Au cœur d’une crise mondiale inédite par son ampleur, Strategika vous propose l’éclairage d’analystes et de penseurs reconnus dans leur domaine d’expertise. Nous avons posé à chacun une série de questions qui portent sur les différents aspects de cette véritable crise de civilisation ainsi que sur ses répercussions politiques, géopolitiques et sociales.
C’est aujourd’hui Claude Timmerman qui nous répond.

Ancient élève Ecole Normale Supérieure de ST Cloud (aujourd’hui Lyon) prom. 69. Biologiste : zoologie, paléontologie, génétique et génétique des populations ; démographie. Statisticien : modélisations et statistiques biologiques et critique des méthodologies médicales. Spécialiste des questions environnementale et de l’analyse de l’Evolution. Analyste de la surpopulation et des effets de la densification humaine croissante sur le milieu, notamment de son impact sur les espèces aujourd’hui en voie de disparition. Militant de la première heure dans la lutte contre les OGM, les pesticides, la chimie agricole et les saccages environnementaux liés aux nouvelles pratiques agricoles mal gérées (Remembrements, irrigation, etc.) Ancien conseiller pour les questions agricoles et environnementales du gouvernement togolais de la présidence Eyadéma. Ancien chargé de mission du Ministre du Développement Rural togolais. Il signe régulièrement des articles sur Boulevard Voltaire,Medias-presse-info et le blog Terre-future. Il est aussi Conférencier et rédacteur au CEP (Centre d’Etude et de Prospective). Catholique traditionaliste, ancien cérémoniaire pontifical du cardinal Veuillot, notamment lors d’un pèlerinage en Terre Sainte (1965) où il a découvert l’importance des églises primitives et séparées et les rapports islamo-chrétiens pluricentenaires associés notamment au statu quo à Jérusalem. Il s’est beaucoup intéressé au monde coranique et à la civilisation islamo-perse d’Asie Centrale. Aujourd’hui en retraite, résolument opposé aux thèses du concile Vatican II et au mythe nouveau du « judéo-christianisme » qui en a découlé, qu’il considère comme un oxymore. Il a publié à ce sujet un ouvrage : Judéo-christianisme – Travestissement historique et Contre-sens idéologique.
Strategika – On lit beaucoup d’éléments contradictoires selon les différentes sources d’information disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la réalité effective de cette pandémie selon vous ?
Il est parfois difficile de supporter ces « professionnels de santé » qui se gargarisent à l’envie, à travers des médias beaucoup trop complaisants dans la transmission d’une logorrhée insupportable dont la seule raison d’être est de masquer l’ignorance et l’imprévoyance, donc l’impuissance, du corps médical. Ceci fait la part belle à l’approximation quand ce n’est pas carrément à d’authentiques fake news, parfois même gouvernementales, ainsi relayées.
Nous avons seulement à disposition quatre mois d’observations et d’analyses asiatiques, essentiellement d’origine chinoise, et environ deux mois d’observations dans les pays européens du sud secondairement touchés : Italie, Espagne et France… Les observations italiennes sont de loin les plus rigoureuses et les plus documentées à aujourd’hui. Rien hélas ne nous parvient de l’Iran où l’infestation a été virulente et massive.
Pourtant dès le mois de janvier, l’Institut Pasteur avait inventorié et décodé le génome de ce virus baptisé ensuite « Covid 19 » comme appartenant à la famille des Corona Virus dont on connaît certains représentants depuis des décennies…

C’est là que des observateurs plein de bonne volonté – à défaut de connaissances sur la question – ont soulevé un lièvre de taille : la réalité du dépôt de brevets sur ces virus, ce qui a les beaucoup choqué…
Sous l’influence anglo-saxonne, on amalgame aujourd’hui « découvreur » et « inventeur ». Un brevet associé à une « découverte » est ainsi confondu sous le même vocable avec celui lié à une « invention ». Les responsables bénéficières du brevet en tant que « découvreurs » sont donc désormais désigné sous le terme devenu général d’«inventeur»… (Et c’est vrai dans tous les domaines : ainsi un plongeur sous-marin qui découvre une épave gréco-romaine sera qualifié d’inventeur.)
Abusés par ce faux sens, certains observateurs non avertis ayant découvert (c’est en consultation publique !) les dépôts de brevets de génome (parfois vieux de plus de15 ans) de divers coronavirus en ont abusivement déduit que ces virus étaient des « créations brevetées » avec tous les fantasmes complotistes qui s’y rattachent…
C’est que nous ne sommes plus au temps de Flemming qui, lorsqu’il a découvert la pénicilline, a déclaré « faire don de cette découverte à l’Humanité »… Aujourd’hui aucun chercheur et aucun institut ne perdent de vue la capacité d’exploitation notamment pharmaceutique de toute découverte biochimique et des formidables profits que cela peut générer… L’institut Pasteur n’y échappe donc pas même si, question d’aura, il évite de communiquer dessus… Breveter un virus c’est l’assurance de retombés financières considérables s’il est utilisé pour des vaccins, pour des synthèses biochimiques ou, chose beaucoup moins avouable mais toujours bien d’actualité quoi qu’on en dise, surtout si chaque Etat (à part Israël) en a signé la convention internationale d’interdiction, pour les armes biologiques.
D’où sort ce virus ? Apparemment de Wuhan, une ville chinoise récemment dotée d’un laboratoire de recherche de virologie de classe 4, construit en coopération avec la France entre 2014 et 2017 sur le modèle de celui de Lyon. La construction du laboratoire de Wuhan a été décidé en 2014 sous l’égide d’Emmanuel Macron (alors ministre de l’Economie de François Hollande) et de son comparse Edouard Philippe, tous deux membre du très fermé club « Young fellows China », organisation franco-chinoise de « sélection et de promotion d’acteurs de la coopération franco-chinoise ».
Construit en partenariat avec la France, ce laboratoire aura initialement pour directeur Yves Lévy, nommé en 2014 directeur de l’Inserm dans des conditions alors qualifiées d’opaques.
[Second mari d’Agnès Buzyn, non reconduit dans ses fonctions à l’Inserm en 2018, Yves Lévy a été récemment recasé comme conseiller d’Etat avec le statut pour le moins original de « service extraordinaire ».]
Nous voyons donc que nous avons bien affaire ici au résultat d’une opération politique.
Clairement, la fable d’une origine « animale » culpabilisante à souhait pour la faune, alliant chauve-souris et pangolin ne tient pas même si elle séduit tous les fanatiques des zoonoses. C’est biologiquement simplement impossible ! Le démontrer ici prendrait trop de temps, nous le ferons dans un autre document souhaité par Stratégika. Savoir si ce virus, forcément sorti a priori de la collection du laboratoire de Wu Han (même s’il a pu être assemblé ailleurs dans un autre laboratoire et ensuit transféré) s’est échappé accidentellement ou s’il a été volontairement et stratégiquement répandu n’est pas la question ici.

Bornons-nous seulement à rappeler qu’un bon agent infectieux stratégique doit répondre aux critères suivants pour assurer la meilleure dispersion possible et présenter le maximum d’efficacité pour diffuser une pandémie :
- transmission facile d’individu à individu sans intermédiaire (contact physique direct ou air ambiant);
- incubation la plus longue possible pour assurer un maximum de dispersion sans détection du vecteur ;
- contagion durant longtemps avec développement d’un minimum – ou pas du tout – de symptômes repérables pour en empêcher le diagnostic et limiter ainsi la capacité de riposte sanitaire ;
- mortalité certaine et espérée importante au terme du développement de l’infection.
Force est de constater que ce nouveau coronavirus coche presque toutes les cases, sauf la dernière : l’efficacité létale d’un taux de mortalité important ne semble donc être l’objectif atteint.
Il faudrait beaucoup de bonne volonté pour imaginer que ce Covid 19 soit autre chose qu’un agent de cette nature dont la dispersion a été sans doute accidentelle, à moins qu’elle ne soit liée à un sabotage calculé.
Nous avons finalement encore peu d’informations réellement fiables sur le développement de cette pandémie et sur ses effets. Les observations chinoises épidémiques sont, si elles sont certaines sur le plan biochimique, contredites en termes de contagion et de mortalité par les observations européennes en terme de réalité sanitaire de terrain.
Comme nous l’avons souligné, c’est l’Italie qui nous fournit les chiffres les plus fiables et statistiquement effectivement les plus significatifs, vu l’importance locale de l’épidémie et la qualité des analystes intervenants. En plus nous sommes là sous un climat et avec des populations ethniquement comparables avec ce qui existe en France, mais faute de dépistage généralisé on ne connaît pas encore de manière significative dans la population les proportions pourtant essentielles en modélisation
– de gens effectivement contaminés ;
– de gens contaminés asymptomatiques.
Tant qu’on n’aura pas une approche de ces chiffres, on en restera au bavardage de salon.
On peut constater alors, tandis que l’Allemagne multiplie les tests de dépistage, que la France freine des quatre fers toute initiative pouvant conduire à dépister ou à soigner. Ce qui pose question.
Pire, au milieu d’une débauche financière insensée pour quelques patients (mobilisation de trains rééquipés, avions sanitaires, hélicoptères, etc.) on fait essaimer sur l’ensemble du territoire une infestation virale plutôt limitée jusqu’ici au Grand Est et à l’Ile de France… Tout est fait comme si on voulait développer géographiquement l’épidémie au prétexte qu’on manquerait localement de lits de réanimation…
En Chine, puis en Allemagne et en Grande Bretagne, on a construit en urgence des hôpitaux opérationnels en quelques semaines ; mais en France, les rares voix qui se sont fait entendre pour la réouverture de structures hospitalières qui pourraient être rendues opérationnelles rapidement – car fermées depuis peu – comme à Paris le Val de Grâce ou l’Hôtel Dieu ont été immédiatement étouffées car les projets immobiliers métropolitains ont apparemment beaucoup plus d’importance que les hôpitaux pour nos dirigeants…
Le refus politique opiniâtre de mise en place immédiate d’une grande politique de dépistage comme en Allemagne (actuellement 500 000 tests sont pratiqués par semaine et on envisage maintenant 200 000 tests par jour !) doit faire réfléchir.
De même, la véritable chasse aux sorcières menée contre le professeur Raoult et son équipe est proprement hallucinante. C’est vrai que cet homme est dangereux, très dangereux…. pour le lobby pharmaceutique.
Il a mis au point empiriquement un traitement qui ne coût pratiquement rien à base d’un dérivé de la nivaquine, produit hautement toxique comme chacun le sait : ayant vécu des années en Afrique j’en ai pris personnellement quotidiennement durant pratiquement vingt ans. J’apprends ainsi grâce aux médias, et aux médicastres à leur solde, que je suis un rescapé ! Soyez rassuré, je suis très loin d’être le seul…
Mais ce lobby médical dirigeant, constituant ce que j’ai appelé la médicocratie, n’en démord pas : c’est un produit dangereux abusivement utilisé en dehors de son domaine de prescription prévu, et, peu importe le nombre de morts que son absence d’emploi va occasionner, il faut coûte que coûte que la doxa de l’OMS s’impose… On finirait par croire en la véracité de la théorie complotiste dite de « Big Pharma ».

A contrario, on se souviendra de l’affaire du Médiator, abusivement employé comme coupe-faim, qui a fait des milliers de morts à la suite de prescriptions ordonnancées par des médecins peu scrupuleux, surtout soucieux de conserver leur clientèle voulant maigrir. Quand cela fut découvert, le premier soin du Conseil de l’Ordre a été de faire mettre ces médecins à l’abri de poursuites les plus légitimes, et de les dédouaner de toute responsabilité ! Cela n’a provoqué aucune réaction médiatique !….
Si nous avions un corps de décideurs sanitaires qui soit plus soucieux de l’intérêt des populations que de certains intérêts idéologiques et économiques transnationaux, les choses évolueraient autrement.
Car on ne cherche nullement à soigner l’épidémie pour l’instant si on y réfléchit bien, mais seulement à étaler au maximum la période d’infestation pour diminuer l’amplitude du pic d’infection et permettre à l’Etat – dont la politique de dés-équipement sanitaire pratiquée depuis des décennies (on a commencé avec Sarkozy) montre ses effets désastreux – d’arriver plus ou moins à faire face ou à en donner l’illusion.
Voir ici : https://www.mediapart.fr/journal/france/010420/hopital-pu...
Dans le même temps, il s’agira surtout d’user de la menace épidémique pour mettre en place une politique dirigiste, forcément impopulaire, fondée sur une idéologie qui n’a vraiment plus rien de « démocratique ».
Par le confinement (option qui n’a pas fait du tout consensus en Europe) le bouclage des populations sera d’autant plus efficace que l’on se sera donné le temps nécessaire pour le mettre en œuvre et les moyens techniques et humains indispensables à sa mise en place.
C’est bien ce à quoi on assiste maintenant en France : 160 000 hommes déployés sur le terrain, hélicoptères, drones, caméras, repérage et suivi des données personnelles informatiques, rien n’est négligé aujourd’hui.
Non pas pour la protection du citoyen face aux agressions et à la délinquance, mais pour contraindre le quidam de base à se plier à l’arbitraire de ses dirigeants et pour l’empêcher de quitter sa zone de bouclage.
Une infection virale se déroule en trois phases. Le covid 19 n’y fait pas exception. On peut la résumer ainsi:
– une phase de contagion (on parle d’une à deux semaines),
– une phase d’infestation des organismes au cours de laquelle des anticorps sont fabriqués en réaction par le système immunitaire qui va alors donner une résistance au virus (on parle de quinze jours au plus),
– une phase de régression puis de disparition progressive de la population virale infectante aboutissant très généralement à la guérison sous huitaine, sauf pour une proportion estimée dans la fourchette (0,5 % – 2%) des personnes diagnostiquées où l’infestation virale conduit à une réaction inflammatoire des alvéoles pulmonaires qui peut conduire à un défaut de ventilation et donc à une gêne respiratoire, voire à la mort.
Les statistiques italiennes montrent que la moyenne d’âge des patients décédés est de l’ordre de 80 ans et tous porteurs de pathologies graves (une dans 25% des cas, deux dans 50% des cas, trois dans 25% des cas) et que cette affection atteint plus souvent les hommes que les femmes.
On estime en outre que la proportion de cas asymptomatiques est énorme et pourrait atteindre 70% voire 80% de la population.
Voir ici : https://www.epicentro.iss.it/coronavirus/bollettino/Report-COVID-2019_17_marzo-v2.pdf et Corona Context: The Average Italian Flu Season Harvests 17 Thousand Lives, in 2016-17 It Was 25 Thousand
On observe d’ailleurs que les sujets plus jeunes atteints – même les enfants et les rares bébés décédés – apparaissent rarement « sains » mais ont bien été porteurs de pathologies graves non détectées.
D’une manière générale tous les schémas prévisionnels et les modélisations construites par l’infectiologie montrent qu’une épidémie disparaît à partir du moment où la contamination a atteint 2/3 de la population. Il doit donc être clair que pour se débarrasser de l’épidémie de covid 19, on doit atteindre le seuil de 45 millions de Français infectés où environ huit à neuf millions auront présenté des symptômes à des degrés divers de dangerosité et où entre 50 000 et 150 000 seront menacés de mort si on se contente de ventiler les plus atteints sans chercher à les soigner en amont. D’où précisément la bagarre avec le professeur Raoult qui s’obstine à soigner les gens avec le succès que l’on sait….
Il doit aussi être clair que vaincre une épidémie ne veut pas dire « faire disparaître un virus ».
Le Covid 19 fera donc très durablement partie des menaces épidémiques virales comme l’a été la rougeole par exemple. Et comme la contagion est encore loin d’avoir faire le tour de la planète, l’actualité pandémique sera encore certainement de mise quelque part en cette fin d’année !
Strategika – Plus de 3 milliards de personnes sont appelées à se confiner dans le monde. Pour la première fois de son histoire, l’Humanité semble réussir à se coordonner de manière unitaire face à un ennemi global commun. Que vous inspire cette situation ?
Je ne crois pas du tout à une coordination des peuples et encore moins à une « unité dans la riposte ».
C’est peut-être le rêve des mondialistes qui entendent bien utiliser cette situation – nous y reviendrons – mais l’actualité montre que les réactions des gouvernements sont totalement à l’opposé de cette conception.
Nous sommes beaucoup plus actuellement dans le « sauve-qui-peut » général et le « chacun pour soi » que dans le consensus.
Les Etats Unis viennent d’en donner encore une éclatante illustration en raflant en Chine, puis en Allemagne des lots de masques respiratoires, au détriment des destinataires initiaux des transactions d’achat.
Il suffit de voir partout ce qui se passe :
– expulsion des étrangers, touristes comme travailleurs,
– refus d’accueil de nouveaux immigrants,
– fermeture des frontières,
– reflexes nationalistes dans la lutte contre la pandémie.
En Europe, l’espace Schengen a volé en éclat : on a même vu un mondialiste aussi fanatique qu’Emmanuel Macron exiger de Bruxelles le retour des contrôles aux frontières.
La stratégie de lutte, même à l‘intérieur de l’Europe, répond à des options politiques diamétralement opposées mises en œuvre suivant les pays :
– confinement ou non confinement,
– dépistage systématique ou non,
– stratégie fondée sur le curatif ou au contraire sur le vaccinal, etc.
Et nous ne parlons jusqu’ici que des pays occidentaux de l’Amérope car ce sont les premiers atteints après la Chine. Il serait intéressant de comparer ce cheminement épidémique à celui, si semblable, de la progression européenne de la plus grande épidémie qu’a connu le monde occidental : la grande peste de 1347 / 1355.
Il est clair que l’infestation qui débute maintenant en Afrique va certainement générer, face au danger, le retour de comportements tribaux parfois brutaux et des violences urbaines.
La seule institution qui cherchera à coordonner la lutte contre l’épidémie est l’OMS.

Mais elle le fera pour conforter son pouvoir de plus en plus prégnant et de plus en plus contesté: celui des médicocrates dont la dictature, telle qu’elle se manifeste à travers les fameuses « recommandations de l’OMS », si elle est de moins en moins discutée par les gouvernements est de moins en moins tolérée par les populations assujetties qui en subissent les oukases (nutrition, vaccins, etc.)
C’est ce que nous appelons la « médicocratie » qui justifie son pouvoir par la « sécurité sanitaire » qu’elle est censé apporter au prix des interdictions et obligations multiples qu’elle impose, notamment sur le plan alimentaire : quasi interdiction du sel, du sucre, des corps gras, de l’alcool, de la viande rouge… Et on ne parlera pas de la guerre menée par ces fanatiques contre le tabac, ni de la lutte catastrophique engagée contre le cholestérol qui fit des milliers de morts au début des années 80 et qui, après avoir été justement abandonnée, revient en force car le marché pharmaceutique y afférent est énorme.
[Le cholestérol – s’il peut provoquer par ses dépôts des durcissements artériels et des accidents circulatoires et cardiaques exceptionnellement mortels – est un composant dérivé de la choline dont le métabolisme conduit à l’acétylcholine, le premier médiateur chimique du système nerveux.
Lutter contre le métabolisme de la choline a donc pour première conséquence la possible perturbation de la transmission nerveuse cholinergique !
Cela a conduit à des milliers de morts constatés, mais parfaitement assumés par les médicastres dirigeants.]
On pourrait ainsi dire que c’est la iatrogénèse qui est désormais à l‘ordre du jour.
L’OMS est une instance doctrinale sociologique mondialiste bien avant que d’être une organisation sanitaire! C’est une dictature idéologique: celle de l’Organisation Médicocratique Supranationale.
Elle mène une politique insidieuse à visée strictement mondialiste dont le but a été exposé clairement par son premier directeur Brock Chisholm :
« Ce que les gens doivent développer en tous lieux, est le contrôle des naissances et les mariages mixtes [interraciaux] dans le but de créer une seule race dans un monde unique et dépendant d’une autorité centrale».
On ne peut être plus clair !
Strategika – Cette pandémie va-t-elle forcer l’humanité à se doter d’un gouvernement mondial comme le préconisait Jacques Attali lors de la pandémie de grippe A en 2009 ?
Laisser sans le contrôle des nations à l’OMS la gestion de cette crise pandémique pourrait effectivement contribuer à l’établissement d’un mondialisme politique via le « volet sanitaire ».
Cependant, l’instauration d’un tel régime par ce biais-là imposera des contraintes que les populations ne seront pas nécessairement prêtes à accepter.
Le panurgisme ayant ses limites, Michel Onfray soulignait récemment que la population française ne supporterait pas très longtemps les astreintes et les rigueurs du confinement policier auquel elle est soumise actuellement.
Ce confinement n’est en fait qu’un test sociologique de soumission, comme peut l’être le véritable « caprice ministériel » qu’est la limitation de vitesse à 80 km/h. Un oukase totalement injustifiable mais peu ou prou toléré en apparence par les usagers dans les faits, même s’il n’est évidemment pas franchement respecté.
Par ailleurs les politiques sanitaires opposées des Etats seront jugées à leurs résultats et la popularité de leurs leaders aux options contradictoires y sera forcément liée.
Il y a donc peu de chance que cela débouche directement sur un consensus global de gouvernement.

Strategika – En 2009 toujours, Jacques Attali expliquait que « l’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur ». Que vous inspire cette idée?
Jacques Attali « explique » beaucoup de choses avec une assurance qui n’a d’égale que sa mauvaise foi. J’ai ainsi dû consacrer un chapitre entier de mon premier ouvrage à montrer que contrairement aux dires d’Attali les juifs n’avaient historiquement inventé ni dieu ni l’argent…
Mais cette réflexion rappelle surtout le « Rapport de la montagne de fer » (qui date de plus de 50 ans) auquel j’avais consacré une conférence à laquelle je vous renvoie.
Voir ici : http://www.geopolintel.fr/article703.html
La thèse des auteurs est claire : pour maintenir l’assujettissement des masses à leur classe dirigeante, notamment en période de paix supposée perpétuelle, il est nécessaire de suggérer une menace conduisant les masses à se rassembler, mues par la peur, autour de leurs leaders. Faute de guerre qui reste l’acteur majeur, on aura recours à des succédanés tels la pollution massive ou les épidémies.
On notera d’ailleurs que, selon les derniers sondages, si les Français sont très majoritairement (72%) hostiles à la gestion de la crise épidémique, la cote de popularité personnelle d’Emmanuel Macron comme celle d’Edouard Philippe a curieusement remonté !
Jacques Attali n’a donc absolument rien inventé, mais il s’appuie sur la stratégie épidémique déjà évoquée, notamment dans ce rapport, mais aussi par les stratèges de la CIA et de la NSA, pour élaborer sa stratégie de mise en place d’une gouvernance mondiale : utiliser la menace pandémique pour susciter une « peur mondiale salutaire »
Strategika – Cette pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique selon vous ?
Nous assistons à une remise en cause des circuits économiques transnationaux et à l’éclatement d’une nouvelle bulle spéculative américaine comme il s’en produit une tous les 15 ans en moyenne depuis 1870. (Le fameux jeudi noir de 1929 ne fut qu’une de ces péripéties boursières.)
Celle-ci est sans doute un peu plus violente que les autres, mais comme toutes les économies et toutes les monnaies seront affectées, s’il y a un coup de frein global à la croissance, il n’est pas certain du tout que la hiérarchisation économique soit globalement affectée.

Ce que le contexte actuel met en évidence en France c’est la quasi disparition du tissu industriel français, et de la production de biens qui s’y rattache, au profit d’importations venant de grandes puissances orientales telles la Chine, la Corée, le Japon ou l’Inde.
C’est ainsi que l’on découvre que notre pays est devenu commercialement dépendant de ces puissances pour la fourniture de matières premières pharmaceutiques et d’autres produits essentiels, certains pouvant même revêtir un intérêt stratégique.
Sauf offensive mondialiste virulente dont on ne voit pas d’autre levier d’action que le chantage financier, on devrait s’attendre à une tentative de ré-industrialisation pour ramener sur le sol national la fabrication de produits indispensables voire stratégiques dont nous n’avons plus aujourd’hui la maîtrise de production.
Par ailleurs, la stabilité étant le souci majeur conditionnant la mise en place de toute politique, il est évident qu’il est hors de question de laisser durablement la population sans emploi. L’activité va donc devoir reprendre.
La seule question est de savoir – puisque la fameuse barre de Bruxelles des 3% de déficit du budget a volé en éclats à la demande des chefs d’Etat, à commencer par Macron – comment va évoluer l’euro et même s’il pourra survivre aux fluctuations financières internes. Du jour au lendemain Francfort a émis des dizaines et des dizaines de milliards d’euro à la demande des Etats… Une dette qu’il va bien falloir rembourser à moins qu’il ne soit prévu de dévaluer en douce massivement la monnaie européenne…
Et comme le dollar et le yuan vont devoir en faire autant pour les mêmes raisons économiques, il n’est pas évident que les fluctuations monétaires soient en fin de compte si importantes qu’on l’imagine.
Je laisse aux spécialistes monétaires – dont je ne suis pas – le soin de creuser cette hypothèse : la stabilité des parités monétaires pourrait être finalement conservée dans la globalité d’un déficit mondial commun.
Strategika – Comment voyez-vous l’évolution de la pandémie et ses conséquences politiques et sociales dans les semaines à venir ?
Les six semaines, de Pâques à l’Ascension, seront le moment des premières grandes révélations :
Nous allons assister à la fois à la décroissance de l’épidémie en Italie et en Espagne, à la manifestation des effets de la politique de dépistage systématique de l’Allemagne, au développement de l’épidémie en Afrique, et aux effets supposés (ou pas) du confinement drastique imposé aux Français face au pari du non confinement pour lequel d’autres pays ont opté : ils s’en tiennent aux effets de l’immunisation de groupe.
On aura aussi les résultats (si on ose nous les communiquer) des essais européens en vraie grandeur portant sur des tests de traitements et notamment sur le traitement à la chloroquine.

On aura enfin une première appréciation sur le scandale de la manipulation des morts décomptés en EHPAD où – pour nourrir la terreur souhaitée par les décideurs – aujourd’hui tout décès déclaré est automatiquement comptabilisé comme « conséquence du Coronavirus »…
On a déjà pu constater depuis des années que la propagande anti-tabac faisait comptabiliser tous les cancers du poumon comme « liés aux fumeurs », ce qui est cocasse quand il a été clairement mis en évidence que plus de 50% des patients atteints de cancers des voies respiratoires et des poumon étaient non-fumeurs.
La propagande de la terreur épidémique, devant se justifier pour pouvoir durer, mous allons assister à plusieurs manœuvres non exemptes de fake-news :
– insister sur un confinement drastique en agitant la crainte d’un « second pic d’infestation » pour maintenir l’assujettissement des masses autant qu’on le pourra s’il n’y a pas de résistance notable devenue incontrôlable ;
– mettre en doute la capacité d’immunisation des personnes guéries ;
– propager l’idée qu’une immunisation acquise (notamment pour l’immense majorité des gens contaminés qui sont ou ont été asymptomatiques) ne se conserverait pas dans le temps.
Certes, ce serait du jamais vu dans monde des infections virales mais c’est vital pour la propagande vaccinale : forcer par ce biais l’énorme proportion de patients contaminés reconnus guéris à se faire vacciner et faire admettre ensuite que cette vaccination doit être renouvelée plusieurs fois au cours de l’existence.
En Afrique le développement de l’épidémie en vitesse et en répartition fournira des indications précieuses notamment sur les liens possibles de traitements avec le paludisme, mais pas seulement :
– sur le rôle potentiel de l’impact préventif des traitements antipaludéens utilisés dans les zones concernées
– sur l’effet imaginable (possible ou non ?) de résistance par la présence de la drépanocytose, premier facteur génétique de protection contre le paludisme
– sur les taux comparés de contamination en milieu urbain et non urbain où les habitants n’ont pas accès à l’eau potable traitée, et sont plus proches de la vie en milieu naturel
– les taux comparés d’infestation et d’immunité conférée à des populations moins auto-domestiquées que les populations très majoritairement urbanisées européennes.
– la contagion possible de la grande faune anthropoïde en Afrique équatoriale
Par ailleurs, ce sera l’occasion de mettre en lumière certaines pratiques hélas avérées de laboratoires peu scrupuleux qui utilisent (surtout en Afrique de l’est d’ailleurs) la détresse de populations déjà malmenées par la guerre civile et en proie à la famine pour mettre en place des protocoles de tests pharmacologiques, rémunérés à bas prix quand ils le sont…
Dans notre pays on peut s’inquiéter à terme du ravitaillement des zones rurales et des petites agglomérations ce qui pourrait amener une recrudescence du mouvement des Gilets Jaunes.
Cela peut paraître surprenant, mais aujourd’hui le monde rural n’est plus du tout le monde de la polyculture vivrière ! Nous ne sommes plus au temps de l’exode où les citadins fuyaient vers les campagnes certains d’y trouver gîte et nourriture… Aujourd’hui, les agriculteurs sauf exception, ne produisent plus leur nourriture sur leur exploitation et se ravitaillent auprès des supermarchés locaux qui ont pullulé dans les plus petits bourgs.
Comme pour les grandes villes, ce sont les plates-formes logistiques des grandes enseignes qui y assurent l’approvisionnement des magasins de distribution.
La panique orchestrée a conduit à des réflexes de stockage non alimentaire parfois déroutants. Ainsi pendant qu’en France « on » stockait le papier hygiénique, ce qui a provoqué l’ironie des observateurs américains, en Californie on a dévalisé les armureries !
Aujourd’hui, les banlieues sont étonnement calmes, ce qui ne peut s’expliquer que par un accord tacite conclu avec les autorités et les forces de l’ordre dont certains médias se sont déjà fait l’écho : « Pas de vague, mais pas de confinement » et « Pas de criminalité, mais pas de contrôles et donc pas de couvre-feu ». C’est ce qu’on voit dans le 93… Cela permet de dégager un maximum de forces de l’ordre à consacrer à accroître la répression des populations et le confinement.
Cela n’est pas sans rappeler les accords classiques douteux de la fin 44 entre les résistants et certains gangs…
Cela implique évidemment que le ravitaillement des banlieues soit correctement assuré. Or les problèmes de pénurie de main d’œuvre saisonnière vont affecter sérieusement les prochaines récoltes, notamment en fruits et légumes, d’où une carence prévisible en approvisionnement de la grande distribution qui ne saurait être répercutée alors en zone urbaine et périurbaine : c’est la distribution rurale qui subira le rationnement, salaire de la paix civile des banlieues…
(C’est ainsi que personnellement, habitant au milieu de nulle part à 30 Km de Moulins, je suis rationné à un paquet de beurre et à une boîte de 6 œufs par semaine par le supermarché local qui alimente environ 3000 personnes dans un rayon de 10 Km!)
Si la pénurie s’installe en ruralité, ce ne sont pas les banlieues qui vont déferler dans les campagnes, mais les ruraux qui vont aller envahir les villes…
Un facteur, comme l’exaspération croissante des masses face au confinement, à ne pas négliger.
Avec les médicocrates, le retour de l’hygiénisme.
La doctrine hygiéniste s’est élaborée au milieu du XIXeme siècle dans un monde ouvrier émergeant marqué par la tuberculose et l’alcoolisme au temps où Pasteur après sa découverte de la fermentation a mis en évidence le rôle des microorganismes dans la contamination et la contagion.
Elle s’illustra dans la lutte contre l’alcoolisme et déjà dans les prémices du nutritionnisme.

Sur le plan urbanistique elle préconise notamment d’ouvrir les villes « intra muros » délimitées alors par les anciennes fortifications, afin de permettre une meilleure circulation de l’air et un abaissement de la densité de population. On peut lui imputer le développement des réseaux d’égouts, le traitement des eaux usées, le ramassage des déchets, la prophylaxie ou encore la lutte contre la tuberculose.
Toute l’urbanisation de la seconde moitié du XIXeme sera dominée par ces théories (Hausmann, Rambuteau, Poubelle en seront des acteurs emblématiques.)
Ces idées ont eu un grand retentissement dans les milieux de gauche où elles deviendront un vecteur de la diffusion des doctrines socialistes et une arme électorale redoutable.
Ainsi le maçon (et franc-maçon) Martin Nadaud député de la seconde puis de la troisième république déclarera : « L’hygiénisme, en nous faisant donner des coups de pioche, nous a permis de pénétrer politiquement dans des quartiers que nous ignorions. »
Il faudra attendre Nicolas Sarkozy pour remettre cette doctrine d’ouverture de la ville en cause lorsqu’il déclara en janvier 2012 : « Nous avons décidé pour les trois ans qui viennent que tout terrain, toute maison, tout immeuble verra ses possibilités de construction augmenter de 30%. »
Mais les difficultés à densifier encore le tissu urbain notamment en région parisienne rendirent la mesure sans effet.
On peut s’attendre aujourd’hui à une recrudescence des mesures hygiénistes notamment à travers les « recommandations » diététiques et les dispositions vaccinales nouvelles imposées, consécutives à l’épidémie de Covid 19 qui vont être édictées. Même notre comportement pourra être assujetti à une norme médicocratique. On entendait récemment sur les ondes qu’il était recommandé « au plus de croiser cinq personnes par jour » (sic !)
2 verres de vin, 5 fruits et légumes, 5 interlocuteurs, telle est la journée idéale du zombi décrite en médicocratie.
Pourtant la théorie hygiéniste est aujourd’hui contrebalancée par la notion de « saleté propre » du biologiste Marc-André Selosse qui considère qu’un certain degré de contamination est requis pour un bon développement et un bon fonctionnement du système immunitaire.
Une réalité mise en évidence lors de la grande épidémie de poliomyélite de l’après-guerre, mais qui sera furieusement combattue par les médicastres.
Des mesures dirigistes en chantier qui passent inaperçues
Après l’ouverture au retour de la semaine de travail de 48 h voire de 60 h, on peut noter que la crise sociétale ouverte par l’épidémie permet de faire passer des mesures idéologiquement en opposition flagrante avec la volonté des populations.
Ainsi l’ouverture par décret du 29 mars à l’usage du Rivotril (produit de sédation) hors milieu hospitalier, pour « désengorger » les services, est considérée par certains comme une invitation à l’euthanasie en EHPAD.
La géolocalisation des personnes et le traçage (comme en Corée) des cartes de crédit
L’essai de la suppression de l’argent liquide.
Le renforcement de l’idéologie à l’école : craintes des endoctrineurs.

Après la liquidation du baccalauréat (qui sera reconduite) à la faveur des difficultés du déroulement des épreuves pour être remplacé par un contrôle continu (vieux rêve des démagogues de l’Education Nationale), on a pu observer des manifestations idéologiques offensives notamment laïcistes :
– l’exclusion initiale dans le dispositif des élèves des établissements hors contrat finalement réintégrés puisqu’ils disposent légalement d’un livret scolaire comme les autres
– l’appel d’enseignants à une réouverture rapide des établissements d’enseignement craignant de voir leurs élèves échapper à l’endoctrinement républicain et être sensibilisés à des idées qualifiées de « non appropriées » d’origine évidemment familiale.
Une mesure qu’on retrouve aux USA ; exprimée ici sous une forme d’un cri du cœur qui frise la caricature:
“Nous devons rouvrir le plus tôt possible – avant qu’ils ne retrouvent leur capacité à avoir des pensées indépendantes”, a déclaré Mme Jenny Mudd, enseignante de 4e année à New York.
“Il s’agit d’une crise urgente. Nous réalisons que nous devons faire notre part pour empêcher la propagation du virus, mais nous devons aussi empêcher la propagation d’idées non approuvées. Rouvrez les écoles avant qu’il ne soit trop tard.”
Voir ici : https://babylonbee.com/news/teachgers-warn-parents-arent-properly-equipped-to-indoctrinate-children”
Strategika – Comment liez-vous la crise actuelle à votre domaine d’expertise et votre champ de recherche ?
En tant que biologiste, j’ai toujours été hanté par l’impact de la pollution humaine, la dégradation des milieux, la disparition des espèces et la compétition entre l’homme et les espèces naturelles qui sont détruites depuis cinquante ans à une vitesse effarante.
On parle beaucoup du grand panda qui est devenu emblématique du sauvetage des espèces en voie de disparition et dont l’effectif dépasse aujourd’hui les 1500 individus.
Mais on oublie que des centaines d’espèces animales ont aujourd’hui des effectifs très inférieurs à 500 membres et sont en très grand péril. Les causes de leur disparition sont multiples (destruction de l’habitat surtout par l’agriculture, braconnage, pesticides, empoisonnement de l’air, etc) mais l’origine de tous ces maux en est toujours la même : l’homme !
La présence humaine entre partout en compétition avec l’animal et toujours à son détriment.
Ainsi personne ne se demande aujourd’hui pourquoi l’ours pyrénéen est condamné à manger du mouton ? Simplement parce que l’homme y a détruit par la chasse toutes les ressources alimentaires carnées de l’ours. Les exemples sont légion.
La crise du Corona en « effaçant » temporairement l’homme du milieu par son confinement et en suspendant ses activités, permet à la nature de reprendre un peu ses droits.
On revoit alors des animaux sortir et circuler. La pollution de l’air a été divisée par 10 en quelques jours…Bref on pourrait dire que la terre, si meurtrie par l’homme, grâce au confinement, souffle un peu… C’est aussi ce que l’on observe aujourd’hui à Tchernobyl où l’on revoit même des ours disparus de la région depuis près de 250 ans.
Il est clair que certaines zones, notamment en occident, ont atteint un stade de saturation de peuplement humain où le seul remède est la diminution drastique de la densité de ces populations. Un constat évidemment réfuté par certains lobbyistes extrémistes religieux mais de plus en plus accepté par les populations elles-mêmes qui comprennent que c’est la condition de base à la poursuite de leur existence dans de bonnes conditions.
Cela impliquera inéluctablement à long terme un contrôle planétaire des naissances.
Il n’y a alors que deux options pour rectifier le tir :
– dé-densifier le tissu urbain et répartir autrement les populations dans le milieu ;
– diminuer arbitrairement l’accroissement de la taille de la population tel que ce fut pratiqué un temps en Chine où se fut un échec car ce fut trop brutal et mal préparé.
Dans tous les cas, on va aboutir obligatoirement économiquement à une situation de décroissance. Cette situation n’est pas tellement différence de celle que va prévaloir avec la repris de l’économie après le confinement
C’est donc une occasion unique d’analyses qu’on ne peut laisser passer !
Par ailleurs, la question d’une transmission du Covid 19 à des espèces sauvages doit être sérieusement étudiée.




del.icio.us
Digg

Attali n’a en fait rien inventé ni découvert. Eric Werner dans ses livres L’avant-guerre civile et La post-démocratie avait très bien expliqué comment une oligarchie au pouvoir déconnectée des intérêts du peuple tend à la garder soumis. Ils ont besoin de générer un sentiment d’angoisse généralisé, voire de terreur envers un ennemi extérieur et invisible qui a ses alliés dans la maison (dans notre cas, ce sont les « pesteurs » qui sortent dans la rue et qui propagent l’épidémie). Alors les gens acceptent tout des tyrans.
Robert Steuckers, né en 1956 à Uccle, est diplômé de l’Institut Maria Haps, lié à l’Université de Louvain, où il a obtenu le Master en langues anglaise et allemande. Il a dirigé un bureau de traduction à Bruxelles pendant vingt ans avant de se consacrer à diverses tâches d’enseignement des langues. Il avait créé le think tank “Synergies européennes” en 1994, qui a organisé des universités d’été en France, en Italie et en Allemagne. Il gère, avec d’autres, le site
En Europe, les calamités s’abattent sur les maillons les plus faibles et sur le moteur principal de l’économie européenne, l’Allemagne. La Grèce doit affronter la crise des réfugiés sur sa frontière thrace, alors que sa santé économique et financière est vacillante depuis une dizaine d’années, suite à la crise de 2008. Elle échappe encore en gros au coronavirus mais… Wait and see… L’Italie, rappelons-le, avait signé des accords spéciaux, faisant d’elle le tremplin de la Chine dans l’UE. L’Espagne a reçu également la crise de la pandémie de plein fouet parce qu’elle est aussi une économie fragilisée qui risque d’aboutir à la ruine du projet européen, favorisé par les Etats-Unis dans les années 1940 et 1950, puis jugé concurrentiel et posé, notamment par la doctrine Clinton, comme « alien », c’est-à-dire comme ennemi potentiel, sinon ennemi déclaré. La France est frappée elle aussi, même si, officiellement, elle est considérée comme alliée depuis Macron, président formaté intellectuellement par une école américaine. Elle est vidée progressivement de ses fleurons industriels (Alsthom, Latécoère,…) et lourdement infestée par le coronavirus, tout simplement parce que l’hyperlibéralisme qui l’anémie depuis la présidence de Sarközy, a sabré dans les secteurs non marchands, dont le secteur médical. Sans un secteur médical fort, bien charpenté, prévoyant toutes formes de pandémie, y compris celles qui pourraient être déclenchées par une frappe bactériologique, un pays est la cible idéale pour ce type d’opération.
Je le pense. D’abord, le confinement ralentit l’industrie dans un système qui ne tolère aucune pause. Pour Carl Schmitt, le monde globalisé par la volonté de Roosevelt dans les années 1930 et 1940, relève de l’élément « eau », puisque l’hegemon bâti par ce président américain est une thalassocratie idéologiquement libérale : nous naviguons donc sur cet immense océan symbolique et sur les flux de marchandises et de communications contrôlés au départ par la puissance navale américaine : qui fait du sur-place dans un tel contexte coule, tout simplement, écrivait Carl Schmitt dans son Glossarium (non encore traduit). Ensuite, j’ai toujours pensé que la crise de 2008, plus profonde qu’on ne l’a cru jusqu’ici, n’a pas vraiment été résolue : on a colmaté les brèches en permanence par toutes sortes d’artifices, on en a freiné les effets pendant douze ans. Ces manœuvres de rafistolage prennent fin. Et on va mettre sur le compte du virus l’implosion définitive du système pour que les peuples ne cherchent pas à désigner des coupables.
En d’autres termes, Harari opte pour une humanité radicalement différente de celle qu’avait préconisée en son temps Claude Lévi-Strauss : celui-ci voulait autant de modèles humains qu’il en existait encore sur la planète quand il s’adonnait à ses recherches en ethnologie, voulait promouvoir un « esprit ethnopluraliste » pour que l’homme ait à sa disposition de nombreux modèles possibles à imiter ou à assimiler en cas de blocage ou d’effondrement du modèle auquel il avait auparavant appartenu, dans lequel plusieurs générations de ses ancêtres avaient vécu. L’humanité devait être plurielle pour cet ethnopluralisme lévi-straussien. Pour Attali et Harari, cela ne semble pas être le cas. J’ai, je ne vous le cache pas, la nostalgie du projet de Lévi-Strauss.
Une issue politique, véritablement politique au sens où l’entendaient Carl Schmitt et Julien Freund, n’est possible que par un coup de force, une épreuve cruellement conflictuelle. Par un bouleversement pareil à la révolution russe de 1917. Or nous ne sommes plus dans les années 1920 ou 1930 où des millions de soldats revenaient du front et n’avaient pas peur d’encaisser des coups ou de mourir face aux balles de régimistes ou d’adversaires politiques. Qui plus est, on ne brise plus un régime aujourd’hui avec de simples fusils, munis de baïonnettes. Les Etats sont dotés d’armes plus sophistiquées, que l’on ne peut pas acheter au magasin du coin, même aux Etats-Unis. Ils disposent de « senseurs ubiquitaires et d’algorithmes puissants », pour paraphraser Harari. De nos jours, il y a des drones, des caméras, des centres cachés si bien qu’il ne suffit pas de prendre la Grande Poste comme à Dublin en 1916, ou la radio à Moscou en 1993, face aux blindés d’Eltsine. Notre humanité est bien trop adoucie par des décennies de « libéralisme » (ou de festivisme) pour oser une telle aventure.

Nous avons observé un phénomène d’ampleur équivalente, mais de bien moindre intensité, avec la grippe A (H1N1). Au printemps 2009, j’avais repéré sur Agoravox les chroniques d’un pharmacologue français, Bernard Dugué, qui relevait les incohérences de la communication officielle — OMS comprise — sur cette épidémie naissante qui, déjà, promettait de faucher le quart de l’humanité. Si elle est si terrible, observait Dugué, pourquoi n’entreprend-on aucune des mesures connues et établies pour l’endiguer? De cette chronique, nous avons fait un livre. A la rentrée 2009,
Strategika — 













Ce n’est pas faux, et ce ne sera ni la première fois, ni la dernière que nous remarquerons que Jacques Attali dit des choses intelligentes. Oui, la peur fait évoluer, mais dans quel sens ? Deux exemples : la peur de perdre la guerre a accéléré le massacre des Juifs par les nazis. La même peur (mais pas chez les mêmes) a amené, en 1941-42, Staline à redonner une place à la religion orthodoxe en Russie. La peur qu’a eu M. Macron face aux Gilets jaunes l’amène, en ce moment, à lancer une contre-révolution antisociale, et à édicter des mesures « provisoires », privatrices des libertés, dont l’expérience nous montre, avec les mesures antiterroristes, qu’elles finissent par être intégrées dans la loi ordinaire. Les restrictions provisoires des libertés sont, dans leur immense majorité, un pas vers des restrictions définitives : telle est la leçon des dernières décennies. Et il serait bon de s’en inquiéter.

Strategika –
En Asie, le Japon, Taiwan, Singapour ou la Corée ont montré qu’il était possible de gérer la pandémie de manière différente et moins destructrice en évitant d’éteindre le moteur de l’activité comme on le fait en France. L’Allemagne tente de suivre ce modèle.
Mais ce n’est pas tout ! Un cataclysme de cette ampleur représente une opportunité unique pour les nouveaux venus (je pense à la Chine) de rebattre les cartes au niveaux mondial et d’acquérir de la puissance au dépend des autres. 


















Faut-il, comme le dit Emmanuel Macron, ne pas stigmatiser l’islam?
Breizh-info.com : 
Pierre-Antoine Plaquevent : Shahin Vallée travaille depuis 2015 pour le Soros Fund Management sur les questions économiques et monétaires dans la zone euro. Shahin Vallée (dont le nom et le parcours rappellent un peu le « Mustapha Meunier » du livre Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley) fût conseiller économique d’Herman Van Rompuy puis celui d’Emmanuel Macron quand celui-ci était ministre de l’Économie. « Homme pressé » aux multiples activités, Shahin Vallée fût aussi conseiller d’Europe Écologie les Verts. Comme George Soros avant lui, il est un élève de la London School of Economics, cette pouponnière de l’élite de l’anglosphère qui fût fondée en 1895 par plusieurs membres de la célèbre Société fabienne (Fabian Society). Shahin Vallée fût celui par qui le contact entre LREM et le Mouvement 5 étoiles continuait de se maintenir lors des tractations entre la Lega de Matteo Salvini et le M5s en 2018. Le but de la stratégie Macron-Shahin était alors de ne pas se couper des éléments européistes et globalistes du M5s. Cette stratégie s’avérera payante puisque le M5s bloquera systématiquement les actions de Salvini poussant ce dernier à faire exploser la coalition alors au pouvoir afin d’obtenir des élections en août dernier. Action qui s’est soldée par l’échec du pari de Salvini et par la constitution d’un gouvernement Parti Démocrate / Mouvement 5 Étoiles comme le souhaitaient le couple Macron / Shahin Vallée.
Autre terrain d’influence majeure : la justice. Au travers de l’Open Society Justice Initiative (OSJI), les réseaux Soros fournissent un appui financier à de nombreuses initiatives d’ingérence dans le système judiciaire français. Par exemple dans le financement d’études sur les contrôles de police au faciès. Ainsi le programme « Profiling Minorities. A Study of Stop-and-Search Practices in Paris » réalisé en 2009 avec le soutien du CNRS. Il s’agit comme toujours d’utiliser des cas d’abus de pouvoir ou d’arbitraire policier afin de s’immiscer au sein des institutions d’un État et d’y faire de l’ingérence. 
Pierre-Antoine Plaquevent : Je ne crois pas, je pense plutôt que l’étude des réseaux, de l’action et de la pensée d’un George Soros est en fait un point d’entrée dans ce monde opaque et très fermé que Michel Geoffroy appelle « 
Cette ligne de fracture traverse tout l’Occident contemporain et voit se confronter juifs de gauche internationalistes, cosmopolites et sorosiens face aux juifs de droite conservateurs et sionistes. Dans un article au titre explicite (« 









Dominique Venner is in my opinion the greatest influence for the Eurocontinentalism and my own political Weltanschauung with his writings, articles and books. In Croatia some of his books are available as well.
Main and most influential Croatian thinkers were: Dr. Milan von Šufflay (picture), Dr. Ivo Pilar, Dr. Vinko Krišković, Dr. Filip Lukas, Dr. Julije (Julius) von Makanec, Dr. Stjepan Buć and authors involved with journal ‘’Spremnost’’ : prof. Tias Mortigjija, Dr. Milivoj Magdić, Dr. Ante Ciliga & Dr. Vilko Rieger (Dr. George W. Cesarich) . Influential are also early works of prof. Ivan Oršanić, Dr. Ivo Korsky, then author Ivan Softa (Croatian Knut Hamsun), national poet Jerko Skračić and a few others. It is very hard for somebody in Europe to discover them as their works were burned, destroyed and left to be forgotten by Yugoslavian and Serbian communist regime. Back in 1970es of 20th century for just reading the works of these authors, philosophers and thinkers one could get a lengthy prison term and that would be of course if you did find their books somewhere. I am collecting their works wherever I can find them and that is in most cases extremely hard and on top of that some of their books command very high prices. Situation is not like with authors of Conservative Revolution whose works remain saved and translated to many languages now. Most of the above mentioned people were brutally murdered by either Serbian Monarchist regime who ruled the first Yugoslavia or by communist regime who ruled Yugoslavia and occupied Croatia after the year 1945.
Members of CHR (Croatian Historical Revolution) have had experience with different ideologies and transformations as the ones in Germany. They rallied for the Croatia as an integral part of Europe and how some of them called it at the time ‘’Bieli Zapad’’ (White West). Like authors in German counterpart they have produced diverse works such as philosophical treatises, political journalism, manifestoes which have outlined their ideas for the transformation of Croatia and role of Croatia in Central Europe and Europe altogether. They were strongly opposing liberalism and even liberal democracy and they have rejected despiritualization and commercial culture. They advocated new conservative thought which was inspired by Croatian national patriotism. I find their ideal very much connected with ideals of German Conservative Revolution members and nowadays with prof. Dominique Venner.
Traditional Gaudiya Vaishnava thought in this book will serve as an alternative for the Traditionalist thought which was espoused by Guenon, Schuon and other Traditionalists. Third book deals with Croatian pre-Christian and pre-Slavic legends and it delves in times of the heroic Croatian past. I have contacted one still living Croatian author who gave me information on stories and its characters which obviously have roots in pre-Christian and pre-Slavic times of Croatia. It is quite a work and a huge challenge to reconstruct those tales and to find out and connect certain characters. Some shortened versions of those stories I will be presenting at certain Storytelling Fairs in Ireland during the summer. Three translations will be my most likely first translation work on the new book by Dr. Jure Georges Vujic (which will be his first book in English language) followed by translations of two books of the members of the Croatian Historical Revolution, Dr. Ivo Pilar’s ‘’Southslav question’’ and Dr. Milivoj Magdić’s best and collected works complete with my own explanations and commentaries. I will also continue writing for Brett Stevens’s Journal on line www.amerika.org which is with Europa Synergon one of the most interesting journals to be found on line.


Spykman est un personnage assez fascinant. De nombreux auteurs de géographie politique le classent parmi les géopoliticiens « matérialistes », uniquement préoccupés de quantification des facteurs de force, en particulier militaires, et obnubilés par les déterminismes liés à la localisation des acteurs étatiques.
L’interdépendance économique est certes une réalité. Elle l’était aussi à la veille de 1914.
Dans son récent essai, L’affolement du monde, Thomas Gomart dit que nous vivons un moment « machiavélien », au sens où l’analyse des rapports de force, qui était passée au second plan à l’ère des grandes conférences sur le désarmement, reprend une importance fondamentale dès lors que les trois principales puissances, Etats-Unis, Russie et Chine, réarment comme jamais. Après avoir contribué à stabiliser le monde, ce que le général Gallois appelait « le pouvoir égalisateur de l’atome » est-il en train de devenir obsolète ?
Du point de vue des apprentissages, la « géopolitique » n’y fera rien, ni l’économie, ni la « communication ».

È un grande giurista del diritto pubblico e del diritto internazionale, che ha avuto il dono di un pensiero veramente radicale, e la sorte di vivere in un secolo di drammatici sconvolgimenti intellettuali, istituzionali e sociali. Ciò ne ha fatto anche un grande filosofo e un grande scienziato della politica; e lo ha esposto a grandi sfide e a grandi errori.
Schmitt pensa – e lo spiega in tutta la sua produzione internazionalistica, dal 1926 al 1978 – che ogni universalismo e ogni negazione della originarietà del nemico siano un modo indiretto per far passare una inimicizia potentissima moralisticamente travestita, per generare guerre discriminatorie. Per ogni universalismo chi vi si oppone è un nemico non concreto e reale ma dell’umanità: un mostro da eliminare. Perché ci sia pace ci deve essere la possibilità concreta del nemico, non la sua criminalizzazione, secondo Schmitt.
Carl Schmitt si è spento nel 1985 a Plettenberg in Westfalia alla veneranda età di 97 anni. Ciò significa che il suo sguardo non supera la «cortina di ferro» e si estende solo alla realtà della guerra fredda. Anche durante questo delicato periodo Schmitt ha continuato la sua attività di studioso e attento indagatore delle questioni di diritto internazionale dei suoi anni. Si espresse quindi sul dualismo USA-URSS, vedendo in esso una tensione verso l’unità del mondo nel segno della tecnica che avrebbe sancito l’egemonia universale di un «Unico padrone del mondo». Superando il 1989, e guardando al presente, possiamo dire che gli Stati Uniti dopo il ’91 hanno definitivamente preso scettro e globo in mano? L’American way of life è il futuro o il passato? Già Alexandre Kojève, per esempio, parlava di un nuovo attore politico e culturale e di una possibile «giapponizzazione dell’occidente».
La grande questione dello Schmitt del secondo dopoguerra, concentrato su questioni di diritto internazionale, è l’urgenza di un «nuovo nomos della terra» che supplisca ai terribili sviluppi della dissoluzione dello jus publicum europaeum. Porsi il problema di un nuovo nomos significa considerare la terra come un tutto, un globo, e cercarne la suddivisione e l’ordinamento globali. Ciò sarebbe possibile solo trovando nuovi elementi di equilibrio tra le grandi potenze e superando le criminalizzazioni che hanno contraddistinto i conflitti bellici nel ’900. A scompaginare il vecchio bilanciamento tra terra e mare, di cui l’Inghilterra, potenza oceanica, si fece garante nel periodo dello jus publicum europaeum, si aggiunge, però, una nuova dimensione spaziale: l’aria. L’aria non è solo l’aereo, che sovverte le distinzioni «classiche» di «guerre en forme» terrestre e guerra di preda marittima, ma è anche lo spazio «fluido-gassoso» della Rete. Grazie ai nuovi sviluppi della politica nel mondo si rende sempre più evidente come l’era del digitale non apra solamente nuove possibilità (e nuovi problemi) per l’informazione e la comunicazione, ma si configuri, nella grande epopea degli uomini e della Terra, come l’ultima, grande, rivoluzione spaziale-globale. Come possono rispondere le categorie del nomos di Carl Schmitt al nuevo mundo del digitale?
Het lijkt erop dat de Iraniërs over een sterke mentaliteit beschikken om met een wereldmacht de confrontatie op te zoeken. Is hiervoor een historische verklaring?



Vous insistez beaucoup, pour l’efficacité de l’action métapolitique, sur la compréhension d’un contexte fait de l’emboîtement de trois éléments : l’Occident, le Système et le Régime. En quelques mots, que voulez-vous dire par là ?


Pourquoi vous intéresser aux idéologies ? Ces dernières ont-elles un vrai impact sur notre société ?
Son progressisme se réclame d’une sorte de sens de l’Histoire allant vers plus de libéralisme économique et politique, de technologies douces, de multilatéralisme, de gouvernance, de performance et d’Europe. Mais, il entend aussi réaliser des « valeurs » sociétales, libertaires : ouverture, innovation, réalisation de soi, diversité, tolérance... Il est bien l’héritier des idées lib-lib qui se sont répandues peu avant ou après la chute de l’URSS et il pourrait être le symptôme d’une fin de cycle intellectuel. Pour le moment, de telles représentations convient plutôt à ceux, disons d’en haut. Elles leur garantissent à la fois la défense de leurs intérêts matériels et la satisfaction ostentatoire de se sentir supérieurs. Moralement face aux obsédés de l’identité et autres autoritaires ou intellectuellement face à ceux qui n’ont « pas compris que le monde a changé » .
Vous relevez que les idéologies actuelles sont « anti » : antilibéralisme, anti-mondialisme, etc. Notre époque éprouve-t-elle des difficultés à créer de vraies idéologies, comme ont pu l’être le marxisme, le positivisme, le libéralisme ou le structuralisme ?





