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jeudi, 22 septembre 2011

Nouveau sondage IPSOS

 

 

L’insitut IPSOS a publié le 4 août un sondage qui dérange.

 

Donc vous n’entendrez pas trop parler de lui dans les médias, ou alors très brièvement, et les idéologues vont travailler dur pour censurer sa publication. Pourtant, il s’agit d’un raz de marée social à l’échelle européenne.

 

« Vision globale sur l’immigration », c’est son titre, a été mené entre le 15 et 28 juin auprès d’un échantillon représentatifs de citoyens de neufs pays européens : Belgique, Grande Bretagne, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Pologne, Espagne et Suède.

 

Des sondages de ce type existent déjà, mais localement. C’est une des premières fois, à ma connaissance, que les pays européens sont sondés en même temps sur le même sujet, et que les réponses sont mises en perspective, pays par pays.

 

Je publie ci dessous le sondage complet afin que chacun puisse prendre connaissance en toute transparence des questions posées, et puisse juger de sa pertinence (1).

 

Autant dire que les résultats bouleversent tous les clichés et s’inscrivent à l’envers de la rengaine habituelle du mieux vivre ensemble et de la diversité multiculturelle. Ce n’est guère surprenant, car nous avons tous le sentiment que les médias manipulent et diabolisent ce sujet tabou.

 

Grande première, il est maintenant prouvé que les sentiments négatifs vis à vis de l’immigration ne sont pas du tout le fait des extrémistes de droite et des populistes, comme aiment à le répéter les tenants du politiquement correct et les censeurs.

 

Cela n’empêchera pas nos élites de service de continuer à le soutenir, ou de contester les résultats, mais au moins, vous êtes maintenant informé que vous n’êtes ni un pestiféré, ni un xénophobe honteux.

 

Si vous êtes d’extrême droite ou identitaire, sachez que la majorité de la population, qui n’a pas d’attirance pour le Front National, pense comme vous : « il y a trop d’immigrants en Europe ». Toute la question revient alors à ne pas franchir la ligne rouge du racisme. Trop d’immigrants ne veut pas dire qu’ils doivent être traités comme une sous-race, mais absolument pas comme des privilégiés sociaux.

 

Question : « pensez-vous qu’il y a trop d’immigrants dans votre pays ? »

 

( Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas)

 

72% de la population belge affirment fortement que oui, ainsi que,

71% des anglais

67% des italiens

67% des espagnols

53% des allemands

52% des français

50% des hongrois

46% des suédois

Et, en confirmation de ce qui précède, seulement 29% des polonais, qui n’ont que 0.1% d’immigrés.

 

Premier constat : les immigrés sont majoritairement vécus comme une mauvaise nouvelle, la moyenne européenne étant 56%.

 

Second constat : ce n’est pas tant leur nombre que leur niveau d’intégration qui dérange. En France, il y a deux fois plus de musulmans que partout ailleurs en Europe. Pourtant c’est en Belgique et en Grande Bretagne, là où ils refusent le plus vigoureusement l’intégration, qu’ils sont le moins bien perçus.

 

Question : « pensez-vous que le nombre d’immigrants à augmenté ces cinq dernières années ? »

 

( Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas)

 

Hélas, la réponse est un OUI écrasant. 94% en Belgique. Près de 80% des citoyens, en Italie, en Grande Bretagne, en Espagne, en Hongrie, et en France pensent que le nombre d’immigrés a énormément augmenté, tandis que 3% des européens pensent qu’il a baissé.

 

Question : « Pensez-vous que l’immigration a eu un impact positif ou négatif sur votre pays ? »

 

( Bleu = très positif. Gris = ni positif ni négatif. Vert = très négatif. Noir = ne sait pas)

 

C’est la question qui tue. Les politiques ne demandent jamais l’avis des citoyens, ou alors pour les traiter de populistes et les désigner à la vindicte    (populaire).

 

72% des belges pensent que l’impact est TRES négatif !

64% des anglais, 56% des italiens, 55% des espagnols, 54% des allemands, 54% des français en pensent autant, ce qui, sans surprise, ressemble au 57% de non du référendum suisse sur les minarets.

 

Question : « pensez-vous que l’immigration impose trop de pressions sur les services publics de votre pays (par exemple la santé, les transports, l’éducation)

 

( Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas)

 

Ce sont les anglais, pour 76% d’entre eux, qui se sentent le plus sous pression, suivis de 70% des espagnols, 68% des belges, 58% des allemands, et 56% des français.

 

Question : « les immigrants font-ils de votre pays un lieu plus intéressant à vivre ? »

 

( Bleu = très certainement. Gris = ni plus ni moins. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas)

 

Ils ne sont pas nombreux, les européens qui pensent que l’immigration a un apport positif…

18% des espagnols et des italiens, 19% des belges, 28% des français, 33% des anglais et 35% des allemands. Un désastre pour ceux qui défendent, comme des lobotomisés, que l’immigration est une chance.

 

Question : « pensez-vous que l’immigration est bonne pour l’économie ? »

 

( Bleu = très. Gris = ni bonne ni mauvaise. Vert = pas bonne du tout. Noir = ne sait pas)

 

Là encore, les citoyens européens sont loin d’être convaincus ! Les journalistes auraient donc totalement échoué dans leur travail de lavage de cerveau ? Rohhhh…

18% des belges, 23% des allemands, 24% des français, et moins d’un anglais, d’un suédois, d’un espagnol et d’un italien sur trois pensent que oui.

 

Détail intéressant, il n’y a pas que les gauchistes et droit de l’hommistes qui ravaleront leur salive, en lisant ce sondage. Le Front National aussi. Son discours sur l’immigré qui prend le travail des français ne semble pas convaincre : 34% des français pensent que ce n’est pas vrai, 22% ne sont ni convaincus dans un sens ou dans l’autre, et une minorité de 41% pensent que c’est exact.

 

Coincés entre incompétence et panique, entre idéologie et police de la pensée, aucun homme politique, aucun parti politique, en France, ne tentera d’intégrer les immigrés et leurs enfants. Pas même le FN. Et comme il n’est pas question de les jeter dehors comme le font les pays musulmans avec les chrétiens et les juifs…. 

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante et le lien ci dessous :

© Jean-Patrick Grumberg pour www.Drzz.fr

 

(1) http://www.ipsos-na.com/download/pr.aspx?id=10883

Philippe MILLIAU: Le localisme face à l'ordre mondial et à la destruction de la terre

Philippe MILLIAU: Le localisme face à l'ordre mondial et à la destruction de la terre

mercredi, 14 septembre 2011

Dominique Venner: Le passé vichyste de Mitterrand

Dominique Venner:

Le passé vichyste de Mitterrand

dimanche, 11 septembre 2011

The Meaning of European National Populism

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The Meaning of European National Populism

By Francis Alexander

Ex: http://www.counter-currents.com/

In the last decade, and especially the last few years, parties called “far-right” by the mainstream media and “national populist” by their members, have enjoyed considerable electoral successes.

This has occurred primarily in France, Scandinavia, Austria, Switzerland, Belgium, and the Netherlands. No such breakthroughs have been seen in Britain, Germany, or Spain. These parties have in several cases participated in coalition governments, but only as junior partners unable to truly dominate the political agenda.

Their growth has clearly been driven by popular anger at official attitudes towards mass immigration, national identity, and the EU (as well as certain economic issues such as bailouts, foreign aid, and globalization).

While paleoconservatives tend to embrace these parties, most racialists regard them with suspicion because of their admission of non-whites, their attitudes towards Jewry, their focus on Islam, and their appeal to liberal principles against it.

Ideologically, these parties have both liberal and New Right elements. The liberal rhetoric is quite well known, even infamous, on the right. Thus the Sweden Democrats claim their party’s principles are based upon the Universal Declaration of Human Rights (a UN document). Marine Le Pen claims to defend French state secularism against Islamification. Geert Wilders demands “no tolerance for the intolerant” and positions himself as the truest defender of liberalism, gays, women, etc.

The influence of the New Right is less well known but is present in some, if not all movements. Thus Fillip Dewinter of Vlaams Belang describes non-white immigration to Europe as colonization. Both he and Le Pen speak of European rather than Western Civilization, a distinction not often found outside the New Right. Dewinter goes so far as to speak of its superiority. This is all the sort of terminology used by Guillaume Faye. Similarly Le Pen denounces globalism and the EU as totalitarian. Denouncing liberalism, or in this case liberal institutions and practices, as totalitarian is straight out of the Alain de Benoist playbook. Similarly, the pro-Russian orientation of the Front National and other parties  can be regarded as evidence of New Right influences.

These liberal and anti-liberal themes exist in state of tension in these parties’ discourses. But the liberal element is in fact less objectionable than one might think.

Consider the fact that when whites begin to awaken in the United States, they will first do so by demanding a seat at the multicultural table. Something analogous to this has already happened in Europe, but with the appeal being to liberal nostrums other than multiculturalism, which is strongly attacked.

Europeans have already begun taking their own side.

As the demographic situation worsens and the number of Europeans enraged by it increases, the populists will grow in strength. Having established their credibility with the electorate, they will soon be able to use more explicitly ethnocentric and less liberal rhetoric without fear of marginalization.

We mentioned that they oppose multiculturalism. It is certainly a good thing that Europeans have not been reduced to demanding inclusion into multiculturalism. But what the populists propose instead, namely assimilation, is just as bad.

The only real alternative to “multiculturalism” (meaning multiracialism) is not assimilation, but mass deportation, also known as repatriation, expulsion, banishment, or even ethnic cleansing. This is a drastic measure that we know to be necessary, but it is perceived as unnecessary, not to mention cruel and unusual, by most people. In short, it is unpopular, and we are referring to populist parties, with all the drawbacks that entails.

If implemented, however, it would be popular. The economic, cultural, and even psychological benefits would be very great, not to mention addressing the existential threat our people currently faces.

Ultimately the only question that truly matters about these parties is whether or not, given the opportunity, they would expel all non-white communities from their respective nations. I think they will, regardless of what they say now. The popular demand for such measures will be orders of magnitude greater than it is now.

Furthermore, let us assume for a moment, as has been alleged, that the leaders of these parties have sold out their people to the elite and care only for gaining and retaining office. Even if this is true (and for the most part we can only guess about these politicians’ true attitudes), they would still have selfish reasons to pursue this policy.

One can take it for granted that national populists will never receive significant support from non-whites. They cannot out pander the panderers-in-chief, i.e., the center left parties, and for obvious reasons, anti-immigration nationalism is unappealing to immigrants and their descendants (although there are some bizarre exceptions). It therefore follows that eliminating this irreconcilable portion of the electorate from the voting rolls will increase nationalists’ prospects of re-election.

A similar consideration may well lead to either quiet support or only token opposition from center-right parties that face the same dilemma that US Republicans currently face. This dilemma is of course, the hostility of the large welfare-dependent colored populations towards their beloved free market economic nostrums, i.e., the only thing that truly matters to these bourgeois conservatives.

One should also bear in mind that if national populists are ever elected to real power, it is because the people are sufficiently angry to accept radical measures. They will have a mandate to eliminate the ethnic chaos. Anything other than deportation will not fulfill that mandate and will result in nothing but a slower but continuous growth in the non-white population, thus in ultimate political defeat.

Finally, we must turn to the manner in which these movements identify friends and enemies. This concerns Europe, Jewry, Islam, and other non-whites.

Their basic stance towards the EU is one of hostility, combined with a demand for withdrawal from it. While they are correct to oppose the present EU, they are incorrect to oppose the idea of Pan-European government. This, however, is a problem that can wait until they are in a position to shape foreign policy. Advocacy of a European Imperium or Euro-Siberia is something better done at diplomatic conferences than on the campaign trail, as it is simply too esoteric to be compatible with populism. If foreign policy can wait, then winning power is rightly their first priority.

As to their stance on that most controversial issue, the Jewish question, aside from the anomalous Geert Wilders, we can rule out sincere philo-Semitism as a motive for their abandoning anti-Semitic rhetoric and adopting a pro-Israel stance.

As Kevin MacDonald has pointed out, Jews have not offered any significant support to the national populist parties. The explanation for their Zionist rhetoric lies largely in providing an alibi to voters skittish of anything regarding the Third Reich.

One might add that that it also ensures that the full hysterical force of the Jewish community is not unleashed against them. Remember when Jörg Haider (known for his sympathetic references to the Third Reich), joined the Austrian government, causing a minor international crisis with Austria facing diplomatic sanctions? Nothing of this kind has happened since.

It is difficult to say for certain whether the leaders of these parties know the truth about the Jews, but I suspect that they do. After all they have personal experience of antifa attacks, demonization from the controlled media, exclusionary electoral pacts, etc. They are obviously capable of deducing who is behind these actions, not to mention who lobbies the hardest for open borders and the abolition of national identities.

One therefore has good reason to think that if non-whites were ever expelled from Europe, the Jews would be next on the list. This would only be a short step further, and has been the fate of their people since antiquity, although for it to happen on a pan-European scale would be historically unprecedented. It is therefore quite possible that the national populists will, to a certain extent, “sneak up on the Jews,” due to the latter’s generally passive and sullen reactions to attempts at “outreach,” the fact that their influence is more limited than in the US, as well as Islamic anti-Semitic sentiments. These confusions may prove paralyzing for the Jews.

More precisely, the national populists will only challenge organized Jewry when they are strong enough to do so and win. Deception is part of politics. Who would not forgive their present Zionist rhetoric, were they to actually end up expelling the Jews?

As to the Muslims, it is much more simple. They are Europe’s oldest enemy, the largest, and most cohesive and culturally alien immigrant group. Going after them is simply good politics, especially given their anti-liberal and religious rather than ethno-racial identity.

As to the other non-whites and the future problems they will pose, this is a good point to emphasize a crucial point I have been trying to make, namely the difference between electoral campaigns and policy. As things stand now, European racialists are in a bind, as Negroes and Orientals have not yet caused the same degree of popular outrage as the bellicose Muslims. When that changes as Europe becomes more like the US, i.e., with around 40 million Negroes rather than 4 to 8 and a more “market-dominant” Oriental population, then attitudes change will too. They are populists, thus their motto about the people could well be, “I am their leader, so I must follow them.”

This is fine for now, but when the time of crisis arrives, nationalist leaders must be willing to show real leadership and lead from the front. This means political courage, in addition to the obvious cunning and stoicism in the face of intimidation that they already show. If they have all this, then their chances of prevailing over the gutless pseudo-leaders of Europe are very good. One cannot look at the current European economic crisis and see anything other than desperation, cowardice, impotence, and blinkered incompetence among the so-called leaders of Europe.

Certainly, the electoral rhetoric of these parties is disagreeable to racialists in many ways. But they have not yet had the chance to truly control policy. If gaining that opportunity is possible, then a rather heretical electoral campaign does not matter. Words matter less than deeds, and the national populist parties’ willingness to act has not yet been truly tested. What the populists say about non-Muslim non-whites is less important than what they do about them.

So despite the generally negative value we can attribute to current national populist discourses, one can nonetheless take away several positives from the whole phenomenon. First of all, Europeans have begun to take their own side. Secondly, nationalists have for the first time in generations established themselves as a credible political force and a real part of European political life

This latter point is crucial, because when Europe’s demographic situation begins to worsen, there will be a plausible alternative to the system parties and an outlets for Europe’s rage. A skinhead groupsucule is simply not organizationally capable of harnessing that popular rage like these ever-so-professional and apparently bourgeois parties are.

When this happens, these parties’ stances will harden rather than soften. The anti-white ideology is already on the retreat, and system politicians such as Merkel, Cameron, and Sarkozy are only playing catch-up in denouncing multiculturalism.

Much has been gained and nothing really lost. As to the ideological heresies, they are not immutable, and campaign rhetoric costs nothing. One can only hope that because Europeans have begun taking their own side, nationalist leaders will be soon be strong enough to speak the truth more clearly, and be benefited rather than be harmed by it.


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

mercredi, 07 septembre 2011

Stefan Hug: Migrantengewalt

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Sehr geehrte Damen und Herren,
 
die erste Auflage unseres Buches "Migrantengewalt" von Stefan Hug (Erstauflage: Oktober 2010) war innerhalb weniger Monate vergriffen. Ab 19.9.2011 ist die Neuauflage nun wieder lieferbar.
 
Das Thema bleibt - leider - aktuell. Die Gewaltexzesse in London haben gezeigt, wie instabil die europäischen Gesellschaften sind. Angesichts der zunehmenden Ausländergewalt wirken sie hilflos und paralysiert.
Hug beschreibt in seinem Werk die Selbstentmachtung des deutschen Staates und wie die politische Klasse in Deutschland das Problem der Migrantengewalt schönredet, mit statistischen Tricks manipuliert oder schlicht ignoriert. Die meisten Menschen in unserem Land nehmen die Gewaltdelikte aus den Kreisen von Migranten und das oft erschreckende Zurückweichen unserer Ordnungskräfte, die milden Urteile der Justiz und  die immer stärker multikulturalistische Gesetzgebung mit großer Sorge und Angst vor der Bedrohung des inneren Friedens in Deutschland wahr.
 
Mit dem Werk des Politikwissenschaftlers Stefan Hug erscheint nun bereits in 2. Auflage eine sachkundige, faktenreiche und umfassende politische Analyse dieses drängenden gesellschaftlichen Problems.
 
 
Stefan Hug
Migrantengewalt
Wie sich unser Staat selbst entmachtet
 
2. Auflage
304 Seiten, Hardcover, gebunden
ISBN 978-3-937820-13-2
 
Preis: 19,80 Euro
 
Erscheinungstermin: 19.September 2011
 
 
Migrantengewalt gehört zu den großen tabuisierten Themen in unserer Gesellschaft. Ebenso wie die aktuelle Debatte um die katastrophale demographische Entwicklung aufgrund einer fehlgesteuerten Zuwanderung in Deutschland nimmt die Bevölkerung die wachsenden Gewaltprobleme aus Kreisen muslimischer Migranten mit größter Sorge wahr, während die politische Klasse sie schönredet, statistisch manipuliert oder schlicht ignoriert.

Der Politikwissenschaftler Stefan Hug analysiert auf hohem Niveau und stets untermauert mit Beispielen aus dem polizeilichen Alltag die Ursachen und Auswirkungen der extrem hohen Gewaltkriminalität, die von Teilen der türkischen und arabischen Migranten ausgeht. Dabei findet der religiös-kulturelle Hintergrund dieser überwiegend muslimisch geprägten Zuwanderer sein besonderes Interesse. Viele von ihnen verhalten sich nicht anders als in ihren Herkunftsländern, in denen der Rechtsstaat ein Fremdwort und die eigene Sippe der einzige verläßliche Rückhalt ist; Herkunftsländer, in denen Nichtmuslime Menschen zweiter Klasse sind, gegängelt und unterdrückt werden.

Hug kommt in seiner faktenreichen Studie, die durch Detailkenntnisse aus den Bereichen der bundesdeutschen Polizeiarbeit und Verwaltung, der Rechtsprechung und der Gesetzgebung geprägt ist, zu der alarmierenden Erkenntnis: Das staatliche Gewaltmonopol in Deutschland ist extrem gefährdet. In vielen Stadtteilen, in denen sich Parallelgesellschaften mit eigenem, islamisch fundiertem Recht herausgebildet haben, existiert es eigentlich gar nicht mehr. Denn wenn die Polizei mit Moscheegemeinden kooperieren muß, um Recht durchzusetzen, wenn viele Türken und Araber Polizisten nur noch anerkennen, wenn diese selbst Türken und Araber, Muslime sind, dann hat der Staat verloren. Wenn das Gewaltmonopol geteilt wird, ist es kein Monopol mehr.

Die Arbeit Hugs erhält einen besonderen Wert auch dadurch, daß er diese für den staatlichen Zusammenhalt und die demokratische Konstitution Deutschlands so verheerende Entwicklung stets in einen geistesgeschichtlichen und politischen Zusammenhang einzuordnen versteht und die wahren Ursachen nicht bei den Migranten, sondern bei den Deutschen und ihrer unterdrückten nationalen Identität sieht. Unser Staat wird nicht von Fremden unterminiert – vielmehr entmachtet er sich systematisch selbst! Und wo der Staat keine Macht mehr hat, ist dem Bürgerkrieg der Boden bereitet!

 

 

Stefan Hug, M.A., Jahrgang 1968, studierte Politikwissenschaft und Volkskunde in Kiel und Tübingen. Tätigkeit als freier Autor und Journalist. Zahlreiche Publikationen zu kulturellen und historisch-politischen Themen in der Bundesrepublik, der Schweiz und Österreich. Letzte Buchveröffentlichung: "Hollywood greift an! Kriegsfilme machen Politik…" (Graz 2009)

Wir bitten um Vorbestellungen!

 
Vielen Dank!
 
Mit freundlichen Grüßen
Bublies Verlag
Bergstr. 11
56290 Beltheim-Schnellbach
Tel. 06746 / 730046
Fax 06746 / 730048

mardi, 06 septembre 2011

Presseschau - September 2011 (1)

Presseschau

September 2011 (1)

AUßENPOLITISCHES   

Nach Norwegen-Massaker
EU sagt Rechtsextremismus den Kampf an
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,776761,00.html

Krieger wider die Gleichheit
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=me&dig=2011%2F08%2F04%2Fa0128&cHash=561da1c208

Jörges: „Vom Hass verblendete Anti-Islamisten“
http://www.pi-news.net/2011/08/jorges-vom-hass-verblendete-anti-islamisten/#more-205072

Das Monster, die Mitte und die Medien
http://www.sezession.de/26200/das-monster-die-mitte-und-die-medien.html

Fjordman tritt an die Öffentlichkeit
http://www.sezession.de/26279/fjordman-tritt-an-die-offentlichkeit.html#more-26279

(ehrliches Völkchen)
Erdbeben
Japaner finden Milliarden Yen unter Trümmern
http://www.focus.de/panorama/welt/erdbeben-japaner-finden-milliarden-yen-unter-truemmern_aid_656552.html

(Die problematische Rolle von Juden (wohlgemerkt nicht DER Juden!) bei der Propagierung des Multikulturalismus anhand eines Beispiels ...)
"Jews will play a leading role in multicultural Europe," says Jewish researcher
http://www.youtube.com/watch?v=VYeZW-WcSlc

Berlin, Libyen und der Westen
http://www.sezession.de/27589/berlin-libyen-und-der-westen.html#more-27589

(und hier meldet sich mal wieder einer der Kriegshetzer zu Wort…)
Oettinger kritisiert deutsche Libyen-Politik
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/oettinger-kritisiert-deutsche-libyen-politik-zr-1379384.html

Ursache für Absturz in Afghanistan klar
Granate traf US-Hubschrauber
http://www.n-tv.de/politik/Granate-traf-US-Hubschrauber-article4005316.html

"Geheimaktion Gross-Moskau"
Megapolis: Russlands Hauptstadt soll mächtig wachsen
http://www.abendblatt.de/vermischtes/article1978682/Megapolis-Russlands-Hauptstadt-soll-maechtig-wachsen.html

"Tigerstaat hineinlassen"
Daimler-Chef wirbt für Türkei-Beitritt der EU
http://www.welt.de/wirtschaft/article13464985/Daimler-Chef-wirbt-fuer-Tuerkei-Beitritt-der-EU.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

(umfassende Kritik der „political correctness“ !)
Der lange Arm des Teufels - oder:
das Unerklärbare erklären
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=142

Die verdunkelte Aufklärung – Teil II
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e45bb27b2b.0.html

(Zum Zustand der CDU)
Eine Schwalbe macht noch keinen Sommer
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54866b366a6.0.html

Bürgerliche Werte
„Ich beginne zu glauben, dass die Linke recht hat“
Im bürgerlichen Lager werden die Zweifel immer größer, ob man richtig gelegen hat, ein ganzes Leben lang. Gerade zeigt sich in Echtzeit, dass die Annahmen der größten Gegner zuzutreffen scheinen.
Von Frank Schirrmacher
http://www.faz.net/artikel/C30351/buergerliche-werte-ich-beginne-zu-glauben-dass-die-linke-recht-hat-30484461.html

Konservative zweifeln an ihren Analysen
Aus Erfahrung klüger
http://www.taz.de/Debatte-zu-Schirrmachers-Linksbekenntnis/!76617/

Die linke Versuchung des Bürgers Schirrmacher
…und die bürgerliche Klarsicht des Dramatikers Strauß
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=157

Der rechte Abschied von der Politik
http://www.tagesanzeiger.ch/ausland/amerika/Der-rechte-Abschied-von-der-Politik/story/22710602

LobbyControl. Initiative für Transparenz und Demokratie
http://www.lobbycontrol.de/blog/

Magistrat erhöht Limit
Streit um Darmstadts Schulden
http://www.hr-online.de/website/rubriken/nachrichten/indexhessen34938.jsp?rubrik=36098&key=standard_document_42289405

Der ideelle Schatten der Krise
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f2db01b426.0.html

(richtiger Kommentar…)
Wulffs Schelte an Politik
Kommentar: Präsidiale Luftnummer
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/kommentar-praesidiale-luftnummer-1375357.html#

"...auch wenn es uns schmerzt."
BDI-Präsident Hans-Peter Keitel nennt den Preis für die Euro-Rettung
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=159

Wowereit: Großes Verständnis für Papst-Proteste
http://www.morgenpost.de/printarchiv/titelseite/article1745295/Wowereit-Grosses-Verstaendnis-fuer-Papst-Proteste.html

Verquere Sprachpolitik im Ländle
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a7b705ec09.0.html

Stasi-Geschichte
Tausende West-Spione der DDR unentdeckt
http://www.focus.de/politik/deutschland/stasi-geschichte-tausende-west-spione-der-ddr-unentdeckt_aid_653060.html

Bild verkauft DDR-Nationaltrikots
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50ff97f844a.0.html

Schwedische Königin Silvia
Nazi-Vergangenheit des Vaters widerlegt?
http://www.sueddeutsche.de/leben/schwedische-koenigin-silvia-nazi-vergangenheit-des-vaters-widerlegt-1.1129865

Rudolf Hess – ein Nachtrag
http://www.sezession.de/27335/rudolf-hess-ein-nachtrag.html#more-27335

(Auweia, soviel Dummheit tut schon weh…)
Skandal bei Kanu-WM! Nazi-Hymne für deutsches Sieger-Duo
http://www.bild.de/sport/mehr-sport/kanurennsport/nazi-hymne-bei-wm-siegerehrung-19492860.bild.html

Kanu-WM: Bei Siegesfeier ertönte plötzlich Nazi-Hymne
http://www.tt.com/csp/cms/sites/tt/%C3%9Cberblick/Sport%C3%BCberblick/Sport%C3%BCberblickContainer/3241093-8/kanu-wm-bei-siegesfeier-ert%C3%B6nte-pl%C3%B6tzlich-nazi-hymne.csp

Skandal um Nazi-Hymne bei Kanu-EM
Bei der Siegerehrung ertönte die seit der NS-Zeit in Deutschland geächtete erste Strophe des Deutschlandlieds.
http://kurier.at/sport/sportmix/4144195.php

(Jetzt wird der Run auf Billy-Regale erst richtig losgehen…)
Ikea
Dunkle Nazi-Vergangenheit des reichsten Schweden
http://de.finance.yahoo.com/nachrichten/Dunkle-Nazi-Vergangenheit-yahoofinanzen-1357646171.html

Der wahnsinnige Sklave – Teil I
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59040361d7b.0.html

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Mathias Brodkorb
Wo der rechte Rand verläuft
http://www.freitag.de/kultur/1130-medientagebuch

(Straßenbenennung nach Kommunisten in Berlin)
Freiwillig von West nach Ost
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M546e09b020c.0.html

(Zu „Antifa“-Mordaufrufen)
Quod erat demonstrandum
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5cc50cdbb53.0.html

(Säure-Angriff)
„Demokratische“ Gewalt
„Kampf gegen Rechts“ wird immer krimineller!
http://www.npd-mv.de/index.php?com=news&view=article&id=2439&mid=7

(Eine Geschmacklosigkeit jagt die andere…)
Wahlkampf in Berlin
Jörg Haider im Kampf gegen die NPD
"Die Partei" überklebt Plakate der Rechtextremisten
http://derstandard.at/1313024746816/Wahlkampf-in-Berlin-Joerg-Haider-im-Kampf-gegen-die-NPD

Jungsozialist ruft zum Massenmord auf
http://www.pi-news.net/2011/08/jungsozialist-ruft-zum-massenmord-auf/#more-207872

Wieder brennende Autos in Berlin
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58f828b3a3f.0.html

Berlin und die brennenden Autos: „Unsere Ehre heißt Feigheit“
http://www.sezession.de/27506/berlin-und-die-brennenden-autos-unsere-ehre-heist-feigheit.html#more-27506

Linksradikale Szene nimmt Berliner Politiker ins Visier
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55013a4691c.0.html

Linksextremist attackiert Berliner Pro Deutschland-Chef
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M519302ac9b7.0.html

Brutaler Angriff auf Raimund Borrmann
http://www.mupinfo.de/?p=12828

Linke Gewalt wird totgeschwiegen
http://www.pi-news.net/2011/08/linke-gewalt-wird-totgeschwiegen/#more-204833

Nazis im Briefkasten
Ungewöhnliche Post: Die Antifa outet mit Flyern rechte Aktivisten - deren Nachbarn im Nord- und Ostend sowie in Bornheim sind überrascht.
http://www.fr-online.de/frankfurt/nazis-im-briefkasten/-/1472798/9679714/-/index.html

Nordrhein-Westfalen gründet Beratungsnetzwerk für Opfer rechtsextremer Gewalt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M565350798a0.0.html

Prominente fordern Distanzierung von "Junger Welt"
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M584809cfc9d.0.html

Linken-Chef Ernst gibt CSU Schuld für Angriffe auf Parteibüros
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ba9d610023.0.html

Polizei durchsucht Räume von Jenaer Jugendpfarrer
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54d1dd89c43.0.html

Linksextreme Internetseite ruft zum Mord an Polizisten auf
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59409f2dfb0.0.html

Altermedia unter neuer Adresse
http://altermedia-deutschland.info/

Rechtsextremismus
Prüfstelle setzt Zeitschrift „Bock“ auf den Index
http://www.haz.de/Hannover/Aus-der-Stadt/Uebersicht/Pruefstelle-setzt-Zeitschrift-Bock-auf-den-Index

Am Pranger der Islamkritiker
Die Suche nach den Machern der rechtsextremen Internet-Seite "Nürnberg 2.0"
http://www.dradio.de/dlf/sendungen/dlfmagazin/1521383/

Islam-Kritiker betreiben Internet-Pranger
Unworte und Untaten
http://www.sueddeutsche.de/medien/islam-kritiker-betreiben-internet-pranger-unworte-und-untaten-1.1126349

Kult der Beliebigkeit
Teil 1: Grauzonen und rechte Lebenswelten in Punk und Oi
http://aib.nadir.org/index.php/archiv/59-kult-der-beliebigkeit-91

Kontroverse Blutachse
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5146ba5f947.0.html

Linke Aggregatszustände (1): „Die Linke“ stumpf mit dem Kopf gegen die Wand der eigenen Schwächen
http://www.sezession.de/26342/linke-aggregatszustande-1-die-linke-stumpf-mit-dem-kopf-gegen-die-wand-der-eigenen-schwachen.html#more-26342

Linke Aggregatszustände (2): Pathologisch im Laufrad der NS-Geschichte
http://www.sezession.de/27134/linke-aggregatszustande-2-pathologisch-im-laufrad-der-ns-geschichte.html

Linke Aggregatszustände (3): Restbestände alter Analysefähigkeit
http://www.sezession.de/27220/linke-aggregatszustande-3-restbestande-alter-analysefahigkeit.html

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

Aufruhr in Tottenham, Nordlondon
http://www.pi-news.net/2011/08/aufruhr-in-tottenham-nordlondon/#more-205132

Tottenham und die Angst der Medien
http://www.sezession.de/26287/tottenham-und-die-angst-der-medien.html

(Eines der herrlichsten Zitate zu den Ausschreitungen war in diesem vielfach gedruckten dpa-Text von Michael Donhauser zu finden: „Die Bereitschaft, die Grenzen des Gesetzes zu überschreiten, scheint in den sozialen Brennpunkten stark ausgeprägt.“…)
Banden ließen Ruinen zurück
http://www.salzburg.com/online/nachrichten/newsletter/Banden-liessen-Ruinen-zurueck.html?article=eGMmOI8Vgjajhw1LDUly4fDZpmUm8F6fiZ5KgE7&img=&text=&mode=

Wer so alles krude ist …
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M524c457f24c.0.html

Schluß mit dem Geplärre!
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57a38c5e869.0.html

Zweite Krawallnacht in London
Randale breiten sich aus
http://www.n-tv.de/mediathek/videos/politik/Randale-breiten-sich-aus-article3999501.html

Cameron droht mit harten Strafen
Toter bei Krawallen in London
http://www.n-tv.de/politik/Toter-bei-Krawallen-in-London-article4005781.html

Chaos in London
http://www.spiegel.de/video/video-1142507.html

Amateuraufnahmen zeigen Krawalle in London
http://www.welt.de/videos/panorama/article13534745/Amateuraufnahmen-zeigen-Krawalle-in-London.html#autoplay

London ist das Fukushima der Grünen
Dramatische Warnzeichen aus der „Vielfalt“-Gesellschaft
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=145

Cameron will „moralischen Kollaps“ bekämpfen
http://www.focus.de/politik/ausland/gesellschaft-cameron-will-moralischen-kollaps-bekaempfen_aid_655557.html

Britische Randalierer sollen Schäden selbst reparieren
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iVwINLb55sFNdRDkzTK6qiZh8JJw?docId=CNG.44ac13390f8c236c35d1544318f6c74a.1b1

Britische Randalierer
Das System in der Gangsta-Falle
http://www.faz.net/artikel/C30351/britische-randalierer-das-system-in-der-gangsta-falle-30487404.html

Wissenschaftler warnt vor ethnischen Unruhen in Deutschland
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55aa240c4b8.0.html

Deutscheopfer.de – Der Verbrechens-Report und die islamische Paralleljustiz
http://www.sezession.de/27621/deutscheopfer-de-der-verbrechens-report-und-die-islamische-paralleljustiz.html

Ein Jahr nach Sarrazin – neue Studie des IfS
http://www.sezession.de/27577/ein-jahr-nach-sarrazin-neue-studie-des-ifs.html#more-27577

Ausstellung im MfK Frankfurt
Sarrazin im Fettnapf
http://www.hr-online.de/website/rubriken/kultur/index.jsp?rubrik=5986&key=standard_document_42304189&tl=rs

Von Sarrazin bis Guttenberg: Gewinner-Karikaturen
http://www.rp-online.de/kultur/Von-Sarrazin-bis-Guttenberg-Gewinner-Karikaturen_bid_66912.html

Böhmer erneuert Kritik an Sarrazin
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f0a5df5ca6.0.html

Die Feinde der Integration
Über die Stadtsoziologie an der Frankfurter Universität
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=149

Alte Menschen, weniger Geburten
Super, Deutschland schafft sich ab!
Kolumne von Deniz Yücel
http://www.taz.de/!75707/

Der lustige Yücel
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53ff82156f1.0.html

Die "Deutschen" mit An- und Abführungszeichen
Grüne DeutschlandhasserInnen
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=158

Gemeine Integrationsministerin
„Je mehr Türken wir im Lande haben, desto mehr Unruhe haben wir.“
http://www.migazin.de/2011/08/23/bilkay-oeney-je-mehr-tuerken-wir-im-lande-haben-desto-mehr-unruhe-haben-wir/

(Wenn Vielfalt zur Einfalt wird…)
Berliner Wahlkampf in Kreuzberg
„Vier türkischstämmige Kandidaten für Marzahn!“
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article13545333/Vier-tuerkischstaemmige-Kandidaten-fuer-Marzahn.html

Türkischstämmiger Grünen-Politiker in Rangelei verwickelt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50941050834.0.html

Islamisten-Partei macht Stimmung gegen Schwule und Lesben
http://www.haolam.de/index.php?site=artikeldetail&id=6180

"Nein zu Sarrazin!"
Multikulturelle Partei kämpft gegen Migranten-Stigma
http://www.welt.de/regionales/berlin/article13549458/Multikulturelle-Partei-kaempft-gegen-Migranten-Stigma.html

Zigeuner fordern preiswerten Wohnraum
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M553974ed4c3.0.html

Fibelkinder gestern und heute
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5afcb480036.0.html

Beschimpfungen und Gewalt
So chaotisch geht es an deutschen Schulen zu
http://www.welt.de/politik/deutschland/article13437242/So-chaotisch-geht-es-an-deutschen-Schulen-zu.html

Die Hölle im Hamsterrad oder Brandbriefe aus Berlin
http://www.sezession.de/27587/die-holle-im-hamsterrad-oder-brandbriefe-aus-berlin.html#more-27587

(da müssen eben Vitamintabletten künftig durch HartzIV übernommen werden…)
Neue Studie
Verschleierung soll Vitamin-D-Mangel befördern
http://www.welt.de/gesundheit/article13558163/Verschleierung-soll-Vitamin-D-Mangel-befoerdern.html

Deutsche in Wedding
Zu Hause geblieben und fremd geworden
http://www.tagesspiegel.de/berlin/zu-hause-geblieben-und-fremd-geworden/4504750.html

Ein bißchen fremd im eigenen Land, ein bißchen Vorbürgerkrieg und ein „Haus Sarrazin“
http://www.sezession.de/27379/ein-bischen-fremd-im-eigenen-land-ein-bischen-vorburgerkrieg-und-ein-haus-sarrazin.html

No-Go-Areas in deutschen Stadtvierteln
http://www.pi-news.net/2011/08/no-go-areas-in-deutschen-stadtvierteln/#more-204982

Bad Kreuznach
Jahrmarkt nach Bombendrohung evakuiert
http://www.focus.de/panorama/welt/bad-kreuznach-jahrmarkt-nach-bombendrohung-evakuiert_aid_657390.html

Südländer prügeln Familienvater krankenhausreif
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5911e5a07f0.0.html

Frankfurt-Ginnheim
Brutaler Überfall auf Rentnerin
http://www.op-online.de/nachrichten/frankfurt-rhein-main/brutaler-ueberfall-rentnerin-1362933.html

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

Stadtplanung Berlin
Neumann verteidigt steigende Kosten für Stadtschloss
http://www.morgenpost.de/printarchiv/berlin/article1739713/Neumann-verteidigt-steigende-Kosten-fuer-Stadtschloss.html

Wenn deutsche Häuser könnten, würden sie flüchten
http://www.welt.de/debatte/kolumnen/Maxeiner-und-Miersch/article13525922/Wenn-deutsche-Haeuser-koennten-wuerden-sie-fluechten.html

Erst denken, dann dämmen
Symposium in Potsdam zur energetischen Gebäudesanierung
http://www.baunetz.de/meldungen/Meldungen-Symposium_in_Potsdam_zur_energetischen_Gebaeudesanierung_2300211.html

Lex Eigennutz
Schleswig-Holstein schafft den Denkmalschutz ab
http://www.baunetz.de/meldungen/Meldungen-Schleswig-Holstein_schafft_den_Denkmalschutz_ab_2141011.html

(Deutscher Denkmalschutz mal wieder gegen historisch angepasstes Bauen…)
Papenburger will investieren
Millionenobjekt droht an Optik zu scheitern
http://www.noz.de/lokales/56794960/millionenobjekt-droht-an-optik-zu-scheitern

Suburbia ohne Sub
Die meisten Menschen haben keineswegs das Bedürfnis nach Peripherie oder Suburbia. Was heißt das für die Stadt? Prognosen und Gebote für eine ­urbane Architektur
http://www.freitag.de/kultur/1131-suburbia-ohne-sub

(Eine deutsche Kirche, von der orthodoxen Kirche übernommen. Die evangel. Kirche durfte sie nicht bekommen. Das Ende der Fresken ...)
Kirche Domnau, Ostpreußen
http://neskromnii.livejournal.com/61471.html

Mitten in Deutschland
Der letzte Wirt
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/0,1518,778536,00.html

Wie die Marburger Altstadt (beinahe) abgerissen wurde
http://www.suite101.de/content/wie-die-marburger-altstadt-beinahe-abgerissen-wurde-a98627

Traditionalismus als kulturelle Prägung?
http://www.heise.de/tp/artikel/33/33685/1.html

(Der Pinkelpolizistin-Jungkünstler bei seinem nächsten „Streich“…)
Grober Unfug und ganz viel Dummheit – Kunststudent demoliert Goldenen Reiter
http://www.dnn-online.de/dresden/web/dresden-nachrichten/detail/-/specific/Grober-Unfug-und-ganz-viel-Dummheit-Kunststudent-demoliert-Goldenen-Reiter-1617838083
Bekannter Künstler entzahnte Löwen
http://www.sz-online.de/nachrichten/artikel.asp?id=2832685

"Vom Aussteigen und Ankommen": Ideen vom alternativen Leben
http://www.stern.de/kultur/buecher/vom-aussteigen-und-ankommen-ideen-vom-alternativen-leben-1704011.html

Frank Ochmann
Verführt - Verwirrt - Für dumm verkauft
Wie wir Tag für Tag manipuliert werden und was wir dagegen tun können
http://www.randomhouse.de/book/edition.jsp?edi=360906

Aufstand der Videospieler
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58171fc0c28.0.html

Unser täglich Talk: Plasberg räumt Mittwochsendeplatz für Jauch
Worte satt: Die ARD sendet von Ende August an fünf Talks die Woche. Inhaltliche Bereicherung oder Einheitsbrei? Nun hat sich der ehemalige Chef des Adolf-Grimme-Instituts, Bernd Gäbler, in einer kritischen 149-Seiten-Analyse zu Wort gemeldet.
http://www.stern.de/kultur/tv/unser-taeglich-talk-plasberg-raeumt-mittwochsendeplatz-fuer-jauch-1716948.html

30 Jahre Chaos Computer Club
Mit dem Hacken davongekommen
http://einestages.spiegel.de/static/topicalbumbackground/23185/mit_dem_hacken_davongekommen.html

Medien im digitalen Zeitalter
Journalismus extralang
http://www.sueddeutsche.de/medien/medien-im-digitalen-zeitalter-journalismus-extralang-1.1135014

Zu viele Facebook-Anmeldungen
CDU sagt Sommerfest ab
http://www.fr-online.de/rhein-main/cdu-sagt-sommerfest-ab/-/1472796/9554144/-/

Das Symbol des Bösen
Die Bekenntnisse des Massenmörders Charles Manson triefen vor Selbstmitleid und Selbstgerechtigkeit. Mehr Licht in die Motive und Hintergründe der Untaten bringen sie jedoch nicht
http://www.heise.de/tp/artikel/35/35265/1.html

Abholzung im Amazonas-Gebiet
Regenwald stirbt schneller
http://www.n-tv.de/panorama/Regenwald-stirbt-schneller-article4013761.html

Anekdoten eines Vermieters
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58bc0a69174.0.html

Michael Klonovsky: „Der Held. Ein Nachruf“
http://www.sezession.de/27642/michael-klonovsky-der-held-ein-nachruf.html#more-27642

Die barbarische Moderne
Wie auf dem iPad der zivilisatorische Film rückwärts läuft
http://www.heise.de/tp/artikel/35/35387/1.html

Stuckrad Late Night - Bushido liest Sarrazin
http://www.youtube.com/watch?v=1LYwFvU9DTQ

Helge Schneider als Karl Marx
http://www.youtube.com/watch?v=4HH3OYlFoWQ
http://www.youtube.com/watch?v=mchm3o8KKe4

Sonnenkind (Liedermacher)
http://www.youtube.com/watch?v=WAna0ihXqYE&feature=related
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mardi, 23 août 2011

The German Death Wish

The German Death Wish

Frank Ellis reviews German’s huge best seller.

Ex: http://www.amren.com/

Thilo Sarrazin, Germany Consigns Itself to Oblivion: How We Are Putting Our Country at Risk, Deutsche Verlags-Anstalt, München, 2010, 410 pp. (in German, with German title: Deutschland schafft sich ab: Wie wir unser Land aufs Spiel setzen) €22.99.

Like all Western nations, Germany suffers from waves of immigrants who clearly have no intention of integrating, and from a duplicitous political class that harries its citizens to accept what they instinctively know is wrong. At the same time, because of the Nazi period, the pressure on Germans to conform to the United Nations-sponsored ideology of multiculturalism has been immense. Many Germans themselves treat any assertion of national German pride as a manifestation of neo-Nazi tendencies, as something hideously offensive and shameful.

Germany Consigns Itself to Oblivion, by Thilo Sarrazin

It is this specifically German context that makes the publication of Thilo Sarrazin’s book so remarkable. It is all the more remarkable for having been written by one of Germany’s top technocrats, a person at the very heart of the administrative establishment. Clearly, Mr. Sarrazin, who was until last September 30 on the executive board of the Deutsche Bundesbank, has had enough. He instinctively grasps the truth of Solzhenitsyn’s eleventh commandment: “Thou shall not live by the Lie.” The fact that Mr. Sarrazin’s book has become a best seller in Germany and attracted enormous support may well have prompted Angela Merkel, the German Chancellor, publicly to admit in October that multiculturalism has utterly failed in Germany. Indeed, it has, and not just in Germany.

The title of Mr. Sarrazin’s book has generally been translated as Germany is Abolishing Itself or Germany is Doing Away With Itself. I believe a translation of the German verb abschaffen that does justice to the implications of the book’s themes would be Germany Consigns Itself to Oblivion, or even Germany Commits Suicide or Germany’s Death Wish.

Mr. Sarrazin’s avalanche of evidence and professional analyses left me in no doubt that the suicide diagnosis is accurate. The author underlines the rather obvious but easily forgotten point that Germany is Germany “by virtue of its inhabitants and their living intellectual as well as their cultural traditions. Without the people it would merely be a geographical term.” The same, of course, is true of England, Denmark, China, or Zimbabwe. Mr. Sarrazin notes that for decades it has not been possible to talk about the preservation of Germany, since the left-wing media denounce such talk as Nazi, racist, and xenophobic. Mr. Sarrazin destroys the silence.

Like the highly trained member of the German technocracy that he is, Mr. Sarrazin presents thoroughly researched arguments. Each chapter addresses some aspect of the immigrant problem — poverty, fertility, declining mean IQ and educational standards, spiralling welfare payments, left-wing and intellectual cowardice, the relentless Islamification of Germany — providing the reader with a series of brilliantly written mini-monographs. The whole leads inexorably to his synthesis and the work’s devastating conclusions. Germany Consigns itself to Oblivion is a masterly display of erudition and logical exposition.

Thilo Sarrazin
Thilo Sarrazin discussing his book.

To begin with, Germans, especially high-IQ women, are not having enough children, and the population of indigenous Germans is dropping below replacement rate. This is not, however, a justification for immigration: “[T]he natural population decrease in one country or group of countries may not serve as the basis morally and politically to justify immigration or seizure of land. The territorial principle is an inviolable component of state sovereignty and respect for it serves to maintain peace.”

Mass immigration from the Third World, primarily Turkey, the Middle East and Africa, will not solve the problem of Germany’s aging population because the country’s economic future lies in its human and intellectual capital. Mr. Sarrazin cites studies by Richard Lynn, Tatu Vanhanen, and others that show the average intelligence of people from these areas is well below the European average. He goes on to note that “the three immigrant groups with the greatest lack of education and the highest social costs [Turks, Middle Easterners, and Africans] are also those who are reproducing themselves the most.”

Very few Turks who came to Germany as workers ever returned home. Instead, their families joined them from Turkey, and this has created a huge, hostile underclass. Mr. Sarrazin calls the entire guest worker program “a gigantic error.” He notes that some of the problems Muslims bring are: Below average employment, above average dependence on welfare and handouts, above average fertility, segregation with a tendency to create parallel societies, above average religious participation with an attraction to fundamentalist Islam, and above average criminality and participation in terrorism.

One of the classic features of the black, white, or any underclass is addiction to television. It is the international underclass’s narcotic.

Mr. Sarrazin notes that Germany’s generous, typically European welfare state is cracking under the strain of millions of jobless Third-World immigrants. He nevertheless insists that those who cannot feed themselves and their progeny “should and must be helped.” But what happens when their numbers rise to the point that the means to clothe and feed the poor can no longer be found? The honest answer is that human beings who engage in reckless personal breeding experiments should be free to suffer the consequences, but this is farther than Mr. Sarrazin is prepared to go.

In any case, immigrants who live in parallel societies, courtesy of German and European taxpayers, and who have no intention of integrating cannot be considered fellow citizens. They are aliens who, in my view, do not meet the conditions laid down by Mr. Sarrazin for taxpayer charity. Furthermore, Mr. Sarrazin’s arguments in favor of welfare for foreigners living in Germany are the moral basis for massive transfers of German and European wealth to the Third World. It is common to claim that the starving and diseased in Somalia or Haiti — or wherever the latest Third-World disaster happens to be — are fellow citizens of the world and thus entitled to our money. This is what prompts the demented do-goodery of multimillionaire celebrities and pop stars who want other people’s taxes to subsidize reckless breeding everywhere.

German Turks
“German” Turks wave their flag.

In any case, as Mr. Sarrazin points out, attitudes towards poverty are driven by emotion rather than analysis. He notes that “the poverty risk threshold in Germany today is higher than the average net income of Germans at the high point of the economic miracle at the start of the sixties.” Mr. Sarrazin has even tested his theories about the largesse of the German welfare system. Before he wrote Germany Consigns Itself to Oblivion, he and his wife famously demonstrated that it is possible to live well and healthily on the money provided by the German welfare system. The publicity surrounding this experiment resulted in a television program, and a cameraman told Mr. Sarrazin he had been instructed not to film the apartments of welfare recipients because they were full of electronic gadgets.

Mr. Sarrazin identifies three reasons why any challenge to welfare provokes so much emotion. First, the recipients themselves like the system. Second, hordes of researchers and bureaucrats depend on it for their jobs. Third, if it is possible to live adequately on welfare but those on it do not, it is their own fault rather than some existential catastrophe. It is this last point that triggers the most rage and aggression.

Mr. Sarrazin describes the effects of Germany’s generous welfare, quoting one account of the chaos of life of an immigrant Turkish family that concludes with the observation, “And the flat screen television is always on, always.” It seems that one of the classic features of the black, white, or any underclass is addiction to television. It is the international underclass’s constant narcotic.

Turkish apartments in Germany
Even Turks on welfare watch Turkish
TV with their dish antennas.

Mr. Sarrazin also writes about a small German town where the population of 300 Turks is derived from just two families. One of them boasts, “We don’t need the Germans.” Mr. Sarrazin also mentions Neukölln, one of the boroughs of Berlin, which is just one of many areas where immigrants have displaced the indigenous population. “A German going through these districts would feel like a foreigner in his own country,” he notes, an experience now available to the citizens of virtually any white country.

As in other European countries, the mainstream media ignore immigrant crime or fail to name or describe the criminals, because to do so would show that the perpetrators are immigrants. “Who is actually helped when facts in the public domain are suppressed ...?” asks Mr. Sarrizin. “Certainly neither the truth nor clear analysis or integration.”

Mr. Sarrazin concludes his book with two scenarios: nightmare and salvation. In the nightmare scenario he looks ahead to the end of the 21st century. He sees a Germany that is no longer German. Rampant welfare spending and the failure to control Third-World immigration have effectively turned Germany into a Muslim state. Germany’s famous churches, including Cologne cathedral, have been converted into mosques. There are demands for a new German flag, one with a crescent and star.

Salvation, if it is still possible, comes from the populist right-wing parties all across Europe. Immigration controls are tightened, educational standards rise, and high-IQ women start having more children. The migrant quarters in the big cities shrink and far less Turkish and Arabic is heard on the streets. Germany has been brought back from the brink.

What makes Germany Consigns itself to Oblivion so valuable is Mr. Sarrazin’s fearless, rational honesty. Germans reading this book must experience something similar to that of a Russian reading a samizdat version of Solzhenitsyn’s Gulag Archipelago during the Cold War: an exhilarating experience that only the honest search for truth can deliver. I salute Mr. Sarrazin for his moral courage and intellectual acumen; and God bless his great nation in the struggle to save itself from oblivion.

Editor’s note: Germany Consigns itself to Oblivion was published in Germany in August 2010. It immediately shot to the top of the sales chart at Amazon.de, and dropped to number two only in late December. At that time it had 441 reader reviews, of which 73 percent were five stars, and 13 percent were four stars. Let us hope its enormous success will be the first step back from the brink.

Frank Ellis is an expert in Russian and Slavonic studies who took early retirement from Leeds University in 2006 after publicly stating he believed there is a substantial genetic contribution to racial differences in average intelligence. AR

vendredi, 12 août 2011

Ce qu'il nous faut pour sortir de la crise...

 

Ce qu’il nous faut pour sortir de la crise, un Jacques Rueff et un De Gaulle !

Par Marc Rousset

 

Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com/

 

La crise actuelle et les chutes des bourses  mondiales sont dues à la conjonction de l’insuffisance du plan européen de sauvetage grec et à la bombe à retardement de l’Oncle Sam.

 

L’architecture  du deuxième plan de sauvetage grec  reste bancale. L’Europe présente un programme excessivement complexe, là où les investisseurs attendaient une feuille de route simple. Sa portée demeure réduite au seul cas grec ; or c’est du traitement réservé à Lisbonne, Madrid et Rome que dépend l’avenir de la zone euro ! Le deuxième plan de sauvetage grec est avant tout un succès diplomatique  de Nicolas Sarkozy à la Pyrrhus ; il offre un répit à l’union monétaire, mais n’apporte pas de fond à la crise des endettements souverains.

 

Par ailleurs la dette actuelle supportée par les Etats-Unis, les ménages et les entreprises américaines atteint le niveau record de 375% du PIB américain, ce qui place les Etats-Unis dans le même état de « banqueroute » virtuelle que l’Espagne ou le Portugal. A titre de comparaison, à la veille de la grande crise de 1929, ce ratio ne s’élevait qu’à 270% ! Là est la principale bombe à retardement du système financier outre-Atlantique, comme le remarque très justement Yves de Kerdrel (1).

 

De plus, suite à la folie du libre échangisme mondialiste, le salaire médian des ménages américains s’établit désormais outre-Atlantique à 1 530 euros par mois, ce qui représente un salaire inférieur à celui des principaux pays européens, France incluse. Et  chaque ménage américain, suite à son appauvrissement salarial, supporte  une dette personnelle moyenne de 75600 dollars ! En fait l’Amérique entière est endettée, de l’Etat fédéral aux comtés, en passant par les ménages. Et comme écrivait Jacques Rueff : « Ce qui doit arriver, arrive ! »

 

Le résultat, c’est que les investisseurs (vous et moi) ont perdu toute confiance, tant dans les banquiers centraux manipulateurs des monnaies de papier que dans les dirigeants politiques intervenant dans les mécanismes économiques. Rien n’est en fait solutionné à ce jour tant en Europe qu’aux Etats-Unis ! Tout indique que les Etats-Unis vont retomber dans une récession, pour autant qu’ils en soient sortis grâce aux  miracles et aux mensonges du politiquement correct ! Après l’escroquerie de la titrisation des « subprime », les mauvaises recettes des 600 milliards de dollars du Quantitative Easing par l’Etat américain auprès de la Réserve Fédérale  et le laxisme monétaire avec des taux d’intérêt ridiculement bas , les pouvoirs publics , après avoir tout vainement utilisé ,sont maintenant impuissants aux Etats-Unis.

 

En Europe, in fine, tout va dépendre de l’Allemagne ! Ou bien l’Allemagne prend peur pour ses banques engagées en Italie et en Espagne  et pense qu’économiquement , dans son propre intérêt, la zone euro doit survivre, ou bien elle se résigne à l’éclatement de la zone euro fin 2011, ce qui est le plus probable pour des raisons politiques intérieures et constitutionnelles, les Allemands se refusant à payer pour les autres ! Et nous Français ,suite au laxisme irresponsable  de nos gouvernants , de nos syndicats  qui ont rendu la France pas compétitive par rapport à l’Allemagne (politique sociale trop généreuse en comparaison avec  le Hartz IV allemand d’un homme politique  allemand intelligent  et courageux prénommé Gerhard Schroeder, la folie des 35H, la civilisation des loisirs,  trop  grand nombre de fonctionnaires qui représentent une charge de 13,2% du PIB  en France contre  seulement 7% en Allemagne, c'est-à-dire les frais généraux  démesurés de l’entreprise France  ..) nous risquons aujourd’hui de ne plus pouvoir suivre l’Allemagne. Il convient de noter que, lors de la création de l’euro, la France était  compétitive par rapport à l’Allemagne. La fin de l’euro  serait regrettable  pour le noyau dur politique  de la seule vraie Europe européenne ! La zone euro pourrait alors éclater en deux (France et pays latins d’un côté, Allemagne, Hollande, Autriche, certains pays de l’Europe du nord de l’autre) ou  plus probablement  s’orienter vers le rétablissement des monnaies nationales avec les dérives des dévaluations compétitives et les fuites en avant inflationnistes pour  permettre aux Etats européens de se libérer du poids  insurmontable des dettes publiques souveraines.

 

Cette crise financière est  donc avant tout en Europe la crise du laxisme et de l’irresponsabilité de l’Etat Providence, symbolisée par les rêveries socialistes françaises de Madame Aubry, mais aggravée par l’escroquerie anglo-saxonne du « subprime ». Les gouvernements européens, tout comme les Etats-Unis, sont maintenant  le dos au mur !

 

Note

 

(1) Yves de Kerdrel, Le Figaro du 2 août 2011, « La bombe à retardement de l’Oncle Sam ».

mardi, 09 août 2011

Aanslagen in Noorwegen, Populisme en het N-SA

Aanslagen in Noorwegen, Populisme en het N-SA

Over de hele wereld is met afschuw gereageerd op eenzame wolf Anders Behring Breivik zijn onmenselijke slachting. Inderdaad, niemand zal ontkennen dat de man aan een extreme vorm van megalomane psychose leidt. En inderdaad, dat betekent niet dat de man zijn motieven aan veralgemeende associaties te wijten zijn. Breivik was geen fundamentalistische christen met religieuze motieven (net zo min als zijn moslimequivalenten dat voor de islam zijn). Evenmin was hij door nationale motieven begeesterd, of toch niet in de zin dat wij dat zijn (juist het tegenovergestelde daarvan, waarover later meer).

De wijze waarop Breivik zijn terreur uitvoerde was typerend voor psychopaten: minutieus en lang op voorhand gepland, in koele bloede uitgevoerd en zonder enige vorm van medeleven. De psychotische factor hoeft niemand dus te ontkennen. Timothy McVeigh (1995), het Columbine drama (2002), Hans van Themsche (2006), Winnenden (2009), Kim de Gelder (2009)... zij vallen allemaal onder deze categorie.

Toch verschilt Breivik van dergelijke thuislandterroristen. Zij hadden allemaal wel wat omstandigheden om hun een zware psychose aan te wijten. Timothy McVeigh was een in de marginaliteit gevallen en getraumatiseerde oorlogsveteraan. Voornoemde jongeren hadden allemaal wel een geschiedenis van antisociaal gedrag, pesterijen, aanpassingsmoeilijkheden etc. wat hun menselijke ontwikkeling scheef deed groeien. Bij deze gevallen kunnen wij een lijn trekken.

Maar niet in dit geval. Breivik was van bevoorrechte afkomst, genoot een goede opleiding, was directeur van een niet klein bedrijf (Geofarm) en was zelfs lid van een vrijmetselaarsloge. Ja, de man had een zeer actief internetleven, wat zijn narcisme en paranoïa kan verklaren. En sommigen zijn al wat meer ontvankelijk dan anderen voor de virtuele realiteit van het Facebook-ego en gewelddadige computerspelletjes.

 

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De bloemen van de Duitse Bondsregering, Oslo, 5 augustus 2011 (foto: RS)

Dit kan echter onmogelijk alles verklaren. Zonder de ideologische kant is het verhaal van Breivik dan ook niet compleet. Hoezeer zij die nu aangeschoten wild zijn voor de massamedia en -opinie dit alles ook willen relativeren, Breivik zijn motieven niet in de correcte context plaatsen zou hetzelfde zijn als (bijvoorbeeld) elke moslimterrorist relativeren. Dat zal je het Vlaams Belang en Wilders dan weer niet zo snel zien doen, dus neen, zo eenvoudig is het niet.

Breivik maakte zich vrolijk over multicultuur, marxisme, islam en immigratie. Hij heeft zich de afgelopen jaren genoeg bewezen als aanhanger van een opkomende stroming van "extreemrechts", namelijk het populisme. Breivik valt welzeker te categoriseren onder de stroming van Dewinter, Wilders, Bossi, Freysinger, Brinkmann... Kortom, een burgerlijk "extreemrechts" dat zich in dienst stelt van liberalisme, pro-zionisme, anti-islam, (gepolitiseerd) identitarisme, atlanticisme, ja zelfs antifascisme (de islam geldt in hun ogen als "fascistisch"). De ironie is dat, ondanks alle gefulmineer tegen het "islamo-socialisme" en het "cultuurmarxisme", de ideologen van dit neoconservatisme (o.a. Irving Kristol, Norman Podhoretz, Richard Perle, Paul Wolfowitz) vanwege hun linkse en/of trotskistische verleden zélf de grootste cultuurmarxisten van de laatste decennia zijn. De dader blijkt dus ook geen bewonderaar te zijn van een Vidkun Quisling of Knut Hamsun, maar wel van Winston Churchill en (Noorse verzetsstrijder) Max Mannus. Zijn wereldbeeld laat zich dan ook goed samenvatten in de badge van de "Justiciar Knight" (zie hier voor een afbeelding en bijbehorende uitleg).

Breivik is een karakteristieke 'bekeerling' van de middenklasse tot de Shock of Civilizations. Niet voor niets is de België-connectie van Breivik te herleiden tot pro-Westerse networkers zoals Paul Beliën. Of Breivik ook werkelijk onder het pseudoniem 'Fjordman' voor Beliën zijn blog The Brussels Journal (een weblog die bij het Vlaams Belang aanleunt) heeft geschreven wordt opmerkelijk genoeg bevestigd noch ontkend door de blog zelf. Maar het hoeft ook niet te verbazen mocht dit werkelijk zo zijn, de overeenkomsten zijn zo al treffend genoeg.

Aan de basis van Breiviks ideologische motivatie ligt immers een gebrek aan vertrouwen in en een haat voor de onmacht van de overheid. Dit soort van Europese neocons (neoconservatieven) vallen systematisch belastingen aan, geven hun kinderen 'christelijke' thuisscholing, willen de wapenwetten afschaffen, nemen deel aan schaduworganisaties zoals de vrijmetselaars... Zogezegd om hun autarkie te vrijwaren, maar de politieke implicaties zijn anders.

Dit extreemrechts baseert zich op een uit de lucht gegrepen identitair idee van een raciaal/historisch/... Hollywoodconcept van Europa, wat onvermijdelijk tot een anti-islam en pro-internationaal kapitalistische agenda leidt. Het is ook de basis voor hun steun aan de militaire 'strijd tegen het terrorisme'. Niet toevallig is deze 'strijd' zich in toenemende mate inwaarts gaan keren met allerhande 'veiligheidsmaatregelen' (Patriot Act, militairen, camera's, nultolerantie, avondklokken...).

En niet toevallig zijn het deze middenklassers die in het aanzicht van de proletarisering, de druk op de sociale zekerheid, de gettoïsering etc. een oproep tot interne sociale orde en stabiliteit combineren met een pathologische minachting voor hun eigen electoraat (zie in deze zin ook de anti-vakbond vakbond van het Vlaams Belang). Zij vertalen hun belangenbehartiging met de nodige minachting in een genre populistische opzweperij. Zo schreef Bruno Valkeniers in zijn repliek op de heksenjacht:

"Het zou een ongelooflijke vergissing zijn om de vaak terechte zorgen van de 'Bange Blanke Man' (opnieuw) als gevaarlijk en onwenselijk onder de mat te borstelen. Het zijn niet allemaal gekken die zich ongerust maken over de massale inwijking van niet-Europese vreemdelingen, de criminaliteit, de opmars van een intolerante islamitische ideologie."

Ware het echter niet dat die 'Bange Blanke Man' een uitvinding is van Valkeniers' partij en diens soortgenoten om de eigenlijke oorzaken met de gevolgen te verwisselen. Nu zijn er stemmen uit 'radikaalnationalistische' kringen te horen die deze geconstrueerde, gepolitiseerde identiteiten zelf aanhalen als argument tegen Breivik, maar het is ons onduidelijk hoe dit te vertalen valt in deze kringen die nota bene zelf de meest fanatieke aanhangers van deze leugen zijn! Wij gunnen iedereen het ontwaken uit deze naïeve strijd van nuttige idioten, maar voorlopig is het nog wachten tot dit zich vertaalt in consequent handelen, om nog niet te spreken van een partijpolitieke koers.

Ondertussen is het Nieuw-Solidaristisch Alternatief (N-SA) de enige nationalistische oganisatie in Vlaanderen die voortdurend waarschuwt voor (en afstand neemt van) de dwaalsporen van 'islamofobie' (Bang) en de mythe van 'Europa' (Blank). Onze vrees is dat deze 'Bange Blanke Man' uiteindelijk de revolutie van een nieuw fascisme ontketent. Terwijl het kapitalisme onze sociale verworvendheden vernietigt, terwijl de euroglobalisering een hypotheek op de kleinkinderen van onze kleinkinderen neemt, terwijl de dictatuur van de banken ongestraft over/voorbij alle democratische structuren walst... Terwijl de wereld instort, worden wij door Führer Dewinter en zijn schare pseudo-intellectuele opportunisten wijsgemaakt dat de moslims en sociaaldemocraten onder een hoedje spelen voor de superieure Vlaming, Europeaan en Westerling uit te roeien.

Moet het met zo'n an sich reeds psychotisch vijandsbeeld verbazen dat het vigilantes zoals Breivik voortbrengt? Moet het verbazen dat de illusie van de Clash of Civilizations tot Big Brother leidt? En dat dit elke vorm van echte politieke oppositie onmogelijk maakt, zoals de onze? Elke vorm van polarisering tussen de slachtoffers van kapitalisme en globalisering is er een dat het onderdrukkende systeem dat wij bevechten enkel zal bestendigen. Het is dan ook contraproductief en (bij deze wederom bewezen) gevaarlijk groepen op basis van hun afkomst, religie of overtuiging te viseren. Nochtans de reden dat onze hoofdcoördinator Eddy Hermy op dit moment voor de rechter gedaagd wordt! Is er een beter voorbeeld mogelijk van hoe dit populisme de weg opent naar draconische repressie tegen elke vorm van echte oppositie?

Ja, Breivik was een psychopaat. Maar zijn ideologische motieven zijn in hetzelfde bedje ziek als marxistische terroristen gisteren en de moslimterroristen vandaag. Of wacht, dat marxistisch terrorisme is toch niet zo zeer yesterday's news als wij dachten:

"De aanval brengt de vraag naar voren hoe de arbeidersbeweging en haar jongerenorganisaties te verdedigen tegen fascisten. Alle linkse jongerenorganisaties, zoals Animo en Comac, zouden onmiddellijk samen zelfverdedigingscommissies moeten vormen, gekoppeld aan de vakbonden en de commissies van winkelbewakingsagenten. Elke openbare activiteit moet worden bewaakt en verdedigd, en elke daad van agressie bestreden."

Hetgeen ons terugbrengt naar de ideëenwereld van The Brussels Journal, die eenzelfde Redneckautarkie nastreven. Er zit iets fundamenteel psychotisch in een verwrongen denkbeeld waarin haat en leugen samengaan voor de polarisering van de maatschappij tot een burgeroorlog te drijven. Zeker wanneer elke zinnige mens zou moeten beseffen dat dit onvermijdelijk tot een versteviging van het huidige kapitalistische regime zal leiden, desnoods manu militari. Enkel zij die danig doorspekt zijn van ideologisch dogma, zoals de marxisten van Vonk, de populisten van het Vlaams Belang, Al-Qaeda en Breivik, kunnen blind blijven voor de gevolgen van hun acties.

Voor het N-SA is het dan ook kristalhelder, zowel in het verleden, nu als in de toekomst: immigratie is een economisch fenomeen, het financieelkapitalisme en al zijn exponenten zijn onze vijand. De allochtoon is geen imperialistische moslim en de arbeider is geen luie cultuurmarxist.

Wij zullen blijven strijden voor de nationale en sociale strijd, tegen asociaal kapitalisme, tegen asociaal populisme.

Wij geloven niet in de strijd tussen de Bange Blanke Man en de slachtoffers van het Imperium. Wij verdedigen de slachtoffers, de Blanke Arbeider in de eerste plaats, tegen een amorfe macht die land, God, noch gebod kent. Wij voelen ons niet aangesproken, maar de populisten waar wij te vaak onterecht mee geassocieerd worden kunnen beter beginnen nadenken!

 

lundi, 08 août 2011

Xavier Raufer: la fuite devant la réalité

 

Xavier Raufer: la fuite devant la réalité

mardi, 19 juillet 2011

Intellectuels faussaires: triomphe médiatique des experts en mensonge

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« Les Intellectuels faussaires : Le triomphe médiatique des experts en mensonge » de Pascal Boniface (entretiens)

 

Ex: http://www.polemia.com/

Directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), engagé à gauche, Pascal Boniface décape des idoles médiatiques, qu’il appelle des « experts en mensonge ». Un réjouissant jeu de massacre.

On ne peut guère soupçonner Pascal Boniface d’avoir, lui aussi, retourné sa veste, comme tant de ces « intellectuels faussaires » qu’il décrypte avec alacrité dans son dernier ouvrage éponyme. Après sa thèse d’État en droit international public sur les sources du droit international du désarmement, il fait très tôt partie des jeunes conseillers en affaires stratégiques proches de Charles Hernu, le premier ministre de la Défense de François Mitterrand, après mai 1981. Expert pour les questions de défense auprès du groupe socialiste de l’Assemblée nationale, il travaille aussi sur ces sujets aux cabinets de Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, puis de Pierre Joxe, d’abord à l’Intérieur puis à nouveau à la Défense.

mensongesmédiatiques,manipulations mdiatiques,livre,pascal boniface,france,actualité,médias,presse,journauxBoniface est resté fidèle à cet engagement socialiste, tout en menant une brillante carrière d’universitaire (il est aujourd’hui enseignant à l’Institut d’études européennes de l’université Paris-VIII) et de consultant. Passé par l’université Paris-I, l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan et l’Institut d’études politiques de Paris et de Lille, il crée en 1990 l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), l’un des meilleurs think tanks français. Il en est le directeur. Auteur d’une quarantaine d’ouvrages, responsable de l’Année stratégique et du trimestriel la Revue internationale et stratégique, il est aussi, pour une autre passion, le secrétaire général de la Fondation du football.

On peut discuter son analyse du conflit israélo-palestinien : en 2003, son livre Est-il permis de critiquer Israël ? avait déjà suscité de vives controverses (lire dans Valeurs actuelles). Sa galerie des “experts en mensonge” est sans doute un peu polémique, parfois injuste. Sa liste – Bernard-Henri Lévy, Caroline Fourest, Alexandre Adler, François Heisbourg, Philippe Val et quelques autres – est sans doute incomplète. Mais les citations qu’il fait, les rappels de quelques énormités et de concepts creux assénés par tous ces intellectuels courtisés par tant de médias font mouche. Pascal Boniface s’est sans doute fait des ennemis pour longtemps. Il nous explique les raisons de cette charge, à gauche toute…

Frédéric Pons : Pourquoi avoir écrit ce livre maintenant sur les « intellectuels faussaires » ?

Pascal Boniface : Il est vrai qu’il aurait pu être écrit de puis longtemps. J’attendais que quelqu’un s’en charge. Cela n’est pas venu. J’étais de plus en plus agacé de voir ces mensonges et contre vérités défiler en boucle, ne pas être contredits. Voir ces faussaires triompher médiatiquement, alors que nombreux étaient ceux qui connaissaient leurs failles, devenait difficile à supporter ; je me suis donc attelé à la tâche. Les multiples réactions positives que je reçois montrent que, pour le public également, le moment était venu.

F.P. :Est-il exact que vous avez essuyé le refus de nombreux éditeurs ?

P.B. : Quatorze éditeurs ont rejeté le livre ; et encore, je ne l’avais envoyé ni à Grasset, ni à Denoël, ni à quelques autres dont je connaissais par avance la réponse, forcément négative. Cela montre bien le poids des connivences dans le milieu éditorial et, d’un certain côté, le non-respect du public auquel on dénie une variété de choix. Il y a là un vrai problème sur le plan démocratique.

F.P. Et dans les médias ?

P.B. : Si je ne peux pas parler d’un silence médiatique, il est vrai que je n’ai guère d’illusions sur les comptes-rendus de nombreux grands médias. Mais des journaux d’opinion à droite comme à gauche en font part et, surtout, le bouche à oreille fonctionne fort bien.

F.P. : N’êtes-vous pas vous-même, comme quelques journalistes de Valeurs actuelles, un habitué des plateaux de télévision ?

P.B. : Je suis en effet régulièrement invité dans des médias. Il y en a également où je suis interdit, uniquement sur la base de mes positions sur le conflit au Proche-Orient.

F.P. : Vous vous êtes aussi trompé…

P.B. : Mais je défie quiconque de me prendre en défaut de mensonges volontaires. Il a pu m’arriver de commettre des erreurs, comme tout un chacun, mais moins que certains que je cite en exemple. Cela me mortifie à chaque fois que je m’en rends compte. Mais je ne pourrais jamais émettre un argument auquel je ne crois pas, uniquement parce qu’il me permettrait de mieux convaincre le public.

F.P. : Homme de gauche, vous brisez des idoles qui sont pour la plupart issues de la gauche ou engagées à gauche. Ne tirez-vous pas contre votre propre camp, et peut-on être débatteur de droite sans être automatiquement un faussaire ?

P.B. : Je suis malheureusement parvenu à un âge où je n’ai plus d’illusions sur le fait que le monopole du coeur ou de la vertu serait à gauche. Je me sens toujours de gauche mais je connais des gens de droite d’une parfaite intégrité et animés par des convictions sincères et l’envie de servir l’intérêt général, et des gens qui se disent de gauche qui ne sont que des opportunistes sans foi ni loi et qui, au-delà des déclarations généreuses, ne pensent qu’à leur carrière personnelle.

F.P. : Qu’appelez-vous exactement « le bain amniotique de la pensée dominante » ?

P.B. : C’est le fait de croire que le monde occidental est supérieur aux autres civilisations, qu’il a le monopole de la vertu, qu’il serait en danger parce que justement il est plus vertueux, qu’Israël est la seule démocratie du Proche-Orient et que l'opposition à sa politique ne s’explique que par ce facteur, qu’il est l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme islamiste, et que donc, au lieu de le critiquer pour sa politique à l’égard des Palestiniens, il faudrait plutôt le soutenir. Enfin, c’est aussi penser que l’islam en tant que tel est un danger. Et puis surtout, par rapport aux périls stratégiques, se concentrer sur la dénonciation des effets sans jamais réfléchir aux causes.

F.P. : Que reprochez-vous précisément à « l’entrée en force de la morale dans l’agenda international », phénomène que vous disséquez et qui permettrait à certains intellectuels de « nous faire avaler des couleuvres » ?

P.B. : Je serais ravi que la morale entre en force dans les relations internationales. Malheureusement, on l’évoque pour ne pas la mettre en pratique. Trop souvent son évocation conduit à un manichéisme qui divise le monde en deux : le bien d’un côté, le mal de l’autre. Par ailleurs, si on tranche les situations stratégiques au nom de la morale, on parvient vite à une situation où celui qui s’oppose à vous n’est pas un contradicteur mais un être immoral. Si votre opposant est contre la morale, pas la peine d’argumenter, il suffit d’excommunier. C’est une insulte à l’intelligence. Trop souvent, ceux qui se réclament d’une approche morale le font de façon sélective.

F.P. : Pourquoi dites-vous que BHL est de venu le « seigneur et maître des faussaires » ?

P.B. : Il a bâti autour de lui un réseau dont il est le centre. Membre du conseil de surveillance du Monde, président de celui d’Arte, actionnaire de Libération, proche d’Arnaud Lagardère et de François Pinault, il occupe une place médiatique absolument incroyable. Fort de cette position, il peut raconter n’importe quoi sans que jamais cela ne remette en question sa visibilité. Sur sa proximité avec le commandant Massoud, avec la famille de Daniel Pearl, il a multiplié les contrevérités. Par connivence ou par peur, on n’ose pas le contredire si on fait partie du milieu médiatique.

F.P. : Comment caractériseriez-vous le portrait type d’une « sérial-menteuse », telle que vous la décrivez sous les traits de Caroline Fourest ?

P.B. : Elle est la Marion Jones du débat public : apparence impeccable, bonnes performances, mais qui ne sont pas basées sur l’honnêteté. Simplement, la lutte antidopage est plus efficace dans le domaine du sport que la lutte antimensonges dans le domaine intellectuel. Sa caractéristique principale est d’attribuer à ses adversaires des propos qu’ils n’ont jamais tenus pour s’en offusquer.

F.P. : En êtes-vous sûr ?

P.B. : Encore récemment, pour répondre au portrait que je dresse d’elle, elle disait que j’avais toujours soutenu “des régimes peu recommandables” (ce qui est plutôt le cas de nombre de ses amis), que je combattais tous ceux qui défendaient la laïcité et le droit des femmes, et elle s’interrogeait par ailleurs de façon calomnieuse sur les financements de l’Iris (en clair, elle sous-entendait que j’étais financé par les pays arabes). Bien sûr elle ne répondait en rien sur le fond à ma démonstration, qu’elle confirmait plutôt par ses propos.

F.P. : Peut-on dire qu’Israël et l’islamisme sont devenus des facteurs clivants entre intellectuels, notamment à gauche, transformant certains en “faussaires” ?

P.B. : Je n’irai pas jusque-là. Il y a d’autres éléments, mais il est vrai que le soutien d’Israël et la stigmatisation de l’islam permettent une certaine impunité aux faussaires.

F.P. : Est-il possible, dans les médias, d’échapper aux «vents dominants » ou aux modes intellectuelles ?

P.B. : Malgré un battage médiatique digne des régimes autoritaires, Bernard-Henri Lévy n’aurait vendu que 3 500 exemplaires de son dernier livre. Cela prouve que le public est moins idiot que ne le pense une partie de ces élites faussaires. La connivence ne crée pas forcément le succès. En revanche, elle éloigne une grande partie de l’opinion de ces élites, ce qui est dangereux pour la démocratie.

Propos recueillis par Frédéric Pons
Valeurs actuelles 
30/06/2011

Pascal Boniface, Les Intellectuels faussaires : Le triomphe médiatique des experts en mensonge, Jean-Claude Gawsewich éditeur, mai 2011, 272 pages, 19,90 euros

Correspondance Polémia – 4/07/2011

mardi, 12 juillet 2011

M.I.D.: Belgique, situationde plus en plus figée

 

Communiqué du "Mouvement Identitaire Démocratique" - Namur - 11 juillet 2011

Belgique : situation toujours plus figée

 

Le lundi 20 juin, coup de théâtre dans le petit monde de la politique politicienne belge : après quelques timides tentatives de négociations entre la NVA de Bart de Wever et les libéraux de Charles Michel (le fils de l’autre), voilà que l’inénarrable Olivier Maingain se met allègrement à torpiller ce rapprochement, en refusant de participer à tout gouvernement ou même à tous pourparlers en vue d’un former un, s’il faut composer avec De Wever, pourtant incontournable en Flandre. Les propos de Maingain ont bien entendu été reproduits par l’organe très politiquement correct de Bruxelles, le Soir, que l’on peut considérer comme la seule et véritable tumeur cancéreuse de la Belgique, celle qui, si elle se développe et sévit encore, occira à coup sûr le patient. Le Soir prétend sauver le royaume de la flamandisation, du fascisme, de la myxomatose et du phylloxéra mais voilà tout d’un coup qu’il torpille les seules négociations qui pouvaient vaille que vaille aboutir à un accord boiteux, pour lui donner encore une petite bouffée d’air vivifiant. Cette foucade du compère Maingain survient dans le Soir peu de temps après la démission de la rédactrice en chef Delvaux, surnommée la « femme delvaux » (avec une minuscule dépréciative) ; cette figure de bas bleu, moquée dans le microcosme journalistique bruxellois parce qu’un peu souillon, a été, pendant de trop nombreuses années, l’organisatrice en chef du formatage des esprits selon les injonctions et les directives du soft power social-démocrate, soixante-huitard (qui confond permissivité et liberté) et néo-philosophique (Saint Bazar Henri Lévy et votre relais ULBiste Haarscher, priez pour nous, pauvres pécheurs fascistoïdes). Or tout cerveau lucide et dûment informé sait que ces ingrédients idéologiques et pseudo-philosophiques servent à disloquer les « alien countries », les « alien audiences », pour les maintenir dans un état de faiblesse permanent, rendant toute renaissance nationale, étatique ou impériale impossible. On ne m’ôtera pas de la tête l’idée que l’actuelle crise belge, envenimée par le Soir, sert d’expérimentation pour les disciples de Sun Tzu, installés dans les « services » : comment entretenir une crise sans recourir à la dictature et en escamotant ou en contournant le fonctionnement démocratique ? Comment trouver un nouveau moyen de neutraliser un pays européen sans faire usage des expédients appliqués jadis en Amérique latine ou, aujourd’hui encore, en Afrique ? L’avenir nous dira si cette hypothèse est plausible ou non. Il existe bien entendu des façons différentes de procéder à la dislocation des Etats européens, en maniant ces ingrédients de l’idéologie dominante et établie : en France, on vous dira que tout sérieux politique, tout esprit de décision, est « ringard », fors le menu officiel, seul autorisé ; avec une nuance bien subtile, car en France, la mentalité révolutionnaire banalisée par le discours dominant depuis 1789 —par le grand récit révolutionnaire— veut que l’on conteste derechef la machine étatique, même en ses aspects les moins contestables. L’Etat va donc chaque fois s’adapter aux « ingrédients », énoncés en marge de la machine qu’il constitue, pour satisfaire ce révolutionisme banalisé : ce fut le cas successif du giscardisme et du sarközisme. Sous Giscard, l’Etat s’adaptait en incluant dans son fonctionnement (ou plutôt son dysfonctionnement) des revendications soixante-huitardes, par crainte de ne pas « être dans le vent » ou de provoquer un nouveau mai 68. C’est à cette capitulation permanente des droites post-gaulliennes au pouvoir qu’a voulu remédier un mouvement comme la nouvelle droite métapolitique, tant dans ses cénacles propres que dans ses opérations d’entrisme dans la presse (par exemple le Figaro Magazine de Louis Pauwels). Sarközy, lui, inclut le néolibéralisme, le retour à l’OTAN dans une ambiance générale de décadence et d’amnésie, tissée de festivisme narcissique permanent, en dépit des promesses de « kärchériser » certaines banlieues. En Allemagne, on continue à faire jouer les ressorts de la fameuse « Vergangenheitsbewältigung », où l’on va systématiquement diaboliser le passé, trouver, de la protohistoire au moyen âge et de celui-ci à l’ère Biedermeier, les racines de la peste brune en tablant sur un sentiment de culpabilité bien ancré dans le protestantisme. En Italie, on procèdera par une neutralisation générale de tous les discours politiques alternatifs, parce que la culpabilité joue un rôle moindre dans les pays catholiques : c’est une fibre qu’on ne peut pas aussi aisément faire vibrer qu’en terres réformées. En Russie, Soljénitsyne a parfaitement expliqué à ses lecteurs comment fonctionnaient la russophobie, distillée par les « pluralistes », et la fameuse « idéologie de la convergence » qui ne voyait de salut qu’en une économie homogénéisée à l’échelle planétaire et entendait, dans la foulée, liquider tous les atavismes (toutes les racines, chez un Bazar-Henri Lévy).

 

Le spaakisme confisque toute autonomie en politique internationale

 

Dans ce concert européen, la Belgique, parce qu’elle ne représentait pas grand chose, est devenue le centre de l’UE, de l’OTAN et du SHAPE. En acceptant ces instances sur son territoire, elle acceptait ipso facto que sa sphère politique devait demeurer molle. Pour la mollifier définitivement, on avait fait en sorte que le pouvoir royal, après l’élimination de Léopold III, soit réduit au minimum ou du moins craigne en permanence de s’opposer aux camarillas politiciennes. Sur cette sphère politique rendue ainsi molle, s’est imposé le « spaakisme », soit l’inféodation à l’OTAN et aux Etats-Unis. Le « spaakisme » doit son nom au social-démocrate Paul-Henri Spaak, premier secrétaire général de l’OTAN. Malgré la résistance des démocrates chrétiens sous Pierre Harmel, le spaakisme est passé de la social-démocratie à la démocratie chrétienne : De Crem, actuel ministre de la défense dans le gouvernement démissionnaire chargé des affaires courantes, est le  prototype du démocrate chrétien spaakiste, bien soucieux et zélé de plaire aux chefs militaires du Pentagone. Au moment où le spaakisme s’imposait dans les années 50 au détriment de toute autonomie nationale sur le plan de la politique internationale, la Belgique était encore une puissance industrielle, forte de ses colonies africaines : aujourd’hui, les ravages du néolibéralisme et des délocalisations qu’il entraine ont fait leurs effets, comme en beaucoup de régions européennes, mais, cette fois sans le ballast moral et financier du colonialisme, les seuls atouts qui restent de ce passé sont les balances commerciales positives face à ses deux plus grands voisins, l’Allemagne surtout et la France dans une moindre mesure. Toute diminution de la dette allemande envers la Belgique donc toute diminution du flux financier venu de l’Est risque de fragiliser les finances du pays, d’éliminer ou d’entamer sérieusement une plus-value utile au maintien de la machine en son état actuel, ce qui risque de faire disparaître, dans l’amertume de ses bénéficiaires, un système corrompu et onéreux, qui bétonne les adhésions bien plus sûrement que tous les discours idéologiques (surtout en Wallonie). C’est ainsi qu’on pourrait voir apparaître le chaos du dissensus. Espoir : l’Allemagne investit en Russie et le royaume d’Albert II, malgré la crise politique qui le tenaille, profite de cette dynamique eurasienne. Le pays est bel et bien un « carrefour », tous en sont conscients, mais ce statut de « carrefour » implique une nécessaire faiblesse politique, assortie d’un tropisme vers tout étranger qui importe biens et services.

 

Le fonctionnement démocratique remplacé par un « rien »

 

En fait, l’implosion politique ne date pas des élections du 13 juin 2010. Elle est antérieure. Dès les élections de 2007, le royaume a été virtuellement dépourvu de direction politique élue, clairement profilée. De surcroît, la crise de l’automne 2008 a démontré que ce pouvoir, ridicule et pantelant, capitulait devant les banques et investissait dans leur faillite des sommes qui auraient pu s’avérer plus bénéfiques en d’autres domaines. Le gouvernement des affaires courantes fonctionne vaille que vaille, mais sans prendre de décisions nouvelles de grande portée. Seule entorse au fonctionnement normal des règles de la démocratie belge : le budget a été voté en début d’année pour satisfaire les exigences de l’UE (pour qui les Etats n’existent plus que pour voter un budget annuel ; ils ne semblent plus avoir d’autres fonctions). Avant 1940, quand les partitocraties, dites « démocratiques », cessaient de bien fonctionner ou engendraient le chaos politique, on recourait à la dictature salvatrice de type romain (dont Carl Schmitt avait brillamment analysé l’origine et le fonctionnement, tout en en dressant la typologie) ; aujourd’hui, dans le cas belge, on n’a recours à un beau « rien », astuce commode qui permet d’éviter un autre type de dictature, comme celui qu’on a parfois imposé en Amérique latine ou en Afrique, c’est-à-dire la forme de dictature qui a pour mission de maintenir aussi longtemps que possible un état de faiblesse au bon gré des instances mondialistes, qui en profitent.

 

Si les commandes allemandes diminuent, si aucune décision importante n’est prise et si la dette publique demeure trop élevée, la Belgique est évidemment candidate à la faillite étatique, au cas où certains groupes, dans les milieux ploutocratiques américains, auraient tout d’un coup l’idée de spéculer à ses dépens comme ce fut le cas pour la Grèce, le Portugal ou l’Irlande. Pour ces groupes, qui visent l’affaiblissement de l’Europe et de la zone euro dans son ensemble, ce serait une belle aubaine car ils ne frapperaient plus à la périphérie de l’Union cette fois, mais en son centre. On peut énoncer dès lors l’hypothèse que la mondialisation voulue par Roosevelt, son épouse et les cartels américains des années 30 et 40 permet certes la paix, une pax americana, mais quelle paix ? Une paix où divers « soft powers » peuvent neutraliser n’importe quel pays de la planète sans recours à la chose militaire. Nombreux sont donc ceux qui ont intérêt à perpétuer le blocage des institutions belges. Ainsi, chaque fois que l’on peut entrevoir des accords pointer à l’horizon, tout à coup, hop, l’un ou l’autre greluchon politicien soulève une nouvelle polémique et enraye à nouveau la machine. Olivier Maingain appartient à cette catégorie de politiciens bateleurs et irresponsables : nous avions déjà eu l’occasion de souligner l’incongruité de sa personne et celle de son parti. Dans le cas présent, depuis ses foucades dans le Soir des 20 et 22 juin 2011, il prend le deuxième parti francophone du royaume en otage. Au sein de l’architecture politique belge, les libéraux, avec qui Maingain et son FDF (« Front des Francophones ») forment un cartel à Bruxelles, font toujours face à un impératif majeur pour contrer les majorités absolues que détiennent les socialistes (alliés au CdH démocrate-chrétien dans le cadre du pôle de l’Olivier) : dégager une minorité suffisamment forte et chalengeuse dans le cadre de l’ex-Communauté française (et nouvelle Communauté Wallonie-Bruxelles).  Sinon, ils sont condamnés à une opposition stérile et de longue durée. L’apport en voix du FDF est donc nécessaire pour que le bloc libéral puisse faire face, en Wallonie et à Bruxelles, au puissant bloc socialiste ou au « pôle de l’Olivier ». La NVA de Bart de Wever est incontournable en Flandre : les libéraux, depuis la foucade de Maingain, sont dans l’impossibilité désormais de négocier avec la NVA et de contourner ainsi la majorité socialiste à Bruxelles et en Wallonie, en formant une majorité fédérale sans les socialistes. Et si de nouvelles élections avaient lieu, nous aurions grosso modo les mêmes scores pour la NVA en Flandre ou alors une légère baisse mais au profit des radicaux du Vlaams Belang, personae non gratae dans les hémicycles en vertu du fameux « cordon sanitaire » qui leur a été imposé depuis leurs premières percées électorales des années 90 du siècle dernier.

 

(Nouvelle donne depuis la rédaction de cet article : après l’échec des pourparlers entre De Wever, maître du jeu, et les libéraux de Charles Michel, suite au sabotage de Maingain, les négociations avec Elio di Rupo, chef de file des socialistes wallons ont à leur tour capoté, les 7 et 8 juillet 2011 : on ne pourra former ni une majorité de centre-droit ni une majorité de centre-gauche. En attendant, en Flandre, De Wever atteint 40% des intentions de vote dans les sondages).

 

Un Bruxelles islamo-socialiste ?

 

L’incident déclenché par Maingain aux dépens du Président Charles Michel du MR libéral, que prouve-t-il ? 1) qu’un blocage surgira toujours en cours de négociations, pour faire capoter celle-ci parce que, quelque part, il y aura à l’œuvre des forces étrangères et/ou occultes qui voudront maintenir cet échec qui arrange leurs calculs ; 2) que le Soir est bel et bien l’instance métapolitique qui orchestre toutes les faiblesses qui affectent le royaume et que son anti-flamandisme (quasi pathologique comme le dénonce la presse flamande) sert plusieurs maîtres extérieurs, dont le citoyen lambda ne soupçonne pas l’existence, car on ne l’a jamais éclairé : a) d’abord les instances américaines, téléguidées par de très efficaces services secrets faisant usage de toutes les roueries imaginées par le soft power, et prêtes à faire feu de tout bois pour affaiblir l’Europe, pourquoi pas en frappant le pays qui abrite ses principales institutions. Le Soir, rappelons-le, est le principal porte-voix en Belgique de la russophobie, de l’hostilité à l’Autriche ou à Poutine, du lobby pro-tchétchène, alors que nos approvisionnements énergétiques dépendent actuellement du bon fonctionnement du tandem gazier germano-russe, qui hérisse les atlantistes donc préoccupe les services spéciaux américains ; b) certains rêveurs parisiens, souverainistes ou autres, qui veulent avancer leurs pions imaginaires en direction de la Meuse et de la Moselle luxembourgeoise et palatine, en croyant ressusciter la « politique des réunions » de Louis XIV, réfutée en son temps par Pierre Paul Rubens et le Chanoine Pieter Stockmans. Dans un tel contexte, le FDF de Maingain, qui n’a d’électeurs qu’à Bruxelles et que dans les communes de la périphérie (arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde/BHV), fait de la capitale du royaume un boulet pour toutes les autres régions du pays, qu’elles soient flamandes ou wallonnes. Un tel destin de boulet n’est guère enviable pour une capitale. Celle-ci dégénère ainsi en un abcès inguérissable fiché dans le flanc des deux régions principales du pays, dans un contexte général et ancien où, déjà, la capitale n’a jamais été fort aimée.  A fortiori quand son idéologie dominante devient, par la masse migratoire installée en ses murs, une sorte d’ « islamo-socialisme », véhiculé par Philippe Moureaux, bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean et ponte prépondérant au sein du PS de la région de Bruxelles-Capitale. Cette nouvelle forme de socialisme, à connotations exotiques, est évidemment peu compatible avec les réflexes socialistes autochtones habituels que l’on retrouve surtout en Wallonie mais aussi en Flandre (à Gand notamment).

 

Pour bon nombre d’observateurs, la scission —ou l’implosion— est dès lors inévitable. Mais, alors, que faire de Bruxelles, des dix-neuf communes urbaines qui composent cette région ? La laisser tomber ? Impossible. En faire un district européen ? Mais l’Europe paiera-t-elle pour la masse immigrée sans emploi ou la refoulera-t-elle hypocritement vers les autres régions, par exemple en rendant, dans l’agglomération, le prix de la vie si cher que ces familles ne pourront plus y survivre ? La capitale du royaume, en l’état où elle se trouve, constitue déjà une gène pour la Flandre qui ne pourra la financer qu’au détriment d’investissements en Flandre même, notamment dans le domaine de l’emploi, à la traine depuis quelques années. En Wallonie aussi, tenir les communes bruxelloises budgétivores à bout de bras ruinerait tout projet raisonnable de maintenir le Hainaut à flot et de développer l’axe Namur/Arlon, pourtant très prometteur. La Wallonie, qui a vécu la tragédie de l’effondrement d’une identité industrielle originale, exprimée par l’art sculptural d’un Wasterlain ou d’un Meunier, a bien entendu intérêt à sortir le plus vite possible de l’impasse, en ne tablant que sur ses seules forces. Autres questions pendantes : le bloc des dix-neuf communes de la Région de Bruxelles Capitale se maintiendra-t-il ? Que vont décider à terme les communes à majorité autochtone où il fait encore bon vivre ? Vont-elles demander à être débarrassées des communes où règnent l’insécurité et le chaos ethnique ? Pour éventuellement être rattachées à la Flandre ou à la Wallonie ? 

 

La nouvelle donne linguistique

 

Pour réaliser ces projets d’investissements flamands ou wallons, le confédéralisme très avancé voire la scission se présentent aujourd’hui comme seules alternatives viables, alors que le contexte linguistique s’est légèrement transformé : 1) le français recule partout en Flandre au profit de l’anglais ; ce n’est pas dû à de la mauvaise volonté, c’est, à notre sens, la disparition générale du latin dans les curricula scolaires qui fait reculer le français partout en Europe (aux Pays-Bas, en Allemagne et en Grande-Bretagne) ; jadis, seuls les bons latinistes acquerraient une maîtrise exemplaire du français en sortant de leurs études secondaires. 2) Le néerlandais n’est pas en recul en Wallonie, contrairement à ce que l’on croit généralement en milieux nationalistes flamands. L’immersion linguistique dès la première année du secondaire est très populaire en Wallonie, surtout le long de la frontière linguistique dans les bourgades disposant de bons collèges ou dans les petites villes. Cette immersion est fort bien organisée par les directions et les pouvoirs organisateurs des écoles : ils recrutent très souvent des Flamands ou des citoyens néerlandais pour assurer en langue néerlandaise les cours d’histoire, de sciences et de géographie, outre le cours de néerlandais proprement dit, ce qui permet aux jeunes d’être immergés pendant dix heures par semaine dans la langue néerlandaise à un âge où la réceptivité linguistique et surtout lexicale est optimale. 177 écoles wallonnes pratiquent cette politique pour le néerlandais, 36 pour l’anglais et 6 pour l’allemand (le long des frontières allemande et luxembourgeoise). Les nationalistes flamands devraient avoir une oreille attentive, voire un regard fraternel pour ceux qui oeuvrent véritablement à la diffusion de la langue néerlandaise et à déconstruire tous les préjugés négatifs que des générations de sots ont attachés à la langue du nord du pays. 3) Beaucoup plus de Wallons qu’auparavant travaillent désormais en Flandre, dans de bons boulots. Les Flamands sont certes moins nombreux à travailler en Wallonie mais ceux qui y ont déniché un boulot, comme cette dame d’un restaurant populaire de notre bonne ville de Namur, s’y sentent bien « parce qu’on y est moins stressé »  (« minder stress »).

 

Ces trois remarques sur la nouvelle donne linguistique ne doivent pas servir à nos yeux, à justifier un néo-belgicisme, ou un « nouvel ordre de marche » à la Joris Van Severen, mais à éveiller un sentiment d’équité : l’autre n’est plus forcément perçu comme un « dangereux alien » mais comme un « partenaire différent, riche de sa différence ». Dans une telle perspective, Maingain, son parti et leurs obsessions apparaissent comme de pénibles anachronismes, portés par un électorat âgé et déphasé. Lors d’une fête du FDF, tenue sur une péniche amarrée le long du Canal à Bruxelles, un de nos observateurs discrets avait pu remarquer une majorité de vieux bavouilleux, devant qui se pavanait le Maingain. Le problème majeur est donc celui de Bruxelles, qui n’est plus en phase avec les autres régions du royaume, qui déguise ses anachronismes mentaux en « défense de la liberté des francophones ». En Wallonie, les régionalistes, qui ne veulent plus de la Communauté Wallonie/Bruxelles (ex Communauté française), sont en somme les représentants d’une certain raison politique et les alliés potentiels de la NVA, tout en ne niant pas les spécificités wallonnes au profit d’un compromis à la belge ou d’un belgicisme d’ancienne ou de nouvelle mouture.

 

Quel rayonnement possible pour la Wallonie ?

 

Reste à aborder la question du rayonnement de la Wallonie, moins repérable que celui de la Flandre à l’étranger. La Flandre a une identité suffisamment forte, surtout grâce à son incomparable patrimoine architectural et pictural, pour rayonner en tant que Flandre dans son environnement européen. La Wallonie possède aussi un patrimoine architectural et pictural incomparable mais il semble plus largement ignoré de nos voisins, rebutés par les chancres industriels, résidus d’une révolution industrielle qui appartient bel et bien au passé. La réponse que les régionalistes wallons conscients du boulet que représente désormais Bruxelles pour les deux autres régions du pays pourraient être de donner une dimension proprement wallonne à la romanité francophone de l’aire nord-est du parler d’oïl. Les pistes sont nombreuses : coupler la réalité historique (et donc nécessairement impériale/bourguignonne et sociale/syndicaliste) de la Wallonie aux espaces contigus du « Nord/Pas-de-Calais », de la Lorraine, voire au-delà même de l’espace d’oïl, en direction de la Suisse romande, de la Savoie et de la Franche-Comté de parlers franco-provençaux. Beaucoup de régions de France en ont assez de l’oblitération exagérée que leur imposent Paris et le centralisme. L’espace aujourd’hui hexagonal recèle de multiples identités en acte ou en jachère et, dès le début du 15ème siècle, en pleine épilogue de la guerre de Cent Ans, Armagnacs et Bourguignons suggéraient déjà des possibles différents pour ce que l’on appelle désormais l’ « espace gaulois ». L’historien Schnerb a magnifiquement mis en exergue l’idée bourguignonne. La personnalité de Louis XI, premier centraliste, a été analysée de manières différentes au cours de ces dernières décennies : après une hagiographie qui a fait date, celle de Murray, qui voyait en Louis XI le vrai fondateur de la France moderne, nous avons eu celle de Jacques Heers, peu flatteuse pour celui que les Bourguignons et nos ancêtres appelaient l’ « Universelle Aragne ».  En Wallonie, la littérature contemporaine possède deux joyaux sur le sujet : les ouvrages où Gaston Compère fait parler d’abord Charles le Téméraire (le « Hardi ») ensuite Louis XI. Dans le témoignage d’outre-tombe qu’énonce le Téméraire, nous décelons la nostalgie d’un projet inachevé. Dans le témoignage de Louis XI, nous décelons la satisfaction de la tâche accomplie. Mais cette tâche accomplie a légué un centralisme politique, sans la dimension culturelle et musicale des fastes de Bourgogne, un centralisme qui déçoit aujourd’hui et qui incite à découvrir, par une travail d’archéologie mentale, ce qui a été refoulé depuis l’œuvre d’unification et d’homogénéisation de l’ « Universelle Aragne ».

 

Reverdir la langue française

 

Ce travail d’archéologie s’accompagne, comme jadis chez les Félibriges provençaux, d’une volonté de retrouver des parlers vernaculaires et les idiotismes régionaux, non pas pour exalter le particulier en tant que tel, mais pour étoffer les langues d’oïl et d’oc par recours aux lexiques vernaculaires. Cet exercice s’avère particulièrement utile à une époque où le français recule, où les emprunts ne se font plus que par l’intermédiaire du franglais ou ne relèvent que de fabrications modernes biscornues. Dans son ouvrage remarquable sur les « linguicides », Jacques Olivier Grandjouan dénonce justement les journalistes, médiacrates ou traducteurs peu scrupuleux qui empruntent indûment à l’anglais, à l’américain ou au franglais, des tournures (syntaxiques et lexicales) ou des vocables qui ont pourtant des équivalents romans, stylistiquement plus corrects. Calques et emprunts défigurent la langue et le recours aux multiples formes de vernaculaire pourrait y remédier avec élégance. Ce serait là un projet identitaire formidable : recourir au vernaculaire pour transcender le vernaculaire pur et simple.

 

Le 19ème siècle avait connu des projets similaires en Belgique, où la langue romane devait se démarquer de Paris en optant pour des « éléments raciques » propres qui étaient souvent des calques malhabiles de germanismes issus des langues néerlandaises et allemande. On ne va pas troquer des calques franglais pour des calques « fralmands » ou « néerlançais ». On trouve de tels néerlandismes chez De Coster, où leur usage confine exceptionnellement au génie, ou encore chez Emile Verhaeren, où ils donnent à sa poésie une dimension charnelle et quasiment plastique qui demeure étonnante. Mais on ne saurait multiplier à l’infini cette technique littéraire. Les recours au vernaculaire ne peuvent se faire, à notre sens, qu’au sein d’un seul espace linguistique, celui de la germanité ou celui de la romanité.  Les locuteurs de langues ou de dialectes romans doivent emprunter aux autres langues ou dialectes romans, quitte, s’il le faut, à retrouver des germanismes romanisés remontant aux Francs, aux Alamans ou aux Burgondes, comme il en existe d’ailleurs dans notre français officiel (haïr, héraut, heaume, thorpe, maréchal, bedot, esquif, etc.).

 

Le projet bourguignon, plus ouvert sur l’Europe centrale et sur l’espace de la Mer du Nord (Angleterre et Scandinavie) au 15ème siècle que le projet armagnac, se concrétisera en une idée européenne avant la lettre par la « Grande Alliance » entre Habsbourg et Bourgogne (le mariage de Marie de Bourgogne avec Maximilien de Habsbourg) puis par la « Grande Alianza » entre Habsbourg/Bourgogne et Castille/Aragon (le mariage de Philippe le Beau et Juana la Loca). Le projet bourguignon débouche sur l’idée européenne traditionnelle (et non moderne). Le projet armagnac débouche sur le repli sur l’Etat-Nation. Le projet bourguignon fédère les identités locales ; le projet armagnac les oblitère. C’est pourquoi nous trouvons en France, aujourd’hui plus encore qu’hier, un mouvement sous-jacent d’adhésion et d’engouement pour les terroirs charnels, notamment chez des auteurs comme Jean Giono, Henri Vincenot, Marcel Pagnol, René Thomasset, Marc Augier dit « Saint-Loup » ou Jean Mabire, sans compter les innombrables auteurs qui écrivent des romans ou retranscrivent des récits propres à leur région. Les œuvres de Giono et de Pagnol ont été transposées en films de grande qualité. On songe surtout au « Hussard sur le toit » de Giono ou à « Manon des sources » de Pagnol, avec Emmanuelle Béart dans le rôle de Manon, où, un moment, elle danse nue en pleine nature, avec une grâce sans pareil. La littérature ruraliste est abondante en France aujourd’hui, bien qu’il faille, dans cette abondance, trier le bon grain de l’ivraie. Le cinéma wallon s’est fait une spécialité de croquer les drames sociaux depuis les années 30. Cela a donné des œuvres de génie mais il serait bientôt utile d’exploiter d’autres filons.

 

Les novlangues n’ont pas d’arrière-fond vernaculaire

 

Mais quel pourrait bien être l’utilité de ce recours au vernaculaire pour étoffer le français, langue en recul dans les établissement d’enseignement, partout en Europe ? Tout centralisme culturel facilite les opérations des soft powers étrangers. La sphère médiatique est plus aisément investie, si elle a été au préalable homogénéisée par une langue fermée sur elle-même, ne recourant plus à son fond vernaculaire. Un projet de subversion fondamental comme celui de la « nouvelle philosophie » n’aurait pas été possible dans un espace culturel plus pluriel et plus vivant : les novlangues, pour se maintenir et imposer leurs répétitions inlassables, ont besoin d’un espace qui a été au préalable balisé, épuré, sans plus aucun recours possible à un « reverdissement » par la langue spontanée du peuple, qui se gausse de la langue figée des clercs et la brocarde (cf. Mikhail Baktine, spécialiste russe de Rabelais). En Belgique, le Soir, qui ne s’ouvre jamais au vernaculaire et abhorre ce qui relève d’une Flandre jugée telle, est précisément la gazette qui reproduit tous les poncifs de la langue des clercs, du « politiquement correct » et de la novlangue actuelle (fabriquée par les agences médiatiques américaines et relayée par les officines de la « nouvelle philosophie » à Paris). Heureusement, son lectorat fond comme neige au soleil : des 329.000 lecteurs qu’il comptait pendant la seconde guerre mondiale, quand Hergé y publiait les aventures de Tintin, il ne lui en reste plus que 80.000 disent les statistiques (et 62.000 disent les « méchantes langues », heureuses de voir disparaître ce chancre, cette tumeur, dans le désintérêt général).

 

Grande Néerlande ou rapports normaux avec les Pays-Bas ?

 

Le projet bourguignon n’a jamais séduit les Flamands. Il n’a jamais été inclus dans leur mythologie nationale. L’écrivain condrusien Gaston Compère, et avant lui d’autres auteurs wallons séduits par Philippe le Bon et Charles le Téméraire, reprochent aux Flamands d’avoir fait le jeu de la France, de Louis XI et de François I en se révoltant contre les Ducs ou contre Charles-Quint. Compère adresse les mêmes reproches aux villes d’Alsace : d’avoir cultivé un particularisme urbain sans vision d’envergure contre un grand projet lotharingien qui aurait pu consolider l’Europe. Par ailleurs, l’histoire récente du mouvement flamand a été tiraillée entre partisans d’un projet grand néerlandais et partisans d’une Flandre indépendante seule, sans fusion avec le voisin du Nord. Les frères De Wever, aujourd’hui, critiquent les projets grands néerlandais, dérivés des idées lancées par Joris van Severen dans les années 20 et 30 du 20ème siècle, en les posant comme « irréalistes » et « fascisants » (on ne voit quel « fascisme », pourtant, transparaîtrait dans les réalisations du projet Benelux). La querelle des historiographies n’est donc pas simple à mettre en cartes dans l’espace belge. Quoi qu’il en soit, des liens privilégiés avec les Pays-Bas sont nécessaires pour les raisons suivantes : 1) les liens culturels et littéraires entre la Flandre et les Pays-Bas ne peuvent plus être niés, de même que les acquis historiques, économiques et politiques du Benelux ; 2) les provinces néerlandaises du Brabant septentrional, du Limbourg  et de la Zélande sont géographiquement, sentimentalement, religieusement (forte dominante catholique) très proches des provinces flamandes limitrophes, tandis que les zones d’urbanisation très dense du Randstad hollandais déplaisent, car il y règne une culture calviniste ou post-calviniste permissive que ne connaît guère la Flandre. 3) La Wallonie est liée aux Pays-Bas par l’artère mosane ; Liège est effectivement un port de mer via le Canal Albert qui mène à Anvers et via la Meuse qui mène à Rotterdam. 4) La Flandre, les Pays-Bas dans leur ensemble et la Wallonie sont liées étroitement, sur le plan économique surtout, à la Rhénanie du Nord/Westphalie. La Wallonie, surtout sa part ardennaise et luxembourgeoise est, de surcroît, liée à la Rhénanie/Palatinat. Cette dynamique féconde, qui a même permis de parler d’une adhésion future de la Rhénanie du Nord/Westphalie au Benelux, pourrait à terme englober la Lorraine et l’Alsace. Il serait fondamentalement idiot de nier ces dynamiques et de ne pas y participer ou de développer des archaïsmes qui empêcheraient une adhésion pleine et entière des âmes, des cœurs et des intelligences pragmatiques aux projets qui naîtraient au sein de cette synergie transfrontalière, où se télescopent trois langues. 5) Les querelles belgo-belges masquent généralement le seul projet qui a fonctionné dans la région au-delà des clivages linguistiques : l’Euro-Région, qui regroupe la province néerlandaise du Limbourg (autour de Maastricht), la province flamande du Limbourg, la province wallonne de Liège, la Communauté germanophone de Belgique, le Grand-Duché du Luxembourg et les Kreise d’Aix-la-Chapelle et de Düren en Rhénanie du Nord/Palatinat.

 

De Frédéric III au Zollverein

 

Certains patriotes allemands s’inquiètent de cette évolution : ils craignent de voir les provinces occidentales de l’ensemble allemand actuel se fondre dans une entité sans substance identitaire, de type eurocratique. On peut comprendre cette inquiétude. Il convient toutefois de leur rappeler que l’idée d’un « Zollverein », d’une union douanière, a précédé le nationalisme proprement dit en Allemagne. Il s’agissait de reconstituer un « baldaquin » économique pour remplacer le baldaquin impérial, après l’autodissolution du Saint Empire à l’époque des grandes victoires napoléoniennes. La province belge du Luxembourg, le Grand-Duché et les deux provinces du Limbourg ont fait partie, à un moment ou à un autre, du Zollverein, tant et si bien que l’hymne national allemand parle d’unité de la Meuse au Memel. On ne peut parler de Meuse que si ce fleuve a formé une frontière occidentale : c’était celle du Zollverein quand le Limbourg actuellement néerlandais en faisait partie. Ensuite, il y aurait lieu de reconstituer une Mitteleuropa tout entière sur base d’une sorte de nouveau Zollverein. L’historien se souviendra d’un mémoire rédigé pour l’Empereur Frédéric III au 15ème siècle. Il avait été rédigé par Aeneas Silvius Piccolomini, futur pape Pie II,  érudit italien qui avait retrouvé le manuscrit de Tacite sur la Germania antique. Pour l’Empereur Frédéric III, le futur Pie II rappelait que le Saint Empire devait sa solidité à la Bohème (l’héritage des Bohème/Luxembourg) et à l’espace brabançon (le bassin de l’Escaut à l’est de ce fleuve flamand, jusqu’à la Meuse, avec pour pièce centrale la riche « Hasbania » des Carolingiens, la Hesbaye, le Haspengouw). Ce rapport a été rédigé à l’époque du grand projet bourguignon et a probablement induit le vieil Empereur méfiant à consentir au mariage de son fils Maximilien I avec la Duchesse Marie de Bourgogne, assaillie par le Roi de France. Frédéric III, déjà maître des terres de Bohème, se dotait de cet espace brabançon, s’offrant du même coup une fenêtre sur la Mer du Nord et un accès au commerce maritime par cabotage avec l’Espagne et le Portugal. Le projet avait reçu l’aval de Marguerite d’York, veuve de Charles le Téméraire et belle-mère de la jeune Marie. A méditer en nos jours, où les fleurons de l’industrie automobile britannique, comme Bentley et la fameuse Mini, sont passés en des mains bavaroises, en l’occurrence BMW, qui loue les services d’un « designer » flamand, celui-là même qui avait dessiné les carrosseries de Skoda pour le compte de Volkswagen. Ce concurrent des grands Italiens que furent Ghia et Pininfarina a notamment dessiné la belle carrosserie de la Bentley, empruntée par Elizabeth II pour se rendre au mariage de Kate et William.

 

Quelques suggestions pour le nouveau rédacteur en chef du « Soir »

 

L’espace scaldien-mosan a donc un avenir, indépendamment d’un personnel politique wallon ou flamand qui ne vaut rien, qui ne représente que l’écume du peuple. Les hommes et les femmes de valeur oeuvrent ici et partout mais dans des espaces non politisés. Mis à part quelques figures un peu grotesques du showbiz ou quelques artistes déjantés, le Soir ne parle jamais des réussites réelles. La clique à Maingain ne s’intéresse pas davantage à ces réalisations substantielles, tout occupée qu’elle est à ses intrigues clochemerlesques. Les chancres bruxellois que sont le Soir et le FDF ne nous permettent pas de nous ouvrir avec enthousiasme et passion à toutes ces nouveautés potentielles, auxquelles pourraient participer les jeunes Wallons qui ont fait, pendant toutes leurs études secondaires, l’expérience de l’immersion. Le temps des crétins et des zozos, des crapules et des pourris, pourrait bien prendre fin dès l’avènement sur la scène politique de jeunes loups, « ex immergés ». Mais leur laissera-t-on la bride sur le cou ou les forcera-t-on à émigrer pour perpétuer ad infinitum le glauque marais de notre politique politicienne ? L’espace scaldien et mosan produit d’innombrables sagas personnelles, des « vitae » pour paraphraser Hannah Arendt, lectrice plus qu’attentive du philosophe de l’authenticité existentielle, Martin Heidegger. Pour échapper à l’inexorable faillite qui le guette, le Soir pourrait, par exemple, publier des entretiens avec nos grands universitaires qui oeuvrent en médecine notamment ou avec le « designer » flamand qui dessine les carrosseries des Bentley ou avec les Muvrini corses (pour faire découvrir un fleuron de la plus belle musique vernaculaire), avec des juristes de Suisse romande pour apprendre comment fonctionne un véritable fédéralisme, avec les producteurs jurassiens de ce délicieux fromage local qu’est la cancoillotte, avec les animateurs de l’Euro-Regio ou du carnaval de Malmédy, avec les protagonistes de l’affaire Sarrazin en Allemagne ou du débat lancé sur l’islam par les auteurs flamand Sam et Wim van Rooy. Les thèmes intéressants sont légion. Ils n’appartiennent cependant pas au « politically correct », du moins au sens très restrictif où l’entendent les sycophantes du Soir. Mais leur exploitation rédactionnelle serait de l’air frais. Enfin.

 

Car ce n’est pas tant d’un gouvernement dont nous avons besoin. Ce serait de toutes les façons un gouvernement de loques, de corrompus, de crapules et d’idiots. Nous avons besoin d’air frais pour dissiper les miasmes dont nous crevons.

 

dimanche, 10 juillet 2011

Links van de arbeid, rechts van de moraal: manifest voor een alternatief nationalisme

Links van de arbeid, rechts van de moraal: manifest voor een alternatief nationalisme

Thierry Vanroy

Ex: http://watjezegtbenjezelf.wordpress.com/

dyn001_original_282_355_jpeg__2bbd80e3096f479d032d92af1e846011.jpgZoals beloofd zou ik een artikel schrijven over ‘mijn’ nationalisme. Flink wat denkwerk is hier overheen gegaan en de ambities zijn enigszins verlegd naar een persoonlijk manifest. Met excuses voor de lengte en op het risico af mijzelf onherroepelijk controversieel te maken, hoop ik hier desalniettemin een lans mee te breken. Geen betere plaats dan WJZBJZ voor een dergelijke tekst te lanceren, lijkt mij alleszins.

***

“But, if constructing the future and settling everything for all times are not our affair, it is all the more clear what we have to accomplish at present: I am referring to ruthless criticism of all that exists, ruthless both in the sense of not being afraid of the results it arrives at and in the sense of being just as little afraid of conflict with the powers that be.”

Karl Marx – Deutsch-Französische Jahrbücher, 1943

I. Het mondialisme

Laat ons het verhaal beginnen bij de alombekende links/rechts tegenstelling. Aan de rechterzijde vinden we twee groepen, ‘rechts’ van de moraliteit van waarden (traditioneel, integralistisch…) en ‘rechts’ van de immoraliteit van liberalisme (winst boven alles, asociaal, decadent…). Wat daar zo potsierlijk aan is, is dat zij een monsterverbond sluiten tegen ‘links’. En wat al even potsierlijk is, ‘links’ sluit exact hetzelfde monsterverbond tegen ‘rechts’. Potsierlijk, omdat het resultaat hoe dan ook de overwinning is voor het onderliggend verbond van financieel en supranationaal rechts (supranationale instellingen, dictatuur van het geld) en liberaal en supranationaal links (‘antifascisme’, ‘antiracisme’, dictatuur van de moraal). Dit verbond is een systeem, dat een agenda genaamd ‘mondialisme’ vervult. (Niet mondialisering overigens, dat is een materiële en immateriële uitwisseling als gevolg van technologische vooruitgang, het is niet mogelijk en zeker niet wenselijk daar tegenin te gaan.)

De enige manier om uit dit mondialisme te stappen, is door een nieuw systeem, een nationaal verbond van links van de arbeid en rechts van de waarden. Dit nationalisme (in de zin van niet-mondialisme), is dus gelanceerd vanuit een objectieve systeemanalyse, in tegenstelling tot de meer courante emotionele dwaalsporen. Men kan het ook patriottisme noemen, of gewoon revolutionair, maar dat is semantiek. Daarmee begrijpt men mondialisme nog niet, noch de concrete invulling van dat nationalisme (de maatschappijvisie). Daarom moet eerst de psychologie van het mondialisme duidelijk worden.

Wat volgt zijn enkele verklarende fundamenten, bewust essayistisch om een vermoeiende aaneenschakeling aan becijferde feiten en bevleugelde citaten te vermijden. Dit betekent echter niet dat de auteur een einzelgänger is die denkt het warme water uitgevonden te hebben, vanzelfsprekend kan hier de nodige ruchtbaarheid aan gegeven worden en vindt dit de nodige raakvlakken met de stromingen in de onderbuik van de maatschappij.

Schizofrenie van links

De schizofrenie van links is tweeledig. Ten eerste, een trotskistisch misprijzen van de autochtoon, anderzijds de immigrant hooguit stiefmoederlijk behandelen (racisme van links) omwille van diezelfde ideologie. Ten tweede, enerzijds ‘solidariteit’, anderzijds pro-immigratie, terwijl immigratie een antisolidair economisch fenomeen is. Belangrijk is dan ook een onderscheid te maken tussen immigratie en diversiteit, een nefaste verwarring vandaag de dag.

Immigratie bijt in de hand die hem voedt. Het door immigratie gecreëerde arbeiderssurplus en de welvaartstaat sluiten elkander uit. Dit niet omwille van een (nietbestaande) islamisering of gettoïsering, maar vanwege de eenvoudige logica dat immigratie een druk op de lonen en sociale zekerheid legt en de concurrentie op de arbeidsmarkt verhoogt. Dit is de agenda van economische immigratie (is er een andere vorm?) en dit raakt dus óók de ‘oude’ immigrant. Daarom dat diversiteit (komt later aan bod) hier los van staat.

Deze schizofrenie heeft van links de nuttige idioten van het mondialisme gemaakt. Zij verdelen de gemeenschappen, ook de allochtone, in dienst van sociale fragmentering. Zo zal je hen moslima’s zien recupereren via een reactionair feminisme in de naam van emancipatie, wat de uitgesloten moslims dan weer aanzet tot een al even reactionair machogedrag.

Stelling: Het antwoord van links strookt niet met de economische en maatschappelijke realiteit.

Het individu en de illusie van verdraagzamen tegen onverdraagzamen

Maken we twee veralgemeniseringen, je hebt enerzijds de burgerlijke wereldverbeteraar, een vriendelijk, verdraagzaam schepsel, maar een dat tegelijk zelfbevredigend is, met een onuitstaanbare pretentie. Anderzijds heb je diens alterego, die prat gaat op welk logo waar hangt en wat welk kleurtje draagt. Die zich openlijk – met wisselende subtiliteit – ergert aan k*tmarokkanen & theedoeken of (respectievelijk) blonde hoeren & haakneuzen. En zich zo de rol van ambassadeur der ‘Nederlandse identiteit’ of (respectievelijk) de ‘Marokkaanse/… identiteit’ aanmeet.

Hoewel twee individuen elkanders beste vriend kunnen zijn, zullen zij op communautaristisch (‘hokjes’) niveau elkaar verraden. Dat is de schizofrene situatie waar we toe aangezet worden. En men zal het niet snel van zichzelf willen toegeven, maar ondanks dat Henk en Fatima als werkcollega’s een goede synergie maken, behoren zij als individuen tot twee gemeenschappen (‘netwerken’) die tegenover elkander gepolariseerd worden, ook als Henk wereldverbeteraar is.

En daarmee wordt meteen aangetoond dat ‘tegen hokjesdenken zijn’, identiteit ontkennen en met ‘verdraagzaamheid’ te koop lopen mooie intenties zijn, maar het individu atomiseren en hem zo de kracht ontnemen te denken, te voelen en te reageren.

Stelling: De enige twee officieel erkende gemeenschappen, de natie en het individu, zijn tegelijk de enige die vandaag niet bestaan. De natie omdat het niet een verbond van nationale netwerken is, het individu omdat het zonder banden, zonder netwerk, geneutraliseerd is.

Communautarisme: infantilisering van de identiteit

Communautarisme (in de Franstalige zin, zie verder) is typerend voor de infantilisering van de massa, die via deze praktijken verder in het mondialisme geduwd wordt. Wij fragmenteren ons immers steeds verder in uitgekristalliseerde identiteiten op basis van symbolen en uiterlijkheden. Dit zijn oppervlakkigheden zonder diepgang, op basis van urbane/exotische/historische/… (schrappen wat niet past) folklore, verhuld onder het mom van (een beeld van) wereldburgerschap/traditie/uniek zijn… (opnieuw, schrappen wat niet past).

Het mondialisme heeft dit nodig. Identiteiten moeten oppervlakkig zijn, fragiel, en zeker niet integralistisch (lees: jezelf serieus nemen). En zo is er eigenlijk weinig verschil tussen de nostalgische impulsen van de identitair en de progressieve impulsen van de wereldburger. Zoals pornografische impulsen staan tegenover het geslacht voortzetten, zo staat couscous tegenover wereldburgers, zo staat varkensvlees tegenover identitairen.

Zo staat populisme tegenover (antimondialistisch) nationalisme.

Stelling: De oppervlakkige fragmentering van gemeenschappen leidt tot het inruilen van de wil door impulsieve verlangens, wat voornamelijk het consumentisme in de hand werkt. Geen enkel product van het mondialisme kan zo ingaan tegen haar schepper.

Antifascisme: indoctrinatie en chantage

Antifascisme zonder fascisten, dat op de spoken van de Tweede Wereldoorlog teert en in feite het monsterverbond tussen communisten (thans politiek geliquideerd en overgenomen door manisch trotskisme) en liberalen bestendigt. Reductio ad hitlerum, waarbij de gaskamers de plaats van Jezus Christus moeten innemen. Dat er een zekere bescherming mag zijn voor een groep die historisch onderdrukt is geweest, akkoord. Maar dat zij de Holocaust als voorwendsel misbruiken voor zelf een pertinent racistisch beleid te voeren, dat is het summum van perversie. En deze perversie is endemisch geworden, daar het ons chanteert tot een keuze te maken tussen mondialisme en Auschwitz. Een keuze die niet in vraag mag worden gesteld, maar evenwel geen steek houdt.

Stelling: Antifascisme is een instrument van de mondialistische indoctrinatie die, ondanks dat de economische feiten op tafel liggen, de electorale macht in handen van supranationale belangen gegijzeld houdt. Dit is de dictatuur van het kapitaal door valse moraliteit, dat de ware exploitatie en proletarisatie van de bevolking betekent in de 21ste eeuw.

Antiracisme: de diversiteitsleugen

Antiracisme zonder racisten en populisme zonder populus (volk), zij zwengelen de etno-religieuze spanningen aan door de maatschappelijke problemen te etniciseren. Blank tegen bruin, zelfs al zitten zij beiden onderaan de sociale ladder. Een antiracistische haat die tot racistische haat leidt, daar de ‘blanke’ zich onrecht aangedaan voelt en de ‘kleurling’ in de ‘blanke’ de eeuwige onderdrukker ziet. De strijd van de nationale arbeid tegen het mondiale kapitaal gaat in deze constructie verloren aan beide kanten.

Hieruit ontspringt dan ook een nieuwe vorm van racialisme, de mixologie. Dit is geen vermenging van het beste van twee werelden, dit is de vernietiging van alle culturele barrières door een geforceerde melting pot, opnieuw een product van het mondialisme. Dit is het echte kolonialisme, het mondialisme koloniseert iedereen. Wie nu overigens denkt dat men racist is door anti-antiracistisch te zijn, die heeft niet goed gelezen. Antiracisme is niet tegen racisme zijn, het is een autoritaire visie van wat racisme is en hoe we het zouden moeten bestrijden, ten koste van onszelf. Antiracisme is racistisch!

Ditzelfde antiracisme ligt ook aan de basis van het bovenvermelde communautarisme, het is de verantwoording voor een beleid waarin zichtbare ‘minderheden’ gepromoot worden (vrouwen, jongeren, holebi’s…), maar enkel om ze compatibel aan het mondialisme te maken. Is er immers een reden dat financiële en politieke steun uit moet gaan naar groepen die zich als ‘emanciperend’ neerzetten, terwijl zij overduidelijk niét als legitieme vertegenwoordigers kunnen worden beschouwd? Bijvoorbeeld, zijn de deelnemers aan de Gay Pride parades representatief voor de gewone, geïsoleerde holebi’s van middelbare leeftijd met vaak financiële en psychologische problemen omwille van hun geaardheid?

Stelling: Het antiracisme en het populisme creëren identiteiten compatibel aan het mondialisme, dienstnegers (van alle rassen en overtuigingen) om etnoreligieuze spanningen in tijden van crisis aan te zwengelen en zo te verbergen dat wij allemaal gelijk zijn in de miserie! Diversiteit is een constructie die valse identiteiten voortbrengt, opdat er een morele dwang ontstaat deze te erkennen en goed te keuren. Het is kortzichtig ons te laten misleiden in de naam van zowel verdraagzaamheid als onverdraagzaamheid, men moet de zaken kunnen zien zoals ze zijn.

Anti-islamisme

Uit het antiracisme is ook het anti-islamisme ontstaan. De politieke agenda van de islamofobie, het is een georchestreerde stigmatisering van moslims voor al onze sociale problemen aan te wijten. De legitieme sociale frustraties, die niets met religie te maken hebben, worden zo door de islamitische bliksemafleider ontladen. Tegelijk wordt de immigrant met de islam vereenzelvigd (en vice versa), daar standpunten tegen de islam gedoogd worden, maar niet zo tegen immigratie (opnieuw, aan de basis een economisch fenomeen). Islamofobie is de nieuwe politieke correctheid.

Stelling: Men zegt moslim, men denkt jood.

II. Nationalisme

Links van de arbeid, de sociale strijd, komt op dit moment niet overeen met het nationaal project. Rechts van de waarden, de moraal, evenmin. Het is echter een objectieve vaststelling dat de twee altijd samen zijn gegaan met nationale soevereiniteit. Dit is een historisch feit, de enige Internationale die ooit duurzaam heeft gewerkt, is die van het mondialisme.

Als er echter over nationalisme gesproken wordt, dan komen we in de eerste plaats zaken als ‘identiteit’, ‘cultuur’ en ‘geschiedenis’ tegen. En dan nog vooral het bekende adagium “nationalisme sluit uit”. De vraag is echter, wie sluit uit? Een makkelijk antwoord is dat nationalisme alleen kan bestaan door liefde voor de natie, niet door haat en wantrouwen vanuit de natie.

Maar toch moet ook hier een achterliggende psychologie opgehelderd worden, waarmee we abstractie maken van de natie in haar huidige (illusionaire) vorm.

Het bevrijden van het individu

Zonder in de eerste plaats de rol van het mondialisme te erkennen, blijven wij verdeeld en overheerst worden. Dan blijven wij trappen in de bovenbeschreven vallen, de valse debatten en uiteindelijk zullen wij allemaal vertrappeld worden onder de financiële voet van het mondialisme. Het geatomiseerde individu moet in de eerste plaats ontsnappen aan het mondialisme door te herbronnen in zijn banden, in netwerken die niet te integreren zijn in het mondialisme. Hij moet zijn authenticiteit terugvinden, want het zijn de authentieke netwerken die de natie kunnen (!) uitmaken. Door vrijwillig te verwortelen in de natie, aanvaardt men een zeker determinisme, namelijk dat er een collectief is, een idee waarbinnen de opeenvolgende generaties vorm geven aan de natie door het meedragen van de nationale totaliteit.

De natie is een levende traditie en een sociale organisatie. Geen atomisering in het mondialisme, geen romantische droom van een (polemische) volkscultuur, maar een interne differentiatie met nationale eenheid en continuïteit.

Het volk, het collectief dat de natie constitueert, zijn de productieve klassen (links) die zich met de natie identificeren (rechts), de synthese van links van de arbeid en rechts van de moraal. De nationalist is dan ook hij die in het aanzicht van het mondialisme de slagkracht terugvindt door herbronning. Door de bewuste verworteling van zijn authenticiteit met wat de totaliteit van de natie is, inclusief het verleden, kan hij zich als de legitieme (constant evoluerende) voortzetting van elke generatie beschouwen.

Trekken we dit door naar de politiek, dan is de voorwaarde om aan mondialisme te ontsnappen een sociale beweging, die vandaag enkel nationalistisch kan zijn. Een nationalisme, waarin elk aspect van de natie als vertakking moet worden gezien en beperkt door grenzen. Beperkt, om niet misleid te worden tot schatplichtig te zijn aan de fictie van een ‘humaan’ (bedrieglijk) mondialisme, aan het voorwendsel van een ‘christelijk’ (blank) Europa, aan de leugen van een ‘beschaafd’ (veramerikaniseerd) Westen. Zelfs al zitten hier louter goede bedoelingen achter, misleiding is altijd gebouwd geweest op goede bedoelingen.

Wat voor concrete vorm het toekomstig maatschappelijk project krijgt, dat is nu alleszins niet aan de orde. Een nationale identiteit moet uit de nationale netwerken ontstaan, vanwege identitaire pretentie (= geloven dat dit collectief vandaag nog zou bestaan) omgekeerd redeneren is inderdaad een nationalisme dat uitsluit. Het volk moet terug materialiseren en mobiliseren voor de verzoening tussen links van de arbeid en rechts van de moraal, daar volgt uiteindelijk vanzelf een eigenheid uit. Maar dit determinisme aanvaarden, betekent ook dat de deelnemers handelen in de geest van de totaliteit van de natie. Het is geen assimilatie, maar ook geen biologische oorlogsvoering tegen ‘de anderen’. Deze angstbeelden moeten juist overstegen worden.

Stelling: Nationalisme is het geatomiseerde individu via diens geneutraliseerde netwerken terug kracht geven, inclusief politieke slagkracht, door de integratie in het collectief, de natie. Politiek staat hier een nieuwe sociale en economische logica centraal, maar de eerste stap zal liggen in de verzoening met authentieke netwerken.

Het bevrijden van de allochtoon

Het is een spijtige zaak dat de massale immigratie ons met grote allochtone gemeenschappen (ook netwerken) heeft opgezadeld, waarbij we moeten erkennen dat er niet de wil, de mogelijkheid of zelfs maar de wenselijkheid bestaat om deze integraal op te nemen in een nationaal project. En hoewel diversiteit een illusie is en “aanpassen of opkrassen” een vernederende en polariserende stellingname, valt de bijzondere situatie niet te ontkennen. Een alternatieve aanpak dringt zich op.

Een begin zou zijn de multiculturele realiteit zoals deze nu is te erkennen, maar niet te aanvaarden. Maar al te vaak veinst men de verontwaardiging, alsof getto’s zoals Slotervaart en Borgerhout uit het niets ontstaan. Veel allochtone gemeenschappen hebben zich vrijwillig in wijken gesegregeerd, vanwege socio-economische achterstelling, maar ook om de eigenheid tegen het mondialisme te beschermen door hun eigen sociale controle op te kunnen leggen. Hoewel natuurlijk niet in zoveel woorden.

Of het voor hen werkt, dat is een andere zaak. Laten we de Marokkaanse moslimgemeenschap als voorbeeld nemen. Je had in de eerste plaats de oude generaties, maatschappelijk gemarginaliseerd in een derderangspositie, een ingesteldheid die zij op de huidige generaties hebben doorgegeven. De nieuwe generaties hebben het nu moeilijk met dit slachtoffercomplex, aangezwengeld door humanisme aan de ene kant en anti-islamitische provocaties aan de andere kant. Deze zijn bovendien op te splitsen in twee groepen. Zij die zich productief opgesteld hebben, naar school gaan en zelfs ondernemen. En die daarbij een uitweg voor dit complex in hun geloof zoeken. En dan zijn er diegenen die hier linea recta tegenover staan, die ofwel de Amerikaanse gettocultuur uitdragen, ofwel in het reactionaire salafisme duiken. Beiden ontstaan uit wraakgevoelens tegenover de onderdrukkende autochtoon, die thans nooit in hun leven onderdrukkend is geweest.

Een doorsnee autochtoon zal het niet graag erkennen (daar ofwel tegen links ofwel tegen rechts), maar de eerste groep behelst het concept van links van de arbeid en rechts van de moraal. Enerzijds beklimmen zij op eigen kracht de sociale ladder, anderzijds zijn zij aan Mei’68 ontsnapt en dus onaangepast aan het mondialisme. De tweede groep, vaak onterecht “moslimtuig” genoemd, zijn juist het product van het mondialisme. Het is de 16-jarige möchtegern-gangster met Tony Montana shirt en blingbling. Op zijn 26ste eindigt dit geval steevast als putjesschepper met een jong gezin ten laste omwille van een keer te veel onbeschermde seks. Wat heeft deze identiteit hem opgeleverd, behalve de designatie ‘k*tmarokkaan’ of ‘k*nkermoslim’, terwijl hij bezwaarlijk Marokkaans of islamitisch geleefd heeft? En er is een grote kans dat deze vervolgens nogmaals in de verkeerde kringen terecht komt.

Nu kunnen autochtonen oneindig lange discussies starten over de mogelijkheid een deel van die eerste groep allochtonen op te nemen in het nationale collectief. De discussie is echter relatief zinloos, gezien de huidige ‘nationale waarden’ (die men dan zou moeten onderschrijven), gepolitiseerd zijn. Beïnvloed door politieke correctheid, dan wel incorrectheid, ze zijn sowieso contraproductief voor een nationaal project, daar nooit authentiek. In de plaats van door de mensen zelf ingegeven, liggen hier supranationale invloeden aan de basis, economische (kapitalisme), maar ook ideologische (liberalisme).

Om nationaal herstel te laten primeren, zullen de netwerken hun kracht moeten terugvinden. Of hier dan ook nieuwe zuilen uit kunnen ontstaan, die oprecht meewerken aan nieuw nationaal project, bijvoorbeeld een nationale islam, is daarom niet aan de autochtoon (of niet-moslim) om te bewijzen. Zeker niet via de contraproductieve en denigrerende integratieprojecten van het mondialisme, dat enkel de verdere sociale fragmentering en de castratie van de allochtone netwerken tot doel heeft. Maar ook niet door elk beleid af te wijzen, zoals nu in Nederland, wat tot de neutralisering (humanisme) van hun identiteit zal leiden door buitenpolitieke invloeden. Het resultaat is in weze hetzelfde.

Hier ligt dan ook een compromisloze mentaliteit aan de basis: de weg vrijmaken voor het herstel van authentieke netwerken, welke dan ook, door ze te erkennen en te ondersteunen in hun eigenheid.

Er zijn genoeg bedenkingen bij te maken in welke mate netwerken compatibel zijn, maar dat het debat begint bij een intentieverklaring van allochtonen zelf, dat zou een correcte reactie zijn op de politiek van een Wilders, Dewinter… én de andere grote politieke partijen. Er zijn onder allochtonen (vooral moslims) immers meer collaborateurs dan fundamentalisten. Het wordt tijd dat men zich niet meer voor de kar laat spannen.

Alleszins verandert het antwoord niets aan de oplossing, ongeacht of men nu vrijwillig kiest mee te gaan in een antimondialistisch nationalisme of vrijwillig kiest bij een antimondialistische allochtone identiteit te blijven. En ongeacht welk percentage wat kiest. Als we niet willen verdrinken in de etnoculturele polarisering, moeten we de objectieve deneutralisering van het individu en de strijd tegen het mondialisme centraal stellen.

Willen allochtone gemeenschappen geen deel uitmaken van de natie, dat er dan een concessie gemaakt wordt. Dat deze op vrijwillige basis gemeenschapsautonomie mogen opnemen (de gemeenschappen zijn er al, een kwestie van erkennen dus) en dat zij niet meer misbruikt worden voor de agenda van het mondialisme. Dat er verder begrip voor deze keuze (deze eigenheid) is, zodat we de geconstrueerde tegenstellingen kunnen overstijgen. En dat de deur opengehouden wordt voor uiteindelijk een vrijwillige terugkeer in samenspraak met alle betrokkenen, inclusief de landen van herkomst, inclusief zij die vrijwillig blijven.

Daar zit tevens een belangrijke economische logica achter, maar dat zou de hier uitgeschreven visie van een vrijwillige ‘Choice of Civilizations’ in de plaats van een ‘Clash of Civilizations’ overschaduwen. De economische analyse moet niet de compromisloze steun aan het sociale herstel verhinderen.

Laten we de boodschap positief houden. Laten we de multiculturele realiteit erkennen, maar laten we haar incalculeren in het antimondialisme. Onder dwang assimileren (of deporteren) is een product van het mondialisme, pestwetten tegen de culturele beleving van de islam bijvoorbeeld, blokkeren elke weg die moslims mogelijk zelf willen nemen, maar hierdoor niet kunnen.

Daarom moeten wij er in de eerste plaats samen aan werken om de valse debatten en wederzijdse beschuldigingen van discriminatie, deportatie, Joodse getto’s en apartheid te overstijgen. Wij zijn samen onderdrukt, wij maken samen een vuist om te kunnen zijn zoals wij zelf willen zijn.

Stelling: De uiteenlopende integratie-experimenten zijn contraproductief. Zij verdiepen de fragmentering, zij werken het mondialisme in de hand en zij negeren de realiteit. Het vertrekpunt is niet aanpassen of opkrassen (de Clash of Civilizations), het is kiezen (de Choice of Civilizations). De opdracht is simpel: een overstijgende mentaliteit waarin de kracht door authenticiteit erkend wordt (rechts van de moraal) en waarin samen voor eenzelfde economische analyse geijverd kan worden (links van de arbeid).

Conclusie

Mondialisme is een ideologie, een seculiere religie die alles wil oplossen in een wereldorde, waarin slechts een concept van de mens getolereerd wordt en alles daartoe eenvormig moet assimileren onder de financiële orde van markten en consumentisme. Mondialisme wil niet alleen onze portefeuille, het wil onze ziel. De bovenbeschreven instrumenten van het mondialisme, zijn de dwaalsporen die wij moeten overstijgen. Door de verzoening van links van de arbeid en rechts van de moraal, wat enkel mogelijk is door nationalisme, wordt een politiek project aan dit verzet gegeven.

Maar daarvoor moet de atomisering tegengegaan worden, het herstel van de natie als collectief individu, als combinatie van nationale netwerken voor een alternatief op mondialisme. Daarvoor moeten de valse debatten dan ook overstegen worden. Dit kan enkel door een compromisloze mentaliteit met aan de basis een integrale systeemanalyse, die subjectieve sentimenten overstijgt om zo de valse debatten in te wisselen voor eensgezindheid en echt debat. Overstijgen wij dit niet, dan zijn wij uiteindelijk allemaal het slachtoffer.

Wat voor een toekomst willen wij? De totale onderwerping aan een mondialistische oligarchie, dat ons denken en handelen neutraliseert en ons gehele zijn onderwerpt aan het consumentisme en de dictatuur van het geld? Of de revolte van de onderworpenen, dewelke zich bevrijd hebben door en voor hun netwerken, om een vuist te maken tegen deze supranationale oligarchie?

Dat wij ons allemaal deze vragen beginnen stellen. En dat wij samen precedenten scheppen, zoals een debat rond de punten waar deze tekst een lans voor wil breken.

dimanche, 29 mai 2011

Der Fall Strauss-Kahn: in dubio pro reo

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Der Fall Strauss-Kahn: In dubio pro reo

 

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

Die USA haben in den letzten Tagen gleich zwei schreckliche Verbrecher zur Strecke gebracht: Der eine heißt Osama Bin Laden und war der gefährlichste Top-Terrorist der Welt; der andere ist Dominique Strauss-Kahn, war bis vor kurzem IWF-Chef und galt als aussichtsreichster Präsidentschaftskandidat der französischen Sozialisten. Der eine wurde erschossen, weil er durch seine Anschläge mehrere tausend Menschen getötet hat; der andere konnte lebendig gefangen genommen und der Weltöffentlichkeit in Handschellen präsentiert werden – ihm drohen rund 75 Jahre Haft, weil er ein farbiges Zimmermädchen, „womöglich Muslimin“ (Alice Schwarzer), angeblich sexuell belästigt und zu vergewaltigen versucht hat.

In Frankreich bricht in den Medien eine Debatte über Sex und Macht und die Affären von Politikern los, Feministinnen demonstrieren wieder gegen die sexuelle Erniedrigung von Frauen, und in Deutschland sekundiert man brav und sieht – sehr originell – das „Ende des alten Männerbildes“ heraufziehen, wie etwa Sascha Lehnartz in der Welt, deren Online-Ausgabe ihre Leser(innen) fragt, ob sie auch schon einmal Opfer sexueller Belästigung am Arbeitsplatz wurden.

Die gutmenschliche Öffentlichkeit hat ihr Urteil gesprochen

Zwar gab es einige Parteifreunde Strauss-Kahns, die anfangs über einen Bestechungsskandal nachdachten, mit dem Sarkozys möglicher Konkurrent ausgeschaltet werden sollte, aber diese Gedanken wurden sofort als Verschwörungstheorien abgetan – während ein paar versprengte Juristen, die hier und da in deutschen Talkshows das Wort „Unschuldsvermutung“ aussprachen, eine ähnliche Ausgewogenheit suggerieren durften wie die verbliebenen „Konservativen“ in der CDU. Eigentlich ist die Sache aber schon so gut wie entschieden: Strauss-Kahn ist für die gutmenschliche Öffentlichkeit ein Psychopath und Scheusal.

Vielleicht hat er ja wirklich ein gestörtes Verhältnis zu Frauen, wie Marine Le Pen – diesmal ganz auf gutmenschlicher Linie – behauptet; vielleicht hat er die Hotelangestellte tatsächlich sexuell bedrängt und ihr Gewalt zugefügt, wofür er dann auch seine Strafe erhalten sollte, wobei mir, wie ich vorsichtig anmerken möchte, ein paar Jahre Freiheitsstrafe weniger auch ausreichend erscheinen würden – vielleicht weil ich ebenfalls ein „Sexist“ bin oder weil ich mich an die in Deutschland üblichen milden Strafen in vergleichbaren Fällen (allerdings bei Tätern mit „Migrationshintergrund“) gewöhnt habe?

Beweislast muß im Rechtsstaat beim Kläger liegen

Vielleicht war alles aber auch ganz anders; die beiden hatten doch eine scheinbar einvernehmliche „Affäre“, wie andere französische Politiker auch, die man in diesem Zusammenhang unsachlicherweise erwähnt, und das Zimmermädchen, das in den Medien als moralische Autorität – da Frau, arm, farbig und „womöglich Muslimin“ – gehandelt wird, hatte doch irgendwelche Gründe, es sich noch einmal zu überlegen. Auch dies soll hier nicht einfach behauptet, sondern nur als Möglichkeit nachdrücklich bekräftigt werden – und zwar deshalb, weil die Beweislast aufgrund der für einen Rechtsstaat konstitutiven Unschuldsvermutung stets beim Kläger liegt.

Es ist nicht verwunderlich, daß das mutmaßliche Opfer viele Sympathien auf seiner Seite hat, aber so recht will mir die Einheitsfront, in die sich vor allem die deutschen Medien wieder einmal sofort eingereiht haben, doch nicht einleuchten, nicht nur weil man sonst hierzulande so viel Verständnis für Kriminelle aufbringt und selbst im Fall Bin Ladens (durchaus berechtigte) juristische Bedenken äußerte, sondern weil doch – wie angesichts der intellektuellen Verfassung unserer Medien leider gesagt werden muß – auch Strauss-Kahn einige „Bonuspunkte“ anzubieten hätte, schließlich ist er Linker und jüdischer Abstammung. Wenn ihm selbst das nichts nützt, wie stark muß die Männerfeindschaft in den Massenmedien dann schon sein? Und warum werden so selbstverständlich Feministinnen wie Alice Schwarzer als Expertinnen für Frauenrechte zu diesem Thema in die Talkshows geladen, nicht aber auch Experten für mediale Rufmordkampagnen und Männerrechte wie Arne Hoffmann?

Um es abschließend noch einmal zu sagen: Strauss-Kahn soll, wenn er denn schuldig ist, auch bestraft werden – aber nach dem Prozeß und nicht vorher.

 

Baal Müller, freier Autor und Publizist, geboren 1969 in Frankfurt/Main, studierte Germanistik und Philosophie in Heidelberg und Tübingen; 2004 Promotion zum Dr. phil. Für die JF schreibt er seit 1998. 2005 legte er eine belletristische Neubearbeitung des Nibelungenliedes vor. Jüngste Buchveröffentlichung: Der Vorsprung der Besiegten – Identität nach der Niederlage, Schnellroda 2009. Er ist Inhaber des Telesma-Verlags

 

mardi, 24 mai 2011

Ce que le procès D.S.K. veut dire

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Ce que le procès D.S.K. veut dire

par Claude BOURRINET

L’affaire D.S.K., qui ébranla le monde médiatique, d’ailleurs étrangement partagé entre le jour et la nuit, comme si l’événement assumait crânement ses deux parts, d’ombre et de lumière, tel un mélodrame, dépasse largement le cadre des turpitudes scabreuses mettant en cause un homme politique.

Plusieurs plans se superposent, imposant des lectures différentes.

D’abord le plan humain. On peut certes détester l’individu, non peut-être pour des raisons morales, ou plus précisément moralisatrices. Les défauts de l’homme, ses pulsions, son manque notoire de maîtrise par rapport aux femmes sont maintenant révélés au grand jour. La vérité y gagne, et les tartuffes sont démasqués. On attendrait presque le lieutenant du roi pour arrêter tout ce beau monde, qui apparaît de plus en plus comme le monde, ce milieu interlope où se côtoient coquinerie, (vocable que l’on pare impudemment du terme historiquement noble, voire héroïque, de « libertinage »), et pratiques discursives qui, à force de calculs, en arrivent à tourner à vide, comme des moulins idéologiques que le vent remuerait mais qui ne broierait plus aucun grain. La faillite de l’ex-futur candidat socialiste à la présidentielle se révèle ainsi plus qu’une tragédie personnelle, mais, comme un négatif de pellicule photographique traversé par une lumière permettant de découvrir l’apparence des choses ; elle montre la vérité crue de nos maîtres. Ne nous trompons pas : Strauss-Kahn, nonobstant sa pathologie personnelle, par une figure de synecdoque par ailleurs largement usitée lorsqu’on veut détruire un adversaire, soudain découvre ce que tous pressentaient. On n’expliquerait pas la panique qui s’est emparée des politiques et des journalistes si l’on ne voyait pas cette ironie théâtralisée par la rudesse du système judiciaire américain, comme un Don Juan, qui enseigne brutalement, à la face du monde, ce qu’est l’hypocrisie, et ses vertus essentielles, qui sont de voiler l’immoralité et de faire taire définitivement ses éventuels contempteurs. La classe politique française est devenue une antiphrase dans notre histoire. Il est certes réjouissant de voir un ennemi tel que Dominique Strauss-Kahn, qui se serait réjoui de la destruction des patriotes, en grande difficulté. On présume qu’un dangereux ennemi de notre peuple est écarté de la scène. Cependant ce n’est qu’un individu, fût-il perçu comme le futur président. Il y en  aura d’autres. C’est le Système qui est en cause.

Un autre aspect de l’événement est frappant, c’est la proximité du drame qui se joue à New York. La ville  semble tout à coup devenue une banlieue de l’Europe, à moins que ce ne soit le contraire, que ce soient nous qui sommes devenus la périphérie de la Grosse Pomme, et que notre sort soit désormais décidé là-bas. Nous sommes bien sûr effarés par la mise en scène de la transparence, par cet édifice inhumain qui ne cache aucune des structures qui le constituent. Une sorte de pornographie judiciaire, en quelque sorte. Rien n’est caché, la chair souffrante est livrée à la jouissance publique, les rôles sont bien répartis dans cette orgie sans retenue, sans gêne, sans inhibition, dont le ressentiment populaire se repaît.

La matérialité du processus est le sens même de la justice. D’abord parce que chaque chose a son importance, les menottes, la déambulation ritualisée, consacrée par maints feuilletons télévisés, vers la voiture où s’engouffre, escorté par des policiers en civil, l’accusé, sa gueule mal rasée, le procureur, le juge, etc. Les caméras sont les facteurs de réalité. La logique de la machine suit son cours mécanique, ou plutôt son jeu cruel, mais l’acteur principal, ce sont les regards qui scrutent, qui, comme dans toute tragédie, s’ouvrent sur le destin horrifique et pitoyable d’un héros écrasé, disloqué par les conséquences de sa faute présumée. Et on se dit que la cible des procédures n’est pas à proprement dit l’accusé, ni la justice, ni même ici la victime, ectoplasme sans visage, mais la communion qui se noue autour d’un sacrifice, et la forte sensation d’ensemble d’être un peuple attaché à l’égalité des conditions.

Autrement dit, la justice américaine est un acte politique, qui draine toute l’histoire d’une nation qui  s’est fondée contre les privilèges de la Vieille Europe.

Cet aspect hautement politique, qui nous semble appartenir à une civilisation exotique, étrange et étrangère, jure avec les us judiciaires de notre pays. Nous sommes sidérés, abasourdis par la brutalité avec laquelle on traite là-bas les Grands; on sait qu’ici ils jouissent, pour le moins, d’une mansuétude admirable de la part d’un pouvoir judiciaire sous influence, et d’une compréhension remarquable du quatrième pouvoir, la presse. Aussi bien les événements du Nouveau Monde jettent-ils une lueur crue sur la réalité de notre vie publique, tout à coup transmuée en vie fausse, et sur l’incurie de notre justice, que le pouvoir semble reconnaître d’ailleurs par la mise en place d’une réforme la calquant sur celle des Américains, sans que le cordon ombilical avec le ministère soit tranché.

La vraie conséquence de ce film à suspense, ce scénario palpitant, c’est une sensation d’irréalité. On a une impression onirique, les images se bousculent, un décor de Métropolis se met en place, les surprises s’enfilent, un homme qu’on croyait indéboulonnable se décompose, et on se demande si tout cela est vrai sur cet immense écran planétaire. Quel est le sens de tout cela ? Peut-on par là avoir prise sur le réel, notre destin ? Quelles vont être les conséquences du verdict, ou des inévitables négociations entre l’accusation et la défense ?

Ce qui restera sera la sensation désagréable, vertigineuse, que tout se passe maintenant de l’autre côté de l’Atlantique. L’Europe ne donne plus depuis longtemps le la de la grande musique internationale. Nous le savions, mais maintenant, cela crève les yeux. Dorénavant, elle n’est plus qu’une coquille vide, un fantôme de civilisation qui n’a plus aucune puissance, qui ne se fait plus craindre. On apprend que nos dirigeants sont coupés du peuple, qu’ils se livrent à leurs petits plaisirs et qu’ils bénéficient généralement d’une certaine impunité, que les Américains semblent être devenus des parangons de justice, qu’ils sont aptes, et même presque destinés, à juger les citoyens d’Europe, et qu’il n’est plus beaucoup de trajet avant qu’on ne demande à être gouvernés par eux.

Claude Bourrinet


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=1984

Ein abgekartetes Spiel gegen Strauss-Kahn

Ein abgekartetes Spiel gegen Strauss-Kahn: Der amerikanische Polizeistaat auf dem Vormarsch

Paul Craig Roberts

Am vergangenen Sonntag wurde der Direktor des Internationalen Währungsfonds (IWF) Dominique Strauss-Kahn in New York aufgrund der Beschuldigung eines Zimmermädchens festgenommen, er habe versucht, sie in seinem Hotelzimmer zu vergewaltigen. Ein New Yorker Richter lehnte eine Freilassung Strauss-Kahns auf Kaution wegen angeblicher Fluchtgefahr ab. Der amerikanische Präsident Bill Clinton überstand seine sexuellen Eskapaden politisch, weil er für das System nützlich war und keine Bedrohung darstellte. Aber Strauss-Kahn wurde ebenso wie der frühere New Yorker Gouverneur Eliot Spitzer als Bedrohung angesehen, und ebenso wie dieser wurde auch Strauss-Kahn abserviert.

 

 

Wenn ich mich recht erinnere, war Strauss-Kahn der erste IWF-Direktor zu meinen Lebzeiten, der mit der traditionellen IWF-Politik brach, die Kosten der Rettungspakete für die Wall Street und die westlichen Banken den Armen und der Normalbevölkerung aufzubürden.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/enthuellungen/paul-craig-roberts/ein-abgekartetes-spiel-gegen-strauss-kahn-der-amerikanische-polizeistaat-auf-dem-vormarsch.html

dimanche, 22 mai 2011

François Mitterrand & the French Mystery

François Mitterrand & the French Mystery

Dominique Venner

Ex: http://www.counter-currents.com/

Translated by Greg Johnson

Mitterrand107.jpgIn the center of all the questions raised by the sinuous and contradictory path of François Mitterrand is the famous photograph of the interview granted to a young unknown, the future socialist president of the Republic, by Marshall Philippe Pétain in Vichy, on October 15th, 1942.

This document was known to some initiates, but it was verified by the interested party only in 1994, when he saw that his life was ending. Thirty years earlier, the day before the presidential election of 1965, the then Minister of the Interior, Roger Frey, had received a copy of it. He demanded an investigation which went back to a former local head of the prisoners’ association, to which François Mitterrand belonged. Present at the time of the famous interview, he had several negatives. In agreement with General de Gaulle, Roger Frey decided not to make them public.

Another member of the same movement of prisoners, Jean-Albert Roussel, also had a print. It is he who gave the copy to Pierre Péan for the cover of his book Une jeunesse française (A French youth), published by Fayard in September 1994 with the endorsement of the president.

Why did Mitterrand suddenly decide to make public his enthusiastic Pétainism in 1942–1943, which he had denied and dissimulated up to that point? It is not a trivial question.

Under the Fourth Republic, in December 1954, from the platform of the National Assembly, Raymond Dronne, former captain of the 2nd DB, now a Gaullist deputy, had challenged François Mitterrand, then Minister of the Interior: “I do not reproach you for having successively worn the fleur de lys and the francisque d’honneur [honors created by the Third Republic and Marhsall Pétain’s French State respectively – Trans.] . . .” “All that is false,” retorted Mitterrand. But Dronne replied without obtaining a response: “All that is true, and you know very well . . .”

The same subject was tackled again in the National Assembly, on February 1st, 1984, in the middle of a debate on freedom of the press. We were now under the Fifth Republic and François Mitterrand was the president. Three deputies of the opposition put a question. Since the past of Mr. Hersant (owner of Figaro) during the war had been discussed, why not speak about that of Mr. Mitterrand? The question was judged sacrilege. The socialist majority was indignant, and its president, Pierre Joxe, believed that the president of the Republic had been insulted. The three deputies were sanctioned, while Mr. Joxe declared loud and clear Mr. Mitterrand’s role in the Résistance.

This role is not contestable and is not disputed. But, according to the concrete legend imposed after 1945, a résistant past is incompatible with a Pétainist past. And then at the end of his life, Mr. Mitterrand suddenly decided to break with the official lie that he had endorsed. Why?

To be precise, before slowly becoming a résistant, Mr. Mitterrand had first been an enthusiastic Pétainist, like millions of French. First in his prison camp, then after his escape, in 1942, in Vichy where he was employed by the Légion des combattants, a large, inert society of war veterans. As Mitterrand found this Pétainisme too soft, he sought out some “pure and hard” (and very anti-German) Pétainists like Gabriel Jeantet, an old member of the Cagoule [the right-wing movement of the late 1930s dedicated to overthrowing the Third Republic – Trans.], chargé in the cabinet of the Marshal, one of his future patrons in the Ordre de la francisque.

On April 22nd, 1942, Mitterrand wrote to one his correspondents: “How will we manage to get France on her feet? For me, I believe only in this: the union of men linked by a common faith. It is the error of the Legion to have taken in masses whose only bond was chance: the fact of having fought does not create solidarity. Something along the lines of the SOL,[1] carefully selected and bound together by an oath based on the same core convictions. We need to organize a militia in France that would allow us to await the end of the German-Russian war without fear of its consequences . . .” This is a good summary of the muscular Pétainism of his time. Quite naturally, in the course of events — in particular after the American landing in North Africa of November 8th, 1942 — Mitterand’s Pétainism evolved into resistance.

The famous photograph published by Péan with the agreement of the president caused a political and media storm. On September 12th, 1994, the president, sapped by his cancer, had to explain himself on television under the somber gaze of Jean-Pierre Elkabbach. But against all expectation, the solitude of the accused, as well as his obvious physical distress, made the interrogation seem unjust, causing a feeling of sympathy: “Why are they picking on him?” It was an important factor that reconciled the French to their president. It was not an endorsement of a politician’s career. It was Mitterrand the man who had suddenly became interesting. He had acquired an unexpected depth, a tragic history that stirred an echo in the secret of the French mystery.

Note

1. The SOL (Service d’ordre légionnaire) was constituted in 1941 by Joseph Darnand, a former member of the Cagoule and hero of the two World Wars. This formation, by no means collaborationist, was made official on January 12th, 1942. In the new context of the civil war which is then spread, the SOL was transformed into the French Militia on January 31st, 1943. See the Nouvelle Revue d’Histoire, no. 47, p. 30, and my Histoire de la Collaboration (History of collaboration) (Pygmalion, 2002).

Source: http://www.dominiquevenner.fr/#/edito-nrh-54-mitterrand/3845286 [3]


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2011/05/francois-mitterrand-and-the-french-mystery/

vendredi, 20 mai 2011

Krantenkoppen - Mei 2011 (1)

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Krantenkoppen

Mei 2011 (1)
 
PALESTINE: TO THE EDGE OF THEIR LANDS:
"Thousands of young Palestinians from Lebanon, whose entire lives have been confined to squalid refugee camps, peacefully amassed on the border and sighted their occupied homeland for the first time. Braving Israeli gunfire, they sent the world a message that they are determined to return to their land no matter the sacrifices required."
http://www.voltairenet.org/article169897.html
 
 
ONS AFVAL BRACHT NOOIT ZOVEEL GELD OP:
Eerst verdiende de industrie veel geld aan de vernietiging van onze leefomgeving; nu verdient diezelfde industrie veel geld om dat weer enigszins in orde te maken.
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110516_193
 
 
LA GUERRE SECRETE AU PORTUGAL:
"L’existence au Portugal d’armées secrètes proches de la CIA et de l’OTAN fut révélée pour la première fois en 1990, suite à la découverte du Gladio italien. « Au Portugal, une radio lisbonnaise a rapporté que des cellules d’un réseau associé à l’Opération Gladio avaient été employées durant les années cinquante pour soutenir la dictature."
 
 
THE HEIST OF THE CENTURY: THE ASSAULT OF THE 'WILLING' ON LIBYAN SWFs:
"The frozen assets in Western banks were a threat to the monopoly of the World Bank and the IMF over development projects in the Third World. The funds continue to "yield" (no longer as investments but as bank guarantees), but for the benefit of Western interests."
http://www.voltairenet.org/article169586.html
 
 
PALESTINIANS KILLED IN GOLAN CLASHES:
"The Palestinian popular movement today is the result of Israel’s continued violation of the international legitimacy resolutions, usurpation of territories and rights and evasion of the requirements of just and comprehensive peace.”
http://www.voltairenet.org/article169896.html
 
 
THE WAR ON LIBYA: THE MEDIA MISINFORMATION CAMPAIGN BEHIND THE WAR:
"Darius Nazemroaya dismantles the double standards and media fabrications that helped to sell the war, and which are now likely to constitute the "evidence" for the ICC charges being brought against Gaddafi."
http://www.voltairenet.org/article169874.html
 
 
JEZUS EN DE MARKT:
"Als Jezus de dagloners op de markt zag staan, zag Hij geen proletariaat, maar onterfde Israëlieten die ten prooi waren gevallen aan grootgrondbezitters en aan vrome handelslieden die volgens Hem zelfs ‘de huizen van de weduwen opaten’.
Grondbezit ‘heeft’ geweten (...). Geld en vrije markt daarentegen hebben geen geweten."
http://www.catholica.nl/archief/14525/jezus-en-de-markt
 
 
LE DEMANTELEMENT DES "STRUCTURES IMPIES" EST UNE MISSION STRATEGIQUE DE L'HUMANITE:
Interview de Heinrich Wohlmeyer, docteur en droit et ingénieur agronome, Autriche.
 
 
L'AFFAIRE DSK: FRANSE ELITE BRENGT HET GANSE LAND IN VERLEGENHEID:
"Eerder dan de mogelijke misdaden van DSK brengt vooral de reactie van de Franse elite het land in verlegenheid, schrijft Business Insider. Eerst was er Ségolène Royal die haar steun betuigde aan de familie van DSK 'die door een moeilijke tijd gaat', maar die geen woord over had voor het kamermeisje van het Sofitel; in The Daily Beast zei Roman Polanskiverdediger Bernard-Henri Lévy geshockeerd te zijn door het feit dat in Amerika 'eender wie een andere burger van een misdaad kan betichten (mon Dieu!)' en voegde er aan toe dat DSK niet als eender wie behandeld kan worden omdat hij een zeer belangrijk man is."
 
 
JE GODSDIENST BEPAALT JE INKOMEN:
" De meest welvarende van alle grote religies - secularisme inbegrepen- is het Reformjodendom. 67% van de Reformjoodse huishoudens verdienden ten tijde van het onderzoek meer dan 75.000 dollar per jaar, vergeleken met slechts 31% van de bevolking in haar geheel."
 
 
DURE DRIFTEN VAN DSK:
"Het libido van Strauss-Kahn heeft de Europese Unie al miljarden gekost: de euro is verder gezakt. Maar het kan ons nog veel duurder komen te staan: als Strauss-Kahn moet vertrekken verliest Europa een medestander binnen het IMF. En wat zijn de gevolgen voor het IMF zelf? Immers, tijdelijk plaatsvervanger tweede man John Lipsky heeft eerder al zijn vertrek aangekondigd. 
Het lijkt in ieder geval zeker dat het voorlopig de laatste keer zal zijn dat er een Europeaan aan het roer van het IMF staat. En dan zal de eurozone snel kunnen vaststellen dat Chinezen, Brazilianen of Indiërs niet zo veel begrip opbrengen voor de kostbare sociale systemen en staatsbedrijven in Griekenland en Portugal."
 
 
INSIDE JOB ONTHULT SEKS & DRUGS DECADENTIE BANKIERS:
"In Inside Job onthult escort-madame Kristin Davis hoe corporate creditcards  werden leeggeroofd om coke-factuurtjes en hoerenbezoek af te rekenen.
Boeiende en pijnlijke materie, zeker als je weet dat de zelfverklaarde moraalridder en witte boorden boefje jager Eliot Spitzer ook bij haar langskwam: ‘He liked it  too rough'."
 
NIET BUKKEN, DOMINIQUE...:
"MSNBC maakte een fascinerende reportage over Rikers Island, dat eeuwenlang eigendom is geweest van de nazaten van de Nederlander Abraham Ryker (link: geschiedenis van de familie Riker in New York)."
 
 
CONFRONTATIE DREIGT MET BETOGERS IN MADRID:
"Honderden mensen protesteren al dagen op een centraal plein in Madrid tegen besparingsplannen die Europa oplegt en dat is nu verboden. (...) In navolging van de protesten in Egypte en elders hebben zij een geïmproviseerd tentenkamp opgeslagen op een plein in de stad."
 
 
TENS OF THOUSANDS MARCH IN SPAIN TO PROTEST AGAINST AUSTERITY MEASURES, BANKS, POLITICIANS:
"The events were organized by two activist groups under the banner of “We aren’t merchandise in the hands of politicians and bankers.” (...)
Spain is saddled with the eurozone’s highest jobless rate of 21.3 percent with a record 4.9 million people unemployed and a sluggish economy that grew by 0.3 percent in the first quarter of the year."
 
 
MEHR INTERNATIONALE EINSÄTZE FÜR KLEINERE BUNDESWEHR:
"Die Vereinten Nationen würden Deutschland in Zukunft verstärkt um den Einsatz von Soldaten bitten, auch wenn keine unmittelbaren Interessen Deutschlands erkennbar seien."
 
 
GRIEKSE SANDWICH:
"De situatie in Griekenland is in potentie nog veel erger dan in 2008 toen Lehman Brothers omviel". Dixit Jan Kees de Jager, Minister van Financiën van Nederland."

jeudi, 19 mai 2011

Affaire Strauss-Kahn: garder la tête froide

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Communiqué du « Mouvement Identitaire démocratique » (M.I.D.) – Namur, le 19 mai 2011

 

L’affaire Strauss-Kahn : garder la tête froide et chercher les raisons de ce scandale

 

Depuis quelques jours, les ondes, l’internet et la Galaxie Gutenberg déversent un flot d’informations et de spéculations sur l’affaire Strauss-Kahn. Quel est le vrai, quel est le faux dans tout ce pandémonium à connotations graveleuses ? Si c’est vrai, si le récit de la femme de chambre du Sofitel new-yorkais s’avère finalement exact, le malheureux Strauss-Kahn passera à la postérité, dans les notules des encyclopédies, pour un être grossier et indélicat. L’incident du Sofitel, vrai ou faux, véridique ou fabriqué, est une énième preuve supplémentaire que le monde moderne est celui de la vulgarité : la presse ne fonctionne qu’à coup de scandales provoqués par des escapades ou des bévues sexuelles marquées par le gâchis et la hâte, sans une romance qui pardonnerait tout, comme dans le cas de l’affaire Clinton/Lewinski ; et cette sexualité brutale et rapide est d’autant moins acceptable qu’elle provient surtout de représentants d’instances dirigeantes, qui ne relèvent ni du savoir souverain ni de la fonction guerrière, ni d’un monastère véhiculant le savoir traditionnel ni d’une université héritière du bon savoir profane, ni d’un ordre chevaleresque ni d’une institution militaire prestigieuse mais de la banalité économique et de l’usurocratie bancaire. Si l’incident est vrai, on pourra jaser et dire que bon nombre de hauts pontes de la finance ne sont finalement que de tristes goujats, d’infréquentables rustauds, généralement incultes, dont les agissements ne peuvent générer qu’un monde affreux, qu’une sinistre cacocratie.

 

Si au contraire l’incident du Sofitel est un montage (typiquement américain dans la mesure où ce type de cabbale n’est possible que dans une société marquée profondément par le puritanisme —en Italie, la récente affaire Berlusconi n’a pas fait trop de vagues, les Italiens riant sous cape des mésaventures du « Cavaliere » avec une jeune et belle prostituée marocaine), cela ne changera peut-être rien sur le fond : tout détenteur d’un quelconque pouvoir, qui doit celui-ci à l’économie et à l’usure, relève de la pire des bassesses d’âme. L’incident aura simplement fait tomber le masque. Mais si l’on retient la thèse du montage, on doit se mettre à poser des questions. La première de celles-ci est relative au mobile, à la pulsion qui aurait poussé le président du FMI à culbuter la soubrette new-yorkaise sur la couche luxueuse de sa belle suite. Dans la position de Strauss-Kahn, aurait-on fait pareil ? Se serait-on conduit comme un puceau fébrile, trop empressé à consommer sa première dose de stupre ? Ou comme un ivrogne qui ne se tient plus, harponnant de la meuf, bandant mal dans son délire tout en éructant et en titubant ? Non, évidemment. Strauss-Kahn avait suffisamment d’argent à sa disposition pour commander, si d’aventure il était en manque d’amours vénaux, auprès d’une mère maquerelle, qu’on peut imaginer gérante d’une maison de luxe, une demoiselle sculpturale et marmoréenne mais de petite vertu qui aurait décidé, un jour, de monnayer ses charmes et ses techniques érotiques et érogènes pour se constituer un petit pactole afin d’ouvrir, dans une prochaine vie future, un restaurant à Miami ou en un autre lieu de villégiature car ce genre de « plan de vie » est assez banal dans le milieu de la prostitution. Quitte à déguiser cette demoiselle en soubrette, à la munir d’un plumeau, à la faire évoluer dans la suite les gambettes galbées, engoncées dans des bas résilles retenus par d’affriolants porte-jarretelles, et à débouler, nu comme un lombric, de sa salle de bain pour la prendre à la hussarde. Ç’aurait été une opération commerciale, sans plus, dans la vaste industrie du stupre, vieille comme le monde. L’accusation, la description des faits, l’anonymat de la plaignante paraissent donc bizarres, sans aucun témoin autre que la soubrette supposée avoir été violentée par un vieux coquin indélicat. Doit-on rappeler aussi que soubrettes, serveuses de bar ou autres barmaids d’établissements plus ou moins convenables risquent à tout moment de subir assaut similaire, sans pour autant être consentantes, et que si elles ne veulent pas prendre ce risque, eh bien, elles n’ont plus qu’à changer de métier. On ne devient pas maître nageur quand on est hydrophobe ni sapeur-pompier quand on est pyrophobe.

 

Les prisons devraient regorger d’indélicats, en tous points du globe, si tous les amateurs trop empressés de la bagatelle, tous les jean-foutre incapables de débiter un bon baratin, devaient finir menottés devant une juge new-yorkaise. Quand on a la position de Strauss-Kahn, généralement, on s’adresse, nous venons de le dire, à des professionnelles ou, si tel n’est pas le cas, l’incident est classé sans suite moyennant compensation sonnante et trébuchante. C’est tout aussi vrai chez le commun des mortels, même si la réconciliation se borne à une omelette aux champignons dans le snack du coin ou à un petit vin blanc bu sous les tonelles. Si Strauss-Kahn a été amené dans un sordide cachot new-yorkais comme un vulgaire poivrot afro-américain du Bronx, c’est qu’il a fauté contre les maîtres du monde, dont il était mais n’est plus, dont il a visiblement été chassé du club : sa descente aux enfers, dans un univers privé de toute métaphysique, commence donc dans la cellule d’un commissariat de Manhattan. Si ce scandale éclate, c’est parce qu’on veut ruiner sa carrière ultérieure : tant au FMI que dans le cadre local de la politique française. Peut-on étayer une telle thèse ?

 

On se souviendra d’un article anonyme, paru initialement dans un hebdomadaire munichois en septembre dernier (cf. http://euro-synergies.hautetfort.com/ ),  où le journaliste avertissait clairement les Européens : les Etats-Unis entendent dominer de manière absolue le FMI. Pour y parvenir, il faut qu’ils réussissent, par intrigues et par pression, à diminuer le nombre de sièges européens et à les remplacer par des sièges réservés d’avance à certains « pays émergents », ceux qui sont fidèles à l’alliance américaine et seront de bonnes petites marionnettes qui entérineront sans regimber les volontés des maîtres occultes de la finance US. Ensuite, si l’on pouvait affirmer naguère que Strauss-Kahn était bel et bien le candidat idéal des instances mondialistes pour accéder à la présidence française en 2012, ce n’est plus entièrement le cas : Sarközy a donné des gages. Il a réintroduit de plein pied la France dans l’OTAN en trahissant la politique gaullienne que son parti devait logiquement défendre par esprit de continuité. Ensuite, très récemment, le petit Sarközy est parti en guerre contre la Libye de Kadhafi, sanctionnant de la sorte un Axe Washington/Londres/Paris au détriment des politiques traditionnelles de la Cinquième République, privilégiant l’axe carolingien franco-allemand et une politique de détente avec Moscou (voire une politique non atlantiste en Amérique latine et en Inde). La France n’a donc plus besoin d’un président socialiste et financier, figure habituellement garante de l’alliance américaine ; le faux gaulliste et vrai droitier libéral Sarközy suffit : inutile de le déboulonner.

 

Ensuite, un FMI, sans présidence européenne, est un risque pour l’ensemble de notre continent, pour la zone euro. On chuchote en coulisse que Strauss-Kahn ne voulait pas abandonner la Grèce à son triste sort, qu’il souhaitait un nouveau plan de sauvetage des pays fragilisés, comme l’Irlande et le Portugal, voire l’Espagne, l’Italie et la Belgique (voir l’article d’Andrea Perrone dans le quotidien romain Rinascita du 13 mai 2011, « FMI : Italia e Belgio a rischio contagio »). Perrone : « L’objectif mal dissimulé [des spéculations] n’est finalement ni l’Italie ni la Belgique en particulier mais l’ensemble des Etats qui ont adopté l’euro comme monnaie de référence commune. Au-delà de tout jugement que l’on pourrait porter contre la monnaie unique ou contre sa banque centrale européenne émettrice ou contre le fait que les Etats, en l’acceptant, ont cédé leur souveraineté en même temps que celle de leurs banques centrales nationales, cette monnaie unique, mal aimée, est toujours perçue avec aversion profonde à Londres et à Washington, parce que Britanniques et Américains craignent de voir progressivement s’estomper le rôle historique de leurs propres monnaies (la livre sterling et le dollar). Dès lors, frapper un Etat comme l’Italie, qui est la troisième ou la quatrième puissance économique en Europe, reviendrait à provoquer une fissure profonde dans l’architecture de la monnaie commune. La même conclusion peut être posée en ce qui concerne la Belgique, pays où se sont établies quelques-unes des plus importantes institutions de l’UE et qui est, tout comme l’Italie, un des membres fondateurs de l’Union ». Comme on le sait depuis toujours, le plan américain est de torpiller l’euro, en s’attaquant d’abord à ses franges les plus faibles avant de passer à une offensive de plus vaste envergure. La raison de cette fixation hostile à l’euro provient du risque patent de voir celui-ci devenir la monnaie universelle de rechange au détriment du dollar. Le plan de sauvetage de l’euro, concocté par Strauss-Kahn et ses affidés, qui voulaient faire de cette initiative leur image de marque pour les présidentielles françaises, a conduit très probablement à la damnation du personnage, par le truchement d’un vague scandale sexuel, où le ridicule, bien mis en exergue par les instruments de la société du spectacle, a tué plus sûrement que n’importe quelle balle de 9 mm. Un journal russe ne titrait-il pas que le sort de la Grèce avait basculé à cause d’une femme de chambre new-yorkaise ? Cyniquement parlant : la vertu, en apparence outragée, de cette brave femme vaut-elle que l’on sacrifie tout un pays européen de onze millions d’habitants, sacrifice qui est sans nul doute le prélude du sacrifice des Portugais, des Irlandais et des autres candidats à la faillite étatique ? Ne vaudrait-il pas mieux que DSK, s’il est bien coupable de cette insupportable gaminerie, file à la femme de chambre new-yorkaise, qu’il aurait alors bel et bien harcelée, assez de flouze pour se payer une belle baraque dans un endroit idyllique, où se retirer après une bonne vie de labeur ? La Grèce vaut bien cette petite hypocrisie…

 

Ensuite, comme le signale le quotidien parisien Le Figaro du 17 mai, la politique américaine, au sein du FMI, veut promouvoir, au détriment des sièges européens, les « pays dits émergents ». En soi, l’idée est acceptable et négociable mais, en l’occurrence, de quels pays émergents s’agit-il ? De pays proches du BRIC ou du Groupe de Shanghai ? Nenni ! Il s’agit de Singapour, de la Turquie et de l’Afrique du Sud. Singapour appartient bien, en tant que Cité-Etat, à la sphère traditionnelle du libéralisme le plus pur et le plus dur, le plus exigent et le plus exploiteur. La Turquie est un pays certes émergent mais encore bien fragile : et un président turc du FMI, successeur de DSK, ne favoriserait-il pas le processus d’adhésion d’Ankara qui, s’il se concrétise, précipitera toute l’Europe dans un marasme indescriptible en ruinant les systèmes de sécurité sociale par une immigration débridée et en ruinant la politique agricole commune en pompant la majeure partie des subsides eurocratiques de la PAC au détriment de pays agricoles centre-européens et méditerranéens. Quant à l’Afrique du Sud, sa position est actuellement ambiguë : la fin du mandelisme a signifié un recul de l’influence britannique et américaine, sans pour autant l’annuler, et l’avènement du nouveau pouvoir, dominé par l’ethnie zouloue, a rapproché l’Afrique du Sud du BRIC, si bien qu’on a pu parler de l’émergence d’un « Groupe BRICSA ». Les Etats-Unis ne chercheraient-ils pas à troquer une présidence sud-africaine du FMI contre un arrêt de toutes les tentatives de Pretoria d’adhérer au BRIC/BRICSA ?

 

L’affaire Strauss-Kahn ne doit donc pas être vue sous le seul angle du graveleux. Les « services » savent que cela marche chez les gogos, qui ne vont voir que le seul scandale sexuel car on alimentera bien la machine médiatique à fabriquer du spectacle.

 

Pour l’Europe, les vicissitudes du FMI post-strauss-kahnien doivent éveiller la vigilance, quel que soit le successeur du nouveau taulard de Rikers Island. L’Europe doit garder et consolider sa place au sein de cette institution financière internationale et critiquer sévèrement la clause qui stipule qu’il faut 85% des voix pour concrétiser une décision : les Etats-Unis détiennent 16,74%  des suffrages… Une belle, très belle, minorité de blocage, que l’hyperpuissance s’est aménagé à toutes fins utiles. Qu’il faille laisser de la place aux pays émergents est un fait. Oui donc à tous ces pays qui montent. Mais il s’agit de ne pas donner des voix, ou des suppléments de voix ou de sièges, à n’importe quel pays émergent : il faut qu’ils expriment une volonté d’alternance réelle sur l’échiquier international qui aille dans le sens de nos intérêts européens, ainsi que de ceux du Mercosur ibéro-américain ou du Groupe BRIC. Nous ne pensons pas que ce soit le cas de la Turquie ou de Singapour…

 

L’après-DKS doit avoir le souci du salut de la Grèce, du Portugal et de l’Irlande, voire de l’Espagne ou du prochain adhérant, la Croatie. Par conséquent, nous devons souverainement décider d’infléchir les flux touristiques vers ces seuls pays européens et mettre un holà clair et net à tous les flux qui drainent des devises vers d’autres destinations comme la Tunisie, fragilisée par le système au moyen d’une fausse révolution populaire, de l’Egypte, où il arrive que des cinglés canardent nos touristes à la kalachnikov, de la Turquie, parce que les discours successifs d’Erdogan à Cologne (2008) et à Düsseldorf (2011) équivalent à une véritable déclaration de guerre à l’Europe, de même que la menace, proférée tour à tour par Erdogan et Davutoglu, de faire jouer les réseaux mafieux turcs sur nos territoires, ou encore vers la République Dominicaine car ce n’est pas à nous, Européens, d’aller financer des Etats marionnettes ou des républiques bananières situés dans l’arrière-cour caraïbe des Etats-Unis.

 

En France, il n’y a pas lieu de croire, pensons-nous, à une manœuvre machiavélique émanant de l’UMP sarköziste. Dans le camp socialiste, la disparition de Strauss-Kahn portera vraisemblablement Martine Aubry à la candidature présidentielle l’an prochain. Elle représente peut-être un certain paléo-socialisme mais, à coup sûr, une option nettement moins « festiviste » que sa collègue malchanceuse de 2007, Ségolène Royale. Quoi qu’il en soit, comme tous les pays d’Europe, la France est mal barrée. Un humoriste triste, un de ces pessimistes avisés qui forment le terreau du populisme, toujours grincheux mais souvent pertinent, disait au comptoir d’un bistrot bruxellois, la voix désabusée, à la veille des élections présidentielles de 2007 : « Pauvre France, la voilà sommée de choisir entre un connard et une connasse ! ». C’est cru. C’est vert. Mais c’est la vox populi, proche de la vox dei. Avec un DSK, qui serait revenu du FMI auréolé de gloire et de prestige, ce type d’humour grinçant n’aurait sans doute pas fonctionné. Mais DSK aurait-il mené une politique régalienne et souveraine ? Peut-on, dans le chef d’un type comme lui, passer du mondialisme financier à l’étatisme de gaullienne mémoire ? Nous ne le croyons pas. DSK aurait été un gestionnaire de la succursale France. Sans grands renforts de régalisme. Quant aux Grecs, Portugais et Irlandais, ils auraient peut-être été sauvés de la faillite imminente, mais par un fameux remède de cheval… Il est, dans tous les cas de figure, malsain d’avoir un homme de finance plutôt qu’un zoon politikon à la barre d’une vieille puissance du Vieux Monde.

 

Mais l’affaire DSK appelle encore d’autres remarques. Et elles interpellent la notion même de « modèle américain ». Au-delà des mésaventures réelles ou imaginaires de DSK. Nous, Européens, ne sommes pas exempts de défauts. En pleine décadence, dépourvus de toute aura de souveraineté, nous sombrons dans la déchéance, en cumulant anciens et nouveaux défauts. Mais face aux Etats-Unis nous représentons encore et toujours une plus grande profondeur temporelle (et historique). En droit, dans toute procédure, nous avons des règles, loin d’être parfaites, mais des règles plus pondérées, plus réfléchies, que celles qu’appliquent les Américains. Chez nous, avant d’incarcérer une personne, un juge d’instruction instruit à charge et à décharge, même si certains abus (surtout en France) ont profondément nui à l’image de marque du juge d’instruction au cours de cette dernière décennie. L’Europe, si elle veut être souveraine et digne de son passé de gloire, se doit de défendre ses citoyens partout sur la planète : elle ne devrait pas autoriser des gouvernements ou des systèmes judiciaires imparfaits, qui ne sont pas en adéquation avec ses propres principes et ses propres pratiques, à incarcérer des personnalités européennes ou de simples quidams, sans que n’ait été, au préalable, appliquées les règles en vigueur en Europe. Le système judiciaire américain est primitif, grossier, violent et répressif outre mesure (à côté de lui le IIIe Reich, tant décrié, était, avant-guerre du moins, un modèle d’humanisme). On y enferme gugusses et gonzesses pour des peccadilles : il y a plus de deux millions de détenus aux States ! Ce sont des proportions dignes du goulag soviétique, avec tout juste une retouche : la tunique pénitentiaire orange —ça fait plus joli et plus moderne—  que portent les détenus enchaînés en file qui exécutent quelques besognes d’utilité publique le long des routes. L’Europe doit tout faire, diplomatiquement, pour soustraire ses propres citoyens aux affres d’une machine judiciaire aussi primitive. Il y a des précédents récents dont on peut s’inspirer : rappelons-nous cette jeune fille au pair, sujette britannique, qui avait été condamnée sous les projecteurs des médias –avec le sensationnel spectaculaire que pose « une vierge perverse et infanticide »—   à une peine de prison équivalent à la perpétuité, sans preuves tangibles, par des jurés sans formation intellectuelle satisfaisante, sans capacités réelles de réflexion et de recul, aux cervelles lessivées par le battage médiatique. Les protestations vigoureuses du gouvernement britannique ont obligé les Etats-Unis à revoir le procès et à acquitter la jeune fille. Ce procès de la fille au pair, tous les procès à connotations sexuelles dans un pays au puritanisme pathologique montrent bel et bien que les Etats-Unis, qui se targuent depuis Jimmy Carter d’être le fer de lance idéologique et militaire des droits de l’homme sur la planète, n’ont en fait aucune légitimité à se positionner de la sorte. Ils sont un pays du déni permanent du droit et de la justice ou, pire, de la mesure et de la décence. La fille au pair et Guantanamo sont là pour le prouver.

 

Pourquoi la France n’imite-t-elle pas l’intransigeance britannique en ce domaine? Parce qu’elle croit à la culpabilité de DSK qui a commis en fait ce que l’on est sûrement en train de commettre, en ce moment même, mille fois sur le territoire de l’Hexagone, sans même parler des viols collectifs et des tournantes, qu’on dissimule pieusement sous le voile de la bien-pensance politiquement correcte ? La France ne produit qu’un étrange silence, que force embarras. Sarközy profite sans doute de l’aubaine : son concurrent putatif est à l’ombre à Rikers Island. Les concurrents socialistes de DSK jubilent sans doute eux aussi in petto pour les mêmes raisons. 

 

Concluons : si les allégations de la femme de chambre new-yorkaise s’avèrent exactes in fine, alors soit, le spectacle de l’arrestation de DSK ne serait que le salaire mérité d’un goujat et d’un indélicat, incapable de demander une relation de type érotique avec un charmant sourire, un bouquet de fleur, une coupe de crémant d’Alsace ou une promenade le long d’un lac. Mais, en l’occurrence, le goujat présumé avait les moyens de se payer une professionnelle pour une petite séance de priapisme. En tenant compte de cette possibilité, si l’agression brutale, reprochée à DSK, a été vraie, elle relèverait plutôt de la psychiatrie que de la justice. Ça arrive qu’un ponte au faîte de sa gloire pète les plombs, a les nerfs en pelote et cherche un exutoire qui, en fin de compte, le couvre de ridicule. Papy DSK est peut-être fatigué : il déconne, il débloque. Il y a bien un psychiatre pour se pencher sur son cas, finalement assez banal. Ou bien cette crise de priapisme et cette brutalité proviendraient-elles, on ne sait jamais, d’une poudre de perlimpinpin subrepticement versée dans son café du matin… Notre anthropologie, dérivée de celle de Carl Schmitt, est pessimiste. Nous savons que l’homme est pécheur, surtout sur le plan sexuel. C’est la raison pour laquelle, dans les pays où cette tradition de pessimisme anthropologique demeure plus ou moins vivace, nous avons toujours été capables de formater les peines, de les inscrire dans de justes proportions. C’est encore plus vrai dans les pays méditerranéens, dont la France.

 

Mais si les déclarations de la soubrette du Sofitel finissaient par apparaître comme de la pure fiction, alors la thèse du complot gagnerait diantrement en plausibilité. En France, on fait tomber ses concurrents politiques en fabriquant des scandales financiers ou en montant en épingle des affaires de corruption (voir Dominique de Villepin). Jamais avec des histoires de cul ou de bite. Sinon les prisons devraient refuser du monde. Donc l’hypothèse la plus probable, en cas de complot, serait celle d’une cabbale menée au sein ou en marge du FMI. Et donc menée au départ du territoire des Etats-Unis, par des services privés ou publics américains. DSK, revenu de son cul de basse fosse en ruminant une juste vengeance, pourrait alors s’adresser à un magistrat français pour qu’il fasse mener enquête, quitte à lancer des mandats d’arrêt internationaux contre les acteurs de cette sotie, y compris les procureurs et magistrats new-yorkais qui ne doivent pas avoir ignoré, le cas échéant, la nature manipulatoire de l’affaire et le caractère mensonger de la dénonciation. Le mandat international condamnerait ces tristes personnalités à demeurer à vie sur le territoire de leurs chers States car ils risqueraient alors d’être embastillés : ils se révéleraient alors indignes de fouler au pied le sol sacré de notre Europe, terre de culture sublime où les praticiens d’une justice de lynch et de posse n’ont pas leur place. Car ils sont vraiment indignes du monde civilisé : le puritanisme, qu’il soit celui des Pèlerins du Mayflower et de leurs descendants, ou celui des Wahhabites ou des Salafistes, est une calamité pour la terre entière, l’indice d’un déni total de culture et de civilisation. Le monde serait plus heureux et plus joyeux si ces gens n’existaient pas.

 

Communiqué du Mouvement Identitaire Démocratique – 19 mai 2011.    

dimanche, 24 avril 2011

Léon Daudet, sa vie, son oeuvre et ses astralités

par Daniel Cologne

Ex: http://geminilitteraire.wordpress.com/

Dans la riche banlieue Est de Bruxelles, à l’angle des avenues de l’Yser et de Tervueren, on découvre aujourd’hui un immeuble moderne abritant, entre autres locataires, une chemiserie de luxe et une agence bancaire. Là s’élevait jadis l’hôtel particulier de la marquise de Radigues, où Léon Daudet séjourna durant son exil belge de vingt-neuf mois (1927 – 1929). L’entrée du Parc du Cinquantenaire est à quelques mètres et, sur une photographie reproduite dans le livre de Francis Bergeron en page 122, à l’arrière-plan de Léon Daudet et de son fils Philippe, on aperçoit les arcades édifiées à l’initiative du roi-bâtisseur Léopold II pour les cinquante ans de la Belgique en 1880. Au sommet de cet arc de triomphe, Le char de Phébus est emporté par des chevaux qui galopent vers Le Soleil Levant.

 

Léon Daudet arrive en Belgique après s’être évadé de la prison de la Santé, où il purgeait une peine de cinq mois pour diffamation. Il est toujours marqué par le suicide de son fils Philippe en 1923. Il soupçonnait un assassinat politique maquillé en suicide, mais Francis Bergeron pense que l’adolescent fugueur et épileptique a vraiment mis fin à ses jours. Publié en annexe par Marin de Charette, l’horoscope de Philippe Daudet né à Paris, Le 7 janvier 1909 à 4 h 00, semble confirmer la thèse de l’auteur.

En dépit de ce deuil encore récent et de cette blessure non cicatrisée, Léon Daudet déborde d’activité à Bruxelles : conférences, réceptions, rédaction d’une vingtaine de volumes. C’est le rythme de travail habituel de Daudet : une « déferlante effroyable » (p. 43) au détriment de la qualité, du moins en ce qui concerne l’œuvre romanesque. En revanche, le critique littéraire et artistique mérite de passer à la postérité avec ses surprenants éloges de Proust, Gide, Kessel et Picasso. « La patrie [ou la France, selon les versions], je lui dis merde quand il s’agit de littérature » (p. 90). Ainsi parlait celui qu’Éric Vatré qualifie judicieusement de « libre réactionnaire » (cité p. 116).

Léon Daudet naît à Paris Le 16 novembre 1867 à 23 h 00. Il est le fils d’Alphonse Daudet (1840 – 1897). Moins prolixe que son père dans la veine provençale héritée du Félibrige (Fièvres de Camargue, roman publié en 1938), il en partage jusqu’en 1900 les convictions politiques de républicain antisémite.

D’Alphonse Daudet, Francis Bergeron écrit : « Il déjeune chez Zola et dîne chez Drumont » (p. 45). Le moindre mérite de son livre n’est certes pas de rappeler que l’origine de l’antisémitisme se situe à gauche.

Entre autres influences, celle de sa cousine Marthe Allard, qui devient sa seconde épouse, et « dont les idées catholiques et monarchistes sont bien arrêtées » (p. 48), fait basculer Léon Daudet dans l’orbite de l’Action française.

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Léon Daudet est élu député d’une « Chambre bleu-horizon ». Il joue un rôle important dans la décision de la France d’occuper la Ruhr. Farouche adversaire d’Aristide Briand, Léon Daudet est apprécié par André Tardieu qui, devenu président du Conseil en 1929, lui accorde sa grâce. Après deux ans et demi de bannissement, Léon Daudet rentre à Paris non sans avoir une ultime réception dans son hôtel bruxellois, le 30 décembre.

« Léon fut un redoutable polygraphe » (p. 109). À ses cent vingt-sept œuvres (romans, essais, pamphlets, recueils d’articles), il faut ajouter plus de quarante préfaces et contributions à des ouvrages collectifs. Parmi les livres qui emportent l’enthousiaste préférence de Francis Bergeron, citons : Paris vécu (deux tomes paradoxalement écrits à Bruxelles), l’incontournable Stupide XIXe siècle (1922), La vie orageuse de Clémenceau (1938), car Léon Daudet vénérait Le « Tigre », Panorama de la IIIe République (1936), Charles Maurras et son temps (1928), les romans historiques de 1896 et 1933 mettant en scène les personnages de Shakespeare et Rabelais.

Le 1er juillet 1942, Léon Daudet s’éteint à Saint-Rémy-de-Provence, dans cette région inspiratrice de son père, dans ce Midi dont on a chanté les marchés (Gilbert Bécaud), les fifres et les tambourins (Robert Ripa), Le « mistral qui décoiffe les marchandes, jouant au Tout-Puissant » (Mireille Mathieu).

Léon Daudet meurt là où naquit Nostradamus. Le point commun de « l’enfant terrible de la IIIe République » (Louis Guitard, cité p. 114) et du faux prophète du XVIe siècle est Le cursus universitaire médical, inachevé chez l’un, accompli chez l’autre.

Dans notre famille de pensée, l’on demeure volontiers sceptique, voire méfiant, envers l’astrologie. D’autant plus nécessaires sont les études qui terminent tous les ouvrages de la collection « Qui suis-je ? ». Marin de Charette interprète l’horoscope de Léon Daudet (pages 123 à 126).

Son analyse est convaincante. De Léon Daudet, l’astrologue écrit : « Dans son ciel de naissance, aucune planète n’est faible : elles sont toutes puissamment reliées entre elles » (p. 125). Sur le plan personnel, le trigone Lune – Mercure (angle de 120 °) incline à la sur-activité littéraire et à la toute particulière prédisposition à la critique. Le romancier « solaire » produit, le critique « lunaire » reproduit, à l’instar du luminaire nocturne qui reproduit la lumière du Soleil en la reflétant.

« Né, en outre, au moment d’un carré exact et croissant d’Uranus à Neptune (dont l’axe mitoyen passe par Saturne !) – aspect générationnel -, Daudet incarne comme une sorte de déchirement entre l’ancien et le nouveau, et, aussi, un pont » (p. 126).

Mis en perspective dans les statistiques de Michel Gauquelin, cet horoscope se caractérise par l’occupation des quatre « zones d’intensité maximale » : la Lune vient de se lever, Jupiter se couche, Pluton culmine et cinq planètes sont amassées au nadir. Parmi cette quintuple conjonction, relevons le couple Soleil – Saturne (deux degrés d’orbe). Saturne « ensoleillé » indique la quête du Vrai sachant s’affranchir des a priori (le « libre réactionnaire »). mais Saturne « brûlé » (« combuste », disent les astrologues traditionalistes), peut expliquer « l’extrême violence de ton avec laquelle il a toujours défendu ses idées, ses convictions, ses goûts » (p. 94).

Cela ne fait pas pour autant de Léon Daudet un « extrémiste ». Même les actuels et pernicieux censeurs de la plus sournoise des polices de la pensée ne s’y trompent pas et lui laissent le bénéfice d’une « relative indulgence ».

 

Note

 

 

 

 

 

 

 

• Francis Bergeron, Léon Daudet, Éditions Pardès, coll. «Qui suis-je ?», 2007, 128 p

 

samedi, 16 avril 2011

Une étude universitaire sur François Duprat

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Une étude universitaire sur François Duprat

duprat.jpgCi-joint l'URL d'une étude universitaire récente sur la figure de François Duprat, rénovateur audacieux du corpus doctrinal du néo-nationalisme français, avant l'avènement de J. M. Le Pen.

Rappelons-nous que François Duprat, dans ses "Cahiers Européens" recensait chaque semaine les événements du "camp nationaliste" dans toute l'Europe (et aussi en dehors de notre sous-continent). Ce travail était énorme, inimaginable pour un seul homme à l'époque où l'informatique était inexistante dans le quotidien. Songeons aussi, du moins pour ceux qui l'ont connu, à son correspondant en Wallonie, Alain Derriks, qui a choisi une mort volontaire en 1987. Derriks avait assisté à ses obsèques. La mort de Duprat l'avait bouleversé.

Les "Cahiers" de Duprat, et les pages consacrées aux mouvements nationalistes dans les colonnes de "Nation Europa" (Coburg, Allemagne) et DESG-Inform (Hamburg, Allemagne) sont les véritables sources documentaires directes pour ceux qui voudraient entreprendre une étude approfondie de cet univers politique, en marge des grands partis et courants de la politique politicienne.

Cette étude, comme toutes les études de ce genre, est à prendre avec les pincettes habituelles, la malveillance gratuite n'étant jamais loin dans ce genre d'entreprise qui multiplie souvent les "omissions" dans l'analyse des textes.

A lire, avec circonspection:

 

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mardi, 12 avril 2011

Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt

 

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Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt – Teil 1 von 3

 

Von Kerry Bolton, übersetzt von Deep Roots.

Ex: http://flordman.wordpress.com/

Das Original The Rivkin Project: How Globalism Uses Multiculturalism to Subvert Sovereign Nations, Part 1 erschien am 14. März 2011 bei Counter-Currents Publishing/North American New Right.

Von 19. bis 22. Oktober 2010 lud Charles Rivkin, US-Botschafter in Frankreich, eine aus 29 Mitgliedern bestehende Delegation des Pacific Council on International Policy (PCIP) zu einer Konferenz nach Frankreich ein, deren Hauptzweck die Diskussion arabischer und islamischer Beziehungen in Frankreich war. [1] Das Treffen war Teil einer weitreichenden subversiven Agenda zur Verwandlung des gesamten Charakters von Frankreich und insbesondere des Bewußtseins der französischen Jugend, was die Benutzung von Frankreichs moslemischer Jugend in einer typisch manipulativen globalistischen Strategie hinter der üblichen Fassade von „Menschenrechten“ und „Gleichheit“ einschließt.

Globalistische Delegation in der US-Botschaft

Der Bericht der PCIP sagt über die Konferenz:

… Die Delegation konzentrierte sich weiters auf drei Schlüsselthemen. Erstens untersuchte die Gruppe französisch-moslemische Fragen in Frankreich durch Austausch mit Dr. Bassama Kodmani, dem Direktor des Arabischen Reforminstituts, und Miss Rachida Dati, dem ersten weiblichen französischen Kabinettsmitglied von nordafrikanischer Herkunft und gegenwärtig Bürgermeisterin des 7. Arrondissements in Paris. Eine Exkursion zur Großen Moschee von Paris und ein Treffen mit dem dortigen Direktor der Theologie und dem Rektor boten zusätzliche Einsichten. Zweitens, Treffen mit Mr. Jean-Noel Porier, dem Vizepräsidenten für Auswärtige Angelegenheiten von AREVA (einer höchst innovativen französischen Energiefirma) und mit Mr. Brice Lalonde, dem Klimaverhandler und ehemaligen Umweltminister, hoben Fragen der Energie- und Nuklearpolitik und der Unterschiede zwischen der US- und der französischen Politik auf diesen Gebieten hervor. Und schließlich erforschte die Delegation die Verbindungen zwischen den Medien und der Kultur in Kalifornien (Hollywood) und Frankreich im Zuge von Treffen im Louvre, im Musee D’Orsay und bei FRANCE 24 – dem in Paris ansässigen Kanal für internationale Nachrichten und aktuelle Angelegenheiten. [2]

Das vorrangige Interesse schien Fragen von multikultureller Dimension gegolten zu haben, einschließlich nicht nur arabischer und islamischer Beziehungen in Frankreich, sondern vielleicht langfristig noch wichtiger einer Diskussion über die Wirkung von Hollywoods „Kultur“ auf die Franzosen.

Die USA haben seit langem ein Doppelspiel betrieben, indem sie als eines der primären Elemente ihres Strategems der fabrizierten permanenten Krisen nach dem Kalten Krieg „Terrorismus von islamischer Natur bekämpft“ haben, während sie den „radikalen Islam“ für ihre eigenen Zwecke nutzten, wofür es folgende wohlbekannte Beispiele gibt:

1) die Unterstützung von Bin Laden im Krieg gegen Rußland in Afghanistan,

2) die Unterstützung von Saddam Hussein im Krieg gegen den Iran,

3) die Unterstützung der Kosovarischen Befreiungsarmee [UCK] bei der Beseitigung der serbischen Souveränität über den mineralreichen Kosovo, wobei die UCK wundersamerweise von einer laut US-Außenministerium „terroristischen Organisation“ in „Freiheitskämpfer“ verwandelt wurde.

Wenn US-Globalisten als Freunde von Moslems posieren, sollten letztere beim Dinieren mit dem Großen Shaitan einen äußerst langen Löffel verwenden.

Was ist der Pacific Council on International Policy?

Der PCIP, dessen Mitglied Rivkin ist, wurde 1995 als regionales Anhängsel der allgegenwärtigen Denkfabrik Council on Foreign Relations (CFR) gegründet [3], hat sein Hauptquartier in Los Angeles, aber mit “Mitgliedern und Aktivitäten an der gesamten Westküste der Vereinigten Staaten und international.” Firmenspenden kommen unter anderem von:

Carnegie Corporation of New York
Chicago Council on Foreign Relations
City National Bank
The Ford Foundation
Bill and Melinda Gates Foundation
The William & Flora Hewlett Foundation
Rockefeller Brothers Fund
The Rockefeller Foundation
United States Institute of Peace [4]

Der PCIP ist daher noch ein weiterer großer Teilnehmer an dem globalistischen Netzwerk, das Hunderte von üblicherweise miteinander verbundenen Organisationen, Lobbies, „Zivilgesellschafts“-Gruppen, NGOs und Denkfabriken umfaßt, im Verein mit Banken und anderen Konzernen. Wie üblich gibt es eine auffällige Präsenz von Rockefeller-Interessen.

Warum Frankreich?

Frankreich ist dem US-Globalismus seit langem ein Dorn im Auge gewesen wegen seines sturen Festhaltens an französischen Interessen überall auf der Welt anstelle jener der fabrizierten „Weltgemeinschaft“, obwohl das Sarkozy-Regime eine Ausnahme ist. Jedoch ist Frankreich einer der wenigen verbliebenen Staaten in Westeuropa mit einem starken Nationalbewußtsein. Der beste Weg zur Zerstörung jeglicher solcher Gefühle – die sich nur zu oft auf die Politik übertragen – besteht darin, Vorstellungen von Volkstum und Nationalität durch Förderung von „Multikulturalismus“ zu schwächen.

War es nur Zufall, daß die Studentenrevolte von 1968, die aus kindischsten Gründen ausgelöst wurde, zu einer Zeit geschah, in der sowohl die CIA sehr aktiv bei der Finanzierung von Studentengruppen überall auf der Welt war als auch Präsident de Gaulle den USA in Sachen Außenpolitik ein Maximum an Ärger machte? De Gaulle tat wenig, um mit Amerikas Nachkriegsplänen mitzuspielen. Er entzog Frankreich dem NATO-Kommando, und während des Zweiten Weltkriegs mißtrauten ihm die USA. [5]

Von besonderem Interesse ist de Gaulles Befürwortung eines geeinten Europas, um der US-Hegemonie entgegenzuwirken. [6] 1959 sagte er in Straßburg: „Ja, es ist Europa, vom Atlantik bis zum Ural, es ist das ganze Europa, welches das Schicksal der Welt bestimmen wird.“ Die Aussage implizierte eine Kooperation zwischen einem zukünftigen Europa und der UdSSR. 1967 erklärte er ein Waffenembargo gegen Israel und freundete sich mit der arabischen Welt an. Dies ist die Art von Vermächtnis, das die Globalisten fürchten.

Mit den Kaspereien von Sarkozy und steigenden Spannungen mit der unzufriedenen moslemischen Jugend könnte im Zuge einer Gegenreaktion ein kompromißlos antiglobalistisches, „xenophobes“ Regime an die Macht kommen. Was wäre nun im heutigen Kontext ein besserer Weg, den französischen Nationalismus und jedes Potential zu dessen Wiederbelebung als antiglobalistische Kraft zu untergraben, als Frankreichs große, unassimilierte islamische Komponente zu benutzen, genauso wie die bolschewistische Revolution in bedeutendem Ausmaß von den unzufriedenen Minderheiten des russischen Reiches unternommen wurde?

Interessant ist auch Wichtigkeit, die diese Delegation dem Einfluß Hollywoods auf die französische Kultur beimaß. Dies mag auf den ersten Blick als seltsames Anliegen erscheinen. Jedoch ist Hollywood als das wirtschaftliche Symbol der globalistischen kulturellen Auswüchse ein wichtiger Faktor bei der Globalisierung, in etwas, das auf einen kulturellen Weltkrieg hinausläuft. Letztendlich ist es nicht das Ziel des Globalismus, das Überleben ethnischer Kulturen und Identitäten zu fördern, sondern vielmehr, diese in einen großen Schmelztiegel des globalen Konsumismus zu tauchen, jedes Individuum aus seiner Identität und seinem Erbe zu reißen und diese durch das globale Einkaufszentrum und das „globale Dorf“ zu ersetzen. Daher sollte man den Multikulturalismus als die Antithese dessen sehen, wofür er gehalten wird.

Weit davon entfernt, daß die globalen Konzerne den sogenannten Multikulturalismus im Sinne der Sicherstellung der Existenz einer Vielzahl von Kulturen fördern wollten, wie der Begriff andeutet, ist er also im Gegenteil ein Teil eines dialektischen Prozesses, im Zuge dessen unter der Fassade von Idealen Völker von sehr unterschiedlichem Erbe wie Bauern auf einem Schachbrett über die Welt verschoben werden, mit dem Ziel, kulturell spezifische Nationen niederzureißen. Es ist ein Beispiel für Orwell’sches „doublethink.“ [7]

Es ist bemerkenswert, daß die Anstifter der “samtenen Revolutionen”, die nun durch Nordafrika fegen und bis in den Iran reichen, großteils „säkularisierte“ junge Leute ohne starke traditionalistische Wurzeln sind. In ähnlicher Weise besteht der beste Weg zur Lösung von Frankreichs ethnischen Konflikten und zur Sicherstellung, daß Frankreich nicht wieder hervortritt, um sich US-/globalistischen Interessen entgegenzustellen, in der dialektischen Schaffung einer neuen kulturellen Synthese, bei der es weder eine französische noch eine islamische Kultur gibt, sondern eine globalistische, jugendbasierte Kultur unter dem Banner von „Menschenrechten“ und „Gleichheit“, die von Hollywood, MTV, dem Cyberspace, McDonald’s und Pepsi genährt wird.

Daß dies mehr als eine Hypothese ist, wird von der Art angedeutet, in der die säkularen Jugendrevolten, die nun in Nordafrika stattfinden, von einer Allianz aus Konzerninteressen hervorgebracht wurden, gesponsert vom US-Außenministerium und allerlei NGOs wie Freedom House. [8] Die nordafrikanischen „Revolutionäre“, die Regime stürzen, sind genau die Art von „Moslem“, die die Globalisten bevorzugen, erfüllt von der Cyber-Konsumentenmentalität.

Was also haben Rivkin und das US-Außenministerium in Frankreich vor, daß sie so interessiert wären am Platz Hollywoods und der Moslems in dem Land?

Anmerkungen:

1. “2010 France Country Dialogue,” PCIP,  http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=583

2. “2010 France Country Dialogue,” ibid.

3. “Gegründet 1995 in Partnerschaft mit dem Council on Foreign Relations,” PCIP, Governance, http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=373

4. Finanzierung durch Firmen und Stiftungen: http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=513

5. S. Berthon, Allies At War (London: Collins, 2001), S. 21.

6. A. Crawley, De Gaulle (London: The Literary Guild, 1969), S. 439.

7. “Die Macht, zwei widersprüchliche Glaubensvorstellungen gleichzeitig im Kopf zu haben und sie beide zu akzeptieren . . .” George Orwell, Nineteen Eighty-Four (London: Martin Secker and Warburg, 1949), Teil 1, Kaph. 3, S. 32.

8. K. R. Bolton, “Twitters of the World Unite! The Digital New-New Left as Controlled Opposition,” Part 1, Part 2, Part 3, and Part 4. Tony Cartalucci, “Google’s Revolution Factory – Alliance of Youth Movements: Color Revolution 2.0,” Global Research, February 23, 2011, http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=23283

Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt – Teil 2 von 3

Das Rivkin-Projekt zur Unterwanderung der französischen Jugend

Als der US-Botschafter Charles Rivkin im Jahr 2010 eine Delegation von anderen Mitgliedern des Pacific Council on International Policy nach Frankreich einlud, hatte er ein Programm zur Amerikanisierung Frankreichs umrissen, das hauptsächlich die Benutzung der moslemischen Minderheiten und die Indoktrinierung der französischen Jugend mit globalistischen Idealen im Sinne der Konzerne umfaßte. Das dabei beschworene Schlagwort war das historische Engagement Frankreichs und Amerikas für die „Gleichheit.“

WikiLeaks veröffentlichte das „vertrauliche Programm“. Es trägt den Titel „Minority Engagement Strategy.“ [1] Hier umreißt Rivkin ein Programm, das eine schamlose Einmischung in die inneren Angelegenheiten einer souveränen Nation ist und in einem tieferen Sinne die Änderung der Einstellungen von Generationen moslemischer und französischer Jugendlicher anstrebt, sodaß sie zu einer neuen globalistischen Synthese verschmelzen, oder zu dem, was man eine neue Menschheit nennen könnte: Homo oeconomicus, oder was der Finanzanalyst G. Pascal Zachary „das globale Ich“ nennt [2], um zu verwirklichen, was Rivkin als das „nationale Interesse“ der USA beschreibt.

Rivkin beginnt, indem er sagt, daß seine Botschaft eine „Minority Engagement Strategy“ geschaffen hat, die sich primär an die Moslems in Frankreich richtet. Rivkin erklärt als Teil des Programms: „Wir werden auch die Bemühungen verschiedener Abteilungen der Botschaft integrieren, auf einflußreiche Führer unter unserem primären Publikum abzielen und sowohl materielle als auch immaterielle Indikatoren des Erfolgs unserer Strategie bewerten.“ [3]

Rivkin ist zuversichtlich, daß Frankreichs Geschichte des ideologischen Liberalismus „uns gut dienlich sein wird, wenn wir die hier umrissene Strategie umsetzen… bei der wir Druck auf Frankreich ausüben…“ Beachten Sie die Redewendung „Druck auf Frankreich ausüben.“ Amerikas globale Agenda wird von Rivkin mit seinem Plan der Umwandlung Frankreichs in ein „blühendes, integratives französisches Staatswesen, das uns bei der Förderung unserer Interessen an der Ausweitung von Demokratie und zunehmender weltweiter Stabilität helfen wird“ in Verbindung gebracht. Das Programm wird sich auf die „Eliten“ der französischen und der moslemischen Gemeinschaften fokussieren, aber auch eine massive Propagandakampagne umfassen, die sich an die „allgemeine Bevölkerung“ mit Schwerpunkt auf der Jugend richtet.

Auf hoher Ebene werden US-Offizielle französische Offizielle in die Defensive drängen. Zu dem Programm gehört auch die Neudefinierung der französischen Geschichte in den Lehrplänen der Schulen, um der Rolle der nicht-französischen Minderheiten in der französischen Geschichte Aufmerksamkeit zu schenken. Es bedeutet, daß die Pepsi/MTV-Generation von Amerikanern neue Definitionen der französischen Kultur formulieren und neue Seiten der französischen Geschichte schreiben werden, die mit globalistischen Agendas übereinstimmen sollen. Zu diesem Zweck „…werden wir unsere Arbeit mit französischen Museen und Lehrern fortsetzen und intensivieren, um den in französischen Schulen unterrichteten Lehrstoff in Geschichte zu reformieren.“

„Taktik Nummer drei“ trägt den Titel „Aggressive Öffentlichkeitsarbeit unter der Jugend starten.“ Wie in anderen Staaten, die vom US-Außenministerium und dessen Verbündeten im Soros-Netzwerk, Freedom House, Movement.org, National Endowment for Democracy, Solidarity Center [4] und so weiter ins Visier genommen wurden, stehen unzufriedene junge Leute im Fokus der Veränderungen. Führend in diesen Bemühungen, zielt die „Inter-Agency Outreach Initiative“ des Botschafters darauf ab, „eine positive Dynamik in der französischen Jugend zu erzeugen, die zu einer größeren Unterstützung für US-Ziele und Werte führt.“ Können die Absichten noch klarer ausgedrückt werden? Es ist kulturelle und politische Amerikanisierung.

Hier können wir am leichtesten an der Heuchelei vorbei deutlich sehen, was hinter der Strategie steckt: eine Generation zu formen, „die zu größerer Unterstützung für US-Ziele und Werte führt.“ Diese „US-Ziele und Werte“ wird man den Franzosen als französische Werte verkaufen, auf der Grundlage der bourgeoisen Ideale von 1789, mit denen die französische Ideologie sowohl der Linken wie der Rechten weiterhin belastet ist. Man wird sie zu glauben lehren, daß sie französische Traditionen aufrecht erhalten, statt als Agenten von Veränderungen gemäß „amerikanischen Werten“ zu handeln: den Werten des globalen Dorfes und des globalen Einkaufszentrums. Ein weitreichendes Programm, das eine Vielzahl von Indoktrinierungsmethoden umfaßt, wird umrissen:

Zur Erreichung dieser Ziele werden wir die bereits vorhandenen expansiven Programme für öffentliche Diplomatie ausbauen und kreative zusätzliche Mittel zur Beeinflussung der Jugend Frankreichs entwickeln, neue Medien, Firmenpartnerschaften, landesweite Wettbewerbe, zielgerichtete Veranstaltungen für Öffentlichkeitsarbeit und speziell eingeladene US-Gäste einsetzen. [5]

Das Programm, das sich an die Jugend in Frankreich richtet, ist ähnlich dem, das sich an die Jugend richtete, welche die Vorhut der „samtenen Revolutionen“ von Osteuropa bis Nordafrika bildete. Potentielle Führer werden vom US-Außenministerium in Frankreich aufgenommen und dazu herangezüchtet werden, eine Rolle im zukünftigen Frankreich nach amerikanischem Design zu spielen:

Wir werden auch neue Hilfsmittel entwickeln, um zukünftige französische Führer zu identifizieren, von ihnen zu lernen und sie zu beeinflussen.

Während wir die Ausbildung und die Austauschgelegenheiten für Frankreichs Jugend erweitern, werden wir weiterhin absolut sicherstellen, daß der Austausch, den wir unterstützen, integrationsorientiert ist.

Wir werden auf existierenden Jugendnetzwerken in Frankreich aufbauen und neue im Cyberspace schaffen, die Frankreichs zukünftige Führer in einem Forum miteinander verbinden, deren Werte wir zu formen helfen – Werte der Integration, des gegenseitigen Respekts und offenen Dialogs. [6]

Hier befürwortet Rivkin etwas, das über die Beeinflussung von Moslems in Frankreich hinausgeht. Er sagt, daß ein bedeutender Teil des Programms sich auf die Kultivierung der französischen Jugend, der potentiellen Führer, nach amerikanischen Idealen unter der Fassade französischer Ideale richten wird. Das US-Außenministerium und seine Verbündeten unter den Konzernen und NGOs beabsichtigen, „ihre Werte zu formen.“ Das globalistische Programm für Frankreich wird deutlich genug als Umerziehung der französischen Jugend bezeichnet. Man möchte meinen, daß dies die wichtigste Rolle der französischen Regierung, der katholischen Kirche und der Familie ist, insbesondere der beiden letzteren. Amerikanische Bürokraten und ihre aus verschiedenen Berufen rekrutierten dümmlichen Kumpane sollen neue „französischen Werte“ formulieren.

Wie in den Staaten, die für „samtene Revolutionen“ ausersehen sind, besteht ein Teil der Strategie in der Abgrenzung des politischen Handlungsrahmens. Wie Hillary Clinton neulich hinsichtlich der Art von Staat gesagt hat, die vom US-Establishment nach Gaddafi erwartet wird, sollte das neue Libyen eine umfassende Demokratie sein, offen für alle Meinungen, solange diese Meinungen eine Verpflichtung zur „Gleichheit“ und „Demokratie“ umfassen, in anderen Worten, es muß eine neue Verteilung der Freiheit in Libyen geben, solange diese Freiheit nicht über Amerikas Definition derselben hinausgeht. Und falls jemand die Grenzen der akzeptablen Demokratie übertritt, stehen Amerikas Bomber in Bereitschaft. Im Kontext mit Frankreich jedoch ist klar, daß die Grenzziehung der französischen Politik gemäß den globalistischen Diktaten keine Elemente sogenannter „Xenophobie“ (sic) einschließen darf, wozu im heutigen Kontext eine Rückkehr zur großen Politik der Ära de Gaulles gehören würde. Daher besagt „Taktik 5“:

Fünftens werden wir unser Projekt fortsetzen, die besten Praktiken mit jungen Führern in allen Bereichen zu teilen, einschließlich junger politischer Führer aller moderaten Parteien, sodaß sie die Hilfsmittel und die Beratung haben, um vorwärts zu kommen. Wir werden Schulungs- und Austauschprogramme schaffen oder unterstützen, die Schulen, Gruppen der Zivilgesellschaft, Bloggern, politischen Beratern und Lokalpolitikern den nachhaltigen Wert der breiten Integration beibringen. [7]

Rivkin umreißt ein Programm zur Ausbildung von Frankreichs zukünftigen politischen und zivilen Führern. Während die Programme der von der US-Regierung unterstützten NGOs wie National Endowment for Democracy – ursprünglich bestimmt zur Entwicklung ganzer Programme und Strategien für politische Parteien in „Entwicklungsdemokratien“ wie den Staaten des ehemaligen Sowjetblocks – mit einem fehlenden Erbe liberal-demokratischer Parteipolitik begründet werden können, kann dieselbe Begründung kaum verwendet werden, um Amerikas Einmischung in Frankreichs Parteipolitik zu rechtfertigen.

Rivkin sagt, daß zu diesem Zweck 1000 amerikanische Englischlehrer, die an französischen Schulen arbeiten, die notwendigen Propagandamaterialien erhalten werden, um ihren französischen Schülern die erwünschten Ideale einzuimpfen: „Wir werden auch dem Netzwerk von über 1000 amerikanischen Universitätsstudenten, die jedes Jahr an französischen Schulen Englisch unterrichten, die Mittel liefern, Toleranz zu lehren.“

Das breit gefächerte Programm wird von der „Minority Working Group“ im „Tandem“ mit der „Youth Outreach Initiative“ koordiniert werden. Eines der Probleme, die von der Gruppe überwacht werden, wird die „Verringerung der öffentlichen Unterstützung für fremdenfeindliche politische Parteien und Plattformen“ sein. Das soll sicherstellen, daß das Programm wie beabsichtigt den Erfolg jeder „extremen“ oder „fremdenfeindlichen“ Partei blockiert, die die Globalisierung herausfordern könnte.

Rivkin verdeutlicht die subversive Natur des Programms, wenn er sagt: „Während wir niemals das Verdienst für diese positiven Entwicklungen beanspruchen könnten, so werden wir doch unsere Anstrengungen auf die Ausführung von Aktivitäten wie oben beschrieben konzentrieren, die die Bewegung in die richtige Richtung anstoßen, drängen und anregen.“

Was wäre die Reaktion, wenn die französische Regierung über ihre Botschaft in Washington ein Programm zur radikalen Umwandlung der USA in Übereinstimmung mit „französischen nationalen Interessen“ unternehmen und mit Schwerpunkt auf der Jugend mittels einer „aggressiven Öffentlichkeitsarbeit“ „französische Ideale“ unter dem Deckmantel „amerikanischer Ideale über Menschenrechte“ einimpfen würde? Was wäre die Reaktion der US-Regierung, wenn sie herausfinden würde, daß die französische Regierung die Einstellungen der Afroamerikaner, Indianer und Latinos zu beeinflussen versuchte? Was wäre die offizielle US-Reaktion, wenn man herausfinden würde, daß französische Sprachlehrer in amerikanischen Schulen und Colleges versuchen, amerikanischen Schülern Ideale im Dienste französischer Interessen einzuimpfen?

Die hypothetische Reaktion kann man von der US-Reaktion auf die „Sowjetverschwörung“ ableiten, als Komitees des Senates und Kongresses eingerichtet wurden, um gegen jeden zu ermitteln, der auch nur vage mit der USA in Verbindung stand. Was ist also anders? Die USA betreiben eine subversive Strategie im Interesse ihrer globalistischen Konzernelite anstatt im Interesse der UdSSR oder des Kommunismus. Es ist nicht so, als ob die USA viel kulturelles Erbe hätte, das sie irgendeiner europäischen Nation, ganz zu schweigen von Frankreich, als Inbegriff des guten Geschmacks und der künstlerischen Verfeinerung präsentieren könnte, nach dem man eine nationale Identität konstruieren könnte. In dieser Sache ist es ein Fall von Dekonstruktion.

Anmerkungen:

1. C. Rivkin, “Minority Engagement Report,” US Embassy, Paris, http://www.wikileaks.fi/cable/2010/01/10PARIS58.html

2. G. Pascal Zachary, The Global Me: Why Nations will succeed or Fail in the Next Generation (New South Wales, Australia: Allen and Unwin, 2000).

3. Rivkin.

4. K. R. Bolton, “The Globalist Web of Subversion,” Foreign Policy Journal, February 7, 2011, http://www.foreignpolicyjournal.com/2011/02/07/the-globalist-web-of-subversion/

5. Rivkin.

6. Rivkin.

7. Rivkin.

Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt – Teil 3 von 3

Die Rolle des Multikulturalismus in der globalistischen Agenda

Viele schändliche Ziele sind unter dem Banner des Multikulturalismus und Schlagworten wie „Gleichheit“ und „Menschenrechte“ erzwungen worden. So wie „Demokratie“ in der ganzen jüngeren Geschichte zur Rechtfertigung der Bombardierung von Staaten benutzt worden ist, dienen diese Schlagworte oft als Rhetorik zur Vortäuschung guter Absichten, während sie die Ziele derjenigen verbergen, die von wenig, wenn überhaupt von irgendetwas anderem als Macht und Habgier motiviert sind.

Man könnte an die Art denken, wie das Thema der Uitlanders agitiert wurde, um den Anglo-Burenkrieg zum Zwecke der Beschaffung von Südafrikas Mineralreichtum zugunsten von Cecil Rhodes, Alfred Beit et al zu rechtfertigen.

Ein ähnliches Thema wurde in unserer eigenen Zeit unter dem Namen der „Bekämpfung der Apartheid“ wiederbelebt, und während die Welt über die Machtübernahme durch den ANC jubelte, bestand die Wirklichkeit darin, daß die Afrikaner kein Jota materiell davon profitierten, sondern die parastaatlichen oder staatlichen Unternehmen privatisiert wurden, sodaß sie an den globalen Kapitalismus verkauft werden konnten. Als der Patriarch des südafrikanischen Kapitalismus, Harry Oppenheimer, dessen Familie ein traditioneller Feind der Afrikaaner [= Buren; d. Ü.] war, im Jahr 2000 starb, lobte Nelson Mandela ihn so: „Sein Beitrag zur Errichtung einer Partnerschaft zwischen Großunternehmen und der neuen demokratischen Regierung in dieser ersten Periode demokratischer Herrschaft kann nicht zu sehr geschätzt werden.“ [1]

Die „Demokratie”, die Oppenheimer und andere Plutokraten im Tandem mit dem ANC in Südafrika schufen, ist die Freiheit des globalen Kapitalismus zur Ausbeutung des Landes. Mandela sagte 1996 über das Ergebnis dieses „langen Marsches zur Freiheit“:  “Die Privatisierung ist die fundamentale Politik des ANC und wird das auch bleiben.“ [2] Als Kommentar zur Privatisierung der gemeindeeigenen Wasserversorgung von Johannesburg, die jetzt dem französischen Konzern Suez Lyonnaise Eaux untersteht, gab der ANC Erklärungen heraus, die erklärten: „Eskom ist eine der vielen in Regierungsbesitz befindlichen ‚Parastaatlichen’, die während der Apartheid geschaffen wurden und deren Privatisierung die demokratisch gewählte Regierung in Angriff genommen hat, um Geld aufzutreiben.“ [3] Es ist in Südafrika dasselbe Ergebnis, wie es durch die “Befreiung” der kosovarischen Mineralvorkommen im Namen der “Demokratie” und im Namen der Rechte von Moslems unter serbischer Herrschaft erreicht wurde, während andere, unter ihrer eigenen Herrschaft befindliche Moslems von den USA und ihren Verbündeten in die Unterwerfung gebombt wurden.

Die Ziele des globalen Kapitalismus

Die Natur des globalistischen Kapitalismus ist besonders stichhaltig von Noam Chomsky erläutert worden:

Sehen Sie, der Kapitalismus ist nicht grundsätzlich rassistisch – er kann den Rassismus für seine Zwecke ausnutzen, aber der Rassismus ist ihm nicht eingebaut. Der Kapitalismus will im Grunde, daß die Menschen austauschbare Zahnräder sind, und Unterschiede zwischen ihnen, wie zum Beispiel auf Basis der Rasse, haben üblicherweise keine Funktion für ihn. Ich meine, sie mögen eine Zeitlang eine Funktion haben, zum Beispiel wenn man eine super-ausgebeutete Arbeiterschaft oder dergleichen will, aber diese Situationen sind irgendwie anomal. Langfristig kann man erwarten, daß der Kapitalismus antirassistisch ist – einfach weil er anti-menschlich ist. Und Rasse ist eigentlich eine menschliche Eigenschaft – es gibt keinen Grund, warum sie eine negative Eigenschaft sein sollte, aber sie ist eine menschliche Eigenschaft. Daher beeinträchtigen auf Rasse beruhende Identifikationen das grundsätzliche Ideal, daß die Menschen als Konsumenten und Produzenten austauschbar sein sollten, austauschbare Zahnräder, die all den Müll kaufen, der produziert wird – das ist ihre letztendliche Funktion, und alle anderen Eigenschaften, die sie haben könnten, sind irgendwie irrelevant und gewöhnlich ein Ärgernis. [4]

Die Aussage von Chomsky drückt die Situation in ihrer Gänze stichhaltig aus.

Frankreich als Soziallabor für die Globalisierung

Die Rivkin-Offensive ist das letzte in einer langen Reihe von Programmen zur Untergrabung der französischen Identität. Frankreich ist ein Paradox, das die kosmopolitischen Werte der bourgeoisen Revolution von 1789 mit sturem Traditionalismus und Nationalismus kombiniert, den die Globalisten „Xenophobie“ nennen. Er manifestiert sich selbst im Kleinen wie bei der gesetzlichen Verpflichtung für französische Beamte und Politiker, mit ausländischen Medien nur französisch zu sprechen, ungeachtet ihrer Kenntnisse irgendeiner anderen Sprache, oder im verbreiteten Widerstand gegen McDonald’s und Disney World.

Wie ein Großteil der restlichen Welt führt Frankreich jedoch auf der Verliererseite einen Kulturkampf gegen die Globalisierung. Jeff Steiners Kolumne „American in France“ bezieht sich auf die Art, wie die Franzosen einst Widerstand gegen die Eröffnung amerikanischer Fast-Food-Franchises als „Teil einer amerikanischen Kulturinvasion“ leisteten. Steiner schreibt:

… Dies schein Vergangenheit zu sein, da McDonald’s so sehr ein Teil der französischen Kultur geworden ist, daß es nicht mehr als amerikanischer Import gesehen wird, sondern als gänzlich französisch. Kurz, McDonald’s ist den Franzosen ans Herz gewachsen wie in so vielen anderen Ländern.

Ich bin in einigen McDonalds in Frankreich gewesen, und außer einem in Straßburg, das von außen wie im traditionellen elsässischen Stil erbaut aussieht, sehen alle McDonalds in Frankreich, die ich gesehen habe, nicht anders aus als ihre amerikanischen Gegenstücke.

Ja, es gibt welche, die McDo immer noch als Symbol der Amerikanisierung Frankreichs verfluchen (sie sind jetzt eine sehr kleine Gruppe und werden großteils ignoriert) und die es auch als ein Zeichen dafür sehen, daß Frankreich seine kulinarische Einzigartigkeit verliert. Das Menü in einem französischen McDonald’s ist fast eine exakte Kopie dessen, was man in jedem McDonald’s in den Vereinigten Staaten finden würde. Es ist mir als etwas seltsam aufgefallen, daß ich wie in den Vereinigten Staaten bestellen konnte, das heißt auf Englisch, mit gelegentlich eingestreuten französischen Vorwörtern.

Ehrlich gesagt, die Franzosen, die bei McDonald’s essen, sind dort genauso zu Hause, wie es irgendein Amerikaner sein könnte. [5]

Dieses scheinbar triviale Beispiel ist tatsächlich von immenser Wichtigkeit, indem es zeigt, wie eine Kultur, die so stark ist wie die Frankreichs – das bis vor kurzem eine immens stolze Nation war – unterliegen kann, besonders unter dem Eindruck des Marketings gegenüber jungen Leuten. Es ist eine Fallstudie par excellence für die Standardisierung, die die amerikanische Konzernkultur nach sich zieht. Es ist das, was die globalistische Elite im Weltmaßstab wünscht, bis hin zu dem, was man ißt.

Es ist bemerkenswert, daß die Vorhut des Widerstands gegen McDonald’s von den Bauern kam, einem traditionalistischen Segment von Europas Bevölkerung, das zunehmend anomal und unter dem globalistische Regime zur ausgestorbenen Spezies wird, während die Landwirtschaft den Agro-Konzernen weicht.

Angesichts Frankreichs Status in Europa und seiner historischen Tendenz, seine Souveränität  angesichts von US-Interessen aufrecht zu erhalten – sogar noch vor recht kurzer Zeit mit seiner Opposition gegen den Krieg im Irak – bleibt Frankreich einer der wenigen Stolpersteine des Globalismus in Europa. Eine zusätzliche Sorge ist die, daß die Franzosen ihre sture „Xenophobie“ in die Wahllokale mitnehmen und eine strikt antiglobalistische Partei wählen werden, wie es sich im Auf und Ab der Wahlerfolge der Front National widerspiegelt, die sowohl die Globalisierung als auch die Privatisierung ablehnt.

Dies ist ein Hauptgrund für Rivkins weitreichendes subversives und interventionistisches Programm zur Assimilierung der Moslems in die französische Gesellschaft, welches das französische Bewußtsein in Richtung von deutlich mehr Kosmopolitentum verwandeln würde. Die Absicht wird in Rivkins Botschaftsdokumenten deutlich genug, in denen es heißt, daß die Botschaft die Auswirkungen des „Outreach“-Programmes auf die „Abnahme der öffentlichen Unterstützung für fremdenfeindliche politische Parteien und Plattformen“ überwachen wird.

Im Widerspruch zur „Xenophobie“ Frankreichs zeigt die Studie „Global Research“ [6] von R. J. Barnett und R. E. Müller über die globalen Konzerne, die auf Interviews mit Konzernmanagern beruht, daß die französische Wirtschaftselite seit langem die Grundlagen der französischen Tradition zu untergraben bestrebt war. Jacques Maisonrouge, Präsident der IBM World Trade Corporation, „weist gern darauf hin, daß ‚Nieder mit den Grenzen’, ein revolutionäres Studentenschlagwort der Pariser Universitätserhebung von 1968 – an der einige seiner Kinder beteiligt waren – auch ein willkommenes Schlagwort von IBM ist.“ [7] Maisonrouge sagte, daß die „Welt-Manager” (wie Barnett und Müller die Konzern-Führungskräfte nennen) glauben, daß sie die Welt „kleiner und homogener“ machen. [8] Maisonrouge beschrieb in zustimmender Weise die globalen Konzernmanager als „die de-tribalisierten internationalen Karrieremänner.“ [9] Es ist diese „Detribalisierung“, welche die Basis einer „Weltkonsumkultur“ ist, die für die effizientere Schaffung einer Weltwirtschaft gefordert wird.

Paris ist bereits ein kosmopolitisches Zentrum und daher ideal als Prototyp für die „globale Stadt“ der Zukunft. In den 1970ern bereiteten Howard Perlmutter und Hasan Ozakhan vom Wharton School of Finance Worldwide Institutions Program einen Plan für eine „globale Stadt.“ Für diesen Zweck wurde Paris ausgewählt. Professor Perlmutter war ein Berater globaler Konzerne. Sein Plan wurde von der Planungsbehörde der französischen Regierung in Auftrag gegeben. Perlmutter sagte voraus, daß die Städte während der 1980er zu „globalen Städten“ werden würden.

Für Paris erforderte dies, „weniger französisch zu werden“ und eine „Entnationalisierung“ durchzumachen. Dies, sagte er, erfordert eine „psycho-kulturelle Veränderung des Bildes hinsichtlich des traditionellen Eindrucks der ‚Xenophobie’, die die Franzosen auszustrahlen scheinen.“ Die Parallelen zum gegenwärtigen Rivkin-Programm sind offensichtlich. Perlmutter schlug vor, daß der beste Weg zur Beseitigung von Frankreichs Nationalismus die Einführung des Multikulturalismus wäre. Er befürwortete „die Globalisierung kultureller Veranstaltungen“ wie internationaler Rock-Festivals als Gegenmittel gegen die „übermäßig nationale und manchmal nationalistische Kultur.“ [10]

Die Untergrabung von Frankreichs „übermäßig nationaler und manchmal nationalistischer Kultur“ ist der Grund, warum Rivkin stärkere Verbindungen zwischen Hollywood und der französischen Kulturindustrie zu pflegen suchte. [11] Rivkin kennt den Wert der Unterhaltung bei der Umwandlung der Einstellungen, besonders unter den Jungen. Nachdem er bei Salomon Brothers als Finanzanalyst gearbeitet hatte, trat Rivkin 1988 als Direktor für strategische Planung in die Jim Henson Company ein. Zwei Jahre später wurde er zum Vizepräsidenten der Firma ernannt.

Die Jim Henson Company produziert die „Sesamstraße“, deren putzige kleine Muppets den Knirpsen eine wohlkalkulierte globalistische Agenda aufdrängen. Lawrence Balter, Professor der angewandten Psychologie an der New York University, schrieb, daß die „Sesamstraße“ die Kinder mit einem breiten Spektrum von Ideen, Informationen und Erfahrungen über vielfältige Themen wie Tod, kulturellen Stolz, Rassenbeziehungen, Menschen mit Behinderungen, Ehe, Schwangerschaft und sogar Weltraumforschung bekannt machte.“ Die Serie sollte die erste sein, die Bildungsforscher mittels Gründung einer Forschungsabteilung beschäftigte. [12] „Sesamstraße“ hat Finanzierung von der Ford Foundation, der Carnegie Corporation und dem US-Erziehungsministerium erhalten. Von beiläufigem Interesse ist, daß die Carnegie Corporation und die Ford Foundation auch Förderer des Pacific Council on International Policy sind.

Schaffung des Weltkonsumenten

Wie Chomsky hingewiesen hat, sieht der globale Kapitalismus die Menschheit als austauschbare Zahnräder im Produktions- und Konsumkreislauf. Den Konzernen zufolge ist der Gipfel der menschlichen Evolution die Verwandlung in „detribalisierte internationale Karrieremenschen.“ Laut dem Finanzanalysten G. Pascal Zachary stellen diese wurzellosen Kosmopoliten eine „informelle globale Aristokratie“ dar, die von den Konzernen überall auf der Welt rekrutiert wird und total von ihren Firmen und „wenig von der breiteren Öffentlichkeit“ abhängig ist, eine neue Klasse, unbehindert von nationalen, kulturellen oder ethnischen Bindungen. [13]

Barnett und Müller zitierten John J. Powers von Pfizer mit der Aussage, daß die globalen Konzerne „Agenten des Wandels sind; sozial, ökonomisch und kulturell.“ [14] Sie sagten, daß die globalen Führungskräfte „irrationalen Nationalismus“ als Behinderung des „freien Flusses von Finanzkapital, Technologie und Gütern in globalem Maßstab“ sehen. Ein entscheidender Aspekt des Nationalismus sind „Unterschiede in psychologischen und kulturellen Einstellungen, die die Aufgabe der Homogenisierung der Erde zu einer integrierten Einheit komplizieren… Kultureller Nationalismus ist auch ein Problem, weil er das Konzept des globalen Einkaufszentrums bedroht.“ [15]

Dieser „kulturelle Nationalismus“ wird von Rivkin und allen anderen Parteigängern des Globalismus als „Xenophobie“ gesehen, außer wenn diese „Xenophobie“ für ein militärisches Abenteuer eingespannt werden kann, falls Bestechungen, Embargos und Drohungen einen zugeknöpften Staat nicht auf Linie bringen, wie in den Fällen von Serbien, Irak und vielleicht bald Libyen. Dann werden die amerikanische globalistische Elite und ihre Verbündeten zu „Patrioten.“

Barnett und Müller zitieren A. W. Clausen, als dieser die Bank of Amerika leitete, mit der Aussage, daß nationale, kulturelle und rassische Unterschiede „Vermarktungsprobleme“ erzeugen, und mit der Klage, daß es „so etwas wie einen einheitlichen globalen Markt nicht gibt.“ [16] Harry Heltzer, Generaldirektor von 3M, sagte, daß globale Konzerne eine „mächtige Stimme für den Weltfrieden sind, weil ihre Loyalität keiner Nation, Sprache, Rasse oder Religion gehört, sondern den besseren Hoffnungen der Menschheit, daß die Völker der Welt im gemeinsamen wirtschaftlichen Streben vereinigt sein mögen.“ [17]

Diese „besseren Hoffnungen der Menschheit“, die man anderswo als Habgier, Geiz und Mammonverehrung kennt, haben die Erde geplündert, globales wirtschaftliches Ungleichgewicht verursacht und funktionieren mittels Wucher, der in besseren Zeiten als Sünde betrachtet wurde. Diese „besseren Hoffnungen“ gemäß der Wertung der Konzerne haben mehr Kriege verursacht als jeder „xenophobe“ Diktator, üblicherweise im Namen von „Weltfrieden“ und „Demokratie“.

Die Rivkin-Doktrin für Frankreich – die laut dem durchgesickerten Dokument in subtiler Weise umgesetzt werden muß – ist ein weitreichendes subversives Programm zur Umwandlung besonders der Jungen in globale Klone bar jeder kulturellen Identität, während es in der Art des Orwell’schen „doublethink“ unter dem Namen des „Multikulturalismus“ voranschreitet.

Anmerkungen:

1. “Mandela honours ‘monumental’ Oppenheimer”, The Star, South Africa, August 21, 2000, http://www.iol.co.za/index.php?set_id=1&click_id=13&art_id=ct20000821001004683O150279 (27. September 2009).

2. Lynda Loxton, “Mandela: We are going to privatise,” The Saturday Star, 25. Mai 1996, S.1.

3. Tägliche Nachrichtenaussendung des ANC, 27. Juni 2001. Siehe auch “Eskom,” ANC Daily News Briefing, 20. Juni 2001, 70.84.171.10/~etools/newsbrief/2001/news0621.txt

4. Noam Chomsky, Understanding Power: The Indispensable Chomsky (New York: The New York Press, 2002), S. 88–89.

5. J. Steiner, “American in France: Culture: McDonalds in France, http://www.americansinfrance.net/culture/mcdonalds_in_france.cfm

6. R. J. Barnett und R. E. Müller, Global Reach: The Power of the Multinational Corporations (New York: Simon and Schuster, 1974).

7. Global Reach, S. 19. Zwecks Aktualisierung wegen Maisonrouge siehe: IBM, http://www-03.ibm.com/ibm/history/exhibits/builders/builders_maisonrouge.html

8. Global Reach, S. 62.

9. Global Reach, ebd.

10. Global Reach, S. 113–14.

11. “2010 France Country Dialogue,” PCIP, op. cit.

12. L. Balter, Parenthood in America: An Encyclopaedia, Vol. 1 (ABC-CLIO, 2000), S. 556.

13. G. Pascal Zachary, The Global Me (New South Wales: Allen & Unwin, 2000).

14. Global Reach, S. 31.

15. Global Reach, S. 58.

16. Global Reach, ebd.

17. Global Reach, S. 106.

lundi, 11 avril 2011

Il manifesto antimoderno di Luigi Iannone

Il manifesto antimoderno di Luigi Iannone

Ex: http://www.centrostudilaruna.it/

Nelle settimane passate ho letto un saggio interessante di Luigi Iannone intitolato Manifesto antimoderno (Rubbettino). Per la varietà dei temi trattati e la densità delle considerazioni e dei rimandi che racchiude (in poco più di centosessanta pagine) è difficile, o quasi impossibile, tentarne una recensione esaustiva, che dia cioè conto di tutte le questioni sollevate. Mi limito quindi, più modestamente, ad alcune considerazioni sorte dalla mia lettura.

Come rivela il titolo, oggetto del libro è la modernità. Effettivamente l’autore attua una critica serrata ai fondamenti filosofici, storici, materiali e spirituali del moderno, tanto nella sua totalità quanto nei suoi elementi costitutivi; ma parte dalla consapevolezza che è impraticabile ogni passatismo. Questa è un’impostazione condivisibile: la semplice riproposizione di schemi ormai travolti da nuove idee vittoriose è tragicamente destinata alla sconfitta, e ancor più ogni forma di mitificazione di un passato puramente astratto e ideale, secondo il modello rousseauviano variamente declinato. È però anche vero che la ripresa del passato in chiave mitica è stata operata tante e tante volte nella storia, sin da epoche molto remote. Ancora in età imperiale avanzata era diffusa tra i Romani una (ri-e)vocazione dell’epoca repubblicana che, in forme assai diverse, avrebbe costituito la cifra anche del Rinascimento, poi dell’arte neoclassica e, ancora successivamente, persino della tendenza predominante nell’architettura di alcuni regimi totalitari; e gli esempi si potrebbero moltiplicare con molti altri riferimenti, anche extraeuropei. Forse sarà nuovamente concepito un legame ideale con il passato, magari arcaico, capace di spingerci, con una forma definita, nell’avvenire.

Il libro si costituisce di quattro capitoli, dedicati al disagio della realtà, alla morte della bellezza, a tempo e storia e alla Tecnica. Forse l’ultimo dei temi è il primo per rilevanza, come viene riconosciuto da tanti filosofi contemporanei, e come venne messo in luce da alcune tra le menti più acute della Rivoluzione conservatrice tedesca, cui Iannone ha dedicato lunghi studi (Jünger, Schmitt, Heidegger, Spengler ecc.). Dai tempi dell’Operaio jüngeriano la Tecnica sembra però aver mutato volto, o meglio aver mutato il volto del mondo da essa mobilitato; lo Stato mondiale che sta affermandosi in modo (almeno apparentemente) inesorabile è speculare a quello preconizzato da Jünger, essendo a tutti gli effetti un matriarcato – come “valori”, estetica e visione del mondo. La Tecnica ha cioè effettivamente forgiato una nuova Figura, ma più che di Operaio sembra trattarsi di Consumatore.

A proposito di Figure, sono molto interessanti le considerazioni di Iannone sul Partigiano schmittiano, che pare divenuta la caratteristica fondamentale dei conflitti contemporanei. L’inimicizia totale che ne è la caratteristica, con il conseguente travolgimento di quei limiti che caratterizzavano le guerre normate dallo jus publicum europaeum, ha invaso ogni angolo del mondo, con risultati di ferocia abissale divenuti ormai quotidiani; e persino il dilagare di episodi aberranti di cronaca nera sembra inserirsi in questa stessa logica.

Anche riguardo l’eclissi del sacro, su cui Iannone si sofferma, potrebbe valere la considerazione che non ha senso tentare di rianimare i cadaveri. Ma d’altra parte appare probabile che il sacro torni comunque a manifestarsi con impeto, se è vera la considerazione di Mircea Eliade che il sacro è condizione della stessa esistenza umana: solo la totale de-umanizzazione potrebbe portare alla perdita completa del sacro (ma, a mio avviso, dovrebbe trattarsi di una de-umanizzazione in senso completamente regressivo e animalesco). E’ vano tentare di preconizzare quali forme il sacro possa assumere in futuro; è però verosimile che un’enorme crisi spirituale, come l’attuale, possa propiziarne la riaffermazione.

Il lettore del Manifesto antimoderno si troverà ad osservare i problemi caratteristici della modernità in maniera particolarmente cruda e radicale, e talvolta ancor più di quanto non fosse già portato a fare per indole o formazione: già questo è sufficiente a consigliarne la lettura. A ciò si deve però aggiungere che l’autore ha un’eccezionale capacità di analisi, una grande forza espressiva e arricchisce il suo testo con innumerevoli rimandi e consigli di approfondimento più o meno impliciti: chi osservi il mondo con autentico interesse troverà quindi in questo libro un riferimento tanto prezioso quanto raro nell’editoria odierna.

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dimanche, 03 avril 2011

Le camp nationaliste en pleine confusion

Le camp nationaliste en pleine confusion

Ex: http://tpprovence.wordpress.com/ 

 

entonnoir.jpgLa confusion est actuellement grande dans le camp nationaliste en Europe. Il y a ceux qui, disons-le franchement, par antisémitisme ou par fascination femelle pour la puissance, se jettent dans les bras de l’islam. Il y a ceux qui, par haine de l’islam, se couchent devant Israël. Aucune de ces deux attitudes n’est digne d’un combattant nationaliste français et européen.

CEUX QUI SE COUCHENT DEVANT L’ISLAM

Nous avons déjà évoqué le cas du Père Lelong (dans le dernier numéro de Rivarol), qui tient des propos hallucinants de complaisance vis-à-vis du message du Coran. Les lignes qui suivent, concernant les collabos de l’islam s’inspirent largement de l’excellent texte de Pierre Vial, “Islamophiles”, paru dans la nouvelle livraison de sa revue Terre et Peuple (Terre et Peuple, BP 46, 69380 Lozanne, 7euros).

Que dit-il? «Une certaine extrême droite (qui, en général, n’aime pas qu’on l’appelle ainsi… on a ses pudeurs…) a les yeux de Chimène pour l’islam et ses adeptes.[…] Alain Soral, s’exprime ainsi au sujet des Afro-musulmans de la seconde (ou troisième) génération, désignés souvent dans la presse comme “Franco-Africains”: “C’est une chance pour eux d’être nés en France. Il faut que ces jeunes deviennent ces chances pour la France”». Propos qui rejoignent ceux que Jean-Marie Le Pen tenait à la tribune de l’Assemblée nationale, en 1958: «Il ne faut pas dire que l’Algérie a besoin de la France. Il faut dire que la France a besoin de l’Algérie. Nous avons besoin d’une jeunesse vigoureuse… etc.». Et Pierre Vial de relever cependant que certains réussissent le grand écart: leur sympathie à l’égard du monde musulman va de pair avec leur participation au FN mariniste, dont le fonds de commerce est l’hostilité à l’islam (attention, pas aux musulmans, qui peuvent devenir de bons Français s’ils adoptent «les valeurs de la République»…). Une figure de proue de l’intellectualisme, celui qui fut le pape de la Nouvelle Droite, Alain de Benoist (qui fréquente allègrement l’ambassade d’Iran), a marqué clairement son choix en ouvrant les colonnes de la revue Eléments (n°138, janvier 2011) à Franco Cardini.

Cardini déclare son «admiration pour la civilisation musulmane» et son «amour pour l’islam». Il se dit aujourd’hui «catholique traditionaliste» et affirme mépriser «la petite bourgeoisie italienne, conservatrice et philo fasciste». Après avoir porté la chemise noire lorsqu’il était membre du MSI, au temps où dans chaque permanence du MSI présidait un grand portrait du Duce, il a choisi, aujourd’hui, de s’intégrer dans le camp du politiquement correct, ce qui est certainement plus confortable. C’est, évidemment, son droit. A chacun ses goûts.

Mais ce qui est gênant, précise Pierre Vial, c’est qu’il se couvre d’un manteau académique pour justifier son islamophilie. Et, là, le bât blesse. Car, comme il l’écrit excellemment, celui qui nous est présenté dans Eléments comme «un des plus grands médiévistes contemporains»(sic) profère quelques énormités dont rougirait un étudiant en Histoire de première année. En utilisant au passage des termes déshonorants (pour leur auteur) pour s’attaquer, sans le citer (mais Alain de Benoist répare en note cet “oubli”), à Sylvain Gouguenheim, auteur d’Aristote au Mont Saint-Michel, qui a le tort, impardonnable aux yeux de Cardini, de rendre ridicule ce dernier qui déclare: «Sans la culture musulmane, la grande époque de la culture scolastique, des universités et des cathédrales serait impensable». Bref, sans l’islam l’Europe serait barbare… On pourrait se contenter de hausser les épaules. Mais on ne peut en rester là devant le caractère misérable des attaques de Cardini contre Gouguenheim «que, déclare Cardini, l’on a l’évidence convaincu de s’asseoir sur son honnêteté intellectuelle». Ce Gouguenheim qui ose ne pas partager l’admiration inconditionnelle de Cardini pour l’islam est, en conséquence, un malhonnête, un tricheur et un vendu.

Mais Pierre Vial nous propose de nous intéresser aux propos du «grand médiéviste» Cardini, histoire de rire un peu.

Nous allons prendre, dans l’ordre où elles apparaissent dans le cadre de son entretien publié par Eléments, quelques unes de ses assertions les plus fantaisistes.

Alain de Benoist lui rappelle sa définition des croisades: «Elles ont été selon toi un “pèlerinage armé” visant à soumettre la Terre sainte à l’autorité d’un certain nombre d’Etats chrétiens».

La réponse de Pierre Vial: «Pèlerinage armé»? Oui, mais pas seulement, comme l’écrit Jean Flori dans son plus récent ouvrage (La croix, la tiare et l’épée, Payot, 2010): «La croisade n’est pas seulement une guerre de reconquête entreprise contre les envahisseurs musulmans. C’est une guerre sainte». Par ailleurs il n’a jamais été question de «soumettre la Terre sainte» à l’autorité d’un certain nombre d’Etats chrétiens. Faut-il rappeler qu’aucun chef d’Etat européen ne participait à la première croisade? Quand certains souverains prirent la croix pour les croisades suivantes, ce n’était évidemment pas pour soumettre la Terre Sainte à leur autorité (ce que ni les autres souverains européens, ni la papauté… et ni le roi de Jérusalem n’auraient accepté!).

Qui sont les croisés? Des «guerriers voués à combattre comme mercenaires au service de l’empereur de Byzance» dit Cardini.

Pierre Vial réplique: c’est faux. Le canon2 du concile de Clermont (où le pape UrbainII a lancé son appel à la croisade) est sans ambiguïté: «Quiconque, mû par sa seule piété— et non pour gagner honneur ou argent— sera parti à Jérusalem pour libérer l’Eglise de Dieu, que ce voyage lui soit compté pour toute pénitence»; Il s’agit donc, écrit Jean Flori (op.cit.), «de libérer les chrétiens (l’Eglise de Dieu) de la domination musulmane.»

On sait quelle place tient Saladin, encore aujourd’hui, dans l’imaginaire musulman, en tant que conquérant champion de l’islam. Pour nous convaincre des bons rapports qui pouvaient exister au Moyen Age entre Européens et musulmans, Cardini déclare: «Dans la tradition du XIe-XIIesiècle, Saladin est devenu[…] le paradigme idéal de la magnanimité chevaleresque».

Pierre Vial exécute le pompeux personnage qu’est Cardini: tout d’abord, faire référence au XIesiècle pour parler de la réputation de Saladin soulève une légère difficulté, puisque celui-ci est né en 1137 et mort en 1193. Notre «grand médiéviste» semble quelque peu brouillé avec la chronologie, ce qui est toujours gênant pour quelqu’un qui veut être historien… Et la «magnanimité chevaleresque» de Saladin s’est peu manifestée à l’issue de la bataille de Hattin, désastreuse défaite de l’armée chrétienne en 1187, à l’issue de laquelle Saladin a fait égorger devant lui tous les Templiers survivants (sauf le maître Gérard deRidefort, renégat pour sauver sa peau).

Cardini fait appel, pour illustrer la compréhension entre islam et chrétienté au Moyen Age, au travail de traduction du Coran commandité par l’abbé de Cluny Pierre le Vénérable.

Réponse: il oublie— ou veut oublier… ou ne connaît pas— des textes de Pierre, comme le Contra Sectam Saracinorum et le De translatione Alcorani, où l’abbé désigne l’islam comme «cette erreur, supérieure à toutes les erreurs» et «cette secte impie et la vie exécrable de son fondateur».

Cardini: «Il n’existe aucune guerre, ni pour les chrétiens, ni pour les musulmans, dont les combattants sont sanctifiés pour la seule raison qu’ils y prennent part».

Réponse: appel à la croisade du pape UrbainII à Clermont (1095): «Tous ceux qui iront là-bas et qui viendraient à perdre la vie, que ce soit au cours de leur voyage par voie de terre ou de mer, ou bien en combattant les païens, obtiendront à cette heure la rémission de leurs péchés[…] Ils vont maintenant gagner des récompenses éternelles». Traité De laude novae militiae de Bernard deClairvaux, sur la mission du Templier: «La mort des païens fait sa gloire, parce qu’elle est la gloire du Christ; sa mort est triomphante».

Cardini: «La bataille de Poitiers fut une modeste escarmouche».

Affirmation absurde: «Qu’on le veuille ou non la victoire de Poitiers eut un grand retentissement dans tout l’Occident» (Pierre Riché, Les Carolingiens, Hachette, 1983). Riché, ancien professeur d’histoire médiévale à l’université de ParisX et directeur du Centre de recherches sur l’Antiquité tardive et le Haut Moyen Age, cite le témoignage d’un chrétien de Cordoue qui voit dans la bataille de Poitiers l’affrontement entre les Sarrasins et «les gens d’Europe». Riché commente: «Il a pris conscience de l’opposition qui existe entre deux mondes et deux civilisations».

Pour faire bonne mesure, Cardini passe du Moyen Age à aujourd’hui: «Les immigrés sont une ressource pour une Europe en pleine crise démographique». Pour ceux qui n’auraient pas compris dans quel camp, lui et Benoist se rangent…

En conclusion de son article, Pierre Vial signale un ouvrage récent qui est la meilleure réponse aux élucubrations d’un Cardini: Jacques Heers, L’islam cet inconnu, Ed. de Paris, 2011. Dans ce livre Heers, qui fut professeur à la Sorbonne, où il dirigeait le département d’études médiévales, règle son compte à l’image complaisamment véhiculée aujourd’hui par des islamophiles du type Cardini, à savoir celle d’un islam qui, avec sa “tolérance”, aurait apporté un «âge d’or» qui est, en fait un pur fantasme destiné à faire tomber les défenses immunitaires des Européens.

Il y a 65 ans, le grand Mufti de Jérusalem, haute autorité morale de l’islam, se rendait à Berlin faire allégeance à Adolf Hitler et encourageait la constitution des divisions de Waffen-ϟϟ musulmanes, bosniaques notamment. Les divisions Handschar et Skankerberg furent créées. La division Handschar faillit d’ailleurs d’être dissoute par Himmler, tant elle se signalait par la cruauté de ses comportements. Quand j’évoquais la fascination pour la puissance, qui entraîne avec perversité toutes les trahisons, tous les reniements, toutes les soumissions… Autres temps, même mœurs…

CEUX QUI SE COUCHENT DEVANT ISRAËL

Dans un récent article paru dans Rivarol, nous avions évoqué le pèlerinage de mouvements nationalistes européens en Israël. Des Flamands du Vlaams Belang, des Autrichiens du Fpoe, des Allemands… Ils y rencontrèrent les plus extrémistes des extrémistes sionistes, visitèrent des colonies et se rendirent à Vad Yashem. Leur objectif était d’acquérir, enfin, dans leurs pays respectifs, une respectabilité qui leur ouvrirait la porte des médias et qui leur offrirait le sésame de l’intégration au Système. Devenir des partis de gouvernement! Le rêve ! Il est assez fascinant d’analyser leur raisonnement. Ouvrir la porte des media? Est-ce à dire que les médias européens sont entre les mains des lobbys juifs? Est-ce à dire que c’est en Israël que se décide qui peut être un parti de gouvernement en Europe, et qui ne saurait l’être? Nous l’ignorions… Marine LePen cherche, elle aussi à se rendre en Israël. Elle aussi… Le Bloc Identitaire s’était déjà signalé, lors d’une réunion à Orange, par des propos particulièrement indignes, déclarant notamment qu’«ils rompaient avec l’antisémitisme du Front national»… Passons…

Le 7 mai, une grande manifestation contre l’islamisation de l’Europe aura lieu à Cologne, en Allemagne, en présence de représentants de nombreux mouvements nationalistes européens. J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer ici l’action que mènent des agents israéliens, conscients ou inconscients, auprès des mouvements nationalistes en Europe. Certains tenteraient, d’après mes informations, de faire participer à cette manifestation une délégation israélienne, au nom d’une sorte de front commun “occidental” contre l’islamisation. Il va sans dire qu’il est absolument hors de question pour moi, et pour nombre de mes camarades européens, de défiler sous le drapeau israélien, avec une délégation israélienne… Notre combat pour la délivrance de la France et de l’Europe est ici, en France et en Europe. Il n’est ni en Afghanistan, ni en Iran, ni en Irak, et pas davantage en Palestine ou en Israël.

Robert Spieler, Rivarol, 25 mars 2011, n°2992.

 

mardi, 22 mars 2011

The Rivkin Project: How Globalism Uses Multiculturalism to Subvert Sovereign Nations

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The Rivkin Project:

How Globalism Uses Multiculturalism to Subvert Sovereign Nations, Part 1

Kerry BOLTON

Ex: http://counter-currents.com/

During October 19–22, 2010, Charles Rivkin, US Ambassador to France, invited a 29-member delegation from the Pacific Council on International Policy (PCIP) to a conference in France, the main purpose of which was to discuss Arab and Islamic relations in the country.[1] The meeting was part of a far-reaching subversive agenda to transform that entire character of France and in particular the consciousness of French youth, which includes the use of France’s Muslim youth in a typically manipulative globalist strategy behind the usual façade of “human rights” and “equality.”

Globalist Delegation at US Embassy

The PCIP report states of the conference:

. . . The delegation further focused on three key themes. First, the group examined Franco-Muslim issues in France through exchanges with Dr. Bassma Kodmani, Director of the Arab Reform Institute, and Ms. Rachida Dati, the first female French cabinet member of North African origin and current Mayor of the 7th Arrondissement in Paris. A trip to the Grand Mosque of Paris and a meeting with the Director of Theology and the Rector there provided additional insight. Second, meetings with Mr. Jean-Noel Poirier, the Vice President of External Affairs at AREVA (a highly innovative French energy company), and with Mr. Brice Lalonde, climate negotiator and former Minister of the Environment, highlighted energy and nuclear policy issues and the differences between U.S. and French policies in these arenas. And finally, the delegation explored the connections between media and culture in California (Hollywood) and France in meetings at the Louvre, the Musee D’Orsay, and at FRANCE 24 — the Paris-based international news and current affairs channel.[2]

The over-riding concern seems to have been on matters of a multicultural dimension, including not only Arab and Islamic relations in France, but perhaps more importantly in the long term, a discussion on the impact of Hollywood “culture” on the French.

The USA has long played a duplicitous game of “fighting terrorism” of an “Islamic” nature as one of the primary elements of its post-Cold War stratagem of manufactured permanent crises, while using “radical Islam” for it own purposes, the well-known examples being: (1) Supporting Bin Ladin in the war against Russia in Afghanistan, (2) backing Saddam Hussein in the war against Iran, (3) supporting the Kosovo Liberation Army in ousting Serbian sovereignty over mineral rich Kosovo, the KLA having been miraculously transformed from being listed by the US State Department as a “terrorist organization,” to becoming “freedom fighters.”

When US globalists pose as friends of Muslims, the latter should sup with the Great Shaitan with an exceedingly long spoon.

What is the Pacific Council on International Policy?

The PCIP of which Rivkin is a member was founded in 1995 as a regional appendage of the omnipresent globalist think tank, the Council on Foreign Reactions (CFR),[3] is headquartered in Los Angeles, but “with members and activities throughout the West Coast of the United States and internationally.” Corporate funding comes from, among others:

Carnegie Corporation of New York
Chicago Council on Foreign Relations
City National Bank
The Ford Foundation
Bill and Melinda Gates Foundation
The William & Flora Hewlett Foundation
Rockefeller Brothers Fund
The Rockefeller Foundation
United States Institute of Peace[4]

The PCIP is therefore yet another big player in the globalist network comprising hundreds of usually interconnected organizations, lobbies, “civil society” groups, NGOs, and think tanks, associated with banks and other corporations. As usual, there is a conspicuous presence by Rockefeller interests.

Why France?

France has long been a thorn in the side of US globalism because of its stubborn adherence to French interests around the world, rather than those of the manufactured “world community,” although the Sarkozy regime is an exception. However, France is one of the few states left in Western Europe with a strong national consciousness. The best way of destroying any such feeling — which translates too often into policy — is to weaken the concepts of nationhood and nationality by means of promoting “multiculturalism.”

Was it only coincidence that the 1968 student revolt, sparked by the most puerile of reasons, occurred at a time both when the CIA was very active in funding student groups around the world, and when President De Gaulle was giving the USA maximum trouble in terms of foreign policy? De Gaulle did little to play along with American’s post-war plans. He withdrew France form NATO command, during in World War II was distrusted by the USA.[5]

Of particular concern would have been De Gaulle’s advocacy of a united Europe to counteract US hegemony.[6] In 1959 he stated at Strasbourg: “Yes, it is Europe, from the Atlantic to the Urals, it is the whole of Europe, that will decide the destiny of the world.” The expression implied co-operation between a future Europe and the USSR. In 1967 he declared an arms embargo on Israel and cultivated the Arab world. This is the type of legacy that globalists fear.

With the buffoonery of Sarkozy, and mounting tension with disaffected Muslim youth, a backlash could see an intransigently anti-globalist, “xenophobic” regime come to power. In today’s context, what better way now to subvert French nationalism and any potential to revive as an anti-globalist force, than to use its large, unassimilated Islamic component, just as the Bolshevik revolution was undertaken to a significant extent by the disaffected minorities of the Russian Empire?

Of interest also is the concern this delegation had for the influence of Hollywood on French culture. This might seem at first glance to be an odd concern. However, Hollywood, as the economic symbol of globalist cultural excrescence, is an important factor in globalization, in what amounts to a world culture-war. Ultimately the goal of globalism is not to promote the survival of ethnic cultures and identities, but rather to submerge them into one big melting pot of global consumerism, to uproot every individual from an identity and heritage and replace that with the global shopping mall, and the “global village.” Therefore multiculturalism should be viewed as the antithesis of what it is understood as being.

So far from the global corporates wanting to promote so-called multiculturalism in terms of assuring the existence of a multiplicity of cultures, as the term implies; it is to the contrary part of a dialectical process whereby a under the facade of ideals, peoples of vastly different heritage are moved across the world like pawns on a chess board, the aim being to break down culturally specific nations. It is an example of Orwellian “doublethink.”[7]

It is notable that the instigators of the “velvet revolutions” now sweeping North Africa and reaching into Iran are largely “secularized” youths without strong traditionalist roots. Similarly, the best way to solve France’s ethnic conflicts and to assure that France does not re-emerge again to confront US/globalist interests, is to dialectically create a new cultural synthesis where there is neither a French culture nor an Islamic culture, but under the banner of “human rights” and “equality,” a globalist youth-based culture nurtured by Hollywood, MTV, cyberspace, MacDonald’s and Pepsi.

That this is more than hypothesis is indicated by the manner by which the secular youth revolts now taking place in North Africa have been spawned by an alliance of corporate interests, sponsored by the US State department and sundry NGOs such as Freedom House.[8] The North African “revolutionaries” toppling regimes are just the type of “Muslim” that the globalists prefer; imbued with the cyber-consumer mentality.

So what are Rivkin and the US State Department up to in France, that they should be so interested in the place of Hollywood and of Muslims in the country?

Notes

1. “2010 France Country Dialogue,” PCIP,  http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=583

2. “2010 France Country Dialogue,” ibid.

3. “Founded in 1995 in partnership with the Council on Foreign Relations,” PCIP, Governance, http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=373

4. Corporate and Foundation funding: http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=513

5. S. Berthon, Allies At War (London: Collins, 2001), p. 21.

6. A. Crawley, De Gaulle (London: The Literary Guild, 1969), p. 439.

7. “The power of holding two contradictory beliefs in one’s mind simultaneously, and accepting both of them . . .” George Orwell, Nineteen Eighty-Four (London: Martin Secker and Warburg, 1949), Part 1, Ch. 3, p. 32.

8. K. R. Bolton, “Twitters of the World Unite! The Digital New-New Left as Controlled Opposition,” Part 1, Part 2, Part 3, and Part 4. Tony Cartalucci, “Google’s Revolution Factory – Alliance of Youth Movements: Color Revolution 2.0,” Global Research, February 23, 2011, http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=23283

The Rivkin Project:
How Globalism Uses Multiculturalism to Subvert Sovereign Nations, Part 2

In 2010 when US ambassador Charles Rivkin invited a delegation of fellow Pacific Council on International Policy members to France, he had outlined a program for the Americanization of France that primarily involved the use of the Muslim minorities and the indoctrination of French youth with corporate globalist ideals. The slogan invoked was the common commitment of France and America historically to “equality.”

Wikileaks released the “confidential” program. It is entitled “Minority Engagement Strategy.”[1] Here Rivkin outlines a program that is a flagrant interference in the domestic affairs of a sovereign nation and, more profoundly, seeks to change the attitudes of generations of Muslim and French youth so that they merge into a new globalist synthesis; or what might be called a new humanity: Homo economicus, or what the financial analyst G. Pascal Zachary calls “The Global Me,”[2] to achieve what Rivkin describes as the USA’s “national interest.”

Rivkin begins by stating that his embassy has created a “Minority Engagement Strategy” that is directed primarily at Muslims in France. Rivikin states as part of the program: “We will also integrate the efforts of various Embassy sections, target influential leaders among our primary audiences, and evaluate both tangible and intangible indicators of the success of our strategy.”[3]

Rivkin is confident that France’s history of ideological liberalism “will serve us well as we implement the strategy outlined here . . . in which we press France . . .” Note the phrase: “press France.” America’s global agenda is linked by Rivkin to his blueprint for transforming France into “a  thriving, inclusive French polity [which] will help advance our interests in expanding democracy and increasing stability worldwide.” The program will focus on the “elites” of the French and the Muslim communities, but will also involve a massive propaganda campaign directed at the “general population,” with a focus on youth.

At high levels US officials will place French officials on the defensive. The program also includes redefining French history in the school curricula to give attention to the role of non-French minorities in French history. It means that the Pepsi/MTV generation of Americans will be formulating new definitions of French culture and writing new pages of French history to accord with globalist agendas. Towards this end: “. . . we will continue and intensify our work with French museums and educators to reform the history curriculum taught in French schools.”

“Tactic Number Three” is entitled: “Launch Aggressive Youth Outreach.” As in other states targeted by the US State Department and their allies at the Soros network, Freedom House, Movement.org, National Endowment for Democracy, Solidarity Center,[4] and so forth; disaffected youth are the focus for change. Leading the charge on this effort, the Ambassador’s inter-agency Youth Outreach Initiative aims to “engender a positive dynamic among French youth that leads to greater support for US objectives and values.” Can the intentions be stated any plainer? It is Americanization culturally and politically.

It is here that we can most easily get past the cant and clearly see what is behind the strategy: to form a generation “that leads to greater support for US objectives and values.” These “US objectives and values” will be sold to the French as French values on the basis of the bourgeois ideals of 1789 which continue to encumber French ideology on both Left and Right. They will be taught to think that they are upholding French traditions, rather than acting as agents of change according to “American values”: the values of the global village and the global shopping mall. A far-reaching program incorporating a variety of indoctrination methods is outlined:

To achieve these aims, we will build on the expansive Public Diplomacy programs already in place at post, and develop creative, additional means to influence the youth of France, employing new media, corporate partnerships, nationwide competitions, targeted outreach events, especially invited US guests.[5]

The program directed at youth in France is similar to that directed at the youth that formed the vanguard of the “velvet revolutions” from Eastern Europe to North Africa. Potential leaders are going to be taken up by the US State Department in France and cultivated to play a part in the future France of American design:

We will also develop new tools to identify, learn from, and influence future French leaders.

As we expand training and exchange opportunities for the youth of France, we will continue to make absolutely certain that the exchanges we support are inclusive.

We will build on existing youth networks in France, and create new ones in cyberspace, connecting France’s future leaders to each other in a forum whose values we help to shape — values of inclusion, mutual respect, and open dialogue.[6]

Here Rivkin is advocated something beyond influencing Muslims in France. He is stating that a significant part of the program will be directed towards cultivating French youth, the potential leaders, in American ideals, under the façade of French ideals. The US State Department and their corporate allies and allied NGOs intend to “shape their values.” The globalist program for France is stated clearly enough to be the re-education of French youth. One would think that this is the most important role of the French Government, the Catholic Church and the family; the latter two in particular. American bureaucrats and their inane sidekicks recruited from professions are to formulate new “French values.”

As in the states that are chosen for “velvet revolutions” part of the strategy includes demarcating the political confines. As Hillary Clinton recently stated in regard to the type of state the US Establishment expects to emerge after Qadaffi, the new Libya should be an inclusive democracy, open to all opinions, as long as those opinions include a commitment to “equality” and “democracy”; in other words, there must be a new dispensation of freedom in Libya, so long as that freedom does not extend beyond America’s definition of it. And if someone oversteps the lines of acceptable democracy, American bombers are on standby. In the context of France, however, it is clear that the demarcation of French politics according to globalist dictates cannot include any elements of so-ccalled “xenophobia” (sic), which in today’s context would include a return to the grand politics of the De Gaulle era. Hence, “Tactic 5” states:

Fifth, we will continue our project of sharing best practices with young leaders in all fields, including young political leaders of all moderate parties so that they have the toolkits and mentoring to move ahead. We will create or support training and exchange programs that teach the enduring value of broad inclusion to schools, civil society groups, bloggers, political advisors, and local politicians.[7]

Rivkin is outlining a program to train France’s future political and civic leaders. While the programs of US Government-backed NGOs, such as the National Endowment for Democracy — ostensibly designed to develop entire programs and strategies for political parties in “emerging democracies,” such as the states of the ex-Soviet bloc — can be rationalized by way of a lack of a heritage of liberal-democratic party politics, the same rationale can hardly be used to justify America’s interference in France’s party politics.

Towards this end Rivkin states that the 1,000 American English language teachers employed at French schools will be provided with the propaganda materials necessary to inculcate the desired ideals into their French pupils: “We will also provide tools for teaching tolerance to the network of over 1,000 American university students who teach English in French schools every year.”

The wide-ranging program will be co-ordinated by the “Minority Working Group” in “tandem” with the “Youth Outreach Initiative.” One of the problems monitored by the Group will be the “decrease in popular support for xenophobic political parties and platforms.” This is to ensure that the program is working as it should to block the success of any “extreme” or “xenophobic” party that might challenge globalization.

Rivkin clarifies the subversive nature of the program when stating: “While we could never claim credit for these positive developments, we will focus our efforts in carrying out activities, described above, that prod, urge, and stimulate movement in the right direction.”

What would the reaction be if the French Government through its Embassy in Washington undertook a program to radically change the USA in accordance with “French national interests,” inculcating through an “aggressive outreach program” focusing on youth, “French ideals” under the guise of “American ideals on human rights.” What would be the response of the US Administration if it was found that the French Government were trying to influence the attitudes also of Afro-Americans, American-Indians, and Latinos? What would be the official US reaction if it was found that French language educators in American schools and colleges were trying to inculcate American pupils with ideas in the service of French interests?

The hypothetical reaction can be deduced from the US response to the “Soviet conspiracy” when Senate and Congressional committees were set up to investigate anyone even vaguely associated with the USSR. So what’s different? The USA perpetrates a subversive strategy in the interests of it globalist cooperate elite, instead of in the interests of the USSR or communism. It is not as though the USA has had much of a cultural heritage that it can present itself to any European nation, let alone France, as the paragon of good taste and artistic refinement upon which a national identity can be constructed. It this matter, it is a case of deconstruction.

Notes

1. C. Rivkin, “Minority Engagement Report,” US Embassy, Paris, http://www.wikileaks.fi/cable/2010/01/10PARIS58.html

2. G. Pascal Zachary, The Global Me: Why Nations will succeed or Fail in the Next Generation (New South Wales, Australia: Allen and Unwin, 2000).

3. Rivkin.

4. K. R. Bolton, “The Globalist Web of Subversion,” Foreign Policy Journal, February 7, 2011, http://www.foreignpolicyjournal.com/2011/02/07/the-globalist-web-of-subversion/

5. Rivkin.

6. Rivkin.

7. Rivkin.

The Rivkin Project:
How Globalism Uses Multiculturalism to Subvert Sovereign Nations, Part 3

Many nefarious aims have been imposed under the banner of multiculturalism and slogans such as “equality” and “human rights.” As “democracy” has been used to justify the bombing states throughout recent history, these slogans often serve as rhetoric to beguile the well-intentioned while hiding the aims of those motivated by little if anything other than power and greed.

One might think of the manner by which the issue of the Uitlanders was agitated to justify the Anglo-Boer wars for the purpose of procuring the mineral wealth of South Africa for the benefit of Cecil Rhodes, Alfred Beit, et al.

A similar issue was revived in our own time, under the name of “fighting apartheid,” and while the world was jubilant at the assumption to power of the ANC, the reality has been that the Africans have not benefited materially one iota, but the parastatals or state owned enterprises are being privatized so that they can be sold off to global capitalism. When the patriarch of South African capitalism, Harry Oppenheimer, whose family was a traditional foe of the Afrikaners, died in 2000,Nelson Mandela eulogized him thus:  “His contribution to building partnership between big business and the new democratic government in that first period of democratic rule can never be appreciated too much.”[1]

The “democracy” Oppenheimer and other plutocrats in tandem with the ANC created in South Africa is the freedom for global capital to exploit the country. Mandela stated the result of this “long march to freedom” in 1996: “Privatization is the fundamental policy of the ANC and will remain so.”[2] In commenting on the privatization of the Johannesburg municipal water supply, which is now under the French corporation Suez Lyonnaise Eaux, the ANC issued a statements declaring that: “Eskom is one of a host of government owned ‘parastatals’ created during the apartheid era which the democratically elected government has set out to privatise in a bid to raise money.”[3] It is the same outcome for South Africa that was achieved by the “liberation” of Kosovan minerals in the name of “democracy” and in the name of the rights of Muslims under Serb rule, while other Muslims under their own rule are bombed into submission by the USA and its allies.

The Aims of Global Capitalism

The nature of the globalist dialectic has been explained particularly cogently by Noam Chomsky:

See, capitalism is not fundamentally racist — it can exploit racism for its purposes, but racism isn’t built into it. Capitalism basically wants people to be interchangeable cogs, and differences among them, such as on the basis of race, usually are not functional. I mean, they may be functional for a period, like if you want a super exploited workforce or something, but those situations are kind of anomalous. Over the long term, you can expect capitalism to be anti-racist — just because it’s anti-human. And race is in fact a human characteristic — there’s no reason why it should be a negative characteristic, but it is a human characteristic. So therefore identifications based on race interfere with the basic ideal that people should be available just as consumers and producers, interchangeable cogs who will purchase all the junk that’s produced — that’s their ultimate function, and any other properties they might have are kind of irrelevant, and usually a nuisance.[4]

The Chomsky statement cogently expresses the situation in its entirety.

France as a Social Laboratory for Globalization

The Rivkin offensive is the latest in a long line of programs for undermining French identity. France is a paradox, combining the cosmopolitan values of the bourgeois Revolution of 1789 with a stubborn traditionalism and nationalism, which the globalists term “xenophobia.” It is manifested even in small ways such as the legal obligation of French public servants and politicians to speak only French to the foreign media, regardless of their knowledge of any other language; or the widespread resistance in France to McDonalds and Disney World.

France, like much of the rest of the world, however, is fighting a losing cultural battle against globalization. Jeff Steiner’s column “Americans in France,” refers to the manner by which the French at one time resisted the opening of the American fast food franchise as “part of an American cultural invasion.” Steiner writes:

. . . That seems to be past as McDonalds has so become a part of French culture that it’s not seen as an American import any longer, but wholly French. In short, McDonalds has grown on the French just like in so many other countries.

I’ve been to a few McDonalds in France and, except for one in Strasbourg that looks from the outside to be built in the traditional Alsatian style, all McDonalds in France that I have seen look no different than their American counterparts.

Yes, there are those that still curse McDo (They are now a very small group and mostly ignored) as the symbol of the Americanization of France and who also see it as France losing its uniqueness in terms of cuisine. The menu in a French McDonalds is almost an exact copy of what you would find in any McDonalds in the United States. It struck me as a bit odd that I could order as I would in the United States, that is in English, with the odd French preposition thrown in.

If truth were told, the French who eat at McDonalds are just as much at home there as any American could be.[5]

This seemingly trivial example is actually of immense importance in showing just how a culture as strong as that of France — until recently an immensely proud nation — can succumb, especially under the impress of marketing towards youngsters. It is a case study par excellence of the standardization that American corporate culture entails. It is what the globalist elite desires on a world scale, right down to what one eats.

It is notable that the vanguard of resistance to McDonalds came from farmers, a traditionalist segment of Europe’s population that is becoming increasingly anomalous and under the globalist regime will become an extinct species as agriculture gives way to agribusiness.

Given France’s status in Europe and its historical tendency to maintain its sovereignty in the face of US interests — even quite recently with its opposition to the war against Iraq — France remains one globalism’s few stumbling blocks in Europe. An added concern is that the French will take their stubborn “xenophobia” to the polls and elect a stridently anti-globalist party, as reflected in the electoral ups and downs of the Front National, which opposes both globalization and privatization.

This is a major reason for Rivkin’s far-reaching subversive and interventionist program to assimilate Muslims into French society, which would fundamentally transform French consciousness to be more thoroughly cosmopolitan. The intention is clear enough in the Rivkin embassy documents where it is stated that the Embassy will monitor the effects of the “outreach” program on the “decrease in popular support for xenophobic political parties and platforms.”

Contra the “xenophobia” of France, R. J. Barnet and R. E. Müller’s study of the global corporation, Global Reach,[6] based on interviews with corporate executives, shows that the French business elite has long been seeking to undermine the foundations of French tradition. Jacques Maisonrouge, president of the IBM World Trade Corporation “likes to point out that ‘Down with borders,’ a revolutionary student slogan of the 1968 Paris university uprising – in which some of his children were involved – is also a welcome slogan at IBM.”[7] Maisonrouge stated that the “World Managers” (as Barnett and Muller call the corporate executives) believe they are making the world “smaller and more homogeneous.”[8] Maisonrouge approvingly described the global corporate executive as “the detribalized, international career men.”[9] It is this “detribalization” that is the basis of a “world consumer culture” required to more efficiently create a world economy.

Paris is already a cosmopolitan center and therefore ideal as a prototype for the “global city” of the future. In the 1970s Howard Perlmutter and Hasan Ozekhan of the Wharton School of Finance Worldwide Institutions Program prepared a plan for a “global city.” Paris was chosen for the purpose. Prof. Perlmutter was a consultant to global corporations. His plan was commissioned by the French Government planning agency. Perlmutter predicted that cities would become “global cities” during the 1980s.

For Paris, this required “becoming less French” and undergoing “denationalization.” This, he said, requires a “psycho-cultural change of image with respect to the traditional impression of ‘xenophobia’ that the French seem to exude.” The parallels with the current Rivkin program are apparent. Perlmutter suggested that the best way of ridding France of its nationalism was to introduce multiculturalism. He advocated “the globalization of cultural events” such as international rock festivals, as an antidote to “overly national and sometimes nationalistic culture.”[10]

Undermining France’s “overly national and sometimes nationalistic culture” is the reason Rivkin sought to foster stronger connections between Hollywood and the French culture industry.[11] Rivkin knows the value of entertainment in transforming attitudes, especially among the young. After working as a corporate finance analyst at Salomon Brothers, Rivkin joined The Jim Henson Company in 1988 as director of strategic planning. Two years later, he was made vice president of the company.

The Jim Henson Company produces Sesame Street, whose cute little muppets push a well-calculated globalist agenda to toddlers. Lawrence Balter, professor of applied psychology at New York University, wrote that Sesame Street “introduced children to a broad range of ideas, information, and experiences about diverse topics such as death, cultural pride, race relations, people with disabilities, marriage, pregnancy, and even space exploration.” The series was the first to employ educational researchers, with the formation of a Research Department.[12] Sesame Street has received funding from the Ford Foundation, the Carnegie Corporation, and the US Office of Education. Of passing interest is that the Carnegie Corporation and the Ford Foundation are also patrons of the Pacific Council on International Policy.

Creating the World Consumer

As Chomsky has pointed out, global capitalism sees humanity in terms of interchangeable cogs in the production and consumption cycle. The summit of corporate human evolution is transformation into “detribalized, international career men.” According to financial journalist G. Pascal Zachary, these rootless cosmopolitans constitute an “informal global aristocracy” recruited all over the world by corporations, depending totally on their companies and “little upon the larger public,” a new class unhindered by national, cultural, or ethnic bonds.[13]

Barnett and Muller quoted Pfizer’s John J. Powers as stating that global corporations are “agents for change, socially, economically and culturally.”[14] They stated that global executives see “irrational nationalism” as inhibiting “the free flow of finance capital, technology, and goods on a global scale.” A crucial aspect of nationalism is “differences in psychological and cultural attitudes, that complicate the task of homogenizing the earth into an integrated unit. . . . Cultural nationalism is also a serious problem because it threatens the concept of the Global Shopping Center.”[15]

This “cultural nationalism” is described by Rivkin and all other partisans of globalism as “xenophobia,” unless that “xenophobia” can be marshaled in the service of a military adventure when bribes, embargoes and threats don’t bring a reticent state into line, as in the cases of Serbia, Iraq, and perhaps soon, Libya. Then the American globalist elite and their allies become “patriots.”

Barnet and Muller cite A. W. Clausen when he headed the Bank of America, as stating that national, cultural, and racial differences create “marketing problems,” lamenting that there is “no such thing as a uniform, global market.”[16] Harry Heltzer, Chief Executive Officer of 3M stated that global corporations are a “powerful voice for world peace because their allegiance is not to any nation, tongue, race, or creed but to one of the finer aspirations of mankind, that the people of the world may be united in common economic purpose.”[17]

These “finer aspirations of mankind,” known in other quarters as greed, avarice, and Mammon-worship, have despoiled the earth, caused global economic imbalance, and operate on usury that was in better times regarded as a sin. These “finer aspirations,” by corporate reckoning, have caused more wars than any “xenophobic” dictator, usually in the name of “world peace,” and “democracy.”

The Rivkin doctrine for France — which according to the leaked document, must be carried out in a subtle manner — is a far-reaching subversive program to transform especially the young into global clones devoid of cultural identity, while proceeding, in the manner of Orwellian “doublethink,” under the name of “multiculturalism.”

Notes

1. “Mandela honours ‘monumental’ Oppenheimer”, The Star, South Africa, August 21, 2000, http://www.iol.co.za/index.php?set_id=1&click_id=13&art_id=ct20000821001004683O150279 (accessed September 27, 2009).

2. Lynda Loxton, “Mandela: We are going to privatise,” The Saturday Star, May 25, 1996, p.1.

3. ANC daily news briefing, June 27, 2001. See also “Eskom,” ANC Daily News Briefing, June 20, 2001, 70.84.171.10/~etools/newsbrief/2001/news0621.txt

4. Noam Chomsky, Understanding Power: The Indispensable Chomsky (New York: The New York Press, 2002), pp. 88–89.

5. J. Steiner, “American in France: Culture: McDonalds in France, http://www.americansinfrance.net/culture/mcdonalds_in_france.cfm

6. R. J. Barnet and R. E. Müller, Global Reach: The Power of the Multinational Corporations (New York: Simon and Schuster, 1974).

7. Global Reach, p. 19. For an update on Maisonrouge see: IBM, http://www-03.ibm.com/ibm/history/exhibits/builders/builders_maisonrouge.html

8. Global Reach, , p. 62.

9. Global Reach, ibid.

10. Global Reach, pp. 113–14.

11. “2010 France Country Dialogue,” PCIP, op. cit.

12. L. Balter, Parenthood in America: An Encyclopaedia, Vol. 1 (ABC-CLIO, 2000), p. 556.

13. G. Pascal Zachary, The Global Me (New South Wales: Allen & Unwin, 2000).

14. Global Reach, p. 31.

15. Global Reach, p. 58.

16. Global Reach, ibid.

17. Global Reach, p. 106.