok met een planachtige bureaucratie en precies de “Vermassung” van het economisch beleid vanuit één punt, de eurokratenstad Brussel. Weg daarmee. Laten wij als conservatieven geleidelijk, onbrutaal, onautoritair toeleven naar een Europa dat ooit een samenhangende Verenigde Staten kan worden, maar zonder die te verafgoden of utopisch te bruskeren.

Mijn slot is dubbel:
Ik pleit voor politieke stappen: Fase 1 is Vlaamse onafhankelijkheid, Fase II is een Confederatie van de Lage Landen, Fase III is een Rijnbond van Duitsland, Nederland en Vlaanderen, en Fase IV is een archipel van substructuren à la een Rijnbond binnen een Europese Gemeenschap van de Atlantische Oceaan tot de Oeral.
Ik pleit om die fases intellectueel te ondersteunen door: klassieker middelbaar en hoger onderwijs, afremming en omkering van de niet-westerse immigratie en het herstel van een door christelijke en conservatieve idealen doordesemde Europese Leitkultur.

samedi, 23 avril 2011

Wie Nordafrikas Kriege und Krisen nun Europas Problem werden

Wie Nordafrikas Kriege und Krisen nun Europas Problem werden

Eva Herman

Dass sich in Nordafrika und der arabischen Welt grandiose Flüchtlingskrisen abzeichnen, hat sich bereits herumgesprochen. Dass Italien dabei derzeit eine Schlüsselrolle zukommt, die niemand dem Land gerne abnehmen möchte, will auch niemand leugnen. Die kleine italienische Flüchtlingsinsel Lampedusa, die im Mittelmehr zwischen Tunesien und Sizilien liegt, erzählt täglich aufs Neue grässliche Geschichten von Elend, Not, Angst und Sorge vor der Zukunft. Bisher schauen die Nachbarländer mit wohligem Grausen dem Treiben zu: Täglich landen neue Boote mit Hunderten Flüchtlingen. In Italien – und nicht etwa bei ihnen, in Frankreich, Österreich, der Schweiz oder in Deutschland. Italien ist weit. Noch.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/eva-herman/wie-nordafrikas-kriege-und-krisen-nun-zu-europas-problem-werden.html

 

 

MINERVE: communiqué sur la guerre en Libye

M.  I.  N.  E.  R.  V.  E.

7, Rempart St. Thiébault –F 57000 METZ

Mars 2011

Communiqué sur la guerre en Libye :

 

En tant qu’association pour la promotion de l’intégration européenne, MINERVE a exprimé sa satisfaction quand à la signature et à la ratification du Traité de Lisbonne, pas décisif du fait qu’il structure l’Union européenne, déjà première puissance économique et commerciale du monde, pour en faire une puissance politique et diplomatique capable d’imposer ses intérêts sur la scène internationale en parlant d’une voix unique commune à tous ses Etats membres.C’est une raison de plus pour MINERVE d’estimer particulièrement déplorable que la France, la Grande Bretagne et d’autres états membres de l’Union européenne qui les appuient aient décider d’agir militairement en Libye pour leur propre compte . Non seulement cette action belliqueuse n’est pas justifiable en droit international, étant qu’il s’agit d’une ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat souverain qui, par ailleurs, ne les menaçait ni elles mêmes, ni quelque autre Etat de l’Union européenne, mais encore et surtout qu’elle ne prend pas en considération les dispositions du Traité de Lisbonne relatives à la politique extérieure et de défense. En effet le Traité de Lisbonne précise qu’en ce qui concerne les décisions de politique extérieure et de défense, la neutralité de certains Etats membres ne saurait être mise en question et qu’en conséquence l’unanimité doit être la règle. L’action militaire unilatérale de la France, de la Grande Bretagne et d’autres Etats membres porte atteinte à la cohésion de l’Union européenne en tant que grande puissance diplomatique unique, constitue un préjudice aux intérêts  et aux valeurs des peuples européens unis dans l’Union européenne et ne peut que favoriser les menées des soi-disants « eurosceptiques » qui ne se sont jamais résignés à accepter le processus de l’intégration européenne.

 

M I N E R V E    FRA N C E :     KEIL Robert  2, rue Paul Ferry   F 57 000  METZ

samedi, 16 avril 2011

Une étude universitaire sur François Duprat

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Une étude universitaire sur François Duprat

duprat.jpgCi-joint l'URL d'une étude universitaire récente sur la figure de François Duprat, rénovateur audacieux du corpus doctrinal du néo-nationalisme français, avant l'avènement de J. M. Le Pen.

Rappelons-nous que François Duprat, dans ses "Cahiers Européens" recensait chaque semaine les événements du "camp nationaliste" dans toute l'Europe (et aussi en dehors de notre sous-continent). Ce travail était énorme, inimaginable pour un seul homme à l'époque où l'informatique était inexistante dans le quotidien. Songeons aussi, du moins pour ceux qui l'ont connu, à son correspondant en Wallonie, Alain Derriks, qui a choisi une mort volontaire en 1987. Derriks avait assisté à ses obsèques. La mort de Duprat l'avait bouleversé.

Les "Cahiers" de Duprat, et les pages consacrées aux mouvements nationalistes dans les colonnes de "Nation Europa" (Coburg, Allemagne) et DESG-Inform (Hamburg, Allemagne) sont les véritables sources documentaires directes pour ceux qui voudraient entreprendre une étude approfondie de cet univers politique, en marge des grands partis et courants de la politique politicienne.

Cette étude, comme toutes les études de ce genre, est à prendre avec les pincettes habituelles, la malveillance gratuite n'étant jamais loin dans ce genre d'entreprise qui multiplie souvent les "omissions" dans l'analyse des textes.

A lire, avec circonspection:

 

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vendredi, 15 avril 2011

Türkei von EU-Reife meilenweit entfernt...

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Spezialinformation: Türkei von EU-Reife meilenweit entfernt – „EU-Fortschrittsberichte“ entpuppen sich regelmäßig als Mängelberichte


von Andreas MÖLZER
 
Seit Beginn der Beitrittsverhandlungen mit der Türkei im Jahr 2005 wurde erst ein Kapitel abgeschlossen. Nach fast sechs Jahren Verhandlungen sind noch immer 13 Kapitel offen und 16 überhaupt aufs Eis gelegt, da es – wie es im EU-Jargon heißt – noch „konkreter Schritte der Türkei“ bedarf, um überhaupt verhandeln zu können.

Seit neun Jahren gibt die regierende Partei Erdogans, die AKP, in der Türkei rigide den Takt vor und die politische Stabilität ging Hand in Hand mit wirtschaftlichem Aufschwung. Erdogan und seiner Partei wird der alleinige Verdienst des Absenkens der Inflation von 77 Prozent im Krisenjahr 2001 auf knapp fünf Prozent Anfang dieses Jahres zugeschrieben – nicht dem Internationale Währungsfonds (IWF) der damals als Retter eingriff und auch nicht den Milliarden, welche von der EU seit Jahren an den Bosporus fließen (allein 1996-2005 waren es 1,3 Milliarden).


 
Türken wollen gar nicht zur EU

Jüngsten Umfragen zufolge glauben nur noch 35 Prozent der Türken an einen EU-Beitritt, 60 Prozent der Befragten lehnten einen Beitritt gar dezidiert ab.

Als Grund für die festgefahrenen Verhandlungen und mangelnde Fortschritte sehen die Türken jedoch nicht die mangelnden tatsächlich umgesetzten Reformen, sondern Frankreich und Deutschland werden als „Verhinderer“ wahrgenommen. Für türkische Experten liegt die Ursache im „Tiefpunkt der deutsch-türkischen Beziehungen“ und der „grassierenden Turkophobie“


Bestenfalls symbolische Fortschritte der Türkei

Und weil unter Erdogan zwar viele symbolische Gesten und Bekundungen des guten Willens erfolgten, jedoch Reformen oft ohne konkrete Umsetzung verblieben, rücken die Aussichten auf einen EU-Beitritt von Tag zu Tag in immer unerreichbarere Ferne. Damit wiederum werden notwendige Gesetzesänderungen erst recht vor sich hergeschoben und kehren alte, autoritäre Gewohnheiten im Justiz- und Polizeiapparat zurück. Dann zeigt sich die EU wieder „besorgt über eine hohe Zahl von Berichten über Folter und Missbrauch außerhalb offizieller Hafteinrichtungen in der Türkei“.

Als im jüngsten „Fortschrittsbericht“ der EU (aus dem klar ersichtlich ist, dass die Verhandlungen eigentlich feststecken) die Mängel aufgezählt und einige mit – für EU-Verhältnisse – recht deutlichen Worten ausgedrückt wurden, da ging der türkische Regierungschef Recep Tayyip Erdogan auf die Autoren des EU-Berichts los. Es gäbe keine „Ausgewogenheit“ im Bericht, ja dieser sei überhaupt „auf Bestellung“ von Gegnern der Türkei verfasst worden.

Selbst bei hartnäckigen Türkei-Lobbyisten scheint sich angesichts soviel Ignoranz langsam die Einsicht durchzusetzen, dass es der Türkei an einem grundlegenden Verständnis der Menschenrechte, der Pressefreiheit, der Religionsfreiheit, der Minderheitenrechte und auch Rechte der Frau mangelt. Im Gegensatz zur dem was Ankara glaubt, kann die EU der Türkei innerhalb der Beitrittsverhandlungen nur minimal entgegenkommen, denn die Voraussetzungen sind in den Kopenhagener Kriterien genau fixiert und diese stellen nun einmal keine Verhandlungsbasis dar. Es zeigt sich also nun genau das, was Kritiker von Anbeginn gesagt haben: die Türkei ist weder historisch noch kulturell ein Teil Europas.


Kritische Journalisten werden mundtot gemacht

Nach wie vor ist die Meinungsfreiheit erheblich eingeschränkt, wobei die kürzlich erfolgte Journalisten-Verhaftung wegen angeblicher Mitgliedschaft im Ergenekon-Geheimbund nur die Spitze des Eisbergs ist. Absurderweise wurden dabei ausgerechnet zwei namhafte Autoren verhaftet, die entscheidend zur Aufdeckung von Ergenekon beigetragen haben. Beide brachten deutlich zum Ausdruck, dass sie den Prozess richtig finden, wagten es aber auch, die Regierung zu kritisieren. Ahmet Sik etwa thematisierte Menschenrechtsverletzungen innerhalb des militärischen Sicherheitsapparats und kritisierte, dass die Ergenekon-Anklageschriften zum Teil dilettantisch formuliert seien und viel zu viele Verdächtige in Haft sind. Nedim Sener, der den Mord am armenischen Journalisten Hrant Dink recherchierte, zog das Fazit, dass viele Hintermänner des Attentats von staatlicher Seite gedeckt wurden.

 
Selbst die Europäische Union kann sich des Eindrucks nicht erwehren, dass mit dem Putschvorwurf kritische Stimmen zum Schweigen gebracht werden sollen. Schon Anfang des Vorjahres beklagte zudem die OSZE (Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa), dass die Türkei fast 4.000 Internetseiten aus „willkürlichen und politischen Gründen“ blockiert und dass das türkische Internet-Gesetz keine freie Meinungsäußerung zulasse. Das türkische Strafrecht bietet genügend Gummiparagraphen, um Journalisten zum Schweigen zu bringen. Einmal ist es die Herabwürdigung des Türkentums, und ein anderes Mal ist es die Mitgliedschaft in einer terroristischen Vereinigung. Und auch Premier Erdogan hat erkannt, welch geeignetes Instrument das Strafrecht ist, um gegen kritische Medien vorzugehen. Kein Wunder also, das Türkei bezüglich der Pressefreiheit in der Rangliste der Organisation Reporter ohne Grenzen auf Rang 138 von 178 Staaten liegt. Die Journalisten-Verhaftungen rücken den türkischen Demokratisierungsprozess – und gerade in diesem Bereich sieht die Türkei sich gerne als Vorbild für die arabische Welt – jedenfalls in ein zweifelhaftes Licht. Die türkische Regierung beeilte sich, auf Distanz zur Staatsanwaltschaft zu gehen. Erdogan meinte gar, er als Politiker, der selbst wegen der öffentlichen Verlesung eines Gedichts im Gefängnis gesessen habe, werde „die Meinungsfreiheit bis zum Ende verteidigen“. Das klingt großspurig von einem Mann, der Kritiker nur allzu rasch mit Verleumdungsklagen zum Schweigen bringt. Bei 60 Journalisten die derzeit in Haft sind, 2.000 die in Gerichtsverfahren stehen und 4.000 gegen die Ermittlungen laufen, gäbe es viel für ihn zu tun – wenn er es nur wirklich ernst meinte…


Ergenekon: Schuss ging nach hinten los

Zu Beginn galt der sogenannte Ergenekon-Prozess, bei dem die Justiz erstmals gegen hochrangige Militärs wegen angeblicher Putschpläne vorging, als Zeichen dafür, dass die Türkei „auf dem richtigen Weg“ ist. In der Vergangenheit wurden vorwiegend Militärs und Akademiker unter Ergenekon-Verdacht verhaftet. Ins Visier der Ermittler rückten in jüngster Zeit aber auch Medienvertreter. Die Staatsanwaltschaft wies den Vorwurf zurück, die Festnahmen würden die Pressefreiheit antasten und erließ fast im gleichen Atemzug Haftbefehle gegen Mitarbeiter einer regierungskritischen Internetseite. 


Weder Religionsfreiheit noch Minderheitenschutz
 

Auch hat sich an der Diskriminierung ethnischer und religiöser Minderheiten wie Kurden und Christen nichts geändert. Heuchlerisch vorwirft Erdogan europäischen Staaten „Islamophobie“ vor, obgleich Muslime ihre Religion frei ausüben können – ganz im Gegensatz zu Christen in der Türkei, die Enteignung des Klosters Mor Gabriel bezeugt dies einmal mehr.

Von dem für einen EU-Beitritt nötigen Grundwerte-Schutz wie Minderheitenschutz und Religionsfreiheit ist die Türkei meilenweit entfernt. Jährlich sollen mehrere hundert Muslime in der Türkei zum Christentum übertreten. Dennoch ist es der christlichen Gemeinschaft nach wie vor nicht erlaubt, ihre Geistlichen auszubilden und Unterricht in der Sprache der Minderheiten zu erteilen. Nach wie vor fehlt es den christlichen Kirchen an einem gesicherten Rechtsstatus und bleiben Nicht-Muslimen Jobs als Beamte verwehrt. Bestenfalls gibt es symbolische Fortschritte im Bereich Religionsfreiheit und Minderheitenschutz. Die Regierung Erdogans rühmte sich beispielsweise lange Zeit, einen politischen Dialog mit den Kurden eröffnet zu haben, aber auch diese Initiative verlief im Sand – ähnlich wie jene zur Normalisierung mit Armenien und zur Religionsfreiheit. Für das Land am Bosporus ist auch der im Fortschrittsbericht enthaltene Hinweis auf die ausstehende Unterzeichnung und Ratifizierung des „Rahmenabkommens zum Schutz nationaler Minderheiten“ des Europarats aus dem Jahr 1995 peinlich.


Enteignung des Klosters Mor Gabriel

Nach jahrelangem Rechtsstreit sollen dem Kloster Mor Gabriel, eines der ältesten Klöster der Christenheit, große Teile seines Grunds entzogen werden. Dabei wird gegen Religionen bzw. Minderheiten vorgegangen und etwa behauptet, dass mit dem landwirtschaftlichen Ertrag der Grundstücke antitürkische Aktivitäten finanziert würden. Weitere Rechtsstreitigkeiten stehen noch an, etwa einen Prozess über ein Waldstück, das über viele Jahre nach dem Exodus unzähliger syrisch-orthodoxer Christen, nicht mehr bewirtschaftet wurde. 


Knackpunkt Zypernstreit
 

Verhältnismäßig deutlich brachte das Europäische Parlament im Zuge des jüngsten Fortschrittsberichts zum Ausdruck, dass die Türkei sich im Zypern-Streit sperre. Seit fünf Jahren ratifiziert die Türkei das sogenannte Ankara-Protokoll nicht, das die Öffnung der See- und Flughäfen in der Türkei für die Republik Zypern vorsieht. Gefordert werden zudem der Abzug türkischer Truppen aus Zypern und ein Stopp der Neuansiedelung türkischer Bürger im besetzten Nordteil. Die Türkei hingegen beharrt auf dem Standpunkt, dass die EU erst die zugesagte Beendigung der Isolation des von Türken bewohnten Nordens der Insel umsetzen müsse. Ein entsprechender EU-Beschluss aus dem Jahr 2004 wurde noch nicht umgesetzt. Gerade diese starre türkische Haltung führt aber dazu, dass viele Verhandlungskapitel eingefroren wurden. Warum überhaupt jemals Beitrittsgespräche mit einem Land aufgenommen wurden, das Teile des Territoriums eines EU-Mitgliedsstaates besetzt hält, bleibt unverständlich.


Türkische AKWs in Erdbeben-Gebiet

Wie unbelehrbar die türkische Regierung ist, zeigt sich auch an ihrem Festhalten an den Atomplänen. Obgleich das Beispiel Japan gezeigt hat, dass es keine Garantien hinsichtlich der Sicherheit von AKWs gibt, will die Türkei, eines der erdbebengefährdetsten Länder der Erde, den steigenden Energiebedarf mit neuen Atomkraftwerken decken.  


Streit um Visafreiheit für Rückübernahmeabkommen

Jährlich nutzen mehrere zehntausend illegale Einwanderer die Türkei als Transitland. Das Rückführungsabkommen mit der Türkei wird daher aus europäischer Sicht als wichtiger Schritt bei der Bewältigung der Migrationsströme in die EU erachtet. Im Gegenzug dafür, dass künftig wer illegal über die Türkei in die EU einreist wieder dorthin zurück geschickt werden kann, verlangt Ankara Gespräche über visafreie Einreise von Türken. Hinsichtlich der Visaerleichterungen pocht der türkische Außenminister auf eine Gleichbehandlung mit den Balkanstaaten und Russland.

Gerade mit den Balkanstaaten haben einige EU-Länder jedoch schlechte Erfahrungen gemacht. Nach den Visa-Erleichterungen für Bosnien-Herzegovina, Serbien, Mazedonien oder Albanien wurde en gros versucht, die neue Reisefreiheit zu nutzen, um – statt der vorgesehenen drei Monate – dauerhaft im Land zu bleiben. Reisebüros spezialisierten darauf und einzelne Asylantragsstellen wurden gestürmt, obgleich gar kein Asylgrund vorliegt. Gebracht haben die Visa-Erleichterungen aber auch unzählige Roma, die es in die Staaten mit gut ausgebautem Sozialsystem zog. Das nährt natürlich die Befürchtung, dass ganze Heerscharen an Türken die neue Reisefreiheit nutzen werden, um dauerhaft im Unionsgebiet zu verbleiben.

Während das Europäische Parlament bekräftigt, dass erst nach einer tatsächlichen Umsetzung des Rückübernahmeabkommens über die Visafrage diskutiert werden kann und sich damit auf die Seite der skeptischen EU-Staaten schlägt, ist die Europäische Kommission der Ansicht, eine Visumpflicht könne ja jederzeit wieder eingeführt werden, wenn die Türkei es nicht schafft, illegale Migration ihrer Landsleute einzudämmen. Die zuständige Kommissarin Malmström will die Visafreiheit der Türken forcieren.


AKP will Auslandstürken einfangen

Von den gut fünf Millionen im Ausland lebenden Türken sind etwa drei Millionen wahlberechtigt. Es wird davon ausgegangen, dass die Mehrheit der Auslandstürken konservativ, also potentielle AKP-Wähler sind. Angesichts der im Juni 2011 bevorstehenden Wahlen versuchte die Erdogan-Regierung Auslandstürken die Stimmabgabe per Brief, Email zu ermöglichen, um dieses beachtliche Wählerpotential für die AKP auszuschöpfen.

Ein entsprechendes Gesetz wurde vom Türkischen Verfassungsgericht 2008 annulliert und die Wahlbehörde winkte nun hinsichtlich der Stimmabgabe an den türkischen Botschaften und Konsulaten ab, da nicht mehr genügend Zeit bliebe, bis zum Wahltermin die technischen und sicherheitsrelevanten Vorkehrungen zu treffen.


Ein Türke wird sich immer als Türke fühlen

Wie stark das Nationalbewusstsein der Türken ausgeprägt ist und wie dieses seitens des Heimatlandes bei ausgewanderten Landsleuten immer wieder geschürt wird, zeigt sich darin, dass Premierminister
Erdogan und hochrangige Vertreter der Türkei den türkischen Migranten im Ausland regelmäßig zurufen, sie sollen, ja müssten gar Türken bleiben. Im Februar 2008 bezeichnete Erdogan bei einem Deutschlandbesuch eine allfällige Assimilierung von Auslandstürken gar als „Verbrechen gegen die Menschlichkeit“, um im Februar 2011, bei seinem nächsten Besuch, dem Türkischlernen absoluten Vorrang gegenüber dem Deutschlernen einzuräumen. Als schließlich der türkische Integrationsberater meinte, in der Türkei zu absolvierende Deutschkurse werden in der Türkei als Provokation aufgefasst, sah er sich – wohl zu seiner Verwunderung – von einigen Widerspruch aus Österreich konfrontiert.

Es braucht wohl nicht extra betont zu werden, dass alle Integrationsbemühungen eines Landes torpediert werden, wenn Zuwanderer seitens ihres Heimatlandes darin bestärkt werden, ja nicht zu viel Integrationsbereitschaft an den Tag zu legen und die Sprache des Gastlandes als zweitrangig anzusehen. Mit Sprachkursen würde die türkische Regierung migrationswilligen Türken bessere Chancen eröffnen. Aber
daran ist man gar nicht interessiert. Institutionen wie das eigene Amt für Auslandstürken oder das Religionsamt sollen – ebenso wie die Aussagen Erdogans bei seinen Deutschlandbesuchen – Einfluss auf Auslandstürken ermöglichen.


Türkischer OSZE-Generalsekretär?

Mit einem eigenen Kandidaten wollte Ankara die Wahl der früheren ÖVP-Außenministerin Ursula Plassnik zur OSZE-Generalsekretärin zu verhindern. Wenn ein Türke OSZE-Generalsekretär werden sollte, hieße dies, den Bock zum Gärtner machen. Die Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa ist der Friedenssicherung wie auch der Achtung der Menschenrechte verpflichtet.

Ein Generalsekretär aus einem Land, das in den vergangenen Jahren immer wieder Luftangriffe gegen kurdische Stellungen im Nordirak geflogen hat, diskriminiert ethnische und religiöse Minderheiten im eigenen Land systematisch, missachtet grundlegende Menschenrechte wie die Meinungsfreiheit und lässt zu, dass im 21. Jahrhundert Frauen immer noch als rechtlose Menschen zweiter Klasse gelten, wäre eine Verhöhnung europäischer Werte.


Abbruch der Beitrittsgespräche längst überfällig
 

Mit reinen Absichtsbekundungen wird sich die EU wohl nicht länger abspeisen lassen. Wie genau sich die Europäische Union die Anklageschrift gegen die Journalisten und die Urteile rund um die Klosterenteignung anschauen wird und ob dann gegebenenfalls der Ton gegenüber der türkischen Regierung verschärft wird, bleibt abzuwarten. Für die Europäische Union steht mit der systematischen Missachtung der Presse- und Religionsfreiheit in der Türkei die Glaubwürdigkeit der EU als sogenannter Wertegemeinschaft auf dem Spiel.

Kein Verständnis darf für Erdogans Gleichsetzung von Islamophobie und Antisemitismus gelten. Hier werden zwei Dinge in Verbindung gebracht, die miteinander absolut nichts zu tun haben. Außerdem ist Erdogan gut beraten, zuerst einmal in der Türkei die systematische Diskriminierung der christlichen Konfessionen zu beenden, bevor er in Europa den Moralapostel in Sachen Religionsfreiheit spielt. Und wenn Erdogan angesichts der Toten unter den Uiguren nach Protesten in China 2009 von „Völkermord am uigurischen Brudervolk“ spricht, dann sollte in der Türkei zunächst der Völkermord an den Armeniern aufgearbeitet werden. Nicht zuletzt wäre es an der Zeit, dass sich die EU-Staaten die Einmischung der türkischen Regierung in innerstaatliche Angelegenheiten wie Integration der Auslandstürken verbieten. An eine Lösung des Zypernkonflikts mag wohl keiner mehr glauben.

Entgegen aller Lippenbekenntnisse treibt die Erdogan-Regierung die Islamisierung voran. Wenn Erdogan sogar von einer „islamischen Union“ träumt, muss man ernsthaft fragen, warum die EU die Beitrittsverhandlungen mit Ankara überhaupt fortsetzt. Sinnvoller wäre ein sofortiger Abbruch der Beitrittsverhandlungen und die Aufnahme von Gesprächen über die Bildung einer privilegierten Partnerschaft. Schließlich beweist die Türkei ihre EU-Unreife stets aufs Neue.

 

 

jeudi, 14 avril 2011

Die Mafia im Kosovo

Die Mafia im Kosovo: Warum die USA und ihre Verbündeten das Organisierte Verbrechen ignorierten

Matt McAllester / Jovo Martinovic

Im Herbst des Jahres 2000, etwas mehr als ein Jahr nach dem Ende des Kosovo-Krieges, legten zwei Mitarbeiter des Militärgeheimdienstes der NATO den ersten bekannt gewordenen Bericht über die dortige organisierte Kriminalität (OK) vor. Darin erklärten sie, der frühere politische Führer der Befreiungsarmee des Kosovo (UÇK) Hashim Thaci verfüge »über Einfluss auf die lokalen Strukturen der organisierten Kriminalität, die [einen] Großteil des Kosovo kontrollieren«.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/matt-mcallester-jovo-martinovic/die-mafia-im-kosovo-warum-die-usa-und-ihre-verbuendeten-das-organisierte-verbrechen-ignorierten.html

mardi, 12 avril 2011

Ramdam aux Barbaresques

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Ramdam aux Barbaresques

par Robert MASSIS

Ex: http://blogchocdumois.hautetfort.com/


Ce qui est effarant dans notre monde orwelien c’est l’uniformité dont on sait, depuis Talleyrand, qu’il engendre l’ennui. Les médias télévisuels et radiophoniques rivalisent de reportages sensationnalistes et nous montrent, qui une Tunisie en train d’accéder à une hypothétique démocratie à l’européenne, qui une Egypte peinant à extirper son épine moubaresque. Quand à la presse écrite elle nous gratifie à longueur de pages de doctes analyses expertologiques aussi mal inspirées les unes que les autres, toutes reposant implicitement sur un postulat semblable : la démocratie (forcément) émancipatrice comme condition du bonheur universel. Le discours est inlassablement le même, sans recul, ni profondeur de champ. Une actualité chassant l’autre, la Tunisie est un temps relégué aux oubliettes des pyramides égyptiennes alors que la Côte d’Ivoire est traitée de façon simpliste comme la « Belgique » de l’Afrique noire.

Toute cette polyphonie bien orchestrée par ces belles et bonnes consciences progressistes souffle pourtant un vent d’irresponsabilité et d’inconséquences sur les braises d’agitations populaires enfiévrées peu ou prou révolutionnaires aux résultats inconnus. L’alibi facile de la conquête des droits civiques et politiques est un écran de fumée abondamment entretenu par un Occident à bout de souffle qui n’a rien d’autre à offrir que ses poussiéreuses chimères droit-de-l’hommardes et démocrasseuses. Mais la Tunisie, l’Egypte, demain, peut-être, l’Algérie ou la Libye, voire, après-demain, le Yémen, la Syrie ou la Jordanie, ne sont nullement comparables à cet Occident poussif qu’ils prennent compulsivement pour modèle, oasis idéalisé de l’hédonisme consumériste, comme si l’horizon des futurs était irrémédiablement bouché.
Mythe, illusion et décors en carton-pâte avant l’implacable et inéluctable retour à la réalité. Celle d’un islamisme qui ne cherche qu’à rejaillir, trop longtemps étouffé par une parenthèse laïque que la Turquie a expérimenté avant de commencer à s’en affranchir. En 2007, les élections législatives en Egypte ont vu grossir l’influence de la confrérie des Frères musulmans. Ce 31 janvier, la synagogue d’El Hamma, près de Gabès, dans le sud tunisien a été, par le fait de criminels, la proie des flammes et l’on se souvient qu’un acte terroriste avait frappé, il y a quelques années, une synagogue sur l’île de Djerba.


Ces mêmes islamistes qui, avec le concours masochiste de nos gouvernants, envoient, depuis trente ans leurs fantassins coloniser une Europe dont la trop longue dormition (terme que nous empruntons à l’historien Dominique Venner) depuis la fin de la guerre, entraîne aujourd’hui sa perdition identitaire et démographique. C’est précisément ce que refusent de voir nos observateurs de cette médiacratie arrogante et donneuse de leçons. Bercées par les sirènes du multiculturalisme, elles bernent les peuples. Les oligarchies qui se pressent déjà localement d’aller mendier les suffrages, avant la grande étreinte des présidentielles de 2012, tournent le dos à ces Raïs qu’ils soutenaient sans scrupules hier afin de permettre les transhumances low cost du tourisme de masse. Ces mêmes oligarques tournent encore le dos à cette funeste réalité qui se présente quotidiennement à nos regards, celle d’une islamisation rampante dont l’immigration n’est que le marchepied.


Abandonner les peuples du Maghreb à leur propre sort, au prétexte d’une improbable quête démocratique, est un impensé géopolitique explosif pour l’Europe et pour la France en particulier. Sans aller soutenir jusqu’à la mauvaise foi des régimes kleptocrates et corrompus, force est de constater que le despotisme éclairé est parfois préférable à de fausses démocraties comme les nôtres. En soutenant, par réflexe crypto-marxiste les libérations des peuples du joug de la tyrannie, l’Europe ne voit pas ou feint de ne pas voir les linéaments d’un islamisme qui se répand comme une traînée de poudre dans tous le Moyen et Proche Orient. Israël ne s’y trompe pas qui appelle à négocier avec le Hamas en vue d’endiguer la remise en cause de sa spécificité dans cette région du monde. Affaire à suivre…

Robert Massis

 

lundi, 11 avril 2011

Magnus Enzensberger entzaubert Europäische Union

Magnus Enzensberger entzaubert Europäische Union

Carlos A. Gebauer

Friedrich Nietzsche war es wohl, der schrieb: Die leisen Worte bringen den Sturm. Und Hans Magnus Enzensbergers Essay besteht in genau diesem Sinne aus leisen und kurzen, aber nicht zuletzt deswegen umso deutlicheren Worten. Knapp 70 Seiten genügen ihm für die gekonnte Inspektion – und Entzauberung – seines Gegenstandes. Am Ende stehen für den Leser zwei Gewissheiten. Die erste Gewissheit, dass, wer Europa wertschätzt, gegen diese Europäische Union opponieren muss. Und die zweite Gewissheit, dass dieser megalomane Versuch, 500 Millionen Menschen rücksichtslos bürokratisch zu überrennen, automatisch an sich selbst scheitern wird: »Europa hat schon ganz andere Versuche überstanden, den Kontinent zu uniformieren. Allen gemeinsam war die Hybris, und keinem von ihnen war ein dauerhafter Erfolg beschieden. Auch der gewaltlosen Version eines solchen Projektes kann man keine günstige Prognose stellen. Allen Imperien der Geschichte blühte nur eine begrenzte Halbwertzeit, bis sie an ihrer Überdehnung und an ihren inneren Widersprüche gescheitert sind.«

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/carlos-a-gebauer/rezension-des-buches-sanftes-monster-bruessel-enzensberger-entzaubert-die-europaeische-union.html

Krantenkoppen - April 2011 (2)

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Krantenkoppen
 
April 2011 (2)
 
Politici vaker bedreigd via sociale media
Politici zijn het afgelopen jaar vaker met geweld en met de dood bedreigd. Uit cijfers van het Team Bedreigde Politici blijkt dat het Openbaar Ministerie vorig jaar in 201 gevallen tot vervolging is overgegaan. In 2009 was dat 186 keer. Persofficier Wouter Bos van het OM in Den Haag vertelt waarover het gaat.
http://nos.nl/audio/227479-politici-vaker-bedreigd-via-sociale-media.html
 
Mede-aanklager Demjanjuk overleden
Een Nederlandse mede-aanklager in het proces tegen de kampbewaarder John Demjanjuk is overleden.
http://nos.nl/artikel/228924-medeaanklager-demjanjuk-overleden.html
 
Reclame voor luxe voortaan taboe in China
China is op weg om de grootste markt voor luxemerken te worden. In 2020 zal het zover zijn, verwachten analisten: dan geven Chinezen gezamenlijk ruim zeventig miljard euro uit aan handtassen van Louis Vuitton, horloges van Rolex en auto's van Porsche en Mercedes.
http://www.gelderlander.nl/nieuws/algemeen/buitenland/8371190/Reclame-voor-luxe-voortaan-taboe-in-China.ece
 
Hernieuwde anti-Roma campagne in Hongarije
De steun in Hongarije voor de extreemrechtse partij Jobbik brokkelt af. Om het tij te keren neemt Jobbik zijn toevlucht tot een beproefde tactiek voor extreemrechtse partijen in Europa: afgeven op zigeuners.
http://buitenland.nieuws.nl/636365
 
Facebook voor miljard aangeklaagd
Voor Facebook kan de afwachtende houding inzake een pagina die opriep tot geweld tegen Israël nog wel eens kostbare gevolgen hebben. De site is voor 1 miljard dollar aangeklaagd, zo weet The Daily Mail.
http://www.spitsnieuws.nl/archives/buitenland/2011/04/facebook_voor_miljard_aangekla.html
 
Verbod op dragen hoofddoekjes op katholieke school niet aan rechter, zegt rechter
Vandaag heeft een kantonrechter duidelijk aangegeven wat zijn positie is bij de beoordeling of een school verboden mag invoeren en (consequent) handhaven. In beginsel staat het een school vrij om een dergelijk hoofddoekjesverbod in haar schoolreglement op te nemen. Een dergelijk besluit is aan het schoolbestuur en niet aan de rechter. De toetsing van het besluit van het schoolbestuur dient te worden ontdaan van emotionele en politieke invloeden.
http://juridischdagblad.nl/content/view/10175/1/

dimanche, 10 avril 2011

Europa am Ende

Europa am Ende

Michael Grandt

Immer neue EU-Krisengipfel, immer mehr Geld, das in das marode Euro-Währungssystem gepumpt wird und immer weitere europäische Länder, die vor dem Bankrott stehen. Doch unsere »Volksvertreter« wollen das alles nicht wahrhaben. Milliarden über Milliarden unserer Steuergelder versenken sie in einem Fass ohne Boden. Dabei ist eines klar: Der Euro und damit die EU sind am Ende.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/michael-grandt/europa-am-ende.html

Krantenkoppen - April 2011 (1)

Krantenkoppen

April 2011 (1)

lecteurJournaux.jpgMeeste prostituees betalen geen belasting
(Novum) - Van de raamprostituees in Amsterdam betaalt tweederde geen belasting. Dat zegt de Belastingdienst zaterdag in Het Parool. In de hoofdstad werken jaarlijks tweeduizend raamprostituees. Slechts 650 van hen zijn bekend bij de Belastingdienst.
http://binnenland.nieuws.nl/636179/meeste_prostituees_betalen_geen_belasting
 
Ruth Peetoom nieuwe partijvoorzitter CDA
De Utrechtse predikante Ruth Peetoom wordt de nieuwe partijvoorzitter van het CDA. Peetoom kreeg zaterdag tijdens het Voorjaarscongres 60,9 procent van de stemmen.
http://www.nu.nl/politiek/2482880/ruth-peetoom-nieuwe-partijvoorzitter-cda.html
 
Honderden weglopers bij gesloten jeugdzorg
Steeds meer jongeren lopen weg uit gesloten jeugdinstellingen. Vorig jaar zijn 60 procent meer jongeren weggelopen dan in 2009. Dat blijkt zaterdag uit onderzoek van RTL Nieuws op basis van vertrouwelijke stukken van de Inspectie Jeugdzorg.
http://www.telegraaf.nl/binnenland/9435885/___Veel_weglopers_jeugdzorg___.html
 
Kosjer slachten is niet dieronvriendelijk
Als dieren volgens de joodse traditie onverdoofd worden geslacht, gebeurt dat niet dieronvriendelijk. Dat betogen het Nederlands Verbond voor Progressief Jodendom en het College van Rabbijnen. De Tweede Kamer buigt zich binnenkort opnieuw over een voorstel van de Partij voor de Dieren om het ritueel slachten te verbieden.
http://www.spitsnieuws.nl/archives/binnenland/2011/04/kosjer_slachten_is_niet_dieron.html
 
Luxe verslavingskliniek op curacao wordt vergoed
De luxe verslavingskliniek Jellinek Retreat op Curaçao voor rijke en bekende Nederlanders loopt goed. Ruim honderd cliënten zijn er sinds de opening een jaar geleden al langs geweest, laat het bedrijf weten.

 

samedi, 09 avril 2011

Joschka Fischer: belliciste vert!

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Anton SCHMITT :

Joschka Fischer : belliciste vert !

 

L’ancien ministre allemand des affaires étrangères Joschka Fischer appelle son pays à faire la guerre à la Libye !

 

Le paragraphe 80 du code pénal de la République Fédérale d’Allemagne prévoit des sanctions pour tout citoyens qui appelle à lancer une guerre d’agression. Concrètement, tout appel à une guerre d’agression devrait, selon le code pénal « être puni de détention à perpétuité ou d’une détention non inférieure à dix années ». Ce paragraphe n’a jamais été sollicité avant la réunification allemande de 1989-1990. Cette disposition du code pénal correspond aux principes sous-tendant l’article 26 de la Loi Fondamentale (Grundgesetz). Le passé très récent nous montre que la justice allemande cherche des échappatoires pour ne pas avoir à poursuivre le délit d’appel à la guerre d’agression.

 

Lorsqu’en 2006 plusieurs plaintes sont déposées contre d’importants décideurs politiques de la RFA à cause de la participation d’agents allemands du renseignement à la guerre contre l’Irak, ces plaintes ont été considérées comme non recevables.  Ainsi, le Procureur général de la République, écrivait, le 26 janvier 2006, dans le texte du Document 3 ARP 8/06-3 : « D’après le texte univoque de l’ordonnance, c’est la préparation à une guerre d’agression, et non la guerre d’agression en elle-même, qui est punissable, si bien que la participation à une guerre d’agression, préparée par d’autres, n’est pas punissable ».

 

Indépendamment du fait que l’on rejette ou non comme abominable la guerre civile que mène le dictateur libyen Kadhafi, l’immixtion perpétrée par l’OTAN et, plus particulièrement, par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, dans ce conflit intérieur libyen constitue bel et bien une guerre d’agression. L’ONU n’a décrété que l’établissement d’une zone de « non survol » et décidé que des mesures soient prises pour protéger les civils contre les attaques lancées par les fidèles du Colonel Kadhafi.

 

Les résolutions de l’ONU n’ont jamais évoqué l’intervention militaire de l’OTAN aux côtés des adversaires de Kadhafi. L’Allemagne, avec le Brésil, la Chine, la Russie et l’Inde, s’est abstenue lors du vote au Conseil de sécurité de l’ONU. Malgré cette sagesse, il se trouve des follicules, en Allemagne, pour déplorer le fait que le pays « se soit isolé » sur le plan international. Pourtant, vu l’article 26 de la Loi Fondamentale, l’Allemagne ne pouvait pas faire autre chose que s’abstenir.

 

Or voilà que Joschka Fischer  —membre du parti écologiste qui fut le ministre fédéral des affaires étrangères sous Gerhard Schröder—  a exigé que le pays se positionne autrement. Dans les colonnes du « Süddeutsche Zeitung », cet « homme d’Etat » (?) manifeste bruyamment sa désapprobation : « Il ne me reste que la honte face à la démission de notre gouvernement et, hélas aussi, face à celle des dirigeants rouges et verts de l’opposition, qui ont encore eu le toupet d’applaudir à cette scandaleuse erreur ». A la suite de cette déclaration, Fischer adoptait le ton moralisant : « cette option [du gouvernement fédéral allemand actuel] n’a plus rien à voir avec une politique étrangère liée à de hautes valeurs morales ni avec les intérêts de l’Allemagne et de l’Europe ».  Bien qu’en prononçant ces vives paroles, Fischer légitime par le verbe une guerre d’agression, il ne doit pas craindre qu’un policier vienne l’arrêter au petit matin à son domicile. Quand on applique les paragraphes du code pénal allemand en matières d’ « excitation du peuple à la haine » (« Volksverhetzungsparagraphen »), on pense à toutes sortes de choses mais certainement pas à la conduite d’une guerre d’agression.

 

Anton SCHMITT.

(Article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°13/2011 ; http://www.zurzeit.at/ ).

mercredi, 06 avril 2011

Slavi Binev: Renforçons le dialogue avec l'Amérique latine!

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Renforçons le dialogue avec l’Amérique latine !

 

Entretien avec le député européen Slavi Binev (« Ataka »/Bulgarie) sur les relations entre l’Europe et l’Amérique latine

 

Croissance potentielle – Risques et opportunités pour l’Europe

 

Q. : Monsieur Binev, comme souhaiteriez-vous nous décrire les relations entre l’UE et l’Amérique latine ?

 

SB : La présidence espagnole de l’UE a promu les relations entre l’Europe et l’Amérique latine pendant la première moitié de l’année 2010. De cette volonté de resserrer les liens entre les deux continents ont résulté 1) un accord de partenariat entre l’UE et l’Amérique centrale et 2) une volonté d’entreprendre des négociations entre l’UE et le Mercosur. On a, à l’époque, esquissé également l’objectif final : atteindre un partenariat stratégique bi-régional dans les domaines politique, économique, social et culturel, afin qu’un développement de longue haleine puisse s’amorcer entre les deux régions du globe. Pourtant, malgré ces déclarations de principe, seuls deux pays, semble-t-il, accordent la priorité à ce projet : l’Espagne et le Portugal parce qu’ils ont des liens historiques avec les pays d’Amérique latine et qu’entre protagonistes européens et protagonistes latino-américains, il n’y a aucune barrière linguistique. Espagnols et Portugais ont donc une longueur d’avance.

 

Q. : On a annoncé un partenariat stratégique à l’occasion de plusieurs sommets. Mais qu’en est-il dans la pratique ? Intensifie-t-on réellement les rapports entre les deux continents ?

 

SB : Je pense que ce sont les latino-Américains les principaux coupables dans l’ensemble des négligences constatées. Au cours de ces dernières années, on a développé des instruments spéciaux pour asseoir une coopération optimale, on a tenu sommet sur sommet et on a donné vie à  « EuroLat », une assemblée parlementaire euro-sudaméricaine. L’UE demeure, comme auparavant, le principal investisseur dans la région, le second partenaire commercial et le plus important donateur en matière d’aide au développement. Donc, en dépit de tous les documents signés, l’Europe apparaît davantage comme un « sponsor » que comme un véritable partenaire en Amérique latine.

 

Lors de chaque sommet auquel j’ai participé en tant que membre parlementaire d’EuroLat, j’ai entendu des discours, exhortant l’Europe à aider et à investir. Mais pendant tout ce temps, on n’a rien fait pour combattre la criminalité dans des pays comme le Venezuela, le Salvador, le Mexique ou le Brésil. Dans certaines grandes villes, des quartiers entiers dans lesquels ont ne peut entrer sans être accompagné de sa petite armée personnelle ! C’est là que le bât blesse : on fait appel à des investisseurs et à des investissements mais on ne garantit pas la sécurité des investisseurs.

 

Q. : Dans quels domaines l’Europe pourrait-elle profiter d’un renforcement des relations entre l’UE et l’Amérique latine ?

 

SB : Les flux migratoires entre l’Amérique latine et l’Europe sont en pleine croissance et cette situation appelle un dialogue, qui devra braquer les projecteurs sur ce problème particulier (ainsi que sur d’autres problèmes). Le dialogue doit aboutir à un consensus, de façon à ce que l’on donne la priorité à une politique migratoire préventive, garantissant des canaux légaux pour une immigration légale, afin que l’on puisse mettre sur pied une politique équilibrée et appropriée, réglementant les flux migratoires.

 

Q. : Il y a deux ou trois décennies, on considérait partout dans le monde que l’Amérique latine était un « continent perdu ». Pour quelles raisons ce continent a-t-il, au contraire, amorcé un processus de développement positif, en est-il arrivé à une belle croissance ?

 

SB : Rien que sur le plan géographique, ce continent offre des potentialités uniques : où, dans le monde, pouvez-vous donc aller skier en été ? Et qu’en est-il de l’héritage culturel, avec des sites comme Cuzco, Machu Pichu, Inga Pirka, etc. ? Tous ces sites éveillent l’idée de « marchés » attrayants pour de nouvelles marchandises. C’est parce qu’il se trouve éloigné des grands centres d’effervescence du globe que le continent latino-américain a été défini comme « continent perdu » ; cependant, la globalisation et le besoin de nouveaux débouchés ont attiré l’attention de pays montants comme la Chine.

 

Q. : Des pays comme le Venezuela, et surtout le Brésil, ont développé, depuis un certain nombre d’années, une conscience autonome en matière de politique étrangère. Ces pays auront-ils la possibilité, dans un futur proche, d’influencer l’ordre du monde, de le marquer de leur sceau ?

 

SB : Pour le Venezuela, je ne peux rien dire pour le moment mais pour le Brésil, je puis constater d’ores et déjà qu’il fait partie désormais des grandes puissances du monde. Au cours de ces dernières années, les experts en matière de relations internationales ont prévu que les pays du groupe « BRIC » (Brésil, Russie, Inde et Chine) allaient graduellement faire émerger un monde multipolaire. L’économie brésilienne poursuivra indubitablement sa croissance et, malgré une petite récession due à la crise économique mondiale de 2008-2009, a atteint à nouveau une croissance de 7,5%. En observant cette croissance économique, les instances gouvernementales brésiliennes ont pris de plus en plus nettement conscience qu’elles devaient moderniser à grande échelle les forces armées du pays, si celui-ci entendait rendre bien crédibles ses revendications dans le domaine délicat des approvisionnements en pétrole et en gaz naturel, dont les gisements se trouvent tous en dehors des eaux territoriales. Le Brésil milite également pour obtenir un siège permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies.

 

Q. : L’influence des Etats-Unis est-elle encore forte dans la région ?

 

SB : L’influence nord-américaine est en déclin en Amérique latine. Mais les Etats-Unis y suscitent encore crainte et respect. Le problème des politiques intérieures des pays latino-américains, les vieux contentieux historiques toujours vivaces entre l’Amérique du Sud et les Etats-Unis, sont autant de questions épineuses et de véritables barrières, dont la présence empêche désormais Washington de retrouver ses chances dans la région. Tandis que les Etats-Unis, dans des questions importantes comme l’énergie, le commerce et l’immigration, se sont enfoncés dans une impasse, des pays comme la Chine et la Russie peuvent faire valoir leurs intérêts sans être empêtrés par un ballast historique incapacitant, n’ayant jamais cherché à influencer par la coercition la politique intérieure des Etats sud-américains. Quoi qu’il en soit, il me paraît légitime de soulever une question : toute l’attention que nous pourrions porter à l’Amérique latine portera-t-elle des fruits tant que les Etats-Unis resteront tapis à l’arrière-plan ?

 

(Entretien paru dans « zur Zeit », Vienne, n°13/2011 ; propos recueillis par Bernard Tomaschitz ; http://www.zurzeit.at/ ).

SOS Terre Briarde

S O S TERRE BRIARDE  

ALERTE ECOLOGIQUE MAJEURE     
                                      
Chaque jour on mesure davantage l'étendue de la catastrophe qui s'abat sur
notre pays : La volonté de nous détruire va au-delà de la substitution de population, de la perte de nos
valeurs, de notre identité, de nos racines.
Il faut désormais qu'ils détruisent notre environnement, notre faune et notre flore, notre sol et notre  sous-sol en prétextant la croissance des besoins d'énergie et l'indépendance énergétique 
de notre pays!"
 

image002.jpgEn France, on a des idées et, en plus, on a du schiste bitumineux  
Voici le nouveau slogan qui remplace maintenant celui des années soixante-dix : "En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées !".
Comme aux Etats-Unis et au Canada où la société HALLIBURTON exploite le gaz et l’huile de schiste    par le procédé de fracturation de la roche  à grande profondeur (2000 ・ 3000 mètres). Cette technique a des conséquences effroyables sur l’environnement, la faune et la flore ainsi que sur la santé humaine. Les habitants des régions concernées aux USA et au Canada sont sinistrés et leur vie quotidienne est devenue un enfer. Voir à ce sujet les vidéos sur internet du reportage  "GASLAND" 

Pour ce qui est de la France, plusieurs projets d’exploitation du sous-sol en vue d’en extraire l’huile de schiste en explosant la roche par injection d’eau en quantité énorme additionnée de produits chimiques extrêmement nocifs sont en cours et ont reçu, dans le plus grand secret, les autorisations nécessaires de la part du gouvernement et notamment de l’ex-ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo en 2009… 
Les bénéficiaires sont les sociétés américaines TOREADOR (dont le principal dirigeant, Julien Balkany,  est très proche du pouvoir) et HESS et la société canadienne VERMILION. 
Le 16 avril devraient normalement commencer les premiers forages "exploratoires" à proximité de la commune de Doue en Seine & Marne mais ausi en différentes place de la Seine-et-Marne
L'est de l’Aisne, le sud de l'Oise ,l’ouest de la Marne et toute la Seine & Marne sont concernés. La Terre Briarde est menacée d’un désastre écologique et environnemental sans précédent en France:  ,  destruction de la faune et de la flore, dessication des terres agricoles, maladies puis mort des animaux domestiques, de ferme et d’élevage, terrains transformés en paysage lunaire  eau polluèe, impropre à la consommation , pollution extrême des nappes phrèatiques et épuisement de la principale réserve d’eau potable de la région parisienne. « La nappe de Champigny » qui alimente la rivière souterraine 
"la Dhuys"
 Habitants de Seine & Marne et du reste de la Brie, tout ceux et celles qui restent attachés à la terre de leurs ancêtres , mobilisez-vous, renseignez-vous, rassemblez-vous, car il y va de votre santé,  et de  notre patrimoine  
 
Ecoutez celles et ceux qui la dénoncent car vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas !

n'oubliez pas de signer la pétition

 

 



INFORMATIONS            Association " Terre Briarde"   e-mail : demeter77@hotmail.fr                                        
Merci de faire circuler ce communiqué et de le reproduire si possible pour distribution.

mardi, 05 avril 2011

Das europäisch-indische Freihandelsabkommen

Das europäisch-indische Freihandelsabkommen

Kavaljit Singh

Seit 2007 verhandeln Indien und die Europäische Union (EU) bereits über ein Freihandelsabkommen (FHA), das die Bereiche Handel von Gütern und Dienstleistungen, Investitionen, geistiges Eigentumsrecht und das Beschaffungswesen der öffentlichen Hand umfassen soll – aber die Verhandlungen haben mit zahlreichen Problemen zu kämpfen. Bisher fanden schon zehn Verhandlungsrunden statt. Das Abkommen soll Mitte 2011 unterschriftsreif sein.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/kavaljit-singh/das-europaeisch-indische-freihandelsabkommen-die-liberalisierung-von-dienstleistungsverkehr-und-inv.html

lundi, 04 avril 2011

Dal Kosovo alla Libia: il lato oscuro dell'interventismo "umanitario"

Dal Kosovo alla Libia: il lato oscuro dell’interventismo “umanitario”

di Stefano Vernole

Fonte: eurasia [scheda fonte]

 

balka1.gifGiunto simbolicamente a Belgrado il 23 marzo (giorno antecedente all’anniversario dell’inizio dei bombardamenti sulla Federazione Jugoslava nel 1999), il capo del governo di Mosca, Vladimir Putin, avrebbe dichiarato che tra l’attuale crisi libica e quella kosovara di 12 anni fa esisterebbero diverse differenze.

 

Sicuramente, però, vi sono anche parecchie analogie.

Preparazione mediatica all’aggressione militare: come allora, l’intervento degli aerei della coalizione occidentale è stato preceduto da una lunga campagna dell’opinione pubblica, volta a demonizzare l’avversario. Nel 1999 fu il falso massacro di Racak a fornire il pretesto per l’umiliante ultimatum di Rambouillet, oggi sono state le false fosse comuni di Tripoli (1) e gli inesistenti raid aerei (2) sui manifestanti a permettere di scaldare i motori degli aerei dell’aviazione atlantica. Anche le parole d’ordine della propaganda occidentale sono sempre le stesse: “un dittatore che uccide il suo popolo” (allora Milosevic che vinse tutte le elezioni, oggi Gheddafi che sostituì nel 1969 un regime autocratico introducendo la democrazia diretta), gli “scudi umani” a protezione dei siti da bombardare (in realtà migliaia di volontari pronti a sacrificarsi, a Belgrado a difesa dei ponti sul Danubio, a Tripoli delle città libiche), “gli insorti lottano per la libertà e la democrazia” (in realtà l’UCK era un gruppo ideologicamente marxista-leninista e le tribù ribelli della Cirenaica sventolano le bandiere monarchiche), qualche accenno alla “pulizia etnica” e ai “mercenari” (che nemmeno vale la pena commentare), “Milosevic disposto ad arrendersi dopo 3 giorni di bombardamenti” (furono alla fine 78) e “Gheddafi scappato in Venezuela o in Bielorussia” (forse sarebbe piaciuto a Washington per attaccare Chavez e Lukashenko …), preparazione “culturale” alle rivolte (apertura di un centro statunitense finanziato da Soros a Pristina e discorso di Obama al Cairo).

Sostegno esterno agli insorti e andamento del conflitto: in Kosovo l’UCK venne addestrato, armato e finanziato da BND, SAS, CIA e servizi segreti albanesi, in Libia gli insorti di Bengasi da SAS, CIA, servizi segreti francesi, egiziani e sauditi. In un primo momento l’esercito di liberazione albanese del Kosovo conquistò oltre metà della provincia serba e assunse il controllo di tutte le strade principali, per essere travolto alla prima azione seria intrapresa dalla polizia militare di Belgrado. Lo stesso può dirsi per le tribù della Cirenaica che, dopo un fantomatico successo iniziale, stavano per scappare in Egitto e perdere anche la loro roccaforte. In entrambi i casi, questi gruppi ribelli sono stati utilizzati per creare un clima bellico idoneo per l’intervento esterno, vengono fatti massacrare perché non assumano troppa influenza e verranno poi scaricati quando le potenze occidentali avranno raggiunto i loro obiettivi (nel 1999 la NATO addirittura bombardò la caserma di Koshare, unico successo militare dell’UCK).

Divisione del paese: impossibilitata a vincere davvero il conflitto vista la scarsa attitudine delle sue truppe a condurre un intervento di terra, la NATO si accontentò nel 1999 di occupare soltanto il Kosovo (ricco di minerali e in posizione strategica per la sorveglianza dei corridoi energetici), per poi destabilizzare la Serbia e far cadere Milosevic in un secondo tempo. L’obiettivo principale in Libia è impiantare i soldati dell’Alleanza Atlantica in Cirenaica e nel Fezzan (ricchi di petrolio e in ottima posizione per il controllo dell’Egitto), quali basi iniziali di una futura eliminazione di Gheddafi in Tripolitania (3). La balcanizzazione del mondo continua.

Demonizzazione dell’avversario: agli Stati Uniti, si sa, piace l’impostazione leaderistica della politica e identificano sempre un paese con la sua guida: ieri Milosevic (in realtà un grigio burocrate socialista), oggi Gheddafi (abbastanza attempato, se non altro perché si trova a capo della Libia dal 1969). Questa identificazione totale del potere con un solo uomo, oltre a voler ricordare i paralleli con i grandi avversari storici degli anglosassoni (Mussolini, Hitler, Stalin), permette agli USA di recitare la parte dei “liberatori dall’oppressione” o “dalla dittatura” (sarebbe sufficiente confrontare i parametri economici e sociali della Serbia di Milosevic con l’attuale o della Libia di Gheddafi con il resto del continente africano per capire i “vantaggi” della “liberazione”). In ogni caso le pressioni e l’armamentario ideologico-propagandistico sono identici: sequestro di fantomatici conti all’estero o di improbabili “tesori”, incriminazione al Tribunale dell’Aja (quello che ha ammesso di aver distrutto le prove dei crimini compiuti contro i serbi in Kosovo), pressioni per l’esilio dei “dittatori”. Anche il tranello per attirarli nella trappola è stato pressoché lo stesso: nel 1995 Milosevic fu acclamato a Dayton quale “uomo della pace” (e infatti oggi le clausole approvate per mettere fine alla guerra di Bosnia vengono messe in discussione dalle pressioni atlantiste), Gheddafi dopo le minacce subite da Bush jr. e le riparazioni economiche pagate per l’attentato di Lockerbie (il presunto colpevole è stato rilasciato dagli inglesi per “una grave malattia” nonostante di salute stia benissimo, pur di evitare un processo di appello che avrebbe inchiodato i suoi accusatori britannici a mostrare prove in realtà inesistenti) venne riciclato come alleato nella “guerra al terrorismo”. L’apertura all’Occidente, evidentemente, non paga.

Interessi in gioco: sono abbastanza simili e riguardano il percorso degli oleodotti nel caso kosovaro, i diritti di sfruttamento del petrolio in quello libico (e questi, almeno oggi, sono stati ammessi perfino dalla nostra classe dirigente). Nel caso kosovaro ci furono anche quelli della droga e del traffico di migranti/prostituzione, probabile che anche in Libia avvenga qualcosa del genere. Posizionamento strategico della NATO: base militare USA di Camp Bondsteel in Kosovo (quale porta d’ingresso alle aree strategiche del pianeta, Vicino e Medio Oriente, Caucaso), destabilizzazione dell’influenza russa e turca nel Mediterraneo per la Libia (4), rilancio mediatico del ruolo dell’Alleanza Atlantica quale gendarme globale.

Danni all’Italia e mediazione russa: evidenti all’epoca dell’aggressione alla Serbia (affare Telekom Srbja, investimenti commerciali, inquinamento ambientale del Mar Adriatico, conseguenze dell’utilizzo dell’uranio impoverito sui propri militari, violazione della Costituzione, invasione della droga e della mafia kosovara), addirittura clamorosi con la partecipazione ai bombardamenti sulla Libia (perdita di cospicui contratti petroliferi, accordi energetici, perdita di credibilità internazionale dopo la concessione delle basi militari per un attacco militare e violazione del trattato di amicizia italo-libico, aumento dei migranti e probabilmente del traffico di droga) (5). Nel 1999, la Russia che aveva però posto il veto all’intervento nel Consiglio di Sicurezza dell’ONU, favorì con Chernomyrdin la fine delle ostilità; è probabile che ora molti, Berlusconi per primo, si augurino una mediazione russa per trovare una via d’uscita vantaggiosa per tutti.

Non sappiamo, infatti, quanto durerà ancora questa coalizione improvvisata di governi che ormai non hanno più nemmeno la decenza di vergognarsi delle proprie bugie, ma, soprattutto, dopo quanto esportato in Kosovo (dove i gestori del potere organizzavano i traffici di organi umani (6)), Iraq (con nefandezze come l’embargo sul latte ai bambini e le torture di Abu Ghraib) e Afghanistan (dove si confondono trafficanti di droga e necrofili) (7), attendiamo “fiduciosi” di scorgere i frutti del loro “intervento umanitario” in Libia.

 

* Stefano Vernole, redattore di “Eurasia”, è autore di “La questione serba e la crisi del Kosovo”, Ed. Noctua, Molfetta, 2008.


Note

 

  1. Paolo Pazzini su “Il Giornale”: “Vengo da Tripoli e vi dico che i giornali raccontano un sacco di menzogne”, 26 febbraio 2011, www.ilgiornale.it
  2. “I militari russi: nessun attacco aereo in Libia”, 2 marzo 2011, http://www.eurasia-rivista.org/8536/i-militari-russi-nessun-attacco-aereo-in-libia
  3. LIBIA:STRATEGA, NO FLY ZONE COME BOSNIA RISCHIA DI FALLIRE PERICOLO E’ STALLO, PAESE DIVISO PREVALGONO IDENTITA’ REGIONALI (ANSA) – ROMA, 21 MAR ”Stanno tentando di far cadere Gheddafi come avvenne con Milosevic negli Anni Novanta” ma ”questa volta potremmo fallire”. E’ quanto afferma Robert Kaplan, stratega militare del Center for New American Security, intervistato da La Stampa. ”In Libia vogliono imporre una no fly zone come la Nato fece nel 1994 sui cieli della Bosnia e anche nel 1999 sul Kosovo – afferma Kaplan – conducendo una campagna aerea di 99 giorni. Ma quelle due operazioni militari non portarono alla caduta di Milosevic, perche’ una no fly zone non e’ in grado di innescare cambiamenti di regime”. In Libia, secondo l’esperto, si sta tentando di indebolire Gheddafi allo stesso modo, ”fino al punto da portare qualcuno del suo campo a prendere l’iniziativa per eliminarlo o allontanarlo dal potere”. Ma la Libia ”non e’ la Serbia”. ”La Libia, in realta’, come stato non esiste – prosegue – perche’ a prevalere sono piuttosto le identita’ regionali in Tripolitania, Cirenaica e Fezzan”. ”Se una no fly zone riesce a salvare Bengasi – afferma Kaplan – e indebolisce Gheddafi in Cirenaica, non significa che cio’ avverra’ anche in Tripolitania”. Il rischio per la coalizione e’ arrivare ad una situazione di stallo: ”la Cirenaica in mano ai ribelli, la Tripolitania a Gheddafi e il Fezzan senza governo”. (ANSA).
  4. http://www.eurasia-rivista.org/8828/libia-che-alternative-aveva-litalia
  5. http://www.eurasia-rivista.org/8778/litalia-ha-gia-perso-la-sua-guerra-di-libia
  6. http://www.eurasia-rivista.org/7839/kosovo-il-rapporto-marty-e-stato-censurato-da-israele

 

 

 

Pauvre Europe !

Pauvre Europe !

 

Ugo GAUDENZI

 

cameron-sarkozy.jpgNous ne pouvons pas vraiment affirmer que la nouvelle alliance entre Londres et Paris a été dûment sanctionnée par les termes de l’Accord franco-britannique de novembre 2010. Quoi qu’il en soit, les faits sont là et attestent d’une alliance en bon état de fonctionnement. Depuis lors, le bonhomme Sarközy a jeté aux orties la politique gaullienne anti-atlantiste et s’est découvert un nouveau rôle : celui d’être le fer de lance d’un nouvel Occident pugnace.

 

D’où l’agression éhontée perpétrée contre la Libye. D’où l’élimination du traditionnel pacte franco-allemand, qui était plus ou moins l’avatar de la politique inaugurée par De Gaulle pour faire advenir une « Europe européenne », autour d’un axe privilégié, dit « axe carolingien » ; celui-ci partait de Paris pour atteindre Berlin et, éventuellement, se projeter vers Moscou.

 

Au lieu d’emprunter la voie de l’indépendance européenne, Sarközy a fait sonner le glas annonçant le décès définitif de tout Etat supranational européen.

 

Sarközy a placé la France dans le sillage de la Grande-Bretagne : les deux puissances fonctionnent désormais comme roue de secours au fameux G2, c’est-à-dire le condominium monétaire et économique USA/Chine, qui impose ses volontés à tous, et disposent de tous, sur une planète occidentalisée.

 

Le binôme franco-britannique a réinventé des « rôles nationaux », c’est-à-dire néocoloniaux visant à apporter la « sécurité » en zone méditerranéenne : dans le Maghreb et au Proche-Orient, en Syrie et au Liban. Comme au bon vieux temps des accords Sykes-Picot. Que voilà en effet un beau passé à ressusciter !

 

Ugo GAUDENZI.

(éditorial du journal « Rinascita », Rome, 29 mars 2011 ; http://rinascita.eu/ ).

Presseschau - April 2011 / 1

lesendeBauer.jpg

Presseschau

April 2011 - 1

Hallo,
einige Links. Bei Interesse anklicken...

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AUßENPOLITISCHES

Pakistanischer Minister für Minderheiten ermordet
http://www.fnp.de/fnp/nachrichten/politik/pakistanischer-minister-fuer-minderheiten-ermordet_rmn01.c.8720663.de.html

Allah erhalte uns den verrückten Gaddafi
Von Robert Hepp
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53e309043ec.0.html

Islamische Demokratie?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5085fe4f2e8.0.html

Nicht nur Libyen brennt: Islamistische Gewalt in Ägypten und Tunesien in beängstigendem Ausmaß
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/2380-nicht-nur-libyen-brennt-islamistische-gewalt-in-aegypten-und-tunesien-in-beaengstigendem-ausmass

(Cohn-Bendit sitzt beim Rotwein in seiner Frankfurter Luxus-Gründerzeitwohnung und übt sich als Kriegstreiber…)
Cheerleader „humanitärer Interventionen“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5badad267b7.0.html

Die "Libysche Revolution" und die gigantischen libyschen
Wasserreserven
http://www.politaia.org/wp-content/uploads/2011/03/Die-libysche-Revolution.pdf

Der kleine de Gaulle und der große Rat
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a88fee82d5.0.html

Bomben im Namen der Humanität
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57e03c11987.0.html

Gaddafi und Merkel
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5af7ffb89b0.0.html

Katzenjammer der Intellektuellen nach Referendum in Ägypten
http://www.abendblatt.de/politik/ausland/article1826529/Katzenjammer-der-Intellektuellen-nach-Referendum-in-Aegypten.html

Mahnwächter und Kerzenhalter
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59f30c63b2a.0.html

Die Wiedergeburt der Entente cordiale
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d2351f17a8.0.html

(Godwin´s Law, mal wieder im Turbotempo)
Nahost-Konflikt
Netanjahu vergleicht Ajatollah Chamenei mit Hitler
http://www.welt.de/politik/ausland/article12948453/Netanjahu-vergleicht-Ajatollah-Chamenei-mit-Hitler.html
Israel bringt Raketenabwehr in Stellung
http://www.dw-world.de/dw/function/0,,83389_cid_14946294,00.html

X-37B
Das geheimste Raumschiff der Welt
http://www.berlinonline.de/berliner-kurier/print/politik/339136.html

(so in etwa dürfte sich das die hiesige „Linke“ vermutlich hierzulande wünschen…)
Wut über Entlassungen
Indische Arbeiter verbrennen Manager
http://www.spiegel.de/wirtschaft/unternehmen/0,1518,749062,00.html

(auf ein Urteil dürften die Täter lange warten können...)
Bummeljustiz
Indien hat die wahrscheinlich langsamsten Richter der Welt
http://www.augsburger-allgemeine.de/panorama/Indien-hat-die-wahrscheinlich-langsamsten-Richter-der-Welt-id14108971.html

(so sieht in etwa die reale Zukunftswelt unserer "Autonomen" aus, die gegen den "Bullenstaat" sind...)
Todesangst im Drogenkrieg
Schöne Polizeichefin (20) aus Mexiko flieht in die USA
http://www.bild.de/BILD/news/2011/03/04/mexiko-polizeichefin/morddrohungen-asyl-usa.html
http://www.fr-online.de/panorama/polizeichefin-auf-der-flucht/-/1472782/7732810/-/index.html

China
Weltwirtschaftliche Umbrüche
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56475797f99.0.html

Fünfjahresplan
China baut die Kernkraft massiv aus
Während Atommeiler in Japan außer Kontrolle geraten sind, stimmt der Volkskongress in China für ehrgeizige Pläne zum Ausbau der Kernenergie. Kein Land will so viele Atomkraftwerke bauen wie das Reich der Mitte.
http://www.badische-zeitung.de/nachrichten/wirtschaft/china-baut-die-kernkraft-massiv-aus--42666599.html

Serbien
Knöllchen nur auf Kyrillisch
http://www.morgenweb.de/nachrichten/politik/20110310_mmm0000001353843.html

Lettisches Gericht genehmigt Kundgebung von SS-Veteranen
http://www.europeonline-magazine.eu/lettisches-gericht-genehmigt-kundgebung-von-ss-veteranen_116263.html

Slowenien: Zentralbank ehrt Kommunisten auf Zwei-Euro-Münze
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5afbadc52db.0.html

Grenzstreit: Konflikt um preußische Gedenktafel
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M522a4c75854.0.html

Polen protestieren gegen Holocaust-Buch
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5529c4e636a.0.html

Papst Benedikt XVI.Papst besucht Gedenkstätte für NS-Opfer
http://www.focus.de/panorama/vermischtes/papst-benedikt-xvi-papst-besucht-gedenkstaette-fuer-ns-opfer_aid_612733.html

Südafrika Petition gegen Lesbendiskriminierung: „Korrigierende Vergewaltigungen“ stoppen http://www.avaaz.org/de/stop_corrective_rape_6/?cl=990439501&v=8710

"Korrigierende Vergewaltigung"
Lesben wehren sich gegen Schändung
http://www.n-tv.de/mediathek/sendungen/auslandsreport/Lesben-wehren-sich-gegen-Schaendung-article858811.html

Portugal-Krise! Wie viel muss Deutschland zahlen?
http://www.bild.de/politik/2011/portugal-krise/sparpaket-abgelehnt-ruecktritt-17049176.bild.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

(gute Zustandsdokumentation…)
Kommunalwahl
Resigniert oder ahnungslos
http://www.fr-online.de/frankfurt/resigniert-oder-ahnungslos/-/1472798/8282260/-/index.html

Atomkraftwerk Isar II: Wie SPD und Grüne am AKW verdienen
Beide surfen auf der Anti-Atom-Welle. Die Grünen mit vollem Erfolg, die SPD halb obenauf. Beide verschweigen: Seit zig Jahren profitiert die rot-grüne Stadt München von einer 25-Prozent-Beteiligung am Atomkraftwerk Isar II.
http://www.stern.de/politik/deutschland/atomkraftwerk-isar-ii-wie-spd-und-gruene-am-akw-verdienen-1606196.html

Das passive Bürgertum
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5408f4cd7d1.0.html

Wertung aller Umwertungen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M584515fca3f.0.html

Protest in der Wohlstandsgesellschaft: Unwetter in Sicht
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/2347-protest-in-der-wohlstandsgesellschaft-unwetter-in-sicht

Schüsse auf US-Soldaten
Das Doppelleben des Attentäters Arid U.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article12685755/Das-Doppelleben-des-Attentaeters-Arid-U.html

CDU wertet Linkspartei gezielt auf
Ein „Streitgespräch“ mit Hintergrund
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=51

Studie zum Wählerverhalten
Grüne machen Union und FDP Konkurrenz
http://www.rp-online.de/politik/deutschland/Gruene-machen-Union-und-FDP-Konkurrenz_aid_979499.html

Erste nach Holocaust ordinierte Rabbinerin eingeführt
http://www.bild.de/regional/bremen/bremen-regional/rabbinerin-alina-treiger-wird-ins-amt-eingefuehrt-17109074.bto.html

Israel und Unesco fördern Holocaust-Bildung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b63fcc2b2b.0.html

(sie brauchen mal wieder die alte Leier…)
"Mein Kampf"-Verfilmung
Als Hitler noch Klein-Adolf war
http://www.spiegel.de/kultur/kino/0,1518,748675,00.html

Theater goes Kino
Sein Krampf
http://www.tagesspiegel.de/kultur/kino/sein-krampf/3904290.html

Lettow-Vorbeck-Allee: Gericht weist Klage gegen Umbenennung ab
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5637e14535c.0.html

Frankfurt
EZB-Neubau
Einigung bei Gedenkstätte
http://www.fr-online.de/frankfurt/einigung-bei-gedenkstaette/-/1472798/8072820/-/index.html

Hamburg
Kriegsdenkmal: Ideologie aus Muschelkalk
http://www.abendblatt.de/kultur-live/article1817275/Kriegsdenkmal-Ideologie-aus-Muschelkalk.html

Historiker kritisiert ARD für Äußerung zur Vertreibung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b964880644.0.html

Unbekannte schänden Münchner Soldatenfriedhof
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c189169501.0.html

The Soviet Story und das baltische Ärgernis
http://www.sezession.de/23801/the-soviet-story-und-das-baltische-argernis.html#more-23801

Buchmesse 2011, die Erste
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d6621dd81a.0.html

Agentur Karl Höffkes
http://www.karlhoeffkes.de/wp/

(ziemlich schräg im Stil…)
Demonstration für die Freilassung Horst Mahlers
http://www.4shared.com/video/GlCdy8b-/Horst_Mahler_Freiheit.html

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

(The old game: Antifa outet, Frankfurter Rundschau verbreitet, Arbeitgeber knickt ein…)
Neonazis
Die zwei Gesichter des jungen G.
Ein Auszubildender der Kreisverwaltung Offenbach ist angeblich rechtsextrem. Neue "Kameradschaften" machen im Rhein-Main-Gebiet derzeit von sich reden.
http://www.fr-online.de/frankfurt/die-zwei-gesichter-des-jungen-g-/-/1472798/8252262/-/index.html
(nach zwei Tagen ist er bereits gefeuert…)

Wer hat uns verraten? – Teil II
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51c2068acb4.0.html

Verdacht und Mimikry (2)
http://www.sezession.de/23496/verdacht-und-mimikry-2.html

Linken-Politiker wegen Beleidigung verurteilt: Sarrazin kein „Arsch“, dafür aber „Fascho“?
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2362-linken-politiker-wegen-beleidigung-verurteilt-sarrazin-kein-arsch-dafuer-aber-fascho

SPD-Politiker zeigt Seehofer wegen Volksverhetzung an
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b2c4e32242.0.html

(Auch so ein Vollirrer. Man sieht: Zuviel Linksliberalismus und Vergangenheitsbewältigung haben für das Hirn die selbe Wirkung wir Jahre langer Drogenmissbrauch…)
Ich werfe Kieselsteine in den Strom…
Privater Blog von Ulrich Kasparick, Berlin
Wehret den Anfängen! Weshalb ich Horst Seehofer angezeigt habe….
http://ulrichkasparick.wordpress.com/2011/03/10/wehret-den-anfangen-weshalb-ich-horst-seehofer-angezeigt-habe/

Cottbusser Polizeichef unter Stasi-Verdacht
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51d8f0ae6c3.0.html

SPD kritisiert neuen Stasi-Beauftragten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M570b9007ef8.0.html

«Respekt! Kein Platz für Rassismus»
IG Metall will stärker gegen Rassismus vorgehen
Günter Wallraff und Andy Möller unterstützen Initiative in den Betrieben
http://www.nh24.de/index.php/vermischtes/22-allgemein/42478-ig-metall-will-staerker-gegen-rassismus-vorgehen

„Hilfe, die Touris kommen!“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f14de76765.0.html

„Google den mal“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M558840d20f4.0.html

(Schöner Inside-Bericht… Soviel zum Reflexionsvermögen der Linken…)
Rechts = Links? Die Folgen einer fatalen Gleichsetzung und: woher kommt der Extremismusbegriff?
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/2365-rechts-links-die-folgen-einer-fatalen-gleichsetzung-und-woher-kommt-der-extremismusbegriff

Linken-Kandidaten gehören linksextremen Organisationen an
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5322844f4c9.0.html

(eine wahrlich ganz seltsame Geschichte. Vielleicht wurde ja das Hirn gleich mit ausgewechselt?...)
Parteiübertritt nach Geschlechtsumwandlung
Linke Frau, rechter Mann
http://www.sueddeutsche.de/politik/parteiuebertritt-nach-geschlechtsumwandlung-linke-frau-rechter-mann-1.1070422

Film
Deutschland vor der RAF: «Wer wenn nicht wir»
http://www.fnp.de/nnp/nachrichten/kultur/deutschland-vor-der-raf-wer-wenn-nicht-wir_rmn01.c.8739776.de.html

War die RAF eine Frauen-Befreiungsfront?
http://www.werwennnichtwir-film.de/?p=382

"Mich interessieren die verborgenen Treibsätze"
Heute kommt Andres Veiels "Wer wenn nicht wir" in die Kinos und erzählt die Vorgeschichte der RAF. Sie fällt anders aus als erwartet
http://www.welt.de/print/die_welt/kultur/article12756108/Mich-interessieren-die-verborgenen-Treibsaetze.html

RAF-Terrorist enttarnt Bundesanwalt Buback als NSDAP-Mitglied
http://nachrichten.rp-online.de/politik/raf-terrorist-enttarnt-bundesanwalt-buback-als-nsdap-mitglied-1.577899

Grüne Paradoxien
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f174accf11.0.html

Grüner Supermarkt
Joschka Fischer als Öko-Berater
http://www.journal-frankfurt.de/?src=journal_news_einzel&id=9949

Joschka Fischer kommentiert sein Leben in einem Kinofilm
http://www.sn-online.de/Nachrichten/Kultur/Uebersicht/Joschka-Fischer-kommentiert-sein-Leben-in-einem-Kinofilm

Gericht verurteilt Angeklagten zu Geldstrafe
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M550d056e301.0.html

Linksverdrehte Gegendemo in Frankfurt
http://www.pi-news.net/2011/03/linksverdrehte-gegendemo-in-frankfurt/

(Ihre Worte verraten ihre wahren politischen Positionen…)
Bayern: SPD-Politikerin wirft Verfassungsschutz „politische Stimmungsmache“ vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5be8b213100.0.html

Jagd des Andrea-Röpke-Clans erfolglos: „Erste Worte“ auf Buchmesse mit Leipziger Literaturverlag vorgestellt / Rilke-Preis an Berressem
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2397-jagd-des-andrea-roepke-clans-erfolglos-erste-worte-auf-buchmesse-gemeinsam-mit-leipziger-literaturverlag-vorgestellt-rilke-preis-an-berressem

Der undeutsche Rilke und das trojanische Pferd
http://www.sezession.de/23630/der-undeutsche-rilke-und-das-trojanische-pferd.html

"Dich kennen wa, Dich wählen wa"
"Deutschlands frechster Arbeitsloser" Henrico Frank drängt in die Politik
Bei den Wiesbadener Kommunalwahlen tritt er am 27. März für den Ortsbeirat an
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/frankfurt/article12902368/Dich-kennen-wa-Dich-waehlen-wa.html
http://www.bild.de/BILD/regional/frankfurt/dpa/2011/03/20/der-einst-frechste-arbeitslose-geht-in-die.html

Deutschlands frechster Arbeitsloser Henrico Frank geht in die Politik!
http://www.bild.de/politik/inland/henrico-frank/wechsel-in-die-politik-geglueckt-17125190.bild.html

Kritik an Hamburger Innensenator wegen Äußerungen zur „Roten Flora“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58c551c7b52.0.html

Linksextremisten schicken Patrone an Innenminister
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59080c24081.0.html

HH: Hotel sagt Veranstaltung mit NPD-Anwältin ab
http://de.indymedia.org/2011/03/303242.shtml

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

McAllister dankt türkischen Einwanderern
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5119aae52ea.0.html

Grüne und SPD fordern Aufnahme von Einwanderern aus Nordafrika
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57d0ae3358e.0.html

Grüne fordern Abschiebestopp für Zigeuner in den Kosovo
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52991d9dbf4.0.html

Kulturverein Rom e.V. - Roma-Lobby in Deutschland
http://www.romev.de/

Warum Bilz-Preis für den Rom e.V.?
Aus der Rede von Fritz Bilz
http://www.nrhz.de/flyer/beitrag.php?id=1132

HNA-Interview mit Henryk M. Broder zur Islam-Debatte: „Das ist ein absoluter Nullsatz“
http://www.hna.de/nachrichten/politik/politik-lokal/henryk-broder-das-absoluter-nullsatz-1155405.html

Grüne und Islamverbände kritisieren neuen Innenminister
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55b6c53eb8f.0.html

Union stützt Friedrich nach Breitseite gegen Islam
http://www.welt.de/politik/deutschland/article12702140/Union-stuetzt-Friedrich-nach-Breitseite-gegen-Islam.html

Streit bei Islamkonferenz: Friedrich im Dschihad
http://www.stern.de/politik/deutschland/streit-bei-islamkonferenz-friedrich-im-dschihad-1669321.html

Menschenrechtsbeauftragter besorgt über Islamkonferenz
http://blog.zeit.de/joerglau/2011/03/31/menschenrechtsbeauftragter-besorgt-uber-islamkonferenz_4772

Friedrich: Probleme „nicht politisch korrekt ausblenden“
http://www.focus.de/politik/deutschland/gesellschaft-innenminister-friedrich-weist-kritik-zurueck_aid_613783.html

(naiv)
Rede von Erdogan
Störende Gräben
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/stoerende-graeben-1142415.html

(Mozart-Oper in türkisch… Es soll der Integration dienen; inwiefern wird nicht erläutert)
Türkisch in der Oper, Tafeln mit Barenboim
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/tuerkisch-in-der-oper-tafeln-mit-barenboim_rmn01.c.8719869.de.html
Türkische Entführung
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/vermischtes/article12667775/Tuerkische-Entfuehrung.html
(lapidare Presse-Meldungen)

(Auch der Film „Almanya“ wird wohl der „Integration“ dienen sollen…)
Text von Britta Schmeis, dpa. Vielfach in der Regionalpresse gedruckt
http://www.stern.de/kultur/film/almanya-willkommen-in-deutschland-witzige-und-warmherzige-familiengeschichte-1662069.html

(Gesinnungsethiker Wulff möchte die Lage in Nordafrika vollends eskalieren lassen…)
Wulff kritisiert zögerliches Vorgehen der EU gegen Libyen
Bundespräsident Christian Wulff hat das zögerliche Vorgehen der EU gegen die libysche Führung kritisiert.
http://www.stern.de/news2/aktuell/wulff-kritisiert-zoegerliches-vorgehen-der-eu-gegen-libyen-1658404.html

Polenz: Kirchen sollen für den Islam werben
Der CDU-Politiker Ruprecht Polenz hat die deutschen Kirchen dazu aufgefordert, der Bevölkerung ein besseres Bild vom Islam zu vermitteln.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5776298db50.0.html

(mit solchen Späßchen vertreibt sich eine bestimmte Klientel Jugendlicher die Freizeit. Manchmal natürlich auch noch mit Gewalt garniert…)
Penner in Frankfurt am Main Aufmucken
http://www.youtube.com/watch?v=iXqnZfx-4S0

SPD-Intergrationsbeauftragte: Brüder gehören Islamisten-Szene an
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5fedf572d96.0.html

„Obama von Altona“ tief gefallen: Ex-Bürgerschaftsabgeordneter Bülent Ciftlik verhaftet
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2388-obama-von-altona-tief-gefallen-ex-buergerschaftsabgeordneter-buelent-ciftlik-verhaftet

Konstanz
Brutaler Überfall auf SPD-Politikerin
http://www.suedkurier.de/region/kreis-konstanz/konstanz/landtagswahl-konstanz./Brutaler-Ueberfall-auf-SPD-Politikerin%3Bart372448,4779057

(hier wird mal wieder die Nationalität verschwiegen. Nur von „jungen Männern“ ist die Rede)
Nach Attacke iPhone geklaut
http://www.familien-blickpunkt.de/aktuelles/nach-attacke-iphone-geklaut.html

Drei Männer in Hanau schlugen Prostituierte und zwangen sie zum Sex / Geständnis vor Gericht
Brutale Vergewaltiger
http://www.op-online.de/nachrichten/hanau/brutale-vergewaltiger-prozess-gestaendnis-1157414.html

Türkischer Fußballer zu Haftstrafe verurteilt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ff20ee825e.0.html

Libanesen verletzen Polizisten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b6ab2ba547.0.html

(wenn in einem dpa-Artikel ungewöhnlicherweise die Herkunft der Täter betont wird, dann nur, um die „deutsche“ Herkunft zu betonen. Wie „deutsch“ diese dann in Wirklichkeit ist, könnte ja mal recherchiert werden…)
Obdachlosen erschlagen: Drei Jugendliche unter Mordverdacht
Vermutlich aus Langeweile haben drei Jugendliche im Wiesbadener Kurpark auf einen Obdachlosen eingeschlagen. Die Polizei sucht nach Indizien.
http://www.abendblatt.de/vermischtes/article1823164/Obdachlosen-erschlagen-Drei-Jugendliche-unter-Mordverdacht.html

Busfahrer attackiert - Offenbach
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2010501/polizeipraesidium_suedosthessen_offenbach

Berlin
Türken und Araber prügeln jungen Mann bewusstlos
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5abddd60f53.0.html

Ausländerkriminalität: Drei „Südländer“ überfallen Rentnerin in ihrem Haus
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2402-auslaenderkriminalitaet-drei-suedlaender-ueberfallen-rentnerin-in-ihrem-haus

Brutaler Überfall im U-Bahnhof Kurfürstendamm
http://www.morgenpost.de/printarchiv/titelseite/article1589170/Brutaler-Ueberfall-im-U-Bahnhof-Kurfuerstendamm.html

Fehlgeburt nach Tritten in den Unterleib
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ee755aa130.0.html

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

Städtebau
Die Sehnsucht der Deutschen nach der alten Zeit
http://www.welt.de/reise/staedtereisen/article12904672/Die-Sehnsucht-der-Deutschen-nach-der-alten-Zeit.html

Stadt Hannover lehnt Brückenhäuschen ab
Die Rekonstruktion des historischen Originals am Hohen Ufer in Hannover ist unerwünscht: Die Verwaltung hat eine entsprechende Bauvoranfrage abgelehnt – vor allem mit Verweis auf den Denkmalschutz.
http://www.haz.de/Hannover/Aus-der-Stadt/Uebersicht/Stadt-Hannover-lehnt-Brueckenhaeuschen-ab

Finanz-Krise um Schloss Herrenhausen
Dezernentin verwechselt brutto mit netto!
http://www.bild.de/regional/hannover/hannover/finanz-krise-um-schloss-herrenhausen-16887782.bild.html

Herrenhausen liegt voll im Plan
Schloss wird wieder aufgebaut
http://www.n-tv.de/reise/Schloss-wird-wieder-aufgebaut-article2672896.html

(Infantiler Größenwahn)
Der “Sky Tree” in Japan: Tokio hat jetzt den höchsten Fernsehturm der Welt
http://www.reisenews-online.de/2011/03/03/der-sky-tree-in-japan-tokio-hat-jetzt-den-hoechsten-fernsehturm-der-welt/

Verbindungshäuser
Wo Studenten billig wohnen und Vollwichs tragen
http://www.welt.de/wirtschaft/karriere/article13020213/Wo-Studenten-billig-wohnen-und-Vollwichs-tragen.html

Samenbomben
http://www.kuenstlerohnenamen.de/samenbomben/index2.html

Jeder kann Guerilla Gärtner werden! So leicht geht’s:
http://www.guerillagaertner.com/tipps/

Zum geistigen Eigentum
Fremdzündung
http://www.sueddeutsche.de/kultur/zum-geistigen-eigentum-fremdzuendung-1.23420

„Tatort“
Kein Klischee zu kitschig
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M506b966eac8.0.html

FamilieTrendforscher: Medienkonsum prägt Arbeitswelt
http://www.n-tv.de/ticker/Beruf/Trendforscher-Medienkonsum-praegt-Arbeitswelt-article2957181.html

Sport: Fußball
DFB will DDR-Fußball aufarbeiten
http://www.rheinpfalz.de/cgi-bin/cms2/cms.pl?cmd=showMsg&tpl=rhpMsg_thickbox.html&path=/rhp/sport/fuba&id=sid71d25bf7ea6d3791629013b94b0509ae.171

USA
Star-Staatsanwalt beim Koks-Shopping erwischt
http://www.bild.de/BILD/unterhaltung/leute/2011/03/22/paris-hilton-bruno-mars/star-staatsanwalt-david-charles-schubert-drogen-kauf-koks-shopping-erwischt.html

(Das Tierreich ist voll von unterschiedlichen sexuellen und Partnerschaftsmodellen…)
Ausstellung in London
Animalische Triebe
http://www.sueddeutsche.de/wissen/ausstellung-in-london-animalische-triebe-1.1072701
(danach auf Seite 2 weiterklicken…)

Biologieunterricht mal anders
Ausstellung "Sexual Nature" in London eröffnet
http://www.shz.de/nachrichten/deutschland-welt/leute/artikeldetail/article/2158/ausstellung-sexual-nature-in-london-eroeffnet.html

Anthropologie
Unser träges Erbgut
Viele menschliche Genvarianten sind erheblich älter als vermutet
http://www.spektrumverlag.de/artikel/1064538

Rituale
Was unser Leben zusammenhält
http://www.spektrumverlag.de/artikel/1058310

Chris Dercon
„Das Künstlerprekariat sitzt in der Falle“
http://www.monopol-magazin.de/artikel/20101584/-chris-dercon-kuenstlerprekariat.html

SOTTOFASCIASEMPLICE _ COME MAI _ (ascoltare, tutto vero!!!)
http://www.youtube.com/watch?v=JfKJ2feC0PA&feature=player_embedded#at=216

Das tragische Scheitern des "Postkommunismus" in Osteuropa

Das tragische Scheitern des »Postkommunismus« in Osteuropa

Dr. Rossen Vassilev

Im vergangenen Jahr stürzte sich kurz vor Heiligabend ein Ingenieur des öffentlich-rechtlichen Fernsehens aus Protest gegen die umstrittene Wirtschaftspolitik von einer Balustrade im rumänischen Parlament, als der Ministerpräsident des Landes dort gerade eine Rede hielt. Der Mann überlebte den Selbstmordversuch und soll vor seinem Sprung gerufen haben: »Sie nehmen unseren Kindern das Brot aus dem Mund! Sie haben uns um unsere Zukunft gebracht!« Der Demonstrant, der in ein Krankenhaus gebracht wurde, trug ein T-Shirt mit der Aufschrift »Sie haben uns um unsere Zukunft gebracht« und wurde später als der 41-jährige Adrian Sobaru identifiziert. Seiner Familie war vor Kurzem im Rahmen der letzten Haushaltskürzungen die staatliche Hilfe für seinen autistischen Sohn im Teenageralter gestrichen worden…

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/dr-...

Un texte prophétique de 1925

Un texte prophétique de 1925

 

ROMIER.jpg« Pour son idéal comme pour son bien-être, c’est donc en soi que l’Europe doit chercher le salut.

 

Voudra-t-elle se sauver ? Une telle volonté exigerait de sa part de grands redressements. Car l’Europe glisse  aujourd’hui avec complaisance sur la pente d’un général abandon.

 

Elle y glisse, entrainée par la double loi de l’égoïsme individuel et du moindre effort. Elle y glisse, croyant poursuivre un idéal nouveau qu’elle appelle « démocratique ». En réalité, elle vit de ses restes, aussi incapable d’adopter les dures lois de la morale païenne et naturelle que de revenir à la morale chrétienne. Rien de plus frappant que son égale impuissance à pratiquer la solidarité ou la fraternité entre les hommes et à y substituer une véritable lutte des classes. L’Européen est aujourd’hui trop détaché de la charité chrétienne pour faire du bien à son semblable, mais il n’a pas atteint ce degré de logique naturelle qui commande la suppression de l’individu dangereux ou des bouches inutiles. Par quoi il laisse périr le faible ou le juste, il supporte le méchant et il entretient le paresseux. L’ancienne Europe avait fait un compromis de  la morale de l’amour et de la morale du glaive. L’Europe actuelle a perdu l’amour et n’ose se servir du glaive.

 

Or les peuples nouveaux auxquels nous avons fourni les moyens techniques de  devenir forts et, partant, de propager ou d’imposer leurs façons de vivre, n’ont jamais connu, eux, la morale de l’amour telle que nous l’avons connue. Ils n’ont donc pas les timidités que nous avons gardées. Ils ne connaissent, sous  des inspirations diverses, que la morale de la force ou du glaive. Quelle leçon nous donne, à cet égard, le mépris des Russes, mi-Européens mi-Asiatiques, pour la Démocratie ! Chez eux, la Révolution ne fut pas une revanche d’individus, mais une revanche de classes. Ailleurs, par exemple au Japon, les techniques  modernes servent une féodalité. Les seigneurs de l’Atlas marocain  voyagent en automobile, mais assistés d’esclaves… Quelque estime que nous portions aux Américains, nous devons bien constater qu’ils lynchent les noirs.

 

Voilà qui procurerait à l’Europe d’étranges surprises si, demain ou après-demain, la vie de ses habitants dépendait du gré d’un autre continent ».

 

Lucien ROMIER.

(extrait du livre : Explication de notre temps, Grasset, Les Cahiers Verts (sous la direction de Daniel Halévy), n°48, Paris, 1925).

 

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dimanche, 03 avril 2011

Le camp nationaliste en pleine confusion

Le camp nationaliste en pleine confusion

Ex: http://tpprovence.wordpress.com/ 

 

entonnoir.jpgLa confusion est actuellement grande dans le camp nationaliste en Europe. Il y a ceux qui, disons-le franchement, par antisémitisme ou par fascination femelle pour la puissance, se jettent dans les bras de l’islam. Il y a ceux qui, par haine de l’islam, se couchent devant Israël. Aucune de ces deux attitudes n’est digne d’un combattant nationaliste français et européen.

CEUX QUI SE COUCHENT DEVANT L’ISLAM

Nous avons déjà évoqué le cas du Père Lelong (dans le dernier numéro de Rivarol), qui tient des propos hallucinants de complaisance vis-à-vis du message du Coran. Les lignes qui suivent, concernant les collabos de l’islam s’inspirent largement de l’excellent texte de Pierre Vial, “Islamophiles”, paru dans la nouvelle livraison de sa revue Terre et Peuple (Terre et Peuple, BP 46, 69380 Lozanne, 7euros).

Que dit-il? «Une certaine extrême droite (qui, en général, n’aime pas qu’on l’appelle ainsi… on a ses pudeurs…) a les yeux de Chimène pour l’islam et ses adeptes.[…] Alain Soral, s’exprime ainsi au sujet des Afro-musulmans de la seconde (ou troisième) génération, désignés souvent dans la presse comme “Franco-Africains”: “C’est une chance pour eux d’être nés en France. Il faut que ces jeunes deviennent ces chances pour la France”». Propos qui rejoignent ceux que Jean-Marie Le Pen tenait à la tribune de l’Assemblée nationale, en 1958: «Il ne faut pas dire que l’Algérie a besoin de la France. Il faut dire que la France a besoin de l’Algérie. Nous avons besoin d’une jeunesse vigoureuse… etc.». Et Pierre Vial de relever cependant que certains réussissent le grand écart: leur sympathie à l’égard du monde musulman va de pair avec leur participation au FN mariniste, dont le fonds de commerce est l’hostilité à l’islam (attention, pas aux musulmans, qui peuvent devenir de bons Français s’ils adoptent «les valeurs de la République»…). Une figure de proue de l’intellectualisme, celui qui fut le pape de la Nouvelle Droite, Alain de Benoist (qui fréquente allègrement l’ambassade d’Iran), a marqué clairement son choix en ouvrant les colonnes de la revue Eléments (n°138, janvier 2011) à Franco Cardini.

Cardini déclare son «admiration pour la civilisation musulmane» et son «amour pour l’islam». Il se dit aujourd’hui «catholique traditionaliste» et affirme mépriser «la petite bourgeoisie italienne, conservatrice et philo fasciste». Après avoir porté la chemise noire lorsqu’il était membre du MSI, au temps où dans chaque permanence du MSI présidait un grand portrait du Duce, il a choisi, aujourd’hui, de s’intégrer dans le camp du politiquement correct, ce qui est certainement plus confortable. C’est, évidemment, son droit. A chacun ses goûts.

Mais ce qui est gênant, précise Pierre Vial, c’est qu’il se couvre d’un manteau académique pour justifier son islamophilie. Et, là, le bât blesse. Car, comme il l’écrit excellemment, celui qui nous est présenté dans Eléments comme «un des plus grands médiévistes contemporains»(sic) profère quelques énormités dont rougirait un étudiant en Histoire de première année. En utilisant au passage des termes déshonorants (pour leur auteur) pour s’attaquer, sans le citer (mais Alain de Benoist répare en note cet “oubli”), à Sylvain Gouguenheim, auteur d’Aristote au Mont Saint-Michel, qui a le tort, impardonnable aux yeux de Cardini, de rendre ridicule ce dernier qui déclare: «Sans la culture musulmane, la grande époque de la culture scolastique, des universités et des cathédrales serait impensable». Bref, sans l’islam l’Europe serait barbare… On pourrait se contenter de hausser les épaules. Mais on ne peut en rester là devant le caractère misérable des attaques de Cardini contre Gouguenheim «que, déclare Cardini, l’on a l’évidence convaincu de s’asseoir sur son honnêteté intellectuelle». Ce Gouguenheim qui ose ne pas partager l’admiration inconditionnelle de Cardini pour l’islam est, en conséquence, un malhonnête, un tricheur et un vendu.

Mais Pierre Vial nous propose de nous intéresser aux propos du «grand médiéviste» Cardini, histoire de rire un peu.

Nous allons prendre, dans l’ordre où elles apparaissent dans le cadre de son entretien publié par Eléments, quelques unes de ses assertions les plus fantaisistes.

Alain de Benoist lui rappelle sa définition des croisades: «Elles ont été selon toi un “pèlerinage armé” visant à soumettre la Terre sainte à l’autorité d’un certain nombre d’Etats chrétiens».

La réponse de Pierre Vial: «Pèlerinage armé»? Oui, mais pas seulement, comme l’écrit Jean Flori dans son plus récent ouvrage (La croix, la tiare et l’épée, Payot, 2010): «La croisade n’est pas seulement une guerre de reconquête entreprise contre les envahisseurs musulmans. C’est une guerre sainte». Par ailleurs il n’a jamais été question de «soumettre la Terre sainte» à l’autorité d’un certain nombre d’Etats chrétiens. Faut-il rappeler qu’aucun chef d’Etat européen ne participait à la première croisade? Quand certains souverains prirent la croix pour les croisades suivantes, ce n’était évidemment pas pour soumettre la Terre Sainte à leur autorité (ce que ni les autres souverains européens, ni la papauté… et ni le roi de Jérusalem n’auraient accepté!).

Qui sont les croisés? Des «guerriers voués à combattre comme mercenaires au service de l’empereur de Byzance» dit Cardini.

Pierre Vial réplique: c’est faux. Le canon2 du concile de Clermont (où le pape UrbainII a lancé son appel à la croisade) est sans ambiguïté: «Quiconque, mû par sa seule piété— et non pour gagner honneur ou argent— sera parti à Jérusalem pour libérer l’Eglise de Dieu, que ce voyage lui soit compté pour toute pénitence»; Il s’agit donc, écrit Jean Flori (op.cit.), «de libérer les chrétiens (l’Eglise de Dieu) de la domination musulmane.»

On sait quelle place tient Saladin, encore aujourd’hui, dans l’imaginaire musulman, en tant que conquérant champion de l’islam. Pour nous convaincre des bons rapports qui pouvaient exister au Moyen Age entre Européens et musulmans, Cardini déclare: «Dans la tradition du XIe-XIIesiècle, Saladin est devenu[…] le paradigme idéal de la magnanimité chevaleresque».

Pierre Vial exécute le pompeux personnage qu’est Cardini: tout d’abord, faire référence au XIesiècle pour parler de la réputation de Saladin soulève une légère difficulté, puisque celui-ci est né en 1137 et mort en 1193. Notre «grand médiéviste» semble quelque peu brouillé avec la chronologie, ce qui est toujours gênant pour quelqu’un qui veut être historien… Et la «magnanimité chevaleresque» de Saladin s’est peu manifestée à l’issue de la bataille de Hattin, désastreuse défaite de l’armée chrétienne en 1187, à l’issue de laquelle Saladin a fait égorger devant lui tous les Templiers survivants (sauf le maître Gérard deRidefort, renégat pour sauver sa peau).

Cardini fait appel, pour illustrer la compréhension entre islam et chrétienté au Moyen Age, au travail de traduction du Coran commandité par l’abbé de Cluny Pierre le Vénérable.

Réponse: il oublie— ou veut oublier… ou ne connaît pas— des textes de Pierre, comme le Contra Sectam Saracinorum et le De translatione Alcorani, où l’abbé désigne l’islam comme «cette erreur, supérieure à toutes les erreurs» et «cette secte impie et la vie exécrable de son fondateur».

Cardini: «Il n’existe aucune guerre, ni pour les chrétiens, ni pour les musulmans, dont les combattants sont sanctifiés pour la seule raison qu’ils y prennent part».

Réponse: appel à la croisade du pape UrbainII à Clermont (1095): «Tous ceux qui iront là-bas et qui viendraient à perdre la vie, que ce soit au cours de leur voyage par voie de terre ou de mer, ou bien en combattant les païens, obtiendront à cette heure la rémission de leurs péchés[…] Ils vont maintenant gagner des récompenses éternelles». Traité De laude novae militiae de Bernard deClairvaux, sur la mission du Templier: «La mort des païens fait sa gloire, parce qu’elle est la gloire du Christ; sa mort est triomphante».

Cardini: «La bataille de Poitiers fut une modeste escarmouche».

Affirmation absurde: «Qu’on le veuille ou non la victoire de Poitiers eut un grand retentissement dans tout l’Occident» (Pierre Riché, Les Carolingiens, Hachette, 1983). Riché, ancien professeur d’histoire médiévale à l’université de ParisX et directeur du Centre de recherches sur l’Antiquité tardive et le Haut Moyen Age, cite le témoignage d’un chrétien de Cordoue qui voit dans la bataille de Poitiers l’affrontement entre les Sarrasins et «les gens d’Europe». Riché commente: «Il a pris conscience de l’opposition qui existe entre deux mondes et deux civilisations».

Pour faire bonne mesure, Cardini passe du Moyen Age à aujourd’hui: «Les immigrés sont une ressource pour une Europe en pleine crise démographique». Pour ceux qui n’auraient pas compris dans quel camp, lui et Benoist se rangent…

En conclusion de son article, Pierre Vial signale un ouvrage récent qui est la meilleure réponse aux élucubrations d’un Cardini: Jacques Heers, L’islam cet inconnu, Ed. de Paris, 2011. Dans ce livre Heers, qui fut professeur à la Sorbonne, où il dirigeait le département d’études médiévales, règle son compte à l’image complaisamment véhiculée aujourd’hui par des islamophiles du type Cardini, à savoir celle d’un islam qui, avec sa “tolérance”, aurait apporté un «âge d’or» qui est, en fait un pur fantasme destiné à faire tomber les défenses immunitaires des Européens.

Il y a 65 ans, le grand Mufti de Jérusalem, haute autorité morale de l’islam, se rendait à Berlin faire allégeance à Adolf Hitler et encourageait la constitution des divisions de Waffen-ϟϟ musulmanes, bosniaques notamment. Les divisions Handschar et Skankerberg furent créées. La division Handschar faillit d’ailleurs d’être dissoute par Himmler, tant elle se signalait par la cruauté de ses comportements. Quand j’évoquais la fascination pour la puissance, qui entraîne avec perversité toutes les trahisons, tous les reniements, toutes les soumissions… Autres temps, même mœurs…

CEUX QUI SE COUCHENT DEVANT ISRAËL

Dans un récent article paru dans Rivarol, nous avions évoqué le pèlerinage de mouvements nationalistes européens en Israël. Des Flamands du Vlaams Belang, des Autrichiens du Fpoe, des Allemands… Ils y rencontrèrent les plus extrémistes des extrémistes sionistes, visitèrent des colonies et se rendirent à Vad Yashem. Leur objectif était d’acquérir, enfin, dans leurs pays respectifs, une respectabilité qui leur ouvrirait la porte des médias et qui leur offrirait le sésame de l’intégration au Système. Devenir des partis de gouvernement! Le rêve ! Il est assez fascinant d’analyser leur raisonnement. Ouvrir la porte des media? Est-ce à dire que les médias européens sont entre les mains des lobbys juifs? Est-ce à dire que c’est en Israël que se décide qui peut être un parti de gouvernement en Europe, et qui ne saurait l’être? Nous l’ignorions… Marine LePen cherche, elle aussi à se rendre en Israël. Elle aussi… Le Bloc Identitaire s’était déjà signalé, lors d’une réunion à Orange, par des propos particulièrement indignes, déclarant notamment qu’«ils rompaient avec l’antisémitisme du Front national»… Passons…

Le 7 mai, une grande manifestation contre l’islamisation de l’Europe aura lieu à Cologne, en Allemagne, en présence de représentants de nombreux mouvements nationalistes européens. J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer ici l’action que mènent des agents israéliens, conscients ou inconscients, auprès des mouvements nationalistes en Europe. Certains tenteraient, d’après mes informations, de faire participer à cette manifestation une délégation israélienne, au nom d’une sorte de front commun “occidental” contre l’islamisation. Il va sans dire qu’il est absolument hors de question pour moi, et pour nombre de mes camarades européens, de défiler sous le drapeau israélien, avec une délégation israélienne… Notre combat pour la délivrance de la France et de l’Europe est ici, en France et en Europe. Il n’est ni en Afghanistan, ni en Iran, ni en Irak, et pas davantage en Palestine ou en Israël.

Robert Spieler, Rivarol, 25 mars 2011, n°2992.

 

Die Wiedergeburt der Entente Cordiale

Die Wiedergeburt der Entente cordiale

Michael WIESBERG

Ex: http://www.jungefreiheit.com/

entente_cordiale.jpgDie Scham- und Bedenkenträger sind wieder unter uns: Diesmal ist es die Scham darüber, daß Deutschland in Libyen nicht für die Rechte der „Menschen in Libyen“ mitbombt. An der Spitze dieser medial hofierten Klageweiber steht mit Klaus Naumann, dem Ex-Chef des NATO-Militärausschusses, bezeichnenderweise ein ehemaliger Bundeswehrgeneral, der derzeit jedem, der ein Mikrophon vor ihm aufbaut, erklärt, er schäme sich für Haltung seines Landes, das seine „Freiheit und seinen Wohlstand auch der Bereitschaft seiner Verbündeten verdankt, für die Deutschen einzutreten“.

Womöglich bedauert es Naumann, nicht mehr Vorsitzender des NATO-Miltärausschusses zu sein; in seine Amtszeit fiel nämlich der sogenannte Kosovokrieg, in dem die „westliche Wertegemeinschaft“ unsterblichen Ruhm auf ihre Fahnen heftete, als sie das Balkan-Monster Slobodan Milošević mittels Hightech-Kampfjets wie weiland Siegfried den Drachen in die Knie zwang. Naumann indes steht beileibe nicht allein. Die FAZ sieht sogar, horribile dictu, einen neuen „deutschen Sonderweg“, von dem wir alle nur zu genau wissen, wo er endet.

Die Menschlichkeit will es

Alle diese Kritiker müssen sich fragen lassen, wie es um ihr Urteilsvermögen bestellt ist. Mehr und mehr zeichnet sich nämlich ab, daß die neue Entente cordiale, bestehend aus Frankreich sowie Großbritannien und vor allem den USA, Ziele verfolgt, die ausschließlich in der Rationalität ihrer geostrategischen Interessen liegen. An der Spitze der Kreuzzügler im Namen von Freiheit und Menschenrechte (Die Menschlichkeit will es!) steht diesmal allerdings kein US-Präsident, sondern der französische Staatspräsident Sarkozy, der mit Blick auf die Luftschläge in Libyen erklärte: „Jeder Herrscher muß verstehen, und vor allem jeder arabische Herrscher muß verstehen, daß die Reaktion der internationalen Gemeinschaft und Europas von nun an jedes Mal die gleiche sein wird.“

Das ist die Ankündigung einer beliebigen „Ausweitung der Kampfzone“, so wie es die neue Entente cordiale, die hier selbstverständlich stellvertretend für den Rest der „Gemeinschaft“ meint sprechen zu können, gerade für richtig erachtet. Diese Erklärung kommt einer Selbstermächtigung gleich, die auf einen Paninterventionismus im Namen der Ideen von 1789 hinausläuft. Wer bei diesem Kreuzzug nicht mittun will, läuft Gefahr als „Beschwichtigungspolitiker“ an den Pranger gestellt zu werden.

„Union für das Mittelmeer“

Im Fall Libyen wollte die neue Entente cordiale, nachdem sich von den Vorgängen in Ägypten und Tunesien offensichtlich überrascht wurde, nicht mehr zuschauen. Der „Volkswille“ könnte womöglich eine falsche, unerwünschte Richtung einschlagen. Ziel ist einmal, in Libyen eine der Entente gewogene Regierung an die Macht zu bringen, die bei einer Neuverteilung der Erdölressourcen die Kreuzzügler der „Wertegemeinschaft“ entsprechend „belohnt“. Zum anderen eröffnet sich die Möglichkeit, von Libyen aus Einfluß auf die gesamte Region zu nehmen. Wohl vor allem deshalb haben die USA, die diesmal aus „Image-Gründen“ im Hintergrund bleiben wollen, Frankreich im UN-Sicherheitsrat unterstützt.

Für Sarkozy eröffnen sich aber noch ganz andere Möglichkeiten, kann er doch seine „Union für das Mittelmeer“ wieder ins Spiel bringen, die bisher vor allem aufgrund des deutschen Widerstands Stückwerk geblieben ist. Ein einflußreicher Kritiker dieser „Union“ auf nordafrikanischer Seite war ja bisher der „wahnsinnige“ Gaddafi, der der EU vorwarf, mit dieser Union den Spaltpilz in Organisationen wie die Arabische Liga und die Afrikanische Union hineintragen zu wollen.

Die Deutschen werden zahlen

Bisher dümpelte diese Union wegen Unterfinanzierung vor sich hin. Wenn aber der Maghreb im Sinne der neuen Entente cordiale befriedet sein wird, werden hier die Karten mit Sicherheit neu gemischt. Neu gemischt heißt: Mit dem Hinweis darauf, daß die EU diesen Staaten, die nun auf einem „demokratischen Weg“ seien, „substantiell“ helfen müsse, wird Geld fließen, und zwar viel Geld, um Demokratie und Wirtschaft in diesen Staaten zu stabilisieren und an „westliche Standards“ heranzuführen.

Wer hier vor allem zur Kasse gebeten werden dürfte, ist unschwer zu erkennen, nämlich Deutschland. Und wenn sich Deutschland widerspenstig zeigt, wird ein Argument auf jeden Fall „hilfreich“ sein: Sarkozy verfolgt – neben der Sicherung und dem Ausbau des französischen Einflusses in der Maghrebzone – mit seiner „Union“, deren Aufbau er gerne nach dem Vorbild der EU vorangetrieben sehen möchte, unter anderem das Ziel, den Friedensprozeß zwischen Israel und seinen arabischen Nachbarn zu forcieren.

Finanzielle Erdrosselung Deutschlands

„Demokratisch bereinigte“ arabische Staaten böten ideale Möglichkeiten, diesem Prozeß die gewünschte Dynamik zu verleihen. Spätestens dann werden deutsche Politiker, die ja unentwegt davon reden, für das „Existenzrecht Israels“ einzustehen, alles unterschreiben, was die neue Entente cordiale ihnen zum Abwinken vorlegt.

Dem Ziel der schleichenden finanziellen Strangulierung des lästigen Rivalen Deutschland – in aller Freundschaft, versteht sich – wäre Sarkozy, der gerade erfolgreich die Implementierung des Euro-Schutzschirms vor allem auf deutsche Kosten betrieben hat, einen weiteren Schritt nähergekommen.

Michael Wiesberg, 1959 in Kiel geboren, Studium der Evangelischen Theologie und Geschichte, arbeitet als Lektor und als freier Journalist. Letzte Buchveröffentlichung: Botho Strauß. Dichter der Gegenaufklärung, Dresden 2002.


 

samedi, 02 avril 2011

Collectif "Non à la guerre en Libye"

Première action à Paris du Collectif Non à la guerre en Libye

 

Avant-hier mercredi 30 mars, le Collectif Non à la guerre en Libye a organisé une manifestation rassemblant une trentaine de personnes à proximité du consulat de Libye, rue Chasseloup-Laubat dans le XVe arrondissement de Paris. Dénonçant les frappes aériennes sur la Libye, les participants ont déploré la collaboration active de l’armée française à ce qui ressemble, après les campagnes d’Irak et surtout d’Afghanistan, à une énième « croisade du Bien » orchestrée par les Etats-Unis contre les peuples libres.

Les participants, parmi lesquels le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, venu en personne condamner l’intervention militaire française, ont ainsi écouté un discours leur rappelant :
- qu’à l’heure où la France pleure 54 de ses soldats tombés pour l’Oncle Sam dans les montagnes afghanes, Nicolas Sarkozy a engagé notre pays dans un conflit qui ne sert une fois de plus que les intérêts économico-stratégiques des USA, certainement plus appâtés par les riches réserves pétrolières de la Libye que par la pseudo-protection des civils, ou bien mus par le « soutien aux insurgés ».
- qu’à l’heure où l’Europe entière craint une vague d’immigration sans précédent, il est totalement suicidaire de bombarder ces zones sensibles et d’encourager ainsi une guerre civile qui aura pour conséquence directe d’inciter des millions de personnes à l’exil vers l’Europe et, disons-le clairement, vers la France.
- qu’aujourd’hui les Français craignent pour leur pouvoir d’achat et leur avenir, et n’ont pas envie de soutenir avec leurs impôts une guerre très coûteuse au service d’intérêts américains.

Les manifestants se sont dispersés dans le calme, après avoir allumé des fumigènes et repris quelques slogans, pour finalement déposer une gerbe de fleurs en soutien au peuple libyen qui souffre aujourd’hui dans toutes ses composantes.

Appel militant du Collectif Non à la guerre en Libye

Pour l’arrêt immédiat des frappes aériennes et le retrait des troupes françaises, pour dire Stop aux guerres de l’Oncle Sam, soutenez le Collectif Non à la guerre en Libye, contactez-nous !
Contact : nonalaguerreenlibye@hotmail.fr [1]


[cc [2]] Novopress.info, 2010, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info [3]]


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Vorschlag für die Integration des öffentlichen Unterrichtswesens auf EU-Ebene

 

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M.I.N.E.R.V.E.

7, Rempart St. Thiébault –F 57000 METZ

Metz den 25 März 2011

Vorschlag für die Integration des Öffentlichen Unterrichtswesens auf EU-Ebene

Ein Vereinigtes Europa, das nur ein Nebeneinander von bestehenden Nationen wäre, könnte niemals mehr sein als eine Utopie.

 

Es ist für Europa dringend erforderlich, eine wirkliche Sprachen- und Kulturpolitik zu führen, welche von den europäischen Wirklichkeiten ausgeht und nicht auf die Irrwege der Weltglobalisierung gerät.

 

Um wirklich integriert zu sein, braucht Europa ein öffentliches Unterrichtswesen, das zwar die nationalen Eigenschaften widerspiegelt, aber auch auf EU-Ebene aufgrund von zu treffenden Vereinbarungen gemeinsam abgestimmt wird. An einem solchen Verfahren müssen die nationalen Einrichtungen beteiligt werden, die für das Studium sowohl der altertümlichen und der modernen Sprachen als auch der Geschichte und der Philosophie sowie der Kulturen und der Zivilisation zuständig sind, die unsere Wesensart geprägt haben.

 

Die Erwähnte Abstimmung muss zwischen den EU-Mitgliedstaaten, die sich am Integrationsprozess beteiligen, und nicht unter der Leitung von internationalen Organisationen stattfinden, die weitereichende Ziele verfolgen und eine politische Ausrichtung anstreben, die sich von den Bestrebungen der EU unterscheidet und nicht immer mit dem Zusammenschluss vereinbar ist, der für die EU eine unabdingbare Verpflichtung darstellt.

 

Das öffentliche Unterrichtswesen darf nicht zum Zweck haben, ein menschliches « Fertigprodukt » zu erzeugen und zu vermarkten, das den Bedürfnissen von multinationalen Firmen entspricht (wie es anscheinend einige Kulturminister denken, welsche die englishe Sprache zum Pflichtfach für alle Schüler der Grundschule erklärt haben) .

 

Die eigentliche Augabe des öffentlichen Unterrichtswesen ist die Bildung der jungen Generationnen, die lernen müssen, wie man mit dem eigenen Gehirn denkt, wie man mit dem eigenen Leben umgeht, wie man im Umgang mit anderen Menschen und bei dem Ausüben eines Berufes verantwortlichen handelt, wie man sich als gute Staatsbürger benimmt und wie man im allgemeinen Interesse im richtigen Augenblick die richtigen Entscheidungen trifft.

 

Die europäischen Kinder müssen zu allererst die eigene Muttersprache erlernen, weil sie die Gestaltung des Denkverfahrens und die tiefstgreifende Identität eines jeden Menschen grundlegend bestimmt. Folgen muss das Erlernen des Altgriechischen bzw. des Lateins als Bilungssprache, die den Jüngling bzw.das junge Mädchen in die Wurzeln der Zivilisation  verankert, in deren Rahmen sich ihre Entwicklung vollziehen wird. Diese Sprachen dürfen nicht durch eine « nach Gebrauch wegwerfbare » Sprache ersetzt werden, die fast ausschliesslich als ein Werkzeug zur Vermittlung der falschen Werte des Kapitalismus, des Merkantilismus und des Profits aufgefasst werden dürfte.

 

Das Latein stellt die Grundlage des Satzbaues nicht nur der romanischen, sondern auch der nordischen, westslawischen und sogar nicht indo-europäischen, jedoch in Europa gesprochenen  und geschriebenen  Sprachen dar. Die Satzlehre und die Grammatik aller in Europa gesprochenen und geschriebenen Sprachen sind im Mittelalter und während der Renaissance vornehmlich von katholischen Klostergemeinschaften  und auch zur Zeit der Reformation von Reformatoren festgelegt worden.

 

Es steht fest, dass die Kenntnis des Lateins die Grundlage jeglicher vertieften Kenntnis und der Reinheit aller europäischen Sprachen als Schrift- und Literaturssprachen darstellt und über eine tiefe Kenntnis der Muttersprache hinaus das Erlernen der anderen europäischen Sprachen erleichtert. Aus diesen Gründen schlagen wir vor, für alle Kinder als Pflichtfach neben der Muttersprache die wesentlichen Grundzüge des Lateins einzuführen, dieses vom Beginn der Grundschule an, bis zum Abschluss der drei Jahre der Mittelschule, als Beitrag zur allgemeinen Bildung.

 

Das öffentliche Unterichtswesen muss für die Bildung der europäischen Staatsbürger der Zukunft sorgen, die sich durch einen hohen Bildungsstand und als Träger einer Zivilisation auszeichnen müssen, die als « Kunst des Zusammenlebens » in einer humanistischen  Gesellschaft verstanden werden soll, welche die Persönlichkeit des Einzelnen achtet und ein Beispiel für alle Völker der Welt darzustellen vermag.

 

In artikel II des Lissaboner Vertrags wird der Grundsatz der Beachtung der einzelnen  Sprachen und Kulturen sowie des Schutzes und der Entwicklung der kulturellen Erbschaft Europas aufgestellt. Daraus geht hervor, dass das öffentliche  Unterrichtswesen in allen Ländern darauf abzielen muss, Staatsbürger zu erziehen, die sich der nationalen Identität des eigenen Volkes und der europäischen Gesamtidentität unter allen ihren ruhmreichen, nicht besonders ruhmreichen und auch schändlichen Aspekten bewusst sind. Dies setzt eine grundlegende Überprüfung des Geschichtsunterrichten voraus, der streng unparteiisch und sachlich sein muss. Oft sind die Geschichtsschulbücher, die in den einzelnen EU-Mitgliedstaaten benutzt werden, eher Propagandatexte zugunsten eines bestimmten Staates bzw. eines bestimmten politischen Regimes. Wir schlagen vor, dass sie systematisch durch ein allen Mitgliedstaaten gemeinsames Geschichtsunterrichtsbuch ersetzt werden, das von parteilosen Geschichtsforschern aus allen EU-Mitgliedstaaten gemeinsam abgefasst wird.

 

Was die Sprachen als Lehrfach anbelangt darf nicht ausser Acht gelassen werden, dass die europäischen Verträge in allen Amtssprachen der Mitgliedstaaten ( an die sich später die Kandidatenstaaten anschliessen werden, die in Zukunft in Anwendung der vorgeschriebenen  Verfahren und einstimmig aufgenommen werden sollen) unterzeichnet wurden und diese Tatsache eine europäische Mehrsprachigkeit mit sich bringt, welche für das öffentliche Unterrichtswesen die Pflicht bedeutet, diese Mehrsprachigkeit zu fördern. Über die Muttersprache und das Latein als Pflichtfächer vom ersten Jahr der Grundschule an hinaus schlagen wir vor, dass zumindest eine zusätzliche europäische Amtssprache gründlich erlernt wird und zwar als Pflichtsprache und nicht nur auf freiwilliger Grundlage. In den Mitgliedstaaten, wo nur eine Sprache als Amtssprache gilt, kann die Entscheidung zugunsten irgendeiner anderen EU-Amtssprache frei getroffen werden , aber nicht europäische Sprachen dürfen als Pflichtsprache nie in Frage kommen. Nichtsdestoweniger ist es empfehlenswert, dass die erste als Pflichtsprache vorgeschriebene Fremdsprache die Amtssprache eines angrenzenden EU-Mitgliedstaates sei (selbsverständlich darf die Pflicht, eine Fremdsprache zu erlernen, nicht wegfallen, wenn die Sprache des betreffenden angrenzenden Mitgliedstaaten dieselbe ist wie die Amtssprache des Aufenthaltsmitgliedstaates des Studenten ) .

 

In den Mitgliedstaaten, die zwei, drei oder mehr Sprachen als Amtssprachen betrachten, muss sie die als Pflichtsprache vorgeschriebene Fremdsprache eine der im betreffenden Mitgliedstaat als Amtsprachen anerkannten Sprachen sein, die nicht die Muttersprache des Studenten ist, und nicht systematisch als Ausflucht die englische Sprache sein, wie man es bereits versuchrt hat oder man im Begriff ist, es zu versuchen. In den Gebieten, die innerhalb eines Mitgliedstaates angrenzen, muss selbstverständlich die Amtssprache dieses angrenzenden Mitgliedstaates als Pflichtfach erlernt werden.

 

 

 

Es muss ausserdem ausgeschlossen werden, dass anstelle einer kodifizierten Schrift- und Literatursprache

eine im eigenen Mitgliedstaat als Lehrfach zugelassene angebliche « Regionalsprache », die nur eine gesprochene dialektartige Form der bereits erwähnten Schriftsprache ist, els erlernpfichtige Sprache gelten kann.

 

Unser Vorschlag setzt selbstverständlich voraus, dass alle Mitgliedstaaten sich verpflichten, das öffentliche Unterrichtswesen nicht mit der Begründung von Sparmassnahmen zu entkräften und im Gegenteil dafür sorgen, dass allen Schulkindern und Studenten ohne jegliche wirtschaftliche, gesellschaftliche oder andere Diskriminierung der Zugang zu allen Stufen des Unterrichtswesens gewährleistet wird.

 

Europa wird sich darum bemühen müssen, dass nach Abschluss des Lernprozesses die Gleichwertigkeit des Unterrichtsinhaltes, des Lehrkräfte- und Studentenaustauches sowie der Diplome und Fähigkeitszeugnisse auf dem ganzen Hoheitsgebiet de EU anerkannt wird.

 

Doktor Andreas WOLFF,

Leiter der Abteilung übersetzung im Wirtschaft und Sozial Ausschuss der EU in Brussel.