vendredi, 14 février 2025
Bruxelles va-t-elle devenir le «Marseille du Nord»?
Bruxelles va-t-elle devenir le «Marseille du Nord»?
Peter Logghe
Source: https://www.facebook.com/peter.logghe.94
Nouvelle fusillade à Anderlecht, cette fois avec un mort. Troisième fusillade en autant de jours à Anderlecht. Quatre incidents de graves tirs à l'arme à feu à Bruxelles.
L’incident mortel s’est produit dans le quartier du Peterbos, décrit par la VRT comme un « hotspot » de la criminalité liée à la drogue à Anderlecht. Mais les deux autres fusillades à Anderlecht ont eu lieu à la station de métro Clemenceau, un autre « hotspot bien connu du trafic et de la criminalité liés à la drogue à Anderlecht », selon un autre article de presse.
Si ce n’est pas maintenant le moment de faire un grand nettoyage, alors quand ?
Quand ce trafic sera-t-il enfin exposé ? Quand les citoyens auront-ils enfin, sur leur chaîne publique, une émission de longue durée qui aborde tous ces sujets « sensibles » jusqu’ici largement sous-exposés :
- Combien de « hotspots » liés à la criminalité de la drogue y a-t-il réellement à Bruxelles ? À Anvers ? Dans d’autres grandes villes ? Un « hotspot » implique-t-il automatiquement une présence policière accrue ? Ou au contraire une absence plus marquée des forces de l’ordre ?
- Combien d’infractions liées à la drogue ? Combien de fusillades ? Quelle est l’évolution de ces chiffres ces dernières années ?
- Combien de réseaux internationaux de trafic de drogue sont actifs à Bruxelles, à Anvers et dans d’autres grandes villes ?
- De la même manière que la distinction entre garçons et filles me semble pertinente dans l’étude du décrochage scolaire et des comportements problématiques à l’école, l’origine des auteurs de crimes graves liés à la drogue me paraît PARTICULIÈREMENT RELEVANTE. Combien des criminels arrêtés pour trafic de drogue ont donc un passé migratoire ? Combien possèdent une double nationalité ?
- Qu’en est-il des liens avec Marseille, jusqu’ici la capitale incontestée du crime lié à la drogue en Europe ?
Encore plus important qu’un programme télévisé sur les aspects méconnus du problème de la drogue, c’est évidemment la mise en place d’une politique antidrogue efficace et ferme.
Il est clair que la population attend des mesures radicales, que l’insécurité à Bruxelles (et dans d’autres grandes villes) exaspère les citoyens, et que ceux-ci se détourneront des partis traditionnels si la politique actuelle échoue.
Le temps des discussions et des débats touche à sa fin. Il est temps d’agir – le cœur même de la politique, en d’autres termes.
14:12 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : drogues, bruxelles, anderlecht, criminalité, belgique, europe, affaires européennes | |
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La révolution géopolitique de Poutine
La révolution géopolitique de Poutine
Alexandre Douguine souligne que le discours de Poutine à Munich en 2007 marque le début d'une révolution multipolaire qui remet en cause le mondialisme unipolaire et diminue la pertinence de l'ONU.
Alexandre Douguine
Le discours que Vladimir Vladimirovitch Poutine a prononcé il y a dix-huit ans à Munich a marqué la première remise en cause systémique et clairement formulée du système unipolaire mondialiste. C'était le début d'une révolution géopolitique dont le fer de lance était initialement la Russie, mais progressivement d'autres puissances ont rejoint le club de la multipolarité. La Chine, l'Inde et le Brésil ont été les premiers à suivre, et plus tard, d'autres nations, aujourd'hui adhérentes du BRICS, se sont jointes à eux. Cela a marqué l'institutionnalisation de la multipolarité prônée par Poutine dans son discours de Munich.
Aujourd'hui, nous avons considérablement progressé sur cette voie. Nous menons une guerre contre le mondialisme en Ukraine, en luttant spécifiquement contre l'idéologie libérale-mondialiste. La multipolarité devient de plus en plus solide et visible, notamment à travers des structures comme les BRICS, tandis que le monde unipolaire s'achemine à un rythme régulier vers son déclin - surtout après le début de la révolution conservatrice de Trump aux États-Unis. Bien sûr, Trump et les «Trumpistes» tenteront de préserver le monde unipolaire, mais sous une forme différente, fondée sur l'hégémonie directe des États-Unis. Cependant, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déjà reconnu que nous vivons dans un monde multipolaire. Cette reconnaissance est à la fois exacte et prometteuse.
En 2007, dans son discours de Munich, Poutine a souligné la nécessité d'adhérer à la Charte des Nations unies. Cependant, l'ONU est une organisation façonnée par les résultats de la Seconde Guerre mondiale, où le Conseil de sécurité, la répartition du pouvoir et ses mécanismes étaient formellement ancrés dans les principes de l'ordre westphalien. L'ONU ne reconnaissait que les États-nations en tant qu'acteurs souverains.
En février 2007, Vladimir Poutine a prononcé son célèbre discours de Munich, qui peut être considéré comme une déclaration de la trajectoire politique souveraine contemporaine de la Russie.
La fondation de l'ONU contenait également une formule contradictoire: reconnaître à la fois le droit de tout État-nation à l'intégrité territoriale et le droit des peuples à l'autodétermination, un principe qui remet intrinsèquement en question la souveraineté. Cette formule ambiguë a depuis été appliquée dans divers contextes et avec des significations différentes. Quoi qu'il en soit, le système des Nations unies a préservé la bipolarité, ainsi qu'un petit groupe de pays non alignés.
Dans un premier temps, les mondialistes ont tenté d'établir un monde unipolaire, proposant même la dissolution de l'ONU en faveur de la création d'une « Ligue des démocraties ». Cependant, cette idée n'a jamais eu de succès institutionnel car la majorité du monde a rejeté ce concept qui postulait l'alignement d'États vassaux sous la domination occidentale.
En fin de compte, même le monde unipolaire n'a pas réussi à s'institutionnaliser et est devenu une chose du passé.
Aujourd'hui, un nouvel ordre mondial doit être construit sur la base de la multipolarité. Cette multipolarité doit trouver un nouveau cadre d'expression. L'ONU peut-elle être restructurée pour s'aligner sur les principes d'un monde multipolaire? J'en doute, car la structure actuelle de l'ONU reflète la combinaison du système westphalien et de la bipolarité idéologique établie par la conférence de Yalta et les résultats de la Seconde Guerre mondiale. Mais de nombreuses guerres ont eu lieu depuis lors, remodelant la carte politique du monde au point de la rendre méconnaissable. En conséquence, les États-nations d'aujourd'hui possèdent des niveaux très asymétriques de souveraineté et de pouvoir réel. C'est pourquoi je pense que les Nations unies sont incapables d'une telle transformation ou évolution.
Le moment est venu d'envisager la création d'une nouvelle organisation internationale qui reflète les conditions émergentes du monde multipolaire, avec une répartition appropriée des rôles au sein des institutions clés. Une étape possible dans cette direction pourrait être l'établissement d'un dialogue entre les nations des BRICS en tant que modèle de multipolarité, d'une part, et l'Amérique de Trump, d'autre part. À terme, par un processus résiduel, l'Europe pourrait s'y joindre - une fois qu'elle se sera enfin réveillée et sera sortie du délire libéral-mondialiste dans lequel elle se trouve malheureusement encore.
10:56 Publié dans Actualité, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, géopolitique, politique internationale, vladimir poutine, russie, brics, mutipolarité | |
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jeudi, 13 février 2025
Terroristes et commanditaires. Quelques questions gênantes
Terroristes et commanditaires. Quelques questions gênantes
Andrea Marcigliano
Source: https://electomagazine.it/terroristi-e-mandanti-qualche-domanda-scomoda/
On parle, peut-être trop, des « terroristes ». Des terroristes islamistes, ou jihadistes pour ceux qui ont une certaine familiarité, même confuse, avec cette terminologie.
On brandit ce spectre de manière répétée et cyclique, comme un épouvantail ou une menace pour l’ordre mondial.
Cependant, il me semble qu’à force de tant en parler, quelque chose manque toujours dans le récit. Quelque chose d’important, voire de fondamental. Sans cela, comprendre ce phénomène (appelons-le ainsi) devient très difficile. Ou plutôt, impossible.
Car si le soi-disant terrorisme jihadiste provient bien de certaines franges, plus ou moins répandues, du monde islamique, il est tout aussi indiscutable qu’il faudrait se poser quelques questions sur ceux à qui ce terrorisme profite.
En somme : Cui prodest ?
C’est la question essentielle à laquelle il faut répondre si l’on veut comprendre ce phénomène. Et ne pas se contenter de le condamner ou, pire encore, de s’en étonner et de s’en horrifier, comme une sorte d’Alice gothique au pays des merveilles.
Se demander à qui ce terrorisme profite implique une autre question: Qui le finance, l’alimente, le protège? En substance, qui l’utilise ? Et dans quel but?
Il n’est pas facile d’y répondre. D’autant plus qu’on ne peut pas lire toutes les situations comme si elles étaient une seule et même chose.
Les États-Unis ont incontestablement combattu Daech et, peut-être surtout, Al-Qaïda sur certains théâtres d’opérations. Par exemple en Afghanistan, du moins au début. Et de manière plus ambiguë en Irak.
Cependant, cet engagement a été assez… inégal. Il y a eu des zones d’ombre et de lumière. D’autant plus que l’objectif de Washington en Irak n’était pas d’éradiquer l’islamisme radical, mais de provoquer un changement radical de régime. Éliminer Saddam Hussein et son système de pouvoir.
Saddam était peut-être un tyran, je ne dis pas le contraire. Mais il est certain que son régime était une dictature laïque, farouchement opposée aux islamistes radicaux. Or, ce sont justement ces derniers qui ont tenté de prendre le dessus après sa chute, entraînant une réaction américaine.
Mais il convient de rappeler que la défaite de Daech en Irak est avant tout due à l’Iran. À l’intervention du général Soleimani, chef des forces Al-Qods, qui fut ensuite éliminé, autrement dit assassiné, par les Américains. Sans déclaration de guerre.
Cela, pour être précis. Sans aucun parti pris.
Un point doit être clairement établi. Les chiites ne sont pas, par formation culturelle et tradition, des jihadistes radicaux. Au contraire, ils se sentent généralement menacés par ces groupes, issus des courants les plus extrêmes du sunnisme. Et ils les combattent, comme ils l’ont fait en Irak.
Toutefois, il est vrai que dans certaines circonstances, l’Iran chiite a soutenu des groupes islamistes radicaux. Le cas le plus significatif étant celui du Hamas dans la bande de Gaza.
Compliqué, n’est-ce pas ? Difficile de démêler tout cela et, surtout, de s’orienter dans ce labyrinthe. D’autant plus qu’une certaine propagande, volontairement simpliste, cherche à nous faire croire que l’islamisme radical est promu par Téhéran.
Ce qui est tout simplement un mensonge.
D’ailleurs, si l’on observe le monde islamique, on constate que les formes les plus radicales et violentes du jihadisme proviennent du monde sunnite. Certes, de certaines franges extrêmes. Mais celles-ci trouvent souvent protection et refuge dans la péninsule arabique. En Oman et surtout en Arabie saoudite. Où, soit dit en passant, les chiites – probablement majoritaires – sont persécutés et privés de droits.
Ceci est un fait. Sans aucune appréciation de valeur. Juste un élément nécessaire à l’établissement de la vérité.
Et en Égypte se trouve la grande université d'Al-Azhar, d’où sont issus de nombreux idéologues et chefs du jihadisme. Réprimés en leur temps par Nasser, Sadate et, enfin, Moubarak. Puis propulsés au pouvoir par une révolution, curieusement « colorée ». Certains se souviendront peut-être de l’accueil réservé à l’époque au président Obama dans cette grande université, qui faisait la promotion du jihad islamique.
Puis est arrivé Al-Sissi. Qui a remis les choses en ordre, à sa manière.
Pour simplifier : le terrorisme jihadiste, d’origine radicalement sunnite, constitue un problème avant tout dans le monde islamique.
Mais uniquement dans le monde islamique.
Car il n’a jamais constitué une véritable menace pour l’hégémonie américaine ou pour son allié israélien. À l’exception, peut-être, de Daech à son apogée. Et, encore peut-être, d’Al-Qaïda et des talibans en Afghanistan à certaines périodes.
Certes, il y a eu des attentats, parfois sanglants, en Europe. Surtout en France et au Royaume-Uni. Mais au Moyen-Orient, le jihadisme n’a jamais représenté un problème majeur pour Israël ni, surtout, pour l’hégémonie américaine. Il a même souvent été utilisé pour contrer les tentatives de Téhéran d’exporter le modèle de la Révolution iranienne.
Comme je le disais : un labyrinthe. Une réalité extrêmement complexe, qui mérite une lecture attentive. Sans simplifications qui ne servent qu’à dissimuler de la propagande partisane.
20:52 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : terrorisme, terrorisme islamiste | |
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La géopolitique du trumpisme
La géopolitique du trumpisme
par Daniele Perra
Source : Daniele Perra & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/geopolitica-del-t...
Les premières semaines de la présidence Trump ont clairement dessiné les objectifs géopolitiques de la « nouvelle » administration.
1) L'exclusion de l'Europe des routes arctiques ;
2) Se décharger sur l'Europe elle-même du fardeau et de la destruction causés par le conflit en Ukraine ;
3) L'acquisition d'une position forte en Méditerranée orientale, à Gaza (à proximité d'importants bassins gaziers et du canal de Suez, afin de pouvoir contrôler directement les flux d'énergie vers l'Europe) ;
4) désarticulation totale de l'existence du Mexique en tant que nation et contrôle total du golfe du Mexique et de la mer des Caraïbes (solution finale aux « problèmes » constitués par le Venezuela et par Cuba) ;
5) réappropriation totale du contrôle du continent ibéro-américain.
En ce qui concerne le point 5, il me semble important de garder à l'esprit les concepts de « synchronie » et d'« asynchronie » entre l'Argentine et le Brésil. Il est clair que l'objectif des Etats-Unis, dans ce cas, est de s'assurer qu'il n'y ait pas de « synchronie » géopolitique entre les deux pays. Leur trop grande proximité est en effet considérée comme très risquée pour l'hégémonie nord-américaine dans la région (Alberto Burla docet). Dès lors, paradoxalement, il est toujours préférable pour Washington que les deux États soient dirigés par des gouvernements mutuellement hostiles (Lula contre Milei, Bolsonaro contre Fernandez auparavant). Un tel système, soit dit en passant, était également évident à l'époque des dictatures militaires (il ne faut pas oublier que la dictature « anticommuniste » de l'Argentine était soutenue par l'URSS, Cuba, le Pérou, la Libye et l'Angola pendant la guerre contre le Royaume-Uni au sujet des Malouines - un avant-poste clé pour le contrôle de l'espace maritime de l'Amérique du Sud).
Tout aussi intéressant est le fait que le renouvellement périodique de l'intérêt des États-Unis pour l'Amérique latine s'accompagne toujours d'une croissance de l'influence israélienne dans la région (les cas de Bolsonaro, soutenu par la mafia juive au Brésil, et de Milei, en ce sens, sont évidents). Il faut également garder à l'esprit le fait qu'Israël considère la région comme un nouveau bassin démographique. Par conséquent, sa déstabilisation est la bienvenue (soutien aux groupes paramilitaires colombiens, par exemple, utile pour générer des flux migratoires vers Israël).
Il est également important de noter que l'expansion des États-Unis s'accompagne toujours du rôle pertinent des sectes évangéliques judéo-protestantes.
Il est curieux que Trump ait été qualifié de « premier président juif des États-Unis ».
Ici, l'objectif est de limiter le rôle de l'Église catholique en Ibéro-Amérique ainsi que le risque qu'elle exerce une influence sur la population latina (croissante) aux États-Unis eux-mêmes. Comme l'enseigne Carl Schmitt, l'anticatholicisme est une caractéristique essentielle de la colonisation anglo-saxonne en Amérique du Nord. En effet, tout au long du 18ème siècle, des lois anticatholiques ont été promulguées. Et au 19ème siècle, être catholique était considéré comme une étiquette infamante. D'autre part, une grande partie des migrants italiens arrivés dans le « Nouveau Monde » ont fini par remplacer la main-d'œuvre esclave.
Quoi qu'il en soit, l'alliance entre le fondamentalisme évangélique et le fondamentalisme juif apparaît de plus en plus évidente. Là où le premier cherche à retrouver une volonté de puissance « perdue » en s'appuyant fortement sur les fondements religieux des États-Unis (pensons au phénomène des « grands réveils » récurrents qui caractérisent l'histoire des États-Unis et à l'idée d'un contact direct entre Dieu et les premiers colons), le second cherche à contrôler et à orienter à son profit l'énorme capacité économique et militaire de l'Amérique du Nord.
Il va sans dire que l'objectif du « fondamentalisme », sous toutes ses formes, est toujours d'éliminer les « ennemis intérieurs » en premier lieu. Ainsi, le trumpisme se manifeste comme la première phase d'une « guerre civile occidentale » qui sert de prélude à un « conflit mondial entre civilisations » ultérieur et plus large.
16:58 Publié dans Actualité, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, politique internationale, géopolitique, états-unis, donald trump | |
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mercredi, 12 février 2025
Les Kouriles, pomme de discorde: le nouveau gouvernement japonais veut résoudre le problème
Les Kouriles, pomme de discorde: le nouveau gouvernement japonais veut résoudre le problème
Tokyo. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Japon et la Russie ont un problème territorial non résolu: l'Union soviétique victorieuse a annexé à l'époque les îles que le Japon appelle les « îles du Nord ». En russe, elles sont désignées comme l'archipel des « Kouriles ». Tokyo n’a jamais renoncé à ces îles, tandis que Moscou a constamment affirmé qu'un retour des îles au Japon était exclu. Comme l'Allemagne, le Japon ne bénéficie toujours pas d'un traité de paix en raison de la question non résolue des Kouriles.
Cependant, Tokyo souhaite – et ce, malgré les relations actuellement tendues avec la Russie – tenter de résoudre enfin ce problème. C'est ce qu'a déclaré le nouveau Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, vendredi au Parlement.
Cela ne sera pas facile, car en même temps, Ishiba a promis de continuer à soutenir les sanctions contre la Russie et de soutenir l'Ukraine. Le renforcement des relations avec des pays partenaires comme la Corée du Sud, l'Australie et les G7 reste également à l'ordre du jour. Le partenariat avec les États-Unis est même décrit comme le « pilier » de la diplomatie et de la sécurité japonaises.
Tokyo a récemment qualifié les Kouriles d'« occupées illégalement par la Russie » en avril 2023. Le président du Kremlin, Vladimir Poutine, a immédiatement réagi en qualifiant l'archipel de partie intégrante de la Russie: « Cela fait partie des résultats de la Seconde Guerre mondiale, nous n’avons pas révisé les résultats de la Seconde Guerre mondiale » (mü).
20:15 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : actualité, russie, japon, kouriles, asie, affaires asiatiques | |
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Gregor Gysi : Sahra Wagenknecht prépare des coalitions avec l'AfD
Gregor Gysi : Sahra Wagenknecht prépare des coalitions avec l'AfD
Berlin. La fin imminente de la domination des anciens partis dans le paysage politique allemand ouvre des perspectives intéressantes. Il est même possible qu'une alliance entre l'AfD et le Bündnis Sahra Wagenknecht (BSW) ne soit plus exclue. C'est en tout cas ce qu'affirme le vétéran de la gauche, Gregor Gysi (anciennement chef du parti SED).
Il peut s'imaginer que le Bündnis Sahra Wagenknecht (BSW) pourrait, à l'avenir, former des coalitions avec l'AfD. "Oui, je peux l'imaginer," a déclaré Gysi à des journalistes du groupe de presse "Ippen-Media" en réponse à une question. Car: "Sahra a dit un jour : Höcke est un extrémiste de droite, mais les autres sont conservateurs-libéraux." Et: "Avec de telles formulations, Sahra prépare une collaboration avec l'AfD".
Selon Gysi, une coopération gouvernementale au sein des Länder est envisageable. "En Thuringe, Höcke est trop extrême, mais dans d'autres Länder, je leur fais confiance, à condition que l'AfD se montre un peu plus modérée".
Cependant, de telles spéculations ne sont que des suppositions. Il n'est actuellement pas du tout certain que le BSW ait un avenir politique. Le parti traverse actuellement une vague de départs et aura des difficultés à franchir la barre des 5% lors des élections fédérales du 23 février (mü).
Source: Zu erst, Feb. 2025.
20:03 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, affaires européennes, allemagne, sahra wagenknecht, bsw, afd | |
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Erdogan part à la conquête de la Circassie russe
Erdogan part à la conquête de la Circassie russe
Enrico Toselli
Source: https://electomagazine.it/erdogan-parte-alla-conquista-de...
Il a dévoré la Syrie sans coup férir, abandonnant une partie du territoire à Israël. Mais à Tel-Aviv, il ne faudrait pas être trop tranquille pour l’avenir. Désormais, Erdogan tourne son regard vers l’Abkhazie sous contrôle russe, première étape dans la construction d’une Circassie indépendante de Moscou mais dépendante d’Ankara. Évidemment, les dirigeants de l’Union européenne – tous absents lorsque a eu lieu la distribution d’intelligence – célèbrent l’événement. Porter un coup à Poutine mérite d’être fêté avec champagne et caviar, aux frais des sujets européens.
Prendre l’Abkhazie aux Russes signifie aussi se rapprocher de la Géorgie, en poussant Tbilissi à abandonner ses relations avec Moscou pour se tourner vers Bruxelles. Naturellement, les grands politiciens européens ne se rendent pas compte que le passage de l’Abkhazie sous l’hégémonie turque précéderait celui de toute la Géorgie. Et ensuite, pas à pas, viendrait le tour des autres pays du Caucase.
Ursula sera surprise, tout comme toute sa clique, mais Erdogan agit dans l’intérêt de la Turquie, pas dans celui de Bruxelles. On peut même comprendre Zelensky, qui rêve d’affaiblir Poutine grâce à Erdogan, car le bandit de Kiev n’a absolument rien à faire de l’Europe. Mais l’enthousiasme de l’UE, occupée à attiser des troubles à Tbilissi, est totalement déplacé.
Quant à la Russie, une fois de plus, elle paie son incapacité totale à agir sur le front du soft power. Ce n’est qu’à l’approche du scrutin en Abkhazie que Moscou a pris conscience du problème et de l’efficace campagne électorale turque. Ankara a avancé sur le terrain culturel et des revendications ethniques. Moscou, avec un énorme retard, a simplement envoyé un peu d’argent. Cette affaire est assez pathétique et se révèle totalement inefficace. D’ailleurs, les Russes ont commis les mêmes erreurs en Europe occidentale, persuadés que les missiles et les drones suffisent à faire basculer les équilibres.
Staline, sur ce point, était bien plus malin.
19:55 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : erdogan, turquie, circassie, abkhazie, caucase, europe, affaires européennes | |
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Un tribunal pour juger les crimes du libéralisme
Un tribunal pour juger les crimes du libéralisme
La quatrième théorie politique s'impose, alors que le libéralisme s'effondre, les penseurs sérieux doivent dès lors regarder au-delà des idéologies défaillantes pour construire une nouvelle civilisation juste et équilibrée.
Alexandre Douguine
En un instant, après les réformes rapides de Trump, qui a déclaré qu'il n'y avait que deux genres - masculin et féminin -, un tableau monstrueux s'est déroulé sous les yeux des Américains et du monde entier. Des millions de personnes qui avaient été convaincues par les libéraux, précédemment au pouvoir, de changer de genre ou de s'identifier à des genres inexistants se sont soudain retrouvées transformées de citoyens « progressistes » et « avant-gardistes » en infirmes, en invalides. Quelques instants auparavant, on leur avait inculqué l'idée que la diversification des genres, y compris la castration, la mutilation et l'effondrement psychologique des jeunes enfants, étaient des signes du « comportement social le plus adéquat ».
Or, il s'est avéré que ceux qui insistaient sur ce point étaient tout simplement des maniaques et des criminels, et que ceux qui succombaient étaient des victimes qui avaient volontairement accepté de devenir des monstres. Les libéraux avaient presque poussé leurs sociétés dans l'abîme, en leur racontant des contes lénifiants, mais Trump a soudain révélé que c'était bien de la pure fiction - l'abîme s'était ouvert, et beaucoup y étaient déjà tombés. Beaucoup ont réussi à ruiner physiquement, mentalement et socialement leurs enfants, les perdant à jamais. Même Elon Musk en a souffert, son enfant est devenu un imbécile.
Ils ne s'en remettront jamais. Ce que les libéraux ont fait est une expérience sociale géante, plus terrifiante que celles jadis entreprises par le nazisme et le communisme. Et il ne s'agissait pas seulement d'une bande de maniaques, de pervers, de pédophiles et de schizophrènes. Il s'agissait d'une idéologie entière qui a poussé son principe cardinal jusqu'à l'absurde - la poursuite de l'individualisme jusqu'à la libération de toutes les formes d'identité collective (propriété, nation, foi, ethnie, sexe et enfin espèce).
Nous en avons discuté avec Tucker Carlson. Il était horrifié par tout ce qui se passait en Occident. Et maintenant, Tucker Carlson est tout proche de la Maison Blanche. Et Trump a brusquement arrêté le génocide psychophysique du peuple américain. Comment se sentent maintenant les transgenres, les drag queens, les défenseurs de la positivité du corps, les mutilants, les castrats et les voleurs de quad ? En particulier les enfants transgenres, qui sont instantanément passés du statut de « représentants avancés de la culture woke » à celui de « déchets » et de victimes d'une perversion inhumaine...
Comment peuvent-ils étudier, vivre, fonder des familles, alors que la nouvelle génération saine de l'ère Trump, où il n'y a que deux genres, les considérera comme des « déchets biologiques », des « dégénérés psychologiques et physiques » ?
Il est temps de compiler le « Livre noir » du libéralisme. Car c'est bien d'idéologie qu'il s'agit. Le libéralisme doit être reconnu comme une idéologie criminelle et extrémiste. Il est responsable de la terreur, des guerres, des coups d'État, des génocides, des mensonges orchestrés par les médias internationaux, des révolutions de couleur, des meurtres et, plus monstrueux encore, de la violence de masse et de l'effondrement psychologique de centaines de milliers, voire de millions, d'enfants qui ont subi des traumatismes incurables au niveau du corps et de l'esprit. Les libéraux ont mutilé l'âme et le corps d'un nombre incalculable de leurs propres citoyens. Et ce que les élites ont fait aux enfants migrants non protégés dépasse l'imagination. Aujourd'hui, la vérité sur les orgies pédophiles des dirigeants du Parti démocrate américain se fait lentement jour - sur les rituels sataniques fermés sur l'île d'Epstein et les fêtes de P. Diddy, auxquelles de nombreuses personnes ont participé - et bientôt tous les détails seront connus. L'Amérique frémira, tout comme l'humanité tout entière.
Les trois idéologies politiques occidentales de la modernité se sont révélées criminelles et ont débouché sur un cauchemar sanglant.
Les communistes ont détruit des classes entières - l'aristocratie, la paysannerie -, massacré les croyants, maudit l'identité nationale et les anciennes traditions. Tout cela au nom du progrès. Et tout cela s'est terminé par une triste dégénérescence et un effondrement. Pourtant, c'est une idéologie occidentale à laquelle le peuple russe naïf s'est laissé prendre. Le « Livre noir » du communisme existe.
Les horreurs commises par les nazis sont connues dans le détail. Et leur souvenir ne s'estompe pas, ne s'efface pas. D'autant plus qu'il y a encore des adeptes à notre époque des atrocités commises par des nazis ukrainiens contre des civils - hélas, c'est une page de plus dans le « Livre noir » du nazisme.
Il reste à condamner le libéralisme à l'échelle planétaire. Ceux qui ont orchestré tout cela doivent subir un juste châtiment.
C'était la tâche de toute l'humanité, d'arrêter le mondialisme occidental, de vaincre cette idéologie, cette politique, ce système anti-humain. Mais les choses ont tourné autrement : le système a été renversé de l'intérieur. Les Américains eux-mêmes ont renversé l'élite libérale enragée et ont rendu leur jugement. Un tribunal est à venir. Il est inévitable. Les trumpistes ont porté un coup fatal au cœur de la pieuvre libérale - l'USAID, le système qui a financé le libéralisme mondial dans toutes ses dimensions - la terreur, l'extrémisme, les médias d'entreprise, l'espionnage, les coups d'État, les assassinats, la falsification des données et la persécution des dissidents. En fait, c'est l'USAID qui est à l'origine de la formation, du financement et de la mise en œuvre de la politique de l'UE en matière de sécurité et de défense.
En fait, c'est l'USAID qui est à l'origine de la formation, du financement et du soutien politique direct du nazisme ukrainien. Mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg.
Et voici quelque chose d'important : nous devons maintenant reconnaître que les trois idéologies occidentales de la modernité sont criminelles ; sinon, nous continuerons à errer dans ce mauvais rêve, passant d'un système criminel à un autre. Aujourd'hui encore, il n'est pas exclu que l'Occident, après avoir reculé devant le libéralisme et détesté le communisme, soit à nouveau tenté par le nazisme - dans ses versions les plus disgracieuses. Cela relancerait le cercle vicieux. Il est essentiel de briser ce cycle et de le dépasser.
La modernité occidentale est loin d'être le seul champ d'idées et de théories politiques. Il y a beaucoup de choses qui ne sont pas occidentales et/ou qui ne sont pas liées à la modernité. Tout cela forme le thésaurus idéologique de la quatrième théorie politique. Par conséquent, le tribunal sur le libéralisme et les libéraux ne doit pas nous renvoyer au fascisme ou au communisme. Ces trois idéologies sont criminelles, désastreuses et inhumaines. Elles manquent de Dieu, du Christ, de l'amour, de l'âme et du peuple en tant que sujet de l'histoire. Elles manquent de l'expérience aiguë de l'être authentique. Elles manquent de Dasein. Elles sont toutes athées, matérialistes et aliénées. Elles ont été conçues pour remplacer la religion, une idée déjà intrinsèquement corrompue. C'est une perversion, un crime et le début de la fin. C'est pourquoi, d'ailleurs, Trump insiste tant sur la religion. Que ce soit le christianisme occidental. C'est une affaire américaine. Nous avons notre propre foi : le christianisme orthodoxe oriental. C'est notre voie. Mais nous devons transcender ensemble la modernité occidentale.
Nous avons commencé la guerre contre le libéralisme dans notre pays et en Ukraine. Mais le coup décisif a été porté par les Américains eux-mêmes. Par conséquent, il est probable que maintenant, les penseurs les plus sérieux du camp trumpiste tourneront leur regard vers la quatrième théorie politique. Les mondialistes ont tout fait pour l'empêcher - interdire la Quatrième théorie politique sur leurs réseaux, diaboliser ses partisans, supprimer des comptes, voire tuer. Mais on ne peut pas tuer une Idée. Ainsi, le tribunal des libéraux doit être conduit sur la base de la Quatrième Théorie Politique, au-delà des idéologies de la Modernité Occidentale - toutes et toutes.
19:39 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, libéralisme, alexandre douguine | |
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Ukraine: les cinq déclarations qui créent une « tragédie parfaite »
Ukraine: les cinq déclarations qui créent une « tragédie parfaite »
Par Alessandro Orsini
Source : Alessandro Orsini & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/ucraina-le-cinque...
Zelensky continue de perdre des territoires et des bastions dans le Donbass. Sur le plan militaire, la guerre reste la même: un désastre sans fin pour Zelensky. Sur le plan politique, en revanche, nous sommes entrés dans une nouvelle phase de la guerre que je qualifie de phase de la «tragédie parfaite». Cette phase présente deux caractéristiques. La première est la culpabilisation de Zelensky et la deuxième est l'humiliation de l'Union européenne par la Maison Blanche. C’est une tragédie politique parfaite, puisque ceux qui ont mené cette guerre contre leurs propres intérêts – l'Union européenne et Zelensky – sont maintenant ridiculisés, insultés et moqués par ceux qui ont tiré les ficelles de loin: la Maison Blanche. Une tragédie politique parfaite est avant tout faite de déclarations constamment exposées sur la scène médiatique. Il est nécessaire de tenir un journal des déclarations parfaitement tragiques depuis la victoire de Trump. À l'heure actuelle, je compte cinq déclarations parfaitement tragiques.
La première provient de Mark Rutte, selon lequel la Russie produit en trois mois les armes que l'OTAN produit en un an, de Los Angeles à Ankara. Dire « de Los Angeles à Ankara » revient à dire qu'il y a, dans ce conflit, 32 pays contre un. Imaginez si les armes de la Russie étaient ajoutées à celles de la Chine, de l'Iran et de la Corée du Nord. Question: si l'industrie militaire de la Russie, seule, domine celle de l'OTAN, quels seraient les rapports de force entre l'OTAN d'une part, et la Russie, la Chine, la Corée du Nord et l'Iran de l'autre? L'Union européenne continue de dire qu'elle doit se préparer à la guerre avec la Russie dans deux ou trois ans. Il est clair que la classe dirigeante de l'Union européenne a complètement perdu le contact avec la réalité.
La deuxième déclaration nous vient de Trump, selon lequel Zelensky est le véritable coupable de la tragédie de son peuple pour avoir cru qu’il pouvait vaincre la Russie. Sur Fox News, Trump a accusé Zelensky de ne pas avoir négocié avec Poutine immédiatement après l'invasion.
La troisième déclaration parfaitement tragique vient de Zelensky lui-même, qui déclare que « l'Ukraine n’a pas les forces pour reconquérir les territoires perdus ».
La quatrième déclaration est de Marco Rubio, selon lequel quiconque a affirmé que l’Ukraine pouvait vaincre la Russie est un « malhonnête ». Cette accusation peut s'adresser à 99% des médias italiens et à tous les leaders européens, d’Ursula von der Leyen à Giorgia Meloni. La Première ministre italienne a toujours soutenu que les Ukrainiens pouvaient vaincre les Russes. Lors du G20 à distance du 22 novembre 2023, Poutine a demandé une solution diplomatique. Meloni lui a répondu que la Russie devrait se retirer sans rien demander en retour. La grande presse italienne a célébré ce qui était en réalité une fanfaronnade: « Quant au fait que, comme l'a dit Poutine, la Russie veut travailler à la paix, cela – a dit Meloni – me rend contente, mais s’il veut la paix, il suffirait de retirer les troupes ».
La cinquième déclaration est de Boudanov, le chef des services de renseignement militaires ukrainiens, selon laquelle l'Ukraine risque de mourir en tant qu'État si Poutine n'est pas arrêté avant l'été. Ces cinq déclarations doivent être conservées car beaucoup d'autres, encore plus humiliantes pour l'Europe et Zelensky, s'ajouteront. Le risque est de perdre le compte. La question que tout le monde devrait discuter, mais que tout le monde évite, est la suivante: comment l'Union européenne peut-elle se préparer à la guerre avec Poutine dans deux ou trois ans si l'écart entre la puissance militaire de l'Europe et celle du bloc sino-russe est presque infranchissable? Il semble qu'à l'Union européenne, il manque l'arme la plus importante: un cerveau qui fonctionne correctement.
14:28 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, ukraine, affaires européennes | |
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mardi, 11 février 2025
Trump et Jurassic Park
Trump et Jurassic Park
Par Marco Travaglio
Source : Il Fatto Quotidiano & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/trump-e-jurassic-...
En deux semaines, Trump a réussi à faire détester l'Amérique par le monde entier à coups de déclarations fracassantes, de menaces, d’ultimatums et de droits de douane. Un chaos planétaire, un gigantesque nuage de fumée qui a enveloppé la Terre : ce n’est que lorsqu’il se dissipera que nous comprendrons s’il y a une quelconque logique dans cette folie. Un seul fait semble évident : l’approche commerciale, voire immobilière (cf. Gazaland), des crises internationales est une nouveauté absolue qui balaie celle, idéologico-moralisatrice, que les États-Unis avaient adoptée jusqu’ici, masquant leur impérialisme sous couvert de lutte contre les empires du mal, de guerre contre le terrorisme, d’exportation de la démocratie et autres appâts pour crédules. Mais tandis que Trump perd la tête – ou feint de la perdre (cela reste à voir) – en bouleversant le monde du jour au lendemain, ceux qui devraient réagir en sont encore à l’âge de pierre.
Il suffit de lire le dernier discours style Jurassic Park de Mattarella, qui compare la Russie au Troisième Reich, Poutine à Hitler, le Donbass à l’Europe envahie par les nazis, et donc les négociations Moscou-Kiev à la Conférence de Munich de 1938, qui mena à la Seconde Guerre mondiale. Il découvre soudainement l’urgence d’être des acteurs plutôt que des vassaux des États-Unis (ah bon? Il était temps!) et de se tourner vers l’ONU et ses dérivés. Mais il oublie qu’en 1999, un gouvernement dont un certain Mattarella était vice-président s’était moqué de l’ONU et avait participé aux bombardements de l’OTAN sur Belgrade, première violation de la légalité internationale qui conduisit ensuite à la reconnaissance du Kosovo pour démanteler la Serbie, en contradiction avec une résolution de l’ONU – un précédent dont Poutine s’est ensuite servi pour faire de même en Crimée et dans le Donbass.
Voilà à quoi se résument aujourd’hui les classes dirigeantes européennes: discréditer les négociations naissantes entre la Russie et l’Ukraine et en attribuer tout le mérite à Trump, Orbán & Co. Pendant ce temps, elles continuent d’obéir aveuglément à Trump sur les sujets où nous devrions justement nous rebeller: la course aux armements et les sanctions qui nous forcent à acheter encore plus d’armes et de gaz aux États-Unis. Alors que Meloni s’efforce d’atteindre les 2% de dépenses militaires, les euro-déments pensent déjà à passer à 3 ou 4% pour complaire à The Donald, qui nous en demande 5% (tandis que les États-Unis en sont à 3,4%). Et il ne se trouve personne – pas même Schlein, pourtant adepte des « vrais sujets concrets » – pour remettre en question cette folie belliciste et antisociale qui gonfle les voiles des néonazis partout en Europe.
La Russie, contrairement à nous, est en guerre, et pourtant elle consacre 400 milliards de dollars par an à la défense – soit un tiers de moins que l’UE, qui, avec 1,9% de son PIB, en dépense 530. Pourquoi devrions-nous encore nous saigner à blanc, si ce n’est pour enrichir les industriels de l’armement américains? Et qu’attend l’UE pour lever les restrictions sur le gaz russe et intensifier ses relations commerciales avec la Chine afin de contrer les droits de douane? Trump, comme ses prédécesseurs, défend les intérêts des Américains. Ici, nous attendons toujours quelqu’un qui défende enfin les intérêts des Européens.
21:14 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, donald trump, europe, états-unis, politique internationale | |
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La route de la soie septentrionale de la Chine et le grand jeu de l'Arctique
La route de la soie septentrionale de la Chine et le grand jeu de l'Arctique
par Fabrizio Verde
Source: https://www.lantidiplomatico.it/dettnews-la_china_ice_sil...
En août de l'année dernière, la Chine et la Russie ont lancé un service rail-mer, l'Arctic Express No.1, qui transportera des conteneurs par voie ferrée de Moscou à Arkhangelsk, le seul port du nord-ouest de la Russie. À partir d'Arkhangelsk, des porte-conteneurs achemineront les conteneurs vers la Chine via l'océan Arctique.
La liaison maritime arctique pour conteneurs, longue de 13.000 km, permettra d'acheminer les marchandises en 20 à 25 jours. C'est une semaine de plus que la route maritime du Nord russe (NSR).
« Les infrastructures de nos pays sont insuffisantes pour répondre à nos besoins croissants en matière de logistique et de transport, et il est impératif d'ouvrir de nouvelles voies logistiques pour développer la coopération économique et commerciale sino-russe », a déclaré l'ambassadeur de Chine en Russie, Zhang Hanhui. « La Chine a toujours soutenu l'établissement de routes maritimes arctiques. Au cours des dix dernières années, les dirigeants chinois et russes ont continué à prêter attention au développement des routes maritimes arctiques et les gouvernements ont établi des mécanismes pour explorer la coopération arctique », a-t-il ajouté.
À cet égard, il convient de mentionner que la Chine elle-même s'est définie comme un « État proche de l'Arctique », affirmant ses intérêts dans l'exploration et l'exploitation des ressources de l'Arctique, soulignant sa présence légitime dans la région en vertu du traité de Svalbard de 1925, qui accorde à plusieurs pays le droit de mener des recherches scientifiques dans l'Arctique. Par le biais d'investissements stratégiques, tels que la construction de la station du fleuve Jaune en Norvège, Pékin a montré qu'il considérait l'Arctique comme un élément crucial de sa stratégie économique et de sécurité. Cette initiative a été considérée comme une réponse à l'évolution du paysage géopolitique, en particulier à la suite des tensions avec les pays occidentaux après le début de l'opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine.
Revenant sur le lancement du service ferroviaire arctique, M. Zhang a souligné que 14 allers-retours avaient déjà été effectués depuis juillet 2023, date à laquelle la société chinoise Yangpu New New Shipping a lancé le premier service régulier de transport de conteneurs entre la Chine et les ports russes de l'océan Arctique.
L'ambassadeur a expliqué: "Les liaisons intermodales mer-rail et la coopération entre la Russie et la Chine dans le domaine de la construction navale donneront une nouvelle importance au développement de la Route de la soie arctique".
La route de la soie arctique chinoise, également connue sous le nom de route de la soie polaire, est une initiative stratégique lancée par Pékin pour développer des routes maritimes le long du cercle arctique. Alors que la route de la soie traditionnelle reliait la Chine au Moyen-Orient et à l'Europe par des voies terrestres, la route de la soie arctique vise à créer de nouvelles routes commerciales grâce à la fonte des glaces marines dans la région arctique. Cette initiative a des implications géopolitiques et stratégiques importantes pour la Chine et la communauté internationale.
L'une des principales implications géopolitiques de la route de la soie arctique chinoise est la possibilité pour la Chine d'accroître son influence et sa présence dans la région arctique. La fonte des glaces de l'Arctique ouvre de nouvelles voies de navigation qui peuvent réduire considérablement le temps et le coût du transport des marchandises entre la Chine et l'Europe. En investissant dans les infrastructures et la recherche dans l'Arctique, la Chine peut renforcer sa position dans la région et s'imposer comme un acteur clé dans les affaires arctiques.
En outre, la route de la soie arctique chinoise peut également aider la Chine à diversifier ses sources d'énergie et à réduire sa dépendance à l'égard des routes maritimes traditionnelles qui traversent des zones politiquement « sensibles » telles que la mer de Chine méridionale. En développant de nouvelles routes maritimes à travers l'Arctique, la Chine peut s'assurer des sources d'énergie alternatives et garantir la sécurité de sa chaîne d'approvisionnement énergétique. Cette démarche stratégique vise également à améliorer la sécurité énergétique de la Chine et à réduire sa vulnérabilité aux perturbations des marchés mondiaux de l'énergie.
La route de la soie arctique peut également avoir des retombées économiques importantes pour la Chine et les autres pays participant à l'initiative. En reliant la Chine à l'Europe via l'Arctique, elle peut faciliter les échanges commerciaux et les investissements entre les deux régions, stimuler la croissance économique et créer de nouvelles possibilités de coopération. Ce scénario peut être particulièrement bénéfique pour les pays situés le long de l'itinéraire, qui peuvent tirer parti des avantages économiques liés à l'augmentation des échanges et des investissements.
Ainsi, Pékin peut également étendre son influence dans l'économie mondiale et s'imposer comme un acteur de premier plan dans le commerce international. En développant de nouvelles routes commerciales à travers l'Arctique, la Chine peut renforcer sa position en tant que partenaire commercial clé pour les pays d'Europe et d'ailleurs. Une autre façon d'améliorer la diplomatie économique et de tenter de façonner les politiques commerciales mondiales.
En outre, la route de la soie acrtique pourrait également avoir des implications écologiques significatives. Alors que la fonte des glaces de l'Arctique se poursuit, la région est confrontée à des défis environnementaux sans précédent qui nécessitent une action urgente. En investissant dans le développement durable et dans des infrastructures respectueuses du climat dans l'Arctique, la Chine peut contribuer à atténuer l'impact de ce changement et à promouvoir la protection de l'environnement dans la région.
Dans l'ensemble, l'initiative chinoise a le potentiel de remodeler le commerce mondial et les schémas de transport, de renforcer l'influence de la Chine dans la région arctique et de promouvoir le développement durable et la protection de l'environnement. En investissant dans les infrastructures et la recherche dans l'Arctique, la Chine peut exploiter de nouvelles opportunités et relever des défis géopolitiques et stratégiques majeurs. Alors que la Route de la soie arctique continue d'évoluer, il sera crucial pour la Chine et les autres pays de travailler ensemble pour assurer le succès et la durabilité de cette initiative ambitieuse.
Les actions de Trump
Le président élu des États-Unis, Donald Trump, considère ce scénario comme un véritable cauchemar. Ainsi, face à cette avancée (pacifique) de la Chine et de la Russie dans l'Arctique, les États-Unis, sous la houlette de Donald Trump, ont décidé d'adopter une approche plus affirmée. Les déclarations sur la possible prise de contrôle du Groenland, qualifiée, un peu timidement, d'« absurde » par certains dirigeants européens, reflètent la crainte des États-Unis de perdre leur influence dans une région stratégiquement cruciale. Cette attitude reflète une stratégie réactive, davantage orientée vers l'endiguement de la Chine et de la Russie que vers la promotion d'un développement positif et inclusif dans la région.
Outre son intérêt pour le Groenland, l'administration Trump pourrait prendre plusieurs mesures pour contrer l'influence sino-russe dans l'Arctique :
- Renforcer la présence militaire : augmenter les forces armées et les infrastructures dans la région pour dissuader la Russie et la Chine.
- Former une coalition arctique : obliger des pays comme le Canada, la Norvège et le Danemark à suivre les politiques de sécurité et de développement de Washington dans l'Arctique.
- Développement économique : promouvoir l'investissement dans des projets énergétiques et d'infrastructure dans l'Arctique pour assurer une présence économique significative et tenter de réduire l'influence chinoise.
- Diplomatie internationale : travailler dans le cadre de forums internationaux, tels que le Conseil de l'Arctique, afin d'établir des règles et des réglementations visant à limiter les initiatives commerciales de la Chine et de la Russie.
Cependant, les politiques américaines semblent se concentrer principalement sur le renforcement militaire, dans l'intention de contrer les initiatives sino-russes de construction d'infrastructures et de routes commerciales dans l'Arctique. Toutefois, cette réponse manque d'une vision stratégique à long terme qui aille au-delà du simple maintien d'une hégémonie mondiale qui semble irrémédiablement perdue à ce stade. Il en résulte une perception croissante de l'isolement des États-Unis face à un ordre mondial de plus en plus multipolaire.
Un conflit de visions
Alors que l'approche américaine repose sur une logique de confrontation, la Chine et la Russie promeuvent une vision de développement partagé et de coopération internationale. La Route de la soie arctique représente une nouvelle opportunité de créer des liens économiques plus étroits entre l'Asie et l'Europe, en ouvrant des routes commerciales plus efficaces et moins vulnérables aux interférences géopolitiques. Cette initiative illustre également la manière dont la multipolarité peut promouvoir la stabilité mondiale par le dialogue et la collaboration, plutôt que par l'escalade militaire.
Les initiatives chinoises et russes dans l'Arctique représentent un modèle de coopération stratégique dans un monde de plus en plus multipolaire. Alors que les États-Unis cherchent à maintenir leur rôle dominant, comme ils le font toujours par des stratégies agressives et réactives, l'approche sino-russe se distingue par sa promotion d'un développement inclusif et durable. Le défi mondial n'est pas seulement d'accroître les échanges commerciaux, mais de le faire d'une manière qui profite à toutes les nations concernées, en renforçant un ordre mondial plus équitable et plus coopératif. Une application pratique du concept de création d'une communauté avec un avenir commun pour l'humanité, tel que préconisé par le président chinois Xi Jinping.
Fabrizio Verde, Directeur de l'AntiDiplomatico. Napolitain, promotion 80.
20:42 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, océan arctique, arctique, chine, russie, affaires européennes, géopolitique | |
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samedi, 08 février 2025
Petr Bystron (AfD) exige des éclaircissements sur les activités de l’USAID dans l’UE
Petr Bystron (AfD) exige des éclaircissements sur les activités de l’USAID dans l’UE
Source: https://report24.news/afd-bystron-fordert-aufklaerung-ueb...
L'eurodéputé de l'AfD, Petr Bystron, exige une enquête immédiate sur les activités de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) au sein de l'Union européenne. Cette demande fait suite à des accusations selon lesquelles l’USAID aurait influencé les élections européennes de 2024 à travers des campagnes de désinformation dans plusieurs pays de l'UE, sur la base des révélations d'Elon Musk et de Donald Trump concernant les pratiques illégales au sein de l'agence.
Rédaction / Communiqué de presse de l’AfD
Alors qu'en Autriche, la chaîne de radiodiffusion publique ORF continue de fantasmer en présentant l’USAID comme une "importante organisation humanitaire", le reste du monde a déjà pris plusieurs longueurs d'avance. À travers l'USAID, le terrorisme et les "changements de régime" ont été financés à l'échelle mondiale. Une grande partie des impôts des Américains a également été versée à George Soros et aux médias de gauche afin d’influencer les populations dans le sens du globalisme progressiste.
La suppression de l’USAID représente la mesure la plus significative contre le terrorisme mondial – qu'il s'agisse de terreur psychologique exercée sur les populations ou de violences islamistes – depuis des décennies. Il faut en remercier le gouvernement Trump, même si, de manière tout à fait compréhensible, son action vise avant tout à préserver les intérêts des États-Unis. Mais cette dynamique bénéficiera également à de nombreux autres pays du monde.
Dans son communiqué de presse, l'AfD déclare:
"Trump a fait un travail préparatoire fantastique, mais nous devons maintenant, en Europe, élucider rapidement et de manière approfondie les manipulations électorales illégales orchestrées par des puissances étrangères", a déclaré Bystron. Il existe de sérieuses suspicions selon lesquelles ces ingérences étrangères auraient massivement influencé la composition du Parlement européen. "L’UE doit combattre sans compromis toute forme de guerre hybride, de propagande étrangère et de désinformation".
Bystron critique également le fait que les médias financés par l’USAID ont ciblé de manière délibérée les forces d’opposition. "Notre démocratie doit être protégée contre les influences extérieures", a affirmé le député de l’AfD. Il incombe aux institutions européennes de faire la lumière sur ces manipulations et de garantir la sécurité des élections futures.
L’Agence américaine pour le développement international (USAID) est actuellement sous le feu des critiques pour avoir utilisé des fonds issus des services de renseignement afin d’influencer les élections et de provoquer des changements de régime à travers le monde. Le président américain Donald Trump a, en conséquence, drastiquement réduit le budget de l'USAID et mis l'ensemble de son personnel en congé forcé à compter du 7 février.
19:21 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afd, petr bystron, allemagne, europe, parlement européen, affaires européennes, usaid | |
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La droite transhumaniste yankee est-elle un bon modèle pour la droite fluide italienne et européenne?
La droite transhumaniste yankee est-elle un bon modèle pour la droite fluide italienne et européenne?
Augusto Grandi
Source: https://electomagazine.it/la-destra-transumanista-yankee-...
L’ennemi de mon ennemi est-il toujours mon ami ? Non, pas toujours. En fait, parfois, il est même encore plus dangereux. La droite fluide italienne s’est enthousiasmée pour le triomphe de Trump, car, enfin, les maîtres de Washington mettront fin à toutes les idioties du politiquement correct, à la folie woke, à la démence de la cancel culture. Finies les absurdités des quotas – pour les genres et orientations sexuelles variés, pour les Noirs, les Asiatiques, les Latinos, les autochtones, les métis asiatiques et noirs, les métis latinos et indiens – sans la moindre considération pour le mérite et la compétence.
Même l’attaque de Trump contre la Cour pénale internationale de La Haye peut être approuvée si l’on considère le parti pris honteux de cette cour lors de la guerre civile en Yougoslavie.
Mais ensuite ? À quel point une droite yankee est-elle une amie si elle vous considère comme un idiot utile destiné à transformer votre pays en colonie ? À quel point est-elle une amie si, pour soutenir ses industriels et ses agriculteurs, elle est prête à détruire votre économie ?
Mais le problème est plus profond. Il réside dans la nature même des deux droites. Hypertechnologique, la droite américaine est engagée dans la construction d'un monde pour le Grand Consommateur Indifférencié. C'est la droite du transhumanisme, du turbocapitalisme, du libéralisme sans contrôle. L’homme y est réduit à une marchandise, la valeur y est mesurée à la richesse, avec la haine absolue de toute forme de socialité, du concept de communauté.
Est-ce ce modèle que la droite fluide italienne veut reproduire ? Une droite des riches qui partage bien des "valeurs" avec la gauche caviar ? Difficile de concilier un monde nord-américain qui génère des millions de sans-abri avec les propositions italiennes et allemandes de participation des salariés à la gestion des entreprises.
La confusion et les mensonges ne peuvent durer éternellement. D’autant plus que, du moins, les néo-féodaux américains misent sur l’intelligence et non sur des amis et des proches de bas niveau.
19:12 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : italie, europe, affaires européennes, droite transhumaniste | |
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Allemagne: le BSW envisage de changer de nom: bientôt «Alliance pour la Sécurité et la Prospérité»?
Allemagne: le BSW envisage de changer de nom : bientôt «Alliance pour la Sécurité et la Prospérité»?
Berlin – L'Alliance Sahra Wagenknecht prévoit un changement de nom pour son parti. Le nom de la fondatrice ne devrait donc plus y figurer à l’avenir, mais l’abréviation reconnaissable « BSW », elle, sera conservée, a déclaré Wagenknecht au Spiegel. « Nous ne changerons certainement pas l’abréviation. Nous sommes heureux que les gens sachent désormais ce qu'est le BSW », a-t-elle affirmé.
Le nom « Alliance pour la Sécurité et la Prospérité » (Bündnis für Sicherheit und Wohlstand) serait en discussion comme nouveau nom du parti. Cependant, aucune décision définitive n’a encore été prise. La première année après la fondation du parti a été très chargée, et la question du nom définitif « a été mise de côté pour le moment ».
Le changement de nom est en discussion depuis un certain temps. Sahra Wagenknecht ne cache pas que son nom personnel avait initialement été choisi pour des raisons de reconnaissance. Désormais, elle déclare : « Ce n’est pas pour l’éternité. » Elle a également précisé au Spiegel qu’elle n’avait pas l’intention de se retirer.
Dans le dernier sondage de Deutschlandtrend, BSW se retrouve pour la première fois derrière le parti de gauche Die Linke. Par rapport au dernier sondage début janvier, le parti de Wagenknecht a perdu un point de pourcentage, tombant à 4 %, son score le plus bas jusqu’à présent dans le baromètre politique dominical d’ARD. Die Linke obtiendrait 5 %. (rk)
Source: Zu erst, Feb. 2025.
15:25 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allamagne, actualité, europe, affaires européennes, sahra wagenknecht, politique, bsw | |
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Quelle Europe face au défi américain?
Quelle Europe face au défi américain?
Augusto Grandi
Bron: https://electomagazine.it/quale-europa-di-fronte-alla-sfi...
Il suffirait d’étudier les faits de ce monde. Il suffirait aussi d’apprendre de la dignité dont a fait preuve Claudia Sheinbaum, présidente du Mexique, face aux menaces et à l’arrogance de Trump. Et pourtant, l’Union européenne a présenté son image habituelle de faiblesse et de médiocrité. D’ailleurs, pouvait-on s’attendre à mieux d’Ursula von der Leyen et de sa bande ? Évidemment non.
Et pourtant, le défi lancé par Trump aurait pu et dû offrir l’opportunité de repenser le sens même de l’Union. Quelle Europe construire sur les ruines de la farce actuelle qui se joue à Bruxelles ? Quelle Europe alternative au projet de Musk ? Car les partisans européens de Musk sont les mêmes qui se prétendent "patriotes" ou "souverainistes" et qui, pourtant, décident de protéger avant tout les intérêts des multinationales américaines.
Or, une vision de l’Europe est indispensable pour survivre. Et l’idée de la socialiste italienne Elly Schein, qui consiste à effacer les racines et la culture européennes pour créer un Grand Indifférencié dénué de tout lien avec l’histoire de son propre territoire, en vue d’une société forgée pour des "citoyens du monde", n’est pas une vision d’Europe.
Ce n’est pas non plus une vision d’Europe que celle des "souverainistes" qui rêvent de parler anglais, d’être officiellement une colonie, de transformer l’Italie en un immense restaurant avec plage attenante, où accueillir les maîtres anglo-américains en remuant la queue dans l’attente d’un pourboire et d’une caresse.
Ce n’est pas une vision que celle des centristes qui rêvent de ramasser, sous la table, les miettes des affaires des milliardaires américains.
Ce n’est pas une vision que celle de ceux qui s’illusionnent en pensant pouvoir jouer un rôle en agissant seuls face aux États-Unis et à la Chine, ou même face à la Turquie et à l’Inde.
Mais le summum de la bêtise est sans doute atteint par ceux qui voudraient détruire l’État social et l’industrie européenne pour consacrer 5% du PIB à l’achat d’armes américaines dans l’espoir de s’attirer les faveurs de Trump.
Et il n’y a personne pour proposer une vision forte d’une Europe qui redécouvre ses racines, qui les transforme en idées pour un développement futur et qui retrouve un rôle d’intelligence et de beauté. Non, il vaut mieux se contenter de la rhétorique du Quirinal, de l’art de Fedez, et du niveau culturel des protagonistes de la série télévisée Grande Fratello.
14:19 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, affaires européennes, europe, union européenne, états-unis | |
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vendredi, 07 février 2025
Écœurant et dans la ligne des mondialistes: l’UE fait des vers de farine un aliment de base
Écœurant et dans la ligne des mondialistes: l’UE fait des vers de farine un aliment de base
Source: https://report24.news/eklig-und-auf-globalistenlinie-eu-m...
Bientôt, les producteurs alimentaires seront autorisés à incorporer des larves de vers de farine moulues dans leurs produits. Selon la propagande mondialiste, celles-ci seraient « durables et nutritives ». Combien de temps faudra-t-il avant qu’on nous impose aussi des cafards et autres insectes rampants à manger ?
La Commission européenne a donné son feu vert à l’utilisation des larves de vers de farine dans les aliments du quotidien via le « Règlement d’exécution (UE) 2025/89 de la Commission ». À partir du 10 février 2025, ces insectes moulus pourront légalement se retrouver dans le pain, les produits de boulangerie et une multitude d’autres denrées alimentaires – une évolution qui ne manquera pas d’inquiéter, notamment les personnes allergiques.
Ce qui a été combattu pendant des siècles comme un parasite nuisible pour les céréales est soudainement censé enrichir notre alimentation. La Commission européenne présente les larves de vers de farine comme une source de protéines durable, tandis que les voix critiques alertent sur les risques sanitaires. Pour ces dernières, la requalification des nuisibles en aliments marque un changement de paradigme dangereux.
Un aspect particulièrement préoccupant est que ces nouveaux additifs peuvent provoquer de graves réactions allergiques chez les personnes souffrant d’allergies aux crustacés et aux acariens. Bien qu’un étiquetage obligatoire prévoie des avertissements spécifiques, leur mise en œuvre effective reste incertaine. Les consommateurs devront redoubler de vigilance, non seulement pour le pain et les produits de boulangerie, mais aussi pour les pâtes, les fromages, les produits à base de pommes de terre ainsi que les compotes de fruits et légumes, qui pourront désormais contenir ces insectes moulus.
Présentée comme une « solution innovante », cette mesure s’inscrit en réalité dans une tentative supplémentaire de manipulation de nos aliments de base. La tendance est inquiétante: ce qui était autrefois considéré comme une infestation devient aujourd’hui un additif alimentaire sous couvert de durabilité. Dans les médias grand public – par exemple chez « Chip », suivant la ligne mondialiste du Forum économique mondial –, on vante déjà ces vers de farine comme étant « durables et nutritifs ». Peut-être en réaction au fait qu’une start-up suédoise spécialisée dans la farine d’insectes a récemment fait faillite, faute de clients prêts à en consommer ?
À l’avenir, les consommateurs devront scruter encore plus attentivement les listes d’ingrédients. Comme on le dit désormais: ne demandez pas seulement conseil à votre médecin ou votre pharmacien, mais aussi à votre boulanger pour savoir si ses produits sont exempts de vers ou non. La seule véritable alternative semble être l’achat direct auprès de producteurs de confiance. Les marchés régionaux et circuits courts pourraient bien tirer profit de cette évolution douteuse, tandis que le consommateur moyen devra se demander quelle sera la prochaine « surprise » dans son assiette.
16:35 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, vers de farine, commission européenne, union européenne, europe, affaires européennes | |
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L’antiwokisme, cette savonnette à vilains
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Effacer la Palestine
Effacer la Palestine
Andrea Marcigliano
Source: https://electomagazine.it/cancellare-la-palestina/
Le projet de Trump pour la Palestine relève de l'évidence. Et il est déclaré. C'est un projet simple, du moins en paroles. Il consiste à effacer la Palestine. Et ainsi à éliminer définitivement l'une des principales causes de conflits au Moyen-Orient, peut-être même la première.
Absurde? Pas tant que ça. Certes, à première vue, cela peut sembler insensé, mais… il y a une méthode derrière cette folie apparente.
Si l'on jette un bref regard sur le passé, on remarque en effet que la Palestine, en tant qu'entité politique, est une invention relativement récente.
Elle remonte, en fin de compte, à l'époque où Arafat, le leader historique de l'OLP, l’a proclamée indépendante. C'était en 1980. Au maximum, on peut remonter de quelques décennies. Pas de beaucoup plus. Car les populations arabes de ces territoires ont commencé à se percevoir comme quelque chose de différent des Jordaniens et des autres Arabes parce qu'elles étaient occupées par Israël. Et fondamentalement abandonnées par le reste du monde arabe.
Le reste, c'est de l’histoire récente. C'était le rêve d'Arafat et de ses alliés. La naissance, controversée et incertaine, d'une Autorité palestinienne qui voulait être l'embryon d'un État, sans avoir la possibilité d'y parvenir.
Il y a d'abord l'absurdité de cet embryon d'État divisé en deux territoires séparés: la Cisjordanie et la bande de Gaza.
Ensuite l'incapacité, pour une Autorité de plus en plus faible et divisée après la mort d'Arafat, d’exercer un contrôle effectif sur les territoires qui lui ont été attribués.
La politique d'Israël et, surtout, de Netanyahu, a toujours été clairement opposée à la création d'un État palestinien, et visait plutôt à soutenir l'expansion des colonies et des résidences fortifiées.
Il faut aussi ajouter le désintérêt fondamental, voire l'hostilité, du monde arabe pour les Palestiniens. Ce monde arabe, en paroles, a toujours soutenu la cause palestinienne. Mais seulement en paroles, car les choix politiques et les décisions ont presque toujours pris une direction opposée.
Et, enfin, il y a eu la prise de pouvoir à Gaza par le Hamas.
Qui a définitivement brisé en deux le vague embryon d’un État palestinien. Et qui, par ailleurs, a imposé une réalité contrôlée par un groupe puissant dont l'idéologie est jihadiste. Qui s’est imposé par la force sur la réalité sociale et religieuse des Palestiniens.
Une réalité complexe, étant donné que près de 30% d’entre eux sont chrétiens. Et même la majorité musulmane est loin d’être unie. Elle n’est surtout pas intégralement affiliée à un groupe fondamentaliste.
Il convient par ailleurs de rappeler que l’ancienne résistance palestinienne était de nature nationaliste, dépourvue de caractère religieux et fondamentalement laïque. Tout comme ce qu’il reste aujourd’hui de l’OLP.
Le Hamas, en revanche, suit une idéologie jihadiste marquée. Certes, distincte d'al-Qaïda et surtout de l’État islamique, car pour l’instant, il se concentre sur le contrôle du territoire de Gaza. Et, peut-être surtout, parce qu’il avait un besoin urgent du soutien iranien. Celui d’un pays chiite. Qui, selon les critères du Hamas, devrait être combattu en tant qu’hérétique.
La réalité mène souvent à des alliances étranges. Cependant, on ne peut pas oublier la matrice idéologique du Hamas. Qui n’est pas liée au nationalisme palestinien du départ. Mais plutôt tournée, en perspective, vers une réalité panarabe.
C’est dans ce fait-là que s'ancre le raisonnement sous-jacent aux décisions de Trump.
La Palestine, en tant qu’État, prétend-il, est une invention, ou plutôt un rêve, qui est finalement très récent.
Elle peut donc être éliminée. En la ramenant, plus ou moins, à ce qu’elle était il n’y a pas si longtemps. Une simple expression géographique.
Un délire ? Il serait prudent d’éviter de le qualifier ainsi trop rapidement.
Trump fait pression sur l’Égypte et sur la Jordanie, qui, elle, est plus conciliante, pour qu’ils assument la charge des Palestiniens expulsés de Gaza. Et pour qu’Amman reprenne le contrôle d’une partie de la Cisjordanie.
L’Égypte recevrait une aide économique substantielle pour assurer le transfert des Palestiniens de Gaza vers le Sinaï.
Un coût élevé, certes, mais toujours inférieur à celui d’une guerre longue et épuisante.
Gaza compléterait ainsi le rêve du Grand Israël.
Et les Palestiniens, tout simplement, n’existeraient plus.
Bien sûr, ce n’est pour l’instant qu’un projet. Dont la mise en œuvre rencontre de nombreux obstacles. Et en rencontrera probablement encore davantage à l’avenir.
Cependant, c’est un projet concret. À considérer sans trop d’étonnement. Et surtout, sans ironie stupide.
12:58 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, palestine, levant, proche-orient | |
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jeudi, 06 février 2025
L’État profond exposé: les archives secrètes de l’USAID
L’État profond exposé: les archives secrètes de l’USAID
Une guerre civile silencieuse se déroule – La bataille aux États-Unis ne se fait pas avec des armes, mais à travers des luttes de pouvoir, avec l’USAID au centre du contrôle mondial.
Alexander Douguine
Ce qui se passe actuellement aux États-Unis est une véritable guerre civile. Personne ne tire le moindre coup de fusil, mais la guerre est là. L’assaut donné hier par l’escouade DOGE de Musk contre le siège de l’USAID est un raid historique contre un ennemi extrêmement puissant et signifie sa prise de contrôle. C’est incroyable.
Mais ce n’est pas seulement une guerre civile américaine. C’est une guerre civile mondiale, car l’USAID est le centre du pouvoir mondial avec des ramifications dans tous les pays du monde. Les démocrates qui descendent dans la rue pour défendre l’USAID ne sont qu’une branche du réseau des révolutions colorées (voir photo).
Détruire l’USAID, c’est détruire le globalisme. L’enjeu est bien plus grand que l'existence même de cette "institution".
Les archives de l’USAID contiennent la clé des dernières décennies de l’histoire mondiale – les noms de ceux qui ont collaboré en tant qu’agents mondialistes, sapant leurs propres États et trahissant leur propre peuple. Les trumpistes se sont emparés d’une arme redoutable. Ils peuvent voir la réalité qui règne dans n’importe quel pays.
Les agents de l’USAID sont quelque chose de plus et de différent que de simples espions américains. Ils obéissent à un centre de décision extranational. Ce sont des agents à l’intérieur de la CIA, et pas seulement des agents de la CIA.
Nous observons maintenant comment cela fonctionne. De simples espions américains dans différents pays ajustent leur travail en fonction des ordres et des priorités de la nouvelle administration. Il en va de même pour les agents d’influence américains. Mais pas pour l’USAID, Soros et Rockefeller. Eux servent Obama et Biden.
Comme si de rien n’était.
Les États-Unis ne sont plus identiques à l’hyperpuissance mondialiste ni au lieu où se situe le gouvernement mondial. Les États-Unis s’en affranchissent et s’ouvrent à de nouveaux horizons. Un ordre mondial multipolaire émerge. Avec de nouvelles philosophies et de nouvelles stratégies. Malheur à ceux qui tentent de l’entraver.
Le fait est que l’USAID a joué un rôle essentiel dans le vol des élections de 2020 et dans la persécution de Trump et de ses partisans. Une preuve en est le groupe Bellingcat, financé par l’USAID, engagé pour enquêter sur les événements du 6 janvier au Capitole et produire de fausses accusations contre les trumpistes.
Ces mêmes membres de Bellingcat étaient impliqués dans l’opposition russe et dans le financement et la promotion de groupes nazistes ukrainiens. Ils ont contraint Navalny à retourner en Russie en lui promettant un soutien qu’il n’a jamais reçu. Ils prétendaient lutter contre le « fascisme » – le russe et l'américain.
Mais en réalité, ils défendaient le nazisme ukrainien. Les archives de l’USAID peuvent révéler toute l’histoire. Et il y a des milliers d’histoires du même genre. C’est pourquoi un audit objectif est nécessaire. Et le jugement des coupables. Qui devra être sévère.
19:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, états-unis, usaid | |
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USAID, America First et la diplomatie du Big Stick de Trump
USAID, America First et la diplomatie du Big Stick de Trump
Brecht Jonkers
Source: https://brechtjonkers.substack.com/p/usaid-america-first-...
Les coupes budgétaires et la répression déclenchée contre l’USAID par le gouvernement Trump ont du sens dans une perspective « America First » et sont globalement une bonne chose pour la plupart des pays du monde. Cependant, ce n’est pas aussi radical et révolutionnaire que certains voudraient nous le faire croire.
L’USAID est un élément clé du complexe industriel des ONG servant à l’infiltration impérialiste, utilisé depuis des décennies par le Département d’État et la CIA pour déstabiliser, renverser et asservir des pays souverains à travers le monde.
De sa collusion avec les sionistes en Asie occidentale à son influence sur les élections en Amérique latine, en passant par son implication directe dans la stérilisation forcée des populations autochtones au Pérou dans les années 1980 – une véritable campagne de nettoyage ethnique –, l’USAID fait partie du complot impérialiste visant à maintenir le tiers-monde sous contrôle, anesthésié et dépendant de la « bienveillance » du cœur impérial.
Le démantèlement de cette abomination est, en grande partie, une bonne chose. Cependant, il s’avère que l’USAID ne sera pas totalement supprimée, mais plutôt réduite, réorientée et profondément remaniée.
Trump a fixé un objectif clair: faire en sorte que l’Empire américain se recentre sur lui-même, plutôt que de risquer un surmenage impérial total, comme le prônent les néoconservateurs et les libéraux démocrates. C’est un principe de « surveillons notre arrière-cour », bénéfique pour la majeure partie du monde. Pour l’ensemble de l’Eurasie et de l’Afrique, un repli isolationniste des États-Unis est une véritable bénédiction.
Cependant, il est important de noter que « l’arrière-cour » dont parlent Trump et son équipe correspond à tout le continent américain. Comme à l’époque où la doctrine Monroe fut initialement formulée en 1823, cette vision est imprégnée de l’illusion du « Destin manifeste », selon laquelle l’ensemble du continent, de l’Alaska à la Patagonie, appartiendrait en fin de compte à la suzeraineté de Washington.
Ceci, combiné au fait que Trump comprend la nécessité de choisir des combats qu’il peut réellement gagner, mène à une stratégie typique d’un « empire mourant », qui se débat contre les pays voisins jugés « hostiles ». Qu’il s’agisse de menacer le Mexique de sanctions, de provoquer un conflit avec le Danemark au sujet du Groenland, ou même d’évoquer l’annexion complète du Canada et l’invasion de Panama pour le contrôle du canal, nous assistons à une diplomatie du « big stick » dans la lignée de Theodore Roosevelt.
Pour la majeure partie du monde, cette tendance isolationniste sera un soulagement. Mais pour les nations souveraines d’Amérique latine, en particulier Cuba et le Venezuela (ce dernier étant directement menacé par le Département d’État dirigé par le gusano Marco Rubio), cette période s’annonce particulièrement dangereuse.
18:52 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, impérialisme américain, états-unis, donald trump | |
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Trump veut imposer des droits de douane punitifs sur les produits de l’UE
Trump veut imposer des droits de douane punitifs sur les produits de l’UE
Source: https://dissident.one/trump-wil-strafheffingen-opleggen-o...
Le président américain Donald Trump a annoncé qu’il allait imposer des droits de douane punitifs sur les produits en provenance de l’Union européenne. Il a justifié cette décision en dénonçant ce qu’il considère comme des pratiques commerciales déloyales de la part des Européens. Aux États-Unis, des droits d’importation sont déjà en place sur les marchandises en provenance du Canada, du Mexique et de la Chine, rapporte RT.de.
Le président Trump a confirmé son intention d’appliquer ces nouvelles taxes en répondant à une question lors d’une déclaration à la Maison-Blanche, récemment :
« Vais-je imposer des tarifs douaniers à l’Union européenne ? […] Absolument, absolument. »
Et d’ajouter :
« Nous sommes traités de manière exécrable. Ils n’achètent pas nos voitures, ils n’achètent pas nos produits agricoles, en réalité, ils n’achètent presque rien ».
C’est parce que c’est de la camelote. Vos produits agricoles sont remplis de poisons OGM et d’hormones de croissance.
Il existe un énorme déficit commercial avec l’UE. « Nous allons donc prendre des mesures très significatives contre l’Union européenne ». Toutefois, le président n’a pas donné plus de précisions.
Des taxes supplémentaires sur divers secteurs
Trump a également annoncé que les États-Unis allaient, dans les semaines à venir, imposer des droits de douane sur l’acier, le cuivre, l’aluminium et les puces électroniques, ainsi que sur « tous types de médicaments et de produits pharmaceutiques ».
Lors de sa campagne électorale, Trump avait proposé des droits d’importation de 10 à 20% sur les produits venant de tous les pays. À partir du 1er février, des droits de douane étendus entreront en vigueur sur les produits en provenance de Chine, du Canada et du Mexique. Des taxes de 25% sont prévues pour les produits mexicains et canadiens, tandis que les marchandises chinoises seront soumises à un tarif de 10%. Ces nouveaux droits s’ajoutent aux taxes déjà existantes.
L’UE prépare sa riposte
La Commission européenne a commencé dès l’été à préparer la transition vers la nouvelle présidence Trump. Le commissaire européen aux Affaires économiques, le Letton russophobe Valdis Dombrovskis, a déclaré il y a quelques jours à CNBC que l’UE ne resterait pas passive face aux nouvelles taxes imposées par Washington :
« Si nous devons défendre nos intérêts économiques, nous réagirons de manière appropriée ».
Eh bien, faites la paix avec Poutine et rouvrez Nord Stream si vous voulez vraiment riposter, serais-je tenté de dire.
Dès son premier mandat, Trump avait déjà déclenché une guerre commerciale avec l’UE. En 2018, il avait imposé des droits de douane spéciaux sur les importations d’acier et d’aluminium. Bruxelles avait alors répliqué en taxant des produits américains comme le whisky, les motos et les jeans. Après sa réélection en novembre, Trump a menacé les Européens de « tarifs douaniers sans fin » s’ils refusaient d’acheter du pétrole et du gaz américain.
15:26 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, affaires européennes, union européenne, donald trump, droits de douane | |
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Déclaration de la Coordination « Stop à la Troisième Guerre mondiale (STOPWW3) » après la victoire de Trump
Déclaration de la Coordination « Stop à la Troisième Guerre mondiale (STOPWW3) » après la victoire de Trump
par Dirk W.
L'impérialisme américain était et reste l'ennemi principal
Source: https://zannekinbond.org/verklaring-van-de-coordinatie-stop-de-derde-wereldoorlog-stopwoiii-na-de-overwinning-van-trump/
À la veille de l'inauguration de Trump, nous publions la déclaration de la Coordination « Stop à la Troisième Guerre mondiale » (STOPWW3), dont le Zannekinbond (Flandre) est membre. La déclaration a été rédigée immédiatement après la victoire électorale de Donald Trump le 5 novembre. Après un débat intensif, elle a finalement été approuvée le 29 décembre. Trump prendra ses fonctions de président le 20 janvier. Les déclarations qu'il a faites après sa victoire électorale semblent confirmer notre analyse.
1.
Le monde est entré dans une période d'instabilité et de grands bouleversements. La force motrice de la mondialisation dirigée par les États-Unis est arrivée à son terme. À travers les mesures libérales et par l'arrogance de l'impérialisme, la mondialisation a renforcé les inégalités sociales internes dans tous les pays, creusé les déséquilibres économiques et géopolitiques, et intensifié le pillage des pays pauvres. Les décennies à venir façonneront l'ordre mondial : allons-nous vers une nouvelle mondialisation, et de quelle nature sera-t-elle ? Sera-t-elle polycentrique, ou une autre puissance prendra-t-elle la place des États-Unis ? Ou bien les États-nations reprendront-ils le contrôle en optant pour la voie du protectionnisme et de l'autosuffisance économique ? Lorsque l'ordre mondial et une nouvelle hiérarchie des puissances sont en jeu, la guerre devient inévitable. Si les peuples et les classes opprimés restent à genoux, si la résistance anti-impérialiste ne remporte pas de victoires sur le terrain, alors l'avenir du monde sera décidé dans ce que nous appelons la Troisième Guerre mondiale.
2.
La vengeance destructrice de Donald Trump ne peut être expliquée que dans ce contexte et comme le résultat du conflit interne qui déchire à la fois la société américaine et ses élites oligarchiques. La faction trumpiste se présente comme un mouvement revanchard, malgré l'hétérogénéité de sa base sociale. Sa mission principale est la défense de la suprématie mondiale des États-Unis (MAGA). Sur le plan idéologique, son fondement principal, en plus de traits racistes et misogynes, est un messianisme chrétien-sioniste. Selon cette vision, si la domination mondiale des États-Unis venait à échouer, ce serait la fin du monde. En réalité, la perte par les États-Unis de leur position dominante et parasitaire les plongerait, sinon dans une guerre civile, du moins dans une crise existentielle inévitable.
3.
L'idée d'un accord avec la Russie de Poutine ne doit pas induire en erreur. Il ne s'agit pas d'un nouvel et impossible Yalta que la faction trumpiste imaginerait. La neutralisation du conflit avec la Russie, que l'administration Biden a porté à son paroxysme, est une stratégie dangereuse visant à apprivoiser Moscou et à le détacher de Pékin, afin de concentrer ensuite toutes les forces sur l'affrontement avec la Chine, le seul rival capable de concurrencer les États-Unis pour la domination mondiale. Il n'y a donc pas de place pour les illusions: avec Trump, la paix n'est pas à l'horizon, mais la guerre, simplement menée et manœuvrée autrement. Les Palestiniens, ainsi que les différentes nations anti-impérialistes, le savent mieux que quiconque.
4.
Nous ne pouvons donc pas nous réjouir de la victoire de Trump, mais nous ne pleurons certainement pas la défaite politique de la faction démocrate de l'élite américaine. Nous nous réjouissons plutôt pour une raison fondamentale: lorsque la division et la réticence règnent dans le camp de l'ennemi, c'est une bonne nouvelle pour le camp des amis, pour le camp des nations opprimées et en révolte. C'est également une bonne chose pour les pays qui font partie de la coalition BRICS, encore fragmentée, car toute paralysie, même momentanée, de la machine impérialiste américaine facilite leur lutte pour mettre fin à l'écrasante domination du dollar et jeter les bases d'un ordre multilatéral. Il est bien connu que Trump considère à juste titre le phénomène BRICS comme un danger majeur pour l'hégémonie américaine, et il ne fait aucun doute qu'il fera tout son possible pour y semer la discorde et le diviser avant d’attaquer la Chine. Enfin, il existe une dernière raison pour laquelle la victoire de Trump était le moindre mal: elle a semé le chaos en Europe et accentué le mouvement en faveur de la dissolution de l'Union européenne, un effondrement qui porterait un coup fatal à l’« eurocratie » et au pouvoir de l’empire américain, tout en insufflant un nouvel élan vital aux forces révolutionnaires européennes.
5.
Stop à la Troisième Guerre mondiale – Initiative internationale pour la paix réaffirme son appel à soutenir ceux qui luttent contre l'impérialisme, le colonialisme et le sionisme. Nous devons redoubler d'efforts pour parvenir à la paix avec la Russie et la Chine, d'autant plus que le risque d'une catastrophe nucléaire augmente avec l'escalade de la situation en Occident. Notre engagement pour la paix et la justice n'est ni criminel, ni une trahison. Seul un mouvement de masse uni peut combattre l'oppression intérieure et les guerres à l'étranger. Nous appelons toutes les forces à nous rejoindre dans cette tâche.
Stop à la Troisième Guerre mondiale – Initiative internationale pour la paix
12:34 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, donald trump, anti-impérialisme | |
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mercredi, 05 février 2025
Les apories de la droite internationale, nouvelle mouture
Les apories de la droite internationale, nouvelle mouture
par Roberto Pecchioli
Source : EreticaMente & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/le-aporie-della-n...
La vérité est la vérité, proclame le roi Agamemnon ou son porcher, écrivait Antonio Machado. C'est pourquoi nous avons lu avec beaucoup d'attention le discours courageux prononcé à Davos, la "montagne magique" des mondialistes, par Javier Milei, le président ultra-libéral de l'Argentine. Un discours dans lequel nous avons entendu de nombreuses vérités, criées sur un ton de défi face aux oligarques compacts de l'Occident réunis au Forum économique mondial. Avec les prises de position de Trump contre la cancel culture, l'avortement et les zélateurs LGBT, elles sont la preuve que l'air est en train de changer. Alors, lâchons les grelots, pouvons-nous mener pour de bon la bataille culturelle pour libérer notre bout de monde des hubbies du nouveau millénaire ?
Pas vraiment. Et pas seulement à cause du profil transhumaniste effrayant d'Elon Musk. Le fait est qu'on ne peut pas résoudre un problème - la dégradation culturelle, civile et morale produite par le système dominant depuis plus d'un demi-siècle - avec la même mentalité que celle qui l'a généré. C'était la conviction d'Albert Einstein, pas celle d'un réactionnaire endurci. La droite de style nouveau s'attaque aux résultats d'une civilisation devenue folle sans remonter aux causes et sans proposer de sortir de ses dogmes. Les délires woke, la culture de l'effacement, les délires LGBT et gender, la Théorie critique sont les fruits empoisonnés du libéralisme hybridé avec les apports post-marxistes de l'École de Francfort, de la French theory - Foucault, Derrida -, du féminisme radical et des gender studies nées dans les années 1980. Autant de phénomènes nés ou diffusés dans les universités privées américaines. Certains parlent de marxisme culturel. Nous ne sommes pas d'accord, car cette matrice a été remplacée par la forme individualiste libertaire occidentale qui a abandonné la question sociale, la défense des pauvres, l'aspiration à un ordre socio-économique qui ne soit pas dominé par la privatisation totale.
Certaines droites de style nouveau expriment la re-proposition d'un libéralisme extrémiste, ennemi de la justice sociale, rétif à la dimension publique, farouchement individualiste, obstinément convaincu que l'origine de tous les maux est le socialisme, c'est-à-dire le frère du libéralisme né des excès du capitalisme qu'ils vantent et de ses énormes injustices. Milei en particulier, avec sa tronçonneuse qui découpe tout et le cri final de ses discours - viva la libertà, ca**0 - représente la face égale et opposée de la devise individualiste et égoïste du progressisme occidental abandonné par les classes populaires.
Milei lui-même a pu s'exprimer à Davos, signe qu'une guerre interne au système est en cours, et que nous n'assistons pas à un abandon de ses dogmes et principes. Il a fièrement revendiqué son amitié avec l'Israélien Netanyahu, acceptant ainsi, de facto, ses actions guerrières; il a qualifié Elon Musk de "type merveilleux", Giorgia Meloni de "dame féroce", lancé des attaques frénétiques contre un fantôme, le socialisme qui n'est plus là. Les mots sont des pierres, et Milei en a jeté beaucoup dans l'étang malodorant de Davos. On lui sait gré d'avoir appelé le monde à éliminer le virus de l'idéologie woke, la qualifiant de « cancer à éradiquer », accusant le Forum lui-même d'avoir été « l'idéologue de cette barbarie ». Certes, mais c'est là une partition qui ne conteste pas le libéralisme et le mercantilisme, deux causes des maux dénoncés, elle n'est en aucun cas le remède. Au nom de la « boîte à outils » libérale, libertaire et mondialiste, il est impossible de mener une guerre culturelle contre des principes que l'on est incapable de condamner au nom de critères civils éthiques, culturels, communautaires.
Margaret Thatcher prétendait ne pas connaître de société, mais seulement des individus. La conséquence constante d'une telle posture est la diffusion d'un libéralisme en économie combiné à une haine de l'État, d'un libertarisme et d'un libertinage dans la dimension des valeurs « sociétales », d'un rejet de toute dimension communautaire et spirituelle, d'une acceptation du mondialisme, d'une indifférence aux identités personnelles, nationales et religieuses, d'une économie comme seul horizon de l'existence, d'un marché comme divinité immanente. Droite de l'argent et gauche des valeurs unies par les mêmes intérêts. Si nous ne sortons pas de ce court-circuit, l'avènement d'une nouvelle classe politique internationale qui se bat sur des questions bioéthiques et métapolitiques concrètes ne restera qu'un noble et éphémère épisode.
Les contradictions sont gigantesques, même si le soulagement est grand de voir enfin affirmé un ensemble de vérités que l'Occident en phase terminale, enfermé dans son dogmatisme, avait renversé avec des résultats peu réjouissants. La politique des quotas woke, des quotas de genre, LGBT, ethniques, l'évangile vert du climat, la guerre des sexes, le féminisme radical, l'avortement comme droit universel, l'attirail suicidaire des critères DEI (diversité, équité, inclusion) et ESG (environnement, social et gouvernance) qui effacent la liberté, le mérite, le bon sens.
C'est une excellente nouvelle que Trump entende les interdire, en soulignant que la diversité sexuelle ne transcende pas la dualité homme-femme, et démanteler la bureaucratie politique tape-à-l'œil qui les soutient. Tout en reconnaissant les mérites de ceux qui ont enfin entamé une guerre culturelle qui devra en finir avant tout avec le politiquement correct, le néo-langage et la censure, il faut relever un certain nombre de contradictions qui risquent de contrarier le changement.
Les critiques de la droite trumpiste et « élonienne » actuelle - c'est-à-dire au sens d'Elon Musk - sont nombreuses et inquiètent ceux qui se battent depuis des années dans la solitude sur les questions qui sont aujourd'hui triomphalement réactivées. La première est la contradiction transhumaniste: il est difficile de ne pas s'inquiéter du pouvoir que Musk et d'autres se sont arrogés. Pourra-t-on encore parler de transition numérique, de surveillance, du danger des puces sous-cutanées, de téléguidage des humains, de prévalence de l'artificiel sur le naturel, de la technologie sur la science et l'éthique, alors que non seulement l'oligarchie techno-financière s'est rangée du côté progressiste (Bill Gates, Silicon Valley, Black Rock, etc.) mais que toute la masse fintech appuie sur l'accélérateur du programme transhumaniste, fait d'Intelligence Artificielle générative, de robotique, d'hybridation de l'homme et de la machine ? Bien que presque inconnues en dehors des cercles anglophones, ces tendances ont une version « de droite » dans l'idéologie de l'accélérationnisme. Elles s'appuient sur un texte phare, intitulé Dark Enlightenment, de l'auteur britannique Nick Land, et sur des activistes brillants comme l'Américain Curtis Yarvin - également connu sous le nom de Mencius Moldbug - dont les positions sont imprégnées d'un matérialisme total qui fait froid dans le dos, d'une technocratie transhumaine et inhumaine. C'est la face cachée de la lune chez des personnalités influencées par George Bataille, Deleuze et Guattari.
Nick Land et Curtis Yarvin.
La deuxième question critique concerne la géopolitique. Quel multipolarisme, quelle paix y aura-t-il, si Trump proclame vouloir annexer le Groenland (pour s'assurer le contrôle de la route commerciale émergente de l'Arctique, et des produits du sous-sol qui font le nerf de l'économie numérique, puis pour favoriser l'interception d'éventuelles attaques de missiles russes), reprendre le contrôle de la zone du canal de Panama contre le projet de canal interocéanique au Nicaragua ? Quel respect des peuples et des différences s'il revendique la « destinée manifeste » américaine, c'est-à-dire la politique de puissance, la « maison sur la colline » des Bons et des Justes ? Encore une fois, nous avons là le défi à toutes les limites, l'impératif faustien et prométhéen d'aller plus loin, toujours plus loin, dans une volonté de puissance comme fin en soi. L'hybris, l'orgueil démesuré de ceux qui ne s'arrêtent jamais - un péché mortel pour la civilisation grecque - qui est, en l'occurrence, revendiqué comme principe fondateur. Quelle est la différence avec le mondialisme progressiste? Dans son ouvrage Le principe responsabilité, Hans Jonas appelait, il y a déjà quarante ans, à une approche prudente des grandes questions scientifiques, environnementales et bioéthiques, capable d'évaluer les conséquences des actions humaines. Une éthique tournée vers l'avenir, au nom de l'humanité et des limites.
Et puis, il y a la superstition mercantile, la proclamation supplémentaire de la supériorité, voire de l'unicité, du modèle fondé sur la privatisation du monde. Un passage de Javier Milei à Davos est éclairant à ce sujet. « Il n'y a pas de défaillance du marché (...) puisque le marché est un mécanisme de coopération sociale dans lequel les droits de propriété sont échangés volontairement. La prétendue défaillance du marché est une contradiction en soi; la seule chose qui génère cette intervention [publique], ce sont de nouvelles distorsions dans le système des prix, qui à leur tour entravent le calcul économique, l'épargne et l'investissement et finissent donc par générer plus de pauvreté ou un enchevêtrement de réglementations, (...) qui tuent la croissance économique. Si vous pensez qu'il y a une défaillance du marché, allez vérifier si l'État n'est pas impliqué, et si vous le trouvez, ne refaites pas l'analyse car c'est là qu'est l'erreur ».
Macroscopique sont et la contradiction individualiste et l'indifférence éthico-spirituelle que la droite actuellement en vogue partage avec ses adversaires, simples concurrents sur le marché politique. Le ressentiment à l'égard de la dimension publique et la haine de l'État sont effrayants. L'illusion d'optique libérale confond l'État - l'institution qui garantit la loi, défend le peuple contre l'anarchie et les ennemis extérieurs - avec le collectivisme, qu'elle appelle hâtivement le socialisme. Ils jettent le bébé avec l'eau du bain. Milei, le plus sincère, fait un amalgame décourageant où les vérités courageuses sont disqualifiées par l'équation obsédante "État égale socialisme". « Le féminisme, l'égalité, l'idéologie du genre, le changement climatique, l'avortement et l'immigration sont tous des têtes du même monstre, dont le but est de justifier l'avancée de l'État. S'ils sont financés par le secteur privé, sont-ils acceptables?
L'idée de liberté est déclinée dans un sens exclusivement économique; qu'en est-il de la liberté de vivre à l'abri du besoin, de la pauvreté, de l'ignorance, autant de critères inconnus du mercantilisme ? Même l'aversion pour le programme woke n'est pas motivée par des critères moraux ou l'adhésion à des principes opposés, mais par l'obsession anti-étatique. « Le wokisme n'est ni plus ni moins qu'un plan systématique du parti de l'État pour justifier l'intervention de l'État et l'augmentation des dépenses publiques, ce qui signifie que notre première croisade, notre croisade la plus importante si nous voulons retrouver l'Occident du progrès, si nous voulons construire un nouvel âge d'or, doit être la réduction drastique de l'État. « Tous les psaumes se terminent par la gloire. Une fois de plus, vous vous attaquez aux conséquences et non aux causes. Bien sûr, le libéralisme est moralement indifférent. Identique à son adversaire, il adhère au mythe du progrès, mesuré non pas en faux droits, mais en Produit Intérieur Brut.
La conclusion est que la guerre culturelle est loin d'être gagnée. Honneur au courage de ceux qui ont eu la force de le proclamer, merci du fond du cœur aux premières mesures de Trump sur le droit à la vie, sur la lutte contre la censure, sur la lutte contre le gendérisme, sur la revendication des vérités naturelles niées suite à une folle ivresse. Nous soutiendrons tous ceux qui disent la vérité, qu'il s'agisse d'Agamemnon, du porcher ou de n'importe qui d'autre. Mais nous n'adhérerons jamais à une vision égoïste, matérialiste et autoritaire du monde et des relations sociales, civiles et économiques. Nous applaudirons encore moins la haine de l'État et de la justice sociale (pour Milei, aberrant), seuls boucliers de ceux qui n'ont rien ou presque, et nous n'applaudirons pas davantage la course faustienne entamée par les transhumanistes. Nous choisissons le moindre mal pour nous défendre, la bouée de sauvetage pour ne pas périr. Un taxi, peut-être le dernier de la nuit, en espérant que la course ne coûtera pas trop cher.
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Le mot « libéral » devient une insulte aux États-Unis
Le mot « libéral » devient une insulte aux États-Unis
Alexandre Douguine
Ce qui se passe aux États-Unis après la victoire de Trump aux élections présidentielles, son investiture et la manière dont se déroule le transfert de pouvoir, montre que nous sommes confrontés à un processus rapide de révolution conservatrice aux États-Unis. Le système de valeurs est littéralement en train de changer pour devenir autre chose. Ce que Trump et son équipe proclament et les premières mesures qu'ils prennent vont dans une direction très différente de l'idéologie gaucho-libérale qui sous-tend les politiques, les stratégies et les actions des mondialistes.
En fait, ce qui se passe aujourd'hui est une transformation très profonde et même une scission de l'Occident en deux pôles opposés. L'un de ces pôles reste gaucho-libéral et mondialiste, incarné par Biden et pratiquement tous ses prédécesseurs, y compris le républicain George W. Bush Jr, car ce dernier ne représentait pas une alternative à ce programme gaucho-libéral.
Le deuxième pôle, en revanche, est Trump et le trumpisme. Il s'agit d'une Amérique conservatrice, qui rejette en fait l'idéologie gaucho-libérale, tout en affirmant une idéologie conservatrice de droite. Il faut souligner qu'il ne s'agit même plus d'un libéralisme de droite, mais d'un conservatisme de droite, puisque de nombreux représentants du trumpisme parlent de valeurs post-libérales et rejettent le libéralisme.
Le mot même de « libéral » devient une insulte aux États-Unis. Et ces changements sont si dynamiques et si rapides que beaucoup de gens n'ont pas encore réalisé l'importance des transformations qui ont lieu en Occident en général et dans la société américaine en particulier.
Les valeurs gaucho-libérales des mondialistes sont remplacées par des valeurs traditionnelles. On passe du progressisme libéral au conservatisme, voire au traditionalisme. En fait, Trump et les trumpistes promeuvent un système de valeurs qui, à bien des égards et sous bien des formes, ressemble à celui de la Russie. Et en ce sens, le décret n°809 de Poutine sur les valeurs traditionnelles, notre interdiction de la perversion et de toute politique de genre, l'appel au patriotisme, la priorité du spirituel sur le matériel et bien d'autres valeurs, commence à être mis en œuvre par Trump aux États-Unis.
Ce qui est surprenant, c'est la rapidité avec laquelle il le fait. Bien que les personnes partageant de telles opinions aient été, il n'y a pas si longtemps, des groupes marginaux auxquels on ne serrait tout simplement pas la main et qui étaient constamment « rayés » par la culture de l'annulation, les désignant par des noms terribles tels que « extrême droite », « fascistes » et ainsi de suite, il s'avère qu'après l'arrivée au pouvoir de Trump, ils sont maintenant placés au centre. Le soutien que les conservateurs de droite et les traditionalistes reçoivent dans la société américaine est énorme. Et contrairement au premier mandat de Trump, ils sont devenus une tendance sociopolitique importante.
Il est extrêmement important que nous, Russes, comprenions comment agir dans cette situation. Car l'un des aspects les plus importants de notre identité civilisationnelle, celui au nom duquel nous avons défié le mondialisme, a maintenant été en quelque sorte repris par les trumpistes. Dans ce contexte, outre le dynamisme, la détermination, l'extravagance et la radicalité de ce qui se passe aux États-Unis, nous, Russes, ne semblons plus aussi avant-gardistes et pionniers.
Non, nous ne cédons pas le leadership dans ce domaine, qui est notre plus grande force: la proclamation des valeurs traditionnelles, l'interdiction de la politique du genre et bien d'autres choses bonnes et importantes adoptées par la Russie ces dernières années, mais nous n'avons pas réussi à donner de l'éclat et du dynamisme à notre appel à l'identité, aux valeurs traditionnelles et aux idéaux conservateurs.
Tout ce processus se déroule dans notre pays de manière très lente et hésitante, avec des reculs constants, des reculs et des corrections face au libéralisme. En outre, il est évident qu'une partie importante de nos élites a été forcée d'accepter une attitude positive à l'égard des valeurs traditionnelles, les percevant comme quelque chose de temporaire et de formel, dans l'espoir qu'elles disparaîtraient bientôt.
C'est pourquoi notre profond virage conservateur émerge aujourd'hui comme « d'une couverture ou d'un oreiller », en étant quelque peu étouffé et peu sûr de lui. Ce qu'il faut vraiment faire, c'est promouvoir fièrement ces idées, en leur donnant une forme belle et attrayante sous la forme de clips musicaux, de nouveaux programmes télévisés, de débats, d'œuvres d'art, etc.
Bien sûr, le fait qu'aujourd'hui le décret n° 809 reçoive autant d'attention et soit appliqué partout est une très bonne chose. Mais il semble que nous n'ayons pas encore réussi à inscrire ces valeurs traditionnelles dans notre classe dirigeante. Tout se fait de manière « figurative ». Les responsables ne croient que partiellement à la nécessité d'un tel changement de valeurs ou n'y croient pas du tout et font seulement semblant d'être d'accord. Tout cela est parfaitement perceptible et visible. Surtout si on le compare aux transformations conservatrices dynamiques du trumpisme. C'est pourquoi nous ne devons pas rester en retrait à cet égard.
Au contraire, il est important que nous portions notre stratégie conservatrice-idéologique à un niveau fondamentalement différent. Ne rien craindre, proclamer nos valeurs, nos intérêts et nos idéaux, défendre notre identité. Et parler davantage du grand peuple russe, de notre Empire, de l'importance de l'orthodoxie. Bien sûr, tout en soulignant en même temps que dans notre Empire, le peuple russe, qui forme l'État, occupe la place la plus importante aux côtés du reste des glorieux peuples eurasiens. Outre l'orthodoxie, notre religion principale et mère, qui définit toute notre identité historique, il existe d'autres croyances traditionnelles.
Pourtant, nous continuons à nous prosterner sans cesse, à nous excuser et à nous confondre en excuses. Et ce n'est pas bon. Assez d'absurdités gauchistes, libérales, occidentales, laïques, modernistes et post-modernistes, que même les Américains refusent d'accepter. Nous sommes Russes, Dieu est avec nous ! Nos valeurs traditionnelles sont avec nous et nous n'avons pas besoin de l'OMS ni de la sanction du capitalisme auquel nous sommes attachés depuis 1990. Construisons la Grande Russie, établissons notre pouvoir, faisons revivre et restaurons l'Empire dans toute sa splendeur et sa puissance. Et nous devons lutter sans merci contre les douloureuses tendances nihilistes, la perversion, la décadence et la corruption qui existent dans le monde.
Il est temps pour nous de rassembler nos forces et de donner un nouveau dynamisme à nos réformes patriotiques et à un retour aux valeurs traditionnelles. Et cela nécessite à la fois la rotation des élites (pour laquelle nous devons créer un DOGE - Department of Government Efficiency - similaire à celui des États-Unis, qui est dirigé par Elon Musk) et la libération du potentiel créatif des gens ordinaires, de notre peuple. Sans cela, nous ne deviendrons pas vraiment convaincants, même pour nous-mêmes.
Sinon, tous nos atouts, tous nos points positifs et toutes nos différences fondamentales ne disparaîtront pas seulement, mais perdront de leur éclat, de leur tranchant et de leur pertinence à mesure qu'ils seront éclipsés et dépassés par d'autres. Par ceux qui non seulement ne sont pas nos amis et partenaires, mais qui utilisent leur virage conservateur pour renforcer leur propre hégémonie mondiale.
Il est essentiel que nous tracions une ligne claire entre ce que nous acceptons et applaudissons dans le trumpisme et ce qui, en lui, reste notre ennemi. Car si Trump rend l'Amérique, comme il le promet, à nouveau grande, nous ne pouvons qu'espérer faire de même avec la Russie. Nous n'avons pas d'acronyme comme MAGA, Make America Great Again, et nous n'en avons pas besoin. Mais la Russie doit renouer avec sa grandeur dans tous les domaines, en sortant d'une longue léthargie sociale et culturelle. Soit nous nous épanouissons maintenant et bondissons vers l'avenir, soit nous aurons beaucoup de mal plus tard.
08:16 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alexandre douguine, états-unis, russie | |
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mardi, 04 février 2025
Slovaquie: le prochain «changement de régime»?
Slovaquie: le prochain «changement de régime»?
par Elena Fritz
Source: https://www.pi-news.net/2025/02/slowakei-der-naechste-reg...
Ce n’est pas seulement l’opposition politique qui veut faire tomber Fico. Des rapports des services de renseignement indiquent qu’un tiers des manifestants appartient au groupe des réfugiés ukrainiens.
Le 25 janvier, une grande manifestation a eu lieu à Bratislava contre le Premier ministre Robert Fico, où des drapeaux de l’UE ont été brandis et où l’on a scandé « La Slovaquie, c’est l’Europe ! ». Les participants ont exigé la démission de Fico, l’accusant de tendances autoritaires et mettant en garde contre un rapprochement avec Moscou. Les médias occidentaux ont parlé d’un soulèvement populaire pour la démocratie. Mais un examen plus attentif révèle un schéma bien connu : un mouvement de protestation bien organisé, soutenu professionnellement et poursuivant des objectifs politiques clairs. La Slovaquie est-elle la prochaine victime d’une campagne globaliste de déstabilisation ?
La politique pragmatique de Fico sous pression
Robert Fico n’est pas un politicien qui se laisse facilement enfermer dans un cadre prédéfini. Depuis son retour au pouvoir en 2023, il mène une politique pragmatique qui déplaît à la fois à Bruxelles et à Washington. Il remet en question les sanctions contre la Russie, met en garde contre un soutien aveugle à l’Ukraine et revendique une politique étrangère souveraine. Une rupture avec les tabous de l’Union européenne, qui attend une loyauté inconditionnelle de la part de ses États membres.
Le véritable tournant est cependant survenu en décembre 2024. Lorsque l’Ukraine a soudainement bloqué le transit du gaz vers la Slovaquie, Fico s’est rendu à Moscou pour explorer des alternatives. Une décision pragmatique visant à éviter une pénurie énergétique pour son pays. Mais à Bruxelles et Washington, l’alarme a été déclenchée. Quelques heures seulement après son retour, les premières manifestations ont commencé.
Les ONG à la manœuvre
Un hasard ? Peu probable. Ce qui s’est passé dans les semaines suivantes portait toutes les marques d’une campagne orchestrée. À première vue, les manifestations à Bratislava semblaient être un soulèvement spontané du peuple contre un gouvernement impopulaire. Mais en y regardant de plus près, on constate qu’il s’agit de bien plus que cela.
L’organisation des manifestations suit un schéma déjà observé dans d’autres pays où des gouvernements indésirables ont été renversés. Des organisations non gouvernementales (ONG) étroitement liées aux réseaux globalistes animent les protestations. Le mouvement "Za slušné Slovensko" reçoit des financements de l’Open Society Foundation de George Soros, "Progresívne Slovensko" est soutenu par des think tanks occidentaux, et des groupes d’activistes se coordonnent via des canaux Telegram qui ont déjà été utilisés dans des scénarios de changement de régime.
Le paysage médiatique joue également parfaitement son rôle. Tandis que les journaux slovaques critiques envers le gouvernement rapportent presque minute par minute la prétendue menace autocratique de Fico, les médias internationaux reprennent et amplifient ce récit. BBC, CNN et "Die Zeit" mettent en garde contre l’éloignement de la Slovaquie de l’Europe. À Bruxelles, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, exprime son inquiétude quant à l’état de la démocratie.
De nombreux réfugiés ukrainiens parmi les manifestants
Mais ce n’est pas seulement l’opposition politique qui cherche à faire tomber Fico. De nouveaux rapports des services de renseignement révèlent qu’un tiers des manifestants est constitué de réfugiés ukrainiens. Ces mêmes groupes, qui critiquent Fico pour sa position ferme envers Kiev, manifestent désormais aux côtés de l’opposition pro-européenne à Bratislava.
Ce qui se déroule en Slovaquie suit une chorégraphie bien connue. Des schémas similaires ont été observés en Géorgie, en Ukraine et en Serbie.
Les étapes d’un changement de régime :
1) Un mouvement de protestation est construit et financé par l’Occident. Les manifestants sont présentés comme la « voix du peuple », tandis que le gouvernement est dépeint comme répressif. En parallèle, Bruxelles utilise la pression économique pour attiser la situation.
2) Vient ensuite l’escalade. Des provocations ciblées de la part des manifestants entraînent des affrontements avec la police. Des images de violences étatiques présumées contre des manifestants pacifiques deviennent virales, et des organisations internationales dénoncent des violations des droits de l’homme.
3) À la fin, soit le gouvernement tombe, soit il est complètement paralysé. La révolution colorée a atteint son objectif.
La situation à Bratislava s’aggrave. Mais quelle direction prendra le pays ? Trois scénarios sont possibles :
1) La chute de Fico. Les manifestations s’intensifient, l’UE augmente la pression, des troubles éclatent, voire de nouvelles élections sont organisées. Un gouvernement de transition pro-européen remplace Fico, avec une loyauté garantie envers Bruxelles.
2) Fico résiste. S’il parvient à mobiliser le soutien de son électorat, il pourrait tenir bon. La population rurale et les forces conservatrices sont derrière lui. Mais cela impliquerait une longue lutte pour le pouvoir – avec une instabilité économique et politique persistante.
3) Un compromis. Sous la pression des acteurs internationaux, Fico pourrait être contraint de faire des concessions. Peut-être une rhétorique plus modérée envers l’UE, un éloignement partiel de Moscou – mais sous la menace constante de nouvelles manifestations.
Fico défend le droit à la souveraineté
Les événements en Slovaquie montrent qu’il ne s’agit plus seulement d’un pays en particulier. Il s’agit du droit à la souveraineté dans une Europe qui devient de plus en plus un système centralisé.
Les gouvernements qui s’opposent au programme globaliste sont sous pression. Ceux qui poursuivent une politique énergétique indépendante ou refusent de suivre Bruxelles aveuglément deviennent la cible d’attaques politiques et économiques. Viktor Orbán en Hongrie, Giorgia Meloni en Italie, Donald Trump aux États-Unis – les méthodes pour évincer les dirigeants indésirables se ressemblent.
La Slovaquie pourrait être le prochain domino à tomber. Ou bien le pays résistera à ce coup orchestré – envoyant ainsi un message à tous ceux qui croient encore en l’idée de l’autodétermination nationale.
Les prochaines semaines seront décisives pour Bratislava. Et peut-être pour toute l’Europe.
08:21 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : regime change, slovaquie, robert fico, europe centrale, europe, affaires européennes, politique internationale | |
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