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samedi, 22 août 2020

Le gazoduc Nord Stream 2 et les sanctions des Etats-Unis

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Le gazoduc Nord Stream 2 et les sanctions des Etats-Unis

par Jochen Scholz*

Ex: https://www.zeit-fragen.ch

Dès le début de la construction du gazoduc Nord Stream, les Etats-Unis ont rendu clair qu’ils empêcheraient coûte que coûte la construction d’un deuxième gazoduc menant de la Russie en Allemagne en passant sous la mer. On a d’abord essayé d’influencer par voie diplomatique ou par les médias les membres de la Commission Européenne et du Parlement Européen sous l’emprise aux intérêts des Etats-Unis ainsi que les pays membres de l’Union Européenne qui répandent la chimère d’une Russie menaçante depuis des années. Maintenant, le congrès et le gouvernement américains commencent à serrer les vis. Toujours est-il qu’il faut tolérer cette ingérence dans la souveraineté (des pays respectifs).

De quoi s’agit-il? A la base de l’article 232 du «Countering America’s Adversaries Through Santions Act» (https://congress.gov/bill/115th-congress/house-bill/3364/...les Etats-Unis ont décidé d’imposer des sanctions aux entreprises et aux personnes qui construisent le gazoduc ou sont associées à ce projet. Ces sanctions représentent une violation sans équivoque du droit international parce qu’on applique la loi nationale d’un pays dans un contexte extraterritorial. Comme l’exemple de l’Iran le montre, ce comportement n’a rien de particulier. Les Etats-Unis l’ont souvent appliqué ces dernières années. Mais les sanctions appliquées sont seulement efficaces à cause du rôle du dollar dans le système financier mondial. A vrai dire, il s’agit du chantage.

Certes, le gouvernement allemand a officiellement interdit toute ingérence en ce qui concerne ses activités économiques, mais cela ne dissuadera pas les Etats-Unis d’empêcher l’achèvement du gazoduc Nord Stream 2. Un criminel se trouvant l’arme à la main devant sa victime ne sera pas dissuadé non plus de son attaque par la seule discussion. Ce n’est rien d’autre que le droit international créé par la Charte des Nations Unies après l’an 1945 qui est mis en jeu. Il semble de plus en plus être remplacé par le droit du plus fort qui ne cesse de se propager depuis la fin de l’Union Soviétique.

Donc, quel conseil donner au gouvernement allemand? Il faut surtout éviter de rendre la pareille, c’est-à-dire de menacer les Etats-Unis de sanctions. Ceci accélérait l’érosion du droit international dont le gouvernement allemand se plaint. La Charte des Nations Unies montre le chemin. Jusqu´à la fin de l’année 2020 l’Allemagne sera membre non permanent du Conseil de sécurité et le présidera jusqu’à la fin juillet. Je lui conseille de prendre l’initiative pour appliquer l’article 96 de la Charte:

«Article 96

a. L’Assemblée générale ou le Conseil de sécurité peut demander à la Cour internationale de Justice un avis consultatif sur toute question juridique.

b. Tous autres organes de l’Organisation et institutions spécialisées qui peuvent, à un moment quelconque, recevoir de l’Assemblée générale une autorisation à cet effet ont également le droit de demander à la Cour des avis consultatifs sur des questions juridiques qui se poseraient dans le cadre de leur activité.

(https://www.un.org/fr/sections/un-charter/chapter-xiv/ind...)

Au lieu d’être pour l’instant uniquement discuté en Europe et aux Etats-Unis1, le problème sera ainsi un sujet plus connu, voire mondialement connu, même au cas où les Etats-Unis y opposeraient leur véto au Conseil de sécurité ce qui est probable.

La raison principale de l’opposition des élites se trouvant au pouvoir indépendamment de la présidence états-unienne est de nature géopolitique. Car la collaboration de l’Allemagne et de la Russie dans le domaine de l’énergie représente sans aucun doute un élément constitutif d’un espace économique eurasien en train de naître qui entraînera par conséquent une nouvelle architecture de sécurité. Ceci dit, la lutte anglo-américaine pour contrôler «l´île-monde» qui dure depuis des décennies aurait été vaine. Car d’après Halford Mackinder la domination de l’île-monde est la condition préalable à la domination du monde entier.2 D’autres raisons comme par exemple la vente du gaz de fracturation sous forme liquide à l’UE sont moins importantes et représentent plutôt un sujet de la campagne électorale du président Trump. Le gazoduc par contre est très important pour la Russie en ce qui concerne sa géopolitique et sa structure économique.

Il serait donc à souhaiter que la Russie en tant que membre permanent du Conseil de sécurité réfléchisse à appliquer le paragraphe/article 96 de la charte.•


1Y inclus la Russie
 https://www.lettre.de/beitrag/mccoy-alfred-w_herzland-und-weltinsel https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_du_Heartland


*Jochen Scholz, ancien lieutenant-colonel de l’armée allemande (Bundeswehr) a travaillé pendant plusieurs années à l’OTAN à Bruxelles. Pendant la guerre contre la Yougoslavie, il faisait partie du ministère fédéral de la défense où il apprit que les discours officiels des hommes politiques sur la violation des droits de l’homme par les Serbes ne correspondaient pas à ce qu’en rapportaient les experts sur place. En 1999, il quitta le Parti social-démocrate allemand SPD à cause de ces mensonges.

jeudi, 20 août 2020

Von der SED in die Corona-Diktatur – das System Merkel

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Stefan Schubert:

Von der SED in die Corona-Diktatur – das System Merkel

Ex: https://kopp-report.de

Dieses Jahr wurde im Namen der Corona-Krise im Schnellschritt der Abbau elementarster Grundrechte umgesetzt. Begonnen hatte diese negative Entwicklung jedoch bereits seit Jahren durch die Regierung Merkel. Im Angesicht dieses nun offenen Trends in Richtung einer im Endeffekt geradezu totalitären Gesellschaft ist eine Neubewertung von Angela Merkels Vergangenheit dringend erforderlich. Nicht nur, dass die Kanzlerin im Unrechtsregime der DDR sozialisiert wurde, sie war Teil dieses Systems und arrangierte sich zudem perfekt mit dem autoritären Überwachungssystem, machte Karriere und genoss Privilegien.

Immer mehr Bürger stellen sich die berechtigte Frage, ob der angeordnete gesellschaftliche und wirtschaftliche Lockdown in dieser Weise gerechtfertigt war. Ob die Einschränkung elementarer Grundrechte in nie dagewesenem Ausmaß nicht viel früher und weitreichender hätte wieder aufgehoben werden müssen.

Die Bundeskanzlerin gehört zu den höchsten Repräsentanten unserer Demokratie, und die Grundlagen einer Demokratie bestehen in der ständigen Debatte mit dem Bürger und dem Hinterfragen von Regierungsentscheidungen, gerade wenn diese die rigidesten Maßnahmen seit dem Zweiten Weltkrieg darstellen. Merkel hatte somit die Pflicht, vor der Bevölkerung jeden Tag aufs Neue zu rechtfertigen, warum diese einschneidenden Maßnahmen weiter aufrechterhalten werden sollten und warum der permanente Ausnahmezustand die durch die Berliner Eliten propagierte neue Normalität sein sollte. Doch diese Diskussion versuchte Merkel mit einer Wortschöpfung abzuwürgen, die nichts Geringeres als eine Verhöhnung der Demokratie und der Bürger bedeutet

Diesen zwingenden demokratischen Diskurs erklärte Merkel zu »Öffnungsdiskussionsorgien«, die es zu beenden gelte.

Dies belegt nicht nur die demokratiefeindliche Einstellung einer Angela Merkel, sondern wie abgehoben, wie empathielos sie dem Volk gegenübersteht. Sie verfügt über keinerlei Gespür für die Sorgen der Bürger, die zu Millionen um ihre Existenz bangen und befürchten, von der Kurzarbeit direkt in die Arbeitslosigkeit abgeschoben zu werden. Zudem droht 70000 Gastronomiebetrieben durch den Corona-Lockdown der Konkurs, und Zoos stellten Listen für die Schlachtung der Tiere auf, da sie aufgrund der Schließungen über keinerlei Einnahmen verfügten, um Futter zu kaufen. Und Millionen Menschen, die dieses Land nach dem Krieg wiederaufgebaut haben, sind gezwungen, ihren verbleibenden Lebensabend in der Isolation von Alten- und Pflegeheimen zu verbringen.

Angesichts dieser Zustände äußerte sich die Kanzlerin genervt, wenn Debatten und Antworten eingefordert wurden – »Öffnungsdiskussionsorgien«, die es zu beenden gelte; das war das Einzige, was der Kanzlerin dazu einfiel. Darum stellt sich heute umso dringender die Frage: Wie wurde Angela Merkel zu der, die sie heute ist?

Angela Merkel – Profiteurin und Teil der SED-Diktatur

Im Netz kursieren zahlreiche Behauptungen, die Angela Merkel eine Spitzeltätigkeit für die Staatssicherheit unterstellen. Zwar war Merkel gerade am Anfang ihrer politischen Karriere von einem dichten Netz von Stasi-Top-Informanten wie Wolfgang Schnur umgeben, doch der ultimative Beweis der Existenz von »IM Erika« (angeblicher Deckname Merkels bei der Stasi) konnte bisher nicht erbracht werden. Zur umfangreichen Information sei der gut recherchierte Artikel »IM Erika – eine Spurensuche« auf der Website hubertus-knabe.de empfohlen.

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Der Historiker Knabe war unter anderem Gründungsdirektor der Gedenkstätte im früheren zentralen Stasi-Gefängnis Berlin-Hohenschönhausen, bis ihm durch den sozialistischen Berliner Kultursenator Klaus Lederer (Die Linke/SED) mit einer fadenscheinigen Begründung gekündigt wurde Doch auch ohne den Fall »IM Erika« abschließend bewerten zu können, wird eines bei den Recherchen zu Merkels familiärem und politischem Werdegang deutlich: Sie war umgegeben von einem Netzwerk sozialistischer Ideologen, die dem SED-Stasi-System angehörten. Besonders prägend für Merkels politische Ausrichtung war unzweifelhaft ihr Vater.

Hubertus Knabe schreibt dazu:

»In vielen Internet-Veröffentlichungen wird auch darauf hingewiesen, dass Angela Merkels Vater Anhänger des SED-Regimes oder sogar IM der Stasi gewesen sei. Tatsächlich siedelte er 1954 als Pfarrer aus Hamburg in die DDR über und beteiligte sich an führender Stelle an der Zerschlagung der damals noch gesamtdeutschen Organisation der Evangelischen Kirchen. Er war Mitglied des Stasi-gesteuerten ›Weißenseer Arbeitskreis‹ sowie der kommunistisch gelenkten Christlichen Friedenskonferenz (CFK). In Kirchenkreisen galt er deshalb als der ›rote Kasner‹, wie der Mädchenname Merkels lautet.«

9783929886375.jpgDer Autor der Jungen Freiheit, Hinrich Rohbohm, hat zudem für sein Buch System Merkel monatelang im Umfeld von Merkels Familie recherchiert. Demnach lehnte ihr Vater nicht nur die Wiedervereinigung, sondern auch die Gesellschaftsordnung der BRD ab. Am Abendbrottisch der Familie wurde ebenso intensiv über Politik gesprochen wie bei den regelmäßigen Treffen seines politischen »Hauskreises«, an denen auch Angela Merkel rege teilnahm. In Konflikt mit der SED-Diktatur kamen weder die Familie noch Merkel; ganz im Gegenteil, sie waren Teil der privilegierten Oberschicht und besaßen neben einem Dienstwagen auch einen Privatwagen. Ferner waren der Familie zahlreiche Russlandaufenthalte sowie Westreisen gestattet. Der SED-Staat ermöglichte Merkel zudem das Abitur und ein Physikstudium an der »roten« Karl-Marx-Universität in Leipzig, die als deutlich SED-konformer als andere Hochschulen galt. Ein Klassenkamerad Merkels erinnert sich, dass diese am Ende ihrer Schulzeit an den FDJ-Aktivitäten ihrer Abiturklasse führend mitwirkte. Auch an der Karl-Marx-Universität, wo die ideologische Indoktrination stark ausgeprägt war und es von Stasi-Mitarbeitern nur so wimmelte, übernahm sie FDJ-Funktionen. Gemäß Rohbohms Recherchen wurde Merkel von Kommilitonen als FDJ-Funktionärin bezeichnet, die Studenten »auf Linie gebracht« habe.

Weiterhin beschreibt Knabe den späteren Personenkreis, in dem sich Merkel bewegte:

»Tatsächlich waren wenigstens drei ihrer Kollegen am Zentralinstitut beim Staatssicherheitsdienst als Informanten erfasst: Hans-Jörg Osten (IM ›Einstein‹), Frank Schneider (IM ›Bachmann‹) und Michael Schindhelm (IM ›Manfred Weih‹). Mit Letzterem, den PDS-Kultursenator Thomas Flierl 2005 zum Generaldirektor der Berliner Opernstiftung berief, teilte sie sich eine Zeit lang ihr Büro. Als sie 1989 zum Demokratischen Aufbruch stieß, arbeitete sie mit einem weiteren Stasi-Informanten, dem ersten Parteivorsitzenden Wolfgang Schnur (IM ›Torsten‹ und ›Dr. Ralf Schirmer‹), zusammen. Im April 1990 wurde sie schließlich stellvertretende Regierungssprecherin unter dem letzten DDR-Ministerpräsidenten Lothar de Maizière, der in MfS-Unterlagen als IM ›Czerny‹ erfasst ist.«

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Im aktuellen Buch des Autors Vorsicht Diktatur! Wie im Schatten von Corona-Krise, Klimahysterie, EU und Hate Speech ein totalitärer Staat aufgebaut wird, wird der gesamte Komplex Merkel in der SED-Diktatur akribisch recherchiert und analysiert.

Auch die Recherchen der Merkel-Biografen Günther Lachmann (Welt) und Ralf Georg Reuth (Bild) haben Widersprüche, um nicht zu sagen Lügen von Merkel über ihre Rolle im SED-Staat enthüllt. So ist es als bewiesen anzusehen, dass sie als FDJ-Sekretärin für Agitation und Propaganda zuständig war.

Merkel bestreitet bis heute ihre Propagandatätigkeit für die SED-Diktatur, doch dem widerspricht ihr damaliger Gruppenleiter Hans-Jörg Osten. In den folgenden Jahren zwang Merkel der CDU kontinuierlich einen immer weiteren Linkskurs auf. Nach der Sozialdemokratisierung folgte die Öffnung der CDU zu Koalitionen mit den Grünen, die immer noch stark von ehemaligen Angehörigen der K-Gruppen geprägt waren und es bis heute sind. Schauen wir uns einmal genauer die Transformation der CDU unter Merkel in Sozialpolitik, Klimapolitik, Finanzpolitik, Wirtschaftspolitik, Energiepolitik, Europapolitik und nicht zuletzt in der Migrationspolitik an, dann ist eine Übereinstimmung mit Positionen des sogenannten demokratischen Sozialismus nicht von der Hand zu weisen.

Die entscheidende Frage im Jahr 2020 angesichts einer immer autoritärer agierenden Bundesregierung ist daher nicht, wie viel totalitärer SED-Sozialismus in der ehemaligen FDJ-Funktionärin Angela Merkel steckte, sondern wie viel totalitärer SED-Sozialismus noch heute in Angela Merkel steckt.

Bestellinformationen:

» Rainer Mausfeld: Angst und Macht, 128 Seiten, Paperback, 14,00 Euro – hier bestellen!

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Montag, 17.08.2020

jeudi, 13 août 2020

Futur Imparfait : Ernst Jünger

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Futur Imparfait : Ernst Jünger

Le roman Héliopolis d'Ernst Jünger

Ernst Jünger imagine dans son roman dystopique Héliopolis paru en 1949, un dispositif mobile. Le phonophore est bien un concept de smartphone avec toutes les possibilités et les usages contemporains : « Transmet les programmes de tous les émetteurs et des agences d’informations, académies, universités, ainsi que les émissions permanentes de l’Office du Point et des Archives centrales. Permet de consulter tous les livres et tous les manuscrits, si du moins les archives centrales en ont pris en enregistrement sonore et que l’Office du Point les a mis dans son catalogue; peut se brancher sur les théâtres, concerts, bourses, tirages de loterie, assemblées, bureaux de vote et conférences, et peut faire l’office du journal, d’agence de renseignement idéale, de bibliothèque et d’encyclopédie. Met en communication avec tout autre phonophore au monde.»

samedi, 01 août 2020

Notes on Schmitt’s Crisis & Ours

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Notes on Schmitt’s Crisis & Ours

131214840-carl-schmitt.jpgLike many of his books, Carl Schmitt’s The Crisis of Parliamentary Democracy (1923) is a slender volume packed with explosive ideas.[1] [2] The title of the English translation is somewhat misleading. The German title, Die geistesgeschichtliche Lage des heutigen Parlamentarismus, is more literally rendered The Intellectual-Historical Position of Contemporary Parliamentarism. But the word “crisis” is still appropriate, because parliamentary democracy in Weimar Germany really was in crisis. Moreover, Schmitt’s diagnosis of the cause is of permanent value, because all parliamentary democracies have the same basic weakness.

By “contemporary” parliamentarism, Schmitt specifically means “liberal-democratic parliamentarism.” Let’s define these terms.

Schmitt does not think that voting is essential to democracy. Democracy is simply the idea that a government is legitimate if it expresses the will of the people, the demos. But Schmitt recognizes that a dictator can sometimes express the will of the people better than the people can at the ballot box or their representatives can in parliament (p. 28).

This is because the will of the people is not necessarily what the people happen to want at the moment they cast their votes. Instead, it is what people really want, which basically means what they ought to want, on the Socratic assumption that what we really want is the good. If we all want the good, but some of us are mistaken about what the good is, then it is possible that someone else—say, a dictator—might know what the people want better than they do.

For convenience, I am going to call what the people really want—and ought to want—“the common good,” although Schmitt does not use this language.

Schmitt is not really clear about what is essential to liberalism. He claims that the separation of powers, open parliamentary debate, and a free press are essential to liberalism (p. 3). But these are just manifestations of the underlying liberal motive, which is the protection of individuals from state power. Liberals believe that all individuals have rights that exist prior to society and argue that individual rights should trump appeals to the common good.

Liberals have many opinions about the common good. Some deny that it exists. Others think it exists but is unknowable. Others claim that it exists and can be known, but it cannot be secured by state action. Therefore, the best we can hope is that the common good somehow emerges as the unintended consequence of individuals and groups selfishly pursuing their private interests. Still other liberals might think that the common good is real, knowable, and securable by the state, but that individual rights always have a superior claim.

Democracy is not necessarily liberal. Democracy can justify virtually any state action by appeals to the common good, especially in emergencies. Liberalism is not necessarily democratic, because monarchical regimes can also secure individual rights. For instance, Thomas Mann rejected the Weimar Republic for monarchy on essentially liberal grounds: “I want the monarchy. I want a passionately independent government, because only it offers protection for freedom in the intellectual as well as the economic sphere. . . . I don’t what this parliament and party business that will sour the whole life of the nation. . . . I don’t want politics. I want competence, order, and decency.”[2] [3]

Schmitt does zero in on the essence of parliamentarism, which is talk. The very word parliament comes from the French parler, to speak, and refers to arriving at government decisions—executive, judicial, and above all, legislative—by means of discussion (p. 5). Parliament is, therefore, essentially pluralistic, whereas a monarchical regime or a democratic dictatorship has a unitary decision-maker.

9783428154647.jpgThe rationale for making decisions in parliament, as opposed to reposing them in the hands of a single man, is that even the wisest man may benefit from hearing other points of view. We are more likely to arrive at the best possible decision if a number of people bring different perspectives and bodies of knowledge to the table. But the process only works if all parties are open to being persuaded by one another, i.e., they are willing to change their minds if they hear a better argument. This is what argument in “good faith” means, as opposed to merely shilling for a fixed idea.

Although Schmitt does not use this language, we can speak of parliament as an edifying institution, meaning that participation in parliamentary debate helps us improve ourselves by replacing personal opinions with common truths. But good-faith participation in parliamentary dialogue requires a constant effort to transcend selfish attachments to one’s own ego, opinions, and interests in order to serve the common good. Such public-spiritedness and objectivity are rare and precious virtues, the products of a rigorous form of education. We’re not all born that way.

Parliamentarism is not necessarily democratic, because even monarchical regimes can have parliaments. Democracies are not necessarily parliamentary, because the will of the people can be carried out by a dictator (pp. 16, 32). Parliamentarism is not necessarily liberal, because monarchies and democracies can be parliamentary without granting individual rights against the state. And liberalism need not be parliamentary, since monarchical and dictatorial regimes can protect individual rights.

Because liberalism, democracy, and parliamentarism don’t necessarily entail one another, liberal-democratic parliamentarism is a synthesis that is prone to instability and crisis. Specifically, Schmitt argues that parliamentary democracy is undermined by liberalism.

Schmitt does not openly state his own preferences, but he seems to favor the democratic idea of legitimacy. He also argues that parliamentary democracy can work, but only under certain conditions. One of the central problems of politics is maintaining the unity of society. When unity fails, we face one of the greatest political evils: civil war. Given the importance of unity, it seems risky, even reckless, to bring a plurality of voices and interests into the very heart of the state and encourage them to debate about the common good. But that is the essence of parliamentarism.

According to Schmitt, a society can risk parliamentary debate only if two important conditions are met.

First, the differences between the various parties need to exist against a backdrop of relative homogeneity, the more homogeneity the better: of race, culture, language, religion, manners, and morals (p. 9). Thus the people and their government will remain one, even if parliament is deeply polarized over a particularly thorny issue like slavery or abortion.

Second, even within largely homogeneous societies, the franchise is generally limited to a particular subgroup—such as male property owners—to increase the quality of electoral decision-making. This increases the homogeneity of decision-makers even further. In short, a society can afford to enshrine disagreement in the heart of its government only when everyone is pretty much the same, thus the unity of society is not at risk.

Schmitt argues that liberalism undermines parliamentary democracy because of “the contradiction between liberal notions of human equality and democratic homogeneity” (p. 15). Parliamentary democracy presupposes a certain kind of equality that Schmitt characterizes as “substantial,” meaning simply the homogeneity of the society at large and of the electorate in particular (pp. 9, 10, 15). Liberalism undermines substantive equality with its abstract and universal equality. Liberalism sees no reason to confine democracy to a single society or to a single stratum within a society. Thus it lobbies to abolish the distinction between citizen and foreigner and to broaden the franchise as much as possible, regardless of sex, education, age, or intelligence.

9782713227714-475x500-1.jpgLiberalism’s abstract egalitarian zeal has never resulted in a global liberal democracy or the enfranchisement of every infant or imbecile (p. 16). Indeed, such goals are impossible. But it has undermined the conditions that make good-faith parliamentary discussions possible.

As the diversity and inclusiveness of a society increase, the voices and interests represented in parliament become increasingly diverse as well. Too much diversity, however, makes it difficult to arrive at any sort of consensus. There are too many shades of opinion to reconcile, too many interests to accommodate.

To reach any agreement at all, parliament can no longer be an edifying institution, in which people grow by exchanging opinions for truth. Instead, it must become a very different kind of institution, in which people no longer seek to transcend what economists call “given preferences.” Instead, they seek simply to satisfy their given preferences through trade (p. 6). Parliament, in effect, becomes a marketplace where agreement is based not on arriving at a common truth about the common good, but simply arriving at an exchange that satisfies the private interests of all parties. And, since in trade, the highest bidder takes the prize, the more liberal a parliamentary democracy is, the more oligarchical it becomes.

Of course, liberal democracies don’t dispense entirely with parliamentary debate. Instead, they turn it into a farce. The sordid little deals that allow liberal democracy to “work” are still, technically, “corruption” and “bad faith.” Thus they cannot be struck in public debate in the parliamentary chamber. Instead, they are made in the antechamber, the proverbial “lobby” (p. 7). Lobbying takes place behind closed doors: in secret committees, private clubs, discreet dinners, and other smoke-filled rooms. What’s more, everybody knows it, and as this cynicism spreads, the legitimacy of liberal democracy collapses, people start looking for alternatives, and a crisis is at hand.

It is important to note that the essential weakness of liberalism is not just its abstract and universalistic notion of equality. Another factor is its conception of rights and interests as essentially private and material, as opposed to the idea of the common good.

One can imagine a liberal parliamentary democracy without the reckless abstract and universalist egalitarianism that abolishes borders and standards for the franchise. But absent a robust conception of the common good, liberalism’s essentially private and material concept of political rights and interests will inevitably lead to political corruption, cynicism, and collapse, as the nation’s material patrimony is privatized and its spiritual patrimony is allowed to simply rust away and be replaced with global consumer crap culture.

Liberal democratic politicians have long been infamous for their anti-intellectualism, casual corruption, and cowardice. This follows directly from bourgeois liberalism, which conceives of all interests as essentially private and material, differing only in degree, and thus accommodatable through exchange. The idea of absolute differences of principle seems to them like a dangerous form of fanaticism, but bourgeois politicians are eager to appease such fanatics, most of whom are found on the Left. This is why bourgeois societies continually drift to the Left.

Schmitt argues that the crisis of liberal democracy opens the door to a takeover by the Left. Hence chapter 3 of his book treats “Dictatorship in Marxist Thought” and chapter 4 discusses “Irrationalist Theories of the Direct Use of Force,” focusing mainly on French syndicalist Georges Sorel. But in chapter 4, Schmitt also holds out the possibility of an equally vital Right-wing alternative to liberal democracy.

Georges_Sorel_(cropped).jpgSchmitt isn’t always forthcoming about his own political preferences, but sometimes his rhetoric tips his hand. The first three chapters of Crisis are quite dry, and Schmitt’s arguments only really come into focus in the 1926 Preface to the Second Edition. But chapter 4 crackles with enthusiasm as Schmitt discusses Sorel’s Reflections on Violence, as well as Russian anarchist Mikhail Bakunin, French anarchist Pierre-Joseph Proudhon, and Spanish Catholic reactionary Juan Donoso Cortés. Then Schmitt ends by arguing that nationalism and fascism are more consistent with Sorel’s ultimate premises than are Communism, socialism, or anarcho-syndicalism.

Anarchism derives from the Greek anarchia (ἀναρχία), meaning the lack of an arche (ἀρχή ) or first principle.  For Bakunin and Proudhon, anarchism is not simply a rejection of top-down political order, but a rejection of a metaphysical first principle (God) and an epistemological first principle (reason). Anarchism replaces top-down political order with spontaneous, bottom-up, social self-organization. God is replaced by the dynamism of nature. Reason and science are replaced with animal vitality, spontaneity, imagination, art, and action. For Sorel, the opposite of rational self-possession is the enthralling power of myth and the spontaneity of action, especially violence that both expresses and releases vital energies by smashing the political and economic machines of priests, kings, and capitalists. To give you a sense of his style, I am going to quote Schmitt’s summary of Sorel’s thinking at length:

. . . Its center [i.e., the center of Sorel’s theory] is a theory of myth that poses the starkest contradiction of absolute rationalism and its dictatorship, but at the same time, because it is a theory of direct, active decision, it is an even more powerful contradiction to the relative rationalism of the whole complex that is grouped around conceptions such as “balancing,” “public discussion,” and “parliamentarism.”

The ability to act and the capacity for heroism, all world-historical activities reside, according to Sorel, in the power of myth. . . . Out of the depths of a genuine life instinct, not out of reason or pragmatism, springs the great enthusiasm, the great moral decision, and the great myth. In direct intuition, the enthusiastic mass creates a mythical image that pushes its energy forward and gives it the strength for martyrdom as well as the courage to use force. Only in this way can a people or class become the engine of world history. Wherever this is lacking no social and political power can remain standing. And no mechanical apparatus can build a dam if a new storm of historical life has broken loose. Accordingly, it is all a matter of seeing where this capacity for myth and this vital strength are really alive today. In the modern bourgeoisie, which has collapsed into anxiety about money and property, in this social class morally ruined by skepticism, relativism, and parliamentarism, it is not to be found. The governmental form characteristic of this class, liberal democracy, is only a “demagogic plutocracy.” Who then, is the vehicle of great myth today? Sorel attempted to prove that only the socialist masses of the industrial proletariat had a myth in which they believe, and this was the general strike. . . . It has arisen out of the masses, out of the immediacy of the life of the industrial proletariat, not as a construction of intellectuals and literati, not as a utopia; for even utopia, according to Sorel, is the product of a rationalist intellect that attempts to conquer life from the outside with a mechanistic scheme.

From the perspective of this philosophy, the bourgeois ideal of peaceful agreement, an ongoing and prosperous business that has advantages for everyone, becomes the monstrosity of cowardly intellectualism. Discussing, bargaining, parliamentary proceedings appear a betrayal of myth and the enormous enthusiasm on which everything depends. Against the mercantilist image of balance, there appears another vision, the warlike image of a bloody, definitive, destructive, decisive battle (pp. 68–69)

Sorel claims that the myth that animates the proletariat is “the general strike” in which the entire proletariat brings the economy to a halt until its demands are met.

1313074-Pierre_Joseph_Proudhon.jpgSchmitt then hastens to add that a similar vision of a bloody final reckoning was found on the Right: “In 1848 this image rose up on both sides in opposition to parliamentary constitutionalism: from the side of tradition in a conservative sense, represented by a Catholic Spaniard, Donoso Cortés, and in radical anarcho-syndicalism in Proudhon. Both demanded a decision. . . . Instead of relative oppositions accessible to parliamentary means, absolute antitheses now appear” (p. 69). But the tireless talk of bourgeois parliamentarians is all about evading the necessity of decision in the face of hard either/ors, about evading the existence of real enmity. “In the eyes of Donoso Cortés, this socialist anarchist [Proudhon] was an evil demon, a devil, and for Proudhon the Catholic was a fanatical Grand Inquisitor, whom he attempted to laugh off. Today it is easy to see that both were their own real opponent and that everything else was only a provisional half-measure” (p. 70). Schmitt clearly hungers for a similar clarity in Weimar and saw the rise of Fascism in Italy as the present-day nemesis of the Left.

Donoso Cortés was at heart a backwards-looking, reactionary monarchist. But Schmitt does not mention here that Donoso Cortés believed that monarchy no longer really existed. There were still kings, but even they did not believe in the legitimacy of monarchy. Instead, the fount of political legitimacy had passed to the people. Thus Europe’s remaining monarchs simply followed liberal democrats, who in turn followed the far Left: “Only in socialism did he see what he call instinct (el instinto) and from which he concluded that in the long run all the parties were working for socialism” (p. 70). Unfortunately, the Left was leading the entire world to perdition.[3] [7] Thus, Donoso Cortés embraced the idea of a reactionary dictatorship not merely to protest or retard but to reverse the “progress” of the Left. He was, therefore, something of a forerunner of modern Fascism, which Schmitt discusses in the conclusion of his book.

Juan-Donoso-Cortés.jpgSchmitt closes with an immanent critique of Sorel. First, Schmitt argues that Sorel himself ultimately subordinates proletarian myth and violence to rationalism, because the goal of the revolution is to take control of the means of production. But the modern economic system is of a piece with bourgeois democracy, thus “If one followed the bourgeois into economic terrain, then one must also follow him into democracy and parliamentarism” (p. 73). This does not strike me as particularly persuasive. When Schmitt was writing, the example of Imperial Japan showed that one can have a modern industrial economy without liberal democracy.

But one can’t have a modern industrial economy without rationalism, thus: “should this economic order develop even further, should production intensify even more, which Sorel obviously also wants, then the proletariat must renounce its myth. Just like the bourgeoise, it will be forced, through the superior power of the production mechanism, into a rationalism and mechanistic outlook that is empty of myth” (p. 73). This is a much more persuasive argument, for syndicalism becomes a farce if the proletariat overthrows gods, kings, and capitalists, only to refashion itself in their image.

But how can one consolidate the victory against rationalism and disenchantment into an entirely new form of society? Schmitt’s answer is that one needs a stronger myth than the general strike: namely nationalism.

Schmitt then discusses how Marxist and syndicalist ideas became fused with nationalism. The “bourgeoisie” as a figure of contempt was “first created by the aristocracy” then “propagated in the nineteenth century by romantic artists and poets” (p. 74). Marx and Engels then picked it up and, despite the pseudo-scientific sheen of Hegelian dialectics, transformed the bourgeoise into “an image of the enemy that was capable of intensifying all the emotions of hatred and contempt” (pp. 73–74).

When the Marxist myth of the bourgeoisie migrated to Russia, “it was able to give new life to the Russian hatred for the complication, artificiality, and intellectualism of Western European civilization . . .” (p. 74). At this point, Marxism “seized a myth for itself that no longer grew purely out of the instinct for class conflict, but contained strong nationalist elements” (p. 74). This fusion of Marxism and Russia’s anti-Western national identity probably helped Communism take root in Russia first: “Proletarian use of force had made Russia Muscovite again” (p. 75).

This, Schmitt argues, “shows that the energy of nationalism is greater than the myth of class conflict” (p. 75). Moreover, Sorel’s other examples of the power of political myth include the German and Spanish wars of liberation against Napoleon which again prove that “the stronger myth is national”; “. . . whenever it comes to an open confrontation of the two myths, such as in Italy, the national myth has, until today always been victorious” (p. 75).

Schmitt doesn’t say why the national myth is more powerful than the myth of the general strike, but surely one factor is that the national myth embraces the whole of a people, not just the workers, and draws its energy from more threads of identity than just economic deprivation. As Schmitt notes:

In national feeling, various elements are at work in the most diverse ways, in very different peoples. The more naturalistic conceptions of race and descent, the more typical terrisme of the Celtic and Romance peoples, the speech, traditions, and consciousness of a shared culture and education, the awareness of belonging to a community with a common fate or destiny, a sensibility of being different from other nations—all of that tends toward a national rather than a class consciousness today. (p. 75)

This passage also throws a good deal of light on Schmitt’s remarks on the homogeneity that makes democracy possible. Schmitt, however, emphasizes that democracy requires even more homogeneity among electors, hence the limitation of the franchise based on age, sex, social class, education, and other factors.

Schmitt’s contemporary example of the superiority of the myth of the nation to that of the proletariat is the rise of Fascism in Italy:

Until now the democracy of mankind has only once been contemptuously pushed aside through the conscious appeal to myth, and that was an example of the irrational power of the national myth. In his famous speech of October 1922 in Naples before the March on Rome, Mussolini said “We have created a myth. This myth is a belief, a noble enthusiasm: it does not need to be reality; it is a striving and a hope, belief and courage. Our myth is the nation, the great nation which we want to make into a concrete reality for ourselves.” In the same speech he called socialism an inferior mythology. (p. 76)

41RraM+VGpL._SX328_BO1,204,203,200_.jpgThe nineteenth century was the age of parliamentary liberal democracy. The twentieth century is the age of political myths. The rise of political myth is itself “the most powerful symptom of the decline of the relative rationalism of parliamentary thought” (p. 76). The Left may be the gravedigger of liberal democracy, but it offers no real alternative, simply modern materialism and rationalism stripped of the liberal charms of freedom and private life.

But the Left, quite unwittingly, has laid “the foundation of another authority, . . . an authority based on the new feeling for order, discipline, and hierarchy” (p. 76). A decade later, Schmitt cast his lot with the German party of national rebirth. The age of discussion was over; the age of myth had begun.

Nearly a century later, what light does Schmitt’s Crisis throw on our own? Schmitt is absolutely correct that liberalism’s mania for opening borders and lowering standards has made modern democracies increasingly dysfunctional.

As for the alternatives to liberal democracy, Left and Right versions still exist. But the myth of the general strike is completely dead. The proletariat was successfully wooed by both fascism and liberal democracy, so the Left now disdains the white working class as reactionaries and instead seeks to mobilize non-whites and sexual outsiders against the white majority. The new Leftist myth is of white guilt and non-white aggrievement. It is now so dominant that the United States is tearing itself to pieces. The American center-Right has completely capitulated to the mob. Their strategy is to do nothing and hope that the mob gets tired, so Republicans will not have to exercise courage.

The myth of the nation, however, is still very much alive. Liberal democracy and communism defeated fascism in the Second World War, but they did not defeat nationalism. Indeed, the Allies defeated the Axis only by drawing upon their own national myths. Currently, the liberal-democratic establishment is coddling the Left that is actively working to destroy it. Thus, for the time being, the nationalist Right should do nothing. Never interrupt your enemies when they are destroying one another.

But the center cannot hold. Eventually, a space will be cleared for a new confrontation of myths: the myth of white guilt, degradation, and death vs. the myth of white pride and regeneration. We call it White Nationalism. Before that confrontation comes, though, we need to ensure that our myth is the stronger.

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Notes

[1] [10] Carl Schmitt, The Crisis of Parliamentary Democracy, trans. Ellen Kennedy (Cambridge, Mass.: MIT Press, 1985).

[2] [11] Quoted in Ellen Kennedy’s Introduction, Crisis, p. xxiv

[3] [12] See Schmitt’s fuller discussion of Donoso Cortés in Political Theology: Four Chapters on the Concept of Sovereignty (1922), trans. George Schwabb (Cambridge, Mass.: MIT Press, 1988), chapter 4, “On the Counterrevolutionary Philosophy of the State.”

 

 

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dimanche, 28 juin 2020

Le Traité du Sablier, Ernst Jünger

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Le Traité du Sablier, Ernst Jünger

 
 
Introduction du séminaire intitulé « Initiation, transmission, transformation.
Rites de passage et figures de passeurs de l’Antiquité à nos jours », avec Françoise Bonardel.
 
Pour accéder à l'intégralité de l'échange: https://www.baglis.tv/ame/initiations...
Le site de Françoise Bonardel : http://www.francoise-bonardel.com
 
 
Remerciements à Lorant Hecquet et sa librairie L'Or des Etoiles, de Vézelay, organisatrice du séminaire http://www.ordesetoiles.fr
 
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mardi, 16 juin 2020

Germany and US May Get Into a Tariff War Over the Russian Pipeline Uproar

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Germany and US May Get Into a Tariff War Over the Russian Pipeline Uproar

 

The United States continues to threaten Germany with sanctions if the European country proceeds with the Nord Stream 2 project - a strategic partnership with Russia to build a large gas pipeline that would facilitate the energy flow between Russia and Europe via a smaller and faster route. Recently, US senators introduced a bill to sanction all companies that provide certification, insurance and port facilities for the planned pipeline, in a clear objective to undermine any businesses interested in the benefits of the project.

This is a common and well-known tactic by the American government, which has traditionally made extensive use of enforcement and coercive mechanisms to achieve its goals on the international stage. The sanction is a mechanism that, due to the good customs of the law, should be applied as a last resort, to safeguard a legal asset that was being violated. Unfortunately, in recent decades, Washington has made absolute use of this mechanism, applying it indiscriminately to simply pursue its own interests.

However, Germany is not willing to passively surrender to American impositions. The European country intends to fight back Washington's attack by applying strict tariff sanctions to American gas, aiming not only to react to the American provocation, but also to protect the German energy sector from the forced consumption of the American product. From the Bundestag Committee for Economy and Energy, Klaus Ernst stated in a recent interview that “if US pressure on the pipeline project does not stop, we must consider serious measures to protect ourselves - for example, there may be punitive gas tariffs for the US".

A possible tariff war between Germany and the US on the gas issue is already beginning to rise on the horizon. Increasingly, European and American interests clash and the alliance that shaped the Western geopolitical bloc in recent decades is advancing in its process of decay. At the end of last year, tariff tension around gas had already begun, with Washington approving sanctions against people and companies involved in Nord Stream 2. At the time, German Foreign Minister Heiko Maas firmly rejected foreign intervention in the European Union, stating that such measures violate all elementary principles of European law and are therefore inadmissible.

In the beginning, only the German left supported retaliation with tariffs on American gas, being a cause led by the German left party "Die Linke". Now, however, the cause has acquired deep political and popular dimensions, with strong support from the working classes. The high degree of American intervention in European sovereignty mobilized a parliamentary coalition against the impositions by Washington, making, with the growth of a critical point of view in relation to the USA in the European Union, to face the USA and the imposition of the American gas to become one of the country's top causes.

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The reason why the United States wants to ruin Nord Stream is very clear: the agreement benefits bring Russia and Europe closer together, ending dependence on the Ukrainian route of the Russian natural gas and creating a more continuous, safer and cheaper flow of transport. American fear goes far beyond the mere economic or energy issue. What Washington really wants to avoid is the establishment of close ties between Moscow and Berlin (or any other European power), which could change the geopolitical configuration of the modern world forever. However, the construction of Nord Stream 2, powered by an alliance of companies from Russia, Germany, Austria, France and the Netherlands, was suspended in December 2019, after Washington threatened sanctions against the Swiss company Allseas that carried out the works.

In the midst of a Europe that is gradually resuming its routine, slowly leaving the collective quarantine, the discussion on the energy issue will certainly be the most powerful, since it is a central theme for German national strategy. Furthermore, the project has already been absurdly delayed, since, in the first moments, discussions and tensions of a political nature left the German participation in Nord Stream 2 uncertain and; after the participation was decided, the American sanctions and the pandemic again hampered the progress of the project, which can only now be definitively resumed and finalized.

In fact, if Germany proceeds with sanctions against the USA, this will be a real act of sovereignty and a break in global geopolitics, where Berlin, aiming to satisfy its national interests and needs, will reject the American ambition to be a “global police power”, thus contributing to a multipolar future. Definitely, we are at the moment in the history of the West when the USA and the EU will constantly have increasingly different interests and objectives, with situations of confrontation abounding.


Lucas Leiroz is a research fellow in international law at the Federal University of Rio de Janeiro

dimanche, 14 juin 2020

Letter from Evola to Carl Schmitt (I)

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Letter from Evola to Carl Schmitt (I)

via Facebook (Antonio Andreas)

Among the 19,000 pieces of correspondence found in Carl Schmitt’s personal library, there were eight letters from Julius Evola over a period of several years. There were none found in the opposite direction. From the letters, it is obvious that Evola was very interested in Schmitt’s book on Donoso Cortes, whom they both regarded quite highly. As a public service, we have made available Donoso’s book, Essays on Catholicism, Liberalism, and Socialism. Since it is hardly likely that Evola was interested in Donoso’s take on Catholicism, we can assume the other essays are more pertinent. At the very least, they are a counter-balance to the absurd meme floated by the Nouvelle Droite regarding the intellectual source of liberalism. More likely, Evola and Schmitt were impressed by Donoso’s defense of authoritarianism.

The letters were written in German, using the polite form of “you”. The translations here derive from an Italian translation of the original. Evola’s first letter to Schmitt follows:

15 December 1951

Dear Professor!

I owe your address to Dr. Mohler; therefore, I am able to take the initiative—which I gave been thinking about for some time—après le déluge. I have often requested news about you: primarily, our common friend, Prince Rohan, has assured me that you have at least physically moved beyond the period of the fall. Subsequently, I learned of your controversial “reappearance” and new works. Regarding this, I thank you very much for the booklet “Recht und Raum”, that I received hear in Rome.

51ReOD99aPL._SX341_BO1,204,203,200_.jpgAs far as my own person, things have not always gone the best for me: a war wound prevents me from walking and I can remain seated only for a few hours a day. I returned to Italy in 1948, but I’ve had to stay in nursing homes, so that I returned to my former home in Rome only last May. Subsequently a strange thing happened: I was … arrested. At the margins of so-called “neofascism” (MSI – Movimento Sociale Italiano) groups were formed that committed some foolish acts (bombings). Since my writings were read in those circles with great frequency and my person was rather highly regarded as a “spiritual father”, they wanted to attribute to me the responsibility of a movement of which I knew almost nothing, and they accused me of the alleged defense of “fascist” ideas (“apologist for Fascism”). The story ended last month with my complete innocence; the only consequences were free publicity in my favour and a bad impression for the imposing, far-sighted state police.

Apart from this, after my return I took up again unchanged my old activity in the teaching and politico-cultural fields (conservative revolutionary, as Dr. Mohler would say). Nevertheless, the situation here is not very easy and not only because of the Christian-social democracy, but also for the heavy legacy of the so-called “second Fascism” (republican and “social”) of the neo-Fascists.

A short time ago Revolt against the Modern World was published in a new and expanded edition. The same for my works of a spiritual and “esoteric” character that had gone out of print and in the meantime other translations were published in English (The Doctrine of Awakening). It is a way of trifling the time.

After having briefly told you about me, I would be happy to know something of you and your projects, since I would give great value to remaining in contact with you. I would also have to ask you one thing: could you possibly procure for me a copy of your new writing on Donoso Cortes? I myself, in fact, am interested in this author and intend to deal with him in an essay—Menschen und Trummer—on which I am currently working.

Well, I offer you my best wishes for the upcoming Holiday.

I remain with old friendship.

P.S. Did something happen to your old house in Dahlem?

I will send you a pamphlet, Orientamenti [Orientations], which constituted the principle corpus delicti [body of the crime, evidence] of my trial.

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dimanche, 07 juin 2020

Die deutsche Frage: Ruhe oder Renitenz?

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Die deutsche Frage: Ruhe oder Renitenz?

Von David Engels

Ex: https://www.achgut.com

Die erzwungene Quarantäne der Coronavirus-Zeit hat für den Historiker wenigstens jenen Vorteil, über die sozialen Medien die kollektive Evolution der Mitmenschen unter ungewöhnlichen Stressbedingungen verfolgen zu können – und seine eigene gleich mit. Mir drängen sich zur Zeit besonders zwei Eindrücke auf.

Der erste ist derjenige, dass die meisten Menschen – sofern sie nicht unmittelbar beruflich von der Krise betroffen sind – sich eigentlich erstaunlich leicht damit abgefunden haben, auf unbefristete Zeit in ihren eigenen vier Wänden eingesperrt worden zu sein, vor allem in Westeuropa; ja eigentlich vermute ich sogar, dass eine nicht unbeträchtliche Zahl von Menschen mit den neuen Verhältnissen gar nicht so unzufrieden ist. Unsere Gesellschaft wandelte sich ohnehin schon in den letzten Jahren in eine Ansammlung unverbunden nebeneinander lebender Individualisten, von denen nur noch die wenigsten in traditionelle Familienbande einbezogen waren, und von denen die meisten bereits vor der Krise einen Großteil ihrer Arbeit von ihrem Rechner aus erledigen konnten.

Die Quarantäne ist somit eigentlich nur die konsequente Vertiefung jener Tendenz, hin zum Rückzug in den eigenen „Safe Space“, wie er in einigen Staaten wie etwa Japan bereits schon seit langem praktiziert wird. Dank sozialer Medien, Amazon, Food-Delivery, Home Office und virtueller Realitäten sind die tatsächliche Umwelt und der Umgang mit echten Menschen für viele ohnehin schon zu einem unangenehmen, fast schon anachronistischen Residuum einer grauen Vorzeit geworden, die man nur allzu gerne hinter sich lässt – ganz sicher für einige Wochen, durchaus auch für ein paar Monate… und wer weiß, wieso nicht für immer?

Dieses Risiko besteht umso mehr, wenn – wie leider zu erwarten – das ebenfalls bereits seit langem angedachte Projekt des bedingungslosen Grundeinkommens europaweit verwirklicht wird, um die zu erwartende Massenarbeitslosigkeit ein wenig abzufedern. Wozu noch seine Wohnung verlassen, wenn ein jeder ungestört und autark vor sich hin vegetieren kann, während draußen ein (angeblich) hochgefährliches Virus tobt und die Mitmenschen einen beständig vor lästige gesellschaftliche Herausforderungen stellen?

Sehnsucht nach Ruhe

Es steht zu befürchten, dass unter diesen Bedingungen der neue, gewissermaßen post-historische und ganz sicher post-europäische Mensch sogar viele der Freiheitsbeschränkungen, die gegenwärtig überall ausgetestet werden, als billigen Ausgleich für die Ruhe in Kauf nehmen wird, die der Staat ihm endlich gewähren wird – Ruhe vor der Anstrengung, Ruhe vor den Mitmenschen, Ruhe vor dem Geldverdienen, Ruhe vor der Geschichte. Wie Oswald Spengler und viele andere bereits ankündigten, scheint der abendländische Mensch ausgebrannt und verbraucht und sehnt sich nur noch, ganz ähnlich wie der Mensch der römischen Kaiserzeit, nach einer friedlichen „Nachgeschichte“, in der alle wesentlichen Probleme von einem mehr oder weniger wohlmeinenden und vor allem allgegenwärtigen Weltstaat übernommen werden.

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„Wohlmeinend“? Zum Glück gibt es sie noch, jene, die dieses Attribut stark in Zweifel ziehen und bereit sind, trotz Quarantäne auf die Straßen zu ziehen, um gegen jene drohende Entwicklung zu protestieren. Hier kommen wir nämlich zum zweiten Punkt meiner Beobachtungen, nämlich der zunehmenden Polarisierung der öffentlichen Meinung; freilich eine noch sehr ungleiche Polarisierung. Denn eine stetig steigende Zahl von Menschen ist nicht mehr bereit, das herrschende und von den westeuropäischen Leitmedien verbreitete politische Narrativ kritiklos zu übernehmen und ihr Leben daran auszurichten, sondern ist auf der Suche nach alternativen Antworten.

Eine Tendenz, die bereits einige Jahre vor der Coronavirus-Krise begonnen hat, nunmehr aber immer zahlreichere Menschen erfasst, welche angesichts der Ungeheuerlichkeit der gegenwärtigen Ereignisse und der sehr unbefriedigenden Einheitsmeinung der Presse eigenständig nach Antworten suchen und zum ersten Mal seit vielen Jahren genügend Zeit und Muße besitzen, diese im Netz auch zu finden. Kein Wunder, dass viele sogenannte Verschwörungstheorien reißenden Absatz finden, kein Wunder aber auch, dass Staat und Leitmedien verzweifelt das Meinungsmonopol behalten wollen, indem die Verbreitung sogenannter „Fake News“ unter Strafe gestellt wird, ihre Vertreter in die bekannte rechte Ecke gerückt werden und Plattformen wie Facebook oder Youtube zunehmend rücksichtslos unwillkommene Einträge löschen.

Wenn sich selbst die katholische Kirche zu Wort meldet

Sich hier auch nur ansatzweise eine objektive Meinung bilden zu wollen, ist zunehmend schwer; nicht nur, weil unter den zahlreichen durchaus diskussionswürdigen alternativen Nachrichten tatsächlich genügend sind, die auf der Basis von Verzerrung und Weglassen argumentieren und für Fachfremde oft nur schwer zu überprüfen sind, sondern auch, weil das Vertrauen in die staatlichen und medialen Organe zumindest im Westen rapide sinkt. Nicht nur können wir geradezu täglich erleben, wie die Leitmedien die angeblichen „Fake News“ von gestern heute schon als wissenschaftliche Realität präsentieren (und umgekehrt) und somit jedes Vertrauen in eine objektive Berichterstattung zerstören.

Nein, auch der politische Umgang mit der Krise zeigt, wie schnell und vor allem wie tiefgreifend der Staat fähig und willens ist, den Bürger seiner wichtigsten Rechte zu berauben und ebenso einschneidende wie rücksichtslose Maßnahmen wie etwa die zwingende Benutzung einer App, die Vorlage eines Impfscheins oder sogar die Implantierung von Chips und Nanopartikeln zu diskutieren – alles Maßnahmen, welche auf ungeheuerliche Weise zu Bedingungen für den Wiedereintritt des Menschen in die realweltlichen sozialen Beziehungen gemacht werden sollen und zusammen mit der drohenden Bargeldabschaffung das Einfallstor für ein Überwachungssystem darstellen werden, wie es in China ja schon seit längerem eingeführt wurde.

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Was viele noch vor einigen Monaten als unrealistische, „populistische“ Verschwörungstheorie bezweifelten, erlangt heute trotz medialer Diskriminierung eine immer größere Wahrscheinlichkeit – und dass selbst führende Köpfe der katholischen Kirche sich vor einigen Tagen zusammengetan haben, um in einem offenen Brief ebenjene Ängste zu äußern und zu größter Vorsicht angesichts des Risikos der Entstehung eines freiheitsberaubenden Weltstaats aufzurufen, sollte selbst dem unkritischsten Konsumenten der „politisch korrekten“ Medien zu denken geben.

Autoritäre Staaten konnten sich als Retter präsentieren

Ich sehe daher dem Appell, für die Coronavirus-Krise eine „europäische Lösung“ zu finden, und das auch noch in Zusammenarbeit mit dem WHO und privaten Stiftungen wie der Gates-Foundation, mit einer gewissen Sorge entgegen – Sorge nicht etwa aus einem anti-europäischen Affekt heraus, denn mehr denn je bleibe ich überzeugt, dass wir auf die großen Probleme der modernen Welt nur als ein vereintes Europa eine befriedigende Antwort finden können, sondern vielmehr, weil die gegenwärtige Europäische Union zum Gegenteil dessen mutiert ist, was sie ursprünglich einmal verteidigen sollte, und auch die Lösung der Coronavirus-Krise zum Zweck der persönlichen Kompetenzerweiterung und der unumkehrbaren Überführung der abendländischen Völker in einen dubiosen, undemokratischen und oligarchischen Weltverbund missbrauchen könnte.

Als vor einigen Wochen die Krise ausbrach und unsere europäischen Mitbürger in Italien und Spanien sich mit einer der schwersten Krisen seit Ende des Zweiten Weltkriegs konfrontiert sahen, blieb Brüssel stumm und überließ es autoritären Staaten wie Russland oder China, sich publikumswirksam als Retter zu präsentieren. Als Polen als einer der ersten EU-Staaten die Grenzen schloss und somit eine Quarantänepolitik in Gang setze, die bislang von einem einzigartigen Erfolg gekrönt wurde, ertönte aus der EU-Kommission die Kritik, geschlossene Grenzen könnten nie eine echte Problemlösung darstellen.

Nun aber, wo der Höhepunkt der Krise überschritten scheint und sich die fast unübersehbaren wirtschaftlichen Konsequenzen herauskristallisieren, treten die europäischen Institutionen wie erwartet hervor und wollen den Notstand zu ihren Gunsten nutzen. Mehr denn je ist Vorsicht geboten, vor allem, wenn es um die Verquickung der ja durchaus umstrittenen Forderung nach Massenimpfung, der Verwendung kaum geprüfter Impfstoffe, der Überführung persönlicher Daten und Identifikationsmerkmalen in international abrufbare und beliebig manipulierbare Datenbanken und schließlich der daran gebundenen Zuerkennung von eigentlich elementaren Freiheitsrechten geht. Ungarn hat daher soeben angekündigt, fortan Autonomie auf dem Gebiet der Entwicklung von Impfstoffen erreichen zu wollen, um nicht von internationalen Institutionen und ihren unklaren Absichten abzuhängen – andere Länder könnten sich hieran ein Beispiel nehmen.

Prof. Dr. David Engels unterhält eine Forschungsprofessur am Instytut Zachodni in Posen, wo er verantwortlich ist für Fragen abendländischer Geistesgeschichte, europäischer Identität und polnisch-westeuropäischer Beziehungen. Dieser Beitrag erscheint auf Achgut.com mit freundlicher Genehmigung von Tysol.pl, der Internetplattform des ‚Tygodnik Solidarność', wo zunächst eine polnische Fassung dieses Textes erschien, den wir mit freundlicher Genehmigung hier publizieren.

Over Karl Haushofer en het nationaal-socialisme

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Over Karl Haushofer en het nationaal-socialisme

Bjorn Roose

(via https://www.goodreads.com)

Wie zich ook maar voor een uurtje in geopolitiek verdiept – en dat zijn er sinds die tak van de wetenschap de laatste decennia weer enigszins gededouaneerd is geraakt toch niet weinig –, komt hoe dan ook bij de naam Karl Haushofer terecht. Het is dan ook enigszins spijtig dat Perry Pierik het woord “geopolitiek” niet eens vernoemt op de cover van dit boek, zodanig dat wie nog nooit gehoord heeft van geopolitiek niet door dat woordje kan aangetrokken worden om het boek ter hand te nemen. Nah ja, “nationaal-socialisme” zal een belangrijker verkoopsargument geweest zijn en Pierik is per slot van rekening niet alleen schrijver, maar ook uitgever (dit boek is uitgegeven bij Aspekt, waarvan hij de eigenaar is) en boeken over het nationaal-socialisme en aanverwanten zijn zo’n beetje de specialiteit van zijn uitgeverij. “Als de nationaal-socialisten niet hadden bestaan, dan hadden ze ze moeten uitvinden”, zei een Franstalige kennis van me wel eens en hij had voor de wereld van uitgevers, documentairemakers en cineasten zeker gelijk.

Nu, los daarvan, dit Karl Haushofer en het nationaal-socialisme is een redelijk sterk boek. Ook voor wie meer wil weten over geopolitiek, want Pierik gaat uitgebreid op het vakgebied in in het derde hoofdstuk Geopolitik: de mores van het vak. De ideeën van Friedrich Ratzel, Rudolf Kjellén, Halford Mackinder en uiteraard Karl Haushofer en de andere geopoliticus in de familie, zijn zoon Albrecht passeren, samen met die van een aantal mindere goden, uitgeverijen, begunstigers, enzovoort, de revue. Bovendien zijn in het boek 35 bladzijden aan voetnoten opgenomen en 20 bladzijden aan literatuurregister. Daarin zit héél veel over de geopolitiek, zodat wie zich verder wil verdiepen in die wetenschap zich nog lang niet zal gaan vervelen.

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Maarreuh, geopolitiek, was dat niet iets van de nationaal-socialisten? Was dat niet de semi-wetenschappelijke uitleg die ze gaven aan hun drang naar Lebensraum (en nach Osten)? Zou zoiets niet beter in de hoek blijven liggen waarin het na WOII geschopt is? Wel, dat soort vragen zal allicht ook de reden geweest zijn waarom Pierik dit boek geschreven heeft.

Mijn mening: politici (en dat zijn nationaal-socialisten net zo goed al communisten en “democraten”) maken altijd, net zoals “gewone” burgers (én een groot deel van de wetenschappelijke wereld), misbruik van die conclusies die de wetenschap (tijdelijk) trekt en stofferen er hun eigen aannames mee. Dat dat zal gebeuren, mag geen reden zijn om niet verder te streven naar kennis. En als iemand streeft naar kennis, zal hij doorgaans niet zoveel zelfbeheersing aan de dag leggen dat hij die voor zich houdt tot ze “volledig” is. Wetenschappers hebben een ego, willen niet dat een ander hen vóór is, en verdienen óók graag hun boterham.

Dat er zelfs in de definitie van geopolitiek nogal verschillen zitten van persoon tot persoon, van instelling tot instelling, maakt het er uiteraard niet makkelijker op. Dat er héél veel factoren meespelen óók niet. En dat iedereen er mee doet wat hem zint al evenmin. David Criekemans definieerde geopolitiek in 2005 als “het wetenschappelijk studieveld behorende tot zowel de Politieke Geografie als de Internationale Betrekkingen, die de wisselwerking wil onderzoeken tussen de politiek handelende mens en zijn omgevende territorialiteit (in haar drie dimensies; fysisch-geografisch, menselijk-geografisch en ruimtelijk)”, wat het wel zo’n beetje samenvat, maar ook meteen duidelijk maakt dat geopolitiek over álles kan gaan en overal heen kan.

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Is het dan eigenlijk wel een wetenschap, kan je je afvragen? En, weerom mijn mening, dat is het en dat is het niet. Is filosofie een wetenschap? Is psychologie een wetenschap? Is economie een wetenschap? Die eerste twee vragen zullen veel mensen meteen met een “nee” beantwoorden, al zullen de beoefenaars van de wetenschap in kwestie daar wellicht een andere mening over hebben, maar economie wordt algemeen gezien als wetenschap. Ik, als economist, zeg dat het dat niet is. Op basis van de economische “wetenschap” zijn systemen gevestigd die zo ver uiteenlopen als communisme en kapitalisme, verdedigt de ene een “miljardairstaks” en de andere een “flat tax”, is de ene in crisistijden voor zware overheidsinvesteringen terwijl de andere pleit voor het buiten de economie blijven van de staat. En elke politicus én elke economist heeft “wetenschappelijke” bewijzen die zijn gelijk staven. En stuk voor stuk zijn ze van oordeel dat hun tegenstanders onwetenschappelijke klungelaars zijn. Of ze negeren die tegenstanders volkomen. Ergo: als we economie als een wetenschap beschouwen, kunnen we geopolitiek óók als een wetenschap beschouwen.

KH-japon.jpgSterker nog: er is eigenlijk véél meer overeenstemming in de geopolitieke wereld dan er in de economische wereld is. Zonder dat die overeenstemming met de macht van de straat afgedwongen wordt (cfr. de zogenaamde consensus in de wetenschappelijke wereld over klimaatopwarming, afgedwongen door activistische politieke instellingen en dito van mediatieke roeptoeters voorziene burgers). Er zijn een aantal verschillende verklaringsmodellen, geen daarvan is volledig, en er is sprake van voortschrijdend inzicht, maar de voorlopige conclusies gaan geen radicaal verschillende richtingen uit. Én het is ook gewoon een razend interessant kennisdomein, zeker in tijden waarin grotendeels gedaan wordt alsof grenzen voor eeuwig vastliggen, handels- en andere oorlogen zich bedienen van flauwe excuses, en gedateerde internationale instellingen hun leven proberen te rekken.

Nu, ook los van de rol van Karl Haushofer in de geopolitiek – een rol die eigenlijk nauwelijks kan overschat worden – is dit een interessant boek. De naam van Haushofer zal namelijk zelden genoemd worden zonder ook die van Rudolf Hess te noemen. Rudolf Hess, de gevangene en gehangene van Spandau, de plaatsvervanger van Adolf Hitler, de man met een vredesmissie, is ondanks alle literatuur die over hem gepleegd is nog steeds een van de enigma’s van de twintigste eeuw (daar kom ik bij een latere boekbespreking nog op terug). En hij was jaren een leerling en vriend van Karl Haushofer en diens zoon Albrecht. Hij had hun naamkaartje op zak toen hij naar Schotland vloog. De Haushofers wisten (de zoon in verschillende hoedanigheden) naar alle waarschijnlijkheid van zijn plannen. Al die zaken komen aan bod in Karl Haushofer en het nationaal-socialisme – Tijd, werk en invloed, wat toch veel meer is dan wat Wikipedia ter zake vermeldt. Dat spreekt namelijk alleen van Hess die Haushofers ideeën zou geïntroduceerd hebben bij Hitler en van Hess die Haushofers “joodse familie” (Haushofers vrouw was joods) beschermde tegen diezelfde Hitler, maar vertikt het het ook maar met een woord te hebben over de invloed die de Haushofers (zowel Karl als Albrecht) gehad hebben op zijn “vlucht”.

51xBC4aj8ML._SX298_BO1,204,203,200_.jpgEn dan is er natuurlijk ook nog Karl als vader van Albrecht. De twee kwamen na de “vlucht” van Hess in een neerwaartse spiraal terecht (het nationaal-socialistische regime was zich wél bewust van het feit dat er een samenhang was tussen Hess en de Haushofers die véél verder ging dan het promoten van geopolitieke ideeën), maar zelfs binnen die spiraal bleven ze een merkwaardig evenwicht bewaren. Een evenwicht tussen afkeuring en goedkeuring van de Führer, tussen conservatisme en nationaal-socialisme, tussen oost en west, tussen esoterisme en wetenschap. Een evenwicht dat kennelijk heel moeilijk te begrijpen is in hysterische tijden als de onze en dat daarom steeds weer afgedaan wordt als onzin. Een evenwicht dat Karl Haushofer niet kon redden van een gevangenschap in Dachau en Albrecht Haushofer van executie in de nasleep van het conservatieve von Stauffenberg-complot. Een evenwicht dat Karl Haushofer en zijn echtgenote Martha definitief verloren toen ze zich op 10 maart 1946 achtereenvolgens vergiftigden en ophingen (al lijkt me dat, in combinatie met het lot van Hess, sowieso ook weer een eigenaardigheid).

Voeg aan dit alles een een hoofdstuk toe over de Duitse Sonderweg, een gedegen uitleg over de revolutionaire toestand die uiteindelijk Hitler aan de macht bracht, een stavaza van de geopolitiek op het moment van publicatie (2006) en zelfs – al hoefde dat voor mij niet – een hoofdstuk over wat er van Karl Haushofer gemaakt is in de esoterische literatuur, en je weet dat dit boek van Perry Pierik een aanrader is. Lezen dus !

549x840.jpgKarl Haushofer en het nationaal-socialisme: tijd, werk en invloed

 
De Duitse geopoliticoloog Karl Haushofer is een van de meest omstreden denkers uit de 20ste eeuw. Sommigen vergeleken zijn invloed met die van Karl Marx, maar tegelijkertijd ontbreekt in verschillende historische standaardwerken zijn naam. De historiografie rond Karl Haushofer, wiens naam vaak verbonden wordt aan voor de Duitse geschiedenis zo explosieve termen als 'Lebensraum' en 'Heim ins Reich', is niet in balans. In deze studie beschrijft de historicus Perry Pierik werk en invloed van Karl Haushofer. Daarbij wordt stilgestaan bij zijn rol in het turbulente tijdvak van zijn werkzame leven, welke de meest dramatische jaren van de twintigste eeuw omvat.

08:08 Publié dans Géopolitique, Livre, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : karl haushofer, géopolitique, livre, allemagne | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

mardi, 02 juin 2020

Carl Schmitt, le meilleur ennemi du libéralisme

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Carl Schmitt, le meilleur ennemi du libéralisme

Conférence de Jean Leca

 
Dans cette conférence de novembre 2001, Jean Leca s'intéresse à la pensée de Carl Schmitt et au rapport de celui-ci à la philosophie politique. Il note que Carl Schmitt est une référence importante pour les philosophes continentaux, notamment Hayek, et pour les philosophes politiques alors même que selon Carl Schmitt il ne peut y avoir de philosophie politique.
 
De même, il n'y a pas de normativité morale : au fondement de la normativité, il y a la juridicité et non la moralité. Si l'on se met à agir pour des raisons morales, en politique, c'est le meilleur moyen de susciter une violence incontrôlable.
 
La guerre, inscrite dans la politique comme le mal dans la création, ne saurait avoir de justification morale ou rationnelle. Elle n'a qu'une valeur existentielle, particulière. Parce que l'identité personnelle est d'abord polémique (l'être humain se définit par opposition, par inimitié), un monde sans guerre serait un monde sans être humain.
 
Jean Leca analyse ensuite la critique schmittienne de la non-théorie politique du libéralisme: il n' y a pas de politique libérale sui generis, il n'y a qu'une critique libérale de la politique.
 
 

lundi, 01 juin 2020

Wagner, idéalisme romantique et hellénisme

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Wagner, idéalisme romantique et hellénisme

Conférence de Christophe Looten

 
41Gggyi0e7L._SX323_BO1,204,203,200_.jpgConférence de Christophe Looten, enregistrée le samedi 5 avril 2014 à la Bibliothèque Municipale de la Part-Dieu (Lyon) dans le cadre des conférences publiques du Cercle Richard Wagner-Lyon. Par le courant philosophique appelé « Idéalisme allemand » et les idées des penseurs comme Hegel, Fichte ou Kant, les Allemands de cette époque se voyaient symboliquement les descendants des anciens Grecs. L’œuvre théâtrale de Wagner magnifie cette vision d’une façon si absolue qu’on ne peut en saisir toute la profondeur qu’en la considérant avec toutes ses implications philosophiques. Son art est une réponse éloquente à la question : « Qu’est-ce qui est allemand ? » Christophe Looten est l’auteur de nombreuses œuvres vocales, instrumentales et symphoniques qui sont jouées en France et à l’étranger et qui ont valu diverses récompenses et distinctions. Il est également auteur d’écrits sur la musique et les compositeurs, en particulier Richard Wagner, avec deux ouvrages récents dont la valeur a été unanimement reconnues : Dans la tête de Richard Wagner, archéologue d’un génie (fayard, 2011) et Bons baisers de Bayreuth (Fayard, 2013).
 

dimanche, 31 mai 2020

German Foreign Policy Is a CIA Front

On March 30 Germany declared the important Lebanese political group, Hezbollah, to be a “terrorist” organization and banned it from German soil. By doing so it gratuitously increased the tension in the eastern Mediterranean and exposed Berlin’s lack of credibility on the world stage.

Is it really in Germany’s interest to destabilize a region that has already been crippled by multiple wars? On the surface Germany doesn’t appear to have a stake in the politics of Lebanon. Indeed, from whatever angle the situation is viewed from, Germany qua Germany doesn’t have a meaningful stake in Lebanon. Yet Berlin is assaulting the sovereignty of this small Mediterranean nation that means no harm.

Hezbollah is an organization that forms 10% of the current Lebanese parliament and is a significant part of Lebanon’s governing coalition. Because of its commitment to international justice, Hezbollah is, in fact, Lebanon’s most recognizable political group. And that’s the point. Hezbollah’s successful efforts to defend the sovereignty of Lebanon in the past decades, and the sovereignty of Syria in recent years, is a problem for that power which aims to destroy the sovereignty of both Lebanon and Syria. However, that power isn’t Germany, so what then explains Berlin’s hostility towards Beirut? 

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Germany is doing someone’s bidding. Germany’s problem is that it’s foreign policy is stuck in the late 20th century. At present, Germany’s political structure is stuck in post World War Two Europe. Ever since the Nazis were defeated in 1945, Germany has been a cutout. To begin with, it was either a Soviet or an American cutout. But when the Soviets had the decency to exit Germany in “1989”, the Americans remained. As a consequence, in the 21st century German independence is still an aspiration rather than a reality.

According to Deutsche Welle (DW), in 2019 there were “roughly 38,600” American soldiers based in Germany. “This is…more military personnel than the US keeps in any other country except Japan.” In other words, whether it likes it or not, Germany is a key part of American geopolitics. As DW explains:

“Germany’s strategic importance for the US is reflected by the location of US European Command (EUCOM) headquarters in the southwestern city of Stuttgart, from which it serves as the coordinating structure for all American military forces across 51 primarily European countries.”

And the purpose of EUCOM? “The mission of EUCOM is to protect and defend the US..” It’s purpose is not to defend the interests of Germany but the interests of the USA.

EUCOM though is only the overt dimension of US power in Germany. As intimidating and oppressive as EUCOM is, it is less sinister than the covert dimension of US power in Berlin and beyond. To bend German politicians and opinion towards warmongering in west Asia requires a level of deceitfulness that is too subtle for the straightforward American war machine. This need for sly covert action is the raison d’être of America’s Central Intelligence Agency (CIA). And Germany is as much under the control of the CIA as it is under the control of EUCOM. The evidence is the illogical German decision to make Hezbollah illegal.

The evidence is the fact that Germany’s “foreign” secret service, the Bundesnachrichtendienst (the BND), which reportedly has 300 bases inside and outside Germany, was a CIA creation. This means that infamous spymasters, like Allen Dulles (CIA/Nazi sympathizer) and Reinhard Gehlen (Nazi/CIA), developed a covert system within Germany in the late 1940s and 1950s – a system that continues to function surreptitiously today.

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Recent evidence of this insidious CIA activity in Germany includes the US bugging of Germany’s prime minister, Angela Merkel (revealed in 2013); the US/German creation of a Swiss front company (Crypto AG) to spy on world governments (revealed in 2020); and the manipulation of German media, as revealed in the book Presstitutes Embedded in the Pay of the CIA (2019), by Udo Ulfkoette. All of which confirms the claims made by CIA whistleblower Philip Agee in the 1970s. For example, in a 1976 interview with the German magazine Informations Dienst he stated:

“Since World War II, the aim of US foreign policy has been to guarantee the coherence of the western world under the leadership of the USA. CIA activities are directed toward achieving this goal….Left opposition movements had to be discredited and destroyed….After World War II, West Germany was a crucial area. In order to secure US interests there, the CIA supported not only the CDU (Christian Democratic Union) but also the SPD (Social Democratic Union) and the trade unions. The CIA wanted the influence of the two major political parties to be strong enough to shut out and hold down any left opposition…..Most CIA stations pay journalists to publish the CIA’s propaganda as if it were the journalist’s own work….” 

And how does Hezbollah fit into this CIA / German matrix? Its an official US enemy. And so, ipso facto, its an official German “enemy”. As a key part of the “axis of resistance” (Lebanon, Syria and Iran) that’s fighting US imperialism in west Asia, Hezbollah has been in the crosshairs of Washington DC for sometime. Hence the March 2019 Aljazeera headline: “[US] Tells Lebanon to Choose Hezbollah or Independence”. A headline which can also be read: “US Tells Germany to Criminalize Hezbollah”.

The big geopolitical picture is, of course, the grand chessboard that stretches across the Eurasian landmass. On the western edge of this “world island” the US is anchored in Germany. And on the eastern side the US is anchored in Japan. The aim of US imperialism is to control or contain everything in between – primarily Russia and China. And in this US “game” of control and containment, the oil fields and pipelines in west Asia (the eastern Mediterranean) are fundamental.

Germany’s decision to criminalize Hezbollah is a part this great US “game”. As a key American base on the Eurasian landmass, the “mighty“ Germany is nothing but a pawn in the hands the US. This “German decision”, therefore, is in reality an American decision – a decision managed by America’s covert warriors: the CIA. The problem for the USA and Germany, however, is that the “game” is now so obvious that whatever decision is made lacks power and meaning.

The original source of this article is Global Research.

dimanche, 24 mai 2020

Nietzsche et l'Histoire, Nietzsche dans l'Histoire

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Nietzsche et l'Histoire, Nietzsche dans l'Histoire

"La Grande H.", Dorian Astor

 
fn-cons.jpgL'histoire est indispensable pour comprendre le présent : assurément... et voilà un lieu commun somme toute rassurant. Mais quelle(s) histoire(s), faite(s) par qui, et comment ? Y-a-t-il une manière neutre d'aborder le passé, ou plus recommandable que d'autres qui seraient trop orientées ou militantes ? Les historiens peuvent-ils s'ériger en arbitres des usages du passé – en particulier de ses usages ou instrumentalisations politiques ? Le savoir et l'érudition sont-ils en mesure de dire le dernier mot sur ce qui a eu lieu, et quelles seraient les conséquences de cette prétention ? La pensée d'un philosophe du XIXe siècle, Friedrich Nietzsche (1844-1900), peut aider à poser ces problèmes très actuels. En 1874, dans sa deuxième "Considération inactuelle", intitulée "De l'utilité et des inconvénients de l'histoire pour la vie", Nietzsche mettait en évidence les enjeux cruciaux de la "science historique" et de notre rapport au passé.
 
Pour en parler, "La grande H." a sollicité Dorian Astor, philosophe, germaniste et spécialiste de Nietzsche.
 
Motion design Jaques Muller, montage Bérénice Sevestre.
Une émission de Julien Théry.
 
** Pour en savoir plus
– D. Astor, Nietzsche, Biographies Gallimard, 2011
– D. Astor, Nietzsche. La détresse du présent, Folio, 2014
– D. Astor, Dictionnaire Nietzsche, Robert Laffont, 2017
– G. Colli, Après Nietzsche, trad. fr. L'éclat, 1987, rééd. 2000.
– G. Deleuze, Nietzsche, PUF, 1965, rééd. 1999
– G. Deleuze, Nietzsche et la philosophie, PUF, 4e éd. 1974
– M. Foucault, « Nietzsche, la généalogie, l'histoire », dans Hommage à Jean Hippolyte, PUF, 1971, p. 145-172, téléchargeable en ligne : https://www.unil.ch/files/live/sites/...
– M. Montinari, Friedrich Nietzsche, trad. fr. PUF, 2001.
– M. Perrot (dir.), L'impossible prison, Le Seuil, 1980
– Ainsi parlait Zarathoustra, livre 1 lu par Michael Lonsdale : https://youtu.be/MlvHSb_0IiE

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vendredi, 22 mai 2020

Dorian Astor - Le Dionysos de Nietzsche

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Dorian Astor - Le Dionysos de Nietzsche

 
Interview de Dorian Astor sur le Dionysos de Nietzsche, de La Naissance de la Tragédie (1872) à Ecce Homo (1888). Dorian Astor a écrit une biographie de Nietzsche (2011), un essai sur Nietzsche (La Détresse du Présent, 2014), a dirigé le dictionnaire Nietzsche (2017), a coordonné un ouvrage collectif sur Nietzsche (Pourquoi nous sommes nietzschéens, 2016), et collabore à la direction des oeuvres complètes de Nietzsche dans la collection de la Pléiade (tome 2 publié en 2019), et écrit nombre d'articles sur le "philosophe au marteau".
 

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dimanche, 17 mai 2020

Le SCAF prend forme

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Le SCAF prend forme

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Ceux qui se demandaient si l'Allemagne allait pouvoir s'affranchir de la tutelle militaire américaine en se débarrassant des engins nucléaires américains stockés sur son territoire pourraient peut-être commencer à se rassurer en constatant un engagement accru de Berlin dans le SCAF ou Système de Contrôle Aérien du Futur, considéré comme l'emblème de la coopération militaire entre la France, l'Allemagne et l'Italie.

L'élément central du SCAF sera un avion de combat de nouvelle génération (NGF – New Generation Fighter), dont la mise au point a été confiée en principe à Dassault Aviation. Cet appareil sera au centre d'un « système de systèmes », c'est à dire une mise en réseau de plusieurs types d'engins aériens ou spatiaux en réseau tels que drones, satellites, avions, intercepteurs connectés dans le cadre d'un « Air Combat Cloud », qui fusionnera les données en temps réel et pourra en faire des synthèses.

Ceci supposera le recours à l'intelligence artificielle, aux big data, aux interfaces homme-machine supposant notamment par l'intermédiaire de capteurs portables par le pilote la relation en temps réel avec celui-ci avec l'arme. Certains avaient même envisagé de mettre en place des implants au moins temporaires dans le corps du pilote. Mais l'idée a jusqu'à ce jour été refusée car considérée comme « non éthique ». C'est le moins que l'on pourrait en dire.

En attendant, la réflexion sur les implications humaines de ce projet vient d'être lancée en Allemagne, sous l'égide d'Airbus et de l'institut de recherche en sciences appliquées « Fraunhofer-Gesellschaft », via un groupe d'experts présentés comme « indépendants». Ils réfléchiront à « l'utilisation responsable des nouvelles technologies en matière d'armements tels que le SCAF ». Airbus a indiqué que leurs travaux seront consultables sur le site  FCAS Forum actuellement non disponible en français. 

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Rappelons qu'Airbus civil est déjà, à la suite d'abandons français successif, une société principalement allemande. Il en est de même de Airbus military, où la présence allemande est prépondérante, avec une large participations de conseillers militaires américains. On peut en conséquence s'interroger sur le rôle que jouera Dassault Aviation dans le programme SCAF.

mercredi, 13 mai 2020

Oswald Spengler and the Destruction of Intelligence - Matt Raphael Johnson

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Oswald Spengler and the Destruction of Intelligence

Matt Raphael Johnson

 
Spengler cannot be summarized in an hour. Therefore, we concentrate on one important element of his thought, that around which all other elements revolve: the distinction between culture and civilization.
 
Culture is the organic state; the natural life. Civilization is the decay of that state into formalism and quantity. Authority turns into power. In thought, this is manifest in the over-formalization of the intellect and the rise of the mass-intellectual. This intellectual is not a scholar, he's an actor in a role. He's the pseudo-intellectual.
 
This lecture will briefly discuss Spengler in relation to the mass-intellectual and the means to tell the phoney from the legitimate scholar. It is an unpleasant excursion into the world of fakery and fraud.
 
Presented by Matt Johnson

jeudi, 07 mai 2020

Deutschlands Automobilindustrie droht ein Desaster

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Torsten Groß:

Deutschlands Automobilindustrie droht ein Desaster

Ex: https://kopp-report.de

Der bekannte Wirtschaftswissenschaftler Ferdinand Dudenhöffer hat eine düstere Prognose für die Automobilindustrie abgegeben. Nach Einschätzung des deutschen Hochschulprofessors, der an der Universität St. Gallen lehrt, wird sich die Branche weltweit frühestens im Jahr 2025 von den Nachwirkungen der Corona-Krise erholt haben. Das ist vor allem für die deutsche Volkswirtschaft eine schlechte Nachricht. Denn der Wohlstand unseres Landes ist maßgeblich vom Kraftfahrzeugbau abhängig, der mit 436 Mrd. Euro mehr als ein Fünftel zum Gesamtumsatz des verarbeitenden Gewerbes beisteuert und 836.000 Menschen beschäftigt.

In keinem anderen Land der Welt hat die Autoindustrie einen so großen Anteil an der heimischen Wertschöpfung wie bei uns. Wichtig auch: Etwa zwei Drittel der Einnahmen aus dem Verkauf deutscher Fahrzeuge werden im Ausland generiert. Doch dort wird die Nachfrage infolge des weltweiten Konjunktureinbruchs 2020 deutlich zurückgehen.

Dudenhöffer geht davon aus, dass der Autoabsatz in Asien im Vergleich zum Vorjahr von 32 Millionen verkauften Einheiten auf heuer 25,9 Millionen sinkt, ein Minus von über 19 Prozent. Für Nordamerika rechnet Dudenhöffer mit einem Absatzverlust von 4 Millionen Einheiten oder 20 Prozent gemessen an der Stückzahl, die 2019 erreicht wurde.

Und in Europa dürften nach den Berechnungen des Experten 2,8 Millionen Autos weniger abgesetzt werden als noch in 2019 (minus 17,7 Prozent), wobei Westeuropa wegen der schon heute hohen Marktsättigung stärker betroffen sein wird als der Osten des Kontinents, wo es in puncto Mobilität noch Nachholbedarf gibt.

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Weltweit wird die Zahl der produzierten Autos im laufenden Jahr gegenüber 2019 um 14,4 Millionen Einheiten auf 65,2 Millionen einbrechen, was einem Rückgang von über 18 Prozent entspricht. Das wäre der niedrigste Stand seit 2011. Noch dramatischer sieht die Prognose für Deutschland aus. Bei uns soll der Ausstoß um 900.000 auf dann nur noch 3.800.000 Fahrzeuge sinken. 100.000 Arbeitsplätze stehen auf der Kippe. Bereits jetzt sind nach Angaben des Verbandes der Automobilindustrie (VDA) 400.000 Beschäftigte in der Branche von Kurzarbeit betroffen. Kein Wunder, dass die Hersteller auf eine möglichst schnelle Wiederaufnahme der Produktion drängen, die in einigen Werken bereits wieder anläuft, wenn auch nur eingeschränkt. Denn die Lieferketten aus dem Ausland sind fragil. Viele Fahrzeugkomponenten z.B. aus Norditalien stehen wegen des Shutdowns und der Ausfuhrbeschränkungen noch nicht wieder zur Verfügung.

Vor allem aber fehlt es an Nachfrage der Käufer. In Erwartung der von Wirtschaftsforschern vorhergesagten schweren Rezession und millionenfacher Arbeitslosigkeit halten sich die Verbraucher mit teuren Neuanschaffungen wie einem Auto verständlicherweise zurück. Im Vorfeld des am heutigen Dienstag stattfindenden Telefongipfels mit Bundeskanzlerin Merkel fordert der VDA deshalb eine vom Staat finanzierte, zeitlich befristete »Neustart-Prämie« als Anreiz, um Konsumenten zum Kauf eines Neuwagens zu motivieren. Insidern zufolge soll diese Prämie nach den Vorstellungen der Branche mindestens 2.500 Euro betragen. Dieser »Sockelbetrag« könne mit zusätzlichen Boni kombiniert werden, um den Absatz umweltfreundlicher Fahrzeuge im Sinne der Klimaschutzziele – zusätzlich zum bereits bestehenden Förderprogramm Elektromobilität (FEM) – zu unterstützen. Auch Jahreswagen sollen in das Prämienmodell einbezogen werden.

Ob sich die Branche mit diesen weitreichenden und für den Steuerzahler kostspieligen Forderungen wird durchsetzen können, bleibt abzuwarten. Eine politische Entscheidung soll heute noch nicht getroffen werden. Kritiker sehen in der Kaufprämie eine ungerechtfertigte Bevorzugung der Autoindustrie gegenüber anderen Branchen, die wirtschaftlich ebenfalls mit dem Rücken zur Wand stehen.

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Im Übrigen stellt sich die Frage, ob sich der gewünschte Effekt in der jetzigen Phase tatsächlich einstellen würde. Denn noch ist die Corona-Epidemie nicht ausgestanden, eine zweite oder gar dritte Infektionswelle, wie sie z.B. bei der Spanischen Grippe der Jahre 1918/1919 auftrat, könnte eine erneute Verschärfung des Lockdowns durch die Politik zur Folge haben – ein Szenario, das von den Mainstreammedien gestützt auf die Aussagen des Robert Koch Instituts (RKI) und anderer einschlägig bekannter Virologen jeden Tag aufs Neue an die Wand gemalt wird. So lange diese Unsicherheit besteht, werden auch großzügige Kaufprämien die Konsumenten nicht dazu verleiten, in Scharen in die Autohäuser zu strömen. Notwendig ist eine langfristige Perspektive im Umgang mit dem Virus und ein politisches Konzept, das ein höchstmögliches Maß an Gesundheitsschutz vor allem für die besonders gefährdeten Gruppen der Bevölkerung gewährleistet, ohne dabei die Wirtschaft zu ruinieren. Daran fehlt es in Deutschland auch Monate nach dem Ausbruch der Pandemie bis heute.

Experte Dudenhöffer prognostiziert, dass sich der weltweite Automarkt erst 2025 wieder erholt haben wird. Erst dann könnten die Absatzzahlen des Jahres 2019, dem letzten Jahr von Corona, wieder erreicht bzw. leicht übertroffen werden. Von dieser Entwicklung dürfte Asien überproportional profitieren, weil hier die Motorisierung der Bevölkerung in vielen Ländern deutlicher geringer ist als in den Industriestaaten Nordamerikas und Europas.

Bis diese lange Durststrecke überwunden ist, wird es zu einer Schrumpfung der Branche kommen, um die bestehenden Überkapazitäten abzubauen, die Dudenhöffer auf 25 Prozent beziffert. Unabhängig von der aktuellen Krise wird dieser Strukturwandel zahlreiche gut bezahlte Jobs in der Automobilindustrie kosten, auch bei uns.

Eine zusätzliche Belastung speziell für die deutschen Hersteller resultiert aus der politischen Verteufelung des Dieselmotors und dem aus Gründen des »Klimaschutzes« erzwungenen Umstieg auf elektrisch betriebene Fahrzeuge, deren Produktion deutlich weniger Teile und damit auch Arbeitskräfte insbesondere bei den Zulieferern erfordert.

Der Autobranche stehen also schwere Zeiten ins Haus. Die Maßnahmen zur Bekämpfung der Virus-Pandemie haben die Lage noch einmal deutlich verschärft. Darunter werden hierzulande vor allem solche Bundesländer zu leiden haben, die große Produktionsstandorte beherbergen, etwa Niedersachsen mit VW in Wolfsburg, Nordrhein-Westfalen (Ford), Baden-Württemberg (Daimler-Benz, Porsche) und Bayern (BMW, Audi).

Ganze Regionen, in denen der Automobilbau wirtschaftlicher Taktgeber ist, droht der Niedergang, wenn dort in größerem Maßstab Jobs und damit Kaufkraft verloren gehen. Dafür verantwortlich sind Fehlentscheidungen der Politik, die nicht nur in der Corona-Krise, sondern schon zuvor getroffen worden sind!

mercredi, 06 mai 2020

Corona-Zwangsmaßnahmen: Die Wut wächst!

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Stefan Schubert:

Corona-Zwangsmaßnahmen: Die Wut wächst!

Ex: https://kopp-report.de

Am vergangenen Wochenende hat sich der Souverän dieses Landes eindrucksvoll mit Demonstrationen zurückgemeldet und die Wiederherstellung seiner elementaren Freiheitsrechte eingefordert. Während Linksterroristen der Antifa einmal mehr versuchten, politisch Andersdenkende zu unterdrücken, führten Medien und Politik gleichzeitig eine Diffamierungskampagne gegen regierungskritische Bürger durch.

Deutschlandweit beteiligten sich Zehntausende Bürger an Demonstrationen und forderten ihre (eigentlich) vom Grundgesetz geschützten Rechte ein. Die Reaktionen der politisch-medialen Eliten darauf beweist einmal mehr, wie fortgeschritten der Meinungstotalitarismus in diesem Land bereits ist.

Anstatt Positionen des Volkes anzuhören, sein eigenes Handeln und seine eigenen Positionen zu hinterfragen, stellt der Mainstream lediglich erneut seine Diskursunfähigkeit unter Beweis. Jegliche Regierungskritik wird von der Staatspropaganda versucht als »Rechts« oder als eine »Verschwörungstheorie« zu framen. Die Protagonisten dieser Willkür reichen von herrschenden Politikern, Staatsjournalisten von ARD und ZDF sowie deren Anhängsel bei Spiegel, Süddeutsche und Co. bis zu den schwarzuniformierten Linksterroristen der Antifa.

Die Meinungsfreiheit in diesem Land ist auf den Personenkreis beschränkt, der die Meinung des Mainstreams widerspiegelt und die Meinung der Regierung beklatscht.

Das Waffenarsenal der Totalitären ähnelt in der Corona-Krise auch deren Vorgehen bei Themen wie Flüchtlingskrise, Migration, Ausländerkriminalität und Islam. Auch bei diesen Themen verweigern sie sich jeglicher Diskussion, weil sie argumentativ nicht in der Lage sind eine offene Debatte zu führen, geschweige denn diese für sich zu gewinnen.

Mangels Argumenten bedienen diese sich einzig einem moralisierenden Ton, der allein darauf gerichtet ist, jeglichen Diskurs im Keim zu ersticken. Betraf es vor Corona mehrheitlich Bürger die politisch rechts von einer extrem nach links gerutschten Merkel-CDU standen, erfahren aktuell Millionen Bürger dieses Landes, wie schnell und wie willkürlich man von dieser Regierung und ihren Staatsmedien als »Verschwörungstheoretiker« zu stigmatisieren versucht wird:

• Sie haben sich eine eigene Meinung zum Coronavirus gebildet? – Verdachtsfall Verschwörungstheoretiker!

• Sie haben eine regierungsabweichende Meinung zum Coronavirus? – Verschwörungstheoretiker!

• Sie äußern öffentlich eine regierungswidersprechende Meinung zum Coronavirus? – Rechter Verschwörungstheoretiker!

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Stasi-Journalismus bei der Tagesschau

Vorneweg bei dieser »Menschenjagd« marschiert die Tagesschau der ARD. Ein Artikel auf tageschau.de über eine Demonstration für Grundrechte ist mit »Jahrmarkt der kruden Ideen« betitelt.

Die Kommentarfunktion ist hier natürlich abgeschaltet. Die Diffamierungen der mit über acht Milliarden Euro zwangsfinanzierten medialen Blockwarte, in diesem Fall zeichnet die »Journalistin« Silvia Stöber für dieses Machwerk verantwortlich, sind mehrheitlich nach dem gleichen Muster aufgebaut. Obwohl deutschlandweit zehntausende und in dem Berliner Fall mehrere hundert  Menschen aus der Mitte der Gesellschaft sich friedlich versammelten, um für ihre Freiheitsrechte einzustehen, suchen sich die Häscher der ARD gezielt diskussionswürdige Minderheitenmeinungen aus der Menge heraus, um damit dann die Demonstration als Ganzes zu stigmatisieren.

Ein Mann hält ein kleines Pappschild mit der Aufschrift »5 G Kills« vor sich und wird sofort fotografiert und für die Bebilderung des Artikels verwendet. Die wenigsten Bürger auf dem Rosa-Luxemburg-Platz dürften mit der »Verschwörungsideologie QAnon«, so Silvia Stöber auf tageschau.de, bekannt, geschweige denn mit dieser übereinstimmen, doch trotzdem wird diese Einzelmeinung ganz am Anfang prominent in den Artikel eingebaut, um die gesamte Demonstration ins Lächerliche zu ziehen – dieser ein verschwörungsideologisches framing zu verpassen.

Die drehende Stimmung in der Bevölkerung lässt die Merkel-Regierung und ihre medialen Handlanger merklich nervöser werden. Doch selbst die reihenweise Aufhebung der Zwangsmaßnahmen durch Gerichte lässt den Staatsapparat nicht innehalten, sondern immer wilder um sich schlagen.

Erfahren muss dies aktuell der Rechtsanwalt und FDP-Bundestagsvizepräsident Wolfgang Kubicki. Im Angesicht des Festhaltens der Bundesregierung an den weitreichenden Grundrechtseinschränkungen kritisiert Kubicki:

»Mittlerweile habe ich das Gefühl, einige Ministerpräsidenten gefallen sich in der Rolle, dass sie auftreten können wie Sonnenkönige und den Eindruck vermitteln, die Gewährung von Freiheiten seien Gnadenakte.«

Auch bezüglich der widersprüchlichen Argumentation zur Einschränkung elementarer Freiheitsrechte der Bundesregierung und des Robert-Koch-Instituts leistet sich Kubicki eine eigene Meinung. Bekanntlich wurden die Zwangsmaßnahmen zuerst mit der Verdopplungszahl der Infizierten begründet, als diese das vorgegebene Ziel unterschritten, führten die Berliner Eliten nun die sogenannte Reproduktionsrate als alles verbindliche Messlatte an. Ein mehr als befremdliches Verhalten findet auch Kubicki:

»Heute habe ich gelernt, dass der R-Wert offenbar gar nicht mehr alleine aussagekräftig ist, anders, als es die Bundeskanzlerin Mitte April noch vermittelte. Was mich wundert, weil wesentliche Grundrechtseinschränkungen mit diesem R-Wert begründet worden sind.«

Weiter äußert sich Kubicki: »Ein Schelm, wer Böses dabei denkt. Der R-Wert des Robert-Koch-Instituts steigt ausgerechnet zur Konferenz der Kanzlerin mit den Ministerpräsidenten, bei der vor weiteren Lockerungen gewarnt werden soll“, so der Bundestagsvizepräsident. Er haben den Eindruck, dass die Zahlen »politisch motiviert« seien, so Kubicki.

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Die Bundesregierung und die Mainstream-Medien verstricken sich immer tiefer in Widersprüche um die Zwangsmaßnahmen aufrechtzuerhalten und werden dabei ertappt und vorgeführt.

Was meinen Sie, wie die Bundesregierung darauf reagiert? Einsicht? Aufklärung? Und mit dem Einräumen der widersprüchlichen Positionen?

Natürlich nicht, die Staatsmacht schaltet umgehend in den Diffamierungsmodus. Der Chef der bayerischen Staatskanzlei Florian Herrmann (CSU) nahm Kubicki ins Visier und verbreitete über die Medien: »Diesen Vorwurf halte ich für äußerst problematisch… Das sind Vorwürfe, die man normalerweise nur von der AfD kennt. Das sind Verschwörungstheorien.«

Inzwischen in der VSA:

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lundi, 04 mai 2020

Sur l’interdiction du Hizbollah en Allemagne ou force salamalecs pour Israël

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Karl Richter

Sur l’interdiction du Hizbollah en Allemagne ou force salamalecs pour Israël

Malgré la crise du coronavirus, il y a tout de même d’autres thématiques sur lesquelles il conviendrait de s’entretenir. Parmi celles-ci, l’interdiction en Allemagne du Hizbollah chiite, désormais posé comme « organisation terroriste » suite à de longues pressions du lobby pro-israélien, interdiction qui est l’œuvre du ministre de l’intérieur allemand Seehofer, surnommé « Drehhofer », du verbe « drehen », « tourner », tourner comme une girouette. Cette gesticulation de Seehofer-la-girouette est, sur le plan politique, totalement dépourvue de sens car, d’abord, le Hizbollah ne commet pas d’attentats terroristes sur le sol allemand, et, ensuite, cette interdiction postule, très logiquement, qu’il aurait fallu aussi rompre toutes relations diplomatiques avec le Liban car, dans ce pays du Levant, le Hizbollah participe régulièrement à l’exercice du pouvoir.

Cet incident démontre une fois de plus, et très clairement, que la politique dite « allemande » est dictée par d’autres et qu’en aucun cas elle est faire par des Allemands pour des Allemands. Comme j’ai pu le constater personnellement après plusieurs visites à ce pays, le Hizbollah bénéficie au Liban d’une aura considérable tant chez les chrétiens que chez les musulmans. Pourquoi ? Parce que, d’une part, il dispose d’un vaste réseau d’organisations caritatives et, d’autre part, il a la réputation de pouvoir tenir tête militairement et efficacement tant aux Israéliens qu’aux terroristes sunnites de l’Etat islamiste (soutenu par Israël et les Etats-Unis). C’est donc avec raison qu’un représentant du conseil des gardes de la révolution iranienne a pointé l’attention du gouvernement fédéral allemand, suite à l’interdiction proclamée par Seehofer, pour lui dire que le Hizbollah a contribué de manière importante à ce que les coupeurs de têtes de l’Etat islamiste n’ont pas pu étendre leurs activités dans les capitales européennes au cours de ces dernières années (voir le lien : https://www.almasdarnews.com/…/hezbollah-prevented-isis-fr…/).

On déplorera tout particulièrement une chose dans cette affaire de l’interdiction du Hizbollah en Allemagne : le médium « Compact » (revue + chaîne TV) de Jürgen Elsässer, qui se déclare « non conformiste », a appuyé la décision ridicule et Israel-friendly de Seehofer en la décrivant comme un « coup contre les islamistes ». Cela nous permet de poser un constat : toute expression de l’Islam-bashing fait toujours mouche dans les milieux « populistes de droite » qui, décidément, demeurent complètement désorientés dans leurs postures idéologiques.

Plus pénible encore : la première demande d’interdiction du Hizbollah date de juin 2019 et vient précisément des élus de l’AfD au Bundestag et avait été, à l’époque, rejeté à la majorité ! Raison de plus pourquoi il conviendrait de voir en l’AfD, qui a décidé de se poser comme, je cite, « pro-juif à 100% », tout ce que l’on veut sauf une réelle alternative pour l’Allemagne.

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Restons-en aux faits : en 2006, le Hizbollah avait empêché que le Sud du Liban soit conquis et absorbé par les Israéliens. Israël ne l’a jamais oublié, tout comme le fait, d’ailleurs, que le Hizbollah est désormais une partie constitutive du « corridor chiite » et constitue dès lors un facteur géopolitique de poids dans la région. Mais ce n’est pas là notre problème. Ce qui compte surtout, c’est que le Hizbollah n’a jamais poursuivi l’objectif d’islamiser le monde entier ni d’envoyer des barbus complètement camés pour commettre des attentats-suicides dans le monde. Mettre sur le même plan le Hizbollah, d’une part, et al Qaeda ou l’Etat islamique, d’autre part, relève de la stupidité politique et de l’aveuglement idéologique. L’interdiction par Seehofer  -cet homme sait-il faire autre chose qu’interdire ?- fait honte : ce n’est pas là mon gouvernement, ce n’est pas là mon Allemagne.

(via Facebook).

 

dimanche, 26 avril 2020

Walter Flex dans Le Pèlerin entre Deux mondes

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Walter Flex dans Le Pèlerin entre Deux mondes

"Pour être chef de section, il n’y a pas besoin d’être stratège, dit l’un de nous. Faire son service de lieutenant, c’est montrer à mourir à ses hommes. Quiconque est un vrai gars, n’a guère qu’à apprendre un peu de métier".

citation-walter-flex.jpgCelui qui émettait cette opinion, le faisait en toute honnêteté, et il n’a pas attendu bien longtemps pour démontrer, dans la zone russe de la Pologne, la véracité de ses dires, mais sa façon malhabile et emportée de proférer inopinément et souvent à contretemps de grandes phrases, lui valait souvent, en dépit de sa probité, de n’être que la cible d’innocentes plaisanteries.

En cette circonstance aussi, ses mots tombèrent comme un pavé au milieu des bavardages. Quelques-uns sourirent. Mais Ernst Wurche ramassa, d’un doigt léger, le pavé qui, dans sa main, devint cristal : "Faire son service de lieutenant, cela veut dire : montrer à ses hommes à vivre, dit-il. Il arrive un jour où montrer à mourir n’en est qu’un élément. Montrer à mourir, nombreux sont ceux qui savent le faire, et le non dolet par lequel la dame romaine montra à son couard de mari combien mourir est bon et facile , est affaire d’homme si, plus encore, d’officier, mais montrer à vivre, reste quand même plus beau et c’est plus difficile. Vivre ­ensemble dans la tranchée fut pour nous, peut-être, la meilleure école, et personne ne deviendra sans doute un chef, qui ne le fut déjà là. » 

Walter Flex dans Le Pèlerin entre Deux mondes

Pour commander l'ouvrage: https://editions-ace.com/produit/le-pelerin-entre-deux-mondes-walter-flex/

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mardi, 21 avril 2020

Der größte Crash aller Zeiten: Deutschland am Scheideweg

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Torsten Groß:

Der größte Crash aller Zeiten: Deutschland am Scheideweg

Ex: https://kopp-report.de

Einer der klügsten Köpfe Deutschlands legt nach: Nach Der Draghi-Crash (2017), Wenn schwarze Schwäne Junge kriegen (2018) und Verzockte Freiheit (2019), allesamt Bestseller, hat der Ökonom und Risikomanager Markus Krall, ein neues, 300 Seiten starkes Buch mit dem Titel Die bürgerliche Revolution vorgelegt. Sein Untertitel ist Programm: »Wie wir unsere Freiheit und unsere Werte erhalten«.

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Im ersten Teil seines Buches zeigt Krall, der sich selbst als libertär einordnet, welche Entwicklungen die bürgerlich-freiheitliche Ordnung in Europa und Deutschland bedrohen. In komprimierter und auch für Laien verständlicher Form erläutert Krall die fatalen Folgen, die von der planwirtschaftlichen Geldpolitik der Notenbanken für Wachstum und Wohlstand unserer Gesellschaft ausgehen. Dieser vom Autor so bezeichnete »Geldsozialismus«, der zu Lasten der Leistungsträger geht und seinen sichtbarsten Ausdruck in den Nullzinsen der EZB finde, führe unweigerlich zum Kollaps des monetären Systems und der Marktwirtschaft. Die politische Klasse billige den Kurs der Zentralbanken, um mit immer neuen Schulden die kurzfristigen Konsumwünsche der Bürger zu befriedigen und Wählerstimmen zu maximieren. Die herrschenden Eliten seien nicht in der Lage, den Menschen durch Aufklärung und geistige Führung das langfristig Notwendige zu vermitteln. Den tieferen Grund für dieses Versagen sieht Krall in der adversen ökonomischen Selektion des politischen Personals, die den Aufstieg rückgratloser Opportunisten ohne intellektuelle Befähigung begünstige.

Der absehbare wirtschaftliche Zusammenbruch werde am Ende auch die Demokratie zerstören, ist sich Krall sicher, und führt als historisches Beispiel die Weimarer Republik an. Dieses Szenario werde begünstigt durch die Aushöhlung der Herrschaft des Rechts und die defizitär ausgestaltete Gewaltenteilung in Deutschland, was der Autor beispielhaft an der Institution des Bundesverfassungsgerichts und seiner Rechtsprechung festmacht. Letztlich versagten aber alle drei Gewalten – Exekutive, Legislative und Jurisdiktion – bei ihrer vom Grundgesetz vorgegebenen Aufgabe, die konstitutionelle Ordnung zu schützen und die Rechte der Bürger zu wahren.

Scharfe Kritik übt Krall an den Kirchen, die zu einem »Wurmfortsatz des Staates« verkommen seien und sich dem linken Zeitgeist angebiedert hätten. Ihre Funktionsträger schwiegen zum Konsumterror, zur Auflösung von Ehe und Familie, zu Pornographie und Abtreibung. Stattdessen beteilige man sich an der Abschaffung der freiheitlichen Ordnung, obwohl die ihr ideengeschichtliches Fundament gerade im christlichen Glauben finde. Die Folge, so Krall, sei »die tiefgreifendste Erosion des Glaubens in unserer Gesellschaft, die je stattgefunden hat«. Das Führungsversagen der Kirchenoberen schaffe ein geistiges Vakuum, das sowohl von scheinwissenschaftlicher Propaganda mit religiösem Wahrheitsanspruch wie der Klimahysterie als auch dem Islamismus gefüllt werde.

35446679._SY475_.jpgEbenfalls hart ins Gericht geht Krall mit den Medien, die ihrer Rolle als »vierte Gewalt« zur Kontrolle der Mächtigen nicht mehr gerecht würden. Stattdessen fungierten sie als ein Erziehungsinstrument im Interesse der herrschenden Eliten, was besonders im Haltungsjournalismus zum Ausdruck komme, der nicht mehr zwischen Nachricht und Meinung unterscheide. Ziel sei es, das Publikum im politisch korrekten Sinn umzuerziehen. Dazu gehöre es auch, die Sprache zu manipulieren, indem bestimmte Begriffe als »Unworte« aus dem Diskurs verbannt oder usurpiert und mit neuen Bedeutungen aufgeladen werden. Krall nennt dafür einige Beispiele im Buch. Darüber hinaus würden ganze Themenkomplexe und unliebsame Meinungen in der öffentlichen und medialen Diskussion verunglimpft. Eine besonders unrühmliche Rolle bei dem Versuch, die destruktive Politik der Regierenden zu rechtfertigen, spiele der öffentlich-rechtliche Rundfunk, den der Bürger als Opfer der Indoktrination auch noch mit Zwangsgebühren finanzieren müsse. Gleichzeitig werde das Internet als freier Informations- und Diskussionskanal für kritische Bürger durch immer schärfere Gesetze und Zensurmaßnahmen beschränkt. Als Beispiele führt Krall das Netzwerkdurchsetzungsgesetz und den auf EU-Ebene beschlossenen Upload-Filter an.

Als ideologische Grundlage für die gesellschaftlichen Verwerfungen, die den Fortbestand der bürgerlich-freiheitlichen Gesellschaftsordnung gefährden, identifiziert Markus Krall den Kulturmarxismus. In ihm manifestiere sich die Herausforderung des Sozialismus in der Gegenwart, der für die Unfreiheit des Menschen stehe. Seine Merkmale seien die Feindschaft gegen Ehe und Familie, die Ablehnung des Privateigentums, die Verneinung der Freiheitsrechte des Individuums, der Hass auf die Religion und insbesondere das Christentum sowie die Zerstörung von Kunst, Kultur und Musik. In allen seinen historischen Ausprägungen – einschließlich der des Nationalsozialismus – habe der Sozialismus stets zu Massenmord und Genozid geführt, weshalb diese Ideologie ein Todeskult sei, der die Vernichtung der Menschheit zum Ziel habe. Krall beschreibt die »weichen« Methoden, mit denen die Kulturmarxisten versuchen, die Macht schrittweise an sich zu reißen, um danach zu den viel brutaleren Mitteln des Staatssozialismus überzugehen.

Für den Autor ist klar: Die Gesellschaften des Westens stehen vor einem Kampf um die Freiheit, sowohl gegen die Kräfte des Kulturmarxismus als auch des salafistischen Islamismus, der eine Spielart der sozialistischen Menschenfeindlichkeit sei. Wie dieser Kampf ausgehen wird, hängt nach Meinung von Krall entscheidend davon ab, ob die Leistungsträger der Gesellschaft bereit und in der Lage sind, die freiheitliche Kraft der bürgerlichen Revolution zu revitalisieren. Es gehe um Freiheit oder Knechtschaft. Das sei der epochale und unausweichliche Konflikt, den es zu bestehen gelte.

Im zweiten Teil seines Buches zeigt Markus Krall auf, mit welchen Strategien und Methoden es dem Bürgertum gelingen kann, diesen Kampf zu gewinnen. Der nahende Zusammenbruch des Geldsystems biete dabei die Chance zu einer grundlegenden Erneuerung, sofern es gelinge, den Menschen zu verdeutlichen, dass der Crash nicht die Folge von Markt-, sondern von Staats- und Politikversagen sei. Ziel müsse eine »Republik der Freiheit« basierend auf Bildung und Leistung sein, die Marktwirtschaft, Eigentum, Ehe und Familie, Religion, Individualität und christlich-europäischer Kultur verpflichtet sei. Krall entwirft den 100-Tage-Plan einer neuen freiheitlichen Regierung, der die Reaktivierung der Selbstheilungskräfte des Marktes zum Ziel hat, um die Folgen der jahrzehntelangen Misswirtschaft rasch zu überwinden.

Dem schließt sich ein umfassendes Konzept für die Reform des Grundgesetzes an, das von allen freiheitsfeindlichen Elemente bereinigt werden müsse. Krall will für Deutschland eine Reform an Haupt und Gliedern, die nicht nur die Wirtschaft, sondern alle Politikfelder umfassen soll.

Der Autor beschränkt sich dabei nicht auf Allgemeinplätze, sondern legt seine Vorstellungen zur Neugestaltung unserer Verfassungsordnung sehr konkret dar. Einige der Programmpunkte dürften kontroverse Diskussionen auslösen, etwa die Forderungen nach einer Mindestqualifikation für Amtsträger der Exekutive, der Abschaffung des Länderfinanzausgleichs und einem Goldstandard. Oder der Gedanke, ein Wahlkönigtum anstelle des heutigen, von den Parteien ausgekungelten Bundespräsidenten zu konstituieren.

Mit Die bürgerliche Revolution hat Markus Krall einen provokanten Debattenbeitrag vorgelegt, der es bereits kurz nach seinem Erscheinen in die Spiegel-Bestsellerliste geschafft hat. Zu Recht. Ein empfehlenswertes Buch für alle freiheitlich denkenden Zeitgenossen, denen die Zukunft Deutschlands nicht gleichgültig ist!

Bestellinformationen:

» Markus Krall: Die bürgerliche Revolution, 300 Seiten, 22,00 Euro – hier bestellen!

Samstag, 18.04.2020

mardi, 14 avril 2020

La conception de la nation de Fichte

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La conception de la nation de Fichte

Le philosophe Johann Gottlieb Fichte, né à Rammenau, près de Dresde, en 1762, et décédé à Berlin, en 1814, est une des grandes figures de l’Idéalisme allemand, aux côtés d’Emmanuel Kant (1724-1804), de Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831) et de Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling (1775-1854).

Parmi les productions littéraires les plus connues de Fichte figurent les Discours à la nation allemande, tenus durant l’hiver 1807-1808, alors que les armées de Napoléon occupent la Prusse, à Berlin et publiés en 1808 dans cette ville. Ils visent à réveiller le sentiment national allemand et à la réalisation d’un État regroupant les Allemands.

Au sein de l’introduction de la tr411000640.jpgaduction française parue en 1992 à l’Imprimerie Nationale à Paris(1) et réalisée par le philosophe français, né en 1948, Alain Renaut, ce dernier se pose la question de la conception de la nation mise en avant par Fichte : celle née de la Révolution française, qui considère que le Tiers état la constitue, ou celle du romantisme allemand, « dont on a parfois soutenu qu’elle avait émergé avec la notion herderienne(2) de Volksgeist »,(3) qui veut que seuls les descendants de membres de la nation appartiennent à cette dernière ?

La nation révolutionnaire

« Plutôt qu’un corps auquel on appartient, la nation révolutionnaire est un édifice que l’on bâtit à partir d’un lien contractuel, qu’il faut donc penser en termes de volonté. La nation désigne ici l’ensemble des sujets contractants et décidant de remettre le pouvoir à la volonté générale. Ainsi Robespierre, en mai 1790, s’appuie-t-il sur une telle idée pour récuser que le roi soit un ‘’représentant de la nation‘’ : il en est, dit-il, le ‘’commis et le délégué‘’, détenteur de ‘’la charge suprême d’exécuter la volonté générale‘’. Politiquement, l’horizon de l’idée de nation, entendue sur ce mode, est donc la communauté démocratique, définie par l’adhésion volontaire à des principes publiquement programmés, tels que ceux de la Déclaration des droits de l’homme. Et il faut préciser que, dans cette logique, il n’y a par le monde plusieurs nations que parce qu’il y a plusieurs régimes politiques, dont les principes ne sont pas tous ceux de la démocratie et de l’État de droit : la différence entre nations est politique, donc de fait, et non pas naturelle, donc de droit, je veux dire : infrangible. »(4)

En conséquence, la frontière marque la limite de l’application du contrat social et n’est pas une limite territoriale ou ethnique. L’appartenance nationale n’est pas une détermination naturelle, mais « un acte d’adhésion volontaire à la communauté démocratique ou au contrat social. »

« La nationalité se résorbe ainsi dans la citoyenneté et elle se définit moins comme un lien affectif que comme une adhésion rationnelle à des principes ; la patrie, au sens révolutionnaire du terme, c’est la communauté démocratique en tant que patrie des droits de l’homme, et si les citoyens sont des ‘’enfants de la patrie‘’, c’est avant tout en tant qu’ils constituent les héritiers de la Révolution – l’héritage se définissant précisément comme celui des droits de l’homme. »(5)

fichte.jpg« Si la nationalité procède d’un acte d’adhésion volontaire, l’accès à cette nationalité relève d’un libre choix : dans la logique révolutionnaire, il suffit de déclarer son adhésion aux droits de l’homme et, à partir de 1791, à la Constitution, pour devenir français.(6)

Une demande d’adhésion peut dans cette optique être imposée, mais ne conduit pas à un refus. Le citoyen peut aussi, toujours selon cette vision, perdre la nationalité à partir du moment où il décide de ne plus adhérer à ces valeurs.

Jusqu’en 1799, Fichte se dit français, « sans d’ailleurs, à son vif désespoir, rencontrer quelque écho du côté de l’administration républicaine. »(7)

La nation issue de la Révolution française est donc amenée à englober l’ensemble des individus de la planète, lorsque ceux-ci auront adhéré à ses valeurs.

La nation romantique

La nation selon les romantiques se situe aux antipodes du concept de celle-ci développé lors de la Révolution française. Elle est fondée sur l’idée qu’il existe des différences naturelles entre les hommes et que la nationalité est liée à la naissance, la « naturalisation » n’étant qu’un pis-aller. La nationalité peut être refusée, notamment à ceux qui disposent d’une connaissance trop faible de la langue nationale. La nationalité ne se perd pas, même si l’individu vit dans un autre endroit du monde.

Le tournant

La question qui se pose est de savoir quand l’idée de nation est passée, au sein de l’espace germanophone, du concept des Lumières à celui du romantisme.

Alain Renaut rejette l’idée que Herder est à l’origine de ce tournant et met en avant le fait que ce dernier n’a jamais expressément utilisé la notion de Volksgeist et que Isaiah Berlin (1907-1999) a montré que Herder reste universaliste : « C’est en premier lieu le romantisme allemand, à partir des Schlegel notamment, qui, à travers sa critique bien connue de toute forme d’humanisme abstrait, en viendra ainsi à l’affirmation corrélative d’une hétérogénéité absolue des cultures nationales. »

Il précise que si la vision de la nation née en France est passée en Allemagne, celle née dans les territoires germanophones a aussi pénétré la France.

Johann_G._Fichte_Karikatur.jpgL’idée fichtéenne de nation

L’idée de nation chez Johann Gottlieb Fichte relève-t-elle des Lumières ou du romantisme se demande Alain Renaut. Il met en avant le fait que la conception de la nation évolue chez Fichte : ses textes les plus anciens attribuent au terme de nation un sens proche de celui des Lumières, alors que dans les Discours à la nation allemande, ce concept glisse vers celui du romantisme.

Au sein de la vision fichtéenne, de l’époque des Discours à la nation allemande, de la nation figurent des éléments qui renvoient à la conception romantique de cette dernière : la langue, la valorisation du Moyen Âge et la mise en relation de la défaite de la Prusse et de « la destruction par le rationalisme de l’important facteur de cohésion nationale qu’avait été la religion ».(8)

Cependant, des éléments de critique du romantisme sont également contenus au sein des Discours à la nation allemande. En effet, le renvoi au Moyen Âge de Fichte est dirigé vers les villes libres et pas vers les princes et la noblesse, donc pas vers les « ordres ». Fichte ne se rallie donc pas à un modèle antithétique à la démocratie émergeant des Lumières. Alors que les romantiques exaltent le catholicisme, Fichte prend position en faveur de la Réforme. Bien que Fichte enracine l’idée de nation dans la langue, il écrit, au sein d’une lettre datant de 1795 : « Quiconque croit à la spiritualité et à la liberté de cette spiritualité, et veut poursuivre par la liberté le développement éternel de cette spiritualité, celui-là, où qu’il soit né et quelle que soit sa langue, est de notre espèce, il nous appartient et fera cause commune avec nous. Quiconque croit à l’immobilité, à la régression et à l’éternel retour, ou installe une nature sans vie à la direction du gouvernement du monde, celui-là, où qu’il soit né et quelle que soit sa langue, n’est pas allemand et est un étranger pour nous, et il faut souhaiter qu’au plus tôt il se sépare de nous totalement. »(9)

Il considère donc que tous ont la possibilité de devenir allemands à partir du moment où ils adhèrent « aux valeurs universelles de l’esprit et de la liberté. »(10)

« Un tel patriotisme et le cosmopolitisme, Fichte le suggérait en 1806 dans ses Dialogues patriotiques,(11) ne s’excluraient nullement : on ne naît pas Allemand, on le devient et on le mérite. »(12)

D’autre part, si les Discours à la nation allemande refusent le romantisme politique, ils critiquent sévèrement les Lumières, au moins sur trois points. En effet, ceux-ci accusent ces dernières d’avoir détruit le lien religieux entre les individus qui séparent désormais leurs intérêts personnels de la destinée commune. De plus, la conception de l’éducation des Lumières, qui vise à réaliser le bonheur de l’individu et évacue tout idéal moral, renonce à former l’homme, « à aller contre la nature pour faire surgir la liberté, elle vise seulement à ‘’former quelque chose en l’homme’’, par exemple tel ou tel talent ; on présuppose ainsi que le libre arbitre existe naturellement, qu’il n’y a pas à le former, mais seulement à lui donner tel ou tel objet. […] À l’éducation des Lumières, les Discours opposent alors une éducation qui, loin de valoriser la nature et le culte du bonheur, ne présuppose pas la liberté, mais la forme par contrainte de ce qui représente en nous la nature. »(13)

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Les Allemagnes en 1813

Et encore, l’idéal politique des Lumières consistant en « une sorte d’automate où chaque rouage serait forcé de contribuer à la marche de l’ensemble, simplement par intérêt bien compris » est voué, selon Fichte, à l’échec.

Fichte renvoie les Lumières et le romantisme dos-à-dos, leur reprochant à tous deux la primauté de la nature individuelle sur la loi. En conséquence, en 1807-1808, le concept de nation de Fichte est-il une transition entre celui des Lumières et celui du romantisme, ou une troisième idée de celui-ci fondée non pas sur une appartenance ou une adhésion à la nation, « mais pensée en termes d’éducabilité » ?

Fichte estime donc que toute personne peut adhérer à la communauté nationale, dès lors qu’elle reconnaît les valeurs de l’esprit et de la loi. Mais, « il nous lègue aussi cette considération selon laquelle la liberté, qui fonde l’adhésion, est, non une liberté métaphysique, transcendant le temps et l’histoire, mais toujours une liberté-en-situation, bref, que, pour s’exercer de façon significative, cette liberté doit s’inscrire dans une culture et une tradition pour lesquelles les valeurs de l’esprit et de la loi ont un sens. Comment toutefois penser cette inscription ? […] Fichte a conçu en fait que le signe visible de l’inscription d’une liberté au sein d’une culture et d’une tradition consiste dans la capacité d’être éduqué, dans l’éducabilité aux valeurs de cette liberté et de cette tradition. De là son insistance sur l’éducation nationale comme éducation à la nation. De là aussi […] qu’il a pu mettre en avant l’importance de la donnée linguistique, hors laquelle l’éducabilité est problématique, mais sans faire de cette donnée une condition sine qua non, comme l’eût fait une théorie de la nation fondée, non sur l’éducabilité, mais sur l’appartenance. »(14)

Ce modèle a permis à Fichte de dénoncer la conception de la nation, tant des Lumières que du romantisme, et au-delà de celle-ci de ces deux systèmes de pensées.

Notes

(1) Johann Gottlieb Fichte (présentation, traduction et notes d’Alain Renaut), Discours à la nation allemande, Imprimerie nationale, Paris, 1992.

(2) Johann Gottfried Herder est né en 1744 et mort en 1803.

(3) Esprit du peuple ou génie national.

(4) Johann Gottlieb Fichte, Discours à la nation allemande, p. 13.

(5) Ibid., p. 14.

(6) Ibid.

(7) Ibid.

(8) Ibid., p. 29.

(9) Ibid., p. 32.

(10) Ibid.

(11) (Traduction par Luc Ferry et Alain Renaut), in : Johann Gottlieb Fichte, Machiavel et autres écrits philosophiques et politiques de 1806-1807, Payot, Paris, 1981.

(12) Johann Gottlieb Fichte, Discours à la nation allemande, p. 32-33.

(13) Ibid., p. 36.

(14) Ibid., p. 42-43.

 

lundi, 13 avril 2020

Friedrich Nietzsche: das Leben bejahen mit Volker Gerhardt

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Friedrich Nietzsche: das Leben bejahen mit Volker Gerhardt

Sternstunde Philosophie | SRF Kultur

 
Barbara Bleisch diskutiert in der SRF Sternstunde Philosophie mit Nietzsche-Experte Volker Gerhardt. Die Beziehung Nietzsche-Wagner begann als Freundschaft: Beide verehrten Schopenhauer und liebten die Musik. Doch während Wagner die jenseitige Erlösung pries, feierte Nietzsche die diesseitige Bejahung des Lebens. Ein Gespräch über Lebensfreude, über den Tod Gottes und den Triumph der Kunst.
 
Sternstunde Philosophie vom 12.05.2013
 
 
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dimanche, 12 avril 2020

Günter Figal: Nietzsche und Heidegger über die Kunst der Moderne

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Günter Figal: Nietzsche und Heidegger über die Kunst der Moderne (21.01.2010)

 
 
Ringvorlesung der Nietzsche-Forschungsstelle der Heidelberger Akademie der Wissenschaften am Deutschen Seminar der Universität Freiburg in Zusammenarbeit mit dem Studium generale. Gottfried Benn nannte Nietzsche das "größte Ausstrahlungsphänomen der Geistesgeschichte". Entscheidend wirkte er auf Thomas Mann, Hofmannsthal, Musil, Benn, Freud und Heidegger. Zahlreiche Autoren weltweit stehen bis heute im Bann seines revolutionär modernen Denkens. Ausgehend von Erfahrungen des 19. Jahrhunderts, entwickelte Nietzsche eine intellektuelle Sprengkraft, die bestehende Wertvorstellungen, gewohnte Formen des Philosophierens und auch die Konventionen der Wissenschaft erschütterte. An der Schwelle zum 20. Jahrhundert wurde er eine Leitfigur moderner Lebensphilosophie, Kulturkritik und Anthropologie. Die Vorlesungsreihe, bei der führende Nietzsche-Spezialisten zu Wort kommen, will alle diese Aspekte umfassend beleuchten.
 

vendredi, 03 avril 2020

UE: «Tout va s'effondrer maintenant»