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vendredi, 12 septembre 2014

Les mensonges sur l'indice de fécondité russe

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Les mensonges sur l'indice de fécondité russe

par Jean Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

On aurait pu espérer que la respectable New York Review of Books puisse être une source fiable, sur quelque sujet que ce soit. Ce n'est pas le cas cependant concernant la démographie, et plus précisément la démographie en Russie.

L'article cité ci-dessous 1), en date du 2 septembre 2014 dresse un tableau épouvantable des difficultés qu'a subies la population russe de 1992 à 2009 . Les personnes de sexe masculin y seraient frappées par une véritable épidémie de décès,  provenant de toutes les causes imaginables, y compris le suicide. Quant au taux de natalité (birth rate) il s'est effondré. L'article ne fait aucune allusion à un redressement sensible de la situation depuis l'arrivée au gouvernement de Vladimir Poutine, en conséquence des mesures adoptées en faveur de la relance économique, comme de la reprise des naissances. Pourtant, tous les démographes en conviennent, à l'ouest comme à l'est. Si la démographie s'était effondrée, à la suite de la perestroïka et de la libéralisation-américanisation systématique du pays s'en étant suivi, le mouvement s'est durablement inversé depuis quelques années.

Un article que vient de publier le magazine américain Forbes 2), spécialisé dans le conseil financier, écrit tout le contraire. Le taux de natalité, s'est redressé rapidement dans les dernières années, et se rapproche de celui des Etats-Unis .  Indéniablement la politique de réveil de la fierté nationale conduite par Vladimir Poutine joue un grand rôle dans ce phénomène salvateur. On notera qu'en Europe, et particulièrement en Allemagne, si fière de ses bons résultats, la population ne cesse de diminuer. Cette baisse n'est même pas compensée par le fort appel à l'immigration est-européenne et turque. Seule la France fait exception. Ses bons résultats se rencontrent dans toutes les catégories de la population et pas seulement dans les familles issues de l'immigration. La raison en échappe aux démographes.

Quoi qu'il en soit, nous ne pouvons que nous étonner, voire nous indigner, du Putin-bashing qui s'est emparé de certains milieux culturels et économiques américains, y compris dans des instances apparemment apolitiques telles que la NYR. Seul Forbes conserve un minimum d'esprit scientifique. Qu'il en soit félicité.
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On nous écrit!: even more interesting is that the TFR will rise again this year. I do work in Rosstat and I can tell you this for sure. We've got complete info of births and deaths for 6 months and partial (around of 40-50%% of population) for July. Russia have 2% increase of births this year. As Russia progressively have less women of reproductive age with each coming year, this marginal increase will be translated in TFR value of 1.76. I can bet that in 2014 Russian TFR will be no any means lower than 1.75. Just check it again in March 2015, when such stats will be available. However, there's some info about fake statistics due to maternal capital (which is around $13k now) gerrymander, but anyway it couldn't lower the TFR value by more than 2-2.5%%. Moreover, average age of 1st births and all births continue to increase at least till 2013, which means that actual (cohort) fertility is even higher (see Bongaarts-Feeney method for calculation age- and parity- adjusted TFR).

Notes

  1. The NYR of Books http://www.nybooks.com/blogs/nyrblog/2014/sep/02/dying-russians/?insrc=hpbl

  1. Forbes http://www.forbes.com/sites/markadomanis/2014/08/18/russias-total-fertility-rate-is-rapidly-converging-with-americas/

Remerciements à Einar S. et à l'éditeur de ryskaposten.se/

Roland Dumas : "La France, chien d’avant-garde de l’OTAN"

 

Roland Dumas : "La France, chien d’avant-garde de l’OTAN"

Auteur : Emilie Denètre

Les 4 et 5 septembre, les membres de l’OTAN se sont réunis à Newport, au Royaume-Uni. Au menu des discussions : l’Ukraine. Alors que le pays en appelle à l’Alliance et envisage de relancer son processus d’adhésion, l’OTAN devra trancher sur l’envoi ou non d’une aide matérielle à Kiev. L’ancien ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas, nous livre son inquiétude sur la dérive de l’OTAN et sur ses conséquences sur la diplomatie française.

Humanité Dimanche. Est-ce que l’OTAN a encore une raison d’être ?


Roland Dumas. Elle peut en avoir une, pour ceux qui la gèrent ! Historiquement, l’Alliance atlantique était une alliance militaire qui avait une compétence géographique très limitée, l’Atlantique Nord, et qui avait un objectif : finir la guerre contre l’Allemagne. Donc, si l’on regarde l’ensemble de ces éléments, on se rend compte qu’elle n’a plus aujourd’hui de raison d’être. On avait décidé, alors que j’étais aux Affaires, du démantèlement des pactes. On ferait disparaître les deux alliances : l’Alliance atlantique et le pacte de Varsovie. Le pacte de Varsovie a bien été dissous mais l’OTAN, non... elle s’est même élargie (avec la Pologne et les États baltes) et renforcée. Il suffit d’écouter M. Rasmussen, son secrétaire général, pour se rendre compte que l’OTAN est devenue un instrument guerrier.

HD. Justement, l’Ukraine appelle l’OTAN à l’aide et envisage d’intégrer l’Alliance...


R. D. L’OTAN intervient à tout propos. En quoi son secrétaire général peut prendre la parole pour dire comme il l’a fait : « Je somme les Russes de ne plus envoyer d’armements aux russophones d’Ukraine ! » Au nom de quoi cette Alliance, qui était faite pour finir la guerre contre l’Allemagne avec une compétence sur l’Atlantique Nord, peut se mêler de choses aussi importantes que l’Ukraine ? Lorsque nous discutions du désarmement (lors de la chute de l’URSS – NDLR), mon homologue russe insistait pour que l’OTAN ne dispose pas d’armements dans les pays qui avaient fait partie du pacte de Varsovie, c’est-à-dire à proximité de sa frontière. C’était l’essence même de la paix. Tout le monde était d’accord. Eh bien, les Américains n’en ont pas tenu compte. Ils ont acheminé des armes dans les pays Baltes et en Pologne. D’où la controverse lorsque Poutine arrive au pouvoir. Il dit : « Vous n’avez pas tenu votre parole. » On n’a vraiment aucun intérêt à agiter le chiffon rouge devant le nez des Russes pour les effrayer ou pour les faire caler. En réalité, en quoi la Russie nous menace-t-elle ? Ce n’est pas une façon de traiter une grande puissance, qui a eu, au même titre que les Américains, sa part dans la victoire de 1945. La situation est devenue explosive et elle va l’être de plus en plus. Il existait un équilibre du monde et c’est cet équilibre qui est rompu.

« SORTIR DE L’OTAN ? IL FAUDRAIT UNE AUTORITÉ MONDIALE INCONTESTABLE. CE N’EST PAS POUR DEMAIN, CAR AUJOURD’HUI, CE SONT DES NAINS. »

HD. Quelles ont été les conséquences, pour la France, de la réintégration du commandement intégré de l’OTAN ?


R. D. Chirac voulait déjà réintégrer le commandement mais avec des compensations. Les Américains lui ont ri au nez. Les choses sont restées en l’état. Puis Sarkozy lui a emboîté le pas, mais cette fois-ci sans demander la moindre compensation ! Quant à Hollande, il n’a pas remis en cause cette décision, et ce à mon grand désespoir. Il l’a dit quasiment au lendemain de son élection... c’était assez caractéristique. Je pensais qu’il n’aurait pas, au moins dans ce domaine, un réflexe de suivisme. Aujourd’hui, la voix de la France est totalement occultée. Nous suivons la diplomatie américaine tout en essayant de donner l’illusion que nous existons sur la scène internationale. Alors nous aboyons plus fort que les autres. La France est devenue le chien d’avant-garde de l’Alliance, au risque d’apparaître comme une nation « va-t-enguerre ». Nous avons complètement tourné le dos à la position « traditionnelle », adoptée dès l’aprèsguerre. À chaque fois que j’allais à l’OTAN, le président Mitterrand me disait : « Surtout Dumas, souvenezvous, nous ne sommes pas dans le commandement intégré. » Comprendre : n’obéissez pas à toutes les décisions qui seront prises ! Avant, la voix de la France comptait et elle était souvent écoutée.

HD. Peut-on encore sortir de l’OTAN ?

R. D. On peut, mais c’est une décision si importante qu’il faudrait le prestige de De Gaulle pour faire cela. Il faudrait quelqu’un avec une autorité mondiale incontestable et des circonstances qui feraient que tout le monde comprendrait cette décision. Ce n’est donc pas pour demain car aujourd’hui, ce sont des « nains ».


- Source : Emilie Denètre

Les taux négatifs, le nouveau tour du magicien Draghi

 

Les taux négatifs, le nouveau tour du magicien Draghi au service du système monétaire américain

La décision du président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, le 4 septembre dernier, de faire passer l’Europe en taux négatifs [1], risque d’avoir des conséquences bien plus importantes que ce qui est perçu actuellement. Et cela pour une raison très simple : sans le vouloir, il a sans doute signé la fin de l’ère du capitalisme financier, au sens strict du terme, car la rémunération du système financier tourne désormais à l’escroquerie la plus évidente, au détriment des contribuables de tous les États européens.

Le capitalisme financier ne se justifie que par la rentabilité de ce capital. Les monnaies alternatives ou locales, qui se sont érigées dans des pays comme la Suisse (système Wir ou autres monnaies locales [2]), ont en général cette particularité, qu’elles perdent de leur valeur avec le temps ou qu’elles ne sont pas rémunérées. Du coup, les gens ont tendance à ne pas les conserver et à les faire circuler rapidement (théorie de la vitesse de circulation de la monnaie). Grâce à cela, la monnaie en question retrouve sa qualité de moyen d’échange et elle n’est plus une fin en soi. La thésaurisation devient alors contre-productive : les excès de monnaie se réinvestissent donc spontanément dans l’économie réelle, dans la production de biens et services.

La décision de Mario Draghi a surtout pour but de soutenir le dollar

En apparence le dollar se porte bien, car il monte par rapport à l’euro. Mais on oublié que cela ne se fait que grâce aux interventions des banques, selon un mécanisme classique de soutien. En effet, en accroissant le différentiel de taux d’intérêt entre le dollar et l’euro, la rémunération d’un placement en dollars devient plus attrayante pour les capitaux qui circulent que ne l’est la rémunération des placements en euros. J’ai toujours pensé que, vu sa construction imbécile, fragilisante et destructrice pour les pays de la zone, Allemagne exceptée, l’euro n’était que la variable d’ajustement de la politique monétaire américaine, et c’est particulièrement vrai depuis le début de l’été 2014, alors que le dollar perd de sa puissance au niveau planétaire, comme nous l’expliquons plus loin dans le présent article. En somme, si Mario Draghi a pris cette décision, ce n’est certainement pas pour mettre fin à un capitalisme financier débridé et criminel…

Le système monétaire américain fonctionne en circuit fermé

En ce sens, Mario Draghi, une fois de plus, en bon soldat de Goldman Sachs (dont il a été Vice-président pour l’Europe entre 2002 et 2005), ne fait rien d’autre que d’exécuter les consignes données par les banques américaines, qui se trouvent être les actionnaires de la Réserve fédérale des États-Unis (FED) [3]. En rendant peu attractifs les placements financiers en Europe, il espère sans doute que les capitaux vont se diriger d’urgence vers le territoire nord-américain, attirés par ces différentiels de taux, faisant ainsi revenir vers les banques américaines des liquidités qui leur manquent cruellement. Cela devrait ainsi permettre à ces banques américaines de continuer à acheter les émissions obligataires du Trésor Américain, lesquelles ne trouvent plus preneur sur les marchés étrangers. Le système américain fonctionne désormais totalement en circuit fermé.

La politique de la France se fait maintenant à la corbeille

Pour un pays, il y a trois moyens d’asseoir sa puissance : son armée, son économie et sa monnaie. Le pouvoir d’un État sur son territoire (le pouvoir régalien) lui permet en principe de faire en sorte que le politique ne soit pas soumis à la finance, mais que la finance reste un soutien à l’économie, en suivant les stratégies décidées par le politique. C’est le fameux « la politique de la France ne se fait pas à la corbeille » de Charles de Gaulle.

La Russie et la Chine ont parfaitement compris tout cela. Elles n’ont pas fait la même folie que les pays européens de céder leur pouvoir régalien à des banques privées, dans un processus initié par la France en 1973, via la loi Pompidou-Rotschild [4]. Cette loi a ensuite a été reprise dans l’article 123 du Traité de Lisbonne, qui a rendu les États européens dépendants du système bancaire européen, la Banque centrale européenne (BCE) n’ayant pas le droit de leur acheter directement leur dette (ce que l’on appelle la monétisation directe).

Si la BCE n’était pas ce qu’elle est, grâce aux taux négatifs, l’État pourrait rembourser moins que ce qu’il a emprunté !

Avouez qu’aujourd’hui, si la BCE pouvait acheter directement les obligations émises par l’État français à taux négatif, la dette de la France serait très vite résorbée et les économies recherchées par le gouvernement immédiatement trouvées, puisque le budget des intérêts financiers dus aux détenteurs de sa dette, donc versés par l’État français, représente son premier poste budgétaire de dépenses ; l’État pourrait même rembourser MOINS que ce qu’il a emprunté !

Les BRICS prennent le large et le dollar perd de sa superbe

Le 17 Juillet dernier, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont décidé de monter un système financier parallèle au système occidental actuel : le Système de protection des réserves monétaires (Contingent Reserve Arrangement alias CRA) [5], avec une banque devant se substituer au Fonds monétaire international (FMI), de manière à se protéger des variations monétaires déstabilisantes et de l’hégémonie du dollar. La Chine a déjà monté une banque d’investissement de ce type [6]. Le Fond monétaire Africain vient de se créer [7]. La Russie est en train d’annoncer la création d’un système de paiement indépendant du système « occidental », se libérant ainsi de l’influence du réseau Swift. Rappelons que le réseau Swift a été utilisé par les Américains à plusieurs reprises comme une arme géopolitique pour exclure des pays (l’Iran, le Vatican…), leur rendant ainsi très difficile toute transaction internationale. Ces différents pays ont également annoncé leur intention de cesser leurs transactions en dollars [8].

Dans ce contexte monétaire explosif, le dollar perd de sa superbe, et risque d’en perdre encore plus sil perd le statut essentiel de référent pour les transactions internationales. En effet, la cotation des matières premières en dollars oblige les pays ayant besoin de ces ressources, énergétiques en particulier, à détenir des réserves en dollars en abondance.

La guerre, partout et toujours, pour résoudre les problèmes monétaires

Les Américains ont toujours résolu leurs problèmes monétaires par des guerres exportées en dehors de leur territoire. Là, ils se trouvent confrontés à une double problématique : la fin du statut du dollar comme monnaie étalon et la fin du contrôle de la production énergétique, avec en particulier les cotations du gaz et du pétrole en dollar. Sous ce prisme, on comprend mieux ce qui se passe en Ukraine ou au Proche-Orient. Le contrôle par les États-Unis des productions de ces pays garantit qu’elles vont continuer à être cotées en dollars. L’Amérique évite ainsi le scénario catastrophe que nous venons de décrire, où les réserves en dollars des pays qui n’en auront plus besoin disparaîtraient. Israël et le gouvernement de Kiev jouent ainsi le même rôle de protection des intérêts américains, le premier dans la riche zone du Proche-Orient, le second par son rôle prépondérant de vecteur de transmission de ces énergies (via les gazoducs), ainsi que par la richesse de ses sous-sols.

Grâce à cette politique monétaire en circuit fermé, les banques américaines s’enrichissent sur le dos du contribuable

Comme nous l’avons expliqué plus haut, le gros problème actuel des Américains est qu’ils fonctionnent totalement en circuit fermé, les USA n’arrivant plus à placer leurs émissions obligataires sur les marchés étrangers. Dans ce contexte, la FED crée de la monnaie pour les banques privées (qui sont de plus ses propres actionnaires), ces dernières prêtant ces créations avec marge… à l’État américain.

Cela n’a de sens que s’il y a un risque pour les banques, la justification du taux d’intérêt étant la rémunération du risque. Dans la mesure où ce risque n’existe plus, puisque l’État lui-même contre-garantit les banques prêteuses, ce taux devient donc un enrichissement sans cause, une spoliation totale du contribuable américain. Cette notion d’enrichissement sans cause devrait d’ailleurs être développée et discutée ouvertement, car elle fait référence à des notions philosophiques et religieuses. Ces notions sont à mon avis plus éclairantes que les idéologies économiques du XIXe siècle pour analyser notre société actuelle et son régime de dette. Mais ce n’est pas l’objet de ce billet.

Redonner le pouvoir régalien au peuple et autoriser la puissance publique à créer de la monnaie

Concernant les taux, la même démarche s’applique totalement à l’Europe, si ce n’est que les banques européennes ne sont pas actionnaires de la BCE. Aujourd’hui, à l’heure où la BCE a décidé que les taux négatifs sont la solution pour les pays européens, il apparaitrait logique et cohérent que s’ensuive la monétisation directe de la BCE aux États, leur permettant ainsi, grâce à ces taux négatifs, de faire baisser leur dette, et ainsi de réaliser des économies budgétaires extrêmement importantes.

Un tel scénario supposerait que le pouvoir régalien autorise la puissance publique à créer de la monnaie, donc implicitement que le pouvoir régalien soit rendu au peuple, pour qu’à nouveau, le politique puisse reprendre la main sur le financier et non être soumis à une caste d’intérêts privés, qui n’ont que faire de l’intérêt général, et qui n’agissent qu’en fonction des désidérata de leurs actionnaires. En effet, dans le contexte actuel, quand un État émet des obligations, dont la vente sera assortie d’intérêts financiers, celui qui achète ces obligations s’enrichit sans justification : il obtient de l’argent à taux négatif et il spolie de façon inique la population de cet État, elle qui aura à en payer le prix !

Le dernier tour de passe-passe du magicien Draghi avec ses taux négatifs doit IMPÉRATIVEMENT OBLIGER les hommes et femmes politiques européens à choisir leur camp. Accepteront-ils que cette mesure profite uniquement aux intérêts financiers et au système monétaire européen, comme tous les tours de baguette magique précédents ? Ou bien exigeront-ils que cette nouvelle baisse des taux soit pour une fois utile aux peuples européens eux-mêmes, en faisant baisser la dette des États ? Afin que la dernière formule en date de notre président « Aller plus loin, plus vite et plus fort dans le redressement du pays : telle est notre ambition, tel est notre défi. Notre pays, notre économie, notre société, ont plus que jamais besoin de la mobilisation de tous ! » ne soit pas qu’un slogan politique de plus.

C&F

Notes

[1] La décision de la Banque centrale européenne (BCE) consiste à baisser le principal taux directeur à 0,05 %, et le taux de facilité des dépôts de -0,10 % à -0,20 % (lemonde.fr, 04-09-2014)

[2] La Banque Wir est une institution bancaire suisse qui émet sa propre monnaie pour faciliter les échanges économiques entre ses membres. Son siège est à Bâle. WIR est l’abréviation du mot allemand Wirtschaft, qui signifie « économie », wir signifiant également « nous » en allemand. (wikipedia, français)

[3] La Fed : un mythe de l’indépendance de la politique monétaire et de sa dépendance politique. (wikipedia, français)

[4] Le pouvoir régalien est celui de battre monnaie, c’est-à-dire la faculté d’un État de créer la monnaie nécessaire à ses opérations, si son budget est en déséquilibre . C’est ce que de Gaulle faisait avec ses dévaluations compétitives, en utilisant simultanément ce pouvoir régalien donné par les lignes d’escompte gratuit de la Banque de France au Trésor, et la capacité d’emprunt de l’État sur des investissements long termes (emprunt Pinay). C’est cette faculté d’escompte gratuit de la Banque de France au Trésor qui a été supprimée avec la loi Pompidou-Rotschild en 1973 . L’argument principal de Giscard d’Estaing était que la faiblesse des politiques et leur démagogie les auraient incités naturellement à créer « trop de monnaie » pour répondre aux demandes . Ce fonctionnement est celui de la FED depuis 1913 . Le Traité de Lisbonne a repris ce mode de fonctionnement, et il interdit à la BCE de monétiser directement pour le compte des États . Elle ne prête donc qu’aux Banques. Mais, en supprimant cette faculté, ce transfert a relégué le statut d’État à celui d’un ménage qui se doit d’avoir des comptes en équilibre, en lui ôtant ce pouvoir régalien qui lui était propre, et en soumettant le politique aux décisions des financiers . C’est le début de la destruction de la notion d’État-nation.

[5] Contigent Reserve Arrangement, présenté par le Trésor national d’Afrique du sud, que nous avons traduit par Système de protection des réserves monétaires (anglais)

[6] La Chine veut créer à tout prix une institution rivale de la Banque mondiale (agenceecofin.com, français, 27-06-2014)

[7] L’oeuvre de Kadhafi continue, le Fonds monétaire africain est né ! (reseauinternational.net, français, 05-07-2014)

[8] La Russie et la Chine abandonnent officiellement le dollar comme monnaie d’échange (reseauinternational.net, français, 05-09-2014)

Pour approfondir sur le thème de la création monétaire et du pouvoir des banques privées

Vers la fin du leadership américain...

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VERS LA FIN DU LEADERSHIP AMÉRICAIN…

L’Europe se trompe de voie

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr

Avec le conflit ukrainien, la position des Occidentaux, les sanctions contre la Russie, l'aventure libyenne et syrienne et l'Irak, la communauté internationale encaisse les coups mais n'en pense pas moins, y compris en Amérique latine, pourtant chasse gardée des Etats-Unis. En fait, Washington n'en fait-il pas trop, ouvrant des conflits partout dans le monde alors qu'intérieurement, économiquement et moralement le pays est en déclin ? 

Des dissidents comme Snowden ou Peter Kœnig notamment, économiste et ancien membre de la Banque Mondiale ont déjà lancé des alertes sur le caractère désormais criminel des gouvernants américains et de l'état profond qui les gouverne. Le raidissement de Washington, sa course jusqu'au boutiste au sauve-qui-peut hégémonique risque en tout cas de fortement bouleverser avant 2050 la face du monde et les grands équilibres posés depuis 1945.
 
L'Europe par ignorance a choisi la servilité et, du coup, elle sombrera avec l'Empire alors que sa vocation naturelle aurait été de s'arrimer à la Russie. La Russie tourne donc le dos à l'Ouest et se rapproche assidument mais fermement de la Chine pour pouvoir quitter le système hégémonique mondial piloté par le dollar au profit d’échanges qui seraient faits en monnaie locale. Ainsi, les échanges commerciaux avec les partenaires des deux titans ne seront bientôt plus influencés par le “pétrodollar”, par le billet vert. Parallèlement, la Chine souhaite redonner toute sa puissance au commerce vers l’Europe, l’Allemagne notamment, en réinventant la route de la soie qui traverse largement la Russie. Si l’on ajoute à cela le fait que la Chine est l’un des principaux propriétaires de la dette américaine… Il n’y a que peu de doute à avoir quant à l’issue du conflit mondialiste qui tait son nom et dont l’Occident répugne à dévoiler aux citoyens la portée.
 
Si l’émergence du tandem chino-russe devait s'avérer exact, la plupart des Etats européens dont la France devraient urgemment se poser la question de leur adhésion à ce nouveau modèle, le trio formant un vortex économique d’une telle puissance qu’il est peu probable que les mécanismes économiques actuels y résistent, le dollar n'étant plus qu'une monnaie de singe. Les déclarations officielles du gouvernement russe indiquent que le président et ministre des Affaires étrangères continuent de compter sur la bonne volonté de "nos partenaires occidentaux" pour trouver une solution diplomatique raisonnable en Ukraine mais comme le souligne l'analyste Paul Craig Roberts, il n'y a aucune preuve de cette bonne volonté dans les capitales occidentales. Le président Hollande suit, par exemple, au plus près les ordres de Washington jusqu'à refuser de livrer un navire qu'il doit à la Russie sous contrat. Hollande justifie ses courbettes à Washington par un mensonge: « les actions récentes de la Russie à l'est de l'Ukraine sont contraires aux principes fondamentaux de la sécurité européenne. » Alors qu'au contraire, ce sont les actions stupides de Hollande, Merkel, Cameron qui mettent en danger la sécurité européenne en permettant à Washington de s'avancer vers la guerre avec la Russie.

Comme le rapporte le professeur Michel Chossudovsky sur Global Research, des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont déclaré qu' « ils n'ont pas enregistré de troupes, de munitions ou d'armes traversant la frontière russo-ukrainienne au cours des deux dernières semaines ». Un rapport détaillé de la mission d'observation de l'OSCE en poste à la frontière entre la Russie et l'Ukraine indique que les rapports de l'OTAN, y compris ses photos satellites sont fondés sur de fausses preuves, relevant que les mouvements à la frontière sont ceux de réfugiés.

En coupant le financement de la Russie par le code SWIFT, Moscou sera contrainte économiquement de se tourner vers la Chine mais n'était-ce pas justement cela le cauchemar de Washington ? Pris dans l'engrenage de l'effet boomerang, il ne restera plus alors effectivement aux Etats-Unis que de marcher vers Moscou, de changer le régime moscovite mais le Dieu Hiver approche, les robinets de gaz peuvent se fermer. Toute l'escalade de la situation ukrainienne est causée par l'irrationalité des Etats-Unis au bord du gouffre financier et par la servilité européenne. Nonobstant, en quittant les pétrodollars, en créant leur propre banque d'investissement, la Russie et la Chine ouvrent au monde la voie d'un pacifisme rénové sur une autre construction du monde : une construction multipolaire.
 
Contrairement à ce que l'on affirme, l'économie américaine ne s'est jamais remise de la récession de 2008 et elle n'a pas cessé de se détériorer. La grande majorité de la population américaine a perdu son pouvoir d'achat. Il suffit de voir le comportement des croisiéristes américains aux Caraïbes ou en Polynésie. Depuis des années, la classe moyenne américaine n'a cessé de voir baisser ses revenus depuis des années. Les coups des Etats-Unis en Ukraine, en Irak sont comme les derniers coups du téméraire. A cette situation économique déplorable de Washington se joint la faiblesse intellectuelle criante de ses élites qui ont abandonné le réalisme politique qui faisait la force de la politique internationale américaine autrefois pour des visions idéologiques et idéalistes, un néo-hégélianisme mâtiné de démocratisme et de millénarisme apocalyptique. Washington a tellement endommagé la confiance des autres pays dans son jugement, l'intégrité du gouvernement américain est maintenant tellement remise cause officiellement ou officieusement par les diplomates mais aussi à l'intérieur même de l'Etat américain que le monde a perdu sa foi dans le leadership américain.

Bluster and Bluff in the Baltic

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Bluster and Bluff in the Baltic

“I say to the people of Estonia and the people of the Baltics, today we are bound by our treaty alliance. … Article 5 is crystal clear: An attack on one is an attack on all. So if … you ever ask again, ‘who’ll come to help,’ you’ll know the answer — the NATO alliance, including the armed forces of the United States of America.”

That was Barack Obama in Tallinn, Estonia, last week, reissuing a U.S. war guarantee to the tiniest of the Baltic republics — which his Cold War predecessors would have regarded as certifiable madness.

From 1945 to 1989, no president would have dreamed of issuing a blank check for war in Eastern Europe. Our red line was in the heart of Germany. It said to Moscow: Cross the Elbe, and we fight.

That red line was made credible by hundreds of thousands of U.S. troops permanently stationed in West Germany.

Yet Truman did not use force to break the Berlin Blockade. Ike did not use force to save the Hungarian rebels. JFK fulminated, and observed, when the Wall went up. When Leonid Brezhnev sent Warsaw Pact armies into Czechoslovakia, LBJ did nothing.

Why did these presidents not act? None believed there was any vital U.S. interest in Eastern Europe worth a war with Russia.

And, truth be told, there was no vital interest there then, and there is no vital interest there now. If we would not risk war with a nuclear-armed Russia over Hungary or Czechoslovakia half a century ago, why would we risk it now over Estonia?

Cold War presidents routinely issued captive nations resolutions, declaring our belief in the right of the peoples behind the Iron Curtain to be free. But no president regarded their liberation worthy of war.

What has changed?

When did the independence of the Baltic republics, miraculous and welcome as it is, become so critical to us that if Russia intrudes into Estonia, we will treat it as an attack on our homeland?

In 1994, George Kennan called the expansion of NATO into the old Soviet bloc “a strategic blunder of potentially epic proportions.”

Yet we not only brought into NATO all the Warsaw Pact nations, George W. Bush brought in the Baltic republics.

To see the folly of what we have done, consider Ukraine, which has been involved in a military and political collision with Russia ever since we colluded in the overthrow of its pro-Russian regime.

As neocons cheered the ouster of the corrupt and incompetent, but democratically elected, Viktor Yanukovych, Vladimir Putin moved to secure and annex Crimea, and pro-Russian separatists sought to break away from Kiev and achieve independence or reunification with Russia.

A question arises: Why do not the pro-Russian separatists of Donetsk and Luhansk have the same right to secede from Ukraine, as Ukraine had to secede from the Soviet Union?

And why is this quarrel any of America’s business? Was it the business of Czar Alexander II when the 11 Southern states seceded from the Union and, then, West Virginia seceded from Virginia?

Under the new government of Petro Poroshenko, Ukraine sent its forces to the southeast to crush the separatists.

They failed. Rising casualties and a separatist drive on the city of Mariupol have apparently persuaded Kiev to seek a ceasefire and peace.

Needless to say, those who celebrated the overthrow of the pro-Russian regime in Kiev are now apoplectic at Kiev’s apparent defeat.

Yet, on Sept. 5, the New York Times wrote, “The Americans have no illusion that Ukraine could ever prevail in a war with Russia.”

That is realism. But if Ukraine’s cause is militarily hopeless, what would be Estonia’s chances in a clash with Moscow? Estonia has three percent of Ukraine’s population and is less than one-tenth its size. If Moscow decided to take Estonia, it could do so in 48 hours.

And should Putin engage in so rash an act, what would NATO do?

Would 28 NATO nations declare war and send troops? Would the United States declare war on Russia and conduct air strikes on Russian forces inside and outside Estonia?

Would we send aircraft carriers into the Baltic Sea? Would we start a war with Russia that could lead to early use of tactical atomic weapons, devastating Estonia and causing massive deaths?

How would NATO save Estonia without destroying Estonia?

To eliminate second thoughts about our war guarantee to Estonia, some in Washington are calling for permanent U.S. bases and the stationing of U.S. troops in the Baltic states, so that any Russian incursion would lead to U.S. causalities and a definite clash with Russia.

Presumably this threat would deter Russia in perpetuity.

But if it doesn’t deter Putin, or if a future Russian ruler regards it as a bluff and chastises Estonia, what do we do then? Put the B-2s on alert and go to DEFCON-2, as we did in the Cuban missile crisis?

 

Filtran un plan secreto de EE.UU. para realizar espionaje industrial

Filtran un plan secreto de EE.UU. para realizar espionaje industrial

Ex: http://www.elespiadigital.com

 

Pero un documento secreto filtrado por Edward Snowden muestra que la inteligencia de EE.UU. sí está contemplando vigilancias de este tipo.

Un informe de la Oficina del Director de Inteligencia Nacional, fechado en 2009, está dedicado a las potenciales amenazas a las que EE.UU. podría enfrentarse en el futuro, por ejemplo, "de un bloque basado en China, Rusia, la India e Irán que desafía la supremacía de EE.UU." y las medidas que se pueden tomar al respecto.

En el informe llamado 'Quadrennial Intelligence Community Review' una de las principales amenazas es un escenario en el que "las capacidades tecnológicas de corporaciones transnacionales extranjeras sobrepasen la de las corporaciones estadounidenses".

"Tal situación presentaría una creciente y potencial desventaja permanente para EE.UU. en ámbitos cruciales como la energía, la nanotecnología, la medicina y la tecnología informática", sostiene el informe publicado por Intercept este viernes. 

El documento recomienda un "enfoque multifacético de recogida de información, incluidos secretos industriales. 

Se suponen "operaciones cibernéticas" para penetrar "centros secretos de innovación implantando programas (bots) que cumplan tareas automáticas y sensores en el software y hardware usado por investigadores y fabricantes extranjeros, y vigilando las redes interiores de centros de desarrollo e investigación extranjeros".    

Una de las partes de un ejemplo gráfico en el documento se refiere al uso del espionaje cibernético para impulsar la ventaja competitiva de las corporaciones estadounidenses.

Esta incluye un escenario de que empresas indias y rusas colaboren en el desarrollo de una innovación tecnológica, mientras que la inteligencia estadounidense debe "realizar operaciones cibernéticas" contra las "instalaciones investigadoras" de dichos países, adquirir los secretos industriales y "evaluar cómo los hallazgos pueden ayudar a las industrias estadounidenses".

En mayo pasado, el Departamento de Justicia de EE.UU. imputó a cinco empleados gubernamentales chinos el espionaje contra empresas estadounidenses. El fiscal general, Eric Holder, afirmó entonces que sus acciones "no tenían otro motivo que aventajar a las compañías estatales y otros intereses en China", añadiendo que es una "táctica que el Gobierno de EE.UU. condena rotundamente".

"Lo que no hacemos, y lo hemos declarado muchas veces, es usar nuestra inteligencia extranjera para robar secretos comerciales a compañías extranjeras para dar ventaja competitiva o económica a las empresas estadounidenses", afirmó en septiembre del 2013 el Director de Inteligencia Nacional, James Clapper, respondiendo a las acusaciones de espionaje contra la petrolera brasileña Petrobras.

jeudi, 11 septembre 2014

El terrorismo "ùtil" (breves consideraciones)

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El terrorismo "ùtil" (breves consideraciones)

Por Carlos Pereyra Mele*

Ex: http://www.elespiadigital.com

Así denominó a estas estructuras que son tan útiles a la República  Imperial y al Club militar intervencionista y expansionista de las potencias occidentales llamado OTAN; para marcar el terreno de donde operar. Que coinciden con los recursos energéticos tan necesarios para mantener su debilitado sistema económico:

PRIMERO: el ISIS o Califato Islámico o Dahes (terrorista fundamentalistas sunitas) que Inglaterra, Francia y USA alimentaron por largo tiempo (con armas, equipos electrónicos, entrenamiento, financiamiento y logística -reconocido por los gobiernos y denunciado por su propia prensa)

Consecuencia: Le da el argumento a USA-OTAN para aplicar el derecho humanitario e intervenir directamente en especial en Siria (donde las fuerzas armadas del estado Sirio, no solo resistido sino que han eliminado y hecho retroceder a esos criminales). Ataque de la OTAN, recordemos, que fue frenado por el accionar diplomático de Rusia cuando convenció al Gobierno de Siria de entregar sus armas químicas (acción que hace unos días terminó) y ahora con el pretexto de atacar a los del Califato vuelven con la intención de bombardear Siria sin la autorización de su legítimo gobierno (que si esta de acuerdo de coordinar las acciones para aniquilar a estos salvajes) Lo más seguro es que se atacara a las tropas del Ejército Sirio para debilitar y derrocar al Gobierno del Presidente Assad. Por ello hoy Cameron dijo que no le van a pedir permiso al Gobierno Sirio para bombardear Siria (?) realmente lo quieren combatir al estado islámico?

SEGUNDO: ahora estos mismo Terrorista lanzan amenazas de empezar a operar en el Cáucaso (otra zona petrolera) Donde ya hablan de llevar la lucha de exterminio a una zona donde ya la OTAN y USA intentó intervenir con las revoluciones de los “colores” o envalentó a Repúblicas como la de Georgia contra Rusia (llevando adelante un enfrentamiento por Osetia del Sur zona con mayoría poblacional rusoparlante)

Consecuencia: la OTAN y USA podrán hacer pie en esta zona donde fallaron anteriormente, pues desestabilizará la región y luego operará humanitariamente (?) en la misma. Y frenar el desarrollo económico ruso y reducir la presión sobre la Unión Europea que es la dependencia energética de Rusia.

TERCERO: Hoy la franquicia Terrorista llamada: Al Qaeda, lanza vía internet el inició  acciones en la India y de eliminar a las poblaciones hindúes, lo cual nos lleva a pensar que esta nueva vuelta de  rosca es lo más funcional a los intereses de la UE (OTAN) y USA.

Consecuencia: Ahora que los BRICS decidieron una medida estratégica financiera, cual es la de desarrollar un Banco de propio entre las potencia emergentes y ello hará perder al Dólar y al Euro ser monedas patrones, y muy especialmente después que no lograron frenar la alianza de China e India para ese proyecto – en la última reunión en Brasil- y además desestabilizar al régimen Paquistaní (recordemos, único estado musulmán con armamento nuclear) pareciera más la respuesta de occidente que los fundamentalistas a esta real amenaza a su control financiero global por parte de los emergentes.

CUARTO: Otro punto de vista sin respuesta lógica es. Porque estos terroristas fundamentalistas islámicos sólo actúan en las regiones que son de importancia para “occidente” o sea donde hay petróleo y Gas: Golfo Pérsico, África y el Cáucaso o donde están en juego los intereses geopolíticos de Occidente?

Porque estos terroristas que son tan efectivos en hacer limpiezas étnicas y masacres (de poblaciones indefensas), jamás tienen en su listado de operaciones el atacar al Estado Judío Israelí (nunca han atacado Israel en el mundo ni apoyado a las resistencias Palestina por ejemplo). Porque Inglaterra, Francia y USA (que según ellos mismo tienen 500 ingleses operando en el ISIS- Francia más de 600 reconocido por el Gobierno- No se sabe cuántos “voluntarios” con nacimiento en USA operan en estos grupos fundamentalistas) NO han tomado medidas concretas para frenar estos yihadistas (?) Cómo llegan desde Europa, Asia y África terroristas de Chechenia, Afganistán, Libia, Kosovo, etc., sin problemas!!!!

Sera porque gracias a estos Grupos terroristas Otan-USA puede aplicar la teoría del Caos Ordenado (?), (Como ocurre en la actualidad en Libia e Irak y parcialmente en Siria), con la consigna: “Dividir para Reinar!!!!

Solo para que entendamos esta realidad, muy distinta a lo que nos transmiten los medios de comunicación masivos, y como una imagen sirve más que mil palabras, observemos las bases de la OTAN y de USA (en la regiones analizadas), para entender quién está realmente en peligro y más en estos días cuando se reúne la plana mayor de la OTAN en Escocia. Tiempos difíciles se avecinan, pues la Guerra goza de muy buena salud.

*Director de Dossier Geopolítico

 

Eerste conclusies onderzoek MH17 duiden op schuld Oekraïne, niet Rusland


Eerste conclusies onderzoek MH17 duiden op schuld Oekraïne, niet Rusland

 

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Zoals we enkele weken geleden al kort na de ramp schreven stelt nu ook de Onderzoeksraad voor de Veiligheid (OVV) dat de op 17 juli boven Oekraïne verongelukte Maleisische Boeing 777 door een groot aantal objecten werd doorboord en vervolgens uit elkaar is gevallen (2). Premier Rutte en andere politici in binnen- en buitenland benadrukken dat het nog veel te vroeg is om een schuldige aan te wijzen (3). Dat is in schril contrast met de eerste dagen en weken na de noodlottige crash, toen het voor het Westen al leek vast te staan dat de pro-Russische separatisten en de Russische president Putin de daders waren. De plotselinge terughoudendheid lijkt er daarom op te wijzen dat Oekraïne verantwoordelijk is, en niet Rusland.

Zeer verdacht is het feit dat de inhoud van het laatste gesprek met de piloten van het toestel als geheim is geclassificeerd, zo blijkt ook uit de reactie van de Duitse regering op vragen van de oppositiepartij Die Linke.  

Poging om schuld Oekraïne te verdoezelen?

Omdat de tragedie met vlucht MH17 voor het Westen een belangrijke reden was om sancties tegen Rusland in te stellen, zou de inhoud van dit gesprek ongetwijfeld wel zijn geopenbaard als hieruit de schuld van Rusland en/of de pro-Russische separatisten zou kunnen worden opgemaakt. Nu dit niet is gebeurd lijkt juist het tegendeel het geval te zijn, namelijk dat het Oekraïense leger –zoals we van meet af aan al schreven- verantwoordelijk lijkt voor de fatale ramp.

Na maanden anti-Russische oorlogsretoriek kunnen de Europese regeringen niet zonder zwaar gezichtsverlies toegeven dat ze er met hun razendsnelle conclusies –de brokstukken vielen bij wijze van spreken nog uit de lucht- dat Putins separatisten of het Russische leger de Boeing hadden neergeschoten, volledig naast zaten. Daarom volgt men nu de tactiek door de conclusies van het onderzoek pas over een jaar te publiceren, in de hoop dat het onderwerp in de tussentijd door nieuwe ontwikkelingen naar de achtergrond wordt verdreven.

‘Onbewezen beschuldigingen en wilde speculaties’

Alexander Neu, woordvoerder defensie van Die Linke, had geen goed woord over voor deze houding. ‘De antwoorden van de regering... laten duidelijk zien dat de regering niet weet of de MH17 in Oekraïne werd neergeschoten en vooral door welke oorlogspartij. Deze uitspraken contrasteren enorm met de verwijten van de bondsregering en haar Westelijke partners dat de opstandelingen en Rusland verantwoordelijk zijn voor het neerschieten.’

‘Derhalve worden schuldigen aangewezen op grond van wilde speculaties, wensdenken en vooral op grond van politieke belangen tegen Rusland, die iedere rechtstatelijke aanspraak op toereikende bewijslast tegenspreken. En met deze tot nu toe niet bewezen beschuldigingen wordt de sanctiespiraal tegen Rusland opgevoerd. De bondsregering neemt bewust deel aan de escalatie van het conflict in Oekraïne, in plaats van aan de-escalatie bij te dragen. Een verantwoordelijk buitenland- en veiligheidsbeleid ziet er anders uit.’

Westen verliest geloofwaardigheid

Het lijkt er dan ook sterk op dat het Westen alles in het werk stelt om de werkelijke oorzaak van de ramp met vlucht MH17 te verdoezelen en mogelijk permanent achter slot en grendel te houden. De geloofwaardigheid van de EU, de VS, de NAVO en ook de Nederlandse regering heeft in ieder geval een enorme deuk opgelopen, zeker als bedacht wordt dat de Russische regering tot nu toe de enige is die vanaf het begin af aan heeft aangedrongen op volledige openheid van zaken. (1)

Nieuw bewijs, of...?

Ondertussen duiken in de reguliere media regelmatig nieuwe beschuldigingen aan het adres van het Kremlin op. Zo berichtte RTL-nieuws gisteren dat burgerjournalisten van Bellingcat hebben geconcludeerd dat de BUK-raket waarmee de Boeing zou zijn neergeschoten, ‘zeer waarschijnlijk’ door Russische soldaten werd bestuurd (4).

Ook nu wordt er echter geen hard bewijs geleverd, maar gaat het om vage beweringen. Bovendien zijn er sterke aanwijzingen dat Bellingcat niets anders is dan een poging van de gevestigde orde om onder het mom van ‘onafhankelijke’ onderzoeksjournalistiek de publieke opinie ook via deze weg te beïnvloeden en te manipuleren. Bellingcat werd namelijk opgericht door blogger Eliot Higgins (‘Brown Moses’), die ook in zijn berichtgeving over Syrië geheel de Westerse lijn tegen de regering Assad volgt.

Xander

(1) Contra-Magazin
(2) NU
(3) NU
(4) RTL Nieuws


Zie ook o.a.:

07-08: Meer bewijs dat vlucht MH17 werd neergehaald door luchtmacht Oekraïne (/ Canadese OVSE-waarnemer bevestigt kogelgaten in wrakstukken)
31-07: Piloot: Cockpit Boeing werd met boordkanon jachtvliegtuig beschoten
29-07: Financial Times: Rusland rekent op oorlog in Europa
26-07: Crisis Oekraïne: Backup-plan globalisten naar Derde Wereldoorlog
24-07: Westen verdraait interview separatistenleider; Kiev houdt gesprekken met piloten achter
23-07: CIA gaat mogelijk Oekraïense ‘deserteur’ schuld geven van vliegramp
22-07: Videobewijs van Russische betrokkenheid neerschieten Boeing ontkracht
20-07: ‘Spaanse luchtverkeersleider in Oekraïne zag twee jachtvliegtuigen bij Boeing’
20-07: Geheime dienst Oekraïne neemt gesprekken met piloten MH-17 in beslag
18-07: Ooggetuigen: Maleisische Boeing neergeschoten door straaljager
18-07: Neergeschoten Maleisisch toestel: Sarajevo 1914 op herhaling?

mercredi, 10 septembre 2014

Jihadistán: Putin tuvo razón en Siria

por Alfredo Jalife-Rahme

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Con las sanciones a cuestas de Estados Unidos y la Unión Europea (UE) –que fracturaron bipolarmente la geoeconomía global en Ucrania, el nuevo Muro de Berlín de inicios del siglo XXI, entre dos bloques metatransregionales: el G-7, de corte financierista burbujeante, en decadencia acelerada; y el BRICS, de corte economicista en ascenso irresistible–, el presidente de Rusia, Vlady Putin, hilarantemente marginado por Occidente (whatever that means: comprende a la nación asiática oriental Japón, además, en declive), obtuvo la razón histórica respecto a los sangrientos sucesos de Siria que infestaron a Irak y desembocaron en la creación artificial del Estado Islámico (EI) y su ominoso Jihadistán medieval, que aún nadie se atreve a reconocer en el mundo, por ser poluta y políticamente incorrecto.

El verdadero ventrílocuo del EI, el supremo califa, senador John McCain, desnudado como el verdadero primer califa, mediante su marioneta Abu Bakr Al-Baghdadi, el segundo califa, asuela el corazón del mundo árabe en su superestratégica región levantina, pletórica en hidrocarburos y geoestratégica zona de amortiguamiento (buffer zone) del RIC (Rusia, India y China): tres potencias nucleares colmadas de islámicos sunitas.

Desde una perspectiva humanista universal –no sectaria, de gueto mental fundado en mitos etno-teológicos, muy respetables, pero muy endebles, que no resisten el análisis científico riguroso–, las atrocidades del Jihadistán son a imagen barbárica y semejanza fundamentalista del Israelistán/Sionistán y su enésimo infanticidio deliberado de palestinos en Gaza que procura generosamente el partido israelí de ultraderecha Likud, que goza de exclusiva y excepcional licencia para asesinar infantes de Estados Unidos, quien ha puesto el grito en el cielo en forma hipócrita –en su clásica aplicación política de dos pesas y dos medidas– por la reprobable barbarie de los sunitas del EI que aparentemente procreó y dejó crecer con propósitos de desestabilización geopolítica para avanzar sus designios aviesos contra sus adversarios geoeconómicos en el triángulo euroasiático del RIC que cobija la doctrina Primakov del ex premier ruso.

Bajo el pretexto del lanzamiento de armas químicas por el régimen de Bashar Assad contra su propia población –lo cual nunca se evidenció por terceras partes y, al contrario, salieron mal parados los rebeldes sirios que presuntamente usaron un operativo de bandera falsa–, Obama estuvo a punto de iniciar una guerra contra Siria.

Existe enorme semejanza coreográfica entre las armas químicas de Siria con el montaje hollywoodense del avión de Malaysia Airlines, aparentemente derribado por órdenes del ucranio-israelí-chipriota multimillonario oligarca Igor Kolomoiski, quien posee varias compañías aéreas ucranias y “financia los servicios de control de vuelos de Dnepropetrovsk, que eran responsables de controlar el trágico vuelo”.

Por cierto, estremeció la noticia de que Holanda no está dispuesta a reportar el contenido de las cajas negras del avión siniestrado, lo cual provocará problemas con Malasia, cuya prensa abiertamente acusa al gobierno de Ucrania de haber derribado su avión, con base en las revelaciones del insigne investigador estadunidense Robert Parry.

Fue justamente la sabia intervención de Vlady Putin que salvó tanto a su aliado Bashar –obligado a destruir su arsenal químico, sin ser tocada, otra vez excepcionalmente, la pletórica dotación de armas de destrucción masiva de Israel: biológicas, químicas y un máximo de 400 bombas atómicas– como al propio Obama de una aventura que, visto en retrospectiva, hubiera sido un desastre, si no el inicio de la tercera guerra mundial.

En su ya histórico editorial de hace un año en The New York Times Vlady Putin previó que el inicio de la guerra de Obama en Siria incrementaría la violencia y desencadenaría una nueva ola de terrorismo. Podría socavar los esfuerzos multilaterales para resolver el problema nuclear iraní y el conflicto israelí-palestino y desestabilizar aún más el Medio Oriente y África del norte. Podría tirar el sistema entero de orden y ley internacional fuera de balanza.

Sobre el ascenso irresistible del Jihadistán, plagado de los nuevos condittori (medievales mercenarios italianos) del outsourcing de la trasnacional terrorista islámica de la globalización bélica israelí-anglosajona, Vlady Putin advirtió, con la inigualable experiencia de las dos guerras etno-teológicas de Rusia en Chechenia y otras en el trans Cáucaso: Mercenarios de los países árabes que combaten (en Siria), y centenas de militantes de los países occidentales (¡supersic!) y aun de Rusia (léase: Chechenia y Daguestán), son un tema de nuestra profunda (sic) preocupación. ¿No podrían regresar a nuestros (sic) países con su experiencia adquirida en Siria?

Thierry Meyssan, temerario director de la Red Voltaire, que anda hiperactivo lanzando misiles letales de desmitificación, asevera que Estados Unidos planea usar otra carta (sic) en septiembre (sic) en San Petersburgo (sic) para desestabilizar a Rusia. ¿Busca Estados Unidos la guerra mundial?

Lo perturbador es que los mercenarios a sueldo del EI han pululado a grado tal que el periodista estadunidense James Foley, independientemente de las graves acusaciones de montaje hollywoodense proferidas por el portal Moon of Alabama, fue decapitado por un supuesto devoto encapuchado verdugo occidental de acento británico convertido al Islam.

Después del escenario del 11-S y su guerra civilizatoria contra el terror islámico global, ¿cómo deambularon miles de conversos europeos occidentales a combatir en las filas del EI?

Como que no cuaja la masiva migración desregulada de miles de encapuchados mercenarios occidentales convertidos al Islam en la época de mayor control y ciberespionaje global que controla la anglosfera desde el célebre esquema Echelon de la guerra fría.

Después de millones de muertos en Irak –en medio de limpiezas etno-teológicas de católicos-caldeos yyazidis kurdos, lo cual desencadenó su balcanización kurdocéntrica en beneficio petrolero de Israel–, y casi 200 mil muertos en Siria, ahora, un año después de la coreografía de las armas químicas de Bashar, en una espectacular voltereta de 180 grados con triple salto acrobático de la muerte y sin red de protección circense, las potencias mundiales contemplan a Assad como baluarte (¡supersic!) contra el EI, según el rotativo israelí Haaretz.

Ahora resulta que funcionarios de Estados Unidos y la UE –que cosechan las terroristas tempestades islámicas de los vientos geopolíticos que sembraron– están alarmados por la presencia considerable (¡supersic!) de europeos (¡supersic!) en las fuerzas del EI, según The Washington Post,que interroga tardíamente ¿Estaba Putin en lo correcto respecto a Siria? ¡Naturalmente que sí!

27/08/14

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Navrante affaire ukrainienne

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LA NAVRANTE AFFAIRE UKRAINIENNE

Les quelques leçons que l’on peut en tirer

Gérard DUSSOUY *
Ex: http://metamag.fr

La crise ukrainienne perdure et l’on voit mal se dessiner une solution. Il n’en sortira pas une troisième guerre mondiale, mais les relations entre l’Europe et la Russie, déjà fortement affectées, vont s’en trouver durablement détériorées. Ce qui réjouira les Etats-Unis, lesquels, dans la nouvelle donne mondiale qui met l’Eurasie de l’Est au centre du monde, ont tout intérêt à conserver le contrôle de l’Europe et à empêcher son rapprochement avec la Russie.
  
Cette crise est désespérante parce qu’elle résulte de l’affrontement entre l’Occidentalisme, l’idéologie libérale moniste qui entend engendrer une société mondiale, et le nationalisme russe, sachant que l’Ukraine et le Vieux continent seront, au bout du compte, les perdants. La première, qui a refusé la solution fédérale, a, en effet, peu de chances de pouvoir garder le Donbass. Au mieux, ou au pire, si elle le conserve, elle devra compter avec une région irrédente. Ce qui n’est jamais une bonne chose. Le second  sera, lui, une seconde fois, profondément divisé entre deux blocs qui, pourtant, auraient tout intérêt à s’entendre pour faire face, conjointement, au reste du monde. Mais, l’absence de vision stratégique des Européens est pathétique, aussi bien que l’impuissance de nos Etats ethnocentriques et que l’inexistence diplomatique de l’Union européenne.

Cette crise est inquiétante parce qu’elle est exemplaire de la crise ethnoculturelle, c'est-à-dire du type de crise que l’Europe s’est efforcée d’exorciser, parce qu’il l’avait conduite à une dernière guerre atroce. En l’occurrence, on peut aussi comparer le cas ukrainien au conflit serbo-croate, au moment de la désagrégation de la Yougoslavie, et qui s’était cristallisé sur  la région de Vukovar. Un conflit entre deux peuples slaves, deux peuples frères, que seule la religion sépare. En Ukraine, c’est plutôt une question de langue. Cette crise doit, du même coup, mettre en garde contre ceux qui revendiquent une organisation régionale de l’Europe, ou de la France, reposant sur le seul critère ethnoculturel. Car le pire serait alors, comme l’écrivait Jean Thiriart, de faire du « racisme » entre les Européens, et cela de façon  même inconsciente. 

Maintenant, il reste à espérer qu’un cessez-le-feu intervienne, et que, comme nous l’écrivions ici même il y a quelques mois, une prise de conscience européenne se produise afin que soit organisée une conférence paneuropéenne sur l'avenir du vieux continent, avec l’intention de faire tomber les préventions et d’y réfléchir  ensemble 

*Professeur émérite à l’université de Bordeaux, auteur de " Contre l'Europe de Bruxelles, Fonder un Etat Européen " Ed. Tatamis.

Mißbrauch in England: Roger Scruton über Rotherham

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Mißbrauch in England: Roger Scruton über Rotherham

Posted By Martin Lichtmesz

Ex: http://www.sezession.de

[1]Nun ist die Katze endlich offiziell aus dem Sack, und sie ist so häßlich, daß hoffentlich niemand, der sie zu Gesicht bekommt, ihren Anblick jemals vergessen wird. Die Rede ist von der Tatsache, daß der tausendfache, systematische Mißbrauch von ausschließlich weißen englischen Minderjährigen durch eine Gang von Pakistanis jahrelang aus „politisch korrekten“ Gründen vertuscht wurde.

Ein nun veröffentlichter Report enthüllt: [2]Rund 1400 Kinder und Jugendliche, überwiegend Mädchen, wurden jahrelang verschleppt, vergewaltigt, mißhandelt, verkauft. Etwa 100 Babies gingen aus den Vergewaltigungen hervor, die nach der Geburt auf Nimmerwiedersehen gewaltsam „entfernt“ wurden.

Der Spiegel [3]berichtet:

Zum Teil seien elfjährige Mädchen von mehreren Tätern vergewaltigt, entführt, in andere Städte Englands geschleust, geschlagen und eingeschüchtert worden. Die Taten sollen größtenteils von einer Bande von Männern mit pakistanischen Wurzeln verübt worden sein. Sie vergingen sich dem Bericht zufolge meist an Mädchen – und vereinzelt auch an Jungen – aus sozial schwachen Verhältnissen. Kinder und Jugendliche seien mit Schnaps und billigen Geschenken gefügig gemacht worden, betrunkene Erwachsene seien dann über sie hergefallen.

Viele der Kinder seien auch nach den Übergriffen von den Tätern weiter verfolgt und eingeschüchtert worden. Ein Mädchen sei mit Benzin übergossen und bedroht worden, angezündet zu werden, wenn sie etwas verrate. Einige der Opfer sollen später versucht haben, sich das Leben zu nehmen. Komplette Familien hätten unter den Folgen der Taten gelitten; einige seien daran kaputtgegangen, andere in die Obdachlosigkeit gerutscht. Die Opfer selbst hätten später teils Probleme gehabt, ihre eigenen Kinder zu versorgen.

Wer in der Vergangenheit diesen (teilweise bereits seit 2010 verhandelten) und ähnliche Fälle [4] verfolgt hat, war schon lange über das haarsträubende Phänomen der Deckung muslimischer Sexualverbrechen aus politischen Gründen im Bilde. Ich bin erleichtert, daß die Wahrheit nun auch in sämtlichen Mainstreammedien verbereitet wird.  Hier die Fassung des Spiegels:

Dem britischen „Guardian“ zufolge verwendeten die Beamten viel Zeit darauf, die Aussagen der Kinder und Jugendlichen zu widerlegen, statt ihnen nachzugehen. So mussten die Täter offenbar kaum Verfahren gegen sie fürchten; in den vergangenen zweieinhalb Jahren kam es zu nicht einmal 20 Anklagen, obwohl allein 2013 17 Fälle von Verschleppungen dokumentiert wurden.

Wie ist das Verhalten der Beamten zu erklären? Einige Missbrauchsopfer hatten ihre Peiniger als „Asiaten“ beschrieben. Aus der Furcht heraus, als Rassisten zu gelten, seien die Ordnungskräfte diesen Hinweisen auf die ethnische Herkunft der Täter jedoch nicht oder nur zögerlich nachgegangen, heißt es in dem Bericht.

Bedarf es noch eines krasseren Beleges, wie absurd und kriminell verlogen der in den westlichen Ländern grassierende Wahn der politischen Korrektheit inzwischen ist? Der „Rassist“ ist in der ethischen Skala der Joker, der alles andere sticht, den allseits verachteten Kinderschänder inklusive. Die Furcht davor, als „Rassist“ zu gelten, überbietet offenbar jedes andere Bedenken, bis zu dem Grade, daß die Vergewaltigung von Kindern (die etwa in den Romanen von Dostojewskij als Gipfel des Bösen genannt wird), von Kindern der eigenen ethnokulturellen Gruppe, als das kleinere Übel erscheint.

Wie der amerikanische Netz-Satiriker RamzPaul [5] treffend sagt: es handelt sich hier um eine Art Menschenopfer für den Moloch der „Diversity“.

Auch der bedeutende konservative Philosoph Roger Scruton [6] hat den Fall zornig kommentiert. [7] Die englische Polizei steht seit etwa zwei Jahrzehnten unter dem ständigen Druck des Vorwurfs des „institutionalisierten Rassismus“ [8], der von der Linken routinemäßíg erhoben wird, sobald Farbige in Straftaten verwickelt sind, ob als Täter oder Opfer. Da dies nicht gerade eine Seltenheit ist, ist die Arbeit der Polizei durch diesen politischen Druck erheblich erschwert worden.

Dahinter steht natürlich das Bestreben der Anhänger des Multikulturalismus, dessen Lebenslügen zu bemänteln und sein Versagen zu leugnen – und wie alle Lügen, ob aus guten oder schlechten Absichten, bringen auch diese nur noch mehr Lügen und noch mehr Böses hervor. Rotherham ist bislang der schockierende Tiefpunkt dieser Entwicklung.

Scruton schreibt:

Das Ergebnis all dessen (des politischen Drucks) ist, daß die Polizei zurückweicht, um dem Vorwurf des Rassismus zu entgehen, während die Sozialarbeiter jedesmal zögern, einzugreifen, wenn die Gefahr droht, daß sie eine ethnische Minderheit diskriminieren könnten. Die Lage wird durch den Aufstieg des militanten Islams noch verschlimmert, der das alte Verbrechen des Rassismus um das neue der „Islamophobie“ erweitert hat.

Kein Sozialarbeiter wagt es heute, sich diesem Vorwurf auszusetzen. In Rotherham muß ein solcher Sozialarbeiter verrückt sein, und ein Polizist nicht weniger, wenn er es wagen würde, einem Fall von mutmaßlichem sexuellem Mißbrauch nachzugehen, in dem die Täter orientalische Muslime sind und die Opfer ethnische Engländer. Dann lieber die Sache unter den Teppich kehren, und stattdessen Wege finden, die Opfer, ihre Eltern und ihre Kultur des institutionalisierten Rassismus zu bezichtigen, oder sich dringenderen Problemen zuzuwenden, wie den Unterkunftsbedürfnissen frisch eingetroffener Einwanderer oder den Verkehrsverstößen der rassistischen Mittelschicht.

Scrutons Resümee:

Unglücklicherweise bringt die politische Korrektheit die Leute nicht nur dazu, ihre Überzeugungen zu verschweigen, sondern auch noch gegen sie zu handeln. Stattdessen klagen sie andere an, die sie offen äußern, und unterwerfen sich im allgemeinen der Politik, die den Briten von aktivistischen Minderheiten aufgezwungen wurde.

Diese Aktivisten zielen darauf ab, die alten Formen der sozialen Ordnung zu demontieren. Sie glauben nicht nur, daß unsere Gesellschaft zu rassistisch ist, sondern auch, daß sie viel zu bequem ist, viel zu ungleich, viel zu sehr an alten, kleinkarierten Vorstellungen hängt, die von den untersten Schichten der Gesellschaft – der Arbeiterklasse, den Einwanderer, den Obdachlosen, den Illegalen – als unterdrückerisch und entwürdigend empfunden werden. Ihr enthusiastischer Einsatz für die Dogmen der politischen Korrektheit ist ihre Art, Rache an einer sozialen Ordnung zu nehmen, von der sie sich entfremdet fühlen.

Einfache Menschen werden davon derart eingeschüchtert, daß sie diese Dogmen wie religiöse Mantras nachbeten, in der Hoffnung, daß sie dadurch von Anfeindungen verschont bleiben. Auf diese Weise haben die Briten die gewaltigen Transformationen, die ihnen in den letzten dreißig Jahren – zum Großteil von Aktivisten in der Labour-Partei – aufgenötigt wurden, ohne Widerstand hingenommen.

Sie haben eine Einwanderungspolitik hingenommen, die unsere Schulen mit frustrierten Muslimen aufgefüllt hat, von denen nun viele in Syrien und im Irak gegen uns kämpfen. Sie haben die Ausbreitung islamischer Schulen hingenommen, in denen Kinder zum Dschihad gegen die herrschende soziale Ordnung erzogen werden. Sie haben die Herabsetzung ihres Landes, seiner Institutionen und seiner althergebrachten Religion hingenommen, die allein deswegen geschah, weil diese Dinge ihre eigenen und daher von verbotenen Loyalitäten befleckt sind.

Und wenn am Ende die Wahrheit herauskommt, wird niemand entlassen, niemand verhaftet. Der gewählte Polizei- und Gemeinschaftsbeauftrage für Rotherham weigert sich von seinem Posten zurückzutreten [9], obwohl er die Labour-Partei verlassen muß. Nach ein paar Wochen ist alles wieder unter den Teppich gekehrt, und das Werk derZerstörung kann weitergehen.

Schließlich sei noch angemerkt, daß die Herkunft der Täter wie der Opfer gewiß kein Zufall war und natürlich eine entscheidende Rolle gespielt hat. Daß nur weiße Mädchen ausgesucht wurden, hat wohl denselben Grund, wie wenn hiesige jugendliche Türken- oder Araberbanden bei Vergewaltigungen – ob einzeln, ob als Horde – in der Regel einen großen Bogen um Frauen und Mädchen aus der eigenen ethnischen Gruppe machen: sie würden nicht nur das soziale Gefüge verletzen, das sie trägt, sie müßten sich auch vor den Brüdern der Opfer und sonstigen männlichen Familienmitgliedern hüten, die ihnen mindestens die Eier abschneiden würden. Die Täter von Rotherham werden zudem ohne Zweifel gewußt haben, welche Macht die Rassismus-Keule hat; in der Tat scheinen sie sie gezielt eingesetzt zu haben, um die Mädchen einzuschüchtern und gefügig zu machen.

Der Spiegel berichtet:

Die Mitglieder der pakistanischen Gemeinde in Rotherham zeigten sich angesichts der wenig plausibel erscheinenden Begründung entsetzt: Herkunft, Religion oder politische Ausrichtung sollten niemals einen Mantel des Schweigens über solch groteske Taten legen, teilte ein Sprecher mit.

„Wenig plausibel erscheinende Begründung“! Der Spiegel hat wohl noch nicht mitbekommen, mit welch orwell-artigen Mitteln der „Antirassismus“-Wahn in Großbritannien [10] inzwischen durchgesetzt wird. Davon abgesehen ist es unwahrscheinlich, daß angesichts des Umfangs des Täternetzes niemand in der pakistanischen „Community“ von Rotherham etwas von den Vorgängen mitbekommen hat, geschweige denn unschuldig an der Vertuschung ist. Wahrscheinlicher ist, daß auch hier wieder einmal Blut dicker als Wasser war, wie es in orientalischen Gesellschaften ohnehin die Norm ist. Das Ausmaß der Mitwisserschaft war wahrscheinlich ziemlich groß.

In der Tat dürfte die den weißen Briten abhanden gekommene ethnische Gruppensolidarität keine geringe Rolle dabei gespielt haben, daß die Täter solange unbehelligt blieben, während ihre Opfer umso hilfloser und sozial isolierter da standen. Der Telegraph berichtet: [11]

Simon Danczuk, Parlamentarier der Labour-Partei (…)sagte, daß eine Kultur der Einschüchterung und der Klüngelei innerhalb der orientalischen (asian) Gemeinschaft seit Jahren die Politik in nordenglischen Städten korrumpiere.  Orientalische Stadträte stünden unter ständigem Konformitätsdruck seitens ihrer Gemeinschaften, während andere Politiker mit der Drohung, als „Rassisten“ abgestempelt zu werden, zum Schweigen gebracht werden, weshalb sie sich weigerten, die Beweise für den Mißbrauch zur Kenntnis zu nehmen.  (…)

Der Skandal von Rotherham und eine Serie von Fällen in anderen Städten wie Rochdale zeigen, wie Indizien, die auf den gezielten Mißbrauch weißer Mädchen durch pakistanische Männer hinwiesen, aus Angst vor Rassismusvorwürfen wiederholt unterdrückt wurden. (…)

Mr. Danczuk sagte, daß die Elemente der pakistanischen politischen Kultur selbst zum Teil für die Vertuschung verantwortlich waren. „Die Art, wie Politik innerhalb der orientalischen Gemeinschaft verhandelt wird, ist ein kulturelles Problem, das gelöst werden muß“, sagte er. Er selbst sei persönlich von orientalischen Stadträten und Mitgliedern der Gemeinschaft genötigt worden, zu schweigen. Zudem sei er von prominenten Vertretern seiner Partei gewarnt worden. (…)

„Politik wird in Pakistan anders verhandelt, und diesen kulturellen Unterschied haben wir zum Teil in diese Städte im Norden importiert. Ich denke, daß wir es uns nicht länger leisten können, davor die Augen zu verschließen.“ (…)

Die orientalische Gemeinschaft sei von einer Mentalität des „Schaut nach den eigenen Leuten“ geprägt, die von anderen Politikern hingenommen wird.

 Nicht nur dies, auch die Praxis der Vergewaltigung und der Frauenverachtung selbst scheint Teil dieser „pakistanischen Kultur“ [12]zu sein (siehe dazu auch diesen Kommentar mit vielen weiterführenden Links [13]).

Nun klopfen sich viele Linksliberale in England auf die Brust [14] und vergießen Krokodilstränen über ihre gutmenschliche Blindheit. Was wird sich nun ändern? Wird man Konsequenzen aus all dem ziehen? Werden die „Rechten“, die seit Jahren auf Sexualverbrechen durch muslimische Täter hinweisen, ab nun nicht mehr verfemt und angehört werden? Wird man endlich erkennen, daß man das Gewicht „kultureller Unterschiede“ und die Macht der Gruppensolidarität unterschätzt hat, und darum eine „multikulturelle Gesellschaft“ zum Scheitern verurteilt ist? Daß am Ende die Schwächsten als Kollateralschäden den Preis für eine verlogene, realitätsferne Ideologie und Utopie zahlen müssen? Daß die säuselnden Priester der „Vielfalt“ die Wölfe in ihre Länder gelassen haben? Daß sie mit Sprengstoff hantieren und mit Giften, deren Folgen sie nicht ausbaden müssen?

Wohl kaum. Es wird weiterhin Blut für „Buntheit“ und „Vielfalt“ fließen. Es wird weiterhin gelogen, unter den Tisch gekehrt, erpreßt und eingeschüchtert werden. Feigheit und Opportunismus werden erneut siegen, wie Roger Scruton vermutet. Die weißen Völker Europas sind heute so naiv, blind und wehrlos wie die „Eloi“ des H.G.Wells [15], einfache Beute und Futter für die Morlocks.

Apropos Ferguson [16] schrieb Michael Klonovsky [17]:

Mit seiner Rassismus- und Diskriminierungs-Selbstbezichtigung hat sich der Westen in Gott weiß wie nobler Absicht eine Schlinge um den Hals gelegt. Dass es auch um ihren eigenen Hals geht, werden diejenigen, die sie täglich enger ziehen, womöglich erst merken, wenn es zu spät ist.

(Literatur: Martin Lichtmesz – Die Verteidigung des Eigenen, 3. Auflage, soeben erschienen, hier einsehen [18])

Article printed from Sezession im Netz: http://www.sezession.de

URL to article: http://www.sezession.de/46164/missbrauch-in-england-roger-scruton-ueber-rotherham.html

URLs in this post:

[1] Image: http://www.sezession.de/46164/missbrauch-in-england-roger-scruton-ueber-rotherham.html/dieversityinaction

[2] Ein nun veröffentlichter Report enthüllt: : http://www.rotherham.gov.uk/downloads/file/1407/independent_inquiry_cse_in_rotherham

[3] Spiegel : http://www.spiegel.de/panorama/justiz/rotherham-missbrauchsskandal-erschuettert-englische-stadt-a-988887.html

[4] ähnliche Fälle: http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/crime/10146369/Oxford-sex-grooming-gang-jailed-for-life.html

[5] RamzPaul: https://www.youtube.com/watch?v=kFXP33Q3JsA&list=UUIibK0GTXCaQCAamJAepm1g

[6] Roger Scruton: http://www.sezession.de/44910/fuehle-lokal-denke-national.html

[7] zornig kommentiert.: http://www.forbes.com/sites/rogerscruton/2014/08/30/why-did-british-police-ignore-pakistani-gangs-raping-rotherham-children-political-correctness/

[8] „institutionalisierten Rassismus“: http://www.sezession.de/29704/stephen-lawrence-und-der-institutionelle-rassismus.html

[9] weigert sich von seinem Posten zurückzutreten: http://www.theguardian.com/uk-news/2014/aug/29/rotherham-pcc-ability-safeguard-children-questioned

[10] orwell-artigen Mitteln der „Antirassismus“-Wahn in Großbritannien: http://www.sezession.de/schlagwort/grossbritannien

[11] Der Telegraph berichtet:: http://www.telegraph.co.uk/news/politics/11066646/Rotherham-politics-imported-from-Pakistan-fuelled-sex-abuse-cover-up-MP.html

[12] „pakistanischen Kultur“ : http://www.independent.co.uk/news/world/asia/the-war-bangladesh-can-never-forget-8501636.html

[13] diesen Kommentar mit vielen weiterführenden Links: http://www.theoccidentalobserver.net/2014/08/crock-of-shock-liberal-responses-to-vibrant-depravity/

[14] viele Linksliberale in England auf die Brust: http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/crime/11059643/Denis-MacShane-I-was-too-much-of-a-liberal-leftie-and-should-have-done-more-to-investigate-child-abuse.html

[15] „Eloi“ des H.G.Wells: http://de.wikipedia.org/wiki/Die_Zeitmaschine

[16] Ferguson: http://www.sezession.de/46127/die-fergusoniade-der-ernstfall-und-die-medien.html

[17] Michael Klonovsky: http://www.michael-klonovsky.de/acta-diurna

[18] hier einsehen: http://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/reihe-kaplaken/1110/die-verteidigung-des-eigenen.-fuenf-traktate

[19] : http://www.unesco.de/1121.html

[20] : http://derstandard.at/2000005030826/Skandal-von-Rotherham-weitet-sich-aus

[21] : http://www.fdp.de/Integration/402b146/index.html

[22] : https://www.youtube.com/watch?v=4qTY6-xKHpM&list=RD4qTY6-xKHpM#t=2

[23] : http://www.welt.de/print/die_welt/politik/article131739980/Die-perverse-Kehrseite-des-Multikulti-Kults.html

[24] : http://www.dailymail.co.uk/news/article-2326352/RICHARD-LITTLEJOHN-Peter-Mandelson-admits-Labour-brought-migrants-losing-working-class-votes.html

[25] : http://sterlingely.argentumstudio.com/files/2011/04/Time-Singularity-Curve.jpg

[26] : http://www.migrantsrights.org.uk/blog/2013/04/what-was-thatcher-s-legacy-immigration

[27] : http://de.wikipedia.org/wiki/McCarthy-%C3%84ra

[28] : http://

[29] : http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/item/4865-barbaren-feiglinge-und-frauen

[30] : http://en.wikipedia.org/wiki/Wartime_sexual_violence

Nous assistons au spectacle de l'insignifiance

Le spectacle de l'insignifiance...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par le sociologue Jean-Pierre Le Goff au Figaro et consacré à la désacralisation du pouvoir politique. On lira, en particulier, avec intérêt la conclusion...

Trierweiler.jpg

Jean-Pierre Le Goff : «Scandales, révélations... Nous assistons au spectacle de l'insignifiance»

FigaroVox : Dans quelle mesure le livre de Valérie Trierweiler dégrade-t-il la politique?

Jean-Pierre Le Goff : Ce livre n'est pas seulement le déballage et la revanche d'une femme humiliée. L'auteur du livre a participé aux côtés du Président de la République aux cérémonies officielles ; elle a occupé pendant quelque temps une fonction à l'Élysée qui dépasse sa personne privée. Ce livre dévoile et met en question les comportements du chef de l'État qui n'est pas un individu comme tout le monde, mais il incarne et représente le pays à travers sa fonction. Qu'ils le veuillent ou non, les deux protagonistes ont un statut particulier qui les distingue des citoyens ordinaires. C'est cette dimension symbolique essentielle à la représentation qui est déniée quand on veut en faire une simple affaire privée de règlement de comptes au sein d'un couple qui s'est séparé, comme on en voit beaucoup aujourd'hui. Ce déni et l'irresponsabilité politique qui l'accompagne sont symptomatiques d'un individualisme nouveau en politique pour qui le rapport à l'institution, les contraintes et les sacrifices qu'implique le service de l'État et du pays ne vont plus de soi. Après la publication des photos de l'escapade de François Hollande à scooter dans Closer, la publication de ce livre est un nouveau coup porté à l'autorité politique, au plus haut sommet de l'État, dans un moment particulièrement critique marqué par une crise politique et l'impuissance face au chômage de masse, sans compter les effets délétères sur l'image de la France dans le monde.

La proximité qu'affichent les politiques avec «les vrais gens» n'est-elle pas la cause profonde de ce genre d'événements?

Jean-Pierre Le Goff : Cet événement s'inscrit dans un processus d'érosion de la dimension transcendante de l'État et de dévalorisation de la représentation politique auquel les hommes politiques ont participé. Ils portent une responsabilité particulière, à gauche comme à droite, dans la mesure où beaucoup ont voulu donner à tout prix une image d'eux-mêmes qui soit celle de tout un chacun. Après les années gaulliennes et ce qu'on a appelé la «monarchie républicaine», le rapprochement entre l'État et la société a marqué une nouvelle étape démocratique. Les présidences de Georges Pompidou et de Valéry Giscard, d'Estaing puis celles de Mitterrand et de Chirac ont développé un nouveau lien entre gouvernants et gouvernés, tout en maintenant, tant bien que mal, la distance nécessaire. Mais très vite, avec le déclin du sens historique et de l'institution, beaucoup d'hommes politiques ont fait du surf sur les évolutions sociétales problématiques en espérant en tirer quelques profits électoraux. Dès les années 1980-1990, on a vu apparaître sur les plateaux de télévision le mélange des genres entre des animateurs de télévision plus ou moins drôles, des personnalités du show-biz et des politiques cherchant une notoriété à bon compte, au risque de l'insignifiance et du ridicule. Certains hommes politiques se sont mis à la chansonnette, racontant leur vie ou faisant visiter par le menu leur appartement devant les caméras. À la même époque, les premières émissions de déballage psychologique en direct ont vu le jour, avec une nouvelle catégorie d'animateurs-psychologues au style décontracté. Les chaines du service public ont suivi.  

La campagne de 2007 fut une étape décisive?

La campagne présidentielle de 2007 a franchi une nouvelle étape en faisant apparaître une génération d'hommes et de femmes politiques élevés et éduqués dans une nouvelle époque marquée par l'érosion des repères symboliques de l'autorité et l'«ère du vide» des années 1980. Cette génération a poussé plus loin la volonté d'être à tout prix «proche des vrais gens», en faisant valoir le thème de la souffrance et une subjectivité quelque peu débridée dans le domaine sentimental comme dans les autres. Durant la campagne pour l'élection à la plus haute fonction de l'État, les démêlés sentimentaux de Nicolas Sarkozy et ceux de Ségolène Royal ont donné lieu à un feuilleton politico-médiatique comme on n'en avait encore jamais vu. Dans l'émission de télévision «Saga», la candidate a demandé François Hollande en mariage, sans du reste que le principal intéressé ait été mis préalablement au courant. En pleine soirée électorale du second tour des législatives, la «séparation du couple Hollande-Royal» a constitué un «événement» que les journalistes ont cru bon de mettre en avant face à des hommes politiques traditionnels visiblement décontenancés. Quelques années plus tard, en 2008, on assistera à une opération semblable dans un autre domaine, quand Raymond Domenech tentera de masquer sa responsabilité dans l'échec de l'équipe de France de Football, en faisant sa demande en mariage en direct à la télévision.

Le nouveau style politique s'est développé dans les années suivantes avec un ministre de l'intérieur qui reçoit torse nu des journalistes en pratiquant des jugements à l'emporte pièce sur ses «amis» politiques, un président de la République qui grimpe les marches de l'Élysée en tenue de jogger, déclare tout bonnement qu'«avec Clara, c'est du sérieux», ou encore un président qui se veut «normal» en prenant le train comme tout le monde, trompant sa compagne et s'éclipsant discrètement de l'Élysée à scooter pour retrouver sa nouvelle conquête… La «normalité» s'étend désormais au nouvel état des mœurs.

À force de se présenter comme des hommes ordinaires, les femmes et les hommes politiques dévalorisent eux-mêmes leur rôle et leur fonction. Le discours politique officiel tend désormais à s'aligner sur un «franc parler» qui fait fi de la syntaxe ; on parle mal mais comme tout le monde ; les femmes et les hommes politiques font volontiers la bise et appellent chacun par son prénom. Nous sommes arrivés au paroxysme de cette évolution.

Quel rôle joue l'information continue et les réseaux sociaux dans ce bouleversement?

Jean-Pierre Le Goff : Ils y participent pleinement et l'accélèrent en lui donnant un plus large écho, créant une sorte de bulle médiatique et communicationnelle au sein de laquelle les individus et les politiques peuvent perdre le sens du réel, s'enfermer dans un entre soi coupé d'une bonne partie de la société, avec l'illusion de peser sur les événements et la réalité quand on les a beaucoup commentés et que l'on a exprimé son «ressenti». Là aussi, les politiques ont une responsabilité particulière quand ils cherchent à se faire valoir dans les médias par quelques formules chocs ou quand ils twittent à la moindre occasion. Quand on en arrive à interdire l'usage des smartphones lors des conseils des ministres, on ne peut s'empêcher de penser aux classes turbulentes d'adolescents avec leur portables que les enseignants confisquent pendant les cours… Comme les nouvelles technologies de l'information, les évolutions des mentalités et des comportement s'accélèrent: l'important est d'en être et d'apparaître à tout prix moderne, au risque de faire basculer la politique vers la «peopolisation» et le spectacle de l'insignifiance, au moment même où la crise s'aggrave et où les foyers de guerre se développent dans le monde. Le modernisme à tout prix est aussi une «politique de l'autruche».

En quoi publication du livre Valérie Trierweiler est elle révélatrice d'un certain état de la société?

Jean-Pierre Le Goff : Cette nouvelle «affaire» est en même temps révélatrice d'un éthos dégradé et du désarroi d'une partie de la société. Elle révèle un nouvel individualisme autocentré qui a le plus grand mal à s'oublier, à contenir et à transcender ses affects, pour se consacrer à une fonction ou une œuvre impliquant engagement dans la durée, dévouement et sacrifices. Les déchirements de l'ancien couple présidentiel et les aventures amoureuses d'un président en scooter reflètent une situation qui paraît banale, à l'heure des «liaisons extraconjugales» et des familles dite «recomposées», alors qu'elles sont décomposées et donnent lieu à de multiples conflits et déchirements dont les enfants sont les premières victimes.

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Les rapports amoureux sont marqués par ce narcissisme pour qui l'amour est synonyme d'une état fusionnel permanent qui, à la moindre déception ou contradiction, peut se retourner en ressentiment ou en haine. L'érosion globale du mariage, avec ce qu'il implique d'engagement public dans la durée aux yeux des autres, est pareillement symptomatique du développement d'une mentalité adolescente ou post-adolescente pour qui la liberté signifie refus de la limite, maintien de choix en suspens. En tout cas, le non mariage offre l'avantage d'un engagement temporaire et révisable, incluant la possibilité d'une infidélité qui peut paraître banale, alors qu'il n'en est rien. Toute une presse people, féministe et psychologique, s'en délecte et en tire profit.

L'éditeur a prévu un tirage exceptionnel d'un livre dont la promotion médiatique est assurée d'avance, à l'heure d'un désir de «transparence» à tout prix qui fait sauter les barrières entre vie publique et vie privée, et pratique la délation. Le spectacle télévisuel, y compris sur les chaînes publiques, la «télé-réalité», internet et les selfies mettent en scène des individus narcissiques qui n'hésitent pas à afficher leurs aventures amoureuses et des «secrets d'alcôve» qui relevaient antérieurement d'une littérature de gare. Le grand déballage médiatique du couple Trierweiler/Hollande a les allures d'un mauvais feuilleton ou d'une série de télévision qui n'en finit pas, chaque nouvel épisode voyant ses antihéros s'enfoncer un peu plus dans le méli-mélo et le règlement de compte.

Sommes nous, selon vous, au terme d'un cycle politique?

Jean-Pierre Le Goff : Une partie de la société a déserté mentalement le champ politique et ce qu'on appelle l' «affaire Trierweiler» creuse en peu plus le fossé avec une partie de la classe politique et médiatique qui vit dans un monde à part, en ayant tendance à se prendre pour le centre du monde. Au sein de la société, existe un phénomène de «ras le bol» et de rejet de cette surmédiatisation et de ce milieu qui vit un circuit fermé. L'effet de résonnance médiatique ne saurait faire oublier les forces vives du pays qui demeurent ancrés dans le réel, se passionnent pour leur activité, ont le souci des autres et de leur pays. C'est de ce côté-là que résident le renouveau et non du côté des «m'as-tu vu» qui étalent leur image et leur rancœur à tout va.

On ne saurait désespérer de la politique dans un pays qui est le fruit d'une longue histoire marquée par l'attachement à la puissance publique et à la capacité de la politique à changer le cours des choses. Mais encore faut-il que les politiques cessent de flirter avec un nouvel air du temps problématique et une «réactivité» à tout crin. Le pays disposent encore d'hommes et de femmes politiques qui ont gardé le sens de l'État et de l'«intérêt supérieur» du pays. Aux compétences nécessaires, s'ajoute un charisme indispensable à la fonction politique. Ces qualités ne se sont pas données à tout le monde ; elles ont un caractère aristocratique (au sens grec, premier du terme, qui signifie le pouvoir des «meilleurs») ou élitaire par le type de vertu qu'elles exigent et qui peut apparaître hors du commun. Si l'on ne reviendra pas à un ancien modèle autoritaire et hautain, la crise dans laquelle le pays est plongé implique de telles exigences, faute de quoi le pays sombrera un peu plus dans une démocratie informe et le morcellement. Le délitement n'en «finit pas de finir»… Il est temps de passer à une nouvelle étape de notre histoire.

Jean-Pierre Le Goff (Figarovox, 5 septembre 2014)

mardi, 09 septembre 2014

‘NAVO-denktank gaf in Istanbul IS groene licht voor oorlog in Irak’

‘NAVO-denktank gaf in Istanbul IS groene licht voor oorlog in Irak’
 

Geen substantiële Westerse militaire actie tegen IS omdat doelstellingen VS, Turkije en Saudi Arabië in Irak en Syrië nog niet zijn verwezenlijkt

Gebruiken en gebruikt worden; niet één in het Midden Oosten betrokken partij heeft schone handen. Allen streven ze hun eigen specifieke, soms overeenkomstige, maar net zo vaak tegenstrijdige doelstellingen na.

Volgens een geloofwaardige bron uit de kring van de invloedrijke Saudisch-Libanese miljardair en voormalig premier van Libanon Saad Hariri heeft de Atlantische Raad, een denktank van de VS en de NAVO, vorig jaar november op een conferentie in Istanbul het groene licht gegeven aan IS om een oorlog te beginnen in Irak. Eerder dit jaar meldden we al dat IS-terroristen in Turkije werden getraind door de CIA en het Turkse leger.

De Atlantic Council zou op 22 en 23 november op de energietop in Istanbul achter gesloten deuren hebben besloten om het uit louter criminelen en psychopathische moordenaars bestaande IS, toen nog bekend als ISIL of ISIS, aan te zetten tot een ‘heilige oorlog’ in Irak.

De bron, die uit vrees voor repercussies absoluut anoniem wil blijven, onthulde tevens dat de Amerikaanse ambassadeur in Turkije, Francis Riccardione, de belangrijkste coördinator van de militaire opmars van Daaisch, de Arabische afkorting voor ISIS, was.

‘Volledig kunstmatig geschapen vijand’

Steven Kelly, een voormalige CIA-medewerker, verklaarde op 28 augustus dat IS een ‘volledig kunstmatig geschapen vijand is. De financiering is compleet afkomstig uit de VS en zijn bondgenoten, en het voorstel van veel mensen dat deze vijand in Syrië en Irak moet worden aangevallen is een farce, want wij hebben deze vijand duidelijk zelf gecreëerd. Wij controleren hen, en nu lijken we het onaangenaam te vinden deze groep als legitieme vijand aan te vallen.’

Al-Qaeda en Al-Nusra mede gevormd door CIA

IS werd dan ook net als eerder Al-Nusra in Syrië en veel eerder Al-Qaeda mede door de Verenigde Staten vorm gegeven en groot gemaakt. Al-Qaeda ontstond uit de jihadgroepen die in de jaren ’80 in Afghanistan tegen de Sovjet bezetters vochten. Veel van deze moslimstrijders werden door de CIA getraind en voorzien van Amerikaanse wapens, zoals Stinger luchtafweerraketten.

Libië en Syrië

Terroristen van Al-Nusra, een tak van Al-Qaeda, werden in Turkije getraind om in Syrië tegen het regeringsleger van president Assad te vechten. De wapens voor Al-Nusra werden middels een via Libië lopende geheime CIA-operatie naar Turkije gesmokkeld. Kort daarvoor hadden de geheime diensten van de NAVO, Turkije, Saudi Arabië en Qatar aan Al-Qaeda verbonden jihadisten gebruikt om de Libische leider Gadaffi ten val te brengen en te vermoorden. Dezelfde moslimstrijders hadden in Irak en Afghanistan nog tegen Amerikaanse en Britse troepen gevochten.

Na de omverwerping van Gadaffi door de NAVO werden de Libische wapendepots geplunderd. Een groot deel van deze wapens werden via Turkije naar Syrië gesmokkeld. Daar zaten ook anti-tank- en luchtdoelraketten bij. Veel jihadisten die tegen Gadaffi vochten, reisden vervolgens met Amerikaanse hulp naar Syrië om daar tegen Assad te vechten. Net als in Libië werd deze oorlog in de Westerse media valselijk voorgesteld als een legitieme strijd om ‘vrijheid en democratie’. (1)

Geen substantiële militaire actie tegen IS

Om het Westerse publiek te paaien en opnieuw zand in de ogen te strooien bezigen Westerse politici en militairen harde taal tegen IS. Behalve het leveren van wapens aan de Peshmerga en wat Amerikaanse luchtaanvallen is er van concrete militaire actie om de gruwelijke oorlog die IS voert te stoppen nog geen enkele sprake. Dat komt omdat de Turken, Saudi’s en Amerikanen hun doelstellingen in Irak en Syrië nog niet hebben verwezenlijkt.

Saudi’s tegen Iran, Turken willen nieuw imperium

Overigens streven de belangrijkste krachten die de oorlog van IS in stand houden niet noodzakelijk dezelfde belangen na. De Saudi’s hopen dat IS in staat is de groeiende invloed van het Shi’itische Iran in Irak te stoppen. De Turken zijn –zoals we de afgelopen tijd uitgebreid hebben onderbouwd- van plan om na verloop van tijd het door IS veroverde gebied over te nemen voor de stichting van hun gedroomde neo-Ottomaanse Rijk. Tevens hoopt Ankara dat de Koerden, die nog altijd streven naar hun eigen onafhankelijke staat, fors worden verzwakt.

VS doet alles om petrodollar overeind te houden

De Amerikanen zijn even opportunistisch en schaamteloos, omdat zij zonder blikken of blozen vriend en vijand met elkaar verwisselen, al naar gelang het Washington uitkomt. Al-Qaeda wordt bevochten in Afghanistan en Pakistan, maar gesteund in Libië, Syrië en (via IS) in Irak. Zolang de VS de petrodollar als enige wereld reservemunt overeind kan houden, lijkt alles geoorloofd. Daarnaast schijnt het Witte Huis het toekomstige heropgerichte Turks-Ottomaanse Rijk te beschouwen als een belangrijke en machtige bondgenoot tegen Rusland.

* Voor verdere onderbouwing en meer bewijzen van veel in dit artikel genoemde feiten: zie hyperlinks onderaan.

Xander

(1) KOPP

Zie ook o.a.:

07-09: EU-ambassadeur: Europa financiert IS door aankoop olie in Turkije
27-08: Unie moslimgeestelijken kondigt in Turkije pan-islamitische confederatie aan
22-08: ‘Amerika gaat IS gebruiken als excuus voor aanval op Syrië’
21-08: Moslim Broederschap verklaart Turkije tot centrum Islamitische Kalifaat
21-08: Videobewijs van IS trainingskampen in Turkije
08-08: Succes ISIS dankzij Westerse ‘bondgenoten’ Turkije en Saudi Arabië
18-06: Onthutsend: ISIS-terroristen werden getraind door Amerika en Turkije
08-04: Pulitzerprijs journalist: Turkije achter gifgasaanval Syrië, werkt samen met Al-Qaeda
30-03: VS steunt Erdogans misbruik van NAVO voor herstel Ottomaans Rijk
29-03: Ingrijpen Syrië nabij? Turkije geeft Al-Qaeda militaire- en luchtsteun
27-03: Gelekt gesprek op YouTube: Turken plannen false-flag aanslag om Syrië aan te vallen

2013:
05-06: Gatestone Instituut: VS helpt herstel Turks-Ottomaanse Rijk
23-03: Turkse minister BuZa: Wij zullen weer heersen van Sarajevo tot Damascus

Obama prêt à approvisionner l’Europe en gaz américain

 

Obama prêt à approvisionner l’Europe en gaz américain

Auteur : JDS - Ex: http://zejournal.mobi
 
Au cours d’un sommet de 90 minutes avec les deux présidents européens Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso, le chef de la Maison-Blanche a recommandé aux Européens de diversifier leurs sources d’approvisionnements énergétiques afin de réduire leur dépendance avec la Russie.

"L’Europe doit trouver comment diversifier ses approvisionnements. Les États-Unis, eux, ont la chance d’être richement dotés. Accélérer le mouvement serait bon pour l’UE et bon pour l’Amérique. Cela ne se fera pas du jour au lendemain. Mais c’est maintenant qu’il faut agir, dans l’urgence" a-t-il insisté.

L’Union européenne a acheté 133 milliards de mètres cubes de gaz à la Russie en 2013, soit un quart de sa consommation (selon les données publiées par la société russe Gazprom), soit 25% de sa consommation. L’Allemagne en absorbe près du tiers, suivie de l’Italie et du Royaume-Uni. Les pays ­Baltes, la Pologne, la Finlande et d’autres pays de l’Est sont totalement dépendants.

85 milliards de mètres cubes arrivent via l’Ukraine. Le reste des achats de gaz à la Russie est acheminé par les gazoducs Nord Stream, Yamal et Blue Stream, qui contournent tous l’Ukraine.

Afin de diversifier rapidement ses approvisionnements, l’UE voudrait donc que Washington libéralise les licences d’exportation de gaz de schiste, production américaine en plein essor. Et les États-Unis l’envisagent clairement.

Barack Obama souligne notamment que «ce serait beaucoup plus facile» si les deux rives de l’Atlantique concluaient le traité de libre-échange euro-américain, négocié dans l’ombre depuis de longs mois.

Mais pour ce faire, les États-Unis et l’Europe devraient investir plusieurs dizaines de milliards de dollars pour construire les infrastructures nécessaires et une flotte pour acheminer le gaz liquéfié en Europe, tandis que cette dernière devra construire une infrastructure pour accueillir les navires et le gaz liquéfié.

Si les États-Unis et l’Europe acceptent ces dépenses, le prix du gaz américain sera au moins comparable, voire supérieur, à celui du gaz russe.

Enfin, un plan d’action a également été demandé à la Commission européenne pour le prochain sommet en juin. Les possibilités seraient de se tourner vers la Norvège et l’Algérie, mais en perdant le bénéfice des prix avantageux consentis par Gazprom.

L’Union européenne dépense chaque année 400 milliards d’euros pour ses achats d’énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon), selon les chiffres cités par la commissaire au Climat Connie Hedegaard.


- Source : JDS

Inde : vers le grand conflit hindouistes/islamistes

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Inde : vers le grand conflit hindouistes/islamistes

Al Qaïda et le califat du sous-continent indien

Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr

Revendiquant depuis près de 20 ans son autorité sur les jihadistes du monde entier, Al Qaïda est en perte de vitesse. Fragilisé par l’émergence de l’EI en Syrie et en Irak, le réseau fondé par Oussama ben Laden  tente de revenir en ouvrant un nouveau front.

Cette nouvelle branche est nommée en anglais « Qaedat al-Jihad in the Indian Subcontinent » (« Al-Qaïda en guerre sainte sur le sous-continent indien »). Elle est déjà active en Afghanistan et au Pakistan, sous l’autorité du Pakistanais Assim Oumar, un Pakistanais lui-même subordonné au mollah Omar, le chef des talibans afghans. La création d'«al-Qaida en guerre sainte sur le sous-continent indien» est le fruit de deux ans de travail, précise al-Zawahiri. Le chef du mouvement islamiste, déclare que la naissance d’Al-Qaïda en Inde est une bonne nouvelle pour les musulmans « de Birmanie, du Bangladesh, de l’Assam, du Gujarat, d’Ahmedabad et du Cachemire » afin de faire face à l’ «injustice » et à l’ »oppression ». Le chef de la nébuleuse islamiste entend mener le combat pour faire renaître un califat sur des terres considérées comme musulmanes par Ayman al-Zawahiri.

On sait peu de choses sur le chef de la nouvelle branche indienne d'al-Qaida. Assim Oumar lit assurément le pachto, la langue du peuple pachtoune, qui forme l'ossature du mouvement taliban. Mais il parle et écrit surtout en ourdou, langue nationale du Pakistan, qui se rapproche de l'hindi indien. Turban de charbon enroulé autour de la tête, barbe hirsute, Assim Oumar apparaît dans des vidéos de propagande diffusées notamment par al-Qaida. «Pourquoi les musulmans de l'Inde sont-ils totalement absents du jihad», s'interrogeait-il l'an dernier dans une vidéo en ourdou diffusée sur internet par Al-Qaida. Il appelait les jeunes musulmans indiens à faire preuve «d'honneur» et de «zèle» afin que l'Inde soit dirigée à nouveau par sa minorité musulmane et non sa majorité hindoue. «Ne forcez pas les infidèles à prononcer la profession de foi... C'est à eux de décider s'ils veulent devenir musulman ou continuer à pratiquer leur ancienne religion. Mais puisque cette planète est celle d'Allah, il est nécessaire d'y établir le système d'Allah», disait-il en ourdou. Ses allocutions sont truffées de références à l'empire moghol, musulman, qui a régné sur l'Inde du 16ème à la moitié du 19e siècle, et au califat ottoman. Il appelle ainsi à un «renouveau» islamique en Inde, au moment où les djihadistes prennent le contrôle des régions entières de l'Irak et de la Syrie.
 
Par cette déclaration, Al Qaïda remobilise ses forces, alors que l’Etat Islamique, qui a crée un califat avant elle, ne cesse de multiplier les actions et s’est sérieusement implanté en Irak, territoire de création d’Al Qaïda par Abou Moussab al Zarkaoui, tué par les forces américaines en 2006. Suite à la diffusion de la vidéo, les services de renseignement indiens ont demandé aux gouvernements provinciaux de plusieurs Etats de se placer en état d'alerte.

«Nous prenons le sujet très au sérieux. De telles menaces ne peuvent être ignorées», a déclaré à l’AFP une source des services de renseignement indiens. «Nous avons demandé aux Etats, en particulier au Gujarat, au Madhya Pradesh, à l’Uttar Pradesh et au Bihar, de se mettre en état d’alerte». Déjà actif en Afghanistan et au Pakistan, Al-Qaïda revendique depuis longtemps avoir autorité sur les jihadistes qui luttent pour rétablir un califat sur les terres considérées comme musulmanes.

«C’est un coup publicitaire qui montre un certain désespoir, car l’EI est désormais la vraie menace mondiale», estime Ajit Kumar Singh, du groupe de réflexion Institute of Conflict Management, dont le siège est à New Delhi. «C’est une bataille pour la suprématie entre Al-Qaïda et l’EI». Parmi les Etats cités dans la vidéo par Ayman al-Zawahiri, le Cachemire, seul Etat indien en majorité musulman, est depuis longtemps en proie à un mouvement séparatiste, mais les représentants de ce dernier soulignent que la nébuleuse jihadiste ne joue aucun rôle sur ce territoire.
 
 

lundi, 08 septembre 2014

Perdidos en el laberinto de Oriente Medio

por Juanlu González

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Con los vaivenes que da la política internacional, es lógico que muchas personas se hallen desconcertadas por los sucesos acontecidos durante los últimos meses. No ya por giros en alianzas, filias o fobias derivadas de cambios de gobierno, ya sea de manera democrática, por golpes de estado o por exigencias imperiales, sino por los giros copernicanos practicados por gobiernos supuestamente estables.

¿Cómo pueden los aliados de la OTAN en la guerra contra Siria ser ahora los enemigos en Irak? —se preguntarán algunos.  ¿Cómo Irán y Estados Unidos pueden actuar conjuntamente en el cambio de gobierno en Irak?, ¿cómo el Pentágono está ofreciendo información de inteligencia al Ejército Árabe Sirio para luchar contra el Estado Islámico? —dirán otros.

Para contestar certeramente a estas cuestiones y otras por el estilo es necesario disponer de informaciones directas y permanentes de inteligencia. Obviamente muchos de estos movimientos diplomáticos jamás verán la luz en medios de comunicación o en ensayos actuales, por tanto, nos tenemos que conformar con interpretar las señales que nos van llegando y leer entre líneas las declaraciones de los actores implicados en este complejo juego geopolítico.

La mayor parte de la oposición a Assad está desolada, aunque llevábamos años publicando en webs contrainformativas las atrocidades de los yihadistas y su filiación terrorista, la coalición atlantista de agresores contra Siria había logrado mantener a salvo —o casi— la imagen de los «revolucionarios», ocultando sus nacionalidades y la mayoría de ejecuciones, violaciones, decapitaciones y ataques químicos realizados contra el pueblo sirio. Pero ya no. Por la razón que sea, ahora es conveniente, y hasta necesario, que todo el mundo conozca lo que hacen los rebeldes sirios o los terroristas iraquíes para poder atacarles a placer.

Parece que apenas queda sitio para la oposición moderada que Occidente mimaba y a los medios tanto gustaba. Imagino cómo se sentirá también esa caterva de izquierdistas que cayeron en el juego propagandístico de la OTAN, cuando comprueben que muchos de los cuadros del Estado Islámico provienen del otrora encumbrado Ejército Libre Sirio (ESL), ahora reducido a una mínima expresión. Muchos hemos visto esa reveladora imagen del senador McCain reunido con el hoy jefe del Estado Islámico, el mismísimo Abu Bakr el-Baghdadí, representando a la oposición siria moderada, esa en la que occidente depositaba todo su apoyo militar y político para conquistar Siria.

Pero no ha sido la única vez que sucede algo así, no es un hecho aislado ni derivado de la pérdida de poder el ESL frente a otros grupos como afirmó recientemente Hillary Clinton. En los inicios de la milicia rebelde se situaba al frente de la misma a Abdelhakim Belhadj, un conocido terrorista libio de al Qaeda que llegó a ser gobernador de Trípoli tras la autodenominada «revolución» contra Gadafi. Por citar algún ejemplo más, podríamos hablar del coronel desertor Sekkar al Ahmad, probablemente muerto ayer mismo por la aviación siria en Deir Ezzor cuando se bombardeó una reunión de dirigentes de este grupo terrorista.

Obviamente, el debate ahora se sitúa en la elección entre Bachar el Assad o el terrorismo. Realmente siempre ha sido así, lo que sucede es que no han dejado que se visualizara de esta manera, confiados en reconducir la situación a posteriori, una vez que se eliminara a Assad y a todo su gobierno. Una auténtico sin sentido después de ver qué ha sucedido y está sucediendo aún en Libia, donde los yihadistas introducidos por occidente y sus aliados mantienen sumido al país en una espiral de muerte sin fin y donde llamar estado a lo que reina allá es poco menos que un insulto a la inteligencia.

Y es que Estados Unidos no puede atacar al Ejército Islámico en Irak y dejarlo operativo en Siria. No se puede apagar medio fuego. Aunque no le guste, está obligado a ayudar a Assad a acabar con la única facción de los rebeldes realmente poderosa, lo que equivaldrá a mantenerlo en el poder por una buena temporada. Así las cosas, tampoco es probable que tiren por la borda más de tres años de propaganda sin más y pretendan utilizar la ayuda militar como arma para activar un cambio de gobierno, como ya hicieron exitosamente en Irak con el ex primer ministro iraquí Nuri al-Maliki. Sin embargo, Siria no está sola, Rusia e Irán ya han redoblado los envíos de ayuda militar a Damasco y Hezbollah cada vez tiene más claro que ayudar a Siria es mantener la guerra alejada de las fronteras de Líbano y eso es o que pretenden continuar haciendo.

Pero, con lo bien que les ha venido a Estados Unidos la presencia del Estado Islámico en Irak, ¿por qué combatirlos ahora? Por la red circulan informaciones comprometedoras que vinculan a occidente con el Estado Islámico, desde saudíes reaccionarios que culpan a Israel y Estados Unidos de su creación, hasta periodistas norteamericanos que afirman que hay centenares de agentes de la CIA infiltrados en las filas yihadistas, hasta otras que afirman que Baghdadí tiene nombre falso, es judío y agente del Mossad. También hay otras declaraciones —sin confirmar— de Edward Snowden en las que achaca al Mossad y a la CIA el surgimiento del EI y el entrenamiento de sus líderes. Sin entrar a discutir su veracidad, es muy probable que, como mínimo, este grupo terrorista —como al Qaeda— esté bastante infiltrado por agentes de occidente y países aliados. Es algo obvio, teniendo en cuenta que comparten dirigentes con el Ejercito Sirio Libre y que estos estaban prácticamente al servicio de la OTAN. También las fuentes de financiación de los terroristas tienen su origen en Estados Unidos o en su entorno cercano. Buena parte de su armamento es el que fue entregado a los rebeldes «moderados» en Siria, además de recientes envíos procedentes del gobierno neonazi de Ucrania, cuyo rol vamos conociendo poco a poco, pagado con petrodólares del Golfo.

¿Qué ha podido suceder? Oficialmente lo venderán dentro de algunos años como una historia bien repetida: terrorista árabe conoce a servicio de inteligencia occidental, enseguida surge una relación amorosa entre ellos, trabajan juntos contra enemigos comunes durante algunos años, llega el desamor, rompen su relación y los terroristas, resentidos, se revuelven contra sus anteriores parejas de hecho. Esta película la hemos oído decenas de veces para explicar por qué a tantos terroristas famosos, incluido Bin Laden, se los ha relacionado con Estados Unidos o sus adláteres. A Washington no le molestaba el Estado Islámico en Siria… pero tampoco en Irak mientras era una amenaza sólo para Maliki. No fue hasta que los terroristas cruzaron la línea del Kurdistán, el estado que han estado fraguando durante tantos años con tanto mimo y ahínco entre Washington y Tel-Aviv en el norte de Irak, cuando se decidió pasar a la acción. Los campos de petróleo kurdos también se supone que tendrían algo que ver en el cambio de rumbo, probablemente mucho más que las matanzas de civiles que el EI estaba provocando, muy similares a las que hemos visto tantas veces en la guerra contra Siria y que jamás han denunciado ni se han atrevido si quiera a considerar cuando otros lo han hecho.

Hete aquí que el territorio ocupado por Daesh (el nombre en árabe del Estado Islámico) en ambos países se corresponde exactamente con el diseño de estado que pintó el equipo de Bush en aquel Proyecto para el Gran Oriente Medio que redibujaba las fronteras de la región en pequeños países homogéneos confesionalmente, manejables, poco poderosos… tras un periodo de «caos creativo» como el que justamente ahora vivimos. ¿Coincidencia o simple convergencia de intereses? que cada cual piense lo que quiera, pero no cabe duda que, cuando menos, resulta bastante extraño. Cuando han cruzado las líneas rojas, o si se prefiere, el territorio que les había sido asignado, es cuando los terroristas se han convertido en una amenaza global, nunca antes.

¿Y qué pinta Irán en todo esto? ¿Por qué apoya a Estados Unidos? ¿Cómo han colaborado juntos en la destitución de su aliado Maliki en Irak? Par empezar, la República Islámica es la más interesada en acabar con el poder de los terroristas sunníes, no podemos obviar que en el presente se desarrolla una verdadera guerra mundial entre sunníes y chiíes en la que Irán tiene mucho que perder. Por otro lado, Teherán necesita superar la amenaza de guerra que pende sobre su cabeza por el programa nuclear y es posible que EEUU haya sentado las bases para un acuerdo definitivo en cuyo paquete estaría también la cabeza de Maliki.

Esto hasta el día de hoy, mañana quién sabe…

Fuente: bits Rojiverdes

dimanche, 07 septembre 2014

Libye et Nigéria

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Libye et Nigéria

Deux dangers pour l'Europe

Bernard Lugan*
Ex: http://metamag.fr

 
Deux trous béants se creusent actuellement sous nos pieds, l'un en Libye, l'autre au Nigeria. Le premier qui est ouvert à nos portes menace d'engloutir l'Egypte, la Tunisie et l'Algérie ; le second va immanquablement déstabiliser la zone tchado-nigériane.
 
Le chaos libyen a un responsable dont le nom est Nicolas Sarkozy. Pourquoi ce dernier a-t-il cédé aux chants de la sirène BHL ? Pourquoi a-t-il fait de l'armée française le bras armé du Qatar ? Pourquoi, et alors qu'il avait été mis en garde solennellement, notamment par le président Idris Déby Itno, a-t-il décidé de disloquer le fragile équilibre politico-tribal libyen ? Pourquoi a-t-il obstinément refusé les médiations de l'Union africaine ? Pourquoi a-t-il rejeté le plan de sortie de crise proposé par Jacob Zuma qui passait par le retrait du colonel Kadhafi et le transfert du pouvoir à son fils Seif al-Islam ? Pourquoi l'ordre fut-il donné à l'aviation française de tronçonner le convoi de ce dernier, le livrant ainsi à ses bourreaux de Misrata qui le sodomisèrent avec une baïonnette, crevèrent les yeux et coupèrent les mains et les pieds d'un de ses fils ?

L'histoire lèvera peut-être le voile sur cette colossale faute politique que fut l'intrusion française dans la guerre civile libyenne et dont les conséquences vont devoir être supportées durant de longues années par des dizaines de millions d'habitants de la région.
 

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Les évènements du Nigeria rappellent quant à eux avec force que les courbes du PIB ne sont que des mirages. Que n'avons-nous pas entendu à propos de l' « eldorado du Nigeria », ce géant dans lequel il était urgent d'investir en raison de ses courbes de croissance qui faisaient se pâmer ceux qui n'ont d'yeux que pour les chiffres ?

La réalité est que le Nigeria n'existe pas, que cet Etat-fiction est plongé dans une atroce guerre civile ethno-religieuse qui aboutira peut-être même à un redécoupage frontalier régional. En effet :
 
1) Au XIXe siècle, le nord de l'actuel Nigeria était englobé dans le puissant califat jihadiste de Sokoto qui s’étendait du Niger au Cameroun et sur une petite partie du Tchad. 
 
2) Les frontières entre le Nigeria, le Cameroun et le Tchad qui proviennent d’accords entre Britanniques, Allemands et Français ne tiennent aucun compte des implantations ethniques car elles furent dessinées afin que les trois empires aient chacun une « fenêtre » sur le lac Tchad. 
 
3) Les réalités géographiques, anthropologiques, ethniques, historiques et religieuses font de cette région un foyer favorable aux islamistes de Boko Haram dont l’influence s’étend à toute la zone peuplée par des populations haoussa-peul-kanouri.
 
Dans le numéro de février 2012 de l’Afrique Réelle, je posais une question : la désintégration du Nigeria est-elle en marche ? Trente mois plus tard nous sommes en présence d’une véritable sécession jihadiste car le nord du pays a été soustrait à l’autorité de l’Etat, l’administration fédérale chassée et remplacée par celle des islamistes ; quant à l'armée, soit elle se terre dans ses casernes, soit elle se livre à des représailles aveugles sur les populations, ce qui achève de pousser ces dernières dans les bras de Boko Haram.

Les titres,sous-titres et illustrations sont de la rédaction.

* Bernard Lugan publie l'Afrique réelle. Au sommaire du numéro 57 de Septembre 2014:
Actualité :- Libye-Nigeria : deux situations hors contrôle - Le sommet USA-Afrique : grands mots, promesses creuses, arrogance, égoïsme et hypocrisie - Rwanda : Trois questions sans réponse à propos du génocide
Un Dossier : Centrafrique - Quand la colonisation libérait les populations du sud du Tchad et de la Centrafrique - Une histoire contemporaine chaotique - L'engrenage fatal (2011-2014) - Quel président pour la nouvelle Centrafrique ?

Décès de la géostratégie française

Décès de la géostratégie française

Entretien avec Richard Labévière
 
Auteur : Alexandre Artamonov

 

 

La France renonce de plus en plus à ce qu’a fait les grandes heures de sa gloire militaire et diplomatique, à savoir une politique équilibrée et indépendante ? Entraînée dans l’orbite des décisions étrangères à ses propres intérêts, elle vit les heures les plus sombres de son histoire millénaire. 

On serait presque tenté de dire : La Grandeur de la France n’est plus ! A plus forte raison cela concerne la région du Proche et Moyen-Orient. Spécialiste de la problématique, expert militaire chevronné et patriote par ses convictions, Richard Labévière nous a fait l’immense honneur de décortiquer les tenants et les aboutissants des affaires épineuses du wahhabisme et présence américaine dans la région de la Syrie.

Voix de la Russie. Que pensez-vous de l’éventuel retour des wahhabites ? Vous avez rédigé un article sur l’Etat islamique et le renseignement américain… Pourriez-vous nous expliquer de quoi il retourne ?

richard%20labeviere.jpgRichard Labévière. L’usage de l’islamisme politique radical et de l’islamisme armé est une vieille histoire qui commence avec la signature du Pacte de Quincy entre le Président Roosevelt qui rentre de la Conférence de Yalta en 1945 et le roi Ibn Séoud. Il s’agit du premier accord « pétrole contre la sécurité »… Comme ça les Américains avaient le feu vert pour exploiter la plus grande réserve d’hydrocarbures du monde contre le f ait qu’ils protégeraient la politique de la dynastie séoudienne y compris sa diplomatie en direction de la plupart de pays arabo-musulmans dans leur volonté d’hégémonie du monde arabo-musulman.

Donc les Américains ont commencé effectivement par soutenir la monarchie saoudienne et l’idéologie wahhabite… A la clé de cette posture l’utilisation, dès le milieu des années 50, de la confrérie égyptienne des Frères musulmans financés par l’Arabie Saoudite. Mais à l’instant où Nasser rompt avec les Etats-Unis sur l’affaire du barrage d’Assouan, et se tourne vers l’URSS (et il soutient peu ou prou le nationalisme arabe), les services américains vont beaucoup utiliser les Frères musulmans. Et les Frères Musulmans seront choyés par les administrations successives démocrates et républicaines, et pour une bonne raison ! Parce que là où vous avez les Frères Musulmans, vous n’avez pas de syndicat ni parti communiste ! Pas de parti nationaliste ! Et les gens font l’aller-retour entre la mosquée et le Mac Donald ! Donc les Frères Musulmans sont les vecteurs de libéralisme économique, versus Washington ! On l’a vu avec le déclenchement des révolutions arabes : une thèse de l’effondrement du régime autoritaire qui était jusqu’à maintenant soutenue par les Etats-Unis et dont, pensaient les Américains, l’alternative sera justement les Frères Musulmans.

Malheureusement, les Frères Musulmans au pouvoir en Egypte et en Tunisie n’ont pas su gérer l’économie, et, un an après l’arrivée au pouvoir de Morsi en Egypte, il y avait 3O Millions d’Egyptiens dans la rue !

Il fallait autre chose ! Et l’administration américaine qui réellement a tourné la page d’Al-Qaïda et de Ben-Laden, exécute ce dernier au Pakistan, en mai 2011, pour éviter une convergence entre ces malmenées révolutions arabes et la mouvance Al-Qaïda pour essayer de tourner cette page d’Al-Qaïda. Les relations de Ben-Laden avaient été beaucoup utilisées contre l’Armée soviétique en Afghanistan…Et après la fin de la Guerre Froide les services américains avaient continué à instrumentaliser cette nébuleuse Al-Qaïda un peu partout dans le monde : en Tchétchénie, en Bosnie, en Afghanistan, en Chine…

A un moment donné l’administration Obama veut tourner la page. Et c’est pour ça qu’ils vont essayer de syphonner le djihadisme global pour favoriser la formation des djihadistes locaux prétendant à gérer les territoires ou constituer des Etats. Et c’est comme ça que durant l’hiver 2012-2013 les services américains vont favoriser l’émergence de DAISH, de l’Etat Islamique de l’Iraq et du Levant qui va prendre Môssoul le 9 juin dernier.

Et donc les services américains avaient signalé à plusieurs reprises qu’il fallait soutenir ces djihadistes locaux contre les djihadistes globaux d’Al-Qaïda pour en finir avec Al-Qaïda !

Malheureusement, nouvelle déconvenue américaine : des djihadistes locaux vont s’avérer absolument ingérables… Et ils se mettent à menacer l’ensemble de la région ! En juin dernier ils se sont constitués en Califat. Donc la signification politique du Califat, c’est qu’ils prétendent avoir un droit de regard sur la gestion de la communauté musulmane comme la Mecque ou Médine. Et là on a un raidissement des monarchies wahhabites qui prennent peur ! Et c’est seulement à ce moment-là que l’administration américaine envisage les bombardements sur les djihadistes dans le Kurdistan, en Iraq, voire en Syrie…

Donc là on assiste à un fabuleux retournement et à un nouveau revers de l’improvisation politique et diplomatique au Proche-Orient qui dure depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale ! Tout ça nous ramène à une très vieille histoire qui est le financement et le soutien logistique de ces mouvements islamiques de sunnisme radical financés par l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats et le Koweït et avec l’aval des services pakistanais, de l’Afghanistan sans parler de la bienveillance des services américains qui se sont toujours trompés sur cette mouvance qui a toujours créé des effets néfastes aussi bien pour les intérêts arabes qu’américains sinon russes pour tout la région du Proche et Moyen Orient !

VDLR. Et la France là-dedans ? Y a-t-il quelque chose à craindre pour la France ?

Richard Labévière. Malheureusement pour mon pays, la décadence a commencé avec le deuxième mandat de Chirac et la résolution 2539 en septembre 2004 où la France a eu son sursaut gaullien, à l’occasion du discours du 14 février 2003 au Conseil de Sécurité condamnant la deuxième Guerre d’Iraq. Les Américains nous ont fait payer très cher ce geste dans toutes les enceintes internationales et dans tous les hauts-lieux de l’économie importants ! Et on a fini par prêter allégeance aux Etats-Unis avec cette résolution dont l’effet était absolument désastreux ! Il s’agissait du retrait syrien du Liban avec le résultat que l’on connaît et le désarmement du Hezbollah… Cela a été inséré dans un cadre plus large : à savoir une Conférence Globale pour traiter l’épicentre de ces crises… Malheureusement, quand vous tronçonnez le Proche et Moyen Orient, vous donnez ra ison à l’agenda américano-israélien… Chirac a commencé à le faire. Sarkozy s’est totalement aligné. La politique et la diplomatie françaises étaient beaucoup par trop pro-arabes et qu’il fallait rééquilibrer à la faveur de l’Etat d’Israël. Sarkozy a réintégré la France au commandement intégré de l’OTAN… Et on pensait qu’avec François Hollande les choses seraient un peu différentes et qu’on reviendrait à une certaine vision gaulliste. Malheureusement, il n’en a rien été ! Et François Hollande avec Laurent Fabius ont fait pire que Nicolas Sarkozy dans l’alignement sur la position américano-israélienne ! Maintenant on peut considérer que pratiquement il n’y a plus de diplomatie française pour le monde arabe ! La France prend systématiquement parti pour Israël ! On l’a vu lors de la dernière opération de Gaza. Elle prend aussi systématiquement parti contre l’Iran et contre la négociation américano-iranienne. Lorsque Barak Obama a déclenché les bombardements sur la Syrie à propos des armements chimiques dont on sait aujourd’hui qu’ils étaient aussi utilisés par l’Alliance sunnite, la France n’a pas réagi ! Ainsi on voit que l’on a une politique française qui s’appuie principalement sur l’Arabie Saoudite maintenant dans le monde arabe… Pourquoi ? Espérant peut-être signer des contrats importants avec l’Arabie Saoudite. Cela me semble une vision politique de courte vue et cela finira par un isolement diplomatique de la France, sinon la fin de la diplomatie française dans le monde arabe au Proche et Moyen-Orient !

Commentaire. Les arabes en veulent à la France et ils ont raison quelque peu. Même pendant la période Vichy il restait un peu de dignité au régime qui se disait défenseur du pays et de sa population. A l’heure qu’il est, toutes les décisions de la diplomatie française sont écrites et prises à Washington. Quelle honte ! 

samedi, 06 septembre 2014

Un califat pour le 21ème siècle

UN CALIFAT POUR LE VINGT ET UNIEME SIECLE

Un bon outil pour aveugler les journalistes?

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr

Avant de partir en vacances, Métamag titrait sur les califes. Que pouvait bien en effet signifier la proposition d'un califat politique au XXIème siècle ? Alors que les parlementaires irakiens ne parvenaient pas à se mettre d'accord sur la formation d'un gouvernement, les extrémistes sunnites de l'ISIS (Etat islamique de Syrie et d'Irak) annonçaient au printemps la création d'un califat nouveau style, non plus flamboyant mais tout vêtu de noir. L'établissement d'un système politico-religieux de cette nature apparaissait pour quelques observateurs une manœuvre audacieuse, téméraire, en tout cas superbement orchestrée. Restait à savoir par qui... Mais qui cherche, trouve et on en sait un peu plus maintenant sur l'identité du calife Abu Bakr al Baghadi et surtout, on devine qu'il suivit aussi et, peut-être à Guantanamo même, des cours de mise en scène.

Comme les politiciens irakiens n'avaient jamais laissé de côté leurs différences sectaires pour former un exécutif viable qui imposerait son autorité sur tout le territoire, on devinait bien que cette incursion du calife «fantastique» pourrait avoir des conséquences graves et dévastatrices sur les institutions si fragiles du pays. On sentait bien aussi que l'Irak serait de nouveau bombardé mais on n'imaginait pas que les Etats-Unis feraient si vite. Le plan Al-Baghadi était donc sans doute classé comme une opération d'urgence avant de quitter l'Afghanistan. Alors, on livra en appât aux pseudos journalistes experts la métaphore du califat. On vit alors apparaître dans les colonnes des journaux l'historique du califat : un titre qui datait du VIIème siècle, supprimé par Kemal Atatürk en 1924, après le démantèlement de l'Empire ottoman et qui ne conservait qu'une valeur religieuse puisqu'en 1923, on avait créé la République de Turquie.

Le rêve d'un califat qui irait de l'Espagne (El Andalus) jusqu'au Pakistan, incluant le nord de l'Afrique, le Moyen-Orient et le Levant, fut évoqué en fait par Osama Ben Laden après le 11 septembre. Le leader d'Al Qaeda comme Al Baghadi, autoproclamé calife Ibrahim, ont donc les mêmes sources, reçu sans doute la même formation ! En 1916, les accords franco-britanniques Sykes-Picot redessinèrent les cartes de la région. Par le traité de Sèvres, on en termina avec l'ordre géopolitique ancien qui durant des siècles avait amené une certaine harmonie interne et une unité religieuse dans la région sous le couvert justement du califat et du sultanat. Pour des gens comme Ben Laden et tous les transatlantiques qui tournaient autour, c'est à Sèvres que commencèrent tous les problèmes. Mais peut-on vraiment croire que le califat avec ses abus, son pouvoir arbitraire, ses injustices sociales pourrait être la panacée du vingt et unième siècle ? Qui donc a intérêt à rêver la nuit au califat ?

Le porte-parole du mufti d'Egypte (un des principaux leaders spirituels sunnites) a déclaré cet été que «le califat est une illusion». «A peine, dit-il, une réponse crédible au chaos irakien». D'autres chefs religieux sunnites ont souligné l'aspect «délirant» de la proposition car«on ne saurait former un Etat par le pillage, le sabotage et les bombardement». Un député irakien est convaincu de son côté que c'est en réalité un projet bien pensé, calculé, réfléchi, un projet même rationnel, trop rationnel même pour être vraiment oriental ! En fait, l'Irak ne doit jamais se relever pour l'équilibre du monde.
 
Le califat n'est en fait que l'habillage délirant du chaos, un concept théologico-politique réinventé mais désenchanté sur fonds de puits de pétrole à sécuriser et de fanatiques à instrumentaliser. L'ISIS remplace ainsi tout à fait sur le terrain Al Qaeda. C'est comme une énième franchise du groupe appuyée comme au bon vieux temps (le 11 septembre cela fait déjà 13 ans !) par l'aviation américaine. Au Sahel, au Maghreb, des groupes maghrébins défendent l'ISIS mais il est fort probable que d'ici quelque temps, d'autres groupes musulmans plus identitaires se lèvent contre l'ISIS et le Califat pseudo-arabe. Cela dépendra en fait de la prise de conscience arabe de toutes ces manipulations. Mais cette prise de conscience des manipulations arabes existe-t-elle dans le monde musulman ? Oui. Le monde arabe bouge et discute toujours autour du narguilé et loin des femmes, les choses sont dites. Certains ouvrent les yeux. En Irak, l'aviation américaine bombarde, l'Iran fait entrer des armes, la Russie avait aussi envoyé fin juin des avions au gouvernement chiite de Bagdad, le Qatar financerait Al Baghadi et le Mossad produirait des films gore au Neguev ... Quel imbroglio ? Vaincre l'Isis, abattre la Syrie, récupérer le territoire irakien, le dépecer pour le rendre ingouvernable. Dans tous les cas de figure, le califat n'est pas une figure politique du vingt et unième siècle mais il reste un bon outil pour aveugler les journalistes et faire marcher les troupes au nom de la Justice. Arabes, réveillez-vous !  

Quand les espions américains s’invitent chez vous

Quand les espions américains s’invitent chez vous

Les révélations d'Edward Snowden par Sébastien Desreux

Alain-Christian Drouhin 
Ex: http://metamag.fr 

bigmo9782351413043.jpgL’ensemble des simples individus de notre planète sont concernés, vous et moi, « Mr tout le monde ». Votre portable, vos courriels, vos pérégrinations sur internet, l’utilisation de vos cartes de crédit, le passage de votre voiture devant une caméra de surveillance……..tout cela est systématiquement compilé et stocké « pour toujours ».

C’est ce que révèle un excellent petit ouvrage intitulé « Big Mother …veille sur vous, vous surveille » écrit par un Docteur en Informatique ,Sébastien Desreux. Cet ouvrage fait le point sur les révélations d’Edward Snowden et de diverses autres sources. Pourquoi Mother plutôt que Brother à la Orwell ? Parce que pour l’auteur, cet espionnage ne serait que préventif et non totalitaire. Pourtant, à le lire, non seulement cette Mother semble pour le moins abusive, apôtre d’un totalitarisme de moins en moins soft, mais l’on est effrayée à l’idée que cette Mother ne se transforme en harpie. Voir par exemple le sabotage à distance, par un virus, des centrifugeuses d’une centrale nucléaire iranienne.

Tout commence en juin 2008, lors d’une visite d’une base de renseignement américano-britannique à Menwith Hill, le directeur de la NSA, le général Keith-Alexander demanda « pourquoi ne pourrions-nous pas collecter tous les « signaux » (ndlr « communications ») tout le temps ? » Selon Ira Hunt, directeur technique de la CIA « Il est presque à notre portée de faire des calculs sur toute l’information générée par les êtres humains ».
  
Cette ambition « disproportionnée » a bien été mise en œuvre. Un tribunal secret (Fisa Court) adresse près de deux cents injonctions par an à des entreprises de communiquer toutes les données récoltées, à la NSA. D’ores et déjà les géants de l’internet tels que « Microsoft, Yahoo, Google, Facebook, PalTalk (populaire en Afrique du Nord), AOL, Skype, Youtube, Apple » transmettent toutes vos données à la NSA. De même, Visa et Mastercard collaborent avec la NSA. Inutile de dire l’enthousiasme de la NSA pour les objets connectés qui sont autant de nouveaux espions.

Par ailleurs plus de 250 entreprises de la Silicon Valley collaborent sur le plan technologique avec la NSA. Celle-ci dispose d’énormes data center (dont l’un est construit avec la participation des firmes IBM ou Amazon). Bien entendu la NSA espionne à 100% l’ensemble des câbles sous-marins qui aboutissent à son territoire ou sur celui de la Grande-Bretagne (99% du trafic téléphonique ou de celui d’internet transitent par les câbles).

BIG MOTHER, éditions H§K par Sébastien Desreux, 7,95€ , 125 pages

Donald Tusk

Donald Tusk

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

donald-tusk-320x234.jpgCe nom est celui de la personnalité qui prendra le 1er décembre la tête du Conseil européen. Mais qu'est-ce que le Conseil européen?

Ses réunions prennent la forme de sommets rassemblant les chefs d'État ou de gouvernement de l'Union Européenne. Ils décident en principe des priorités politiques générales et des grandes initiatives à prendre au plan de l'Union. Le Conseil se réunit généralement quatre fois par an, sous la présidence d'un président permanent. Ce président sera jusqu'au 1er décembre le belge Herman Van Rompuy. Lui succédera ensuite le polonais Donald Tusk, qui vient d'être élu à ce poste fin août.

Seuls les fins connaisseurs de la mécanique bruxelloise peuvent dire avec précision en quoi la voix du Conseil européen se distingue de celle des grands Etats membres, notamment de celle de l'Allemagne – ou de celle des Etats-Unis . Récemment, il a décidé d'accroitre les sanctions contre la Russie. Belle initiative, prise sans doute sous les pressions américaines alors que beaucoup de gouvernements européens commencent à douter de l'opportunité de ces sanctions, dont par ailleurs les répercussions négatives pèsent de plus en plus sur leurs économies. Mais autant que l'on sache, le Conseil n'a guère débattu de l'opportunité de cette mesure.

Qui peut dire par ailleurs dans quels autres domaines il se fait remarquer par l'originalité et l'audace de ses prises de positions? Nous pensons en particulier à la question de la relance des investissements productifs et de la recherche scientifique en Europe, comme au rôle que pourrait avoir la Banque centrale européenne en soutien de telles mesures. Aussi bien les présidents successifs du Conseil européen ne se sont pas fait remarquer par leur fortes personnalités, l'audace de leur propositions. Par charité n'insistons pas.

Le nouveau président, Donald Tusk, va-t-il faire exception? Autrement dit, trouvera-t-on quelqu'un au bout de la ligne lorsque l'on fera le n° de téléphone de l'Europe? Va-t-il porter haut et fort la parole européenne dans toutes les graves crises qui s'annoncent, diplomatiques, politiques, économiques, environnementales? Disons que, s'il s'est heureusement différencié, comme chef du gouvernement polonais, des deux inénarrables et dangereux frères qui l'avaient précédé, il ne laissera pas de traces mémorables dans l'histoire récente de la Pologne. Ou alors, quelque chose nous aura échappé.

Ce n'est pas être méchant de penser que, s'il a été choisi, ce fut pour donner enfin, dix ans après l'entrée des pays de l'Est dans l'Union, une place au plus important et symbolique d'entre eux, la Pologne. Mais, une raison bien moins bonne à nos yeux s'y est ajoutée. Le surgissement de la crise ukrainienne et la volonté des Etats-Unis de trouver un soutien sans faille à leur politique dans cette région a beaucoup joué. L'appel à un responsable polonais s'imposait alors. La Pologne, encore mal guérie de ses années de résistance à l'URSS, n'a pas compris que la Russie d'aujourd'hui n'est plus celle de Staline. Elle est systématiquement à l'avant garde des initiatives les plus aventureuses et dangereuses de l'Otan. Plus en profondeur, pays profondément catholique, elle ne désespère pas de pouvoir faire reculer l'Eglise orthodoxe russe, son ennemie séculaire depuis des siècles.

Les nations plus prudentes à l'égard des initiatives américaines et plus ouvertes à la coopération avec la Russie, d'abord, avec les pays du BRICS ensuite, ne trouveront sans doute pas en Donald Tusk la voix un peu audacieuse dont elles auraient besoin pour se faire entendre. Ce sera dommage, non seulement pour elles, mais pour l'Europe toute entière – y compris pour la Pologne, que nous aimons tous bien en France.

PS au 02/09. On lira, au sujet de l'élection de Donald Tusk, un article plus détaillé que le nôtre de Philippe Grasset. On y trouvera aussi une appréciation sur le futur rôle possible de la remplaçante de Catherine Ashton, l'Italienne Mogherini dont nous n'avions pas parlé, faute d'éléments suffisants. Mais nous y reviendrons sûrement..

Voir http://www.dedefensa.org/article-l_ue_en_ordre_de_bataille_mais_quelle_bataille__01_09_2014.html

 

 

vendredi, 05 septembre 2014

La fine dell’alleanza mediorientale degli USA

La fine dell’alleanza mediorientale degli USA

Alessandro Lattanzio

Ex: http://aurorasito.wordpress.com

Barack Obama, King Abdullah

Grandi mutamenti si sono avuti ad agosto in politica internazionale. Non solo si registrava la sconfitta della NATO in Ucraina, con la grande offensiva dell’Esercito Popolare di Novorossija, ma anche in Nord Africa/Medio Oriente, dove, dopo il sussulto causato dall’avanzata dell’esercito islamo-atlantista del SIIL (Stato Islamico in Iraq e Levante) in Iraq settentrionale e Siria orientale, le forze regionali del campo filo-USA, profondamente divise e contrapposte, avviavano la controffensiva al piano islamo-atlantista avviato nel dicembre 2010, noto come ‘Primavera araba’, radicalizzatosi immediatamente dal febbraio 2011 con le operazioni sovversive in Egitto, l’infiltrazione in Siria e il golpe-invasione in Libia. La serie di operazioni occulte e destabilizzanti attuate nel corso di questi tre anni da Washington, Tel Aviv, Parigi, Londra, Berlino, Roma e Ankara tramite le reti Stay Behind della NATO e con il supporto della Fratellanza mussulmana finanziata dal petroemirato del Qatar, hanno portato alla formazione dell’ultimo avatar di al-Qaida, ovvero il già citato SIIL. Tale organizzazione terroristica, una sorte di ‘super-clan’ delle dune, è un prodotto delle operazioni spionistiche e di guerra psicologica delle agenzie d’intelligence israeliane e statunitensi, allo scopo di scavalcare i Paesi arabi, soprattutto l’Arabia Saudita, nel controllo della legione islamista, composta da decine di migliaia di mercenari e terroristi islamisti, salafiti e taqfiriti radunati in Turchia, dove vengono addestrati, armati e finanziati. Ciò è dettato dell’inefficienza operativa dimostrata dai Paesi del Golfo e dalla Giordania nell’aggressione alla Siria, e dalla conseguente incapacità di affrontare seriamente l’Asse della Resistenza in costruzione, imperniata nell’Iraq risorgente di al-Maliqi. Tale inefficienza ha spinto Washington non solo a creare direttamente il suo esercito islamista, appunto il SIIL, ma ad iniziare ad usarlo in modo sotterraneo anche contro l’Arabia Saudita, una volta rivelatosi impossibile controllare la produzione petrolifera irachena, eliminare la Siria baathista, controllare il caos in Libia, dominare totalmente la stessa Turchia, imporre il dominio islamista in Egitto e Libano, ed allontanare l’Iran dall’Organizzazione della Cooperazione di Shanghai. Dopo tutto ciò, rimane Ryadh quale ultimo bersaglio apparentemente abbordabile. L’occupazione degli enormi giacimenti petroliferi sauditi, di cui disporre a piacimento, sicuramente balena da decenni nelle menti del Pentagono e di Langley. E a Ryadh, e nelle capitali degli altri petroemirati del Golfo Persico, si sarà di certo intuito che qualcosa di torbido, a Washington, si muove dalla Siria alla penisola arabica. Da qui la probabile ragione dell’ultimo intervento del decrepito monarca saudita, re Abdullah, che il 29 agosto a Ryadh, ricevendo i nuovi ambasciatori accreditati in Arabia Saudita, tra cui quello degli Stati Uniti, si dichiarava “sorpreso dall’inazione verso il terrorismo del SIIL, da egli ritenuto ‘inaccettabile’ e verso cui reagire con forza e determinazione. “Vedete come (i jihadisti) decapitino e mostrino ai bambini teste mozzate per strada“, aveva detto condannando la crudeltà di tali atti. Piuttosto sorprendente da un re che aveva massicciamente sostenuto tali barbari criminali quando devastavano la Siria. Re Abdullah, che sembra aver ripreso coscienza, ha continuato: “Non è un segreto per voi ciò che fanno e faranno ancora. Se li ignorate, sono sicuro che arriveranno in un mese in Europa e dopo due in America“. Infatti, ciò non è un segreto per certi Paesi occidentali, complici nella nascita e metastasi di tale cancro islamo-terrorista. Sempre il 29 agosto, il principe saudita Walid bin Talil si recava a Parigi in visita privata, venendo ricevuto da François Hollande all’Eliseo. Tale incontro ebbe luogo pochi giorni prima dell’arrivo a Parigi del principe ereditario saudita Salman bin Abdul Aziz, ricevuto il 1 settembre all’Eliseo da François Hollande, nell’ambito della visita ufficiale per la cooperazione militare nella crisi in Medio Oriente. Il principe ereditario si recava in Francia per dire ciò che re Abdullah aveva detto ai diplomatici in Arabia Saudita. In altre parole, non si dovrebbe più giocare con il fuoco del fondamentalismo, perché vi è il pericolo dell’incendio. Era questo che ha spinto a reagire il re saudita, temendo per il suo regno l’indecisione e l’inazione di Barack Hussein Obama negli attacchi aerei contro i jihadisti del SIIL. Il 30 agosto 2014, il quotidiano saudita Asharq al-Awsat e la rete TV al-Arabiya riferivano tali propositi del re saudita. Abdullah aveva anche detto che “il terrorismo non conosce confini e può interessare diversi Paesi al di fuori del Medio Oriente“, dove i jihadisti del SIIL devastano barbaramente i territori conquistati in Siria e in Iraq grazie al denaro saudita e qatariota, e alle armi fornite da statunitensi, inglesi e francesi. Anche se ritardataria, la posizione di re Abdullah è un’importante svolta nella politica saudita. Rientra nella logica del sostegno saudita al Generale Abdelfatah al-Sisi contro la Fratellanza musulmana in Egitto. “Ma questa politica sarà ambigua fin quando non sarà avviato un cambiamento radicale nella crisi siriana, e non sia imposta una giusta correzione allo Stato canaglia del Qatar, principale finanziatore del terrorismo islamico nel mondo arabo, africano e occidentale.”


A ciò si aggiunga gli ultimi eventi nella Libia oramai martirizzata da tre anni d’interventismo islamo-atlantista, “A fine agosto 2014, il Paese aveva due parlamenti: uno eletto dal popolo libico, e l’altro legittimato esclusivamente dal supporto straniero. La situazione sembrava così difficile, a quel punto, che era possibile l’intervento militare da parte degli Stati regionali, capeggiati dall’Egitto, per l’obiettivo di stabilizzare il Paese eliminando i jihadisti finanziati e armati dall’estero e che utilizzano la Libia come trampolino di lancio della guerra islamista contro l’attuale governo egiziano. … Il Qatar ha creato un “esercito libero egiziano” nel deserto della Cirenaica, modellato sull'”esercito libero siriano” che Qatar, Turchia e Stati Uniti avevano costruito per sfidare il leader siriano Bashar al-Assad. … Nell’agosto 2014, i terroristi jihadisti legati ai gruppi salafiti collaboravano con i Fratelli musulmani (Iqwan) radicati in Cirenaica e sostenuti da Qatar, Turchia e Stati Uniti. … Il 18 agosto 2014, la situazione si era deteriorata al punto che aerei da combattimento degli Emirati Arabi Uniti (EAU), operando da basi egiziane, effettuarono attacchi contro le milizie jihadiste a Tripoli, senza preavvisare gli Stati Uniti. L’operazione fu coordinata con il governo dell’Arabia Saudita, che permise agli aerei dell’aeronautica degli Emirati Arabi Uniti si sorvolare il regno saudita verso l’Egitto. Gli aerei dell’aeronautica emirota utilizzarono le aviocisterne Airbus A330MRTT per rifornirsi in volo e raggiungere la base aerea di Marsa Matruh, o un’altra base aerea avanzata egiziana, da cui effettuare gli attacchi sugli obiettivi libici. I primi attacchi, il 18 agosto 2014, colpirono gruppi di terroristi; i successivi, del 23 agosto 2014, colpirono lanciarazzi e veicoli militari dei terroristi forniti dal Qatar. Gli attacchi non impedirono alle milizie della coalizione islamista di Misurata, Fajr al-Libiya (Alba della Libia), di occupare il 24 agosto Tripoli, sottraendola al controllo della milizia di Zintan. L’UAE colpì anche Ansar al-Sharia, altro gruppo islamista sostenuto da Washington”.


Il 25 agosto 2014, Stati Uniti, Francia, Germania, Italia e Regno Unito rilasciarono una dichiarazione che denunciava le “interferenze esterne” in Libia, che “aggravano le divisioni attuali e minano la transizione democratica della Libia“, nascondendo la realtà che gli Stati Uniti dal 2011 interferiscono in Libia continuando a sostenere l’invadenza del Qatar. Allo stesso tempo, sempre con l’incoraggiamento degli Stati Uniti, l’ex-parlamento islamista, senza mandato, veniva riconvocato il 25 agosto 2014 per deliberare lo scioglimento del governo ad interim votato dal Parlamento neoeletto e contrario agli islamisti. Il Parlamento non controllato dagli islamisti continua a riunirsi a Tobruq, in Cirenaica, dove il 24 agosto licenziava il Capo di Stato Maggiore dell’esercito, generale Abdesalam Jadallah al-Ubaydi, sostituendolo con il colonnello Abdelrazaq Nadhuri, promosso generale per l’occasione. Nadhuri, della città di Marj, a 1100 km ad est di Tripoli, ha partecipato con il ministro degli Esteri della Libia e agli omologhi regionali, al vertice di Cairo per discutere la minaccia islamista. Nadhuri sostiene l’operazione anti-islamista Qarama (Dignità) del generale Qalifa Haftar. All’annuncio della nomina di Nadhuri, alcuni generali libici espressero la loro contrarietà dichiarando “di rifiutarsi di lavorare al comando di un ufficiale che supporta l’operazione Qarama, e di riconoscere solo il generale al-Ubaydi come Capo di stato maggiore“. Intanto, il 25 agosto il Congresso Nazionale Generale (GNC), ufficialmente sostituito dal nuovo Parlamento, nominava una figura islamista, Umar al-Hasi, per formare un “governo di salvezza” che riceveva il riconoscimento degli Stati Uniti. Quindi la Libia oggi ha due parlamenti e due governi. Il ministro degli Esteri egiziano Samah Shuqri avrebbe detto, il 25 agosto, che la situazione in Libia minaccia la regione, “Gli sviluppi in Libia colpiscono la sicurezza dei Paesi vicini, per la presenza di movimenti estremisti e gruppi terroristi i cui attivisti non solo non si fermano ai territori libici ma s’infiltrano nei Paesi vicini”, affermando anche che la diffusione dell’illegalità dalla Libia potrebbe richiedere l’intervento straniero. La posizione di Egitto, Arabia Saudita e Emirati Arabi Uniti svela la divisione tra gli ex-alleati di Washington. Sottolineando ciò, il presidente egiziano Abdelfatah al-Sisi dichiarava, sempre il 24 agosto, che Qatar, Turchia, Stati Uniti e Fratellanza musulmana finanziano nuovi piani mediatici che “volti a minare la stabilità dell’Egitto“. Tali potenze, ha detto, “non esitano a spendere decine di milioni, o addirittura centinaia di milioni di dollari per tali siti, promuovendo idee che mirano a minare la stabilità dell’Egitto”.


Gli Stati Uniti, ed Israele, si alienano i principali alleati regionali nel perseguimento di obiettivi strategici confusi e indefiniti, volti solo a generare caos e, forse, creare terreno bruciato economico-sociale intorno all’Asse eurasiatico, il cui nucleo è rappresentato dal riallineamento strategico tra Mosca, Beijing e Tehran, verso cui gravitano sempre più Turchia, Siria, Iraq ed Egitto.

 

 

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Il senatore interventista neo-con McCain e, cerchiato in rosso, al-Baghdadi, presunto califfo del SIIL

 

Fonti:
Il re saudita non sostiene più i terroristi islamici! 1 settembre 2014
La Libia al centro della frattura tra gli alleati regionali degli USA  31/08/2014

India and Japan must propel the Eurasian juggernaut

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Railway highways in Eurasia

India and Japan must propel the Eurasian juggernaut

 

By Atul BHARDWAJ (India)

Ex: http://orientalreview.org

The breakup of Sino- Soviet ideological alliance was Kissinger’s unkindest cut of the Cold War. A strong socialist consolidation could have offered a vigorous challenge to transatlantic hegemony. Not only did Kissinger create schisms within the communist ranks, he also made sure that India and Japan, the Asian giants, disenchanted with the West, were kept away from the probable Eurasian formation. The death of Stalin and the Japanese and the Indian elite joining the American’s anti-communist war, made China feel isolated and vulnerable. In early 1970s, China formally abandoned the communist bloc to become partners with capitalist America.

 

Almost 25 years after the end of Cold War, the specter of a budding Sino-Russian alliance is once again giving America sleepless nights. America is palpably worried because the post cold war Russia-China alliance is not standing on ‘love and fresh air’ of ideology. This new Eurasian ties are being built on strong fundamentals – Chinese economic and financial might combined with Russian resolve and military power. It is built on the common belief, that “unipolarity is pernicious” and needs to be challenged.

 

The formation of the BRICS bank – China’s proposal of a new “economic Silk Road” linking Germany, Russia and China coupled with the Russian Defence Minister Sergei Shoigu’s announcement of the prospects of extending the Siberia railway line through Western Mongolia to Urumxi, China, and from there to Pakistan and India are not just bold but path breaking moves.

 

The year 2014 is fast turning out to be a year where the discourse is increasingly veering towards currency swap and connectivity corridors. Neither the Silk Road nor the currency swaps ideas are new. However, the current Chinese economic diplomacy overtures have gained greater salience due the fact that Russia, with hydrocarbon trade estimated at approximately a trillion dollars per year has abandoned the “petro-dollar” as the trading unit for oil and gas transactions. Coupled to this development is the fact that China, the second biggest economy in the world and a top importer of oil is inching closer to Russia and earnestly “seeking oil trading arrangements with its major suppliers, including Russia, Saudi Arabia, Iran and Venezuela, based on exchange of national currencies.” It is reported that by 2018 Russia would be pumping into China 38 billion cubic meters of natural gas per year with “transactions to be valued in the Russian ruble, Chinese yuan or possibly in gold.”

 

These developments have already caused jitters in the U.S. stock markets and rising levels of global skepticism related to the future of dollar as a reserve currency. Tensions are also building up in the Black Sea where it was recently reported that the American warship are unnecessarily loitering around with a hope to threaten President Putin. Russia is well versed with this futility inherent in the American gunboat diplomacy. Such maneuvers on the high seas were common during the Cold War, when the Soviet and the US warships, bound by the rules of engagement, used to engage in a peaceful duel, with both just engaging in harassing each other by showing off ship handling skills or by training the missiles from left to right.

 

The question is will the churning in the global political economy lead to increased muscle flexing and gunboat diplomacy by the US or will the dwindling dollar usher in a new era of genuine multi-polarity in the international order. However, before we move further, it must be clarified that the decline of the US in the 21st century is not absolute. It is merely relative to the remarkable growth of China. What is happening today is not the liquidation of the US Empire but the shaking of its foundation? The rise of China from a state of poverty and Russia from a state of strategic dormancy does open up the international order, offering more choices to emerging economies like India.

 

This time India should not fall into the American trap and betray the BRICS and thus the emerging Eurasian formulation. This is probably the world’s best chance to tame Western hegemony. India along with Japan should not fretter away this opportunity merely because of a tiny Senkaku island and Shinzo Abe’s fetish to turn Tokyo into a military garrison.

 

It is high time that the proposal of a new “maritime silk road” is not seen as Chinese stratagem, a devious scheme to deceive the region and establish hegemony, but a broader strategy to enhance connectivity across Asia, offering a fresh model to catapult the region out of the territorial trap. The Russo-Chinese baby steps to move out of the U.S. underwritten system of dollar dominance, and perpetual insecurity to chart a new world order.

 

The writer is a senior fellow of the Indian Council of Social Science Research, Institute of Chinese Studies. He is an alumnus of King’s College, London.

Interview mit dem Nationalrat und Walliser Staatsrat Oskar Freysinger (SVP)

«Die EU hat sich eindeutig zum Lakaien der USA degradieren lassen»

«Die Schweiz muss, als neutrales Land, ihre guten Dienste anbieten und eine echte Vermittlerrolle spielen»

Interview mit dem Nationalrat und Walliser Staatsrat Oskar Freysinger (SVP)

Ex: http//www.zeit-fragen.ch

Oskar_Freysinger_drapeau_suisse.jpgZeit-Fragen: Warum haben Sie die «Petition für eine neutrale Schweiz» lanciert, was wollen Sie damit erreichen?

Oskar Freysinger: Ich möchte die Aufmerksamkeit der Schweizer Bevölkerung auf den Umstand lenken, dass unsere Regierung dabei ist, unsere Verfassung und die Neutralität des Landes mit Füssen zu treten.

Warum soll sich die Schweiz nicht den Sanktionen der EU gegen Russland anschliessen?

Weil sie in diesem Fall als dem Nato-Lager zugehörig betrachtet würde. Die Schweiz muss, als neutrales Land, unbedingt davon absehen, diesem oder jenem Lager den Schwarzen Peter zuzuspielen, wenn sie ihre guten Dienste anbieten und eine echte Vermittlerrolle spielen will, was ihr traditionsgemäss viel Ansehen eingebracht hat. Im internationalen Umfeld gibt es überdies kaum Schwarzweissschemata. Es gibt keine klare Einteilung in Gute und Böse, und die von den Kontrahenten vorgebrachten Argumente, welche die Gegenseite verteufeln oder für Verbrechen verantwortlich machen, sind meist lügnerisch und schwer nachweisbar. Im Grunde geht es um geopolitische Interessen, um Machtpolitik, um Geld und Einflusssphären. Haifische bleiben Haifische, auch wenn man sie farbig anmalt.

Wie beurteilen Sie die Rolle der EU in diesem Konflikt?

Die EU hat sich eindeutig zum Lakaien der USA degradieren lassen. Zudem ist ihre Posi­tion zögerlich, widersprüchlich und fluktuierend. So lässt sich auf dem internationalen Parkett kaum etwas bewirken.
Am letzten Donnerstag hat der Bundesrat indirekt die Sanktionen mitgetragen, indem er sogenannte Umgehungsgeschäfte über die Schweiz verhindern will. Was sagen Sie zu diesem Vorgang?
Das ist wieder so eine scheinheilige Übung, eine Art Konsens, der kaum einer ist. Ich schäme mich für eine Regierung, die den Präsidenten der Duma ausgerechnet im Rahmen von Festlichkeiten auslädt, die 200 Jahre diplomatische Beziehungen zwischen den zwei Ländern begehen sollten. Lächerlicher geht es nicht mehr.
Schlimm ist auch, dass sich Ueli Maurer dem Druck von Burkhalter gebeugt hat und die russische Flugzeugstaffel ausgeladen hat, die demnächst in der Schweiz an einem Flugmeeting teilnehmen sollte. Zur gleichen Zeit spricht Bundesrat Schneider-Ammann von einer Reise nach Russland, um über wirtschaftliche Verträge zu verhandeln. Wie soll das gehen: Zuerst ohrfeigt man einen vielversprechenden Wirtschaftspartner und dann erwartet man von ihm Goodwill bei Verhandlungen? Ein solches Verhalten ist nicht nur feige und unterwürfig, sondern vor allem dumm.

Welche Interessen verfolgen die USA mit ihrer Einmischung in die Ukraine?

Da geht es, wie gesagt, um reine Macht­politik: um Erdöl und Einflusssphären. Ich möchte sehen, wie die USA reagieren würden, wenn Russland in Mexiko einen Putsch anzetteln würde, der eine USA-feindliche Regierung an die Macht brächte. Denken wir nur zurück an die Kuba-Krise der 60er Jahre, und wir haben einen Vorgeschmack davon. Hinzu kommt, dass die USA sich dafür rächen, dass Russland Baschar al-Assad in Syrien nicht hat fallenlassen, weil Putin aus der Erfahrung in Libyen gelernt hat.

Was für Möglichkeiten hat Russland, auf die seit 1991 von der Nato betriebene Expan­sionspolitik zu reagieren? Vor allem kann man davon ausgehen, dass die Ukraine nicht der letzte Versuch sein wird, Russland zu schwächen.

Dieser Prozess wird noch andauern und könnte sehr wohl in einen Krieg ausarten. Russland hat wohl nur die Wahl zwischen totaler Unterwerfung unter die amerikanischen Machtansprüche oder Krieg. Verhandlungen brächten (wie im Falle Serbiens in Rambouillet im Umfeld der Balkan-Krise in den neunziger Jahren) lediglich eine Verzögerung des Unausweichlichen.


Das Inakzeptable für die Amerikaner ist, dass Putin eine eigene, den amerikanischen Interessen zuwiderlaufende Agenda hat und dass er, ob man es will oder nicht, gewisse Werte verteidigt, die in der modernen westlichen Gesellschaft als reaktionär betrachtet werden. Putin ist ein Machtpolitiker und kann brutal zuschlagen, das steht ausser Zweifel. Aber angesichts dessen, was sich die Amerikaner seit Jahrzehnten weltweit an dubiosen Einmischungen, Manipulationen und rücksichtslosen Kriegshandlungen leisten, macht er einen eher harmlosen Eindruck. Man nehme nur die Isis-Truppen des «Kalifats» zum Beispiel, die von den USA, Israel und den Saudis hoch gezüchtet wurden und nun von ihren Schöpfern zerschlagen werden müssen. «Die Geister, die ich rief, die werd ich nun nicht los», hiess es doch schon bei Goethe so schön.

Welche Haltung müssten die europäischen Staaten in diesem Konflikt einnehmen?

Sie sollten sich in Erinnerung rufen, dass das alte Schema, das besagt, dass der Feind im Osten ist und der Freund im Westen, tiefe Sprünge erlitten hat. Falls die EU überhaupt einen Sinn machen will, sollte sie eine eigenständige und einheitliche Position einnehmen. Aber davon sind wir weit entfernt. Zu gross ist die Abhängigkeit gewisser Länder und Politiker im EU-Raum von den USA.

Wie sollte sich die Schweiz in Zukunft verhalten?

Neutral. Sie soll sich nicht als moralische Instanz aufspielen, wo überhaupt keine Moral im Spiel ist. Darüber hinaus sollte sie mit allen Ländern der Erde enge diplomatische und wirtschaftliche Beziehungen pflegen und im Konfliktfall ihre guten Dienste als Vermittlerin anbieten.
Die Fliege, die sich beim Kampf zwischen zwei Bären auf die Nase des einen Bären gesetzt hat, riskiert, als erste platt gedrückt zu werden. Vielleicht sogar von jenem Bären, auf dessen Nase sie sich gesetzt hat.

Herr Nationalrat Freysinger, vielen Dank für das Gespräch.    •
(Interview Thomas Kaiser)

Argentine: une autre victime

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Argentine: une autre victime

Un exemple des méfaits du futur traité transatlantique

Auran Derien
Ex: http://metamag.fr

L’Argentine a été pillée, situation comparable à celle de nombreux pays européens. C’était en 2001. Les financiers de Washington avaient tellement saigné l’Argentine qu’une crise brutale frappa le pays. Les Autorités déclarèrent un moratoire pour quelques 100 000 millions de dollars. Il y eut des négociations fructueuses avec 93% des créditeurs puisqu’à la fin, à peu près 70% de la valeur nominale des titres publics fut annulée.
 
Deux fonds financiers, NML Capital et Aurelius Management, ont acheté les titres de la dette publique argentine, à prix dévalués, et ont alors déposé des plaintes devant un tribunal US à la manière que nous imposera le futur Traité transatlantique en négociation actuellement. La finance anglo-saxonne possède en effet un système de droit et de morale qui lui est propre. Ses intérêts sont au-dessus des intérêts de quelque pays que ce soit. La globalisation est sans droit. Tout simplement.
 
Ces deux fonds veulent extorquer 1300 millions de dollars à l’Argentine et Thomas Griesa, Juge en chef de la Cour de district des États-Unis pour le district sud de New York, leur a donné le feu vert. Encore faut-il de multiples appuis. Le responsable de NML Capital, un homme d’affaires nommé Paul Singer, traîne souvent à Davos. Il possède un autre fond, Elliot Management, qui finance la campagne du sénateur Marco Rubio, de lointaine origine cubaine, lequel ambitionne de se présenter aux prochaines élections présidentielles. La mère de Rubio, Mme Ros-Lehtinen s’agite dans la politique US contre les pays d’Amérique Latine. Un autre personnage du lobby cubain aux USA tient aussi un rôle important: le sénateur du New Jersey, Menéndez. Sa campagne est financée par le cabinet d’avocat Lowenstein-Sandler …La liste est longue mais le principe est le même. Il semble donc que tout se ramène à une très ordinaire médiocrité financière: des financiers paient les campagnes de politiciens qui font voter les lois permettant de racketter.

Bientôt, la résistance ? 

Que la finance mondialiste tienne le haut du pavé ne fascine pas la totalité des politiciens d’Amérique Latine. D’abord les membres du MERCOSUR (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay, Venezuela), puis l’UNASUR ont diplomatiquement affirmé que les financiers affectaient la stabilité financière globale et ont condamné la décision du juge Griesa. Ils ont précisé de plus que les paiements de cette dette ne devaient pas hypothéquer le futur et manifesté leur solidarité aux pays victimes de cette situation. Trois Présidents, Morales (Bolivie), Mujica (Uruguay) et Correa (Equateur) furent plus explicites. Morales employa l’expression « extorsion financière », expliqua que le but final était la privatisation de toutes choses afin que les multinationales puissent mettre à sac les ressources existantes. Mujica précisa que ces méthodes seraient utilisées contre tout le monde et qu’il convenait de porter les débats sur les forums internationaux où se rencontrent d’autres victimes afin d’y faire germer une attitude commune. Il affirma clairement que ces initiatives avaient pour but d’obliger l’Argentine à privatiser son pétrole au bénéfice des grandes multinationales. Correa regretta qu’il n’y ait pas encore une grande solidarité entre les victimes de ce pillage ; il manifesta toutefois une certaine ingénuité en déclarant qu’il convenait de séparer les investisseurs honnêtes des autres. Mais qu’est-ce qu’un investisseur honnête ? La situation est telle qu’il est impossible de faire la différence.
 
Un cloaque sans droits

L’activité financière fonctionne sur la circulation de créances et de dettes qui se transforment sans cesser d’exister. Un prêt suppose que des études ont été faites, que le risque a été apprécié. Une justification du paiement d’intérêts n’est-elle pas dans la prise de risque ? Lorsqu’un débiteur fait faillite, la banque qui a octroyé les crédits est donc responsable puisqu’elle n’a pas su étudier le dossier correctement. Il est normal qu’elle en supporte les conséquences. De cette manière, la dette s’éteint. 

Pourtant, des financiers font traduire le pays devant un tribunal ad hoc, utilisant une loi d’exception, valable dans leur seul pays. Selon les règles internationales, tous ceux qui ont trempé dans cette condamnation sont des criminels. Il conviendrait donc de les poursuivre, les arrêter, les condamner.
 
Un peu de patience est nécessaire avant que cela ne se produise. Mais nous devons pousser dans cette direction, seule voie de retour vers une commune humanité.