Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 04 août 2011

Guerre contre l'Europe

Pour Burak Turna, l'image qu'ont les Turcs de l'Europe inspire le conspirationnisme. L'Europe est perçue comme terre de conquête.

Guerre contre l’Europe

par Tancrède JOSSERAN
 
Guerre contre l'Europe
 
Alors que les négociations avec l’Union européenne sont entrées dans une phase de doute, un puissant courant eurosceptique est en train d’émerger en Turquie. L’un des succès de librairie les plus significatifs de ces derniers mois : « La troisième guerre mondiale » (1), décrit dans un futur proche l’invasion de l’Europe par l’armée turque.

Avec la « Troisième guerre mondiale », (Üçüncü dünya Savasi), Burak Turna (photo) récidive le succès de son précédent roman de politique fiction : « Tempête de métal » (500 000 exemplaires vendus). Il ne s’agit plus cette fois pour l’auteur d’imaginer l’attaque de la Turquie par les États-Unis, mais de mettre en scène une vaste confrontation à l’échelle planétaire entre l’Orient et l’Occident. Dans le climat d’incertitude et de méfiance qui prévaut aujourd’hui dans les relations entre la Turquie et l’Union Européenne et, plus globalement, de l’Occident avec le monde musulman, le livre de Burak Turna apparaît comme un véritable miroir de l’image que les Turcs se font et de l’Europe, et d’eux-mêmes. C’est cette vision tendue, pleine de contradictions, oscillant entre désir et rejet, que cette œuvre de fiction, bien que confuse et manichéenne, permet d’appréhender.

L’Orient contre l’Occident

En 2010, une crise économique d’ampleur mondiale provoque l’effondrement des principales places financières de la planète, les unes après les autres. Profitant du chaos ainsi généré, une société secrète, « la fraternité des chevaliers de la mort » alliée au Vatican, déclenche une guerre à l’échelle planétaire. Le but final de la mystérieuse confrérie étant l’instauration d’ « un État mondial » (2) blanc et chrétien. Pour ce faire, cette société encourage la dialectique du choc des civilisations à travers le monde, en manipulant les mouvements identitaires et populistes en Europe, ainsi que des sectes comme la Falong en Chine. L’Allemagne, l’Autriche, la Hollande, la France sont en proie à une vague de pogroms contre les musulmans, et plus particulièrement contre les Turcs. Ce déchaînement de violence, touche aussi les ressortissants russes des pays baltes, ce qui force Moscou à intervenir. De même, la tension entre la Chine et les États-Unis pour le contrôle du Pacifique, débouche sur une opération aéronavale à Taiwan. L’Inde, alliée à la Chine, profite de la confusion générale pour anéantir la flotte américaine dans sa base de Diego Garcia et s’emparer des possessions françaises dans l’Océan Indien.
Décidés à mettre fin aux exactions contre leurs ressortissants, Ankara et Moscou alliées au tandem Pékin-New-Dehli unissent leurs efforts militaires. Une spectaculaire opération aéroportée est menée contre l’Allemagne. Les parachutistes turcs, largués par des Antonovs, hissent l’étendard écarlate frappé du croissant sur le Reichstag. Les Américains, trop occupés à faire face aux Chinois dans le Pacifique, abandonnent leurs alliés européens. Un nouvel ordre continental émerge des décombres de l’ancienne Europe dont la capitale est transférée à Istanbul.

Tout au long du récit l’auteur prend bien soin de ne pas isoler l’Islam des autres civilisations non-occidentales. Aussi, l’axe islamo-orthodoxo-hindou-confucéen créé pour la circonstance, valide davantage la thèse du choc entre l’Orient et l’Occident, qu’entre ce dernier et l’Islam. Comme Samuel Huntington avant lui, Burak Turna fait de la Russie un corps étranger à l’Europe en la plaçant dans le camp de l’Orient. En dépit de cette volonté de faire passer au second plan le facteur religieux et les divergences propres à chacune des civilisations de « l’axe oriental », l’auteur à quelque peine à expliquer la disparition des conflits entre musulmans et chrétiens dans le Caucase, l’apaisement subit des tensions dans le Cachemire et au Singkiang (Kirghizstan chinois). Finalement, le grand paradoxe de cet ouvrage réside dans cette volonté des Turcs à vouloir se faire accepter comme Européens en se comportant en conquérants, tout en rejetant l’identité occidentale.

L’Europe une terre de conquête ?

Ultime cap de l’Asie, point d’aboutissement des invasions, marche occidentale de l’Empire ottoman et extrémité nord-occidentale de l’avancée arabe, l’Europe demeure dans l’imaginaire turc un espace d’expansion. Dans une certaine mesure, le processus d’adhésion à l’UE est vécu comme une revanche sur l’Histoire, et la continuation des guerres ottomanes par d’autres moyens. Il est significatif qu’au lendemain de la validation de la candidature d’Ankara par le conseil des ministres des Vingt-Cinq, dans la capitale autrichienne, en décembre 2004, un grand quotidien turc ait titré « Vienne est tombée ! ». Au retour de son périple européen, Erdogan était accueilli triomphalement à Istanbul et surnommé : le « conquérant de l’Europe ».

Malgré son appartenance à un milieu laïc et occidentalisé, Burak Turna reste lui-même marqué par cette rhétorique belliciste. Dans son livre, sa représentation de l’ennemi européen emprunte beaucoup au registre religieux. Les soldats européens y sont décrits comme un ramassis de soudards dépravés et criminels, à l’instar des « croisés avant eux » (3). Le Vatican incarne le danger spirituel qui guette la Turquie et le monde non-occidental. La conspiration qui en émane, a pour but « d’effacer les cultures traditionnelles partout dans le monde et de créer une société d’esclaves » (4) . Nous serons les « propriétaires de la planète » (5), fait s’exclamer Burak Turna à un cardinal, porte-parole de Benoît XVI.

Ici, la figure de l’ennemi alimente l’imaginaire du complot. L’idée que l’action du Vatican puisse faire peser une menace sur l’existence de la Turquie prend sa racine dans le projet du pape Clément VIII (1592-1605) de reconquérir Istanbul et de convertir l’Empire ottoman. Plus récemment, les propos de Jean-Paul II dans son message pascal de 1995, ont été relevés avec suspicion. Le saint Père appelait les organisations armées, et spécialement les Kurdes, à s’asseoir autour de la table de négociations. Le Vatican conviait aussi Ankara à s’associer à cette initiative. Peu après, une campagne de presse relayée par le Catholic World Report aux États-Unis, s’en prenait violemment à la Turquie en l’accusant de « génocide » à l’égard des populations Kurdes. En 1998, la nomination par Jean-Paul II de deux cardinaux, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a suscité des interrogations dans les milieux nationalistes turcs (6).

Si ces inquiétudes peuvent apparaître très exagérées, pour ne pas dire dénuées de fondement sérieux, elles n’en recoupent pas moins des « pensées réflexes » ancrées dans le psychisme turc.

En-dehors de Burak Turna, ces théories conspirationistes sont, ces derniers temps, largement reprises dans les médias. Le chroniqueur vedette de télévision, Eröl Mütercimler, s’est fait une spécialité de la dénonciation de ces forces occultes qui dirigent le monde. Pour Mütercimler, l’Europe ne voudra jamais de la Turquie car elle est intrinsèquement un club chrétien (hiristiyan kulübü). Les « architectes du nouvel ordre mondial » auraient selon lui, abouti à une forme de syncrétisme entre leur déisme maçonnique et les valeurs chrétiennes des pères fondateurs de l’Europe. Cette synthèse humanitaro-chrétienne exclurait de fait la Turquie musulmane. Pour appuyer ses propos, Mütercimler prend l’exemple du drapeau européen dont les 12 étoiles sur fond bleu représenteraient la robe de la Sainte Vierge… (7)

Ce regard turc sur l’Europe, si ambigu, si paradoxal, qu’offre le livre de Turna, est à l’image d’un pays prisonnier entre son enracinement oriental et sa marche vers l’Occident. Une Europe perçue à la fois comme une terre de conquête, comme un lieu d’affrontement, mais aussi comme la dispensatrice d’une manne précieuse, un club de riches, un Occident chrétien qui, même pour des musulmans, demeure un idéal de civilisation.

Tancrède Josseran


1) Burak Turna, Üçüncü dünya savasi, Timas Edition, Istanbul, 2005
2) Idem. p 271
3) Idem. p 348
4) Idem. p 130
5) Idem. p 271
6) Erol Mütercimler, Komplo teorileri, Alfa, Istanbul, 2006: “AB’hiristiyan kulübü’dür“ [L’Union Européenne est un club chrétien], p176-180
7) Idem. “Vatikan’in gizli ilisskileri“ [Les relations secretes du Vatican], p 293-300

 

À propos de l'auteur

 

mercredi, 03 août 2011

Schutter in Noorwegen: wat u verzwegen wordt

Anders.jpg

Schutter in Noorwegen: wat u verzwegen wordt

Yves Pernet
 
 
 

Voor de aanslagen in Oslo publiceerde dader Anders Behring een manifest. Van dichtbij bekeken blijkt nu dat dit werk, dat meer dan 1.000 bladzijden omvat, geen eigen werk bevat. Het is een knip-en-plak-werk van onder andere het Anarchist Cookbook, een verzamelig wapenwinkels… en het manifest van de Unabomber. Ondertussen blijkt ook dat de man een ratatouille aan denkbeelden had. Nationalist, christen, maar tegelijkertijd vrijmetselaar en overtuigd zionist. Het is op z’n minst merkwaardig aangezien vrijmetselaars en nationalisten of christenen niet altijd even goede vrienden zijn. De reden hiervoor is simpel: deze informatie is gebaseerd op een vals Facebook-profiel en niet op gedegen journalistiek.

Het manifest van Anders Behring is nu links en rechts op websteks van nieuwskanalen te vinden. Zoals hierboven reeds besproken, is dit geen werk van een gestoord genie, maar een knip-en-plak-werk van een gestoord man. Wij kunnen ondertussen op basis van het lezen van de stukken die geen beschrijving van winkelproducten zijn en bepaalde feiten in het leven van de man en zijn slachtoffers een paar belangrijke conclusies trekken.

1. Identiteit: gepolitiseerd en “joods-christelijk”

Anders Behring praat in zijn manifest, dat de titel “de Europese verklaring van onafhankelijkheid” draagt, over de Europese identiteit. Wanneer hij over dit laatste spreekt, heeft hij het echter over eenzelfde soort identiteit die we kunnen vinden bij radicale islamitische jongeren die een “internetislam” aanhangen. Via opzoekwerk (lees: Google) rapen zij allerlei aspecten van verschillende, vaak vijandige, visies bij elkaar en steken zij zo hun eigen visie op de wereld in elkaar. In het geval van Anders Behring ging het over een joods-christelijk Europa, een superieure cultuur, dat in constant conflict zou zijn met de moslims. Het is een volledige politisering van de identiteit. Waar nationalisten vertrekken vanuit het feit van de identiteit en het bestaan van volkeren om een politieke visie te ontwikkelen, zijn dit soort “internetstrijders” (aangezien al hun ervaring opgedaan wordt op fora en internetspreekgroepen, nooit door enig contact met anderen) aanhangers van het radicale omgekeerde. Zij ontwikkelen een bepaalde politieke visie, in dit geval een pure anti-islamitische, en gebruiken allerlei diverse elementen uit de Europese geschiedenis om dat te onderbouwen. Dit is vertrekken vanuit een te bewijzen feit en vervolgens het bewijs manipuleren of bedenken om gelijk te krijgen.

2. Logebroeder, “nationalist en christen”

In de media is ondertussen uitgebreid gesproken over het feit dat de man zich nationalist en christen noemt. Wat maar zeer zelden wordt vermeld, is zijn lidmaatschap van de loge. De man was een actief lid van de St. Olaus til de tre Søiler-loge, de grootste van Noorwegen. Graag belichten de media het feit dat nationalisten tegen de grote immigratie is en belichten zij maar al te graag de anti-islamitische visie van een Wilders, etc… Wat zij echter maar zéér zelden tot niet vermelden, is de grote  wederzijdse haat tussen veel vrijmetselaarloges en de islam. Zo staat de islam, net zoals het christendom, radicaal tegenover de visie van Verlichting van de loge. Hamas schrijft dan ook in zijn manifest dat in de gebieden waar de islam de macht heeft, de loge zal vernietigd worden (http://www.vecip.com/default.asp?onderwerp=1326).

Wanneer we verder ingaan op de denkwijze van Anders Behring zien we ook dat de man veel meer bij het Verlichtingsdenken van de vrijmetselaars staat dan bij de visie van conservatieve nationalisten. Het Vlaams Belang doet hij af als racistisch en anti-homoseksueel. Deze partij zou “vele hervormingen nodig hebben om ons niveau te bereiken”. Met “ons niveau” mag het wel duidelijk zijn dat hij hier niet sprak over nationalisten onder de noemer “ons”, maar over het neoconservatieve denken dat enkel de progressieve verwezenlijkingen met betrekking tot volledige persoonlijke vrijheid wil behouden. Het homohuwelijk, eventueel -adoptie, recht op abortus, etc… zijn dingen waar conservatieve nationalisten zich tegen verzetten, het is iets waar neoconservatieven als Anders Behring voor zullen strijden. Zonder enige kennis ter zake vermeldt hij ook de VMO als afgedaan en contraproductief. De man lijdt duidelijk aan een zeer ernstige vorm van zelfwaan waarin hij zichzelf ziet als grote oordeler van organisaties en partijen. Men kan zich dan ook de vraag stellen of hij, in plaats van dingen opgezocht te hebben, niet gewoon dingen neerschreef die hij in logemiddens in private gesprekken hoorde en zelf verder uitwerkte.

3. Het valse Facebook-profiel

Over de media gesproken. Momenteel wordt er gesproken over het beruchte Facebook-profiel van Anders Behring. Hierin zou hij zich voordoen als christen, conservatief, etc… Het is echter toonaangevend voor de kwaliteit van de media dat de pers een vals Facebook-profiel als bron aan het gebruiken is.  Reeds in het verleden bleek dat sommige mensen valse Facebook-profielen aanmaken wanneer iemand voor gruwelijke feiten in het nieuws is. Het eerste Facebook-profiel dat ontstond na deze feiten, werd dan ook snel gewist door Facebook. Daarna, na deze feiten, verscheen er opnieuw een profiel. Een profiel in de Engelse taal, niet in de Noorse. Doorheen de uren na de aanslagen en na zijn arrestatie verschenen er steeds nieuwe dingen op het Facebook-profiel. De media nemen dit graag over, zonder ook maar één moment na te denken over het feit dat hijzelf niet meer in de mogelijkheid was iets aan te passen. Het is dan ook pas na de aanslagen dat op dit profiel christelijk en nationalistisch verscheen, aangepast door iemand die niets met de man te maken heeft. Hier het “originele” profiel, hier het profiel dat de media graag gebruikt.

De man was immers geen fervent gebruiker van Facebook om zijn denkbeelden te verspreiden, maar wel via de webstek www.document.no.  Eigenaar van deze webstek is een joodse voormalig linkse journalist Hans Rustad, die een neoconservatieve anti-islam visie heeft ontwikkeld. Ondertussen heeft Rustad besloten een collectie van commentaren van Anders Behring geplaatst, geen enkele van die commentaren geen een visie weer van een extremistische visie. Enkel het napraten van neoconservatieve denkbeelden over een joods-christelijk Europa met een “rechtsliberale” ordening in een permanent bondgenootschap met Israël. Dat het kamp werd uitgekozen voor een aanval kan wel eens te maken hebben met het feit dat het voor een groot deel in het teken stond van de oproep om Israël te boycotten. Niet dat daarmee gezegd moet worden dat het een groot zionistisch complot was, verre van. Anders Behring was echter de fase van normale politieke dialoog volledig ontstegen, opgezweept door neoconservatieve “joods-christelijke” denkbeelden, dat hij zo’n bijeenkomsten als legitiem doelwit zag.

4. Politieke denkbeelden

De media slaagt er ook niet in om de grote sympathie die de man had voor Israël weer te geven. Had hij bij hem thuis ook maar één minieme foto gehad met Hitler erop, dan was dit reeds uitvergroot. In zijn documenten maakt hij echter constant melding aan de grote steun die Europa dient te geven aan Israël in de strijd met de Palestijnen. Zo maakt hij melding van een ridderorde die opgericht zou zijn te Londen in 2002 door 12 personen met de naam Knights Templar. Doel van deze ridderorde: het grijpen van de politieke macht in Europa, het verdrijven van de moslims en de onvoorwaardelijke steun aan Israël. Dit door moordaanslagen en het gebruik van massavernietigingswapens. Niet echt een visie met veel steun in rechtsnationalistische middens, zo is de neoconservatieve pro-Israël visie van bepaalde parlementsleden reeds genoeg aangevallen door nationalisten.

Ook wordt u niet verteld dat de man lid is geweest van een politieke partij: de conservatieve Noorse Partij van Vooruitgang. Sindsdien heeft hij op internet denkbeelden geplaatst die meer aan een neoconservatieve Bush doet denken, dan aan nationalistische denkbeelden. Het doet denken aan de beschrijving van de schutters die in Columbine op school het vuur opende op leerlingen. Deze schutters werden toen allebei afgedaan als radicale antisemitische extreem-rechtse militanten, terwijl één van de twee zelf een jood was. Het toont maar aan hoe de media graag hypewoordjes gebruiken, zonder ook maar één keer zelf iets op te zoeken.

5. Plagiaat

Ondertussen hebben nationalisten in Frankrijk het manifest van Anders Behring ook onder de loep genomen. Zij kwamen tot de conclusie dat de man gewoon zeer grote delen gekopieerd heeft van het manifest van de Unibomber, waarbij hij gewoon termen veranderde. “Vooruitgangsdenken” werd “multicultureel” denken, etc… Hieronder vindt u dan ook, als slot van dit artikel, enkele voorbeelden (in het Frans) van de gelijkenissen tussen de twee manifesten die door de mensen van Égalité & Reconcliation werden gevonden. Laat u dus niet beliegen door de pers. Deze man was geen nationalist en geen christen. Zijn visie was neoconservatief, neoliberaal, pro-zionistisch en gericht op een progressieve persoonlijke vrijheid. Vier denkbeelden die haaks staan op het conservatieve rechtse nationalisme in Europa. Dringend tijd dat nationalistische partijen dit soort denkbeelden officieel afzweert, identiteit is immers een beginpunt los van politiek denken dat leidt tot conclusies. Identiteit is geen middeltje om een perverse visie op de wereld goed te praten.

Extrait de « La société industrielle est son avenir », de Théodore Kaczynski :

« 6. Tout le monde ou presque reconnaîtra que nous vivons dans une société profondément troublée. Une des manifestations les plus répandues de la folie de notre monde est le gauchisme, donc une discussion de la psychologie du gauchisme peut servir d’introduction à la discussion des problèmes de la société moderne en général.

7. Mais qu’est-ce que le gauchisme ? Pendant la première moitié du 20ème siècle le gauchisme aurait pratiquement pu être identifié avec le socialisme. Aujourd’hui le mouvement est fragmenté et il n’est pas clair de définir qui peut correctement être appelé un gauchiste. Quand nous parlons des gauchistes dans cet article nous entendons principalement les socialistes, les collectivistes, les gens « politiquement corrects », les féministes, les activistes gays et du handicap, les activistes des droits des animaux et tout ce genre de gens. Mais ceux qui sont associés avec un de ces mouvements ne sont pas tous des gauchistes. Ce que nous essayons de décrire dans la discussion du gauchisme n’est pas tant un mouvement ou une idéologie qu’un type psychologique, ou plutôt une collection de types associés. Ainsi, ce que nous entendons par « le gauchisme » apparaîtra plus clairement au cours de notre discussion de la psychologie gauchiste »

Extrait de « 2083, une déclaration d’indépendance européenne », de Behring Breivik :

« Une des manifestations les plus répandue de la folie de notre monde est le multiculturalisme, donc une discussion sur la psychologie des multiculturalistes peut servir d’introduction à la discussion sur les problèmes de l’Europe occidentale en général.

Mais quel est le multiculturalisme ou le communisme culturel ? Le mouvement est fragmenté et il n’est pas clair de définir qui peut correctement être appelé culturels marxiste. Quand nous parlons des gauchistes dans cet article nous entendons principalement des individus qui appuient le multiculturalisme : socialistes, collectivistes, les gens « politiquement correct », les féministes, les militants homosexuels et les défenseurs des droits des animaux animaux, environnementaliste, etc. Mais ceux qui sont associés avec un de ces mouvements ne soutiennent pas tous le multiculturalisme. Ce que nous essayons de décrire dans la discussion du marxisme n’est pas tant un mouvement ou une idéologie qu’un type psychologique, ou plutôt une collection de types associés. »

Extrait de « La société industrielle est son avenir », de Théodore Kaczynski

« 8. Même ainsi, notre conception du gauchisme restera beaucoup moins claire que nous ne le souhaiterions, mais il ne semble y avoir aucun remède à cela. Tout que nous essayons de faire est d’indiquer d’une façon grossière et approximative les deux tendances psychologiques dont nous croyons qu’elles sont la principale motivation du gauchisme moderne. Nous n’affirmons en aucun cas donner TOUTE la vérité sur la psychologie gauchiste. De plus, notre discussion est censée ne s’appliquer qu’au gauchisme moderne. Nous laissons ouverte la question de la mesure dans laquelle notre discussion pourrait s’appliquer aux gauchistes du 19ème et du début du 20ème siècle.

9. Nous appelons les deux tendances psychologiques qui sont à la base du gauchisme moderne « le sentiment d’infériorité » et « la sursocialisation ». Le sentiment d’infériorité est une caractéristique du gauchisme moderne dans son ensemble, tandis que la sursocialisation est caractéristique seulement d’un certain segment du gauchisme moderne ; mais ce segment est hautement influent. »

Extrait de « 2083, une déclaration d’indépendance européenne », de Behring Breivik

« Notre conception des marxistes culturels restera beaucoup moins claire que nous ne le souhaiterions, mais il ne semble y avoir aucun remède à cela. Tout que nous essayons de faire est d’indiquer d’une façon grossière et approximative les deux tendances psychologiques dont nous croyons qu’elles sont la principale motivation du multiculturalisme moderne. De plus, notre discussion est censée ne s’appliquer qu’aux deux tendances du marxisme moderne.

Nous n’affirmons en aucun cas donner TOUTE la vérité sur la psychologie culturelle marxiste. Aussi, notre discussion est signifié deux appliquer deux marxistes modernes culturel uniquement, que nous appelons « sentiments d’infériorité » et « sur-socialisation. »

Le sentiment d’infériorité est une caractéristique de la culture marxiste dans son ensemble, tandis que la sursocialisation est caractéristique d’un seul segment de la diversité culturelle du marxisme, mais ce segment est très influent. »

Endgültiges Nein

Cyprus_districts_named.png

Endgültiges Nein

Von Bernd Posselt

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

Grenzübergang auf Zypern: Echte Partnerschaft ist geboten

Ausgerechnet über dem Sonnenland Zypern liegt mitten im Sommer ein tiefer Schatten: die Ankündigung des türkischen Ministerpräsidenten Erdogan, die zypriotische EU-Ratspräsidentschaft im nächsten Jahr nicht anzuerkennen und für sechs Monate die europäischen Institutionen zu boykottieren.

Ginge es nur um die Beitrittsverhandlungen mit Ankara, könnte man aus dieser Drohung sogar Hoffnung schöpfen: Es ist höchste Zeit, den illusionären und für beide Seiten verhängnisvollen Prozeß zu stoppen, der nach wie vor von einer EU-Vollmitgliedschaft der nichteuropäischen Türkei ausgeht. Diese würde die EU massiv desintegrieren und die Türkei destabilisieren.

Intensive Bemühungen um Ankara sind geboten

Echte Partnerschaft ist geboten. Doch genau die gefährdet jetzt Erdogan mutwillig, obwohl sie für den Friedensprozeß auf Zypern und die geopolitischen Interessen beider Seiten in der arabischen Welt dringender gebraucht wird denn je. Die Antwort kann nur lauten: Endgültiges Nein zum türkischen Beitritt, aber intensive Bemühungen, um Ankara wieder auf den Weg einer verantwortungsvollen Außenpolitik zu führen, die es als eigenständige Macht besser entwickeln kann dann als Randgebiet unserer europäischen Föderation, die ihrerseits dringend der Festigung bedarf.

-----------------------

Bernd Posselt ist außenpolitischer Sprecher der CSU im Europaparlament

JF 31-32/11 

mardi, 02 août 2011

Krantenkoppen - Augustus 2011 (1)

oude_kranten.jpg

Krantenkoppen

Augustus 2011 (1)

LES ATTENTATS D'OSLO, UN NOUVEL 11 SEPTEMBRE:
 
 
THE OSLO ATTACKS: UNANSWERED QUESTIONS:
"Who gains and loses from every terror incident must also be asked, certainly not suspects charged, convicted and imprisoned. Geopolitical interests are central. This time Western and Israeli ones are key."
http://www.countercurrents.org ​/lendman240711A.htm
 
 
LES JEUNES VICTIMES D'OSLO MILITAIENT POUR LE BOYCOTT RACISTE D'ISRAEL:
“Comment un seul et même homme peut-il avoir commis un double attentat avec 2 voitures chargées d’explosifs et traverser Oslo en 60 minutes ?"
http://jssnews.com/2011/07/24/ ​les-jeunes-victimes-doslo-mili ​taient-pour-le-boycott-raciste ​-disrael/
 
 
ATTENTATS D'OSLO: LE MANIFESTE DE BEHRING BREIVIK EST UN GROSSIER PLAGIAT:
"Le «manifeste» d’Anders Behring, intitulé «2083, une déclaration d’indépendance européenne», reprend mot à mot des pans entiers du manifeste de Théodore Kaczynski, «La société industrielle et son avenir»":
http://www.mecanopolis.org/?p= ​23762
 
 
NOUVEL ORDRE MONDIAL: OSLO GROUND ZERO DES REPRESSIONS DOMESTIQUES?
"Cet évènement se fond en fait dans une tendance grandissante des gouvernements occidentaux visant à tourner leur appareil anti-terreur vers l’intérieur":
http://www.egaliteetreconcilia ​tion.fr/Nouvel-Ordre-Mondial-O ​slo-ground-zero-des-repression ​s-domestiques-7513.html
 
 
ATTENTAT EN NORVEGE: UNE PROFESSEUR DE L'UNIVERSITE DE SEVILLE ACCUSE ISRAEL:
Professor Maria Joseé Lera (University of Sevilla) accuses Israel of the Oslo attacks:
http://techouva.unblog.fr/2011 ​/07/25/attentat-en-norvege-une ​-professeur-de-luniversite-de- ​seville-accuse-israel/
 
 
OLAV ET KNUTTE SONT SUR UN BATEAU:
Norway has 2 special force units: the Forsvarets spesialkommando (specialized in antiterrorism) and the Marinejegerkommandoen (specialized in fighting along coasts). They have helicopters and a lot of experience. Though it took 1,5 hour to arrive on the island ...
http://www.egaliteetreconcilia ​tion.fr/Olav-et-Knutte-sont-su ​r-un-bateau-7526.html
 
 
ANDERS BEHRING BREIVIK: MANUFACTURING A PATSY:
"Placing complete trust in the details emerging about gunman Anders Behring Breivik would be foolish, especially since there are innumerable inconsistencies and contradictions that need to be studied":
http://www.prisonplanet.com/an ​ders-behring-breivik-manufactu ​ring-a-patsy.html
 
 
US-REGIERUNG GIBT OFFEN ZU MEXIKANISCHE DROGENBANDEN MIT 30.000 WAFFEN BELIEFERT ZU HABEN:
"Es wird offen zugegeben, dass diese Operation vom BATFE (Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives, die dem Justizministerium untersteht) auf Befehl Washingtons durchgeführt wurde. Das Programm trug den Namen »Fast and Furious«":
http://info.kopp-verlag.de/hin ​tergruende/geostrategie/mike-a ​dams/us-regierung-gibt-offen-z ​u-mexikanische-drogenbanden-mi ​t-3-waffen-beliefert-zu-haben- ​aber-wa.html
 
 
SOLIDARITAT MIT DEM GRIECHISCHEN VOLK:
"Weitere Milliarden nach Athen zu tragen, hieße ja zum derzeitigen Zeitpunkt eine von Brüssel lange Zeit unterstützte korrupte Politiker-Clique am Leben zu erhalten. Bevor diese nicht abdankt, dazu gezwungen wird, wird sich nichts ändern":
http://helmutmueller.wordpress ​.com/2011/06/13/solidaritat-mi ​t-dem-griechischen-volk/
 
 
POLICE KNEW GUNMAN'S NAME BEFORE ARREST:
"How authorities knew the gunman’s identity before his slaughter of young Norwegians on the island of Utoya had even come to an end, and while the overwhelming speculation still centered around Islamic terrorists, is a mystery":
http://www.prisonplanet.com/po ​lice-knew-gunmans-name-before- ​arrest.html
 
 
LIBYA: WASHINGTON PREPARES ITS REVENGE:
"After the cease-fire takes effect, the United States will deploy an intense secret activity to reverse the political equation":
http://www.voltairenet.org/Lib ​ya-Washington-prepares-its
 
 
DE GLADIO AUX ATTENTATS D'OSLO: TERRORISME OU PROTECTION D'ETAT?
"Il est intrigant d’apprendre que, comme lors des évènements du 11 septembre 2001, les forces de sécurité d’Oslo étaient, 48 heures avant l’explosion devant le siège du gouvernement, en train d’effectuer un « exercice d’attentat à la bombe »":
http://www.mecanopolis.org/?p= ​23788
 
 
ATTENTAT D'OSLO: DES ZONES D'OMBRES:
"Toutes ces questions ont forcément leurs réponses… mais ce ne sont certainement pas celles données par les médias qui défient toute logique. Tout le monde a désormais bien conscience que ces mêmes médias sont passés maîtres dans l’art de nous présenter des images tout en nous racontant autre chose. Alors, quelle est la «vraie» vérité ? Et à qui profite ce crime?
En tout cas, une chose est sûre maintenant : le portrait-type du terroriste qui circule dans le monde entier est celui d’un «grand, blond, les yeux bleus, chrétien, d’extrême droite, islamophobe, anti-marxiste»."
 
 
TERRORANSCHLAGE IN NORWEGEN UNTER FALSCHER FLAGGE:
"US-Geheimdienste haben ein Programm verfolgt pensionierte norwegische Polizeioffiziere zu rekrutieren, für Beobachtungsoperationen im Land. Dieses Programm SIMAS lieferte der NATO ein perfektes Instrument für Infiltration der norwegischen Polizei":
http://info.kopp-verlag.de/hin ​tergruende/europa/webster-g-ta ​rpley/terroranschlaege-in-norw ​egen-unter-falscher-flagge-nic ​ht-nur-ein-schuetze-auf-der-in ​sel-anti-terro.html
 
 
BREIVIK ZEIGT EINEN WAHRHAFTIGEN KULT FUR DEN STAAT ISRAEL UND SEINE ARMEE:
"Breivik hat nicht nur den Islam als Feind, sondern auch einen Freund – die jüdische Welt. (...)
Breivik besaß Kontakte zur 'Kirche Satans'. Diese predigt eine Form des 'rationalistischen' Satanismus und preist die Herrschaft des Starken über den Schwachen sowie einen wilden Kapitalismus. Breivik zitiert dabei die Theorien der jüdisch-russischen US-Schriftstellerin Ayn Rand.
Breivik ist [auch] den Zigeunern wohlgesonnen."
http://www.kreuz.net/article.1 ​3608.html

dimanche, 24 juillet 2011

Krantenkoppen - Juli 2011 (8)

portejournaux.jpg

Krantenkoppen
Juli 2011 (8)
NEDERLANDER KRIJGT GEEN IDENTITEITSKAART ZONDER VINGERAFDRUKKEN:
 
 
PROFESSOR VERLAAT ULB UIT PROTEST WEGENS ANTISEMITISCHE INCIDENTEN:
De joodse professor Jacques Brotchi beschuldigt de vrijmetselaarsuniversiteit ULB van 'antisemitisme' voor een paar onbenulligheden:
http://www.standaard.be/artike ​l/detail.aspx?artikelid=DMF201 ​10719_007
 
 
THE OLD IMPERIALIST PROJECT TO DIVIDE LIBYA IN THREE HAS BEEN EXECUTED:
Interesting article about the huge lies of the Western media on Libya, the structure of the Libyan society, the NATO war on Libya as an effort to 'remodel' Africa and the strong resistance of the Libyan people against NATO:
 
 
BAAS IN EIGEN BUIK:
"U verkoopt uw huis en trekt u bescheiden terug in een uiterst eenvoudige huurwoning om maar eens wat te noemen. U bouwt uw verdere verplichtingen af tot een kinderlijk niveau waarbij uw huisbankier u zal vragen of alles nog wel goed met u gaat.
Op die manier loopt u vooraan in de keiharde internationale sanering die ons allen nog te wachten staat. Een betere wereld begint bij u zelf, is daarbij het motto. Verder regeert u vanuit belegd vermogen, hoe bescheiden dat ook mag zijn. ...Uw leven is verworden tot een ‘debt free environment’. U bent onderweg van uw krantenwijk naar uw villawijk op deze manier, zonder dat u het beseft. U bent geen slaaf meer van onbetrouwbare regeringspartners of duistere financiële instellingen die u van alles proberen aan te smeren. U bent baas in eigen buik":
 http://www.ftm.nl/followleader ​/baas-in-eigen-buik.aspx
 
 
DE SCHULDENKWESTIE: AMERIKA SPEELT RUSSISCHE ROULETTE:
‎"Toen Bill Clinton zijn presidentschap in 2001 overdroeg aan George Bush was het budget min of meer in evenwicht. Maar 2 dure oorlogen, belastingsverminderingen voor de rijken en de recessie maakten daar snel een eind aan":
http://www.express.be/business ​/nl/economy/de-schuldenkwestie ​-amerika-speelt-russische-roul ​ette/149341.htm
 
 
LA HONGRIE MET EN PLACE DES CAMPS DE TRAVAIL OBLIGATOIRES:
"Des policiers pourraient surveiller ces salariés regroupés dans des camps et affectés à de gros projets d’infrastructure. Principale cible de ce programme : les Roms dont le taux de chômage avoisine les 50 %":
http://fr.myeurop.info/2011/07 ​/13/la-hongrie-met-en-place-de ​s-camps-de-travail-obligatoire ​-2956
 
 
NIEUWE WET OP KERKEN GOEDGEKEURD IN HONGARIJE:
Hongarije snoeit drastisch in het aantal erkende godsdiensten: "De nieuwe wet bepaalt dat maar 14 godsdiensten een officiële erkenning kunnen krijgen van de Staat, maar laat de deur echter open voor andere religieuze gemeenschappen. Tevoren waren er meer dan 300 religieuze gemeenschappen erkend":
http://www.rorate.com/nieuws/n ​ws.php?id=67203
 
 
LA RE-COLONISATION DE L'AFRIQUE A DEJA COMMENCE:
Interesting interview with French journalist Thierry Meyssan about the US war on 2 fronts in Libya and Syria:
 
 
BISSCHOP PRIESTERFRATERNITEIT ST.-PIUS X VEROORDEELD TOT BOETE VAN 6.500 EURO:
De boete van Mgr. Williamson voor negationisme werd in beroep verlaagd van 10.000 euro naar 6.500 euro.
http://www.rorate.com/nieuws/n ​ws.php?id=67174
 
 
DSK A-T-IL ETE VICTIME DE LA GUERRE D' INFLUENCE ENTRE WASPS ET JUIFS?
"DSK aurait eu la preuve que le stock d'or de fort Knox est manquant et qu'il ne pouvait donc plus l'utiliser pour venir soutenir une monnaie mondiale basée sur les DTS (Droits de Tirage Spéciaux) voulus par le FMI pour répondre à la crise":
http://www.cameroonvoice.com/n ​ews/article-news-3906.html#.Th ​qg2oXiiQl.facebook
 
 
VLADIMIR PUTIN'S 2012 DILEMMA:
"Putin, Russia's most powerful politician, will have the decisive say in determining who will serve as president for the next 6 years. Once his choice is made sometime this year, the ruling elite will support the chosen candidate. The outcome of his informal choice will most likely be formalized in the March election":
http://www.themoscowtimes.com/ ​news/article/news-analysis-vla ​dimir-putins-2012-dilemma/4403 ​76.html
 
 
RUSSIE-BIELORUSSIE-KAZAKHSTAN: UN NOUVEAU POLE MONDIAL:
"Nous envisageons de créer une association puissante qui pourrait et devrait devenir l'un des pôles de l'économie mondiale":
http://fr.rian.ru/economic_new ​s/20110712/190126199.html
 
 
L'OTAN FACE A L' INGRATITUDE DES LIBYENS:
"La Coalition des volontaires était venue en Libye pour sauver la population civile de la répression du tyran Kadhafi. Quatre mois plus tard, les foules libyennes ont déserté le territoire libéré de Benghazi et se massent dans de gigantesques manifestations anti-OTAN":
http://www.voltairenet.org/L-O ​TAN-face-a-l-ingratitude-des

Archeological Cultures

Archaeological Cultures

By Andrew HAMILTON

Ex: http://www.counter-currents.com/

In the attempt to understand who we are and where we came from, history takes us only so far. Once the written record thins and ends—not far back in time, evolutionarily speaking—we are left primarily with archaeological evidence and inferences from linguistics.

Prehistory is a world of few facts and much guesswork. In the early historical period, when archaeological evidence and spotty written records at least complement one another, existing knowledge is extended. But when the historical record ends completely and archaeologists take over, the situation becomes much more opaque.

The unit of prehistorical analysis is the “culture,” characterized by a defined range of material artifacts. Cultures may be named after particularly rich geographical sites, after unique artifacts, or after regions in which sites of a certain type frequently occur. For each culture a geographical distribution can be mapped and radiocarbon dating pinpoint an estimated date and duration. A series of prehistorical maps can be drawn showing sequences of cultures analogous to sequences of peoples and states on historical maps.

Therefore, cultures should be visualized both “horizontally” and “vertically.” The horizontal dimension is a culture’s geographic distribution, the vertical its development, persistence, and disappearance across time, as well as the sequential succession of different cultures.

Thus, cultural change in prehistoric Europe can be envisioned as a shifting mosaic of different cultures (white ethnic groups or “populations”) moving across the continental landscape in both time and space.

Kossinna’s Law

gustaf_kossina.jpgThe term “culture” entered archaeology through 19th century German ethnography, where the Kultur of tribal groups and rural peasants was distinguished from the Zivilisation of urbanized peoples. Kultur was used by German ethnologists to designate the distinctive ways of life of a particular people or Volk.

The idea of archaeological cultures became central to the discipline in the 20th century thanks to the work of Gustaf Kossinna (1858–1931) of the University of Berlin, the most famous archaeologist in the German-speaking world of his day (he was also a linguist).

Kossinna perceived the archaeological record as a mosaic of clearly defined cultures (Kultur-Gruppen or culture groups) that were strongly associated with race. He was particularly interested in reconstructing the movements of direct prehistoric ancestors of Germans, Slavs, Celts and other Indo-European ethnic groups in order to trace the Aryan race to its homeland or Urheimat.

Kossinna developed the theory that regionally delimited ethnic groups can be defined by the material cultures identified by archaeologists. A unified set of archaeological artifacts, a culture, was the sign of a unified ethnicity: “Sharply defined archaeological cultural areas correspond unquestionably with the areas of particular people or tribes.”

This statement is known as “Kossinna’s law.” The only objection to it is the imputation of an invariable identity between archaeological cultures and ethnic or racial groups (populations). The science is more complicated than that.

Kossinna’s law applies best to Neolithic and subsequent eras. The advent of agriculture was accompanied by a population explosion—the Neolithic Demographic Transition. By contrast, in the earliest human era, the Paleolithic, distinct cultural groups and differences are less readily discernible in the archaeological record.

Kossinna’s ideas have made him anathema to guardians of the racial Zeitgeist. Symptomatic of the dumbing down of academia, he is invariably depicted as a proto-Nazi.

Unfortunately, Kossinna’s “academic racism” is warm tap water compared to the poisonous brew of any of the hundreds of professors of Jewish Studies, Holocaust Studies, “Whiteness Studies,” Asian Studies, African Studies, Native American Studies, and Latino Studies active in universities today. Kossinna and other white academics routinely vilified as “racists” are sorry contenders for the mantle. For real hate you must examine today’s academy.

European_Middle_Neolithic.gif

The Linear Pottery Culture

Kossinna’s concept of archaeological culture was introduced into the English-speaking academy by Australian-born, English-descended Stalinist archaeologist V. Gordon Childe, who stated in The Danube in Prehistory (1929):

We find certain types of remains—pots, implements, ornaments, burial rites, house forms—constantly recurring together. Such a complex of regularly associated traits we shall term a “cultural group” or just a “culture.” We assume that such a complex is the material expression of what today would be called a people.

Noted for synthesizing archaeological data from a variety of sources, Childe was the first academic to construct a prehistory of the entire European continent (The Dawn of European Civilization, 1925). He also wrote The Aryans: A Study of Indo-European Origins (1926), a cause for discomfort among the politically correct today.

Examples of very early Neolithic cultures in Europe include the Starčevo-Kőrös-Criş culture [3] (Serbia-Hungary-Romania) and the Karnavo culture of Bulgaria.

The first agrarian society in central and eastern Europe was the Linear Pottery culture (Linearbandkeramik, LBK), formerly known as the Danubian culture after V. Gordon Childe’s book. Starting around 5500 BC from the middle Danube (Bohemia, Moravia, Hungary) it expanded northward along the Rhine and the other rivers going north through the German and Polish plains toward the North Sea.

According to McEvedy’s hypothesis in 1967,

Given that the Danubians were a genuine people and remained so until provincial differences began to appear among them a millennium after they had expanded across central Europe, it is difficult to avoid the view that their movement created an Indo-European heartland which must be postulated for roughly this time and place on purely linguistic grounds. Therefore the Danubian culture represents the arrival and establishment of the Indo-Europeans in Central Europe. (Colin McEvedy [5], The Penguin Atlas of Ancient History, 9)

Limitations of the Culture Concept

By definition, a prehistory in racial and ethnic terms remains hypothetical. Despite its popularity as a means of organizing the archaeological record, a simple correlation between peoples and distinctive archaeological cultures is not always warranted.

Nevertheless, as Colin McEvedy observed 45 years ago, “We are not so helpless in this matter as the puritans pretend.” And Indo-Europeanist archaeologist J. P. Mallory adds, “While one may deny the necessity of assuming an invariable one-to-one correlation between an archaeological [culture] and a linguistic entity, it is equally perverse to assume that there can be no correlation between the two.” (In Search of the Indo-Europeans: Language, Archaeology and Myth, 1989, 164. Emphasis added.)

It will likely soon be possible to make well-founded inferences about the genotypes of ancient populations from DNA analyses of human remains. To a limited extent this is already occurring.

It is perfectly acceptable to make reasonable predictions and assumptions about white prehistory based upon archaeological, linguistic, anthropological, and genetic evidence. Archaeologists and prehistorians formulate analogous hypotheses and assumptions about scores of matters all the time.

What is not acceptable is to deny prehistoric evidence due to racist-ideological dogmas motivated by the determination that whites must and will be denied a sense of collective identity.

People so motivated are keenly aware that the development of identity among whites akin to that enjoyed by Jews and non-whites could derail the genocidal policies upon which contemporary politics and the culture war are predicated.


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2011/07/archaeological-cultures/

Indiolateinamerika und Eurasien: Die Säulen des neuen multipolaren Systems

Indiolateinamerika und Eurasien: Die Säulen des neuen multipolaren Systems

Tiberio GRAZIANI

Ex: http://www.eurasia-rivista.org/

Das US-Abenteuer in Georgien sowie die eklatante Wirtschafts- und Finanzkrise, die das westliche System derzeit heimsucht, zeigen, daß die Vereinigten Staaten von Amerika an diesem Punkt in der Geschichte nicht in der Lage sind, die Führungsrolle zu übernehmen. Auf Grundlage beispielsweise der Dichotomien Ost—West, Nord—Süd, Mitte—Peripherie etc. scheinen keinerlei künftige geopolitische Szenarien von Bedeutung herauszuarbeiten zu sein. Betrachten wir die kontinentalen sowie multikontinentalen Gemeinsamkeiten und Unterschiede der globalen Akteure, so zeigen sich uns die Säulen, auf denen ein neues internationales System für Indiolateinamerika und Eurasien ruhen kann.


Von der Regierungsunfähigkeit der USA

Die jüngste Diskussion um Georgien setzt dem Gerede um die sogenannten „unipolaren“ Vereinigten Staaten von Amerika und vor allen Dingen der Behauptung, diese hätten ein wirkungsvolles geopolitisches System — das heißt ein multipolares System — geschaffen, endlich ein Ende.

Dies sehen nicht nur die meisten jener Beobachter und Berichterstatter so, die — während sich der Niedergang der „unverzichtbaren Nation“ (so ein Syntagma der US-Außenministerin Madeleine Albright) vollzieht — im Zuge der Herbstkrise zwischen Moskau und Tiflis wiederholt eine neue Bipolarität beschworen und Formulierungen aus der Zeit des „kalten Krieges“ entstaubt haben. In Wahrheit sind wir von einem erneuten Aufleben des alten bipolaren Systems weit entfernt; die Nachkriegszeit von 1945 bis 1989 ist von einem ideologischen Widerstreit gekennzeichnet gewesen (nämlich zwischen den Antithesen Kapitalismus—Kommunismus und Totalitarismus—Demokratie), der nun aber nicht so sehr an den lymphatischen Knotenpunkten des bipolaren Gleichgewichtes aufgelöst, sondern vielmehr dadurch entschieden worden ist, daß die heutigen großen Nationen mit kontinentalen Ausmaßen, wie zum Beispiel China, Indien und Brasilien, die aufgrund ihrer wirtschaftlichen Entwicklung und dank des geopolitischen Bewußtseins, das sie unter ihrer jeweiligen politischen Führung rund ein Jahrzehnt lang kultiviert haben, gediehen sind und heute danach streben, auf der weltweiten Bühne in politischer, wirtschaftlicher und sozialer Hinsicht verantwortungsvolle Rollen zu übernehmen.

Wir müssen sogleich hinzufügen, daß das Ende der US-dominierten unipolaren Hegemonie keineswegs die militärische Vorherrschaft berührt, die Washington in weiten Teilen der Welt besitzt. Doch Washingtons Macht in geopolitischer Hinsicht ist heute geringer als noch vor einigen Jahren. Ich möchte allerdings darauf hinweisen, daß diese Hegemonie heute für die internationale Stabilität vielleicht noch gefährlicher ist, als dies in der Vergangenheit der Fall war, gerade weil sie wackelig und empfindlich ist und Washington und das Pentagon leicht aus dem Gleichgewicht geraten können, wie die georgische Krise ja auch gezeigt hat.

Die tiefe Strukturkrise der US-Wirtschaft1 [1] hat nur dazu beigetragen, den Prozeß der Machteinbuße des „westlichen Systems“, der seit Mitte der 90er Jahre zu beobachten ist, zu beschleunigen. Mit den Auswirkungen, die dieser Prozeß auf die Vereinigten Staaten haben wird, auf die „einzige Weltmacht“, haben sich in den ersten Jahren unseres Jahrhunderts Autoren wie Chalmers Johnson2 [2] und Emmanuel Todd3 [3] in ihren jeweiligen Analysen befaßt; hierin zeigen die Verfasser auf, wohin dieser Prozeß bald führen wird und wie die Zersetzung des US-Systems vonstatten geht.

Johnson, ein profunder Kenner Asiens im allgemeinen und Japans im besonderen, meint, daß die USA in den Jahren 1999/2000 nicht in der Lage gewesen seien, ihre Beziehungen mit den Ländern Asiens souverän aufrechtzuerhalten, während man doch deutlich „die fortgesetzten Bemühungen ihres Landes, die ganze Welt zu beherrschen“4 [4] verfolgen konnte. Zu den Veränderungen, die sich bereits sichtbar abzeichnen und die geopolitische Situation der nahen Zukunft erahnen lassen, zählt Johnson auch „Chinas zunehmende Orientierung am Vorbild der asiatischen Staaten mit hohem Wirtschaftswachstum“.5 [5] Der gleiche Autor weiß von der mitleidslosen Analyse David P. Calleos zu berichten,6 [6] der bereits im Jahre 1987 die Auflösung des internationalen Systems schilderte und die Ansicht vertrat, daß die Vereinigten Staaten am Ende des 20. Jahrhunderts eine „raubgierige Hegemonialmacht“ seien „mit wenig Sinn für Ausgewogenheit“.

Sowohl der Franzose Todd als auch der Amerikaner Johnson sind der Ansicht, daß die USA aufgrund der Kriege im Mittleren Osten und in Jugoslawien zu einem Unsicherheitsfaktor für das gesamte internationale System geworden sind; Todd zufolge wirken sich unter anderem die ökonomischen Verflechtungen der Vereinigten Staaten deutlich nachteilig aus, wie ja auch das negative Wirtschaftswachstum des letzten Jahrzehnts unzweifelhaft zeigt.

Einige Jahre später, im Januar 2005, wird ein so aufmerksamer und brillanter Beobachter wie Michael Lind von der New America Foundation („Stiftung Neues Amerika“) in einem wichtigen Artikel in der Financial Times argumentieren, daß einige eurasische Länder (in erster Linie China und Rußland) sowie Südamerika „in aller Stille“ Maßnahmen in die Wege leiten, die den nordamerikanischen Einfluß „verringern“ sollen.7 [7]

Luca Lauriola hat sich dem erst kürzlich — 2007 — im wesentlichen angeschlossen;8 [8] in den Worten Claudio Muttis: „Lauriola bringt einige Argumente vor, die man wie folgt zusammenfassen kann: 1.) Die USA stellen nicht mehr die große Weltmacht dar; 2.) die technologische Großmacht Rußland ist heute mächtiger, als die die USA es sind; 3.) die strategische Verständigung zwischen Rußland, China und Indien bietet eine geopolitische Alternative zu den USA; 4.) die USA stecken mitten in einer schweren Finanz- und Wirtschaftskrise, die den Auftakt zu einem veritablen Kollaps bildet; 5.) in dieser Lage steht die US-Macht so ‚einsam und verlassen‘ da, daß Moskau, Peking und Neu-Delhi versucht sein werden, Reaktionen zu provozieren, die zu globalen Katastrophen führen können; 6.) die Administration Bush schreitet beharrlich auf den Abgrund zu, während die Regierung der Welt vorgaukelt, alles sei in bester Ordnung; 7.) die Lebensbedingungen der Mehrzahl der US-Bürger sind mit denen in manchen Entwicklungsländern vergleichbar; 8.) das Bild, das sich uns heute von den USA bietet, ist keineswegs eine historische Ausnahme, vielmehr zeigt sich in der US-Geschichte eine klare Kontinuität (vom Völkermord an den native Americans bis zum Terrorismus, wie er in Vietnam praktiziert wurde); 9.) in den USA hält die gleiche messianische Lobby die politischen Zügel in Händen, die schon früher in der Sowjetunion die Nomenklatura gestellt hat.“9 [9]

Aber warum steht die Supermacht USA nicht einmal mehr sagen wir zwanzig Jahre vor ihrem Kollaps? Warum soll ein globaler Akteur wie die Vereinigten Staaten von Amerika nicht in der Lage sein, sich weiter an der Macht zu halten und seine offen verkündete „Neue Ordnung“, seine New Order, in demokratischer und liberaler Manier durchzusetzen?

Die Antworten auf diese Fragen sind im großen und ganzen nicht nur einfach in den Untersuchungen von Wirtschaftswissenschaftlern und/oder in politischen Widersprüchen des westlichen Systems zu finden. Sie sind meiner Meinung nach vielmehr in der Auslegung und Anwendung geopolitischer Lehrsätze durch die US-Macht zu suchen. Die Vereinigten Staaten von Amerika — eine thalassokratische Weltmacht — waren schon immer bestrebt, ihre Einflußsphäre auch auf den südamerikanischen Subkontinent auszudehnen. Es ist dies eine geopolitische Praxis, die ich bereits an anderer Stelle als „chaotisch“ bezeichnet habe;10 [10] darunter ist eine Geopolitik der „fortwährenden Störung“ empfindlicher Territorien zu verstehen, um diese dem eigenen Einfluß zu unterstellen und sie schlußendlich dem eigenen Hoheitsgebiet einzuverleiben. Dieses Vorgehen zeugt allerdings von der Unfähigkeit, jene wahrhaft gegliederte internationale Ordnung zu verwirklichen, die diejenigen durchsetzen müssen, deren Trachten auf eine weltweite Führerrolle, eine globale leadership, gerichtet ist.

Zwei italienische Geopolitiker, Agostino Degli Espinosa (1904–1952) und Carlo Maria Santoro (1935–2002), haben in ganz verschiedenen Epochen und mit großem zeitlichen Abstand voneinander — der erste in den 1930ern, der zweite in den 1990ern — den USA übereinstimmend einen wichtigen Zug attestiert, nämlich die Unfähigkeit zu regieren und zu verwalten.

Vor vielen Jahrzehnten, im Jahre 1932, schrieb Agostino Degli Espinosa: „Amerika will gar nicht regieren, es will vielmehr auf die einfachste Art und Weise herrschen, die man sich denken kann, nämlich mittels der Dollar-Herrschaft“, und er fährt fort, „das bedeutet nicht nur, daß seine Gesetze oktroyiert und sein Wille durchgesetzt wird; sondern das bedeutet das Diktat eines Gesetzes, dem der Geist der Menschen oder der Völker in solcher Weise anhaftet, daß Regierende und Regierte ein spirituelle Einheit bilden.“11 [11]

Carlo Maria Santoro hat vor über sechzig Jahren noch einmal unterstrichen, daß die US-Amerikaner sich die „maritime Macht […] überhaupt nicht ausmalen, ja nicht einmal konzeptionell vorstellen können, nicht Eroberung und Verwaltung noch die hierarchische Unterteilung, wie die großen Kontinentalreiche“ sie aufwiesen.12 [12]

Die thalassokratische Besonderheit der USA, die Santoro hervorgehoben hat, und die Unfähigkeit zum Regieren, die schon Degli Espinosa so meisterhaft erläuterte, weisen deutlicher als jede andere Analyse auf den künftigen Niedergang amerikanischer Macht hin. In diesem Zusammenhang müssen natürlich weitere kritische Elemente bezüglich der Expansion des US-Imperialismus berücksichtigt werden: Militäreinsatz, öffentliche Ausgaben, geringe diplomatische Kompetenz.

Der historische Tag, an dem die Führungsunfähigkeit der USA offen zutage trete, sei nun gekommen, behauptete der französische Wirtschaftswissenschaftler Jacques Sapir jüngst. Dem Direktor der Hochschule École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) zufolge habe sich bereits in der Krise von 1997 bis 1999 gezeigt, „que les États-Unis étaient incapables de maîtriser la libéralisation financière internationale qu’ils avaient suscitée et imposée à nombreux pays“13 [13]. Sapir sieht in der Globalisierung selbstverständlich einen Aspekt der US-Expansion, denn er versteht die Anwendung der amerikanischen Politik im großen Maßstab als eine Politik der freiwilligen finanziellen und merkantilen Öffnung.14 [14] Zu diesem Zeitpunkt, da nun das liberale US-amerikanische Süppchen mittels des Diktats des Internationalen Währungsfonds weiteren Patienten eingeflößt werden soll — obwohl dies doch schon in Indonesien mißlang und sich auch Kuala Lumpur nachdrücklich dagegen gewehrt hat —, unterstreicht Sapir, daß es Pekings verantwortungsvolle Wirtschaftspolitik ist, die die Stabilität im Fernen Osten garantiert.

Es sei hier festgehalten, daß die Beschleunigung des ökonomischen und politischen Schrumpfungsprozesses der USA (2007/08) in eine Zeit fällt, da die Führung der Nation nach wie vor in Händen einer Machtclique liegt, die sich auf die Ideen des neokonservativen think tank beruft. Die Neocons haben bekanntlich Washington in den letzten Jahren — spätestens seit 1998, dem Jahre des Beginns der „Revolution in Military Affairs“ — soweit wie möglich zu einer aggressiven und expansionistischen Außenpolitik gedrängt; es war dies eine Politik, die sich eng an die Prinzipien des Alten Testamentes (— der messianische Impuls bildet einen festen Bestandteil des US-Patriotismus wie auch eine Konstante des US-Nationalcharakters —) sowie an die trotzkistische Theorie von der „permanenten Revolution“ gehalten hat, wobei letztere allerdings eine besondere — nämlich konservative — Beugung hat hinnehmen müssen. Diese Theorie ist nicht nur gewissermaßen das theoretische Substrat der Strategie des permanent war, des „beständigen Krieges“, welche Vizepräsident Dick Cheney lanciert und welche die Bush-Administration im Laufe der letzten beiden Legislaturperioden (2000–08) so eifrig umgesetzt hat, weshalb in Washington die „Geopolitik des Chaos“ aufgeblüht ist.

 

Indiolateinamerika und Eurasien

Die USA empfinden sich von der Notwendigkeit der geostrategischen Ordnung (über die in Eurasien Rußland und China die Kontrolle ausüben, in der südamerikanischen Hemisphäre dagegen Brasilien, Argentinien sowie die Karibik) und einer grundlegenden Wirtschafts- und Finanzkrise eingeengt; sie scheinen verwirrt und schwanken einerseits zwischen einer Außenpolitik noch aggressiverer Art und mit noch mehr Muskelspiel als in der jüngsten Vergangenheit und andererseits einer realistischen Neueinschätzung ihrer eigenen globalen Rolle. Derweil werden sich die größten eurasischen Nationen — allen voran Rußland und China — und die wichtigsten südamerikanischen Nationen — Argentinien und Brasilien — ihres wirtschaftlichen, politischen und geostrategischen Potentials in immer stärkerem Maße bewußt.

Dies setzt voraus, daß politische Analytiker und Entscheidungsträger neue Paradigmen zur Anwendung bringen, um die Gegenwart zu interpretieren. Die Auslegungsschemata der Vergangenheit, die auf der Grundlage der Dichotomien Ost—West, Nord—Süd, Zentrum—Peripherie fußen, scheinen keine Gültigkeit mehr zu haben. Eine Analyse der Gegenwart wird von Nutzen sein, um alle notwendigen Elemente zu erfassen, um die geopolitischen Szenarien der Zukunft zu umreißen, um sich einer kontinentalen wie auch multipolaren Sichtweise zu befleißigen, um Bündnisse wie auch Spannungen zwischen den globalen Akteuren auszumachen; hier richten wir unsere Aufmerksamkeit auf die interkontinentalen Achsen zwischen beiden Hemisphären unseres Planeten.

Die BRIC-Achse (Brasilien, Rußland, Indien und China), die neue geoökonomische Achse zwischen Eurasien und Indiolateinamerika, ist mittlerweile eine wohldefinierte, attraktive Tatsache und wird in naher Zukunft verschiedene eurasische und südamerikanische Nationen verbinden. Wenn sich diese Achse nicht kurz- bis mittelfristig konsolidiert, wird der britische „westliche“ Traum von einer euroatlantischen Gemeinschaft, „von der Türkei bis Kalifornien“15 [15], weitergeträumt werden, und die Weltmacht USA — als Kopf der Triade Nordamerika, Europa und Japan — wird weiterhin herrschen.

Auf dem jüngsten Gipfeltreffen der Außenminister der BRIC-Staaten (im Mai 2008 in Jekaterinburg/Rußland) wurde die Absicht bekräftigt, die wirtschaftlichen und politischen Beziehungen zu den neuen aufstrebenden Ländern enger zu gestalten; in den USA faßte man dies als veritablen Affront auf. Man sollte das Treffen der „Großen Fünf“ (Brasilien, Indien, China, Mexiko und Südafrika) in Sapporo auch in Verbindung mit dem G8-Gipfel in Tōyako im Juli 2008 sehen.

Mit dem Amtsantritt von Ministerpräsident Wladimir Putin in Rußland im August 1999 begannen sich zwischen Rußland und einigen südamerikanischen Ländern dauerhafte wirtschaftliche Beziehungen anzubahnen, die in den letzten Jahren intensiviert wurden und eine gewisse politische Dimension angenommen haben.

China zeigte sein Interesse an Südamerika bereits im April 2001 mit dem historischen Besuch von Staatspräsident Jiang Zemin in mehreren südamerikanischen Nationen auf dem Subkontinent. China, stets auf der Suche nach Rohstoffen und Energieressourcen für die industrielle Entwicklung, ist der Auffassung, daß es in seinen bevorzugten und strategischen Partner-Staaten Brasilien, Venezuela und Chile erheblichen Investitionsbedarf gibt, damit die grundlegende Infrastruktur geschaffen werden kann (heute gibt es rund 400 bis 500 Handelsvereinbarungen zwischen Peking und den wichtigsten südamerikanischen Ländern einschließlich Mexikos).

Das Interesse Rußlands und Chinas an Südamerika wächst daher von Tag zu Tag. Die russische Gasprom (und mit ihr Eni)16 [16] hat im September 2008 Verträge mit Venezuela über die Erforschung des Gebietes Blanquilla Est und der Karibikinsel La Tortuga, etwa 120 Kilometer nördlich von der Hafenstadt Puerto La Cruz (im Norden Venezuelas) gelegen, unterzeichnet, und Moskau hat einen Plan zur Schaffung eines Ölkonsortiums in Südamerika verabschiedet. Während der russische Mineralölkonzern Lukoil nach Gesprächen mit der Erdölgesellschaft Petróleos de Venezuela S. A. (PDVSA, auch „Petroven“) eine Punktation verfaßte, reiste ferner Staatspräsident Hugo Chávez im September 2008 nach Peking, um ein Dutzend Handelsabkommen über die Lieferung landwirtschaftlicher, technologischer und petrochemischer Erzeugnisse mit dem chinesischen Staatsoberhaupt Hu Jintao zu unterzeichnen; überdies verpflichtete sich Chávez, bis 2010 fünfhunderttausend Barrel Öl pro Tag zu liefern und hernach eine Million bis zum Jahre 2012.

Darüber hinaus sind Peking und Caracas nach intensiven Verhandlungen von Mai bis September 2008 übereingekommen, die notwendigen Voraussetzungen für die Errichtung einer im gemeinschaftlichen Besitz befindlichen Raffinerie in Venezuela zu schaffen und gemeinsam in China eine Flotte von vier gigantischen Öltankern zu bauen, um die erhöhten Öl-Lieferungen zu bewältigen.

Die Karibik und Südamerika scheinen nicht mehr zu sein als der „Hinterhof“ Washingtons. Washingtons Sorgen vergrößern sich angesichts Nikaraguas Anerkennung der Republiken Südossetien und Abchasien, angesichts Venezuelas Auftreten als Gastgeber für russische strategische Bomberpiloten auf Fernaufklärung und vor allem angesichts der Beschleunigung des Prozesses der südamerikanischen Integration durch das enge Bündnis zwischen Buenos Aires und Brasília. Die Beziehungen zwischen den beiden größten Ländern des amerikanischen Subkontinentes, Argentinien und Brasilien, haben es jüngst (Oktober 2008) gestattet, das Sistema de Pagos en Monedas Locales (SML)17 [17] für den wirtschaftlich-kommerziellen Austausch ins Leben zu rufen. Die Umgehung des US-Dollars durch den SML ist ein erster echter Schritt in Richtung auf eine währungspolitische Integration in den Gemeinsamen Markt „Mercosur“ und der Beginn der Schaffung einer „regionalen Drehscheibe“, die wohl vor allem auf die im wirtschaftlich-kommerziellen Bereich bereits soliden Beziehungen zu Rußland und China wird bauen können, die sich in der unmittelbar nächsten Zeit prächtig entwickeln werden.

Washingtons Nervosität wächst noch angesichts von Pekings und Moskaus Ausweitung ihres Einflusses in Afrika und angesichts der Unterhaltung ihrer Beziehungen mit dem Iran und Syrien.

Aber so wichtig und notwendig solche ökonomischen, kommerziellen und politischen Vereinbarungen auch sein mögen, damit sich das neue multipolare System, dessen beide Säulen Eurasien im Nordosten und Indiolateinamerika im Südwesten sind, richtig entwickeln kann, müssen letztere unbedingt ihre Seeküsten kontrollieren und ihre (oft künstlich von Washington und London hervorgerufenen) internen Spannungen im Zaum halten, die ihre wahre Achillesferse darstellen.

China und Rußland sollten allerdings, wenn sie den USA gegenübertreten, beachten, daß die einstige Hypermacht derzeit zwar mit Sicherheit eine „verlorene“ Nation ist, sie aber immer noch ein geopolitisches Gebilde von kontinentalen Ausmaßen und Herrin ihrer eigenen Küsten ist und noch immer eine starke Flotte besitzt,18 [18] die auf jedem Kriegsschauplatz des Planeten auftauchen kann; das heißt, es gilt vernünftige und ausgewogene Lösungen zu suchen, damit der Grad der Störungen auf globaler Ebene nicht noch zunimmt. Jüngst haben wir daran erinnert, daß Washington nun seine Vierte Flotte reaktiviert hat (bestehend aus elf Schiffen, einem Atom-U-Boot und einem Flugzeugträger), um in bedrohlicher Weise die Verpflichtung zu demonstrieren, die man für mittel- und südamerikanischen „Partner“ habe. Die furchteinflößende Macht, die die USA Eurasien und vor allem Rußland gegenüber zur Schau stellen, bildet den Ausgangspunkt für eine Politik der Integration oder der verstärkten Zusammenarbeit des Subkontinents mit Europa und Japan — auch mit China. In ebendiesem Zusammenhange müssen wir die neue Politik von Rußlands Präsident Dmitri A. Medwedew in bezug auf die Entwicklung der russischen Streitkräfte betrachten, insbesondere die Modernisierung der Marine.19 [19] Obwohl wir im Zeitalter der sogenannten „Geopolitik des Raumes“ und der geostrategischen Raketenwaffen sowie der Strategischen Verteidigungsinitiative (SDI) leben, bilden doch Schiffe auf den Weltmeeren auch heute noch den Prüfstein der Macht, an dem globale Akteure ihre Strategien zu beweisen eingeladen sind; dies gilt noch mindestens das nächste Jahrzehnt hindurch sowohl für „Binnenmeere“ (Mittel- und Schwarzes sowie Karibisches Meer) als auch in den Ozeanen.

Um völlig zu verstehen, in wessen Händen in Übersee die Macht liegt und — nach dem Willen der USA — auch künftig liegen soll, täten Peking und Moskau gut daran, der Worte Henry Kissingers eingedenk zu sein, der vor Jahren schrieb:

Geopolitisch betrachtet, ist Amerika eine Insel weitab der riesigen Landmasse Eurasiens, dessen Ressourcen und Bevölkerung die der Vereinigten Staaten bei weitem übertreffen. Und nach wie vor ist die Beherrschung einer der beiden Hauptsphären Eurasiens — Europas also und Asiens — durch eine einzige Macht eine gute Definition für die strategische Gefahr, der sich die Vereinigten Staaten einmal gegenübersehen könnten, gleichviel, ob unter den Bedingungen eines Kalten Krieges oder nicht. Denn ein solcher Zusammenschluß wäre imstande, die USA wirtschaftlich und letztlich auch militärisch zu überflügeln, eine Gefahr, der es selbst dann entgegenzutreten gälte, wenn die dominante Macht offenkundig freundlich gesinnt wäre. Sollten sich deren Absichten nämlich jemals ändern, dann stieße sie auf eine amerikanische Nation, deren Fähigkeit zu wirkungsvollem Widerstand sich erheblich vermindert hätte und die folglich immer weniger in der Lage wäre, die Ereignisse zu beeinflussen.“20 [20]

Das zu Eurasien Gesagte gilt, nahezu perfekt gespiegelt, in gleicher Weise auch für Indiolateinamerika. Aus evidenten geostrategischen Gründen muß Indiolateinamerika — und das heißt derzeit Brasilien, Argentinien und Venezuela — die Spannungen niedrig halten, die die Instabilität einiger an die Andenkette angrenzenden Länder schüren;21 [21] hier kommt Bolivien eine Vorrangstellung zu, das als Binnenstaat die Westküste des amerikanischen Subkontinents mit seinem Osten verbinden könnte. Brasília, Buenos Aires, Santiago de Chile und Caracas mußten nun gezwungenermaßen ihre politischen wie militärischen Beziehungen ankurbeln — unter der Vormundschaft der USA, wenn man so will — und haben dabei ihr besonderes Augenmerk auf den Ausbau ihrer Hochseeflotten, sowohl zivile wie militärische, gelegt. Die gegenwärtigen Entwicklungen scheinen Indiolateinamerika, dank des „fernen Freundes“ — der eurasischen Macht —, in die Hände zu spielen. Die gegenwärtigen Entwicklungen, das muß gesagt werden, nutzen auch Europa und Japan.

Für das Gleichgewicht des Planeten jedoch bleibt nur zu hoffen, daß die Macht der USA auf ein rechtes Maß zurückschrumpft und daß sich die Vereinigten Staaten danach keiner unbesonnenen Revanchestrategie verschreiben.


Aus dem Italienischen von D. A. R. Sokoll


1 [22] Die derzeitige Wirtschafts- und Finanzkrise geht nach Meinung einiger Experten, unter diesen Jacques Sapir, auf die drei Jahre 1997 bis 1999 zurück. (Jacques Sapir. Le Nouveau Siècle XXI.: Du siècle „américaine“ au retour des Nations. Paris: Seuil, 2008. S. 11.) Hier sei daran erinnert, daß die USA — in der Überzeugung, die „einzige Weltmacht“ (Zbigniew Brzezinski) zu sein — „[u]ngefähr von 1992 bis 1997 […] eine ideologische Kampagne [führten], die auf die Öffnung aller nationalen Märkte für den freien Welthandel und den ungehinderten Kapitalverkehr über nationale Grenzen hinweg abzielte“ (Chalmers Johnson Ein Imperium verfällt: Wann endet das Amerikanische Jahrhundert? übers. v. Thomas Pfeiffer u. Renate Weitbrecht. München: Karl-Blessing-Verlag, 2000. S. 269).

2 [23] Chalmers Johnson. Ein Imperium verfällt: Ist die Weltmacht USA am Ende? übers. v. Thomas Pfeiffer u. Renate Weitbrecht. München: Goldmann, 2001.

3 [24] Emmanuel Todd. Weltmacht USA: Ein Nachruf. übers. v. Ursel Schäfer u. Enrico Heinman. München: Piper, 2003.

4 [25] Johnson, a. a. O., S. 55.

5 [26] Johnson, a. a. O., S. 54.

6 [27] „Das internationale System zerbricht nicht nur, weil schwankende und aggressive neue Mächte versuchen, ihre Nachbarn zu dominieren, sondern auch weil zerfallende alte Mächte, statt sich anzupassen, versuchen, ihre ihnen aus den Händen gleitende Überlegenheit in eine ausbeuterische Vormachtstellung auszubauen.“ (David P. Calleo. Die Zukunft der westlichen Allianz: Die NATO nach dem Zeitalter der amerikanischen Hegemonie. übers. v. Helena C. Jadebeck. Stuttgart: Bonn Aktuell, 1989. S. 218.

7 [28] Michael Lind. „How the U.S. Became the World’s Dispensable Nation.“ In: Financial Times, 26. Januar 2005.

8 [29] Luca Lauriola. Scacco matto all’America e a Israele: Fine dell’ultimo Impero. Bari: Palomar, 2007.

9 [30] Claudio Mutti in seiner Rezension von: Lauriola, Scacco matto all’America e a Israele, a. a. O. — Veröffentlicht auf: www.eurasia.org, am 27. Januar 2008.

10 [31] Tiberio Graziani. „Geopolitica e diritto internazionale nell’epoca dell’occidentalizzazione del pianeta.“ In: Eurasia: Rivista di studi geopolitici, 4/2007, S. 7.

11 [32] Agostino Degli Espinosa. „Imperialismo USA.“ In: Augustea. Nr. 10. Rom/Mailand, 1932. S. 521.

12 [33] Carlo Maria Santoro. Studi di Geopolitica 1992–1994. Turin: G. Giappichelli, 1997. S. 84.

13 [34] Auf Deutsch: „daß die Vereinigten Staaten unfähig gewesen sind, mit der internationalen finanziellen Lossagung fertigzuwerden, zu denen sie unsere Länder selbst getrieben und die sie uns auferlegt haben“. — Sapir, a. a. O., S. 11 f.

14 [35] Ebd., S. 63 f.

15 [36] Mit diesen Worten hat Sergio Romano in zwei Briefen in der Tageszeitung Corriere della Sera die britische Anti-Europa-Politik kommentiert: „Das Ziel der Briten ist die Schaffung einer großen atlantischen Gemeinschaft, von der Türkei bis Kalifornien, und London mittendrin wäre natürlich der Dreh- und Angelpunkt.“ (Sergio Romano. „Perché è difficile fare l’Europa con la Gran Bretagna.“ In: Corriere della Sera, 12. Juni 2005. S. 39.)

16 [37] Das Akronym steht für Ente Nazionale Idrocarburi und bezeichnet den Erdöl- und Energiekonzern, der das größte Wirtschaftsunternehmen Italiens darstellt. 1999 hat Eni mit Gasprom eine Vereinbarung über den Bau der Blue-Stream-Pipeline unterzeichnet, die Rußland über das Schwarze Meer mit der Türkei verbindet. — Anm. d. Übers.

17 [38] Zahlungssystem in lokaler Währung. Zwischenstaatliche Geschäfte werden direkt in Brasilianischen Reais und Argentinischen Pesos abgerechnet, ohne Umweg über die Weltwährung Dollar. — Anm. d. Übers.

18 [39] Alessandro Lattanzio weist darauf hin, daß „die US-Marine vor zehn Jahren noch vierzehn Flugzeugträger sowie Trägerkampfgruppen gehabt hatte. Jetzt besitzt sie auf dem Papier noch zehn [Flugzeugträger], aber nur fünf, sechs stehen im Einsatz“. (Alessandro Lattanzio. „La guerra è finita?“ Vortrag anläßlich des FestivalStoria zu Turin am 16. Oktober 2008.)

19 [40] Alessandro Lattanzio. „Il rilancio navale della Russia.“ In: www.eurasia-rivista.org (Stand: 1. Oktober 2008).

20 [41] Henry A. Kissinger. Die Vernunft der Nationen: Über das Wesen der Außenpolitik. übers. v. Matthias Vogel u. a. Berlin: Siedler, 1994. S. 904.

21 [42] Bekanntlich haben Analysten Südamerika in zwei Bogenbereiche untergliedert: einerseits den Andenbogen, bestehend aus Venezuela, Kolumbien, Ecuador, Peru, Bolivien, Paraguay, und andererseits den Atlantikbogen, bestehend aus Brasilien, Uruguay, Argentinien und Chile.

samedi, 23 juillet 2011

Mediterraneo e Asia Centrale: le cerniere dell'Eurasia

Mediterraneo e Asia Centrale: le cerniere dell’Eurasia

Tiberio GRAZIANI

Ex: http://www.eurasia-rivista.org/

 La transizione dal sistema unipolare a quello multipolare genera tensioni in due particolari aree della massa eurasiatica: il Mediterraneo e l’Asia Centrale. Il processo di consolidamento del policentrismo sembra subire una impasse causata dall’atteggiamento “regionalista” assunto dalle potenze eurasiatiche. L’individuazione di un unico grande spazio mediterraneo-centroasiatico, quale funzionale cerniera della massa euroafroasiatica, fornirebbe elementi operativi all’integrazione eurasiatica.

Nel processo di transizione tra il momento unipolare e il nuovo sistema policentrico si osserva che le tensioni geopolitiche si scaricano principalmente su aree a forte valenza strategica. Tra queste, il bacino mediterraneo e l’Asia Centrale, vere e proprie cerniere dell’articolazione euroafroasiatica, hanno assunto, a partire dal primo marzo del 2003, un particolare interesse nell’ambito dell’analisi geopolitica riguardante i rapporti tra gli USA, le maggiori nazioni eurasiatiche e i Paesi del Nord Africa. Quel giorno, si ricorderà, il parlamento della Turchia, vale a dire il parlamento della nazione-ponte per eccellenza tra le repubbliche centroasiatiche e il Mediterraneo, decise di negare l’appoggio richiesto dagli USA per la guerra in Iràq1. Questo fatto, lungi dal costituire solamente un elemento di negoziazione tra Washington e Ankara, come in un primo momento poteva apparire (e certamente lo fu anche, a causa di due elementi contrastanti: la fedeltà turca all’alleato nordamericano e la preoccupazione di Ankara per l’effetto che l’ipotizzata creazione di un Kurdistan, nell’ambito dell’allora probabile progetto d tripartizione dell’Iràq, avrebbe avuto sulla irrisolta “questione curda” ), stabilì tuttavia l’inizio di una inversione di tendenza della cinquantennale politica estera turca2. Da allora, con un crescendo continuo fino ai nostri giorni, la Turchia, tramite soprattutto l’avvicinamento alla Russia (facilitata dalla scarsa propensione dell’Unione Europea ad includere Ankara nel proprio ambito) e la sua nuova politica di buon vicinato, ha cercato di praticare una sorta di smarcamento dalla tutela statunitense, rendendo di fatto scarsamente affidabile un tassello fondamentale per la penetrazione nordamericana nella massa eurasiatica. Oltre gli ostacoli costituiti dall’Iràn e dalla Siria, gli strateghi di Washington e del Pentagono devono oggi tener conto infatti anche della nuova e poco malleabile Turchia.

Il mutamento di condotta della Turchia è avvenuto nel contesto della più generale e complessa trasformazione dello scenario eurasiatico, tra i cui elementi caratterizzanti sono da registrare la riaffermazione della Russia su scala continentale e globale, la potente emersione della Cina e dell’India nell’ambito geoeconomico e finanziario e, per quanto concerne la potenza statunitense, il suo logoramento sul piano militare in Afghanistan e in Iràq.

Quello che, a far data dal crollo del muro di Berlino e dal collasso sovietico, sembrava apparire come l’avanzamento inarrestabile della “Nazione necessaria” verso il centro della massa continentale eurasiatica, seguendo le due seguenti predeterminate direttrici di marcia:

 - una, procedente dall’Europa continentale, volta all’inclusione, a colpi di “rivoluzioni colorate”, nella propria sfera d’influenza dell’ex “estero vicino” sovietico, prontamente ribattezzato la “Nuova Europa”, secondo la definizione di Rumsfeld, e destinata strategicamente, nel tempo, a “premere” contro una Russia ormai allo stremo;

- l’altra, costituita dalla lunga strada che dal Mediterraneo si protrae verso le nuove repubbliche centroasiatiche, volta a tagliare in due la massa euroafroasiatica e a creare un permanente vulnus geopolitico nel cuore dell’Eurasia;

si era arrestato nel volgere di pochi anni nel pantano afgano.

Falliti gli ultimi tentativi di “rivoluzioni colorate” e sommovimenti telediretti da Washington nel Caucaso e nelle Repubbliche centroasiatiche, rispettivamente a causa della fermezza di Mosca e delle congiunte politiche eurasiatiche di Cina e Russia, messe in atto, tra l’altro, attraverso la Organizzazione della Conferenza di Shanghai (OCS), la Comunità economica eurasiatica e il consolidamento di relazioni di amicizia e cooperazione militare, gli USA al termine del primo decennio del nuovo secolo dovevano riformulare le proprie strategie eurasiatiche.

 

La prassi egemonica atlantica

 

L’assunzione del paradigma geopolitico proprio al sistema occidentale a guida statunitense, articolato sulla dicotomia Stati Uniti versus Eurasia e sul concetto di “pericolo strategico”3, induce gli analisti che lo praticano a privilegiare gli aspetti critici delle varie aree bersaglio degli interessi atlantici. Tali aspetti sono costituiti comunemente dalle tensioni endogene dovute in particolare a problematiche interetniche, disequilibri sociali, disomogeneità religiosa e culturale4, frizioni geopolitiche. Le soluzioni approntate riguardano un ventaglio di interventi che spaziano dal ruolo degli USA e dei loro alleati nella “ricostruzione” degli “stati falliti” (Failed States) secondo modalità diversificate (tutte comunque miranti a diffondere i “valori occidentali” della democrazia e della libera iniziativa, senza tenere in alcun conto le peculiarità e le tradizioni culturali locali), fino all’intervento militare diretto. Quest’ultimo viene giustificato, a seconda delle occasioni, come una risposta necessaria per la difesa degli interessi statunitensi e del cosiddetto ordine internazionale oppure, nel caso specifico degli stati o governi che l’Occidente ha valutato, preventivamente e significativamente, in accordo alle regole del soft power, “canaglia”, quale estremo rimedio per la difesa delle popolazioni e la salvaguardia dei diritti umani5.

Considerando che la prospettiva geopolitica statunitense è tipicamente quella di una potenza talassica, che interpreta il rapporto con le altre nazioni o entità geopolitiche muovendo dalla propria condizione di “isola”6, essa identifica il bacino mediterraneo e l’area centroasiatica come due zone caratterizzate da una forte instabilità. Le due aree rientrerebbero nell’ambito dei cosiddetti archi di instabilità come definiti da Zbigniew Brzezinski. L’arco di instabilità o di crisi costituisce, come noto, una evoluzione ed un ampliamento del concetto geostrategico di rimland (margine marittimo e costiero) messo a punto da Nicholas J. Spykman7. Il controllo del rimland avrebbe permesso, nel contesto del sistema bipolare, il controllo della massa eurasiatica e dunque il contenimento della sua maggiore nazione, l’Unione Sovietica, ad esclusivo beneficio della “isola nordamericana”.

Nel nuovo contesto unipolare, la geopolitica statunitense ha definito come Grande Medio Oriente la lunga e larga fascia che dal Marocco giunge fino all’Asia Centrale, una fascia che andava secondo Washington “pacificata” in quanto costituiva una ampio arco di crisi, a causa delle conflittualità generate dalle disomogeneità sopra descritte. Tale impostazione, veicolata dagli studi di Samuel Huntington e dalle analisi di Zigbniew Brzezinski, spiega abbondantemente la prassi seguita dagli USA al fine di aprirsi un varco nella massa continentale eurasiatica e da lì premere sullo spazio russo per assumere l’egemonia mondiale. Tuttavia alcuni fattori “imprevisti” quali la “ripresa” della Russia, la politica eurasiatica condotta da Putin in Asia Centrale, le nuove intese tra Mosca e Pechino, nonché l’emersione della nuova Turchia (fattori che messi in relazione alle relative e contemporanee “emancipazioni” di alcuni paesi dell’America Meridionale delineano uno scenario multipolare o policentrico) hanno influito sulla ridefinizione dell’area come un Nuovo Medio Oriente. Tale evoluzione, emblematicamente, venne resa ufficiale nel corso della guerra israelo-libanese del 2006. In quell’occasione, l’allora segretario di Stato Condoleeza Rice ebbe a dire: «Non vedo l’interesse della diplomazia se è per ritornare alla situazione precedente tra Israele ed il Libano. Penso sarebbe un errore. Ciò che vediamo qui, in un certo modo, è l’inizio, sono le doglie di un nuovo Medio Oriente e qualunque cosa noi facciamo, dobbiamo essere certi che esso sia indirizzato verso il nuovo Medio Oriente per non tornare al vecchio»8. La nuova definizione era ovviamente programmatica; mirava infatti alla riaffermazione del partenariato strategico con Tel Aviv ed alla frantumazione – indebolimento dell’area vicino e medio orientale nel quadro di quello che alcuni giorni dopo la dichiarazione di Condoleeza Rice venne precisato dal primo ministro israeliano Olmert essere il “New Order” in “Medio Oriente”. Parimenti programmatico era il sintagma “Balcani eurasiatici” coniato da Brzezinski in riferimento all’area centroasiatica, giacché utile alla formulazione di una prassi geostrategica che, attraverso la destabilizzazione dell’Asia Centrale sulla base delle tensioni endogene, aveva (ed ha) lo scopo di rendere problematica la potenziale saldatura geopolitica tra Cina e Russia.

Negli anni che vanno dal 2006 alla operazione “Odyssey Dawn” contro la Libia (2011), gli USA, nonostante la retorica inaugurata dal 2009 dal nuovo inquilino della Casa Bianca, hanno di fatto perseguito una strategia mirante alla militarizzazione dell’intera striscia compresa tra il Mediterraneo e l’Asia Centrale. In particolare, gli USA hanno messo in campo, nel 2008, il dispositivo militare per l’Africa, l’Africom, attualmente (aprile 20011) impegnato nella “crisi” libica, finalizzato al radicamento della presenza statunitense in Africa in termini di controllo e di pronto intervento nel continente africano, ma anche puntato nella direzione del “nuovo” Medio Oriente e dell’Asia Centrale. In sintesi, la strategia statunitense consiste nella militarizzazione della fascia mediterranea-centroasiatica. Gli scopi principali sono:

  1. creare un cuneo tra l’Europa meridionale e l’Africa settentrionale;

  2. assicurare a Washington il controllo militare dell’Africa settentrionale e del Vicino Oriente (utilizzando anche la base di Camp Bondsteel presente nel Kosovo i Metohija), con una particolare attenzione all’area costituita da Turchia, Siria e Iràn;

  3. tagliare” in due la massa eurasiatica;

  4. allargare il cosiddetto arco di crisi nell’Asia Centrale.

Nell’ambito del primo e del secondo obiettivo, l’interesse di Washington si è rivolto principalmente verso l’Italia e la Turchia. I due paesi mediterranei, per motivi diversi (ragioni eminentemente di politica industriale ed energetica per l’Italia, ragioni più propriamente geopolitiche per Ankara, desiderosa di ricoprire un ruolo regionale di primo livello, peraltro in diretta competizione con Israele) hanno negli ultimi anni tessuto rapporti internazionali che, in prospettiva, poiché forti delle relazioni con Mosca, potevano (e possono) fornire leve utili per una potenziale exit strategy turco-italiana dalla sfera di influenza nordamericana. Il tentativo oggettivo di aumentare i propri gradi di libertà nell’agone internazionale operati da Roma e Ankara cozzavano contro non solo gli interessi generali di natura geopolitica di Washington e Londra, ma anche contro quelli più “provinciali” dell’Union méditerranéenne di Sarkozy.

 

Il multipolarismo tra prospettiva regionalista e eurasiatica

 

La prassi applicata dal sistema occidentale guidato dagli USA volta, come sopra descritto, ad ampliare le crisi in Eurasia e nel Mediterraneo al fine non della loro stabilizzazione, bensì del mantenimento della propria egemonia, mediante militarizzazione dei rapporti internazionali e coinvolgimento degli attori locali, oltre ad individuare altri futuri e probabili bersagli (Iràn, Siria, Turchia) utili al radicamento statunitense in Eurasia, pone alcune riflessioni in merito allo “stato di salute” degli USA e alla strutturazione del sistema multipolare.

Ad una analisi meno superficiale, l’aggressione alla Libia di USA, Gran Bretagna e Francia, non è affatto un caso sporadico, ma un sintomo della difficoltà di Washington di operare in maniera diplomatica e con senso di responsabilità, quale un attore globale dovrebbe avere. Esso evidenzia il carattere di rapacità tipico delle potenze in declino. Il politologo ed economista statunitense David. P. Calleo, critico della “follia unipolare” e studioso del declino degli USA, osservava nel lontano 1987 che «…le potenze in via di declino, anziché regolarsi e adattarsi, cercano di cementare il proprio barcollante predominio trasformandolo in un’egemonia rapace»10. Luca Lauriola nel suo Scacco matto all’America e a Israele. Fine dell’ultimo Impero11, sostiene, a ragione, che le potenze eurasiatiche, Russia, Cina e India trattano la potenza d’oltreatlantico, ormai “smarrita e impazzita”, in modo da non suscitare reazioni che potrebbero generare catastrofi planetarie.

Per quanto invece riguarda il processo di strutturazione del sistema multipolare, occorre rilevare che quest’ultimo avanza lentamente, non a causa delle recenti azioni statunitensi in Africa Settentrionale, ma piuttosto per l’atteggiamento “regionalista” assunto dagli attori eurasiatici (Turchia, Russia e Cina), i quali stimando il Mediterraneo e l’Asia Centrale solo in funzione dei propri interessi nazionali, non riescono a cogliere il significato geostrategico che queste aree svolgono nel più ampio scenario conflittuale tra interessi geopolitici extracontinentali (statunitensi) ed eurasiatici. La riscoperta di un unico grande spazio mediterraneo-centroasiatico, evidenziando il ruolo di “cerniera” che esso assume nell’articolazione euroafroasiatica, fornirebbe elementi operativi per superare l’ impasse “regionalista” che subisce il processo di transizione unipolare-multipolare.

 * Tiberio Graziani è direttore di “Eurasia” e presidente dell’IsAG.

1 Elena Mazzeo, “La Turchia tra Europa e Asia”, “Eurasia. Rivista di Studi Geopolitici”, a. VIII, n.1 2011.

2 La Turchia aderisce al Patto Nato il 18 febbraio 1952.

3 «Geopoliticamente l’America è un’isola al largo del grande continente eurasiatico. Il predominio da parte di una sola potenza di una delle due sfere principali dell’Eurasia — Europa o Asia — costituisce una buona definizione di pericolo strategico per gli Stati Uniti, una guerra fredda o meno. Quel pericolo dovrebbe essere sventato anche se quella potenza non mostrasse intenzioni aggressive, poiché, se queste dovessero diventare tali in seguito, l’America si troverebbe con una capacità di resistenza efficace molto diminuita e una incapacità crescente di condizionare gli avvenimenti», Henry Kissinger, L’arte della diplomazia, Sperling & Kupfer Editori, Milano 2006, pp.634–635.

«Eurasia is the world’s axial supercontinent. A power that dominated Eurasia would exercise decisive influence over two of the world’s three most economically productive regions, Western Europe and East Asia. A glance at the map also suggests that a country dominant in Eurasia would almost automatically control the Middle East and Africa. With Eurasia now serving as the decisive geopolitical chessboard, it no longer suffices to fashion one policy for Europe and another for Asia. What happens with the distribution of power on the Eurasian landmass will be of decisive importance to America’s global primacy and historical legacy.» Zbigniew Brzezinski, “A Geostrategy for Eurasia,” Foreign Affairs, 76:5, September/October 1997.

4 Enrico Galoppini, Islamofobia, Edizioni all’insegna del Veltro, Parma 2008.

5 Jean Bricmont, Impérialisme humanitaire. Droits de l’homme, droit d’ingérence, droit du plus fort?, Éditions Aden, Bruxelles 2005; Danilo Zolo, Chi dice umanità. Guerra, diritto e ordine globale, Einaudi, Torino 2000; Danilo Zolo, Terrorismo umanitario. Dalla guerra del Golfo alla strage di Gaza, Diabasis, Reggio Emilia 2009.

6 «Un tipico descrittore geopolitico è la visione degli USA come una “isola”, non troppo diversa geopoliticamente dall’Inghilterra e dal Giappone. Tale definizione esalta la loro tradizione di commercio marittimo ed interventi militari oltremare e, ovviamente, di sicurezza basata sulla distanza e l’isolamento.» Phil Kelly, “Geopolitica degli Stati Uniti d’America”, “Eurasia. Rivista di Studi Geopolitici”, a. VII, n.3 2010.

7 Nicholas Spykman, America’s Strategy in World Politics: The United States and the Balance of Power, Harcourt Brace, New York 1942.

8 «But I have no interest in diplomacy for the sake of returning Lebanon and Israel to the status quo ante. I think it would be a mistake. What we’re seeing here, in a sense, is the growing — the birth pangs of a new Middle East and whatever we do we have to be certain that we’re pushing forward to the new Middle East not going back to the old one», Special Briefing on Travel to the Middle East and Europe, US, Department of State, 21 luglio 2006

9 Tiberio Graziani, “U.S. strategy in Eurasia and drug production in Afghanistan”, Mosca , 9-10 giugno 2010 (http://www.eurasia-rivista.org/4670/u-s-strategy-in-eurasia-and-drug-production-in-afghanistan )

10 David P. Calleo, Beyond American Hegemony: The future of the Western Alliance, New York 1987, p. 142.

11 Luca Lauriola, Scacco matto all’America e a Israele. Fine dell’ultimo Impero, Palomar, Bari 2007.


Article printed from eurasia-rivista.org: http://www.eurasia-rivista.org

URL to article: http://www.eurasia-rivista.org/mediterraneo-e-asia-centrale-le-cerniere-delleurasia/9539/

La pourpre et le croissant, identité nationale et armée en Turquie

graue-wolfe.jpg

La pourpre et le croissant, identité nationale et armée en Turquie

par Tancrède Josseran

 

Ex: http://www.scriptoblog.com/

 
La République turque est indissociablement liée à l’institution militaire. En 1923, l’armée pose les fondements de l’Etat, et l’Etat engendre la nation. Les élites militaires se sentent naturellement investies de l’identité nationale. La désintégration pitoyable de l’Empire ottoman a conforté en eux une profonde défiance envers les ensembles cosmopolites. L’armée est politique puisqu’elle est l’Etat. Contre les antagonismes religieux, ethniques, sociaux, elle assure la continuité de l’Etat et sa sauvegarde à travers le temps.

Avec un contingent de 700 000 hommes, en additionnant la gendarmerie, l’institution militaire occupe une place déterminante dans la vie du pays. Preuve de cet enracinement en août 1999, le ministre turc de la culture, Istemihan Talay, (membre du Parti d’Action Nationaliste) déclarait à l’issue d’une conférence de presse : « la nation turque est une nation armée. La figure du soldat renvoie au fondement de notre identité nationale. Tout turc naît soldat » (1).

Pour comprendre le rôle de l’armée dans la société turque, il faut commencer par renverser les stéréotypes mentaux en cours en Occident. Les sociétés développées ont supprimé tout sens tragique à la vie. La quête d’un bien être artificiel et l’individualisme exacerbé ont évacué le dépassement de soi. La mort synonyme d’anéantissement y est devenue une infamie. Conséquence, elles repoussent dans une commune aversion les deux termes de l’existence : elles ne veulent plus mourir mais refusent également de donner la vie. Le sacrifice est incompris. C’est justement la finalité des armées, qui pour mener à bien leur mission, c’est à dire la défense de l’honneur national, de l’intégrité du territoire, doivent en échange accepter l’effort, la souffrance, la mort. Or les motifs pour lesquels les armées sont rejetées dans les sociétés occidentales sont précisément celles pour lesquelles elles sont respectées en Turquie, parce qu’elles rendent constamment présente l’idée du don ultime de soi.

La guerre notre mère

Les nations se construisent par le glaive, et par ce même glaive oeuvrent à la conservation de la paix et du bien commun. L’organisation de la violence source de mort est en même temps l’outil de perpétuation de la vie. La guerre est la genèse du monde sans laquelle il n’y a pas d’avancées. Pour Suat Ilhan, maître à penser de la géopolitique turque et titulaire de la chaire de géostratégie de l’Académie de sécurité nationale (Milli Güvenlik Akademesi) : « La guerre, spécialement les grands conflits sont l’occasion d’emprunter un certain nombre de traits culturels. La guerre est un produit culturel, l’innovation technologique en découle, elle est cause et conséquence de la modernisation et de l’adhésion aux normes de la civilisation» (2). En outre, souligne Ilhan, la guerre est aussi révélatrice de l’altérité, de l’essence profonde d’une civilisation. Il cite le discours de Mustapha Kemal commémorant l’anniversaire de la guerre d’indépendance et la libération de l’Anatolie des forces de l’Entente en 1922: « Au final, ce n’est pas uniquement la force physique, c’est aussi nos ressources morales et culturelles qui assurentnotre prééminence» (3).

Les guerres font l’Histoire. Elles sont selon Ilhan, le « meilleur moyen d’appréhender» l’histoire turque (4). Elles sont consubstantielles au nomadisme des Turcs d’Asie Centrale. Ces migrations s’organisent à l’ origine vers quatre directions distinctes :

-­‐La Chine et l’Inde

-­‐La Mer Caspienne, et le nord de Mer Noire

-­‐Les Balkans et l’Europe Centrale

-­‐Le Moyen-Orient

Ces régions ont été en même temps le théâtre géographique des guerres turques. Celles-­‐ci ne sont pas encore terminées et leurs conséquences se font encore sentir. La guerre entre Chinois et peuplades turques remonte aux Huns. C’est contre eux que la dynastie des Shi-Huangdi commence à construire la Grande muraille. Aujourd’hui, un conflit de faible intensité se poursuit au Turkestan Oriental avec les Ouighours. Il est selon Ilhan l’épilogue d’une lutte commencée « depuis 2000 ans» (5). En Inde, ce conflit a commencé avec les Huns Blancs et s’est poursuivi avec l’arrivée des Moghols. L’Islam s’est répandu pendant ces guerres. Les tensions récurrentes entre Dehli et Islamabad seraient donc la conséquence de ces invasions.

Mais dans l’imaginaire turc, les guerres les plus importantes restent celles livrées contre l’Europe : «Elles sont dans notre histoire, les luttes les plus longues et les plus usantes» (6). Pour Ilhan, l’Europe a fortifié son identité contre cette menace extérieure. L’identité occidentale a « trouvé l’autre» (7). Dans un raccourci saisissant, Ilhan observe que si entre 632, date la mort de Mahomet, et 1071 année de l’arrivée des Turcs en Anatolie, la figure de l’autre chez les Européens est celle de l’arabe, elle reste avant et après ces deux dates à travers les Huns et les Ottomans, celle du turc...

Les croisades constituent un événement fondamental de cet affrontement. En 1056 Thugri Beg et les Turcs Seldjoukides poursuivant leur migration vers l’Ouest s’emparent de Bagdad. Le chef turc reçoit le titre de Sultan du dernier Calife abbasside. Charge à lui de protéger et de propager l’Islam. C’est sur cet épisode que s’appuient les tenants de la synthèse turco­islamique, véritable idéologie d’Etat mise en place par l’armée après l’intervention militaire de septembre 1980, pour affirmer l’idée d’une destinée manifeste intrinsèque aux Turcs. Dans un contexte de fortes tensions internationales et sociales, où terrorismes de droite et de gauche se répondent mutuellement, l’armée voit en l’Islam la force susceptible de stabiliser la société et d’unifier la nation autour d’un socle commun. Les Turcs à l’époque des «Seldjoukides ...ont fait face en Anatolie, en Syrie, en Palestine, à la Première croisade. A l’époque ottomane dans les Balkans, ils ont arrêté la Deuxième croisade. Le troisième temps de la guerre entre Européens et Turcs prend la forme d’un affrontement avec les Russes» (8).

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le traité de Sèvres prévoit le partage des dépouilles de l’empire vaincu entre les puissances de l’Entente. C’est le début de la guerre d’indépendance « Istiqlal Harbi ». Elle est dans le récit national turc simultanément et paradoxalement « le précurseur des mouvements d’émancipations du monde islamique de l’Occident» et la condition à l’édification « d’un Etat indépendant préalable à la modernisation de la société» (9). Dès lors, il s’agit en s’appropriant ce qu’il y a de meilleur dans le corpus culturel occidental, « de parvenir par étape à la société contemporaine en mêlant ces acquis à la culture turque »(10).

L’armée des steppes

Le bulletin de liaison de l’armée de terre fait remonter la première force organisée au règne de Mete Han, chef hunnique du Ier siècle av. JC (11). Cavaliers réputés, les Turcs inventent la selle et l’étrier. Ils sont de redoutables archers. La distance et l’éloignement dans l’espace en Asie Centrale empêchent la création de fortes entités étatiques. Aussi la condition première à la survie d’un groupe organisé réside dans l’utilisation du cheval. Dans l’histoire turque, la domestication du cheval est capitale.


Elle est la deuxième qualité la plus importante après la fonction guerrière. Ilhan remarque qu’« en raison des menaces qui ont pesé dans l’histoire turque, le soldat est un élément essentiel, ses qualités sont primordiales» (12). Si l’empire ottoman est cosmopolite et multiculturel, son armée en revanche est nationale et musulmane. Seuls les musulmans sont astreints à faire leur service militaire. Par conséquent, l’armée est l’une des rares institutions impériales où l’élément turc domine sans partage. Les militaires se sentent naturellement les dépositaires de l’identité nationale et de sa défense à travers les aléas du temps. Les fondateurs de la République, Mustapha Kemal et Ismet Inönü, sont des hommes d’arme. Au début du XXème siècle, cette aspiration nationale est confuse. Elle ne commence réellement à pénétrer les esprits qu’avec le Premier conflit mondial. Les soldats du Sultan sont partis à la guerre Ottomans, ils en reviennent Turcs. Sous l’effet des épreuves, des trahisons, un embryon de conscience collective émerge. L’homogénéité contre l’hétérogénéité, tel est l’enjeu du processus de construction initié par les militaires. Laïcité et intégrité du territoire sont les deux piliers du nouvel Etat. Sans laïcité, pas de lien national possible, mais sans unité, pas de cohésion politique, et par conséquent pas de laïcité.

La laïcité est la religion civique de la République dans la mesure où elle substitue aux allégeances communautaires de la théocratie ottomane un lien national.

Paradoxalement, si la laïcité reste la valeur cardinale, l’armée a su jeter des ponts avec la foi du Prophète. Elle est le socle identitaire sur lequel la République a déterminé l’appartenance à la nation turque au moment des échanges de population après la guerre d’indépendance. Cet islam scientiste et national est organisé dans le cadre d’une laïcité concordataire. Les desservants du culte dépendent du ministère des Affaires religieuses, le Dinayet. En d’autres termes, comme le souligne Ilhan, si « l’islam n’est pas l’idéologie de la République, il est le système de croyance de la majorité des citoyens turcs » (13).

La mission des militaires est la défense de l’Etat, or pour de nombreux Turcs, la préservation de l’Etat est la condition essentielle à la sauvegarde de l’Islam. Les navires de la marine ont tous obligatoirement un exemplaire du Coran à leur bord. Les soldats turcs sont appelés «Mehmetcik» (soldat de Mahomet). Ils montent à l’assaut au cri de Allah, Allah. Avant d’ouvrir le feu, l’invocation islamique bismillah est prononcée. L’armée est considérée comme le cœur du Prophète (Peygamber Oçagi). Chaque soldat tombé au champ d’honneur est déclaré martyr (sehit). Dans un sens plus large, ce terme désigne celui tombé pour l’Islam au cours du Djihad. Le nom de guerre de Mustapha Kemal, Ghazi, a lui-même une connotation religieuse puisqu’il désigne les guerriers musulmans dans leur guerre sainte contre les chrétiens. Le drapeau écarlate frappé du croissant blanc reflète ce balancement permanent entre tradition et modernité.

Un homme nouveau

En Turquie, deux ministères utilisent le terme de « national » dans leur intitulé. Les ministères de la Défense et de l’Education. Si le premier assure la sauvegarde de la République et l’intégrité du territoire, le second en revanche a pour mission d’éduquer le futur citoyen dans l’obéissance aux préceptes de la révolution kémaliste, et d’assurer son épanouissement moral dans la turcité.

Pour reprendre les mots d’un officiel turc: « L’armée est une école et l’école est une armée» (14). Il s’agit donc d’une guerre sur deux fronts. A terme, la propédeutique kémaliste doit accoucher d’un homme nouveau, viril, vertueux, héroïque. Ce processus de construction nationale repose sur le soldat et l’instituteur :

« Durant la guerre d’indépendance, tandis que l’armée combattait les Grecs sur le front, une armée de professeurs préparaient à Ankara l’assaut final contre l’obscurantisme. La guerre et l’éducation sont jumelles; le soldat chasse l’occupant du pays, l’enseignent en extirpe l’ignorance» (15).

Dès lors, dans le discours identitaire et civique turc, l’aspect militaire est déterminant. La figure du soldat est l’extension naturelle du caractère national et son accomplissement ultime. Le manuel d’éducation civique en vigueur dans les lycées du pays expose ainsi les traits inhérents à la race turque :

«-­‐Les Turcs sont la race la plus ancienne, la plus noble et la plus héroïque du monde.

-­‐La civilisation turque commence avec l’Histoire, elle est parmi les plus anciennes et les plus développées. Elle est à l’origine de la civilisation contemporaine.

-­‐Le turc est combattant, fort, plein de fougue, intelligent, brave, magnanime, exemple de morale et de vertu pour le reste de l’humanité.

-­‐La femme et l’homme turcs sont fidèles et vertueux. Quand ils fusionnent, ils forment une force indestructible.

-­‐ Les victoires des Turcs commencent avec l’Histoire. Les armées turques ont donné naissance à la gloire et l’honneur.

-­‐Les Turcs sont dévoués à leurs pays et vigilants quant à leur indépendance et à leur souveraineté. Ils n’hésitent pas à défier la mort pour la protéger.


-­‐En définitive, le turc est un être supérieur qui a une place à part sur terre» (16).

Cette éthique se retrouve également au sein des écoles militaires. Plus que des soldats, elles ont reçu pour mission de former les cadres de la nation. A partir du jour où ils franchissent le seuil de l’école, les élèves officiers s’entendent répéter qu’ils sont l’élite de la nation et sa conscience éveillée. Maintenus à l’écart des vicissitudes de la vie civile, ils conçoivent rapidement un mépris prononcé pour la médiocrité du monde extérieur. Leur serment reflète cet engagement qui implique l’idée du sacrifice ultime car selon leurs paroles, « un pays n’existe que si on peut mourir pour lui» (17). Le patriotisme s’identifie naturellement au Kémalisme et aux principes qui en découlent : souveraineté nationale, unité de l’Etat, laïcité. Les cadets sont encouragés à prendre modèle sur Atatürk et à sentir sa prés en ce dans leur service quotidien. Cette immanence est particulièrement forte certains jours de l’année. Chaque 13 mars est célébré le jour d’entrée de Kemal à l’école militaire. A l’appel matinal, les élèves officiers figés au garde-­‐ à-­‐ vous dans l’air froid du matin répondent présent à l’appel du nom du père de la nation. La commémoration de sa mort tous les 10 novembre et la visite de son mausolée, immensité de marbre aux lignes austères qui dominent Ankara, sont un moment de recueillement collectif. Le soir, dans leur chambrée, les élèves officiers sont invités à prendre comme livre de chevet le Nutuk. Texte fondateur du kémalisme, ce discours fleuve prononcé en 1927, résume l’œuvre de redressement national. Il a valeur d’écriture sainte.

Les objectifs de l’armée recoupent les trois finalités dévolues au politique, la conservation de l’intégrité du territoire et de son indépendance dans la concorde intérieure et la sécurité extérieure. L’article 35 du règlement interne de l’armée établit que le devoir des forces armées est de protéger la patrie, la République et la Constitution, « si besoin par les armes contre l’extérieur et l’intérieur» (article 85) (18). Une lecture large de ces articles donne un droit d’intervention dans le cours des affaires politiques. L’urgence politique n’admet pas de répit, elle exige une décision ferme, nette et rapide. En clair, l’institution militaire considère qu’ « est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle» (19). C’est la puissance, « les armes» qui créent les conditions d’application du droit. La force est le moyen essentiel et sinon le seul capable de restaurer l’unanimité nationale fêlée. Le glaive tranche le nœud de la discorde et rétablit l’harmonie perdue.

Tancrède JOSSERAN.

1 ) Hürriyet, 11 aout 1999

2 ) Suat Ilhan, Türk olmakzordur, ( Il est dur d’être turc), Alfa, Istanbul, 2009 .

3 ) Ibid.p.44.

4 ) Idem.

5 ) Ibid.p.320.

6 ) Ibid. p. 319.

7 ) Ibid.p.322.

8 ) Ibid.p.328.

9 ) Ibid.p.693.

1 0) Ibid.p.673.

1 1) Kara Kuvvetleri Haber Bulletin, «Kara Kuvetlerinin 2206’nci yildonumu kutlandi », (2206 eme anniversaires de la fondation de l’armée de terre), juillet 1997.

1 2 ) Op.cit.(2).p.610.

1 3) Ibid.p.728.

1 4) Ayse Gül, The myth of the military-nation, Palagrave-macmillan, London,

2004.p.119. 1 5) Idem.p.122. 16)Idem.p.126. 1 7) Gareth Jenkins, Context and circumstance : The Turkish military and politics, The

international Institute for Strategic Studies,London, 2001, p.32.

1 8) Vural Savas, AKP çoktan kapatilmaliydi, (L’AKP aurait du être interdit), Bilgi Yayinevi, Istanbul, 2008, p.153.

1 9)Carl Schmitt, Théologie politique, Gaillimard, Paris, 1988,p.123.

vendredi, 22 juillet 2011

Dragan Cavic (Republika Srpska): "Sezession ist derzeit keine Option"!

Dragan_Cavic_dp.jpg

„Sezession ist derzeit keine Option“

 

Dragan Cavic, Ex-Präsident der Republika Srpska, über die Bedeutung des Daytoner Abkommens

Ex: http://www.zurzeit.at/

Herr Cavic, die internationale Gemeinschaft drängt auf eine Verfassungsreform in Bosnien, um den Staat zu zentralisieren. Wie stehen Sie dazu?

Dragan Cavic: Bosnien kann als Staat nur überleben, wenn es dezentralisiert bleibt. Wir haben kein Problem damit, daß es gesamtstaatliche Institutionen gibt, die die Funktion haben, anderen Staaten bilateral oder multinational gegenüberzutreten. Solche Institutionen sind notwendig und müssen bestehen, aber man muß die Sachen, die in Dayton unterschrieben wurden, beibehalten. Das heißt, daß die Interessen und die Identitäten der Völker, die in Bosnien und Herzegowina leben, gesichert werden müssen, und das betrifft natürlich auch die Republika Srpska.

Insbesondere EU und USA werfen Bosnien vor, der derzeitige Staatsaufbau sei ineffizient. Wie sehen Sie das?

Cavic: Vielleicht, aber man muß dazu auch sagen, daß man von Bosnien viel zu viel verlangt. Soll man von Bosnien verlangen, daß es in drei Jahren die Schweiz sein wird? Das wird aber nicht der Fall sein, weil Wunsch und Realität zwei Paar Schuhe sind. Vor 16 Jahren, also vor nicht allzu langer Zeit, ist ein grausamer und blutiger Krieg zu Ende gegangen ist, und dieser Krieg wird noch für Jahrzehnte Nachwirkungen haben. Wenn man bedenkt, daß wir den Krieg hatten, sind wir trotzdem einen großen Schritt vorwärts gekommen, wenn man Bosnien-Herzegowina mit Zypern vergleicht: Wie sind die Verhältnisse in Zypern 35 Jahre nach dem Krieg und wie sind sie in Bosnien 16 Jahre nach dem Krieg? – Da ist doch schon ein großer Unterschied!

Würden im Falle einer Zentralisierung die bosnischen Serben von der moslemischen Mehrheit an die Wand gedrängt werden?

Cavic: Wenn das der Fall wäre, würden die bosnischen Moslems mit all ihren Entscheidungen – weil sie auch von der Bevölkerung her mehr sind – die Serben überstimmen und damit würde die Mehrheit bestimmen, was die Minderheit zu machen hat. Aber gerade das wird durch den Daytoner Vertrag verhindert, der den Frieden in Bosnien-Herzegowina ermöglicht hat. Und betrachten Sie die bosniakisch-kroatische Föderation: Dort sind die bosnischen Kroaten gerade deswegen unzufrieden, weil sie immer wieder erleben müssen, daß sie von den bosnischen Moslems überstimmt werden und eigentlich kein Mitspracherecht haben.

Wenn das Daytoner Abkommen geändert werden sollte, wäre dann für die bosnischen Serben die Sezession eine Option?

Cavic: So, wie es jetzt mit dem Daytoner Abkommen und den zwei Entitäten ist, müssen die bosnischen Serben keine Sezession machen, weil es in Ordnung ist. Sobald es sich ändert, ist es aber eine andere Frage. Wenn die internationale Gemeinschaft oder ein anderer Druck auf die bosnischen Serben oder auf Bosnien ausübt, damit es zur Zentralisierung kommt und daß die Republika Srpska von der Bildfläche verschwindet, dann müssen die Serben den Weg der Sezession gehen. Aber zurzeit haben sie kein Bedürfnis, Bosnien zu verlassen, weil die Republika Srpska die Souveränität des serbischen Volkes gewährleistet. Denn die Republika Srpska umfaßt die Hälfte der Fläche des Gesamtstaates und ein Drittel der Macht in Bosnien-Herzegowina kommt aus der Republika Srpska.

In Österreich heißt es immer wieder, der bosnische Islam sei liberal. Wie sehen Sie das, zumal Sie aufgrund ihrer verschiedenen Funktionen das Land besonders gut kennen?

Cavic: Die traditionellen Bosnier haben den Islam immer liberal gelebt. Erst mit dem Krieg sind mit Unterstützung von Saudi-Arabien und dem Iran Mudschaheddin nach Bosnien gekommen und damit die Radikalen wie Wahhabiten und Salafisten, was in Bosnien eine Neuheit war. Aber dennoch sind die Islamisten in Bosnien nicht besonders stark vertreten, und die Mehrheit der Bosniaken ist dem liberalen Islam treugeblieben. Das sind jene Menschen, die die Tradition des liberalen Islam weiterleben, und die ihre serbischen und kroatischen Nachbarn respektieren.

Das Gespräch führte Bernhard Tomaschitz.

mercredi, 20 juillet 2011

Cossack Duty (music by Dmitri Khvorostovsky)

Cossack Duty (music by Dmitri Khvorostovsky)

dimanche, 17 juillet 2011

Artico: una nuova rotta commerciale per l'Asia

Fig2_800.jpg

Artico: una nuova rotta

commerciale per l’Asia

      

Ex: http://rinascita.eu/

La disputa per il controllo dell’Artico è appena iniziata. In ballo c’è il controllo delle risorse energetiche, le nuove vie per i traffici marittimi e i nuovi spazi per la pesca e il turismo. E proprio l’apertura del Passaggio a Nord-Est costituisce una delle risorse che Mosca intende sfruttare sul piano economico e commerciale.

 

Un cargo, MV Nordic Barents, ha trasportato oltre 40.000 tonnellate di minerale di ferro, dal porto norvegese di Kirkenes, salpando il 4 settembre scorso e diventando così la prima nave straniera a compiere un viaggio commerciale attraverso le acque dell’Artico russo. Il bastimento ha attraversato la North Sea Route (Passaggio a Nord-est), percorrendo le coste settentrionali della Russia per raggiungere e attraversare lo stretto di Bering. Circa tre settimane dopo, ha attraccato a Xingang, nel nord della Cina. “L’intero viaggio è andato benissimo. Non ci sono stati grandi ritardi ed è stato molto economico. Comparato al Capo di Buona Speranza, il risparmio per il solo carburante è stato di circa 550.000 dollari”, ha dichiarato Christian Bonfils, Ceo della Nordic Bulk Carriers.


I russi utilizzano le acque artiche tutto l’anno, oramai da decenni. Il progressivo ritrarsi della banchisa causato dal surriscaldamento globale negli ultimi anni ha spinto le compagnie di navigazione straniere a guardare verso nord nella speranza di sfruttare le nuove rotte di navigazione commerciale. Ma fino a poco tempo la rotta dell’Estremo Nord era chiusa alle navi straniere. Le aziende era obbligate ad utilizzare il canale di Suez, un viaggio che dalla Norvegia, richiede quasi il doppio del tempo. L’anno scorso la Tschudi shipping che possiede una miniera a Kirkenes, ha chiesto ai russi la possibilità di utilizzare la via del Mare del Nord per raggiungere la Cina, il più grande cliente della miniera.
“Abbiamo ottenuto un messaggio molto chiaro dallo Stato russo: Vogliamo competere con Suez”, ha sottolineato il Ceo Felix Tschudi.


Fino a quel momento l’incertezza era enorme per i costi d’ingaggio di un rompighiaccio russo. “Il prezzo che abbiamo pagato l’anno scorso [210.000 dollari] per il servizio fornito dal rompighiaccio è stata comparabile a quello per il Canale di Suez”, ha chiosato Bonfils. Ciò dimostra che nelle intenzioni dei russi qualcosa sta cambiando. A spiegare le cause è stato il professor Lawson Brigham, dell’Università di Fairbanks in Alaska, sottolineando che tutto ciò è dovuto alla volontà russa di sfruttare le risorse naturali dell’area. “Il motivo di fondo è che il Pil della Russia è legato allo sviluppo delle risorse naturali dell’Artico”, ha osservato il docente, ma interesse di Mosca è anche quello di realizzare un sistema di trasporto delle risorse naturali ai grandi mercati globali, in particolare a quello cinese. Nella regione infatti sono presenti enormi giacimenti di risorse naturali, tra cui nichel, ferro, fosforo, rame e cobalto, nonché idrocarburi. La Russia spera così di sfruttare le enormi ricchezze dei fondali artici e favorire commerci e trasporti attraverso il Passaggio a Nord-est, Una rotta questa più breve di migliaia di km rispetto alle altre: 13mila chilometri verso l’Asia, circa 10mila in meno rispetto alla rotta tradizionale del Canale di Suez. Per l’anno in corso è previsto un traffico di tre milioni di tonnellate, una cifra che il vice premier russo Sergej Ivanov conta di raddoppiare nel 2012.

vendredi, 15 juillet 2011

La question turque

La question turque

Radio "Méridien Zéro", Paris



jeudi, 14 juillet 2011

Krantenkoppen - JUli 2011 (7)

Credits: ShironekoEuro, Flickr

Krantenkoppen
Juli 2011 (7)
LA REVOLTE DES INTELLECTUELS CONTRE LE SYSTEME:
"Aujourd’hui beaucoup de philosophes sont des critiques acerbes de la modernité et portent souvent la parole d’un retour à la tradition. (...)
‎Frappant dans ce nouveau paysage intellectuel, c’est la diversité de ceux qui le composent.  Il y a ceux qui viennent des rives de la gauche et du marxisme et ceux qui s’assument réactionnaires. Il y a des libéraux lucides. Il y a des catholiques, des laïcs et des panthéistes.":
http://www.ndf.fr/poing-de-vue ​/06-07-2011/la-revolte-des-int ​ellectuels-contre-le-systeme
 
 
FOREBODING OF STORM:
Analyse of the current Russian political situation:
http://www.israelshamir.net/En ​glish/Tandem1.htm
 
 
IMMENSE 1st OF JULY DEMONSTRATION IN TRIPOLI:
"Some 1.700.000 people demonstrated to defend their country and to repudiate NATO’s aggression":
http://www.voltairenet.org/Imm ​ense-1st-of-July-demonstration
 
 
LIBYA'S NEIGHBORHOODS PREPARE FOR NATO BOOTS:
"Libyans are protecting the family, homes and neighborhoods from foreign invaders. A majority does support the Qaddafi leadership which is what they received with their mother’s milk, but nearly all emphasize that for them and their friends it is very much about defending their revolution and country first":
http://www.voltairenet.org/Lib ​ya-s-neighborhoods-prepare-for
 
 
DE VERGETEN CHRISTENEN:
"De negatieve houding van veel Israëliërs tegen christenen uit zich in vele 'kleine' plagerijen zoals bespugen van priesters en religieuzen. (...) Het meest dramatische effect is dat het aantal christenen in het Heilig Land sterk afneemt, van 53% in 1922 tot minder dan 2% in 2011":
http://www.katholieknieuwsblad ​.nl/opinie/item/766-de-vergete ​n-christenen.html
 
 
DEVENTER 'GEERT GROTE UNIVERSITEIT': katholiek, kleinschalig en Nederlandstalig:
“We richten ons op de traditie van de vroege, ongedeelde kerk en zien het christendom als een bron van de Europese beschaving. Ook atheïsten hebben een basiskennis van het christendom nodig, niet alleen om onze cultuur te begrijpen, maar ook haar desoriëntatie en ontwrichting.(...)
We kiezen resoluut voor het Nederlands en weigeren toe te geven aan de onverantwoorde en totale verengelsing van het onderwijs. (...)
Wij richten onze blik niet op Amerika, maar kijken naar het Europese continent. Alleen focussen op het Westen leidt tot kortzichtigheid. Het Oosten verdient meer aandacht. Ons wapenschild met de dubbele adelaar verwijst naar die continentale, Europese verbondenheid."

http://www.rorate.com/nieuws/n ​ws.php?id=67143

mercredi, 13 juillet 2011

Der Islam als geopolitisches Werkzeug zur Kontrolle des Nahen und Mittleren Ostens

turkish_islamic_union.jpg

Die Kräfte der Manipulation: der Islam als geopolitisches Werkzeug zur Kontrolle des Nahen und Mittleren Ostens

Mahdi Darius Nazemroaya

Bei ihrem Vormarsch gegen das Eurasische Herzland versuchen Washington und seine Gefolgsleute, sich den Islam als geopolitisches Werkzeug zunutze zu machen. Politisches und soziales Chaos haben sie bereits geschaffen. Dabei wird versucht, den Islam neu zu definieren und ihn den Interessen des weltweiten Kapitals unterzuordnen, indem eine neue Generation sogenannter Islamisten, hauptsächlich unter den Arabern, ins Spiel gebracht wird.

Das Projekt Neudefinition des Islam: die Türkei als das neue Modell eines »Calvinistischen Islam«

Die heutige Türkei wird den aufbegehrenden Massen in der arabischen Welt als demokratisches Modell präsentiert, dem es nachzueifern gilt. Unbestreitbar hat Ankara Fortschritte gemacht im Vergleich zu den Zeiten, als es verboten war, in der Öffentlichkeit Kurdisch zu sprechen. Dennoch ist die Türkei keine funktionsfähige Demokratie, sondern eher eine Kleptokratie mit faschistischen Zügen.

Mehr:http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/mahdi-darius-nazemroaya/die-kraefte-der-manipulation-der-islam-als-geopolitisches-werkzeug-zur-kontrolle-des-nahen-und-mitt.html

Krantenkoppen - Juli 2011 (6)

France-Kiosque-Journaux-2-2.jpg

Krantenkoppen
 
Juli 2011 (6)
 
ICELAND, A COUNTRY THAT WANTS TO PUNISH THE BANKERS RESPONSIBLE FOR THE CRISIS:
"The coalition government had launched an investigation to determine legal responsibilities for the fatal economic crisis and had already arrested several bankers and top executives closely linked to high risk operations.
Interpol, meanwhile, had issued an international arrest warrant against Sigurdur Einarsson, former president of one of the banks. This situation led scared bankers and executives to leave the country en masse."
 
 
EEN LANDSCHAP VAN VOEDSEL:
‎"Het eten dat we aan de straatstenen niet meer kwijtraakten, werd dan maar tot veevoer verwerkt, begraven of verbrand":
http://www.standaard.be/artike ​l/detail.aspx?artikelid=DMF201 ​10705_091
 
 
SLECHTS 8,5% VAN JONGEREN WENST HET EINDE VAN BELGIE:
"De enquête, die tussen maart en juli is uitgevoerd bij 3.033 jongeren van 21 jaar oud, geeft aan dat jongeren aan beide kanten van de taalgrens weinig voelen voor het einde van België":
http://www.standaard.be/artike ​l/detail.aspx?artikelid=DMF201 ​10705_126

mardi, 12 juillet 2011

M.I.D.: Belgique, situationde plus en plus figée

 

Communiqué du "Mouvement Identitaire Démocratique" - Namur - 11 juillet 2011

Belgique : situation toujours plus figée

 

Le lundi 20 juin, coup de théâtre dans le petit monde de la politique politicienne belge : après quelques timides tentatives de négociations entre la NVA de Bart de Wever et les libéraux de Charles Michel (le fils de l’autre), voilà que l’inénarrable Olivier Maingain se met allègrement à torpiller ce rapprochement, en refusant de participer à tout gouvernement ou même à tous pourparlers en vue d’un former un, s’il faut composer avec De Wever, pourtant incontournable en Flandre. Les propos de Maingain ont bien entendu été reproduits par l’organe très politiquement correct de Bruxelles, le Soir, que l’on peut considérer comme la seule et véritable tumeur cancéreuse de la Belgique, celle qui, si elle se développe et sévit encore, occira à coup sûr le patient. Le Soir prétend sauver le royaume de la flamandisation, du fascisme, de la myxomatose et du phylloxéra mais voilà tout d’un coup qu’il torpille les seules négociations qui pouvaient vaille que vaille aboutir à un accord boiteux, pour lui donner encore une petite bouffée d’air vivifiant. Cette foucade du compère Maingain survient dans le Soir peu de temps après la démission de la rédactrice en chef Delvaux, surnommée la « femme delvaux » (avec une minuscule dépréciative) ; cette figure de bas bleu, moquée dans le microcosme journalistique bruxellois parce qu’un peu souillon, a été, pendant de trop nombreuses années, l’organisatrice en chef du formatage des esprits selon les injonctions et les directives du soft power social-démocrate, soixante-huitard (qui confond permissivité et liberté) et néo-philosophique (Saint Bazar Henri Lévy et votre relais ULBiste Haarscher, priez pour nous, pauvres pécheurs fascistoïdes). Or tout cerveau lucide et dûment informé sait que ces ingrédients idéologiques et pseudo-philosophiques servent à disloquer les « alien countries », les « alien audiences », pour les maintenir dans un état de faiblesse permanent, rendant toute renaissance nationale, étatique ou impériale impossible. On ne m’ôtera pas de la tête l’idée que l’actuelle crise belge, envenimée par le Soir, sert d’expérimentation pour les disciples de Sun Tzu, installés dans les « services » : comment entretenir une crise sans recourir à la dictature et en escamotant ou en contournant le fonctionnement démocratique ? Comment trouver un nouveau moyen de neutraliser un pays européen sans faire usage des expédients appliqués jadis en Amérique latine ou, aujourd’hui encore, en Afrique ? L’avenir nous dira si cette hypothèse est plausible ou non. Il existe bien entendu des façons différentes de procéder à la dislocation des Etats européens, en maniant ces ingrédients de l’idéologie dominante et établie : en France, on vous dira que tout sérieux politique, tout esprit de décision, est « ringard », fors le menu officiel, seul autorisé ; avec une nuance bien subtile, car en France, la mentalité révolutionnaire banalisée par le discours dominant depuis 1789 —par le grand récit révolutionnaire— veut que l’on conteste derechef la machine étatique, même en ses aspects les moins contestables. L’Etat va donc chaque fois s’adapter aux « ingrédients », énoncés en marge de la machine qu’il constitue, pour satisfaire ce révolutionisme banalisé : ce fut le cas successif du giscardisme et du sarközisme. Sous Giscard, l’Etat s’adaptait en incluant dans son fonctionnement (ou plutôt son dysfonctionnement) des revendications soixante-huitardes, par crainte de ne pas « être dans le vent » ou de provoquer un nouveau mai 68. C’est à cette capitulation permanente des droites post-gaulliennes au pouvoir qu’a voulu remédier un mouvement comme la nouvelle droite métapolitique, tant dans ses cénacles propres que dans ses opérations d’entrisme dans la presse (par exemple le Figaro Magazine de Louis Pauwels). Sarközy, lui, inclut le néolibéralisme, le retour à l’OTAN dans une ambiance générale de décadence et d’amnésie, tissée de festivisme narcissique permanent, en dépit des promesses de « kärchériser » certaines banlieues. En Allemagne, on continue à faire jouer les ressorts de la fameuse « Vergangenheitsbewältigung », où l’on va systématiquement diaboliser le passé, trouver, de la protohistoire au moyen âge et de celui-ci à l’ère Biedermeier, les racines de la peste brune en tablant sur un sentiment de culpabilité bien ancré dans le protestantisme. En Italie, on procèdera par une neutralisation générale de tous les discours politiques alternatifs, parce que la culpabilité joue un rôle moindre dans les pays catholiques : c’est une fibre qu’on ne peut pas aussi aisément faire vibrer qu’en terres réformées. En Russie, Soljénitsyne a parfaitement expliqué à ses lecteurs comment fonctionnaient la russophobie, distillée par les « pluralistes », et la fameuse « idéologie de la convergence » qui ne voyait de salut qu’en une économie homogénéisée à l’échelle planétaire et entendait, dans la foulée, liquider tous les atavismes (toutes les racines, chez un Bazar-Henri Lévy).

 

Le spaakisme confisque toute autonomie en politique internationale

 

Dans ce concert européen, la Belgique, parce qu’elle ne représentait pas grand chose, est devenue le centre de l’UE, de l’OTAN et du SHAPE. En acceptant ces instances sur son territoire, elle acceptait ipso facto que sa sphère politique devait demeurer molle. Pour la mollifier définitivement, on avait fait en sorte que le pouvoir royal, après l’élimination de Léopold III, soit réduit au minimum ou du moins craigne en permanence de s’opposer aux camarillas politiciennes. Sur cette sphère politique rendue ainsi molle, s’est imposé le « spaakisme », soit l’inféodation à l’OTAN et aux Etats-Unis. Le « spaakisme » doit son nom au social-démocrate Paul-Henri Spaak, premier secrétaire général de l’OTAN. Malgré la résistance des démocrates chrétiens sous Pierre Harmel, le spaakisme est passé de la social-démocratie à la démocratie chrétienne : De Crem, actuel ministre de la défense dans le gouvernement démissionnaire chargé des affaires courantes, est le  prototype du démocrate chrétien spaakiste, bien soucieux et zélé de plaire aux chefs militaires du Pentagone. Au moment où le spaakisme s’imposait dans les années 50 au détriment de toute autonomie nationale sur le plan de la politique internationale, la Belgique était encore une puissance industrielle, forte de ses colonies africaines : aujourd’hui, les ravages du néolibéralisme et des délocalisations qu’il entraine ont fait leurs effets, comme en beaucoup de régions européennes, mais, cette fois sans le ballast moral et financier du colonialisme, les seuls atouts qui restent de ce passé sont les balances commerciales positives face à ses deux plus grands voisins, l’Allemagne surtout et la France dans une moindre mesure. Toute diminution de la dette allemande envers la Belgique donc toute diminution du flux financier venu de l’Est risque de fragiliser les finances du pays, d’éliminer ou d’entamer sérieusement une plus-value utile au maintien de la machine en son état actuel, ce qui risque de faire disparaître, dans l’amertume de ses bénéficiaires, un système corrompu et onéreux, qui bétonne les adhésions bien plus sûrement que tous les discours idéologiques (surtout en Wallonie). C’est ainsi qu’on pourrait voir apparaître le chaos du dissensus. Espoir : l’Allemagne investit en Russie et le royaume d’Albert II, malgré la crise politique qui le tenaille, profite de cette dynamique eurasienne. Le pays est bel et bien un « carrefour », tous en sont conscients, mais ce statut de « carrefour » implique une nécessaire faiblesse politique, assortie d’un tropisme vers tout étranger qui importe biens et services.

 

Le fonctionnement démocratique remplacé par un « rien »

 

En fait, l’implosion politique ne date pas des élections du 13 juin 2010. Elle est antérieure. Dès les élections de 2007, le royaume a été virtuellement dépourvu de direction politique élue, clairement profilée. De surcroît, la crise de l’automne 2008 a démontré que ce pouvoir, ridicule et pantelant, capitulait devant les banques et investissait dans leur faillite des sommes qui auraient pu s’avérer plus bénéfiques en d’autres domaines. Le gouvernement des affaires courantes fonctionne vaille que vaille, mais sans prendre de décisions nouvelles de grande portée. Seule entorse au fonctionnement normal des règles de la démocratie belge : le budget a été voté en début d’année pour satisfaire les exigences de l’UE (pour qui les Etats n’existent plus que pour voter un budget annuel ; ils ne semblent plus avoir d’autres fonctions). Avant 1940, quand les partitocraties, dites « démocratiques », cessaient de bien fonctionner ou engendraient le chaos politique, on recourait à la dictature salvatrice de type romain (dont Carl Schmitt avait brillamment analysé l’origine et le fonctionnement, tout en en dressant la typologie) ; aujourd’hui, dans le cas belge, on n’a recours à un beau « rien », astuce commode qui permet d’éviter un autre type de dictature, comme celui qu’on a parfois imposé en Amérique latine ou en Afrique, c’est-à-dire la forme de dictature qui a pour mission de maintenir aussi longtemps que possible un état de faiblesse au bon gré des instances mondialistes, qui en profitent.

 

Si les commandes allemandes diminuent, si aucune décision importante n’est prise et si la dette publique demeure trop élevée, la Belgique est évidemment candidate à la faillite étatique, au cas où certains groupes, dans les milieux ploutocratiques américains, auraient tout d’un coup l’idée de spéculer à ses dépens comme ce fut le cas pour la Grèce, le Portugal ou l’Irlande. Pour ces groupes, qui visent l’affaiblissement de l’Europe et de la zone euro dans son ensemble, ce serait une belle aubaine car ils ne frapperaient plus à la périphérie de l’Union cette fois, mais en son centre. On peut énoncer dès lors l’hypothèse que la mondialisation voulue par Roosevelt, son épouse et les cartels américains des années 30 et 40 permet certes la paix, une pax americana, mais quelle paix ? Une paix où divers « soft powers » peuvent neutraliser n’importe quel pays de la planète sans recours à la chose militaire. Nombreux sont donc ceux qui ont intérêt à perpétuer le blocage des institutions belges. Ainsi, chaque fois que l’on peut entrevoir des accords pointer à l’horizon, tout à coup, hop, l’un ou l’autre greluchon politicien soulève une nouvelle polémique et enraye à nouveau la machine. Olivier Maingain appartient à cette catégorie de politiciens bateleurs et irresponsables : nous avions déjà eu l’occasion de souligner l’incongruité de sa personne et celle de son parti. Dans le cas présent, depuis ses foucades dans le Soir des 20 et 22 juin 2011, il prend le deuxième parti francophone du royaume en otage. Au sein de l’architecture politique belge, les libéraux, avec qui Maingain et son FDF (« Front des Francophones ») forment un cartel à Bruxelles, font toujours face à un impératif majeur pour contrer les majorités absolues que détiennent les socialistes (alliés au CdH démocrate-chrétien dans le cadre du pôle de l’Olivier) : dégager une minorité suffisamment forte et chalengeuse dans le cadre de l’ex-Communauté française (et nouvelle Communauté Wallonie-Bruxelles).  Sinon, ils sont condamnés à une opposition stérile et de longue durée. L’apport en voix du FDF est donc nécessaire pour que le bloc libéral puisse faire face, en Wallonie et à Bruxelles, au puissant bloc socialiste ou au « pôle de l’Olivier ». La NVA de Bart de Wever est incontournable en Flandre : les libéraux, depuis la foucade de Maingain, sont dans l’impossibilité désormais de négocier avec la NVA et de contourner ainsi la majorité socialiste à Bruxelles et en Wallonie, en formant une majorité fédérale sans les socialistes. Et si de nouvelles élections avaient lieu, nous aurions grosso modo les mêmes scores pour la NVA en Flandre ou alors une légère baisse mais au profit des radicaux du Vlaams Belang, personae non gratae dans les hémicycles en vertu du fameux « cordon sanitaire » qui leur a été imposé depuis leurs premières percées électorales des années 90 du siècle dernier.

 

(Nouvelle donne depuis la rédaction de cet article : après l’échec des pourparlers entre De Wever, maître du jeu, et les libéraux de Charles Michel, suite au sabotage de Maingain, les négociations avec Elio di Rupo, chef de file des socialistes wallons ont à leur tour capoté, les 7 et 8 juillet 2011 : on ne pourra former ni une majorité de centre-droit ni une majorité de centre-gauche. En attendant, en Flandre, De Wever atteint 40% des intentions de vote dans les sondages).

 

Un Bruxelles islamo-socialiste ?

 

L’incident déclenché par Maingain aux dépens du Président Charles Michel du MR libéral, que prouve-t-il ? 1) qu’un blocage surgira toujours en cours de négociations, pour faire capoter celle-ci parce que, quelque part, il y aura à l’œuvre des forces étrangères et/ou occultes qui voudront maintenir cet échec qui arrange leurs calculs ; 2) que le Soir est bel et bien l’instance métapolitique qui orchestre toutes les faiblesses qui affectent le royaume et que son anti-flamandisme (quasi pathologique comme le dénonce la presse flamande) sert plusieurs maîtres extérieurs, dont le citoyen lambda ne soupçonne pas l’existence, car on ne l’a jamais éclairé : a) d’abord les instances américaines, téléguidées par de très efficaces services secrets faisant usage de toutes les roueries imaginées par le soft power, et prêtes à faire feu de tout bois pour affaiblir l’Europe, pourquoi pas en frappant le pays qui abrite ses principales institutions. Le Soir, rappelons-le, est le principal porte-voix en Belgique de la russophobie, de l’hostilité à l’Autriche ou à Poutine, du lobby pro-tchétchène, alors que nos approvisionnements énergétiques dépendent actuellement du bon fonctionnement du tandem gazier germano-russe, qui hérisse les atlantistes donc préoccupe les services spéciaux américains ; b) certains rêveurs parisiens, souverainistes ou autres, qui veulent avancer leurs pions imaginaires en direction de la Meuse et de la Moselle luxembourgeoise et palatine, en croyant ressusciter la « politique des réunions » de Louis XIV, réfutée en son temps par Pierre Paul Rubens et le Chanoine Pieter Stockmans. Dans un tel contexte, le FDF de Maingain, qui n’a d’électeurs qu’à Bruxelles et que dans les communes de la périphérie (arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde/BHV), fait de la capitale du royaume un boulet pour toutes les autres régions du pays, qu’elles soient flamandes ou wallonnes. Un tel destin de boulet n’est guère enviable pour une capitale. Celle-ci dégénère ainsi en un abcès inguérissable fiché dans le flanc des deux régions principales du pays, dans un contexte général et ancien où, déjà, la capitale n’a jamais été fort aimée.  A fortiori quand son idéologie dominante devient, par la masse migratoire installée en ses murs, une sorte d’ « islamo-socialisme », véhiculé par Philippe Moureaux, bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean et ponte prépondérant au sein du PS de la région de Bruxelles-Capitale. Cette nouvelle forme de socialisme, à connotations exotiques, est évidemment peu compatible avec les réflexes socialistes autochtones habituels que l’on retrouve surtout en Wallonie mais aussi en Flandre (à Gand notamment).

 

Pour bon nombre d’observateurs, la scission —ou l’implosion— est dès lors inévitable. Mais, alors, que faire de Bruxelles, des dix-neuf communes urbaines qui composent cette région ? La laisser tomber ? Impossible. En faire un district européen ? Mais l’Europe paiera-t-elle pour la masse immigrée sans emploi ou la refoulera-t-elle hypocritement vers les autres régions, par exemple en rendant, dans l’agglomération, le prix de la vie si cher que ces familles ne pourront plus y survivre ? La capitale du royaume, en l’état où elle se trouve, constitue déjà une gène pour la Flandre qui ne pourra la financer qu’au détriment d’investissements en Flandre même, notamment dans le domaine de l’emploi, à la traine depuis quelques années. En Wallonie aussi, tenir les communes bruxelloises budgétivores à bout de bras ruinerait tout projet raisonnable de maintenir le Hainaut à flot et de développer l’axe Namur/Arlon, pourtant très prometteur. La Wallonie, qui a vécu la tragédie de l’effondrement d’une identité industrielle originale, exprimée par l’art sculptural d’un Wasterlain ou d’un Meunier, a bien entendu intérêt à sortir le plus vite possible de l’impasse, en ne tablant que sur ses seules forces. Autres questions pendantes : le bloc des dix-neuf communes de la Région de Bruxelles Capitale se maintiendra-t-il ? Que vont décider à terme les communes à majorité autochtone où il fait encore bon vivre ? Vont-elles demander à être débarrassées des communes où règnent l’insécurité et le chaos ethnique ? Pour éventuellement être rattachées à la Flandre ou à la Wallonie ? 

 

La nouvelle donne linguistique

 

Pour réaliser ces projets d’investissements flamands ou wallons, le confédéralisme très avancé voire la scission se présentent aujourd’hui comme seules alternatives viables, alors que le contexte linguistique s’est légèrement transformé : 1) le français recule partout en Flandre au profit de l’anglais ; ce n’est pas dû à de la mauvaise volonté, c’est, à notre sens, la disparition générale du latin dans les curricula scolaires qui fait reculer le français partout en Europe (aux Pays-Bas, en Allemagne et en Grande-Bretagne) ; jadis, seuls les bons latinistes acquerraient une maîtrise exemplaire du français en sortant de leurs études secondaires. 2) Le néerlandais n’est pas en recul en Wallonie, contrairement à ce que l’on croit généralement en milieux nationalistes flamands. L’immersion linguistique dès la première année du secondaire est très populaire en Wallonie, surtout le long de la frontière linguistique dans les bourgades disposant de bons collèges ou dans les petites villes. Cette immersion est fort bien organisée par les directions et les pouvoirs organisateurs des écoles : ils recrutent très souvent des Flamands ou des citoyens néerlandais pour assurer en langue néerlandaise les cours d’histoire, de sciences et de géographie, outre le cours de néerlandais proprement dit, ce qui permet aux jeunes d’être immergés pendant dix heures par semaine dans la langue néerlandaise à un âge où la réceptivité linguistique et surtout lexicale est optimale. 177 écoles wallonnes pratiquent cette politique pour le néerlandais, 36 pour l’anglais et 6 pour l’allemand (le long des frontières allemande et luxembourgeoise). Les nationalistes flamands devraient avoir une oreille attentive, voire un regard fraternel pour ceux qui oeuvrent véritablement à la diffusion de la langue néerlandaise et à déconstruire tous les préjugés négatifs que des générations de sots ont attachés à la langue du nord du pays. 3) Beaucoup plus de Wallons qu’auparavant travaillent désormais en Flandre, dans de bons boulots. Les Flamands sont certes moins nombreux à travailler en Wallonie mais ceux qui y ont déniché un boulot, comme cette dame d’un restaurant populaire de notre bonne ville de Namur, s’y sentent bien « parce qu’on y est moins stressé »  (« minder stress »).

 

Ces trois remarques sur la nouvelle donne linguistique ne doivent pas servir à nos yeux, à justifier un néo-belgicisme, ou un « nouvel ordre de marche » à la Joris Van Severen, mais à éveiller un sentiment d’équité : l’autre n’est plus forcément perçu comme un « dangereux alien » mais comme un « partenaire différent, riche de sa différence ». Dans une telle perspective, Maingain, son parti et leurs obsessions apparaissent comme de pénibles anachronismes, portés par un électorat âgé et déphasé. Lors d’une fête du FDF, tenue sur une péniche amarrée le long du Canal à Bruxelles, un de nos observateurs discrets avait pu remarquer une majorité de vieux bavouilleux, devant qui se pavanait le Maingain. Le problème majeur est donc celui de Bruxelles, qui n’est plus en phase avec les autres régions du royaume, qui déguise ses anachronismes mentaux en « défense de la liberté des francophones ». En Wallonie, les régionalistes, qui ne veulent plus de la Communauté Wallonie/Bruxelles (ex Communauté française), sont en somme les représentants d’une certain raison politique et les alliés potentiels de la NVA, tout en ne niant pas les spécificités wallonnes au profit d’un compromis à la belge ou d’un belgicisme d’ancienne ou de nouvelle mouture.

 

Quel rayonnement possible pour la Wallonie ?

 

Reste à aborder la question du rayonnement de la Wallonie, moins repérable que celui de la Flandre à l’étranger. La Flandre a une identité suffisamment forte, surtout grâce à son incomparable patrimoine architectural et pictural, pour rayonner en tant que Flandre dans son environnement européen. La Wallonie possède aussi un patrimoine architectural et pictural incomparable mais il semble plus largement ignoré de nos voisins, rebutés par les chancres industriels, résidus d’une révolution industrielle qui appartient bel et bien au passé. La réponse que les régionalistes wallons conscients du boulet que représente désormais Bruxelles pour les deux autres régions du pays pourraient être de donner une dimension proprement wallonne à la romanité francophone de l’aire nord-est du parler d’oïl. Les pistes sont nombreuses : coupler la réalité historique (et donc nécessairement impériale/bourguignonne et sociale/syndicaliste) de la Wallonie aux espaces contigus du « Nord/Pas-de-Calais », de la Lorraine, voire au-delà même de l’espace d’oïl, en direction de la Suisse romande, de la Savoie et de la Franche-Comté de parlers franco-provençaux. Beaucoup de régions de France en ont assez de l’oblitération exagérée que leur imposent Paris et le centralisme. L’espace aujourd’hui hexagonal recèle de multiples identités en acte ou en jachère et, dès le début du 15ème siècle, en pleine épilogue de la guerre de Cent Ans, Armagnacs et Bourguignons suggéraient déjà des possibles différents pour ce que l’on appelle désormais l’ « espace gaulois ». L’historien Schnerb a magnifiquement mis en exergue l’idée bourguignonne. La personnalité de Louis XI, premier centraliste, a été analysée de manières différentes au cours de ces dernières décennies : après une hagiographie qui a fait date, celle de Murray, qui voyait en Louis XI le vrai fondateur de la France moderne, nous avons eu celle de Jacques Heers, peu flatteuse pour celui que les Bourguignons et nos ancêtres appelaient l’ « Universelle Aragne ».  En Wallonie, la littérature contemporaine possède deux joyaux sur le sujet : les ouvrages où Gaston Compère fait parler d’abord Charles le Téméraire (le « Hardi ») ensuite Louis XI. Dans le témoignage d’outre-tombe qu’énonce le Téméraire, nous décelons la nostalgie d’un projet inachevé. Dans le témoignage de Louis XI, nous décelons la satisfaction de la tâche accomplie. Mais cette tâche accomplie a légué un centralisme politique, sans la dimension culturelle et musicale des fastes de Bourgogne, un centralisme qui déçoit aujourd’hui et qui incite à découvrir, par une travail d’archéologie mentale, ce qui a été refoulé depuis l’œuvre d’unification et d’homogénéisation de l’ « Universelle Aragne ».

 

Reverdir la langue française

 

Ce travail d’archéologie s’accompagne, comme jadis chez les Félibriges provençaux, d’une volonté de retrouver des parlers vernaculaires et les idiotismes régionaux, non pas pour exalter le particulier en tant que tel, mais pour étoffer les langues d’oïl et d’oc par recours aux lexiques vernaculaires. Cet exercice s’avère particulièrement utile à une époque où le français recule, où les emprunts ne se font plus que par l’intermédiaire du franglais ou ne relèvent que de fabrications modernes biscornues. Dans son ouvrage remarquable sur les « linguicides », Jacques Olivier Grandjouan dénonce justement les journalistes, médiacrates ou traducteurs peu scrupuleux qui empruntent indûment à l’anglais, à l’américain ou au franglais, des tournures (syntaxiques et lexicales) ou des vocables qui ont pourtant des équivalents romans, stylistiquement plus corrects. Calques et emprunts défigurent la langue et le recours aux multiples formes de vernaculaire pourrait y remédier avec élégance. Ce serait là un projet identitaire formidable : recourir au vernaculaire pour transcender le vernaculaire pur et simple.

 

Le 19ème siècle avait connu des projets similaires en Belgique, où la langue romane devait se démarquer de Paris en optant pour des « éléments raciques » propres qui étaient souvent des calques malhabiles de germanismes issus des langues néerlandaises et allemande. On ne va pas troquer des calques franglais pour des calques « fralmands » ou « néerlançais ». On trouve de tels néerlandismes chez De Coster, où leur usage confine exceptionnellement au génie, ou encore chez Emile Verhaeren, où ils donnent à sa poésie une dimension charnelle et quasiment plastique qui demeure étonnante. Mais on ne saurait multiplier à l’infini cette technique littéraire. Les recours au vernaculaire ne peuvent se faire, à notre sens, qu’au sein d’un seul espace linguistique, celui de la germanité ou celui de la romanité.  Les locuteurs de langues ou de dialectes romans doivent emprunter aux autres langues ou dialectes romans, quitte, s’il le faut, à retrouver des germanismes romanisés remontant aux Francs, aux Alamans ou aux Burgondes, comme il en existe d’ailleurs dans notre français officiel (haïr, héraut, heaume, thorpe, maréchal, bedot, esquif, etc.).

 

Le projet bourguignon, plus ouvert sur l’Europe centrale et sur l’espace de la Mer du Nord (Angleterre et Scandinavie) au 15ème siècle que le projet armagnac, se concrétisera en une idée européenne avant la lettre par la « Grande Alliance » entre Habsbourg et Bourgogne (le mariage de Marie de Bourgogne avec Maximilien de Habsbourg) puis par la « Grande Alianza » entre Habsbourg/Bourgogne et Castille/Aragon (le mariage de Philippe le Beau et Juana la Loca). Le projet bourguignon débouche sur l’idée européenne traditionnelle (et non moderne). Le projet armagnac débouche sur le repli sur l’Etat-Nation. Le projet bourguignon fédère les identités locales ; le projet armagnac les oblitère. C’est pourquoi nous trouvons en France, aujourd’hui plus encore qu’hier, un mouvement sous-jacent d’adhésion et d’engouement pour les terroirs charnels, notamment chez des auteurs comme Jean Giono, Henri Vincenot, Marcel Pagnol, René Thomasset, Marc Augier dit « Saint-Loup » ou Jean Mabire, sans compter les innombrables auteurs qui écrivent des romans ou retranscrivent des récits propres à leur région. Les œuvres de Giono et de Pagnol ont été transposées en films de grande qualité. On songe surtout au « Hussard sur le toit » de Giono ou à « Manon des sources » de Pagnol, avec Emmanuelle Béart dans le rôle de Manon, où, un moment, elle danse nue en pleine nature, avec une grâce sans pareil. La littérature ruraliste est abondante en France aujourd’hui, bien qu’il faille, dans cette abondance, trier le bon grain de l’ivraie. Le cinéma wallon s’est fait une spécialité de croquer les drames sociaux depuis les années 30. Cela a donné des œuvres de génie mais il serait bientôt utile d’exploiter d’autres filons.

 

Les novlangues n’ont pas d’arrière-fond vernaculaire

 

Mais quel pourrait bien être l’utilité de ce recours au vernaculaire pour étoffer le français, langue en recul dans les établissement d’enseignement, partout en Europe ? Tout centralisme culturel facilite les opérations des soft powers étrangers. La sphère médiatique est plus aisément investie, si elle a été au préalable homogénéisée par une langue fermée sur elle-même, ne recourant plus à son fond vernaculaire. Un projet de subversion fondamental comme celui de la « nouvelle philosophie » n’aurait pas été possible dans un espace culturel plus pluriel et plus vivant : les novlangues, pour se maintenir et imposer leurs répétitions inlassables, ont besoin d’un espace qui a été au préalable balisé, épuré, sans plus aucun recours possible à un « reverdissement » par la langue spontanée du peuple, qui se gausse de la langue figée des clercs et la brocarde (cf. Mikhail Baktine, spécialiste russe de Rabelais). En Belgique, le Soir, qui ne s’ouvre jamais au vernaculaire et abhorre ce qui relève d’une Flandre jugée telle, est précisément la gazette qui reproduit tous les poncifs de la langue des clercs, du « politiquement correct » et de la novlangue actuelle (fabriquée par les agences médiatiques américaines et relayée par les officines de la « nouvelle philosophie » à Paris). Heureusement, son lectorat fond comme neige au soleil : des 329.000 lecteurs qu’il comptait pendant la seconde guerre mondiale, quand Hergé y publiait les aventures de Tintin, il ne lui en reste plus que 80.000 disent les statistiques (et 62.000 disent les « méchantes langues », heureuses de voir disparaître ce chancre, cette tumeur, dans le désintérêt général).

 

Grande Néerlande ou rapports normaux avec les Pays-Bas ?

 

Le projet bourguignon n’a jamais séduit les Flamands. Il n’a jamais été inclus dans leur mythologie nationale. L’écrivain condrusien Gaston Compère, et avant lui d’autres auteurs wallons séduits par Philippe le Bon et Charles le Téméraire, reprochent aux Flamands d’avoir fait le jeu de la France, de Louis XI et de François I en se révoltant contre les Ducs ou contre Charles-Quint. Compère adresse les mêmes reproches aux villes d’Alsace : d’avoir cultivé un particularisme urbain sans vision d’envergure contre un grand projet lotharingien qui aurait pu consolider l’Europe. Par ailleurs, l’histoire récente du mouvement flamand a été tiraillée entre partisans d’un projet grand néerlandais et partisans d’une Flandre indépendante seule, sans fusion avec le voisin du Nord. Les frères De Wever, aujourd’hui, critiquent les projets grands néerlandais, dérivés des idées lancées par Joris van Severen dans les années 20 et 30 du 20ème siècle, en les posant comme « irréalistes » et « fascisants » (on ne voit quel « fascisme », pourtant, transparaîtrait dans les réalisations du projet Benelux). La querelle des historiographies n’est donc pas simple à mettre en cartes dans l’espace belge. Quoi qu’il en soit, des liens privilégiés avec les Pays-Bas sont nécessaires pour les raisons suivantes : 1) les liens culturels et littéraires entre la Flandre et les Pays-Bas ne peuvent plus être niés, de même que les acquis historiques, économiques et politiques du Benelux ; 2) les provinces néerlandaises du Brabant septentrional, du Limbourg  et de la Zélande sont géographiquement, sentimentalement, religieusement (forte dominante catholique) très proches des provinces flamandes limitrophes, tandis que les zones d’urbanisation très dense du Randstad hollandais déplaisent, car il y règne une culture calviniste ou post-calviniste permissive que ne connaît guère la Flandre. 3) La Wallonie est liée aux Pays-Bas par l’artère mosane ; Liège est effectivement un port de mer via le Canal Albert qui mène à Anvers et via la Meuse qui mène à Rotterdam. 4) La Flandre, les Pays-Bas dans leur ensemble et la Wallonie sont liées étroitement, sur le plan économique surtout, à la Rhénanie du Nord/Westphalie. La Wallonie, surtout sa part ardennaise et luxembourgeoise est, de surcroît, liée à la Rhénanie/Palatinat. Cette dynamique féconde, qui a même permis de parler d’une adhésion future de la Rhénanie du Nord/Westphalie au Benelux, pourrait à terme englober la Lorraine et l’Alsace. Il serait fondamentalement idiot de nier ces dynamiques et de ne pas y participer ou de développer des archaïsmes qui empêcheraient une adhésion pleine et entière des âmes, des cœurs et des intelligences pragmatiques aux projets qui naîtraient au sein de cette synergie transfrontalière, où se télescopent trois langues. 5) Les querelles belgo-belges masquent généralement le seul projet qui a fonctionné dans la région au-delà des clivages linguistiques : l’Euro-Région, qui regroupe la province néerlandaise du Limbourg (autour de Maastricht), la province flamande du Limbourg, la province wallonne de Liège, la Communauté germanophone de Belgique, le Grand-Duché du Luxembourg et les Kreise d’Aix-la-Chapelle et de Düren en Rhénanie du Nord/Palatinat.

 

De Frédéric III au Zollverein

 

Certains patriotes allemands s’inquiètent de cette évolution : ils craignent de voir les provinces occidentales de l’ensemble allemand actuel se fondre dans une entité sans substance identitaire, de type eurocratique. On peut comprendre cette inquiétude. Il convient toutefois de leur rappeler que l’idée d’un « Zollverein », d’une union douanière, a précédé le nationalisme proprement dit en Allemagne. Il s’agissait de reconstituer un « baldaquin » économique pour remplacer le baldaquin impérial, après l’autodissolution du Saint Empire à l’époque des grandes victoires napoléoniennes. La province belge du Luxembourg, le Grand-Duché et les deux provinces du Limbourg ont fait partie, à un moment ou à un autre, du Zollverein, tant et si bien que l’hymne national allemand parle d’unité de la Meuse au Memel. On ne peut parler de Meuse que si ce fleuve a formé une frontière occidentale : c’était celle du Zollverein quand le Limbourg actuellement néerlandais en faisait partie. Ensuite, il y aurait lieu de reconstituer une Mitteleuropa tout entière sur base d’une sorte de nouveau Zollverein. L’historien se souviendra d’un mémoire rédigé pour l’Empereur Frédéric III au 15ème siècle. Il avait été rédigé par Aeneas Silvius Piccolomini, futur pape Pie II,  érudit italien qui avait retrouvé le manuscrit de Tacite sur la Germania antique. Pour l’Empereur Frédéric III, le futur Pie II rappelait que le Saint Empire devait sa solidité à la Bohème (l’héritage des Bohème/Luxembourg) et à l’espace brabançon (le bassin de l’Escaut à l’est de ce fleuve flamand, jusqu’à la Meuse, avec pour pièce centrale la riche « Hasbania » des Carolingiens, la Hesbaye, le Haspengouw). Ce rapport a été rédigé à l’époque du grand projet bourguignon et a probablement induit le vieil Empereur méfiant à consentir au mariage de son fils Maximilien I avec la Duchesse Marie de Bourgogne, assaillie par le Roi de France. Frédéric III, déjà maître des terres de Bohème, se dotait de cet espace brabançon, s’offrant du même coup une fenêtre sur la Mer du Nord et un accès au commerce maritime par cabotage avec l’Espagne et le Portugal. Le projet avait reçu l’aval de Marguerite d’York, veuve de Charles le Téméraire et belle-mère de la jeune Marie. A méditer en nos jours, où les fleurons de l’industrie automobile britannique, comme Bentley et la fameuse Mini, sont passés en des mains bavaroises, en l’occurrence BMW, qui loue les services d’un « designer » flamand, celui-là même qui avait dessiné les carrosseries de Skoda pour le compte de Volkswagen. Ce concurrent des grands Italiens que furent Ghia et Pininfarina a notamment dessiné la belle carrosserie de la Bentley, empruntée par Elizabeth II pour se rendre au mariage de Kate et William.

 

Quelques suggestions pour le nouveau rédacteur en chef du « Soir »

 

L’espace scaldien-mosan a donc un avenir, indépendamment d’un personnel politique wallon ou flamand qui ne vaut rien, qui ne représente que l’écume du peuple. Les hommes et les femmes de valeur oeuvrent ici et partout mais dans des espaces non politisés. Mis à part quelques figures un peu grotesques du showbiz ou quelques artistes déjantés, le Soir ne parle jamais des réussites réelles. La clique à Maingain ne s’intéresse pas davantage à ces réalisations substantielles, tout occupée qu’elle est à ses intrigues clochemerlesques. Les chancres bruxellois que sont le Soir et le FDF ne nous permettent pas de nous ouvrir avec enthousiasme et passion à toutes ces nouveautés potentielles, auxquelles pourraient participer les jeunes Wallons qui ont fait, pendant toutes leurs études secondaires, l’expérience de l’immersion. Le temps des crétins et des zozos, des crapules et des pourris, pourrait bien prendre fin dès l’avènement sur la scène politique de jeunes loups, « ex immergés ». Mais leur laissera-t-on la bride sur le cou ou les forcera-t-on à émigrer pour perpétuer ad infinitum le glauque marais de notre politique politicienne ? L’espace scaldien et mosan produit d’innombrables sagas personnelles, des « vitae » pour paraphraser Hannah Arendt, lectrice plus qu’attentive du philosophe de l’authenticité existentielle, Martin Heidegger. Pour échapper à l’inexorable faillite qui le guette, le Soir pourrait, par exemple, publier des entretiens avec nos grands universitaires qui oeuvrent en médecine notamment ou avec le « designer » flamand qui dessine les carrosseries des Bentley ou avec les Muvrini corses (pour faire découvrir un fleuron de la plus belle musique vernaculaire), avec des juristes de Suisse romande pour apprendre comment fonctionne un véritable fédéralisme, avec les producteurs jurassiens de ce délicieux fromage local qu’est la cancoillotte, avec les animateurs de l’Euro-Regio ou du carnaval de Malmédy, avec les protagonistes de l’affaire Sarrazin en Allemagne ou du débat lancé sur l’islam par les auteurs flamand Sam et Wim van Rooy. Les thèmes intéressants sont légion. Ils n’appartiennent cependant pas au « politically correct », du moins au sens très restrictif où l’entendent les sycophantes du Soir. Mais leur exploitation rédactionnelle serait de l’air frais. Enfin.

 

Car ce n’est pas tant d’un gouvernement dont nous avons besoin. Ce serait de toutes les façons un gouvernement de loques, de corrompus, de crapules et d’idiots. Nous avons besoin d’air frais pour dissiper les miasmes dont nous crevons.

 

lundi, 11 juillet 2011

La France, l'Europe et la neutralité

sarkoUS2.jpg

La France, l’Europe et la neutralité

par Georges FELTIN-TRACOL

Le 10 juin 2011, quelques jours avant de prendre sa retraite et de quitter ses fonctions ministérielles, le secrétaire étatsunien à la Défense, Robert Gates, prononçait à l’invitation d’un « laboratoire d’idées » bruxellois un discours déplorant le faible effort de guerre des États européens de l’O.T.A.N.

Plusieurs membres engagés dans la coalition anti-Kadhafi en Libye ont commencé à s’en retirer, fautes de munitions suffisantes, d’armements adéquats et de financements appropriés. Dans Le Monde des 12 et 13 juin 2011, Nathalie Guibert rapportait les mâles propos de l’amiral Pierre-François Forissier, chef d’état-major de la Marine nationale : « On est en train de bouffer le potentiel », déclarait-il sans aucune précaution de langage. On sait en outre comment débuter une guerre, mais jamais quand elle se termine, ni de quelle manière. Le cas libyen en apporte une nouvelle démonstration après les leçons afghane et irakienne.

Robert Gates aimerait que les Européens s’investissent plus dans les expéditions punitives, parfois préventives, de l’Hégémonie étatsunienne au prorata de leur puissance économique. Il paraissait à la fois effaré et soucieux de l’amoindrissement excessif des dépenses militaires de l’ensemble des membres de l’U.E. et/ou de l’Alliance Atlantique, à l’exception de la France et de la Grande-Bretagne. Or, sollicitées de toutes parts, les armées française et britannique arrivent à saturation tant du point de vue matériel que logistique et humain. Sait-on qu’en ce début de l’été 2011, les opérations extérieures des seules troupes de l’Hexagone sont une dizaine, du Kossovo avec la KFOR (300 hommes) à United Protector (sic !) en Libye (3800) en passant par l’ISAF en Afghanistan (4000), « Atalante » au large des côtes somaliennes (850), la F.I.N.U.L. au Liban (1300) ou Licorne et l’O.N.U.C.I. en Côte d’Ivoire (910)… La « Grande Muette » n’en peut plus de se retrouver en flux tendus. La situation est pire chez nos voisins où l’idée de se battre y est même souvent discréditée…

Robert Gates s’inquiète que les États-Unis assument seuls le coût de la défense de l’Occident ultra-libéral, individualiste et « démocratique marchand » alors que leur dette est plus que jamais astronomique. Washington ne commence qu’à payer six décennies au moins de démoralisation générale des peuples européens. En voulant leur faire oublier toute notion guerrière, les États-Unis récoltent maintenant un profond pacifisme de la part des Européens et un désintérêt marqué de la plupart des gouvernements du Vieux Continent pour le fait militaire. La Maison blanche et le Capitole paient aussi leur refus constant d’accepter la constitution au sein de l’O.T.A.N. – ou à ses côtés – d’un pilier européen de défense autonome. Les Étatsuniens pensaient pouvoir combattre jusqu’au dernier Européen sur divers théâtres d’opération. Grossière erreur ! L’homo europeanus ultra-moderne se détourne avec dégoût des armes et des uniformes. Dans ce vaste et luxueux mouroir qu’est devenue l’Europe, le retraité autochtone préfère jouir des avantages matériels de son temps : il préfigure le « Dernier Homme » pressenti par Nietzsche.

Qui sait si les combats actuels dans les vallées afghanes, à Misrata ou dans le golfe d’Aden ne déclencheront pas un jour l’étincelle susceptible d’embraser une nouvelle fois l’Europe et le monde ? Dans un roman de géopolitique-fiction passé bien trop inaperçu, Kriegspiel 2014 (Éditions Le mort qui trompe, Marennes, 2009), Laurent Schang estime à la suite d’un constat historique simple que nous entrons dans une phase polémogène marquée. Depuis la fin du Moyen Âge, la deuxième décennie de chaque siècle se caractériserait par les prémices ou la conclusion de conflits (1515 et les Guerres d’Italie, 1618 et la Guerre de Trente Ans, 1713 – 1715 et la fin de ce premier conflit de dimension planétaire qu’est la Guerre de Succession d’Espagne, 1815 et l’achèvement des guerres de la Révolution et de l’Empire, 1914 et le commencement de la nouvelle Guerre de Trente Ans ou « Grande Guerre civile européenne »). Le segment décennal 2011 – 2020 verra-t-il le retour de la guerre dans nos contrées péri-urbaines ? Peut-être si la France et l’Europe contribuent encore aux aventures néo-coloniales de l’Occident droit-de-l’hommiste…

Atteints par un vieillissement inexorable et un endettement faramineux, les États européens devraient cesser d’agir en « flics du monde entier », de manifester un dédain méprisable envers les régimes libyen et syrien et de vouloir exporter en Afghanistan leurs valeurs débiles.

Si le pouvoir n’était pas aux mains de larbins médiocres au service de l’Oligarchie financière mondialiste, les Européens de grande volonté appliqueraient sans hésiter à notre continent une « doctrine Monroe », une ferme volonté isolationniste et une nette neutralité vis-à-vis des affaires d’un monde de moins en moins atlantique et de plus en plus multipolaire… occidentalisé, hélas ! Déjà, les États-Unis d’Obama et des Tea Parties, pour une fois d’accord, témoignent du regain de l’isolationnisme yankee.

Plutôt que de continuer à s’ouvrir au monde, à ses migrants et au fric anglo-saxon ou moyen-oriental, la France et l’Europe devraient fermer leurs frontières, retirer toutes leurs troupes des autres continents (à l’exception évidente de leurs territoires stratégiques d’Outre-mer) et dissoudre les infrastructures euro-atlantistes dont la participation se révèle vorace sur le plan financier puisqu’« une marine, pour évoluer en coalition dans l’O.T.A.N., écrit Nathalie Guibert, doit répondre à des standards qui exigent une re-qualification permanente des hommes et une régénération très complexe de ses matériels » (dans Le Monde, art. cit.). Cette neutralité revendiquée et assumée ne serait pas la manifestation d’un pacifisme bêlant, mais un authentique neutralisme armé. Il ne s’agit pas en effet de désarmer définitivement l’Europe, mais au contraire de la réarmer. Être neutre implique une stricte et attentive vigilance aux imprévus de l’histoire. Vieille nation polyculturelle neutre, la Suisse conserve des forces armées de grande qualité capables, le cas échéant, de combattre pour leurs patries confédérale et cantonales chez elles et non ailleurs.

Vouloir la neutralité de la France et de l’Europe concourent en géopolitique à la démondialisation de notre imaginaire malade. Une telle neutralité devrait enfin permettre l’émergence d’une Confédération à l’échelle continentale inspirée du modèle helvétique. Bref, l’avenir est à Guillaume Tell !

Georges Feltin-Tracol


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=2042

Krantenkoppen - Juli 2011 (5)

giornali.jpg

Krantenkoppen
 
Juli 2011 (5)
 
POLAND TO VOTE ON HISTORIC BILL BANNING ALL ABORTIONS AFTER MASSIVE GRASSROOTS CAMPAIGN:
"To bring the abortion ban before Parliament under Poland’s political system, the sponsors needed to collect 100,000 signatures within 3 months. They got 600,000 in 2 weeks":
http://www.lifesitenews.com/news/breaking-poland-to-vote-on-historic-bill-banning-all-abortions-after-massiv
 
 
SREBRENICA PLANNED IN WASHINGTON AND SARAJEVO:
 
 
'SREBRENICA MASSACRE' IS A WESTERN MYTH:
"Independent research shows some 2,000 Bosnian Muslim fighters were killed in battle for Srebrenica and that is the number of bodies Hague investigators were able to find”, said Swiss researcher Alexander Dorin, who has been investigating Srebrenica for the past 14 years":
http://dijaspora.wordpress.com/2009/06/16/alexander-dorin-%E2%80%9Csrebrenica-massacre%E2%80%9D-is-a-western-myth/
 
 
SREBRENICA PR HELPS JUSTIFY US BOMBINGS POLICY:
 
 
LES NOUVELLES REPUBLIQUES BANANIERES SONT EN EUROPE:
"L’Europe ne produit pas de bananes, mais a déjà ses républiques bananières. Remplacé United Fruit par banques et marchés financiers ; amendement Platt par Pacte pour l’euro ; la troïka ambassadeur américain, marines et contrôleur des douanes par la troïka Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international":
http://www.michelcollon.info/Les-nouvelles-republiques.html
 
 
REYNDERS: "MAAK VAN BRUSSEL EEN GEWEST DAT HEEL BRABANT OMVAT":
"Reynders opperde er een oplossing voor Brussel en B-H-V. Hij hield een pleidooi voor een België met 3gewesten: een Vlaams, een Waals én een gewest met 2 miljoen inwoners dat Brussel en het oude Brabant omvat":
http://www.hln.be/hln/nl/1274/De-formatie/article/detail/1285091/2011/06/28/Reynders-Maak-van-Brussel-een-gewest-dat-heel-Brabant-omvat.dhtml#.TgpEuICrGhM.facebook
 
 
DE ZAAK-VAN BELLINGEN:
"In 2007 kwam hij in het internationale nieuws toen bleek dat een drietal koppels omwille van zijn 'zwart' zijn door niet door hem in de echt verbonden wilden worden. Van Bellingen besloot toen om een breed uitgesmeerde massatrouw te organiseren. Tot hier de prachtig georkestreerde mediastunt, maar er blijven vragen die nooit opgehelderd zijn":
http://www.clint.be/actua/politiek/de-zaak-van-bellingen-update
 
 
PVV LAAT JODENDOM VALLEN IN STRIJD TEGEN ISLAM:
"Wilders' onvoorwaardelijke steun voor Israël is niet ingegeven door een diepe interesse in het jodendom of respect voor de joodse religieuze traditie. Israël en het joodse volk zijn voor de PVV vooral mooie metaforen":
http://www.volkskrant.nl/vk/nl/3184/opinie/article/detail/2458007/2011/06/27/PVV-laat-Jodendom-vallen-in-de-strijd-tegen-de-Islam.dhtml#.Tg1p07ZX_E0.facebook
 
 
WHY IS CONGRESS A BILLIONAIRE'S CLUB?
"Congress is a club that consists of 245 millionaires. There are currently 66 in the Senate and 179 in the House. So while just 1% of Americans are millionaires, 66% of Senators are millionaires, as are 41% of House members":
http://www.cbsnews.com/8301-503544_162-20075586-503544.html
 
 
HOW THE LEFT AND RIGHT CAN UNITE:
"2 events following the 2008 financial meltdown focused attention on the power and dysfunction of the Wall Street-Washington axis that the establishment propaganda machine that keeps us divided came near losing control":
http://www.yesmagazine.org/blogs/david-korten/how-the-left-and-right-can-unite?utm_source=wkly20110624&utm_medium=yesemail&utm_campaign=mrKorten
 
 
NATO DESTROYS CIVILIAN INSTALLATIONS TO STOP THIERRY MEYSSAN FROM ADRESSING THE LIBYAN PEOPLE:
"Four years ago, the United States declared that [French journalist] Thierry Meyssan represented a threat to their national security and it requested its NATO allies to 'neutralize' him":
http://www.voltairenet.org/NATO-destroys-civilian
 
 
EGYPTE/AFFRONDEMENTS: UN HAUT RESPONSABLE ACCUSE USA ET ISRAËL:
"Les Etats-Unis et Israël sont à l'origine des heurts interreligieux en Egypte, car ils comprennent que c'est le seul moyen de faire plier notre pays. La raison principale de ces agissements est la peur israélienne de l'Egypte en tant que force influente et respectée dans la région":
http://fr.rian.ru/world/20110627/189969242.html
 
 
HET ABSURDE EN MEGALOMANE HST-PROJECT VAN DE SPAANSE POLITICI:
"Elke politicus in dit land wilde een HST-verbinding om te scoren bij de verkiezingen. Maar deze HST is een spooktrein met lege wagons en meer personeel dan passagiers":
http://www.express.be/business/nl/economy/het-absurde-en-megalomane-hst-project-van-de-spaanse-politici/148434.htm
 

E-boeken over de zaak-Srebenica

E-boeken over de zaak-Srebenica
 

YellowSrebrenicaSignMSFParis2.jpg

Enkele interessante e-boeken over hoe de zaak-Srebrenica reeds in 1993 werd opgezet door VS-president Clinton en Moslim-president Izetbegovic om een Amerikaanse invasie uit te lokken:
 
 

dimanche, 10 juillet 2011

Krantenkoppen - Juli 2011 (4)

journaux.jpg

Krantenkoppen
 
Juli 2011 (4)
 
THE ATTACK ON THE EURO AND THE DISMANTLING OF THE EUROPEAN UNION:
"This is drive to dismantle the EU to the advantage of an economic union spanning the 2 continents: a project to create a grand transatlantic market. (...) The attack against the euro and the dismantling of the EU is also the result of an offensive launched by the US and is equally transmitted by Germany, as well as by Brussels. The Commission and the Council thus confirm their involvement i...n the breakup of the EU and in its integration into a new transatlantic political and economic system under US direction, a model already at work in the negotiations on agreements to transfer personal data on European citizens to the US and negotiations around the creation of a market merging the 2 continents":
http://www.voltairenet.org/The-attack-on-the-Euro-and-the
 
 
SCO STEPS OUT OF CENTRAL ASIA:
"SCO may well become the leading integration process over the entire Eurasian landmass, (...) an organization that aims at keeping the US and NATO from establishing a permanent military presence in the region:"
http://www.voltairenet.org/SCO-steps-out-of-Central-Asia
 
 
FACEBOOK APPARTIENT-IL A LA CIA?
"L’investissement de capital-risque de plus de 40 millions de dollars est effectué par la CIA pour développer Facebook ...":
http://www.michelcollon.info/Facebook-appartient-il-a-la-CIA.html?lang=fr
 
 
6 OP 10 KANSARMEN KOPEN HUN ETEN OP KREDIET:
"58,3% van de financieel zwakkeren die bij een warenhuis een winkelkrediet aangaat, spendeert het geld aan basismiddelen als voeding en kleren":
http://www.nieuwsblad.be/Article/Detail.aspx?articleID=GDE3BR5KM
 
 
U PAY YOUR TAX 2:
"U2 verhuisde in 2006 zijn bedrijfszetel van Ierland naar Nederland, waar vrijwel geen belastingen worden betaaald op royalties verkregen uit muziek. Bono en de andere bandleden van U2 behoren tot Ierlands rijkste burgers":
http://www.express.be/business/nl/economy/u-pay-your-tax-2/148214.htm
 
 
HUNGARY: EU-FUNDED PRO-LIFE POSTER BANNED BY THE COMMISSION:
 
 
GEEN BEWIJZEN VOOR VIAGRA- EN GENOCIDEVERHALEN OVER KHADAFFI:
"Een onderzoek door Amnesty International leverde geen bewijs van mensenrechtenschendingen op. In vele gevallen bleken de beschuldigingen zelfs uiterst twijfelachtig. We hebben (in Libië) geen enkel bewijs gevonden van ook maar één verkrachtingsslachtoffer, stelt Amnesty":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110624_008
 
 
UNE GUERRE CONTRE IRAN AVANT SEPTEMBRE 2011?
Former Director of the Mossad Meir Dagan criticises an attack against Iran:
http://www.mecanopolis.org/?p=23533
 
 
PORTRET VAN EEN DEUGDELIJKE BANK:
"Bonussen zijn taboe, zaken doen volgens het kerktoren-principe en geen targets voor de werknemers. En toch succesvol: de Zweedse bank Handelsbanken":
http://www.ftm.nl/video/portret-van-een-deugdelijke-bank.aspx
 
 
3 REDENEN WAAROM KHADAFFI NOG STEEDS NIET VAN DE MACHT VERDREVEN IS:
"De Libische saga demonstreert dat een beperkte interventie met lage risico’s geen snelle oplossing garandeert:"
http://www.express.be/joker/nl/brainflame/3-redenen-die-aangeven-waarom-muammar-gaddafi-nog-steeds-niet-van-de-macht-is-verdreven/148059.htm
 
 
VENEZUELA HEEFT GROTERE OLIERESERVES DAN SAOEDI-ARABIË:
"Midden 2010 al maakte de US Geological Survey een nieuwe schatting bekend en werden de Venezolaanse oliereserves in de zogenaamde Orinoco-regio bijgesteld tot dubbel der tot dan geschatte hoeveelheden":
http://www.express.be/sectors/nl/energy/venezuela-heeft-grotere-oliereserves-dan-saoedi-arabie/138906.htm
 
 
EUROPARLEMENTSLEDEN ZETTEN ZICH SCHRAP: HOF VAN JUSTITIE BEVEELT OPENBAARMAKING ONKOSTENDECLARATIES:
"Verwacht wordt dat het rapport veel stof zal doen opwaaien, want het EP doet sinds 2008 zijn uiterste best om dit geheim te houden":
http://www.express.be/business/nl/economy/europarlementsleden-zetten-zich-schrap-hof-van-justitie-beveelt-openbaarmaking-onkostendeclaraties/148136.htm
 
 
MOTHER RUSSIA'S OPPORTUNITY:
"The Cold War is now over and America dominates and parasites Europe economically, through command of NATO and use of its armed forces as a tool of American foreign policy. America has bases in every European country, makes financial payments to politicians and political parties and interferes in European political matters generally."
 
 
THE PLAN TO DESTABILIZE SYRIA:
"The military operation to destabilize Syria and the propaganda campaign that came with it have been orchestrated by a coalition of states under US coordination, in exactly the same way that NATO coordinates its member and non-member states to bombard and stigmatize Libya. The mercenary forces have been provided with the compliments of Prince Bandar bin Sultan. (...)
Far from arousing the population against the 'regime', this blood bath triggered a national outpouring for President Bashar al-Assad. Aware that they are being drawn into a civil war by design, the Syrians are standing shoulder to shoulder":
http://www.voltairenet.org/The-plan-to-destabilize-Syria
 
 
DE WAL-MART-ECONOMIE:
"De onmeedogenloze jacht naar de laagste prijs jaagt vele Amerikaanse producenten het faillissement in, waarna die productie naar lagelonenlanden verhuist en de omstandigheden waarin goederen ginds worden gemaakt allesbehalve transparant zijn":
http://www.express.be/joker/nl/americanmatters/de-wal-marteconomie/139183.htm

Links van de arbeid, rechts van de moraal: manifest voor een alternatief nationalisme

Links van de arbeid, rechts van de moraal: manifest voor een alternatief nationalisme

Thierry Vanroy

Ex: http://watjezegtbenjezelf.wordpress.com/

dyn001_original_282_355_jpeg__2bbd80e3096f479d032d92af1e846011.jpgZoals beloofd zou ik een artikel schrijven over ‘mijn’ nationalisme. Flink wat denkwerk is hier overheen gegaan en de ambities zijn enigszins verlegd naar een persoonlijk manifest. Met excuses voor de lengte en op het risico af mijzelf onherroepelijk controversieel te maken, hoop ik hier desalniettemin een lans mee te breken. Geen betere plaats dan WJZBJZ voor een dergelijke tekst te lanceren, lijkt mij alleszins.

***

“But, if constructing the future and settling everything for all times are not our affair, it is all the more clear what we have to accomplish at present: I am referring to ruthless criticism of all that exists, ruthless both in the sense of not being afraid of the results it arrives at and in the sense of being just as little afraid of conflict with the powers that be.”

Karl Marx – Deutsch-Französische Jahrbücher, 1943

I. Het mondialisme

Laat ons het verhaal beginnen bij de alombekende links/rechts tegenstelling. Aan de rechterzijde vinden we twee groepen, ‘rechts’ van de moraliteit van waarden (traditioneel, integralistisch…) en ‘rechts’ van de immoraliteit van liberalisme (winst boven alles, asociaal, decadent…). Wat daar zo potsierlijk aan is, is dat zij een monsterverbond sluiten tegen ‘links’. En wat al even potsierlijk is, ‘links’ sluit exact hetzelfde monsterverbond tegen ‘rechts’. Potsierlijk, omdat het resultaat hoe dan ook de overwinning is voor het onderliggend verbond van financieel en supranationaal rechts (supranationale instellingen, dictatuur van het geld) en liberaal en supranationaal links (‘antifascisme’, ‘antiracisme’, dictatuur van de moraal). Dit verbond is een systeem, dat een agenda genaamd ‘mondialisme’ vervult. (Niet mondialisering overigens, dat is een materiële en immateriële uitwisseling als gevolg van technologische vooruitgang, het is niet mogelijk en zeker niet wenselijk daar tegenin te gaan.)

De enige manier om uit dit mondialisme te stappen, is door een nieuw systeem, een nationaal verbond van links van de arbeid en rechts van de waarden. Dit nationalisme (in de zin van niet-mondialisme), is dus gelanceerd vanuit een objectieve systeemanalyse, in tegenstelling tot de meer courante emotionele dwaalsporen. Men kan het ook patriottisme noemen, of gewoon revolutionair, maar dat is semantiek. Daarmee begrijpt men mondialisme nog niet, noch de concrete invulling van dat nationalisme (de maatschappijvisie). Daarom moet eerst de psychologie van het mondialisme duidelijk worden.

Wat volgt zijn enkele verklarende fundamenten, bewust essayistisch om een vermoeiende aaneenschakeling aan becijferde feiten en bevleugelde citaten te vermijden. Dit betekent echter niet dat de auteur een einzelgänger is die denkt het warme water uitgevonden te hebben, vanzelfsprekend kan hier de nodige ruchtbaarheid aan gegeven worden en vindt dit de nodige raakvlakken met de stromingen in de onderbuik van de maatschappij.

Schizofrenie van links

De schizofrenie van links is tweeledig. Ten eerste, een trotskistisch misprijzen van de autochtoon, anderzijds de immigrant hooguit stiefmoederlijk behandelen (racisme van links) omwille van diezelfde ideologie. Ten tweede, enerzijds ‘solidariteit’, anderzijds pro-immigratie, terwijl immigratie een antisolidair economisch fenomeen is. Belangrijk is dan ook een onderscheid te maken tussen immigratie en diversiteit, een nefaste verwarring vandaag de dag.

Immigratie bijt in de hand die hem voedt. Het door immigratie gecreëerde arbeiderssurplus en de welvaartstaat sluiten elkander uit. Dit niet omwille van een (nietbestaande) islamisering of gettoïsering, maar vanwege de eenvoudige logica dat immigratie een druk op de lonen en sociale zekerheid legt en de concurrentie op de arbeidsmarkt verhoogt. Dit is de agenda van economische immigratie (is er een andere vorm?) en dit raakt dus óók de ‘oude’ immigrant. Daarom dat diversiteit (komt later aan bod) hier los van staat.

Deze schizofrenie heeft van links de nuttige idioten van het mondialisme gemaakt. Zij verdelen de gemeenschappen, ook de allochtone, in dienst van sociale fragmentering. Zo zal je hen moslima’s zien recupereren via een reactionair feminisme in de naam van emancipatie, wat de uitgesloten moslims dan weer aanzet tot een al even reactionair machogedrag.

Stelling: Het antwoord van links strookt niet met de economische en maatschappelijke realiteit.

Het individu en de illusie van verdraagzamen tegen onverdraagzamen

Maken we twee veralgemeniseringen, je hebt enerzijds de burgerlijke wereldverbeteraar, een vriendelijk, verdraagzaam schepsel, maar een dat tegelijk zelfbevredigend is, met een onuitstaanbare pretentie. Anderzijds heb je diens alterego, die prat gaat op welk logo waar hangt en wat welk kleurtje draagt. Die zich openlijk – met wisselende subtiliteit – ergert aan k*tmarokkanen & theedoeken of (respectievelijk) blonde hoeren & haakneuzen. En zich zo de rol van ambassadeur der ‘Nederlandse identiteit’ of (respectievelijk) de ‘Marokkaanse/… identiteit’ aanmeet.

Hoewel twee individuen elkanders beste vriend kunnen zijn, zullen zij op communautaristisch (‘hokjes’) niveau elkaar verraden. Dat is de schizofrene situatie waar we toe aangezet worden. En men zal het niet snel van zichzelf willen toegeven, maar ondanks dat Henk en Fatima als werkcollega’s een goede synergie maken, behoren zij als individuen tot twee gemeenschappen (‘netwerken’) die tegenover elkander gepolariseerd worden, ook als Henk wereldverbeteraar is.

En daarmee wordt meteen aangetoond dat ‘tegen hokjesdenken zijn’, identiteit ontkennen en met ‘verdraagzaamheid’ te koop lopen mooie intenties zijn, maar het individu atomiseren en hem zo de kracht ontnemen te denken, te voelen en te reageren.

Stelling: De enige twee officieel erkende gemeenschappen, de natie en het individu, zijn tegelijk de enige die vandaag niet bestaan. De natie omdat het niet een verbond van nationale netwerken is, het individu omdat het zonder banden, zonder netwerk, geneutraliseerd is.

Communautarisme: infantilisering van de identiteit

Communautarisme (in de Franstalige zin, zie verder) is typerend voor de infantilisering van de massa, die via deze praktijken verder in het mondialisme geduwd wordt. Wij fragmenteren ons immers steeds verder in uitgekristalliseerde identiteiten op basis van symbolen en uiterlijkheden. Dit zijn oppervlakkigheden zonder diepgang, op basis van urbane/exotische/historische/… (schrappen wat niet past) folklore, verhuld onder het mom van (een beeld van) wereldburgerschap/traditie/uniek zijn… (opnieuw, schrappen wat niet past).

Het mondialisme heeft dit nodig. Identiteiten moeten oppervlakkig zijn, fragiel, en zeker niet integralistisch (lees: jezelf serieus nemen). En zo is er eigenlijk weinig verschil tussen de nostalgische impulsen van de identitair en de progressieve impulsen van de wereldburger. Zoals pornografische impulsen staan tegenover het geslacht voortzetten, zo staat couscous tegenover wereldburgers, zo staat varkensvlees tegenover identitairen.

Zo staat populisme tegenover (antimondialistisch) nationalisme.

Stelling: De oppervlakkige fragmentering van gemeenschappen leidt tot het inruilen van de wil door impulsieve verlangens, wat voornamelijk het consumentisme in de hand werkt. Geen enkel product van het mondialisme kan zo ingaan tegen haar schepper.

Antifascisme: indoctrinatie en chantage

Antifascisme zonder fascisten, dat op de spoken van de Tweede Wereldoorlog teert en in feite het monsterverbond tussen communisten (thans politiek geliquideerd en overgenomen door manisch trotskisme) en liberalen bestendigt. Reductio ad hitlerum, waarbij de gaskamers de plaats van Jezus Christus moeten innemen. Dat er een zekere bescherming mag zijn voor een groep die historisch onderdrukt is geweest, akkoord. Maar dat zij de Holocaust als voorwendsel misbruiken voor zelf een pertinent racistisch beleid te voeren, dat is het summum van perversie. En deze perversie is endemisch geworden, daar het ons chanteert tot een keuze te maken tussen mondialisme en Auschwitz. Een keuze die niet in vraag mag worden gesteld, maar evenwel geen steek houdt.

Stelling: Antifascisme is een instrument van de mondialistische indoctrinatie die, ondanks dat de economische feiten op tafel liggen, de electorale macht in handen van supranationale belangen gegijzeld houdt. Dit is de dictatuur van het kapitaal door valse moraliteit, dat de ware exploitatie en proletarisatie van de bevolking betekent in de 21ste eeuw.

Antiracisme: de diversiteitsleugen

Antiracisme zonder racisten en populisme zonder populus (volk), zij zwengelen de etno-religieuze spanningen aan door de maatschappelijke problemen te etniciseren. Blank tegen bruin, zelfs al zitten zij beiden onderaan de sociale ladder. Een antiracistische haat die tot racistische haat leidt, daar de ‘blanke’ zich onrecht aangedaan voelt en de ‘kleurling’ in de ‘blanke’ de eeuwige onderdrukker ziet. De strijd van de nationale arbeid tegen het mondiale kapitaal gaat in deze constructie verloren aan beide kanten.

Hieruit ontspringt dan ook een nieuwe vorm van racialisme, de mixologie. Dit is geen vermenging van het beste van twee werelden, dit is de vernietiging van alle culturele barrières door een geforceerde melting pot, opnieuw een product van het mondialisme. Dit is het echte kolonialisme, het mondialisme koloniseert iedereen. Wie nu overigens denkt dat men racist is door anti-antiracistisch te zijn, die heeft niet goed gelezen. Antiracisme is niet tegen racisme zijn, het is een autoritaire visie van wat racisme is en hoe we het zouden moeten bestrijden, ten koste van onszelf. Antiracisme is racistisch!

Ditzelfde antiracisme ligt ook aan de basis van het bovenvermelde communautarisme, het is de verantwoording voor een beleid waarin zichtbare ‘minderheden’ gepromoot worden (vrouwen, jongeren, holebi’s…), maar enkel om ze compatibel aan het mondialisme te maken. Is er immers een reden dat financiële en politieke steun uit moet gaan naar groepen die zich als ‘emanciperend’ neerzetten, terwijl zij overduidelijk niét als legitieme vertegenwoordigers kunnen worden beschouwd? Bijvoorbeeld, zijn de deelnemers aan de Gay Pride parades representatief voor de gewone, geïsoleerde holebi’s van middelbare leeftijd met vaak financiële en psychologische problemen omwille van hun geaardheid?

Stelling: Het antiracisme en het populisme creëren identiteiten compatibel aan het mondialisme, dienstnegers (van alle rassen en overtuigingen) om etnoreligieuze spanningen in tijden van crisis aan te zwengelen en zo te verbergen dat wij allemaal gelijk zijn in de miserie! Diversiteit is een constructie die valse identiteiten voortbrengt, opdat er een morele dwang ontstaat deze te erkennen en goed te keuren. Het is kortzichtig ons te laten misleiden in de naam van zowel verdraagzaamheid als onverdraagzaamheid, men moet de zaken kunnen zien zoals ze zijn.

Anti-islamisme

Uit het antiracisme is ook het anti-islamisme ontstaan. De politieke agenda van de islamofobie, het is een georchestreerde stigmatisering van moslims voor al onze sociale problemen aan te wijten. De legitieme sociale frustraties, die niets met religie te maken hebben, worden zo door de islamitische bliksemafleider ontladen. Tegelijk wordt de immigrant met de islam vereenzelvigd (en vice versa), daar standpunten tegen de islam gedoogd worden, maar niet zo tegen immigratie (opnieuw, aan de basis een economisch fenomeen). Islamofobie is de nieuwe politieke correctheid.

Stelling: Men zegt moslim, men denkt jood.

II. Nationalisme

Links van de arbeid, de sociale strijd, komt op dit moment niet overeen met het nationaal project. Rechts van de waarden, de moraal, evenmin. Het is echter een objectieve vaststelling dat de twee altijd samen zijn gegaan met nationale soevereiniteit. Dit is een historisch feit, de enige Internationale die ooit duurzaam heeft gewerkt, is die van het mondialisme.

Als er echter over nationalisme gesproken wordt, dan komen we in de eerste plaats zaken als ‘identiteit’, ‘cultuur’ en ‘geschiedenis’ tegen. En dan nog vooral het bekende adagium “nationalisme sluit uit”. De vraag is echter, wie sluit uit? Een makkelijk antwoord is dat nationalisme alleen kan bestaan door liefde voor de natie, niet door haat en wantrouwen vanuit de natie.

Maar toch moet ook hier een achterliggende psychologie opgehelderd worden, waarmee we abstractie maken van de natie in haar huidige (illusionaire) vorm.

Het bevrijden van het individu

Zonder in de eerste plaats de rol van het mondialisme te erkennen, blijven wij verdeeld en overheerst worden. Dan blijven wij trappen in de bovenbeschreven vallen, de valse debatten en uiteindelijk zullen wij allemaal vertrappeld worden onder de financiële voet van het mondialisme. Het geatomiseerde individu moet in de eerste plaats ontsnappen aan het mondialisme door te herbronnen in zijn banden, in netwerken die niet te integreren zijn in het mondialisme. Hij moet zijn authenticiteit terugvinden, want het zijn de authentieke netwerken die de natie kunnen (!) uitmaken. Door vrijwillig te verwortelen in de natie, aanvaardt men een zeker determinisme, namelijk dat er een collectief is, een idee waarbinnen de opeenvolgende generaties vorm geven aan de natie door het meedragen van de nationale totaliteit.

De natie is een levende traditie en een sociale organisatie. Geen atomisering in het mondialisme, geen romantische droom van een (polemische) volkscultuur, maar een interne differentiatie met nationale eenheid en continuïteit.

Het volk, het collectief dat de natie constitueert, zijn de productieve klassen (links) die zich met de natie identificeren (rechts), de synthese van links van de arbeid en rechts van de moraal. De nationalist is dan ook hij die in het aanzicht van het mondialisme de slagkracht terugvindt door herbronning. Door de bewuste verworteling van zijn authenticiteit met wat de totaliteit van de natie is, inclusief het verleden, kan hij zich als de legitieme (constant evoluerende) voortzetting van elke generatie beschouwen.

Trekken we dit door naar de politiek, dan is de voorwaarde om aan mondialisme te ontsnappen een sociale beweging, die vandaag enkel nationalistisch kan zijn. Een nationalisme, waarin elk aspect van de natie als vertakking moet worden gezien en beperkt door grenzen. Beperkt, om niet misleid te worden tot schatplichtig te zijn aan de fictie van een ‘humaan’ (bedrieglijk) mondialisme, aan het voorwendsel van een ‘christelijk’ (blank) Europa, aan de leugen van een ‘beschaafd’ (veramerikaniseerd) Westen. Zelfs al zitten hier louter goede bedoelingen achter, misleiding is altijd gebouwd geweest op goede bedoelingen.

Wat voor concrete vorm het toekomstig maatschappelijk project krijgt, dat is nu alleszins niet aan de orde. Een nationale identiteit moet uit de nationale netwerken ontstaan, vanwege identitaire pretentie (= geloven dat dit collectief vandaag nog zou bestaan) omgekeerd redeneren is inderdaad een nationalisme dat uitsluit. Het volk moet terug materialiseren en mobiliseren voor de verzoening tussen links van de arbeid en rechts van de moraal, daar volgt uiteindelijk vanzelf een eigenheid uit. Maar dit determinisme aanvaarden, betekent ook dat de deelnemers handelen in de geest van de totaliteit van de natie. Het is geen assimilatie, maar ook geen biologische oorlogsvoering tegen ‘de anderen’. Deze angstbeelden moeten juist overstegen worden.

Stelling: Nationalisme is het geatomiseerde individu via diens geneutraliseerde netwerken terug kracht geven, inclusief politieke slagkracht, door de integratie in het collectief, de natie. Politiek staat hier een nieuwe sociale en economische logica centraal, maar de eerste stap zal liggen in de verzoening met authentieke netwerken.

Het bevrijden van de allochtoon

Het is een spijtige zaak dat de massale immigratie ons met grote allochtone gemeenschappen (ook netwerken) heeft opgezadeld, waarbij we moeten erkennen dat er niet de wil, de mogelijkheid of zelfs maar de wenselijkheid bestaat om deze integraal op te nemen in een nationaal project. En hoewel diversiteit een illusie is en “aanpassen of opkrassen” een vernederende en polariserende stellingname, valt de bijzondere situatie niet te ontkennen. Een alternatieve aanpak dringt zich op.

Een begin zou zijn de multiculturele realiteit zoals deze nu is te erkennen, maar niet te aanvaarden. Maar al te vaak veinst men de verontwaardiging, alsof getto’s zoals Slotervaart en Borgerhout uit het niets ontstaan. Veel allochtone gemeenschappen hebben zich vrijwillig in wijken gesegregeerd, vanwege socio-economische achterstelling, maar ook om de eigenheid tegen het mondialisme te beschermen door hun eigen sociale controle op te kunnen leggen. Hoewel natuurlijk niet in zoveel woorden.

Of het voor hen werkt, dat is een andere zaak. Laten we de Marokkaanse moslimgemeenschap als voorbeeld nemen. Je had in de eerste plaats de oude generaties, maatschappelijk gemarginaliseerd in een derderangspositie, een ingesteldheid die zij op de huidige generaties hebben doorgegeven. De nieuwe generaties hebben het nu moeilijk met dit slachtoffercomplex, aangezwengeld door humanisme aan de ene kant en anti-islamitische provocaties aan de andere kant. Deze zijn bovendien op te splitsen in twee groepen. Zij die zich productief opgesteld hebben, naar school gaan en zelfs ondernemen. En die daarbij een uitweg voor dit complex in hun geloof zoeken. En dan zijn er diegenen die hier linea recta tegenover staan, die ofwel de Amerikaanse gettocultuur uitdragen, ofwel in het reactionaire salafisme duiken. Beiden ontstaan uit wraakgevoelens tegenover de onderdrukkende autochtoon, die thans nooit in hun leven onderdrukkend is geweest.

Een doorsnee autochtoon zal het niet graag erkennen (daar ofwel tegen links ofwel tegen rechts), maar de eerste groep behelst het concept van links van de arbeid en rechts van de moraal. Enerzijds beklimmen zij op eigen kracht de sociale ladder, anderzijds zijn zij aan Mei’68 ontsnapt en dus onaangepast aan het mondialisme. De tweede groep, vaak onterecht “moslimtuig” genoemd, zijn juist het product van het mondialisme. Het is de 16-jarige möchtegern-gangster met Tony Montana shirt en blingbling. Op zijn 26ste eindigt dit geval steevast als putjesschepper met een jong gezin ten laste omwille van een keer te veel onbeschermde seks. Wat heeft deze identiteit hem opgeleverd, behalve de designatie ‘k*tmarokkaan’ of ‘k*nkermoslim’, terwijl hij bezwaarlijk Marokkaans of islamitisch geleefd heeft? En er is een grote kans dat deze vervolgens nogmaals in de verkeerde kringen terecht komt.

Nu kunnen autochtonen oneindig lange discussies starten over de mogelijkheid een deel van die eerste groep allochtonen op te nemen in het nationale collectief. De discussie is echter relatief zinloos, gezien de huidige ‘nationale waarden’ (die men dan zou moeten onderschrijven), gepolitiseerd zijn. Beïnvloed door politieke correctheid, dan wel incorrectheid, ze zijn sowieso contraproductief voor een nationaal project, daar nooit authentiek. In de plaats van door de mensen zelf ingegeven, liggen hier supranationale invloeden aan de basis, economische (kapitalisme), maar ook ideologische (liberalisme).

Om nationaal herstel te laten primeren, zullen de netwerken hun kracht moeten terugvinden. Of hier dan ook nieuwe zuilen uit kunnen ontstaan, die oprecht meewerken aan nieuw nationaal project, bijvoorbeeld een nationale islam, is daarom niet aan de autochtoon (of niet-moslim) om te bewijzen. Zeker niet via de contraproductieve en denigrerende integratieprojecten van het mondialisme, dat enkel de verdere sociale fragmentering en de castratie van de allochtone netwerken tot doel heeft. Maar ook niet door elk beleid af te wijzen, zoals nu in Nederland, wat tot de neutralisering (humanisme) van hun identiteit zal leiden door buitenpolitieke invloeden. Het resultaat is in weze hetzelfde.

Hier ligt dan ook een compromisloze mentaliteit aan de basis: de weg vrijmaken voor het herstel van authentieke netwerken, welke dan ook, door ze te erkennen en te ondersteunen in hun eigenheid.

Er zijn genoeg bedenkingen bij te maken in welke mate netwerken compatibel zijn, maar dat het debat begint bij een intentieverklaring van allochtonen zelf, dat zou een correcte reactie zijn op de politiek van een Wilders, Dewinter… én de andere grote politieke partijen. Er zijn onder allochtonen (vooral moslims) immers meer collaborateurs dan fundamentalisten. Het wordt tijd dat men zich niet meer voor de kar laat spannen.

Alleszins verandert het antwoord niets aan de oplossing, ongeacht of men nu vrijwillig kiest mee te gaan in een antimondialistisch nationalisme of vrijwillig kiest bij een antimondialistische allochtone identiteit te blijven. En ongeacht welk percentage wat kiest. Als we niet willen verdrinken in de etnoculturele polarisering, moeten we de objectieve deneutralisering van het individu en de strijd tegen het mondialisme centraal stellen.

Willen allochtone gemeenschappen geen deel uitmaken van de natie, dat er dan een concessie gemaakt wordt. Dat deze op vrijwillige basis gemeenschapsautonomie mogen opnemen (de gemeenschappen zijn er al, een kwestie van erkennen dus) en dat zij niet meer misbruikt worden voor de agenda van het mondialisme. Dat er verder begrip voor deze keuze (deze eigenheid) is, zodat we de geconstrueerde tegenstellingen kunnen overstijgen. En dat de deur opengehouden wordt voor uiteindelijk een vrijwillige terugkeer in samenspraak met alle betrokkenen, inclusief de landen van herkomst, inclusief zij die vrijwillig blijven.

Daar zit tevens een belangrijke economische logica achter, maar dat zou de hier uitgeschreven visie van een vrijwillige ‘Choice of Civilizations’ in de plaats van een ‘Clash of Civilizations’ overschaduwen. De economische analyse moet niet de compromisloze steun aan het sociale herstel verhinderen.

Laten we de boodschap positief houden. Laten we de multiculturele realiteit erkennen, maar laten we haar incalculeren in het antimondialisme. Onder dwang assimileren (of deporteren) is een product van het mondialisme, pestwetten tegen de culturele beleving van de islam bijvoorbeeld, blokkeren elke weg die moslims mogelijk zelf willen nemen, maar hierdoor niet kunnen.

Daarom moeten wij er in de eerste plaats samen aan werken om de valse debatten en wederzijdse beschuldigingen van discriminatie, deportatie, Joodse getto’s en apartheid te overstijgen. Wij zijn samen onderdrukt, wij maken samen een vuist om te kunnen zijn zoals wij zelf willen zijn.

Stelling: De uiteenlopende integratie-experimenten zijn contraproductief. Zij verdiepen de fragmentering, zij werken het mondialisme in de hand en zij negeren de realiteit. Het vertrekpunt is niet aanpassen of opkrassen (de Clash of Civilizations), het is kiezen (de Choice of Civilizations). De opdracht is simpel: een overstijgende mentaliteit waarin de kracht door authenticiteit erkend wordt (rechts van de moraal) en waarin samen voor eenzelfde economische analyse geijverd kan worden (links van de arbeid).

Conclusie

Mondialisme is een ideologie, een seculiere religie die alles wil oplossen in een wereldorde, waarin slechts een concept van de mens getolereerd wordt en alles daartoe eenvormig moet assimileren onder de financiële orde van markten en consumentisme. Mondialisme wil niet alleen onze portefeuille, het wil onze ziel. De bovenbeschreven instrumenten van het mondialisme, zijn de dwaalsporen die wij moeten overstijgen. Door de verzoening van links van de arbeid en rechts van de moraal, wat enkel mogelijk is door nationalisme, wordt een politiek project aan dit verzet gegeven.

Maar daarvoor moet de atomisering tegengegaan worden, het herstel van de natie als collectief individu, als combinatie van nationale netwerken voor een alternatief op mondialisme. Daarvoor moeten de valse debatten dan ook overstegen worden. Dit kan enkel door een compromisloze mentaliteit met aan de basis een integrale systeemanalyse, die subjectieve sentimenten overstijgt om zo de valse debatten in te wisselen voor eensgezindheid en echt debat. Overstijgen wij dit niet, dan zijn wij uiteindelijk allemaal het slachtoffer.

Wat voor een toekomst willen wij? De totale onderwerping aan een mondialistische oligarchie, dat ons denken en handelen neutraliseert en ons gehele zijn onderwerpt aan het consumentisme en de dictatuur van het geld? Of de revolte van de onderworpenen, dewelke zich bevrijd hebben door en voor hun netwerken, om een vuist te maken tegen deze supranationale oligarchie?

Dat wij ons allemaal deze vragen beginnen stellen. En dat wij samen precedenten scheppen, zoals een debat rond de punten waar deze tekst een lans voor wil breken.

samedi, 09 juillet 2011

Presseschau - Juli 2011 (1)

presse_crieur-0c2cd.jpg

Presseschau

Juli 2011 (1)

AUßENPOLITISCHES

Kommunikation für Dissidenten
US-Regierung konstruiert Schattennetzwerke
http://www.spiegel.de/netzwelt/netzpolitik/0,1518,768116,00.html

Spanien
Franco, das Heer und die Guardia Civil sind die neuen Helden
http://www.zeit.de/politik/ausland/2011-06/spanien-franco-historiker-streit

Wahlen: Portugal wird konservativ
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/wahlen-portugal-wird-konservativ_aid_634476.html

Portugals bittere Wahl
http://www.welt.de/print/die_welt/politik/article13416368/Portugals-bittere-Wahl.html

Wahlen in Portugal
Geister an der Urne
http://www.sueddeutsche.de/politik/wahlen-in-portugal-geister-an-der-urne-1.1104514

Italien
"Die Demokratie kommt von unten"
Alte Männer ohne Prostata ruinieren das Land, meint der Starkomiker Beppe Grillo. Der Polit-Aktivist lässt sich gerne einen Populisten nennen
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=me&dig=2011%2F06%2F04%2Fa0214&cHash=cd7c786557

Türkei-Wahl
Erfolg für Kurden, Niederlage für Kommunisten
http://www.redglobe.de/europa/tuerkei/4526-erfolg-fuer-kurden-niederlage-fuer-kommunisten

Russia
South Ossetian president's bodyguards killed in Russia
http://en.rian.ru/russia/20110520/164132350.html

„Gott sei Dank brauchen wir Russland nicht“
Georgiens Außenminister im Interview, über russischen Terror und die Westorientierung seines Landes.
http://diepresse.com/home/wirtschaft/international/668437/Gott-sei-Dank-brauchen-wir-Russland-nicht

Erneut wegen Kurilen: Japan und Russland vor Rückfall in alte Zeiten
http://de.rian.ru/russia/20110513/259107956.html

Vor dem grossen Aufbruch
Japan steht vor einer überfälligen politisch-kulturellen Erneuerung – die Zeit drängt
http://www.nzz.ch/nachrichten/kultur/aktuell/vor_dem_grossen_aufbruch_1.10716290.html

Macht und Mission
Die neuen Kriege werden gängiger Bestandteil von Außenpolitik – und werfen dringliche Fragen zum Völkerrecht auf
http://www.heise.de/tp/artikel/34/34977/1.html

(die taz glaubt offenbar an ein „arabisches 68“. Herrlich naiv…)
"Heirat und Kinderkriegen reichen nicht"
Arabellion. Geschlechterrollen verändern sich auch in Nordafrika - deswegen sind Frauen aus den dortigen Aufständen nicht wegzudenken. Ein Gespräch mit dem Islamwissenschaftler Reinhard Schulze
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=ku&dig=2011%2F06%2F01%2Fa0156&cHash=8016806621

Ägypten
Vodafone: Mubarak-Helfer mit Revolutions-Anstrich
http://www.sueddeutsche.de/digital/aegypten-vodafone-freiheitsvideo-sorgt-fuer-wut-und-spott-1.1104844

Ägypten
Eliten im Gefängnis
Die verlassenen Yachten des Mubarak-Klüngels
http://www.welt.de/politik/ausland/article13413669/Die-verlassenen-Yachten-des-Mubarak-Kluengels.html

"Was nach Ghaddafi kommt, ist völlig offen"
Libyens Machthaber wird sich nicht halten können. Keiner weiß, was von den Rebellen zu erwarten ist. Ein Gespräch mit Udo Steinbach
http://www.ag-friedensforschung.de/regionen/Libyen/steinbach.html

(Die Koran-Stelle möchte man übrigens mal sehen, die explizit aussagt, dass Frauen nicht Autofahren dürfen… Daß sie es nicht können, ist eine andere Sache ;-))
Kampf gegen Fatwa
Fünf Autofahrerinnen in Saudi-Arabien festgenommen
http://www.welt.de/politik/ausland/article13457462/Fuenf-Autofahrerinnen-in-Saudi-Arabien-festgenommen.html

Melbourne
Schwulen-Bar darf Frauen Zutritt verbieten
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,767839,00.html

Nigeria-Trainerin Uche ist eine homophobe Schleiferin
http://www.welt.de/sport/fussball/frauen-wm-2011/article13455512/Nigeria-Trainerin-Uche-ist-eine-homophobe-Schleiferin.html
http://www.taz.de/1/sport/wm-2011-tribuene/artikel/1/lesben-raus/

„Unfassbar zynisch“: Die Heimat der indigenen Penan in Malaysia ist bedroht
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2598-unfassbar-zynisch-die-heimat-der-indigenen-penan-in-malaysia-ist-bedroht-

Zwei Soldaten bei Häftlingsrevolte in Venezuela getötet
http://de.nachrichten.yahoo.com/zwei-soldaten-bei-h%C3%A4ftlingsrevolte-venezuela-get%C3%B6tet-060021721.html

Streit um dänische Grenzkontrollen verschärft sich
http://www.focus.de/politik/ausland/grenze-streit-um-daenische-grenzkontrollen-verschaerft-sich_aid_635103.html

Neue OZ: Kommentar zu Dänemark / Deutschland / Grenze
http://www.finanznachrichten.de/nachrichten-2011-06/20475107-neue-oz-kommentar-zu-daenemark-deutschland-grenze-007.htm

Dänemark taugt nicht mehr zur linken Utopie
http://www.welt.de/print/die_welt/politik/article13438901/Daenemark-taugt-nicht-mehr-zur-linken-Utopie.html

Riesiges Denkmal für Alexander den Großen in Skopje/Mazedonien enthüllt
http://www.pelagon.de/?p=3024
http://www.n-tv.de/panorama/Mazedonien-aergert-Athen-article3630631.html

Anonymous und LulzSec
Hacker erklären Regierungen den Krieg
http://www.tagesspiegel.de/politik/hacker-erklaeren-regierungen-den-krieg/4309798.html

(Terrorhysterie)
Flughafen in USA Kontrolle: Frau (95) muss Windel ausziehen
http://www.abendzeitung-muenchen.de/inhalt.flughafen-in-usa-kontrolle:-frau-95-muss-windel-ausziehen.2cab5061-af56-484c-97a8-cf78ec2b2dd4.html

(reichlich schräger youtube-Kanal)
Alien Terrorist ? NATO im Krieg: Nordafrika, Naher Osten
Geopolitischer Essay ueber: White Dragon betritt Weltbuehne; - Freimaurersymbolik erläutert von Freimaurern ( Albert Pyke u. Albert Mackey); - die NATO, ihr Enblem und ihr Krieg in Nordafrika u. im Nahen Osten ; - ihre Wurzeln u. die Kluft zwischen Anspruch und Wirklichkeit dieser Organisation
http://www.youtube.com/user/grandmasteryeager


INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

(oh nein…)
Wulff soll lauter werden
http://www.sueddeutsche.de/m5D38Q/67932/Wulff-soll-lauter-werde.html

(und da wurde er schon wieder lauter…)
Wulff fordert Solidarität mit Flüchtlingen
Bundespräsident sagt, es sei mehr Hilfe möglich, "als wir gegenwärtig leisten"
http://www.abendblatt.de/politik/deutschland/article1930335/Wulff-fordert-Solidaritaet-mit-Fluechtlingen.html

Angela Merkel und die neue Weltordnung
http://www.sezession.de/25217/angela-merkel-und-die-neue-weltordnung.html

Cem Özdemir . Seit 2009 ist er Bundesvorsitzender der Grünen, zusammen mit der türkeiberauschten Claudia Roth. Özdemir war der erste Türke im Bundestag (1994 bis 2002). Nach seinem Rücktritt als Bundestagsabgeordneter (Bonusmeilen-Affäre) verschwand der "bekennende Muslim" aus der Öffentlichkeit und ging 2003 in die USA als "Transatlantic Fellow" des "German Marshall Fund of the United States" - "einer Institution, die hilft, amerikanische Interessen bei uns durchzusetzen". In seiner US-Zeit soll er mehrfach Berührung mit der CIA gehabt haben. Diese US-Einbindung biete Raum für Spekulationen, meint Peter Helmes über den "buchstäblich mit allen Wassern gewaschenen" Özdemir in seiner Broschüre "Die Grünen". Ausführlich....
http://karl-heinz-heubaum.homepage.t-online.de/62wh-oez.htm

(Zu Seehofer und den „Grünen“)
Witz sorgt für Ärger
In Moskau sorgt Seehofer für Eifersuchtsszenen
http://www.abendzeitung-muenchen.de/inhalt.witz-sorgt-fuer-aerger-in-moskau-sorgt-seehofer-fuer-eifersuchtsszenen.6bb06380-519e-4118-98f0-88d31fee4b7e.html

Appell zum Papst-Boykott stößt auf Unverständnis
http://www.derwesten.de/nachrichten/politik/Appell-zum-Papst-Boykott-stoesst-auf-Unverstaendnis-id4807868.html

Wer wählt was?
http://www.bpb.de/fsd/werwaehltwas/

(es gärt auch beim Normalbürger…)
Bürgerliche Bauernschläue
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M538b5a48f41.0.html

Schwuleninvasion
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c096e641a9.0.html

Schulpolitik als politisches Experimentierfeld
Erbärmlich, einfach erbärmlich.
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=121

(Betuliche Schönfärberei…)
Schwarze Socken und rote Rübenschweine
Ex-"Panorama"-Mitarbeiter Stefan Aust über das älteste deutsche Politmagazin, das in diesen Tagen 50 Jahre alt wird
http://www.berlinonline.de/berliner-zeitung/archiv/.bin/dump.fcgi/2011/0530/medien/0003/index.html

Stalins Mann in der „Welt“
http://www.sezession.de/25165/stalins-mann-in-der-welt.html

Hitler's first draft of the Holocaust: unique letter goes on show
http://www.guardian.co.uk/world/2011/jun/07/hitler-holocaust-letter-show

(Die nächste Hitler-Schmonzette…)
"Transformers"-Star Megan Fox
Hitler, Spielberg und ein verbitterter Abgang
http://www.spiegel.de/panorama/leute/0,1518,769516,00.html

Garbsen
Hauptschul-Direktor fordert Polizeischutz
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/schlaglichter_nt/article13422325/Hauptschul-Direktor-fordert-Polizeischutz.html

Der 70. Jahrestag des „Unternehmen Barbarossa“ in den Medien
http://www.sezession.de/25393/der-70-jahrestag-des-unternehmen-barbarossa-in-den-medien.html

Zur intellektuellen Beherrschbarkeit der Geschichte
http://www.sezession.de/25412/zur-intellektuellen-beherrschbarkeit-der-geschichte.html

Geschichte als Psychogramm
http://www.sezession.de/25417/geschichte-als-psychogramm.html#more-25417

Geschichte in den Medien als „Kultur-Über-Ich“
http://www.sezession.de/25426/geschichte-in-den-medien-als-kultur-uber-ich.html#more-25426

Die Nationalprotestanten: Von der konservativen Staatsbewegung zur bekämpften Minderheit
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/2638-die-nationalprotestanten-von-der-konservativen-staatsbewegung-zur-bekaempften-minderheit

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Verfassungsschutz kritisiert Akademie für politische Bildung Tutzing
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M536382eab15.0.html

(Verfassungssschutz und „Antifa“ Hand in Hand…)
Black-Metal-Festival mit braunen Schatten
Der Verfassungsschutz prüft nun alle Bands, die Ende Juni beim "Northern Lights"-Festival in Reichenthal auftreten.
http://kurier.at/nachrichten/oberoesterreich/3912381.php

Verfassungsschutz prüft Konzert in Salzburg
http://derstandard.at/1308679411942/Verfassungsschutz-prueft-Konzert-in-Salzburg

Kontroverse schon vor dem Auftritt: Neofolk-Band Blood Axis am 20. August live in Leipziger Theaterfabrik
http://www.l-iz.de/Kultur/Musik/2011/06/Theaterfabrik-Leipzig-Neofolk-Band-Blood-Axis.html

Gehört Geert Wilders in den Knast?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5834c959971.0.html

Arbeitsrecht
"Jawohl, mein Führer" reicht nicht für Kündigung
http://www.spiegel.de/karriere/berufsleben/0,1518,766181,00.html

Dürfen Nazis konfirmiert werden?
http://www.kirchentag.de/jetzt-2011/welt-gesellschaft/02-donnerstag/ifu-nazis.html

NPD-Spender auf Google Maps
Hier sitzt das Nazigold
http://www.taz.de/1/netz/netzgeraete/artikel/kommentarseite/1/urlaub-ohne-nazis/kommentare/1/1/
(mal auf die kritischen Leserkommentare achten. Keinesfalls findet eine Mehrheit der taz-Leser diese Aktion offenbar moralisch vertretbar. Nur einige wenige rigorose Antifanten fühlen sich im Recht…)

(Die Partei ist überall…)
Mein Sohn, der Nazi: Wie Schüler in die Fänge der NPD geraten
http://www.stern.de/tv/sterntv/mein-sohn-der-nazi-wie-schueler-in-die-faenge-der-npd-geraten-1697695.html

Berliner Parteien fordern „Kampf gegen Rechts“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ae656e776b.0.html

Braune entern Ueckermünder Hafenfest
http://www.nordkurier.de/index.php?objekt=nk.nachrichten.m-v&id=838787

Grüne Steilvorlage für Linksextreme
„Die Stadt gehört dir!“
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=115

(nun auch „Nazi“-Vorwürfe gegen Hilmar Hoffmann)
Hexenjagd und Erinnerungslücken
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=114

(nichts dazugelernt…)
Die rostige Laterne
Lenin unser aller Lehrer
http://dierostigelaterne.wordpress.com/

Gegenmeinung
http://principiis-obsta.blogspot.com/

(ein paar Jahre alt. Dennoch: So lasse ich mir „Antifa“ gefallen. Na also, geht doch. Bloß sind die Mädels noch gar nicht richtig nackt. Es muss also offenbar noch ein paar mehr NPD-Demos geben, damit sie das Nacktsein besser üben können…)
Scheiß Nazis - Nackt gegen Rechts
Foto vom der Anti-Nazi-"Meile der Demokratie" am 20. August 2005 in Wunsiedel.
http://www.gruene-jugend.de/galerie/jahr2005/917/nackt_gegen_rechts.html

Grüne Zauberlehrlinge
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54c4f927883.0.html

Antisemitismus-Streit in der Linkspartei: Zentralrat wirft „blindwütigen Israel-Hass“ vor
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2616-antisemitismus-streit-in-der-linkspartei

Gröhe wirft „Aktion Linkstrend stoppen“ Geschichtsklitterung vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5155884dcd7.0.html

Madrid erklärt „Bestreiten“ für legal !
"Der Tag, an dem in Madrid die Europäische Revolution für die Menschenrechte in Gang gesetzt wurde"
http://www.globalfire.tv/nj/11de/verfolgungen/beginn_der_menschenrechtsrevolution.htm

Denkmal für Maueropfer Peter Fechter zerstört
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M541f6cfbc42.0.html

Anti-Islam-Demonstration: Linkspartei kritisiert Polizeieinsatz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c29c64b1de.0.html

Prügel für Islamkritiker in Stuttgart und Heilbronn
http://www.sezession.de/25177/prugel-fur-islamkritiker-in-stuttgart-und-heilbronn.html#more-25177
(interessante Diskussion in den Leserkommentaren!)

Polizeieinsatz am 1. Mai kostete über fünf Millionen Euro
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53cf78aa82c.0.html

(Das Übliche: „Menschen“ demonstrieren gegen „Neonazis“. Was das für „Leute“ waren und wer randaliert hat, bleibt natürlich unerläutert…)
Frankfurt
200 Menschen protestieren gegen Neonazi-Aufmarsch
http://www.bild.de/regional/frankfurt/frankfurt-regional/400-menschen-protestieren-gegen-neonaziaufmarsch-18426086.bild.html

(Früher hieß es „Nazis raus“, heute heißt es „Nazis, bitte nicht wegreisen…“)
Zitat: „Nach dem Aufmarsch hätten Linke versucht, die Abreise von rechten Demonstranten am Ostbahnhof zu verhindern.“
http://www.dnews.de/nachrichten/regional/539052/200-menschen-protestieren-neonazi-aufmarsch.html

Gedenkfeier zum 17. Juni angegriffen
http://www.pi-news.net/2011/06/gedenkfeier-zum-17-juni-angegriffen/#more-197151

Berlin
Linksextreme überfallen NPD-Politiker
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d90fa2fec4.0.html

Berlin
Staatsschutz ermittelt nach Messerangriff auf dreifache Mutter
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5745431739f.0.html

S21-Krawalle: Ermittlungen wegen versuchten Totschlags
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/brennpunkte_nt/article13440884/Ermittlungen-wegen-versuchten-Totschlags.html

(In Frankfurt ist die Polizei mal wieder schuld…)
Vorwürfe gegen Polizei
Zündeten Zivilbeamte Böller?
http://www.fr-online.de/frankfurt/zuendeten-zivilbeamte-boeller-/-/1472798/8606756/-/

Demo gegen Innenministerkonferenz
Polizei bestreitet Provokation
http://www.hr-online.de/website/rubriken/nachrichten/indexhessen34938.jsp?rubrik=36082&key=standard_document_41908841

(rot-rot-grün schreit mal wieder auf, um sich für seine Schläger-Klientel einzusetzen…)
Handy-Verbindungsdaten
Sachsens Polizei spähte mehrere Stadtteile aus
http://www.spiegel.de/netzwelt/netzpolitik/0,1518,770473,00.html

Aufklärung über linksextreme Aktivitäten
Umfangreiche Anfrage der FW-Fraktion
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=120

WEF-Demo: Ein Traktor als heimlicher Star
http://diepresse.com/home/wirtschaft/economist/668392/WEFDemo_Ein-Traktor-als-heimlicher-Star?gal=668392&index=1&direct=&_vl_backlink=&popup=#dianav
(sehr gute Bildergalerie zur linken Physiognomik!)

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

deutscheopfer.de – neue Seite, neues Buch
http://www.sezession.de/25487/deutscheopfer-de-neue-seite-neues-buch.html#more-25487

Zweierlei Chaos
http://www.sezession.de/25439/zweierlei-chaos.html#more-25439

Die Totgesagten und die Totsager
http://www.sezession.de/25268/die-totgesagten-und-die-totsager.html#more-25268

Neue Deutsche, alte Loyalitäten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50e110f037a.0.html

Jürgen P. Fuß,
Erdogan - ein Meister der Täuschung
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2011/06/10/j-p-fuss-erdogan-meister-der-tauschung.html

Erklärung des Parteivorstands (der „Linken“) zum Fall Sarrazin
http://www.klaus-ernst-mdb.de/index.php?id=41516&no_cache=1&tx_ttnews%5Btt_news%5D=71873&tx_ttnews%5BbackPid%5D=41514

Wowereit dankt Türken für Aufbau Berlins
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M538122920ff.0.html

NRW will Ausländeranteil im öffentlichen Dienst erhöhen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52b0a7a46ca.0.html

Böhmer fordert Chancengleichheit für Einwanderer auf dem Wohnungsmarkt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M597a05c379f.0.html

(Multimillionäre machen auf Einwanderungshelfer…)
Jolie trifft Flüchtlinge auf Lampedusa
http://www.unhcr.de/presse/nachrichten/artikel/e9b57deeabdaa58a1970d697e12fb7b8/-b6eb0fbd6f.html

(Hier wäre ein Modell, bei dem Pitt und Jolie einen aktiven Beitrag leisten könnten. Sie könnten einfach ein paar ihrer Villen abgeben müssen…)
Menschenrechtsaktivist muß Asylanten weichen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54e56157e4a.0.html

(Linke für globale Grenzöffnung und dadurch globale Einkommensgleichheit)
Freiheit statt Frontex
Keine Demokratie ohne globale Bewegungsfreiheit
http://kritnet.org/2011/freiheit-statt-frontex/

Frankfurter Polizist ist jetzt Islamist
Bericht: 40-Jähriger fordert Vermummung von Frauen
http://www.heute.de/ZDFheute/inhalt/10/0,3672,8244394,00.html

Grüne will Umfeld der Grauen Wölfe "sensibilisieren"
Die rechtsextremen Grauen Wölfe wollen in Frankfurt ein "Kulturzentrum" bauen. Integrationsdezernentin Eskandari-Grünberg hält Widerstand aber für unangebracht.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article13417865/Gruene-will-Umfeld-der-Grauen-Woelfe-sensibilisieren.html

Was wir akzeptieren
http://www.sezession.de/25360/was-wir-akzeptieren.html#more-25360

Offenbach
Schüler mit Messer bedroht
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/schueler-1282942.html

Ausländergewalt in Berlin: Mann nach Autopanne niedergestochen, Prozeß zu versuchtem Ehrenmord, Antisemitische Beleidigungen
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2621-auslaendergewalt-in-berlin-mann-nach-autopanne-niedergestochen-prozess-zu-versuchtem-ehrenmord-antisemitische-beleidigungen

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

(Dieter Stein im Radio)
Warten auf Haider. Die Neue Rechte in Deutschland.
http://www.m945.de/podcasts/audio/warten-auf-haider-die-neue-rechte-in-deutschland-.html

Konservative „Streetart“: Chance zur Eroberung des vorpolitischen Raums?
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/2573-konservative-streetart-chance-zur-eroberung-des-vorpolitischen-raums-oder-illegale-und-nutzlose-sachbeschaedigung

Ufos und Götter für den Endsieg
Die irrlichternden Ideen des Miguel Serrano
http://www.heise.de/tp/artikel/34/34930/1.html

Bonner Wissenschaftlerin analysiert Hitler-Filme
http://www.general-anzeiger-bonn.de/index.php?k=loka&itemid=10003&detailid=880962&bid=1109482

Warum es in der Architektur kaum Originale gibt
Die moderne Architektur beruft sich darauf, voraussetzungslos zu sein. Das ist eine Lüge! Denn Architektur an sich besteht quasi aus Referenzen.
http://www.welt.de/kultur/article13455456/Warum-es-in-der-Architektur-kaum-Originale-gibt.html

Nachkriegsfotografie
Das Narbengesicht Berlins
http://www.zeit.de/kultur/kunst/2011-04/fs-hommage-berlin-hein-gorny-collection-regard

Dämmung vs. Baukultur
http://www.bauwelt.de/cms/debatte.html?id=3087723#.TffTjVuo2Ac

Cool Bricks
Dämmungsalternative
http://www.co2olbricks.eu/

Architektur und Städtebau
Youtube-Kanal von PicturaUrbana1
http://www.youtube.com/user/PicturaUrbana1

(plemm-plemm…)
Hallstatt
Chinesen wollen österreichischen Ort kopieren
http://www.suedkurier.de/news/dpa/starline/leben/Chinesen-wollen-oesterreichischen-Ort-kopieren;art795,4945319

(noch mehr plemm-plemm…)
Dortmund
WestLB-Gebäude bald unter Denkmalschutz?
http://www.ruhrnachrichten.de/lokales/dortmund/lokalnachrichten_dortmund/WestLB-Gebaeude-bald-unter-Denkmalschutz;art930,1319748

Dachverschandelung
Wie(n) hässlich!
http://wienhaesslich.wordpress.com/

Leipzig
Stephan Balkenhol gestaltet Wagner-Denkmal
http://www.focus.de/kultur/diverses/denkmaeler-stephan-balkenhol-gestaltet-wagner-denkmal_aid_636997.html

Verhüllungszwang beim Hessischen Rundfunk
http://www.achgut.com/dadgdx/index.php/dadgd/article/verhuellungszwang_beim_hessischen_rundfunk/

Virtuelles Museum Bombenkrieg
http://www.bombenkrieg.net/

Bildvergleich Königsberg - Kaliningrad
http://www.kng750.kanet.ru/

Königsberg - bald auferstanden aus Ruinen?
Ein Architekt will Kaliningrad originalgetreu aufbauen
http://www.dradio.de/dlf/sendungen/europaheute/1485845/

Unesco-Welterbe Mont-Saint-Michel
Kampf gegen Windräder
http://www.spiegel.de/reise/europa/0,1518,744212,00.html

Berliner Historische Mitte e.V.
Förderverein zur Wiedergewinnung des alten Stadtkerns
http://www.berliner-historische-mitte.de/

Humboldt-Box: Berlins neues Monster
http://www.stern.de/kultur/kunst/humboldt-box-berlins-neues-monster-1700714.html

Umwelt & Aktiv
http://www.umweltundaktiv-versand.de/pi-733123364.htm?categoryId=0

Zum 70. Todestag von Wilhelm II. in Doorn: Die Holländer ehren „ihren Kaiser“ besser als die Deutschen
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/2578-zum-70-todestag-von-wilhelm-ii-in-doorn-die-hollaender-ehren-ihren-kaiser-besser-als-die-deutschen

Geheimakte Rudolf Hess - Die Wahrheit (Video)
http://video.google.com/videoplay?docid=-3819865090288319263#

Hannelore Kohl
Sehnsucht nach dem Ende
http://www.spiegel.de/spiegel/0,1518,767938,00.html

Lasst uns den 4. Juni vergessen
Von Ai Weiwei
http://www.perlentaucher.de/blog/208_lasst_uns_den_4._juni_vergessen

Sexuelle Freizügigkeit versus Verlust der Freiheit
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article13407118/Sexuelle-Freizuegigkeit-versus-Verlust-der-Freiheit.html

Rollenbilder
Deutsche Frauen sind ultimative Superfrauen
http://www.welt.de/debatte/article13427171/Deutsche-Frauen-sind-ultimative-Superfrauen.html?fb_ref=artikelende&fb_source=home_oneline

Kolumne über Alles und Nichts: Frauenfußball. Oder: Warum ich kein alkoholfreies Bier trinke
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/2603-kolumne-ueber-alles-und-nichts-frauenfussball-oder-warum-ich-kein-alkoholfreies-bier-trinke

Gesten, die der Kampf gebiert
http://www.welt.de/print/die_welt/kultur/article13449459/Gesten-die-der-Kampf-gebiert.html

Jeder dritte Schüler im Netz gemobbt
Jugendliche werden aus Rache und Spaß zu Tätern
http://www.welt.de/print/die_welt/vermischtes/article13420889/Jeder-dritte-Schueler-im-Netz-gemobbt.html

Gesichtserkennung
Wie Facebook die Gesichter seiner Nutzer scannt
http://www.derwesten.de/nachrichten/technik/Wie-Facebook-die-Gesichter-seiner-Nutzer-scannt-id4745486.html

Facebook-Partys: Alle dürfen kommen
http://www.swp.de/ulm/nachrichten/vermischtes/Facebook-Partys-Alle-duerfen-kommen;art1159092,1000729

(Zitat: „…viele kommen aus linken Bewegungen…“)
Gespräch über Hacker
"Computer schaffen eine bessere Welt"
http://www.tagesspiegel.de/medien/computer-schaffen-eine-bessere-welt/4053350.html

(etwas älter zur Diskursgesellschaft)
Was ist Wahrheit?
http://archiv.kath.de/index.php?id=187&tx_ttnews%5Btt_news%5D=2329×tamp=1265036820&cHash=c33ab14d81

Die Sehnsucht nach Immateriellem
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f48602d6cf.0.html

Die Kunst der Herrschaft
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5914b84e4c6.0.html

1971: Hippie-Festival Glastonbury
Open Air und oben ohne
http://einestages.spiegel.de/static/topicalbumbackground/22907/open_air_und_oben_ohne.html

US-Wahlkampf: Kandidatin nennt Mörder als Vorbild
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/print_politik/article13456468/US-Wahlkampf-Kandidatin-nennt-Moerder-als-Vorbild.html

USA
160 Jahre zu spät begnadigt
http://www.focus.de/panorama/vermischtes/usa-160-jahre-zu-spaet-begnadigt-_aid_641349.html

„The Tree of Life“ von Terrence Malick: Ein Film über die Wurzeln des Lebens
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/2593-the-tree-of-life-von-terrence-malick-ein-film-ueber-die-wurzeln-des-lebens

--

Krantenkoppen - Juli 2011 (3)

Zeitung_lesen_6514.jpg

Krantenkoppen
 
Juli 2011 (3)
 
VLAAMS BELANG HAKT ZICH VOOR HET OOG VAN DE CAMERA VERDER IN MOOTJES:
De partijraad wordt bevolkt door mensen die hun inkomen en hun levensstandaard te danken hebben aan de partij en de almacht van Filip Dewinter.
Dat 1/3 van die partijraad desondanks niet instemde met het ontslag van Van den Eynde en zijn Belfortploeg is dan ook bijzonder veelzeggend":
http://www.express.be/joker/nl/brainflame/vlaams-belang-hakt-zich-voor-het-oog-van-de-camera-verder-in-mootjes/147935.htm
 
 
GRIEKENLAND VERVALSTE ZIJN BEGROTING, REYNDERS EN DE ANDEREN KEKEN ER NAAR EN DEDEN NIETS:
"Griekenland loog van bij het begin over zijn statistieken en iedereen wist dat! Ik was voorzitter van de EU op dat moment. Gans Europa is dus mee schuldig aan de situatie":
http://www.express.be/business/nl/economy/griekenland-vervalste-zijn-begroting-reynders-en-de-anderen-keken-ernaar-en-deden-niets/147945.htm
 
 
DE WALMARTECONOMIE:
"De onmeedogenloze jacht naar de laagste prijs jaagt vele Amerikaanse producenten het faillissement in, waarna die productie naar lagelonenlanden verhuist en de omstandigheden waarin goederen ginds worden gemaakt allesbehalve transparant zijn. (...) Het vernietigende effect van Wal-Mart op de lokale samenleving is:
* Overal waar Wal-Mart neerstrijkt gaan de prijzen ook in andere winkels omlaag.
* Overal waar Wal-Mart neerstrijkt verdwijnen al snel de traditionele middenstandswinkels.
* Overal waar Wal-Mart neerstrijkt dalen de lonen.
* Overal waar Wal-Mart neerstrijkt gaat de werkloosheid de hoogte in.
* Overal waar Wal-Mart neerstrijkt neemt de vervuiling toe.
* Overal waar Wal-Mart neerstrijkt gaat de kindersterfte omhoog."

http://www.express.be/joker/nl/americanmatters/de-wal-marteconomie/139183.htm
 
 
EUROPA SMIJT MET (UW) GELD:
"Terwijl Europese burgers de ene besparingsmaatregel na de andere door de strot geduwd krijgen, reizen de Europese Comissarissen per privé-jet en delen ze juwelen van Tiffany’s uit aan hun gasten":
http://www.express.be/business/nl/economy/europa-smijt-met-geld/147926.htm
 
 
NICHT DIE ISLAMISIERUNG - DIE JUDAISIERUNG IST DAS PROBLEM:
"Im sogenannten Krieg gegen den Terror muß die ganze Welt die US-israelischen Hegemoniebestrebungen stützen. Auch die sich heute durchsetzende Globalisierung und NATO-isierung erweist sich als Teilaspekte eines geschichtlichen Prozesses, der auf die Judaisierung der Welt hinausläuft."
http://www.kreuz.net/article.13393.html

Solidarität mit dem griechischen Volk!

grècesolidarite.jpg

Solidarität mit dem griechischen Volk!

 

Griechenland wird derzeit regelrecht geprügelt, seiner herrschenden, korrupten  Eliten wegen gemaßregelt und als Land und Volk auch gleich pauschal verurteilt. Es läßt einen ja dabei selbst gut dastehen. Dabei stünde es vielen Kritikern  durchaus an, sich einerseits mit den besonderen griechischen Verhältnissen und den dadurch in Mitleidenschaft gezogenen griechischen Menschen, aber auch, und das besonders, mit der Geschichte dieses für Europa so bedeutungsvollen Landes etwas eingehender zu befassen, ehe populistisch losgelegt wird.  Auch aus europäischem Eigeninteresse. Denn einige der Merkmale, die für den Untergang des antiken Griechenland gehalten werden dürfen,  finden zwar auch ihre Entsprechung im heutigen Bankrottstaat, vermehrt aber bereits auch im restlichen Abendland.

Als da heute sind:  Bedeutungsverlust von gesundem Bauerntum, Handwerk  und Mittelstand, Herausbildung von Oligarchien in Politik und Wirtschaft (so wie im heutigen Griechenland einige Familien das Land beherrschen, so beherrschen einige Konzerne die EU), ausufernder Relativismus, Verstrickung in Kriege (Afghanistan, Libyen) , Überfremdung (im alten Athen durch Söldner und Sklaven), Ignorierung einer höheren Ordnung und Gesetzmäßigkeit, nicht zuletzt der Mensch als das Maß aller Dinge (sinnliche Begierden und Nützlichkeitsdenken dominieren, Sozialdarwinimus «boomt» wie zu Zeiten der Sophisten in Athen).

Im Unterschied zu dem an Geist armen Brüssel schenkte uns das alte Athen aber trotz allem, auch selbstverschuldetem Unglück, großartige Hervorbringungen des menschlichen Geistes und, zuletzt  mit Sokrates und Plato,  zwei hervorragende Architekten einer umfassenden Weltsicht und  mit dem Grundgerüst einer republikanisch-demokratischen Verfassung eine brauchbare Anleitung für  eine bürgernahe Politik. Von der man heute nicht nur in Athen nichts wissen will.

Wenn wir nun über dieses Land sprechen, dann sollten wir eben außer dem Schicksal desselben auch  unsere eigene mießliche Lage im Auge behalten. Sind wir nicht auch selbstsüchtig? Haben wir nicht längst auch Grund unseren Institutionen zu mißtrauen? Haben wir etwa taugliche Vorbilder in der Politik? Werden denn nicht auch die Wiener oder Berliner wie die Athener durch tägliche Ausländer-Kriminalität bedroht? Und  sind denn wir gar so weit vom Staatsbankrott entfernt?                                                                                                                                             Wirtschaftskrise, demokratischer Notstand und unkontrollierte Einwanderung kennen auch wir. Noch können wir damit besser umgehen als die Griechen in insgesamt schwierigerer Lage. Aber wie lange noch? und es werden vielleicht auch bei uns bald Bürgerversammlungen auf öffentlichen Plätzen stattfinden, empörte Bürger handlungsbereit sein wollen.  Auch wir werden ja in erster Linie nicht von außen bedroht. So wie das alte Athen  nicht von seinen äußeren Feinden besiegt worden, sondern es «durch sich selbst gefallen» (Ernst Curtius) ist, weshalb es heute als warnendes Beispiel wahrgenommen werden sollte.

Gewiß, dieses Griechenland wird sich verdammt anstrengen müssen, und sollte es den Euro-Raum verlassen müssen, dann wird es ihm – auch wenn es mittelfristig  Opfer erfordert – eher nützlich sein. Weitere Milliarden  nach Athen zu tragen, hieße ja zum derzeitigen Zeitpunkt eine von Brüssel lange Zeit unterstützte korrupte Politiker-Clique am Leben zu erhalten. Bevor diese nicht abdankt, dazu gezwungen wird,  wird sich nichts ändern.

Das griechische Volk braucht allerdings  jetzt Europas moralische Unterstützung in seinem Bemühen, einen Weg aus einer  Sackgasse zu finden, in die es von Politik und Spekulantentum geführt wurde. Und es verdient endlich einmal Volksvertreter, bei denen Ethik und Politik wieder verschmelzen wie zu Zeiten Solons.                                              

Europas Verantwortliche  sollten jetzt dem griechischen Volk mit sinnvollem Rat und Tat respektvoll und tatkräftig zur Seite stehen und nicht in Sachen Solidarität, die sich eben auch anders als in barer Münze ausdrücken kann, ideenlos in plötzlicher Gehirnstarre verharren.