mercredi, 26 juin 2013
Britanniques et Américains espionnent leurs alliés!
Dietmar Holzfeind:
Britanniques et Américains espionnent leurs alliés!
On savait que les Etats-Unis espionnaient leurs alliés! On apprend aujourd’hui que les Britanniques ont adopté les mêmes pratiques! Et à grande échelle!
Chaque jour, de nouvelles informations sont révélées: elles prouvent que, depuis des années, et sans la moindre vergogne, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont espionné les données professionnelles et privées de tous les ressortissants étrangers, via internet. Cette pratique se poursuit. Ainsi, les Britanniques, à la suite du sommet du G20 de 2009 qu’ils avaient eux-mêmes organisé, ont espionné leurs hôtes, les ont mis sur “table d’écoute”. Les ordinateurs et les communications téléphoniques des hommes d’Etat, des diplomates et de leurs collaborateurs ont été mis sous surveillance; leurs échanges de courriers électroniques ont été enregistrés.
Le service secret britannique GCHQ (“Government Communications Headquarters”) avait, à cette fin, mis en place des “cafés internet” qu’il contrôlait et qu’il louait indirectement aux hôtes du G20, comme s’il s’agissait d’un service spécial. En réalité, c’était une manière plus commode d’accéder directement à leurs données. Le service secret était ainsi en mesure de lire les courriels, expédiés aux participants du sommet, avant même qu’ils ne les lisent eux-mêmes, ou au moins en même temps.
Près de quarante-cinq agents du service secret étaient occupés 24 h sur 24 à recueillir les informations et à les exploiter. Ces agents se seraient également introduits dans les Blackberries et smartphones, “afin d’avoir une vision permamente sur les communications téléphoniques”. Tout a été enregistré avec précision: le service savait où, quand et comment chacun des participants espionnés avait téléphoné, reçu un appel, et ce qui avait été dit. L’exploitation de ces données volées permettait aux ministres britanniques, qui participaient au G20, d’obtenir un avantage stratégique sur leurs “partenaires”.
C’est le quotidien “The Guardian” qui a révélé l’affaire, en se basant sur les documents d’Edward Snowden, l’homme qui a tiré la sonnette d’alarme, il y a quelques jours, en révélant la surveillance à grande échelle à laquelle se livrait le service secret américain NSA. Ces révélations mettront le gouvernement britannique dans l’embarras car il n’a pas seulement fait espionner les communications entre hommes d’Etat et diplomates des pays posés comme “ennemis”, mais aussi celles entre les représentants de ses “alliés” les plus proches! Le ministre turc des finances, Mehmet Simsek, aurait fait l’objet d’une surveillance particulière, de même que quinze autres personnes appartenant à la délégation turque.
La NSA américaine aurait donné au GCHQ britannique des informations relatives à une tentative d’écoute des conversations téléphoniques du Président russe de l’époque, Dimitri Medvedev. La NSA a tenté de déchiffrer les communications satellitaires que le Président russe lançait en direction de Moscou.
On peut aisément s’imaginer que ces révélations ont encore davantage tendu les relations, déjà passablement conflictuelles, entre les Etats-Unis et la Russie. Des hommes politiques en vue de Russie ont d’ores et déjà envisagé d’offrir l’asile politique à Snowden, l’homme par qui le scandale a été révélé. Puisque les services secrets américains violent les lois internationales en surveillant les communications téléphoniques et les échanges de courriels, Snowden est donc un “activiste en faveur des droits civiques”, auquel la Russie est prête à accorder l’asile politique, “même si les Américains piquent pour cela une crise d’hystérie”, a précisé le président de la Commission “Affaires étrangères” de la Douma, Pouchkov, dans un entretien accordé à l’agence Interfax.
Les Chinois aussi ont sévèrement critiqué les Etats-Unis. Selon l’agence de presse officielle Xinhua, les révélations sur ces activités d’espionnage ont démontré, une fois de plus, l’arrogance américaine. “C’est bien là l’image de marque des Etats-Unis —qui ne cessent de parler de démocratie, de liberté et de droits de l’homme— qui vole en éclats”, dit-on aujourd’hui en Chine.
Comme on pouvait s’y attendre, l’UE et sa Commission, elles, restent timides, réticentes, ne soufflent mot. Lors d’une conférence de presse avec Eric Holder, le Procureur général des Etats-Unis, Viviane Reding, Commissaire européenne à la justice originaire du Luxembourg, a déclaré qu’elle s’engageait à protéger les données des citoyens européens.
Cette déclaration peut paraître bizarre car cette Commissaire, justement, avait naguère édulcoré, sous pression américaine, ses propres propositions en vue d’un règlement visant à protéger les données émanant des ressortissants de l’UE. Cette capitulation, sur les points essentiels du règlement en gestation, s’était faite sans la moindre réciprocité du “Big Brother” de Washington.
Dietmar HOLZFEIND.
(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°25/2013).
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gchq, services secrets, services secrets britanniques, espionnage, europe, affaires européennes, g20, grande-bretagne, royaume-uni | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
mardi, 25 juin 2013
Выпуск XIX. Индия
Выпуск XIX. Индия

00:05 Publié dans Actualité, Eurasisme, Géopolitique, Revue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : revue, politique internationale, géopolitique, inde, russie, brics | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
G. Faye: Hommage à Dominique Venner
Suicide de Dominique Venner, le 21 mai à Notre-Dame. Marine Le Pen s’est inclinée devant son geste de réveil des consciences, ce qui peut paraître étonnant, mais tout à son honneur. Une représentante du groupe de clownesses féministes, les Femen, a essayé de salir sa mémoire dès le lendemain, en mimant, seins nus, son suicide, dans le choeur de Notre-Dame. Sur son buste maigrichon était peint : « May Fascism rest in Hell » (Que le fascisme repose en enfer). Ça fait la seconde fois que ces groupies dénudées peuvent entrer impunément dans la cathédrale où pourtant un filtrage est organisé à l’entrée. Les journalistes de l’AFP étaient prévenus du happening pour le couvrir et sont donc passibles de complicité.
Les médias de gauche et les politiciens du même bord (notamment le pathétique Harlem Désir) ont accusé Venner, post mortem, d’incitation à la violence, de provocation. Crachats de crapauds. Manifestement, le geste romain de Venner les a effrayés, parce qu’il procède du tragique, donc de l’Histoire, eux dont toute la vie n’est que reptation.
Venner s’est donné la mort, en exemple, non par désespoir mais par espérance : son sacrifice symbolique incite la jeunesse, face au naufrage entamé de la civilisation européenne dans son germen et dans ses valeurs, à résister et à combattre au prix de la mort, qui est le prix de la guerre. Une guerre qui a commencé. Venner voulait faire comprendre que la victoire ne peut s’obtenir, dans toute l’histoire des peuples, que si les combattants sont prêts à mourir pour leur cause. C’est pour les futures générations européennes résistantes et combattantes que Dominique Venner a offert sa vie. Il fut un « éveilleur de peuple » selon la formule de son ami Jean Mabire.
**********
Et il s’est tué, lui qui n’était pas chrétien au sens entendu, sur l’autel central de Notre-Dame de Paris, c’est-à-dire au cœur d’un des lieux les plus chargés de sacré et d’histoire de toute l’Europe. (L’Europe : la vraie patrie de Venner, l’authentique, pas le simulacre– guimauve de l’actuelle Union européenne). Notre-Dame, un lieu de mémoire beaucoup plus dense que, par exemple, la tombe du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe. Il a voulu donner à son sacrifice une signification particulière ; à l’image des vieilles traditions romaines pour lesquelles la vie d’un homme, jusqu’au bout, est dévolue à celle de la patrie qu’il aime et qu’il doit servir. Comme Caton, Venner ne transigeait pas sur les principes. Ni d’ailleurs sur ce style qu’il s’imposait – de comportement, d’écriture et d’idées – qui n’avait rien à voir avec la posture – le look – des cuistres. Sa sobriété exposait en essence la puissance de sa leçon. Maître distant, qui n’était pas sans rapport avec la tradition stoïcienne, rebelle de cœur et de courage et non pas de cirque ou d’imposture, homme complet, d’action et de réflexion, il n’a jamais dévié de sa voie. Un jour, il m’a dit qu’il ne fallait jamais perdre son temps à critiquer les traîtres, les lâches, les girouettes intéressées, ni évidemment leur pardonner, mais les ignorer et aller de l’avant. Le silence du mépris.
********
C’est Dominique Venner, en 1970, qui m’a fait entrer dans la Résistance, que je n’ai jamais reniée ni quittée depuis. Il fut mon sergent recruteur. Sa mort volontaire qui, plus qu’à celle de Montherlant, est un écho à celle de Mishima, est un acte fondateur. Et elle m’a rempli d’une tristesse joyeuse, comme un éclair d’orage. Un guerrier ne meurt pas dans son lit. La mort sacrificielle de cet homme d’honneur exige, pour honorer sa mémoire et son œuvre, de ne pas se lamenter mais de se battre. Mais se battre pour quoi ?
Non pas seulement pour la résistance, mais pour la reconquête. La contre-offensive, autrement dit. À la suite d’un de mes essais où je développais cette idée, Venner m’a envoyé une lettre de son écriture calligraphiée, pour m’approuver. Son sacrifice ne sera ni vain ni ridicule, comme tentent de le faire croire les cloportes. La mort volontaire de Dominique Venner est un appel à la victoire.
Guillaume Faye
00:05 Publié dans Actualité, Hommages, Nouvelle Droite | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : dominique venner, guillaume faye, mort volontaire, actualité, paris, france | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Parijs mogelijk al deze zomer in brand
Gezaghebbende economen en instanties vrezen meer geweld, revoluties, burgeroorlog en zelfs een wereldoorlog
De Fransen hebben wat protesten, geweld en revoluties betreft een zekere 'reputatie' hoog te houden.
De zware rellen in Turkije en Brazilië hebben voor onrust gezorgd op de financiële markten. Harvard-historicus en econoom Niall Ferguson, in 2004 door Time één van de 100 invloedrijkste mensen ter wereld genoemd, denkt net als veel anderen dat de protesten van burgers, die steeds heviger moeten bloeden voor het beleid van de politiek om ten koste van de samenleving de banken met honderden miljarden belastinggeld overeind te houden, zich verder zullen verspreiden en dat Parijs mogelijk al deze zomer de volgende brandhaard van geweld zal zijn.
'Parijs in brand'
In China zijn de communistische partijleiders begonnen de boeken van Alex de Tocqueville te lezen, met name zijn standaardwerk over het einde van de oude elite tijdens de Franse Revolutie. Ferguson acht Frankrijk en Parijs 'extreem vatbaar' voor massale sociale onrust. In een interview met CNBC zei hij dat 'het al deze zomer zover kan komen dat we de stad in vlammen zullen zien.'
Belangrijkste reden: de belabberde economie, die onder het bewind van de socialist Francois Hollande pijlsnel in elkaar is gestort, gekoppeld aan de torenhoge jeugdwerkloosheid. Hierdoor is de algemene stemming in Frankrijk zeer gespannen. Hollande is inmiddels de minst geliefde president ooit. Uit peilingen blijkt dat nog maar 19% van de Fransen opnieuw op hem zou stemmen en slechts 15% op zijn socialistische partij. Als er nu verkiezingen zouden worden gehouden zou oud-president Sarkozy 34 % van de stemmen krijgen, gevolgd door Le Pen (23%) van het rechtse Front National (2).
Ook protesten in Zuid Amerika en Egypte
Volgens Ferguson blijkt uit de geschiedenis dat Parijs een stad is waar het traditioneel snel tot onrust en massale protesten komt. Daarnaast voorziet hij ook voor steden in Zuid Amerika en voor de Egyptische hoofdstad Caïro grote gevaren. In veel landen kunnen de burgers de fors gestegen prijzen voor basiszaken zoals levensmiddelen en energie niet meer betalen. Ook is er veel woede over de slechte publieke dienstverlening.
In de Braziliaanse metropool Sao Paolo hebben de rijken zich teruggetrokken uit het dagelijkse leven. De stad heeft het hoogste aantal landingsplaatsen voor helicopters op hoge gebouwen. Hiermee ontlopen de rijken niet alleen de files, maar mijden ze ook de almaar bozer wordende bevolking. Veel rijken zijn bang dat de woede van de gewone man zich op een dag tegen hen zal keren.
'Chinese partijleiders lezen boek over Franse Revolutie'
De Britse econoom vertelde ook over zijn uitgebreide reis naar China. Hij zei verbluft te zijn toen de communistische partijleiders hem vertelden dat ze het boek 'De Oude Staat en de Revolutie' aan het lezen zijn. In dit boek, dat in 1856 werd geschreven door Alexis de Tocqueville, worden de oorzaken van het ontstaan van de Franse Revolutie beschreven. Het partijkader hoopt zich hierdoor beter voor te bereiden op het ontstaan van nieuwe massale protestdemonstraties.
Ferguson gelooft overigens niet dat het tot een revolutie in China zal komen. Het regime heet de politiestaat namelijk zo goed uitgebouwd, dat de bevolking goed onder controle kan worden gehouden.
Onrust, geweld, revolutie, burgeroorlog, wereldoorlog
Zoals we eerder deze week al schreven zijn de massale sociale onlusten volgens de vermaarde Amerikaanse econoom Joseph Stiglitz doelbewust gepland door het IMF, met als doel de wereldeconomie te hervormen en de wereldwijde politieke, financiële en corporatieve machtselite alle macht en totale controle te geven. (1)
Ferguson en Stiglitz zijn zeker niet de enigen die waarschuwen voor meer geweld. Ook de VN en het Rode Kruis verwachten grote sociale onrust en 'Arabische Lente-achtig geweld' in Europa. De Duitse minister van Financiën Schäuble zei zelfs te vrezen voor een nieuwe revolutie. Eerder dit jaar zei een oud-topambtenaar van de EU dat er een heuse burgeroorlog in Europa kan ontstaan. De voormalige voorzitter van de Eurogroep van Ministers van Financiën, Jean-Claude Juncker, impliceerde bij zijn afscheid begin dit jaar zelfs een mogelijke wereldoorlog in 2014. (zie linken onderaan)
Xander
(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, europe, affaires européennes, france, émeutes, troubles, troubles civils, crise | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Turkey doomed to collapse?
Turkey doomed to collapse?
Araik STEPANYAN
Ex: http://english.pravda.ru/
Is this a chain reaction or mass epidemic? Either way, the fact remains - the political upheavals in the Muslim world that began in Tunisia swept across North Africa and Syria, and now a wave of instability has reached Turkey. A member of the Presidium of the Academy of Geopolitical Issues Araik Stepanyan analyzed this complex, ambiguous situation in the country.
"We will identify the external and internal factors that have caused, for the lack of a better word, social unrest in Turkey.
Internal factors have deep roots. The main reason is the collapse of the Ottoman Empire after the First World War and the Turkish Republic established by the "father of the Turks" Kemal Ataturk. He decided to raise the status of the ethnic Turks that was low in the Ottoman Empire, turning them into an overriding ethnic group and create a political nation - the Turks.
In 1926, a law was passed stating that all residents of Turkey were ethnic Turks, and different names - the Kurds, Armenians, Laz, Circassian, and so on - were insulting to the Turkish national identity and must not be used. Everybody was recorded as Turks. And, although many years have passed, the first problem in Turkey is a problem of national identity.
There is a huge mass of people, more than half of today's Turkish population, who do not consider themselves Turks. They see themselves as citizens of Turkey, but ethnically they do not identify themselves with the Turks, and do not want to. But because they live in the country where they have to be Turks to have a chance for a career, they are considered Turks. In 2000-2002, Western funds conducted a secret survey of the Turkish population and obtained evidence that only 37 percent of all Turkey residents saw themselves as ethnic Turks. The national issue has aggravated, and rallies and slogans are convincing evidence.
The second internal factor that undermines today's Turkey is a debate about the type of the government - secular or theocratic. The elite of modern Turkey have serious disagreements about this. The heirs of the Ottoman Empire believe that the highest level of prosperity in Turkey was in the days of the Ottoman Empire, where all citizens were equal, except for Christians, and ethnicity was not emphasized. That means, people were Osman regardless of the ethnicity - the Turks, Circassian, or Kurds.
The secular government afraid of Islamic influence is holding to the legacy of Kemal Ataturk. This is the army general staff who until recently served as the guarantor of the Constitution by the secular power. But Erdogan came to power and abolished that item of the Constitution. Incidentally, this is a revolutionary step, and can be compared with the constitution of the Soviet Union whose sixth article stated that the Communist Party was the governing body of the Soviet state. Once it was removed, the state has collapsed. Eliminating his "sixth paragraph," Erdogan dealt a crushing blow to the General Staff and the army. Naturally, the army is very unhappy and wants to overthrow Erdogan, although it is not directly involved in the rallies.
Third internal factor is the Kurdish issue. The Kurds are seeking autonomy in Eastern Anatolia (the largest region of Turkey), their number is approximately 20 million. Despite the talks started by Erdogan (negotiations with Barzani, president of the Kurdish autonomy in northern Iraq, and Ocalan, the PKK leader) armed clashes between Kurdish rebels and the official Turkish army continue, with daily casualties on both sides. Thus, this is the third most important factor.
The fourth factor is the Armenian issue. Armenians living in the south-eastern and eastern Anatolia, the original Armenian territories of Western Armenia, have, so to speak, their hidden aspirations. They are hidden because they have bitter experience of being eliminated and thrown out. The Turkish elite, the intelligentsia, too, in turn, realizes that it is impossible not to recognize the Armenian Genocide. About three thousand Turkish intellectuals on Turkish websites apologized to the Armenians for the Genocide and eviction. Then there was football diplomacy with signing the agreement on opening the border between Turkey and Armenia. The Armenians are now fighting with diplomatic methods.
Turkish demographic policy denies all other nationalities. Turkey strongly advocates that 82 percent of the population is Turks. But for obvious reasons this is not the case. There is a vast array of Greek Muslims who do not even speak the Turkish language and as many Bulgarian Muslims.
There are Armenians who speak Kurdish, Armenians who speak Turkish and Armenians who speak the Armenian dialect. But the state considers them all Turks. This is not the case, but a reason to oppose the government in one form or another.
The fifth factor is internal - it's Alawites, a religious movement with millions of people who adhere to the same religious beliefs as Bashar al-Assad, the Syrian Alawi. When I see banners proclaiming "Erdogan, you are a thief!" I understand that these are Alawites. In the course of combat activities in Syria, Aleppo in particular, gunmen took out everything - from machines to museum exhibits, and exported them to Turkey, with the connivance of the authorities, and sold or appropriated them.
But Gezi Park or Taksim Square where rallies are held now is a special topic that overlaps, incidentally, with the Armenian issue.
First, in 1500 sultan Suleiman presented this territory to his Armenian assistant who uncovered a conspiracy. In 1560, an Armenian cemetery was laid there. The cemetery existed until late 19th century and was eliminated after a well-known cholera epidemic, but the ownership was left to the Armenian community. After the genocide in 1915, when the Armenians were expelled, the owner clearly changed. Barracks were built there, then a park. When the authorities planned to build a shopping center, the community exploded. All ethnic minorities, anti-globalization activists, gays, lesbians, football fans, the "green" joined against the destruction of the park. Clearly, everyone had different views and goals, but the only reason was rejection of the current government that none of these social groups liked. Yes, individually they are in the minority, but this is the case where the sum of minorities produces the majority, incidentally, in contrast to Russia.
There is also an external factor. The U.S. lost interest in Turkey after the collapse of the Soviet Union. The Turks tried to start building a new Turkic empire, the so-called Great Turan based on pan-Turkism, but the Turkic-speaking states, newly formed in the Soviet Union, gave the initiative a cold shoulder despite the extent of the economic expansion of Turkey in these regions is impressive.
The U.S. does not really support these imperial ideas. Especially when Turkey did not provide its territory for ground operations during the recent war in Iraq, did not let the American ships into the Black Sea during the Russian-Georgian conflict in 2008, incidentally, rightly so, in accordance with the international status of the Black Sea and the Bosporus and the Dardanelles.
The White House is beginning to move away from its ally. Moreover, according to the plan of a military expert Ralph Peters of the National Military Academy of the United States, in accordance with the concept of the Greater Middle East, Turkey is disintegrated. A large Kurdistan is created, and Mount Ararat goes to Armenia. Most important task, of course, is to take control of the Bosporus and the Dardanelles, close access for Russia to the Mediterranean Sea, and so on. The U.S. has a clear plan and is implementing it. The European Union, of course, agrees with this plan.
America will not save Erdogan despite the fact that he supported the Muslim extremists against Assad. Only Assad is winning, and Turkey has lost its authority with the nearby neighbors. It is likely to face open hostility, because no one has forgotten the Ottoman Empire or the imperial motives of the Turkish foreign policy. Turkish leaders have painted themselves into a geopolitical trap. There are still chances of getting out of it, but, judging by Erdogan's recent statements, they are becoming slimmer every day.
All of these factors combined lead Turkey to a collapse. It will not happen overnight, but the trend is moving in this direction. All mass movements just show the causes, both external and internal. Therefore, even if the military who wants to overthrow Erdogan comes to power, and the constitution and the role of the General Staff is restored, it will be impossible to stop the process of globalization and crush the rebellion of ethnic groups.
Araik Stepanyan
Pravda.Ru
Дмитрий Судаков
00:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, turquie, levant, proche orient, méditerranée, asie mineure | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
El sol blanco de Dominique Venner
![]() |
![]() |
||
![]() |
![]() |
El sol blanco de Dominique Venner Ex: http://www.elmanifiesto.com/ |
ADRIANO ERRIGUEL

“Nostalgia de un mundo que debía desaparecer, de un mundo irremediablemente condenado, pero sobre el que no se cesa de soñar como se sueña con un paraíso perdido. Porque si el Sur está muerto, siempre continuará viviendo en el corazón de los hombres generosos.”
00:05 Publié dans Actualité, Nouvelle Droite | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dominique venner, nouvelle droite, mort volontaire, actualité, paris, france | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
P. Scholl-Latour: “L’Occident s’allie avec Al-Qaeda”
“L’Occident s’allie avec Al-Qaeda”
Peter Scholl-Latour, le grand expert allemand sur le Proche et le Moyen Orient s’exprime sur la guerre civile syrienne, sur le rôle de l’Europe et des Etats-Unis, sur le programme nucléaire iranien qui suscite bien des controverses...
Entretien avec Peter Scholl-Latour
Q.: En Syrie, l’armée vient de reprendre un bastion des rebelles, la ville de Qussayr et a enregistré d’autres succès encore. Ces victoires représentent-elles un tournant dans cette guerre civile atroce, cette fois favorable à Bechar El-Assad?
PSL: Jamais la situation n’a vraiment été critique pour le Président El-Assad, contrairement à ce qu’ont toujours affirmé nos médias. Il y a bien sûr des villages qui sont occupés par les rebelles; des frontières intérieures ont certes été formées au cours des événements mais on peut difficilement les tracer sur une carte avec précision. La Syrie ressemble dès lors à une peau de léopard. Aucun chef-lieu de province n’est tombé aux mains des rebelles, bien que bon nombre d’entre eux soient entourés de villages hostiles à El-Assad. Il est tout aussi faux d’affirmer que tous les Sunnites sont des adversaires d’El-Assad, et la chute d’une place forte stratégique aussi importante que Qussayr est bien entendu le fruit d’une coopération avec le Hizbollah libanais.
Q.: Le Liban sera-t-il encore plus impliqué dans la guerre civile syrienne qu’auparavant?
PSL: Le Liban est profondément impliqué! Quand j’étais à Tripoli dans le Nord du pays, il y a trois ans, des coups de feu s’échangeaient déjà entre les quartiers alaouites et sunnites. La ville de Tripoli a toujours été considérée comme le principal bastion au Liban de l’islam rigoriste et, pour l’instant, on ne sait pas encore comment se positionneront vraiment les chrétiens. On peut cependant prévoir qu’ils en auront bien vite assez de la folie des rebelles syriens, dont le slogan est le suivant: “Les chrétiens à Beyrouth, les alaouites au cimetière!”.
Q.: L’UE vient encore de prolonger l’embargo sur les armes contre la Syrie, vu que l’Europe ne montre aucune unité diplomatique ou stratégique. Peut-on considérer cette posture comme un prise de position inutile de la part de l’UE?
PSL: Les Européens montrent une fois de plus une image lamentable, surtout les Français et les Anglais. Cette image lamentable, à mes yeux, se repère surtout dans la tentative maladroite des Français de prouver que le régime d’El-Assad utilise des gaz de combat, affirmation purement gratuite car il n’y a pas l’ombre d’une preuve. Cependant, les seuls qui auraient un intérêt à utiliser des gaz, même en proportions très limitées, sont les rebelles, car Obama a déclaré naguère que l’utilisation de telles armes chimiques constituerait le franchissement d’une “ligne rouge”, permettant à l’Occident d’intervenir.
Q.: L’Occident pourra-t-il encore intervenir, surtout les Etats-Unis, même sans utiliser de troupes terrestres et en imposant militairement une zone interdite aux avions d’El-Assad?
PSL: Les Américains ne sont pas prêts, pour le moment, à franchir ce pas parce qu’ils ne veulent pas s’impliquer encore davantage dans les conflits du Proche Orient et surtout parce qu’ils en ont assez du gâchis libyen. L’Occident a certes connu une forme de succès en Libye, en provoquant la chute de Khadhafi, mais le pays est plongé depuis lors dans un inextricable chaos dont ne perçoit pas la fin. En Cyrénaïque, plus précisément à Benghazi, où l’on a cru naïvement qu’un soulèvement pour la démocratie avait eu lieu, l’ambassadeur des Etats-Unis a été assassiné. On aurait parfaitement pu prévoir ce chaos car la Cyrénaïque a toujours été, dans l’histoire, la province libyenne la plus travaillée par l’islamisme radical.
On a cru tout aussi naïvement que des élections allaient amener au pouvoir un gouvernement modéré et pro-occidental, mais on n’a toujours rien vu arriver... Les luttes acharnées qui déchirent la Libye sont organisées par les diverses tribus qui ont chacune leurs visions religieuses propres.
Q.: L’Occident soutient les rebelles en Syrie tandis que la Russie se range derrière El-Assad. Peut-on en conclure que, vu les relations considérablement rafraîchies aujourd’hui entre l’Occident et la Russie, la guerre civile syrienne est une sorte de guerre russo-occidentale par partis syriens interposés?
PSL: Bien sûr qu’il s’agit d’une guerre par partis syriens interposés: les Russes se sont rangés derrière El-Assad, comme vous le dites, de même que l’Iran et le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki. La frontière entre la Syrie et la Turquie est complètement ouverte, ce qui permet aux armes, aux volontaires anti-Assad et aux combattants d’Al Qaeda de passer en Syrie et de renforcer le camp des rebelles. De plus, en Turquie, on entraîne des combattants tchétchènes, ce qui me permet de dire que l’Occident s’est bel et bien allié à Al-Qaeda.
Q.: Quelles motivations poussent donc les Turcs? Sont-ils animés par un rêve de puissance alimenté par l’idéologie néo-ottomane?
PSL: Selon toute vraisemblance, de telles idées animent l’esprit du premier ministre turc Erdogan. Mais, depuis peu, des troubles secouent toute la Turquie, qu’il ne faut certes pas exagérer dans leur ampleur parce qu’Erdogan est bien installé au pouvoir, difficilement délogeable, ne peut être renversé. Mais les événements récents égratignent considérablement l’image de marque de la Turquie, telle qu’elle avait été concoctée pour le public européen, celle d’un pays à l’islam tolérant, exemple pour tout le monde musulman. Cette vision vient d’éclater comme une baudruche. Mais les véritables inspirateurs des rebelles syriens sont les Saoudiens, dont la doctrine wahhabite est précisément celle des talibans.
Q.: L’Autriche va retirer ses casques bleus du Golan. On peut dès lors se poser la question: la mission de l’ONU dans cette région pourra-t-elle se maintenir? Si la zone-tampon disparaît, ne peut-on pas craindre une guerre entre Israël et la Syrie?
PSL: Pour les Israéliens, ce serait stupide de déclencher une guerre, ce serait une erreur que personne ne comprendrait car depuis la fin de la guerre du Yom Kippour, il y a près de quarante ans, il n’y a pas eu le moindre incident sur la frontière du Golan. J’ai visité là-bas les casques bleus autrichiens et ils ne m’ont pas mentionné le moindre incident. Aujourd’hui toutefois les échanges de tirs ont commencé et les groupes islamistes extrémistes s’infiltrent; il vaut donc mieux que les Autrichiens, qui ont l’ordre de ne jamais tirer, se retirent au plus vite.
Q.: Mais alors une guerre entre Israéliens et Syriens devient possible...
PSL: Israël a une idée fixe: la grande menace viendrait de l’Iran, ce qui est une interprétation totalement erronée. Si les rebelles ont le dessus en Syrie, Israël aura affaire à des islamistes sunnites sur les hauteurs du Golan. Bien sûr, on me rétorquera que le Hizbollah chiite du Liban est, lui aussi, sur la frontière avec Israël, mais il faut savoir que le Hizbollah est une armée disciplinée. Sa doctrine est aussi beaucoup plus tolérante qu’on ne nous l’a dépeinte dans les médias occidentaux: par exemple, dans les régions tenues par le Hizbollah, il n’y a jamais eu de persécutions contre les chrétiens; les églises y sont ouvertes et les statues mariales y demeurent dressées. Toutes choses impensables en Arabie Saoudite, pays qui est un de nos chers alliés, auquel l’Allemagne ne cesse de fournir des chars de combat... Nous vivons à l’heure d’une hypocrisie totale.
Q.: Vous venez d’évoquer l’Iran: un changement de cap après les présidentielles est fort peu probable, surtout si la figure de proue religieuse demeure forte en la personne de Khamenei...
PSL: On a largement surestimé Ahmadinedjad. Il a certes dit quelques bêtises à propos d’Israël mais dans le monde arabe il y a bien d’autres hommes politiques qui ont dit rigoureusement la même chose, sans que les médias occidentaux n’aient jugé bon de lancer des campagnes d’hystérie. Certes, le zèle religieux est bien repérable chez les Chiites d’Iran et, dans les villes surtout, le nationalisme iranien est une force politique considérable. Si un conflit éclate, l’Iran n’est pas un adversaire qu’il s’agira de sous-estimer.
Q.: Le programme nucléaire iranien, si contesté, est aussi et surtout l’expression d’un nationalisme iranien...
PSL: On ne peut prédire si l’Iran se dotera d’un armement nucléaire ou non. Mais on peut émettre l’hypothèse qu’un jour l’Iran deviendra une puissance nucléaire. Cela ne veut pas dire que l’Iran lancera des armes atomiques contre ses voisins car Téhéran considèrera cet armement comme un atout dissuasif, comme tous les autres Etats qui en disposent. L’Iran, tout simplement, est un Etat entouré de voisins plus ou moins hostiles et aimerait disposer d’un armement atomique dissuasif.
Propos recueillis par Bernhard Tomaschitz.
(entretien paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°24/2013).
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Entretiens, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peter scholl-latour, entretien, politique internationale, géopolitique, syrie, monde arabe, monde arabo-musulman, levant, iran, moyen orient, proche orient, europe, affaires européennes | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
lundi, 24 juin 2013
Les émeutes turques, prémices d'un soulèvement européen?
Prémices d’un soulèvement européen ?
Michel LhommeEx: http://metamag.fr/

09:44 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Turquie: détricoter le kémalisme
“M.”/” ’t Pallieterke”:
Turquie: détricoter le kémalisme
Le mécontentement qui agite la Turquie à l’heure actuelle a des racines profondes mais fort hétérogènes. Un large éventail de motivations anime les contestataires mais l’Occident ne braque les projecteurs de ses médias que sur la relation difficile qui a toujours existé entre l’Etat et la religion dans la République turque. On peut le comprendre. Les émeutes nocturnes ne sont que le sommet de l’iceberg: voilà ce qui importe de constater. Le pays connait depuis des années des glissements considérables. Ils ont toujours été minimisés ou ignorés.
Si le Proche et le Moyen Orient nous ont appris quelque chose au cours des dernières années écoulées, c’est bien que le terme “révolution” doit être pris, désormais, avec des pincettes. On ne peut plus l’utiliser à tort et à travers. Le syndrôme “Vivaldi”, qui consiste à placarder le rythme des saisons sur la vie politique des peuples arabo-musulmans, est, lui aussi, une aberration qu’il faudra bien vite jeter à la poubelle de l’histoire. Donc, disons-le une fois pour toutes, il n’est pas question d’évoquer ici un “printemps turc” tout comme il n’y a plus lieu de répéter à satiété la formule “printemps arabe”. La Turquie, d’abord, est un pays bien différent de l’Egypte ou de la Tunisie d’il y a deux ans. Le premier ministre turc Erdogan, dans certains cas, agit de manière aussi tyrannique que le faisaient Mubarak en Egypte ou Ben Ali en Tunisie mais, force est aussi de constater, qu’il a gagné les élections trois fois de suite. Les adversaires de son régime font face à un gouvernement bien ancré, qui a engrangé quelques beaux succès économiques. Ce n’est là qu’un premier aspect de la situation actuelle de la Turquie qui nous intéresse ici.
Dans les médias en général, on a tendance à utiliser des anecdotes hautes en couleurs pour simplifier les choses qui, en réalité, ne sont pas simples du tout. Exemple: quelques habitants d’un quartier d’Ankara sortent le soir de chez eux en frappant des couvercles de casseroles avec des cuillers en scandant des slogans pro-kémalistes comme “Nous sommes les soldats de Mustafa Kemal”, vociférés par des jeunes gens qui passent à toute vitesse en voiture. Quand les médias extrapolent et mettent ce type d’incident en exergue, cela devient la narration médiatique d’une “résistance séculière contre la ré-islamisation” envisagée par Erdogan. On a commis la même erreur en Egypte. Quelques manifestants sur la Place Tahir militaient effectivement pour une démocratisation du pays mais, en bout de course, la plupart des manifestants qui se sont joints à eux avaient de toutes autres idées derrière la tête, tout en voulant, eux aussi, chasser Moubarak du pouvoir. Sur la Place Taksim, c’est le même topo. L’Occident évoque certes un ressentiment chez les forces séculières et laïques mais, simultanément, tente de relativiser ce mécontentement . A tort, nous semble-t-il, car il y a vraiment, en Turquie, aujourd’hui, un ressentiement kémaliste.
Tansu Çiller
C’est un fait incoutournable: au cours de ces dernières années, le gouvernement AKP a provoqué des transformations profondes au sein de la tradition séculière du pays. Ainsi, de manière systématique, le gouvernement verse plus de fonds aux écoles religieuses au détriment des établissements d’enseignement qui entendent promouvoir un regard séculier sur la société. Pour des raisons financières, les écoles se transforment, par la force des choses, en institutions religieuses. Rien qu’à Istanbul, 98 écoles primaires ont déjà franchi le pas. Conséquence logique de cette politique de subsides: suivre les cours dans une école séculière devient plus cher et n’est plus accessible qu’aux seules classes aisées. Les familles normales sont obligées désormais de faire suivre un itinéraire religieux à leurs enfants.
Le climat est bien différent aujourd’hui qu’hier, disent tous ceux qui sont à même de comparer. Apparemment, il faut du culot et du courage désormais pour manger en public pendant la période du Ramadan. Il y a deux ans, deux amoureux se sont embrassés dans le bus (public!): une émeute a failli se déclencher... La colère du chauffeur (“Mon bus n’est pas un bordel!”) a été suivie d’une action de protestation en faveur des deux tourtereaux, suivie d’une deuxième action de protestation, religieuse celle-là, et hostile, comme il se doit, à ces deux “dangereux pervers”. Au cours des années écoulées, la violence à l’endroit des femmes aurait augmenté de 1400%. Mais lorsqu’on a appris qu’un homme de 78 ans avait des relations sexuelles avec une jeune fille de 14 ans, aucun acteur en vue de la sphère religieuse n’a émis de protestation. Ensuite, que faut-il penser d’un premier ministre qui appelle les femmes à rester chez elles et à faire beaucoup d’enfants? Rappelons qu’Erdogan est l’homme politique qui a un jour déclaré que la démocratie, c’était un autobus: “Dès qu’on arrive à destination, on en sort!”. Dans son cas, et vu les incidents de ces dernières semaines, cette réflexion est exacte. Récemment, une loi réglementant de manière drastique la vente d’alcool a suscité du mécontentement. Elle a été concoctée par les députés de l’AKP, soi-disant pour éviter les abus, alors que la Turquie est le pays de l’OCDE qui présente la consommation d’alcool la plus basse... Ce ne sont là que quelques exemples dans une longue série. Tout cela se déroule, rappellons-le aussi, dans un pays qui, il y a vingt ans seulement, avait une femme pour premier ministre: Tansu Çiller, ancienne étudiante de Yale.
Les forces armées
L’absence de toute influence religieuse sur la vie socio-économique est un trait caractéristique de tout Etat séculier. En Turquie, aujourd’hui, il faut bien constater que de nombreuses initiatives gouvernementales visent à ruiner le caractère séculier de l’Etat. Le changement de donne s’observe surtout au sein des forces armées et est sans doute l’indice le plus patent de ce glissement. On a certes appris que des soldats ont distribué des masques à gaz aux manifestants hostiles à Erdogan et ont évacué les blessés vers des hôpitaux militaires. Mais, mis à part de tels cas, on s’est également aperçu que l’emprise religieuse est désormais plus forte dans l’armée, certainement dans le corps des sous-officiers. N’oublions pas qu’un général turc sur dix est actuellement en prison, pour participation présumée à la préparation d’un quelconque coup d’Etat. Dans le passé, on disait que la Turquie était un simple decorum d’Etat autour d’une armée, noyau réel de la République. Cette armée était la gardienne de la tradition séculière voulue jadis par Atatürk. Aujourd’hui, cette armée est soumise à deux pressions: sa composition est plus marquée par la religion et par ailleurs elle perd tout soutien politique. Les pouvoirs politiques réduisent les moyens mis à disposition de l’armée. Plusieurs analystes constatent en effet que le nombre d’accident d’avions militaires, ces derniers temps, sont l’effet de ces restrictions.
La République turque, née en 1923, a été un laboratoire fort intéressant. Dans quelle mesure les principes de démocratie et de sécularisme étaient-ils compatibles dans une société musulmane? Bien sûr, un certain équilibre a été atteint, pendant un assez long moment de l’histoire de la Turquie kémaliste, mais, aujourd’hui, force est de constater que ces équilibres n’existent quasi plus. Personne n’ose augurer ce que deviendra la Turquie le jour du centième anniversaire de la République. Ah oui... n’oublions pas que la Turquie, par dessus le marché, est candidate à l’adhésion pleine et entière à l’UE...
“M.” / “ ’t Pallieterke”, Anvers, 19 juin 2013.
09:23 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, turquie, kémalisme, erdogan, méditerranée, asie mineure, levant, proche orient, politique internationale | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
jeudi, 20 juin 2013
EL TRATADO DE LIBRE COMERCIO ESTADOS UNIDOS – UNIÓN EUROPEA OTRO PASO HACIA LA GLOBALIZACIÓN
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Economie, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, actualité, europe, états-unis, affaires européennes, union européenne, économie, globalisation, mondialisation | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
mercredi, 19 juin 2013
Élection d’Hassan Rohani
Élection d’Hassan Rohani : vers un rééquilibrage géopolitique de l’Iran ?
Historien du droit et des institutions
00:05 Publié dans Actualité, Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iran, géopolitique, politique internationale, hassan rohani, asie, affaires asiatiques, moyen orient, élections iraniennes | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
La fête de la Ligue du Midi
Samedi 29 et dimanche 30 juin : c'est la fête de la Ligue du Midi
La fête de la ligue du midi se tiendra le samedi 29 et le dimanche 30 juin prochain, en Cévennes.
Au programme :
Samedi 29 juin : Veillée autour du feu, évocation de Dominique Venner, possibilité de camper sur place.
Dimanche 30 juin de 10h à 18h : Stands, allocution, livres, jeux, détente, cochon grillé, buvette.
Conférence : « les enjeux géostratégiques du conflit en Syrie » par Antoine Carceller.
Délégation de camarades italiens, provençaux, bretons …
Réservation obligatoire .
Paf : 12€
www.liguedumidi.com
BP 1 – 7114
30912 Nîmes cedex 2
04 34 40 41 29 / 06 83 25 36 10
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Evénement, Terres d'Europe, Terroirs et racines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cévennes, midi, provence, nîmes, fête, ligue du midi, france, événement, régionalisme | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Rassegna Stampa (06/2013-1)
- Il «leone impaziente» di sbranare
di Manlio Dinucci [18/06/2013]
Fonte: Il Manifesto [scheda fonte]
- Crisi? Nuove regole e meno global
di Helena Norberg-Hodge - Sabrina Tinelli [18/06/2013]
Fonte: il fatto quotidiano
- Il presidente iraniano Rouhani e la "linea rossa" israeliana
di Gaetano Colonna [18/06/2013]
Fonte: clarissa
- Quattro passi fuori del tempo
di Francesco Lamendola [18/06/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Transmoderno: un nuovo paradigma*
di Rosa María Rodríguez Magda [18/06/2013]
Fonte: kasparhauser
- Il G8 di Lough Erne. Il girotondo più grande del mondo
di Francesco Marotta [18/06/2013]
Fonte: destra
- L'inganno dell'Euroamerica, che non porterà affatto più libero scambio
di Gianni Petrosillo [18/06/2013]
Fonte: Conflitti e strategie [scheda fonte]
- Hassan Rohani ha vinto le elezioni in Iran
di Pietrangelo Buttafuoco [18/06/2013]
Fonte: Il Foglio [scheda fonte]
- L'economia della felicità
di Helena Norberg-Hodge [18/06/2013]
Fonte: Beppegrillo
- Il caso Grillo fra speranze ed incognite
di Marco Tarchi [18/06/2013]
Fonte: Diorama Letterario [scheda fonte]
- Il sarin: volatile come le promesse di Washington
di Thierry Meyssan [17/06/2013]
Fonte: megachip [scheda fonte]
- Diritti verso lo shock delle risorse
di Michael T. Klare [17/06/2013]
Fonte: Come Don Chisciotte [scheda fonte]
- Una società dei consumi a “obsolescenza programmata”
di Daniele Pernigotti [17/06/2013]
Fonte: Movimento per la Decrescita Felice [scheda fonte]
- L’Italia non è una nazione meticcia. Ecco perché lo ius soli non funziona
di Giovanni Sartori [17/06/2013]
Fonte: Corriere della Sera [scheda fonte]
- Le banche centrali in crisi
di Mario Lettieri e Paolo Raimondi [17/06/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Il Dio Progresso causa il disincanto del mondo e sostituisce gli scopi ai valori
di Francesco Lamendola [17/06/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- PD+PDL: il Grillo è servito
di Paolo De Gregorio [17/06/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Il liberalismo di Napolitano
di Diego Fusaro [17/06/2013]
Fonte: lospiffero
- Il problema? Non è il non-voto ma che è tutto finito
di Marco Tarchi - Dario Ronzoni [17/06/2013]
Fonte: linkiesta
- I tre equivoci dei cinque stelle
di Alessio Mannino [15/06/2013]
Fonte: alessiomannino.blogspot.it
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, médias, journaux, italie, europe, affaires européennes, politique internationale, actualité | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
mardi, 18 juin 2013
JAPON 2013: l’Empire du soleil déclinant
Auran Derien
Ex: http://metamag.fr/

Taiichi Ohno

00:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : japon, asie, affaires asiatiques, politique internationale, océan pacifique | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
lundi, 17 juin 2013
AMERIQUE LATINE: l’Empire du néant s’accroche
AMERIQUE LATINE: l’Empire du néant s’accroche
Ex: http://metamag.fr/




00:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, amérique latine, amérique du sud, états-unis | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
dimanche, 16 juin 2013
Romain Lecap: Manipulations médiatiques
00:05 Publié dans Actualité, Entretiens, Manipulations médiatiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : romain lecap, manipulations médiatiques, entretien | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Roland Dumas : les Anglais préparaient la guerre en Syrie deux ans avant les manifestations en 2011
00:05 Publié dans Actualité, Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, syrie, grande-bretagne, levant, proche-orient, monde arabe, monde arabo-musulman | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Une conférence de Bernard Lugan
00:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bernard lugan, politique internationale | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
samedi, 15 juin 2013
La indefensión de Europa vista desde América
La indefensión de Europa vista desde América
Alberto Buela (*)
Nosotros como dijo el Papa Francisco vivimos en “el fin del mundo” y por lo tanto no nos afectan los problemas de los países centrales. Y si nos afectan es colateralmente. Si lo miramos bien, es en el hemisferio norte (USA, Europa. Rusia, China, Japón) donde ocurren los grandes acontecimientos que conmueven al mundo. En el hemisferio sur casi no pasa nada que tenga sentido para los mass media que son todos del norte. Así hoy nos venden a Mandela, cerca de la Parca, como campeón de la humanidad, cuando este antiguo PC y agente de Stalin practicó un racismo a la inversa con los blancos de Sudáfrica y con los zulúes, originarios habitantes del país. Y ayer nos vendían a Menem como paladín del libre mercado y terminó hundiendo la Argentina.
De modo que cada vez que nos hablan de Occidente nosotros, que vivimos en el extremo Occidente, decimos como el poeta Anzoátegui: Qué Occidente no nos venga con el cuento de Occidente. Pero más allá del reparo notamos que Europa, en tanto que corazón de Occidente ofrece falsas respuestas a las agresiones que sufre y a los vejámenes y asesinatos de sus hijos que padece.
Así, acaban dos musulmanes de asesinar en plena calle de Londres a un soldado inglés, Lee Rigby, y el primer ministro inglés en lugar de declarar que fue el fundamentalismo musulmán el causante del asesinato y castigarlo, declaró muy suelto de cuerpo: el crimen es una traición al Islam.
Pero acaso, ¿le importa al algún musulmán que estos dos árabes hayan traicionado al Islam? No. Pues todo lo que sea en contra de Occidente es bienvenido para el mundo musulmán. Y esto desde su fundación ha sido, es y será así. Y el que no lo quiera ver no sabe sobre el tema o es “un entendimiento torcido”.
Ahora bien, si desde Inglaterra, que es como decir el meollo conservador y militar más concentrado de Occidente, puede su primer ministro cometer semejante desatino, qué nos está permitido esperar del resto de los dirigentes occidentales. Nada. En el 2012 fueron asesinados 105.000 cristianos en el ámbito del mundo musulmán, y salvo la investigadora inglesa que lleva la cuenta y algún obispo en alguna comisión perdida de las Naciones Unidas, ningún dirigente político occidental dijo nada. Occidente ha sido entregado “con pito y cadena” a los designios del Islam.[1]
Y esto mismo lo afirma un interesante filósofo alemán Peter Sloterdijk en una reciente entrevista: Europa no será capaz de una política suficientemente defensiva porque no puede practicar una política tan fea. Además estaría obligada a desmentir sus ideales liberales y democráticos.
Los más lúcidos de los pensadores europeos (de Benoist, Cacciari, Bueno) nos hablan de una especie de feminización de la cultura de Occidente: el uso abusivo del teléfono celular, la vestimenta, la pérdida del imperativo, el cambio de usos y costumbres, el avance exponencial del mundo gay, la alimentación light con cigarrillos sin nicotina y café sin cafeína, etc. etc.
Ayer nomás, el Papa Francisco declaró públicamente que: en la Curia vaticana hay un looby gay que provocó la filtración de informaciones que obligó a renunciar a Benedicto XVI: hay que ver lo que podemos hacer. No es necesaria gran perspicacia para observar los modales y la cara de maricón que tiene el secretario de Estado del Vaticano.
Es decir, que los dirigentes de Occidente se niegan a ver lo que se cae de maduro, lo que es evidente, aquello que se muestra en forma descarada y manifiesta y dejan a los pueblos de matriz occidental librados a la voluntad de sus enemigos.[2] Lo mismo que hizo Venecia ante la caída inminente de Constantinopla. Si alguno de los que lee este breve comentario nuestro se quiere amargar, puede leer el libro de Steven Runciman de la vieja editorial Espasa Calpe[3].
Nosotros desde el fin del mundo asistimos con pena a la destrucción de una tradición de la cual nos nutrimos y de la que somos deudores, pero como no es la única tradición cultural que nos conforma, que nos da forma, también le podemos rezar a la Pachamama. Sin embargo, tenemos la esperanza de que, islamizada Europa, el cristianismo pueda renacer en Iberoamérica.
Lo que barruntamos es que no va a ser una restauración genuina del cristianismo porque nuestros dirigentes políticos, culturales y religiosos, que no son mejores que los europeos, son en su mayoría pro sionistas y eso es una ventaja relativa, habida cuenta que el sionismo es la única oposición frontal al totalitarismo musulmán. Entonces el cristianismo que se impondrá será de sesgo hebreo, donde se van a licuar todas las relaciones y distinciones teológicas conflictivas del cristianismo respecto de los llamados, anfibológicamente,“ hermanos mayores”. En el mejor de los casos se nos impondrá un cristianismo sin aristas donde desaparecerá todo lo heroico.
Esto es lo que vemos sine ira et studio, sucintamente, desde América.
[1] El sociólogo Massimo Introvigne, coordinador del Observatorio sobre la libertad religiosa afirmó que “se estima que en 2012 murieron por su fe 105 mil cristianos, es decir, uno cada cinco minutos. Son proporciones espantosas”. Y monseñor Silvano Tomasi afirmó: “Cada año más de 100.000 cristianos son asesinados violentamente por alguna causa relacionada con su fe».
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alberto buela, argentine, amérique latine, amérique du sud, europe, affaires européennes, politique internationale | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
vendredi, 14 juin 2013
M. Drac : Enjeux géopolitiques pour l'avenir
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Entretiens, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel drac, politique internationale, géopolitique, entretien, europe, affaires européennes | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
War and Water
War and Water: Hydropolitics Propel Balkanization in Africa
Ex: http://www.globalresearch.ca/
Wherever there are reports of melting glaciers and a future of diminished water resources, there is an increasing Balkanization of nation-states. Those who manipulate world events for maximum profit understand that it is much easier to control water resources if one is dealing with a multitude of warring and jealous mini-states than it is to deal with a regional power…
The Nile Basin is seeing record fragmentation of nation-states by secessionist and other rebel movements, some backed by the United States and its Western allies and others backed by Egypt and Saudi Arabia. Yet other secessionist groups are backed by regional rivals such as Ethiopia, Eritrea, Uganda, and Sudan.
Ethiopia has announced that its Grand Ethiopian Renaissance Dam project on the Blue Nile will begin diverting the Blue Nile at the end of 2014. Ethiopia’s decision has set off alarm bells down river in Sudan and Egypt, which are both critically dependent on the Nile for drinking water, irrigation, and in the case of Egypt’s Aswan High Dam, electric power. A 1959 agreement between Egypt and Sudan guarantees Egypt 70 percent and Sudan 30 percent of the Nile’s water flow.
Egypt’s government has warned Ethiopia, a historical rival, not to restrict the Nile water flow to the extent that it would adversely affect the Aswan Dam or Egypt’s water supply. Sudan has voiced similar warnings. Cairo and Khartoum are also aware that their mutual enemy, Israel, has close relations with Ethiopia and the Republic of South Sudan, the world’s newest nation. The independence of South Sudan would not have been possible without the backing of Israel’s leading neo-conservative allies in Washington and London.
The White Nile flows from the Tanzania, Rwanda, Burundi, through Uganda and South Sudan, to Sudan. Egypt and Sudan have also been concerned about Israel’s heavy presence in South Sudan. The South Sudanese secession put tremendous pressure on the future territorial integrity of Sudan, which faces additional Western- and Israeli-backed breakaway movements in Darfur and northeastern Sudan.
Independence for South Sudan was long a goal of former Secretary of State Madeleine Albright and her god-daughter, current U.S. ambassador to the UN Susan Rice. The splitting of Sudan into an Arab Muslim north and a black Christian and animist south was also long a goal of Israel, which yearned for a client state in South Sudan that would be able to squeeze the supply of the Nile’s headwaters to Egypt and north Sudan.
South Sudan’s independence was cobbled together so rapidly, its Western sponsors were not even sure, at first, what to call the country. Although South Sudan was finally agreed upon, other proposals were to call the nation the «Nile Republic» or «Nilotia,» which were rejected because of the obvious threatening meaning that such names would send to Cairo and Khartoum.
The names «Cush» or «Kush» were also rejected because of their reference to the land of Cush that appears in the Jewish Bible and the obvious meaning that such a name would have for those who accuse Israel of wanting to expand its borders beyond the borders of the Palestinian mandate. «New Sudan» was also rejected because of implied irredentist claims by South Sudan on the contested oil-rich Abyei region between Sudan and South Sudan.
Egypt has been lending quiet support to Ethiopian and Somali secessionists, which Cairo sees as a counterweight to Ethiopian neo-imperialist designs in the Horn of Africa. Although Ethiopia maintains good relations with the breakaway Republic of Somaliland, Addis Ababa does not want to see Somalia fragmented any further. But that is exactly what is desired by Cairo to keep Ethiopia’s military and revenues preoccupied with an unstable and collapsing neighbor to the east.
Two other parts of Somalia, Puntland and Jubaland, also spelled Jubbaland, have declared separatist states. Jubaland should not be confused with the capital of South Sudan, Juba, which is being relocated to Ramciel, close to the border with Sudan. However, all this confusion and map redrawing is a result of increasing hydropolitics in the region, as well as the ever-present turmoil caused by the presence of oil and natural gas reserves. The Rahanweyn Resistance Army is fighting for an independent state of Southwestern Somalia.
Somaliland has its own secessionist movement in the western part of the country, an entity called Awdalland, which is believed to get some support from neighboring Djibouti, the site of the U.S. military base at Camp Lemonier.
Ethiopian troops, supported by the African Union and the United States, are trying to prop up Somalia’s weak Federal government but Somalia’s fracturing continues unabated with Kenya supporting a semi-independent entity called «Azania» in a part of Jubaland in Somalia.
There are also a number of nascent separatist movements in Ethiopia, many being brutally suppressed by the Ethiopian government with military assistance from the United States, Britain, and Israel. Some of these movements are backed by Eritrea, which, itself, broke away from Ethiopia two decades ago. Chief among the groups are the Ogadenis, who want a Somali state declared in eastern Ethiopia and the Oromo, who dream of an independent Oromia.
Ethiopia’s ruling dictatorship has tried to placate the Oromos and Ogadenis with peace talks but these moves are seen as window dressing to placate Ethiopia’s benefactors in Washington and London.
However, separatist movements throughout the Horn of Africa took pleasure in the advent of South Sudan because they saw the «inviolability» of colonial-drawn borders, long insisted upon by the Organization of African Unity and the African Union, finally beginning to wither. In fact, that process began with Eritrea’s independence in 1993. Eritrea also faces its own secessionist movement, the Red Sea Afars. The Afars also maintain separatist movements in Ethiopia and Djibouti, the latter having once been known as the French Territory of the Afars and Issas.
In another U.S. ally, Kenya, the homeland of President Barack Obama’s father, Muslims along the coast have dusted off the Sultan of Zanzibar’s 1887 lease to the British East Africa Company of the 10-mile strip of land along the present Indian Ocean coast of Kenya. Legally, when the lease expired the strip was to revert back to control of the sultan. Since the Sultan was ousted in a 1964 coup, the coastal Kenyans argue that the coastal strip was annexed illegally by Kenya and that, therefore, the coastal strip should be the independent Republic of Pwani. The discovery of major oil and natural gas reserves in Uganda and South Sudan has resulted in plans for pipelines to be built to the port of Mombasa, the would-be capital of Pwani on the Indian Ocean. In Kenya, hydropolitics and petropolitics in the Horn of Africa has resulted in Balkanization spilling into Kenya.
In the Himalayas, glacier retreat and rapidly diminishing snow cover are also adding to hydropolitical angst and fueling separatist movements backed by the bigger powers in the region: India, China, Pakistan, and Bangladesh. Snow melt is now being seen in some parts of the Himalayas in December and January. Four dams on the Teesta River, which flows from Sikkim through north Bengal to the Brahmaputra basin, have not only affected the geo-political situation in Sikkim, which has nascent independence and Nepali irredentist movements, but also helps to fuel demands for increased autonomy for Gorkhaland, Bodoland, and Assam, an independent Madhesistan in southern Nepal, an ethnic Nepali revolt in southern Bhutan, and consternation in Bangladesh, where the Brahmaputra and Ganges converge to largely support a country with a population of 161 million people. Bangladesh has also seen its share of secessionist movements, including the Bangabhumi Hindu and the Chittagong Hill Tracts movements.
Hydropolitics, petropolitics, and the status quo, like water and oil, do not mix, especially when it comes to the preservation of current borders. Northeastern Africa and South Asia are not unique in this respect.
00:05 Publié dans Actualité, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hydropolitique, eau, afrique, affaires africaines, politique internationale, géopolitique | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Kabul, transizione sulle sabbie mobili
Kabul, transizione sulle sabbie mobili
di Manlio Dinucci
Fonte: Il Manifesto [scheda fonte]
È rientrata dall'Afghanistan la 53ma «vittima» italiana, termine usato per definire i militari Natouccisi nelle operazioni belliche, non le migliaia di vittime civili che la guerra continua a provocare.
E mentre si spettacolarizza il dolore dei familiari e le massime autorità dello stato esprimono il solito «profondo cordoglio», il ministro della difesa Mauro declama: «La libertà, la pace e la democrazia, a cui noi contribuiamo in diversi teatri operativi nel mondo, hanno purtroppo un prezzo e questa volta a pagarlo sono i nostri soldati». Per ben altri scopi sono in Afghanistan oltre 3mila soldati italiani (il quarto maggiore contingente dopo quelli di Stati Uniti, Gran Bretagna e Germania).
Sono là, sulla scia della strategia Usa, per occupare un territorio che - situato al crocevia tra Asia centrale e meridionale, occidentale e orientale - è di primaria importanza geostrategica rispetto a Russia, Cina, Iran e Pakistan, e alle riserve energetiche del Caspio e del Golfo. Sono là sotto comando Usa da quando la Nato ha assunto nel 2003 con un colpo di mano (allora senza autorizzazione del Consiglio di sicurezza) la «leadership dell'Isaf, forza con mandato Onu». Dopo aver speso nella guerra circa 1.200 miliardi di dollari secondo il Pentagono (in realtà molti di più se si calcolano altre spese, tra cui quelle per gli oltre 18mila militari Usa feriti), gli Stati uniti hanno deciso di ridurre dal 2014 il numero delle loro truppe in Afghanistan da 68mila a circa 10mila. Riduzioni proporzionali sono state annunciate per gli altri contingenti, compreso quello italiano.
Secondo quanto prevede il piano, un crescente ruolo sul campo dovrà essere svolto dalle forze governative afghane addestrate, armate e di fatto comandate da quelle Usa/Nato, che conserveranno le principali basi in Afghanistan. La «transizione» consisterà non nella fine della guerra, ma nella sua trasformazione in guerra «coperta», condotta con forze speciali e droni.
Gli Usa hanno impegnato gli alleati a contribuire alla formazione delle «forze di sicurezza afghane», già costata oltre 60 miliardi di dollari. Le cose non vanno però tanto bene: diversi soldati afghani, una volta addestrati, rivolgono le armi contro gli addestratori. Per la «transizione» la Nato deve quindi puntare ancora di più sul governo afghano, ossia sul gruppo di potere che ha insediato a Kabul. A tal fine sarà accresciuto il «fondo per la ricostruzione», già costato oltre 20 miliardi. In tale quadro si inserisce l'Accordo di partenariato firmato da Monti e Karzai, che prevede crediti agevolati e altri investimenti italiani in Afghanistan per centinaia di milioni di euro. Questo fiume di denaro finirà in gran parte nelle tasche di Hamid Karzai e dei suoi familiari, molti dei quali hanno cittadinanza Usa. Continueranno così ad arricchirsi con i miliardi della Nato (che escono anche dalle nostre tasche), gli affari sottobanco con compagnie straniere e il traffico di droga.
Non a caso l'anno scorso l'Afghanistan ha accresciuto del 18% le proprie piantagioni di oppio, il cui traffico è gestito non solo dai taleban ma in primo luogo dalla cerchia governativa. Una inchiesta del «New York Times» conferma che, per oltre un decennio, sono arrivate nell'ufficio del presidente Karzai, tramite la Cia, «borse di denaro liquido» per l'ammontare di decine di milioni di dollari. Niente scandalo: lo stesso Karzai ha dichiarato di essere stato assicurato dalla Cia che continuerà a ricevere «denaro contante», parte del quale servirà a «pagare l'élite politica, dominata dai signori della guerra».
Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it
00:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, asie, affaires asiatiques, moyen orient, afghanistan, karzai | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
L'Afrique réelle nos. 41 & 42
L'Afrique Réelle N°42 - Juin 2013
Cette manœuvre de retardement permit à l’essentiel des combattants islamistes qui occupaient le nord du Mali de se réfugier en Libye. Là se trouve aujourd’hui leur base d’action d’où ils peuvent, à tout moment, lancer des opérations dans l’ensemble de la zone sahélienne.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou fut le premier à rompre le mur du silence, déclarant que les auteurs de l’attentat meurtrier du 23 mai qui a frappé son pays venaient de Libye. Toutes les forces de déstabilisation se sont en effet regroupées dans le sud de ce pays où elles disposent d’un véritable sanctuaire puisque l’Etat libyen n’existe plus.
Comme je le disais dans un précédent communiqué, ceux qui ont lancé la France dans la guerre civile libyenne portent toute la responsabilité de la situation actuelle.
Celle du président Sarkozy est double car, après avoir renversé le colonel Kadhafi, il est demeuré passif quand, au mois de janvier 2012, au Mali, il était impératif de fixer et de traiter l’abcès islamiste afin d’éviter sa dissémination. Au lieu de cela, dans la plus totale indécision doublée d’un manque absolu de vision géostratégique, la France a camouflé sa démission derrière l’argument d’une « action » militaire de la CEDEAO.
Avec une grande continuité dans l’incompétence, le président Hollande laissa ensuite les islamistes liquider militairement les Touareg tout en affirmant que la France n’interviendrait en aucun cas, ce qui fut un encouragement donné aux jihadistes. Cependant, et heureusement, à la différence de son prédécesseur, François Hollande a fini par écouter les militaires et a ordonné l’opération Serval. Mais cette nécessaire intervention était trop tardive car la dissémination terroriste s’était produite.
Aujourd’hui, le Niger, le Tchad et le Cameroun sont menacés, mais c’est au Nigeria que la situation est la plus explosive. Dans cet Etat mastodonte et fragmenté où les antagonismes nord-sud peuvent à n’importe quel moment déboucher sur un conflit de grande envergure, les islamistes disposent en effet d’un terreau favorable ; à telle enseigne que c’est une véritable guerre que l’armée fédérale mène actuellement contre les fondamentalistes de Boko Haram qui contrôlent une partie du nord du pays.
L'Afrique Réelle N° 41 - Mai 2013
Il aura donc fallu l’attentat à la voiture piégée qui a visé l’ambassade de France à Tripoli le 23 avril dernier pour que la presse française découvre enfin que la Libye n’existe plus comme Etat.
Depuis cet attentat, et alors que, jusque là, les perroquets répétaient que le pays était en voie de stabilisation et de démocratisation, son état réel illustre chaque jour un peu plus leur psittacisme. C’est ainsi que tout le sud du pays est devenu une zone grise dans laquelle évoluent les terroristes chassés du Mali par l’opération Serval. Ailleurs, l’incapacité de l’Etat atteint des proportions inouïes avec le siège mis devant certains ministères par des groupes de miliciens écartés du partage des dépouilles opimes enlevées au colonel Kadhafi. Sans parler de la quasi sécession de la Cyrénaïque, déchirée par une guerre civile et religieuse.
Si, comme le disait Charles Maurras « une politique se juge à ses résultats », le bilan du duo Sarkozy-BHL dans cette affaire est donc particulièrement accablant. En ayant immiscé la France dans une guerre civile alors que ses intérêts n’étaient pas en jeu, le politique et le « philosophe » ont en effet offert la victoire aux délinquants de toutes sortes et aux fondamentalistes islamistes qui se battent au grand jour pour récupérer des miettes de pouvoir.
Pour des raisons encore inconnues, le prétexte « humanitaire » étant une fable destinée aux enfants de l’école maternelle, Nicolas Sarkozy a renversé un chef d’Etat qui n’était certes pas un modèle de vertu, mais qui, dans le combat contre le fondamentalisme islamiste était devenu son allié. Un chef d’Etat fantasque et imprévisible, mais qui, après avoir agité la région sahélienne en était devenu un élément stabilisateur. Un chef d’Etat ancien soutien du terrorisme, mais qui, là encore, s’était mis à le combattre. Un chef d’Etat qui était un partenaire essentiel dans la lutte contre l’immigration clandestine et ses parrains mafieux. Un chef d’Etat qui avait fait croire que la Libye existait alors qu’il ne s’agit que d’une mosaïque tribalo-régionale.
Un chef d’Etat enfin qui ne risquera pas de faire des révélations « gênantes » lors d’un procès. Sa tête ayant été mise à prix comme celle d’un vulgaire délinquant de droit commun, il fut en effet liquidé après avoir été torturé et sodomisé par les doux démocrates de la milice de Misrata… Ces mêmes miliciens avaient été sauvés de justesse quelques mois auparavant par une audacieuse opération menée par des commandos français. La seule de ce genre et de cette importance durant toute la guerre, l’intervention française dans le djebel Nefusa ayant été de nature différente. Là encore, une autre question se pose elle aussi restée sans réponse à ce jour : pourquoi, et alors que d’autres objectifs étaient militairement plus importants, le président Sarkozy a-t-il ordonné de dégager les miliciens de Misrata ?
Bernard Lugan
00:05 Publié dans Actualité, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bernard lugan, afrique, affaires africaines, afrique réelle, libye, sahelistan, niger, tchad, mali, nigéria, esclavage, traite négrière, côte d'ivoire | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
jeudi, 13 juin 2013
Europe, Globalization and Metapolitics

Robert Steuckers:
Europe, Globalization and Metapolitics
Questions by Leonid Savin (April/May 2013)
Ex: http://www.geopolitca.ru/
Mr. Steuckers, we would like to start our interview by describing the current situation in the EU, especially in its North-West region. What could you tell us about it?
Interviewed by Leonid Savin
19:58 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Entretiens, Eurasisme, Géopolitique, Nouvelle Droite, Synergies européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, entretien, robert steuckers, europe, affaires européennes, géopolitique, leonid savin, russie, synergies européennes | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
mercredi, 12 juin 2013
Chute programmée du système financier
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Economie, Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre jovanovic, entretien, économie, crise économique, europe, affaires européennes | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook