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mercredi, 08 mai 2013

Dans l’Hexagone de François Hollande

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Dans l’Hexagone de François Hollande

par Georges FELTIN-TRACOL

Dans l’Hexagone de François Hollande, il ne fait pas bon être opposant. Ce triste constat se vérifiait déjà au temps de l’atlantiste Nicolas Sarközy. À cette époque oubliée par quelques demeurés droitards sans cervelle, ni mémoire, désormais fans d’une véritable imposture appelée la « Droite forte », C.R.S. et gendarmes arrêtaient avec une violence certaine les manifestants hostiles aux pièces de théâtre blasphématoires, en particulier la pièce de Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu. Des manifestants courageux tentèrent d’interrompre certaines représentations et se firent arrêter. Prévenus d’entraves de manière concertée à la liberté d’expression, par voies de fait, destruction ou dégradation et violence, ces victimes du politiquement correct risquent d’après l’article 431 – 1 du Code pénal  45 000 € d’amende et trois ans d’emprisonnement. Qu’en pensent Amnesty International, la Ligue internationale des droits de l’homme et Human Rights Watch si prompts en général à dénoncer les législations iranienne, russe et bélarussienne ?

Pigiste à l’hebdomadaire bourgeois mondialiste Charlie Hebdo, Sigolène Vinson rapporte que « leur action se doublait d’actes subversifs constituant à balancer des poules puantes ou à souffler dans des sifflets à roulette (1) ». De vrais actes terroristes… « À l’audience, la présidente rappelle les termes de la commission rogatoire, faisant état de propos tenus par les manifestants : “ Le Seigneur vous pardonne ” “ Allez au diable ”, etc. (2) ». De pareils mots bafouent vraiment la sacro-sainte (sic !) laïcité républicaine et la dignité de policiers guère habitués à de telles « injures » probablement plus scandaleuses que les insultes proférées par la racaille des banlieues de l’immigration…

Ce « deux poids deux mesures » est une caractéristique constante de la part des pseudo-autorités ripoublicaines. Alors que quatre militants de Génération Identitaire pâtissent de conditions draconiennes inacceptables de contrôle judiciaire parce qu’ils ont osé organiser l’occupation pacifique du chantier de la future grande mosquée de Poitiers, les FemHaine qui investissent, seins nus, la nef de Notre-Dame de Paris, beuglent leur joie à l’abdication de Benoît XVI et saccagent les nouvelles cloches, n’ont qu’un simple contrôle d’identité…

Ces faits ne sont pas isolés; ils se répandent plutôt. Le 18 octobre 2012, le président d’Entraide-Solidarité, François Maris, fut placé en garde à vue pendant dix-sept heures. Pourquoi ? Parce qu’il défendait un couple de harkis à Gorniès dans l’Hérault. Les gendarmes l’accusèrent d’« installation en réunion sans autorisation d’un mobil-home » (un délit puni de six mois de prison !), et de… « génocide » ! Vite conscients de l’absurdité des accusations, les pandores enquêtèrent alors sur le « vol d’une banderole » ! Puis, comprenant que l’objet du délit avait été récupéré dans une décharge, ces Sherlock Holmes de bas-étage retinrent finalement une banale « installation d’une habitation légère en un lieu non autorisé».

Le Régime aime terroriser. Outre des pressions psychologiques et sociales sur l’entourage de ses proies, il n’hésite pas à instrumentaliser le fisc contre ceux qui lui tiennent tête. Suite à un redressement fiscal, l’humoriste Dieudonné a été condamné à une amende d’un million d’euros. On cherche ainsi à museler les grandes gueules. À leur faire peur aussi. Le 18 novembre 2012, les FemHaine agressaient les paisibles manifestants de Civitas qui, voyant l’inaction des policiers, réagirent avec vigueur. Or, raconte Aurélien, l’une des victimes de ces hystériques, « le mercredi 28 novembre à six heures précise, j’ai été réveillé par les forces de l’ordre (le S.I.T. [Service d'investigation transversale, une unité de la police nationale hexagonale chargée des enquêtes pour motif politique] plus précisément) qui m’ont menotté dans mon lit, une arme à feu braquée sur ma tempe. J’ai ensuite fait quarante-huit heures de garde à vue et quinze heures de dépôt (une sorte de prison sous le tribunal de Paris) et je suis désormais sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir du territoire Français, et l’obligation de pointer tous les quinze jours au commissariat de ma ville, tant que le jugement ne sera pas rendu. J’ai un travail, je n’avais pas de casier judiciaire, j’ai été traité comme un terroriste, alors que c’est nous qui avons été agressés ! Il y a eu quatre autres interpellés ce même jour… […] Nous risquons 45 000 € d’amende et trois ans de prison, sans compter les dommages et intérêts (3) ».

L’action policière contre des personnes solvables et honnêtes a atteint son point culminant au moment des démonstrations de force de la « Manif pour tous ». Suite à des manœuvres provocatrices d’agents infiltrés parmi les manifestants, le 24 mars 2013, des enfants ont été gazés par les lacrymogènes des forces du « désordre » établi ! Conditionné à s’élever à la seconde près contre les soi-disant violences policières à l’Est ou ailleurs dans le monde, le Parlement européen, cette pétaudière inutile, a gardé un silence éloquent et n’a nullement protesté contre la centaine d’interpellations et les six gardes à vue ! La République a maintenant ses prisonniers politiques.

Quant aux prisonniers d’opinion, après l’historien dissident Vincent Reynouard, voici le président de l’Œuvre française, Yvan Benedetti, et le responsable des Jeunesses nationalistes, Alexandre Gabriac, d’être poursuivis pour des motifs futiles par une justice devenue par enchantement d’une rare intransigeance. Incapables d’empêcher les « nouvelles attaques de diligence » dans le R.E.R. D en Île-de-France ou des T.E.R. en Provence – Alpes – Côte d’Azur ou l’épidémie de kalachnikovite aiguë dans les quartiers marseillais, le Pouvoir préfère réprimer les « factieux ». Il faut dire que les risques sont souvent bien moindres face aux familles, aux jeunes gens sympathiques et aux « veilleurs » que devant la voyoucratie des banlieues lourdement armée.

Les responsables du désordre public légal ont en effet reçu des consignes précises, iniques et grotesques. Le 1er avril dernier, venu depuis l’Aisne pour passer quelques jours dans la capitale avec son épouse et leurs six enfants, Franck Talleu est arrêté par les agents du parc du Luxembourg, conduit une heure au poste et poursuivi par le ministère public. Qu’a donc commis cet honorable père de famille ? A-t-il agressé une personne âgée qui promenait son chien sous le contrôle vigilant des pervenches des caniveaux ? Entraîné ses enfants dans une salle de shoot ou bien payé son séjour parisien grâce au compte singapourien de Jérôme Cahuzac ? Non, Franck Talleu a fait pire. Il portait, ce jour-là, un maillot de corps sans slogan, ni inscription, de la « Manif pour tous ». Il a d’abord été verbalisé pour « port d’une tenue contraire aux bonnes mœurs ». On hallucine ! Voilà pourquoi la Gay Pride ne passe jamais par ces jardins… Devant l’énormité du motif, le procès-verbal a ensuite été modifié (4). Fort de ce précédent incroyable, les gendarmes ont ensuite réprimé une douzaine de personnes au même endroit pour le port de maillots semblables. « Interpellés, emmenés au poste, écrit Delphine de Mallevoüe, certains ont été fouillés et ont subi un interrogatoire de une à deux heures, avant de recevoir un P.V. [pour] organisation d’une manifestation ludique sans autorisation spéciale [ou] gêne à la tranquillité des promeneurs par affichage ostentatoire d’éléments relatifs à une manifestation interdite (5) ». Ces zélés fonctionnaires auraient-ils ainsi agi devant les solides gaillards des Jeunesses nationalistes, de Génération Identitaire, du Renouveau français ou du G.U.D. ?

Une telle entrave à la liberté d’expression réelle (on n’est pas dans un théâtre subventionné !) est somme tout cohérente venant d’un Système mortifère qui proscrit le voile intégral musulman. La police du vêtement et des tenues va de pair avec le flicage de la pensée. La peste du politiquement correct contamine tout. En raison d’un risque supposé de troubles à l’ordre public (toujours la même rengaine), la journée régionale de Synthèse nationale dans le Nord a été interdite, Synthèse nationale devant même payer un millier d’euros au maire U.M.P. de Marcq-en-Barœul. Fort heureusement, l’équipe nordiste a pu trouver une autre salle, ailleurs, et la réunion prévue du 28 avril s’est bien tenue. Elle a été un succès. Le fait est révélateur qu’il est maintenant difficile pour les résistants au Nouvel Ordre mondial d’organiser des réunions publiques et de trouver des salles.

Sous le prétexte fallacieux de maintenir la « légalité républicaine », le Régime entend frapper fort afin de contenir, voire d’étouffer, tout mouvement protestataire durable. Dans la nuit du 14 au 15 avril, soixante-sept « campeurs illégaux », les « veilleurs », âgés de 18 à 25 ans, ont été raflés et placés en garde à vue. Stéphane Kovacs évoque des gardes à vue de quarante-quatre heures ! Outre « la fouille – intégrale -, la prise d’empreintes, les photos de face et de profil, “ comme des criminels ” (6) », ces nouveaux prisonniers politiques « ont dû se soumettre à des tests A.D.N. et seront inscrits au fichier (7) ». Or le fichage génétique ne concernait à l’origine que les affaires de terrorisme et les crimes sexuels. « La Manif pour tous n’est pas du tout appréciée en haut lieu… » avance Amicie, une étudiante de 25 ans interpellée qui a eu droit à une confidence de policier (8). Sur la même place près du Palais-Bourbon se tiennent régulièrement des manifestations d’étrangers clandestins sous l’œil placide des policiers. « Les délinquants sont ici ceux qui ont le front de s’opposer au Pouvoir pour des raisons de conviction », écrit la philosophe Chantal Delsol (9). Taubira adore tellement les délinquants qu’elle en crée de nouveaux…

Les exactions policières témoignent de l’étroite connivence de l’appareil d’État aux mains de l’hyper-classe mondialiste avec les racailles allogènes des banlieues annoncée en son temps par Éric Werner qui voit son hypothèse validée. La protection des sites officiels implique pour l’heure « moins de sécurisation des cités et plus de mission pour protéger les palais nationaux (10) », affirme un officier des forces mobiles.

Un an après l’élection du « capitaine de pédalo (heureuse expression de Jean-Luc Mélenchon) » « Flamby le Pépère », une ambiance de fin de règne s’installe dans la population. Des comités de hués de ministres se lèvent partout dans le pays. Certes, les conditions de 1992 quand les membres du gouvernement socialiste ne pouvaient plus circuler ne sont pas encore réunies. En outre, parier sur une convergence des luttes entre les opposants de l’Ayraultport à Notre-Dame des Landes, la colère sociale incitée par la fermeture massive d’entreprises et l’Accord national interprofessionnel (A.N.I.) qui nie les droits des salariés, et le combat sociétal contre le mensonger « Mariage pour tous » relève de l’impossibilité tactique, faute d’investissements militants tangibles dans le syndicalisme et l’action écolo-agricole. Les tensions actuelles traduisent néanmoins un ras-le-bol patent du pays réel. Son réveil pourrait à terme provoquer un anti-Mai 68 ou un contre-4 Septembre 1870. On comprend que pour les hiérarques faillis du Pouvoir, la répression, c’est maintenant !

Georges Feltin-Tracol

Notes

1 : dans Charlie Hebdo, 6 février 2013.

2 : Idem.

3 : entretien d’Aurélien avec Laurent Bayard, La Voix de la Russie, 13 décembre 2012.

4 : La contravention porte sur « organisation d’une manifestation ludique dans le jardin du Luxembourg sans autorisation spéciale », dans Emmanuel Ratier, Faits & Documents, du 15 au 30 avril 2013, p. 9.

5 : dans Le Figaro, 9 avril 2013.

6 : Stéphane Kovacs, dans Le Figaro, 24 avril 2013.

7 : Stéphane Kovacs et Jean-Marc Leclerc, dans Le Figaro, 16 avril 2013.

8 : Stéphane Kovacs, dans Le Figaro, 24 avril 2013.

9 : dans Le Figaro, 25 avril 2013.

10 : cité par Jean-Marc Leclerc, dans Le Figaro, 16 avril 2013.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=3118

'Alliantie Israël met Arabische Golfstaten, Jordanië en Turkije in de maak'

'Alliantie Israël met Arabische Golfstaten, Jordanië en Turkije in de maak'

Ex: http://xandernieuws.punt.nl/

Wordt dit het in de Bijbel voorzegde 'verbond met de dood' dat de laatste eindtijdoorlog zal inluiden?


De ondertekening van de Camp David vredesakkoorden in 1979. Zal dit verbond binnenkort worden 'versterkt' met andere Arabische/islamitische landen?

Volgens een artikel in de Sunday Times probeert het Witte Huis achter de schermen een nieuwe defensie alliantie in het Midden Oosten te vormen waar behalve Israël ook Saudi Arabië, Jordanië, Turkije en de Verenigde Arabische Emiraten aan deel zouden moeten nemen. Het doel van het verbond is om een nucleair bewapend Iran in bedwang te houden, en niet militair te confronteren. Strategie analist Mark Langfan heeft het al over de MEATO, de Middle East Alliance Treaty Organization.

Russia Today bericht dat de Joodse staat samen met de genoemde 'gematigde' Soennitische islamitische staten een front wil vormen om een met kernwapens bewapend Iran in bedwang te houden. Israël en de Arabische landen zouden onder andere informatie van elkaars radar- en antiraketsystemen gaan delen. In het voorstel moet Jordanië beschermd gaan worden door Israëls Arrow lange-afstands afweerraketten.

Diplomaten spreken van een '4+1' voorstel waar de Verenigde Staten een bemiddelende rol in spelen. Een official van het Turkse ministerie van Buitenlandse Zaken verklaarde echter dat het 'manipulatieve bericht niets van doen heeft met de realiteit.'

Midden Oosten versie van de NAVO

Israël en Amerika hebben jarenlang volgehouden dat een nucleair bewapend Iran onacceptabel is. Voormalige hoge Israëlische veiligheidsofficials, waaronder oud Mossad directeur Meir Dagan, verzetten zich echter met hand en tand tegen een militaire aanval op de Iraanse kerninstallaties. Het nieuws zou dan ook een signaal kunnen zijn dat Israël en de VS besloten hebben het -al dan niet toekomstige- bestaan van Iraanse kernwapens te accepteren.

Het is onduidelijk of en wanneer dit bericht bevestigd wordt. Strategie analist Mark Langfan neemt het in ieder geval heel serieus. 'De MEATO is geboren. De Middle East Alliance Treaty Organization is gecreëerd op de puinhopen van de val van (de Egyptische president) Hosni Mubarak.' (1)

Bijbel voorzegt verbond Israël met 'de dood'

We berichtten de laatste maanden al vaker dat er geruchten en aanwijzingen zijn voor een baanbrekend akkoord tussen Israël en diverse islamitische landen. Het is niet ondenkbaar dat ook Egypte hier deel van zal uitmaken. De profeet Jesaja voorzegde duizenden jaren geleden dat zo'n verbond er in de eindtijd inderdaad gaat komen:

'Omdat u zegt: Wij hebben een verbond gesloten met de dood, en met het rijk van de dood zijn wij een verdrag aangegaan, wanneer de alles wegspoelende gesel voorbijtrekt komt hij niet bij ons, want van de leugen hebben wij ons toevluchtsoord gemaakt en in het bedrog hebben wij ons verborgen,... Dan zal uw verbond met de dood tenietgedaan worden, uw verdrag met het rijk van de dood zal geen stand houden. Trekt de alles wegspoelende gesel voorbij, dan zult u door hem afgeranseld worden.' (Jes.28;15+18)

De tot het christendom bekeerde voormalige Palestijnse terrorist Walid Shoebat zegt al jaren dat de uitleg van dit vers duidelijk is: Israël zal (met o.a. Turkije) een vredesverdrag sluiten -mogelijk in Egypte-, een 'verbond met de dood' dat wellicht een bevestiging '('versterking' genoemd door de profeet Daniël) en uitbreiding zal zijn van de bestaande Camp David akkoorden tussen Egypte en Israël en de vrede met Jordanië. Dit nieuwe verdrag zal voor Israël echter op een compleet drama uitlopen:

'Wee jullie, koppige kinderen -spreekt de Heer- die plannen uitvoeren tegen mijn wil (NBG/SV: 'niet van mijn Geest'), verdragen sluiten tegen mijn zin en zo zonde op zonde stapelen; die zonder mij te raadplegen op weg gaan naar Egypte, om te schuilen in de vesting van de farao en bescherming te zoeken in de schaduw van Egypte.' (Jes.30:1-2)

Turken zullen Israël aanvallen

Vanaf het moment dat de Turken Israël zover krijgen een nieuw of versterkt vredesverdrag te sluiten, waarschijnlijk met steun en deelname van Amerika en andere islamitische landen en wellicht ook de EU, zullen er volgens de profeet Daniël slechts 3,5 jaar voorbij gaan voordat de Turken Jeruzalem zullen aanvallen en zullen bezetten. 'Maar dan zal de G-d van Israël de stad (en het volk) redden van deze gesel (het Tweede Paasfeest),' aldus Shoebat.

In zijn visioen (of droom) zag Daniël het laatste wereldrijk, het rijk van de Antichrist: het opnieuw opgerichte Ottomaanse Rijk, het rijk van 'het beest' dat zal herstellen van zijn dodelijk wond, opgelopen in 1917 toen de Turken zonder slag of stoot werden verdreven uit Jeruzalem. Het Tweede Paasfeest, de definitieve verlossing van Israël door de komst van de Messias, zal volgens Shoebat worden ingeluid door de totale vernietiging van dit in de maak zijnde Turks-islamistische imperium.Xander

(1) Arutz 7

Zie ook o.a.:

29-03: Door profeet Daniël voorzegd vredesverdrag met Israël nabij
23-03: Turkse minister BuZa: Wij zullen weer heersen van Sarajevo tot Damascus
21-03: Jordaanse koning waarschuwt het Westen voor Turkse premier Erdogan
12-03: Duitse geheime dienst: Turkije werkt al jaren aan kernwapens

Schweiz und Russland verbindet eine lange Geschichte

Schweiz und Russland verbindet eine lange Geschichte

Ex: http://www.zeit-fragen.ch/

thk. Die Beziehungen zwischen der Schweiz und dem riesigen russischen Reich bzw. der Russischen Föderation haben eine lange und bewegte Geschichte. Während Jahrhunderten gab es einen regen Austausch zwischen beiden Staaten, sowohl auf offizieller als auch auf privater Ebene. Das geht zurück bis in die Zeit Peters des Grossen. Damals entstanden erste Ausländervorstädte in Moskau, die auch von Schweizern, vor allem Handwerkern und Offizieren, als neue «Heimat» gewählt worden waren. Das Buch «Käser, Künstler, Kommunisten», herausgegeben von Eva Maeder und Peter Niederhäuser, berichtet über das interessante Kapitel schweizerisch-russischer Beziehungen.1 Berühmtheit erlangte der Genfer Francois Lefort, der ein Vertrauter Peters des Grossen wurde und es bis zum General und ersten Admiral der russischen Geschichte brachte.2 Aber auch weniger berühmte Schweizer versuchten ihr Glück in den russischen Weiten und sorgten so für einen Austausch zwischen den Kulturen. Letztlich kam der vorzügliche Tilsiter Käse ursprünglich aus der Schweiz. Ausgewanderte Schweizer Käser stellten diese Käsesorte in Tilsit her, und interessierte Berufskollegen vor Ort lernten die schweizerische Verkäsungskunst. So wurde der Tilsiter geboren, dessen Name wieder zurück in die Schweiz importiert wurde und sich bei uns grösster Beliebtheit erfreut.

Im Bereich der Architektur haben Schweizer offensichtlich bis heute sichtbare Spuren hinterlassen. Der Tessiner Architekt Luigi Fontana wanderte im jungen Alter von 21 Jahren im Jahre 1845 nach Petersburg aus. Hier stellte er seine grossen Fähigkeiten unter Beweis und bekam den Titel eines «kaiserlichen Architekten» verliehen. Er erschuf sowohl öffentliche Bauten, wie zum Beispiel das grosse dramatische Theater «Towstonogow», das ursprünglich «kleines kaiserliches Theater» hiess und am rechten Ufer der Fontanka liegt, als auch neben Ausstellungs- und Handelshäusern ganz «einfache» Wohnhäuser.

Russen in der Schweiz

Ungefähr 25 000 Schweizer wanderten nach Russland aus. Es zog aber nicht nur Schweizer nach Russland, sondern auch Russen lockte es in die kleine, aber nicht minder attraktive Schweiz. Bereits 1667 nehmen die Republik Genf und die Moskauer Kanzlei für auswärtige Angelegenheiten offizielle Beziehungen auf. Zar Iwan V. tauschte mit der Genfer Regierung offizielle Gesandte aus. Das interessante Werk von Michail Schischkin, «Die russische Schweiz»3, berichtet über die Beziehungen von Russen zur Schweiz. Im 17. und 18. Jahrhundert, so schreibt Schischkin, war es die hohe Gesellschaft, die besonders Genf wegen seiner ausgezeichneten Akademie grosse Beachtung schenkte, «die strengen Sitten der Stadt Calvins, der hohe Wissenstand der Professoren und die Verständlichkeit der Sprache» waren triftige Gründe für die russische Aristokratie, Genf als einen wichtigen Bestimmungsort wahrzunehmen. So galt Genf lange als das Zentrum russischer Immigranten. Als sicherer Hort erwies sich die Schweiz und insbesondere Genf, als gegen Ende des 19. Jahrhunderts das zaristische Russland gegen die politische Opposition und die Aktivitäten der sogenannten russischen Sozialrevolutionäre vorging.

Der russische General Suworow will Napoleon aus der Schweiz vertreiben

Nahezu hundert Jahre vorher, im Zuge der Napoleonischen Kriege, wird die Schweiz zum Schauplatz militärischer Auseinandersetzungen. 1798 besetzte Napoleons General André Masséna die Schweiz. Paris zwingt den Schweizern die Helvetische Republik auf; die alte Eidgenossenschaft bricht zusammen.
Napoleon hatte daraufhin Österreich, das mit Russland und England verbündet war, den Krieg erklärt. Die monarchischen Länder beschliessen eine gemeinsame Offensive gegen Frankreich. Im Jahre 1799 tobt die Schlacht in der Schweiz, in deren Zuge der russische General Suworow eine wichtige Rolle spielt, auch wenn es nicht gelingt, die Franzosen entscheidend zu schlagen und aus der Schweiz zu vertreiben. Unter grossen Verlusten muss sich die antinapoleonische Koalition zurückziehen. Mit der Neuordnung Europas auf dem Wiener Kongress 1814/15 nach der endgültigen Niederlage Napoleons erhält die Eidgenossenschaft ihre volle Souveränität zurück. Auch wenn Napoleon der Schweiz schon 1803 den Rücken zugekehrt hatte, stand das Land bis 1813 noch in direkter Abhängigkeit zu ihm. Der Wiener Kongress bringt die ersehnte Wende.

Russischer Zar stützt Schweizer Neutralität

Es war auch Zar Alexander II., der sich auf dem Wiener Kongress massgeblich für die völkerrechtliche Anerkennung der Schweizer Neutralität eingesetzt hat, so wie sie der Schweizer Diplomat Charles Pictet de ­Rochemont eingebracht hatte. Für den Zaren war klar, dass die Schweiz als Kleinstaat zwischen den europäischen Grossmächten wie Frankreich, Italien, Österreich und Preussen nur dann überleben kann, wenn sie den neutralen Status erhält und dieser auch von den umliegenden Grossmächten respektiert wird. Zwar bietet die völkerrechtliche Anerkennung einem neutralen Kleinstaat einen gewissen Schutz, aber den Respekt, im Ernstfall nicht doch angegriffen zu werden, erreicht man nur mit einer schlagkräftigen Armee, sonst sind die Begehrlichkeiten der Grossmächte, wie ein Blick in die Geschichte beweist, nur allzugross. Wohlweislich haben die Gründerväter der modernen Schweiz der Neutralität den Zusatz «bewaffnete» und «immerwährende» gegeben. Nur so konnte das erreicht werden, was der Schweiz seit dieser Zeit gelungen ist, sich aus allen internationalen Kriegen und Konflikten herauszuhalten.

Schweiz bietet Verfolgten Asyl

Die Neutralität der Schweiz und ihr liberaldemokratischer Aufbau machten sowohl im 19. als auch im 20. Jahrhundert das Land zu einem Zufluchtsort politisch Verfolgter aus aller Herren Ländern, besonders aus jenen Ländern, die im 19. Jahrhundert mit aller Härte gegen liberale und demokratische Bewegungen vorgegangen sind und an dem monarchischen System festhalten wollten. Dass die neutrale Schweiz hier einen wichtigen Beitrag zur Demokratisierung Europas geleistet hat und im Grunde genommen immer noch leistet, wird oft viel zuwenig wahrgenommen. So bot die Schweiz auch Kritikern des zaristischen Russland ein sicheres Zuhause.
Dass Wladimir Iljitsch Uljanow, genannt Lenin, der seine April-Thesen in der Zentralbibliothek der Stadt Zürich verfasste, schon längere Zeit in der Schweiz politisches Asyl genossen hatte, zeigt uns, wie konsequent die Schweiz damals ihren Anspruch als neutrales Land umgesetzt hatte.
Besonders Genf blieb das Zentrum der russischen Revolutionäre. Erst mit dem Ausbruch der Oktober-Revolution zog es die russischen Immigranten in ihre Heimat zurück, um am Aufbau Sowjetrusslands teilzunehmen.

Schweiz nimmt 1946 diplomatische Beziehungen mit der Sowjetunion auf

Auch nach dem Zweiten Weltkrieg blieben die Schweiz und Russland (bis 1991 Sowjet­union) im Austausch. So nahm die Schweiz kurz nach dem Zweiten Weltkrieg diplomatische Beziehungen mit Moskau auf und die Sowjetunion mit der Schweiz. Bis heute ist die russische Botschaft in Bern ein wichtiges Bindeglied zwischen der Schweiz und der Russischen Föderation.

Achtung anderer Staaten als gleichwertige Mitglieder der Staatengemeinschaft

Mit der Öffnung und dem Ende des Kalten Krieges wurden die Beziehungen zwischen der Schweiz und Russland immer intensiver. Das hängt unter anderem damit zusammen, dass beide Staaten eine Politik der Unabhängigkeit verfolgen. Die Grundprinzipien der Nichteinmischung in die inneren Angelegenheiten eines anderen Staates, die Achtung  anderer Staaten als gleichwertige Mitglieder der Staatengemeinschaft und die Wahrung legitimer Interessen, wie sie von Präsident Putin immer wieder erwähnt und von ihm als Grundlage einer partnerschaftlichen Zusammenarbeit zwischen den Staaten gesehen werden, werden im Grundsatz auch von der Schweiz geteilt und stehen in Übereinstimmung mit der Uno-Charta.
Für die Schweiz als Kleinstaat inmitten einer sich immer dreister gebärdenden EU sind bilaterale Beziehungen zu anderen Staaten von äusserster Wichtigkeit, und vor allem dann auch von grosser Bedeutung, wenn das Interesse auf Gegenseitigkeit beruht.
Der offizielle Besuch des damaligen russischen Präsidenten Dmitri Medwedew, der als erster russischer Staatspräsident im Jahre 2009 die Schweiz bereist, und schon damals die Schweiz als ganz besonderen Partner bezeichnet hat, unterstreicht die Qualität der schweizerisch-russischen Beziehungen.
Wenn der russische Aussenminister Sergej Lawrow in die Schweiz kommt und sich den Fragen der Presse stellt, ist das letztlich Ausdruck einer bilateralen Partnerschaft zwischen zwei Ländern, die, wenn sie in bedeutenden Fragen weiterhin einen Konsens finden, eine gewichtige Stimme in Europa und auch weltweit sein werden.    •

1    Eva Maeder, Peter Niederhäuser (Hg.). Käser, Künstler, Kommunisten. Vierzig russisch-schweizerische Lebensgeschichten aus vier Jahrhunderten. ISBN 978-3-0340-0508-1
2    Zeit-Fragen vom 11.12.2011
3    Michail Schischkin. Die russische Schweiz. Ein literarisch-historischer Reiseführer. ISBN 3-85791438-6

 

Was ist die OSZE?

Die in Wien ansässige Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa (OSZE) wurde 1975 als Konferenz für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa (KSZE) gegründet und 1992 als regionale Abmachung im Sinne von Kapitel VIII der Charta der Vereinten Nationen anerkannt. 1994 wurde die KSZE in OSZE umbenannt. Die Schwerpunkte der Tätigkeit der OSZE liegen in der Präventivdiplomatie, der Konfliktverhütung und Krisenbewältigung sowie im Wiederaufbau und der Festigung demokratischer Gesellschaftsstrukturen nach Konflikten. Damit trägt die OSZE aktiv zur Förderung von Demokratie, Menschenrechten und Rechtsstaatlichkeit bei. Im politisch-militärischen Bereich bemüht sie sich durch Herstellung von Offenheit, Transparenz und Berechenbarkeit darum, Spannungen abzubauen, das gegenseitige Vertrauen zu stärken und dadurch zur gegenseitigen Rüstungskontrolle im OSZE-Raum beizutragen. Die OSZE umfasst 57 Teilnehmerstaaten, darunter die Schweiz seit 1975. Nächstes Jahr wird die Schweiz den Vorsitz in der OSZE für ein Jahr übernehmen.

Quelle: www.eda.admin.ch/eda/de/home/topics/intorg/osce.html

L’Ue resta alla mercé delle agenzie di rating americane

L’Ue resta alla mercé delle agenzie di rating americane

Non riesce la strategia di rompere il monopolio delle agenzie private statunitensi. Dopo molti tentativi la società di consulenza Berger getta la spugna e i tecnocrati europei non favellano

Andrea Perrone

Fallisce il disegno europeo di rompere il monopolio delle agenzie di rating statunitensi. L’intenzione di lanciare un’agenzia indipendente tutta europea non ha avuto seguito per non aver suscitato l’interesse sperato nel mondo delle imprese. Dopo tre anni di sforzi, ha dichiarato il suo cofondatore si è rinunciato ai piani, come si evince da un’intervista pubblicata dal quotidiano tedesco Handelsblatt. “Non c’erano abbastanza investitori”, ha commentato nel corso di una serie di domande il quarantanovenne Markus Krall (nella foto), ex partner tedesco della società di consulenza Roland Berger e ipotetico presidente della naufragata – ancor prima di nascere – agenzia di rating europea.

La società Berger aveva previsto di contribuire a lanciare l’impresa attraverso una ricerca di ben 30 investitori per creare una fondazione con circa 300 milioni di euro di capitale iniziale. I progetti di Krall avevano immaginato un’agenzia in grado di competere alla pari con le statunitensi Standard&Poor’s, Moody’s e Fitch. Tutte e tre le agenzie statunitensi agiscono a scopo di lucro per i loro clienti e per questo Krall aveva tentato di sfidarle nel tentativo di creare un’agenzia di rating Ue sul modello di una Fondazione, affinché contrastasse attivamente e positivamente lo strapotere delle tre Parche della finanza apolide e cosmopolita al servizio dell’usura internazionale, che elevano o affossano Stati e istituti di credito a loro piacimento. Gli investitori, mutuatari, e le amministrazioni pubbliche utilizzano i rapporti di agenzia per contribuire a rendere decisioni di investimento e finanziarie. Tuttavia non va dimenticato il dominio a livello globale dell’impero a stelle e strisce non soltanto politico-militare, ma come conseguenza di questo anche economico fondato sulla potenza del biglietto verde. Le agenzie statunitensi infatti dominano infatti il 95 per cento del mercato globale che ancora usa come moneta di riferimento per il peso a livello globale il dollaro Usa. Tutte e tre hanno subito delle dure critiche in passato per il modo in cui non hanno saputo valutare gli inizi  della crisi finanziaria nel 2008. Standard&Poor’s e Moody’s ha avuto una serie di cause legali stabilirono con l’Abu Dhabi Commercial Bank e la King County di Washington, nei giorni scorsi accettando di pagare dei crediti con l’accusa di aver truffato degli investitori poco prima della crisi immobiliare statunitense, come ha riportato il quotidiano della City, Financial Times. Standard&Poor’s ha precisato che l’insediamento non è un’ammissione di colpa. Il dipartimento di Giustizia degli Stati Uniti è stato anche citato in giudizio da Standard&’sPoor’s per una somma pari a 5 miliardi di euro per aver preteso la concessione di rating migliori sui mutui subprime sulle grandi spese pur conoscendo i pericoli insiti nella loro natura finanziaria. E così i Signori del danaro, i banksters, quelli che speculano ignobilmente sulle miserie dei popoli riescono sempre a farla franca, grazie naturalmente al sostegno palese o velato dei politicanti di tutto il mondo, come dei tecnocrati di Bruxelles e Strasburgo.


Nel gennaio di quest’anno, infatti, l’Europarlamento ha votato nuove regole su quando e come le agenzie di rating possono votare i debiti dello Stato e allo stesso tempo valutare la salute finanziaria delle aziende private. Le nuove regole – affermano gli eurocrati – permetteranno agli investitori privati ​​di citare in giudizio le agenzie per eventuali negligenze, omissioni o attacchi indiscriminati. In più si è posto anche un limite alla partecipazione di un’agenzia di rating nelle aziende valutate, per evitare conflitti di interessi e quindi di valutazione. “Le nuove regole contribuiranno ad una maggiore concorrenza nel settore del rating dominato da pochi operatori di mercato”, ha osservato con poca verve il commissario Ue al Mercato interno Michel Barnier, in linea con il voto espresso dall’Assemblea di Strasburgo. Insomma gli eurocrati sono soddisfatti dell’insuccesso, che lascia lo stesso libertà di movimento in favore dell’usura internazionale alle agenzie di rating made in Usa. I tecnocrati preferiscono lo status quo per restare legati mani e piedi a Signori del danaro, quelli che speculano ignobilmente sui prestiti ad usura, così come all’impero a stelle e strisce, che laddove non arriva a conquistare nuovi mercati causando la povertà con l’oppressione del dollaro, giunge nei luoghi prefissati con i cacciabombardieri a portare la morte.


03 Maggio 2013 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=20688

mardi, 07 mai 2013

EU wil genmanipulant Monsanto totale macht over ons voedsel geven

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EU wil genmanipulant Monsanto totale macht over ons voedsel geven

Ratten krijgen massaal agressieve kanker van Monsanto's producten, maar de EU heeft deze toch toegelaten.

Als het aan de Europese Unie ligt gaat de Amerikaanse multinational Monsanto bepalen wat wij in de toekomst eten. Diverse onafhankelijke wetenschappelijke onderzoeken hebben de afgelopen jaren uitgewezen dat Monsanto's genetisch gemanipuleerde zaden de gezondheid van zowel mens als dier grote en onherstelbare schade kunnen toebrengen. Niettemin wil de EU de omstreden producten van het concern vrij baan geven. Dat komt niet in de laatste plaats omdat Monsanto lobbyisten een stevige greep op diverse EU commissies hebben gekregen.

Er is veel verzet onder de Europese bevolking tegen de komst van genetische gemanipuleerde zaden, kortweg genzaden genoemd. Zowel vertegenwoordigers van onafhankelijke boeren als milieugroepen proberen te voorkomen dat Brussel binnenkort de complete macht krijgt over alle soorten groenten en fruit. De EU Commissie gaat volgende week een wet voorstellen die het vrijwel onmogelijk maakt om zaden te kopen die niet van de grote concerns afkomstig zijn.

Industrie stelt EU wetten op

Door de extreem complexe en ontransparante EU structuren heeft Brussel het voor gewone burgers doelbewust vrijwel onmogelijk gemaakt om enige invloed uit te oefenen op het besluitvormingsproces. Recent werd duidelijk dat de EU vaak wetten invoert die door lobbyisten van de industriële concerns zijn opgesteld. Amerikaanse internetbedrijven hebben zelfs een speciale stichting die hen toegang tot de EU parlementariërs verzekert.

Ook de zaden- en levensmiddelenconcerns hebben al jaren geleden een stevige greep op Brussel weten te krijgen, zozeer dat niet de politiek, maar de industrie -en met name Monsanto- bepaalt welke wetgeving wordt ingevoerd. Bovendien gebeurt dit op basis van 'wetenschappelijk' onderzoek dat door deze bedrijven zelf is uitgevoerd. De agrochemische lobby -de producenten van zaden en bestrijdingsmiddelen- is hiermee één van de machtigste in de EU. 'Hun handelwijze is deels zeer agressief,' verklaarde Nina Katzemich van de organisatie LobbyControl.

EFSA hand in hand met concerns

Hoe groot de invloed van de machtige biotechbedrijven is blijkt ook uit het feit dat in de zogenaamd onafhankelijke Europese levensmiddeleninstantie EFSA regelmatig personen zitten die rechtstreeks uit de voedselindustriële en agrochemische lobby afkomstig zijn en/of hier jaren een ongezonde relatie mee hebben of hadden:

* Harry Kuiper, EFSA genexpert, bijna 10 jaar nauw samenwerkend met het International Life Science Institute (ILSI) dat gefinancierd wordt door o.a. Coca-Cola, Danone, Kraft, Unilever, Nestlé en McDonald's en dat samenwerkt met Monsanto, Dupont, DowAgroSciences, Syngenta en Bayer;

* Diana Bánáti, bestuursvoorzitter bij zowel de EFSA als het ILSI. Na kritiek van het EU parlement trok ze zich in 2010 uit het ILSI terug, terug om daar in 2012 alsnog naar terug te keren;

* Suzy Renckens, EFSA gentechnologie leider tot 2008, daarna lobbyist namens Syngenta bij dezelfde EFSA;

* Albert Flynn, voorzitter van de voedselcommissie, afkomstig van het Amerikaanse concern Kraft. Hij zorgde ervoor dat omstreden graanproducten van Kraft in de EU werden toegelaten. Andere links tussen de EFSA en de industrie: Jiri Ruprich (Danone), Carlo Agostoni (o.a. Nestlé, Danone, Heinz).

De EU Commissie ging in 2012 zelfs zover door Mella Frewen, voorzitter van de Europese industrielobby FoodDrinkEurope en tevens oud Monsanto medewerker, tot het bestuur van de EFSA te willen benoemen. Na protest van het EU parlement werd haar nominatie ingetrokken.

Twee jaar eerder had de EU Commissie na intensieve lobby van BASF de gen-aardappelsoort 'Amflora' toegelaten. Na een onderzoek van het Corporate Europe Observatory  bleek dat meer dan de helft van de leden van de gentech-raad van het EFSA belangenconflicten hadden met de genetische industrie. De Europese Rekenkamer uitte daar zware kritiek op en het EU parlement eiste vervolgens meer onafhankelijkheid in de EFSA.

Ook andere EU commissies geïnfiltreerd

Andere EU commissies zijn eveneens door de genlobby geïnfiltreerd. Isabelle Clément Nissou zit in de directie van DG SANS (Europese Gezondheid en Verbruikers) en werkt tegelijkertijd voor de GNIS lobbygroep van de genindustrie. Dezelfde GNIS is in Frankrijk belast met de controle van de kwaliteit van het zaaigoed. Nissou heeft op deze wijze al diverse EU wetten negatief beïnvloed.

Eenzelfde dubieuze situatie deed zich voor bij het toestaan van controversiële bestrijdingsmiddelen die voor massale bijensterfte verantwoordelijk worden gehouden.

Onafhankelijk onderzoek ontkend

Ook wat wetenschappelijk onderzoek betreft zit de EU diep in de tas van de industrie, met name van Monsanto. Vorig jaar bleek uit een onafhankelijke Franse wetenschappelijke studie dat Monsanto's genmaïs bij ratten een veel hoger risico op agressieve kanker veroorzaakt. Omdat de EU dit maïs al had toegelaten betitelde Brussel dit Franse onderzoek als 'niet wetenschappelijk' en werd er dus geen actie ondernomen.

Draaideureffect ook in VS

In de VS bestaat hetzelfde 'draaideureffect' tussen politiek en industrie. Voormalig minister van Defensie Donald Rumsfeld was CEO bij voedselconcern Searle en verkocht dit aan Monsanto. Oud Opperrechter bij het Hooggerechtshof Clarence Thomas was advocaat voor Monsanto. Toenmalig minister van Landbouw Anne Veneman had zitting in de toezichtsraad van een Monsanto-dochter. Ex officier van Justitie John Ashcroft was één van de vele politici die grote sommen geld van Monsanto ontving voor zijn herverkiezingscampagne.

Monsanto maakt de dienst uit

De conclusie is duidelijk: Grote multinationals, maar vooral Monsanto, maken wat ons voedsel betreft de dienst uit in Europa. Als het aan de EU en Monsanto ligt gaat dat ook gelden voor de zeer omstreden genzaden. De naar verwachting dramatische gevolgen zijn voor ons en de generaties die na ons komen. En daar kan een andere, even machtige lobby, die van de farmaceutische/medische industrie, weer flink van profiteren.
Winst over rug burgers

De ene industrie maakt ons ziek, en de andere maakt ons weer beter (??). De Europese burger is anno 2013 vervallen tot een product over wiens rug een kleine groep industriëlen zoveel mogelijk winst probeert te maken en daar ruim baan van krijgt van de Brusselse politiek.

Xander

 

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

Caroline Fourest: féministe virile et journaliste engagée

Caroline Fourest: féministe virile et journaliste engagée

par Michel Lhomme

Ex: http://metamag.fr/

Le 17 janvier 2013 dans les salons d’honneur du ministère de la Culture, rue de Valois, la journaliste Caroline Fourest, ancienne présidente du Centre gay et lesbien (CGLB) s’est vue remettre par Aurélie Filippetti, ministre de la culture, les insignes de Chevalier de l’ordre national des Arts et Lettres, une distinction censée honorer “les personnes qui se sont distinguées par leur création dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu’elles ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde”.
 
 
Chevalier de l’ordre national des Arts et Lettres
 
En 1998, Caroline Fourest coécrit, avec Fiammetta Venner, « Le guide des sponsors du FN »(Editions Raymond Castells). Utilisant de nombreuses sources écrites (publications proches du Front national, documents officiels), le livre dressera notamment la liste des nombreuses entreprises ayant financé le parti.
 
 
En 1999, elle publie, à nouveau avec Fiammetta Venner, « Les Anti-PACS ou la dernière croisade homophobe », (Ed Prochoix) une enquête sur les mouvements anti-PACS, leurs liens avec la droite catholique radicale et Christine Boutin.
 
 
En septembre 2008, profitant du voyage du Pape Benoît XVI, Caroline Fourest renoue avec son sujet de prédilection et enquête, en compagnie de Fiammetta Venner, « sur les réseaux intégristes catholiques » (Les nouveaux soldats du pape, Panama, Ed Panama).
 
Passée à l’audiovisuel, elle réalise une enquête sur « Les Réseaux de l’extrême », diffusée en quatre parties et en en prime time par « France 5 ».
 
Un auteur décrié
 
Caroline Fourest a été lauréate du prix National de la laïcité (2005), du prix du Livre politique (2006), du prix Jean Zay (2006), du Prix Condorcet-Aron (2008), du prix Adrien Duvand de l’Académie des sciences morales et politiques (2009) et du Prix de la licra(2010).
En 2008 André Waroch dans « France Terminus » évoquait Caroline Fourest en parlant du « quart-monde de la pensée ». Pascal Boniface, directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) la traitait quant à lui de « sérial-menteuse ».
 
Qui est Caroline Fourest ?

Caroline Fourest est née en 1975 à Aix-en-Provence. Après des études dans un collège privé catholique, elle s’installe à Paris à 14 ans. C’est durant son adolescence qu’elle découvre son homosexualité. Elle vit aujourd’hui en couple avec l’essayiste et politologue Fiammetta Venner, de quatre ans son aînée.  Elle est diplômée de l’École des Hautes Études en Sciences sociales et titulaire d’un DESS en sciences politiques obtenu à l’Université de la Sorbonne.
 
 
Pour « Le Monde » du 12 mai 2006, cette « militante se réclame d’un féminisme radical et libertaire » et se retrouve dans «tout ce qui est minoritaire ». Après avoir dénoncé presque exclusivement l’extrême-droite et l’intégrisme chrétien pendant plus de dix ans, Caroline Fourest surprit son monde en dénonçant, en 2006, dans deux livres, « Frère Tariq » ( Ed Grasset) et « La tentation obscurantiste »,(Ed Grasset) un islamisme radical intellectuel. Dans « Frère Tariq », Caroline Fourest propose une interprétation du discours de Tariq Ramadan, à partir de lectures et d'écoutes de ses livres et cassettes. Selon elle, Tariq Ramadan tient une sorte de «double discours», relativement libéral lorsqu'il s'exprime dans les médias et fondamentaliste et réactionnaire quand il s'exprime devant ses partisans musulmans. Tariq Ramadan affirmera qu'elle multiplie les approximations, les erreurs historiques et les mensonges.

Aujourd’hui en France, il y a une « orwellisation » de la pensée. Caroline Fourest y participe à sa façon. La meilleure arme à opposer restera toujours le bon sens, la vérité, et la connaissance.

lundi, 06 mai 2013

Loi Taubira : Vote sous pression du « grand capital »

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Loi Taubira : Vote sous pression du « grand capital »

Ex: http://linformationnationaliste.hautetfort.com/

 

Le débat sur le mariage homosexuel qui a accaparé l’actualité au cours des derniers mois tend à apparaître comme un débat franco-français lié à l’affrontement des partis et des sensibilités propres à l’Hexagone et l’outre-mer français. Il a pourtant une dimension internationale déterminante. Il n’est même, d’un certain point de vue, que l’un des champs de bataille dans une guerre non déclarée qui fait rage dans une grande partie du monde, pas seulement occidental.

En même temps que les parlementaires français débattent de la loi Taubira, en effet, le mariage unisexe fait la une aux États-Unis avec le recours auprès de la Cour suprême contre l’État de Californie qui a interdit le « mariage gay » par référendum (et un autre recours, le cas Wilson, tendant à faire reconnaître un « mariage » lesbien conclu au Canada).

Si la Cour suprême annule la décision de l’État de Californie comme contraire aux droits de l’homme, le mariage homosexuel qui, jusqu’ici, n’avait été admis que par neuf États sur 50 [1], deviendrait obligatoire sur tout le territoire de l’union. La décision de la Cour suprême est attendue pour la fin juin.

 Le business gay

Une des dimensions de cette bataille particulièrement âpre est l’intervention massive des plus grandes sociétés américaine en faveur du mariage homosexuel. 278 d’entre elles ont signé un mémoire déposé à la Cour suprême en tant qu’amici curiae (une procédure propre aux États-Unis, qui permet à des tiers, « amis de la Cour », de donner leur avis dans une affaire) lui demandant instamment d’admettre cette revendication.

Parmi les signataires, rien que du beau linge : Apple, Bain & Co, Bank of New York Mellon, Black Rods, CBS, Facebook, Goldan Sachs, Jet Blue, Johnson & Johnson, Starbuck, Twitter, Viacom, Walt Disney. Tous les secteurs sont représentés mais d’abord la banque et la communication.

Ce mouvement des grandes sociétés en faveur du mariage homosexuel se fonde sur l’idée que le reconnaître serait « bon pour le business ». Il est, au dire d’observateurs, un fait nouveau, illustrant l’emprise croissante de la culture « gay » sur l’Amérique des affaires.

La bataille qui fait rage outre-Atlantique va jusqu’à des campagnes de boycott commercial par l’un ou l’autre des camps. Que dirait Disney si les familles nombreuses qui peuplent notre Manif pour tous boycottaient Disneyland ?

Relativement discret dans son premier mandat, le président Obama est aujourd’hui ouvertement engagé du côté des partisans du mariage homosexuel.

Socialisme et grand capital

On peut mettre l’engagement d’une partie du business américain en parallèle avec l’aide que reçoit de sociétés comme Microsoft ou Ernst &Young, la Fondation Terra Nova, proche du Parti socialiste et ardente promotrice des réformes sociétales.

Un rapport récent de cette fondation avait attiré l’attention en 2011 car il proposait que le Parti socialiste prenne définitivement ses distances avec ses appuis historiques, classe ouvrière ou fonctionnaires, pour se tourner vers « une nouvelle alliance des diplômés, des jeunes, des minorités , des femmes, des urbains et des non-catholiques, tous supposés tournés vers l’avenir et adeptes du libéralisme culturel ».

De ce côté de l’Atlantique, la fondation socialiste n’effraye pas non plus le grand capital : Areva, Air France, Casino, EADS, Suez, Sanofi, Vivendi lui apportent leur soutien.

On s’est interrogé sur le financement des femens, ces jeunes femmes venues d’Ukraine pour perturber les manifestations anti-mariage unisexe en France. Il semblerait que pour une jeune femme de ce pays encore très pauvre, où le taux chômage est élevé, la condition des femmes très difficile (notamment en raison de l’alcoolisme, générateur de brutalités), il y aurait d’autres priorités que la condition des homosexuels en France (si tant est que sa promotion aille de pair avec la cause féministe, ce qui reste à prouver).

D’autant que vivre à Paris coûte cher. Mais elles y recevraient pour ce faire un salaire représentant trois fois le salaire moyen ukrainien !

Qui paye ? Parmi les financeurs possibles de ce mouvement, on cite le nom de George Soros, le milliardaire américain dont la Fondation pour une société ouverte s’attache à promouvoir la démocratie et surtout les idées libertaires en Europe de l’Est. Elle a pris pour cible depuis quelques années, le régime de Poutine, encore trop attaché à son gré aux valeurs chrétiennes et patriotiques.

Le Parti socialiste entretient, quant à lui, des liens suivis avec la galaxie du parti démocrate américain, en particulier la National endowment for democracy, fondation chargée de promouvoir à travers le monde la vision américaine « libérale » de la démocratie.

La France sous surveillance

C’est dire que ce qui se passe en France en matière de droits des homosexuels est observé attentivement par des forces internationales aussi puissantes que vigilantes. Pierre Berger, qui a osé dire : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? » et dont on connaît l’engagement en faveur des LGBT, est, sur ces sujets, pleinement en phase avec George Soros.

Ces forces, largement relayées à la commission de Bruxelles, ne séparent pas ce qui est libéral de ce qui est libertaire. La France était, à leurs yeux, en retard sur les deux plans. Elles attendaient du gouvernement Hollande qu’il « modernise » la France sur le double plan social et sociétal.

Sur le plan social, il s’agissait de remette en cause une législation protectrice héritée d’un siècle de politique social-démocrate, Le projet de loi « sur la sécurisation de l’emploi » est un pas dans ce sens mais jugé encore trop timide.  Sur le plan sociétal, on attendait bien sûr de lui qu’il fasse adopter à la France le mariage dit « gay ».

Pressé par ces puissants mentors, Hollande, ces derniers mois, a paru un peu mou sur l’un et l’autre dossier. Il ne serait pas étonnant qu’on l’ait mis en demeure de faire rapidement ses preuves, ne serait-ce que pour améliorer son image internationale désastreuse.

François Hollande a pris la décision, immédiatement après le vote du Sénat, d’accélérer le passage en force de la loi Taubira. On a d’abord pensé qu’il voulait par-là se débarrasser vite d’une question épineuse. Mais cette accélération est en phase avec le calendrier mondial de la question.

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Suspecte précipitation

N’en déplaise à ceux pour qui la France n’est plus qu’un pays de second rang sans influence, l’adoption du mariage homosexuel chez nous pourrait avoir un impact sur les décisions attendues de la Cour suprême. Si la loi n’avait été votée qu’à l’automne, comme il en avait d’abord été question, elle serait, à cet égard, venue trop tard.

Si dans le courant de cet été l’adoption de la loi française se conjuguait avec une décision de la Cour suprême favorable au lobby « gay », l’équilibre mondial basculerait de manière décisive en sa faveur. Jusqu’ici en effet, contrairement à ce que prétend la propagande homosexuelle, seuls de petits ou moyens pays, au total 11 sur 200[2], avaient adopté cette forme de mariage ; les grandes puissances étaient toutes réticentes.

L’adjonction à la liste de deux pays comme le États-Unis et la France serait une victoire emblématique pour les partisans de la révolution libertaire ; la phase suivante, la destruction définitive du mariage pourrait être rapidement engagée.

Mais nous savons qu’en France, la décision ultime est désormais entre les mains du Conseil constitutionnel. Nous voyons par tout ce contexte combien sa responsabilité est lourde.

Abandon du mariage gay en Colombie

En Colombie, une proposition de loi autorisant le mariage entre personnes du même sexe vient d’être abandonnée mercredi 24 avril. Le Sénat a repoussé très largement ce texte qui ne pourra pas être transmis à la Chambre des députés, où il aurait dû être validé en dernier ressort. Bogota avait adopté le principe des unions civiles entre homosexuels en 2011. La Cour constitutionnelle avait fixé au parlement un délai pour décider ou non d’étendre cette législation aux mariages.

Notes :

[1] Plus le district fédéral de Columbia (ville de  Washington) et trois tribus indiennes.

[2] Sept monarchies : les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark, la Norvège, la Suède, l’Espagne, le Canada et quatre républiques : l’Islande, le Portugal, l’Afrique du Sud et l’Argentine, à quoi s’ajoutent certains États des États-Unis, du Mexique et du Brésil (qui sont aussi des États unis).

Liberté Politique  http://fortune.fdesouche.com

dimanche, 05 mai 2013

USA haben Tausende unersetzlicher irakischer Kulturschätze gestohlen

Irakischer Archäologe: USA haben Tausende unersetzlicher irakischer Kulturschätze gestohlen

Redaktion

Der irakische Archäologe und Architekt Ihsan Fathi zeigte sich gegenüber RussiaToday überzeugt, zu den schwerwiegendsten Folgen des nunmehr seit zehn Jahren anhaltenden Krieges im Irak gehöre die Zerstörung des jahrtausendealten kulturellen Erbes des Landes.

 

Neben den Tausenden während des Krieges gestohlener oder auf andere Weise illegal angeeigneter kultureller Schätze seien Werte in Milliardenhöhe aus »der irakischen Zentralbank ohne jegliche schriftliche Dokumentation in die USA« geschafft worden. »Ich bin sicher, dass alles,in der Zentralbank und anderen Banken aufbewahrt war, ohne jegliche Dokumentation in die USA gebracht wurde und dort bis heute in Archiven gelagert wird. Darunter befinden sich große Mengen an Dokumenten mit enormer historischer Bedeutung, deren Wert in Geld nicht zu bestimmen ist, die die USA an sich genommen haben.«

Bisher sind alle Versuche der irakischen Regierung, diese gestohlenen Schätze wieder ausgehändigt zu bekommen, gescheit.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/redaktion/irakischer-archaeologe-usa-haben-tausende-unersetzlicher-irakischer-kulturschaetze-gestohlen.html/

samedi, 04 mai 2013

Rassegna Stampa - Maggio 2013/1

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Rassegna Stampa: articoli in primo piano (Maggio 2013/1)

Die Krise in Griechenland und verborgene Ölkriege

Die Krise in Griechenland und verborgene Ölkriege

F. William Engdahl

In der Griechenlandkrise und der jüngsten Krise in Zypern gibt es einen höchst bedeutsamen Faktor, über den jedoch nicht geredet wird: Beide Länder sitzen auf riesigen unerschlossenen Erdgas- und auch Erdölreserven.

 

Genauso wie großen Gasvorkommen, die in Syrien, im Libanon und in Israel gefunden wurden, sind die kürzlich entdeckten, noch nicht erschlossenen Gasreserven eine wesentliche, wenn nicht sogar die entscheidende Motivation für den NATO-geführten Krieg in Syrien. Dort soll Baschar al-Assad vertrieben und durch eine den USA wohlgesonnene Marionette der Muslimbruderschaft oder, falls das nicht gelingen sollte, durch internes Chaos wie in Libyen ersetzt werden. Bereits wenige Monate vor den von Washington unterstützten Aufständen, die »Arabischer Frühling« genannt wurden, zeichnete sich ab, dass neu entdeckte Erdgas- und Erdölfelder im östlichen Mittelmeer ein neues »Großes Spiel« um die Herrschaft über diese riesigen Energiereserven auslösen würden.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/f-william-engdahl/die-krise-in-griechenland-und-verborgene-oelkriege.html/

vendredi, 03 mai 2013

Presseschau - Mai 2013

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Presseschau
 
Mai 2013
 
Wieder einmal einige Links. Bei Interesse einfach anklicken...

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AUßENPOLITISCHES
 
(Neue Weltordnung)
UN stellen Deutschland Ultimatum wegen Sarrazin
 
Türkischer Bund für Einschränkung der Meinungsfreiheit
 
Rezession ist (fast) da
Frankreich spürt die Krise
 
(älter, aber dennoch bemerkenswert)
CIA prophezeit Bürgerkrieg in Deutschland und EU
 
"Große" Sparer zahlen bei Pleiten mit
Wer mehr als 100.000 Euro auf einer Bank hat, soll künftig beteiligt werden, wenn eine Bank abgewickelt wird, einigten sich die EU-Finanzminister. Das Thema Einlagensicherung war im Zuge der Zypern-Krise hochgekocht.
 
Immobilienblase in den Niederlanden
Der Albtraum vom Eigenheim
Wohneigentum für alle! So wollte es die Regierung in Den Haag. Lange ging das gut. Dann platzte die Immobilienblase. Die Niederlande, bisher Inbegriff der Stabilität in Europa, rutschen in die Krise.
 
Beginnendes Bargeldverbot in Schweden
 
Schwedendemokraten schlossen zwölf Mitglieder aus
 
Lebensmittel
EU will Anbau von Obst und Gemüse in Gärten regulieren
 
Wie funktioniert Geld? 3 Teile
 
Putin führt WDR-Mann Schönenborn vor!
Die ARD kam in den Genuss eines Interviews mit dem russischen Präsidenten Wladimir Putin. Für den Fragesteller Jörg Schönenborn – hierzulande bekannt als Erfinder der Demokratie-Abgabe – wurde das Gespräch allerdings zum Albtraum. Es war ein Sieg der russischen Angriffslust über die bräsige Eitelkeit des deutschen Funktionärs-Fernsehens. http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2013/04/06/putin-fuehrt-wdr-mann-schoenenborn-vor-wie-heissen-sie/
 
„Gastarbajter“ in Rußland
 
Frankreich
Senat stimmt für Homo-Ehe
 
Frankreich: Großrabbiner stürzt über Plagiatsaffäre
 
Boston: Explosionen im Ziel - mindestens zwei Tote
Im Ziel des Boston Marathons hat es Medienberichten zufolge zwei Explosionen mit zwei Toten und mehreren Verletzten gegeben.
 
Explosion At Boston Marathon - Videos and Pictures
 
Anschläge bei Marathon in Boston Radikale Christen: Bomben waren Strafe Gottes
 
S.P.O.N. - Im Zweifel links: Für immer im Ausnahmezustand
Eine Kolumne von Jakob Augstein
Der Anschlag von Boston beschleunigt die Erosion des Rechts in den USA. Der Ausnahmezustand wird dadurch permanent. Die Amerikaner wollen die totale Sicherheit - aber sie bekommen stattdessen den totalen Sicherheitsstaat.
 
Golanhöhen
Gefecht an israelisch-syrischer Grenze
 
Die ruhigen Jahre auf den Golanhöhen sind vorbei
 
Waffenexport
KMW vor Panzerdeal mit Katar
 
Türkei Frauen ohne Rock
Weibliche Abgeordnete im türkischen Parlament dürfen neuerdings Hosen tragen. Nun wird noch darüber gestritten, ob auch Kopftücher erlaubt sein sollen.
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
(Interview mit Konrad Adam)
Mitbegründer der Alternative für Deutschland: "Der Euro bringt die Völker gegeneinander auf"
 
Wahre Populisten!
Frank-Furter Schnauze: Viel Glück der Alternative, eine andere haben wir nicht…
 
Umfrage zur AfD
24 Prozent liebäugeln mit Wahl der Anti-Euro-Partei
 
Alternativen für Deutschland – Analysen im Plural
 
Frankfurter Freie-Wähler-Chef tritt der „Alternative für Deutschland“ bei
 
Die „Alternative für Deutschland“ – Interview mit Wolfgang Hübner
 
(Alternative für Deutschland)
Ein Hauch von Vormärz
 
Die Tücken der Demokratie
Alternative werden Partei
 
Die alte Presse sinniert darüber, dass die AfD von der NPD unterwandert werden könnte…
 
Mit der „NPD-Keule“ auf die neue Partei
Diffamierende Spekulationen über eine AfD-„Unterwanderung“
 
„Bei aller Skepsis: Diesmal hoffe ich!“ – Ein Gespräch mit Dieter Stein über die „Alternative für Deutschland“
 
(Lucke vs. Gysi)
Duell mit Überraschungen
 
Lafontaine für Rückkehr nationaler Währungen
 
Regierungsberater sieht Euro-Ende in fünf Jahren
Der Vorsitzende des Wissenschaftsbeirats beim Bundesfinanzministerium, Kai Konrad, gibt dem Euro "mittelfristig nur eine begrenzte Überlebenschance". Die Schuldengrenzen in Europa will er abschaffen.
 
Folgen der teuren Euro-Rettung: Droht auch Deutschlands Sparern eine Zwangsabgabe?
 
Deutsche Arbeitslose sind in der EU am ärmsten dran
 
Grünen-Streit um Steuererhöhung: Stur auf Kurs
 
Das Schlachtopfer der Grünen sind die Deutschen
Nach Identität und Kultur ist jetzt die Geldbörse dran
 
500-Euro-Schein soll unter fadenscheinigen Begründungen abgeschafft werden. Beginn des Bargeldverbots?... 
 
"Das Rechtsstaatsprinzip bröckelt gewaltig"
Jürgen Roth über dubiose Justiz- und Staatspraktiken in Deutschland
 
Debatte über Videoüberwachung
Friedrich weist Voßkuhle zurecht
 
EU plant Vorratsdatenspeicherung 2.0
 
Uli Hoeneß ist nur ein Symptom
 
Caramba Bayern, Danke Hoeneß!
 
Rücktritt von Georg Schmid: CSU-Spitzenmann stürzt über Gehaltsaffäre
 
(Rechte Polemik gegen das Volk)
Kein schönes Land I
von Dietrich Müller
 
(Rechte Polemik gegen das Volk)
Kein schönes Land II
von Dietrich Müller
 
Multikulti-Bundeswehr
 
Deutschland
Britische Soldaten ziehen schon bis 2018 ab
Die britischen Truppen ziehen früher aus Niedersachsen und NRW ab als geplant. Großbritannien will Geld sparen. Manche deutsche Orte werden nun deutlich schrumpfen. Bürgermeister sind besorgt.
 
Niedersachsen: Kein Landesbeauftragter mehr für Vertriebene
 
Eine Briefmarke zum 150. Geburtstag für die SPD
(Die Leserkommentare sprechen mal wieder eine eindeutige Sprache)
 
1813 – das umgedeutete Schicksalsjahr
 
Eine Nation schämt sich ihrer Geburt
Von Dieter Stein
 
Lutherdekade
Römische Tyrannei
 
Preis der Stadt Frankfurt
Ignatz-Bubis-Preis für Bauer Institut
 
Rödermark
Späte Ehre für Opfer des NS-Terrors
 
Bildrückgabe
Flechtheim, seine Erben und die Frage der Restitution
Ein wichtiger Präzedenzfall: Das Kölner Museum Ludwig soll Oskar Kokoschkas „Bildnis der Schauspielerin Tilla Durieux“ an die Nachkommen Alfred Flechtheims zurückgeben.
 
"Unsere Mütter, unsere Väter"
ZDF reagiert auf Polen-Kritik mit neuer Doku
 
Umbenennung der Hindenburgstraße abgelehnt
 
Lesenswerte Amazon-Rezension zum ZDF-Dreiteiler "Unsere Mütter, unsere Väter"
 
Unsere Mütter, unsere Väter [2 DVDs]
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS
 
Dickicht, Sumpf, wildes Wuchern – der Nationalsozialistische Untergrund
 
Wer sind die Terroristen? (2)
 
Seltsam
Wo ist das Kreuz im NSU-Gerichtssaal?
Für den NSU-Prozess wurde der Gerichtssaal umgebaut – dabei verschwand das Kreuz
 
Warum nicht gleich türkische Richter in deutschen Gerichtssälen?
 
Presseplätze für NSU-Prozess
Große Medien gehen leer aus
 
Neue Empörung über Akkreditierungen beim NSU-Prozeß
 
Die schlechten Verlierer aus der Dutschke-Straße
 
Eine neue Rechte
Der Flashmob marschiert
Sie protestieren mit Masken gegen „Multikulti“ und bringen Ghettoblaster mit: Angeblich stehen die jugendlichen Anhänger der „Identitären Bewegung“ weder links noch rechts. Aber die Rhetorik trügt.
 
FAZ, Identitäre und Merkel: Zweierlei „Diskurs“?
 
(Antideutsche Hetze)
Alte Menschen, weniger Geburten
Super, Deutschland schafft sich ab!
Kolumne von Deniz Yücel
 
Die „antirassistische“ Praxis (I)
 
Die „antirassistische“ Praxis (II)
 
(Antideutsches Plakat des Thalia-Theaters)
Übers Theater: Schlau ist, wer geht
 
(Kritik)
Liebe Antifa…
 
Korrektes Sprechen: "Sag das Wort nicht"
Eine Kolumne von Jan Fleischhauer
Es braucht nicht viel, um linksfühlende Menschen in Aufregung zu versetzen. Wie wenig dazu ausreicht, zeigt der Eklat auf einem "taz"-Kongress. Manchmal genügt hierzulande schon ein einziges Wort.
 
(Kampagne der Grünen und Linken)
„Ich bin linksextrem, weil...“
 
Steinbach: Grüne müssen sich von Jugendorganisation trennen
 
Scharfe Kritik an Grüne-Jugend-Chefin wegen „Rote Hilfe“-Mitgliedschaft
 
Österreich
Grüner Machtkampf: Linksextreme setzen sich durch
 
Cohn-Bendits pädophile Äußerungen
Danys Phantasien und Träume
Archivmaterial zu Daniel Cohn-Bendit ist gesperrt. Pädophile Äußerungen findet man trotzdem. Von Cohn-Bendit selbst und von anderen, unter seiner Verantwortung.
 
Cohn-Bendit verzichtet auf Medienpreis
 
Frankfurter IvI geräumt
Nach der Räumung keinerlei städtische Hilfe
FW-Fraktion begrüßt Maßnahmen gegen linke Rechtsbrecher
 
Linker Vandalismus an Frankfurts Goethe-Universität
Eine Schande für die ganze Studentenschaft
 
Nur FREIE WÄHLER ohne Zugeständnis an Gesetzesbrecher
Gesamter Parteienblock kommt Linksextremen entgegen
 
Stadt Frankfurt muss „Occupy“-Schäden selbst bezahlen!
Magistrat gesteht Kapitulation gegenüber FREIEN WÄHLERN ein
 
(christlich verbrämter Sozialismus)
Religion als soziale Utopie: Die Jesus-Alternative
Eine Kolumne von Jakob Augstein
 
(Antifa-Autor Thomas Kuban wird von katholischem Bistumsblatt interviewt; Anfälligkeit
katholischer Kreise für antifaschistische Strippenzieher…)
"Blut muss fließen": die Neonazi-Szene
 
(Kritik an REWE-Deutschland-Sammelbildchen)
Kauft nicht bei Deutschen!
 
Nordhausen: das braune „Gedenken“ in Kleinstädten
 
(Sensation! Skandal!)
Rechte suchen die Lücken in der Mitte
 
(Skandal! Gefahr!)
Weitreichende Kontakte Rechtes Knast-Netzwerk reicht bis ins NSU-Umfeld
Unter den Augen ihrer Aufseher haben rechtsextreme Häftlinge ein Netzwerk in Gefängnissen aufgebaut. Die Verständigung lief über verschlüsselte Schriftstücke. Der Kontakt reicht bis ins NSU-Umfeld.
 
(Hardy Krüger gegen Rechts)
„Wenn der Genickschuß eine Landsmannschaft hat, dann die deutsche“
 
(Zu Frei.Wild)
Martenstein
Über eine umstrittene Band aus Südtirol und ehrenwerte Rapper
 
Nürnberger BN-Chef tritt zurück
Braune Töne beim Bund Naturschutz
"Wie viele Migranten/Ausländer verkraften wir?" Der Nürnberger Chef vom Bund Naturschutz hat sich rechtslastig geäußert. Nun hat er sein Amt abgegeben.
 
„Ich bin Faschist, aber kein Rassist“
Paolo di Canio soll Sunderland retten – Miliband tritt zurück
 
AFC Sunderland
Streit um rechtsextreme Vorgeschichte von Trainer di Canio
 
Meinung
Gegen Faschisten wie Di Canio hilft nur Boykott
Es gibt niemanden im europäischen Fußball, der sich so offen als Faschist inszeniert, wie der Italiener Di Canio. In der englischen Premier League ist er nun dennoch Trainer – mit ersten Konsequenzen.
 
Griechenland
Katidis nach Nazi-Jubel fünf Spiele gesperrt
 
(Das nächste Medienskandälchen…)
Neonazis fahren in Andrea Bergs Tour-Bus
Eine Gruppe von Neonazis war am Samstag auf dem Weg zu einer Demonstration. Ihr schwarzer Bus wurde von Einsatzfahrzeugen der Polizei eskortiert. Kurios: Der schwarze Riesen-Mercedes gehört dem Schlagerstar Andrea Berg.
 
(Und noch ein Medienskandälchen…)
Herbe Kritik an Heino
Der Schlagersänger sucht den Skandal. Im Interview mit dem britischen "Guardian" soll Heino Adolf Hitler zitiert haben.
 
(Das nächste Mini-Skandälchen…)
Peinlicher Eintrag im Anne-Frank-Haus
Justin Bieber blamiert sich
 
(Sofort Sendungen einstellen!!!...Das nächste Skandälchen…)
Enthüllung über "Derrick"-Darsteller: Horst Tappert war in der Waffen-SS
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
Regierung: Kampf gegen Rassismus intensivieren
 
Merkel: „Wir wollen ein Integrationsland werden“
 
Satire
Adolf Hitler bringt Multi-Kulti nach Israel
 
(BA-Chef auf Beschwichtigungstour)
Bis zu 180.000 Zuwanderer aus Osteuropa erwartet
Ab 2014 gilt die volle Freizügigkeit für Arbeiter aus Bulgarien und Rumänien. Frank-Jürgen Weise, Chef der Bundesagentur für Arbeit, erwartet viele Einwanderer – aber keine hohe Armuts-Zuwanderung.
(Die Leserkommentare sprechen eine eindeutige Sprache)
 
Juhuu: schon 28.900 Bulgaren und Rumänen beziehen Hartz IV
 
Exklusiver Club
Die EU will Balkan-Asylbewerber aussperren: Visa-Freiheit für Serben, Albaner und andere vor dem Ende
 
Dietzenbach
14 Männer auf 70 Quadratmetern
 
Migration
Grüne attackieren Einreisepolitik
 
Guy Debord über Identität und Einwanderung
 
Rapper Haftbefehl im Interview
Ihr seid nicht mein Vater!
Der Rapper, der sich „Haftbefehl“ nennt und aus Offenbach stammt, spricht im Interview über Schutzgeld, Drogen und die Frage, wann Integration gelingen kann.
 
Steuerzahler zahlt ausländische Vielehen mit
 
(eine Bemerkung dazu)
Ein Ex-Sponti bekennt
Hurra, ich bin ein Spießer!
Von Reinhard Mohr
 
Polizeikontrollen in Shisha-Bars
Wasserpfeifen: Die unterschätzte Gefahr
 
(Forderung nach getrenntem Sportunterricht)
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Deutsche Opfer: Lebensgefahr von Hamburg bis München
 
Polizei fahndet nach Brutalos
Versuchter Totschlag! Wer kennt diese Männer?
 
Wer sah jugendliche Räuber? – Offenbach
 
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(Ramin T….)
Offenbach
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Fünfer-Gruppe beklaut Taxifahrer – Offenbach
 
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Zwei Offenbacher überfallen
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(Redoine Faïd…)
Französischer Ausbrecher
Nicht einfach nur im Knast geprahlt
 
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The Tsarnaevs are a product of America

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The Tsarnaevs are a product of America

Interview with Mark Sleboda

Ex: http://granews.info/

- Assessing the existing information from the media, can we say that Tsarnaevs' guilt in committing a terrorist act in Boston is obvious?

Mark Sleboda: While the guilt of the Tsarnaev brothers in being responsible for the Boston Marathon bombings may seem self-evident to most people from the narrative of events that the government and mainstream media have put forth, the US like most countries, operates on the legal principle of guilty until proven innocent. Until proven guilty of these crimes in a court of law (hopefully a civilian court of law and not a military show trial) with the presentation of sufficient evidence, they are presumed innocent. Personally, I think there are many holes and inconsistencies in the narrative of events put forth by the authorities and the mainstream media that must be addressed and answered.

As of writing, Dzhokar Tsarnaev, a naturalized American citizen, has not yet been read his Miranda rights or been charged with any crime under a legally dubious ‘public safety’ exemption that has been expanded and abused by the Obama administration under the rationale of interrogating suspects for ‘critical intelligence’. Some neoconservative politicians are calling for Dzhokar Tsarnaev to de declared an ‘enemy combatant’ so that he receives no legal due process, and others have even openly called for him to be tortured. This is all extremely disturbing for anyone concerned with the rule of law in the United States.

- In general in the USA there is a widespread perception of the Chechens as victims who suffered from the Russians in both Chechen wars. There are people sympathetic to them among the professors as well. For example, Bryan Williams, a professor at the University of Massachusetts sent to Dzhokhar Tsarnaev material on, as he put it, "Russia's genocidal war on Chechen people". In this case, why did the Tsarnaevs turn their anger against the USA? Given Tsarnaevs' strong patriotic feelings should we consider, first of all, as radical Muslims or as Chechen nationalist, as applied to the terrorist act in Boston.

M.S: It is par for the course for Western politicians and academics to take an extremely unobjective and critical view of Russia and the Russian government due to latent Russophobia and self-righteous ethnocentrism, while at the same time hypocritically remaining silent and willfully ignorant of their own countries often far greater and more numerous crimes and human rights violations, both historical and those in the present day. Opprobrium over Russia’s actions in the two wars in Chechnya, while simultaneously whitewashing and seeing no equivalence in the West’s numerous and continuing crimes in the invasions and occupations of Iraq, and Afghanistan, regime change operations in Libya and Syria, and the continuing so-called ‘Global War on Terror’ is a prime example of this selective and subjective finger-pointing. Such is extremely unhelpful for international efforts to genuinely deal with the root causes of terrorism and extremism. Schadenfreude…

If the Tsarnaevs are guilty of the crimes they are suspected of as presented by the authorities it would seem that a strict reading of their Chechen ethnicity would have only a marginal influence on their neuroses and motivations. As Chechen leader Ramzan Kadyrov rightly noted, “They grew up and studied in the United States and their attitudes and beliefs were formed there. Any attempt to make a connection between Chechnya and the Tsarnaevs is in vain.” The Tsarnaev brothers spent most of their lives in Kyrgyzstan and the United States. If their lifestyle is any indication they obviously have only faded and vague emotional connections to their ethnic roots. If they are guilty of the crimes they are alleged to have committed, it would seem that the most likely motivation is Islamic fundamentalism and radicalization of a pernicious Wahhabist variety, occurring primarily over the internet. Tamerlan was recently in Russia, but he did not lash out in violence there against Russians. He committed an act of terror against the United States and against Americans, which he obviously had conflicted feelings about. With America’s ‘Global War on Terror’ commonly perceived by both Americans and the rest of the world as a hegemonic war against Islam, such an act is easily understood if not accepted. He is far from the first to do so and he will not be the last. The US’s bloody ‘Global War on Terror’ is a self-perpetuating one, breeding its own terrorists. The Tsarnaevs are a product of America and thus took out their religious and political frustrations on America.

- Republicans call on the authorities to treat Tsarnaev as a terrorist, not just criminal. In this context, what do you think about Guantanamo prison? Does its existence contribute to eradication of terrorism or quite the contrary?

M.S.: The Guantanamo Bay Gulag is a bleeding hole of crimes against humanity and egregious violations of international and domestic law. We can only hope, one day, that the American politicians and military leaders responsible, from both the Bush and Obama regimes, will be held accountable and receive justice. It is an embarrassment to the nation, which has tarnished the US’s international reputation and already questionable moral standing. It only causes more hatred and resentment against the US, spurring more violence and acts of terror.

- Recently in the USA, not long ago before the Boston tragedy, there was a series of shootings, when innocent people, including children, were killed. Thus could we say that Tsarnaevs were a sort of the society's product or did their Caucasian origin play a crucial role?

M.S.:The US does indeed have a terrible “culture” of violence, glamorized and normalized by Hollywood, video games, and the US’s global military Empire. It is perfectly reasonable to assume that this had at least as much, if not more of a role to play, as their remnant ethnicity, in motivating the Tsarnaev’s alleged crimes, considering that they spent much of their lives in the so-called ‘melting pot’ of the US, and very little of it in the Caucasus.

- What is your attitude to the right to bear and use a gun? After the shootings some American politicians increasingly began to demand its limitation. However, in Boston people were killed with the use of a self-made bomb. Should we focus so much on the means of committing a crime?

M.S.:I do not believe there is any inherent right to bear and use a gun, beyond limited hunting and sporting purposes. The US Constitution’s second amendment regarding regulated militias or armed forces has been badly abused and misinterpreted by special interest lobbies such as the National Rifle Association (NRA). To the contrary, I would say that Hobbes was right. We have given the Leviathan, our states, a monopoly on violence, because without it, life is, indeed, ‘nasty, brutish, and short’. It is understandable to fear the power of the state. But I am much more afraid and mistrusting of lethal weapons in the hands of my fellow irrational, emotional, maladjusted, and often inebriated citizens. I fear the people, more than the state, and the Tsarnaev brothers, if guilty of the crimes they are alleged to have committed, are a perfect illustration of why. The Rest of the world looks on in horror at the continuous stream of gory headlines of Americans killing themselves with guns.

Russia is a statistical and social aberration in that is has extremely high levels of homicide, suicide, and domestic abuse, even without private gun ownership. I shudder to think what would result from adding firearms to that mix.

-What can thе authorities can do to avert such terrorist acts? What should be done first: stricter immigration laws, stricter control in public places or something else?

M.S.:There is no one single magic bullet solution to ending ‘terrorism’. Terrorism is just a tactic. Acts of terror most often have political, ethnic, religious, and economic motivations and root causes that must be addressed. Context is everything.

Russia in the Chechen Republic under the leadership of Ramzan Kadyrov, for example, has seen remarkable success over the last decade in reducing terrorism and violence through a combination of autonomous government and self-rule in the Chechen ethnic Republic, a firm hand, the sizeable influx of federal funds bringing jobs and reconstruction, rebuilding education and universities, and promoting the institutions and moral guidance of traditional and moderate Sufi Islam. This model needs to be repeated and expanded throughout the Northern Caucasus.

The biggest things the United States can do to end terrorism is to bring an end to their global military Hegemony, stop their ‘Global War on Terror’, close their hundreds of military bases in the Middle East and bring their troops home, stop supporting, arming, and propping up brutal dictatorships, including Saudi Arabia, Qatar, and Bahrain, and generally stop interfering in the Islamic world and trying to impose their values and way of life on the people who live there. 

In short, in the words of the great US political thinker and philosopher, Noam Chomsky:  “Everybody's worried about stopping terrorism. Well, there's a really easy way: stop participating in it.”

- In American media the Chechens are often called "the Russians". However in Russia it's crucial to emphasize that these are two different nations. For he part of the American media, is it just a mistake or maybe it's being done so deliberately?

M.S.:Great ethnic Russians and Chechens are indeed two different ethnicities. However, as with the other 185 ethnicities in the rich tapestry that makes up the Russian Federation, their lives, history, culture, and blood have been intermingled for centuries. Russia is a multi-ethnic and multi-confessional country and has been – from the time of the Golden Horde, through the early Russian Empire, to the Romanov Empire, through the Soviet Union, and to the Russian Federation today. The Chechen people are a vital and intrinsic part of who and what we are as Russians. We would not be the same without them, and would be much less for their loss. The vast majority of the Chechen and Caucasian peoples are normal and peaceful citizens with a rich tradition, religion, and culture – concerned primarily with their personal economic situation, family, and communities – as we all are. We must not fall into the trap of stereotyping and blaming the whole for the despicable actions of an extremist few, often motivated to violence by Saudi-promoted foreign Wahhabism. That would lead to the disintegration of Russia.

Americans are as rule ignorant of other countries, cultures, religions, and peoples. The outside world doesn’t exist for them. They don’t understand the difference between Russians (Russki) and Russians, (Rossisski), nor how important Russia’s varied ethnicities are for who and what we are.  We must not become like them. We cannot claim that Chechnya or any other ethnic republic is part of Russia, but then try to disown and keep a distance from them when it is inconvenient. Chechens are Russians (rossisski) and Russians are Chechen. And we should be proud of that. Russians are many and one.

"How many people are there in Russia who have no Khazar or Polovtsian, Tatar or Bashkir, Mordin or Chuvash blood in their veins" [This applies to Russian or Chechen blood as well] - P.N. Savitsky, Povorot k Vostoku (Turn to the East), 1921

 

La guerre civile en Europe avant 2050 ?

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La guerre civile en Europe avant 2050 ?


Par Pierre Lance

Ex: http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/

 

Depuis quelques années, je reçois de nombreux messages émanant d’une demi-douzaine de militants du Front National, qui se donnent beaucoup de mal sur Internet pour diffuser des informations et des commentaires. La principale motivation de ces propagandistes est la hantise de l’immigration musulmane et de toutes les formes de pression qu’exerce cette communauté, et surtout ses éléments extrémistes, pour la modification à leur profit de la culture française. Parmi ces militants, quelques-uns mettent en avant les «racines chrétiennes» de la France et de l’Europe et semblent croire que la renaissance du christianisme, et surtout du catholicisme, permettrait aux Occidentaux de faire échec à l’expansion de l’Islam. C’est une erreur dramatique, car elle aboutirait à transformer un problème ethnologique et démographique en guerre de religion. Je ne suis d’ailleurs pas sûr que ces militants soient plus catholiques que ne l’était Charles Maurras, agnostique notoire qui avait, dans les années 30, choisi de soutenir le catholicisme par tactique politique. Or, ce qui était déjà inopportun il y a 80 ans l’est encore bien davantage aujourd’hui.

 

Cette erreur repose essentiellement sur une ignorance abyssale des véritables fondements de la civilisation occidentale et sur une ignorance non moins abyssale de la nature profonde et commune aux religions monothéistes nées au Proche-Orient et dont les deux premières, le judaïsme et le christianisme, envahirent l’Europe à la faveur de la décadence romaine, tandis que la troisième et la plus virulente, l’islamisme, est en train de le faire à la faveur de notre propre décadence et surtout d’une immigration étrangère que nos gouvernements semblent incapables de maîtriser. A ces deux ignorances s’en ajoute une troisième, encore moins excusable que les deux autres de la part de «nationalistes», puisqu’elle concerne la formation même de la nation française.

 

Comme ces militants me semblent manifestement sincères et de bonne foi, j’aimerais, sans me faire trop d’illusions sur mes chances de succès, tenter de leur ouvrir les yeux sur des réalités historiques avérées qu’aucun honnête homme ne peut contester, sauf en se mentant à lui-même. Je les résume ci-après en 21 paragraphes, aussi succinctement que possible, bien que la plupart exigeraient de plus longs développements :

 

1)  L’expansion du christianisme s’est très longtemps heurtée à la résistance des Gaulois, à qui cette religion étrangère semblait si aberrante qu’ils affublèrent du nom de «chrétien» les débiles mentaux, qualificatif demeuré jusqu’à nos jours dans la langue française sous la forme «crétin» (le terme médical «crétinisme» étant lui-même dérivé de «christianisme»). De la défaite d’Alésia jusqu’à la chute de l’Empire, les Gaulois ne cessèrent de se révolter contre l’occupant. De véritables armées populaires (les Bagaudes, terme celtique signifiant «combattants») mirent en échec le pouvoir romain de 283 à 311 et elles réapparurent à la fin du IVe siècle et au début du Ve. Bien entendu, les Romains disaient de ces révoltés qu’ils étaient des pillards et des brigands, ce que les historiens conformistes ont repris à leur compte sans examen.

 

2)  Les Gaulois ne purent finalement être soumis au despotisme de l’Église romaine que par la faute de Constantin 1er (272-337), dont la fausse conversion au christianisme, opération de pur opportunisme politique, lui assura le soutien de l’Église, l’élimination de ses concurrents et sa domination sur tout l’empire romain. Ce prétendu chrétien fit assassiner son fils aîné Crispus et son épouse Fausta, en 326. Après l’avènement de Constantin, la collusion entre le pouvoir politique et le pouvoir clérical fut totale, amenant Constantin à faire du catholicisme la religion d’État.

 

3)  La seconde grande trahison de l’esprit occidental fut celle de Clovis (466-511), lui aussi faux converti au christianisme par arrivisme politique, ce qui lui apporta le soutien de l’Église romaine pour installer sa dictature sur toute la Gaule. Cet assassin multirécidiviste fit exécuter tous ses rivaux, les chefs saliens et rhénans voisins, certains de ses anciens compagnons et les membres de sa propre famille qui auraient pu revendiquer sa succession contre ses fils, soit au total une dizaine de meurtres. Mais il semble qu’aux yeux du clergé catholique, son baptême chrétien l’ait lavé de toute faute.

 

4)  Ce chef de gang sans scrupules est toujours célébré aujourd’hui par les catholiques français, qui veulent voir en lui le fondateur de notre nation. Cette absurdité est contredite par le fait indéniable que la première unité nationale de notre pays est due à Vercingétorix, qui la réalisa cinq siècles plus tôt, et l’on peut même affirmer qu’elle préexistait à la formidable entreprise de résistance anti-romaine du prince arverne, car comment celui-ci aurait-il pu susciter la formation d’une armée de secours autour d’Alésia, comprenant des contingents de toutes les tribus gauloises (au total 300.000 guerriers, chiffre stupéfiant pour l’époque), si celles-ci n’avaient pas déjà eu conscience de l’unité profonde de leur culture ?

 

5)  Les prétendues «racines chrétiennes» de la France ne sont donc rien d’autre qu’une escroquerie intellectuelle entretenue par l’Église romaine. Est-il besoin d’être horticulteur pour savoir différencier une racine d’un greffon ? Le christianisme est un greffon oriental imposé à nos aïeux par la force et la ruse, grâce au concours successif de deux arrivistes sans foi ni loi : Constantin et Clovis. Charlemagne prit leur suite en imposant le christianisme aux Germains par la guerre. Il fit massacrer 4.500 Saxons qui refusaient le baptême chrétien. La peine de mort fut décrétée contre tous ceux qui voulaient demeurer païens. Prétendre que les Européens ont des «racines chrétiennes» est aussi absurde et mensonger que le serait de dire que les évangélistes afro-américains chanteurs de gospels ont des «racines chrétiennes», alors que le christianisme fut imposé à leurs ancêtres par les esclavagistes. Ce qui prouve à quel point il ne suffit pas d’être physiquement libre pour être délivré de ses chaînes mentales. Les chrétiens résiduels européens sont toujours des esclaves psychiques.

 

6)  Les véritables racines du peuple français (comme des autres peuples européens), sont à rechercher dans les principes éthiques et philosophiques du paganisme, du polythéisme et du druidisme, honteusement calomniés depuis vingt siècles par les zélateurs de Rome, et de ce fait totalement ignorés des Français d’aujourd’hui, qui ont été littéralement amputés de leur propre Antiquité historique. Les monothéistes, qu’ils soient juifs, chrétiens ou musulmans, ne se rendent pas compte à quel point ils ont été «lobotomisés» dans leur enfance par des religions contre-nature qui n’ont cessé d’abaisser et d’humilier l’être humain pour le prosterner devant un Seigneur céleste imaginaire, au seul profit de pouvoirs despotiques soutenus par des clergés félons.

 

7)  Les adeptes des trois cultes abrahamiques ont été persuadés par la propagande cléricale que le monothéisme est supérieur au polythéisme et qu’il était un progrès par rapport à lui, alors qu’il fut au contraire une tragique régression de la vraie spiritualité humaine, notamment européenne. Comme Nietzsche l’a clairement vu et affirmé : «Le polythéisme était une première image de la libre pensée, de la «polypensée» de l’homme.» Aussi n’est-ce pas un hasard si, de nos jours, les Français et les Européens tournent le dos au christianisme et retrouvent leurs vraies racines. (Plus de 50% d’entre eux déclarent ne pas croire en Dieu, les Tchèques arrivant en tête avec plus de 70%). C’est le seul continent où se produit ce phénomène, apportant la preuve que les Européens sont toujours en tête du progrès de la civilisation et de l’esprit.

 

8 ) Le polythéisme ayant toujours été jugé comme archaïque, primitif et barbare, très peu d’Occidentaux, même libre-penseurs, sont aujourd’hui capables d’en apprécier la valeur philosophique et spirituelle. Pourtant, le professeur et ancien ministre Luc Ferry écrit dans son récent ouvrage «De Homère à Platon» (Edition Le Figaro/Le Point, sept 2012) : «Les philosophes (grecs) connaissaient admirablement la mythologie : c’était tout simplement la culture commune de leur temps et, sous une apparence littéraire, elle fourmillait déjà d’idées métaphysiques d’une profondeur inouïe.» Ces philosophes, notamment Aristote, considéraient les druides gaulois comme leurs pairs.

 

9)  Les mythologies européennes (grecque, romaine, celtique, germanique…) sont effectivement nos vraies racines culturelles, et d’ailleurs elles fascinent toujours les esprits européens, même lorsqu’ils n’en saisissent pas toute la profondeur. Leur principal mérite était de placer l’homme au cœur de la nature et du cosmos, de le relier pleinement à tous les vivants animaux et végétaux de même qu’aux planètes entourant la nôtre. Les monothéismes, tout au contraire, s’acharnèrent à briser cette fraternité naturelle et cosmique et à conduire les humains au mépris des autres espèces et de leur propre corps ainsi qu’à la honte de leurs instincts les plus naturels.

 

10) Les principaux dieux du polythéisme étaient en fait des transpositions des planètes du système solaire, qui portent toujours leurs noms, et, issus du savoir astronomique et astrologique des Anciens, ils symbolisaient l’influence des planètes sur les destinées terrestres et représentaient donc des types psychologiques humains. Aujourd’hui encore, les noms des jours de la semaine sont ceux des planètes : (Lundi, jour de la Lune, Mardi, jour de Mars, Mercredi, jour de Mercure, etc.). Dans l’antiquité pré-chrétienne, le premier jour de la semaine (et non le septième) était dévolu au Soleil et nous devrions le nommer Soldi, à l’instar des Anglo-Saxons qui le nomment Sunday, des Allemands qui le nomment Sonntag, des Hollandais qui le nomment Zondag, et non pas Dimanche (du latin «dies dominicus», jour du Seigneur), imposé par l’Église.

 

11) La plus grande fête du monde païen était celle du solstice d’hiver (25 décembre), qui symbolisait la remontée du Soleil au-dessus de l’horizon et le début de l’allongement de la durée du jour. (No Hel, Nouveau Soleil en celtique, en grec Néo Hélios.) Cette fête était célébrée par tous les peuples de l’hémisphère nord depuis des millénaires avant Jésus-Christ. L’ Église romaine ne parvenant pas à éradiquer cette célébration naturaliste populaire, le pape Jules 1er, au IVe siècle, «décida» d’en faire la date de naissance de Jésus (ignorée à jamais). Cette usurpation eut pour principale conséquence de transformer une fête universelle en fête sectaire réservée à une seule religion, ajoutant un nouvel obstacle à la fraternité planétaire. Aujourd’hui, les musulmans radicaux boudent Nohel, qu’ils croient fête chrétienne, ignorant que c’est une fête concernant toute l’humanité, car le Soleil brille pour tous les hommes.

 

12) Il est impossible de bien comprendre les rivalités politico-religieuses qui sous-tendent l’histoire du monde depuis l’Égypte ancienne, si l’on veut ignorer qu’elles sont le reflet terrestre de la rivalité céleste Soleil/Jupiter (ou Hélios-Zeus, ou Aton-Amon). Il faut savoir que Jupiter, la plus grosse de nos planètes, faillit elle-même «s’allumer» et devenir notre seconde étoile lors de la formation du système solaire. Les chrétiens d’aujourd’hui (de même que les juifs et les musulmans) seraient sûrement très étonnés d’apprendre que lorsqu’ils disent «Amen» (qu’ils traduisent par «Ainsi soit-il»), ils ne font que célébrer le nom légèrement déformé du dieu égyptien Amon, que les Grecs assimilaient à Zeus, et qui ponctuait les prières dans les temples pharaoniques.

 

13) Au cours de la XVIIIe dynastie égyptienne (-1550 à -1292), un pharaon révolutionnaire du nom de Amenhotep IV (époux de la célèbre Nefertiti) changea son nom, qui signifiait «Amon est satisfait» en Akhenaton («l’Efficience d’Aton») et s’efforça de briser le despotisme que les prêtres d’Amon exerçaient sur le peuple égyptien. Mais ses réformes trop radicales échouèrent et son fils et successeur Toutânkhaton («L’image vivante d’Aton») dut y renoncer et changer son nom en celui de Toutânkamon («L’image vivante d’Amon»), avec lequel il est passé à la postérité. Certains auteurs ont présenté Akhenaton comme «l’inventeur du monothéisme», mais c’est une grave erreur.  Il voulait seulement redonner sa place légitime au Soleil (Aton), seul dispensateur de lumière et de chaleur, véritable père de la vie terrestre et inspirateur de toute créativité, dont le rôle avait été usurpé au bénéfice d’Amon.

 

14) Tout ceci recouvre évidemment des rivalités politiques pratiquement éternelles entre les «solaires» (réformateurs, créatifs, individualistes, écologistes, libéraux, libertaires) et les «jupitériens» (conservateurs, cléricaux, jacobins, collectivistes, technocrates, autoritaires) qui se répartissent «transversalement» entre ce qu’on appelle aujourd’hui la «droite» et la «gauche», créant une confusion permanente au sein de laquelle aucun peuple ne peut «retrouver ses petits». Les prêtres romains de Jupiter traduisaient son nom par «le père du jour», usurpation évidente, le seul «père du jour» possible étant le Soleil. Le vrai sens de Jupiter est «le père du joug» (l’autorité absolue) cousin sémantique du mot jument, du latin jumentum (animal sous le joug).

 

15) On voudra bien me pardonner ces incursions dans les grands mythes de l’Antiquité, mais elles m’ont semblé nécessaires pour faciliter aux esprits libres et ouverts la compréhension des grands courants religieux et politiques dont nous sommes tous les héritiers, le plus souvent à notre insu. Ce qu’il faut bien saisir, si nous voulons maîtriser et harmoniser l’avenir de notre patrie et celle de la civilisation occidentale, c’est qu’il est illusoire d’utiliser un monothéisme pour se préserver d’un autre. Les serviteurs de Jehovah, d’Allah ou de Dieu peuvent bien être concurrents ou rivaux, ils n’en vendent pas moins le même mensonge sous des emballages différents. Si vous en doutez, il vous est facile d’en avoir la preuve : demandez à un prêtre catholique s’il se sent plus proche d’un Européen athée que d’un musulman et vous serez édifié par sa réponse.

 

16) J’entends dire aujourd’hui que l’Islam est la seconde religion de France. C’est une sottise. Cette religion ne concerne en aucune façon les Français. Elle est la religion des immigrés venus du continent africain et, en partie, de leurs descendants. Mise à part une infime minorité d’influençables, les Français et les Européens ne deviennent absolument pas musulmans. Les progrès de l’Islam en Europe sont uniquement dus au développement de la population d’origine musulmane, tant par l’immigration que par la natalité. C’est un phénomène démographique et nullement religieux. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les Français et les Européens, dans leur immense majorité, se désintéressent de toutes les religions, sauf peut-être, très minoritairement, du bouddhisme, qui est d’ailleurs une religion athée.

 

17) Le fondateur de l’Islam, Mahomet, était dans sa jeunesse polythéiste. La Kaaba (qui signifie «Le cube») devenue le lieu sacré des pèlerinages musulmans, était alors, au centre de La Mecque, un lieu de prières et de cérémonies polythéistes, ce que la plupart des musulmans ignorent. C’est un moine chrétien qui initia Mahomet au monothéisme biblique judéo-chrétien et devina en lui l’étoffe d’un «prophète». Mais ce n’est que vers l’âge de 40 ans que Mahomet commença de prêcher «son» monothéisme, après l’échec d’une tentative d’union avec les juifs. L’Arabie était à l’époque en proie à l’anarchie et pratiquement ruinée. On peut supposer que Mahomet vit dans le monothéisme un facteur d’unité sociale et politique nécessaire aux Arabes. Après de longues méditations dans les grottes proches de Médine, il écrivit le Coran, en prétendant que celui-ci lui avait été dicté par l’archange Gabriel.

 

18)  Toute religion naissante doit trouver un soutien populaire, et doit donc intégrer plus ou moins les coutumes traditionnelles existantes et s’adapter à la psychologie des peuples qu’elle veut soumettre à sa loi. C’est ainsi que le catholicisme romain dut s’adapter partiellement aux coutumes gauloises, soit en confisquant la fête de No Hel, comme nous l’avons vu précédemment, soit en adoptant, non sans réticences, le principe du libre arbitre soutenu par le moine celte Morgan (dit Pélage), auquel s’opposait violemment St-Augustin. Mais le libre-arbitre s’imposa finalement, étant pratiquement consubstantiel à la psychologie des Européens. Analogiquement, on peut dire que Mahomet édifia un monothéisme mieux adapté à la mentalité arabe que le judéo-christianisme. De même que Luther, à travers le protestantisme, adapta ce même judéo-christianisme à la psychologie des peuples germaniques.

 

19)  Néanmoins, le progrès des sciences et de la connaissance de l’univers a rendu les trois monothéismes complètement obsolètes. Ce ne sont plus que des stratifications archaïques d’époques et de sociétés dépassées. Nos cathédrales sont d’admirables témoignages de l’architecture et des arts occidentaux de l’époque et elles appartiennent désormais à l’archéologie et à l’Histoire beaucoup plus qu’à la religion, à l’instar des pyramides égyptiennes ou des temples aztèques. Mais ce qui fait la force inquiétante de l’Islam, c’est que les populations musulmanes, extrêmement ignorantes dans leur grande majorité, n’ont pas eu leur Renaissance hellénique, ni leur «Siècle des Lumières», ni leur Révolution française et ont cinq siècles de retard sur les Occidentaux. En fait, les intolérances que nous reprochons aujourd’hui aux islamistes sont analogues à celles du catholicisme médiéval et de l’Inquisition, qui brûlait les hérétiques ainsi que les guérisseuses accusées de sorcellerie. Les musulmans ne sont sans doute pas plus sots que d’autres. Leur drame, c’est d’être anachroniques.

 

20)  Le «printemps arabe» qui a débuté en 2010 a soulevé une grande espérance dans les nations musulmanes et dans le monde entier. Il pourrait permettre aux jeunes générations de ces pays d’effectuer un bond en avant culturel et philosophique les mettant à l’unisson des autres peuples. Mais les extrémistes religieux s’efforcent de récupérer à leur profit ce grand réveil et d’enfermer ses protagonistes dans une nouvelle camisole idéologique qui serait pour le monde arabe un véritable suicide intellectuel et moral. Si les islamistes réactionnaires parvenaient à leurs fins, la paix du monde serait en danger, car le choc des civilisations deviendrait inévitable. Que peuvent faire les Européens pour écarter ce risque ? Certainement pas se claquemurer dans les casemates d’un judéo-christianisme exsangue et moribond,  une sorte de «ligne Maginot» religieuse vouée à l’échec et que les islamistes pourraient d’ailleurs transformer en «cheval de Troie» à leur bénéfice, ce qui est évident quand on constate que les associations chrétiennes aident les immigrés clandestins musulmans à s’installer dans les pays européens au mépris des lois nationales.

 

21)  Sous prétexte d’œcuménisme, d’humanisme et d’universalisme, l’Église romaine est toute prête à trahir l’Europe. Il va sans dire que le droit de vote accordé aux étrangers non européens que nous promettent les démagogues socialistes serait également ruineux pour notre identité. Les Européens, et notamment les Français, ne pourront assurer leur avenir que de trois manières : a) en rejetant ensemble les trois monothéismes rétrogrades à la fois rivaux et complices (ce qui n’exclut nullement la protection des minorités chrétiennes persécutées en pays musulman) et en guidant les jeunes générations arabes de tous pays vers la liberté de pensée et l’esprit démocratique, b) en fortifiant la laïcité et en ne tolérant aucune immixtion religieuse, notamment vestimentaire, dans la sphère civile et publique, avec expulsion immédiate de tout prédicateur de la charia, incompatible avec la République, c) en stoppant net toute immigration étrangère non européenne et en n’accordant la citoyenneté qu’aux immigrés présents qui auront donné des preuves de leur adhésion aux lois et aux valeurs républicaines ainsi qu’à l’Histoire et à la culture françaises placées au-dessus de toute dogmatique religieuse. Faute de quoi une guerre civile interethnique ensanglanterait fatalement l’Europe au cours des trente années qui viennent.

 

Pierre LANCE

29 septembre 2012

 

 

Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, Pierre Lance a publié notamment : Alésia, un choc de civilisations (Presses de Valmy) et Le Fils de Zarathoustra (Editions Véga/Trédaniel). Il dirige depuis plus de 30 ans la revue de prospective sociopolitique L’Ere nouvelle.

 

Source : http://www.enquete-debat.fr/archives/la-guerre-civile-en-...

 


jeudi, 02 mai 2013

La démocratie peut-elle être installée par des armées étrangères ?

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Irak, Afghanistan, Libye, Syrie…

La démocratie peut-elle être installée par des armées étrangères ?

Rony Brauman*

Ex: http://metamag.fr/
En Syrie, comme en Libye, ces événements se situent dans le monde arabe et aux abords de la Méditerranée. Ces points communs renforcent le contraste entre le volontarisme de l’intervention étrangère en Libye et la prudence qui peut paraître excessive face à la situation en Syrie. Mais il convient de se placer au-delà d’une démarche purement morale qui récuserait ces différences de traitement, car le propre de la politique internationale consiste à tenir compte de la singularité des circonstances et des événements.
 
Le cas Libyen

En Libye, l’extrême faiblesse diplomatique et militaire du régime a rendu l’intervention possible. Kadhafi, isolé, ne bénéficiait d’aucun appui au Conseil de sécurité de l’ONU, contrairement à la Syrie qui est soutenue par la Russie et la Chine. Le régime libyen était également très faible sur le plan militaire : chaque intervention de son armée au Tchad s’était soldée par une défaite, son aviation était presque inexistante, ses blindés en mauvais état et ses troupes divisées.
 
Par ailleurs, des dirigeants européens voyaient dans l’intervention en Libye l’occasion de créer dans leur pays un sentiment d’union nationale. Mise à part la période d’enlisement constatée par les militaires eux-mêmes, une seule bavure importante de l’Otan a eu lieu, ce qui est très peu dans une guerre de sept mois. Cette guerre, menée avec un savoir-faire technique notable, a rassemblé la quasi-totalité de la classe politique française, des opinions et des éditorialistes. Les conditions favorables étaient donc réunies pour qu’adviennent une victoire militaire et un résultat politiquement acceptable. La défaite de Kadhafi était certaine, mais le doute subsistait quant à ce qui allait suivre son exécution et la défaite du régime. J’en parle d’autant plus librement que j’étais l’un des rares opposants à cette intervention.
 

Rony Brauman et BHL : Guerre juste ou juste une guerre ? 
 
Les conditions dans lesquelles la guerre a été déclenchée restent à éclaircir mais tout laisse à penser que Nicolas Sarkozy et Claude Guéant l’ont très vite voulue. Les manifestations ont commencé le 15 février à Benghazi du fait de l’emprisonnement d’un avocat, militant des droits de l’homme, avant de s’étendre rapidement dans l’est du pays, les premiers affrontements se produisant le 17 février à Benghazi (7 morts). On ignorait tout, en France et en Angleterre, de ceux qui allaient diriger ce soulèvement. Or il n’a fallu que trois semaines entre le premier jour du soulèvement et la reconnaissance du Conseil national de transition (CNT) comme instance légitime, alors que la composition de ce dernier était inconnue, et il n’a fallu qu’une semaine de plus pour l’entrée en guerre. 
 
Le CNT a été d’emblée reconnu par la France dès le 10 mars, sous l’influence avérée de Bernard-Henri Lévy, et décrété seul représentant légitime du peuple libyen. En moins de trois semaines, cette nouvelle instance remplaçait les représentants de l’État libyen au Conseil des droits de l’homme et au Conseil de sécurité de l’ONU, alors que Kadhafi se trouvait encore en place et que la Libye faisait partie du Conseil de sécurité au moment de la guerre. Il n’existe pas, à ma connaissance, de précédent à cette situation et cette procédure inédite est passée inaperçue, comme si elle allait de soi. Il est vrai qu’elle se justifiait par l’accumulation d’allégations alarmantes : usage d’avions contre des manifestants, déploiements de milliers de mercenaires dopés au Viagra, déjà coupables de milliers de morts et de viols, colonnes de chars marchant sur Benghazi pour exterminer les insurgés et leurs complices... S’il est avéré que la répression avait fait dès le début mars plusieurs dizaines de morts et que des chars avaient pénétré dans Benghazi (d’où ils avaient été repoussés par les insurgés), le reste des allégations reste à prouver. Cette précipitation en dit long sur la légèreté dont a fait preuve l’ensemble de la classe politique et de la classe « éditocratique » françaises. 
 
Aujourd’hui, le pays se morcelle, les milices surarmées se multiplient et n’entendent pas abandonner le pouvoir qu’elles ont réussi à prendre, d’autant moins que le CNT ne représente personne, même en Cyrénaïque dont il est issu. J’ajoute que, selon le CNT, le bilan humain de cette guerre se monte à 30 000 morts, chiffre présenté par les nouvelles « autorités » comme un minimum. Si elle a été menée dans le but d’épargner des vies, le résultat est catastrophique et l’on comprend que ces chiffres aient été escamotés par les tenants de l’intervention.
 
« Deux poids deux mesures ? »

Face à la situation syrienne, l’approche des dirigeants occidentaux semble beaucoup plus élaborée ; la situation politique locale est prise en compte, alors même qu’elle a été délibérément ignorée en Libye. Ils ont à l’esprit les distances qui séparent l’opposition extérieure de l’opposition intérieure, ce qui oppose les groupes d’insurgés dans les différentes régions et, à l’intérieur de ces régions, les divisions entre les diverses composantes de l’opposition syrienne. Les diplomaties sont prêtes à travailler avec certaines d’entre elles, d’autres semblent plus menaçantes pour l’unité syrienne et pour l’établissement d’un état de droit. On peut dire que la lucidité, le réalisme comme méthode (et non pas comme principe) ont trouvé toute leur place dans la situation syrienne et si certains parlent de « deux poids, deux mesures » je ne suis pas mécontent que la réaction soit mieux mesurée et réfléchie en Syrie.
 
                                                     L'ambassade de France à Tripoli dévastée par un attentat
 
D’autres situations ont pu faire l’objet de réactions de type « deux poids, deux mesures ». Ainsi, quand l’Irak a envahi le Koweït, une coalition internationale s’est dressée. Mais quand les États-Unis ont envahi l’Irak, malgré une opposition presque unanime, on n’a pas imaginé qu’une coalition internationale pouvait se constituer pour leur faire la guerre. Outre le rapport de force militaire en faveur des États-Unis, personne n’a émis l’idée qu’il serait souhaitable d’arrêter les États-Unis plutôt que de les laisser dégrader une situation déjà très complexe au Proche-Orient. 
De la même manière, personne n’a souhaité engager une action militaire contre Israël envahissant le Liban en 2006 ou « matraquant » Gaza en 2009 ; personne aujourd’hui ne souhaite s’attaquer à Israël, lorsque ce pays envisage sérieusement une attaque sur l’Iran avec des conséquences qui pourraient être catastrophiques selon de nombreux experts stratégiques israéliens eux-mêmes, y compris d’anciens patrons du Mossad ou d’anciens chefs d’État-major.
 
Malgré toutes les critiques que je peux formuler vis-à-vis de la politique israélienne, je ne prônerais certainement pas une attaque militaire contre l’Iran, non pas parce qu’il devrait être de toute éternité exempt de toute mesure de rétorsion, mais parce que je suis convaincu que les résultats seraient pire que le mal que l’on veut traiter. Dans ce genre d’affaires comme en pharmacologie, on n’est jamais certain de trouver d’emblée la solution positive. En médecine comme en politique, un bon traitement est le résultat d’un bon calcul ; personne ne peut savoir d’avance ce qui va se passer. C’est pourquoi je défends l’idée de « deux poids, deux mesures », car c’est bien en fonction des conséquences plus ou moins prévisibles des décisions qu’il faut se déterminer.
 
Ingérence et recours à la guerre : quelle légitimité ?

L’ingérence et le recours à la guerre sont-ils forcément légitimes pour défendre les droits de l’homme ? Lorsqu’on pose comme objectif le rétablissement d’une situation favorable aux droits de l’homme, par l’interposition d’un bouclier qui viendrait protéger des civils contre les menées agressives de forces armées, on est apparemment précis, mais en réalité on est dans le vague le plus complet. 
 
« Protéger les populations », comme on le dit maintenant à la suite de la résolution de 2005 du Conseil de sécurité, c’est ni plus ni moins établir un gouvernement, car c’est précisément à l’instance qui gouverne le territoire qu’il revient de protéger la population. Ou alors l’alternative serait la fragmentation du pays en autant de groupes de populations qu’il existe de menaces et l’on assisterait non seulement à la guerre de tous contre tous mais au morcellement généralisé de tous les pays dans lesquels des violations sérieuses et répétées des droits de l’homme se produisent. S’ingérer pour protéger des populations afin de défendre leurs droits fondamentaux, c’est la recette pour le chaos, c’est l’invitation à entrer dans un grand nombre de conflits, car il y a un grand nombre de pays où les droits de l’homme sont violés. 
 
Faut-il pour autant condamner toute intervention armée, tout usage de la violence, dans le domaine international, autrement que pour assurer la défense de son propre territoire ? Ma position est plus nuancée. La guerre de défense garde toute sa légitimité et nul ne condamnerait un pays pour avoir voulu défendre ses frontières contre une agression extérieure, y compris des pays qui viennent défendre le pays envahi contre l’agresseur extérieur.
 
Reste à déterminer dans quelles conditions des interventions extérieures comme au Sierra Leone, au Kosovo, au Timor, en Côte d’Ivoire, en Afghanistan, en Irak ou en Libye... peuvent être un recours légitime. De saint Augustin et saint Thomas jusqu’à la résolution du Conseil de sécurité de septembre 2005 instituant la « responsabilité de protéger », les cinq critères de la guerre dite juste sont restés remarquablement stables : ce sont l’autorité légitime, la cause légitime, la proportionnalité des moyens, l’usage de la guerre comme dernier recours et enfin des chances raisonnables de succès. Le contenu de ces critères se comprend différemment selon les époques (pour saint Thomas, l’autorité légitime était l’Eglise et la cause légitime la défense des chrétiens) mais, si évolutifs qu’ils soient, ils conservent un sens immédiatement intelligible et figurent à peu près sous cette forme dans le document des Nations Unies (l’autorité légitime étant aujourd’hui le Conseil de sécurité et la cause légitime la défense de la paix et la prévention de crimes contre l’humanité). Je laisserai de côté les trois premiers, d’ordre juridique, pour mettre en exergue les deux derniers que je qualifie d’éthico-politiques.
 
On peut analyser les « chances raisonnables de succès » au vu de la série assez longue d’interventions qui se sont produites depuis la chute du mur de Berlin, de la première guerre d’Irak jusqu’à la guerre en Libye. Certaines de ces interventions peuvent être considérées comme des « succès raisonnables », même si le terme « succès » peut sembler déplacé, car ces guerres provoquent toujours des destructions et des souffrances, des déplacements de population aux effets durables. Des succès raisonnables ont été remportés, lors de la première guerre d’Irak, lorsque le mandat était extrêmement clair : il s’agissait de faire sortir du territoire koweitien les troupes irakiennes qui s’y trouvaient. L’objectif était facile à cerner et le résultat simple à constater, dès que les troupes irakiennes furent rentrées chez elles. Un mandat limité, précis, observable sur le terrain est donc une condition. 
 
En Sierra Leone, il s’agissait de défendre le régime en place contre une offensive de la guérilla du RUF . Ce régime mis en place par les Nations Unies, renforcé par une élection et défendu par la communauté internationale, était mis en danger par une guérilla très violente venue menacer la capitale et dont les exactions étaient connues de tous. Les forces spéciales britanniques sont intervenues et, en un mois, ont battu la guérilla après une intervention très meurtrière, considérée comme réussie parce que la menace contre le gouvernement légal a été levée. Au terme de cette victoire, les SAS britanniques sont rentrées chez eux et le conflit était terminé. Ce n’était pas une guerre des droits de l’homme. Si on s’était intéressé au bilan des droits de l’homme, on aurait constaté qu’un certain nombre des composantes qui formaient le gouvernement sierra-léonais de l’époque s’était rendu coupable d’exactions comparables à celles du RUF. Pour les instances internationales, il s’agissait d’abord de la protection du gouvernement et de la stabilité du pays.
De la même façon en Côte d’Ivoire, l’installation d’Alassane Ouattara dans le palais présidentiel et l’éviction de Laurent Gbagbo pouvaient parfaitement être défendues. L’objectif était clair. Il s’agissait de destituer Gbagbo qui se cramponnait au pouvoir après des élections qui venaient de donner la victoire à son concurrent, selon les observateurs chargés de la régularité du vote. Il est avéré qu’Alassane Ouattara s’est rendu coupable d’exactions, au même titre que Gbagbo peut-être, même s’il demeure difficile de déterminer avec précision les auteurs de ces massacres dans ce genre de situation. Les violations des droits de l’homme se partagent entre les deux camps. Ce n’est pas sur ce point que l’intervention militaire a été menée, mais sur l’objectif précis de la mise en place du nouveau gouvernement reconnu par les Nations Unies et élu par le peuple ivoirien.
 
On pourrait continuer sur le Kosovo. Les alliés ont misé sur l’UCK, l’Armée de libération du Kosovo, qui était connue, et pas nécessairement de façon honorable. Cependant, le territoire était limité et se prêtait à un contrôle militaire réel. Le Kosovo est aujourd’hui une garnison de l’Otan. Jusqu’à peu, des soldats américains gardaient encore ses frontières et le pays vit sous perfusion européenne ; il ne vit pas très bien, mais un certain calme règne. Ce n’est pas sur la question des droits de l’homme que l’on s’est déterminé. Je précise que j’étais pour ma part engagé du côté bosniaque et que j’ai pris parti pour le cosmopolitisme de la Bosnie multiethnique, mais je rappelle au passage une vérité factuelle bien peu connue. Les termes de « purification ethnique » – qui ont pris force de formulation juridique aujourd’hui –, apparaissent dans un mémorandum de l’Académie des sciences de Belgrade en 1986-1987 pour désigner une situation que les nationalistes serbes redoutaient au Kosovo. C’était un vieil enjeu pour eux et ils soutenaient que les Serbes du Kosovo étaient menacés d’être « ethniquement purifiés » par les Albanais yougoslaves du Kosovo, le berceau historique de la Serbie. De fil en aiguille, sur un mode militant très émotionnel et fusionnel, on a fait un renversement de programme dans un renversement de termes, et l’on a prêté aux nationalistes serbes le projet de la purification ethnique comme programme central. Le paradoxe ultime de cette situation, c’est que la prophétie des nationalistes serbes du Kosovo s’est réalisée avec l’aide de ceux qui entendaient défendre le pluralisme, le cosmopolitisme et le multi-ethnisme. 
 
Reste que c’est bien avec des objectifs politiques que l’intervention a été conduite au Kosovo, celui d’empêcher que l’on ne redessine des frontières en fonction de la race et par la force sur le territoire européen. C’est la leçon des guerres en Yougoslavie et c’est la raison pour laquelle – tout en étant non interventionniste en général –, je considère que les interventions armées en Bosnie puis au Kosovo ont eu des justifications sérieuses et que leurs résultats qui ne sont pas enthousiasmants, mais pas désastreux non plus. Cependant, dès lors que l’on déplace la question du mode de la responsabilité politique vers celui des droits de l’homme, on est dans l’hubris, dans la démesure, dans le no limit. On n’en finit pas de filer des paradoxes troublants dès lors qu’on installe le débat comme l’ont fait Bernard Kouchner, Bernard-Henri Lévy ou André Glucksmann, tous ces interventionnistes prêts à toutes les guerres pour les droits de l’homme. Pour terminer, un mot sur le critère du « dernier recours », pour rappeler que c’est au contraire une guerre de recours immédiat qui a été conduite en Libye, toute offre de médiation – il y en a eu plusieurs – ayant été systématiquement écartée.
 
Ma réponse à la question qui est posée initialement est donc négative : la force permet de renverser un régime, dictatorial ou non, mais elle allume des incendies qu’elle est impuissante à éteindre et elle ne permet certainement pas d’installer la démocratie.
 
*Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, professeur associé à Sciences Po, auteur notamment de "Penser dans l’urgence. Parcours critique d’un humanitaire" (Seuil) et de "Humanitaire, diplomatie et droits de l’homme" (éditions du Cygne).
 
Article paru dans : politique-autrement.org
Les illustrations sont de la rédaction

mercredi, 01 mai 2013

Le "Goulag" américain

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Une affaire qui marche :

le Goulag US

Ex: http://www.dedefensa.org/

L’ensemble pénitentiaire US s’est lentement transformé, depuis le début des années 1970, en un Prison Industrial Complex (PIC) qui s’avère être une des plus étonnantes trouvailles du Système dans la recherche d’une activité à la fois industrielle et génocidaire, – faisant passer au second plan les problématiques de la justice et de la délinquance qui, d’ordinaire, définissent la question des prisons. L’établissement du PIC est en général daté de 1973, avec une loi de l’Etat de New York passée par le gouverneur Nelson Rockefeller, rendant passible de prison tout détenteur et utilisateur de drogue. Depuis, les peines pour ces délits, jusqu'aux plus ridiculement mineurs, n'ont cessé de s'alourdir, mettant en évidence la participation active à l'entreprise du système législatif et du système judiciaire US.

L’analyste politique et photographe Nile Bowie, collaborateur de Russia Today, publie ce 23 avril 2013 un article sur «[A] Moral monstruosity : America’s for profit Gulag system» Il y décrit les conditions de développement, de fonctionnement et d’existence du PIC, dont la population a augmenté de 772% entre 1970 et 2009, et dont la part du privé a été multipliée par 17 durant les deux dernières décades. Le PIC est effectivement devenu une part intégrante du Système, notamment dans sa division économique, comme un effet presque naturel et évident de la doctrine capitaliste développée dans les conditions du Système. Actuellement, la population carcérale aux USA approche les 25% de la population carcérale mondiale, alors que la population US se situe entre 4% et 5% de la population mondiale. (D’une façon qu’on devrait juger assez significative de l’implication du système capitaliste, et dans tous les cas certainement symbolique, ce rapport 4%/5% versus “près de 25%” est également celui du pourcentage de la population US par rapport au pourcentage d’émission de CO2 pour l’activité industrielle par les USA.)

L’emploi du terme Goulag (ou GOULAG, puisqu’il s’agit d’un acronyme russe) pour qualifier le système pénitentiaire US apparaît en général assez délicat. Pourtant, la description du PIC tel qu’il est aujourd’hui écarte les dernières réticences : il s’agit bien d’un système de Goulag, puisque son opérationnalité permet l’usage d’une main d’œuvre à si bon marché qu’on peut la considérer comme quasiment gratuite, tandis qu’elle neutralise et élimine des catégories très précises d’individus dont le Système se méfie.

Durant ces ces quelques décennies depuis l'institution du PIC, la population carcérale a été de plus en plus alimentée par trois grands courants sociaux et ethniques : la population dépendante de la drogue sous tous ses aspects, jusqu’aux cas les plus mineurs ; la population des immigrants clandestins capturés essentiellement à la frontière entre les USA et le Mexique ; la population des minorités ethniques, essentiellement les Africains Américains. (Bien entendu, les diverses catégories de “déviants” du Système, comme les “prisonniers politiques” sous la forme de contestataires divers, sont inclus dans ces courants.) L’auteur compare le système actuel des prisons au système de prisons, également privé, qui fut mis en place aux USA après l’abolition de l’esclavage, de la Guerre de Sécession jusqu’au début du XXème siècle, et d’ailleurs nullement cantonné à une seule région du pays, pour regrouper des populations fournissant de la main d’œuvre à bon marché, sinon à coût quasiment nul, pour le travail traditionnel de la cueillette de coton, mais aussi pour les travaux d’infrastructure de modernisation (routes, chemins de fer, etc.). Ce système est ainsi reproduit aujourd’hui, avec la privatisation maximale, les “travailleurs-esclaves” recevant des sommes ridicules sinon symboliques et les entreprises privées gérant les prisons (il y en a trois principalement, CCA, GEO Group, Cornell) sous-traitant des travaux divers pour l’extérieur. Ce système rassemble tous les attributs habituels du capitalisme américaniste, notamment une organisation de corruption maximale du monde politique avec une organisation très puissante de lobbying, pour obtenir certaines lois favorisant les activités rentables du complexe, aussi bien que des lois qui favorisent directement (sévérité des peines) et indirectement le “recrutement” des populations carcérales. Dans ce dernier cas, par exemple, les lobbies du complexe luttent avec acharnement contre la dépénalisation de la marijuana, la consommation de cette drogue mineure fournissant un nombre appréciable de “travailleurs-esclaves”.

Dans tous les cas envisagés, les peines sont extrêmement lourdes, de façon à obtenir une stabilité de “la main d’œuvre”. Les prisonniers vivent dans des conditions de plus en plus dégradées, parfois dans des conditions stupéfiantes de promiscuité dans des immenses hangars organisés en dortoir, puisque les entreprises privées ne cessent de restreindre les budgets d’entretien et que les quelques interventions publiques sont restreintes à cause de la crise. Bien entendu, tout cela se passe dans un climat de contrainte et de violence internes constant, qui favorise indirectement la soumission des prisonniers. Lorsqu’ils sont libérés, puisque la chose arrive, les prisonniers sont le plus souvent privés de leurs droits civiques et d’accès aux services sociaux et au marché du travail, ce qui fait que le complexe espère les récupérer rapidement sous la forme de l’un ou l’autre délit de survie aussitôt transformé en une peine de prison maximale (récidive). Ainsi le système est-il complet, avec comme premier incitatif le profit. Enfin, toutes ces conditions excluent toute vie sociale et familiale des détenus ; elles suscitent une dégradation rapide de leur état de santé au sens le plus large avec des soins médicaux réduits au minimum, si bien qu’on peut considérer qu’il s’agit également d’une entreprise d’élimination “douce” (!) de type génocidaire, portant sur des populations dont le Système en général ne veut pas. Le circuit est ainsi bouclé et la capitalisme, parvenant à son essence la plus intime, rejoint complètement les caractères généraux du Goulag stalinien.

Voici un extrait important du texte de Nile Bowie, de ce 23 avril 2013, dont l’intérêt est de développer la description des conditions de l’action du complexe pour assurer sa position de puissance au sein du Système, notamment dans le monde politique US.

«The number of people imprisoned under state and federal custody increased 772% percent between 1970 and 2009, largely due to the incredible influence that private corrections corporations wield against the American legal system. The argument is that by subjecting correctional services to market pressures, efficiencies will be increased and prison facilities can be run at a lower cost due to market competition. What these privatizations produce in turn is a system that destroys families by incentivizing the mass long-term detention of non-violent criminals, a system that is increasingly difficult to deconstruct and reform due to millions paid out to state and federal policymakers. According to reports issued by advocacy group Public Campaign, the three major corrections firms –Corrections Corporation of America (CCA), the GEO Group, and Cornell, have spent over $22 million lobbying Congress since 2001.

»As a means of influencing policymaking at the federal level, at least $3.3 million have been given to political parties, candidates, and their political action committees, while more than $7.3 million has been given to state candidates and political parties since 2001, including $1.9 million in 2010, the highest amount in the past decade. Senators like Lindsay Graham and John McCain have received significant sums from the private prison corporations while Chuck Schumer, Chair of the Rules Committee on Immigration and Border Enforcement, received at least $64,000 from lobbyists. The prison lobby thrives off of laws that criminalize migrants and submit them to mandatory detention prior to being deported, sometimes up to 10 months or more; private firms have consistently pushed for the classification of immigration violations as felonies to justify throwing more and more immigrants behind bars. The number of illegal immigrants being incarcerated inside the United States has risen exponentially under Immigration and Customs Enforcement, an agency responsible for annually overseeing the imprisonment of 400,000 foreign nationals at the cost of over $1.9 billion on custody-related operations.

»The private prison industry has become increasingly dependent on immigration-detention contracts, and the huge contributions of the prison lobby towards drafting Arizona’s controversial immigration law SB 1070 are all but unexpected. Arizona's SB 1070 requires police to determine the immigration status of someone arrested or detained when there is “reasonable suspicion” that they’ve illegally entered the US, which many view as an invitation for rampant racial profiling against non-whites. While the administration of Arizona’s Governor Jan Brewer is lined with former private prison lobbyists, its Department of Corrections budget has been raised by $10 million in 2012, while all other Arizona state agencies were subject to budget cuts during that fiscal year. The concept of privatizing prisons to reduce expenses comes at great cost to the inmates detained, who are subjected to living in increasingly squalid conditions in jail cells across America. In 2007, the Texas Youth Commission (TYC), a state agency that overseas juvenile corrections facilities, was sent to a West Texas juvenile prison run by GEO Group for the purpose of monitoring its quality standards.

»The monitors sent by the TYC were subsequently fired for failing to report the sordid conditions they witnessed in the facility while they awarded the GEO Group with an overall compliance score of nearly 100% - it was later discovered that the TYC monitors were employed by the GEO Group. Independent auditors later visited the facility and discovered that inmates were forced to urinate or defecate in small containers due to a lack of toilets in some of the cells. The independent commission also noted in their list of reported findings that the facility racially segregated prisoners and denied inmates access to lawyers and medical treatment. The ACLU and Southern Poverty Law Center have also highlighted several cases where GEO Group facility administrators turned a blind eye to brutal cases of rape and torture within their facilities, in addition to cases of its staff engaging in violence against inmates. According to the Justice Department data, nearly 210,000 prisoners are abused annually (prison personnel are found responsible half the time), while 4.5 percent of all inmates reported sexual assaults and rape.

»It’s not possible to conceive how such institutionalized repression can be rolled back when the Obama administration shows only complicity with the status quo – a staggering $18 billion was spent by his administration on immigration enforcement, including detention, more than all other federal law enforcement agencies combined. Under Obama’s watch, today’s private prison population is over 17 times larger than the figure two decades earlier. Accordingly, Obama’s drug czar, Gil Kerlikowske, has condemned the recently passed state laws in Colorado and Washington that legalize the possession of marijuana in small amounts. The Obama administration is bent on keeping in place the current federal legislation, where a first-time offender caught with marijuana can be thrown in prison for a year. It’s easy to see why common-sense decriminalization is stifled - an annual report released by the CCA in 2010 reiterates the importance of keeping in place harsh sentencing standards, “The demand for our facilities and services could be adversely affected by the relaxation of enforcement efforts, leniency in conviction or parole standards and sentencing practices or through the decriminalization of certain activities that are currently proscribed by our criminal laws. For instance, any changes with respect to drugs and controlled substances or illegal immigration could affect the number of persons arrested, convicted, and sentenced, thereby potentially reducing demand for correctional facilities to house them.”

»Such is the nature of a perverted brand of capitalism, and today’s model bares little difference to the first private prisons introduced following the abolishment of slavery in the late 1800s, where expansive prison farms replaced slave plantations where predominately African-American inmates were made to pick cotton and construct railroads in states such as Alabama, Georgia and Mississippi. Today, African-Americans make up 40% of the prison population and are incarcerated seven times more often than whites, despite the fact that African-Americans make up only 12% of the population. Inmates are barred from voting in elections after their release and are denied educational and job opportunities. The disproportionate levels of black people in prisons is undeniably linked to law enforcement’s targeting of intercity black communities through anti-drug stipulations that command maximum sentencing for possession of minute amounts of rock cocaine, a substance that floods poor black neighborhoods.

»Perhaps these social ills are byproducts of a system that places predatory profits before human dignity. Compounding the illogic is that state spending on prisons has risen at six times the rate of spending on higher education over the past two decades. Mumia Abu-Jamal, America’s most famous political prisoner, has spent over three decades on death row; he was convicted in 1981 for the murder of a white police officer, while forensic experts say critical evidence vindicating Jamal was withheld from the trial. In an interview with RT, Jamal relates his youth activism with the Black Panthers party against political imprisonment in contrast to the present day situation, “We could not perceive back then of what it would become… you can literally talk about millions of people incarcerated by the prisoner-industrial complex today: men, women and children. And that level of mass incarceration, really mass repression, has to have an immense impact in effect on the other communities, not just among families, but in a social and communal consciousness way, and in inculcation of fear among generations.” The fear and immortality the system perpetuates shows no sign of abating. Being one of the few growth industries the United States has left, one can only imagine how many people will be living in cages in the decades to come.»

Ce qui est remarquable dans cette description du complexe, c’est la façon structurelle décrite d’une organisation systématique, très rentabilisée, très bien contrôlée, qui dépasse très largement en efficacité et en rentabilité le système stalinien (Goulag). On rejoint alors des considérations beaucoup plus larges, qui doivent alimenter la réflexion sur la nature profonde d’un Système qui génère, presque naturellement, presque de lui-même, de tels ensembles dont les moyens de fonctionnement sont l’esclavagisme (dans des conditions pires que l’esclavage originel), la déshumanisation et la destruction psychologique, l’extermination organisée, “collectivisée” d’une façon rampante et indirecte. Grâce aux conditions de communication du Système, ces ensembles ont la caractéristique d’être présentées et perçues (supériorité indiscutable sur les dictatures d’extermination) comme de bien public et de participation efficace à la protection normale de la loi et de l’ordre démocratiques. L’effet de ces phénomènes rejoint la production naturelle du Système comme élément représentant le “pire de tous les maux”, ou le Mal parvenu à un état de fonctionnement maximal et exclusif ; il s’agit de la production maximale de déstructuration, de dissolution et d’entropisation, dans ce cas de la société et de populations diverses.

Il faut noter que certains auteurs ont également rapproché le fonctionnement du système nazi gérant, organisant et développant le système d’extermination (Holocauste), de la référence du capitalisme américaniste (pour nous, produit du Système), avec sa branche bureaucratique et sa branche de productivité et de rentabilité. Ainsi en ont-ils fait un produit direct de la modernité, ce qui correspond assez justement au jugement naturel qui nous vient sous la plume. Le 7 décembre 2005, parlant alors du seul système de prisonniers de la CIA dans la Guerre contre la Terreur, nous écrivions ceci, qui citait un de ces principaux auteurs, le professeur Richard L. Rubenstein :

«Pour ce qui concerne le système nazi, qui présente un autre cas, il faut lire La perfidie de l’Histoire, de Richard L. Rubenstein (né en 1924, professeur d’histoire et de philosophie des religions à l’université de Bridgeport, dans le Connecticut). Ce livre, publié en 2005 (éditions Le Cerf), comprend le texte original de Rubenstein, datant de 1975 (avec un ajout de circonstances, datant de 2004, traitant du terrorisme islamique). L’originalité de l’approche de Rubenstein est qu’il fait porter l’essentiel de la responsabilité de l’Holocauste dans son ampleur et dans la réalisation de son aspect systématique non sur l’idéologie, qui est l’élément déclencheur, mais sur la bureaucratisation et les méthodes industrielles modernes de gestion et de production. C’est introduire comme principal accusé de l’ampleur et de la substance du crime les méthodes et les contraintes modernistes au travers de l’expansion et de la gestion industrielles, et de la bureaucratisation systémique.

»La caractéristique finale est un montage systémique s’apparentant moins à un complot qu’à l’évolution “naturelle” (c’est-à-dire logique dans ce cas, de la logique interne du système) d’un système de conception moderniste à la fois de cloisonnement et de dilution de la perception des responsabilités. L’effet mécanique du montage est de cacher l’ampleur et le motif du crime aux exécutants, et d’assurer son efficacité complète sans prendre le risque de l’illégalité qui constitue une transgression des lois difficilement supportable pour un esprit conformiste (la bureaucratie implique un complet conformisme de l’esprit ; — il faut donc ménager leur conformisme). Rubenstein observe qu’à cause de diverses dispositions et situations, l’Holocauste ne peut être tenu pour “illégal” selon les lois allemandes en vigueur à l’époque. Rubenstein laisse clairement voir qu’il considère la bureaucratisation de la puissance américaine comme une évolution de même substance que les structures qui permirent l’Holocauste...»

Le terrorisme c’est toujours et partout le spectacle d’imposture étatique

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De l’attentat de la gare de Bologne à celui du Marathon de Boston en passant par tous les 11 septembre petits, grands ou moyens, le terrorisme c’est toujours et partout le spectacle d’imposture étatique de la crise mondiale du chaos de la marchandise !

par Gustave LEFRANÇAIS

 

« Les bombes-fusées qui tombaient chaque jour sur Londres étaient probablement lancées par

le gouvernement de l’Océania lui-même,

juste pour maintenir les gens dans la peur ” »

 

George Orwell, 1984

 

Les opérations sous fausse bannière ou « sous faux-pavillon », parfois désignées sous l’anglicisme de false flag sont des actions de perfidie et d’artifice stratégiques menées avec utilisation de marques de reconnaissance fabriquées, contrefaites, postiches, fourbes ou empruntées, dans le cadre d’opérations clandestines destinées à désigner un responsable inexact, imaginaire et trafiqué qui portera ainsi le chapeau illusoire mais pourtant bien tangible d’une action commise par tout autre que lui mais qui permettra de la sorte que tous les bénéfices en reviennent à celui qui justement l’aura cependant perpétré.

 

Au tout début du mois d’août 1964, deux destroyers américains qui s’étaient engagés dans les eaux territoriales du Nord-Viêtnam, essuyèrent soi-disant des tirs de la part de batteries nord- vietnamiennes. Il est établi aujourd’hui par la documentation déclassifiée que ces Incidents du Golfe du Tonkin ont constitué une manœuvre délibérée de feinte, de provocation et de simulation pour prétexter une escalade de l’intervention américaine dans le conflit indochinois. Les Papiers du Pentagone ont de la sorte révélé que le texte de la position rédigée par l’administration Johnson l’avait été en fait plusieurs mois avant la date desdits « incidents ». Le manège légendaire de cet accrochage arrangé a donc fourni au président Johnson la couverture tant attendue pour faire voter le texte de la Résolution qui lui donna les moyens de déclarer la guerre sans avoir à demander au préalable l’autorisation du Congrès.

 

Même si cette péripétie fut en réalité le contraire de ce que le spectacle officiel en a dit puisqu’elle n’a jamais existé réellement qu’en stricte contradiction avec la logorrhée des experts étatico-médiatiques du faux omniprésent qui l’ont évidemment narrée de manière retournée, cela a bien entendu suffi à convaincre la conscience hallucinée et obéissante des Américains de l’utilité d’une riposte. Johnson a donc pu paisiblement autoriser alors les raids aériens de terreur sur le Viêtnam par ce casus belli entièrement forgé par les officines et les ateliers de l’ombre. Sur cette lancée de simulacres, de fourberie, de sang et de larmes, les Bush, Clinton et Obama n’ont cessé en Irak, en Yougoslavie en Afghanistan et ailleurs, de démontrer que partout où règne le spectacle capitaliste de la terreur démocratique, les seules forces autorisées sont celles qui reproduisent la terreur capitaliste du spectacle démocratique.

 

Durant ces dernières années, les premiers grands attentats étatiques sous fausse bannière eurent spectaculairement lieu en Italie lors des années de plomb lorsque la modernisation de l’esclavage citoyenniste rendit nécessaire que le gouvernement fit de l’attentat aveugle le mode opératoire le plus approprié à la psychologie de masse de la soumission, de l’in-conscience et de la cécité. Ainsi, le 2 août 1980, à 10 h 25, à la gare de Bologne, une bombe posée dans la salle d’attente explosait. Elle tuait 85 personnes et en blessait plus de 200, arrivant ou partant de la gare pour cette période de fort trafic estival.

 

Dans son arrêt du 23 novembre 1995, la Cour de cassation du tripatouillage officiel italien, malgré mille et une occultations savantes ou grossières, fut néanmoins obligée de reconnaître que derrière cet attentat, il y avait bien l’existence d’une vaste organisation criminelle gouvernementale où l’on retrouvait la maffia, la loge maçonnique P2 et les services spéciaux les plus secrets de l’appareil d’État… Bien entendu, les commanditaires profonds du massacre n’ont jamais été découverts puisque cachés derrière les comparses secondaires de l’organisation Gladio, ceux-ci se trouvaient au cœur central et insaisissable de l’état-major de la stratégie de la tension élaborée par les États-Unis via l’O.T.A.N. et ses divers magasins et affidés, ceci tant pour neutraliser les velléités dommageables de non-alignement de certains courants politiciens italiens que pour briser la radicalité ouvrière des grèves sauvages qui débordait alors dangereusement les chiens de gardes politiques et syndicaux.

 

Le mardi 16 avril 2013, une double bombe de fabrication prétendument artisanale, emplie de divers fragments métalliques, a tué trois personnes et en a blessé plus d’une centaine d’autres lors du marathon de Boston. À la faveur de l’étrange découverte propice d’un sac à dos contenant le couvercle d’une cocotte-minute et grâce aux vidéos des caméras de surveillance opportunément disposés, les autorités du spectacle du boniment et de la fabulation étatiques eurent rapidement les moyens, de diffuser les photographies de deux suspects : les frères Tsarnaev qui avaient eu, eux, la grande amabilité de longuement flâner juste face aux appareils d’observation et d’enregistrement qui purent par conséquent abondamment et minutieusement les filmer. Selon la version officielle, les deux frères échappèrent à un policier qu’ils tuèrent sur un campus universitaire. Ensuite, après avoir détourné une automobile, ils furent atteints par la police. Plus de 200 coups de feu furent échangés durant la nuit, les deux hommes furent blessés. Le premier décéda rapidement à l’hôpital pendant que son frère, s’échappait à pied avant d’être rattrapé par la police pour finalement être enfin mis en état de ne plus jamais pouvoir dire autre chose que ce pourquoi il serait autorisé à parler.

 

Toute cette affaire des deux islamistes hollywoodiens de la filière tchétchène de la C.I.A. a évidemment mobilisé les chaînes de télévision de toutes les fictions imaginables du spectacle mondial de la misère marchande. Depuis le Daghestan, les parents des suspects ont, eux, proclamé qu’ils avaient été manipulés. Leur mère, a même souligné qu’ils étaient sous surveillance étroite du F.B.I. et ne pouvaient donc monter aucune opération sans que ce dernier en ait évidemment immédiatement eu connaissance.

 

À Boston, les services spéciaux du chaos gouvernementaliste ont donc parfaitement rempli leur mission dans le cadre d’une opération de camouflage et d’intoxication qui permet en un temps de crise économique approfondie et de crise sociale ravageuse de faire utile diversion massive en ce moment d’ébranlement ou d’ailleurs plusieurs États entendaient comme le Texas demander à retirer leur or de la Réserve fédérale…

 

La crise du spectacle démocratique de la dictature marchande est désormais à son point culminant et le chaos étatiquement programmé y est alors amené à produire partout et sans cesse son mythique ennemi inventé, le terrorisme qui est en fait sa seule vraie défense en ce temps de décomposition universelle où la liberté despotique de l’argent et ses conséquences véritables ne peuvent être encore acceptées qu’au regard d’antagonismes factices et d’attaques insidieuses sous faux drapeaux constamment mis en scène par le biais d’orchestrations machiniques de vaste ampleur.

 

L’histoire du terrorisme est désormais l’une des forces productives majeures du spectacle étatique mondialiste; elle définit donc le cœur stratégique du dressage social puisque les spectateurs doivent retenir de la pédagogie de l’attentat, que, en comparaison au terrorisme, toute la pourriture quotidienne de la vie fausse devra leur demeurer préférable et préférée.

 

« U.S.A., U.S.A. », ont ainsi scandé naïvement des Bostoniens descendus dans la rue et de la sorte bien domptés par le jeu des images fantastiques du renversement concret du réel. Certains arborant même frénétiquement un drapeau américain. Des célébrations totémiques de l’aliénation qui traduisaient le soulagement d’une population traumatisée par le plus grave attentat étatiquement télécommandé aux États-Unis depuis la mystification du 11-Septembre. L’union sacrée de la servitude volontaire n’a bien évidemment qu’un temps mais le confusianisme mystérieux des bombes barbouzardes conserve toujours là un intérêt évident bien que sa durée soit éminemment toujours et de plus en plus rétrécie…

 

Dans le monde du spectacle de la marchandise où les intérêts agissants de la dictature démocratique des Mafia de l’argent sont à la fois si bien et si mal obscurcis, il convient toujours pour saisir les mystères du terrorisme d’aller au-delà des rumeurs médiatiques policières puisque la sauvegarde des secrets de la domination opère continûment par attaques fardées et véridiques artifices.

 

Le leurre commande le monde du fétichisme de la marchandise et aujourd’hui d’abord en tant que leurre d’une domination qui ne parvient plus à vraiment s’imposer au moment où l’économie historique de la crise manifeste explosivement la crise historique de l’économie elle-même.

 

Du meurtre d’Aldo Moro par les brigades rouges étatiques aux attentats pentagonistes du 11-Septembre et en passant évidemment par la disparition violemment paramétrée de John Fitzgerald Kennedy sans oublier les tueries hautement calculées du télépiloté Merah, la société du spectacle de l’indistinction marchande ne cesse de s’éminemment montrer comme le monde de l’inversion universelle où le vrai est toujours réécrit comme un simple moment nécessaire de la célébration du faux. Derrière les figurants, les obscurs tirages de ficelles et les drapeaux mal bricolés, les vrais commanditaires sont adroitement camouflés puisqu’ils résident invariablement dans ces lieux impénétrables et énigmatiques, inaccessibles à tout regard, mais qui du même coup les désignent par cette ruse de la raison qui rend précisément percevable ce qui se voulait justement in-soupçonnable.

 

Le masquage généralisé se tient derrière le spectacle qui donne ainsi à infiniment contempler quelque chose en tant que complément décisif et stratégique de ce qu’il doit empêcher simultanément que l’on voit et, si l’on va au fond des choses, c’est bien là son opération la plus importante; obliger à sans cesse observer ceci pour surtout ne point laisser appréhender cela.

 

Par delà chaque tueur fou opportunément manipulé dans les eaux troubles du djihadisme téléguidé ou, de l’extrémisme supervisé existe, en premier lieu, l’incontournable réalité du gouvernement du spectacle de la marchandise lequel dorénavant possède tous les moyens techniques et tous les pouvoirs gestionnaires d’altérer et de contre-faire l’ensemble de la production sociale de toute la perception humaine mise sous contrôle. Despote absolu des écritures du passé et tyran sans limite de toutes les combinaisons qui arrangent le futur, Big Brother pose et impose seul et partout les jugements sommaires de l’absolutisme démocratique des nécessités du marché de l’inhumain.

 

On commet une très lourde erreur lorsque l’on s’exerce à vouloir expliquer quelque attentat en opposant la terreur à l’État puisqu’ils ne sont jamais en rivalité. Bien au contraire, la théorie critique vérifie avec aisance ce que toutes les rumeurs de la vie pratique avaient si facilement rapporté lors des très enténébrées disparitions de Jean de Broglie, Robert Boulin, Joseph Fontanet, Pierre Berégovoy et François de Grossouvre. L’assassinat n’est pas étranger au monde policé des hommes cultivés de l’État de droit car cette technique de mise en scène y est parfaitement chez elle en tant qu’elle en est désormais l’articulation de l’un des plus grands quartiers d’affaires de la civilisation moderne.

 

Au moment arrivé de la tyrannie spectaculaire de la crise du capitalisme drogué, le crime règne en fait comme le paradigme le plus parfait de toutes les entreprises commerciales et industrielles dont l’État est le centre étant donné qu’il se confirme là finalement comme le sommet des bas-fonds et le grand argentier des trafics illégaux, des disparitions obscures et des protections cabalistiques.

 

Plus que jamais, en ce moment très spécifiquement crisique où en France, reprenant le témoin d’une droite complètement épuisée, la gauche du Capital bien vite superbement exténuée est en charge des affaires d’un marché en pleine décomposition, l’exutoire terroriste risque de devenir de plus en plus tentant pour détourner la colère qui monte, il est temps d’en finir avec toutes les mystifications et tous les malheurs historiques de l’aliénation gouvernementaliste afin de commencer à pressentir la possibilité de situations humaines authentiques. Hors de l’économie politique de la non-vie, il convient exclusivement d’organiser le retour aux sources à une communauté d’existence enfin débarrassée de toute exploitation et de toute domination.

 

Pour L’Internationale, Gustave Lefrançais

 

Fin avril 2013

 


 

Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

 

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mardi, 30 avril 2013

www.mwsyria.com

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PERSBERICHT:

Jihadstrijders. Wie zijn ze eigenlijk?

Mediawerkgroep Syrië

27 april 2013

De laatste tijd is er veel te doen over de jongeren die ten strijde trekken naar Syrië. Wie zijn deze jongeren? Wat zijn hun drijfveren? Hoe gaan we hiermee om? Hoe moeten we dit interpreteren? Allemaal vragen die in onze media maar wazig beantwoord worden.

In Syrië is er volgens de massamedia een volksopstand bezig, een uitloper van de zogenaamde Arabische Lente die overgeslagen is van Tunesië, Egypte,… Puur ideologisch gezien zou men kunnen besluiten dat deze jongeren willen meestrijden in een vrijheidsstrijd van de Syriërs. Misschien denken sommigen dit ook wel.

Als men echter weet dat de huidige opstand in Syrië geleid wordt door moslimextremisten, o.a. al-Qaida, dan moeten we toch wel even gaan nadenken. Komen deze mensen wel op voor de vrijheid en de democratie, die de Syriërs zo graag willen? Als men weet tot welke gruweldaden deze strijders in staat zijn, kan men niet anders dan besluiten dat dit geen vrijheidsstrijd is zoals wij dit zien in het Westen, maar eerder een strijd om van het seculiere Syrië een extreme islamstaat te maken met de sharia als geldende wetgevende macht en dus ook zonder scheiding van staat en geloof.

Nog verder doordenkend op wat er nu werkelijk aan de gang is in Syrië, komt men tot de conclusie dat het Westen met de Verenigde Staten (VS) hierbij op kop ook wel eigen ‘belangen’ heeft om in Syrië van de oppositie de winnende partij te maken. De geschiedenis leert ons echter dat landen zich eigenlijk weinig aantrekken van mensenrechten of democratie. Dit zijn maar zaken die ons eerder als burger bezighouden. Landen kijken alleen naar ‘belangen’. In het geval van Syrië is dit de aanleg van pijpleidingen voor gas en olie vanuit de Golfstaten, Qatar en Saudi-Arabië. Het zijn ook net deze staten die kwistig zijn met de aanvoer van tonnen oorlogswapens naar Syrië. Nota bene: ook wapens vanuit Kroatië in Europa vinden naarstig afzet in Syrië. Een wapenboycot is alleen van kracht voor de Syrische overheid en rebellen mogen van het Westen de nationale bronnen stelen voor de aankoop van oorlogswapens. Ook werden in Homs grote gasvoorraden gevonden en Homs wil nu net de stad zijn waar de opstanden zeer hevig gewoed hebben. Een eenvoudig mens kan zich hierbij makkelijk voorstellen dat de Amerikaanse en Europese olie-multinationals zeer graag daar een fabriek zouden neerplanten. Heel dit verhaal gaat nog verder en gaat eigenlijk buiten het bestek van dit artikel, maar toont wel aan hoe decadent de strijd in Syrië wel geworden is. Want wie vecht nu voor wat? Sommige van onze politici zoals een Verhofstadt, een Reynders,… sturen openlijk aan om de rebellen – sommige noemen deze nog steeds zo – rechtstreeks te gaan bewapenen. Niet om er een islamitisch land van te maken, maar wel voor ‘democratie’ en ‘vrijheid’,…. pardon.. voor economische belangen dus. Maar waren het ook geen extremisten? Tiens, hoe moet dit dan gebeuren?

Nu we weten dat burgemeester Somers inziet dat hij weleens problemen zou kunnen krijgen met de jonge jihad-strijders die binnenkort – als ze de strijd overleefd hebben – gaan terugkeren, kunnen we ons wel gaan afvragen hoe hij eigenlijk met zijn partijgenoot Verhofstadt overleg gaat plegen? Ze steunen de rebellen, maar ze willen ze niet terug in België. Waarop hopen ze dan?

Sommige media vinden het allemaal zo erg nog niet. Zij vinden het niet het grootste maatschappelijk probleem op dit moment. Ze vinden het zelfs gevaarlijk om mannen met baarden te gaan uitsluiten. Het draait echter niet om de baard natuurlijk en helemaal niet om de islam, die in wezen een vredelievende religie is. Maar het betreft wel het gedachtegoed dat de meeste moslimstrijders hebben. Het is ook verkeerd om deze strijders te vergelijken met de studenten van mei ’68 of met de jongeren van Occupy Wall Street. Deze jonge jihadstrijders vormen wel degelijk een probleem waar ze ook zijn. Europa moet stoppen met zijn hypocrisie over terrorisme. Terrorisme hier is als terrorisme in Syrië.

Onterecht worden moslims met de vinger gewezen, daar het echter niet gaat om een probleem van moslims of soennieten, maar wel om de aanwezigheid sinds maart 2011 van terroristen die de islam misbruiken om door chaos en instabiliteit een machtswissel te bekomen in Syrië. De meerderheid van moslims en soennieten steunen net als andere burgers de Syrische regering en het Syrische nationale leger in de strijd tegen terreur.

De gewone Syriër is het slachtoffer en verdient beter dan dit én de burgers van Europa verdienen de waarheid, zodat er terdege gereageerd kan worden tegen terrorisme met een breed maatschappelijk draagvlak.

Mediawerkgroep Syrië.

Reacties: info@mwsyria.com

Contact: +31 649 154 241+32  483 637 446.

De Mediawerkgroep Syrië bestaat uit vrijwilligers uit Vlaanderen en Nederland; zowel Syriërs als niet-Syriërs die tekortkomingen in de media aankaarten. We komen op voor het zelfbeschikkingsrecht van het Syrische volk en het respecteren van de Syrische soevereiniteit volgens het internationaal recht. Wij kanten ons tegen elke buitenlandse inmenging in de interne zaken van Syrië en steunen het democratische en politieke hervormingsproces van de Syrische regering. Wij wensen het behoud van Syrië als een multiculturele seculiere samenleving volgens de wil van het Syrische volk en veroordelen elke vorm van geweld en terrorisme.


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Infoavond

met Fernand Keuleneer

in Leuven

Vrijdag 31 mei 2013 om 20 uur

Infoavond

Thema nog te bepalen

Met als gastspreker:

Fernand KEULENEER

Advocaat aan de balie te Brussel

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Plaats: Stellazaal Café Tempo – Baron August de Becker Remyplein 52 – 3010 Kessel-Lo.
Aan de achterkant van het station van Leuven.

Vrije toegang mits twee consumpties per persoon.

Organisatie: Mediawerkgroep Syrië – Email: info@MWSyria.com – Blog: http://MWSyria.com – Facebook: http://www.facebook.com/MWSyria – Twitter: @MWSyria


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HET SYRISCHE VOLK HEEFT UW HULP NODIG.

STEUN HET PROJECT VAN VADER DANIEL.

Facebook

MEDIAWERKGROEP SYRIE – 26 april 2013 – Daniël Maes (74), norbertijn van Postel en afkomstig uit Arendonk, is verantwoordelijk voor een seminarie in het uit de zesde eeuw daterend klooster Mar Yacub in Qâra ( VIDEO ), gelegen op 90 kilometer van de Syrische hoofdstad Damascus. Het klooster werd door zusters eigenhandig opgebouwd uit de ruïne van het oudste en wellicht beroemdste klooster van het Midden-Oosten. In Syrië zijn er 2,4 miljoen christenen op 24 miljoen inwoners. Een verre droom van de Vlaamse norbertijn Maes is om van het klooster Mar Yacub een tweede Taizé te maken, dicht bij de bronnen van het christendom, in dialoog met joden en moslims.

De droom van pater Maes sloeg echter aan diggelen toen in maart 2011 criminele bendes en terroristen het land waar hij leefde onderdompelden in chaos en bloedvergieten. Tot voor de verwoestingen was er nagenoeg voor iedereen een zekere welvaart. Nu zijn velen dakloos. In eigen streek tracht de kloostergemeenschap de mensen zoveel mogelijk te helpen, o.a. langs de pastoor van Qâra, die van Qussair is.

Het klooster van Mar Yacub vangt tientallen vluchtelingen op uit Qâra en Homs. Het gaat zowel om christenen als moslims.

Containers met noodhulp

Deze zomer besloot pater Daniël Maes een container te vullen om aan de eerste noden in Syrië tegemoet te komen. Dankzij vele vrijwilligers uit heel België, zowel christenen als moslims, lukte het om op een zeer korte tijd deze klus te klaren en de container te versturen. Er was voedsel in de container voor ruim 400 mensen om gedurende ruim twee weken te eten. Deze vracht werd ter plaatse verdeeld in Tartous.

Normaal zou de container naar het klooster gaan, maar omwille van veiligheidsproblemen is dit onmogelijk.

Even later zijn er nog verschillende containers verscheept met voedsel voor 1.500 à 2.000 mensen aan boord, die in Lattakia noden konden ledigen. De planning is om dit nog uit te breiden en zodoende hulp te bieden aan nog meer mensen: zowel christenen als moslims, zonder onderscheid.

Momenteel is het zeer onrustig in Qâra in Homs en daarom moet gewacht worden om hier de verdeling uit te voeren. Alles zal in gereedheid gebracht worden wanneer het tij zou keren. Het is echt een voorbeeld voor ons land hier te zien hoe christenen en moslims samen aan het werk gaan voor hetzelfde doel.

Steun Syrische vluchtelingen in Qâra!

Aangezien de nood in Syrië momenteel erg hoog is, kan men zijn solidariteit tonen met het Syrische volk door een bijdrage te storten voor de vluchtelingen in Deir Mar Yacub via het rekeningnummer van priester Daniël Maes met vermelding ‘Noodhulp Syrië container’. Met die bijdragen starten de vrijwilligers uit de Kempen dan een nieuwe verscheping naar Syrië.

Met deze financiële giften hoopt men ditmaal ruim vijftien ton rijst naar Syrië te sturen. En de rest wordt opgevuld met kleding, bezorgd door de missiezusters uit Vorselaar met medewerking van Wereldmissiehulp. Deze kledingcontainers staan aan alle kerken: het zijn de RODE! Dus als jullie hierin kleding deponeren komt deze bij ons terecht! Dank bij voorbaat.

Priester Daniël Maes

Abdijlaan 16

2400 MOL-POSTEL

068-2083244-02

IBAN: BE32 0682 0832 4402

BIC: GKCC BE BB

danic3abl-maes1211

Daniël Maes (74), norbertijn van Postel en afkomstig uit Arendonk, is verantwoordelijk voor een seminarie in het zesde eeuwse klooster Mar Yakub in Qâra, gelegen op 90 kilometer van de Syrische hoofdstad Damascus. In Syrië zijn er 2,4 miljoen christenen op 24 miljoen inwoners. Een verre droom van de Vlaamse norbertijn Maes is om van het klooster Mar Yakub een tweede Taizé te maken, dicht bij de bronnen van het christendom, in dialoog met joden en moslims.

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Wenst u driemaandelijks het nieuws van priester Daniël via het tijdschrift Hoor te ontvangen?

Stuur dan uw adresgegevens naar P. Smeyers, Driesstraat 7, B-2470 Retie, België.

paula.smeyers@scarlet.be

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Wil zo goed zijn om jaarlijks een bijdrage te storten voor het tijdschrift (richtprijs 10 euro). Gelieve giften voor het klooster Mar Yacub, voor de vluchtelingen en noodlijdenden in Syrië uitdrukkelijk te vermelden bij een storting via de bovenvermelde bankgegevens van het vluchtelingenproject van priester Daniël Maes.

Priester Daniël Maes: de morele ontwrichting

Priester Daniël Maes: bij mijn gemeenschap in deze moeilijke tijden


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Blijf ook onze blog lezen met telkens artikelen en nieuws dat men niet kan terugvinden in onze massamedia:


Kampf gegen Rechts als Ablenkungsstrategie?

Universität Wien, Hörsaal 28: Kürzlich ein Gespräch darüber, wie Nationalismen und extreme Rechte in Europas wirksam zu bekämpfen wären. Wieder einmal. Eingeladen hatten u.a. transform! europe und die Fleischerei.* Wobei Letztere, aus zeitgeschichtlicher Perspektive gesehen, eine für ein kommunistisches Projekt erstaunlich mutig-anzügliche „Geschäftsaufschrift“ vorzuweisen hat.                                                                                        

Doch allem Anschein zum Trotz wurde es eine eher beschauliche, beinahe nostalgisch anmutende linke Veranstaltung bei der zwar, anders als vor Jahrzehnten in demselben Hörsaal, keinesfalls aufgeregt über die rechte Gefahr doziert wurde, aber bei der auch keine einen nachhaltigen Erfolg versprechende Strategie zur Verhinderung eines weiteren rechten Vormarsches zum Vorschein kam. Politische Programme allein werden nicht genügen.                                                                                                                                               

Die Einsicht ist wohl da, daß die derzeitigen gesellschaftlichen und ökonomischen Bedingungen vor allem dem Rechtspopulismus in die Hände spielten. Aber, frage ich mich, wie wollen da Linke ohne scheuklappenfreie Kenntnisnahme jener auch einer überstrapazierten Gleichheitsidee geschuldeten Ursachen überhaupt gegensteuern?

Gewiß, noch ist nicht aller Tage Abend. Und man scheint mancherorts die Dinge in gewisser Hinsicht doch etwas anders zu sehen als vor Jahrzehnten, aber, da durch Dogmen anscheinend immer noch gehemmt, noch nicht weit genug. Man kommt wohl, wie bei vielen Rechten auch, zu bereits allgemein gültigen Erkenntnissen, aber dann doch aus dem vorher erwähnten Hinderungsgrund in wichtigen Fragen, etwa jener der Immigration, vorerst noch zu gegensätzlichen Folgerungen und wenig zukunftstauglichenLösungsvorschlägen.                                                                                                                    

Immerhin ließe sich bereits eine wesentliche gemeinsame Erkenntnis linker wie auch rechter revolutionär gestimmter Systemoppositionellen in der Aussage der linken griechischen Syriza-Partei: „Das vorherrschende Wirtschafts- und Gesellschaftssystem hat versagt und es ist Zeit, es abzulösen!“ durchaus zusammenfassen. Denn daß die heutige Wettbewerbsgesellschaft eines finanzgesteuerten Wirtschaftsmodells gegen unsere Grundbedürfnisse verstoße, unsere Lebensgrundlagen gefährde und daß die organisierte Massengewalt diesem Gesellschaftsmodell eigen sei, werden immer mehr linke wie rechte „Empörte“ so sehen wollen und können.

Dabei kommen die Anleitungen zu mehr als nur Empörung von den Konzernen selbst : Wenn es, zum Beispiel, etwa von Nestle-Seite heißt, genmanipulierte Lebensmittel seien eine unbedenkliche Sache seien, Wasser kein Menschenrecht, das daher auch von Privaten, also Konzernen, kontrolliert werden sollte, dann wäre auch diese Anmaßung bzw. Bedrohung doch ein Ansatz für eine ideologienübergreifende gemeinsame Abwehr konzerntypischer Gelüste. Und darüberhinaus zu neuen Ufern.                                       

Vorausgesetzt, es setzt sich einmal die Einsicht durch, daß weder klassische linke Modelle noch solche rechter Bauart längerfristig eine Antwort auf die drängenden Probleme des 21. Jahrhunderts geben können. Aber radikal sollte die Antwort schon sein, müßte sie sein, soll ein Natur und Umwelt gefährdendes, völkermordendes System, im günstigeren Fall basisdemokratisch, überwunden werden. Ein betrügerisches System, daß über Schulden-Anhäufung ein Heer von Lohnsklaven schafft und ohne Gewissensbisse mit Hilfe von Politikdarstellern permanente Arbeitslosigkeit und wachsende Armut in Kauf nimmt. Nicht zuletzt Kriege.

Eine vielen nationalen Rechten in eigener Sache ähnlich distanzierungsscheue gewisse Linke arbeitet also an strategischen Perspektiven für ein anderes Europa. „muß“ sich aber ständig mit dem Kampf gegen „extreme“ Rechte, wo, zugegebenermaßen, weltanschaulich wie gesellschaftspolitisch noch oder schon wieder einiges im Argen liegt, beschäftigen. Wobei die Abgrenzungsbemühungen sowohl da wie dort schon pathologische Züge annehmen.                                                                                                                                        

Aber auch hier sollte gelten: manches, was gut gemeint ist, ist oft das Gegenteil von demselben, und alles, was übertrieben wird, wie u. a. die Gleichheit, schadet dem Anliegen dahinter. Im Übrigen würde, und das beiderseits der ideologischen Frontlinie, ein etwas realistischeres Menschenbild und ein selbstkritischerer Blick in die Denkwürdigkeiten der immer noch nahen Vergangenheit solches vermeiden helfen.                                                   

So weit scheint man aber dann noch nicht zu sein, und damit zusammen hängt, links wie rechts, eine – aus soziologischer und politischer Sichtweise – jede gute oder gar gemeinsame Initiative störende oder eine solche verhindernde Fragmentierung des Empörungslagers. Womit, unter Beibehaltung des antiquierten Links-Rechts-Schemas, vorerst gesichert bleibt, daß die multinationalen Machthaber, die gewiß bis zum letzten Cent kämpfen werden, weiter ihrem eigentlich menschenverachtendem Monopoly-Spiel frönen können.                                                                                                                             

Aber irgendwann, vermutlich in absehbarer Zeit, nähern wir uns, national wie global, dem berühmten „Point of no return“. Was dann? Werden wir es uns dann noch immer leisten können, in Steinzeitmanier oder jener der dreißiger Jahre gegenseitig an die sprichwörtliche Gurgel zu fahren? Den dann klammheimlich lachenden Dritten kann ich mir heute schon lebhaft vorstellen.

*Neben der gebürtigen Österreicherin Elisabeth Gauthier (Espace Marx, Paris), dem Schweden Mathias Wag (Zentrum für marxistische Studien, Stockholm) und dem ehemaligen Vorsitzenden der KPÖ und jetzigen Koordinator von „transform!“ (25 versch. linke Zeitschriften und „Denkfabriken“) kam in diesem von Eva Brenner (Fleischerei) moderiertem Gespräch auch Hais Triandafillidou (Syriza-Abgeordnete aus Athen) zu Wort. Die junge Dame, besser Deutsch sprechend als so mancher österreichische Politiker, vermittelte ein authentisches Lagebild ihrer Heimat, das, obzwar aus marxistischer Sicht, durchaus glaubwürdig schien. Das Programm von Syriza mutet übrigens über weite Passagen durchaus nationalrevolutionär an.

L’impensé de la théorie du genre

L’impensé de la théorie du genre

par Marc Gébelin

Ex: http://www.dedefensa.org/

Avant d’entrer dans le sujet, je précise que je suis historien de formation et que je « cherche sur l’homme », suis anthropologue. Ceci afin non de donner à ma parole une autorité mais pour situer le lieu où je place le débat qui va se révéler choquant pour certains. Je précise en outre que contrairement à l’homo latin qui a donné humus, anthropôn désigne celui « qui voit en haut ». Le Parlement vient d’adopter le mariage homosexuel. Il a pour lointaine origine, il faut le savoir, la théorie du genre. Cette décision est historique.

La théorie du genre est une invention féminine étatsunienne. Elle est, disons-le sans crainte de faire hurler les suppôts, dégénérée. Dégénérée au sens d’une incapacité à générer, à régénérer. L’américanisme étatsunien est un Système en dégénérescence. Sur le modèle pourtant de la réplique célèbre « Sire, pire qu’un crime c’est une faute », plus que dégénérée, elle est irrationnelle et folle. Elle revient à dire que si la femme n’était pas formatée par l’éducation pour être femme elle serait… quoi ? un homme évidemment, pas un ouistiti ! Donnez des voitures rouges, un marteau, des clous, à une petite fille et la barbe lui poussera après 14 ans ! offrez une poupée bleu-virginal au bambin turbulent, il deviendra bon papa, féministe et peut-être homosexuel non-violent! Dans la première hypothèse, notre chirurgie prométhéenne, lui donnera le membre désiré, dans la seconde « la femme sera l’avenir de l’homme ». Au fond, que souhaite cette « gendrie » ? C’est simple, elle veut un monde uniquement masculin car ces femmes là ont leur féminité en horreur. Ces menstrues, ces enfantements, cet allaitement, cet « esclavage millénaire », elles n’en veulent plus! Ce masculin, qu’elles trouvent haïssable quand il est revêtu d’un corps d’homme devient magnifique déguisé en Elles !

Si la théorie gendrique, qui n’est qu’une suite en mal majeur de l’œuvre insipide de madame de Beauvoir, prétend que les filles élevées « comme des femmes » le deviennent (c'est-à-dire ces femmes esclaves de l’homme), elle aura du mal à affirmer que les hommes ne sont pas eux aussi élevés « comme des hommes » et que donc, leur machisme, plus appris qu’inné, ne devrait en aucune façon les rendre capable du moindre féminisme alors que justement notre époque en est pleine de ces hommes dont le parti pris -à l’insu de leur plein gré !- crève les yeux, qu’ils soient sociologues, éducateurs, journalistes, ministres. Ils hantent les médias, les écoles, les services sociaux, les ministères, les tribunaux, la police, et… l’armée!

Inversement, ce qui est contestable dans l’éducation des femmes parce que produisant des « esclaves », peut difficilement faire comprendre qu’elles soient devenues féministes malgré cette éducation et qu’en ce qui concerne les hommes élevés comme des machistes il devrait être impossible qu’ils deviennent des féministes et plus encore de vraies femmes, si l’on pense aux transsexuels recourant eux aussi au bistouri pour se faire ouvrir une fente dans le corps et surtout dans l’esprit. Des hommes féminisés, des hommes désireux d’être femme et se comportant comme elles, il y en a toujours eu et il y en aura toujours et ce de plus en plus, vu la loi Taubira désormais votée par les FLR, les féministes-libéraux-républicains (gauche et droite mêlées) qui veulent nous faire croire (et se faire croire), qu’ils votent pour l’« égalité » alors qu’ils votent pour l’abolition des sexes, confirmant en cela la prédiction de Freud, plutôt humoristique à l’époque, qui désormais tourne au cauchemar.

Un « machiste » par contre, c'est-à-dire un homme éduqué par une mère aimante mais pas possessive et un père droit mais pas dur, est quelqu’un qui ne deviendra ni un "pédé", ni une "tante", termes interdits selon la loi car homophobes, mais qui avaient le mérite, (pour ceux qui ont passé la cinquantaine), de situer l’enjeu avec une bienveillante ironie. Alors bien sûr, dès que vous utilisez ces termes, non seulement vous êtes mis au ban de la bien pensance mais certains psychanalystes féministes déclarés, vous envoient à la figure leur verdict : Vous êtes homophobe, cher monsieur, parce vous refoulez votre homosexualité !... c’est pour ça que vous la repoussez avec horreur !... Refouler, notion psychanalytique devenue une sorte de « chef d’accusation », appréciation psychologique tombant au niveau du juridique.

A contrario, l’homme féministe (outre le fait qu’il a été éduqué par une mère castratrice et un père sans autorité, sans phallus au sens freudien) est un homme qui, si on y réfléchit deux secondes, n’a pas eu beaucoup de peine à le devenir pour la simple raison que, n’ayant pas ce phallus que le père aurait dû lui transmettre, mais possédant quand même un organe percé au bas de son dos, en est préoccupé. Et les psy, d’autres psy, savent aussi que ce « trou-la-la » là (humour qui je l’espère n’hérissera personne), quand on y pense trop, qu’on lui pose comme jadis le sphinx des questions métaphysiques, il finit lui aussi par questionner l’esprit juché au sommet du même dos en lui murmurant : Ne suis-je pas une femme comme tout le monde ? Si cet homme vit avec une féministe, les chances existent qu’il se laisse aller à l’homosexualité et devienne la "tante" déjà mentionnée, qu’il quitte son épouse et aille faire couple avec celui qui le confirmera dans son choix du même. Ça sera souvent celui qui fera de lui la femme qu’il a rêvé d’être, celui que pudiquement on appelle sodomite, terrorisé qu’on est à l’idée de dire avec des mots grossiers, des choses grossières : celui qui l’enc… Le sodomite étant (hormis le héros sadien qui est souvent un fou furieux meurtrier) celui qui, récusant ou craignant l’orifice féminin et le féminin en général, se dévoue pour faire plaisir à celui qui veut être une femme sans en avoir les organes ni les vertus et qui, à ce titre, lève l’interdit, l’angoisse, que tout mâle ressent devant le féminin et qui, pour cette raison, n’hésite pas à souiller son sexe, en l’introduisant - charitablement il est vrai - dans un anus masculin.

« Vous oubliez la fellation », rétorquent les poètes, ces bonnes âmes qui s’efforcent -sans être sûr d’y arriver-, de ne pas porter de jugement, de rester neutres, « scientifiques » ! C’est en effet une autre option de l’homosexualité masculine. L’ampoule rectale – peu ragoûtante, il faut bien le dire, y compris pour ceux qui la préfèrent à d’autres vestibules – est alors évitée ainsi que le risque de contamination que la médecine souligne en invitant aux préservatifs. Le goût de l’impétrant est invité à se convertir à sa propre substance comme jadis Atoum-Rê le dieu primordial. Et je ne fais pas cette escapade dans l’histoire pour distraire, j’essaye de faire image, de faire imaginer ceux qui ont encore un sens métahistorique et artistique. C’est à ces époques révolues – et plus loin encore – qu’il faut faire retour pour saisir ce mystère.

Atoum-Rê, dieu originel égyptien, comme l’est le couple Ouranos-Gaia des Grecs, est une des clés de cette énigme. S’enfantant lui-même il vint au monde, sur la colline primordiale. Ceci fait, il continue et le texte ajoute: « Ayant pris sa semence dans sa bouche, il cracha ou éternua, créant Shou, le dieu de l'air, et Tefnout, la déesse de l'humidité ». Atoum-Rê (son double nom indique sa double capacité comme pour le couple ouranien-chtonien) est donc l’initiateur de la première distinction mâle/femelle, le discriminateur de ce qui avant en lui était uni. On a bien sûr une histoire similaire au début de la Genèse, à laquelle le lecteur se reportera. L’Atoum-Rê d’il y a dix mille ou cent mille ans (nos repères temporels habituels se brouillent), est un briseur de rêve, celui précisément fusionnel du Féminin. Rêve qu’on a le droit ici encore de dire dé-généré puisque nos féministes d’un drôle de genre génèrent du sens avec ce mot genre (genus, generis) qui engendre la confusion puisqu’il sous-tend le physique et la… morale. Curieusement, on retrouve ce genre mentionné dans le traité de l’Union européenne reformulé (1), comme dans la loi taubira à l’issue de laquelle l’état civil ne devrait plus indiquer un père homme et une mère femme, mais un genre désexualisé, appelé parent 1 et parent 2. Pourquoi pas parente d’ailleurs ?! On aurait deux Femen, « qu’elles soient hommes ou femmes » !

L’homosexualité masculine exclusive, permanente, n’est plus une maladie depuis que l’OMS l’a déclassifiée et il serait donc criminel de le prétendre, mais rien ne nous empêche de la dire régressive. Permanente ou intermittente, elle exprime l’angoisse-fascination de l’homme devant la violence d’une sexualité ambivalente et son désir de la nier tout en… l’explorant ! Elle est alors un piment nécessaire aux aventureux pour comprendre par action vécue et non par théories, fussent-elle gendreuses, ce qui s’agite, dans leur subconscient. L’homosexualité féminine par contre, est moins taboue, scandalise moins le commun, car n’invite pas à se nourrir de l’ « étrange substance du dieu ».

Dans l’acte de fellation, ce qui sauve l’être humain-femme, contrairement à l’homme, c’est l’absorption consciente de son principe opposé, le sperme, hostie unique en son genre que seul le masculin peut lui offrir. Absorber le « jus divin », s’en constituer ou s’en reconstituer, se « masculiniser » par lui de façon fantasmatique, peut alors être vu dans la perspective du geste atoumien comme redécouverte par notre Eve moderne de l’instinct divin originel. Pour être Elle, elle s’abouche au Dieu Originel, recule dans l’archaïque, revient au « premier matin du monde », dans le Monde d’Avant qu’Il Fut. Elle visite la colline primordiale, lointain « mont de Vénus » quand Vénus-Aphrodite était vivante et « plongeait dans l’écume » (aphros = écume, dutès = qui plonge).

Pour l’homosexuel homme, dont l’être féminin caché jalouse celle qui seule a ce privilège, les choses s’inversent. S’il s’y livre, ce « retour » fait de lui un ouroboros mimétique, falsifié, où se brise la dynamique de la bisexualité, un Narcisse charnel si insatisfait de l’image de son corps qu’il doit trébucher sur « sa chair identique », sur le corps du presque autrui, être à lui-même et pour l’autre, pierre de scandale, se compromettre en impliquant l’autre, s’acter out sur la scène publique pour y être « puni » une seconde fois après s’être puni lui-même dans le secret brûlant de son manque. Explorer plus avant cette thèse (2) dans ses dimensions historiques, anthropologiques, psychologiques ou médicales, exigerait un développement très long. C’est pour l’instant inenvisageable de la proposer à la plupart des sexués humains aveuglés par la propagande mondialiste uniformisante, sauf à quelques happy few qui ne manifestent pas, n’agitent pas d’arc-en-ciel multicolore, mais portent peut-être sur leur front des « lettres de feu ».

Marc Gébelin

Notes

(1) Initialement, l’article 2 du Traité sur l’Union européenne dispose que “l’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité ...” Or, dans la résolution du 12 décembre 2012 sur la situation des droits fondamentaux dans l’UE, les parlementaires européens ont légèrement reformulé cet article. Ils considèrent que ce dernier “fonde l’Union sur une communauté de valeurs indivisibles et universelles de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de genre“.

(2) Des ethnologues ont approché le mystère sans lui apporter des explications convaincantes. Reprenant l’accusation que je dénonçais plus haut, serait-il absurde de leur retourner le compliment d’être « aveuglés par leur homosexualité latente » ? ce qui, je m’empresse de le souligner, ne serait pas une condamnation. Maurice Godelier en est un exemple. Ex-marxiste, donc féministe (puisque le marxisme est un féminisme, une philosophie positionnant le non-agir plus haut que l’agir, l’immanent plus authentique que le transcendant, l’existence plus certaine que l’essence, bref un matérialisme), il tente d’éclairer dans son livre "La production des grands hommes", le système des Baruyas de Papouasie qui vivent une homosexualité masculine initiatique adossée à une domination des hommes sur les femmes qui, toutefois, c’est lui qui souligne, est loin d’être totale. Fidèle à son préjugé de départ qu’il mondialise, il tente de générer une théorie globale où l’homme-dominateur-prétentieux-de-la-femme, est le fil rouge. Il a donc approuvé le fameux « mariage-pour-tous » comme Françoise Héritier, ethnologue de renom elle aussi, mais qui a l’« excuse », elle, d’être une femme. Il était piquant de voir au Palais du Luxembourg, cet hiver, ces deux prophètes de la modernité essayant de convaincre les sénateurs du bien fondé d’une « loi » qui déjà, seulement par son intitulé (mariage pour tous et non mariage homosexuel), montre son mensonge et son désir corollaire de tromper. Godelier, incapable de subsumer son marxisme communisant, en une théorie plus haute qui, tout en tenant compte de la mécanique qui entraine les sociétés humaines à leur insu, n’essaye même pas d’y insérer la transcendance comme le font les grands penseurs tels Shakespeare, Borges ou De Retz, cités dans l’article sur le Kairos.

lundi, 29 avril 2013

Algerije: Geschiedenis, Geopolitiek en Actuele Destabilisering

Robert Steuckers voor Mediagroep Syrië

Algerije: Geschiedenis, Geopolitiek en Actuele Destabilisering

 

Samenvatting infoavond Algerije met Robert Steuckers – 24 april 2013

 

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In 2009 werd Bouteflika bij presidentsverkiezingen met ruim 90% wederom herkozen als president van Algerije. Na zijn overwinning beloofde hij de komende vijf jaar 150 miljard dollar (112,8 miljard euro) te investeren in de economie en drie miljoen nieuwe banen te creëren. Algerije kampt met een hoge werkloosheid, woningnood en corruptie.

 

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  • Algerije: oeroude geschiedenis.
  • Deel van het Romeinse Rijk.
  • Reservoir aan tarwe, olijven.
  • Berbers wonen in bergen langs de kust = stammen. Bondgenoten van Rome tegen Carthago.
  • Jugurtha: Numidische koning verloor een oorlog tegen Rome na een bloedige opstand.

 

  • Marokkaanse legioenen – Karavlakken
  • Christelijke gewelddadige sekte = Donatisten/Circoncelliones. Sterke invloed in de Noord-Afrikaanse kerk en ten slotte zelfdestructief toen de islam in de 7e eeuw Noord-Afrika veroverde.
  • Rijk land voor een bepaald aantal mensen.
  • Recrutering Eerste en Tweede Wereldoorlog door de Fransen = geld voor familie.

 

  • Oppervlakkige islamisering: verovering van Spanje vanaf 711.
  • Enkele stammen werden verjoodst: La Kahina
  • Verschillende dynastieën (Berbers) en opstanden (onstabiel).
  • Leger van Arabië: Beni Hilal (1048).
  • Oppervlakkige Germanisering door Vandalen: zeemacht.

 

  • Nesten van piraten (Rabat, Algiers) gedurende eeuwen in Noord-Afrika = nieuwe rijkdom door plunderingen. Mensen uit Europa worden slaven.
  • Toledo: drie eeuwen islamitisch (Moorse tijd: 712-1085).
  • Bezetting door Spanje van delen van Marokko tegen piraterij.
  • 16e eeuw: Algerije wordt een Turkse provincie.
  • Verovering van Algerije: 1830-1871 door Fransen die zorgden voor een moderne administratie.

 

  • Sahara: verovering in 1903.
  • 1947: opstand van Abdel Khader: vanuit het westen en de bergen tegen Frankrijk.
  • Bevolking vergast door Frankrijk: rook in de grotten in het noorden van Algerije.
  • Een miljoen Fransen en vele Europeanen bevolken Algerije en Noord-Afrika.
  • Oran bevolkt door Spanjaarden.

 

  • Geen kolonie voor Leopold I.
  • Ophitsen van Arabieren tegen Berbers door de Fransen.
  • Steden langs de kust ontwikkelen zich: arme bevolking.
  • Frans nationaliteit aan Algerijnse joden, vroegere ‘dhimmi’.
  • Krimoorlog.

 

  • Anti-semitische rellen in Algerije zoals in Rusland. Linkse krachten lokten deze uit.
  • Turken hitsen Salafisten/Senoessisten op tegen Italianen in Libië (Ataturk – 1914). Senoessisten bewapend door de Turken en de Duitsers; bondgenoten van Toeareg-stammen.
  • Spaanse griep na W.O.I.: 100.000den doden.
  • Economische bloei: wijngaarden, citrusvruchten, industriële gewassen.
  • Modern Algerijns nationalisme: Messali Hadj (familie van Ottomaanse origine) zat een tijdje in de gevangenis. Bouwde een ondergrondse beweging voor onafhankelijkheid.

 

  • Programma = lekenstaat naar het voorbeeld van Atatürk.
  • Mobilisatie van stammen voor het Franse leger.
  • Algerijnse oorlog was tegen Fransen en tussen Algerijnen. De orde werd gehandhaafd door Algerijnse troepen: ‘messalisten’ <> ‘frontisten’: 10.000 doden.
  • Abassi Madani: bommen in Radio Algiers (FLN).
  • 1989: steunt FIS (fundamentalisten): oproep jihad tegen Algerijnse regering.

 

  • AIS = leger FIS <> andere salafisten, gesteund door de regering.
  • 2003: Einde strijd. Madani gaat in ballingschap naar Saudi-Arabië en later Qatar.
  • 1962: Frankrijk wint de oorlog tegen Algerije: veel gesneuvelden.
  • Kasbah: oncontroleerbare gesloten wijken. Hier werden opstandelingen uitgeschakeld.
  • Ahmed Ben Bella: eerste president (Marokkaan). Richtte het FLN op.

 

  • Boumedienne: tweede president en Eerste minister tot 1978 (rebellenleider).
  • Arabisering is een ideaal naar voorbeeld van Syrië / Egypte.
  • Onderwijzers worden gezocht bij moslimbroeders in Egyte. Geheime salafisering / islamisering / linkse trotskistische elementen.
  • Ben Bella: banneling in Frankrijk / Zwitserland.
  • Boumedienne: bondgenoten zijn Chaouia Berbers. Voert geen religieuze politiek, eigen sociaal systeem en nationalisatie van de olie.

 

  • Algerijnse diplomatie: verzoening tussen Irak en Iran (1995).
  • Olieprijs zakt met 2/3e van de waarde: opstand, ontstaan FIS, die alle verkiezingen winnen.
  • Bendjedid wordt verdreven.
  • Burgeroorlog: jaren ’90.
  • Heden: Leger staat klaar met Russische tanks: geen Tunesië of Libië.

 

  • Marokko is belangrijk in de strategie van de VS.
  • Olie: Nigeria, Kameroen. Algerije: ook prooi van Arabische Lente.
  • Militaire actie in Mali.
  • Qatar: Aqmi islamisten betalen tegen Algerijnse overheid.
  • 2012: Vier Amerikaanse NGO’s opgericht in Algerije.

 

  • Maart 2012: Abd al-Kader: “Arabische Liga is niet Arabisch en geen Liga”.
  • B. H. Levy: “Algerije is geen Arabisch land en geen moslimland. Het is een joods, Frans land”.
  • Doel: wahabitisch liberaal systeem installeren naar het voorbeeld van Qatar. Controle over de Sahel en politiek tegen Europese en Chinese invloed.
  • Joodse stammen zouden een staat van Likud (Israël) krijgen.

En armant l’Arabie saoudite, l’Europe enfreint ses propres lois

En armant l’Arabie saoudite, l’Europe enfreint ses propres lois

par David Cronin

Ex: http://www.michelcollon.info/

 

Ce que j'ai lu de plus choquant ces derniers temps ?

Les « résultats provisoires » de l'entreprise BAE Systems.

 
À la page 4, BAE se vante d'avoir enregistré des commandes pour une valeur de 3,4 milliards de Livres (soit 5 milliards d'Euros) l'année dernière grâce à l'accord de coopération passé dans le domaine de la défense entre l'Arabie saoudite et la Grande-Bretagne. En mai 2012, la BAE a également décroché un autre contrat d'une valeur de 1,4 milliard pour la mise à disposition des pilotes saoudiens d'avions militaires pour répondre à leurs « besoins d'entraînement ».

Arrêtons-nous un instant. De quelle façon l'Arabie saoudite a-t-elle répondu à ce superbe tour de force populaire qu'on appelle le Printemps arabe ? En mars 2011, elle a envoyé 1200 troupes sur la route de Bahreïn. Bon nombre de ces troupes se déplaçaient en chars Tactica qui sont fabriqués par BAE. Ils ont servi à détruire un camp de protestataires installé sur la place de la Perle dans la capitale Manama.

L'Arabie saoudite a fait preuve de la même intolérance face à la liberté d'expression à l'intérieur de ses frontières. Alors que 300 personnes eurent le courage de manifester, elles furent arrêtées début 2011. Le ministère de l'Intérieur saoudien décréta que toute manifestation était interdite. 

Malheureusement, l'UE réagit à cette répression de la dissidence en envoyant encore plus d'armes à l'Arabie saoudite. En 2011, l'Arabie saoudite était le client le plus important des compagnies d'armement européennes pour un total de plus de 4,2 milliards d'euros.

Or, ces exportations d'armes violent les lois européennes. Depuis 2008, les gouvernements des pays de l'UE sont contraints de respecter un « code de bonne conduite » juridiquement contraignant pour ce qui est des exportations d'armes. Ce code stipule clairement que les gouvernements européens doivent faire preuve de « vigilance et de précaution » lorsqu'ils acceptent de vendre des armes à des pays qui portent gravement atteinte aux droits de l'homme.

Or cette clause de précaution n'a pas du tout été appliquée dans le cas de l'Arabie saoudite.

Les Saoudiennes n'ont pas le droit de travailler, ni de voyager à l'étranger ni de recevoir un quelconque traitement médical sans l'autorisation écrite de leur mari ou d'un autre homme de leur famille. Ce n'est qu'en septembre 2011 que le roi Abdallah a accordé le droit de vote aux femmes au niveau régional.
Les exécutions ont plus que triplé entre 2010 et 2011. Cette année, les Saoudiens ont procédé à deux décapitations en moyenne par semaine. Elles incluent l'exécution de Rizana Nafeek, employée de maison d'origine sri-lankaise qui n'avait que 17 ans au moment des faits. Son exécution viole la Convention européenne des droits de l'Enfant qui proscrit toute exécution pour les personnes âgées de moins de 18 ans au moment des faits.
Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité s'est déclarée « profondément consternée » par l'exécution de Rizana Nafeek selon les déclarations de ses chargés de communication. Mais Ashton est restée silencieuse sur le fait que BAE arme un des pays les plus répressifs. Son silence est scandaleux bien que peu surprenant. Son mentor, Tony Blair, s'est comporté comme un commercial de BAE. Alors que les autorités britanniques détenaient les preuves selon lesquelles BAE avait eu recours à la corruption pour s'assurer un contrat d'armement de 43 milliards de livres avec les Saoudiens, Tony Blair ordonna la suspension de l'enquête.
À présent, la BAE tente de faire peau neuve. Sur son site internet, on apprend qu'elle a créé un département de « l'éthique des affaires » dans ses bureaux en Arabie saoudite. Son engagement pour l'éthique n'a pas duré longtemps. En février, elle a rejeté une demande d'enquête visant à déterminer comment l'ancien PDG de BAE, Richard Evans, avait acheté deux appartements de standing à Londres auprès de sociétés offshore impliquées dans le contrat d'armement que Tony Blair tenait tant à protéger.
L'Arabie saoudite est de toute évidence un allié majeur des États-Unis. L'attrait exercé par ce pays sur George W. Bush s'explique facilement : un négociant en combustible fossile ne pouvait pas manquer de tisser des liens étroits avec un pays qui héberge près de 20 % des réserves mondiales avérées de pétrole. En dépit de ses promesses de « changement », Barack Obama a gardé des liens étroits avec la famille royale saoudienne. Les attaques de drones ordonnées par Obama sur le Yémen sont parties d'une base de la CIA en Arabie saoudite.
Au début de son mandat, Obama nomma sa rivale d'autrefois Hillary Clinton au poste de secrétaire d'État. Clinton ne manqua jamais une occasion pour défendre les droits des femmes. Pourtant elle ne fut pas réticente lorsqu'il s'agit de mener des affaires avec l'Arabie saoudite. En 2010, les États-Unis conclurent un contrat d'armement avec ce pays pour un montant de 60 milliards de dollars. D'après le département d'État, c'était le contrat d'armement le plus important jamais signé avec l'Arabie saoudite.

Les atrocités en cours en Syrie semblent avoir donné à l'Occident des prétextes supplémentaires pour se rapprocher de l'Arabie saoudite. Des informations dans la presse américaine indiquent que les Saoudiens ont acheté un important stock d'armes en provenance de Croatie. Ces armes auraient été envoyées aux forces d'opposition syriennes depuis décembre 2012. Si ces informations sont exactes, on peut se demander pourquoi la famille royale saoudienne n'admet aucune opposition sur son sol, mais soutient les forces d'opposition à l'étranger.
Pendant ce temps, l'OTAN est en négociation avec le ministère saoudien des Affaires étrangères en vue de former un nouveau type « d'alliance ». Cela paraît logique selon une perspective étroite : les pays voisins dans le Golfe ont participé aux guerres de l'OTAN. Bahrein et les Émirats Arabes Unis ont envoyé des troupes en Afghanistan. Le Qatar et les Émirats Arabes Unis ont également fourni des avions militaires pour bombarder la Lybie.
Mais l'étreinte de l'Arabie saoudite a déjà eu des conséquences fatales. Oussama ben Laden, ne l'oublions pas, était saoudien tout comme la majorité des pirates de l'air du 11 septembre 2001. La présence militaire américaine sur son sol était déjà un des griefs majeurs de ben Laden. Celui-ci n'est plus. Les injustices demeurent : celles invoquées par ben Laden lorsqu'il recrutait de jeunes hommes pour commettre des atrocités.
Vendre des armes aux Saoudiens enrichit certes quelques marchands d'armes, mais nous met surtout tous en danger.
 
 
 
Traduit de l'anglais par Carolina pour Investig'Action

dimanche, 28 avril 2013

Syrische Revolutie

Syrische Revolutie

door 

Ex: http://www.solidarisme.be/

Als de massa de geest benijdt

De kudde de herder afwijst

Dan dreigt het gevaar

Van stuurloosheid

Als de massa denkt de leidraad te zijn

Zakt het peil

Tot aan de rand

Van de afgrond

Een brand begint klein

In het begin kan men hem nog omschrijven

Maar hij verwarmt zichzelf

Aan een onbedwingbare, onstuitbare drift

Aangepookt door zij die het vuur aan de lont staken

Tot de explosie volgt

Razend gaat hij dan te keer 

To de gloed is uitgedoofd

Dan wil men alles onbeschadigd zien

Dan weent de massa

Ze willen terug

Naar de tijd voor de brand

En de schuldigen voor de vuurgloed, zij kijken meewarig op hen neer

En wenden de blik, lucifer in de hand

Klaar voor een volgende brand

Non, l’UMP n’abrogera pas la loi Taubira en 2017

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Non, l’UMP n’abrogera pas la loi Taubira en 2017

Comme on pouvait s’y attendre, certains membres de l’UMP reviennent déjà sur leurs déclarations ou sur celles, officielles, de leur parti. Ainsi, comme le révèle notre confrère Nouvelles de France, Valérie Pécresse a déjà estimé que « si François Hollande prend l’engagement de ne plus toucher à la famille (PMA, GPA, ndlr), il n’y aura plus de raison d’aller manifester ». François Baroin et Dominique Bussereau ont, de leur côté, jugé « peu républicain » de manifester après le vote de la loi. On aura compris le message…

Christian Estrosi, le député-maire de Nice, va plus loin en déclarant à Nice-Matin que « beaucoup de Niçois, parmi lesquels certains de mes amis et de mes collaborateurs, [lui ont] déjà écrit pour [qu’il] les unisse le jour où la loi le permettra. » « Je serais donc ravi de célébrer le premier mariage homo » a-t-il ajouté.

La palme revient à Jean-François Copé. Le président de l’UMP, invité de « Questions d’Info » sur LCP, a affirmé que, si la Droite revenait à l’Élysée en 2017, elle « réécrira » cette loi, mais sans l’abroger…

Ce revirement ne surprendra personne, en tout cas par celles et ceux qui ont conscience que la loi sur la dénaturation du mariage est avant tout une directive européenne, qu’il convient aux pays soumis de faire voter en temps et en heure, que le gouvernement se revendique de droite ou gauche…

 

Christopher Lings

Der nächste Krisenkandidat in Euro-Land … die Niederlande

Der nächste Krisenkandidat in Euro-Land … die Niederlande

F. William Engdahl

Als die griechische Schuldenkrise zum Jahreswechsel 2009/2010 ausbrach, versicherten uns ach-so-schlaue deutsche Politiker wie Bundeskanzlerin Merkel und Finanzminister Schäuble, die Krise könne durch drastische Haushaltseinsparungen in Griechenland selbst eingedämmt werden. In Euro-Land werde alles wieder gut. 

The Secret Financial Network Behind "Wizard" George Soros

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The Secret Financial Network Behind "Wizard" George Soros

 

by William Engdahl

Ex: http://balder.org/  

EIR Investigation Executive Intelligence Review (EIR), November 1, 1996

The dossier that follows is based upon a report released on Oct. 1 by EIR's bureau in Wiesbaden, Germany, titled "A Profile of Mega-Speculator George Soros." Research was contributed by Mark Burdman, Elisabeth Hellenbroich, Paolo Raimondi, and Scott Thompson.

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  George Soros - Barack Hussein Obama - Cartoon
  Obama - George Soros (György Schwartz)

Time magazine has characterized financier George Soros as a "modern-day Robin Hood," who robs from the rich to give to the poor countries of eastern Europe and Russia. It claimed that Soros makes huge financial gains by speculating against western central banks, in order to use his profits to help the emerging post-communist economies of eastern Europe and former Soviet Union, to assist them to create what he calls an "Open Society."

The Time statement is entirely accurate in the first part, and entirely inaccurate in the second. He robs from rich western countries, and uses his profits to rob even more savagely from the East, under the cloak of "philanthropy."

His goal is to loot wherever and however he can. Soros has been called the master manipulator of "hit-and-run capitalism."

As we shall see, what Soros means by "open," is a society that allows him and his financial predator friends to loot the resources and precious assets of former Warsaw Pact economies. By bringing people like Jeffrey Sachs or Sweden's Anders Aslund and their economic shock therapy into these economies, Soros lays the groundwork for buying up the assets of whole regions of the world at dirt-cheap prices.

The man who broke the Bank of England?

An examination of Soros's secretive financial network is vital to understand the true dimension of the "Soros problem" in eastern Europe and other nations.

Following the crisis of the European Exchange Rate Mechanism of September 1992, when the Bank of England was forced to abandon efforts to stabilize the pound sterling, a little-known financial figure emerged from the shadows, to boast that he had personally made over $1 billion in speculation against the British pound. The speculator was the Hungarian-born George Soros, who spent the war in Hungary under false papers working for the Nazi government, identifying and expropriating the property of wealthy fellow Jews. Soros left Hungary after the war, and established American citizenship after some years in London. Today, Soros is based in New York, but that tells little, if anything, of who and what he is.

Following his impressive claims to possession of a "Midas touch," Soros has let his name be publicly used in a blatant attempt to influence world financial markets---an out-of-character act for most financial investors, who prefer to take advantage of situations not yet discovered by rivals, and keep them secret. Soros the financier is as much a political animal, as a financial speculator.

Soros proclaimed in March 1993, with great publicity, that the price of gold was about to rise sharply; he said that he had just gotten "inside information" that China was about to buy huge sums of gold for its booming economy. Soros was able to trigger a rush into buying gold, which caused prices to rise more than 20% over four months, to the highest level since 1991. Typically for Soros, once the fools rushed in to push prices higher, Soros and his friend Sir James Goldsmith secretly began selling their gold at a huge profit.

Then, in early June 1993, Soros proclaimed his intent to force a sell-off in German government bonds in favor of the French, in an open letter to London Times Financial Editor Anatole Kaletsky, in which Soros proclaimed, "Down with the D-Mark!" Soros has at various times attacked the currencies of Thailand, Malaysia, Indonesia, and Mexico, coming into newly opened financial markets which have little experience with foreign investors, let alone ones with large funds like Soros. Soros begins buying stocks or bonds in the local market, leading others to naively suppose that he knows something they do not. As with gold, when the smaller investors begin to follow Soros, driving prices of stocks or whatever higher, Soros begins to sell to the eager new buyers, cashing in his 40% or 100% profits, then exiting the market, and often, the entire country, to seek another target for his speculation. This technique gave rise to the term "hit and run." What Soros always leaves behind, is a collapsed local market and financial ruin of national investors.

The secret of the Quantum Fund NV

Soros is the visible side of a vast and nasty secret network of private financial interests, controlled by the leading aristocratic and royal families of Europe, centered in the British House of Windsor. This network, called by its members the Club of Isles, was built upon the wreckage of the British Empire after World War II.

Rather than use the powers of the state to achieve their geopolitical goals, a secret cross-linked holding of private financial interests, tied to the old aristocratic oligarchy of western Europe, was developed. It was in many ways modeled on the 17th-century British and Dutch East India Companies. The heart of this Club of the Isles is the financial center of the old British Empire, the City of London. Soros is one of what in medieval days were called Hofjuden, the "Court Jews," who were deployed by the aristocratic families.

The most important of such "Jews who are not Jews," are the Rothschilds, who launched Soros's career. They are members of the Club of the Isles and retainers of the British royal family. This has been true since Amschel Rothschild sold the British Hessian troops to fight against George Washington during the American Revolution.

Soros is American only in his passport. He is a global financial operator, who happens to be in New York, simply because "that's where the money is," as the bank robber Willy Sutton once quipped, when asked why he always robbed banks. Soros speculates in world financial markets through his offshore company, Quantum Fund NV, a private investment fund, or "hedge fund." His hedge fund reportedly manages some $11-14 billion of funds on behalf of its clients, or investors---one of the most prominent of whom is, according to Soros, Britain's Queen Elizabeth, the wealthiest person in Europe.

The Quantum Fund is registered in the tax haven of the Netherlands Antilles, in the Caribbean. This is to avoid paying taxes, as well as to hide the true nature of his investors and what he does with their money.

Legal headquarters moved to tax heaven Curacao

   
   
 

 

 


 

In order to avoid U.S. government supervision of his financial activities, something normal U.S.-based investment funds must by law agree to in order to operate, Soros moved his legal headquarters to the Caribbean tax haven of Curacao. The Netherlands Antilles has repeatedly been cited by the Task Force on Money Laundering of the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD) as one of the world's most important centers for laundering illegal proceeds of the Latin American cocaine and other drug traffic. It is a possession of the Netherlands.

Soros has taken care that the none of the 99 individual investors who participate in his various funds is an American national. By U.S. securities law, a hedge fund is limited to no more than 99 highly wealthy individuals, so-called "sophisticated investors." By structuring his investment company as an offshore hedge fund, Soros avoids public scrutiny.

Soros himself is not even on the board of Quantum Fund. Instead, for legal reasons, he serves the Quantum Fund as official "investment adviser," through another company, Soros Fund Management, of New York City. If any demand were to be made of Soros to reveal the details of Quantum Fund's operations, he is able to claim he is "merely its investment adviser." Any competent police investigator looking at the complex legal structure of Soros's businesses would conclude that there is prima facie evidence of either vast money laundering of illicit funds, or massive illegal tax evasion. Both may be true.

To make it impossible for U.S. tax authorities or other officials to look into the financial dealings of his web of businesses, the board of directors of Quantum Fund NV also includes no American citizens. His directors are Swiss, Italian, and British financiers.

George Soros is part of a tightly knit financial mafia---"mafia," in the sense of a closed masonic-like fraternity of families pursuing common aims. Anyone who dares to criticize Soros or any of his associates, is immediately hit with the charge of being "anti-Semitic"----a criticism which often silences or intimidates genuine critics of Soros's unscrupulous operations. The Anti-Defamation League of B'nai B'rith considers it a top priority to "protect" Soros from the charges of "anti-Semites" in Hungary and elsewhere in Central Europe, according to ADL National Director Abraham Foxman. The ADL's record of service to the British oligarchy has been amply documented by EIR (e.g. The Ugly Truth About the Anti-Defamation League [Washington, D.C., Executive Intelligence Review: 1992]).

According to knowledgeable U.S. and European investigators, Soros's circle includes indicted metals and commodity speculator and fugitive Marc Rich of Zug, Switzerland and Tel Aviv; secretive Israeli arms and commodity dealer Shaul Eisenberg, and "Dirty Rafi" Eytan, both linked to the financial side of the Israeli Mossad; and, the family of Jacob Lord Rothschild.

Understandably, Soros and the Rothschild interests prefer to keep their connection hidden far from public view, so as to obscure the well-connected friends Soros enjoys in the City of London, the British Foreign Office, Israel, and the U.S. financial establishment. The myth, therefore, has been created, that Soros is a lone financial investment "genius" who, through his sheer personal brilliance in detecting shifts in markets, has become one of the world's most successful speculators. According to those who have done business with him, Soros never makes a major investment move without sensitive insider information.

On the board of directors of Soros's Quantum Fund N.V. is Richard Katz, a Rothschild man who is also on the board of the London N.M. Rothschild and Sons merchant bank, and the head of Rothschild Italia S.p.A. of Milan. Another Rothschild family link to Soros's Quantum Fund is Quantum board member Nils O. Taube, the partner of the London investment group St. James Place Capital, whose major partner is Lord Rothschild. London Times columnist Lord William Rees-Mogg is also on the board of Rothschild's St. James Place Capital.

A frequent business partner of Soros in various speculative deals, including in the 1993 gold manipulation, although not on the Quantum Fund directly, is the Anglo-French speculator Sir James Goldsmith, a cousin of the Rothschild family.

>From the very first days when Soros created his own investment fund in 1969, he owed his success to his relation to the Rothschild family banking network. Soros worked in New York in the 1960s for a small private bank close to the Rothschilds, Arnhold & S. Bleichroeder, Inc., a banking family which represented Rothschild interests in Germany during Bismarck's time. To this day, A. & S. Bleichroeder, Inc. remains the Principal Custodian, along with Citibank, of funds of Soros's Quantum Fund. George C. Karlweiss, of Edmond de Rothschild's Switzerland-based Banque Privee SA in Lugano, as well as of the scandal-tainted Rothschild Bank AG of Zurich, gave Soros financial backing. Karlweiss provided some of the vital initial capital and investors for Soros's Quantum Fund.

Union Banque Privee and the 'Swiss connection'

Another member of the board of Soros's Quantum Fund is the head of one of the most controversial Swiss private banks, Edgar de Picciotto, who has been called "one of the cleverest bankers in Geneva"---and is one of the most scandal-tainted. De Picciotto, from an old Portuguese Jewish trading family, who was born in Lebanon, is head of the Geneva private bank CBI-TDB Union Bancaire Privee, a major player in the gold and offshore hedge funds business. Hedge funds have been identified by international police agencies as the fastest-growing outlet for illegal money laundering today.

De Picciotto is a longtime friend and business associate of banker Edmond Safra, also born in Lebanon, whose family came from Aleppo, Syria, and who now controls the Republic Bank of New York. Republic Bank has been identified in U.S. investigations into Russian organized crime, as the bank involved in transferring billions of U.S. Federal Reserve notes from New York to organized crime-controlled Moscow banks, on behalf of Russian organized crime figures. Safra is under investigation by U.S. and Swiss authorities for laundering Turkish and Columbian drug money. In 1990, Safra's Trade Development Bank (TDB) of Geneva was merged with de Picciotto's CBI to create the CBI-TDB Union Banque Privee. The details of the merger are shrouded in secrecy to this day. As part of the deal, de Picciotto became a board member of American Express Bank (Switzerland) SA of Geneva, and two American Express Bank of New York executives sit on the board of de Picciotto's Union Banque Privee. Safra had sold his Trade Development Bank to American Express, Inc. in the 1980s. Henry Kissinger sits on the board of American Express, Inc., which has repeatedly been implicated in international money-laundering scandals.

De Picciotto's start as a Geneva banker came from Nicholas Baring of the London Barings Bank, who tapped de Picciotto to run the bank's secret Swiss bank business. Barings has for centuries been private banker to the British royal family, and since the bank's collapse in March 1995, has been overhauled by the Dutch ING Bank, which is reported to be a major money-laundering institution.

De Picciotto is also a longtime business partner of Venetian businessman Carlo De Benedetti, who recently was forced to resign as head of Olivetti Corp. Both persons sit on the board of the Societe Financiere de Geneve investment holding company in Geneva. De Benedetti is under investigation in Italy for suspicion of triggering the collapse of Italy's Banco Ambrosiano in the early 1980s.The head of that bank, Roberto Calvi, was later found hanging from the London Blackfriar's Bridge, in what police believe was a masonic ritual murder.

De Picciotto and his Union Banque Privee have been implicated in numerous drug and illegal money-laundering operations. In November 1994, U.S. federal agents arrested a senior official of de Picciotto's Geneva bank, Jean-Jacques Handali, along with two other UBP officials, on charges of leading a multimillion-dollar drug-money-laundering ring. According to the U.S. Attorney's Office in Miami, Handali and Union Banque Privee were the "Swiss connection" in an international drug-money-laundering ring tied to Colombian and Turkish cocaine and heroin organizations. A close business and political associate of de Picciotto is a mysterious arm dealer, Helmut Raiser, who is linked in business dealings with reputed Russian organized crime kingpin Grigori Luchansky, who controls the Russian and Swiss holding company Nordex Group.

Another director of Soros's Quantum Fund is Isodoro Albertini, owner of the Milan stock brokerage firm Albertini and Co. Beat Notz of the Geneva Banque Worms is another private banker on the board of Soros's Quantum Fund, as is Alberto Foglia, who is chief of the Lugano, Switzerland Banca del Ceresio. Lugano, just across the Swiss border from Milan, is notorious as the financial secret bank haven for Italian organized crime families, including the heroin mafia behind the 1980s "Pizza Connection" case. The Banca del Ceresio has been one of the secret Swiss banks identified in the recent Italian political corruption scandals as the repository of bribe funds of several Italian politicians now in prison.

The sponsorship of the Rothschilds

Soros's relation to the Rothschild finance circle represents no ordinary or casual banking connection. It goes a long way to explain the extraordinary success of a mere private speculator, and Soros's uncanny ability to "gamble right" so many times in such high-risk markets. Soros has access to the "insider track" in some of the most important government and private channels in the world.

Since World War II, the Rothschild family, at the heart of the financial apparatus of the Club of the Isles, has gone to great lengths to create a public myth about its own insignificance. The family has spent significant sums cultivating a public image as a family of wealthy, but quiet, "gentlemen," some of whom prefer to cultivate fine French wines, some of whom are devoted to charity.

Since British Foreign Secretary Arthur Balfour wrote his famous November 1917 letter to Lord Rothschild, expressing official British government backing for establishment of a Palestinian national home for the Jewish people, the Rothschilds were intimately involved in the creation of Israel. But behind their public facade of a family donating money for projects such as planting trees in the deserts of Israel, N.M. Rothschild of London is at the center of various intelligence operations, and more than once has been linked to the more unsavory elements of international organized crime. The family prefers to keep such links at arm's length, and away from its London headquarters, via its lesser-known outposts such as their Zurich Rothschild Bank AG and Rothschild Italia of Milan, the bank of Soros partner Richard Katz.

N.M. Rothschild is considered by City of London sources to be one of the most influential parts of the British intelligence establishment, tied to the Thatcher "free market" wing of the Tory Party. Rothschild and Sons made huge sums managing for Thatcher the privatization of billions of dollars of British state industry holdings during the 1980s, and today, for John Major's government. Rothschilds is also at the very heart of the world gold trade, being the bank at which twice daily the London Gold Fix is struck by a group of the five most influential gold trade banks. Gold constitutes a major part of the economy of drug dealings globally.

N.M. Rothschild and Sons is also implicated in some of the filthiest drugs-for-weapons secret intelligence operations. Because it is connected to the highest levels of the British intelligence establishment, Rothschilds managed to evade any prominent mention of its complicity in one of the more sordid black covert intelligence networks, that of the Bank of Credit and Commerce International (BCCI). Rothschilds was at the center of the international web of money-laundering banks used during the 1970s and 1980s by Britain's MI-6 and the networks of Col. Oliver North and George Bush, to finance such projects as the Nicaraguan Contras.

On June 8, 1993 the chairman of the U.S. House of Representatives' Committee on Banking, Rep. Henry Gonzalez (D-Tex.), made a speech charging that the U.S. government, under the previous Bush and Reagan administrations, had systematically refused to prosecute the BCCI, and that the Department of Justice had repeatedly refused to cooperate with Congressional investigations of both the BCCI scandal and what Gonzalez claims is the closely related scandal of the Atlanta, Georgia Banca Nationale del Lavoro, which was alleged to have secured billions in loans from the Bush administration to Saddam Hussein, just prior to the Gulf War of 1990-91.

Gonzalez charged that the Bush administration had "a Justice Department that I say, and I repeat, has been the most corrupt, most unbelievably corrupt justice system that I have seen in the 32 years I have been in the Congress."

The BCCI violated countless laws, including laundering drug money, financing illegal arms traffic, and falsifying bank records. In July 1991, New York District Attorney Robert Morgenthau announced a grand jury indictment against BCCI, charging it with having committed "the largest bank fraud in world financial history. BCCI operated as a corrupt criminal organization throughout its entire 19-year history."

The BCCI had links directly into the Bush White House. Saudi Sheik Kamal Adham, a BCCI director and former head of Saudi Arabian intelligence when George Bush was head of the CIA, was one of the BCCI shareholders indicted in the United States. Days after his indictment, former top Bush White House aide Edward Rogers went to Saudi Arabia as a private citizen to sign a contract to represent Sheikh Adham in the United States.

But, what has never been identified in a single major Western press investigation, was that the Rothschild group was at the heart of the vast illegal web of BCCI. The key figure was Dr. Alfred Hartmann, the managing director of the BCCI Swiss subsidiary, Banque de Commerce et de Placement SA; at the same time, he ran the Zurich Rothschild Bank AG, and sat in London as a member of the board of N.M. Rothschild and Sons, Hartmann was also a business partner of Helmut Raiser, friend of de Picciotto, and linked to Nordex.

Hartmann was also chairman of the Swiss affiliate of the Italian BNL bank, which was implicated in the Bush administration illegal transfers to Iraq prior to the 1990 Iraqi invasion of Kuwait. The Atlanta branch of BNL, with the knowledge of George Bush when he was vice president, conduited funds to Helmut Raiser's Zug, Switzerland company, Consen, for development of the CondorII missile program by Iraq, Egypt, and Argentina, during the Iran-Iraq War. Hartmann was vice-chairman of another secretive private Geneva bank, the Bank of NY-Inter-Maritime Bank, a bank whose chairman, Bruce Rappaport, was one of the illegal financial conduits for Col. Oliver North's Contra drugs-for-weapons network during the late 1980. North also used the BCCI as one of his preferred banks to hide his illegal funds.

Rich, Reichmann, and Soros's Israeli links

According to reports of former U.S. State Department intelligence officers familiar with the Soros case, Soros's Quantum Fund amassed a war chest of well over $10 billion, with the help of a powerful group of "silent" investors who let Soros deploy the capital to demolish European monetary stability in September 1992.

Among Soros's silent investors, these sources say, are the fugitive metals and oil trader Marc Rich, based in Zug, Switzerland; and Shaul Eisenberg, a decades-long member of Israeli Mossad intelligence, who functions as a major arms merchant throughout Asia and the Near East. Eisenberg was recently banned from doing business in Uzbekistan, where he had been accused by the government of massive fraud and corruption. A third Soros partner is Israel's "Dirty Rafi" Eytan, who served in London previously as Mossad liaison to British intelligence.

Rich was one of the most active western traders in oil, aluminum, and other commodities in the Soviet Union and Russia between 1989 and 1993. This, not coincidentally, is just the period when Grigori Luchansky's Nordex Group became a multibillion-dollar company selling Russian oil, aluminum, and other commodities.

Canadian real estate entrepreneur Paul Reichmann, formerly of Olympia and York notoriety, a Hungarian-born Jew like Soros, is a business partner in Soros's Quantum Realty, a $525-million real estate investment fund.

The Reichmann tie links Soros as well with Henry Kissinger and former Tory Foreign Minister Lord Carrington (who is also a member of Kissinger Associates, Inc. of New York). Reichmann sits with both Kissinger and Carrington on the board of the influential British-Canadian publishing group, Hollinger, Inc. Hollinger owns a large number of newspapers in Canada and the United States, the London Daily Telegraph, and the largest English-language daily in Israel, the Jerusalem Post. Hollinger has been attacking President Clinton and the Middle East peace process ever since Clinton's election in November 1992.

Soros and geopolitics

Soros is little more than one of several significant vehicles for economic and financial warfare by the Club of the Isles faction. Because his affiliations to these interests have not previously been spotlighted, he serves extremely useful functions for the oligarchy, as in 1992 and 1993, when he launched his attack on the European Rate Mechanism.

Although Soros's speculation played a role in finally taking the British pound out of the ERM currency group entirely, it would be a mistake to view that action as "anti-British." Soros went for the first time to London, where he studied under Karl Popper and Friedrich von Hayek at the London School of Economics.

Soros's business ties to Sir James Goldsmith and Lord Rothschild place him in the inner circles of the Thatcher wing of the British establishment. By helping the "anti-Europe" Thatcherites pull Britain out of the ERM in September 1992 (and making more than $1 billion in the process at British taxpayer expense), Soros helped the long-term goal of the Thatcherites in weakening continental Europe's economic stability. Since 1904 , it has been British geopolitical strategy to prevent by all means any successful economic linkage between western continental European economies, especially that of Germany, with Russia and the countries of eastern Europe.

Soros's personal outlook is consonant with that of the Thatcher wing of the Tory Party, those who three years ago launched the "Germany, the Fourth Reich" hate campaign against unified Germany, comparing Chancellor Helmut Kohl with Adolf Hitler. Soros is personally extremely anti-German. In his 191 autobiography, Underwriting Democracy, Soros warned that a reunited Germany would "upset the balance of Europe .... It is easy to see how the interwar scenario could be replayed. A united Germany becomes the strongest economic power and develops Eastern Europe as its Lebensraum ... a potent witches' brew." Soros's recent public attacks on the German economy and the deutsche mark are fundamentally motivated by this geopolitical view.

Soros is quite close to the circles of George Bush in the U.S. intelligence community and finance. His principal bank custodian, and reputed major lender in the 1992 assault on Europe's ERM, is Citicorp NA, the nation's largest bank. Citicorp is more than a lending institution; it is a core part of the American liberal establishment. In 1989, as it became clear that German unification was a real possibility, a senior official at Citicorp, a former adviser to Michael Dukakis's Presidential campaign, told a European business associate that "German unity will be a disaster for our interests; we must take measures to ensure a sharp D-Mark collapse on the order of 30%, so that she will not have the capability to reconstruct East Germany into the economic engine of a new Europe."

While Soros was calling on world investors to pull down the deutsche mark in 1993, he had been making a strong play in the French media, since late 1992, to portray himself as a "friend of French interests." Soros is reported to be close to senior figures of the French establishment, the Treasury, and in particular, Bank of France head Jean-Claude Trichet. In effect, Soros is echoing the old Entente Cordiale alliance against Germany, which helped precipitate World War 1.

Soros admits that he survived in Nazi Hungary during the war, as a Jew, by adopting what he calls a double personality. "I have lived with a double personality practically all my life," Soros recently stated. "It started at age fourteen in Hungary, when I assumed a false identity in order to escape persecution as a Jew." Soros admitted in a radio interview that his father gave him Nazi credentials in Hungary during the war, and he looted wealthy Jewish estates. Further research showed that this operation was probably run by the SS.

Soros did not leave the country until two years after the war. Though he and his friends in the media are quick to attack any policy opponent of Soros, especially in eastern Europe, as being "anti-Semitic," Soros's Jewish identity apparently has only utilitarian value for him, rather than providing moral foundations. In short, the young Soros was a cynical, ambitious person, the ideal recruit for the British postwar intelligence network.

Soros savages Eastern Europe

Soros has established no fewer than 19 "charitable" foundations across eastern Europe and the former Soviet Union. He has sponsored "peace" concerts in former Yugoslavia with such performers as Joan Baez. He is helping send young east Europeans to Oxford University. A model citizen, is the image he broadcasts.

The reality is something else. Soros has been personally responsible for introducing shock therapy into the emerging economies of eastern Europe since 1989. He has deliberately fostered on fragile new governments in the east the most draconian economic madness, policies which have allowed Soros and his financial predator friends, such as Marc Rich and Shaul Eisenberg, to loot the resources of large parts of eastern Europe at dirt-cheap prices. Here are illustrative case histories of Soros's eastern "charity":

Poland: In late 1989, Soros organized a secret meeting between the "reform" communist government of Prime Minister Mieczyslaw Rakowski and the leaders of the then-illegal Solidarnosc trade union organization. According to well-informed Polish sources, at that 1989 meeting, Soros unveiled his "plan" for Poland: The communists must let Solidarnosc take over the government, so as to gain the confidence of the population. Then, said Soros, the state must act to bankrupt its own industrial and agricultural enterprises, using astronomical interest rates, withholding state credits, and burdening firms with unpayable debt. Once thie were done, Soros promised that he would encourage his wealthy international business friends to come into Poland, as prospective buyers of the privatized state enterprises. A recent example of this privatization plan is the case of the large steel facility Huta Warsawa. According to steel experts, this modern complex would cost $3-4 billion for a western company to build new. Several months ago, the Polish government agreed to assume the debts of Huta Warsawa, and to sell the debt-free enterprise to a Milan company, Lucchini, for $30 million!.

Soros recruited his friend, Harvard University economist Jeffery Sachs, who had previously advised the Bolivian government in economic policy, leading to the takeover of that nation's economy by the cocaine trade. To further his plan in Poland, Soros set up one of his numerous foundations, the Stefan Batory Foundation, the official sponsor of Sach's work in Poland in 1989-90.

Soros boasts, "I established close personal contact with Walesa's chief adviser, Bronislaw Geremek. I was also received by [President Gen Wojciech] Jaruzelski, the head of State, to obtain his blessing for my foundation." He worked closely with the eminence gris of Polish shock therapy, Witold Trzeciakowski, a shadow adviser to Finance Minister Leszek Balcerowicz. Soros also cultivated relations with Balcerowicz, the man who would first impose Sach's shock therapy on Poland. Soros says when Walesa was elected President, that "largely because of western pressure, Walesa retained Balcerowicz as minister." Balcerowicz imposed a freeze on wages while industry was to be bankrupted by a cutoff of state credits. Industrial output fell by more than 30% over two years.

Soros admits he knew in advance that his shock therapy would cause huge unemployment, closing of factories, and social unrest. For this reason, he insisted that Solidarnosc be brought into the government, to help deal with the unrest. Through the Batory Foundation, Soros coopted key media opinion makers such as Adam Michnik, and through cooperation with the U.S. Embassy in Warsaw, imposed a media censorship favorable to Soros's shock therapy, and hostile to all critics.

Russia and the Community of Independent States (CIS): Soros headed a delegation to Russia, where he had worked together with Raisa Gorbachova since the late 1980s, to establish the Cultural Initiative Foundation. As with his other "charitable foundations," this was a tax-free vehicle for Soros and his influential Western friends to enter the top policymaking levels of the country, and for tiny sums of scarce hard currency, but up important political and intellectual figures. After a false start under Mikhail Gorbachov in 1988-91, Soros shifted to the new Yeltsin circle. It was Soros who introduced Jeffery Sachs and shock therapy into Russia, in late 1991. Soros describes his effort: "I started mobilizing a group of economists to take to the Soviet Union (July 1990). Professor Jeffery Sachs, with whom I had worked in Poland, was ready and eager to participate. He suggested a number of other participants: Romano Prodi from Italy; David Finch, a retired official from the IMF [International Monetary Fund]. I wanted to include Stanley Fischer and Jacob Frenkel, heads of research of the World Bank and IMF, respectively; Larry Summers from Harvard and Michael Bruno of the Central Bank of Israel."

Since Jan. 2, 1992, shock therapy has introduced chaos and hyperinflation into Russia. Irreplaceable groups from advanced scientific research institutes have fled in pursuit of jobs in the West. Yegor Gaidar and the Yeltsin government imposed draconian cuts in state spending to industry and agriculture, even though the entire economy was state-owned. A goal of a zero deficit budget within three months was announced. Credit to industry was ended, and enterprises piled up astronomical debts, as inflation of the ruble went out of control.

The friends of Soros lost no time in capitalizing on this situation. Marc Rich began buying Russian aluminum at absurdly cheap prices, with his hard currency. Rich then dumped the aluminum onto western industrial markets last year, causing a 30% collapse in the price of the metal, as western industry had no way to compete. There was such an outflow of aluminum last year from Russia, that there were shortages of aluminum for Russian fish canneries. At the same time, Rich reportedly moved in to secure export control over the supply of most West Siberian crude oil to western markets. Rich's companies have been under investigation for fraud in Russia, according to a report in the Wall Street Journal of May 13, 1993.

Another Soros silent partner who has moved in to exploit the chaos in the former Soviet Union, is Shaul Eisenberg. Eisenberg, reportedly with a letter of introduction from then-European Bank chief Jacques Attali, managed to secure an exclusive concession for textiles and other trade in Uzbekistan. When Uzbek officials confirmed defrauding of the government by Eisenberg, his concessions were summarily abrogated. The incident has reportedly caused a major loss for Israeli Mossad strategic interests throughout the Central Asian republics.

Soros has extensive influence in Hungary. When nationalist opposition parliamentarian Istvan Csurka tried to protest what was being done to ruin the Hungarian economy, under the policies of Soros and friends, Csurka was labeled an "anti-Semite," and in June 1993, he was forced out of the governing Democratic Forum, as a result of pressure from Soros-linked circles in Hungary and abroad, including Soros's close friend, U.S. Rep. Tom Lantos.

Lighting the Balkan Fuse

In early 1990, in what was then still Yugoslavia, Soros's intervention with shock therapy, in cooperation with the IMF, helped light the economic fuse that led to the outbreak of war in June 1991. Soros boasted at that time, "Yugoslavia is a particularly interesting case. Even as national rivalries have brought the country to the verge of a breakup, a radical monetary stabilization program, which was introduced on the same date as in Poland---January 1, 1990-----has begun to change the political landscape. The program is very much along the Polish lines, and it had greater initial success. By the middle of the year, people were beginning to think Yugoslav again."

Soros is friends with former Deputy Secretary of State Lawrence Eagleburger, the former U.S. ambassador to Belgrade and the patron of Serbian Communist leader Slobodan Milosevic. Eagleburger is a past president of Kissinger Associates, on whose board sits Lord Carrington, whose Balkan mediations supported Serbian aggression into Croatia and Bosnia.

Today, Soros has established his Foundation centers in Bosnia, Croatia, Slovenia, and a Soros Yugoslavia Foundation in Belgrade, Serbia. In Croatia, he has tried to use his foundation monies to woo influential journalists or to slander opponents of his shock therapy, by labeling them variously "anti-Semitic" or "neo-Nazi." The head of Soros's Open Society Fund---Croatia, Prof. Zarko Puhovski, is a man who has reportedly made a recent dramatic conversion from orthodox Marxism to Soros's radical free market. Only seven years ago, according to one of his former students, as professor of philosophy at the University of Zagreb, Puhovski attacked students trying to articulate a critique of communism, by insisting, "It is unprincipled to criticize Marxism from a liberal standpoint." His work for the Soros Foundation in Zagreb has promoted an anti-nationalist "global culture," hiring a network of anti-Croatian journalists to propagandize, in effect, for the Serbian cause.

These examples can be elaborated for each of the other 19 locations across eastern Europe where George Soros operates. The political agenda of Soros and this group of financial "globalists" will create the conditions for a new outbreak of war, even world war, if it continues to be tolerated.

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