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samedi, 02 mai 2009

La face cachée du développement durable

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La face cachée du développement durable

 

Ex: http://unitepopulaire.com/ (article exclusif)

 

Dans un monde qui ne cesse d’exploiter des ressources non renouvelables tout en détériorant l’environnement, il est légitime de s’interroger quant aux solutions à apporter à cette crise sans précédent. En ce moment, les politiques parlent beaucoup du développement durable comme incarnant la meilleure voie à suivre. Mais que penser de ce développement durable ? Quel est son lien réel avec l’écologie ? Le présent article s’inspire de l’ouvrage Demain la Décroissance du philosophe et intellectuel français Alain de Benoist. Celui-ci s’est longuement penché sur l’étude du système économique actuel et de l’idéologie mondialiste qui le sous-tend.

 

Le développement durable et l’écologie

Tout d'abord, définissons ce qu'est l'écologie et le développement durable et faisons la distinction entre ces deux termes. Le développement durable, pour commencer, découle de la théorie classique de la croissance. Celle-ci s’est construite sur l’idée de dématérialisation des ressources naturelles. Ces ressources seraient, en fait, substituables à un certain capital financier. En d’autres termes, un apport financier suffirait à compenser la dégradation de l’environnement. Le problème est évidement lié au fait que le patrimoine naturel n’est pas entièrement substituable au capital. Il n’est, de plus, absolument pas substituable lorsqu’il s’agit de ressources non renouvelables. On voit donc dans cette théorie une sorte de financiarisation d’un environnement qui n’est pourtant pas monétisable.

Cette marchandisation de l’environnement est comparable à la marchandisation des salaires aux premières heures de la mondialisation. En effet, autrefois, pour le patron, la dépense salariale comprenait une certaine dimension humaniste qui interdisait qu’on la manipule au même titre qu’on le ferait avec les dépenses matérielles de l'entreprise. Or – et c'est la thèse du démographe français Emmanuel Todd – la dépense salariale est aujourd’hui considérée comme une dépense comme les autres qu'il faut réduire au maximum. Cette logique s’est concrétisée par la libéralisation mondiale des marchés de la production, notamment par le phénomène délocalisation qui obéit toujours à la loi du moindre coût – et donc du salaire le plus bas.

Un autre exemple qui illustre cette théorie est le marché de la pollution. Ce marché a la caractéristique de permettre la pleine substituabilité du capital à la pollution. Une industrie polluante ne considérera pas ces rejets nocifs comme un mal devant être réparé par souci de conscience environnementale mais plutôt comme de simples "externalités négatives" devant être intégrées dans les comptes alloués aux pollutions potentielles. Il est à noter que ce fonctionnement est financièrement plus intéressant que la remise en cause du système de production…

L’écologie, quant à elle, est définie comme l’étude des milieux et des conditions d'existence des êtres vivants et des rapports qui s'établissent entre eux et leur environnement. Cette définition amène à penser l’écologie comme une science soucieuse des dégradations environnementales. L’écologie, contrairement au développement durable, est donc prête à remettre en cause n’importe quel système économique qui irait à l’encontre du bien-être de l’écosystème. Ce qui constitue ces deux doctrines est donc l’ordre des priorités, l’équilibre naturel et la préservation de l’environnement n’ayant pas la même importance primordiale pour les deux. Le développement durable n’est donc qu’une échappatoire non pas au système économique mais à la réforme nécessaire de ce système économique, celui-ci étant basé sur la croissance et la dette (la seconde engendrant la première). 


Modèle économique à remettre en cause

Comme il a été dit plus haut, le développement durable ne remet nullement en cause le dogme de la croissance infinie mais se contente d’intégrer la donnée écologique à un système économique qui demeure, lui, inchangé.

Le sociologue et philosophe français Edgar Morin évoque la nécessité d’une remise en cause des principes de la logique marchande. Il voit dans le développement durable un moyen de faire croire qu’il est possible de remédier à cette crise environnementale sans remettre en question l’imaginaire économique, le système de l’argent et l’expansion illimitée du capital financier. Cette logique se condamne elle-même à terme dans la mesure où elle continue de s'inscrire à l'intérieur d'un système de production et de consommation qui est la cause essentielle des dommages auxquels elle tente (ou prétend tenter) de remédier.

Alain de Benoist pointe du doigt le fait que tout le monde parle aujourd'hui d'écologie (le marketing industriel a même créé le concept de greenwashing qui consiste à faire vendre au moyen de pseudo-arguments écologiques), mais que depuis qu'on en parle, la situation ne s'est pas globalement améliorée, bien au contraire. Ce qui montre qu'en dépit des beaux discours et des proclamations de principe, la logique du profit reste prédominante.

Kurt Gödel, un mathématicien américain, a formulé un théorème qui démontre qu’un énoncé ne peut être ni vérifié ni réfuté dans le cadre de la théorie à laquelle il appartient. En d’autres termes, le seul moyen de résoudre les problèmes environnementaux est de sortir du système économique actuel, principal producteur de ces mêmes problèmes.



La croissance "tue" tout progrès environnemental

Un des meilleurs moyens de comprendre l’influence néfaste de la croissance sur l’écologie est l’effet rebond. Celui-ci permet de comprendre que lorsque des économies d’énergie ou des avancées environnementales sont effectuées, elles sont en fait annulées, voire aggravées, par l’incitation à consommer et l’augmentation des quantités produites qui en résultent. Par exemple, un véhicule de consommation modeste incitera son conducteur à parcourir plus de kilomètres puisqu’elle permet d’aller plus loin pour le même prix... Cette augmentation de l’utilisation du véhicule (incitation à consommer) aura comme effet d’annuler le gain obtenu par la réduction de la consommation en carburant du véhicule. Les économies d’énergie ont donc souvent comme effet d’augmenter les quantités produites et, par conséquent, le volume global de consommation.

Il est important de noter que ces effets pervers d’augmentation du volume des ventes induits par le développement durable sont, en fait, un effet voulu. Ils permettent, en effet, de stimuler la consommation et de maintenir une croissance exponentielle tout en "sauvant la face" vis-à-vis d’une opinion publique toujours plus sensible aux préoccupations écologiques.



Le développement durable et la disparition des productions locales

Le développement durable est souvent associé à une volonté humanitaire de contribuer au développement des pays pauvres. Seulement, la pauvreté du tiers-monde ne serait pas, selon Alain de Benoist, le résultat d’un développement insuffisant des ces pays mais plutôt leur insertion dans une économie de marché libérale prédatrice et inadaptée aux besoins réels desdits pays. Cette insertion, voulue par les pouvoirs occidentaux, plonge bon nombre de pays dans une logique de réduction effrénée des coûts de production. Logique qui amène ces pays non pas à développer leur production locale et à avancer vers l’auto-suffisance mais plutôt, au contraire, à importer des biens produits moins cher ailleurs.

Le développement durable aurait donc un effet pervers pour les pays pauvres qu’on pousserait à s’endetter pour rattraper leur "retard" de développement. Il serait légitime de se demander si cet endettement ne serait pas là que pour faire consommer ces pays qui, jusque là, n’étaient rentables pour l’Occident qu’à travers leurs matières premières. N’est-ce pas là un moyen d’affaiblir ces pays en les rendant plus dépendants des pays riches ?

Un autre problème engendré par la doctrine du développement durable est sa volonté d’imposer des lois restrictives à des pays jugés "non-écologiques". Ces lois, sous couvert de souci environnemental, peuvent servir à freiner la croissance de certains pays concurrents, notamment en matière d’énergie.


pour Unité Populaire, Jonathan Newton
  

 

00:40 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, développement durable, économie, écologisme | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

vendredi, 01 mai 2009

Vrijheid van meningsuiting: de puntjes op de i

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VRIJHEID VAN MENINGSUITING: DE PUNTJES OP DE i

door prof. Matthias E. Storme - http://bitterlemon.eu

 

Vrijheid van meningsuiting is vandaag de dag een belangrijk thema, zowel omwille van de reële aantastingen ervan in onze samenleving als omwille van de totaal onterechte hulpkreten erover, beiden vaak vanuit "linkse" hoek. Een van de meest groteske karikaturen van het vraagstuk is wel de tekst die geschreven werd door de "vrijzinnig-humanistische" organisatoren van de "Nacht van de censuur" (21 juni 2008), nl. Rik Pinxten en Björn Siffer [1] (zie ook al de terechte kritiek van Filip van Laenen [2]). Hoog tijd dus om even de puntjes op de i te zetten.

Wat voor iets is "vrijheid van meningsuiting"?

Vrijheid van meningsuiting is op de eerste plaats een juridisch begrip. De vrijheid van meningsuiting is een van de fundamentele vrijheden waarvan de erkenning noodzakelijk is opdat een staat een rechtsstaat zou zijn. Die vrijheid gaat aan de staat vooraf en een staat die deze niet erkent is geen rechtsstaat. Omgekeerd is het waarborgen van deze vrijheden een deel van de legitimatie van de staat tot overheid. Deze erkenning, naast andere kenmerken, legitimeert het geweldmonopolie van de overheid.

Met "waarborgen" van de vrijheid van meningsuiting bedoel ik enerzijds de afwezigheid van inperking ervan door die overheid zelf (geen overheidsgeweld), anderzijds het waarborgen dat die vrijheid ook niet door anderen met geweld wordt ingeperkt of bestreden.

Men verwart nogal vaak de "vrijheid" van meningsuiting als juridisch begrip met zoiets als een "recht op vrije meningsuiting" dat in zijn algemeenheid niet bestaat of minstens niet hoeft te bestaan om van een rechtsstaat te spreken. Zo'n grond"recht" zou betekenen dat de overheid zou moeten garanderen dat iedereen overal daadwerkelijk zijn mening zou kunnen uiten (zie punt 2).

Het geweldmonopolie van de overheid anderzijds maakt dat de overheid de burgers moet beschermen tegen geweld; dit geldt a fortiori voor burgers die geweld ondervinden omwille van het gebruik dat zij maken van de vrijheid van meningsuiting.

Waar geldt die vrijheid van meningsuiting?

De fundamentele vrijheid van meningsuiting is een vrijheid zijn mening te uiten met eigen middelen op eigen kosten en in de publieke ruimte. Vanuit het oogpunt van de rechtsstaat hoeft die vrijheid helemaal niet te gelden op privédomein. In mijn huis beslis ik in beginsel wie ik binnen laat (hierbij laat ik natuurlijk even de verplichtingen jegens gezinsleden buiten beschouwing) en beslis ik dus ook wie daar welke vrijheid van meningsuiting heeft. Hetzelfde geldt op mijn website. Zo ook heeft elk medium juridisch natuurlijk de vrijheid om te beslissen welke meningsuitingen in dat medium geduld worden of niet. Natuurlijk, wanneer ik ruimte die mij toebehoor door middel van een overeenkomst verhuur of anderszins ter beschikking stel van iemand anders, moet ik mijn overeenkomst naleven. Een huurder die zijn contract naleeft kan ik dus in beginsel niet buiten zetten omwille van enige meningsuiting vanwege die huurder.

Op wiens kosten geldt er vrijheid van meningsuiting?

Aangezien de vrijheid van meningsuiting de vrijheid is om op eigen kosten zijn mening te uiten, bestaat er geen juridische verplichting vanwege de overheid om ervoor te zorgen dat iedereen de praktische middelen heeft om overal en altijd in het publieke domein zijn mening te uiten. Wel mag een overheid omwille van de monopoliepositie waarover ze beschikt niet discrimineren, en dat heeft ook zijn weerslag op deze vraag. Wanneer er activiteiten van meningsuiting met overheidsgeld, d.i. belastinggeld, ondersteund worden, dan mag de overheid niet discrimineren, d.i. geen onderscheid maken op basis van de daarbij geuite meningen, tenzij dat onderscheid redelijk kan worden verantwoord aan de hand van een legitieme doelstelling van de overheid. Een publieke zender, die rechtstreeks gesubsidieerd wordt door de overheid, is dus verplicht om onpartijdig te zijn en de verschillende meningen evenwichtig aan bod te laten komen. Als een overheid debatten subsidieert, dan dient de overheid ervoor te zorgen dat er enig evenwicht is in de meningen die daarbij een kans krijgen (daarom niet in elk debat afzonderlijk, maar wel over het geheel genomen). Dat betekent natuurlijk niet dat alle meningen evenveel aan bod moeten komen, of precies in evenredigheid met hun aanhang in de samenleving. Ook mag de overheid enige voorkeur aan de dag leggen voor meningen die de maatschappelijke vrede, de welvaart, de goede zeden en andere legitieme maatschappelijke doeleinden die verband houden met de taak van de overheid bevorderen. De overheid is ook gerechtigd tot op zekere hoogte maatregelen te nemen die de participatie van zoveel mogelijk burgers aan het publieke leven bevorderen.

Zijn er dan geen grenzen aan de vrijheid van meningsuiting?

Natuurlijk zijn er grenzen aan de vrijheid van meningsuiting, zoals er aan alle fundamentele vrijheden grenzen zijn. Enkel kan de juridische inperking van de vrijheid van meningsuiting, ondersteund door de sterke arm van de overheid (overheidsgeweld dus) in een op vrijheden gebouwde rechtsstaat maar heel beperkt zijn, met name waar een meningsuiting een onmiddellijk gevaar betekent voor een belangrijk rechtsgoed zoals het leven, de lichamelijke integriteit en gezondheid of de eer en goede naam van personen. Daarom is het aanzetten tot geweld een mogelijke inperking van de vrijheid van meningsuiting. Een juridische beperking aan die vrijheid in geval van "aanzetten tot discriminatie" daarentegen is nonsens, omdat discriminatie per definitie elk onderscheid betreft dat niet redelijk wordt gerechtvaardigd, terwijl de essentie van een fundamentele vrijheid er juist in bestaat dat men zich jegens de overheid niét met een redelijke uitleg moet rechtvaardigen voor de onderscheidingen die men in het gebruik van die vrijheid maakt. Nog erger wordt het wanneer een overheid de vrijheid inperkt met het excuus van de bescherming van "groepen" van personen. De inperking is slechts gerechtvaardigd ter bescherming van de rechten van concrete mensen, en niet omdat men een "groep" zou beledigen, a fortiori niet wanneer men een profeet van 13 eeuwen terug (waarvan het bestaan hebben overigens erg betwistbaar is) zou beledigen.

Er kunnen nog andere beperkingen gelden op de vrijheid van meningsuiting dan een verbod op aanzetten tot geweld, maar bij nader toezien kunnen die beperkingen nooit slaan op de mening zelf, op de inhoud van de boodschap, maar slechts op de wijze waarop of omstandigheden waarin die wordt geuit, en met name omdat die een concreet gevaar opleveren voor de medemens. Zoals ten onrechte brand roepen in een volle zaal. Maar dan gaat het dus niet meer om de meningsuiting die verboden wordt. Sommigen hebben met dit argument ook geprobeerd een verbod op zgn. aanzetten tot haat te legitimeren, met daarbij nog het lege argument dat haat geen mening zou zijn. Zij dwalen. Het is niet omdat een mening hatelijk is, of als hatelijk zou worden gepercipieerd, dat het geen mening is.

Zijn er dan geen morele grenzen of verantwoordelijkheden verbonden met die vrijheid?

Vanzelfsprekend wel. Meer nog, het gebruik van de vrijheid brengt altijd een morele verantwoordelijkheid met zich mee voor de wijze waarop die vrijheid wordt gebruikt, zoals dat ook geldt voor de wijze waarop elke andere vrijheid wordt gebruikt. Maar buiten de zopas genoemde, zeer enge juridische beperkingen die kunnen gelden, gaat het dan ook om morele grenzen, grenzen die niet met geweld mogen worden opgelegd. Zoniet is er overigens geen vrijheid en dus ook geen morele verantwoordelijkheid. Over de concrete invulling van die morele maatstaven binnen het gebruik van de vrijheid van meningsuiting kan men in een democratische samenleving van mening verschillen. Ook om die reden worden die morele beperkingen in een rechtsstaat niet tot juridische verboden verheven. Maar dat ontslaat ons niet van onze morele verantwoordelijkheid. Die morele verantwoordelijkheid is veelvuldig. Zij betreft op de eerste plaats de verantwoordelijkheid voor de eigen meningsuiting, waarbij men niemand nodeloos dient te kwetsen of te benadelen. Dat heeft met respect voor elke mens te maken. Het betreft ook de verantwoordelijkheid voor de morele en maatschappelijke invloed van de eigen meningsuitingen. Zij betreft ook de deugd van de tolerantie, die respect voor de meningsuitingen van anderen vereist. Dat betekent ook dat moreel handelende personen ook op hun privéterrein een voldoende respect voor andermans meningen zullen betuigen, als een tolerante gastheer. Maar het betekent evenzeer dat iedereen de vrijheid heeft om meningsuitingen van anderen die moreel niet verantwoord zijn aan de kaak te stellen en om anderen omwille van hun onfatsoenlijke meningen desgevallend te "discrimineren". Zo heeft men niet enkel de vrijheid maar soms zelfs de morele plicht om handelingen van anderen ook al zijn ze juridisch toegelaten, als immoreel te verwerpen. Christenen moeten de caritas beoefenen tegenover personen, maar moeten zonodig hard zijn in het aanklagen van bepaalde praktijken, zelfs indien die door de heersende "paarse" moraal als belangrijke verworvenheden worden beschouwd.

Noten

[1] R. Pinxten & B. Siffer, “Censuur, een veelkoppig monster”, De Standaard 21 juni 2008, http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelId=6C1TDTHQ

[2] zie ook al de terechte kritiek van Filip van Laenen, “Censuur, Inderdaad een Veelkoppig Monster”, Brussels Journal 22 juni 2008, http://www.brusselsjournal.com/node/3352.

jeudi, 30 avril 2009

Il North Stream sempre piu un gasdotto europeo

La Finlandia ha espresso un ‘tiepido’ sostegno per Mosca , garantendo una decisione per la risoluzione del problema ecologico entro la fine dell'anno. Il sostegno di Helsinki potrebbe aprire uno spiraglio per l'approvazione dello studio di fattibilità entro la fine dell'anno, nonostante la forte opposizione dei Paesi del Baltico, che temono per i rischi ambientali della conduttura. Intanto Nord Stream AG., il consorzio internazionale che realizzerà il progetto, potrebbe avere come nuovo partner la francese Gaz de France, affiancandosi ad azionisti olandesi e tedeschi.


La Russia potrebbe a breve chiudere la partita diplomatica con il Paesi del Baltico per la realizzazione del gasdotto Nord Stream, progetto che sta divenendo più europeo che mai. Questo rappresenta lo scopo di fondo della due giorni istituzionale del Presidente russo Dmitri Medvedev in Finlandia, discutendo con il suo omologo finlandese, Tarja Halonen, le priorità dell'accordo energetico ed economico tra i due Paesi, focalizzando i colloqui sul gasdotto del Nord. Questo che dovrebbe attraversare i fondali del Mar Baltico collegando il porto russo di Vyborg al porto tedesco di Greifswald, con una conduttura di 1200 km e una capacità produttiva annua di 27,5 miliardi di metri cubi, la cui costruzione dovrebbe cominciare nel 2010; il secondo tratto dovrebbe essere pronto entro il 2012, e consentirà di trasportare una quantità pari a 55 miliardi di metri cubi. Le trattative finali con i Paesi le cui acque territoriali saranno attraversate dalla conduttura, hanno subito un brusco arresto in relazione all'impatto ambientale dell'impianto - come il caso di Finlandia, Estonia e Svezia - o alle ricadute politiche, in particolare per la Polonia, che sarebbe nei fatti aggirata con la relativa perdita delle royalties per il transito del gasdotto.

Deboli aperture sembrano profilarsi con la Finlandia, che ha espresso un ‘tiepido’ sostegno per Mosca , garantendo una decisione per la risoluzione del problema ecologico entro la fine dell'anno, come riportano AFP/LETA. "Per noi finlandesi, questo è un problema ecologico . Se la conduttura può essere costruita nel rispetto della natura, allora sarà un'ottima cosa", afferma Halonen, anticipando che la relazione sull'impatto ambientale del progetto sarà pubblicato alla fine di giugno o all'inizio di luglio, dopodiché il consorzio Nord Stream potrebbe richiedere l'autorizzazione del Governo finlandese e il permesso delle autorità della Finlandia occidentale. Medvedev, da parte sua, ha accolto con favore l'approccio positivo della Finlandia, nell'ottica che il progetto dell'oleodotto del Nord ha come scopo essenziale quello di migliorare la sicurezza energetica dell'Unione Europea. Secondo i media russi, dietro l'arretramento della Finlandia vi potrebbe essere la proposta del Cremlino di concedere migliori condizioni per l'esportazione di legname, materia prima essenziale le l'industria finlandese di trasformazione di legno e carta. Ricordiamo che società finlandesi come Stora Enso e UPM-Kymmene per anni hanno importato legno russo a buon mercato, sino al 2006, quando la Russia ha introdotto gradualmente maggiori restrizioni, fino ad imporre dazi sulle esportazioni di legname. La decisione ha avuto un forte impatto sulla produzione e un successivo calo della domanda interna, conseguenze che potrebbero acuirsi il prossimo anno, quando le tasse sulle esportazioni di legname grezzo dalla Russia dovrebbe raddoppiare per raggiungere il 20%. Il Primo Ministro russo, Vladimir Putin, ha già concordato, tuttavia, lo scorso ottobre, con il suo omologo Matti Vanhanen il blocco della crescita dei dazi per 9-12 mesi, dando così tempo ad Helsinki di elaborare bene la questione. Dunque, un provvedimento nato per stimolare l'industria del legno russa per contrastare i concorrenti stranieri, si è inaspettatamente tradotta in una leva di negoziazione a favore del Nord Stream.

Lo sviluppo del progetto ha aperto anche un fronte dalla Lettonia che propone la possibilità di costruire una pipeline sul suo territorio, connettendosi così alla conduttura del Nord di Gazprom e dando a Riga la possibilità di trarre un vantaggio commerciale dalla cooperazione russa. Il Presidente lettone Valdis Zatlers afferma infatti che, se l'oleodotto avrà una deviazione sulla terraferma, la Lettonia era in grado di offrire un sito di stoccaggio per il gas, in alternativa alla costruzione subacquea in un tratto di mare molto critico. Zatlers ha infatti osservato che i rischi ambientali connessi ad un gasdotto sotto il Mar Baltico sono elevati, perché, a differenza del Mare del Nord, non vi è un ricambio dell'acqua, tale che nei fatti può essere considerato un lago. Allo stesso tempo avverte che la Lettonia potrebbe rifiutare il suo consenso, anche se tutti i problemi ambientali legati alla posa delle condotte verranno affrontati. La rigida posizione della Lettonia, potrebbe, in questo frangente rafforzare anche le posizioni di Svezia ed Estonia, entrambe alacri avversari del progetto russo. D'altro canto, la Germania rappresenta lo Stato maggiormente favorevole, chiedendo come alternativa la creazione di gasdotti attraverso l'Ucraina e la Bielorussia. Da questo punto di vista, il gasdotto baltico, potrebbe divenire un progetto fortemente europeo. Il gestore del progetto è la Nord Stream AG., società registrata in Svizzera, il cui 51% è controllato dalla Gazprom, insieme poi alle tedesche Wintershall e E. ON Ruhrgas (20% ciascuno) e l'olandese Gasunie (9%), mentre si fa sempre più reale un ingresso della francese Gaz de France. Infatti, la tedesca E. ON Energia intende ridurre la sua partecipazione al progetto Nord Stream, in favore dei francesi, cedendo il 4,5% della quota, mentre non è da escludere che GDF possa acquisire una quota maggiore. La sua adesione darebbe al progetto ancor più credibilità agli occhi dell'Unione Europea, principale referente della Russia nell'implementazione di progetti che implicano un rapporto di approvvigionamento di gas al mercato europeo.

La tacita rivalità tra il progetto europeo del Nabucco e il Sud Stream russo ha creato all'interno dell'Unione Europa una sorta di avversione nei confronti di opere infrastrutturali che implicano una certa dipendenza dalle fonti russe. La Germania e l'Italia sono state forti sostenitrici delle cooperazioni con la Russia, sino ad ottenere la riduzione del budget per i progetti energetici di matrice europea. L'influenza russa potrebbe essere ancora più incisiva, all'indomani della proposta di riscrivere la Carta dell'Energia, ampliando l'elenco dei partecipanti e i settori regolamentati, come riportato dai media russi. Il presidente russo ha infatti promesso, durante la sua visita in Finlandia, "che i partner del G8, del G20 e del CSI, nonché i paesi vicini" presenteranno "un documento di base con riferimento alle questioni di cooperazione internazionale nel settore energetico, comprese le proposte per gli accordi sul transito ". La novità del documento risiede, inoltre, nell'ampliamento dell'elenco delle risorse energetiche, inserendo oltre al petrolio e il gas, il combustibile nucleare, l'elettricità e il carbone. La Russia prevede inoltre di ampliare l'elenco dei paesi, che dovrebbe includere i principali attori del mercato energetico, compresi gli Stati Uniti, Canada, Cina, India e Norvegia, accentrando il regolamento sullo scambio e la ripartizione delle risorse, nonché sulla risoluzione dei conflitti e la responsabilità dei paesi di transito. La Russia infatti sottolinea proprio la necessità di implementare un meccanismo efficace di sanzioni, che possono indurre ogni Stato ad evitare ogni possibile tentativo per bloccare il transito del gas. Su tale tema l'Unione Europea sembra ancora molto divisa, perché il settore energetico resta ancora sotto la giurisdizione dei singoli Paesi e non della Commissione europea, con una parziale ingerenza solo per i progetti sovranazionali. Per il resto, l'Unione Europea ha mostrato la sua grande miopia ed inadeguatezza nel rispondere alle crisi energetiche, da mettere a rischio la stabilità economica di tutta la regione.

Fulvia Novellino

Tegendraadse bedenkingen betreffende de invulling van de mensenrechten

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TEGENDRAADSE BEDENKINGEN BETREFFENDE DE INVULLING VAN DE MENSENRECHTEN

door prof. Matthias Storme - http://bitterlemon.eu

 

In het kader van een lezingenreeks aan de Universiteit van Antwerpen tijdens het voorbije jaar rond 60 jaar Universele Verklaring van de Rechten van de Mens (1948) werd ik gevraagd een soort repliek te geven op een lezing van prof. Eva Brems over de grondslag en de universaliteit van de mensenrechten. Beide teksten worden samen met de andere lezingen binnenkort in een boek gepubliceerd. Ik geef hieronder alvast de uitgeschreven versie van mijn "repliek". De tekst van prof. Brems is nog niet gepubliceerd, maar de meeste ideeën van prof. Brems hierover vinden we terug in haar eerdere publicaties, zoals bijvoorbeeld "Inclusieve universaliteit. Een theoretisch en methodologisch kader om inzake mensenrechten universaliteit te verzoenen met diversiteit" [1].

1. Mij is gevraagd om in deze cyclus enkele kritische bedenkingen te formuleren na de uiteenzetting van prof. Brems over de "Grondslagen" van de Universele Verklaring van de Rechten van de Mens. Mensenrechten. Aangezien onze filosofische uitgangspunten nogal verschillend zijn, is dit meteen ook een goede test om na te gaan in hoeverre er over deze vraag inderdaad een "overlapping consensus" is. Dat er een overlapping consensus is, zal allicht niemand ontkennen, de vraag is evenwel hoe groot die overlapping consensus dan wel is.

Deze vraag wordt door collega Brems evenwel in zekere zin uit de weg gegaan door te stellen dat een van de belangrijkste vragen betreffende de mensenrechten, namelijk de universaliteit ervan, geen empirisch gegeven is, maar een normatief element dat geen empirische fundering behoeft. De grondslag van de mensenrechten ligt dan evenwel niet meer in een voldoende consensus, maar in een akte van geloof. Collega Brems spreekt van een "keuze" voor de universaliteit. Maar is er dan wel een overlappende consensus over die keuze? Of is die niet meer relevant. Of anders gezegd, wie heeft het recht om die keuze te maken, en wie is aan die keuze gebonden ("normatief") zonder ze zelf te maken ? Of bedoelt collega Brems in dezelfde lijn ook te zeggen dat ook de overlapping consensus geen empirisch, maar een normatief gegeven is? Anders gezegd: maakt het eigenlijk wel iets uit in welke mate er daadwerkelijk een overlappende consensus is, of is enkel de overlappende consensus relevant van diegene die toch al dezelfde keuze maken en dus ongeveer hetzelfde denken ?

2. Ik ben het ermee eens dat de universaliteit van de mensenrechten een keuze is en dat we die keuze tot op zekere hoogte moeten maken (normatief). Maar de vraag blijft: tot waar. Uit het feit dat overal ter wereld een beroep wordt gedaan op de mensenrechten volgt volgens collega Brems dat iedereen het erover eens is dat men dezelfde rechten wil voor alle mensen. Ik betwijfel dat ten zeerste. Daaruit kan men hoogstens afleiden dat er een voldoende consensus is over eenzelfde minimum aan rechten voor alle mensen, en dat is iets heel anders dan een consensus over dezelfde rechten tout court voor alle mensen.

Tegenover de overlapping consensus en de keuze zou ik dan ook een ander begrip willen plaatsen, dat minstens zo relevant is: mensenrechten zijn een "essentially contested concept" [2], zoals bv. ook "democratie", "vrijheid" en "gelijkheid". Een "essentially contested concept" is hier een concept waar iedereen achter staat maar over de concrete invulling waarvan men wel zeer verschillende opvattingen heeft. Dit sluit niet uit dat er een overlapping consensus kan zijn, maar moet ons waarschuwen voor de retorische truc die erin bestaan iedereen die zich beroept op het concept mensenrechten ook te verplichten om een bepaalde inhoud die aan dat begrip wordt gegeven te aanvaarden.

3. Voor de inhoud die men daarbij aan de mensenrechten geeft buiten die, m.i. vrij beperkte, overlapping consensus, is de "fundering" van de mensenrechten natuurlijk wel van belang. Naargelang de fundering zal men bepaalde beweerde mensenrechten ook effectief als mensenrechten erkennen of niet, en, belangrijker nog, zal men een op een andere manier voorrang geven aan het ene mensenrecht boven het andere. Het maakt voor de daadwerkelijke betekenis van de mensenrechten een heel verschil of men de mensenrechten beschouwt als rechten die slechts binnen de grenzen van de sharia kunnen gelden, dan wel als rechten die juist zo nodig regels uit de sharia terzijde stellen…

Met andere woorden: het is niet zo dat er geen grondslag is voor de mensenrechten, dat het alles zou neerkomen op een akte van geloof en dat die akte in wezen steeds dezelfde inhoud zou hebben; het is integendeel zo dat er zeer verschillende grondslagen zijn, al kunnen die tot op zekere hoogte ook gecombineerd worden.

4. Het klopt dat de Universele Verklaring van 1948 geen uitgesproken keuze maakt tussen verschillende opvattingen; maar de tekst gaat wel degelijk uit van een opvatting over de menselijke natuur. Dit blijkt mijns inziens zeer duidelijk uit art. 1 van de U.V.R.M., dat stelt dat "[Alle mensen] zijn begiftigd met verstand en geweten, en behoren zich jegens elkander in een geest van broederschap te gedragen". Dit komt sterk overeen met beeld dat het christendom heeft van de menselijke natuur, van de mens als enerzijds een wezen begiftigd (wat ook een gever veronderstelt, God dus) met rede en anderzijds als kind van God ook een broeder of zuster van de andere kinderen van God. De menselijke natuur in de christelijke traditie heeft natuurlijk niet op de eerste plaats betrekking op hoe de mens is, maar welke bestemming hij heeft door die gift van de rede. Ik kan me voorstellen dat velen vandaag dit mensbeeld in art. 1 van de U.V.R.M. niet meer willen lezen, maar dat wil natuurlijk niet zeggen dat het er niet staat.

5. Wat nu de verschillende grondslagen voor de mensenrechten betreft, lijkt het me noodzakelijk de tegenstelling te zien tussen enerzijds een mythisch-hypothetische grondslag en anderzijds een historisch-empirische grondslag. Er is geen absolute tegenstelling in die zin dat er natuurlijk mengvormen en tussenposities bestaan, maar voor een bezinning over de mensenrechten is het onderscheid wel van groot belang.

De tweede opvatting zoekt de fundering voor de mensenrechten in de historische ervaring: door trial and error hebben mensen in concrete samenlevingen geleerd wat het belang is van een reeks fundamentele rechten en vrijheden en wat de gevolgen kunnen zijn van de miskenning ervan. De meest essentiële historische ervaringen hierin zijn de strijd tegen elke vorm van totalitarisme, de strijd tegen tirannie en allerlei vormen van machtsmisbruik. De fundamentele rechten en vrijheden zijn bevochten en vormen in hun historiciteit en beperktheid reële historische grondslagen van onze moderne democratisch-liberale samenlevingen.

Daartegenover staat een opvatting die de grondslag van de mensenrechten aan de geschiedenis wil onttrekken, dan wel in een mythische beginperiode van die geschiedenis wil plaatsen. Dit is de lijn van bv. het contrat social van Rousseau en de sluier van Rawls. Er wordt gezocht naar een nulpunt waarin er (nog) geen posities zijn, naar eerste beginselen van waaruit door middel van de "natuurlijke rede" regels kunnen worden afgeleid. Het is in die zin dat de Amerikaanse Declaration of Independence spreekt van "truths we hold to be self-evident" en de Preambule van de Franse Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen van "des principes simples et incontestables". De tegenovergestelde opvatting gaat daarentegen uit van de artificial reason van de geschoolde jurist, onder meer verwoord door sir Edward Coke: “causes which concern life, or inheritance, or goods, or fortunes of (subjects) are not to be decided by natural reason, but by the artificial reason and judgment of law, which law is an act which requires long study and experience before a man can attain to the knowledge of it” [3]. Het is in die lijn dat Coke een van de grondleggers was van de doctrine van judicial review die geleid heeft tot de grondwettigheidstoetsing in meer bepaald de Verenigde Staten.

6. In de lijn van de opvatting die mensenrechten ziet als door trial and error bevochten historische verworvenheden, wordt sterk de nadruk gelegd op de politieke gemeenschap waarin mensenrechten eerst bescherming vinden. Dat wil niet zeggen dat die rechten eerst ontstaan door de erkenning ervan in formele verklaringen of rechtsregels. Maar het betekent evenmin dat mensenrechten zouden bestaan buiten elke politieke gemeenschap om. Beiden gaan hand in hand: de mensenrechten hebben een politieke gemeenschap nodig om gerealiseerd te worden, maar omgekeerd is het slechts door de waarborging van dergelijke rechten dat een staat gelegitimeerd wordt tot rechtsstaat, dat een overheid legitimiteit verkrijgt. De eerste zijde hiervan werd onder meer door Hannah Arendt sterk gethematiseerd, vanuit de ervaringen met het totalitarisme van de 20e eeuw en de Tweede Wereldoorlog. Zij legt er sterk de nadruk op dat mensenrechten maar gelden juist wanneer mensen niet zomaar "mens" alleen zijn, maar wel degelijk leden van een concrete politieke gemeenschap veeleer dan een illusoire mensheidsgemeenschap. De mens die enkel maar mens is, tot niets anders behoort dan tot de menselijke soort, is eigenlijk geen mens meer [4]. Bij Arendt vinden we niet het vandaag modieuze pleidooi voor "inclusie", wel een pleidooi voor pluralisme en strijd tegen elke vorm van totalitarisme, gepaard met een strijd tegen het moderne nihilisme:

"Modern man has come to resent everything, even his own existence - to resent the very fact that he is not the creator of the universe and himself. In this fundamental resentment, he refuses to see rhyme or reason in the given world. (....) The alternative for this resentment, which is the psychological basis of contemporary nihilism, would be a fundamental gratitude for the few elementary things that are invariably given us, such as life itself, the existence of man and the world. (...) insight into the tremendous bliss that man was created with the power of recreation, that not a single man but Men inhabit the earth" [5].

7. De nadruk op de concrete politieke gemeenschap is geen ontkenning van de universaliteit van mensenrechten, maar wel een waarschuwing tegen verabsolutering van de concrete invulling van die mensenrechten. Het onderscheid vinden we treffende in de metafoor die de titel is van een boek van Michael Walzer: "Thick and thin. Moral argument at home and abroad" [6]. Natuurlijk zijn de mensenrechten universeel, maar het universele eraan is slechts een dun laagje; het krijgt maar "dikte", maar vlees en bloed in de niet-universele, historisch en culturele bepaalde invullingen die eraan gegeven worden in concrete samenlevingen. "Societies are necessarily particular because they have members and memories, members with memories not only of their own but also of their common life. Humanity by contrast, has members but no memory, and so it has no history and no culture, no customary practices, no familiar life-ways, no festivals, no shared understanding of social goods" [7].

8. Collega Brems gaat ook uit van een opvatting die inhoudt dat in de concretsiering mensenrechten dienen te verschillen, maar wel in een radicaal andere zin. Zij gaat niet uit van de politieke of culturele gemeenschap als context waarin mensenrechten door trial and error worden geconcretiseerd, maar van een categorisering van mensen volgens een klassiek marxistisch schema in leden van dominante groepen en leden van niet-dominante groepen. Het resultaat van zo'n redenering is dat onder het mom van "equal rights" juist allerlei "special rights" worden geschapen: het gaat dan niet meer om mensenrechten, maar om vrouwenrechten, kinderrechten, homorechten, rechten van allochtonen, enz.

De concretisering waar ik daartegenover voor pleit in de lijn van Arendt verwerpt precies die abstracte categorieën waarin mensen in "aparte" vakjes en op basis van een "universele" natuurlijke rede "aparte" rechten worden toegekend, maar gaat uit van de onherleidbare veelvuldigheid van de mens. Maar vooral wordt daarbij de fundamentele vraag niet uit de weg gegaan wie dan wel bevoegd is om de concrete inhoud van de mensenrechten dwingend te bepalen: "Qui écrit les lois non écrites des dieux?", zoals Claudio Magris het formuleerde [8]. Die vraag ontbreekt in de uiteenzetting van prof. Brems.

9. Op die vraag bestaat er al evenmin een universeel geldig antwoord. Nationale tradities en constituties vertonen belangrijke verschillen op dit punt, zonder dat men kan zeggen dat het ene model democratisch zou zijn en het andere niet. In het Verenigd Koninkrijk geldt de supremacy of Parliament en heeft het democratisch verkozen parlement het laatste woord om zelfs bij gewone meerderheid welke regel dan ook te wijzigen. In Duitsland, de Verenigde Staten en een reeks andere landen is er een suprematie van de grondwet die slechts met bijzondere meerderheden kan worden gewijzigd, en waaraan wetten kunnen worden getoetst door de rechter (of dit nu een supreme court is dan wel een apart Grondwettelijk Hof). In Zwitserland komt het laatste woord toe aan de bevolking in het kader van een volksstemming of referendum. In alle gevallen zijn er bepaalde vormen van checks and balances, van verdeling van de macht over verschillende organen, ook wanneer een daarvan op een bepaald ogenblik het laatste woord heeft. En dat laatste woord komt in een democratie uiteindelijk rechtstreeks of onrechtstreeks toe aan het volk zelf. In een democratische rechtstaat is het daarbij natuurlijk ook belangrijk dat minderheden niet zomaar worden overgeleverd aan een dictatuur van de meerderheid. Maar het is even belangrijk dat de meerderheid van de bevolking niet word overgeleverd aan een dictatuur van experten waarvan de democratische legitimiteit meestal uiterst gering is. Wanneer grondrechten worden geconsacreerd in een formele grondwet die niet bij gewone meerderheid kan worden gewijzigd, dan is dit om te vermijden dat een loutere de meerderheid van de dag die grondrechten zou kunnen wijzigen. Maar men moet goed beseffen dat een commissie van experten of zelfs een college van rechters in dat geval nog over veel minder legitimiteit beschikken om onder het mom van interpretatie die grondrechten te wijzigen dan een gewone meerderheid in een verkozen parlement of in een volksstemming.

10. Het tegendeel wordt soms verdedigd met het argument dat rechters of experten de grondrechten niet inperken, maar alleen maar uitbreiden. Dit is evenwel een drogredenering die verbergt dat het toekennen van nieuwe rechten in de meeste gevallen een inperking van andere rechten of vrijheden betekent. Een inflatie aan rechten betekent omzeggens steeds een ontwaarding van de al bestaande rechten. En vaak betekent het ook een verdringing van andere soorten waarden, die niet in het concept van subjectief recht te vatten zijn. Er zijn ook andere fundamentele normen die een gelijke rang verdienen als grondrechten en daarom in een Grondwet op gelijke voet worden opgenomen. Een mensenrechtenverklaring daarentegen ontsnapt aan de verplichting om regels uit te vaardigen om het geheel ook te doen functioneren.

De toegenomen hoeveelheid aan mensenrechten heeft ook een ander fundamenteel probleem verscherpt: dat van de conflicten tussen grondrechten en opnieuw de vraag wie uiteindelijk in de beslechting daarvan het laatste woord heeft. Nu kan men wel een zekere hiërarchie tussen grondrechten opstellen, en zijn sommige rechten en vrijheden zeker fundamenteler dan andere. Maar een perfecte hiërarchie is onmogelijk: het is bij bijna alle grondrechten zo dat zij in sommige gevallen de voorrang moeten krijgen en in andere niet. Die afweging kan evenwel niet op het niveau van de principes zelf gebeuren. Zij vereist een concretisering die al evenmin in de principes zelf besloten ligt.

11. Laat ons weerstaan aan de gedachte dat er in de geschiedenis maar één "juiste" richting is waarin moreel correcte mensen kunnen marcheren, de kitsch van de "grote Mars" zoals Milan Kundera die beschreef in zijn L'insoutenable légèreté de l'être (De ondraaglijke lichtheid van het bestaan, in de Engelse vertaling The Unbearable Lightness of Being, Part VI: “The Grand March”): "The Grand March is the splendid march on the road to brotherhood, equality, justice, happiness; it goes on and on, obstacles notwithstanding, for obstacles there must be if the march is to be the Grand March."

Michael Walzer voegde eraan toe: “There is nothing to gain from the merger, for the chief value of all this marching lies in the particular experience of the marchers. There is no reason to think that they are all heading in the same direction. The claim that they must be heading in the same direction, that there is only one direction in which good-hearted (or ideologically correct) men and women can possibly march is an example – so writes the Czech novelist Milan Kundera of leftist kitsch" [9].

Meer nog, de grondleggers van het constitutionalisme gingen van de tegenovergestelde opvatting uit: het is wel de opdracht van rechters om bestaande, doorheen de geschiedenis ontwikkelde, fundamentele rechten te beschermen tegen aantasting ervan door beslissingen van politieke organen en juist niet om bestaande rechten terzijde te stellen op basis van nieuw uitgevonden fundamentele rechten. De constitutionele bevoegdheid van de rechter bestaat er immers om de politieke macht te begrenzen binnen de perken van de grondwettelijke rechten en vrijheden, en niet om die aloude rechten en vrijheden aan te passen aan de waan van de dag.

Noten

[1] In R&R (Nederlands Tijdschrift voor Rechtsfilosofie en Rechtstheorie) 2003 nr. 2: klik hier

[2] De uitdrukking werd bij mijn weten voor het eerst gebruikt door W. B. Gallie, "Essentially Contested Concepts", Proceedings of the Aristotelian Society 1956, p.167 v.

[3] Uit Coke’s antwoord aan koning James I in de dialoog “Prohibitions del Roy”, opgenomen in Coke, Twelfth Reports (12 Co.Rep. 65), geciteerd door J.G.A. Pocock, "Burke and the Ancient Constitution - a problem in the history of ideas", The Historical Journal 1960, p. 132.

[4] Zie de bespreking van H. Arendt's visie op dit punt door A. Finkielkraut, L'ingratitude, Parijs,Gallimard, 1999, p. 120 v.

[5] H. Arendt, The burden of our time, London, Secker & Warburg,1951, p. 438.

(6) Chicago, University of Notre Dame Press, 1994.

[7] M. Walzer, Thick and thin.Moral argument at home and abroad, Notre Dame, University of Notre Dame Press, 1994, p. 8.

[8] Claudio Magris, "Qui écrit les loix non écrites des dieuxé (1996), opgenomen in Utopie et désenchantement, Gallimard Parijs 2001, p. 327.

[9] M. Walzer, Thick and thin.Moral argument at home and abroad, Notre Dame, University of Notre Dame Press, 1994, p. 8-9.

Pakistan puede perder control de su arma nuclear

Pakistán puede perder control de su arma nuclear

Pakistán puede perder el control de su arma nuclear. El movimiento Talibán que antes operaba en el vecino Afganistán toma bajo su control cada vez más comarcas del país, monta allí tribunales de shariat e ignora a los funcionarios del Gobierno central. Pero lo fundamental consiste en que sus “militantes” se encuentran a 60 km de Islamabad. Y su toma es cuestión de tiempo, de continuar la situación de hoy.

La parte de Pakistán conocida como la Zona Tribal: el valle de Svat y el Distrito de Buner, está de hecho ocupada por talibes. Las autoridades centrales se muestran complacientes con ello, esperando evitar así la violencia. La secretaria de Estado de EEUU Hillary Clinton en su entrevista del domingo al canal de TV Fox calificó lo que acaece en Pakistán de peligro mortal para el mundo. Manifestó inquietud frente a la posibilidad de que las armas nucleares vayan a parar a manos de los talibes. Aquí es oportuno recordar que Washington por enésima vez “recoge” los frutos de su política anterior. Pakistán creó su arma nuclear en connivencia con EEUU. Islamabad ha sido siempre el baluarte de la influencia estadounidense en la región y la Casa Blanca prefería hacer la vista gorda a sus ambiciones nucleares. Ahora las llaves de los arsenales nucleares pueden caer en manos de los terroristas. Y hecho curioso: terroristas pagados, armados y adiestrados en su tiempo por los servicios de inteligencia de EEUU y de Pakistán para que hicieran frente a la presencia rusa en Afganistán. ¡Vaya qué carambola ha salido! ¿Acaso tenía sentido multiplicar monstros para luego combatirlos?


Pakistán tropieza de hecho con la eventualidad de perder su estateidad. Como es lógico, esto preocupa mucho a Washington, que, en el decir de la señora Clinton, no puede admitirlo. De ahí la presión que ejerce EEUU sobre las autoridades centrales: recuperar el control en las provincias perdidas. Los expertos coinciden en que la Casa Blanca incluso cerrará los ojos ante un posible golpe militar en Pakistán. He aquí la opinión emitida a La Voz de Rusia por Vladimir Sotnikov, especialista en seguridad internacional:

EEUU no admitirán que pierdan Pakistán y me parece que EEUU posean un plan de acción al respecto junto con el ejército pakistaní, o bien independiente. Me parece que en los próximos tiempos pueda producirse la toma de Islamabad. A mi entender, las fuerzas armadas pakistaníes, al derrocar al Gobierno de Zardari, rechazarán a los talibes junto con EEUU o sin ellos tratarán de sobreponerse al Talibán.

La realidad objetiva muestra que la coalición militar internacional en el vecino Afganistán, bajo la égida de EEUU, es la única fuerza en la región capaz de hacer frente a la expansión del terrorismo. Moscú apoya a la coalición, habiendo abierto sus corredores aéreos para su abastecimiento.- En todo caso, la brega contra el extremismo islamita no tiene solución rápida, y su expansión puede ser contrarrestada tan solo por esfuerzos de la comunidad mundial.

Extraído de La Voz de Rusia.

~ por LaBanderaNegra en Abril 27, 2009.

mercredi, 29 avril 2009

Vuelve la tension al Caucaso

Vuelve la tensión al Cáucaso

Ex: http://labanderanegra.wordpress.com/

A una veintena de kilómetros de la capital georgiana, Tiflis, se encuentra la base militar de Vaziani, que hasta mediados del año 2001 albergó unidades militares soviéticas, herencia de los años en que Georgia fue una república constitutiva de la URSS. Fue devuelta al Gobierno georgiano, que en ella instaló algunas de sus unidades de reacción rápida.

Precisamente en esa base tuvieron lugar en el verano de 2008 unos ejercicios combinados con las Fuerzas Armadas de EEUU, financiados por el Pentágono, justo un par de semanas antes de que estallara el conflicto ruso-georgiano. Éste, irreflexivamente provocado por el presidente Saakashvili en relación con los territorios independentistas de Osetia del Sur y Abjasia, elevó peligrosamente la tensión en tan crítica zona del Cáucaso y deterioró las relaciones entre Rusia, la OTAN y EEUU, como es de sobra sabido.


Tras el relevo en la Casa Blanca y los nuevos esfuerzos desplegados por Washington y Moscú para mejorar el entendimiento entre ambas potencias, la tensión internacional parecía haberse reducido en esa zona, aunque el descontento popular con el Gobierno de Saakashvili no ha dejado de manifestarse periódicamente a través de una oposición política cada vez más activa.

En estas circunstancias, la OTAN ha anunciado que no modificará sus planes para desarrollar unos ejercicios militares en colaboración con Georgia, previstos para el próximo mes de mayo. El hecho de que esos ejercicios se centrarán en la citada base de Vaziani, de claras connotaciones relacionadas con la guerra del año pasado, añade un crítico interés al asunto, al que no son ajenos los medios de comunicación georgianos.

La televisión local concede amplios espacios al acontecimiento, que las autoridades del país valoran como un claro indicativo de que Georgia tiene gran importancia estratégica para Occidente. El ministro de Defensa declaró que “los ejercicios militares sirven para situar a Georgia más cerca de las estructuras euro-atlánticas y mejorar el cumplimiento de los estándares occidentales”.

Conocedor del peculiar modo de actuar del presidente georgiano, el representante de Rusia en la OTAN sospecha que aquél “considerará la presencia de tropas y equipos militares de la OTAN en su territorio como un renovado beneplácito para atacar a las repúblicas vecinas de Abjasia y Osetia del Sur”. Y añadió: “Estos ejercicios parecen ser un apoyo moral y armado al régimen de Saakashvili”. En la misma línea, Moscú ha decidido no participar en el próximo Consejo Rusia-OTAN, previsto para el 7 de mayo, si las maniobras no son suspendidas.

La OTAN intenta quitar hierro al asunto aduciendo que tales maniobras no implican el empleo de material militar pesado y recordando que estaban planeadas con anterioridad a la guerra del Cáucaso del año pasado. Por su parte, Tiflis denuncia a su vez otras actividades militares que Rusia está llevando a cabo con ambas repúblicas independentistas. El Gobierno georgiano alega que lo que Moscú persigue con esto es que su país aparezca a los ojos del mundo como “un Estado agresivo, con el que no es aconsejable tener tratos”.

Desde Tiflis, un analista georgiano considera que no se deberían esperar “grandes dividendos” de las maniobras, pues la OTAN no quiere perjudicar sus relaciones con Rusia, dados los problemas que tiene pendientes en Afganistán: “La OTAN está más interesada en obtener la cooperación rusa que Rusia en cooperar con la Alianza”. Basa su opinión en el hecho de que Rusia no aspira a entrar en la OTAN, no depende de ésta para su seguridad y no considera prioritarias las relaciones con la organización atlántica.

En Moscú se advierte del riesgo de que se produzcan en Georgia actos de provocación contra las tropas de la OTAN, que se atribuirían a los servicios secretos rusos, para enconar la ya complicada situación. El citado representante de Rusia en la OTAN opina que Saakashvili anhela internacionalizar el conflicto como modo de reforzar su inestable posición política: “Este hombre es peligroso para el mundo”, declaró.

Por último, el ministro ruso de Asuntos Exteriores declaró a una agencia local de noticias: “La OTAN ha vuelto a la Guerra Fría y a la lógica de la confrontación. Pero la guerra tiene sus propias reglas, como todos sabemos”.

Es probable que se trate solo de un desahogo verbal, a tono con la situación, pero los términos del conflicto están ya sobre la mesa y las posturas negociadoras parecen sofocadas bajo una arriesgada dinámica militar, propia y peculiar de la organización atlántica, que habrá que vigilar muy de cerca. La oscura sombra de Afganistán se cierne también sobre el Cáucaso, para una OTAN que parece crear más problemas que los que resuelve.

Alberto Piris

La boîte de Pandore de l'American Way of Repentance

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LA BOÎTE DE PANDORE DE L'AMERICAN WAY OF REPENTANCE

La chronique de Philippe Randa

 

philipe randa.jpegVoici une vingtaine d’années, lors d’un dîner, je soutenais à l’un des invités que la puissance des États-Unis d’Amérique, alors quasiment à son apogée, connaîtrait un inévitable déclin. Comme toutes les puissances depuis la nuit des temps. Comme tous les empires, victimes de trop d’arrogance et de démesure… Il me regarda avec une réelle incompréhension qui m’amusa beaucoup. Ce soir-là, il avait rencontré l’homme qui ne croyait pas à l’éternité de l’american way of life !


Aujourd’hui, s’il n’a pas évolué avec les années, ce monsieur doit être comme les survivants d’un tremblement de terre : en quelques mois, non seulement les USA ont perdu tout à la fois l’arrogance de leur supériorité économique avec la crise financière, la confiance de leur hyperpuissance militaire avec les bourbiers afghans et irakiens, leur suprématie politique en Amérique du Sud où les gouvernements hostiles se multiplient… et désormais leur aura de zélateurs auto-proclamés de la liberté démocratique sur fond de droits de l’homme étoilés.


En rendant publiques les techniques de torture définies sous l’administration Bush dans le cadre de la lutte contre le terrorisme – véritable catalogue de méthodes toutes plus dégradantes les unes que les autres –, Barack Obama a porté le coup le plus grave à son pays, parmi tous ceux qui le frappent actuellement.


" Les États-Unis ont détruit leur image de pays "démocratique" et apparaissent pour ce qu’ils sont devenus, un empire totalitaire, méprisant le droit international et dont les méthodes sont comparables en bien des points à celles des nazis : guerres préventives, invasion et occupation illégales de pays souverains, politique de la terreur et de la domination absolue ("choc et effroi"), mépris des conventions de Genève, assassinat de journalistes, arrestations arbitraires, camps de concentration (Guantanamo) et pratique systématique de la torture… ", lit-on, par exemple et entre autres, sur syti.net.


Et le site d’informations d’ajouter que " pour retrouver leur statut de démocratie, les États-Unis doivent destituer Bush et le juger pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, ainsi que les concepteurs de ces atrocités (Rumsfeld, Wolfowitz, Cheney…). "


Ce serait la moindre des obligations pour le pays qui a institué la Cour internationale de justice de La Haye, s’il n’avait toutefois pris la précaution de s’en mettre hors d’atteinte. Il ne faut donc pas trop y croire.


On rétorquera que les USA n’ont fait qu’utiliser les pratiques de leurs ennemis. Sans doute, même si c’est encore à prouver : les évidences, on apprend à s’en méfier, même s’il est souvent plus rassurant de conserver ses certitudes par une lâche obstination. Quoi qu’il en soit, ces révélations des tortures et sévices, pratiques systématiques de l’armée américaine, ont d’ores et déjà un effet dévastateur.

 

On se relève d’une défaite militaire, on se sort d’une crise économique. Plus ou moins facilement, plus ou moins rapidement. Ce sera le cas des USA comme cela a été le cas de l’Allemagne et du Japon, après leur défaite en 1945. Mais l’Allemagne, qui n’en finit pas de se repentir du IIIe Reich, reste depuis plus de soixante ans un nain politique et international. De même, le Japon.


La Russie, après l’effondrement du système soviétique, s’est gardée de toute repentance pour les millions de morts de celui-ci. Vladimir Poutine s’est contenté de tourner la page simplement, sans mea culpa, sans chasse aux sorcières, sans procès politiques et sans donner de leçons au reste du Monde… De même, la Chine, qui s’est ouverte au monde et en premier lieu à l’économie de marché, l’a fait sans renier quoi que ce soit de son sanglant passé maoïste.


En inoculant le venin de la repentance, le président Barack Obama a bel et bien ouvert la boîte de Pandore de l’American way of repentance

00:35 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : etats-unis, obama | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

mardi, 28 avril 2009

Vrijheid en/of Gelijkheid? Interview met Matthias Storme

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VRIJHEID EN/OF GELIJKHEID?

Interview door Jonas Vincken met Matthias Storme in Dwars

 

Matthias Storme schuwt de controverse niet: na de veroordeling van het Vlaams Blok wegens racisme uitte hij zijn ongenoegen met de woorden: "Ik vind het nu bijna een morele plicht om op het Vlaams Blok te stemmen." Weinig professoren ontlokken zoveel reactie als deze hoogleraar aan de UA, buitengewoon hoogleraar aan de KUL en fervent tegenstander van de Belgische antidiscriminatiewetgeving. Een gesprek.

In navolging van de Europese richtlijnen vaardigde België in 2003 een wet uit ter bestrijding van discriminatie. Discriminatie werd hierin beschreven als "een verschil in behandeling dat niet objectief en redelijkerwijze gerechtvaardigd wordt". Er werd uitdrukkelijk gespecificeerd dat deze wet zowel in verticale (tussen de overheid en de burgers) als in horizontale relaties (tussen burgers onderling) geldt. De Kamer gaf recent haar goedkeuring aan een herwerkte antidiscriminatiewet. Er zijn een heel aantal wijzigingen, maar de essentie blijft dezelfde: de overheid mag en moet optreden bij elke vorm van discriminatie in de publieke sfeer. Volgens een aantal juristen en academici is dat een stap te ver. dwars vroeg de mening van Matthias Storme.

De nieuwe wet is geen verbetering, volgens u. Kan u dat toelichten?

MATTHIAS E. STORME: Het hele principe van antidiscriminatiewetten met een horizontale werking vind ik nonsens. Deze tasten immers de fundamentele vrijheden aan, de allerbelangrijkste verworvenheden van onze Westerse beschaving. De antidiscriminatiewet legt de burger de verplichting op al zijn daden en meningsuitingen objectief en redelijk in rechte te kunnen verantwoorden. Maar de essentie van de vrijheid van meningsuiting is net dat ik niet gevraagd kan worden me voor een rechter te verantwoorden voor het uiten van een bepaalde mening! Elke keuze die je maakt, elke beweging die je doet en elk woord dat je spreekt kan een ongelijke behandeling van de ene persoon ten aanzien van de andere inhouden. De essentie van een vrije samenleving is dat je een heel domein van activiteiten hebt waar je je niet voor moet verantwoorden aan de overheid.

Is het geen kwestie van een middenweg vinden?

STORME: Neen. Sommigen beweren dat de twee combineerbaar zijn, dat je een evenwicht moet zoeken tussen de antidiscriminatiewet en de essentiële vrijheden zoals de vrijheid van meningsuiting. Onzin: volgens mij zitten zij er totaal naast. Het is het ene of het andere. Als je democratie definieert als onder meer gebaseerd op een aantal fundamentele vrijheden en rechten, dan tast de antidiscriminatiewet net de kern van de democratie aan. Een wet als deze maakt de open samenleving kapot. Ze duldt in het openbare leven enkel nog keuzes die voor een rechter redelijk verantwoord kunnen worden. De open society - opnieuw een modieuze uitdrukking dankzij onze premier - veronderstelt echter vrijheid. Een vrijheid op basis waarvan mensen in de publieke sfeer kunnen treden, en zich niet achter slot en grendel moeten verschansen om nog iets te mogen zeggen of doen.

Men heeft toch duidelijk doen blijken dat men de wet niet zal gebruiken om iedere mogelijk discriminatoire uiting van individuen in de publieke sfeer af te wegen?

STORME: Dat maakt het des te erger. Als je zegt "niet iedere uiting", dan betekent dat dat de gevestigde macht bepaalt welke uitingen wel en welke niet toegelaten zijn. De willekeur installeert zich. Niet enkel de rechter, ook de overheid krijgt te veel macht. De essentie van onze grondwet is dat de overheid zich niet mag moeien met meningsuitingen.

De antidiscriminatiewet doet dat wel door onder andere het beledigen van groepen strafbaar te stellen. Wetten tegen laster en eerroof wegens het beledigen van individuen bestaan echter al veel langer: deze zijn uiteraard ook een inperking van de vrijheid van meningsuiting. Daar kan het dan wel?

STORME: Ik vind van wel, ja. Je mag niet te ver gaan in het smoren van het publieke debat, maar laster en eerroof is een ernstige aantasting van de waardigheid van mensen. Het beledigen van groepen is dat niet. Individuen hebben waardigheid, groepen niet.

Mensen ontlenen een stuk van hun identiteit aan de groep waartoe ze behoren.

STORME: Dat zal je mij als flamingant niet horen ontkennen.

Worden ze dan niet evenzeer in hun waardigheid getroffen wanneer de groep waarvan ze deel uitmaken beledigd wordt?

STORME: Dat is de prijs die een democratische samenleving moet betalen, vind ik. Daarover kan je van mening verschillen, maar persoonlijk maak ik me ernstig zorgen over het strafbaar stellen van belediging van groepen.

U zegt dat men daarover van mening kan verschillen. Als een meerderheid van de bevolking dus meent...

STORME: (onderbreekt) Wacht, dan moet je eerst weten of een meerderheid dat inderdaad vindt. Wanneer je een fundamentele vrijheid inperkt, zou een meerderheid van de stemmen in een referendum een absolute voorwaarde moeten zijn, wat mij betreft. Nu krijgt de bevolking geen kans zich hierover uit te spreken. Mócht er effectief een meerderheid blijken te zijn, dan zou de legitimiteit van zo'n wet stukken groter zijn dan van de wetten die nu enkel door het parlement goedgekeurd worden.

Het parlementaire systeem van politieke vertegenwoordiging blijft volgens u dus in gebreke. Hoe vertekent deze vorm van democratie de stem van de Belg?

STORME: Minder en minder partijen staan voor een coherente ideologie. Vroeger koos je voor een samenlevingsmodel wanneer je op een bepaalde partij stemde. Dat is nu niet meer het geval, dus de representatieve democratie alleen is niet langer zaligmakend. Het is tijd voor een flinke scheut directe democratie.

Verliest de huidige vorm van democratie een deel van haar legitimiteit omwille van de popularisering van de politiek?

STORME: De partijen zijn commerciële machines geworden. Genuanceerde vormen van referenda zoals die er in Zwitserland zijn, zouden een hele vooruitgang voor de democratie betekenen. Daar kan het volk zélf een referendum in gang zetten en bepalen niet enkel politici het voorstel en de formulering ervan. De vraag is of we daar rijp voor zijn. Momenteel wordt de bevolking dom gehouden: je moet ze opvoeden om aan directe democratie te doen. Ik ben de laatste om te denken dat het volk altijd gelijk heeft, maar ik vrees dat we momenteel in een situatie zijn terechtgekomen waar het volk net iets meer gelijk heeft dan de politici.

Discriminatie is een reëel probleem in de hedendaagse maatschappij. Als antidiscriminatiewetten uit den boze zijn om dit te bestrijden, wat stelt u dan voor als alternatief?

STORME: Ten eerste is niet alle discriminatie fout, en ten tweede moet je niet alles wat onfatsoenlijk is met juridische dwang bestrijden. Discriminatie betekent datgene wat niet redelijk verantwoord wordt. Niet alles in het leven wat niet redelijk verantwoord wordt, is onfatsoenlijk, en zelfs als het zo is, betekent dat nog niet dat het verboden moet worden. We gaan hoe langer hoe meer naar een perverse identificatie van recht en moraal. Dat werkt in twee richtingen: alles wat men niet fatsoenlijk vindt, tracht men te verbieden, en alles wat niet verboden is, wordt tegenwoordig fatsoenlijk geacht. Daar krijg je een omgekeerde repressie: als iets wettelijk toegestaan is - ik denk bijvoorbeeld aan abortus - wordt je verplicht het niet enkel te dulden maar het ook moreel goed te vinden, anders zou je een antidemocraat zijn.

Dat is nu echter nog niet het geval.

STORME: Neen, inderdaad niet, maar daar gaan we wel naartoe. Dat is de tendens van de politieke correctheid.

Is het eigenlijk geen vals probleem, net omdat recht en moraal momenteel nog niet samenvallen? Los van elkaar mogen ze immers niet staan: het is toch de bedoeling het recht op morele grondslagen in te richten?

STORME: Het zou inderdaad fout zijn om te zeggen dat de twee niets met elkaar te maken hebben, dat de morele en de juridische visie met elkaar in de clinch liggen. Het is iets genuanceerder, in die zin dat ethiek wat mij betreft gebaseerd is op deugden, en tolerantie is een erg belangrijke deugd. Tolerantie houdt net in dat je de dingen die je onfatsoenlijk acht tolereert, omdat dat minder erg is dan ze te bestrijden. Datgene wat men moreel verkeerd vindt binnen bepaalde grenzen juridisch toelaten is dus eigenlijk een zeer morele houding.

Een van de dingen die de wet verbiedt is het oproepen tot haat. Vindt u dat dat nog getolereerd moet worden?

STORME: Het grote probleem is dat "haat" uitermate subjectief is. Als ik bijvoorbeeld het arrest van het Hof van Beroep over het Vlaams Blok las, dan was mijn indruk dat het droop van de haat: haat tegen een bepaalde politieke overtuiging. Wat is dan de legitimiteit van dat arrest, dat het Blok veroordeelde wegens het aanzetten tot haat? Anderen zullen zeggen dat ze het arrest helemaal niet haatdragend vonden. Maar dat is het probleem: iets haatdragend vinden is een subjectieve indruk. Het aanzetten tot haat verbieden is dus uiterst gevaarlijk, want dan tast je de vrijheid van meningsuiting diepgaand aan. Sommige van mijn collega's beweren dat haat geen mening is. Dat vind ik totaal misplaatst. Zo beperk je de vrijheid van meningsuiting tot enkel de meningen die je aanstaan.

Sociale rechtvaardigheid en gelijke kansen Verwerpt u het hele idee van wettelijk afdwingbare sociale rechtvaardigheid?

STORME: Sociale rechtvaardigheid kan heel wat zaken dekken. Dat er belastingen worden geheven om aan herverdeling te doen, heb ik bijvoorbeeld nooit in vraag gesteld.

U meent dat de antidiscriminatiewet de burgers de verantwoordelijkheid tot moreel handelen ontzegt. Maken verplichte belastingen voor de sociale zekerheid het dan niet evenzeer onmogelijk om solidair te zijn uit verantwoordelijkheidsbesef of uit morele overwegingen?

STORME: Verplichte belastingen zijn geen inperking: noch van de vrijheid van meningsuiting, noch van de vrijheid van vereniging, godsdienst, arbeid of noem maar op. Dat is voor mij een totaal andere context. De efficiënte organisatie van producten en diensten in onze kapitalistische maatschappij leidt tot bepaalde scheeftrekkingen, en het systeem van fiscaliteit en sociale zekerheid dient om dit te compenseren.

Gelijke rechten zijn al sinds lang afgedwongen. In recente tijden is er ook een streven naar gelijke kansen voor iedereen. Hoe staat u daar tegenover?

STORME: België heeft volgens mij een verkeerde keuze gemaakt door in zijn grondwet alles als rechten te formuleren. Neem nu arbeid: volgens de grondwet heeft iedere Belg recht op arbeid. Wat bedoelt men daarmee? Er zijn juist massaal veel wetten die je beletten om te werken! Bedoelt men dat werklozen van de staat kunnen eisen dat ze een job krijgen? Neen, dat ook niet. Zie je, zo'n formulering is nonsens. In een verstandige grondwet - zoals de Duitse - staat dat de overheid tot plicht heeft een tewerkstellingsbeleid te voeren en te betrachten dat zoveel mogelijk mensen kunnen gaan werken.

Bedoelt u dat hetzelfde geldt voor gelijke kansen: ze zijn geen absoluut recht, maar de overheid moet wel een beleid voeren dat erop gericht is de gelijke kansen voor iedereen te bevorderen?

STORME: De overheid moet een beleid voeren om gebrek aan kansen te compenseren.

Nu pleit u dus voor positieve discriminatie.

STORME: (aarzelt) Ja, goed, dat is positieve discriminatie. Maar in een zeer ruime zin van het woord, want in de courante betekenis koppelt men positieve discriminatie vaak aan het behoren tot een bepaalde groep, niet aan het individueel beantwoorden aan een aantal criteria. Dat vind ik fout.

Waarom dat onderscheid? Het gebrek aan kansen van een individu hangt heel vaak samen met het behoren tot een bepaalde groep.

STORME: Het systeem van klassering op groepskenmerken, ongeacht het individu, is bijna nooit verantwoord. Daar zijn ook studies over gemaakt: bijna overal ter wereld waar men aan affirmative action doet op basis van groepskenmerken zie je hetzelfde resultaat: het veroorzaakt een transfer van de zwakkeren uit de sterke groep naar de sterkeren uit de zwakke groep. Een verschuiving binnen de middenklasse: de zwaksten van de maatschappij worden daar nooit door geholpen.

Welke oplossingen ziet u dan?

STORME: Discriminatie is geen éénrichtingsverkeer. Sommige werkgevers nemen bijvoorbeeld liever mannen in dienst, sommige liever vrouwen. Als samenleving heb je er dan geen baat bij ze beide te verplichten evenveel mannen als vrouwen in dienst te nemen. Door het verschil in individuele voorkeuren wordt er tot op zekere hoogte een evenwicht gevonden. Soms krijg je inderdaad een achterstelling van bepaalde groepen, maar daar dient de sociale politiek voor. Subsidies voor gelijkekansenbeleid en het vangnet van de sociale zekerheid zorgen voor compensatie wanneer er geen evenwicht is. Er zit echter een grote contradictie in de huidige retoriek: we worden overspoeld door campagnes die ons ervan moeten overtuigen dat diversiteit een meerwaarde is. Als dat effectief zo is, waarom zouden alle mensen dan zo idioot zijn om te kiezen voor de minderwaarde?

Hoezo, contradictie? Keuzes zijn vaak niet gebaseerd op effectieve competenties maar op beeldvorming.

STORME: Ja, maar neem nu de arbeidsmarkt: een werkgever heeft er zelf belang bij om de persoon in dienst te nemen die het beste is voor de job. Als hij dat niet doet, doet hij dat op eigen kosten - in tegenstelling tot politici trouwens, want wanneer die aan vriendjespolitiek doen, draaien zij er zelf niet voor op. Ik kan me niet voorstellen dat er in ons land werkelijk zo'n probleem is van werkgevers die tegen hun eigenbelang in - omwille van idiote vooroordelen - systematisch minder gekwalificeerde mensen van de juiste kleur in dienst zouden nemen. Neen, er zijn problemen van kwalificatie. Dat los je niet op met een antidiscriminatiewet.

Neem nu een vrouw of een allochtoon met dezelfde opleiding en hetzelfde diploma als een autochtone man: die laatste heeft steevast meer kans de job te krijgen. Dat heeft niet met kwalificatie te maken.

STORME: Een diploma zegt niet alles, je neemt toch geen mensen in dienst enkel en alleen gebaseerd op hun diploma? Natuurlijk spelen daar ook subjectieve elementen, maar dat is altijd in een samenleving die gebaseerd is op vertrouwen, sympathie, antipathie; kortom op alle volstrekt normale menselijke gevoelens. De enige die daar afstand van moet nemen is de overheid. De antidiscriminatiewet is een chantagewet, een wet die maakt dat een burger elk van zijn medeburgers kan aanvallen. Je creëert een samenleving waarin je mensen ertoe aanzet om te procederen tegen hun medeburgers, om elkaar te verklikken en schadevergoedingen van elkaar te eisen.

Op het moment dat je een andere burger aanklaagt, moet je toch al kunnen aantonen dat er sprake zou kunnen zijn van effectieve discriminatie?

STORME: Dat is niet helemaal waar. Je moet zelfs niet eens de moed hebben zelf een proces in te spannen, met het risico te verliezen en de kosten te moeten dragen. Je moet enkel klacht indienen bij de officiële inquisitie, die door de overheid gesponsord wordt met talloze personeelsleden die al het werk voor jou doen.

U doelt op het Centrum voor Gelijkheid van Kansen en Racismebestrijding (CGKR). Zegt u dat ze momenteel op een verkeerde manier werken, of heeft u het tegen het principe dat er zoiets is tout court?

STORME: Tot op zekere hoogte allebei. Ten eerste is het zo dat het CGKR zich in zijn bestaansperiode te veel gericht heeft op meningsuitingen en te weinig op feitelijke discriminaties. Het is dus duidelijk een politiek instrument. Soms heb ik de indruk dat het een beetje keert, maar wanneer er afwijkende meningen zijn, blijft men op elke slak zout leggen. Ten tweede is het zo dat het CGKR buitensporige bevoegdheden heeft die normaal toekomen aan het openbaar ministerie of het parket. De scheiding der machten die we kennen in een democratische rechtstaat wordt niet gerespecteerd. Naast het CGKR mogen nog een aantal andere organisaties optreden wanneer iemand een klacht neerlegt wegens discriminatie, maar de overheid kent hiervoor een oligopolie toe aan een aantal verenigingen. Men schrijft wetten precies op maat van deze verenigingen, zoals het CGKR en de Liga voor de mensenrechten, zodat deze een geprivilegieerde positie krijgen. Nogmaals: antidiscriminatiewetten zijn altijd discriminerend. Ik ken er geen andere.

U zei ooit: "Europa verschilt nog nauwelijks van Iran, een seculiere theocratie: Gods majesteit is vervangen door die van gediscrimineerde groepen: vrouwen, homoseksuelen en allochtonen."

STORME: Die drie groepen waren een toespeling op het boek In de naam van de vrouw, de homo en de allochtoon van de Nederlandse anarchist Bart Croughs.

Maar waarom een theocratie? De gediscrimineerde groepen zoals vrouwen, holebi's en allochtonen maken een overgrote meerderheid van onze samenleving uit. En een theocratie van de meerderheid, heet dat geen democratie?

STORME: Waar het mij om gaat is dat men voor die groepen rechten schept die men mensenrechten noemt en die niet langer in vraag gesteld mogen worden. Men moet niet enkel die wetten respecteren, het wordt zelfs verboden ideeën te uiten met het oog op de wijziging van die wetten. Neem bijvoorbeeld de veroordeling van het Vlaams Blok: die is er ten dele gekomen omdat het Blok in haar partijprogramma wetsvoorstellen deed waarvan gezegd werd dat ze in strijd waren met de mensenrechten. So what? De regels inzake mensenrechten kunnen toch democratisch gewijzigd worden? Die nieuwe rechten zijn er toch ook gekomen door een wijziging van de grondwet? Dat is dus wat Marcuse partisan tolerance noemt: je mag blijkbaar enkel tolerant zijn in één richting, maar niet in de andere. Waarom zou de grondwet niet in de andere richting gewijzigd mogen worden?

lundi, 27 avril 2009

Historique de la crise financière des subprimes

Historique de la crise financière des subprimes

Par Janpier DUTRIEUX

Europe Nous publions un article de notre ami Janpier Dutrieux paru sur son site prosperite-et-partage.org

1. L’étincelle

Nous sommes à la fin des années 1990. Le marché immobilier américain est tendanciellement à la hausse. Les taux d’intérêt de la FED (Réserve fédérale) sont alors peu élevés. Assurées de la hausse progressive de l’immobilier et conscientes de la faiblesse des taux d’intérêt, les banques et les sociétés de prêts immobiliers se lancent dans la distribution de crédits immobiliers hypothécaires (ou mortage), à taux variables, et à hauts risques (subprimes) auprès d’une clientèle à bas revenus, et en situation précaire.

Avec la hausse, chacun espérait revendre plus cher. Pour se procurer des liquidités et conforter leur bilan, ces banques et sociétés de prêt revendirent leurs créances à risque auprès d’autres banques et de fonds spéculatifs 1 sur les marchés boursiers internationaux en les titrisant 2. Par exemple, la Banque de Chine détenait 10 milliards de dollars en titre « subprime » en fin août 2007.

Cependant, la FED commença à relever ses taux d’intérêt dans le courant de l’année 2004. Les banques qui avaient consenti les prêts immobiliers commencèrent alors à solliciter très agressivement tous les propriétaires (par courrier, téléphone, etc.) pour les inciter à monétiser leur plus value immobilière, c’est-à-dire à reprendre un crédit pour financer la hausse du crédit en cours souscrit à taux variable. Aux Etats-Unis, en effet, le bien acheté à crédit est hypothéqué et permet de garantir de nouveaux crédits. Malgré ces nouveaux crédits, de nombreux ménages ne purent plus financer leurs crédits. Leurs biens immobiliers furent mis en vente.

Mais, conséquence de la hausse des taux d’intérêt, la valeur de l’immobilier baissa alors que les taux d’intérêt s’élevaient. Avec des prêts à taux variables, les ménages ne purent plus rembourser une valeur immobilière achetée au plus haut prix. Les banques qui avaient prêté ne purent plus recouvrer leurs créances puisque la valeur du bien baissait sur le marché. Il en fut de même des autres banques et fonds qui avaient racheté ses créances titrisées. Les premières difficultés du crédit hypothécaire américain apparurent en fin 2006.

Les procédures de saisie s’élevèrent aux Etats-Unis et dépassèrent le million dans les 6 premiers mois de 2007, soit une procédure sur 112 foyers, notamment en Californie, en Floride, au Michigan, en Ohio et en Géorgie. Les emprunteurs se retrouvèrent à la rue, les prêteurs en faillite, les titres subprimes se négociaient de moins en moins sur les marchés financiers, les banques manquaient de liquidités, les clients perdaient confiance, le crédit allait manquer, l’activité économique se réduire, les marchés s’étioler et les bourses des valeurs s’effondrer.

2. Le vent incendiaire

La titrisation des créances à risque (supprime) a permis aux banques qui avaient accordé ces crédits immobiliers à des ménages américains de s’en débarrasser et de transférer le risque de non recouvrement aux institutions financières acquéreuses (banques et fonds spéculatifs notamment) sur un marché international. « La mondialisation financière fait qu’il est bien difficile, si le feu n’est pas circonscrit au départ, de l’arrêter ensuite. Il explique que les difficultés d’un compartiment très étroit du crédit immobilier américain se transforment en une crise bancaire puis monétaire et financière sur toute la planète. Tout le monde est aujourd’hui concerné par ce qui se passe chez son voisin 3. »

La création monétaire : Le banquier joue entre les flux entrants (dépôts nouveaux et retour de crédits consentis) et sortants (crédits consentis) en créant de la monnaie (de crédit bancaire ex nihilo) par duplication monétaire (en accordant des crédits de plus long terme que les dépôts qui les couvrent). Autrement dit, il prête de l’argent qu’il ne possède pas dans ses caisses. Il prête en anticipant la rentrée de dépôts : ce sont les crédits qui font les dépôts.

Banque centrale : Quand une banque (secondaire) manque de dépôts pour couvrir les retraits, elle se refinance auprès d’autres banques (marché interbancaire) ou, à défaut, auprès de la Banque centrale, préteur en dernier ressort. La Banque centrale dispose de plusieurs instruments de régulation monétaire (taux d’intérêt, appel d’offres, prise en pension, réserves obligatoires, open market).

Création et destruction monétaires : « (…) C’est le principe fondamental de la création monétaire : si je fais un crédit papier de 100 et si je sais qu’une grande partie de ce crédit reviendra chez moi banquier, je peux multiplier le crédit bien au-delà du stock d’or dont je dispose. (…) Le mécanisme est décrit dans l’adage : « les prêts font les dépôts ». Le crédit fait les dépôts, il fait l’argent. Et non l’inverse ! Avis à ceux qui croient que l’épargne fait l’argent. Quel contresens économique ! (…) Mais la vraie garantie de la création monétaire, c’est l’anticipation de l’activité économique, du cycle production consommation. Encore faut-il que cette anticipation soit saine : toute création monétaire saine débouche sur une destruction monétaire équivalente. (…) Nous percevons mieux la nature de la monnaie : des dettes (des créances sur la banque émettrice) qui circulent. Des dettes qui, si elles sont saines, doivent, par l’activité économique, provoquer leur remboursement. Aujourd’hui, la monnaie est détachée de tout support matériel, on peut en créer à l’infini. » Bernard Maris, Anti-manuel d’économie, éd. Bréal, oct. 2003, p. 219

Les banques n’osèrent plus se prêter mutuellement des liquidités contre des titres. La crise immobilière dégénéra ainsi en crise des marchés, puis en crise du crédit. Quelques conséquences : BNP Paribas annonça le gel de 3 SICAV monétaires investies dans des titres adossés à des crédits subprimes américains le jeudi 9 août, le lendemain les Bourses mondiales enregistraient le risque : - 3,71 % à Londres, - 3,13 à Paris, - 1,48 % à Frankfort, - 3,05 à Amsterdam, - 4,20 % à Séoul. Le 16 septembre, la clientèle de la banque britannique Northern rock commença à former de longues files d’attente pour retirer leurs dépôts. Plus de 8 % de ses dépôts totaux, soit plus de trois milliards d’euros, furent retirés 4. Les Banques centrales, prêteurs en dernier ressort, prirent conscience du risque d’assèchement monétaire (credit crunch), et des conséquences systémiques (effet domino, effet papillon, contagion et récession) de la crise. La BCE fut la première à injecter des liquidités à court terme (148 milliards d’euros le 9 août) suivie par la FED (59 milliards de dollars le 10 août), qui baissa fin 2007 ses taux de 0,75 % en les ramenant à 3,50 %. En fin janvier 2008, son principal taux était raméné à 3 % contre 5,25 % en août 2007. Conséquence, le dollar baissa encore, élevant mécaniquement l’euro. Un euro valait 1,4905 dollar le 31 janvier 2008. Les Européens apprécient.

Enfin, ce furent les fonds souverains 5 qui vinrent investir dans les banques et les sociétés qui accusaient des dépréciations de capital consécutives à la crise des titres subprimes en les privant d’une partie de leur indépendance. De nombreuses banques, ébranlées par cette crise, autorisèrent l’arrivée dans leur capital de fonds souverains (Citygroup, Barclays, Fortis). Ainsi, le 11 décembre 2007, UBS, première banque suisse, qui annonçait des pertes capitalistiques de 10 milliards de dollars (6,8 milliards d’euros). fit appel à l’Agence d’investissement du gouvernement de Singapour, qui y investit 6,6 milliards d’euros, soit 9 % du capital.

Mais ces actions ne semblent pas suffire pour ramener la confiance. L’action des Banques centrales devient toujours plus délicate. Une baisse des taux d’intérêt peut être mal interprétée par les marchés ou ne profiter qu’à des opérations spéculatives avec effet de levier (LBO) 6 sans entraîner la production. Les craintes que cette crise affecte l’économie réelle, et en premier lieu, les Etats-Unis, locomotive (à crédit) du monde, et dégénère en récession mondiale, sont d’actualité.

3. Boucs émissaires et critiques

Comme dans chaque crise ou krach, on recherche des coupables. En 1929, ce furent les ventes à découvert, en 1987, les programmes automatiques d’achats et de ventes, en 2007, on accusa l’opacité des bilans des banques qui ne font pas apparaitre les crédits à risques, les agences de notation 7 accusées d’apprécier la rentabilité au détriment de la sécurité, et les fonds d’investissements et spéculatifs « hedge funds ».

Cette crise résulte de deux facteurs :

1- elle fut généré parce que l’on a prêté à des gens peu solvables lorsque les taux d’intérêt étaient bas. 2- elle s’intensifia car les prix de l’immobilier baissèrent. Baisse consécutive à la remontée des taux d’intérêt de la FED. C’est une conséquence de la baisse des prix de l’immobilier et des facilités monétaires.

La crise des subprimes est la première grande crise systémique bancaire qui trouve son origine dans les crédits des ménages.

On notera que la BCE fut a priori « la plus active, en injectant plus de 250 milliards d’euros, une opération qui a eu pour effet de provoquer un gonflement de la masse monétaire, donc en totale contradiction avec son discours de vigilance anti-inflationniste. »

Inversement, on peut se demander pourquoi dès la fin 2006, « la FED n’a rien entrepris pour tenter d’éteindre l’incendie avant qu’il ne se propage. Les Banques centrales censées veiller à la stabilité financière mondiale ne viennent pas seulement de démontrer leur impuissance à prévenir les crises, mais aussi leur incapacité à les gérer en douceur » 8.

On oublie trop souvent l’analyse de Clément Juglar : « Qu’est-ce que le crédit », soulignait-il, c’est « le simple pouvoir d’acheter en échange d’une promesse de payer », mais comme « la fonction d’une banque ou d’un banquier est d’acheter des dettes avec des promesses de payer, (….) la pratique seule du crédit amène ainsi, par l’abus qu’on est porté à en faire, aux crises commerciales » 9.

« Les banques créent de la monnaie très simplement. Lorsque le titulaire d’un compte obtient un prêt à court terme (moins d’un an), par exemple une avance sur salaire : dans ce cas, la banque inscrit au crédit du bénéficiaire la somme demandée (d’où le terme de crédit). Elle a créé de la monnaie scripturale à partir de rien. Une inscription sur un compte lui a suffit. » Denis Clerc, Déchiffrer l’économie, La découverte, Poche, 15 édit. 2004, chapitre 4 La monnaie et le crédit, p. 163.

On se permettra également de critiquer in fine le dogme monétariste de la BCE et d’une façon générale l’incapacité des Banques centrales (c’est-à-dire du politique) à discipliner les marchés. On sait ainsi que pour garantir la stabilité des prix en dessous de 2 %, la BCE a défini une norme de progression de M3 (agrégat monétaire de référence) de 4,5 %, soit 2,5 % au titre de la croissance et 2 % d’inflation tolérée. Mais, pendant le 1er semestre 2007, la progression fut de 10,9 %. M3 est l’agrégat monétaire de référence et incorpore la monnaie stricto sensu, c’est-à-à-dire les billets et les dépôts à vue (M1), les placements à court terme (M2-M1) et les placements à plus long terme (M3-M2). Le tableau ci-dessous récapitule la part de chaque agrégat incorporé dans M3. Puis, il note la contribution de chacun de ces agrégats intermédiaires la croissance de M3.

Part de la croissance de M3 dévolue à ses agrégats intermédiaires pendant le 1er semestre 2007. 10 Structure de M3 Contribution à la croissance de la masse monétaire M1 (billets, DAV) 47 % 31 % M2-M1 (placements) 38 % 44 % M3 –M2 (actifs financiers négociables) 15 % 25 % Total M3 100 % 100 %

On constate ainsi que seuls 31 % de la création monétaire vinrent abonder M1, agrégat de la monnaie stricto sensu qui alimente les échanges dans le circuit économique de la production et de la consommation des biens et services. En revanche, 69 % de cette création monétaire se sont transformés en placements et actifs financiers et vinrent ainsi alimenter les marchés financiers. Autrement dit, la BCE nourrit l’inflation des marchés financiers, les opérations de levier, la spéculation sur les marchés immobiliers mais s’avère incapable de rendre à la monnaie sa fonction initiale de faciliter l’activité économique.

4. Notre conclusion

Les crises commerciales, bancaires et financières ne datent pas d’aujourd’hui. Cependant, la responsabilité individuelle restait circonscrite aux seuls preneurs de risques (banques, épargnants trop avides, entrepreneurs). Au XIXe siècle, la discipline de l’étalon or qui exigeait la couverture intégrale de tous les crédits par des dépôts, et des dépôts par des encaisses 11, limitait, voire supprimait, le refinancement aujourd’hui contraint par le risque systémique de la Banque centrale « prêteur en dernier ressort ». Mais cette exigence de couverture intégrale de tous les crédits par des dépôts de terme aussi long qui était à l’origine de la théorie bancaire fut progressivement abandonnée. Elle n’est plus imposée aux établissements bancaires dont la fonction s’avère commerciale que d’intérêt public et social. Nombreux sont les observateurs qui déplorent que les Banques centrales si réservées pour injecter de nouvelles liquidités afin de soutenir l’activité économique et les investissements à long terme, souvent publics car peu rentables à court terme, soient en revanche d’une obséquieuse générosité pour renflouer les pertes des banques secondaires et de quelques spéculateurs. Mais pour comprendre cette immorale servilité, il convient certainement de rappeler qu’à l’origine du débat sur la fonction du prêteur en dernier ressort, au XIXe siècle en Grande Bretagne, « le comité parlementaire de 1858 avait décrit la Banque d’Angleterre comme « la banque en dernier ressort en cas de panique »12. Autrement dit, la fonction d’émission monétaire de la Banque centrale se limitait à la sauvegarde d’un système frauduleux (prêter ce que l’on ne possède pas) et au maintien des privilèges de la caste des rentiers au détriment de celle des entrepreneurs. Les choses n’ont guère changées depuis. La chrématistique est toujours bien servie.

Il faut rendre aux Etats et à leurs Banques centrales le monopole naturel et historique de création monétaire au service de l’humanité, du bien commun et de la pérennité planétaire. Il faut revenir à une couverture intégrale des crédits pas les dépôts, et des dépôts par des encaisses en monnaie de base (ou centrale). Il reste que l’accumulation des dettes dans les pays développés, aux Etats-Unis comme en Europe, provoquera encore demain d’autres chocs, crises et krachs conséquences des premiers ou totalement indépendants. De surcroît, la baisse des taux d’intérêt américains enchérira mécaniquement l’euro et pénalisera l’économie européenne. Stagnation, récession, crises bancaires et boursières, ainsi s’ouvre 2008.

Source : Europae Gentes


 

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dimanche, 26 avril 2009

Nog eens 60 jaar NAVO?

Nog eens 60 jaar NAVO?

samedi, 25 avril 2009

Le tyran qui sert de modèle à Obama

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Le tyran qui sert de modèle à Obama

 

par Jan von FLOCKEN

 

Au début de cette année, quand Barack Obama a été officiellement intronisé Président des Etats-Unis, un souffle chargé de symboles flottait sur la cérémonie. La figure d’Abraham Lincoln, président assassiné en 1865, semblait omniprésente. On évoquera en cette année 2009 le 200ème anniversaire de la naissance de ce Lincoln, devenu en quelque sorte l’un des saints patrons de la démocratie occidentale.  Obama ne s’est pas contenté de reproduire le trajet en chemin de fer que fit Lincoln au printemps 1861, partant de Philadelphie, passant par Baltimore pour arriver à Washinghton D.C., à la Maison Blanche. Obama a également insisté pour poser la main, lors de  sa prestation de serment, sur la Bible reliée et recouverte de velours, vieille de 156 ans, que feu “Old Abe”, alias Lincoln, avait utilisée. A la suite de ce serment, Obama a juré, comme le veut la tradition, de “maintenir la Constitution américaine, de la protéger et de la défendre”.

 

Personne n’a autant violé la Constitution que Lincoln...

 

Toute cette démonstration qui cherche à établir un parallèle entre l’homme d’Etat devenu légendaire et le jeune Président, nouvel espoir de l’Amérique, éveille cependant des souvenirs dérangeants voire compromettants, bien que non voulus. En effet, aucun président des Etats-Unis, au cours de ces 220 dernières années, n’a autant violé la Constitution et jugulé les droits fondamentaux des citoyens que Lincoln. Son mandat s’est déployé sous le signe sanglant d’une guerre civile entre Etats du Nord et Etats du Sud. Ces derniers s’étaient séparés de l’Union en 1860-61 et avaient fondé un Etat propre, la Confédération. La Constitution américaine n’interdisait nullement une sécession de ce type car ce n’est qu’en 1868 que la Cour Suprême a énoncé un verdict contraire. Dans un premier temps, les deux parties ont accepté la Sécession. Indice de cette acceptation: Horace Greeley, l’éditeur influent de la “New York Tribune” et ami politique de Lincoln, écrivit dans son journal, en date du 9 novembre 1860: “Nous ne vivrons jamais, espérons-le, au sein d’une République où nous serions contraints de rester à tout jamais par la force des baïonnettes”. 

 

Or ce sont justement les baïonnettes qu’a fait jouer Lincoln peu après son entrée en fonction. Il a saisi rapidement la première occasion venue: en l’occurrence, un échange de coups de feu aux abords de Fort Sumter, appartenant à la Confédération. Cet incident, qui ne fit que quelques blessés légers, servit de prétexte pour une déclaration de guerre de facto contre les Etats du Sud qui prit la forme d’un appel à 75.000 volontaires le 15 avril 1861. Dans la foulée, Lincoln ordonne en plus qu’un embargo commercial soit décrété contre la Confédération esclavagiste. Cet appel et cet embargo constituent deux fautes politiques graves car, immédiatement après leur mise en oeuvre, quatre Etats demeurés neutres, la Virginie, l’Arkansas, la Caroline du Nord et le Tennessee, quittent à leur tour l’Union pour rejoindre la Confédération.

 

Dans l’Etat du Maryland, qui, par tradition, penchait pour la Confédération, mais qui devait rester dans l’Union vu qu’il était proche de la capitale fédérale Washington, la population proteste en masse contre la politique belliciste de Lincoln. Le Président met aussitôt l’Article I/9 de la Constitution hors jeu, alors qu’il est cardinal en tant qu’ “Habeas Corpus Act” qui protège le citoyen contre toute arrestation arbitraire et lui garantit le droit d’être entendu par un juge dans des délais rapides. La capitale du Maryland, Annapolis, et la ville de Baltimore, celle où Barack Obama s’est rendu en voulant suivre les traces de Lincoln, ont été placées à l’époque sous la loi martiale. Le 13 mai 1861, le maire de Baltimore, George W. Brown, le chef de sa police et tous les membres du conseil municipal, ont été arrêtés,  sans qu’il n’y ait justification en droit, et emprisonnés jusqu’à la fin des hostilités en 1865. Parmi ces embastillés, il y avait, ô ironie, le petit-fils de Francis Scott Key, le poète qui avait composé l’hymne national américain, lequel chante les louanges de “ce pays des hommes libres et de ce foyer des braves”.

 

Lorsque le Parlement de l’Etat du Maryland condamna cette incoyable mesure et fustigea l’action illégale et tyrannique du Président des Etats-Unis, Lincoln fit immédiatement arrêter 31  députés qui furent incarcérés pendant trois à six mois sans jugement. Cette action musclée  enfreint clairement l’article additionnel VI de la Constitution, selon lequel tout accusé a droit à un procès immédiat et public devant un jury indépendant. Le président de la Cour Suprême, Roger B. Taney, l’homme devant lequel Lincoln avait officiellement prêté serment sur la Bible, exigea que le Président rende caduques ces arrestations car elles heurtaient trop manifestement les principes de la Constitution. Le Président s’était ainsi arrogé des compétences qui ne sont que du seul ressort du Parlement. A la suite des admonestations de Roger B. Taney, Lincoln lança une directive incitant toutes les autorités publiques à ignorer purement et simplement le jugement rendu par la Cour Suprême, ce qui constitue, bien évidemment, une entorse manifeste à la Constitution (Art. III/1). Un observateur, pourtant favorable à Lincoln, le démocrate allemand Otto von Corvin, correspondant du “Times”, nota, à l’époque, que les gesticulations de Lincoln lui rappellait celles d’un “instituteur de village”.

 

Pendant la guerre civile,  d’autres entorses à la Constitution eurent lieu; ainsi, en juin 1863, lorsque la Virginie fut partiellement occupée par les militaires nordistes, on proclama la naissance d’un Etat fédéral artificiel, la “Virginie occidentale” (“West Virginia”), alors que l’article IV/3 de la Constitution prescrit sans ambiguïté qu’aucun nouvel Etat fédéral ne peut être créé ou établi au départ du territoire d’un autre Etat fédéral. Toutes ces violations anti-démocratiques de la Constitution sont aujourd’hui relativisées sous prétexte que Lincoln a été le libérateur des esclaves  noirs. Or, à l’été 1862, une demie année avant la proclamation officielle de leur libération, le Président avait encore déclaré: “Si je pouvais sauver l’Union, sans avoir à affranchir un seul esclave, je le ferais”. Le maintien de l’Union a finalement coûté la vie à 600.000 personnes. Il reste aux Américains à espérer qu’Obama, à l’avenir, se contentera d’imiter Lincoln dans des cérémonies purement festives. Car n’oublions pas qu’Obama a dit, peu après son entrée en fonction en janvier: “Ma politique consiste à ne pas avoir de politique”. 

 

Jan von FLOCKEN.

(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°16/2009, trad.  franç.: Robert Steuckers). 

LDD en detectives

LDD en detectives

Geplaatst door yvespernet op 20 april 2009

Wat al veel gezegd is, maar nu meer dan ooit weer naar boven komt, blijft waar. Lijst Dedecker is een opeenstapeling van gefrustreerden, postjespakkers en ego’s. De laatste week is weer fantastisch geweest voor iedereen die een afkeer heeft van LDD (en daarmee groot gelijk heeft). Van de groep die ermee begonnen is, blijken er precies niet veel over te blijven op plaatsen van belang. De brulboei uit Oostende heeft de touwtjes in handen en wordt blijkbaar vooral gedreven door frustratie. Een kleine greep uit de LDD-artikels;

http://www.deredactie.be/cm/de.redactie/vlaamsbrabant/090420_vijnck

De 36-jarige Vijnck maakte zijn overstap bekend samen met Open VLD-voorzitter Bart Somers. Volgens Vijnck was de kwestie van de privédetective die Jean-Marie Dedecker op minister Karel De Gucht afstuurde, de druppel die voor hem de emmer deed overlopen.

Een liberaal doet zoiets niet, zei Vijnck, die hoopt dat andere LDD’ers zijn voorbeeld zullen volgen. [...] De heisa binnen LDD over het detective-verhaal laat zich intussen ook voelen in Heusden-Zolder. Daar is de lokale voorzitster van de LDD uit de partij gezet. Net als Vijnck had Helena Van Dessel kritiek geuit op het inzetten van een detective door Jean-Marie Dedecker.

Over die Helena Van Dessel valt trouwens ook nog wat te zeggen;

http://www.demorgen.be/dm/nl/989/Binnenland/article/detail/824018/2009/04/19/Dedecker-Detective-niet-op-priveleven-De-Gucht-ingezet.dhtml

Dedecker krijgt van de meeste politieke partijen kritiek voor zijn démarche. Ook binnen zijn eigen partij is niet iedereen gelukkig. Helena Van Dessel, LDD-lid uit Heusden-Zolder, biedt in een persmededeling “haar verontschuldigingen” aan aan minister De Gucht en zijn familie. “Het is mijn wens mij volledig te distantiëren, van demeest onlibertijnse praktijken, die de partij van het ‘gezond verstand’, tot mijn grote verbazing lijkt te hanteren”, zegt ze. “Mijn dagen bij Lijst Dedecker zijn door dit schrijven geteld”.

Libertijnse praktijken? Ik vrees dat Helena Van Desel niet echt weet wat haar ideologie is. Of althans toch niet wat die van LDD is. Maar libertijns is die bij mijn weten alvast niet. Of het kan ook zijn, en LDD kennende sluit ik het niet uit, dat Van Desel geen flauw idee heeft dat er een groot verschil is tussen libertijns, liberaal of libertariër zijn. Ook de voorpublicatie op de webstek van Humo ziet er interessant uit met dingen als;

http://www.humo.be/tws/deze-week/17336/exclusieve-voorpublicatie-jean-marie-dedecker-de-buffel.html

Hij zei dat ik een middelmatig judoka was. Tweederangs noemde hij mij. Hij had gedronken en ik ook. Ik had er genoeg van en ik antwoordde uitdagend: ‘Je hebt gelijk. Maar wat was jij dan vroeger? Ik ben acht keer Belgisch kampioen geweest. Jij niet één keer.’ Hij ontplofte en vloog me aan.

Dedecker stormde ons achterna en even later zat het er ook daar bovenarms op. Hij was naar mijn kamer gekomen om me duidelijk te maken wie de baas was, en vooral: om me duidelijk te maken dat ik mijn mond moest houden. Er was geen reden om dit in de pers te laten uitlekken, brulde hij. Ik vroeg dat hij mijn kamer zou verlaten, maar dat vertikte hij. Hij wilde vechten. Ik zei: ‘Waarom wil je dit niet in de kranten? Omdat de mensen dan zullen weten dat je niet alleen op je vrouw slaat, maar ook op je atleten!’ Toen ging hij volledig in het rood. Hij sloopte mijn halve hotelkamer en de wasbak in mijn badkamer.»

Het gaat hem alleen nog om de intrige. Hij is een demagoog geworden, een mestkever, een tafelspringer en eenopportunist. Hij is bereid iedereen te gebruiken om te bereiken wat hij wil bereiken.

Maar ook uit de linkerkant heb ik al goede dingen gelezen die ook de vinger op de zere wonde kunnen leggen, en daar besluit ik ook ineens mee;

http://indymedia.be/nl/node/32708

En dan is daar plots “De Wreker”

Ooit, in betere tijden, maakten hij zelf deel uit van het clubje slechterikken. Hij was een befaamd leider van sportieve elite en nadien werd hij zelf opgenomen in de politieke elite. Om redenen die voor de lezer / kijker nog niet duidelijk zijn (ooit wordt het via een Flashback wel duidelijk gemaakt aan de lezer / kijker) werd hij verstoten uit het clubje verkorenen des vaderlands. De motieven van “De verstotene” blijven vaag al is het duidelijk dat hij liefst zo snel mogelijk terug mee wil spelen in het clubje uitverkorenen. [...] De machthebbers en hun mediaslaafjes staan immers zo ver af van het gewone volk dat ze denken nu eindelijk “De Wreker” te kunnen ontmaskeren.

Geen woorden zijn straf genoeg om hun verontwaardiging te uiten. Zoals steeds is het 10° lakei in de rangorde die aandraaft met de vergelijking met Nazi Duitsland: “Gestapo”. Hij zou immers graag een paar streden stijgen op het laddertje der gezagsgetrouwen. Zelfs op anders kritische en onafhankelijke website indymedia.be is de cartoonist van dienst onder indruk van zoveel media geweld en pakt uit met een cartoon Herr Flick” In al hun verontwaardiging vergeet de meute gezagsgetrouwe journalisten, opiniemaker dat eigenlijk zij het probleem zijn.

“De Wreker” had natuurlijk geen privé detective moeten afsturen op zijn aartsrivaal en diens familie, hij had dat moeten overlaten aan een gedegen onderzoekjournalist. Het is begrijpelijk dat “De Wreker” dat niet kon weten, er zijn immers nagenoeg geen onderzoekjournalisten in dit klein landje. De paar die er nog zijn mogen af en toe eens in een elitair blaadje hun dossier publiceren, maar slagen er nagenoeg nooit in om enige impact te hebben op het publieke debat. Ze verworden tot de cynische journalisten die in elke comic worden opgevoerd. ”De Wreker” die wrijft in zijn handen. Zijn privé detective vond niets, en hij onthuld ook helemaal niets. Toch schreeuwen de machthebbers en hun lakeien moord en brand. En zoals in elke comic of slechte actiefilm uit het Reagan tijdperk wordt de wreker uitgespuwd door elite maar op handen gedragen door het volk.

Ze lijken niet te beseffen dat hoe luider ze schreeuwen hoe meer ze van “De Wreker ” de superheld maken die hij niet is.

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jeudi, 23 avril 2009

Les dessous de la piraterie somalienne

Alors que les actes de piraterie maritime ne cessent de se multiplier dans le Golfe d’Aden, notre collaboratrice Michelle Favard-Jirard met en lumière certains aspects de ce phénomène jusque-là passé sous silence.

Les dessous de la piraterie somalienne

 

Image Hosted by ImageShack.us Avec neuf millions d’habitants et une côte longue de 3 300 km, la Somalie est, depuis 1991, un patchwork formé au sud par la Somalie proprement dite, au nord-ouest par le Somaliland bordant le Golfe d’Aden et au nord-estpar le Puntland, région semi autonome perchée sur sa corne. Dans chaque zone, la situation diffère, le nord-est et le sud, étant les plus instables.

Comme la majorité des pays africains décolonisés - dans les conditions lamentables que l’on sait – la Somalie a sombré dans le chaos puis la guerre civile. S’en est suivi une terrible famine et, en 1992, l’intervention, sous l’égide de l’ONU, d’une force militaire internationale à prépondérance américaine qui, se retrouvant en position d’échec, dut quitter les lieux en laissant le pays en proie à l’anarchie.

Des vérités pas très bonnes à révéler

C’est dans les années 80 qu’apparaît la piraterie, tout d’abord sous l’instigation de simples pêcheurs réagissant à l’incursion de navires étrangers pénétrant illégalement dans les eaux territoriales somaliennes. Malheureusement, ce système d’autodéfense se transforme peu à peu en un business lucratif et, suscitant des envies, dégénère en gangstérisme. Ce que réfute pourtant l’un des leaders des pirates, Sugule Ali qui affirme : « Nous ne nous considérons pas comme des bandits. Ceux qui sont des bandits, [sont] ceux qui pêchent dans nos mers et s’en servent comme dépotoirs ».

Un article paru voici quelques mois dans le journal londonien The Independant, fait écho à cette déclaration, affirmant que « dès la chute du gouvernement en 1991, de mystérieux bateaux européens ont fait leur apparition au large des côtes somaliennes, se délestant d’étranges cargaisons de barils. Peu après, la population a été prise de malaises divers : démangeaisons, nausées, etc. Suite au tsunami de 2005, l’échouage de quelques-uns de ces barils sur les plages, ayant bien entendu suscité curiosité et manipulation de la part des plus curieux, de graves signes de contamination radioactive se sont alors manifestés, entraînant le décès de quelques trois cents âmes. » Interrogés par Reuters, Ahmedou Ould-Abdallah, représentant de l’ONU en Somalie, devait confirmer « la présence de métaux lourds (plomb, cadmium, mercure) dans ces cargaisons provenant d’hôpitaux ou d’usines » et accuser « la mafia italienne (sic) de s’en être débarrassée à moindre frais ».

Déchets toxiques et piratage

D’autre part, à des centaines de kilomètres de là, un autre genre de rumeurs faisaient état de pillages des fonds marins, de surexploitation de fruits de mers - crevettes, langoustes et thons - par des chalutiers étrangers, évalués, pour la seule année 2008, à 300 millions de dollars.

Déplorant une pauvreté toujours croissante, le pêcheur Mohammed Hussein, résident de Marka, situé à une centaine de kilomètres de Mogadiscio, confiait à Reuters : « Si rien n’est fait, nous n’aurons bientôt plus de poisson au large de nos côtes ».

Comment, penseront d’aucuns, concilier dans une même région, le dumping de déchets toxiques et l’exploitation outrancière des ressources marines dès lors exposées à la contamination ? Vu la longueur du littoral somalien, sans garde-côte ni armée, commente un interlocuteur, « on peut par exemple imaginer combien il serait facile de voler du poisson en Floride et se lester en toute impunité de barils à contenance toxique en Californie. La distance séparant ces faits n’en annule pas pour autant, leur horrible commun effet : des indigènes meurent et la piraterie prospère… Il n’y a là aucune contradiction ».

Alors qu’attaques et kidnappings par les pirates se multiplient, la résolution du problème reste difficile. Interviewé le 14 avril dernier à Mogadiscio par Edmund Sanders du Los Angeles Times, le premier ministre somalien Omar Abdirashid Ali Sharmarke déclarait : « Nous ne sommes pas utilisés autant que nous le souhaitons… Il faut combattre les pirates sur la terre ferme. Nous avons des informations sur leur identité et leur fonctionnement… » Une intervention terrestre semble de même être favorisée par le représentant onusien Ahmedou Ould-Abdallah qui parle « d’encourager la paix sur la terre ferme afin de renforcer la sécurité sur mer ». Une chose est certaine, ce genre d’initiative de la part des seuls occidentaux ne pourrait qu’aggraver le conflit.

Aux dernières nouvelles, par une annonce de Sharmarke à l’Associated Press, on apprenait ce vendredi 17 avril, qu’une conférence sur la Somalie était organisée à Bruxelles la semaine prochaine, conduite par l’Union européenne et les Etats-Unis, à laquelle participeraient entre autre, le secrétaire général de l’ONU, le président somalien et des représentant de l’Union africaine en Somalie. Le pirate capturé dimanche dernier, Abdulwali Muse, 19 ans, devait être jugé à New York, alors que le porte-parole du quai d’Orsay, Frédéric Desagneaux, annonçait quant à lui, que la France proposait d’entraîner à Djibouti un bataillon somalien fort de 500 hommes.

Enjeux géopolitiques, véritable volonté de stabilisation ? L’ombre du Moyen-Orient pèse lourd sur cette région du monde…

Michelle Favard-Jirard pour Novopress France


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mercredi, 22 avril 2009

Le couple Obama a déclaré deux millions d'euros de revenus en 2008

Ploutocratie : le couple Obama a déclaré deux millions d’euros de revenus en 2008

Image Hosted by ImageShack.us 20/04/2009 –19h00
WASHINGTON (NOVOpress) – Selon un communiqué de la Maison Blanche de la semaine dernière, le président américain et son épouse ont gagné 2,65 millions de dollars en 2008 soit environ deux millions d’euros.

L’essentiel de cette somme est dû aux droits d’auteur que le messie métis de l’Amérique perçoit pour ses livres Les Rêves de Mon Père et L’Audace d’Espérer. Le premier est resté 142 semaines dans la liste des best-sellers du New York Times et le second, 67 semaines. Les droits d’auteur du nouveau Président américain se sont élevés à 2,5 millions de dollars (soit un peu moins de deux millions d’euros) en 2008 comme en 2007. En tant que sénateur de l’Illinois, Barack Obama a également touché une indemnité parlementaire de139 204 dollars (soit 105 454 euros).

Michelle Obama, Avocate de profession, a perçu pour sa part 62 709 dollars (47 492 euros) de salaire des hôpitaux de l’Université de Chicago, dont elle était l’une des directrices à mi-temps avant de devenir la première dame des Etats-Unis.

A titre de comparaison, le revenu médian des ménages américains - qui partage exactement en deux la population, une moitié disposant d’un revenu supérieur, l’autre moitié d’un revenu inférieur à celui-ci - est d’environ 38 000 euros par an. Obama s’était présenté durant la campagne comme le candidat des minorités ethniques, des pauvres et du changement. A l’instar de ses prédécesseurs, le nouveau président américain reste avant tout celui de l’argent.


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mardi, 21 avril 2009

Sarkozy et la Turquie: un "non" à géométrie variable

20080424turquie.jpg

Sarkozy et la Turquie : un non à géométrie variable

Rivarol, 17/4/2009 : "Sur son site où, sous le titre «Nouvelles concessions faites aux Turcs », il évoque l'ultimatum d'Obama sur l'adhésion d'Ankara à l'Union européenne, Jean-Gilles Malliarakis « approuve le président français Nicolas Sàrkozy d'avoir rejeté clairement, publiquement et immédiatement, dans deux interventions télévisées à Prague d'abord, puis sur TF1, le principe même d'une telle déclaration nord-américaine ».

Mais il ajoute : « On regrettera d'autant plus une autre concession faite de manière juridiquement souveraine par Paris et sans aucune relation avec la négociation du 4 avril ». Et "Mallia" d'expliciter : « En marge de la réunion de l'OTAN à Strasbourg, notre ministre des Affaires étrangères Kouchner rencontrait dès le 2 avril son homologue turc M. Ali Babacan. Le contexte explique en partie l'information qui va suivre. À ce jour, je n'en ai pas encore retrouvée la trace via aucune source habituelle de l'information parisienne mais seulement sur l'excellent site anglophone du quotidien conservateur de Turquie Zaman Today. En effet jusqu'ici la France bloquait l'entrée de la gendarmerie turque dans la Force de gendarmerie européenne (Eurogendfor ou FGE) créée en septembre 2004 et dont le siège est à Vicenza où, dirigée par le colonel Giovanni Truglio depuis juin 2007, elle est l'hôte de l'arme prestigieuse des Carabinieri italiens. Kouchner, au nom de la France, vient de donner le feu vert à l'entrée des Turcs dans cette communauté. On peut comprendre que la gendarmerie d'Ankara, dont les exploits de Sisirlik restent présents dans toutes les mémoires, l'impliquant dans la protection des trafics de drogue, illustrée dans le complot d'Eigenekon via son ancien patron le général Sener Eryugur, participe aux opérations d'Afghanistan au titre de l'OTAN puisqu'elle appartient à cette alliance. On comprend moins bien qu'elle puisse y figurer au titre de l'Europe. »

dimanche, 12 avril 2009

Etats-Unis: après le géoconstructivisme, la géoingénierie?

Ex: http://zebrastationpolaire.over-blog.com


Abstract : After the geoconstructivist era of the American diplomacy which began at the Paris Peace Confrence in 1919 , will the XXI st century be the geoingineering era of Us foreign policy ?
In an interview to the AP , the new scientific adviser of the Obama aministration John Holdren says that this option is considered as tool to fight against global warming . This statement follows an article in " Foreign Affairs" on the same subject and shows the influence of the CFR on the  american leadership .

Apres le geoconstructivisme qui a marqué la politique  étrangère Etasunienne au cours du XX eme siècle depuis la conférence de Paris en 1919 , le XXI eme siècle sera t'il marqué par la géo-ingénierie ?
Curieusement , encore que ( ! ) , on constate que ces théories naissent au sein du même creuset : Le Council on Foreign Relations ( CFR ) . Celui ci est l'héritier direct de " The Inquiry " , une commission de géographes et d'historiens qui a accompagné le Président Wilson à la Conférence de Paris ( 1919 ) et qui a voulu " redessiner la carte de l'Europe  " .
La depêche ci-dessous est à analyser à l'aune de la recomandation du CFR concernant la geo-ingenierie paru dans le numéro de Mars-Avril 2009 de la revue " Foreign Affairs" .
Apres l'avoir lu , on peut s'orienter vers la nouvelle  " Sans Dessus-Dessous " de Jules Verne .............
On peut aussi se poser la question si cette déclaration qui survient lors du jubilé du traité sur l'antarctique est en rapport avec l'initiative sur le climat que les Etats-Unis comptent présenter à la prochaine réunion du Conseil Arctique

Si l'on effectue un bilan de la conférence de Paris 90 ans plus tard et ses séquelles toujours douleureuses pour l'Europe , on peut s'attendre au pire concernant ce nouveau projet qui serait la concrétisation du mythique HAARP  !

L'administration Obama s'intéresse à la lutte contre le réchauffement climatiqueL'administration Obama s'intéresse à la lutte contre le réchauffement  climatique .

Le nouveau conseiller scientifique de la Maison Blanche, John Holdren, a indiqué mercredi que, du fait de l'intensité du réchauffement climatique, l'administration Obama réfléchissait à la mise au point de technologies destinées à rafraîchir l'atmosphère terrestre.

Dans un entretien à l'Associated Press, le premier qu'il accorde depuis sa désignation le mois dernier à la tête du bureau de la Maison Blanche en charge de la politique scientifique et des technologies, il a confirmé que l'idée d'une "géoingénierie du climat" était actuellement à l'étude.

Ce projet radical comprendrait notamment l'envoi dans les hautes couches de l'atmosphère de particules émises par des polluants pour refléter les rayons du soleil, une mesure expérimentale qui ne pourrait toutefois être décidée qu'en dernier recours en raison des effets associés, selon John Holdren.

Une autre hypothèse envisagée consisterait à utiliser des "arbres artificiels" pour absorber et stocker le dioxide de carbone, principal gaz à effet de serre d'origine humaine. D'abord jugée trop coûteuse, cette option aurait été réexaminée et serait à nouveau d'actualité, d'après John Holdren.

"Il faut y réfléchir", a-t-il dit. "Nous ne pouvons nous offrir le luxe d'exclure la moindre option."

Selon Holdren, certains phénomènes liés au réchauffement climatique pourraient se produire très rapidement. Il cite en particulier la disparition totale de la mer de glace d'été en Arctique, ce qui, à ses yeux, augmenterait les risques de "conséquences vraiment intolérables".

A deux reprises au cours de cet entretien, le scientifique âgé de 65 ans a comparé le réchauffement climatique à "la conduite d'une voiture équipée de mauvais freins et se dirigeant vers une falaise dans le brouillard".

Les services du conseiller présidentiel ne sont pas les seuls à se pencher sur la géoingénierie. L'Académie nationale des sciences en a fait le thème d'un atelier dans son nouveau programme multidisciplinaire sur le climat. L'idée est également examinée par le Parlement britannique.

La Société américaine de météorologie s'est de son côté engagée à "étudier le potentiel de la géoingénierie , comprendre ses limites et éviter un recours irréfléchi". AP

Liens : 
The Inquiry 
            " The Inquiry " et le CFR
            The Geoengineering Option ( Article de " Foreign Affairs " Mars- Avril 2009 ) 
            Il faut se méfier des expérimentations de guerre climatique réalisées par le Pentagone -
Article de Michel Chossudovsky .

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vendredi, 10 avril 2009

La expansion de la OTAN y el beso francés

La expansión de la OTAN y el beso francés

http://pocamadrenews.files.wordpress.com/2008/08/sarkozy-en-el-congreso-de-usa.jpg?w=136&h=204

La OTAN, el principal brazo transatlántico del complejo militar industrial de los Estados Unidos, no deja de expandirse. La amenaza soviética, su supuesta raison d’être originaria, desapareció hace veinte años. Pero al igual que el complejo militar industrial, la OTAN sigue viva y en constante expansión, alimentada por arraigados intereses económicos, una inveterada inercia institucional y la fijación paranoide de unos think tanks desesperados por encontrar “amenazas” por doquier.

A comienzos de abril, este Behemoth se dispone a celebrar su 60 aniversario en las ciudades vecinas de Estrasburgo (Francia) y Kehl (Alemania), atravesadas por el Rin. En ocasión de la efemérides, recibirá un especial regalo del cada vez más impopular presidente francés, Nicolás Sarkozy: el regreso de Francia a su comando militar. Un acontecimiento burocrático de este tipo, cuyo significado práctico dista de estar claro, proporciona a los corifeos de la OTAN y a los plumistas de turno algo sobre lo que cacarear. ¿Veis?, los tontuelos de los franceses han comprendido su error y han vuelto al redil.

Sarkozy, por supuesto, presenta las cosas de otro modo. Asegura que la integración de Francia al comando militar de la OTAN realzará su importancia en el mundo y le permitirá influir en la estrategia y las operaciones de una Alianza que nunca abandonó y a la que ha contribuido de forma ininterrumpida por encima de sus obligaciones.

Este argumento, sin embargo, oculta que fue precisamente el inconmovible control de los Estados Unidos sobre la estructura militar de la OTAN lo que persuadió a Charles de Gaulle a abandonarla en marzo de 1966. Su decisión no obedeció a un simple capricho. Había intentado sin éxito modificar el procedimiento de toma de decisiones de la Alianza hasta que entendió que era imposible. La amenaza soviética había remitido en parte y de Gaulle no quería verse arrastrado a operaciones bélicas que consideraba innecesarias, tales como el intento de Estados Unidos de ganar en Indochina una guerra que Francia ya había perdido y que consideraba inviable. De Gaulle prefería que Francia pudiera proseguir defendiendo sus intereses en Oriente Medio y África. Además, la presencia militar de Estados Unidos en Francia estimulaba las manifestaciones plagadas de “Yankees go home”. En ese contexto, el traspaso a Bélgica del comando militar de la OTAN satisfizo a todos.

El antecesor de Sarkozy, Jacques Chirac, erróneamente considerado “anti-americano” por los medios de Estados Unidos, ya estaba dispuesto a reincorporarse al comando de la OTAN si obtenía algo sustancial a cambio, como el comando mediterráneo de la Alianza. Pero los Estados Unidos se negaron en redondo.

Sarkozy, en cambio, ha decidido batallar por las migajas. Su objetivo es la asignación de oficiales franceses a un comando en Portugal y a algunas bases de entrenamiento en los Estados Unidos. “No hubo negociación alguna. Dos o tres oficiales franceses más bajo las órdenes de los norteamericanos no cambia nada”, observó en un reciente coloquio sobre Francia y la OTAN el ex ministro de exteriores francés Hubert Védrine.

Sarkozy anunció la reincorporación el 11 de marzo, seis días antes de que la cuestión fuera debatida en la Asamblea Nacional. Todas las protestas serán, por consiguiente, en vano. A simple vista, esta rendición incondicional parece obedecer a dos causas fundamentales. Una es la psicología del propio Sarkozy, cuyo amor por los aspectos más superficiales de los Estados Unidos, escenificado en su discurso ante el Congreso norteamericano en noviembre de 2007, produce vergüenza ajena. Sarkozy debe ser el primer presidente francés al que parece no gustarle Francia. O, al menos, al que – de verlos en televisión- parecen gustarle más los Estados Unidos. Por momentos se tiene la impresión de que ha querido ser presidente de Francia no por amor al país sino como una revancha social en su contra. Desde un comienzo ha mostrado una clara disposición a “normalizar” Francia, esto es, a rehacerla de acuerdo al modelo norteamericano.

La otra causa, menos obvia pero más objetiva, es la reciente expansión de la Unión Europea. La rápida absorción de los antiguos satélites de Europa del Este, a los que hay que sumar a las ex repúblicas soviéticas de Estonia, Letonia y Lituania, ha alterado de manera drástica el equilibrio de poder dentro de la propia Unión Europea. El núcleo de las naciones fundadoras, Francia, Alemania, Italia y los países del Benelux, es incapaz de encauzar la Unión hacia una política exterior y de seguridad única. Después de que Francia y Alemania se negaran a apoyar la invasión a Irak, Donald Rumsfeld las descalificó como parte de la “vieja Europa” y apeló maliciosamente a la “nueva Europa” para que se sumara a los designios estadounidenses. El Reino Unido, al oeste, y los “nuevos” satélites europeos del Este, están más atados política y emocionalmente a los Estados Unidos de lo que lo están a la Unión Europea que les proporcionó considerable ayuda económica para su desarrollo y capacidad de veto en las cuestiones políticas relevantes.

La expansión, en efecto, enterró el sempiterno proyecto francés de construir una fuerza de defensa europea que pudiera actuar con autonomía del comando militar de la OTAN. Los dirigentes de Polonia y de los Estados bálticos quieren que Estados Unidos los defienda a través de la OTAN y punto. Jamás aceptarían el proyecto francés de una Unión Europea no atada a la OTAN y a los Estados Unidos.

Francia tiene su propio complejo militar industrial, muy inferior, ciertamente, al de Estados Unidos. Pero es el más grande de Europa occidental. Un complejo así necesita mercados de exportación para su industria armamentística. El mejor mercado potencial serían una fuerzas armadas europeas independientes. Sin dicha perspectiva en el horizonte, algunos podrían pensar que la integración a comando militar podría abrir los mercados de la OTAN a los productos militares franceses.

Se trata, sin embargo, de una esperanza huera. Los Estados Unidos se han reservado con celo los principales suministros de la OTAN para su propia industria. Es improbable que Francia llegue a tener una influencia significativa en la OTAN, por las mismas razones por las que ha acabado por abandonar su intento de construir un ejército europeo. Los propios europeos están profundamente divididos. Con Europa dividida, los Estados Unidos mandan. Es más, con la profundización de la crisis, el dinero para armamentos comienza a escasear.

Desde el punto de vista del interés nacional francés, esta endeble esperanza de poder colocar en el mercado los propios productos militares es nada comparada con las desastrosas consecuencias políticas que tiene el gesto de lealtad protagonizado por Sarkozy. Es cierto que incluso fuera del comando militar de la OTAN, la independencia francesa era sólo relativa. Francia apoyó la incursión de los Estados Unidos en la primera guerra del Golfo. En vano el presidente François Mitterand esperó con ello ganar influencia en Washington, el clásico espejismo que deslumbra a los aliados de Estados Unidos en operaciones más dudosas. En 1999, Francia se sumó a la guerra de la OTAN contra Yugoslavia, a pesar de las dudas existentes en los altos mandos. En 2003, sin embargo, el presidente Jacques Chirac y su ministro de relaciones exteriores Dominique de Villepin hicieron gala de su independencia y rechazaron la invasión de Irak. Hay bastante acuerdo en que el plantón francés permitió a Alemania hacer lo mismo. Y a Bélgica.

El discurso de Villepin ante el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas de 14 de febrero de 2003, defendiendo la prioridad del desarme y de la paz sobre la opción de la guerra, levantó una abrumadora ovación. Villepin se granjeó una amplia popularidad alrededor del mundo y reforzó el prestigio francés, sobre todo en el mundo árabe. De regreso en París, no obstante, el odio personal entre Sarkozy y Villepin alcanzó cotas de pasión operísticas, y no es infundado sospechar que el compromiso de obediencia con la OTAN de Sarkozy es también un acto de revancha personal.

El efecto político más devastador de todo esto es, sin embargo, la impresión que se ha generado de que “Occidente”, Europa y los Estados Unidos, se han enrocado en una alianza militar contra el resto del mundo. Contemplado de manera retrospectiva, el disenso francés prestaba un servicio a Occidente en la medida en que generaba la impresión, o la ilusión al menos, de que todavía era posible pensar y actuar de forma independiente, y de que alguien en Europa podía llegar a escuchar lo que otras partes del mundo se dice y piensa. Ahora, este “cierre de filas” sellado por los valedores de la OTAN como una manera de “mejorar nuestra seguridad” activará las alarmas en el resto del mundo.

El imperio parece cerrar filas con el propósito de regir el mundo. Los Estados Unidos y sus aliados no reclaman abiertamente el gobierno del mundo, pero sí su control. Occidente controla las instituciones financieras mundiales, el FMI y el Banco Mundial. Controla el poder judicial, el Tribunal Penal Internacional, que en 6 años de existencia sólo ha sentado en el banquillo a un oscuro señor de la guerra congolés y ha abierto cargos contra otras 12 personas, todas ellas africanas. Mientras, los Estados Unidos provocan la muerte de cientos, miles, acaso millones de personas en Irak y Afganistán, al tiempo que apoyan la agresión de Israel contra el pueblo palestino. Para el resto del mundo, la OTAN no es más que el brazo armado de esta empresa de dominación. Y todo ello en un momento en el que el sistema financiero capitalista dominado por los países occidentales está arrastrando a la economía mundial al colapso.

Tamaña exhibición de “unidad de Occidente” al servicio de “nuestra seguridad” sólo puede generar inseguridad en el resto del mundo. Mientras, la OTAN no ha cejado en su intento de rodear a Rusia con bases militares y alianzas hostiles, principalmente en Georgia. Pese a las sonrisas de sobremesa con su contraparte ruso, Sergei Lavrov, Hillary Clinton no ha dejado de insistir en el obcecado mantra de que las “esferas de influencia son inaceptables”. Con ello, claro está, se refiere a la histórica esfera de intereses rusa, a la que Estados Unidos está incorporando agresivamente a su propia esfera de influencia a través de la OTAN.

No es de extrañar, en este contexto, que China y Rusia hayan aumentado su cooperación defensiva. Los intereses económicos y la inercia institucional de la OTAN están empujando el mundo hacia un escenario pre-bélico mucho más peligroso que la Guerra Fría. La lección que la OTAN se resiste a aprender es que la búsqueda de enemigos crea enemigos. La guerra contra el terrorismo promueve el terrorismo. Rodear a Rusia con misiles sedicentemente “defensivos” –cuando todo estratega sabe que un escudo acompañado de una espada es también un arma ofensiva- hará de Rusia un enemigo.En busca de amenazas

Para probarse a sí misma que, en verdad, es una entidad “defensiva”, la OTAN no cesa de buscar amenazas. Pues lo tiene fácil, puesto que el mundo es un lugar convulso, en buena medida gracias al tipo de globalización económica que los Estados Unidos han impuesto en las últimas décadas. Acaso haya llegado la hora de realizar esfuerzos políticos y diplomáticos para impulsar vías internacionales que permitan abordar cuestiones como la crisis económica, el cambio climático, el uso de la energía, los hackers y las “ciber-guerras”. Los think tanks vinculados a la OTAN ven en estos problemas “amenazas” que deberían ser tratadas a través de la OTAN. Esto conduce a militarizar las decisiones políticas allí donde, por el contrario, deberían desmilitarizarse.

Pensemos, por ejemplo: ¿cómo se podría abordar la supuesta amenaza del cambio climático con medios militares? La respuesta parece obvia: utilizando las fuerzas armadas contra las poblaciones forzadas a abandonar sus hogares por la sequía o por las inundaciones. Tal vez, como en Darfur, la sequía podría conducir a enfrentamientos entre grupos étnicos o sociales. Entonces, la OTAN podría decidir quiénes son los “buenos” y bombardear al resto. Este tipo de cosas.

Todo parece indicar, en efecto, que el mundo se está metiendo en muchos problemas. La OTAN parece dispuesta a afrontarlos utilizando sus fuerzas armadas contra las poblaciones descontroladas. Este propósito podrá verse con toda claridad en la celebración del 60 aniversario de la OTAN que tendrá lugar en Estrasburgo/Kehl el 3 y 4 de abril. Ambas ciudades se convertirán en auténticos campos militares. Los residentes de la tranquila ciudad de Estrasburgo están obligados a solicitar credenciales para salir y entrar a sus hogares durante el feliz evento. En momentos clave, no podrán dejar sus casas, salvo bajo circunstancias extraordinarias. El transporte urbano se detendrá. Las ciudades estarán muertas, como si hubieran sido bombardeadas, para permitir a los dignatarios de la OTAN montar su show por la paz.

El momento culminante de todo este espectáculo será la sesión fotográfica de diez minutos en la que los líderes de Francia y Alemania intercambien un apretón de manos en el puente sobre el Rin que conecta ambas ciudades. Será como si Angela Merkel y Nicolás Sarkozy sellaran la paz entre Alemania y Francia por primera vez. Los locales permanecerán encerrados en su casa para no perturbar la pantomima. La OTAN se comportará como si su mayor amenaza fuera el pueblo de Europa. Y es muy posible que, por esa vía, la mayor amenaza para el pueblo de Europa llegue también a ser la OTAN.

Diana Johnston es una escritora y periodista estadounidense especializada en temas de política exterior europea y occidental. Fue una participante activa del movimiento contra la guerra de Vietnam. Entre sus últimos trabajos se encuentra Fool’s Crusade: Yugoslavia, NATO and Western Delusions, (Monthly Review Press, 2003) un alegato contra la guerra emprendida en los Balcanes en 1999.  Es colaboradora habitual de la revista Counterpunch.

Traducción para www.sinpermiso.info: Gerardo Pisarello

mercredi, 08 avril 2009

Le trio infernal de l'atlantisme "français"

 

Ex: http://ettuttiquanti.blogspot.com/
"Depuis 2007 la politique étrangère française est aux mains d'un triumvirat à la fois sioniste et philo-américain : Nicolas Sarkôzy, Bernard Kouchner et Jean-David Lévitte.

On ne présente plus Nicolas Sarkôzy, mais on rappellera qu'il est le petit-fils d'un éminent représentant de la communauté juive de Salonique qui l'a largement élevé. Cette communauté juive de Salonique était réputée pour son aisance à se mouvoir au sein des arcanes du pouvoir ottoman et à en profiter durant l'occupation turque en Grèce. Cet héritage explique sans doute pourquoi Nicolas Sarkôzy s'est toujours montré fort soucieux de satisfaire toutes les demandes du CRIF et a reçu, en 2003, le prix de la tolérance du Centre Simon Wiesenthal pour son action contre l'antisémitisme. Son élection a été saluée en Israël comme une excellente nouvelle. Il n'y a pas lieu d'insister. C'est, aussi, un amoureux inconditionnel des États-Unis, à tel point que c'est là-bas que, sitôt élu, il est allé se ressourcer.

On ne présente plus non plus Bernard Kouchner, d'origine juive russe, spécialiste du business humanitaire et de la consultante de luxe, fidèle d'Israël et ami de dirigeants israéliens, ancien "Gauleiter" de la MINUK au Kossovo où il a couvert l'épuration ethnique perpétrée par les Albanais aux dépends des Serbes selon les vœux de ses maîtres américains. Devenu ministre des Affaires étrangères de la république française, il multiplie les signes d'allégeance à toutes les modes occidentales.

En revanche, beaucoup moins connu du grand public, Jean-David Lévitte mérite une mention spéciale. C'est l'éminence grise de Nicolas Sarkôzy en politique étrangère, le vrai patron de celle-ci, ce qui l'amène parfois à entrer en conflit avec l'ego démesuré de Bernard Kouchner. Né en 1946, diplômé de I.E.P. de Paris et de l'Institut national des langues et civilisations orientales, il a entamé une carrière diplomatique avant de servir Jacques Chirac de 1995 à 2000, ce qui lui a valu de devenir le représentant permanent de la France auprès des Nations Unies à New York puis ambassadeur aux États-Unis à partir de 2002. Là-bas, il sut faire évoluer la position diplomatique de la France, mal perçue depuis l'opposition à la seconde guerre d'Irak en 2003, dans un sens plus "compréhensif" " des positions américaines. Le 16 mai 2007, Nicolas Sarkôzy l'intègre à sa garde rapprochée comme conseiller diplomatique avant de lui confier les rênes du nouveau Conseil National de Sécurité, véritable pilote de la nouvelle diplomatie française. Ce que l'on sait moins, c'est qu'il est le fils de Georges Lévitte, issu d'une famille juive d'Ukraine réfugiée d'abord en Allemagne en 1922, puis en France. Son père a eu une influence déterminante sur le renouveau de la pensée religieuse juive après la Seconde Guerre mondiale en même temps qu'il s'est engagé à l'Ainerican detvish Committee et a collaboré au Fonds Social Juif Unifié. Jean-David Lévitte a donc grandi dans un milieu familial très lié à la fois à la communauté juive, au sionisme et aux États-Unis.

C'est donc ce trio qui est aux commandes de la politique étrangère française depuis le printemps 2007. Un double rapprochement s'est alors effectué tant vis-à-vis de l'entité sioniste israélienne que des États-Unis d'Amérique, avec accélération du processus depuis que le nouveau locataire de la Maison Blanche apparaît plus fréquentable que l'ancien. Leur grand chantier actuel est la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN."

Source :
Terre & Peuple n°39.

mardi, 07 avril 2009

Nouvelles concessions faites aux Turcs

Nouvelles concessions faites aux Turcs

Ex: http://www.insolent.fr/

090406Les historiens du futur retiendront peut-être l'image du président du Conseil italien téléphonant sur les bords du Rhin ce 4 mars au matin. Durant 32 minutes Silvio Berlusconi s'est ainsi entretenu à distance avec le premier ministre Erdogan. Scène d'autant plus émouvante et insolite que la Turquie se trouvait représentée à Strasbourg. Son président de la république Abdullah Gül figurait parmi les participants, en bonne place sur les photos et en bonne santé. Certains ont donc pu imaginer, mais je ne puis me résoudre à le croire, qu'il ne faisait office que de marionnette, sous les ordres de la confrérie islamique, dans laquelle il se trouverait subordonné à son dynamique camarade de parti.

On doit sans doute exprimer une certaine reconnaissance à la très efficace diplomatie italienne d'avoir su sortir de l'impasse l'Europe et l'occident, mais aussi le bon déroulement de la cérémonie de Strasbourg.

La non-moins efficace diplomatie turque a su accepter le principe d'une nomination de M. Rasmussen. Cela ne lui coûtera rien. Reste cependant à savoir, en contrepartie, quelles dispositions ultérieures, elle a entrepris d'extorquer à ses partenaires. Confrontée à des négociateurs collectifs, divisés, autrement moins redoutables que le chef du gouvernement de Rome, elle ne manquera jamais de ressources. Avec 520 000 hommes, elle dispose de la plus grosse armée de terre de l'Otan. Et bien que les 130 000 soldats turcs escomptés par les stratèges anglo-américains ait fait défaut en Mésopotamie en raison du vote négatif du Majlis d'Ankara en mars 2003, ce potentiel d'intervention demeure séduisant auprès des États-Unis. Les Européens ont encore démontré à Strasbourg, au contraire, malgré toute leur bonne volonté, qu'ils ne peuvent leur faire numériquement concurrence sur le terrain miné d'une plus grande implication en Afghanistan.

L'AFP et Le Monde en ligne à 10 h 24 ce 5 avril 2009 dressaient ainsi le tableau des conditions drastiques que cherche à imposer Ankara en échange de la nomination de Rasmussen au secrétariat général de l'Otan.

Reprenons-les point par point :

1° Ankara aurait obtenu en premier lieu l'assurance que la chaîne de télévision Roj TV, tribune des rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), soit prochainement interdite d'émettre depuis le Danemark.

2° Ankara aurait, d'autre part, obtenu que M. Rasmussen "adresse au monde musulman un message positif par rapport à la crise des caricatures". Le quotidien à grand tirage Hürriyet évoque pour sa part des "excuses" prochaines de M. Rasmussen au monde musulman. Le journal populaire Aksam croyait savoir que de telles "excuses" pourraient même être présentées lors du sommet de ce qu'on appelle pompeusement "l'Alliance des civilisations".

3° Ankara aurait enfin obtenu la promesse que des Turcs seraient nommés à des postes clés dans l'appareil pratique de l'Otan. Un Turc devrait ainsi devenir l'adjoint du secrétaire général, un autre devrait représenter l'Alliance atlantique en Afghanistan et un troisième devrait être nommé responsable du désarmement.

Certes, on pourra juger sévèrement, ou au contraire comprendre, sinon applaudir, que des compromis de cette nature aient pu intervenir entre l'alliance atlantique et son partenaire d'Asie mineure.

Ainsi par exemple, s'agissant du PKK, cette petite armée se trouve désormais officiellement combattue par les autorités kurdes d'Irak. Aussi bien l'Union patriotique du Kurdistan de Jalal Talabani qui assume à Bagdad depuis 2005 la présidence fédérale du pays, que le Parti Démocratique du Kurdistan de Massoud Barzani, qui a pris le contrôle de la région autonome du nord, la rejettent. On voit donc assez mal comment l'OTAN, l'Europe ou le Danemark accorderaient dès lors un soutien à une organisation qui se réclame par ailleurs officiellement du marxisme-léninisme.

Donner un message positif en direction du "monde musulman" : mais quel pays engagé dans la guerre d'Afghanistan ne s'y est-il pas préparé d'une manière ou d'une autre ?

Il existe d'ailleurs de nombreuses manières d'entendre ce concept de "message positif".

On pourrait considérer comme tel, et même comme un "message extrêmement fort et positif", montrant la confiance que nous investissons dans la faculté d'émancipation et de progrès de ces nations, le fait pour citer quelques exemples :
- d'appeler tous les pays, y compris par conséquent ceux du "monde musulman" à respecter les droits élémentaires de l'enfance en interdisant de pratiques telles que l'enseignement forcé du Coran par cœur, même lorsqu'ils ne parlent pas l'arabe, et la mendicité imposés aux petits garçons des madrassas ;
- d'arracher les signes humiliants de la condition féminine appelés mensongèrement "voiles" ;
- de mettre un terme aux pratiques esclavagistes que, sous couvert de religion, certains pays du Golfe imposent encore aux Noirs d'Afrique.

Certains vont même plus loin. Après la révolution de velours de 1989 en Tchécoslovaquie on demandait ainsi au nouveau président tchèque Vaclav Havel quel geste fort il se proposait d'accomplir en direction du tiers-monde. Il semble, 20 ans après, que sa réponse mérite réflexion : car, a-t-il répondu, "nous avons fait quelque chose pour le tiers-monde, nous avons reconnu l'État d'Israël !" Ce message positif à l'égard de ses frères musulmans et anciens sujets de l'empire et du califat ottomans, les Arabes, la Turquie a su, elle aussi, le délivrer en son temps. Dès 1949 elle reconnaissait le jeune État sioniste, et encore en 1996 elle signait avec lui un important accord stratégique. Cela ne semble pas l'empêcher d'occuper depuis 2004 un "poste clef", celui de secrétaire général, au sein de l'Organisation de la conférence islamique en la personne d'Ekmeleddin Ihsanoglun.

Mais d'autres formes de messages, des signes de faiblesse, particulièrement peu appropriés dans cette famille de peuples, peuvent hélas être délivrés, comme, par exemple, Barack Obama dans sa déclaration introductive au sommet Europe-Etats-Unis, le 5 mars à Prague :
"Les Etats-Unis et l'Europe doivent considérer les musulmans comme des amis, des voisins et des partenaires pour combattre l'injustice, l'intolérance et la violence, et forger une relation fondée sur le respect mutuel et des intérêts communs.

"Aller vers une entrée de la Turquie dans l'Union européenne constituerait un signe important de votre engagement dans cette direction et assurerait que nous continuons à ancrer la Turquie fermement en Europe"
.On ne peut donc qu'approuver le président français Nicolas Sarkozy d'avoir rejeté clairement, publiquement et immédiatement, dans deux interventions télévisées à Prague d'abord, puis sur TF1,le principe même d'une telle déclaration nord-américaine :
"S'agissant de l'Union européenne, a-t-il rappelé, c'est aux pays membres de l'Union européenne de décider".
Ces excellents et fermes propos vont sans doute tendre à replacer cette question au cœur du débat européen, et probablement aussi, de cette campagne électorale qui s'annonçait un peu terne en vue du scrutin de juin.

On regrettera d'autant plus une autre concession faite de manière juridiquement souveraine par Paris et sans aucune relation avec la négociation du 4 mars.

En marge de la réunion de l'Otan à Strasbourg, notre ministre des Affaires étrangères Kouchner rencontrait dès le 2 mars son homologue turc M. Ali Babacan. Le contexte explique en partie l'information qui va suivre. À ce jour je n'en ai pas encore retrouvée la trace via aucune source habituelle de l'information parisienne mais seulement sur l'excellent site anglophone du quotidien conservateur de Turquie Zaman Today.

En effet jusqu'ici la France bloquait l'entrée de la gendarmerie turque dans la Force de gendarmerie européenne (Eurogendfor ou FGE) créée en septembre 2004 et dont le siège est à Vicenza, où, dirigée par le colonel Giovanni Truglio depuis juin 2007, elle est l'hôte de l'arme prestigieuse des Carabinieri italiens. Kouchner, au nom de la France, vient de donner le feu vert à l'entrée des Turcs dans cette communauté.

On peut comprendre que la gendarmerie d'Ankara, dont les exploits de Sisirlik restent présents dans toutes les mémoires, l'impliquant dans la protection des trafics de drogue, illustrée dans le complot d'Ergenekon via son ancien patron le général Sener Eryugur, participe aux opérations d'Afghanistan au titre de l'Otan puisqu'elle appartient à cette alliance.

On comprend moins bien qu'elle puisse y figurer au titre de l'Europe.

JG Malliarakis

Obama fait son lobbying en faveur de l'entrée de la Turquie dans l'UE

Obama fait son lobbying en faveur de l’entrée de la Turquie dans l’UE

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Otan: la Turquie impose sa vison dans l’affaire des caricatures

Barack Obama avait estimé devant les dirigeants de l’UE à Prague que l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne “constituerait un signal important” envoyé à ce pays musulman.

Alors que beaucoup d’Etats sont hostiles à cette élargissement de l’UE à la Turquie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, en revanche, militent depuis longtemps pour une adhésion. En Europe, personne ne comprend pourquoi les Etats-Unis ne font pas de la Turquie un état américain., ce qui lui permettrait d’ajouter une cinquante- et-unième étoile à son drapeau.

Vendredi et samedi, au sommet de l’Otan à Strasbourg/Kehl/Baden Baden, la Turquie s’était opposée à la nomination du Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, au poste de secrétaire général de l’Alliance avant de s’y ranger. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait indiqué samedi que ce revirement suivait le fait que le président Barack Obama se fût porté “garant” d’un certain nombre d’engagements, qu’il n’a pas précisé.

Selon plusieurs journaux turcs, Ankara a obtenu l’assurance que Roj TV sera prochainement interdite d’émettre depuis le Danemark, que Anders Fogh Rasmussen allait adresser “un message positif” sur l’affaire des caricatures, ainsi que la désignation de responsable turcs à des postes clés de l’Otan.


Article printed from AMI France: http://fr.altermedia.info

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lundi, 06 avril 2009

Le G20 et l'épouvantail protectionniste

Le G20 et l'épouvantail protectionniste

Ex: http://unitepopulaire.org

 

« La spirale de la crise se déploie progressivement. Partie d'une catégorie d'actifs financiers, elle s'est étendue à la finance en général, pour atteindre de plein fouet l'économie "réelle". Le ralentissement économique fragilise un nombre croissant d'entreprises, ce qui augmente le chômage et affaiblit les bilans bancaires. La spirale est en place. Le G20 se réunit avec l'ambition affichée de la désamorcer. A-t-il la vision nécessaire pour le faire ?

 

La situation n'est pas seulement compliquée, elle est aussi complexe. La longue liste des choses "à faire" figurant dans le communiqué de la réunion du G20 de novembre est significative. Elle démontre que le G20 manque de vision d'ensemble et d'un diagnostic partagé sur les priorités. Elle accable ce même G20, dont les responsables ont laissé s'accumuler, sans réagir, tant de problèmes pendant les trois dernières décennies d'euphorie économique. Depuis 2007, alors que les pertes accumulées de la valeur d'actifs financiers sont estimées à environ 50.000 milliards de dollars, les pays du G20 ont injecté des sommes colossales dans le soutien aux banques et les plans de relance : pas loin de l'équivalent de 10% du PIB mondial, sans résultat probant. Ces sommes ont été injectées dans l'espoir de "faire repartir"  l'économie mondiale sur le sentier qu'elle aurait quitté sans raison valable, en août 2007.

 

Seulement, si la crise n'était pas un incident mais un accident ; si, pour en sortir, il ne fallait pas "réparer" mais "remplacer", c'est-à-dire infléchir de manière profonde le fonctionnement à venir de l'économie mondiale ? […] Si le G20 entend lutter contre les tentations protectionnistes, il ne précise pas le sens qu'il donne à ces termes. Or, le protectionnisme désigne tout choix qui ne se ferait pas exclusivement sur les critères du rapport qualité-prix. Aujourd'hui, d'autres critères surgissent sans être pour autant ni protectionnistes, ni déraisonnables. Quand les acteurs réduisent le périmètre de leurs activités, ils cherchent à retrouver des circuits économiques plus courts, à diminuer le nombre d'intermédiaires, à ancrer leur activité dans des réseaux de solidarité où le visage humain a sa place. Ces changements de micro-attitudes annoncent probablement une certaine déglobalisation, sans pour autant qu'il s'agisse du protectionnisme au sens propre, mais d'un changement de logique économique. Comment préparer une déglobalisation ordonnée, qui ne débouche pas sur la panique protectionniste ? C'est là encore un des défis du G20.

 

Le G20 a opté pour la voie, politiquement plus prudente, d'une longue suite de microréglages. Ce choix rend peu probables pour le moment les grandes options, dont la planète a plus besoin que jamais. Prendre le risque d'un changement de perspective demanderait, de la part du G20, un courage politique dont sont capables les leaders qui ont conscience d'avoir un rendez-vous avec l'Histoire et non pas seulement avec les caméras de CNN. Alors, vers un rendez-vous raté de plus ? »

 

 

Paul Dembinski, directeur de l'Observatoire de la finance (Genève), La Tribune, 2 avril 2009

 

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vendredi, 03 avril 2009

Sidaction, piège à cons - Contre l'empathie gratuite et obligatoire

Sidaction, piège à cons

Contre l’empathie gratuite et obligatoire

Élisabeth Lévy est journaliste, rédactrice en chef de Causeur.

Moi, le sida, je suis pas pour. Je suis même très fortement contre. Et non seulement je suis contre le sida en général, mais je suis très contre le sida des Africains, des Européens et des autres ; je suis tout aussi farouchement opposée au sida des homos, des hétéros, des travelos et des abstinents-transfusés. N’essayez pas, vous ne trouverez pas chez moi une once de complaisance pour cet ennemi public qui prétend nous priver de nos droits acquis au plaisir avec-qui-je-veux-quand-je-veux. On a pu me reprocher d’avoir cherché à comprendre les électeurs de Le Pen et ceux du FIS en Algérie (on connaît la pente glissante qui va de comprendre à justifier), d’aucuns me soupçonnent de ne pas participer avec une ferveur suffisante à la défense de nos libertés attaquées par qui vous savez. Mais dans la guerre de l’Humanité contre le redoutable HIV, mes états de service sont impeccables. Ou en tout cas passables. Si on ne peut pas dire que je sois à la pointe de la mobilisation, je n’ai jamais proféré ou écrit un mot qui laissât percer une sympathie mal réprimée ou une admiration nauséabonde pour le virus immonde – ni même pour son complice, le terrible Ratzinger (que paraît-il, les cathos français veulent débarquer comme s’il s’agissait d’un patron-voyou ou d’un président liberticide). Non, je vous jure, sur le sida, je suis clean. En cherchant bien, je suis à peu près sûre de n’avoir jamais répondu à un quêteur en ruban rouge “moi, le sida je suis pour”, alors que, honte à moi, j’ai bien dû une fois ou deux envoyer ainsi sur les roses un adversaire de la torture ou de la vivisection. Je ne le ferai plus.

Pourtant, depuis quelques jours, la vue d’un ruban me fait voir rouge. Ce défilé de journalistes concernés, animateurs engagés, artistes mobilisés et amuseurs conscientisés, me file des boutons. J’ai envie de leur balancer mes chaussures à la tête. Les politiques qui pérorent avantageusement, leur attestation de compassion épinglée au plastron me débectent. J’avais l’intention de m’infliger un peu de télévision ce week-end dans l’espoir de découvrir quelques contrevenants qui auraient refusé d’arborer leur rosette. Je l’avoue, j’ai renoncé. Un petit tour sur DailyMotion m’apprend cependant que Ruquier, Zemmour et Naulleau arboraient des revers affreusement vides. Il est vrai que l’obsédant ruban était gravé en incrustation sur l’écran, service public oblige. Heureusement, l’honneur fut sauf grâce aux invités. Avec leurs pin’s identiques, ceux-ci faisaient irrésistiblement penser aux “six anchois croupis dans la saumure du Bien” de Muray (la charité chrétienne m’interdit de rappeler qui il désignait par cette aimable formule). En tout cas, j’aurais adoré être invitée à l’émission pour ne pas le porter, ce ruban. Les programmateurs, ces divinités impitoyables qui terrorisent toutes les attachées1 de presse de Paris, n’ont pas pensé à moi.

Pourquoi tant de haine, me direz-vous ? Après tout, toutes ces bonnes volontés ne font de mal à personne. Et même elles font le bien. Or, contrairement à ce que pourraient penser des esprits simples, je ne veux aucun mal au bien. Je souhaite ardemment qu’on découvre un vaccin et qu’on arrête de nous prendre le chou avec cette malédiction contemporaine. Je suis également disposée à ce que l’on encourage l’usage du préservatif indépendamment de toute considération religieuse, ethnique, géographique ou sexuelle et à ce que l’on en enseigne le maniement à la maternelle. J’applaudirai quand on nommera Pierre Bergé ministre des Grandes causes et des Droits de l’homme – il ne le leur a pas envoyé dire aux Chinois : pas de droits de l’homme, pas de statuettes ! – et que sa première mesure sera la nationalisation immédiate de Durex et le remboursement du préservatif par la Sécurité sociale (je suis étonnée que cette revendication ne soit pas encore à l’ordre du jour de la Gay Pride). Au moment où j’écris ces lignes, je constate avec satisfaction que « mon » opérateur de téléphone mobile s’associe à l’union sacrée : je viens de recevoir un message me suggérant de soutenir le sidaction en envoyant un texto (et au fait, il toucherait pas un peu sur ce coup-là, frère SFR ?).

“Donnez pour le sida” (enfin contre, vous aurez rectifié) et “mettez des capotes” : j’ai beau chercher, je ne vois rien à redire aux deux commandements de la nouvelle religion officielle. Rien, sinon justement, qu’ils sont des commandements, gravés sur nos écrans comme la devise républicaine au fronton des mairies. Et avec ce genre de chose, on ne rigole pas. Le non-prosélytisme est déjà un crime. Essayez d’affirmer publiquement que vous préférez vous offrir un week-end ou des escarpins de douze plutôt que de donner un fifrelin à cette bonne œuvre obligatoire et vous verrez si ça fait rire votre auditoire. Voilà donc une semaine que tous les humoristes rebelles cognent en boucle sur le pape. J’attends celui qui osera se payer la fiole de Bergé ou ricaner sur le saint-ruban. J’admettrai que les Guignols sont subversifs le jour où ils déchireront le sidaction. Non madame, on ne peut pas rire de tout. Surtout avec vous. Pas un zeste de second degré ne sera toléré. Il était bien triste, vendredi, d’entendre Stéphane Bern qui avait troqué son élégance et sa distance amusée contre une solennité pompeuse et empreinte de respect onctueux pour l’inévitable Bergé. “Non ne me remerciez pas, c’est à nous de vous remercier pour tout ce que vous faites”, pour un peu il allait le remercier d’exister. Le fou du roi s’est aussi fendu d’une petite leçon de vie à l’usage des jeunes générations : “Ne faites confiance à personne.” Et pour être bien sûr que personne ne se marrait, dès que l’un de ses chroniqueurs tentait une vague blague au parfum de gaudriole, il s’empressait de lever l’ambiguïté d’un sentencieux : “C’est de l’humour, il faut utiliser des préservatifs.” Ce qui est marrant chez tous ces gens englués dans leur compassion pour les malades du sida, c’est qu’ils prennent lesdits malades, et avec eux tous leurs contemporains, pour des cons, incapables de faire le distinguo entre une blague et une affirmation sérieuse. Regardez-moi ces Africains qui obéissent aveuglément au Pape – comme en témoigne le succès de ses appels à la fidélité conjugale. Ces noirs sont de grands enfants. Cela dit, puisqu’on en est à l’éducation des masses, il faudrait peut-être préciser que les monogames impénitents peuvent se dispenser du recours à la capote – à condition bien entendu d’être munis d’une attestation de non-séropositivité qui devra être présentée sur demande à leur fucking-partner.

Désolée, mais le sidaction ne passera pas par moi. On me dira ce qu’on voudra, cet étalage de générosité, ce dégoulinage de vertu, ce matraquage de compassion sont obscènes. Ce défilé de pipoles qui rient de se voir si bons en ce miroir est dégoûtant. Que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, que ton aumône soit secrète, vous n’avez jamais entendu parler des Evangiles les gars ? D’ailleurs, le péquin est invité lui, à donner dans l’anonymat. Et puis, au-delà de l’obscénité, il y a le ridicule qui, comme toujours, semble échapper à tous les professionnels de la rebellitude. Pas un qui soit vaguement gêné de partir sabre au clair contre un adversaire sur lequel tous ses petits camarades se sont déjà rués. Montjoie, Saint-Denis, sus à l’ennemi ! Se payer le pape et dénoncer le virus, ça ne mange pas de pain et c’est bon pour l’image. Ce qu’aiment par-dessus tout nos courageux défenseurs du malade et de l’orphelin, c’est tirer sur les ambulances, de préférence en meute. Proclamer son soutien à une cause incontestable, telle est la dernière trouvaille des bouffons bouffonnants. À quand des badges pour dénoncer Hitler ? Un pin’s contre le racisme ? (Ah oui, celui-là on nous l’a déjà fait.)

On m’accordera (ou non) que le caractère hautement consensuel et même parfaitement unanimitaire de cette mobilisation a déjà de quoi porter sur les nerfs. Cela devrait suffire à renverser la charge de la preuve. Après tout, ce n’est pas à moi d’expliquer pourquoi ce raffut m’insupporte mais à ses auteurs de m’expliquer pourquoi ils le font. J’ai une petite idée que je vous livre telle quelle. Le sidaction est une proposition qu’on ne peut pas refuser parce que le sida est une maladie communautaire. Pour le dire clairement l’affaire des homosexuels mâles. Inutile de piailler, je sais qu’en vrai, c’est pas vrai. N’empêche que pour des raisons historiques et médicales, elle a été, dès son apparition (ou plutôt avec un train de retard comme l’explique Frédéric Martel dans Le Rose et le Noir), prise en charge par les associations homosexuelles. Pourquoi Pierre Bergé déploie-t-il tant d’énergie pour cette maladie-là et pas pour une autre ? Pourquoi toutes ces grandes âmes qui saignent pour l’Afrique ne donnent-elles jamais un gala pour lever des fonds pour la lutte contre la malaria ou la lèpre ? Pourquoi cette débauche d’empathie obligatoire ? La réponse est simple : le sidaction n’est que l’un des fronts de la lutte homosexuelle – et comme chacun sait la lutte continue. En conséquence, ne pas y participer, c’est être homophobe. (Et ironiser est bien pire encore.) D’ailleurs, je retire tout ce que je viens d’écrire. Je voudrais moi aussi contribuer à l’édification de mes concitoyens. Ne vous laissez pas enfariner. Comme le dit mon ami Marco, contre le sida, le ruban rouge, c’est pas efficace.

  1. Je sais, c’est sexiste et c’est fait exprès.

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jeudi, 02 avril 2009

Pékin soutient Moscou dans sa recherche d'une alternative au dollar

Crise: Pékin soutient Moscou dans sa recherche d’alternatives au dollar

fin-du-dollar

Le président de la Banque populaire de Chine Zhou Xiaochuan appuie l’initiative russe visant à créer une monnaie de réserve alternative au dollar américain, est-il indiqué dans un article mis en ligne sur le site internet de la banque.

“Le système financier international doit avoir une monnaie de réserve supranationale qui ne serait pas liée à un pays et resterait stable à long terme”, lit-on dans l’article de M.Xiaochuan.

Le banquier soutient la proposition de Moscou de charger le Fonds monétaire international (FMI) d’étudier la création d’une monnaie de réserve supranationale. Selon la Russie, les droits de tirage spéciaux pourraient jouer ce rôle, ceux-ci constituant actuellement une monnaie de réserve pour certains pays.

Dans le même temps, il a reconnu que la mise en place d’une nouvelle monnaie de réserve était “un projet de longue haleine”, la communauté internationale devant faire preuve de perspicacité et de fermeté pour le mener à bien.

A l’heure actuelle, il convient d’améliorer “la gestion des risques dans le cadre du système financier existant”, a conclu le président de la banque.


Article printed from AMI France: http://fr.altermedia.info

URL to article: http://fr.altermedia.info/general/crise-pekin-soutient-moscou-dans-sa-recherche-dalternatives-au-dollar_21649.html

mercredi, 01 avril 2009

El imperialismo internacional del dinero

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El imperialismo internacional del dinero


Alberto Buela (*)


La fabulosa y enorme crisis de la economía usamericana y su inusitada proyección mundial con la conmoción de todos los mercados de valores nos obliga a la siguiente meditación.


Los hechos:

A finales del 2008 la quiebra del banco de los hermanitos Lehmann, uno de los grupos financieros que fundara el Banco de la Reserva Federal de USA en 1913, le costó al tesoro norteamericano 700.000 millones de dólares y otro tanto a los gobiernos europeos en el auxilio de sus bancos también afectados con la explosión de la burbuja financiera.


Algunas sotovoces se dejaron oír en el sentido de averiguar hacia que país fueron derivados parte de semejantes fondos financieros computados como pérdidas, pero nadie lo firmaba. El hecho que llamaba la atención es que de los Estados-nación modernos organizados al estilo occidental y con peso relativo en el orden internacional, el único que no tomó ninguna medida oficial de auxilio a sus bancos fue el Estado de Israel.


El tema siguió en el más absoluto silencio, pero una vez más la fuerza de la realidad se impuso sobre el simulacro o el disimulo. Explotó el lunes 15 de diciembre, primero en los diarios de España (había perdido el Banco Santander 2500 millones de dólares), el fraude por 50.000 mil millones de dólares realizado por Bernard L. Madoff, un judío norteamericano a quien le confiaron sus ahorros organizaciones judías y judíos enriquecidos como Stiven Spielberg, Elie Wiesel, Robert Lappin, Julian Levitt, Fred Wilpon, Norman Braman, Erza Merkin, Carl Shapiro, Frank Lautenberg, Benbassat y &, y Reichmuth y &, entre tantos otros.


Hoy se sabe, en Argentina lo denunció antes que nadie Eduardo Linares comentando en un estupendo artículo titulado Steven Spielberg y “The Madoff’s list” by Tim Roth, que “Tan sólo Lehman Brothers y Berni Madoff, expatriaron, nunca mejor usado el término, 400 mil y 100 mil millones de dólares a bancos del Estado de Israel antes de declararse en bancarrota los primeros y ser apresado por fraude el segundo”, esta es la razón profunda de por qué el Estado de Israel fue el único estado de forma occidental que no se conmovió para nada por la gran crisis financiera newyorkina.


La teoría:


El imperialismo ha sido caracterizado por el marxismo desde que Lenín escribió sobre el tema en 1916 en su folleto El imperialismo la fase superior del capitalismo, donde afirma en el prólogo para franceses y alemanes: “En esta obra hemos probado que la guerra 1914-1918 ha sido, de ambos lados beligerantes, una guerra imperialista (esto es, una guerra de conquista, de bandidaje y de robo), una guerra por el reparto del mundo. Me he apoyado precisamente en estos datos generales irrefutables al describir el reparto del mundo en 1876 y en 1914 (§ VI) y el reparto de los ferrocarriles en todo el globo en 1890 y en 1913 (§ VII)… Este "botín" se reparte entre dos o tres potencias rapaces de poderío mundial, armadas hasta los dientes (Estados Unidos, Inglaterra, Japón) que, por el reparto de su botín, arrastran a su guerra a todo el mundo”. Y termina en el último párrafo afirmando: “La época del capitalismo moderno nos muestra que entre los grupos capitalistas se están estableciendo determinadas relaciones sobre le base del reparto territorial del mundo”.

Y es a partir de Lenín que para el marxismo-leninismo el imperialismo se limita a la dupla Estados Unidos-Inglaterra. No hay en el marxismo, en general, ni una sola palabra acerca del “imperialismo internacional del dinero”. Claro está, ello habría significado poner en contradicción su propia revolución bolchevique que como es sabido fue financiada por el imperialismo internacional del dinero de las bancas judeo usamericanas como la Warburg, Khun, Loeb y Cía, la Jacobo Schiff, etc. Ello lo corrobora el mismísimo León Trotsky, apellidado Bronstein, quien criticó la exagerada y desproporcionada intervención y preponderancia de los hebreos en la revolución y el partido bolchevique.


Origen del concepto:


Quien habla por primera vez del imperialismo internacional del dinero fue el papa Pío XI en su encíclica Quadragesimo Anno en 1939 quien afirma tajantemente: Por lo que atañe a las naciones en sus relaciones mutuas, de una misma fuente manan dos ríos diversos: por un lado, el nacionalismo o imperialismo económico(el mundo liberal); y del otro, el no menos funesto y execrable internacionalismo o imperialismo internacional del dinero(la finanza apartida) para el cual, donde esta el bien, allí su patria (ubi bene, ibi patria est).” 1

Esta clara distinción ubica a la sana doctrina social católica como término medio entre dos extremos opuestos: capitalismo y marxismo; liberalismo y socialismo; nacionalismo e internacionalismo.

En nuestros días se debe a ese buen pensador nacional Santiago Alonso el rescate de este tema tan actual, quien en el anexo de libro de Alan Jones Cómo funciona el mundo presenta su excelente trabajo El imperialismo internacional del dinero. Y así afirma: “Llama la atención que se haya extendido un manto de silencio o del olvido respecto de las enseñanzas sobre el imperialismo internacional del dinero, así como la poca o ninguna apelación que se hace de ella…tantas omisiones, olvidos e ignorancia nos hace sospechar de la existencia de alguna voluntad oculta que obstinadamente ignora o no quiere saber o no desea que se difunda sobre la importancia ni el rol específico que tiene el citado imperialismo en el destino de los pueblos”2.


En el orden político


Este imperialismo internacional del dinero tuvo su mejor caracterización politológica en la idea de sinarquía lanzada y utilizada por el General Perón allá por los años setenta.

El término sinarquía es una palabra griega compuesta por el prefijo “syn” que significa con, lo que da idea de convergencia y “arjé” que significa principio. El sentido etimológico menta la convergencia de profunda de de principios de poder, en apariencia contrapuesto, que gobiernan el mundo3.

Con motivo de la entrevista que le realizara el coronel Cornicielli como enviado del General Lanusse en España a Perón este respondió sobre el tema afirmando: “El problema es liberar al país para seguir libres. Es decir, que nosotros debemos enfrentar a la sinarquía internacional manejada desde las Naciones Unidas, donde están el comunismo, el capitalismo, la masonería, el judaísmo y la Iglesia Católica – que también cuando la pagan entra-. Todas estas fuerzas que tienen miles de colaterales en todo el mundo son las que empiezan a actuar” (diario La Razón, 4/7/72).

En su momento esta idea de sinarquía dio mucha tela para cortar. La izquierda marxista a través de sus múltiples voceros siempre la catalogó como una idea trasnochada de Perón, quien en el atardecer de su vida comenzaba a divagar. El mundo liberal la cuestionó como una versión más de la idea del complot político típica del mundo militar de donde provenía Perón. La Iglesia católica hizo mutis por el foro sabiendo que cualquier cuestionamiento del peronismo la ponía contra la gran masa del pueblo argentino. Y lo más grave que dentro del universo peronista no fue tomada seriamente en cuenta. Se bastardeó su uso y se abusó de un concepto político poco desarrollado. Esto último lo hace notar el historiador norteamericano, especialista en peronismo, Joseph Page quien afirma: “El tema está tratado con humor en la revista Cuestionario. Existe una descripción aparentemente seria de la sinarquía en A. Buela”4.


No podemos olvidar acá que quien trabajó con mayor asiduidad el tema desde el orden intelectual fue nuestro maestro José Luís Torres (1901-1965),el fiscal de la década infame, y en ese sentido tenemos que recordar su extraordinario trabajo Nos acechan desde Bolivia (1952) donde denuncia, según sus palabras, las andanzas y mutaciones de los “cuervos de las finanzas internacionales” y la intervención de la ONU, como organismo clave de dominación mundial, para invalidar las elecciones del 6 de mayo de 1951 que otorgaron en Bolivia el triunfo al Movimiento Nacionalista Revolucionario de Paz Estensoro.

Es interesante notar como en Iberoamérica luego del triunfo de la revolución cubana, el marxismo se apodera del monopolio del antiimperialismo al menos en su aspecto mediático y propagandístico, mientras que el nacionalismo popular se refugia más bien en la batalla por la restauración cultural de nuestros pueblos.

Triunfa así la versión marxista del imperialismo como etapa superior del capitalismo, la del imperialismo como una categoría universal plasmado en una sola nación: los Estados Unidos.

Se abandona, entonces, la idea del nacionalismo hispanoamericano del imperialismo como un “internacionalismo situado”, el imperialismo con pelos y señales, donde, si bien existe una primacía indudable de la banca judía, convergen regímenes comunistas, liberales y dictatoriales.

Esta primacía del marxismo sobre el nacionalismo hispanoamericano, incluso a pesar que éste último se adelantó en el tiempo con las denuncias pormenorizadas que realizaron Torres y tantos otros autores, y a pesar de la firme, decidida y clara definición de Perón del imperialismo como sinarquía. A pesar de todo ello el peronismo o mejor aún los peronistas vergonzantes que hacen de ideólogos, buscan en el movimiento radical de Forja el semental ideológico del peronismo. Olvidando o peor aun desconociendo o tergiversando la verdad indudable que el peronismo como nacionalismo antiimperialista de carácter hispanoamericano tiene su fuente en la profundidad de dicho nacionalismo.

Y así, y esto es significativo a tener en cuenta, mientras el nacionalismo europeo se identifica con la idea de Estado-nación, el nacionalismo popular hispanoamericano tiende a identificarse con la idea de nación-pueblo., identificación que obedece a una doble exigencia histórica: a) a la integración étnica y cultural en la formación de nuestra identidad a través del mestizaje y b) el carácter revolucionario de nuestros propios pueblos expresado en la movilidad social y política que se da en Iberoamérica a diferencia de Europa.5


Algunas conclusiones


Hoy asistimos luego de la debacle financiera internacional a una avalancha inconmensurable de artículos y libros, publicaciones y videos de todo tipo, pelo y señal que nos quieren explicar qué es lo que sucede en el mundo. De esta avalancha se destacan como es natural y habitual los intelectuales de la izquierda progresista como Noam Chomsky, James Petras, Samir Amin, Antonio Negri, Slavoj Zizek et alii quienes se desgañitan denunciado las mil tropelías del imperialismo usamericano pero sin decir no pío acerca de quienes son los gerentes responsables, ciertos y reales, de tamaño desastre financiero internacional. En una palabra, por los prejuicios de su formación marxista denuncian al imperialismo “sobre la base del reparto territorial del mundo” según afirmaba Lenín, pero no al “imperialismo internacional del dinero” que es la causa última de la gigantesca estafa internacional a todos los pueblos de la tierra, salvo a uno.

Es extraordinario ver y leer las mil y una explicaciones que nos brindan estos esforzados teóricos de lo políticamente correcto a quienes se les puede aplicar el viejo verso criollo: Que gente que sabe cosas, la gente de este albardón. Que gente que saber cosas, pero cosas que no son.


Si alguna enseñanza puede dejar semejante descalabro financiero y económico internacional es que la economía es algo demasiado serio para dejarla en manos de economistas y especuladores y que a los dueños del mundo, a aquellos que manejan los piolines detrás de los batidores, les importan un bledo los pueblos y sus padecimientos, salvo uno.


Un obrero metalúrgico como Lula, que no es un genio pero que prefiere antes que nada a su Brasil natal, lo acaba de denunciar en términos simples ante la presencia del premier inglés Brown: “La descomunal crisis actual fue causada por comportamientos irracionales de gente blanca de ojos azules, que antes parecía saber todo y ahora demostró no saber nada. No es responsabilidad de ningún negro, indio o pobre” (diario La Nación 27/3/09).



(*) alberto.buela@gmail.com

1 Pío XI: Encíclica Quadragesimo anno, parágrafo 110

2 Alonso, Santiago: en Como funciona realmente el mundo, de Alan Jones, Buenos Aires, Ed. Segunda Independencia, 2004, pp.330 y 331

3 Cfr. Buela, Alberto: La sinarquía y lo nacional, Buenos Aires, Ed. Marcos, 1983

4 Page, Joseph: Perón( segunda parte), Buenos Aires, Ed. Javier Vergara, 1984, p. 327

5 Quien más en profundidad ha trabajado esta idea en América ha sido uno de los padres de la sociología indiana don Julio Ycaza Tigerino en su libro Perfil político y cultural de Hispanoamérica, Madrid, Ed. Cultura Hispánica, 1971

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Letribunal administratif suspend la d&écision du ministre contre Ayméric Chauprade

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Le tribunal administratif suspend la décision du ministre contre Aymeric Chauprade

SOURCE : SECRET DEFENSE

Le tribunal administratif de Paris, saisi dans le cadre d'un référé-liberté, a suspendu ce lundi après-midi la décision du ministre de la Défense (ndlr : Hervé Morin, en photo) mettant fin à la collaboration d'Aymeric Chauprade avec les organismes de formation, en particulier le Collège interarmées de défense (CID). La justice demande au ministère d'organiser une procédure disciplinaire contradictoire. "C'est une belle victoire", se réjouit Aymeric Chauprade. 

Le 5 février dernier, cet enseignant de géopolitique a été congédié par le ministre de la Défense à la suite d'un article paru dans Le Point. Chauprade est l'auteur d'un livre, "Chronique du choc des civilisations", dans lequel il présente avec complaisance les thèses qui attribuent les attentats du 11 septembre à un complot américano-israélien. Chauprade, qui se définit comme appartenant à la "droite conservatrice", enseignait au CID depuis dix ans.

 

Un premier référé avait été rejeté au début du mois, au motif que la décision ne portait pas une "atteinte grave à son niveau de revenu". Ce jugement se basait sur les déclarations orales du ministre, mais Aymeric Chauprade a reçu, le 25 février, un courrier officiel du ministère de la Défense lui annonçant la suppression de toutes ses vacations. Chauprade n'enseignait pas qu'au CID, mais dans de nombreuses autres institutions de la Défense : Cesa, Ensom, Gendarmerie, Marine, etc. Il estime que cela représente près des deux tiers de ses revenus.