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vendredi, 13 février 2009

Manifestation à Nagasaki contre la venue d'un navire de guerre américain

Japon: manifestation à Nagasaki contre la venue d'un navire de guerre US

AFP 5/2/2009 : "Des centaines de Japonais ont manifesté jeudi contre la venue d'un navire de guerre américain dans la ville martyre de Nagasaki, ravagée par une bombe atomique larguée par les Etats-Unis en 1945.

L'USS Blue Ridge, le navire-amiral de la 7e Flotte américaine basé dans le port de Yokosuka (région de Tokyo), est venu accoster à Nagasaki officiellement pour promouvoir l'amitié nippo-américaine. Mais des centaines d'habitants de la ville, y compris des survivants du bombardement atomique, ont accueilli le navire de 19.600 tonnes en criant leur hostilité à cette escale. "Nous ne voulons pas voir de drapeau américain dans ce port tant que les Etats-Unis n'auront pas décidé d'abandonner les armes nucléaires", a déclaré à l'AFP un responsable de la ville de Nagasaki, Osamu Yoshitomi. Le maire de Nagasaki et le gouverneur de la préfecture ont refusé de participer à une cérémonie de bienvenue, après avoir demandé, en vain, aux autorités japonaises et américaines d'annuler la visite. Le navire doit repartir lundi.

Les Etats-Unis ont de nombreuses bases et plus de 40.000 hommes stationnés dans l'archipel, au nom de l'alliance conclue au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Un accord bilatéral de 1960 stipule que les autorités municipales n'ont pas le droit de refuser l'accostage d'un navire de guerre américain dans leur port. Le maire, Tomohisa Taue, a affirmé que cet accostage refroidissait l'enthousiasme de nombreux survivants de la bombe atomique, qui espèrent un geste du président Barack Obama en faveur de l'abandon des armes nucléaires. "Nagasaki ne peut accepter une escale qui réveille l'anxiété dans une ville frappée par une bombe atomique", a-t-il souligné dans un communiqué.

Quelque 70.000 personnes sont mortes lors du bombardement atomique américain de Nagasaki le 9 août 1945, trois jours après qu'une première bombe A ait été lâchée sur Hiroshima (ouest), faisant 140.000 morts. Le Japon a capitulé une semaine après, mettant fin à la Seconde guerre mondiale, mais la nécessité d'utiliser la bombe atomique pour faire plier l'archipel reste très controversée, a fortiori pour le second bombardement sur Nagasaki, jugé complètement inutile par de nombreux historiens."

Mondialisme contre ethnonationalisme

Mondialisme contre ethnonationalisme

Trouvé sur: http://qc.novopress.info/

Image Hosted by ImageShack.usDebout devant le Siegessaule, le monument commémorant les victoires de la Prusse sur le Danemark, l’Autriche et la France durant les guerres qui ont vu naître le second Reich, Barack Obama s’est déclaré lui même, « citoyen du monde » et a parlé d’un « monde debout comme un seul homme ».

Les mondialistes ont applaudi. Et l’élection de ce fils d’une adolescente blanche venue du Kansas et d’un diplomate kenyan est considérée comme l’évènement qui nous a fait entrer dans un nouvel âge « post-racial ».

Nous trompons-nous ? À travers le monde, la plus puissante force du XXème siècle, l’ethnonationalisme - ce créateur et destructeur de nations et d’empires ; cet effort constant des peuples pour créer un Etat-nation où leur foi et leur culture sont dominantes et où leur race ou leur tribu occupent la première place - semble plus manifeste que jamais.

« Le vote reflète les divisions raciales » titrait le Washington Times à propos d’un fait se situant à Santa Cruz en Bolivie. L’article commençait ainsi :

« Le référendum bolivien pour approuver une nouvelle Constitution soutenue par le président de gauche Evo Morales reflète les division raciales entre les descendants des Indiens d’Amérique et ceux des Européens ».

Les provinces où les métis et les Européens sont majoritaires ont voté contre la Constitution. Mais il apparait que les tribus indiennes des montagnes occidentales du pays ont voté massivement pour elle, car celle-ci traite des droits des groupes ethniques.

En 2005 Morales a accédé au pouvoir en étant résolu à redistribuer à sa propre tribu, les Aymara ainsi qu’à d’autres « peuples indigènes » un pouvoir et une richesse qu’il estime avoir été volés par les Européens à leur arrivée, il y a 500 ans à l’époque de Christophe Colomb.

La victoire de Pizzaro sur l’empire Inca est sur le point d’être renversée.

Selon l’article 190 de la nouvelle Constitution, les 36 zones majoritairement indiennes de la Bolivie sont autorisées à « exercer leurs fonctions juridictionnelles selon leurs propres principes, valeurs, culture, normes et procédures ».

La loi tribale est en passe de devenir la loi provinciale et même la loi nationale.

Le gouverneur Mario Cossio de Tarija, qui a voté « non », assure que cette Constitution va créer un « régime totalitaire », contrôlé par une « bureaucratie ethnique ». Ce à quoi Morales réplique : « les Boliviens de souche qui habitent sur ces terres depuis des milliers d’années sont nombreux mais pauvres. Les Boliviens arrivés récemment sont peu nombreux mais riches ».

La Bolivie est en train de se balkaniser, se divisant et étant partagée selon des critères de tribu, de race et de classe. Salué par Hugo Chavez, la Bolivie de Morales n’est pas la seule région où les revendications ethniques, tribales ou raciales partent en guerre contre l’universalisme et le mondialisme.

Après une élection disputée au Kenya, les Kikyu (1) ont subi un nettoyage ethnique de la part des Luo. Au Zimbabwe, les fermiers blancs sont dépossédés de leurs terres à cause de leur lignage. Au Sri Lanka, la rébellion tamoule contre les dirigeants Sinhalese - afin de créer une nation tamoule, une guerre qui a fait des dizaines de milliers de victimes - paraît perdue, pour l’instant.

A l’époque de Vladimir Poutine, les Russes ont écrasé les Tchétchènes, se sont affrontés aux Estoniens au sujet des monuments militaires russes datant de l’époque soviétique, ont eu des différends avec l’Ukraine concernant la Crimée et ont saigné la Géorgie.

Pékin écrase les Ouïghours qui veulent créer leur propre Turkestan oriental et les Tibétains qui cherchent l’autonomie, en envoyant dans ces deux régions des flots de Chinois Hans. (1)

En Europe, les partis populistes anti-immigration, alarmés par la perte des identités nationales, gagnent en respectabilité et en pouvoir. Le Vlaams Belang, parti indépendantiste flamand est le plus grand parti au Parlement belge. Le Parti populaire (3) et le Parti de la liberté sont maintenant les deuxième et troisième formation politique d’Autriche. Le Parti populaire suisse (4) de Christoph Blocher est le plus fort à Berne. En France, le Front National a récemment humilié le gouvernement en récoltant la moitié des votes dans une banlieue de Marseille (5).

Tous sont des ethnonationalistes convaincus. Le diplomate anglais Sir Christopher Meyer a écrit : « Il est inutile de dire que le nationalisme et le tribalisme ethnique n’ont aucune place dans les relations internationales au XXIème siècle ».

Dans le même temps, des institutions internationales, comme les Nations-Unies, le FMI et l’Union Européenne ont perdu de leur prestige. Les Tchèques - dont le président Vaclav Klaus, considère l’U.E. comme une prison des nations - exercent actuellement la présidence de l’U.E. Quand la crise financière a frappé, les Irlandais, Anglais et Allemands se sont précipités pour renflouer leurs banques, tout comme les Américains qui ont sauvé Ford, Chrysler et General Motors laissant Hyundai, Honda et Toyota dans la tourmente.

Cela s’appelle du nationalisme économique.

L’étoile montante du cabinet d’Ehud Olmert, est Avigdor Lieberman. Ce que défend Lieberman, écrit l’American Prospect, c’est « un nettoyage ethnique : comme ce nom effrayant le suggère, le parti Yisrael Beiteinu (qui signifie : “Israël est notre maison”) pense que le million d’Arabes citoyens israéliens doit être expulsé ».

Barack Obama a gagné le vote Afro-américain avec un ratio de 97 % contre 3 % seulement pour John McCain et un ratio de 90 % contre 10 % pour Hillary Clinton durant les primaires démocrates. McCain n’a fait mieux que son prédécesseur George W. Bush uniquement dans les Appalaches, le berceau des descendants des Écossais et des Irlandais.

Dans son article paru dans Foreign Affairs et intitulé Eux et Nous : le pouvoir durable du nationalisme ethnique, Jerry Z. Muller résume ainsi sa thèse :

« Les Américains sous-estiment généralement le rôle du nationalisme ethnique en politique. Mais (…) cela correspond à de tenaces propensions de l’esprit humain. Ce nationalisme ethnique est galvanisé par la modernisation et de lui dépendront les politiques mondiales des générations à venir. Une fois que le nationalisme ethnique a capturé l’imagination des communutés dans une société multiethnique, la désagrégation ethnique ou la séparation est parfois la moins mauvais réponse possible ».

La désagrégation ou la séparation, dit-il.

Sommes-nous vraiment en présence dans une Amérique post-raciale, ou est-ce que notre Amérique multiculturelle et multiethnique est, elle aussi, destinée à se balkaniser et à exploser ?

Par Patrick J. Buchanan
Traduit de l’américain et annoté par G.W. Blakkheim pour Novopress France

(1) L’auteur veut sans doute parler des Kikuyu.
(2) Ethnie majoritaire en Chine.
(3) L’auteur veut sans doute parler du BZÖ ou « Alliance pour le futur (ou l’avenir) de l’Autriche ».
(4) En fait, l’Union démocratique du centre.
(5) Information non confirmée…

jeudi, 12 février 2009

Encore un mauvais coup contre la liberté de recherche et la liberté d'expression

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Encore un mauvais coup contre la liberté de recherche et la liberté d'expression

Trouvé sur: http://www.polemia.com/ 

Aymeric Chauprade, chargé du cours de géopolitique au Collège interarmées de défense (CID, l'ancienne Ecole de guerre) a été brutalement congédié ce matin par le ministre de la Défense Hervé Morin, à la suite d'un article paru dans « Le Point ». Hervé Morin lui reproche d'être l'auteur d'un « texte au travers duquel passent des relents inacceptables » consacré aux attentats du 11 septembre, présentés comme le fruit d'un complot israélo-américain. Aymeric Chauprade vient de publier une « Chronique du choc des civilisations » aux éditions Chronique-Dargau, dont « Le Point » cite quelques expressions choc :

« L'attaque des tours jumelles du World Trade Center de New York et du 
Pentagone par des terroristes préparés par al-Qaïda ? »

« Le nouveau  dogme du terrorisme mondial »,

« Une « version officielle ».

Au World Trade Center, « l'incendie n'a pas été si violent que le prétend la commission d'enquête ».

« L'onde de choc n'a pas pu provoquer l'effondrement. (...) Seule une démolition contrôlée par des  explosifs permet d'obtenir un effondrement aussi rapide et parfait. »

Rien que du politiquement incorrect !

Quelques heures après la parution de cet article, le professeur est débarqué par le ministre de la Défense qui l'explique  :

« J'ai découvert un texte au travers duquel passent des relents inacceptables. Sur onze pages, on nous parle d'un complot israélo-américain imaginaire visant à la conquête du monde. Quand j'ai appris cela mardi soir, j'ai donné pour consigne au général Desportes, le directeur du Collège interarmées de défense [le supérieur de M. Chauprade], de ne pas conserver ce monsieur Chauprade dans son corps enseignant. Il n'a absolument rien à faire à l'École militaire ».

Interrogé par Libération/Secret défense, Aymeric Chauprade, 40 ans, se déclare « stupéfait »:

« On me coupe la tête. Je n'ai eu aucun contact avec le cabinet du ministre, qui n'a pas cherché à m'entendre avant de prendre cette décision à la suite de la parution d'un seul article ». « Très fâché », Chauprade entend se défendre.

Sur le fond de ce qui lui est reproché, il s’explique à son tour :

« Je présente la thèse [du complot américano-israélien], certes de manière avantageuse, mais sans la faire mienne. Je souhaitais mettre en opposition deux façons de voir le monde, sachant que la moitié de l'humanité pense que les attentats du 11 septembre sont le fruit d'un tel complot » et non l'oeuvre des islamistes d'Al Qaïda. »

Dès ce jeudi après-midi, des élèves du CID s'élevaient contre ce qui s'apparente, à leurs yeux, à une « chasse aux sorcières » au nom de « la pensée unique ».

Aymeric Chauprade, qui enseignait cette semaine aux officiers de l'armée marocaine, à Kenitra, sera reçu demain matin par le directeur du CID, le général Vincent Desportes. Il lui a été demandé de cesser immédiatement ces activités et n'assurera donc pas le séminaire « Energie et développement durable » qu'il devait animer ce vendredi. Aymeric Chauprade enseigne au CID depuis 1999 et dirige le cours de géopolitique depuis 2002. (…). [Il est] officier de réserve de la marine. Outre son séminaire, son cours porte sur les méthodes d'analyse géopolitique, destiné à des officiers d'environ 35 ans. Ses activités au CID représente environ un tiers de ses activités et donc de ses revenus. Il est par ailleurs éditeur et auteur de plusieurs ouvrages, dont une « Géopolitique, constantes et changements dans l'histoire » aux éditions Ellipses.

« Il n'a jamais fait de prosélytisme dans ces cours, n'a jamais exprimé sa vision du monde, mais en faisant état de ses fonctions au CID dans ces livres, il engage l'institution militaire avec des thèses qui ne sont pas les nôtres » assure le général Vincent Desportes, qui commande le CID.

Le général Desportes, qui est l'une des têtes pensantes des armées et l'auteur de nombreux livres, s'affirme « intellectuellement en opposition avec les thèses défendues par Chauprade, qui sont assez peu recevables ».

Dans ces livres et ses articles, Chauprade défend une théorie du choc des civilisations, au travers notamment d'une opposition entre l'Europe (incluant la Russie) et l'Islam.

Et « Le Point » de présenter Aymeric Chauprade dans l’introduction de l’article :

« Aymeric Chauprade est un géopoliticien qui ne cache pas ses convictions. Directeur de campagne de Philippe de Villiers aux européennes de 2004, en charge de la Revue française de géopolitique, il est très réservé sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.(…). Il s'est montré critique sur le récent « Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale », ce qui ne manque pas de courage pour un enseignant censé se trouver en phase avec la politique de défense nationale »..

Sources :
http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense
et
http://lesalonbeige.blogs.com/
5/02/09

Correspondance Polémia
05/02/09

« Chronique du choc des civilisations »
http://www.amazon.fr/s/ref=nb_ss_w?__mk_fr_FR=%C5M%C5Z%D5%D1&url=search-alias%3Daps&fieldkeywords=Chronique+du+choc+des+civilisations&x=14&y=19

« Géopolitique, constantes et changements dans l'histoire »
http://www.amazon.fr/Géopolitique-Constantes-changements-dans-lhistoire/dp/2729811222/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1233938778&sr=8-2

Correspondance Polémia

mercredi, 11 février 2009

Retour de la France au sein de l'OTAN: Ankara étudie la demande française...

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Retour de la France au sein de l’Otan : Ankara « étudie avec circonspection » la demande française… : "Dans sa décision de réintégrer le dispositif militaire de l’Alliance atlantique, Sarkozy n’avait sans doute pas prévu qu’il devrait recevoir le blanc-seing de la Turquie… Par la voix de son ministre des affaires étrangères, Ali Babacan, le gouvernement turc vient en effet de déclarer qu’il est « toujours en train d’évaluer » la demande française de retour dans le commandement de l’Organisation. « Les modalités (d’un retour de la France) sont en train d’être discutées au sein de l’Alliance atlantique. Est-ce qu’il y aura un vote (des pays membres) ou pas, on ne le sait pas encore », a expliqué M. Babacan samedi à la presse turque. Il a précisé que le retour de la France dans l’alliance occidentale « est plutôt une affaire politique que légale. La plupart des alliés de l’Otan y voient une décision positive, mais nous sommes toujours en train de l’évaluer », laissant entendre que gouvernement turc pourrait s’y opposer si Paris continuait de freiner l’entrée d’Ankara dans l’UE. Soucieux d’engranger les voix du camp national, Nicolas Sarkozy avait fait du non à l‘entrée de la Turquie dans l’UE l’un des thèmes de sa campagne pendant la présidentielle de 2007, prônant à la place un « partenariat spécial », dont Ankara ne veut pas entendre parler. Pendant sa présidence tournante de six mois, de juillet à décembre 2008, le président français avait néanmoins accepté d’ouvrir deux nouveaux chapitres de la candidature de la Turquie, portant leur nombre à 10 (sur 35). Un geste considéré comme tout à fait insuffisant par la partie turque, qui, réponse du berger à la bergère, pourrait s’opposer aux demandes françaises de réintégrer le commandement militaire de l’Otan…" Source

Gaza: Blocus des hydrocarbures de Palestine

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Gaza : Blocus sur les hydrocarbures de Palestine

Trouvé sur: http://ettuttiquanti.blogspot.com/

Rivarol n°2889, 23/01/2009 : "Le sacre d'Obama — qui n'a pas une fois évoqué le Proche-Orient dans son discours d'investiture —ne devant en aucun cas être obscurci par les fumées des dévastations de Gaza, Israël décrétait un cessez-le-feu à la veille du grand événement et procédait le 20 janvier à l'évacuation de ses blindés. Ce qui ne change rien au fond du conflit, qui est le refus de l'entité sioniste de voir se constituer un Etat palestinien viable. Et pour cause.

Selon Oil & Gas Investing, le gouvernement palestinien parvenait à la fin des années 90 du XXe siècle à un accord avec le groupe British Gas (BG) afin d'effectuer des forages de pétrole et de gaz en Méditerranée. En 1999, Noble Energy, société basée à Houston, découvrait, pour le compte d'Israël, du gaz au large d'Ashkelon, dans les eaux territoriales israéliennes. Au même moment, BG annonçait que d'importantes réserves énergétiques venaient d'être repérées au large de Gaza. Pour les Palestiniens, cette découverte ouvrait la porte à l'indépendance économique et à la stabilité financière. Elle ne provoqua pourtant qu'envie et convoitise car une Palestine riche en énergie, véritablement autonome, n'était pas dans les intérêts des dirigeants sionistes.

Aussi, en 2005, Israël devait porter un coup fatal à l'industrie palestinienne en choisissant l'Egypte comme fournisseur de gaz pour ses besoins. Pour expliquer ce geste hostile, l'Etat hébreu parla de "sa crainte de voir l'argent versé à la Palestine employé plus tard à financer le terrorisme". Une manoeuvre qui devait détruire complètement l'espoir d'une industrie florissante à Gaza, par la création d'emplois et la perception de taxes par le gouvernement palestinien. «Cette réserve, 0.4 trillion de mètres cubes de gaz naturel, affirmait Triple Diamond Corporation, aurait non seulement permis à la Palestine de couvrir amplement ses besoins énergétiques mais aussi aussi de profiter à l'expansion de son commerce. » Pour parer à cet événement funeste et tenter de faire fructifier ces nouvelles ressources, le gouvernement palestinien approcha British Gas qui obtint du gouvernement égyptien la permission d'exporter ce gaz —pour une période de 50 ans — via le pipeline de Gaza-Al Arish. Hélas, cette fois, ce fut le gouvernement britannique qui mit son veto, demandant à British Gas d'offrir une autre chance à Israël pour l'obtention d'un nouvel accord avec son voisin... Mais Tel Aviv refusa de nouveau tout compromis et l'espoir des Palestiniens s'effondra. L'accord fut abandonné.

On connaît la suite : colonisation sauvage, expulsions sans états d'âme et finalement blocus de Gaza. Fait navrant : entendre certains comparer hâtivement cette situation à l'apartheid sud-africain car, comme peuvent seuls en témoigner ceux qui ont vécu cette période dans la Republik, y étaient alors inconnus les destructions d'habitations au bulldozer, l'arrachage de plantations et de vergers centenaires, la volonté insidieuse d'annihilation de l'autre qui semble aujourd'hui prédominer au Proche-Orient. Cela doit être dit et répété. On apprenait finalement fin 2007 qu'une plainte était portée devant la Haute Cour de Justice israélienne (HCJ 91 32/07 ) contre l'Etat sioniste, concernant la baisse de fourniture d'électricité et de gaz par Israël à Gaza. Dans le même temps, une pétition était déposée par Noble Energy [Méditerranée] à propos de l'approvisionnement d'énergie en sens inverse, c'est à dire de la bande de Gaza vers Israël. Cette requête HCJ 5547/07, qui faisait état d'un certains nombres de multinationales se disputant le droit d'exploiter le gaz situé dans les fonds marins palestiniens - gaz approvisionant donc le marché de la demande israélienne - , passa étrangement quasi inaperçue.

Le 25 décembre 2007, la juge Beinish de la Haute Cour rejetait la plainte, affirmant que l'Etat d'Israël n'était pas tenu de transférer une quantité illimitée de gaz et d'électricité à la bande de Gaza « dans des circonstances où certaines de ces ressources continuent d'alimenter des organisations terroristes dans le but de cibler des civils israéliens ». La résolution 3005 (XXVII) de l'Assemblée Générale de l'ONU confirme, quant à elle, « le principe de la souveraineté de la population des territoires occupés sur leur richesse nationale et leurs ressources ». De même, la résolution 3336 (XXIV) de l'AGONU affirme que l'exploitation « humaine, naturelle et de toutes les autres ressources et richesses des territoires occupés est illégale ». Avec la résolution 32/161 de l'AGONU, Israël est appelé à cesser son exploitation des ressources naturelles dans les territoires occupés palestiniens, réaffirmant que ces ressources appartiennent au « peuple dont les territoires sont encore sous occupation israélienne ».

Au regard de cette évidence choquante, n'est-il pas incroyable que depuis rien n'ait changé ? Le gouvernement d'Ehoud Olmert se croit-il vraiment au-dessus des lois ? N'est-il pas temps pour lui de faire preuve d'un peu moins d'intransigeance, et de plus d'équité, à l'égard d'un peuple qui réclame depuis soixante ans de vivre enfin libre sur sa terre ?

Michelle Favard-Jirard.

mardi, 10 février 2009

Colloque sur la géopolitique du Moyen Orient à Paris

Samedi dernier : un intéressant colloque sur la géopolitique au Moyen Orient à Paris...

persis1.jpgSamedi dernier, se déroulait à Paris un colloque fort intéressant consacré à la géopolitique au Moyen Orient et au rôle de l’Iran dans celle-ci. Le thème exact était : « De la Perse royale à l’Iran révolutionnaire : le jeu d’échecs planétaire ».

 

Organisé par le Mémorial des Rois, fondation présidée par notre ami Chahpour Sadler qui regroupe de nombreux partisans de la dynastie impériale iranienne, ce colloque reçut les contributions de véritables spécialistes tels que les professeurs Jean Haudry et Charles-Henry de Fouchecour, de fins connaisseurs de l’Iran comme André Pertuzzio et Joseph-Antoine Santa Croce, et de géopoliticiens comme Robert Steuckers et Laurent Artur du Plessis.

 

Le Général Gallois fit une remarquable intervention, retransmise sur écran géant, rappelant le rôle néfaste, pour ne pas dire criminel, de Valéry Giscard d’Estaing dans la promotion de l’Ayatollah Khomeiny (exilé en France) et la chute du Shah d’Iran. Chute qui a engendré l’instauration du régime islamiste et la déstabilisation de l’ensemble du Proche et du Moyen Orient. Le monde paye encore, trente ans plus tard, l’inconséquence politique de ce valet de l’Amérique qu’était Giscard.

 

Il y a des vérités qui sont bonnes à rappeler. Ce colloque fut l’occasion d’en rappeler une, une vérité qui, à elle seule, résume la politique à courte vue des libéraux…

 

Nous reviendrons sur ce colloque dans le prochain numéro de la revue Synthèse nationale.

Trouve sur: http://synthesenationale.hautetfort.com/

 

08:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : géopolitique, iran, moyen orient | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Déclaration d'Aymeric Chauprade

Aymeric Chauprade : ”Le petit clan qui, au coeur de la Défense, défend des intérêts étrangers, essentiellement américains, va devoir s’inquiéter”

images.jpgSource : SECRET DEFENSE

 Aymeric Chauprade, expert en géopolitique et enseignant au CID, qui a été congédié jeudi par le ministre de la Défense après la parution d’un texte contestant ce qu’il appelle “la version officielle” des attentats du 11 septembre, va attaquer en justice le ministre de la Défense, Hervé Morin. Son avocat devrait préciser cette semaine la nature de la plainte. “Une riposte juridique est engagée”, dit-il. Ce samedi, Chauprade assure n’avoir toujours eu aucun contact avec le cabinet du ministre, afin de pouvoir s’expliquer.

 “J’ai désormais les mains libres pour m’exprimer. Le petit clan qui, au coeur de la Défense, défend des intérêts étrangers, essentiellement américains, va devoir s’inquiéter”, menace-t-il.

 Aymeric Chauprade, 40 ans, a été reçu vendredi matin par le général Vincent Desportes, commandant du Collège interarmées de Défense. Au cours d’un entretien “très courtois” d’un quart d’heure, le général lui a signifié la fin immédiate de sa collaboration. Chauprade a demandé à ce que son renvoi lui soit notifié par écrit. Les autres interventions de Chauprade dans des organismes de la Défense, comme l’IHEDN, l’Emsom (troupes de marine) et le Cesa (armée de l’air), devraient également être annulées. Il devait par exemple embarquer le 20 février sur le navire-école Jeanne d’Arc pour une série d’interventions auprès des élèves-officiers de la Marine, entre Djakarta et la Réunion. La Marine l’a averti d’un “changement de programme brutal”.

Interrogé par Secret Défense sur le fond de l’affaire, c’est-à-dire les attentats du 11 septembre, Aymeric Chauprade maintient ses affirmations qui rejoignent celles des complotistes, visant à dédouaner l’islamisme radical pour en attribuer la responsabilité aux Américains ou aux Israéliens : “On a le droit de ne pas savoir (qui est à l’origine des attentats). Je ne suis pas convaincu par le version officielle. J’ai en effet présenté de manière crédible les thèses alternatives. Mais je donne la version officielle - que tout le monde d’ailleurs connait - dans une chronologie. J’ai des doutes importants, mais cela ne veut pas dire que je crois que les responsables sont des éléments des services américains ou israéliens. Je ne tire pas de conclusions, je m’interroge”.

Commentaire du Pacha : Complot et brutalité.

La thèse présentée par Aymeric Chauprade dans son livre “Chronique du choc des civilisations” alimente tous les fantasmes complotistes. Elle n’est, à mes yeux, absolument pas recevable et j’ai eu l’occasion de le lui exprimer. Les opinions politiques (proches de la droite dure) d’Aymeric Chauprade, qui n’a jamais mis son drapeau dans sa poche (dans ses livres, ses articles ou ses conférences), n’étaient pas secrètes. Il intervient depuis dix ans dans différentes institutions de la Défense, dont le Collège interarmées de Défense.

La méthode dont use le ministre de la Défense pour se séparer de lui est toutefois d’une grande brutalité, qui risque d’être très mal perçue chez de très nombreux officiers qui ont suivi ses cours. Des témoignages me remontent déjà. C’est exactement le contraire de l’effet recherché…

 

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A LIRE :

Chronique du choc des civilisations

Aymeric Chauprade

Editions Chronique, collection Théma

239 pages, janvier 2009

 

Bankencrisis is ook crisis van de Belgische instellingen

Bankencrisis is ook crisis van de belgische instellingen

Ex: http://www.n-sa.be/
De financiële crisis die reeds enkele maanden aanhoudt is de laatste dagen weer in een stroomversnelling geraakt. Ook nu weer mag de Staat opdraven als redder omdat te ver doorgedreven liberaliseringen de banken op de rand van de afgrond hebben gebracht (en Kaupthing, Fortis,…zelfs in de afgrond). De Vlaamse regering schoot KBC te hulp, meteen het startschot voor een tweede ronde van grandioze verspilling van belastinggeld aan het grootkapitaal. In ongeveer drie maanden tijd hebben de politieke waterdragers van het grootkapitaal het gepresteerd zo maar eventjes 25 miljard euro, (zijnde 1000 miljard oude Belgische franken!!) in de private banken te stoppen. Er wordt overigens niet aan getwijfeld dat de banken in de nabije toekomst opnieuw bij de staat zullen aankloppen. De gevolgen van de financieel-economische crisis die ze zelf hebben veroorzaakt moeten ze nog incasseren.  

Historisch gezien wordt de Kredietbank en haar aanhangsels als zowat de financiële ruggengraat aanzien van de Vlaamse welvaart en industriële ontwikkeling in de 2de helft van de 20ste eeuw. Wat Fortis / Generale Bank was voor belgië, is KBC voor velen, zeker in de brede Vlaamse Beweging, voor Vlaanderen. Reeds voor de oorlog wist de Kredietbank, als voorloper van KBC en opvolger van de ‘Algemeene Bankvereeniging’, een Nederlandstalige burgerij en de voor Vlaanderen typische kleine en middelgrote ondernemingen aan te spreken die zich bij de grote Franstalige banken niet zo thuis voelden. De Kredietbank heeft zo een vorm van cultureel nationalisme weten te gebruiken om er economisch beter van te worden. Deze omkering, waarbij nationalisme instrument voor de kapitalistische economie wordt, sluit nochtans niet uit dat degene die het gebruikt er toch ook in gelooft zoals de Antwerpse voorzitter van de Kredietbank, Fernand Collin, dat destijds bewees. Maar, niet alleen behoorde die Vlaamsgezinde elite in de omgeving van de Kredietbank logischerwijs nooit tot het nationalistische kamp die financieel en economisch gewin zouden opofferen voor één of andere ‘Vlaamse idee’, vandaag de dag is die nationale binding compleet verwaterd of verdwenen. Vlaanderen als begrip en het nationalisme er rond was vooral welkom als het iets kon opleveren. KBC heeft vooral nog steeds het imago een echte Vlaamse bank te zijn. Een imago, maar ook niets meer dan dat…

 

De crisis toont nog maar eens aan dat we over een eigen sterke Vlaamse volksstaat moeten beschikken die het bankwezen naar zich toe trekt en het monopolie over de geldcreatie bezit. Binnen de belgische structuur zitten we opgescheept met ondermeer Waalse politici die niet enkel knecht zijn van het grootkapitaal maar ook geen verantwoording hoeven af te leggen tegenover het Vlaamse volk. Ondermeer PS-politica Onckelinckx verklaarde dan ook niet meteen geneigd te zijn de federale overheid als reddingsboei te laten optreden voor die “Vlaamse” KBC, een bank die zoals eerder gezegd een Vlaams imago heeft. Toen verzekeraar Ethias in de problemen raakte, betaalden de Vlamingen via de federale staatskas evenwel gul mee om deze oogappel van de Waalse PS te redden. Het spaargeld van de gewone Vlaming kan hen vierkant gestolen worden, zij dienen immers enkel hun Waalse bevolking rustig en goed gezind te houden. Enkele maanden na de Fortis-affaire blijkt duidelijk dat de belgische Staat ofwel in de onmogelijkheid, ofwel in de manifeste onwil verkeert om als Staat de Vlaamse burgers en bedrijven te beschermen tegen de kwalijke gevolgen van liberaliseringen op de financiële markten.

Uit een zeer recent rapport van het VN-Bureau voor Drugs en Misdaad blijkt dat interbancaire kredieten betaald werden met geld uit de drugshandel en ander misdaadgeld. Nog voor de overheden met geld over de brug kwamen, werd in de tweede helft van 2008 de vraag naar liquiditeit van het banksysteem in Europa al in belangrijke mate ingelost door drugsgeld dat als enige grootschalige kapitaal direct beschikbaar was. Georganiseerde misdaad en liberaal-kapitalisme zijn onlosmakelijk met elkaar verbonden. De vraag moet gesteld worden of er in het najaar van 2008 grote hoeveelheden misdaadgeld naar Fortis zijn gevloeid.

 

De bankencrisis legde bovendien de totale mislukking van de belgische staat, haar instellingen en haar politieke klasse bloot. De crisis was de spreekwoordelijke druppel voor de regering Leterme. Na maandenlang geklungel en pure onkunde volgde nu het ontslag. Partijpolitieke spelletjes, vooral tussen de Waalse PS en de MR, alsook diverse domme uitspraken en tussenkomsten van individuele politici zijn dagelijkse kost. Schoolvoorbeeld is de Waalse liberaal Reynders, die als gangmaker mag aanzien worden achter de uitverkoop van de grootste bank van dit land aan de Fransen van BNP Paribas. Met een domme uitspraak over nieuwe kapitaalinjecties kelderde hij bovendien nog eens de beurskoers van KBC. De man presteerde het ook nog eens te pleiten voor de oprichting van een openbare “bad bank”, een slechte bank die alle “slechte” kredieten van de private banken zou overnemen zodat de financiële instellingen niet continu onder de dreiging leven om het slachtoffer te zijn van speculatie op de financiële markten. De dreiging en risico’s zouden dan afgewenteld worden op de belastingbetaler terwijl de aandeelhouders op hun beide oren kunnen slapen. Zo’n “bad bank” is een permanent zwaard van Damocles boven de overheidsfinanciën.

 

Eind 2008 kwam de federale regering al KBC ter hulp maar pas nadat de typisch belgische wafelijzerpolitiek werd bovengehaald. KBC met haar Vlaams imago kon enkel geld krijgen van de overheid indien ook steun werd verleend aan Sonaca, telg uit de Waalse vliegtuigindustrie. De nieuwe eerste minister Van Rompuy blinkt samen zijn “nieuwe” regering al evenmin uit in veel daadkracht. De federale politiek zit in een complete impasse op het moment dat de Staat als enige instelling de facto orde op zaken zou moeten stellen. In de voorbije maanden is er niet één politicus in belgië opgestaan die krachtdadig het roer in handen neemt, integendeel. Men lijkt zich in de regeringen en parlementen niet bewust van de situatie, men doet de ene domme publieke uitspraak na het andere dwaze voorstel, men speelt naar hartelust partijpolitieke spelletjes. Op geen enkel moment is er werk gemaakt van een duidelijk en globaal plan ter bestrijding van de crisis, men loopt de feiten achterna en pleegt wat oplapwerk. Fortis werd korte tijd genationaliseerd en daarna verpatst aan de Fransen, bij Dexia verkreeg de overheid aandelen in ruil voor staatssteun, bij KBC gaat het over achtergestelde leningen van zeer lange duur. Men pakt bank per bank aan, telkens op andere wijze en zonder fundamentele oplossingen.

 

En dit alles is nog het minste! Het ergste van de ganse situatie is dat de regeringen in feite zijn overgegaan tot pure diefstal van belastinggeld op zeer grote schaal. Het zijn dus niet enkel politieke klungelaars, het zijn gewoon criminelen. Zo heeft bijvoorbeeld de Vlaamse overheid van bendeleider Peeters reeds 2 miljard euro in KBC gestopt en houdt het nog eens 1,5 miljard klaar. Vlaanderen was net schuldenvrij, en moet nu opnieuw gaan lenen. Maar de overheid –zowel de Vlaamse als de federale- krijgt niets van macht, controle of zelfs inspraak in ruil voor die inbreng van belastingsgeld! Er verandert dus niets aan de bestaande aandeelhoudersstructuur in KBC, kortom de staat redt een private onderneming van de ondergang en geeft dus een cadeaucheque aan de aandeelhouders die gespaard worden, zonder dat die laatsten zelf een financiële inbreng doen ter redding van hun bank. Voor wie nog enigszins geloofde dat het parlement als hoeksteen van de liberaal-democratie hier enige zeggingsschap in heeft of had is er aan voor de moeite: zonder enige discussie of parlementaire afspraken zijn de bendes van Leterme / Van Rompuy en van Peeters met belastingsgeld overgegaan tot depannage van private banken. In maart 2008 bedroeg de beurswaarde van de drie grote banken Fortis, KBC en Dexia gezamenlijk nog bijna 81 miljard euro. De overheid verkwanselde blindelings nog eens 22,4 miljard euro aan deze drie (naast 1,5 miljard voor Ethias). Uiteindelijk hebben Fortis, Dexia en KBC in januari 2009 nog een gezamenlijke beurswaarde van iets meer dan 9 miljard euro! In nauwelijks 4 maanden tijd hebben de politieke plutocraten een belangrijk deel van het sanerings- en besparingswerk in de overheidsfinanciën van de afgelopen 15 à 20 jaar ongedaan gemaakt!

 

Aan Vlaams-nationale zijde is het ondertussen armoede troef inzake antwoorden en voorstellen betreffende deze crisis. Buiten wat oppervlakkig geklaag over de –uiteraard schandalige- uitverkoop van Fortis aan de Fransen van BNP Parisbas is er weinig te beleven. Sommigen stelden samen met Luc Van der Kelen van Het Laatste Nieuws al tevreden vast dat Vlaanderen dankzij de KBC-crisis en het “snelle optreden” van de bende rond minister-president Peeters bewezen heeft belgië niet meer nodig te hebben! Dat het in werkelijkheid om het zuiverste bewijs gaat dat dit officiële Vlaanderen de facto een belgië in het klein is, daar ging men gemakshalve aan voorbij! Indien men aan Vlaams-nationale zijde écht “Vlaams geld in Vlaamse handen” wil, dan is het hoog tijd om de neoliberale dogma’s van vrije marktwerking voorgoed achterwege te laten! N-SA herhaalt dat de enige oplossing ligt in een verregaande vernieuwing van het banksysteem waarbij ook definitief gebroken wordt met de renteslavernij, woeker en speculatie. Wij wensen geen “bad bank”, wij willen geen zoveelste schijnnationalisering, om een Fortis Morgana door de storm te loodsen. De doorgevoerde schijnnationalisaties hier en elders in Europa laten de bankiers gewoon aan het roer, om het schip nadien weer cadeau te doen aan nieuwe speculanten. Het is niet meer dan logisch dat een Staat die kapitaal in de banken inbrengt, er ook zelf het beheer van overneemt. Ons pleidooi voor het nationaliseren van de banken wordt ten andere ondersteund door de pleidooien voor –weliswaar tijdelijke- nationalisaties vanwege diverse economen (de Leuvense prof Paul de Grauwe, Nobelprijswinnaar Paul Krugman in de NYTimes, Prof. Willem Buiter,…).

Een openbaar statuut kan in elk geval een waarborg bieden tegen wild speculerende bankiers en tegen riskante operaties met onze spaargelden en pensioenen. Een openbaar statuut maakt stringente regels mogelijk. Geen mandaten in private raden van beheer voor de bestuurders. Geen cumul. Afgebakende bezoldiging voor de bankleiding, zonder gouden parachutes. Een controlecomité met vertegenwoordigers van corporaties, sociale organisaties en klanten, en met vetorecht in strategische beslissingen. Oprichting van een Corporatie voor het Bankwezen ter vervanging van de Commissie voor Bank- en Financiewezen (CBFW), en die de financiële stromen tussen de banken en spaarkassen in kaart brengt. Oprichting van een Vlaamse openbare Volksbank met goedkopere dienstverlening. Een openbare Vlaamse volksbank is ook een waarborg om de opbrengsten ervan terug in de gemeenschap te investeren: in sociale woningbouw, energiebesparing, de zorgsector, duurzame economie. Bovendien moet deze Vlaamse Volksbank opnieuw de bevoorrechte schuldeiser van de staat en de gemeenten worden. Vandaag eisen privébanken hoge interesten op de overheidsschulden. Het is natuurlijk gemakkelijker die schuld te heronderhandelen met een overheidsbank.

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Angriff der neuen Linke

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Schwab, Jürgen
Angriff der neuen Linken
[200 216]
€ 19,80

Eine Herausforderung für die nationale Rechte



368 Seiten
Klappenbroschur
53 Abbildungen
Personenverzeichnis
ISBN-13: 978-3-89180-082-9

Kurztext:

Der frühere SPD-Vorsitzende Oskar Lafontaine hat mit der aus der SEDNachfolgepartei PDS hervorgegangenen ›Die Linke.PDS‹ gemeinsame Sache gemacht. Er wirkt nun – oft mit nationalen Tönen – als Türöffner für die Altkommunisten Gysi und Bisky in Westdeutschland und hat bei den letzten Landtagswahlen der neuen Linken bereits zum Einzug in mehrere westdeutsche Landtagsparlamente verholfen.

Die immer mehr in Armut abgleitenden Deutschen werden verstärkt nach politischen Alternativen suchen. Für die Parteien der nationalen Opposition wird es darum gehen, vor allem die Täuschungen der Linkspartei zu entlarven und die Wähler, die dorthin abgewandert sind, wieder zurückzugewinnen.

Hierzu müssen diese Wähler erkennen, daß sich die sozialstaatlichen Versprechungen von Lafontaine, Gysi und Bisky nicht in einem ›Weltstaat‹ oder in einer ›internationalen Ordnung‹ erreichen lassen, sondern nur in einem deutschen Nationalstaat, der in einen autarken europäisch-russischen Großraum einzubinden ist.

Klappentext:

Die neue Partei DIE LINKE hat sich 2007 durch eine Vereinigung aus ›Linkspartei.PDS‹ und ›Wahlalternative Arbeit und soziale Gerechtigkeit‹ (WASG) gebildet. Sie versucht, sich nun auch im Westen der Republik auszubreiten. Mit dem Einzug in die Landesparlamente von Bremen, Hamburg, Niedersachsen und Hessen konnten Lafontaine & Co. bereits erhebliche Erfolge verbuchen, wenn sie auch in Bayern mit 4,4 Prozent der abgegebenen Stimmen an der 5-Prozent-Hürde scheiterten. Aber 2009 stehen die Chancen gut für einen Erfolg der neuen Linken bei der Landtagswahl im Saarland, wo Oskar Lafontaine ihr Spitzenkandidat sein wird, der die Angst der Wähler vor den Kommunisten in der Partei aufheben soll.

Die neue Linkspartei stößt in die programmatische Lücke vor, die vor Jahren noch von der SPD ausgefüllt war. Nachdem unter der Kanzlerschaft von Gerhard Schröder (SPD) der umfassendste Sozialabbau in der Geschichte der Bundesrepublik zu verzeichnen war – man denke an ›Agenda 2010‹ und ›Hartz-IV‹ –, stellt sie sich nun geschickt um so mehr als die neue soziale Partei und als Wahlalternative für den ›kleinen Mann‹ vor, der sich nach dem goldenen sozialdemokratischen Zeitalter von Willy Brandt oder nach der sozialen Sicherheit der DDR zurücksehnt. Doch das ist von seiten der immer noch tonangebenden Kommunisten Gysi und Bisky Täuschung des Wählers. Lafontaine hat sich diesen Leuten verbunden, die ihn für die Gewinnung nationaler und wertkonservativer Wähler einsetzen.

Viele Wähler der sozialen Unterschicht, die ihren Protest gegen die internationalen Kapitalisten äußern wollen, schwanken nun zwischen einer Stimmabgabe für NPD oder DVU einerseits oder Linkspartei andererseits. Für sie kritisiert Lafontaine hin und wieder die vorherrschende Ausländerpolitik und wettert gegen den Turbokapitalismus. Bei Hartz IV-Empfängern und Geringverdienern kommt es gut an, wenn Linkspolitiker die Vermögenssteuer und Erbschaftssteuer erhöhen wollen und die Börsenumsatzsteuer einzuführen gedenken. Dabei entsteht der falsche Eindruck, daß solche nationalen Forderungen innerhalb der neuen linken Partei mehrheitsfähig seien oder in deren Programm stünden. Dies ist ebenso wenig der Fall, wie es keine allgemeine Zustimmung zu gewissen Äußerungen zur Familienpolitik von Lafontaine-Gattin Christa Müller gibt, die 2008 von der Mehrheit ihrer Genossen auf dem Bundesparteitages in Cottbus abgelehnt wurden. In Wirklichkeit steht die Linkspartei insgesamt für eine inländerfeindliche Politik, tritt für weitere ›Zuwanderung‹ und gegen eine Familienpolitik für Deutsche ein.

Notwendig ist mehr als bisher, die soziale Frage als die der Wiederherstellung nationalstaatlicher Souveränität in der Öffentlichkeit zu vertreten: »Sozial geht nur national!« Lafontaine bildet eine große Herausforderung für die nationale Rechte. Diese hat jetzt zu beweisen, ob sie die Zeichen der Zeit erkannt hat: Allein ein moderner, weltoffener Nationalismus kann aus den Sackgassen der EU und des US-Imperialismus hinausführen.

Inhaltsverzeichnis

Vorwort: Warum dieses Buch? 7

1. Woher kommt die Linkspartei? 11
Zur Geschichte der Linkspartei 11
Das schwierige Erbe der DDR 14

2. Wo steht die Linkspartei? 24
Die Vision von der Einheit der Linken 24
Zwei sozialdemokratische Parteien? 39
Regierungsbeteiligung als strategische Falle 48
Linker Spagat zwischen SPD und Kommunisten 58
Was ist links? 66

3. Was will die Linkspartei? 75
Lafontaine – ein Populist? 75
Partei ohne Programm? 96
Weltanschauliche Grundsätze 98
Lafontaine – ein Jünger der Aufklärung 103
Gregor Gysi über die Aufklärung 112
Liberaler oder linker Fortschritt? 115
Interessenwahrer des Ostens 121
Linke Kämpfer gegen den Neoliberalismus 125
Gregor Gysis Verhältnis zum Neoliberalismus 125
Lafontaine: Soziale Geborgenheit statt Neoliberalismus 133
Die Sozialpolitik der Linkspartei 143
Die Bildungspolitik der Linkspartei 156
Die Umweltpolitik der Linkspartei 162
Gregor Gysi über Umweltzerstörung 167
Die Wirtschaftspolitik der Linkspartei? 170
Lafontaine über den Keynesianismus 176
Die Linkspartei zur Eigentumsfrage 198
Lafontaine – ein Sozialist? 202
Der ›Sozialismus‹ des Gregor Gysi 217
Lafontaines Verhältnis zum Nationalstaat 222
Die Linke – Partei der multikulturellen Gesellschaft 245
Lafontaine: Ausländer sind Konkurrenten! 248
Die Frauen- und Familienpolitik der Linkspartei 260
Die Familie – Müller gegen Marx 265
Der Pazifismus der Linkspartei 281
Linkspartei möchte Globalisierung gerecht gestalten 286
Die Weltgesellschaft als revolutionäres Ziel 287
Vom Pazifismus zum Menschenrechtshellizismus 290
Linker Antiimperialismus und Antiamerikanismus 305
Die Existenz Israels als »deutsche Staatsräson« (Gysi) 315
Der Antizionismus des Norman Paech (MdB) 321
Das Verhältnis der Linkspartei zur EU 330
EU-Beitritt der Türkei – die Linke gespalten 333

4. Wie soll die nationale Rechte auf die Linkspartei reagieren? 336
Linke Herausforderung für die nationale Rechte 336
Lafontaines Scheinalternative 345
Nachwort: Querfront – Vision oder Utopie? 352

5. Ein Ausblick in die Zukunft 369

Personenverzeichnis 372

Über den Autor:

JÜRGEN SCHWAB, geboren 1967 in Miltenberg/Main. Diplom-Germanist und Publizist, studierte deutsche Sprach- und Literaturwissenschaften, Kommunikations- und Politikwissenschaft an der Universität Bamberg. Aus seiner Feder stammen die Bücher: Die Meinungsdiktatur – wie ›demokratische‹ Zensoren die Freiheit beschneiden (Coburg 1997), Deutsche Bausteine – Grundlagen nationaler Politik (Stuttgart 1999). Er ist Mitherausgeber von 1848 – Erbe und Auftrag (Graz 1998). Jürgen Schwab fühlt sich der nationalrevolutionären Tradition der Deutschen Burschenschaft (DB) verpflichtet.

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dimanche, 08 février 2009

Le libéralisme contre la culture et la mémoire: l'exemple de l'Italie

LE LIBERALISME CONTRE LA CULTURE ET LA MEMOIRE : L’EXEMPLE DE L’ITALIE


L’Etat a décidé que la culture n'était plus un investissement coûteux, mais un revenu financier direct et immédiat. "Pour la première fois, explique l'écrivain Giorgio Van Straten, le budget en tant que valeur absolue arrive sur la scène des idées. C'est l'épilogue d'une révolution politique qui mène de la qualité à la quantité, de la civilisation à la publicité." Au moment où son intervention serait plus que nécessaire, l'Etat frappe la culture au nom de la crise et de la rigueur. (...) Dans les trois ans à venir, les restrictions budgétaires atteindront le record de 1 milliard d'euros. L'Italie, qui détient 60 % des œuvres de l'art antique occidental, sera dans l'incapacité d'entretenir son patrimoine. La Toscane compte à elle seule 615 musées, soit un musée pour 6 000 habitants, le record planétaire absolu. Florence accueille trois des dix œuvres d'art les plus connues au monde, sept des galeries les plus visitées d'Italie, cinq des trente musées les plus fréquentés d'Europe. Un étranger sur deux vient en Italie pour découvrir l'art toscan. L'Italie, le pays du G8 le plus riche sur le plan culturel, occupe la dernière place en matière d'investissements. Aucun de ses musées ne fait partie des vingt premiers du monde en nombre de visiteurs ; pas une seule université italienne ne se trouve parmi les 190 meilleures mondiales en termes de ressources disponibles. Au sein de l'UE, l'Italie occupe la 17e place en ce qui concerne les financements attribués à la culture, la 28e pour l'innovation, la 24e pour la formation et la 29e pour la recherche.


En Italie, c'est la première fois qu'une réflexion sur le destin de la culture inspire de la crainte aux interlocuteurs. La nomination, au lendemain de l'annonce des restrictions, de Mario Resca, ancien dirigeant de McDonald's, comme "supermanager" à qui le ministre de la Culture a demandé d'imiter le modèle du Louvre à Abou Dhabi, n'est qu'une goutte d'eau. En réalité, dans la politique contemporaine, la place de la culture – qui est la source même du savoir – est déjà occupée. "Il y a déjà la télévision commerciale et la publicité, précise Aldo Schiavone, président de l'Institut supérieur de sciences humaines. ''Nous sommes à la fin d'un long processus de 'déséducation' : l'histoire de l'art est devenue un prétexte pour le tourisme et les spéculations immobilières ; le passé culturel, un vecteur de crédibilité pour une classe politique qui a perdu tout son prestige à l'étranger. Ce n'est plus notre culture qui est en jeu, mais notre démocratie.''"


"Une classe dirigeante médiocre, renchérit Mario Lolli Ghetti, le directeur du Patrimoine de la Toscane, survit si elle réduit le pays à son propre niveau. Elle présente la culture comme quelque chose qui doit dégager des bénéfices, pour la vider de son sens. Si même le David de Michel-Ange devient une marque, il n'y a plus de différence entre l'art et le marketing. Dans les institutions de protection du patrimoine, l'âge moyen est de 54 ans. Il y a plusieurs années que l'Etat n'assure plus – et interdit même – le remplacement des intellectuels, qui doivent fournir le ciment de l'unité d'un peuple." »



La Reppublica, janvier 2009

vendredi, 06 février 2009

La Russie et la Chine font entendre leur voix à Davos

LA RUSSIE ET LA CHINE FONT ENTENDRE LEUR VOIX A DAVOS


Chine-Russie


« Réformes structurelles, plan de relance, programmes sociaux, la Chine s’est attaquée aux symptômes de la crise comme à ses racines profondes, assure-t-il. Mais ce long catalogue administré par Wen Jiabao devant les 2500 participants du WEF est aussi une leçon au monde en crise, et au monde qui a généré la crise. Pour lui, celle-ci doit son origine à des "politiques macroéconomiques non appropriées" suivies par des pays consommant trop et n’épargnant pas assez, par des pays n’ayant pas assuré une bonne surveillance de leurs marchés financiers, par des pays dont les agences de notation n’ont pas fait leur travail. Suivez le doigt levé de Wen Jiabao: c’est évidemment aux Etats-Unis que revient la responsabilité du chaos. Alors que la Chine, par sa politique "active et responsable", contribuera à la "croissance et à la stabilité du monde".


Quelques heures plus tard, en ouverture cette fois officielle du Forum, le premier ministre russe Vladimir Poutine a, sur les origines de la crise, fait une analyse quelque peu différente. "On a tendance à concentrer les critiques sur les Etats-Unis, je ne le ferai pas" a-t-il dit. Et pour cause, puisque la Chine et les Etats-Unis forment, selon lui, le couple responsable du déséquilibre, avec d’un côté celui "qui imprime l’argent nécessaire à financer sa consommation excessive" et de l’autre celui qui "fabrique des produits bon marché et encaisse les devises".


Tout oppose l’impassibilité de Wen Jiabao à la tension de Vladimir Poutine, le discours structuré du premier et celui plus décousu du second. Ils en appellent à "la modération", signe éloquent du risque de la voir s’effacer devant l’ampleur des pressions. L’un et l’autre proposent leur catalogue de solutions, qui passent sans surprise par un renforcement de la régulation et de la surveillance du système financier mondial, de nouvelles plateformes de coopération internationale et une redistribution des pouvoirs au profit des économies émergentes. (...)


Wen Jiabao et Vladimir Poutine se répondent encore avec deux proverbes. "C’est en tombant de l’arbre qu’on apprend à marcher" a dit le Chinois. "On se renforce en marchant" a dit le Russe. La crise est donc facteur d’opportunités, aussi. Mais si chacun s’accorde à demander un monde d’après-crise plus respectueux de l’écologie et des nouveaux pouvoirs, nul n’en dessine précisément les contours. Vladimir Poutine propose au surplus un système de sécurité énergétique mondial "entre tous les acteurs de la chaîne" afin d’établir une base normative et juridique qui permettrait d’éviter les crises récemment traversées, et de stabiliser les prix. "Ce serait une création aussi importante que la Communauté du charbon et de l’acier", précurseur de la Communauté européenne. Il exige enfin une moindre dépendance vis-à-vis du dollar et un meilleur contrôle des critères d’émission de la principale monnaie de réserve. »



Le Temps, 29 janvier 2009

jeudi, 05 février 2009

De held van Davos?

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De held van Davos?

Geplaatst door yvespernet op 1 februari 2009

Opmerkelijk nieuwsbericht. Op het Wereld Economisch Forum van Davos is Turks president Erdogan kwaad weggewandeld tijdens een paneldiscussie met o.a. hem en de Israëlische president Shimon Peres. Wanneer Erdogan landde in Istanboel werd hij door een drieduizendtal Turken triomfantelijk onthaald. Waarom werd dit gedaan? Wel, heel simpel, omdat het de man nu eenmaal zeer goed uitkwam. Op geen enkel moment heeft de samenwerking met Israël op het punt gestaan om af te breken, dat zou de militaire elite nu eenmaal nooit aanvaarden.

Israël speelt immers een zeer smerige rol bij de onderdrukking van de Koerden in Turkije en bij het ondersteunen van de machtige Turkse bondgenoot. Denken we maar aan de arrestatie van Öcalan door commando’s van de Mossad of andere voorbeelden van de dubieuze rol van Israël waarbij zij geen enkele last van moraal hebben in de steun voor Turkije:

http://www.wrmea.com/backissues/0499/9904060.html

In 1974 there were rumors of Israeli aid in the Turkish invasion of Cyprus. Since 1975, the Turkish air force has acquired Israeli-made Shafrir air-to-air missiles, and a large selection of other military equipment. During the 1970s the Mossad also was keeping a close eye on the unraveling of civil order in Turkey as right-wing Islamic and nationalist groups clashed with extreme left-wingers, threatening to plunge the country into a civil war and strain Turkey’s relationship with Israel. After the military coup of 1980, however, the love affair resumed. In fact, to maintain it, any mention of the Armenian massacre of 1915 in Turkey is banned from any Israeli government-owned media. And in 1982 Israel’s Foreign Ministry protested a scheduled discussion of the Armenian genocide at an International Conference on the Holocaust and Genocide. [...] For some time it was Mossad that, despite Israel’s warm relations with Turkey, tipped off the PKK leader about Turkish attempts to capture him. This kept him free to harass Israel’s Turkish “friend,” and drive it to seek even closer ties with the Jewish state.

At the same time Mossad, assisted by unit 8200 (Israel’s equivalent of America’s code-breaking National Security Agency), continued tracking Ocalan and his followers in their various Syrian and Iraqi hideouts for many years. The first public mention of that fact surfaced in a 1996 revelation by Turkish authorities after a car bomb in Turkey killed several members of what were believed to be Turkish death squads. In a television interview Turkish Prime Minister Mesut Yilmaz confirmed that Turkish agents had cooperated with Mossad in an unsuccessful attempt on Ocalan’s life in Damascus.

De uiteindelijke arrestatie van Öcalan (zie ook bovenstaand artikel) zou met medewerking van de Mossad gebeuren. Ook Erdogan heeft ondertussen al gezegd dat het helemaal niet de uitspraken of het gedrag van Shimon Peres waren die hebben geleid tot zijn vroegtijdig vertrek. Met Turkse verkiezingen voor de boeg (lokale verkiezingen op 29 maart) heeft Erdogan een groot aantal Turken aan zijn kant gekregen. Voor zijn islamitische achterban is de Palestijnse zaak een goede manier om een basis te versterken. Voor zijn nationalistische achterban heeft hij het eerargument gebruikt, waarbij hij stelde dat de Turkse eer was gekrenkt.

http://business.timesonline.co.uk/tol/business/economics/wef/article5617169.ece

“I did what I had to do,” Mr Erdogan told reporters. “I cannot remain apathetic when it comes to these things, it’s just not in my nature. I am duty-bound to defend the honour of my country.“ Mr Erdogan blamed the debate’s moderator, David Ignatius of theWashington Post, for the incident, although he condemned Mr Peres’s hectoring behaviour on stage. ”My reaction was directed at the moderator. I think that if we have moderation in this way, we won’t really get out of Davos what we all come here to get out of Davos, and it would cast a shadow over efforts to reach peace,” he told reporters at the meeting.

“President Peres was speaking to the Prime Minister of Turkey – I am not just some leader of some group or tribe, so he should have addressed me accordingly. Each of the four speakers in the debate on the Middle East was to have delivered a five-minute speech. Mr Ban, the UN Secretary-General, spoke for eight minutes and Mr Erdogan for 12. Mr Ignatius intervened to silence the head of the Arab League after 12 minutes, but Mr Peres then spoke uninterrupted for 25 minutes, raising his voice, pointing fingers and challenging the other panellists over what they would do in Israel’s position. ”President Peres you are older than I am. Maybe you are feeling guilty and that is why you are so strong in your words. You killed people. I remember the children who died on beaches,” Mr Erdogan said before he was cut off as the debate was due to end. He then stormed out, pursued by a phalanx of bodyguards and crowds of reporters.

De gevolgen voor de Turks-Israëlische relatie zijn dan ook minimaal te noemen. Kijk maar naar de reacties die na het incident zijn gepubliceerd:

Mr Peres said: “I called him up and said, ’Yes, I do not see the matter as personal … and the relations can remain as they are. My respect for him didn’t change. We had an exchange of views — and the views are views.”

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mercredi, 04 février 2009

Erdogans Doppelspiel

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Erdogans Doppelspiel

Der türkische Premier will der EU die Bedingungen diktieren

Von Andreas Mölzer

Beim letzten Besuch des türkischen Ministerpräsidenten Recep Tayyip Erdogan in Brüssel bekam die Europäische Union erneut einen Vorgeschmack auf das, was ihr im Falle einer Mitgliedschaft der Türkei blüht. Vor dem Hintergrund des Gasstreits mit Rußland meinte der islamistische Politiker, wenn bei den Beitrittsverhandlungen das Energiekapitel weiterhin blockiert bleibt, dann hätte dies Folgen für die türkische Unterstützung der geplanten Nabucco-Pipeline. Durch die Nabucco-Leitung soll künftig iranisches Erdgas nach Europa gepumpt werden. Obwohl der türkische Regierungschef wenig später vor den Brüsseler Osmanenfreunden, angefangen von EU-Kommissionspräsident Barroso, einen Rückzieher machte, bleibt ein mehr als schaler Nachgeschmack. Die Europäische Union soll, wenn es nach Ankara geht, in Energiefragen von der Türkei abhängig werden, damit diese die Bedingungen diktieren kann.

Überhaupt hat es den Anschein, daß der EU-Polit-Nomenklatura das Erreichen ihres großes Ziels, die außereuropäische Türkei um jeden Preis aufnehmen zu wollen, wichtiger ist als die Zukunft der historisch gewachsenen Völker Europas. Während sonst, wenn es zu Verstößen gegen die Dogmen und Denkverbote der politischen Korrektheit kommt, der pflichtgemäße Aufschrei nicht lange auf sich warten ließ, blieb es vor einem Jahr, nach der berühmt-berüchtigten Kölner Rede Erdogans auffallend still. Nicht nur, daß der Vorsitzende der islamistischen Regierungspartei den EU-Beitritt seines Landes ohne Wenn und Aber verlangte, vielmehr behauptete er auch, daß Assimilierung ein „Verbrechen gegen die Menschlichkeit“ sei. Mit anderen Worten: Die türkischen Parallelgesellschaften, wie sich in vielen Städten der Bundesrepublik gebildet haben, gelten als schützenswerte Biotope und als Anlaufhäfen für die anatolischen Massen, die nach dem EU-Beitritt Ankaras nach Mitteleuropa strömen werden.

Um welche Größenordnung es sich dabei handelt, beschreibt Peter Scholl-Latour in seinem neuen Buch. Nicht weniger als zehn Millionen sollen es sein, die sich in einer ersten (!) Phase auf den Weg ins Herzen Europas machen werden. In diesem Fall verlören Deutschland und Österreich ihr ethnisches Antlitz, und mit bürgerkriegsähnlichen Zuständen wäre zu rechnen. Angesichts des Ernstes der Lage, damit auch unsere Kinder und Kindeskinder eine Zukunft haben, ist also ein sofortiger Abbruch der Beitrittsverhandlungen mit Ankara dringender denn je.

La invasion israeli de Gaza y los yacimientos marinos de gas

La invasión israelí de Gaza y los yacimientos marinos de gas

La invasión militar de la Franja de Gaza por el ejército de Israel tiene relación directa con el control y la posesión de las reservas estratégicas de gas en la costa.

Esta es una guerra de conquista. Descubiertos en 2000, existen amplias reservas de gas frente a la costa de Gaza.

A la British Gas (BG Group) y a su socio, la Athens based Consolidated Contractors International Company (CCC), de propiedad del libanés Sabbagh Koury y su familia, se les concedió los derechos de exploración del petróleo y el gas por 25 años en un acuerdo firmado en noviembre de 1999 con la Autoridad Nacional Palestina.

Los derechos a los yacimientos de gas en alta mar son, respectivamente, de la British Gas (60 por ciento); Consolidated Contractors (CCC) (30 por ciento) y del Fondo de Inversiones de la Autoridad Palestina (10 por ciento). (Haaretz, 21 de octubre de 2007).

El Acuerdo PA-BG-CCC incluye el desarrollo del campo y la construcción de un gasoducto. (Middle East Economic Digest, 5 de enero, 2001).

La licencia a BG abarca toda la zona marina en alta mar de Gaza, que es contíguo a varias instalaciones de gas de la costa de Israel. (Véase mapa). Cabe señalar que el 60 por ciento de las reservas de gas a lo largo de la costa de Gaza e Israel pertenecen a Palestina. El Grupo BG ha perforado dos pozos en el año 2000: el Marina de Gaza-1 y el Marina de Gaza -2. Sus reservas se estiman por British Gas de ser del orden de 1,4 billones de pies cúbicos, por un valor de aproximadamente 4 mil millones de dólares. Estas son las cifras hechas públicas por British Gas. El tamaño de las reservas de gas de Palestina podría ser mucho mayor.

¿Quién es el titular de los yacimientos de gas?

La cuestión de la soberanía sobre Gaza de los campos de gas es crucial. Desde un punto de vista jurídico, la reservas de gas pertenecientes a Palestina.

La muerte de Yasser Arafat, la elección del gobierno de Hamas y la ruina de la Autoridad Palestina han permitido a Israel establecer un control de facto en Gaza y de las reservas de gas de la costa.

British Gas (BG Group) ha negociado con el gobierno de Tel Aviv. A su vez, el gobierno de Hamas ha sido puenteado en cuanto a la exploración y el desarrollo de los derechos sobre los yacimientos de gas.

La elección del Primer Ministro Ariel Sharon en 2001 fue un importante punto de inflexión. La soberanía de Palestina sobre los yacimientos marinos de gas fue impugnada en el Tribunal Supremo de Israel. Sharon declaró inequívocamente que “Israel nunca comprará gas de Palestina” de Gaza al entender que las reservas de gas en alta mar pertenecen a Israel.

En 2003, Ariel Sharon, vetó un primer acuerdo, que permitiría a British Gas para suministro de gas natural a Israel desde Gaza desde los pozos en alta mar. (The Independent, 19 de agosto de 2003)

La victoria electoral de Hamas en 2006 fue favorable a la desaparición de la Autoridad Palestina, que pasó a estar confinado en Cisjordania, en el marco del mandato de Mahmoud Abbas.

En 2006, British Gas “estaba cerca de firmar un acuerdo para el bombeo de gas a Egipto.” (Times, mayo 23, 2007). Según los informes, el Primer Ministro británico Tony Blair intervino en nombre de Israel con el fin de evitarel acuerdo con Egipto.

Al año siguiente, en mayo de 2007, el Gabinete israelí aprobó una propuesta por el Primer Ministro Ehud Olmert “para comprar el gas de la Autoridad Palestina.” La propuesta de un contrato por 3,5 mil millones de euros, con ganancias del orden de 1,6 mil millones de euros de los cuales 800 millones se destinan a los palestinos.

Tel Aviv, sin embargo, no tenía intención de compartir los ingresos con Palestina. Un equipo de negociadores de Israel fue creado por el Gabinete israelí para bloquear un acuerdo con el BG Group, evitando tanto al gobierno de Hamas y a la Autoridad Palestina:

“Las autoridades de la defensa israelíes quieren pagar con bienes y servicios, y no desean que el dinero vaya al control del Gobierno de Hamas”. (Ibid, )

El objetivo era esencialmente anular el contrato firmado en 1999 entre el BG Group y la Autoridad Palestina bajo mandato de Yasser Arafat.

En virtud de la propuesta de 2007 del acuerdo con BG, el gas de los pozos palestinos de la costa de Gaza iba a ser canalizado por una tubería submarina al puerto israelí de Askalún (Ashkelon). Así se transfería el ontrol sobre la venta de gas natural a Israel.

La operación fracasó. Las negociaciones fueron suspendidas:

“El Jefe del Mossad, Meir Dagan, se opuso al acuerdo por motivos de seguridad, dado que los productos iban a financiar el terror”. (Gilad Erdan, Discurso a la Knesset sobre el tema “La intención de la Vice-Primer Ministro Ehud Olmert para la compra de gas a los palestinos, los pagos servirán de Hamas”, 1 de marzo de 2006, citado en el Teniente General (retirado) Moshe Yaalon, ¿El Futuro de la compra de a British Gas de Gaza amenazan a las aguas costeras de la Seguridad Nacional de Israel? Centro Jerusalén para Asuntos Públicos, de octubre de 2007)

La intención de Israel fue a cerrar la posibilidad de que se paguen regalías a los palestinos. En diciembre de 2007, el Grupo BG se retiró de las negociaciones con Israel y en enero de 2008 cerró su oficina en Israel. (web BG).


Plan de invasión en la mesa de dibujo

El plan de invasión de la Franja de Gaza en virtud de la ” Operation Cast Lead ” se puso en marcha en junio de 2008, según fuentes militares israelíes:

“Según fuentes de la defensa, el ministro de Defensa, Ehud Barak, dio instrucciones a las Fuerzas de Defensa de Israel para preparar la puesta en funcionamiento hace más de seis meses [en junio o antes de junio], a pesar de que Israel estaba empezando a negociar un acuerdo de cese el fuego con Hamas.” (Operation “Cast Lead”: Israeli Air Force strike followed months of planning, Haaretz, 27 de diciembre de 2008)

Ese mismo mes, las autoridades israelíes entraron en contacto con British Gas, con miras a reanudar las negociaciones relativas a la compra de gas natural de Gaza:

“Tanto el Ministerio de Finanzas, con el director general y el Ministerio de Infraestructuras Nacionales con el director general Hezi Kugler Convinieron en informar a BG del deseo de Israel de renovar las conversaciones.”

Las fuentes agregaron que BG no ha respondido oficialmente a Israel sobre la solicitud, pero que los ejecutivos de la empresa probablemente han llegado a Israel hace un par de semanas para celebrar conversaciones con funcionarios del Gobierno.” (Globes online- Israel’s Business Arena, 23 de junio de 2008)

La decisión de acelerar las negociaciones con British Gas (BG Group) coincidió, cronológicamente, con la planificación de la invasión de Gaza iniciada en junio. Parece que Israel estaba ansioso para llegar a un acuerdo con el Grupo BG antes de la invasión, que ya estaba en una avanzada fase de planificación.

Por otra parte, las negociaciones con British Gas se llevaron a cabo por el gobierno de Ehud Olmert con el conocimiento de que había una invasión militar sobre la Mesa de Dibujo. Con toda probabilidad, un nuevo acuerdo postbélico político-territorial de la Franja de Gaza también está contemplado por el gobierno israelí.

De hecho, las negociaciones entre British Gas y los funcionarios israelíes estaban en marcha en octubre de 2008, 2-3 meses antes del comienzo de los bombardeos de 27 de diciembre.

En noviembre de 2008, el Ministerio israelí de Finanzas y el Ministerio de Infraestructuras Nacionales dieron instrucciones a la Israel Electric Corporation (IEC) para entrar en negociaciones con British Gas, para la compra de gas natural a partir de la concesión BG offshore en Gaza. (Globes, 13 de noviembre de 2008)

“El director general Yarom Ariav del Ministerio de Finanzas y director general Hezi Kugler del Ministerio de Infraestructuras Nacionales escribió a la IEC CEO Amos Lasker recientemente, informándole de la decisión del gobierno de permitir que las negociaciones avancen, en consonancia con el marco de la propuesta se aprobó a principios de este año.

El Consejo de la IEC, encabezado por el presidente Moti Friedman, aprobó los principios de la propuesta marco, hace unas semanas. Las conversaciones con la BG Group se iniciará una vez que que la junta apruebó la exención de una oferta. “(Globes de 13 de noviembre de 2008)

Geopolítica y Energía de Gaza

La ocupación militar de Gaza tiene la intención de transferir la soberanía de los yacimientos de gas a Israel, en violación del derecho internacional.

¿Qué podemos esperar a raíz de la invasión?

¿Cuál es la intención de Israel con respecto a las reservas de gas natural de Palestina?

¿Un nuevo acuerdo territorial, con la presencia de israelíes y / o “el mantenimiento de la “Tropas de paz”?

¿La militarización de toda la costa de Gaza, que es estrategia para Israel?

¿La pura y simple confiscación de campos de gas palestinos y la declaración unilateral de la soberanía israelí sobre Gaza y sus zonas marítimas?

Si esto ocurriera, el gas de los campos de Gaza quedarían integrados en las instalaciones en alta mar de Israel, que son contiguos a los a la Franja de Gaza. (Ver Mapa 1).

Estas instalaciones en alta mar también están conectadas a Israel por el corredor de transporte de energía, que se extiende desde el puerto de Eilat, que es la terminal de un oleoducto, en el Mar Rojo hasta el Terminal del puerto de Askalún (Ashkelon), al norte de Haifa, y, finalmente, la articulación a través de un proyecto de oleoducto turco-israelí con el puerto turco de Ceyhan.

Ceyhan es el terminal del oleoducto Bakú, oleoducto transcaspio Ceyhan. “Lo que se prevé es enlazar el oleoducto BTC del gaseoducto Trans-Israel Eilat- Askalún (Ashkelon), también conocido como el Israel Tipline”. (Véase Michel Chossudovsky, La guerra en el Líbano y la Batalla por el Petróleo, Global Research, 23 de julio de 2006)

Enlace con el texto original en inglés: http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=11680

Traducción SODEPAZ.

Global Research Articles by Michel Chossudovsky

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lundi, 02 février 2009

Buy American-clausule Obama verontrust Europa

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Buy American'-clausule Obama verontrust Europa

De Europese Commissie maakt zich zorgen over een clausule in het economische herstelplan van de Amerikaanse president Barack Obama die stelt dat enkel Amerikaans staal en ijzer aangewend mag worden bij de op til staande infrastructuurwerken.

'Indien er een wet wordt goedgekeurd die de verkoop van Europese producten in de Verenigde Staten verbiedt, zullen we niet zomaar toekijken', zei de woordvoerder van eurocommissaris voor Handel Catherine Ashton donderdag.

Het Huis van Afgevaardigden in Washington schaarde zich woensdag achter Obama's plan, dat onder meer grootschalige investeringen in wegen, bruggen, scholen, overheidsgebouwen en andere infrastructuur behelst.

Het plan van de president bevat een aanzienlijke uitbreiding van de 'Buy American'-clausule, die het gebruik van ingevoerd ijzer en staal voor de meeste overheidsopdrachten zou verbieden. De projecten zijn samen tientallen miljarden dollars waard.

Andere producten

De Europese Commissie wacht met haar definitieve oordeel tot de goedkeuring van het plan in de Senaat. Daar zou men zich volgende week over de tekst buigen. Volgens Amerikaanse media gaan er zelfs stemmen op om het 'Buy American'-principe nog uit te breiden naar andere producten.

Grote Amerikaanse bedrijven als Boeing, General Electric en Caterpillar hebben zich tegen de clausule gekant. Ze vrezen Europese vergeldingsmaatregelen. Eurofer, de koepel van Europese ijzer- en staalproducenten, trok reeds aan de alarmbel.

Protectionisme

Ook secretaris-generaal John Monks van de Europese vakbondskoepel ETUC verwees donderdag naar het Amerikaanse plan. In een interventie voor het World Economic Forum in Davos waarschuwde de syndicale topman voor een nieuwe golf van protectionisme in Europa en in de wereld. Hij drong bij de Europese Commissie aan om stappen te ondernemen.


Amerikanen dringen eerst aan op het vrijmaken van de wereldmarkt, ze koloniseren de wereld, veroorzaken vervolgens een economische crisis en wanneer zij nadelen beginnen te ondervinden van de vrije markt sluiten ze hun markt af.

samedi, 31 janvier 2009

Nouvelle contestation de la version officielle du 11 septembre 2001

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Nouvelle contestation de la version officielle du 11 septembre 2001: professeur Aymeric Chauprade

Ex: http://www.toutsaufsarkozy.com/


Du côté de nos élites, un nouvel allié est venu rejoindre la part majoritaire, interloquée et indignée de l’humanité : le professeur de géopolitique au Collège Interarmées de Défense – sis à l’Ecole Militaire – Aymeric Chauprade, souverainiste opposé à tous les impérialismes, et auteur de Chronique du choc des civilisations (imprimé en décembre 2008 et sorti il y a trois jours) un ouvrage abondamment illustré avec 10 pages qui traitent de « la version officielle contestée » du 11 septembre 2001 (pp.14-24).

Il était déjà l’invité d’ Eric Laurent et de Thierry Garcin en 2007 pour un précédent maître ouvrage :
http://forum.reopen911.info/viewtopic.php?id=4277

Je recopie donc quelques passages de ce résumé aux termes soigneusement pesés (l’auteur est en effet chargé d’instruire notre élite militaire, et l’éditeur est réputé pour son sérieux). Parmi les références citées, quelques titres de journaux et de documentaires et quelques noms d’enquêteurs dans le corps du texte, et, à la fin, une courte liste de sites comprenant Complete911timeline (« donne une chronologie critique du 11 septembre et propose des milliers d’articles et de reportages « enterrés» par les grands médias » ), 911Truth.org, Scholarsfor9/11Truth (« rassemble plus de 200 experts et scientifiques »), Reopen911.info (« présente de nombreux articles et répertorie des vidéos, essentiellement américaines » ), et les récents ouvrages de Meyssan (L’effroyable imposture + Le Pentagate, 2007), Griffin (Le nouveau Pearl Harbor, 2006) et Tarpley (La Terreur fabriquée, 2006).

Encarts sur Ben Laden :

« (…) En 1996, Ben Laden déclare ouvertement la guerre aux Etats-Unis. Le Soudan, qui essaie de redorer son blason auprès de l’Occident, après avoir livré le terroriste Carlos aux Français, propose aux Américains de leur livrer Ben Laden. Etrangement, et probablement sous l’influence de la CIA, dont les connexions avec l’islamisme radical restent ambiguës et qui n’entend sans doute pas voir la justice américaine s’y intéresser de trop près, Washington décline deux fois de suite l’offre soudanaise ».

« La puissance financière de Ben Laden, des liens secrets probablement conservés avec quelques membres de sa nombreuse et riche famille et les liens importants de cette dernière avec le complexe pétrolier texan (dont la famille Bush ), ont contribué à alimenter la thèse d’une conjuration islamo-américaine, voire islamo-américano-sioniste après le 11 septembre 2001, thèse fondée sur l’idée de la convergence d’intérêts entre des djihadistes soucieux d’accélérer le réveil du monde islamique, des Américains intéressés par le pétrole irakien, et des Israéliens décidés à bouleverser les frontières du Moyen-Orient »

Sur le 11-9, plus précisément.

« Pourquoi les attaques du 11 septembre 2001 ont-elles constitué une accélération foudroyante du choc des civilisations ? Parce que le monde s’est divisé entre ceux qui pensent qu’un formidable attentat islamiste a déclenché une guerre contre l’Occident libéral et démocratique, et ceux qui pensent qu’un machiavélique complot américano-israélien a été le point de départ d’une guerre américaine contre le reste du monde. Une hypothèse qui ne manque pas d’arguments, à défaut de forcément convaincre »

« D’abord, les associations des familles de victime qualifient le texte officiel [rapport final de la commission nationale] de « rapport final de l’omission » ».

« Les théories qui remettent en cause la version officielle s’articulent autour de trois sujets distincts : les attentats contre le World Trade Center, l’attentat contre le Pentagone, l’ambiguïté du renseignement israélien ».

WTC : des tours minées ?

« L’incendie (…) ne peut être responsable de l’effondrement de bâtiments aux structures d’acier. Alors que le Meridian Plazza de Philadelphie, en 1991, a brûlé dix-neuf heures sans s’effondrer, les tours Sud et Nord se seraient respectivement écroulées au bout d’une heure et deux heures d’incendie, ceci quand le Scientific American (octobre 2001) affirme que rien n’a jamais été construit d’aussi solide que le WTC. L’incendie n’a pas été si violent que le prétend la Commission d’enquête, puisque, selon la FEMA (…) le kérosène s’est volatilisé dans l’explosion (…) Le test dit de Cardington atteste qu’un immeuble d’acier résiste à des températures très supérieures à celle de la combustion du kérosène. Le Fire Engineering Magazine, référence dans la science du feu, soutient qu’aucun bâtiment d’acier n’a jamais été détruit par le feu et que l’enquête sur le WTC ne fut qu’une « farce grossière » ».

« Plus troublant encore est le mystère du bâtiment 7 (…) brutalement désintégré à 17h30. Le « FEMA’s Report on the collapse » reconnaît prudemment que « les détails sur les incendies du bâtiment 7 et la façon dont ils ont provoqué l’effondrement sont inconnus ». Mystère qui débouche sur l’étrange M. Larry Silverstein, propriétaire du WTC seulement depuis le 24 juillet 2001 et qui s’était employé à remplacer le personnel d’entretien et de sécurité (…) il avait demandé aux pompiers de « tirer » le bâtiment 7 (terme qui désigne une démolition contrôlée) Or, comment les pompiers de New York, lesquels ne disposaient pas des personnels qualifiés dans le domaine de la démolition contrôlée, auraient-ils pu placer en moins de sept heures les explosifs aux bons endroits dans un bâtiment qui, selon la version officielle, brûlait, quand on sait qu’une implosion préparée demande au minimum deux semaines. Le bâtiment 7 n’était-il pas le centre de contrôle qui aurait servi à la démolition de l’ensemble ? Quelques mois plus tôt, le 23e étage avait été rénové dans le but d’en faire un centre de commande des situations d’urgence pour la mairie de New York. Cet étage (…) pouvait résister à des situations exceptionnelles (…) (et) offrait une vue idéale sur l’ensemble des bâtiments du WTC. Dans Painful Questions, Eric Hufschmid note que la trajectoire des deux avions semblait viser le bâtiment 7, comme si celui-ci émettait un signal d’autoguidage ».

« La thèse des explosifs est illustrée par un autre fait : une carte thermique des gravats du WTC fournie par la NASA montre que, cinq jours après les attentats, la température à l’intérieur des sous-sols du bâtiment 7 et de la tour Sud (où la chaleur est restée piégée) était encore supérieure à la température de fusion de l’acier. Seuls des explosifs comme le C4, qui porte la température à plus de 1600 °C peuvent expliquer la fusion des structures des sous-sols des tours ».

« Quant à l’école de pilotage de Venice (Floride), elle est pointée du doigt pour ses liens historiques avec la CIA ».

« Le matin du 11 septembre, plusieurs simulations militaires pouvant servir de couverture aux attaques eurent lieu (sous le contrôle du NORAD, de l’US Air Force et de la CIA) : il s’agissait de Northern Vigilance, exercice annuel de l’Air Force simulant une attaque russe, qui amena à déplacer les chasseurs patrouillant habituellement dans le Nord-Est vers le Canada et l’Alaska, les exercices Vigilant Warrior et Vigilant Guardian, simulant des détournements d’avions et l’injection de faux signaux d’avions sur les radars, et l’opération Northern Guardian, qui aurait affaibli la capacité de réponse de la base aérienne de Langley ».

LE PENTAGONE

« Les terroristes, qui provoquèrent la mort de plus de 2500 personnes dans le WTC, auraient-ils été assez stupides pour frapper la seule partie vide d’un bâtiment, le Pentagone, où travaillent habituellement 20 000 personnes ? L’aile touchée était en rénovation ; elle devait voir ses murs et fenêtres renforcés face à une attaque d’un missile de croisière ou d’un drone… Pour frapper cette aile en venant de la direction opposée, l’avion (si c’est le vol 11 77) a dû opérer un virage de 270° »

« Lorsque la navette Columbia a explosé à 65 km au-dessus du Texas en 2003, à la vitesse de 19 000 km/h, avec ses sept astronautes, on a retrouvé des lambeaux humains et des débris de l’appareil sur des centaines de kilomètres. Comment expliquer l’absence de débris significatifs et de morceaux de corps dans le cas du vol AA 77 ? (…) Où sont les 60 tonnes des moteurs, du fuselage, des sièges, des bagages et bien sûr des passagers ?. Le drone Global Hawk ressemble à un petit Boeing. Il est silencieux, vole à 18 000 m. d’altitude sans se faire repérer par les radars (les aiguilleurs ne le verraient donc pas venir ; or ils n’ont justement pas vu venir le vol AA 77) et son explosion laisserait, du fait qu’il est composé pour moitié de fibres de carbone et de résine, seulement 2 tonnes de débris. Avec lui, la pelouse du Pentagone ne serait jonchée que de quelques morceaux d’aluminium peu épais, et de fragments de moteur, à l’image de celui que l’on retrouve sur une photo et qui est bien trop petit pour appartenir à un 757.Officiellement, en décembre 2002, l’armée américaine déplorait la perte de deux Global Hawk en opérations, sans que l’on en connaisse la cause (source : Christopher Bolen, reporter)».

LE RENSEIGNEMENT ISRAELIEN

Le troisième volet de la « théorie du complot s’articule autour des arrestations de citoyens israéliens par le FBI juste après le 11 septembre. Le très officiel mémorandum de la Commission nationale sur les attaques terroristes du 11 septembre (rapport de la Commission du renseignement du Sénat américain), intitulé « La Surveillance israélienne des futurs pirates de l’air et des suspects du FBI dans les attaques du 11 septembre et son échec à donner aux Etats-Unis les avertissements nécessaires : le besoin d’une enquête publique » (publié le 15 septembre 2004), rapporte de nombreux faits qui ne peuvent qu’alimenter la polémique.

Que dit ce rapport du Sénat ? Des groupes israéliens (plus de 125 personnes), sous couvert d’espionnage dans le cadre de la DEA américaine (Drug Enforcement Agency), suivaient sur le sol américain les activités des islamistes. Ces « Israeli DEA Groups » se divisaient en cellules (New Jersey, Hollywood en Floride, etc.), toutes basées à proximité des cellules islamistes. Leurs moyens lourds d’écoute (notamment des communications de mobiles) font croire aux auteurs du rapport qu’ils disposaient très certainement des détails précis de l’opération terroriste en préparation. Le principal groupe israélien jouxtait à Hollywood le centre de commande des opérations terroristes (…) Le matin du 11 septembre, juste après le premier impact sur les tours jumelles, plusieurs membres de la cellule israélienne du New Jersey, écoutés par le FBI, se seraient réjouis au téléphone du succès de l’opération.

Le rapport souligne le décalage entre les avertissements vagues donnés par les Israéliens aux Américains dans la deuxième moitié d’août 2001 et la précision des informations dont disposaient certainement les groupes qui évoluaient sur le territoire américain et « tenaient à la culotte » les groupes islamistes ; il s’interroge sur le rôle de la CIA qui semblait protéger ces groupes israéliens et sur l’ambiguïté de la coopération du « renseignement extérieur » avec le FBI, lequel n’hésita pas à placer plusieurs de ces citoyens israéliens incriminés sur la liste des suspects du 11 septembre, au même titre que les islamistes. Mais ces Israéliens ne resteront pas longtemps aux Etats-Unis. Sans doute du fait des pressions de la CIA et de ses relations avec le Mossad, ils seront expulsés libres, vers Israël et l’on ne parlera plus de l’affaire des espions israéliens du 11 septembre, encore moins en France d’ailleurs qu’aux Etats-Unis (…) A cela s’ajoute l’ensemble des spéculations financières étranges, remarquées par la Commission des opérations de Bourse de New York (…) ».

OPERATION SOUS FAUX DRAPEAU ?

« Si l’on fait la synthèse de ces trois volets, chacun ébranlant fortement la thèse officielle, on voit alors s’esquisser une sorte de complot – pas nécessairement à un niveau gouvernemental ou présidentiel, mais associant obligatoirement des composantes du renseignement américain et (ou) israélien – se superposer au complot islamiste. Une conspiration chargée de réussir un attentat sous « faux drapeau » de façon à justifier des choix politiques américains forts. Al-Qaïda, dont la responsabilité dans le 11 septembre proprement dit n’a jamais vraiment été établie, ne serait dès lors que le réseau exécutant et le responsable visible de cette conspiration. Des avions pilotés à distance auraient été téléguidés sur des tours qui devaient s’effondrer sous l’effet de destructions contrôlées à l’explosif, orchestrées à partir du centre de contrôle du bâtiment 7. Le vol AA 77 aurait atterri sur une base militaire de l’Ohio où il aurait disparu avec ses passagers et il aurait été remplacé par un drone Global Hawk envoyé sur l’aile en réfection du Pentagone (…) »

« Les événements tragiques du 11 septembre auraient alors constitué le premier acte d’une sorte de coup d’Etat invisible limitant les libertés civiles (Patriot Act), et donnant des marges de manœuvre géopolitiques considérables tant à l’Amérique (Asie centrale, Irak, Iran, etc.) qu’à Israël (libéré des contraintes internationales sur la Palestine grâce au spectre du terrorisme international), ainsi que des perspectives économiques nouvelles au complexe militaro-industriel et à l’industrie pétrolière des Etats-Unis ».

« Dans une Amérique hantée par le souvenir de l’assassinat de Kennedy et par les ambiguïtés de l’attaque japonaise de Pearl Harbor, profondément marquée par la culture du complot (ses thrillers multiplient les scénarios de coup d’Etat invisible contre les vieilles libertés américaines), et où la CIA a de lourds antécédents en matière d’opérations sous « faux drapeau », la thèse du complot intérieur est-elle vraiment plus étonnante que la thèse officielle selon laquelle des gens peu expérimentés et non rompus aux techniques du renseignement auraient réussi une opération aussi extraordinaire ? Reste toutefois, pour les tenants de la thèse officielle, l’argument le plus fort : comment une telle conspiration n’a-t-elle pas pu être démasquée dans un pays où tant de contre-pouvoirs peuvent jouer et où tant d’hommes farouchement attachés à leurs libertés sont prêts à se dresser pour « tuer Liberty Valance », pour paraphraser le titre de l’un des plus célèbres westerns de John Ford ? ».
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*Aymeric Chauprade, né le 13-01-1969, est un politologue renommé, mais de formation de base en Mathématiques. Il est docteur en Sciences politiques, Professeur au Collège Interarmées de Défense et Chercheur à l'Université René Descartes (Paris V). Il est directeur de collections aux Éditions Ellipses et auteur de plusieurs articles spécialisés et livres, dont "Introduction à l'analyse géopolitiques", "Dictionnaire de géopolitique" (en collaboration avec François Thural), etc.

Thèse soutenue en 2001 à la Faculté de droit de Paris V : La géopolitique : genèse d’une science politique , déterminants et modèles explicatifs . Dir. M. Jouve.

 

vendredi, 30 janvier 2009

Les Etats-Unis victimes de leur ignorance

LES ETATS-UNIS VICTIMES DE LEUR IGNORANCE


Medvedev et Poutine « Il n'y a pas aux Etats-Unis le moindre débat pertinent sur l'une des puissances régionales les plus importantes du monde. Même une simple reconnaissance du fait que la Russie est effectivement une puissance régionale avec des intérêts nationaux légitimes serait déjà un exploit considérable. Admettre cette situation – qui existe indépendamment de la capacité des Etats-Unis à la reconnaître – ne signifie pas soutenir les politiques de la Russie ou, d'ailleurs, d'aimer les Russes. En fait, ces deux obstacles à un débat sérieux sur la Russie se renforcent mutuellement. Les meilleures universités des Etats-Unis et les think tanks de Washington se disputent les plus brillants esprits disponibles, américains et étrangers, en études régionales chinoises et arabes. C'est tout à fait approprié dans un pays aussi vaste et puissant que les Etats-Unis. La plupart des Américains doués de raison se refuseraient à réduire l'ensemble du monde arabe à une scène peuplée de chameaux et de harems, ou à limiter leur connaissance de la Chine aux baguettes et aux pandas. Mais s'agissant de la Russie, les Américains semblent savourer leur ignorance. La Guerre froide est terminée et la perspective d'un conflit avec l'URSS ne menace plus l'existence du genre humain. L'Amérique jubile carrément de ne pas songer un seul instant à la Russie.


Le résultat est une uniformité d'opinions mal informées parmi les penseurs de la politique étrangère au sein des partis démocrate et républicain. Si l'on examine les récentes déclarations des candidats à la présidence sur n'importe quel sujet ayant trait à la Russie, on constate qu'elles sont fondamentalement semblables. Trouver des nuances entre McCain et Obama sur la Russie est une quête aussi ésotérique que celle des revirements soviétiques à l'égard de l'Ouest dans les années 1970. Les démocrates ont une mauvaise opinion de la Russie à cause de leurs idées préconçues, tandis que l'hostilité des républicains résulte d'une fossilisation idéologique remontant à la Guerre froide. Chez les démocrates, les diplomates et les spécialistes de la Russie ont souvent des origines est-européennes et les a priori qui vont avec. Ni les racines polonaises catholiques de Zbigniew Brzezinski, ni l'origine tchèque juive de Madeleine Albright ne font d'eux des juges impartiaux de la Russie. Apparemment, la majorité des républicains qui accordaient parfois une pensée à la Russie ont été déçus que Mikhaïl Gorbatchev accepte le défi du président Reagan de laisser tomber le Mur de Berlin. Une génération plus tard, Oussama ben Laden et Al-Qaida servent d'exutoire à cette haine idéologique, mais cela ne paraît pas aussi amusant.


La situation qui en résulte est la preuve éclatante du principe selon lequel un débat éclairé produit une excellente politique. Etrangement pourtant, toute action russe, forcément considérée avec suspicion, ou inaction russe, perçue comme la confirmation que la Russie est un empire déchu, sera examinée à la loupe de l'ignorance volontaire. Quel que soit le vainqueur de l'élection présidentielle, les relations américano-russes oscilleront entre l'assoupissement et la dégradation permanente. »



Vladimir Berezansky, avocat américain spécialiste de la Russie, Le Temps, 13 octobre 2008

00:48 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : etats-unis, russie, politique internationale, politique | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La guerre de Gaza et le déclin du monde musulman

La guerre de Gaza et le déclin du monde musulman

par Nicolas Bonnal

Israël fait sa guerre sans se gêner et on aurait tort de le lui reprocher : pourquoi se faire traiter d’antisémite ou de nazislamiste ? Même le Hamas ne s’étonne pas finalement de l’ultime agression de l’état juif.

Mais ce qui me surprend le plus dans ce conflit, c’est l’indifférence, quoiqu’on en dise, du monde arabo-musulman. Il y a trente ou quarante ans, ce dernier était bien plus motivé qu’aujourd’hui, bien plus violent aussi. Il y avait la violence palestinienne qui s’exerçait dans nos aéroports ou à Munich (l’horrible attentat de septembre noir), et qui était relayée par le terrorisme italien, allemand ou japonais, tous les vaincus de la deuxième guerre mondiale. Il y a vingt ans, on osait à peine sortir à Paris à cause de la vague d’attentats commanditée par le démoniaque Fouad Ali Saleh.

Je me souviens aussi de l’affaire Rushdie : des dizaines de milliers de barbus défilaient à Londres pour demander la tête de l’infortuné (devenu depuis fortuné et belliciste) écrivain. Lorsqu’il y avait une manifestation contre Israël, il y avait peut-être un million de personnes qui sortaient de leurs banlieues en Europe pour soutenir la Palestine de Yasser Arafat qui était reçu par Mitterrand comme par Bill Clinton. Enfin il y eut les attentats de 2001 qui popularisèrent les thèses de Samuel Huntington, récemment décédé, sur les clashes entre les différentes civilisations (entretemps j’ai assisté à l’américanisation de l’Amérique du sud transformée en sud de l’Amérique du nord).

Or, et il faut bien le dire, il n’y a pas de clash du tout entre l’Occident et le monde arabo-musulman. L’éternel et lassant conflit israélo-palestinien, qui a fini par indifférer beaucoup de monde, est une guerre nationale et territoriale, pas une lutte de la “démocratie” contre le terrorisme. Il n’y pas de conflit entre l’Occident et le monde arabo-musulman, parce qu’il n’y a plus d’Occident, nous sommes placés pour le savoir, et qu’il n’y a pas plus de monde arabo-musulman. Tout comme il n’y a plus de Chine traditionnelle ou maoïste, d’Inde brahmanique ou gandhiste ou de Japon des samouraïs ou des yakusas (on n’est pas au cinéma tout de même !). Il y a un grand supermarché globalisé auquel les Arabes se sont sagement intégrés. Manger, regarder la télé, circuler dans les embouteillages, c’est le rêve arabe d’aujourd’hui comme celui de tout bon citoyen de la planète terre. De ce point de vue la globalisation a parfaitement réussi son coup, et a détruit simultanément toutes les cultures.

On peut ne pas s’en plaindre, puisque l’on constate, comme je l’ai dit un reflux de la violence et du choc des civilisations. Durant des siècles on s’est tué pour du pain et des idées, aujourd’hui on ne se tuera ni pour l’un ni pour l’autre, conformément aux prédictions d’un autre philosophe néoconservateur, le célèbre Francis Fukuyama, qui avait repris la thèse de Hegel sur la fin de l’Histoire et celle de Nietzsche, beaucoup plus inquiétante, sur le dernier homme, « celui qui a inventé le bonheur » selon Wal-Mart et Endemol.

On sait très bien que l’obésité par exemple a explosé en Arabie saoudite : que La Mecque est devenue non pas un Lourdes mais un Las Vegas de la religion couverte d’immeubles et d’autoroutes construites par les ben Laden ; que Marrakech est un bordel de luxe digne de Saint-Tropez ou de la Thaïlande ; et que plusieurs pays arabes sont impliqués dans l’actuel conflit aux côtés des Israéliens. De même l’immigration tant incriminée chez nous a explosé dans tous les pays du Golfe. Dans certains petits émirats, la population musulmane va devenir minoritaire. En Arabie saoudite on ne compte pas seulement les soldats américains, présents de toute manière dans 130 pays, mais 20 % de travailleurs catholiques, venus pour l’essentiel des îles Philippines.

Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : il restera quelques fous, quelques illuminés vite contrôlés ou éliminés par les services secrets. Mais pour l’essentiel je trouve que le troupeau de Mahomet s’est gentiment rangé aux côtés du troupeau du code-barres, le 666 de l’Apocalypse. La société globalisée et créolisée s’est réalisée grâce à la technologie, à la révolution alimentaire et pharmaceutique. Voilà pourquoi il ne faut plus trop compter ici ou ailleurs sur l’homme au cimeterre entre les dents. Le musulman a été maté comme le reste. De tout ce Barnum planétaire qui ne rêve que de relance économique néo-keynésienne, je persiste à ne voir que le Vatican comme force de résistance mondiale, certainement pas l’islam. « Mais l’énorme noirceur cherche à tuer l’étoile », comme dit Victor Hugo.

Source : Le libre journal

jeudi, 29 janvier 2009

Sp.a pleit voor nationalisering Fortis

Sp.a pleit voor nationalisering Fortis

Sp.a-voorzitster Caroline Gennez kwam in haar speech op de nieuwjaarsreceptie van de partij uitvoerig terug op de bankencrisis. Ze voerde een pleidooi voor de nationalistering van Fortis Bank.
(belga) - Gennez besteedde in haar speech veel aandacht aan de bankcrisis. Dat de federale regering het niet eens raakte over KBC en de Vlaamse ploeg wel meteen over de brug kwam met een kapitaalsinjectie toont volgens haar het verschil aan tussen een regering met en een regering zonder sp.a. 'De Vlaamse regering staat achter haar banken. Niet om ze te verpatsen aan het buitenland, maar om ze een moeilijke periode te laten overbruggen', klonk het.Dat de federale regering Fortis verkoopt aan BNP Paribas kan voor sp.a niet door de beugel. 'In heel Europa is er geen enkel land dat zijn grootste bank aan het buitenland verkocht heeft. Deze regering doet dat wel.' De Vlaamse socialisten pleiten alvast voor een volledige nationalisering van Fortis Bank. 'De regering heeft nog exact 17 dagen om haar trots door te slikken. Il n'y a que des imbécils qui ne changent pas d'avis', zei ze over minister van Financiën Didier Reynders met een citaat van Jacques Brel.

Heisa

Voor het overige heeft Gennez zich zondag op de nieuwjaarsreceptie van haar partij nog eens geëxcuseerd voor de heisa die is ontstaan naar aanleiding van het binnenhalen van Bert Anciaux en andere ex-Vl.Pro'ers. Anciaux en co gaven zondag present in Mechelen.

Gennez gaf toe dat sommigen nog niet veel plezier hebben beleefd aan hun nieuwe lidkaart, maar ze benadrukte ook dat progressieven 'de verdomde plicht' hebben om samen te werken.

De ruzie rond het al dan niet veranderen van de partijnaam naar aanleiding van de komst van Anciaux en co was zondag op de sp.a-nieuwjaarsreceptie in de Mechelse Vleeshalle gespreksthema nummer een. De onvrede over de manier waarop een en ander is verlopen, zit bij verschillende militanten en mandatarissen nog altijd diep.
Verantwoordelijk

Ook Gennez kwam erop terug in haar speech. '2009 is niet glorieus begonnen. De integratie van de VlaamsProgressieven is niet goed gegaan. Er zijn wonden geslagen die niet hoefden. Er zijn misverstanden gecreëerd waar enkel duidelijkheid gepast was. Ik ben als voorzitter verantwoordelijk voor die misverstanden', luidde het. Gennez herhaalde dat sp.a sp.a blijft en zei tevreden te zijn dat de partij de rangen nu heeft gesloten.

Zonder Anciaux en co bij naam te noemen, stelde de sp.a-voorzitster dat sommige nieuwe leden nog niet veel plezier hebben beleefd aan hun nieuwe lidkaart. Met een citaat van Abraham Lincoln - I don't like that man. I have to get to know him better - liet ze uitschijnen dat alles wel zal goedkomen. Met een verwijzing naar onder meer Johan Vande Lanotte en Patrick Janssens beklemtoonde ze daarnaast dat outsiders binnen de partij in het verleden al vele malen zijn uitgegroeid tot sterkhouders.
De Vits

Dat ex-ABVV-voorzitster Mia De Vits geen plaats meer krijgt op de Europese lijst, valt in vakbondskringen niet in goede aarde. Tijdens haar toespraak verwelkomde Gennez speciaal ABVV-topman Rudy De Leeuw en maakte ze bekend dat ze zaterdag De Vits nog heeft proberen overtuigen om toch een plaats op een Vlaamse lijst te aanvaarden. 'Ze heeft niet ja gezegd, maar ze heeft wel beloofd dat ze er nog eens zou over nadenken.'
Explosieve cocktail

De verkiezingen staan volgens Gennez in het teken van een keuze tussen een warme, eerlijke samenleving en een rechtse, kille maatschappij. De sp.a-voorzitster haalde daarbij vooral uit naar de 'ultraliberale' Open Vld in de regering-Van Rompuy. 'De federale regering bereidt een explosieve coctail voor van lineaire lastenverlagingen en begrotingstekorten en binnen enkele jaren zal men vaststellen dat er geen geld meer is voor de sociale zekerheid. Daar lig ik wakker van.' Gennez hekelde ook nogmaals het afschaffen van de lastenverlaging voor oudere werknemers.

De speech van Gennez werd niet afgesloten met het zingen van de Internationale. Erik De Bruyn van Sp.a Rood en enkele aanhangers begonnen dan maar spontaan de socialistische hymne te scanderen.


 

Sp.a heeft gelijk dat het strijd voor de nationalisering van fortis, wij moeten onze bank idd niet verkopen aan het buitenland.

Het doet ons overigens ook plezier dat de plooien binnen sp.a nog lang niet zijn glad gestreken en dat Gennez bezig is sp.a nog verder uit elkaar te drijven.

mardi, 27 janvier 2009

Amerika, Irak en Afghanistan

Amerika, Irak en Afghanistan

Geplaatst door yvespernet op 24 januari 2009

Obama heeft steeds gezegd dat hij een grotere prioriteit aan Afghanistan zou geven, wat hij nu ook lijkt te doen. Zeker als we de laatste berichten lezen:

http://www.breitbart.com/article.php?id=CNG.f0535773d1a3f8152cda2b8c05239f06.571&show_article=1

Six more bodies were recovered from the rubble of an Al-Qaeda den hit by a suspected US missile, pushing the death toll in two separate strikes to 21, security officials said Saturday.

“Six bodies of local tribesmen were found in the rubble of the house which was destroyed in a US missile strike on Friday just outside the town of Mir Ali in North Waziristan district,” the official said. On Friday officials said eight people including five foreigners — Pakistani officials use the term “foreigners” to describe Al-Qaeda militants — died in the missile strike at the house of a pro-Taliban tribesman near Mir Ali.

http://www.breitbart.com/article.php?id=CNG.218ce0f638cd0dae6e3387b8ce74033a.4a1&show_article=1

Up to 20,000 US Marines could be deployed to Afghanistan after an expected Marine withdrawal from Iraq within six to eight months, Marine Commandant James Conway said Friday. “The time is right for Marines to leave Iraq,” the top Marine officer said, reflecting on the improved security situation there.

Niet dat de Amerikanen een duurzaam stabiel Irak achterlaten. Zij laten vooral een regering achter die erin geslaagd is om met geld en door het afstaan van haar macht aan lokale milities haar basis te verbreden. Vaak loop dit machtsverdeling ook totaal op een manier die allesbehalve degelijk is. Bv de beslissing van Iraaks premier Maliki om stammenraden op te richten die aan bagdad verantwoording afleggen, maar niet aan de lokale overheden. Tot zover de pogingen tot een federaal 

Irak. Of die basis houdbaar is op lange termijn is nog maar de vraag. Het Leger van de Madhi van Muqtada al-Sadr bestaat nog steeds.

Maar de echte puinhoop is Afghanistan. Daar is de ondergang van de Taliban al meerdere keren voorspeld: “Afghan insurgents ‘on brink of defeat’ Missions by special forces and air strikes byunmanned drones have “decapitated” the Taliban and brought the war in Afghanistan to a “tipping point”, the commander of British forces has said. (http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/onthefrontline/2062440/Afghanistan’s-Taliban-insurgents-’on-brink-of-defeat’.html) ” Andere feiten spreken dat dan weer tegen: “KABUL: Taliban insurgents have mounted their most serious attacks in six years of fighting, an ambush on French troops Tuesday that killed 10 soldiers and wounded 21, according to military officials, and a complex attack Monday night on a U.S. military base with several suicide bombers. (http://www.iht.com/articles/2008/08/19/asia/afghan.php)

President Karzai is de facto ook niet meer dan de burgemeester van Kabul, over de rest van Afghanistan regeert hij gewoon niet. Het Afghaanse politiesysteem is doordrenkt van corruptie, het leger is gedemoraliseerd en te klein en ook corrupt. Er zijn 70.000 Afghaanse soldaten op een bevolking van 32 miljoen, zeer weinig als je bedenkt dat het land de facto in een burgeroorlog zit. De Taliban opereren weer op ongeveer 75% van het Afghaanse grondgebied. Tenzij de Afghani zelf willen, zal Afghanistan geen vrede kennen. Pashtun, de grootste etnische groep met 42%, hebben reeds de troepen van Alexander bevochten en zijn een volk van krijgers. Noch Alexander, de Sovjets, de Timuriden, de Britten of welk volk dan ook heeft hen onder de knoet gekregen. Amerika zal hier ook niet in slagen.

Benieuwd hoe Obama dit wil gaan oplossen…

lundi, 26 janvier 2009

Obama: dernier président de l'hyperpuissance américaine?

 

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Obama : dernier président de l'hyperpuissance américaine ?

http://www.polemia.com

L’élection d’Obama a été présentée comme un événement mondial majeur. Mais elle annonce sans doute davantage la fin de l’hyperpuissance américaine que son rebond.

Explications :

Une pyramide de dettes

La domination américaine repose sur sa puissance militaire, qui elle-même repose sur sa puissance économique. Or ce qui caractérise l’économie américaine aujourd’hui, c’est une pyramide de dettes et de déficits.

Le déficit budgétaire américain devrait atteindre en 2008/2009 (selon « Le Monde » du 9 janvier 2009) 1200 milliards de dollars, soit 8,2% du produit intérieur brut (PIB). Or le futur plan de relance d’Obama pourrait coûter jusqu’à 775 milliards de dollars supplémentaires, sur deux ans ; ce qui devrait porter le déficit budgétaire américain, en 2009, à 12% du PIB, ce qui est un chiffre exorbitant.

Ce surendettement public viendra créer une nouvelle bulle financière et empêchera le désendettement des Etats-Unis, dont la dette totale (ménages, entreprises, secteur financier, secteur public) atteignait déjà le niveau record de 360% du PIB en juin 2008 (selon « Le Monde » du 13 janvier 2008).

L’autre grand déficit américain est encore plus profond et plus spectaculaire : depuis la chute de l’Union soviétique, c'est-à-dire depuis 1990, la balance commerciale des Etats-Unis est déficitaire. Ce déficit s’est élevé en 2007 à 713 milliards de dollars soit 5,1% du PIB (source : US Bureau of Economic Analysis et US Bureau of Labor & Statistics).

D’un côté, le déclin des revenus financiers, de l’autre la politique gouvernementale de relance par la consommation (1000 dollars de bonus pour 85% des contribuables) risquent de retarder la purge nécessaire et donc de maintenir le besoin de financement de l’Amérique par le reste du monde : jusqu’à quand ? Alors même que la Chine qui finance les déficits américains commence à montrer des signes d’inquiétude.
(http://www.polemia.com/article.php?id=1836)


Un pays en voie de tiers-mondisation

L’identité américaine a été structurée par la culture WASP : White Anglo Saxon Protestant. Or les Américains de cette origine-là sont en passe d’être minoritaires. En 2007, sur 298 millions d’Américains seuls 196 millions sont « blancs non hispaniques » (européens et chrétiens et pas seulement anglo-saxons et protestants). Mais on dénombre aussi 37 millions de Noirs, 13 millions d’Asiatiques et 45 millions d’Hispaniques (catégorie linguistique et pas seulement ethnique).

Ce sont d’ailleurs ces minorités-là qui ont porté Obama au pouvoir. Mais elles éloignent l’Amérique du monde européen pour la rapprocher du tiers-monde, ce que redoutait le penseur conservateur Samuel Huntington, peu avant sa disparition (http://www.polemia.com/article.php?id=1392).

La montée de la pauvreté est un autre phénomène majeur de l’évolution américaine ; elle est liée notamment à la large ouverture des frontières à l’immigration voulue par l’hyperclasse mondiale pour abaisser le coût de la main-d’œuvre, notamment dans les services à la personne.

Le nombre de pauvres (défini selon des critères objectifs par l’administration américaine) qui a constamment baissé de 1945 à 1973 a repris sa progression depuis cette date, passant de 23 millions en 1973 à 38 millions en 2007, soit 12,5% de la population. Et l’ampleur de la récession à venir conduira probablement à faire progresser le nombre de pauvres jusqu’à 15% ou 18% de la population.

Deux phénomènes pèseront lourd : l’augmentation du chômage – plus de 2,6 millions de chômeurs de plus en 2008, chiffre record depuis 1945 (« Les Echos », 9 janvier 2008) ; l’augmentation du nombre des faillites personnelles liées à la crise immobilière.

Là aussi, la situation des Etats-Unis est notablement différente de celle des autres pays : le taux de grande pauvreté relative (personnes qui disposent de moins de 40% du revenu médian) s’élève à 11,4% aux Etats-Unis contre seulement 5,6% dans trente pays de l’OCDE et 2,8% en France.
(http://www.census.gov/prod/2008pubs/p60-235.pdf).


Une société hypercarcérale

Selon le ministère américain de la Justice, au 31 décembre 2007 il y avait 2.293.157 détenus aux Etats-Unis dans les prisons fédérales ou locales.

Les Etats-Unis ont ainsi un taux de détention qui approchait, en 2005, de 737 pour 100.000 habitants : taux supérieur à celui de la Chine, de la Russie (606) ou de l’Afrique du Sud (335).
http://www.statistiques-mondiales.com/taux_de_detention.htm

Ce chiffre s’explique notamment par la surdélinquance et la surdétention des Noirs américains. Le monde a applaudi à l’élection, à la tête des Etats-Unis, d’un « Noir » (en fait un métis se déclarant Noir dans les statistiques officielles). Mais ce phénomène politico-médiatique ne doit pas faire oublier qu’aux Etats-Unis :

– il y a davantage d’Afro-américains en prison qu’à l’université (source : UNESCO, courrier n°1, octobre 2002) ;
http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=6587&URL_DO...
– il y avait, fin 2007, 3138 hommes noirs purgeant une peine de prison après condamnation pour 100.000 hommes noirs ; en prenant en compte la prison préventive, de l’ordre de 4% des Afro-américains de sexe masculin vivent derrière les barreaux ;
http://www.ojp.usdoj.gov/bjs/prisons.htm#findings#findings
– en conséquence la probabilité pour un homme noir de passer un séjour en prison au cours de sa vie est de 28,5% (Sourcebook of Criminal Justice Statistics:http://www.albany.edu/sourcebook/1995/pdf/t62.pdf).

En fait la société multiraciale américaine, donnée en exemple au monde, est une société hypercarcérale. La prison est l’instrument de régulation de la « diversité ».


Les fragilités d’Obama

Obama hérite donc d’une situation précaire : un pays endetté, économiquement en récession, socialement en crise ; un pays qui ne parvient pas non plus à assurer une sécurité satisfaisante à sa population malgré le déploiement du premier système carcéral mondial.

La situation d’Obama est d’autant plus précaire qu’il dispose de peu de marges de manœuvre : il n’a été élu que sur la base d’importantes promesses :

– économiques, aux groupes de personnes qui ont financé sa campagne (Wall Street, l’immobilier et l’industrie automobile notamment) ;
– géopolitiques, au lobby israélien qui l’a médiatiquement ménagé ;
– sociales, à ses électeurs des catégories populaires.

Les marges de manœuvre d’Obama sont d’autant plus réduites que, issu de la machine démocrate de Chicago, il est vulnérable aux affaires :

 

 

– Richard Daley, le maire de Chicago, héritier de la dynastie Daley, l’a soutenu à ses débuts ;
– le gouverneur démocrate de l’Illinois, Blagojevich, a voulu vendre au plus offrant le siège de sénateur de Barack Obama rendu vacant par son élection à la présidence ;
– le futur secrétaire général de la Maison-Blanche, Rahm Emmanuel, a été mis en cause dans cette affaire par des écoutes du FBI ;
– « Tony » Rezko, ancien patron des logements sociaux de Chicago, aujourd’hui en prison pour malversations financières, a réalisé des transactions immobilières avec Obama ;
– Richardson, le gouverneur (hispanique) du Nouveau Mexique, qui avait été désigné par Obama comme secrétaire d’Etat au commerce, a dû renoncer à son poste en raison des accusations de corruption qui le frappent.

Rarement une administration américaine a débuté son mandat dans un tel climat d’affaires.

La question qui se pose est la suivante : Obama a-t-il bénéficié des puissants soutiens financiers et médiatiques qui lui ont permis d’être élu malgré ou à cause des faiblesses de son entourage ? En clair : n’a-t-il pas été choisi justement parce qu’il serait facile à « tenir » ? Obama ne court-il pas le risque, s’il s’éloignait trop des préoccupations de ses grands soutiens, de s’exposer à la procédure d’« impeachment » utilisée deux fois au cours des quarante dernières années ? Avec succès contre Nixon (Watergate), sans aboutir contre Clinton (Monicagate).

Obama, la fin d’un monde ?

Les médias français ont voulu voir dans l’élection d’Obama le début d’un monde nouveau.

Il se pourrait que ce soit plutôt la fin d’un monde ancien. Celui de l’exubérance irrationnelle. Exubérance irrationnelle de l’hyperpuissance américaine. Exubérance irrationnelle de la dette et de la finance de marché. Exubérance irrationnelle de l’idéologie antiraciste faisant d’un obscur politicien de Chicago une icône mondiale. Pour le meilleur ou pour le pire ?

Polémia a publié une vingtaine d’articles concernant le nouveau président des Etats-Unis Obama. Des lecteurs peuvent les consulter à partir de notre moteur de recherche en frappant « Obama ».

 

Polémia

 

 

Alsace: commémoration du massacre de Türckheim

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Commémoration du massacre de Turckheim

Le samedi 31 janvier, à Turckheim, JEUNE ALSACE va commémorer nos ancêtres alsaciens massacrés par les armées de Turenne. La commémoration se déroulera face au monument humiliant érigé en l’honneur du criminel de guerre présenté comme un héros.

Rendez-vous à 15h sur le parking de la gare de Turckheim, le samedi 31 janvier 2009.

TURENNE, CE CRIMINEL DE GUERRE QUI NARGUE LES ALSACIENS…

Mise en contexte
En 1648, le traité de Westphalie met fin à une longue et cruelle guerre de trente ans. L’Alsace a perdu 50% de sa population. Le landgraviat de Haute-Alsace et le bailliage de Haguenau, anciennes possessions habsbourgeoises, sont annexées par Louis XIV. Les villes libres impériales de la Décapole (union de dix villes libres alsaciennes) et Strassburg refusent cependant de jurer fidélité au Roy. La guerre de Hollande (1672-1678), permettra de briser dans le sang et les cendres les derniers îlots de résistance que sont les villes de la Décapole et de mettre en échec le Saint Empire afin d’assoir définitivement sa domination totale sur l’Alsace (qui deviendra une véritable province avec la reddition de la ville de Strassburg en 1681).

Turenne réduit Turckheim en cendres
En janvier 1675, Turenne et ses troupes mirent à sac Turckheim, massacrant les Alsaciens qui n’étaient pas parvenus à fuir, allant jusqu’à couper les seins des femmes. Un tiers environ de la population périt à cause de cet homme que l’histoire nous présente comme un héros. Héros peut-être de la France conquérante de l’époque car il remporta une bataille décisive dans la conquête de l’Alsace, mais avant tout bourreau pour les Alsaciens, car il commit ses méfaits dans l’ensemble de la région. « Les habitants d’Alsace ne rentreront chez eux que lorsqu’ils apprendront que l’armée de Turenne ne sera plus dans la Province », constatait alors l’administration de l’époque.

 

Monument Turenne

 

L’humiliation d’un monument érigé en son honneur !
Quelques siècles plus tard, la place principale de Turckheim et un monument rendent hommage à Turenne lui-même ! On peut y lire que Turenne serait pleuré des Alsaciens…difficile de faire pire insulte.

L’aliénation des Alsaciens
Les Alsaciens ont de profondes questions à se poser face à cette histoire falsifiée, reconstituée. Ce monument est une humiliation crachée à leur figure. Aucun peuple ne saurait accepter que l’on chante les louanges d’un criminel de guerre, à l’endroit même de sa forfaiture.

Nous devons être maîtres de notre histoire
L’éducation de nos enfants se décidant encore et toujours depuis Paris, les programmes scolaires n’abordant même pas notre propre histoire alsacienne, il n’est guère étonnant que les Alsaciens prennent les criminels de guerre pour des héros…
Voilà certainement le problème de fond : nous devons être maîtres de notre histoire, celle-ci ne doit pas nous être dictée.
Le 31 janvier, devant l’obélisque de l’humiliation dédiée à Turenne, nous allons montrer que les Alsaciens ont encore le sens de l’honneur et qu’un tel monument, insultant, n’a pas vocation à exister sur notre sol.

Venez nombreux pour réclamer que ce monument soit démantelé et surtout remplacé par un monument en l’honneur des martyrs alsaciens !

Téléchargez le tract!

Source: Jeune Alsace

 


 

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samedi, 24 janvier 2009

Les "Millenarians" américains, principal soutien à Israël

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Les “Millenarians” américains, principal soutien à Israël

Entretien avec Richard Melisch

Q.: Monsieur Melisch, les Etats-Unis pourront-ils se détacher bientôt de la tutelle du lobby pro-israélien?

RM: Il n’y a pas que le lobby pro-israélien qui influence depuis longtemps la politique proche-orientale des Etats-Unis. Cette politique est déterminée par des éléments bien plus radicaux, qui se définissent comme “sionistes chrétiens”. Ils résident principalement dans les états du sud-ouest des Etats-Unis; on les appelle également les “Millenarians”, un courant qui compte 55 millions d’âmes. Ce sont des protestants, venus au départ de toutes les factions du protestantisme comme les baptistes, les luthériens, les episcopaliens, etc., mais qui, à la différence de leurs coreligionnaires qui ne sont pas “millénariens”, sont fermement convaincus que Jésus Christ, en chair et en os, descendra des cieux pour atterrir à Jérusalem, non pas dans un futur lointain, mais très bientôt. A partir de Jérusalem, le Christ livrera la bataille d’Armageddon, où les méchants seront annihilés. Alors commencera son “Royaume de mille ans”. Cette croyance au retour charnel du Christ à Jérusalem implique, pour ces “sionistes chrétiens” et ces “millénariens”, que Washington doit soutenir les sionistes juifs de l’Etat d’Israël, afin que la “terre sainte” soit débarrassée de tous les “sombres terroristes”, agents du “Mal”, avant l’arrivée du Christ. George W. Bush est l’un de ces 55 millions de “Millenarians”.

Quoi qu’il en soit, le lobby pro-israélien et les zélotes chrétiens, interprètes fanatisés de l’Ancien Testament, excerceront encore leur influence pendant quelques années sur l’établissement politique américain, dominé depuis 1776 par les WASP (“White Anglo-Saxon Protestant”). Mais, inéluctablement, le “God’s own Country” ne pourra plus être sauvé: le plus grand danger qui le guette n’est pas une “arme de destruction massive”, iranienne ou autre, mais relève des fluctuations démographiques. Vu le développement démographique exponentiel que connaissent les minorités non-WASP, les Américains blancs ne seront plus, vers 2040, qu’un des trois grands groupes ethniques du pays, à égalité avec les “Hispanics” et les Afro-Américains. Rien qu’au cours de ces cinq dernières années, cinq états de l’Union ont subi une mutation ethnique, minorisant les Blancs et hissant un des deux autres grands groupes au statut de composante ethnique majoritaire.

Les rapports majorité/minorité vont donc changer tant dans les villes que dans les campagnes, tant au Sénat qu’au Congrès, où de nouvelles coalitions donneront le ton, en toute légitimité démocratique. Il est très peu probable qu’un “Congrès” américain, dominé par des “Hispanics” ou des Afro-Américains, accepte, dans le futur et indéfiniment, de payer les milliards de dollars annuels que versent les Etats-Unis à Israël. Cette évolution est déjà perceptible dans ses premières manifestations, encore jugées anodines: il y a trois ans, un député du Congrès s’est emparé du microphone et a tenu son discours en langue espagnole. Un grand silence règnait dans la salle. Personne n’a protesté.

(extrait d’un entretien accordé au DNZ, n°4/2009, Munich; trad. franç.: Robert Steuckers).

Les thématiques de l’entretien correspondent à celles développées par l’auteur dans son ouvrage de référence: “Der letzte Akt – Die Kriegserklärung der Globalisierer”, Hohenrain, Tübingen, 413 pages, 19,90 Euro. 

 

Der letzte Akt: Die Kriegserklärung der Globalisierer
[Hohenrain]
 

Der letzte Akt: Die Kriegserklärung der Globalisierer

 

  • Gebundene Ausgabe
  • Verlag: Hohenrain; Auflage: 1 (Juli 2007)
  • Sprache: Deutsch
  • ISBN-10: 3891800800
  • ISBN-13: 978-3891800805

Über das Produkt
In diesem Buch über den Angriffskrieg und die Schlußoffensive der Globalisierer gegen alle Völker der Welt kommt der Verfasser ohne Fragezeichen aus, ohne Herumtasten hinter finsteren Kulissen der Weltpolitik, ohne Verweis auf alle möglichen und unmöglichen Verschwörungstheorien, denn die Kriegserklärung liegt jetzt schriftlich vor. Die Betreiber der Welteroberung durch Globalisierung haben sich selbst enttarnt: Ihre Allianz von Pentagon und Wall Street ist so siegessicher, daß sie ihrem Chefstrategen, dem Clausewitz der Globalisierer erlaubte, sowohl ihre Welteroberungspläne als auch die dazu führenden Strategien zu veröffentlichen. Ihr terroristischer Feind ist ausgemacht: Es sind die Nationalen. Die Forderung der Globalisierer lautet deshalb klar und deutlich: Kill them!, Tötet Sie!

 

Rückentext:

In diesem Buch über den Angriffskrieg und die Schlußoffensive der Globalisierer gegen alle Völker der Welt kommt der Verfasser ohne Fragezeichen aus, ohne Herumtasten hinter finsteren Kulissen der Weltpolitik, ohne Verweis auf alle möglichen und unmöglichen Verschwörungstheorien, denn die Kriegserklärung liegt jetzt schriftlich vor. Die Betreiber der Welteroberung durch Globalisierung haben sich selbst enttarnt: Ihre Allianz von Pentagon und Wall Street ist so siegessicher, daß sie ihrem Chefstrategen, dem ›Clausewitz‹ der Globalisierer erlaubte, sowohl ihre Welteroberungspläne als auch die dazu führenden Strategien zu veröffentlichen. Ihr ›terroristischer‹ Feind ist ausgemacht. Es sind die Nationalen. Die Forderung der Globalisierer lautet deshalb klar und deutlich: »Kill them!« Tötet sie! 

Klappentext

Die Globalisierer sind schon so überheblich und siegessicher, daß sie ihrem Chefstrategen Thomas Barnett erlaubten, ihre Pläne und Strategien zur Eroberung der Welt zu veröffentlichen. In Der Letzte Akt ist nachzulesen, wie die übermächtige Allianz von Wall Street und Pentagon zustande kam, die mit der Umsetzung der Welteroberung durch Globalisierung beauftragt wurde, welche Gebote sie erläßt, welche Endziele sie verfolgt. 

Die Globalisierer scheuen sich nicht, offen einzugestehen, daß ihre Hausmacht USA ihre politische, militärische und wirtschaftliche Übermacht dem praktisch wertlosen US-Dollar verdankt, den sie den Völkern der Erde als Weltwährung aufzwang, daß sie zur Erzwingung neuer Kriege nicht zögern wird, einen neuen ›11. September‹ zu inszenieren und amerikanische Einsatzgruppen zur Liquidierung mißliebiger Politiker zu entsenden. Sie räumen ein, daß der Endsieg der Globalisierung nur dann erreicht werden kann, wenn ausnahmslos alle Völker, Konfessionen, Kulturen gleichgeschaltet, alle nationalen Grenzen niedergerissen, alle sozialpolitisch und volkswirtschaftlich gebotenen Schranken und Einschränkungen beseitigt worden sind. 

Sie fordern die Vermischung aller Völker, da mit die neu entstehenden Massen von Humanressourcen mobil, flexibel und vor allem widerstandslos den Befehlen ihrer globalen Herren folgen mögen. Sie streben nach einem einzigen Ideal, einem einzigen irdischen Lohn, nämlich nach dem Erwirtschaften des maximalen Profites. Sittliche Werte kennen sie nicht. 

Sie rechnen mit dem Widerstand von ›Schurkenstaaten‹ samt ihren unbelehrbaren, ewiggestrigen, nationalen politischen Führern, die noch an Werten und Traditionen hängen, und von glaubensfanatischen ›Terroristen‹, das sind all jene, die weder bereit sind, ihre Natur-, Kultur- und Bodenschätze dem ›freien Spiel des Weltmarktes‹ auszuliefern, noch auf das Überleben ihrer Völker als freie und eigenständige Nationen zu verzichten. Solchen nationalen Widerstand wollen die Globalisierer mit allen Mitteln brechen. 

Melisch beschreibt die Gefahren, die von den politischen und militärischen Krisenherden ausgehen, wo fanatische Weltmachtbesessene am Ruder sind, die unbedingt neue Kriege anzetteln wollen, um die Entscheidungsschlacht Armageddon zu erzwingen und dabei freudig in Kauf nehmen, daß sie sich selbst, ihr Land und unseren Planeten in die Luft jagen könnten.

Die Globalisierer glauben, daß sie knapp vor ihrem Endziel stehen. Doch mit jeder weiteren Drehung der Globalisierungsdaumenschraube wächst der Widerstand vieler Völker und ihrer nationalbewußten Führungspersönlichkeiten. Nicht so in den Mitgliedsstaaten der Europäischen Union, wo zwar die EU-Verdrossenheit der Bürger stark ansteigt, eine Bereitschaft zum Widerstand jedoch praktisch kaum erkennbar ist. Im letzten Kapitel verweist Melisch auf mögliche Lösungen und dringende Kurskorrekturen. 

Über den Autor:

RICHARD MELISCH ist 1934 in Paris geboren, wohin es seinen Vater, einen ehemaligen k.u.k. Offizier, nach dem Ersten Weltkrieg verschlagen und wo dieser eine Pariserin geheiratet hatte. Die Schulbänke hat er in Paris und Graz gedrückt. Einige Jahre verbrachte er in Brasilien, in Hamburg und in Nordamerika. 1963 wird er von einem österreichischen Unternehmen nach Beirut entsendet, wo ihm die Vertretung für die arabischen Länder des Nahen Ostens übertragen wird. Nach 12 Jahren machte er sich selbständig. 19 Jahre lang hat er von Beirut aus die umliegenden arabischen Länder bereist und 11 Jahre von Dubai und Kuwait aus die Golfstaaten.

 

 

Plaidoyer pour un protectionnisme européen!

Sortons de la crise ! Plaidoyer pour un protectionnisme européen.
Par Karl Hauffen

Depuis le mois d’août 2007 la crise financière n’en finit pas de faire des ravages jusqu’à se transmettre désormais à l’économie réelle et menacer la planète d’une grave dépression. On reste toutefois surpris de voir que parmi nos élites aucune analyse des causes profondes à l’origine de la crise n’ait été ni produite, ni même entamée. Certes, afin d’éviter la déflagration totale du système, des solutions ont été apportées dans la précipitation - consistant d’ailleurs essentiellement à émettre des chèques en bois - mais aucune d’entre elles ne se révèle en mesure de corriger durablement le grand chaos désormais installer au cœur de l’économie monde, un chaos qui ne cesse de s’amplifier et de se propager. Refusant de reconnaitre les apories du modèle dont elle tire sa richesse, l’hyperclasse mondiale en a perdu tout simplement le contrôle. Son pouvoir consiste donc désormais à faire croire, coût d’annonce médiatique après coût d’annonce médiatique, qu’elle est en mesure de relancer l’économie grâce à des milliers de milliards virtuels cachés dans son chapeau et dont elle ne dispose pas dans la réalité.

La mondialisation première responsable de la crise
Sur la base des travaux de nombreux économistes reconnus, il apparait pourtant évident que cette crise est d’abord et avant tout une faillite de la mondialisation économique et financière imposée aux populations par une petite élite mondiale depuis la fin des années 80. En ayant libéralisé les échanges mondiaux de biens et de capitaux, en ayant fait sauter tous les verrous douaniers et étatiques visant à réguler les flux marchands, la mondialisation s’est révélée sous les traits d’un système libre-échangiste planétaire dénué d’écluses et entièrement livré au principe des vases communicants : les emploies industrielles partaient des pays développés vers les pays émergents à faibles coûts salariaux acculant ainsi les ménages des mêmes pays développés à s’endetter pour acheter les biens qu’ils ne produisaient désormais plus. Lorsque le 15 septembre 2008 la banque Lehman Brother se déclara officiellement en faillite, c’est toute cette machinerie de redistribution des rôles entre pays émergents et pays développés qui venait d’atteindre la masse critique au-delà de laquelle le système mondialiste entrait dans une réaction en chaîne de fission nucléaire.

Une crise de l’endettement provoquée par une déflation salariale sans précédent.
Qu’on le veuille ou non, la crise financière actuelle est donc d’abord une crise de l’endettement. En effet, fidèles aux logiques dictées par la mondialisation, les pays émergents ont opté pour des politiques de prédation en pratiquant un dumping social et écologique à l’échelle planétaire. Cette concurrence a provoqué en Europe et aux Etats-Unis un effet de déflation salariale, les menaces de délocalisation systématiquement brandies obligeant les salariés à accepter une dégradation de leurs conditions salariales et sociales afin de conserver leurs emplois. Le recours à l’immigration permit également d’étendre les effets de cette déflation salariale à des secteurs économique non délocalisables comme le bâtiment, l’hôtellerie ou la restauration. Pour compenser les effets de cette redoutable concurrence internationale, les pays développés n’avaient d’autres choix que de mettre en œuvre des stratégies par déficit. Ainsi devant la stagnation de leurs revenus, les ménages ont été conduits à accroitre leur taux d’endettement pour maintenir leur capacité de consommation. Un surendettement rendu possible grâce à une libération financière qui tolérait la création de produits bancaires toxiques permettant de sortir du bilan des banques des crédits de plus en plus pourris et insolvables. Certains pays plus dirigistes optèrent également pour un endettement public, certes plus propre en apparence mais qui revient finalement au même et s’avère en prime bien plus difficile à reformer. Ni vu, ni connu, l’appauvrissement structurel des économies occidentales disparaissait ainsi par magie des tableaux statistiques et comptables. L’engrenage infernal de la crise des subprimes pouvait alors pleinement dérouler sa logique folle jusqu’à que les déséquilibres monétaires internationaux deviennent intenables.

Avant tout, briser la spirale de la déflation
A la lumière de ce constat, on éprouve donc bien de la peine à croire que les mesures prises par Sarkozy suffiront à contenir la grande déconfiture économique que tout le monde annonce pour l’Europe. Ni les plans de relance annoncés par le gouvernement, ni les aides financières abyssales garanties au secteur bancaire ne sauront compenser le déséquilibre structurel de l’économie-monde. Sortir de la crise implique en priorité de briser la spirale infernale de la déflation salariale. Comment envisager sérieusement une hausse des salaires et une relocalisation des activités industrielles sans d’abord mettre en place un système d’écluses douanières ? Car rappelons-le une fois encore : la crise actuelle est avant tout le résultat de déséquilibres provoqués par une mondialisation libérale mettant en concurrence des espaces de développement par trop hétérogènes. Ces profonds déséquilibres ne pourront être résolus sans d’abord procéder à un découplage partiel et raisonné entre les grandes régions économiques de la planète. L’avènement d’un ordre monétaire stable nécessite un encadrement du commerce international incompatible avec un libre-échange débridé. Un développement social et économique planétaire en bon ordre implique donc de revoir complètement l’organisation mondiale de l’économie.

Reconstituer des zones d’échange régionales homogènes
Nous savons maintenant qu’aucun équilibre monétaire international ne pourra être viable sans un minimum d’équilibre des balances commerciales. La crise actuelle vient de nous enseigner que cet équilibre ne saurait être obtenu par le simple jeu du marché. Des règles claires doivent donc être définies et appliquées afin de réguler les échanges internationaux en pénalisant et les stratégies par déficit et les stratégies misant sur le dumping social ou écologique. Le projet mondialiste de libre-échange planétaire faisant fi des frontières, des peuples et des nations apparait pour ce qu’il est et a toujours été : une pure folie. Pour sortir de la crise, de grandes zones régionales de libre-échange, regroupant des pays aux structures économiques à peu près homogènes, devront être constituées. Les échanges entre ces grandes zones devront être régulés par des politiques protectionnistes souples et transparentes assises sur de solides accords bilatéraux. Toutefois, il serait complètement illusoire de vouloir mener cette politique sans déléguer aux pouvoirs nationaux une part de la régulation. Le souhait de Jacques Attali de voir confier l’économie-monde à une gouvernance mondiale stratosphérique (élue par qui et représentant qui ?) est tout simplement irréaliste, dangereux et proprement anti-démocratique. Nous pensons au contraire que seule une coordination interétatique laissant une marge de manœuvre confortable aux échelons nationaux sera à même de garantir des résultats vraiment satisfaisants et durables. Car nous savons mieux que quiconque que seuls les pouvoirs nationaux peuvent correctement connaitre et défendre les intérêts de leurs peuples.

Un protectionnisme pro-européen à l’encontre des intérêts étatsuniens
En Europe, l’Union européenne se voit toute désignée pour jouer cette mission de coordination interétatique. A elle donc de consolider une zone d’échange régionale protégée et d’en fixer les modalités d’interaction avec les autres zones économiques ou grands Etats du monde. Il lui revient aussi clairement la mission de contribuer à la redéfinition des règles mondiales de contrôle des flux de capitaux et de fixation des taux de change. Difficile toutefois d’envisager l’esquisse de ces solutions salutaires sans se heurter au refus catégorique des Etats-Unis. C’est aussi pourquoi il nous semble nécessaire de rappeler que si les Européens veulent vraiment s’en sortir, ils devront forcément accepter l’idée d’une friction, voire d’une opposition, avec Washington. Dans cette partie de bras de fer, l’Europe devra se rapprocher de la Russie (allié géostratégique naturel) de manière à peser de tout son poids pour imposer aux USA une vision moins univoque de l’économie monde. On reste cependant consterné d’observer qu’au moment même où l’Europe trouve enfin une opportunité historique de s’affirmer, ses Etats membres agissent isolément dans la plus grande confusion cédant à un égoïsme contre-productif qui confine à l’incompétence. Même consternation encore lorsque nous constatons que Sarkozy a précisément choisi cette phase historique pour conduire à contretemps la France sur une politique d’alignement atlantiste qui va à l’encontre de tous nos intérêts économiques et stratégiques. Les oligarques européens et bruxellois, trop compromis avec l’hyperclasse mondialiste et n’ayant pas pris toute la mesure des bouleversements en cours, se révèlent incapables ni d’imaginer, ni de préparer le monde d’après la crise. Alors que la crise gronde de plus en plus fort et annonce une ère nouvelle en gestation, il est grand temps que l’Europe reprenne la pleine souveraineté de son destin et rompe avec le dictat des barons de Wall-Street. Il est grand temps également que les Européens renversent une classe dirigeante qui a complètement failli et s’avère incapable d’aller contre les intérêts de l’hyperclasse capitaliste mondiale.

 


 

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Diez a desechar: las normas de Bush que Obama deberia eliminar

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Diez a desechar: las normas de Bush que Obama debería eliminar

 

Emily Bazelon/Chris Wilson
Slate

 

 

Obama ya ha tomado la primera decisión (una de las más esperadas): suspender los juicios en Guantánamo. Aún así, le quedan unas cuantas órdenes ejecutivas de Bush que debería desechar inmediatamente.

Los presidentes recién nombrados usan, a menudo, nuevas normas para encauzar su estrenada Administración. En eso sentido está actuando ahora Obama. Pero, si bien estos mandatos pueden dictarse unilateralmente, también pueden ser desechadas con igual facilidad. El pasado otoño, Slate recopiló una lista del las 10 órdenes ejecutivas firmadas por George W. Bush que el nuevo presidente debería desestimar rápidamente. Reproducimos la lista más abajo.

El presidente Barack Obama ha llegado con una pluma con superpoderes para firmar órdenes ejecutivas. Sin negociar con el Congreso para aprobar una ley, o sin siquiera pasar por el período de reflexión y comentarios que precede a una nueva ley federal, el nuevo residente de la Casa Blanca puede cambiar la música con la que bailan las agencias federales. Ahora él es el Ejecutivo y su función también pasa por ahí: por ejecutar decisiones. Se prevé que su mano zurda firme hoy la primera de sus órdenes ejecutivas: el cierre de la prisión en la base naval de Guantánamo.

¿Cuál es, entonces, el mayor daño que ha causado el presidente Bush él solito? Al reunir una lista de las 10 'mejores' (o peores) de entre las 262 órdenes ejecutivas de la Administración de Bush, hemos indagado en algunos objetivos familiares, como su iniciativa basada en la fe de malversación de fondos dedicados a la investigación sobre células madres. También nos damos cuenta de que algunos de los momentos de Bush de los que aquí nos quejamos no llegaron en forma de orden ejecutiva. La reciente tentativa de forzar a las clínicas de planificación familiar a certificar que sus empleados no tendrán que asistir con ningún procedimiento que consideren objetable, por ejemplo, tomó la forma de una ley federal. Lo mismo ocurrió con las decisiones de la Administración de dedicar franjas nuevas de terreno público para la tala de árboles y la minería.

También nos gustaría ver revocadas esas leyes, pero aquí hemos decidido ceñirnos a las órdenes ejecutivas por su reconfortante simplicidad. Si se las puede conjurar con un simple trazo de pluma, también se las puede hacer desaparecer rápidamente (los presidentes no muestran muchas renuencias a la hora de eliminar los dictados de sus predecesores). Aquí está nuestra elección de las nueve órdenes que más merecen la goma de borrar presidencial llegada en enero, más una décima sugerida por los lectores.

Nº 1: Destruir el acta sobre Archivos Presidenciales

Lo que dice la orden: Con la Orden Ejecutiva 13233, la Administración Bush intentó destruir el Acta sobre Archivos Presidenciales celebrada en 1978 para asegurar que los documentos internos de la rama ejecutiva sean públicos y se conviertan, generalmente, en parte del archivo histórico. La propia ley de 1978 era un compromiso a favor de la privacidad en algunos aspectos: los archivos presidenciales no se revelan hasta 12 años después de que la Administración haya abandonado el despacho, y las peticiones de éstos están sujetas a los límites impuestos por el Acta de Libertad de Información, lo que significa que los documentos clasificados permanecen en secreto. La orden de Bush, en esencia, desechaba totalmente este intento de transparencia. Tras meses de obstrucción al acceso a documentos de la era de Reagan, el ex Fiscal General Alberto Gonzales, redactó una orden que da al presidente en curso, o al presidente cuyos archivos se solicitan, el poder de revisar una petición de documentos, sin límite de tiempo. Si el presidente dice que no, hay que ir a juicio para conseguir los archivos.

Por qué debería desaparecer: La Asociación Histórica Americana odia esta orden por una buena razón: pone los intereses de un presidente en secreto (para evitar molestias, revelaciones inconvenientes o lo que sea), por encima del interés público por entender acontecimientos pasados de importancia nacional. En 2007, un juez federal acabó con parte de la Orden Ejecutiva 13233 por entrar en conflicto con el Acta sobre Archivos Presidenciales (que tiene primacía sobre una orden presidencial, ya que es una ley promulgada por el Congreso). Aún así, hay partes de la orden que aún tienen vigencia. El proyecto que había en el Congreso para desecharla entera se ha quedado estancado. Obama no debería esperar al Poder Judicial o a la Asamblea legislativa: debería revocar esta orden él mismo, como prueba de que, una docena de años después de que haya dejado el despacho, no tendrá miedo de una revisión de su paso por Casa Blanca.

Nº 2: Bloquear la investigación sobre Células Madre

Lo que dice la orden: En agosto de 2001, Bush promulgó una ley que limitaba los fondos federales destinados a la investigación sobre células madre de embriones a las colonias ya existentes de tales células. Cinco años después, expidió el primer veto de su presidencia para rechazar la legislación creada por un Congreso Republicano para atenuar esas restricciones. La orden ejecutiva, promulgada el mismo día en que vetó la legislación por segunda vez, fomenta la investigación para encontrar formas alternativas de crear células madre pluripotentes. La orden da directrices al Departamento de Salud y de Servicios Humanos para que den prioridad a las investigaciones que respeten las directivas previas de Bush y dediquen los recursos a encontrar otros medios de crear células madre humanas.

Por qué debería desaparecer: Apoyar medios alternativos de crear células madre es una buena idea, sólo que no a expensas de dejar de apoyar las fuentes de células madre más inmediatamente disponibles, que se encuentran entre las líneas más prometedoras de investigación médica hoy en día. Realmente, hay esperanzas de que el debate sobre la destrucción de embriones humanos para reunir estas valiosas células que sirven para que todo finalmente sea puesto en tela de juicio. Los investigadores han encontrado maneras de retrasar el reloj en células de la piel adultas, reprogramándolas como si fueran células embrionarias. Pero esto es un proceso truculento que implica insertar nuevos genes, y aún no es una alternativa suficientemente válida a las células madre embrionarias. Mientras tanto, la orden de Bush está desviando fondos dedicados a las investigaciones que podrían esquivar finalmente sus preocupaciones éticas; los científicos han cultivado con éxito células madre auténticas sin dañar el embrión naciente. Tanto McCain como Obama apoyaron la legislación que habría debilitado las restricciones a la investigación de Bush cuando fue presentado al Senado en 2006 y en 2007.

Nº 3: Esquivar la Convención de Ginebra

Lo que dice la orden: Después de que el Tribunal Supremo cargase de nuevo contra los esfuerzos de la Administración de Bush para retener a los encarcelados en Guantánamo indefinidamente y sin cargos, surgieron dudas respecto a la legalidad del uso de las técnicas de coacción en interrogatorios por parte de la CIA (o de tortura, si pensáis que los ahogamientos simulados se pueden llamar así). Durante un tiempo, los excesos de la CIA en los interrogatorios se suspendieron. Pero entonces Bush promulgó la Orden Ejecutiva 13440 y los interrogadores volvieron a las andadas. La orden no es explícita respecto a las prácticas que permite (eso permanece clasificado), pero quizá pueda eludir aún la Convención de Ginebra contra los tratos humillantes y degradantes. Según The New York Times, el ahogamiento simulado está fuera de los límites, pero la privación de sueño puede no estarlo y la exposición al calor y frío extremos está permitida.

Por qué debería desaparecer: La Orden Ejecutiva 13440 parece una mejora de directivas previas para la CIA, como los memorandos del Departamento de Justicia escritos por John Yoo, que definían ajustadamente la tortura y las protecciones de Génova. (Según el nuevo libro sobre Cheney de Barton Gellman, la única técnica que Yoo rechazó en el campo legal fue la de enterrar vivo a un preso). Aún así, la orden ejecutiva deja la puerta abierta a técnicas que Estados Unidos no querría que se utilizaran contra sus soldados y esto es parte de los actos de la Administración de Bush que han dañado la autoridad moral de Estados Unidos en el extranjero. El historial de la Administración está tan deslustrado en este punto que el próximo presidente debería declarar que está acabando con esta orden, así podrá empezar de nuevo y aportar su propia política sobre los interrogatorios y la CIA.

Nº 4: Dar las llaves al vicepresidente

Lo que dice la orden: En 1995, el entonces presidente Bill Clinton promulgó una orden que facilitaba la desclasificación de documentos y cientos de millones de páginas de información sobre la Casa Blanca se cayeron de los archivos. En 2003, la Administración Bush también tomó aquí partido, presentando una enmienda a la orden de Clinton para dar capacidad al vicepresidente para clasificar lo que quisiera. La Orden Ejecutiva 13292 otorga al vicepresidente el mismo poder que tiene el presidente para clasificar documentos.

Por qué debería desaparecer: La Orden Ejecutiva 13292 mata dos pájaros de un tiro. Aumenta el alcance del secreto y de los poderes de la vicepresidencia. Como argumenta Byron York en la Nacional Review, "desde el comienzo de la Administración, Dick Cheney ha favorecido medidas que permitían a la rama ejecutiva mantener más cosas en secreto. En marzo de 2003 el presidente le dio la autoridad de hacerlo". Esto recuerda los esfuerzos de Cheney para evitar que los Archivos e Historiales Nacionales respetaran las mismas reglas que la información clasificada del Gobierno ya que pertenecen al vicepresidente. Cheney es conocido por querer que su oficina fuera una caja cerrada. La Orden Ejecutiva 13292 parece haber sido escrita expresamente para él. Esperemos que el próximo vicepresidente no quiera también mantener sus secretos hasta este punto. Pero el jefe debería eliminar esta preocupación revocando esta orden.

Nº 5: Carta blanca en Irak

Lo que dice la orden: Promulgada dos meses después de la invasión de Irak, esta orden ofrece amplia protección legal para las corporaciones de Estados Unidos que comercien con petróleo iraquí. La directiva de Bush, justificada como un medio de proteger los beneficios del oro negro de la zona, anula todo tipo de procedimiento judicial relacionado con el petróleo iraquí o con el recién creado Fondo de Desarrollo para Irak. La orden ejecutiva también declara como emergencia nacional abordar la amenaza a una reconstrucción pacífica de Irak, lo que Bush ha renovado cada año desde entonces, siendo la última en mayo de 2008.

Por qué debería desaparecer: Esta directiva es la base para todas las posteriores órdenes que Bush ha mandado ejecutar sobre Irak (ver Nº 6, debajo), así que es el mejor punto para comenzar a replegar los abusos de autoridad relativos a la guerra. A la vista de las muchas preocupaciones por el 'amiguismo' y el despilfarro de los contratistas en Irak, está justificado quitarles la impunidad legal cuando hay petróleo de por medio. Algunos organismos de control temían en principio que la orden podría usarse para evitar que la gente litigase por responsabilidad civil contra compañías que trabajan en Irak. Eso no ha llegado a ocurrir hasta ahora (Tom Devine, el director legal del Proyecto de Responsabilidad Financiera del Gobierno, dice que no ha visto la orden aplicada en ningún caso legal). Aún así, dado que Estados Unidos estará probablemente en Irak durante, al menos, 16 meses, no es tarde para inyectarle un poco de responsabilidad financiera a la contratación. Como el Proyecto de Responsabilidad Financiera escribió en su día, "el alcance del mandato de la orden ejecutiva con respecto al libre albedrío está limitado sólo por la imaginación". La orden es exagerada también; la resolución de las Naciones Unidas que apareció a la misma vez, y que fue reverenciada entonces como una gran victoria diplomática para Estados Unidos y Reino Unido, contiene una inmunidad legal más limitada para el comercio del petróleo en Irak.

Nº 6: Perseguir a los agitadores en Irak

Lo que dice la orden: Esta orden concede a la Administración el poder de congelar los activos de un grupo de gente abstracto pero ampliamente definido que amenaza la estabilidad de Irak. La lista de gente en el punto de mira incluye a cualquiera que haya propagado (o ayudado a propagar) la violencia en Irak en un esfuerzo de desestabilizar la reconstrucción. Lo más inquietante es que también se aplica a cualquiera que presente un "riesgo significativo de cometer" un futuro acto de violencia con tal fin. La orden, que se aplica a cualquiera en Estados Unidos o en el extranjero bajo el domino de Estados Unidos, declara también que "cualquier conspiración constituida para violar cualquiera de las prohibiciones establecidas en esta orden está prohibida". La orden parece reconocer que podría entrar en conflicto con las protecciones constitucionales, pero entonces afirma que los objetivos de sus disposiciones no necesitan ser notificados con antelación de que sus activos sean congelados.

Por qué debería eliminarse: La Quinta Enmienda tiene unas cuantas cosas interesantes que decir sobre la confiscación de la propiedad sin el debido proceso (concretamente, no puede hacerse). Aunque ésta no es, ni con mucho, la primera vez que la Administración de Bush ha pisoteado los derechos constitucionales en nombre de la seguridad nacional, esta orden, interpretada en líneas generales, podría apuntar a los manifestantes contra la guerra en Estados Unidos. El entonces portavoz de la Casa Blanca Tony Snow dijo en aquel momento que su fin era apuntar a terroristas e insurgentes, pero el lenguaje de la orden es más vago. Esta Orden Ejecutiva atrajo condenas de todas las direcciones ideológicas, desde el defensor de los excombatientes de los Swift Boat Jerome Corsi, a la Unión Americana por las Libertades Civiles (ACLU). Uno no necesita ser un defensor de las libertades civiles para ver el peligro de las difusas definiciones de la orden o preguntarse, en primer lugar, para qué necesitamos esa orden. Extra: al mes siguiente, Bush promulgó una orden similar, centrándose en las personas problemáticas del Líbano y sus partidarios. Ésa también puede desaparecer.

Nº 7: Ojos y oídos puestos en las agencias

Lo que dice la orden: Los presidentes recientes han dado muchas vueltas a cuánto control debería ejercer la Casa Blanca sobre la escritura de regulaciones federales, particularmente en áreas conflictivas como la política de medio ambiente. Como no sorprenderá a nadie, Bush se dejó caer del lado de la fuerte influencia de la Casa Blanca. Esta orden obliga a la designación de una persona en cada agencia federal como 'oficial de política regulatoria', con autoridad para vigilar el proceso de fabricación de leyes. Esto revisa en gran medida la orden ejecutiva de Bill Clinton de 1993 que concedía a las agencias mayor independencia regulativa respecto a la Casa Blanca (lo que anulaba dos de las órdenes ejecutivas de Reagan). Los defensores argumentan que es importante para la Administración el poder equilibrar la política regulatoria con los aspectos económicos y de negocios.

Por qué debería eliminarse: La Administración de Bush no ha mostrado reparos a la hora de interferir con las regulaciones federales, que normalmente eran asunto de los funcionarios, particularmente en el campo del medio ambiente, como los límites del ozono, según han señalado demócratas como el representante Henry Waxman, el presidente del Comité de Control y Reforma del Gobierno. Revocar la orden sería un paso para limpiar las agencias del hedor de las interferencias políticas. El nuevo presidente no debería mezclar desde el principio del proceso regulativo a las personas designadas políticamente con los funcionarios, requiriendo a un representante para supervisar cada agencia.

Nº 8: Dejar que los grupos religiosos decidan sobre la contratación

Lo que dice la orden: Además del par de órdenes ejecutivas de 2001 que animaban a los grupos religiosos a solicitar dinero federal para servicios sociales, la orden de Bush de diciembre de 2002 facilitaba que iglesias y sinagogas cogieran dinero dejándoles esquivar ciertas leyes antidiscriminación. Gracias a esta orden, los grupos basados en la fe pueden tomar fondos federales aunque rechacen contratar a gente que no profesa la misma fe que el grupo.

Por qué debería desaparecer: Como Timothy Noah señaló en Slate entonces, esto parece suficientemente sensible en un principio: "¿Por qué no se debería permitir a las organizaciones benéficas con fondos del gobierno que favorecieran a miembros de su propia religión a la hora de contratar, despedir y promover?" Pero aquí hay un par de problemas. El primero es que los grupos tienden a definir por ellos mismos quién se considera un buen baptista o un buen judío (¿qué pasa si deciden que alguien se queda fuera porque es gay, por ejemplo?). El segundo problema es que no está verdaderamente claro por qué las organizaciones benéficas católicas deberían poder contratar sólo a católicos para servir comida a los indigentes, si ese trabajo está siendo financiado por el Estado. En un debate en 'La Hora de las Noticias' con Jim Lehrer, Christopher Anders, de la Unión Americana por las Libertades Civiles (ACLU), formuló la orden así: "De lo que esto se trata es de crear un Derecho especial para algunas organizaciones que no quieren cumplir con las protección de los derechos civiles". James Towey, el entonces director de la Oficina de Iniciativas Comunitarias y Basadas en la Fe de la Casa Blanca, dijo "la pregunta es, '¿se pierde el derecho a contratar de acuerdo a sus creencias religiosas cuando se coge dinero federal?'" De cualquier forma en que se formule, la orden es una mala idea. Tanto John McCain como Barack Obama prometieron continuar con el financiamiento federal de los programas basados en la fe, pero Obama puntualizó que los grupos sociales que reciban el dinero no podrán contratar servicios sociales en base a la religión.

Nº 9: La panacea del combustible alternativo

Lo que dice la orden: Poco después de su discurso sobre el Estado de la Unión de 2007, en el que dedicó bastante tiempo a propuestas medioambientales, Bush firmó la Orden Ejecutiva 13423. Entre otras cosas, la orden obliga a las agencias federales a reducir en un 2% anual el uso de combustibles derivados del petróleo hasta 2015, mientras que han de incrementar el uso de combustibles alternativos en un 10% cada año. La orden también obliga a las agencias a reducir el consumo general de energía y comprar más vehículos híbridos.

Por qué debería desaparecer: En un primer vistazo, la directiva de Bush parece un paso en la dirección adecuada. Sin embargo, los dirigentes de California cuestionaron rápidamente la base ecológica de esta política. Producir combustibles alternativos, sostenían, puede resultar en un gran pico en las emisiones de gases invernadero, particularmente cuando se recoge petróleo de esquisto bituminoso y carbón. También hay dudas respecto a que la industria de los combustibles alternativos tenga la capacidad de cumplir los requisitos de la orden. Como publicó el Washington Post en un editorial, '¿De dónde pueden venir 20.000 galones de combustible alternativo?' Para complicar las cosas, el Tribunal Supremo promulgó dos meses después que la Agencia de Protección Medioambiental tiene autoridad para regular las emisiones de gases invernadero mediante el Acta de Aire Limpio, instando a Bush a promulgar otra orden ejecutiva que exigiera a varias agencias a definir líneas de acción para reducir las emisiones de los coches y camiones. La política energética responsable y robusta que debería estar en el primer lugar de la lista del próximo presidente (y del Congreso) necesitará metas realistas y una gran visión y entendimiento de los costes y beneficios de los combustibles alternativos.

Actualización del 3 de octubre de 2008

La semana pasada, Slate recopiló las nueve órdenes ejecutivas más odiosas promulgadas por George W. Bush, que la nueva Administración debe rechazar y pidió a los lectores que dieran una décima. De las enviadas, la más popular, con diferencia, ha sido la Directiva Presidencial 51 sobre la Seguridad Nacional, el plan de la administración de Bush para mantener el funcionamiento del Gobierno en caso de una crisis catastrófica. La política no es técnicamente una orden ejecutiva, pero la pasaremos. La directiva presidencial sobre la seguridad nacional es una prima lo suficientemente cercana y muy merecedora de revocación.

Lo que dice la orden: La parte pública de la Directiva Presidencial 51 sobre la Seguridad Nacional concede una amplia autoridad al presidente en caso de emergencia, afirmando explícitamente que "el Presidente dirigirá las actividades del Gobierno Federal para asegurar el Gobierno constitucional". El resto de la orden es más bien burocrático, nombrando a un coordinador de la continuidad nacional y una agencia directiva, como cabezas para desarrollar sus propios planes.

Pero eso no es todo. La Casa Blanca no sólo ha clasificado la mayoría de los anexos de la directiva, sino que ha rechazado mostrarlos a los miembros del Congreso en comités importantes. Como informó el Oregonian, la Casa Blanca puso trabas a los esfuerzos por acceder a las partes clasificadas de la directiva del representante Peter DeFazio, un demócrata de Oregón y miembro del comité de seguridad de la patria

Por qué debería desaparecer: Un plan para emergencias nacionales parcialmente clasificado sólo dispara el sentimiento premonitorio de que la Casa Blanca ha estado reservándose cada vez más poderes con la excusa de la seguridad nacional. Como escribió Ron Rosenbaum en Slate cuando se publicó la directiva, la confidencialidad da lugar a todo tipo de miedos respecto a los planes de sucesión que no sean los que da la Constitución, del estilo de los que Ronald Reagan supuestamente puso en funcionamiento. Por supuesto, las emergencias catastróficas necesitan un liderazgo centralizado y fuerte tras la desgracia. Pero cualquier política responsable para un escenario así debería ser transparente y de corta vida, centrada en la rápida recuperación de los pesos y contrapesos en el Poder Ejecutivo.

(Traducción de SI)