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lundi, 06 septembre 2010

Zuma wirbt in China um Aufnahme in die BRIC-Gruppe

Der Nächste bitte: Südafrikas Präsident Jacob Zuma wirbt in China um Aufnahme in die BRIC-Gruppe

Wang Xin Long

Ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Der südafrikanische Präsident, Jacob Zuma, besuchte diese Woche Peking, seine letzte Station auf der Reise zu den BRIC-Staaten Brasilien, Russland, Indien und China. Zuma, der mit einer 300 Personen starken Wirtschaftsdelegation und einer seiner Frauen angereist war, wurde in Peking mit vollen militärischen Ehren begrüßt.

 

 

Zuma besucht China, um die wirtschaftlichen Beziehungen zwischen den beiden Ländern weiter auszubauen und für mehr chinesische Investitionen in Südafrika zu werben. Die Gespräche waren für beide Seiten erfolgreich, und bereits am Dienstag hatte man ein dutzend Kooperationsverträge unterzeichnet. Die angestrebten Kooperationen umfassen den Finanzmarkt, Versicherungen, Infrastrukturprojekte und die Telekommunikation. Außerdem greift die chinesische Entwicklungsbank dem südafrikanischen Mobilfunkdienstleister Cell C mit einem Kredit in Höhe von umgerechnet rund 240 Millionen Euro unter die Arme.

Darüber hinaus hat Jacob Zuma erneut sein Anliegen vorgetragen, Südafrika in der BRIC-Gruppe unterbringen zu wollen. Das Land sei reif für eine Aufnahme, sagte er in mehreren Interviews. Das Anliegen als solches ist zwar verständlich, denn immerhin handelt es sich bei den BRIC-Staaten um die größten volkswirtschaftlichen Potenziale der nächsten zehn bis 15 Jahre. Aber woher Zuma die Idee hat, dass Südafrika in diesen Club der wohlhabenden Nationen hineinpasst, ist manchen Kommentatoren schleierhaft.

In der Tat, Südafrika wirbt nicht erst seit gestern um Aufnahme in die BRIC-Gruppe, und man lässt keine Gelegenheit aus, bei den BRIC-Teilnehmern auf sich aufmerksam zu machen. Zuma bereist die Teilnehmerländer oft, und unterstreicht jedes Mal seine Vision von einer Teilnahme Südafrikas. Auch beim diesjährigen Sankt Petersburger Wirtschaftsforum (SPIEF) war Südafrika durch seinen Botschafter in Russland und den Geschäftsführer der Standard Bank, der größten südafrikanischen Bankengruppe vertreten

Zuma scheint zuversichtlich, dass seine Lobbyarbeit erfolgreich sein wird, und er den angestrebten Sprung in den Kreis der BRIC-Staaten schafft. Ein wenig überrascht ist man über das beharrliche Ansinnen des südafrikanischen Präsidenten an einigen Orten aber schon. Denn letztendlich bedarf es einer Aufnahme unter der BRIC-Doktrin einer gesunden Volkswirtschaft mit beträchtlichem Potenzial in bestimmten auserwählten Wirtschaftssektoren – und diese Potenziale müssen vom Begründer der Doktrin, der Goldman Sachs, auch als solche identifiziert werden können. Jacob Zuma wäre also gut beraten, einmal bei Jim O’Neill, dem Chef der Abteilung Globale Forschung bei Goldman Sachs nachzufragen, wie man denn dort über die Aufnahme Südafrikas denkt.

Ob der erst diese Woche von der chinesischen Entwicklungsbank erteilte Kredit an den angeschlagenen südafrikanischen Mobilfunker Cell C in Höhe von umgerechnet rund 240 Millionen Euro bei Goldman Sachs die nötige Euphorie und ausreichend Vertrauen in die Wirtschaftspotenziale Südafrikas hervorgerufen hat, ist fraglich.

 

dimanche, 05 septembre 2010

L'Europe danse sur un volcan!

volc.jpgL'Europe danse sur un volcan!

Ex: http://olivierdemeulenaere/wordpress.com/

Le spectacle est surréaliste. L’Europe danse sur un volcan et l’orchestre continue à jouer. En musique de fond, la vieille rengaine sur l’euro facteur de croissance et protection contre les crises : « Rendons grâce à l’euro. Il traverse une mauvaise passe mais sans lui, tout aurait été pire encore ». Pourtant, ni la zone euro ni l’Union européenne n’ont jamais fait la preuve qu’à 16 ou à 27, nos pays sont plus forts et mieux armés. Comme si le nombre avait quelque chose à voir avec l’efficacité et la compétitivité. Comme si l’Europe ne ressemblait pas plutôt en ce moment à une armée mexicaine séjournant dans l’abbaye de Thélème !

 Pléthore de chefs, stratégies personnelles et nationales divergentes, croissance anémique… Les insuffisances et les incohérences de la construction européenne éclatent au grand jour avec la crise de l’économie mondiale. Ce qui n’empêche pas nos dirigeants de concentrer leurs tirs sur les méchants spéculateurs et les vilaines agences de notation financière.

Pire, un grand nombre d’entre eux pratiquent la politique de la fuite en avant : Toujours plus d’Europe ! Pour neutraliser la spéculation internationale, il faudrait mettre en place un gouvernement économique intégré. En termes présentables, cela s’appelle la « gouvernance économique ». L’Europe n’arrive pas à s’entendre pour coordonner ses politiques ? Alors fusionnons-les ! Peu importe ce que les peuples pourraient en penser, on se passera d’eux. Ne leur a-t-on pas déjà imposé le traité de Lisbonne, copie presque conforme du traité constitutionnel qu’ils avaient pourtant rejeté par référendum ? Cette fois, il faut aller plus loin : élaborons un nouveau traité « pour ressusciter les rêves brisés de la Constitution européenne de 2005 ».

Gouverner l’Europe sans les peuples

C’est Christophe Barbier qui le propose dans L’Express : « Traumatisés par le séisme actuel et les duperies d’hier, les peuples ne valideront jamais un tel traité et tout référendum est impossible ; de même, l’alambic des ratifications parlementaires est impraticable, machine à noyer les réformes. Un putsch légitime est donc nécessaire, car il ne s’agit plus de sauver la Grèce d’un déclassement irréversible, il s’agit de nous sauver en sécurisant notre monnaie. Que les chefs d’Etat et de gouvernement s’emparent du pouvoir qui leur est dévolu ! »

Un traité constitutionnel sans l’aval des peuples, c’est ce qui s’appelle bafouer ouvertement la démocratie, au nom de je ne sais quel despotisme éclairé (lequel pour le moment nous a plutôt plongés dans les ténèbres). Faire le bonheur des gens malgré eux, un travers historique bien connu.

Ici, le prétexte est d’éviter la guerre, rien de moins : « L’enjeu n’est pas seulement le confort monétaire ni la prospérité économique : c’est la paix. Si l’euro se fracture, les égoïsmes flamberont, qui feront bouillir en six mois la marmite des nationalismes et en cinq ans chauffer la forge de la guerre. Alors, nous courrons le risque de voir brisé un autre deuxième sceau, celui qui, dans l’Apocalypse, libère le cavalier rouge feu, à qui l’on « donne de faire que l’on s’entr’égorge ». On en frémit d’horreur. C’est à se demander comment diable nous avons fait pour échapper à cette apocalypse avant l’apparition rédemptrice de l’euro en 1999 !

Sauver l’euro pour sauver l’Europe ?

L’argument-massue, censé parachever la démonstration, c’est qu’en sauvant l’euro, nous sauverions l’Europe. Ce qui permet de culpabiliser les opposants à la monnaie unique. Dans le Nouvel Obs, Denis Olivennes traite carrément ces derniers de Munichois :

« Nous ne voulons pas mourir pour Dantzig », disaient les démagogues à la fin des années 1930. « Nous ne voulons pas payer pour Athènes», disent les populistes aujourd’hui. Ils l’ont trop bien compris : ce qui se joue là-bas, c’est le sort de l’euro et, au-delà, celui de cette Europe qu’ils n’ont jamais admise ».

Cette Europe-là, en effet, les économistes et les citoyens lucides ne l’admettent pas. Non pas parce qu’il s’agit de l’Europe, mais parce que ce n’est pas l’idée qu’ils s’en font. Et qu’on arrête de dire que payer pour Athènes, c’est sauver la Grèce. Ce sont en réalité les actionnaires des banques françaises qu’on a sauvés ! Quant à l’Etat grec, à moins d’un improbable miracle, il fera défaut. Cet épisode a d’ailleurs enfoncé un coin supplémentaire dans des relations franco-allemandes de plus en plus tendues : des responsables de la Bundesbank ont dénoncé un «complot français» dans le rachat par la BCE d’obligations publiques grecques. La rumeur court désormais que l’Allemagne aurait décidé de sortir de l’euro… jugeant que malgré le plan d’aide, l’Europe est à la veille d’une énorme tempête sur son système bancaire.

Crainte qui paraît fondée à la lecture du dernier rapport de la BCE, qui prévoit 195 milliards d’euros de pertes potentielles pour les banques de la zone euro d’ici fin 2011. La confiance a disparu, les relations interbancaires sont figées comme à l’époque de la faillite de Lehman Brothers. Jean-Claude Trichet déverse donc des dizaines de milliards de liquidités (117 milliards le 2 juin). Cependant, les Etats ayant chargé la barque à ras bord, la situation n’est plus celle de 2008. Non seulement il n’y a plus de sauveteur disponible, mais les Etats vont entrer en concurrence directe avec les banques sur le marché de la dette. La moindre étincelle est donc susceptible de provoquer une catastrophe dans l’une ou l’autre des banques qui forment un tissu inextricable. Pour illustrer ce risque, il suffit de citer le chiffre révélé par le journaliste Charles Dereeper concernant les banques françaises : BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole ont en moyenne un effet de levier de 30 !

 

À propos de Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 45 ans Journaliste économique et financier Macroéconomie Finances publiques Monnaies Matières premières

Strategiegespräche zwischen der EU und China

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Strategiegespräche zwischen der EU und China

Wang Xin Long

Ex: http://info.kopp-verlag.de

 

Es ist den deutschen Systemmedien wieder einmal entgangen, dass es ein wichtiges Treffen zwischen hohen Vertretern der EU und der Volksrepublik China gibt. Derzeit befindet sich die Hohe Vertreterin der EU Außen- und Sicherheitspolitik, Catherine Ashton, in China, um sich dort im Rahmen eines Strategiegespräches mit hohen chinesischen Vertretern zu beraten. Hinter verschlossenen Türen.

 

 

 

Catherine Ashton, die »EU-Außenministerin«, wurde vorgestern in Guiyang, Hauptstadt der südchinesischen Provinz Guizhou, vom dortigen Provinzchef Dai Bingguo empfangen. Die beiden teilten den Vorsitz beim eintägigen Strategiegespräch. Ziel des Treffens waren Diskussionen zu den üblichen Themen: wirtschaftliche und politische Zusammenarbeit zwischen China und der EU, mehr Dialog und wachsendes Verständnis füreinander.

Dai Bingguo hob in einer Rede am Rande der Gespräche hervor, dass sich China seiner Rolle in den Beziehungen mit der EU wohl bewusst sei, und dass die Volksrepublik aktiv an einer friedvollen Koexistenz mit der EU arbeiten werde.

Ashton unterstrich die Wichtigkeit Chinas bei Themen wie dem internationalen Handel und der Investitions- und Arbeitsmarktpolitik. Details über die Diskussionen oder über etwaige geschlossene Vereinbarungen wurden allerdings nicht bekannt gegeben. Es fällt auf, dass Ashton, die ihren Posten dem Vertrag von Lissabon verdankt, ein großes Lieblingsthema der Vergangenheit erst gar nicht mehr anzusprechen gedenkt: die Menschenrechte.

Nun mag der eine oder andere vermuten, dass die sogenannte Wirtschafts- und Finanzkrise den Westen derart mürbe gemacht hat, dass er seine Propaganda gegenüber der Volkrepublik einstellen musste, nachdem er festgestellt hat, dass ein vereintes, starkes China für die westlichen Wirtschaftssektoren opportuner ist als ein gespaltenes und zerrissenes Land. Das mag sein, ist aber nur ein Teil der Wahrheit.

Ein weiterer Teil der Wahrheit ist, dass die EU durch die Ratifizierung des Vertrages von Lissabon recht zügig auf China zugegangen ist. Zum Beispiel was die Menschenrechte angeht, aber auch bei solchen Themen wie Todesstrafe oder demokratische Transparenz. Die EU hat sich durch den Vertrag von Lissabon derart viel Autorität und Handlungsspielraum gegeben, dass es gegenüber anderen autoritären Staaten einiges an politischem Hebel zwangsläufig aufgeben musste – oder wollte. Heute kann man eben nicht mehr ohne Weiteres mit dem Finger auf China zeigen.

Die Regierung der Volksrepublik freut sich natürlich über die neue EU-Politik; schließlich bedeutet diese eine Aufwertung und Anerkennung langjähriger Positionen Pekings. Am heutigen Donnerstag wird Ashton mit Premierminister Wen Jiaobao und Außenminister Yang Jiechi zusammentreffen.

 

Jaarboek Zannekin

Jaarboek Zannekin

De Vereniging/Stichting Zannekin bracht onlangs haar tweeëndertigste jaarboek (*) De Nederlanden ‘Extra Muros’ uit. Men kan niet anders dan grote waardering uiten voor deze groep mensen die er elk jaar in slagen een groot aantal bijdragen uit àlle Nederlanden te publiceren. Bedoeling is nog steeds “de banden die nog bestaan tussen Oost-Friesland, de landen van Bentheim, Kleef en Gelre, de Limburgse gebieden in Duitsland en de Vlaamse, en Henegouwen in Frankrijk en het oorspronkelijke centrum van de Nederlanden (Nederland en België)” te verstevigen en te verdiepen.

Niet elk van deze gebieden komt even vaak in de belangstelling, maar vooral de Franse Nederlanden en Friesland blijken telkens een bron van zeer boeiende en interessante bijdragen.

Wat Zuid-Vlaanderen betreft, wordt de figuur van priester Renaat Despicht (Ochtezeele 1870-1960) behandeld. Leraar, taalkundige en medewerker aan tal van Frans-Vlaamse bladen. Boeiend is zeker ook de beschrijving van het Vlaamse college in Sint-Omaars en een uitvoerige ‘Kroniek van de Franse Nederlanden” door Johan Van Herreweghe. Voor Nederlands Limburg verhaalt Erik Martens over het bij ons zowat onbekende “separatisme in Nederlands-Limburg 1838-1849”. Thomas Steensen behandelt het “Deense Holland”, alias Noord-Friesland. Wat Friesland betreft, stelt Pieter Jan Verstraete alweer een Friese letterkundige voor, de Friese “boer-dichter” Douwe Hermans Kiestra.

Enkele andere, soms iets té gespecialiseerde bijdragen ronden het jaarboek af. Aanbevolen aan allen die de grenzen van onze aloude Nederlanden verder willen verkennen.

Meer informatie over deze organisatie en het jaarboek op deze verwijzing

(Karel Van Vaernewyck)



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samedi, 04 septembre 2010

Tekos 139 is klaar!

TEKOS 139 IS KLAAR!


Cover Telos 139Natuur: uw geld of uw leven
door Prof. Dr Victor Westhoff - Inleiding door Juul Slembrouck

Besmette kunstenaars: Le Corbusier
door Erik Martens

Poetins buitenlands beleid
(3de en laatste deel)
door Frederik Ranson

Ernst Moritz Arndt
door Pieter Jan Verstraete

Eugene Terre’blanche en de AWB (deel 1)
door Peter Van Windekens

De Euro: een Grieks drama
door Johan Vanslambrouck

De groene hoek
door Guy de Maertelaere

Schrijvers en Lezers

door Bernard L.Schmitt, Hanna Sygman en Peter Van Windekens



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Turquie in, Grèce out?

greece-crash.jpgTurquie in, Grèce out ?

L’absence de solidarité européenne à l’égard de la Grèce, sommée d’adopter des mesures d’austérité brutales sans aucune aide ni garantie concrètes pour amortir les efforts colossaux exigés, conduit à se poser plusieurs questions :

1. Veut-on pousser la Grèce vers la sortie ? L’effet dépressif des mesures de réduction des déficits risque d’asphyxier totalement le pays et de provoquer de graves troubles politiques et sociaux. L’objectif de baisse de 4 points du PIB – de 12,7% à 8,7% en un an !- signifie qu’une chape de plomb terrible va s’abattre sur les Grecs. Il s’agit d’un plan d’austérité sans précédent. Les hausses d’impôts et les coupes sombres dans les retraites, les programmes de dépenses et les salaires des fonctionnaires vont peser sur la consommation, et donc sur la croissance de l’économie grecque. Pour Jean-Paul Fitoussi, un tel plan est même contre-productif au regard de l’équilibre budgétaire, dans la mesure où il va aboutir à une baisse des recettes fiscales de l’Etat grec.

L’Europe ne souhaitant pas faire passer le message que le laxisme budgétaire et le maquillage comptable peuvent faire l’objet d’indulgence et déboucher sur un statut d’assisté, il n’y a pour le moment aucun transfert financier réel vers la Grèce. Les Allemands ne paieront pas. Cela posé, la déflation entraînée par le plan d’austérité ne suffira pas à restaurer les comptes intérieurs de l’économie hellène. Pire, elle entraînera sans doute des mouvements de protestation violents dans la population. La solution passera donc par une dévaluation, en clair un retour de la Grèce à la souveraineté monétaire. Qui restaurera en partie la compétitivité, donc les comptes extérieurs de la nation – quels qu’en soient les coûts par ailleurs et quoi qu’en pense Jean-Claude Trichet (lequel avait jugé « absurde » en janvier l’hypothèse d’une sortie de la Grèce de la zone euro).

2. Veut-on l’implosion de la zone euro ? Une sortie de la Grèce de l’euro signifierait en effet la mort de l’Euroland. A première vue, on peut penser que la crédibilité monétaire et financière de l’Union en sortirait au contraire renforcée, puisqu’elle se serait débarrassée de son plus mauvais élève, celui qui la tire actuellement vers le bas. En outre, le poids très faible de l’économie grecque (2 à 3% du PIB total de la zone) fait qu’une telle décision aurait peu d’incidence sur la cohérence et la puissance de l’ensemble européen. Mais sur le plan politique, il en irait tout autrement. Ce serait un coup de tonnerre dont les conséquences restent pour le moment incalculables. Sans doute un tabou sauterait-il et d’autres Etats y verraient-ils un encouragement à faire de même. Surtout, les marchés prendraient cela comme la preuve qu’ils avaient vu juste et s’attaqueraient aussitôt à de plus gros poissons, comme le Portugal, l’Espagne, l’Italie ou l’Irlande. Avec le même résultat, ramenant peu à peu l’euro à ce qu’il n’a jamais cessé d’être : la monnaie de l’Allemagne.

3. Veut-on toujours l’entrée de la Turquie ? C’est une affaire dont on entend, évidemment, beaucoup moins parler depuis quelque temps. Mais les négociations d’adhésion ont bel et bien été ouvertes et suivent toujours leur cours. Ironie de l’Histoire, donc : alors que les Grecs, montrés du doigt pour leur gestion calamiteuse des finances publiques et leurs bidouillages statistiques, pourraient être forcés de quitter l’euro, leurs ennemis héréditaires, les Turcs, pourraient de leur côté accéder à l’Union sous le regard bienveillant de nos chers eurocrates et de leurs alliés américains. Quel pied de nez du Destin ! Et quel symbole… La Grèce, berceau de la démocratie et de la culture européenne, remplacée par le pays qui incarna durant des siècles la plus grande menace pour l’Europe ? N’oublions pas qu’une certaine identité européenne s’est constituée contre l’envahisseur turc, qui poussa jusqu’aux portes de Vienne en 1529 puis en 1683.

Europe, réveille-toi, ta maison brûle !

Olivier Demeulenaere

Sarrazin und die Meinungsfreiheit

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Sarrazin und die Meinungsfreiheit

Die Ausübung der Meinungsfreiheit soll unbequemer werden - laut  Kommentator Martin Krigar, Chefredakteur beim "Westfälischen Anzeiger" (http://www.hammwiki.de/wiki/Martin_Krigar)
(Krigar: "Auch in einer Demokratie kann niemand gezwungen werden, jeder noch so fragwürdigen „freien Meinungsäußerung“ eine wohlige Heimat zu geben.")
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/verlust-vertr...

Zwar nicht die Deutschen, aber die "ausländischen Mitbürger" werden zu ihrer Meinung über Sarrazin befragt...
Brückenbauer gesucht
http://www.op-online.de/nachrichten/blickpunkte/brueckenb...

Böhmer: Sarrazin hat rote Linie überschritten
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/maria-boehmer...

Zu gefährlich: Sarrazin-Lesung abgesagt
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/proteste-sarr...


Thilo Sarrazin und die Scheindemokratie

Wann beginnt die Bücherverbrennung? Thilo Sarrazin und die Scheindemokratie

Udo Ulfkotte

http://info.kopp-verlag.de/

 

Mehr als drei Viertel der Deutschen werden in diesen Tagen von Politik und Medien zu Irren erklärt, einem rechtslastigen Pöbel, der angeblich auf einen Schlag unter der Hypnose eines Thilo Sarrazin durchgeknallt ist. Es lohnt inmitten der Politiker- und Journalisten-Hysterie völlig ruhig zu bleiben und allen, die sich nun empört zu Worte melden, ins Archiv zu folgen. Für viele wäre es wohl besser, wenn sie den Mund halten und sich voller Scham in die Ecke stellen würden.

 

 

Das deutsche Wesen soll aus der Sicht von Politik und Medien an möglichst viel Einwanderung genesen – und deshalb sagt die Bundeskanzlerin, Thilo Sarrazin rede »dummes Zeug«. Schauen wir uns eine der Kernthesen Sarrazins einfach einmal näher an: Sarrazin prognostiziert, dass die Deutschen »auf natürlichem Wege durchschnittlich dümmer« werden und er hat dies in Zusammenhang mit der Zuwanderung »aus der Türkei, dem Nahen und Mittleren Osten und Afrika« gebracht. Weil diese Migranten mehr Kinder bekämen als Deutsche, werde »eine unterschiedliche Vermehrung von Bevölkerungsgruppen mit unterschiedlicher Intelligenz« das Bildungsniveau verschlechtern.

Die Aufregung von Journalisten und Politikern über solche Äußerungen ist merkwürdig. Denn erst wenige Wochen zuvor hatten im Sommer 2010 deutsche Politiker der Merkel-Partei, die des Rechtsextremismus unverdächtig sind, Intelligenztests für Zuwanderer gefordert. Zur Erinnerung ein Zitat aus der österreichischen Zeitung Der Standard vom Juni 2010:

Politiker von CDU und CSU haben neue Kriterien für die Einwanderungspolitik in Deutschland gefordert und dabei auch Intelligenztests für Zuwanderer befürwortet. Der innenpolitische Sprecher der Berliner CDU, Peter Trapp, sagte der »Bild«-Zeitung zufolge: »Wir müssen bei der Zuwanderung Kriterien festlegen, die unserem Staat wirklich nützen. Maßstab muss außer einer guten Berufsausbildung und fachlichen Qualifikation auch die Intelligenz sein. Ich bin für Intelligenztests bei Einwanderern.« Diese Frage dürfe nicht länger tabuisiert werden.

Acht Wochen später wird der aus den Reihen der Union gekommene Hinweis in Zusammenhang mit Thilo Sarrazin zum »dummen Zeug«.

Europa verblödet durch Zuwanderung. Besonders schlimm ist es in Deutschland. Die Deutschen mutieren rasend schnell zu einer Nation der Minderintelligenten, um es höflich zu formulieren. Intelligenzforscher der Universität Erlangen warnen seit Langem: Seit Ende der 1990er-Jahre werden die Deutschen immer dümmer – pro Jahr sinkt der Intelligenzquotient durchschnittlich um zwei Punkte. Weil wir Deutsche aber immer weniger Kinder zeugen und unsere Zuwanderer immer mehr, liegt die rapide sinkende Intelligenz in Deutschland – was ihre Ursachen angeht – an den Migranten – wir importieren die Dummheit.

Unsere Zukunft lautet: »Generation doof«. Den Doofen gehört die Zukunft. Schon in wenigen Jahren wird Deutschland international nur noch das »Land der Hilfsarbeiter« sein, denn in bestimmten Migrantenmilieus ist der Durchschnitts-IQ eben nachweislich niedriger als bei ethnischen Deutschen. Die Welt schrieb im Jahre 2005 in ihrem Artikel »Der Intelligenzquotient der Türken«, darüber zu berichten sei heikel, weil »… es mittlerweile unstrittig ist, dass Intelligenz sehr stark auch von Erbanlagen bestimmt wird – und deshalb einschlägige Aussagen über ethnische Gruppen allzu schnell mit dem Vorwurf des Rassismus beantwortet werden«.

Das, was Die Welt vor 5 Jahren geschrieben hat, darf man heute in der gleichen Zeitung offenkundig nicht mehr über die Intelligenz von Migranten schreiben. In diesen Tagen schreibt die Welt über Sarrazin bitterböse:

»Nach Erkenntnissen des Gehirnforschers Thilo Sarrazin werden die Deutschen immer dümmer. Schuld daran sind Ausländer, die Dummheit in großen Mengen unerlaubt einführen und unser einst so schlaues Volk verblöden. Sarrazin selber ist der Beweis für seine These, er wird in immer kürzeren Abständen von Dummheitsattacken heimgesucht, wodurch sein IQ bereits von 165 auf 124,3 sank, Tendenz fallend.«

Wissenschaftliche Studien, die man in Der Welt noch vor einem halben Jahrzehnt zitierte, gelten heute eben nicht mehr. Journalisten werden zu Volkserziehern, die anstelle von Wissenschaftlern darüber befinden, was gut und was schlecht für das dumme Volk ist.

Das alles gilt in Politik und Medien heute auch für eine andere Aussage Sarrazins, nach der Migranten deutsche Steuerzahler viel Geld kosten. Die Frankfurter Allgemeine Zeitung berichtete am 24. Juni 2010, Migranten hätten bis 2007 schon über eine Billion (!) Euro mehr aus unseren Sozialsystemen herausgenommen, als sie in diese einbezahlt hätten. Niemand hat sich daran gestört, dass die FAZ vor wenigen Wochen eine vernichtende Kosten-Nutzen-Analyse der Zuwanderung aufmachte. Heute aber erklärt der Sender n-tv Sarrazin, der ebenfalls eine Kosten-Nutzen-Rechnung der Zuwanderung aufmacht, zum »Störenfried«.

Wir haben eine neue Hexenjagd. Und es ist eine reine Frage der Zeit, wann jetzt wieder einmal Bücher in Deutschland verbrannt werden. Überall in Deutschland regt man sich in diesen Tagen darüber auf, dass eine kleine Kirche in den USA am 11. September 2010 einen Koran verbrennen will. Die gleichen Medien erheben nicht ihre Stimme dagegen, dass die kriminellen Unterstützer eines selbsternannten »Bündnisses gegen Rechts« nun im Internet offen mit einer Fotomontage aufrufen, Thilo Sarrazin wie einst den CDU-Politiker Peter Lorenz im Jahre 1975 zu behandeln, was juristisch eine Aufforderung zur Straftat bedeuten kann. Lorenz wurde von Links-Kriminelle entführt und misshandelt.

Jeder darf seine Meinung in Wort und Bild frei äußern, so steht es im Grundgesetz. Doch das gilt für die Mehrheit der Deutschen in diesem Land, die laut allen Umfragen klar hinter Sarrazin stehen, heute nicht mehr. Die Demokratie ist nur noch eine Scheindemokratie. Unsere Medien sind Systemmedien, die eben nur noch den VolksZertretern nach dem Munde reden. Wer sie unterstützt und ihre Produkte kauft (finanziert), der untergräbt und zerstört die Demokratie immer weiter. Denn genau diese Medien würden wohl mit viel Verständnis reagieren und jubeln, wenn die ersten Bücher von Sarrazin in Deutschland jetzt öffentlich verbrannt würden.

 

vendredi, 03 septembre 2010

Latin et grec, notre bien

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Latin et grec, notre bien

par Claude BOURRINET

Personne ne parviendra à nous convaincre que nous ne vivons pas une époque formidable, une de ces fractures historiques qui rendent la vie intéressante, du moins du point de vue du spectateur. La disparition programmée de l’apprentissage du latin et du grec, par exemple, apparaît bien comme un symptôme d’un changement de civilisation dont nous sommes témoins, lequel n’arrive que rarement, tous les cinq cents ans peut-être, ou même tous les deux mille ans. En effet, on nous apprend que le C.A.P.E.S. [ou Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré qui est un diplôme professionnel du ministère français de l'« Éducation nationale » - N.D.L.R.] de Lettres classiques est vidé de sa substance, et qu’en lieu et place de la maîtrise de ces langues anciennes, qui constituent l’une des expressions de notre longue mémoire, constitutive de notre être, de notre destin, l’accent va être mis, comme d’ailleurs dans les autres épreuves disciplinaires, sur les gadgets pédagogiques et l’éthique de la servilité. Tout un programme.

Au moins les Barbares du Ve siècle, tout en combattant Rome, l’adulaient-ils, et ne rêvaient que de se mouler dans l’Empire pour mieux le renforcer. Ce que l’on appelle le Moyen Âge, au demeurant, avec ses moines appliqués, ses évêques princiers et tout son appareil ecclésial, n’a fait que nous transmettre ce que, jusqu’à maintenant, on considérait comme un trésor, la culture humanistique antique.

L’Europe a vécu sur ce legs, qui l’a constituée. Homère, Thucydide, Platon, Aristote, Virgile, Horace, etc. en sont les fondateurs, et fréquenter ces auteurs, c’est retrouver une grande partie de nos racines.

Dénoncer l’utilitarisme étroit de nos libéraux dont le cerveau a été remplacé par un tiroir-caisse n’est certes pas inutile. C’est là souligner combien la nouvelle élite est inférieure aux Goths, qui avaient l’humilité de se vouloir les écoliers des vaincus. Les nouveaux barbares ne jurent que par la modernité la plus vulgaire, celle qui se fonde sur la pacotille de supermarché, pour l’accumulation de laquelle il suffit de quelques connaissances rudimentaires, et d’un esprit confinant au réflexe conditionné reptilien. Le monde de la consommation de masse n’exige pas plus pour être heureux. Et il suffit par-dessus d’un peu de prêchi-prêcha bien-pensant, et de conditionnement pervers, pour attacher la planète sur le lit de Procuste.

Il paraît cependant pour le moins fragile de vouloir opposer un utilitarisme à un autre. Les membres du jury de C.A.P.E.S. de Lettres classiques, qui ont publié une lettre de protestation contre le mauvais coup porté par les malfaiteurs qui nous gouvernent, arguent pour défendre l’apprentissage du latin et du grec, de l’avantage qu’on en tirerait pour la maîtrise de notre propre langue, et plus généralement de l’approfondissement de la sensibilité langagière qu’il apporterait. Soit, on veut bien en convenir, et même reconnaître que la familiarité avec ces langues anciennes puisse contribuer à un rééquilibrage, notamment au profit de classes « défavorisés » (selon le jargon convenu), ce que tend à prouver certaines expériences pédagogiques en banlieue. De la même façon, la référence, dans la proclamation, à la démocratie athénienne, relève pathétiquement d’une dernière tentative de persuasion, en invoquant les mânes républicains, qui font consensus.

C’est assez vain, en regard de la tendance lourde à éradiquer tout rapport à la culture dans l’Éducation nationale, et d’une certaine manière on se trompe de combat.

grec.jpgD’abord, il est indispensable  de faire justice à une illusion. Un coup de sonde dans les quarante dernières années suffit pour cela. En quoi l’enseignement du latin et du grec a-t-il pu contribuer en quoi que ce soit à l’approfondissement de la culture, sinon à sa défense ? Les élèves qui sont passés par cette étape scolaire, certes en soi passionnante, ne se sont pas singularisés dans la critique d’une modernité qui se présente comme une guillotine de l’intelligence. Ils ont suivi le mouvement. Il est presque normal que ce pôle d’excellence ait été emporté, comme tout le reste, par la cataracte de néant qui ensevelit  notre civilisation. Il aurait pu servir de môle de résistance, mais il aurait fallu que la classe moyenne fût d’une autre trempe. Car est-il est utile aussi d’évoquer les professeurs de latin et de grec qui, sauf exceptions (soyons juste) ne sont pas différents des autres enseignants ? Ils possèdent, comme chacun, leur petit pré carré, leurs us et coutumes, leurs intérêts, et, généralement, partagent les mêmes illusions politiquement correctes, ainsi qu’un penchant à profiter (comme tout le monde, soyons juste !) de la société de consommation. Faire des thèmes et des versions contribue à renforcer la maîtrise intellectuelle et langagière, certes, mais cela suffit-il à la pensée ? Ne se référer par exemple qu’à la démocratie athénienne, pour autant qu’elle soit comprise de façon adéquate, ce qui n’est pas certain dans le contexte mensonger de l’éducation qui est la nôtre, c’est faire fi de Sparte (victorieuse de la cité de Périclès), de l’opinion de quasi tous les penseurs antiques, qui ont méprisé la démocratie, de l’idéologie monarchique, apportée par Alexandre et les diadoques, consolidée par le stoïcisme et le néoplatonisme, et qui a perduré jusqu’aux temps modernes. Il faut être honnête intellectuellement, ou faire de l’idéologie. De même, la Grèce et la Rome qu’ont imaginées les professeurs du XIXe siècle sont complètement fallacieuses. Les Grecs et les Romains étaient, d’une certaine manière, plus proche du monde que Jack London dépeint dans L’Appel de la forêt, et le fascisme mussolinien avait plus de légitimité à y chercher des raisons d’exister qu’une démocratie moderne que les Anciens n’ont même pas imaginée (ils en auraient été horrifiés, plutôt !).

D’une certaine manière, on comprend pourquoi, instinctivement ou consciemment, les béotiens qui nous gouvernent cherchent à faire disparaître les références à l’Antiquité, qui a le fâcheux défaut de faire connaître un mode de penser, de sentir, d’exister autre. Notre époque, qui est toujours à la recherche de l’Autre, devrait bien s’en aviser.

Faut-il absolument connaître, par ailleurs, le latin et le grec, pour avoir accès à des penseurs qui nous sont aussi vitaux que l’oxygène que nous respirons ? C’est bien sûr préférable, mais pas indispensable. Et, en guise de provocation, pourquoi ne pas se féliciter de la disparition de l’enseignement de ces langues dans notre éducation de moins en moins « nationale » ? Si le mouvement que l’on nommera (pour faire vite) « identitaire » (au sens large) était conséquent, il sauterait sur l’occasion pour susciter des écoles spécifiques, et nous ramasserions avec délectation, jubilation, ce que nos ennemis, nos ennemis mortels, ont laissé tomber avec mépris, et qui peut être, entre nos mains, une arme culturelle redoutable. Récupérons notre bien !

Claude Bourrinet


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El filosofo come intelectual pùblico

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El filósofo como intelectual público

 

Alberto Buela (*)

Le ha pasado a muchos, y nos ha pasado también a nosotros, que después de dictar clase durante años en la universidad, dejaron la enseñanza para limitarse a la investigación propia, a pensar sin ataduras, programas ni horarios.

 

 

 

Pero, por qué se toma este tipo de decisión tan vital: a) Por la íntima y subjetiva convicción del filósofo (ocurre con otras disciplinas también), que si bien la práctica filosófica requiere como condición el ejercicio académico, al menos durante un tiempo, esa práctica filosófica no se agota en ejercicio académico. Y b) porque son  muy pocos los que pueden soportar la presión del ejercicio simultáneo de la filosofía en dos escenarios tan diferentes como el público y la academia. No sólo porque existen dos juegos de lenguajes: el propio de la academia con sus tecnicismos, cuanto más mejor, que circula en el interior de las facultades de filosofía y se expresa en las publicaciones especializadas. Esa verborrea bizantina que hizo exclamar a Nietzsche: “ciertos profesores de filosofía oscurecen las aguas para que parezcan más profundas” .

Y el propio de lo público, vinculado a las formas de opinión pública (TV, radio, diarios, conferencias abiertas) y al uso del lenguaje cotidiano. Y en este campo vale el apotegma de Ortega: “la claridad es la cortesía del filósofo”.

A esto hay que agregar que, quien decide intervenir sobre lo público corre el riesgo de perder el empleo público como profesor universitario o investigador. La reticencia de los académicos a pegar el salto es más bien por este último motivo que por el anterior.

Además desde el lado académico se lo comienza a considerar en una categoría menor como la de “ensayista”.  Dice Owe Wikstrom en Elogio de la lentitud  que el ensayo es un intento, ese es su sentido etimológico, donde el autor mezcla lo pequeño y lo grande de manera personal [1]. Y agregamos nosotros, El ensayo llega a conclusiones, enumera las pruebas más que detenerse en el método que convalida las pruebas. Por otra parte el ensayo fue durante muchos años un producto típicamente hispanoamericano, tenido por un género menor por los autores de manuales académicos al estilo europeo.

 

Es interesante notar que la figura del intelectual público es tan vieja como el ejercicio de la filosofía, el ejemplo clásico es Sócrates. En cuanto al intelectual académico recién aparece con cierta regularidad a partir de la década del cuarenta del siglo XX. El caso argentino es emblemático, antes del 40 todos los filósofos, no había tantos, eran intelectuales públicos y es a partir de esos años que son incorporados a sueldo mensual en las plantillas universitarias. Esto produce un enriquecimiento de la Universidad que luce con las mejores ropas de toda su historia durante 15 años hasta que en 1955 es intervenida por el poder político de turno. Las consecuencias fueron nefastas pues la Universidad se encerró en sí misma y ya no produjo filósofos[2] sino, a lo sumo, buenos investigadores.

En estos últimos veinte años ha aparecido una variante del intelectual público, la del “yeite o curro filosófico”, para decirlo en lunfardo. La de aquellos profesores de filosofía que le han buscado la vuelta a tan noble disciplina para ganar dinero con ella. Así aparecieron los filósofos terapeutas como Lou Marinoff (Más Platón y menos Prozac), los filósofos de la vida que dictan seminarios en su casa, los filósofos mundanos como nuestro Sebrelli que dicta seminarios de verano en las playas de Punta del Este, los filósofos críticos de la sociedad que dictan sus clases en algún organismo internacional bien pagos, los filósofos que dictan ética empresaria, a empresarios ricos con empleados pobres, etc., etc.

 

La figura del intelectual público no es ni la de un académico erudito ni la de un experto “chanta o farabute” como los que acabamos de mencionar. Él posee una cultura general y se interesa en poner ideas nuevas o viejas, pero siempre diferentes en debate. Deja de lado las interpretaciones especializadas que los académicos discuten entre pares y busca o intenta la interpretación sencilla y general. Es que él, como buen filósofo, es un maestro en generalidades. Piensa a partir del disenso frente a lo políticamente correcto y al pensamiento único. Es no conformista y rechaza la especialización siempre vinculada a una pequeña elite. Es que la universidad moderna ha legitimado un saber de eruditos y ha terminado minando la cultura intelectual común de los pueblos. Su saber no es un saber ilustrado, un saber sólo de libros, sino que intenta un saber sobre las cosas que son y suceden en la vida pública, que no es otra cosa, reiteramos, que la vida de los pueblos.

El filósofo como intelectual público pierde mucho tiempo de su vida hablando con unos y con otros, en reuniones infinitas y en conferencias multitudinarias en donde no se sabe bien qué es lo que llega a entender el receptor. De ahí su exigencia de claridad expositiva. Se le va gran parte de su vida tratando de construir una opinión distinta a la dada en o sobre personajes que puede llegar a tener alguna ingerencia política o social. Trabaja sobre “lo que es” pero con vistas “al deber ser”, pues para él, el ser es lo que es más lo que puede ser. Ningún profesor de filosofía de los miles de cagatintas que existen puede llegar a pensar así, pues sólo recitará al respecto las lecciones de Aristóteles o Heidegger.

 

Hace unos años apareció un libro de Richard Posner Intelectual público, un estudio de su decadencia [3] en donde sostiene que “el intelectual público es un no especialista y eso mismo era, tradicionalmente, el filósofo” [4], y a reglón seguido nombra todos “paisanos” como él (¡qué vocación de autobombo que tienen!) Nussbaum, Habermas, Dworkin, Nagel, Singer, Putman, etc., cuando en realidad son otros los genuinos intelectuales públicos en el mundo: los Franco Cardini, Massimo Cacciari, Marco Tarchi, Pietro Barcelona, Giacomo Marramao, Marcello Veneziani, Gustavo Bueno, Fernández de la Mora, Aquilino Duque, Sánchez Dragó, Javier Ruiz  Portella, Javier Esparza, Claude Rousseau, Alain de Benoist, Julián Freund, Michel Maffesoli, Jean Cau, Tomislav Sunic, Günter Maschke, Ernst Nolte, Alexander Dugin et alli. Y aquí en nuestro medio se destacan Silvio Maresca, Máximo Chaparro, Luís María Bandieri, Jorge Bolivar, Alberto Caturelli, Oscar del Barco, González Arzac y tantos otros.

Tenemos también nosotros, hoy como moda, otros intelectuales mucho más promocionados y publicitados por los mass media como Feimann, Forster, Aguinis, Kovaldoff, T. Abraham, Rotzitchner, pero no pueden ser considerados “intelectuales públicos” porque son intelectuales orgánicos del gobierno de turno o del régimen político. O peor aún están al servido del lobby  explotador del pobrerío más poderoso de Argentina.

Es que el intelectual público tiene como método el disenso sobre el orden constituido que siempre le parece un poco injusto. La premisa que guía su pensamiento es aquella de Platón: “la filosofía es ruptura con la opinión”, y sobre todo con la “opinión publicada”. Y este el es criterio para juzgar adecuadamente a un intelectual público.

 

Es apropiado distinguir que lo público está constituido por el ámbito de interés compartido de las fuerzas de una sociedad. Cuando a partir de los años 80 se limitó lo público al espacio se le castró su sentido, su finalidad y al ser reducido solo a espacio (el gravísimo error de Habermas) pasó a ser entendido como de nadie y por lo tanto lo puedo tomar. Claro está, esto no pasa en Alemania que son todos ilustrados, pero sucede a diario en todo el mundo bolita que es el nuestro.

Lo público debe de ser pensado como función (vgr.: la empresa pública, la tierra pública, la televisión pública) no puede ni debe quedar reducido a espacio público donde la práctica deliberativa de la democracia discursiva (sic Habermas) tiene lugar. El espacio público como lugar de la asamblea. Esto es una estupidez, un engaña pichanga, un gatopardismo para que todo siga igual[5].

 

De modo que el intelectual público no es un simple discutidor, un charlatán, un hablador por hablar sino que antes que nada y sobre todo tiene que tener en cuenta la función o finalidad de lo público y de aquellas cosas que se presentan como problemas públicos-políticos.

De modo tal que si juntamos ruptura con la opinión publicada, práctica del disenso y producción de sentido obtendremos un genuino intelectual público

 

(*) alberto.buela@gmail.com – Univ.Tec. Nac. (UTN)



[1] Owe Wikstrom: Elogio de la lentitud, Ed. Norma, Bs.As. 2005

[2] Nunca más filósofos de la talla de un Luís Juan Guerrero, Saúl Taborda, Nimio de Anquín, Miguel Ángel Virasoro, Alberto Rougés. Una de las grandes mentiras es que la decadencia de la universidad de Buenos Aires se produjo en 1966 durante el gobierno de Onganía. Eso es lo que nos ha hecho creer el pensamiento políticamente correcto de los marxistas, los liberales, los democristianos y los progresistas, el golpe de gracia a la Universidad se lo dio la intervención de la revolución “entregadora” de 1955.

[3] Postner, Richard: Public intellectuals. A study of decline, Cambridge, Harvard University Pres, 2001

[4] Ibídem, p. 323

[5] Cfr. Nuestro artículo en Internet 

 

 

 

 

 

 

 

Algo sobre lo público

 

 

 

jeudi, 02 septembre 2010

Expulsions de Roms: agitation et poudre aux yeux électoraliste?

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Expulsions de Roms : agitation et poudre aux yeux électoraliste ?

Ex: htp://blogchocdumois.hautetfort.com/

Si une majorité de français voit avec soulagement le démantèlement des campements sauvages de Roms et l’expulsion du territoire d’un certain nombre d’entre eux, il ne faut pas perdre de vue que ces grandes manœuvres sarkozystes ont essentiellement, pour ne pas dire uniquement, une visée électoraliste, leur utilité réelle étant plus que contestable (doux euphémisme).

En effet à quoi riment ces expulsions fort coûteuses vers un Etat européen dont les frontières ont été totalement démantelées par l’idéologie libérale de Bruxelles (comme d’ailleurs c’est le cas pour tous ses homologues de l’UE )?
Ces « charters » si médiatisés ne font finalement que déplacer le problème dans le temps, le gouvernement français n’ayant absolument aucun moyen d’empêcher le retour de ces expulsés de courte durée.

Encore une fois, le traitement du problème choisi par Nicolas Sarkozy est totalement inadapté à la situation.  En effet, il est absurde de vouloir traiter la question des Roms, peuple nomade par nature ayant toujours fait partie de l’histoire européenne,  de la même façon qu’on le ferait pour l’immigration maghrébine ou africaine. Renvoyer « chez eux » des gens dont la patrie est le voyage, il faut  bien avoir le cerveau d’un énarque pour envisager une si brillante solution.
La délinquance de certains Roms ne doit pas être confondue avec d’autres phénomènes liés en effet, eux, à l’absence de contrôle des flux migratoires et aux tensions ethnico-culturelles qui en découlent, le tout saupoudré de confrontations religieuses sur fond de problématiques internationales. La délinquance des Roms est un problème de simple police qu’une application ferme et volontaire de la loi suffirait à juguler.

Par ailleurs, alors que certains, éternels naïfs et futurs cocus, s’enthousiasment à nouveau, comme en 2007, face au discours droitier et à l’attitude en apparence « sécuritaire » de Nicolas Sarkozy, il convient de rappeler encore une fois le bilan totalement catastrophique du président sur les questions de la sûreté publique et de l’immigration.

On sait bien que cela ne sert à rien, tant l’électeur « de droite » semble avoir une inclination intime pour la persévérance dans l’erreur suicidaire, mais cela fait quand même du bien de le rappeler.

Xavier Eman

Irak: Das Ende vom Anfang

Irak: Das Ende vom Anfang

Wang Xin Long

Ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Die amerikanischen Kampftruppen haben den Irak letzte Woche verlassen. Der militärische Teil der Befreiung des Landes ist also beendet. Der Irak ist jetzt eine Demokratie und wird im internationalen Geschehen eingebettet. Die neuen Regisseure sind wieder einmal die alten Bekannten.

 

 

Der Truppenabzug letzte Woche war das Topthema. Aber von der militärischen Komponente des Irak-Einsatzes einmal abgesehen: Was war denn dort in den letzten Jahren los? Was ist denn mit dem Land, mit seinen Organisationen, der Wirtschaft und der Bevölkerung geschehen?

Antworten auf diese Fragen bietet ein Strategiepapier, das im Auftrag des US-Verteidigungsministeriums erstellt wurde und die Fortschritte in Richtung Demokratie im Irak dokumentiert. Das Thema »Massenvernichtungswaffen« war ja recht schnell vom Tisch, und so konnte man sich ohne großen Zeitverlust auf die Kernfelder des Einsatzes konzentrieren: Schaffung von »Sicherheit und Stabilität« im westlichen Sinne. Das Strategiepapier des Pentagons wirft ein Schlaglicht auf jene Prozesse, die vom Westen im Irak in Gang gesetzt wurden. Schauen wir uns die Geschehnisse anhand von drei Beispielen an: Öl, Wiederaufbau und Finanzsystem.

Es wird sicherlich nicht verwundern, dass ein ganz besonderes Augenmerk auf die Sicherung und Verwaltung der Ölvorkommen gerichtet wurde. Auch wenn die Kampftruppen gehen, eines ihrer Vermächtnisse ist ein riesiger Polizeiapparat, den sie geschaffen und in den Schutz rund um die Ölindustrie gestellt haben: die Ölpolizei (Oil Police) ist verantwortlich für den Schutz der Ölinfrastruktur, einschließlich der Ölfelder, Pipelines, Raffinerien, Transporte und Verkaufsstellen. Insgesamt stehen 47 Bataillone mit rund 30.000 Polizisten bereit, um das irakische Öl zu schützen. Weitere 10.000 Polizisten sollen eingestellt werden, da die Ölproduktion in den nächsten Jahren projektgesteuert stetig ansteigen wird. Die neue demokratische Regierung hat die Verhandlungen mit den internationalen Ölgesellschaften bereits aufgenommen, der Ausverkauf der irakischen Ölvorkommen ist also sichergestellt. Die Ausbeute wird im Pentagon-Bericht ausführlich analysiert und dokumentiert.

Ein weiterer Prozess findet sich in den vielen Reformen, die von den USA initiiert und vorangetrieben werden. Die irakische Regierung als solche ist noch nicht komplett in der politischen Architektur der Amerikaner angekommen und bekommt derzeit den nötigen Feinschliff. Unterstützend ist hier die amerikanische Agentur für internationale Entwicklung USAID (United States Agency for International Development) tätig. Die Behörde koordiniert – gemeinsam mit vielen im Irak befindlichen NGOs – den Reformprozess quer durch alle Regierungsstellen, einschließlich der Ministerien. Die Tätigkeiten von USAID konzentrieren sich auch auf das Vertrags- und Einkaufsmanagement der irakischen Behörden. Für ein im Wiederaufbau befindliches Land ist es eine wichtige Schlüsselfunktion, wenn man über die Vergabe der öffentlichen Ausschreibungen entscheiden kann. Selbstverständlich leistet die US-Behörde auch Unterstützung bei Gesetzesentwürfen, damit der Irak auf außenpolitischer Bühne seiner Rolle gerecht werden kann.

Darüber hinaus spielt auch die irakische Volkswirtschaft eine eigene zentrale Rolle in den amerikanischen Bemühungen. So wurde das gesamte Geld- und Bankenwesen unter die Verwaltung von US-Behörden und der Weltbank gestellt; die beiden größten privaten Banken des Landes werden derzeit von o.g. Institutionen restrukturiert. Bei diesem Prozess spielt der internationale Währungsfond IMF eine wichtige Rolle, der zusammen mit der irakischen Landesbank an der Einbettung des Landes in das internationale Finanzsystem arbeitet.

Insgesamt kann die Koalition der Willigen mit den Ergebnissen im Irak zufrieden sein. Die Ölproduktion läuft nach Plan, die Bauvorhaben spülen üppige Gelder in die Kassen der internationalen Gesellschaften, und der irakische Dinar ist Teil des internationalen Kapital- und Zinssystems geworden, mit Wechselkursbindung an den US-Dollar.

Der Irak ist militärisch, politisch und wirtschaftlich abgewickelt, der Westen kann sich nun der nächsten Herausforderung zuwenden.

 

mercredi, 01 septembre 2010

Kunstexpositie: Magievan de Herinnering

Kunstexpositie: Magie van de Herinnering
Op zondag 5 september 2010 zal Dr. Pavel Tulaev, directeur van het Russisch tijdschrift "Atheneum", in Vlaanderen te gast zijn om enkele hedendaagse Russische schilderijen voor te stellen.

De echte werken naar hier halen is op zo'n korte tijd onbegonnen werk. Daarom zullen de bezoekers kennis kunnen maken met prachtige reproducties. Deze reproducties zullen ter plaatse aan een prijsje aangekocht kunnen worden.

Dr. Pavel Tulaev bezoekt Vlaanderen nadat hij in Italië deelneemt aan het World Congress for Ethnic Religions.

U krijgt, met de medewerking van Euro-Rus, een unieke gelegenheid om met Dr. Pavel Tulaev en de werken van Russsische kunstenaars kennis te maken.

De gallerijtentoonstelling vindt plaats te Dendermonde, zaal-taverne 't Peird, Kasteelstraat 1, vlakbij de Grote markt en op korte wandelafstand van het station. De deuren gaan open om 11u00. Dr.Pavel Tulaev zal het woord nemen om 11u30. De gallerijtentoonstelling eindigt om 16u00.

Het wordt voor u zeker en vast een interessante en leuke zondagmiddag.

Wij hopen u dan in Dendermonde te mogen begroeten,

Euro-Rus

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Dr. Pavel Tulaev is de drijvende kracht achter het Russischtalige tijdschrift "Atheneum", reeds in 20 verschillende landen verkrijgbaar en verkocht. Hij zag het levenslicht op 20 februari 1959 te Krasnodar, Zuid-Rusland.

In Moskou studeerde hij in 1982 af aan aan de Moskouse linguistische staatsuniversiteit met specialisaties voor Spaans, Engels en Frans.

Hij is de drijvende kracht achter deze nieuw rechtse Russische denktank, die zich buigt over vraagstukken die de Russische, Slavische en Indo-Europese volkeren aangaan. Hij schreef zeer interessante en aan te raden stukken over Rusland, de Slaven, de Vierde Wereldoorlog, e.a. Verschillende werden reeds op de pagina's van Euro-Rus gepubliceerde.

Hij publiceerde reeds meer dan 100 stukken over Rusland, Europa, Latijns-Amerika en de Verenigde Staten. Hij gaf reeds verschillende boeken uit : «Крест над Крымом» (1992), «Семь лучей» (1993), «К пониманию Русского» (1994), «Консервативная Революция в Испании» (1994), «Франко: вождь Испании» (1998), «Венеты: предки славян» (2000), «Афина и Атенеи» (2006), «Русский концерт Анатолия Полетаева» (2007), «Родные Боги в творчестве славянских художников» (2008).

In niet-Russische talen publiceerde hij volgende teksten : Rusia y España se descubren una a otra. Sevilla, 1992; Sobor and Sobornost, – "Russian Studies in Filosophy", N.Y., 1993, vol. 31, № 4; Deutschen und Russen – Partneur mit Zukunft? – "Nation & Europa", 1998, № 11/12; Les guerres de nouvelles génération, – "Nouvelles de Synergies Européennes", Brussel, 1999, № 39; Intretien avec Pavel Toulaev, – Ibidem, № 40; Atak I zwyciestwo kazdego dnia.– "ODALA", SZCZECIN, 1999, numer V; Veneti: predniki slovanov.– Tretji venetski zbornik – Editiones Veneti, Ljubljana 2000; Сiм променiв – «Сварог», Киiв, 2003; Венети (превео са руског Владимир Карич), Београд, 2004; Pavel Tulaev: «Deutschland und Russland», "Der Vierte Weltkrieg" – DEUTSCHLAND UND RUSSLAND. Deutsche Sonderausgabe der Zeitschrift ATHENAEUM, Moskau, 2005; BUYAN SPEAKS. An interview with Pavel Tulaev conducted by Constantin von Hoffmeister for National Vanguard (USA), 2005; Рiдним богиням i берегиням – «Сварог», Киiв, 2006; Pavel Tulaev «Euro-Russia in the context of World War IV», Moscow, 2006; Pavel Toulaev «L'Euro-Russie dans le contexte de la Quatrieme Guerre Mondiale» Moscau, 2006; «La Russie: le grand retour» – Reflechir & Agir (Toulouse) №23, 2006; Pavel Tulaev «España y Rusia: dos suertes analogas» Discurso pronunciado en Madrid 4.11.2006; Павел Тулаев «Русия и Европа в условията на Четвърта Световна Война» 2006; ИнтервЉу са Павелом ТулаЉевом БУ£АН ГОВОРИ! (2007); Interview with Andrej Sletcha (Prage, 2008); etc.

Ook organiseerde hij verschillende congressen, waaronder het succesvolle congres van 2007 te Moskou "Europa en Rusland, verschillende perspectieven" waar Kris Roman Euro-Rus vertegenwoordigde.

Van 17 tot en met 25 juni 2010 organiseerde Dr. Pavel Tulaev een tentoonstelling van Russisch-Slavische meesterwerken. Met hetzelfde doel bevond hij zich reeds in West-Europese steden zoals Parijs.

http://www.ateney.ru/art/index.htm

Amerikaanse middenklasse verdwijnt - VS wordt derdewereldland

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"Amerikaanse middenklasse verdwijnt, VS wordt derdewereldland"

 

Volgens Der Spiegel, Duitslands grootste en invloedrijkste weekblad, verdwijnt de Amerikaanse middenklasse langzaam maar zeker en lopen de Verenigde Staten het gevaar een derdewereldland te worden.

American Dream wordt nachtmerrie
Der Spiegel oordeelt dat als gevolg van de wereldwijde financiële crisis de middenklasse in de VS van de kaart geveegd zal worden. Volgens het artikel beginnen steeds meer Amerikanen te beseffen dat de American Dream een nachtmerrie is geworden: de jobmarkt krimpt zienderogen, lonen stagneren al decennialang en de ongelijkheid tussen sociale klassen neemt dramatisch toe.

Werkloosheidsgraad: 17 procent
Meer dan een jaar na het officiële einde van de recessie blijft de werkloosheidsgraad boven de 9,5 procent. Maar dat is slechts het officiële cijfer. Voeg er de mensen bij die niet meer naar werk zoeken, of zij die overleven met een parttimejob waarmee ze slechts enkele honderden dollar per maand verdienen en van hun spaargeld moeten leven, dan loopt de werkelijke werkloosheidsgraad op tot 17 procent.

Te weinig eten
In zijn jaarlijks rapport waarschuwt het landbouwministerie tevens dat de "voedselonzekerheid" toeneemt en dat 50 miljoen Amerikanen vorig jaar onvoldoende voedsel konden kopen om gezond te blijven. Een op acht Amerikaanse volwassenen en één op vier kinderen overleven dankzij voedselbonnen van de overheid. Dat zijn waanzinnige cijfers voor de rijkste natie ter wereld.

Derdewereldland
Vorige week lanceerde de leidinggevende online columniste Arianna Huffington de apocalyptische waarschuwing dat "Amerika op weg is een derdewereldland te worden". In een recent coververhaal onder de titel 'So Long, Middle Class' somde de New York Post 25 statistieken op die aantonen dat "de middenklasse systematisch weggevaagd wordt". (lb)

Bron: De Morgen

18:18 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pauvreté, libéralisme, etats-unis | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook