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vendredi, 30 septembre 2011

Syrians Resist US Interventionism

Syrians Resist US Interventionism

 

Lost in the lurid and pornographic reporting of the "horrors" of the Syrian government resisting a Turkish/US/Mossad-led insurrection is the fact that the vast majority of the Syrian population, by now experienced in the difficult art of balancing competing interests in the pursuit of peace, are disgusted by the undisguised interventionism of the US administration on behalf of the Muslim Brotherhood and other extremist elements engaging in a brutal and bloody battle against the relatively inclusive and secular regime of the certainly far from perfect mild mannered eye doctor, Assad. So the Western press will present today's news that the average Syrian registers with a rotten tomato shower his opposition to the US ambassador's overt interventionism on behalf of foreign-backed armed rebels seeking to overthrow the secular Assad regime with a sneer to signal how horrible and oppressive the regime is and how illegitimate its supporters are. Who the hell has the right to resist the US-funded Arab Spring???

Lenin smiles on the US/Israeli/Turkish strategy of promoting extremism and anti-Christianity in Syria to justify further US interventionism and possibly Israeli/Turkish land invasion. And what is most vulgar and troubling is to see organizations claiming an antiwar orientation nevertheless reporting uncritically unsubstantiated claims of one-sided regime attacks against "protestors" without even mentioning in passing the armed and murderous attacks of same opposition groups on the regime and any civilian supporter in bullets-range. It is pure post-modern "democracy promotion" a la Peter Ackerman and the color revolution crowd (why do the foreign news cameras turn off once the glorious people's revolutions produce a result so in tune with the desires of the ancien régime? Seen any Tunisia news lately?). By the way, has anyone wondered why Ackerman avoided jail when the superior Milken was held for far too long?

But those of us interested in the kind of freedom and liberty that is set free by truth are also disgusted by the unsubstantiated but nevertheless pornographically lurid reports of this or that "demonstration" wherein a number of security personnel are brutally murdered. And now that the Western intelligence connections of the biggest Arab Spring cheerleader Al-Jazeera are laid bare will anyone begin connecting the dots and question conventional wisdom, or are we more braindead than those under Soviet domination who at least knew that they were fed a steady diet of lies by the regime and embraced mental bulimia as a rational response?

Contra Yanquilandia

Contra Yanquilandia

TdE/NOVEDAD en ENR

Selección de textos y prólogo de Juan Antonio Llopart

1ª edición, Barcelona, 2011

21×15 cms., 160 págs.

Páginas interiores con fotografías.

Cubierta a todo color, con solapas y plastificada brillo

PVP: 15 euros


 

 

 

 

Orientaciones:

“Nacida de una ruptura con el pasado (europeo), Norteamérica no puede imaginar un futuro diferente a la línea indefinidamente prolongada de un ‘progreso’ utópico: carece del soporte necesario para tal ’imaginación’. Frente al devenir histórico, Norteamérica vive en un eterno presente, en una sucesión irreversible de momentos presentes que constituyen el cuadro de esa ‘búsqueda de la felicidad’ (pursitit of happiness) a todos garantizada por la Declaración de Independencia.

Su pensamiento implícito consiste en reducir a la unidimensionalidad la tridimensionalidad del tiempo; su objetivo social, en hacer coincidir al máximo de hombres en una misma dimensión de simultaneidad.

El inconsciente norteamericano, como tan a menudo se ha constatado,

se funda en una mística del espacio (la idea de que, más allá de la frontera, siempre hay un espacio a explotar), por oposición a la mística del tiempo. De ahí la importancia de la ‘conquista del espacio’, como sustituto a la ‘conquista del tiempo’ característica de toda cultura tradicional…”

[Alain de Benoist]

Índice

Prólogo [Juan A. Llopart]

América y la Nueva Izquierda [Alain de Benoist)

Civilización americana [Julius Evola]

Romper con la civilización occidental [Guillaume Faye]

“Europa” y “Occidente”: dos conceptos antagónicos [Claudio Finzi]

Qué es el antinorteamericanismo? [Roger Garaudy]

La influencia de América en Europa [Thomas Molnar]

El Amblimoron antifascista o la extrema-izquierda pro americana [Claudio Mutti]

Carta a John F. Kennedy [Juan Domingo Perón]

El enemigo americano [Robert Steuckers]

Dinámica histórica del liberalismo: del mercado total al Estado total [Tomislav Sunic]

La colonización sutil: “American Way of Life” y Dinámica Social [Marco Tarchi]

Pedidos:

enrpedidos@yahoo.es

Tlf: 682 65 33 56

Pagos por Paypal en ENR

Défendre la démocratie directe

« Défendre la démocratie directe - Sur quelques arguments antidémocratiques des élites suisses » de Antoine Chollet

Recension d'Yvan Blot

Ex: http://www.polemia.com/

Ce petit livre est fort intéressant. L’auteur est un enseignant de gauche français installé en Suisse qui constate que les nouveaux ennemis de la démocratie directe sont à gauche. En effet, une campagne a lieu actuellement en Suisse pour « encadrer » la démocratie directe accusée de menacer les droits de l’homme ! On reproche à celle-ci les résultats des référendums contre l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne, sur l’interdiction de construire des minarets, sur l’expulsion automatique des criminels étrangers notamment. Le premier parti de Suisse, de Christophe Blocher, l’Union démocratique du Centre, vient de lancer une nouvelle initiative populaire pour faire un référendum contre « l’immigration de masse » : l’affiche est sortie et représente des bottes noires en marche en train d’écraser un drapeau suisse : l’image, disponible sur internet est saisissante !

L’auteur ne partage pas du tout les idées de l’Union démocratique du Centre mais néanmoins s’insurge contre les tentatives de réduire les droits politiques des Suisses !

Il note que la démocratie représentative est une escroquerie qui ne permet pas au peuple de s’exprimer. Pour lui, la Révolution française qui a mis en place ces démocraties est un échec complet. Il n’y a de démocratie que directe comme en Suisse. Si les résultats des référendums sont de droite c’est que la Suisse est conservatrice mais ce n’est pas une raison pour donner le pouvoir à des oligarques en supprimant la démocratie directe. Dommage que l’auteur ne cite pas le Liechtenstein où la démocratie directe coexiste fort bien avec la monarchie !

Il fait observer que les arguments des intellectuels de gauche suisse contre la démocratie directe (qui sont aussi ceux des oligarques de droite) peuvent se ramener à quatre :

  1. le citoyen est trop ignorant ;
  2. le référendum ne doit pas remettre en cause les textes « sacrés » des droits de l’homme ;
  3. L’Etat seul a une politique cohérente grâce à la raison des fonctionnaires ; le peuple ne doit pas interférer car il est irrationnel ;
  4. L’ordre est la valeur suprême et il faut donc éviter tout conflit ; la démocratie directe est une occasion de soulever des problèmes tabous qui vont créer des conflits.

Pour l’auteur, ces quatre arguments ne sont pas valides.

  1. Le citoyen n’a pas toujours la connaissance théorique des sujets comme le fonctionnaire mais il n’est pas ignorant : il a la connaissance vécue, existentielle, des problèmes qui le concernent. C’est pourquoi il a un certain bon sens et apporte des informations que les experts ignorent. C’était déjà le point de vue d’Aristote (dont l’auteur se réclame). Il ne faut donc pas donner le monopole des décisions publiques aux seuls « experts ». Que sait de l’immigration sauvage ou de l’insécurité un expert qui vit dans les beaux quartiers ?
  2. Rejeter l’autorité du peuple pour modifier les « textes sacrés » des prétendues démocraties revient à placer le juge au-dessus du citoyen, y compris comme pouvoir constituant. Cela revient aussi à considérer les juges ou experts juristes internationaux comme souverains au-dessus du citoyen. L’auteur estime que ce serait une grave erreur de retirer au citoyen sa responsabilité en le mettant sous la tutelle d’un juge, pire, d’un juge international qui interprétera de façon arbitraire les déclarations des droits de l’homme qui sont des documents flous, donc dangereuses pour les libertés.
  3. Le prétendu Etat cohérent est sous la pression constante des intérêts organisés. Le bien commun qui n’est en général pas organisé passe donc après les intérêts particuliers : c’est ce que l’on voit tous les jours. Un bon exemple est l’Islande : les députés et le gouvernement voulaient faire payer le peuple islandais pour les fautes des banquiers islandais endettés auprès de pays étrangers. Par référendum, le peuple islandais a refusé d’être taxé pour payer les fautes de ses banquiers, et il a eu raison !
  4. La liberté repose sur la possibilité d’avoir des conflits. Etouffer le conflit par la censure ne crée pas un ordre authentique mais un fossé croissant entre le pays réel et le pays légal. La démocratie directe, en mettant au jour certains conflits, rétablit la liberté d’expression et redonne de la légitimité au pouvoir.

L’auteur montre que la démocratie directe améliore les décisions publiques en apportant l’information vécue des citoyens ; elle maintient la responsabilité de chaque individu au lieu de le mettre sous la tutelle du juge ; elle redonne sa chance au bien commun d’être entendu ; et elle rétablit une certaine liberté d’expression. Elle est donc indispensable dans un Etat qui prétend respecter les libertés et défendre le bien commun.

Yvan Blot
21/09/2011

Antoine Chollet, Défendre la démocratie directe ; sur quelques arguments antidémocratiques des élites suisses, éditeur : Presses polytechniques et universitaires romandes, collection Le savoir suisse, mai 2011, 122 pages

Correspondance Polémia – 25/09/2011

„Türken genießen keine Minderheitenrechte“

„Türken genießen keine Minderheitenrechte“

Ex: http://www.zurzeit.at/

Professor Karl Albrecht Schachtschneider über rechtliche Probleme durch einen möglichen Beitritt der Türkei zur EU

Herr Professor Schachtschneider, immer wieder ist ein baldiger EU-Beitritt der Türkei im Gespräch. Was sind Ihrer Ansicht nach die möglichen Folgen eines EU-Beitritts der Türkei?

Karl Albrecht Schachtschneider: Der Beitritt der Türkei würde die Europäische Union weiter wirtschaftlich überfordern, denn obwohl die Türkei ja durchaus einen gewissen wirtschaftlichen Aufstieg erlebt, ist sie doch immer noch ein sehr armes Land und es würden nicht nur viele Türken in die europäischen Länder kommen, insbesondere nach Deutschland und Österreich, sondern sie würden auch die überzogenen Sozialleistungen in der Europäischen Union in Anspruch nehmen können. Das wird im Wesentlichen eine Sozialwanderung sein, eine Sozialmigration, die für uns nicht mehr zu verkraften ist.

Ganz davon abgesehen, würde es die Zahl der Muslime in der Europäischen Union erheblich erhöhen und damit die islamische Gefahr für Europa verstärken.

Bestehen zusätzlich zu den wirtschaftlichen auch ernsthafte rechtliche Bedenken gegen einen EU-Beitritt?

Schachtschneider: Im Prinzip ist durch die Kopenhagener Kriterien der Weg zu einem EU-Beitritt für die Türkei geebnet, wenn sie die Bedingungen der Kriterien erfüllt. Damit ist aber noch kein Anspruch begründet, auch wirklich Mitglied zu werden. Das verlangt vor allem die politische Entscheidung aller 27 Mitgliedsstaaten. Alle EU-Staaten müssen dem Beitritt der Türken zustimmen.

Darüber hinaus müssen auch die europäischen Organe ihre Zustimmung erklären, hier im Wesentlichen das Europäische Parlament und der Rat. Jeder Mitgliedstaat der Europäischen Union ist frei darin, die Aufnahme der Türkei zu befürworten oder abzulehnen. Die Verlobung durch den Kopenhagener Beschluß ist nicht schon die Eheschließung. Eine Verlobung muß nicht zur Ehe führen und sollte es in diesem Fall auch nicht! Rechtlich muß auch über den Europa-Begriff diskutiert werden, bevor eine Aufnahme der Türkei möglich ist. Die Türkei gehört mit einem ganz kleinen Teil, zu Europa. Die Türkei ist ein Teil Asiens. Die EU will Europa miteinander verbinden, aber nicht die ganze Welt, auch nicht den Nahen Osten mit Israel und die nordafrikanischen Staaten, wie das propagiert wird.

Herr Professor, wie bewerten Sie den Einfluß und die rechtliche Stellung des Islam in Mitteleuropa derzeit?

Schachtschneider: Der Einfluß des Islam in Mitteleuropa ist tatsächlich sehr groß. Er ist vor allem durch das Mißverständnis der sogenannten Religionsfreiheit so groß geworden. Dem Islam sind durch dieses Mißverständnis die Tore weit geöffnet.

Das Hauptproblem ist, daß es diese Religionsfreiheit, nämlich zu leben und zu handeln, wie es die Religion gebietet, so das Verständnis des Bundesverfassungsgerichts Deutschlands, gar nicht gibt. In keinem Menschenrechtskatalog, in keinem Grundrechtskatalog ist eine solche Freiheit geschützt. Geregelt ist vielmehr eine Glaubensfreiheit. Diese Glaubensfreiheit kann man keinem Menschen nehmen. Eine Bekenntnisfreiheit – die gerne als „Bekennensfreiheit“ mißverstanden wird, nämlich daß man durch sein Leben und Handeln seine Religion bekennen kann, ein solches Grundrecht gibt es nicht.

Bekenntnisfreiheit heißt, daß man das jeweilige Glaubensbekenntnis frei wählen kann. Etwa das katholische oder das protestantische oder auch ein anderes Bekenntnis, wie auch eine andere Weltanschauung. Das kann einem niemand nehmen, das sind innere Glaubensfragen, Gedankendinge. Aber das Grundrecht der ungestörten Religionsausübung im täglichen Handeln ist scharf eingeschränkt durch den Vorrang der staatlichen Gesetze. Jedenfalls in Deutschland. Das wird in Österreich nicht anders ein. Die Säkularisierung des Politischen ist die Bedingung des Religionspluralismus. Das Politische hat den klaren Vorrang vor dem Religiösen und es gibt kein Grundrecht, die Politik einer Religion zu unterwerfen oder die Politik an der eigenen Religion auszurichten, etwa gar eine Theokratie aufzubauen. Ein solches Grundrecht ist nirgends gewährleistet und würde die entscheidende Errungenschaft Europas aufheben, nämlich die Säkularität des Politischen und des Religiösen. Und jedermann weiß, daß der Islam die Säkularität nicht akzeptiert. Der Islam ist ein politisches System, daß eben auch religiös begründet ist. Aus diesem Grunde halte ich den Islam mit unseren Verfassungstexten und unseren Verfassungen für nicht vereinbar, keinesfalls mit der freiheitlichen demokratischen Grundordnung. Ich habe das in meinem Buch, „Grenzen der Religionsfreiheit am Beispiel des Islam“, näher dargelegt.

Was halten Sie von den Forderungen von Ministerpräsident Recep Erdogan nach umfassenden Minderheitenrechten der türkischen Einwanderer in Deutschland?

Schachtschneider: Auch die Türken, die in Deutschland leben, die Muslime in Deutschland, mögen ihren Glauben haben und mögen ihr Bekenntnis haben. Sie können aber nicht besondere Rechte beanspruchen.

Für sie gelten die allgemeinen Gesetze, die für alle Menschen in einem Rechtssystem gemacht sind. Auch die Muslime müssen sich diesen Gesetzen fügen. Irgendeine Privilegierung einer Bevölkerungsgruppe wegen der Religion kommt nicht in Frage, genausowenig übrigens für Katholiken und Protestanten oder allen anderen Religionen. So stark ist das vermeintliche Grundrecht der Religionsfreiheit eben nicht, weil es ein solches Grundrecht überhaupt nicht gibt. Die Religionsausübung wird freilich im Rahmen der allgemeinen Gesetze geschützt und gefördert. Politische Sonderrechte geben die Religionsgrundrechte nicht her, nicht einmal das Recht, religiös orientiert zu wählen, um die Politik auf die eigene Religion auszurichten. Bei den Wahlen geht es um die allgemeine Freiheit, die durch die Gesetze verwirklicht werden soll.

Derartige Minderheitenrechte sind also grundsätzlich abzulehnen. Es sind den Türken und Muslimen aber auch keine Volksgruppenminderheitenrechte einzuräumen, wie sie etwa die Dänen in Schleswig-Hohlstein oder andere anerkannte Minderheiten haben. Die Türken und Muslime gibt es überall in Deutschland und sie sind inzwischen ein Teil der Bevölkerung geworden und müssen sich somit auch den Gesetzen Deutschlands und Österreichs unterwerfen. Da gibt es keinerlei Zweifel!

Das Gespräch führte Matthias Hellner.

Franck ABED reçoit Yvan Blot


Franck ABED reçoit Yvan Blot 

Eustace Mullins e i segreti del poeta

Eustace Mullins e i segreti del poeta

Washington DC – primavera del 1949, St. Elizabeths Hospital in una camera del Mental Health Department un illustre “ospite”: Ezra Pound

di Gian Paolo Pucciarelli

Ex: http://www.rinascita.eu/

Eustace Mullins ha un rispettabile impiego alla Library of Congress, una laurea alla Washington University e un vivo interesse per le avanguardie europee del primo Novecento.
Lo attraggono i dipinti di Picasso e di Kandinski e in genere il Modernismo.
La Biblioteca del Congresso è la più grande del mondo (ventotto milioni di volumi).
Monumentale compendio dell’intero scibile umano e (con qualche disagio) campionario assortito di crisi e fulgori della cultura occidentale. Di quest’ultima un semplice bibliotecario può comprendere ambiguità e contraddizioni, a stento nascoste sotto il peso dell’architettura neoclassica, della tradizione liberale e della memoria di un presidente.
L’imponente Jefferson Building, appunto. E tutto quello che c’è dentro.
Ubicazione: 101 Independence Avenue – Washington – DC, qualche minuto a piedi dalla Casa Bianca, mezz’ora d’autobus e due secoli d’inutile fuga dall’oscurantismo per raggiungere il 1100 dell’Alabama Avenue e il… “Nido del Cuculo”.
La storia dei manicomi, vero o falsa che sia, lascia concrete tracce d’archetipi. Uno di questi si trova su una lieve altura, in direzione sud-est, quasi alla confluenza del Potomac con l’Anacostia.
Il punto in cui sostano gli uccelli migratori in cerca della giusta rotta e sbagliano… nido.
Ottanta piedi d’altezza, linee tardogotiche in segno d’austerità e non trascorsi orrori, sovrapposti ai tanti frantumi del sogno americano, in modo che ne risulti un sinistro edificio. (L’ispirazione è di Milos Foreman che venticinque anni più tardi, tenterà di spiegare le terapie psichiatriche in uso negli States, con buoni appoggi di Upjohns, Roche e le Multinazionali delle benzodiazepine).
Nome ufficiale: St. Elizabeths Hospital.
A causa di ben note imprecisioni nel distinguere la follia individuale da quella collettiva, i cartelli indicatori all’ingresso del nosocomio non recano la scritta “Mental Health”. Anche perché non è bene si sappia che fra gli 8.000 “ospiti” dell’Ospedale sono selezionati i “forensic patients” da sottoporre al test della lobotomia.
I Civils “beneficiano” invece di quotidiane terapie… elettroconvulsive.
Le visite ai ricoverati non sono concesse facilmente. Per via del lezzo di urina secolare misto ai vapori dell’acido ipocloroso, causa di svenimenti e complicazioni polmonari.
Poi perché non sono ancora tanto lontani i tempi in cui Mr. Donovan, già Chief dell’ O.S.S., inaugurò al St. Elizabeth l’uso della scopolamina per farne il siero della verità.
Nel complesso di edifici dell’Alabama Avenue si conservano in formaldeide 1.400 cervelli umani e corre voce che vi sia finito anche quello di Mussolini (ritenuto d’interesse sociale e utile un domani a chi intendesse esaminare le cellule del Capo del Fascismo a scopi didattici, misurando gli effetti dell’irrazionalità delle masse sui lobi cerebrali del Duce).
Eustace Mullins ha appena varcato i cancelli del St. Elizabeth, dopo aver ottenuto il “passi” e non prima di aver svuotato la propria vescica urinaria. Fra tante amenità, recentemente apprese, mentre s’incammina lungo il viale che attraversa un ampio prato fino all’entrata principale, sente l’irrefrenabile impulso di affondare una mano nella tasca dei pantaloni per tastarsi ripetutamente i testicoli. Gesto salvifico, anche se irrispettoso, per la vicinanza di Mrs. Dorothy che, pur mesta e pensosa, con lui procede, affiancandolo.
Poco dopo, preda dell’emozione e degli scongiuri, Mullins si guarda intorno circospetto, avvertendo invisibili presenze di spettri in divisa.
Sono i fantasmi dei 500 Soldati Blu (e Grigi) sepolti nell’area circostante, vittime della guerra civile e dell’oblio. I loro poveri resti giacciono dispersi per sempre nel sottosuolo, mentre ignari tagliaerba, ordinando il prato che li sovrasta senza alcun segno tombale, continuano a cancellarne la memoria. Mullins sembra udire grida di vendetta, soffocate da metri di terra e fastidiosi ronzii di tagliatrici. Ma è solo un’impressione. Non gli resta che accennare un sorriso, sul quale si protende un filo di persistente amarezza.
 
Appare il cartello Mental Health Department. Prima di varcarne l’ingresso, il “visitatore” guarda il lontano e quasi immobile Potomac, da cui sembra levarsi il frastuono delle battaglie combattute novant’anni prima. L’illusione sonora s’interrompe, per via delle voci, quasi irreali, che provengono dall’interno. Mullins, controllando a stento la propria emozione, si affida a Mrs. Dorothy che lo accompagna alla camera di un illustre “ospite” del dipartimento: Ezra Pound.
Fuori, lo struttural-funzionalismo alla Talcott Parsons propone tregua ai conflitti sociali, solidale col noto impostore che raccomanda “Società Aperte” senza far uso di volantini.
Bastano l’abbaglio del benessere e l’abitudine a invisibili moltiplicatori del debito pubblico.
La cella del St. Elizabeth in cui “alloggia” Pound è occupata da un maleodorante giaciglio e un tavolo di metallo, su cui si ammucchiano quaderni di appunti. Lo spazio esiguo della cella consente di ospitarvi il solo recluso, esempio del trattamento riservato alle vittime della moderna inquisizione. Sebbene Mrs. Dorothy cerchi di tranquillizzare Mullins, si fa presto strada in lui la tentazione di concludere la visita con un rapido, liberatorio congedo, ancor prima che si proceda con le presentazioni. L’ambiente è impressionante. Il Poeta del resto, poco incline ai convenevoli, esclusi quelli strettamente di rito, dopo un breve scambio di parole, non sembra propenso al dialogo. Lunghi silenzi, interrotti da brevi domande sullo stato di salute del recluso, restano senza risposta, con evidente imbarazzo di Mullins, che più volte rivolge lo sguardo a Mrs. Dorothy, mentre gli occhi di Pound, seminascosti da cispose sopracciglia, lo fissano con insistenza.
“Lei ha fatto la guerra?” Chiede il Poeta. E la domanda riduce l’impaccio del bibliotecario, ma ne aumenta comunque la sudorazione corporea.
“Sì. Ho prestato servizio nell’US Army, e nel 1945 facevo parte delle Forze di occupazione in Baviera.”
“ Si è mai chiesto perché?”
“Come?”
“Perché?”
“Perché ho servito la mia Patria.”
“No. No. Si è mai chiesto perché è scoppiata la guerra?”
Mullins impallidisce.
“Si è mai chiesto che cosa rappresentano gli enormi e profondi crateri di Hiroshima, scavati e modellati nella calda estate del 1945?”
“Lei sa che cos’è la Federal Reserve Bank?”
“La Banca Centrale degli Stati Uniti.”
“Non esattamente. E’ la responsabile della Prima e della Seconda Guerra Mondiale!”
Mullins ascolta attonito.
Nel linguaggio di Pound ricorre la parola Usura, che vuol dire International Loan System, rete dei prestiti pubblici organizzata dall’Investment Banking, cui spetta il diritto di intermediazione su ogni scambio internazionale. La memoria di un passato non più recente, ma incancellabile, emerge, imperiosa e sgradita, componendo immagini che velocemente si sovrappongono per ricordare ferite inguaribili, inflitte nel profondo dell’animo.
Tempi e luoghi diversi evocano il lungo soggiorno europeo e il passo dell’esule, cadenzato sui ritmi poetici del Cavalcanti e l’Alighieri, per tradurlo nel linguaggio, illuminante e faticoso dei Cantos. Parigi e la Bella Signora Italia, più volte violentata e offesa. Venezia, la Riviera. Il 1945 è anno cruciale. Oltre all’arresto del cittadino americano “traditore” che osò denunciare i responsabili di due guerre mondiali, si segnalava nei pressi del lago di Como, la presenza di un britannico obeso, con l’orecchio all’ascolto di sempre più fievoli eco, disperse nel vuoto, fino alla decisa pressione d’uno scarpone militare straniero; un brindisi di compiacimento per festeggiare la morte di Radio Roma e i trionfi del Dio della Guerra.
Un’analisi retrospettiva è essenziale, dice il Poeta, non certo per convincere chi baratta la libertà con la miopia, ma per… vederci chiaro. La sorpresa non manca, quando Pound afferma che in quella occasione l’agenda di Winston Churchill non valeva meno dei diari di Mussolini e di una cartella marrone, contenente carte compromettenti.
Il premier inglese era solito annotarvi date importanti, usando la matita rossa, come per esempio “Yalta – 4 febbraio 1945”.
Per Dresda preferiva il colore blu, che ricorda le bombe al fosforo, stilando di suo pugno le note su quanto sarebbe avvenuto nella città tedesca undici giorni dopo.
Perché mai la Conferenza economica di Bretton Woods ebbe luogo un mese dopo lo sbarco in Normandia? Una direttiva del “War Production Board”, o un ordine preciso del “Pool” di Banche Internazionali che finanziavano le industrie di armamenti? Chi aveva voluto la guerra, manovrando astutamente “dietro le quinte”? Chi pretendeva il controllo della finanza mondiale?
Mullins è impressionato.
Pound continua…
Provincia di Como, Giulino di Mezzegra e dintorni – 28 aprile 1945
Lo stesso signore sovrappeso, calvo e vestito di scuro, la matita rossa e blu nel taschino, pronta a scrivere luoghi e date, e a tracciare una bella “X” trasversale sopra un nome importante e troppo scomodo. Che cosa fa costui, quando gli Alleati sono alle porte e il Cln combatte la “sua” guerra di ritorsione? Dipinge mediocri acquarelli sulle rive del lago.
Alle creazioni artistiche assistono a breve distanza i suoi attenti custodi, agenti del Secret Operations Executive (SOE).
Fra i cadaveri, che entro poche ore penderanno a testa in giù in Piazzale Loreto, ci sarà anche quello dell’uomo che voleva difendersi e sapeva troppe cose.
Il signore obeso, vestito di scuro, che non conosce le sventure di Mani, l’eretico, né l’orrenda fine di Dioniso, o del Paracleto consolatore, due volte crocifisso, traccia due “X” in rosso su quel nome e riprende a pasticciare acquarelli.
Nelle orecchie risuonano i primi sette versi del Canto Pisano 74, (scritti su carta igienica, all’interno di una gabbia per animali, esposta alle intemperie in aperta campagna).
Lì si apprende che rischia la condanna a morte chiunque raccomandi la “moneta a scadenza” di Silvio Gesell, le teorie monetarie del Maggiore Douglas e osi maledire il “putrido” gold standard e i Banchieri usurai. Ma dal ventoso viale di Washington, dove si aprono i portali della Suprema Corte giunge l’eco della sentenza, nella severa voce di un giudice che si appresta a decretare insanità mentali.
Il “folle” avrebbe fatto anche l’uomo in gabbia per manifestare i tormenti del secolo breve e il grande inganno, di cui il mondo sarebbe stato vittima, senza il bisogno di cercare conferme fra gli appunti di Winston Churchill.
In America intanto i sondaggi già tendono a far crescere l’ottimismo, mentre di fatto la vita continua fra incertezze e paure.
Per altro, nessuno crede più alla casualità di quel che accade in politica. Né alle stime che confermano il prevalere degli “accidentalisti” sui “cospirazionisti”. Ma chi se la sentiva allora di smentire il compianto Presidente, Franklin Delano Roosevelt, autorevole pedina di Wall Street, e quanto egli avrebbe confidato al proprio ambasciatore a Londra, Joseph (Joe) Kennedy: “ In politics nothing happens by chance, if it happens you may bet it was planned that way”?
Nel grande Paese della Libertà si vive intanto l’età dell’ansia, da secoli sofferta e pianificata per i decenni a venire.
“The Age of Anxiety” è, fra l’altro, poema fresco di stampa, che guadagna il Pulitzer, la buona fama di W.H. Auden e crea non pochi equivoci nella società americana del dopoguerra, più incline a ingoiare ansiolitici che a leggere versi (ignorando che le strade della follia spesso non portano al manicomio).
Pound si congeda, pregando Mrs. Dorothy di accompagnare il visitatore all’uscita.
Al commiato, un biglietto di 10 dollari si protende verso Mullins ed è accettato volentieri. Rimborso spese settimanali per svolgere una piccola inchiesta.
Dove? Alla Library of Congress, naturalmente. Lì c’è tutto quello che occorre sapere sul Vreeland-Aldrich Act, e molto altro ancora. Per esempio quanto accadde in una stazione ferroviaria del New Jersey durante una sera d’autunno del 1910.
Il bibliotecario intanto accetta l’incarico che gli costerà, subito dopo, il posto di lavoro.


23 Settembre 2011 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=10489

Wulf Grimsson’s Loki’s Way

A Band Apart:
Wulf Grimsson’s Loki’s Way

By James J. O'Meara

ex: http://www.counter-currents.com/

 

Wulf Grimsson
Loki’s Way: The Path of the Sorcerer in the Age of Iron [2]
Second Edition
Lulu.com, 2011

A few weeks ago I was privileged to receive this unsolicited manuscript, “the result of over 30 years of research, study and practice,” by Wulf Grimsson. I’ve been trying to read, and then review, the contents ever since, but found it difficult. Not because of the writing — Wulf is admirably clear and free of both “scholarly” stodginess and “occult” rigmarole — but precisely because of its dense content of interesting and important ideas. Almost every page gives one something to think about, a source to look up and perhaps reconsider, a inspiration to a new connection made for one’s self.

Why I should have been selected for this privilege is plain from the contents. Loki’s Way covers the whole range of topics we’ve explored on this blog, outside of the more pedestrian political and economic ones, from the Männerbund to mystery traditions to runes, from Nietzsche to Evola to Colin Wilson. I am above all grateful for Wulf’s freeing me from the mild guilt I have felt about all the topics I haven’t done to adequate length, as well as my regret that the late Alisdair Clarke did not live to produce a similar treatise from his path breaking blog, Aryan Futurism [3]. Constant Readers of this blog will find Loki’s Way to be essential reading.

But first let Wulf define his subject:

Loki’s Way is an adaptation of the Left Hand Path or sorcery for the Kali Yuga. This tradition has taken many forms throughout the centuries, in the modern age it must be updated to deal with new discoveries in science and psychology. [62]

The last part there also brings up another reason I’ve had trouble writing about this book. I have grave reservations about much of the material in the first third, and thus, as Wulf expresses it here, in a sense his whole project. I would prefer that he take Guénon’s advice and forget about “reconciling” science and Tradition and especially “updating“ the latter by the former. Not only should the process be reversed, judging Science by the timeless principles of Tradition, but the process is necessarily unending, as Science by contrast is the realm of the amorphous and ever-changing, requiring the “synthesis” (really, as Guénon would point out, syncretism) to be redone over and over — although I’m sure the publishers appreciate that!

In particular, I think that Wulf’s claim that “the esoteric is the physiological,” i.e. the “discovery” that what esoteric Tradition has been talking about in guarded language can “now be revealed” (as the New Age publishers would shout) as being techniques for manipulating the endocrine and other bodily systems, is really just a misreading of what Evola among others has described as the starting point that remains when all dogmas and theories have been tested and abandoned, in the alchemical abyss:

But then the individual finds himself confronting his body, which is the fundamental nexus of all the conditions of his state. The consideration of the connection between the ego principle in its double form of thought and deed and corporeality . . . and the transformation of said connection by means of well-defined, practical, and necessary acts, even though they are essentially interior, constitutes the essential core of the Royal Art of the hermetic masters.

Evola adds:

The latter will be directed first of all to the conquest of the principle of immortality, and then to the total stable nature, no longer transitory or deteriorating . . . by which the human manifestation is established within the realm of becoming. (The Hermetic Tradition, pp. 98-99)

Immortality! Yes, indeed:

Loki’s Way gives us the opportunity for individual immortality. It means using the very structures that are in place to satisfy the replicators and which sustain collective immortality for our own benefit. We are literally making a u-turn; the very things that sustain the immortality of the collective must be used against the norm to achieve a permanent, discrete and individual self.

This, of course, is extremely difficult and confronting and accordingly the path to immortality is one that only a few will attempt and less will achieve. It is hard to conceptualize just how radical such a process must be. The best way is to seriously consider that absolutely everything you believe, feel and think could be wrong. Your tastes, choices, preferences, likes and dislikes are all conditioned. Nothing about your life is authentically real. It is as though you were conditioned as a government agent and everything you believe to be true about yourself, your life, your career even your family is simply brainwashing. The truth about the human condition is really that terrifying. Most will find such a scenario so frightening and so personally confronting that it is easier to look away and find fault with this book than to wake up and smell the coffee. (p. 58)

What Evola calls alchemy or The Royal Art Wulf calls . . . sorcery:

What is sorcery? Sorcery is a means by which an individual is able to wretch control of the evolutionary processes to become individually aware and immortal. He or she becomes a discrete, isolate intelligence which exists beyond the confines of the collective processes of eternal re-occurrence. . . . Within Loki’s Way this change is the transformation of human to post human through the focusing of the Will. (p. 61)

The bit about the Will reminds us that Evola was compelled to treat Crowley with some respect, despite his deplorable life and personality, as someone who Knew Things. Wulf goes Evola one better and brings in Crowley explicitly.

Another thing he brings in explicitly, and much to my heart, is the Männerbund, which Evola only relatively briefly discusses. Wulf connects the dots between the historical Männerbund and the esoteric path to individual immortality followed by the elite — in contrast to the common fate in store for the followers of the Vedic “path of the fathers,” Evola’s realm of society beneath the State, my own contrast of Family Values and Wild Boys. For Wulf it’s replicators versus Sorcerers.

The Männerbund or Warrior Band is the origin of the esoteric path, because the latter is, au fond, a battle; which Wulf explains, typically, in equal parts Sufism and Dawkins:

Memetic eugenics is the process whereby we weed out unworthy memes and replace them with memes which will help us evolve. This is what Loki’s Way is all about. We dissolve conditioning and replace it with memes which are conducive to our own process of godmaking. This book is a meme, bringing esoteric traditions in line with science and hopefully awakening the small number of people with the potential to become more than what they are.

Sorcery is found in many ancient traditions. In the Norse we can see that the warrior ethic was an expression of the battle against the flawed aspects of the emotions and psyche to achieve a true Self which would enter Valhalla. The berserker or warrior is a great “type” of the seeker for the Overman. An even more intriguing example is in Sufism where the concept of Jihad is interpreted in a unique way. The outer form of Jihad is a just war but the inner form of Jihad, the more significant, is against the false and flawed aspects of the personality. This model of the internal battle where we wage a sacred war against genes, memes and frames to achieve a Self is an expressive and poetic way to represent our sacred quest. (p. 66)

So, paradoxically, only the Warrior Band, the Group, can provide the context for true individuation:

This is one of the reasons cell, unit or Männerbund work is so significant, it keeps you grounded and stops the fragments of the ego from influencing your worldview. A good group of fellow working sorcerers can bring you to earth quicksmart! (p. 95)

This warrior elite, devoted to realizing a higher principle, is the origin of the Traditional Aryan State, which is oriented to a transcendent principle, in contrast to the common herd and its promiscuous “wants” and “needs” (think: peasant frivolity vs. the Templars) and thus also the social stratification characteristic of Aryan society (p. 72):

The sorcerer and warrior both have the potential to become Overman via different means or by combining paths. Loki’s Way is the modern equivalent of [Georges Dumézil‘s] first function combined with a warrior ethic. It can be applied via the mode of the lone wolf, with a blood brother or in a Männerbund. The teaching level of the sorcerer and warrior is esoteric and left hand path. (p. 74)

At this point, the story takes a turn that may give the average reader a turn himself, but not our Constant Readers:

As organic and social memes are dissolved new forms of sexuality and emotional bonding needs to be created. Every man has androphilic potential, it just has to be activated and directed. Since the transition to the Overman is unnatural and works against the normal evolutionary process which favours reproduction then the focus must be on same-sex bonding. (p. 112)

I am not suggesting that every screaming queen or muscle-mary is a spiritual warrior or engaged in Platonic love. I am suggesting that to cultivate a unique form of androphile friendship based on esoteric ideas is the highest form of relationship and for the Overman naught else will do. (p. 109)

Which leads to chapters discussing both historical traditions from India to the Norsemen, and modern theorists from Edward Carpenter to Hans Blüher to Jack Malebranche. Especially important are his careful dissection of the various “models” of homosexuality that have gone into creating the modern notions of “homosexual” and “gay,” and analyzing their usefulness for the Left Hand Path.

The [Uranian] model was popularised by both Ulrichs and Hirschfeld and ultimately proves wanting. It confuses intersex and transgenderism with homosexuality. While this is not surprising due to the early period of their work it is still a view popular today. It seems an ongoing slur in a culture which devalues women and sees them as “less than men” to associate men who take the passive sexual role as female. It could be argued that this identification has its roots in misogyny and was later fed by Judeo Christian thinking. Many also believe that the idea of seeing a homosexual as a woman in a man’s body led to the medicalization of homosexuality which continued right through to the 1960s.

The Intermediate Sex model [Carpenter] is significant as the shaman, priest and androphile warrior existing outside the normal structures of the society. At the same time I think we need to be careful using the term third or intermediate sex as it infers a state which is not quite one or the other, rather than as one which is both. The masculinist model of Brand and others (it is also found represented in the work of Jack Malebranche today, Androphilia) is appealing and certainly relevant.

Personally I we think we need to develop a new model for our sexuality hence terms like Androphilia and the Männerbund need to be understood in a new way. This is especially significant since we are talking about same-sex relations in terms of a unique goal not as an everyday preference. For the Männerbund androphilia is a special form of “sacred” bond which is expressed between warriors; it is also initiatory.

All comrades have a male and female side and clearly since they are working to transcend human restrictions would have no problems exploring passive or active sex roles. The genders within us, so to speak, represent a great source of power and we may use cross dressing or passive techniques for Seidr work but also have no issue with being warriors for Galdr (active runic sorcery) or even in battle. (p. 129)

I think Wulf is on to something important here. All of the existing ‘scientific’ and especially “historical” models seem skewed against the correct understanding of the telos of esotericism being to transcend by uniting male and female, active and passive, etc.

[P]rohibitions against same-sex relations hence the fear of homosexuality comes from an alien desert religion and has little to do with our traditions. . . . Many of these same phobias were passed down into Christianity and Islam. Many traditions had a very different attitude to same-sex relations prior to their infection by Christianity. Japanese Buddhism had a strong homoerotic element as did the Samurai, it was only Christian missionaries that did away with such traditions. Sadly many of the Eddic references to same-sex relations are negative but that is to be expected considering they have come down through the hands of Christian scribes! (p. 219)

One could add here Daniélou’s similar comments on the importation of Victorian and modernist prejudices into Hinduism, as we have frequently quoted on our own blog.

A careful reading of Guénon would lead one to infer that all “Traditions” are products of the Kali Yuga, early, to be sure, but still of the Dark Age. Therefore one might well find some misunderstandings of the wisdom that was being recompiled after the chaos of the last cyclical turn. Combined with the necessarily elite and secret nature of the esoteric path, it should be no surprise that there should be no adequate understanding of male bonding publicly available even in Traditional sources. Here, at least, we find ourselves agreeing with Wulf’s project to “make anew” Tradition.

Each form of the modern world represents a degeneration of the Perennial Tradition . . . (p. 168)

And quoting Crowley:

Behold! the rituals of the old time are black. Let the evil ones be cast away; let the good ones be purged by the prophet! Then shall this Knowledge go aright. — Liber AL vel Legis II:5

In this verse we are given clear instructions about how to deal with the old schools of magic, esotericism and their formulae. The “old time” are the Older Aeons. These rituals are black, that is they should not be used until reassessed by New Aeon formula. Since most are based on the sacrificial image of the Dying God they must be purified and cleansed.

Those which cannot be changed will be disposed of, those that can be purified can be adapted. As discussed throughout this book, Traditional forms of spirituality must be radically re-examined both in terms of Loki’s Way. Old age fertility rites must be cast away, let the blood brotherhood of Set and Horus Reign!

A close reading of the passages in Evola’s Hermetic Tradition mentioning ‘androgyne’ would show that the process involves the male becoming and then dominating, becoming so as to dominate, the feminine energies, a process he gives the provocative name “philosophical incest.”

Also useful would be a reading of the essay from UR, “Serpentine Wisdom” reprinted in his Introduction to Magic in which Evola, under a pseudonym, mocks those with a “muscle-bound” understanding of power, and advising them to take on the “power of the feminine” (yes, Evola!).

Later chapters feature a fascinating discussion, new to me, of occult warfare via Aeonic Magick and Time Sorcery and the attempts of Evola, Crowley, and even H. P. Lovecraft to tap into eternal principles in order to literally re-create the conditions of the primordial state in our modern age.

The reader may find himself feeling a bit overwhelmed with all this somewhat theoretical discussion. The last third of the book balances this out with several chapters of “Sorcery in Practice,” the “many forms of sorcery and many models for recognizing the associations between our own inner world and that which is beyond” (p. 205) ranging from runes to sexual sorcery.

The reader must have realized by now that no mere blog review could do justice to the contents of this rich and important book. I hope they will have also realized that the solution is to get their hands on this book for themselves. It is essential reading for those in the modern world who would “decide whether to be a nithing or coward or nothing, a member of the herd or crowd or a hero, a warrior, a comrade of the Männerbund” (p. 240).

Source: http://jamesjomeara.blogspot.com/ [4]


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2011/09/a-band-apart/

jeudi, 29 septembre 2011

Propositions pour une nouvelle dynamique européenne

Intervention du Professeur Dussouy à l'Université de Rentrée 2011

Professeur à l'Université Montesquieu - Bordeaux IV, Gérard Dussouy est l'auteur de nombreux ouvrages dont « Les théories de la mondialité ». Voici la synthèse de son intervention lors de l'université de rentrée du Bloc identitaire.

Propositions pour une nouvelle dynamique européenne

De la nécessité de l'Etat européen et d'un changement de paradigme


Gérard Dussouy


Les coups de tonnerre d’août 2008 puis d’août 2011 marquent l’aggravation d’une crise latente aux États-Unis et en Europe.

Dans le Vieux Continent, elle est la conséquence de deux facteurs majeurs et corrélés :

- la gestion catastrophique des finances publiques depuis plusieurs décennies, qui a pris la forme d’une politique d’endettement. Afin, principalement, de faire face à des dépenses sociales et à des dépenses de fonctionnement de l’État de plus en plus lourdes. On peut considérer qu’en la matière le dernier Premier ministre responsable de sa tâche fut Raymond Barre entre 1976 et 1981. Ce qui fait déjà un bail...

- l’adoption depuis le début des années 90, sous la pression des deux puissances anglo-saxonnes, du paradigme ultralibéral qui a mis en marche le rouleau compresseur de la mondialisation. Lequel détruit le travail et les ressources qu’il génère dans les sociétés les plus avancées.

Tant et si bien que la crise actuelle est moins conjoncturelle (spéculation sur les subprimes et sur les dettes souveraines) qu’elle n’est structurelle.

Compte tenu des niveaux d’endettement des États européens et de leur incapacité (sauf l’Allemagne et les Pays-Bas parmi les économies qui comptent) à réaliser des excédents commerciaux, tout laisse à penser, en effet, que la crise marque le début d’un épisode historique de longue durée (20 à 30 ans) qui va être marqué par l’austérité ou la stagnation. Et très plausiblement, à plus ou moins long terme, par un effondrement, tellement il existe d’indices qui permettent de parler de « syndrome romain » pour caractériser la situation globale de chacune des nations européennes.

Question qui se pose aujourd’hui : elle est moins de savoir comment éviter la dépression économique et le chaos, sachant que les gouvernements européens ne sont pas décidés à mettre en cause le paradigme ultralibéral, et qu’ils vont poursuivre dans les mêmes errements, mais de savoir comment en sortir avant que ne se soit produite une détérioration dramatique des sociétés européennes.

La solution n’est certainement pas dans le repli national, dans un chacun pour soi qui ouvrirait la guerre des monnaies en Europe au seul profit des États-Unis et des spéculateurs (ce pourquoi on a justement créé d’abord le système monétaire européen puis l’Euro), et qui s’avérerait des plus pénalisants en raison de l’interdépendance des économies européennes (à lui seul le commerce intra-européen représente presque 20% du commerce mondial).

Elle est au contraire dans la relance ou dans le lancement du projet d’unification et d’autonomisation de l’Europe.

Soit, enfin, l’édification d’un État européen disposant d’une masse critique et d’une autonomie de décision suffisantes pour garantir les intérêts et les identités des peuples européens qui voudront bien participer à sa construction.

Soit, concomitamment, un changement de paradigme afin que la conduite de l’Europe soit en prise avec la réalité du monde. Laquelle n’est pas celle du « doux commerce » et de la prospérité partagée, ni celle de l’harmonie du monde dans le cosmopolitisme. A la logique dogmatique et suicidaire de l’ultralibéralisme multilatéral, il s’agit d’opposer le paradigme pragmatique du néomercantilisme régionalisé qui vise à l’organisation d’échanges régulés (grâce à un protectionnisme souple et adapté) entre les grandes zones économiques disparates de la planète.

Qui peut porter un tel projet ?

Ni, bien entendu, ceux qui adhèrent à l’idéologie dominante, mondialiste, soit qu’ils y trouvent leur intérêt, soit qu’ils sont inhibés ou résignés.

Ni par ceux qui s’imaginent pouvoir résister seuls à la tectonique géopolitique du monde et qui s’accrochent à une souveraineté fictive.

Seul, par conséquent, un mouvement ou un parti d’avant-garde, reprenant à son compte l’utopie des Pères Fondateurs mais porteur aussi des réponses rationnelles aux défis qui assaillent la vieille Europe. Il serait susceptible de fédérer les mouvements populaires qui ont déjà commencé à se manifester à travers le continent et qui ne manqueront pas de s’amplifier dans la longue dépression qui l’attend.

1-Crise systémique et marginalisation de l’Europe.

Pour se convaincre du besoin d’un État européen, fédéral cela va de soi, identitaire et néomercantiliste, il faut bien prendre la mesure de la crise systémique, quasi-existentielle, dans laquelle entrent les nations européennes, et prendre conscience de la nouvelle configuration géopolitique mondiale qui « provincialise » ou marginalise les États européens.


1.1 La crise multidimensionnelle des nations européennes.

A différents degrés ces dernières sont marquées par le « syndrome romain » parce qu’elles sont en crise sur tous les plans (démographique, économique, symbolique et culturel) au point qu’elles sont menacées par un déclin irrémédiable.

Crise financière et monétaire : la plus immédiate, celle sur laquelle les médias insistent. Marquée par les crises bancaires et celle de la zone euro. Elle révèle et elle relève d’une crise structurelle : la crise de l’endettement, celle des dettes souveraines (Europe) et souveraines et ménagères (États-Unis).

Crise économique et sociale : outre les effets induits attendus de la première sur l’économie réelle (crise des liquidités, du crédit), celle-ci est surtout la conséquence de la désindustrialisation, de la concurrence des pays à bas salaires qui affecte maintenant jusqu’à l’agriculture (malgré les échecs de l’OMC) et l’artisanat. Elle explique le problème gravissime de l’emploi, en particulier chez les jeunes (France, Italie, Espagne notamment), la paupérisation en marche, et l’aggravation très nette des inégalités sociales. Au fond, mais à une autre échelle, c’est le scenario qu’a connu le Royaume Uni au cours du 20° siècle, où le triomphe de la City a occulté longtemps la pauvreté et la dégradation des conditions de vie des classes populaires urbaines.

Crise démographique. Sans doute la plus grave parce qu’elle menace tout l’édifice économique et social, qu’elle va poser le problème des rapports intergénérationnels (question des retraites quand il n’y aura plus bientôt qu’un seul actif pour quatre non-actifs contre deux, cinquante ans plus tôt). Tandis qu’au plan international, et on le constate déjà, l’Europe va avoir à gérer la lourde pression des déséquilibres démographiques qui caractérisent ses confins africains (Méditerranée) et asiatiques (de la Turquie à la Sibérie).

Crise sociétale. Crise consécutive à ce qu’un politologue a appelé pudiquement « le repeuplement » de l’Europe par des populations allogènes, non européennes, et qui se traduit par l’installation du communautarisme, la fragmentation du territoire en espaces ségrégatifs. Et pour finir, pour marquer l’analogie avec Rome, la mise en cause du « culte de l’empereur », c’est à dire des symboles et des normes de la République ou de toute autre tradition politique nationale.

1.2 La marginalisation des puissances européennes.

La mondialisation engendre un changement radical de la géopolitique mondiale qui s’explique par trois mutations de la puissance.

Transformation de la puissance. En se gardant bien de tenir pour obsolètes la puissance militaire et la coercition, il faut remarquer que deux autres formes de la puissance sont devenues déterminantes. La puissance économique, bien évidemment, tant dans sa dimension matérielle que financière. Or, tout le monde sait ce qu’il en est aujourd’hui, avec la montée de la Chine, mais aussi l’affirmation depuis quelques décennies de certains grands féodaux transnationaux, tels les fonds de pension. Et, la puissance productive, c’est à dire la capacité d’une nation, d’une société ou d’une religion à produire des normes, des valeurs, et au final, à imposer sa vision du monde. Elle a partie liée avec l’économie, les médias (formatage des esprits) et avec la démographie. Du temps de l’hégémonie américaine, les Occidentaux (et la Commission européenne y croit encore) ont pensé, grâce à cette puissance productive, pouvoir homogénéiser le monde selon leurs règles, le modeler à leur guise. Ils se heurtent aujourd’hui à celle du monde confucéen comme à celle de l’Islam.

Transition de la puissance.C’est le phénomène des puissances émergentes qui viennent concurrencer les puissances installées, pouvant contester leur leadership. Cette transition peut être un moment dangereux dans l’histoire, comme ce fut le cas à la fin du 19° siècle, quand l’Angleterre accepta mal l’émergence de la puissance allemande.

Translation de la puissance. Une nouvelle carte du monde, centrée sur le Nord Pacifique, est en train de se dessiner. C’est la traduction de la montée en puissance de l’Asie Orientale (Chine, Inde, Corée du Sud qui ont rejoint le Japon dans un même espace de croissance très loin encore de son plein régime) et de la formation du duopole, plus ou moins contraint, Chine-USA. En tout état de cause, cela signifie aussi la marginalisation des nations européennes, figées dans leurs ethnocentrismes.

2- La seule réponse possible : l’État européen (fédéral, identitaire et néomercantiliste).

Un nouveau monde s’organise dans lequel chacun des États européens se trouve structurellement dépassé. Et, bien entendu, aucun d’entre eux n’est en mesure, à lui seul ou de façon isolée, d’infléchir la course de l’Histoire, et tout simplement, de s’affranchir des contraintes d’un système économique mondial qui est la cause de ses déboires sociaux et sociétaux.


La nécessité d’un centre unique de décision en Europe est devenue une évidence. Les tribulations de la gouvernance intergouvernementale, toujours en retard d’une bataille, incapable d’anticiper sur les événements et les crises, comme on peut le constater tous les jours, en sont les meilleures preuves. Comment avoir une prise de décision efficace, comment arrêter une stratégie dans un domaine ou dans un autre, quand il faut l’accord de 27 gouvernements et la ratification de 27 parlements ? Comment être alors pris au sérieux par les États-Unis, qui, soit dit au passage, se sont toujours réjouis de cette situation, ou par la Chine, ce monolithe de 1,3 milliard d’hommes ?

La construction de l’Europe politique, sous la forme d’un État digne de ce nom, en panne depuis plusieurs décennies, est de première urgence. Elle est le préalable à la résolution des difficultés de tous ordres qui attendent les peuples européens, et dans un premier temps, à la pérennisation de la zone euro dont l’avenir est, comme l’a écrit un économiste, soit la fédéralisation, soit l’éclatement.

Cette perspective pose d’emblée deux questions :

1. Les frontières. L’Europe a des frontières qui sont fonction de sa géographie et de sa civilisation. Elle est l’affaire des seuls Européens qui ont leurs identités respectives et qui se partagent entre plusieurs cultures, mais qui sont issus du même substrat historique et civilisationnel. Dès lors, l’Atlantique, la Méditerranée, la Mer Noire (bien que Constantinople qui fut un haut lieu de la civilisation européenne appartienne à un autre monde et semble perdue à jamais), et le Caucase apparaissent comme ses frontières naturelles. A l’Est, l’Europe pourrait un jour atteindre le Pacifique si la Russie décidait de la rejoindre. Ce qui est hautement souhaitable pour des raisons géostratégiques et de sécurité énergétique et minérale.

2. L’hétérogénéité économique et sociale qui pose des problèmes au sein même de la zone euro (divergence commerciale entre l’Allemagne et quatre autres partenaires d’un côté, et tous les autres de l’autre) et entre la moitié occidentale et la moitié orientale de l’Union européenne (disparités régionales fortes en termes de niveaux de vie et de coûts de production). D’où une absence de cohésion, malgré la politique communautaire du même nom, qui affecte les perceptions qu’ont les Européens les uns des autres, et par conséquent leurs relations mutuelles.

Afin de résoudre ce dernier problème, en même temps que toutes les difficultés économiques entrevues et à venir, et ce qui est impossible dans une Europe exposée à la concurrence de pays où les coûts de production sont dérisoires, un changement de régime et de politique économiques s’impose. Il s’agit de retrouver les moyens d’une croissance endogène, d’arrêter la déflation salariale et de créer des emplois, faute de quoi les peuples européens vont s’appauvrir et les dettes ne seront jamais remboursées. Une relance de type keynésien est envisageable, mais à l’échelle européenne et dans le cadre d’une économie autocentrée (d’où une réticence pour la « règle d’or » si elle concerne aussi les dépenses d’investissement) pour qu’elle ne profite pas qu’aux exportations des pays extra-européens.

Une croissance plus endogène passe par la dénonciation du multilatéralisme libéral en vigueur, celui qui entend liquider toutes les barrières douanières quelles que soient les disparités sociales des partenaires. Concevable à l’échelle d’un grand espace, comme le continent européen (surtout avec la Russie comprise), elle n’implique pas pour autant le recours à un protectionnisme systématique (à la Jules Méline), mais le remplacement du multilatéralisme, à la façon OMC, par le rétablissement de certaines taxes et par des accords bilatéraux interzones. C’est cette régulation du marché international par le politique, au titre des intérêts européens, économiques et sociaux mais d’autre nature aussi, que l’on peut qualifier de néomercantiliste.

La recherche de la cohésion de l’État européen, compte tenu de la grande diversité culturelle et linguistique des populations du continent, ne peut se concevoir que dans une structure fédérative et décentralisée. La question est : à quel niveau, national ou régional. L’opinion majoritaire serait en faveur d’une fédération d’États (États-Unis d’Europe). Celle-ci aurait le défaut de conserver les fortes disparités politiques existantes entre des unités de dimension très inégale. Et par conséquent d’entretenir les reflexes nationalistes. Un fédéralisme régional (soit en gros la transposition du modèle fédéral allemand à l’Europe) serait plus pertinent, surtout en envisageant la possibilité de confédérations régionales culturelles pour traiter de certaines questions comme celle de l’éducation et de l’enseignement, ou du développement.

La reprise de la construction politique de l’Europe, si elle a lieu, nécessitera que l’on innove sur bien des plans, car l’entreprise est complexe. Par exemple, au niveau de la communication, si difficile entre les peuples européens et sans doute à l’origine de l’indifférence qu’ils éprouvent les uns envers les autres, comme le montrent plusieurs enquêtes, il faudra bien, un jour, enseigner, parallèlement à la langue maternelle, une langue commune. Laquelle ne saurait être l’Anglais, devenue la langue de la mondialisation.

Enfin, quant à cette nouvelle et éventuelle marche vers l’unité de l’Europe, ses modalités et ses étapes dépendront de l’Histoire qui reste à écrire.

3-Une prise de conscience, un parti d’avant-garde.

En tout état de cause, la réécriture de leur Histoire, dont ils ont perdu la maîtrise, par les Européens, dépendra de la prise de conscience ou non de leur communauté de destin par les peuples européens. Car l’alternative est entre la prise en charge commune de leur avenir, ce qui implique des révisions assez déchirantes, mais ce qui est possible à l’occasion d’une crise de longue durée, et leur dépérissement ou leur dissolution dans un magma planétaire dominé par deux ou trois États géants et un oligopole financier.


Dans l’immédiat, les turbulences engendrées par la mondialisation sont assez fortes pour soulever des mouvements populaires et entraîner des votes populistes à travers l’Europe. Il reste à mobiliser une véritable opinion publique européenne, sur la base des intérêts communs (défense du niveau de vie, de l’emploi, des identités, etc.), et dans l’objectif d’imposer aux différents gouvernements et à la Commission européenne le changement de paradigme indispensable. A savoir le rejet de l’idéologie libérale mondialiste en faveur de la sauvegarde pragmatique des intérêts légitimes des populations de l’Europe.

Sans doute pour y parvenir, faudrait-il l’émergence d’un parti d’avant-garde, sorte de préfiguration de la nouvelle Europe. Supranational, il serait susceptible de fédérer les forces contestataires qui se lèvent pour créer une nouvelle dynamique européenne, à partir d’un projet de réappropriation démocratique et fédérative du destin des peuples du continent. Les prochaines échéances électorales, en particulier celles de 2014, pourraient en être le point de départ.

Gérard Dussouy, septembre 2011

Die türkischen Drohungen gegen die EU sind eine Farce

Mit zweierlei Maß

Die türkischen Drohungen gegen die EU sind eine Farce

Von Andreas Mölzer

Ex: http://www.zurzeit.at/

Wenn die deutsche Bundeskanzlerin Merkel angesichts des Staatsbesuchs des türkischen Staatspräsidenten Gül öffentlich eine EU-Vollmitgliedschaft der Türkei als „nicht gewollt“ bezeichnet, dann ist dies einerseits vollinhaltlich zu unterstützen, es muß andererseits aber auch Konsequenzen nach sich ziehen. Ich erwarte mir daher, daß sich Frau Merkel im Rahmen des nächsten EU-Gipfels für einen Abbruch der Beitrittsverhandlungen mit der Türkei stark macht. Alles andere wäre Wählertäuschung!

Daß die Türkei nicht EU-reif ist, wird nicht nur alljährlich in den Fortschrittsberichten der EU-Kommission bestätigt, es zeigt sich immer wieder auch in den türkischen Drohungen gegenüber der EU.

Erst vor ein paar Tagen hat ein türkischer Minister angekündigt, im Falle der Übernahme des Ratsvorsitzes durch Zypern im zweiten Halbjahr 2012 die diplomatischen Beziehungen mit der EU einzufrieren. Dies ist im Lichte der Tatsache, daß die Türkei alljährlich Milliarden an Steuergeldern im Rahmen der sog. Heranführungshilfe erhält, mehr als ein Hohn.

Das übersteigerte türkische Selbstbewußtsein macht sich in letzter Zeit immer häufiger in Aussagen zu außenpolitischen Themen und diversen Auftritten türkischer Repräsentanten im Ausland bemerkbar.

So meinte der türkische Präsident Abdullah Gül im Rahmen seines Berlinbesuchs zu Beginn dieser Woche ernsthaft, Deutschland – das mehr Türken als jedes andere westeuropäische Land aufgenommen hat – betreibe eine rechtswidrige Ausländerpolitik. Dies zeugt vom fehlenden wertfreien Urteilsvermögen des Herrn Gül.

Die wirtschaftlich aufstrebende Türkei sieht sich immer mehr als kommende Großmacht im Nahen Osten und wendet sich zunehmend von Europa ab. Während eine stärkere politische Zusammenarbeit von beiden Seiten offenbar nicht wirklich gewollt ist, sollte man daher umgehend die Verhandlungen auf eine privilegierte Partnerschaft mit wirtschaftlichem Fokus ausrichten.

Krantenkoppen - September 2011 (4)

Krantenkoppen
September 2011 (4)
LAUNCH OF 'JEWISH NEWS ONE' SATELLIETE CHANNEL:
‎"The world of satellite news channels made room on September 21, 2011 for the first Jewish station of this type: Jewish News One.
JN1 is based in Brussels, with studios in Tel Aviv, New York and Kiev":
http://www.voltairenet.org/Launch-of-Jewish-News-One
 
 
HOE DEXIA 5.500 FRANSE STEDEN EN GEMEENTEN RUINEERDE:
‎"Dexia is door 6 Franse gemeentebesturen aangeklaagd vanwege het verlenen van kredieten onder dusdanige voorwaarden dat de terugbetaling ervan onmogelijk wordt":
 
 
KRIJTLIJNEN VOOR REDDING VAN DE EUROZONE LEKKEN UIT:
‎1. 50% van de Griekse overheidsschuld zal worden afgeschreven.
2. Het Europese noodfonds EFSF wordt opgetrokken (van 440 miljard euro) tot 2.000 miljard euro vandaag.
3. Er komt een groot reddingsplan voor noodlijdende Europese banken.
 
 
SUR LES CHEMINS DE LA SYRIE CHRETIENNE: 
 
 
LIBYE - LES DERNIERES NOUVELLES DU FRONT (25/09/2011):
‎"Les soldats du CNT ont connu la journée la plus meurtrière de leur existence avec 1000 tués":
http://allainjules.com/2011/09/25/libye-les-dernieres-nouvelles-du-front-25092011/
 
 
OCCUPY WALL-STREET: POLITIE-INTIMIDATIE ESCALEERT:
‎"Door de nervositeit over de bezetting van een plein in het financiële hart van New York tegen de desastreuze gevolgen van kapitalisme (...) neemt ook de driestheid van het politieoptreden (...) toe":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/09/21/occupywallstreet-politie-intimidatie-escaleert
 
 
HET THUISFRONT VAN DE WAR ON TERROR. DOCUMENTAIRES OVER DE CRIMINALISERING VAN ACTIVISME IN DE VS:
‎"De documentaires proberen het grote publiek wakker te maken voor verontrustende tendensen sinds 9/11. Ze wijzen op de controlerende, manipulatieve en repressieve kantjes van Vadertje Staat, die de individuele rechten en vrijheden waar Amerikaanse burgers zo op gesteld zijn, zonder verpinken onder de mat van terrorismebestrijding veegt":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/09/25/het-thuisfront-van-de-war-terror-documentaires-over-de-criminalisering-van-activ
 
 
LIBYE: LE DRAPEAU VERT FLOTTE SUR BENGHAZI: 
Kadhaffi's green flague flies again above Benghazi and several parts of Cyrenaica!
http://aymard.wordpress.com/2011/09/23/libye-le-drapeau-vert-flotte-sur-benghazi/
 
 
WADAH KHANFAR, AL-JAZEERA ET LE TRIOMPHE DE LA PROPAGANDE TELEVISUELLE:
‎"Al-Jazeera a été conçu par 2 personnalités franco-israéliennes, les frères David et Jean Frydman":
http://www.voltairenet.org/Wadah-Khanfar-Al-Jazeera-et-le
 
 
BAAS AL-JAZEERA STAPT OP OM BANDEN MET VS:
‎"[Het] bleek dat Khanfar de berichtgeving op Al-Jazeera bijstuurde op verzoek van de Verenigde Staten. (...) Hij zou constant in contact hebben gestaan met de militaire inlichtingendiensten van de VS":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110921_057
 
 
RUSSIA AND KAZAKHSTAN TO SET UP JOINT AIR-DEFENSE SYSTEM:
‎"We already have such bilateral regional air-defense systems with Belarus and Armenia and in future we are planning to build a similar air-defense system with Kazakhstan":
http://en.rian.ru/russia/20110922/167030358.html
 
 
DIETER GRAUMANN BLAMIERT DIE JUDEN:
"Der kirchenfeindliche Präsident des ‘Zentralrats der Juden in Deutschland’ hatte vor dem Papst einen Wutanfall":
http://kreuz.net/article.13922.html
 
 
EEN GOED GEZIN IS HET HALVE WERK:
‎"Wie nu de fiscale behandeling van gezinnen met alleenverdieners ziet, zou bijna gaan denken dat het hier om een slechte samenlevingsvorm gaat, die ontmoedigd moet worden. Het tegendeel is waar. Juist in deze gezinnen (...) groeit de basis voor een stabiele en sterke samenleving":
http://www.katholieknieuwsblad.nl/opinie/item/1031-een-goed-gezin-is-het-halve-werk.html
 
 
DE STEM VAN DE ONDERDRUKTE PALESTIJNEN:
‎"De Palestijnse priester Jamal Khader was vorige week in Nederland voor een conferentie over het Kairosdocument, waarvan hij een van de opstellers is: 'Jullie in West-Europa reageren vanuit jullie schuldgevoel over de Holocaust'.":
http://www.katholieknieuwsblad.nl/nieuws/item/1033-de-stem-van-de-onderdrukte-palestijnen.html
 
 
VS BOUWEN GEHEIME DRONEBASES IN AFRIKA:
‎"Drones zijn onbemande vliegtuigjes met raketten. (...) Er zou een basis gebouwd worden in Ethiopië en een op de Seychellen":
http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1322087/2011/09/21/VS-bouwen-geheime-dronebasissen-in-Afrika.dhtml
 
 
HONGARIJE NEEMT OMSTREDEN HYPOTHEEKWET AAN:
De Hongaren steken deze keer hun middenvinger op tegen het internationale financiele systeem: 
http://www.tijd.be/nieuws/politiek_-_economie_europa/Hongarije_neemt_omstreden_hypotheekwet_aan.9105926-3140.art?ckc=1
 
 
KARDINAAL VINGT-TROIS PLEIT VOOR ANDERE LEVENSSTIJL:
"Wij moeten onze manier van consumeren herdenken. De economische crisis is niet slechts een randfenomeen van een goed functionerend systeem. Wij moeten een oplossing vinden voor structurele vragen. Daarbij moeten wij ons ook durven afvragen welke houding de mens aanneemt ten aanzien van geld of een economie die op toenemende groei is gericht.”:

Les illusions de la « protection »

Les illusions de la « protection »

par Michel GEOFFROY

ex.: http://www.polemia.com/

Les Français vivent sous une double ombre tutélaire : celle de Big Brother et celle de Big Mother. Big Brother leur dit ce qu’il faut penser ; Big Mother veille à les protéger. Ainsi tous les discours officiels tournent autour de la « protection » : une défense maternisante du système en place couplée avec une présentation anxiogène des propositions alternatives. Avec humour Michel Geoffroy montre les faux-semblants du discours de « protection ».

Polémia

L’euro nous protège et nous rend plus fort : mais quand même ce n’est pas tout à fait le cas pour la Grèce, pour l’Italie, pour l’Espagne et sans doute aussi pour le Portugal. Un Etat de la zone euro ne peut pas faire faillite : mais quand même, le défaut de la Grèce est désormais de l’ordre du possible.

L’Union européenne nous protège : mais le secrétaire d’Etat au Trésor M. Geithner a quand même déclaré que « l’Europe doit agir plus vigoureusement pour susciter la confiance dans sa capacité à résoudre la crise et dans sa volonté de le faire ».

Les traités européens nous protègent : mais pour tenter d’enrayer la crise financière, il faut quand même que la BCE finance la dette des Etats, ce qui lui était interdit jusqu’en 2008, et il faudrait que la Grèce abandonne la zone euro, ce qui n’est pas prévu non plus par les traités européens. Des Etats réclament aussi de rétablir des contrôles aux frontières en contradiction avec l’espace Schengen. Conclusion : les traités européens nous protègent de mieux en mieux.

Les gouvernements comptent sur la croissance pour nous protéger du chômage : mais les prévisions de croissance pour la zone euro ont quand même encore été révisées à la baisse : 1,6% contre 2% pour 2011 et 1,1% contre 1,7% pour 2012. Et le président de la BCE, M. Trichet, a quand même déclaré le 8 septembre que « le message principal dans ce domaine c’est l’incertitude ».

Un peu d’efforts et de rigueur et tout ira mieux : mais quand même ni en Grèce ni en Grande-Bretagne la rigueur ne parvient à diminuer la dette souveraine.

Les dépôts dans les banques sont protégés et « quels que soient le scénario grec et les provisions à passer, les banques françaises ont les moyens d’y faire face » (F. Baroin le 12/9/11) : mais quand même les banques européennes ont perdu 200 Mds € avec la crise des dettes souveraines selon le FMI (Les Echos du 22/9/2011). Le commissaire européen M. Barnier a pour sa part évoqué des pertes de 400 Mds € le 22 septembre 2011, soit deux fois plus ; depuis le 22 juillet les valeurs de la Société Générale, du Crédit Agricole et de BNP Paribas ont quand même perdu respectivement 60, 55 et 53 points (Les Echos du 23 septembre 2011).

Les révolutions arabes leur ont apporté la « démocratie » et N. Sarkozy a « protégé » les Libyens d’un méchant dictateur ennemi du genre humain : mais quand même les partis islamistes vont donc pouvoir démocratiquement être portés au pouvoir, et les Palestiniens n’ont pas droit à la même protection ; ils ne réclament qu’un Etat.

Les contribuables seront « protégés ». Il n’y aura pas de hausse d’impôts, a déclaré N. Sarkozy le 16/11/2010 : mais quand même il y aura une réduction des « niches fiscales » et une augmentation des taxes.

Les citoyens sont protégés et l’insécurité recule. D’ailleurs, les caméras de vidéosurveillance s’appellent désormais caméras de « vidéoprotection » : mais quand même les cambriolages ont augmenté de 17,8% en un an (Le Monde du 22/9/2011).

Michel Geoffroy
24/09/2011

Voir aussi :

L'Etat, Big Mother

Correspondance Polémia – 25/09/2011

Ti-Breizh: Templiers en Bretagne

templiersbretons

Masa y Poder: Ezra Pound pedagogo

Presentación del libro de Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011

“I was twenty years behind the Times”
(Ezra Pound, ‘Contemporania’, 1913)

Masa y Poder: Ezra Pound pedagogo

Por Nicolás González Varela

http://geviert.wordpress.com

 

“GUÍA DE LA CULTURA. Título ridículo, truco publicitario. ¿Desafío? Guía debería significar ayuda a otra persona a llegar a un sitio. ¿Debemos de despreciarlo? Tiros de prueba.”[1] El único libro del economista-poeta Ezra Loomis Pound que salió en el annus memorabilis de 1938[2] fue una anomalía desde todo punto de vista. Su título: Guide to Kulchur (GK). En sus páginas puede disfrutarse del mejor Pound vanguardista, que como Minerva nace armado con su método ideogramático, un Pound sin temor ni temblor a fundir en una nueva síntesis, en una Summa de su pensamiento, nada menos que a Jefferson, Mussolini, Malatesta, Cavalcanti y Confucio. Pound vive en la Italia fascista desde fines de 1924, ha vivido la consolidación, estabilización y maduración del regimen fascista, desde cuyas fórmulas políticas e instituciones económicas, cree con fervor, puede plantearse una terza via entre el capitalismo liberal en bancarrota y el socialismo burocrático de Stalin. También son los años en que Pound, demostrando su estatura intelectual, pasa de las preocupaciones estéticas a las éticas. El libro tiene su propia historia interna, una poco conocida tortured history: en febrero de 1937 Pound inicia una correspondencia con el playful in-house editor Frank Morley (a quién Pound llamaba cariñosamente por su tamaño Whale, ballena), de la editorial inglesa Faber&Faber. Pound le informa acerca de un nuevo libro revolucionario de prosa. Estaría muy bien, le contestaba Morley, que en lugar de escribir algo similar a su ABC of Reading, de 1934, publicara sus ideas sobre lo que entiende por la Cultura con mayor extensión y profundidad. Inmediatamente Pound le contesta que pensaba en primer lugar en una obra que se llamaría The New Learning (El nuevo Aprendizaje), luego sugirió el nombre de Paideuma, pero desde el principio el editor Morley lo consideraría, más que como un Hauptwerk exhaustivo sobre el tema, como una introducción o guía, por lo que surgió el nombre de Guide to Cultur, que llevaría un subtítulo curioso luego desechado “The Book of Ezro”: “un libro que pueda funcionar como una educación literaria para el aspirante a todas las excavaciones y que desea hacer volar el mundo académico antes que hacer su trabajo.”[3] Morley además le aseguraba que para un popular textbook como del que hablaba, existía un amplio mercado potencial de lectores. En una carta dirigida al editor Pound en febrero de 1937 describía el proyecto como “lo que Ez (Ezra) sabe, todo lo que sabe, por siete y seis peniques” (y en tamaño más portable que el British Museum)[4], y le explicaba que introduciría algunos contrastes entre la decadencia de Occidente y Oriente y que también mencionaría los aspectos “raciales” de la Cultura. Además describía el esqueleto de su futura obra en tres grandes bloques: I) Método (basado en las Analectas de Confucio); II) Filosofía (en tanto una exposición y a la vez crítica de la Historia del Pensamiento) y III) Historia (genealogía de la acción o los puntos cruciales del Clean Cut).[5] Finalmente se firmó el contrato formal entre ambas partes y el libro se denominaba en él como Ez’ Guide to Kulchur.

GK fue publicada entonces por la editorial Faber&Faber[6] en el Reino Unido en julio de 1938 y por la editorial New Directions, pero bajo el título más anodino de Culture, en noviembre de 1938 en la versión para los pacatos Estados Unidos. Pound la escribió de corrido en un mes durante la primavera de 1937 (marzo-abril), bajo un estado anímico al que algunos biógrafos como Tytell denominaron “a sense of harried desperation”.[7] Como saben los que conocen su vida y obra, cada movimiento que propugnaba lo tomaba como un asunto de emergencia extrema y límite. Según el irónico comentario del propio Pound “el contrato de la editorial habla de una guía DE la cultura no A TRAVÉS de la cultura humana. Todo hombre debe conocer sus interioridades o lo interno de ella por sí mismo.” y efectivamente no defraudó a sus editores en absoluto. El libro (si podemos denominarlo así) era un escándalo antes de ver la luz. Aparentemente nadie de la editorial leyó en profundidad el manuscrito en su contenido polémico y cercano al libélo. Ya había ejemplares encuadernados, listos para entregar al distribuidor, cuando la editorial inglesa Faber&Faber decidió que, posiblemente, algunos pasajes eran radicalmente difamatorios. Al menos, según cuentan especialistas y biógrafos confiables, se arrancaron quince páginas ofensivas, se imprimieron de nuevo y se pegaron con prisa; también se imprimieron nuevos cuadernillos de páginas para los ejemplares que no habían sido encuadernados todavía.[8] No nos extraña: sabemos que Pound como crítico “jamás experimentó el temor de sus propias convicciones”, en palabras de Eliot. Quod scripsi scripsi. Lo extraño y maravilloso es que el libro como tal haya sobrevivido a semejante desastre editorial. GK fue finalmente publicado el 21 de julio de 1938, estaba dedicada “A Louis Zukofsky y Basil Bunting luchadores en el desierto”. Zukofsky era un mediocre poeta objetivista neyorquino, autodefinido como communist, al que Pound adoptó como discípulo y seguidor de sus ideas[9]; a su vez Bunting era un poeta británico, conservador e imperialista, que Pound ayudó con sus influencias intelectuales y el mecenazgo práctico.[10] Pound mismo consideraba GK, circa 1940, como la obra en la que había logrado desarrollar su “best prose”[11], además la ubicaba, junto a The Cantos, Personae, Ta Hio, y Make It New, en el canon de sus opera maiorum. También lo consideraba uno de sus libros más “intensamente personales”, una suerte de ultimate do-it-yourself de Ezra Pound. Su amigo, el gran poeta T. S. Eliot afirmó que tanto GK como The Spirit of Romance (1910) debían ser leídos obligatoriamente con detenimiento e íntegramente. Aunque puede considerarse el más importante libro en prosa escrito por Pound a lo largo de su vida[12], sin embargo Guide to… no cuenta con el favoritismo de especialistas y scholars de la academia (a excepción de Bacigalupo, Coyle, Davie, Harmon, Lamberti, Lindberg y Nicholls).[13] El mejor y más perceptivo review sobre el libro lo realizó su viejo amigo el poeta Williams Carlos Williams, en un artículo no exento de críticas por sus elogios desmesurados a Mussolini titulado “Penny Wise, Pound Foolish”. En él, Williams señalaba que a pesar de todas su limitaciones o errores involuntarios, GK debía ser leído por el aporte de Pound en cuanto a revolucionar el estilo, por su modo de entender la nueva educación de las masas y por iluminar de manera quirúrgica muchas de las causas de la enfermedad de nuestro presente.[14] En cambio nosotros no consideraremos a GK ni como un libro menor, ni como un divertido Companion a su obra poética, ni como un torso incompleto, ni siquiera como un proyecto fallido. En realidad GK es una propedeútica al sistema poundiano, su mejor via regia, un acceso privilegiado a lo que podríamos denominar los standard landmarks[15] de su compleja topografía intelectual: la doctrina de Ch’ing Ming, el famoso método ideogramático, su libro de poemas The Cantos entendido como un tale of the tribe, la figura de la rosa in steel dust,[16] la forma combinada de escritura paratáctica[17], el uso anti y contrailustrado de la cita erudita, su deriva hacia el modelo fascista (la economía volicionista y su correspondiente superestructura cultura)[18], la superioridad en el conocimiento auténtico de la Anschauung[19] como ars magna y el concepto-llave de Paideuma. GK puede ser además considerado un extraordinario postscript a su opera maiorum, hablamos de la monumental obra The Cantos, en especial a los poemas que van del XXXI al LI, publicados entre 1934 y 1937. Pound se propone incluso romper con su propia prosa pasada: “Estoy, confío de manera clara, haciendo con este libro algo diferente de lo que intenté en Como leer, o en el ABC de la Lectura. Allí estaba tratando abiertamente de establecer una serie o un conjunto de medidas, normas, voltímetros; aquí me ocupo de un conjunto heteróclito de impresiones, confío que humanas, sin que sean demasiado descaradamente humanas.”[20]

propaganda americana contra la cultura alemana

US propaganda contra la cultura alemana, I Guerra

 

En primer término, y por encima de todo, debemos señalar al lector ingenuo que Ezra Loomis Pound ha sido un pedagogo y un propagandista antes que nada y se propone nada más ni nada menos que GK sea un Novum Organum, al mejor estilo baconiano[21], de la época incierta que se abre ante sus pies. Llamarlo Kulchur tiene su explicación filosófica y política: Pound quería referirse al concepto alemán de Cultura (Kultur) pero para diferenciarlo del tradicional que utiliza la élite (irremediablemente lastrado de connotaciones clasistas, nacionalistas y raciales), lo escribe según la pronunciación; y al mismo tiempo anula la indicación tradicional que tiene el concepto Cultur en inglés. Este sesgo nuevo y revolucionario a lo que entendemos en la Modernidad por Cultura es el primer paso para la tarea de un New Learning de masas y la posibilidad histórica de un nuevo Renacimiento en Europa, ya que “las democracias han fallado lamentablemente durante un siglo en educar a la gente y en hacerle consciente de las necesidades totalmente rudimentarias de la democracia. La primera es la alfabetización monetaria.” Su significado temático revolucionario, intentar comprender de otro modo al Hombre, la Naturaleza y la Historia, debemos señalarlo, excede el mero ejercicio de escribir poesía. Es una vigorosa reacción contra la Aufklärung, que para Pound es una período de lenta decadencia, la verdadera Dark Age de Occidente, signado por la subsunción de toda la Cultura a la usura y el mercantilismo más brutal (institucionalizados en una forma perversa: la banca): “Hemos ganado y perdido cierto terreno desde la época de Rabelais o desde que Montaigne esbozó todo el conocimiento humano.”[22] Como Nietzsche, Pound rescata de las Lumiéres tan solo a Bayle y Voltaire y si Nietzsche intentó este nuevo desaprendizaje-aprendizaje contra la Modernidad desde la forma literario-política del aforismo, Pound lo intentará desde el ideograma y el fragmento citacional, buscando el mismo efecto pedagógico en las masas, en el hombre sin atributos, que había experimentado en persona en la Mostra della Rivoluzione Fascista[23] inaugurada en el Palazzo delle Esposizioni de Roma en 1932.

¿El libro es en realidad un enorme ideograma de acceso a la verdadera Kulchur? Recordemos que para Pound Cultura con mayúsculas es cuando el individuo ha “olvidado” qué es un libro, o también aquellos que queda en el hombre medio cuando ha olvidado todo aquello que le han enseñado.[24] Y que entonces de alguna manera la auténtica Cultura se correlaciona con una forma privilegiado de relación entre el sujeto y el objeto, la Anschauung, opuesta sin posibilidad de cancelación con el Knowledge de la Modernidad, un producto amnésico y totalitario (en sentido gestáltico, no político) prefabricado a través de un enfoque deficiente de el Arte, la Economía, la Historia y la Política. La Anschauung es superior, tanto epistémica como políticamente: “La autoridad en un mundo material o salvaje puede venir de un prestigio acumulado, basado en la intuición. Confiamos en un hombre porque hemos llegado a considerarle (en su totalidad) como hombre sabio y bien equilibrado. Optamos por su presentimiento. Realizamos un acto de fe.”[25] Siempre hay que subrayar que Pound no tiene como propósito exclusivamente el regodeo narcisista de transmitir “descubrimientos”, ni progresar en algún tipo de carrerismo académico, sino que su pathos radical presionaba a que sus tesis deben ser llevadas a la práctica, y por ello él mismo nos muestra el camino y custodia con celo la senda adecuada para tal traducción material: “Y al llegar aquí, debemos hacer una clara diferencia entre dos clases de «ideas». Ideas que existen y/o son discutidas en una especie de vacío, que son como si fueran juguetes del intelecto, e ideas que se intentan poner en «acción» o guiar la acción y que nos sirven como reglas (y/o medidas) de conducta.”[26] La distinción de Pound fijada en el concepto técnico de “Clean Cut” entre ideas in a vacuum y las ideas in action (básicas como reglas de conducta) es crucial en este sentido.[27] Pound decía que al final GK no era más que “su mapa de carreteras, con la idea de ayudar al que venga detrás a alcanzar algunas pocas de las cimas, con menos trabajo que el que uno ha tenido…” Para lograr una educación profunda y postliberal, decía Pound que el alumno debía dominar las siguientes bases mínimas: todo Confucio (en chino directamente o en la versión francesa de M. G. Pauthier), todo Homero (en las traducciones latinas o en la francesa de Hughes Salel), Ovidio, Catulo y Propercio (utilizando como referencia la Metamorfosis de Golding y los Amores de Marlowe), un libro de canciones provenzales (que al menos incluya a los Minnesingers y a Bion), por supuesto Dante (además treinta poemas de sus contemporáneos, en especial de Cavalcanti), “algunos otros temas medievales… y algún esbozo general de la Historia del Pensamiento a través del Renacimiento, Villon, los escritos críticos de Voltaire (incluyendo una pequeña incursión en la prosa contemporánea), Stendhal, Flaubert (y por supuesto los hermanos Goncourt), Gautier, Corbière y Rimbaud.”[28] GK es la Guía Baedeker, que puede superar en un solo mandoble las limitaciones tanto de la Modernidad liberal como el Comunismo de sello staliniano[29], a través de una nueva genealogía basada en lo que denomina the Best Tradition, o en palabras de Pound “En lo esencial, voy a escribir este nuevo Vademécum sin abrir ningún otro volumen, voy a anotar en la medida de lo posible solamente lo que ha resistido a la erosión del tiempo y al olvido. Y en esto hay un poderoso argumento. Cualquier otro camino significaría que me vería obligado a tener que citar un sinnúmero de historias y obras de referencia.”[30]

El primer efecto del método poundiano en el lector ingenuo y tradicional es la desorientación en el maremagnum de las yustaposiciones y la interrupciones en la ilación lógica. Además es evidente que Pound “juega” con el diseño gráfico de la página, trasciende la linearidad del texto, subvierte las normas establecidas de signos y morfología, trascendiendo el contenido a través de imágenes: reproducción de ideogramas, partituras musicales, fragmentos citacionales de temas diversos, citaciones ad verbatim, déjà-vus semánticos, formas coloquiales anónimas et altri. Esto efectos no son meramente buscados en busca de algún efecto visual “vanguardista”, “lúdico” o “creativo”, en absoluto (aunque co-existan en GK como efectos de composición) sino de crear un nuevo soporte, mitad estilo mitad icónico, capaz de vehicular, de soportar como medio comunicativo eficaz, la nueva sensibilidad que reclama Occidente en decadencia: “El lector con prisas puede decir que escribo en clave y que mis afirmaciones se deslizan de un punto a otro sin conexión u orden. La afirmación es, sin embargo, completa. Todos los elementos están ahí, y el más perverso de los aficionados a los crucigramas debería ser capaz de resolverlo o de verlo.”[31] Pound reclama en GK su idea de One-Image Poems, paradigma poético-icónico,  o incluso podemos llamarlo una suerte de “lenguaje mosaico”, que como hemos señalado, se eleva sobre el sólido fundamento de la yuxtaposición paratáctica de texto e imágenes diversas, creando una suerte de espacio acústico.[32] El aspecto formal del método ideogramático es muy importante para Pound, y uno de sus componentes centrales es su propia definición de imagen como una presencia compleja que implica tanto lo intelectual como lo puramente emocional en una simultaneidad: “an Image is that which presents an intellectual and an emotional complex in an instant of time.”[33] Una definición totalmente bergsoniana: la inmediata, la interacción intuitiva inmediata con la imagen, el mismo instante del tiempo en que esta interacción se produce, el espontáneo crecimiento formativo por la presencia del élan vital, el retorno a los horned Gods y la libertad total con respecto de los límites “normales” que determinan el cuadro perceptivo burgués, tienen directa contraparte con el concepto de evolución creadora de la filosofía de Henri Bergson.

GK es concebido por Pound para las grandes masas, el gran público amorfo de la infernal sociedad industrial-mercantilista[34], el despreciado uomo qualunque, al cual el poeta intenta re-educar en un modo revolucionario, polémico y de mortal enfrentamiento con el sistema institucional y académico burgués y para sobrevivir a la sobre información generada por la opinión pública moderna: “Estoy, en el mejor de los casos, tratando de suministrar al lector medio unas pocas herramientas para hacer frente a la heteróclita masa de información no digerida con que se le abruma diaria y mensualmente, y lista a enmarañarle los pies por medio de libros de referencia.”[35] La hipótesis no explícita de Pound es el reconocimiento de la irrupción irreversible en la Historia de una nueva “masa”, heterogénea y segmentada (aunque tanto el tardoliberalismo como el burocratismo soviético intentarán homogeneizarla y uniformarla), que empuja a revisar axiomas y arcani imperii consolidados: estado, economía, política, cultura, organismo social, poder. Es a esta masa, que soporta el efecto reaccionario de los new media, es el objeto privilegiado de intervención al que se dirige GK con la ideología a la que adhiere Pound, tanto en lo personal (las nuevas teorías económicas de Gesell, el confuso antisemitismo)[36] como en lo corporativo (el Stato totale de la Italia fascista como anticipación)[37]. El método ideogramático se coloca así como una refinadísima actividad de agitprop, con la capacidad de retomar fuentes de la tradición culta (consciente y críticamente seleccionadas)[38], elementos literarios como la voz y la autoridad autoral (que le otorga credibilidad e identidad al texto), para refundirlos con los nuevas necesidades de consenso y reproducción que han generado en el sustrato popular los nuevos medios de comunicación (¡de masas!) de la esfera pública burguesa, así como las modalidades de consumo y ocio. Y es por ello la importancia hoy de volver a leer GK como un laboratorio que lleva a sus límites la propia Weltanschauung tardomodernista, en esa experimentación entre desarrollo formal y la voluntad de generar nuevos “efectos” que van más allá de lo meramente poético en el uso de herramientas retóricas.

Pound persigue regenerar un Total Man, pero revulsivo y de signo inverso al de la ideología demo-liberal, que puede realizar una conversión y metamorfosis de tal magnitud que le permita “conversar” con los grandes filósofos y generar buenos líderes. Esta “regeneración”, por supuesto, es incompleta y unilateral si no se logra que los vórtices del Poder y los vórtices de la Cultura coincidan[39], por lo que la efectividad de GK sólo podrá verse reflejada cuando la forma estado en Occidente tienda hacia el Stato totale[40] de la Italia fascista. Y del elemento corporativo deberían aprender con humildad las deficientes y corruptas democracias liberales, en especial Reino Unido y los Estados Unidos de América, ya que “NINGUNA democracia existente puede permitirse el pasar por alto la lección de la práctica corporativa. El ‘economista’ individual que trate de hacerlo, o bien es un tonto o un sinvergüenza o un ignoramus.” En otro polémico libro, Jefferson and/or Mussolini, Pound lo describe de esta manera: “Un buen gobierno es aquel que opera de acuerdo con lo mejor de lo que se conoce y del pensamiento. Y el mejor gobierno es el que traduce el mejor pensamiento más rápidamente en acción.”[41] De igual manera lo expresa mucho más pristínamente en GK: “El mejor gobierno es (¿naturalmente?) el que pone a funcionar lo mejor de la inteligencia de una nación.”[42] Es esa simultaneidad expresada en un Best Government es la que abrirá la puerta en Europa a un nuevo Renacimiento, a una Era of Brillance libre de la Ley del valor capitalista (explotación) y de su efecto más funesto: la usura: “Si el amable lector (o el delegado a una conferencia internacional económica de U.S.A.) no puede distinguir entre su sillón y la orden de un alguacil, que permita a este último secuestrar dicho sillón, entonces la vida le ofrecerá dos alternativas: ser explotado o ser más o menos alcahuete, mimado por los explotadores, hasta que le llegue el turno de ser explotado.”[43] La nueva Kulchur debería ser una arma masiva y práctica contra la explotación, una arma que trasciende tanto la burocrática proletarskaya kultura de la URSS como la falsa meritocracia del sistema demo-liberal anglosajón, cuya alma oculta es el mecanismo de la usura. La usura, un tema omnipresente en la obra de Pound, es definida en su libro The Cantos, en una nota bene al canto XLV como: “Usura: gravamen por el uso del Poder adquisitivo, impuesto sin relación a la producción, a veces sin relación a las posibilidades de la producción (de ahí la quiebra del banco de los Medici)”.[44] Para Pound, como para muchos intelectuales no-conformistas de los 1930’s, el mundo se dividía, no en proletariado y capitalistas, sino en una peculiar lucha de clases entre productores y usurers. La única posibilidad epocal de superación de este estado contra naturam del hombre, dominado por el finance Capitalism, era la coincidencia de la Paideuma con un regimen autoritario-corporativo. Y para ello era necesario un salto en la conciencia de las masas por medio de una acción pedagógica militante. Pound siempre sostuvo un compromiso con los temas educativos y una pasión vocacional por la pedagogía, hasta tal punto de planificar literary kindergartens. Se podría decir que GK es un esfuerzo más en el ideal de una sociedad basada en un nuevo aprendizaje y en medios educativos revolucionarios.

Merece un párrafo su especial relación intelectual ambivalente con Karl Marx, del cual pueden verse rescoldos en GK. La formación económica de Pound se realizó íntegramente a través de de economistas heterodoxos, algunos importantes aún hoy en día, como el economista anarquista Silvio Gesell (discípulo de Proudhon) y otros que han pasado al justo olvido, como C. H. Douglas u Odon. Ya en pleno fascismo italiano Pound dio conferencias sobre economía planificada y la base histórica de la economía en la Universidad de Milán a partir de 1933. Al inicio del ‘900 en sucesivos artículos Pound defiende las reformas socialistas llamadas Social Credit, en clave proudhonnistes y sus economistas de cabecera es siempre Douglas y Gesell, de quienes decía habían lograda acabar con the Marxist era. Como muchos pre fascistas, Pound cree que modificando la esfera de la circulación y la distribución podría nacer una nueva sociedad sin tocar las estructuras sociales y políticas, sin tocar el derecho de propiedad básico. El Fascismo es el único, entre el Comunismo y el detestable capitalismo liberal, de llevar a buen término, la justicia económica. Pound se percibe con muchas afinidades con Marx, valora su figura de social Crusader, alaba la noble indignación tal como surge en la retórica de Das Kapital, sabemos que Pound pudo leerlo en traducción italiana, pero una indignación que sin embargo es como una nube que confunden al lector. Además Marx esta en una siniestra genealogía filonietzscheana que desde la Ilustración radical desemboca en una nueva forma de décadence. Para Pound la verdad de lo que denomina Marxism materialist está en sus resultados prácticos en Lenin y Stalin, en la burocracia soviética y el Gulag: “El fango no justifica la mente. Kant, Hegel, Marx terminan en OGPU. Algo faltaba.”[45] Pound también comparte con Marx que las relaciones económicas materiales son fundamentales para la comprensión exacta de la dinámica social, y adhiere completamente a la crítica de la avaricia y la crueldad del British industrialism. Siguiendo en esto a Gesell, Pound cree que el Marxismo qua ideología fijada en un estado en realidad no significa ningún desafío al capitalismo liberal, al bourgeois demo-liberal: “Los enemigos de la Humanidad son aquellos que fosilizan el pensamiento, esto es lo MATAN, como han tratado de hacerlo los marxistas en nuestra época, lo mismo que un sin número de tontos y de fanáticos han tratado de hacerlo en todos los tiempos, desde la cadencia musulmana, e incluso antes. HACEDLO NUEVO”[46] La doctrina de Marx murió en 1883, el mismo día de su muerte: solo quedan sus acólitos construyendo un nuevo y esclerótico dogma. Del mismo Gesell, Pound tomará acríticamente su endeble crítica a la teoría de la moneda y de la ley del valor marxiana. Por ello Marx jamás podrá dañar definitivamente al Capital: “El error de la izquierda en las tres décadas siguientes fue que querían usar a Marx como el Corán. Supongo que la verdadera apreciación, esto es, el verdadero intento de apreciar el mérito verdadero de Marx empezó con Gesell y con la afirmación de Gesell de que Marx nunca ponía en duda el dinero. Lo aceptó buenamente tal como lo encontró.”[47] Sabemos que sus conocimientos de Marx son pocos y fragmentados, centrados literariamente en el capítulo VIII de Das Kapital, que se ocupa de la lucha por la jornada laboral.[48]

¿Podía calificarse a Pound de nietzscheano? Aunque se discute si existe algún elemento de nietzscheanismo difuso en Pound, es evidente que conceptos-llave de su Weltanschauung, están derivados o de Nietzsche o de seguidores, inclusive el mismo término Paideuma acuñado por Frobenius está inspirado en última instancia de un nietzscheano radical auténtico como Oswald Spengler. Se puede hablar de afinidades electivas y de influencias indirectas del Nietzschéisme en la conformación del paradójico Aristocratism side del individualismo metodológico de Pound sin lugar a dudas.[49] Pound ya utilizaba terminus technicus nietzscheanos, como Over Man (Superhombre) a inicios del ‘900, aunque producto de una lectura fragmentada y a tirones, o como él mismo confesaba en un poema I believe in some parts of Nietzsche/I prefer to read him in sections.[50] Incluso llega a aceptar como válida las consecuencias biológicas de la filosofía de Nietzsche y su oposición intransigente a toda conclusión cooperativa o colectivista: “I, personally, may prefer the theory of the dominant cell, a slightly Nietzschean biology, to any collectivist theories whatsoever.”[51] En un poema-funerario dedicado a su admirado amigo Gaudier-Brzeska titulado “Reflection”, Pound hace otro acto de fe hacia Nietzsche: “I know what Nietzsche said is true…”[52] La afinidad electiva es más que obvia, los une pasión pedagógica y una hybris reactiva: Nietzsche también estuvo obsesionado por la Paideia como base del estado, por la cuestión formativa y las reformas educativas que pudieran detener la decadencia burguesa de Occidente.[53] También como en Nietzsche, como en Mann o como en Heidegger, Pound sostiene la creencia que el stress de los costos extras de la dominación burguesa, que implica la constante revolución de las fuerzas productivas y el avance tecnológico, es insostenible, decadente y alienante. Coexisten en Pound el interés por la alta o nueva tecnología con el pesimismo sobre la interrupción vital de la fluidez de la imaginación, la negra posibilidad de la hegemonía del hombre sin atributos y sus consecuencias en la Cultura. Es la típica ambivalencia ideológica del Modernismo a la que no escapa Pound: mientras la techné es celebrada como una extensión proteica de la voluntad de poder del hombre en la máquina, el efecto total debido a la forma de dominio bourgeois es ácidamente atacada como una totalidad falsa, despersonalizada, inauténtica y vacía. Contra este gigantesco movimiento milenario de decadencia y empobrecimiento es que Pound levanta su New Learning, su revolucionaria Guía a la Cultura, y por ello afirma sin hesitar que sus ojos are geared for the horizon.[54]

La obra de Pound tanto poética como en prosa es difícil o de imposible lectura, decía sabiamente Borges, aunque reconocía la obligatoriedad de su lectura, ya que con él la literatura norteamericana y la ensayística universal había tocado las alturas más temerarias. Invitamos al lector al desafío de sumergirse en uno de las mejores ensayos del siglo XX, ahora disponible en una exquisita edición crítica y completa.

[1]Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 195.

[2] En su Guide to… Pound coloca la fecha exacta de su urgente escritura: “16 de marzo anno XV Era Fascista”. Desde 1931 Pound utilizaba el nuevo calendario fascista. Los biógrafos creen que la ansiedad de Pound se debía a las consecuencias inmediatas de la crisis de Münich, el Tratado de Rapallo y la posibilidad de una guerra europea catastrófica. No estaba equivocado en absoluto.

[3] Morley le afirmaba que “seeryus & good sized home university library for the seeryus aspiring & highminded youth… a book that would function as… litry education for the aspirant with all the excavations you wish blowing up what it is the academics do instead of their job.”, en: Pound Papers, February, 1937, Yale Collection of American Literature, Beinecke Rare Book and Manuscript Library, New Haven, Connecticut; parcialmente on-line: http://beinecke.library.yale.edu/digitallibrary/pound.html

[4] Pound decía: “Wot Ez knows, or a substitute (portable) fer the Bruitish museum”, en: ibidem, February, 1937. Lo de “Bruitish” una ironía bien poundiana.

[5] Un esquema básico que mantendrá en GK: “Ningún ser viviente sabe lo suficiente para escribir: Parte I. Método; Parte II. Filosofía, la historia del pensamiento; Parte III. Historia, o sea, la acción; Parte IV. Las Arles y la Civilización.”, en: Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 57.

[6] La editorial Faber fue la editorial en inglés más importante en la difusión de la entera obra de Pound, llegando a editar más de veinte títulos entre 1930 y 1960; en ella trabajaba como primary literary editor su amigo, el poeta T. S. Eliot.

[7] Tytell, John; Ezra Pound: The Solitary Volcano,  Anchor P, New York, 1987, p. 247.

[8] Stock, Noel; Ezra Pound; Edicions Alfons El Magnànim, Valencia, 1989, p. 441 y ss. Pound conservó como un tesoro cinco ejemplares de GK no expurgados. Lo señala también Gallup en su definitiva obra bibliográfica: Gallup, Donald; A Bibliography of Ezra Pound. 1963, edición revisada y ampliada: Ezra Pound: A Bibliography, University Press of Virginia, Charlottesville, 1983, quién enumera en detalle las modificaciones finales. Como dato curioso: desapareció de la versión final el nombre del vilipendiado poeta español Salvador de Madariaga.

[9] Véase la voz “Zukofsky, Louis (1904-1978)”, en: Adams, Stephen J./ Tryphonopoulos, Demetres P. (Editors); The Ezra Pound Encyclopedia, Greenwood Press, Westport, 2005, p. 309.

[10] Véase la voz “Bunting, Basil (1900–1985)”, en: ibidem, p. 22.

[11] La carta con la autointerpretación sobre GK en: Norman, Charles; Ezra Pound; Funk &Wagnalls, New York, 1968, p. 375.

[12] Los numerosos libros de prosa de Pound, algunos poco conocidos y agotados, son en orden cronológico: The Spirit of Romance (1910) Gaudier-Brzeska. A Memoir (1916), Pavannes and Divisions (1918), Instigations. . . Together with an Essay on the Chinese Written Character (1920), Antheil and the Treatise on Harmony (1924), How to Read (1931), ABC of Economics (1933), ABC of Reading (1934), Make It New (1934), Jefferson and/or Mussolini (1935), Social Credit: An Impact (1935), Polite Essays (1937), Guide to Kulchur (1938) y Literary Essays (ed. T. S. Eliot, 1954).

[13] Bacigalupo, Massimo. The Formed Trace: The Later Poetry of Ezra Pound, Columbia University Press, New York, 1980; Coyle, Michael; Ezra Pound, Popular Genres, and the Discourse of Culture, University Park: Pennsylvania State UP, 1995; Davie, Donald. Studies in Ezra Pound. Manchester,  Carcanet, 1991;  Lamberti, Elena; “’Guide to Kulchur’: la citazione tra sperimentazione modernista e costruzione del Nuovo Sapere”, en: Leitmotiv, 2, 2002, pp. 165-179; Lindberg, Kathryne V.; Reading Pound Reading: Modernism after Nietzsche, Oxford UP, New York:, 1987; Nicholls, Peter; Ezra Pound: Politics, Economics, and Writing: A Study of The Cantos, Humanities Press, Atlantic Highlands, 1984. El rechazo in toto de la academia sería para Pound justamente un elogio indirecto a su método heterodoxo de aprendizaje y educación radicalmente revolucionario.

[14] Williams, William Carlos; “Penny Wise, Pound Foolish”, en: The New Republic, 49, 28, june, 1939, pp. 229-230. Williams llamaba en la recensión a Pound “a brave Man” por su honestidad intelectual y valentía política. La única crítica de Pound a Mussolini en GK es que en su mente todavía quedan residuos de Aristóteles: “… an Aristotelic residuum…”, e: Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 305.

[15] Pound los denomina nuclei, sus núcleos.

[16] Dice bellamente Pound: “La forma, el inmortal concetto, el concepto, la forma dinámica que es como el dibujo de la rosa hundido en las muertas limaduras de hierro por el imán, no por contacto material con el imán mismo, sino separado del imán. Separados por una capa de cristal, el polvo y las limaduras se levantan y se ponen en orden. Así la forma, el concepto resucita de la muerte.”, en: Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 166.

[17] Parataxis: se entiende como una construcción de dos oraciones sintácticamente independientes que están en una relación de subordinación implícita en virtud de lo que se conoce como una “curva melódica” común, que hace innecesario el uso de la conjunción, uniéndolas en una relación íntima de dependencia. Véase: Mounin, Georges (Dirigido por); Diccionario de Lingüística, Labor, Barcelona, 1979, p. 139-140. Estilísticamente puede decirse que mientras la hipotaxis (relación explícita mediante un signo funcional) señala un discurso meditado y racional, incluso de cierta “distinción” social en el nivel cultural de quién la emplea, la parataxis, propia de la expresión de emociones, es de un lenguaje más popular y llano. Pound: “The Homeric World, very human”, en: GK, p. 38.

[18] Además en GK se muestra claramente, como en Cantos, el milieu intelectual fascista en el cual se mueve Pound alrededor de los círculos romanos de Edmondo Rossoni, ministro de Agricultura del Duce y editor de la influyente revista cultural La Stirpe: “Eran personalidades serias, como las que Confucio, San Ambrosio o su Excelencia Edmondo Rossoni podrían y desearían reconocer como personalidades serias.”; en esta edición, vide infra, p.  Sobre Pound y el Fascismo italiano, véase: Redman, Tim; Ezra Pound and Italian Fascism, Cambridge University Pres, Cambridge, 1991.

[19] Pound utiliza la palabra alemana Anschauung, un erkenntnistheoretischer Begriff introducido por Kant aunque ya utlizado por místicos como Notker o Meister Eckhart, para referirse a la superioridad epistemológica de la inducción y la intuición: “…la facultad que le permite a uno «ver» que dos líneas rectas no pueden encerrar una superficie, y que el triángulo es el más sencillo de todos los polígonos posibles.” Por ejemplo, el pedagogo iluminista Pestalozzi lo utilizó en un contexto operativo educativo, tal como pretende re-utilizarlo Pound. En esta revalorización de la Anschauung Pound aquí coincide no casualmente no sólo con Nietzsche sino con el neokantismo, Husserl y Heidegger, y en sus comentarios críticos a Aristóteles (Arry), Pound ubica a la intuición por encima de la sophia.

[20] Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 217.

[21] Pound dixit: “Bacon. No creo que la coincidencia con mis puntos de vista sea debida a memoria inconsciente, dos hombres en momentos diferentes pueden observar que los caniches tienen el pelo rizado sin necesidad de referirlo o derivarlo de una «autoridad» precedente.”

[22]Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 57.

[23] La Mostra… fue realizada con motivo del décimo aniversario de la Toma del Poder por Mussolini, tras la marcha fascista sobre Roma. Fue una idea de Dino Alfieri, futuro ministro de Cultura Popular. Pound visitó la Mostra… en diciembre de 1932, poco después de su inauguración oficial, quedando impresionado como la organización anti-museo Risorgimiento de iconografía, objetos cotidianos (el propio escritorio de Mussolini en el diario Il Popolo d’Italia) y collages de imágenes promovía la incitación del visitante a la acción. Sobre la Mostra… y su formato conservador-revolucionario, véase: Andreotti, Libero; “The Aesthetics of War: The Exhibition of the Fascist Revolution”, en: Journal of Architectural Education, 45.2, 1992, pp. 76-86; finalmente el trabajo de Jeffrey Schnapp: Anno X. La Mostra della Rivoluzione fascista del 1932: genesi-sviluppo-contesto culturale-storico-ricezione. With an afterword by Claudio Fogu, Piste – Piccola biblioteca di storia 4, Istituti Editoriali e Poligrafici Internazionali, Rome-Pisa, 2003 y su artículo: “Fascism’s Museum in Motion”; en: Journal of Architecture Education 45.2, 1992,  pp. 87-97.  Pound elogiará el aspecto radical y pedagógico de la Mostra… en su Cantos, el número XLVI, publicado en 1936. No es de extrañar: arquitectos liberales como Le Corbusier o un nietzscheano de izquierda como Georges Bataille también tuvieron una impresión profunda de la Mostra

[24] Pound dice: “when one HAS ‘forgotten-what-book’ ” (GK 134) y más adelante: “what is left after man has forgotten all he set out to learn” (GK 195); véase: Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 151 y 197.

[25] Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 178.

[26] Ibidem, , p. 76.

[27] En GK, p. 34. Un ejemplo concreto de esta “limpieza directa” sería la obra de Gaudier-Brzeska.

[28] El famoso “Pound’s Pentagon”, su canon clásico y la superestructura cultural de un estado noble, lo constituye las Odas de Confucio, los Epos de Homero, la Metamorfosis de Ovidio, la Divina Comedia de Dante y las obras teatrales de Shakespeare.

[29] “El Comunismo como rebelión contra los ladrones de cosechas  fue una tendencia admirable.  Como revolucionario, me niego a aceptar una pretendida revolución que intenta inmovilizarse o moverse hacia atrás.”; en: Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 202.

[30] Ibidem, p. 65.

[31]Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 78. No es casualidad que Pound indique formalmente al lector placentero del diario burgués típico.

[32] Pound había estudiado en detalle el método similar de sobreposición y parataxis que funciona en el Haiku japonés a través de los trabajos de Fenellosa.

[33] Pound, E.; “A Few Don’ts By an Imagiste”; en: Poetry, 1, 1916.

[34] “This book is not written for the over-fed. It is written for men who have not been able to afford a university education or for young men, whether or not threatened with universities, who want to know more at the age of fifty than I know today, and whom I might conceivably aid to that object.”, en: GK, p. 6.; en esta edición, vide infra, p.  Pound consideraba, en una particular estadística personal, que en la sociedad burguesa podía encontrarse un lector reflexivo y serio por cada 900 lectores ingenuos o masificados.

[35] Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 57.

[36] Sobre el controversial antisemitismo ad hoc de Pound en GK, véase: Chace, William M.; The Political Identities of Ezra Pound & T. S. Eliot, Stanford University Press, Stanford, 1973, Chapter Five, “A Guide to Culture: Antisemitism”, p. 71 y ss.

[37] “El genio de Mussolini era ver y afirmar repetidamente que había crisis no EN, sino DE sistema. Quiero decir que lo vio claro y temprano. Muchos lo vemos ahora.”

[38] “¿Y qué hay sobre anteriores guías a la Kulchur o Cultura? Considero que Platón y Plutarco podrían servir, que Herodoto sentó un precedente, que Montaigne ciertamente suministró una guía tal en sus ensayos, lo mismo que lo hizo Rabelais y que incluso Brantôme podría tomarse como una guía del gusto.”; en: Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 216.

[39] Dice Pound: “When the vortices of power and the vortices of culture coincide, you have an era of brilliance”.

[40] Pound en realidad llama a esta Océana ideal de su filosofía política Regime Corporativo.

[41] Pound, Ezra; Jefferson and/or Mussolini, Stanley Nott, New York, 1935, p. 96: “A good government is one that operates according to the best that is known and thought. And the best government is that which translates the best thought most speedily into action.”

[42] “The best Government is (naturally?) that which draws the best of the Nation’s intelligence into use.”, en: Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 266.

[43] Ibidem, p. 247.

[44] Dice Pound: “Usury: A charge for the use of purchasing power, levied without regard to production; often without regard to the possibilities of production.” Es una conclusión extraída de las enseñanzas sobre el Social Credit del economista Douglas.

[45] En: Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 183.

[46] Ibidem, p. 278.

[47] Pound nunca llegó a conocer los escritos juveniles de Marx, donde se analiza a fondo el papel del Dinero, por ejemplo.

[48] Amplias citas de Das Kapital en su obra The Cantos, en particular en el canto XXXIII.

[49] Véase el trabajo de Kathryine V. Lindberg: Reading Pound Reading: Modernism After Nietzsche, Oxford University Press, New York & Oxford, 1987. Lindberg analiza la larga influencia del reaccionario pensamiento nietzscheano en la ideología y estética del Modernismo hasta el Postestructuralismo. De Gourmont recibió además Pound el impacto de la ideología derivada de Lamarck

[50] Pound, Ezra; “Redondillas, or Something of That Sort”, en: Ezra Pound: Poems and Translations, ed. by Richard Sieburth, Library of America, New York, 2003, pp. 175–182 (la stanza se encuentra en la p. 181). El poema “Redondillas…” es de mayo de 1911 y en él Pound también reconoce que lee a Nietzsche con la devoción con la que un cristiano se enfrenta a la sagrada Biblia.

[51] Pound, Ezra; “The Approach to Paris, III”, en: New Age, 13, Nº 21, 18 September 1913, pp. 607-609. Ahora en: Ezra Pound’s Poetry and Prose, 11 vols, Garland, London, 1991, I, C-95, pp. 156-159.

[52] Pound, Ezra; “Reflection”, en: Smart Set, 43, Nº 3, july, 1915, p. 395. Ahora en: Ezra Pound: Poems and Translations, ed. by Richard Sieburth, Library of America, New York, 2003, p. 1179.

[53] Sobre Nietzsche como pedagogo y reformador educativo, un aspecto infravalorado por los estudios y hagiografías, nos permitimos remitir al lector a nuestro libro: Nietzsche contra la Democracia, Montesinos, Mataró, 2010, capítulo V, “Pathein Mathein: la educación reaccionaria y ¿racista? del Futuro”, p. 173  y ss.

[54] Ezra Pound; Guía de la Kultura, Capitán Swing, Madrid, 2011, p. 84.

Der Staat in interiore homine: Die Staatskonzeption Giovanni Gentiles

Der Staat in interiore homine: Die Staatskonzeption Giovanni Gentiles

Giovanni B. Krähe

http://geviert.wordpress.com

Giovanni Gentile war bereits in den Jahren um den Ersten Weltkrieg eine Leitfigur des italienischen Geisteslebens. Als der Faschismus zum Regime wurde, wurde er im ersten Kabinett Mussolinis Erziehungsminister (Oktober 1922 – Juni 1924) und führte eine tiefgreifende Reform der Schulen und Universitäten durch (Canistraro 1982; Fossati 1998; Ragazzini 1998). Als persönlicher Vertreter Mussolinis verfasste Gentile die faschistische Staatslehre (Dottrina del Fascismo, 1928-1929) und leitete L’istituto fascista di cultura (1925), so dass er lange Zeit die führende Persönlichkeit der Intellektuellen blieb, die sich für den Faschismus entschieden hatten. Als die militärische Niederlage des Faschismus bereits offensichtlich war, hielt Gentile dem Regime Treue und nahm an der von Mussolini gegründeten Repubblica di Salò (1943-1945) teil, bis er am 15. April 1944 von kommunistischen Partisanen erschossen wurde. Nach Campi (2001) war der gewaltsame Tod von Gentile für die Kommunistische Partei Italiens notwendig, wenn sie eine neue politische Hegemonie nach dem Sturz des Faschismus durchführen wollte. Dieses hegemonische Projekt „era finalizzato ad imprimere al Partito comunista Italiano una base ideologica nazionale ed a sostituire l’egemonia crociano-gentiliana con quella marx-gramsciana …” (Campi 2001: 152). Die theoretische Grundlage der Staats-philosophie Gentiles und damit die Ideen über die Rolle des Staats als politische Institution wurden aber von Gentile formuliert, bevor der Faschismus als solcher existierte. Tatsächlich schrieb Gentile seine ersten politischen Schriften während des Ersten Weltkriegs. Seine Überlegungen über den Zusammenhang zwischen Philosophie und Politik hatten damals einen besonderen Stellenwert in Gentiles politischem Denken:

La realtà nota alla filosofia moderna è lo spirito inteso come quella realtà appunto che il filosofo attua filosofando … E però filosofare è precisamente conoscere (e quindi costruire) non una generica personalità politica e il sistema al quale essa può appartenere, ma la propria personalità attuale nel sistema della politica del proprio paese. E soltanto attraverso la determinatezza di questa individualità storica si fa strada l’universalità del concetto, a cui la filosofia oggi aspira (Gentile 1918d: 153-154).

Der Krieg, an dem Italien seit 1915 auf Seiten der Entente teilnahm, wurde von Gentile nicht als der Sieg oder die Niederwerfung konkurrierender Nationen, sondern als symbolisches Ereignis sowie moralische Pflicht aufgefasst, der sich niemand entziehen durfte. Der politische und geistige Zusammenschluss der Italiener, der in Friedenszeiten nicht möglich wäre, wurde nach Gentile durch die außergewöhnliche Anstrengung der Kriegszeit erreicht: „Politisches Endziel bleibt die Verpflichtung aller auf das nationale Interesse und insoweit die Schaffung einer einheitliche Gemeinschaft im Gegensatz zu einer zersplitterten Gesellschaft“ (Schattenfroh 1999: 101). Diese totalisierende Konzeption des Kriegsereignisses, die den Anstoß, so Gentile, zu einer politisch-moralischen Erneuerung des Lebens in Italien gibt, übernimmt eine integrative Funktion, indem das Schicksal jedes Einzelnen mit dem Schicksal der Nation verflochten wurde: Der Bürger wird mit seinem Staat durch den starken Charakter des Kriegserlebnisses politisch identifiziert und der Staat wird gleichzeitig durch Ontologisierung zum Garanten dieses Identitätsprinzips. Darin, dass Gentile dieses  Identitätsprinzip mit dem Kriegserlebnis als moralischer Pflicht gleichsetzt, liegt die erste Grundlage des Staatsbewusstseins als Garanten der Einheit zwischen Gesellschaft und Staat, d.h. als Stato etico (ethischer Staat) (vgl. Gentile 1918b: 13). Sowohl die Nationsidee als transzendente Einheit aller politischen Fraktionen (Gentile 1919a, 1919b), als auch die Tendenzen zum aktiven Veränderungswillen als  Handlungsmodell setzen sich in den ersten philosophischen Überlegungen Gentiles fort (vgl. Gentile 1918b: 17; 1918c).

 

In Gegensatz zur klassischen liberalen Staatskonzeption, die in der modernen gesellschaftlichen Entwicklung eine unterscheidbare sowie autonome Zivilgesellschaft sieht, integriert Gentile die Staatlichkeit als organische Leitidee in das Bewusstsein des Individuums. Daraus aber resultiert, dass der faktische Staat als politische Institution und damit sein Machtapparat den Einzelwillen nicht auflöst, insofern als der Staat als verinnerlichte soziale Institution ein Lebenszweck des Individuums wird:

Lo Stato non è inter homines, come pare, ma in interiore homine: non è niente di materiale, ma una realtà spirituale, che è in quanto vale; e vale nella coscienza del cittadino. Il quale non riconosce fuori di sé la società, di cui è parte, se non in quanto la instaura dentro di se medesimo, come parte essa stessa, della sua vita morale (Gentile 1919c: 113 Hervorhebung von mir).

Die These der Identität von Staat und Bürger leitet sich  aus den philosophischen Grundlagen der aktualistischen Ethik Gentiles ab. Die „Philosophie des Akts“ bzw. „der aktualistischen Idealismus“, kurz „Aktualismus“, fokussiert das Interesse auf die Struktur des menschlichen Geistes, der als Denkprozess betrachtet wird (Gentile 1987).

Auf einer erkenntnistheoretischen Ebene folgert Gentile tatsächlich alle Wirklichkeit aus der Tätigkeit des Denkens, indem die Außenwelt dem menschlichen Geist in Form des „absoluten Ichs“ zugesprochen wird (Gentile 1987: 18 ff.). Die Außenwelt als Produkt des menschlichen Geists wird aber in einem Subjektivismus nicht aufgelöst, insofern als das Verhältnis zwischen absolutem Ich und Individuum nicht unmittelbar ist. In Gegensatz zu den philosophischen Voraussetzungen des klassischen Idealismus, erweist sich der Aktualismus „als eine totalisierende Philosophie des menschlichen Tuns an sich“ (Schattenfroh 1999: 64), insofern als sich die Tätigkeit des denkenden Ichs nicht auf das Objekt, sondern auf den praktischen Akt des Willens, auf den „pensiero pensante“, stützt (Gentile 1987: 44).

Durch die zentrale Stellung des „reinen“ Akts als philosophisches Prinzip entsteht aber ein spezifisches Verhältnis zwischen dem „absoluten Ich“ Gentiles und dem Individuum: Das  „absolute“ Ich kann sich als Tätigkeit des Denkens eines partikulären Individuums nicht erweisen – wenn ja, würde daraus resultieren, dass die Erkenntnis der Außenwelt nicht total durch den Akt, sondern partial durch das relativistische Verhältnis Objekt-Subjekt, wie beim klassischen Idealismus geschehen würde. Im Vordergrund der Begriffsbildung Gentiles steht also der Mensch als solcher, nicht die konkreten Individuen. Gentile nennt individualistische Konzeptionen sowie ihre politischen Erscheinungsformen – Liberalismus und Sozialismus – unterschiedslos „Materialismus“, da sowohl eine abstrakt-theoretische Einheit (die Pluralität von Individuen), als auch ein Telos (der Kommunismus) von beiden Denkströmungen monistisch  vorausgesetzt werden:

L’idealismo assoluto e il materialismo storico sono tutti due monismi e per la forma e per la sostanza. Tutto è continuo divenire: monismo della forma. Tutto è essenzialmente idea … o materia, monismo della sostanza (Gentile 1957: 148).

Auf einer sozialphilosophischen Ebene sieht also Gentile nicht im dialektischen Prozess der verschiedenen individuellen Akte, sondern im Moment des menschlichen Willens als Akt des absoluten Subjekts die Entstehung der Gesellschaft. Am Ausgangspunkt der Staatskonzeption Gentiles wird die Pluralität von Personen ausgeklammert, da die Gesellschaftlichkeit mit der Universalität des aktualistischen Willens als überindividueller Wille gleichgesetzt wird. Die Individuen werden durch diesen überindividuellen Willen als Staat in interiore homine aufgelöst, der Spiegelbild des faktischen Staates ist.

Der faktische Staat ist aber für Gentile ständiger Prozess eines nie ganz vollendeten idealen Staates. Auf der Tendenz zur Einheit von Einzel- und Gemeinschaftswillen durch ein normatives Staatsmodell – den ethischen Staat -  beruht  der politische Charakter der Pädagogik Gentiles und dadurch die Rolle der kulturellen Sphäre in der Gesellschaft (Gentile 1925a, 1927). Der Zusammenhang zwischen Politik und Kultur, zwischen politischen Institutionen und gesellschaftlichen Zeichenpraktiken beruht auf der Möglichkeit, dass ein vollendeter ethischer Staat zu einem Erzieherstaat werden kann. Nach Gentile kann der Staat Bestand haben, wenn er ein kollektiv-einheitliches politisches Bewusstsein durch ein politisch-edukatives Programm ermöglicht (vgl.Gentile 1925b). In Gegensatz zum klassischen Liberalismus, der die freie individuellen Entfaltungsmöglichkeiten betont, hebt Gentile die Überwindung der Trennung von subjektivistisch-individueller sowie entpolitisierter „Kultivierung des Geistes“ und überindividuellem Willen als idealer Kulturstaat in interiore homine hervor:

E noi, in mezzo al popolo italiano e tra le scuole in cui esso ha incominciato a rinnovarsi e temprarsi al nuovo ideale della vita nazionale, vogliamo levare una bandiera che possa richiamare e raccogliere intorno a sé uomini di pensiero e uomini di azione in una società che faccia sentire al pensiero la sua immanente responsabilità pratica e all’azione la sua segreta scaturigine nei sentimenti che il pensiero educa e alimenta  (Gentile 1925a: 65; vgl. dazu 1918a).

Im Erzieherstaat als Schöpfer jeder Semantik in der Gesellschaft erschienen klar die hegemonischen Elemente von Gentiles Staatsideen. Durch die Überwindung der Trennung von Kultur und Politik/Staat wurde so das politisch-edukative Programm Gentiles zur Hegemoniekonzeption des italienischen Faschismus.


 

Fossati, Roberta (1998): Giovanni Gentile. In: Alberto di Bernardi/ Scipione Guarracino (Hrsg.): Il Fascismo. Dizionario di storia, personaggi, cultura, economia, fonti e dibattito storiografico. Milano: Mondadori.

Ragazzini, Dario (1998): Riforma Gentile. In: Alberto di Bernardi/ Scipione Guarracino (Hrsg.): Il Fascismo. Dizionario di storia, personaggi, cultura, economia, fonti e dibattito storiografico. Milano: Mondadori.

Schattenfroh, Sebastian (1999): Die Staatsphilosophie Giovanni Gentiles und die Versuche ihrer Verwirklichung im faschistischen Italien. Frankfurt a.M.: Peter Lang Verlag.

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Gentile, Giovanni (1918a): L’unità della cultura. In: Giovanni Gentile: Fascismo e cultura. Hrsg. von Istituto nazionale fascista di cultura. 1928. Milano: Fratelli Treves Editori. S. 1-15.

-  (1918b): Il significato della vittoria. In: Giovanni Gentile: Dopo la vittoria. Opere. Bd.  XLIV. 2., erweit. Aufl. 1989. Firenze: Le Lettere. S. 5-18.

-  (1918c): Lo spettro bolscevico. In: Giovanni Gentile: Dopo la vittoria. Opere. Bd. XLIV. 2., erweit. Aufl. 1989. Firenze: Le Lettere. S. 27-30.

-  (1918d): Politica e filosofia. In: Giovanni Gentile: Dopo la vittoria. Opere. Bd. XLIV. 2., erweit. Aufl. 1989. Firenze: Le Lettere. S. 138-158.

-  (1919a): Stato e categorie. In: Giovanni Gentile: Dopo la vittoria. Opere. Bd. XLIV. 2., erweit. Aufl. 1989. Firenze: Le Lettere. S. 69-72.

-  (1919b): Ordine. In: Giovanni Gentile: Dopo la vittoria. Opere. Bd. XLIV. 2., erweit. Aufl. 1989. Firenze: Le Lettere. S. 31-34.

-  (1919c): L’idea monarchica. In: Giovanni Gentile: Dopo la vittoria. Opere. Bd. XLIV. 2., erweit. Aufl. 1989. Firenze: Le Lettere. S. 108-118.

-  (1919d): Liberalismo e liberali. In: Giovanni Gentile: Dopo la vittoria. Opere. Bd. XLIV.   2., erweit. Aufl. 1989. Firenze: Le Lettere. S. 120-131.

-  (1925a): Discorso inaugurale dell’istituto nazionale fascista di cultura. In: Giovanni Gentile: Fascismo e cultura. Hrsg. von Istituto nazionale fascista di cultura. 1928. Milano: Fratelli Treves Editori. S. 17-37.

-  (1925b): Contro l’agnosticismo della scuola. In: Giovanni Gentile: Fascismo e cultura. Hrsg. von Istituto nazionale fascista di cultura. 1928. Milano: Fratelli Treves Editori. S. 39-43.

-  (1927): I propositi dell’istituto. In: Giovanni Gentile: Fascismo e cultura. Hrsg. von Istituto nazionale fascista di cultura. 1928. Milano: Fratelli Treves Editori. S. 77-81.

 -  (1957): La filosofia di Marx. Studi critici [zuerst 1899]. In: Giovanni Gentile. Opere. Bd. XVIII. Firenze: Sansoni.   

 -  (1987): Teoria generale dello spirito come atto puro [zuerst 1916]. 7., bearb. Aufl. In: Giovanni Gentile. Opere. Bd. III. Firenze: Le Lettere. S. 1-86.

Canistraro, Philip. V. (1982): Giovanni Gentile. In: Ders. (Hrsg.): Historical dictionary of Fascist Italy. Connecticut: Greenwood Press.Campi, Alesandro (2001): Giovanni Gentile e la RSI. Morte “necessaria” di un filosofo. Milano: Asefi.

mercredi, 28 septembre 2011

Die Schlacht auf dem Lechfeld

Die Schlacht auf dem Lechfeld

Sarrazin warnt vor ungesteuerter Einwanderung in den Sozialstaat

Sarrazin warnt vor ungesteuerter Einwanderung in den Sozialstaat

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

Thilo Sarrazin warnt einmal mehr vor ungesteuerter Einwanderung in den Sozialstaat Foto: JF

BERLIN. Der frühere Berliner Finanzsenator Thilo Sarrazin (SPD) hat vor der für 2014 geplanten Öffnung des deutschen Arbeitsmarktes für Rumänen und Bulgaren gewarnt. In Berlin gebe es gegenwärtig einen starken Zustrom von rumänischen Roma und bulgarischen Türken, die dadurch alle ein dauerhaftes Aufenthaltsrecht und Anspruch auf deutsche Sozialhilfe erhielten, sagte Sarrazin der österreichischen Tageszeitung Kurier. „Es wird nicht funktionieren, die wachsenden Lasten von demographischer Alterung plus weiterhin ungesteuerter Einwanderung in den deutschen Sozialstaat durch mehr Belastung der sogenannten Reichen zu finanzieren.“

Gleichzeitig widersprach Sarrazin Forderungen seitens der Wirtschaft nach mehr Zuwanderung aus Gründen des Facharbeitermangels. „Es gibt einen Facharbeitermangel, aber 40 Prozent der Türken in Deutschland haben keine Berufsausbildung. Durch die Art des Zuzugs in den sechziger und siebziger Jahren haben wir die Probleme, die wir heute mit dem Facharbeitermangel haben, großenteils erst geschaffen“, stellte der frühere Bundesbankvorstand klar.

Die Deutschen hätten auf die Zeugung eigener Kinder verzichtet und wenig bildungsbereite muslimische Einwanderer hereingelassen. „Deutsche, die gar nicht geboren wurden, können natürlich weder Facharbeiter noch Ingenieure werden“, betonte Sarrazin.

Keine Sozialleistungen für Einwanderer in den ersten zehn Jahren

Um der negativen Entwicklung ernsthaft gegenzusteuern brauche es vielmehr eine Reihe von gesetzlichen Änderungen. So dürften Zuwanderer für die ersten zehn Jahre keine Sozialtransfers bekommen. Ein Aufenthaltsrecht sollten nur diejenigen erhalten, „die auf Dauer in Deutschland einen qualifizierten Beitrag leisten können und wollen“ und Sozial- und Familienleistungen müßten von ausreichenden Sprachkenntnissen und dem Bemühen um Integration abhängig gemacht werden.

Muslimischen Einwanderern müsse der Staat zudem deutlich machen: „Irgendwann werdet ihr Deutsche, auch wenn ihr natürlich weiterhin türkisch kochen und in die Moschee gehen könnt, und wenn ihr das nicht wollt, geht ihr besser zurück.“ Umfragen zeigten laut Sarrazin, daß über 60 Prozent der Türken in Deutschland nicht oder nicht gut Deutsch sprächen, und ein Drittel sofort Deutschland verlassen würde, wenn es keine Sozialhilfe gäbe.

Zu der Frage, ob Berlins Regierender Bürgermeister Klaus Wowereit (SPD) ein geeigneter Kanzlerkandidat wäre, wollte sich der frühere SPD-Politiker nicht äußern. Insgesamt habe die SPD bei der Wahl zum Abgeordnetenhaus vor einer Woche aber leicht verloren. „Überall dort übrigens, wo die SPD auch türkischstämmige Kandidaten im Zuge des integrationspolitischen Mainstreams aufgestellt hat – piep, piep, piep, wir haben uns alle lieb –, hat sie überdurchschnittlich verloren“, sagte Sarrazin. In Neukölln habe die SPD mit Heinz Buschkowski, der ähnliche die Thesen und Analysen vertrete, trotz des dortigen hohen Einwandereranteils dazugewonnen. (krk) 

> Institut für Staatspolitik: Ein Jahr nach Sarrazin. Eine Debatte und ihre Folgen 

Absolute Woman: A Clarification of Evola’s Thoughts on Women

Absolute Woman:
A Clarification of Evola’s Thoughts on Women

By Amanda BRADLEY

Ex: http://www.counter-currents.com/

evola08.jpgOne of the central concepts of Julius Evola’s philosophy of gender is the distinction between absolute man and absolute woman. But he seldom gives explicit definitions of these terms. Absolute man and woman can be likened to Platonic Forms, thus defining them can be as difficult as defining Justice, Truth, or Love.

The term “absolute woman” inspires more controversy than “absolute man.” Since the male principle is associated with light, goodness, and activity, whereas the female principle is associated with darkness, evil, and passivity, feminists can easily claim that Evola’s views are inherently misogynist. Another point of controversy is Otto Weininger’s influence on Evola. Evola himself admits that Weininger must be read critically due to “his unconscious misogynous complex” (Julius Evola, Eros and the Mysteries of Love: The Metaphysics of Sex [Rochester, Vermont.: Inner Traditions, 1991], 157–58).

It is important to address Evola’s writings on women so that his views are correctly understood. Since he was opposed to the emerging feminism of his day, it would be easy for those unfamiliar with his ideas to infer that Evola also was anti-woman. By explaining his views and not glossing over any points that do in fact sound misogynistic (as is the case with some Evola devotees) the New Right can set the terms of discourse and accurately elucidate his position.

Evola on the Composition of Human Beings

The simplest definition of “absolute woman” is the female principle, the feminine force of the universe. Individual men and woman have varying degrees of the absolute man and woman, although the feminine principle usually is the underlying force in women.

In the modern world (the Kali Yuga) these forces appear in more degenerate forms and also do not always manifest properly. In fact, Evola said that “cases of full sexual development are seldom found. Almost every man bears some traces of femininity and every woman residues of masculinity . . . the traits that we deemed typical for the female psyche can be found in man as well as women, particularly in regressive phases of a civilization” (Eros, 169). In addition, these “manifest differently depending on the race and type of civilization” (Eros, 168).

To understand the influence of the “absolute woman,” it is first necessary to understand Evola’s conception of the human being. He held that humans are comprised of three parts:

  1. the outer individual (the personality, or ego).
  2. the level of profound being, the site of the principium individuationis. This is the true “face” of a person as opposed to the mask of the ego.
  3. the level of elementary forces that are “superior and prior to the individuation but acting as the ultimate seat of the individual.” (Eros, 36)

It is at the third level, that of elementary forces, where sexual attraction is aroused (Eros, 36). Thus it is here that the elementary forces that comprise the absolute man or woman are located. This matches Evola’s description of some modern women, who are able to develop “masculine” skills such as logic or intellectualism. He says they have done so “by way of a layer placed on top of [their] deepest nature” (Eros, 151–52). However, they have not succeeded in altering their fundamental nature, only their superficial personalities.

A Metaphysical Starting-Point for Male and Female

According to Traditional doctrines, the sexes were metaphysical forces before they manifested in the world. Absolute man and woman exist from the beginning of time, when the Universal One splits into a Dyad, which then causes the rest of creation. In most forms of Hinduism, Shiva, the male principle, is identified with pure Being. Shakti, the female principle, is identified with Becoming and Change. In a similar vein, Aristotle associated the male principle with form and the female with matter. According to Evola, form means “the power that determines and arouses the principle of motion, development, becoming” while matter means “the substance or power that, being devoid of form in itself, can take up any form, and which in itself is nothing but can become everything when it has been awakened and fecundated” (Eros, 118). In the Far Eastern tradition, yang (the male principle) is associates with heaven, while yin (the female principle) is associated with the earth (Julius Evola, Revolt Against the Modern World, trans. Guido Stucco [Rochester, Vermont: Inner Traditions: 1995], 157.).Thus, form and matter combined to create the manifested universe. And from the coitus of Shiva and Shakti “springs the world” (Eros, 122). (This is in contrast to Oswald Spengler, who believed that becoming was the essential element, rather than steadfast being.)

The male principle is associated with truth, light, the Sun, virility, activeness, and stability. Sometimes it is associated with the Universal One that existed before the Dyad. The female quality is associated with deception, changeability, the moon, the earth, darkness, wetness, passivity, and dependence on another. In Evola’s words:

What the Greeks called “heterity,” that is, being connected to another or being centered on someone other than oneself, is a characteristic proper to the cosmic female, whereas to have one’s own principle in oneself is proper to the pure male. . . . female life is almost always devoid of an individual value but is linked to someone else in her need, born of vanity, to be acknowledged, noticed, flattered, admired, and desired (this extroverted tendency is connected to that “looking outside” which on a metaphysical level has been attributed to Shakti). (Eros, 157)

These forces then manifest in actual men and women. But Evola is clear to maintain that absolute man and woman are not simply aspects of character. Instead, they are “objective elements working in individuals almost as impersonally as the chemical properties inherent in a particular substance” (Eros, 152). As Evola says:

before and besides existing in the body, sex exists in the soul and, to a certain extent, in the spirit itself. We are man or woman inwardly before being so externally; the primordial male or female quality penetrates and saturates the whole of our being visibly and invisibly . . . just as a color permeates a liquid. (Eros, 32)

As such, the absolute woman is not simply an idealized concept of woman. She is defined from the divine down to the human, and is not a human conception of something divine.

Evola’s Description of Absolute Woman

The absolute woman is the rod by which all women are to be measured. Evola writes, “the only thing we can do is establish the superiority or inferiority of a given woman on the basis of her being more of less close to the female type, to the pure and absolute woman, and the same thing applies to man as well” (Eros, 34). In addition, superiority is defined by how closely one realizes the absolute woman or man. “A woman who is perfectly woman is superior to a man who is imperfectly man, just as a farmer who is faithful to his land and performs his work perfectly is superior to a king who cannot do his own work,” says Evola (Eros, 34).

Many more characteristics are associated with the female principle than those described below; however, these are the primary ones highlighted by Evola in his writings on the subject.

The Waters and Changeability

The fundamental feminine characteristic is changeability. Thus, the female is associated with water, which is fluid, and adapts to whatever form it is put into, just as matter/Shakti is shaped by form/Shiva. Evola writes that woman “reflects the cosmic female according to its aspect as material receiving a form that is external to her and that she does not produce from within” (Eros, 153). This fits in with Carl Jung’s description of woman’s animus, which is not self-created, but instead is a subconscious collection of the thoughts of men.

This changeability is related to woman’s tendency to live for someone outside of herself, due to the fluidity and changeability of her nature. For Evola, this means following the path of a mother or lover, fixing herself to a virile force in order to obtain transcendence. In contrast, “modern woman in wanting to be for herself has destroyed herself” (Revolt, 165.). By believing that she is merely her personality, she loses her transcendent aspect.

This changeability is seen in the association of the female with water. According to Evola, water represents “undifferentiated life prior to and not yet fixed in form,” that “which runs or flows and is therefore unstable and changeable,” and “the principle of all fertility and growth according to the analogy of water’s fertilizing action on earth and soil” (Eros, 119).

Evola also describes the correct relationship between the principle of water and that of fire, associated with the male: “when the feminine principle, whose force is centrifugal, does no turn to fleeting objects but rather to a ‘virile’ stability in which she finds a limit to her ‘restlessness’” (Revolt, 158).

Evola assents that certain modern women may appear very unchangeable, but stresses that this is at an outer level of her being:

a possible rigidity may follow the reception of ideas due precisely to the passive way she has adopted them, which may appear under the guise of conformity and conservatism. In this way, we can explain the apparent contrast inherent in the fact that female nature is changeable, yet women mainly show conservative tendencies sociologically and a dislike for the new. This can be linked to their role in mythology as female figures of a Demeter or chthonic type who guard and avenge customs and the law—the law of blood and of the earth, but not the uranic law. (Eros, 153)

Thus, a woman may be quite unchanging in her beliefs about society, etiquette, and morality, but will lack an attachment to a transcendent truth. Many of women’s ideas regarding social truths such as honor and virtue are “not true ethics but mere habits,” Evola says (Eros, 155).

This changeability of women explains the notion that women are at the same time more compassionate and more cruel than men; as woman is associated with the earth, she expresses both the tenderness of the mother and the cruelty of nature. The best example of this duality is the Greek goddess Artemis, who was both the protector of wild animals and the huntress.

Woman’s Lack of Being or Soul

Perhaps the most controversial characteristic of Evola’s absolute woman, which he gets from Weininger, is a common conception throughout history: that woman has no soul, or being. Weininger states that woman has no ego, referring to the Transcendental Ego of Immanuel Kant, which Evola describes as “above the whole world of phenomena (in metaphysical terms one would say ‘above all manifestation,’ like the Hindu atman)” (Eros, 151). In some schools of Hinduism, the atman (or “higher self”) is identical with the Brahman, the infinite soul of the Universe. In other Hindu conceptions, the atman is the life-principle. As manifested existence would be impossible without the atman, this description of woman as lacking a Transcendental Ego should not be taken to mean that women are incapable of developing and solidifying this aspect, though they may be at a disadvantage to men. Also, in the Kali Yuga, all people are the furthest removed from the divine, so modern men and women are likely in the same starting position in terms of development of Being.

Evola expands on the notion, stating that if soul means “psyche” or “principle of life,” then “it should signify in fact that woman not only has a soul but is eminently ‘soul,’” whereas man is not a soul but a “spirit.” He continues: “the point we believe settled is that woman is a part of ‘nature’ (in a metaphysical sense she is a manifestation of the same principle as nature) and that she affirms nature, whereas man by virtue of birth in the masculine human form goes tendentially beyond nature” (Eros, 151).

Deception and a Connection to Truth

Another attribute of absolute woman is deceitfulness. In fact, Evola states that it is so essential that telling lies has been acknowledged as an essential characteristic in female nature “at all times and in all places by popular wisdom” (Eros, 155). According to Weininger, this tendency is due to her lack of being. With no fixed essence, most women (and modern men) are attached to no transcendent truth, and therefore there is nothing to lie against—Truth only exists when one has substance and values. In Evola’s words:

Weininger observed that nothing is more baffling for a man than a woman’s response when caught in a lie. When asked why she is lying, she is unable to understand the question, acts astonished, bursts out crying, or seeks to pacify him by smiling. She cannot understand the ethical and transcendent side of lying or the fact that a lie represents damage to being and, as was acknowledged in ancient Iran, constitutes a crime even worse than killing. . . . The truth, pure and simple, is that woman is prone to lie and to disguise her true self even when she has no need to do so; this is not a social trait acquired in the struggle for existence, but something linked to her deepest and most genuine nature. (Eros, 155)

This quality of deceitfulness, while springing from the fundamental makeup of women, should not imply that it must be accepted as a given trait of all women, as some of Weininger’s writings imply. For, just like man, the ultimate goal of a woman’s existence is to connect with and live by the transcendent, which requires a fixation that cannot accept deception.

Woman’s Intuition, Man’s Ethics and Logic

Another idea Evola gets from Weininger is the notion that absolute woman, since she lacks being, also lacks memory, logic, and ethics (Eros, 154). In order to explain this, Evola distinguishes between two kinds of logic: everyday logic, which women can use quite successfully (though sometimes like a “sophist”) and “logic as a love of pure truth and inward coherence” (Eros, 154). This distinction can most commonly be seen when women use logic in arguments as a means to personal ends, rather than to arrive at a truth beyond their desires. Evola writes that

woman, insofar as she is woman, will never know ethics in the categorical sense of pure inner law detached from every empirical, eudemonistic, sensitive, sentimental, and personal connection. Nothing in woman that may have an ethical character can be separated from instinct, sentiment, sexuality, of “life”; it can have no relationship with pure “being.”

Women’s primary tool of cognition is not logic but intuition and sensitivity (Eros, 154).

In explaining memory, Evola turns to Henri Bergson, who described two types of memory. One is more common in women: the memory connected to the subconscious, which may remember dreams, have premonitions, and unexpectedly recall forgotten experiences. The second type of memory, which women lack due to their fluid nature, is “determined, organized, and dominated by the intellect” (Eros, 154).

The Female Principle as Powerful, Sovereign, and Active

Generally the female principle is described as passive, and the male as active. According to Evola, this only is true on the outermost plane. On the subtle plane, he says, “it is the woman who is active and the man who is passive (the woman is ‘actively passive’ and the man ‘passively active’)” (Eros, 167–68). In Hindu terms the impassible spirit (purusa) is masculine, while the active matrix of every conditioned form (prakriti) is feminine (Revolt, 157). Thus, to use the creation of a child as an example, man gives his seed, but it is woman who actively creates and gives birth to the child.

Mythology supports the sovereign aspect of woman. Evola gives the examples of the Earth goddess Cybele drawn in a chariot led by two tame tigers, and the Hindu goddess Durga seated on a lion with reins in her hands (Eros, 167). Evola states that man knows of this sovereign quality in women, and “often owing to a neurotic unconscious overcompensation for his inferiority complex, he flaunts before woman an ostentatious manliness, indifference, or even brutality and disdain. But this secures him the advantage, on the contrary. The fact that woman often becomes a victim on an external, material, sentimental, or social level, giving rise to her instinctive ‘fear of loving,’ does not alter the fundamental structure of the situation” (Eros, 167).

 

Association with the Demonic and Aspiration

Another “negative” quality of the absolute woman is that of aspiration, in the sense of a sucking quality, which also is associated with the demonic. On a profane level, in a degenerate form, this could be the woman who is constantly demanding more from her husband and others—more time spent together, a better car, a bigger house, or more attention. Since she has no “soul” (as defined above), she must fill the void within herself by sucking the vital force from others in emotional, monetary, or temporal vampirism.

On a metaphysical level, this quality merely refers to the divine female, Shakti, pulling Shiva into the world of manifestation. Thus, it is not good or bad, except for Gnostics or other sects who believe the created world to be evil. As Evola states, woman “is oriented toward keeping that order which Gnosticism, in a dualistic background, called the ‘world of the Demiurge,’ the world of nature as opposed to that of the spirit” (Eros, 141). This demonic element is expressed in actual life when women draw men to the realm of earth, nature, and children. It is expressed in sex when man’s seed being draw into the woman, creating a child bound by nature. “Although ‘woman’ can give life,” Evola writes, “yet she shuts off or tends to shut off access to that which is beyond life” (Eros, 142).

In some Eastern thought, the man’s seed is thought to be the spiritual manhood—hence the formation of sects that teach men to retain this force to attain liberation rather than wasting it through ejaculation. Women properly trained are said to be able to capture this essence during sex, thus seducing the man into giving up his manhood.

The positive aspect of this trait lies in woman’s ability to overcome it, most often by following the path of the mother or lover. In the actions required by these paths (if following them in an attitude of self-sacrifice and not self-aggrandizement), she no longer drains others, but instead learns to build up a vital force within herself through renunciation of desires. By relinquishing the control of the ego/personality by instead being devoted to others, woman is able to fix herself to the transcendent.

Like the other qualities of absolute woman, that of aspiration also can be found in man, especially in the Kali Yuga. Evola refers to sexual practices found in Chinese Taoism, India, and Tibet, where the man sucks the vital female energy from a woman during sex, a technique he describes as bordering on “male ‘psychic’ vampirism” (Eros, 249).

 

The Value of Absolute Woman in the Modern World

In the Golden Age, we can imagine that the metaphysical elements comprising a person manifested in the proper way. In such a time, the highest classes gave birth to the highest people; race was indicative of a corresponding inner quality; beauty on the outside attested to an inner beauty; and physical gender aligned with the qualities of absolute man or woman.

But in the Kali Yuga, there are pariahs in the highest classes, men who act like women, and men of Aryan stock who do not embody any of the virtues attributed to their race. As Evola says, it is possible for a person to be a different sex in the body than they are in the soul. These cases are similar to those where individuals of one race “have the psychic and spiritual characteristics of another race”(Eros, 34).

Therefore, men today may not innately possess any virile seed, just as modern women do not necessarily express the absolute female principle. In reading Evola’s work, then, we must not mistakenly interpret what he says about absolute man or woman as corresponding with individual men and women of today. Modern men and women are almost completely removed from the deepest aspects of themselves, functioning only as personalities. Thus, a person’s sex or caste has little importance in determining vocations or social relations. What relevance, then, do Evola’s descriptions of absolute man and woman have in the modern world?

An answer is found in the existential Angst that defined the twentieth century. Martin Heidegger wrote of the inauthentic life, and Jean-Paul Sartre of bad faith; most people today still fit the description of mere personalities, lacking divine connections or the means to find them. In a world that has lost its values and connection to Tradition, discovering these principles in our innermost natures becomes even more important. By examining Evola’s work, and that of other Traditionalists, we can find our way back to our true selves, the true relation between the sexes, and a connection to the transcendent.


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

Contre la dictature des chiffres : le monde n’est pas une addition

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Contre la dictature des chiffres : le monde n’est pas une addition

par Pierre LE VIGAN

Tous les jours des chiffres. Même dans le secteur social et humain, il est question de quantitatif. Quelle est le chiffre de votre « file active » ? Combien de contrats d’insertion par mois ? C’est la tyrannie du nombre. Et plus encore la tyrannie du calcul. Tout se compte, s’évalue en nombre. Le corps se réduit à son poids, l’intelligence se réduit à la mesure de sa performance. Isabelle Sorente, polytechnicienne, femme de théâtre et aussi amateur de voltige aérienne a consacré un livre à ce phénomène. « Compter, toujours compter, les heures, les minutes, c’est ce qui nous perd ». Le titre du livre : addiction générale. Un titre un peu trompeur. On croira qu’il s’agit d’un livre sur les addictions, les dépendances excessives en d’autres termes. Ce n’est pas tout à fait cela. C’est un livre sur la dépendance aux chiffres. La dépendance aux additions. La volonté de tout chiffrer. Même les malheurs du monde. Peut-être pour les exorciser. « Nous nous trouvons dans la même situation que les hommes du dix-huitième siècle, face au défi de réhabiliter la raison, non pas devant un Dieu mais devant une croyance réductrice, addictive, un obscurantisme aussi toxique pour l’individu que pour son environnement, ce mythe naïf qui veut qu’un chiffre fasse le bonheur. Il est temps d’en finir avec cette superstition » dit Isabelle Sorente (entretien à R.F.I., 3 juillet 2011). L’imitation de la machine calculante a remplacé pour les esprits modernes l’Imitation de Jésus-Christ, note-t-elle encore.

La pensée calculante remplace l’expérience

Calculer est souvent nécessaire mais calculer seulement c’est plus souvent encore ne pas comprendre et ne pas ressentir. La pensée calculante remplace l’expérience. Le res cogitans est rabattu sur le res extensa, le non mesurable sur le mesurable. D’où une dichotomie néfaste à l’équilibre humain : dans le travail, tout est calcul mais l’homme étant ce qu’il est, on lui concède de se « lâcher » ailleurs, dans un cadre bien précis : clubs, vacances, … « On nous force à avoir des affects séparés de la raison » remarque très justement Isabelle Sorente. Comme s’il fallait compenser un abrutissement par un autre. Face à cela, il faut réhabiliter plusieurs choses. Il s’agit d’abord de la compassion. « J’appelle compassion ce déplacement élémentaire de l’esprit humain, qui permet de s’imaginer à la place d’un autre. »  La compassion n’est pas la pitié. C’est bien plutôt le complément de la sympathie chez David Hume (Traité de la nature humaine, 1740). « La compassion est la seule façon de penser notre relation bien réelle d’interdépendance au reste du monde, de la penser sans romantisme ni naïveté. Elle n’est pas réservée aux croyants, aux psychanalystes ou âmes sensibles. […] La compassion est ce qui distingue la raison multidimensionnelle, créatrice, humaine, d’un calcul linéaire, compulsif, largement insuffisant à penser les mutations technologiques et écologiques que nous sommes en train de vivre » (entretien d’Isabelle Sorente avec Fraterphilo, 19 février 2011). La compassion ne suffit pas à faire une politique mais elle y entre pour une part : c’est la pensée du « care », c’est-à-dire du soin. « Celui qui veut retrouver la raison doit pouvoir se mettre à la place d’une bête. » Le « care » est une idée qui a été développée par le sociologue Carol Dilligan, elle est en rapport avec une justice proche de l’équité telle que John Rawls l’a défendue dans Théorie de la justice. On est bien sûr loin de Rousseau et de ses rêves sympathiques mais sans doute impraticables de souveraineté populaire absolue. Deuxième valeur : retrouver la distance à soi. C’est précisément parce que la compassion n’est pas la pitié ni la fusion que la distance à soi et aux autres est nécessaire pour retrouver le meilleur de l’individuation, à savoir l’autonomie du sujet, être social et politique : jamais sans les autres mais jamais non plus noyé dans les autres. Bonne antidote contre les totalitarismes, non seulement ceux d’hier mais aussi ceux d’aujourd’hui, particulièrement pernicieux car avançant masqués : masque de l’hygiénisme, du politiquement correct, etc. Au moment où l’individualisme se réduit à des choix marchands (se distinguer des autres par sa  voiture ou son écran de télé), la distance à soi est le moyen de retrouver les vertus de l’individu sujet raisonnant et sensible à la fois, non plus arraisonné par les machines et par une société machinale. Comme l’avait bien vu Marcuse, l’homme n’est pas unidimensionnel. Il est pluridimensionnel. C’est pourquoi il faut sortir à la fois du calcul et de la dictature de l’urgence que notre société génère. C’est pourquoi il faut retrouver la bonne distance aux autres : « Trop loin, l’autre n’existe pas plus qu’un passant sans visage. Confondu à moi, nous nous perdons ensemble dans le délire fusionnel » écrit Isabelle Sorente. « L’ami présent en cas de coup dur ne nous remonte pas seulement le moral, il nous fait aussi retrouver la raison. » Sortir donc du « tout tout-de-suite ». Réhabiliter la raison contre les superstitions modernes de la maîtrise de tout, y compris de l’espace et du temps. Ne pas croire que la maladie ou l’échec vient forcément d’erreurs de calcul dans le programme de la vie mais d’une erreur plus fondamentale : croire que la vie est un programme.

Éloge de la sobriété

Compassion, distance, mais aussi une troisième valeur : la sobriété. Savoir se limiter. Trouver les chemins de la sobriété heureuse, comme dit Pierre Rabhi. « Nous vivons dans une société qui n’a mis aucune limite à la recherche de satisfaction de nos besoins réels et imaginaires » dit Pierre Rabhi. » La modernité, dans son principe premier et ses intentions originelles, aurait pu, en s’appuyant sur la révolution industrielle, être une chance pour l’humanité. Mais elle a commis une erreur fatale, dont nous commençons seulement à mesurer les conséquences désastreuses avec la grande crise d’aujourd’hui : elle a subordonné le destin collectif, la beauté et la noblesse de la planète Terre dans sa globalité à la vulgarité de la finance. » De là s’impose la nécessité de se recentrer sur l’essentiel. Un programme à engager de suite mais en prenant son temps : l’avenir dure longtemps.

Pierre Le Vigan

Isabelle Sorente, Addiction générale, J.-C. Lattes, 2011, 220 p., 17 €.

Pierre Rabhi, Vers la sobriété heureuse, Actes Sud, 2010, 140 p., 15 €.


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Carisma político, éxtasis, orgía: descubrir al Weber oculto

Ahí,
donde los gritos ancestrales
pueblan el jacinto de vida.

Sofía Tudela Gastañeta

Carisma político, éxtasis, orgía: descubrir al Weber oculto

Por Giovanni B. Krähe

http://geviert.wordpress.com/

Urmensch und Spätkultur (1956) de Arnold Gehlen es uno de los textos claves y necesarios para cualquier compresión o teoría moderna de las instituciones. Las ciencias sociales alemanas reconocen, en efecto, la importancia de la antropología filosófica gehleniana para la teoría institucionalista. En Urmensch, Gehlen nos invita a considerar con suma atención la sociología de la religión de Max Weber. Esta parte de la obra de Weber, menos conocida o limitada únicamente al debate sobre la ética protestante, es, como para Carl Schmitt, el lugar de la intuición que fundamenta la antropología de las instituciones de Gehlen. Según éste, Max Weber nos da los elementos necesarios para la compresión de la génesis de las instituciones, de la forma institucional. Para el autor de Urmensch, el fundamento de la forma institucional es el mito: dos elementos esenciales forman parte de cualquier estructura o sistema mítico (Mythenssystem). El primer elemento es la orgía (Orgiastik), el segundo es la mímesis (cfr. Gehlen, prefacio a Urmensch; Weber, Sociología de la religión, 105 ss.). Veamos brevemente el segundo elemento. El rito imitatorio, circular, mecánico del culto animista pre-cristiano, tiene su fundamento en la realización de una idea de representación como conducta, como forma de conducta (Verhaltensform). Esta inmanencia entre representación (idea) y conducta (forma), a través de la mímesis cultual, es posible gracias a la completa y necesaria ausencia de cualquier contenido espurio o idea de trascendencia. Según Weber, el culto animista primitivo es extraño a cualquier idea de trascendencia en su sentido cristiano, monoteísta. Se podrá notar fácilmente que esta premisa modifica radicalmente el significado del espacio cultual para el rito mimético: el lugar no será un ámbito religioso definitivo dedicado a un abstracto deus absconditus, sino simplemente cualquier lugar consagrado en cuanto únicamente separado del resto (de donde deriva el término sacer, sacro). En la visión del mundo pre-cristiana, cualquier lugar y cualquier circunstancia hacen posible el advenimiento y la ausencia del Dios, que no es único (se piense en los numina en Roma). La relación con los objetos rituales y cotidianos cambia radicalmente, gracias a una relación diferente que se tiene con la tierra y finalmente con la materia misma. Ya una fina autora como Marie-Louise von Franz afirmó que el núcleo más íntimo de la religiosidad pre-cristiana no está en la compresión de un corpus abstracto de divinidades colocadas en una trascendencia indeterminada e idealizada en el sueño poético-pastoral (según la lectura moderna del mito), sino únicamente en la compresión del vínculo religioso e in-mediato entre dos aspectos fácticos evidentes: mito y materia. Ninguna trascendencia o tardía miseria escatológica ocupa el espacio inmanente entre el mito y la materia. Tampoco algún tipo de práctica simbólica. En efecto, en la mímesis no hay símbolo, solo acto puro (Weber, p. 107, Cfr el concepto de uno actu en Gehlen). Para Weber, la génesis de aquello que modernamente es entendido corrientemente como símbolo, contenido simbólico, acto simbólico, simbología y demás combinaciones culturológicas, es tardía, no pertenece al mito en los dos aspectos que hemos señalado, la orgía y la mímesis. De la misma forma es tardío aquel pensamiento abstracto que manipula símbolos. La manipulación obsesiva y viciosa de conceptos a través de la denominada “reflexión” (acto autístico por antonomasia) tampoco pertenece al acto mimético-religioso. Todos estos bagajes del individuo y la modernidad son extraños a la forma de conducta mimético-religiosa en su relación con la representación. En efecto, aquello que ahora es entendido modernamente como una mera disposición mental-ideacional (Mannheim) o peor, categorial-conceptual (el moderno concepto de representación, el representarse algo mentalmente, intelectualmente, reflexivamente, hermenéuticamente), es recuperado y completamente depurado por Weber en su forma originaria de acto y forma de conducta según su análisis idealtípico de las religiones primitivas.

¿De qué tipo de forma de conducta nos habla Weber exactamente? Se trata de una forma de conducta religiosa que se relaciona con la materia en una forma específica (el culto mimético), determinando un vínculo directo con el espacio que ha sido escogido para el acontecimiento religioso. Tal vínculo no es religioso en el sentido de una presunta re-ligio trascendente o soteriológica, plagada de viciosos dualismos (cuerpo/alma, espíritu/materia y símiles). Tampoco está fundado en esquemas dogmáticos o escatológicos según una supuesta y espuria ideología de la redención á la Rosenzweig: la forma de la conducta mimético-religiosa que Weber nos quiere mostrar es stricto sensu de carácter ordinario, “mundano”, fáctico (Weber, Cap. V). En esta “mundanidad” que Weber observa, los aspectos racionales de la conducta mimético-religiosa (la repetición circular, el ritmo acústico del rito, la búsqueda del espacio consagrado, el obsequio, el don, la maravilla) están completamente engarzados en la re-presentación (es decir, en su permamente reiteración en el presente) de una idea que es completamente irracional (1). La racionalidad del rito mundano (sus reglas) permite, entonces, la re-presentación, permite re-introducir la irracionalidad de la idea en el mundo ordinario del tiempo humano y la materia. La forma de conducta mimético-religiosa repite circularmente la irrupción de aquello que será re-presentado en el culto, “prepara” el cuerpo comunitario a la irrupción de la idea que será representada cultualmente en el mundo. Este tipo particular de “mundanidad inmanente”, “ordinaria”, relacionada con la forma de conducta mimético-religiosa, es ordinaria porque simplemente distingue el momento sacro a través de la separación del espacio consagrado. Gehlen llamará a este mundo ordinario Transzendenz ins Diesseits (trascendencia mundana). Este término es introducido por Gehlen para marcar una diferencia neta con el concepto tardío de transcendencia extra-mundana, monoteísta, judeo-cristiana (Transzendenz ins Jenseits). Para Gehlen, no se trata de recuperar un “materialismo religioso” o debatir con la crítica clásica del “naturalismo” pre-cristiano, sino más bien de observar qué tipo de forma de conducta religiosa se relaciona (y es adecuada) con el ámbito de los eventos de la physis y en la physis no fuera de ella. Se trata, entonces, más precisamente, de un ejercicio de comprensión fisiológica (la primera filosofía) dirigido a esta forma de conducta mimético-religiosa. Por el lado del participante a la mímesis cultual, se note, a su vez, que la forma de conducta mimético-religiosa no significa el desarrollo de una supuesta “interioridad” psicológica, personal en su relación con lo divino (ese deísmo sofisticado, timorato y ocasionalista del “dios privado” de los posmodernos). Porque, en efecto, en la mímesis, en la reproducción automática y circular del acto mimético-cultual, no hay ni persona, ni conciencia. Un gran estudioso del mito como Walter F. Otto añadirá: mito es solo la realización de un simple acto ritual como porte y disposición corpórea (Haltung).

 

Según Weber, aquel que cultiva un tipo de conducta ritual, mimético-religiosa, en el ámbito de una realidad que hemos denominado “mundana” y ordinaria (porque es simplemente in-mediata, irreflexiva), se distingue inmediatamente en la comunidad por su virtud. Tal persona que vive en esta realidad ordinaria se caracteriza poco a poco por poseer un don extra-ordinario que cultiva y posee. Con estas comparaciones terminológicas (ordinario/extra-ordinario), Weber quiere introducir el rol de la magia al interior de las primeras formas sociales (!) de conducta mimético-religiosa (p. 116). Se note que, según nuestro breve análisis, estamos entrando ahora en el ámbito de una forma de conducta mimético-religiosa de tipo social, colectiva. A este don extra-ordinario que es de tipo mágico en el sentido propio del término, don que puede ser innato o producto de un relación particular con la materia (la gratia infusa), Weber le pondrá el nombre de Carisma. El rito mimético religioso mencionado hace posible, entonces, una forma social de conducta particular al interior del culto y de la vida ordinaria: se trata de la conducta carismática de la guía, del mana, orenda (derivado del iraní, mago, mágico). Aquel que posee el mencionado carisma y lo cultiva, hace posible socialmente la reiteración comunitaria, en el tiempo, del rito mimético-religioso mencionado, conferiéndole el carácter de rito mimético colectivo. Por este motivo, el carisma, el carácter carismático – en cualquiera de las acepciones psicologistas que se le quiera dar al término – siempre es socialmente reconocido y aceptado como expresión virtuosa de la persona que lo posee ( en la práctica social de la adivinación, por ejemplo). El moderno carisma que conocemos como mero perfil psicológico es, pues, un residuo (en la terminología del gran elitista Vilfredo Pareto) de esta primera forma social de conducta mimético-religiosa. Una forma de conducta carismático-comunitaria que todavía es evidente, según Weber, en el fenómeno secular del carisma político, típico de las democracias plebiscitarias. Weber creará e introducirá un término nuevo (sumamente polémico entre los habermasianos y el debate alemán interno) para comprender el nexo entre este tipo de carisma y la dimensión de la política: plebizistäre Führerdemokratie (democracia plebiscitaria del líder). La dimensión de esta nueva relación social que se instaura, cada vez, como nueva forma extra-individual, posee dos momentos interelacionados entre sí, a saber (1) la forma de conducta mimética y el carisma como don, por un lado y, por el otro, (2) el carisma mismo, pero como ejercicio de un rol público en la comunidad cultual propiamente dicha (el mago, el sacerdote, el líder carismático). Según Weber, esta nueva forma extra-individual de mímesis colectiva tiene un nombre específico: éxtasis (p.107).

Tenemos, entonces, una forma de conducta mimético-religiosa (la mímesis) que es carismática, por el lado de su guía religioso, y extática, por el lado de la praxis religioso-comunitaria de sus miembros. Intentemos unir estas dos relaciones con la siguiente pregunta: en esta caso ¿cuál sería la correspondiente forma que re-representaría a esta específica experiencia colectiva de carácter extático, señalada por Weber? ¿Cuál es el rito mimético-religioso correspondiente que conservaría y mantendría el culto en el tiempo de este nuevo vínculo extático-comunitario? Según Weber, la primera forma pre-institucional o proto-institucional si se quiere – en cuanto se trata de la primera definición social de roles y vínculos extra-individuales al interior de la praxis religiosa y cultual, hasta llegar al concepto de representación en su significado político más moderno - es la orgía (Weber, p. 107). A partir de aquí, Gehlen notará cómo estos dos elementos weberianos claves – la orgía, como primera forma social extra-individual, pre-institucional y la mímesis, como forma de conducta social bajo la guía del carisma – formarán parte, en su desarrollo tardío, secularizado y despolitizado, de la génesis de las instituciones modernas.
 
 
 
 
 
(1) la idea de la irracionalidad como elemento formante del acto racional será desarrollada por Weber en su famoso texto sobre la ética protestante y el espíritu del capitalismo. La forma de conducta que Weber observará ideltípicamente, en este caso, es la ética intra-mundana puritana, calvinista. Su forma económico-social correspondiente será lo que Weber denominará conjuntamente como el “espíritu del capitalismo”. Schmitt, por su lado, hará lo mismo paralelamente, tomando la misma intuición y método, explicando en su caso la génesis del espíritu de la política (parafraseando a Weber) según la forma del catolicismo romano. “Catolicismo romano y forma política”, al igual que la “teología política” de Schmitt, son textos en diálogo (crítico) con su maestro Weber.

Textos recomendados:

Arnold Gehlen: Urmensch und Spätkultur. Frankfurt/M.: Klostermann, 1956.
Max Weber: Economía y sociedad, cualquier edición (cap. V, sociología de la religión y tipos de comunidad religiosa).

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mardi, 27 septembre 2011

Kimbern und Teutonen

Kimbern und Teutonen

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Un abécédaire contre-culturel

Un abécédaire contre-culturel

par Georges FELTIN-TRACOL

Bien connu dans le Pays nissard, Philippe Vardon-Raybaud est un jeune trentenaire qui mène de front diverses activités. Ce fondateur de Nissa Rebela et des Jeunesses identitaires dont il fut le porte-parole un quinquennat durant, ce membre éminent du Bloc identitaire, candidat à la mairie de Nice en 2008, vient de publier un abécédaire militant intitulé Éléments pour une contre-culture identitaire. Par le biais d’une introduction, d’un texte d’une conférence placé en annexe et de nombreuses notices, l’ouvrage examine des livres, des événements, des concepts, des films… selon une orientation identitaire clairement revendiquée. L’objectif est limpide : « au long de ces définitions, de ces mots qui peuplent l’univers (et l’imaginaire) des militants identitaires, ce sont bien les contours de cet idéal, et puis avant tout une vision du monde et une attitude face à celui-ci (p. 11) ».

Cette véritable Weltanschuung qui réaffirme en priorité « le droit des peuples à demeurer eux-mêmes […] De l’auto-détermination à l’auto-préservation (p. 91) », célèbre d’abord des écrivains enracinés : Dominique Venner, Vladimir Volkoff, Henri Vincenot, Jean Raspail, mais aussi ce grand penseur méconnu – Éric Werner – dont il faut lire et relire les essais remarquables et prémonitoires. Y figurent l’incontournable Georges Bernanos et, pour la littérature non francophone, Yukio Mishima et J.R.R. Tolkien. Ce n’est pas tout. En bon Nissard, Philippe Vardon-Raybaud ne pouvait pas oublier Monsieur Albert Spaggiari qui concilia avec brio l’action (l’armée, l’O.A.S., le « Casse du siècle ») et la réflexion par trois bons livres. Alors que la « Grasse Presse » et les médias encensent toujours Mesrine et ses acolytes qui ont du sang sur les mains pour mieux dénigrer l’ancien photographe niçois accusé de coupables penchants politiques, il importe de montrer aux plus jeunes d’authentiques héros de notre temps. À côté de « Bert », Philippe Vardon-Raybaud évoque deux autres magnifiques exemples d’honneur, de courage et d’abnégation : Jean de Brem, l’auteur du Testament d’un Européen, et Alain Escoffier, militant solidariste qui s’immole en 1977 devant le siège parisien de l’Aeroflot soviétique.

Philippe Vardon-Raybaud admire en outre le roi d’Araucanie – Patagonie Orélie-Antoine Ier, le baron von Ungern-Sternberg, l’Irlandais Patrick Pearse ou Blanqui l’« Emprisonné » indomptable. Faut-il y adjoindre Clint Eastwood ? Sans aucun doute répond l’auteur qui rappelle les controverses autour de l’inspecteur Harry ou les succès filmographiques, plus récents, de l’ancien maire de Carmel (Gran Torino, Lettres d’Iwo-Jima, Mémoires de nos pères…). On peut ne pas partager ce point de vue. Eastwood a en effet rejoint le moralisme ambiant (Invictus en est une preuve flagrante) et abandonné l’aventurier franc-tireur qu’il jouait dans la trilogie de Sergio Leone ou dans le superbe Josey Wales hors-la-loi, ce véritable hymne à la résistance et à la renaissance des communautés après la catastrophe finale, qu’il réalisa.

Un autre héros à valoriser est Albator, le corsaire de l’espace, ce personnage de dessin animé « tourmenté, souvent sombre et parfois même désespéré par l’humanité (p. 17) » comme d’ailleurs le Batman des films de Christopher Nolan. Oui, Albator vaut bien mieux que l’ineffable Capitaine Flam au service d’un gouvernement mondialiste terrien.

Outre l’absence de notices géopolitiques, on sera plus critique sur la valorisation, infondée à nos yeux, de l’école littéraire appelée « les Hussards » et de Roger Nimier. De son œuvre subsiste difficilement Le Grand d’Espagne. Quant au reste, il s’est mal bonifié… Regrettons en revanche l’oubli de « Maît’Jean » (Jean Mabire), l’« eurorégionaliste » idéal d’après ses détracteurs. Les plus vives réserves concernent principalement la référence à l’English Defence League aux nettes « envolées occidentalistes (p. 96) » qui serait surtout une manœuvre d’officines spéciales britanniques afin d’assécher l’électorat potentiel du British National Parti (B.N.P.) de Nick Griffin et de l’écarter de la scène politique. Comme la formation de Geert Wilders, le Parti du peuple danois ou le Parti du progrès norvégien, l’E.D.L. appartient à cette catégorie de mouvements faussement populistes et vraiment atlantistes qui contribuent à la conservation du Système de domination occidentale moderne sous le prétexte de combattre l’islamisation de l’Europe. « Qui dit que l’ennemi de mon ennemi doit être mon ami ? Souvent, il arrive que l’ennemi de mon ennemi soit même mon pire ennemi, prévient Tomislav Sunic dans Homo americanus. Rejeton de l’ère postmoderne (Akribeia, 2010, p. 112).

Divers groupes musicaux d’origine française, italienne et aussi anglo-saxonne sont mentionnés. Bien mieux que la littérature, la contre-culture revendiquée par Philippe Vardon-Raybaud se transmet par la musique, les films (300, Fight Club, Braveheart), les fringues, la mode, le tatouage… « Aucun de nos choix quotidiens n’est anodin, et […] finalement – via la métapolitique – tout est politique ! La façon dont on porte ses vêtements, et ceux que l’on choisit, notre coupe de cheveux, les motifs que l’on encre dans notre peau, les films auxquels on se réfère, les auteurs que l’on cite, les jouets que l’on offre à nos enfants ou les airs que l’on fredonne; rien n’est anodin, tout est politique (p. 12). » Avec le danger éventuel que le paraître s’impose aux dépens de l’être. La métapolitique au risque d’un néo-dandysme ? Il est dommageable que le jeans se porte encore et toujours chez les jeunes Européens.

Que l’auteur me permette d’exprimer ces quelques divergences, car, si son projet général attire, ma foi, de la sympathie, il me semble néanmoins plus intéressant d’émettre des critiques bienveillantes plutôt qu’énoncer de simples points d’accord. Il est vital que la contre-culture, conséquence de la métapolitique, constitue « une alternative solide, […des] îlots de liberté et d’identité (p. 13) ». Un embryon de société identitaire alternative, pourquoi pas ? Philippe Vardon-Raybaud croît en l’impératif métapolitique, « Métapolitique d’abord ! » proclame-t-il, qui est « une stratégie éminemment politique, car elle a un but très clair : la conquête, et l’exercice, du pouvoir (p. 275) ».

Prenant acte de l’échec dans les années 1970 du « gramscisme intellectuel » (la tentative d’influencer l’opinion publique à partir des organes de presse généraliste tel Le Figaro-Magazine) et utilisant à son tour les vastes ressources du « gramscisme technologique » (Jean-Yves Le Gallou), c’est-à-dire les immenses possibilités du cybermonde et d’Internet, l’auteur envisage la faisabilité d’un « gramscisme du quotidien » grâce à la bande dessinée, à la radio, aux musiques nouvelles, aux activités sportives particulières, au port de vêtements distinctifs et reconnaissables (la reconnaissance par les siens étant un élément déterminant du sens communautaire). « La prise de pouvoir culturel, ce n’est pas que toucher des professeur d’université, mais aussi fournir des sons qui vont accompagner des jeunes de la classe populaire dans leur iPod (p. 278). »

Cet activisme culturel s’accompagne nécessairement de « bases autonomes durables » (pour reprendre l’excellente terminologie de Michel Drac), de foyers contre-culturels (La Barricade à Paris, La Traboule à Lyon, Lou Bastioun à Nice, Ti-Breizh en Bretagne)  émetteurs de codes culturels dissidents. Dans cette perspective de longue haleine, il ne faut pas hésiter comme naguère les situationnistes à détourner et à récupérer slogans publicitaires et affiches de propagande marchande. Plutôt que de marquer sur des maillots de corps les portraits de Nietzsche, de Julius Evola ou de Jünger, pourquoi ne pas imprimer l’effigie de l’ancien candidat identitaire à la présidentielle, Arnaud Gouillon, le symbole des foyers déjà cités ou quelques archétypes animaliers européens ? Que ce soit sur la Toile numérique, sur les murs ou sur des vêtements, l’action exige de réfuter le vocabulaire ennemi, de faire connaître ses idées et de l’imposer dans l’opinion. Face au Big Brother mondialiste et oligarchique, savoir organiser la résistance dans la société anomiée devient une ardente obligation. Ce travail passe par une multiplicité d’initiatives recensés dans Éléments pour une contre-culture identitaire : des A.M.A.P. (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) identitaires à l’agence de presse Novopress, de l’intervention intempestive et bruyante contre les « cercles du silence » xénophiles aux détournements humoristiques de Patrons sans frontières qui singe la collusion réelle entre le patronat mondialiste, l’extrême gauche du Système et les délinquants clandestins. L’agitation n’est pas qu’intellectuelle, médiatique, politique, électorale et internautique; elle enchâsse tout le quotidien. La tâche est considérable et l’émulation indispensable.

S’appuyer sur des films cultes, le pochoir ou la sérigraphie contribuent à ce que le sociologue spécialiste de la post-modernité dionysiaque, Michel Maffesoli, désigne par « infra-culture » (ou sub-culture ou culture urbaine périphérique). Ne verrait-il pas probablement dans le désir de reconnaissance à travers l’habit, la musique, les références cinématographiques et littéraires, la pratique sportive, la genèse, l’ébauche d’une nouvelle tribu post-moderne, celle des « Zids » ? Cela ne serait pas si surprenant à la condition, toutefois, que cette tribu et future communauté parvienne à dépasser son caractère « présentiste », segmenté et postmoderniste afin d’œuvrer en faveur d’une Post-Modernité perçue comme une véritable après-modernité. Oser une contre-culture identitaire signifie contribuer au remplacement définitif des Lumières et de leurs funestes valeurs moderne par le Feu archaïque d’un avenir incandescent…

Georges Feltin-Tracol

Philippe Vardon-Raybaud, Éléments pour une contre-culture identitaire, Nice, IDées, 2011, 304 p., 20 €., pour l’acquérir, cf. le site http://www.contre-culture.com/


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éléments pour une contre-culture identitaire

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Cet ouvrage de 300 pages se veut une porte d’entrée vers la contre-culture identitaire telle qu’elle a été forgée par les militants – et en particulier les plus jeunes – de ce courant politique novateur apparu en 2002.

Tout comme le mouvement identitaire lui-même, cet abécédaire est protéiforme et sensiblement asymétrique. D’une définition à une autre, vous pourrez passer d’un philosophe à un modèle de chaussures ! Car c’est ainsi, une contre-culture est faite de multiples références : lieux, auteurs, films, marques, concepts, images, expressions, chansons, personnages, souvenirs, etc.

L’abécédaire est suivi du texte Métapolitique d’Abord, tiré d’une conférence du même auteur.

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à propos de l’auteur

Philippe Vardon-RaybaudPhilippe Vardon-Raybaud a 31 ans. Marié et père de famille, il est diplômé d’un troisième cycle de sciences politiques.

Engagé depuis son adolescence dans la résistance enracinée, il est depuis dix ans un acteur incontournable du combat identitaire. Il a participé à la fondation des Jeunesses Identitaires en 2002 et en fut le porte-parole pendant cinq ans.

C’est notamment à lui que l’on doit des campagnes telles que « Face à la racaille tu n’es plus seul » ou encore « Ni voilée – ni violée ».

Il s’est ensuite consacré à l’implantation en Pays Niçois à travers le lancement et la direction du mouvement régionaliste Nissa Rebela. En 2008, il a été candidat à la mairie de Nice.

Sur le plan culturel, il a contribué à plusieurs revues (notamment Jeune Résistance et IDmagazine) et a participé à des aventures musicales telles que le groupe Fraction ou le label Alternative-s productions.

Trait d’union entre lutte politique et combat culturel, il était certainement l’un des mieux placés pour nous livrer cet abécédaire.

Summer 1942, Winter 2010: An Exchange

Summer 1942, Winter 2010: An Exchange

By Michael O'Meara

Ex: http://www.counter-currents.com/

In the Summer of 1942 — while the Germans were at the peak of their powers, totally unaware of the approaching fire storm that would turn their native land into an inferno — the philosopher Martin Heidegger wrote (for a forth-coming lecture course at Freiberg) the following lines, which I take from the English translation known as Hölderlin’s Hymn “The Ister”:[1]

“The Anglo-Saxon world of Americanism” — Heidegger noted in an aside to his nationalist/ontological examination of his beloved Hölderlin – “has resolved to annihilate Europe, that is, the homeland, and that means: [it has resolved to annihilate] the commencement of the Western world.”

In annihilating the commencement (the origins or breakout of European being) – and thus in annihilating the people whose blood flowed in American veins — New World Europeans, unknowingly, destroyed the essence of their own being — by disowning their origins – denigrating the source of their life-form, denying themselves, thus, the possibility of a future.

“Whatever has commencement is indestructible.”

Americans destined their self-destruction by warring on their commencement – by severing the root of their being.

But Europe — this unique synergy of blood and spirit — cannot be killed, for her essence, Heidegger tells us, is the “commencement” — the original — the enowning — the perpetual grounding and re-asserting of being.

Europe thus always inevitably rises again and again — like she and her bull from under the waters, which sweep over her, as she undauntedly plunges into what is coming.

Her last stand is consequently always her first stand — another commencement — as she advances to her origins — enowning the uncorrupted being of her beginning – as she authenticates herself in the fullness of a future which enables her to begin over and over.

* * *

The opposite holds as well.

America’s annihilation of her commencement revealed her own inherent lack of commencement.

From the start, her project was to reject her European origins — to disown the being that made her who she was — as her Low Church settlers pursued the metaphor of Two Worlds, Old and New.

For Heidegger, America’s “entry into this planetary war is not [her] entry into history; rather, it is already, the ultimate American act of American ahistoricality and self-devastation.”

For having emerged, immaculately conceived, from the jeremiad of her Puritan Errand, America defined herself in rejection of her past, in rejection of her origins, in rejection of her most fundamental ontological ground — as she looked westward, toward the evening sun and the ever-expanding frontier of her rootless, fleeting future, mythically legitimated in the name of an ‘American Dream’ conjured up from the Protestant ethic and the spirit of capitalism.

Americans, the preeminent rational, rootless, uniform homo oeconomics, never bothered looking ahead because they never looked back. Past and future, root and branch – all pulled up and cut down.

No memory, no past, no meaning.

In the name of progress — which Friedrick Engels imagined as a ‘cruel chariot riding over mounds of broken bodies’ – American being is dissolved in her hurly-burly advance toward the blackening abyss.

Yet however it is spun, it was from Europe’s womb that Americans entered the world and only in affirming the European being of their Motherland and Fatherhood was there the possibility of taking root in their “New” World – without succumbing to the barbarians and fellaheen outside the Mother-soil and Father-Culture.

Instead, America’s founders set out to reject their mother. They called her Egyptian or Babylonian — and took their identity – as the ‘elect’, the ‘chosen’, the ‘light to nations’ — from the desert nomads of the Old Testament — alien to the great forests of our Northern lands — envious of our blue-eye, fair-hair girls – repelled by the great-vaulted heights of our Gothic Cathedrals.

The abandonment of their original and only being set Americans up as the perpetual fixers of world-improvement — ideological champions of consummate meaninglessness – nihilism’s first great ‘nation’.

* * *

While Heidegger was preparing his lecture, tens of thousands of tanks, trucks, and artillery pieces started making their way from Detroit to Murmansk, and then to the Germans’ Eastern front.

A short time later, the fires began to fall from the sky — the fires bearing the curse of Cromwell and the scorched-earth convictions of Sherman — the fires that turned German families into cinders, along with their great churches, their palatial museums, their densely packed, sparkling-clean working-class quarters, their ancient libraries and cutting-edge laboratories.

The forest that took a thousand years to become itself perishes in a night of phosphorous flames.

It would be a long time — it hasn’t come yet — before the Germans — the People of the Center — the center of Europe’s being — rise again from the rubble, this time more spiritual than material.

* * *

Heidegger could know little of the apocalyptic storm that was about to destroy his Europe.

But did he at least suspect that the Führer had blundered Germany into a war she could not win?  That not just Germany, but the Europe opposing the Anglo-American forces of Mammon would also be destroyed?

* * *

“The concealed spirit of the commencement in the West will not even have the look of contempt for this trial of self-devastation without commencement, but will await its stellar hour from out of the releasement and tranquility that belong to the commencement.”

An awakened, recommencing Europe promises, thus, to repudiate America’s betrayal of herself — America, this foolish European idea steeped in Enlightenment hubris, which is to be forgotten (as a family skeleton), once Europe reasserts herself.

In 1942, though, Heidegger did not know that Europeans, even Germans, would soon betray themselves to the Americans, as the Churchills, Adenauers, Blums — Europe’s lickspittle — rose to the top of the postwar Yankee pyramid designed to crush every idea of nation, culture, and destiny.

That’s Europe’s tragedy.

* * *

Once Europe awakes – it will one day – she will re-affirm and re-assert herself – no longer distracted by America’s glitter and tinsel, no longer intimidated by her hydrogen bomb and guided missiles – seeing clearly, at last, that this entertainment worthy of Hollywood conceals an immense emptiness — her endless exercises in consummate meaninglessness.

Incapable therefore of beginning again, having denied herself a commencement, the bad idea that America has become is likely, in the coming age of fire and steel, to disintegrate into her disparate parts.

At that moment, white Americans will be called on, as New World Europeans, to assert their “right” to a homeland in North America — so that there, they will have a place at last to be who they are.

If they should succeed in this seemingly unrealizable fortune, they will found the American nation(s) for the first time – not as the universal simulacrum Masons and deists concocted in 1776 — but as the blood-pulse of Europe’s American destiny.

“We only half-think what is historical in history, that is, we do not think it at all, if we calculate history and its magnitude in terms of the length . . . of what has been, rather than awaiting that which is coming and futural.”

Commencement, as such, is “that which is coming and futural” — that which is the “historical in history” — that which goes very far back and is carried forward into every distant, unfolding future – like Pickett’s failed infantry charge at Gettysburg that Faulkner tells us is to be tried again and again until it succeeds.

* * *

“We stand at the beginning of historicality proper, that is, of action in the realm of the essential, only when we are able to wait for what is to be destined of one’s own.”

“One’s own” — this assertion of ourselves — Heidegger contends, will only come if we defy conformity, convention, and unnatural conditioning to realize the European being, whose destiny is ours alone.

At that moment, if we should succeed in standing upright, in the way our ancestors did, we will reach ahead and beyond to what is begun through every futuristic affirmation of who we European-Americans are.

This reaching, though, will be no ‘actionless or thoughtless letting things come and go . . . [but] a standing that has already leapt ahead, a standing within what is indestructible (to whose neighborhood desolation belongs, like a valley to a mountain).”

For desolation there will be — in this struggle awaiting our kind – in this destined future defiantly holding out a greatness that does not break as it bends in the storm — a greatness certain to come with the founding of a European nation in North America – a greatness I often fear that we no longer have in ourselves and that needs thus to be evoked in the fiery warrior rites that once commemorated the ancient Aryan sky gods, however far away or fictitious they have become.

–Winter 2010

 Note

1. Martin Heidegger, Hölderlin’s Hymn ‘The Ister’, trans W. McNeill and J. Davis (Bloomington: Indiana University Press, 1996), p. 54ff.


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

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Guy Debord, Georges Laffly, Léon Bloy, de belles connexions

Guy Debord, Georges Laffly, Léon Bloy, de belles connexions

Ex: http://ungraindesable.hautetfort.com/

Guy DebordLecture d'un numéro d'Archives et Documents Situationnistes (N°3). Si le premier numéro m'avait déçu, j'avais dû y consacrer un petit article sur ce blog, celui-ci regorge de notes, lettres inédites et quelques fois étonnantes ; ainsi ce commentaire de Ricardo Paseyro sur Debord  d'où j'ai extrait les passages les plus passionnants
"Comme Guy le prévoyait, nous avons disséqué l'Establishment, et vérifié nos goûts respectifs : ils coincidaient -et nos éthiques aussi ; nous détestions les arrivistes, les pédants, les avares , les plagiaires...Entre nous, il n'y aura jamais le moindre malentendu.
Autant Guy méprisait les sots et la pacotille, autant son esprit ouvert appréciait les excellents auteurs situés aux antipodes de lui. Quand Georges Laffly  hésita à lui adresser son livre, mes écrivains politiques ,je le transmis à Debord .Il en résulta , le 12mars  1993 une lettre singulière qui étonnera peut- être les sectaires.  En voici des fragments :
<<Cher Ricardo ,
J 'ai lu avec beaucoup d'intérêt le livre de votre ami Georges  Laffly , les catholiques extrémistes  sont les seuls qui me paraissent sympathiques , Léon Bloy notamment. Cest un livre comme on en rencontre très peu : il a un air de parfaite sincérité .>> Il s'explique :<<...Du point de vue de l'auteur  je considère comme cohérent qu' il attribue tant de malheurs à la disparition de  Dieu ; e t je ne dirai certes pas improbable que tout finisse par  quelque abominable "meilleur  des  mondes". Mais enfin nous sommes  embarqués.N'était-il pas dans notre essence d'être imprudents ?">>

Superbe chute , ä laquelle Debord ajoute  une douzaine de lignes relatives à lui_ même ,(...)Ni pessimiste ni optimiste : clairvoyant ,il ressentait le poids à peine supportable de la vie actuelle ,plus chaotique chague matin .Excédé un jour par le bruit et l'inconfort  de Paris,que je voulais fuir,Guy déclara ma plainte vaine, car toutes les métropoles sécrètent maintenant à peu près les mêmes foules hybrides, le même "urbanisme" démentiel, les mêmes moeurs et usages: impossible d'échapper à l'uniformité. (...)"

Retrouvé dans ma bibliothèque ce petit livre de Georges Laffly mais le vrai  "Mes livres politiques". Sur Wikipédia on précise bien que "Ce livre évoque plusieurs auteurs dont Guy Debord qui lut le livre en 1993 et en parle dans une lettre à Ricardo Paseyro (cf. Correspondance, volume 7, Fayard, 2008, page 397)." Dans Rivarol le critique PL Moudenc avait même rendu compte des Mémoires politiques et littéraires, de Ricardo Paseyro . Je vous recommande ce savoureux livre de Laffly d'une grande liberté intellectuelle.


Robert Steuckers, n'en déplaise à Christophe Bourseiller, a bien raison :  on ne peut enfermer Debord dans"le cadre restreint et désuet  d'un gauchisme pieux et bon teint." .
Dans un texte intiulé "La planète malade" qui est aussi le titre d'un de ces livres, Guy Debord avait très bien analysé le thème de la pollution et de sa représentation. Ce texte commence ainsi :


"La <<pollution >> est aujourd'hui a la mode, exactement de la même maniere que la révolution : elle s'empare de toute la vie de la société, et elle est representée llusoirement dans le spectacle. Elleest bavardage assommant dans une pléthore d'ecrits et de discours erronés et mystificateurs, et elle prend tout le monde a la gorge dans les faits. Elle s'expose partout en tant qu'idéologie, et elle gagne du terrain en tant que processus reel.
Ces deux mouvements antagonistes, le stade suprême de la production marchande et le projet de sa négation totale, également riches de contradictions en eux-mêmes, grandissent ensemble. Ils sont les deux cotés par lesquels se manifeste un même moment historique longtemps attendu, et souvent prevu sous des figures partielles inadequates : l'impossibilité de la continuation du fonctionnement du capitalisme.
L'époque qui a tous les moyens techniques d'altérer absolument les conditions de vie sur toute la Terre est egalement l'epoque qui, par le meme developpement technique et scientifique separe, dispose de tous les moyens de controle et de prevision mathematiquement indubitable pour mesurer exactement par avance ou ène - et vers quelle date - la croissance automatique des forces productives
alienees de la societe de classes : c'est a dire pour mesurer la dégradation rapide des conditions memes de la survie, au sens le plus géneral et le plus trivial du terme."

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Le spectacle est devenu « la meilleure des polices »

Le spectacle est devenu "la meilleure des polices"

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Ex: http://ungraindesable.hautetfort.com/

En exergue de ce livre figurent deux belles citations de Guy Debord et Jean-Claude Michéa particulièrement bien choisies. L’auteur est très curieux à  voir l’abondante bibliographie (Jean-Pax Méfret, Murray, Michéa, Debord, Debray,Raymond Boudon, etc) ; ce livre est donc particulièrement intéressant car il s’attaque à de vrais sujets, de vrais problèmes.

Selon l’auteur, le lien est évident entre Murray et Debord ; « l’ordre spectaculaire et festif a pour conséquence (…) la disparition du réel . La " société hyperfestive " apparaît comme l’aboutissement de " la société du spectacle "».

Ce livre est une violente et véritable attaque contre le libéralisme mais sous un angle plutôt proche de Michéa que de Besancenot.
 

« (…) dans la société libérale, aucun vice ne doit en lui-même être à priori réprimé (…) Par ailleurs, et pour en revenir au présent , un taux relativement élevé de criminalité ne nuit pas au bon fonctionnement du « système libéral », au contraire. Prenons un exemple contemporain avec les émeutes urbaines : les voitures brûlées doivent être remplacées, les vitrines brisées réparées, etc. Et, comme le note avec ironie le philosophe Jean-claude Michéa dans L’emprise du moindre mal, le « système libéral «  dans sa grande ruse, a su aussi produire en parallèle toute « une industrie de l’excuse, voire de légitimation politique », se proclamant de gauche ou d’extrême gauche, mais en fait culturellement et politiquement libérale : « C’est le travail habituellement confié aux rappeurs, aux cinéastes « citoyens » et aux idiots utiles de la sociologie d’Etat. »

Il aborde ensuite le milieu du showbiz avec le politique et la corruption.

Il conclue ainsi « (…) Chaque époque a ses tabous et son idéologie dominante. Sous l’Ancien Régime, l’Eglise catholique » aujourd’hui « son influence a bien pâli » (…) le dieu caché du temps présent : la nouvelle religion spectaculaire et festive, diffuse, fluide et totalisante, avec ses prêtres et ses dévots de la médiasphère et du show-business (…) de nouvelles hiérarchies sociales, des tabous d’un genre nouveau, un conformisme inédit, tout un système dans lequel les troubadours jouent désormais les premiers rôles(d’anesthésistes). Car ainsi que le note Jean-claude Michéa, « il serait temps de reconnaître enfin que de nos jours, c’est le spectacle lui-même qui est devenu « la meilleure des polices » »

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Clausewitz como pensador politico

Clausewitz como pensador politico

Por Sergio Prince C.

http://geviert.wordpress.com/

Los estudios sobre Clausewitz son abundantes en cantidad y calidad, por lo tanto, es aventurado escribir sobre este maestro de la estrategia y no caer en repeticiones y lugares comunes. Entre los más destacados estudiosos, podemos citar a Peter Paret, Profesor de Historia en la Universidad de Stanford y autor de una amplia gama de trabajos sobre temas militares y estratégico, entre los que destaca su trabajo titulado Clausewitz and the State (Paret, 1979); Michael Howard, historiador de la Universidad de Oxford (Howard, 1983) y Bernard Brodie, profesor de Ciencia Política en la Universidad de California, autor de varias obras de gran influencia en el pensamiento estratégico moderno. En el año 2005, se realizó una renovada  reflexión sobre Clausewitz en el congreso Clausewitz in the 21st Century organizado por la Universidad de Oxford, cuyos resultados fueron publicados el año 2007 (Strachan & Herberg – Rothe, 2007). En lo que va corrido de 2010, han aparecido cientos de trabajos que tratan de Clausewitz o que, a partir de él, estudian el fenómeno de la guerra y las relaciones internacionales. Así, Castro se ocupa de la guerra, la vida y la muerte reflexionando sobre Clausewitz a partir del psicoanálisis (Castro, 2010), Kaldor evalúa la vigencia de Clausewitz en tiempos de globalización (Kaldo, 2010), Sibertin-Blanc y  Richter (2010) visualizan a Deleuze y Guattari como lectores de Clausewitz (Sibertin-Blanc & Richter, 2010), Guha realiza un estudio sobre la guerra desde Clausewitz a la guerra de redes del siglo XXI (Guha, 2010) y Diniz realiza una comparación epistemológica entre Clausewitz y Keegan (Diniz, 2010), entre otras tantas obras que se pueden mencionar.

Ante este panorama y sin pretender erudición alguna, ruego al lector que disculpe los vacíos bibliográficos que puedan existir, pero ellos son de mi absoluta responsabilidad y resultado de las limitaciones propias de mi investigación. En esta sección, discutiré el alcance del dictum clausewitziano ‘la guerra es la continuación de la política por otros medios’. Mostraré que: 1.- Que el pensamiento del estratega prusiano va más allá de lo meramente militar y tiene una dimensión política; 2.- Qué esta dimensión se reconoce fundamentalmente a partir de de un documento elaborado por Clausewitz en febrero de 1812 y 3.- Que desde esta dimensión se puede entender con claridad la relación política-guerra absoluta en la cual se abre la posibilidad de afirmar que la política es continuación de la guerra por otros medios en una situación extrema.

Desde esta podemos decir que su afirmación sólo intenta separar lo político de lo estratégico y no indica compromiso alguno con la ontología ni la epistemología de la guerra en sí. La afirmación se puede entender como operacional- metodológica, sin considerar ningún compromiso existencial. En otras palabras, quiero mostrar que el dictum tiene un alcance limitado a la relación de lo político-militar y no pretende involucrarse en asuntos ontológicos. Entonces, me pregunto cuál es la relevancia de la sentencia de Clausewitz. En que ámbitos del conocimiento tiene mayor impacto ¿En la filosofía? ¿En la política? ¿En la estrategia? Como ya hemos insinuado, la lectura filosófica de esta frase se puede hacer desde, al menos, tres dimensiones. La ontológica, la epistemológica y la metodológica. Si nos preguntamos por la existencia de la guerra como continuación de la política, no es lo mismo que si nos preguntamos qué quiere decir esta afirmación, cómo sabemos lo que quiere decir y bajo qué condiciones cambiaríamos de opinión. Tampoco sería lo mismo que preguntarse cómo la guerra llega a ser la continuación de la política por otros medios. Las tres aproximaciones filosóficas demandan distintos tipos de respuestas. Ahora bien ¿Qué quiso decir Clausewitz con lo que dijo?

Antes de comenzar, creo que es necesario recordar que, para el año 1812, Clausewitz bajo las órdenes de Scharnhorst y Gneisenau, junto con sus colaboradores Boyen y Grolmann, eran parte activa del proceso de reformas militares  encaminadas a la formación de un ejército nacional. Pese a la reducción de tropas decretadas por Napoleón, los reformadores lograron implementar un sistema de reservistas por medio de la aplicación del sistema Krümper (adiestramiento rápido). Del mismo modo, establecieron un sistema de ascensos por mérito, prohibieron los castigos corporales y fundaron la Academia de Guerra. Estas actividades de orden castrense tendrían una enorme repercusión política, como veremos más adelante. Fue en febrero de este mismo año, en un documento llamado el Memorándum-Confesión, que  Clausewitz devela su genio como pensador político declarándose partidario de la lucha existencial contra Napoleón ya fuese a) como reacción espontánea del corazón y voz del sentimiento o b) Por motivos de razón política, que no se deja afectar por el miedo y que conduce a la conciencia de que Napoleón es el enemigo irreconciliable de Prusia, y que tampoco se dejará reconciliar por la sumisión o c) a base de un cálculo de la situación militar, cuya última y realmente desesperada esperanza es una sublevación popular armada. (Clausewitz C. V., 1966) (Schmitt, 1969, pág. 6).

 

El carácter peculiar de la enemistad existencial (política) que manifiesta Clausewitz contra Napoleón es lo que, en opinión de Schmitt, lo transforma en un  pensador político: “Como enemigo de Napoleón, Clausewitz llegó a ser el creador de una teoría política de la guerra. Dice Schmitt que lo fundamental de este documento es la respuesta a una pregunta clara: ¿Quién es el verdadero enemigo de Prusia? La respuesta, cuidadosamente pensada y reflexionada en toda su problemática, es: Napoleón, emperador de los franceses (Schmitt, 1969). Esta identificación certera del enemigo es una declaración política ya que coincide con lo esencialmente político: la identificación de quiénes son amigos y quiénes los enemigos. Mirando desde tal perspectiva, en esta declaración, Clausewitz realiza una confesión puramente política. Esta idea sobre el carácter político de la declaración del estratega se refuerza al momento de referirse a temas económicos y de la bancarrota económico-social que amenazaba a su patria debido a las acciones del Corso:

En su segunda confesión — que se refiere a la razón no afectada por el miedo — Clausewitz habla de la economía, que califica como “el principio vital más común de nuestra constitución social”. Recuerda la penosa situación económica que se derivó del bloqueo continental, el cataclismo que amenaza y que sería “una verdadera bancarrota, es decir, una bancarrota multiplicada de cada uno contra cada uno”, y que no se podría “comparar con una bancarrota estatal corriente”. La situación económica es la consecuencia de las medidas de un “general victorioso desde el Ebro hasta el Niemen” (Schmitt, 1969).

Quisiera agregar al comentario schmittiano un hecho que me parece relevante. En febrero de 1812, Federico Guillermo III había firmado un acuerdo con Napoleón por medio del cual le brindaba el apoyo de Prusia a Francia. La petición de Clausewitz resultaba altamente impertinente, en especial, por el carácter eminentemente político de esta. Tiempo después de escribir el memorándum, Clausewitz solicitó la baja del ejército y se dirigió, clandestinamente, a Rusia para apoyar al Zar en contra de Prusia con la esperanza de que el ejército zarista liberara a su patria del yugo francés. Estos son actos eminentemente políticos y refuerzan el carácter existencial de la lucha contra Napoleón a la que llama el estratega prusiano. Su viaje clandestino es otra declaración eminentemente política que va más allá de la fuerza de cualquier escrito. Clausewitz llevó el carácter político de sus confesiones a la práctica, aunque esto implicara luchar en contra sus camaradas de armas.

Otro rasgo que caracteriza el pensamiento puramente político de Clausewitz es su interés por la guerrilla española de 1808. La guerra de guerrillas es la guerra política por excelencia, el evento en donde con más claridad se aprecia que la política es la continuación de la guerra por otros medios ya que es una lucha existencial en donde se desata la violencia originaria justo después de reconocer y declarar al enemigo. Los guerrilleros españoles iniciaron una lucha en su patria chica mientras su rey no declaraba a su enemigo, no sabía quién era el enemigo. Al igual que el rey Federico Guillermo III el monarca español se debatía en un país dividido por la simpatía que su elite afrancesada sentía por Napoleón. Los guerrilleros con el mismo sentimiento de Clausewitz se preguntaron ¿Quién es el verdadero enemigo de España? Napoleón, emperador de los franceses respondieron y, con una decisión política sin igual y ajena a los monarcas, emprendieron una lucha existencial en contra del Corso. Los españoles estaban en condiciones de afirmar que por motivos de razón política – que no se deja afectar por el miedo – Napoleón era el enemigo irreconciliable de España. Esta es una declaración política soberana por que el redactor del texto declara al enemigo lo que llevara al fin a la incomprensión de los movimientos guerrilleros que incluso impulsaron la independencia de América. Pero el interés en la guerrilla no fue sólo de Clausewitz. Prusia recepcionó el espíritu guerrillero y lo transformo en norma jurídica.

A pesar que durante el siglo XIX el ejército prusiano-alemán era el más reputado del mundo su reputación se basaba en el hecho de ser un ejército regular que derrotaba a otros ejércitos regulares. Su primer encuentro con fuerzas “irregulares” ocurrió en la guerra franco-prusiana de 1870/1871, en territorio francés, cuando enfrentaron a un equipo de francotiradores. Lo “regular” primaba en el pensamiento militar. Por esta razón, el documento prusiano del 21 de abril de 1813 tiene una singular importancia (para Schmitt este documento es una especie de Carta Magna de la Guerrilla). El Landsturm establece que cada ciudadano está obligado a oponerse con toda clase de armas al invasor:

Hachas, herramientas de labranza, guadañas y escopetas se recomiendan en forma especial (en el § 43). Cada prusiano está obligado a no obedecer ninguna disposición del enemigo, y por el contrario, a causarle daño con todos los medios que se hallen a su alcance. Nadie debe obedecer al enemigo, ni siquiera cuando este trate de restablecer el orden público por que a través de ello se facilitan las operaciones militares del enemigo. Se dice expresamente que “los excesos de los malvivientes descontrolados” resultan menos adversos que una situación en la cual el enemigo puede disponer libremente de todas las tropas. Se garantizan represalias y terror instrumentado en defensa de los guerrilleros y se amenaza al enemigo con estas medidas (Schmitt, 2007b).

En Prusia no se llego a concretar una guerra de guerrillas contra Napoleón y el edicto fue modificado el 17 de julio de 1813. Corta vida, muy corta. Entonces, ¿cuál es la importancia de este edicto?           Es un documento oficial que legitima la guerrilla ante un grupo de intelectuales y militares extraordinariamente cultos – según la expresión de Schmitt – entre los que se contaba el filósofo Johann Gottlieb Fichte, Scharnhorst, Gneisenau y Clausewitz. El compromiso de este último con la guerrilla política y revolucionaria no fue menor. Relata el jurista de Plettenberg que el primer contacto con esta la tuvo a través de los planes insurreccionales prusianos de los años 1808 al 1813, luego fue conferencista entre 1810 a 1811 sobre la “guerra a pequeña escala” en la Escuela General de Guerra en Berlín. Se dice que fue uno de los especialistas militares más destacados de esta clase de guerra y no sólo en el sentido profesional: “para él, al igual que los demás reformadores de su círculo, la guerra de guerrillas se convirtió “de modo principal en una cuestión eminentemente política de carácter directamente revolucionario”. Citando al historiador militar Werner Hahlweg (1912–1989), Schmitt dice que la aceptación de la idea del pueblo en armas, insurrección, guerra revolucionaria, resistencia y sublevación frente al orden constituido todo eso es una gran novedad para Prusia, algo ‘peligroso’, algo que parecía caer fuera  de la esfera del Estado basado en el Derecho” (Schmitt, 2007b, pág. 28).

Otro aspecto que nos permite observar el carácter político del pensamiento de Clausewitz es la diferencia entre la enemistad ideológica de Fichte contra Napoleón y la enemistad política del estratega prusiano. Esto nos permite comprender al pensador político en su autonomía y en su carácter particular (Schmitt, 1969). A partir de 1807 aparece en la escena el gran enemigo de Fichte: Napoleón. Toda la enemistad que puede sentir un filósofo revolucionario se concentra ahora en Fichte contra el emperador francés tomando forma concreta. Fichte es el verdadero filósofo de la enemistad contra Napoleón. Se puede incluso decir que lo es en su mismísima existencia como filósofo. Su comportamiento frente a Napoleón es el caso paradigmático de una clase muy precisa de enemistad. Su enemigo Napoleón, el tirano, el opresor y déspota, el hombre que fundaría una nueva religión si no tuviera otro pretexto para subyugar el mundo, este enemigo es su propia pregunta como figura, un no-yo creado por su propio yo como contra-imagen de auto-enajenación ideológica. El impulso nacional-revolucionario de Fichte generó una amplia literatura, sin embargo, no llegó a penetrar en la conciencia de los alemanes. La idea de una legitimidad nacional-revolucionaria se disipó, cuando Napoleón estaba vencido y ya no había un enemigo en el campo de batalla. A pesar de esto, el breve contacto con el espíritu nacional-revolucionario, concentrado en los reformadores militares prusianos de 1807 a 1812, les llamó a tomar una decisión transcendental contra Napoleón e inspirar el documento político redactado por Clausewitz con la ayuda de Boyer (Schmitt, 1969).

Aunque Fichte con sus Discursos a la Nación Alemana puede ser considerado el padrino del Memorándum-Confesión clusewitziano de 1812 en este documento los reformadores del ejército prusiano se guiaron sólo por consideraciones políticas. No eran ni fundadores de religiones, ni teólogos; tampoco eran ideólogos ni utopistas. El libro De la guerra (Clausewitz C. V., On War, 1976) no fue escrito por un filósofo, sino por un oficial del Estado Mayor. Cualquier político inteligente puede leer, comprender y practicar este libro sin saber nada de Fichte y de su filosofía. La autonomía de las categorías de lo político – según Schmitt – se hace evidente: en el caso de Clausewitz las categorías políticas se imponen en toda su pureza, libres de todas las propagaciones ideológicas y utópicas del genial Fichte. Por su parte, el sociólogo francés Julien Freund demuestra que la teoría de la guerra como continuación de la política consigue que la guerra meramente militar se deje limitar encajándola en la realidad de lo político. Enemistad y guerra son inevitables. Lo que importa en su delimitación. Hay que evitar el desencadenamiento inhumano de los medios de destrucción que proporciona el progreso científico. Según Freund, el objeto de la lucha política no es la destrucción del enemigo, sino arrebatarle el poder. También Clausewitz entiende la llamada “batalla de destrucción” como una competición de fuerzas, entre dos ejércitos organizados, lo cual no indica la destrucción de una parte de la humanidad por la otra (Freund, 1968, págs. 746 – 752). En otras palabras Clausewitz no pensaba en una guerra de aniquilación sino que en una guerra limitada, encajada por lo político, una guerra política llevada adelante por otros medios. En resumen, Clausewitz puede ser considerado tanto un pensador estratégico como tanto como político. La evidencia de este hecho nos la brinda el Manifiesto- Confesión de febrero de 1812 recogido por Carl Schmitt (Clausewitz C. V., 1966).De aquí se desprende su interés por la guerrilla española de 1808 – 1813 así como las diferencias de su pensamiento con las del filósofo Fichte. Esta distinción corrobora el carácter político de su pensamiento que se expresa claramente cuando afirma que existe al menos un  tipo de guerra, la absoluta, en la cual hay coincidencia entre el objetivo propiamente militar y la meta política. Es en este momento en el que la guerra puede usurpar  el lugar de la política. Si esto llegara a ocurrir, podríamos afirmar que al menos existe una circunstancia bajo la cual la política es la continuación de la guerra por otros medios.