Il est la voix de plusieurs émissions, anciennement sur Méridien Zéro (MZ) et aujourd’hui sur ERFM. Ils sont des milliers en effet à connaître Monsieur K, ses émissions, particulièrement fouillées, et ses invités, variés.
Vieux militant et briscard de la dissidence, avec donc un regard intéressant sur ses composantes, mais aussi sur l’évolution du système qu’elle combat, nous l’avons interrogé, dans un entretien particulièrement libre.
Breizh-info.com : Tout d’abord, qui est Monsieur K ? D’où vient ce pseudonyme ?
Monsieur K : Je suis le père de quatre enfants. Je suis un militant nationaliste d’Action française et de la Révolution Conservatrice depuis plus de vingt ans.
Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour formuler une critique du capitalisme, ainsi que de proposer des voies concrètes en puisant des éléments partout où j’entrevois une vérité politique. Cela va de la grande filiation aristotélico-thomiste qui va d’Aristote (IVe siècle avant Jésus-Christ) à Marcel De Corte en passant par Maurras et les non-conformistes des années Trente, à la critique radicale d’un Guy Debord ou encore l’expérience du marxisme-léninisme, le marxisme en moins. J’ai animé et produit des émissions pendant 15 ans sur Radio Courtoisie, avant d’en être éjecté sans un mot par sa directrice. J’ai également eu de brèves expériences dans la presse parisienne. J’ai animé d’innombrables heures de radio, donné des dizaines de conférences, j’en ai organisé plus encore, ainsi qu’une quinzaine d’universités d’été, j’ai fait des campagnes électorales, référendaires, d’information et de propagande, j’ai travaillé pour des élus et des exécutifs, participé à de nombreuses manifestations, eu mon lot de bagarres, de gardes à vues et de condamnations.
Malgré les « insultes et horions » (paroles du Chant des Lansquenets), malgré surtout la quasi-mort sociale à laquelle je suis condamné, je continue, sûr que si « nous ne changerons pas le monde, le monde ne nous changera pas » (Dominique Venner) et que nous irons de « défaite en défaite jusqu’à la victoire finale » (Mao).

Mon pseudonyme date de l’époque où avec des camarades identitaires nous avons animé une émission en langue française hébergée par Radio Bandiera Nera, la radio en ligne et en continu lancé par CasaPound au début des années 2000, intitulée « Derrière ta porte », puis sur Méridien Zéro qui lui a fait suite.
Breizh-info.com : Parlez-nous des émissions que vous animez, sur Méridien Zéro.
Monsieur K : À l’invitation de mon vieux camarade le Lieutenant Sturm, j’ai embarqué sur le vaisseau pirate de la Révolution conservatrice Méridien Zéro dès 2007.
Méridien Zéro est une expression tirée de l’œuvre d’Ernst Jünger. J’en retiendrais surtout les « panorama actu », où avec une belle équipe de flibustiers nous commentions les dérives du monde contemporain. Beaucoup de ces émissions ont conservé un intérêt malgré le contexte qui a changé, car nos commentaires s’inspiraient de principes qui, eux, ne changent pas. Nos boussoles indiquent toujours le Nord avec la même exactitude. Et si nous avons vieilli, notre politique est plus que jamais d’actualité, car elle prend sa source dans les terres toujours vertes de la vérité politique et du service de la Cité. C’est-à-dire à la fois le service des plus humbles de nos compatriotes et de ce qu’il y a en nous de plus grand que nous.

On me demande souvent pourquoi on ne m’entend plus sur MZ. La raison est très triviale. Lorsque le Lieutenant Sturm est retourné avec sa nombreuse famille sur la terre de ses aïeux en Normandie, ne connaissant pas aussi bien la nouvelle équipe, les liens se sont distendus sans qu’il y eut de fâcherie. Et puis un non-dit également.
Après les attentats du Bataclan, j’ai senti une inflexion vers une ligne hostile à l’Islam. Il m’a semblé alors qu’il ne fallait pas perdre de vue sous le coup de l’émotion – qui ne m’a pas effleuré – que nos ennemis principaux, quoique pas exclusifs, restent les courants du judaïsme politique et ses alliés : la Loge, le LGBTQ, le mondialisme… Bref ce que Martin Pelletier appelle si justement la « révolution arc-en-ciel », sous direction talmudique. Je me suis alors concentré sur « Fréquence Orages d’Acier » qui devait être une émission dans la grille de MZ, qui cessait d’être un émission pour devenir une radio.
Avec l’aide précieuse de mes camarades de Dextra et du Cercle Henri-Lagrange, j’ai donné une voix à la Révolution Conservatrice en langue française. Mon but était alors de contribuer à la résurrection d’une droite authentique, c’est-à-dire classique, selon le mot du professeur Guillaume Bernard. Une droite réaliste, nationaliste, fédéraliste, sociale, anti-chrématistique, hiérarchique, spiritualiste et championne des libertés concrètes. J’ai conçu ces émissions comme des dossiers, sans y laisser de place ou presque à l’actualité pour leur garantir une meilleure longévité. J’y ai bien réussi, ces émissions peuvent s’écouter aujourd’hui sans préjudice.
Breizh-info.com : Et sur ERFM ?
Monsieur K : Sur ERFM, j’ai la chance de pouvoir produire les émissions comme je le veux, avec l’aide d’un secrétariat, d’un technicien, d’un service informatique, d’une illustratrice, d’un producteur musical… et le soutien de la rédaction de combat menée par Pierre de Brague. J’y anime trois émissions, le magazine politique intitulé « Pourquoi tant de haine ? » où je reçois les auteurs et les acteurs français de la résistance au Nouvel Ordre Mondial sur des sujets qui vont de la crise financière à la fausse religion du réchauffement climatique anthropique, ou bien encore de l’axe de la Résistance à la marchandisation de la vie humaine. On en est déjà à plus d’une trentaine d’émissions. Elles sont très écoutées du fait de la place centrale qu’occupe aujourd’hui E&R dans les médias alternatifs.

J’y anime également un magazine réaliste-fantastique intitulé « Les Dossiers de Monsieur K. » où je ne m’appuie que sur des documents attestés et incontestables. J’y explore les profondeurs de l’histoire cachée et de la guerre occulte dans les pas de Crétineau-Joly, Julius Evola ou encore Henri Coston.
Enfin, du mardi au vendredi, je produis une quotidienne intitulé « Le Quart d’heure de vérité », librement inspirée de l’univers de 1984 d’Orwell. J’y fais une revue de presse sur laquelle j’éditorialise selon les leçons d’Action française qui est une école du journalisme quotidien. J’essaye, au milieu d’une actualité dystopique déprimante, de faire ressortir de bonnes nouvelles ou au moins de faire sourire l’auditeur. Dans le même esprit, sur une suggestion du directeur de l’antenne, Ian Purdom, elle s’achève sur un morceau tiré de ma discothèque. Les morceaux que je propose sont ceux que j’écoute. Par ce biais, j’essaye d’établir une connexion personnelle avec l’auditeur, j’essaye d’entretenir un haut moral, car j’envisage mon travail radiophonique comme le ferait un commissaire politique d’une armée au front. Et si c’est le service de la Vérité – d’où le titre de l’émission – qui est mon mobile principal, je n’en oublie pas pour autant que nous travaillons avec des être de chair et de sang, souvent durement éprouvés par une guerre qu’ils n’ont pas déclarée et qu’on leur mène pourtant.
Breizh-info.com : Qu’est-ce qui se fait de mieux au sein de la Dissidence selon vous ? Quels sont les écueils à éviter ?
Monsieur K : Le modèle à suivre c’est le Hezbollah libanais. Ils montrent la voie à tous les résistants au Nouvel Ordre Mondial, en résistant au régime antéchristique de Tel Aviv. En France, le meilleur à ce jour, c’est le travail qu’est capable d’accomplir la base militante d’E&R. Le succès politique et le défi logistique du premier festival de la Réconciliation du 15 août en Bourgogne en atteste.

La tenue de l’université d’été d’Academia Christiana, qui a réuni près de 400 jeunes de 16 à 25 ans en Anjou, cet été, durant une semaine, pour se former à la pensée et à l’action politique et qui est devenu le rendez-vous de formation à ne pas manquer. Dans le même esprit, il y a également le camp-école à destination des familles animé par Sursum Corda qui s’est tenu pour la troisième année consécutive en Savoie et qui se propose de former des « cœurs pour la France et des âmes pour le Ciel ». C’est pour moi le modèle de ce qu’il faut faire dans chacun des pays de France avant de les grouper dans un mouvement de portée nationale.
Le principal écueil est l’inaction des hommes de bien. Le mal ne progresse que du fait de leur inaction. Et les hommes de bien n’agissent pas du fait de leur inorganisation. Il faut donc résoudre le problème de l’organisation. Le second écueil est la pusillanimité. Nos ennemis nous ont déclaré une guerre à mort. Elle se déploie sur tous les fronts.
Il faut donc une réponse synthétique à toutes leurs offensives : LGBTQ, immigration de remplacement, infécondité des Européens, individualisme, déracinement et désaffiliation, confiscation fiscale, contrôle étatique et mercantile, règne de la machine et tyrannie de l’argent… Je propose une riposte via un mouvement bioconservateur intégral et assumé qui se donne pour programme la préservation de tous nos cadres de vie : sexes, famille, patrimoine, matries, nation française, civilisation européenne et religion chrétienne. Ce bioconservatisme serait à la fois populiste et de droite, faisant la jonction des classes populaires et des classes moyennes, il aurait pour base-arrière la ruralité et la France périphérique. C’est la seule formule en mesure de répondre aux aspirations des populations et de garantir la constitution d’un bloc de gouvernement de salut public.

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous le succès, significatif, de votre émission mais plus globalement, de toute la sphère autour d’ERFM notamment (et d’E&R tout court) malgré diabolisation, pénalisation, censure ?
Monsieur K : La vérité politique, comme toutes les vérités, a la même propriété que l’eau, elle s’infiltre partout. De plus, la vérité à un caractère d’autorité qui finit par s’imposer face à toutes les dénégations, censures et répressions. Humblement, nous essayons de nous mettre à son service. C’est, je crois, la première raison.
La seconde est le professionnalisme des équipes : rédaction, informatique, édition et librairie, illustration, Faits et Documents, radio. Alain Soral a réussi le pari de la professionnalisation. J’ajouterais le caractère libérateur et presque jubilatoire de pouvoir relâcher la pression face à la tyrannie pesante et ampoulée du politiquement correct sur beaucoup de sujets qui occupent légitimement le public : santé, éducation, condition féminine, médias, politique, humour, culture.
Les équipes de Soral maîtrisent bien les codes de la contre-culture, il a formulé une sorte de « gauchisme de droite », qui est probablement un des ingrédients de la formule.
Breizh-info.com : En parlant de censure, êtes-vous inquiet de ces lois qui nuisent tout de même clairement, il faut l’avouer, à toutes les initiatives dissidentes ? Quelles perspectives d’ailleurs pour la dissidence selon vous dans les années à venir ?
Monsieur K : Je ne suis ni surpris ni inquiet. La répression est au programme quand on déclare la guerre à la domination. Le pouvoir gouverne mal mais se défend bien.
Cela va contraindre les opposants à retourner sur le terrain, à créer des réseaux d’initiatives, des systèmes de distribution et de solidarités alternatives. Voire, à un retour de l’action clandestine. On en a vu les débuts avec la destruction de milliers de radars lors du mouvement des Gilets jaunes. La répression est le moment où le pouvoir profond est contraint de baisser le masque. « Si vos ennemis vous attaquent c’est une excellente chose » disait le glorieux président Mao Tsé Toung.
Breizh-info.com : N’y a-t-il pas finalement tout à réinventer, tout à construire, alors que le système semble avoir trouvé – après des années de liberté – des parades et des ripostes pour contrer toutes les initiatives qui avaient pris un rythme de croisière depuis quelques années ?
Monsieur K : L’opposition ne part pas de rien, elle ne repart pas de zéro. Un de mes camarades m’a dit un jour qu’en politique tous les gestes s’additionnent. Et si la parenthèse enchantée de l’Internet libre se referme, le mal est fait, le virus a été inoculé. L’heure n’est plus à la propagande électronique, au combat identitaire sur Twitter qui faisait rire aux larmes mon vieux compère Rodolphe Crevel qui en a même fait des papiers cruels dans son journal Le Lys Noir.

Le temps des bâtisseurs est revenu, l’heure est aux fondations. Il est temps pour nous de nous consacrer à bâtir des institutions, des écoles, des fermes agro-écologiques, des églises, des tours de gué.
Mais aussi et surtout des communautés d’hommes libres unis par un culte commun, celui de la célébration de la vie bonne, où l’on fait des bébés bio et des fils aux corps et aux têtes bien faites. La victoire est incertaine, mais l’époque est exaltante. Après le cauchemar climatisé des Trente Glorieuses et des Trente Piteuses, voici que l’Histoire s’en vient.
Les années Trente sont devant nous. Et quand bien même nous serions emportés par la prison ou la mort, comme dit la chanson La Ligue noire : « Quand on meurt pour la Patrie, n’a-t-on pas assez vécu ? »
Alors s’ouvriront devant nous les champs Élyséens où nous attendent tous nos saints et nos héros, dans la lumière incréée du Soleil invaincu.

• Propos recueillis par Yann Vallerie.
• D’abord mis en ligne sur Breizh-Info, le 24 octobre 2020.



Le régime franquiste avait perdu graduellement ses racines sociales, et la justification qu'une classe moyenne terrifiée avait trouvée en lui avant, pendant et après la guerre civile, c'est-à-dire pour se défendre de la "Terreur rouge", était déjà loin. Il semblait possible, vers les années 60 et 70, d'ouvrir les robinets du financement discret et secret par des puissances étrangères. Il semblait facile d'élargir le rayon d’action de l'oligarchie. Il y avait déjà des "contubernios" de Washington et de l’Allemagne depuis longtemps. La souveraineté nationale espagnole ne pouvait pas être un maillon faible dans le contexte de l'Europe du Sud, étant la clé de la Méditerranée, la porte de l'Afrique, le pont vers l'Amérique latine, etc. Le processus d’"homologation" avec les démocraties libérales occidentales a été le déguisement annonçant ce nouveau colonialisme qui, avec l'avènement des socialistes (le félipisme), est devenu complètement explicite : entrée dans l’OTAN, entrée dans la Communauté européenne à genoux, renoncement à une politique africaine ferme, destruction du tissu productif autarcique, etc.








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Ainsi la culture, voire la civilisation dans son acception moderne du terme, ne nous absout point de la barbarie, lorsque cette même civilisation tente de s’imposer aux autres cultures par la seule force brutale, en témoigne la période de colonisation et les expéditions impérialistes américaines au Moyen-Orient. On se souvient de la phrase de 





















Contre-moderne résolu, allergique aux « voies ferrées » de l’infralittérature officielle, il résiste à toutes les formes d’hébétude et d’anesthésie, à la massification globale comme aux formes nouvelles ( ?) d’obscurantisme.
Ma première grande lecture, fut celle, vers l’âge de dix ans, de Balzac. Expérience prodigieuse : l’impression que le Saint-Esprit lui-même était descendu sur terre pour connaître l’humanité ! Je vous livre mon sentiment d’alors dans toute sa naïveté… Il n’en demeure pas moins que ma lecture de René Guénon, de Raymond Abellio ou de Henry Corbin est issue, pour ainsi dire de ma lecture du Louis Lambert de Balzac. Loin de moi d’exclure l’hypothèse que ma curiosité pour la Chine et le Tibet, ma lecture des taoïstes et de Milarepa n’eût été influencée, depuis l’enfance, par les albums de Hergé. Mon père eut l’excellente idée de me faire lire Voltaire et Barbey d’Aurevilly, sans me dire exactement s’il fallait préférer l’un ou l’autre. J’eus ensuite la chance d’avoir pour professeur en classe en cinquième, Jacques Delort, auteur d’un beau livre sur la poésie et le sacré, qui nous fit découvrir, entre autres, Rimbaud, Mallarmé, Stefan George, Saint-John Perse, André Breton et René Daumal. J’étais armé. Mes promenades du côté du Quartier Latin et de Saint-Germain, du temps où les librairies et les salles de cinéma n’avaient pas encore cédé la place aux marchands de ticheurtes et de bouffe, me permirent de parfaire une culture improvisée, je ne dirais pas d’autodidacte, mais d’amateur ou de promeneur. Quelques expériences dionysiaques me portèrent à m’intéresser à Mircea Eliade, Julius Evola et Ernst Jünger. Enfin, je devins un lecteur éperdu des romantiques allemands et anglais dont les œuvres me semblaient non seulement une admirable révolte contre la platitude imposée, mais comme l’approche d’une connaissance de l’âme humaine et de l’âme du monde. Novalis, Jean-Paul Richter, Arnim, Brentano, Chamisso, Eichendorff, Hoffmann, Schlegel, ces noms évoquent une pensée déliée, heureuse, légère où la raison et les mystères s’épousent plus qu’il ne se heurtent, où l’on pouvait croire encore en une civilisation, c’est à dire en une civilité romane, placée sous le signe des Fidèles d’Amour.
L’Ombre de Venise : quelle en est la genèse ? Et le principal angle d’attaque… Car il s’agit d’un livre de combat, n’est-ce pas ?
L’idée que l’enchantement et l’entendement humain soient exclusifs l’un de l’autre est des plus étranges. Ces dieux et ces mythologies chasseresses dans les jardins royaux, les Contes de Perrault, et, plus proche de nous Jean Cocteau, dans ses œuvres littéraires et cinématographiques, témoignent de l’alliance heureuse entre l’esprit décanté, usant des pouvoirs de la raison et l’enchantement immémorial. Toute pensée naît, pour reprendre l’expression de René Char, d’un « retour amont ». Aux antipodes des philosophes du désenchantement, nous trouvons donc les taoïstes, épris de ces « randonnées célestes » propices aux belles lucidités : « Après la perte du Tao, écrit Lao-Tzeu, vint la vertu. Après la perte de la vertu, vinrent les bons sentiments. Après la perte des bons sentiments vint la justice. Après la perte de la justice restèrent les rites ». Ainsi nous est donné à comprendre, pour nous en garder, le triomphe des écorces mortes : le fondamentalisme moderne et la modernité fondamentaliste qui se partagent le monde.
Dans un livre qui vient de paraître, intitulé « Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne » (éditions fauves) Thibaud Gibelin retrace l’histoire du groupe de Visegrád – la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la Tchéquie – pour mieux comprendre ce qui se joue aujourd’hui en Europe centrale et éclairer la personnalité d’un chef d’État parmi les plus décriés et certainement les plus expérimentés du continent.










D’une certaine façon, le système médiatique fonctionne comme un inhibiteur d’immunité collective destiné à empêcher le rejet des greffes, c’est à dire les populations imposées sur notre territoire et autour de nous. Les grands médias produisent des stress horizontaux pour éparpiller l’attention et briser les réflexes de coopération active qui naissent lorsque les populations entrent en phase de Coopération sous Stress Maximal (Heiner Mühlmann) face à une menace. Ces phases génèrent un processus d’auto-renforcement qui alimentent l’altruisme (le dévouement ou le sacrifice pour le groupe si vous préférez), les alignements synchrones de réaction, le rejet des porteurs de stress ou de menace, etc. Ces phases précèdent et accompagnent les périodes de conflits intenses où se jouent la vie ou la mort des organismes sociaux. Dans une société multi-ethnique, c’est malheureusement souvent la guerre civile assurée s’il n’y a pas de débouchés politiques dans les institutions. Pour empêcher ces phases d’unification violente, il y a les techniques de manipulation de l’information classiques mais aussi la fabrication perpétuelle de stress dérivatifs, diviseurs, inhibant les stress dominants. Car les stress ne convergent pas pour le moment, mais propulsent des solutions contradictoires. J’y reviendrai.
Comment jugez vous les réactions de l’opposition politique à Emmanuel Macron, sur la question du Covid comme sur celle de la prétendue «lutte contre le séparatisme islamiste»?
Front Populaire : 
PG : De mon point de vue, la grille de lecture droite/gauche est encore plus problématique aux États-Unis qu’elle ne l’est en France comme l’a démontré mon ami Arnaud Imatz, notamment dans son ouvrage Droite-Gauche, pour sortir de l’équivoque. Je pense que le clivage le plus structurant de la vie politique américaine s’articule aujourd’hui dans l’opposition entre les partisans de l’« America First » (ndlr : littéralement, L’Amérique d’abord, soit une politique fondée sur la primauté des intérêts intérieurs américains) contre ceux qui entendent que l’Amérique domine le monde (y compris, selon eux, pour le bien de celui-ci) en s’engageant un peu partout sur la planète. Cela explique le regard noir porté sur la politique protectionniste du président sortant.







¿Cómo surgió la idea de escribir el librito “Vascos y Navarros”?

Lo que hace el Gobierno Vasco para la defensa de la lengua vasca me parece bastante acertado, a pesar de todas las acciones caricaturescas y desprovistas de sentido que han sido tomadas en contra del idioma castellano o -mejor dicho- del español, una de las dos o tres lengua más habladas del mundo. Ya sabemos que el idioma no es suficiente, pero además de esto no se debe esconder que los resultados de las políticas a favor del euskera son más bien escasos. La realidad es que no hay nación o patria posible sin un legado histórico combinado a un consentimiento y una voluntad de existencia por parte del pueblo. Nicolas Berdiaev y otros autores europeos famosos como Ortega y Gasset hablaban de unidad o comunidad de destino histórico. Pues bien, sin la combinación armoniosa del fundamento histórico-cultural y del factor voluntarista o consensual, sin esos dos ejes, no puede haber nación. Y por eso ya no hay hoy una verdadera nación española como no hay tampoco hoy verdaderas nacionalidades o naciones pequeñas dentro de España. 





Au dernier colloque de l’Institut Iliade, en date du 19 septembre 2020, dont le thème était 

Michel Maffesoli : Je crois que l’éclosion de cette sensibilité est inéluctable. La toute-puissance du progrès est un phénomène qui arrive à saturation, comme lors du processus chimique du même nom.












Tu distingues de nombreux type de femmes…
Tu évoques beaucoup les décors dans ton essai…
Et il y a Shirley McLaine dans Harry…