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lundi, 26 octobre 2015

Obama‘s Strategien im Mittleren Osten

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Obama‘s Strategien im Mittleren Osten
 
 
 
Ex: http://strategische-studien.com

US-Präsident Barack Obama verfolgt im Mittleren Osten zum gegenwärtigen Zeitpunkt eine sehr zurückhaltende Strategie, die teilweise durch diffuse Ziele bestimmt wird.[1] Dazu gehören vor allem die Beziehungen zum Iran. Während seine Administration durch den Nukleardeal mit dem Iran den engsten Verbündeten der USA im Mittleren Osten, das Königreich Saudi-Arabien, als Rivalen Teherans buchstäblich düpiert hat, unterstützen die Amerikaner bezüglich Logistik die Saudis bei ihren Angriffen auf die iranischen Verbündeten in Jemen, die Houthi. Gleichzeitig bekämpfen die USA im Irak beinahe Seite an Seite mit dem Iran und den schiitischen Milizen den Islamischen Staat (IS) durch Bombardierungen. In Syrien bombardieren die USA wiederum die Stellungen des IS, unterstützen aber durch Waffenlieferungen die sunnitische Opposition gegen den Alawiten Assad, der mit dem Iran eng verbündet ist und durch die Islamische Republik mit Beratern und Truppen unterstützt wird. Des Weiteren vermeidet offiziell die Obama-Administration jede Zusammenarbeit mit den Russen, deren Bombardierungen in Syrien primär auf die sunnitische Opposition gerichtet sind und weniger dem Islamischen Staat gelten. Bei ihren Bombardierungen in Syrien beschränken sich die USA auf den Einsatz ihrer Kampfflugzeuge und jener ihrer Alliierten gegen die Stellungen des Islamischen Staates.

Präsident Obama will unter keinen Umständen, dass die USA bei diesen Einsätzen Verluste erleiden. Deshalb werden auch keine Fliegerleitoffiziere zu den irakischen Truppen oder zu den kurdischen Verbündeten abkommandiert. Die Unterstützung der syrischen Kurden in ihrem Krieg gegen den IS wiederum liegt nicht im Interesse der Türkei, deren Luftwaffe nur sehr zurückhaltend Stellungen des IS im Irak angreift. Die Türkei selbst unterstützt die sunnitische Opposition gegen Assad. Ähnlich verhalten sich auch die Saudis, deren Kampfflugzeuge nur Ziele in Syrien angreifen. Auch Israel handelt nach dem Motto „der Feind meines Feindes ist mein Freund“, bombardiert Stellungen der schiitischen Hisbollah und auch der Armee Assads, aber nicht jene des IS.

Auf die Dauer dürften die USA mit dieser zwiespältigen und undurchsichtigen Strategie im Mittleren Osten, mit der nicht zwischen Feind und Alliierten unterschieden werden kann, scheitern. Obama oder sein Nachfolger wird in der Zukunft zwischen zwei Strategien mit eindeutigen Zielen wählen müssen. Wenn die USA weiterhin die geopolitische Lage im Mittleren Osten bestimmen wollen, müssen sie den Islamischen Staat durch einen massiven Einsatz von Bodentruppen im Irak vernichten. Mit dem Luftkrieg allein wird diese Organisation nicht besiegt werden können. Durch die Stationierung von 100‘000 bis 150‘000 Soldaten im Irak könnten die USA auch Russland zur Beendigung ihrer Unterstützung für Assad zwingen. Damit könnte vielleicht eine Voraussetzung für das Ende des Bürgerkrieges in Syrien erreicht werden.

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Die zweite Strategie wäre der totale Rückzug der USA aus dem Mittleren Osten. Angesichts der Tatsache, dass die USA nicht mehr von der Versorgung mit Erdöl aus dem Mittleren Osten abhängig sind, könnten sie einen solchen Rückzug ohne weiteres durchführen. Nach diesem Rückzug würden sie die Region sich selbst überlassen und damit den Konflikten zwischen den Regionalmächten Saudi-Arabien, Türkei und Iran sowie den Einmischungen Russlands ausliefern. Den Preis dafür würden die Bewohner Syriens und des Iraks zahlen. Europa hätte eine Nachbarregion, die sich in einem ständigen Kriegszustand befinden würde, und würde weiterhin durch Flüchtlinge aus der Region überschwemmt werden. Angesichts dieses Chaos würden die USA in der Welt aber jegliche Glaubwürdigkeit verlieren. Die Folge wäre eine Destabilisierung weiterer Regionen.

[1] Trofimov, Y., and PH. Shishkin, Clashing Agendas Fuel Rise of Islamic State, Regional rivalries in Middle East trump fighting extremist group, in: the Wall Street Journal, October 19, 2015, P. A1/A6.

Le Sahel, une poudrière prête à exploser aux portes de l'Europe

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«Le Sahel, une poudrière prête à exploser aux portes de l'Europe»

Entretien avec Serge Michaïlof

Ex: http://www.letemps.ch

Les pays de la frange méridionale du Sahara cumulent explosion démographique et panne économique. Un cocktail explosif 

A l’heure où des foules de réfugiés quittent la Syrie et l’Afghanistan pour l’Europe, un ancien directeur de la Banque mondiale, Serge Michaïlof, lance un cri d’alarme: des vagues bien plus considérables encore de migrants pourraient affluer prochainement des pays du Sahel, avertit dans un livre choc ce spécialiste du développement à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) à Paris. Explications.


Le Temps: Vous décrivez le Sahel comme un baril de poudre prêt à exploser aux portes de l’Europe. D’où vous vient cette conviction?

Serge Michaïlof: La démographie est un facteur d’insécurité fondamental. Or, elle échappe à tout contrôle dans les pays du Sahel. Les chiffres y sont hallucinants. Un pays comme le Niger, qui avait trois millions d’habitants à l’indépendance, en compte pratiquement 20 millions aujourd’hui et, quoi qu’on fasse, en aura plus de 40 millions dans 20 ans. La situation s’avère d’autant plus dramatique que son territoire est à 92% impropre à l’agriculture et que sur les 8% restants, le secteur est en panne. Cela pose non seulement un problème alimentaire mais aussi un très grave problème social: le manque d’emplois à disposition des foules de jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Et le cas n’est pas isolé. Le Mali, le Burkina et le Tchad connaissent le même cocktail explosif de surpopulation rurale et d’absence de perspectives professionnelles.

- Vous comparez le Sahel à l’Afghanistan…

- Effectivement. Si la situation est aujourd’hui moins dramatique au Sahel, la région ressemble à l’Afghanistan à de nombreux égards. Comme lui, elle couve toutes sortes de fractures ethniques et religieuses, qui vont s’aggravant. Comme lui, elle souffre de la grande faiblesse de l’Etat, voire de son absence totale dans certaines zones reculées. Comme lui, enfin, elle possède un voisinage dangereux, entre un sud libyen sans foi ni loi et un nord nigérian sous l’influence des djihadistes de Boko Haram. Et ce sur fond de propagande islamiste radicale, de multiplication des groupes armés et de développement de tous les trafics.

 

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- Quelles conséquences les malheurs du Sahel peuvent-ils avoir sur les pays avoisinants?

- La crise actuelle ressemble à un cancer. Il existe divers foyers cancéreux dans la région, du nord du Mali au nord du Nigéria. Et ces foyers développent des métastases sur leur pourtour. Les pays du Sahel ont été les premiers touchés mais la montée de l’insécurité ne peut qu’affecter tôt ou tard les pays du golfe de Guinée. D’autant que ces Etats sont fragiles. Preuve en est le très riche Nigeria, tenu en échec pendant trois ans par les djihadistes de Boko Haram.

- Et sur l’Europe? Quels effets attendez-vous?

- De nombreux jeunes Sahéliens vont être tentés par l’émigration. Comme ils retrouveront au bord du golfe de Guinée et en Afrique du Nord les problèmes d’explosion démographique et de sous-emploi qui les ont poussés à partir, nombre d’entre eux devraient pousser tout naturellement plus loin, jusqu’en Europe. Et là, gare à la vague! Quand on voit l’émoi provoqué par la déstabilisation de la Libye et de la Syrie, deux pays qui totalisent moins de 30 millions d’habitants, on a de la peine à imaginer les réactions que pourrait provoquer la décomposition du coeur du Sahel francophone, une région qui compte près de 70 millions d’habitants aujourd’hui et en aura quelque 200 millions en 2050. Cela n’est pas pour ces toutes prochaines années. Mais les évolutions démographiques vont devenir dramatiques dans 8 à 15 ans.

- Comment expliquez-vous que les gouvernements des pays sahéliens ne parviennent pas à mieux contrôler la situation?

- Les élites sahéliennes font ce qu’elles peuvent. Mais dans des pays souffrant régulièrement de déficit alimentaire, elles sont submergées en permanence par mille requêtes urgentes. Et puis, elles disposent de maigres ressources financières qu’elles se sentent obligées de consacrer en bonne partie au maintien d’un minimum de sécurité. Il ne leur reste dès lors presque plus d’argent à affecter au développement, un secteur où elles dépendent largement de l’aide extérieure. Or, les donateurs étrangers financent ce qu’il leur plaît, comme il leur plaît, quand il leur plaît.

- Quelle aide la communauté internationale peut-elle apporter aux pays du Sahel?

- L’expérience afghane a apporté divers enseignements, qui peuvent s’avérer utiles en Afrique. Elle s’est caractérisée par un engagement militaire et financier considérable qui a débouché sur un fiasco politique, économique et militaire. La première leçon à en tirer est que l’emploi prolongé d’armées étrangères n’a aucune chance d’assurer la sécurité, parce que de telles troupes sont rapidement perçues comme des forces d’occupation. Il est par conséquent impératif de renforcer les armées locales et, au-delà, tout l’appareil «régalien», soit la gendarmerie, l’administration territoriale, la justice, etc. Les efforts consentis dans ce domaine au Sahel sont très insuffisants.

La deuxième leçon est que l’aide internationale finit souvent par faire partie du problème, parce qu’elle se focalise sur les problèmes qui plaisent aux décideurs politiques et aux opinions publiques des pays donateurs au lieu de répondre aux besoins des populations locales. Des besoins qui sont d’abord le développement rural et le renforcement de l’appareil d’Etat.

 

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- Le Mali et le Nigéria ont connu des percées djihadistes spectaculaires ces dernières années. Où en sont-ils aujourd’hui?

- Le cancer connaît des périodes de rémission. C’est ce qui arrive en ce moment dans l’un et l’autre cas. Au Mali, les djihadistes ont subi une grave défaite mais ils sont toujours là. On doit s’attendre à ce qu’ils changent de stratégie et qu’ils s’en prennent à l’avenir à des régions plus peuplées, où l’aviation et l’artillerie françaises auront plus de mal à intervenir. Au Nigeria, l’étroite collaboration de plusieurs armées africaines paraît en mesure de briser l’appareil militaire structuré de Boko Haram, ces blindés,ces pick-up équipés de canons de 20 mm et ces unités de plusieurs centaines, voire de plusieurs milliers d’hommes que l’organisation a pu aligner ces dernières années. Mais là aussi, le mouvement ne disparaîtra pas pour autant. Ses membres vont se disperser dans la nature, notamment au Niger, et continuer à sévir sous d’autres formes. Et allez empêcher des fillettes de tuer des dizaines de personnes en se faisant exploser sur des places de marché! Le problème sera d’autant plus difficile à régler qu’il est économique avant d’être militaire. Cela signifie que sa solution sera longue à mettre en oeuvre.

«Africanistan - L’Afrique en crise va-t-elle se retrouver dans nos banlieues?», Serge Michaïlof, édit. Fayard, 2015, 366 pages.

 

Leidt de digitale economie tot een catastrofe?

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Leidt de digitale economie tot een catastrofe?

Guillaume Faye

Ex: http://www.solidarisme.be

Joseph Schumpeter toonde met zijn theorie van de “creatieve vernietiging” aan dat technologische innovaties méér banen schiepen dan ze vernietigden. Dat was het geval voor de industriële revoluties van het midden van de 19de eeuw tot op vandaag. Maar met de digitale economie (ook wel de “uberisering van de economie” genoemd) is dat misschien gedaan. We riskeren er veel meer banen door vernietigd te zien worden dan er geschapen worden. Pierre Bellanger was met zijn essay La souveraineté numérique (zie het vorige artikel op deze blog) een van de eersten om op die uitdaging te wijzen. Vandaag maken echter steeds meer economen zich zorgen; de digitale platformen op smartphones, tablets of computers dematerialiseren heel wat diensten die door bedrijven geleverd worden en brengen zo die laatste in gevaar. Ze vernietigen immers veel meer banen dan dat ze er voortbrengen.

De valstrik van de krab met zijn twee scharen

Nemen we het voorbeeld van Airbnb (een kamerverhuurdienst van particulier tot particulier, in 2008 opgericht en vandaag beursgenoteerd) dat het hotelwezen beconcurreert met een beurswaardering die veel hoger is. Laurent Gey merkt op in Epoch Times (5-11/10/2015): “Airbnb stelt slechts 600 mensen ter wereld te werk, de hotelgroep Accor 180 000. Een verschil van 300 keer minder personeel voor een omzet die veel groter is: economisch gezien, een droom. Over ‘t geheel genomen, een ramp.

De dienstensectoren die naast het hotelwezen bedreigd worden zijn niet te tellen: restaurants, leveringen, reisagentschappen en vastgoedkantoren, autoverhuurbedrijven, allerlei klein- en grootdistributie, vaklui en diensten aan huis, het bankwezen, verzekeringen enz. Om nog te zwijgen van de post, de sectoren van het uitgeversbedrijf (geschreven pers en boeken … ) en de audiovisuele media (radio, tv, muziek- en filmuitgevers), die op termijn bedreigd worden, niet met verdwijning, maar wel met gedwongen afslanking. Daartegen wegen de banen en rijkdommen in de digitale economie niet op.

Het aantal banen dat door een digitaal platform wordt voortgebracht is meer dan 100(!) keer lager dan dat van een reële onderneming, terwijl de kosten ervan tien keer minder zijn door de outsourcing van diensten naar particulieren of zelfstandigen: gedaan met bedrijfsruimten, onderhoudskosten, vergoedingen voor talloze werknemers, sociale of fiscale lasten enz.

We lopen het risico getuige te zijn van een pervers economisch fenomeen, een verpaupering die de “valstrik van de krab met zijn twee scharen” kan worden genoemd. De schaar van de toeleveringszijde vernietigt de werkgelegenheid en de schaar van de afnemerszijde vernietigt de sociale en fiscale inkomsten van de staat, die de oude ondernemingen in verval ziet raken en van de opbrengsten uit de digitale sector verstoken blijft. Dat zou dus door méér directe belastingen moeten worden gecompenseerd. Het is een vicieuze cirkel, waarop we later nog zullen terugkomen. De keuze voor micro-economische winsten op zeer korte termijn zou zo een macro-economisch verlies op lange termijn kunnen uitlokken, trapsgewijs en volgens een meetkundige reeks.

Het huidige bedrijfsmodel, dat relatief log en star is, wordt overhoopgehaald door de digitalisering. Zowel op het vlak van de klassieke bezoldiging als dat van het belastingwezen. Dat “technologische nomadisme” brengt een omwenteling teweeg en fascineert, maar draagt ook een onvoorzien gevaar in zich: het vermindert het aantal banen en het weefsel van ondernemingen die belastingen betalen.

Internationaal kantoor voor strategisch advies Roland Berger voorspelt dat de komende tien jaar drie miljoen banen in West-Europa zullen verdwijnen (verband tussen schepping en vernietiging) als gevolg van de nieuwe technologieën: “zeker, de digitalisering van de economie opent perspectieven voor de creatie van banen. Men weet ook dat digitale ondernemingen de meest dynamische groei hebben. Maar de nieuwe banen zullen niet de oude banen vervangen: noch in termen van vereiste bekwaamheidsgraad, noch in termen van positie in de waardeketen of van geografische spreiding”. Het is de vicieuze cirkel van onvoldoende marginale nuttigheid.

De vicieuze cirkel van de digitale economie

Die vicieuze cirkel is als volgt samen te vatten: de nieuwe digitale economie kan de spreekwoordelijke tak afzagen waarop ze zelf zit. Die tak is de koopkracht die afhankelijk is van de werkgelegenheidsgraad en de sociale en fiscale inkomsten die door bedrijven en huishoudens worden voortgebracht. Anders gezegd: als de digitale economie samenlevingen verarmt door de oude sectoren te snel droog te leggen, dan zal ze haar eigen klanten verliezen en wegkwijnen. Het risico bestaat immers dat de marginale kost van de digitale economie hoger uitvalt dan het marginale nut. Simpel gezegd: de digitale economie kost meer dan dat ze opbrengt.

De nieuwe economie voedt namelijk de illusie van kosteloosheid en low cost (goedkoopheid) bij miljoenen consumenten. In werkelijkheid is ze vrij duur en fragiel, en wel om drie redenen:

1) de digitale uitrusting is duur voor de consumerende huishoudens: op vlak van de aankoop van verschillende eindtoestellen (smartphones, tablets, computers, met internet verbonden voorwerpen enz.), de voortdurende vernieuwing van die laatste en de vrij prijzige abonnementen bij operatoren (waarvan de gehanteerde tarieven weinig transparant zijn). Hetzelfde geldt voor de globale kost van informatica in bedrijven.

2) de “netwerksoftware” (of “résogiciels”, een neologisme van Pierre Bellanger), de werking van het gedematerialiseerde internet – met zijn cloud (“wolk”) die door de reusachtige servers van big data (grote hoeveelheden gegevens) wordt mogelijk gemaakt – en alle eindtoestellen met beeldschermen veronderstellen een enorm “onzichtbaar” elektriciteitsverbruik.

3) De digitale economie ziet drie verontrustende factoren onophoudelijk toenemen: er is de onveiligheid veroorzaakt door internetpiraterij en cybercriminaliteit, onveiligheid die exponentieel toeneemt; verder is er de kwetsbaarheid door het permanente risico van bugs (pannes en disfuncties), maar ook door de complexiteit van een zeer gesofisticeerd wereldwijd netwerk, dat zowel van levensbelang is als overgeleverd is aan de genade van massale ongelukken zonder dat er vangnetten zijn (gebrek aan robuustheid); ten slotte de grenzen aan de taken die door buitensporige informatisering en systematische digitalisering kunnen worden gefaciliteerd. Dat laatste punt is belangrijk en betreft de concrete sociologie, die uitgaat van dagelijkse ervaringen op microniveau.

Steeds meer stemmen merken inderdaad op dat bedrijven, besturen en particulieren tijd en geld verliezen ten opzichte van de traditionele technieken doordat ze uitsluitend gebruik maken van digitale middelen en gedematerialiseerde e-tools. Twee voorbeelden: u boekt en regelt een reis via internet zonder dat er een agentschap bij komt kijken. De reële financiële besparing die u daarmee gaat doen zal miniem en illusoir zijn vergeleken met de tijd die u voor uw magische scherm zult hebben doorgebracht (de “fantoomarbeid”) en de betrouwbaarheid van uw boeking zal vrij laag zijn. Een tweede geval, dat ik persoonlijk heb meegemaakt: in de geschreven of audiovisuele media hebben internet en de massale toevlucht tot digitale middelen (dematerialisering van het informatieverkeer) niet geleid tot een substantiële verbetering van de prestaties (snelheid, gebruiksvriendelijkheid, kosten). Integendeel: de problemen die zich voordoen, overstijgen de marginale nuttigheid van de veronderstelde voordelen. De geboekte “vooruitgang” is niet vanzelfsprekend. Hij is psychologisch, niet concreet.

Die feiten worden op dit ogenblik zorgvuldig weggemoffeld omdat we ons bevinden in een fase van enthousiaste fascinatie voor het digitale, het internet enz. Voor de “nieuwigheid”. Beetje bij beetje zullen we merken dat we te ver zijn gegaan.

De zeepbel van het digitale/internet kan leeglopen … of uit elkaar spatten

Tegenwoordig wordt er in Frankrijk (waar de Senaat zich beraadt over een wetsvoorstel) en andere landen over nagedacht om webwinkels en samenwerkingsplatformen vrij sterk te belasten om hun groei te beperken en verlies van fiscale inkomsten goed te maken. Het probleem is dat die oplossing (altijd die Franse obsessie met belastingen en taksen) geen enkel effect zal hebben op de grond van het fenomeen.

Het “internet van de energie”, dat wordt aangeprezen door de Amerikaanse economische goeroe Jeremy Rifkin (auteur van De derde industriële revolutie. Naar een transformatie van economie en samenleving, 2012), doet ons dromen van een intelligent en interactief netwerk dat onder andere huishoudelijke toestellen, personenwagens en openbaar vervoer met elkaar verbindt, en dat geacht wordt enorme hoeveelheden energie te besparen. Helaas! De regio Nord-Pas-de-Calais, die het experiment wou uitproberen, heeft berekend dat de prijs torenhoog is voor een onzekere uitkomst. Het stadsbestuur van Parijs is ook op zijn stappen teruggekeerd. De impasse is het lot van elke utopie. Het gaat er niet om domweg het internet en de digitale economie af te wijzen, maar wel om ze te herzien. En op te houden met de verafgoding van economie en techniek. De fascinatie voor technologie is even inefficiënt als de groene hang naar het verleden.

De buitensporige informatisering en digitalisering zijn zeepbellen die onvermijdelijk gaan leeglopen als ballonnen of, tragischer, plots ontploffen als bommen. De vergelijkingen met het verleden zijn interessant: in de jaren ’60 geloofde men dat de mens tientallen bases op de maan zou hebben vanaf het jaar 2000, mijnen inbegrepen. Waar zijn ze? Laten we ons ervoor hoeden om sciencefiction toe te passen op de economie. 80% van de technisch-economische prognoses tijdens de laatste 150 jaar zijn verkeerd gebleken. De toekomst is nooit zoals men hem droomt of voorspelt. We tasten in het duister. In de internationale beurshandel wijzen de flitstransacties met computer-algoritmes op een ander gevaar: de ontkoppeling met de reële economie. Daar toont de buitensporige informatisering zich opnieuw van haar kwetsbaarste kant. Zo ook fantaseert men over het 3D-printen (zoals over “hernieuwbare energieën”): opgelet voor technologische illusies.

Welke toekomst voor de digitale economie? Onduidelijk

Het zou natuurlijk ondoordacht zijn de digitale economie op zich te veroordelen. Ze zal haar plaats hebben, maar niet overheersen. Ze zal een ernstige terugval kennen in het komende decennium, omdat de toename van haar marginale kosten (in directe financiële termen of als externaliteiten) – beetje bij beetje de globale voordelen overstijgen. Laten we zeggen dat de neerwaarts gaande curve van de voordelen weldra zal kruisen met de opwaartse gaande curve van de nadelen. Onder meer door het probleem van banen- en dus koopkrachtvernietiging (het aantal vernietigde banen is groter dan het aantal nieuwe banen dat ze met zich meebrengt); en door overdrijving van de verhouding tussen geleverde diensten en opportuniteitskosten, die omstreeks 2010 een daling is beginnen te vertonen.

Er zit dus waarschijnlijk een inkrimping van de digitale economie op wereldschaal aan te komen: ze zal zich aanpassen in een grootteorde van 35% binnen 10 jaar. Met een daling van de markt (vraag), omdat de consumenten stilaan beseffen dat de investeringen niet opwegen tegen de prestaties. De volledig digitale wereld die sommige goeroes prediken, lijkt sterk op de Hollywood-romantiek van de jaren zestig, de ruimtevaartdroom van een mensheid die zich in het zonnestelsel gaat vestigen.

De utopie botst altijd op de menselijke natuur van de economische verhoudingen. Kortom, de voordelen maximaliseren, de gebreken minimaliseren, de kosten optimaliseren volgens een proces van zelfaanpassing dat zich in enkele decennia voordoet. Schakel uw smartphone, tablet of computer niet uit, ze zijn nuttig. Maar verafgoodt u ze ook niet. Er zal een “post-digitaal tijdperk” zijn of veeleer een “alter-digitaal tijdperk”. Aan elk monopolie komt een einde. Na elke droom volgt het ontwaken.

Bron: Gfaye.com

 

dimanche, 25 octobre 2015

The Cost Germany Is Paying For Washington’s Wars

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The Cost Germany Is Paying For Washington’s Wars

I am unable to vett the accuracy of this report from a German hospital beyond the fact that this report was given over Czech TV. It coud be true or it could be anti-Muslim propaganda or some combination of the two.

Nevertheless, it is true in the sense that the sudden appearance of one million pennyless refugees in a European country, which are not of the vast size of the US and Canada, is destabilizing in many ways.

One can commiserate with the Germans and the refugees, but the Germans brought it on themselves. They permitted the Merkel government, which serves Washington and not Germany, to legitimize Washington’s illegal wars that brought Germany the refugees. The same is happening all over Europe and in the UK, where the British also sat on their butts and permitted Blair and Cameron to serve Washington instead of them.

Who is to say that the Europeans and British do not deserve the consequences of their own complicity in Washington’s gratuitous and illegal wars? Nothing more needs to be said.

The local German Press are not allowed to report on what is happening inside German Hospitals

The below letter is from a retired physician who had returned to work at a Munich area hospital where they needed an anaesthesiologist. She e-mailed the following letter to her friend in Prague. The letter has been read out on Czech TV but in Germany the issues mentioned in the letter are not being reported on by the German Press because they have been told to not write anything negative about the migrants. Merkel’s government fears that the German population will react badly to the truth, so like bad governments throughout history the truth is being suppressed. Despite this German’s are protesting in record numbers as they can see the negative effects of record migration in their own towns and cities but you will only find articles and photos describing the protests on New Media. Even international media seem to be going along with the Blackout on bad news about migrants in Germany.

“Yesterday, at the hospital we had a meeting about how the situation here and at the other Munich hospitals is unsustainable. Clinics cannot handle emergencies, so they are starting to send everything to the hospitals.

Many Muslims are refusing treatment by female staff and, we, women, are refusing to go among those animals, especially from Africa. Relations between the staff and migrants are going from bad to worse. Since last weekend, migrants going to the hospitals must be accompanied by police with K-9 units.

Many [Muslim] migrants have AIDS, syphilis, open TB and many exotic diseases that we, in Europe, do not know how to treat them. If they receive a prescription in the pharmacy, they learn they have to pay cash. This leads to unbelievable outbursts, especially when it is about drugs for the children. They abandon the children with pharmacy staff with the words: “So, cure them here yourselves!” So the police are not just guarding the clinics and hospitals, but also large pharmacies.

Truly we said openly: Where are all those who had welcomed in front of TV cameras, with signs at train stations?! Yes, for now, the border has been closed, but a million of them are already here and we will definitely not be able to get rid of them.

Until now, the number of unemployed in Germany was 2.2 million. Now it will be at least 3.5 million. Most of these people are completely unemployable. A bare minimum of them have any education. What is more, their women usually do not work at all. I estimate that one in ten is pregnant. Hundreds of thousands of them have brought along infants and little kids under six, many emaciated and neglected. If this continues and German re-opens its borders, I’m going home to the Czech Republic. Nobody can keep me here in this situation, not even double the salary than at home. I went to Germany, not to Africa or the Middle East.

Even the professor who heads our department told us how sad it makes him to see the cleaning woman, who for 800 Euros cleans every day for years, and then meets young men in the hallways who just wait with their hand outstretched, want everything for free, and when they don’t get it they throw a fit.

I really don’t need this! But I’m afraid that if I return, that at some point it will be the same in the Czech Republic. If the Germans, with their nature cannot handle this, there in Czechia it would be total chaos. Nobody who has not come in contact with them has no idea what kind of animals they are, especially the ones from Africa, and how Muslims act superior to our staff, regarding their religious accommodation.

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For now, the local hospital staff has not come down with the diseases they brought here, but, with so many hundreds of patients every day – this is just a question of time.

In a hospital near the Rhine, migrants attacked the staff with knives after they had handed over an 8-month-old on the brink of death, which they had dragged across half of Europe for three months. The child died in two days, despite having received top care at one of the best pediatric clinics in Germany. The physician had to undergo surgery and two nurses are laid up in the ICU. Nobody has been punished.

The local press is forbidden to write about it, so we know about it through email. What would have happened to a German if he had stabbed a doctor and nurses with a knife? Or if he had flung his own syphilis-infected urine into a nurse’s face and so threatened her with infection? At a minimum he’d go straight to jail and later to court. With these people – so far, nothing has happened.

And so I ask, where are all those greeters and receivers from the train stations? Sitting pretty at home, enjoying their non-profits and looking forward to more trains and their next batch of cash from acting like greeters at the stations. If it were up to me I would round up all these greeters and bring them here first to our hospital’s emergency ward, as attendants. Then, into one building with the migrants so they can look after them there themselves, without armed police, without police dogs who today are in every hospital here in Bavaria, and without medical help.

Hongrie: Paroles de médias et réalités

Conférence de Ferenc Almássy pour le Cercle Aristote :

«Hongrie: Paroles de médias et réalités»

(14 septembre 2015)


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Liens des articles présentés :
- http://www.lefigaro.fr/international/...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.lemonde.fr/idees/article/2...
- http://www.lefigaro.fr/international/...
- http://www.bbc.com/news/world-europe-...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.rfi.fr/europe/20140804-hon...
- http://www.slate.fr/story/95771/femme...
- http://magyarhirlap.hu/cikk/32941/Elk...
- http://www.courrierinternational.com/...
- http://www.franceinfo.fr/vie-quotidie...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.lepoint.fr/monde/migrants-...

LE PROJET CHINOIS “UNE ROUTE, UNE CEINTURE”

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LE PROJET CHINOIS “UNE ROUTE, UNE CEINTURE”
 
Des ambitions irréalistes ?

Auran Derien
Ex: http://metamag.fr

Il y a 100 ans, en mai 1915, les anglo-américains avaient chargé un paquebot de munitions, le Lusitania. Alors que les Allemands avaient rappelé que cela était prohibé par les lois de la guerre, ils le firent volontairement pour entrer en guerre avec le but final de faire mainmise sur le continent européen. En un siècle, les mêmes utilisent toujours les mêmes méthodes pour ramener l’Europe et tout l’Occident à un niveau d'inhumanité très comparable. Dans ce contexte, on a pu lire avec intérêt les nouveaux projets chinois qui pourraient ramener un peu de civilisation dans ce monde dirigé par l’association des Al Capone fanatisés. Le projet chinois s’intitule “une route, une ceinture” et l’on doit au site “Les crises”  d’en avoir publié une version française. Particulièrement surpris de l’obsession anglo-américaine pour la guerre, l’auteur chinois Qiao Liang reconnaît volontiers que l’astuce et le fanatisme de l’oligarchie occidentale l’a conduite à promouvoir deux grandes ignominies : le terrorisme aveugle et la guerre financière. Le premier devoir d’une élite consiste évidemment à bien comprendre ce que cela signifie en pratique pour ne plus en être la victime. 


Les impérialismes se ressemblent mais…


Dans les instituts d’études politiques, on enseignait que l’Impérialisme provenait d’une différence de potentiel qui incitait certaines puissances à en dominer d’autres. Le développement de la Chine répond à ce scénario traditionnel et ne surprend personne. Tant les Russes que les Chinois souhaitent en premier lieu obtenir une part du gâteau que les oligarchies anglo-américaines ont su s’approprier depuis la première guerre mondiale. Mais dans l’univers de la mafia, il ne faut pas “toucher au grisbi” surtout lorsque les chefs se considèrent comme une race élue destinée à administrer les richesses du monde à leur seul profit. Les oligarques occidentaux refusent en général de partager. Les impérialismes naissants doivent donc bâtir une stratégie de puissance originale tout en évitant une confrontation directe avec l’Occident qui ne rêve que guerres, destructions, pillages et génocides. 


L’art de la conquête s’avère primordial et l’auteur chinois propose deux pistes 

- Fixer des objectifs principaux sur terre et sur mer, puis des objectifs secondaires. La partie matérielle la plus connue est terrestre. La Chine souhaite construire des réseaux vers l’Europe, en particulier des trains à grande vitesse dont ils sont désormais les grands spécialistes, des pipelines et des oléoducs. La partie financière est encore plus fondamentale. Entre l’Internet et les échanges en ligne, le rôle de la monnaie américaine doit diminuer inexorablement. Les sites chinois permettent déjà des paiements sans utiliser de dollar. La lutte principale réside pour eux comme pour nous tous dans la libération de l’esclavage monétaire.


- Aider les fanatiques qui dominent l’Amérique à scier les branches sur lesquelles ils sont assis : l’innovation dans l’internet, les bases de données, les nuages ne doivent pas être monopolisés par les gangs anglo-américains et leurs serviteurs européens. La Chine se considère comme étant sur la même ligne de départ pour ces nouvelles technologies et entend progresser au même rythme pour éviter la dépendance. Surtout, ses élites apprennent à décrypter les pièges habituels des voyous de la finance car ils ne veulent pas demeurer niais et bêtes comme les européens face à leurs bourreaux. Qiao Liang détaille la guerre financière, observant le phénomène de l’accordéon. La finance anglo-américaine gonfle des créances puis les dégonfle. Il remarque avec subtilité que le dégonflement suit une crise organisée par l’oligarchie. Elle détruit les pays qui en sont victimes et enrichit Wall street et ses diverses activités financières car il n’y a désormais rien d’autre aux États-Unis en dehors de la finance. Il est fondamental pour les criminels en col blanc de contrôler les fluctuations de tous les marchés monétaires et financiers car sans cela ils ne peuvent plus maintenir leur niveau de vie et s’appauvrissent. Les crises sont fondamentales pour remplir les poches des employés de la finance et toute la politique occidentale vise à les provoquer à intervalle régulier. 


Sauf grain de sable, l’empire du néant va durer


Pierre Leconte, qui appartient à la tradition libérale autrichienne, propose sur son Forum de se dépouiller de toute illusion sur l’évolution à court terme du programme de terreur et de destruction massive piloté par le pouvoir. 


Comme libéral, Leconte défend deux thèses pour lesquelles on peut être en désaccord: la création monétaire à partir du métal précieux; la concurrence des monnaies. Par contre, nous sommes tout à fait convaincus du bien-fondé des réformes qu’il propose pour soulager les misères des populations victimes des néantologues financiers: casser les monopoles de la finance car ils font régner la terreur sur les hommes politiques; supprimer le FMI qui est un appareil prédateur; interdire l’escroquerie du grand marché transatlantique; sanctionner la publicité mensongère sur les actifs financiers; éliminer les armes de destruction massive que sont les marchés à terme. Quand aux USA, leur ressemblance avec l’ex-Union Soviétique est désormais frappante: le Plunge Protection Team est la main très visible chargée de manipuler les marchés. Pour construire cet autre monde, le chinois Qiao Liang se berce d’illusions sur son pays. Le dollar va rester encore longtemps la principale monnaie malgré le système de destruction massive qui le contrôle, le produit, l’agite. La chute d’un empire monétaire prend du temps. Il en sera de même à propos des organisations terroristes manipulées, contrôlées, entretenues par l’axe de l’inhumanité. Elles ne permettront ni à la Chine ni à la Russie de faire chuter l’horreur vétérotestamentaire. Il faudra des résistances multiples, des refus d’obéissance systématiques, pour que l’inhumanité retourne dans son lit… Sauf si, à la manière du grain de sable, divers phénomènes imprévus (épidémies?, aveuglements? …) favorisaient la dislocation des réseaux de la haine et de la corruption.


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Le monde orwellien de l’information, c’est maintenant

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Le monde orwellien de l’information, c’est maintenant

par Yovan Menkevick

Ex: https://reflets.info

Le journalisme est une pratique professionnelle très large. Il n’y a pas un type de journaliste, une sorte de modèle qui donnerait le « La » à tous les autres. Certains relayent les informations de [la centrale française de l’information] l’AFP, et les « habillent », d’autres mettent bout-à-bout des actualités récupérées par des confrères. Il y a des journalistes assis, d’autres debout, en mouvement, des journalistes qui analysent, qui n’analysent pas, qui creusent ou non, enquêtent, fouillent, vont sur le terrain, ou au contraire, relayent principalement le message de groupes d’intérêts.

Toutes ces formes de journalisme créent ce que l’on nomme « l’information ». Et dans un monde complexe, hétérogène, aux politiques d’influence d’une puissance historique incomparable, recouvert de technologies [de l’information] en perpétuelles améliorations, le journalisme continue, malgré tout, à pratiquer son activité de manière [majoritairement] uniforme. Majoritairement, mais pas intégralement, puisque des hisoires commencent à être racontées avec l’aide de nouveaux acteurs — qui peuvent être nommés de façon large — les hackers.

Poitras et Greenwald, avec les révélations d’Edward Snowden en sont un exemple frappant. Reflets, avec les affaires Amesys, Qosmos, en est un autre. Ces nouvelles manières d’aborder les réalités  — beaucoup par et — grâce à Internet, offrent une autre vision du monde qui nous entoure. Elles critiquent la réalité établie, celle qui est servie par « l’information ». Personne ne pouvait imaginer il y a un peu plus de 2 ans, que la planète entière était sous écoute américaine (et d’autres grandes nations), même si cette possibilité était pointée par Reflets, depuis 2011, inlassablement, avec entre autres les ventes d’armes numériques de la France à la Lybie, la Syrie — et d’autres nations très peu démocratiques.

La réalité commune, véhiculée par l’information des journalistes, n’est donc pas fixe. Mais elle a la peau dure. Le rapprochement avec le monde d’Orwell commence à émerger, et étrangement — alors que chacun pouvait le penser au départ — ce n’est pas grâce à une surveillance permanente des individus par un œil étatique invisible (Big Brother) et omniprésent. Le monde d’Orwell est en place, mais c’est avant tout celui de la fabrication et de la refabrication de la réalité qui le définit. Par le biais de l’information.

La guerre c’est la paix (créer le chaos c’est la sécurité)

go5798749_e9c5d296d2_z.jpgLes attentats de janvier 2015 ne sont pas survenus au gré de circonstances équivoques, par la simple volonté d’illuminés vengeurs qui ne supportaient pas des caricatures vieilles de 10 ans, d’un journal satirique en cours d’effondrement économique pour cause de manque de lecteurs. Cette histoire de liberté d’expression bafouée ne fut qu’un paravent pour éviter de parler de politiques françaises lourdes de conséquences.

La première de ces politiques est la participation militaire de la France à des bombardements en Irak depuis l’automne précédent. La seconde est la politique de rapprochement avec Israël, marquée par un discours du chef de l’Etat français soutenant – durant l’été 2014 — les bombardements aveugles d’un Nethanyaou plus martial que jamais, et causant par des bombardements aveugles la mort de plus de 2000 Palestiniens de la bande de Gaza, dont un nombre impressionnant d’enfants.

« La guerre c’est la paix » était le slogan d’un ministère de la société de Big Broter imaginée par Georges Orwell dans 1984. Le « chaos c’est la sécurité » pourrait dire Hollande, qui prétend protéger la France en envoyant son armée pilonner des territoires partout où des fondamentalistes appellent leurs « frères », en Occident, à causer le maximum de morts dans les populations des pays engagés militairement contre eux.

La cause et l’effet sont évidentes, elles ne sont pourtant pas fortement discutées : la réalité ne semble pas vouloir plonger dans les racines des événements. Au contraire, elle semble devoir être l’événement, et lui seul. Une forme d’amnésie permanente de « l’information au présent simple », avec laquelle l’histoire est évacuée.

L’ignorance c’est la force (et la distraction assurée)

« Notre ennemi, c’est la finance, mais ce sont aussi les djihadistes, bien que nos alliés soient des bourreaux qui ont financé ces mêmes djihadistes et participent au grand désordre financier mondial. Quand nous soutenons la dictature militaire égyptienne en leur vendant de l’armement, nous soutenons la démocratie et les révolutions arabes, parce que nous sommes le pays des Droits de l’homme qui aide les dictatures à torturer ses opposants politiques grâce à nos technologies duales de surveillance numérique. Nous soutenons la transition écologique grâce à l’énergie nucléaire — qui exploite nos ex-colonies riches en uranium, aux populations affamées — énergie que nous allons pourtant réduire, tout en déclarant la guerre aux centrales à charbon, car la planète se réchauffe dramatiquement par notre faute, par la croissance économique, que nous souhaitons pourtant la plus forte possible. »

Discours imaginaire de François Hollande.

La réalité commune, celle du monde qui nous entoure est forgée — au XXIème siècle — non pas par une observation personnelle d’un environnement local, ou par la lecture approfondie de documents fabriqués par des personnes observatrices et analystes d’événements locaux, dans la durée, mais par un flot ininterrompu d’informations. Cette information est rapide, fabriquée par des acteurs plus ou moins indépendants, plus ou moins présents lors des événements. Sa principale vocation est d’appeler à réagir, émotionnellement le plus souvent.

Présenter des événements inquiétants, violents, perturbants, gênants, qui appellent les spectateurs à la fascination et au dégoût, tel est le principe de l’information actuelle. Le but étant de faire commerce de cette information, il est crucial qu’elle « fasse événement », soit forte, et surtout, qu’elle soit une nouveauté. D’où le remplacement nécessaire d’une information forte par une autre, quand la première commence à se dégonfler, à perdre de son intensité. Cette faculté de l’information à ne jamais revenir sur les origines des événements, de ne jamais traiter les causes et les effets (faculté qui existait auparavant mais pas dans des proportions aussi importantes, cf l’info en continu) de ce qu’elle montre, mène à des manipulations par omissions, certainement inconscientes de la part des journalistes, mais qui posent de véritables problèmes. Démocratiques.

Comment les citoyens peuvent-ils débattre, échanger, chercher à connaître la réalité de la façon la plus honnête qui soit, demander à leurs représentants d’améliorer, faire progresser leur société (ou d’autres plus lointaines), s’ils sont en permanence floués, assommés par des réalités/vérités qui remplacent et annulent les anciennes ?

L’information, c’est l’affirmation

Une quinzaine d’articles publiés sur Reflets (du même auteur que cet article) — plus ou moins satiriques — à propos du changement climatique, ont tenté de réfléchir et faire réfléchir sur cette capacité à revisiter l’histoire que la société de l’information actuelle pratique intensivement. Le but de ces articles, malgré les apparences, n’était pas moins d’invalider purement et simplement les thèses sur le réchauffement anthropique — démonstration impossible s’il en est à l’échelle d’un journaliste — que de pointer le traitement quasi hallucinatoire de ce sujet.

L’intérêt principal de l’information sur le changement climatique est sa capacité à refaire sa propre histoire, à oublier ses erreurs, approximations, ses prédictions fausses, et recréer de façon continue une cohérence illusoire dans sa vocation unique. Cette « vocation », l’objectif de l’information sur le climat, n’est pas de parler du climat en tant que tel, mais des catastrophes que celui-ci, en se modifiant à cause de l’activité humaine, va provoquer. De façon « certaine ». D’où les annonces permanentes de prévisions d’augmentation de la température du globe, à 10 ans, 15 ans, 30, 50 ou 100 ans.

Si l’information d’il y a 15 ans, pour la période actuelle, s’avère fausse, à propos de la hausse générale de température prévue, cette information n’est pas ou peu franchement traitée, et quand c’est le cas, elle est balayée d’un revers de main par un expert officiel du « consensus », qui quand il admet que la hausse n’est pas franchement là (le hiatus), laisse entendre que, certes, la chaleur n’est pas autant là que prévu, mais qu’elle existe quand même (théorie de la chaleur captive des océans). De la même manière, les années plus chaudes sont relayées de façon massive, mais lorsque des années plus froides surviennent, cette information n’est pas relayée, ou cataloguée dans le registre « météo ». Une année très chaude est une information climatique, une année froide est de la météo, et écartée. Ou bien encore, elle trouve une explication par le « forçage naturel » du climat.

Le principe de l’histoire [de l’information] revisitée en permanence — pour le traitement du changement climatique — est central. Le terme de réchauffement a d’ailleurs été modifié en « changement », en quelques années (alors que le phénomène de réchauffement est le cœur du sujet, les conférences le stipulent toutes, comme les différents rapports du GIEC). La courbe qui a affolé la communauté scientifique (courbe de Mann en crosse de hockey) dans les années 2000, bien que déclarée fausse, tronquée, et admise comme telle par la communauté scientifique (puis corrigée) — n’a rien changé à l’information sur l’évolution du climat [et des prévisions de changements de température au cours du temps]

Tout comme les 9 mensonges d’Al Gore dans son film « Une vérité qui dérange » (et reconnus comme tels par un tribunal anglais) ne l’ont pas empêché d’obtenir un Nobel de la paix. Les mêmes types d’information contenues dans le le film d’Al Gore, circulent toujours, sont relayées.

go044f.jpgCette information revisitée, ré-évaluée en permanence — quasi amnésique — est logique puisque le but n’est pas d’informer sur le réchauffement climatique, mais de démontrer — à tout prix — la réalité d’un réchauffement anthropique. Ceux qui se penchent sur les ré-écritures de cette histoire, sur les prévisions ratées, sur les jeux de données choisis de façon univoque [avec l’écartement des études ou jeux de données ne collant pas bien avec la démonstration anthropique], ou simplement qui pointent des incohérences ou émettent des doutes sur la connaissance parfaite du climat par la science actuelle — sont donc taxés de climato-sceptiques.

Ce qui ne signifie rien en soi, puisque personne « ne doute de la réalité du climat ». Mais le terme a cette capacité à créer deux camps : ceux du consensus scientifique sur le changement climatique anthropique (le consensus scientifique n’existe QUE pour le changement climatique, et nulle part ailleurs en sciences) et les climato-sceptiques. Le premier camp est celui de ceux qui veulent sauver l’humanité de ses propres errements, et l’autre, ceux de ceux qui osent douter, questionner l’information sur le changement climatique. Le procès de Galilée n’est pas loin. Sachant que de nombreux « climato-sceptiques » sont avant tout des chercheurs qui tentent [encore] de comprendre quelque chose qui ne leur semble pas « fini » en l’état de la science. Les modèles, les informations manquantes, les méthodes, la manière de « prendre la température de la planète » etc…

La plupart ne contestent pas la hausse de 0,8°c en 150 ans. Ni le ralentissement de cette progression depuis 17 ans. Ils ne cherchent pas non plus forcément à démontrer qu’il n’y a aucune influence de l’homme dans cette élévation, mais contestent les rapports du GIEC et son discours univoque, tout comme l’information générale actuelle sur le réchauffement climatique anthropique. Mais cette (petite) information qui met en cause la validité intégrale des rapports du GIEC et de son relais journalistique, qui doute de l’influence unique des gaz à effets de serre dans le réchauffement, n’a simplement plus droit de cité, elle est désormais condamnée, suspecte, considérée comme propagandiste. Le plus étonnant (et ironique) est de voir les pires propagandistes de la planète, à la tête des plus grandes nations, des plus grandes entreprises, des plus grands médias, pointer du doigt une fraction d’individus comme étant ceux pratiquant la propagande.

La liberté c’est l’esclavage

L’intégrisme est devenu un fonctionnement partagé par le plus grand nombre. Intégrisme religieux, politique, intellectuel, informatif. La capacité des individus de la société de l’information à douter, questionner [l’information] se raréfie et mène à une radicalisation des esprits. Le flot continu d’actualités anxiogènes, décousues mais martelées en permanence semble forcer les spectateurs du monde à tenir une position radicale face à celui-ci.

Le doute et le questionnement n’ont donc plus véritablement de valeur : ils mèneraient à une forme d’inconsistance, de mollesse dangereuse, d’un manque de positionnement affirmé. La servitude à l’information est devenue la règle, que cette information soit médiatique ou par échanges de points de vue, d’opinions sur les réseaux [informatiques].

L’éducation est censée avoir progressé et pourtant le nombre d’adultes ne connaissant l’histoire de leur propre pays, ou du monde, que par fragments totalement superficiels est devenu la norme. Jamais la liberté de déplacement, d’apprentissage, de s’informer n’a été aussi grande qu’aujourd’hui pour les populations occidentales, et jamais le servage (aux technologies, à la distraction, à la consommation industrielle) de ces mêmes populations n’a été aussi important. L’homme et la femme actuels des pays industrialisés sont pourtant convaincus de leur libre arbitre, de leur capacité à s’émanciper par l’accès aux technologies de l’information, à s’affirmer par celles-ci, alors qu’en réalité, il n’ont jamais été autant asservis. Leur autonomie est réduite à très peu de choses, leur indépendance, quasi nulle. Paris, si elle n’est plus ravitaillée de l’extérieur, possède une autonomie alimentaire de 5 jours. Elle était de 60 jours en 1960 avec la ceinture verte, qui a disparu. Les réseaux de téléphonie mobile s’arrêtent ? C’est la panique pour une grande majorité des individus actuels qui dépendent à tous les niveaux de leurs smartphones.

Un télécran pour tous ?

Le principe d’une surveillance constante de la population par un dictateur via des écrans nommés « télécrans » et placés dans les logements, les entreprises, les lieux publics, était inquiétant dans le roman « 1984 ». Mais s’il était difficile d’imaginer une population acceptant de se soumettre à ce diktat de l’image, imposé par un pouvoir un place, la réalité de 2015 a trouvé bien plus fin et acceptable : le télécran auto-géré, auto-imposé et valorisé.

La dictature la plus insidieuse et la plus durable est celle des esprits, et elle passe par l’enfermement volontaire d’une majorité des individus dans un écosystème informatif propagandiste et délassant, le tout sous surveillance d’une administration invisible mais en capacité légale et affichée de fouiller la vie privée de tout un chacun. Sachant que les citoyens en redemandent, consomment chaque jour un peu plus de leur télécran, les pouvoirs en place ne peuvent qu’être incités à utiliser cet outil de contrôle pour affirmer et maintenir leur position. Orwell était bien en dessous des possibilités totalitaires qu’une société technologiquement avancé peut mettre en place. Bien en dessous…

Le monde orwellien est celui de 2015. Il est le monde orwellien de l’information .

Er zijn geen rationele argumenten pro-migratie

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Door: Miel Swillens

Ex: http://www.doorbraak.be

De arrogantie van de onmacht

Er zijn geen rationele argumenten pro-migratie

De fictie van de grenzenloze solidariteit... en onze regenten hébben Scheffer nooit gelezen

Bij het opruimen van wat oude mappen met krantenknipsels stootte ik bij toeval op een artikel uit NRC Handelsblad van januari 2004. De titel luidt: De fictie van grenzeloze solidariteit. Verzorgingsstaat en immigratieland verdragen elkaar niet. Het is van de hand van Paul Scheffer, de bekende publicist die eerder met zijn essay Het multiculturele drama een steen had geworpen in de politiek-correcte kikkerpoel in Nederland. Beide zijn nog altijd het lezen waard. Scheffer stelt de vraag waar het heen moet met de migratie in Nederland. Bij het lezen ervan gingen voortdurend belletjes aan het rinkelen, want de auteur laat maar weinig heel van de bekende pro-migratie argumenten. Ik zet dat even op een rijtje:

- Het netto profijt van de immigratie voor de economie is klein, zo niet verwaarloosbaar (conclusie van de Wetenschappelijke Raad voor het Regeringsbeleid).
- Voor de arbeidsmarkt vallen geen positieve effecten te verwachten van grootschalige immigratie (conclusie van het Centraal Plan Bureau).
- Immigratie op grote schaal is geen effectief middel om de financiële gevolgen van de vergrijzing te verlichten. Dat zou enkel mogelijk zijn indien Nederland tegen 2050 39 miljoen inwoners telt, waarna er opnieuw een vergrijzingsprobleem ontstaat.
- Verbazingwekkend is het argument dat arbeidsmigratie de illegale migratie zal tegengaan. Wat heeft de aanwerving van een Indiase computerdeskundige te maken met de beslissing van iemand in Marokko om in een gammel bootje de Straat van Gibraltar over te steken?
- De instituties in de grote steden kunnen de instroom van laaggeschoolde migranten zoals die in de afgelopen 40 jaar heeft plaatsgevonden niet of nauwelijks aan. Gegeven de problemen rond de integratie waarmee de grote steden worstelen, is het desastreus om nu opnieuw te kiezen voor een omvangrijke immigratie van laaggeschoolden.

ref160_F.jpgDat was, lezer, 2004. Wat hebben de politici in Nederland en in België met bovenstaande inzichten gedaan? Welke conclusies hebben ze daaruit getrokken? De vraag stellen is ze beantwoorden. In dit dramatische jaar 2015, nu een nooit eerder geziene volksverhuizing richting Europa op gang is gekomen, hoor je nog steeds hetzelfde versleten discours. En wordt de waarheid gemanipuleerd in de ijdele hoop bij de bevolking een zogenaamd 'draagvlak' te creëren. Zo willen politici en journalisten ons doen geloven dat die volksverhuizing uit alleen maar oorlogsvluchtelingen bestaat, uit hoogopgeleide Syriërs, dokters en ingenieurs. Terwijl het voornamelijk gaat om een eindeloze stroom jonge moslims op zoek naar een Europees eldorado - in meerderheid laagopgeleiden met daarbij een vijftien à twintig procent analfabeten.

Nu rationele argumenten pro-migratie alle geloofwaardigheid hebben verloren, komen regeerders en politici op de proppen met de mantra: die mensen komen toch, of we dat nu willen of niet, migratie valt niet te beheersen.

Hierover zei Paul Scheffer in 2004 al het volgende: 'Dit zelfverklaarde onvermogen, deze arrogantie van de onmacht, heeft vergaande gevolgen voor onze democratische cultuur. Wie op zo een vitaal gebied zichzelf niet meer bevoegd verklaart, raakt aan de wortels van het staatsburgerschap.'

De eerst taak van de staat is namelijk de bescherming van zijn burgers. Wanneer Angela Merkel verklaart dat ze de Duitse grenzen niet kan controleren of sluiten, dan betekent dat een abdicatie van de Duitse staat. Een staat zonder grenzen houdt op een staat te zijn en wordt een soort Far West. Dat die hooghartige vrouw op dit cruciale moment in de Europese geschiedenis kanselier van Duitsland is, is niets minder dan een ramp. Maar het moet ook gezegd dat die arrogantie van de onmacht de Europese Unie typeert, en in deze crisis wellicht de oorzaak van haar ondergang zal worden.

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samedi, 24 octobre 2015

Le terrorisme de synthèse

Orage d'acier #5:

"Le terrorisme de synthèse"

Cette semaine et après quelques ratés, Orages d'acier vous propose un aperçu sur une question qui suscité moults débats : le terrorisme de synthèse. L'émission sera retransmise sur Kebeka liberata ce soir et demain matin à 9h00 ainsi qu'en podcast sur MZ mardi prochain.

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Pour écouter:

http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2015/10/18/orange-d-acier-5-le-terrorisme-de-synthese-5702862.html

00:06 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, terrorisme, politique internationale | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Regard sur l'actu: La géopolitique pour les Nuls

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Regard sur l'actu: La géopolitique pour les Nuls

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

Le Nouveau Contexte Mondial pour les Nuls

Dur, dur la géopolitique... C'est ce qu'on pourrait penser à la lumière des événements récents. Pour mémoire, on nous annonce depuis des années le début de la Troisième Guerre mondiale autour de la question iranienne. Pourtant, après plus d'un an et demi de pourparler entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), le dégel entre l'Oncle Sam et la Perse 2.0 a eu lieu, y compris sur le nucléaire, et ce malgré l'hostilité des Israéliens et d'une partie du Congrès des Etats-Unis. Cet accord, qui permettra entre autre le retour de General Motors en Iran, est un des éléments qui correspond à ce que Brzezinski et ses proches nomment sur Foreign Affairs « The New Global Context » (NGC), expression utilisée à Davos 2015 et qui désigne la nouvelle ère économique qui s'ouvre. Cette nouvelle ère est également une réalité géopolitique. Les Etats-Unis, sous l'administration Obama, ont mené une politique qui se révèle différente de celle de l'administration Bush au Moyen-Orient. Une partie non négligeable de l'opinion publique reste pourtant bloquée à la politique étrangère néo-conservatrice de Bush et au NWO (New World Order), c'est à dire à la situation en 1991 à la suite de la chute de l'URSS où les Etats-Unis étaient devenus une hyperpuissance. Cette politique hégémonique, renforcée par les velléités de Bush Jr à partir du 11 septembre 2001 est arrivée à son terme. Depuis 2011 cette parenthèse se referme et ce pour plusieurs raisons.

Les Européens ont traité seuls le cas libyen (avec le désastre qu'on connaît) et ont été des acteurs majeurs des accords de Minsk dans le conflit ukrainien. De leur côté, les Etats-Unis ont revu leurs rapports avec Israël et sous traité aux Irakiens, puis aux Kurdes et aux Iraniens la lutte contre l'Etat Islamique. En 2012, les Etats-Unis ont lancé le « US « pivot » to East Asia », théorisé dès 2011 sur Foreign Policy (lire un article du Figaro). Il consiste à replacer les troupes et les forces vers l'Asie-Pacifique plutôt qu'au Moyen-Orient. Le Pacifique, l'océan qui borde la Chine, deuxième puissance économique et première puissance commerciale mondiale, mais aussi le Japon, Taïwan, les Philippines ou l'Australie est en effet un enjeu majeur pour les Etats-Unis, comme l'illustre le traité de libre-échange transpacifique. Les Etats-Unis se considèrent comme une puissance Pacifique. En revanche, les Yankees ont eu une politique très timide au Moyen-Orient. Obama sera le président qui n'aura pas mis les pieds en Israël lors de son premier mandat et qui aura permis le dégel avec l'Iran. Sur son propre continent, il aura mis fin à l'embargo avec Cuba, ce qui n'est pas vraiment anecdotique... Les Etats-Unis se perçoivent comme une puissance Pacifique et considèrent le Pacifique comme la clef du XXIeme siècle. La Russie, quant à elle, a renforcé sa politique en direction de l'Asie et du Moyen-Orient, et les BRICS se sont peu à peu renforcés même si leur puissance est relative et leur modèle économique peu enviable (voir et ). Pour faire simple : la multipolarité coïncide à mon sens avec une réorientation des préoccupations « américaines » en direction du Pacifique. Les Etats-Unis lâchent donc du lest un peu partout pour contrer la Chine, leur principal rival.

La « russophobie » pour les Nuls

Certains comme Gabriele Adinolfi ont parlé de « nouveau Yalta » dans le cas ukrainien. Il est certain que la Russie de Poutine a réussi à s'octroyer une région complète (la Crimée) et à en rendre une autre ingérable pour Kiev : le Donbass. Si certains considèrent que Poutine a échoué en Ukraine, je fais partie de ceux qui pensent qu'il a plutôt réussi. Quel pays pourrait prétendre aujourd'hui ne pas respecter des accords internationaux sur les frontières sans que cela ne suscite de réaction militaire réelle ? Quant on voit de quoi est parti 14-18, on pourrait penser qu'une telle annexion aurait pu déclencher une déflagration mondiale à une autre époque. L'embargo sur la vodka pour les uns et sur le camembert pour les autres, c'est tout de même gentillet comme réaction. Le niveau d'hystérie que manifestent certains alors que les relations internationales entre puissances sont plutôt correctes, quoi que viriles, me laisse assez pantois... Les Russes font leur retour sur la scène internationale avec l'accord, pour ne pas dire l'assentiment, des Etats-Unis. Brzezinski, malgré sa ligne anti-Kremlin, préconise d'éviter les stratégies frontales avec les Russes et de les convaincre d'agir avec les Etats-Unis pour régler les différents problèmes, dont la grave crise syrienne. Moscou est donc parvenu à s'entendre avec la coalition étatsunienne pour éviter des incidents dans la lutte contre l'Etat islamique. Ces frappes russes, qui font tant rêver les poutinôlatres ont été possibles, ne leur en déplaise, que grâce au dégel avec l'Iran, et aux discussions avec Israël, la Turquie et l'Arabie-Saoudite. Sur ce dernier point Serguei Lavrov a déclaré lors d'une rencontre avec le ministre saoudien de la défense: « Nous travaillons avec l'Arabie saoudite sur la question syrienne depuis plusieurs années. Aujourd'hui, le président a confirmé que les buts que l'Arabie saoudite et la Russie poursuivent en Syrie coïncident ». Autant dire que personne ne semble vraiment réagir aux frappes russes, pas plus les Etats-Unis, qu'Israël et la Ligue arabe... Impressionnante « russophobie » ... Plus qu'un nouveau Yalta, qui correspondrait à un partage, je dirais que les événements actuels ne font que confirmer que la multipolarité proclamée constitue plutôt une phase de mutation du mondialisme.

Ottomans et islamistes à nos portes : l'eurasisme pour les Nuls

L'armée russe revient donc aux affaires en Syrie mais cela n'est pas une nouveauté. Elle est proche de l'Etat syrien et multiplie les contacts dans la région depuis plusieurs années. Récemment un événement a suscité des réactions contrastées : l'inauguration de la Mosquée de Moscou par Poutine, accompagné du président turc Erdogan et du président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. La mouvance nationale, pourtant si prompte à bouffer du Turc lorsqu'il s'agit de se rappeler de Lépante ou de s'indigner du meeting d'Erdogan à Strasbourg est resté très mesurée sur la présence d'Erdogan à Moscou. Comme si s'adjoindre le soutien du président turc, dont les prétentions ottomanes sont évidentes, était anecdotique lorsqu'on s'adresse aux musulmans de son pays. A ma connaissance, seul Julien Langella, dans une tribune que je considère courageuse, est monté au créneau sur ce sujet. Aymeric Chauprade, dont on connaît les sympathies pour la Russie poutinienne, fut prompt à s'indigner pour Strasbourg, où Erdogan proclamait en filigrane qu'il fallait une cinquième colonne turque dans notre Parlement, autant qu'il fut muet sur la Mosquée de Moscou. Poutine a pourtant déclaré à cette occasion que « La Russie est un pays multiconfessionnel dans lequel, je tiens à le souligner, l’islam est une des religions traditionnelles ». Récemment Novorossia.today se faisait le relais d'un article d'un certain Alexandre Artamonov, de Rossia Segodnia, nouveau pôle média officiel de la Russie pour l'international. Celui-ci déclare : « Donc il faut que la Russie renoue avec ses origines et se reconnaît un pays multiethnique et multiconfessionnel, porteur d’un message d’amitié pluriethnique et culturel basé sur les grandes religions du monde, à savoir l’orthodoxie et l’islam. » Tout un programme.

Cette politique qui place l'islam au cœur de l'identité de la Fédération de Russie n'est pas du tout incompatible avec une axe « droitier » valorisant la Patrie, la Famille et l'Armée. Encore une fois, seule la question ethnique permet de déterminer qui est sur une position identitaire européenne et qui ne l'est pas. Poutine semble avoir entamé depuis au moins 2011 un virage clairement eurasiatique, qui correspond à l'émergence de l'union économique eurasiatique et au renforcement de l'OCS (Organisation de Coopération de Shanghai). Poutine fait-il un bon calcul en s'associant avec Erdogan ? Pas sûr. Il est contraint à cette politique, car c'est probablement la seule possible pour faire passer les gazoducs et contrôler les populations musulmanes, notamment dans un Caucase toujours aussi instable. Mais d'un autre côté, la Turquie est une puissance versatile. Erdogan est embourbé dans des problèmes internes avec les élections et la rébellion kurde. Au-delà, il se verrait bien profiter d'une Europe divisée et submergée pour placer ses pions. Surtout, la politique turque vis-à-vis de la Syrie favorise le développement d'un islam fort peu « humaniste » en Syrie et en Irak qui pourrait à terme contaminer les républiques caucasiennes de la Fédération de Russie. Encore une fois, les permanences géopolitiques vont replacer les relations russo-turques et l'avenir pour toutes les populations qui en dépendent, au cœur des débats. Le génocide arménien, en arrière plan de conflit russo-turc, c'était il y a un siècle...

La bataille navale pour les Nuls

Cette redéfinition des aires d'influence est pourtant perçue par certains comme le prélude d'un conflit mondial. Pour preuve ? Les Chinois ont envoyé un porte-avion et les Etats-Unis en ont retiré un ! L'ours du Kremlin, nouveau messie cosmique, a fait fuir la marine US ! Sauf que tout cela n'est qu'un énième tissus de mensonges. Il n'y a pas plus de renfort chinois en Syrie que de débâcle US. Voila ce que nous pouvons lire au sujet du porte avion chinois sur sputniknews : « Récemment, plusieurs médias ont annoncé qu'un porte-avions chinois se dirigeait vers la base militaire de Lattaquié (dans l'ouest de la Syrie) afin de lutter contre l'EI. Cependant, ce matin la Chine a démenti cette information: "Ce ne sont que des rumeurs erronées", a déclaré à ce sujet l'expert militaire et membre de la marine chinoise Zhang Junshe cité par la presse chinoise. »

Des medias ? Une rapide recherche Google nous permet de trouver les trois premiers résultats en français à la recherche « navire chinois syrie » qui mentionnent un prétendu porte-avion chinois, il s'agit sans surprise de www.wikistrike.com , lesmoutonsenrages.fr et reseauinternational.net . Je ne sais pas combien je dois encore écrire d'article pour qu'enfin je ne trouve plus dans mon fil Facebook des camarades postant du wikistrike ou du reseauinternational... Bref. Un autre site, http://www.meretmarine.com indique entre autre que « Des sources militaires occidentales, qui surveillent en permanence les mouvements dans la région et plus particulièrement ce qui se passe en Syrie et au large de ses côtes, confirment que le Liaoning ne s’y trouve pas. » Le reste de l'article permet de se faire une idée du comique de la situation.

Mais comme une rumeur n'était pas suffisante, il en fallait une autre ! Jamais rassasié, le pro-Kremlin a besoin de nourrir ses fantasmes. Le départ de l'USS Theodore Roosevelt a été considéré entre autre sur Breizatao.com comme une défaite géostratégique pour les Etats-Unis. Sauf que... un article de CNN du 6 août 2015 indiquait que l'USS Theodore Roosevelt allait quitter le Golfe Persique en octobre pour subir des travaux de maintenance et que son successeur, l'USS Harry Truman, ne le remplacerait pas avant l'hiver. Cette manœuvre, prévue de longue date, n'a donc rien à voir avec l'offensive russe. On peut même imaginer le contraire : les Etats-Unis auraient pu changer leur fusil d'épaule suite à l'intervention russe. Mais ils ont maintenu leur plan de rotation, quitte à retirer un bâtiment à proximité de la zone de conflit et à se priver pendant deux mois d'un porte-avion et ce malgré l'offensive russe en Syrie. Au final, on pourrait penser que les Etats-Unis sont sûrement plutôt satisfaits de laisser ce nid de frelons aux Russes. Conformément au « Pivot vers l'Asie » affirmé en 2011 et acté en 2012, le Moyen-Orient est aujourd'hui une région secondaire pour les Etats-Unis. Israël pour ne citer que ce pays cherche donc de nouveaux partenaires, parmi lesquels la Russie et la Chine.

Et nous ?

Cette nouvelle ère géopolitique qui est désormais ouverte et que nous sommes peu nombreux à décrypter avec toute la distance nécessaire est source de nombreux rebondissements depuis plusieurs mois. Les positions des uns et des autres ne sont pas figées mais des tendances se dessinent. Plus que jamais, la question nous est posée de savoir comment nous positionner vis à vis des velléités turques, russes et du « Pivot vers l'Asie » des Etats-Unis ? Quelle place dans le Nouveau Contexte Global pour la France et plus généralement, pour l'Europe ?

Jean / C.N.C.

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Asia Central, región geoestratégica

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Asia Central, región geoestratégica

Muchas veces la división del territorio mundial en continentes no es suficiente para realizar estudios detallados de ciertas zonas del Planeta. Por eso, el mundo se divide en varias regiones o subregiones, aceptadas y diferenciadas por la Organización de las Naciones Unidas (ONU).

Una de estas regiones del mundo es la zona de Asia Central. Localizada entre el Mar Caspio y la frontera oeste de China, esta región, antiguamente conocida como el Turkestán, está formada actualmente por cinco repúblicas ex-soviéticas: Kazajistán, Kirguizistán, Tayikistán, Turkmenistán y Uzbekistán.

Geografía física

Al norte de Irán, Afganistán y Pakistán se encuentran los países del Asia Central, una extensa región de más de 4 millones de kilómetros cuadrados. Los “Cinco -stán” se pueden dividir en dos grupos: los llanos y los montañosos. Mientras que Kazajistán, Uzbekistán y Turkmenistán son extensas llanuras, Kirguizistán y Tayikistán son dos pequeños países montañosos.

Los tres primeros países tienen una superficie mucho mayor y deben su planitud a la gran Meseta de Ustyurt, de 200.000 kilómetros cuadrados. En esta zona el clima es árido y el suelo rocoso, siendo la altitud media de 150m. Tradicionalmente, la población de los alrededor de Ustyurt se ha dedicado a actividades relacionadas con el pastoreo, con rebaños de cabras, ovejas y camellos, sin llegar a asentarse definitivamente en ningún lugar.

National_emblem_of_KyrgyzstanPor otro lado, Kirguizistán y Tayikistán, mucho más pequeños, son dos países rodeados por importantes cordilleras montañosas. En el caso de Kirguizistán, el escudo del esta ex-república soviética simboliza el relieve que predomina en el país. Es en ocasiones llamado la “Suiza de Asia Central”, debido a que la región montañosa de Tian Shan cubre el 80% del territorio.

Tayikistán no es menos montañoso, ya que a las montañas del Tian Shan se une la cordillera del Pamir, lo cual hace que más del 50% de la superficie de este país se encuentre por encima de los 3.000 metros.

Las cordilleras de Tian Shan y del Pamir son dos de los relieves más importantes del mundo, junto con los Himalayas, las Montañas Rocosas y los Andes. Esta región del mundo está bajo la influencia de grandes relieves montañosos, lo cual hace que Asia Central sea un lugar inhóspito y de difícil acceso.

Aun así, en Kirguizistán y Tayikistán encontramos también tierras bajas y valles, donde se encuentran la mayoría de ciudades y donde se concentra la actividad económica. En en el noroeste de Tayikistán se encuentra el Valle de Ferghana, la zona más fértil de todo Asia Central.

Aral_mapLa región de Asia Central es atravesada por dos importantes ríos: el Syr Darya por el norte y el Amu Darya por el sur.

El río Syr Darya nace en las montañas de Tian Shan, mientras que el Amu Darya nace en la Cordillera del Pamir. Ambos llegan hasta el Mar de Aral y suponen la principal fuente de agua de la región.

El clima de Asia Central está marcado por una continentalidad extrema, que limita las posibilidades de explotación de la tierra y de asentamiento de la población. Con excepción de algunas zonas, como el ya mencionado Valle de Ferghana (compartido por Uzbekistán, Kirguizistán y Tayikistán) con una tierra fértil, una buena provisión de agua y un alta densidad de población.

El resto de Asia Central se distingue por paisajes desérticos, desde el desierto de arena de Turkmenistán que forma parte de la depresión aralo-caspiana, hasta las herbosas estepas de Kazajstán que anticipan Mongolia, y por paisajes montañosos, como los que ofrecen las cordilleras Pamir y Tian-Shan, cadenas montañosas al norte del Himalaya.

El desierto de Karakum cubre el 80% del territorio de Turkmenistán, y el desierto de Kyzylkum una gran parte de Uzbekistán. Por otro lado, y como ya hemos dicho, el 41% de la superficie de Kirguistán y casi la mitad de la territorio de Tayikistán se encuentran a una altitud de más de 3.000 m. (fuente: casaasia.es)

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fuente del mapa: stantours.com

Geografía económica: ¿dónde se localizan los recursos?

Con casi 65 millones de habitantes, Asia Central es una región muy poco poblada. La densidad de población es de 16 habitantes por kilómetro cuadrado. Las ciudades más importantes son Almatý (1.400.000 hab.), Astaná (700.000 hab.), Taskent (2.100.000 hab.), Biskek (800.00 hab.) y Asjabad (1.000.000 hab.). Otras, como Dushanbe (Tayikistán) muestran este fantasmagórico aspecto.

800px-Киргизские_кибитки_на_реке_ЧуAl contrario que otras regiones como el Sudeste Asiático, que están superpobladas, la zona de Asia Central se ha caracterizado siempre, desde los tiempos de la Ruta de la Seda, por ser una región despoblada y utilizada principalmente como de paso.

La vida en la estepa y entre las montañas no es fácil. La mayoría de la población ha sido siempre nómada (en el dibujo de la izquierda, casas kirguizas fácilmente desmontables).

Las pocas ciudades grandes actuales, sin embargo, sí que representan centros de relativa importancia económica. Astaná se presenta como una ciudad moderna que puede llegar a ser un importante centro financiero y de negocios, líder de la región.

La población de esta región se concentra en dos zonas principalmente: el norte de Kazajstán (zona de la capital, Astaná) y el Valle de Ferghana (confluencia de Uzbekistán, Tayikistán y Kirguizistán). El Valle de Ferghana es la zona más fértil de la región de Asia Central, y allí la gente se ha podido asentar gracias a los cultivos de arroz, patatas y algodón.

Pero aunque la agricultura es la base de la economía real para las gentes que viven en el Valle de Ferghana, en esas tierras existen recursos mucho más importantes que los agrícolas. Es una zona rica en petróleo, gas y minas de jade.

En Asia Central, aunque la mayoría de la población siga subsistiendo de la actividad pastoril y agrícola, los gobiernos han comprendido que el crecimiento económico y el desarrollo se basan en su capacidad para exportar materias primas. En otras palabras, con un rebaño de cabras uno puede vivir, pero con un yacimiento de gas uno puede hacerse millonario.

Por eso mismo los gobiernos de Asia Central quieren desmarcarse de la tradicional imagen de nómadas y agricultores, para pasar a ser potenciales exportadores de importancia mundial.

En relación al petróleo y el gas, son los países más cercanos al Mar Caspio los que se benefician de los yacimientos. Las reservas de petróleo de Asia Central se estiman en 50.000 millones de barriles. Kazajstán tiene el 3,2% de las reservas petrolíferas del mundo, y Turkmenistán el 8,7% de las reservas de gas.

TABLA: Países por reservas probadas de gas natural (Wikipedia)

TABLA: Países por reservas probadas de petróleo (Wikipedia)

Pero no sólo es importante el hecho de tener materias primas, sino también tener la posibilidad de moverlas y exportarlas. Y los países de Asia Central están sabiendo hacerlo. Por ejemplo, en Kazajstán, los importantes yacimientos de Kashagan (petróleo) y Karachaganak (gas), están conectados mediante oleoductos y gasoductos con Rusia, a través del Caspian Pipeline Consortium, un consorcio entre varias empresas privadas y públicas para la gestión de dicha ruta entre Kazajstán y Rusia. En 2008 se movilizaron 35 millones de toneladas de petróleo.

En el siguiente epígrafe analizaremos las distintas rutas que siguen oleoductos y gasoductos desde Asia Central hacia el resto del continente.

Las potencias tradicionales (Reino Unido, Francia, Alemania, Estados Unidos…) están dejando paso a las potencias regionales en el control de los recursos de Asia Central. De esta forma, los gobiernos ruso y chino, junto a los de Kazajstán, Turkmenistán y Uzbekistán, están realizando el reparto de los yacimientos en el entorno del Mar Caspio. De forma que son los países de la región los que explotan y exportan las materias.

NOTICIA: La inglesa BP vende a la rusa Lukoil su participación en el yacimiento kazako de Tenguiz

Por otro lado, a parte de gas y petróleo, la zona de Asia Central es rica en recursos minerales. Como vimos en el artículo Minerales codiciados, Kazajistán es un país emergente en la exportación de estas materias primas. Dispone del 30% de las reservas mundiales de mineral de cromo, el 25% del manganeso y el 10% del hierro. Además, Kazajstán es el tercer productor mundial de titanio y el mayor productor de uranio del mundo.

INTERESANTE: El uranio en Kazajstán: Industria atómica (Invest in Kazahstán)

En el siguiente documento (hacer click aquí) el gobierno de Uzbekistán hace una llamada a inversores japoneses para que se adentren en la industria de la minería. El documento (una presentación powerpoint) es toda una publicidad del país, que se ofrece como gran socio comercial y como un lugar perfecto para desarrollar proyectos empresariales.

De la misma forma, Kirguizistán está realizando una reforma de la industria minera y en el año 2012 concedió más de 500 licencias a empresas para explotar sus recursos mineros.

NOTICIA: Kirguizistán promueve la reforma de la industria minera (Ministerio de Economía y Competitividad, Gobierno de España)

Todos estos recursos naturales suponen grandes oportunidades de negocio en Asia Central. La riqueza que ha llegado a países como Kazajstán al convertirse en exportadores de materias primas ha permitido que se desarrollen todo tipo de proyectos punteros y modernos.

También se puede observar el progreso y la modernización en fotos de la ciudad de Astaná, una ciudad que está siendo construida de nuevo, con arquitectura futurista gracias al dinero obtenido por la exportación de gas, petróleo y minerales.

Gracias a este redescubrimiento de Asia Central, han aparecido nuevas empresas que se localizan allí y realizan no sólo tareas de explotación de recursos, sino que se adentran en el sector terciario y algunas han aparecido como empresas de servicios, como la del siguiente caso:

INTERESANTE: La empresa Manuchar se encarga de asistir a los fabricantes de materias primas del Este a comercializar sus productos en Occidente, al mismo tiempo que ayuda a los fabricantes orientales a conseguir los materiales necesarios para poder desarrollar su actividad empresarial. Es una empresa que ofrece servicios desde el principio hasta el final de cada transacción e informa sobre las tendencias de mercado en la zona en cuestión. (web: www.manuchar.com)

Como hemos dicho, los de Asia Central son países que se han dado cuenta de la riqueza que tienen bajo su tierra, y están encantados con el libre comercio y la economía de mercado que predominan en el mundo. Tienen la oportunidad de establecer importantes lazos comerciales y no van a desaprovechar la oportunidad. Como muestra, esta carta redactada por el Ministerio de Petróleo, Gas y Recursos Minerales de Turkmenistán: abrir pdf aquí. Dice textualmente: “The aim of this event is to provide the Asian business community with a better insight into the wealth of investment opportunities available in Turkmenistan’s oil and gas sector, and to both reinforce and establish new business relationships between Turkmenistan and other countries.” Es decir, que el gobierno de Turkmenistán ofrece a empresas de otros países a que acudan a invertir en el sector del petróleo y del gas.

KAZAKHSTAN-ASTANA-AREALFotografía: vista de Astaná, la moderna capital de Kazajstán

Posición geoestratégica en el conjunto de Eurasia

Recogiendo el testigo de la época de la Ruta de la Seda, cuando el Turkestán era una importante zona de paso que comunicaba Europa con China, actualmente Asia Central sigue siendo un punto geoestratégico por su localización en el conjunto del continente euroasiático. Pero no sólo es una cuestión geográfica, sino también económica, ya que Asia Central se redescubrió en el S.XX como una prominente región en cuanto a las materias primas.

Como hemos visto en el anterior subapartado sobre Geografía Económica, bajo el suelo de Asia Central se encuentran millones de metros cúbicos de gas y petróleo, así como innumerables recursos minerales. Pero lo que vamos a analizar ahora es la ventaja de la localización geográfica.

Eduardo Olier, en su libro Geoeconomía: las claves de la economía global (2012), resume el contexto geoestratégico de Asia Central de la siguiente manera:

“En este complejo escenario, las rutas energéticas del área se presentan como un elemento geoeconómico esencial. Primero, hacia el Norte, favoreciendo a Rusia. En segundo lugar, hacia el Oeste, ruta pretendida por Azerbaiyán que favorece los intereses de Estados Unidos, Turquía e, incluso, Georgia, para facilitar el tráfico con Europa. Tercero, la ruta Sur, más viable económicamente que, sin embargo, pone a Irán en el eje estratégico y por lo tanto dificulta los intereses americanos. Cuarto, la ruta Este hacia China, una costosísima infraestructura que sólo en Kazajstán deberá atravesar 2000 kilómetros. Y, finalmente, la posibilidad de atravesar Afganistán por el Sudeste para llegar a Pakistán y la India. Un complejo escenario de intereses geopolíticos que convertirá esta zona en una de las más sensibles del planeta en los próximos años.”

Al ser una zona de paso y que conecta los mundos Occidental y Oriental, Asia Central está repleta de puntos estratégicos. La mayoría de ellos son pasos o corredores entre las montañas, que permiten llegar desde las llanuras de Asia Central hasta países importantes como Pakistán, China o India, donde el desenfrenado crecimiento económico requiere abastecerse de las materias primas que los países de Asia Central les pueden proveer.

Los principales pasos que conectan Asia Central

El Paso de Torugart, en las montañas Tian Shan, une la Provincia de Naryn (Kirguizistán) con la enorme región de Xinjiang, la más grande de China. Es un paso importante porque constituye la ruta principal para conectar los países de Asia Central con China.

Otra localización importante es el Paso de Khunjerab, un alto paso de montaña a 4.700m, en la cordillera del Karakorum, estratégicamente situado en la frontera norte de Pakistán con China. Es el cruce internacional de frontera pavimentada más alto en el mundo, además de ser el punto más alto de la famosa carretera del Karakorum, que une la ciudad de Kashgar (China) con Islamabad (capital pakistaní).

800px-Afghanistan_18El norte de Afghanistán, que también se puede incluir en la región geográfica de Asia Central, es una zona de importancia geoestratégica, ya que este país está, desde 2001, ocupado por tropas estadounidenses y de otros países. Afghanistán es un país en guerra.

Aunque las principales campañas militares se están desarrollando en el sur y en el este del país, controlar los pasos fronterizos del norte es un objetivo estratégico.

En la fotografía de la derecha se puede observar un tanque, símbolo de la presencia militar en la zona, y al fondo la gran cordillera del Hindu Kush, que domina la mitad norte de Afghanistán.

El Corredor de Wakhan es uno de los lugares geoestratégicos más importantes de Asia Central. Situado al noreste de Afghanistán, se encuentra en la Cordillera del Pamir, haciendo frontera con Tayikistán al norte, China al este y Pakistán al sur. Este corredor fue abierto por el Imperio Británico a finales del S.XIX para impedir que Rusia llegara a la India durante el Gran Juego.

También entre Afghanistán y Pakistán se encuentra el importante Paso de Khyber, uno de los pasos más antiguos de la historia, que ya era utilizado en la época de la Ruta de la Seda. Situado en la parte noroeste de las montañas Safēd Kōh, es una ruta comercial entre Asia Central y el Subcontinente Indio, además de una localización militar estratégica.

Geoestrategia energética: petróleo y gas

En el mapa Asia Central: una posición geoestratégica se observa de manera simplificada las cuatro direcciones principales que siguen las exportaciones desde Asia Central. Aunque hay importantes socios comerciales en Europa, el Golfo Pérsico y la India, el mayor receptor de minerales, gas y petróleo está siendo el gigante asiático, China.

Las proyecciones indican que en un futuro más cercano que lejano China consumirá 7 millones de barriles de petróleo al día. Necesitará abastecerse no sólo de Arabia Saudí y de Irán. Asia Central es y será cada vez más un socio exportador para China.

AsiaCentralMapaEn esta región, las reservas de petróleo y gas suelen estar en el entorno del Mar Caspio, de forma que los pequeños Kirguizistán y Tayikistán no se benefician de estos recursos. Desde Asia Central parten varios oleoductos y gasoductos en todas direcciones.

Por ejemplo en 2005 se inauguró un oleoducto de 1000km entre las ciudades de Atasu (Kazajstán) y Alashankou (China).

Otro oleoducto une los campos petrolíferos de Tenguiz (Kazajstán) con el puerto ruso de Novorosslysk, através del Mar Negro.

También existen gasoductos que unen los yacimientos de la costa este del Mar Caspio con el Mar Mediterráneo, a través de Rusia, Azerbaiján y Turquía.

Esto pone de manifiesto que, aunque no tengan salida al mar y estén situados en zonas remotas, los países de Asia Central se mantienen vivos y activos en el mercado internacional de exportaciones debido a las buenas comunicaciones que se han desarrollado gracias a la inversión de países poderosos como China o Rusia, que ayudan a que las materias primas consigan llegar desde Asia Central hasta Europa, la India y China.

MUY INTERESANTE: Las rutas del petróleo en Asia Central (Real Instituto Elcano)

Además del petróleo, el otro recurso que se mueve a través de tuberías por las llanuras de Asia Central, en todas direcciones, es el importantísimo gas natural, muy presente entre los yacimientos que rodean el Mar Caspio.

INTERESANTE: KazMunayGas, empresa kazaka dedicada a la exportación de gas desde Kazajstán hacia Rusia y China principalmente.

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La India también está interesada en Asia Central, tal y como muestra el proyecto Trans-Afghanistan Pipeline (TAP), que supondrá un enorme gasoducto que unirá los yacimientos del Mar Caspio con Pakistán y la India, a través de Turkmenistán y Afghanistán.

TAP-pipeline-3El proyecto TAP podría transportar 30.000 millones de metros cúbicos de gas al año, una cantidad muy importante. Este gas sería utilizado por los superpoblados y emergentes Pakistán e India, dos países que consumen cada vez más recursos.

El gasoducto trans-afghano transportará gas desde el yacimiento de Dauletabad, en Turkmenistán, hasta la ciudad india de Fazilka, en el estado de Punjab (30 millones de habitantes). Un recorrido de casi 1700km.

INTERESANTE: Turkmenistán-Afghanistán-Pakistán-India Gas Pipeline: South Asia’s Key Project

Desde el yacimiento de Dauletabad en Turkmenistán también parten otros importantes gasoductos en otras direcciones, como por ejemplo el Dauletabad-Sarakhs-Khangiran Pipeline, inaugurado en 2010, que llega hasta la ciudad de Khangiran, en Irán. Este gasoducto transporta 12.000 millones de metros cúbicos de gas cada año.

En los últimos años, Turkmenistán, poseedor del 8,7% de las reservas de gas del mundo, ha comprometido toda su exportación con tres países: Rusia, China e Irán, lo cual supone una derrota de las potencias occidentales (Estados Unidos y Europa). En la guerra geoestratégica por los recursos, se puede decir que la “batalla de Asia Central” la está ganando el bloque oriental.

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Con China realizando inversiones multimillonarias y con Irán cerrando pactos con países como Turkmenistán, queda por analizar qué movimientos está realizando Rusia.

La empresa rusa Gazprom, líder mundial en la extracción y distribución de gas, no ha tardado en ocupar una posición privilegiada en la zona de Asia Central. Actualmente controla un sistema de gasoductos que van desde Turkmenistán hasta Rusia, pasando por Uzbekistán y Kazajstán.

Esta red de gasoductos controlada por Gazprom se alimenta de los campos de gas del sudeste de Turkmenistán y de los yacimientos de la costa este del Mar Caspio. Además de llegar hasta Rusia, está planeado que los gasoductos lleguen un día hasta China.

MÁS INFORMACIÓN: Central Asia-Center gas pipeline system (Wikipedia)

Los expertos en Asia Central, Marlène Laruelle y Sébastien Peyrouse, resumen la situación de esta manera: “Se trata de países rentistas que funcionan principalmente gracias a la exportación de materias primas (petróleo, gas, algodón, uranio, oro, minerales raros…) y a la importación de productos manufacturados, principalmente de China, pero también de Europa. Situados entre Rusia, China e Irán tienen dificultades para encontrar su lugar en el contexto de la economía mundial, y se ven frenados en su globalización por un entorno geopolítico inestable y una fuerte caída del capital humano.”

MUY INTERESANTE: Asia Central en el contexto de la economía mundial

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Mapa superior: principales gasoductos y oleoductos de la región (fuente: realinstitutoelcano.org)

Las principales potencias mundiales y su relación con Asia Central

EEUU y Europa han extendido la OTAN hacia el este europeo incluyendo antiguas “democracias populares” y repúblicas soviéticas. La expansión hacia el oriente no ha parado ahí y, a partir de 2002, la OTAN ha creado los Planes de Acción de Asociación Individual (Individual Partnership Action Plans) con otras antiguas repúblicas soviéticas como Georgia, Azerbaiján, Armenia, Kazajstán y Moldavia. Por último, en el marco de la invasión de Afganistán, EEUU consiguió establecer bases militares en Kirguizistán y Uzbekistán. El mundo occidental ha movido sus piezas en una zona controlada por la URSS durante la guerra fría. (Fuente: www.historiasiglo20.org)

Como respuesta a estos movimientos de las potencias occidentales, la presencia de China en Asia Central ha aumentado considerablemente en los últimos años, lo cual ha generado ciertos recelos hacia el gigante asiático por parte de Kazajstán y Kirguizistán, que temen sobre sus posibles aspiraciones hegemónicas.

China está extendiendo su influencia económica a lo largo de su frontera de 2.800 kilómetros con Asia Central para compensar la presencia estadounidense y rusa, en una región con enormes reservas minerales y de recursos energéticos, como ya hemos visto.

NOTICIA: China expandirá su presencia en Asia Central con una inversión de $10.000 millones (Reuters)

En Asia Central se han desarrollado importantes organizaciones intergubernamentales, como la Organización de Cooperación de Shangai (OCS), una de las iniciativas de cooperación regional más prometedoras de Asia. Esta organización incluye a China, Rusia, Kirguizistán, Tayikistán y Uzbekistán. Además, otros socios son Pakistán, Irán, Mongolia e India (estos últimos tienen un estatus de observadores).

China lidera la OCS y, por tanto, las cuestiones energéticas y comerciales de la región están muy influenciadas por los intereses chinos. No es de extrañar, pues, que la mayoría de los nuevos oleoductos y gasoductos estén proyectados en dirección este, hacia territorio chino.

Aunque en la declaración fundacional de la Organización de Cooperación de Shanghai se afirma que no es una alianza hecha contra otras naciones o regiones, la mayor parte de los analistas coinciden en que uno de los objetivos principales de la OCS es hacer de contrapeso a la OTAN y a EEUU.

INTERESANTE: Página web oficial de la Organización de Cooperación de Shanghai

Además de la Organización de Cooperación de Shanghai (OCS), otros proyectos intergubernamentales se están poniendo en marcha. Por ejemplo, en 2012 el ministro de Asuntos Exteriores de la India habló de que su país iba a comenzar una política de conexión con Asia Central, con el objetivo de reforzar las relaciones políticas y económicas con países como Kazajstán o Turkmenistán, así como apoyar a las tropas internacionales en el conflicto armado de Afghanistán.

Una de las bases para la cooperación entre India y Asia Central tendrá que ver con el intercambio de materias primas por tecnología y equipamientos médicos. La India es un país puntero en los campos de la tecnología y la medicina, y Asia Central, como hemos visto, es una tierra rica en recursos naturales. La cooperación y el entendimiento entre países se apoyará en las necesidades de cada parte, para construir una importante relación comercial y política.

INTERESANTE: La importancia de Asia Central

Presencia militar en la zona de Asia Central

pipelineEstados Unidos tiene bases aéreas desplegadas por toda la región: en Uzbekistán, Kiguizistán, Tayikistán, Pakistán y, cómo no, en Afghanistán. Con Rusia vigilando desde el norte, China apretando desde el Este, e Irán atento en el Sur, la zona que rodea al Mar Caspio se convierte en un tablero de ajedrez en el que cada movimiento genera tensión en el contrincante. Hay muchos recursos en juego.

En la infografía de la derecha podemos ver una clara relación entre yacimientos petrolíferos y presencia militar. Es una zona donde convergen los intereses de las potencias tradicionales (Occidente) y las nuevas potencias emergentes (países asiáticos como India, China, Irán o Pakistán).

VER MAPA: Inestabilidad en Oriente

En Kirguizistán, Estados Unidos tiene la base de Manás, a pocos kilómetros de la capital, Bishkek. Esta base tiene el objetivo geoestratégico de vigilar la inestable zona de Afghanistán.

Por su parte Rusia también quiere mantener su influencia en la zona. Tiene en Kazajistán una base de lanzamientos espaciales en Baikonur, y está construyendo otra base de lanzamiento en Baiterek. También tiene bases en Kirguizistán y en Tayikistán.

Pero tanto Estados Unidos como Rusia están perdiendo esta guerra geoestratégica ante el poder de China, que, mediante la Organización de Shanghai, promueve sus intereses y recorta territorio a sus vecinos Tayikistán y Kirguizistán, obligándoles a firmar nuevos tratados fronterizos. China, con el poder del dinero, ha conseguido lo que Estados Unidos y Rusia no han podido con el poder militar.

NOTICIA: EEUU busca crear su mayor base militar en Asia Central (RT.es)

NOTICIA: Rusia toma medidas para no perder más terreno en Asia Central (elpais.com)

Gustavo Sierra, escribiendo para el diario argentino Clarín, hace este interesante resumen de la situación en Asia Central: (fuente: Clarín.com)

Asia Central fue escenario del “Gran Juego” que practicaron Rusia y Gran Bretaña en el siglo XIX. Ahora, vuelve a ser el terreno de una disputa aún más grande de la que participan no sólo los antiguos contrincantes sino Estados Unidos, China, In dia y las otras grandes potencias europeas.

En el centro de la disputa están las inmensas reservas petroleras y gasíferas de la región. Y para obtener ventaja en “el juego” las potencias aumentan su presencia militar en todo centroasia. En el aeropuerto de Dushanbé, la capital de Tayikistán, se puede ver una escuadrilla de modernos bombarderos franceses. No muy lejos de ahí, los ingenieros indios reconstruyen una enorme pista soviética. Los rusos mantienen aún en ese valle rodeado por las míticas montañas del Panshir una unidad de 10.000 soldados. En la vecina Kirgyzstán, sobrevuelan los KC-135 estadounidenses, los Sukhoi-27 rusos de la base cercana de Kant, y los bombarderos chinos.

Y las repúblicas “stán” (todos sus nombres tienen esa terminación) reciben presiones de todos lados. Kazajstán debe decidir si continúa sacando su petróleo por la red de oleoductos rusa o si se conecta con la nueva línea Baku-Ceyhan, recientemente construida con el apoyo de EE.UU. China compró una de las petroleras más grandes de ese país y construyó un oleoducto de 2.000 kilómetros para transportar el fluido a Beijing.

Claro que la región es un polvorín donde no para de crecer el radicalismo islámico. En particular en el valle de Fergana que cruza las fronteras de Uzbekistán, Tajikistán y Kirgyzstán. Allí es poderoso el movimiento de Hizb ut-Tahrir, que forma parte de Al Qaeda.

Pero las potencias cuando necesitan de algo o alguien no tienen reparos.Y para continuar recibiendo gas y petróleo al tiempo que mantienen a raya al radicalismo islámico, siguen apoyando a los regímenes autoritarios de la zona, desde el tadyico, Imomali Rakhmon, hasta el brutal kazako, Nursultan Nazarbayev. (fuente: Clarín.com)

MUY INTERESANTE: Geopolítica petrolera en Asia Central y en la cuenca del Mar Caspio

Tian_Shan_PanoramaFotografía: panorámica de las montañas Tian-Shan

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Juan Pérez Ventura

Autor y Director de la web 'El Orden Mundial en el S.XXI'. Graduado en Geografía por la Universidad de Zaragoza y Máster en Relaciones Internacionales Seguridad y Desarrollo por la Universitat Autònoma de Barcelona. Inquieto por comprender cómo funciona el mundo y apasionado de la divulgación de conocimiento. Además de blogger, soy un viajero incansable.

Germany Against Itself

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Germany Against Itself

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Though American dissidents are often branded as “anti-American,” many if not most see themselves as opposed only to their government, not their nation or people. At the Occupy camps, for example, the American flag flew freely.

In Germany, however, the dissident crowd are often not just against the state, but their country and, perhaps only subconsciously, even their heritage. Many openly advocate for the dissolution of Germany. Even if this is only youthful, nihilistic posturing, it’s pervasiveness is telling.

In Leipzig, I’ve encountered this sticker several times, “NO NATION / FIGHT LAW & ORDER / NO BORDER.” All over town, there are versions of the same message, “NO ♥ FOR DEUTSCHLAND / REFUGEES WELCOME” on a bed sheet banner, “MOVE AGAINST STATE AND CAPITAL. NO PEACE WITH GERMANY!” “Germany, you lousy Piece of Shit!” “NO MAN IS ILLEGAL / RIGHT OF RESIDENCE / ANYWHERE.” Taken to its natural conclusion, a billion Chinese can move into Germany tomorrow if they so choose.

Holding a bicycle over his head, a man is ready bring it down on his already bloody victim, lying on the ground. The caption to this lovely sticker? In English, “GOOD NIGHT WHITE PRIDE.”

More astonishingly, there’s this in five-foot tall letters on an otherwise handsome building, “I ♥ VOLKSTOD!! FIGHT THE POLICE.” “Volk” is both nation and people, for no matter how borders are shifted, the nation survives through its people. Even without a homeland, Palestinians can still count themselves as a nation, for example, as long their collective identity remains. Granted, the above death wish for nation and people, I spotted in Connewitz, Leipzig’s hotbed for young radicals, or at least those who dig piercings, tattoos, dreadlocks and graffiti. Similar expressions of self-hatred are by no mean unusual in contemporary Germany, however.

Perhaps heeding the call for a more colorful Germany [bunte Deutschland], Connewitz’s malcontents have thoroughly marred their own neighborhood with messy spray paint, and even gorgeous, brand new buildings are not spared. These neo-punks are no Jean Michel Basquiat’s, that’s for sure, not that I prefer SAMO on walls instead of canvas. Just about every other part of town is also defaced, if not to the same degree.

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Punitively flattened at the end of World War II and shamed for 70 years now, many Germans seem to welcome their ongoing erasure as an unending atonement. Japan doesn’t subject itself to such self-flagellation or, for that matter, Russia, whose Red Army committed widespread atrocities on subjugated peoples. In Dresden, I saw a sticker that showed a red flag over the razed city, with this caption, “8 May 1945 / DAY OF LIBERATION / OUR THANKS GO TO ALL THE ALLIED ORGANIZATIONS, PARTISANS AND RESISTANCE FIGHTERS.” Germany had to have Nazism bombed or raped out of them, according to this thinking, so vielen dank to those who chopped her in half and deformed her until this day.

From across the Elbe, Dresden’s famous skyline seems unchanged, but close-up, you can see that most of the stones of its landmark buildings are clearly new. The damaged lesser edifices were never restored. Many are replaced by ugly, Communist-era structures. Now, it’s claimed that only 25,000 civilians were annihilated when Dresden was flattened by American and British bombers, but many people, not just Germans, think the death count must be many times higher. Still lovely, Dresden was once painted by Canaletto.

In the popular mind, Nazism is seen in a vacuum. It’s as if there was no Treaty of Versailles that bankrupted and ultimately starved Germany. It’s as if your average German is, at best, a latent Nazi whose sinister tendencies will flare up if not constantly kept in check. As is, the word “Nazi” itself is ubiquitous in Germany but, ironically, it’s bandied about most liberally by those on the left, for you can hardly walk a few blocks without encountering stickers or flyers denouncing Nazis.

In 1990, a huge Berlin march against nationalism and racism featured on its leading banner a line from Paul Celan, “Der Tod ist ein Meister aus Deutschland.” Death is a master from Germany. Nationalism is conflated with death, and that’s why all guilt-racked Germans must fight against it, but the absence of nationalism is also death. It is the drawn-out death of Germany.

A 2014 Gallup poll asked citizens of 65 countries, “Would you be willing to fight for your country?” Nations with the highest percentage saying yes were Morocco (94%), Fiji (94%), Pakistan (89%), Vietnam (89%) and Bangladesh (86%). Forty-four percent of Americans declared yes. Japan (11%) came in dead last, and Germany (18%) is third from the bottom. The two countries with the fiercest martial spirit from the last century have been pacified, and perhaps wussified, and that’s why one hears of young Japanese men who spend all day, literally, in their childhood room playing video games and looking at porn, and grown men who have cute, wide-eyed little dolls as girlfriends. Some go to brothels only to get it on with sex dolls. Obviously, men who fear real flesh and blood can’t be soldiers.

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Yes, many Germans will cheer their unwillingness to fight as welcomed proof that Nazism has been mostly purged out of them. Germany is still a purveyor of mass death, however, through its promiscuous arms sales to Israel and, more recently, Saudi Arabia and Qatar. Along with the USA, those are the countries behind the continuing butchery in Syria.

Wandering around Leipzig and Dresden, I see plenty of slogans denouncing Fascism, Nazism, sexism, antisemitism, and homophobia, but no mention of Germany’s complicity in the Syrian War. The incessant discussion in the German media about the refugee crisis also sidesteps this gross, bloody stain on the country’s conscience. Fighting its master’s war, Germany lost 54 soldiers in Afghanistan, but with its passive allegiance to Washington’s scheme against Russia and Syria, Germany is running the risk of losing so much more, perhaps even itself.

In the past week alone, we have Berlin deciding to house 3,000 refugees in Langenlohnsheim, a village of 4,000. Neither its mayor nor citizens were consulted. At a town hall meeting in Lohfelden, official Walter Lübcke told citizens that if they didn’t like the huge influx of refugees into their district, they should just leave. “Who is against the values here can always leave the country. That is the right of every good German.” This country of 80.62 million people will accept 1.5 million refugees this year, and this was decided on without any input from its citizens. Next year, who knows how many millions will be welcomed by NSA-bugged Merkel. What’s in her closet, I wonder? To protect her own career, Merkel must obey her master.

As long as you have war, you will have refugees, and since it doesn’t look like the USA, with Germany and others in tow, is about to cease causing mass chaos and carnage, this refugee crisis is just beginning. When ordinary Germans dare to challenge Berlin’s diktats, however, they risk being branded as Nazis, Rechtsextreme, braune Esoteriker, Altnazis, Pack, Dunkeldeutschland, Faschisten, Neonazis, or Neofaschisten, etc.

Just as with Germany’s self-destructive fealty to the US and Israel, there is no frank discussion here about its refugee policies. Those with questions or grievances, then, are forced to become increasingly strident as they scream from the fringe. Brushed aside and demonized, they might just become the hysterical berserkers they’re already caricatured as. Should xenophobic outbursts explode down the line, they can be traced back to this initial suppression of dialogue.

Since nationalism has become a dirty word among the German left and middle, only anti-immigration groups such as PEGIDA, LEGIDA, and KAGIDA can evoke this most basic of concepts without apologies. At an August 31st rally in Leipzig, LEGIDA invited a black African to address the crowd. Son of a Cameroonian diplomat, Ferdinand was born in Germany, and he has studied here.

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Speaking without notes, Ferdinand finished with, “In Germany one has to talk about resurrection, because the German people aren’t asleep—the German people are dead. And when you are dead, you need a ghost, some power to reanimate the corpse or resurrect it […] We want a particular force, and this force, which will cause the people to resurrect, is patriotism.

“Without patriotism you cannot accomplish anything. However, with patriotism you can develop talents [and] this hero inside of each and every one of us can be activated. With patriotism, you can move mountains. With patriotism you can move, shake lakes—because I’m a patriot. This is a matter from the heart; it has nothing to do with your head. One has to be a patriot. You Fascists, you have to be patriots. You have to love your country. That’s my message today. Thank you.”

I suspect that most contemporary Germans would dismiss Ferdinand as a raving, rightwing simpleton. Nationalism, though, is judged by Elias Canetti as a primal force that gives meaning and purpose not just to each community, each nation, but to each individual, “We can take it for granted that no member of a nation ever sees himself as alone. As soon as he is named, or names himself, something more comprehensive moves into his consciousness, a larger unit to which he feels himself to be related.”

Since no two peoples see themselves as identical, there is no universal concept of nationalism, but a “crowd symbol” that galvanizes each nation. In times of war, this self-definition becomes akin to a religion.

Regarding the Germans, Elias Canetti observes, “The crowd symbol of the Germans was the army. But the army was more than just the army; it was the marching forest. In no other modern country has the forest-feeling remained as alive as it has in Germany. The parallel rigidity of the upright trees and their density and number fill the heart of the German with a deep and mysterious delight. To this day he loves to go deep into the forest where his forefathers lived; he feels at one with the trees.

“Their orderly separation and the stress on the vertical distinguish this forest from the tropical kind where creepers grow in all directions. In tropical forests the eye loses itself in the foreground; there is a chaotic and unarticulated mass of growth, full of colour and life, which effectively precludes any sensation of order, or even of repetition. The forests of the temperate zone, on the other hand, have a conspicuous rhythm. The eye moves along lines of clearly visible trees into a uniform distance. Each individual tree is always taller than a man and goes on growing until it becomes a giant. Its steadfastness has much in common with the same virtue in a warrior. In a single tree the bark resembles a coat of mail; in a whole forest, where there are many trees of the same kind growing together, it suggests rather the uniforms of an army. For the German, without his being clearly aware of it, army and forest transfused each other in every possible way. What to others might seem the army’s dreariness and barrenness kept for the German the life and glow of the forest. He was never afraid in it; he felt protected, one amongst many others. He took the rigidity and straightness of trees for his own law.

DDD2.jpg“The boy who escaped into the forest from the confinement of home, thinking to be alone there and able to dream, actually anticipated his entry into the army. In the forest he found the others waiting for him, true, faithful, and upright as he himself wanted to be; each like every other, for each grows straight, and yet quite different in height and strength. The effect of this early forest romanticism on the German must never be underrated. He absorbed it from countless poems and songs and the forest which appears in these is often called ‘German.’

“The Englishman likes to imagine himself at sea, the German in a forest. It is impossible to express the difference of their national feeling more concisely.” [from Crowds and Power, as translated by Carol Stewart]

In 2015, this marching forest has been atomized into so many hand-wringing shrubs or graffiti-spraying haters of homeland. The tall, straight trees, though, are still extant, and their order, strength, and steadfastness can still serve as a guide to this hijacked nation.

Just steps from my apartment, there’s Friedenspark, Peace Park, and sure enough, you can march straight for half a mile between two rows of sheltering trees. Though only a mid-sized city park, it feels like a forest. Blocking out much sunlight, the arched foliage overhead shrouds strollers in a solemn, nave-like ambience. At the far end, there’s a magnificent church that commemorates the 22,000 Russians who died during the three-day Battle of Leipzig in 1813. Losing 54,000 men altogether, the alliance of Germans, Russians, and Poles defeated Napoleon’s invading army.

When I showed a young Leipziger the poll about fighting for one’s country, he pointed out that it’s the former colonies that are most willing to defend themselves. “But isn’t Germany also colonized?” I should have said. When will she regain her autonomy and sanity?

vendredi, 23 octobre 2015

The New Cultural Marxism and the Infantilization of College Students

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The New Cultural Marxism and the Infantilization of College Students

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When socialism finally collapsed all around the world in the late ‘80s/early ‘90s the academic Marxists did not just throw in the towel and face reality.  Indeed, not one of them has ever apologized for providing intellectual support for some of the worst mass murderers in world history – Stalin, Mao, Castro, and the rest of the communist/socialist gangsters.  Instead, they reinvented themselves in several different ways, including posing as “environmentalists,” and as “cultural Marxists.”

Taking their cue from socialist economist Robert Heilbroner in a September 10, 1990 New Yorker article entitled “After Communism,” many Marxists began promoting socialist central planning of the economy and of society as a whole (a.k.a. totalitarianism) in the name of “saving the planet” from capitalism.  The old Marxism was sold in the name of “the people”; the new Marxism said “to hell with people, we’re for the ants, the lizards, snakes, rocks, trees, etc. – Mother Earth.  People Schmeople.  Hence the “watermelons” were born:  green on the outside, red on the inside.

The cultural Marxists take a different approach.  They replaced the Marxist theory of class confict between the capitalist “class” and the working class with a new set of classes.  Now the supposed eternal conflict is between an “oppressor” class and an “oppressed” class.  In essence, the oppressor class consists of white heterosexual males.  The oppressed class is everyone else.  Armed with this new totalitarian ideology, egalitarianism is still the secular religion of the academic Marxists, with “diversity” being the mating call of the modern academic administrator.

Now that the cultural Marxists are in charge of so many colleges and universities, they no longer even pretend to defend academic freedom and free speech.  Silencing dissenting opinions (to Marxist totalitarian ideology) is now taught to students as the only moral position.  One of their gurus is the Marxist intellectual Herbert Marcuse, who has been called “the evangelist of cultural Marxism.”  He is of course a “celebrated intellectual” who has taught at Harvard, Yale, and Columbia Universities.  Marcuse first became famous among academics in the 1950s with his book, Eros and Civilization, in which he advised young people to “don’t work, have sex.”  (It apparently never occurred to him that the two things are not necessarily mutually exclusive).  This was in keeping with the hoary Marxian theme that all work is slavery.

Marcuse also taught that science and the scientific method is “the enemy” for it “denies the reality of utopia,” by which he meant communism.  In today’s world, we see this same idea expressed by the watermelon socialists when they use the quintessentially unscientific language of “settled science” in reference to the global warming hoax.  Science is never “settled.”  If it were, it would still be “settled science” that the world is flat.  Settled science watermelons like Al Gore are the new flat earthers.

Marcuse also opposed freedom of speech, which he said was a tool of “the oppressors” since it was responsible for too many criticisms of communism.  “There is no need for logic, debate and free exchange of ideas,” he said, for communism supposedly “provides all the answers.”  Certainly libertarian or conservative views should not be permitted on campuses since they support “the status quo.”

Only the “oppressed classes,” as defined by the cultural Marxists, deserve tolerance, preached Marcuse; all others deserve intolerance, and students must be indoctrinated in this thinking, he said.  All of these things are now, and have been for a long time, common features of academe.

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In addition to Marcuse, the work of law professor Catharine McKinnon,  the high priestess of cultural Marxism, also inform today’s university administrators and their cultural Marxist faculty.  Dissenting views (to their verision of totalitarian Marxism) threaten to create a “hostile  work environment,” she says.  And if the work environment becomes so hostile that it interferes with work effort, the source of the “hostility” should be fired.  Thus, if a libertarian or conservative academic should somehow sneak by the university interviewing committee and become employed, and then reveal himself to be a dissenter, he can always be fired – even if he has tenure – under the guise of having created a “hostile work environment” with his dissenting views about free speech, the Constitution, free-market exchange, or Heaven forbid, gun ownership.

Herbert Marcuse ✆ Sergio Cena © La Página de Omar Montilla.pngAccording to Catharine McKinnon, the new mantra that should be taught to children is:  “Sticks and stones may break my bones, but words are infinitely worse.” 

Cultural Marxist academic administrators lie through their teeth when they make speeches or write articles in the university alumni magazine praising academic freedom.  They are lying because they supervise a strict censorship of dissenting views at the same time.  One method that is used to achieve this is to declare that “insensitivity” and “hurt feelings” are caused by dissenting campus speakers.  For example, when Dr. Walter Block was maliciously libeled by the president of Loyola University Maryland, one Brian Linnane, several years ago, the mechanism of libel was textbook cultural Marxism:  the Marxists on campus sent one student to Dr. Block’s invited economics lecture with instructions to complain to them later that something he said was “insensitive.”  Brian Linnane then sent an email to all students, staff, faculty, and alumni apologizing for the “insensitive” remark while never mentioning what the remark was.  In fact, what Dr. Block said was a very mainstream idea in economics –that wage discrimination based on gender or race penalizes discriminating employers in a free-market economy.  It does so by providing a profit opportunity for the discriminating employer’s competitors.  For example, if in my accounting firm I discriminate against a woman who generates say, $100,000/year in revenue for me by paying her $50,000/year while paying equally-productive male employees $90,000/year, a competitor can hire her away for say, $60,000  and make $40,000 in profit.  Eventually, I will be left with all higher-paid male empoyees which will reduce my profitability. The same story goes for employer discrimination based on race.

The cultural Marxist mantra, on the other hand, is that capitalist America is such a hopelessly racist and sexist society, that only the “legacy of slavery” and the white male “war on women” are  permissible on college campuses as the one and only causes of male/female or black/white wage differences.  Anyone who shows up on a college campus who says otherwise is not to be debated with logic and facts, as Marcuse said, but libeled, smeared, and called a racist and a sexist.

Most American colleges and universities take their cues from the Ivy League schools, such as Brown University.  According to a March 21, 2015 article in the New York Times,  the cultural Marxists at Brown set up a “safe room” whenever a renegade student organization invites a non-Marxist speaker to campus.  These rooms are filled with cookies, coloring books, Play-Do, calming music, pillows, blankets, videos of frolicking puppies, and “trauma experts” according to the Times. This is the business that most American colleges and universities are in these days: the infantilization of college students.  Faculty are instructed to place “trigger warnings” on their course syllabi warning students that a disseting (to cultural Marxism) opinion may be found there.  Safe rooms are set aside just in case.   Students are routinely taught to boycott or disrupt any campus speakers who dissent from cultural Marxist orthodoxy, and to participate in vicious, malicious campaigns of character assassination orchestrated by faculty and administrators.

Cultural Marxism may be bred in academe, but it has spread throughout society.  When Rush Limbaugh attempted to become part owner of an NFL team the cultural Marxists lied, as they routinely do, by spreading the false rumor that he “defended slavery” on his radio program!  When the American Enterprise Institute in Washington, D.C. sponsored a public debate on immigration policy, something Americans have been doing since the Louisiana Purchase, inviting both sides to air their views, the hardcore left-wing hate group, the Southern Poverty Law Center (SPLC), accused AEI of “mainstreaming hate.”  The SPLC routinely conflates mainstream organizations like AEI with say, the KKK, by using the same language of “hate” and “hate group” to describe all of them.

When Rand Paul first ran for the U.S. Senate the SPLC issued a “report” on “dangerous characters” running for state and local political office.  Next to a photo of a genuinely crazy-looking neo-Nazi from the mountains of Idaho was, naturally, a photo of Rand Paul.  When a group of military, police, and firefighters pledged their devotion to the U.S. Constitution by creating the group, Oathkeepers, the SPLC also branded them as a “hate group.”  And when Ron Paul was running for president the SPLC talked the Department of Homeland Security into issuing a public warning that people with “Ron Paul for President” bumper stickers were potential “terrorist threats.”

The heavy-handed, totalitarian censorship that now exists on most American college campuses is so ingrained that comedians Chris Rock and Jerry Seinfeld no longer perform on college campuses.  Too many students have been turned into dour, humorless, left-wing cultural Marxist scolds in the image of their professors and university administrators.   One thoroughly-brainwashed twenty-year-old even wrote a letter to Seinfeld, whose comedy television show was the most successful in all of television history, on the “proper” way to perform a comedy routine.

In his famous book, The Road to Serfdom, F.A. Hayek presciently described the effects of this kind of censorship under totalitarianism in a chapter (11) entitled “The End of Truth.”  Such propaganda in a totalitarian society is “destructive of all morals,” wrote Hayek, because “it undermines one of the foundations of all morals; the sense of and the respect for the truth” (emphasis added).  Moreover, “in the disciplines dealing directly with human affairs and therefore most immediately affecting political views, such as history, law, or economics, the disinterested search for truth cannot be allowed in a totalitarian system . . . .  These disciplines have . . . in all totalitarian countries become the most fertile factories for the official myths which the rulers use to guide the minds and wills of their subjects.”  This of course is what cultural Marxism and political correctness are all about:  spreading Official Myths to promote a totalitarian, socialist society.

“The word truth itself ceases to have its old meaning” in such a society, wrote Hayek, for “It describes no longer something to be found, with the individual conscience as the sole arbiter of whether in any particular instance the evidence warrants a belief; it becomes something to be laid down by authority. . .” and “intolerance is openly extolled.”  Herbert Marcuse could not have said it better.

This article is based on a speech delivered at the Mises Circle in Ft. Worth on October 3, 2015.

Endiguer le totalitarisme occidental

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Endiguer le totalitarisme occidental
 
Auran Derien
Ex: http://metamag.fr

Le magazine Forbes propose une compilation à l’échelle internationale de milliardaires ,actionnaires d’entreprises, sans jamais chercher à comprendre qu’il a cessé de fasciner les populations. Il nous affirme que, cette année, il a recensé 1 826 milliardaires, cumulant 7 050 milliards de dollars de capitaux et provenant de cent pays différents. Mais les journalistes du magazine nous donnent plutôt envie de rire tant ce classement est inadéquat pour comprendre le pouvoir installé en Occident.


Les différents types de capitalistes


La plupart des "riches" recensés n’ont aucune importance dans le fonctionnement du régime totalitaire Occidental. Mme Bettencourt, âgée de 92 ans, ne prend aucune décision même si toute la famille n’agit pas ainsi. Les vrais responsables sont planqués derrière des fonds financiers, des banques, le tout installé dans des paradis fiscaux. Eux seuls sèment l’inhumanité depuis le XIXème siècle. La revue Forbes cite Bernard Arnault et François Pinault parmi les milliardaires français. Ne sont-ils pas les représentants du paradigme du néant ? En 1981, ces hommes sont allés se prosterner devant les financiers de wall street, comme d’autres voyageaient à Moscou. La France mitterrandienne, dès 1983, s’est couchée devant les financiers globalitaires. La femme du défunt Président a expliqué à Paris-Match que son mari savait. Il lui a dit qu’un cartel bancaire décidait de tout et qu’il ne pouvait rien faire…..Arnault et Pinault sont entrés volontairement dans cette dialectique du maître et de l’esclave. On les fait passer pour de grands entrepreneurs alors qu’ils sont des marionnettes placées pour servir les intérêts des financiers globalitaires. 

La loi des plus crapuleux : jusqu’à quand ?


La lente évolution du monde en faveur des trafiquants transnationaux a atteint un niveau qui permet à l’oligarchie de rire de la démocratie et des élections. Le crime économique organisé contrôle les États européens. La situation privilégiée de la finance est un indice clair de l’impossibilité de réformer quoi que ce soit. Ils ont d’ailleurs décidé d’en finir avec les restes de traditions européennes afin que leur règne dure pour mille ans, en submergeant le continent de trombes ethniques venues du vaste monde. 


Les rencontres prévues à l’ONU en cette fin de mois de septembre devraient à la fois faire apparaître le poids de l’axe de l’inhumanité et l’axe de la résistance, dont la Chine et la Russie montrent la voie malgré leurs difficultés actuelles. D’un côté les criminels en col blanc de la finance avec leurs laquais politiques (les clowns des Etats européens notamment) et la cohorte de prédicateurs médiatiques. Depuis sa création, l’ONU favorise la loi de la jungle. Grâce au règne des “Al Capone associés”, la planète est devenue une immense poubelle dont les victimes sont les derniers hommes préoccupés de beauté et d’harmonie, ceux qui, avec le détachement des grands esprits, ont proposé art, architecture, musique et dont le paradigme reste la pensée polythéiste conservée dans des œuvres qui permettront peut-être un jour une nouvelle renaissance.


La guerre, obsession des raclures occidentales


Le pouvoir économique "globalitaire" n’a pas de structures légales pour agir sur le pouvoir politique. Tout est affaire de lobbying et de commissions informelles où se désignent les chargés de mission. Ce pouvoir global ne défend que les intérêts de ses membres. L’ONU, le FMI et autres institutions sont la vitrine qui assure la continuité de la main-mise mondiale des « autoproclamés ». Les véritables décisions sont prises dans le secret, face à face, comme dans toute mafia. La concentration des décideurs mondiaux à l’ONU cette fin de mois de septembre sera donc l’occasion de vérifier qui se prosterne devant qui. Espérons que la Russie et la Chine endigueront cette propagande vomitive sur les bienfaits de l’invasion de l’Europe ainsi que les coassements sur les merveilles de la crasse intellectuelle répandue par les gérants de la bigoterie capitalo-carnavalesque. 


On ne sait si la Russie et la Chine vont se décider un jour à reprendre la démarche du tribunal Russell lors de la guerre du Vietnam, lequel condamna les USA pour crime d’agression, ou encore l’initiative “world tribunal on Irak”. L’assaut des banques et autres entreprises multinationales contre les peuples et leurs États, la soumission de politiciens aux associations anglo-américaines afin de s’enrichir en assassinant leur propre peuple, …tout concourt à devoir faire passer en jugement les organisations privées responsables et coupables de conflits meurtriers. 

L’axe de la résistance : faire condamner les conspirateurs


ll importe de construire, en marge de l’ONU, une structure de mise en accusation des crimes de l’oligarchie anglo-américaine. Les guerres de destruction massive des peuples et des cultures, les agressions permanentes contre la paix et la sécurité, en Afrique, en Syrie, en Ukraine, sont dues à la pénétration des structures politiques par des entreprises multinationales qui se préoccupent principalement de s’enrichir. Les banques notamment conspirent pour s'emparer des États, violant les garanties constitutionnelles. Un petit poisson comme le Macro(-o)n en France est un bon exemple de l'individu chargé de mettre le feu au profit des institutions financières sans oublier le rôle de diverses ONG, celui d’associations parallèles à l’État qui répandent la terreur intellectuelle et favorisent la propagande belliciste. Le tout débouche sur l’éradication de civils, de villes, de régimes légitimes et la hausse de la valeur des actions pour les entreprises concernées. Le plan est parfaitement lisible et se déroule sous nos yeux. Les banques et multinationales anglo-américaines se sont emparées des États occidentaux qu’elles utilisent pour déclencher des guerres civiles où il s’agit de payer un tribut à ces firmes, ou des guerres d’agression contre des tiers innocents (ruine de pays comme la Grèce par exemple). La planète ne pourra améliorer son niveau de coopération entre peuples tant que ces responsables ne seront pas sanctionnés. Espérons que les représentants de l’axe de la résistance sauront s’engager dans cette voie dès cette année.


 

Héroïne: la poudre afghane à la trace

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Héroïne: la poudre afghane à la trace

Auteur : Philippe Broussard et Boris Thiolay 
Ex: http://zejournal.mobi

L’héroïne, spécialité du pays, emprunte diverses routes d’exportation. Vers les Balkans, vers la Russie... Mais la grande nouveauté tient à la place prise par l’Afrique, devenue une plaque tournante du trafic.

Les narcotrafiquants détestent les frontières mais sont experts en géographie. Ainsi, les filières qui orchestrent le commerce de l’héroïne afghane ont l’art de diversifier les voies et les moyens d’exportation. Actuellement, elles empruntent trois routes principales, révélatrices de l’ampleur planétaire de ce business.

La route de l’Ouest

C’est la plus ancienne, celle qui épouse en partie le tracé de la mythique route de la Soie en direction de l’Occident. En chemin, l’héroïne passe d’abord par l’Iran. Ce pays est un lieu de consommation important (1,3 million de toxicomanes, selon les autorités locales) où les petites mains du trafic risquent gros : parmi elles, 2000 Afghans y seraient actuellement emprisonnés. L’héroïne non consommée sur le territoire iranien peut ensuite être acheminée vers l’Egypte ou les pays d’Afrique du Nord. Mais l’essentiel des cargaisons pénètre en Europe via la Turquie puis les Balkans (Grèce et Bulgarie).

Si les trafiquants turcs ont longtemps orchestré cette phase européenne du "business", ils ont cédé du terrain, ces dix dernières années, aux mafias albanophones (Kosovo et Albanie). D’après le commissaire français Matthieu Pittaco, de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), ces organisations jouent un rôle déterminant dans la diffusion des chargements destinés à l’Europe du Nord (Allemagne, Belgique, Pays-Bas). Leurs réseaux s’appuient notamment sur la présence d’une importante diaspora albanophone dans ces pays. L’enjeu commercial est alléchant pour les trafiquants : l’Europe compterait actuellement 1,3 million de consommateurs.

La route du Nord

Cette route-là, plus récente que la première, permet d’acheminer la drogue afghane à travers l’Asie centrale (Ouzbékistan, Kirghizistan, Kazakhstan...). Sa principale destination : la Russie, où l’héroïne est un fléau national. Plus de 2 millions de personnes en sont dépendantes, 30 000 en meurent chaque année. Parmi elles, beaucoup d’anciens soldats revenus d’Afghanistan dans les années 1980. Les mesures prises par Vladimir Poutine lui-même n’ont pas permis de briser les filières. Les dernières informations en provenance d’Afghanistan n’incitent pas à l’optimisme : les talibans font le siège de la ville de Kunduz (300 000 habitants), zone clef du trafic et verrou d’accès au Tadjikistan [On peut dès lors se poser des questions sur la "bavure" américaine qui a touché la présence de MSF dans cette ville, NDLR].

La route du Sud

La moitié de la production afghane transiterait par le Pakistan voisin. Une partie est consommée sur place – à moins de 1 euro le shoot –, le reste poursuit son chemin par des circuits complexes en direction de l’est (Inde, Extrême-Orient) ou de l’Afrique. Depuis quelques années, d’importantes saisies effectuées dans l’océan Indien, à proximité des côtes orientales du continent africain, ont démontré l’émergence de cette "route du sud". Ainsi, en mai et juin derniers, les forces navales de la coalition internationale Task Force 150 ont récupéré 1,5 tonne d’héroïne à bord de sept bateaux au large de la Tanzanie. Valeur estimée à la revente en Europe : 400 millions d’euros.

poppy-field-afghanistan.jpgLes anglophones surnomment cette voie d’exportation "the smack track" en argot américain, "la piste de l’héro". En fait, il s’agit d’un ensemble de routes aériennes et maritimes reliant le Pakistan et l’Iran, d’un côté, aux pays du Golfe et à l’Afrique de l’Est, de l’autre. Seule une partie de la drogue est destinée à la consommation régionale, estimée à quelque 2,6 tonnes d’héroïne pure. "Les zones de transit finissent toujours par devenir des lieux de consommation, explique Olivier Maguet, de Médecins du monde. Les narcos ont besoin d’intermédiaires locaux, qui peuvent être rémunérés en nature. Ces derniers cherchent alors à attirer de nouveaux consommateurs et à créer un marché sur place."

La voie aérienne, la plus courte et la plus rapide, n'est pas la plus sûre: les aéroports disposent de moyens de détection plus systématiques et plus performants que les ports. Ainsi, les saisies se sont multipliées ces derniers temps dans le "hub" aéroportuaire des Emirats arabes unis (EAU), où transitent d'importants volumes de fret aérien, ainsi qu'au Qatar ou au Kenya. 

Mais la très grande majorité des cargaisons d'héroïne parvient en Afrique par voie maritime. Principaux points de départ: le port de Karachi, au Pakistan, et la côte sud de l'Iran, dans la région du Makran. La "came" traverse l'océan Indien cachée dans des conteneurs à bord de cargos ou sur des boutres, des caboteurs traditionnels à coque en bois. Ces bateaux, appelés dhows en arabe, sillonnent la mer Rouge et l'océan Indien. La plus grosse saisie effectuée sur un boutre date d'avril 2014: en plein océan, une frégate de la coalition navale internationale arraisonne un bateau faisant route entre le Pakistan et la Tanzanie.  

A bord, 1032 kilos d'héroïne, dont la pureté avoisine les 60%. Une prise dont la valeur s'élèverait à plusieurs centaines de millions d'euros sur le marché européen. Au total, en 2014, près de 4 tonnes de cette drogue ont été interceptées par les navires de surveillance, soit le double de l'année précédente. Mais quelles quantités échappent aux contrôles? Plusieurs dizaines de tonnes, assurément. 

Une fois débarquées sur le continent africain, les cargaisons sont stockées dans des entrepôts, fragmentées et reconditionnées en plus petites unités, souvent de 10 à 20 kilos. Puis la marchandise reprend sa route par rebonds successifs. Pour une part par voie aérienne, vers d'autres pays africains ou l'Europe. "Les vols d'est en ouest d'Ethiopian Airlines, d'Emirates Airline et d'Etihad Airways [EAU], par exemple, sont très surveillés", relève un bon connaisseur des filières.  

La drogue circule aussi par la route. Soit vers l'Afrique centrale, via l'Ouganda. Soit vers le sud, à travers le Malawi et le Mozambique. Etape suivante: l'Afrique du Sud, où le port industriel de Durban fait office de carrefour. Une partie des stupéfiants poursuit alors son voyage en bateau, en contournant le cap de Bonne-Espérance; l'autre emprunte les vols internationaux à destination de l'Europe. 

"L'Afrique tout entière est devenue une cible prioritaire pour les trafiquants d'héroïne, tant pour le transit que pour la consommation locale", souligne Pierre Lapaque, représentant pour l'Afrique centrale et de l'Ouest de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). "Le marché européen est saturé, poursuit cet ancien commissaire de police français, aujourd'hui en poste à Dakar, au Sénégal. Le continent africain, lui, va voir sa population, déjà très jeune [40% des habitants ont moins de 15 ans], doubler d'ici à 2050. Une véritable classe moyenne, de plusieurs centaines de millions de personnes, est en train d'émerger. Avec leur approche commerciale du crime, les narcos veulent mettre la main sur ce secteur très alléchant."

L'Afrique intéresse désormais les trafiquants d'héroïne, tant pour le transit que pour la consommation locale. Ici, un "fumoir", au Kenya.

Ce scénario touche de plein fouet l'ouest du continent. En quelques années, les saisies d'héroïne et d'autres opiacés y ont largement augmenté. Avec un épicentre: le Nigeria, dont les gangs contrôlent la réception et le "reroutage" des produits dans la région. Au-de là de Lagos, tous les grands ports du golfe de Guinée sont concernés, de Cotonou (Bénin) à Lomé (Togo) et Abidjan (Côte d'Ivoire). Faute de moyens de contrôle suffisants, et sur fond de corruption endémique, des colis de 20 à 100 kilos d'héroïne dissimulés dans un conteneur de 20 tonnes se faufilent sans peine entre les mailles du filet. 

Une fois à terre, l'essentiel de la drogue prend la direction du nord, pour être acheminée vers les rives de la Méditerranée, puis l'Europe. Comme la cocaïne ou les méthamphétamines, l'héroïne emprunte alors les traditionnelles routes caravanières à travers l'immensité sahélo-saharienne. Certains tronçons - via Tombouctou et Gao, dans le nord du Mali, Agadez, au Niger, Sebha dans le sud-ouest de la Libye - sont contrôlés par des mouvements armés, notamment des groupes "hybrides", où narcos et djihadistes s'associent, voire se confondent.

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"Les trafiquants vendent à prix cassés pour appâter les clients"

Mais la grande révolution, en Afrique de l'Ouest, est l'apparition, en moins de cinq ans, d'une consommation locale d'héroïne. Historiquement, cette drogue n'y trouvait pas de clientèle, l'injection restait un "tabou" culturel. Les verrous ont sauté, à cause d'une surabondance de l'offre et des prix faibles. "Les trafiquants vendent à prix cassés pour appâter les clients, poursuit Pierre Lapaque, de l'ONUDC.  

Puis, quand il y a assez d'usagers accros, ils augmentent les tarifs." Dans l'agglomération de Dakar (2 millions d'habitants), le nombre de consommateurs était quasi insignifiant au début de cette décennie. Aujourd'hui, environ 2000 utilisateurs de seringues s'injectant des médicaments détournés ou de l'héroïne sont recensés dans la capitale sénégalaise. 

La Côte d'Ivoire, elle aussi, est touchée. En 2014, une mission de Médecins du monde à Abidjan a dénombré de 5000 à 6000 personnes fréquentant des "fumoirs", ces endroits où sont consommés - surtout par inhalation et sous forme de pipes fumées - crack, cocaïne et héroïne. Ces lieux ouverts, sous un pont ou au coeur d'un bidonville, sont tenus par un chef, le "Baba", et ses adjoints. Sur place, une dose d'héro à fumer coûte 1000 francs CFA (1,50 euro). Le phénomène gagne toutes les villes du pays et ignore les frontières. A Bamako (Mali), où l'héroïne est désormais présente, ces mêmes 1000 francs CFA suffisent aux besoins quotidiens d'un "addict".


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Géopolitique. Le Web. Interprétation technique. Interprétation géopolitique

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Géopolitique. Le Web. Interprétation technique. Interprétation géopolitique

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

La domination américaine sur le monde était déjà forte après la seconde guerre mondiale à la suite de l'explosion industrielle ayant permis le succès de la guerre contre l'Allemagne. Elle s'était renforcée dès la mise en place de l'Union européenne, expressément voulue par l'Amérique pour servir de débouchés aux produits économiques et financiers de ses activités.
 
Mais elle se heurtait, notamment en Europe, à la survivance de ce que l'on avait défini en France comme l'esprit du Conseil National de la Résistance: reconnaissance du rôle des syndicats ouvriers, affirmation de droits sociaux et de droits dans le travail, se concrétisant sous le terme d'Etat-providence, renforcement du rôle de l'Etat dans la vie économique et sociale, prenant notamment la forme des nationalisations et du développement de services publics industriels et commerciaux.

Cette tradition que l'on peut qualifier de social-démocrate, s'était généralisé en Europe, y compris en Grande Bretagne sous le Labour, pourtant obligé de tenir compte dès la fin de la guerre du régime dit« special relationship » faisant du Royaume Uni une dépendance de l'Amérique. La social démocratie s'opposait, bien imparfaitement, aux exigences du capitalisme libéral. Celui-ci exige de soumettre toutes les activités économiques et social aux intérêts des actionnaires des entreprises privées. Ces entreprises, dans le domaine industriel et financier, avaient après la guerre pris la forme de quasi-monopoles américains cherchant à dominer l'ensemble du monde. Or le communisme en Russie, la social démocratie en Europe, faisaient obstacle, bien que de plus en plus faiblement, à cette entreprise de domination.

L'Amérique se devait d'inventer une révolution technologique dont elle se donnerait entièrement la maîtrise, et qu'elle pourrait imposer, au prétexte de nouveaux services rendus, à l'ensemble du monde. Mais les services rendus par cette révolution se devaient d'être marginaux en ce qui concernait le reste du monde. Ils devaient au contraire être entièrement mis au service des objectifs de domination américains. Cela aurait pu être le cas concernant la révolution du nucléaire. Mais très vite d'autres Etats, notamment la France de Charles de Gaulle, avaient décidé de réagir et de se doter de la bombe atomique.

La Silicon Valley

Ce fut donc dès les années 1970 la révolution informatique, suivie de celle des réseaux numériques et de l'Internet, le tout symbolisé par le terme de Silicon Valley. L'ensemble était conçu pour donner à la domination américaine de nouveaux domaines où s'imposer, cette fois-ci de façon inéluctable. Les autres Etats, en Europe notamment et même en Russie non communiste à ses débuts, ne furent pas assez avertis technologiquement ni indépendants politiquement pour favoriser chez eux le développement de Silicon Valley non américaines susceptibles de contrebalancer le poids des maîtres américains de la révolution numérique.

Cette révolution pris deux formes, toutes les deux dominées aujourd'hui encore et pratiquement sans contreparties par l'Amérique. La première fut l'informatique, celle des grands, petits et mini-ordinateurs. Elle est suffisamment connue, il est inutile d'y revenir ici. Ce que l'on connait moins pourtant sont les multiples formes que prend aujourd'hui l'informatique dans la vie sociale et celle des individus. Un rapport du Gartner Groupe en analyse les principales tendances pour 2017.

Il s'agit d'un véritable filet enserrant toutes les activités humaines, de la naissance au cimetière. Personne ne gouverne d'une façon centralisée la mise en place des éléments de ce filet. Néanmoins la source en est majoritairement dans la Silicon Valley, pour reprendre le terme utilisé ci-dessus. Il s'agit donc d'un élément majeur d'une domination américaine polymorphe et universelle. Actuellement, seule la Chine et marginalement la Russie entreprennent de s'en affranchir.

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La seconde domination américaine s'exerce dorénavant dans le champ des réseaux numériques, que l'on appelle pour simplifier le web. Nous l'avons également analysée ici depuis ses origines. Elle est désormais bien connue, notamment sous la forme de l'emprise qu'exerce dans la vie quotidienne le poids des grandes plateformes du web, dites GAFA, le terme désignant : Google, Apple, Facebook, Amazon. Mais des dizaines d'autres gravitent dans l'orbite de celles-ci.

Aux origines, ces firmes vivaient de la revente aux régies publicitaires des données personnelles qu'elles prélevaient sur leurs clients. Mais elles ont considérablement diversifié leurs activités, notamment dans les domaine de l'intelligence artificielle visant à devenir autonome. Comme personne ne l'ignore désormais, elles sont intimement liées aux agences de renseignement et de défense de l'Etat américain. Cela ne décourage pas leurs milliards d'utilisateurs qui continuent à leur convier leurs intérêts.

Deux ouvrages récents à lire

Cependant, si les activités de ces plate-formes sont à peu près connues du grand public, celui-ci ignore pratiquement les secrets de leurs techniques, recherches et activités nouvelles. Cette ignorance est partagée par les services publics et gouvernements censés dans certains cas exercer une tutelle sur elles afin de protéger certaines activités publiques et privées de leur pouvoir de plus en plus envahissant. Le domaine il est vrai est très technique, sous une apparente facilité d'accès.

En France, deux ouvrages récents ont tenté d'en déchiffre les arcanes. Il s'agit de « La Gouvernance par les nombres » (Fayard, 2015) d'Alain Supiot et de « A quoi rêvent les algorithmes » (Seuil 2015) de Dominique Cardon. Tous deux sont d'excellents connaisseurs des aspects nouveaux du web mondial et des nouvelles formes de contrôle s'y exerçant, notamment provenant des Etats-Unis, dont l'on a beaucoup parlé à l'occasion de la découverte de l'existence des Big Data.

Le premier est un gros ouvrage de près de 500 pages, le second ne dépasse pas la centaine de pages. Nous ne pouvons que recommander à nos lecteurs de les lire. Cependant, il faut savoir qu'ils sont tous les deux difficiles à comprendre pour un non professionnel. Les auteurs considèrent comme acquises des connaissances qui ne le sont pas, et ne prennent pas le temps de les expliquer. Ils font référence par ailleurs, et c'est tout leur mérite de scientifiques, à un nombre considérable d'auteurs que le lecteur ne pourra évidemment pas consulter. Si nous devions cependant conseiller la lecture d'un seul de ces deux livres, ce serait celle de « A quoi rêvent les algorithmes ».

Les deux auteurs n'évitent pas de situer leurs analyses dans une perspective géopolitique, marquée notamment par ce que nous nommons ici la domination américaine sur le monde. Néanmoins, ils restent très mesurés dans leurs criques et analyses. En explorant les sources américaines dites alternatives, il est possible de trouver des analyses beaucoup plus virulentes. Elles n'ont pratiquement pas d'équivalent en France.

Critique politique

Grâce à Rue89, relayée par le site Les Crises, on peut trouver ces jours-ci un exemple très parlant de telles analyses critiques, souvent virulentes, mais frappant juste. Il s'agit de celle de Evgeny Morozov chercheur et écrivain américain d'origine biélorusse, spécialiste des implications politiques et sociales du progrès technologique et du numérique .

Nous pouvons en retenir ici deux passages:

La Silicon Valley va au-delà de tout ce qu'on avait connu auparavant en termes d'impérialisme économique. La Silicon Valley dépasse largement ce qu'on considérait auparavant comme les paragons du néolibéralisme américain – McDonald's par exemple – car elle affecte tous les secteurs de notre vie.
C'est pourquoi il faut imaginer un projet politique qui rénove en fond notre conception de la politique et de l'économie, un projet qui intègre la question des infrastructures en garantissant leur indépendance par rapport aux Etats-Unis.
Mais si je suis pessimiste quant à l'avenir de l'Europe, c'est moins à cause de son impensée technologique que de l'absence flagrante d'esprit de rébellion qui l'anime aujourd'hui.

Ainsi que
.....
Il faut considérer la Silicon Valley comme un projet politique, et l'affronter en tant que tel. Malheureusement il n'existe pas d'alternative à Google qui puisse être fabriquée par Linux (lechampion des logiciels libres). La domination de Google ne provient pas seulement de sa part logicielle, mais aussi d'une infrastructure qui recueille et stocke les données, de capteurs et d'autres machines très matérielles. Une alternative ne peut pas seulement être logicielle, elle doit aussi être hardware.

Donc, à l'exception peut-être de la Chine, aucun Etat ne peut construire cette alternative à Google, ça ne peut être qu'un ensemble de pays.
Mais c'est un défi gigantesque parce qu'il comporte deux aspects :

- un aspect impérialiste : Facebook, Google, Apple, IBM sont très liés aux intérêts extérieurs des Etats-Unis. En son cœur même, la politique économique américaine dépend aujourd'hui de ces entreprises. Un réflexe d'ordre souverainiste se heurterait frontalement à ces intérêts et serait donc voué à l'échec car il n'existe aucun gouvernement aujourd'hui qui soit prêt à affronter les Etats-Unis ;

- un aspect philosophico-politique  : on a pris l'habitude de parler de « post-capitalisme » en parlant de l'idéologie de la Silicon Valley, mais on devrait parler de « post-sociale-démocratie ».

Car quand on regarde comment fonctionne Uber – sans embaucher, en n'assumant aucune des fonctions de protection minimale du travailleur –, quand on regarde les processus d'individualisation des assurances de santé – où revient à la charge de l'assuré de contrôler ses paramètres de santé –, on s'aperçoit à quel point le marché est seul juge.

L'Etat non seulement l'accepte, mais se contente de réguler. Est complètement oubliée la solidarité, qui est au fondement de la sociale-démocratie. Qui sait encore que dans le prix que nous payons un taxi, une part – minime certes – sert à subventionner le transport des malvoyants ? Vous imaginez imposer ça à Uber....

jeudi, 22 octobre 2015

«Migrants»: la grande reculade d’Angela Merkel

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«Migrants»: la grande reculade d’Angela Merkel
 
Angela Merkel doit désormais affronter à la fois la fronde de ses alliés droitiers du CDU dont l’ADN n’est pas spécialement multiculturel, prendre garde à ce PEGIDA qui n’en finit plus de grimper dans les sondages et ronronner devant un président turc dont on ne sait plus trop quoi bien à quel jeu il joue.
 
Journaliste, écrivain
Ex: http://bvoltaire.fr 
 

Angela Merkel, c’est un peu une Martine Aubry à l’allemande, avec la même tête d’infirmière qui battrait ses malades ; la même bondieuserie aussi : un père pasteur pour la première et un autre quotidiennement assidu à la messe pour la seconde. Sauf qu’Angela, elle, a un peu mieux réussi son parcours politique que Martine. Jusqu’à aujourd’hui, nonobstant.

Ainsi, le grand show des réfugiés, traité par nos médias comme une resucée d’Holiday on Ice version barcasses. À ce qu’il nous fut prétendu, c’était le grand transport amoureux. Bras grands ouverts aux… aux on ne sait plus trop quoi, « migrants », « réfugiés », « clandestins », « fouteurs de bousin » en puissance ?

Pour madame le chancelier, l’urgence était de lutter contre l’extrême droite, un peu comme madame le maire de Lille. D’où cette déclaration foutrement virile, pour une dame à la beauté si fragile : « Les citoyens ne devraient pas suivre ceux qui descendent dans la rue remplis de haine et d’hostilité envers les autres… » Fort bien, mais à ce détail près (voir nos éditions précédentes) que 30 % du gros million de « migrants » en question ne parlent pas un traître mot d’arabe ; ce qui signifie qu’ils viennent de partout, sauf de cet Orient mis à feu et à sang, par Daech certes, mais également par les guerres aussi idiotes que criminelles menées par l’Occident.

Dans les 70 % restants, plus de la moitié sont de forts gaillards, célibataires et parfaitement en âge de se battre contre la « barbarie islamiste ». Du coup, l’opinion publique allemande paraît se retourner, tant les nouveaux arrivants ne leur semblent pas précisément être enfants de Woodstock. Du coup aussi, et ce, de manière des plus logiques, un mouvement tel que PEGIDA (acronyme de patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident) recommence à avoir le vent en poupe.

Ce qui oblige la même Angela Merkel à aller mendier une médiation turque à Ankara, capitale d’un pays dans lequel il vrai que déjà plus de deux millions de « réfugiés migrants » aimeraient bien aller se refaire la cerise en Allemagne, pays du presque plein-emploi.

« Presque », la nuance est de taille, sachant que l’Allemagne est forte d’une fécondité à peu près aussi vaillante que celle des derniers Pygmées et que la dondon en question demeure à ce jour sans enfants. Il faut donc de nouveaux travailleurs afin de faire tourner la puissante machine industrielle d’outre-Rhin, qu’ils soient plus ou moins qualifiés ou pas. L’immigration, armée de réserve du grand patronat, l’affaire n’est pas neuve depuis Karl Marx.

De manière plus symbolique, mais médiatiquement fort efficace – au moins durant les premiers jours – de la grande feria berlinoise : solder une bonne fois pour toutes la sulfureuse réputation allemande, eu égard aux zeures-les-plus-sombres-de notre-histoire…

Sur le papier, le bidule était programmé pour fonctionner. Dans la réalité, c’est une tout autre histoire. Car Angela Merkel doit désormais affronter à la fois la fronde de ses alliés droitiers du CDU dont l’ADN n’est pas spécialement multiculturel, prendre garde à ce PEGIDA qui n’en finit plus de grimper dans les sondages et ronronner devant un président turc dont on ne sait plus trop quoi bien à quel jeu il joue, si ce n’est à un jeu de c… !

Alexandre Adler, du communisme au néo-conservatisme atlantiste, une présence ubiquitaire

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Alexandre Adler, du communisme au néo-conservatisme atlantiste, une présence ubiquitaire
Ex: http://www.ojim.fr
« Adler est hypermnésique. Il enregistre tout ce qu’il lit. Il est doté d’une mémoire phénoménale. Tous ceux qui l’ont côtoyé ont pu le vérifier. Problème : Alexandre profite de ses talents oratoires et de la véritable bibliothèque logée dans son cerveau, pour souvent raconter des histoires. » Pascal Boniface, Les intellectuels faussaires.

Alexandre Adler est né le 23 septembre 1950 à Paris. Véritable caméléon politique, Alexandre Adler a été tour à tour, communiste, socialiste puis néo-conservateur à la sauce « bushiste », favorable à la guerre en Afghanistan (2001) et en Irak (2003), partisan du oui au référendum de 2005 sur la constitution européenne et soutien de Nicolas Sarkozy en 2007. Tout au long de sa brillante carrière, Alexandre Adler se trouve proche de la cause israélienne dans les médias.

Cousin de l’ancien premier ministre roumain Petre Roman (1989 à 1991), lui-même fils de Walter Roman (Weiländer) membre éminent du Komintern à partir des années 1930. D’origine juive allemande et russe, sa famille maternelle, Bauer, réside en Turquie depuis le début du XXème siècle et échappe ainsi aux persécutions nazies. En revanche, tous les membres de sa famille paternelle, à l’exception de son père Emeric, sont morts en déportation. Sa filiation paternelle est une filiation de Cohen, et de rabbins. Son père Emeric Adler, décédé en 2003 à l’âge de 95 ans, était ingénieur constructeur des voies ferrées dans l’Empire ottoman et a combattu avec les Brigades internationales pendant la guerre d’Espagne puis a servi dans la Légion Étrangère entre 1939 et 1945. La langue maternelle d’Alexandre Adler est l’allemand. De parents laïcs et socialistes, il ne reçoit aucune éducation religieuse. Il étudiera en profondeur le judaïsme à l’âge adulte.

Alexandre Adler est marié à Blandine Kriegel, philosophe et historienne, fille du résistant, puis dirigeant communiste, Maurice Kriegel-Valrimont.

Il a été fait officier de l’ordre national du Mérite par Jacques Chirac en même temps que le directeur général du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF), Haim Musicant.

Formation

Alexandre Adler est reçu cacique (premier) à l’École normale supérieure. Il est ensuite reçu à l’agrégation d’histoire.

Universitaire spécialiste de l’Union soviétique et de l’Europe de l’Est, il enseigne successivement à l’université Paris-VIII, et est détaché par la suite auprès de l’enseignement militaire supérieur, notamment au Collège interarmées de défense jusqu’en 2000.

Depuis 2009, Alexandre Adler est le directeur scientifique de la chaire de géopolitique de l’université Paris-Dauphine créée en novembre 2009. La chaire comprend un volet enseignement et un volet recherche portant notamment sur les points suivants : mondialisation et gouvernance, géopolitique, énergie et matières premières et politique européenne.

Parcours professionnel

1982 à 1992 : il suit les affaires soviétiques à Libération, avec un bref passage en 1983 – 1984 au quotidien, Le Matin de Paris.

1992 à 2002 : prend la direction de Courrier international. Il sera successivement rédacteur en chef, puis directeur éditorial.

Parallèlement, il collabore deux ans au magazine Le Point, deux ans à l‘Express, où il tient une chronique de politique internationale, et enfin cinq ans au Monde comme conseiller proche de Jean-Marie Colombani.

1993 à 1995 : chroniqueur à Europe 1.

1994 à 2003 : il présente l’émission « Les mercredis de l’Histoire » sur Arte.

1995 à 1996 : chroniqueur sur RTL spécialisé dans la politique étrangère.

2001 : Il rejoint l’équipe rédactionnelle de Tribune juive.

2002 : Il rejoint Le Figaro en novembre 2002 en tant que « conseiller rédactionnel et éditorial ». Membre du comité éditorial du Figaro.

2002 : Il participe au lancement de l’ « Observatoire du monde juif », revue communautaire. Dirigé par Shmuel Trigano, le comité éditorial comprend, Marc Knobel, permanent du Centre Simon Wiesenthal, Nelly Hansson et Frédéric Encel.

Depuis septembre 2002, il présente chaque matin une chronique dans Les Matins de France Culture, chronique abandonnée en 2011.

1998 : il réalise une série de chroniques historiques de 13 minutes sur le XXème siècle, intitulée « Histoire de comprendre », initialement réalisée pour La Cinquième. Alexandre Adler a aussi collaboré à TV5Monde et à Direct 8, la chaîne de la TNT appartenant à Vincent Bolloré depuis revendue à Canal et renommée D8 (Le Monde d’Adler, présenté avec Mikaël Guedj).

Parcours militant

1965 : adhère à la SFIO pendant la campagne présidentielle de François Mitterrand.

1968 à 1980 : il quitte le Parti socialiste pour le PCF. Il entretient également des rapports très étroits avec le Parti communiste italien à son apogée, ainsi qu’avec plusieurs de ses dirigeants dont Pietro Ingrao, Bruno Trentin, Giorgio Napolitano et, tout à la fin de sa vie, Enrico Berlinguer.

Il aura été dans ces années professeur à l’École Centrale du Parti et rédacteur en chef adjoint de la revue La Pensée. Il est le co-auteur d’un ouvrage (très modérément) critique sur l’Union soviétique, L’URSS et nous, paru en 1978. Il collabore aux Cahiers de l’Institut Maurice Thorez.

Après la rupture de l’union de la gauche, il démissionne du Parti communiste en 1980 et participe à la contestation externe aux côtés de son beau-père Maurice Kriegel-Valrimont et de l’ancien secrétaire de la Fédération de Paris, Henri Fiszbin. Il signe en 1981, l’appel, avec 71 autres communistes critiques, à voter pour le candidat de gauche au second tour contre « le repli ouvriériste et sectaire » du PCF.

1984 : Aux élections européennes, il soutient la liste des communistes dissidents d’Henri Fiszbin. Il est recruté par le Parti socialiste pour travailler à sa commission de politique extérieure. Il rejoint presqu’au même moment le mouvement des Transcourants créé par François Hollande et Jean-Pierre Jouyet. Après 1988, il s’éloigne du Parti socialiste, tout en restant proche de Jean-Pierre Chevènement et de Philippe Séguin, dont il souhaite le rapprochement. Membre du club Phares et Balises de Régis Debray et Max Gallo, il soutient aux côtés de Philippe Séguin, la candidature de Jacques Chirac en 1995 et à nouveau en 2002. Proche de Jacques Chirac sur un plan personnel, il n’en a pas moins pris nettement position en faveur de la politique générale de George W. Bush au Moyen-Orient.

aladocvz-4eL._SX3.jpgPublications

  • L’URSS et nous, Éditions sociales, 1978.
  • L’Internationale et le genre humain, avec Jean Rony, Paris, Mazarine, 1980.
  • Pour l’amour du peuple : un officier de la Stasi parle, Albin Michel, 1999.
  • Le Communisme, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2001.
  • Au fil des jours cruels : 1992-2002 – Chroniques, Grasset, 2003.
  • J’ai vu finir le monde ancien, Grasset, 2002 (prix du livre politique 2003).
  • L’Odyssée américaine, Grasset, 2004.
  • Comment sera le monde en 2020 ?Mapping the Global Future, (Le rapport de la CIA), National Intelligence Council, 2005.
  • Rendez-vous avec l’Islam, Grasset, 2005.
  • Sociétés secrètes, Grasset, 2007.
  • Comment sera le monde en 2025 ? (Le nouveau rapport de la CIA), Robert Laffont, 2009.
  • Le monde est un enfant qui joue, Grasset, 2009.
  • Berlin 9 novembre 1989 : la chute, XO Éditions, 2009.
  • Le Big bang et après ? avec Marc Fumaroli, Blandine Kriegel et Trinh Xuan Thuan, Albin Michel, 2010
  • Comment rester vénal en étant gros, malade et bientôt mort : visions de l’Est, Editions EHT, 2010.
  • Le Peuple-monde : destins d’Israël, Albin Michel, 2011.
  • Le Monde après Ben Laden, Grasset, 2011.
  • Où va l’Amérique d’Obama ?, avec Hervé de Carmoy, PUF, Paris, 2011.
  • Le Roman du siècle rouge, avec Vladimir Fédorovski, éditions du Rocher, 2012.
  • Le Jour où l’histoire a recommencé, Grasset, 2012

Collaborations

Alexandre Adler est un invité régulier des institutions communautaires juives. Ses collaborations sont trop nombreuses pour être toutes recensées.

Septembre 2012 : Invité par le Cercle Bernard Lazare sur le thème « Ce qui nous attend en 5773 ! »

Juin 2012 : Conférencier à la chambre de Commerce France-Israël (CCFI) de Paris

Avril 2012 : Participant à la soirée de soutien à Israël organisé à l’occasion du congrès des Amis d’Israël. Cette soirée était due à l’initiative des Groupes parlementaires d’amitié France Israël à l’Assemblée et au Sénat, avec le soutien d’organisations amies d’Israël (CRIF, ELNET, European Friends of Israel, Fondation France Israël et Association France Israël).

Mars 2012 : Invité du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Marseille Provence et des loges B’naï B’rith pour parler de son dernier ouvrage « le Peuple-Monde, destins d’Israël »

Février 2012 : Participe avec 11 autres intellectuels « français venus d’horizon divers » au livre du Grand Rabbin de France, « N’oublions pas de penser la France», de Gilles Bernheim.

Février 2012 : Participe au 5ème salon du livre de l’antiracisme et de la diversité organisé par la LICRA.

Novembre 2011 : Participe à la 11ème Journée du Livre d’Histoire et de Recherche Juives organisée par le Fonds social juif unifié (FSJU).

Novembre 2011 : Intervenant à la convention nationale « Demain les juifs de France » du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) à la table ronde « Un point de vue “juif” est-il légitime sur tout ? » avec Judith Cohen-Solal, Méir Waintrater, Yonatan Arfi.

Juin 2011 : Invité à la soirée organisée par la Radio Communauté Juive (RCJ) .

Mai 2011 : Lors de la 63ème Yom Haatzmaout au Centre communautaire de Paris, il participe à la table ronde « Israël face à la tempête du monde arabe ».

Avril 2008 : Participe à la conférence sur le thème « L’homme peut-il vivre heureux sans spiritualité ? » organisée par François Stifani, Grand Maître de la Loge Nationale Francaise (GLNF) à Clermont-Ferrand.

Novembre 2007 : Conférencier à la première convention nationale du CRIF consacrée au thème « Être juif en France en 2007, les nouveaux enjeux. »

Juillet 2006 : Participant à la première Université d’été du B’nai B’rith de France à Lyon à la table ronde : « Le citoyen juif et la Cité » avec Nicole Guedj, ancien ministre ; Alain Finkielkraut, philosophe ; Frédéric Encel, professeur à l’E.N.A, docteur en géopolitique et animée par Yves Azeroual, journaliste à Tribune Juive.

Janvier 2003 : A l’appel de l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), des Fils et filles des déportés juifs de France, du B’nai B’rith, de Shalom Archav, et de la Ligue contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Licra), il participe à la manifestation devant le campus de Jussieu, à Paris, pour dénoncer une motion de l’université Paris-VI appelant à la remise en cause des accords de coopération entre l’Union européenne et Israël. Parmi les autres participants on trouve Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut, le député (UMP) de Paris Pierre Lellouche, Yassir Fichtali, président de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), et l’avocat Arno Klarsfeld.

Juin 2002 : Devant la loge Villard de Honnecourt (Grande Loge Nationale Française), il planche sur le thème « Les Trois religions monothéistes après le 11 septembre 2001 ».

Ce qu’il gagne

En 2004, il confiait gagner comme « conseiller éditorial 60 000 francs mensuels au Figaro (“excusez-moi, je parle en francs”), chroniqueur matinal à France Culture pour 25 000 francs, essayiste à succès et conférencier worldwide, il confesse à l’américaine un impressionnant total brut mensuel de 120 000 francs (18 300 euros) ».

Il l’a dit

« La situation pour Israël est difficile mais pas compromise, sa marge de manœuvre est mince quoi qu’il en soit, Israël est au cœur d’un incendie dont les déclencheurs sont les Sunnites et les Chiites, la Syrie ou l’Iran, seul perturbateur de la paix mondiale…Pour une fois nous sommes spectateurs d’une situation » « Alexandre Adler dans la cité phocéenne » CRIF, 06 mars 2012

« Nous sommes un grand Peuple mais aussi un petit Peuple, nous sommes capables de faire de belles choses, mais l’image que nous donnons n’est pas toujours celle que nous voulons donner, néanmoins n’avons pas à rougir de ce que nous sommes, gardons la tête haute ». Ibid.

« Où en est la Tunisie ? … un tel scrutin (celui du 30 octobre 2009 où Zine El-Abidine Ben Ali remporte l’élection présidentielle avec 89% des voix) suscite évidemment les critiques les plus acerbes et les mises en cause les plus radicales…Pourtant, il n’y a dans ces élections aucun élément qui devrait enflammer les esprits, si l’on a bien entête la situation géopolitique de la Tunise, les acquis démocratiques de sa société et surtout la nature des ennemis qui guettent son éventuelle faiblesse » (Chronique du 31 octobre 2009, citée par Médiacritique(s), n° 1, octobre 2011.

« En exposant le Hezbollah en première ligne, Ahmadinejad a joué sa dernière carte et a permis un début de déblocage à Téhéran. Si telle est bien l’évolution qui se dessine, il suffira qu’Israël maintienne sa pression militaire tout en faisant savoir au Hezbollah que l’État hébreu n’aurait rien contre la présence de ce parti dans un gouvernement d’union à Beyrouth, et la voie serait libre à l’extermination “pacifique” du dernier petit noyau intégriste chiite qui s’oppose à l’inexorable courant dominant du chiisme, retrouvant les voies orientales de la liberté politique, et de la liberté tout court. » « Petit et grand Hezbollah » – Le Figaro, 15 octobre 2007

« (la Tunisie) qui, seule, présente aujourd’hui dans la région, un modèle de société civile véritablement pré démocratique … avec … des libertés encore inexistantes ailleurs. Celle d’aller et de venir, de créer son entreprise sans être accablé par une parafiscalité politique écrasante » – Le Figaro, 23 mars 2005

« Non, à tout prendre, je préfère que les Frères musulmans soient cooptés par les militaires égyptiens qui gardent l’essentiel du pouvoir plutôt que de les voir gagner des élections libres, instituant un Tariq Ramadan comme ministre de la Culture. Je soutiens donc le maintien des dictatures les plus éclairées possibles – voire pas éclairées du tout – en Egypte et en Arabie saoudite plutôt que l’application, dans ces régions du monde, des principes démocratiques qui, dans l’immédiat, ne seraient que porteurs de désordres et de violences. » – Le Figaro, 6 septembre 2004

« La guerre [entre l’Irak et les Etats-Unis en 2003] n’aura peut-être tout simplement pas lieu. Cette conviction que nous avons repose sur une observation minutieuse de certains faits, sur certaines hypothèses que tout le monde ne partage pas, mais aussi sur des intuitions et des appréciations psychologiques, qui, elles, pourront s’avérer erronées (…) la volonté d’utiliser des armes de destruction massive par Al-Qaïda est incontestable, tout comme l’est l’existence d’arsenaux de ce genre au Moyen-Orient, notamment en Irak autrefois. Les Américains ont donc voulu éviter la mise en contact et la collusion de ces deux idéologies meurtrières, probablement un peu avant que les problèmes ne se posent réellement. Et je ne peux pas leur donner totalement tort. » – Le Figaro, 8 mars 2003

« La Grèce pourrait être forcée après des émeutes, essentiellement étudiantes (…), de créer un gouvernement d’union nationale. On aurait ainsi la dictature bienfaisante de 90% des électeurs grecs contre le peuple grec lui-même. Évidemment cette formule a de quoi choquer, elle n’est pas définitive. Mais en tout cas, elle est nécessaire car l’exemple grec peut faire tâche d’huile, et il faut vaincre aujourd’hui les corporatismes. » Source : arretsurimages.net

alad226220868g.jpg« J’ai été élevé dans l’idée communiste. Pas du communisme soft. Mon père était laïc agressif. Je suis revenu au judaïsme traditionnel. J’ai fait tout un chemin. Je suis allé à la synagogue libérale israélite. J’ai commencé à m’intéresser à Israël, j’ai commencé à m’intéresser à l’histoire juive. Finalement les liens affectifs culturels profonds me relient au peuple juif, à l’ensemble du peuple juif. J’ai fait tout un chemin qu’on peut appeler de retour même si j’aime pas cette expression bondieusarde. Autrement dit, je me suis rendu compte que mes liens affectif me reliaient à l’ensemble du peuple juif. (…) Je m’intéresse aux marranes, aux juifs cachés, aux disciples de Sabbatai Tsevi, aux tribus perdus… je trouve qu’il y a quelque chose de poignant que même dans des circonstances extraordinaires, le judaïsme se soit préservé. » Conférence sur le thème « Judaïsme normatif et judaïsme vivant » organisé par Beit Haverim (« groupe juif gay et lesbien de France ») Source : beit-haverim.com

« La bataille pour le “oui” sera dans ces conditions évidemment la grande bataille pour la liberté de notre continent, et je l’espère la grande défaite de tous ces altermondialistes qui ont tout à la fois la candeur et l’impudence de se déclarer “antilibéraux”, disons simplement ennemis de la liberté. » – Le Figaro, 20 octobre 2004

« Ce que les violences agitatoires des illuminés communautaristes de Seattle et de Prague révèlent comme un symptôme grossissant c’est la mise en place à l’échelle planétaire d’un front anti-mondialiste qui rappelle trait pour trait le front anti-libéral de la Révolution conservatrice née de la crise européenne des années 1872-1896. » – Le Monde, 23 novembre 2000

Sa nébuleuse

Membre du conseil d’administration de l’Union libérale israélite de France (ULIF)

Conseiller de l’ancien président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Roger Cukierman, et membre du bureau exécutif.

Membre l’Appel unifié juif de France.

Appartient à la loge La Lyre de Salomon de la Grande Loge nationale de France (GLNF) en 2000. Selon Alexandre Adler, « la GLNF est beaucoup moins à droite que vous semblez l’imaginer. La sensibilité de la plupart de ses membres sur les grandes questions de société est très ouverte. Ils sont anti-FN, antiracistes, favorables à l’avortement et à l’égalité hommes femmes… Ce sont des gens comme eux qui ont préparé l’avènement de Sarkozy.» « Les nouveaux francs-maçons » – Le Point, 24 janvier 2008

Membre du club « Le Siècle »

Membre du Bilderberg

Il est un des rares journalistes à participer à la session européenne de la Trilatérale en 1995, et se rend avec son épouse aux week-ends de la filiale française de l’Aspen-Institute.

Ils ont dit

« Il se défend vigoureusement d’“utiliser les journaux pour faire de l’agitation sioniste”. La preuve, il milite pour l’entrée de la Turquie en Europe. Il croit même à l’évolution positive de l’Islam, même s’il combat sa “détermination à faire l’histoire”. Pour le reste, il fonce dans le tas. Il garde en tête un vieux dicton yiddish de sa mère : “Quand on te crache à la figure, il ne faut pas dire qu’il pleut.” Ainsi témoigne-t-il en justice contre le producteur de France Inter Daniel Mermet, une “sombre brute”, accusé d’avoir laissé s’exprimer complaisamment un auditeur antisémite sur la boîte vocale de l’émission Là-bas si j’y suis. Il assure ne vouloir bâillonner personne. Juste profiter de l’arène pour “défendre les siens” dans ce “climat de pogroms encouragé par des prédicateurs”. Il vomit tout ce qui ressemble de près ou de loin à la gauche morale. Attac, les 35 heures, le “bobotisme culturel”, les Drac, la “complaisance égalitaire”… Il déteste le “débraillé de gauche”, les moustaches généreuses de José Bové : “Je n’aime pas les Pierre Poujade qui se font passer pour des Mahatma Gandhi, surtout quand cela se termine par de l’antijudaïsme ordinaire », dit-il à Paris Match.” « Surrégime » – Libération, 19 juin 2004

« “Il ne voit l’histoire que du côté du manche”, résume bien Philippe Thureau d’Angin, son ex-collègue, directeur de Courrier international. “Du côté des pouvoirs, jamais du côté des peuples. C’est drôle pour un ancien marxiste, non ?” Ibid.

« Notre zapping éventuel est sans espoir. Chez les experts en légitimation, les cumuls et les “relations d’interconnaissance” sont de règle : disposer d’une tribune garantit presque qu’on s’en verra proposer une autre. (…) Alors directeur éditorial de Courrier international, Alexandre Adler avait également rejoint cette station (Europe1) peu après son arrivée au Point, puis à L’Express, mais avant de passer au Monde, puis au Figaro, et alors qu’Arte lui avait déjà confié la charge d’une émission hebdomadaire. Depuis, Alexandre Adler dispose aussi d’une chaire radiophonique dans le journal du matin de France Culture. N’ayant pas plus le temps de se déplacer jusqu’au studio qu’il n’a celui de vérifier toutes les informations – ou intuitions – de ses éditoriaux, il dégoise depuis son domicile ». Serge Halimi, Les nouveaux chiens de garde. Nouvelle édition actualisée (2005) et augmentée.

« Autre singularité française, la France, en seconde position derrière les États-Unis, représente, en la matière, le plus important vivier de transfuges du militantisme révolutionnaire vers le néo-conservatisme contemporain. Un vivier constitué essentiellement par la nouvelle génération politique de la « gauche extrême mutante ». Le signal avait été donné à l’époque de la guerre froide soviéto-américaine (1945-1990) par Annie Kriegel, éditorialiste vedette du journal de la grande bourgeoisie française « Le Figaro », qui est ainsi passée de l’Ultra-stalinisme à l’Ultra-sionisme, sans le moindre sas de décompression. Son neveu par alliance, Alexandre Adler, empruntera le même cheminement intellectuel, vingt ans plus tard, allant jusqu’à lui succéder à son poste au sein du même journal, payant son dû en forgeant le concept de « fascislamisme », comme équivalent contemporain, dans l’ordre de la stigmatisation, de l’expression « Juif bolchevique » de l’époque de la guerre froide. » « De l’endogamie entre Média et Politique en France » (oumma.com)

« … que ce personnage dispose d’une surface médiatique démesurée compte tenu de ses compétences approximatives, de ses connaissances sélectives, de ses ignorances opportunes et … de ses obsessions, voilà qui pose davantage problème. Une surface médiatique proportionnée à l’ampleur d’une imposture » (Médiacritique(s), n°1, Octobre 2011). Voir également la rubrique « Les facéties d’Alexandre Adler » (acrimed.org)

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Contre le chaos migratoire...

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Contre le chaos migratoire...

L'analyse sans concession d'un groupe de hauts fonctionnaires

Groupe Plessis*
Ex: http://metamag.fr
La crise migratoire qui se déroule sous nos yeux, pour spectaculaire qu'elle soit, n'est que la manifestation renouvelée de l'incapacité de nos gouvernants à mettre en œuvre et assumer des politiques de maîtrise durable des flux de population qui franchissent nos frontières. Pourtant, il n'y a pas de fatalité en la matière.

Cette impuissance, assortie d'un discours médiatique moralisateur, est en décalage croissant avec les aspirations de la population qui, en butte aux désordres causés par une immigration incontrôlée depuis plusieurs décennies et inquiète des menaces terroristes, recherche protection et sécurité. Il est d'ailleurs frappant de constater que le formidable battage médiatique actuel, qui confine au harcèlement, ne convainc plus guère les Français

L'accueil des migrants: un irresponsable appel d'air

Le phénomène migratoire, qui s'est accéléré avec l'effondrement des États libyen et syrien, va encore s'amplifier à la suite du formidable appel d'air que constitue l'accueil, nolens volens, de centaines de milliers de nouveaux migrants en Europe occidentale. Les déclarations du gouvernement, qui évoque l'accueil « provisoire » de seulement 24 000 « réfugiés » alors même qu'aucun contrôle transfrontalier des flux n'est possible et que les retours sont bien improbables, n'ont pour seul mérite que de confirmer l'adage selon lequel, lorsque les événements vous échappent, il faut feindre d'en être l'organisateur. En l'état actuel des choses, il est bien évident que le Gouvernement n'a ni la volonté, ni surtout les moyens, de contrôler efficacement nos 3 000 km de frontières terrestres métropolitaines, sans parler des frontières maritimes.

Une générosité de façade

La générosité affichée par nos dirigeants, et par nombre de dirigeants européens, n'est que le masque de l'impuissance. Derrière cette façade, on enrichit des trafiquants impitoyables ( la traite des êtres humains rapporterait désormais plus que le trafic de drogue ), on pousse des malheureux à prendre des risques insensés sur des embarcations de fortune ; on valide la stratégie de Daech de purification éthnico-religieuse, sans parler de la déstabilisation sans doute volontaire de l'Occident par l'arrivée en masse de populations de culture musulmane, sans même parler des probabilités d'infiltration d'éléments terroristes. Ajoutons que l'on vide les pays du Sud de leurs éléments les plus qualifiés et les plus dynamiques. Avec bonne conscience, les dirigeants européens se livrent à une véritable spoliation de l'avenir de ces pays, tout en imposant à leurs propres peuples de se perdre dans une bien aventureuse « dilution dans l'universel », pour reprendre l'expression d'Aimé Césaire.

« Rien n'est meurtrier comme la lâcheté ; rien n'est humain comme la fermeté. » écrivait Charles Péguy. Face aux menaces actuelles qui engagent notre responsabilité collective vis-à-vis des générations futures, il est temps d'être humains et fermes.

Une action ferme pour résoudre la crise de l'asile

Résoudre la crise de l'asile, c'est d'abord s'attaquer aux causes et définir une stratégie claire au Proche-Orient, conforme à nos intérêts: un rapprochement avec l'Iran, une concertation avec la Russie, une politique plus pragmatique à l'égard du régime de Damas.

S'agissant de populations déplacées par la guerre, la priorité est d'aider matériellement ces populations au plus près de leur pays d'origine, les pays d'accueil, en particulier le Liban, et les organisations humanitaires. Au moment même où les migrants syriens sont au cœur de l'actualité, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ne disposent pas des moyens nécessaires pour héberger et nourrir les déplacés. Il est aussi inacceptable que des pays proches, qui ne sont pas pour rien dans la guerre civile syrienne, et qui ne manquent pas d'abondantes liquidités, le Qatar ou l'Arabie saoudite, se montrent si peu accueillants. On s'étonnera aussi du rôle joué par la Turquie qui n'aide guère l'Europe .

Lutter contre les réseaux de passeurs et délocaliser la demande d'asile

La deuxième priorité est de s'attaquer à l'économie même des passeurs. A cet égard, l'exemple australien est éloquent: aucune arrivée illégale par bateau n'est tolérée, les bateaux sont raccompagnés soit vers leur lieu de départ, soit vers des centres de rétention extraterritoriaux, mis à disposition par des pays riverains et où les demandes d'asiles sont traitées. Le résultat est sans appel: aucun mort en mer à déplorer depuis 18 mois. 

Il est parfaitement envisageable, pour l'Europe ou, à défaut, pour la France seule, de reproduire ce dispositif en concluant des accords (assortis d'une aide financière) avec des pays du Sud de la Méditerranée pour la création de ces centres. L'action de la Marine serait alors réorientée vers le raccompagnement des embarcations et de leurs passagers en direction de ces centres et vers la traque des passeurs qui est désormais un enjeu de sécurité nationale. Un dispositif européen similaire pourrait également être envisagé pour les demandeurs d'asile empruntant la route terrestre des Balkans. Ne seraient alors admises en France que les personnes s'étant effectivement vues octroyer le statut de réfugié au sens de la Convention de Genève ou de la Constitution. Ce système aurait donc le mérite d'éviter d'introduire en France des demandeurs d'asile dont fort peu répondent aux critères (70 % de déboutés malgré une procédure très favorable aux demandeurs) mais qu'il est ensuite extrêmement difficile d'éloigner (moins de 5% des déboutés).

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Recentrer l'asile au profit des rares authentiques réfugiés

S'agissant des demandes d'asile déposées en France, le dispositif actuel, largement détourné au profit d'une immigration économique ou sociale et dévoyé par des manœuvres dilatoires et des fraudes de toutes sortes, doit impérativement être revu au profit d'une procédure extrêmement rapide, non créatrice de droit, sous contrôle étroit des autorités et suivie d'une expulsion rapide des déboutés, sans possibilité de solliciter, sinon dans le pays d'origine, un autre titre de séjour.

Un discours de vérité sur l'immigration

Cette crise d'une ampleur exceptionnelle appelle un retournement de paradigme qui passe par un changement de discours sur l'immigration. Il est temps d'admettre que, contrairement à certaines idées reçues, la France n'a pas besoin d'une immigration supplémentaire. Et si les beaux esprits le contestent, il n'est que de demander son avis au peuple de France par référendum. Notre taux de chômage élevé, l'immense besoin en formation de nos jeunes inactifs peu qualifiés montrent bien que le pays n'a aucunement besoin d'un apport extérieur de main-d'œuvre, à l'exception de quelques travailleurs particulièrement qualifiés.

Certains secteurs d'activité emploient massivement une main-d'œuvre étrangère, souvent illégale ( BTP, restauration …). Mais est-ce à la collectivité d'assumer cette charge pour que ces entreprises emploient à moindres frais? L'immigration a d'ailleurs un coût: poids croissant sur le système de santé, sur la protection sociale, sur la politique de logement, sur les établissements scolaires, sans parler des déséquilibres sociaux, ethniques et culturels qu'elle provoque sur de nombreux territoires. Mais le coût principal de cette immigration non choisie est probablement la défiance qu'elle fait naître entre un peuple de France inquiet pour son identité et ses dirigeants qui y semblent indifférents.

La France peut bien sûr accueillir des personnes par souci d'humanité ou parce qu'elles manifestent un attachement sincère à notre pays, mais il s'agit bien là d'une faveur et non d'un droit, d'un choix et non d'une obligation.

Une politique migratoire souveraine

- Pour un contrôle démocratique sur la politique d'immigration: remettre au cœur de nos politiques la souveraineté nationale devrait conduire à fixer un quota annuel, voté par le Parlement, en fonction des besoins et des capacités d'accueil du pays. Le principe d'un tel vote devra être solennellement inscrit dans la Constitution, par voie de référendum. Sa mise en œuvre impliquerait un changement radical dans les pratiques de l'administration qui devrait, sous contrainte, mener une politique active de sélection et de priorisation des candidats.

- Simplifier le droit des étrangers: le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile devrait être considérablement simplifié (plus de 1 000 pages en édition courante!), les délais et nombre de recours drastiquement réduits.

- Inciter au départ les étrangers inactifs légalement présents dont il faut rappeler qu'ils n'ont pas nécessairement vocation à rester sur notre territoire. Ainsi les allocations auxquelles ils ont droit (chômage notamment) pourraient-elles leur être versées dans leur pays: une chance de réinsertion leur serait ainsi donnée ; le poids sur nos services sociaux en serait allégé et ces fonds contribueraient au développement des pays d'origine.

- Faciliter l'éloignement forcé: en 2014, les vrais éloignements, c'est-à-dire les éloignements forcés hors de l'espace Schengen, n'ont concerné que 6 500 étrangers, chiffre dérisoire au regard des enjeux de l'immigration clandestine. Une simplification drastique des procédures et des recours est nécessaire. De même, tout statut doit être refusé aux étrangers en situation irrégulière. Cela passe par la suppression de l'AME et du droit à une scolarisation en milieu ordinaire: les enfants, qui ont d'ailleurs le plus souvent besoin d'un parcours spécifique, seraient pris en charge dans des structures ad hoc, dans l'attente d'un éloignement. Cela passe aussi par un enregistrement sérieux des entrées et des sorties des étrangers afin de rechercher, pour contrôle et expulsion, ceux restant illégalement sur le territoire.

- Réviser en profondeur l'accord de Schengen afin de permettre un contrôle réel de l'immigration irrégulière aux frontières nationales: le contrôle aux frontières de l'espace Schengen est un leurre. Sans doute faut-il fixer un principe: franchir illégalement les frontières de l'Union ne crée aucun droit. Sans doute aussi faut-il passer à un système à deux niveaux, c'est-à-dire tout à la fois revenir à un contrôle ciblé mais durable des frontières nationales, qui passe par la constitution d'un véritable corps de garde-frontières, et qui permettra également de faire face aux vastes mouvements de populations intra-communautaires en provenance de Roumanie et de Bulgarie, et commencer à construire un véritable dispositif collectif de contrôle des frontières extérieures. Dans cette attente, doivent être envisagées par la France une mise en œuvre des clauses de sauvegarde prévues par la convention, et sans doute une sortie temporaire du système. Contrairement à ce qui est parfois affirmé, l'expérience hongroise montre que le contrôle des frontières nationales, lorsqu'il est au service d'une politique volontaire, reste un moyen très efficace pour enrayer les flux migratoires clandestins.

- Sortir de l'angélisme dans la coopération avec les pays d'origine: il n'est pas de contrôle efficace de l'immigration à moyen terme sans une coopération bien comprise avec les pays d'origine que l'on doit inciter à s'engager contre les filières de trafic d'êtres humains, engagement auquel devraient être strictement conditionnées les aides bilatérales et européennes. L'immigration est aussi un drame du désespoir et du déracinement. Il est de la responsabilité des nations européennes d'aider aussi ces pays à trouver la voie d'un développement économique et social qui permettent à leurs populations d'envisager un avenir sur place.

-Enfin, briser l'outil d'encouragement aux migrations non maîtrisées que représente l'espoir de régularisation. D'exceptionnelles, les régularisations sont devenues, notamment sous la pression d'associations, une modalité banale d'admission au séjour en France et constituent un puissant incitatif à l'entrée et au séjour irréguliers. Dès lors, pourquoi ne pas inscrire dans la Constitution, via un référendum, que les régularisations d'étrangers en situation irrégulière sont interdites?

*Plessis est le pseudonyme d'un groupe de hauts fonctionnaires qui proposent des solutions concrètes à la crise des migrants

mercredi, 21 octobre 2015

S'il est bien un domaine où les inégalités sociales se creusent, c'est celui du vocabulaire

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Pauvre vocabulaire!
 
S'il est bien un domaine où les inégalités sociales se creusent, c'est celui du vocabulaire. "Maman nous a préparé un goûter délicieux, aux odeurs alléchantes" contre "Maman a fait un gato, CT trop bon".
 
Mère au foyer et professeur à la maison, membre du SIEL
Ex: http://www.bvoltaire.fr 
 

« On estime à 10 % la part de la population maîtrisant seulement 400 à 500 mots. Le linguiste Alain Bentolila pointe les lacunes de la formation des enseignants dans ce domaine » (Le Figaro, 16 octobre 2015).

Alain Bentolila fait partie de ces spécialistes de l’enseignement qui ont cru de toutes leurs forces dans les nouvelles pédagogies. Pas si neuves que cela puisque, depuis les années 70, elles sont l’unique méthode en vigueur dans l’Éducation nationale malgré la sacro-sainte liberté pédagogique. En 1944, le plan Langevin-Wallon a commencé peu à peu à les imposer, Paul Langevin et Henri Wallon, inspecteurs communistes de surcroît, étant appelés par le Général à participer à la reconstruction de la France et à lui offrir un ambitieux projet d’instruction. Voilà donc résumée très brièvement l’histoire de la prolétarisation de l’enseignement.

Interrogé sur Europe 1 au lendemain des crimes de Mohammed Mehra, Marc Le Bris, instituteur et directeur d’école, avait dit à propos du terroriste, instruit à l’école de la République depuis sa plus tendre enfance : « Quand on a appris à lire, écrire, raisonner, on ne prend pas une kalachnikov pour régler ses problèmes. »

Oui, mais voilà, pour raisonner, prendre de la hauteur, développer son humanité, il faut des mots. Le français, à la différence de l’anglais, est une langue philosophique. Il suffit de voir qu’entre le chocolat que vous aimez et celui qui partage votre vie, que vous aimez également, votre amour n’est pas de même nature. En anglais, on like ou on love. Le siège de votre pensée, votre esprit, doit être nourri pour y développer une pensée autonome et juste. La richesse et la précision de notre vocabulaire ne sont pas reçues en héritage à la naissance et si le petit d’homme dispose de toutes les facultés pour engranger les mots, il ne les fabriquera pas de lui-même. C’est pendant l’enfance qu’il emmagasinera la majorité d’entre eux. Et puisque c’est à l’école qu’il passe le plus clair de son temps, c’est bien l’école qui doit lui assurer cet enrichissement. Grande est la déception des professeurs de sciences de nos collèges devant des classes entières incapables de faire la différence entre une hypothèse et le problème. En éducation civique, la distinction incivilité/crime n’est pas toujours évidente. Parlerons-nous des plus démunis qui confondent justice avec coups ? Car quand on n’a plus les mots, il reste la force.

Cette leçon de vocabulaire qui fait défaut commençait dans les petites classes par l’observation des tableaux de scènes de la vie courante : le repas, le marché, les moissons, les saisons, les loisirs. Tout ce qui intéresse la vie quotidienne y passait et, à travers l’observation du réel, les enfants étaient conduits à développer, préciser puis apprendre les termes techniques qui leur manquaient. Le vocabulaire plus soutenu était enrichi par la littérature, les poésies hebdomadaires de Prévert, Verlaine, Hugo, La Fontaine. Une petite recherche des poésies apprises en primaire pourrait vous édifier et vous en resterez cois.

S’il est bien un domaine où les inégalités sociales se creusent, c’est celui du vocabulaire. Face à celui qui aura été conduit au théâtre, aura visité des ateliers, des musées, se tiendra cet ancien élève d’une école publique au nord de Paris dont le professeur des écoles de cours préparatoire a choisi de se passer de manuel pour enseigner la langue de Rabelais avec Twitter en 140 signes. « Maman nous a préparé un goûter délicieux, aux odeurs alléchantes » contre « Maman a fait un gato, CT trop bon ».

La pince de la "global invasion"

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DES IDÉES ET DES HOMMES
 
LA PINCE DE LA «GLOBAL-INVASION»

Auran Derien
Ex: http://metamag.fr
La globalisation ou « global-invasion » s’installe sur toute la planète en utilisant une technique de destruction efficace, la méthode synarchique. Le pouvoir économique mondial ne se cache plus - ou quasiment plus - pour montrer qu’il organise les conflits entre Peuples, Nations, Etats, qu’il est derrière les réformes éducatives destinées à abrutir, les mouvements culturels qui aliènent, le financement des armées légales, les manifestations de marginaux destructeurs, la violence des délinquants et la drogue.
 
La dévastation de toute tradition politique spécifique, la souillure de toute religion traditionnelle lui permet de bâtir - sur les ruines dont il est coupable - des organisations en col blanc avec la guillotine juridique des droits de l’homme pour couper la tête de tous ceux qui s’opposent. Pour les autres, la distraction éphémère de la société du spectacle, les émotions médiatiques scientifiquement organisées façonnent le nouvel homo sapiens, la bête humaine qui sommeille dans chaque primate et jaillit lorsqu’il renonce à son biotope. La global-invasion augmente chaque jour sa tyrannie planétaire. 

Partout, des ruines 

Les observations abondent tant en Afrique qu’en Orient. Que reste-t-il de ces anciennes Nations plus ou moins bien organisées que furent la Libye, la Syrie, le Yémen, l’Irak, l’Afghanistan ? Des factions, des groupuscules, entretenus, stimulés par l’Occident, se disputant férocement des bouts de territoire, générant en même temps des effets de tsunami populationnel. De gigantesques hordes se jettent sur l’Europe, chaque jour plus effacée, plus salie, plus regrettée aussi par ceux qui, à travers le monde, furent autrefois bien éduqués. Les conflits religieux et ethniques sont déjà le lot quotidien des européens subsistants, de sorte que le chaos et les ruines forment désormais l’essentiel de ce qui fut autrefois un havre de culture et de civilisation. 

Toutes les régions du monde ne sont pas affectées au même degré par la généralisation de la conflictivité. Mais cela ne signifie pas que le modèle général de la destruction mis en œuvre en soit absent. Il s’agit de simples nuances.

Le pouvoir terrorise les élites. Les politiciens et les penseurs représentatifs ont l’angoisse de regarder la réalité. Ils ne veulent pas observer le fonds tragique et obscurantiste de la global-invasion. Spengler l’avait déjà signalé il y a un siècle : la décadence vient aussi de cette peur de regarder en face la réalité immonde et tragique. Pour se voiler le regard, les pantins politiques et intellectuels adoptent un humanitarisme allégé qui illusionne sur l’égalité et la solidarité de tous les bipèdes. Le clou de la nigologie béate se trouve dans l’œcuménisme des sectes qui voudraient survivre de manière “suave” , faisant oublier qu’elles sont la cause de l’inhumanité.
 
Ces illusions humanitaires se répandent à grands coups de propagande, la propagande au marteau dans une main et la XVIIème chambre dans l’autre. Les Eglises qui n’ont rien d’intéressant à dire sur le monde actuel s’engouffrent dans ce galimatias grâce auquel elles espèrent briller encore un peu. Par exemple, les jésuites ayant pris le pouvoir au Vatican donnent le “la” des discours officiels et officieux, ainsi que celui des variantes, de la théologie de la libération aux traditionnalistes, le tout devant déboucher sur le même brouet universaliste, bonasse, social et évident. Le tragique est donc mis au rencart, la vieille lune du progrès et des lendemains qui chantent glisse lentement du bolchévisme au globalisme avec les mêmes conséquences, l’inhumanité. 

L’Amérique Latine, un laboratoire de la global-invasion

Depuis 15 ans, à peu près, des gouvernements patriotes ont émergé en Amérique Latine. Leurs noms raisonnent comme la petite musique de l’Aurore, lorsque celle-ci, en naissant, chasse les ténèbres. Chavez, Morales, Correa, Da Silva, les Kirchner, tous ont abandonné les directives criminelles imposées par les organismes globalitaires. Ils ont préféré favoriser une meilleure répartition des biens, sans remettre en cause toutefois le système criminel occidental qui vole les peuples et détruit les Nations. Ce n’était pas possible à leur échelle, comme ne semble pas avoir été à leur portée une évolution positive de l’éducation, de celle qui serait capable de fournir à la jeunesse les armes conceptuelles et le niveau de préparation par lequel ils pourraient voir clairement le sens de l’évolution programmée par les affidés de la global-invasion. Ces pays d’Amérique Latine sont restés dans le giron de la nigologie des droits de l’homme et rejouèrent la comédie de la révolution culturelle malgré une évolution négative de l’État, perdant peu à peu ses pouvoirs et prérogatives.
 
On ne saurait se plaindre des modestes résultats que ces élites ont obtenus. Toutefois, chacun a pu constater à quel point leurs politiques furent concomitantes d’une conjoncture favorable avec la hausse des prix des matières premières qu’ils vendaient. Il est probable que cette prospérité tirée par des circonstances indépendantes de leur volonté atteigne sa fin. La finance mondiale a fait chuter la valeur de ces ressources.
 
Dans ce panorama, les sectes monothéistes gardent à l’heure actuelle toute leur fonction pour aliéner la jeunesse. Après l’expérience du chaos généré par la théologie de la libération et les guérillas qui permirent à la global-invasion d’installer des tyrannies militaires qui liquidèrent les patriotes et non les révolutionnaires internationalistes, l’expérience acquise dans la manipulation de la jeunesse est désormais ouvertement mise au service de la finance globalitaire. Les visites du pape en Equateur, Bolivie, Paraguay puis à Cuba et aux Etats-Unis ont eu la fonction classique de rassembler des “pauvres”, des groupes ethniques, tous plutôt marginaux par rapport aux obsessions de profit des firmes extractrices de leurs richesses, de les lancer contre l’État et sa préoccupation du bien commun, plutôt que contre leurs bourreaux des multinationales. C’est d’ailleurs à Cuba que, dans les années 70, se menait à bien l’entente religion-révolution puisque les adolescents allaient y acquérir leur formation militaire. 

La pince fonctionne donc à merveille en Amérique Latine. D’un côté des pays qui rencontrent des difficultés depuis que les prix des matières premières baissent. De l’autre, des cagots monothéistes qui poussent la population à la révolte contre l’État, justement parce qu’il s’écarte de la vassalité à l’égard de l’empire US. Situation de pince qui fonctionne parfaitement au Brésil, en Equateur, en Bolivie….

Les Églises et les oligarques d’un côté, les organismes internationaux de l’autre, la pince est efficace pour aplatir toute rébellion envers l’axe de l’inhumanité. D’un côté la terreur bancaire et ses armes : spéculation sans limites sur les prix de tous les types d’actifs, sorties de capitaux, taux d’intérêt manipulés, notations de dettes fantaisistes, corruption, etc. ; en même temps, dénonciation de cela auprès de la population. De l’autre, la mobilisation des marginaux, des pauvres, des immigrés, du “prolétariat interne et externe” contre l’Etat, comme l’avait expliqué Toynbee. Il en résulte l’impossibilité de consolider un Etat indépendant et autonome. 

En occident, monothéisme et mondialisme vont de pair. Les brutes bigotes s’affirment race supérieure, chargées du bien, etc. mais mettent le monde en esclavage à travers la relation économique puis, au-delà, installent l’inhumanité en traitant toute personne comme une marchandise. Le monothéisme et le mondialisme sont bien l’incarnation de l’inhumanité.

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mardi, 20 octobre 2015

AFFAIRE VOLKSWAGEN L'Europe est le dindon de la farce

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AFFAIRE VOLKSWAGEN
L'Europe est le dindon de la farce

Michel Gay
Ex: http://metamag.fr 

Onze millions de voitures Volkswagen ont été équipées d'un logiciel informatique pour truquer les émissions de dioxyde d'azote.


Cependant, avant de renoncer aux Volkswagen diésels, ou de les modifier pour les mettre aux normes… américaines, il faudrait réfléchir aux conséquences environnementales et financières. Les ingénieurs automobiles allemands ne sont pas des incapables, malgré ce que laissent parfois entendre la curée médiatique. Haro sur le baudet Volkswagen ! Cela arrange tellement de concurrents… américains.


Toutes les voitures sont pilotées par des programmes informatiques qui fonctionnent en optimisant en permanence les paramètres d'émission. Ils sont indispensables pour trouver le bon compromis entre la consommation de carburant et les performances du véhicule. 


Ces logiciels appelés "defeat devices", ce qui signifie "systèmes de neutralisation" et non "logiciels tricheurs", sont autorisés et peuvent désactiver provisoirement le système antipollution pour un fonctionnement optimal du moteur. Le fameux logiciel installé sur les véhicules Volkswagen était certes programmé pour réduire la consommation de carburant en circulation normale mais aussi, hélas, pour réussir les tests antipollution au banc d'essai. 


Pour faire des moteurs efficaces, il faut augmenter le taux de combustion du carburant dans les cylindres. Les petits moteurs diesels les plus efficients relâchent donc moins d'hydrocarbures mal brûlés (fumée noire). Ils ont un meilleur couple (c'est-à-dire la force pour accélérer), consomment moins, émettent moins de dioxyde et de monoxyde de carbone (CO2 et CO), mais aussi plus de dioxyde d'azote (NO2). Ce sont les lois de la chimie.


Volkswagen sait fabriquer des petits moteurs diesels puissants produisant peu de CO2 et de CO. Mais ils produisent davantage de NO2 que les gros moteurs diesels, plus polluants par ailleurs. Pour se conformer aux normes américaines protectionnistes destinées à favoriser leurs propres gros moteurs diesels, la "tricherie" des ingénieurs de Volkswagen a consisté à programmer leur logiciel pour que le moteur fonctionne différemment pendant les tests et sur les routes. D'un point de vue environnemental, "ça tient la route"…


Cependant, l'affaire est grave parce que c'est malhonnête, même si ces normes américaines sont écologiquement "injustes". L'action Volkswagen a perdu un tiers de sa valeur, le président Martin Winterkorn a démissionné, et l'industrie allemande est salie par cette affaire.


Ce tour de passe-passe a permis la commercialisation aux Etats-Unis de 500 000 voitures qui dépassent les normes américaines d'émission de dioxyde d'azote par un facteur allant de cinq à trente-cinq, alors que ces mêmes véhicules sont dans les normes quand il s'agit de l'Europe. Les normes européennes seraient-elles laxistes ? Non. Ce sont les normes américaines qui sont impossibles à respecter pour les petits moteurs. Aucune autre marque que Volkswagen ne proposait de voitures diesels à quatre cylindres aux Etats-Unis. On sait maintenant comment Volkswagen réalisait ce "prodige". Ces normes américaines "absurdes" (sauf pour leur propre industrie) obligent les Américains à acheter des modèles diesels puissants et à forte consommation munis d'un dispositif "antidioxyde d'azote" ! Il n'y a en effet qu'à partir d'une certaine consommation de carburant qu'il devient rentable pour l'automobiliste de disposer d'un tel système. La différence de consommation (et donc de coût) doit être importante entre le diesel et l'essence, pour amortir l'investissement supplémentaire d'environ 1500 euros par voiture, ainsi que les coûts des recharges régulières. 


Ainsi, la technologie « AdBlue » injecte de l'urée dans les gaz d'échappement pour réduire les émissions de dioxyde d'azote,… mais pas ceux des autres gaz. Ce système est installé sur les camions, tracteurs, et sur les voitures diesels à grosses cylindrées. Le taux de conversion en azote et en eau est de 85 %, et même de 98 % sur certains moteurs .


Ces normes américaines n'ont pas été fixées pour protéger l'environnement, mais pour nuire à l'ascension du groupe européen Volkswagen aux États-Unis, qui est passé au rang de premier constructeur mondial en juillet 2015, et dont la spécialité est justement… les petits moteurs diesels.

 
Aujourd'hui, les autorités américaines se frottent les mains en parvenant à imposer à Volkswagen une amende record, qui peut monter jusqu'à 18 milliards de dollars. Et les Européens s'indignent à l'unissons du comportement de ce constructeur, sans réaliser qu'ils sont les dindons de la farce, car pour pouvoir respecter les normes américaines, il faudrait polluer davantage et… acheter américain !
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Xavier Raufer: Mondialisation criminelle, la menace occultée


Xavier Raufer: Mondialisation criminelle, la menace occultée

par webtele-libre

Xavier Raufer au Cercle Aristote pour échanger avec nous sur la mondialisation criminelle. http://cerclearistote.com/

Divide and Conquer: The Globalist Pathway to New World Order Tyranny from an International Perspective

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Divide and Conquer: The Globalist Pathway to New World Order Tyranny from an International Perspective

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Ex: http://www.lewrockwell.com

The idiom “divide and conquer” is said to have originated with the Latin maxim “divide et impera” meaning divide and rule. Julius Caesar used it in reference to defeating the Gauls during the Gaelic War. While its first usage in the English language began circa 1600, through the centuries it’s carried a commonly understood meaning. The retention of power by utilizing a deliberate strategy of causing those in subordinate positions to engage in conflicts with each other that weaken and keep them from any unified effort to remove the status quo force from power. This policy of maintaining control over subordinates or potential opponents by encouraging or causing dissent between them, thereby preventing them from uniting in opposition to pose any serious threat to the existing power structure is a very familiar story throughout history. It’s an age old formula having multiple applications, most commonly used in the political arena but also in the military, sociological and economic realm as well.

Machiavelli formulated the divide and conquer strategy as an axiom in his Art of War where the enemy can be forced to break up their forces or where the mutual trust between the opponent’s leader and his men can be sabotaged and broken. Economically in the corporate world it’s used to gain advantage by triggering smaller competitors to take business away from each other and in effect canceling each other out, leaving the larger corporation to move in to reap greater profits, an indirect way the bigger fish eat the littler fish. Business models also use it to successfully tackle a large project by breaking it down into smaller, more manageable components. Sociological application of the divide and conquer strategy involves causing discord and conflict amongst racial/ethnic groups, or exploiting class, religious, age or gender differences to divide and diminish power of various groups according to these sociological classifications.

History is ripe with examples of its successful implementation. One illustration of its sociological application was during the 17th century when the Virginia elite quelled a rash of uprisings from ex-indentured servant white men unified with black slaves by enacting race laws that elevated the rabble status of poor whites so far above the slaves that it effectively eliminated the threat of their ever joining forces in armed rebellion again. This divide and conquer stratagem was frequently repeated by European colonial powers typically pitting competitive tribal, ethnic and religious factions against each other to ensure they would not conspire revolt against the ruling imperialists. In Asia the British took full advantage of Moslems versus Hindus in India as well as creating conflict between Indians and Pakistanis. In the African colonies of Rwanda and Burundi Germany and Belgium created conflict between the Tutsis and Hutus that’s continued right into the genocidal 1990’s. For centuries the Rothschilds made it a family tradition funding both sides in a long series of wars in Europe and America guaranteeing them as the sole benefactors of waging war over the long haul.

This constant thematic thread of divide and conquer permeates the twentieth century on an epic, never before seen scale. The globalist-internationalists intentionally instigated both World War I and II as well as every major rise and fall of the stock market. The German militarization that led directly to WWI, the Bolshevik Revolution that violently evolved into both the Soviet and eventual Chinese Communist regimes along with Hitler’s rise to power (compliments of the likes of globalist George H.W. Bush’s father Prescott) were all examples of how the ruling elite directly funds and willfully creates conflict amongst competing powers, thereby covertly consolidating and expanding their own power base. Their heinous crimes against humanity for their own selfish gain resulted in the two most destructive, bloodiest conflicts in human history. And as such, the global elite also played a sinister yet crucial role financing the three most murderous dictators in human history – Mao Tse-tung, Josef Stalin and Adolph Hitler. And with all that blood on their hands, their thirst for more blood soaked power and control only continues with their call for both hard and soft kill methods to cull the human population from its present 7.3 billion people down to just half a billion.

As an outgrowth of World War II, the globalists devised the diabolical scheme of carving up the world by political ideology, promoting a relatively permanent, ready-made solution. The so called free world’s chief nemesis would be the Communist enemy. Thus, the despot Josef Stalin was intentionally allowed to seize vast amounts of the European continent. And so Eastern Europe as the Communist Iron Curtain was deliberately sacrificed as the West’s concession to Soviet Empire expansion and the convenience of a readymade enemy and the Cold War was born.

Fervent anti-Communist and noted New York-Hollywood writer, director and producer Cecil Fagan in the late 1960’s recorded The Illuminati and the Council on Foreign Relations:

The idea was that those who direct the overall conspiracy could use the differences in those two so-called ideologies [marxism/fascism/socialism/communism v. democracy/capitalism] to enable them [the Illuminati] to divide larger and larger portions of the human race into opposing camps so that they could be armed and then brainwashed into fighting and destroying each other.

Using these same divide and conquer tactics elsewhere in Asia, at the end of WWII the globalists using longtime Council on Foreign Relations (CFR) member and future Secretary of State Dean Rusk [1961-1969] to arbitrarily split Korea at the 38th parallel (a nation and people that for centuries had always been unified) into two separate enemy camps. South Korea remained under US control complete with an installed bloodthirsty dictator puppet while very similar to a cockfight the Soviets were grooming their Communist tyrant to the North. The ensuing cold war set the stage for yet more violence with each side vying to wage war to win back reunification from the other. Instead, the three year conflict dragged on finally grinding to a bloody stalemated halt after killing over a million Koreans along with plenty of dead Chinese (well over 100,000 Chinese estimate to 400,000 US estimate) fighting with Communist North Korea and about 36,000 dead Americans fighting as a UN coalition force alongside South Korea.The internationalists discreetly gave away American technology and large sums of cash to the Russians while Senator Joe McCarthy domestically led his Red Scare inquisition. To ensure this Communist scare really got off the ground guaranteeing the rise of the military industrial complex and more unstoppable war, the Rockefellers and their fellow Western globalists also saw fit to secretly finance and back Mao’s power grab taking control over China’s mainland, conveniently splitting the Chinese people into Red Communists while covertly undermining yet publicly supporting Chiang Kai-shek’s island retreat to Formosa (later Taiwan).

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And to this day the US maintains a strong military presence in South Korea despite sentiments voiced last year by South Korea indicating it desires reunification. But in this polarized geopolitical world compliments of the globalists’ re-installment of Cold War 2, NWO puppet Obama’s been busily militarizing East Asia in his feebly aggressive “pivotal” push toward military confrontation with the East. As a result, tensions are heating up with Beijing asserting its emerging leadership role in the region taken by the Washington neocons as a direct threat and challenge to Empire’s global hegemony.

Within a decade after the Korean War was over, the globalists were at it again replicating this same proven lethal formula fueling another cold war wedge in Asia, this time with the divided Vietnamese population. Again with the Communists in the North and another corrupt US supported puppet in the South, once the globalists got rid of Kennedy who’d vowed to return all US military advisors and thereby avoid war in Vietnam entirely, less than a year after JFK’s murder, co-conspirator Lyndon Johnson plunged the imperialistic Empire into its longest running war in US history under the pretense of yet another false flag lie in the Gulf of Tonkin in August 1964. Nine years later, three more million Southeast Asians lay dead along with 58,000 more Americans. But this time America suffered its first humiliating military defeat in its exhaustive warring history (at war 93% of the time).

But military defeat nor heavy loss of human life would ever phase psychopathic globalist-bankers always out to make their greedy killing feeding their imperialistic greed and Empire’s hegemonic control. After all, war profiteering in Asia had become an American pastime and big business for the globalists. At the turn of the twentieth century as the first Asian bloodbath ended, the Spanish American War witnessed the US military brutally slaughtering close to a million Filipinos (per Filipino historians). This level of violence was meant to send the chilling message to the Third World that nothing would stop US imperialism from having its way with lesser powered nations. By the way, the internationalist robber barons were behind the false flag excuse to start that war too. Media mogul Randolph Hearst knew yellow journalism – “Remember the Maine?” Fact: each and every war in the bloodiest century known to man was initiated by yet another premeditated globalist false flag event.

Unsurprisingly, pro-New World Order globalists’ true but largely hidden ideology has always leaned far closer to their supposed Communist totalitarian enemy than any real democracy. They’ve always been about killing off all competition for the sake of maintaining monopolized control of an anything but free market. They’ve used their secret fraternity to retain their global power into the fewest hands. And their lust for Third World exploitation, theft and violence is so insatiable that any foreign national leader who actually attempts to practice democratic principles directly benefiting and uplifting their native population is simply not tolerated and through the globalists’ secret private army the CIA that answers to no one in government, that leader is quickly assassinated and/or overthrown. Iran’s Prime Minister Mohammed Mossadegh in 1953 and Chile’s President Salvador Allende in 1973 are but two among many examples of international leaders who were violently cut short from continuing their noble work improving the economic lives of their people. Because they were loyal to their own citizens and nations and United States business interests were not given high enough priority, the CIA made sure they were eliminated from power.

Again straight out of organized crime’s playbook, the message to all nations on earth is either you play ball allowing the mighty US bully to come rape and pillage your country or your leader will suddenly be gone in a heartbeat. With near total impunity for more than 60 years the CIA’s been covertly deployed around the world engaging in state sponsored terrorism as the globalists’ mercenary death squad constantly violating every international law, UN Charter and Geneva Convention rule in order to subversively wreak havoc around the globe, again protected with complete impunity by US’ deep state exceptionalism.

Indeed there are very few regions on earth where US Empire has not actively supported or organized coup d’états or otherwise overthrown and/or assassinated foreign leaders and governments. One readily can see that the alphabetical shortlist that follows is actually very long:

Afghanistan, Albania, Angola, Argentina, Bolivia, Bosnia, Brazil, Cambodia, Chile, China, Colombia, Colorado, Congo, Cuba, Dominican Republic, Egypt, El Salvador, Germany, Greece, Grenada, Guam, Guatemala, Haiti, Hawaii, Honduras, Indonesia, Iran, Iraq, Korea, Kuwait, Laos, Lebanon, Liberia, Libya, Macedonia, Mexico, Nicaragua, Oman, Pakistan, Panama, Philippines, Puerto Rico, Russia, Samoa, Saudi Arabia, Somalia, South Dakota, Sudan, Syria, Turkey, Uruguay, USSR, Ukraine, Venezuela, Vietnam, Virgin Islands, Yemen, Yugoslavia and Zaire

And the list above doesn’t even include assassinations committed by government insiders inside the US of such prominent American leaders as JFK, Malcolm X, Martin Luther King and RFK. With thousands of murderous hitmen posing as federal agents undoubtedly never serving even one day in prison for committing so much murder, mayhem and chaos over so many years on such a colossal global scale, it’s mind boggling to even fathom how their sins go unpunished. Speaking of getting away with murder, despite the CIA getting caught red-handed committing unlawful acts of torture (euphemistically called enhanced interrogation techniques) on a regular basis during the Bush-Cheney years, Obama refused to prosecute because he more than likely allowed it to continue on his watch. So says the imprisoned CIA officer turned whistleblower John Kiriakou who ended up doing serious time because he did the right thing courageously exposing the widespread inhumane practice while the perpetrators got away with their crimes. But then consistent with history, good deeds go punished and evil ones don’t.

Despite each US president paying lip service to both domestic and international law explicitly prohibiting political assassination, the exceptional Empire-crime syndicate’s track record proves that through the CIA the US government regularly engages in tampering with other nation’s sovereignty to the extent that coups de tats, murders, at least 50 attempted murders and 600 assassination plots of foreign leaders in the last 50 years are commonplace. The divide and conquer strategy is easily met by separating another sovereign nation from its deposed leader, thus conquering and subjugating both the people and the next US installed handpicked puppet. The two examples Shah of Iran and General Pinochet as selected past US puppets were both infamous tyrants and war criminals guilty of viciously killing thousands of their own people. But since birds of the same criminal ilk flock together, they gave the predatory US vultures everything they wanted and demanded.

While war criminal-globalist with the rock star status Henry Kissinger was being selected as Nobel Peace Prize winner, similar to Obama years later, Kissinger was busily orchestrating Allende’s death on Chile’s own 9/11. Bottom line reality, globalist-led US Empire neither encourages nor permits independence and prosperity to reign in any nation, especially ones endowed with a wealth of natural resources that must be milked, mined and stolen by the elite.

Active membership in the globalist dominated Council on Foreign Relations or any number of other globalist organizations like the Bilderbergers, Trilateral Commission, Yale’s Skull and Bones Society automatically places you at the head of the class as a prime mover and shaker of world events and developments. Since 1921 CFR globalists have remained a permanent, very visible fixture in Washington operating at the power pyramid pinnacle within all branches of the federal government, over-stacked especially in the executive and legislative branches. Over the last century most US presidents and nearly all heads of their State, Defense, Treasury and Justice Departments as well as the key Congressional powerbrokers have all been CFR plants pushing relentlessly toward their New World Order.

Famed American historian, John Kennedy’s award winning biographer, confidant and globalist Arthur Schlesinger Jr. in 1995 remarked in the CFR publication Foreign Affairs, “We are not going to achieve a New World Order without paying for it in blood as well as words and money.”

With a bloody full century behind them of blatant dividing, conquering and destroying other peoples and nations at will, at the start of this century the geopolitical stage was already set for globalists to step up their despicable low-bar standards by sinking even lower, committing unprecedented, unthinkable acts of evil. Since 9/11 they’ve been turning to their tried and true divide and conquer methodology at an accelerated clip paving the way to their endgame scenario – a New World Order complete with a one world government and a cashless, micro-chipped feudalistic society. At this late stage in their game, 2015 so far has been the year they’re smelling blood and closing in for the kill.

divide-and-conquer-avvvvv.jpgFor many years the US Empire has been employed to do the global elite’s dirty bidding. After using Osama bin Laden’s al Qaeda originally to defeat an overextended Soviet Empire in the world’s empire graveyard Afghanistan throughout the 1980’s, forcing the breakup of the Soviet Union nearly a quarter century ago, the US Empire then used its clout as the world’s only superpower to ensure that Russia and China would never challenge US hegemony and full spectrum dominance again. The globalists proceeded on an ambitious worldwide quest to increase dominance and control by embarking on an agenda to destabilize the entire world. Though the US has focused its most destructive power on the Middle East and North Africa, the sheer madness of destabilization has spread deeper into the sub-Saharan African continent as well.

Their favorite method of achieving this objective involves employing their divide and conquer strategy that’s embodied in the imperialistic operational term “balkanizing.” It most accurately describes the Modus Operandi by which the elite’s quest to global destabilization has been accomplished. But as Pebe Escobar aptly says, ”Empire of Chaos isn’t working out too well for them.” For all its destructive power to destroy other nations, the US appears to also be self-imploding. Of course that’s what empires do, just like the sun, they rise and they fall, and currently the sun’s fast setting on the American Empire.

This presentation aims to address the cold hard reality that it’s clearly no accident but purely by globalist design that as the US powers-that-be so zealously and willfully export their most dubious, most skilled commodity – bombing other nations around the world into oblivion – the global elite also desires to simultaneously bring down America as the most powerful country on earth. The modern roots to this tragic tale with such a seemingly sad ending for so many is conspicuously embedded in plain sight in the not so distant past.

Fresh off the cold war with the Soviet breakup, in the 1990’s globalist Bill Clinton used NATO’s dirty bombs to soften the resistance for Osama’s US mercenary band of al Qaeda terrorists that had been hired to move Afghan heroin from the Balkans into the West while killing demonized Serbs in Bosnia and Kosovo. The end result was the systematic destruction of the former Yugoslavia, balkanizing the country by breaking it up into a half dozen separate ineffectual pieces as failed nation-state puppets for US transnationals to divvy up their predatory claims with first dibs reserved for US military expansion. Thus, the US quickly installed yet more killer machine airfields and military bases (near a thousand dot the Empire occupied planet) as part of a strategy to seal off Russia’s borderland nations, quickly turning them into anti-Russian, pro-NATO vassal enclaves. Next came the proliferation of installing warhead missiles aimed directly at Moscow from such close doorstep vantage points as Poland and Romania with the strategic goal of stretching them into Central Asia. As suicidal insanity, currently the neocons are both prepping and pressing US-NATO for a preemptive nuke strike against Russia.

The location hub of Eastern Europe in Russia’s backyard has always served empires well for nearby military incursions into the Middle East and Central Asia. US military bases in Croatia, Romania and Bulgaria along with the strategic Eurasian gateway ally Turkey offered the necessary precursor launching pad for the neocons’ Project for the New American Century’s (PNAC) post-9/11 US invasion-occupation-destabilization-regime change-failed state endgame war agenda scenario across the Middle East and North Africa.

The major players in the international crime cabal government occupying Washington when not at their home away from home Tel Aviv, that infamous neocon Bush-Cheney gang holding so many dual US-Israeli citizenships as both the 9/11 and war-on-terror architects (in cahoots of course with Israeli Mossad and the Saudi royals) are clearly responsible for carrying out the bloodiest, most ambitious and diabolical false flag in history on 9/11. Their Project for the New American Century from a couple years earlier prior to 9/11 was the blueprinted plot laying bare their new century’s aggressive foreign policy-on-steroids. Under the false pretext of their war on terror, they’ve engaged in multiple regime changes (their plan called for seven in five years per General Wesley Clark) after executing their “new Pearl Harbor event,” they’ve consistently employed their divide and conquer strategy to destabilize, weaken and destroy targeted Muslim nations throughout the Middle East and North Africa. And those very same treasonous Washington neocons holding dual US-Israeli citizenship who pulled off the 9/11 coup are incredibly still driver-seated in power still plundering the globe today. But make no mistake, all along they’ve been receiving their marching orders directly from the globalists in charge, representing the 1% wealthiest people on earth that own more than the rest of us 7 plus billion combined!

divide-and-conquer-how-to-control-a-nation.jpgThe growing list of US victimized nations-turned-war-ravaged failed states include Iraq, Afghanistan, Somalia, Libya, Syria, Yemen, Sudan, Central African Republic, Congo, Ukraine and a few others we likely still don’t know. By using oil rich, corrupt Muslim monarchy Gulf states as their co-conspiring vassals – namely Saudi Arabia, Qatar, United Arab Emirates, Kuwait and Jordan along with Turkey, together creating the scourge of well-funded, well-trained, well-armed and well-supplied proxy mercenary terrorists ISIS, the US-Israeli-NATO alliance controlled by the globalists have – again by design – pitted Muslim nation against Muslim nation, Shiites against Sunnis, Western white Christians against Muslims worldwide. And that’s not even counting the thousands of Muslim family members who’ve lost relatives due to US war and drone strike transgressions over the last decade and a half that’s acting as an ideal recruiting station for Islamic extremism. Undoubtedly many vowing to avenge the death of their loved ones are now fighting against the US as ISIS jihadists. But then that feeds right into the globalist strategy to keep fresh angry recruits fighting their manufactured war of terror.

As if this tragic mess created in the Middle East and North Africa isn’t enough for the bloodthirsty globalists, in 2014 enter Hillary and Soros’ NGO-led coup in Ukraine and the globalists with one illicit stroke reignited Cold War 2 that currently has the Western world on the brink of triggering a possible nuclear war against the powerful Eastern alliance of Russia-China-Iran. By their shameless demonic design, the globalists’ deceitfully delivered war of terror with its $6 trillion price tag and counting has bankrupted the globalist-created Ponzi scheme of a house of cards economy, made our only planet the most armed and dangerous in recorded history, and is now rapidly pushing humans toward yet another world war and/or human-induced mass extinction that might well spell the end of all life on earth. With the stakes never higher, the lethal culmination of their divide and conquer strategy being fulfilled through this century’s escalating events and developments are unfolding upon us now at breakneck speed.

At the behest of Israel, the US seized the opportunity for more dividing and conquering by “balkanizing” the entire MENA region into weakened failed states for superpower’s global hegemony and further blood-for-oil plundering. Subsequently Iraq has been partitioned off by ethnic-sectarian divide reserved for more manageably designated Sunni, Shiite and Kurd states. Of course the destabilizing presence of ISIS invading Iraq in June 2014 seizing an undefended Mosul conveniently allowed the US excuse to reinstall its military posts back in Iraq, something the then quickly deposed Maliki had obstinately refused when US military departed Iraq in December 2011. But two weeks ago this Middle East quagmire by globalist design compliments of US Empire of Chaos just got jolted by Putin’s game-changing wakeup call at the UN.

Until Putin’s recent no nonsense interventions to start snuffing out ISIS in Syria where Obama for over a year was playing his pretend game to “hunt them down,” the determined US agenda for over four years had been to regime change Assad, destabilize and balkanize Syria a small nation into weaker factions so the oil-gas pipeline war against Russia could be won on the way to claiming the final grand prize in the region – taking down Iran as Israel’s and hence Empire’s foremost thorn in its side. Just months before the US-P5-Iran nuke agreement, the CFR’s Foreign Policy was still frothing at the mouth calling for an Iran regime change.

The same globalist/US design to destabilize through balkanization is either in process or been deployed in Libya, Yemen, Ukraine, Pakistan, Congo, Sudan, the South Caucasus,Myanmar, Thailand and other places where Black Ops go that we don’t know. But regardless of where, we do know America’s destabilizing agenda has everything to do with its transparently futile attempt to cut off, isolate and weaken renewed cold war adversaries Russia and China as well as nemesis Iran. With US Special Operations Forces secretly deployed in 135 nations around the world, terrorism-r-us comes in the form of a destabilizing meat cleaver gone global. After all, the US Empire of Chaos is carving up yet more of the geopolitics chessboard using divide and conquer tactics straight out of its favorite Machiavellian playbook “the art of war.”

divide-and-conquer-thats-how-they-work_std.original.jpgAnother alarming consequence of this NWO agenda that’s never been more glaringly obvious is the out of control refugee migration crisis presently spreading throughout Europe. Unfortunately by globalist design the failed foreign policy of Western governments spearheaded by the United States Empire has also led directly to this manufactured human crisis. The neocon plan to destroy the Middle East and North Africa through prolonged military occupation, continued air strike bombing and forever war spilling blood into its second decade along with the fabrication of the fake enemy ISIS has singlehandedly created the migration crisis in Europe.

But with Obama’s open door policy operating for nearly seven years now along the southern US-Mexican boundary line, last summer’s 50,000 kids from Central America converging at the border fueled the immigration crisis that was capturing all the headlines in America. A similar policy in the Western Hemisphere concocted a long fake war on drugs that’s been maintained by an illicitly covert US-Latin American crime cabal. Washington has been in partnership with the Latin American drug cartels, their criminal gangs and their national governments when not staging coups. Recall the numerous failed attempts in Venezuela and the one Obama and Hillary pulled off in 2009 when they overthrew another democratically elected leader in Honduras. Obama is simply following orders from the globalists to carry out a border policy that’s allowing millions of illegal aliens to enter the United States. The refugee migration crisis in both America and Europe is part of the globalist divide and conquer agenda, specifically designed to create racial tensions and conflicts between the native populations and the new arrivals. It also conveniently provides the perfect cover for yet more false flag terrorism in both the US and Europe.

Too many ignorant distressed Americans and Europeans latch onto the old blame the victim game, increasingly resenting and scapegoating darker-skinned outsiders as the mistaken cause of all their perceived problems such as lack of jobs they insist illegals are stealing and paying high taxes to support a welfare state the illegals are allege to be abusing. Obviously this globalist mixing of races and religions is causing mutual distrust, enflaming racial discrimination and open hostilities triggering massive protests and an alarming rise of racially motivated hate crimes across both North America and Europe.

A sizeable portion of the largely white Westerner holds the foreign migrant population in total contempt for forever literally changing the complexion and national and cultural identity of their homeland. Europeans are justified in their complaints citing wealthy Middle Eastern nations like Israel, Saudi Arabia and other oil rich Gulf states that have largely caused the crisis are adamantly refusing to take in any refugees. To take some of the political heat off, the Saudis just pledged Jordan that’s overrun with Syrian refugees $10 billion. As dire conditions unfold, many Europeans’ concerns are legitimate but as the crisis grows, so are people’s intolerance and anger. Yet too many out of ignorance and kneejerk reactivity may simply be giving the globalist culprits another free pass despite the elite’s premeditated agenda to spawn this ongoing deepening mess carrying  untold heavy long term consequences.

Last year globalist Peter Sutherland, former BP CEO, non-executive chairman of Goldman Sachs International and active Bilderberger and Trilateral Commission member, speaking before the British House of Lords, candidly disclosed the globalist plan a full year ahead of today’s full blown crisis:  

The European Union should do its best to undermine the homogeneity of its member states, because the future prosperity of many EU states depends on them becoming multicultural, [adding]… migration is a crucial dynamic for economic growth in some EU nations however difficult it may be to explain this to the citizens of those states.

The ruling elite intentionally pursued a horribly violent, criminally inhumane policy that knowingly would create dire conditions in war ravaged nations that would ensure that hordes of fleeing, displaced outsiders flood into nearby nations and eventually begin spilling over into Western countries to specifically create the racial and religious divide using the deceptively benign excuse of “multiculturalism.” In turn, the elite can exploit a new source of cheap slave labor that results in bringing down wages across the boards for workers. The globalist agenda is all about raising profits at the expense of human beings, inducing conflict, crisis and civil unrest amongst different population groups that in turn only opens the door for increased government oppression. This self-feeding, circular dynamic of the Hegelian dialectic combined with the divide and conquer strategy simultaneously moves nations closer toward the ultimate globalist agenda of a one world government. Enter the final diabolical piece to this horror show, the so called “free trade” agreements TPP and TTIP that will totally undermine and completely destroy whatever national sovereignty is left and their sweet dream becomes our nightmare come true.

Only by becoming aware of the pervasive grip that globalists wield in promoting their emerging New World Order can we citizens of the world come together to make every effort to thwart the elite’s sinister design. A good start is crushing the trade agreements. The Trans-Pacific Partnership was recently agreed upon by the twelve trade ministers representing the nations involved. Within about four months it will reach US Congress for the all-important vote to ratify or not. Fortunately numerous organizations have long been admirably and actively opposing the trade agreements and will welcome all the help and support we can give them. Since they’ve been toiling away in the trenches and already accomplished some remarkable results, let’s learn from their experience and knowledge so that we can cohesively come together to produce optimal results. Citizens from their respective countries need to mobilize as activists and ensure their voice is heard by their governing representatives. Together we must and will stop these Trojan horse enemies dead in their tracks.

Regarding a strategy to best deal with the existing and coming migration crisis and its array of adjunctive issues, the same committed drive and collective resolve we take to generating constructive action to defeat the trade agreements, we must also bring to responding to this formidable humanitarian crisis as well. Attempting to resolve the complex, multi-tiered issues and challenges facing all citizens, we will need to work in close partnership together with an ever-cognizant awareness as much as we humanly can to transcend the negative, powerfully divisive forces intended to divide, weaken and even break us. We need to come together as open-minded problem solvers recognizing that what we face isn’t a refugee problem or an immigrant problem, nor an outsider vs. insider problem, nor a “him or me” problem. What we collectively face is a shared human problem not of our making that requires a meeting of open, overlapping minds and values. We’ll need to think creatively outside the box both practically and judiciously, as much as possible always with humanitarian understanding and compassion.

Finally, we will need to interface and work with those at all levels of our governing bodies, exercising patience and tolerance when encountering negativity, incompetent bureaucracy and the systemic dysfunction so pervasive in institutional settings. Finally, many of the individuals we encounter hold positions aligned with the elite diametrically opposed to working in our best interests. Again, approach the challenge of finding solutions to our human problems, knowing where there is a will, especially goodwill, it’s always possible there is also a way.

La Turchia, il PKK e lo Stato Islamico

Il conflitto siriano e l’avanzata dello Stato Islamico premono ormai anche sulla Turchia di Erdoğan condizionando sempre più i suoi orientamenti geopolitici. Le posizioni turche sono dipese, e continuano a dipendere, da un’attenta valutazione delle proprie priorità strategiche dovendosi destreggiare tra due minacce altrettanto pericolose per i propri interessi vitali. Se con un occhio i centri decisionali turchi guardano infatti al terrorismo di matrice jihadista, con l’altro non possono ignorare la minaccia decennale proveniente dalle ambizioni curde. Il dilemma sembra dunque essere quello tra il combattere lo Stato Islamico, favorendo in questo modo la causa curda, o declassare la minaccia jihadista al secondo posto concentrandosi sulla trentennale lotta contro i curdi. Tale dubbio strategico sembra aver infettato i centri decisionali turchi almeno fino all’estate del 2015 quando il Partito per la Giustizia e lo Sviluppo (AKP) di Erdoğan ha dovuto affrontare anche una crisi interna legata alla perdita della maggioranza la quale ha necessariamente condizionato le scelte di politica estera.

La di per sé difficile gestione della tregua1 firmata nel 2013 tra Ankara e il PKK è stata progressivamente messa in crisi da due eventi fondamentali, uno esterno alla Turchia e l’altro relativo agli equilibri politici interni, i quali intersecandosi hanno reso sempre più difficili i rapporti tra Ankara e la minoranza curda fino a sfociare nei fatti di Suruc del 20 luglio.2

Il fattore esterno riguarda, come è logico intuire, la guerra in Siria. Proprio quest’ultima ha rafforzato il ruolo dell’Unità di protezione del popolo (YPG), braccio armato del Partito dell’Unione Democratica (PYD), partito indipendentista curdo vicino al PKK fondato nel 2003 nel nord della Siria. L’YPG ha sostanzialmente preso la guida delle operazioni di terra contro lo Stato Islamico in Siria, appoggiato da una coalizione internazionale refrattaria ad intervenire direttamente. Più la guerra in Siria prendeva forma e i curdi consolidavano le proprie posizioni, tanto più le tensioni tra Ankara e i curdi si esacerbavano. Da un lato, le accuse dei curdi nei confronti di Ankara si sono fatte più pesanti e pressanti, arrivando ad accusare i vertici turchi di aver fatto il doppio gioco appoggiando i jihadisti in funzione anticurda; dall’altro, quanto più l’YPG si presentava come il principale braccio armato di terra nella guerra contro lo Stato Islamico, tanto più la preoccupazione di Ankara diventava percepibile fino a raggiungere il suo punto massimo quando l’YPG ha proclamato la nascita dello Stato curdo vicino al confine meridionale della Turchia. Unendo i territori che da Kobane arrivano a Qamishli, il gruppo siriano curdo si è garantito una continuità territoriale la quale rappresenta, de facto, un primo tassello per la realizzazione del grande sogno trentennale curdo. Agli occhi di Ankara una simile entità politico-territoriale, situata per di più lungo i propri confini, non è tollerabile in quanto rappresenta chiaramente un pericoloso polo di attrazione per i curdi che vivono nella Penisola Anatolica.

La situazione così creatasi ha messo Ankara in una posizione scomoda costringendola ad una certa ambivalenza di intenti. Se, infatti, la Turchia non può di certo dichiarare esplicitamente guerra ai curdi, gli unici a farsi carico della lotta contro lo Stato Islamico sul terreno, è tuttavia altrettanto vero che la Turchia non può neanche impegnarsi in una guerra su larga scala contro lo Stato islamico poiché potrebbe essere l’unico vero freno alla costituzione di uno stato curdo al confine con la Turchia. In questo delicato scenario si inseriscono anche i rapporti tra la Turchia di Erdoğan e la coalizione internazionale anti-Stato Islamico capitanata dagli USA.

Fin dal 2014 gli USA hanno cercato l’appoggio della Turchia, considerandola il vero pivot militare nella strategia di indebolimento dello Stato Islamico. Pur di ottenere il sostegno turco e soprattutto le basi militari turche da cui attaccare le postazioni dello Stato Islamico, gli USA sembrano aver ceduto sulla possibilità che Ankara continui, senza troppe proteste da parte della comunità internazionale, la sua guerra su due fronti. La base militare di Incirlik sembra essere stata dunque barattata idealmente con una sorta di “chiudere gli occhi” in riferimento alla reale strategia di Ankara e materialmente con l’accettazione della richiesta turca di una No-fly zone nel nord della Siria. La No-Fly Zone, lunga 90 km e profonda circa 50, consentirebbe alla Turchia di raggiungere due principali obiettivi: da un lato ridurre la potenza militare di Assad, unico in campo a detenere una forza militare aerea, e dall’altro la zona cuscinetto così creata eviterebbe l’ulteriore avanzata dei miliziani curdi siriani dell’YPG volta a ricongiungere nuovi cantoni alla striscia di territorio già controllata. Sebbene celata dietro ragioni umanitarie legate soprattutto alla questione dei profughi siriani, la No-fly Zone permetterebbe, infine, alla Turchia di avere maggiore peso politico nel momento in cui si dovrà ricostruire la nuova Siria.

La delicata partita che si gioca tra i curdi e la Turchia di Erdoğan potrà, come è logico intuire, rafforzare, piuttosto che indebolire, le posizioni dello Stato Islamico. Quest’ultimo uscirebbe, in definitiva, come il grande vincitore nello scontro tra la Turchia e i curdi, traendo enormi vantaggi da un rinnovato clima di instabilità nelle regioni della Turchia a maggioranza curda. Lo Stato Islamico, infatti, direttamente minacciato sul terreno dall’YPG, vedrebbe in un simile scenario una dispersione delle forze nemiche curde su più fronti e soprattutto un rallentamento dei rifornimenti che giungono ai curdi siriani.

La Turchia non può attaccare lo Stato Islamico per non favorire il PKK, né dichiarare guerra ai Curdi che contengono l’espansione di ISIS. Ma il grande vincitore dello scontro tra Turchi e Curdi non potrà che essere lo Stato Islamico

Passando invece alle questioni interne, le elezioni parlamentari del 7 giugno e il risultato elettorale ottenuto dal HDP3 hanno significato per Erdoğan la fine, o perlomeno una battuta d’arresto non prevista, del suo sogno di modificare la costituzione così da trasformare la Turchia in un regime presidenzialista puro. Dopo aver sabotato la formazione di un governo di coalizione, il Presidente Erdoğan ha annunciato nuove elezioni anticipate per il prossimo primo novembre. Il presidente turco spera, dopo lo stop di giugno, di poter ottenere il massimo rendimento dalla delicata congiuntura, internazionale e nazionale, che si è venuta a creare.

In particolare, Erdoğan sembra voler sfruttare la difficile situazione esistente tra le varie anime del movimento indipendentista curdo al fine di poter recuperare i voti necessari per ottenere la maggioranza. Benché vi sia, infatti, una base comune tra l’HDP, il PKK e i gruppi curdi siriani, in realtà le tensioni tra tutte queste diverse fazioni non sono meno pericolose di quelle esistenti in generale tra i curdi e i turchi. Il PKK rischia di essere emarginato dai successi dell’YPG siriano ma anche di essere considerato un fattore meramente destabilizzante se paragonato al più pacifico HDP; la tenuta di quest’ultimo, reo, secondo i gruppi più estremisti, di aver mediato la tregua del 2013, è invece messa in pericolo dalla crescente instabilità nelle regioni a maggioranza curda a causa della ripresa della lotta da parte del PKK. In sostanza, la situazione creatasi pare fare il gioco di Erdoğan in quanto sembra potersi prospettare un possibile indebolimento dell’HDP e un conseguente recupero per l’AKP dei voti persi a giugno. Ma il partito di Erdoğan sta cercando di attingere voti anche da un altro bacino elettorale: il vero obiettivo degli F16 schierati contro lo Stato Islamico e le postazioni curde sembrerebbe essere in realtà, non tanto l’annientamento militare dei terroristi, quanto il recupero dei voti dei nazionalisti turchi persi dall’AKP a favore dell’MHP, il partito ultranazionalista turco. Occorre sottolineare a tal riguardo che in Turchia una forte maggioranza dell’opinione pubblica vede nel PKK una minaccia alla sicurezza superiore rispetto a quella proveniente dallo Stato Islamico.

La ripresa della lotta armata del PKK e gli F-16 schierati in Siria dovrebbero garantire a Erdoğan il recupero di voti nazionalisti e, con essi, della maggioranza parlamentare necessaria a modificare la Costituzione e introdurre in Turchia un sistema presidenziale puro.

La Turchia, insomma, è chiaramente schierata su due fronti: se da un lato attacca lo Stato Islamico, dall’altro non perde di vista la minaccia curda che si fa sempre più pressante. I curdi, infatti, difficilmente si lasceranno sfuggire l’occasione, oggi concreta più che mai, di realizzare il sogno di un Kurdistan unito e indipendente. L’impressione è dunque che Erdoğan stia sfruttando la situazione in Siria a proprio vantaggio in funzione anticurda sia all’esterno, contro la formazione di uno stato curdo unito, sia all’interno, contro lo straordinario risultato elettorale raggiunto dall’HDP. Gli effetti sull’intero contesto regionale di questo “secondo fronte” di guerra, sempre più caldo e carico di incognite a livello interno, non possono essere trascurati. Emblematico in questo senso il tragico attentato che ha avuto luogo ad Ankara il 10 ottobre 2015. La situazione regionale, già fortemente precaria e instabile, è ora esposta ad un ulteriore pericolo di escalation. È infatti evidente che nello scontro tra Turchia e PKK sia in gioco non soltanto l’evolversi di una guerra civile iniziata nel 1984 quanto piuttosto il futuro stesso della lotta contro lo Stato Islamico.

NOTE:

1È sicuramente innegabile che i limiti del cessate il fuoco del 2013 fossero già evidenti prima che la situazione siriana provocasse nuove tensioni. Una delle condizioni della tregua era che i miliziani del PKK abbandonassero la Turchia stabilendosi in Iraq; in cambio il governo turco avrebbe dovuto portare avanti alcune riforme costituzionali e provvedere ad una sorta di amnistia. L’esecuzione di questi passaggi è avvenuta lentamente e tra la sfiducia reciproca delle parti; di fatto non tutti i miliziani si sono ritirati dal territorio turco e l’amnistia non è mai stata promulgata così come non sono mai state portate avanti le riforme politiche richieste dai curdi. Inoltre, PKK e governo di Ankara, non hanno mai cessato di scambiarsi accuse reciproche di violazione degli accordi.
2 Il 20 luglio la città di Suruc, città al confine con la Siria a maggioranza curda, è stata scossa da un attacco suicida. L’attentato è stato apparentemente organizzato dallo Stato Islamico ma i curdi hanno accusato il governo turco di aver supportato i jihadisti. L’accusa è ormai sollevata dai curdi da mesi; l’attentato a Suruc non è stato altro, infatti, che la scintilla che ha dato il via formale a quel processo di accuse e recriminazioni reciproche tra il PKK e Ankara che fino all’estate del 2015 era spesso comparso soltanto fra le righe. I concitati eventi che ne sono seguiti, la risposta armata del PKK a Ceylanpinar e le successive contromosse turche, hanno definitivamente posto fine al cessate il fuoco provvisorio firmato da Ankara e dal PKK nel 2013.
3 Il PHD, il partito che si batte ormai da anni per l’uguaglianza dei diritti politici della minoranza curda, ha raggiunto il 13% nelle elezioni, superando quindi la soglia di sbarramento del 10% pensata proprio per evitare l’entrata in parlamento dei partiti filo-curdi.