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mardi, 21 mai 2013

PASSET-626x220.jpg René Passet : « Il faut prendre du recul pour voir qu’un autre monde est en train de naître »

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René Passet : « Il faut prendre du recul pour voir qu’un autre monde est en train de naître »

 






Basta !  : Notre manière de penser l’économie dépend de notre perception du monde. Et varie totalement en fonction des époques et du progrès technique. Dans votre dernier ouvrage, vous proposez de relire l’histoire économique à la lumière de ces mutations. Quelles sont les grandes étapes de cette longue histoire ?

René Passet [1] : Ceux qui voient le monde comme une mécanique, une horloge, ne considèrent pas l’économie de la même façon que ceux qui le voient comme un système énergétique qui se dégrade. Les mêmes astronomes, armés des mêmes instruments, ne perçoivent pas les mêmes choses dans le ciel, avant et après Copernic. Quand l’homme n’a que ses sens pour comprendre le monde, l’univers lui apparaît mystérieux.

C’est un univers qui chante, qui le nourrit, qui gronde aussi parfois. Des forces jaillissent de partout. Il pense que des êtres mystérieux et supérieurs le jugent, l’approuvent ou le punissent. Avant même le Néolithique, l’homme s’aperçoit que la plante dont il se nourrit pousse mieux dans les milieux humides. Ou que les déchets organiques favorisent la végétation. Il découvre ainsi les forces productives de la nature et les régularités du monde naturel. Cela va faire reculer les esprits, qui se réfugient sur les sommets des montages, comme l’Olympe.

Les dieux succèdent aux esprits, le monde mythique au monde magique. La civilisation grecque marque le basculement de l’esprit vers la conceptualisation. Un tournant décisif, le début d’une réflexion sur la nature des choses, avec la philosophie, science première. On passe ensuite des dieux au pluriel à un dieu au singulier. L’activité économique est encore une activité pour le salut des âmes, dans la perspective chrétienne. Si vous ne voulez pas finir vos jours dans les lieux infernaux, il faut vivre selon les préceptes économiques des théologiens.

Peu à peu la rationalité l’emporte, et la science se laïcise. Pour Descartes et Newton, le monde fonctionne comme une horloge. C’est dans cette société « mécaniste », que naît l’école libérale classique. Au 18e siècle, Adam Smith, qui était aussi astronome [2], propose une théorie gravitationnelle de l’équilibre : le prix du marché gravite autour du « prix naturel », qui est le coût de production de l’objet, exactement comme les astres gravitent autour du soleil.

Avec la machine à vapeur apparaît une nouvelle représentation du monde…

En 1824, le physicien Sadi Carnot découvre les lois de la thermodynamique : le principe de conservation et le principe de dégradation. Imaginez un morceau de charbon. Il brûle, mais ne disparaît pas : tous ses éléments constitutifs se conservent, répandus dans l’univers. Et s’il a produit du mouvement, jamais plus il n’en produira, car il est désormais déstructuré, « dégradé ».

A ce moment de l’histoire, on passe d’une représentation mécanique du monde à la société énergétique. Alors que chez Adam Smith, chez Newton, c’est l’équilibre – statique – qui compte, les lois de l’énergie sont des lois de probabilité. Quand on répand un gaz dans un volume, il va dans tous les sens, et le hasard fait qu’il se répand partout de manière homogène.

Au niveau de l’individu, il n’y a pas de déterminisme apparent, mais au niveau des grands nombres, les mouvements se compensent : ce sont les lois de probabilité. On change de causalité, et d’univers : le monde est en mouvement, comme le montre aussi Darwin. Au même moment dans l’histoire économique, Marx et les socialistes se mettent à penser non pas en terme d’équilibre mais d’évolution.

Ce passage d’une représentation mécanique du monde à la société énergétique a-t-il un impact sur la vie des idées ?

Le mouvement des idées part alors dans trois directions. Avec Léon Walras, qui invente « l’équilibre général » des marchés, c’est la loi de conservation qui prime. La deuxième loi, celle de la dégradation entropique, amène à la théorie de l’autodestruction du système capitaliste, par Karl Marx. Au fil du temps, le système entropique et le système capitaliste suivent un même cheminement, ils se dégradent, se désorganisent.

La loi de probabilité, on la retrouve chez Keynes [3]. Sa théorie est celle de l’incertitude radicale : les acteurs économiques agissent dans un monde incertain, dont ils ont une connaissance imparfaite. Une vision à l’opposé des analyses classiques sur la rationalité des marchés.

Vient ensuite le temps de l’immatériel et de l’information…

La société énergétique, celle de la grande industrie, fonctionne par l’accumulation de capitaux et le développement du secteur financier et bancaire. La vraie rupture entre les classes sociales apparaît. La société s’organise hiérarchiquement. Au début des années 1970 deux événements vont marquer un tournant important : la première crise du pétrole et la sortie du microprocesseur Intel. L’informatique pour tous, et nous voici dans la société informationnelle (dans le sens de « donner une forme »).

Dans cet univers, la force productive est l’esprit humain. Les modes d’organisation changent complètement. De l’entreprise au monde entier, l’économie est organisée en réseaux. Le monde se vit comme unité, en temps réel. On gomme le temps et l’espace.

Est-ce l’avènement de la financiarisation de l’économie ?

L’ordinateur nous a donné le moyen du contact immédiat et la logique financière nous pousse vers une économie de rendement immédiat. Avec la politique de libération des mouvements de capitaux dans le monde, on assiste à une concentration de capital, et à la naissance d’une puissance financière supérieure à celle des États. Avec des effets désastreux pour l’économie réelle.

Un exemple ? L’entreprise pharmaceutique Sanofi gagne des sommes colossales, licencie pourtant ses chercheurs et n’invente plus rien, depuis que son PDG est issu du secteur de la finance. La finalité ? Produire du dividende et non plus du médicament. On relève la barre de rentabilité, on externalise la recherche et pour le reste, on dégraisse. Les chercheurs sont désespérés, ils ne font plus leur métier.

« L’humanité est en train de résoudre son problème économique », disait Keynes, envisageant un avenir prochain où l’homme pourrait travailler trois heures par jour, grâce à l’augmentation de la productivité. Nous en sommes très loin… Avons-nous raté quelque chose ?

A toute époque, le progrès technique a pour effet d’augmenter la productivité du travail humain. La productivité accroît la quantité de valeur ajoutée. Mais la façon dont celle-ci est partagée dépend du rapport de force dans la société. Dans la vision fordiste, les intérêts des salariés et des entrepreneurs sont convergents.

Henry Ford le dit très bien : « Si vous voulez vendre vos bagnoles, payez vos ouvriers ». Progrès économique et progrès social vont alors de pair. Lorsque c’est le pouvoir de la finance qui domine, le dividende se nourrit de la ponction qu’il effectue sur les autres revenus.

La logique ? Réduire l’État, les salaires, le nombre de salariés, les protections sociales. L’augmentation de la productivité a été compensée par cette logique de la rémunération des actionnaires. Keynes a raison ! Et la semaine de 32 heures est aujourd’hui un des moyens pour rétablir le plein emploi. Keynes évoque aussi les risques psychologiques de cette évolution. Pour la première fois depuis sa création, l’homme devra faire face à son problème véritable : comment employer sa liberté arrachée aux contraintes économiques ?

Vous expliquez comment nous avons successivement fait tomber les barrières, entre espace terrestre et céleste avec Galilée, entre l’homme et l’animal avec Darwin, entre conscience et rationalité avec Freud. Que pensez-vous de cette nouvelle convergence qui s’opère, entre le vivant et la machine, avec les biotechnologies, dont vous décrivez l’importance dans votre ouvrage ?

Je ne crois pas à la fin de l’histoire, mais à la fin de l’homme. Avec les nanotechnologies et le concept « d’homme augmenté », on prévoit d’introduire dans notre sang des robots qui vont nous réparer. Et nous ne saurons bientôt plus quelle est la part humaine et quelle est la part robotique en l’homme. Nous aurons dans le cerveau des puces avec de la mémoire. Est-ce que la puce va appartenir à l’homme, ou bien le modifier ?

Lorsque je m’interrogerai, la réponse arrivera un peu plus vite. Mais est-ce vraiment moi qui répondrai, ou bien est-ce l’encyclopédie Universalis, à ma disposition dans mon cerveau ? Quelles seront les conséquences de tout cela ? L’homme se crée lui-même par les efforts qu’il fournit, en travaillant pour acquérir des connaissances, en transformant le monde, comme disaient Hegel ou Marx. S’il dispose de prothèses pour faire le travail à sa place, je crains que l’homme ne se diminue lui-même. Toute prothèse est atrophiante.

Vous n’êtes pas très optimiste…

Je suis très inquiet pour l’avenir de l’humain. J’ai peur qu’arrive, dans une humanité mécanisée, robotisée, un autre homme dont on ne saura plus très bien ce qu’il est. Le grand cybernéticien Alan Turing (1912-1954) a parié qu’aux environs de l’an 2000 on ne serait plus capable, dans une conversation téléphonique, de faire la différence entre un homme et un robot. C’est une autre limite, une autre frontière. Est-ce le sens de l’évolution ? Cela a-t-il une signification ? Je n’en sais rien.

Pouvons-nous maîtriser ces bifurcations de civilisation ?

Avons-nous maîtrisé les bifurcations précédentes ? Elles sont venues au fil de l’évolution, et nous les avons suivies. Nous ne les comprenons qu’après coup, et nous nous adaptons à une nouvelle normalité qui s’établit. Les gens les ont vécues comme la fin d’un monde, sans comprendre où allait le monde nouveau. Il faut prendre du recul pour voir qu’un autre monde est en train de naître. Nous vivons aujourd’hui une confusion entre crise et mutation. Nous mélangeons deux types de crises.

L’évolution est faite de ruptures et de normalité. La crise dans la normalité, c’est lorsque dans le système établi apparaissent des dysfonctionnements qui nous éloignent de la norme. C’est la crise au sens propre du terme, conjoncturelle. Le problème est alors de revenir à la norme. Si le sous-emploi est conjoncturel, on va essayer de rétablir le plein-emploi dans les normes traditionnelles, avec les moyens traditionnels.

Les crises de mutation, c’est passer d’un système à un autre. Et c’est ce que nous vivons aujourd’hui. Ce n’est pas une crise économique, mais une crise du système néolibéral. C’est la logique même du système qui a provoqué la crise des subprimes en 2008. Notre vrai problème est aujourd’hui de réussir la mutation. Or nous avons chaussé les lunettes de la crise du court terme.

Un exemple : rigueur ou relance ? Tous les gouvernements raisonnent dans une logique de court terme ! Le pouvoir financier impose sa vision du temps court. Cela fausse tout, nous raisonnons à partir d’une économie complètement tronquée.

Quelles en sont les conséquences ?

Dans le temps court, le salaire n’est qu’une charge pour les entreprises, et la protection sociale, une charge pour la société. L’impôt, c’est un prélèvement et rien d’autre. Si vous abordez le problème avec cette vision, cela vous amène forcément à la rigueur : il faut restreindre la dépense publique. Même si la crise ne vient pas de la dépense publique mais du secteur privé, en premier lieu des banques avec la crise des subprimes.

Il faut comprimer les salaires, travailler plus pour gagner moins ! Le résultat ? Un cercle vicieux. Le second effet apparaît dans un temps plus long : le salaire, c’est le support d’un revenu qui alimente la dépense de consommation. L’impôt, c’est le support de la dépense publique. Il ne se perd pas dans les sables du désert ! Toute cette dimension nous manque. Les gouvernements sont piégés dans cette logique de court terme, alors que le vrai problème est celui de la réussite de la mutation.

« L’homme des cavernes pouvait difficilement – à la lumière de son expérience – se faire une conception de l’univers autre que magique », écrivez-vous. Alors que les marchés sont aujourd’hui présentés comme des oracles, ne serions-nous pas capables de faire mieux que l’homme des cavernes ?

Dans une vision à court terme, la tendance est de défendre les structures existantes. Avec de très bonnes intentions, on s’enferme dans des contradictions totales. Les gouvernements mènent une politique de réduction des dépenses énergétiques, et de l’autre côté, n’acceptent pas la diminution du nombre de raffineries, qui découle de cette politique. Le problème n’est pas que les salariés des raffineries restent raffineurs, mais de les employer dans de nouvelles structures, et de voir quelles sont les structures nécessaires à la poursuite de la mutation.

En essayant de régler un problème de long terme avec des instruments de court terme, nous nous enfonçons de plus en plus dans la crise, à force de prendre des décisions à contre-sens. Au contraire, anticiper ces transitions, cette mutation, devrait pourtant inspirer non pas le discours des politiques, mais leur action. On se trompera forcément, mais par tâtonnement nous finirons par trouver la voie pour nous engager dans un cercle vertueux.

Vous définissez la science économique comme un « système de pensée nombriliste, clos sur lui-même, replié sur la contemplation inlassable des mêmes équilibres et des mêmes procédures d’optimisation ». De quelle science économique avons-nous besoin aujourd’hui ?

Lorsque j’ai publié mon livre L’économique et le vivant en 1979, les économistes m’ont dit : « Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Ce n’est pas de l’économie. » Depuis, beaucoup ont compris l’importance de la transdisciplinarité. Confrontés aux mêmes réalités, chaque discipline interroge le monde sous un angle différent. La nature de mes questions me définit comme économiste.

C’est le lieu d’où je questionne le monde, mais ce n’est pas une prison ! Si les chercheurs refusent de se hasarder dans les zones d’interférences, certains problèmes ne seront jamais abordés. C’est pourtant dans ces zones que se joue aujourd’hui la survie de l’humanité.

Comment recréer des espaces de réflexion interdisciplinaires ?

Il y a aujourd’hui des courants intéressants, comme celui des Économistes atterrés. On parle en ce moment de la reconstitution d’une structure qui ressemblerait à celle du Plan, avec une ambition de prospective. J’étais très favorable à la planification française, souple. Les objectifs des secteurs stratégiques – sidérurgie, transports, énergie,…– étaient définis au sein des Commissions du Plan, qui réunissaient des grands fonctionnaires, des intellectuels, mais aussi des syndicats ouvriers et patronaux. Une concertation sociale permanente.

C’est ce qui nous manque le plus aujourd’hui. De cette rencontre sortaient des objectifs, ensuite arbitrés par l’État. On n’avait pas besoin de faire des grands discours sur la concertation, on la faisait !

Vous défendez le principe de bioéconomie. En quoi cela consiste-t-il ?

Ce n’est pas une nouvelle branche de l’économie : c’est l’économie qui doit se faire bio. La destruction de la biosphère menace actuellement l’humanité. Et si on détruit la biosphère, cela ne sert à rien de disserter sur le Plan et l’avenir de l’humanité : il n’y aura pas d’avenir, pas d’économie. Le monde est arrivé à ce moment où il atteint et dépasse la capacité de charge de la biosphère. Toutes les conventions sur lesquelles était fondée l’économie sont remises en cause.

La nature était considérée comme inépuisable ? Elle devient un facteur rare que l’on épuise. Et c’est une des conventions fondatrices de l’économie qui disparaît. Quand on cherche la combinaison optimale de facteurs de production, ou de biens de consommation qui vont vous donner le maximum de satisfaction, on procède par substitution de biens. C’est la deuxième convention de base de l’économie : on optimise en substituant.

Cela n’est plus vrai aujourd’hui : quand vous atteignez les limites de la biosphère, certaines ressources ne peuvent plus être augmentés. La substituabilité disparaît. Troisième convention : « Le plus est le mieux » – c’est en consommant davantage que l’on accroît le bien-être. Nous atteignons aussi la limite où ce n’est plus vrai. Le paradoxe d’Easterlin montre que dans les nations les plus riches le bien-être et le revenu ne vont plus de pair. Il arrive un moment où la relation s’inverse carrément.

Comment l’économie peut-elle intégrer la question de la reproduction des ressources et du vivant ?

L’économie est faite pour optimiser – ce n’est pas un vilain mot !. Cela veut dire tirer le maximum de résultats, de choses positives, de satisfaction, à partir des moyens limités dont nous disposons. Mais elle doit intégrer ces stratégies d’optimisation (de production et de consommation) dans les limites des mécanismes de reproduction du système.

Par exemple les rythmes de reproduction des matières premières, des ressources renouvelables : « Voilà, on peut piocher dans les réserves jusque ce niveau, mais pas plus ». Ou des rythmes de prélèvement des ressources non renouvelables compatibles avec des perspectives de relève, de remplacement de ces ressources. L’économie retrouve alors sa vraie vocation : une science d’optimisation sous contrainte. Sans limites, il n’y a pas d’économie, car cela veut dire que l’on peut faire n’importe quoi !

Le système économique actuel peut-il s’adapter à cette contrainte ?

Certains économistes voudraient que l’économie soit une science qui prenne en compte toutes les contraintes, sauf celles de l’environnement ! Dans un système vivant, vous avez une finalité qui domine, c’est la finalité du système tout entier : maintenir et reproduire sa structure dans le temps, alors que les lois physiques, les lois d’entropie voudraient qu’il se désagrège. Cette finalité est supérieure à toutes les autres.

Dans une horloge, vous avez une seule loi, du ressort à la mécanique entière. C’est très différent dans le vivant : on fait un saut dans le vivant, en passant de la molécule à la cellule, c’est une autre logique qui s’applique. Et la logique de l’organe est différente de la somme des logiques des cellules. La pensée n’est pas la somme des atomes du cerveau.

En économie, c’est pareil. C’est le paradoxe de Condorcet : il faut un choix à un moment donné, la logique du tout n’est pas la somme des logiques particulières. On est loin de la « main invisible du marché » d’Adam Smith, qui transforme mécaniquement les intérêts individuels en intérêt général.

Vous parlez de « point critique », ce moment qui nous fait basculer dans un autre univers. Sommes-nous en train d’atteindre un tel point critique ?

Nous vivons une crise de civilisation, mais le dépérissement du système sera long, car trop d’intérêts sont en jeu. Pour l’univers de la finance, ce système n’est pas mauvais : quand tout va bien, il engrange les bénéfices, et quand tout va mal, la charge retombe sur la collectivité.

La faillite d’un paradigme n’implique pas qu’il disparaisse immédiatement. Il faut qu’une théorie concurrente soit prête à prendre la place, comme le dit l’historien Thomas Kuhn. Le point critique, c’est lorsqu’un écart évolutif, au lieu d’être ramené vers la moyenne, bifurque de manière totalement imprévisible vers une nouvelle voie d’évolution.

Tout progrès est ambigu, à la fois chance et péril. C’est nous qui choisissons. Le progrès technique nous donne actuellement la possibilité de gagner plus, de vivre mieux, de travailler moins. Et comme nous avons libéré la cupidité des hommes, avec la libéralisation du secteur financier, ce sont les effets pervers qui l’emportent. Ce qui devrait être un instrument de libération des hommes devient un moyen d’asservissement. L’homme devient la variable d’ajustement de l’augmentation des dividendes.

Tant qu’on n’aura pas tranché le nœud gordien du pouvoir de la finance, rien ne sera possible. Parce que le rapport de force agira toujours dans cette direction, et le côté pervers du progrès technique l’emportera toujours. Sous la pression des événements et des drames qui se multiplieront, serons-nous amenés à le faire à temps ? Sans cela, nous courrons à la catastrophe. Il faut continuer à alerter et à travailler dans ce sens.

Notes

A lire : René Passet, Les Grandes Représentations du monde et de l’économie à travers l’histoire, éditions LLL Les liens qui libèrent, 950 pages, 38 euros.

Notes

[1René Passet, économiste spécialiste du développement et professeur émérite à la Sorbonne, a été membre du Groupe des Dix, constitué à l’initiative de Jacques Robin et de Robert Buron, au sein duquel il a travaillé avec des biologistes, des physiciens, des sociologues, des anthropologues, des informaticiens. Il a été le premier président du Conseil scientifique de l’association Attac.

[2Auteur de l’ouvrage Histoire de l’astronomie.

[3Qui a écrit un traité des probabilités avant de se pencher sur l’économie.

Basta Mag

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lundi, 20 mai 2013

The Enlightenment from a New Right Perspective

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The Enlightenment from a New Right Perspective

 

By Domitius Corbulo

Ex: http://www.counter-currents.com/

“When Kant philosophizes, say on ethical ideas, he maintains the validity of his theses for men of all times and places. He does not say this in so many words, for, for himself and his readers, it is something that goes without saying. In his aesthetics he formulates the principles, not of Phidias’s art, of Rembrandt’s art, but of Art generally. But what he poses as necessary forms of thought are in reality only necessary forms of Western thought.” — Oswald Spengler 

“Humanity exists in its greatest perfection in the white race.” — Immanuel Kant

Every one either praises or blames the Enlightenment for the enshrinement of equality and cosmopolitanism as the moral pillars of our times. This is wrong. Enlightenment thinkers were racists who believe that only white Europeans could be fully rational, good citizens, and true cosmopolitans.

Leftists have brought attention to some racist beliefs among Enlightenment thinkers, but they have not successfully shown that racism was an integral part of Enlightenment philosophy, and their intention has been to denigrate the Enlightenment for representing the parochial values of European males. I argue here that they were the first to introduce a scientific conception of human nature structured by racial classifications. This conception culminated in Immanuel Kant’s anthropological justification of the superior/inferior classification of “races of men” and his “critical” argument that only European peoples were capable of becoming rational and free legislators of their own actions. The Enlightenment is a celebration of white reason and morality; therefore, it belongs to the New Right.

In an essay [2] in the New York Times (February 10, 2013), Justin Smith, another leftist with a grand title, Professeur des Universités, Département d’Histoire et Philosophie des Sciences, Université Paris Diderot – Paris VII, contrasted the intellectual “legacy” of Anton Wilhelm Amo, a West African student and former slave who defended a philosophy dissertation at the University of Halle in Saxony in 1734, with the “fundamentally racist” legacy of Enlightenment thinkers. Smith observed that a dedicatory letter was attached to Amo’s dissertation from the rector of the University of Wittenberg, Johannes Kraus, praising the “natural genius” of Africa and its “inestimable contribution to the knowledge of human affairs.” Smith juxtaposed Kraus’s broad-mindedness to the prevailing Enlightenment view “lazily echoed by Hume, Kant, and so many contemporaries” according to which Africans were naturally inferior to whites and beyond the pale of modernity.

Smith questioned “the supposedly universal aspiration to liberty, equality and fraternity” of Enlightenment thought. These values were “only ever conceived” for a European people deemed to be superior and therefore more equal than non-whites. He cited Hume: “I am apt to suspect the Negroes, and in general all other species of men to be naturally inferior to the whites.” He also cited Kant’s dismissal of a report of something intelligent that had once been uttered by an African: “this fellow was quite black from head to toe, a clear proof that what he said was stupid.” Smith asserted that it was counter-Enlightenment thinkers, such as Johann Herder, who would formulate anti-racist views in favor of human diversity. In the rest of his essay, Smith pondered why Westerners today “have chosen to stick with categories inherited from the century of the so-called Enlightenment” even though “since the mid-20th century no mainstream scientist has considered race a biologically significant category; no scientist believes any longer that ‘negroid,’ ‘caucasoid,’ and so on represent real natural kinds.” We should stop using labels that merely capture “something as trivial as skin color” and instead appreciate the legacy of Amo as much as that of any other European in a colorblind manner.

Smith’s article, which brought some 370 comments, a number from Steve Sailer, was challenged a few days later by Kenan Malik, ardent defender of the Enlightenment, in his blog Pandaemonium [3]. Malik’s argument that Enlightenment thinkers “were largely hostile to the idea of racial categorization” represents the general consensus on this question. Malik is an Indian-born English citizen, regular broadcaster at BBC, and noted writer for The GuardianFinancial TimesThe Independent, Sunday Times, New StatesmanProspectTLSThe Times Higher Education Supplement, and other venues. Once a Marxist, Malik is today a firm defender of the “universalist ideas of the Enlightenment,” freedom of speech, secularism, and scientific rationalism. He is best known for his strong opposition to multiculturalism.

Yet this staunch opponent of multiculturalism is a stauncher advocate of open door policies on immigration [4]. In one of his TV documentaries, tellingly titled Let ‘Em All In (2005), he demanded that Britain’s borders be opened to the world without restrictions. In response to a report published during the post-Olympic euphoria in Britain, “The Melting Pot Generation: How Britain became more relaxed about race [5],” he wrote: “news that those of mixed ethnicity are among the fastest-growing groups in the population is clearly to be welcomed [6].” He added that much work remains to be done “to change social perceptions of race.”

This work includes fighting against any immigration objection even from someone like David Goodhart, director of the left think tank Demos, whose just released book, The British Dream [7], modestly made the observation that immigration is eroding traditional identities and creating an England “increasingly full of mysterious and unfamiliar worlds.” In his review (The Independent [8], April 19, 2013) Malik insisted that not enough was being done to wear down the traditional identities of everyone including the native British. The solution is more immigration coupled with acculturation to the universal values of the Enlightenment. “I am hostile to multiculturalism not because I worry about immigration but because I welcome it.” The citizens of Britain must be asked to give up their ethnic and cultural individuality and make themselves into universal beings with rights equal to every newcomer.

It is essential, then, for Malik to disassociate the Enlightenment with any racist undertones. This may not seem difficult since the Enlightenment has consistently come to be seen — by all political ideologies from Left to Right — as the source of freedom, equality, and rationality against the “unreasonable and unnatural” prejudices of particular cultural groups. Malik acknowledges that in recent years some (he mentions George Mosse, Emmanuel Chuckwude Eze, and David Theo Goldberg) have blamed Enlightenment thinkers for articulating the modern idea of race and projecting a view of Europe as both culturally and racially superior. By and large, however, Malik manages (superficially speaking) to win the day arguing that the racist statements one encounters in some Enlightenment thinkers were marginally related to their overall philosophies.

A number of thinkers within the mainstream of the Enlightenment . . . dabbled with ideas of innate differences between human groups . . . Yet, with one or two exceptions, they did so only diffidently or in passing.

The botanist Carolus Linnaeus exhibited the cultural prejudices of his time when he described Europeans as “serious, very smart, inventive” and Africans as “impassive, lazy, ruled by caprice.” But let’s us not forget, Malik reasons, that Linnaeus’ Systema Naturae “is one of the landmarks of scientific thought,” the first “distinctly modern” classification of plants and animals, and of humans in rational and empirical terms as part of the natural order. The implication is that Linnaeus could not have offered a scientific classification of nature while seriously believing in racial differences. Science and race are incompatible.

Soon the more progressive ideas of Johann Blumenbach came; he complained about the prejudices of Linnaeus’ categories and called for a more objective differentiation between human groups based on skull shape and size. It is true that out of Blumenbach’s five-fold taxonomy (Caucasians, Mongolians, Ethiopians, Americans and Malays) the categories of race later emerged. But Malik insists that “it was in the 19th, not 18th, century that a racial view of the world took hold in Europe.”

Malik mentions Jonathan Israel’s argument that there were two Enlightenments, a mainstream one coming from Kant, Locke, Voltaire and Hume, and a radical one coming from “lesser known figures such as d’Holbach, Diderot, Condorcet and Spinoza.” This latter group pushed the ideas of reason, universality, and democracy “to their logical conclusion,” nurturing a radical egalitarianism extending across class, gender, and race. But, in a rather confusing way and possibly because he could not find any discussions of race in the radical group to back up his argument, Malik relies on the mainstream group. He cites David Hume: “It is universally acknowledged that there is a great uniformity among the acts of men, in all nations and ages, and that human nature remains the same in its principles and operations.” And George-Louis Buffon, the French naturalist: “Every circumstance concurs in proving that mankind is not composed of species essentially different from each other.” While Enlightenment thinkers asked why there was so much cultural variety across the globe, Malik explains, “the answer was rarely that human groups were racially distinct . . . environmental differences and accidents of history had shaped societies in different ways.” Remedying these differences and contingencies was what the Enlightenment was about; as Diderot wrote, “everywhere a people should be educated, free, and virtuous.”

Malik’s essay is pedestrian, somewhat disorganized, but in tune with the established literature, and therefore seen by the public as a compilation of truisms against marginal complaints about racism in the Enlightenment. Almost all the books on the Enlightenment have either ignored this issue or addressed it as a peripheral theme. The emphasis has been, rather, on the Enlightenment’s promotion of universal values for the peoples of the world. Let me offer some examples. Leonard Krieger’s King and Philosopher, 1689–1789 (1970) highlights the way the Enlightenment produced “works in which the universal principles of reason were invoked to order vast reaches of the human experience,” Rousseau’s “anthropological history of the human species,” Hume’s “quest for uniform principles of human nature,” “the various tendencies of the philosophes’ thinking — skepticism, rationalism, humanism, and materialism” (152-207). Peter Gay’s The Enlightenment: An Interpretation (1966) is altogether about how “the men of the Enlightenment united on . . . a program of secularism, humanity, cosmopolitanism, and freedom . . . In 1784, when the Enlightenment had done most of its work, Kant defined it as man’s emergence from his self-imposed tutelage, and offered as its motto: Dare to know” (3). Norman Hampson’s The Enlightenment (1968) spends more time on the proponents of modern classifications of nature, particularly Buffon’s Natural History, but makes no mention of racial classifications or arguments opposing any notion of a common humanity.

kant.jpgRecent books are hardly different. Louis Dupre’s The Enlightenment and the Intellectual Foundations of Modern Culture (2004), traces our current critically progressive attitudes back to the Enlightenment “ideal of human emancipation.” Dupré argues (from a perspective influenced by Jurgen Habermas) that the original project of the Enlightenment is linked to “emancipatory action” today (335). Gertrude Himmelfarb’s The Roads to Modernity: The British, French, and American Enlightenments (2004), offers a neoconservative perspective of the British and the American “Enlightenments” contrasted to the more radical ideas of human perfectibility and the equality of mankind found in the French philosophes. She brings up Jefferson’s hope that in the future whites would “blend together, intermix” and become one people with the Indians (221). She quotes Madison on the “unnatural traffic” of slavery and its possible termination, and also Jefferson’s proposal that the slaves should be freed and sent abroad to colonize other lands as “free and independent people.” She implies that Jefferson thought that sending blacks abroad was the most humane solution given the “deep-rooted prejudices of whites and the memories of blacks of the injuries they had sustained” (224).

Dorinda Outram’s, The Enlightenment (1995) brings up directly the way Enlightenment thinkers responded to their encounters with very different cultures in an age characterized by extraordinary expeditions throughout the globe. She notes there “was no consensus in the Enlightenment on the definition of the races of man,” but, in a rather conjectural manner, maintains that “the idea of a universal human subject . . . could not be reconciled with seeing Negroes as inferior.” Buffon, we are safely informed, “argued that the human race was a unity.” Linnaeus divided humanity into different classificatory groups, but did so as members of the same human race, although he “was unsure whether pigmies qualified for membership of the human race.” Turgot and Condorcet believed that “human beings, by virtue of their common humanity, would all possess reason, and would gradually discard irrational superstitions” (55-8). Outram’s conclusion on this topic is typical: “The Enlightenment was trying to conceive a universal human subject, one possessed of rationality,” accordingly, it cannot be seen as a movement that stood against racial divisions (74). Roy Porter, in his exhaustively documented and opulent narrative, Enlightenment: Britain and the Creation of the Modern World (2000), dedicates less than one page of his 600+ page book to discourses on “racial differentiation.” He mentions Lord Kames as “one of many who wrestled with the evidence of human variety . . . hinting that blacks might be related to orang-utans and similar great apes.” Apart from this quaint passage, there is only this: “debate was heated and unresolved, and there was no single Enlightenment party line” (357).

In my essay, “Enlightenment and Global History [9],” I mentioned a number of other books which view the Enlightenment as a European phenomenon and, for this reason, have been the subject of criticism by current multicultural historians who feel that this movement needs to be seen as global in origins. I defended the Eurocentrism of these books while suggesting that their view of the Enlightenment as an acclamation of universal values (comprehensible and extendable outside the European ethnic homeland) was itself accountable for the idea that its origins must not be restricted to Europe. Multicultural historians have merely carried to their logical conclusion the allegedly universal ideals of the Enlightenment. The standard interpretations of Tzvetan Todorov’s In Defence of the Enlightenment (2009), Stephen Bronner’s Reclaiming the Enlightenment (2004), and Robert Louden’s, The World We Want: How and Why the Ideals of the Enlightenment Still Eludes Us (2007), equally neglect the intense interest Enlightenment thinkers showed in the division of humanity into races. They similarly pretend that, insomuch as these thinkers spoke of “reason,” “humanity,” and “equality,” they were thinking outside or above the European experience and intellectual ancestry.

What about Justin Smith, or, since he has not published in this field, the left liberal authors on this topic? There is not that much; the two best known sources are two anthologies of writings on race, namely, Race and the Enlightenment: A Reader (1997), edited by Emmanuel Chukwudi Eze; and The Idea of Race (2000), edited by Robert Bernasconi and Tommy Lott. Eze’s book gathers into a short book the most provocative writings on race by some Enlightenment thinkers (Hume, Linnaeus, Kant, Buffon, Blumenbach, Jefferson and Cuvier). This anthology, valuable as it is, is intended for effect, to show how offensively racist these thinkers were. Eze does not disprove the commonly accepted idea that Enlightenment thinkers were proponents of a universal ethos (although, as we will see below, Eze does offer elsewhere a rather acute analysis of Kant’s racism). Bernasconi’s The Idea of Race is mostly a collection of nineteenth and 20th century writings, with short excerpts from Francois Bernier, Voltaire, Kant, and Blumenbach. The books that Malik mentions (see above) which connect the Enlightenment to racism are also insufficient: George Mosse’s Toward the Final Solution: A History of European Racism (1985) is just another book about European anti-Semitism, which directs culpability to the Enlightenment for carrying classifications and measurements of racial groups. David Goldberg’s Racist Culture (1993) is a study of the normalization of racialized discourses in the modern West in the 20th century.

There are, as we will see later, other publications which address in varying ways this topic, but, on the whole, the Enlightenment is normally seen as the most critical epoch in “mankind’s march” towards universal brotherhood. The leftist discussion of racist statements relies on the universal principles of the Enlightenment. Its goal is to uncover and challenge any idea among 18th century thinkers standing in the way of a future universal civilization. Leftist critics enjoy “exposing” white European males as racists and thereby re-appropriate the Enlightenment as their own from a cultural Marxist perspective. But what if we were to approach the racism and universalism of the Enlightenment from a New Right perspective that acknowledges straightaway the particular origins of the Enlightenment in a continent founded by Indo-European [10] speakers?

This would involve denying the automatic assumption that the ideas of the philosophes were articulated by mankind and commonly true for every culture. How can the ideas of the Enlightenment be seen as universal, representing the essence of humanity, if they were expressed only by European men? The Enlightenment is a product of Europe alone, and this fact alone contradicts its universality. Enlightenment thinkers are themselves to blame for this dilemma expressing their ideas as if “for men of all times and places.” Johann Gottfried Herder (1744–1803), writing at the same time as Kant, did question the notion of a cosmopolitan world based on generic human values. He saw in the world the greatest possible variety of historical humans in different regions of the earth, in time and space. He formulated arguments against racial rankings not by questioning their scientific merits as much as their reduction of the diversity of humans to one matrix of measurement and judgment. It was illusory to postulate a universal philosophy for humanity in which the national character of peoples would disappear and each human on earth would “love each other and every one . . . being all equally polite, well-mannered and even-tempered . . . all philanthropic citizens of the world.”[1] Contrary to some interpretations, Herder was not rejecting the Enlightenment but subjecting it to critical evaluation from his own cosmopolitan education in the history and customs of the peoples of the earth. “Herder was among the men of the Enlightenment who were critical in their search for self-understanding; in short, he was part of the self-enlightening Enlightenment.”[2] He proposed a different universalism based on the actual variety and unique historical experiences and trajectories of each people (Volk). Every people had their own particular language, religion, songs, gestures, legends and customs. There was no common humanity but a division of peoples into language and ethnic groups. Each people were capable of achieving education and progress in its own way from its own cultural sources.

From this standpoint, the Enlightenment should be seen as an expression of a specific people, Europeans, made up of various nationalities but nevertheless in habitants of a common civilization who were actually conceiving the possibility of becoming good citizens of Europe at large. In the words of Edward Gibbon, Enlightenment philosophers were enlarging their views beyond their respective native countries “to consider Europe as a great republic, whose various inhabitants have attained almost the same level of politeness and cultivation” (in Gay, 13).

Beyond Herder, we also need to acknowledge that the Enlightenment inaugurated the study of race from a rational, empirical, and secular perspective consistent with its own principles. No one has been willing to admit this because this entire debate has been marred by the irrational, anti-Enlightenment dogma that race is a construct and that the postulation of a common humanity amounts to a view of human nature without racial distinctions. Contrary to Roy Porter, there was a party line, or, to be more precise, a consistently racial approach among Enlightenment thinkers. The same philosophes who announced that human nature was uniform everywhere, and united mankind as a subject capable of enlightenment, argued “in text after text . . . in the works of Hume, Diderot, Montesquieu, Kant, and many lesser lights” that men “are not uniform but are divided up into sexes, races, national characters . . . and many other categories” (Garret 2006). But because we have been approaching Enlightenment racism under the tutelage of our current belief that race is “a social myth” and that any division of mankind into races is based on malevolent “presumptions unsupported by available evidence [11],” we have failed to appreciate that this subject was part and parcel of what the philosophes meant by “enlightenment.” Why it is so difficult to accept the possibility that 18th century talk about “human nature” and the “unity of mankind” was less a political program for a universal civilization than a scientific program for the study of man in a way that was systematic in intent and universal in scope? It is quite legitimate, from a scientific point, to treat humans everywhere as uniformly constituted members of the same species while recognizing their racial and cultural variety across the world. Women were considered to be intrinsically different from men at the same time that they were considered to be human.

Not being an expert on the Enlightenment I found recently a book chapter titled “Human Nature” by Aaron Garrett in a two volume work, The Cambridge History of Eighteenth-Century Philosophy [12] (2006). There is a section in this chapter dealing with “race and natural character”; it is short, 20 pages in a 1400 page work, but it is nevertheless well researched with close to 80 footnotes of mostly primary sources. One learns from these few pages that “in text after text” Enlightenment thinkers proposed a hierarchical view of the races. Mind you, Garrett is stereotypically liberal and thus writes of “the 18th century’s dubious contributions to the discussion of race,” startled by “the virulent denigrations of blacks . . . found in the works of Franklin, Raynal, Voltaire, Forster, and many others.” He also playacts the racial ideas of these works as if they were inconsistent with the scientific method, and makes the very unscientific error of assuming that there was an “apparent contradiction” with the Enlightenment’s notion of a hierarchy of races and its “vigorous attacks on the slave trade in the name of humanity.”

Just because most Enlightenment thinkers rejected polygenecism and asserted the fundamental (species) equality of humankind, it does not mean that they could not believe consistently in the hierarchical nature of the human races. There were polygenecists like Charles White who argued that blacks formed a race different from whites, and Voltaire who took some pleasure lampooning the vanity of the unity of mankind. But the prevailing view was that all races were members of the same human species, as all humans were capable of creating fertile offspring. Buffon, Cornelius de Pauw, Linnaeus, Blumenbach, Kant and others endorsed this view, and yet they distinctly ranked whites above other races.

Liberals have deliberately employed this view on the species unity of humanity in order to separate, misleadingly, the Enlightenment from any racial connotations. But Linnaeus did rank the races in their behavioral proclivities; and Buffon did argue that all the races descended from an original pair of whites, and that American Indians and Africans were degraded by their respective environmental habitats. De Pauw did say that Africans had been enfeebled in their intelligence and “disfigured” by their environment. Samuel Soemmering did conclude that blacks were intellectually inferior; Peter Camper and John Hunter did rank races in terms of their facial physiognomy. Blumenbach did emphasize the symmetrical balance of Caucasian skull features as the “most perfect.” Nevertheless, in accordance with the evidence collected at the time, all these scholars asserted the fundamental unity of mankind, monogenism, or the idea that all races have a common origin.

Garrett, seemingly unable to accept his own “in text after text” observation, repeats the standard line that Buffon’s and Blumenbach’s view, for example, on “the unity and structural similarity of races” precluded a racial conception. He generally evades racist phrases and arguments from Enlightenment thinkers, such as this one from Blumenbach: “I have allotted the first place to the Caucasian because this stock displays the most beautiful race of men” (Eze, 1997: 79). He makes no mention or almost ignores a number of other racialists [13]: Locke, Georges Cuvier, Johann Winckelmann, Diderot, Maupertuis, and Montesquieu. In the case of Kant, he says it would be “absurd” to take some “isolated remarks” he made about race as if they stood for his whole work. Kant “distinguish between character, temperament, and race in order to avoid biological determinism” for the sake of the “moral potential of the human race as a whole.”

kant-german-philosopher-from.jpgActually, Kant, the greatest thinker of the Enlightenment, “produced the most profound raciological thought of the 18th century.” These words come from Earl W. Count’s book This is Race, cited by Emmanuel Chukwudi Eze in what is a rather good analysis of Kant’s racism showing that it was not marginal but deeply embedded in his philosophy. Eze’s analysis comes in a chapter, “The Color of Reason: The Idea of ‘Race’ in Kant’s Anthropology [14]” (1997). We learn that Kant elaborated his racial thinking in his Anthropology from a Pragmatic Point of View [15] (1798); he introduced anthropology as a branch of study to the German universities together with the study of geography, and that through his career Kant offered 72 courses in Anthropology and/or Geography, more than in logic, metaphysics and moral philosophy. Although various scholars have shown interest in Kant’s anthropology, they have neglected its relation to Kant’s “pure philosophy.”

For Kant, anthropology and geography were inseparable; geography was the study of the natural conditions of the earth and of man’s physical attributes and location as part of this earth; whereas anthropology was the study of man’s soul, his psychological and moral character, as exhibited in different places on earth. In his geography Kant addressed racial classifications on the basis of physical traits such as skin color; in his anthropology he studied the internal structures of human psychology and the manner in which these internal attributes conditioned humans as moral and rational beings.

Kant believed that human beings were different from other natural beings in their capacity for consciousness and agency. Humans were naturally capable of experiencing themselves as self-reflecting egos capable of acting morally on the basis of their own self-generated norms (beyond the determinism which conditioned all other beings in the universe). It is part of our internal human nature to think and will as persons with moral agency. This uniquely human attribute is what allows humans to transcend the dictates of nature insofar as they are able to articulate norms as commandments for their own actions freed from unconscious physical contingencies and particular customs. As rational beings, humans are capable of creating a realm of ends, and these ends are a priori principles derived not from the study of geography and anthropology but from the internal structures of the mind, transcendental reason. What Kant means by “critical reason” is the ability of humans through the use of their minds to subject everything (bodily desires, empirical reality, and customs) to the judgments of values generated by the mind, such that the mind (reason) is the author of its own moral actions.

However, it was Kant’s estimation that his geographical and anthropological studies gave his moral philosophy an empirical grounding. This grounding consisted in the acquisition of knowledge about human beings “throughout the world,” to use Kant’s words, “from the point of view of the variety of their natural properties and the differences in that feature of the human which is moral in character.”[3] [16] Kant was the first thinker to sketch out a geographical and psychological (or anthropological) classification of humans. He classified humans naturally and racially into white (European), yellow (Asians), black (Africans) and red (American Indians). He also classified them psychologically and morally in terms of the mores, customs and aesthetic feelings held collectively by each of the races. Non-Europeans held unreflective mores and customs devoid of critical examination “because these people,” in the words of Eze, “lack the capacity for development of ‘character,’ and they lack character presumably because they lack adequate self-consciousness and rational will.” Within Kant’s psychological classification, non-Europeans “appear to be incapable of moral maturity because they lack ‘talent,’ which is a ‘gift’ of nature.” Eze quotes Kant: “the difference in natural gifts between various nations cannot be completely explained by means of causal [external, physical, climatic] causes but rather must lie in the [moral] nature of man.” The differences among races are permanent and transcend environmental factors. “The race of the American cannot be educated. It has no motivating force; for it lacks affect and passion . . . They hardly speak, do not caress each other, care about nothing and are lazy.” “The race of the Negroes . . .  is completely the opposite of the Americans; they are full of affect and passion, very lively, talkative and vain. They can be educated but only as servants . . . ” The Hindus “have a strong degree of passivity and all look like philosophers. They thus can be educated to the highest degree but only in the arts and not in the sciences. They can never arise to the level of abstract concepts . . . The Hindus always stay the way they are, they can never advance, although they began their education much earlier.”

Eze then explains that for Kant only “white” Europeans are educable and capable of progress in the arts and sciences. They are the “ideal model of universal humanity.” In other words, only the European exhibits the distinctly human capacity to behave as a rational creature in terms of “what he himself is willing to make himself” through his own ends. He is the only moral character consciously free to choose his own ends over and above the determinism of external nature and of unreflectively held customs. Eze, a Nigerian born academic, obviously criticizes Kant’s racism, citing and analyzing additional passages, including ones in which Kant states that non-Europeans lack “true” aesthetic feelings. He claims that Kant transcendentally hypostasized his concept of race simply on the basis of his belief that skin color by itself stands for the presence or absence of the natural ‘gift’ of talent and moral ‘character’. He says that Kant’s sources of information on non-European customs were travel books and stories he heard in Konigsberg, which was a bustling international seaport. Yet, this does not mean that he was simply “recycling ethnic stereotypes and prejudices.” Kant was, in Eze’s estimation, seriously proposing an anthropological and a geographical knowledge of the world as the empirical presupposition of his critical philosophy.

With the publication of this paper (and others in recent times) it has become ever harder to designate Kant’s thinking on race as marginal. Thomas Hill and Bernard Boxill dedicated a chapter, “Kant and Race [17],” to Eze’s paper in which they not only accepted that Kant expressed racist beliefs, but also that Eze was successful “in showing that Kant saw his racial theory as a serious philosophical project.” But Hill and Boxill counter that Kant’s philosophy should not be seen to be inherently “infected with racism . . . provided it is suitably supplemented with realistic awareness of the facts about racism and purged from association with certain false empirical beliefs.” These two liberals, however, think they have no obligation to provide their readers with one single fact proving that the races are equal. They don’t even mention a source in their favor such as Stephen J. Gould [18]. They take it as a given that no one has seriously challenged the liberal view of race but indeed assume that such a challenge would be racist ipso facto and therefore empirically unacceptable. They then excuse Kant on grounds that the evidence available in his time supported his claims; but that it would be racist today to make his claims for one would be “culpable” of neglecting the evidence that now disproves racial classifications. What evidence [19]?

They then argue that “racist attitudes are incompatible with Kant’s basic principle of respect for humanity in each person,” and in this vein refer to Kant’s denunciation, in his words, of the “wars, famine, insurrection, treachery and the whole litany of evils” which afflicted the peoples of the world who experience the “great injustice of the European powers in their conquests.” But why do liberals always assume that claims about racial differences constitute a call for the conquest and enslavement of non-whites? They forget the 100 million killed in Russia and China, or, conversely, the fact that most Enlightenment racists were opponents of the slave trade. The bottom logic of the Hill-Boxill counterargument is that Kant’s critical philosophy was/is intrinsically incompatible with any racial hierarchies which violate the principles of human freedom and dignity, even if his racism was deeply embedded in his philosophy. But it is not; and may well be the other way around; Kant’s belief in human perfectibility, the complete development of moral agency and rational freedom, may be seen as intrinsically in favor of a hierarchical way of thinking in terms of which race is the standard bearer of the ideal of a free and rational humanity.

It is quite revealing that an expert like Garrett, and the standard interpreters of the Enlightenment generally, including your highness Doctor Habermas, would ignore Kant’s anthropology. A recent essay by Stuart Elden, “Reassessing Kant’s geography [20]” (2009), examines the state of this debate, noting that Kant’s geography and anthropology are still glaringly neglected in most newer works on Kant. One reason for this, Elden believes, “is that philosophers have, by and large, not known what to make of the works.” I would specify that they don’t know what to make of Kant’s racism in light of the widely accepted view that he was a liberal progenitor of human equality and cosmopolitanism. Even Elden does not know what to make of this racism, though he brings attention to some recent efforts to incorporate fully Kant’s anthropology/geography into his overall philosophy, works by Robert Louden, Kant’s Impure Ethics (2000); John Zammito, Kant, Herder, and the Birth of Anthropology (2002), and Holly Wilson, Kant’s Pragmatic Anthropology (2006). Elden pairs off these standard (pro-Enlightenment, pro-Kant) works against the writings of leftist critics who have shown less misgivings designating Kant a racist. All of these works (leftists as well) are tainted by their unenlightened acceptance of human equality and universalism. They cannot come to terms with a Kant who proposed a critical philosophy only for the European race.

There is no space here for details; some of the main points these authors make are: Kant’s anthropology and geography lectures were part of Kant’s critical philosophy, “devoted to trying to enlighten his students more about the people and world around them in order that they might live (pragmatically as well as morally) better lives” (Louden, p. 65). The aim of these lectures, says Wilson, on the cultures and geography of the world was “to civilize young students to become ‘citizens of the world’” (p. 8). Kant was a humane teacher who cared for his students and expected them to become cognizant of the world and in this way acquire prudence and wisdom. “Kant explicitly argues that the anthropology is a type of cosmopolitan philosophy,” writes Wilson, intended to educate students to develop their rational powers so they could think for themselves and thus be free to actualize their full human potentiality (5, 115). This sounds very pleasant yet based on the infantile notion that knowledge of the world and cosmopolitanism, wisdom and prudence, are incompatible with a racial understanding. To the contrary, if Kant’s racial observations were consistent with the available evidence at the time, and if masses of new evidence have accumulated since validating his views, then a critical and worldly philosophy would require us to show understanding towards Kant’s racism, which does not mean one has to accept the subjective impressionistic descriptions Kant uses. Hiding from students the research of Philippe Rushton, Richard Lynn, Charles Murray, Arthur Jensen, among others, would negate their ability to become free enlightened thinkers.

Elden brings the writings of Bernasconi and David Harvey, agreeing with them that Kant played “a crucial role in establishing the term ‘race’ as the currency within which discussions of human variety would be conducted in the 19th century.” He agrees too that Kant’s racism is “deeply problematic” to his cosmopolitanism, and that earlier responses by Kantians to swept aside his racism as “irrelevant” or “not to be taken seriously” are inadequate. Elden thinks however that scholars like Louden and Wilson have risen to the leftist challenge. But what we get from Louden is the same supposition that Kant’s philosophy can be made to meet the requirements of humanitarianism and egalitarianism simply by discarding the racist components. This constitutes a confounding of the actual Enlightenment (and the authentic Kant) with our current cultural Marxist wish to create a progressive global civilization. Louden even makes the rather doleful argument that Kant’s monogenetic view of the races, the idea that all humans originated from a common ancestor, “help us reach our collective destiny.” Kant’s monogenetic view is not an adequate way to show that he believed in a common humanity. The monogenetic view is not only consistent with the eventual differentiation of this common species into unequal races due to migration to different environments, but it is also the case that Kant specifically rejected Buffon’s claim that racial differences could be reversed with the eventual adaptation of “inferior” races to climates and environments that would induce “superior” traits; Kant insisted that the differences among races were fixed and irreversible regardless of future adaptations to different environmental settings. Louden’s additional defense of Kant by noting that he believed that all members of the human species can cultivate, civilize, and moralize themselves does not invalidate Kant’s view that whites are the model of a universal humanity.

So many otherwise intelligent scholars have willfully misled themselves into believing that Enlightenment thinkers were promoters of egalitarianism and a race-less cosmopolitan public sphere. We do live in a time of major deceptions at the highest levels of Western intellectual culture. We are continually reminded that the central idea in Kant’s conception of enlightenment is that of “submitting all claims to authority to the free examination of reason.”[4] [21] Yet the very ideals of the Enlightenment have been misused to preclude anyone from examining freely and rationally the question of race differences even to the point that admirers of the Enlightenment have been engaged in a ubiquitous campaign to hide, twist beyond clarity, and confound what Enlightenment thinkers themselves said about such differences. White nationalists should no longer accept the standard interpretation of the Enlightenment. They should embrace the Enlightenment and Kant as their own.

Notes

[1] Gurutz Jáuregui Bereciartu, Decline of the Nation State (1986), p. 26.

[2] Hans Adler and Ernest Menze, Eds. “Introduction,” in On World History, Johan Gottfried Herder: An Anthology (1997): p. 5

[3] These words are cited in Stuart Elden’s “Reassessing Kant’s geography,” Journal of Historical Geography (2009), a paper I discuss later.

[4] Perpetual Peace. Essays on Kant’s Cosmopolitan Ideal, eds. Johan Bohman and Mathias Lutz Bachman. The MIT Press, 1997.

 


 

Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

 

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2010/09/Kant_Portrait.jpeg

[2] essay: http://opinionator.blogs.nytimes.com/2013/02/10/why-has-race-survived/

[3] Pandaemonium: http://kenanmalik.wordpress.com/2013/02/13/on-the-enlightenments-race-problem/

[4] open door policies on immigration: http://en.wikipedia.org/wiki/Kenan_Malik

[5] The Melting Pot Generation: How Britain became more relaxed about race: http://www.britishfuture.org/wp-content/uploads/2012/12/The-melting-pot-generation.pdf

[6] welcomed: http://www.britishfuture.org/blog/mixed-britain-will-the-census-results-change-the-way-we-think-and-talk-about-race/

[7] The British Dream: http://www.amazon.co.uk/gp/product/1843548054/ref=as_li_qf_sp_asin_il_tl?ie=UTF8&camp=1634&creative=6738&creativeASIN=1843548054&linkCode=as2&tag=kenanmalikcom-21

[8] The Independent: http://www.independent.co.uk/arts-entertainment/books/reviews/the-british-dream-by-david-goodhart-8578883.html

[9] Enlightenment and Global History: http://www.counter-currents.com/2013/04/enlightenment-and-global-history/

[10] Indo-European: http://www.theoccidentalobserver.net/2012/12/where-is-the-historical-west-part-1-of-5/

[11] presumptions unsupported by available evidence: http://en.wikipedia.org/wiki/Scientific_racism

[12] The Cambridge History of Eighteenth-Century Philosophy: http://www.amazon.com/Cambridge-History-Eighteenth-Century-Philosophy-Haakonssen/dp/0521418542

[13] other racialists: http://www.quodlibet.net/articles/foutz-racism.shtml

[14] The Color of Reason: The Idea of ‘Race’ in Kant’s Anthropology: http://books.google.ca/books?id=moH_07971gwC&pg=PA200&lpg=PA200&dq=%E2%80%9CThe+Color+of+Reason:+The+Idea+of+%E2%80%98Race%E2%80%99+in+Kant%E2%80%99s+Anthropology%E2%80%9D&source=bl&ots=Q9-oKv3Wks&sig=QDcpHumNboU6TrfmWYfZCdjPyss&hl=en&sa=X&ei=rHSOUbebCNWz4AP87YCwDA&sqi=2&ved=0CDEQ6AEwAQ#v=onepage&q=%E2%80%9CThe%20Color%20of%20Reason%3A%20The%20Idea%20of%20%E2%80%98Race%E2%80%99%20in%20Kant%E2%80%99s%20Anthropology%E2%80%9D&f=false

[15] Anthropology from a Pragmatic Point of View: http://books.google.ca/books/about/Kant_Anthropology_from_a_Pragmatic_Point.html?id=MuS6WI_7xeYC&redir_esc=y

[16] [3]: http://www.counter-currents.comfile:///C:/Users/Owner/AppData/Local/Microsoft/Windows/Temporary%20Internet%20Files/Content.IE5/F9Q4VNXE/The%20Enlightenment%20from%20a%20New%20Right%20Perspective%20(1).rtf#_ftn3

[17] Kant and Race: http://www.faculty.umb.edu/lawrence_blum/courses/465_11/readings/Race_and_Racism.pdf

[18] Stephen J. Gould: http://menghusblog.wordpress.com/2012/05/08/stephen-jay-gould-myth-and-fraud/

[19] What evidence: http://www.jehsmith.com/philosophy/2008/09/phil-498629-rac.html

[20] Reassessing Kant’s geography: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0305748808000613

[21] [4]: http://www.counter-currents.comfile:///C:/Users/Owner/AppData/Local/Microsoft/Windows/Temporary%20Internet%20Files/Content.IE5/F9Q4VNXE/The%20Enlightenment%20from%20a%20New%20Right%20Perspective%20(1).rtf#_ftn4

 

L’esthétisation du monde

L’esthétisation du monde

La conquête par le Capital


Pierre Le Vigan
Ex: http://metamag.fr/
Nous le savons : le monde moderne hypercapitaliste provoque un enlaidissement du monde, une propension à consommer la planète plutôt qu’à la ménager et à la respecter, une tendance à arraisonner le monde plutôt qu’à se mettre à son écoute. Reste à savoir pourquoi.
 
 
 
Déjà, Bertrand de Jouvenel avait remarqué que le monde moderne joue dans le sens de « la fin des aménités ». Ce n’est pas pour contester cela que Gilles Lipovetsky et Jean Serroy, vieux complices en écriture, ont pris la plume. C’est pour insister sur un effet paradoxal. Oui, le capitalisme consomme et consume le monde. Mais c’est aussi en créant et développant une économie de l’esthétique. En d’autres termes, le capitalisme se nourrit aussi du goût et de l’aspiration à la beauté. Le capitalisme exploite rationnellement « les dimensions esthétiques – imaginaires – émotionnelles à des fins de profits et de conquête des marchés ».
 
L’esthétisation du monde, un nouveau cycle de la conquête du monde par le Capital

Le capitalisme a ainsi ouvert un nouveau cycle de son arraisonnement de la société. Il a mis à son service les aspirations à l’esthétique, à l’émotion, au ressenti. En ce sens, il ne se nie pas lui-même, il devient au contraire plus efficacement lui-même. C’est pourquoi il faut plus parler d’hypermodernité que de postmodernité. Le capitalisme artiste se base toujours plus non sur de nouvelles communautés mais sur les individus. Il est fidèle à sa matrice, l’individualisme possessif. 
 
Styliser le monde pour mieux le commercialiser

Alors que la modernité avait opposé l’utile à l’artistique, l’industriel au beau, l’économie à l’art, l’hypermodernité assume le projet de styliser le monde. Toute la stratégie du capitalisme hypermoderne passe par l’appropriation de l’esthétique. Les jardiniers sont devenus des paysagistes, les industriels deviennent des artistes de l’industrie. Il s’agit de séduire en se référant à ce que Marx appelait « les lois de la beauté ». 
 
Malheureusement, nos auteurs notent que « l’éthique esthétique hypermoderne se montre impuissante à créer une existence réconciliée et harmonieuse : nous la rêvons tournée vers la beauté, elle l’est vers la compétition. (…) C’est un homo aestheticus réflexif, anxieux, schizophrène, qui domine la scène des sociétés hypermodernes. » Le malaise est ainsi dans nos sociétés. 
 
Quel est l’avenir de l’esthétisation du monde par le capitalisme hypermoderne ? Plusieurs voies sont possibles. L’une est la poursuite de la déréalisation du monde. L’autre est le retour au réel et le refus de l’hubris. L’avenir reste ouvert.
 
Gilles Lipovetsky et Jean Serroy, L’esthétisation du monde, vivre à l’âge du capitalisme artiste, Gallimard, 498 pages, 23,50 Euros.

dimanche, 19 mai 2013

Les Russes vent arrière

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Les Russes vent arrière

Ex: http://www.dedefensa.org/

Observons d’abord, puisque c’est aujourd’hui que Netanyahou est allé rendre ses devoirs à Poutine, à Sotchi-Canossa, que nous avons connu d’autres temps où des problèmes de cette importance et de ce domaine (livraisons ou pas de S-300 à la Syrie où se déroule une guerre qui concerne “la communauté internationale”) se réglaient avec les USA, et où un Premier ministre israélien, s’il avait quelque chose à dire à Moscou dans ce domaine, consultait d’abord les USA et s’en remettaient aux USA. Mais, aujourd’hui, les USA, c’est, disons, l’“isolationnisme-cool”. Alors, Netanyahou va directement voir Poutine.

...Lequel Poutine dirige une puissance qui prend de plus en plus de place au Moyen-Orient. Certains jugeraient que la Russie est en train de reprendre sa place au Moyen-Orient, du temps de la Guerre froide. Nous aurions tendance, nous, à aller plus loin que cela ; c’est-à-dire, envisager simplement que les Russes sont en train d’y prendre une place prépondérante, pendant que les USA s’effacent... Nous détaillons quelques faits qui semblent aller dans ce sens, directement en faveur des Russes, ou indirectement.

• La flotte russe s’installe en permanence en Méditerranée, retrouvant la place qu’y occupait le 5ème Escadron naval en Méditerranée, actif de 1967 jusqu’à sa dissolution en 1992. La décision de réinstaller une unité autonome russe en Méditerranée a été prise en avril et l’on a aujourd’hui des détails sur cette flotte permanente, qui aura son propre état-major, et qui disposera éventuellement de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins. (Voir Novosti, le 12 mai 2013.)

«Russia’s Mediterranean task force will comprise 5-6 warships and may be enlarged to include nuclear submarines, Navy Commander Adm. Viktor Chirkov said on Sunday. “Overall, already from this year, we plan to have 5-6 warships and support vessels [in the Mediterranean Sea], which will be replaced on a rotating basis from each of the fleets – the Black Sea, Baltic, Northern and, in some cases, even the Pacific Fleet. Depending on the scope of assignments and their complexity, the number of warships in the task force may be increased,” Chirkov told RIA Novosti.

»The Russian navy commander also said nuclear submarines could be deployed in the Mediterranean, if necessary. “Possibly. In a perspective. They [submarines] were present there during the existence of the 5th squadron. There were both nuclear and diesel submarines there. Everything will depend on the situation,” he said.»

• Il est clair que l’affaire des attaques israéliennes contre la Syrie, puis la décision russe de livrer des S-300 à la Syrie ont resserré les liens entre la Russie et la Syrie. La même chose pourrait survenir avec l’Iran, si la vieille affaire opposant la Russie et l'Iran, concernant une commande iranienne de S-300 que la Russie a refusée jusqu’ici d’honorer à la demande du bloc BAO, était résolue dans le même sens (livraison de S-300 à l’Iran). De même, les Russes ont l’intention d’accélérer des livraisons d’armes à l’Irak, après le déblocage (voir le 27 avril 2013) de l’énorme contrat d’armes russes commandées par l’Irak. On retrouve bien entendu une ligne d’alliance Téhéran-Bagdad-Damas qui se fait selon une dynamique qui a notamment les allures d’un soutien matériel russe actif.

• ... Ce à quoi il faut ajouter désormais le Hezbollah. Des nouvelles sont répercutées, commentées et enrichies par Jean Aziz, journaliste libanais au quotidien Al-Akhbar et à la station TV OTV, dans Al-Monitor Lebanon Pulse du 12 mai 2013, à propos des contacts récents entre la Russie et le Hezbollah et les perspectives qui s’ouvrent pour ces deux interlocuteurs, selon une dynamique nouvelle de coopération. On observera, souligné par nous en gras, l’appréciation selon laquelle ces deux interlocuteurs parlent en termes d’équilibre général dans lequel la Russie serait désormais appelée à jouer un rôle prépondérant.

«For the second time in nine days, Hezbollah Secretary-General Hassan Nasrallah appeared in a televised speech, knowing that both appearances fall into the same political context — one that was previously discussed in this column to indicate three reasons behind the timing of the two appearances and speeches.

»The previous article detailed the first reason behind the appearance of Nasrallah, which was to confirm the religious tenets and the ideological justification of Hezbollah’s stance on the Syrian situation. The second reason was directly related to the political developments in Lebanon and its neighboring regions, starting with the visit of Russian Deputy Foreign Minister Mikhail Bogdanov to Beirut on April 26 and 28. The Russian minister’s visit to the Lebanese capital after Tehran and Damascus is not without meaning. Clearly, Russia, Iran, Syria and Hezbollah have been coordinating at some level and have tackled all the regional developments and stances taken in this regard by any of the elements of this new axis... [...]

»Meanwhile, sources in the know on the results of Bogdanov’s visit to the Lebanese capital revealed to Al-Monitor that the conversation clearly tackled the role of Russia in protecting the forces that are close to it in the region, as well as the importance of facing Washington and returning the balance to the global system in its Middle Eastern side at least. Moreover, both officials discussed the prospects of imposing the demarcation of the international spheres of influence in this region. In a clear and straightforward conversation, they brought up the different as well as matching ideological, economic, geostrategic and security-related interests of Moscow and local forces in achieving these goals.»

• Le dernier point concerne ce qui pourrait constituer un rapprochement entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, manœuvre qui ne déplairait pas à la Russie, qui a de bons liens avec l’Iran et des liens qui ne sont pas si mauvais avec l’Arabie. La nouvelle est présentée par DEBKAFiles (le 13 mai 2013), qui suit désormais avec une hargne particulière l’enchaînement des épisodes marquant la dégradation de la position US au Moyen-Orient.

«Saudi Arabia has decided to explore dialogue with its great regional rival Iran for ending the Syrian conflict and assuring Lebanon’s political future, DEBKAfile’s Gulf sources report. They have given up on US policy for Syria in view of Russian and Iranian unbending support for Bashar Assad; his battlefield gains aided by Hizballah and Iranian Bassij forces; and Turkey’s inaction after Saturday’s terrorist bombings in the town of Reyhanli near the Syrian border which caused 46 deaths. Saudi Foreign Minister Saud al-Faisal took advantage of the Organization of Islamic Conference-OIC, in Jeddah this week on the Mali conflict for getting together Monday, May 13, with Iranian Foreign Minister Ali Akbar Salehi who was in attendance.

»Our sources report that Riyadh’s first priority is to stabilize Lebanon through a Saudi-Iranian entente on political equilibrium in Beirut. The Saudis would next seek an accord with Tehran on the outcome of the Syrian civil conflict.

»The Saudi rulers have come to the conclusion, which the West and Israel have been slow to acknowledge, that since the Iranian-Hizballah-Syrian military alliance is pulling ahead in the Syrian conflict and chalking up victories, they had better look to their interests in Lebanon, which hinge heavily on the Sunni clan headed by Saad Hariri. If they wait till a victorious Hizballah comes marching home and grabs power in Beirut, protecting Lebanon’s Sunni community will be that much harder...»

Le même texte fait état du faible crédit accordé par les Saoudiens au projet de conférence organisée par les USA et la Russie conjointement, notamment à la lumière du peu d’enthousiasme que montrerait Obama pour la chose, – souligné, ce peu d’enthousiasme, par la remarque d’Obama lors de sa conférence de presse du 13 mai avec Cameron, concernant la “suspicion persistante héritée de la Guerre froide, entre la Russie et les USA” («“lingering suspicions between Russia and the US” left over from the Cold War»). Cette remarque est très singulière, dans la mesure où cette suspicion n’est nullement en état de persistance, mais plus évidemment une ré-invention des USA, à coup de lobbies, d’“agression douce”, d’accusations humanitaristes, etc., contre la Russie, alors que la Russie a au contraire depuis longtemps écarté cette sorte de suspicion dont parle Obama. La phrase d’Obama, qui pourrait étonner certains venant d’Obama, évoque plutôt une paranoïa persistante du côté US, cette paranoïa si naturelle qu’elle n’a nul besoin du souvenir de la Guerre froide pour se faire sentir, et qui s’alimente plutôt à une complexité psychologique dont les USA n’ont besoin de personne pour l’entretenir dans leur propre chef... Dans tous les cas, cette phrase et ce qu’elle évoque éclairent d’une lumière moins amicale l’“isolationnisme-cool” dont nous parle Stephen M. Walt, la lumière du désenchantement découragé devant ce qui est effectivement, bien plus qu’un repli tactique des USA, une position de plus en plus forcée devant son propre déclin et l’effondrement de sa propre puissance.

Dans ce cas, il est alors remarquable de voir, devant la perspective du possible échec de la tentative Russie-USA de cette conférence sur la Syrie, un pays comme l’Arabie envisager de se tourner vers l’Iran et, au-delà et par simple enchaînement, en partie vers la Russie, pour trouver une issue de stabilisation à un désordre qui échappe de plus en plus à tout contrôle des acteurs extérieurs. Si elle s’affirmait, cette dynamique ne laisserait ni la Jordanie, ni l’Égypte insensibles, certes... Dans cette interprétation, on note également une considération bien peu amène pour la Turquie dont les manœuvres effrénées de déstabilisation depuis près de deux ans conduisent à l’impasse du désordre sur son propre territoire, chose également reprochée par Obama à Erdogan. (Les USA sont notamment inquiets des grandioses projets turcs de rassemblement d’un Kurdistan, avec ses parties syrienne et irakienne, à cause des menaces que ce projet fait peser non seulement sur l’Irak, mais sur la Turquie elle-même. Mais Erdogan oppose à ces craintes une assurance sans faille de lui-même et de sa politique.)

Le constat est donc que, devant l’évolution de la situation en Syrie, le camp constitué par le bloc BAO commence à céder à des tendances de délitement dans tous les sens tandis que la Russie évolue d’une position centrale d’une possible médiation qui s’avère de moins en moins possible, vers une position d’organisatrice d’un nouveau rassemblement au Moyen-Orient à partir de ses liens avec l’Iran, la Syrie, puis avec l’Irak, le Hezbollah et, éventuellement, d’autres acteurs qui deviendraient des transfuges du camp BAO. Tout se passe comme si le désordre commençait à épuiser ceux qui ont contribué à le créer, avec un éparpillement de ce rassemblement hétéroclite, dont la Russie sortirait nécessairement comme acteur extérieur central au Moyen-Orient. Cela serait une rétribution logique, et juste si l’on veut, du rôle qu’elle a tenu jusqu’ici.

Il ne s’agit pour l’instant de rien d’autre que d’une perspective, et le désordre lui-même est loin d’avoir dit son dernier mot, et sans doute aura-t-il toujours son mot à dire dans le contexte de la séquence actuelle. Mais la tendance générale se dessine de plus en plus clairement, et elle s’affirme à partir du caractère d’insupportabilité du processus d’autodestruction du Système, qui bouscule ou emporte tous ceux qui ont misé dessus (sur le Système), avec certains cherchant d’ores et déjà à sortir leur épingle du jeu. Quoi qu’il en soit, il existe aujourd’hui la possibilité d’un intéressant renversement de situation qui donnerait au “printemps arabe“ une alluré inattendue ; cette possibilité, si elle est nécessairement caractérisée par le désordre évident au Moyen-Orient, le serait surtout, dans ce cas, par la hiérarchie des influences extérieures, avec la Russie revenant en force dans cette région et n’étant pas loin d’être en position de supplanter des USA de plus en plus amers, impuissants de leur incompréhension de la situation, bien plus fatigués que cool finalement. Dans ce cadre, il est possible que l’Israélien Netanyahou parle à Poutine de bien autre chose que de S-300, les Israéliens pouvant estimer eux aussi que leur choix exclusif du “parrain” américaniste devient discutable.

Effectivement, à côté de ces événements qui on leurs significations diverses et parfois surprenantes, on distingue l’apparition d’un phénomène d’épuisement psychologique, se traduisant par une dérive des politiques vers des orientations complètement imprévues. Cet épuisement psychologique est un facteur central de la crise d’effondrement du Système, comme nous ne cessons de le souligner, jusqu’à ses racines historiques fondamentales. Ce n’est qu’un paradoxe apparent si cet épuisement frappe les acteurs périphériques de la crise syrienne, plus que les acteurs directs, parce que ces acteurs périphériques sont directement connectés à la crise d’effondrement du Système. La position de force de la Russie, elle, tient évidemment à sa politique principielle, effectivement appuyée sur le respect et la défense des principes structurants, seul moyen d’échapper à cet épuisement causé par les forces déstructurantes et dissolvantes du Système.

MICHEL ONFRAY contre les dogmes freudiens

MICHEL ONFRAY contre les dogmes freudiens


Pierre Le Vigan
Ex: http://metamag.fr/
 
Fidèle à sa méthode Michel Onfray cherche à opposer en tous domaines – ici la psychanalyse – les « autoritaires » d’un côté, les « libertaires-libertins » de l’autre. On peut le dire aussi différemment : les orthodoxes normatifs d’un côté, les hétérodoxes hédonistes de l’autre. On a compris : ceux qui ont précédé et préparé Onfray, et ceux qui ont précédés les ennemis d’Onfray. Pour être un peu sommaire ce clivage est  éclairant. Il met du désordre dans un faux ordre, travail philosophique s’il en est.
 

                                                                                Michel Onfray et Sigmund Freund
 
Dans Le crépuscule d’une idole, Michel Onfray avait produit une critique radicale – et retentissante ! – de Freud. Il avait certes repris les réflexions d’un Pierre Debray-Ritzen (La psychanalyse cette imposture, 1991) et bien entendu du Livre noir de la psychanalyse (2005) mais avec un écho plus grand. 
 
Otto Gross toxicomane et vitaliste 

Il s’attache à autre chose dans Les freudiens hérétiques. Son but est de défendre 3 figures de psychanalystes fâchés avec Freud. Le premier, Otto Gross, fils d’un criminologue conservateur, se veut révolutionnaire. Il se livre à toutes sortes d’expériences limites. Il oppose le « refoulement toxique du dionysisme individuel par l’apollinisme social. » à la nécessaire libération des forces dionysiaques- ce qui n’est pas faux mais renvoie à la structure de toute société. Il politise et socialise ainsi la question de l’inconscient. En termes freudiens, il prêche la mise à l’écart du surmoi au profit du ça.  Les pulsions primitives et vitales sont donc valorisées au détriment des normes sociales. « Otto Gross (…) ne se contente pas d’en appeler à une hétérosexualité libre, il souhaite également en finir avec la division des sexes et l’inscription des corps dans une logique dite aujourd’hui gendrée (ou genrée), avec d’un côté les hommes, de l’autre les femmes. » On voit qu’il ne suffisait pas de s’éloigner de Freud pour ne pas professer des absurdités ! Otto Gross est trouvé mort en 1920. Un infirmier note : « Le docteur en médecine Otto Gross, âgé de 42 ans et de religion mosaïque, est décédé à 5 heures du matin. Il a couché durant la nuit dernière dans un passage inutilisé conduisant à un entrepôt. Une pneumonie, aggravée par la sous-alimentation, ne pouvait plus être traitée ».
 

Otto Gross

Deuxième figure : Wilhelm Reich 
 
Issu d’une famille juive autrichienne très assimilé, proche de Gross quant aux idées, il «inscrit l’inconscient non pas dans un univers purement métapsychologique, mais dans un monde sociologique et politique. » (Michel Onfray). Autre différence, contrairement à Freud, il soigne surtout des pauvres.  
 
 
Sa thèse centrale est qu’ « il n’y a qu’un seul mal chez les névrosés : le manque de satisfaction sexuelle totale répétée. » Selon W. Reich la « mauvaise sexualité » vient du capitalisme. D’où la nécessité d’une révolution/libération sexuelle anticapitaliste. Il croit trouver l’Eden dans la Russie bolchévique, Lénine ayant déclaré que « le communisme ne doit pas apporter l’ascèse mais la joie de vivre, la vigueur et également une vie amoureuse comblée » (ce qui est peut-être beaucoup demander à la politique !).  Comme Rousseau, Wilhelm Reich croit qu’à l’origine des temps historiques l’acte sexuel était simple et sans complexe. Pourquoi ? Parce que dans le communisme primitif tout était la propriété commune de tous. Wilhelm Reich mourra en 1957 dans la cellule d’une prison américaine. Il avait écrit : « La plupart des psychanalystes étaient eux-mêmes des malades souffrants  de troubles sexuels, et cela n’était pas sans influer sur leur évolution. » (La fonction de l’orgasme).
  
Erich Fromm contre le mythe freudien de la pulsion de mort

Erich Fromm, le troisième hétérodoxe d’Onfray est sans doute le plus intéressant des trois - et le moins malade. Juif allemand, passionné par le Talmud, installé aux Etats-Unis à partir de 1934, il critique la société technicienne et cybernétique, refuse la notion de pulsion de mort telle que l’entendait Freud, et récuse l’hermétisme et l’intellectualisme distanciateur de Lacan et des freudiens orthodoxes. Il applique la méthode nietzschéenne de recherche de la généalogie d’une pensée pour la comprendre (La mission de Sigmund Freud). C’est l’application du « D’où parles-tu ? » à Freud.  Il en conclut que la philosophie de Freud n’est rien d’autre que sa confession et son autobiographie. Pour Erich Fromm, Freud a inscrit toute sa vie sous le signe de l’avoir : « l’argent, la réputation, les honneurs, les richesses ». Selon Fromm la psychanalyse est devenue « un produit de remplacement de la religion pour les classes moyennes, ou tant soit peu supérieures, des villes, qui ne souhaitaient pas faire un effort radical plus complet. » Ce qui n’est pas mal vu. 
 
 
Erich Fromm fait l’apologie de la pulsion de vie aussi bien contre les dérèglements psychiques tels dit-il la pornographie ou le sadisme généralisé que contre les dérèglements sociaux tels la folie consumériste, le culte des gadgets, le nihilisme des valeurs. Toutes idées qui ne sont pas sans évoquer Herbert Marcuse ou Yvan Illich. Michel Onfray conclut son livre par un démontage aussi hilarant que convaincant de l’imposture lacanienne. « La chape de plomb du freudo-lacanisme fut une malédiction pour la scène intellectuelle [française]» écrit Michel Onfray. Une lecture roborative.
 
Michel Onfray, Les freudiens hérétiques. Contre histoire de la philosophie 8, 388 p., 20,90 €, Grasset, 2013.

samedi, 18 mai 2013

The System Against Syria . . . & Russia

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The Hollow Empire
The System Against Syria . . . & Russia

By Gregory Hood 

Ex: http://www.counter-currents.com/

In the wake of the Boston bombing, there was some hope among the dwindling number of true believing conservatives that the long awaited Grand Alliance Against Jihad would finally come to fruition.

The news that Russian intelligence had warned [2] the FBI about Tamerlan Tsarnaev and subsequent raids [3] on Muslim “extremists” within Russia prompted a flurry of activity on conservative websites. The emerging motif within the American Right is that Vladimir Putin may be a sinister tyrant and anti-American (and a Communist from the KGB!), but he’s at least a serious and competent national leader who recognizes the threat of Islamic terrorism. The reaction at the grassroots forum FreeRepublic to the news that Secretary of State John Kerry was kept waiting in Moscow was laughter [4], rather than patriotic fury. As President Putin patiently lectures Barack Obama to the delight [5] of conservative chatterers, at least some of the hoi polloi of the American Right are dreaming about the Red Army and the 101st Airborne joining forces to romp through Grozny.

Keep dreaming.

The result of the Boston bombing will not be a Russian-American rapprochement. Instead, it will lead to an acceleration of The System’s efforts to encircle Russia, especially by increasing aid to “rebels” opposed to Russian ally and Syrian President Bashar al-Assad.

More importantly, it is the foreign policy experts of Conservatism Inc. that are leading the way. Senator John McCain, taking a break from his work pushing a nation-breaking amnesty as part of the “Gang of Eight,” is calling for “game-changing [6]” aid to the rebels in Syria. Senator Lindsey Graham is going further, calling for ground troops to secure supposed chemical [7] weapons.

Meanwhile, among the conservative press, the talking heads are sensing an opportunity to attack President Barack Obama for being “weak.” Charles Krauthammer repeatedly mocks [8] Obama’s impotence in the face of Syria crossing his “red line” by using weapons of mass destruction. National Review has called [9] for military aid to the rebels, but don’t worry, only the “secular,” non-militant ones. And of course, the Weekly Standard moans [10] that Obama has failed to “topple an Iranian ally,” but rejoices that our “strategic ally” Israel has begun bombing the country. If Conservatism Inc. has a core message, it’s that President Obama is not “strong” enough.

What makes it almost funny is that it’s Bashar al-Assad who explicitly laid out what is likely to happen. Assad warned that the West paid heavily for supporting Al Qaeda in Afghanistan, and it is now supporting it in Syria. The cost will come in the “heart of Europe and the United States.” This is precisely what happened in Boston, when years of extensive American support [11] for Muslim rebels in Chechnya evidently did nothing to endear Chechnyan immigrants to the American way of life, any more than tens of thousands of dollars in welfare.

The truth is that whatever one says about Bashar al-Assad, the opposition at this point in time is precisely who he said it was at the beginning – Muslim extremists allied with Al Qaeda, openly hostile to the West. Furthermore, Assad’s stubborn hold on power is fueled by his stalwart defense of minority communities within Syria, especially Christians. Finally, while the best the United States can say is that it has “varying degrees of confidence” that Assad used chemical weapons, the United Nations is hearing testimony that it was the rebels [12] who used sarin gas on civilians. Not surprisingly, it’s also the rebels who have heroically taken UN peacekeepers hostage [13], to the utter indifference of those who usually care about such things.

American hawks, led by the supposedly anti-jihadist conservatives, seem blithely unconcerned about all of this. Of course, we just saw this movie in Libya. The glorious Libyan revolution led to the outright murder of an American ambassador and other American officials. Only Congressional Republicans seem to care, and are widely mocked by the media for doing so. Muammar al-Gaddafi of course, was a largely secular dictator who had openly declared his allegiance with the United States during the War on Terrorism. This didn’t stop America from helping his enemies butcher him and anally rape his corpse with a knife. Today, Islamic radicals are far more powerful in Libya than they were before Gaddafi’s fall. Bernard-Henri Lévy, the “French” Jew who helped lead the effort to overthrow the government, is today banned from the country because he is a Jew [14].

It’s not about terrorism, or democracy, or even Israel. American foreign policy is already post-American, designed to break down any centers that show signs of independence from the international financial system of Wall Street and London. It is no coincidence that Gaddafi suddenly fell from favor when he began to move away [15] from trading oil in dollars. Syria also represents a territory that still has a degree of real independence from the global banking system. It is for that reason it must be broken. Geopolitically, Russia is the final target, as its large energy reserves and nationally conscious ruling class prevent it from being simply absorbed into the system of financial control that rules the West.

But what do American neoconservatives, the true believers of Empire, think about all this? On the surface, Barack Obama has actually strengthened the “jihad,” presiding over the fall of largely secular governments in states like Egypt, welcoming the rise of the Muslim Brotherhood to power, and actively continuing American military aid. Sure enough, accusations that Obama is naive at best and malevolent at worst are a largely consistent feature of the American Right’s take on his foreign policy. However, this paranoia about a Muslim Brotherhood caliphate supposedly uniting the Middle East misses the reality that these states are actually far weaker, and less independent, than they were previously.

A leader like Assad or Saddam Hussein is able to use his personality and ideology to make his regime the focus of loyalty among the population. In Egypt, while the Muslim Brotherhood has achieved political power, it has having a hard time [16] consolidating its rule. While Iran represents a unity of political, religious, and economic sovereignty under an ideologically oriented and permanent regime, Egypt is still up for grabs. Under the “open society,” the controlled media, civil society groups under the control of George Soros or the U.S. State Department, and an army of international activists are free to manipulate the system from the top down. Even if there are short term gains for so called “radical” Islam, the growth of sharia law in Egypt does not threaten the power of international finance, any more than the growth of sharia law in neighborhoods of Copenhagen or Denmark. What does threaten international finance is a nationally (or worse, ethnically) conscious people, united under nationally conscious leadership that is willing and able to wield state power.

On a global scale, Russia is leading this resistance. Putin’s decision to ban the “pro-democracy” groups and foreign activists responsible for the “color coded” revolutions in Eastern Europe marked his transition to an anti-American “bad guy” in the eyes of the media. Whatever his (many) failings, Putin insists on his idea of “sovereign democracy” and the survival of Russia as a self-conscious entity. This is echoed in Assad’s pronouncement that he has no alternative but victory, as if he loses, “Syria is finished” in the same way that Iraq today is simply a geographic expression. Talk of Islamization, terrorism, or who is “pro-Western” or “anti-Western” conceals the real agenda. In the world of the future, peoples are to have no collective existence, aside from a token form allowed to non-whites who are incapable of maintaining any real independence.

While it’s comforting to believe that the American Empire is on its last legs, there’s little to suggest that the geopolitical position of the United States is actually growing weaker. Serbia has long since fallen, stripped of Kosovo, and voted into the anti-European Union after an international propaganda campaign. Iraq has fallen. Syria is on the brink. Despite the drones patrolling entire regions of the world, the American military is actually remarkably restrained considering the country’s actual potential. The country’s current military expenditures of about 4.5 percent of GDP is well below [17] the 45 year average. If pressed, the United States could easily expand its military.

Patriotic American conservatives are the essential bulwark to this system. They fight the wars, as the combat arms and Special Forces are still overwhelmingly white. They provide the intellectual justification for interventions around the world. They salute the flag and promote the idea of the military as an honorable profession. Nonetheless, what is driving American foreign policy is something beyond imperialism, capitalism, or even the frenzy for white dispossession. We are moving towards an end game that is openly discussed and openly defended. That end game is precisely what was defined in Francis Fukuyama’s The End of History and the Last Man, the “Open Society,” rule by finance and media, worldwide, forever.

Such an agenda has nothing to do with any recognizable form of American patriotism, but this does not stop American conservatives from seeking to marshal what is left of the traditional American nation for one final democratic crusade. As Mitt Romney maintained, Russia is our “number one geopolitical foe.” Perhaps the most important reason that American conservatives must never be allowed to regain power is that they truly believe their own propaganda when it comes to foreign policy. After all, the only things the American conservative movement has to show for its unlimited control of the American government in the early 21st century are upper class tax cuts, and the Iraq War.

Where does leave the North American New Right? The system is anti-White, but it is more than that. As Noam Chomsky said [18],

Capitalism basically wants people to be interchangable cogs, and differences among them, such as on the basis of race, usually are not functional. I mean, they may be functional for a period, like if you want a super exploited workforce or something, but those situations are kind of anomalous. Over the long term, you can expect capitalism to be anti-racist — just because its anti-human. And race is in fact a human characteristic — there’s no reason why it should be a negative characteristic, but it is a human characteristic. So therefore identifications based on race interfere with the basic ideal that people should be available just as consumers and producers, interchangable cogs who will purchase all the junk that’s produced — that’s their ultimate function, and any other properties they might have are kind of irrelevent, and usually a nuisance. (Noam Chomsky, Understanding Power: The Indispensable Chomsky [New York: The New Press, 2002], pp. 88–89)

The critical divide between the System and those forces against it is the question of sovereignty. The System seems to break apart any collective identity or defense by peoples against the global power structure of finance and media. America is the iron fist that facilitates this transition, enabled by the useful idiots of the American Right. Israel, as the nationalist state of the “Chosen” is the one permitted exception, but even their ethnostate may be caught in the larger pattern and break down in the long term. In the end, Muslim or Christian, white or black, you will be assimilated [19].

Russia is not some lost ideal for the North American New Right, Putin is not some nationalist paragon, and Russian exports like the Fourth Political Theory are not some glorious path to victory for us. Nonetheless, the only geopolitical imperative that matters today is the ability of states and abilities to secure an independent existence from this system. Without this potential, even talking about ethnostates and White Republics misses the point. For that reason, states as diverse as Chávez’s Venezuela [20], Iran, and above all Syria deserve our attention. Breaking patriotic American conservatives away from their minders at Conservatism Inc. is a critical strategic objective. The Boston bombing is an opening.

Syria is not just fighting against Al Qaeda and hypocritical Zionism in defense of Christian minorities. It’s fighting in defense of the idea that peoples – any peoples at all – have the right to exist. White American conservatives [21] have to decide if they would rather be the vanguard of the Hollow Empire – or a people in their own right.

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2013/05/the-hollow-empirethe-system-against-syria-and-russia/

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/05/AssadPutin.jpg

[2] warned: http://www.cbn.com/cbnnews/world/2013/April/Russia-Warned-US-Boston-Suspect-a-Follower-of-Islam/

[3] raids: http://freerepublic.com/focus/f-news/3013410/posts

[4] laughter: http://freerepublic.com/focus/f-news/3016778/posts

[5] delight: http://www.thegatewaypundit.com/2013/04/vladamir-putin-lectures-obama-on-radical-islam-during-phone-call/

[6] game-changing: http://www.huffingtonpost.com/2013/05/05/mccain-syria-rebels-aid_n_3218839.html

[7] chemical: http://www.washingtonpost.com/blogs/post-politics/wp/2013/04/28/mccain-boots-on-the-ground-in-syria-the-worst-thing-the-united-states-could-do/

[8] mocks: http://www.realclearpolitics.com/video/2013/04/30/krauthammer_on_obamas_response_to_chemical_weapons_in_syria_chain_of_custody_what_is_this_csi_damascus.html

[9] called: http://www.nationalreview.com/article/347270/al-assad-crosses-red-line

[10] moans: http://www.weeklystandard.com/keyword/Syria

[11] support: http://www.theamericanconservative.com/chechens-and-american-hawks-an-interesting-alliance/

[12] rebels: http://www.reuters.com/article/2013/05/05/us-syria-crisis-un-idUSBRE94409Z20130505

[13] hostage: http://www.foxnews.com/world/2013/05/07/4-un-peackeepers-detained-by-armed-men-in-syria/

[14] because he is a Jew: http://blogs.the-american-interest.com/wrm/2013/03/26/prominent-jew-banned-from-libya-he-helped-make/

[15] move away: http://www.thenewamerican.com/economy/markets/item/4630-gadhafi-s-gold-money-plan-would-have-devastated-dollar

[16] hard time: http://english.ahram.org.eg/NewsContent/1/64/70632/Egypt/Politics-/Hundreds-protest-Brotherhoodisation-of-Alexandria-.aspx

[17] below: http://www.google.com/imgres?imgurl=http://blog.heritage.org/wp-content/uploads/2008/03/defense-spending-and-gdp.gif&imgrefurl=http://www.forbes.com/sites/aroy/2012/03/12/how-health-care-spending-strains-the-u-s-military/&h=340&w=750&sz=14&tbnid=vd4URV-1Uvml1M:&tbnh=63&tbnw=138&zoom=1&usg=__1QyLeRBzLPrBuUM4v-Fc78kZXBc=&docid=KVwmIU-HhnzHhM&hl=en&sa=X&ei=sLmLUeyrObO50QHSzoHYBg&ved=0CGAQ9QEwBg&dur=351

[18] said: http://www.newrightausnz.com/2005/11/28/big-business-as-a-supporter-of-anti-racism-noam-chomsky/

[19] you will be assimilated: http://alternativeright.com/blog/2013/4/30/resistance-is-futile

[20] Venezuela: http://www.counter-currents.com/2013/03/two-cheers-for-chavez/

[21] White American conservatives: http://www.counter-currents.com/2012/11/a-white-nationalist-memo-to-white-male-republicans/

Syrie : Israël joue avec le feu islamiste

Syrie : Israël joue avec le feu islamiste

Ils sont nombreux les « idiots utiles » des fous d’Allah


Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr/

Il est évident que Tel Aviv s’inquiète à juste titre de l’implication de l’Iran dans le conflit syrien et d’un éventuel renforcement du Hezbollah libanais. Il n’en reste pas moins que son intervention militaire directe dans cette guerre civile la transforme en déflagration régionale. Israël prend des risques et joue avec le feu. A quoi servirait d’affaiblir les chiites radicaux du Liban si la conséquence est la prise du pouvoir à Damas par des sunnites fanatiques et proches de la mouvance Al-Qaïda. On pourrait reprendre la formule « ni Allal, ni casher » adaptée de celle de Churchill sur la destruction de l’Allemagne nazie renforçant la menace soviétique « on a tué le mauvais cochon ».
 

Une intervention contestable
 
"Selon un nouveau bilan, au moins 42 soldats ont été tués et le sort d'une centaine d'autres est inconnu à la suite du raid israélien", a déclaré Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Un premier bilan faisait état de 15 morts. Selon Rami Abdel Rahmane, les trois sites visés par les Israéliens "comptent 150 hommes, mais on ignore si tous s'y trouvaient lors du raid". Les autorités syriennes n'ont, jusqu'à présent, donné aucun bilan officiel, mais le ministère des Affaires étrangères dans une lettre à l'ONU avait affirmé que "cette agression avait causé des morts et des blessés et des destructions graves dans ces positions et dans des régions civiles proches". L’opposition syrienne  s’inquiète donc elle aussi de l’intervention israélienne.
 
Le retour des armes chimiques
 
La Commission d’enquête internationale indépendante sur la Syrie, mandatée par l’ONU, a affirmé lundi qu’elle «n’avait pas obtenu de résultats permettant de conclure que des armes chimiques ont été utilisées par les parties au conflit». «En conséquence et à ce jour la Commission n’est pas en mesure de commenter davantage ces allégations», ajoute un communiqué qui apparaît comme un désaveu des déclarations dimanche à la presse d’un de ses membres, le procureur suisse Carla del Ponte, qui a parlé d’usage de gaz sarin par les rebelles.
 

Général iranien Ahmad-Reza Pourdastan

Del Ponte, qui dans ses précédents mandats, notamment en tant que procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), s’était faite remarquer par des déclarations radicales aux médias, avait affirmé dimanche soir à la chaîne de télévision publique suisse du Tessin, avoir vu un rapport sur «des témoignages recueillis concernant l’utilisation d’armes chimiques, en particulier de gaz neurotoxique, par les opposants et non par le gouvernement».
L’idole des traqueurs de criminel de guerre ne devient plus crédible quand elle témoigne en défaveur des «  gentils auto-proclamés ». Y aurait-il une justice internationale elle aussi politisée ?
 

Carla Del Ponte et Rami Abdel Rahmane
 
Pour Damas, les raids israéliens prouvent que les rebelles sont «les outils d’Israël à l’intérieur» du pays. Et «la communauté internationale doit savoir que la situation dans la région est devenue plus dangereuse après l’agression», a déclaré le ministre de l’Information Omrane al-Zohbi. «Le gouvernement syrien confirme que cette agression ouvre largement la porte à toutes les possibilités», a-t-il ajouté. La télévision syrienne a annoncé en soirée que «les missiles étaient prêts pour frapper des cibles précises en cas de violation», sans plus de précisions.
 
Dans sa lettre à l’ONU, Damas a accusé l’État hébreu d’appuyer les rebelles, notamment le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda. De son côté, l’Armée syrienne libre (ASL, rebelles) a estimé que ses opérations n’étaient «pas liées aux raids israéliens ou à autre chose» tandis que la Coalition de l’opposition a condamné le raid israélien mais accusé le régime d’être responsable de l’affaiblissement de l’armée qu’il utilise «contre la population». L’Iran a aussitôt répliqué par la voix du commandant de l’armée de terre, le général Ahmad-Reza Pourdastan, qui s’est dit prêt à «entraîner» l’armée syrienne.
 
Il n’y a pas qu’Israël bien sûr qui joue avec le feu.

vendredi, 17 mai 2013

Robert E. Howard & the Heroic

 

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Robert E. Howard & the Heroic

By Jonathan Bowden

Ex: http://www.counter-currents.com/

Editor’s Note:

The following text is a transcript by John Morgan of a lecture by Jonathan Bowden, “Robert Erwin Howard: Pulpster Extraordinaire,” given at the 26th New Right meeting in London on Saturday, April 17, 2010. The audio is available on YouTube [2].

Unfortunately, significant portions of the audio were cut off at the beginning of the second and third segments on YouTube. For the purposes of publishing this essay in the Pulp Fascism [3] collection, I also removed some 2,300 words of digressive material. If anyone has access to a complete copy of the lecture, please contact me. Also, if you have any corrections or if you can gloss the passages marked as unintelligible, please contact me at editor@counter-currents.com [4] or simply post them as comments below. If and when a complete transcript can be assembled, we will publish it here as well. 

I’ll be talking about Robert Ervin Howard. A while back, I had a talk about H. P. Lovecraft, Aryan mystic, and he was one of a triumvirate of writers who wrote for a fantasy magazine called Weird Tales, a pulp magazine; they were incredibly cheaply produced magazines in the 1930s, with quite good art, graphic sort of art, printed on cheap bulk newsprint paper which was very acidic and fell apart very quickly. And yet three writers, Clark Ashton Smith, Robert Ervin Howard, and Howard Phillips Lovecraft have survived and been inducted into literature. I saw in my local library that Penguin Classics, or Modern Classics, the ones with the grey covers, now include Robert Erwin Howard’s Heroes in the Wind, from Kull to Conan: The Best of Robert E. Howard as a book. Penguin Classics, you see? So it begins as a pulp, and a hundred years later it’s redesignated as literature.

Howard is a very interesting figure. He only lived 30 years. He was born in 1906 and shot himself with a revolver in the head in his car, outside his home, when he was 30 years of age. We’ll get on to that afterwards. He wrote 160 stories, and the interesting thing about these stories is that they are pre-civilized in their settings, they’re barbaric, they’re ultra-masculine stories, and they deal with many themes which have been so disprivileged from much of mainstream liberal humanist culture that they no longer exist.

Howard had a range of heroes and wrote in most popular genres. He wrote to make money, but he began as a poet, and a poetic and sort of Saturnalian disposition influenced his work and his friendship, by correspondence, with Lovecraft, and to a lesser extent, Clark Ashton Smith, throughout his life. He was of Irish descent, and he was born in a town which became a boom town in the oil booms of the early 20th century in Texas. For those of you who don’t know, Texas is enormous. England fits into Texas twelve times, and Britain, eight times. He was born in Peaster, Texas, and spent some of his early life in a town called Brownwood, a quintessentially small-town American, which is the experience of most white Americans through the settlement of Western civilization in North America. The state capital, of course, is Austin, and you have the big cities like Houston, Dallas, and Galveston.

Now, Howard hated the oil booms, and what happened. When the oil boom happened to Cross Plains, a town of about 1,200 with a mayor and so on, morphed into a large, sprawling, lawless place of about 10,000. An enormous number of prospectors and drillers and criminals and people seeking easy money, all heavily armed of course, came in to Cross Plains. The town burst out beyond its limits in all directions. Oil was discovered everywhere. Fortunes were made, and fortunes were lost.

At the time he was born, lynchings were still in vogue right across the South and the ex-Confederate states. Everyone displayed and carried weapons openly. Sometimes the Rangers, as they were called, a man alone in the sun with a rifle, was basically all you had of semi-ordered civilization. People don’t realize how, if you like, wild and open certain parts of the United States were, certainly until the 1860s, 1870s.

The psychological experience of an intuitive and sympathetic and radically imaginative young man like Howard invests the tall Texan story, and stories of prospectors and ranchers and drillers in the oil industry, and Texas Rangers and Marshals and so on, with an added piquancy. His family supported the Confederacy in a previous generation, and he was mildly descended from certain Confederate commanders.

His attitude towards life is expressed in the stories, which is why they survived. The stories are like lucid dreams. You walk straight into them, and the action begins. Most of them were dreams, and in a way, most critics believe Howard’s an oral creator. He’s in the oral, folklorist, and narrative-oriented tradition. He’s a storyteller par excellence. It’s said he wrote at night, and he used to chant the stories to himself, which of course is a very old Northern European and Nordic tradition. It’s the idea of the skald. It’s the idea that things are illuminated to you, and you speak because you hear the voice.

He had a series of masculine heroes beginning with certain Celtic and Pictish/Scotch-Irish heroes such as Bran Mak Morn and so on; Conan, the hero that he’s most associated with, whose name, of course, is abstracted from Sir Arthur Conan Doyle’s middle name. Howard would take from all sorts of roots, many of which related to heroic, Celtic, Indo-European elements which he imagined to exist in his own past.

robEHow.jpgHe was very influenced by G. K. Chesterton’s dictum at the beginning of the 20th century that myth is the commingling of emotional reality with what is understood to be fact. If you mix together eras and peoples, but you keep the emotional truth of the substance of what we perceive their lives to have been, then you can influence the present and the future. It’s noumenal truth, as Aristotle said 2,000 years ago, the idea that certain things are artistically and emotionally true irrespective of what you think about them factually.

His most famous series of stories, the Conan stories that he wrote pretty much towards the end of his life, were based upon a false yet true/factual world history, the so-called Hyborian Age that he created for himself. Maps of the Hyborian Age have been produced, and they are based upon a realistic sociology, ethnography, geological history, and a coherent view of economics. The country of Aquilonia that Conan ends up conquering at the end of the mythos is partly Britain. The Picts are partly the Scots, of course, covered in woad, barbaric, kept out by a wall, that sort of thing.

War is the dynamic of all of Howard’s fiction, and his attitude towards life was conflict-oriented. His stories are described as ultra-masculine and non-feminist stories. Unkind critics say that they’re Barbara Cartland for men, where all women are beautiful, all men are heroic, where magic works instead of science, and where force decides all social problems, and there is a degree to which the genre which he has founded, called sword and sorcery—of which one supposes J. R. R. Tolkien, an Oxford professor, is the senior representative in the 20th century—is an example of the literary and the heroic in contemporary letters. It’s interesting to notice that the early great texts of the Western civilization, Homer, Beowulf, are deeply heroic, and yet over time, the heroic imprimatur within our language and within our sensibility dips.

It’s said that boys aren’t interested in reading at school, and that 80 to 90% of those who do English literature courses in further educational colleges and universities, the tertiary sector, are women. It’s said that men don’t disprivilege literature, and it’s also said in the West that boys get bullied if they’re regarded, as Howard was when he was younger, as sissies because they read too much, and this sort of thing.

I think one of the problems is that literature that appeals to men is often not the concern of the people who run these sorts of educational establishments. If the sort of people that influenced Howard, people like Noyes, people like Robert W. Service, people like Byron, people like Kipling, people like the heroic imperialist literature of William Henley, who was the basis for Long John Silver in Treasure Island, and was a close friend of Robert Louis Stevenson, a man who could go from bonhomie to murderous rage with a click of your fingers, as Silver does in Treasure Island, of course, because he moves from extreme malevolence to a sort of Cockney paternalism in the same breath. Now, if this literature was normative much further down the social and the educational scale, one would imagine that boys and youngish men would be much more interested in literature as a whole.

Howard essentially sold stories from about the age of 20, certainly 19. He started writing when he was 9, and the interesting thing about him is that his stories are not really derivative. There are connections to enormous writers that were prominent at the time, principally Jack London, but Howard emerged fully-formed and had his own voice from the very beginning.

London’s a very interesting figure, because London’s often been associated, truthfully and yet forcefully, with the extreme Left. Trotsky, of course, wrote an introduction to his famous dystopia of American life called The Iron Heel, and yet London, as George Orwell intimated in one of his essays, was proto-fascistic, and was in many ways a Left nationalist, or even a National Bolshevik, or somebody who would be now described as a Third Positionist. London’s positions were those of socialism from the outside, but also a form of socialism, with and without quotation marks, that was Right-wing rather than Left-wing, and was both national and racial. The interesting thing about London’s discourse is the radicalism of the racialism. [. . .]

We had at the last meeting, or the meeting before last, a speaker from Croatia called Tomislav Sunić who wrote a book which I edited a long time ago, actually, called Homo Americanus: Child of the Postmodern Age. Among the very important points about that book is his recognition, as a European ex-Catholic in his case, of the Protestant fundamentalist nature of the United States. I think this is a crucial point to understand the United States. The influence of contemporary Jewry in the United States is due to the fact that it’s a Protestant fundamentalist country and many, many Americans really believe in their deep and even subconscious mind that the viewpoint that they are a self-chosen elect to rule by right, by divine imprecation, is so deep in their consciousness, the idea as Pentecostalists sing, that “we are Zion,” goes so far down that the difference between their identity and their group specificity and their militant patriotism and that of a small country in the Middle East, and people who didn’t begin to emigrate en masse into the United States until the latter stages of the 19th century, and only really began to have major socioeconomic impact, particularly culturally, in the first quarter to a third of the 20th century makes these things, to my mind, easier to understand.

Now, Protestant fundamentalism doesn’t seem to have scratched Howard very much, and yet one of his heroes is a Puritan called Solomon Kane, and Solomon Kane, who comes between Bran Mak Morn, Kull, and Conan, is in some ways his first major hero. Solomon Kane is very, very interesting because he’s one of these Protestant extremists of the 1620s—well, they’re set before—but that’s when the movement comes to power in the Cromwellian Interregnum in England, and yet stretches way back into the previous century, and yet in a strange way he’s an outsider, even in that movement.

Kane dresses all in black with a little white sort of a bib round his neck. He’s extraordinarily heavily armed, as most of the Puritans were, had a sword on either side, had pistols in the belts, had a knife in the boot, because you were fighting for the Lord, you see! “I am the flail of the Lord.” They had these endless quotes, largely from the Old Testament, but to a degree from elements of the New, which they would roll out on occasions when they had to justify what they were about to do, and that their instincts wanted to do, in a way that nothing could restrain them.

There’s a famous moment in Northern Ireland, when James Callaghan was Northern Irish Secretary under Wilson in the late 1960s, slightly sympathetic to Social Democratic, Catholic nationalism in Northern Ireland, as part of the local movement was then, but in a very moderate way, and then said in a concerned and perplexed way to the Reverend Ian Paisley, who softened a bit as he’s got older, and in turn wanted to be Prime Minister of Northern Ireland before he died, he said to Paisley that, “But we’re all the children of God, Reverend,” and Paisley said, “No! Nooooo!” He said, “We are the children of wrath!

And that is the attitude of those Puritan extremists, loyal to the Old Testament in many ways. Men of a sort of always implacable fury, and elements of their dictatorship, under Cromwell of course, were increasingly maniacal. The banning of Shakespeare, our greatest writer. When an English national revolutionary movement bans the country’s greatest-ever writer, you do begin to think there’s something slightly wrong, don’t you, no? Similarly, the flogging of actors under the New Model Army in Newcastle for performing Shakespeare, these were the latter stages, these were the Buddhas of Bamiyan moments, weren’t they really, of these English revolutionaries of the 1640s, or what was really going on.

Now, the sort of Puritanism that Howard puts into this character is different, because Howard’s character, Solomon Kane’s a loner, a man who always fights for his own cause, but when he hears those almost voluptuous pagan stirrings in the background, it’s always Christianized, and it’s always put in a Protestant context.

Cromwell once had a phrase: “I disembowel you for Christ’s love.” And that’s what he said in the Putney Debates. When the parliamentary side won the Civil War, the whole New Model Army, which of course was a revolutionary army of that time—no brothels, no drinking; in the Royal army, you went to the back, and there was endless entertainment at the back of the battlefront. With the Puritan armies, there was none of that. You went to the back, and there was no drinking, and there was a chap ranting at you about whether you’d sinned that day.

It was less fun, but at the same time, when they raised their pikes together, not in a higgledy-piggledy way, or one bloke at the back didn’t want to, but they raised them together, as one unit. They would all chant, “God is our strength.” Cromwell understood as Shaw said early in the 20th century that a man who has a concept of reality that is metaphysically objectivist, a man who believes in something as absolute truth is worth fifty men. And that’s the type of revolutionary ideology that these people then had.

But at the Putney Debates, there was a debate about how the country should go, and Ireton and the other supreme commanders were there. Under Cromwell they committed regicide of course, they killed the King, so the future of the country was theirs. There was another tendency known as the Levellers, who in some ways of course were retrospectively the first socialists, so-called because they wanted to level down distinctions. There was an even more radical movement called the Diggers that came along later. But Cromwell told Ireton, “Either we hang them or they will hang us.” And that’s the Levellers. And at the end of the Putney Debates, the army moves aside, the Cromwellian regime has been established, and the Levellers are hanging on the trees. So Cromwell had got his way.

The importance of Protestantism to the United States, in a complicated way, is the reason why there has never been an extreme Right-wing movement of any great success in the United States, except in a localized way like the Klan to deal with particular circumstances at a particular time. America, you could imagine, is ripe for such a movement, as Australia always has been, and yet there has not been one, not really. Not a national movement. There were figures in the 1930s: there was the Silver Shirt movement; there were Father Coughlin’s radio broadcasts, which had all sorts of interesting ramifications in American life, as Catholic priest giving the radical Right to essentially a Protestant nation, which of course set up a cultural tension and contradiction in and of itself.

There are also interesting liberal counterparts to this. Most people remember Orson Welles’ treatment of H. G. Wells’ The War of the Worlds, when the Martians invade New York, and then he admitted it was a fiction retrospectively, and tens of thousands of ninnies leave New York because they think the Martians are landing. “Gee, they’re up the road!” And they get the pickup truck, and they go. And then they broadcast later that it was all a stunt and it was an artistic show, and people shouldn’t take it literally.

Welles deliberately did that to discredit Coughlin. He said afterwards, “We did it because too many people believed everything that fascist priest was telling them on the radio, so we proved them, don’t believe what you hear that comes out of the radio.” And that’s a purely sort of aesthetic response to the impact that sort of thing had.

robEHow2.jpgYet still movements lie there, Aryan Nations, National Alliance, these sorts of movements, very small, very isolated, geographically and in other ways. National Alliance was quite interesting because it morphed from Youth for George Wallace. That’s how it started, and then it took various transformatory steps until it emerged as a very hard-line group under the late Dr. William Pierce at a later date.

And this culture of extreme Protestantism—which contained elements which are to the Right of almost anything you’ve ever seen, mentally, psychologically, conceptually—seems partly, because, of its extreme individualism, to be incapable of generating radical Right mass movements. Most Americans still adopt a deliberately materialist, liberal humanist and individualist way of looking at life. They divide into two basic political parties that have switched over during the course of the last two centuries. Don’t forget in the 19th century the Republican Party was the party of the nominal Left, and the Democrats were red. The Democrats were conservatives who supported states’ rights—not the right to secede, but certainly the right to own slaves. The party led by a man who’s proud to have ex-slaves in his own family, the present President, would have actually, in a strange sort of way, not been able to join the Democrat Party in the 19th century, and yet the switch around, that you can vote in each other’s primaries, and that “Isn’t everyone a Democrat? Isn’t everyone a Republican?,” hence the meaninglessness of the names, adds to this sort of feeling that you get in the contemporary United States that all that matters is money and social success. America’s very important, because America, of course, dominates this country now culturally and geopolitically. We can’t almost do anything without them, and all the wars that we’re now dragged into are due to American hegemony.

But the repudiation of parts of American power should never blind ourselves to the cultural excellence of what many white Americans have achieved, both for their group and individually. If you actually look at all the radical Right literature, the alternative side of an isolationist and American nationalist posture, there is some great work there by people like William Gayley Simpson, who wrote an enormous book of over a thousand pages called Which Way Western Man? Again, without going on a tangent too much, he’s a very interesting man because he’s an ex-Trappist monk. He began as a liberal and an aching humanist whose heart bled for the Third World and who had all the correct sort of UN-specific attitudes, and gradually he changed step by step by step, and he ended up, if not a member then a fellow traveler, of the National Alliance. That is quite a change. That is quite a leap. But it is also true that tens and tens of thousands of educated Western people who are liberal-minded now will have to change their views, will have to begin to change their mindset in this and the coming generation if Western civilization is virtually not to slide off the cliff. [. . .]

Now, to return to Howard, Howard’s writing, by the end of his sort of period, and don’t forget that he was sort of mature at 22 and dead at 30, he produced 160 stories, 15, 16 volumes basically, and other fragments. There was an unfinished fantasy novel called Almuric, the early Celtic stories, Bran Mak Morn and the others morphed into Solomon Kane. There were associated Westerns and humorous stories. There were some detective stories, but he never particularly liked that genre, although his attitude towards life was hard-boiled. There were also some Crusader stories as well, and some slightly mythological stories about a sort of white man in the East called Gordon, presumably named after the Gordon of Khartoum, but actually an American, and these were the old Borak stories set in Afghanistan, where he goes native and fights along sort of inter-tribal and group-based and clan lines in that context.

Howard’s attitude toward politics is quite complicated and not entirely logical, and primarily emotional. He supported the New Deal because he believed the American economy had collapsed and something needed to be done. He argued strongly with H. P. Lovecraft, he was more of a “reactionary” in these respects, a classical liberal, didn’t like the Roosevelt and the people around him, didn’t like intervention in the market in that sort of Protestant, American way. He felt that you fail commercially, you suffer punishment, because God has chosen that punishment for you. Destiny involves sacrifice.

The irony is that the banks have been saved in the United States by Bush, costing trillions of dollars, but the metaphysic which founded the country would have allowed all of those banks to fail, all of those banks to fail and all those bankers to hang themselves and throw themselves off buildings. That happened in 1929, and then you rebuild quickly, because the pure, American, sort of Randian view is that capitalism is an insatiable animal and vortex of energy, and if people go to pot, if people lose everything they have, if as a trader, an insurance agent I vaguely knew years ago at Lloyd’s, lost all his money in the Names scandal, and goes there on a Sunday and unlocks the door and goes down to the toilets and sits there and drinks Domestos and kills himself and is found by the cleaners, Africans probably, on Monday morning, and his senior partner in Lloyd’s said, “Well, that’s capitalism for you.” And that’s it! What goes up goes down! This was the view that founded the United States

And yet the irony is, why have these Western politicians intervened, why have they saved these structures: few collateral damage moments, Lehman Brothers; they’ve charged Goldman Sachs with fraud. Well, that’s a bit late, isn’t it, really? And yet why have they intervened? They’ve intervened because of the voting danger. The fact that there are radical parties on the fringe of all Western societies, everyone knows who they are, that people could vote for in a major moment of fiscal/physical/moral/emotional distress, and the whole Western clerisy that’s bought into the contemporary liberal package knows that. Many of these parties are actually quite moderate in relation to the traditions they come out of, but they terrify the present establishment that often sees the more populist ones as just the start of something worse that’s coming behind, see?

And there’s also a certain guilt there as well, because these people are well aware of what’s happened to Western societies because they’ve been running them for 70 years. This idea it’s all an accident, “I didn’t really mean it,” and the turning of Western societies into a sort of version of Brasília, en masse with a tiny, little elite at the top that’s creaming most of the goodies off for themselves.

I’m not an egalitarian in any sense, but it’s interesting to note that this country’s slightly more unequal now than it was in 1910 in terms of 90% of all equity and all capital and all wealth is owned by the top 10%, and the top 2% of that 10%, and yet the society has changed out of all recognition, 1910 to 2010. Most Western people born in the first [unintelligible] part of the 20th century would not believe the transformation of the West just in a lifetime, basically, after they died. And it occurred because of the extraordinary wars, largely amongst ourselves, that we fought in the 20th century that also gave outsider ideologies like Communism their chance to vulture-like pick over the defeat and the carrion corpses of what was left.

The heroic attitude towards man and society that Howard’s work depicts exists virtually nowhere except as play and pleasure in computer games for boys and adolescents, in comic books and so on. The areas of life where that sort of ethos remains, the armed forces, the army, navy, and air force of most contemporary Western societies, particularly their specialist or elite forces, in Britain the Special Air service, the naval equivalent the Special Boat Service, and all of those novels, these Andy McNab sort of novels about the heroic and this sort of thing, which are lapped up by a largely male audience, largely male audience. Other than that, there is not really the imprimatur of the heroic in Western life, the extraordinary demilitarization of Western life, hardly ever see a policeman, hardly ever see soldiers. When do you ever see British forces? And that’s because they’re always outside the country as globalist mercenaries fighting American and Zionist wars all over the world. They’re never seen here, and many of their commanders don’t want them here, either, because they regard parts of British life as so irretrievably decadent that they actually want to keep their troops away from much of what’s happened in relation to the society. There are towns in Berkshire where a lot of the military stay, like Arborfield and these sorts of towns, where it’s quite clear there’s a sort of military zone and there’s a civilian zone. You all know what British towns are like on Friday, Saturday night: no police; they’re all in their vans; they’re all in the station; they’re at home; they’re filling in forms. They wear yellow bibs when they’re out, but when you want one, you can never see them, can you?

And a lot of our older people are, let’s face it, frightened to go into town and city centers on Thursday, Friday, Saturday, certainly after 6. And why is this happening? It’s partly happening because the concept that Howard’s fiction deals with, masculinity, has been completely disprivileged, completely demonized and rerouted in contemporary liberal life. Hostility to masculinity, certainly as defined, say, before 1950 is very considerable, and it’s had a very corrosive effect ideologically, aesthetically. Men can have their own pleasures in various zones, which are sort of sneered at and disprivileged, but the centrality of the heroic as a myth for life has largely gone.

The way to explicate something like Howard, as I did with Lovecraft before, is to maybe to concentrate on one of their stories. With H. P. Lovecraft I chose “The Dunwich Horror,” and with Howard I would choose “Rogues in the House,” which was published in Weird Tales in the early ’30s. One fantasy critic has called it the greatest fantasy story of the 20th century, but that’s just one individual’s opinion. It’s relatively early in the Conan series.

Conan is a northern barbarian, and because everything’s fused together in Howard, he’s got slightly Nordic, Germanic, and slightly Celtic traits. He’s an outsider, but he has a clean code of masculine barbarism. Civilization is always seen as slightly weak-kneed and sybaritic to Howard. And yet at the same time, barbarism has its own inner order.

Now, there are counter-factual and countercultural elements there that will be used by social anthropologists in a totally different context, like Lévi-Strauss and others, in the middle of the 20th century, but Howard means it in a different way.

There’s a Left-wing streak to Howard, as there was to London, a siding with the outsider, with those ruined by capitalism, by tramps. London’s book about the East End is one of the most extraordinary books about mass poverty before George Orwell’s Down and Out in Paris and London and “How the Poor Die,” were quite extraordinary works. A poor little hospital in Paris before any sort of socialized medicine, where those who were in the bottom 10%, their corpses were just thrown on the ground! And they died in agony, and they kick you away and put another one on top. This is how the poor die! And Orwell said to this chap in this hospital, “But look at the state they’re in!” And he said, “Well, they gave up slavery. Here’s another batch.” This was the attitude then. This is why things like the labor movement, even in the United States in an attenuated way, were created, to correct that imbalance as it’s seen from the bottom.

The far Right, of course, always wanted not the class war of the contemporary Left, but to socialize mass life in a way that preserved the traditions of the civilization of which we’re a part, that brought on what was excellent about the past and yet realized that the 50% of people who own no capital, the 50% of people who are largely excluded from all center-Right parties’ definition of patriotism, are part of the country, are part of the nation, fight the country’s wars for the most part when they’re asked to do so, and therefore have to be within the remit of social consideration in relation to education, health, and other matters.

My explanation for Howard’s support of the New Deal and that type of politics largely is along those sorts of lines. It’s the sort of apolitical chap who likes country and western in a Midwestern state and supports socialized medicine up to a point, as long as it’s not too costly, doesn’t like Obama, and supports our troops, you see. But it’s in a sort of apolitical zone which has got no real knowledge above that. Some of the instincts are right, but the ideological formulation in which that takes place is likely wrong, because even these wars—do you think Iraq was fought for ordinary white Americans? Do you think Afghanistan has anything to do with ordinary families living in Nebraska or Nevada or Kansas? None of these wars have anything to do with them at all. Even the Black Muslims have worked out that white gentiles largely are second-class citizens now in the society that they created. But that’s another story, and I’d just like to concentrate on Howard.

This particular story concerns Conan from the outside, Conan as perceived by an aristocrat and fop called Murilo. Howard’s a little bit of a Nordicist. He thinks southern Europeans are a bit foppish in comparison to northern Europeans. There’s a streak of this, and some of the society is seen to be Italy, Corinth, Zamora, but they’re not. But they seem to be Italy.

Well, there’s this Italian city-state that’s run by a corrupt priest called Nabonidus, who’s known as the Red Priest. These myths are set, these stories, mythologically encoded, are set before the beginning of recorded history and after the sinking of Atlantis, possibly a fantasy itself. So he sets them far back enough that he can do whatever he wants with them, but at the same time he can import a large amount of retrospective historical insight.

The interesting thing is the Machiavellianism of the politics of these stories. All of these societies are run extremely ruthlessly and are run completely for the power interests of the people in charge. The nationalities don’t really matter, but they are, if the gloves are off, as marauding and vengeful as their own leaders who they represent at a lower level. Truly Howard believes, with the Roman dictator Sulla, that when the weapons are out, the laws fall silent.

Now, Murilo is a courtier, a relatively corrupt courtier, in this city-state, and Nabonidus comes to him one day at a royal council meeting and gives him a small casket that contains a severed ear. And this is a warning, as it would be if a Renaissance prince in post-Medieval Italy, gave it to a rival, and it’s, “Clear off. Get out of the city-state as quickly as possible. I’m giving you one day.” And Murilo wonders what he’s going to do. He can flee, but he’s not a coward, why should he leave his own city? And in any case he’s got lots of rackets on the go, you know, so he wants an out, and he thinks, “I need to assassinate Nabonidus,” who runs the drunken King as a sort of priest/philosopher-king/leader of a native death cult within the city like a puppet master controls his dog.

So he needs a vassal, and he finds it in the prisons of the city where a young, heathen, northern barbarian has been captured and lays there in chains after various escapades and thefts, and this is a young man of 19 called Conan, who’s twice the size of a normal man. All Howard’s heroes are physically enormous, and all incredibly violent, although they all have an honor code of their own which is interesting, particularly towards the end of the story, what you might call an innate code of masculine morality and honor which is part and parcel of natural law.

The Social Darwinian view that was spread throughout mass culture, particularly these types of fictions in the late 19th and early 20th centuries, is not entirely true as all prisons and all armies testify, there’s a code of honor and morality even in very extreme male behavior. Rapists are always amongst the most disprivileged in any prison. Men who attack and feed on women, for example, in very all-male and male-concentric cultural spaces are always disprivileged, always disliked, and that’s because of innate feelings about how, in a very traditionalist way, what we call partly a sexist way now, men should treat women, and these things pre-date all modern ideas and are partly innate, and in some ways, because Howard is such an instinctualist, he brings these sorts of forces to the fore.

Now, Nabonidus wants Murilo to leave the city. Murilo hires Conan to murder Nabonidus. Nabonidus is [unintelligible]. Conan is in his cell sucking some beef off a bone, and besides, Nabonidus is an upper-class priest—so why not murder him for money, he’s an adventurer?—so he decides to go with Murilo on this plot. As always with Howard, a synopsis never does justice to the sort of the lucid dreaming of the story itself. Howard always said that he was there and that Conan was next to him like an old soldier dictating his stories, some of which will be tall stories as well.

Now, Murilo then hears that Conan has been captured because the guard that he bribed to get him out of the prison has been arrested on another offense. Conan’s actually escaped in another way and joins Murilo later. Murilo, desperate, a Borgia without any sort of a family fortune decides to murder Nabonidus himself, so he creeps up to his fortified estate, which is on the edge of town, described in this Gothic way—it’s dark, it’s sepulchral, it’s moonlit, there’s an enormous dog that roams the grounds.

Remember Conan Doyle’s stories? There’s always this enormous mastiff that the villain has that roams the grounds to bring people down, but Watson shoots on Holmes’ behalf usually at the end. In The Hound of the Baskervilles, which is extraordinarily amusing because the hound is covered with phosphorous to make it glow in the dark when it races after some poor chap who’s looking back, terrified, on a sort of West Country moor, and yet phosphorous is so poisonous that, the dog licks itself all the time, one lick and its dead. But these stories are metaphorical. They’re extreme exercises in the imagination. They’re not concerned with these pettifogging details of which critics make too much.

Now, Murilo creeps into the garden and, horror of horrors, what does he find? He finds the dead body of the dog, and it looks as though it’s been savagely mauled in a way by something he doesn’t understand, by some weird thing or ape or monster. He then proceeds into the house and finds much of it wrecked. Nabonidus is nowhere to be seen, and one of his servants, Joka, has been murdered.

Suddenly he gets into the inner chamber of Nabonidus’ villa, which is modeled on a Renaissance palace essentially, and he sees the Red Priest, so named because he wears this red cowl, sitting on a throne, made of alabaster, and everything’s heavy and ornamental, a bit like those Cecil B. DeMille films from the ’30s, everything extraordinarily overdone and luxuriant. And he creeps up to Nabonidus to stab him, and the figure turns, and it’s a were-thing, or a monster, something of the imagination. It’s not human at all, simian rather than human. And Murilo faints, and then the story closes.

This story’s in three acts. Traditionally, like a lot of Western drama, like Dante’s Inferno, Purgatory, Paradise, you’ve got this three-pronged triadic element, the thesis, the antitheses, the synthesis at the end. So that’s the first part.

The second part is Murilo awakens in dungeons or interconnected corridors underneath Nabonidus’ house, manse, mansion. He crawls along a corridor and somebody hisses, and it’s Conan. He’s come into the house to murder Nabonidus because Murilo’s going to pay him, and because he’s a member of a cult that he dislikes and so on. Murilo scents his hair, like the young aristocrats of his era, and Conan’s senses are so acute that he detects that with his nostrils, and that’s the reason he doesn’t attack him in the darkness.

They both decide to, they swear loyalty to each other—don’t forget this is an oral culture where bonds and legal sanctions are expressed orally. Howard despised the element of modern life where people say anything they want just to get their own way at any particular time. In pre-modern, say Nordic societies, the oath or something which is given verbally with strength is as binding as any legal document ever could be, even more so.

Conan and Murilo proceed looking for Nabonidus. They come out into the body of the house, which as I said resembles just sort of Renaissance, Florentine palace, and they see Nabonidus stripped, semi-naked and wounded, in a neighboring corridor, and they wonder what has replaced him up inside the house.

And what has happened, as he in a dazed way explains once he returns to full consciousness, is that his servant, who’s this ape that he’s taken from one of the outlying countries in Howard’s imaginary kingdoms, has supplanted him as the master in the house. Howard, to a moderate degree, believed in science, believed in evolution, it was very much almost  a cult then, as was eugenics, and Thak as he’s called, this ape-man who wears the red because he’s supplanted the human he wanted to supplant, has thrown his master, Nabonidus, into the pit and has seized control of the house. Thak sits, waiting for them to come out of the pit because there’s a bell underneath there in the pits that they’ve crossed, a trap basically, and he knows humans are down there, and he’s waiting for them.

Nationalists emerge. There’s an interesting political element here, because Nabonidus is a very corrupt ruler and has the King in his thrall, so nationalists of the city-state—you could be a nationalist and of a city-state because it was the unit of civilization essentially, and a country would be city-states federated together. Attempts to assassinate Nabonidus in a way that Murilo wanted to, Thak deals with them. The story fast-forwards in a very filmic way, because Howard is a visualizer. The male brain is visual and always thinks in images. And these sorts of stories are extraordinarily cinematographical in their nature and their forward, pumping lucidity.

Thak senses that they’ve come up from under the ground, and there are interesting pseudo-scientific elements. The Red Priest, Nabonidus is a scientist and a mage and a magician combined. It’s Religion and the Decline of Magic in some ways if you view it academically. He has this construction of mirrors whereby from one room you can reflect light through tubes that contain small mirrors, and it ends up being able to look into another room, so you can actually look round corners, and they can see Thak, and he can see them.

Because he needs to dispose of the bodies of the nationalists who’ve come into the house, Thak disappears for a time, and Conan and the others seize their chance, and they go up. Nabonidus becomes terrified when all the doors are locked and he can’t find the weapons they need to fight against his servant who’s turned against him.

In the end, Conan has to face off against Thak in this quite extraordinarily violent scene. Howard was one of the most brilliant writers of physical force and conflict between men in the 20th century. There’s little doubt about that. It’s so immediate you’re almost there and it is essentially visual. Conan and Thak have this clash-of-the-gods-type of titanic duel with each other, much like a scene from Homer basically, Hector before the walls of Troy. Thak is done down in the end, and Conan, half-dead, is saluted by Murilo.

Nabonidus then tries to betray both of them, and Conan does for him, really, with a stool. He whips up a stool and throws it into his head, and he falls, and all Conan can say is, “His blood is red, not black,” because in the slums of the city they said the Red Priest’s blood was black because his heart was black, and Conan’s a barbarian and a literalist, you see. “His blood isn’t black.”

There’s an interesting moment when Conan is helped by Murilo because he’s so hurt and wounded in the fight with Thak, and he pushes Murilo aside and says, “A man walks alone. When you can’t stand up it’s time to perish.” That’s not an attitude you heard from the Blair government too often, is it? These are pre-modern attitudes, you see. As somebody on Radio 4 would say now, “But that’s a dangerously exclusionist notion. What about the ill, what about the weak?” And of course in that type of barbaric morality, the strong look after the weak, but only in an assent of being and natural law which is codified on the basis of the morality of strength. That’s what those sorts of civilizations thought and felt.

And the other interesting thing is that he looks down on Thak, this sort of beast, sort of man that he’s killed, and he says, “I didn’t kill a beast tonight, but a man! And my women will sing of him.” And there’s two cultural views of these sorts of things. One is to regard them as remarkable pieces of creative imagination. There is other is to sort of laugh and sneer at them, and think that they represent old-fashioned values that we’ve thankfully gotten rid of, or moved away from.

The stories, with the exception of the Kane stories, are all pre-Christian in the most radical of terms, and yet pre-liberal and liberal secular, which of course in the modern West is what’s replaced Christianity. I would say that contemporary Catholicism is rather like the Protestantism of yesteryear, and Protestantism has become liberalism, and liberalism has morphed, strangely, without the Protestantism that gave it a moral compass, into a form of cultural Marxism, and that’s what we have now.

And yet Howard’s stories are very, very interesting and very dynamic and very much appeal to an imaginative element in certainly a lot of men. The belief in self-definition, the belief in the heroic as a model for life, the belief in strength but with an honor code that saves it from wanton exercise in strength without purpose, and the beliefs that one is part of even a tribe or a community.

In the stories, Conan’s a Cimmerian. He’s from a northern group. He’s always introduced, he’s only got one name, he’s so primal, he doesn’t have any other names. Conan. Like Heathcliff in Wuthering Heights, he only had one name. Heathcliff, he doesn’t need any other names. He’s just a force, you see? A force of the female imagination, which is what he is. And in a strange way, the way in which he’s described in that novel by Emily Brontë is very similar to the way Conan’s described, but Conan’s a bit more beefed out, a bit more muscular.

Many films have been made, many TV series have been made, there’s a Conan industry in the 20th century. What Howard would have thought of all that no one knows. He’s there, possibly on a slightly lower tier, but with Tarzan and Doctor Who and James Bond and these other iconic sort of mass popular fantasy figures. Yet in all of them, certainly in this sort of material, there’s a truth to experience, there’s a vividness, there’s a cinematographical and representational reality, and there’s a concern with courage, masculinity, and the heroic which is lacking from most areas of society, and there’s also an honor code, a primitive morality if you like, which goes with it and gives it efficacy and purpose.

The other thing which he differentiates in this type of literature is respect for the enemy. When Terre’Blanche was murdered, I noticed liberals on the BBC giggling and sort of laughing and thinking it was all a jolly joke. These are people who are against the death penalty and believe that murder’s a terrible infraction against human rights, jurisprudence, and all the rest of it. But the sort of cultural space that this work comes out of respects the enemy. Kills the enemy, respects the enemy, which of course is a soldier’s emotion. Many who’ve fought in wars don’t disrespect the enemy. They know what they’re like. British soldiers who’ve fought in the Falklands, American soldiers who’ve fought against Islamist militants, and even some of the militants themselves when they’ve fought against Western warriors, understand the code of the soldier and the code of the warrior on the other side. But many of these men are spiritually, fundamentally similar men in a way, born in other groups.

Men will always fight with each other, and they’re biologically prone to do so. How, in an era of mass weapons of destructive warfare, some existing and others not, that is to be worked through. It is a part of the destiny of the relationship between groups and states. But the hard-wiring that makes men competitive and egotistical and conflict-oriented is ineradicable and irreducible, and modern liberal societies which are based upon the idea of inclusionist love without thought of conflict are sentimental to the point that they will fall apart, bedeviled by their endless contradictions.

And I personally think that if you inculcate yourself, with a bit of irony and estrangement, from some of the elements of the culture of the heroic that certainly subsisted as mainstream cultural fare in our society before 1950, you have a different attitude towards what spews out of the telly every evening, and you have a different attitude towards the sort of culture that you’re living in, and you have a different attitude towards great figures in your own group and even in others, and you have a different attitude towards yourself and the future.

I give you Robert Ervin Howard, 1906 to 1936, a man who walked alone but spoke for an element, not just of America, but what it is to be white, male, Western, and free.

Thank you very much.

 


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Evo Morales zet USAID aan de deur

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Evo Morales zet USAID aan de deur

door Walter Lotens

Ex: http://www.uitpers.be/

 

Ter gelegenheid van de 1 mei-viering pakt de Boliviaanse president Evo Morales nu al enkele jaren uit met een verrassende mededeling. Meestal ging het om de renationalisatie van een bedrijf dat in de jaren 1990 was geprivatiseerd. Dit jaar ging het om een bericht van een heel andere orde. Morales deelde mee dat zijn regering beslist had om de USAID (United States Agency for International Development) het land uit te wijzen. Wat gaat er schuil achter deze beslissing?

In zijn uiteenzetting zei Evo Morales dat er “geen gebrek was aan Amerikaanse instellingen die blijven samenspannen tegen ons volk en vooral de nationale overheid. Daarom gaan we deze dag aangrijpen om aan te kondigen dat we hebben besloten om USAID eruit te gooien.” Hij richtte zich vervolgens tot zijn minister van Buitenlandse Zaken, David Choquehuanca, en vroeg hem om de Amerikaanse ambassade in kennis te stellen van zijn besluit. Het Boliviaanse staatshoofd koppelde de uitzetting aan een recente opmerking van de Amerikaanse minister van Buitenlandse Zaken, John Kerry, die Latijns-Amerika 'de achtertuin' van de VSA had genoemd. Kerry maakte de opmerking toen hij probeerde Amerikaanse Congresleden te overtuigen van het belang van de regio, en te vertellen dat: “Het westelijk halfrond is onze achtertuin. Het is van cruciaal belang voor ons.”

In het verleden heeft Morales al eerder gedreigd de USAID uit het land te zetten. Hij zei dat de programma’s van de organisatie “meer politiek dan sociaal” zijn. Het Boliviaanse staatshoofd beschuldigde de organisatie ook van het “manipuleren” en “gebruik maken” van vakbondsleiders. Het aan de deur zetten van de USAID moet, aldus Morales, begrepen worden in het kader van “het nationaliseren van de waardigheid van de Boliviaanse bevolking. ”
USAID zegt de beslissing van Morales diep te betreuren. “Degenen die het meest zullen worden gekwetst door de beslissing van de Boliviaanse regering zijn de Boliviaanse burgers die hebben geprofiteerd van onze samenwerking in het onderwijs, de landbouw, de gezondheid, alternatieve ontwikkeling, en het milieu,” zei de organisatie in een recente verklaring.

USAID, hulp of controle?

Wie en wat zit er achter die United States Agency for International Development? De geschiedenis van de USAID gaat terug naar het Marshallplan onder president Truman voor de heropbouw van Europa na de Tweede Wereldoorlog en voor hulpprogramma’s aan ‘arme landen’. “Vanaf 1961,” zo schrijft Rubén Ramos in het linkse Rebelión, “is de USAID het belangrijkste US-agentschap voor inmenging in onze landen”. Sindsdien heeft USAID meer dan 200.000 miljoen dollar militaire en economische ‘hulp’ verstrekt aan landen van Latijns-Amerika om de eigen belangen te verdedigen. Die ‘hulp’ werd verstrekt onder de vorm van leningen, technische bijstand, noodfondsen en, vooral, militaire en politieke steun onder de vorm van spionage, destabilisering en waar nodig gewapende interventies. Rubén Ramos: “Programma’s en projecten rond democratie, landbouw, handel, economische ontwikkeling, onderwijs en milieu werden ontwikkeld in landen van de Sub-Sahara, Azië, Latijns-Amerika en de Cariben, Eurazië en het Oosten om, onder het mom van humanitaire bijstand, de kapitalistische ordening te vrijwaren.” Daarvoor werd en wordt nauw samengewerkt met ngo’s, inheemse organisaties, universiteiten, Amerikaanse ondernemingen - meer dan 3500 - , internationale organisaties, maar ook Noord-Amerikaanse en Europese ambassades.
De USAID heeft haar hoofdzetel in Washington-DC maar beschikt zowat overal ter wereld over haar eigen werkarmen. Zo heeft de USAID in Peru een eigen vertegenwoordiging en een eigen website om de wereld in te lichten over de steun van de VS aan Peru.

De USAID-projecten bieden volgens hun woordvoerders alternatieven aan voor de illegale cocateelt, zij trachten een constructieve dialoog op gang te brengen tussen lokale gemeenschappen, de regering, burgercomités en de private sector. USAID ondersteunt ook privaat-publieke samenwerkingsverbanden. Rubén Ramos: “Wat niet gezegd wordt is dat deze interventies in de eerste plaats bedoeld zijn om de neokoloniale dominantie te continueren en om de sociale vrede voor buitenlandse ondernemers te garanderen.” Van bij haar ontstaan heeft de USAID nauw samengewerkt met de US-regering en met de grote internationale organisaties. Een kwart van de organisaties die door de USAID worden gesteund zijn van christelijke origine en vertonen soms een sekte-achtig karakter. Ook ngo’s en coöperaties, belangrijke delen van het maaatschappelijk middenveld, worden door de USAID ondersteund. Volgens Ramos kwam in 1970 nog 70 procent van de buitenlandse hulp van de regering, maar vandaag is dat nog slechts 20 procent en komt het leeuwenaandeel van de bedrijfswereld. Het kan zeer instructief zijn om eens een kritisch oog te werpen op hun officiële website www.usaid.gov.   

Bolivia versus USAID

Al jaren gonst het in Bolivia van de geruchten dat de Verenigde Staten op een stiekeme manier proberen de regering-Morales te stabiliseren. In de zeven jaar dat Evo Morales nu aan het bewind is, kwam het geregeld tot aanvaringen met de VS. In 2008 werden de Amerikaanse ambassadeur Philip Goldberg en andere diplomaten uit het land gezet en werd als reactie daarop de Boliviaanse ambassadeur Gustavo Guzman uit Washington terug geroepen. Intussen werden de diplomatieke contacten tussen beide landen hersteld, maar er is nog geen nieuwe uitwisseling van diplomaten tot stand gekomen.

Jake Johnson, een onderzoeker verbonden aan het Centre for Economic and Policy Research, heeft een aantal documenten kunnen inkijken waaruit blijkt dat ook al vóór Morales aan de macht kwam, pogingen ondernomen werden om de MAS-politiek te ondergraven. In 2008  publiceerde ABC News enkele uitspraken van een Amerikaanse onderzoeker die benaderd was door de Amerikaanse ambassade in Bolivia om informatie door te spelen over Venezolanen en Cubanen die in Bolivia verbleven. Peace Corps volunteers hadden ook dergelijke vragen gekregen, maar die aantijgingen werden tegengesproken door Amerikaanse woordvoerders. Wikileaks heeft in 2009 berichten onderschept die bedoeld waren om de nieuwe grondwet, opgesteld onder Morales, in een ongunstig daglicht te stellen en ook om de MAS in diskrediet te brengen voor de presidentsverkiezingen van einde 2009. Uit een ander bericht uit 2006, net na de verkiezing van Evo Morales, blijkt dat ambassadeur David Greenlee kennis had van het feit dat vele USAID-economische programma’s tegen de politieke richting ingingen die de regering wilde inslaan. Volgens Jake Johnson was er ook een compleet gebrek aan transparantie voor wat betreft de bestemming van de hulpgelden.

Het is voornamelijk vice-president Alvaro García Linera die herhaaldelijk heeft gewezen op de kwalijke invloeden van USAID en andere ngo’s voor het huidige Bolivia. Hij beschuldigde de USAID ervan steun te hebben verleend aan ngo’s die de inheemse volkeren en natuurorganisaties einde 2011 hebben gesteund in hun verzet tegen het aanleggen van een weg door het TIPNIS-gebied. (zie Uitpers nr.134 en 136) Dat heeft in die periode geleid tot een dieptepunt in de populariteit van Evo Morales die zich verplicht zag een aantal toegevingen te doen en enkele ministerwissels door te voeren. In 2012 wees Linera nogmaals met de vinger naar de USAID die hij ervan beschuldigde geld uit te geven om de regering-Morales te beletten de TIPNIS-weg aan te leggen. 

Het maatschappelijk middenveld

Het is dus vooral Álvaro García Linera, een linkse socioloog, die in Bolivia het wantrouwen ten aanzien van het maatschappelijk middenveld vertolkt. Hij schreef er onlangs een boek over met als titel Geopolítica de la Amazonia, Poder Hacendal-Patrimonial y Acumulación Capitalista.

Enige nuancering rond dit standpunt is hier toch zeker op zijn plaats. Bolivia moet op eigen (staats)benen staan en zich niet laten beïnvloeden door Noord-Amerikaanse mollen die via ngo’s aan stemmingmakerij in Bolivia doen. Dat is de houding van de regering-Morales, maar daarnaast is er ook middenveld actief dat een belangrijke rol speelt in de Boliviaanse politiek. Het is trouwens door de nieuwe sociale bewegingen dat Evo Morales zelf aan de macht is kunnen komen. 

Wat is de motor van het maatschappelijk leven? De vrije markt of de staat? Dat was de vraag die zich tussen 1985 en 2006 in Bolivia stelde. Er is intussen nog een belangrijke derde speler opgedoken die niet zo goed past in dat schema en dat zijn precies die nieuwe sociale bewegingen, die, naast oudere spelers als de vakbonden, mee het maatschappelijk middenveld gaan bevolken. Die bewegingen van onderuit zijn een nieuwe, krachtige, maar soms onberekenbare factor. Hoe verhouden die nieuwe sociale bewegingen waaruit de MAS, de nieuwe partij van Evo Morales, is gegroeid zich tot de huidige Boliviaanse staat? Schakelen zij zich in het proceso de cambio in, zoals het in Bolivia wordt genoemd? Is er sprake van onderlinge samenwerking of eerder van een spanningsveld tussen de verzuchtingen van onderuit en de leidinggevenden van een nieuwe plurinationale staat in opbouw? Anders gesteld: geeft Evo Morales invulling aan de regeringsslogan gobernar obediciendo (gehoorzamend (aan het volk) regeren)?

Dat zijn ook de vragen die de Antwerpse econoom Johan Bastiaensen bezig houden. Samen met enkele medewerkers onderzocht hij hoe nieuw linkse regeringen in Latijns-Amerika - Bolivia, Ecuador en Nicaragua - omspringen met initiatieven van microkredieten die ontstaan in het maatschappelijk middenveld. (1) De onderzoekers constateren dat microfinanciering, hoewel het macro economisch niet zoveel voorstelt, toch ontzettend veel mensen bereikt. Voor 2008 gaat het in het totaal om ongeveer 13 miljoen leningen voor een totaal bedrag van 13,9 miljard dollar en 13,4 miljoen spaarrekeningen met een spaarvolume van 9 miljard dollar.
Bolivia is een pionier in microfinanciering. Bijna een derde van het geldverkeer gaat via microfinanciering die bijna zeventig procent van de Bolivianen bereikt.
Toch bestaat er volgens de onderzoekers een eerder ambigue verhouding tussen die sector en de MAS-regering. Ogenschijnlijk zou er geen vuiltje aan de lucht mogen zijn, want de reden van bestaan van een linkse regering en van microfinanciering is dezelfde: de levensvoorwaarden van de armsten en uitgeslotenen verbeteren. Ten dele kan die ambiguïteit te maken hebben met wantrouwen ten aanzien van buitenlandse ngo’s, zoals de USAID, maar ook ten aanzien van internationale organisaties als het IMF en de Wereldbank die eerder een neoliberale politiek promootten, maar nu ook microfinanciering zijn beginnen ondersteunen. In 2011 zag ik in de grote steden van het land de ene protestbetoging na de andere. Bolivianen hebben een strijdtraditie en eisen gemakkelijk de straat op. Wil Morales de kritische ondersteuning van de nieuwe sociale bewegingen behouden dan zal hij inhoud moeten geven aan gobernar obediciendo.

“De hoop voor Bolivia is dat de echte brandstof voor verandering niet het gas is of de regering, maar het Boliviaanse volk zelf. In de woorden van Néstor Salinas die zijn broer verloor in de gasoorlog van 2003: “Regeringen komen en gaan, maar de herinnering van het volk blijft.” Dat schrijft de Amerikaanse activist Jim ‘Jaime’ Shultz, die jarenlang in Cochabamba woonde en het proceso de cambio van nabij heeft gevolgd.(2)
Nieuw links in Latijns-Amerika heeft afstand genomen van het verticale en centralistische voorhoedemodel, maar is nu op zoek naar een nieuwe grammatica van links waarin de realisering van een meer participatieve democratie moet voorop staan. In die nieuwe politieke grammatica zal Evo Morales ruim rekening moeten houden met de nieuwe sociale bewegingen.

Bolivia en Ecuador

rafcorrea

Niet alles wat op dit ogenblik in het Boliviaans maatschappelijk middenveld beweegt, is geïnspireerd vanuit de Verenigde Staten. Laat dat duidelijk zijn. Er zijn ook kritische krachten van onderuit aanwezig die niet op een hoopje met het ‘yankee-imperialisme’ mogen worden gegooid. Dat refrein klinkt soms wat te simplistisch en kan zelfs politiek geïnspireerd zijn om de MAS-positie te versterken. Schouder aan schouder tegen een gemeenschappelijke vijand ageren om de eigen innerlijke tegenstellingen te kunnen overbruggen is een beproefde strategie. Toch mogen we zeker niet blind zijn voor de slagschaduw van de Verenigde Staten die weliswaar minder dan enkele decennia geleden, toch nog steeds aanwezig blijft in Latijns-Amerika en dan zeker in die landen die een totaal andere koers beginnen varen. Het zal dus wel niet toevallig  zijn dat zowel het Bolivia onder Morales als het Ecuador onder Rafael Correa in botsing komen met de Verenigde Staten.

Ook tussen Ecuador en de Verenigde Staten is de spanning om te snijden. In april 2011 volgde Correa het voorbeeld van Evo Morales en zette de Amerikaanse ambassadeur Heather Hodges aan de deur. De reactie kwam prompt: de Ecuadoraanse ambassadeur Luis Gallegos werd door Washington persona non grata verklaard. Aan de basis lagen alweer berichten van Wikileaks die op 10 juli 2009 werden overgenomen door de Spaanse krant El País. Wikileaks maakte een rapport van Heather Hodges bekend over zogenaamde corruptie binnen het nationaal politiecorps onder leiding van generaal Jaime Hurtado die door Rafael Correa werd aangesteld, wetende dat Hurtado corruptieve handelingen stelde. Dat was een nummertje vuilspuiterij eerste klas. Wikileaks berichtte ook dat de VS over informatie beschikte die alleen van binnen het politiecorps kon komen. De VS beschikten binnen de UIES (Unidad de Investigaciones Especiales) en binnen de antinarcoticabrigade al geruime tijd vóór Correa over haar mannetjes. Het is wel duidelijk dat de VS boter op het hoofd hadden, want de Amerikaanse ambassadrice verwaardigde zich niet te antwoorden op de grond van de zaak omdat het ‘over gestolen documenten’ ging. In een persmededeling deelde de Amerikaanse ambassade in 2011 mee dat Ecuador in 2010 nog 70 miljoen dollar ontving waarvan 18 miljoen naar antinarcotica activiteiten ging, ongeveer 4 miljoen naar ‘democratie’ en good governance, ongeveer 10 miljoen voor economische groei en 450.000 dollar voor de bestrijding van terrorisme. En dat zou allemaal wegvallen.

Op eigen benen

Een zelfde chantagetactiek werd ook gevolgd door USAID bij de uitwijzing uit Bolivia. De financiële steun van de Verenigde Staten zou kunnen wegvallen en dat zou pijn gaan doen voor de kleine man, zo beweert de organisatie. In 2008, voor de uitwijzing van de Amerikaanse ambassadeur, bedroeg de USAID-steun nog 131 miljoen dollar voor Bolivia. In 2011 was dat nog maar 96 miljoen dollar en na de regeringsbeslissing van Morales zal dat bedrag nog wel verder afnemen.

Zal dit een erge aderlating betekenen voor Bolivia? Als we naar de macro economische gegevens van dat land in de laatste jaren kijken dat moet men dat kunnen opvangen. Verlies van USAID-gelden zou jammer zijn, maar niet onoverkomelijk. Zeven jaar op rij, de regeringsperiode van Morales, scoort Bolivia  goed. Er wordt ook een groei van 5,5 procent verwacht voor 2013. Volgens Boliviaanse gegevens heeft Bolivia sinds het nationaliseren van de energiesector in 2006 meer dan 16 miljard dollar geïncasseerd.

“Zeven jaar voor de nationalisatie, van 1999 tot 2005, bedroeg dat totale bedrag slechts een twee miljard dollar,” zei minister Juan José Sosa. Investeringen in de energiesector verdrievoudigde tussen 2006 en 2012 van 1,8 miljard tot 5,2 miljard dollar. Dat maakte het staatsbedrijf YPFB onlangs bekend.

Hoewel er nog een lange weg af te leggen valt, zijn die cijfers toch bemoedigend. Ze maken dat Bolivia minder afhankelijk wordt van USAID’s en andere organisaties die niet alleen geld, maar vooral stokken in de wielen komen steken van een staat die zich probeert los te maken van de neoliberale dictaten waaraan het tot vóór Morales onderworpen was.

Noten:

(1) Florent Bédécarrats, Johan Bastiaensen en François Doligez, Coo-optation, cooperation or competition ? Microfinance and the new left in Bolivia, Ecuador and Nicaragua, Third World Quarterly, Vol. 33, No 1, pp. 143-161

(2) Jim Shultz en Melissa Crane Draper, Dignity and defiance, stories from Bolivia’s challence
to globalization, Berkeley, 2009, p. 114.

ETRE OU NE PAS ETRE AVEC LES GLOBALITAIRES ?

ETRE OU NE PAS ETRE AVEC LES GLOBALITAIRES ?

Le dilemme des incertitudes chinoises


Auran Derien
Ex: http://metamag.fr/
Pour les européens, deux points de vue sur la Chine sont plausibles : Prendre au pied de la lettre la phrase de Mao qui affirma au moment de sa prise de pouvoir, que plus jamais la Chine ne serait esclave et le point de vue de Naomi Klein, pour qui une partie de la direction chinoise a déjà été convertie aux horreurs globalitaires et marche main dans la main avec cette inhumanité. Ce dilemme conditionne l’avenir de l’Europe.
 
Les Chinois ont-ils une stratégie?
 
Première possibilité, dans la lignée de Mao : Les Chinois ont une stratégie. Elle s’observe tant dans le domaine spatial que maritime puisque, devenue une nation commerçante de tout premier plan, la liberté des voies maritimes est désormais d’une importance cruciale. Elle a aussi une dimension géoéconomique. Alors que chacun sait à quel point la Réserve Fédérale utilise la planche à billet pour accaparer tous les biens réels que les européides leur offrent, les Chinois ont accepté longtemps d’acheter des bons du trésor US qui ne valent rien (ils ne seront jamais remboursés) parce qu’ils mettaient la main sur le savoir technique et scientifique des Américains.
 
 
Sortie du premier Airbus chinois
 
Rappelons que Westinghouse l’a emporté sur les Européens pour la fourniture de centrales atomiques, contrat qui prévoyait la livraison des plans et leur permettra ensuite de les construire sans aide. Les connaissances sont une valeur que les occidentalistes sont incapables de défendre. Ils n’ont pas compris que les financiers se moquaient complètement de la destruction économique des pays. Comme mafia s’auto-proclamant race supérieure, leur intérêt ne recouvre pas celui des populations qu’ils pillent. Les Chinois achètent donc ce qui les intéresse tant aux USA qu’en Europe, et il s’agit de “know how”. Parmi les conséquences, nous citerons la présence de troupes d’élite de la police chinoise partout dans le monde pour protéger leurs actifs. Ils savent que les Etats occidentaux sont détruits  et ces Etats, désormais, ne sont plus capables de protéger les biens des chinois.
 
Ont-ils une stratégie spécifique en Europe ?
 
Vis-à-vis de l’Europe, la première phase de leur stratégie fut de permettre aux multinationales de s’installer en Chine pour économiser les coûts de main d’œuvre tout en continuant à vendre les produits finis aux prix européens. La phase intermédiaire fut le cas Airbus qui a construit une usine en Chine au capital à 51% chinois. Un avion a disparu, pour être disséqué. La fin est déjà connue : la Chine produira tout ce dont le monde a besoin. Les européides se sont transformés en médiocres trafiquants : ils vendent, distribuent ce qui est produit ailleurs... Ainsi toute l’Europe va tomber au niveau économique de la Chine de 1950. Et les cadres, en génocidant leur peuple, prennent la suite de l’inhumanité bolchévique. Les Européens de vieille souche sont désormais dans la situation des Néandertaliens : en voie de disparition et, en tenant compte des différences de comportement selon les peuples et cultures, ils seront remplacés par des Hans...
 
Les Chinois sont-ils acculturés?
 
Ceux d’aujourd’hui ignorent profondément la culture chinoise. La transmission écrite et orale s'est interrompue sous le communisme et la "révolution culturelle" a été mortelle. Ils se fixent aujourd'hui, comme modèle, la "culture" occidentale c’est-à-dire celle des Etats-Unis et même, plus précisément, de la Californie. Les “business school” abondent (en 2010 on en recensait 345). On a vu, aux jeux Olympiques, la vulgarité américaine déborder sur la Chine. La greffe prendra-t-elle? Noami Klein prétend que si.
 

La stratégie du choc : le livre et le film 
 
Dans son ouvrage sur la doctrine du Choc  elle explique qu’une faction de fanatiques a convaincu les chinois de pratiquer ce mélange entre capitalisme et communisme, dans lequel l’Etat « totalitaire » protège une petite élite économique. C’est évidemment le modèle qui fascine les anglo-saxons puisqu’il correspond au discours que tiennent les sectes religieuses : L’Etat totalitaire doit être au service des banquiers et des prédicateurs, ces derniers formant une caste. L’aplatissement du monde est inhérent aux idéologies totalitaires. Selon N.Klein, Deng Xiaoping a invité, en 1980, Milton Friedman pour transmettre la pensée de l’école de Chicago aux “élites” chinoises. La privatisation, là-bas comme ici (et comme partout) est faite au profit des autorités du moment, de leurs amis et familiers, notamment en faveur de gangs qui s’auto-proclament « le bien en soi », sur le modèle des maçonneries occidentales. La Police Populaire armée créée en 1983 est destinée à écraser toute manifestation de rébellion. Et, toujours selon N.Klein, Milton Friedman donna les mêmes conseils aux dirigeants chinois et au chilien Pinochet.
 
Un chemin apparaitra
 
Si les ennemis du genre humain qui ont mis la main sur l’Occident font alliance avec une partie du pouvoir Chinois, notre compte est bon. A l’aune de ces problèmes, on voit clairement la nullité du personnel européen. Ils sont déjà à plat ventre devant les deux pouvoirs : la tyrannie bigote, l’obéissance aux désirs des investisseurs chinois….Puisque c’est la situation de toute la commission de Bruxelles, nous savons que chez les gérants français cela est pire. Le voyage en Chine de François Hollande n’a été qu’une visite de fripier vendant les oripeaux d’un pays. 
 
Les “business school” abondent en Chine
 
Ou alors, cette alliance entre les producteurs-exploiteurs asiatiques et les pillards de la supra classe occidentale débouche, rapidement, sur des catastrophes de toutes sortes : pollution de l’eau avec des conflits pour s’en procurer ; pollution atmosphérique due à l’énergie nécessaire ; production alimentaire nocive et insuffisante, etc. L’écologie fait trébucher l’inhumanité en marche. C’est le charme des effets d’hétérotélie. Travaillons dans cette direction, car là où se manifestera une volonté apparaîtra un chemin.

jeudi, 16 mai 2013

Savants nazis : les Français et les Anglais se sont servis aussi

Savants nazis : les Français et les Anglais se sont servis aussi

« Les quelques privilégiés qui connaissaient l’existence
du Bureau des Projets Spéciaux du général SS Kammler,
admettaient qu’il constituait l’instrument
d’étude et de mise au point le plus avancé du IIIe Reich »

 

Entretien avec Louis-Christian Gautier, auteur de Le secret de l’anti-gravité. À l’ombre du IIIe Reich et de la Nasa (éditions Dualpha)

propos recueillis par Fabrice Dutilleul

 

Vous abordez un sujet délicat : l’appropriation par les Américains et les Soviétiques des savants du IIIe Reich à la fin de la IIe Guerre mondiale…

 

Il n’y a pas qu’eux : Britanniques et Français se sont aussi « servis ». Tous les Alliés s’emparèrent des savants du IIIe Reich et s’approprièrent ainsi tous leurs travaux, recherches… et découvertes ! Parmi ces prises de guerre figuraient les recherches sur la gravité, effectuées par le général SS Hans Kammler qui rendait compte directement et uniquement au Reichführer de l’Ordre noir Heinrich Himmler.

 

 

Comment avez-vous été amené à écrire ce livre ?

 

À la demande du rédacteur en chef de la défunte revue Aventures de l’Histoire. C’est un fouineur qui m’a adressé un ouvrage qu’il s’était procuré je ne sais comment, dont le titre pourrait approximativement se traduire par : « À la recherche du point zéro, le périple d’un homme pour découvrir le plus grand des secrets depuis l’invention de la bombe atomique. » Si, dans mon adolescence, je prenais un certain plaisir à la lecture des romans de science-fiction – en particulier ceux de Peter Randa, père de mon éditeur auquel j’en profite pour rentre hommage – je suis devenu depuis un historien « pur et dur », et c’est d’abord en rechignant que j’ai entrepris de traduire le document de référence, mais je ne prends pas parti au sujet des théories exposées.

 

 

Les chercheurs américains refusaient de reconnaître cette science révolutionnaire…

 

En effet, les Nationaux-socialistes eurent une approche de la science et de l’ingénierie totalement différente de celle des autres, car leur idéologie était également basée sur une vision du monde différente.
La gravité constitue la plus importante source d’énergie potentielle. Un engin qui l’utiliserait pourrait atteindre la vitesse de la lumière. Les Américains ont-ils maîtrisé toutes les technologies tombées entre leurs mains ? C’est ce que chercha à savoir le Britannique Nick Cook, journaliste aéronautique réputé. Son enquête le mena ainsi jusqu’aux terribles camps de concentration qui furent en quelque sorte le « moteur » de la production de cet « État dans l’État », comme Speer avait qualifié la SS. C’est en leur sein que travailla le Bureau des Projets Spéciaux du général Kammler. Les quelques privilégiés qui en connaissaient l’existence admettaient qu’il constituait l’instrument d’étude et de mise au point le plus avancé du IIIe Reich. Pour le constituer, on avait écrémé tout ce que le pays possédait comme chercheurs de haut niveau, sans se préoccuper s’ils avaient ou non des liens avec le Parti. Une fois recrutés, ceux-ci étaient soumis à un secret rigoureux et leurs activités protégées par des spécialistes du contre-espionnage appartenant à la SS.

 

 

Au fil de la lecture, on se passionne pour cette véritable enquête policière…

 

Il faut suivre l’auteur britannique dans l’espace et dans le temps. C’est aussi la personnalité de celui-ci qui, dans le cadre de la « critique externe » du document, a suscité mon intérêt : Nick Cook était consultant aérospatial à la revue Jane’s Defense Weekly. Or, le Jane’s est une référence internationale en matière de défense et d’armement. Un de ses collaborateurs ne pouvait être un fumiste intégral. Mais je dis et répète que je me refuse à prendre parti : j’ai abordé le sujet d’un point de vue strictement historique.

 

 

Vous ne prétendez donc pas révéler le secret de l’anti-gravité ?

 

Pas plus que celui des Templiers, ni l’emplacement de leur trésor, sujets sur lequel j’avais jusqu’alors le plus publié.

 

 

Le secret de l’anti-gravité. À l’ombre du IIIe Reich et de la Nasa de Louis-Christian Gautier, 216 pages, 23 euros, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa.

 

BON DE COMMANDE

 

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… ex de Le secret de l’anti-gravité. À l’ombre du IIIe Reich et de la Nasa (23 euros)

 

 

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mercredi, 15 mai 2013

Lyon: Conférence de Tomislav Sunic

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Lyon, 25 mai: Conférence de Tomislav Sunic

samedi, 11 mai 2013

Le guerre per l’acqua in Africa

Le guerre per l’acqua in Africa

Secondo un rapporto di Archivio Disarmo, nel continente nero il rischio di “idroconflitti” è particolarmente “grave”

Francesca Dessì

L’acqua è la fonte della vita. Come la maggior parte delle risorse naturali, è oggetto del contendere e alimenta dissapori e ostilità. È soprannominata, non a caso, “l’oro blu”. Per lei sono state combattute tante guerre e ce ne saranno altre nel prossimo futuro. È quanto emerge in un rapporto intitolato “I conflitti per l’acqua. Le aree e i caratteri più significativi dei conflitti per l’acqua in Africa”, pubblicato ieri dall’Istituto di ricerche internazionali Archivio Disarmo. Nel continente nero, il rischio di “idroconflitti”, si legge nel documento, “è particolarmente grave, dato che ogni Paese africano condivide almeno un fiume e quindici Stati ne condividono cinque o più determinando un contesto geopolitico nel quale risulta inevitabile la presenza di attriti. (…)Se più Paesi fanno riferimento alla stessa fonte idrica, l'uso condiviso di questa risorsa può generare competizione e discordia”. L’esempio più eclatante è il Nilo, che bagna l’Egitto, il Sudan, il Sud Sudan, l’Etiopia, l’Eritrea, il Kenya, l’Uganda, la Tanzania, il Ruanda, il Burundi e la Repubblica democratica del Congo. La gestione comune dell’acqua e l’interdipendenza idrologica delle nazioni e dei popoli si ripercuotono “oltre confine”. Il rapporto fa alcuni esempi: “La ritenzione d’acqua a monte dei fiumi limita i flussi a valle, l’inquinamento può essere trasportato in altri Paesi e la presenza di dighe, oltre a impedire il flusso naturale dell’acqua, può causare il deposito di limo nei bacini idrici artificiali, impedendo che questo prezioso fertilizzante naturale raggiunga le pianure a valle”.


Pertanto, si legge sempre nel documento, “la divergenza di potere economico e politico degli Stati che condividono lo stesso bacino genera relazioni asimmetriche nelle quali tendono a prelevare gli interessi dei Paesi più forti ( vedi l’Egitto, ndr) che si riflettono nella scelta delle modalità di uso della risorsa e di disciplina dei conflitti”.


In Africa c’è poi il problema dei cicli di siccità che si tramutano in stragi di carestie. Come si evince dallo studio di Archivio Disarmo “la carenza d’acqua è un problema della vita di tutti i giorni per gran parte della popolazione. In molti Paesi, vista la scarsità delle risorse idriche, l’irrigazione agricola dipende esclusivamente dalle condizioni climatiche”.


Secondo un rapporto pubblicato venerdì scorso dalla Fao, la carestia ha ucciso 260mila persone in Somalia tra il 2010 e il 2012. Circa la metà era costituita da bambini sotto i cinque anni. Dati allarmanti che non tengono conto dell’intera regione del Corno d’Africa, colpita da una delle più drammatiche crisi di siccità degli ultimi vent’anni, e di quella del Sahel.
“Con la domanda crescente e una storia di cattiva gestione delle risorse di molti governi africani” precisa il rapporto di Archivio Disarmo “i conflitti sembrano quasi inevitabili, alimentati, oltre che dalla ineguale distribuzione delle risorse idriche tra i Paesi, anche, a livello locale, dalla privatizzazione delle risorse idriche, dall’inquinamento massiccio delle falde acquifere dovuto allo sfruttamento del suolo da parte delle multinazionali del petrolio e dal rancore delle molte persone sfollate a causa delle dighe lungo i fiumi”. È il caso del Delta del Niger, la regione meridionale della Nigeria, dove le fuoriuscite di petrolio dagli oleodotti e la pratica di “gas flaring” (un processo in cui il gas che fuoriesce dai giacimenti viene bruciato a cielo aperto) hanno devastato l’ecosistema fluviale, distrutto la pesca e reso imbevibile l’acqua. Per quanto riguarda le dighe, l’esempio più lampante è quella dell’Etiopia, dove il governo di Addisd Abeba sta sfrattando migliaia di indigeni dalle loro terre nella valle dell’Omo per la costruzione della mega-diga, che si chiama Gilgel Gibe III, e per la vendita delle terre fertili alle multinazionali.

Secondo lo studio di Archivio Disarmo, i conflitti possono essere generati “anche per l’utilizzo della falde freatiche, che contengono oltre il 90% dell’acqua dolce allo stato liquido a livello mondiale, quando queste si snodano sotto dei confini statali. Queste riserve oggi sono oggetto di uno sfruttamento sempre più intenso nelle zone aride del mondo”. Si fa l’esempio, nel rapporto, del più grande sistema acquifero detto “Arenaria nubiana” che attraversa un’area di oltre due milioni di chilometri quadrati compresi tra Ciad, Egitto, Libia e Sudan. “Esso contiene grandi quantità di acque sotterranee dolci non rinnovabili perché risalenti a migliaia di anni fa durante climi molto più umidi”.


“I principali conflitti e le contese per l'acqua in Africa - prosegue lo studio - hanno inevitabilmente luogo nelle aree dei bacini dei principali fiumi del continente. (…) Di solito al primo stadio della disputa uno dei Paesi beneficiari delle fonti idriche comuni intraprende un’azione unilaterale di sfruttamento con progetti che intervengono sui corsi d'acqua: ciò causa la protesta degli altri Paesi che vedono intaccate le loro risorse idriche e possono far seguire vere e proprie condizioni di ostilità, mentre nell’ultima fase i Paesi in conflitto riprendono i contatti diplomatici e si sforzano di trovare lente e complesse risoluzioni”.
L’esempio più naturale è forse quello del Nilo. Uno dei fiumi più lunghi al mondo ( al secondo posto, dopo il Rio delle Amazzoni), che ha dato la vita all’Egitto con le sue piene periodiche. Eppure il Nilo nasce in Sudan, dall’unione delle acque del Nilo Azzurro e del Nilo Bianco, che a loro volta nascono rispettivamente dal Lago Tana in Etiopia e dal Lago Vittoria, le cui acque attraversano i confini di Kenya, Uganda, Tanzania. Ognuno di questi Paesi ha il diritto sovrano di poter gestire le acque del fiume, costruendo dighe o altri progetti. Ma non sulla carta, in quanto violerebbero gli accordi internazionali sulle acque del Nilo, del tutto favorevoli all’Egitto.


Il primo accordo sulle acque del Nilo è stato firmato nel 1929 da Egitto e Gran Bretagna, che agiva in nome delle sue colonie dell’Africa orientale. È poi stato in parte rinegoziato nel 1959, poco prima dell’inizio dei lavori per la grande diga di Assuan, da Egitto e Sudan ormai indipendenti, dando ai due Stati rispettivamente 55,5 e 18,5 miliardi di metri cubi d’acqua all’anno. Ma tutti gli altri Paesi non hanno partecipato alla spartizione. E ormai da anni chiedono, in particolare Tanzania e Etiopia, di poter riaprire la partita negoziale per stabilire delle quote più eque di utilizzo delle acque.
 


07 Maggio 2013 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=20724

vendredi, 10 mai 2013

Italia sotto attacco

Italia sotto attacco

Marco della Luna: quinte colonne della finanza internazionale presenti nel governo

Federico Dal Cortivo

Federico Dal Cortivo ha intervistato Marco Della Luna, autore del libro “Traditori al governo? Artefici, complici e strategie della nostra rovina”. L’Italia è oramai da anni sotto attacco, non militare, non ve ne è bisogno essendo la penisola dalla fine della Seconda Guerra Mondiale occupata militarmente dagli Stati Uniti, ma economicamente.Gli obiettivi fin troppo chiari: distruggere completamente il sistema Italia che era fatto anche d’imprese anche a partecipazione statale, lo Stato sociale, le regole del mondo del lavoro, la previdenza pubblica e la sanità, la scuola e l’università dello Stato e infine mettere le mani sul nostro patrimonio economico, colonizzando definitivamente la penisola.
 
Avv. Della Luna lei ha recentemente pubblicato un saggio da titolo eloquente, “Traditori al governo”, nel quale analizza in modo esauriente le dinamiche e i personaggi che hanno portato la nostra nazione al punto in cui si trova oggi dopo l’ultimo governo tecnico di Mario Monti . Quali sono stati a suo avviso i passaggi fondamentali che ci hanno portato alla situazione attuale di grave crisi economica?
Le principali tappe della rovina voluta, e finalizzata a dissolvere il tessuto produttivo del Paese, desertificandolo industrialmente e assoggettandolo alla gestione via centrali bancarie fuori dai suoi confini, onde farne territorio di conquista per capitali stranieri, sono i seguenti:
- la progressiva e totale privatizzazione-divorzio dal Ministero del Tesoro della proprietà e della gestione della Banca d’Italia, con l’affidamento ai mercati speculativi del nostro debito pubblico e del finanziamento dello Stato (operazione avviata con Ciampi e Andreatta negli anni Ottanta);
- l’immediato, conseguente raddoppio del debito pubblico (da 60 a 120% del pil) a causa della moltiplicazione dei tassi, e la creazione di una ricattabilità politica strutturale del Paese da parte della finanza privata;
- la svendita agli amici/complici e ai più ricchi e potenti, stranieri e italiani, delle industrie che facevano capo allo Stato e che erano le più temibili concorrenti per le grandi industrie straniere;
- la privatizzazione, con modalità molto “riservate”, ma col favore di quasi tutto l’arco politico, della Banca d’Italia per mezzo della privatizzazione delle banche di credito pubblico (Banca Commerciale Italiana, Banco di Roma, Banca Nazionale del Lavoro, Credito Italiano, con le loro quote di proprietà della Banca d’Italia);
- la riforma Draghi-Prodi che nel 1999 ha autorizzato le banche di credito e risparmio alle scommesse speculative in derivati usando i soldi dei risparmiatori e alle cartolarizzazioni di mutui anche fasulli, come i subprime loans americani;
- l’apertura delle frontiere alla concorrenza sleale dei Paesi che producono schiavizzando i lavoratori e bruciando l’ambiente;
- l’adesione a tre successivi sistemi monetari – negli anni Settanta, Ottanta e Novanta – che impedivano gli aggiustamenti fisiologici dei cambi tra le valute dei paesi partecipanti – anche l’Euro non è una moneta, ma il cambio fisso tra le preesistenti monete – con l’effetto di far perdere competitività, industrie e capitali ai paesi meno competitivi in favore di quelli più competitivi, che quindi accumulano crediti verso i primi, fino a dominarli e commissariarli.
Da ultimo, le misure fiscali del governo Monti-Napolitano-ABC, che, tra le altre cose, hanno depresso i consumi,hanno messo in fuga verso l’estero centinaia di miliardi, svuotando il Paese di liquidità; hanno distrutto il 25% del valore del patrimonio immobiliare italiano, paralizzato il mercato immobiliare così che imprese e famiglie non possono più usare gli immobili per ottenere credito, e l’economia è rimasta senza liquidità, con insolvenze che schizzano al 30% e oltre..
 
Nel suo libro lei parla senza mezzi termini di “tradimento”, di quinte colonne che, neppure camuffate, operano all’interno dei governi per agevolare l’opera di conquista economica, che si traduce anche in politica, dell’Italia. Personaggi che devono avere dei requisiti ben precisi a suo avviso, ce ne può parlare?
Ma io nego che siano definibili “traditori”. Sono piuttosto definibili “nemici”, perché fanno gli interessi stranieri contro quelli nazionali, in modo scoperto. Definisco traditori, invece, i dirigenti dell’ex PCI che sono passati al servizio del capitalismo finanziario sregolato e collaborano con esso alla costruzione di una società e di un nuovo ordinamento nazionale e mondiale al servizio di esso, tradendo il loro elettorato. A dirla tutta, però, non ci sono nemici né traditori: l’Italia è un Paese tanto radicalmente mal assortito e tanto irrimediabilmente entropizzato, che l’unica cosa che razionalmente se ne può fare è ciò che quei signori ne stanno facendo, lasciando ai giovani, ai ricercatori, agli imprenditori la possibilità di emigrare verso paesi più funzionanti. Quindi sono assolti, anche moralmente.
 
Ci dica di Mario Monti e dell’altro Mario, quel Draghi che regge la BCE. Ambedue hanno prestato i loro servizi… alla stessa banca d’affari, la Goldman Sachs. A quali poteri, economici e non, rispondono realmente questi figuri? Per il primo si può ipotizzare oggi il reato di Alto Tradimento?
Per quali interessi lavorino è nella loro storia obiettiva… non è un mistero. Ciò vale anche per Romano Prodi, altra carriera con Goldman Sachs: quando non era suo advisor, era al governo e la nominava advisor del governo per le privatizzazioni… pensiamo specialmente a quella della Banca d’Italia… sono tutte storie di vita e lavoro convergenti… dirlo ieri poteva suonare ardito e fantasioso, dirlo oggi suona per contro ovvio. Il reato di alto tradimento, previsto dall’art. 77 del Codice Penale Militare di Pace, presuppone che l’autore del fatto sia un militare; altra ipotesi di questo reato è quella enunciata dall’art. 90 della costituzione, in relazione al solo capo dello Stato. Quindi un civile in generale, e in particolare un premier, può commettere il reato di alto tradimento solo in concorso o con un militare o col capo dello Stato. Altrimenti, a un civile diverso dal capo dello Stato si possono ipotizzare altri reati, di attentato alla Costituzione e all’indipendenza della Repubblica, commessi con la violenza consistita nel sottoporre il Paese e il popolo a gravi sofferenze e minacce economiche per indurlo a modificare il suo ordinamento costituzionale e a cedere la sua sovranità sancita dall’art. 1 della Costituzione.
 
E veniamo al Presidente Giorgio Napolitano, ha favorito la caduta dell’ultimo governo Berlusconi, posto sotto ricatto dalla famosa lettera della BCE ,con la quali si ordinava all’Italia di prendere tutta una serie di misure antisociali per favorire i “mercati”. Che ruolo ha avuto e ha tutt’ora colui che fin dai tempi del PCI aveva ottimi rapporti con gli Stati Uniti e quali sono i suoi legami con i poteri finanziari e massonici?
Dico che non so se e che legami abbia coi poteri finanziari forti e con le massonerie. E direi così anche se li conoscessi. Quando si parla di un presidente della Repubblica, bisogna stare attenti. A meno che si parli da un Paese estero, sotto la protezione di un’altra bandiera. Da dove sono, posso dire che egli si intende di macroeconomia, quindi capiva e capisce ciò che stava e sta avvenendo, e che effetti hanno certe manovre.
 
Per un attimo un passo indietro, certe cose non sono solo di oggi come lei ben saprà. Come giudica i precedenti governi, sia di centrosinistra sia di centrodestra, che nulla hanno fatto per tutelare gli interessi nazionali negli ultimi decenni? Si potrebbe, a suo avviso, far partire la loro “negligenza” (ma meglio starebbe il termine “tradimento” degli interessi nazionali) da quella famosa riunione a bordo del panfilo reale Britannia al largo di Civitavecchia nel giugno 1992?
 
Facendo seguito alla mia prima risposta direi che la partitocrazia italiana, complessivamente, dalla fine degli anni ‘70, lavora per rendere il Paese territorio di conquista per i capitali stranieri, come ho già detto. Ciò ha fatto e sta facendo soprattutto la sinistra sotto la copertura di due concetti, quelli del riformismo e dell’europeismo.
 
E veniamo alla cura proposta dalle teste d’uovo di Bruxelles, del FMI e dalla BCE: pareggio di bilancio, privatizzazioni, tagli alla sanità, alla scuola, alle pensioni, riforma del lavoro ecc. Queste cose dove sono state messe in pratica non hanno certo portato prosperità per i popoli, bensì solo per i cosiddetti mercati, che non sono di certo un entità aliena. Ce ne può parlare?
La parola “riformismo”, di cui tutti si riempiono oggi la bocca, ha avuto, dopo la metà degli anni ‘70, un’inversione di significato: dapprima, dalla seconda rivoluzione industriale, e anche nella Carta Costituzionale del 1948, e ancora nello Statuto dei Lavoratori, “riformismo” significava riforma della proprietà agraria per porre fine allo sfruttamento dei contadini da parte dei latifondisti; significava diritti sindacali, previdenziali e di sciopero per por fine allo sfruttamento degli operai da parte dei grandi imprenditori; significava contrastare le sperequazioni di reddito, diritti e opportunità tra lavoratori e capitale finanziario; significava consapevolezza del crescente strapotere delle corporations e del capitalismo rispetto ai cittadini, ai lavoratori, agli elettori, ai risparmiatori, ai piccoli proprietari, degli invalidi (uno strapotere che oggi è moltiplicato dalla globalizzazione e dal carattere apolide della grande finanza). Era un riformismo per la solidarietà, l’equa distribuzione delle opportunità e del reddito, l’accessibilità al lavoro e alla proprietà privata. Da tutto ciò l’art. 1 con la Repubblica fondata sul lavoro; l’art. 3 con la parità dei cittadini e l’obbligo di rimuovere gli ostacoli anche economici che, di fatto, limitano questa parità; gli artt. 35-40 con la tutela del lavoro; l’art. 41, che vieta l’iniziativa economica che sia contro l’interesse sociale o la sicurezza e dignità umane, stabilendo che la legge possa indirizzarla ai fini collettivi; l’art. 42 che assicura le funzioni sociali della proprietà; l’art. 43 che prevede l’esproprio nel pubblico interesse; etc.; fino all’art. 47, che tutela il risparmio, e non le maxifrodi ai danni dei risparmiatori, e i bonus e le cariche pubbliche in favore di chi le ordisce.
Dalla fine degli anni ‘70, “riformismo” ha preso a significare esattamente l’inverso, ossia la demolizione di tutto quanto sopra al fine, dichiarato, di togliere ogni limitazione alla possibilità di azione e profitto del capitale finanziario, della proprietà privata, della privatizzazione di beni e compiti pubblici, sul presupposto che ciò genererà più ricchezza, più equità, più produzione, più occupazione, più libertà, più stabilità, più razionale allocazione delle risorse. Con i risultati che vediamo: crescente estrazione della ricchezza prodotta dalla società da parte di cartelli e oligopoli multinazionali, anzi soprannazionali. È la linea, come dicevo, della scuola economica di Chicago, del Washington Consensus, della CIA, di Thatcher, Reagan, etc. E dell’europeismo. Ma nonostante questi risultati, i vari Monti, Draghi, Rehn, Merkel e compagnia bella non fanno che ripetere che bisogna continuare sulla via delle riforme, altrimenti non c’è speranza, e se qualcosa non funziona, è appunto perché le riforme non sono state abbastanza risolute e complete. In realtà personaggi come la Merkel non sono tanto ottusi da non capire che il modello è radicalmente sbagliato e devastatore, ma alcuni paesi, Germania in testa, traggono vantaggio da esso in quanto la sua applicazione colpisce in modi diversi quei medesimi Paesi e altri, come l’Italia; e l’effetto di tale diversità è che esso, come già detto, spinge capitali, imprese e lavoratori qualificati a trasferirsi nei Paesi più forti, depauperando i più deboli ed eliminandoli come concorrenti. Se vi prendete qualche minuto e leggete attentamente i suddetti articoli della Costituzione, che regolano la sovranità e i rapporti e valori socio-economici, noterete, forse con stupore, che tutto il percorso di riforme in materia di moneta, finanza, lavoro, Banca d’Italia, sistema monetario europeo (Maastricht), globalizzazioni, privatizzazioni, liberalizzazioni, cartolarizzazioni, finanziarizzazione dell’economia – tutto, dico, è costituzionalmente illegittimo perché va esattamente, intenzionalmente e organicamente contro quelle norme costituzionali e contro lo stesso impianto sociale e valoriale e teleologico della Costituzione, che è appunto teso all’esclusione dell’attività imprenditoriale contraria all’interesse della società e alla realizzazione di una parità anche sostanziale dei cittadini in un quadro di solidarietà e di sicurezza in fatto di lavoro, reddito, servizi, pensioni. E non di “casinò” speculativo che comanda il Paese da piattaforme finanziarie estere attraverso il potere del rating e della manipolazione dei mercati, decidendo irresponsabilmente e insindacabilmente come si debba vivere e morire e governare.

È un disegno eversivo della Costituzione. Illecito. A esso hanno collaborato attivamente quasi tutti i “rappresentanti” del popolo, soprattutto la sinistra parlamentare. Senza farlo capire al popolo, ovviamente. Qui sta il conflitto di interessi vero. L’incompatibilità assoluta con le cariche pubbliche. Quindi i veri e primi incandidabili, ineleggibili, portatori di conflitto di interessi sono proprio i leaders della sinistra, assieme a Monti e Draghi: tra i vivi, Prodi, Bersani, Amato…
 
Lei parla di “ sacrifici senza prospettive e di “ sogno che la crisi finisca”, ma non vede la luce in fondo al tunnel? Eppure Monti e i suoi sodali ci hanno ripetuto fino alla nausea che siamo in ripresa… e che bisogna avere fiducia nei “mercati”. Lei contesta le linee economiche e fiscali imposte all’Italia dai paladini del “libero mercato”. Ci spieghi perché.
L’Italia è vicina alla fine, lo ha detto anche Squinzi il 24 marzo parlando al premier incaricato Bersani. Gli indici sono tutti al peggio, e vengono frequentemente corretti al peggioramento. Non vi è outlook di ripresa. Le migliori risorse del Paese – capitali, imprenditori, cervelli – se ne sono andate o se ne stanno andando. Chi dice che l’Italia stia riprendendosi, o è pazzo o mente. Secondo la tesi adottata dalle istituzioni monetarie, dalla Ue, da quasi tutta la politica che vuole governare, il libero mercato spontaneamente realizzerebbe l’ottimale impiego delle risorse e l’ottimale distribuzione dei redditi, inoltre automaticamente preverrebbe o riassorbirebbe le crisi. I fatti hanno clamorosamente smentito questa tesi. Del resto quella tesi valeva per i mercati dell’economia reale, non per i mercati della speculazione e dell’azzardo della finanza, che sono un’altra cosa.
O meglio, il libero mercato non esiste, perché per essere libero un mercato dovrebbe essere trasparente (cioè con operatori visibili, eleggibili dentro), non dominato da cartelli, non influenzato da asimmetrie informative, etc. etc. I mercati reali sono dominati, cioè manipolati, da cartelli di soggetti che approfittano di enormi asimmetrie informative (anche in fatto di tecnologie), che si mantengono opachi (anche FMI, BCE, Ue, Tesoro Usa, hedge funds, grandi banche…).
E che influenzano, pagandole o ricattandole, le funzioni politiche
 
Nel suo libro non disdegna di toccare la vicenda MPS,l a famosa banca senese da sempre nell’orbita della sinistra, fatti che al momento sembrano essere stati messi a tacere, con una Magistratura tutta impegnata nell’attacco a tutto campo contro Berlusconi. Chi sono i protagonisti principali e perché si è arrivati a questo, e il ruolo del duo Draghi-Monti e del PD di Bersani? Un Bersani che oramai interpreta da tempo, così come tutta la sinistra italiana, il ruolo di “mosca cocchiera dei poteri finanziari antinazionali”.
Volete i protagonisti principali? È una cerchia di nomi che potete individuare ricercando gli amministratori e i beneficiari effettivi di società derivate, di controllo, di gestione, cessionarie di rami di aziende, sicav, siv, stichtingen,… società che ricevono strani e grandi prestiti da banche in condizioni sospette… andate a consultare il Cerved, farete molte interessanti scoperte. E, per i bilanci, guardate in Cebi…Draghi ha prestato in segreto 2 miliardi a MPS già in crisi di liquidità a seguito non solo dell’acquisto di Antonveneta per un multiplo del suo dubbio valore, ma anche per una storia precedente di molti mutui concessi a soggetti che si sapeva non avrebbero pagato, e per le storie Myway e 4you, e per l’acquisizione della Banca del Salento (121)… e Monti presta 4 miliardi pubblici a MPS che in banca ne capitalizza 2,7.
Bisogna salvare MPS, l’ho detto dal mio primo articolo su di esso, del 29.06.11, ma salviamola per farne una banca nazionale di finanziamento all’economia produttiva, non solo per proteggere interessi privati o di uomini politici.
 
Avv. Della Luna i rimedi esistono per uscire da questa situazione, il mercato non è il destino dell’uomo, come non lo sono le banche, le vie alternative al capitalismo esistono, mancano oggi probabilmente gli uomini in grado d’applicarle in Italia e in Europa. Altrove i popoli hanno intrapreso una marcia diversa, e buona parte dell’America Latina ne è un esempio, questo a pochi giorni dalla morte del Presidente della repubblica Bolivariana del Venezuela Chávez, che certamente ha tracciato una via chiara di socialismo del XXI Secolo. Lei che misure adotterebbe per uscire da questo giro infernale usuraio in cui siamo precipitati?
Dalle situazioni non si esce per applicazione razionale e intenzionale di rimedi condivisi, ma perché una situazione si rompe e si cade in un’altra situazione. Non è questione di uomini. Anche il capitalismo finanziario assoluto si romperà, e io mi aspetto che ciò avvenga sia perché il tipo di mondo che esso costruisce per massimizzare la propria efficienza è incompatibile con la vita umana (troppa incertezza, violenza, mutevolezza), sia per effetto della incontrollabile accelerazione e autonomizzazione dei processi informatizzati attraverso cui si realizza lo high frequency computerized algotrading – una rete cibernetica capace di imparare e, in prospettiva, di sfuggire di mano.
 
www.europeanphoenix.com


30 Marzo 2013 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=20032

Première ligne

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The Ties That Bind Washington to Chechen Terrorists

Wayne MADSEN:

Ex: Strategic-Culture.org

The Ties That Bind Washington to Chechen Terrorists

To scan the list of major American supporters of the Chechen secessionist movement, which at some points can hardly be distinguished from Chechen terrorists financed by U.S. allies Saudi Arabia and Qatar, is to be reminded of some of the most notorious U.S. Cold War players.

Evidence is mounting that the accused dead Boston Marathon bomber Tamerlan Tsarnaev, allegedly killed during an April 19 shootout with police in Watertown, Massachusetts, became a «radicalized» Muslim while participating in a covert CIA program, run through the Republic of Georgia, to destabilize Russia's North Caucasus region… The ultimate goal of the CIA's campaign was for the Muslim inhabitants of the region to declare independence from Moscow and tilt toward the U.S. Wahhabi Muslim-run governments of Saudi Arabia and Qatar.

The Western corporate media largely ignored an important story reported from Izvestia in Moscow: that Tamerlan Tsarnaev attended seminars run by the Caucasus Fund of Georgia, a group affiliated with the neo-conservative think tank, the Jamestown Foundation, between January and July 2012. The U.S. media reported that during this six month time frame, Tsarnaev was being radicalized by Dagestan radical imam «Abu Dudzhan», killed in a fight with Russian security forces in 2012. Tsarnaev also visited Dagestan in 2011. 

However, in documents leaked from the Georgian Ministry of Internal Affairs' Counterintelligence Department, Tsarnaev is pinpointed as being in Tbilisi taking part in «seminars» organized by the Caucasus Fund, founded during the Georgian-South Ossetian war of 2008, a war started when Georgian troops invaded the pro-Russian Republic of South Ossetia during the Beijing Olympics. Georgia was supported militarily and with intelligence support by the United States and Israel, and the American support included U.S. Special Forces advisers on the ground in Georgia. The Georgian intelligence documents indicate Tsarnaev attended the Jamestown Foundation seminars in Tbilisi.

The Jamestown Foundation is part of a neo-conservative network that re-branded itself after the Cold War from being anti-Soviet and anti-Communist to one that is anti-Russian and “pro-democracy.” The network not only consists of Jamestown and the Caucasus Fund but also other groups funded by the U.S. Agency for International Development (USAID) and George Soros’ Open Society Institute (OSI).

Georgia has become a nexus for the U.S. aid to the Russian opposition trying to oust President Vladimir Putin and his supporters from power. In March [2010], Georgia sponsored, with CIA, Soros, and British MI-6 funds, a conference titled 'Hidden Nations, Enduring Crimes: The Circassians and the People of the North Caucasus Between Past and Future.' Georgia and its CIA, Soros, and British intelligence allies are funneling cash and other support for secessionism by ethnic minorities in Russia, including Circassians, Chechens, Ingushetians, Balkars, Kabardins, Abaza, Tatars, Talysh, and Kumyks».

The March 21, 2010 conference in Tbilisi was organized by the Jamestown Foundation and the International School of Caucasus Studies at Ilia State University in Georgia. If Georgian counter-intelligence documents have Tamerlan Tsarnaev attending Jamestown conferences in Tbilisi in 2011, could the Russian FSB have tracked him to the Jamestown Hidden Nations seminar in March 2010? In any event, a year later the FSB decided to contact the FBI about Tsarnaev's ties to terrorists.

The first Russian request to the FBI came via the FBI's Legal Attache's office at the U.S. embassy in Moscow in March 2011. It took the FBI until June of 2011 to conclude that Tamerlan posed no terrorist threat but it did add his name to the Treasury Enforcement Communications System, or TECS, which monitors financial information such as bank accounts held abroad and wire transfers. In September 2011, Russian authorities, once again, alerted the U.S. of their suspicions about Tamerlan. The second alert went to the CIA. By September 2011, Russian security agencies were well aware that the Hidden Nations seminar held a year earlier was a CIA-sponsored event that was supported by the Mikheil Saakashvili government in Georgia and that other similar meetings had been held and were planned, including the one that Tamerlan Tsarnaev was to attend in Tbilisi in January 2012. 

At some point in time after the first Russian alert and either before or after the second, the CIA entered Tamerlan's name into the Terrorist Identities Datamart Environment list (TIDE), a database with more than 750,000 entries that is maintained by the National Counterterrorism Center in McLean, Virginia.

The Jamestown Foundation is a long-standing front operation for the CIA, it being founded, in part, by CIA director William Casey in 1984. The organization was used as an employer for high-ranking Soviet bloc defectors, including the Soviet Undersecretary General of the UN Arkady Shevchenko and Romanian intelligence official Ion Pacepa. The Russian domestic Federal Security Bureau and the SVR foreign intelligence agency have long suspected Jamestown of helping to foment rebellions in Chechnya, Ingushetia, and other north Caucasus republics. The March 21 Tbilisi conference on the north Caucasus a few days before the Moscow train bombings has obviously added to the suspicions of the FSB and SVR. 

Jamestown's board includes such Cold War era individuals as Marcia Carlucci; wife of Frank Carlucci, the former CIA officer, Secretary of Defense, and Chairman of The Carlyle Group [Frank Carlucci was also one of those who requested the U.S. government to allow former Chechen Republic 'Foreign Minister' Ilyas Akhmadov, accused by the Russians of terrorist ties, to be granted political asylum in the U.S. after a veto from the Homeland Security and Justice Departments], anti-Communist book and magazine publisher Alfred Regnery; and Caspar Weinberger's Deputy Assistant Secretary of Defense for Public Affairs Kathleen Troia «KT» McFarland. Also on the board is former Oklahoma GOP Governor Frank Keating, the governor at the time of the 1995 Murrah Federal Building bombing.

Cooperating with Jamestown in not only its north and south Caucasus information operations, but also in Moldovan, Belarusian, Uighur, and Uzbekistan affairs, is George Soros's ubiquitous Open Society Institute, another cipher for U.S. intelligence and global banking interests. Soros's Central Eurasia Project has sponsored a number of panels and seminars with Jamestown.

Russian security indicated in their first communication with the FBI that Tamerlan Tsarnaev had changed drastically since 2010. That change came after the Hidden Nations conference in Tbilisi. U.S. support for Chechen and North Caucasus secession came as a result of a public statement on August 2008 by GOP presidential candidate John McCain that «after Russia illegally recognized the independence of South Ossetia and Abkhazia, Western countries ought to think about the independence of the North Caucasus and Chechnya».

Upon becoming President in 2009, Barack Obama adopted McCain's proposal and authorized CIA support for North Caucasus secessionists and terrorists with money laundered through the USAID, the National Endowment for Democracy, Soros's Open Society Institute, Freedom House, and the Jamestown Foundation. In January 2012, Obama appointed a Soros activist and neocon, Michael McFaul of the right-wing Hoover Institution at Stanford University, as U.S. ambassador to Moscow. McFaul immediately threw open the doors of the U.S. embassy to a variety of Russian dissidents, including secessionists from the North Caucasus, some of whom were suspected by the Russian FSB of ties to Islamist terrorists.

Whether Tamerlan Tsarnaev was always a CIA asset and participated in a “false flag” operation in Boston and became an unwitting “patsy” in a CIA plot, much like “U.S. Marine “defector” to the Soviet Union Lee Harvey Oswald became a “patsy” in President Kennedy’s assassination, or he was indeed radicalized in an attempt to infiltrate him into the ranks of the Caucasus Emirate and decided to defect and carry out a terrorist attack against the United States may never be known. If the latter is the case, Tsarnaev is much like Osama Bin Laden, once a CIA fighter in the field in Afghanistan who allegedly decided to launch a jihad against the United States. If Tsarnaev was a “patsy” like Oswald, that might explain the setting off of an incendiary device at the John F. Kennedy Library in Boston ten minutes after the twin bombings at the Boston Marathon. After Boston Police stated the fire was caused by an explosion, the Boston Fire Department went into cover-up mode and tried to claim the fire could have been caused by someone tossing a cigarette on to flammable material.




Republishing is welcomed with reference to Strategic Culture Foundation on-line journal www.strategic-culture.org.

Le Qatar, champion du mensonge et de la dissimulation

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Le Qatar, champion du mensonge et de la dissimulation

Majed Nehmé
 
Ex: http://www.legrandsoir.info/
 

AFRIQUE-ASIE : Sans sponsors et en toute indépendance, à contre-courant des livres de commande publiés récemment en France sur le Qatar, Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget* ont enquêté sur ce minuscule État tribal, obscurantiste et richissime qui, à coup de millions de dollars et de fausses promesses de démocratie, veut jouer dans la cour des grands en imposant partout dans le monde sa lecture intégriste du Coran. Un travail rigoureux et passionnant sur cette dictature molle, dont nous parle Jacques-Marie Bourget.

Écrivain et ancien grand reporter dans les plus grands titres de la presse française, Jacques-Marie Bourget a couvert de nombreuses guerres : le Vietnam, le Liban, le Salvador, la guerre du Golfe, la Serbie et le Kosovo, la Palestine… C’est à Ramallah qu’une balle israélienne le blessera grièvement. Grand connaisseur du monde arabe et des milieux occultes, il publiait en septembre dernier avec le photographe Marc Simon, Sabra et Chatila, au cœur du massacre (Éditions Érick Bonnier, voir Afrique Asie d’octobre 2012)

Nicolas Beau a longtemps été journaliste d’investigation à Libération, au Monde et au Canard Enchainé avant de fonder et diriger le site d’information satirique français, Bakchich. info. Il a notamment écrit des livres d’enquêtes sur le Maroc et la Tunisie et sur Bernard-Henri Lévy.

Qu’est-ce qui vous a amenés à consacrer un livre au Qatar ?

Le hasard puis la nécessité. J’ai plusieurs fois visité ce pays et en suis revenu frappé par la vacuité qui se dégage à Doha. L’on y a l’impression de séjourner dans un pays virtuel, une sorte de console vidéo planétaire. Il devenait intéressant de comprendre comment un État aussi minuscule et artificiel pouvait prendre, grâce aux dollars et à la religion, une telle place dans l’histoire que nous vivons. D’autre part, à l’autre bout de la chaîne, l’enquête dans les banlieues françaises faite par mon coauteur Nicolas Beau nous a immédiatement convaincus qu’il y avait une stratégie de la part du Qatar enfin de maîtriser l’islam aussi bien en France que dans tout le Moyen-Orient et en Afrique. D’imposer sa lecture du Coran qui est le wahhabisme, donc d’essence salafiste, une interprétation intégriste des écrits du Prophète. Cette sous-traitance de l’enseignement religieux des musulmans de France à des imams adoubés par le Qatar nous a semblé incompatible avec l’idée et les principes de la République. Imaginez que le Vatican, devenant soudain producteur de gaz, profite de ses milliards pour figer le monde catholique dans les idées intégristes de Monseigneur Lefebvre, celles des groupuscules intégristes qui manifestent violement en France contre le « mariage pour tous ». Notre société deviendrait invivable, l’obscurantisme et l’intégrisme sont les meilleurs ennemis de la liberté.

Sur ce petit pays, nous sommes d’abord partis pour publier un dossier dans un magazine. Mais nous avons vite changé de format pour passer à celui du livre. Le paradoxe du Qatar, qui prêche la démocratie sans en appliquer une seule once pour son propre compte, nous a crevé les yeux. Notre livre sera certainement qualifié de pamphlet animé par la mauvaise foi, de Qatar bashing… C’est faux. Dans cette entreprise nous n’avons, nous, ni commande, ni amis ou sponsors à satisfaire. Pour mener à bien ce travail, il suffisait de savoir lire et observer. Pour voir le Qatar tel qu’il est : un micro-empire tenu par un potentat, une dictature avec le sourire aux lèvres.

Depuis quelques années, ce petit émirat gazier et pétrolier insignifiant géopolitiquement est devenu, du moins médiatiquement, un acteur politique voulant jouer dans la cour des grands et influer sur le cours de l’Histoire dans le monde musulman. Est-ce la folie des grandeurs ? Où le Qatar sert-il un projet qui le dépasse ?

Il existe une folie des grandeurs. Elle est encouragée par des conseillers et flagorneurs qui ont réussi à convaincre l’émir qu’il est à la fois un tsar et un commandeur des croyants. Mais c’est marginal. L’autre vérité est qu’il faut, par peur de son puissant voisin et ennemi saoudien, que la grenouille se gonfle. Faute d’occuper des centaines de milliers de kilomètres carrés dans le Golfe, le Qatar occupe ailleurs une surface politico-médiatique, un empire en papier. Doha estime que cette expansion est un moyen de protection et de survie.

Enfin il y a la religion. Un profond rêve messianique pousse Doha vers la conquête des âmes et des territoires. Ici, on peut reprendre la comparaison avec le minuscule Vatican, celui du xixe siècle qui envoyait ses missionnaires sur tous les continents. L’émir est convaincu qu’il peut nourrir et faire fructifier une renaissance de la oumma, la communauté des croyants. Cette stratégie a son revers, celui d’un possible crash, l’ambition emportant les rêves du Qatar bien trop loin de la réalité. N’oublions pas aussi que Doha occupe une place vide, celle libérée un temps par l’Arabie Saoudite impliquée dans les attentats du 11-Septembre et contrainte de se faire plus discrète en matière de djihad et de wahhabisme. Le scandaleux passe-droit dont a bénéficié le Qatar pour adhérer à la Francophonie participe à cet objectif de « wahhabisation » : en Afrique, sponsoriser les institutions qui enseignent la langue française permet de les transformer en écoles islamiques, Voltaire et Hugo étant remplacés par le Coran.

Cette mégalomanie peut-elle se retourner contre l’émir actuel ? Surtout si l’on regarde la brève histoire de cet émirat, créé en 1970 par les Britanniques, rythmée par des coups d’État et des révolutions de palais.

La mégalomanie et l’ambition de l’émir Al-Thani sont, c’est vrai, discrètement critiquées par de « vieux amis » du Qatar. Certains, avançant que le souverain est un roi malade, poussent la montée vers le trône de son fils désigné comme héritier, le prince Tamim. Une fois au pouvoir, le nouveau maître réduirait la voilure, notamment dans le soutien accordé par Doha aux djihadistes, comme c’est le cas en Libye, au Mali et en Syrie. Cette option est même bien vue par des diplomates américains inquiets de cette nouvelle radicalité islamiste dans le monde. Alors, faut-il le rappeler, le Qatar est d’abord un instrument de la politique de Washington avec lequel il est lié par un pacte d’acier.

Cela dit, promouvoir Tamim n’est pas simple puisque l’émir, qui a débarqué son propre père par un coup d’État en 1995, n’a pas annoncé sa retraite. Par ailleurs le premier ministre Jassim, cousin de l’émir, le tout-puissant et richissime « HBJ », n’a pas l’intention de laisser un pouce de son pouvoir. Mieux : en cas de nécessité, les États-Unis sont prêts à sacrifier et l’émir et son fils pour mettre en place un « HBJ » dévoué corps et âme à Washington et à Israël. En dépit de l’opulence affichée, l’émirat n’est pas si stable qu’il y paraît. Sur le plan économique, le Qatar est endetté à des taux « européens » et l’exploitation de gaz de schiste est en rude concurrence, à commencer aux États-Unis.

La présence de la plus grande base américaine en dehors des États-Unis sur le sol qatari peut-elle être considérée comme un contrat d’assurance pour la survie du régime ou au contraire comme une épée de Damoclès fatale à plus ou moins brève échéance ?

La présence de l’immense base Al-Udaï est, dans l’immédiat, une assurance vie pour Doha. L’Amérique a ici un lieu idéal pour surveiller, protéger ou attaquer à son gré dans la région. Protéger l’Arabie Saoudite et Israël, attaquer l’Iran. La Mecque a connu ses révoltes, la dernière réprimée par le capitaine Barril et la logistique française. Mais Doha pourrait connaître à son tour une révolte conduite par des fous d’Allah mécontents de la présence du « grand Satan » en terre wahhabite.

Ce régime, moderne d’apparence, est en réalité fondamentalement tribal et obscurantiste. Pourquoi si peu d’informations sur sa vraie nature ?

Au risque de radoter, il faut que le public sache enfin que le Qatar est le champion du monde du double standard : celui du mensonge et de la dissimulation comme philosophie politique. Par exemple, des avions partent de Doha pour bombarder les taliban en Afghanistan alors que ces mêmes guerriers religieux ont un bureau de coordination installé à Doha, à quelques kilomètres de la base d’où décollent les chasseurs partis pour les tuer. Il en va ainsi dans tous les domaines, et c’est le cas de la politique intérieure de ce petit pays.

Regardons ce qui se passe dans ce coin de désert. Les libertés y sont absentes, on y pratique les châtiments corporels, la lettre de cachet, c’est-à-dire l’incarcération sans motif, est une pratique courante. Le vote n’existe que pour nommer une partie des conseillers municipaux, à ceci près que les associations et partis politiques sont interdits, tout comme la presse indépendante… Une Constitution qui a été élaborée par l’émir et son clan n’est même pas appliquée dans tous ses articles. Le million et demi de travailleurs étrangers engagés au Qatar s’échinent sous le régime de ce que des associations des droits de l’homme qualifient « d’esclavage ». Ces malheureux, privés de leurs passeports et payés une misère, survivent dans les camps détestables sans avoir le droit de quitter le pays. Nombre d’entre eux, accrochés au béton des tours qu’ils construisent, meurent d’accidents cardiaques ou de chutes (plusieurs centaines de victimes par an).

La « justice », à Doha, est directement rendue au palais de l’émir, par l’intermédiaire de juges qui le plus souvent sont des magistrats mercenaires venus du Soudan. Ce sont eux qui ont condamné le poète Al-Ajami à la prison à perpétuité parce qu’il a publié sur Internet une plaisanterie sur Al-Thani ! Observons une indignation à deux vitesses : parce que cet homme de plume n’est pas Soljenitsyne, personne n’a songé à défiler dans Paris pour défendre ce martyr de la liberté. Une anecdote : cette année, parce que son enseignement n’était pas « islamique », un lycée français de Doha a tout simplement été retiré de la liste des institutions gérées par Paris.

Arrêtons là car la situation du droit au Qatar est un attentat permanent aux libertés.

Pourtant, et l’on retombe sur le fameux paradoxe, Doha n’hésite pas, hors de son territoire, à prêcher la démocratie. Mieux, chaque année un forum se tient sur ce thème dans la capitale. Son titre, « New or restaured democracy » alors qu’au Qatar il n’existe de démocratie ni « new » ni « restaured »… Selon le classement de The Economist, justement en matière de démocratie, le Qatar est 136e sur 157e États, classé derrière le Bélarusse. Bizarrement, alors que toutes les bonnes âmes fuient le dictateur moustachu Loukachenko, personne n’éprouve honte ou colère à serrer la main d’Al-Thani. Et le Qatar, qui est aussi un enfer, n’empêche pas de grands défenseurs des droits de l’homme, notamment français, de venir bronzer, invités par Doha, de Ségolène Royal à Najat Vallaud-Belkacem, de Dominique de Villepin à Bertrand Delanoë.

Comment un pays qui est par essence antidémocratique se présente-t-il comme le promoteur des printemps arabes et de la liberté d’expression ?

Au regard des « printemps arabes », où le Qatar joue un rôle essentiel, il faut observer deux phases. Dans un premier temps, Doha hurle avec les peuples justement révoltés. On parle alors de « démocratie et de liberté ». Les dictateurs mis à terre, le relais est pris par les Frères musulmans, qui sont les vrais alliés de Doha. Et on oublie les slogans d’hier. Comme on le dit dans les grandes surfaces, « liberté et démocratie » n’étaient que des produits d’appel, rien que de la « com ».

Si l’implication du Qatar dans les « printemps » est apparue comme une surprise, c’est que la stratégie de Doha a été discrète. Depuis des années l’émirat entretient des relations très étroites avec des militants islamistes pourchassés par les potentats arabes, mais aussi avec des groupes de jeunes blogueurs et internautes auxquels il a offert des stages de « révolte par le Net ». La politique de l’émir était un fusil à deux coups. D’abord on a envoyé au « front » la jeunesse avec son Facebook et ses blogueurs, mains nues face aux fusils des policiers et militaires. Ceux-ci défaits, le terrain déblayé, l’heure est venue de mettre en poste ces islamistes tenus bien au chaud en réserve, héros sacralisés, magnifiés en sagas par Al-Jazeera.

Comment expliquez-vous l’implication directe du Qatar d’abord en Tunisie et en Libye, et actuellement en Égypte, dans le Sahel et en Syrie ?

En Libye, nous le montrons dans notre livre, l’objectif était à la fois de restaurer le royaume islamiste d’Idriss tout essayant de prendre le contrôle de 165 milliards, le montant des économies dissimulées par Kadhafi. Dans le cas de la Tunisie et de l’Égypte, il s’agit de l’application d’une stratégie froide du type « redessinons le Moyen-Orient », digne des « néocons » américains. Mais, une fois encore, ce n’est pas le seul Qatar qui a fait tomber Ben Ali et Moubarak ; leur chute a d’abord été le résultat de leur corruption et de leur politique tyrannique et aveugle.

Au Sahel, les missionnaires qataris sont en place depuis cinq ans. Réseaux de mosquées, application habile de la zaqat, la charité selon l’islam, le Qatar s’est taillé, du Niger au Sénégal, un territoire d’obligés suspendus aux mamelles dorées de Doha. Plus que cela, dans ce Niger comme dans d’autres pays pauvres de la planète le Qatar a acheté des centaines de milliers d’hectares transformant ainsi des malheureux affamés en « paysans sans terre ». À la fin de 2012, quand les djihadistes ont pris le contrôle du Nord-Mali, on a noté que des membres du Croissant-Rouge qatari sont alors venus à Gao prêter une main charitable aux terribles assassins du Mujao…

La Syrie n’est qu’une extension du domaine de la lutte avec, en plus, une surenchère : se montrer à la hauteur de la concurrence de l’ennemi saoudien dans son aide au djihad. Ici, on a du mal à lire clairement le dessein politique des deux meilleurs amis du Qatar, les États-Unis et Israël, puisque Doha semble jouer avec le feu de l’islamisme radical…

Le Fatah accuse le Qatar de semer la zizanie et la division entre les Palestiniens en soutenant à fond le Hamas, qui appartient à la nébuleuse des Frères musulmans. Pour beaucoup d’observateurs, cette stratégie ne profite qu’à Israël. Partagez-vous cette analyse ?

Quand on veut évoquer la politique du Qatar face aux Palestiniens, il faut s’en tenir à des images. Tzipi Livni, qui fut avec Ehud Barak la cheville ouvrière, en 2009, de l’opération Plomb durci sur Gaza – 1 500 morts – fait régulièrement ses courses dans les malls de Doha. Elle profite du voyage pour dire un petit bonjour à l’émir. Un souverain qui, lors d’une visite discrète, s’est rendu à Jérusalem pour y visiter la dame Livni… Souvenons-nous du pacte signé d’un côté par HBJ et le souverain Al-Thani et de l’autre les États-Unis : la priorité est d’assister la politique d’Israël. Quand le « roi » de Doha débarque à Gaza en promettant des millions, c’est un moyen d’enferrer le Hamas dans le clan des Frères musulmans pour mieux casser l’unité palestinienne. C’est une politique pitoyable. Désormais, Mechaal, réélu patron du Hamas, vit à Doha dans le creux de la main de l’émir. Le rêve de ce dernier – le Hamas ayant abandonné toute idée de lutte – est de placer Mechaal à la tête d’une Palestine qui se situerait en Jordanie, le roi Abdallah étant déboulonné. Israël pourrait alors s’étendre en Cisjordanie. Intéressante politique-fiction.

Le Qatar a-t-il « acheté » l’organisation de la Coupe du monde football en 2022 ?

Un grand et très vieil ami du Qatar m’a dit : « Le drame avec eux, c’est qu’ils s’arrangent toujours pour que l’on dise “cette fois encore, ils ont payé !” » Bien sûr, il y a des soupçons. Remarquons que les fédérations sportives sont si sensibles à la corruption que, avec de l’argent, acheter une compétition est possible. On a connu cela avec des jeux Olympiques étrangement attribués à des outsiders…

Dans le conflit frontalier entre le Qatar et le Bahreïn, vous révélez que l’un des juges de la Cour internationale de justice de La Haye aurait été acheté par le Qatar. L’affaire peut-elle être rejugée à la lumière de ces révélations ?

Un livre – sérieux celui-là – récemment publié sur le Qatar évoque une manipulation possible lors du jugement arbitral qui a tranché le conflit frontalier entre le Qatar et Bahreïn. Les enjeux sont énormes puisque, sous la mer et les îlots, se trouve du gaz. Un expert m’a déclaré que cette révélation pouvait être utilisée pour rouvrir le dossier devant la Cour de La Haye…

Les liaisons dangereuses et troubles entre la France de Sarkozy et le Qatar se poursuivent avec la France de Hollande. Comment expliquez-vous cette continuité ?

Parler du Qatar, c’est parler de Sarkozy, et inversement. De 2007 à 2012, les diplomates et espions français en sont témoins, c’est l’émir qui a réglé la « politique arabe » de la France. Il est amusant de savoir aujourd’hui que Bachar al-Assad a été l’homme qui a introduit la « sarkozie » auprès de celui qui était alors son meilleur ami, l’émir du Qatar. Il n’y a pas de bonne comédie sans traîtres. Kadhafi était, lui aussi, un grand ami d’Al-Thani et c’est l’émir qui a facilité l’amusant séjour du colonel et de sa tente à Paris. Sans évoquer les affaires incidentes, comme l’épopée de la libération des infirmières bulgares. La relation entre le Qatar et Sarkozy a toujours été sous-tendue par des perspectives financières. Aujourd’hui Doha promet d’investir 500 millions de dollars dans le fonds d’investissement que doit lancer l’ancien président français à Londres. Échange de bons procédés, ce dernier fait de la propagande ou de la médiation dans les aventures, notamment sportives, du Qatar.

François Hollande, par rapport au Qatar, s’est transformé en balancier. Un jour le Qatar est « un partenaire indispensable », qui a sauvé dans son fief de Tulle la fabrique de maroquinerie le Tanneur, le lendemain, il faut prendre garde de ses amis du djihad. Aucune politique n’est fermement dessinée et les diplomates du Quai-d’Orsay, nommés sous Sarkozy, continuent de jouer le jeu d’un Doha qui doit rester l’ami numéro 1. En période de crise, les milliards miroitants d’Al-Thani impliquent aussi une forme d’amitié au nom d’un slogan faux et ridicule qui veut que le Qatar « peut sauver l’économie française »… La réalité est plus plate : tous les investissements industriels de Doha en France sont des échecs… Reste le placement dans la pierre, vieux bas de laine de toutes les richesses. Notons là encore un pathétique grand écart : François Hollande a envoyé son ministre de la Défense faire la quête à Doha afin de compenser le coût de l’opération militaire française au Mali, conduite contre des djihadistes très bien vus par l’émir.

Majed Nehmé

http://www.afrique-asie.fr/menu/actualite/70-points-chauds/5510-le-qat...

* Le Vilain Petit Qatar – Cet ami qui nous veut du mal, Jacques-Marie Bourget et Nicolas Beau, Éd. Fayard, 300 p., 19 euros

URL de cet article 20343
http://www.legrandsoir.info/le-qatar-champion-du-mensonge-et-de-la-dissimulation.html

jeudi, 09 mai 2013

Stealing Syria’s Oil: The EU Al-Qaeda Oil Consortium

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Stealing Syria’s Oil: The EU Al-Qaeda Oil Consortium

Global Research

The decision of the European Union to lift the embargo on Syrian government’s energy exports by importing oil from the ‘armed opposition’ is another flagrant violation of international law. It violates the UN General Assembly declaration of 1962 on Permanent Sovereignty over Natural Resources and is yet another violation of the 1981 UN declaration on the Inadmissibility of Intervention and Interference in the Internal Affairs of States. But it is much more than a technical violation of the law. It marks the decent of civilization into barbarism.

London and Paris, have more than Washington, been at the forefront of aggression against Syria. In spite of the fact that it has now been confirmed by most media sources that the Syrian ‘opposition’ is Al-Qaeda, London and Paris persist  in their insane drive to arm the terrorists, using the spurious argument that if they don’t arm the ‘moderates’ the ‘extremists’ will take over the country. However, in the words of the New York Times, ‘nowhere in rebel-controlled Syria is there a secular fighting force to speak of’. [1] The fact that the Syrian ‘rebels’ are in fact Al- Qaeda has even  been admitted by the war-mongering French daily  Le Monde.[2]

So, Paris and London are pushing for further arming of Al-Qaeda and the legalization of oil trading with the jihadi terrorists. In plain language this means that the loose, terrorist network known to the world as Al-Qaeda will soon become one of the EU’s partners in the oil business. A new absurd chapter in the Era of Terror is about to be enacted.

International law and its violators.

The 1962 UN Resolution 1803 on the Permanent Sovereignty Over Natural Resources states:

‘Violation of the rights of peoples and nations to sovereignty over their natural wealth and resources is contrary to the spirit and principles of the Charter of the United Nations and hinders the development of international co-operation and the maintenance of peace’[3]

Japhat Al-Nusra and other Al-Qaeda affiliated groups do not in any way represent the Syrian people, nor do they constitute a sovereign state according to the categories of international law.  The ‘armed opposition’ IS Al-Qaeda. Therefore, the European Union’s decision to officially buy oil from terrorist gangs currently occupying territories in the Syrian Arab Republic constitutes a heinous crime and makes a further mockery of the basic principles governing the relations between states.

The 1981 UN document explicitly condemns:

‘the increasing threat to international peace and security owing to frequent recourse to the threat or use of force, aggression ,intimidation, military intervention and occupation, escalation of military presence and all other forms of intervention or interference, direct or indirect, overt or covert, threatening the sovereignty and political independence of other States, with the aim of overthrowing their Governments’,

The declaration goes on to categorically condemn the deployment of ‘armed bands’ and ‘mercenaries’ by states for the use of overthrowing the governments of other sovereign states:

‘Conscious of the fact that such policies endanger the political independence of States, freedom of peoples and permanent sovereignty over their natural resources, adversely affecting thereby the maintenance of international peace and security,

Conscious also of the imperative need for any threat of aggression, any recruitment, any use of armed bands, in particular mercenaries, against sovereign States to be completely ended, so as to enable the peoples of all States to determine their own political, economic and social systems without external interference or control’ [4]

Western governments, who for many years have been openly and shamelessly violating all known and agreed principles of international law, arming terrorist gangs who murder and maim civilians, funding common criminals who traffic drugs and recruit child-soldiers, have now descended to a new low by purchasing oil and gas from these same terrorist gangs, natural resources which are legally the property of the Syrian Arab Republic and its citizens.

EU governments colluding with terrorists

Europe’s descent into absolute moral turpitude and lawlessness is further reflected in the fact that EU authorities are doing nothing to prevent brainwashed Muslim youths from traveling to Syria in order to fight NATO’s war. Yet, the officials of EU states readily admit that hundreds if not thousands of jihadis from Britain, Ireland, Spain, Germany, Belgium, the Netherlands and other states are now joining the ranks of the so-called ‘Syrian rebels’.  But they also admit that their only concern is that these terrorists might be a threat to European security if they ever return. The fact that these terrorists are putting bombs in busy market squares; cars; universities; schools; hospitals and mosques throughout Syria, and that US State Department’s own reports confirm this, doesn’t seem to bother the EU’s governments. Their only concern is that they might eventually bite the hand that feeds. [5] The EU ‘anti-terror’ chief Gilles de Kerchove tells the BBC:

“Not all of them are radical when they leave, but most likely many of them will be radicalized there, will be trained

“And as we’ve seen this might lead to a serious threat when they get back.”[6]

We know from Israeli intelligence sources that most of the terrorists are being trained in US/NATO military bases in Turkey and Jordon.[7]

So, why doesn’t the EU’s ‘anti-terror’ chief seem to know about this? This is the man responsible for protecting Europe from terrorism?  As I reported before, France’s ‘anti-terror’ magistrate actually admitted on French state radio in January 11th  that the French government was on the same side as Al-Qaeda in Syria:

“There are many young jihadists who have gone to the Turkish border in order to enter Syria to fight Bachar’s regime, but the only difference is that there France is not the enemy. Therefore we don’t look on that in the same way. To see young men who are at the moment fighting Bachar Al-Assad, they will be perhaps dangerous in the future but for the moment they are fighting Bachar Al-Assad and France is on their side; they will not attack us’’.[8]

The cynical double standard which states that all territories outside the EU are barbaric and therefore outside the realm of international law has now become a policy that goes unnoticed by Europe’s brainwashed masses.  Euro-Atlantic powers are not only behaving like criminals but are now openly displaying their criminality.  One should also note that the French government has now decided to call the Syrian president by his first name. Calling a state official by his first name is a sign of deep disrespect in French etiquette. Since the Sarkozy regime, French diplomacy has been dragged through the mud, with France’s diplomatic corps now behaving like a cross between spoilt brats and fascist thugs.

Syria’s Oil Geopolitics

The quest for sources of cheap energy is one of the geopolitical contexts driving the war in Syria. Christof Lehmann has written that the discovery of the Iranian Pars gas field in 2007 and Teheran’s plan to pipe the gas to the Eastern Mediterranean by constructing a pipeline through Iraq and Syria holds the potential of turning Iran into a global economic power, giving Teheran enormous leverage over the EU’s Middle East policy. This development would pose a threat to the Zionist entity. It would pose an existential threat to the despotic emirates of the Gulf, who depend on the power of the petro-dollar for their survival.[9]

That is one of the reasons why NATO and the Gulf Cooperation Council are using Al-Qaeda terrorists to break the Shite-led alliance of Iran, Iraq, Syria and Lebanon’s Hezbollah. As Italian geographer Manlio Dinucci has reported, contrary to received opinion, Syria actually has massive energy reserves.

Dinucci writes:

‘The U.S. / NATO strategy focuses on helping rebels to seize the oil fields with a twofold purpose: to deprive the Syrian state of revenue from exports, already strongly decreased as a result of the EU embargo, and to ensure that the largest deposits pass in the future, through the “rebels” under the control of the big Western oil companies. [10]

The first implementation of the ‘humanitarian intervention’ ideology was during the NATO bombing of Serbia in 1999. Since then, the truncated entity called Kosovo has become Europe’s number one criminal state, run by a convicted organ and drug trafficking mass murderer called Hacim Al Thaci, a protégé  of Brussels and Washington. This is the kind of narco-mafia anti-state NATO has installed in Libya since the Blitzkrieg against that country in 2011 and it is the type of criminal regime that will rule over Syrians if NATO succeeds in bombing that country.

One can read hundreds of articles in the mainstream press about the criminality of the Kosovar regime and articles describing the chaos in post-Gaddafi Libya have not been rare. But the same media outlets will systematically ignore the fact that they were the ones cheering on the CIA’s Kossovo Liberation Army during the destruction of Yugoslavia. The same prestitutes are now pushing for more arming of the terrorists in Syria and for military intervention by NATO.

The closing of the European mind

The pontificators of European integration and Europe’s role in the world like to pepper their speeches with pompous references to the ‘rule of law’ and the universality of ‘European values’.

This specious rhetoric is unceasingly drummed into European students throughout our universities and institutions of higher learning and it is repeated ad nauseum by the mass media. The people now using Al-Qaeda terrorism to further their interests in the Middle East teach courses in prestigious European universities on ‘international relations’.

It is no wonder ordinary people are incapable of seeing and understanding what is happening before their very eyes. The sheer scale and complexity of the global institutional networks built upon an empire of lies, self-righteousness and deceit is simply too overwhelming for the unschooled intellect to comprehend. Something in our order-seeking minds rejects reality when its horror surpasses our horizons of tolerance and intelligibility. As a result, the mind recoils, filters out the real, preferring instead to see in our masters the expression of complex, contradictory and arcane policies, whose moral content is consigned to the studies of ‘experts’ and ‘specialists’, who are themselves the products and propagandists of the same corrupt institutions.

There are now so many academic institutions, conferences; foundations; think tanks; policy institutes and university courses proclaiming the virtues of ‘humanitarian intervention’ that it has acquired the status of a dogma. The repetition and reproduction of this dogma by the scholastics of neo-liberal academia has turned that which critical reason would normally scoff at into an apriori principle of ‘global governance’.

In chapter 22 of his seminal work on international law De Juri Belli ac Pacis, (On the Law of War and Peace), the great 17th century Dutch jurist Hugo Grotius wrote:

‘Some wars were founded upon real motives and others only upon colorful pretexts. This distinction was first noticed by Polybius, who calls the pretexts, profaseis and the real causes, aitias. Thus Alexander made war upon Darius, under the pretense of avenging the former wrongs done by the Persians to the Greeks. But the real motive of that bold and enterprising hero was the easy acquisition of wealth and dominion, which the expeditions of Xenophon and Agesilaus had opened to his view.’ [13]

Little has changed since the days of Alexander the Great. Wars are still fought for pillage and plunder and the furtherance of empire. Polybius’s vocabulary of ‘profaseis’ and ‘aitias’ will be useful here. Since the start of the Syrian nightmare in 2011, the ‘profaseis’ propagated by corporate media agencies calling for military intervention in Syria has been the desire to ‘protect civilians’ from a ‘brutal regime’.  Only the naïve and ignorant could now defend such nonsense as the same media agencies have finally admitted that the ‘opposition’ is in fact Al-Qaeda, a fact the alternative media have been pointing out since the beginning of the violence in Deraa in March 2011.

NATO’s ‘aitias’ in this conflict is clear: break up and destroy an independent sovereign state; rob and pillage all of its resources; rape and terrorize its citizens into submission by unleashing drugged and brain-washed death squads on the population; constantly blame all of this on the ‘regime’, then finish the country off with an intensive aerial bombing campaign before installing a crime syndicate to run the country. Finally, call that holocaust freedom. Call that holocaust democracy. It’s a tried and trusted formula which is now being deployed all over the world in NATO’s megalomaniacal drive for global supremacy.

Grotius again:

‘Others make -use of pretexts, which though plausible at first sight, will not bear the examination and test of moral rectitude, and, when stripped of their disguise, such pretexts will be found fraught with injustice. In such hostilities, says Livy, it is not a trial of right, but some object of secret and unruly ambition, which acts as the chief spring. Most powers, it is said by Plutarch, employ the relative situations of peace and war, as a current specie, for the purchase of whatever they deem expedient.’

 In the war-ravaged 17th century Europe of Hugo Grotius, to establish the distinction between profaseis and aitias or the pretexts and real reasons for war was not considered heretical in the domain of rigorous juridical discourse. Today, those who make such distinctions are dismissed as ‘paranoid conspiracy theorists’.  In an interview entitled LA PENSÉE CRITIQUE COMME DISSOLVANT DE LA DOXA,(Critical Thought as a solvent of Doxa)French sociologist Loic Wacquant argues that ‘never before have false thought and false science been so prolix and ubiquitous.’[14]

In this age of technological lawlessness, the basic precepts of international and domestic law have been dismantled. With the promulgation of the Patriot Act and now the National Defense Authorization Act, the United States has regressed to the kind of juridical tyranny that preceded the drafting of the Petition of Right in the England of 1628, a document denouncing imprisonment without trial, torture and martial law and providing the legal and moral groundwork for the English Revolution of 1640.

Conclusion

It behooves us all to reflect upon the current war in the Levant.  What we are witnessing is the destruction of the Westphalian state system and a return to the kind of chaos of the 17th century’s Thirty Years War, except this time it is festering on the borders of Europe where the principle of bellum se ipsum alet, war will feed itself, is being acted out by private military corporations, drug gangs, terrorist networks and international crime syndicates linked directly and indirectly to the ideological state apparatuses of the Atlantic powers.

And so, the KLA have been training the ‘Syrian Free Army’, while Libya’s Islamic Fighting Group has also joined the ‘holy war’ in Syria. Like the Thirty Years War, the armed gangs and mercenaries are funding themselves by pillaging the local economies and selling their booty as contraband. Whole factories in Syria have been dismantled and stolen by mercenaries in the service of Turkey and Qatar, while the drug trade is now booming like never before. When one country is destroyed and reduced to despotic fiefdoms and emirates, Western corporations move in with their private military companies and proceed to pillage the country’s resources, unhindered by the rules and regulations of the Sovereign State. The terrorist hordes then move on to the next country on NATO’s hit list. This is NATO’s strategy of chaos, a form of liquid warfare that is spreading rapidly throughout the Southern Hemisphere.

Given the criminality of Western oil companies in the past, it is perhaps not entirely surprising that they would now, in the form of the EU, be openly buying oil from terrorist organizations. What is surprising, however, is the morbid insouciance of Europe’s populations.  How could there be so many ‘respectable’ people in our media and academic institutions prepared to collaborate with these mobsters? Why have there been few if any significant demonstrations against NATO? How is it possible that the powers that be should be allowed to get away with such unmitigated criminality?

The Roman poet Horace wrote- neglecta solent incendia sumere vires -a neglected fire always gathers in strength. Since the destruction of  the Democratic Republic of Afghanistan by the Western-backed Mujahedeen terrorists in the 1979, sovereign states have fallen prey to mercenaries and terrorist gangs backed by Western imperialism, while civil liberties have been curtailed in America and Europe in the name of the ‘War on Terrorism’.

The fire has since spread to the former Yugoslavia; Rwanda; Côte d’Ivoire; Sudan; Somalia; Iraq; DRC; Chechnya,Libya and now Syria. If people don’t wake up and mobilize against the criminals planning these wars, the flames of destruction will eventually come home in the form of martial law, and a fascist, panopticon police state which will be deemed necessary during the prosecution of a Third World War against Iran, Russia and China. If this fire of terrorism is not put out in Syria, it will continue into the Caucasus, Central Asia, the Russian Federation and Eastern China until all possible resistance to NATO’s drive for ‘full spectrum dominance’ is eliminated and a tyrannical, corporate hyper-state rules over the planet.

World wars have happened in the past and given the scelerate Will-to-Power of our current rulers, there is no reason to believe that a world war will not happen again. Many in the West, inured to televised violence and indifferent to distant wars, have a tendency to believe that politics is a domain that does not affect them. But in the words of the French politician Charles de Montalembert  ‘Vous avez beau ne pas vous occuper de politique, la politique s’occupe de vous tout de même.’[It is easy for you not to be concerned about politics, but politics, however, is concerned about you] In the light of current events the statement merits reflection.

Notes

[1]http://www.globalresearch.ca/time-to-end-western-support-for-terrorists-in-syria-opposition-is-entirely-run-by-al-qaeda/5333204

[2] http://www.globalresearch.ca/frances-media-admits-that-the-syrian-opposition-is-al-qaida-then-justifies-french-government-support-to-the-terrorists/5331289

[3] http://unispal.un.org/UNISPAL.NSF/0/9D85892AC6D7287E8525636800596092

 [4] http://www.ohchr.org/EN/ProfessionalInterest/Pages/NaturalResources.aspx

[5]http://www.un.org/documents/ga/res/36/a36r103.htm

[6] http://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2012/12/201759.htm

[7] http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-22275456

[8] http://www.globalresearch.ca/syria-nato-s-next-humanitarian-war/?print=1

[9] http://nsnbc.me/2012/12/28/the-dynamics-of-the-crisis-in-syria-conflict-versus-conflict-resolution-part-5/

[10]http://www.globalresearch.ca/oil-and-pipeline-geopolitics-the-us-nato-race-for-syrias-black-gold/5330216

[11] http://www.franceinter.fr/emission-le-79-marc-trevidic-et-jean-pierre-filiu

[12] http://nsnbc.me/2012/12/28/the-dynamics-of-the-crisis-in-syria-conflict-versus-conflict-resolution-part-5/

[13] http://www.constitution.org/gro/djbp_222.htm

[14][http://www.homme-moderne.org/societe/socio/wacquant/pensecri.html

Jean Aziz et le face à face Iran – Arabie Saoudite au Liban et en Syrie

Jean Aziz et le face à face Iran – Arabie Saoudite au Liban et en Syrie

La thèse que je défends sur ce blog est que la crise syrienne a dès le départ donné lieu à une immixtion de forces étrangères à ce pays ; des forces qui ont engagé très tôt une action violente, parfois très professionnelle, contre l’appareil policier et militaire du régime.

Ces forces étrangères, non contentes d’armer militairement et d’outiller dans la guerre médiatique des citoyens syriens, qu’ils appartiennent à la mouvance des Frères Musulmans, du wahabbisme ou tout simplement à celle de ceux qui pensent que leur avenir personnel ou celui de leur clan pourrait être plus radieux sans Bachar al-Assad, ont fait venir des mercenaires de Turquie, de Jordanie, et même de Tunisie, de Tchétchénie et d’Europe (je ne parle pas là de Syriens résidant en Europe).

Il va sans dire que ceux qui espéraient une démocratisation de la vie politique en Syrie en sont pour leurs frais.

Jean Aziz, qu’on a déjà croisé sur ce blog, grossit peut-être un peu le trait, mais oui, nous assistons en Syrie à une guerre entre l’Iran et le Hezbollah d’une part, et l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie et les Etats Unis d’autre part.

Et c’est l’axe turco-arabo-occidental qui a pris l’initiative de cette guerre et a fait en sorte qu’elle perdure faute de possibilité de règlement politique qu’il s’est ingénié à empêcher, exactement comme en Libye.

Sauf que l’enjeu stratégique est nettement plus important en Syrie qu’en Libye et que si les Américains jouent là avec la sécurité de leur entité sioniste adorée, les monarques jouent peut-être leurs têtes !

Pourtant, dans un monde rationnel, cette crise aurait été réglée depuis longtemps ou n’aurait jamais eu lieu.

Mais un monde rationnel serait un monde où les Etats Unis au lieu de chercher la confrontation avec l’Iran, le Hezbollah et la Syrie, chercheraient à avoir des relations normales avec ces pays avec lesquels ils ne devraient avoir à priori pas de conflit aigu.

Oui, j’écris ces pays car je ne compte pas le Hezbollah qui n’existerait pas si les Etats Unis ne s’entêtaient pas à soutenir inconditionnellement une entité sioniste qui ne pourra jamais avoir un statut normal dans la région.

Même si, pour les pétromonarchies d’Arabie et du Qatar, tout l’enjeu d’une défaite de l’axe Syrie – Hezbollah – Iran est la possibilité de pouvoir enfin normaliser leurs relations avec l’entité sioniste et donc d’enterrer définitivement les droits du peuple palestinien.

L’objectif est illusoire certes et les monarques comme le Grand Turc devraient méditer ce propos de Kant :

Est illusion le leurre qui subsiste même quand on sait que l’objet supposé n’existe pas.

L'Iran contre la diplomatie saoudienne au Liban

par Jean Aziz,  

Al-Monitor Lebanon Pulse, 29 avril 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

Trois semaines de développements de la situation au Liban ont suffi pour effacer le sentiment qu’une percée dans les relations entre l’Arabie Saoudite et l’Iran était proche, du moins au Liban. Ce sentiment avait pris corps le 6 avril quand le parlement libanais a désigné, dans un consensus presque total, le député de Beyrouth Tammam Salam pour former le nouveau cabinet.

Au début, il y avait certains signes qu’une percée dans la relation entre l’Arabie Saoudite et l’Iran était en vue. L’ambassadeur Saoudien à Beyrouth, Ali Awad Asiri, avait clairement fait une ouverture en direction du Hezbollah. A un point tel que certains avaient dit que l’Arabie Saoudite avait entamé des contacts directs avec la plus puissante organisation chiite du Liban par l’intermédiaire d’un officiel des services de sécurité libanais qui jouit de la confiance du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah en personne. On a même dit que l’adjoint de Nasrallah, le Cheikh Naim Qassem devait se rendre en Arabie Saoudite à la tête d’une mission du Hezbollah avec la mission de discuter des relations entre la banlieue sud de Beyrouth et Riyad. La délégation devait aussi aborder le problème de la formation d’un nouveau gouvernement [au Liban] et l’acceptation d’une nouvelle loi pour les élections législatives pour faire en sorte que les élections interviennent avant la fin du mandat de l’assemblée actuelle le 20 juin et éviter ainsi au Liban d’aller vers l’inconnu.

Cette impression optimiste a vite disparu et il est devenu évident que la stratégie de la tension entre les axes saoudien et iranien reste d’actualité  jusqu’à nouvel ordre.

Il semble que les deux parties pratiquent un jeu de dupe pour améliorer leurs positions et leurs capacités en préparation d’une attaque surprise contre l’autre camp.

Sous couvert d’ouverture en direction du Hezbollah à Beyrouth, l’axe saoudien a l’œil rivé sur une bataille régionale pour renforcer le siège du régime syrien et renverser le président Bachar al-Assad. Au moment où les Saoudiens se préparaient à attaquer la capitale syrienne, ils avaient jugé prudent de ne pas ouvrir plus d’un front à la fois. Ils ont donc fait une trêve avec le Hezbollah et montré de la bonne volonté à l’égard de ce dernier, tandis que le nœud coulant arabo-turco-occidental se resserrait autour du cou d’Assad.

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Jean Aziz prend la pose entre Michel Aoun (à droite sur la photo) et Hassan Nasrallah

De leur côté, l’Iran et le Hezbollah ne se sont pas laissés berner par la manoeuvre saoudienne. Quelques jours après avoir commencé à tester les réactions de l’autre camp, l’Arabie Saoudite a commencé son attaque : les alliés libanais de Riyad ont durci leurs positions en formant un nouveau gouvernement et en définissant une loi électorale, ce qui a fait prendre conscience à l’axe du Hezbollah [le Hezbollah et ses alliés au Liban] de la manœuvre, ce qui a amené cet axe à changer de tactique. Le Hezbollah a alors contre attaqué sur presque tous les fronts.

Il semble que l’Arabie Saoudite avait misé sur une évolution favorable de la situation militaire en Syrie quand  cette évolution a en fait été favorable au camp iranien. Un facteur sur le terrain a inversé la donne : en deux semaines, les forces pro-régime ont avancé dans toutes les régions autour de Damas et de Homs. Ce développement a placé les 370 kilomètres de frontière syro-libanaise sous le contrôle du régime syrien et de ses alliés au Liban. Ce qui a piégé et isolé une partie significative des Sunnites – qui sont traditionnellement soutenus par l’Arabie Saoudite et sont près d’un demi-million à Akkar et à Tripoli – par l’interposition de l’armée syrienne et de ses alliés libanais.

Mais la riposte contre l’Arabie Saoudite au Liban a d’autres manifestations: la visite du Hezbollah à Riyad dont on parlait n’a jamais eu lieu et on a appris que Nasrallah est allé à Téhéran dernièrement. Malgré de nombreuses conjectures sur les objectifs de cette visite et son timing, le Hezbollah a ostensiblement gardé le silence sur ce sujet. Le parti ne l’a ni confirmée, ni infirmée. Cependant, des photos de Nasrallah rencontrant le Guide Suprême Iranien Ali Khamenei ont été publiées sur les réseaux sociaux. Des cercles proches du Hezbollah affirment que la photo était tirée d’archives, mais la photo n’a pourtant pas l’air bien ancienne.

Une autre manifestation de la contre attaque a été l’annonce par Israël de la destruction au dessus de la mer au large d’Haïfa d’un drone venu du Liban. Mais à la différence d’incidents similaires, comme quand Israël avait détruit le drone Ayyoub le 9 octobre 2012, le Hezbollah a promptement démenti avoir un rapport quelconque avec cette affaire. Certains ont interprété ce démenti comme étant causé par l’échec du drone «Ayyoub 2» à pénétrer en profodeur en territoire israélien. Mais le drone avait peut-être simplement comme objectif de survoler les champs gaziers israéliens en Méditerranée. Dans ce cas, le drone a réussi à envoyer le message à Israël, ce qui explique aussi le démenti du Hezbollah.

Ces deux derniers jours, ce cercles proches du parti ont traité cette affaire d’une manière évasive en demandant: Et si toute cette affaire se résumait à un gamin du sud Liban qui jouait avec un avion télécommandé amenant les Israéliens à suspecter le Hezbollah de leur faire la guerre ?

Certains à Beyrouth pensent que la contre attaque iranienne contre les avancées de l’Arabie saoudite, qui se sont traduites par la démission de l’ancien premier ministre Libanais Najib Mikati se déploie bien au-delà de la scène libanaise pour toucher le Bahreïn et même l’Irak. On a parlé de découvertes de caches d’armes pour l’opposition bahreïnie à Manama ; et les troupes du premier ministre Irakien Nouri al-Maliki sont entrée à Hawija et menacent de faire la même chose à Anbar.

Toutes choses qui confirment une fois encore que tout accord entre les Libanais doit se faire sous des auspices internationaux, c’est-à-dire au minimum une entente entre Washington et Téhéran. Mais une telle entente ne pourra sans doute pas intervenir tant que ne se seront pas produits certains événements, que ce soient les élections présidentielles en Iran en juin prochain ou les résultats des discussions d’Almaty sur le nucléaire (si elles reprennent).

Entre temps, la situation libanaise va déboucher soit sur la prolongation de la crise par la prolongation du mandate du parlement et le report de la formation d’un nouveau gouvernement, soit sur l’explosion de la situation!

La plupart des organisations libanaises et des parties étrangères préfèrent la première option.

Jean Aziz est un collaborateur d’ Al-Monitor’s Lebanon Pulse. Il est éditorialiste au journal libanais Al-Akhbar et anime une émission de débat politique sur OTV, une chaîne de télévision libanaise.

Ajoutons que ce chrétien a d’abord appartenu aux Forces Libanaises, un mouvement d’extrême droite avant de rejoindre le général Michel Aoun sur une position nationaliste, modérément antisyrienne (ou modérement prosyrienne), favorable à l’entente interconfessionnelle et hostile à l’entité sioniste. C’est pourquoi on dit qu’il est proche du Hezbollah. Il l’est à peu près à la façon de Michel Aoun.

http://mounadil.wordpress.com/2013/04/30/jean-aziz-et-le-face-a-face-iran-arabie-saoudite-au-liban-et-en-syrie/

Rassegna Stampa - Maggio 2013/2

Rassegna Stampa: articoli in primo piano (Maggio 2013/2)
 

Intronisation du facteur falseflag

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Intronisation du facteur falseflag

http://www.dedefensa.org/

On connaît depuis longtemps, quasiment depuis l’attaque de septembre 2001, le tour polémique aigu qu’a pris le concept du “complotisme” (ou “théorie des complots”), dont l’expression falseflag est une des expressions sémantiques de représentation récemment mise en vogue et très utilisée aujourd’hui. Il s’agit d’abord d’une question centrale de communication accordée au règles de fer du conformisme-Système, avec le constat que l’idée même d’une telle hypothèse de montage a été, dans son principe, dès l’origine, non seulement rejetée mais diabolisée à l’égal des pires diabolisations imposées par le Système. Cela correspondait bien entendu à la “mythologisation” de l’événement 9/11 que rien ne devait entacher ni mettre en doute, qui s’est accompli selon un processus-Système quasiment automatique (c’est-à-dire sans “complot” humain de la part du Système, puisque de la part du Système), impliquant un verrouillage fait de références obligatoires et destiné à emprisonner l’esprit dans un mode de pensée de pérennisation et de légitimation du Système. (A notre sens, ce processus, toujours dans un mode automatique renvoyant à la dynamique de surpuissance du Système, est allé jusqu’à une tentative de faire de 9/11 un événement métaphysique [voir le 11 octobre 2011]. A cet égard, l’événement de l’attaque du 11 septembre 2001 peut sans le moindre doute être considéré comme “refondateur” de la légitimité du Système pour sa dernière phase d’expansion et de domination telle qu’on l’a vue se développer, justement à partir de 9/11, – mais, très vite, avec des avatars et des crises tendant à l’autodestructiont qui ont rendu encore plus sensible toute mise en cause avec potentialité de “dé-mythologisation” de cet événement.)

De ce point de vue évoqué, la situation était que toute personne envisageant une telle possibilité de complot, de manipulation, de montage, etc., concernant 9/11, puis bientôt concernant tous les actes de la “politique de l’idéologie et de l’instinct” de l’époque Bush, transformée ensuite avec l’abandon de références politiques courantes en politique-Système, devait être considérée comme subversive, moralement condamnable sans appel, quasiment relaps ou hérétique, etc. Nous insistons particulièrement sur ce point : nous ne parlons pas de la valeur ou non, de la véracité ou non de telle ou telle hypothèse de complot, de montage, etc., mais bien d’un principe-Système. (Si le mot “principe” peut-être accolé au Système, ce qui est en soi une contradiction, mais qui peut être accepté pour ce cas en comprenant que le terme “principe” est employé techniquement et nullement dans sa signification ontologique. S’il est considéré ontologiquement, il doit être apprécié dans ce cas comme une totale inversion de la véritable signification d’un “principe”.)

C’est dans ce contexte de terrorisation des psychologies opérationnalisée par le Système que la nouvelle selon laquelle l’ancien chef de cabinet du secrétaire d’État (2001-2005) Colin Powell, le colonel Lawrence Wilkerson, estime que l’actuelle polémique sur l’emploi du chimique en Syrie pourrait être, notamment mais significativement, une opération falseflag israélienne est un fait important. L’emploi même de l'expression/du mot falseflag, qui fait partie du vocabulaire “démonisé” par le Système, est en soi un fait symbolique d’une grande signification. Quoi qu’il ait déjà exprimé des opinions critiques très appuyées, Wilkerson reste, du fait de sa carrière et de ses fonctions anciennes, un personnage qui peut être considéré comme faisant partie du Système. Cette appréciation est d’autant plus acceptable qu’il est admis qu’à cause de ses liens avec Powell les déclarations de Wilkerson sont d’une façon courante considérées comme implicitement cautionnées par Powell, – personne considérable du Système, pour sa part. (Il est possible que sa déclaration fasse évoluer ce “statut” de Wilkerson, mais c’est une autre affaire. Dans tous les cas, cela nous paraît improbable à cause du désordre régnant aujourd’hui à l’intérieur du Système, – comme nous argumentons plus loin.)

La nouvelle a été donnée dans un article de Jurriaan Maessen sur son site Explosive Report, le 3 mai 2013. Elle a été aussitôt reprise, bien entendu, sur Infowars.com, le même 3 mai 2013. (On connaît la réputation et la spécialité d’Infowars.com. Le site ne va pas rater une nouvelle qui conforte à ce point son fond de commerce fondamental, qui est l’exploitation des nouvelles et hypothèses en tous genres, de complots, manipulations, et falseflag en tous genres.)

«Former chief of staff to Colin Powell, Retired Colonel Lawrence Wilkerson, told the Young Turks the early “indications” of the use of chemical weapons by the Syrian regime could point to “an Israeli false flag operation”. Wilkerson: “We don’t know what the chain of custody is. This could’ve been an Israeli false flag operation, it could’ve been an opposition in Syria… or it could’ve been an actual use by [Syrian President] Bashar al-Assad, but we certainly don’t know with the evidence we’ve been given.”»

Le reste de l’article reprend diverses occurrences où des hypothèses de falseflag dans diverses affaires ont été évoquées dans des organisations proches du Système, par des personnalités-Système mais de moindre envergue que Wilkerson. Ces cas n’ont absolument pas la signification symbolique de l’intervention de Wilkerson et ne servent que d’illustrations pour la défense du “principe” de la possibilité de falseflag, chose qui ne nous intéresse pas ici. (Que les falseflag, les “complots”, etc., existent, c’est une évidence à laquelle il est inutile de s’attarder. Le cas traité ici est bien entendu celui du principe-Système qui repousse cette hypothèse comme relaps dès lors qu’elle a quelque lien que ce soit avec 9/11, qui reste la référence sacrée à cet égard.)

Le cas de Wilkerson tend à renforcer les constats que nous faisions dans un de nos textes consacrées à l’attaque de Boston, le 23 avril 2013 : «Le premier et le principal constat remarquable de cette deuxième phase de l’attaque de Boston, avec l’identification et l’élimination des deux suspects aussitôt qualifiés de coupables, c’est ce climat extraordinaire où l’hypothèse du montage et de la manipulation par les services de sécurité US, FBI en tête, est non seulement une hypothèse honorablement admise mais pas loin d’être l’hypothèse principale. Dans tous les cas, il y a une sorte d’unanimité dans la mise en cause du FBI, allant effectivement de l’hypothèse d’incompétence aux hypothèses beaucoup plus sombres de manipulations.» Nous développions ensuite le thème de cette “popularisation du complotisme”, le 26 avril 2013Boston et la symbolique du triomphe du complotisme»). Il est bien entendu que nous plaçons l’intervention de Wilkerson dans le cadre du “climat” qui a notamment permis que se développe, à propos de l’attentat de Boston, ce que nous en avons décrit.

D’une façon générale, cette évolution n’est pas anecdotique et ne peut être considérée simplement comme la progression de perceptions plus nuancées à l’intérieur du Système, dans le cas de l’un ou l’autre individu, non plus simplement comme une progression de la perception de la situation syrienne et du comportement d’Israël. Il s’agit de l’illustration d’une tendance plus générale qu’on a vue déjà exposée à l’occasion de l’affaire de l’attentat de Boston et autour de cette affaire, au niveau du système de la communication. On y distingue aisément la décadence d’une perception générale accordée aux normes du Système et de l’expression de l’unité de vue au moins sur les grands thèmes et les grands axes de jugement à l’intérieur des directions politiques et des élites du Système. On peut alors interpréter cet épisode, comme la situation générale à laquelle on se réfère, comme le reflet au sein du système de la communication de différents désordres qui prolifèrent, aussi bien dans les aspects extérieurs de la politique-Système, comme le désordre de la politique-Système en Syrie par exemple, aussi bien dans les aspects intérieurs avec le désordre de politique intérieure à Washington même, que ce soit entre les différents centres de pouvoir, les concurrences entre agences et ministères, ou que ce soit à l’intérieur du corps politique, à l’intérieur des deux ailes (démocrates et républicains) du “parti unique” et entre ces deux ailes. La conséquence de ces désordres est la démobilisation et la dissolution de la psychologie-Système dans son rôle premier d’interprétation absolument favorable au Système avec censure hermétique de quelques grands domaines “sacralisés”. Le résultat est la dégradation et la dissolution de l’interprétation de la politique-Système générale, la dissolution de la cohésion, et la perte de vue des références essentielles du Système.

mercredi, 08 mai 2013

L’Ue resta alla mercé delle agenzie di rating americane

L’Ue resta alla mercé delle agenzie di rating americane

Non riesce la strategia di rompere il monopolio delle agenzie private statunitensi. Dopo molti tentativi la società di consulenza Berger getta la spugna e i tecnocrati europei non favellano

Andrea Perrone

Fallisce il disegno europeo di rompere il monopolio delle agenzie di rating statunitensi. L’intenzione di lanciare un’agenzia indipendente tutta europea non ha avuto seguito per non aver suscitato l’interesse sperato nel mondo delle imprese. Dopo tre anni di sforzi, ha dichiarato il suo cofondatore si è rinunciato ai piani, come si evince da un’intervista pubblicata dal quotidiano tedesco Handelsblatt. “Non c’erano abbastanza investitori”, ha commentato nel corso di una serie di domande il quarantanovenne Markus Krall (nella foto), ex partner tedesco della società di consulenza Roland Berger e ipotetico presidente della naufragata – ancor prima di nascere – agenzia di rating europea.

La società Berger aveva previsto di contribuire a lanciare l’impresa attraverso una ricerca di ben 30 investitori per creare una fondazione con circa 300 milioni di euro di capitale iniziale. I progetti di Krall avevano immaginato un’agenzia in grado di competere alla pari con le statunitensi Standard&Poor’s, Moody’s e Fitch. Tutte e tre le agenzie statunitensi agiscono a scopo di lucro per i loro clienti e per questo Krall aveva tentato di sfidarle nel tentativo di creare un’agenzia di rating Ue sul modello di una Fondazione, affinché contrastasse attivamente e positivamente lo strapotere delle tre Parche della finanza apolide e cosmopolita al servizio dell’usura internazionale, che elevano o affossano Stati e istituti di credito a loro piacimento. Gli investitori, mutuatari, e le amministrazioni pubbliche utilizzano i rapporti di agenzia per contribuire a rendere decisioni di investimento e finanziarie. Tuttavia non va dimenticato il dominio a livello globale dell’impero a stelle e strisce non soltanto politico-militare, ma come conseguenza di questo anche economico fondato sulla potenza del biglietto verde. Le agenzie statunitensi infatti dominano infatti il 95 per cento del mercato globale che ancora usa come moneta di riferimento per il peso a livello globale il dollaro Usa. Tutte e tre hanno subito delle dure critiche in passato per il modo in cui non hanno saputo valutare gli inizi  della crisi finanziaria nel 2008. Standard&Poor’s e Moody’s ha avuto una serie di cause legali stabilirono con l’Abu Dhabi Commercial Bank e la King County di Washington, nei giorni scorsi accettando di pagare dei crediti con l’accusa di aver truffato degli investitori poco prima della crisi immobiliare statunitense, come ha riportato il quotidiano della City, Financial Times. Standard&Poor’s ha precisato che l’insediamento non è un’ammissione di colpa. Il dipartimento di Giustizia degli Stati Uniti è stato anche citato in giudizio da Standard&’sPoor’s per una somma pari a 5 miliardi di euro per aver preteso la concessione di rating migliori sui mutui subprime sulle grandi spese pur conoscendo i pericoli insiti nella loro natura finanziaria. E così i Signori del danaro, i banksters, quelli che speculano ignobilmente sulle miserie dei popoli riescono sempre a farla franca, grazie naturalmente al sostegno palese o velato dei politicanti di tutto il mondo, come dei tecnocrati di Bruxelles e Strasburgo.


Nel gennaio di quest’anno, infatti, l’Europarlamento ha votato nuove regole su quando e come le agenzie di rating possono votare i debiti dello Stato e allo stesso tempo valutare la salute finanziaria delle aziende private. Le nuove regole – affermano gli eurocrati – permetteranno agli investitori privati ​​di citare in giudizio le agenzie per eventuali negligenze, omissioni o attacchi indiscriminati. In più si è posto anche un limite alla partecipazione di un’agenzia di rating nelle aziende valutate, per evitare conflitti di interessi e quindi di valutazione. “Le nuove regole contribuiranno ad una maggiore concorrenza nel settore del rating dominato da pochi operatori di mercato”, ha osservato con poca verve il commissario Ue al Mercato interno Michel Barnier, in linea con il voto espresso dall’Assemblea di Strasburgo. Insomma gli eurocrati sono soddisfatti dell’insuccesso, che lascia lo stesso libertà di movimento in favore dell’usura internazionale alle agenzie di rating made in Usa. I tecnocrati preferiscono lo status quo per restare legati mani e piedi a Signori del danaro, quelli che speculano ignobilmente sui prestiti ad usura, così come all’impero a stelle e strisce, che laddove non arriva a conquistare nuovi mercati causando la povertà con l’oppressione del dollaro, giunge nei luoghi prefissati con i cacciabombardieri a portare la morte.


03 Maggio 2013 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=20688

Dans l’Hexagone de François Hollande

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Dans l’Hexagone de François Hollande

par Georges FELTIN-TRACOL

Dans l’Hexagone de François Hollande, il ne fait pas bon être opposant. Ce triste constat se vérifiait déjà au temps de l’atlantiste Nicolas Sarközy. À cette époque oubliée par quelques demeurés droitards sans cervelle, ni mémoire, désormais fans d’une véritable imposture appelée la « Droite forte », C.R.S. et gendarmes arrêtaient avec une violence certaine les manifestants hostiles aux pièces de théâtre blasphématoires, en particulier la pièce de Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu. Des manifestants courageux tentèrent d’interrompre certaines représentations et se firent arrêter. Prévenus d’entraves de manière concertée à la liberté d’expression, par voies de fait, destruction ou dégradation et violence, ces victimes du politiquement correct risquent d’après l’article 431 – 1 du Code pénal  45 000 € d’amende et trois ans d’emprisonnement. Qu’en pensent Amnesty International, la Ligue internationale des droits de l’homme et Human Rights Watch si prompts en général à dénoncer les législations iranienne, russe et bélarussienne ?

Pigiste à l’hebdomadaire bourgeois mondialiste Charlie Hebdo, Sigolène Vinson rapporte que « leur action se doublait d’actes subversifs constituant à balancer des poules puantes ou à souffler dans des sifflets à roulette (1) ». De vrais actes terroristes… « À l’audience, la présidente rappelle les termes de la commission rogatoire, faisant état de propos tenus par les manifestants : “ Le Seigneur vous pardonne ” “ Allez au diable ”, etc. (2) ». De pareils mots bafouent vraiment la sacro-sainte (sic !) laïcité républicaine et la dignité de policiers guère habitués à de telles « injures » probablement plus scandaleuses que les insultes proférées par la racaille des banlieues de l’immigration…

Ce « deux poids deux mesures » est une caractéristique constante de la part des pseudo-autorités ripoublicaines. Alors que quatre militants de Génération Identitaire pâtissent de conditions draconiennes inacceptables de contrôle judiciaire parce qu’ils ont osé organiser l’occupation pacifique du chantier de la future grande mosquée de Poitiers, les FemHaine qui investissent, seins nus, la nef de Notre-Dame de Paris, beuglent leur joie à l’abdication de Benoît XVI et saccagent les nouvelles cloches, n’ont qu’un simple contrôle d’identité…

Ces faits ne sont pas isolés; ils se répandent plutôt. Le 18 octobre 2012, le président d’Entraide-Solidarité, François Maris, fut placé en garde à vue pendant dix-sept heures. Pourquoi ? Parce qu’il défendait un couple de harkis à Gorniès dans l’Hérault. Les gendarmes l’accusèrent d’« installation en réunion sans autorisation d’un mobil-home » (un délit puni de six mois de prison !), et de… « génocide » ! Vite conscients de l’absurdité des accusations, les pandores enquêtèrent alors sur le « vol d’une banderole » ! Puis, comprenant que l’objet du délit avait été récupéré dans une décharge, ces Sherlock Holmes de bas-étage retinrent finalement une banale « installation d’une habitation légère en un lieu non autorisé».

Le Régime aime terroriser. Outre des pressions psychologiques et sociales sur l’entourage de ses proies, il n’hésite pas à instrumentaliser le fisc contre ceux qui lui tiennent tête. Suite à un redressement fiscal, l’humoriste Dieudonné a été condamné à une amende d’un million d’euros. On cherche ainsi à museler les grandes gueules. À leur faire peur aussi. Le 18 novembre 2012, les FemHaine agressaient les paisibles manifestants de Civitas qui, voyant l’inaction des policiers, réagirent avec vigueur. Or, raconte Aurélien, l’une des victimes de ces hystériques, « le mercredi 28 novembre à six heures précise, j’ai été réveillé par les forces de l’ordre (le S.I.T. [Service d'investigation transversale, une unité de la police nationale hexagonale chargée des enquêtes pour motif politique] plus précisément) qui m’ont menotté dans mon lit, une arme à feu braquée sur ma tempe. J’ai ensuite fait quarante-huit heures de garde à vue et quinze heures de dépôt (une sorte de prison sous le tribunal de Paris) et je suis désormais sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir du territoire Français, et l’obligation de pointer tous les quinze jours au commissariat de ma ville, tant que le jugement ne sera pas rendu. J’ai un travail, je n’avais pas de casier judiciaire, j’ai été traité comme un terroriste, alors que c’est nous qui avons été agressés ! Il y a eu quatre autres interpellés ce même jour… […] Nous risquons 45 000 € d’amende et trois ans de prison, sans compter les dommages et intérêts (3) ».

L’action policière contre des personnes solvables et honnêtes a atteint son point culminant au moment des démonstrations de force de la « Manif pour tous ». Suite à des manœuvres provocatrices d’agents infiltrés parmi les manifestants, le 24 mars 2013, des enfants ont été gazés par les lacrymogènes des forces du « désordre » établi ! Conditionné à s’élever à la seconde près contre les soi-disant violences policières à l’Est ou ailleurs dans le monde, le Parlement européen, cette pétaudière inutile, a gardé un silence éloquent et n’a nullement protesté contre la centaine d’interpellations et les six gardes à vue ! La République a maintenant ses prisonniers politiques.

Quant aux prisonniers d’opinion, après l’historien dissident Vincent Reynouard, voici le président de l’Œuvre française, Yvan Benedetti, et le responsable des Jeunesses nationalistes, Alexandre Gabriac, d’être poursuivis pour des motifs futiles par une justice devenue par enchantement d’une rare intransigeance. Incapables d’empêcher les « nouvelles attaques de diligence » dans le R.E.R. D en Île-de-France ou des T.E.R. en Provence – Alpes – Côte d’Azur ou l’épidémie de kalachnikovite aiguë dans les quartiers marseillais, le Pouvoir préfère réprimer les « factieux ». Il faut dire que les risques sont souvent bien moindres face aux familles, aux jeunes gens sympathiques et aux « veilleurs » que devant la voyoucratie des banlieues lourdement armée.

Les responsables du désordre public légal ont en effet reçu des consignes précises, iniques et grotesques. Le 1er avril dernier, venu depuis l’Aisne pour passer quelques jours dans la capitale avec son épouse et leurs six enfants, Franck Talleu est arrêté par les agents du parc du Luxembourg, conduit une heure au poste et poursuivi par le ministère public. Qu’a donc commis cet honorable père de famille ? A-t-il agressé une personne âgée qui promenait son chien sous le contrôle vigilant des pervenches des caniveaux ? Entraîné ses enfants dans une salle de shoot ou bien payé son séjour parisien grâce au compte singapourien de Jérôme Cahuzac ? Non, Franck Talleu a fait pire. Il portait, ce jour-là, un maillot de corps sans slogan, ni inscription, de la « Manif pour tous ». Il a d’abord été verbalisé pour « port d’une tenue contraire aux bonnes mœurs ». On hallucine ! Voilà pourquoi la Gay Pride ne passe jamais par ces jardins… Devant l’énormité du motif, le procès-verbal a ensuite été modifié (4). Fort de ce précédent incroyable, les gendarmes ont ensuite réprimé une douzaine de personnes au même endroit pour le port de maillots semblables. « Interpellés, emmenés au poste, écrit Delphine de Mallevoüe, certains ont été fouillés et ont subi un interrogatoire de une à deux heures, avant de recevoir un P.V. [pour] organisation d’une manifestation ludique sans autorisation spéciale [ou] gêne à la tranquillité des promeneurs par affichage ostentatoire d’éléments relatifs à une manifestation interdite (5) ». Ces zélés fonctionnaires auraient-ils ainsi agi devant les solides gaillards des Jeunesses nationalistes, de Génération Identitaire, du Renouveau français ou du G.U.D. ?

Une telle entrave à la liberté d’expression réelle (on n’est pas dans un théâtre subventionné !) est somme tout cohérente venant d’un Système mortifère qui proscrit le voile intégral musulman. La police du vêtement et des tenues va de pair avec le flicage de la pensée. La peste du politiquement correct contamine tout. En raison d’un risque supposé de troubles à l’ordre public (toujours la même rengaine), la journée régionale de Synthèse nationale dans le Nord a été interdite, Synthèse nationale devant même payer un millier d’euros au maire U.M.P. de Marcq-en-Barœul. Fort heureusement, l’équipe nordiste a pu trouver une autre salle, ailleurs, et la réunion prévue du 28 avril s’est bien tenue. Elle a été un succès. Le fait est révélateur qu’il est maintenant difficile pour les résistants au Nouvel Ordre mondial d’organiser des réunions publiques et de trouver des salles.

Sous le prétexte fallacieux de maintenir la « légalité républicaine », le Régime entend frapper fort afin de contenir, voire d’étouffer, tout mouvement protestataire durable. Dans la nuit du 14 au 15 avril, soixante-sept « campeurs illégaux », les « veilleurs », âgés de 18 à 25 ans, ont été raflés et placés en garde à vue. Stéphane Kovacs évoque des gardes à vue de quarante-quatre heures ! Outre « la fouille – intégrale -, la prise d’empreintes, les photos de face et de profil, “ comme des criminels ” (6) », ces nouveaux prisonniers politiques « ont dû se soumettre à des tests A.D.N. et seront inscrits au fichier (7) ». Or le fichage génétique ne concernait à l’origine que les affaires de terrorisme et les crimes sexuels. « La Manif pour tous n’est pas du tout appréciée en haut lieu… » avance Amicie, une étudiante de 25 ans interpellée qui a eu droit à une confidence de policier (8). Sur la même place près du Palais-Bourbon se tiennent régulièrement des manifestations d’étrangers clandestins sous l’œil placide des policiers. « Les délinquants sont ici ceux qui ont le front de s’opposer au Pouvoir pour des raisons de conviction », écrit la philosophe Chantal Delsol (9). Taubira adore tellement les délinquants qu’elle en crée de nouveaux…

Les exactions policières témoignent de l’étroite connivence de l’appareil d’État aux mains de l’hyper-classe mondialiste avec les racailles allogènes des banlieues annoncée en son temps par Éric Werner qui voit son hypothèse validée. La protection des sites officiels implique pour l’heure « moins de sécurisation des cités et plus de mission pour protéger les palais nationaux (10) », affirme un officier des forces mobiles.

Un an après l’élection du « capitaine de pédalo (heureuse expression de Jean-Luc Mélenchon) » « Flamby le Pépère », une ambiance de fin de règne s’installe dans la population. Des comités de hués de ministres se lèvent partout dans le pays. Certes, les conditions de 1992 quand les membres du gouvernement socialiste ne pouvaient plus circuler ne sont pas encore réunies. En outre, parier sur une convergence des luttes entre les opposants de l’Ayraultport à Notre-Dame des Landes, la colère sociale incitée par la fermeture massive d’entreprises et l’Accord national interprofessionnel (A.N.I.) qui nie les droits des salariés, et le combat sociétal contre le mensonger « Mariage pour tous » relève de l’impossibilité tactique, faute d’investissements militants tangibles dans le syndicalisme et l’action écolo-agricole. Les tensions actuelles traduisent néanmoins un ras-le-bol patent du pays réel. Son réveil pourrait à terme provoquer un anti-Mai 68 ou un contre-4 Septembre 1870. On comprend que pour les hiérarques faillis du Pouvoir, la répression, c’est maintenant !

Georges Feltin-Tracol

Notes

1 : dans Charlie Hebdo, 6 février 2013.

2 : Idem.

3 : entretien d’Aurélien avec Laurent Bayard, La Voix de la Russie, 13 décembre 2012.

4 : La contravention porte sur « organisation d’une manifestation ludique dans le jardin du Luxembourg sans autorisation spéciale », dans Emmanuel Ratier, Faits & Documents, du 15 au 30 avril 2013, p. 9.

5 : dans Le Figaro, 9 avril 2013.

6 : Stéphane Kovacs, dans Le Figaro, 24 avril 2013.

7 : Stéphane Kovacs et Jean-Marc Leclerc, dans Le Figaro, 16 avril 2013.

8 : Stéphane Kovacs, dans Le Figaro, 24 avril 2013.

9 : dans Le Figaro, 25 avril 2013.

10 : cité par Jean-Marc Leclerc, dans Le Figaro, 16 avril 2013.


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Schweiz und Russland verbindet eine lange Geschichte

Schweiz und Russland verbindet eine lange Geschichte

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thk. Die Beziehungen zwischen der Schweiz und dem riesigen russischen Reich bzw. der Russischen Föderation haben eine lange und bewegte Geschichte. Während Jahrhunderten gab es einen regen Austausch zwischen beiden Staaten, sowohl auf offizieller als auch auf privater Ebene. Das geht zurück bis in die Zeit Peters des Grossen. Damals entstanden erste Ausländervorstädte in Moskau, die auch von Schweizern, vor allem Handwerkern und Offizieren, als neue «Heimat» gewählt worden waren. Das Buch «Käser, Künstler, Kommunisten», herausgegeben von Eva Maeder und Peter Niederhäuser, berichtet über das interessante Kapitel schweizerisch-russischer Beziehungen.1 Berühmtheit erlangte der Genfer Francois Lefort, der ein Vertrauter Peters des Grossen wurde und es bis zum General und ersten Admiral der russischen Geschichte brachte.2 Aber auch weniger berühmte Schweizer versuchten ihr Glück in den russischen Weiten und sorgten so für einen Austausch zwischen den Kulturen. Letztlich kam der vorzügliche Tilsiter Käse ursprünglich aus der Schweiz. Ausgewanderte Schweizer Käser stellten diese Käsesorte in Tilsit her, und interessierte Berufskollegen vor Ort lernten die schweizerische Verkäsungskunst. So wurde der Tilsiter geboren, dessen Name wieder zurück in die Schweiz importiert wurde und sich bei uns grösster Beliebtheit erfreut.

Im Bereich der Architektur haben Schweizer offensichtlich bis heute sichtbare Spuren hinterlassen. Der Tessiner Architekt Luigi Fontana wanderte im jungen Alter von 21 Jahren im Jahre 1845 nach Petersburg aus. Hier stellte er seine grossen Fähigkeiten unter Beweis und bekam den Titel eines «kaiserlichen Architekten» verliehen. Er erschuf sowohl öffentliche Bauten, wie zum Beispiel das grosse dramatische Theater «Towstonogow», das ursprünglich «kleines kaiserliches Theater» hiess und am rechten Ufer der Fontanka liegt, als auch neben Ausstellungs- und Handelshäusern ganz «einfache» Wohnhäuser.

Russen in der Schweiz

Ungefähr 25 000 Schweizer wanderten nach Russland aus. Es zog aber nicht nur Schweizer nach Russland, sondern auch Russen lockte es in die kleine, aber nicht minder attraktive Schweiz. Bereits 1667 nehmen die Republik Genf und die Moskauer Kanzlei für auswärtige Angelegenheiten offizielle Beziehungen auf. Zar Iwan V. tauschte mit der Genfer Regierung offizielle Gesandte aus. Das interessante Werk von Michail Schischkin, «Die russische Schweiz»3, berichtet über die Beziehungen von Russen zur Schweiz. Im 17. und 18. Jahrhundert, so schreibt Schischkin, war es die hohe Gesellschaft, die besonders Genf wegen seiner ausgezeichneten Akademie grosse Beachtung schenkte, «die strengen Sitten der Stadt Calvins, der hohe Wissenstand der Professoren und die Verständlichkeit der Sprache» waren triftige Gründe für die russische Aristokratie, Genf als einen wichtigen Bestimmungsort wahrzunehmen. So galt Genf lange als das Zentrum russischer Immigranten. Als sicherer Hort erwies sich die Schweiz und insbesondere Genf, als gegen Ende des 19. Jahrhunderts das zaristische Russland gegen die politische Opposition und die Aktivitäten der sogenannten russischen Sozialrevolutionäre vorging.

Der russische General Suworow will Napoleon aus der Schweiz vertreiben

Nahezu hundert Jahre vorher, im Zuge der Napoleonischen Kriege, wird die Schweiz zum Schauplatz militärischer Auseinandersetzungen. 1798 besetzte Napoleons General André Masséna die Schweiz. Paris zwingt den Schweizern die Helvetische Republik auf; die alte Eidgenossenschaft bricht zusammen.
Napoleon hatte daraufhin Österreich, das mit Russland und England verbündet war, den Krieg erklärt. Die monarchischen Länder beschliessen eine gemeinsame Offensive gegen Frankreich. Im Jahre 1799 tobt die Schlacht in der Schweiz, in deren Zuge der russische General Suworow eine wichtige Rolle spielt, auch wenn es nicht gelingt, die Franzosen entscheidend zu schlagen und aus der Schweiz zu vertreiben. Unter grossen Verlusten muss sich die antinapoleonische Koalition zurückziehen. Mit der Neuordnung Europas auf dem Wiener Kongress 1814/15 nach der endgültigen Niederlage Napoleons erhält die Eidgenossenschaft ihre volle Souveränität zurück. Auch wenn Napoleon der Schweiz schon 1803 den Rücken zugekehrt hatte, stand das Land bis 1813 noch in direkter Abhängigkeit zu ihm. Der Wiener Kongress bringt die ersehnte Wende.

Russischer Zar stützt Schweizer Neutralität

Es war auch Zar Alexander II., der sich auf dem Wiener Kongress massgeblich für die völkerrechtliche Anerkennung der Schweizer Neutralität eingesetzt hat, so wie sie der Schweizer Diplomat Charles Pictet de ­Rochemont eingebracht hatte. Für den Zaren war klar, dass die Schweiz als Kleinstaat zwischen den europäischen Grossmächten wie Frankreich, Italien, Österreich und Preussen nur dann überleben kann, wenn sie den neutralen Status erhält und dieser auch von den umliegenden Grossmächten respektiert wird. Zwar bietet die völkerrechtliche Anerkennung einem neutralen Kleinstaat einen gewissen Schutz, aber den Respekt, im Ernstfall nicht doch angegriffen zu werden, erreicht man nur mit einer schlagkräftigen Armee, sonst sind die Begehrlichkeiten der Grossmächte, wie ein Blick in die Geschichte beweist, nur allzugross. Wohlweislich haben die Gründerväter der modernen Schweiz der Neutralität den Zusatz «bewaffnete» und «immerwährende» gegeben. Nur so konnte das erreicht werden, was der Schweiz seit dieser Zeit gelungen ist, sich aus allen internationalen Kriegen und Konflikten herauszuhalten.

Schweiz bietet Verfolgten Asyl

Die Neutralität der Schweiz und ihr liberaldemokratischer Aufbau machten sowohl im 19. als auch im 20. Jahrhundert das Land zu einem Zufluchtsort politisch Verfolgter aus aller Herren Ländern, besonders aus jenen Ländern, die im 19. Jahrhundert mit aller Härte gegen liberale und demokratische Bewegungen vorgegangen sind und an dem monarchischen System festhalten wollten. Dass die neutrale Schweiz hier einen wichtigen Beitrag zur Demokratisierung Europas geleistet hat und im Grunde genommen immer noch leistet, wird oft viel zuwenig wahrgenommen. So bot die Schweiz auch Kritikern des zaristischen Russland ein sicheres Zuhause.
Dass Wladimir Iljitsch Uljanow, genannt Lenin, der seine April-Thesen in der Zentralbibliothek der Stadt Zürich verfasste, schon längere Zeit in der Schweiz politisches Asyl genossen hatte, zeigt uns, wie konsequent die Schweiz damals ihren Anspruch als neutrales Land umgesetzt hatte.
Besonders Genf blieb das Zentrum der russischen Revolutionäre. Erst mit dem Ausbruch der Oktober-Revolution zog es die russischen Immigranten in ihre Heimat zurück, um am Aufbau Sowjetrusslands teilzunehmen.

Schweiz nimmt 1946 diplomatische Beziehungen mit der Sowjetunion auf

Auch nach dem Zweiten Weltkrieg blieben die Schweiz und Russland (bis 1991 Sowjet­union) im Austausch. So nahm die Schweiz kurz nach dem Zweiten Weltkrieg diplomatische Beziehungen mit Moskau auf und die Sowjetunion mit der Schweiz. Bis heute ist die russische Botschaft in Bern ein wichtiges Bindeglied zwischen der Schweiz und der Russischen Föderation.

Achtung anderer Staaten als gleichwertige Mitglieder der Staatengemeinschaft

Mit der Öffnung und dem Ende des Kalten Krieges wurden die Beziehungen zwischen der Schweiz und Russland immer intensiver. Das hängt unter anderem damit zusammen, dass beide Staaten eine Politik der Unabhängigkeit verfolgen. Die Grundprinzipien der Nichteinmischung in die inneren Angelegenheiten eines anderen Staates, die Achtung  anderer Staaten als gleichwertige Mitglieder der Staatengemeinschaft und die Wahrung legitimer Interessen, wie sie von Präsident Putin immer wieder erwähnt und von ihm als Grundlage einer partnerschaftlichen Zusammenarbeit zwischen den Staaten gesehen werden, werden im Grundsatz auch von der Schweiz geteilt und stehen in Übereinstimmung mit der Uno-Charta.
Für die Schweiz als Kleinstaat inmitten einer sich immer dreister gebärdenden EU sind bilaterale Beziehungen zu anderen Staaten von äusserster Wichtigkeit, und vor allem dann auch von grosser Bedeutung, wenn das Interesse auf Gegenseitigkeit beruht.
Der offizielle Besuch des damaligen russischen Präsidenten Dmitri Medwedew, der als erster russischer Staatspräsident im Jahre 2009 die Schweiz bereist, und schon damals die Schweiz als ganz besonderen Partner bezeichnet hat, unterstreicht die Qualität der schweizerisch-russischen Beziehungen.
Wenn der russische Aussenminister Sergej Lawrow in die Schweiz kommt und sich den Fragen der Presse stellt, ist das letztlich Ausdruck einer bilateralen Partnerschaft zwischen zwei Ländern, die, wenn sie in bedeutenden Fragen weiterhin einen Konsens finden, eine gewichtige Stimme in Europa und auch weltweit sein werden.    •

1    Eva Maeder, Peter Niederhäuser (Hg.). Käser, Künstler, Kommunisten. Vierzig russisch-schweizerische Lebensgeschichten aus vier Jahrhunderten. ISBN 978-3-0340-0508-1
2    Zeit-Fragen vom 11.12.2011
3    Michail Schischkin. Die russische Schweiz. Ein literarisch-historischer Reiseführer. ISBN 3-85791438-6

 

Was ist die OSZE?

Die in Wien ansässige Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa (OSZE) wurde 1975 als Konferenz für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa (KSZE) gegründet und 1992 als regionale Abmachung im Sinne von Kapitel VIII der Charta der Vereinten Nationen anerkannt. 1994 wurde die KSZE in OSZE umbenannt. Die Schwerpunkte der Tätigkeit der OSZE liegen in der Präventivdiplomatie, der Konfliktverhütung und Krisenbewältigung sowie im Wiederaufbau und der Festigung demokratischer Gesellschaftsstrukturen nach Konflikten. Damit trägt die OSZE aktiv zur Förderung von Demokratie, Menschenrechten und Rechtsstaatlichkeit bei. Im politisch-militärischen Bereich bemüht sie sich durch Herstellung von Offenheit, Transparenz und Berechenbarkeit darum, Spannungen abzubauen, das gegenseitige Vertrauen zu stärken und dadurch zur gegenseitigen Rüstungskontrolle im OSZE-Raum beizutragen. Die OSZE umfasst 57 Teilnehmerstaaten, darunter die Schweiz seit 1975. Nächstes Jahr wird die Schweiz den Vorsitz in der OSZE für ein Jahr übernehmen.

Quelle: www.eda.admin.ch/eda/de/home/topics/intorg/osce.html

'Alliantie Israël met Arabische Golfstaten, Jordanië en Turkije in de maak'

'Alliantie Israël met Arabische Golfstaten, Jordanië en Turkije in de maak'

Ex: http://xandernieuws.punt.nl/

Wordt dit het in de Bijbel voorzegde 'verbond met de dood' dat de laatste eindtijdoorlog zal inluiden?


De ondertekening van de Camp David vredesakkoorden in 1979. Zal dit verbond binnenkort worden 'versterkt' met andere Arabische/islamitische landen?

Volgens een artikel in de Sunday Times probeert het Witte Huis achter de schermen een nieuwe defensie alliantie in het Midden Oosten te vormen waar behalve Israël ook Saudi Arabië, Jordanië, Turkije en de Verenigde Arabische Emiraten aan deel zouden moeten nemen. Het doel van het verbond is om een nucleair bewapend Iran in bedwang te houden, en niet militair te confronteren. Strategie analist Mark Langfan heeft het al over de MEATO, de Middle East Alliance Treaty Organization.

Russia Today bericht dat de Joodse staat samen met de genoemde 'gematigde' Soennitische islamitische staten een front wil vormen om een met kernwapens bewapend Iran in bedwang te houden. Israël en de Arabische landen zouden onder andere informatie van elkaars radar- en antiraketsystemen gaan delen. In het voorstel moet Jordanië beschermd gaan worden door Israëls Arrow lange-afstands afweerraketten.

Diplomaten spreken van een '4+1' voorstel waar de Verenigde Staten een bemiddelende rol in spelen. Een official van het Turkse ministerie van Buitenlandse Zaken verklaarde echter dat het 'manipulatieve bericht niets van doen heeft met de realiteit.'

Midden Oosten versie van de NAVO

Israël en Amerika hebben jarenlang volgehouden dat een nucleair bewapend Iran onacceptabel is. Voormalige hoge Israëlische veiligheidsofficials, waaronder oud Mossad directeur Meir Dagan, verzetten zich echter met hand en tand tegen een militaire aanval op de Iraanse kerninstallaties. Het nieuws zou dan ook een signaal kunnen zijn dat Israël en de VS besloten hebben het -al dan niet toekomstige- bestaan van Iraanse kernwapens te accepteren.

Het is onduidelijk of en wanneer dit bericht bevestigd wordt. Strategie analist Mark Langfan neemt het in ieder geval heel serieus. 'De MEATO is geboren. De Middle East Alliance Treaty Organization is gecreëerd op de puinhopen van de val van (de Egyptische president) Hosni Mubarak.' (1)

Bijbel voorzegt verbond Israël met 'de dood'

We berichtten de laatste maanden al vaker dat er geruchten en aanwijzingen zijn voor een baanbrekend akkoord tussen Israël en diverse islamitische landen. Het is niet ondenkbaar dat ook Egypte hier deel van zal uitmaken. De profeet Jesaja voorzegde duizenden jaren geleden dat zo'n verbond er in de eindtijd inderdaad gaat komen:

'Omdat u zegt: Wij hebben een verbond gesloten met de dood, en met het rijk van de dood zijn wij een verdrag aangegaan, wanneer de alles wegspoelende gesel voorbijtrekt komt hij niet bij ons, want van de leugen hebben wij ons toevluchtsoord gemaakt en in het bedrog hebben wij ons verborgen,... Dan zal uw verbond met de dood tenietgedaan worden, uw verdrag met het rijk van de dood zal geen stand houden. Trekt de alles wegspoelende gesel voorbij, dan zult u door hem afgeranseld worden.' (Jes.28;15+18)

De tot het christendom bekeerde voormalige Palestijnse terrorist Walid Shoebat zegt al jaren dat de uitleg van dit vers duidelijk is: Israël zal (met o.a. Turkije) een vredesverdrag sluiten -mogelijk in Egypte-, een 'verbond met de dood' dat wellicht een bevestiging '('versterking' genoemd door de profeet Daniël) en uitbreiding zal zijn van de bestaande Camp David akkoorden tussen Egypte en Israël en de vrede met Jordanië. Dit nieuwe verdrag zal voor Israël echter op een compleet drama uitlopen:

'Wee jullie, koppige kinderen -spreekt de Heer- die plannen uitvoeren tegen mijn wil (NBG/SV: 'niet van mijn Geest'), verdragen sluiten tegen mijn zin en zo zonde op zonde stapelen; die zonder mij te raadplegen op weg gaan naar Egypte, om te schuilen in de vesting van de farao en bescherming te zoeken in de schaduw van Egypte.' (Jes.30:1-2)

Turken zullen Israël aanvallen

Vanaf het moment dat de Turken Israël zover krijgen een nieuw of versterkt vredesverdrag te sluiten, waarschijnlijk met steun en deelname van Amerika en andere islamitische landen en wellicht ook de EU, zullen er volgens de profeet Daniël slechts 3,5 jaar voorbij gaan voordat de Turken Jeruzalem zullen aanvallen en zullen bezetten. 'Maar dan zal de G-d van Israël de stad (en het volk) redden van deze gesel (het Tweede Paasfeest),' aldus Shoebat.

In zijn visioen (of droom) zag Daniël het laatste wereldrijk, het rijk van de Antichrist: het opnieuw opgerichte Ottomaanse Rijk, het rijk van 'het beest' dat zal herstellen van zijn dodelijk wond, opgelopen in 1917 toen de Turken zonder slag of stoot werden verdreven uit Jeruzalem. Het Tweede Paasfeest, de definitieve verlossing van Israël door de komst van de Messias, zal volgens Shoebat worden ingeluid door de totale vernietiging van dit in de maak zijnde Turks-islamistische imperium.Xander

(1) Arutz 7

Zie ook o.a.:

29-03: Door profeet Daniël voorzegd vredesverdrag met Israël nabij
23-03: Turkse minister BuZa: Wij zullen weer heersen van Sarajevo tot Damascus
21-03: Jordaanse koning waarschuwt het Westen voor Turkse premier Erdogan
12-03: Duitse geheime dienst: Turkije werkt al jaren aan kernwapens