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mercredi, 10 août 2011

Le fédéralisme et la coopération permettent de mieux maitriser la crise

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Le fédéralisme et la coopération permettent de mieux maîtriser la crise

«Nous sommes reliés par le droit et la loi, nous sommes nous-mêmes l’Etat.» (Pestalozzi)

par Tobias Salander

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch/

 

Tandis que la machine économique chinoise tourne à plein régime, que les Etats BRICS commencent à se défendre contre l’arrogance occidentale et à se redresser, la question se pose pour les Occidentaux de savoir comment se réorganiser dans cette grande crise. L’humanité dispose de modèles qui ont fait leurs preuves non seulement en Europe, mais en Amérique latine et en Afrique, voire dans le monde entier. Le principe de coopération et la structure fédérale de l’Etat permettent de réaliser l’égalité et de préserver la dignité humaine. L’étude approfondie de ces modèles serait sans doute un antidote valable à l’invasion de mauvaises nouvelles apportées par les médias où des notions comme «prochaine faillite d’Etat», «débat à propos du plafond de l’endettement», «troubles sociaux», «violences», «tests de résistance», «monnaies qui dégringolent» font les gros titres.
Ne vaudrait-il pas mieux, en particulier dans une période de crise comme celle que nous traversons, qui est loin d’être terminée et menace même d’empirer, que les citoyens responsables se mettent ensemble et agissent démocratiquement en partant de la base, au lieu d’avoir des structures de commandement qui s’imposent d’en haut. Ne serait-il pas préférable d’avoir des citoyens aguerris au système de milice qui voient où passe l’argent destiné aux infrastructures, à la sécurité, à la protection sociale et qui envisagent le général à partir du particulier, et non l’inverse,  plutôt que des groupes d’«experts» et de «commissaires» soumis à l’autorité et sujets à la corruption?
Si l’on jette un coup d’œil sur l’actualité et surtout sur l’histoire, on se rend compte que sur tous les continents et à toutes les époques, les sociétés fondées sur le fédéralisme et la participation des citoyens correspondent mieux à la dignité de l’homme et, en particulier, résistent mieux aux crises que les grandes structures centralistes.

La question est ancienne: Comment vivre en paix, dans la sécurité et la dignité? L’Antiquité a connu les deux modèles de Sparte et d’Athènes. Là la dictature d’une clique élitaire qui assurait la sécurité avec ses escadrons de la mort, ici la première tentative de répartir les pouvoirs sur un assez grand nombre de personnes. Le Moyen Age et le début des temps modernes ont été témoins, en Europe, au milieu des excès du pouvoir, de l’avidité et de la folie de l’oppression, de tentatives d’organiser la vie autrement, au sein de communautés où les individus coopéraient dans la dignité et l’égalité. Plus que jamais, nous avons besoin aujourd’hui de réfléchir à des concepts de coopération éprouvés et prometteurs à un moment où non seulement la Grèce mais toute une série d’autres pays, dont les Etats-Unis, sont au bord de la faillite. Après des années de mauvaise gestion, où l’on croyait que l’avenir était assuré lorsqu’on arrivait à caser un membre de sa famille dans l’administration; après des années où l’on a succombé à la séduction de l’argent facile de la haute finance, comme en Grèce; après des années de guerres contraires au droit international et coûtant des milliers de milliards; après des années de vie à crédit – crédit reposant sur le dollar, monnaie imposée par les Etats-Unis – passées dans l’insouciance et aux dépens des peuples du reste du monde; après des années de mégalomanie, d’excès, d’arrogance et de rêves occidentaux de domination mondiale, c’est le réveil cruel: dégradation de la note de certains pays par les agences de notation (institutions contestables en soi), menaces d’insolvabilité, manque de moyens financiers pour la protection sociale, les infrastructures, l’éducation, etc. Les responsables de la faillite ne sont pas seulement les banques, les économies nationales et des pays tout entiers, mais également un principe, une théorie erronée de la vie sociale, donc de la nature de l’homme, la théorie de l’«homo œconomicus» qui réduit l’individu à une créature égoïste, dominée par ses intérêts.

Le fédéralisme, modèle d’équilibre et de paix

Le concept opposé à celui de l’homo œconomicus, celui de coopération a existé dans toute l’Europe, voire dans le monde entier, comme l’ont montré les travaux d’Elinor Ostrom. L’exemple de la Suisse va nous montrer combien la collaboration peut être profitable. Les associations des communautés de vallées (Talschaften) de la Suisse centrale et peu à peu, celles des villes organisées en corporations et en guildes du Plateau suisse ont réussi assez tôt à transposer leur structure dans celle de l’Etat. Ce qui avait commencé dans la maîtrise de la vie de tous les jours et de la survie – entraide lors de catastrophes naturelles, sécurité de la production alimentaire, etc. – imprégnait la conception de l’Etat suisse et n’a cessé de le faire depuis lors. Mentionnons au passage qu’en vieux haut-allemand, le mot ginöz[o] (qui a donné Genosse et Genossenschaft, désignait «celui qui garde le bétail sur le même pâturage»). Selon les principes d’entraide, d’autogestion et de responsabilité individuelle, la vie n’était pas conçue comme un rapport entre des sujets et des maîtres mais entre des copropriétaires/cogestionnaires égaux en droits. L’association des cantons et des villes suisses n’avait pas pour but de les fondre dans des unités plus importantes mais au contraire de protéger ensemble efficacement les libertés et les particularités de chaque communauté. Le principe de cette structure, le fédéralisme, consiste, pour citer l’historien Wolfgang von Wartburg, en ceci: «Chaque tâche de la vie de la communauté doit dans la mesure du possible, être assumée par ceux qui sont les plus directement impliqués: Ce que la commune peut assumer elle-même doit lui être laissé. Il en va de même pour le canton. La Confédération, unité supérieure, doit n’assumer que les missions dont les plus petites unités ne peuvent pas se charger, comme la politique étrangère ou les chemins de fer. Les éléments constitutifs de la Confédération, jusqu’aux communes, agissent donc dans le cadre de leurs compétences selon leurs propres lois et leur propre responsabilité. […] Ce n’est pas une organisation centrale, bien qu’elle soit devenue dans une certaine mesure nécessaire, qui fait la véritable unité de la Suisse, mais la volonté commune de vivre en paix et de collaborer entre confédérés. La condition est par conséquent le maintien de l’indépendance des membres, la reconnaissance des droits de chaque petite communauté, voire de chaque confédéré, à la pleine responsabilité dans toutes les questions qui ne doivent pas nécessairement être confiées à une instance centrale.» (Geschichte der Schweiz, München, 1951, p. 243–244)
Cette conception fédéraliste recèle aussi un modèle de paix et d’équilibre. Voici ce qu’écrit von Wartburg à ce sujet: «Cet esprit fédéraliste […] triompha de la méfiance entre les villes et les campagnes, il mit les petits cantons sur le même pied que les grands, il permit de vaincre les conflits religieux et les querelles internes. Il imposa la modération aux vainqueurs des six guerres civiles que la Suisse a vécues, ce qui les empêcha d’abuser de leur force. Jamais on ne porta atteinte à l’existence ou aux particularités des vaincus. Les conditions de la paix ne dépendirent pas de l’importance du succès dû aux armes mais de principes juridiques compatibles avec l’esprit des traités. La victoire lors de guerres civiles était pour ainsi dire acceptée comme un jugement de Dieu qui devait choisir entre deux conceptions différentes du droit.» (von Wartburg, p 244)

Sens profond des responsabilités et de l’intérêt général

Si l’on veut considérer de plus près l’importance du fédéralisme pour la maîtrise de la crise actuelle, il vaut la peine de se replonger dans une époque pas si lointaine, celle de la Seconde Guerre mondiale et de la reconstruction de l’après-guerre. Il est apparu de manière exemplaire que les petits Etats de structure fédéraliste, avec leurs décisions décentralisées, agissaient et réagissaient aux situations imprévues de manière beaucoup plus adéquate. On trouve des exemples de ce phénomène chez le grand spécialiste de l’autonomie communale, l’historien Adolf ­Gasser:
«Notre centralisation, même en temps de guerre, n’est pas comparable à celle des Etats voisins en temps de paix. Le professeur F.T. Wahlen, auteur bien connu du plan d’extension des cultures [le Plan Wahlen avait pour objectif d’assurer la sécurité alimentaire de la population suisse pendant la Seconde Guerre mondiale lorsque le pays, encerclé par les nazis et les Alliés, ne pouvait importer que peu de marchandises, ts.], soulignait naguère, non sans justesse, la différence entre des tâches prescrites directement par la Confédération ou le canton aux entreprises intéressées, et celles qui sont dévolues par la commune elle-même; dans ce dernier cas, ce sont les autorités locales, jouissant de la confiance de la population, qui ordonnent, dirigent et surveillent la besogne. Dans le cadre restreint de la commune, les conditions et les possibilités de travail de chaque producteur sont bien connues et la tâche confiée à chaque entreprise s’accomplit sous le contrôle de l’opinion publique. En faisant appel au concours et à la responsabilité des communes, on facilite l’accomplissement des tâches imposées. De son côté, M. Arnold Muggli, chef du Service du rationnement, est arrivé aux mêmes constatations. Un jour, à ce qu’il rapporte, le chef d’une délégation étrangère lui avouait que, dans son pays, on n’aurait pas pu organiser un système de rationnement aussi décentralisé parce que les organes chargés de son application dans les communes ne seraient pas du tout préparés à un travail aussi compliqué. A ce propos, M. Muggli fait cette réflexion: ‹Nous devons notre succès avant tout à ce vif sentiment de solidarité et de responsabilité dont sait faire preuve la population de toutes nos communes.›» (Adolphe Gasser. Démocratie et fédéralisme: Confédération, Canton, Commune. In: La démocratie suisse 1848–1948. Morat 1948, p. 135/136.)

«Nous sommes nous-mêmes l’Etat.» (Pestalozzi)

Ces exemples historiques montrent que la pratique, vieille de plusieurs siècles, de la participation citoyenne a fait ses preuves précisément à une époque de très graves crises. C’est ici que l’on a pu constater ce que le grand représentant des Lumières et réformateur social qu’était Johann Heinrich Pestalozzi a dit un jour: «Nous sommes reliés par le droit et la loi, nous sommes nous-mêmes l’Etat.» Etre soi-même l’Etat ne signifie rien d’autre que les citoyens à part entière doivent agir avec d’autres citoyens dans un esprit d’égalité et se reposer de nouveau davantage sur leurs propres forces, au sein de la communauté, plutôt que de se laisser réduire à la conception mécaniste de l’homo œconomicus qui ne correspond pas à la nature de l’homme. Gasser a formulé cette idée de la manière suivante: «C’est cette confiance dans la volonté libre de la communauté qui a créé notre démocratie moderne et la maintient bien vivante. Elle nous donne la certitude que notre Suisse est capable d’établir un heureux et fructueux équilibre entre l’individualisme et le collectivisme dans le domaine économique, comme elle l’a déjà réalisé dans le domaine politique. Partout et toujours, notre Etat démocratique, à base communautaire et fédéraliste, devra s’efforcer de garder fidèlement ses caractères fondamentaux; son avenir en dépend.» (Gasser, p. 137).

Nature sociale de l’homme

Mais ceux qui prétendent que les approches fédéralistes et participatives sont spécifiques de l’Europe, voire uniquement des régions alpines, méconnaissent le fait que les principes d’entraide, d’autogestion et de responsabilité individuelle se rencontrent partout dans le monde parce qu’ils correspondent à la nature sociale de l’homme. Ainsi la grave crise en Argentine a été maîtrisée à partir de la base, grâce à la collaboration des hommes qui se sont organisés pour survivre lorsque l’Etat a dû se déclarer en faillite. Mais en Afrique également, les coopératives ont permis ici ou là aux habitants de subsister et les ont protégés notamment contre les conséquences tardives du colonialisme: Des gens se sont rassemblés, notamment pour créer des coopératives de vente de produits comme le poisson, le cacao et le café ou pour distribuer à leurs membres certains biens: logements, vivres, appareils ménagers, etc.
Le spécialiste des coopératives Helmut Faust résume la question de la manière suivante: «Depuis que les hommes peuplent la terre, ils ont formé des groupes ou des communautés quand il s’agissait de satisfaire des besoins économiques ou autres et que cela dépassait les forces des individus. L’ascension des hommes des ténèbres de l’état de nature à la lumière de la civilisation et de la culture n’a été possible que grâce à leur rassemblement et à l’évolution due à la collectivisation et à la division du travail.» (Helmut Faust, Geschichte der Genossenschaftsbewegung, Frankfurt, p. 17). Plus loin, Faust exprime l’idée que l’individu isolé, qui n’entretient aucune relation avec autrui, est certes pensable théoriquement mais ne se rencontre jamais dans l’histoire. L’idée d’association, de coopérative ne peut pas se limiter à un pays ou à un peuple. Il importe donc que les citoyens du monde entier échangent leurs idées sur leurs formes spécifiques de structures fédérales et associatives/coopératives pour le bien de tous et avant tout celui des générations futures qui devront gérer l’héritage des destructions politiques, sociales et économiques que nous avons causées.    •

Le principe fédéraliste prévaut aussi dans les cantons

Le principe fédéraliste est à la base non seulement des relations entre la Confédération et les cantons, mais encore des rapports entre le gouvernement cantonal et les communes. Au point de vue purement formel, ces dernières jouissent uniquement des droits que leur octroie la législation cantonale. Nulle part pourtant, on ne les a soumises à l’autorité des fonctionnaires cantonaux; au contraire, on leur a conservé et garanti une large autonomie. Aujourd’hui, nos communes sont encore des organismes pleins de vie. Du fait que le fédéralisme inspire de bas en haut toute notre organisation administrative, il est resté l’élément fondamental, des plus vigoureux, de notre Etat démocratique.

Source: Adolphe Gasser. Démocratie et fédéralisme: Confédération, Canton, Commune. In: La démocratie suisse 1848–1948. Morat 1948, p. 133.

Organiser l’administration suivant les nécessités de la condition humaine

Il n’était possible d’assurer la liberté individuelle, l’autonomie familiale et la sécurité des biens que dans le cadre de cet Etat en miniature qu’est la commune. On pouvait procéder à des échanges de vues à la «Landsgemeinde» ou à l’assemblée des bourgeois, au sein de la corporation agricole ou de la communauté villageoise; on organisait l’administration suivant les nécessités de la condition humaine. L’idée qui animait paysans et citadins, qui inspirait les communes des contrées alémaniques, romandes, grisonnes ou lombardes, c’était cette ferme volonté de vivre en hommes libres dans un Etat libre.

Source: Karl Meyer. Der Freiheitskampf der eidgenössischen Begründer, Frauenfeld 1942, cité selon
Adolphe Gasser, op.cit., p. 133

Pas de moyens coercitifs

En réalité, ce que nous appelons centralisation est tout différent de l’organisation centralisée et bureaucratique des grands Etats voisins. Les autorités de notre pays ne disposent pas des moyens coercitifs que l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Autriche ont toujours appliqués, même avec des constitutions libérales-démocratiques. On n’a jamais eu chez nous la hiérarchie administrative et ce fonctionnarisme, exécuteur aveugle des ordres de l’autorité supérieure.

Source: Adolphe Gasser. Démocratie et fédéralisme: Confédération, Canton, Commune. In: La démocratie suisse 1848–1948. Morat 1948, p. 134.

«Chef d’œuvre de la raison et de l’histoire»

L’Etat fédératif créé en 1848 a passé victorieusement par l’épreuve du temps, ne cessant de manifester sa force et sa vitalité. Deux principes opposés se trouvent à sa base et, se faisant constamment contrepoids, lui assurent un harmonieux équilibre politique: celui de la souveraineté cantonale qui, jadis, avait été le fondement même de la Confédération, et celui de l’unité nationale, qui devait donner à notre patrie plus de cohésion, plus d’énergie dans la défense de ses droits, en face d’Etats voisins toujours plus forts. Grâce à sa nouvelle organisation fédérative, la Suisse est devenue un chef-d’oeuvre politique que l’historien français, A. Aulard considérait comme le type parfait du pays moderne, caractérisé par l’unité dans la diversité et la diversité dans l’unité, comme le chef-d’oeuvre de la raison et de l’histoire.

Source: Adolphe Gasser. Démocratie et fédéralisme: Confédération, Canton, Commune. In: La démocratie suisse 1848–1948. Morat 1948, p. 132.

 

Sun Worship

 

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Sun worship
(written by Dr. F. J. Los, reprinted from "The Northlaender")

Ex: http://freespeechproject.com/

 

The sun has been revered as a deity by a variety of peoples. However, it is clear that it was not only as a beneficial, but also as a dreaded and destructive power, that this heavenly body was adored in hot countries. So in ancient Egypt the sun god Rah (or Amon-Rah)was represented by a man bearing a sun disc on his head, which was surmounted by the Uraeus-snake. The reptile symbolizing the withering effect of the sun often has been used in the Near East. Quite different was the situation in Central and Northern Europe, where a sufficient amount of sunshine was essential for the ripening of crops. Here the sun was worshipped as a beneficial power as soon as agriculture became the principal means of support during the Neolithic period (+/- 4000 - 2000 BCI).

 

Consequently it was the ancient Indogermans, originally centered in the basin of the Danube, who spread its cult throughout Europe and even into other parts of the world. How firmly the befief in the creative power of the sun was rooted in the minds of these early Nordics becomes clear when we look at the ruins of the biggest megatithic monuments of Northern Europe, the sun sanctuary of Stonehenge.

 

Of course it is unnecessary here to desctibe in detail this gigantic monument the remains of which command, since prehistoric times, the Salisbury Plain in Southern England. The visitor wonders how it was possible to transport and set up the enormous blocks of stone the majority of which had been hewn, as modern research has proven, from the rocks of the Prescelly Chain in South Wales, a distance of 274 km measured along the overland route that was in all probability followed. What people erected this imposing monument and what was its purpose?

 

The scientific investigation of its ruins, which was carried through in recent times, has made it possible to answer both questions. The sanctuary was undoubtedly dedicated to the worship of the Sun as is proven by the fact that the line from the middle of the so-called "altar stone", lying in its center, to the "Hele Stone" at the entrance, is directed to the point in the NE where the sun rose on midsummer day.

 

According to the archaeologists there were three building periods, the first of which is dated by means of a radio-carbon test, at about 1840 BCI. Recently a number of drawings of Mycenean daggers and flanged axes were detected on some of the stones, and it is supposed that the final completion of the sanctuary, about 1700 BCI, took place under the direction of an architect from the Greek town of Mycenae.

 

However, its construction is ascribed to the so-called Bellbeaker Folk whose graves, known as the 'round barrows', abound in the vicinity of the monument.

 

This people whose original habitat lay in Central Spain spread over Europe at the beginning of the second millennium BCI, diffusing at the same time the knowledge of the first metals: copper and bronze. They reached Britain in two successive waves, the first coming from the Netherlands, the second from the western parts of Germany (about 1700 BCI).

 

In both countries they had mixed with elements of another people, the Indogermanic (Indo-European) Battle Axe People, whose original fatherland lay in Saxony and Thuringia. The amalgamation of both peoples makes understandable why the skeletons which have been unearthed from the round barrows belong partly to the Faelian, partly to the Nordic type, and why copper daggers as well as stone hammers were found in them.

 

That it was the Nordic element of the Beaker Folk that introduced the worship of the sun in Britain is admitted by one leading English archaeologist in the forllowing words: "So it was the strong Indo-European element infused into our Beaker culture by the Battle Axe Warriors which gave its religion this skyward trend. We are witnessing the triumph of a more barbaric Zeus over the ancient Earth Mother dear to the Neolithic peasantry, the goddess whom they had brought with them from the centers of her fertile power in the Mediterranean and the Near East. "

 

To make it clear that this replacement of one religion by another was the consequence, not of a gradual evolution, but of an invasion, we must cast a glance at the Scandinavia of the Bronze Age. There, on the rock engravings of Bohuslan in Southern Sweden, are to be seen ships bearing a sun disc and manned by men who swing battle axes; winged horses, concentric circles, spirals, wheel crosses and other symbols of the sun can also be seen.

 

The horses are destined to pull the sun chariot along the sky in day time, which reminds us of the ancient myth of Phaeton; a ship was thought to transport the sun through the underworld back to the East at night. A slightly different version of the same idea is well-known from the Norse legends.

 

To the same Nordic culture belong bronze razors adorned with a sun wheel or the head of a horse. From a later phase of the Bronze Age dates the famoussun chariot of Trundholm, a magnificent testimony to the artistic taste and professional skill of the old Nordics.

 

With all the Indogermanic peoples we find at the dawn of history the worship of heaven gods: Dyas piter with the Aryan Indians, Ahura mazda with the Persians, Papios with the Scythians, Zeus with the Germans and Dasjbog with the Slavs. However, the Greek Phoibos Apollo (i.e. "the radiant" Apollo), the Roman Sol invictus (the unconquered sun) and the Persian and Mitannian Mithra(s) remained genuine sun gods. The anthropomorphic (humanized) character these gods had assumed in the course of time is a late development which might be considered a degeneration.

 

How far the sun worship had spread during the Bronze Age becomes clear when we look at three countries that lie far apart: Peru, Egypt and Palestine. In the empire of the Inca's the sun was adored in the form of a golden disc, surrounded by beams. Its principal festival was that of the winter solstice, on June 21.

 

The Incas (which were an aristocratic leading class among the mongolian American Indians) are described by a Spanish author as of a white complexion with hair that was as blond as ripened wheat. Of one of their forbears, Vicacocha Inca, who was described as a blond and bearded man of white complexion, the first Spaniards were told that he had conquered the land coming from the North, and later fled overseas having suffered a crushing defeat. According to Thor Heyerdahl, he reached Polynesia where ancient legends speak of him as Kon-Tiki. All these facts and many more make it possible that sun worship was imported into Peru by immigrants from Europe.

 

We know today that not only the Vikings reached America before Columbus, but that also many years previous peoples from North Africa (ruled and occupied by a Nordic upper class) could cross the ocean in primitive but sea-worthy vessels.

 

With regard to Egypt it is generally known that the pharaoh Amenophis IV (1375-1358 BCI) tried to introduce a monotheistic religion by declaring the sun god Aten the only god, while he renamed himself Akhenaten (i.e. glory of the sun disc). The historians usually omit the fact that this pharaoh was in all probability, just as his father Amenophis III, the son of a Mitannian princess as in portraits he appears as a Nordic.

 

The Mitanni were ati Aryan people who had founded a mighty empire in Northern Syria. Also in this case the connection between culture and race is apparent. Another religious reform, but in the opposite direction, was carried through in 622 BC in the kingdom of Judah by King Josias. Among other cults, sun wlorship was suppressed by him in a barbaric and bloody manner. It is very remarkable when we read in II Kings 23:11 "And he took away the horses that the kings of Judah had given to the sun... and burned the chariot of the sun with fire". Does not this text remind us of the sun chariot of Trundholm?

 

Sun worship belongs to the sunken world of the Northern Bronze Age, the culture that was destroyed by the nature catastrophes of about 1220 BCI. With the Indogermanic religions of later times it has in common its character of nature worship. To the elrements of the former cult that submerged into christianization among the Teutons belong the feasts of the summer and winter solstices, but also a number of symbols such as the wheel cross and the swastika. It may be that the christian mode of praying with closed eyes is atso a relic of the religion of our forbears as it is impossible to look at the sun with your eyes fully open.

 

00:05 Publié dans Traditions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tradition, traditionalisme, paganisme, culte solaire, soleil | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

mardi, 09 août 2011

Tottenham und die Angst der Medien

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Tottenham und die Angst der Medien

Martin LICHTMESZ

Ex: http://www.sezession.de/

Auch die Süddeutsche Zeitung hat über das „Outing“ des norwegischen Bloggers Fjordman alias Peder Jensen berichtet, mit der typischen Hilflosigkeit der Liberalen, wenn sie mit Gedanken jenseits ihrer Weltbildblase konfrontiert werden. Der Autor kann beispielsweise kaum fassen, wieso jemand eine solche Wut auf „Politiker und Medien“ haben kann, „die ein friedliches Nebeneinander der Kulturen befürworteten“, ganz so, als ob das „friedliche Nebeneinander“ durch die gute Absicht allein schon gewährleistet sei.

Diese Hilflosigkeit zeigt sich im Wollknäuelscharfsinn von Absätzen wie diesen:

Jensen hat Medienwissenschaften in Oslo studiert und Arabisch an der American University in Kairo. Seine 2004 eingereichte Magisterarbeit handelt von der Blogger-Szene in Iran. Er hatte also Kontakt zu der ihm verhassten Kultur. Eine Erfahrung, die er mit manchen Islamisten gemein hat: So haben viele der Attentäter vom 11. September im Westen studiert.

Das kommt davon, wenn man nicht zu verstehen versucht, sondern stattdessen die erstbesten Assoziationen rausbrettert, die man mal eben in seinem Hirn vorfindet. Dann ergeben sich auch drollige küchenpsychologische Spekulationen wie diese:

Wo Jensens Wut herkommt, ist schwer zu ergründen. Möglicherweise spielt gekränkte Eitelkeit eine Rolle. Er habe versucht, seine Ansichten in Leserbriefspalten unterzubringen, sei aber „zensiert“ worden, klagt er im Interview. Bei Seiten wie „Gates of Vienna“ fand er dagegen Bestätigung.

Na klar, das wird’s gewesen sein, was denn sonst könnte so eine Wut hervorrufen! Die geistige Harmlosigkeit der Liberalen, die aus solchen Zeilen spricht, ist immer wieder verblüffend.  Sie können wohl nicht anders, als von ihren schlichten Gemütern auf andere zu schließen.

„Wo Jensens Wut herkommt“, wird man indessen wohl besser verstehen, wenn man den Aufsatz zur Gänze liest, aus dem die SZ einen Satz inkriminiert hat. Dieser geht von der sich verschärfenden Lage in Großbritannien aus:

Im Jahr 2009 ist herausgekommen, dass die regierende Labour-Partei, ohne die Bürger zu befragen, Britannien absichtlich mit mehreren Millionen Immigranten überflutet hat, um in einem Akt des social engineering ein „wirklich multikulturelles“ Land zu konstruieren. Demnach war das riesige Ansteigen der Migrantenzahlen im vorausgegangenen Jahrzehnt zumindest teilweise auf den politisch motivierten Versuch zurückzuführen, das Land radikal zu verändern und „die Nasen der Rechten in (ethnische) Verschiedenheit zu stoßen“, so Andrew Neather, ein ehemaliger Berater des Premierministers Tony Blair. Er sagte, die Masseneinwanderung sei das Resultat eines absichtlichen Planes, aber die Minister möchten nicht so gern darüber sprechen, weil sie befürchten, dass ihnen dies den „Kern ihrer Wählerschaft, die Arbeiterklasse“, entfremden könne.

Lord Glasman – ein persönlicher Freund des Labour-Führers – hat 2011 festgestellt, dass „Labour die Leute über das Ausmass der Einwanderung belogen hat … und dass es einen massiven Vertrauensbruch gegeben habe“. Er hat zugegeben, dass die Labour Party sich zuweilen wirklich feindlich gegenüber den einheimischen Weißen verhalten hat. Im besonderen habe es die Sichtweise gegeben, dass die Wähler aus der weißen Arbeiterklasse „ein Hindernis für den Fortschritt“ seien.

(…)

m Juni 2007 hat sich der damalige britische Premierminister Tony Blair, zusammen mit dem Schatzkanzler (und Möchte-gern-Premier) Gordon Brown und dem Parteiführer (und ebenfalls künftigem Premier) David Cameron, mit Moslem-Führern auf einer vom Cambridge Inter-Faith Programme organisierten Konferenz getroffen. In seinen Eröffnungswortenverteidigte er den Islam als eine Religion „der Mäßigung und der Modernität“ und kündigte einen Regierungsfond an, der das Lehren des Islams und die Ausbildung der Imame unterstützen solle, und bezeichnete islamische Studien als von „strategischer Wichtigkeit“ für das Interesse der britischen Nation. Timothy Winter, ein Dozent für Islamische Studien an der Universität Cambridge, sagte, „die Frage, die sich der britischen Gesellschaft – und nicht nur dieser – stellt, ist nicht, wie man Minderheiten ermutigen kann, sich auf die westlichen Gesellschaften einzulassen, sondern wie diese Gesellschaften sich als eine Collage verschiedener religiöser Kulturen definieren“.

Dies sind Informationen, die öffentlich zugänglich und für jedermann einsehbar sind.  Die politischen Tendenzen und Absichten, die sich darin ausdrücken, sind in eine Sprache verpackt, die letztlich nichts anderes meint, als dies:

In anderen Worten: Britannien, Deutschland, Frankreich, die Niederlande, Italien, Schweden, Irland, Spanien und andere westliche Länder mit weißen Mehrheiten sind keine Länder mit einem spezifischen Erbe mehr, nur noch zufällige Gebiete auf der Landkarte, die darauf warten, mit „Collagen verschiedener Kulturen“ aufgefüllt zu werden.

Das wird, versehen mit seitenverkehrter Wertung, jeder Multikulturalist unterschreiben, und das ist es, was sich hinter der Phrase vom „friedlichen Nebeneinander“ (oder war es nicht doch einmal ein „Miteinander“, das man irgendwann fallen lassen mußte, liebe SZ?) verbirgt. Allerdings ist eine Tatsache, daß dieses „Nebeneinander“ alles andere als immer friedlich verläuft, ja, daß es zunehmend immer weniger friedlich verläuft, und das ist mit Garantie nicht die Schuld jener, die so frei sind, diese Tatsache zu benennen.

Besonders Großbritannien hat sich in den letzten Jahrzehnten in eine wahre Hölle aus multiplen ethnischen und kulturellen Spannungen, Überfremdung, Alltagsgewalt, organisiertem Verbrechen und dschihadistischer Unterwanderung verwandelt. Die Tendenz ist rapide ansteigend.  Fjordmans Hausseite „Gates of Vienna“ bietet dazu reichlich Material. Als „Crash-Kurs“ reicht ein Artikel von Paul Weston mit dem Titel „Eine Woche im Tod Großbritanniens“ aus.  Ich begnüge mich an dieser Stelle mit dem Hinweis. Auch Weston präsentiert öffentlich zugängliche Fakten. All dies nun im Zusammenhang mit der oben zitierten expliziten multikulturalistischen Agenda der Neather, Blair, Straw et al, die keinerlei Verpflichtung und Solidarität gegenüber dem eigenen Volk mehr kennen wollen.  Wer hier nicht die Augen aufmachen will, dem ist nicht zu helfen.

Und es gibt viele, die nicht nur die eigenen Augen verschlossen halten, sondern auch noch die anderer zu verschließen versuchen.  Zur Zeit geht die Meldung von Krawallen im Stadtteil Tottenham in London durch die Medien.  Wir erleben wieder einmal das übliche Schauspiel, daß ein Massenblatt wie der Spiegel, der in eigener politischer Sache gar nicht hemmungslos genug sein kann, plötzlich ganz zaghaft wird, das Kind beim Namen zu nennen.

Plünderungen, brennende Autos, verletzte Beamte: In der Nacht zu Sonntag hat London die schwersten Ausschreitungen seit 25 Jahren erlebt – und noch immer dauern die Krawalle an. Auslöser für die Unruhen ist der Tod eines Mannes, der am Donnerstag bei einem Polizeieinsatz erschossen worden war.

London erinnerte in der Nacht zu Sonntag an ein Bürgerkriegsszenario: Eine aufgebrachte Menschenmenge setzte mehrere Polizeifahrzeuge, einen Doppeldeckerbus sowie mehrere Gebäude in Brand. Polizisten wurden mit Molotow-Cocktails und Ziegelsteinen beworfen, acht von ihnen wurden verletzt, einer schwer am Kopf.

Zentrum der Krawalle war der Stadtteil Tottenham. Hier versammelten sich rund 200 Menschen vor einer Polizeiwache. Spezialeinheiten versuchten in der Nacht, die Lage wieder unter Kontrolle zu bringen. Sperren wurden errichtet, berittene Beamte versuchten, die Menge auseinanderzutreiben.

Aufgebrachte Bewohner setzten in der Nacht zum Sonntag mindestens zwei Polizeiwagen, einen Doppeldeckerbus sowie ein Gebäude in Brand. Schaufenster wurden eingeschlagen und Geschäfte geplündert. Die Sicherheitskräfte forderten Verstärkung an, in vielen Teilen der Stadt waren Polizeisirenen zu hören.

Der BBC zufolge dauerten die Krawalle auch im Tageslicht an. „Es sieht wirklich schlimm aus“, sagte der 46-jährige Anwohner David Akinsanya. „Da brennen zwei Polizeiautos, ich fühle mich unsicher.“ In den Straßen machten sich Plünderer mit Einkaufswagen voller gestohlener Sachen davon.

Auslöser der gewalttätigen Auseinandersetzungen war ein noch nicht vollständig aufgeklärter Polizeieinsatz am Donnerstag, an dessen Ende ein 29-Jähriger von einer Polizeikugel getötet worden war. Nach Darstellung der Polizei hatte der vierfache Vater zuerst geschossen. Ein Polizist überlebte demnach nur durch Glück, weil die Kugel des in einem Taxi sitzenden Schützen vom Funkgerät des Beamten aufgehalten worden war. Wie die Londoner Polizei mitgeteilt hat, habe es sich um einen Einsatz bei Ermittlungen in der organisierten Bandenkriminalität gehandelt.

Ein „Bürgerkriegs“-Szenario, lieber Spiegel? Du hast wirklich „Bürgerkrieg“ geschrieben? Sag bloß! Das ist doch der bestimmt der „Bürgerkrieg“, den dieser Carl Schmitt (oder war es Popper?) ausgerufen hat, wie uns neulich Volker Weiß so kenntnisreich aufgeklärt hat. Und wer steht denn da nun auf welcher Seite dieses „Bürgerkriegs“, wo verlaufen seine Fronten, wer sind seine Kombattanten, und warum??

Wenn dem Spiegel, der sich neulich gleich in der Titelzeile an der Blauäugigkeit und Blondigkeit des Attentäters von Oslo so innig geweidet hat, wirklich so sehr an Aufklärung gelegen ist, fragt sich nur, warum der Artikel erst nach etwa 500 Wörtern, ganz am Schluß erst und quasi en passant, einen dezenten Hinweis darauf bringt, was ohnehin jedem Leser schon bei der Schlagzeile klar ist.

Etwas mehr als zehn Kilometer von der Londoner Innenstadt entfernt, zählt Tottenham zu den ärmsten Gegenden Großbritanniens. Fast die Hälfte aller Kinder lebt hier Untersuchungen zufolge in Armut. Der Anteil der Ausländer zählt zu den höchsten im ganzen Land.

„Ausländer“ heißt hier, daß Tottenham heute fast vollständig von afro-karibischen Einwanderern bevölkert wird. „Tottenham und andere von Schwarzen dominierte Gegenden sind de facto unabhängige Kleinstaaten, deren hauptsächliche Verbindung mit der weiteren britischen Gesellschaft in ihrer Rolle als Wohlfahrtsempfänger und Deponien für schlecht verteilte Drogen besteht.“

Der Spiegel steht mit dieser Verschleierungstaktik nicht alleine da. Stichprobenartig: die Welt, die exakt denselben Reuters-Text reproduziert, schweigt, der Stern schweigt, die Financial Times schweigt und natürlich die Süddeutsche,  deren Autoren wohl noch fleißig am Kopfkratzen sind, wieso man denn etwas gegen ein „friedliches Nebeneinander“ haben kann.  Besonderen Sinn für Humor beweist die taz mit der (ernst, nicht sarkastisch gemeinten) Titelzeile „Vorbildlicher Wandel“, nämlich seit den Krawallen von 1985:

Nach den Krawallen blieb das Viertel monatelang von der Polizei besetzt. Doch dann investierte der Staat 33 Millionen Pfund in die Verbesserung der Wohnqualität, der Infrastruktur und der Sicherheit. Heute leben in Broadwater Farm rund 4.000 Menschen mit 39 verschiedenen Nationalitäten. Wollte man früher die Leute schnellstmöglich umsiedeln, ist der Andrang der Wohnungssuchenden heute groß. Broadwater Farm ist eins der sichersten urbanen Viertel weltweit.

Gab es in den drei Monaten vor den Krawallen 1985 noch 875 Einbrüche, 50 Raubüberfälle und 50 tätliche Angriffe, so sind diese Delikte weitgehend unbekannt. Die Krawalle von Samstagnacht in unmittelbarer Nachbarschaft von Broadwater Farm trafen die Polizei deshalb unvorbereitet.

Wenn das alles wirklich so ist (was ich indessen stark bezweifle), was lernen wir daraus, liebe taz?

Es kann letztlich nur einen Grund geben für diese an die Desinformation grenzende Unaufrichtigkeit, ja Verlogenheit: eine Angst, eine Scheißangst vor der Wahrheit über die in ganz Europa gestopften Pulverfässer. Ja, die Liberalen ahnen das Platzen ihrer Blasen, sie ahnen es dumpf, und sie haben Angst. Daher rührt auch ihre Aggressivität gegen diejenigen, die ihnen widersprechen. Ihre Angst ist so groß, daß sie sich stattdessen lieber einreden, daß Warner wie Fjordman nur deswegen so zornig sind, weil sie irgendwann mal einen Leserbrief zensiert bekommen hätten.

Neulich habe ich in diesem Blog den norwegischen Multikulturalismus-Ideologen Thomas Hylland Eriksen zitiert, der es als seine dringlichste Aufgabe sieht, „die Mehrheit… so gründlich (zu) dekonstruieren, daß sie sich nicht mehr als die Mehrheit bezeichnen kann.“ Dieser schrieb anläßlich der Causa Breivik die verräterrischen Sätze:

Jedes Land braucht eine gewissen Grad an Zusammenhalt. Wie viel davon nötig ist, ist eine legitime Streitfrage. Manche glauben, daß der kulturelle Pluralismus ein Rezept für Fragmentierung und den Verlust des Vertrauen ist. Das mag sein, aber nicht notwendigerweise. So lange die öffentlichen Institutionen für jedermann gleichermaßen funktionieren – Bildung, Wohnungswesen, Arbeit und so weiter –, solange kann eine Gesellschaft mit einem beträchtlichen Maß an Diversität leben.

Das ist ein bemerkenswerter Optimismus angesichts eines derart bemerkenswert dünnen Sozialkitts. Wenn die bisher einigermaßen befriedend wirkenden europäischen Sozialsysteme, die heute fast schon den Charakter von Schutzgelderpressungen angenommen haben, infolge der anrollenden Währungs- und Finanzkrisen zusammenbrechen werden, wird sich der soziale Konflikt unweigerlich zum ethnischen Konflikt ausweiten.

Dann wird man wieder an die bittere Prophezeiung Enoch Powells aus dem Jahr 1968 denken, der die Masseneinwanderung als „buchstäblichen Wahnsinn“ bezeichnete.

Es ist, als sähe man einer Nation zu, wie sie sich ihren eigenen Scheiterhaufen errichtet. (…) Wenn ich in die Zukunft blicke, erfüllen mich düstere Vorahnungen. Gleich dem Römer (eine Anspielung auf Vergils „Äneis“), scheint es mir, als sähe ich den  „Tiber schäumen voller Blut“.

Er schloß die Rede, seit der 43 Jahre vergangen sind, mit den Worten:

Nur entschlossenes und schnelles Handeln kann dies noch abwenden. Ob es den öffentlichen Willen gibt, dieses Handeln zu verlangen und durchzuführen, weiß ich ich nicht. Alles was ich weiß, ist, daß zu sehen, aber nicht zu sprechen, großer Verrat wäre.

Es scheint in der Tat so, als ob heute unter den politischen und medialen Eliten Europas der Verrat zur Norm geworden ist. Und diejenigen, die nicht sehen können oder wollen, und all jene, die sehen, aber absichtlich schweigen, wie unsere Kollegen vom Spiegel bis zur Süddeutschen Zeitung, werden bald keine Entschuldigungen und Ausreden mehr für ihr Handeln haben.

Darum: laßt uns sehen, und laßt uns sprechen, solange dies noch möglich ist, solange Sehen und Sprechen das Schlimmste noch abwenden kann.

Aanslagen in Noorwegen, Populisme en het N-SA

Aanslagen in Noorwegen, Populisme en het N-SA

Over de hele wereld is met afschuw gereageerd op eenzame wolf Anders Behring Breivik zijn onmenselijke slachting. Inderdaad, niemand zal ontkennen dat de man aan een extreme vorm van megalomane psychose leidt. En inderdaad, dat betekent niet dat de man zijn motieven aan veralgemeende associaties te wijten zijn. Breivik was geen fundamentalistische christen met religieuze motieven (net zo min als zijn moslimequivalenten dat voor de islam zijn). Evenmin was hij door nationale motieven begeesterd, of toch niet in de zin dat wij dat zijn (juist het tegenovergestelde daarvan, waarover later meer).

De wijze waarop Breivik zijn terreur uitvoerde was typerend voor psychopaten: minutieus en lang op voorhand gepland, in koele bloede uitgevoerd en zonder enige vorm van medeleven. De psychotische factor hoeft niemand dus te ontkennen. Timothy McVeigh (1995), het Columbine drama (2002), Hans van Themsche (2006), Winnenden (2009), Kim de Gelder (2009)... zij vallen allemaal onder deze categorie.

Toch verschilt Breivik van dergelijke thuislandterroristen. Zij hadden allemaal wel wat omstandigheden om hun een zware psychose aan te wijten. Timothy McVeigh was een in de marginaliteit gevallen en getraumatiseerde oorlogsveteraan. Voornoemde jongeren hadden allemaal wel een geschiedenis van antisociaal gedrag, pesterijen, aanpassingsmoeilijkheden etc. wat hun menselijke ontwikkeling scheef deed groeien. Bij deze gevallen kunnen wij een lijn trekken.

Maar niet in dit geval. Breivik was van bevoorrechte afkomst, genoot een goede opleiding, was directeur van een niet klein bedrijf (Geofarm) en was zelfs lid van een vrijmetselaarsloge. Ja, de man had een zeer actief internetleven, wat zijn narcisme en paranoïa kan verklaren. En sommigen zijn al wat meer ontvankelijk dan anderen voor de virtuele realiteit van het Facebook-ego en gewelddadige computerspelletjes.

 

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De bloemen van de Duitse Bondsregering, Oslo, 5 augustus 2011 (foto: RS)

Dit kan echter onmogelijk alles verklaren. Zonder de ideologische kant is het verhaal van Breivik dan ook niet compleet. Hoezeer zij die nu aangeschoten wild zijn voor de massamedia en -opinie dit alles ook willen relativeren, Breivik zijn motieven niet in de correcte context plaatsen zou hetzelfde zijn als (bijvoorbeeld) elke moslimterrorist relativeren. Dat zal je het Vlaams Belang en Wilders dan weer niet zo snel zien doen, dus neen, zo eenvoudig is het niet.

Breivik maakte zich vrolijk over multicultuur, marxisme, islam en immigratie. Hij heeft zich de afgelopen jaren genoeg bewezen als aanhanger van een opkomende stroming van "extreemrechts", namelijk het populisme. Breivik valt welzeker te categoriseren onder de stroming van Dewinter, Wilders, Bossi, Freysinger, Brinkmann... Kortom, een burgerlijk "extreemrechts" dat zich in dienst stelt van liberalisme, pro-zionisme, anti-islam, (gepolitiseerd) identitarisme, atlanticisme, ja zelfs antifascisme (de islam geldt in hun ogen als "fascistisch"). De ironie is dat, ondanks alle gefulmineer tegen het "islamo-socialisme" en het "cultuurmarxisme", de ideologen van dit neoconservatisme (o.a. Irving Kristol, Norman Podhoretz, Richard Perle, Paul Wolfowitz) vanwege hun linkse en/of trotskistische verleden zélf de grootste cultuurmarxisten van de laatste decennia zijn. De dader blijkt dus ook geen bewonderaar te zijn van een Vidkun Quisling of Knut Hamsun, maar wel van Winston Churchill en (Noorse verzetsstrijder) Max Mannus. Zijn wereldbeeld laat zich dan ook goed samenvatten in de badge van de "Justiciar Knight" (zie hier voor een afbeelding en bijbehorende uitleg).

Breivik is een karakteristieke 'bekeerling' van de middenklasse tot de Shock of Civilizations. Niet voor niets is de België-connectie van Breivik te herleiden tot pro-Westerse networkers zoals Paul Beliën. Of Breivik ook werkelijk onder het pseudoniem 'Fjordman' voor Beliën zijn blog The Brussels Journal (een weblog die bij het Vlaams Belang aanleunt) heeft geschreven wordt opmerkelijk genoeg bevestigd noch ontkend door de blog zelf. Maar het hoeft ook niet te verbazen mocht dit werkelijk zo zijn, de overeenkomsten zijn zo al treffend genoeg.

Aan de basis van Breiviks ideologische motivatie ligt immers een gebrek aan vertrouwen in en een haat voor de onmacht van de overheid. Dit soort van Europese neocons (neoconservatieven) vallen systematisch belastingen aan, geven hun kinderen 'christelijke' thuisscholing, willen de wapenwetten afschaffen, nemen deel aan schaduworganisaties zoals de vrijmetselaars... Zogezegd om hun autarkie te vrijwaren, maar de politieke implicaties zijn anders.

Dit extreemrechts baseert zich op een uit de lucht gegrepen identitair idee van een raciaal/historisch/... Hollywoodconcept van Europa, wat onvermijdelijk tot een anti-islam en pro-internationaal kapitalistische agenda leidt. Het is ook de basis voor hun steun aan de militaire 'strijd tegen het terrorisme'. Niet toevallig is deze 'strijd' zich in toenemende mate inwaarts gaan keren met allerhande 'veiligheidsmaatregelen' (Patriot Act, militairen, camera's, nultolerantie, avondklokken...).

En niet toevallig zijn het deze middenklassers die in het aanzicht van de proletarisering, de druk op de sociale zekerheid, de gettoïsering etc. een oproep tot interne sociale orde en stabiliteit combineren met een pathologische minachting voor hun eigen electoraat (zie in deze zin ook de anti-vakbond vakbond van het Vlaams Belang). Zij vertalen hun belangenbehartiging met de nodige minachting in een genre populistische opzweperij. Zo schreef Bruno Valkeniers in zijn repliek op de heksenjacht:

"Het zou een ongelooflijke vergissing zijn om de vaak terechte zorgen van de 'Bange Blanke Man' (opnieuw) als gevaarlijk en onwenselijk onder de mat te borstelen. Het zijn niet allemaal gekken die zich ongerust maken over de massale inwijking van niet-Europese vreemdelingen, de criminaliteit, de opmars van een intolerante islamitische ideologie."

Ware het echter niet dat die 'Bange Blanke Man' een uitvinding is van Valkeniers' partij en diens soortgenoten om de eigenlijke oorzaken met de gevolgen te verwisselen. Nu zijn er stemmen uit 'radikaalnationalistische' kringen te horen die deze geconstrueerde, gepolitiseerde identiteiten zelf aanhalen als argument tegen Breivik, maar het is ons onduidelijk hoe dit te vertalen valt in deze kringen die nota bene zelf de meest fanatieke aanhangers van deze leugen zijn! Wij gunnen iedereen het ontwaken uit deze naïeve strijd van nuttige idioten, maar voorlopig is het nog wachten tot dit zich vertaalt in consequent handelen, om nog niet te spreken van een partijpolitieke koers.

Ondertussen is het Nieuw-Solidaristisch Alternatief (N-SA) de enige nationalistische oganisatie in Vlaanderen die voortdurend waarschuwt voor (en afstand neemt van) de dwaalsporen van 'islamofobie' (Bang) en de mythe van 'Europa' (Blank). Onze vrees is dat deze 'Bange Blanke Man' uiteindelijk de revolutie van een nieuw fascisme ontketent. Terwijl het kapitalisme onze sociale verworvendheden vernietigt, terwijl de euroglobalisering een hypotheek op de kleinkinderen van onze kleinkinderen neemt, terwijl de dictatuur van de banken ongestraft over/voorbij alle democratische structuren walst... Terwijl de wereld instort, worden wij door Führer Dewinter en zijn schare pseudo-intellectuele opportunisten wijsgemaakt dat de moslims en sociaaldemocraten onder een hoedje spelen voor de superieure Vlaming, Europeaan en Westerling uit te roeien.

Moet het met zo'n an sich reeds psychotisch vijandsbeeld verbazen dat het vigilantes zoals Breivik voortbrengt? Moet het verbazen dat de illusie van de Clash of Civilizations tot Big Brother leidt? En dat dit elke vorm van echte politieke oppositie onmogelijk maakt, zoals de onze? Elke vorm van polarisering tussen de slachtoffers van kapitalisme en globalisering is er een dat het onderdrukkende systeem dat wij bevechten enkel zal bestendigen. Het is dan ook contraproductief en (bij deze wederom bewezen) gevaarlijk groepen op basis van hun afkomst, religie of overtuiging te viseren. Nochtans de reden dat onze hoofdcoördinator Eddy Hermy op dit moment voor de rechter gedaagd wordt! Is er een beter voorbeeld mogelijk van hoe dit populisme de weg opent naar draconische repressie tegen elke vorm van echte oppositie?

Ja, Breivik was een psychopaat. Maar zijn ideologische motieven zijn in hetzelfde bedje ziek als marxistische terroristen gisteren en de moslimterroristen vandaag. Of wacht, dat marxistisch terrorisme is toch niet zo zeer yesterday's news als wij dachten:

"De aanval brengt de vraag naar voren hoe de arbeidersbeweging en haar jongerenorganisaties te verdedigen tegen fascisten. Alle linkse jongerenorganisaties, zoals Animo en Comac, zouden onmiddellijk samen zelfverdedigingscommissies moeten vormen, gekoppeld aan de vakbonden en de commissies van winkelbewakingsagenten. Elke openbare activiteit moet worden bewaakt en verdedigd, en elke daad van agressie bestreden."

Hetgeen ons terugbrengt naar de ideëenwereld van The Brussels Journal, die eenzelfde Redneckautarkie nastreven. Er zit iets fundamenteel psychotisch in een verwrongen denkbeeld waarin haat en leugen samengaan voor de polarisering van de maatschappij tot een burgeroorlog te drijven. Zeker wanneer elke zinnige mens zou moeten beseffen dat dit onvermijdelijk tot een versteviging van het huidige kapitalistische regime zal leiden, desnoods manu militari. Enkel zij die danig doorspekt zijn van ideologisch dogma, zoals de marxisten van Vonk, de populisten van het Vlaams Belang, Al-Qaeda en Breivik, kunnen blind blijven voor de gevolgen van hun acties.

Voor het N-SA is het dan ook kristalhelder, zowel in het verleden, nu als in de toekomst: immigratie is een economisch fenomeen, het financieelkapitalisme en al zijn exponenten zijn onze vijand. De allochtoon is geen imperialistische moslim en de arbeider is geen luie cultuurmarxist.

Wij zullen blijven strijden voor de nationale en sociale strijd, tegen asociaal kapitalisme, tegen asociaal populisme.

Wij geloven niet in de strijd tussen de Bange Blanke Man en de slachtoffers van het Imperium. Wij verdedigen de slachtoffers, de Blanke Arbeider in de eerste plaats, tegen een amorfe macht die land, God, noch gebod kent. Wij voelen ons niet aangesproken, maar de populisten waar wij te vaak onterecht mee geassocieerd worden kunnen beter beginnen nadenken!

 

Jonathan Bowden on Julius Evola

 

Jonathan Bowden on Julius Evola

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Völsunga saga

Völsunga saga

“Ok nú er þat fram komit, er fyrir löngu var spát ok vér höfum dulizt við, en engi má við sköpum vinna” 

[1]

 

De Völsunga Saga is opgeschreven in de dertiende eeuw door een onbekende IJslandse auteur. Hoewel het een middeleeuws manuscript is, dateert een groot deel van het materiaal uit de vroege vierde of vijfde eeuw. In wezen is de Völsungensage een verhaal dat uit de Germaanse orale verteltraditie is gegroeid, met het Duitse Nibelungenlied als de bekendste variant. Richard Wagner, die de Nibelungensage omzette naar een opera, vertelde maar een fractie van de sage en dan nog in een zeer vrije versie. Het verhaal dat hieronder verteld wordt, is de IJslandse, en dus de meest volledige, versie. Deze sage bevat staat bol met mythologische en historische verwijzingen. Zo is ‘Atli’ niemand minder dan Atilla de Hun. Let vooral op de subtiele parallellen met andere mythes uit Europa, zoals de wispelturigheid van de goden wanneer ze tussenkomen in de wereldlijke affaires van het Völsungengeslacht. Dit is een vrije vertaalde versie, gebaseerd op het verhaal zoals opgetekend in het cd-boekje van ‘The Völsunga Saga’ (2006) van de Vlaamse muziekgroep Theudho.

Sigi was vermoedelijk de sterfelijke zoon van Odin, de machtigste der Goden. Op een dag ging hij jagen, vergezeld door een slaaf genaamd Bredi. Deze slaagde erin een betere partij te leveren dan Sigi en hij confronteerde de zoon van Odin met deze feiten. Sigi was woedend door zulke arrogantie, dat hij Bredi ter plekke doodsloeg. Hij trachtte diens lichaam te verbergen onder een hoop sneeuw, maar al snel genoeg werd Bredi’s lichaam ontdekt door andere dorpelingen. Als een gevolg hiervan werd Sigi verbannen van zijn dorp en werd hij ‘Varg í veum’ genoemd, ‘Wolf in het heiligdom’. Odin leidde Sigi naar verafgelegen landen waar hij een leger oprichtte en door talloze militaire campagnes veel geld en macht verwierf. Hij trouwde en kreeg een zoon die Rerir noemde.

 

Sigi veroverde het land van de Hunnen, maar werd op een verraderlijke manier vermoord door zijn schoonbroers. Zijn zoon Rerir zwoer op die dag wraak en zou niet rusten vooraleer hij de moordenaars van zijn vader zou straffen. Hij eiste de bezittingen van zijn vader op en sloeg er zelfs in diens weelde en macht te overtreffen. Naast het vele plunderen vond Rerir het geluk in de liefde en trouwde met een vrouw waarvan hij erg hield. Helaas bleef hun huwelijk kinderloos. Omdat de troon geen erfgenaam had, baden Rerir en zijn vrouw tot de Asen om een zoon. De Godin Frigga hoorde hun noodlottige aanroeping en, met Odins’ toestemming, zond zij de Walküre Ljod, dochter van de reus Hrimnir, naar Rerir. Zij droeg een betoverde appel met zich mee dat de felbegeerde wens van Rerir en zijn vrouw zou vervullen. De vrouw van Rerir geraakte vlug zwanger, maar het kind leek niet geboren te willen worden waardoor haar gezondheid fel achteruit ging. Omdat ze voelde dat ze vlug zou sterven eiste zij dat het kind uit haar lichaam gesneden zou worden en zo gebeurde het … Wanneer het kind eindelijk geboren was, was hij reeds groot en kuste zijn stervende moeder vaarwel. Het kind heette Völsung. Hoewel hij slechts een kind was toen zijn ouders stierven, heerste hij over het land van de Hunnen. Hij trouwde met de Walküre Ljod, waarmee hij tien sterke zonen en een prachtige dochter, genaamd Signy, kreeg. Völsung bouwde een adellijke hal rondom een monumentale eik, genaamd Branstock.

Siggeir, de koning van de Goten, vroeg permissie om de hand van Signy om ermee te trouwen. Völsung stemde toe, hoewel Signy niet tevreden was met het huwelijk. Tijdens het huwelijksfeest werd de toegang van de hal verduisterd door een grote, eenogige man in een hemelsblauwe mantel. Dit was niemand minder dan Odin. Zonder de aanwezige gezellen te begroeten wandelde hij zonder enige aarzeling richting de eik Branstock, trok zijn zwaard en stak hij het tot het gevest van het zwaard in de boomstam. Niemand kon het zwaard uit de boomstam halen tot Sigmund, Signy’s broer zijn krachten bundelde. Hij trok het zwaard uit de boomstam, wat het hart van Siggeir smartelijk vulde met nijd. Hij bood Sigmund aan het zwaard over te kopen, maar Sigmund weigerde. Dit beledigde Siggeir zo hard dat hij zwoer de Völsungen uit te roeien. Hij nodigde hen uit op zijn hof en lokte hen in een hinderlaag. Sigmund werd gedwongen het zwaard op te geven aan Siggeir, die de Völsungen veroordeelde tot een gruwelijke dood. Zij werden geketend aan een gevallen eik in het woud, zodat zij zouden sterven aan honger en dorst  – tenminste, als het wilde beest dat in de wouden rondzwierf hen niet zou opeten. Elke nacht kwam het beest een van Sigmunds’ broers opeten. Een voor een werden ze opgegeten door het beest, een wrede wolf, totdat enkel Sigmund overbleef. Heimelijk smeerde Signy honing op het gezicht van haar broer en in zijn mond. Dit zorgde ervoor dat de wolf Sigmunds’ gezicht likte in plaats van te bijten. Wanneer de wolf in Sigmunds’ mond trachtte te likken beet Sigmund diens tong eraf met zijn tanden, waardoor het beest jankend wegliep. Zo sloeg Sigmund erin te ontsnappen en leefde verborgen in het woud. Samen met zijn zus Signy zwoer hij Siggeir te doden.

Omdat Signy realiseerde dat enkel een volbloed Völsung hen zou helpen in hun wraak, vermomde zij zich in een heks. Zo spendeerde zij een nacht met haar broer, die dit niet wist en baarde een incestueuze zoon, Sinfjötli. Jaren later sloeg Siggeir erin Sigmund en Sinfjötli gevangen te nemen. De wrede Goot beval dat ze levend begraven zouden worden in een aardheuvel. Om hun lijden te verlengen, liet Siggeir Signy toe haar verwanten wat voedselvoorraden mee te geven. In plaats van voedsel, gaf ze hen het onbreekbare zwaard van Odin aan hen, waarmee ze ontsnapten. Om hun uiteindelijke wraak uit te voeren, staken Sinfjötli en Sigmund de hal van Siggeir in brand. Toen Siggeir en de Goten stierven in de brand werden de Völsungen eindelijk gewroken. Sigmund keerde terug naar zijn thuisland en eiste de troon opnieuw op waarop hij trouwde met Borghild. Zij was jaloers op Sigmunds’ zoon Sinfjötli en vergiftigde hem. Sigmund moest zijn eigen zoon naar het woud brengen waar hij een man ontmoette die het lichaam van Sinfjötli aan de andere kant van de fjord zou brengen. Wanneer de boot het midden van de fjord bereikte verdween deze. De schipper bleek niemand anders te zijn dan Odin, die Sinfjötli naar Walhalla bracht …

Als een straf voor haar misdaad verliet Sigmund Borghild en maakte een vrouw genaamd Hjordis tot koningin. Koning Lyngvi, die ook om Hjordis’ hand vroeg, werd zo woest dat hij een leger oprichtte en ten strijde trok tegen Sigmund. Hoewel Lyngvi’s leger superieur was, stapelden de doden rond Sigmund zich in ijltempo op. Niemand bleek op te kunnen tegen Sigmund, tot een eenogige krijger arriveerde die met een krachtige zwaai het zwaard van Sigmund vernielde. De held kon zich zelf niet verdedigen en viel neer door zijn fatale verwondingen. De stervende Sigmund beval Hjordis om de stukken van zijn gebroken zwaard te verzamelen en hen te geven aan hun ongeboren zoon. Op een dag zou het zwaard opnieuw gesmeed worden en de naam Gram krijgen. Enige tijd later gaf Hjordis geboorte aan de zoon van de gevallen Sigmund, die naar het hof van koning Hjalprek gezonden werd. Hij noemde deze zoon Sigurd en beval dat Regin de smid de taak als opvoeder zou opnemen. Geleid door Regin oefende Sigurd tot hij een bekwaam krijger werd, maar hij leerde ook de geheimen van de runen, vele talen, muziek en de kunst van welbespraaktheid. Toen Sigurd man werd vroeg hij aan Hjalprek om een paard. Hij reed naar de wouden en kwam een oude man tegen met een grijze lange baard. De oude man vertelde hem een bijzonder paard te kiezen, waarvan gezegd word dat deze een afstammeling van Sleipnir was, het achtbenige paard van Odin.

Sigurds’ opvoeder Regin hoopte dat Sigurd hem zou helpen in het verkrijgen van de schat van zijn broer. Hij vertelde Sigurd het verhaal van zijn broers Fafnir en Otter en zijn vader Hreidmar. Terwijl Regin een begenadigd smid was, was Otter een uitstekende visser. Overdag was hij in een otter veranderd en kon zo gigantische aantallen vis verzamelen die hij aan zijn vader leverde.  Op een dag passeerden Odin, Haenir en Loki langs een waterval. Otter had een zalm gevangen en at de vis op met gesloten ogen op de rivieroever. Niet wetende dat otter een gedaanteverwisselaar was, nam Loki een steen en gooide hem dood. Toen Hreidmar zijn zoon dood zag beval hij dat de Asen gevangen zou genomen worden. In ruil voor weergeld zou hij deze terug vrijlaten. Loki kon genoeg goud inzamelen om de huid van Otter te vullen. Hij leende het net van de godin Ran om de dwerg Andvari te vangen, die vaak in de rivier rondzwierf in de vorm van een snoek. Loki ving hem in zijn netten en Andvari was verplicht al zijn geld op te geven, inclusief een gouden ring die hij verborgen wilde houden. Hij vervloekte de ring, zwerende dat eenieder die het goud in bezitting nam, zou sterven. Hreidmar verkreeg de schat en de goden werden vrijgelaten. De vloek van Andvari werd snel werkelijkheid toen Fafnir zijn vader vermoorde. Het goud maakte Fafnir wreed en trok terug in de wildernis met zijn schat en veranderde uiteindelijk in een gruwelijke draak. Dit is hoe Regin zijn rechtmatige erfenis verloor.

 

Sigurd ging in op de vraag van Regin om de schat te verkrijgen die Fafnir bewaakte. Een goed zwaard zou hem in deze queeste kunnen helpen. Met al zijn talent smeedde Regin een zwaard die Sigurd echter op een aambeeld stuk sloeg. Hij gooide de stukken terug naar Regin en eiste hem een nieuw zwaard te smeden. Maar het tweede zwaard die Regin smeedde ging eveneens kapot. De woedende Sigurd verweet Regin even onbetrouwbaar te zijn als zijn verwanten. Sigurd ging nu naar zijn moeder en vroeg haar of de verhalen van het gebroken zwaard juist waren. Zijn moeder beaamde wat hij geleerd werd en gaf hem de stukken van het zwaard, terwijl zij meegaf dat nog vele heroïsche daden werden verwacht van hem. De heldhaftige krijger bracht het gebroken zwaard naar Regin, die het zwaard Gram terug herstelde. Met een machte houw doorklief Sigurd het vervloekte aambeeld. Daarna nam Sigurd het zwaard mee naar een rivier, plaatste het rechtop in een rivier en gooide een stuk wol in de rivier. Wanneer de wol botste met het zwaard werd zij in tweeën gesneden. Met vreugde in zijn hart keerde Sigurd terug naar Regin die hem herinnerde trouw te zijn aan zijn eed om Fafnir te doden. Sigurd zwoer de draak de doden, maar trok er eerst op uit om zijn vader te wreken.

Sigurd verzamelde een massief leger en zeilde aan het hoofd van de grootste drakkar richting het land van Hundings’ zonen. Na enkele dagen zeilen brak er een gewelddadige storm uit waardoor de zee leek te bestaan uit bloed in plaats van water. Wanneer de vloot langs een uitstekende rots kwam begroette een man de schepen vroeg wie de leiding had. Hij werd verteld dat Sigurd Sigmundarson de leiding had. De man, die zichzelf voorstelde als Hnikar vroeg om mee te zeilen en toen hij aan boord ging stak de wind opeens fel op. De vloot bereikte het rijk van Hundings’ en Sigurds’ leger trok erop uit om te plunderen en het vuur en het zwaard te laten spreken. In angst vluchtten velen naar het hof van Lyngvi en waarschuwden hem voor Sigurd. Lyngvi trok met zijn leger op zoek naar Sigurd en het duurde niet lang voor zij elkaar tegenkwamen. Sigurd baande zijn weg door de vijandelijke troepen en zijn armen werden helemaal bedekt met het bloed van zijn vijanden. Dan ontmoette hij Lyngvi op het slagveld en met een machtige houw doorkliefde hij diens helm, hoofd en borstplaat waarna hij diens  broer Hjörvard in tweeën hakte. Hij doodde de resterende zonen van Hunding en een groot deel van Lyngvi’s leger. Zwaar beladen met de plundergoederen keerde Sigurd terug naar huis. Hij rustte niet, want hij zou zijn eed aan Regin vervullen en hij trok erop uit om zichzelf met Fafnir te confronteren.

Regin en Sigurd reden naar het moeras waar zij een pad vonden waarlangs Fafnir vaak ging om te drinken van een nabijgelegen vijver. Regin beval Sigurd om een put te graven en te wachten op hem. Wanneer het serpent over het hol zou kruipen kon hij zijn hard doorboren. Nog voor de zon opging begon Sigurd aan het graven van deze put zoals gepland. Een oude man kwam langs en vroeg wat hij aan het doen was. Hij vond het idee vreselijk en raadde Sigurd aan om meer putten te graven om het bloed te verzamelen. Sigurd volgde zijn wijze raad en groef meer putten. Hij verstopte zichzelf in een van hem, bedekte zichzelf met zijn mantel en wachtte tot de draak over de put kwam gekropen. Kort na de dageraad verscheen Fafnir uit zijn schuilplaats om zijn dorst te lessen. Wanneer de draak langs de put kwam stak Sigurd zijn zwaard diep in de buik van Fafnir. Nu beval Regin dat Sigurd het hart van Fafnir zou braden als weergeld voor de dood van zijn broer. Veronderstellende dat het vlees zacht was, raakte Sigurd dit hart aan met zijn wijsvinger. Onwetende dat het hart reeds warm was, verbrandde hij zijn vinger en stopte het instinctievelijk in zijn mond om de pijn de verzachten. Zo proefde Sigurd het bloed van Fafnir. Nu verstond Sigurd de taal van de vogels, die vanuit een nabije boom vertelden over Regin’s nakende verraad en over de slapende Walküre Brynhild. Vooraleer hij op pad ging om de Walküre te zoeken, onthoofde Sigurd Regin en nam bezit van de schatten van Fafnir: de vervloekte ring Andvaranaut, het zwaard Hrotti, de helm van Afgunst en de Gouden Byrnie.

Gestraft door Odin voor haar ongehoorzaamheid, lag Brynhild te slapen in een ring van vuur totdat een sterfelijke man moedig genoeg was om deze te doorbreken. Sigurd reed van Hindfell naar het zuiden naar het land van de Franken toen hij een kasteel tegenkwam dat zich in het midden van vlammen bevond die richting de hemelen reikten. Hij sloeg erin de ring van vuur te doorbreken om Brynhild te bereiken en maakte haar wakker. Sigurd kon zich niet beschikbaar stellen en zwoer terug te keren. Hij plaatste de ring Andvaranaut rond haar vinger en zwoer om alleen van haar te houden. In het verloop van de daaropvolgende rondzwervingen kwam Sigurd in het land van de Niflungen, waar een permanente mist heerste. Koning Giuki en zijn koningin hadden drie zonen: Gunnar, Högni en Guttorum, en een dochter die Gudrun heette. Gudrun werd verliefd op Sigurd en liet hem een liefdesdrank drinken die hem zijn eed aan Brynhild deed vergeten. Hierna vroeg hij om Gudruns’ hand aan Giuki en trouwden ze. Snel daarna stierf Giuki en zijn oudste zoon Gunnar volgde hem op. Grimhild raadde hem aan een vrouw tot zich te nemen en suggereerde dat Brynhild waardig zou zijn. Dit gebeurde met de steun van Sigurd. Het was immers dankzij magie dat Sigurd en Gunnar van gedaante verwisselden zodat Sigurd als Gunnar door de vuurring kon gaan om Brynhilde (nogmaals) te verleiden. De escalerende jaloezie tussen Gudrun en Brynhild leidde echter tot een vroege dood van Sigurd door de handen van Guttom, op vraag van Gunnar. Overmand door verdriet naast het brandende grafvuur van Sigurd doodde Brynhild zichzelf en werd ze naast Sigurd geplaatst, een man van wie ze altijd is blijven houden.

Gudrun kon niet getroost worden na de dood van Sigurd. Samen met haar dochter vluchtte ze naar het hof van koning Alf en koningin Thora in Denemarken waar ze de rust vond waarnaar ze op zoek was. Die rust zou echter niet lang duren aangezien Atli, de koning van de Hunnen, naar het hof van Gunnar reisde om Gudruns’ hand te vragen. Omdat Gunnar vreesde dat een weigering zou resulteren in een invasie van zijn land door de Hunnen ging hij akkoord en reisde hij met een groot gevolg naar Denemarken om Gudrun te overtuigen. In eerste plaats kon zij niet overtuigd worden, maar het is haar moeder Grimhild met een betoverde drank dat Gudrun haar verdriet om Sigurd vergat dat zij toegaf aan de eis van Atli. Na het huwelijk keerden de herinneringen echter langzaam terug, ondanks het feit dat ze twee zonen baarde aan Atli. Atli leerde dat de schat van Sigurd aan Gudrun toebehoort en eiste aan Gunnar dat hij deze zou overdragen. Daarom nodigde hij Gunnar en zijn broer Högni uit op een feest in het land van de Hunnen. Gudrun wist wat Atli van plan was en trachtte haar broers te waarschuwen door een bericht in runen te sturen naar haar broers. Maar Vingi, de boodschapper van Atli, kon runenschrift lezen en veranderde de letters zodat de broers werden aangemaand snel te komen naar het hof van Atli. Maar Gunnar en Högni waren met reden achterdochtig. Zij dumpten de schatten van Sigurd in de Rijn en bezwoeren een eed om de locatie nooit te onthullen.

 

Toen de broers aankwamen overviel Atli de twee broers. Toen Gudrun haar verwanten in het gedrang zag nam zij een zwaard en vocht kloekmoedig aan de zijde van haar broers. Ondanks hun moed werden beide broers gevangen genomen. Geen van hen zou de locatie van de schat onthullen, maar bedreigd met martelingen zei Gunnar aan Atli dat hij wou toegeven, op voorwaarde dat Atli het hart van Högni zou uitsnijden zodat hij nooit zou weten dat zijn broer de eed had verbroken. Nu Högni dood was, was Gunnar de enige die het geheim wist. Toen hij realiseerde dat hij in de val was gelopen werd Gunnar vastgeknoopt en in een put vol slangen gegooid. Hij kon het onvermijdelijke vertragen door de slangen te sussen door harp te spelen met zijn tenen. Alle slangen waren daardoor betoverd, behalve een die Gunnar beet en zijn dood veroorzaakte. Dorstend naar wraak organiseerde Gudrun een begrafenisfeest ter ere van haar broers die stierven in de slachting aan het hof van Atli. Terwijl de feesten aan de gang waren doodde Gudrun de twee zonen die zij aan Atli gebaard had. Ze mengde hun bloed met de wijn en diende hun geroosterde harten op aan Atli en zijn gasten. Uiteindelijk vroeg Atli haar waar zijn zoons waren. Zij vertelde de grimmige waarheid en stak hem dood. Terwijl hij stierf moest Atli horen hoe zijn vrouw hem vertelde dat zij altijd van Sigurd was blijven houden. Ze stak de hal van Atli in brand en daarmee de rest van Atli’s gasten die te dronken waren om te vluchten.

Na deze tragische gebeurtenissen wilde Gudrun een einde maken aan haar leven. Koning Jonakr stopte Gudrun en trouwde met haar. Zij kregen drie kinderen: Hamdir, Sörli en Erp. Ook een dochter kwam voort uit dit huwelijk, genaamd Svanhild. Later geraakte Svanhild verwikkeld in een romantisch dispuut tussen koning Jörmunrek en zijn zoon Randver. Door de verraderlijke daden van de raadsman Bikki, verhing Jörmunrek zijn eigen zoon en werd Svanhild dood vertrappeld door wilde paarden. Gudrun moedigde haar zonen aan om hun zus te wreken. Gehuld in glimmend harnas dat hen ontastbaar maakte voor zwaarden, speren en pijlen vielen Hamdir en Sörli de weerloze Jörmunrek aan. De broers sneden zijn handen en voeten af. Ook Jörmunreks’ mannen stonden machteloos totdat Odin aan hen verscheen en hen adviseerde stenen te gebruiken, teneinde hun machteloosheid te doorbreken. In een regen van neervallende stenen ontmoetten Hamdir en Sörli hun ondergang. En zo eindigt de sage van de Völsungen!

P.

Xavier Raufer sur le rap / La vérité sur le rap

 

Xavier Raufer sur le rap

 

 

La vérité sur le rap

 

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Les fondements du paganisme celtique et slave

SYNERGIES EUROPÉENNES
COMBAT PAÏEN
NOVEMBRE 1989

Les fondements du paganisme celtique et slave


beltaine.jpgCeltes et Slaves honoraient un dieu du ciel et nous en retrouvons les traces aujourd'hui encore dans des mythes, des noms de sites cultuels, des coutumes traditionnelles. Les mythes celtiques, après une christianisation superficielle, ont été transposés dans des littératures richissimes, qui continuent à nous enchanter. Les Slaves ont pu conserver sans trop de problèmes leurs propres mythes dans les coutumes de la religion orthodoxe, demeurée paysanne et enracinée. Mais certains mythes importants semblent manquer, ne pas avoir survécus: ce sont surtout les mythes cos-mogoniques. Cela ne signifient pas que Celtes et Slaves n'ont jamais eu de mythes cosmogoniques. Mais les divinités personnalisées, même quand elles sont au sommet du panthéon, comme Huga-darn/ Dagda et sa partenaire Ceridwen/Dana chez les Celtes, ne sont pas la cause ultime du cosmos mais ce rôle est dévolu à un esprit, le Gwarthawn, détenteur de la force vierge des origines, puissance toujours in-stable, jamais au repos. Son lieu de résidence est un monde originel, un Urwelt, où les catégories du temps et de l'espace sont absentes. C'est cet esprit informe et insaisissable qui, un jour, a décidé de puiser un homme et une femme du fond-de-monde, de ce magma profond et sombre, pour en faire les parents originels de l'humanité. Ces parents sont précisément le couple de dieux du sommet du panthéon: Hugadarn/Dagda dont le nom signifie "sagesse" et "donneur"; Cerid-wen/Dana dont le nom signifie "Sécurité/apaisement tellurique" et "protectrice". Ceridwen/Dana est la mère des "matrones".

Les oeuvres des matrones sont connues. La tradition nous les a transmises. Elles sont les trois filles du couple originel et détiennent une fonction d'ordre bio-génétique. Elles vivent dans les eaux et près des eaux. Le peuple les vénérait comme des forces favorisant la croissance et la fertilité. Il leur érigeait de modestes chapelles votives, objets d'une ferveur profonde, naïve et naturelle, le long des ruisseaux et rivières, près des sources. Ces trois femmes symbolisent le principe créateur qui se manifeste dans l'ensemble du vivant. Elles garantissent ce qui demeure stable dans le tour-billon vital du devenir et préservent les virtualités qui restent en jachère.

Les peuples slaves, comme les Perses de l'Antiquité, perçoivent l'opposition violente entre un principe de lumière, symbolisé par un être blanc, et un principe d'obscurité, symbolisé par un être noir. Cette polarité, que l'on retrouve sous des noms très divers chez la plupart des peuples de la plus lointaine antiquité indo-européenne, oppose un principe "constructeur" (qui laisse s'éclore nos virtualités) à un principe "destructeur" (qui empêche nos virtualités de s'éclore). Cette lutte, ce combat, est cosmogonique au sens strict du terme. Le principe blanc, principe de lumière, transforme et conserve tout à la fois: il s'oppose aux destructions, aux étouffements, aux ara-sements, aux blocages qu'impose le principe noir. Tout ce qui naît et croît, tout ce qui affirme la vie, pro-cède donc du  principe blanc.

Précisions sémantiques et étymologies:

Gwarthawn: cet esprit primordial, symbole du deve-nir, contient la racine celto-germanique "hawn", signifiant "frapper"; c'est donc par coups et violence que cet esprit fait jaillir la vie et la nouveauté. Dans l'iconographie païenne, on le symbolise souvent par un taureau, un bouc, un sanglier ou un cerf.

Ceridwen: en celtique, ce mot signifie "biche à la ra-mure de cerf". En celtique comme en italique (latin), la racine "cer-", que l'on retrouve dans "cervus" (= cerf), signifie souvent aussi "tête dure", "querelleur", etc.

Dagda et Dana: ces surnoms des deux parents origi-nels signifient "donateur", "veilleur", "protecteur".

Les "matrones": chez les Celtes, elles forment une triade de mères originelles donnant naissance à toute vie. Elles représentent la végétation, les matrices, les flux vitaux, et jouissent d'autant de prestige que les nornes ger-mano-scandinaves, les parques romaines et les moires grecques.

Source: Fritz LEY, Das Werden von Welt und Mensch in Mythos, Religion, Philosophie und Naturwissenschaft. Ein Beitrag zur Problematik des Gottesbegriffes,  Heimweg-Verlag, Neu-Isenburg, 1985.

lundi, 08 août 2011

Xavier Raufer: la fuite devant la réalité

 

Xavier Raufer: la fuite devant la réalité

Jonathan Bowden on H. P. Lovecraft

 

Jonathan Bowden on H. P. Lovecraft

L'histoire répond-elle aux problèmes de l'avenir?

L’Histoire répond-elle aux problèmes de l’avenir ?

Ex: http://scorpionwind.hautetfort.com/



Par Dominique Venner (historien)

Toujours les hommes ont éprouvé le besoin de scruter l‘avenir. Les Grecs interrogeaient la pythie de Delphes. Elle savait rendre des oracles dont l’obscurité se prêtait à de multiples interprétations. Se pliant à l’usage, Alexandre vint la consulter avant d’entreprendre la conquête de l’Asie. Comme elle tardait à rejoindre son trépied, l’impatient Macédonien l’y traîna de force. Elle s‘exclama : « On ne peut te résister…» Ayant entendu ces mots, Alexandre la laissa choir, disant : « Cette prédiction me suffit. » C’était un sage.

Chaque époque eut ses prophètes, devins, haruspices, astrologues, chiromanciens, futurologues et autres charlatans. Autrefois, on faisait tourner des tables, aujourd’hui les ordinateurs. Catherine de Médicis s’en rapportait à Nostradamus. Cromwell écoutait William Lily. Staline interrogeait Wolf Messing. Hitler questionnait Eric Hanussen. Briand et Poincaré se partageaient les talents de Mme Fraya… Une chose cependant, est le destin individuel, une autre celui des civilisations.

Précédé par l’optimisme hérité des Lumières, le XXème siècle s‘était ouvert sur les promesses d’un avenir radieux, dans la certitude que la science et le savoir étaient des facteurs de progrès et de sagesse. L’homme devenu vraiment «maître et possesseur de la nature», allait acquérir la maîtrise de lui-même. Après la victoire sur les choses, la paix et l’entente entre les hommes s’établiraient d’elles-mêmes.

L’impitoyable XXème siècle a démenti ces illusions. Personne ou presque n’avait vu venir la catastrophe sortie du meurtre de Sarajevo à l’été 1914. Chez tous les belligérants, on croyait à une guerre courte, fraîche et joyeuse. Elle fut interminable, épouvantable et meurtrière comme jamais. C’était le cadeau imprévu fait aux hommes par le progrès industriel et la démocratie de masse, deux facteurs nouveaux qui avait transformé la nature même de la guerre. Commencée comme un conflit classique entre les Etats, elle finit en croisade idéologique, entraînant la destruction de l’ancien ordre européen, incarné par les trois grands empires du Centre et de l’Est. On sait que le charcutage de l’Europe et les conditions imposées aux vaincus après 1919 portaient le germe d’une autre guerre plus catastrophique encore.

A l’aube d’un nouveau siècle et d’un nouveau millénaire, les illusions du progrès se sont en partie dissipées, au point que l’on entend parler de «progrès meurtrier» ou «d’horreur économique». Le marxisme et ce qu’il charriait de certitudes se sont effrondés dans la débâcle du système qu’il avait enfanté. L’optimisme d’hier cède souvent devant une sorte de pessimisme accablé, nourri par l’inquiétude d’un avenir à biens des égards angoissant. On se tourne vers l’Histoire pour lui demander des réponses.

Mais l’interprétation de l’Histoire n’échappe ni aux modes ni aux idées dominantes. Un effort de l’intelligence et du caractère est donc toujours requis pour s’affranchir des pesanteurs de son époque. Avec un peu d’entraînement, tout esprit curieux, libre et cultivé peut y parvenir. A ne prendre que les cent dernières années les faits ne manquent pas, qui soulignent par exemple le caractère imprévisible de l’Histoire, n’en déplaisent aux théories déterministes issues de la vision hégélienne.

Le 22 janvier 1917, un Lénine quasi inconnu et toujours exilé, prit la parole devant le cercle des étudiants socialistes : « Nous, les vieux, dit-il en parlant de lui, nous ne verrons peut-être jamais les batailles décisives de la Révolution… » Sept semaines plus tard, le tsarisme était renversé sans que Lénine et les bolchéviks n’y fussent pour rien. Les « batailles décisives » aux quelles il ne croyait plus allaient commencer, pour le malheur de la Russie et du monde entier. Je connais peu d’anecdotes aussi révélatrices de la difficulté des prévisions historiques. Mais il en est d’autres dans un registre différent.

Durant l’année universitaire 1975-1976, Raymond Aron, l’un des esprits les plus perspicaces de sont temps, donna un cours au Collège de France sur « La Décadence de l’Occident », ce qui était déjà tout un programme. Voici sa conclusion : « l’abaissement des Etats-Unis de 1945 à 1975 découlait de forces irrésistibles ». Retenons « irrésistibles ». Dans ses Mémoires, publiées l’année de sa mort, en 1983, Aron revenait sur cette réflexion en l’amplifiant : « Ce que j’observais dès 1975, c’était la menace de désagrégation de la zone impériale américaine…» A nous qui vivons sous l’ombre portée de l’imperium mondial américain, cette analyse ferait douter de la lucidité de l’auteur. Et pourtant, celle-ci n’a jamais été mise en doute. Notre étonnement vient du fait que l’Histoire a galopé à notre insu, nous montrant aujourd’hui un monde très différent de ce qu’il était vingt ans plus tôt, ce que personne n’avait prévu.

Je ne suggère nullement d’ignorer les menaces inscrites à notre horizon : mondialisation dévorante, gonflement démographique, immigrations massives, pollution de la nature, manipulations génétiques, etc. Dans une période inquiétante il est sain de repousser les illusion béates, il est salubre de pratiquer les vertus du pessimisme actif, celui de Thucydide ou de Machiavel. Mais il est tout aussi nécessaire de rejeter la forme de pessimisme qui pousse au fatalisme. Devant les menaces du futur, une première erreur serait de les considérer comme inéluctables. L’Histoire n’est pas le domaine de la fatalité mais celui de l’imprévu. Une deuxième erreur serait d’imaginer l’avenir en prolongement du présent. S’il est une certitude, c’est que l’avenir sera différent de ce qu’on l’imagine aujourd’hui. Une troisième erreur serait de désespérer de l’intelligence, de l’imagination, de la volonté, et finalement de nous-mêmes.

source : Le Figaro du 19 janvier 2000

 

Il segreto dei padri fondatori

Il segreto dei padri fondatori

di Luca Leonello Rimbotti

Fonte: mirorenzaglia [scheda fonte]


 

hegger_fondo-magazine-306x450.jpgGli  Stati Uniti sono un groviglio che nasconde un intrigo. Il groviglio è la mentalità fanaticamente esclusivista che recarono con sé i Padri pellegrini che fondarono, all’inizio del Seicento, le prime comunità puritane del New England. Essi erano febbrilmente convinti di dover portare nel mondo la verità biblica, che fosse con le buone o con le cattive. L’intrigo è invece la congiura massonica di sovversione mondiale del potere, che ben presto si saldò al puritanesimo nel corso del Settecento, andando a costituire un’esplosiva miscela di intollerante invasività. Noi sappiamo che, da quei tempi lontani, un unico disegno fondamentalista muove all’azione gli eredi di quella duplice formula puritano-massonica: la conquista dichiarata del mondo, l’assoggettamento delle popolazioni del pianeta al potere degli “eletti” di Geova e del Grande Architetto, la costruzione del tempio universale di Salomone.

Cosa sia questo “tempio”, quanto di spirituale esso racchiuda, è ben detto dalla struttura del templarismo bancario cui appartengono, da sempre, le amministrazioni americane, a cominciare dalla potente loggia Skull and Bones, di cui erano membri i Bush. L’obiettivo del potere mondiale che queste sette si son date, sin dagli esordi, lo si raggiunge servendosi dell’infiammata parola di predicatori che agiscono in maniera martellante dai pulpiti mass-mediatici, quando basti. Quando non basti, ci si rivolge senza indugio alla soccorrevole intercessione della più brutale violenza, ad esempio elargendo ai popoli riottosi le note somministrazioni di napalm, il santo argomento che negli ultimi decenni numerose nazioni hanno potuto apprezzare in qualità di concreto sostegno al diritto, che una ristretta casta cosmopolita si riserva, di erigere una repubblica universale a sua misura.

Come ognuno sa, quando si parla degli Stati Uniti, non sono in ballo né la “democrazia” né la “libertà”, né tantomeno l’“uguaglianza”. Ciò che conta è l’imposizione di “diritti” concreti (accesso al denaro, al potere, alle risorse, al controllo sociale) veicolati sotto specie di “diritti” individuali di facciata, ma alla cui fruizione sono deputati soltanto i membri della setta mondialista. Nicholas Hagger, studioso inglese delle culture nazionali e storico affermato, ha recentemente scritto Il segreto dei padri fondatori. La nascita degli Stati Uniti fra puritani, massoni e la creazione del Nuovo Ordine Mondiale (Arethusa). Un libro che si inserisce in un filone, minoritario ma di valore, presente da svariati anni sul mercato delle idee ed inteso a strappare la maschera dalla faccia dello zio Sam, per presentarlo per quello che è: un impostore travestito da salvatore. Ricordiamo, solo a titolo d’esempio, libri come Il sistema per uccidere i popoli di Guillaume Faye o Un paese pericoloso di John Kleeves (entrambi pubblicati anni fa dalla Società Editrice Barbarossa), ma anche Gli eletti di Dio. Lo spirito religioso dell’America (Editori Riuniti) del giornalista Marco Nese. Proprio in quest’ultimo, ad esempio, si trova scritto in quale maniera la sindrome elettiva degli antichi e degli attuali puritani non abbia per nulla in vista una democrazia sociale, quanto piuttosto una “repubblica teocratica” su base oligarchica, strumento diretto di una ristretta minoranza di fondamentalisti, che si spacciano con virulenza come possessori di un mandato universale, intorno al quale veniamo assicurati che si tratta della diretta volontà del Geova biblico. Quella che normalmente la si direbbe una patologia da alienati è divenuta la giustificazione di un gigantesco potere che avanza pretese di universalità, e che ottiene incredibili riscontri di assuefazione e persino di condivisione, attraverso lo strumento della minaccia e dell’intimidazione, oppure dei beni materiali diffusi, col miraggio dei quali si registra l’ammorbidimento dell’opinione pubblica internazionale.

Che, per i Padri pellegrini, si trattasse di mentalità alienata di emarginati fanatizzati dal Libro, è cosa sulla quale gli studiosi paiono concordi. Un pugno di invasati, sfuggiti all’anglicanesimo nazionalista elisabettiano, è alle origini dell’insediamento sul territorio altrui nel Nuovo Mondo, attuato dopo una prima fase di oculato etnocidio locale. Un pugno, invece, di freddi e lucidi programmatori, i massoni sbarcati in America un secolo più tardi, è all’origine dell’organizzazione politica di quella volontà di dominazione mondiale, che i puritani, da soli e con la sola recita dei versetti biblici, mai sarebbero riusciti a trasformare in sonante realtà planetaria.

Hagger, a darci la misura di quanto profondi fossero e siano gli intrecci fra l’universalismo puritano e il cosmopolitismo massonico, scrive chiaro e tondo che «si può affermare che la filosofia puritana fosse in realtà rosacrociana». Fra il puritanesimo anglo-olandese, all’origine del millenarismo americano, e il ginepraio massonico e illuminista settecentesco (Illuminati di Baviera, Rosacroce, Giacobiti, Priorato di Sion, templarismi vari, neo-catarismi, etc.) correva un unico filo. Si trattava di erigere la Nuova Sion in terra vergine, dopo che il tentativo di sovvertire i poteri tradizionali in Europa (ad es. contro i Borbone o i Tudor) era per il momento fallito. Poiché: «L’ordine di Weishaupt fu finanziato dalla casa sionista dei Rothschild e da altri quattro ebrei» e il rabbino Adam Weishaupt – guida degli Illuminati – ebbe secondo Hagger una decisiva influenza sui puritani americani, entrò in contatto con lo stesso Benjamin Franklin e condizionò in chiave massonica l’afflato rivoluzionario dei coloni americani. Si preparò il terreno alla fase storica della rivoluzione. E di Franklin sappiamo, come scrive Hagger, che «dopo essere stato a lungo un sionista rosacroce, era stato inviato a Parigi nel dicembre 1776 come ambasciatore coloniale per chiedere aiuto militare e finanziario».

Legami stretti fra la massoneria illuminista e il puritanesimo. Legami ideologici, oltre che operativi. Il sogno massonico e quello biblista venivano fatti coincidere: il tempio di Salomone e la Nuova Sion potevano essere costruiti senz’altro nel Nuovo Mondo, ma ugualmente nel Vecchio si potevano organizzare le prime rivoluzioni, i primi sforzi per svellere lo Stato nazionale a forte tenuta e sostituirlo con lo Stato massonico a direttiva puritana. La coincidenza temporale fra la rivoluzione americana e quella francese parla da sola. Al culmine, il piano sovversivo mondiale: «Le direttive che Weishaupt ricevette furono quelle di unirsi con i templari, deporre i Borboni in Francia e dar forma alla Nuova Atlantide sionista baconiana nel Nuovo Mondo». Da allora anche i ciechi hanno potuto vedere che l’installazione del massonismo puritano negli USA e la sua alleanza con l’illuminismo francese hanno significato prima di tutto la lotta contro l’Europa, percepita come il primo, grande ostacolo al piano mondialista: guerra alla Spagna nel 1898, due guerre mondiali con utilizzo di massacro aereo scientifico e bomba atomica umanitaria, poi franca imposizione del modello cosmopolita ed etnopluralista, “patriottismo costituzionale”, sudditanza militare ed economica. Il tutto, sempre gestito in coppia dalla premiata agenzia internazionale America-Francia, con zelante succursale inglese: parliamo dell’Occidente atlantista, la rovina dell’Europa, la sua maledizione. Oggi, ad esempio nel caso della fasulla guerra anti-libica, con Obama e Sarkozy sembra di rivedere all’opera Franklin e Lafayette, e si ha la più plateale conferma che l’analisi di Hagger coglie nel segno.

Non si tratta, infatti, di vicende storiche che seguano vie casuali. Si tratta di un programma secolare di sovversione e di erezione di un potere unico mondiale, che liquidi le entità politiche solide e insedi il massonismo universale. Come ha scritto Carlo Marroni sul Sole-24 Ore, riferendosi proprio al libro di Hagger: «l’ascesa degli Stati Uniti non è stato un evento aleatorio ma un piano strategico progettato da un’élite massonica fin dagli albori della nuova Repubblica». Il “Grande Oriente d’America” guida la mano politica delle amministrazioni americane: e poco, anzi nulla importa che queste siano repubblicane o democratiche, nere o bianche o magari domani ispaniche o gialle. Ciò che importa è che l’unico obiettivo, quello fissato tra Seicento e Settecento, vada a compimento: repubblica mondiale gestita dall’oligarchia cosmopolita che, attraverso la gestione della finanza internazionale, si assicuri la “elezione divina” di governare il mondo.

L’unificazione di progetto puritano e progetto massonico in un unico piano poteva dirsi compiuta alla fine del secolo XVIII. Quei fanatici eversori vollero anche dare simboli eloquenti alla loro opera: la capitale Washington costruita con la planimetria templare della squadra e del compasso, ad esempio. Oppure la piramide e l’occhio del Grande Orologiaio, che ti fissa minaccioso dalla banconota da un dollaro. Tutto questo ha voluto significare una sfida essenzialmente anti-europea. Il Gran Maestro George Washington sapeva ciò che faceva. E con lui lo sapevano i suoi generali, i quali «praticamente tutti erano massoni templari», come attesta Hagger. Tirando le somme: era davvero tutta propaganda lo slogan dell’Asse sulla “congiura ebraico-massonico-plutocratica”? O non era invece, quella formula di lotta, uno sguardo profetico sull’abisso, la denuncia di un feroce piano di morte, il tentativo di salvare la nostra civiltà con la forza della disperazione? Ognuno, che non sia cieco e sordo, può rispondersi da solo.



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dimanche, 07 août 2011

La contesa geopolitica sino-statunitense

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La contesa geopolitica sino – statunitense

Giacomo Giabellini
 
Ex: http://www.eurasia-rivista.org/ 

 

Che la prorompente ascesa di svariati paesi abbia assestato un duro colpo all’assetto mondiale incardinato sull’unipolarismo statunitense è un fatto che pochi oseranno contestare.

La resurrezione della Russia sotto l’autoritaria egida di Putin affiancata all’affermazione della Cina al rango di grande potenza costituiscono i due principali fattori destabilizzanti in grado di ridisegnare i rapporti di forza a livello internazionale.

 

Se la Russia, tuttavia, ha potuto contare sulla monumentale eredità sovietica, la Cina ha fatto registrare un progresso politico ed economico assolutamente straordinario.

 

Il lungimirante progetto di ristrutturazione messo a punto in passato da Deng Xiao Ping ha inoppugnabilmente svolto un ruolo cruciale nell’odierno riscatto cinese e tracciato un solco profondo entro il quale sono andati a collocarsi tutti i suoi successori, da Jang Zemin a Hu Jintao, passando per Jang Shangkun.

 

Come tutti i paesi soggetti a forte sviluppo economico, la Cina si trova a dover soddisfare una crescente seppur già esorbitante domanda di idrocarburi.

 

Per farlo, è costretta ad estendere la propria capacità di influenza ai paesi produttori Medio Oriente e a quelli dell’Africa orientale attraverso i territori dell’Asia centrale e le vie marittime che collegano il Golfo Persico al Mar Cinese Meridionale.

 

In vista di tale scopo, la diplomazia cinese ha escogitato una efficace strategia diplomatica imperniata sul principio della sussidiarietà internazionale e profuso enormi sforzi per dotarsi di un esercito capace di sostenere gli ambiziosi progetti egemonici ideati dal governo di Pechino.

 

L’Organizzazione per la Cooperazione di Shangai – che raggruppa Cina, Russia, Kazakistan, Kirghizistan, Tajikistan, e Uzbekistan e che annovera Iran, Pakistan, India e Mongolia in qualità di osservatori – patrocinata dalla Cina ha promosso una partnership strategica tra i paesi aderenti ad essa atta a favorire un’integrazione continentale in grado di far ricadere cospicui vantaggi su tutto l’insieme.

 

In aggiunta, va sottolineato il fatto che è in fase di consolidamento l’asse Mosca – Pechino nello scambio tra armamenti e petrolio.

 

La Cina acquista gran parte delle proprie forze militari dalla Russia dietro congrui conguagli e costituisce il primo cliente per il mercato bellico russo.

 

Caldeggia la realizzazione di una pipeline che attinga dai giacimenti russi e faccia approdare petrolio ai terminali cinesi, trovando però l’opposizione della Russia, incapace di far fronte tanto alla domanda cinese quanto a quella europea.

 

In compenso, Mosca sostiene la realizzazione del cosiddetto “gasdotto della pace”, un corridoio energetico finalizzato a far affluire il gas iraniano in territorio cinese attraverso Pakistan ed India, in grado di orientare gli idrocarburi iraniani verso est e consentendo in tal modo alla Russia di assestarsi su una posizione assolutamente dominante ed incontrastata sul solo mercato europeo.

 

Ruggini vecchie e nuove hanno impedito la rapida realizzazione dei progetti in questione portando il governo di Pechino ad individuare soluzioni alternative.

 

Non a caso, uno dei grandi scenari in cui si gioca attualmente la partita tra gli Stati Uniti in declino ma decisi a vender cara la pelle e la rampante Cina in piena ascesa economica è l’Africa, che grazie alle sue immense risorse di idrocarburi (e materie prime) costituisce l’oggetto del desiderio tanto dell’una quanto dell’altra potenza.

 

La Storia insegna sia che la scoperta di giacimenti di idrocarburi nelle regioni povere costituisce il reale movente dei conflitti che vedono regolarmente fazioni opposte combattere aspramente, quasi sempre a danno della popolazione, per garantirsene il controllo sia che dietro di esse si celano direttamente o indirettamente quelle grandi potenze interessate ad estendere la propria egemonia geopolitica.

 

Sudan, Nigeria, Congo, Angola, Yemen, Myanmar (l’elenco è sterminato).

 

La penetrazione di Pechino in Africa è proceduta gradualmente, ma il consolidamento di essa è stato reso possibile solo grazie ai passi da gigante fatti registrare dalla marina cinese.

 

Dietro suggerimento dell’influente ammiraglio Liu Huaqing, il governo di Pechino aveva infatti sostenuto il progetto riguardante l’adozione di sottomarini classe Kilo e di incrociatori classe Sovremenniy, oltre al potenziamento dei sistemi di intelligence e delle tecnologie militari necessarie a supportare una flotta efficiente ed attrezzata di tutto punto per fronteggiare qualsiasi tipo di minaccia.

 

Il Primo Ministro Hu Jintao e suoi assistenti di governo hanno inoltre potuto approfittare della risoluzione ONU di fine 2008 finalizzata alla repressione della pirateria del Corno d’Africa per insinuare la propria flotta fino al Golfo Persico e al largo del litorale di Aden, don licenza di sconfinare in aperto Mediterraneo attraverso il Canale di Suez.

 

La pirateria, ben supportata dal caos politico che governa la Somalia, in questi ultimi anni ha esteso consistentemente il proprio raggio d’azione arrivando a lambire le coste dell’Indonesia e di Taiwan ad est e del Madagascar a sud.

 

Ciò ha effettivamente sortito forti ripercussioni sui traffici marittimi internazionali, portando circa un terzo delle cinquemila imbarcazioni commerciali che transitavano annualmente per quella via a propendere per il doppiaggio del Capo di Buona Speranza pur di evitare di imboccare il Canale di Suez.

 

Ciò ha comportato un dispendio maggiore di denaro dovuto alla dilatazione dei tempi di trasporto e rafforzato le ragioni della permanenza della flotta cinese lungo le rotte fondamentali.

 

Tuttavia l’opera di contrasto alla pirateria – sui cui manovratori e membri effettivi ben poca luce è stata fatta – si colloca in un piano del tutto secondario nell’agenda cinese, interessata prioritariamente ad assumere il controllo delle rotte marittime fondamentali e dei paesi che si su di esse si affacciano.

 

Di fondamentale importanza a tale riguardo risultano gli stretti di Malacca e Singapore, specialmente in forza della quantità di petrolio che vi transita, ben tre volte superiore a quella che transita attraverso il Canale di Suez.

 

Circa quattro quinti dei cargo petroliferi provenienti dal Golfo Persico destinati alla Cina passa per lo Stretto di Malacca, mentre gran parte di quelli diretti al Giappone passano per quello di Singapore.

 

E’ interessante notare come, di converso, gli Stati Uniti e i loro alleati abbiano agito pesantemente per destabilizzare i paesi che costituiscono l’asse portante della strategia cinese.

 

La secessione del Sudan del Sud dal governo centrale di Khartoum ha minato l’integrità della Repubblica del Sudan privandola dell’area ricca di petrolio e compromettendone gran parte degli introiti legati alle esportazioni.

 

Nel fomentamento dei dissidi si è intravista la mano pesante di Israele, che per ammissione dello stesso ex direttore dello Shin Bet Avi Dichter aveva sostenuto attivamente le forze indipendentiste del sud.

 

Un’operazione atta a privilegiare le etnie e le tribù meridionali invise alla preponderanza araba del resto del paese, che segna una logica soluzione di continuità rispetto alla classica strategia antiaraba propugnata da Tel Aviv, interessata costantemente a stringere legami con i paesi regionali non arabi.

 

Gli Stati Uniti, dal canto loro, avevano rifornito di aiuti i paesi limitrofi al Sudan affinché sovesciassero il governo centrale di Khartoum fin dall’era Clinton, mentre attualmente si sono “limitati” a stanziare corpose iniezioni di denaro a contractors privati incaricati di addestrare le frange secessioniste.

 

La Cina era il principale sponsor del presidente sudanese Omar Hassan El Bashir, con il quale erano stati regolarmente barattati tecnologie, armamenti e infrastrutture in cambio di petrolio.

 

Un altro paese fortemente destabilizzato in relazione alla sua posizione strategicamente cruciale è lo Yemen, cui gli Stati Uniti hanno richiesto con insistenza la concessione dell’isola di Socotra per installarvi una base militare che, se unita alla Quinta Flotta stanziata nel vicino Bahrein, formerebbe la principale forza militare dell’intero Golfo Persico.

 

L’isola si situa a metà strada tra il Mar Rosso e l’Oceano Indiano ed occupa una posizione che coincide con il crocevia delle rotte commerciali che collegano il Mediterraneo, mediante il Canale di Suez, al Golfo di Aden e al Mar Cinese Meridionale.

 

Myanmar è stato invece oggetto di una vera e propria rivoluzione colorata, quella “color zafferano” che deve il suo nome al colore delle vesti indossate dai monaci buddhisti protagonisti delle rivolte antigovernative.

 

Non è un segreto che la giunta militare guidata dall’enigmatico generale Than Shwe si sia resa responsabile di efferatezze che la rendono difficilmente difendibile, ma siccome gli stati non hanno mai conformato il proprio operato alle tavole della legge morale non stupisce che il sostegno statunitense accordato alle frange rivoltose non abbia nulla a che vedere con la tutela dei diritti umani, ma risponda a ben precisi obiettivi geopolitici.

 

Il dominio degli stretti di Malacca e Singapore consente infatti di esercitare un controllo diretto sugli approvvigionamenti energetici destinati alla Cina.

 

La Cina ha però effettuato le proprie contromosse, fornendo il proprio appoggio politico all’isolato governo di Rangoon e raggiungendo con esso accordi commerciali e diplomatici di capitale importanza strategica.

 

Pechino ha rifornito la giunta militare al potere di armamenti e tecnologie militari, ha stanziato fondi sostanziosi per la costruzione di numerose infrastrutture come strade, ferrovie e ponti.

 

In cambio, ha ottenuto il diritto di sfruttare i ricchi giacimenti gasiferi presenti sui fondali delle acque territoriali ex birmane oltre a quello di dislocare le proprie truppe e di installare basi militari nel territorio del Myanmar.

 

Alla luce dei fatti, risulta che il Myanmar corrisponda a un segmento fondamentale del “filo di perle” concepito da Pechino, l’obiettivo strategico che prevede l’installazione di basi militari in tutti i paesi del sud – est asiatico che si affacciano sull’oceano indiano.

 

Tale obiettivo è oggettivamente favorito dall’evoluzione dei rapporti tra Pakistan e Stati Uniti, in evidente rotta di collisione.

 

Islamabad ha mal digerito tanto le accuse di connivenza con il terrorismo rivolte ai propri servizi segreti (ISI) quanto le sortite unilaterali compiute dai droni statunitensi in territorio pakistano e ha giocato sulla centralità mediatica di cui è stato oggetto il poco credibile blitz che avrebbe portato all’uccisione di Osama Bin Laden per esternare pubblicamente la propria ferma protesta nei confronti dell’atteggiamento di Washington, che ha a sua volta replicato aspramente per bocca del Segretario alla Difesa Robert Gates e poi  per il suo successore Leon Panetta.

 

Ciò ha spinto Pechino a scendere in campo al fianco del Pakistan, suscitando il plauso del Presidente Ali Zardari.

 

Tuttavia le relazioni tra Cina e Pakistan erano in fase di consolidamento da svariati mesi e hanno prodotto risultati letteralmente allettanti.

 

La realizzazione del porto sia civile che militare di Gwadar, dal quale è possibile dominare l’accesso al Golfo Persico,  è indubbiamente il più importante di essi.

 

Il progetto in questione comprende inoltre la costruzione di una raffineria e di una via di trasporto in grado di collegare lo Xinjiang al territorio pakistano.

 

Un valore aggiunto al porto di Gwadar  è già stato inoltre conferito dall’intesa raggiunta con Islamabad e il governo di Teheran relativa alla realizzazione di un corridoio energetico destinato a far approdare il gas iraniano ai terminali cinesi.

 

In tal modo  lo sbocco portuale di Gwadar promette di divenire una dei principali snodi commerciali per l’energia iraniana, attirando Teheran verso l’orbita cinese e consentendo quindi al governo di Pechino di inanellare un’ulteriore gemma alla propria “collana di perle”.

 

 

 

La chiara vocazione eurasiatica del progetto cinese ha ovviamente suscitato forti preoccupazioni presso Washington, che non mancherà di lastricare di mine la nuova “via della seta” finalizzata a compattare il Vicino e Medio Oriente all’Asia orientale e suscettibile di sortire forti contraccolpi sulla politica energetica europea, destinata a legarsi indissolubilmente alla Russia.

 

Die US-Hochfinanz treibt die Welt systematisch in die Zinsknechtschaft

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Die US-Hochfinanz treibt die Welt systematisch in die Zinsknechtschaft

Eine neue Form des Imperialismus

von Prof. Dr. Eberhard Hamer (ex: http://www.zeit-fragen.ch/)

Manches, was an der Euro-Krise und der Weltfinanzkrise widersinnig erscheint, könnte dennoch strategisch sinn- und planvoll sein:

  • Warum mussten die US-Bürger die Staatshaftung für die schiefgelaufenen Spekulationen der Hochfinanz-Banken übernehmen?
  • Und warum mussten auch die EU-Staaten die Haftung für die Verluste der internationalen Zockerbanken übernehmen?
  • Und warum hat die der Hochfinanz gehörende FED (Federal Reserve Bank) den Zinssatz für ihre Eigentümerbanken auf null gesetzt?
  • Warum haben die internationalen Zockerbanken den Ländern mehr Kredite aufge-drückt, als diese bei normalem Zins bedienen, geschweige denn zurückzahlen könnten?
  • Und warum haben die in die Politik gewechselten Bankster-Kollegen Sarkozy, Trichet, Strauss-Kahn und Obama die Regierungen der soliden Euro-Länder gezwungen, als Gesamtschuldner für die Schulden der überschuldeten Staaten mit einzutreten und die EU gegen alle Satzungen und Verträge zur Transferunion umzudrehen?
  • Und warum musste die EZB (Europäische Zentralbank) entgegen ihrer Satzung mehr faule Kredite der Zockerbanken für verschuldete Staaten (Griechenland, Portugal) übernehmen, als sie Eigenkapital hat?
  • Und warum dürfen die internationalen Banken, welche die faulen Kredite an die Pleitestaaten vergeben haben, nicht an der Haftung für diese Kredite beteiligt werden?
  • Warum darf nach privatisierten Supergewinnen an den faulen Finanzprodukten nur noch über sozialisierte Haftung und Rückzahlung diskutiert werden?
  • Und warum weigern sich die Weltfinanzindustrie und die ihr untertänigen Regierungen so beharrlich, längst vorhandene Zahlungsunfähigkeit von Schuldnerländern (Griechenland, Portugal, Irland u.a.) zuzugeben?
  • Und warum dürfen die überschuldeten Pleiteländer wie Griechenland oder Portugal keinen Staatsbankrott erklären und sich darüber wieder sanieren?

Zu all diesen Einzelfragen gibt es Tausende von politischen und wirtschaftlichen Erklärungen oder Lösungsvorschlägen, deren Nachteil aber darin liegt, dass sie selektiv erklären oder lösen, aber keine Gesamtschau und noch weniger eine Gesamtstrategie hinter diesen Fragen vermuten. Die offizielle Presse sekundiert sie damit, dass man an keine «Verschwörungstheorien» gegen die US-Hochfinanz denken dürfe.

Tatsächlich aber ergeben alle diese Einzelfragen einen gemeinsamen Sinn, wenn man in ihnen Auswüchse eines dahinterstehenden strategischen Planes sieht. Das gilt insbesondere für die Tatsache, dass die Überschuldungskrise einzelner europäischer Länder und der USA nicht kurzfristig und damit weniger schmerzhaft gelöst wird, sondern in die Länge gezogen wird.

John Perkins ist ein mutiger Mann. Er lebt noch – wenn auch unter neuer Identität. Er war jahrelang einer der Spitzenagenten der US-Hochfinanz und hat die von ihm und seinen «Economic Hit Men (EHM)»-Kollegen inszenierten kriminellen Machenschaften beschrieben. Sein atemberaubendes Buch «Bekenntnisse eines Economic Hit Man» (München 2007, ISBN 978-3-442-15424-1) zeigt die Machenschaften der US-Hochfinanz und der von ihr abhängigen US-Administration, welches auch für die heutige Finanzkrise Antworten gibt: «Economic Hit Men (EHM) sind hochbezahlte Experten, die Länder auf der ganzen Welt um Millionen Dollar betrügen. Sie schleusen Geld von der Weltbank, der US Agency for International Development (USAID) und anderen ausländischen ‹Hilfsorganisationen› auf die Konten grosser Konzerne und in die Taschen weniger reicher Familien, die die natürlichen Rohstoffe unseres Planeten kontrollieren. Die Mittel der EHM sind betrügerische Finanzanalysen, Wahl-manipulationen, Bestechung, Erpressung, Sex und Mord. Ihr Spiel ist so alt wie die Macht. Doch heute im Zeitalter der Globalisierung hat es neue und erschreckende Dimensionen angenommen.» (S. 9)

«Das ist die eigentliche Kompetenz der EHM: Wir bauen ein Weltreich auf. Wir sind eine Elite aus Frauen und Männern, die internationale Finanzorganisationen dazu benutzen, jene Bedingungen zu schaffen, mit denen andere Länder der Korporatokratie unterworfen werden sollen. Und diese Korporatokratie beherrscht unsere grössten Konzerne, unsere Regierung und unsere Banken. Wie unsere Pendants in der Mafia bieten wir, EHM, einen Dienst oder eine Gefälligkeit an. Das kann z.B. ein Kredit zur Entwicklung der Infrastruktur sein, Stromkraftwerke, Schnellstrassen, Häfen, Flughäfen oder Gewerbeparks. An den Kredit ist die Bedingung geknüpft, dass Ingenieurfirmen und Bauunternehmer aus unserem Land all diese Projekte bauen. Im Prinzip verlässt ein Grossteil des Geldes nie die USA. Es wird einfach von Banken in Washington an die Ingenieurbüros in New York, Houston oder San Francisco überwiesen.

Obwohl das Geld fast umgehend an Unternehmen zurückfliesst, die zur Korporatokratie (dem Geldgeber) gehören, muss das Empfängerland alles zurückzahlen, die Schuldsumme plus Zinsen. Wenn ein EHM richtig erfolgreich ist, dann sind die Kredite so hoch, dass der Schuldner nach einigen Jahren seinen Zahlungsverpflichtungen nicht mehr nachkommen kann. Dann verlangen wir wie die Mafia unseren Anteil. Dazu gehört vor allem: Die Kontrolle über Stimmen in der Uno, die Errichtung von Militärstützpunkten oder der Zugang zu wichtigen Ressourcen wie Öl oder die Kontrolle über den Panama-Kanal. Natürlich erlassen wir dem Schuldner dafür nicht die Schulden – und haben uns so wieder ein Land dauerhaft unterworfen.» (S. 22/23)

Das unbegrenzte Geld für solche Machenschaften hat die US-Hochfinanz durch die ihr gehörende FED. Es wird einfach neu gedruckt. In den letzten 35 Jahren hat sich die Dollarmenge auf diese Weise vervierzigfacht (bei nur vervierfachtem Güterwachstum). Dieses Geld ist die Macht, mit welcher die US-Hochfinanz die gesamte Welt beherrscht, sich dienstbar macht und diejenigen, welche ihr Geld angenommen haben, zu Zinssklaven macht.

Perkins beschreibt, wie mit gefälschten Gutachten übermässige Kredite in die Länder (und wieder zurück in die USA) gedrückt werden, wie mit Bestechungen oder Drohungen die Regierungen kreditgeneigt gemacht werden. Wer gar zu widerspenstig ist, erleidet Unfälle wie die Präsidenten Torrijos (Panama), Roldos (Ecuador), Allende (Chile) u.a.

«Wer das Geld hat, der beherrscht die Welt», wird S. Rothschild zitiert, und wer die FED besitzt, hat eine Gelddruckmaschine, die ihm unbegrenzte Geldmittel zur Welt-Geld-Herrschaft liefert.

Die neue Form der Weltherrschaft liegt nur darin, dass sie nicht mehr militärisch Völker unterjocht, sondern den Völkern zuerst übermässige Kredite andient, um mit Hilfe von deren Verzinsung die finanzielle und wirtschaftliche Herrschaft über dieses Volk zu erringen (Schuld-Zins-Knechtschaft).

Auch in der Euro-Krise kann man das gleiche Muster wiederentdecken:

Griechenland war eigentlich schon pleite, als es mit von Goldman Sachs gefälschten Bilanzen und Bonitäten in die Euro-Zone gezogen wurde. In diesem neuen Verbund haben die internationalen Banken nun Griechenland noch hemmungsloser kreditiert, bis Griechenland nicht nur überschuldet, sondern eigentlich auch zahlungsunfähig war.

Statt nun in Griechenland einen sauberen Staatsbankrott und danach Sanierung zuzu-lassen, haben die internationalen Banken «alternativlos» von den übrigen Euro-Ländern einen «Rettungsschirm» angeblich für Griechenland, in Wirklichkeit aber für die Bankenschulden verlangt und bekommen, so dass die internationalen Banken nicht nur Griechenland allein als Schuldner hatten, sondern die Einzelschulden zu Gesamtschulden aller europäischen Länder wurden und die EU im ESM (Europäischen Stabilitätsmechanismus) zur Transferunion.

Nicht nur für die Länder, sondern auch für die internationalen Banken wurde der Rettungsschirm zum Netz, mit dem sie ihre gesamten unsoliden Finanzprodukte erst an die einzelnen Länder und damit an die Gemeinschaft abladen konnten – eine so gewaltige Schuldensumme (Europa: 6000 Milliarden Euro), dass nicht nur die Schuldnerländer, sondern auch die freiwillig in die Gesamthaftung eingetretenen soliden Länder aus dieser Last nicht mehr herauskommen werden, sondern endgültig in die Schuldknechtschaft und Zinsknechtschaft der US-Hochfinanz fallen. In den nächsten 50 Jahren wird also in Europa weniger für den eigenen Wohlstand als für die Zinsen der Hochfinanzkredite gearbeitet.

Wenn man John Perkins gelesen hat, versteht man auch, weshalb man die Verschul-dung Deutschlands für fremde Banken und fremde Länder als «ohne Alternative» durchsetzen musste. Es ging nicht um den Euro und nicht einmal um Europa, sondern um die Erhaltung der Kredite der Hochfinanz und darum, dass nicht im Zusammenbruch eines Landes diese Kredite und die damit verbundene Zinsknechtschaft aufgelöst würden.

Aus diesem Grunde darf es auch keine «private Beteiligung» an den Schulden geben, dürfen nicht die Täterbanken zur Entschuldung der Staaten – etwa durch Schuldenschnitt – mit herangezogen werden. Die Schulden sollen nicht mehr das Problem der Gläubiger sein, sondern allein des Schuldnerstaates und der mit ihm in Gesamthaftung verbundenen Euro-Länder – insbesondere Deutschlands.

Die Weltherrschaft der US-Hochfinanz mit Hilfe von hemmungslos gedrucktem Geld, Krediten und Zinsen ist eine neue Form des Imperialismus, die nicht mehr auf Bajonette, sondern auf Schulden baut.

Die Verschuldung der Welt gegenüber der US-Hochfinanz hat zudem den Vorteil, dass sie auch die wohl kommende Abwertung des Dollars in andere Währungen überdauert, sogar relativ gleich bleibt. Das System ist so klug konstruiert, dass die einzelnen Bürger und Länder glauben, das geschähe in ihrem Interesse oder im Interesse «europäischer Solidarität», während es in Wirklichkeit allein dem Finanzimperialismus dient.

Würden allerdings die Schuldnerländer, wie vor Jahren Argentinien, abwerten und die Zinszahlungen einstellen, hätte die Hochfinanz grösste Probleme, weil damals die Mobilisierung ihrer Welthilfstruppen wie IWF, Weltbank, EMF o.a. nicht geholfen hat. Argentinien hat sich durchgesetzt und sich sogar saniert. Die Hochfinanz muss also alles daran setzen, dass sich solche Beispiele – z.B. in Griechenland? – nicht wiederholen, damit ihr die Steine nicht aus der Mauer brechen. Aber sie hat ja willige Helfer im Brüsseler Politbüro, bei der EZB, im IWF u.a., die gerade mit dem ESM daran arbeiten, die Verschuldung zumindest noch längerfristig zu erhalten.

Nun zeigt sich, dass es für die Finanzknechtschaftspolitik der Hochfinanz Sinn macht, vorerst noch am Schrecken ohne Ende zu halten, statt an einem Ende mit Schrecken, weil die Transferunion und zum Beispiel die endgültige Schuldenübernahme Deutschlands erst noch festgezurrt werden müssen, bevor es eine Lösung geben darf.    •

John Perkins, Bekenntnisse eines Economic Hit Man. München 2007. ISBN 978-3-442-15424-1

Keim für weitere krisenhafte Entwicklungen

Leider gibt es aber doch eine ganze Reihe von Faktoren, die zu einer vorsichtigeren Einschätzung mahnen. Eine zweite Grosse Depression konnte zwar abgewendet werden, aber die Kosten der Krisenbekämpfung waren ausserordentlich hoch und könnten den Keim für weitere krisenhafte Entwicklungen in sich tragen. Da sind zunächst einmal die offensichtlichen Kosten für die staatlichen Haushalte zu nennen. Zahlreiche Länder hat die Kombination aus krisenbedingt einbrechenden Staatseinnahmen und massiven Ausgaben-erhöhungen zur Krisenbekämpfung an den Rand des Staatsbankrotts gebracht. Die europäische Schuldenkrise ist nur die offensichtlichste Folge dieser Entwicklung. Die Tatsache, dass im Mai 2011 die Sorge um eine kaum vermeidbar scheinende Umschuldung Griechenlands bereits wieder die Schlagzeilen dominierte, zeigt, dass diese Krise noch nicht ausgestanden ist. Aber auch die finanzielle Situation in den USA auf Bundes- und Einzelstaatenebene ist so besorgniserregend, dass hier ohne weiteres der nächste grosse Krisenherd entstehen könnte. Es wird jedenfalls noch Jahre dauern, bis sich die Staatshaushalte erholt haben werden und sich die Lage normalisiert hat.

Aymo Brunetti. Wirtschaftskrise ohne Ende?, Seite 150f

thk. Das 2011 erschienene Buch von Aymo Brunetti «Wirtschaftskrise ohne Ende» ist eine lohnenswerte Lektüre, die die Hintergründe und Zusammenhänge der aktuellen Finanz- und Wirtschaftskrise darlegt. Für den Autor, der die Direktion für Wirtschaftspolitik im Staatsekretariat für Wirtschaft (SECO) des Eidgenössischen Volkswirtschaftsdepartements leitet und zudem als Titularprofessor an der Universität Basel und als Honorarprofessor an der Universität Bern lehrt, sind die Folgen der Krise noch nicht überstanden, und er sieht beträchtlichen Handlungsbedarf. Aymo Brunetti zeigt in leicht verständlicher Sprache und sachlicher Art und Weise auf, wie die globale Wirtschaftskrise entstanden ist, wie Regierungen und Zentralbanken darauf reagiert haben und wie die europäische Währungsunion ins Wanken geraten ist. Das Buch bietet eine leicht lesbare Orientierungshilfe, die es erlaubt, in kurzer Zeit einen Überblick über die komplexen Zusammenhänge der aktuellen Krise zu gewinnen.

Ehemaliger Ministerpräsident Erwin Teufel zur EU: «Die Staatschefs brechen das Recht»

zf. In einem Gespräch mit der Frankfurter Allgemeinen Sonntagszeitung vom 31. Juli nahm der ehemalige Ministerpräsident von Baden-Württemberg, Erwin Teufel, sehr kritisch zu den Euro-Plänen der Staats-und Regierungschefs der EU-Staaten Stellung. Teufel, so die Zeitung, «sieht das Vertrauen in die europäischen Staats-und Regierungschefs erschüttert, weil diese sich selbst nicht mehr an Recht und Gesetz hielten.» Teufel wörtlich: «Das Vertrauen in die handelnden Staatsmänner in Europa ist verlorengegangen. Wenn Staats-und Regierungschefs in einer Nacht wesentliche Stabilitätskriterien wegputzen, die in Verträgen festgehalten, also geltendes Recht sind, geht Vertrauen verloren. Vom Bürger erwartet man, dass er sich an Normen, an Recht und Gesetz hält […] - und Staats-und Regierungschefs tun es nicht.»

La liberté, la démocratie, l'autonomie, mais non sans une défense forte

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La liberté, la démocratie, l’autonomie, mais non sans une défense forte

Envisager l’avenir avec une conscience historique fondée sur des faits –  correctif nécessaire à la falsification de l’histoire par le Rapport Bergier

par Tobias Salander

Ex:http://www.horizons-et-debats.ch/

A quelles conditions les citoyens suisses de 2011 peuvent-ils envoyer au monde le message selon lequel ils veulent conserver leur liberté, leur démocratie et leur autonomie et en même temps rester le peuple le plus pacifique mais le plus apte à se défendre? C’est à cette question, posée à temps dans une période de grave crise économique et financière aux répercussions encore imprévisibles en Occident, en particulier dans les zones dollar et euro, que répond une nouvelle étude sur l’histoire de la Suisse entre 1933 et 1945 due à la plume d’un économiste et ex-commandant de bataillon d’infanterie qui a travaillé pour la Banque mondiale, l’ONU, l’OCDE, divers gouvernements et commanditaires privés dans plus de 100 pays.
S’appuyant sur une quantité de publications scientifiques concernant la Seconde Guerre mondiale, Gotthard Frick, dans son livre intitulé «Krieg und die Selbstbehauptung der Schweiz 1933–1945» propose une vision nouvelle et complète de la manière dont la Suisse a affirmé son autonomie et ses valeurs pendant la Seconde Guerre mondiale. Il indique les leçons à en tirer pour l’avenir et apporte un correctif aux travaux de la Commission Bergier. Cet ouvrage peut être chaudement recommandé à tous les citoyens et en particulier aux professeurs d’histoire et à leurs élèves. Il nous offre une vision de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale qui, loin de tout dénigrement idéologique, rétablit les faits, vision que tous ceux qui les ont vécus ne pourront que confirmer.
Après les attaques des années 1990 contre la Suisse commandées par certains milieux financiers de la côte Est des Etats-Unis et livrées par une cinquième colonne de pseudo-artistes, de personnes «fatiguées de défendre la patrie» (Heimatmüde), de girouettes et de carriéristes vendus et vulnérables au chantage qui auraient voulu, au moyen d’une vaste manipulation psychologique, pousser le pays à intégrer le nouvel ordre mondial, Frick réussit, en évaluant clairement les événements historiques connus, à ressusciter la volonté du pays à affirmer son autonomie et ses valeurs et à aiguiser sa perception de l’avenir. Il ne s’agit pas pour lui uniquement d’apporter une contribution au débat sur l’avenir de l’Armée suisse. Si, à l’époque, il valait la peine de consentir d’importants sacrifices pour éviter la guerre au pays, il faudrait aujourd’hui également «engager des réflexions exhaustives et à long terme si nous voulons préparer notre pays à un avenir qui sera sans doute beaucoup plus difficile et exigeant et peut-être aussi beaucoup plus menaçant que ne le pensent aujourd’hui de nombreuses personnes». (p. 2 sqq.) Ce sont là des réflexions qui ne devraient pas être abordées sérieusement qu’à l’occasion des cérémonies du 1er-Août.

Ceux qui empêchent leurs concitoyens d’envisager le passé les privent d’une vision personnelle de l’avenir. Les interprétations tordues dont les idéologues de la Commission Bergier ont inondé le peuple – ils n’ont pas apporté de faits nouveaux mais uniquement des interprétations erronées de l’histoire – doivent maintenant être démontées patiemment pièce après pièce. Gotthard Frick a le grand mérite d’avoir accompli ce précieux travail d’assainissement. Son évocation de la volonté des Confédérés d’affirmer leur autonomie dans une situation difficile, c’est-à-dire entre 1933 et 1945, est si claire, si respectueuse des faits et toujours envisagée dans la perspective de l’époque actuelle qu’elle peut constituer pour la jeunesse un repère, un point d’ancrage à partir duquel elle pourra s’attaquer aux problèmes de l’heure en étant pleinement conscients de ce qu’ont réalisé nos ancêtres et de la spécificité de notre histoire, celle d’un peuple qui ne voulait pas se laisser asservir, qui aimait la liberté par-dessus tout et voulait prendre en main ses affaires, mais toujours en tenant compte de la situation, sensibles au sort du prochain au-delà des frontières, solidaires et apportant son aide en cas de nécessité. Frick nous offre un contrepoint bienvenu aux machinations déjà mentionnées et aux nouvelles machinations dont l’objectif facile à déceler est de faire entrer la Suisse dans l’UE et l’OTAN, à en faire par conséquent une vassale et un soutien occulte des intérêts des grandes puissances.

Chaque pays a une armée: la sienne ou une armée étrangère

Mettons l’accent sur certains aspects de la présentation de Frick qui sont importants pour notre époque: l’évocation concise des conquêtes d’Hitler et des plans des Alliés – que l’auteur ne présente pas dans l’ordre chronologique mais selon les motifs qui les sous-tendent et cela d’une manière éclairante – montre une chose qui doit paraître évidente aux personnes à l’esprit social et pacifiste: Dans un monde où il n’y a finalement, entre les Etats, jamais d’amitiés mais seulement des intérêts, il n’y a pas de place pour la liberté et la dignité quand les pays démocratiques n’envisagent ni ne préparent les situations de crise. Frick explique qu’on peut développer l’Etat providence, se déclarer neutre avec fierté et ne pas investir dans l’armement. Mais alors on ne doit pas s’étonner si la situation politique se modifie du jour au lendemain et si un pays autrefois ami vient remplir le vide ainsi créé. C’est ce qui s’est passé en 1940 avec le Danemark et la Norvège et ce serait de nouveau possible aujourd’hui. On pourrait dire que nous ne nous défendrons pas en cas d’attaque parce qu’il serait absurde de le faire contre une puissance plus forte. Quelles seraient les conséquences? L’occupant déporterait les hommes et les forcerait à travailler dans l’industrie d’armement pour remplacer les travailleurs et les paysans qui combattent dans l’armée de l’agresseur. Peut-être qu’on les contraindrait à se battre au sein de la machine de conquête, à tuer, ne serait-ce que pour ne pas être tués. Ces conséquences effroyables qu’ont subies les pacifistes belges, danois, norvégiens, français, etc. mais aussi ceux qui se sont bien défendus mais ont été vaincus, comme les Serbes, Frick les décrit fort bien et il détruit de manière salutaire l’illusion consistant à croire qu’on pourrait rester passif aujourd’hui, et que ce ne serait pas si terrible d’être asservi. Pour Frick, l’histoire dément cette attitude de manière douloureuse.

Des voix étrangères louaient la Suisse

S’appuyant sur une quantité de documents de généraux, d’hommes d’Etat et de journalistes, l’auteur montre que les efforts de défense de la Suisse, en particulier la création du Réduit national, étaient pris très au sérieux, et pas seulement en Allemagne. Grâce à ces déclarations d’éminents étrangers, il donne une image authentique de la Suisse de l’époque (cf. les encadrés). La Suisse n’y apparaît pas comme antisémite. Au contraire, dans l’opuscule «Welt-Dienst» de l’Erfurter Verlag – qui était financé par l’Etat – elle est décrite rageusement comme «le seul paradis d’Europe pour les juifs» (p. 15). Il n’y est pas question d’un prétendu défaitisme des Suisses mais de leur esprit combatif et de leur capacité à se défendre qui pourrait donner du fil à retordre à la Wehrmacht. C’est ce qu’écrivait le général des troupes de montagnes de la Wehrmacht Franz Böhme, qui se suicida pendant sa détention par les Alliés à Nuremberg, dans son étude relative à une éventuelle attaque contre la Suisse. Le Times de Londres soulignait qu’aucune armée au monde ne pouvait mobiliser ses troupes aussi rapidement que l’armée suisse et l’étude Tannenbaum de la Wehrmacht de 1940 confirme cette appréciation, bien qu’avec d’autres arrière-pensées.
Le «Kleines Orientierungsheft Schweiz» de l’état-major de l’armée de terre destiné aux troupes allemandes et datant du 1er septembre 1942 écrit à propos du système de milice suisse – que les idéologues de la Commission Bergier ont toujours dénigré: «Le système suisse de milice permet d’engager l’ensemble des soldats à un coût relativement modique. Il entretient l’esprit combatif très marqué depuis toujours dans le peuple suisse et permet la mise sur pied d’une armée qui, vu la petite taille du pays, est très forte, organisée de manière efficace et rapidement opérationnelle. Le soldat suisse se distingue par son amour de la patrie, sa résistance et son endurance.» (p. 55)

Le général Böhme est plein d’admiration pour le Réduit

Le général Böhme écrit à propos du Réduit – que les falsificateurs de l’histoire de la Commission Bergier considèrent comme un mythe: «La défense suisse du territoire dispose d’une armée de terre qui, notamment en raison de ses effectifs élevés représente un facteur extrêmement important. La prise du Réduit défendu par des troupes qui vont se battre avec acharnement représentera une tâche difficile.» (p. 57)
Cela semble étrange de voir vanter la valeur de nos ancêtres par un militaire de la Wehrmacht alors que grâce à des mensonges ordonnées par l’Etat, on voulait nous faire croire le contraire.
Frick montre parfaitement combien la préparation du retrait par le général Guisan du gros de l’Armée dans le Réduit était réfléchie et prévoyante. La faute capitale des généraux polonais, consistant à vouloir maintenir un front de 1500 kilomètres au lieu de s’appuyer sur les alliés naturels que sont les cours d’eau et de concentrer les forces armées, fut étudiée avec beaucoup d’attention par le général Guisan et son état-major. Ainsi, il fallut abandonner la ligne de défense de la Limmat établie à grands frais après la défaite française parce qu’elle était devenue inutile. Même si le flanc ouvert du Jura représenta pendant quelques semaines un danger considérable, il fut possible, grâce à un peu de chance, de mettre en place le Réduit sans que la Wehrmacht ne profite de la situation. La Suisse suivait aussi attentivement la lutte pour défendre les Alpes du Sud de la France où les troupes françaises résistèrent victorieusement aux forces de Mussolini et d’Hitler et elle pensait être sur la bonne voie avec son idée de forteresse alpine. Cela met dans un grand embarras les chefs de la guerre psychologique de la Commission Bergier avec leur dénigrement subjectif et fielleux de la conception du Réduit.

Les Alliés auraient pu raccourcir la guerre de plusieurs années

Frick réfute un autre argument incroyable, car sans aucun fondement, de notre cinquième colonne qui veut que la Suisse ait prolongé la guerre. Il constate en effet que les Alliés auraient pu réduire la durée de la guerre de plusieurs années en bombardant les installations allemandes de production de carburant. Les nazis savaient parfaitement que c’était leur talon d’Achille. Mais que s’est-il passé? Frick montre sans équivoque que les Alliés ont bombardé la population civile sans défense des villes protégée pourtant par le droit international. Ce fut un crime de guerre sans précédent au regard dudit droit et la plus grave erreur au point de vue stratégique. Ou ce «moral bombing», comme le qualifièrent Harris-la-Bombe et Churchill, n’était-il pas une erreur mais visait un autre objectif? Malheureusement, nous n’en saurons rien tant que les Alliés n’auront pas déclassifié les documents secrets de la Seconde Guerre mondiale. Il paraît qu’ils représentent plus de la moitié de la totalité des documents. Le fait que cela n’ait pas été fait après le délai habituel de quelques décennies est de mauvais augure.

La défense du pays aujourd’hui en 10 points

D’une part les mises au point de Frick nous permettent d’éclaircir nos idées et constituent un antidote à l’entreprise de démoralisation effectuée par la Commission Bergier et d’autre part son résumé en 10 points nous fournit des indications précieuses sur la manière dont nous pouvons tirer profit des leçons de l’histoire aujourd’hui dans une situation non moins explosive, si nous voulons garder la tête droite.

1.    Fidélité aux valeurs spirituelles

La condition la plus importante qui permet à un peuple d’affirmer son autonomie est la fidélité à ses valeurs spirituelles. Elles donnent au peuple la force morale de subsister dans les situations extrêmes. Ce sont en Suisse les valeurs suivantes, telles qu’elles sont confirmées par les sources étrangères de l’époque de la guerre et que seuls les idéologues de la Commission Bergier tournent en dérision: l’amour de la patrie, l’indépendance, la démocratie directe, le fédéralisme, le pacifisme associé aux capacités de défense, «c’est-à-dire la volonté, en cas d’agression, de défendre ces valeurs et l’intégrité territoriale du pays jusqu’à épuisement de toutes les ressources humaines et matérielles, sans se poser de questions sur les chances de succès.» (p. 116)
Le respect d’autrui et des convenances ainsi que le maintien de relations normales avec tous les Etats ont toujours fait partie de ces valeurs.

2. Cohésion politique vis-à-vis de l’extérieur

Une autre condition importante de l’affirmation de soi réside pour Frick dans la cohésion politique vis-à-vis de l’extérieur. L’auteur insiste sur le fait que contrairement à d’autres pays, les puissances étrangères n’ont pas réussi à instrumentaliser les partis gouvernementaux suisses pour qu’ils défendent leurs intérêts. Même pour le Parti socialiste, la défense du pays était devenue, certes tard, «l’alpha et l’oméga de la politique suisse» (Oprecht, président du Parti).

3.    Solidarité sociale

Il fallait également à l’intérieur une solidarité sociale. «Elle suppose une certaine mesure de la part de ceux qui détiennent le pouvoir économique et la conscience du fait que la force économique implique une responsabilité à l’égard de la société.» (p. 117) alors que les plus faibles renoncent aux luttes sociales. L’accord de paix entre employés et employeurs de l’industrie mécanique, de même que les allocations pour perte de gain et le rationnement alimentaire garantissaient que personne ne tomberait dans la misère en raison de son engagement pour la défense du pays.

4.    Une armée crédible capable de se défendre

Le 4e point de Frick est la capacité de défense et la mise sur pied d’une armée crédible. L’attaque de la Suisse doit apparaître trop chère à tout agresseur potentiel et s’il se risque quand même à attaquer, il doit s’attendre à des combats long et acharnés. Cependant cela présuppose de bons équipements, une instruction rigoureuse préparant à la guerre, de la discipline et une grande indépendance des chefs et des soldats. Si l’on néglige la capacité de se défendre, il devient difficile de la rétablir en peu de temps. (Précision importante face au concept de «montée en puissance» d’Armée XXI!)
L’histoire apporte un démenti à ceux qui croient que l’on est épargné si l’on renonce à se défendre. Les conséquences en sont les prises d’otages, le recrutement de travailleurs forcés ou l’incorporation des hommes dans l’armée de l’occupant pour servir de chair à canon. «Il n’y a qu’une solution, qui est d’ailleurs parfaitement morale: défendre la paix mais posséder une armée forte prête à se battre uniquement en cas d’attaque, mais alors avec une détermination inflexible.» (p. 119)

5.    Les Etats n’ont que des intérêts

Pour Frick, citant un Premier ministre anglais de jadis, les Etats n’ont ni amis ni ennemis, mais uniquement des intérêts: «Les petits pays surtout devraient se souvenir de cette maxime. Toutes les parties aux conflits n’agissent finalement qu’en fonction de leurs intérêts. Les sentiments d’amitié, l’identité des valeurs, la démocratie, les droits de l’homme n’ont joué aucun rôle quand il s’agissait de prendre des décisions.» (p. 119) A titre d’exemple, l’auteur mentionne notamment le fait que la Grande-Bretagne, entre 1939 et 1940, a étranglé économiquement la Suisse de manière impitoyable. Le ministre britannique des Affaires étrangères assura à l’envoyé de la Suisse que «la Grande-Bretagne éprouvait certes une grande sympathie pour la Suisse démocratique mais qu’elle menait un combat vital et qu’elle devait sauvegarder ses intérêts. Après la capitulation de la France, ce même gouvernement déclara qu’il était dans l’intérêt des Alliés que la Suisse maintienne sa capacité de défense et son indépendance le plus longtemps possible et qu’elle demeure un centre d’informations au cœur de l’Europe dominée par l’Allemagne. C’est pourquoi on ne devait pas exercer sur elle de trop grandes pressions économiques.» (p. 120)

6.    La neutralité implique nécessairement la capacité de se défendre

La neutralité ne protège ni des amis ni des ennemis et le pays a donc absolument besoin d’une armée crédible pour se protéger. «L’Allemagne a attaqué de nombreux pays neutres, même ceux qui, à son initiative, avaient conclu peu avant des pactes de non-agression. Mais les Alliés ont agi de même lorsque cela correspondait à leurs intérêts». (p. 121)
Pour que la neutralité soit crédible, il faut la défendre contre toutes les parties, sans égard pour les sympathies ou les antipathies. C’est dans ce contexte que Frick place la rencontre entre le général Guisan et le général SS Schellenberg. Le général a assuré le haut commandant allemand que la Suisse était déterminée à combattre tous ceux qui violeraient l’intégrité territoriale de la Suisse, également les Alliés: «Il s’agissait d’empêcher l’Allemagne d’attaquer la Suisse par précaution parce qu’elle pouvait douter de la volonté de la Suisse de résister de toutes ses forces à un passage des Alliés à travers son territoire.» (p. 122)

7.    Pas d’adhésion à des alliances

Pour Frick, il n’est jamais dans l’intérêt d’un petit pays d’adhérer à une alliance car les pays plus puissants ne font que défendre leurs intérêts même dans les alliances et utilisent les alliés plus faibles comme de la chair à canon.»

8.    Capacité de défense et de souffrance d’un peuple

Ce point concerne la capacité de défense et de souffrance des peuples qui veulent garder leur indépendance. Frick rend hommage aux Britanniques après la capitulation de la France, aux juifs affamés du ghetto de Varsovie luttant contre les SS, à l’armée de la Résistance polonaise et également à l’Union soviétique qui a compté le plus grand nombre de victimes des Allemands. En ce qui concerne la Suisse, Frick soulève la question suivante: «Nous autres Suisses jouissons aujourd’hui d’une prospérité sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Peut-on attendre d’une telle société qu’elle comprenne quelle volonté de se battre et quels préparatifs matériels sont nécessaires pour persuader un agresseur potentiel que le rapport bénéfice-coût d’une attaque est négatif et qu’elle ne vaut pas la peine d’être tentée? Et pouvons-nous nous représenter la capacité de défense et de souffrance qu’il faudrait manifester si l’agresseur ne se laissait pas dissuader et que le peuple devait résister avec son armée dans une guerre?» (p. 124 sqq.)
Et il enfonce le clou: «Quelle proximité avec la terrible réalité d’une guerre, quels risques notre peuple protégé, gâté, démocratique et attaché aux droits de l’homme permet-il à son armée au cours de la formation des soldats? Quels moyens est-il disposé à lui accorder qui la rendent suffisamment forte pour tenir une guerre future, avec ses souffrances inimaginables, le plus éloignée possible du peuple ou, dans le pire des cas, pour combattre longtemps? Car notre victoire serait de résister longtemps et non pas d’aller défiler dans la capitale du pays agresseur.» (Frick, p. 125)

9.    Réflexion à long terme

Frick invite à engager une réflexion à long terme malgré la tendance de la politique quotidienne à se limiter au court terme. On ne peut pas mettre sur pied une armée en peu de temps: «En tout cas, il faut beaucoup de temps pour créer une tradition de capacité à se défendre. Or toutes les puissances ont reconnu cette capacité à la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour Machiavel déjà, au XVe siècle, elle expliquait que les Suisses étaient le peuple le plus libre d’Europe.» (p. 125 sqq.)

10.    Les décisions de politique intérieure sont toujours des signaux envoyés à l’extérieur

Pour Frick, nous devrions être conscients «que toutes les décisions que nous prenons ne sont pas uniquement de nature intérieure. Nous envoyons par là des signaux au monde qui les reçoit et les interprète.» (p. 126) Jusqu’en 1939, la plupart des démocraties européennes ont envoyé à Hitler le signal qu’elles étaient démoralisées et qu’elles n’étaient pas prêtes à se battre pour défendre leurs valeurs. La Grande-Bretagne et la France ont leur part de responsabilité dans la Seconde Guerre mondiale parce qu’à Munich, elles ne se sont pas opposées de manière catégorique à Hitler: «En capitulant, ces deux puissances ont également désavoué la population de Berlin qui, 3 jours avant Munich, avait manifesté avec détermination contre la guerre.» (p. 126) En revanche, la Suisse fit savoir sans ambiguïté qu’elle était décidée à se battre. Le chef d’état-major allemand Halder notait au printemps 1940 dans son journal de guerre qu’une attaque de la France à travers une Suisse sans défense aurait été une éventualité séduisante. Mais il dut exclure cette option car la Suisse n’était pas sans défense.

Se préparer au pire

Dans sa conclusion, Frick écrit qu’une attaque contre la Suisse ou une guerre en Europe semble aujourd’hui inimaginable à beaucoup de personnes, de même qu’après la Première Guerre mondiale, personne ne s’attendait à une nouvelle guerre mondiale. Il est dans la nature de l’homme «de considérer une longue période de paix et, de manière générale, une situation en général bonne et agréable quasiment comme un don de Dieu qui va durer indéfiniment et de refouler les éventualités effrayantes.» (p. 127) Malheureusement, bien que l’on aimerait donner raison aux optimistes, l’histoire montre que «les comportements et les décisions irrationnels, souvent associés aux instincts humains les plus vils, déterminent toujours et partout la politique et l’action militaire.» (p. 127) Comme l’homo sapiens sapiens n’a pas changé récemment, on ne peut exclure ni une guerre en Europe ni une attaque contre la Suisse, même pas au cours des prochaines années. Que ceux qui trouvent cette idée trop bizarre méditent les dernières phrases de Frick: «Qu’arriverait-il si, par exemple, le monde ou seulement l’Europe sombrait, à cause des dettes accumulées, dans une grave crise monétaire et économique, et même s’effondrait, et si les nombreuses et anciennes tensions ethniques et territoriales se déchaînaient?» (p. 128) Sommes-nous aujourd’hui, à l’été 2011, éloignés de ce scénario? La «malice des temps» invoquée par nos pères fondateurs n’est-elle pas éternelle, à notre grand regret?
Combien d’années se sont écoulées entre la prise du pouvoir par Hitler et la remilitarisation de la Rhénanie, l’écrasement de la Tchécoslovaquie et l’invasion de l’Autriche et le début de la Seconde Guerre mondiale? Trois, cinq et six ans ! C’est pourquoi Frick conclut qu’il est indispensable «que la Suisse se prépare au pire tout en espérant qu’il n’arrivera pas». (p. 128) Il y a là un espoir mais aussi un appel auquel tout contemporain vigilant et amoureux de la liberté ne peut qu’acquiescer.    •

Bibliographie
Gotthard Frick. Hitlers Krieg und die Selbstbehauptung der Schweiz 1933–1945. Eine neue, umfassende Sicht auf die Selbstbehauptung der Schweiz im Zweiten Weltkrieg und die daraus für die Zukunft zu ziehenden Lehren. Eigenverlag Gotthard Frick, CH-4103 Bottmingen, Februar 2011,
ISBN 978-3-033-02948-4.

S’emparer du Réduit: une tâche difficile

 

«La défense suisse du territoire dispose d’une armée de terre qui, notamment en raison de ses effectifs élevés, représente un facteur extrêmement important. La prise du Réduit défendu par des troupes qui vont se battre avec acharnement représentera une tâche difficile.»

Franz Böhme, général des troupes allemandes de montagne, dans un plan d’attaque de la Suisse élaboré à l’intention de la SS à l’été 1943 (in: Gotthard Frick, Hitlers Krieg und die Selbstbehauptung der Schweiz 1933–1945, p. 57)

 

La Suisse représente un problème ardu

«Un dixième de la population suisse est sous les drapeaux, c’est plus que dans tous les autres pays du monde. Elle est prête à se battre pour défendre son style de vie. […] Les Hollandais seront une proie facile pour les Allemands car leur armée est misérable. La Suisse représentera un problème ardu et je doute que les Allemands vont se risquer à le résoudre.»

(William L. Shirer, journaliste américain, peu après le début de la guerre
(in: Gotthard Frick, Hitlers Krieg und die Selbstbehauptung der Schweiz
1933–1945, p. 54)

 

L’amour de la patrie des Suisses est extrêmement profond

«Le désir de se battre des soldats suisses est élevé et doit être placé sur le même plan que celui des Finlandais. Un peuple qui a de bons gymnastes a toujours en de bons soldats. L’amour de la patrie des Suisses est extrêmement profond.»

Franz Böhme, général des troupes allemandes de montagne, dans un plan d’attaque de la Suisse élaboré à l’intention de la SS à l’été 1943 (in: Gotthard Frick, Hitlers Krieg und die Selbstbehauptung der Schweiz 1933–1945, p. 57)

 

Ce qui serait arrivé à une Suisse occupée

L’exemple de la Grèce

«La Grèce resta occupée pendant trois ans par les troupes de l’Axe. Elle fut systématiquement pillée et dut livrer au vainqueur non seulement une grande partie de son équipement industriel et de ses véhicules et machines agricoles mais également, pendant tout le temps de l’occupation, une grande partie de ses vivres. Dès le premier hiver, cela provoqua une famine catastrophique à laquelle succombèrent quelque 100 000 Grecs et 80% des nouveau-nés. […] Les Grecs menant bientôt une guerre de partisans féroce, les troupes allemandes se vengèrent souvent, comme ailleurs, en fusillant la totalité de la population – hommes, femmes, enfants – de villages situés à proximité des attaques de la guérilla ou en exécutant des otages civils.»

(Gotthard Frick, Hitlers Krieg und die Selbstbehauptung der Schweiz 1933–1945, p. 92 sqq.)

L’exemple de la Yougoslavie

«Ici aussi, les Allemands prirent la population civile en otage. Pour chaque Allemand tué par les partisans, on fusillait 100 otages, pour chaque blessé, 50 otages. L’auteur de l’étude de 1943 sur l’attaque éventuelle de la Suisse, le général des troupes de montagne Franz Böhme, fut, en 1941, pendant deux mois et demi, général en chef doté des pleins pouvoirs en Serbie. Pendant cette seule période, 30 000 otages furent exécutés. Jugé au Tribunal militaire international de Nuremberg, il échappa à la condamnation, le 27 mai 1947, en se suicidant.»

(Gotthard Frick, Hitlers Krieg und die Selbstbehauptung der Schweiz 1933–1945, p. 91)

Problèmes d’un petit Etat neutre hier et aujourd’hui

Il n’y a pas de paix sans capacité de défense

«Notre capacité de défense vieille de plusieurs siècles a toujours été la sœur jumelle de notre amour de la paix et devrait le rester à l’avenir, quoi qu’il nous réserve.» (Frick, p. 3)

Quand on ne s’attend pas à une grande guerre, on néglige l’Armée

La Suisse est un des rares pays à s’être rendu compte assez tôt du danger représenté par l’Allemagne. Elle commença à se préparer au pire. En 1934, elle commença par la protection aérienne (aujourd’hui protection civile). Le 24 février 1935, le peuple approuva le projet de défense qui ouvrait la voie à un programme d’armement extraordinaire […] Le 21 septembre 1936, la Confédération émit un emprunt de défense nationale qui rencontra un vif succès. La durée de l’école de recrues fut allongée et l’instruction améliorée. On acheta du matériel de guerre, dont des avions de combat, et l’on développa les fortifications. Mais les lacunes importantes ne purent pas être comblées jusqu’au début de la guerre. On avait pendant trop longtemps négligé l’Armée en raison de l’idée, répandue dans le peuple, qu’une autre grande guerre était impossible.» (Frick, p. 12)

Cohésion entre la gauche et la droite

Ce n’est qu’en 1938, peu avant le début de la guerre, que le président du Parti socialiste Oprecht déclara: «La défense du pays est l’alpha et l’oméga de la politique suisse. Ce changement d’attitude se produisit certes beaucoup trop tard pour préparer l’Armée à la future guerre, mais il créa, à propos de cette question décisive de politique intérieure, une cohésion entre la gauche et la droite.» (Frick, p. 13)

Renforcer les valeurs suisses

«Le Schaffhousois Oscar Frey, le conseiller national Gottlieb Duttweiler (fondateur de Migros) et le professeur Karl Meyer, firent, depuis l’été 1940, des conférences dans tout le pays au cours desquelles ils insistaient sur la nécessité et la possibilité de la résistance. Inspiré par cela, le général Guisan institua, en mai 1941, la section Armée et Foyer dont l’objectif était de renforcer les valeurs suisses dans l’Armée et la population civile et de lutter contre le défaitisme et le découragement. C’était nécessaire car au vu de l’occupation rapide de la Yougoslavie puis de la Grèce par l’Allemagne, la Suisse doutait de nouveau de ses capacités de résistance. Ces deux opérations de la Suisse, qu’Hitler n’avait pas prévues d’emblée, apportèrent un répit supplémentaire.» (Frick, p. 14)

Crise de la lutte pour la survie économique

«Avec le début de la guerre commença pour la Suisse la crise de la lutte pour la survie. Il s’agissait d’assurer l’approvisionnement en denrées alimentaires, en carburants, en combustibles, en matières premières et en produits semi-finis, de poursuivre le réarmement, de continuer à faire du commerce avec le monde et de sauvegarder les emplois. Un chômage important aurait fait le jeu de l’extrême-droite. La Suisse introduisit le rationnement et l’économie de guerre, mit en place un programme d’extension des cultures et s’assura, en créant la «protection des militaires» (aujourd’hui «régime des allocations pour perte de gain»), pour que les familles des soldats mobilisés ne tombent pas dans la misère.» (Frick, p. 19)

Brutalité extrême des Alliés

«Bien que le droit international de la neutralité autorise expressément aux pays neutres le commerce avec les parties au conflit, chacun voulait que la Suisse mette fin à son commerce avec l’ennemi et ne livre à ce dernier ni biens stratégiques ni armes. L’extrême brutalité et le manque de compréhension des Alliés, en particulier des Etats-Unis, pour la situation exceptionnelle et difficile de la Suisse ne se différenciait en rien de celle des Allemands. Le conseiller fédéral Stampfli déclarait en 1944: Nous n’avons jamais été plus mal traités par les Allemands que nous le sommes maintenant par les Alliés. Ils étaient insensibles à la sympathie, à la démocratie, à l’Etat de droit et à des valeurs similaires.» (Frick, p. 19 sqq.)

C’est l’Armée suisse qui a mobilisé le plus rapidement

«Aucune armée au monde ne peut mobiliser ses troupes aussi rapidement que l’Armée suisse. C’est ce qu’écrivait le 11 novembre 1938 le Lord-maire de Londres dans le Times après une visite en Suisse. Il recommandait au Royaume-Uni d’adopter le système suisse. L’étude stratégique Tannenbaum de l’état-major allemand datant de 1940 estimait qu’une partie des troupes de frontières serait prêtes au combat au bout de 5 heures, les brigades de frontières et de montagne et les brigades légères dans les 24 heures, les divisions et les grands états-majors, c’est-à-dire la totalité de l’Armée en 48 heures. (A titre de comparaison, le chef d’état-major allemand Halder estimait, le 27 mars 1940, que la mobilisation de 20 divisions italiennes en vue d’opérations aux côtés de l’Allemagne prendrait deux semaines. A cela il fallait ajouter le temps de déplacement vers les lieux de combat.» (Frick, p. 53 sqq.)

Le mythe tenace d’une supériorité de la Wehrmacht

«Le mythe d’une supériorité militaire prétendument écrasante en 1939/1940 de l’Allemagne nazie est tenace. Il sert aujourd’hui encore de justification aux pays d’Europe de l’Ouest – y compris à la France – qui, démoralisés, ont pour la plupart capitulé sans véritable résistance.» (Frick, p. 74)

On n’épargne pas ceux qui se soumettent

«Il existe aussi des gens prêts à se soumettre dans le but d’avoir au moins la vie sauve. Comme le montrent la Seconde Guerre mondiale et tous les conflits ultérieurs, ces individus succombent eux-mêmes à la folie guerrière, non seule­ment en tant que victimes civiles de bombardements ou d’attaques de missiles ou d’artillerie, mais parce que des forces d’occupation sans scrupules les anéantissent pour des raisons politiques, racistes ou autres. Ou encore on les exécute en tant qu’otages pour venger des soldats ou des citoyens tués par des résistants. En effet, il y a dans chaque peuple des hommes qui préfèrent combattre plutôt que d’être asservis. En d’autres termes, renoncer à se défendre ne permet pas d’épargner la population d’un pays. Il n’y a qu’une solution, qui est d’ailleurs par­sfaitement morale: défendre la paix mais posséder une armée forte prête à se battre uniquement en cas d’attaque, mais alors avec une détermination inflexible.» (Frick, p. 119)

Sommerakademie zur Konservativen Revolution

 

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Sommerakademie zur Konservativen Revolution

 

Cf: http://www.sezession.de/

Seit dem verheerenden Attentat in Norwegen haben bestimmte Kausalketten wieder Konjunktur. Beispielsweise wenn Volker Weiß bei Spiegelonline irgendein Zitat Oswald Spenglers für die Tat verantwortlich macht. Treffen will Weiß damit die ganze sogenannnte Konservative Revolution und möglichst auch jede Art von Demokratiekritik, die nicht von links kommt.

Carl Schmitt nannte solche Konstrukte „irreale Bedingungssätze“: Wenn Oswald Spengler nicht gelebt hätte, wäre Breivik nicht zum Mörder geworden. So einfach (in doppelter Hinsicht) kann Geistesgeschichte sein. Wir wollen Weiß auf seinen simplen Pfaden nicht folgen, sondern uns grundsätzlich mit dem Phänomen „Konservative Revolution“ auseinandersetzen, das immer wieder in einen Ruf gerät, der in einem so merkwürdigen Widerspruch zu seiner tatsächlichen Wirkungslosigkeit steht.

Die 12.Sommerakademie des IfS wird sich daher vom 16. bis 18. September 2011 dem Thema „Konservative Revolution“ widmen. Dabei geht es nicht um das Herunterbeten der fünf Mohlerschen Hauptgruppen, sondern um die gegenwärtig gültigen Gedanken dieser Geistesrichtung. Daher wird es nach einer ausführlichen Einleitung durch Karlheinz Weißmann u.a. um folgende Themen gehen: den Zusammenhang von Politik und Lebensreform, den Gedanken einer schöpferischen Restauration, um Heideggers konservative Revolution der Philosophie, um das Verhältnis von Deutschtum und Christentum…

Wie immer: 40 Teilnehmerplätze, sieben Vorträge, Film, Diskussionen, Sport: Wenn Sie 35 Jahre oder jünger sind, können und sollten Sie teilnehmen! Die 11. Winterakademie wird nicht in Schnellroda stattfinden, sondern in der Region zwischen Hannover und Kassel! Der Ausweichort ist gut mit der Bahn erreichbar. Genaue Informationen gibt es nach der Anmeldung. Die Hörerbeiträge sind nicht hoch, wer Geld verdient, bezahlt für zwei Übernachtungen, Vollpension und alle Vorträge 80,00 €, alle anderen bezahlen 35,00 €. Und: Keiner sollte wegen finanzieller Engpässe fernbleiben. Rufen Sie uns an, falls es knapp wird!

Tagungsfolge und Antwortbogen.

 

samedi, 06 août 2011

Michael Collins, le leader perdu de l'Irlande

 

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Michael Collins,

 

le leader perdu de

 

l'Irlande

 

par Michael LOFTUS

 

Michael Collins a sans doute été l'un des plus remarquables et des plus dynamiques chefs révolutionnaires du XXème siècle. Un historien a même dit que Lénine faisait figure d'amateur à côté de Collins. Cet homme d'action formait une rare alliance de visionnaire et de réaliste. Pendant la lutte pour l'indépendance de l'Irlande, de 1916 à 1922, Collins joua un rôle de plus en plus important et, à la fin, il dirigea le combat contre la Grande-Bretagne.

 

Il est élu député du Sinn Feinn au parlement britannique lors des élections tenues après la signature de l'armistice de 1918. Le Sinn Feinn fondé par Arthur Griffith en 1905 avait été restructuré pour mener à bien ces élections ; il était constitué, en fait, d'an ensemble disparate d'organisations politiques et culturelles nationalistes.

 

À l'issue de ces élections, le parti rebelle récolte 74% du vote populaire. Ses députés refusent de siéger à Westminster. Ils forment un gouvernement séparé à Dublin : le Dail Eirann. Collins est nommé Ministre de l'Intérieur. Quelques semaines plus tard, il est également nommé Ministre des Finances. Les Britanniques réagissent avec rapidité : le gouvernement récemment formé est interdit et doit rentrer dans la clandestinité. Une des premières mesures de Collins sera de lever un emprunt national de soutien à l'action du gouvernement irlandais. Son but : lever 250.000 £ (environ 15 millions de DM actuels). Le total récolté dépasse ce montant, un exploit quand on pense que les banques sont perquisitionnées par les Britanniques à la recherche de dépôts et que les certificats d'obligations sont confisqués. Cinq millions de dollars supplémentaires parviennent des États-Unis.

 

Après 1919, la lutte contre l'occupation britannique s'intensifie et culmine dans une guérilla féroce opposant les forces britanniques et l'armée rebelle, connue populairement sous le nom d'«Armée Républicaine Irlandaise» (IRA) qui agit sous les ordres du Dail Eirann. L'Empire est représenté sur le terrain par les «Black and Tans», unités formées d'anciens soldats britanniques recrutés pour, selon le Premier Ministre Lloyd George, « combattre la terreur par la terreur ». Ces troupes sont soutenues par des «auxiliaires», d'anciens officiers constituant une élite de combat bien équipée et bien armée. L'armée régulière est également considérablement renforcée.

 

En sus de ses obligations gouvernementales usuelles, Collins accepte la responsabilité de l'organisation et de la gestion de l'armée révolutionnaire. Il crée de surcroît son propre service de renseignements pour contrecarrer les activités de l'efficace Secret Service britannique dont le centre nerveux est alors situé au Château de Dublin. Collins comprend que la clef du succès révolutionnaire réside, en tout premier chef, dans la neutralisation de ce Secret Service. Auparavant, tous les mouvements nationalistes avaient été infiltrés et détruits grâce aux espions et aux indicateurs à la solde de l'Empire. Collins est donc déterminé à ce que l'histoire ne se répète plus. Espions et indicateurs seront abattus. Il réussit à placer bon nombre de ses propres hommes au sein même du Secret Service et de la division G de la police métropolitaine de Dublin (la branche de la Sûreté responsable de la surveillance des milieux nationalistes). Ses hommes parviennent à percer le code utilisé pour la transmission de renseignements confidentiels entre les postes de police et ceux de l'armée. L'organisation secrète de Collins parvient ainsi à intercepter plusieurs messages officiels. Elle exerce une pression de plus en plus forte sur les services secrets britanniques en Irlande de sorte qu'à la fin de l'année 1921 approximativement 80 agents britanniques ont été exécutés. À ce stade, le service secret cesse virtuellement de fonctionner. Ce remarquable exploit mine la base même de l'influence et de l'autorité britannique. Collins vient, comme il le dira plus tard, « d'ôter la vue et l'ouïe de l'administration ».

 

La guérilla se poursuit, des «colonnes volantes» occupent la campagne, choisissent le lieu de l'attaque et frappent l'ennemi à l'improviste puis s'évanouissent pour frapper à nouveau subitement ailleurs. De la sorte, elles réussissent à immobiliser un grand nombre de troupes régulières. La lutte s'amplifie rapidement en une guerre sauvage. Les atrocités commises par les «Black and Tans» et leurs «Auxiliaires» sont fréquemment dénoncées par la presse britannique et internationale. Ces critiques répétées ébranlent le bien-fondé de la présence britannique. Sir Oswald Mosley, partisan de la cause nationaliste irlandaise, intervient alors à plusieurs reprises au Parlement pour dénoncer « l'illégalité et la flagrante iniquité présente en Irlande ». Pour mettre fin au conflit séculaire, il fonde le « comité pour la paix en Irlande ».

 

À cette époque, la majorité du peuple irlandais supporte l'armée révolutionnaire et les leaders du gouvernement clandestin. En 1921, le gouvernement britannique, conscient que l'issue de la lutte militaire est incertaine, propose une trêve. Michael Collins fait partie de la délégation irlandaise qui rencontre le Premier Ministre Lloyd George, Winston Churchill et d'autres politiciens britanniques en vue. Après des mois de difficiles tractations, un traité est signé : 26 des 32 comtés de l'Irlande formeront un État indépendant au sein du Commonwealth, l'État libre d'Irlande. Une commission frontalière, composée de représentants de l'État libre, de l'Irlande du Nord et de la Grande-Bretagne, décidera ultérieurement du sort des six autres comtés (l'Irlande du Nord). Un plébiscite pourra avoir lieu, si cela s'avère nécessaire, afin d'établir la préférence des habitants de l'Ulster. À cette époque, plus d'un tiers de la population du Nord est nationaliste et il voterait sans doute pour l'union avec l'État libre. Lloyd George laisse entendre que ce qui resterait de l'Irlande du Nord ne serait plus économiquement viable et qu'il soutiendrait un compromis entre les deux parties pouvant aboutir à l'unité de l'île. Collins lui aussi est prêt à reconnaître les aspirations légitimes des loyalistes britanniques en créant un état fédéral. Les circonstances et le destin s'opposeront à la tenue de ce plébiscite.

 

À la signature du traité, Sir Oswald Mosley déborde d'enthousiasme ; il déclare : « que ceux qui luttèrent seuls pour cette noble cause, méprisés et vilipendés au début soient encouragés par cette récente victoire de leurs principes humanitaires et pacifiques ». Mosley ne cache pas son admiration pour Michael Collins, par la suite il continuera à en parler en des termes élogieux et respectueux.

 

Le Dail se réunit enfin pour ratifier le traité. Collins se prononce en faveur d'un compromis qui, pour lui, représente la meilleure solution. La lutte contre la Grande-Bretagne peut maintenant être terminée en des termes honorables. Ainsi pourra-t-on mettre fin à la haine et aux destructions et construire ensemble le nouvel État. « L'irlande est un - peut-être le seul - pays aujourd'hui qui affronte encore l'avenir avec l'espoir de vivre demain d'une manière plus civilisée. Nous avons beaucoup de chance, tant de choses sont à notre portée. Qui peut toucher à notre liberté ? »

 

Eamon de Valera, un des membres importants du mouvement nationaliste et un des seuls leaders survivants de l'insurrection de la Pâques 1916 s'oppose au traité. Lui et ses partisans croient que la guerre contre l'Angleterre doit être poursuivie jusqu'à ce que la Grande-Bretagne accepte l'établissement d'une république complètement séparée d'elle. Pour Collins, la Grande-Bretagne peut continuer indéfiniment une telle guerre, ce qui ruinerait à jamais la reconstruction d'une «Nouvelle Irlande». « Nous avons devant nous la reconstruction de notre pays : ce ne sera pas un travail aisé, ce sera un pénible labeur mais quelle noble et enivrante entreprise ! ». Beaucoup comprennent alors que l'Irlande hypothéquerait le capital de sympathie acquis lors de sa lutte pour l'indépendance (ce fut un des facteurs décisifs dans la décision des Britanniques de négocier) si elle venait à rejeter ce qui est considéré comme un accord juste et équitable. Lors du vote, la majorité du Dail approuve le traité. De Valera et ses partisans quittent l'assemblée. C'est un triomphe politique pour Collins mais il est mitigé par une tragédie personnelle. Le mouvement nationaliste commence à se diviser et des hommes qui avaient été jusque là des frères en armes seront bientôt ennemis.

 

Collins est nommé président du nouveau Gouvernement Provisoire mis sur pied. La division s'accentue non seulement parmi les leaders politiques mais aussi au sein de l'IRA. Collins contrôle la société secrète révolutionnaire, l’IRB (Irish Republican Brotherhood) et, au travers de celle-ci, il parvient à gagner le soutien d'une grande partie des militants des mouvements politiques et de l'IRA. Il poursuit néanmoins les négociations avec De Valera et ses partisans ainsi qu'avec une faction de l'IRA qui envisageait d'établir une « dictature militaire ».

 

Après une occupation de plusieurs siècles, l'administration et l'armée britannique plient bagage. Le Château de Dublin, symbole de la puissance britannique en Irlande, est remis officiellement à Collins. Les casernes et autres installations militaires sont confiées au Gouvernement Provisoire. Entre-temps, quelques membres de l'IRA, hostiles au nouveau Gouvernement entament l'occupation d'édifices publics et de postes militaires. Afin d'éviter un conflit, Collins poursuit les négociations avec les opposants de son gouvernement. Lors d'une de ces réunions, il déclare « donnez-moi quatre jours et je vous donnerez une République ». En vain, la guerre civile se rapproche de jour en jour. Le point critique est atteint quand une brochette de chefs importants de l'IRA rebelle refuse d'évacuer le Palais de Justice de Dublin. On donne l'ordre de les expulser à coup de canons. La guerre civile est déclenchée. On chasse les forces anti-gouvernementales de leurs autres bastions de la capitale. Elles reforment en rase campagne des «colonnes volantes», très actives dans les comtés méridionaux. Elles continuent à s'appeler IRA, pour le gouvernement il s'agit de «troupes irrégulières». L'armée du nouvel État libre, constituée d'anciens de l'IRA, entraînés aux tactiques de la guérilla, vient rapidement à bout des Irréguliers qui, n'ayant pas le soutien de la population, sont vite sur la défensive. Collins accepte la responsabilité de mener cette guerre et en plus de ses autres fonctions officielles, il accepte le poste de Commandant en Chef de l'armée de l'État libre. Un conseil de guerre constitué de Collins, du général Mulcahy et du général O'Duffy est mis sur pied (O'Duffy devint par la suite le leader du mouvement des chemises bleues). Le 21 août 1922, Collins décide d'effectuer une inspection du comté de Cork occidental, un comté fraîchement repris par l'armée régulière. Le lendemain, lors d'un voyage non loin de son lieu de naissance, Collins et son convoi militaire tombe dans une embuscade tendue par les Irréguliers. Collins, âgé de 32 ans, meurt des suites de cette attaque.

 

Kevin O'Higgins, un des ses amis et collègues qui, en tant que Ministre d'État, fut lui-même tué par l'IRA en 1927 écrivit peu après cette tragédie : « ... Michael Collins est mort. Quel gâchis tragique ! Quelle souffrance infinie ! Cet esprit avec tout son potentiel emporté par une balle fratricide. Ce grand cœur arrêté, ce corps athlétique dont chaque nerf et muscle œuvraient sans compter pour son peuple bien aimé, est raide maintenant, éteint par une mort inopportune et violente. Pleure, peuple d'Irlande, car l'un de tes plus généreux fils vient de te quitter, il t'aimait et se battait sans relâche pour toi. Pleurez Irlandais, mais puissiez-vous lire au travers de vos sanglots la leçon à tirer de sa vie et de sa mort. Michael Collins œuvra dur en des temps difficiles. Jamais il ne douta du peuple irlandais ni de son avenir. C'est cette confiance inébranlable qui rallia notre peuple quand il vacillait au début de la Terreur anglaise. C'est cette confiance sublime qui mena notre difficile contre-offensive. Sa foi sema la récolte. Elle sera notre inspiration pendant la moisson. Pleurez donc, mais ne désespérez pas. La route a été tracée par Michael Collins. Son caractère intrépide nous accompagnera tout au long du chemin. »

 

Collins meurt ainsi avant qu'il ne puisse mettre en œuvre ses concepts de régénération et de développement de ce qu'il nommait la «Nouvelle Irlande». Il rêvait d'un pays uni, dur à la tâche, artiste et prospère. « Notre force comme peuple dépendra de notre liberté économique, de notre ténacité et de notre habilité intellectuelle. Grâce à celles-ci nous pourrons rayonner parmi les nations du monde ». Son sentiment développé d'appartenance au peuple irlandais et à sa culture s'étendait également aux irlandais exilés : « Notre but national - une nation irlandaise libre et unie et une race irlandaise unie par delà les frontières, toutes deux résolues d'accomplir notre dessein à tous : une Irlande à laquelle serait rendue sa prospérité et son renom ». Michael Collins possédait ce mélange unique de qualités qui distinguent les grands de l'Histoire. Sa mort tragique, survenue trop tôt, priva l'Irlande et l'Europe d'un chef couronné de grands succès et promis à un grand avenir.

 

Michael LOFTUS. (traduction française : Luc Sterckx).

 

► Vouloir n°52/53, 1989.

George Soros' International School of Youth Corruption

George Soros’ International School of Youth Corruption 

Marek Glogoczowski

Ex: http://freespeechproject.com/

 

 

soros.jpgGeorge Soros is a businessman-philanthropist, whose activities are known to professionals worldwide. In USA he operates the Institute of Open Society, in countries belonging to the former Soviet Block he operates a number of similar foundations, which in case of Poland holds the “royal” name of Bathory Foundation. These “philanthropist” institutions have – or had – a substantial influence on composition of consecutive post-communist governments in Eastern Europe, especially governments of big countries - in Poland, with George Soros Fund are linked three first “independent” Prime Ministers (Mazowiecki, Bielecki, Suchocka); in Russia to Soros’ “boys” belong such ardent reformers as PM Gajdar, Kirylenko and Niemcov. In his book “Underwriting Democracy” of 1993, George Soros claims to be – together with his associate, professor Jeffrey Sachs – a true Funding Father (or rather a Godfather) of all these “Protocols of Zion” styled reforms, which we had to suffer in Eastern Europe.

Today, with Soros Fund is linked in Poland the most influential journal “Gazeta Wyborcza” – which journal already in 1989 paved the way for the “Solidarity” electoral victory over PZPR, the declining at that time Polish Communist Party. In Slovakia with Soros’ Invisible Empire is linked the TV station “Markiza”, which helped to remove, during 1998 elections, the supposedly undemocratic Meciar’s government. Inside Serbia the Soros Fund operated in Kosovo, until 1999 NATO bombings, a Civil Center in Pristina, which fought for the national independence of the local Albanian majority, and in Belgrade it still operates the famous “Radio B-92”, which played a substantial role in anti-Milosevic’s student riots in 1996/7. (And than, in October 2000, it helped the “civilized” – i.e. bulldozer and Parliament fire assisted – destruction of the last socialist regime in Europe.) At present many of Soros Fund linked intellectuals are in key positions of institutions controlling economies and cultures of former East Block countries, and in Budapest this Foundation operates a whole International University of Central Europe. George Soros plays also an important role in USA foreign politics, already in 1980 he organized, together with his close associates, Secretaries of State Zbig Brzezinsky and Mad Albraight, a National Endowment for Democracy (NED) fund, which is a kind of joint venture of CIA and private business, greed oriented, activities.

The best summary of George Soros humanitarian activities in South-East Europe gave Gilles d’Aymery in an article “Mapping the Human Rights Crowd in the Balkans” published on July 23, 2001 in the Jugoinfo vitrine: "Behind the veil of legitimacy and humanitarian concerns can be found the same powerful people and organizations such as the Open Society Institute of the billionaire and - as always characterized - philanthropist, George Soros, the Ford Foundation, the United States Institute of Peace, the National Endowment for Democracy and many more, financing and using a maze of well known NGO’s such as Human Rights Watch, Amnesty International, the International Crisis Group, etc., as well as more obscure entities ... But, among all of them, shining as the Southern star, is George Soros who, like an immense Jules Verne octopus, extends his tentacles all over Eastern Europe, South-Eastern Europe, the Caucasus as well as the republics of the former Soviet Union. With the help of these various groups (it is possible) not only to shape but to create the news, the agenda and public opinion to further aims which are, in short, the control of the world, its natural resources and the furtherance of the uniform ideal of a perfect world polity made in America.

Despite such richness of this philanthropist activities, the general public hardly knows his name. During our meeting at Ljublana, young, 20 – 25 years old, EU sceptics from several countries virtually ignored the name of Soros, my equal age, 59 years old Swiss German friend from Zurich wrote me that in his well informed country perhaps 2 percent of people knows about this billionaire. And in Poland surely no more than 10 percent of adult population knows who was the true author of widely despised “Balcerowicz’s reforms”. Despite this “educated” public ignorance, Soros’ “missionary” role is perceptible at the planetary scale: according to Schiller’s Institute data, the “man of Soros” in the European Commission is professor Romano Prodi, in Malaysia our philanthropist is officially searched for enormous financial frauds, and in Italy he is officially considered persona non grata for similar reasons. We can take for granted that these last facts are only summits of a whole “iceberg” of fraudulent affairs in which our billionaire-philanthropist-politician is – or was – engaged in.

The mystery of his success in world-wide speculation George Soros explained in a surprisingly honest statement, during an interview he gave to the Swiss weekly “L”hebdo” of May 1993. He said “I SPECULATE ON DISCREPANCY BETWEEN THE REALITY AND THE PUBLIC IMAGE OF THIS REALITY, UNTIL A CORRECTIONAL MECHANISM OCCURS, WHICH APPROACHES THESE TWO.” It is evident that a skillful speculator is not used to wait passively until such discrepancy occurs. To the contrary, with his “creativity of an investor” he purposefully enlarges the gap between the ‘real reality” and its public image. (To put this statement into a plain language, a good speculator, knowing principles of the stock exchange, is feeding the public with the fake information – or, in more polite words, with DISINFORMATION – in order to gather personal profits.)

The "liberal” idea of a purposeful construction of a fake image of the world – in order to get the political power – is also expressed in Soros’ book „Underwriting democracy” (in French version “Sauver la démocratie a l’Est”) published in 1993. He writes there for example: “In a normal state of affairs it is necessary that a movement (a political one, but also commercial, scientific and religious ones – M.G.) is pushed sufficiently far, before forces occur, which are able to correct the deformation (of image of reality) which was at its base.” Putting this statement once again into a plain language, it means that the more aggressively a person – or a group, a coterie or a Mafia – is able to lie-up the image of reality, the longer this group is expected to remain in power. (The same maintained Goebbels 70 years ago: the bigger the lie is, the better it holds.)

George Soros even explains in detail how the elaborated by him program of “Americanization” of Eastern Europe works. He informs in “Underwriting Democracy” that behind his philanthropic idea of creation of Open Society Foundations was ” the creation of an international web (...) at the heart of which will be the computerized base of (personal) data, which enable the Western Multinational Societies to find candidates, which they are searching for”. In short, all these Soros-Fundation educated and kept in computer memories young men and women are prepared to fulfill functions of so-called “influence agents”, which behave in a way similar to that of Japanese geishas. These Young Urban Professionals, thanks to their fluent knowledge of languages and multiple, delicate social contacts with bureaucracy in target countries, facilitate the implementation in their homelands not only of Western Multinationals, but also of Western sub-cultures and Western habits of consumption of appropriate, personality enriching, commercial goods.

For the first time I heard that Soros Fundation corrupts young people, from the mouth of Piotr Ikonowicz, about twenty years younger than me leader of the Polish Socialist Party. How does this corruption is organized in detail? In general it takes the form of an ordinary training very similar to the one practiced while teaching young dogs to bark at a “stranger”. In case of ‘education’ of “Soros youth” (SorosJugend) the “food” necessary for such training consists of all these computers, lavish scholarships, luxury cars and invitations for dinners and seminars in four stars hotels. In general this was/is sufficient to bribe not only the young but also adult “intellectuals” in a target country. An example of this gave few years ago the former finance minister of Poland, Grzegorz Kolodko, in a Warsaw satirical “Nie” weekly. He reported there the story how a “well known investor” (his name he dared not to disclose) was able to buy, only at the cost of few dozens of millions of dollars spent for Warsaw’s “elite”, the Polish Bank Handlowy having the value of 1,5 billion of dollars.

The specific task of all these Bathory Foundation trained ‘watchdogs’ of Open Society consist of “barking” (in tune with Their Master’s Voice), against all individuals which may endanger the Private Property of ‘feeding’ them Lord. Observing the behavior of journalists linked with this ‘watchdog’ formation, one finds easily that all their vigor and sense of humor is exploited for the task of continuous, monotonous defamation of national leaders, which have an authentic, popular support. (This was the case, for example, of Soros/NED sponsored Students in Market Theology “Otpor” movement in Serbia; the similar baiting of Lukashenko we witness today in Belorussia.)

Once competent people are removed from key posts of a target country, its pillage, by the gang of “Global Investors”, can proceed at full speed, thanks to utter cretins (like Walesa or Buzek in Poland), or opportunists (like Djindzic in Serbia), which get installed at commands of the state. It is evident that in order to obtain the public (i.e. media) consent for such ‘reforms’, all more observant and honest people have to disappear from the public life. Usually it is sufficient to associate them with despised (by “Soros’ Family”, of course) ‘communists, fascists, reactionaries and populists’; but in particular cases it becomes necessary to kidnap them to the Hague’s ICTY. (Or simply, to murder them by the ‘invisible death squads” – inside Serbia, after Milosevic was ousted from power, about 20 personalities were liquidated in this way.) The best, and at the same the shortest description of the general direction of all “reforms” we have in Eastern Europe was given to me, in May 1999, by an old professor of Slavic literature, Vladimir Bozkov from Skopie, Macedonia. At that time he witnessed nearly every day how B-52 bombers fly towards his former homeland. Impressed by this techno-spectacle he told me, during our meeting at Moscow, “Oni chotiat’ ubit’ vsiech umnych ljudi”: (THEY WANT TO KILL ALL THINKING PEOPLE). I think that this is the essential goal, which our beloved “Global Investors” are aiming at.

The very ethics of “misinformation as a tool of survival and conquest” belongs to the “aristocratic” pattern of behavior, which spontaneously developed among Stock Exchange players. It is already in 1813 brothers Johannes and Nathan Rotschild, by a skillful, gossiped at London’s & Paris Stock Exchanges, lie about the outcome of the Waterloo battle, were able to earn in one “scoop” 40 million francs, making out of their family the richest Banking Group in Europe. (By the way, according to Schiller’s Institute, George Soros is associated with this famous Rotschild Banking Group.)

Here I come to the point, which I want to stress in the conclusion. Already in the Antiquity the Greek philosopher Socrates argued that (in contradiction with the Biblical version of original sin) people are not evil by their nature, but they are becoming evildoers out of their ignorance. The Global Stock Exchange is by its very nature the place where the MISINFORMATION (or the production of ignorances) has become the principal source of personal enrichment of ‘Investors’. By an imitation of Stock Exchange ‘Super Stars’ like George Soros, every day more and more numerous ‘young wolves of interest’ are polluting the Planet with lies supposed to bring them their selfish, pecuniary happiness. It is precisely from Stock Exchanges radiates in all directions the Lie – and thus automatically also the Evil and Ugliness – which has become the ever more visible symbol of Our Civilization. (By the way, these B-52 bombers, which 2,5 years ago impressed so much professor Bozkov from Skopie, I can see at present over Tatra Mountains, during their return to Germany from antiterrorist missions in Afghanistan.)
Stock Exchanges and bourgeois Banks were permitted to operate only in 16 century Europe by our religious reformers, dreaming about ‘New Jerusalem’. We can trace thus the origin of these modern ‘Temples of Lie’, back to the Old Jerusalem’s Temple of Merchants two thousand years ago. At that time Jewish dissidents considered their Temple of Hypocrites as “brigands cavern”. Considering this last expression as an ‘approaching the reality’ description, we can take for sure that nothing will turn for a better in our Brave (observe the military stout of Americans!) World until we kick Global Investors out of our homelands.

[The slightly enlarged version of speech delivered by Marek Glogoczowski during the EU(RO)-skeptic Youth Camp held at Ljublana, Slovenia, Sept. 26-27, 2001. Published at several websites, for ex. www.icdsmireland.org/resources/background/2003/soros-corruption.htm , also at www.left.ru  ]

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Le cauchemar pakistanais

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Le cauchemar pakistanais

Afghanistan, Pakistan, Inde: Pourquoi la guerre dans l’Hindou-Kouch va durer encore longtemps

par Jürgen Rose*

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch/

AFPAK: c’est ainsi que les géostratèges appellent le théâtre des hostilités dans l’Hindou-Kouch qui oppose deux acteurs étroitement liés: l’Afghanistan et le Pakistan. Ces deux Etats sont davantage liés que séparés par une frontière longue de 2640 kilomètres qui traverse le territoire de 40 millions de Pachtounes, divisés en 65 tribus, qui vivent le long de cette ligne. Cette frontière est traversée quotidiennement par quelque 200 000 de ces personnes. C’est sous le couvert de cet incessant flux humain que tous les combattants irréguliers peuvent se déplacer entre leurs zones d’opérations en Afghanistan et leurs zones de repli au Pakistan, combattants qui, par leur guérilla, infligent depuis des années des pertes de plus en plus importantes aux troupes d’occupation internationales dans l’Hindou-Kouch.
Cette situation constitue la raison principale pour laquelle le président George W. Bush avait déjà ordonné des opérations de commando de ses Special Forces et des attaques de drones sur le territoire du Pakistan. Fraîchement entré en fonctions, Barack Obama, couronné du prix Nobel de la paix à Oslo, a ordonné d’intensifier ces lâches attaques de drones – pilotées depuis des postes de commandement inattaquables aux Etats-Unis, loin du théâtre des hostilités – qui font des quantités de victimes civiles innocentes. En outre, le chef de guerre du Bureau ovale exerce des pressions de plus en plus fortes sur Islamabad pour que l’armée pakistanaise «enfume» les nids de résistance et les zones de repli de la guérilla dans les zones tribales de la North West Frontier Province (NWFP) afin de mettre fin au conflit en Afghanistan.
Toutefois, cette stratégie, qui mise sur une victoire militaire sur la guérilla semble condamnée à l’échec. En effet, elle ignore des paramètres fondamentaux qui déterminent la politique pakistanaise, surtout la situation difficile dans laquelle se trouve enfermé le Pakistan entre l’Afghanistan à l’ouest et l’Inde à l’est. Cette situation conflictuelle a été désignée par l’acronyme plus approprié d’AFPAKIND. Ce «dilemme sandwich» résulte du conflit existentiel dans lequel se trouve le Pakistan, depuis sa fondation, avec la grande puissance nucléaire qu’est l’Inde dont la manifestation la plus visible est le conflit à propos du Cachemire qui a fait l’objet de trois guerres mais n’est toujours pas résolu.
L’engagement indien en Afghanistan ne peut qu’inquiéter les généraux pakistanais qui voient de toute façon leur pays menacé en permanence sur son front oriental. C’est que là-bas, pour ainsi dire à l’arrière du Pakistan, l’Inde n’a pas seulement créé un réseau de bases de ses Services secrets RAW appelées officiellement «consulats» ou «centres d’information». De là elle apporte notamment un soutien à des rebelles séparatistes dans la province pakistanaise du Béloutchistan et pilote des attaques de cibles situées au Pakistan. En outre, Delhi amène ses conseillers militaires à former également les forces armées afghanes (ANA) et investit d’importantes sommes d’argent dans la reconstruction et le développement de cet Etat d’Asie centrale. Dans ce but, elle coopère surtout avec les forces de l’Alliance du Nord que les Etats-Unis ont catapulté au pouvoir en 2001 et en même temps avec le régime taliban pachtoune soutenu par les Services de renseignements «Inter Services Intelligence» (ISI) et l’armée qui sert de représentant des intérêts stratégiques du Pakistan.
Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’Islamabad associe le régime de Kaboul, de plus en plus lié à l’Inde, avec le développement d’un «Front occidental» visant à soutenir le terrorisme au-delà de la frontière du Pakistan et le considère comme un ennemi. L’importante menace pour ses intérêts stratégiques qui en résulte a pour conséquence que les militaires pakistanais, avec l’aide de l’ISI, continuent de soutenir de toutes leurs forces la résistance afghane selon la devise «L’ennemi de mon ennemi est mon ami.» Robert D. Blackwill, analyste américain réputé, a noté récemment à ce sujet dans un article de Foreign Affairs ce qui suit: «L’Armée pakistanaise, dominée par son attitude hostile à l’Inde et le désir de profondeur stratégique ne va ni cesser de soutenir les talibans afghans qui, pendant de nombreuses années, ont défendu leurs intérêts et de leur offrir un sanctuaire, ni accepter un Afghanistan vraiment indépendant.» Cette résistance, constituée avant tout des talibans, du réseau Haqqani et des combattants de Gulbuddin Hekmatyar, se recrute avant tout parmi les Pachtounes vivant de part et d’autre de la frontière afghano-pakistanaise. En sous-main, les militaires pakistanais concèdent sans détours qu’ils collaborent naturellement avec ces groupements parce qu’ils ont besoin en Afghanistan d’alliés sur lesquels ils puissent compter.
Pour Islamabad, le caractère fâcheux de cette situation consiste dans le fait qu’il doit d’une part soutenir la lutte des résistants afghans contre les troupes d’occupation internationales jusqu’à ce qu’elles s’en aillent afin que les forces valables pour une alliance contre l’Inde reprennent le pouvoir à Kaboul. L’ex-chef de l’ISI, le général de division Asad M. Durrani, a déclaré à ce sujet lors d’une interview menée par l’auteur de ces lignes: «Nous essayons naturellement de maintenir absolument le contact avec toutes les forces de la résistance et en particulier avec les talibans depuis qu’ils sont venus au pouvoir en 1995 en Afghanistan. Mais je serais personnellement très reconnaissant si l’ISI soutenait la résistance afghane. En effet, c’est seulement si la résistance afghane – celle des «nouveaux talibans», pas celle du mollah Omar – demeure suffisamment forte que les troupes étrangères se retireront. Sinon, elles resteront. […] Même si, depuis 2001, cela ne correspond plus à la position officielle du gouvernement pakistanais, les talibans, qui s’opposent aux forces d’occupation en Afghanistan, mènent à mon avis notre guerre au sens où, s’ils réussissent, les troupes étrangères se retireront. Mais s’ils échouent et si l’Afghanistan reste sous domination étrangère, nous continuerons d’avoir des problèmes. Si L’OTAN, la puissance militaire la plus forte du monde, s’incruste pratiquement à la frontière pakistanaise pour des raisons d’intérêts économiques et géopolitiques – songez au new great game – cela créera un énorme malaise au Pakistan.»
D’autre part cependant les forces armées pakistanaises, pour empêcher, en territoire pakistanais, des opérations militaires de plus grande ampleur que la guerre des drones et les opérations de commando des Special Forces, se voient contraintes, en tant qu’alliées des Etats-Unis dans la «guerre contre le terrorisme», d’intervenir contre les combattants irréguliers. Cette situation conflictuelle constitue en quelque sorte la garantie fatale que la guerre dans l’Hindou-Kouch durera aussi longtemps que les troupes occidentales d’occupation resteront dans le pays et que le conflit existentiel pakistano-indien ne sera pas résolu, celui-ci n’étant certes pas forcément dans l’intérêt absolu des généraux pakistanais car la paix avec l’Inde exposerait l’Etat et la société à une pression de légitimité durable et mettrait en péril l’aide considérable des Etats-Unis en matière d’armement. Dans ce contexte, l’assassinat du chef terroriste Oussama ben Laden, salué par le gouvernement Obama comme un succès politique éclatant, n’aura que peu d’influence sur la guerre en Afghanistan, d’autant plus que la politique d’occupation de l’«unique grande puissance» va de toute façon se poursuivre indéfiniment étant donné ses intérêts stratégiques et géoéconomiques à long terme, malgré toutes les déclarations sur le retrait des troupes. Par conséquent tout laisse penser que ces prochaines années, on va continuer à mourir et à tuer copieusement dans le lointain Hindou-Kouch, avec la participation fidèle de la vassale des Etats-Unis qu’est la Bundeswehr, cela s’entend.    •

Il faut cesser de livrer des armes a Benghazi

Le ministre russe des Affaires étrangères, Lavrov, a reproché à son homologue français Juppé, lors d’une visite à Moscou la semaine passée, d’avoir interprété les résolutions de l’ONU d’une manière très libre. […]
Lundi, le président d’Afrique du Sud, Zuma, avait présenté le nouveau plan de paix de l’Union africaine au président russe Medvedjew et au secrétaire général de l’OTAN Rasmussen lors de pourparlers à Sotchi. Des diplomates ont rapporté, qu’un cessez-le-feu était prévu, qui pourrait aboutir, par un dialogue national et une phase transitoire, finalement à une démocratie et des élections.

Source: «Frankfurter Allgemeine Zeitung» du 6/7/11

L’Union africaine: Ne pas arrêter Kadhafi

Tripolis, le 3 juillet (dapd). Le Président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, a invité tous les gouvernements du continent à ignorer le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale contre le chef d’Etat libyen Kadhafi. Le tribunal de la Haye a été «discriminatoire» et poursuit uniquement des crimes commis en Afrique tout en ignorant ceux que les puissances occidentales ont commis en Irak, en Afghanistan ou au Pakistan, a déclaré Ping vendredi soir.

Source: «Frankfurter Allgemeine Zeitung» du 4/7/11

D. Jamet: "Est-il interdit de parler d'immigration en France"?

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Dominique Jamet : “Est-il interdit de parler d’immigration en France ?”

Source Atlantico cliquez ici

 

L'extrême droite et la droite populiste responsables moraux des attentats d'Oslo ? C'est ce qu'on peut lire dans plusieurs médias nationaux. Preuve qu'il est toujours difficile de parler sereinement d'immigration en France...


ll y a huit ans, le nommé Richard Durn remplissait la mission - « cruelle mais nécessaire » – qu’il s’était assignée, à savoir tuer un maximum de membres du Conseil municipal de Nanterre, ville qu’il disait « exécrer ». Personne – je veux dire personne de bonne foi - ne prétendit alors que le Parti socialiste, les Verts ou la Ligue des Droits de l’homme, trois organisations dont il avait été membre, étaient pour quelque chose dans l’acte de ce dément. Durn lui-même, dans une lettre-testament, avait expliqué qu’il voulait seulement une fois dans son existence se sentir libre et puissant, et conclure sur ce coup d’éclat sa « vie de merde ».

 

L'extrême droite et la droite populiste responsables des attentats d'Oslo ?

 

Aussi bien, dans un premier temps, aucun journal, aucune organisation politique n’ont accusé le Parti du progrès norvégien, et pas davantage le Front national ou l’UMP, d’avoir organisé ou commandité le massacre conçu et perpétré par Anders Breivik, tant il était évident que l’idée tordue d’exterminer le plus grand nombre possible de jeunes Norvégiens pour mieux contenir l’Islam avait germé et fleuri toute seule dans ce cerveau fêlé. Laurent Joffrin a même tenu, avec beaucoup d’élégance, à disculper Robert Ménard et Eric Zemmour et, après réflexion, Elisabeth Lévy : ils n’étaient pas dans le coup.

 

Une telle sagesse, une telle modération ne pouvaient pas durer. Deux jours ne s’étaient pas écoulés que, s’étant ressaisis, le MRAP, SOS Racisme, Rue 89, Libération, après une enquête expresse, désignaient les responsable moraux de la récente tuerie et des tueries à venir : les droites extrêmes, les partis populistes, les apprentis-sorciers de la majorité qui, en faisant de l’immigration le bouc émissaire de tous nos maux, font souffler sur l’Europe et la France, les vents mauvais, les vents « délétères », les vents « nauséabonds » de la xénophobie et du racisme. D’où le réchauffement climatique de la haine, à l’origine de la vague de terrorisme chrétien fondamentaliste que pressentent les augures. Au fait, Benoît XVI a-t-il condamné les crimes de M. Dupont de Ligonnès ?

 

 Il n’est pas douteux que le carnage d’Oslo et les justifications qu’avance son auteur, mégalomane narcissique mais parfaitement conscient de ses actes et cohérent dans son délire, apportent une bouffée d’oxygène bienvenue au discours quelque peu fané des professionnels de l’antiracisme et des docteurs de l’angélisme.

 

L’occasion était trop tentante de ressortir du placard les amalgames les plus éculés et de confondre dans une même condamnation tous ceux qui, sur la base d’analyses, d’inquiétudes, d’intentions et de propositions bien différentes, ont tenu à un moment ou un autre des propos politiquement incorrects sur l’immigration et plus précisément sur la menace que l’Islam ferait peser sur notre culture et notre civilisation. C’est une chaîne longue et lâche dont les premiers maillons s’appellent François Mitterrand (« le seuil de tolérance »), Valéry Giscard d’Estaing (« l’invasion »), Jacques Chirac (« le bruit et l’odeur »), Nicolas Sarkozy (« la racaille »), Alain Finkielkraut (« la France se métisse »).

 

La doxa politiquement correcte de l'immigration

 

Jusque là, tout va bien, mais le discours de Grenoble est-il si différent du discours de Le Pen, M. Guéant ne persécute-t-il pas les sans-papiers, M. Longuet n’a-t-il pas appartenu au mouvement Occident, la Droite populaire, composante de l’UMP n’est-elle pas une passerelle vers le Front national, le Front national est-il aussi éloigné qu’il voudrait le faire croire des Identitaires, lesquels sont bien proches des néonazis qui ne désapprouvent pas Anders Breivik, propagandiste par l’exemple d’une nouvelle solution finale ? Tous populistes, tous extrêmistes, tous racistes ! C’est l’habituelle et insupportable reductio ad hitlerum, l’anathème qui dispense d’explication, l’arme absolue, dans le dialogue, de ceux qui refusent le dialogue, la forme contemporaine du « fasciste ! » qui, des années cinquante aux années quatre-vingt, fut l’efficace joker par lequel les communistes mettaient victorieusement fin à tout débat.

 

Il existe actuellement une doxa politiquement correcte de l’immigration dont il est aussi dangereux de s’écarter que d’un chemin sécurisé à travers un champ de mines.

 

France : terre d'immigration...

 

L’article premier en est que la France a toujours été une terre d’immigration. Les preuves en surabondent d’ailleurs : Blanche de Castille, Pétrarque, Vinci, Anne d’Autriche, Jean-Baptiste Lully, Marie-Antoinette…

 

Aucun immigré en particulier, et l’immigration en général, si l’on en croit la doxa, ne posent aucun problème d’aucune sorte, ni d’ordre public, ni d’ordre social, ni d’ordre culturel, ni d’assimilation. Les seuls problèmes viennent de ceux que nous leur créons, à travers la discrimination, la chasse au faciès, la ghettoïsation, la répression des sans-papiers.

 

Il n’y a aucune différence d’aucune sorte, dans aucun domaine, entre un Français de souche, français depuis vingt générations et un Français naturalisé depuis cinq minutes, un Français binational, un Français francisé, même s’il ne le souhaite pas, parce qu’il est né et a grandi sur notre sol, et un Français heureux bénéficiaire d’un mariage blanc.

 

L’immigration est un enrichissement : elle ouvre notre culture sur les autres cultures, remplit les caisses de la Sécurité sociale, diversifie notre cuisine et crée notamment dans le secteur agricole (l’herbe) et dans le secteur industriel (héroïne, crack et cocaïne) des dizaines de milliers d’emplois.

 

Mais cessons d’enfiler les perles. La vérité est que la France est confrontée depuis la fin de la seconde guerre mondiale à une situation sans équivalent dans son histoire depuis qu’elle existe, c’est-à-dire depuis le dixième siècle et la fin des grandes invasions. Ce pays – le nôtre – à la démographie stagnante, comme tous ses voisins à la population vieillissante, est passé en soixante ans seulement de quarante à soixante-cinq millions d’habitants. Cette augmentation extraordinaire, signe et source de vitalité, s’explique pour l’essentiel (sans que quiconque puisse fournir un chiffre exact, puisque la loi nous interdit de savoir qui nous sommes) par un apport de sang nouveau. Autant qu’on puisse le mesurer, il semble qu’aujourd’hui un habitant de la France sur trois soit étranger, fils ou petit-fils d’étrangers.

 

... en pleine mutation

 

Comment une telle mutation, qui a d’ailleurs coïncidé avec le passage d’une société plus qu’à demi-rurale à une société urbanisée et qui a coïncidé avec la perte d’un certain nombre de repères anciens (l’Eglise, l’armée, la patrie, le drapeau, la famille traditionnelle) pourrait-elle ne poser aucun problème d’adaptation ?

 

Et cela d’autant plus que l’immigration qui a modifié et modifie chaque jour le visage de la France n’est pas une immigration de proximité, géographique et ethnique, donc aisément assimilable, mais une immigration largement africaine et asiatique, principalement musulmane, démographiquement jeune et féconde, socialement pauvre, culturellement différente. Quel rapport avec le racisme ou l’antiracisme a le fait de s’interroger, très légitimement, sur les conséquences que l’immigration peut avoir en termes de niveau de vie, d’évolution des mœurs et de la culture, de sécurité et sur les nouvelles bases de l’identité nationale ? Nous sommes à un tournant, et un tournant difficile, d’une histoire dix fois séculaire.

 

On peut évidemment regarder ailleurs. On peut évidemment n’en jamais parler et n’y jamais penser. On peut estimer que l’immigration est une chance pour la France. Mais la meilleure attitude consiste-t-elle à nier ou à affronter la réalité ?

 

Face à cette réalité, la classe politique installée – les deux grands partis de gouvernement - reste majoritairement sur la ligne qui a sépare la France d’en haut de la France d’en bas, et qui a coupé les élites bien portantes des masses bien souffrantes. Elle sait mieux que le peuple ce qui est bon pour le peuple, et n’aime pas que celui-ci se mêle de ses affaires. A l’inverse, ceux qui, à gauche comme à droite, exploitent les colères et les frustrations du peuple et lui murmurent à l’oreille ce qu’il a envie d’entendre peuvent être dits populistes, entendez démagogues. Mais est-il si choquant d’écouter le peuple, et de tenir compte de ce qu’il vit et de ce qu’il veut ? Le populisme est aussi un visage de la démocratie.

 

vendredi, 05 août 2011

Les Islandais ne veulent pas casquer pour les dettes des banques

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Les Islandais ne veulent pas casquer pour les dettes des banques

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch/

gk. Il n’y a pas une seule manière pour les gouvernements et les peuples d’Europe de réagir à la crise financière. Un pays de l’UE, l’Irlande, a, sans consulter le peuple, repris les dettes dues aux spéculations hasardeuses de ses grandes banques et a plongé dans la crise des dettes souveraines. Elle a ensuite été enfermée par l’UE dans une cage politique, économique et financière appelée «plan de sauvetage». L’Islande, quant à elle, qui n’est pas membre de l’UE, a choisi une autre voie.
A la suite de la crise économique et financière de 2008, les trois banques islandaises Kaupthing, Glitnir et Landsbanki avaient été emportées dans le tourbillon de la débâcle financière américaine. Pendant des années, louées vivement par les analystes et les politiques responsables de l’économie, elles avaient participé à d’incroyables spéculations financières qui avaient atteint un volume énorme. Et cela, comme c’était l’habitude jusque-là, avec très peu de fonds propres. En quelques jours, ces trois banques étaient devenues insolvables. Leurs faillites figuraient parmi les 10 plus importantes du monde. En tout, elles avaient accumulé 100 milliards de dettes, une somme représentant trois fois le PIB de l’Islande qui compte quelque 311 000 habitants. Le gouvernement n’eut pas d’autre solution que de nationaliser les trois banques afin de maintenir au moins les transactions financières. De nombreuses PME firent également faillite et le chômage quadrupla pour atteindre 8%. Les Islandais pensaient qu’un changement de gouvernement et une adhésion prochaine à l’UE allaient les sortir de leur situation catastrophique. Par bonheur, la Norvège et la Suède, pays voisins, leur accordèrent des crédits à long terme. Et il fallut demander l’aide du FMI. Tout d’abord, le nouveau gouvernement social-démocrate fut dans l’incapacité de se porter garant des dettes des trois banques surdimensionnées et les spéculateurs européens, avant tout de Grande-Bretagne et des Pays-Bas, exercèrent des pressions sur lui. Pendant des années, ils avaient, avant tout grâce à l’Icesave, banque en ligne filiale de la Landsbanki, empoché de juteux intérêts et ne voulaient pas admettre qu’ils devaient supporter les conséquences de leurs spéculations. Ils avaient une telle influence en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas que ces deux pays leur remboursèrent leurs mises et réclamèrent cet argent à l’Islande. Ils voulaient empêcher l’adhésion de l’Islande à l’UE si elle ne remboursait pas les 3,8 milliards des spéculateurs. La Grande-Bretagne est même allée jusqu’à se servir de la loi antiterroriste pour menacer de bloquer les transactions financières internationales de l’Islande et de saisir les avoirs islandais. Le gouvernement et le Parlement islandais ont cédé, prêts à rembourser l’argent.
Cela signifie que chaque Islandais se serait endetté de 18 000 euros plus les intérêts courus. Ces 3,8 milliards d’euros correspondaient à environ 40% du PIB et dépassaient le budget total du pays. 90 000 Islandais adressèrent une pétition au gouvernement et réclamèrent, avec succès, un référendum sur la question. En mars 2010, 93% des citoyens refusèrent de cautionner les dettes occasionnées par les spéculations étrangères.
La Grande-Bretagne et les Pays-Bas lâchèrent alors un peu de lest, baissèrent le taux d’intérêt à 3,2% et prolongèrent les échéances jusqu’en 2046. Malgré le résultat du référendum, le gouvernement et le Parlement islandais cédèrent une nouvelle fois et acceptèrent cette offre, toujours dans l’intention d’adhérer à l’UE.
Le peuple islandais était en ébullition, des personnalités en vue s’opposaient à cette solution malgré les menaces du gouvernement social-démocrate qui agitait la menace du chaos économique et social. L’écrivain Einar Már Gudmundsson, notamment, protesta contre la décision du gouvernement prétendument inévitable: «Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter dans la gueule du capital international nos ressources telles que les pêcheries et l’énergie thermale. Le 5 janvier 2010, de manière tout à fait inattendue, le Président Olafur Ragnar Grimmsson surprit le gouvernement en refusant de ratifier la nouvelle loi sur le remboursement des clients étrangers de la banque Icesave adoptée par le gouvernement et le Parlement. Il exigea la tenue d’un nouveau référendum qui eut lieu en avril 2011. La perspective de devoir, sous le diktat de l’UE, vendre les pêcheries et les ressources énergétiques trouva, malgré les promesses et les menaces, peu d’écho dans la population et 60% des Islandais réitérèrent leur «non».
La Grande-Bretagne et les Pays-Bas continuèrent de soutenir les spéculateurs et menacèrent alors de porter plainte contre l’Islande devant la Cour de justice de l’AELE. L’affaire est en cours. Jusqu’ici, aucun document n’a pu être produit qui prouverait que l’Etat a offert des garanties aux spéculateurs.
La situation économique de l’Islande s’améliore peu à peu, le chômage baisse, les pêcheries et le tourisme sont en plein boom. La chute du taux de croissance qui avait atteint, en 2010, son point le plus bas, -7%, a pu être freinée. Le taux d’inflation, qui était monté à 19% en 2001, est redescendu à 1,9% en février dernier. La production industrielle également a augmenté de 19% en 2009 l’année dernière. Les économistes parlent déjà du «miracle de l’après-crise». Une des raisons en est que l’Islande a sa propre monnaie. 

Oslo: massacre et idéologie

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Oslo : massacre et idéologie -

Breivik théoricien et terroriste 2.0 disait ce qu'il ferait

François-Bernard Huyghe

Ex: http://www.polemia.com/

Le massacre d'Oslo est indéniablement un crime idéologique. Si l'on peut qualifier Breivik de fou, ce fou-là raisonnait et son action n'était que la logique d'une idée. S''il reconnaît son acte et revendique la responsabilité de près de 80 morts, les victimes restent pour lui les simples lettres d'un message. Tuer est un moyen efficace de démontrer quelque chose (en l'occurrence que les travaillistes « mutlikulti » pro-immigration doivent être châtiés), d'avertir ou de réveiller le peuple, mais aussi de donner une sinistre publicité à son idéal. On notera que Breivik terroriste très « 2.0 », solitaire comme un joueur en ligne de jeu vidéo, fréquentait les réseaux sociaux, publiait et mettait en ligne et partageait des vidéos de propagande au style très moderne. Mais, au-delà de sa mégalomanie (être l'homme le plus détesté depuis la seconde guerre mondiale !), son action pose des problèmes plus généraux.

Cette tragédie illustre deux principes généraux valables pour toutes les stratégies terroristes :

-1 Les terroristes disent toujours ce qu'ils vont faire (titre d'un ouvrage que j'ai co-écrit avec A. Bauer) : en l'occurrence, Breivik laisse un film vidéo disponible sur You Tube et un texte de près de 1600 pages, accessible sur Internet, où il explique ce qu'il fera, pourquoi il le fera et comment il s'y prépare

-2 Les terroristes tuent des idées, pour répandre des idées et au nom des idées. Quand nous disons qu'ils « tuent des idées », cela signifie que, dans leur logique, on ne frappe pas des gens pour des raisons individuelles (logique du crime) ni pour causer le plus de pertes possibles à l'ennemi (logique militaire). On tue des gens pour que leur mort produise un effet psychologique (peur chez les uns, enthousiasme chez les autres) et un effet pédagogique (elles démontrent la justesse ou la faiblesse d'une cause).

La peur comme doctrine

Cette idéologie comment la qualifier ?

On a beaucoup écrit que Breivik était un « fondamentaliste chrétien ». Se qualifiant de protestant plutôt traditionnel, il comptait certes la religion parmi les valeurs identitaires européennes. Pour autant, il ne citait pas la Bible à tout bout de champ et se disait lui-même modérément croyant.

D'extrême-droite ? Certes, quelqu'un qui déteste les immigrés au point de tuer n'est ni modéré ni de gauche. Mais « extrême-droite » est une catégorie très floue.

Racisme ? Si Breivik détestait les Arabes, c'était parce qu'il voyait en eux les instruments d'une domination du monde par l'Islam, pas au nom de la supériorité des Aryens.

Antisémitisme ? Breivik soutient les sionistes pour leur fermeté et voit certains juifs comme les meilleurs alliés des bons Européens.

Admiration pour Hitler ou des dictateurs ? Au contraire, Breivik dénonce le génocide (mais, il est vrai pour le relativiser par rapport au génocide communiste et surtout aux 2000 millions de morts dont il attribue la responsabilité à l'Islam au cours de l'Histoire).

Valeurs antidémocratiques ? Une des raisons pour lesquelles Breivik hait les travaillistes norvégiens (il a finalement massacré des protestants blonds aux yeux bleus, non des musulmans ou des Arabes) est leur politique de tolérance (droits concédés aux immigrés, protection des minorités ethniques ou sexuelles, refus de la répression). Mais cette ouverture à la norvégienne, il la condamne comme suicidaire : elle profite au vrai ennemi, l'Islam. Il progresse grâce à l'abaissement des défenses immunitaires des Européens et à cause de leur haine d'eux-mêmes (ce que Breivik appelle le « marxisme culturel » le politiquement correct : le souci de ne marquer aucune discrimination envers aucune différence). Mais Breivik explique que ce triomphe de l'Islam, religion autoritaire et « génocidaire » signifierait la fin des libertés et de la démocratie typiques de la culture européenne.

Populiste ? Certes Breivik a été membre du parti du Progrès norvégien (encore qu'il l'ait quitté comme traître à l'Europe), de la nébuleuse des populistes européens, craignant l'immigration et la perte d'identité, inquiets de la mondialisation et de l'État providence. Mais cette étiquette s'appliquerait à des millions de gens.

Islamophobie ? On a compris que l'ennemi principal est pour lui l'Islam ou plutôt le projet fantasmique dit « Eurabia » de conversion de notre continent entier à la religion musulmane, objet de tous ses fantasmes. Breivik se croit donc en légitime défense.

D'autres loups solitaires ?

Sur cette bouillie idéologique, qui emprunte d'ailleurs à d'autres par « copié/collé », se sont surajoutés deux éléments. D'une part une attirance pour tout ce qui est occulte, avec des références à un bizarre ordre de templiers après un passage dans la franc-maçonnerie. D'autre part une capacité intellectuelle à tout expliquer par une cause unique : tout procède d'un plan diabolique de conquête du monde (que partageraient donc secrètement tous les musulmans). Il aurait deux complices objectifs : le capitalisme mondialiste favorable à la circulation des hommes et des capitaux, et les « belles âmes » humanistes soucieuses de non agressivité et bonne volonté à l'égard tout ce qui est minoritaire ou étranger, pour lui des collabos. Le tout fait un motif de tuer, d'ailleurs sans réflexion stratégique (l'acte de Breivik sera probablement très anti-productif et va disqualifier, au moins dans certaines parties de l'Europe, tout discours aux relents anti-islamiques comme produisant de telles horreurs.

Mais l'idéologie n'est devenue mortelle que pour deux raisons. Breivik avec l'obstination d'un maniaque a réussi un « exploit » au sens technique (en impact psychologique et nombre de morts) auquel n'est parvenu jusqu'à présent aucun « loup solitaire » islamiste ou autre. Mais ce qu'il a réussi à faire avec beaucoup de temps et de méthode, un autre peut peut-être le rééditer demain. Ensuite, il a agi seul (si cela est confirmé) ou du moins sans appartenir à une organisation bien repérée.

Deux conditions qui peuvent se retrouver chez un autre, éventuellement pour une tout autre cause : cela change singulièrement les perspectives des politiques anti-terroristes, jusqu'à présent orientées vers le danger islamiste et al Qaïda.

François-Bernard Huyghe
Huyghe.fr
27/07/2011

Correspondance Polémia – 3/08/2011

Thierry Mudry - Irlande: la guerre de la liberté

Thierry Mudry

Irlande: la guerre de la liberté

Brochure téléchargeable librement (44 pages)

soit à :

soit à :

 
 
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T. S. Eliot: Ultra-Conservative Dandy

T. S. Eliot:
Ultra-Conservative Dandy

 

 

By Jonathan Bowden

Ex: http://www.counter-currents.com/ 

 

eliot1.jpgFor a brief period in the late 1990s there was an attempt to demonize T. S. Eliot as an anti-Semite. This opinion was most ably canvassed by Anthony Julius’ T. S. Eliot, Anti-Semitism and Literary Form [2], but the attempt failed, and Eliot’s reputation as a poet now stands even higher than ever.

Thomas Stearns Eliot’s most controversial book was the collection of essays drawn from a series of lectures he gave in 1934 called After Strange Gods: A Primer of Modern Heresy [3]. In this book, Eliot argued for an organic society — primarily from a Christian perspective — and he took a decidedly non-philo-Semitic position, considering that the more organic the society, was the better its prospects.

It seems an utter travesty, at this date, that the most famous English language poet of the twentieth century should be treated in this way.

For the interesting things to say about this fey, classical, and austere man have little to do with this (or his marriage to Vivienne Haigh-Wood in 1915) but, rather, revolve around his contribution to literary criticism. In this regard, his development of the idea of a tradition within a writer’s oeuvre proves crucial — witness his own distancing over time from the thesis of “The Wasteland” and “The Hollow Men” as he turned to Christianity, metaphysically speaking. The idea of not seeing works in isolation but from a whole perspective is very interesting in a deeply conservative way.

This further ramifies with Eliot’s coolness and classicism in the arts — if compared and contrasted to his hostility to the Romantics, particularly a left-wing revolutionary like Shelley. (Eliot would have had no time for the literary prognosis of the Trotskyist Paul Foot in his Red Shelley [4].) Nonetheless, for him, poetry was a codification but never a standardization. It was an escape from emotion through distancing — rather than an achievement of emotional excess through revelation. All of this led to his espousal of the metaphysical poets — Donne, Vaughan, Marvell, and Thomas — as he praised their use of metaphysics in poetry to provide a unified sensibility.

Possibly Eliot’s most famous literary idea was the objective correlative — whereby he sought a general, and culturally relevant, explanation of works which transcended personal responses to them. This involved a semi-objective as well as a subjective reading of the text. A piece attempts to mean what it says, but it also indicates states of mind and experiences which are factual and that can be essayed without being unduly personal about literature.

This hunt for a more general meaning indicates a social vision for art in a man whose own work is very abstruse and ‘difficult’ to understand. This is particularly true of the early poems such as “The Love Song of J. Alfred Prufrock” (1917) and “The Wasteland” (1922), but changes somewhat after “Ash Wednesday” in 1927.

If we might turn to the poetry now: “Prufrock” begins with a stream of consciousness which is typical of early modernism — although much of Eliot’s early poetic vision owes something to his discovery of Arthur Symonds’ The Symbolist Movement in Literature [5] in 1908. Prufrock begins with comparing the evening to an etherized patient upon a table which was considered scandalous at the time when Georgian poetry was all the rage. There is even a hint of the right-wing nihilism of Gottfried Benn in early Eliot. In “Prufrock” he deals with a disappointed life, states of physical and intellectual inertia, and the absence of both carnal love and spiritual progress.

In October 1922 “The Wasteland,” edited extensively by Ezra Pound, made its appearance and extended the analysis, amid many other concerns, to his failing marriage to Vivienne, both of whom were suffering from nervous and mental disorders at the time. The poem definitely chimes with the post-First World War disillusionment of an entire generation.

“The Hollow Men” in 1925 confirms and extends this triad of despair until his conversion to Anglicanism from Unitarianism in 1927. This event was definitely the key metaphysical moment in this very fastidious man’s life. The hunger for meaning and a dormant metaphysical purpose came out. For, in his conversion or re-conversion, Eliot illuminated the idea that life is spiritually barren and meaningless without an over-arching quest, sensibility or teleology.

Certainly once his conversion is definite, the pitch of Eliot’s life and his poetry (above all) takes a decisive turn. “Ash Wednesday,” the “Ariel” poems, and the “Four Quartets” (for which he was awarded the Nobel Prize in 1948) are much more certain in their direction, as well as being more casual, melodic, and contemplative in their creative method. Although secular literati remain discomfited by these poems’ transparent religiosity. This is nowhere more apparent than in the “Four Quartets” which is immersed in Christian thought, traditions, and imagery.

Much of his creative energy after “Ash Wednesday” went into writing plays in an attempt to broaden the poet’s social role — all of these pieces were verse dramas. The whole point of Sweeney Agonistes (1932), The Rock (1934), and Murder in the Cathedral dealing with Thomas a Beckett’s assassination was to bring a larger or wider audience to a conservative purpose for Christian poetry.

For Eliot is that rare thing in twentieth century literary art — an ex-nihilist, someone who reverses the positions of Dostoyevsky’s The Possessed (without the enervation) and wanders back towards C. S. Lewis, Belloc, and Chesterton. I think the key point about these partial dandies and Right-wing conservative intellectuals is their belief in belief. . . . For, without the prospect (even in its absence) of metaphysics, life had no ultimate meaning for them, or for us. Almost everything else about them is incidental to this truth.


 

 

Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

jeudi, 04 août 2011

Presseschau - August 2011 (1)

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Presseschau

August 2011 (1)

 

AUßENPOLITISCHES   

Anders B.
Ein einsamer Sonderling voll hasserfüllter Gedanken
http://www.welt.de/politik/ausland/article13503960/Ein-einsamer-Sonderling-voll-hasserfuellter-Gedanken.html

Massaker angekündigt
Terrorist veröffentlicht vor der Tat Manifest
http://www.welt.de/vermischtes/article13504232/Terrorist-veroeffentlicht-vor-der-Tat-Manifest.html

Anders Behring Breivik
Spuren eines Todesschützen
http://www.spiegel.de/netzwelt/netzpolitik/0,1518,776087,00.html

Breiviks Vordenker
Ein bisschen Reue, ein bisschen Ausrede
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,777315,00.html

(Die „taz“ gewohnt niveauvoll…)
Anti-Islam-Events in Berlin
Rechtspopulisten grillen
http://www.taz.de/Anti-Islam-Events-in-Berlin/!75308/

Vom Gedankengut zur Tat: Über den Umgang mit dem Attentat von Oslo
http://www.tagesschau.de/multimedia/video/ondemand100_id-video950190.html

Borbeck: Dreiste Nazi-Provokation angesichts rassistisch motivierten Massakers in Norwegen
http://www.lokalkompass.de/essen-nord/politik/borbeck-dreiste-nazi-provokation-angesichts-rassistisch-motivierten-massakers-in-norwegen-d78419.html

Norwegen
Wie gefährlich ist Thilo Sarrazins Buch?
http://www.derwesten.de/nachrichten/politik/Wie-gefaehrlich-ist-Thilo-Sarrazins-Buch-id4916012.html

Die Protokolle der Weisen von Mekka
http://www.heise.de/tp/artikel/35/35228/1.html

Frankfurts Attentäter heißt Arid U.
Zwei Mörder - unterschiedliche Reaktionen
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=139

Terror in Norwegen: Zur ideologischen Antonymisierung durch die imperiale Hegemonie
http://rotefahne.eu/headline165145.html

Der Oslo-Attentäter ist Freimaurer dritten Grades (Meister)
Großloge von Norwegen bestätigte Mitgliedschaft
http://www.news4press.com/Meldung_603213.html

Das politische Geschäft mit dem Leid
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c333a9af04.0.html

Der Unterschied
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c3e5963cd2.0.html

Das Blutbad von Norwegen
http://www.sezession.de/25949/25949.html#more-25949

Norwegian Psycho
http://www.sezession.de/26028/norwegian-psycho.html

Porträt des Attentäters: "Mein Freund Anders"
http://nachrichten.t-online.de/anschlaege-in-norwegen-mein-freund-anders-/id_48354770/index

(Zu Norwegen)
Warum?
http://korrektheiten.com/2011/07/23/warum-oslo-hintergruende/

Osloer Merkwürdigkeiten
http://korrektheiten.com/2011/07/24/osloer-merkwuerdigkeiten/

Fjordman antwortet
http://www.sezession.de/25996/fjordman-antwortet.html

As der Schwerter
Thematische Liste der übersetzten Fjordman-Essays
http://fjordman.wordpress.com/thematische-liste-der-ubersetzten-essays/

(besonnen…)
Sicherheitsdebatte
Kommentar: Weniger wäre mehr
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/kommentar-sicherheitsdebatte-weniger-waere-mehr-1336639.html

(auch besonnen…)
Norwegen-Attentat: Innenminister Friedrich warnt vor Aktionismus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51b44290726.0.html

(......man beachte die Feststellung ganz am Ende des Interviews...)
„Hohe operative Intelligenz“
Interview
Kai Hirschmann, stellvertretender Leiter des Instituts für Terrorismusforschung in Essen, hält die These vom Einzeltäter für wahrscheinlich.
http://www.welt.de/print/wams/politik/article13504286/Hohe-operative-Intelligenz.html

The Political Thinking of Anders Behring Breivik
http://dougsaunders.net/2011/07/political-thinking-anders-behring-breivik/

(Sehr interessant und kritisch zum Thema Antisemitismus)
Defamation - Antisemitismus (german) 1 / 7
http://www.youtube.com/watch?v=Y17DaTL5D2k

Gaddafi: Zum Abschuß freigegeben
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5291624072a.0.html

Ahmed Wali Karsai - Schattenmann und Partner
Er galt als zwielichtiger König von Kandahar. Der ermordete Präsidenten-Bruder Ahmed Wali Karsai hinterlässt in der umkämpften südafghanischen Provinz ein Machtvakuum.
http://www.dw-world.de/dw/article/0,,15228515,00.html

Afghanistan Bombenanschlag bei Trauerfeier für Karsais Halbbruder
http://www.zeit.de/politik/ausland/2011-07/anschlag-afghanische-moschee

Palmas Moslems sind sauer
http://www.comprendes-mallorca.de/balearen/balearennewsdetails/datum/2011/07/17/palmas-moslems-sind-sauer/

(Welches Geschenk hatte er denn dabei?...)
De Maizière spricht in Israel vom "Geschenk der Versöhnung"
http://www.morgenpost.de/printarchiv/politik/article1700953/De-Maiziere-spricht-in-Israel-vom-Geschenk-der-Versoehnung.html

(ach so…)
De Maizière will Rüstungskooperation mit Israel ausbauen
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,774076,00.html

Israels Wissenschaftsminister im Gespräch
Wir helfen dem, der sich vergeblich Kinder wünscht
http://www.faz.net/artikel/C30351/israels-wissenschaftsminister-im-gespraech-wir-helfen-dem-der-sich-vergeblich-kinder-wuenscht-30459786.html

Griechenland
Minidemo vor dem Minigolf - Wie Urlauber die Schuldenkrise erleben
http://www.eu-info.de/dpa-europaticker/191371.html

Robert Kurz
Giftmülldeponien des Kredits
http://www.exit-online.org/textanz1.php?tabelle=aktuelles&index=0&posnr=527

Inside 9/11
http://www.inside-911.de/film.html
http://juergenelsaesser.wordpress.com/2011/07/02/inside-911-das-erste-video-zu-unserer-911-konferenz-und-zum-neuen-911-buch/

(Die nächste Hysterie?...)
Terrorismus
USA besorgt wegen „Körper-Bomben“
http://www.focus.de/politik/ausland/terrorismus-usa-besorgt-wegen-koerper-bomben_aid_643731.html

Dänische Grenzkontrollen: Hessens Europaminister für Urlaubs-Boykott
http://www.all-in.de/nachrichten/boulevard/vermischtes/Vermischtes-Daenische-Grenzkontrollen-Hessens-Europaminister-fuer-Urlaubs-Boykott;art15814,984289

Gesellschaft für bedrohte Völker wirft China anhaltende Unterdrückung der Uiguren vor / Delius: „Wohlstand statt Freiheit wird scheitern!“
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2647-gesellschaft-fuer-bedrohte-voelker-wirft-china-anhaltende-unterdrueckung-der-uiguren-vor-delius-wohlstand-statt-freiheit-wird-scheitern

(Tenor der geplanten Revolution: Regierungen und Unternehmen sind tendenziell böse, private Internetuser sind per se gut und dürfen gesinnungsethisch im Internet tun, was immer sie möchten…)
"Wir haben eine Schlacht zu schlagen"
Der Internetaktivist Richard Stallman über die Bedrohung durch Unternehmen und Regierungen, die die Freiheit im Netz einschränken wollen
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=tz&dig=2011%2F07%2F04%2Fa0127&cHash=0ad60230d4

Es ist eindeutig Topiary
Lulzsec-Sprecher vor Gericht
http://www.n-tv.de/technik/Lulzsec-Sprecher-vor-Gericht-article3947811.html

Azerbaidschan rüstet sich zum Krieg gegen Armenien (wg. Bergkarabach)
http://www.youtube.com/watch?v=w2eLairE740

Ungarn: Sieg über Türken wird Feiertag
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a30888b40f.0.html

Airlines verwehren Demonstranten Flug nach Tel Aviv
http://www.tagesanzeiger.ch/ausland/europa/Airlines-verwehren-Demonstranten-Flug-nach-Tel-Aviv-/story/20973617

Krieg in Libyen
Mehr als 1300 Bootsflüchtlinge erreichen Lampedusa
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,773538,00.html

Arte-Doku über Akustikfolter
Satanische Töne
Dauerbeschallung mit Heavy Metal und Sesamstraßen-Songs: "Musik als Waffe" (Arte, 23.25 Uhr) seziert die Akustikfolter von Guantánamo – und enttäuscht dabei.
http://www.taz.de/1/leben/medien/artikel/1/satanische-toene/

SOS – Österreich
http://sosheimat.wordpress.com/

Casa Pound
Italien - Neofaschismus im linken Gewand
http://wissen.dradio.de/italien-neofaschismus-im-linken-gewand.37.de.html?dram:article_id=11484&sid=

Mexiko
14-jähriger Killer zu drei Jahren Haft verurteilt
http://www.focus.de/politik/schlagzeilen/nid_78334.html

Ärger mit PayPal
Kuba-Embargo in Deutschland
http://www.taz.de/!75445/

China warnt USA vor "großer Sauerei"
Größter Kreditgeber sieht Schuldenstreit mit Sorge
http://www.heute.de/ZDFheute/inhalt/7/0,3672,8312679,00.html

Ethnische Spannungen
Pekings Angst vor islamistischen Uiguren in Xinjiang
http://www.welt.de/politik/article13520053/Pekings-Angst-vor-islamistischen-Uiguren-in-Xinjiang.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

Ein Geldzyklus geht zu Ende
http://www.ehrenhauser.at/lang/de/blog/unser-geld-entsteht-durch-verschuldung/

Der Welt-Geldbetrug
https://krisenfrei.wordpress.com/2011/07/14/gelddeckung-und-gold/#more-1545

Bankrotterklärung Europas durch einen Wirtschaftsweisen
https://krisenfrei.wordpress.com/2011/07/10/bankrotterklarung-europas-durch-einen-wirtschaftsweisen/

Neue Netzstudie
Die Grünen sind im Internet eine Volkspartei
http://www.welt.de/politik/deutschland/article13448661/Die-Gruenen-sind-im-Internet-eine-Volkspartei.html

Kleine Reihe zu den größten Fehlern der Konservativen: (II) Die Kulturmißachtung. Oder: Das Ende der Postmoderne verpasst
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/2633-kleine-reihe-zu-den-groessten-fehlern-der-konservativen-ii-die-kulturmissachtung-oder-das-ende-der-postmoderne-verpasst

Kleine Reihe zu den größten Fehlern der Konservativen: (III) Der falsche Ansatz. Oder: Konservative Frauen sind keine vom Aussterben bedrohte Spezies
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/2657-kleine-reihe-zu-den-groessten-fehlern-der-konservativen-iii-der-falsche-ansatz-oder-konservative-frauen-sind-keine-vom-aussterben-bedrohte-spezies

Junge Freiheit
Thomas Goppel gratuliert ultrarechter Wochenzeitung zum Geburtstag
http://www.sueddeutsche.de/bayern/umstrittener-gastbeitrag-herr-goppel-und-die-junge-freiheit-1.1120846

Wowereit von der Opernbühne gebuht
http://nachrichten.rp-online.de/kultur/wowereit-von-der-opernbuehne-gebuht-1.1329579

(rein apologetisch…)
Facebook-Partys passé?
Das Sommerloch ist gefüllt – mit Bullshit
http://www.giga.de/top-themen/00153515-facebook-partys-passe-das-sommerloch-ist-gefuellt-mit-bullshit/

(tiefdenkender, wenngleich letztlich naiv…)
Zwischenruf
Das große Erbe der "Facebook-Partys"
http://www.tagesspiegel.de/meinung/das-grosse-erbe-der-facebook-partys/4360738.html

Bosbach gegen generelles Verbot von Facebook-Partys
http://www.abendblatt.de/politik/article1945109/Bosbach-gegen-generelles-Verbot-von-Facebook-Partys.html

Hamburg
Senat gegen Verbot von Facebook-Partys
http://www.welt.de/print/die_welt/hamburg/article13468357/Senat-gegen-Verbot-von-Facebook-Partys.html

(organisiertes Chaos…)
Facebook-Partys
Plötzlich wollen alle zur CDU
http://www.tagesspiegel.de/medien/digitale-welt/ploetzlich-wollen-alle-zur-cdu/4374934.html

Forum Deutscher Katholiken fordert Rücktritt von CDU-Abgeordneter Grütters
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53b5d0b76d7.0.html

Das politische Pendel
Jetzt schlägt es wieder zurück
http://hartgeld.com/filesadmin/pdf/Art_2011-190_PolitschesPendel.pdf

CDU-Abgeordneter fordert Transferunion in der Euro-Zone
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M567b83e8a5e.0.html

Die Hurra-Europäer als Totengräber
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M511ef23a8d3.0.html

(Und hier ein Hurra-Europäer, der das Gift mit noch mehr Gift bekämpfen möchte…)
Leitartikel: Rettung, aber keine Hilfe
Euro-Partner schnüren Paket für Griechenland
Von Detlef Drewes
http://www.mainpost.de/ueberregional/politik/zeitgeschehen/Leitartikel-Rettung-aber-keine-Hilfe;art16698,6250147

die kommenden
http://die-kommenden.sozrev-m.info/

Kopp-Online
http://www.kopp-online.com/

Aktionsbündnis Direkte Demokratie – Gegen den EURO-Rettungswahnsinn
http://eurodemostuttgart.wordpress.com/

Die Welt vor Wichtigtuern und Titelhubern schützen
Die Grünen wollen den Doktortitel aus dem Personalausweis streichen lassen. Was fällt ihnen als nächstes ein? Und was sagt das über die Partei aus?
http://www.tagesspiegel.de/meinung/die-welt-vor-wichtigtuern-und-titelhubern-schuetzen/4395862.html

Die Natur siegt immer: Der genderisierte SPIEGEL kämpft gegen die Neue Rechte und ihre Mehrheitsmeinung
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/2662-die-natur-siegt-immer-der-genderisierte-spiegel-kaempft-gegen-die-neue-rechte-und-ihre-mehrheitsmeinung

Marine-Zeitschrift verunglimpft tote Gorch-Fock-Kadettin
http://www.abendblatt.de/politik/deutschland/article1951567/Marine-Zeitschrift-verunglimpft-tote-Gorch-Fock-Kadettin.html

„Gorch Fock“, Erik Lehnert und die Internetdemoskopie
http://www.sezession.de/25611/gorch-fock-erik-lehnert-und-die-internetdemoskopie.html#more-25611

„Wir. Dienen. Deutschland.“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52167e094b1.0.html

Familiäres und militärisches Ethos
http://www.sezession.de/25674/familiares-und-militarisches-ethos.html

Über Martin Böcker, das „Campus“-Magazin und das Institut für Staatspolitik …
http://www.sezession.de/25766/uber-martin-bocker-das-campus-magazin-und-das-institut-fur-staatspolitik.html#more-25766

„Aber unsere Leutnants …“
http://www.sezession.de/26184/aber-unsere-leutnants.html

Die heilige Kuh
http://www.sezession.de/25775/die-heilige-kuh.html#more-25775

(während auf den Teufel Gaddafi gebombt wird, erhalten die Musterdemokraten in Saudi-Arabien Panzer…)
Wulff verteidigt Panzer-Deal
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/print_politik/article13479476/Wulff-verteidigt-Panzer-Deal.html

Über Sinn und Unsinn von Studentenverbindungen im Jahre 2011
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/2688-ueber-sinn-und-unsinn-von-studentenverbindungen-im-jahre-2011

Grafenwöhr
Schüsse auf Wohnhaus
http://www.br-online.de/bayerisches-fernsehen/rundschau/militaer-grafenwoehr-usa-ID1310457871401.xml

Wir sind das Tätervolk
Katastrophe! Seattle ist überschwemmt und Kalifornien eine fiese Ökodiktatur: Dirk C. Fleck hat den faszinierenden Klimawandel-Roman "Maeva!" geschrieben. Eine Begegnung mit dem Autor
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=tz&dig=2011%2F07%2F13%2Fa0145&cHash=bad96cb05c

Promotionsbetrug? Schaut Euch mal das Abi an!
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50a8addc23c.0.html

(Pauschalverurteilung einer ganzen Generation. Zitat: „unleugbare Tatsache (…): Nationalsozialismus und Holocaust sind Familiengeschichte“)
Familie in der Nazi-Zeit
http://www.hiergeblieben.de/pages/textanzeige.php?limit=10&order=datum&richtung=DESC&z=1&id=32785

Bischof Williamson und die Piusbrüder
Fall des Holocaust-Leugners erneut vor Gericht
http://www.dradio.de/dlf/sendungen/hintergrundpolitik/1495728/

Bundesregierung lehnt Entschädigung von Rotarmisten ab
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58476d85ebf.0.html

Menschenrechte auch für Deutsche in den alten Ostgebieten? „Flächendeckend deutsche Kindergärten und Schulen östlich von Oder und Neiße“
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/2676-menschenrechte-auch-fuer-deutsche-in-den-alten-ostgebieten-flaechendeckend-deutsche-kindergaerten-und-schulen-oestlich-von-oder-und-neisse

Problem Metalldiebe
http://www.echo-online.de/region/darmstadt-dieburg/weiterstadt/Metall-Diebe-stehlen-fuenf-Tonnen-Leitplankenteile;art1302,2029670
http://www.wiesbadener-tagblatt.de/region/untertaunus/aarbergen/10983946.htm

Links, Rechts, „Querfront“: Zeitschriften außerhalb des Mainstreams
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/2717-links-rechts-querfront-zeitschriften-ausserhalb-des-mainstreams

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Linksextremismus: Betteln um die Watschen
http://www.sezession.de/25885/linksextremismus-betteln-um-die-watschen.html

Brandenburgs roter Sumpf
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ef627d75bc.0.html

(Bzgl. Robert Andreasch)
Bayerischer Rundfunk distanziert sich von linkem Journalisten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5af49be79e9.0.html

ver.di beschließt Rüge gegen “Grünen Sarrazin” Rolf Stolz
http://www.pi-news.net/2011/07/ver-di-beschliest-ruge-gegen-grunen-sarrazin/#more-199064

Kampf gegen Rechts – Kampf gegen Israel
http://www.pi-news.net/2011/07/kampf-gegen-rechts-kampf-gegen-israel/

Grüne kritisieren Einsparungen im „Kampf gegen Rechts“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5747051c79c.0.html

(Nun ist auch die geballte Faust nicht mehr konform. Der nächste Promi-Nazi-Schwachsinn…)
Nazi-Tattoo überstochen
Michelle Hunziker gibt Leibwächter neue Chance
http://www.focus.de/panorama/boulevard/nazi-tattoo-ueberstochen-michelle-hunziker-gibt-leibwaechter-neue-chance_aid_646811.html

Ochsen- und Eselquoten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55aec90de16.0.html

„Den Papstbesuch in Berlin zum Desaster machen!“ / Antifa-Bündnis ruft zur Blockade und Störung auf
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2650-den-papstbesuch-in-berlin-zum-desaster-machen-antifa-buendnis-ruft-zur-blockade-und-stoerung-auf

Lunapark wird seit 2008 von dem ex(?)-Trotzkisten Winfried Wolf herausgegeben
http://www.lunapark21.net/index.html

Schwere linksextreme Ausschreitungen in Berlin
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e21d42826c.0.html

Hanau
Feuer im „autonomen Kulturzentrum“
http://www.op-online.de/nachrichten/hanau/feuer-autonomen-kulturzentrum-1341861.html

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

(Ein Einzelkämpfer…)
Ponchomann am Kölner Dom
http://quotenqueen.wordpress.com/2011/04/19/ponchomann-am-kolner-dom/

(Jetzt müssen schon die Ameisen für die Einwanderungsgesellschaft herhalten…)
Forscher finden Multi-Kulti im Ameisenstaat
http://www.bild.de/regional/frankfurt/frankfurt-regional/forscher-finden-multikulti-im-ameisenstaat-18902990.bild.html

Freizeitpöbel
http://www.sezession.de/25825/freizeitpobel.html#more-25825

Was Stephan Voß nicht sieht
http://www.sezession.de/25531/was-stephan-vos-nicht-sieht.html

Drecksthema „Deutschenfeindlichkeit“
http://www.sezession.de/25545/drecksthema-deutschenfeindlichkeit.html#more-25545

Boxen statt Knast für ausländische Intensivstraftäter: Der Film „Friedensschlag“
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/2658-boxen-statt-knast-fuer-auslaendische-intensivstraftaeter-der-film-friedensschlag

Türkische Fernsehmacher in Offenbach wollen Landsleute aus der Image-Schublade holen
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/diskussion-bei-frankfurt-1304784.html

Deutscher Kulturrat setzt auf mehr Türken in der Kultur
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50f5ee73092.0.html

Müller wirbt für lockerere Zuwanderungsregeln
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e8ef400c75.0.html

Böhmer wünscht sich mehr Ausländerinnen im Sport
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a881d7bedd.0.html

Grüne wollen Muslimen Beerdigungen ohne Sarg ermöglichen
http://nachrichten.t-online.de/gruene-wollen-muslimen-beerdigungen-ohne-sarg-ermoeglichen/id_47790412/index?news

Annäherung in Hessen
Alle wollen integrieren
http://www.fr-online.de/rhein-main/alle-wollen-integrieren/-/1472796/8642654/-/

Frankfurt
Parolen an der Moschee
http://www.fr-online.de/frankfurt/parolen-an-der-moschee/-/1472798/8629388/-/index.html

....der Slogan steht jetzt gut sichtbar auf der Fassade der Christus-Kirche in Bochum:
http://www.christuskirche-bochum.de/2011/07/multikulturelles-stammesbewusstsein/

„Tötet die Deutschen“ und „Lügen, die man gerne glaubt“
http://www.sezession.de/25676/totet-die-deutschen-und-lugen-die-man-gerne-glaubt.html#more-25676

(man beachte z.B. mal den Kommentar von delice über Jesus. Zitat: „Es mag sein, dass Sie Jesus germanisiert haben mögen, woran sie glauben, dennoch bleibt er der Jesus aus Nazareth und nicht der aus Rom oder der Ockermark oder aus Oslo! Jesus blieb zeitlebens in Palästina und gleiche galt bis zum Tode von Jesus auch für seine Apostel und Weggefährten.
Wie krank Personen im Westen selbst damit umgehen verdeutlicht solche verdrehten Aussagen. Es verdeutlicht geradezu den unsäglichen und unstillbaren Genuss an unerträglich gewordenen Götzenbildern. Ein ergötzendes Bild ist die eines am Kreuze leidenden jungen Menschen.
Der (sexistische) Voyeurismus kennt da wahrlich keine Grenzen mehr, wenn beinahe schon an jeder Weggabelung oder Straßenkreuzung unbedingt eines dieser Jesusabbildungen aufgestellt sein muss. Eine gestandene Feministen mag es gefallen, wenn ein junger Adonis leidet, aber nicht ein gesunder Menschenverstand. 
Wo ein germanisch aussehender Blondschopf seit nunmehr über 2000 Jahren halbnackt, also exhibitionistisch und an mehreren stellen blutüberströmt und zusätzlich am Kreuze angenagelt hängt, vielmehr baumelt; versehen noch mit einem Dornenkranz auf dem Haupte, das den Kopf auch beschwerend rein pikest, um noch mehr Blut strömen zu lassen.
Solches herzzerreißendes Leidensbild steht dann im und um eine Ortschaft so dicht aufgereiht, dass jeder aufs Neue täglich darauf schauen muss.
Graf Dracula lässt im gleichen Sinne grüßen. Bei ihm verwesten wenigstens die aufgespießten Leichen nach einer gewissen Zeit; hier aber, beim – Jesus am Kreuze – angeschlagen bleibt alles immer noch recht frisch!...)


Terror in Norwegen
Norwegischer Attentäter war besessen von der Türkei
http://www.deutsch-tuerkische-nachrichten.de/2011/07/149690/

Bürgermeister von Guben fordert Grenzkontrollen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5de277e1696.0.html

Haft für Menschenschmuggler aus Offenbach
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/drei-jahre-haft-menschenschmuggler-offenbach-1341313.html

Marseille
Zugüberfall in Wildwestmanier auf Deutsche Bahn
http://www.tagesschau.sf.tv/Nachrichten/Archiv/2011/07/08/Vermischtes/Zugueberfall-in-Wildwestmanier-auf-Deutsche-Bahn

Sarrazin warnt vor Kreuzberger Zuständen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bbb78f2c60.0.html

(Sarrazin ist der Provokateur, der Menschen mit „abstrusen Meinungen“ angreift. Diese tätigen nur Überreaktionen…)
Sarrazin in Neukölln
Kommentar: Fremde Welten
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/kommentar-fremde-welten-1327893.html

Linken-Politikerin wirft Sarrazin „Rassismus und Dummheit“ vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54ce6cfbb5d.0.html

Henryk M. Broder
Warum ich diesen Journalistenpreis zurückgebe
http://www.welt.de/debatte/henryk-m-broder/article13497770/Warum-ich-diesen-Journalistenpreis-zurueckgebe.html

(„Antifanten“ hetzen Ausländer auf…)
Was machte Dirk Stegemann bei den Aleviten?
http://www.pi-news.net/2011/07/was-machte-dirk-stegemann-bei-den-aleviten/

Sarrazin, Kreuzberg und der Vorbürgerkrieg
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51d1287c0fa.0.html

Ausländergewalt: Neue Fälle in Duisburg, Hamburg, Frankfurt/Main und Osterholz-Scharmbeck
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2639-auslaendergewalt-neue-faelle-in-duisburg-hamburg-frankfurtmain-und-osterholz-scharmbeck

Bonn: Eskalation bei Musikfestival “Rheinkultur”
http://www.pi-news.net/2011/07/bonn-eskalation-bei-musikfestival-rheinkultur/#more-199009

Offenbach
Räuber-Duo überfällt drei Seniorinnen
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/ueberfall-jugendliche-raub-waldstrasse-1308781.html

Raubüberfälle in Offenbach aufgeklärt
Raub von Taschen trainiert
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/raub-taschen-trainiert-1332275.html

Offenbach
Schnellrestaurant überfallen
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2076219/pol-of-pressemitteilung-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-von-samstag-dem-09-07-2011

Angst vor kleinem Freund
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/angst-kleinem-freund-1331851.html

Jugendschöffengericht schickt 20-jährigen aus Offenbach für dreieinhalb Jahre hinter Gitter
Beispiellose Überfallserie
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/beispiellose-ueberfallserie-1334587.html

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

Sozialistische Architektur
Schlachtschiffe des Kommunismus
http://einestages.spiegel.de/external/ShowTopicAlbumBackground/a23045/l0/l0/F.html#featuredEntry

Rekonstruiertes Rathaus von Wesel
Ein Glücksfall für die alte Hansestadt
http://www.derwesten.de/staedte/wesel/Ein-Gluecksfall-fuer-die-alte-Hansestadt-id4892185.html

590 Millionen Euro
Politiker geben finales Okay für Stadtschloss-Bau
http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/0,1518,772721,00.html

Stadt ohne Mitte – Parteien ohne Plan
http://www.tagesspiegel.de/berlin/stadt-ohne-mitte-parteien-ohne-plan/4411002.html

Makler und Stadtplaner
"Wir brauchen mehr Hochhäuser"
http://www.rp-online.de/region-duesseldorf/duesseldorf/nachrichten/bauprojekte/wir-brauchen-mehr-hochhaeuser-1.1321908

Stadtplanung
Hochhäuser haben ihr schlechtes Image verloren
http://www.rp-online.de/region-duesseldorf/duesseldorf/nachrichten/bauprojekte/hochhaeuser-haben-ihr-schlechtes-image-verloren-1.1324971

P&C-"Weltstadthaus": Brutalarchitektur in Wien
Die Wiener verteidigen ihre Stadt schon lange nicht mehr. Sie haben resigniert – gegenüber Behörden und Primat der Wirtschaft.
http://diepresse.com/home/immobilien/wissen/672360/PCWeltstadthaus_Brutalarchitektur-in-Wien?_vl_backlink=/home/immobilien/wissen/636657/index.do&direct=636657

So sehr hat sich Bremen verändert
http://www.weser-kurier.de/Bilder/Bremen/Historisch/396503/So-hat-sich-Bremen-veraendert.html?id=411288

Wieder ein Abriss in Nürnberg
Milchversorgung: Investor zwingt Mieter in die Knie
http://www.nordbayern.de/nuernberger-nachrichten/nuernberg/milchversorgung-investor-zwingt-mieter-in-die-knie-1.1359177#commentsForm-982174

Architektur
Recycelte Plastikflaschen sind Baustoff der Zukunft
http://www.welt.de/wissenschaft/article13474015/Recycelte-Plastikflaschen-sind-Baustoff-der-Zukunft.html

Der zweite Wiederaufbau
Freiburg hat nach dem Krieg seine Struktur weitgehend bewahrt, Städte wie Frankfurt wollen nun ihre modernistischen Sünden wiedergutmachen.
http://www.badische-zeitung.de/freiburg/der-zweite-wiederaufbau--47460453.html

(Antwort: Wohl keiner.)
Publikumspreis für zeitgenössische Architektur
Welches Gebäude ist Ihr Favorit?
http://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.publikumspreis-fuer-zeitgenoessische-architektur-welches-gebaeude-ist-ihr-favorit.668d7b09-ae62-41a6-95a9-043c470a85fc.html
(Die Leserkommentare tendieren recht eindeutig in kritische Richtung)

Dreiste Diebe: 22 Klotüren gestohlen
http://www.op-online.de/nachrichten/deutschland/dreiste-diebe-klotueren-gestohlen-zr-1343119.html

Disney-Planstadt Celebration
Zu schön, um schön zu sein
http://einestages.spiegel.de/static/topicalbumbackground/23121/zu_schoen_um_schoen_zu_sein.html

(Seltsame Form von „Humor“ bei der „taz“. Man lese die Leserdebatte dazu…)
Schämt euch, ihr Schlampen!
Kolumne von Deniz Yücel
http://taz.de/1/sport/die-wm-kolumnen/artikel/1/schaemt-euch-ihr-schlampen/

Otto von Habsburg gestorben
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b1923c6854.0.html
http://www.pi-news.net/2011/07/otto-von-habsburg-der-letzte-kronprinz-ist-tot/#more-199071

Gepäckwagen
Das Ende der Kofferkulis an den Bahnhöfen
http://www.focus.de/reisen/urlaubstipps/bahn/gepaeckwagen-das-ende-der-kofferkulis-an-den-bahnhoefen_aid_642896.html

Fünf Prozent fettleibig
Mehr als jeder zehnte Schulanfänger zu dick
http://www.faz.net/artikel/C30840/fuenf-prozent-fettleibig-mehr-als-jeder-zehnte-schulanfaenger-zu-dick-30462637.html

The New Antaios Journal
http://www.new-antaios.net/

Der Puddingprotest: Die en-Tarte-te Kunst
Nicht nur Rupert Murdoch, auch Bill Gates, Emma Thompson und Calvin Klein bekamen schon eine Torte ins Gesicht
http://sz-magazin.sueddeutsche.de/blogs/promileaks/709/der-puddingprotest-die-en-tarte-te-kunst/

„Mixed Martial Arts“…
"Prügelei" wird stattfinden
http://www.mittelhessen.de/lokales/region_giessen/giessen/486029_Pruegelei_wird_stattfinden.html

(auch eine Karriere…)
Rekord
US-Geschäftsmann fliegt zehn Millionen Meilen
http://www.welt.de/reise/Fern/article13482063/US-Geschaeftsmann-fliegt-zehn-Millionen-Meilen.html

Sascha Lobo und Holm Friebe
Nie mehr Marionette im "Firmen-Kasperletheater"
http://www.sueddeutsche.de/karriere/sascha-lobo-und-holm-friebe-im-gespraech-nie-mehr-marionette-im-firmen-kasperletheater-1.1119137

Eine bessere Welt ist googlebar!
http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/0,1518,777162,00.html

Ein Blick in die deutsche Literaturgeschichte: Das Nibelungenlied – Ist Hagen von Tronje ein feiger Mörder?
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/2677-ein-blick-in-die-deutsche-literaturgeschichte-das-nibelungenlied-ist-hagen-von-tronje-ein-feiger-moerder

Meredith
Germanische Comic-Kunst
http://www.meredyth.de/

Förderverein Nibelungenhort e.V.
https://www.facebook.com/pages/Nibelungenhort-eV/153436611399966?sk=info

Er schlägt sie alle
Der Schlagzeuger Martin Grubinger hat Hände wie ein Bauarbeiter. Kommt vom Trommeln. Zehn Stunden pro Tag. Längst ist er der beste der Welt – wirklich wichtig ist ihm etwas anderes
http://sz-magazin.sueddeutsche.de/texte/anzeigen/36037/1/1

USA
"Badesalz" – eine neue Horrordroge
http://www.badische-zeitung.de/panorama/badesalz-eine-neue-horrordroge--48086985.html