dimanche, 07 janvier 2024
Le peuple russe et l'État russe dans l'avenir (dans la logique de Hegel)
Le peuple russe et l'État russe dans l'avenir (dans la logique de Hegel)
Alexandre Douguine
Source: https://www.geopolitika.ru/article/russkiy-narod-i-russkoe-gosudarstvo-v-budushchem-v-logike-gegelya
Dans la philosophie politique de Hegel [1], il y a une transition cruciale en ce qui concerne l'établissement de l'État (der Staat). Heidegger, dans son plan de cours sur Hegel [2], s'attarde sur la terminologie même de Staat - stato - statut. Il est basé sur la racine latine stare - se tenir, mettre, établir. En russe, État vient du mot "souverain", c'est-à-dire seigneur, maître. Si, en latin et dans ses dérivés, l'accent est mis sur l'acte d'établissement - l'État est quelque chose d'établi (artificiellement), de posé, de construit, de créé, d'érigé, d'installé -, dans les langues slaves, il n'indique que le fait d'un pouvoir suprême - seigneurial. Et comme, dans la tradition slave, le seigneur était en même temps un juge, le mot fait référence au tribunal - go-sud-arj, ce qui apparaît clairement dans l'adresse polie russe dérivée de souverain - "juge". Le pouvoir juge, celui qui juge est le pouvoir. L'État est la zone de ses possessions, ce qui est en son pouvoir, ce qu'il détient et maintient en tant qu'autocrate. D'où le pouvoir.
La distinction même des concepts correspond à la distinction, beaucoup plus profonde, que fait Hegel entre l'"ancien état" ("imperfect - unvolkommener Staat - state") et le "nouvel état", le "véritable état". L'ancien État est précisément la possession, la domination, dans la limite négative, la tyrannie. Il est construit autour de l'élément réel du pouvoir, autour de l'axe vertical ordre-subordination. Bien qu'il y ait ici certaines nuances.
Parmi les "vieux États", Hegel distingue plusieurs types :
- Le type oriental (despotisme rigide, fossilisation) ;
- Type grec (première tentative de donner au pouvoir dans l'empire d'Alexandre un sens philosophique unificateur, mais on en arrive encore au despotisme);
- type romain (formalisation extrême du droit privé, séparation des pouvoirs, cycles changeants de despotisme des autorités et de despotisme de la foule).
Le Staat au sens propre est autre chose. C'est un "nouvel État". En lui, le fait de son établissement, de sa constitution, de sa création est fondamental. Le Staat est un moment de l'Esprit, pleinement réalisé et conscient de lui-même. Autre définition : "l'État est la procession de Dieu dans le monde" [3] (der Gang Gottes in der Welt). Ou:
Dans le système hégélien, l'État est considéré comme un produit de la conscience de soi. L'État en tant que Staat est l'expression du degré de concentration de la réalisation, c'est-à-dire un phénomène philosophique. Nous voyons ici une consonance avec l'"État" de Platon. Le Staat est le πολιτεία de Platon, mais pas tout à fait la Res Publica, bien qu'il y ait aussi quelque chose d'important pour Hegel dans cette traduction. L'État n'est institué que par les philosophes, c'est-à-dire par ceux en qui la conscience de soi de la société atteint son point culminant. Mais les philosophes expriment le mouvement même de Dieu dans le monde, qui se manifeste à travers une série de liens dialectiques, y compris les moments de la conscience de soi du peuple.
L'État, selon Hegel, appartient à la sphère de la moralité (Sittlichkeit). L'ensemble de cette sphère se décompose en deux séries de moments dialectiques :
thèse - famille
antithèse - société civile
synthèse - Etat (Staat)
thèse - État (Staat)
antithèse - relations internationales
synthèse - empire mondial
L'État est l'élément commun aux deux séries, leur centre. Dans la première série, il correspond à la synthèse, dans la seconde à la thèse. Et la synthèse de la deuxième série est le super-État - l'Empire, où l'Esprit atteint le stade de l'Absolu (universel, Idée universelle). C'est là que s'achève l'histoire, en tant que séquence du déploiement de l'Esprit et de son accession à un nom propre. L'État est donc le membre intermédiaire entre la famille et la "fin de l'histoire".
Dans la philosophie du droit, cette étape est précédée de deux autres séries: le droit abstrait et la morale. Le droit établit l'idée de l'individu et la morale celle du sujet. L'individu, cependant, ne devient un esprit que dans le domaine de la morale.
Le sujet spirituel se réalise à travers la théorie et la pratique de la famille. Dans la famille, l'Esprit réalisé devient d'abord lui-même. L'individu dans la famille se révèle comme l'expression d'une Idée concrète. Il est plus qu'un individu, et sa moralité (Hegel entend par là la capacité de prendre une distance critique par rapport à la loi formelle) s'exprime en pratique dans le soin du tout qu'est la famille.
Mais une société qui vit sur la base de la famille (agraire, patriarcale) n'est pas encore une nation ou un État au sens hégélien. La famille ne peut être mise à l'échelle linéaire de la famille des familles, c'est-à-dire de l'État, tant qu'elle n'a pas parcouru tout le chemin de la dialectique. Ce n'est que dans l'"ancien État" (et non dans le Staat) qu'il existe une société de familles. Elle représente généralement les classes inférieures dans les conditions du monde de la vie. Mais ce monde de la vie n'est pas animal, il est moral, car la famille est animée par l'Esprit, et c'est en elle qu'elle s'exprime. Le pouvoir n'appartient pas à la projection ascendante des familles, mais aux représentants de l'élite, qui se sont retrouvés dans leur position selon une logique complètement différente. Ludwig Gumplowicz [4] décrit cette situation comme le résultat d'une "lutte raciale", en considérant les "races" comme les porteurs de différentes cultures ethniques. Les plus forts subjuguent les plus faibles. C'est ainsi que se forment les vieux États, les despotismes, les tyrannies, les principautés (pas le Staat). Dans ces systèmes, les familles et les dirigeants vivent dans des mondes parallèles, ne se comprenant pas, ne réalisant pas clairement la nature de leur lien et la nature de ce qui les unit.
Dans la pratique, cette distinction entre famille et pouvoir était particulièrement caractéristique de l'Europe de l'Est et, dans une plus large mesure encore, de la Russie tsariste. Ernest Gellner [5] a résumé ce type de société par le nom d'un pays fictif et "agraire". Dans l'Europe occidentale de l'époque moderne, l'équilibre commence à se modifier. Hegel résume la nature des changements par le terme "Lumières" (Aufklärung). Il s'agit d'un point crucial de sa dialectique.
Au cours du siècle des Lumières, une nouvelle forme de société civile (bürgerliche Gesellschaft) émerge en Europe occidentale. Ce phénomène correspond à la démocratie bourgeoise et au capitalisme. Gellner appelle ce pays "Industrie" de manière généralisée. Selon Hegel, ce phénomène repose principalement sur la désintégration de la famille, l'individualisme et l'acquisition d'une conscience sociale aiguë. C'est la phase de l'antithèse, la suppression de la famille. La société civile est mauvaise en soi, mais elle est nécessaire dans la structure dialectique du déploiement de l'Esprit. L'Esprit doit passer par cette phase pour atteindre un nouveau niveau. La famille se désintègre en tant qu'unité collective pour laisser place au citoyen. En lui, la personne de la loi abstraite, le sujet moral et le père de famille sont présents, mais sous une forme retirée. Ils ne le définissent pas. Ce sont ses droits et libertés sociopolitiques qui le définissent. C'est le libéralisme.
Et ce n'est que maintenant que nous arrivons au "nouvel État", c'est-à-dire au Staat, tel que le concevait Hegel.
Plus important encore: selon Hegel, l'État est le moment du dépassement, de la suppression de la société civile. L'État réel ne peut pas être bourgeois, il est toujours super-bourgeois. Son but ne devrait pas être de servir les individus de la société civile, de garantir ou de protéger leur bien-être ou leurs libertés. Hegel écrit:
"Dans la liberté, il faut procéder non pas à partir de la singularité, non pas à partir d'une conscience de soi singulière, mais seulement à partir de son essence, car cette essence, qu'on en soit conscient ou non, se réalise comme une force indépendante dans laquelle les individus séparés ne sont que des moments [6]".
L'État devient lui-même lorsque la société civile est complètement dépassée (quand elle est supprimée) et que le citoyen (Bürger) est finalement et irréversiblement aboli, transformé en quelque chose d'autre. Historiquement, l'État n'a pas été créé par les familles ni par la bourgeoisie (industrielle ou commerciale ou ses prototypes), mais par un domaine spécial - le domaine du courage [7] (der Stand der Tapferkeit), comme l'appelle Hegel.
Contrairement à l'émergence des anciens États, cela ne se produit pas en vertu d'une nation plus puissante et guerrière qui en soumet une autre, plus faible et plus pacifique, ou par quelque autre méthode d'usurpation du pouvoir par un tyran ou un groupe oligarchique, mais en vertu du fait que les membres de la société civile dans laquelle le mouvement de l'Esprit qui se connaît lui-même aura lieu réaliseront l'impasse qu'est le libéralisme, mais ne reviendront pas simplement à la famille (la thèse), mais surmonteront l'antithèse (eux-mêmes en tant que libéraux) par la synthèse. Cette synthèse est l'établissement de l'État en tant que Staat. Ici, comme dans la famille, l'homme sacrifie sa liberté formelle et morale au nom d'une moralité supérieure. Mais il est désormais uni non seulement à la famille, mais aussi à l'État, qui est sa mission, son être et son destin.
C'est alors que la société civile devient un peuple (Volk). La pluralité des familles n'est pas encore un peuple. La société civile composée d'individus (c'est le demos) n'est pas non plus un peuple. La société devient un peuple lorsque l'Esprit qui l'habite parvient à dépasser le libéralisme et est prêt à établir un État (Staat).
Il est important que dans cette compréhension de Hegel la catégorie de peuple (Volk) soit très proche du terme λαός, que j'utilise dans "Ethnosociologie" [8]. [8]. Volk est un peuple construit dans un ordre raisonnable. Ce n'est pas une foule, c'est une armée. D'où le mot slave "régiment", formé précisément à partir de l'allemand Volk. La société civile cesse d'être un mouvement chaotique de bourgeois à la recherche du profit individuel. La société des marchands se transforme en une société de héros (selon Sombart [9]), en une "classe de bravoure". Le peuple en tant que société de héros crée l'État. Hegel souligne en particulier "le droit des héros à fonder l'État" [10] (das Heroenrecht zur Stiftung von Staaten).
Si nous suivons Hegel à la lettre, nous parviendrons à la conclusion intéressante que, jusqu'à présent, l'État au sens où il l'entend (Staat) n'a jamais été véritablement créé. Tout ce que nous avons vu dans l'histoire n'est qu'une approximation plus ou moins grande du Staat, et le plus souvent il s'agit d'États qui sont des tyrannies ou des despotismes, ou au contraire des républiques chaotiques atomisées par la société civile, le demos, qui ne communiquent rien sur la nature spirituelle du pouvoir.
L'État véritable et définitif appartient donc à l'avenir.
Appliquons ce modèle à l'histoire russe. Évidemment, au sens strictement hégélien, les Russes n'ont jamais vraiment eu d'État (au sens de Staat). Historiquement, il y avait, d'une part, un "monde de familles (slaves)" et, d'autre part, une élite politique (presque toujours majoritairement étrangère - sarmate, scythe, varègue, mongole, européenne, juive, etc.). Les Russes n'avaient pas de société civile.
Néanmoins, depuis le 19ème siècle, on assiste à certaines tentatives de construction d'une telle société civile. Ce projet a débuté lorsque les Lumières européennes ont pénétré en Russie, mais jusqu'au 19ème siècle, il n'a touché que les élites. Au 19ème siècle, les Occidentalistes et les Slavophiles ont participé à ce projet. Les slavophiles s'inspiraient à bien des égards de Hegel, tout comme les Russes occidentalistes, marxistes et libéraux. D'où la "citoyenneté". En même temps, traduit en russe, l'allemand Bürgerlichkeit a cessé d'être fermement associé à bourgeoisie, qui a le même sens et la même étymologie, et a acquis un sens plus "élevé" mais moins correct. Le but des Lumières était de transformer le monde des familles en capitalistes individualistes aliénés, de créer une société de marchands. Il fallait détruire les familles et la paysannerie en tant que territoire des familles (et des communautés), en les transformant en un prolétariat atomisé. Tel était le point de vue des marxistes hégéliens. Les libéraux russes pensaient que la libération des paysans transformerait la population russe en une classe moyenne. Quant aux slavophiles, ils pensaient que le peuple russe devait affirmer son intégrité et sa conscience spirituelle et morale. C'est aussi le siècle des Lumières, mais en russe.
Dans le schéma hégélien :
- les marxistes russes aspirent à une société civile avec une interprétation de classe corrigée ;
- les libéraux russes à la société civile ;
- et les slavophiles immédiatement à la phase suivante - au statut du peuple (Volk), celui-là même où la création de l'État en tant que Staat devrait avoir lieu (et certains slavophiles - Golokhvastov et Aksakov - ont proposé à cette fin à Alexandre II puis à Alexandre III de rétablir l'État russe par la convocation du Zemsky Sobor).
Les libéraux recherchaient l'antithèse classique de Hegel - la destruction des familles (communautés) et la promotion du capitalisme. Les marxistes pensent que le capitalisme existe déjà et qu'il doit être vaincu par la révolution prolétarienne. Quant aux slavophiles, ils pensaient que l'antithèse devait être immédiatement corrélée à la synthèse et que le peuple russe, déjà suffisamment imprégné des idées libérales des Lumières, devait passer le plus rapidement possible à la troisième phase, celle de la création de l'État.
Nous savons comment les choses se sont passées dans l'histoire russe. Les idées libérales ne sont pas restées longtemps à l'état pur, mais au lieu de les surmonter dans le peuple (Volk), la révolution d'octobre a eu lieu, qui a d'abord été considérée comme la première phase de la transition vers le communisme mondial - c'est-à-dire vers la "fin de l'histoire" au sens marxiste (hégélien de gauche) - sans l'État, dans un pur internationalisme prolétarien.
Lorsque la révolution a eu lieu dans un seul pays, et même dans la Russie agraire sous-capitaliste (avec une société civile minimale), Lénine et Trotsky l'ont acceptée, mais les marxistes occidentaux, qui s'efforçaient de rester des marxistes orthodoxes, ne l'ont pas fait.
La suite est intéressante. C'est une chose de mener une révolution prolétarienne dans un pays où il n'y avait pas de prolétariat du tout, afin de commencer ensuite à soutenir le mouvement ouvrier en Europe et dans le monde entier à partir des positions gagnées, ce que Lénine et Trotsky étaient enclins à faire, et c'est tout à fait autre chose de construire le socialisme dans un seul pays - c'était tout à fait contraire au marxisme, quelle que soit l'interprétation que l'on en donne. Mais Staline s'est engagé dans cette voie. Et là, il était tout à fait en phase avec Hegel, et Hegel lui-même, et non avec son interprétation marxiste.
Dans la pratique, Staline a commencé à construire l'État russe sur le dépassement de la société civile (qui existait pourtant nominalement). Ce moment de l'histoire a coïncidé avec l'émergence d'une nouvelle entité - non pas tant les familles et les communautés paysannes, mais le peuple soviétique, qui était pensé en étroite unité avec l'État. Selon Marx, le nouvel État (Staat) selon Hegel ne devrait pas exister du tout, et s'il existe, c'est uniquement en tant que sous-produit des premières sociétés capitalistes créant des nations temporaires dans le cadre de l'"industrie" (Gellner). Lénine, lui aussi, pensait que les États bourgeois passaient au stade de l'impérialisme et étaient voués à l'extinction. Le capitalisme est un phénomène universel et planétaire. Et la fin de l'histoire en tant que victoire du communisme dans le monde entier se produira indépendamment de la création d'États et de l'émergence de relations internationales entre eux, ce qui n'a pas grande importance et n'est qu'un détail insignifiant.
En cela, les communistes étaient d'accord avec les libéraux, la seule différence étant que les libéraux étaient convaincus que tout se terminerait au stade du capitalisme mondial, tandis que les communistes pensaient que ce stade serait suivi d'une révolution prolétarienne mondiale, qui établirait l'internationalisme prolétarien sur la base de l'internationalisme bourgeois.
Mais Staline et l'État soviétique qu'il a construit ne s'inscrivent pas dans ce schéma (à la fois communiste et libéral). En substance, l'URSS ressemblait au Staat de Hegel, tandis que le peuple soviétique ("soviétique" est le terme exact à employer dans le présent contexte, et non pas "russe" - comme l'était le monde des familles) était le Volk selon Hegel. Dans l'URSS en tant qu'État, on croyait en effet que la société civile (l'identité bourgeoise) avait été vaincue.
Les relations internationales revêtent alors un caractère véritablement hégélien, puisque c'est la confrontation entre l'URSS et les pays occidentaux qui déterminera le type d'empire mondial (Reich) - communiste, nazi ou libéral - qui adviendra.
L'arrière-plan hégélien est encore plus évident dans le fascisme italien, où il a été conceptualisé par l'un de ses théoriciens, Giovanni Gentile [11], et dans le national-socialisme allemand (Julius Binder [12], Karl Larenz [13], Gerhardt Dulckeit [14]). C'est à travers le prisme de la philosophie du droit de Hegel que Martin Heidegger a conceptualisé le national-socialisme.
Dans le camp libéral, l'État apparaît sous l'influence des idées de Keynes et dans l'expérience américaine de la politique du New Deal de Roosevelt, mais il ne fait pas l'objet d'un développement théorique (les fascistes britanniques d'Oswald Mosley ne comptent pas dans ce contexte). Plus tard, à l'époque de la guerre froide, l'hégélien libéral Alexandre Kojève théorise la "fin de l'histoire" en tant que victoire de la société civile mondiale [15]. Et après l'effondrement de l'URSS, le philosophe politique américain Francis Fukuyama [16], développant les idées de Kojève, a écrit un programme manifeste sur la "fin de l'histoire" et la victoire planétaire du libéralisme. Mais cela n'a rien à voir avec l'État de Hegel, qui devrait être fondé sur le dépassement de la société civile, c'est-à-dire du capitalisme.
Il est important de retracer le destin de la société soviétique où, selon Staline, la société civile doit être complètement dépassée. Tel était le sens de l'État soviétique (si nous le considérons dans une optique hégélienne). Mais l'effondrement de l'URSS et l'abandon de l'idéologie communiste ont montré que ce dépassement était une illusion. D'une part, Staline a effectivement contribué à la formation d'une société civile dans une coquille prolétarienne en URSS (le monde de la paysannerie et l'écoumène des familles ont été fondamentalement sapés, et la majorité de la population a été déplacée vers les villes - c'est-à-dire qu'elle est devenue "citadine", "citoyenne"), mais d'autre part, cette société civile, qui était presque inexistante dans la Russie tsariste avant la révolution, n'a pas été surmontée dans l'État. Cela devrait se produire (selon Hegel) lors du prochain cycle. Entre-temps, la société soviétique s'est effondrée précisément dans le capitalisme, l'État s'est affaibli autant que possible et a presque disparu dans les années 1990, et les idées libérales ont triomphé dans la Russie post-soviétique.
C'est précisément parce que l'État stalinien n'a pas été un véritable dépassement du capitalisme qu'il a été contraint de revenir à la phase précédente - purement nihiliste et libérale - afin de repartir du fond libéral.
Mais - et ceci est d'une importance cruciale - l'inclusion de la Russie post-soviétique dans le contexte libéral global et sa transformation en une société civile post-soviétique sont devenues l'élément le plus important dans la réalisation du scénario hégélien. Ce n'est qu'à ce moment-là que la société russe est devenue véritablement bourgeoise, ce qui signifie que le moment historique du dépassement de la bourgeoisie en faveur de l'institution du Staat peut finalement se produire.
En même temps, la Russie a, contre toute attente, conservé sa souveraineté politique, que l'Allemagne, par exemple, qui avait auparavant revendiqué, et avec non moins, sinon plus de raisons, de créer un État hégélien à part entière, a perdue après la Seconde Guerre mondiale.
Il ressort de cette analyse qu'au sens plein du terme, le peuple russe en tant que Volk hégélien ne peut devenir une réalité que dans l'avenir, un avenir dont nous nous sommes rapprochés. Et l'opposition à l'Occident libéral, qui ne deviendra pas (pour l'instant du moins) un État et un peuple, décomposant les familles dans la version extrême de la société civile mondialiste, ajoute de l'énergie spirituelle interne aux Russes.
Hegel lui-même pensait qu'à la "fin de l'histoire", la mission de devenir l'expression de l'idée universelle, c'est-à-dire l'Empire mondial, revenait aux Allemands. Il prévoyait la création d'une monarchie constitutionnelle allemande sur la base de l'État prussien, ce qui s'est produit sous Bismarck et les Hohenzollern. Ensuite, grâce au système de relations internationales avec d'autres États et très probablement grâce à la métaphysique de la guerre, les Allemands sont destinés à devenir un "peuple historique mondial", fermant la chaîne des quatre empires historiques (déjà évoqués - oriental, grec et romain). Cette idée de l'importance historique mondiale de l'Allemagne et de son esprit, de sa place géographique et anthropologique dans l'histoire mondiale, a été développée plus tard au 20ème siècle par les révolutionnaires conservateurs Arthur Moeller van den Bruck [17] et Friedrich Hielscher [18]. Cependant, cette perspective a été retirée de l'ordre du jour ou reportée indéfiniment après la défaite de l'Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale. Après 1945, les Allemands ont de nouveau été rejetés dans la société civile, essentiellement sans le droit de s'engager dans la politique. L'établissement héroïque de l'État n'était plus possible dans leur cas. L'Allemagne est donc sortie de l'horizon hégélien de la lutte pour le sens de l'histoire mondiale, pour le cours de Dieu dans le monde.
Il est évident que les pays de l'Occident libéral, déjà en vertu de leur dévotion radicale à l'idéologie bourgeoise, au capitalisme et à la société civile, ne contiennent pas non plus de conditions préalables à l'établissement de l'État et à l'incarnation de l'Esprit.
Par conséquent, parmi les prétendants à ce rôle à l'échelle mondiale à l'heure actuelle, il ne peut y avoir que la Russie et la Chine. Et tant la Russie - surtout ces dernières années - que la Chine ont déjà fait certains pas dans cette direction. Le facteur décisif sera la volonté de surmonter complètement la société civile dans ces pays, la prise de conscience de la nécessité et de la capacité d'un nouvel établissement de l'État (Staat) et l'existence d'une masse critique de "domaines du courage". La société devient un peuple, dépassant les normes bourgeoises, les structures de la conscience ordinaire, pour devenir une armée, un régiment (Volk).
Dans la société chinoise, la tradition confucéenne de l'État éthique et le maoïsme, qui rejette le capitalisme, peuvent servir de support idéologique. En Russie, la condition préalable pour devenir une grande nation peut être considérée comme la métaphysique de l'Empire katékhonique et une certaine expérience du stalinisme soviétique, la construction d'un État solidaire non-bourgeois et illibéral. Celui qui y parvient a une occasion historique unique de devenir un réceptacle de l'Esprit universel. Les Russes ont toujours pensé qu'ils étaient le moment du "passage de Dieu dans le monde". C'est pourquoi l'idée que les Russes sont un "peuple porteur de Dieu" est apparue. Le moment est venu d'en prendre pleinement conscience et d'agir en conséquence.
Notes:
[1] Гегель Г.Ф.В. Философия права. М.: Азбука,2023.
[2] Heidegger M. Seminare: Hegel – Schelling. 2011, Frankfurt am Main: Vittorio Klostermann, 2011.
[3] Гегель Г.Ф.В. Философия права. § 258. С. 284
[4] Gumplowicz L. Der Rassenkampf: Sociologische Untersuchungen. Innsbruck: Wagner'sche Univer-Buchhandlung^ 1883
[5] Геллнер Э. Нации и национализм. Мю: Прогресс, 1991.
[6] Гегель Г.Ф.В. Философия права. § 258. С. 284.
[7] Гегель Г.Ф.В. Философия права. § 325. С. 361.
[8] Дугин А.Г. Этноосоциология. М.: Академический проект, 2011.
[9] Зомбарт В. Собрание сочинений: В 3 т. - СПб.: Владимир Даль, 2005.
[10] Гегель Г.Ф.В. Философия права. § 350. С. 373.
[11] Джентиле Дж. Избранные философские произведения. Краснодар: КГУКиИ, 2008.
[12] Binder J. Der deutsche Volksstaat, Tübingen: Mohr, 1934.
[13] Larenz K. Hegelianismus und preußische Staatsidee. Die Staatsphilosophie Joh. Ed. Erdmanns und das Hegelbild des 19. Jahrhunderts. Hamburg: Hanseatische Verlagsanstalt, 1940.
[14] Dulckeit G. Rechtsbegriff und Rechtsgestalt. Untersuchungen zu Hegels Philosophie des Rechts und ihrer Gegenwartsbedeutung. Berlin: Junker u. Dünnhaupt, 1936.
[15] Кожев А. Из Введения в прочтение Гегеля. Конец истории//Танатография Эроса, СПб:Мифрил, 1994.
[16] Фукуяма Ф. Конец истории и последний человек. М.: ACT; Полиграфиздат, 2010.
[17] Мёллер ван ден Брук А. Миф о вечной империи и Третий рейх. М.: Вече, 2009.
[18] Хильшер Ф. Держава. СПб: Владимир Даль, 2023.
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vendredi, 05 janvier 2024
Alexandre Douguine: Contre le totalitarisme libéral
Contre le totalitarisme libéral
Alexandre Douguine
Source: https://www.geopolitika.ru/article/protiv-liberalnogo-totalitarizma
Le totalitarisme libéral
L'hégémonie libérale est encore très forte dans le pays, quoi qu'en pensent les optimistes. Le fait est que pratiquement toutes les attitudes de base transmises dans l'éducation, les sciences humaines et la culture depuis 1991 ont été construites sur des moules strictement libéraux. Tout dans notre pays est libéral, à commencer par la Constitution. Même l'interdiction de toute idéologie est une thèse idéologique purement libérale. Les libéraux ne considèrent pas le libéralisme lui-même comme une idéologie - pour eux, c'est la "vérité de dernière instance", et par "idéologie", ils entendent tout ce qui remet en cause cette "vérité libérale" - par exemple, le socialisme, le communisme, le nationalisme ou les enseignements politiques de la société traditionnelle.
Après la fin de l'URSS, l'idéologie libérale est devenue dominante dans la Fédération de Russie. En même temps, elle a acquis un caractère totalitaire dès le début. Habituellement, les libéraux eux-mêmes critiquent le totalitarisme, qu'il soit de droite (nationaliste) ou de gauche (socialiste), et le libéralisme lui-même, identifié (sans fondement et à la hâte) à la "démocratie", s'oppose à tout régime totalitaire. Cependant, la philosophe avisée et élève de Heidegger, Hannah Arendt, a observé avec perspicacité que le totalitarisme est une propriété de toutes les idéologies politiques de l'âge moderne, y compris la démocratie libérale. Le libéralisme ne fait pas exception; il est également de nature totalitaire.
Comme dans tout totalitarisme, il s'agit du fait patent qu'un seul groupe distinct de la société (représentant une minorité connue) déclare qu'il est censé être le "détenteur de la vérité universelle", c'est-à-dire de la connaissance de tout, de l'universel. D'où le totalitarisme - du latin "totalis", tout, entier, complet. Et comme il est fanatiquement convaincu de l'infaillibilité de son idéologie, il impose ses vues à l'ensemble de la société. Le "tout" totalitaire s'oppose facilement à l'opinion de la majorité ou des différents groupes idéologiques existant dans la société. En règle générale, le totalitarisme arrivé au sommet du pouvoir justifie sa "justesse" par le fait qu'il est censé "posséder la connaissance du sens de l'histoire", "détenir les clés de l'avenir", "agir au nom du bien commun" (qui n'est révélé qu'à lui). Le plus souvent, c'est la théorie du progrès, du développement, ou l'impératif de liberté, d'égalité, etc. qui joue le rôle de cette "clé de l'avenir". Les régimes totalitaires nationalistes font appel à la nation ou à la race, proclamant la supériorité de certains (c'est-à-dire d'eux-mêmes) sur les autres. Les bolcheviks agissent au nom du "communisme" qui viendra dans le futur, et les dirigeants du parti sont considérés comme les porteurs d'une conscience éveillée, le "peuple nouveau". Les libéraux croient que le capitalisme est le couronnement du développement et agissent au nom du progrès et de la mondialisation. Aujourd'hui, ils y ajoutent la politique du genre et l'écologie. "Nous vous gouvernons parce que nous sommes progressistes et que nous protégeons les minorités et l'environnement. Obéissez-nous !"
Théorie des minorités et critique de la majorité
Contrairement aux anciennes démocraties (helléniques, par exemple), la majorité et son opinion n'ont aucune importance dans les régimes totalitaires, y compris dans le libéralisme totalitaire. Il y a un argument pour cela: "Hitler a été élu par les Allemands à la majorité, donc la majorité n'est pas un argument, elle peut faire le mauvais choix". Et ce qui est "juste", seule la minorité libérale "éclairée / éveillée" (woke) le sait. En outre, la majorité est suspecte et doit être maintenue sous un contrôle strict. Les minorités progressistes doivent gouverner. Il s'agit là d'un aveu direct de totalitarisme.
Le totalitarisme des bolcheviks ou des nazis n'est pas à prouver, il est évident. Mais après la victoire sur l'Allemagne en 1945 et après l'effondrement de l'URSS en 1991, le libéralisme est resté en piste comme la seule et principale idéologie planétaire de type totalitaire.
Caractère totalitaire du régime des réformateurs libéraux dans les années 90
Le libéralisme est arrivé en Russie sous cette forme: l'hégémonie de minorités libérales pro-occidentales, les "réformateurs". Ils ont convaincu Eltsine, qui comprenait mal le monde qui l'entourait, que leur position était sans alternative. Les hauts responsables libéraux au pouvoir, composés d'oligarques et d'un réseau d'agents d'influence américains, ainsi que de hauts fonctionnaires soviétiques corrompus, formaient l'épine dorsale de la "famille".
Dès le début, ils ont gouverné avec des méthodes totalitaires. Ainsi, en 1993, le soulèvement démocratique de la Maison des Soviets a été réprimé par la force. L'Occident libéral a pleinement soutenu la fusillade du Parlement. Après tout, le "progrès" et le "mouvement vers la liberté" l'exigeaient.
Après les élections de 1993 à la Douma, l'opposition de droite LDPR a gagné, mais elle a été assimilée aux "marginaux" et aux "extrémistes". La majorité n'a aucune importance aux yeux de la "famille". Jirinovski est d'abord déclaré héritier de "Hitler", puis réduit à l'état de clown pour se défouler (c'est-à-dire pour régner seul et sans discernement sur un peuple totalement insatisfait et désapprouvant le cours libéral de base).
En 1996, les élections ont été remportées par une autre opposition (de gauche cette fois), le PCFR. Une fois de plus, les dirigeants libéraux au pouvoir, qui représentaient une minorité, n'ont rien remarqué. "La majorité peut se tromper", a déclaré cette minorité, qui a continué à gouverner sans partage sur la base de l'idéologie libérale, sans prêter attention à quoi que ce soit.
Le libéralisme a établi ses principes dans la politique, l'économie, la philosophie, la sociologie, l'anthropologie, la jurisprudence, l'ethnologie, les études culturelles, les sciences politiques, etc. Toutes les disciplines des sciences humaines ont été complètement reprises en mains par les libéraux et supervisées depuis l'Occident par le biais d'un système de classements, de publications scientifiques, d'indices de citation et d'autres critères. D'où non seulement le système de Bologne et l'introduction de l'USE, mais surtout le contenu des disciplines scientifiques elles-mêmes.
Le réalisme de Poutine face à l'hégémonie libérale
L'arrivée au pouvoir de Poutine n'a changé la situation que dans la mesure où il a introduit le principe de souveraineté, c'est-à-dire le réalisme politique. Cela ne pouvait qu'affecter la structure générale du libéralisme en Russie, puisque le dogme libéral nie totalement la souveraineté et préconise l'abolition des États-nations et leur intégration dans une structure supranationale de gouvernement mondial. Par conséquent, avec l'arrivée de Poutine, certaines des minorités libérales les plus cohérentes et les plus radicales se sont opposées à lui.
Cependant, la majorité des libéraux (systémiques) a décidé de s'adapter à Poutine, d'adopter une position formellement loyale, mais de poursuivre la voie libérale comme si rien ne s'était passé. Poutine a simplement partagé le pouvoir avec les libéraux - il a obtenu le réalisme, l'armée et la politique étrangère, et ils ont obtenu tout le reste - l'économie, la science, la culture et l'éducation. Ce n'est pas vraiment un système libéral, mais c'est considéré comme tolérable - après tout, aux États-Unis même, le pouvoir fluctue entre les mondialistes libéraux purs (Clinton, Obama, Biden) et les réalistes (tels que Trump et certains républicains).
Medvedev a joué le rôle du libéral russe de 2008 à 2012. Et le retour de Poutine en 2012 a provoqué une tempête d'indignation parmi les libéraux russes, qui pensaient que le pire était passé et que la Russie allait de nouveau (sans Poutine) revenir aux années 90, c'est-à-dire à l'ère du totalitarisme libéral pur et dur.
Mais dès 2012, Poutine - contrairement aux articles de son programme publiés pendant la campagne électorale de 2012 - a décidé de laisser les libéraux tranquilles, ne repoussant qu'une portion supplémentaire des plus odieux d'entre eux.
En 2014, après la réunification avec la Crimée, il y a eu un nouveau glissement vers la souveraineté et le réalisme. Une autre vague de libéraux, sentant qu'ils perdaient leur ancienne position hégémonique, a quitté la Russie. Cependant, Poutine a été stoppé dans sa bataille pour le monde russe et les dirigeants libéraux au pouvoir ont à nouveau adopté la tactique habituelle de la symbiose : Poutine obtient la souveraineté et les libéraux obtiennent tout le reste.
L'Opération militaire spéciale rompt définitivement avec l'Occident
L'Opération militaire spéciale a changé beaucoup de choses, car le déclenchement des hostilités en Ukraine a finalement contredit le dogme libéral : "les démocraties ne se battent pas entre elles". Et si elles le font, c'est qu'une seule puissance n'est donc pas une démocratie. Et l'Occident a facilement trouvé qui c'était. La Russie, bien sûr. Et plus précisément Poutine. L'Occident libéral a donc finalement refusé de nous considérer comme des "libéraux".
Mais l'impression est que nous voulons toujours rendre à tout prix : "Non, nous sommes de vrais libéraux, c'est vous qui n'êtes pas libéraux. C'est vous qui vous êtes écartés de la démocratie libérale en soutenant le régime nazi de Kiev. Et nous sommes fidèles aux dogmes libéraux. Après tout, ils incluent l'antifascisme, et nous combattons donc le fascisme ukrainien, comme l'exige l'idéologie libérale".
Je ne dis pas que tous les membres du gouvernement russe pensent de la sorte, mais c'est certainement le cas de beaucoup d'entre eux.
Ce sont eux qui s'opposent farouchement aux réformes patriotiques, se jetant dans la ligne de feu pour que la souveraineté n'affecte pas le plus important : l'idéologie. Antonio Gramsci appelait "hégémonie" le contrôle de la vision libérale du monde sur la superstructure - en premier lieu, la culture, la connaissance, la pensée, la philosophie. Et cette hégémonie est toujours entre les mains des libéraux en Russie.
Nous avons toujours affaire à un "libéralisme souverain", c'est-à-dire à une tentative (contradictoire et sans espoir) de combiner la souveraineté politique de la Fédération de Russie avec les normes occidentales mondiales, c'est-à-dire avec le totalitarisme libéral et l'omnipotence des élites libérales occidentales qui ont pris le pouvoir dans le pays dans les années 90.
Et le plan des libéraux russes est le suivant : même pendant l'Opération militaire spéciale, préserver leur pouvoir sur la société, la culture, la science, l'économie, l'éducation, de sorte que - lorsque tout cela sera terminé - ils puissent à nouveau essayer de présenter la Russie comme une "puissance occidentale civilisée et développée", dans laquelle ils auront réussi à préserver la démocratie libérale, c'est-à-dire la domination totalitaire des libéraux, même dans les moments les plus difficiles de l'adversité. Il semblerait que Poutine ait signé le décret 809 sur les valeurs traditionnelles (directement opposées à l'idéologie libérale), que la Constitution contienne des dispositions sur la famille normale, que Dieu soit mentionné comme base immuable de l'histoire russe, que le mouvement LGBT soit interdit comme extrémiste, que la liste des agents étrangers soit constamment mise à jour, qu'une nouvelle vague de libéraux et d'opposants les plus radicaux aient fui à l'Ouest, que le peuple russe soit déclaré sujet de l'histoire et que la Russie soit un État-civilisation... Et, malgré tout cela, l'hégémonie libérale en Russie persiste. Elle a pénétré si profondément dans notre société qu'elle a commencé à se reproduire dans les nouvelles générations de managers, de fonctionnaires, de travailleurs dans le domaine de la science et de l'éducation. Et ce n'est pas surprenant: depuis plus de 30 ans en Russie, un groupe de libéraux totalitaires reste au pouvoir et a établi une méthode d'autoreproduction à la tête de l'État. Et ce, malgré le parcours souverain du président Poutine.
Le temps du SMERSH humanitaire
Nous sommes entrés dans un nouveau cycle de réélection de Poutine en tant que dirigeant national. Il ne fait aucun doute que l'opinion publique le choisira en toute connaissance de cause et à l'unanimité. Considérez qu'il est déjà élu. Après tout, il est notre principal et unique espoir de nous débarrasser du joug libéral, la garantie de la victoire dans la guerre et le sauveur de la Russie. Mais le gros des opposants à Poutine se trouve de ce côté-ci des barricades. La secte libérale totalitaire n'envisage pas de renoncer à ses positions. Elle est prête à se battre pour elles jusqu'au bout. Elle n'a pas peur des forces patriotiques en politique, elle n'a pas peur du peuple (qu'elle a appris à le mettre au pas sous peine de se voir infliger des sanctions sévères), elle n'a pas peur de Dieu (elle n'y croit pas et croit au sien, déchu), elle n'a pas peur de la rébellion (ici, certains ont tenté de faire acte de désobéissance cet été). La seule chose qui les retient, c'est Poutine, avec qui ils n'oseront pas entrer en collision frontale. Au contraire, les libéraux systémiques se concentrent dans son camp, ne serait-ce que parce qu'il n'y en a pas d'autre.
Mais le problème est très aigu: il est impossible de justifier la Russie en tant que civilisation, en tant que pôle du monde multipolaire, en s'appuyant sur l'idéologie libérale et en préservant l'hégémonie des libéraux dans la société, au niveau de la conscience publique, au niveau du code culturel. Nous avons besoin de quelque chose de semblable au SMERSH (le service anti-espionnage créé par Staline pendant la seconde guerre mondiale, ndt) dans le domaine des idées et des paradigmes humanitaires, mais il est clair qu'il n'y a pas de détermination, pas de personnel, pas d'institutions et pas de spécialistes compétents formés à cette fin - après tout, ce sont les libéraux qui sont en charge de l'éducation en Russie depuis 30 ans. Ils se sont assurés en bloquant toute tentative d'aller au-delà du dogme libéral. Et ils y sont parvenus, rendant les sciences humaines soit libérales, soit stériles.
Les vestiges des savants soviétiques et leurs méthodes, théories et doctrines ne constituent pas une alternative. Premièrement, leurs approches sont dépassées, deuxièmement, ils les ont eux-mêmes oubliées vu leur âge vénérable, et troisièmement, elles ne correspondent pas du tout aux nouvelles conditions civilisationnelles.
Et pendant tout ce temps, les libéraux totalitaires de haut niveau n'ont formé que leurs propres cadres. Le libéralisme sous ses formes les plus toxiques imprègne toute la sphère des sciences humaines.
Nombreux sont ceux qui disent : maintenant, c'est l'Opération militaire spéciale et les élections, nous nous occuperons des libéraux plus tard. C'est une erreur. Nous avons déjà raté le coche. Le peuple se réveille, le pays doit se concentrer sur la Victoire. La situation est encore très, très grave, et Poutine ne se lasse pas d'en parler. Pourquoi mentionne-t-il si souvent que tout est en jeu et que la Russie est mise au défi d'être ou de ne pas être ? Parce qu'il le voit sobrement et clairement: s'il n'y a pas de victoire en Ukraine, il n'y aura pas de Russie. Mais il est tout simplement théoriquement impossible de vaincre l'Occident en Ukraine et de préserver l'omnipotence totalitaire des libéraux à l'intérieur du pays. Tant qu'ils seront là, même la victoire apparente ne sera qu'une victoire à la Pyrrhus.
C'est pourquoi il est temps d'ouvrir un autre front - un front dans le domaine de l'idéologie, de la vision du monde et de la conscience publique. La domination totalitaire des libéraux en Russie - avant tout dans le domaine de la connaissance, de la science, de l'éducation, de la culture, de la définition des valeurs de l'éducation et du développement - doit prendre fin. Sinon, nous ne verrons pas le siècle de la Victoire.
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jeudi, 04 janvier 2024
Argentine: l'ombre du faucon libéral Milei
Argentine: l'ombre du faucon libéral Milei
par Carlos Peryra Mele
Source : Federico Dal Cortivo & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/argentina-l-ombra-del-falco-liberista-milei
Propos recueillis par Federico Dal Cortivo
Interview du Professeur Carlos Peryra Mele, membre du Centro de Estudios Estratégicos Suramericanos et directeur du groupe Geopolitical Dossier.
1) Professeur Peryra Mele, Javier Milei est devenu président de l'Argentine avec 55,95% des voix. Vous attendiez-vous à cette victoire au second tour ?
Une victoire de l'opposition était prévisible, car les raisons de la crise actuelle du système politique argentin et la fatigue de la population sont étroitement liées, par exemple, à la faible participation au moment du vote (en Argentine, le vote est obligatoire).
De plus, les pourcentages sont tout à fait relatifs, selon la manière dont on veut les considérer, bien qu'ils s'additionnent: absentéisme, bulletins blancs, bulletins observés et votes pour le candidat de l'UxP Massa, 6 Argentins sur 10 n'ont PAS voté pour Milei, il n'y a pas de chèque en blanc.
2) Selon vous, quelles sont les principales raisons qui ont conduit à la défaite du candidat péroniste modéré et à la victoire de Milei ?
La politique est l'art de diriger et s'il y a une chose que la coalition gouvernementale n'a pas su faire, c'est bien cela, et les contradictions internes et les affrontements permanents entre le président et le vice-président (qui vient de le déclarer dans une interview avec Alberto Fernandez). Ordres et contre-ordres égalent DESORDRES, et c'est là que se trouve la clé principale, à savoir la gestion des variables macroéconomiques et celles de l'économie quotidienne accumulées par la crise qui nous amène à avoir une inflation très élevée (dépassant 120% sur une base annuelle) et un frein aux importations, à laquelle il faut également ajouter le confinement pendant un an dans le cadre de la pandémie de Covid 19. A cela s'ajoute une sécheresse (la pire jamais enregistrée en Argentine) qui a affecté le secteur productif, et les effets de la guerre en Ukraine (avec les problèmes de semences et d'engrais) sont des arguments solides mais non définitifs, car le gouvernement Fernandez n'a pas respecté l'accord électoral de révision de la dette extérieure asphyxiante, la mauvaise gestion de l'administration Macri avec le FMI et de nombreuses autres défaillances de la gestion gouvernementale, et une presse d'opposition qui n'a jamais collaboré pour apporter une solution alternative, mais qui au contraire a approfondi le chaos politique. ... se termine par ce résultat électoral
3) Milei est décrit comme l'étoile montante du libéralisme de droite, quels sont les points de son programme à cet égard ?
Sur ce point, je serai clair et concret, nous avons vécu une semaine "dangereuse" depuis la victoire de Javier Milei, et aujourd'hui, alors que je réponds à votre questionnaire, la seule perception est que la lutte pour la formation du cabinet de Milei s'intensifie principalement entre les différents groupes d'intérêts économiques. Par conséquent, il n'est pas possible d'arriver à une conclusion sérieuse sur ce que sera le "véritable" programme du gouvernement, étant donné que les personnes prétendument convoquées changent et, quelques heures plus tard, n'occupent pas le poste supposé... par exemple: M. Milei a déclaré que S.S le Pape François était le représentant du malin. On sait maintenant que Milei s'est excusé auprès du pape dans l'interview qu'il a accordée plus tard dans la semaine. La liste des changements se poursuit, notamment dans le domaine très important et fondamental de la politique étrangère argentine, en particulier avec nos principaux partenaires commerciaux que sont le Brésil et la Chine... C'est pourquoi s'exprimer sur ces points de son programme politique relève plus de l'art de la divination que de la certitude.
4) Le concept de "Nuestra America", tel que défini par José Martí, avance et recule, comment Milei va-t-il se positionner par rapport aux autres Etats du continent ?
Il s'agit d'une autre alternative qu'il est presque impossible d'analyser et à laquelle il est impossible de répondre avec certitude aujourd'hui, car l'Argentine ne peut pas rester isolée ou entretenir des relations uniquement avec des pays dont les régimes ne respectent pas les droits de l'homme, comme le Pérou de Mme Boluarte, ni attaquer notre principal partenaire stratégique, le Brésil, qui est aujourd'hui dirigé par le président Lula Da Silva (ndlr : hier, la supposée ministre des affaires étrangères du gouvernement de Milei, Mme Mondino, est arrivée officieusement à Brasilia pour inviter le président Lula à l'investiture présidentielle du 10 décembre) et un autre président de notre région, Luis Lacalle Pou de l'Uruguay, revient d'un voyage réussi au cours duquel il a signé des accords économiques très importants avec la Chine populaire et est l'un des présidents les plus à droite de la région (ce qui contredit le discours de Milei selon lequel il ne faut pas négocier avec "les communistes et/ou les socialistes").
5) Quel sera, selon vous, l'impact sur la politique étrangère, à la fois par rapport aux États-Unis et à l'Occident dans son ensemble, et par rapport aux BRICS+, que l'Argentine a rejoints à partir de 2024 ?
Je pense que l'Argentine devrait faire partie des BRICS+ (ce sera une relation discrète) et je le répète jusqu'à ce que Milei prenne ses fonctions, nomme son cabinet de secrétaires et de ministres et prononce son discours inaugural devant le corps législatif le même jour. Tout ce que nous pouvons dire aujourd'hui, ce sont des conjectures et quelques pronostics, mais sans certitude, alors que le ballet des noms des postes à pourvoir dans son administration a commencé et qu'il y a peu de chances qu'ils soient occupés par les personnes proposées, tout est ouvert..... Le président élu s'est rétracté sur beaucoup de choses (ou peut-être a-t-il été contraint de se rétracter, mais cela m'échappe). Nous continuerons donc à vivre dans l'incertitude, ce qui limite chaque jour un peu plus la capacité d'action du nouveau président.
21:18 Publié dans Actualité, Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : argentine, javier miléi, entretien, amérique ibérique, amérique latine, amérique du sud | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Les leçons militaires de la guerre en Ukraine
Les leçons militaires de la guerre en Ukraine
Philippe Banoy
De l'actuel conflit en Ukraine, on peut déjà tirer les enseignements suivants. Ces enseignements ne sont pas exhaustifs et pourront encore évoluer car le conflit n'a pas encore trouvé sa résolution.
A) remarque d'ordre général
1) les armées de moins de 2 à 3 millions d'hommes n'ont pas les moyens d'une guerre offensive de haute intensité.
2) la puissance et la précision des armes anti (anti-chars, anti-aériennes, anti-navires, etc) est telle que les grandes offensives sont très coûteuses (destruction massive des chars et blindés, menace très forte sur les hélicoptères et l'aviation d'appui au sol, etc). Paradoxalement le fantassin a plus de chance de survie que le tankiste.
3) multiplication effrayante des drones tueurs tant contre les chars et blindés que contre l'artillerie. Le fantassin, quant à lui, est atteint par largage de grenades (on peut supposer dans l'avenir des nuées de drones pourvu d'intelligence artificielle parcourant les champs de bataille et attaquant en toute autonomie les ennemis).
4) l'essentiel de la reconnaissance se fait par drone. Aussi bien sur la ligne de front que dans la profondeur du dispositif ennemi.
5) remplacement du duo chars-avions par le duo chars-drones. Ce dernier remplissant pour chaque blindé le rôle de reconnaissance, désignation laser et même attaque suicide.
6) obligation d'un commandement décentralisé et de terrain pour réagir en temps réel. Les opportunités de frappes doivent être avalisées en quelques secondes.
7) la consommation de munitions est dix fois supérieure à la théorie. Sans stock immense, la guerre s'arrêterait au bout de quelques jours (l'Ukraine a vidé les stocks de toutes les armées de l'OTAN; si l'OTAN était entrée en guerre contre la Russie ses stocks auraient disparus en quelques jours, quelques semaines tout au plus.)
8) le manque d'effectifs pousse à devoir lancer une offensive extrêmement brutale et rapide pour ne pas laisser à l'adversaire le temps et l'espace pour organiser une ligne défensive correctement pourvue d'armes anti. Mais cependant, le même manque d'effectifs empêche de sécuriser les arrières de l'offensive la rendant fragile et susceptible d'être coupée de ses bases et de son ravitaillement. Si l'ennemi ne s'effondre pas et ne capitule pas très vite les avancées peuvent être autant de pièges pour l'armée attaquante.
9) les paras n'ont aucune chance contre des objectifs bien défendus et seront balayés si des renforts terrestres plus lourdement équipés ne viennent les renforcer très rapidement. Leur intérêt militaire se limite à la reconnaissance, au sabotage et à la prise d'objectif non défendus et rapidement accessibles aux troupes classiques.
10) les missiles sont la nouvelle artillerie de profondeur. Mais il faut en avoir des quantités énormes pour saturer les défenses anti-missiles et continuer les frappes jour après jour.
11) les grandes unités navales, telles que le croiseur Moskva ou les portes-avions seraient particulièrement susceptible d'être détruits dans les premières heures de la guerre.
B) Quelques remarques concernant les particularités du conflit russo-ukrainien
Dans un conflit de type OTAN-Russie ou OTAN-Chine les Russes auraient en face d'eux une aviation nombreuse et techniquement plus avancée. Il en résulterait que la supériorité aérienne du moins au début du conflit leur échapperait. Avec pour conséquence une menace en profondeur sur les dépôts d'armes et de carburant sur la ligne de front, et plus encore en profondeur, la destruction d'infrastructures de transport (ponts, échangeurs routiers, ligne de chemin de fer et ports, la destruction des centrales électriques etc...), le ciblage des déplacements des grandes unités.... bref une très grande insécurité et une désorganisation importante des arrières. Le tout risquant d'entraver l'offensive en alourdissant considérablement le coup humain et matériel de celle-ci.
Par ailleurs, les Russes dans le conflit actuel font un usage intensif de l'artillerie; s'ils affrontaient l'OTAN, leur artillerie serait particulièrement ciblée.
L'OTAN utiliserait massivement des missiles conventionnels à longue portée (mais les Russes aussi évidement) afin de ravager les industries lourdes et détruire ainsi le potentiel industriel militaire adverse. Rendant le renouvellement des stocks de matériels et de munitions très difficiles. L'importance de la constitution de ceux-ci avant le conflit n'en étant que plus grande.
Les satellites militaires et civils utiles à la guerre seraient certainement neutralisés très vite, les moyens de transmission détruit et les QG à l'arrière visés (dans l'actuel conflit l'OTAN utilise tout cela contre les Russes mais comme elle n'est pas officiellement en guerre avec Moscou, cette dernière est dans l'impossibilité de les détruire. Cette sanctuarisation est un des grand atout de l'Ukraine et explique en partie sa capacité à tenir le coup. En cas de conflit ouvert OTAN-Russie, les satellites deviendraient des cibles.
On peut donc imaginer une augmentation des effectifs militaires de tous les grands acteurs mondiaux, le possible retour du service militaire ou la constitution de réservistes en grand nombre. La constitution de grands stocks de munitions et de matériels de remplacement. Le développement de drones et de robots de combat liés à l'intelligence artificielle les rendant autonome sur le champ de bataille (ce qui limite l'utilisation d'opérateurs humains et la nécessité de communications avec eux).
Mais d'une manière générale, le niveau de destruction dans le premier mois de conflit entre grandes puissances seraient tels qu'il constitue déjà en soi une dissuasion. Le Pentagone doit déjà être arrivé à la conclusion qu'une telle guerre confinerait au suicide.
20:59 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Défense, Militaria | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, conflit ukrainien, militaria, défense, polémologie | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Prosperity Guardian: une nouvelle guerre américaine
Prosperity Guardian: une nouvelle guerre américaine
Source: https://www.piccolenote.it/mondo/prosperity-guardian-ennesima-guerra-usa
Prosperity Guardian ou comment recommencer à bombarder le Yémen. Bibi et l'obsession néoconservatrice de la guerre contre l'Iran.
Présentée comme une mission de vigilance, Prosperity Guardian est en fait le nom de la énième guerre ouverte par les Etats-Unis, la "nation la plus belliqueuse de l'histoire du monde", selon l'expression de l'ancien président Jimmy Carter. Oui, parce que penser défendre les navires transitant en mer Rouge des attaques des Houthis était et reste tout simplement irréaliste.
D'abord parce qu'il s'agirait d'organiser des convois au large de la mer Rouge, afin d'éviter la tâche impossible de défendre chacun des cargos qui se faufilent par le détroit de Bab el-Mandeb. Une tâche ardue car, comme le note le site de Transport Europe, elle nécessite "une formation spécifique des commandants" des navires civils, formation qu'ils n'ont pas.
Ce convoi, poursuit le site, devrait alors être protégé sur "250 milles nautiques (soit 463 kilomètres), ce qui correspond à la longueur de la côte yéménite contrôlée par les Houthis". En estimant une vitesse moyenne de 15 nœuds (environ 28 km/h) pour maintenir même les navires les plus lents en convoi, cela signifie que le convoi pourrait être exposé aux attaques yéménites pendant au moins seize heures".
Enfin, il convient de rappeler que les navires de guerre disposent de stocks limités de missiles d'interception et s'exposent au risque de saturation de leurs défenses par de multiples attaques simultanées, d'où la possibilité pour les assaillants de percer leur écran défensif.
De plus, une fois les stocks épuisés, il faut les réapprovisionner, une opération qui comporte des éléments critiques évidents: acheminer un cargo sur le site, c'est prendre le risque qu'il soit attaqué; le navire militaire en rupture de stock reste exposé aux attaques; ramener le navire au port pour le réarmer, c'est rendre moins efficace le bouclier de défense collective de la flotte, etc.
Prosperity Guardian, bombardement du Yémen
En résumé, lorsque les États-Unis ont annoncé leur mission, ils n'avaient aucune idée de ce qu'il fallait faire ou ils savaient parfaitement que le seul moyen de la mettre en œuvre était de chasser les transporteurs houthis en bombardant le Yémen. Nous penchons pour la seconde hypothèse, plutôt un mélange des deux.
En effet, l'idée de bombarder le Yémen, outre les risques d'extension du conflit à l'Iran, dont les Houthis sont les alliés, signifie que la mer Rouge deviendra une zone de guerre qu'aucun navire marchand n'osera traverser.
Ainsi, une mission mise en place pour permettre aux cargos de naviguer librement dans cette partie de la mer la fermerait pendant des mois, voire des années. En effet, imaginer que les Houthis seraient facilement vaincus appartient au monde des rêves: ils résistent avec acharnement à la guerre que leur a déclenchée une coalition dirigée par l'Arabie saoudite avec le soutien indéfectible des Etats-Unis depuis sept ans (une guerre que Riyad veut terminer, à l'opposé de la folie belliqueuse de Washington).
De plus, le détroit serait fermé non seulement aux navires à destination du port israélien d'Eilat, cible des contre-opérations des Houthis, mais aussi aux navires à destination d'autres pays. Comme il s'agit d'un carrefour stratégique pour le commerce mondial, cela entraînera une hausse des prix de diverses marchandises, en premier lieu du pétrole (qui a déjà commencé à augmenter en raison des tensions actuelles, qui ont contraint les cargos à rallonger leurs itinéraires).
Inutile d'insister sur l'aspect moral de la mission de Prosperity Guardian. Les Houthis ont déclaré que leurs opérations visant à empêcher le transit des navires à destination des ports israéliens prendraient fin lorsque l'opération militaire de Tel-Aviv à Gaza prendrait fin elle aussi. La mission lancée par les États-Unis a donc pour conséquence directe de poursuivre le massacre dans la bande de Gaza, où l'on dénombre à ce jour plus de 22.000 morts, dont 70% de femmes et d'enfants.
Aux morts et à la dévastation de Gaza s'ajouteront donc les morts et la dévastation renouvelée du Yémen, déjà décimé par sept années d'une guerre qui a fait plus de 370.000 victimes, dont de nombreux enfants...
La guerre contre l'Iran
Reste bien sûr le risque d'une extension du conflit à l'Iran - une véritable obsession pour Netanyahou et les néoconservateurs - qui a envoyé hier un de ses destroyers dans le détroit de Bab el-Mandeb. Une telle évolution aurait des conséquences catastrophiques, pour Téhéran bien sûr, mais aussi pour ceux qui la déclencheraient.
Israël serait dévasté et la machine de guerre américaine serait également mise à l'épreuve, au risque de perdre le conflit. L'Iran n'a pas l'armée de papier de Saddam et les Etats-Unis se retrouveraient à combattre sur un front aussi large que diversifié, de l'Irak au Liban. De plus, un tel conflit fermerait également le détroit d'Ormuz, avec des conséquences encore plus catastrophiques pour le commerce mondial.
Bien sûr, il reste toujours l'hypothèse où, acculé, Washington utiliserait la bombe atomique, mais même cette option comporte des risques: l'image des États-Unis serait brisée et le nuage radioactif hanterait tout le Moyen-Orient pendant des années. De plus, Téhéran a déjà envoyé des signaux d'une possible riposte contre la centrale atomique israélienne de Dimona...
Le risque qu'un tel élargissement se produise est très élevé. Il suffirait d'un redémarrage de l'incident du Tonkin (qui a déclenché l'intervention américaine au Viêt Nam) pour qu'il se produise. L'Iran étant si proche, il est très facile d'attribuer à Téhéran une attaque contre la flotte alliée. Ils l'ont déjà fait (Piccolenote), ils recommenceront.
Bref, cette mission comporte tellement d'inconnues tragiques que les pays qui l'ont rejointe sont bien moins nombreux que Washington ne l'espérait. Aucun pays arabe, à l'exception de l'obscur régime bahreïni. Et ceux qui l'ont rejointe l'ont fait avec tant de réticence (les Britanniques mis à part, car ils sont en train de succomber à leurs rêves de gloire fondés sur la renaissance de la mythique anglosphère).
En effet, les navires envoyés par la France et l'Italie rempliront leur mission en dehors du commandement central de la mission, tandis que le Canada, les Pays-Bas et la Norvège n'ont envoyé que des officiers et des militaires dans le centre en question.
Reste que si la bombe à retardement déclenchée par la mission explose, personne n'échappera aux conséquences. Si guerre il y a, elle aura un impact mondial. Prosperity Guardian, un nom vraiment surréaliste pour la troisième guerre mondiale.
Note complémentaire. Aujourd'hui, un attentat a été perpétré en Iran contre un rassemblement commémorant le quatrième anniversaire de l'assassinat du général Qassem Soleimani. À l'heure où nous écrivons ces lignes, plus d'une centaine de personnes sont mortes. On assiste également à un crescendo d'attaques contre des cibles civiles en Russie. Ils veulent une guerre globale. Il est urgent d'endiguer cette folie.
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Argentine : la thérapie de choc et les obstacles qui l'entravent
Argentine: la thérapie de choc et les obstacles qui l'entravent
Ronald Lasecki
Source: https://ronald-lasecki.blogspot.com/2023/12/argentyna-terapia-szokowa-i-przeszkody.html?fbclid=IwAR0t9JUOmVPcXGIGZuqh31jOkGWILf6-t-JQo7t2NXAipY8prVCZfRixcjY
Le nouveau président argentin Javier Milei commence à rencontrer des résistances dans la mise en œuvre de son programme de choc économique libertaire. Le 21 décembre, des manifestations "avec des casseroles" ont eu lieu dans plusieurs endroits de Buenos Aires et d'autres villes argentines. La ministre de la sécurité du gouvernement de J. Milei (et ancienne contre-candidate aux élections présidentielles), Patricia Bullrich, tente de contrer les protestations en augmentant la présence policière dans les rues et en adoptant un protocole visant à sanctionner sévèrement les barrages routiers.
Dévaluation du peso
Auparavant, dans le cadre de la politique gouvernementale, le ministre de l'économie Luis Caputo a annoncé le 12 décembre une dévaluation de 54% du peso argentin et un programme d'austérité fiscale. Ces mesures visent à freiner l'hyperinflation (143% en glissement annuel) et le déficit budgétaire (5,5% du PIB), que le ministre a identifiés dans son discours inaugural comme les principales causes des problèmes économiques de l'Argentine. M. Caputo a également souligné le manque criant de devises étrangères, répétant les mots "Il n'y a pas d'argent" qui reviennent souvent dans le discours de la nouvelle administration.
La décision du ministre de l'économie a été saluée par le Fonds monétaire international (FMI), à qui l'Argentine doit 44 milliards d'euros et par la Banque interaméricaine de développement (BID), dont le président Ilan Goldfajn a exprimé son soutien. Le ministre L. Caputo a déclaré à leur satisfaction que l'Argentine devait traiter non pas les "symptômes" (le déficit budgétaire), mais les "causes" ("l'addiction de l'Argentine au déficit").
Le nouveau chef du ministère de l'économie entend réduire le volume des dépenses publiques à l'équivalent de 2,9% du PIB en réduisant les subventions aux transports et à l'énergie, en minimisant les transferts fédéraux aux provinces, en réduisant les prestations sociales et les pensions, en réduisant le nombre de ministères de 18 à 9 et celui des départements ministériels de 106 à 54, en supprimant les appels d'offres pour les travaux publics, que L. Caputo a identifiés comme l'un des principaux centres de corruption.
Selon le nouvel occupant du Palacio de Hacienda, la dévaluation du peso devrait accroître la rentabilité des exportations (et donc de la production) et la quantité de dollars américains dans l'économie. L'Argentine va également augmenter temporairement les taxes à l'importation et maintenir le taux d'imposition actuel sur les exportations non agricoles, ce qui devrait permettre d'égaliser la charge fiscale pour tous les secteurs de l'économie et de mettre fin à la discrimination à l'encontre du secteur agricole.
Les licences d'importation du gouvernement seront réexaminées et les taxes à l'exportation, qui, selon L. Caputo, nuisent à l'agriculture argentine, seront finalement supprimées. Pour minimiser les coûts sociaux immédiats de la thérapie de choc, la valeur des cartes d'alimentation du gouvernement (Tarjeta Alimentar) sera augmentée de 50% et les allocations familiales (Asignación Universal por Hijo) seront doublées, ce qui profitera aux 40% de la population argentine qui vivent dans la pauvreté.
Mercredi 13 décembre, Santiago Bausili, président du Banco Central de República Argentina (BCRA) nommé par L. Caputo, a annoncé des mesures de politique monétaire, des taux d'intérêt et de la dette. Le président J. Milei avait auparavant indiqué que la liquidation de Leliq, l'instrument de dette à court terme de la BCRA libellé en peso, était une priorité (1).
Décret d'urgence
Le mercredi 20 décembre, le président J. Milei a signé le Decreto de necesidad y urgencia (DNU) qui introduit une vaste déréglementation de l'économie argentine en 366 réformes détaillées. Le président a annoncé la signature du décret dans une allocution télévisée, entouré des membres de son cabinet. Il a souligné que ses prédécesseurs lui avaient laissé un État hypertrophié et inflationniste. Le décret vise à réduire les facteurs inflationnistes en limitant le rôle de l'État argentin dans l'économie.
Les entreprises publiques doivent être privatisées, les secteurs économiques déréglementés et le contrôle des prix aboli. Il s'agit d'un plan de stabilisation comprenant l'adaptation fiscale, l'alignement des politiques de change sur les taux de change réels et une politique monétaire pour guérir la banque centrale. M. Milei est ainsi revenu sur les annonces de sa campagne électorale concernant l'abolition de la BCRA.
Les mesures préliminaires comprennent la préparation des entreprises publiques à la privatisation, la déréglementation des secteurs du tourisme et de l'accès à l'internet par satellite, l'abrogation des lois réglementant les locations immobilières, le secteur minier, les prix des matières premières, le commerce foncier, ainsi que la réforme du code des douanes pour intensifier le commerce extérieur, les réformes de la santé, le code civil et le code du commerce.
La DNU mentionne la compagnie aérienne publique Aerolíneas Argentinas parmi les entreprises dont la propriété doit être transférée en totalité ou en partie à des entités privées (2). La possibilité que l'équipe de J. Milei privatise l'entreprise stratégique Yacimientos Petrolíferos Fiscales (YPF S.A.), qui contrôle l'exploitation des gisements de lithium du pays, suscite des inquiétudes (3).
Obstacles politiques et juridiques
Les décrets du 12 décembre et du 20 décembre resteront en vigueur jusqu'à leur éventuelle révocation par les deux chambres du Congrès national: la Chambre des députés, composée de 257 membres (où le parti présidentiel La Libertad Avanza compte 38 députés, soit 15% des sièges) et le Sénat, composé de 72 membres (où l'ALL compte 7 députés, soit 10% des sièges). Une telle annulation est très probable, car l'administration Milei n'a pas consulté les députés des chambres avant d'annoncer le DNU, s'aliénant ainsi, pour ainsi dire, ses alliés potentiels dès le début du projet.
Les partis d'opposition centristes et de gauche ont réagi négativement au DNU. Le président de la représentation au Sénat de la coalition péroniste Unión por la Patria, José Mayans, du Partido Justicialista, a qualifié le DNU de "vente du pays" au profit d'une petite minorité. Le prédécesseur de M. Milei à la tête de l'État, Alberto Férnandez (2019-2023), a accusé l'actuel président d'avoir "abusé de son pouvoir" en promulguant le décret. Le maire de centre-droit de Buenos Aires (2015-2019), Horacio Rodríguez Larreta, a remis en question la légitimité constitutionnelle et juridique de la DNU.
Comme nous l'avons déjà indiqué, il existe également des doutes quant à la mesure dans laquelle la DNU répond réellement aux critères de "nécessité" ("necesidad") et d'"urgence" ("urgencia") contenus dans son nom et s'il ne s'agit pas d'une usurpation de la compétence législative par le président. L'efficacité de la DNU sera également réduite par la nécessité de promulguer une loi pour la mettre en œuvre.
Obstacles dans la rue
Comme nous l'avons mentionné au début, l'opposition à la DNU afflue également dans les rues des villes argentines. Toutefois, jusqu'à présent, les manifestations n'ont pas atteint l'ampleur escomptée par les initiateurs. Le Polo Obrero, parti de gauche, a appelé à des discours de rue. Cependant, la manifestation du 20 décembre n'a probablement pas attiré les 50.000 participants annoncés; selon les chiffres du gouvernement, les manifestants devaient être environ 3000 à Buenos Aires.
La Confederación General del Trabajo, principal syndicat du pays et allié aux péronistes, aujourd'hui dans l'opposition, a jusqu'à présent adopté une attitude attentiste, mais l'ambiance devrait se durcir. Une grève générale est donc possible en Argentine en janvier.
En revanche, la déréglementation a été bien accueillie par le capital: le syndicat des industriels Unión Industrial Argentina, qui apprécie particulièrement la suppression de l'impôt sur les salaires et la flexibilité accrue du marché du travail, et l'Asociación Empresaria Argentina, qui regroupe les dirigeants des plus grandes entreprises. Sur le marché boursier argentin, suite à l'annonce du plan de L. Caputo et du DNU, les cours des actions et des obligations d'État ont augmenté (4).
Obstacles sur la scène internationale
En revanche, le positionnement international de la nouvelle équipe au pouvoir en Argentine pourrait s'avérer compliqué. Le président chilien de gauche Gabriel Boric, le président ukrainien Volodymyr Zelenski, autrefois proclamé libertaire (avec lequel J. Milei a échangé des mots chaleureux), le Premier ministre hongrois conservateur Viktor Orbán (avec lequel V. Zelenski a échangé des mots inamicaux) et l'ancien président brésilien (2019-2023) Jair Bolsonaro, entre autres, sont apparus lors de la cérémonie de prestation de serment de J. Milei. Cependant, le président brésilien sortant Luiz Inácio Lula da Silva ne s'est pas présenté, envoyant à la place son ministre des affaires étrangères Mauro Vieira - c'est la première fois en quarante ans qu'un président brésilien n'assiste pas à la prestation de serment d'un président argentin.
La nouvelle équipe n'a pas non plus hésité à faire des faux pas dans les relations avec la Chine. M. Milei a rappelé l'ancien ambassadeur de Buenos Aires à Pékin sans en nommer un nouveau pendant plusieurs jours. En réponse, la République populaire de Chine a convoqué son représentant dans la capitale argentine, Wang Wei. La Casa Rosada a tenté de sauver la situation en envoyant à Pékin le diplomate professionnel Marcel Suárez Salvia, anciennement en charge d'un avant-poste à Trinité-et-Tobago, mais les conséquences négatives du mépris des partenaires chinois ne pouvaient plus être contenues.
Buenos Aires bénéficie d'un prêt record du FMI. Son accès aux marchés financiers occidentaux étant fermé depuis 2018, elle rembourse les intérêts avec des fonds fournis par la Chine. Après son accession à la présidence, J. Milei a envoyé une lettre privée à Xi Jinping à ce sujet. La dégradation des relations politiques avec la Chine, entamée du côté argentin, a cependant conduit Pékin à suspendre un accord de swap de 6,5 milliards d'USD entre la BCRA et la Banque centrale chinoise, dont la mise en œuvre aurait permis à Buenos Aires de développer des réserves de devises fortes d'ici la fin 2024.
Cependant, pendant la campagne électorale, J. Milei avait déjà annoncé qu'il souhaitait rompre toutes les relations avec la Chine, qui, selon lui, est un pays communiste et "dépourvu de liberté". Après la prestation de serment de J. Milei, une délégation diplomatique chinoise dirigée par l'ambassadeur Wang Wei s'est rendue à la Casa Rosada. Les Chinois ont alors annoncé que le nouveau président "attache de l'importance aux relations bilatérales et adhérera au principe d'une seule Chine", mais ces propos n'ont pas été confirmés par la partie argentine. Au sein de l'administration du nouveau président, la ministre des affaires étrangères Diana Mondino est partisane d'une politique idéologique éloignant Buenos Aires de Pékin. En revanche, le ministre de l'économie L. Caputo (5) est partisan d'une politique moins idéologique et plus réaliste.
Une période difficile pour l'Argentine
Milei lui-même, dans son discours d'investiture du 10 décembre devant les deux chambres du Congrès, prévoyait une inflation de 15.000%, des déficits financiers et fiscaux de 17% du PIB, un taux de pauvreté de plus de 45%. Selon le nouveau président, la thérapie de choc devrait conduire à la stagflation (stagnation économique et forte inflation), frappant l'activité économique, l'emploi, les salaires réels et le taux de pauvreté. Selon le nouveau président, l'Argentine, pour se relever, doit avoir atteint le creux de la vague économique.
La "douleur perçue" suite à la mise en œuvre du programme de la nouvelle administration a également été annoncée par le porte-parole présidentiel Manuel Adorni. Les priorités du nouveau gouvernement seront la cessation de l'émission d'argent non garanti, que le nouveau président de la BCRA, S. Bausili, devra assurer. Le déficit budgétaire doit, selon M. Adorni, être éliminé d'ici la fin de l'année 2024 (6). Le président lui-même, interrogé lors d'une interview à la radio sur ses premières réformes, a répondu : "Je vous préviens, il y en aura d'autres !".
Ronald Lasecki
Notes:
1) ARGENTINE : Le gouvernement de Milei dévoile des mesures de choc économique (latinnews.com) (30.12.2023).
2) ARGENTINE : Milei entame une démarche de dérégulation (latinnews.com) (30.12.2023).
3) Notizie dal mondo oggi : Israele vs Hamas, Ucraina - Limes (limesonline.com) (30.12.2023)
4) ARGENTINE : Milei fait face à la résistance sur le décret d'urgence (latinnews.com) (30.12.2023).
5) Il mondo questa settimana : patto di stabilità Ue - Limes (limesonline.com) (30.12.2023).
6) Milei prend ses fonctions, en faisant tourner la tronçonneuse (latinnews.com) (30.12.2023).
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mercredi, 03 janvier 2024
Ecclésiologie russe : les étapes de l'historicisme orthodoxe russe
Ecclésiologie russe: les étapes de l'historicisme orthodoxe russe
Alexandre Douguine
Source: https://www.geopolitika.ru/en/article/russian-ecclesiology-stages-russian-orthodox-historicism
L'adoption de l'orthodoxie par le grand-duc de Kiev Vladimir a été le point de départ de l'historicité chrétienne en Russie, qui couvre presque toute l'histoire de ce pays - à l'exception de la période soviétique et de l'ère des réformes libérales. Cette historicité était elle-même un processus complexe et multidimensionnel, qu'il serait erroné de décrire comme une pénétration progressive et unidirectionnelle de la culture orthodoxe byzantine dans l'environnement populaire, parallèlement au remplacement des idées préchrétiennes ("païennes"). Il s'agit plutôt de différentes phases de la synthèse temporelle entre le byzantinisme et la civilisation démétriaque slave orientale, phases déterminées par la corrélation différente des structures principales - l'idéologie byzantine au niveau de l'élite et la réception du christianisme par le peuple en tant que tel.
Nous pouvons distinguer les phases suivantes, déterminées par les différentes configurations de cette relation.
- Début de la synthèse et de la formation du noyau principal de la perception russo-chrétienne (10ème-12ème siècles - centralisme kiévien) ;
- Différenciation primaire dans la formation de la tradition orthodoxe russe en fonction des pôles de la fracture du monde russe (plusieurs siècles) ;
- Formation de deux pôles de la tradition orthodoxe à l'époque mongole - la Russie de Vladimir (Moscou) et le Grand-Duché de Lituanie (durée: plusieurs siècles) ;
- Formation de l'orthodoxie moscovite (Moscou la troisième Rome) - plusieurs siècles ;
- Tentative de "purification" de l'orthodoxie de tout ce qui est "païen" (cercle de Bogolyubtsy), modernisation et schisme (un siècle) ;
- Orthodoxie moderniste, influence de la Russie occidentale et formation parallèle de vieux croyants dans l'Empire russe au 18ème siècle ;
- Slavophilie et conservatisme orthodoxe (aînés, renouveau du byzantinisme) - fin du 19ème siècle ;
- Sophistique, recherche religieuse des personnages de l'âge d'argent et projets d'unification - fin du 20ème siècle ;
- Persécution et marginalisation de l'Église pendant la période soviétique (1917-1991) ;
- L'abolition de l'idéologie athée normative et le retour partiel à l'orthodoxie pendant les réformes libérales et les premières décennies du troisième millénaire.
Chacune de ces périodes historiques avait sa propre sémantique et sa place dans la structure générale de l'histoire russe. Dans le même temps, la relation entre la foi populaire et l'idéologie officielle a également changé, ce qui a créé une configuration particulière des proportions de l'orthodoxie russe dans chacune des phases.
La première phase se caractérise par une corrélation assez lâche entre les éléments chrétiens et pré-chrétiens, lorsque les élites - y compris la prêtrise orthodoxe, dirigée par l'épiscopat byzantin et, plus largement, les maîtres grecs - étaient généralement tolérantes à l'égard des croyances populaires et ne recouraient à la répression que lorsque les païens remettaient directement en question la nouvelle religion, appelant à la rébellion contre elle et à un retour au polythéisme. Cette tolérance initiale a permis au noyau originel de l'orthodoxie russe d'émerger, de construire des structures profondes de correspondances et d'homologies sémantiques entre la tradition indo-européenne (mais surtout paysanne !) des anciens Slaves et la religion chrétienne sous sa forme byzantine.
Au cours de la deuxième phase, cette vision du monde, qui s'était développée dans ses grandes lignes et était commune à toutes les parties de la Rus' kiévienne, a commencé à se diviser partiellement, répétant au niveau culturel la géographie politique de la fragmentation. Cependant, l'homologie religieuse et politique était partielle et relative, et la communauté religieuse et culturelle en général l'emportait sur l'éloignement progressif de la Rus' occidentale (Galicie-Volhynie et Polotsk) de la puissance croissante de la Rus' orientale (Rostov-Suzdal, plus tard Vladimir), ainsi que sur un certain isolement de la Rus' septentrionale (Novgorod et Pskov). Cependant, dès cette époque, une division stylistique entre les deux pôles de l'orthodoxie russe - l'occidental et l'oriental - se dessine de manière très grossière et presque imperceptible. Sur l'orthodoxie occidentale, les nations catholiques voisines (principalement les Polonais et les Hongrois, ainsi que Rome elle-même) ont exercé une influence beaucoup plus grande que sur la Russie de Vladimir, qui est restée plus étroitement liée non seulement à Byzance, mais aussi au noyau de l'orthodoxie russe formé au cours de la première phase. On pourrait dire que le centre même de la tradition orthodoxe russe a déjà commencé à se déplacer vers l'est à ce stade.
À l'époque mongole, cette division, apparue au cours de la deuxième phase de l'historicité orthodoxe, est devenue encore plus prononcée, car la Russie orientale et la Russie occidentale se sont retrouvées dans le contexte de deux polarités différentes: la Horde d'Or et le Grand-Duché de Lituanie, qui a rejoint la Pologne catholique après l'Union de Krewo/Kreva. Alors que les Mongols, dont les souverains se sont convertis à l'islam après Khan Uzbek (vers 1283 - 1341), étaient tolérants ou du moins indifférents à l'orthodoxie de leurs sujets russes, la Pologne catholique, au contraire, cherchait activement à influencer la population russe et ses idées religieuses. Cela a exacerbé les différences, mais n'a pas conduit à une perte de l'unité de base. Parallèlement, en Russie occidentale, l'idéologie officielle des élites s'est rapprochée du catholicisme, tandis que la masse du peuple - les paysans - est restée fermement attachée à la tradition orthodoxe, ce qui a entraîné une tension particulière entre l'idéologie officielle et la vision du monde des gens du peuple dans cette partie du monde russe. En Russie orientale, pendant la période mongole, cette stratification ne s'est pas produite, ce qui s'est pleinement manifesté au cours de la phase suivante.
La quatrième phase s'est manifestée de manière particulièrement frappante en Russie moscovite, où une nouvelle idéologie s'est formée après la fin de la domination de la Horde d'or: le catéchisme russe (Moscou - la troisième Rome), lorsque la chute de Byzance et la disparition presque simultanée de la Horde d'or ont entraîné le transfert de la mission de l'orthodoxie universelle à l'État et au peuple russes. Dans ce cas, la spécificité de l'orthodoxie russe (dans sa forme fondamentale, déjà kyivane et préservée en Russie orientale) a été réalisée comme preuve de l'élection eschatologique. Nous trouvons quelque chose de similaire un peu plus tôt chez les Bulgares (au cours du Premier et du Second Empire) et dans la puissance serbe, en particulier à l'époque de Dusan le Fort (1308 - 1355) [1], et dans une certaine mesure également dans la Valachie de Vlad III (1431 - 1476) et la Moldavie de Stefan cel Mare [2] (1429 - 1504). Au cours de cette phase, et en particulier à l'époque d'Ivan IV (1530-1584), on assiste à une harmonisation du christianisme populaire et officiel, dans un nouveau tournant qui propose à nouveau la synthèse entre l'élite et le peuple du début de la période kiévienne. Ici, non seulement la conscience chrétienne atteint les plus hautes profondeurs de la culture populaire, mais l'esprit populaire s'élève également jusqu'aux plus hauts sommets du pouvoir d'État, influençant la personnalité du souverain lui-même, qui devient le premier tsar russe de l'histoire (auparavant, le souverain suprême de l'État russe était le grand-duc).
Au cours de la phase suivante, qui comprend la période des troubles et les premiers Romanov, la synthèse moscovite de l'ère du Terrible commence à s'affaiblir progressivement. Le cercle bogolien, au sein duquel les figures de proue du schisme à venir, le patriarche Nikon (1605 - 1681) (tableau, ci-dessus) et le protopope Avvakum (1620 - 1682), se créent autour d'Alexis Michailovitch (1629 - 1676), se donne pour tâche une nouvelle purification du christianisme, visant à l'expurger des résidus de la tradition populaire, tâche de purification qui reçoit cependant une interprétation différente de la part des partisans de la révision des livres et des réformes ecclésiastiques de Nikon et des Vieux-Croyants qui se rangent du côté d'Avvakum. Les premiers sont favorables à une certaine modernisation de la tradition dans l'esprit de l'approche russo-occidentale (à des fins pragmatiques pour faciliter la conquête des terres russo-occidentales par la Pologne), tandis que les seconds, au contraire, tiennent fermement à l'orthodoxie moscovite et à ses fondements, car ils y voient la garantie de l'accomplissement du choix et de la mission katekonique de la Russie. Tout cela aboutit à une scission, dans laquelle l'orthodoxie officielle, qui a remporté la victoire au sein de l'élite, poursuit la ligne de la modernisation bien plus que Nikon lui-même, qui avait initié les réformes, ne l'avait prévu, et l'ancienne croyance se répand largement parmi le peuple, bien qu'elle ne prenne pas un avantage décisif (en grande partie en raison de la répression des vieux croyants par l'État). Ainsi, la "nouvelle croyance" adopte une position de plus en plus hostile à l'égard de l'"orthodoxie populaire", tandis que la vieille croyance tente de fixer artificiellement le style moscovite, transformant la tradition en une idéologie conservatrice. Dans le même temps, les vieux croyants commencent par associer l'"apostasie" de Nikon et de ses partisans à l'influence de la Russie occidentale, donnant ainsi aux conflits religieux une dimension géopolitique, que l'on remarque déjà à l'époque de la fragmentation (deuxième phase).
Au cours de la sixième phase, les transformations de l'orthodoxie russe se sont poursuivies selon les trajectoires tracées par le schisme. Au niveau de l'élite, après Pierre, la reconstruction de la tradition orthodoxe se poursuit dans une tonalité moderniste, et pas tant dans une tonalité russe occidentale, comme au début des réformes de Nikon, et en partie grecque (compte tenu du rôle des patriarches grecs dans le concile de 1666-1667), mais directement ouest-européenne (ici, les motifs catholiques et protestants augmentent fortement). Ce processus s'accompagne d'une sécularisation et d'une séparation nette entre l'aristocratie dirigeante et le cœur du peuple. Le paysan devient un objet et une marchandise, il n'est plus reconnu. En réponse à cela, le vétéro-fidéisme se répand parmi le peuple et de nombreuses nouvelles sectes apocalyptiques et extatiques apparaissent, remettant directement ou indirectement en question l'orthodoxie officielle. Dans ces courants, de nombreux motifs préchrétiens de la civilisation paysanne, soigneusement conservés par les Vieux-Croyants sous leur forme christianisée et qui éclatent sous de nouvelles formes grotesques dans les sectes russes, se font à nouveau sentir. En même temps, l'orthodoxie russe occidentale apparaît à un moment donné plus "conservatrice" que les tendances modernistes et séculières de la période post-pétrinienne (18ème siècle), ce qui complique encore l'ensemble du tableau.
À partir de la fin du 18ème siècle, le processus inverse se développe progressivement: l'orthodoxie russe (dans sa dimension populaire, byzantino-moscovite) retrouve progressivement sa place dans la société russe dans son ensemble. Ce processus est lié à la renaissance des Anciens et de l'Hésychasme athonite (parallèlement en Moldavie et en Russie) et, plus tard, au mouvement slavophile, qui critique la modernisation et l'européanisation de l'ère pétrinienne et appelle à un retour aux idéaux de la Russie moscovite et à une vision du monde correspondante unissant les deux parties de la société russe: l'élite occidentalisée (mais toujours monarchique et nominalement orthodoxe) et le peuple russe (paysannat). Ainsi, pour la troisième fois - cette fois en tant que projet et compréhension du destin historique et religieux du peuple russe - une synthèse religieuse est tentée entre l'élite dirigeante et les gens du peuple. Le slavophilisme devient progressivement l'idéologie officielle du régime tsariste et inspire la culture de l'âge d'or russe. Symboliquement, la foi unitarienne, qui vise à unir l'ancien rite et la hiérarchie de l'église officielle, a été établie exactement en 1800, marquant un jalon dans l'historicité religieuse.
Après les slavophiles, le problème de la religiosité populaire, de ses relations avec l'orthodoxie officielle et l'État, a été placé au centre de l'attention pendant l'âge d'argent de la culture russe. Chez Vladimir Soloviev, le fondateur de la philosophie religieuse russe, la tentative de comprendre la spécificité de l'orthodoxie russe et sa relation avec l'État russe, le christianisme universel et l'histoire des sociétés européennes a abouti à la thèse la plus importante de l'unité et de la gestalt de la Sainte-Sophie comme clé de compréhension de l'identité et de la mission russes dans l'histoire du monde. En même temps, les figures de l'âge d'argent russe et les principaux représentants de la sophiologie - V. Rozanov, P. Florensky, S. Bulgakov, N. Berdiaev (1874 - 1948), D. Merejkovsky (1865 - 1941), A. Blok (1880 - 1921), A. Biély (1880 - 1934), Vyach Ivanov (1866 - 1949), etc. - ont également été la clé de la compréhension de l'identité et de la mission russes dans l'histoire du monde.
Dans cette huitième phase, l'orthodoxie elle-même est problématisée dans ses rapports avec le christianisme occidental (K. Leontiev (1831 -- 1891), V. Soloviev, D. M. Mukhtarov, D. M. Kuznetsov, etc. ), sont alors étudiées les particularités de la tradition orthodoxe russe (P. Florensky, S. Bulgakov, V. Rozanov, N. Berdiaev, etc.) et les différences - voire les oppositions - entre les fondements de la vision du monde du peuple russe et de l'État russe (plus amplement développées dans l'œuvre de Léon Tolstoï (1828-1910), ainsi que dans l'œuvre des Narodniki et, plus tard, des révolutionnaires sociaux). Le peuple lui-même, avec l'augmentation du nombre de dissidents et la diffusion de l'éducation populaire, s'est progressivement impliqué dans ce dialogue, aux côtés de l'aristocratie, créant une nouvelle situation - unique dans l'histoire de la Russie - où nous avions désormais l'implication des représentants du peuple dans la prise de décision consciente sur des questions de perspective mondiale. Les poètes russes Nikolai Kliouïev (1884 - 1937), Sergei Essenine (1895 - 1925), Velimir Khlebnikov (1885 - 1922) et, dans une certaine mesure, Vladimir Maïakovsky (1893 - 1930) sont les exemples les plus frappants de cette implication.
L'implication croissante du peuple russe dans la recherche de sa propre identité, y compris celle relative au facteur religieux, a pris des formes radicales au fur et à mesure que l'État tsariste s'affaiblissait, culminant avec la prise du pouvoir par les bolcheviks qui, conformément à leur idéologie, ont aboli le christianisme, cherchant à détruire à la fois l'orthodoxie et toute forme de religion. Cependant, comme le soulignent à juste titre Berdiaev [3], les Eurasistes [4] et les nationaux-bolcheviks [5], dans le bolchevisme russe, sous couvert d'athéisme formel, de matérialisme et de marxisme, on peut discerner les motifs eschatologiques propre au sectarisme russe, qui reflètent précisément les profondeurs les plus archaïques de l'identité russe. C'est là que se réveillent les couches les plus profondes - non seulement pré-chrétiennes, mais parfois paléo-européennes, matriarcales - de l'identité russe, enracinées dans le Logos de Cybèle et la civilisation de Cucuteni-Tripolje.
Au cours de la dixième phase, l'orthodoxie russe (à la fois les nouveaux et les vieux croyants, ainsi que le sectarisme pur et simple) a été victime d'une répression ciblée et, lorsqu'elle s'est calmée (à partir des premières années de la Grande Guerre patriotique), elle a existé à la périphérie de la société, n'ayant que peu ou pas d'influence sur la vision du monde communiste dominante, partagée par la majorité de la population soviétique. Bien qu'étonnamment, même à ce stade, le noyau de base de la tradition orthodoxe ait été préservé (du moins tel qu'il existait à la veille de la révolution bolchevique), l'introduction intensive de la vision matérialiste ("scientifique") du monde soviétique ne passe pas inaperçue, et même dans le milieu orthodoxe, le matérialisme scientifique et naturel, ainsi que les idées de progrès, de développement, etc. ne passent pas inaperçus.
Lorsque l'URSS s'est effondrée et que les dogmes de l'athéisme ont été dépouillés de leur statut normatif, l'orthodoxie a commencé à retrouver sa place en Russie. L'anticommunisme des réformateurs libéraux des années 1990 a d'abord été assez agressif à l'égard de l'Église orthodoxe, qu'ils considéraient comme "une institution réactionnaire qui entravait le progrès social, la modernisation et l'occidentalisation de la société russe", mais comme le principal adversaire était le communisme, il n'a pas conduit à une répression méthodique de l'orthodoxie. L'Église orthodoxe en a profité pour renforcer son influence dans la société, ce qui s'est particulièrement manifesté au début des années 2000.
Mais cette fois, l'orthodoxie ne reflète ni l'idéologie de l'élite dirigeante, ni la vision naturelle du monde des masses, fondamentalement influencées par l'éducation soviétique. D'où l'incertitude et le flottement de l'orthodoxie russe contemporaine quant à la phase à prendre comme modèle pour un renouveau de l'Église. Les neuf moments précédents de l'historicité religieuse avaient tous des structures et des orientations différentes. Par conséquent, la question reste ouverte à ce jour, et la dixième phase elle-même - la phase actuelle - est une solution prolongée dans le temps à cette question fondamentale.
Pratiquement toutes les positions sont représentées d'une manière ou d'une autre dans la société russe contemporaine, en particulier si l'on considère les processus religieux qui se déroulent dans la partie occidentale du monde russe - en Ukraine et au Belarus. Ainsi, dans l'orthodoxie moderne, on trouve des modernistes, des partisans du progrès, des matérialistes orientés vers les sciences naturelles, des évolutionnistes, des fondamentalistes de la période moscovite (qui proclament parfois la nécessité de canoniser Ivan le Terrible) et des idéologues héritiers des vieux croyants, et les revivalistes de l'Unificationnisme, les Sophiologues, les Eurasistes, les Bolcheviks nationaux (qui justifient Staline et sont favorables à la position du Patriarche Sergius), les anticommunistes extrêmes (à la fois monarchistes et libéraux), et ceux qui sont enclins au gnosticisme et au sectarisme, les uniates (particulièrement caractéristiques de la Russie occidentale), les œcuménistes (qui prônent l'unification de l'orthodoxie avec les confessions chrétiennes occidentales), les nationalistes étroits, les panslavistes et les traditionalistes (qui recherchent une plate-forme commune avec les croyants d'autres religions en opposition à la modernisation, à la sécularisation et au post-modernisme), les conformistes (prêts à accepter n'importe quelle idéologie), les puristes (qui insistent sur la "pureté de l'orthodoxie"), et les sectaires les plus divers. En même temps, aucune de ces versions ne domine clairement, et la structure générale de la dixième phase dans laquelle vit aujourd'hui la société russe ne peut être définie sans ambiguïté. Mais pour comprendre cette dixième phase, il est nécessaire de démanteler et de comprendre correctement toutes les précédentes, car elle en est le résultat, et elle est encore incertaine et n'a pas apporté les éléments de l'historicité chrétienne, qui sont pourtant manifestement présents dans la société russe contemporaine, à une structure unifiée et définie. C'est pourquoi la plupart des théologiens russes du 20ème siècle s'accordent à dire que le problème principal et toujours non résolu de la théologie orthodoxe russe moderne est le problème de l'ecclésiologie, c'est-à-dire la compréhension des chemins historiques de l'Église terrestre - dans le cas des Russes, cela va sans dire, en particulier le destin de l'Église russe.
Notes:
[1] Douguine A.G. Noomakhia. L'Europe de l'Est. Logos slaves : Balkan Nav et style sarmate.
[2] Douguine A.G.Noomakhia. Les horizons non slaves de l'Europe de l'Est : Le chant de la goule et la voix de l'abîme.
[3] Berdyaev N.A. Origines et signification du communisme russe. M. : Nauka, 1990.
[4] Les fondements de l'eurasisme.
[5] Ustryalov N. National-bolchevisme. M. : Eksmo, 2003.
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mardi, 02 janvier 2024
La revue de presse de CD - 31 décembre 2023
La revue de presse de CD
31 décembre 2023
Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle
La vidéo de la semaine
Philippe de Villiers : « Si j'avais à raconter un conte de Noël, je dirais ceci... »
Vidéo extraite de « Face à Philippe de Villiers », CNEWS, vendredi 22 décembre 2023.
NOUVELLE GUERRE MONDIALE
Guerre entre Israël et le Hamas : « Les colons en Cisjordanie se comportent comme les Américains avec les Apaches », assure l'ancien ministre Hubert Védrine
Dans ce territoire, occupé depuis 1967 par l'État hébreu, plus de 200 personnes ont été tuées par des colons et des soldats israéliens depuis les attaques du Hamas le 7 octobre, selon le bilan du ministère de la Santé palestinien.
francetvinfo.fr
Bethléem : un Noël sous le signe du deuil
Cette année, la ville de Bethléem a décidé d'annuler toutes les festivités de Noël, en solidarité avec les Palestiniens de Gaza, notamment la communauté chrétienne qui se trouve en danger d'extinction. Vidéo.
Investig'Action
https://www.youtube.com/watch?v=DbM0dBMiCJQ
Rony Brauman: «On n'a jamais vu autant d'enfants morts et blessés, jamais»
Le constat de Rony Brauman, l'ancien président de MSF, qui a gardé sur Israël un regard lucide :« Les bombardements sont maintenant généralisés, je ne reviendrai pas sur le fait que les gens qui sont au sud sont allés au sud parce qu'on disait que le sud serait sûr, que seul le nord était attaqué. Maintenant le sud est attaqué et il est attaqué plus violemment encore, avec une intensité de bombardements qui parfois surpasse celle du nord... » Vidéo.
@pascalboniface241
https://www.youtube.com/watch?v=O06xVfCyvSM
Le calvaire de Gaza
La bande de Gaza est une terre de 365 km², tirant son nom de la ville de Gaza, sa « capitale ». Cette bande abrite plus de 2 millions d'habitants, ce qui en fait le territoire le plus dense au monde (quasiment 6000 habitants au km²). En 2007, le Hamas en prend le contrôle, à la faveur d'élections organisées par l'Autorité Palestinienne. Alors que Benjamin Netanyahou et bien d'autres dirigeants israéliens semblent avoir favorisé le Hamas contre le Fatah (cf. LSDJ 2006), Israël institue, en réponse, un blocus rigoureux sur terre et sur mer et un état de guerre larvée s'installe, qui dégénère parfois en conflit ouvert (2008, 2014, 2021). Cependant, des échanges étaient maintenus, permettant à la population de survivre. En effet, en 2017, Le PIB par habitant s'élevait à 1038 $ (pour comparaison, en Israël, il s'élève à plus de 52.000 $ par an) et le salaire moyen s'élevait à 135 € par mois en 2020. Avant le 7 octobre, le taux de chômage atteignait 47% dans la bande de Gaza, 75% pour les moins de 29 ans. Plus important, 80% des habitants dépendaient de l'aide humanitaire pour les besoins de première nécessité.
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/calvaire-gaza-n2074
Des groupes pro-israéliens font appel à une société de relations publiques liée aux démocrates pour contrôler le récit sur la guerre de Gaza
Alors que Biden presse Netanyahou pour que le massacre s’achève avant la fin de l’année, rien n’indique que le soutien matériel, financier & diplomatique lié à la nouvelle Nakba soit revu à la baisse. Le 6 décembre, il a été annoncé en grande pompe que le projet 10/7, une nouvelle « opération de communication centralisée visant à promouvoir le soutien bipartite permanent des États-Unis à Israël, à faire pression pour assurer une couverture exacte et exhaustive de la guerre entre Israël et le Hamas » et à faire en sorte que les médias « se concentrent davantage » sur les victimes du déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre, serait initié par un quintet des plus grands groupes de lobbying israéliens sur le sol américain. On ne sait pas très bien qui finance le projet 10/7. Les documents parlent vaguement d’une « troupe de philanthropes » non identifiée et de l’intérêt de l’organisation à trouver « davantage de soutien philanthropique » pour aller de l’avant. Les futures déclarations financières officielles pourraient constituer une lecture fascinante, mais les fondateurs de l’organisation donnent quelques indices. Ils sont au nombre de cinq : l’American Jewish Committee (AJC), la Jewish Federations of North America (JFNA), l’Anti-Defamation League (ADL), l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) et la Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations (Conférence des présidents des principales organisations juives américaines)…
MintPress News
https://www.mondialisation.ca/des-groupes-pro-israeliens-...
Le secret enveloppe les actions militaires britanniques au Liban
Le Royaume-Uni, perpétuellement insatisfait de son statut d’ancienne puissance impériale, cherche à jouer un rôle démesuré dans la protection d’Israël en jetant aujourd’hui son attention militaire et ses services de renseignement sur le Liban, Gaza et le Yémen. Le 8 octobre, le journaliste britannique chevronné Robert Peston a publié un article remarquable sur la plateforme de médias sociaux X. Citant des informations privilégiées provenant de « sources du gouvernement et des services de renseignement », Peston a affirmé que l’opération de la résistance palestinienne évoluerait inévitablement vers une opération à part entière. Une guerre régionale, qui sera « aussi déstabilisatrice pour la sécurité mondiale que l’attaque de Poutine contre l’Ukraine ». Le journaliste a prévenu : « Nous sommes aux premiers stades d’un conflit qui aura des conséquences sur une grande partie du monde. » Ce qui rend cette révélation encore plus étonnante est la rapidité avec laquelle les renseignements britanniques ont acquis la certitude d’un bouleversement imminent en Asie occidentale, un peu plus de 24 heures après la frappe sans précédent des combattants palestiniens de la liberté contre Israël. L’urgence de préparer le public occidental à la crise imminente laisse entrevoir un récit plus profond : Londres aurait pu contribuer à déclencher le conflit dans la région, un plan macabre qui se déroule depuis lors…
geopolitics.co
http://siteveillestrategique.blogspot.com/2023/12/le-secr...
Éric Dénecé : « Les différents conflits dans le monde sont tous liés à la stratégie US »
Analyse pointue, comme d’habitude, sur les États-Unis comme acteur primordial des trois guerres ou déstabilisations actuelles dans le monde : Proche-Orient, Ukraine et Sud Caucase. « Une cohérence dans tous ces conflits qui apparaissent ? Je n’en suis pas sûr, mais en tous cas des connections, notamment en raison de la politique américaine. On est sur trois théâtres. »
Le courrier des stratèges
https://www.youtube.com/watch?v=Wd7tI2skE8w
AFRIQUE
La presse mainstream attribue le massacre de 160 chrétiens au Nigéria… à la crise climatique
Une attaque contre des chrétiens au Nigeria pendant la période de Noël a fait environ 160 morts. Alors que l’on pense que des bergers musulmans sont à l’origine de ces violences, certains grands médias ont accusé le changement climatique d’en être la cause, semblant ainsi minimiser les conflits religieux existants. Le massacre a eu lieu la veille de Noël dans au moins 20 villages différents de l’État du Plateau central, à l’intérieur du pays. Les habitants ont déclaré que des bandes d’hommes armés de fusils et de machettes ont attaqué les villageois, tuant 160 personnes et en blessant 300 autres, ce qui constitue l’une des pires violences antichrétiennes observées au Nigeria depuis des années, selon un rapport de presse. Le journal The Guardian, comme plusieurs autres médias, dont l’agence de presse Reuters et le journal allemand Die Zeit, a partiellement imputé ces meurtres au changement climatique, affirmant que les assaillants – principalement des bergers musulmans – ont massacré les fermiers chrétiens en raison d’intérêts divergents pour les ressources naturelles.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/29/228418/la-presse-m...
Entretien avec Kémi Séba : critique de « l’oligarchie financière apatride », mainmise de l’occident sur l’Afrique et servitude volontaire
Kémi Séba, président de l’ONG Urgences panafricanistes, militant pour l’indépendance et la souveraineté des peuples est la figure de proue du mouvement panafricaniste depuis plus de 15 ans, il n’a eu de cesse de dénoncer les manipulations de « l’oligarchie financière apatride », puissances privées qui financent les politiques et les médias et soufflent aux oreilles des élus en place. Dans cet entretien vidéo, Kémi Séba, pas le genre à mâcher ses mots, on va le voir, revient sur son attachement aux combats des peuples pour accéder à leur indépendance et la bataille à mener à ces forces financières dont les intérêts ne sont absolument pas ceux des populations travailleuses. Au sujet de l’immigration, il pointe la responsabilité de ces gens qui, comme des grands enfants, ne se prennent pas en main et se complaisent dans une éternelle position de victimes, mais surtout évoque, exemples à l’appui, la mainmise des puissances occidentales sur les pays du continent africain, une des raisons de la migration massive de populations vers l’Europe et la France.
LIRE : Philosophie de la panafricanité fondamentale, par Kémi Séba. Éd. Fiat Lux, 2023.
ALLEMAGNE
Pourquoi l’Allemagne continue-t-elle à s’autodétruire ?
Le Parti de gauche allemand a dissous sa faction au Bundestag le 6 décembre. En octobre, Sahra Wagenknecht, éminente politicienne et ancienne coprésidente parlementaire du parti, a annoncé qu’elle fondait un nouveau parti axé sur les sujets relatifs à la classe ouvrière, la réparation des liens avec la Russie et l’examen de la congruence des intérêts allemands avec ceux de Washington. Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) partage les vues de Mme Wagenknecht sur ces sujets, tout en présentant de fortes tendances ethnonationalistes et eurosceptiques. L’AfD a récemment obtenu de bons résultats lors d’élections locales et conserve sa deuxième place dans les sondages nationaux, dépassant régulièrement les 20 %. L’effondrement du Parti de gauche, considéré comme un descendant direct du Parti de l’unité socialiste qui a gouverné l’Allemagne de l’Est jusqu’à la réunification, et la montée de l’AfD sont les signes politiques d’un bouleversement qui se produit en Allemagne en raison de la volonté des élites du pays d’imposer le déclin économique à la grande majorité de ses citoyens.
nakedcapitalism.com
https://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-lallemagne-continu...
Comment l'âme d'un peuple se détruit et se reconstruit
Caspar von Schrenck-Notzing (1923-2009) était un écrivain conservateur allemand issu d'une famille noble et ayant de vastes intérêts culturels. Dans un essai introductif de Francesco Coppellotti, l’auteur propose un double objectif : démontrer l'importance absolue du livre de Caspar von Schrenck-Notzing, qui devrait être adopté par toutes les chaires de germanistique d'Italie et montrer comment la germanistique italienne de l'après-guerre peut être libérée de sa scandaleuse servitude au maître américain. L'auteur, dans cet essai, sur la base d'une documentation originale, inédite et solidement étayée, analyse comment l'âme d'un peuple, en l'occurrence le peuple allemand, est détruite et reconstruite après la défaite de la Seconde Guerre mondiale par les États-Unis, par le biais du « lavage de caractère ». Roosevelt et Staline se sont mis d'accord sur l'idée de neutraliser le peuple allemand, afin d'étouffer dans l'œuf toute idée future de revanchisme. Ce lavage de caractère n'a pas seulement touché les nazis, mais l'ensemble du peuple allemand.
electomagazine.it
LIRE : Lavaggio del carattere. Le conseguenze dell'occupazione americana de la Germania, par Caspar von Schrenck-Notzing. OAKS-, 2023.
electomagazine.it
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/12/28/c...
« La prétendue urgence climatique est un levier délibérément utilisé pour détruire notre économie »
Le Dr Maassen s'entretient avec Alexander Wallasch sur le dilemme allemand : sur le jugement de la Cour constitutionnelle fédérale, sur la hausse des prix et le mouvement antifa. Décapant.
alexander-wallasch.de.
https://www.epochtimes.fr/la-pretendue-urgence-climatique...
ADN dans les vaccins : les médecins allemands en colère
En Allemagne, la révélation d’importantes quantités d’ADN dans les vaccins a créé la foire d’empoigne dans le monde médical. Début décembre, l’association des praticiens de la médecine (MBV) a adressé un courrier à tous les médecins généralistes pour les avertir de ce danger pour la santé et de ses conséquences légales. L’institut fédéral responsable du contrôle des vaccins a immédiatement démenti ces accusations, parlant de données inexactes et de « fake news ». Mais ses arguments ont aussitôt été démontés par un groupe de scientifiques, le MWGFD, qui a confirmé les dangers liés à l’ADN dans les vaccins Covid. L’affaire les a même poussés à porter de lourdes accusations contre l’Institut Paul Ehrlich, qui est responsable de la pharmacovigilance en Allemagne, et qui conseille l’Agence européenne des médicaments. C’est tout d’abord la chaîne de télévision allemande MDR qui a réalisé un reportage sur le sujet. Peu après, le magazine en ligne Focus a lui aussi publié un dossier sur ce que l’on appelle aujourd’hui « le Plasmidgate ».
CovidHub
https://www.covidhub.ch/adn-vaccins-medecins-allemands-en...
ASIE
Ouzbékistan, renouveau en Asie centrale
Pays le plus peuplé d’Asie centrale et situé au carrefour des nouvelles routes de la soie, l’Ouzbékistan est dirigé depuis 2016 par Shavkat Mirzioïev, qui a lancé des réformes en profondeur dans tous les domaines. Cette transition désirée vers un « Nouvel Ouzbékistan » obtient de nombreux soutiens sur la scène internationale. Enchaînant avec brio un véritable marathon de rencontres diplomatiques de haut-niveau à l’automne 2023, Shavkat Mirzioïev sait tirer le meilleur des influences américaines, russes, chinoises, et même françaises, entremêlées dans la région. Quelles en ont été jusque-là les réalisations concrètes, et à quels problèmes est encore confronté Tachkent dans la poursuite de son développement ? Pour en parler, Xavier Moreau reçoit Quentin Vercruysse, homme d’affaires dans la région de l’Asie centrale, et représentant de la société CIFAL à Tachkent.
L’ÉchiquierMondial
https://odysee.com/@EchiquierMondial:2/uzb:8?src=embed
CHYPRE
Immigration. À Chypre, plus d’expulsions que d’arrivées de clandestins en 2023
Se trouvant dans une situation géographique inédite, la République de Chypre est l’un des États membres de l’UE les plus confrontés à la pression migratoire s’exerçant sur l’Europe. D’autant que la situation politique sur l’île de Chypre elle-même est également très compliquée : la partie sud de l’île (la République de Chypre donc), membre de l’Union européenne mais pas inclue dans l’espace Schengen doit cohabiter avec la partie nord, à savoir la République turque de Chypre du Nord. Une entité qui a la particularité de n’être reconnue que par la Turquie et qui a fait suite à la partition de l’île en 1974 lors du débarquement des forces turques.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/29/228378/chypre-1100...
COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)
Des nouvelles de Reiner Füellmich
Le Dr Reiner Füellmich est emprisonné depuis près de 11 semaines. Il a écrit son propre récit personnel, dont la première partie a été lue à haute voix sur Bittel TV et traduite. Il avait dit : « Ce n’est pas fini. La pandémie du coronavirus n’était qu’un test pour savoir ce que les gens accepteraient lorsque nous les plongerions dans la panique par la psycho-terreur. Nous devons regarder derrière la propagande de panique pour voir la vérité. » Il a ajouté : « Sans justice, il n’y a pas de paix ni de retour à un monde humain. Cela vaut également pour mon cas ». La traduction anglaise de la première partie peut être trouvée ici. La traduction officielle des parties 2 et 3 de l’équipe de Reiner Füellmich a été reçue par Elsa Scheider du Sommet de la Vérité la semaine dernière et a été republiée ci-dessous pour nos lecteurs qui ont manifesté leur inquiétude et leur intérêt pour la situation de Reiner (Source). Vient ensuite le communiqué de la défense publié le 23 décembre.
truthsummit.substack.com
https://truthsummit.substack.com/p/reiner-fuellmich-press...
Sociétés secrètes au pouvoir : Témoignage du général Didier Tauzin (pas de loge pas de parrains ?)
« Sociétés Secrètes », un terme aujourd’hui totalement évincé du débat public, si ce n’est pour ricaner sur France Inter… Parfois un général de la Gueuze (retraité) nous rappelle que Cirque Républicain et Sociétés Secrètes ne font qu’UN. « Soit on est au service du peuple souverain, soit on est au service d’une société secrète ». Tout est dit !
LIRE : Apprends-lui à aimer la France à en crever - Des forces spéciales à l'engagement spirituel et politique de la France, par le général Didier Tauzin. Mareuil Édition, 2023.
@Tocsin-media
https://www.youtube.com/watch?v=8DLon3h2v6g&t=133s
DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ
Affaire Depardieu : les lynchages éthiques, ça n’existe pas
La presse-système française aux mains de l’oligarchie, se fait désormais une spécialité de lancer de plus en plus fréquemment des lynchages médiatiques géants. L’aspect diversion pour détourner l’attention des véritables problèmes qui accablent notre pays, est une évidence. Il vaut mieux en effet clouer Gérard Depardieu au pilori, plutôt que d’informer sur l’effondrement politique, économique et sécuritaire de notre pays, sur la catastrophe qui attend l’Europe, sur la défaite de l’OTAN qui se profile et sur le massacre des enfants que poursuit résolument l’État d’Israël à Gaza. Et sur la guerre mondiale qui se profile. Le journal Libération s’en est fait désormais une spécialité quasiment quotidienne. Après avoir apporté son écot au lynchage Depardieu avec une affaire obscure vieille de 41 ans (!), voilà qu’il vient de réouvrir le procès de Louis Althusser meurtrier de sa femme il y a 42 ans !
vududroit.com
https://www.vududroit.com/2023/12/affaire-depardieu-les-l...
DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES
L’organisation de la censure médiatique en Occident par un organisme méconnu nommé « Poynter »
Corinne Lalo, journaliste et grand reporter pour la presse écrite, la radio et la télé, principalement à TF1, dénonçait les liens entre : Médias, l’AFP, l’OMS & Bill Gates. Elle explique lors d’une conférence l’organisation de la désinformation et les liens incestueux des médias et des labos et des autorités de santé corrompues. À chacun de se forger son opinion, bien sûr…
Général Dominique Delaware
https://reseauinternational.net/lorganisation-de-la-censu...
Laurent Ruquier quitte BFM TV : un échec retentissant
L’arme fatale dégainée par BFM TV pour contrer le phénomène Pascal Praud a fait pschitt. C’est l’échec de tout un système médiatique, hier dominant et monolithique, face au « parler différemment » de CNews. Par son traitement de l’actualité proche des 70 % de Français qui trouvent qu’il y a une immigration incontrôlée liée à un danger culturel et à une explosion de certaines criminalités, la petite chaîne de Bolloré est devenue la petite bête (immonde, bien sûr) qui monte, qui monte, qui monte. Alors le système médiatique qui pense à 80 % le contraire, si bien représenté par Olivier Fogiel à la tête de la chaîne de Drahi, a trouvé la solution : faire monter au créneau une valeur sûre, Laurent Ruquier. Cela n’aura pas duré trois mois. Laurent Ruquier a jeté l’éponge, un revers cinglant pour l’idéologie médiatique. Car c’est ça, Ruquier, l’entre-soi de gens ayant les mêmes idées, les mêmes goûts, les mêmes attirances, les mêmes répulsions, avec une loi d’airain : « seuls nos amis auront du talent ». Mais ce petit monde donneur de leçons, pratiquant un humour à sens unique et des indignations à géométrie variable, les Français n’en veulent plus.
Fogiel ne pouvait pas le comprendre : il en fait partie ; et Ruquier ne l’a pas vu venir : il en vit (bien) depuis si longtemps, sous les applaudissements de ses semblables. Comme il a du talent – quand on dure on a forcément un certain talent –, BFM a cru qu’on pouvait faire, en le plaçant au « 20 heures », une « grosse tête » à Pascal Praud. Pour eux, Praud, c’est au mieux un beauf populiste, au pire un facho non assumé. Et c’est ce vulgaire qui taille des croupières d’audience à la chaîne de la bien-pensance. L’horreur absolue.
polemia.com
https://www.polemia.com/laurent-ruquier-quitte-bfm-tv-un-...
La revue de presse du 26 décembre 2023
Exercice hebdomadaire de réinformation grâce à des points de vue médiatique qui nous presque plus cours en France, du moins dans les médias de grand chemin. Au sommaire :
- 1) Proche-Orient : ace au dégout, pour les plus sensibles, ou au dédain auquel fait face le gouvernement israélien et, par association d’idée, le pays tout entier, il semble que le Mossad ait décidé d’intensifier sa propagande et sa pression. Les manifs, discours et rassemblement en défense des palestiniens sont de plus en plus réprimés en Europe. Les médias de plus en plus complices ou discrets concernant ce qui se passe à Gaza ;
- 2) Russie : maintenant que l’Occident est obligé de reconnaitre que ses tentatives de mettre la Russie à genoux en utilisant l’Ukraine est un échec, il semble qu’un nouveau plan soit en train de se mettre en place. Une attaque par le nord ;
- 3) États-Unis : une info à peine évoquée dans la presse française et même étasunienne, comparé aux problèmes judiciaires de Trump : « Le Congrès américain ouvre formellement une enquête en destitution de Biden» ;
- 4) Europe : résultat de nombreux facteurs, dont le plus évident est l’augmentation des prix de l’énergie depuis les sanctions prises contre son plus grand fournisseur d’énergie qu’était la Russie, l’économie européenne est en récession officielle. C’est Bloomberg qui l’annonce.
ÉCOLOGIE
En 45 ans, le nucléaire français a permis d’éviter 25 fois les émissions totales de CO2 de 2022 en France
Dans une toute nouvelle étude, l’Institut économique Molinari (IEM) a calculé les avantages du nucléaire par rapport aux autres sources d’énergie. Intitulé « Pourquoi la France doit absolument pérenniser son choix historique de l’énergie nucléaire », le rapport est sans appel : le choix du nucléaire est à la fois technique, économique mais aussi environnemental. Le rapport indique également que le nucléaire est l’énergie qui émet le moins de CO2 par kWh d’électricité produite : 4 g d’émissions par kWh produit (liés à la construction, l’entretien et le démantèlement de la centrale). Cela représente 3 à 4 fois moins que l’éolien et 8 à 10 fois moins que le photovoltaïque. De plus, le nucléaire nécessite peu de métaux critiques par kWh produit, contrairement à l’éolien et au solaire. Si l’on continue les comparaisons, le nucléaire a encore l’avantage au niveau de l’emprise au sol qui est très faible. Un parc éolien terrestre nécessite plus de 400 fois plus de terrain pour produire la même quantité d’énergie, alors que le photovoltaïque a besoin de 80 fois plus d’espace au sol.
epochtimes.fr
https://www.epochtimes.fr/en-45-ans-le-nucleaire-francais...
ÉCONOMIE
La Bascule du monde: quelques données économiques à prendre en compte
En 2000, le PIB cumulé des 5 pays devenus BRICS en 2008 (2 736 milliards de $), représentait près du quart de celui des USA (10 250) plus du tiers de celui des 27 pays membres de l’UE d’aujourd’hui (7 270). Le 1er Janvier 2024, après élargissement, ce PIB cumulé aura été multiplié par plus de 11 (à 30 700 milliards de $). Il aura dépassé celui des USA en 2022 (25 040) et distancé très largement celui d’une UE sans le Royaume Uni. Tiré par des croissances indienne et chinoise, prévues à 6,3 % et 5 % en 2023, ce PIB cumulé des BRICS continue de croître 4 fois plus vite que celui de l’occident US-UE.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/25/228262/la-bascule-...
ÉDUCATION
L’école en France. Entretien avec Hervé Rolland, président de la Fondation pour l’école
Échange entre Victor Aubert, président d’Academia Christiana, et Hervé Rolland, président de la Fondation pour l’école. Plongez au cœur des enjeux éducatifs en France, explorez les défis actuels de notre système scolaire, et trouvez des perspectives innovantes pour une éducation qui forme les jeunes au service du bien commun. Ne manquez pas cette conversation sur l’avenir de l’éducation et les moyens de cultiver des générations éclairées et engagées.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/25/228283/lecole-en-f...
Empathie mon cul, dirait Zazie…
Gabriel Attal a décidé, pour combattre le harcèlement, de faire donner entre une et deux heures de cours d’empathie aux élèves. Un concept venu tout droit du Danemark et des États-Unis, où on se serre dans ses bras en émettant tout ce que l’on peut d’ondes positives. Une solution qui fait manifestement sourire Jean-Paul Brighelli, qui n’a décidément pas la plume compassionnelle…
causeur.fr
https://www.causeur.fr/empathie-mon-cul-dirait-zazie-2723...
ÉNERGIE
Allemagne : « Les énergies renouvelables fournissent plus de la moitié de l’électricité consommée », mais seulement sur le papier
52% de l'électricité allemande serait produite à partir d'énergies renouvelables en 2023. Avec cette annonce prétendument réjouissante, les chercheurs en énergie offrent à beaucoup un cadeau de Noël anticipé. Mais cette déclaration ne résiste pas à l'examen des faits. Démonstration.
epochtimes.fr
https://www.epochtimes.fr/allemagne-les-energies-renouvel...
ÉTATS-UNIS
Les États-Unis élargissent leur territoire en Arctique
Les États-Unis ont unilatéralement étendu les frontières de leur partie du plateau continental, qui constitue une continuité du territoire terrestre de ce pays sous l’eau, selon l’agence Bloomberg qui a consulté la carte des revendications publiée par le département d’État. La diplomatie américaine a annoncé l’expansion du plateau continental dans l’Arctique et la mer de Béring à un territoire atteignant 1 million de km². Selon Bloomberg, le sol de ces régions contient environ un quart des réserves mondiales de pétrole et de gaz naturel. L’agence de presse souligne que « cette région est de plus en plus stratégique et fait également l’objet de revendications par le Canada et la Russie. Toutefois, les États-Unis affirment que l’expansion du plateau continental dans l’Arctique ne crée pas de conflits territoriaux avec Moscou, alors que la chambre basse russe considère les actions de Washington comme inadmissibles ». Le département d’État américain estime que la définition des frontières du plateau continental élargi du pays ne crée pas de litiges territoriaux avec la Russie. « Dans d’autres régions, les États-Unis ont déjà établi les frontières du plateau continental élargi avec leurs voisins, y compris Cuba, le Mexique et la Russie », déclare le département.
observateurcontinental.fr
https://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&am...
La politique étrangère américaine est une arnaque fondée sur la corruption
Les 1500 milliards de dollars de dépenses militaires annuelles sont l'arnaque qui continue à donner au complexe militaro-industriel et aux initiés de Washington, alors même qu'ils appauvrissent et mettent en danger l'Amérique et le monde. La politique étrangère des États-Unis semble totalement irrationnelle. Les États-Unis s’engagent dans une guerre désastreuse après l’autre – Afghanistan, Irak, Syrie, Libye, Ukraine et Gaza. Ces derniers jours, les États-Unis se sont retrouvés globalement isolés dans leur soutien aux actions génocidaires d’Israël contre les Palestiniens, en votant contre une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza, soutenue par 153 pays représentant 89 % de la population mondiale, et à laquelle s’opposaient uniquement les États-Unis et 9 petits pays représentant moins de 1% de la population mondiale.
investigaction.net
https://investigaction.net/la-politique-etrangere-america...
Terrorisme intellectuel aux USA. 3362 références de livres ont été interdites et retirées des établissements publics
Le terrorisme intellectuel sévit largement aux USA, et les terroristes Woke qui pullulent dans les universités notamment, mais aussi dans le système éducatif, s’en donnent à cœur joie en matière de censure littéraire notamment. Ainsi Le Figaro rapporte : « Durant l’année scolaire 2022-2023, plus de 3362 références de livres ont été interdites et retirées des milieux scolaires, universitaires et des bibliothèques publiques à travers une quarantaine d’États. Des chiffres jamais atteints depuis vingt ans… ‘’Ce phénomène de censure est en hausse de 33% par rapport à l’année précédente’’, précise le rapport de l’organisation non gouvernementale, PEN America, publié il y a quelques jours. Dans le classement des livres maudits figurent ‘’Tricks’’ d’Ellen Hopkins, l’histoire de cinq adolescents tombant dans la prostitution, ‘’L’œil le plus bleu’’ de la Prix Nobel Toni Morrison, qui narre l’histoire d’une fillette noire de 11 ans qui rêvait d’avoir la peau plus claire et les yeux bleus, le roman dystopique ‘’1984’’ de George Orwell, ‘’Les Cerfs-volants de Kaboul’’ de Khaled Hosseini ou encore ‘’Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur‘’ de Harper Lee »
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/26/228316/terrorisme-...
La CIA a mené des expériences de contrôle mental au Canada pendant des décennies
Pendant deux décennies, la CIA a mené à Montréal des expériences de manipulation mentale qui ont ensuite influencé les techniques modernes d’« interrogatoire renforcé », telles que celles utilisées à Abou Ghraib. La CIA continue de ne pas les reconnaître.
les-crises.fr
https://www.les-crises.fr/la-cia-a-mene-des-experiences-d...
FINLANDE
Coopération militaire : la Finlande abandonne l'intégralité de son territoire national aux États-Unis
L'entrée de la Finlande dans l'OTAN ne fut effectivement qu'un pas, formel en soi, mais lourd de conséquences, sachant qu'il ne peut y avoir d'entrée dans le bras armé de la globalisation sans soumission totale aux États-Unis. La Finlande et les États-Unis viennent de signer un accord de coopération militaire, selon lequel la Finlande abandonne l'intégralité de son territoire aux États-Unis sur le plan militaire. Ce qui ne va pas non plus rester sans réaction. L'escalade vers la confrontation avec la Russie continue. Les autorités locales, se souviennent-elles qu'elles ont perdu toutes les guerres menées contre la Russie
russiepolitics.blogspot.com
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FRANCE
« On marche sur la tête ! » Le bon sens paysan retourne donc les panneaux !
Voilà trois semaines que les agriculteurs français manifestent à travers tout le pays. Jean-Guillaume Hannequin, président de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles) de la Meuse et agriculteur, est venu nous expliquer les raisons de ce mouvement, principalement organisé par son syndicat : « Les agriculteurs n’en peuvent plus du double discours de nos gouvernants ! »
francesoir.fr
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Xavier Raufer : « La France sert de paillasson à toutes sortes de malfaiteurs étrangers »
Aux antipodes du charabia de sociologues et autres rats de bibliothèque déconnectés de la réalité, le criminologue Xavier Raufer dresse un état pour le moins consternant de l’état de criminalité et de délinquance qui règne dans notre pays. Comment des équipes de délinquants de Mongolie, de Moldavie ou encore du Pérou viennent « opérer » sur notre territoire attirés par le laxisme judiciaire ambiant ; l’impressionnante augmentation des cambriolages dans les petites agglomérations au dam de la France d’en bas ; la baisse phénoménale du prix de la cocaïne due à sa prolifération, et tous les autres ravages de l’insécurité vécus quotidiennement par nos concitoyens dans l’indifférence des autorités… si le sujet n’était pas si grave, on n’arrêterait pas de l’écouter. 30 minutes intenses, à écouter et partager. Vidéo.
Chaîne officielle TVL
https://www.youtube.com/watch?v=IMQ9THlzQAU
Avion immobilisé dans la Marne : 25 passagers indiens libérés pour un motif de forme
Ils sont « libres de leurs faits et gestes même s'ils sont en situation irrégulière sur le territoire français », a précisé le parquet. L'autorité administrative a fait appel de ces décisions. Leur libération a été décidée par le juge des libertés et de la détention pour un motif de forme. Ce dernier a estimé que « le directeur de la Police aux frontières de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle ne l'avait pas saisi dans les délais en vue d'obtenir la prolongation de leur maintien en zone d'attente pour 8 jours », a expliqué le parquet de Bobigny. « Ils sont donc libres de leurs faits et gestes même s'ils sont en situation irrégulière sur le territoire français », a précisé le parquet au sujet de ces ressortissants indiens qui ont demandé l'asile politique en France. Parmi les 25 passagers, cinq mineurs ont été confiés à l'aide sociale à l'enfance du département et placés.
Le Figaro avec l’AFP
https://www.lefigaro.fr/faits-divers/avion-immobilise-dan...
Que cachent ces peurs que l’on sème sur les Français ?
De nouveau est semée cette terreur. De nouveau, il serait question d'un retour de l'épidémie de Covid qui a semblé coïncider avec l'approche de Noël. De nouveau, plane la menace des attentats terroristes, malgré le retour de l'état d'urgence et ses triangles orange avertisseurs de danger. Le dernier en date : celui de Paris le 2 décembre, une attaque au couteau de touristes allemands, qui a fait un mort ; l'auteur est un fiché S pour lequel Gérald Darmanin dénonce « un ratage » dans le suivi psychiatrique du suspect. Un aveu d'incompétence ? Mais, comme ce genre d'aveu n'a plus aucune répercussion, qu'aucune démission ne le prolonge, qu'importe l'aveu ! Même quand l'intéressé l’offre, elle lui est refusée par Macron. Pourtant, une variante s'est ajoutée à cette attaque, qualifiée de terroriste, qui n'a aucun rapport, mais est utile à susciter de nouvelles inquiétudes. Ce nouvel « attentat » se serait déroulé « samedi soir non loin de la tour Eiffel, à quelques mois des Jeux olympiques dans la capitale. » (Le Monde, 2 décembre 2023) Les Jeux olympiques seraient en danger ? Voilà qui justifie un peu plus tout un arsenal sécuritaire, que vont subir les Parisiens. Faire de Paris une forteresse contre ses propres habitants. QR Code, reconnaissance faciale, surarmement des forces de l'ordre... Cela ressemble plus à une guerre qu'à des Jeux. Paris va ainsi faire le plein d'outils numériques. Voilà le programme de surveillance pour cet été 2024, du 26 juillet au 11 août 2024, qui devrait prendre fin avec la rentrée de septembre ; j'aimerais y croire.
edition.francesoir.fr
https://edition.francesoir.fr/opinions-tribunes/politique...
GAFAM
Les Californiens se protègent des courtiers en données
Mardi 10 octobre, les Californiens ont adopté une loi permettant d'exiger des courtiers en données qu'ils effacent toutes données personnelles en ligne, sans quoi ces derniers s'exposent à une amende de 200 dollars par jour et par personne. Une mesure qui s'annonce bien moins fastidieuse que l'application du RGPD en France. Les courtiers en données (ou « data brokers », en anglais), ce sont ces entreprises spécialisées dans le commerce des données, avec lesquelles réseaux sociaux et entreprises collaborent pour engranger davantage. En France, pour faire appliquer le RGPD, « la demande doit être formulée auprès de chaque organisme ». Bien qu'on puisse s'appuyer sur des courriers types, ou sur l'aide de la CNIL, c'est singulièrement laborieux. Autrement, il existe de plus en plus de start-ups qui se spécialisent dans la suppression des données en ligne pour les particuliers. Incogni, par exemple, vous demande simplement votre e-mail et se charge de contacter un par un tous les courtiers en données en votre nom pour faire supprimer toutes vos données.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/politique-monde/les-californien...
GÉOPOLITIQUE
Détroit de Bab el-Mandeb : le commerce mondial va-t-il s’arrêter ?
Le détroit de Bab el-Mandeb est vital pour le commerce maritime mondial. Séparant le golfe d’Aden de la mer Rouge, il voit passer 10 % du commerce mondial de pétrole avec 5 millions de barils par jour, mais aussi 30 % du trafic conteneurisé. Menant au canal de Suez, il se trouve sur la route reliant l’Europe au golfe Persique et à l’Asie. Autant de raisons qui font qu’une interruption durable du trafic dans cette zone maritime serait difficile à encaisser pour nos économies.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/detroit-de-bab-el-mandeb-le...
Dénecé : « Les différents conflits dans le monde sont tous liés à la stratégie US »
Une cohérence dans tous ces conflits qui apparaissent ? je n’en suis pas sûr, mais en tous cas des connections, notamment en raison de la politique américaine. On est sur trois théâtres.
Le Courrier des stratèges
https://www.youtube.com/watch?v=Wd7tI2skE8w
GRANDE-BRETAGNE
Le Royaume-Uni sur le point d'aggraver les tensions navales en mer Noire
Le Royaume-Uni semble sur le point de lancer une nouvelle politique navale anti-russe dangereuse. Selon certaines informations, la marine britannique enverra de nouveaux navires de combat et des armes lourdes en mer Noire afin d'aider l'Ukraine à y renforcer sa présence régionale. Il semble qu'un accord officiel entre les deux pays sera signé dans un avenir proche, définissant les conditions de la coopération navale, ce qui aura évidemment pour effet d'accroître les tensions avec la Russie. Ces informations ont été publiées par The Telegraph. Les sources du journal affirment que l'accord entre le Royaume-Uni et l'Ukraine sera signé « dans les semaines à venir », ce qui entraînera une participation accrue du Royaume-Uni aux activités de la marine ukrainienne. La mer Noire, qui est actuellement une zone de conflit entre les forces russes et ukrainiennes, devrait recevoir un grand nombre de navires militaires britanniques qui soutiendront Kiev dans les hostilités.
mondialisation.ca
https://www.mondialisation.ca/le-royaume-uni-sur-le-point...
France – Royaume-Uni : « La coopération franco-britannique dans le domaine de la Défense me paraît prioritaire » estime Lord Peter Ricketts
Les relations entre la France et le Royaume-Uni sont bien difficiles à suivre depuis le Brexit. Lord Peter Ricketts, diplomate britannique, ambassadeur du Royaume-Uni en France entre janvier 2012 et février 2016, nous propose une mise au point.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/france-royaume-uni-la-coope...
Censure politique : le gouvernement britannique a surveillé les discours critiques pour les censurer
Quinze départements gouvernementaux ont surveillé l’activité des réseaux sociaux de critiques potentielles, et compilé des « dossiers secrets » afin de les empêcher de s’exprimer lors d’événements publics, a révélé l’Observer. Selon les directives publiées dans chaque ministère, y compris les ministères de la santé, de la culture, des médias et des sports, et de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales, il est conseillé aux fonctionnaires de vérifier les comptes Twitter, Facebook, Instagram et LinkedIn des experts. Il leur est également demandé d’effectuer des recherches sur Google concernant ces personnes, en utilisant des termes spécifiques tels que « critique du gouvernement ou du premier ministre. » Ces directives visent à empêcher toute personne ayant critiqué le gouvernement au cours des trois à cinq dernières années de prendre la parole lors de conférences et d’autres événements organisés par le gouvernement.
The Guardian
https://www.les-crises.fr/censure-politique-le-gouverneme...
IMMIGRATION / ISLAM
L’avocat de Mickaëlle Paty, sœur de Samuel : « Il faut quand même se rendre compte que la justice française a accordé un sursis intégral à la première responsable de la cabale islamiste ayant mené à la décapitation d’un professeur »
La sœur de Samuel Paty et son avocat reviennent, pour Le Point, sur les peines prononcées contre les mineurs mis en cause dans l’attentat ayant coûté la vie au professeur en 2020. Quelques jours après le verdict, Mickaëlle Paty, sœur cadette du professeur, et son avocat, Me Louis Cailliez, s’expriment. Ils reviennent sur les peines prononcées, le huis clos de ce chapitre judiciaire, et partagent leur constat sur l’état de l’école et « l’idéologie islamique qui y prospère » aujourd’hui, alors que les menaces contre les professeurs se multiplient et que l’un d’eux, Dominique Bernard, mourrait à son tour sous les coups d’un terroriste, en octobre dernier. Extraits.
Le Point
https://www.fdesouche.com/2023/12/28/lavocat-de-mickaelle...
Migration irrégulière et passeurs, une interaction centrale et complexe
Un point du texte sur l’immigration récemment voté par les parlementaires français met en place des dispositions visant à réprimer davantage les passeurs en criminalisant cette activité (qui était considérée comme un délit jusqu’à présent). La Commission européenne elle aussi de son côté réfléchit à durcir sa législation en la matière, en clarifiant le périmètre des infractions et en renforçant les peines encourues. Le mardi 28 novembre, Ursula von der Leyen, sa présidente, recevait les représentants d’une soixantaine de pays pour lancer une alliance mondiale pour lutter contre les passeurs. En parallèle, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne ont adopté un nouveau pacte sur la migration et l’asile ce 20 décembre, qui doit être promulgué en avril 2024. Mais de quoi parle-t-on exactement ?
theconversation.com
https://theconversation.com/migration-irreguliere-et-pass...
INDE
Le revirement de l’Inde au sujet de la Palestine n’est pas anodin
Par M.K. Bhadrakumar – Le 26 décembre 2023 – Source Indian Punchline
La diplomatie indienne termine l’année 2023 par un important revirement. Ce qui a commencé comme une correction de trajectoire rendue nécessaire par le flot torrentiel des événements au Proche Orient prend des accents stratégiques. L’aberration de la politique indienne remonte à l’UPA (2004-2014), mais c’est depuis 2014 qu’elle s’est accentuée de manière phénoménale et qu’elle a commencé à créer des contradictions qui minent les intérêts nationaux. Cette aberration a également entraîné une grave érosion de l’autonomie stratégique de l’Inde dans un environnement international en pleine mutation. Le vote de l’Inde aux Nations unies en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien s’est dernièrement caractérisé par une prise de distance calibrée vis-à-vis d’Israël. Il y a quelques semaines à peine, l’ambassadeur d’Israël à Delhi décrivait avec enthousiasme la position indienne comme un « soutien à 100 % » à son pays. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Indian Punchline
https://lesakerfrancophone.fr/le-revirement-de-linde-au-s...
ISRAËL
Qui est juif ? Race, « peuple élu » et biopolitique
Israël est structuré comme la « patrie » de la race appelée « juifs », mais pas pour la foi en le judaïsme, puisque beaucoup de ceux qui se disent « juifs » par leur foi ne sont pas racialement qualifiés pour être Israéliens, et sont donc exclus. Pour devenir Israélien, il faut posséder des qualifications raciales approuvées par l’État. Ainsi, la géographie est liée à la génétique (biopolitique), ou à ce que Friedrich Ratzel appelait l’« anthropogéographie » : les non-juifs sont perpétuellement l’Autre qui, en raison de son ADN, n’a aucune légitimité, et encore moins de place, au sein de l’État ou sur la terre ; ils sont à peine tolérés et ouvertement détestés. Parler de « démocratie » ou même de « civilisation » dans le contexte d’Israël revient à ignorer ce fait biopolitique. Historiquement, nous devons garder à l’esprit que l’idée d’une patrie juive en Palestine était ancrée dans les courants eugéniques des XIXe et XXe siècles. Ainsi, Israël est un lieu (Lebensraum) pour la race officiellement qualifiée de « juive », et aucune autre ; et le but de l’État est la régénération des « juifs ». Mais une telle organisation biopolitique exige qu’il y ait une démarcation génétique claire entre le « juif » et le « non-juif »…
thepostil.com
https://www.thepostil.com/who-is-a-jew-race-the-chosen-pe...
Comment Israël a-t-il obtenu la bombe nucléaire ? Retour sur le rôle de la France
L’armée israélienne, la quatrième puissance du monde, ravage Gaza et, avec les colons armés, terrorise les Palestiniens en Cisjordanie à la suite des massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre. Comme tant d’autres projets coloniaux, Israël est né de la terreur et a depuis lors nécessité le recours à la violence pour occuper des territoires arabes et isoler les Palestiniens. La prise de conscience que son existence dépendait d’une armée supérieure dans une région hostile a également encouragé Israël à poursuivre un programme d’armement nucléaire peu après la création de l’État en 1948.
TomDispatch
https://www.les-crises.fr/comment-israel-a-t-il-obtenu-la...
LECTURE
Paul-Antoine Martin : la mafia des technocrates
Cadre-dirigeant dans plusieurs établissements publics (les ports maritimes), Paul-Antoine Martin a côtoyé la « noblesse d’État » des hauts fonctionnaires. Il livre dans cet entretien son analyse d’un pays tenu par des hommes de l’ombre issus des plus grands corps d’État. Il est interrogé par Jean-Baptiste Léon, directeur des publications de Contribuables Associés. Entretien enregistré le 9 novembre 2023.
LIRE : Le Clan des seigneurs. Immersion dans la caste d’État, par Paul-Antoine Martin. Max Milo éditions, 2023.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/24/228205/paul-antoin...
MONDIALISME / ONG / OTAN / TOTALITARISME
Le fentanyl, menace mondiale émergente ?
La propagation grandissante du fentanyl s'étend au-delà des frontières américaines. Tandis que les préoccupations liées à l'interdiction du pavot en Afghanistan et son impact sur l'expansion du fentanyl persistent, la présence de cette substance perturbe également l'Europe et suscite des tensions internationales.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/societe-sante/le-fentanyl-menac...
PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE
[Mieux vaut en rire] Vos moments cultes de 2023 !
Sandrine Rousseau à The Voice, Louis Boyard passablement excité à l'Assemblée, Claire Nouvian hors d'elle, Christine and the Queens et ses multiples prénoms... Autant de moments cultes, dont il vaut mieux rire, de cette année 2023 ! Pour cette 153e édition de notre bêtisier de la semaine, nous avons recensé les dix temps forts de l'année 2023 que vous avez retenus. Racontez-nous vos meilleurs souvenirs d'humour politique de l'année en commentaires ! L'année 2024 nous en offrira-t-elle autant ?
bvoltaire.fr
https://www.bvoltaire.fr/mieux-vaut-en-rire-vos-moments-c...
POLOGNE
Bataille autour des médias publics en Pologne : un duel à mort entre Donald Tusk et ses prédécesseurs ?
Est-ce qu'on a droit de museler les médias au nom de la liberté de ces mêmes médias ? Voici la question qui divise actuellement la Pologne suite à la prise subite de contrôle de la télévision nationale (TVP) par le nouveau gouvernement de l'ancien Premier ministre et président du conseil européen Donald Tusk. Une semaine après son entrée en fonction, suite à un vote au parlement appelant à une réforme immédiate des médias nationaux, Tusk et le ministre de la culture Bartłomiej Sienkiewicz ont limogé des directeurs et de dizaines d'employés de l'audiovisuel. La TVP a disparu brusquement des écrans le 20 décembre, provoquant l'occupation de ses bâtiments par des membres de l'ancien gouvernement du parti Droit et Justice (PiS, droite conservatrice). L'action du gouvernement de Tusk a été largement saluée à l'étranger comme une étape vers la libération des médias des mains du PiS, accusé de les avoir instrumentalisés. Elle a pourtant été condamnée par l'ancien Premier ministre Mateusz Morawiecki comme un « premier pas vers la dictature », ainsi qu'à Bruxelles par l'ancienne Première ministre Beata Szydło. Le président Andrzej Duda (proche du PiS) a d'ailleurs qualifié l'action de Tusk et Sienkiewicz d' « anti-constitutionnelle », disant qu'ils n'avaient pas respecté la législation toujours en vigueur concernant les médias.
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/bataille-autour-medias-...
RÉFLEXION
Décès de Patrick Buisson. Retour sur le parcours d’un homme qui a influencé la droite française
Patrick Buisson est mort mardi 26 décembre 2023 à son domicile des Sables-d’Olonne, en Vendée. Il avait 74 ans et une longue carrière politique et d’influence derrière lui, au sein de la droite française notamment. Retour sur sa carrière.
À LIRE : Décadanse, par Patrick Buisson. Albin Michel, 2023.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/27/228362/deces-de-pa...
Psychopathie en action. L'Occident attaque les piliers de sa civilisation
L'année 2023 s'achève doucement et jamais il n'aura autant été évident qu'une petite clique de psychopathes s'acharne actuellement à attaquer chacun des piliers de la civilisation moderne. C'est en substance ce que Michael Shellenberger (connu pour avoir participé aux révélations des « Twitter files ») explique, à raison, dans un entretien qu'il a récemment accordé à Tucker Carlson. Pour le journaliste californien - d'ailleurs rejoint en cela par de nombreux philosophes - le développement des civilisations repose sur quatre piliers essentiels : l'accès à de l'énergie bon marché, une hiérarchie sociale basée sur la méritocratie, l'application solide de la loi et de l'ordre et enfin la liberté d'expression.
Hashtable
https://h16free.com/2023/12/22/76157-comment-loccident-at...
« On n’a plus le temps... »
Éditorial, par Serge Halimi. Ceux qui se désolent du manque d’attention à leur cause, à leur activité, se voient souvent opposer la même explication : « On n’a plus le temps. » On n’a plus le temps de se plonger dans un livre « trop long », de flâner dans une rue ou dans un musée, de regarder un film de plus de quatre-vingt-dix minutes. Ni celui de lire un article abordant autre chose qu’un sujet familier. Ni de militer ni de faire quoi que ce soit sans être aussitôt interrompu, partout, par un appel qui requiert d’urgence son attention ailleurs. Pour une part, ce manque de temps découle de l’apparition de technologies qui ont permis de… gagner du temps : la vitesse des déplacements s’est accrue, celle des recherches, des transmissions d’informations ou de correspondances aussi, souvent à un coût modeste ou dérisoire. Mais, simultanément, l’exigence de vitesse n’a cessé d’obérer l’emploi du temps de chacun, et le nombre de tâches à réaliser a explosé. Toujours connecté. Interdit de musarder. On n’a plus le temps…
monde-diplomatique.fr
https://www.monde-diplomatique.fr/2012/10/HALIMI/48240
RUSSIE
Xavier Moreau : Offensives russes de fin d’année, Volksturm 2.0, Gamelin de Noël, bulletin d’information politico-stratégique n°166
Au sommaire de ce bulletin (Vidéo) :
01:10– Économie :
- Croissance en Russie, récession en France
- Pétrole russe : le virage sino-indien
- Biden & Macron vs Total & Arctic LNG
- Uranium : + 600 %
07:15 – Politico-stratégique :
- Volksturm 2.0
- Arctique : US vs Russie & Canada
- Xi Jinping et Deng Xiaoping
- Bobo à Belgrade
- Élection présidentielle russe
21:43 – Terrorisme :
- 25 décembre démocratique
- Pellistrandi : Gamelin de Noël
- Ukraine vs antimicrobial résistance
26:54 – Armement :
- Quatorzième satellite militaire russe
- Rostec : cadeaux de Noël
29:19 – Considérations militaires générales
- Choïgou : bilan 2023
- La bagarre des kilomètres carrés
- Arme chimique vs Gilets jaunes
- Pertes magiques et pertes réelles
42:04 – Carte des opérations militaires
Strapol
https://odysee.com/@STRATPOL:d/166com:5
SANTÉ PUBLIQUE / SCIENCES
OMS et multirésistance bactérienne, la prochaine plandémie a commencé. Partie 1
L’AIMSIB a bien compris depuis février 2023 que, quand Marceau vient soumettre un article à publication, c’est qu’il y a du lourd à la clé. Hélas, nos craintes étaient fondées, son énorme travail a de nouveau mis à jour un faisceau d’indices convergents vers une prise en charge sanitaire de l’Humanité qu’aucun scénariste de film d’horreur n’aurait jamais osé écrire et pourtant l’OMS ne fait aucun mystère pour la dévoiler. Cette première partie d’article plante le décor non traditionnel de notre futur microbiome en lambeaux, vous comprendrez bientôt comment. Quelle bactérie super-résistante pourrait bien déclencher la prochaine plandémie mondiale ? Cela vous sera divulgué la semaine prochaine… Bonne lecture….
aimsib.org
https://www.aimsib.org/2023/12/17/oms-et-multiresistance-...
OMS et multirésistance bactérienne, quatre bricolages de labos qui pourraient tuer nos libertés. Seconde partie
Suite du très angoissant article de Marceau autour des plandémies qui nous attendent sous très peu car celles-ci pourraient déjà être planifiées, voici à présent la liste des solutions inimaginables que nos super-élites ont pourtant retenu avec sang-froid pour sauver nos vies futures, pour lesquelles on se demande bien si elles vaudraient vraiment le coup d’être vécues. Quatre bactéries trafiquées en laboratoire pour définitivement mettre la liberté d’aller et venir à genoux et désigner les anti-vax comme des dangers pour l’Humanité, ça ne vous rappelle rien ? Mais ici c’est pour de vrai. Pourvu que Marceau ne soit qu’un complotiste un peu un peu illuminé sur les bords… Bonne lecture.
aimsib.org
https://www.aimsib.org/2023/12/24/oms-et-multiresistance-...
COVID : Arnaque au comptage et guerre contre la réalité
Remarquable vidéo de Pierre Chaillet lors de son intervention lors d’un colloque du CEP.
00:00 – Le CEP ; 00:24 – Introduction ; 02:43 – Un mot sur la statistique ; 03:42 – Plan général ; 05:10 – La mortalité pendant la pandémie ; 18:28 – La construction du mythe : Séquençage, tests, grippes : 41:56 – La légende de l’efficacité du V ; 01:05:43 – La réalité des effets indésirables ; 01:22:37 – Conclusion ; 01:25:08 – Questions du public
Décoder l'éco
https://odysee.com/@LiBERTY_VOICE:b/COVID-_-Arnaque-au-co...
Santé Publique France et Libération attribuent la surmortalité vaccinale au Covid !
Auteur(s)
Par le Dr Gérard Delépine. En mai 2021, nous avions signalé l’hécatombe qui survenait constamment dans les semaines qui suivaient les campagnes de vaccination massives. Qu’il s’agisse des premiers apôtres des injections (Royaume-Uni, Israël) ou de pays moins peuplés (Emirats, Koweït, Mongolie, Monaco, Gibraltar), les huit semaines qui les suivaient étaient marquées par une surmortalité Covid qui dépassait fortement celle observée durant la période sans vaccin. Les médias ont d’abord nié les faits pourtant établis par les données et les courbes de l’OMS, puis, devant l’évidence croissante de la surmortalité post vaccinale, les médias l’ont attribuée au Covid sans même envisager qu’il s’agissait plus certainement d’un phénomène de facilitation de la maladie par les vaccins, non reconnu par des essais bâclés. Gouvernements, agences sanitaires et médias refusaient d’évoquer la possibilité de la moindre responsabilité des injections et les « fast checkers » ne pouvant démentir la surmortalité observée l’ont attribuée au Covid et à « l’efficacité retardée des vaccins ». Depuis lors, les pseudos vaccins ont montré leur totale inefficacité sur la propagation de la maladie qu’ils ont été incapables de ralentir et qu’ils ont même probablement facilitée, puisque le rythme mensuel de contaminations mondiales a été multiplié par six après leur généralisation. Tableaux par pays.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/sante-publiqu...
UKRAINE
Les drones en Ukraine : la réponse du faible au fort ?
Les drones sont des aéronefs télépilotés, autrement dit sans pilote embarqué. Cette appellation recouvre plusieurs classes d'appareils. Les plus utilisés sont les drones FPV (First Person View) : des drones dotés d'une caméra frontale qui permet au pilote de voir comme s'il était dans un cockpit. Cependant, ils peuvent être de toutes les tailles, leur composition électronique peut être extrêmement complexe ou au contraire très simple. Ils ont deux principales missions : attaques et reconnaissance. Ils sont très prisés pour leur ratio coût/avantage : un drone peut coûter quelques milliers de dollars mais infliger des dégâts de plusieurs millions de dollars. Par ailleurs, il ne met pas en danger la vie de l'homme qui l'utilise. Le contexte de la guerre russo-ukrainienne n'est pas favorable à l'armée ukrainienne : elle commence à être à court de munitions, la contre-offensive s'enlise sans résultats importants, et surtout, le soutien occidental commence à s'essouffler. Selon l'Institut Kiel, les aides nouvellement engagées sont en baisse de 90 % sur la période d'août à octobre 2023 par rapport à la même période l'année dernière. La difficulté de voter l'enveloppe de 61 milliards de dollars au Congrès américain est emblématique à cet égard. Zelensky dit compter sur le développement d'une puissante industrie de drones pour retourner la situation à son avantage. Cependant, la Russie semble produire aujourd'hui six fois plus de drones FPV que l'Ukraine : environ 50 000 pour Kiev contre 300 000 pour Moscou. Il est ainsi raisonnable de penser qu'ils dénotent une réalité bien cruelle pour l'Ukraine…
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/drones-ukraine-reponse-...
UNION EUROPÉENNE
Une députée européenne à von der Leyen: « Madame génocide »
Le discours de Clare Daly, membre du Groupe de la gauche irlandaise au Parlement européen, dans lequel elle s'est adressée à la présidente de la Commission de l'Union européenne, Ursula von der Leyen, en la qualifiant de « Madame Génocide », a été largement partagé sur les réseaux sociaux. Une courte vidéo qui fait du bien !
youtube.com
https://fr.sott.net/article/43077-Une-deputee-europeenne-...
11:28 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, france, affaires européennes, presse, journaux, médias | | del.icio.us | | Digg | Facebook
lundi, 01 janvier 2024
Les Nations unies reconnaissent que les politiques environnementales sont utilisées pour empêcher l'industrialisation des pays en développement
Les Nations unies reconnaissent que les politiques environnementales sont utilisées pour empêcher l'industrialisation des pays en développement
Source: https://noticiasholisticas.com.ar/la-onu-reconoce-que-se-usan-politicas-ambientales-para-impedir-la-industrializacion-de-paises-en-desarrollo/#google_vignette
La secrétaire générale de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), Rebeca Grynspan, a été contrainte de reconnaître que les États-Unis et l'Union européenne utilisent le discours sur la "transition verte" comme une excuse pour stimuler leurs propres économies aux dépens des pays en développement, en tirant parti des subventions et du protectionnisme environnemental.
"De nombreuses règles commerciales interdisent les politiques qui peuvent être utilisées par les pays en développement. Et les pays développés disposent d'une plus grande marge de manœuvre fiscale pour subventionner des domaines qui sont bons pour, entre guillemets, l'environnement", a-t-elle déclaré, faisant référence à la loi américaine sur la réduction de l'inflation (Inflation Reduction Act), qui fait pression sur d'autres pays pour qu'ils passent à une économie à faible émission de carbone, ainsi qu'aux mesures de l'Union européenne.
Selon la membre des Nations unies, le système commercial international qui a permis à des pays comme la Corée du Sud et son pays natal, le Costa Rica, de progresser ne fonctionne plus pour les plus pauvres et elle a déclaré: "Le commerce et l'investissement ont été les deux piliers qui ont permis aux pays en développement de s'engager sur la voie d'une croissance dynamique. Cependant, elle a mis en garde contre deux problèmes: "Les pays les moins préparés au numérique prennent encore plus de retard dans ce domaine" et: "L'autre problème est que la politique industrielle fait son retour, en particulier dans les pays les plus développés. Et cela peut affecter la capacité des pays en développement à être compétitifs", a-t-elle déclaré dans une interview accordée au Financial Times.
Il convient de noter que les États-Unis ont adopté la loi historique sur la réduction de l'inflation, qui prévoit 369 milliards de dollars de subventions et d'allègements fiscaux pour les biens produits dans le pays, tels que les véhicules électriques. L'UE a réagi en augmentant les subventions et les politiques visant à stimuler la production de puces de silicium, de minéraux essentiels et de technologies vertes.
La représentante de la CNUCED a reconnu que l'UE compromettait le développement industriel des pays en développement et a dû citer le cas de l'Indonésie, qui a été poursuivie devant l'OMC par Bruxelles pour ses restrictions sur les exportations de nickel et son obligation de traiter le minerai localement.
"La taxe de Bruxelles sur les importations d'acier, de ciment et d'autres produits à forte intensité de carbone, le mécanisme d'ajustement aux frontières pour le carbone, est également pernicieuse, car elle repose sur le fait que les pays en développement paient le même prix pour le carbone que les pays de l'UE", a-t-elle déclaré.
En outre, elle a reconnu que, dans le cadre de l'accord de Paris de 2015, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les pays historiquement plus émetteurs ont officiellement accepté de supporter une plus grande part des coûts que les nations en développement, mais que cela n'a jamais été respecté dans la pratique.
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L'Inde et la Russie, des liens plus forts et plus avantageux
L'Inde et la Russie, des liens plus forts et plus avantageux
Enrico Toselli
Source: https://electomagazine.it/india-e-russia-legami-piu-forti-e-vantaggiosi/
Les relations entre la Russie et l'Inde sont stables et solides. "Parce qu'elles sont fondées sur nos convergences stratégiques et nos intérêts géopolitiques". Plus simplement, parce qu'elles sont "mutuellement bénéfiques". Le ministre des affaires étrangères de New Delhi, Subrahmanyam Jaishankar, n'aurait pu être plus clair. À l'issue de sa rencontre à Moscou avec Sergey Lavrov, il a rappelé que les échanges commerciaux de cette année avaient dépassé les 50 milliards d'USD, dépassant ainsi les niveaux de 2022. Et ces échanges devraient encore augmenter, notamment grâce aux nouvelles infrastructures routières, ferroviaires et navales mises en place pour faciliter les échanges entre les deux pays.
Le "seigneur des pièges", comme Riccardo Migliori a appelé Narendra Modi lors d'une récente conférence de la Fundazione Nodo di Gordio, a toutefois réussi à imposer à Moscou des concessions d'une importance non négligeable. L'Inde pourra s'équiper d'armes achetées aux pays occidentaux et, surtout, verra sa production nationale d'armes augmenter. En l'occurrence, en collaboration avec la Russie. Une manière, donc, de faire pression sur l'allié théorique des deux pays, la Chine. Poutine a besoin de Modi pour ne pas être complètement englouti par Xi Jinping ; Modi a besoin de Poutine comme protection contre les éventuelles visées expansionnistes de Pékin. C'est pourquoi New Delhi n'a jamais cessé de jouer même avec les atlantistes, bien qu'elle fasse partie des BRICS.
Un jeu, le jeu indien, qui ressemble au jeu turc d'Erdogan, bien que dans des scénarios différents et avec une force très différente derrière lui. Toutefois, la capacité d'Erdogan à se déplacer est en effet similaire à la capacité de Modi à se démasquer.
Au-delà des déclarations officielles et routinières de Jaishankar, une déclaration est toutefois significative. Elle concerne le sommet annuel Russie-Inde qui n'a pas eu lieu depuis le début de la guerre en Ukraine. Modi n'a jamais condamné Poutine, l'Inde a totalement ignoré les sanctions imposées par Rimban-Biden et adoptées par les larbins européens. Et des rencontres virtuelles entre Modi et Poutine, même lors de réunions des Brics ou d'autres instances internationales, ont eu lieu. Mais le sommet annuel entre les deux pays n'a plus jamais eu lieu. Aujourd'hui, le ministre indien des affaires étrangères assure qu'il aura lieu en 2024.
Un signal important, qui doit être pris en compte. Et qui devrait faire réfléchir les larbins européens et effrayer Zelensky.
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vendredi, 29 décembre 2023
La géopolitique de la guerre entre les Yéménites et Israël
La géopolitique de la guerre entre les Yéménites et Israël
Par Raphael Machado
Source: https://jornalpurosangue.net/2023/11/26/a-geopolitica-da-guerra-entre-os-iemenitas-e-israel/
Alors que la Résistance palestinienne mène une guérilla urbaine classique contre Tsahal et que le Hezbollah mène des actions de diversion dans le nord d'Israël dans le but de coincer les forces israéliennes et de les épuiser, l'Ansarullah yéménite (populairement connu sous le nom de "Houthis") devrait être considéré comme la force de l'Axe de la Résistance qui a porté les coups les plus mortels à l'État sioniste.
Et ce n'est pas à cause des missiles sporadiques tirés par les Yéménites en direction d'Israël, mais à cause de la capture de trois cargos et de l'attaque par drone d'un autre cargo, toutes ces opérations ayant été menées en profitant de Bab-el-Mandeb, la Porte des Larmes, l'un des points les plus importants pour le commerce mondial.
En ce sens, on peut dire qu'Ansarullah comprend la géopolitique classique.
Alfred Mahan, officier de marine américain considéré comme le père de la géopolitique thalassocratique [1], considérait que pour qu'une nation accède au statut d'hégémonie, elle devait contrôler les voies maritimes et les flux qui les empruntent.
À l'instar de tout thalassocrate typique, qui considère le commerce comme le centre de la politique, Mahan estime que la fonction des forces armées est de servir la projection économique et commerciale de l'État dans sa quête pour gravir les échelons de la puissance mondiale.
Considérant les mers comme des "biens communs", il affirme le caractère stratégique du contrôle des points d'étranglement par le biais de bases navales et d'une grande marine en activité constante afin de "privatiser" les mers en contrôlant les routes commerciales et les lignes de communication.
Ces "points d'étranglement" en question seraient les détroits, les canaux et les câbles sous-marins partout dans le monde.
La liste varie, mais la plupart considèrent qu'il existe huit points d'étranglement primaires (Panama, Suez, Gibraltar, Ormuz, Malacca, Bosphore/Dardanelles, Bonne Espérance et Bab-el-Mandeb) et sept secondaires (Tartarie, Bering, Douvres/Pas-de-Calais, Horn/Magellan, Corée, Skagerrak, Torres).
Bab-el-Mandeb, juridiquement sous le contrôle du Yémen et de Djibouti, est le détroit qui relie la mer Rouge à l'océan Indien et représente le principal lien maritime entre la Méditerranée (et donc l'Europe) et l'Asie. Le détroit n'a acquis ce statut qu'après l'ouverture du canal de Suez au 19ème siècle, il est donc impossible de dissocier Suez de Bab-el-Mandeb. Les problèmes qui se posent à une extrémité de la mer Rouge affectent considérablement les flux à l'autre extrémité.
Cinquante millions de tonnes de produits agricoles et près de deux milliards de barils de pétrole passent chaque année par la Porte des Larmes, ce qui représente environ 10% de l'ensemble du commerce maritime de pétrole et de produits pétroliers. La région est également importante pour le commerce du gaz naturel liquéfié (GNL), puisque 10% du commerce mondial de ce produit y transite. L'importance du détroit pour le GNL aurait d'ailleurs tendance à s'accroître en raison de la guerre d'Ukraine.
Mais si Bab-el-Mandeb est important pour la Chine, il l'est encore plus pour Israël.
98% du commerce international israélien, qu'il s'agisse d'exportations ou d'importations, se fait par voie maritime. Bien qu'Israël dispose d'un port directement sur la mer Rouge, à Eilat, celui-ci est peu utilisé car il est éloigné du centre du pays et n'est pas relié au reste d'Israël par le rail. La majeure partie du commerce asiatique d'Israël passe encore et toujours par le canal de Suez.
Et ce n'est pas anodin, puisqu'environ 30% du commerce international d'Israël concerne les pays asiatiques et que la totalité de ce commerce passe par Bab-el-Mandeb.
Israël était déjà conscient de ces risques. C'est pourquoi les accords d'Abraham prévoyaient une coopération militaire entre Israël et les Émirats arabes unis (EAU) afin de garantir à Israël la possibilité de construire des bases militaires en mer Rouge ou d'utiliser la base navale d'Assab, utilisée par le pays arabe lors de l'intervention militaire contre le Yémen. Les EAU, rappelons-le, sont un ennemi de l'Iran, plus encore que l'Arabie saoudite, et sont également le pays arabe qui s'est le moins bien exprimé en faveur de la Palestine dans le conflit actuel.
Le cargo attaqué le 19 novembre, le Galaxy Leader, appartenait à Ray Shipping, spécialisé dans le transport de voitures. Ray Shipping appartient à Abraham Ungar, 22ème homme le plus riche d'Israël.
Le navire attaqué par drone le 24 novembre et celui capturé tout récemment appartenaient à des membres de la famille Ofer. Le premier appartient à Eastern Pacific Shipping d'Eyal Ofer et le second à Zodiac Maritime d'Idan Ofer. Eyal Ofer est le troisième homme le plus riche d'Israël ; Idan est le neuvième.
L'attaque du 25 novembre a consisté en la capture d'un navire de l'entreprise Zim, qui appartient également à la famille Ofer.
En d'autres termes, les cibles d'Ansarullah sont le commerce israélien et les moyens de subsistance des milliardaires israéliens. Avec la capture de trois navires, les prix des assurances vont monter en flèche, en particulier pour les navires israéliens.
Israël, pour sa part, devra contourner l'Afrique pour atteindre les marchés asiatiques et en recevoir ses importations.
Ajouté aux autres coûts et pertes de la guerre, combien de temps l'économie israélienne pourra-t-elle supporter ces pertes ?
Note :
[1] puissance basée sur le contrôle des mers et des routes commerciales navigables.
19:53 Publié dans Actualité, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, politique internationale, géopolitique, bab-el-mandeb, yément, mer rouge, israël | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Université de Cambridge: en route vers une liste de "livres problématiques"
Université de Cambridge: en route vers une liste de "livres problématiques"
Peter Logghe
Nieuwsbrief Knooppunt Delta, no 185, décembre 2023
Dans le dernier numéro de la revue allemande Cato, " Magazin für neue Sachlichkeit ", le philosophe et chroniqueur Michaël Andrick (né en 1980) écrit ce qui suit: "Le retrait de livres des bibliothèques et l'exclusion de personnes hors de la société suit toujours le même principe: la haine des dissidents, des comportements et des idées dissidents. Si ce mouvement d'annulation en Occident suit son cours sans être perturbé, il aboutira à l'idiotie et à l'aveuglement politico-moral".
Il est particulièrement inquiétant de constater que cette folie pseudo-religieuse semble se répandre surtout dans ce qui était autrefois les temples européens de la pensée libre: nos universités. C'est surtout dans les pays anglo-saxons que ce mouvement aux traits soft et totalitaires semble bien s'implanter.
Nous aimerions vous narrer l'histoire suivante. En octobre 2023, la bibliothèque de l'université de Cambridge a demandé à ses bibliothécaires de dresser une liste de "livres problématiques" afin de pouvoir décider de leur sort. C'est ce que rapporte le journal anglais The Sunday Telegraph.
La note de la bibliothèque universitaire disait : "Nous aimerions que tous nos collègues de Cambridge nous fassent part des livres que vous considérez comme problématiques (pour quelque raison que ce soit, et donc pas seulement en rapport avec les thèmes de la décolonisation), afin que nous puissions publier une liste d'exemples sur l'intranet des bibliothécaires de Cambridge et décider de ce qu'il convient de faire avec chacun d'entre eux". Le journal britannique rapporte que le Pembroke College a informé son personnel et lui a demandé de coopérer à la création de la liste de livres "noirs". Ultérieurement, le Pembroke College donnera des conseils à ses bibliothécaires et à ses lecteurs sur la manière de traiter ces livres.
Et, oh non, il ne s'agit pas de censure blanche (excusez le mauvais jeu de mots), déclare la bibliothèque de l'université de Cambridge (fondée en 1209!): "Les bibliothèques de l'université de Cambridge ne censurent pas, ne dressent pas de liste noire et ne retirent pas de livres, à moins qu'ils ne soient pénalement interdits par les lois britanniques. Nous nous engageons à dialoguer avec nos collègues afin de pouvoir continuer à l'avenir à mener des discussions ouvertes et honnêtes avec les lecteurs sur la manière dont nous collectons les livres et sur les raisons de cette collecte".
Le chaud et le froid en même temps. Pas de censure mais des "listes de livres problématiques" et, ultérieurement, des "lignes directrices sur la manière de les traiter en tant que lecteurs ou bibliothécaires": en quoi est-ce différent de la censure? James Orr, maître de conférences à l'université de Cambridge, a immédiatement répondu: "La création d'un index des livres qui posent problème à un camp sur un sujet particulier - un sujet sur lequel les universitaires et le public sont particulièrement divisés - serait une évolution sombre et désagréable. Elle porterait gravement atteinte à la réputation légitime de la bibliothèque universitaire, qui est l'une des meilleures institutions de ce pays".
La bibliothèque universitaire de Cambridge a annoncé qu'elle poursuivrait ses "efforts".
"Partout où l'on brûle des livres, on finit par brûler des gens".
Heinrich Heine (1797-1856)
Peter Logghe
19:00 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : censure, université de cambridge, cambridge, grande-bretagne, royaume-uni, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
jeudi, 28 décembre 2023
Pourquoi l'Inde, la Chine et la Russie s'opposent-elles aux projets visant à tripler les énergies renouvelables?
Pourquoi l'Inde, la Chine et la Russie s'opposent-elles aux projets visant à tripler les énergies renouvelables?
Leonid Savin
Source: https://www.geopolitika.ru/article/pochemu-indiya-kitay-i-rossiya-protiv-planov-utroeniya-vozobnovlyaemoy-energii
Le sommet sur le climat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP28) s'est achevé à Dubaï le 13 décembre. Il a duré un jour de plus que prévu, les participants n'étant pas d'accord sur le document final.
La COP28 s'est achevée sur le premier engagement jamais pris d'éliminer progressivement l'utilisation des combustibles fossiles et de tripler la capacité des énergies renouvelables d'ici à 2030.
Dans le même temps, les émissions de CO2 et d'autres gaz à effet de serre, dont le méthane, doivent être réduites. Dans un délai de deux ans, les pays doivent présenter un plan d'action détaillé pour mettre en œuvre leurs programmes.
130 États membres des Nations unies ont signé la résolution, bien que les plus grands pays, l'Inde et la Chine, qui produisent également le plus de gaz à effet de serre et consomment d'énormes quantités de combustibles, ne l'aient pas fait.
Toutefois, le document n'est pas juridiquement contraignant. Et personne ne peut obliger les "contrevenants" ou les non-participants à l'accord à modifier leurs politiques. Comme l'accord de Paris sur le climat de 2015, ce plan, bien qu'ambitieux, est difficile à réaliser pour des raisons objectives.
Pas si "vert" que cela
L'engagement actuel est l'un des cinq impératifs de l'Agence internationale de l'énergie pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels d'ici la fin du siècle. Les pays signataires représentent ensemble 40% des émissions mondiales de dioxyde de carbone provenant de la combustion de combustibles fossiles, 37% de la demande mondiale totale d'énergie et 56% du PIB mondial.
Il est à noter que 2023 est l'une des années les plus chaudes depuis des décennies. Les défenseurs de l'environnement citent diverses catastrophes naturelles dans le monde qu'ils considèrent comme des conséquences du réchauffement actuel.
Cependant, il n'existe aucune corrélation scientifique objective entre ces événements. En outre, l'analyse des modèles météorologiques des siècles précédents, basée sur des matériaux archéologiques, ainsi que sur des échantillons de glace de l'Antarctique et d'autres sources, a montré qu'au cours de l'histoire, il y a eu des périodes de refroidissement et de réchauffement sur la Terre. Il s'avère que l'activité humaine n'y est pour rien.
Les éco-activistes soutiennent que l'activité anthropique a aggravé l'état général de la planète et qu'il est donc nécessaire de procéder à des ajustements. Il faut pour cela limiter les émissions de CO2, de méthane et d'autres substances nocives dans l'atmosphère. Il est également nécessaire de passer à des technologies plus respectueuses de l'environnement, tant pour la production d'énergie que pour les besoins humains.
Cependant, un certain nombre de nuances s'imposent.
Les technologies dites vertes ne sont en aucun cas respectueuses de l'environnement. La production de voitures électriques et de batteries nécessite du lithium, dont l'extraction nuit gravement à l'environnement. Il en va de même pour le cobalt, nécessaire à la production des batteries lithium-ion.
Quant aux plaques des éoliennes, il n'existe encore aucun moyen de les recycler. Les éoliennes elles-mêmes doivent faire l'objet d'un entretien minutieux et régulier afin d'éviter les ruptures et les incendies dus aux frottements.
Il en va de même pour les panneaux solaires: leur élimination et leur recyclage constituent un processus coûteux si toutes les exigences en matière de sécurité environnementale sont respectées et si le cadre de réduction des émissions de carbone est respecté.
L'UE n'a pas d'autre choix, mais l'Inde et la Chine en ont un
Comme nous le savons, l'énergie basée sur la lumière du soleil et le vent est soumise aux caprices de la nature.
À cet égard, des projets sont mis en place pour transporter de l'électricité depuis des régions où l'ensoleillement est important, par exemple de l'Afrique vers l'Europe, via des câbles électriques sous-marins. Cependant, le risque de leur destruction par un tremblement de terre ou de dommages causés par l'homme, par exemple par l'ancre d'un navire, reste également élevé.
Il y a aussi l'énergie nucléaire.
En 2021, la Commission européenne a préparé un rapport détaillé, selon lequel la plupart des indicateurs montrent que l'énergie nucléaire est plus acceptable et plus sûre pour l'homme et l'environnement. L'extraction de l'uranium, son utilisation directe dans les centrales nucléaires et sa bonne utilisation ont un impact beaucoup plus faible sur le paysage, la flore et la faune que l'énergie éolienne et solaire. Étant donné qu'il s'agit d'une énergie à faible teneur en carbone, elle devance de loin tous les types de centrales thermiques.
Les mêmes chercheurs européens avaient précédemment inclus le gaz naturel dans les combustibles à faible teneur en carbone.
Mais l'UE abandonne progressivement le gaz russe, et il n'y a vraiment rien pour le remplacer. Avec la réorientation des marchés du gaz russe, il est probable qu'il se dirige davantage vers les géants asiatiques - la Chine et, à long terme, probablement l'Inde. Cela explique la frénésie autour des technologies "vertes" dans l'UE - il n'y a tout simplement pas d'autre option.
Bien que la Chine et l'Inde ne soient pas impliquées dans les projets de la COP28, elles ont signé la déclaration des dirigeants lors du sommet du G20 à New Delhi en septembre. Selon ce document, elles doivent "poursuivre et promouvoir les efforts visant à tripler la capacité de production d'énergie renouvelable dans le monde" d'ici à 2030. En outre, la Chine a également convenu de la même chose avec les États-Unis une quinzaine de jours avant la COP28.
Techniquement, la Chine et l'Inde peuvent toutes deux accroître leurs capacités en matière d'énergies renouvelables. L'Empire du Milieu est à lui seul le leader mondial de la production de panneaux solaires et développe également sa production de voitures électriques, d'éoliennes et de batteries. En outre, la Chine est engagée dans des projets d'énergie éolienne en mer dans le monde entier, devenant même un monopole dans ce domaine. Même l'UE est à la traîne sur ces indicateurs.
L'Inde est devenue le troisième marché mondial des énergies renouvelables en termes de croissance annuelle et de capacité totale en 2021, derrière la Chine et les États-Unis.
Des promesses difficiles à tenir
La promesse de réduire les émissions de méthane (CH4) sera encore plus difficile à tenir que les autres objectifs déclarés. Le CH4 devrait être responsable de 45 % du réchauffement de la planète au cours de cette décennie. Même s'il ne reste pas aussi longtemps dans l'atmosphère que le CO2.
L'Agence américaine de protection de l'environnement a annoncé le 2 décembre, dès le sommet, qu'elle avait finalisé une règle très attendue visant à réduire les émissions de CH4 du secteur pétrolier et gazier d'environ 80% en l'espace de 15 ans. Cette nouvelle a été accompagnée d'une promesse d'aide d'un milliard de dollars pour aider les petits pays à s'attaquer au même problème.
Cela a incité plusieurs pays à se joindre à l'engagement mondial de réduire les émissions globales de CH4 de 30% d'ici à 2030. De nombreux pays développés présents au sommet ont publiquement insisté, bien qu'avec des réserves, sur l'abandon progressif du charbon, du pétrole et du gaz.
L'UE avait déjà adopté une loi fixant des normes strictes pour les fuites de méthane, mais les résultats de cette disposition auront un impact bien au-delà des frontières européennes. Il s'agit de technologies permettant de capter le gaz afin qu'il ne soit pas rejeté dans l'atmosphère et brûlé à la torche, comme c'est le cas jusqu'à présent.
Il semble que les auteurs de ces initiatives défendent les intérêts des fabricants d'équipements spécialisés pour les imposer à d'autres pays.
C'est probablement pour cette raison que l'Arabie saoudite et plusieurs pays alliés ont fait partie d'une petite minorité qui a publiquement exprimé de fortes objections à l'inclusion de toute référence à la réduction de la production et de la consommation de combustibles fossiles dans le texte de l'accord potentiel.
Les représentants du ministère russe de l'énergie ont traditionnellement évoqué la nature à faible émission de carbone du secteur énergétique russe (en se référant à la production nucléaire, hydroélectrique et gazière). Ils ont également évoqué le manque de bon sens dans le développement des sources d'énergie renouvelables à une telle échelle, comme c'est le cas dans l'UE. La délégation russe a plaidé pour une approche rationnelle de la décarbonisation, qualifiant de "slogans et d'extrémisme" les projets visant à tripler les énergies renouvelables d'ici 2030.
Il s'avère que les pays les plus vulnérables ne sont pas les principaux pollueurs qui, compte tenu de la croissance de leurs propres économies, peuvent s'adapter progressivement à la tendance. Certains producteurs et acheteurs de ressources énergétiques, en particulier ceux dont la capacité est limitée, sont désavantagés.
En outre, les pays en développement ont besoin de financements pour atteindre ces objectifs. Ce financement est nécessaire pour répondre à leur demande croissante d'énergie abordable afin d'alimenter leurs économies et leurs populations croissantes. L'Inde devra trouver 293 milliards de dollars pour tripler sa capacité en énergies renouvelables d'ici à 2030. Et 101 milliards de dollars supplémentaires pour respecter le scénario d'émissions nettes nulles de gaz à effet de serre de l'AIE.
En outre, dans de nombreux pays, les investisseurs sont souvent confrontés à des retards de paiement, à la bureaucratie, à des règles et réglementations protectionnistes et à l'incertitude des politiques nationales. Cela peut les décourager de travailler avec les énergies renouvelables dans ces régions.
Il existe également d'autres risques.
Les prix des matériaux clés pour les énergies renouvelables - l'aluminium, le cuivre, l'acier et le polysilicium - pourraient augmenter en raison de pénuries d'approvisionnement. Les coûts de transport et de main-d'œuvre pourraient également dépasser les prévisions. Il existe également des pénuries de main-d'œuvre en tant que telles. Tous les pays ne disposent pas des programmes et des écoles professionnelles nécessaires pour fournir aux travailleurs les connaissances requises, en particulier dans l'industrie manufacturière et les nouvelles constructions.
En fin de compte, même si l'accord signé est respecté, il reste la tâche tout aussi intimidante de mesurer, de rapporter, de vérifier et de faire respecter les engagements pris.
Il est fort probable qu'en dépit des sommets à venir (le prochain se tiendra à Bakou), les pays signataires et non signataires suivront leurs propres trajectoires. Les États technologiquement avancés tenteront d'imposer leurs développements à tous les autres et de les obliger à suivre leur agenda par le biais de ces traités sur le climat.
Les acteurs indépendants continueront à consommer de l'énergie fossile, tout en développant des sources alternatives, notamment l'hydrogène et la production d'énergie nucléaire. La Russie suivra probablement cette voie.
Ceux qui dépendent des approvisionnements et de l'aide étrangère équilibreront les opportunités et les offres, en faisant régulièrement appel à la justice et à la notion de "maison commune" de l'humanité.
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mercredi, 27 décembre 2023
La doctrine Brzezinski et les (vraies) origines de la guerre russo-ukrainienne
La doctrine Brzezinski et les (vraies) origines de la guerre russo-ukrainienne
Francesco Santoianni interviewe Salvatore Minolfi
Source: https://www.sinistrainrete.info/geopolitica/27012-salvatore-minolfi-la-dottrina-brzezinski-e-le-vere-origini-della-guerra-russo-ucraina.html
Publié par l'Institut italien d'études philosophiques, le livre de Salvatore Minolfi intitulé "Les origines de la guerre russo-ukrainienne" a été présenté au cours d'une soirée très animée qui s'est transformée en une assemblée passionnée (avec les interventions de de Magistris, Santoro, Basile...).
Un livre également basé sur des documents diplomatiques, rendus publics cette année par Wikileaks, qui montrent comment la guerre, loin d'être née des "visées impériales de Poutine" (comme l'affichent les grands médias et certaines "belles âmes" de la "gauche") est la conséquence inévitable, tout d'abord, d'un encerclement de la Russie, visant à s'emparer de ses ressources, et ensuite, de la nécessité de soumettre une Union européenne "coupable" de commercer avec des partenaires hostiles aux États-Unis.
Nous avons discuté de tout cela et de bien d'autres choses encore avec l'auteur du livre.
* * * *
Peu avant ce fatidique 24 février 2022, face à la prolongation (elle était censée se terminer le 20 février) de l'exercice militaire conjoint Russie-Belarus à la frontière avec l'Ukraine, d'une part la CIA et certains organes de presse donnaient l'impression qu'une invasion russe était imminente, tandis que d'autre part le gouvernement de Kiev et une partie du gouvernement américain démentaient cette hypothèse. Pourquoi cette situation étrange ?
Les reconstructions les plus diverses et les plus contradictoires circulent sur les circonstances dans lesquelles l'invasion russe de l'Ukraine prend forme. À celles-ci s'ajoutent toujours de nouvelles révélations sur la présence et l'importance des groupes militaires étrangers en Ukraine depuis le début de la guerre, voire avant. En réalité, dans l'état actuel des connaissances, les éléments manquent pour reconstituer de manière documentée et fiable le contexte dans lequel le conflit a officiellement éclaté.
En outre, aucun des protagonistes en présence ne peut être caractérisé de manière claire et univoque, tant les différences de perception et d'approche ont traversé les différents acteurs impliqués: pensez notamment au président Zelensky qui, entre mai 2019 (année de son élection) et février 2022, a complètement inversé ses positions et ses orientations sur la question des relations avec la Russie et sur l'avenir de la région du Donbass.
Néanmoins, il est tout à fait clair que le chemin de la guerre commence en février 2021 (donc un an plus tôt), avec l'arrestation de représentants de l'opposition à Kiev, la fermeture de chaînes de télévision antigouvernementales et un rétrécissement général des marges de manoeuvre politique en Ukraine. Pendant ce temps, l'administration Biden nouvellement élue ne cache pas sa volonté d'accorder une place centrale à son orientation anti-russe: de manière irritante et sans précédent dans l'histoire diplomatique, Biden, au cours d'une interview, qualifie Poutine de "tueur". Cela ne s'était jamais produit, même dans les phases les plus aiguës de la guerre froide. Quelques jours plus tard, toujours en mars 2021, cinq mois avant le retrait chaotique d'Afghanistan, le président américain installe à la tête de la CIA William Burns, ancien diplomate de carrière, ancien ambassadeur en Russie et profond connaisseur de la langue et de la politique russes: un choix plutôt curieux pour une superpuissance qui a décidé de se libérer de son engagement de vingt ans dans la "Global War on Terror" au Moyen-Orient, pour se concentrer sur la priorité stratégique assignée à la confrontation avec la Chine dans le Pacifique occidental.
C'est en lien avec ces signaux sans équivoque que l'initiative russe de "diplomatie coercitive" se déploie, avec le début des exercices militaires et le regroupement des troupes aux frontières de l'Ukraine. Une décision qui ne mène nulle part: Moscou accumule une longue série de refus et de réticences ostentatoires au dialogue et à la négociation. Face à la proposition de traité, Antony Blinken répond publiquement et sèchement: "Il n'y a pas de changement, il n'y aura pas de changement". C'est comme si on claquait la porte au nez de Poutine.
Enfin, c'est précisément dans ce contexte qu'entre le 18 et le 20 février 2022 - c'est-à-dire quelques jours avant le début de la soi-disant "opération militaire spéciale" - les violations du cessez-le-feu sur la ligne frontalière délimitant le territoire des séparatistes passent d'environ 60 à environ 2000 incidents par jour.
À cet égard, les rapports de la "mission spéciale de surveillance en Ukraine" de l'OSCE sont clairs et sans équivoque : les violations du cessez-le-feu commencent du côté ukrainien de la ligne de démarcation. Nous ne savons pas si Zelensky en était conscient ou non, mais ses commandants sur le terrain étaient à l'origine de l'escalade.
Depuis quand l'Ukraine a-t-elle été choisie par les États-Unis comme bélier contre la Russie ?
L'idée d'inclure l'Ukraine dans le projet d'élargissement de l'OTAN a fait surface à plusieurs reprises au cours de la seconde moitié des années 1990, mais n'a jamais été explicitement formulée. Dans l'étude la plus importante et la mieux documentée sur le sujet (le livre de Mary Elise Sarotte Not One Inch), il est indiqué qu'à l'époque, la simple idée d'accorder des garanties au titre de l'article 5 à la plus grande ancienne république soviétique faisait pâlir même les plus fervents partisans de la politique d'élargissement. Par conséquent, pendant toute la décennie, rien n'a été fait (à l'exception de la "Charte de partenariat spécifique entre l'OTAN et l'Ukraine" de 1997).
C'est entre 2003 et 2004 que deux événements importants se produisent. Le premier est que l'Ukraine décide de rejoindre la "Nouvelle Europe", ce groupe de pays d'Europe centrale et orientale qui participent à l'invasion américaine de l'Irak par le biais de la "Coalition des volontaires", alors que la France et l'Allemagne expriment publiquement leur opposition, ce qui entraîne une fracture politique sans précédent dans l'histoire de l'Alliance atlantique.
L'année suivante, alors qu'un nouveau cycle d'élargissement de l'OTAN a lieu (avec l'entrée de quatre autres pays de l'ancien Pacte de Varsovie et des trois anciennes républiques soviétiques d'Estonie, de Lettonie et de Lituanie), la "révolution orange" commence en Ukraine, qui amène au gouvernement de Kiev des forces politiques désireuses d'abandonner la neutralité du pays et de le pousser vers une relation organique avec l'Occident (Union européenne et OTAN). La France et l'Allemagne y restent fortement hostiles, si bien que lorsqu'en avril 2008, lors du sommet atlantique de Bucarest, les États-Unis forcent le trait et demandent officiellement le lancement d'un "plan d'action pour l'adhésion" de l'Ukraine et de la Géorgie, ce sont précisément ces deux pays de la "Vieille Europe" qui opposent leur veto. Mais l'omelette est maintenant faite. La nouvelle Russie de Poutine, alarmée, réagit sur le ton et, à la première crise, quelques mois plus tard, utilise la force militaire dans une brève guerre contre la Géorgie.
Alors que la perspective atlantique entre dans une longue phase d'impasse, c'est l'Europe qui prend l'initiative en élaborant un "accord d'association" avec l'Ukraine, conçu toutefois comme une alternative à l'entrée effective du pays dans l'Union européenne (pour laquelle, comme dans le cas de l'OTAN, il n'y a pas le consensus nécessaire). Le problème est que - bien que ne laissant pas entrevoir la perspective d'une adhésion - le projet d'accord est conçu (par le Polonais Radek Sikorski et le Suédois Carl Bildt) dans des termes si précis, détaillés et contraignants sur le plan juridique qu'il constitue un obstacle efficace à toute poursuite des relations économiques et politiques normales que l'Ukraine entretient avec la Russie, qui, à son tour, aspire à impliquer Kiev dans son projet naissant d'Union économique eurasienne. L'Ukraine - un pays notoirement composite sur le plan démographique, ethnoculturel et sociopolitique - est déraisonnablement placée devant un carrefour, un aut aut aut, destiné à générer des lézardes sociales prévisibles. Les négociations se poursuivent pendant des années, mais lorsque, à l'échéance convenue, Ianoukovitch refuse de signer, des manifestations de rue déclenchent une période de troubles qui dure environ trois mois et culmine d'abord dans un massacre obscur, puis dans un coup d'État qui destitue le président.
La Russie réagit en annexant la Crimée, tandis que des mouvements sécessionnistes mobilisent les régions orientales du pays. En quelques semaines, l'Ukraine bascule dans une guerre civile que les nouveaux dirigeants de Kiev ne veulent même pas reconnaître comme telle, préférant traiter les insurgés de "terroristes". Entre hauts et bas, la guerre civile dure huit ans et fait des milliers de victimes. C'est au cours de ces années que Washington, pour contourner les réserves et les mises en garde de ses principaux partenaires européens et atlantiques, construit une relation directe avec Kiev et s'engage dans une restructuration radicale des forces armées ukrainiennes.
Selon certains commentateurs, Poutine, jusqu'au 17 décembre 2021 (date à laquelle il a remis aux Etats-Unis et à l'OTAN le projet d'"Accord sur les mesures visant à assurer la sécurité de la Fédération de Russie et des Etats membres de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord") a très peu défendu les accords de Minsk et l'autonomie des populations du Donbass qui en découle, comme s'il attendait le moment opportun pour une guerre. Quel est votre avis ?
Le fait qu'au cours de huit années de guerre civile, Poutine n'ait jamais reconnu officiellement l'indépendance des républiques autoproclamées du Donbass, et encore moins proposé de les annexer (à un stade où l'opération aurait été relativement facile), est un élément qui nuit à la thèse de l'existence d'un projet impérialiste et annexionniste russe dès le début de la crise. Le problème est que la solution préfigurée par les accords de Minsk nécessitait le consentement actif du gouvernement de Kiev, sur lequel reposait la charge de la mise en œuvre effective des engagements signés: une réforme constitutionnelle qui reconnaîtrait des marges d'autonomie à la région du Donbass ne pouvait certainement pas se faire à Moscou. Cette tâche incombait au gouvernement ukrainien. Aujourd'hui, nous savons - grâce aux "aveux" publics tardifs de Porochenko, Merkel et Hollande - que les accords de Minsk n'ont été signés que dans l'intention de gagner du temps et de donner à l'Ukraine la possibilité de se renforcer militairement. En bref, l'activité de médiation des Européens a été parallèle et complémentaire à celle menée par les États-Unis dans la restructuration de l'armée ukrainienne.
Le rôle de l'Allemagne dans le conflit entre l'Ukraine et la Russie a-t-il changé ces dernières années ?
Indépendamment de l'issue finale de la guerre - qu'aucun d'entre nous ne peut anticiper - nous pouvons déjà dire avec certitude que l'Allemagne est la grande perdante. La manière dont la réunification allemande a été réalisée après la fin de la guerre froide a impliqué une nouvelle confirmation de la subalternité de l'Allemagne face au leadership américain et le renoncement à tout rôle autonome pour l'Union européenne. Dans ce cadre, l'élaboration de l'intérêt national allemand s'est poursuivie sur le seul plan de la suprématie économique, avec la conviction que le succès industriel et commercial serait toujours perçu comme stratégiquement "neutre" et donc toléré.
Les choses se sont passées différemment. La construction d'une industrie puissante, accumulant depuis vingt ans d'énormes excédents commerciaux, s'est d'abord faite au détriment de ses partenaires européens, auxquels a été imposée une politique d'austérité et de déflation salariale, indispensable au maintien des avantages comparatifs d'une puissance exportatrice, mais désastreuse pour le développement interne des pays de l'Union. En outre, dans la construction du modèle allemand, la relation avec Moscou devient essentielle, car l'énorme dotation énergétique de la Russie lui permet d'alimenter le développement de l'Allemagne à un coût extrêmement bas. Jusqu'à un certain moment, le gaz russe arrivait en Allemagne par les gazoducs polonais et ukrainiens. Puis la relation russo-allemande est devenue si essentielle qu'elle a incité le gouvernement de Berlin à planifier la construction de Nord Stream. Il ne s'agissait pas seulement d'augmenter la quantité de gaz importé: en contournant la Pologne et l'Ukraine, l'Allemagne a tenté de préserver la relation russo-allemande de l'influence que des juridictions politiques à tendance anti-russe (mais aussi anti-allemande) auraient pu exercer sur le transit des ressources énergétiques. Le projet "Nord Stream" a été présenté comme un modèle de "désintermédiation", capable de préserver la relation bilatérale entre Berlin et Moscou, en la mettant à l'abri des dynamiques et des tensions géopolitiques au sein de l'espace atlantique. Et de manière symptomatique, lorsqu'il est lancé, le ministre polonais des affaires étrangères, Radek Sikorski, le qualifie de nouveau "pacte Molotov-Ribbentrop".
Faisons une pause et essayons de réfléchir à l'énormité de cette accusation: nous sommes en avril 2006, la Pologne est entrée dans l'Union européenne deux ans plus tôt (alors qu'elle fait partie de l'OTAN depuis 1999) avec un PIB sensiblement similaire à celui de la Grèce; et que fait-elle? Elle prend de front la puissance dominante de l'Europe qui vient de l'accueillir, tournant en dérision la rhétorique dominante de l'Union, celle qui la présente comme un jardin kantien ayant laissé derrière lui des siècles de "politique de puissance". Il n'y a qu'une seule façon d'expliquer cette énigme: la voix de Sikorski est la voix de Washington. A tel point qu'à ceux qui lui reprochent d'être le cheval de Troie des Etats-Unis dans l'Union européenne, il rétorque que l'Allemagne est celui de la Russie. L'absence de réponses institutionnelles adéquates - ou même allemandes - face à l'énormité des accusations est la preuve qu'en 2006 déjà, l'UE est un champ de bataille dans lequel les Américains entrent et sortent à leur guise. L'UE en tant que sujet stratégique s'avère tout simplement inexistante.
Malgré l'avertissement, l'Allemagne ferme les yeux. Elle se tait, encaisse et poursuit ses activités, toujours convaincue que la commercialisation de la politique étrangère l'immunise contre la concurrence stratégique naissante. La tempête se prépare, mais les Allemands ne la remarquent même pas. En effet, que fait l'Allemagne après l'éclatement de l'Euromaïdan? Après le coup d'État à Kiev? Après l'annexion de la Crimée par la Russie? Après le lancement des sanctions occidentales contre la Russie? Elle double la mise! Elle conçoit et lance le "Nord Stream II". L'aveu supposé de Mme Merkel à la fin de 2022 n'est qu'une fiction douloureuse et insoutenable.
Pourquoi les États-Unis décident-ils de punir l'Allemagne? Parce qu'en plus de faire des affaires avec la Russie de Poutine - un pays qui, en pleine ère unipolaire, entend préserver son indépendance stratégique - l'Allemagne entame une relation industrielle et commerciale lucrative et prometteuse avec la Chine: sous les yeux des stratèges de Washington se déroule le cauchemar mackinderien d'une Eurasie puissante, riche, interconnectée et essentiellement autonome, qui, à terme, pourrait également s'émanciper du pouvoir thalassocratique des États-Unis.
Que se passerait-il en effet si, à long terme, les nouveaux investissements dans les infrastructures et les nouveaux systèmes de transport ferroviaire le long de trois axes de développement différents à travers l'Eurasie marginalisaient les routes maritimes empruntées historiquement par les flottes océaniques de Washington? Mais si les choses prennent vraiment cette tournure, les États-Unis pourront-ils jamais rester les bras croisés et contempler l'affaiblissement progressif de leur puissance? C'est tout simplement impensable. Mais pour réagir, il leur faut construire un récit capable de légitimer le retour d'une guerre en Europe, capable de rompre à nouveau la continuité du supercontinent. Et que font-ils? Ils rétablissent l'image historiographiquement forte d'une Europe de l'Est victime géopolitique de la relation privilégiée entre les deux géants (russe et allemand), avec tout ce que les souvenirs du 20ème siècle ont signifié. Bref, pour simplifier : la " Nouvelle Europe " (inventée par Rumsfeld) peut compter sur les Etats-Unis pour vaincre le nouveau " Pacte Molotov-Ribbentrop ".
Dans quelle mesure la doctrine Brzezinski a-t-elle orienté la politique américaine à l'égard de l'Ukraine ?
Il y a deux voies parallèles. Brzezinski est le penseur géopolitique le plus conscient et le plus continu de l'histoire américaine après l'expérience du Vietnam. Son chemin croise, sans jamais s'estomper, le développement d'une nouvelle génération qui - après la fin de la guerre froide - est réellement convaincue du fait qu'une discontinuité d'époque est en train de se produire dans l'histoire du monde, de nature à permettre une redéfinition du rôle américain dans le monde dans une clé pacifiste-impériale. La distance entre les Etats-Unis et les autres puissances est désormais telle que beaucoup sont convaincus de la possibilité de l'avènement d'un véritable empire mondial, dans lequel, en échange de la paix, tous les pays, même les plus puissants, renonceront à la compétition stratégique, confiant aux Etats-Unis la protection de l'ordre mondial. Brzezinski ne se laisse jamais contaminer par de tels fantasmes millénaristes. Il veut la même chose, mais sait que cela ne peut être que le résultat d'un patient tissage stratégique.
Puisque la Chine est encore un inoffensif pays en développement dans les années 1990, la seule tâche des Américains est d'effacer à jamais l'indépendance stratégique de la Russie post-soviétique: une tâche tout à fait à leur portée, étant donné la quasi-désintégration du pays au cours des années Eltsine. A cette désintégration virtuelle (un "trou noir", selon ses termes), Brzezinski sait qu'il a apporté une contribution mémorable, avec la construction du piège afghan. Mais le personnage est d'origine polonaise et l'hostilité anti-russe est tellement inextinguible qu'elle est teintée d'aventures métaphysiques. L'obsession de Brzezinsky pour l'Ukraine (dans "Le grand échiquier", il la mentionne 112 fois) est liée à cette tâche : sans l'Ukraine, l'empire russe n'existe plus, pas même à un niveau potentiel.
Un chapitre de votre livre s'intitule "Fission : logique de l'État et logique du capital". Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?
La guerre russo-ukrainienne a, comme on pouvait s'y attendre, suscité un débat très amer, même dans de larges pans des cultures politiques anti-impérialistes. Par souci de concision - et au risque de simplifier à l'extrême - nous pouvons dire que la Russie de Poutine a cherché et obtenu, au cours de ses premières années de gouvernement, une forte intégration dans la structure internationale du système capitaliste et, en particulier, dans les réseaux de la finance mondiale. D'autre part, c'est précisément ce nouvel élément qui rend intenable la simple reproduction du schéma analytique de la guerre froide. À partir de cette nouvelle réalité, beaucoup ont été amenés à interpréter l'invasion russe de l'Ukraine comme une agression impérialiste, marquée par les caractéristiques particulières du capitalisme politique de la Russie de Poutine. Le cycle d'accumulation capitaliste qui s'est déroulé, en gros, au cours de la première décennie du système Poutine, aurait généré un surplus de capital dont la valorisation nécessitait son exportation vers des zones d'investissement, telles que l'Ukraine, inaccessibles sans le concours du pouvoir d'État, puisqu'elles étaient simultanément exposées à la concurrence d'un puissant capitalisme libéral transnational et à la résistance des classes moyennes professionnelles qui tendaient à être libérales et vouées à l'intégration avec l'Occident.
Dans ce cadre, l'Ukraine - en plus d'être l'otage d'une oligarchie interne de rentiers - deviendrait une victime de la concurrence entre deux capitalismes extérieurs, le libéral transnational et le politique de la Russie de Poutine.
Malgré ses mérites incontestables, ce débat s'est empêtré dans les contradictions non résolues générées par la confrontation avec la réalité et ses développements: tout d'abord, sur la nature du bonapartisme russe, sur les caractères et les marges réelles de son autonomie relative par rapport à la structure sociale qui l'a généré. Qui est Poutine? D'où vient son pouvoir? De quelle logique est-il le garant? Le début de la crise - c'est-à-dire l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014 - a entraîné une perte importante de capitaux et de marchés d'exportation, ainsi que d'investissements à l'étranger, une réduction de la coopération avec les sociétés transnationales et des sanctions personnelles à l'encontre de nombreux représentants de premier plan du capital russe. Huit ans plus tard, la guerre de 2022 a aggravé cette situation à un degré inimaginable. Bref, dans la "lecture anti-impérialiste", nous sommes censés mettre en œuvre un système de pouvoir qui, pour s'affirmer, doit briser le bloc social sur lequel il repose et scier la branche sur laquelle il est assis. Je pense que c'est un peu exagéré. Nous avons des faits, mais pas encore de théorie qui puisse les expliquer. Sinon (et raisonnablement), que pouvons-nous en déduire, du moins pour l'instant? Le défi géopolitique lancé en Ukraine indique que, lorsqu'il est confronté à un carrefour, le Kremlin fait passer la logique de l'État et sa rationalité stratégique avant celle du grand capital, du moins pour le moment: une réalité qui ne cadre pas bien avec la thèse selon laquelle la puissance de l'État russe n'est pas une fin en soi, mais un moyen de gérer le capitalisme russe post-soviétique et de l'intégrer dans le système capitaliste mondial.
Aujourd'hui, nous ne savons toujours pas comment résoudre l'énigme de la séparation entre la logique de l'État et la logique du capital. En fait, nous ne savons même pas si l'unité du système capitaliste mondial sortira intacte de la crise que nous traversons actuellement. Si elle venait à s'effondrer, nombre de nos catégories d'analyse deviendraient soudain inutilisables. Quel sens aurait, par exemple, la distinction entre capitalisme politique et capitalisme libéral, si le marché mondial était fracturé selon des lignes géopolitiques et stratégiques?
Aujourd'hui, les États-Unis, considérant l'impossibilité de gagner la guerre contre la Russie, disent qu'ils s'orientent vers un "conflit gelé", à utiliser comme carte de négociation. Quelle est votre opinion à ce sujet ?
Je ne suis tout simplement pas en mesure d'anticiper quoi que ce soit. En principe, une solution de type coréen ne serait pas exclue. Cependant, je ne pense pas qu'elle soit probable. La guerre de Corée s'est achevée sur le 38ème parallèle alors que le "nouveau" système international s'était consolidé dans les caractères et la structure qu'il allait conserver pendant une quarantaine d'années. En ce sens, la guerre froide était une structure d'ordre, plutôt qu'un conflit permanent (dans l'oxymore, "froid" pèse plus lourd que "guerre"). Mais aujourd'hui, nous sommes dans les premières étapes de la décomposition d'un ordre. Nous sommes dans une phase de "mouvement", même si la "guerre d'usure" prévaut sur le champ de bataille. Et l'Occident a trop investi de son argent, de son capital symbolique et de sa crédibilité pour accepter ce qui s'annonce - sans parler de l'impasse ! - comme une défaite humiliante. J'espère sincèrement me tromper. Mais ce sont ces considérations qui me rendent sombrement pessimiste.
18:57 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, politique internationale, ukraine, russie, zbigniew brzezinski, géopolitique, entretien | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La revue de presse de CD - 24 décembre 2023
La revue de presse de CD
24 décembre 2023
Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle
Malgré toute l’actualité, Joyeux Noël aux lecteurs assidus de cette RDP !
NOUVELLE GUERRE MONDIALE
À Gaza, l'armée israélienne attaque la paroisse de la Sainte-Famille
Des militaires seraient entrés dans l'enceinte catholique en tirant sur toute personne quittant l'église. Les victimes seraient une femme âgée et sa fille, selon le Patriarcat latin de Jérusalem. Israël justifie l'attaque, toujours en cours, en évoquant la présence d'un lance-missiles dans la paroisse. Des opérations israéliennes sont en cours près du complexe paroissial de la Sainte-Famille, dans le nord de la bande de Gaza, où 700 personnes évacuées ont trouvé refuge. Le bâtiment est encerclé par les militaires et des tireurs d'élite de l'armée israélienne. Un premier bilan, rapporté par le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, fait état de 2 morts - une femme âgée et sa fille - et de 5 blessés. Selon des informations qui ont filtré, l'opération a été justifiée par la présence de lance-missiles dans la paroisse. L'église de la Sainte-Famille est la seule paroisse catholique latine de Gaza dans l'enclave palestinienne.
Vatican News
https://www.vaticannews.va/fr/monde/news/2023-12/gaza-les...
Israël/Liban : nouveaux incidents le 21 décembre 2023
La situation à la frontière israélo-libanaise est aujourd'hui devenue tendue en raison d'une frappe aérienne de Tsahal contre un ancien centre médical à Buslayya, associé au Hezbollah, selon la version israélienne. La colonie est située à 45 km de la frontière et il s’agit de l’une des frappes les plus profondes menées par les Forces de défense israéliennes. Les chaînes libanaises ont également rapporté que des avions de combat israéliens avaient survolé Beyrouth et Marjayoun à basse altitude. En outre, lors du bombardement israélien du village de Maroun al-Ras, au sud du Liban, une civile a été tuée et son mari a été blessé. Le Hezbollah a utilisé cet incident, ainsi que son soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza, comme prétexte pour lancer des attaques plus actives sur le territoire nord d'Israël que les jours précédents.
t.me/rybar
http://siteveillestrategique.blogspot.com/2023/12/israell...
Le Yémen tranche dans le vif du processus de « normalisation »
La collaboration entre Émirats, Arabie saoudite & Jordanie en vue d'un pont terrestre vers Haïfa souligne leur complaisance à l'égard d'Israël au détriment de la solidarité arabe et musulmane. Les attaques du Yémen contre les routes maritimes vitales d'Israël ont contraint l'État d'occupation à chercher un autre couloir terrestre via l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et la Jordanie, dont la légitimité s'érode dans la rue arabe, alors que celle de Sanaa est en hausse. Au début du mois de décembre, les médias israéliens ont annoncé un accord visant à établir un pont terrestre entre le port de Dubaï et le port occupé de Haïfa. Les rapports affirment que cet accord stratégique vise à contourner la menace croissante du Yémen de fermer les voies maritimes vitales aux navires associés aux ports israéliens et/ou destinés à ceux-ci. Quinze jours plus tard, le site web israélien Walla a révélé que la première cargaison, en provenance de Dubaï et traversant le corridor terrestre nouvellement établi entre les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite, la Jordanie et Israël, était arrivée dans les ports israéliens. En sauvegardant et en soutenant Israël, ces trois États arabes ont réaffirmé leur rôle essentiel dans la protection et la défense de l'État d'occupation, lui permettant de poursuivre ses atrocités contre les Palestiniens.
ssofidelis.substack.com
https://fr.sott.net/article/43058-Le-Yemen-tranche-dans-l...
« Aujourd’hui, il n’y a pas d’horizon politique à la guerre. » Entretien avec Mahfouz Mnawar
Mahfouz Mnawar, dit « Abu Wissam », responsable des relations libanaises au sein du Jihad islamique palestinien et membre du département politique du mouvement, revient sur l’histoire de son parti politique, détaille ses relations avec le Hamas et aborde la situation à Gaza. Entretien.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/aujourdhui-il-ny-a-pas-dhor...
La politique criminelle d’Israël en Palestine nuit aussi aux Juifs !
Michèle Sibony est une militante pacifiste qui œuvre pour la paix au Proche-Orient. Elle a vécu 4 ans en Israël, et elle est aujourd'hui porte-parole de l'UJFP (Union juive française pour la paix) dont elle a aussi été vice-présidente par le passé. Dans ce contexte d'escalade du conflit israélo-palestinien, Michèle Sibony propose une analyse à contre-courant de la pensée unique distillée par la majorité des médias, qui consiste globalement à soutenir sans aucune forme de nuance la position d'Israël. Elle propose également une analyse critique de la manière dont la lutte contre l'antisémitisme (légitime) est instrumentalisée en France, en procédant par exemple à une assimilation malhonnête entre antisionisme et antisémitisme. Un témoignage fort, qui permet de prendre conscience que toute une partie de nos concitoyens juifs n’est absolument pas représentée dans le débat public.
Élucid
https://www.youtube.com/watch?v=L0OehNkYFBY
Guerre en Ukraine & Palestine n° 69
Le point hebdomadaire et essentiel en une heure quinze d’analyses factuelles avec cartes et déclarations multiples concernant ces deux fronts guerriers. Grâce à l’incontournable Hervé Carresse.
vududroit.com
https://www.vududroit.com/2023/12/guerre-en-ukraine-pales...
Kiev et Gaza
L'actualité nous oblige à comparer les conflits en Ukraine et en Palestine, Kiev et Gaza. À Kiev, on se promène dans les rues, on accueille les dirigeants de l'Occident, chefs d'État, ministres, diplomates, généraux, hommes d'affaires. On dit que les boîtes de nuits sont pleines, et on a même découvert, cet été, les images, d'une jeunesse faisant la fête dans des piscines. On ne se réfugie même plus dans le métro. On a fini par comprendre que les lieux officiels, les quartiers résidentiels, les zones de fréquentation, n'étaient pas attaqués. On prend le train, ou l'avion, pour voyager. Les églises, les monuments, les bâtiments historiques sont là, témoignant du passé slave orthodoxe commun de l'Ukraine et de la Russie. Il y a eu certes des destructions, mais rien à voir avec Gaza. Ici les russes, semble-t-il, ont été préoccupés de ne pas insulter l'avenir, de ne pas provoquer une haine éternelle. Ils auraient pu, probablement au début du conflit, causer de grands dommages à Kiev. Ils ne l'ont pas fait.
legrandsoir.info
https://www.legrandsoir.info/kiev-et-gaza.html
Poutine : « Odessa est une ville russe »
Par M.K. Bhadrakumar. Lors de sa conférence de presse de fin d’année, qui a duré quatre heures, le président russe Vladimir Poutine a fait quelques remarques clés sur le conflit en Ukraine, qui éclairent la trajectoire probable de la guerre jusqu’en 2024. Il est certain que la Russie n’acceptera pas un « conflit gelé » qui ne permettrait pas d’atteindre les objectifs fixés par Poutine au début des opérations militaires spéciales en février de l’année dernière.
Indian Punchline
https://lesakerfrancophone.fr/poutine-odessa-est-une-vill...
L'OTAN est un gâchis et les Russes sont en train de gagner
La guerre en Ukraine tourne en faveur de Moscou alors que l'équipement et la main-d'œuvre occidentaux se font dangereusement rares. Les Britanniques sont sur le point de signer un pacte de sécurité navale avec l'Ukraine, doublant leur soutien au pays dirigé par Volodymyr Zelensky. Pendant ce temps, l'Allemagne augmente ses engagements en matière d'armes envers l'Ukraine, même si son stock d'armes est pratiquement vide. Le Royaume-Uni et l'Allemagne vident leurs portefeuilles et leurs arsenaux tandis que les États-Unis tentent de faire la même chose. Dans le même temps, le Washington Times, dans un article de Bill Gertz, rapporte que le représentant Mike Gallagher (R-Wi), qui est le président de la commission spéciale de la Chambre sur le Parti communiste chinois, a proposé de nouvelles idées pour aider Taïwan à utiliser des armes autrement obsolètes dans l'arsenal américain, principalement parce qu'il est presque impossible d'obtenir de nouvelles armes à l'heure actuelle.
histoireetsociete.com
https://histoireetsociete.com/2023/12/21/lotan-est-un-gac...
AFRIQUE DU SUD
10 ans après la mort de Mandela, la « nation arc-en-ciel » est à la dérive
Mandela avait tenté de réformer la doctrine économique de l'ANC – restée marxiste. En mai 1990, il avait exhorté son parti à moderniser son programme fondé sur la nationalisation des entreprises et la redistribution autoritaire des richesses. Il fallait faire mentir ceux qui prédisaient que l'Afrique du Sud imiterait la ruine de nombreux pays africains, une fois l'ANC au pouvoir. Après 30 ans de politiques redistributives et racialistes, l'échec est tel qu'on se rapproche d'un scénario vénézuélien. Au bout des 6 premiers mois de l'année financière en cours, le déficit budgétaire de l'État a augmenté de 50 % (53 milliards de rands ou 2,65 milliards d'euros)…
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/10-ans-apres-mort-mande...
La saga pétrolière sud-africaine des barils enfouis d’Ogies, dans l’impasse depuis près de dix ans, pourrait se dénouer à Genève
En Afrique du Sud, dans la ville d’Ogies, située près de Johannesburg, se trouve une réserve de pétrole brut longtemps oubliée, appartenant à l’État sud-africain. Six à huit millions de barils y sont encore enfouis sous terre, dans une ancienne mine à charbon, après avoir été stockés par le régime de l’apartheid à la fin des années 1960. Cette réserve pourrait rapporter environ 500 millions de dollars américains à l’État. S’il arrivait à remettre la main dessus…
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/12/23/469210-la-saga-pe...
ALGÉRIE
La loi algérienne contre la liberté religieuse des chrétiens
L’Algérie fait tout pour limiter la liberté religieuse des chrétiens, croyant ainsi préserver son identité nationale qu’elle veut islamique. Le 27 novembre 2023, le vice-président de l’Église protestante d’Algérie a été condamné en appel à un an de prison et 100.000 dinars d’amende pour avoir célébré un culte non autorisé, dans un édifice non permis à cet effet. Malgré la multiplication arbitraire des emprisonnements de chrétiens et des fermetures d’églises, la communauté évangélique autochtone se développe. Depuis janvier 2023, l’Algérie fait partie des 47 membres du Conseil des droits de l’homme. De plus, à partir de janvier 2024, l’Algérie rejoindra pour deux ans le Conseil de sécurité en tant que membre non permanent. La Rapporteuse spéciale sur la liberté de religion ou de conviction, Mme Nazila Ghanea, doit en profiter pour réaliser une visite officielle en Algérie, alors que la précédente remonte à septembre 2002.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/la-loi-algerienne-contre-la...
ARMÉNIE
Arménie : Le glaive et la croix, 6 mois en mission humanitaire
En ce temps de l’Avent, Livre Noir a souhaité honorer la question des chrétiens d’Orient honteusement abandonnés par l’Occident. À l’approche de Noël et de la célébration de la naissance du Christ, découvrez ce documentaire retraçant 6 mois de mission humanitaire au cœur d’un des berceaux de la chrétienté. Vidéo.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/20/228114/armenie-le-...
CHINE
Hongkong : Jimmy Lai, la liberté muselée
Le procès de Jimmy Lai vient juste de s'ouvrir à Hongkong, sous haute sécurité. Comme tant d'autres depuis les manifestations et les émeutes de 2019, ce milliardaire de la mode, fondateur du journal Apple Daily interdit depuis 2021, dort déjà en prison depuis trois ans, à l'isolement. Alors que son quotidien n'hésitait pas à critiquer les décisions et positions de Pékin, ce chantre de la liberté de la presse et de la démocratie, par ailleurs catholique fervent, en a payé le prix. Car si le Royaume-Uni a rétrocédé Hongkong à la Chine en 1997, et qu'un traité international lui garantissait en théorie une large autonomie jusqu'en 2047, cela n'aura pas été longtemps le cas. Démocratie formelle, dictature réelle : à Hongkong, depuis la reprise en main par la Chine, il ne fait pas bon être démocrate, voire exprimer la moindre opinion un tant soit peu hors de la ligne du Parti. Un simple post sur les réseaux sociaux peut vous envoyer en prison, du moins pour ceux qui n'y sont pas déjà. Le 30 juin 2020, est en effet entrée en vigueur la « loi sur la sécurité nationale » (NSL). Suite à l'adoption de cette loi, Pékin règne désormais d'une main de fer sur l'ex colonie britannique. Un par un, les militants pro démocratie ont été traqués, arrêtés et envoyés en prison.
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/hongkong-jimmy-lai-libe...
Pékin face à l’Asie centrale et au reste du monde.
L’Asie centrale est un carrefour planétaire où se donnent rendez-vous les plus grandes civilisations du monde, et où se jouent les enjeux contemporains majeurs. Dans son nouvel ouvrage, Emmanuel Lincot décrypte le rôle de la Chine dans cette région, au prisme des rivalités et des objectifs hégémoniques des puissances du XXIe siècle.
LIRE : Le Très Grand Jeu. Pékin face à l’Asie centrale, par Emmanuel Lincot. Les éditions du Cerf, 2023.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/pekin-face-a-lasie-centrale...
COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)
Peter Duesberg : L’invention du virus du SIDA
Cette publication est disponible aux formats PDF, epub et mobi. L’auteur est un chercheur en biochimie de l’université de Berkeley, qui a sacrifié sa carrière — c’était un virologue de premier plan sur la scène mondiale — à la défense de sa thèse, extrêmement convaincante et étayée : le VIH n’est pas la cause du SIDA. L’ouvrage est préfacé par Kary Mullis, prix Nobel de médecine en 1993 pour l’invention de la technologie PCR. Le phénomène SIDA est très différent du phénomène Covid19, mais le lecteur ne manquera pas de trouver des similitudes dans la gestion de la peur ; et dans l’identité des acteurs, puisque M. Fauci était déjà un personnage clé dans l’édification du phénomène du SIDA. Peter Duesberg a ici produit un ouvrage très sourcé, très solide, même 30 ans après on est pantois et l’on se demande comment des arguments aussi massifs ont pu rester lettre morte, et l’on reste stupéfait par la faiblesse de la thèse VIH-SIDA, jusqu’à ce jour. L’ouvrage est écrit par une éminence en virologie qui n’en est pas moins une plume légère, qui parvient du début à la fin du livre à présenter son sujet de manière très claire, et même limpide, même à un lecteur néophyte sur les sujets de la médecine.
lesakerfrancophone.fr
https://lesakerfrancophone.fr/peter-duesberg-linvention-d...
Xavier Poussard : « Brigitte Macron passée à la reconnaissance faciale chinoise »
Interview de Xavier Poussard, directeur de Faits Et Documents, sur la véritable identité de Brigitte Macron. Xavier Poussard a utilisé des outils de reconnaissance faciale chinois pour démasquer la véritable identité de Brigitte Macron qui n’est pas forcément celle qu’on croit. Un rare exemple d’une véritable enquête journalistique…
Le Courrier des Stratèges
https://www.youtube.com/watch?v=4d8dNzuDhqY
Pédophilie en France : appel à l’action collective et à la vigilance citoyenne
La pédophilie, fléau insidieux, continue de hanter la société française. Au-delà des discours et des mesures, persiste un silence troublant au sein des sphères politiques et médiatiques. Cet article sert d’appel vibrant à l’action collective, dénonçant l’inaction, les manques de moyens, et mettant en lumière des réalités parfois éclipsées, telles que le réseau d’Angers et les réactions contrastées face au film « Sound of Freedom ».
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/22/228166/pedophilie-...
DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ
La cabale des dévots contre Gérard Depardieu
Par Éric Delcroix, avocat. La grande presse crie haro sur Gérard Depardieu, qui serait coupable d’avoir tenu des propos grossiers et vulgaires contre les femmes, occasion pour quelque fouille-merde et pour les perroquets l’ayant relayé à l’envi, d’exprimer un goût pervers pour la délation. Délation devenue, il est vrai, vertu républicaine depuis que des lois (Pleven, Fabius-Gayssot et Perben II) l’ont institutionnalisée, à partir de 1972. Cette nouvelle cabale des dévots justifie que l’on prenne la défense de l’acteur. Question de mesure, question de principe.
polemia.com
https://www.polemia.com/la-cabale-des-devots-contre-gerar...
DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES
Des dossiers de la CIA révèlent la collusion de Bellingcat avec les services de renseignement occidentaux
Un courriel extraordinaire découvert par un chercheur néerlandais en vertu des lois sur la liberté d’information confirme ce que beaucoup accusent depuis longtemps : Bellingcat, le collectif « open source » largement cité par les journalistes grand public et apprécié par la CIA, collabore directement avec les agences de renseignement occidentales. Un courriel envoyé le 12 novembre 2020 par un agent du coordinateur national pour la sécurité et la lutte contre le terrorisme (NCTV) d’Amsterdam montre qu’une enquête de Bellingcat a été intentionnellement communiquée à l’agence avant sa publication, afin d’aider les barbouzes néerlandais à élaborer des stratégies et des messages médiatiques après sa publication. Cette communication révélatrice est une preuve irréfutable des relations étroites que celui qui se prétend être un « collectif indépendant de chercheurs, d’enquêteurs et de journalistes citoyens » entretient avec les services de renseignement occidentaux.
The Grayzone
https://lesakerfrancophone.fr/des-dossiers-de-la-cia-reve...
Au Rwanda, Ursula von der Leyen joue les VRP pour BioNTech
La firme allemande entend développer ses vaccins à ARNm en Afrique. Avec le soutien affiché et sans complexes de la présidente de la Commission européenne. Cela ne vous rappelle rien ? Mais que fait donc Ursula von der Leyen en Afrique ? Au Rwanda, la présidente de la Commission européenne n'a pas ménagé ses efforts pour louer le projet de BioNTech de créer son premier centre de production de vaccins sur le continent. Après son incursion en Israël – un « faux-pas » assurément, voir l'article de L'Éclaireur à ce sujet – il est quelque peu incongru de voir Ursula von der Leyen – qui fut ministre de la défense en Allemagne – jouer les VRP officielles d'une firme allemande, le tout sous la bannière de l'Union européenne. L'objectif est de renforcer l’accès aux vaccins à ARN messager en Afrique. Bien. Sans manifestement beaucoup se soucier que, sur le continent, les moyens manquent toujours – et c’est récurrent – pour contenir la rougeole ou la polio. Corruption, quand tu nous tiens…
LIRE : La constance du jardinier, par John Le Carré. Points, 2018 (sorti en 2001). Résumé : Tessa Quayle, jeune et belle avocate anglaise, a été sauvagement assassinée dans le nord du Kenya. Un électrochoc pour Justin, son époux, qui sort alors de sa vie confortable de diplomate et jardinier amateur pour sillonner le monde à la recherche de la vérité. Il découvre que Tessa était sur le point de révéler les pratiques criminelles d'un puissant groupe pharmaceutique...
VOIR : La constance du jardinier, par Fernando Meirelles, avec Rachel Weisz et Ralph Fiennes, 2005. « C’est la première fois qu’un réalisateur a fait d’un de mes livres un grand film ».
L'Éclaireur - La lettre confidentielle des Alpes
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Un silence indécent face au massacre des journalistes à Gaza
83 journalistes et employés palestiniens travaillant dans la presse ont été tués à ce jour, un véritable massacre de journalistes. Parmi eux, on compte également six femmes journalistes, dont certaines ont été tuées à leur domicile avec toute leur famille. Les journalistes ne meurent pas de balles perdues ou de dommages collatéraux causés par les bombardements. Ils sont directement pris pour cible par Tsahal, afin d'empêcher que la guerre et les horreurs soient documentées. Enquête très complète. Comme enseignent les semeurs de peste de profession et les spécialistes de la désinformation et du mensonge, ce qui fait plus mal que les balles, c'est la machine à boue orchestrée par des lobbies complaisants. Cela crée le contexte parfait pour que le gouvernement justifie l'élimination de ce qui devient rapidement pour une opinion publique docile, « l’ennemi public numéro un ». Une leçon purement américaine qu’Israël a sans doute bien apprise.
elucid.media
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Camille Vigogne Le Coat. Profession sycophante
« Sycophante : Nom qu’on donnait dans Athènes aux dénonciateurs qui livraient aux passions de la foule les citoyens éminents et surtout ceux dont elle redoutait le plus la vertu ou la raison » Dictionnaire Littré, édition de 1875. C’est la petite journaliste libérale libertaire qui monte. Dissimulant derrière un joli minois une volonté de nuire à toutes les personnalités de la droite non alignée, Camille Vigogne Le Coat, originaire de Rennes, se rêve en nouvelle Ariane Chemin sa consœur du Monde. Depuis 2010, elle consacre une bonne partie de son énergie et sa plume à tirer le portrait de journalistes, d’éditeurs ou d’hommes politiques dont elle juge les idées dangereuses. Parmi ses cibles favorites : Génération Identitaire et ses épigones figurent en bonne place, uniquement détrônées par Éric Zemmour, dont la campagne semble particulièrement mobiliser le service politique de L’Express. Elle est l’épouse d’un journaliste passé par L’Express, et qui couvre également la droite pour le compte du Monde. Après avoir quitté L’Express pour l’Obs elle publie en novembre 2023 « Les Rapaces », une enquête à charge sur le RN dans le Var.
ojim.fr
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Violences et corruption dans le sport : une commission d'enquête et après ?
Comme pour la commission d'enquête parlementaire sur l'énergie, celle sur les défaillances du sport en France a fourni son lot de « révélations ». Mais la suite parait autrement plus compliquée. Les auditions menées par la commission d’enquête parlementaire relative aux défaillances dans le monde sportif en France laissent un goût amer. Pas tant celui des scandales à répétition et de la quasi-totale impunité dont jouissent leurs auteurs, au premier rang desquels les présidents de fédération. Mais parce que, si l’intention des parlementaires de mettre à jour les dysfonctionnements est louable, il reste bien trop de zones d’ombre. Par-delà cette délinquance financière tristement banale et l’impunité qui l’accompagne, Que cela cela nous dit – il ? Que l’on est dans un système que certains qualifierons de mafieux, où dirigeants de fédération, politiques et médias et sportifs ont signé un pacte. Le pacte de silence ? Nous en avons parlé avec Romain Molina, un des très rares journalistes sportifs d’investigation, à l’origine de nombre de révélations de scandales publiés dans la presse étrangère. Il a été parmi les premiers auditionnés par la commission d’enquête parlementaire. Originaire de l’Isère, le journaliste vit aujourd’hui en Espagne où, sous le coup de menaces de mort, il a trouvé refuge.
L'Éclaireur - La lettre confidentielle des Alpes
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La revue de presse du 18 décembre 2023
Exercice hebdomadaire de découvertes d’autres sources d’informations. Au sommaire.
- Guerre Israël-Palestine. Exceptionnellement, la mise en valeur de… l’éditorial du Monde du 9 décembre qui, fait lui aussi exceptionnel, est en accès public. Ne le manquez pas car, selon le Saker, « devant le carnage exécuté par Israël, les barrières de l’auto-censure ont fini par céder »; la réaction de l’envoyé israélien aux États-Unis à la suite du vote de l’ONU demandant un cessez-le-feu ; les déclarations de l’ambassadrice israélienne au Royaume-Uni sur le refus de son pays d’un éventuel État palestinien ; l’état des pertes israéliennes ; le problème Houthis ; les magouilles du Qatar ; l’article in extenso de William Sieghart, président d’une agence de résolution des conflits qui date du 31 décembre 2008, dans The Times, suite à son voyage à Gaza…
- Guerre en Ukraine. L’écroulement ukrainien ; le lâchage occidental de Zelensky ; la conférence de presse de Poutine ; la désinformation médiatique sur les pertes humaines côté russe.
- L’Afrique. Après la France, les Nations Unies quitte le Mali.
lesakerfrancophone.fr/
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ÊCOLOGIE
Faux tests de détection du glyphosate : de l’instrumentalisation des médias au harcèlement d’une journaliste
Par Marcel Kuntz. Le premier article de ce blog consacré au glyphosate décryptait les enjeux politiciens autour de la réautorisation de cet herbicide dans l’Union européenne. Le deuxième montrait les manipulations autour des allégations sur sa cancérogénicité. Le présent donne la parole à Michel Vaudour, agriculteur et responsable du dossier pour la FNSEA CVL, et Jean-Yves Chauveau de l’hebdomadaire agricole Terre de Touraine, chevilles ouvrières du collectif intitulé Notrefuturdansleschamps qui a réfuté la campagne qui visait à accréditer que le glyphosate contamine toute la population. André Heitz, ingénieur agronome et fonctionnaire international à la retraite, nous explique pourquoi il ne fait pas toujours bon de dire la vérité sur ce dossier…
factuel.media/
https://www.factuel.media/blogs/blog-articles/faux-tests-...
ÉCONOMIE
La fin du règne du dollar
Dans l'affrontement entre Chine et États-Unis, il y a le volet technologique, commercial, militaire et idéologique. Mais il y a aussi et surtout le volet financier et monétaire : la Chine conteste la suprématie du dollar... avec un succès grandissant ! Excellente analyse en vidéo.
Marianne
https://www.youtube.com/watch?v=VrkLdlpNqU8
ÉDUCATION
Transformation numérique : savons-nous encore lire ?
Des livres aux écrans, en fait, tout a changé. Dans nos têtes et dans nos regards. En effet, en quelques années, avec l'essor d'Internet puis du smartphone, le passage de l'analogique au numérique a changé profondément notre façon de lire. Mais derrière cela, c'est désormais le fonctionnement même de notre cerveau qui est en train de subir une véritable transformation numérique. Pour Philippe Roi, chercheur en sciences cognitives, afin de parcourir rapidement le flot d'informations en ligne, nos cerveaux ont littéralement développé des raccourcis afin d'être plus efficaces et plus rapides.
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/transformation-numeriqu...
Loi immigration : un recul inacceptable des droits des « étranger·es »
Prose inclusive de nos brillants étudiants, qui n’ont pas besoin de cours d’empathie… À quand leur sécession aux côtés des envahisseurs ?
SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, SNEP-FSU, SNETAP-FSU, CGT FERC-SUP, SNTRS-CGT, CGT INRAE, FO ESR, SGEN-CFDT, Sgen-CFDT Recherche EPST, SUD éducation, SUD Recherche, SUP’Recherche-UNSA, SNPTES-UNSA, ITRF BiO-UNSA, A&I-UNSA, FAGE, FSE, Union Étudiante, UNEF, Solidaires « Étudiant.e.s », ANCMSP.
« Dénoncée par l'ensemble des organisations syndicales et étudiantes, les ONG, les associations de défense des droits des ‘’étranger·es’’ ainsi que la Défenseure de droits, la Loi Immigration de G. Darmanin vient d'être adoptée par le Parlement, par les parlementaires de la majorité présidentielle, LR et le RN, main dans la main. […] Dans notre secteur, cette loi ferme les portes de l’université et des organismes de recherche en introduisant des régressions intolérables pour les droits des ‘’étanger·es’’ et notamment pour les ‘’étudiant·es’’, mais aussi pour les ‘’salarié·es’’ de nos établissements. Elle renforcera la précarité des personnes étrangères vivant en France. Pour les ‘’étudiant·es’’ ‘’étranger·es’’, cette loi durcira les conditions d'accès à l'enseignement supérieur et la recherche avec notamment. […] Nous appelons l’ensemble des ‘’étudiant·es’’ et des personnels de l’ESR à se mobiliser et à participer aux rassemblements unitaires organisés partout en France pour que cette loi xénophobe, raciste et discriminatoire ne soit pas promulguée et pour en exiger le retrait pur et simple. »
info-foesr-request@listes.univ-lemans.fr
ÉNERGIE
« La production pétrolière américaine change la donne géopolitique ».
« La production de pétrole américaine dépasse les prévisions des analystes, et embête l’OPEP » titre le magazine Géo qui a su, dans le brouhaha médiatique ambiant et dans l’agitation du monde cerner l’importance de cette information. La production américaine de pétrole explose tellement qu’elle rebat complètement les cartes de la géopolitique classique. La production américaine est même supérieure à la production saoudienne. Les conséquences sont évidentes à comprendre. D’abord c’est une diminution de l’influence de l’OPEP +. Ensuite c’est un outil multiplicateur de puissance pour les États-Unis qui peuvent par exemple approvisionner l’Europe et les alliés américains ou pas. Enfin, c’est un moyen parfait pour assurer la force du dollar. Avec le pétrole américain, il n’y a plus besoin des pétrodollars. Le dollar devient en plus une monnaie matière première, évitant son effondrement et renvoyant aux oubliettes l’euro par exemple et au hasard.
insolentiae.com
https://insolentiae.com/la-production-petroliere-americai...
ÉTATS-UNIS
L’aide économique américaine à la France, 1940-1953. Relecture du plan Marshall, Par Jacques Sapir
La question de « l’aide » américaine à la France et généralement aux puissances européennes dans les années 1940-1950 est un sujet passionnant mais aussi d’une brûlante actualité au regard de la politique américaine vis-à-vis des pays européens depuis maintenant plusieurs années, et en particulier dans le cadre des opérations militaires en Ukraine. Cette question se double d’une autre : l’évaluation du « plan Marshall ». Une analyse indispensable.
les-crises.fr
https://www.les-crises.fr/l-aide-economique-americaine-a-...
Comment le wokisme et la politique de « diversité, équité et inclusion » ont donné naissance à un nouvel antisémitisme
Selon Oliver Traldi, un jeune philosophe qui publie sur le site juif Tablet Magazine, ces réactions sont la conséquence du matraquage idéologique auquel sont soumis les étudiants américains. Au nom de la politique dite de « diversité, équité et inclusion », une énorme bureaucratie a mis en place une « politique raciste au nom de l’antiracisme ». On traque les « privilèges blancs », la « suprématie blanche », or les Juifs font figure de « super Blancs »…
LeTocsin
https://www.fdesouche.com/2023/12/17/antisemitisme-wokism...
FRANCE
Ostracisation du vote des députés RN: la sainte colère de F.-X. Bellamy
Les députés RN sont-ils des dalits, des intouchables, des parias ? Sont-ils atteints de la peste bubonique ou radioactifs ? Leur vote est-il hautement contaminant, puisqu’il transforme l’or de la victoire en plomb ? Dans ce cas, ne serait-il pas plus prudent de leur réserver à l’Assemblée un couloir de circulation isolé et de recommander aux autres de porter un scaphandre et une combinaison intégrale dans l’Hémicycle ? Un postillon est si vite arrivé… Toute cette pantomime ne serait qu’une farce bouffonne si elle n’était pas aussi grave. Celui qui en parle le mieux est François-Xavier Bellamy. Député européen LR, il est habituellement peu tendre avec le RN. Mais animé d’une grande rigueur intellectuelle, il a fait montre, sur le plateau de BFM TV, d’une sainte colère : « Il n’y a aucune démocratie au monde où on considère qu’on doit lire les résultats sans prendre en compte tous les votes. » « On est quand même une démocratie. Imaginons une seconde qu’on soit ici, là, maintenant, en train de parler en ces termes de la Hongrie »... « Si ça continue, je rentre à Bruxelles et je demande une procédure d’article 7 pour violation de l’État de droit contre la France ! ». Avec la vidéo de la déclaration du député européen.
bvoltaire.fr
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L'avis des Français et l'état du pays sont sans importance
Le spectacle d'une classe politique française qui s'écharpe pour savoir qui, sur la question de l'immigration, fait le jeu du RN ou de l'extrême gauche est pathétique. Depuis près de vingt-cinq ans, plus de la moitié des Français souhaite un arrêt de l’immigration. Ce sont aujourd’hui 80 % de nos concitoyens qui ne veulent plus que la France accueille de migrants. Pendant ce temps-là, le patron du Medef assène que d’ici 2050, la France « aura besoin » de 3,9 millions d’immigrés, rabâchant bêtement les antiennes fournies prémâchées par les think-tanks libéraux américains et autres Davos. La raison invoquée est, comme toujours depuis cinquante ans, la sauvegarde du modèle social français. Certainement pas l’accès à une main d’œuvre corvéable à merci, acceptant des salaires de misère et des conditions de travail particulièrement pénibles. L’argument des « métiers en tension » ne tient pas. Comme l’avait souligné Maurice Allais, prix Nobel d’économie en 1988 « il est faux de soutenir que les Français ne veulent plus exécuter de travaux pénibles. Ce qui est vrai est qu’ils ne veulent plus les faire aux salaires réels pratiqués ».
L'Éclaireur - La lettre confidentielle des Alpes
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Colère et désarroi des paysans : « On marche sur la tête ! »
Excédés par la hausse des taxes, la prolifération des normes, la paperasserie dont ils sont accablés, les atteintes à notre souveraineté alimentaire, et découragés par le sentiment d'être incompris et abandonnés, des paysans français ont mis à l'envers quelque 10 000 panneaux d'entrée de commune. Cette campagne nationale organisée par la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), premier syndicat agricole, et les Jeunes Agriculteurs (JA), est destinée à envoyer un message au gouvernement. Cette forme de protestation, spectaculaire mais ni destructrice, ni violente, semble largement approuvée par la population, y compris par les maires de village. D'autant que les agriculteurs ont promis de remettre rapidement les panneaux à l'endroit. Mais la coupe est pleine et risque de déborder dans un mouvement du type « Gilets jaunes ». La mobilisation a gagné toutes les régions agricoles, du Nord au Sud, d'Ouest en Est, et des départements aussi contrastés que le Finistère, le Lot-et-Garonne, le Loiret, l'Hérault, la Haute-Loire, les Landes… La protestation s'accompagne ici et là de démonstrations plus « musclées » ou du moins paralysantes, tel le blocage de préfectures et autres bâtiments administratifs avec des tracteurs, des bœufs et des chevaux (La Roche-sur-Yon, Vendée), des palettes et des bottes de foin (Pau, Pyrénées-Atlantiques) ou des pneus enflammés (sous-préfecture de Castelsarrasin, Tarn-et-Garonne).
laselectiondujour.com
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Les délires économiques d’Emmanuel Macron
Le billet de François Lenglet dans la matinale du 16 décembre de RTL sur le Centre national de la Musique, 140 millions d’euros de budget financé par une nouvelle taxe, qui redistribuera des aides à la transition écologique pour « des structures qui développent des projets structurants ». Comprendra qui peut. C’est beau l’énarchie !
RTL
https://twitter.com/MarionMarechal/status/173603937339979...
Victoire dans le scandale des grandes surfaces : un préfet est obligé de faire fermer un magasin Babou
Nous nous entretenons avec Martine Donnette et Claude Diot, fondateurs de l’association En toute franchise. Le couple vient de remporter, lundi 18 décembre, une belle et symbolique victoire juridique dans le scandale des fraudes des grandes surfaces commerciales. Le magasin Babou des Pennes-Mirabeau (13), s'est installé en 2000 sans permis de construire, ce qui constituait un fait de concurrence déloyale contre les commerçants du territoire. Le préfet n’avait jamais engagé aucune action contre cette enseigne. Il aura donc fallu attendre 23 ans pour obtenir un résultat dans cette affaire et que la loi soit enfin respectée... Pour obtenir une décision de justice favorable, Martine Donnette et Claude Diot ont dû porter plainte contre le préfet, qui est aujourd’hui obligé de demander la fermeture de ce magasin. Dans cet entretien, les fondateurs de l’association En toute franchise détaillent un système organisé pour que les citoyens soient vulnérables devant des modifications de loi de dernière minute ou leur inapplication. Ils alertent contre un système en totale contradiction avec ce que devrait être une vraie démocratie et espèrent que les citoyens s’emparent de leur sujet, lequel n’est plus traité par les médias depuis que Donnette et Diot se sont rendu compte de la complicité des préfets, procureurs et autres maires avec les enseignes commerciales dans ces centaines d’affaires...
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/victoire...
Cahuzac II, le retour ou quand l’amour-propre ne le reste jamais très longtemps...
Si on lui doit la création du parquet national financier (PNF), ce n’est ni par décret, ni par un projet de loi, mais par une affaire qui porte son nom et qui l’éloignera pendant une décennie de la scène politique. Il s’agit ici de l'inénarrable Jérôme Cahuzac, ancien ministre délégué au Budget sous François Hollande, condamné pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale entre autres, un comble, comme le lui fera remarquer le juge, pour un membre du gouvernement qui incarnait la lutte contre cette infamie. La carrière politique de l’ancien maire de Villeneuve-sur-Lot, c’est 30 ans et plus de militantisme au sein du Parti socialiste (PS), durant lesquelles il aura été le fameux député « donneur de leçons » sur les questions fiscales, et président de la commission des Finances de l’Assemblée, le tout « soldé », entre autres, par des affaires concernant deux comptes offshores non déclarés.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/politique-france/cahuzac-ii-le-...
L’immigration en France a très peu de valeur ajoutée, un fort taux de chômage, d’allocations, de HLM, d’échec scolaire et représenterait un coût total entre 30 et 50 Md €
Troisième épisode d'une série dédiée aux chiffres de l'immigration en France qui prend la suite de cette publication sur les flux d'immigration. Un gros travail de sources, de graphiques, de tableaux et de vidéos de Marc Vanguard.
@marc_vanguard
https://www.fdesouche.com/2023/12/20/limmigration-en-fran...
Immigration illégale. La Réunion, cette autre porte d’entrée vers la France et ses contribuables
Certains en font curieusement une « fierté » française. Pourtant, hormis quelques atouts (liés à la Zone Économique Exclusive) plus ou moins bien exploités, ces cailloux que sont l’île de la Réunion et Mayotte, situés de part et d’autre de Madagascar, sont surtout une source de problèmes et un puits sans fond pour nous autres, contribuables de la métropole. D’autant que la facture présentée prend désormais en compte un autre élément : l’immigration illégale que connaissent ces deux îles de l’océan Indien. Vidéo.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/21/228150/la-reunion-...
Au lendemain de l’attentat d’Arras, Gérald Darmanin avait annoncé « l’expulsion systématique de tout étranger considéré comme dangereux par les services de renseignement » : la justice vient de libérer l’un d’eux
Selon les informations d’Europe 1, un Algérien de 40 ans a été libéré par la justice française du centre de rétention administrative où il était retenu. Il a été relâché hier soir par la justice et raccompagné à son domicile par les policiers. Il est désormais assigné à résidence, alors même qu’il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis le mois de mai 2021, délivrée par la préfecture de police.
Europe 1
https://www.fdesouche.com/2023/12/22/info-europe-1-un-alg...
Scandale, Miss France fait du 85A et a les cheveux courts !
Ève Gilles est plus Hepburn que Kardashian ? la belle affaire... La déferlante d’indignation, le tsunami de commentaires moqueurs qui ont accompagné l’élection d’Ève Gilles, représentante du Nord-Pas-de-Calais au titre de Miss France, font réagir Jean-Paul Brighelli, grand amateur de beautés diverses et qui en aucun cas ne se limiterait aux standards plébiscités par les imbéciles — dit-il.
causeur.fr
https://www.causeur.fr/scandale-miss-france-fait-du-85a-e...
GAFAM / IA
« Faut-il boycotter Youtube ? », la vidéo de Jean-Dominique Michel censurée par Youtube
Par Jean Dominique Michel
L’anthropologue Jean-Dominique Michel, auteur d'« Autopsie d’un désastre » publiait le 13 décembre, sur sa chaine Youtube une vidéo intitulée « Faut-il boycotter Youtube ? ». Cette dernière a été supprimée par Youtube très rapidement après sa parution. Le 19 décembre, il publiait une nouvelle vidéo portant sur la censure, le travail de France-Soir et la censure que nous subissons ainsi que sur la paysannerie en Europe. Cette vidéo a également été supprimée par la plateforme. France-Soir a toujours appelé à la diversité des idées, essentielle pour une société démocratique et éclairée. En republiant ces vidéos, nous espérons préserver un espace où le débat intellectuel peut être permis.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/societe-science-tech/faut-il-bo...
Zuckerberg, le bien-pensant de la Silicon Valley qui devient survivaliste !
Par Charles Sannat. Zuckerberg, le bien-pensant de la Silicon Valley, celui qui contrôle ce qui se dit sur les réseaux sociaux, celui qui censure, celui qui véhicule la « bonne parole » comme la sainte parole vaccinale par exemple, bref, le Zuck, lui, devient survivaliste ! Le Zuckerberg s’enferme, érige des murs, des miradors et des abris. Autrefois, au Moyen-âge, les abbayes ont été le cœur battant de la société médiévale. Elles ont été autant de sanctuaires pour protéger les livres et les savoirs.
Il faut faire des abris, des abris à l’intelligence et des sanctuaires à la connaissance. Aujourd’hui, les pseudo-sachants s’enferment avec leur intelligence artificielle…
insolentiae.com/
https://insolentiae.com/zuckerberg-le-bienpensant-de-la-s...
GÉOPOLITIQUE
Le Grand Échiquier : Échec et Mat en faveur du Nouvel ordre mondial
Par Christopher Coonen. Les nations jouent toutes sur le Grand Échiquier ; à la France et l’Europe de renverser les tendances qui ne leur sont pas favorables aujourd’hui. Un des atouts de la France serait de faire un virage géographique et une projection d’influence efficace vers l’espace Eurasiatique et Indopacifique ; rappelons-nous que la France détient plus de 90 % de l’espace océanique grâce à ses territoires polynésiens et antillais– ne serait-ce que l’attractivité de la Nouvelle Calédonie grâce à ses importantes réserves d‘uranium, que la Chine lorgne patiemment. Enfin, après le vote au Conseil de sécurité le 9 décembre 2023, et le véto des USA au Conseil de sécurité des Nations-Unies contre a résolution sur le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas / Palestiniens, nous Français nous retrouvons bien faibles. Sachant que l’Europe va se retrouver seule face à ce Nouvel ordre mondial, car il est fort à parier que le prochain président des USA sera isolationniste et tourné vers une rivalité avec la Chine ; ayant eu du mal à soutenir l’Ukraine, ce sera à l’Europe de remplir le fossé, mais elle ne pourra pas le faire dans les mêmes proportions. Les USA et l‘Union européenne sont tous simplement inaudibles ; pas étonnant car l’eau est passée sous ce pont. Le Grand Échiquier s’est déjà refaçonné.
geopragma.fr
https://geopragma.fr/le-grand-echiquier-echec-et-mat-en-f...
IMMIGRATION / ISLAM
Transferts d’argent des migrants vers leur pays d’origine : un record !
On appelle cela la « remittance » ou encore la « remise migratoire ». Ce sont deux « cache-mots », l’un à consonance anglo-saxonne et l’autre suffisamment abscons pour que le Français de base n’en saisisse guère le sens. Le voici : il s’agit des transferts d’argent des migrants vers leur pays d’origine. La Banque mondiale vient de publier son rapport sur le sujet. On y apprend que « les flux de transferts de fonds vers les pays en développement ont dépassé, ces dernières années, le montant des investissements directs étrangers et de l'aide publique au développement, et l'écart se creuse », comme le confie un économiste de la grande maison aux Échos.
bvoltaire.fr
https://www.bvoltaire.fr/transferts-dargent-des-migrants-...
Nîmes. En immersion dans la cité de la drogue
Cinq fusillades, deux morts, dont un petit garçon de 10 ans. Et une série d’interpellations suivies de gardes à vue. Depuis le mois d’août, le quartier de Pissevin dans la banlieue de Nîmes vit au rythme des règlements de compte meurtriers et des descentes de police. Une équipe de Ligne Rouge a passé un mois et demi au côté des 16.000 habitants de cette cité. Mères de famille inquiètes, dealers, policiers de la BAC, marchands de sommeil, vous allez découvrir la face cachée de ce quartier sensible, le 5ème le plus pauvre de France.
VOIR : « En immersion dans la cité de la drogue », un grand reportage signé Jérémy Normand, Clément Granon et Alexandre Funel.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/20/228129/nimes-en-im...
Europe : les contrées orientales au service d’un Ouest finissant
L’immigration intra-européenne provoque certes moins de crispations identitaires que l’immigration extra-européenne. Mais elle n’en demeure pas moins un facteur éminemment déstabilisant pour les économies et les sociétés européennes. Le roman de l’écrivain hongrois originaire de Transylvanie Zoltán Böszörményi, « Le Temps long », en donne une démonstration saisissante. L’on connaît les flux migratoires allant du Sud au Nord, intercontinentaux, moins ceux consistant en l’émigration de populations de l’Est vers l’Ouest, surtout lorsqu’il s’agit de flux intérieurs à un continent. Depuis 1990, les pays d’Europe centrale et orientale, particulièrement la Roumanie et la Bulgarie, membres de l’UE depuis 2007 et bientôt de Schengen, ont perdu plus d’un quart de leur population. Baisse de la natalité, mais aussi émigration vers l’Ouest. Démographiquement, l’Ouest tient toujours, mais seulement en raison de l’immigration extra-européenne. Une Europe qui marche sur la tête donc : sa partie orientale est vidée de ses forces vives, des enfants y sont brisés, alors que l’Ouest ne parvient plus qu’à maintenir sa prospérité toute relative en aspirant massivement des populations du Sud ou de l’Est.
LIRE : Le Temps long, par Zoltán Böszörményi. Éditions du Cygne, 2023, 114 pages, 13 €.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/lu-a-letranger-europe-les-c...
Pour Ylva Johansson, la Commissaire européenne aux Affaires intérieures, « le plus important » est que l’accord sur la répartition des migrants « n’est pas seulement une victoire pour l’UE, c’est aussi une victoire pour les migrants »
L’Union Européenne entérine un accord qui s’applique à tous ses États membres, qui devront choisir entre accueillir des demandeurs d’asile ou verser des « contributions financières ». Mercredi 20 décembre 2023, les députés et les gouvernements des États membres sont parvenus à un accord, attendu de longue date, pour réorganiser la législation de l’UE en matière d’asile et de migration. L’accord provisoire doit être formellement adopté par le Parlement et le Conseil avant de pouvoir entrer en vigueur. Les colégislateurs se sont engagés à adopter la réforme des règles européennes en matière de migration et d’asile avant les élections européennes de 2024. Vidéos et commentaires.
Communiqué de presse du parlement européen
https://www.fdesouche.com/2023/12/20/lunion-europeenne-en...
Promotion du hijab et message immigrationniste de l’Agence de l’UE pour l’asile pour la Journée internationale des migrants
« Ensemble, nous pouvons construire un monde où chacun est accueilli et renforcé, quelle que soit son origine. À l’occasion de la Journée internationale des migrants, nous pouvons construire des ponts de compréhension et d’unité. » Suite et pas fin de la propagande de Nina Gregori, directrice exécutive de l’EUAA (acronyme en anglais (!) qui, depuis la création de cette agence pro-immigrés de l’UE, ne manque pas de crédits pour y promouvoir les « vivre-ensemble ». Avec un florilège mortifère de vidéos déjà produites.
fdesouche.com
https://www.fdesouche.com/2023/12/18/ensemble-nous-pouvon...
Vatry (51) : un avion avec 303 Indiens à bord cloué au sol pour soupçons « de traite d’êtres humains »
Exclu FDS : c’était le 6ème vol sur ce trajet pour cette compagnie charter spécialisée dans l’acheminement de pèlerins indiens à la Mecque). Une consultation de l’historique des 2 appareils A340 de Legend Airlines, une jeune compagnie roumaine, fondée en 2020, et spécialisée dans les vols charters montre une activité essentiellement dédiée au transport de pèlerins depuis la région du Cashemire indien, exclusivement depuis l’aéroport de Srinagar vers l’Arabie Saoudite, à l’aller à destination de Djeddah (La Mecque) en juin et au retour de Médine à partir du 17 juillet jusqu’à début août. De nombreux médias du Cashemire indien se sont réjouis de « pont aérien » direct, qui a probablement facilité le transport les pèlerins de la région, comme en témoignent par exemple le Daily Excelsior ou l’United News of India. Environ 70 rotations ont été réalisées sur ces 2 mois, permettant le transport de plus de 16000 pèlerins. On notera cependant que ces vols font étrangement systématiquement escale aux Émirats Arabes Unis (soit à l’aéroport de Fujairah ou bien à celui de Ra’sal-Khaymah) au retour vers l’Inde, bien que l’A340 soit largement capable de relier l’Inde à l’Arabie (preuve en est à l’aller…).
fdesouche.com
https://www.fdesouche.com/2023/12/22/vatry-51-laeroport-c...
IRLANDE
La colère monte en Irlande. Un centre d’accueil pour migrants incendié dans le comté de Galway
La colère contre l’immigration monte à un point tel qu’un centre d’accueil pour migrants a été incendié dans le comté de Galway samedi. Les habitants n’en peuvent plus de voir des hôtels réquisitionnés, des bâtiments réquisitionnés pour accueillir des migrants, alors qu’eux ne peuvent plus se loger et vivent une crise économique sans précédent.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/18/228083/la-colere-m...
ISRAËL
Hanouka à l’Élysée : Judaïsme et République
Entretien avec Youssef Hindi. Analyse de la cérémonie d’Hanouka qui a été célébrée au palais de l’Élysée, lieu sanctifié pourtant par la laïcité et la République. Nous essaierons de comprendre la signification de cet événement, à la lumière de la mystique, l’histoire et l’implication du judaïsme politique en France. Pour tout savoir sur ce que représente Hanouka…
Service Public Libre
https://www.youtube.com/watch?v=zD2fuH5nhcs&t=32s
ITALIE
Immigration économique. En France comme en Italie, une équation difficile entre opinion publique et pénurie de main-d’œuvre
Nous l’avons déjà écrit ici, l’immigration économique et la régularisation des clandestins employés dans les métiers en tension est un sujet délicat à aborder pour la droite française, tiraillée entre la prise en compte d’une opinion publique de plus en plus hostile à de telles régularisations et les pressions de certaines entreprises des secteurs concernés, à commencer par l’hôtellerie-restauration. Chez nos voisins italiens, la question de l’immigration économique pour faire face a une pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs en tension est également un sujet brûlant. Fin novembre, le préfet de Venise signait un accord avec une confédération d’entreprises dans l’optique de former des migrants bénéficiaires du droit d’asile pour répondre à cette pénurie de main-d’œuvre. Pour resituer le contexte italien, il faut rappeler que près de quatre PME italiennes sur dix auraient déjà tenté de recruter des employés à l’étranger. Dont plus de la moitié dans des pays non membres de l’UE. Et ce, pour faire face à une pénurie chronique de personnel dans un pays où 69 % des PME déclaraient par ailleurs avoir des difficultés à trouver des employés. Une proportion largement supérieure à la moyenne européenne, évaluée quant à elle à 62 %. La résistance du gouvernement Meloni face aux demandes patronales visant à faciliter l’accès de cette main-d’œuvre étrangère au marché du travail italien est d’autant plus délicate que de l’autre côté, les candidats à l’embauche ne manquent pas…
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/18/228024/immigration...
JAPON
Le Japon passe en mode guerre
Tout au long de la guerre froide, les États-Unis et le Japon se sont concentrés sur la menace de l’Union soviétique. Mais avec l’augmentation des tensions autour de Taïwan, Tokyo s’est tourné vers son sud, adoptant les principes que l’ancien Premier ministre Shinzo Abe avait poussés avant sa mort. Rompant avec sa ligne pacifiste, le Japon est désormais sur le pied de guerre.
War on the Rocks
https://www.revueconflits.com/le-japon-passe-en-mode-guer...
LECTURE
« Ukraine : la guerre américaine »
La crise en Ukraine était malheureusement prévisible, mais rien n’a été fait pour l’empêcher. Si la Russie s’est mise en position d’agresseur dans ce conflit, ceux qui l’ont poussé à cette attaque sont sans conteste les États-Unis, l’OTAN et le gouvernement Zelensky. Début 2014, le coup d’État de Maïdan, financé par Washington, a fait basculer dans le camp occidental une Ukraine qui essayait de maintenir une voie médiane. Depuis, Kiev a conduit une politique condamnable l’égard des populations russophones du Donbass auxquelles il a interdit l’usage de leur langue et contre lesquelles il a recouru à la force. Ce conflit est donc bien une guerre américaine dans laquelle les États européens se sont laissé entrainer.
LIRE : Ukraine : la guerre américaine. La stratégie des néoconservateurs à l’origine du conflit, par le CF2R (sous la direction d’Éric Denécé).
CF2R
https://www.thebookedition.com/fr/ukraine-la-guerre-ameri...
Cioran, quand l'âme de la patrie roumaine se confond avec la patrie française
Emil Cioran (1911-1995) est le plus grand écrivain non français du 20ème siècle. Son roumain semble avoir été traduit dans la langue de Montaigne avec un naturel étonnant. Comment la « francisation » à laquelle il s'est consacré dès son débarquement sur les bords de la Seine en 1937 a fait de lui le connaisseur le plus pénétrant de l'âme de sa nouvelle patrie, alors qu'il n'a jamais renié celle d'origine, dont il a puisé les personnages pour considérer la France avec la mentalité du Slave et l'expérience du « Parisien » : à la fois actif et pessimiste, indolent et cynique. Les deux aspects de son caractère se transforment en aphorismes sublimes et abyssaux, comme dans ses réflexions sur la France, écrites en 1941, sur ce qui allait devenir son pays avant même qu'il ne l'ait décidé.
LIRE : De la France, par Cioran. L’Herne, 2009. De la France, par Cioran. L’Herne
electomagazine.it
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/12/16/c...
Laurent Cassiau-Haurie, ancien commandant de Police : « Le pays a accouché d’une élite incompétente et traitresse. A nous de reprendre les rênes »
Dans son nouvel ouvrage auto édité (à commander ici), Laurent Cassiau-Haurie, dresse une revue non exhaustive des travers que rencontre la société française actuellement. « Il ne s’agit pas d’angoisser le bon peuple mais tenter d’ouvrir les yeux de ceux qui vivent dans le déni ou dans une indolence coupable. Les idéologues sont perdus, rien ne pourra les faire changer. Mais vous, vous qui lirez ces lignes par curiosité ou intérêt, vous aurez constaté une société qui déjà affublée de ses tares traditionnelles tels le gauchisme et le progressisme, est dorénavant gangrénée par de nouveaux virus qui fracturent un peu plus. Ainsi le wokisme, l’idéologisme, l’européisme sans oublier le “traitrisme”, le “nullisme” et le “mensongisme” ont pris le pouvoir et détruit le bon sens » indique-t-il dans la présentation de son livre. Interview.
LIRE : Qu’est-ce que vous n’avez pas compris ?, par Laurent Cassiau-Haurie. Auto-édition, 2023.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/20/228131/laurent-cas...
MONDIALISME / ONG / OTAN / TOTALITARISME
La santé internationale selon l’Organisation Mondiale ou Morbide de la Santé?
Depuis la crise « sanitaire » qui a sévi dès le début 2020, où presque tous les gouvernements de la Terre ont obéi comme un seul homme à une folie « confinatoire et vaccinale », il apparaît de plus en plus évident que l’OMS, créée en 1948, règne en maître absolu dans l’élaboration des directives mondiales pour la santé. Selon sa constitution, l’OMS a pour objectif d’amener tous les peuples des États membres et partenaires à un niveau de santé le plus élevé possible ; la santé étant définie comme un « état de complet bien-être physique, mental et social et ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». L’OMS est donc devenue incontournable dans le domaine de la santé mentale et physique, dictant ses recommandations à la planète entière. Aucun État ne songe à remettre en cause ses décisions émanant de spécialistes éminents ou se faisant paraître comme tels. Cette « chasse gardée » de la santé rapporte des milliards de dollars aux puissants laboratoires pharmaceutiques, censés nous vouloir du bien. Financée par les États membres et par la fondation Gates, il apparaît nécessaire de s’interroger sur l’efficacité réelle de cette organisation au vu, entre autres, du nombre grandissant des effets secondaires des liquides expérimentaux appelés frauduleusement « vaccins » pour soigner la Covid-19, qui ont occasionné « 2600 effets secondaires graves par semaine en France ».
reseauinternational.net
https://reseauinternational.net/la-sante-internationale-s...
La survie de la domination de Washington sur l'Onu
Le 12 décembre 2023, l’Assemblée générale des Nations unies a exigé, à 153 voix de majorité, un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza. Lors de leur création, les Nations unies portaient un idéal d'égalité des peuples et des nations. Cependant, dès les premiers mois de son fonctionnement, Washington et Londres ont soutenu Israël contre le peuple palestinien. Puis, Washington a falsifié le Conseil de sécurité en faisant siéger Formose à la place de la Chine et en provoquant le boycott de l'URSS. Aujourd'hui, la domination des États-Unis sur cette institution est dénoncée par une vaste majorité d'États membres. Tandis que les BRICS se placent en ordre de bataille pour que l'institution revienne au Droit international. En une année, l'Assemblée générale des Nations unies s'est profondément modifiée : en octobre 2022, 143 États, conduits par Washington, condamnaient les « annexions illégales » de la Russie en Ukraine, tandis qu'en décembre 2023, 153 États appelaient à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, contre l'avis de Washington. Par le passé, Washington pouvait menacer quantité d'États et leur imposer de se prononcer comme lui et d'adopter ses règles. Aujourd'hui il fait moins peur…
voltairenet.org
https://www.voltairenet.org/article220158.html
Antonio Negri, la main gauche du mondialisme
En 2005, lors du référendum sur le traité constitutionnel européen massivement rejeté par les Français, Antonio Negri, dans les colonnes de Libération, avait appelé à voter OUI pour régler son compte, je cite, à cette « merde d’État-nation ». Pour tout dire, et cette citation l’illustre, il me semble que Negri est politiquement passé à côté de l’essentiel. Car si l’histoire nous a habitués à voir le pouvoir comme l’apanage d’institutions étatiques, le présent nous rappelle cruellement que ce sont des instances privées qui l’exercent, quitte à cannibaliser la puissance publique. Pourtant, lorsqu’ils publient « Empire », en 2000, Antonio Negri et Michael Hardt entendent exprimer la contestation de l’ordre néolibéral. Ils soutiennent qu’il n’y a pas de marché global sans ordonnancement juridique, et que celui-ci ne peut exister sans un pouvoir qui en garantisse l’efficacité. Or cette organisation du marché global, dit « impérial », ne désignerait pas simplement une nouvelle figure du pouvoir suprême : il enregistrerait aussi « des puissances de vie et d’insubordination, de production et de lutte des classes qui sont nouvelles ». Contre Antonio Negri, rappelons que les véritables luttes des classes, aujourd’hui, voient s’affronter un impérialisme mondial dominé par les États-Unis et une coalition de nations souveraines qui constituent les pôles de résistance à son emprise. Parce qu’il entre en confrontation avec l’ordre mondial néolibéral, ce nationalisme émancipateur contribue à la transformation des rapports mondiaux et il représente, à ce titre, le véritable internationalisme.
legrandsoir.info
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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE
Libé s’affole : avec Gaspard Proust, le rire change de camp !
« Vous en connaissez, des gens de gauche qui, à la chute de Berlin, se soient enfuis à l'Est ? » Dans les années 2010, Gaspard Proust débutait sa carrière de comique de droite. Lors de l'émission Ce soir (ou jamais !) animée par Frédéric Taddeï, il lançait ce pavé sur les pieds de Clémentine Autain. Depuis cet attentat à la pudeur de gauche, il n'a cessé d'aggraver son cas. Trublion fasciste au JDD, humoriste nazi à une soirée débat de Valeurs actuelles et en signe de confirmation de sa marche vers les heures les plus sombres : tourneur en dérision de Sandrine Rousseau et autres François Hollande sur Europe 1.
bvoltaire.fr
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POLOGNE
La télévision publique occupée, fermée, décapitée et interdite de diffusion par le nouveau gouvernement de gauche
La Pologne fournit actuellement un cas d’étude majeur de ce qui se passe lorsqu’un pays conservateur change de gouvernement, qui souhaite le réaligner avec le reste de l’Europe – un memento mori pour la Hongrie. La composition du nouveau gouvernement, dont les postes socio-culturels clés sont tous occupés par des représentants du parti de gauche et d’extrême gauche Lewica, qui ne cachent pas leurs opinions ouvertement anti-chrétiennes et pro-LGBTQ, prouve que les affirmations du gouvernement actuel selon lesquelles il serait la meilleure alternative, même pour les conservateurs, n’étaient qu’un leurre. Mais la guerre culturelle a pris une nouvelle intensité ces derniers jours, lorsque le gouvernement a annoncé dès son entrée en fonction son intention de mettre au pas les médias publics, à commencer par la chaîne TVP.
Valeurs actuelles
https://www.fdesouche.com/2023/12/21/pologne-la-televisio...
PROCHE-ORIENT
Le Soudan, nouveau « ring » international ?
Alors que les opinions publiques en France et en Europe ont toujours les yeux rivés sur le Levant et l’Ukraine, la guerre civile soudanaise, débutée en avril, s’aggrave. De guerre civile, le Soudan glisse progressivement vers une guerre régionale par proxy. Le Soudan va-t-il se transformer en poudrière régionale ? Après avoir laissé entrevoir de possibles pourparlers, le Sommet de l’autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), instance multilatérale le Corne de l’Afrique, qui s’est réuni les 9 et 10 décembre à Djibouti, éprouve finalement des difficultés à faire asseoir les belligérants à la table des négociations. Quelques jours plus tôt les pourparlers de paix de Djeddah, à l’initiative des États-Unis et de l’Arabie Saoudite s’étaient terminés en queue de poisson.
factuel.media
https://factuel.media/blogs/blog-articles/le-soudan-nouve...
RÉFLEXION
LES PAÏENS SAUVERONT-ILS L’EUROPE ?
Thomas Ferrier est un historien spécialisé en histoire romaine, qui se revendique comme un militant politique en faveur d’un nationalisme socialiste européen. Il est le président du Parti des Européens, anciennement le PSUNE (Parti socialiste unitaire national-européen), qui prône l’unité politique de l’Europe de l’Islande à la Russie sur une base identitaire. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Fascismes d’Europe », paru en 2019, dans lequel il analyse les différents courants du fascisme européen au XXe siècle. Thomas Ferrier fait partie du mouvement identitaire européen païen, qui se définit comme une mouvance de droite radicale qui rejette le multiculturalisme, l’immigration extra-européenne et l’islam, considérés comme des menaces pour l’identité et la civilisation européennes. Pour cela, ils s’opposent au christianisme, une religion qui ne vient pas d’Europe et qui aurait remplacé les religions européennes anciennes : les religions païennes. Ils souhaitent donc revenir au paganisme, et beaucoup de militants identitaires sont païens. Dans cet entretien, nous aborderons avec Thomas Ferrier les questions brûlantes qui agitent l’Europe aujourd’hui : Quelle est la place de l’Europe dans le monde ? Quelles sont les racines historiques et culturelles de l’identité européenne ? Comment faire face aux défis du métissage, de l’islamisation et du grand remplacement ? Quel avenir pour l’Union européenne et pour les nations européennes ? Quel rôle pour les mouvements identitaires et païens dans la recomposition du paysage politique européen ?
geopolitique-profonde.com
https://geopolitique-profonde.com/articles/thomas-ferrier...
Le moment magique
Par James Howard Kunstler. L'histoire est un jeu de dupes. Elle se déploie de manière émergente avec une créativité étonnante, aveuglant souvent l'humanité avec les conséquences imprévues et les résultats non linéaires des développements précédents. C'est ainsi que nous nous retrouvons aujourd'hui dans une deuxième guerre civile. Vraiment ? « Entre qui ? » demanderez-vous ? Entre la vérité et le mensonge. Entre un bloc bureaucratique sociopathe imprégné de mensonges et une population obligée de vivre et de mourir selon les mensonges de ce bloc. Exemple concret : l'évolution des agences de santé publique américaines, le CDC, la FDA, le NIH, le NIAID et leurs nombreux fiefs, en un gigantesque moteur de mort alimenté par des mensonges incessants et persistants. Les responsables de ces agences vous ont menti sur la création et l'origine du nouveau virus corona, le SARS CoV-2. Ils ont ensuite menti sur les vaccins Pfizer et Moderna créés comme remède souverain contre la Covid-19. Ils ont également menti sur les traitements efficaces de la maladie qu'ils ont inventée et lâchée sur le monde, et les ont interdits. Ils ont ensuite contraint l'ensemble du corps médical à rompre son serment d'Hippocrate (d'abord ne pas nuire) pour administrer des vaccins qui tuent. Ils ont menti en toute connaissance de cause. Tout au long de ces trois années, la santé publique américaine a caché les données concernant la Covid-19 et les vaccins, tout en mentant agressivement à ce sujet et en punissant les citoyens américains qui ont trouvé des moyens d'exposer la vérité. On estime que les vaccins ont tué 670 000 Américains et 17 millions de personnes dans le monde, des chiffres consensuels obtenus par des citoyens qui se consacrent à la découverte de la vérité.
Clusterfuck Nation
https://lesakerfrancophone.fr/le-moment-magique
Gaza et les dangers de la paranoïa juive
Bien que le sujet soit généralement évité à notre époque politiquement correcte, on sait depuis de nombreuses générations que différents groupes souffrent de différentes maladies sociales, probablement dues à un mélange complexe de traits innés et de facteurs culturels. Les Irlandais ont longtemps été en proie à l'ivresse et parfois à l'alcoolisme clinique. Les Chinois adorent jouer, ce qui a récemment fait de la ville voisine de Macao le centre mondial de profit de cette industrie. Et les Juifs européens sont enclins à la paranoïa, peut-être le résultat inévitable d’avoir passé plus de mille ans à vivre en tant que petites minorités, souvent fortement exploiteuses, au sein de populations d’accueil généralement hostiles. Ces types de tendances paranoïaques profondément enracinées peuvent mijoter tranquillement sous la surface, puis soudainement éclater en spasmes incontrôlables de terreur et de rage, enflammés par une grande ou une petite étincelle. Beaucoup de ces individus agités ignorent peut-être complètement les faits réels de la situation qui les a provoqués, sans parler des circonstances historiques sous-jacentes…
The Unz Review
https://numidia-liberum.blogspot.com/2023/12/gaza-et-les-...
RUSSIE
[Enquête I/II] Les instruments du soft power russe en Afrique
L’Agence fédérale Rossotroudnitchestvo est le principal acteur de la politique d’influence culturelle du Kremlin en Afrique. Décryptage. Depuis le début des années 2000, force est de constater que la Russie marque progressivement son retour sur la scène internationale en tant que grande puissance mondiale. La restauration et la réaffirmation du statut de grande puissance mondiale sont des éléments les plus importants de la politique du régime poutinien. Cette politique de grande puissance « Derzhavnost » mondiale s’inscrit dans une logique de redonner à la Russie sa puissance du temps de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS).
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/12/21/468897-enquete-i-...
SANTÉ PUBLIQUE / SCIENCES
La science a dit… ! Mais quelle science ?
L’idée selon laquelle la science est le garant de la « vérité » parce qu’elle est rationnelle est assez largement répandue. Dans les débats, on voit souvent brandir ces arguments d’autorité : « La science nous dit » ou « il y a consensus parmi les scientifiques pour dire que... » ou encore « il est prouvé scientifiquement que... », laissant ainsi penser que la science ayant parlé, la messe serait dite. Et pourtant, cette même société qui la plébiscite quand cela l’arrange est également très critique par rapport aux applications qui en découlent, comme on l’a vu à propos des OGM.
factuel.media
https://factuel.media/blogs/blog-articles/la-science-a-di...
QI et différences. Le point sur les études d’opinion sur le sujet
Ces études permettent de rendre compte du consensus chez les experts. Il y a une rupture entre ce qui est admis dans le monde scientifique et l’opinion publique. Il y a ainsi eu de nombreuses controverses lors de publication d’études. Les recherches d’Arthur Jensen en 1969 soutiennent que les différences de QI observées entre la communauté noire et blanche sont essentiellement liées à des différences génétiques et non à des conditions environnementales, justifiant ainsi l’inutilité des politiques d’éducation (Jensen 1969). Depuis, les controverses se sont poursuivies avec des débats sur la recherche en renseignement d’Hernstein, Murray, Rushton, Nyborg, Lynn, Gould et autres.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/23/228241/qi-et-diffe...
Mutuelles : ces (gros) intérêts financiers qui se cachent derrière l’euthanasie
C'est une publicité pour la MGEN (Mutuelle générale de l'Éducation nationale) qui circule sur les réseaux sociaux dans laquelle Aurélie, 44 ans, atteinte depuis des années d'un cancer incurable, et accessoirement adhérente à la MGEN, « revendique le droit d'avoir le choix de dire non aux traitements, qu'ils soient curatifs ou palliatifs [...] c'est au patient de décider comment il veut mourir ». Aurélie a toute notre compassion, c'est une évidence qui ne nous interdit pas de chercher à savoir qui est derrière la vidéo d'Aurélie et pourquoi. Les organismes de complémentaire santé ont envahi la vie des Français à mesure que l'État décidait de dérembourser certains médicaments et autres frais de santé, et particulièrement depuis une loi de 2016 obligeant l'employeur à proposer une mutuelle à ses salariés. Le groupe MGEN, « deuxième complémentaire santé préférée des Français », « première mutuelle des agents du service public », forte de ses 10.000 collaborateurs, de ses 3.500 militants (sic) et de ses 4,2 millions d'adhérents, est bien plus qu'une mutuelle. C'est aussi un organisme militant particulièrement en pointe dans le combat euthanasique qui entretient des rapports étroits avec l'ADMD (Association pour le droit à mourir pour la dignité).
bvoltaire.fr
https://www.bvoltaire.fr/mutuelles-ces-gros-interets-fina...
SERBIE
Les élections anticipées en Serbie ont provoqué une tentative de révolution de couleur
Malgré l'intérêt accru de l'Occident pour les élections en Serbie, l'ingérence des ambassades et l'union de l'opposition pro-occidentale en une coalition, ils n'ont pas réussi à obtenir le résultat souhaité. Le Parti progressiste serbe au pouvoir, qui se présentait aux élections sous le slogan « Aleksandar Vucic, la Serbie ne doit pas s'arrêter », a largement remporté les élections législatives, améliorant son précédent résultat. Les « progressistes » ont obtenu la majorité au parlement et n'ont pas besoin de s'allier avec d'autres partis. Le principal concurrent, l'alliance de l'opposition pro-occidentale appelée Serbie contre la violence, a recueilli deux fois moins de voix. Les élections actuelles ont attiré une énorme attention de l'Occident. L'UE est extrêmement préoccupée par la situation politique en Serbie, compte tenu du fait que Bruxelles et Washington n'ont pas réussi à forcer Belgrade à reconnaître le Kosovo autoproclamé et à introduire des sanctions antirusses. L'UE et les États-Unis n'apprécient pas non plus le fait que Belgrade manœuvre entre l'Est et l'Ouest, plutôt que de suivre aveuglément la volonté politique occidentale. La précipitation s'explique également par la prochaine présidentielle aux États-Unis et les élections au Parlement européen en 2024. Un éventuel Maïdan est pour l'instant sous contrôle, mais les « pacifistes », compte tenu de l'issue défavorable des élections pour eux, miseront sur une révolution de couleur qui, soit dit en passant, n'est pas soutenue par 90 % de la population serbe.
observateurcontinental.fr
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SOMALIE
Comment les États-Unis ont sous-développé la Somalie
Le 6 septembre 2023, l'armée américaine aurait aidé le gouvernement somalien dans une opération antiterroriste meurtrière qui a tué cinq civils. Pour de nombreux américains, la pensée immédiate qu’ils ont eue en apprenant cette nouvelle est probablement quelque chose du genre : je n’avais aucune idée que les États-Unis étaient militairement actifs en Somalie ! Que font-ils là-bas ?
À VOIR : La chute du Faucon noir, de Ridley Scott, (2001). 1993, Mogadisco, Somalie. Une mission de routine se transforme en véritable massacre lorsque les soldats américains sont surpris par les factions rebelles opposées à cette présence étrangère et hostile sur leur territoire. Un chef d’œuvre du film de guerre tiré d’un fait réel : le départ en catastrophe des États-Unis de la Corne de l’Afrique.
mronline.org
https://investigaction.net/comment-les-etats-unis-ont-sou...
UKRAINE
Les enjeux linguistiques en Ukraine
La question linguistique est un élément de friction en Ukraine, entre la population russophone et celle qui pratique l’ukrainien. C’est un des points d’achoppement et une des causes de la division actuelle du pays. Analyse de la langue comme enjeu politique et stratégique essentiel.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/crimee-europe-langue-russie...
UNION EUROPÉENNE
Von der Leyen & CO accusés de crimes à La Haye
Les responsables des accords de pré-achat des vaccins entre la Commission et Pfizer à nouveau visés. Mme von der Leyen et ses complices ont mis en danger la vie de 451 millions de citoyens européens et les ont livrés à une expérimentation médicale de masse, sans le moindre scrupule. Une plainte vient d’être déposée auprès du Tribunal Pénal International de La Haye contre les responsables des accords sur l’achat des vaccins entre l’UE et Pfizer. Elle rejoint d’autres accusations judiciaires en cours sur cette affaire. Bill Gates, Tedros Ghebreyesus, Albert Bourla et d’autres poids lourds sont mis en cause. En date du 28 novembre, deux associations allemandes, GemeinWohlLobby et l’organisation pour les droits humains United For Freedom, ont déposé une plainte pénale auprès du Tribunal pénal international de La Haye contre les principaux responsables de l’accord de pré-achat entre l’UE et BioNTech/Pfizer. Cette plainte s’appuie notamment sur le texte non caviardé du 1er contrat d’achat entre la Commission et Pfizer/BioNTech, qui avait été publié par des journalistes italiens. Les représentants des associations, Marianne Grimmenstein-Balas et Uwe Kranz, un expert auprès d’Europol dans le domaine des organisations criminelles, ont dénoncé des violations du code de Nuremberg, des crimes contre l’humanité et des crimes génocidaires par les personnalités considérées comme les plus influentes dans ce dossier. Pour les plaignants, les actions des personnes visées ont permis qu’un vaccin, dont l’efficacité et la sécurité ne sont pas connues, mais qui peut entraîner la mort, la maladie et l’invalidité, soit autorisé par l’Agence européenne des médicaments et administré à des millions d’européens.
covidhub.ch
https://www.covidhub.ch/von-der-leyen-co-accuses-crimes/
Jeudi 14 décembre, le Parlement européen était appelé à se prononcer sur le projet de loi portant reconnaissance de la parentalité dans toute l’Union européenne. Un texte scélérat qui prévoit que les pays membres « seront toujours tenus de reconnaître la parentalité comme établie par un autre pays de l’UE, quelle que soit la manière dont l’enfant a été conçu, né ou le type de famille dont il dispose ». Ce qui revient à introduire l’idéologie LGBT dans la règlementation européenne pour qu’elle s’impose à tous les pays y compris les plus récalcitrants. Cette insulte à l’endroit de la famille traditionnelle a été votée à la majorité par les députés avec 366 voix pour, 145 contre et 23 abstentions.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/23/228237/le-parlemen...
4 milliards d’euros de vaccins COVID périmés jetés en Europe
Au moins 215 millions de doses périmées de vaccins COVID-19 ont été jetées jusqu’à présent dans l’Union européenne, pour un coût estimé à 4 milliards d’euros, selon une analyse récente publiée par Politico. Le chiffre réel pourrait être bien plus élevé, car un tiers des pays de l’UE refusent de divulguer ou d’actualiser leurs données. Au plus fort de la pandémie, la grande majorité des vaccins COVID arrivés en Europe ont été achetés dans le cadre d’un programme d’approvisionnement commun dirigé par Bruxelles, les pays laissant à la Commission le pouvoir de négocier au nom de l’Union dans un souci de rapidité et d’efficacité soi-disant. L’Europe a non seulement payé plus cher en moyenne que le reste du monde, mais elle a également assisté à la commande par la Commission de 4,2 milliards de doses, soit près de neuf pour chaque Européen. Au départ, 1,8 milliard de doses ont été commandées à Pfizer, ce qui a permis de qualifier cet achat de « plus grand scandale de corruption de l’histoire », d’autant plus que la commissaire Ursula von der Leyen refuse toujours de divulguer les SMS qu’elle a envoyés à Albert Bourla, PDG de Pfizer et connaissance de sa famille, malgré les appels répétés du Médiateur européen.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/20/228136/4-milliards...
Une du jour. « À table ! » : la poudre de grillon débarque en Europe
La décision de la Commission européenne de légaliser la vente de farine de grillon dégraissée est très médiatisée outre-Rhin. Sur sa Une du 24 janvier 2023, Die Tageszeitung affiche l’image d’un nouveau venu sur les tables européennes : le grillon. « L’UE autorise la consommation de plus en plus d’insectes », explique le titre de gauche. À la demande d’une entreprise (la société vietnamienne Cricket One), elle vient d’autoriser « l’intégration de farine dégraissée de grillon à des aliments ».
Die Tageszeitung
https://www.courrierinternational.com/une/une-du-jour-a-t...
VENEZUELA
Un monde qui change : conflit Venezuela/Guyana
La presse française s’est fait faiblement L’écho d’un conflit territorial existant en Amérique latine entre l’état du Guyana et le Venezuela. On a beaucoup parlé de la possibilité d’un conflit armé. On n’en est pas là et il était important de revenir sur l’histoire de cette région et sur les enjeux du différend qui oppose ces deux pays. Le système médiatique français toujours à la remorque des États-Unis et armée de son ignorance a dit à peu près n’importe quoi. Nous avons demandé à Romain Migus notre correspondant permanent en Amérique latine de nous éclairer sur la réalité du problème. Ce correspondant permanent, que j’appelle « notre Tintin reporter à nous », est un informateur précieux de tout ce qui se passe en Amérique latine. Il faut noter, pour ceux qui savent les choses importantes, que ce conflit territorial se passe à proximité du San Théodoros, toujours dirigé par le général Alcazar dans sa capitale de Las Dopicos. Les rapports avec son voisin, le Nuevo Rico sont toujours compliqués. Pour ceux qui s’intéressent à la Palombie, d’où est originaire le Marsupilami, celle-ci se trouve plus loin dans la forêt amazonienne… Vidéo.
vududroit.com
https://www.vududroit.com/2023/12/un-monde-qui-change-con...
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mardi, 26 décembre 2023
Watzlawick et le rejet du père dans le monde américain-occidental
Watzlawick et le rejet du père dans le monde américain-occidental
Nicolas Bonnal
Dans son Guide non conformiste pour l’usage de l’Amérique, Watzlawick règle ses comptes avec la matrice de Palo Alto qui fit sa fortune et sa célébrité. Le bouquin est un règlement de comptes digne de figurer dans le répugnant brulot de Philippe Roger sur les anti-américains de tout poil, qui comme on sait ont perdu la partie en France et en Europe – car plus l’Amérique sombre et devient folle (militairement, démographiquement, politiquement, culturellement et économiquement), plus elle fascine et domine les esprits européens réduits à l’état de zombis et de miséreux bellicistes. Il reste aux politiciens européens à liquider la population locale sur ordre des labos, des GAFAM et des fonds de pension US (merci aux dibbouks de Kunstler et à cette volonté du Tikkoun olam qui devait réparer le monde – sont-ils stupides ou si mal intentionnés ?). Le problème est qu’en réduisant la population de leurs ouailles ici comme au Japon (-800.000/an depuis le vaccin) les « élites » américaines détruisent aussi leur capacité de nuire à l’échelle planétaire. Mais quand on dispose d’indices boursiers éternellement stratosphériques (quarante fois la valeur de 1980 quand l’or entre-temps n’a que triplé, et cinq fois celle de 2009), on peut tout se permettre, pas vrai ?
On sait que fille de l’Europe, l’Amérique, l’a toujours voulu détruire, ce qui est devenu possible à partir de la Première Guerre Mondiale. Ruinée et dépeuplée par cette guerre, l’Europe devient une colonie US, achève de se ruiner avec la Deuxième Guerre Mondiale qui se fait sur ordre américain (voir Frédéric Sanford, Barnes, Preparata, etc.) et ensuite peu à peu dépose les âmes et les armes. Elle n’est qu’un ombre et la construction européenne apparaît pour ce qu’elle est : une déconstruction sur ordre « anglo-saxon », qui aujourd’hui revêt un caractère haineux et carrément exterminateur.
Je reviendrai sur la lucidité des grands écrivains américains quant à la faculté de nuisance US qui est apparue dès la première moitié du dix-neuvième siècle : de Poe à Lovecraft en passant par Twain ou Hawthorne, il n’est pas un grand esprit US qui n’ait vu la catastrophe matérialiste et illuministe arriver : même Walt Whitman (voyez mon texte) en avait très bien parlé, une fois raccroché ses crampons de moderniste. Après la guerre de quatorze poursuivie pour les banquiers et la possession de la terre feinte, écrivains et dernières élites de souche anglo-saxonne culturelles décampent et vont sur l’Italie ou Paris ; et pendant que Stefan Zweig dénonce l’américanisation-uniformisation du monde (il dit bien que c’est la même chose), uniformisation qui repose sur le matérialisme, l’abrutissement et l’industrie culturelle (quelle alliance de mots tout de même), le banquier américain commence sa conquête de l’Europe, celle qui ravit nos leaders.
Donc dans son livre sur l’Amérique Watzlawick insiste sur la haine du père. Pays de grand remplacement et d’immigration, l’Amérique désavantage le père à partir des années 1870-1880.
« Les relations avec le père géniteur sont toutes différentes. Au début de son traité The American People, devenu un classique, l'anthropologue britannique Geoffrey Gorer analyse le phénomène typiquement amérjcain du rejet du père, et l'attribue à la nécessité, qui s'imposait pratiquement à chacun des trente millions d'Européens qui émigrèrent aux Etats-Unis entre 1860 et 1930, de s'adapter aussi vite que possible à la situation économique américaine. Mais, en s'efforçant de faire de ses enfants (généralement nés aux États-Unis) de « vrais » Américains, il devint, pour ces derniers, un objet de rejet et de dérision. Ses traditions, ses connaissances insuffisantes de la langue et surtout ses valeurs constituaient une source de gêne sociale pour la jeune génération qui fut, à son tour, victime de la réprobation de ses enfants. »
Oui l’homme immigré est toujours désavantagé et ne peut plus éduquer ses enfants, car il ne maîtrise pas assez la nouvelle langue et sa nouvelle sous-culture de sport, de consommation ou de télévision. Lipovetsky en avait bien parlé pour les maghrébins en France. Dans la démocratie cool et nihiliste qu’il décrit, les parents n’ont plus droit de cité (sic). Comme dit ailleurs Guy Debord, on ressemble à son temps plus qu’à son père. Le grand livre de Booth Tarkington, la Splendeur des Amberson, mal adapté sur ce point essentiel par l’agent communiste et New Deal Orson Welles (et pour cause !), en parle très bien de ce grand remplacement.
Mais le maître enfonce encore le cou :
« Ce rejet du père comme symbole du passé va de pair avec la surestimation des valeurs nouvelles et donc de la jeunesse. Le trentième anniversaire est cette date fatidique qui vous met au rebut du jour au lendemain, et mieux vaut ne pas parler du quarantième. Il en va de même avec l'engouement pour tout ce qui est nouveau, et tire sa qualité de cette nouveauté, même s'il s'agit d'une vieillerie sortie tout droit du magasin de friperie. »
La société de consommation s’impose et impose la rapide consommation sexuelle ou autre des femmes (Ô James Bond et le Tavistock Institute !) et des hommes (aujourd’hui confondus dans le sac unisexe) :
« Les slogans proclament imprimés sur les emballages des produits du supermarché même si l'on peut supposer, à juste titre, que farine ou aspirine, il s'agit toujours du même produit. Et le modèle de l'année d'un type d'automobile doit se distinguer du précédent, au moins par une enjolivure, même si ce qui importe, la technique de construction, n'a pas changé depuis des années. »
L’idéal totalitaire va s’imposer : on oublie la famille et on impose un groupe manipulé par un conditionnement ou un danger extérieur (pensez à ces films des années 70 qui bâtis sur l’implosion terminale de la famille imposent la naissance d’un groupe tenu par la peur et l’obéissance à un prêcheur ou un chef-clone issu du Deep State) ; Watzlawick encore :
« A cette foi utopique en l'avenir et au rejet du passé s'ajoute un autre élément, déjà évoqué: l'égalité et la stéréotypie, une éducation fondée sur l'intégration à la communauté. Cette félicité à venir devra être partagée à parts égales, il ne saurait être question de privilèges individuels. Depuis le jardin d'enfants, on inculque aux Américains qu'ils font partie d'un groupe, et que les valeurs, le comportement et le bien-être de ce groupe sont prépondérants. Toute pensée individuelle est répréhensible, sans parler d'une attitude non conforme. Les enseignants s'adressent à leurs élèves comme à un collectif, en se servant du mot class: Class, you will now write a composition about..., et cette entité amorphe qu'est la classe commence sa rédaction. Alors qu'un Européen ne supporte pas d'être pris pour Monsieur Tout-le-monde, le souci majeur d'un Américain est de ne pas dévier des normes du groupe. »
Ce groupe totalitaire et festif, abruti et bien soumis a donné en Europe les fous de Bruxelles et cette communauté européenne qui nous promet guerre, misère, Reset et totalitarisme informatique.
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A propos du livre Plus ultra: Géopolitique atlantique espagnole
A propos du livre Plus ultra: Géopolitique atlantique espagnole
(Ediciones Ratzel, 2023).
Entretien avec l'auteur Carlos X. Blanco
Pourquoi un livre sur la géopolitique nationale dans un pays comme l'Espagne d'aujourd'hui, qui n'a pas de géopolitique propre ?
L'Espagne est une nation en faillite depuis que son empire s'est effondré et que des puissances étrangères ont imposé une dynastie tout aussi étrangère au début du XVIIIe siècle. Avec les Bourbons, au cours de ce même XVIIIe siècle, il y a eu une récupération de l'Empire et nous avons même atteint un maximum territorial, mais sous la nécessaire subordination à la France. Depuis la guerre de succession, nous étions, pour ainsi dire, la franchise d'un Empire et non un Imperium proprement dit. Le reste de notre histoire a été un désastre. L'invasion napoléonienne aurait pu être un vrai début "nationaliste": le peuple de toute l'Espagne a pris conscience de lui-même et pour lui-même en 1808, et s'est battu pour la souveraineté contre ses propres élites, toujours traîtresses. Mais l'indépendance acquise a coûté très cher. Les oligarchies, qu'elles aient été francisées ou anglophiles, par le biais de la franc-maçonnerie, ont bien compris que les dépouilles de l'Empire devaient être vendues à l'étranger, comme des reliques que l'on solde au marché aux puces. Le peuple espagnol n'a pas réussi à former une nation espagnole. La nation historique n'a pas fonctionné comme nation politique, et le modèle libéral ou francisé ne pouvait que supprimer la nation historique elle-même, en éliminant même sa base, le peuple. Le même peuple s'est soulevé dans les Asturies en 1808, comme l'avait fait auparavant Pelayo en 718, un soulèvement qui a conduit les Madrilènes à se soulever immédiatement en suivant l'exemple de la Junte souveraine de la Principauté; ce peuple est mort dans les guerres dites "carlistes", véritables tentatives de résistance populaire. Depuis longtemps, nous n'avons plus de souveraineté. Les oligarchies nous ont vendus à bas prix aux Français, aux Anglais et aux Yankees. Et ce, pour toutes les étapes de notre histoire: la guerre illégale de 1898 et la trahison du Tribunal de Madrid, les manœuvres des puissances en 1936, l'attentat contre Carrero Blanco, l'invasion du Sahara "arrangée" par Juan Carlos, 23-F, les bombes d'Atocha, le coup d'Etat de Puigdemont... tous ces épisodes révèlent la désactivation progressive de la souveraineté nationale de l'Espagne. Face à ce "vol" de la Nation et du Peuple lui-même (le Peuple espagnol cesse d'exister), j'ai voulu écrire un livre qui rappelle les possibilités objectives de l'Espagne en tant que puissance géopolitique, potentiel donné par sa propre histoire et sa propre géographie. Mais ce potentiel ne peut être réalisé que s'il y a un changement énergique de mentalité, de régime et d'économie.
L'élite politique et dirigeante, ainsi que les milieux intellectuels, sont-ils conscients de l'importance de la géopolitique ?
Comme je l'ai déjà dit, notre élite politique et dirigeante est, depuis des temps immémoriaux, et pour faire une généralisation qui peut être injuste dans certains cas, elle est une bande de voleurs et d'indolents. Ils ont gagné leur propre statut en collaborant avec nos "partenaires et amis". Lorsque vous entendez un politicien, un économiste, un diplomate, un homme d'affaires, etc. parler de "partenaires et alliés", vous pensez tout de suite au Maroc, à la France, à l'Angleterre, aux États-Unis, à l'"Europe" (U.E.), etc. Nous devons alors faire une traduction immédiate: ce sont là les ennemis objectifs de l'Espagne. Cela s'est déjà traduit, au moment du changement dynastique, par une déformation de l'image de l'Espagne: l'Espagne maure, l'Espagne du flamenco, de la tauromachie, l'Espagne agitée, "méditerranéenne", qui est au goût des Français, la puissance dominante de l'époque, à laquelle nous étions subordonnés. Ils ont donné un visage et des vêtements à une nouvelle Espagne inventée, et l'Espagne plus authentique (celto-germanique) a été refoulée. Par la suite, l'aliénation (y compris l'aliénation culturelle et ethnique) a été gérée par les Anglos et les Yankees. Les puissances dominantes ont imposé leurs élites locales collaborationnistes et même les conceptions nationales qui leur plaisaient et leur convenaient.
L'Espagne atlantique, l'Espagne des Caravelles et des "Plus Ultra" ne convient pas aux Anglos, aux Français, aux Yankees... C'est une Espagne aux fortes racines celtiques et indo-européennes, pas celle "où cent peuples se sont déversés en toi d'Algésiras à Istanbul", comme le dit la chanson de Serrat. Une Espagne maritime née pour être un empire: un empire territorial d'abord, chassant les Maures de l'autre côté du détroit de Gibraltar, puis un empire océanique et universel.
Plus ultra : la géopolitique atlantique de l'Espagne, pourquoi ce livre, et que proposez-vous dans ses pages ?
Je dirai d'abord ce qui est entre les lignes, ou à peine formulé en passant. Je propose un changement de régime, à court et moyen terme, quelque peu utopique à l'heure actuelle, dans lequel les peuples d'Espagne enterrent les différences idéologiques importées de la sphère "occidentale" (libéralisme, essentiellement, qu'il soit de gauche ou de droite) et constituent une Autorité populaire et énergique qui permette une "insubordination fondatrice", au sens de Marcelo Gullo (réindustrialisation, revitalisation des campagnes, programmes natalistes et protectionnisme graduel et prudent). Renaître démographiquement et productivement, consolider une armée au service de la défense des frontières et de la souveraineté nationale, et non une armée conçue pour des parades ou des "Erasmus" de l'OTAN, comme c'est le cas aujourd'hui. Mais surtout, relancer la projection maritime (civile et militaire) qui a fait notre grandeur à l'âge d'or, et ainsi embrasser à nouveau toute l'Ibéro-Amérique. Je propose de créer les bases d'un pôle hispanique atlantique. Ce pôle ne s'appelle pas "Amérique latine" comme le dit Douguine, mais Hispanidad, et il est appelé à dominer l'Atlantique quand l'OTAN et l'engeance yankee déclineront.
Pourquoi, alors que l'Espagne a développé sa géopolitique, nous sommes-nous concentrés sur le bassin méditerranéen et l'Afrique du Nord comme axes principaux ?
À la mort d'Isabelle la Catholique, ce dilemme s'est posé. La continuité de la Reconquête après la prise de Grenade, comment allait-elle se faire: se projeter vers l'Atlantique ou vers la Méditerranée? Hériter des intérêts de la couronne d'Aragon fut un fardeau pour l'Espagne. Le nid de frelons italien, les Berbères et les Ottomans ? Plus tard, dans cette même Couronne, la Catalogne a été (et continue d'être) un véritable fardeau parasitaire qu'il fallait supporter.
Le Maghreb aurait pu être une "Nouvelle Andalousie", mais l'entreprise était démesurée sans l'alliance effective (une "Croisade") des royaumes chrétiens. L'action des Français et des Anglais est déjà désastreuse : ils complotent avec les Berbères et les Ottomans, et profitent du commerce de la chair humaine, des esclaves blancs capturés dans tout le Levant. L'Espagne a plutôt poursuivi sa reconquête dans les Amériques. La Méditerranée était, et est toujours, un foyer d'invasion. L'Espagne ne fait pas encore partie de l'Afrique grâce à un effort héroïque qui a commencé avec Pelayo. Au sud, nous ne pouvons que faire un travail vigoureux d'endiguement. Il n'en sortira rien de bon.
Quels seraient les avantages de la géopolitique atlantique que vous proposez ?
Une construction navale intense, un chantier naval florissant, génèrent de nombreux emplois. Une marine prestigieuse peut être une école de discipline et de talent. Une organisation internationale hispanique qui permet aux forces armées ibéro-américaines de collaborer entre elles, une "OTAN" hispanique en dehors de l'OTAN proprement dite, qui s'efforcerait de se défaire du joug anglo-américain... n'aurait que des avantages: échanges éducatifs, technologiques, géostratégiques... La marine civile, quant à elle, serait un élément clé pour un véritable marché commun ibéro-américain, non soumis aux intérêts anglo-américains. Un grand marché et un grand pôle qui collabore sans entrave avec les Chinois, les Russes, les Arabes (distinguons bien sûr Arabes et Maghrébins)... Si l'Espagne se renforce sur sa côte atlantique, elle pourra aussi exercer son rôle de barrage, d'endiguement, en Méditerranée. Il s'agirait de se renforcer là où l'histoire et la géopolitique nous disent que nous l'avons toujours fait, soit dans l'Atlantique et dans le Golfe de Gascogne, pour résister là où nous ne pouvons que "tenir", sans jamais rien gagner de bon ni de nouveau (c'est-à-dire le Sud méditerranéen et le Levant).
C'est un fait que, géopolitiquement (et dans d'autres domaines), l'Espagne n'est pas une nation souveraine. Quelles mesures devrions-nous commencer à prendre pour récupérer notre souveraineté ?
Eh bien, l'ordre que je propose est le suivant : 1) Souveraineté économique dirigée par une force de "concentration nationale" (non partisane), et sans litiges démo-libéraux, 2) Insubordination fondatrice au sens de Gullo (protectionnisme graduel et sélectif, toujours croissant, réindustrialisation, recolonisation de l'agriculture), 3) Insubordination consolidée, politique atlantique (Iberosphère, marine puissante et marine civile, dominant l'Atlantique et se connectant avec la mer Boréale et les mers de Chine), 4) Consolidation du pôle ibérique, en bonnes relations avec les pôles eurasien, chinois, arabe, indien et africain. Surtout avec les trois premiers. 5) L'abandon progressif de l'"Occident collectif".
Ces derniers temps, le discours hispaniste récupéré et renouvelé est devenu un courant politique de plus en plus important. Est-il possible de récupérer l'idée d'hispanité, avec l'Espagne comme axe central ?
Il faut faire preuve de beaucoup de pédagogie. Tout d'abord, il ne faut pas y voir un projet "néo-impérial", nostalgique et phalangiste. L'Hispanidad n'est ni de gauche ni de droite, bien au contraire... C'est un pôle géopolitique nécessaire pour que les Eurasiens, les Chinois, les Arabes, etc. se libèrent du joug anglo-américain, et c'est un pôle qui garantit la survie non aliénée des peuples de langue portugaise et espagnole. C'est un pôle qui peut favoriser le développement autocentré d'une vaste région (au moins) bicontinentale. L'Espagne ne doit pas être considérée comme une "mère", mais comme un partenaire confédéré petit et/ou moyen: le potentiel démographique et naturel se trouve principalement en Argentine et au Brésil.
Dans votre livre, vous proposez l'union de l'Espagne et du Portugal: cette idée est-elle réalisable et quels en seraient les avantages pour les deux nations ?
Le Portugal est une nation sœur, fille directe de la reconquête espagnole, un exploit unique qui s'est déroulé dans les montagnes des Asturies au VIIIe siècle et qui a récupéré pour l'Europe les régions ou pays de Galice, de León, des Montagnes et aussi du Portugal. Le Portugal en tant que nation a les mêmes origines historico-politiques, culturelles et ethniques que le reste de l'Espagne et, bien entendu, le même ethnos y est préservé que dans tout le nord-ouest de l'Espagne.
Comme je l'ai montré dans un livre récent, Francisco Suárez, le grand philosophe, juriste et théologien de Philippe II et Philippe III, a porté un jugement rigoureux sur la nécessité d'une politique atlantique (Portugal, Angleterre) et d'une annexion du royaume portugais avant qu'il ne tombe sous l'emprise de la Perfide Albion. Peut-être aurait-on pu faire mieux, et les puissances étrangères ont toujours conspiré pour empêcher cette unité ibérique qui, avec celle des nations américaines, produit une panique chez l'hégémon anglo-américain. Les Portugais ont été, en réalité, une colonie anglaise pendant des siècles. Un empire "franchisé" bien plus inféodé que celui des Espagnols. Le Nord-Ouest espagnol a besoin d'être repeuplé par une population autochtone : à bien des égards, c'est la partie la plus originale de l'Europe, moins torturée par le soi-disant "melting-pot" méditerranéen, "où l'on a déversé sur vous cent villages d'Algésiras à Istanbul". La chanson de Serrat, d'où je tire ces paroles, est très belle, mais je reconnais que je ne suis pas né en Méditerranée et que je vois cette mer (berceau de la culture classique, bien sûr) comme un cimetière aquatique et une honte pour l'humanité. Les forces hispaniques doivent se retrouver ailleurs. L'élément "phénicien" et afro-sémite (je parle ici du mythe légitimant le séparatisme, et non pas d'une réalité anthropologique) des Catalans ou des Andalous nostalgiques d'Al-Andalus, est totalement étranger, honteux et est à rejeter. Rejoindre le Portugal, c'est gagner en puissance démographique et maritime, et le substrat ethnique atlantico-celtique, très affaibli par le dépeuplement de l'ancien royaume de León, y gagnerait en poids.
Informations sur le livre :
Plus ultra : la géopolitica atlantica espanola (Carlos X. Blanco): https://edicionesratzel.com/plus-ultra-la-geopolitica-atlantica-espanola-de-carlos-x-blanco/
15:53 Publié dans Actualité, Entretiens, Histoire, Livre, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carlos x. blanco, espagne, espagne atlantique, oceéan atlantique, hispanidad, hispanité, entretien, livre, géopolitique, histoire | | del.icio.us | | Digg | Facebook
lundi, 25 décembre 2023
Un diagnostic sur le démantèlement de l'ordre mondial
Un diagnostic sur le démantèlement de l'ordre mondial
Markku Siira
Source: https://markkusiira.com/2023/12/23/maailmanjarjestyksen-purkutuomio/
Le système social occidental capitaliste actuel pourrait-il s'effondrer ? Et une démocratie libérale qui s'effondre peut-elle se réparer ? Les États-Unis et l'"Occident collectif" qu'ils dirigent sont-ils destinés à vivre une expérience similaire à celle de l'effondrement de l'Union soviétique ?
Les années 1990 ont été une période sombre pour la Russie, marquée par la cupidité des oligarques, l'anarchie généralisée et le chaos social. Cependant, le règne "clintonien" d'Eltsine a finalement pris fin. La Russie n'a pas cessé d'exister, même si le système politico-économique soviétique s'est effondré, mais la Fédération a choisi de réformer son économie et sa politique. Malgré la guerre hybride et la politique de sanctions de l'Occident, la Russie de Poutine ne montre aucun signe d'effondrement.
Que nous réserve l'année à venir ? Il ne fait aucun doute que la permacrise - une ère d'instabilité marquée par des guerres, des crises économiques et d'autres catastrophes interdépendantes - se poursuivra. Les économistes, les politologues et les astrologues prédisent que le rythme ne fera que s'accélérer en 2024. Même en Finlande, pays membre de l'OTAN, les choses seront difficiles jusqu'à ce que notre pays se remette en mode "cycle cosmique".
La région la plus proche du conflit, l'Ukraine, semble être au bord de l'effondrement après deux longues années de guerre. Il y a une lutte de pouvoir entre les classes politiques et on pense déjà que Zelensky sera évincé. Pendant ce temps, l'armée ukrainienne manque d'hommes et de matériel pour tenir tête aux Russes. Les Etats-Unis et l'Europe sont incapables d'apporter une aide suffisante pour résoudre les problèmes de Kiev.
Depuis deux ans, les (faux) médias du pouvoir occidental et les néo-conservateurs qui dominent la politique étrangère américaine, avec leurs think tanks, nous font croire que la Russie va perdre et qu'une Ukraine alignée sur l'Occident va miraculeusement gagner. Cependant, la réalité de la realpolitik ne correspond pas aux vœux pieux des "experts" bellicistes et un réveil douloureux nous attend.
Lorsque nous pensons à l'effondrement de la société, nous nous rappelons que dans une telle situation, les choses pratiques ne fonctionneront pas, qu'il sera dangereux de sortir et qu'il y aura bientôt une pénurie de tout ce dont nous avons besoin. Cependant, comme le suggère le blogueur américain Z Man, l'effondrement est aussi une question de cadres narratifs et de croyances politiques bien ancrées.
"Depuis plus de trente ans, l'empire américain global repose sur des hypothèses nées d'une force invisible. Lorsque ce postulat ne tient plus, il y a des conséquences".
Les élections présidentielles auront lieu l'année prochaine, dans la petite Finlande, en Russie et aux États-Unis. Les atlantistes craignent que la révolte au cœur du pays se poursuive et que Donald Trump, confronté à des accusations pénales, revienne en tant que président américain en concoctant une vengeance contre ses ennemis.
Je ne sais pas si le pouvoir des néoconservateurs à Washington prendrait fin même si l'imprévisible homme aux cheveux orange revenait à la Maison Blanche, mais peut-être que tout n'irait pas dans le sens des "kaganistes". Les phénomènes les plus étranges de la présidence de Trump, comme la secte QAnon, ne manqueront cependant pas au tableau.
La politique mondiale se trouve dans une période de transition, entre l'ancien et le nouveau. Si le système actuel, construit après les guerres mondiales, devait s'effondrer de manière aussi spectaculaire, les conséquences seraient catastrophiques pour toutes les parties concernées. Ainsi, malgré leurs différences, les différents acteurs sont prêts à un atterrissage en douceur. Qu'est-ce que cela signifie pour l'avenir ?
Sur fond de grand jeu géopolitique et d'ondes de choc économiques, on assiste à un démantèlement ordonné de l'ordre ancien, qui s'effectue lentement, étape par étape. Le nouvel ordre grandit et évolue, dans et à travers les crises, pendant que les citoyens vivent leur vie quotidienne. Ce projet de construction se poursuivra tout au long de l'année prochaine, que nous le voulions ou non.
16:13 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, politique internationale, ordre mondial | | del.icio.us | | Digg | Facebook
L’intelligence dans le viseur
L’intelligence dans le viseur
par Georges FELTIN-TRACOL
Le dimanche 10 décembre 2023, le ministère de l’Intérieur annonçait son intention de dissoudre dans les semaines à venir Academia Christiana et, dans la foulée, La Citadelle située à Lille. Depuis l’élection de Macron en 2017, on s’approchera de la quarantième interdiction gouvernementale d’honorables associations françaises. Un bien triste record !
Quelques mois après la dissolution du mouvement politique catholique Civitas et au lendemain de la dissolution de la Division Martel, le gouvernement s’attaque maintenant à un institut de formation intégrale qui instruit le corps, l’esprit et l’âme, ce qui change fortement des programmes scolaires officiels qui ne font qu’enseigner l’ignorance, la laideur et la grossièreté aux enfants.
Cette décision prochaine indigne déjà le sénateur Reconquête ! des Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier, qui a participé à une université d’été récente d’Academia Christiana. Éric Zemmour, Jean Messiha, les députés RN Grégoire de Fournas et Debout la France Nicolas Dupont-Aignan et le député européen Gilbert Collard ont eux aussi dénoncé cette iniquité.
S’appuyant sur l’article L 212 – 1 du Code de la sécurité intérieure (car il en existe un, d’une efficacité redoutable d’Arras à la station de métro parisienne Bir-Hakeim…), les motifs invoqués en faveur de la dissolution sont fallacieux. Invité le 11 décembre à la fois sur CNews et Europe 1, Gérald Darmanin a déclaré qu’Academia Christiana « n’est pas une association qui correspond, me semble-t-il, aux valeurs de la République ». L’affirmation laisse pantois. Entend-il vouloir interdire les formations royalistes et bonapartistes ? Les princes Bourbons et Bonaparte devraient-ils bientôt prêter allégeance à la Gueuse vérolée ? Et que ce sont donc ces valeurs de la République ? Le droit de se droguer avec l’ouverture des « salles de shoot » dans tout le pays ? L’IVG et le mariage pour « tous.te.s » ? L’euthanasie et le suicide assisté ? L’accueil incessant d’étrangers déséquilibrés ? L’atlantisme fétide et l’euro-mondialisme putride ? Le covidisme obligatoire ? L’égalitarisme dément ?
Les prétextes insisteraient sur des cas d’apologie de l’État français et des appels à la haine, à la violence et à la discrimination d’autant que l’association rêve de lever une « armée de bâtisseurs ». Les accusateurs susceptibles semblent ne pas connaître la métaphore... Ils reprochent aussi à Academia Christiana de compter parmi ses membres ou d’accueillir pendant ses universités d’été des personnalités fichées S. Ainsi être fiché S reviendrait-il de nos jours à être automatiquement écarté de toute vie sociale et militante ? Le plus cocasse est que, le plus souvent, la personne fichée S ne sait pas qu’elle l’est ! Le fichage se déroule dans la plus stricte confidentialité. Comment les responsables d’Academia Christiana pourraient-ils le savoir à moins qu’ils présentent des dons certains de télépathie ou que le régime macronien oblige tous les fichés S dits d’« ultra-droite » à porter au revers de leur veste un S majuscule multicolore ? La justification est grotesque d’autant qu’être fiché S n’est en rien une condamnation pénale. Ce n’est qu’un acte de police politique. Le Régime se plaît à désigner de cette manière ses opposants les plus déterminés.
La déclaration nauséabonde de Darmanin lui a valu un dépôt de plainte en diffamation de la part d’Academia Christiana auprès de la Cour de Justice de la République. Quelques heures plus tôt, le déplorable ministre recevait au Palais-Bourbon une claque mémorable et un camouflet historique avec l’adoption de la motion de rejet préalable de sa loi nullissime sur l’immigration. Cette formidable gifle parlementaire ne l’empêche pas de rester place Beauvau.
Par les dissolutions à la chaîne de Génération Identitaire, de l’Alvarium, de Civitas, etc., Darmanin cherche à faire oublier, d’une part, la publication dans sa jeunesse d’articles dans la presse néo-maurassienne et, d’autre part, qu’il fut naguère proche de Christian Vanneste, député néo-gaulliste conservateur du Nord de 1993 à 1997 et de 2002 à 2012. Dans la perspective de la présidentielle de 2037, Darmanin s’est rapproché d’Édouard Philippe pour celle de 2027 et donne toujours plus de gages au Système. Où s’arrêtera son obsession dissolvante ? Il faut craindre qu’après Academia Christiana, soient dans le collimateur de l’ultra-centre au pouvoir l’Institut Iliade et Polémia. Ensuite pourront être frappés les périodiques imprimés, les maisons d’édition et les librairies non-conformistes physiques (Librairie Vincent, Librairie Duquesne, Librairie Nationale, La Nouvelle Librairie à Paris, Les Deux Cités à Nancy et Arts Enracinés au Puy-en-Velay) et en ligne (Europa Diffusion) avant d’atteindre finalement le RN, Reconquête ! et Les Patriotes de Florian Philippot.
Pendant que d’honnêtes Français, sérieux et travailleurs, rencontrent une répression inouïe et implacable, les groupuscules antifas et pro-migrants ne cessent de proliférer. Pas de dissolution pour SOS Méditerranée ! Ni pour les Femen ! Jamais Act Up - Paris n’a été inquiétée pour ses actions violentes. Dans les années 1990 – 2000, des activistes excellaient au nom de la lutte contre le sida dans les coups d’éclat médiatiques (capote géante sur l’obélisque de la Concorde, s'allonger par terre comme des cadavres, jets de faux sang sur les façades de bâtiments abritant des ennemis politiques). Ils instauraient un climat de terreur dyssexuelle. Black Blocs et la Jeune Garde antifa bénéficient d’une incroyable impunité. L’hebdomadaire libéral Le Point n°2679 du 7 décembre 2023 enquête sur les ravages du trafic de drogue à Lyon. Les journalistes s’intéressent à la place Mazagran dans le VIIe arrondissement de la Capitale des Gaules, non loin du quartier cosmopolite de la Guillotière. Sur cette place nouvelle se côtoient des clandestins, des SDF et des dealers. La promiscuité engendre des violences quotidiennes et lasse les riverains. La mairie Verte de Lyon minimise les incivilités. En face de la place se tient un bar antifa qui apprend aux trafiquants de drogue et aux clandestins à répondre aux descentes policières. Cet établissement n’est pourtant pas fermé et aucun notable ne réclame sa fermeture, au contraire des locaux identitaires, La Traboule et l’Agogé, dans le Vieux Lyon.
N’ayant jamais organisé de manifestations publiques dans les rues, Academia Christiana ne peut pas être accusée du moindre trouble public. Ses animateurs saisiront le Conseil d’État qui s’est montré plus qu’indulgent envers les éco-terroristes des Soulèvements de la Terre dont les manifestations ont souvent dégénéré en affrontements avec les forces de l’« ordre ». Il existe cependant un précédent quelque peu optimiste.
Dans le sillage de l’affaire Méric, le gouvernement de « Flamby » Hollande avait prononcé le 12 juillet 2013 la dissolution des trois formations de Serge Ayoub : les Jeunesses nationalistes-révolutionnaires (JNR), Troisième Voie solidariste et Envie de rêver. Cette dernière gérait Le Local dans le XVe arrondissement de Paris. Les dissolutions furent contestées devant la plus haute juridiction administrative de l’Hexagone. Par une décision du 30 juillet 2014, le Conseil d’État entérinait la dissolution des JNR et de Troisième Voie. En revanche, il annulait celle d’Envie de rêver. Il estimait que cette association « n’avait pas pour seule activité de permettre les activités illicites des deux groupements de fait, contrairement à ce qu’affirmait le décret pour justifier sa dissolution ». Le Local organisait en effet chaque semaine environ une conférence. Votre serviteur y intervint une fois. Ces conférences contrariaient certainement les autorités du déclin, mais aucune ne fit l’objet de poursuites judiciaires.
Il y a par conséquent une légère incertitude sur l’effectivité du prochain décret de dissolution, surtout si Darmanin confond Academia Christiana et Civitas. Cela ne doit pas empêcher de riposter immédiatement à cette infamie. Appelons donc les éditeurs non-conformistes à se concerter afin de sortir ensemble au plus vite un recueil de nombreuses signatures qui, par-delà les bisbilles habituelles, hurleraient haut et fort : « On ne se laissera pas dissoudre ! ».
GF-T
- « Vigie d’un monde en ébullition », n° 97, mise en ligne le 19 novembre 2023 sur Radio Méridien Zéro.
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L'idiotie woke contre Noël et la culture européenne
L'idiotie woke contre Noël et la culture européenne
Gennaro Malgieri
Source: https://electomagazine.it/lidiozia-woke-contro-il-natale-e-la-cultura-europea/
En octobre dernier, le président de l'Institut universitaire européen de Fiesole (Florence), Renaud Dehousse, s'est fendu d'une sorte de proclamation délirante, en hommage à l'écrasante culture de l'annulation (cancel culture), dans laquelle il demandait (on ne sait pas à qui ou à quelle institution) d'abolir le mot "Noël" pour ne pas offenser ceux qui ne sont pas chrétiens et en parfaite cohérence avec le principe de l'inclusion culturelle de toutes les croyances et religions. En bref, en hommage à l'affirmation de "l'égalité ethnique", qui est une véritable moquerie puisque le monde est fait de différences et non d'homologations forcées, nous, Italiens et, je suppose, tous les Européens et Occidentaux, aurions dû, selon ce fonctionnaire à l'imagination délirante, annuler ce qui nous définit religieusement et identitairement, c'est-à-dire Noël, précisément.
La logique de cette proposition bizarre aurait été de respecter les obligations du "Plan pour l'égalité ethnique et raciale de l'EUI", c'est-à-dire le projet "ingénieux" de démolir les coutumes et les traditions propres à la civilisation religieuse chrétienne qui caractérise notre façon d'être et de penser depuis deux mille ans, afin de plaire à ceux qui, venant de mondes lointains, se sont installés dans nos pays occidentaux. L'objectif, partagé par de nombreux représentants de l'establishment culturel et politique, mais combattu par les "simples" non idéologisés, serait donc de superposer à la référence chrétienne une "fête de l'hiver" ou de "fin d'année" non identifiée. Une kermesse laïque, en somme, joyeuse, légère, multiethnique et multiculturelle.
Outre qu'elle est ignoblement blasphématoire et offensante pour des millions de personnes, cette proposition s'inspire d'un gnosticisme qui renvoie au relativisme culturel, selon lequel chacun a le droit d'appartenir à une communauté indistincte dépourvue de différences et à un "sentiment" qui fonde la vie des peuples façonnés selon le primat d'une religiosité qui n'est pas seulement la foi, mais aussi la culture civile.
Bien sûr, nous penserions la même chose si quelqu'un s'avisait de fermer les mosquées, d'abolir les fêtes musulmanes, de déclarer illégaux l'islamisme, le bouddhisme, l'animisme, etc. Les peuples se sont constitués selon des lignes de pensée et des faits historiques qui ne sont pas éphémères. Notre Europe a pris un visage chrétien lorsque, à Noël 800, Charlemagne s'est fait couronner empereur des Romains par le pape Léon III dans la Ville éternelle, qui allait devenir la capitale de la chrétienté et du catholicisme. Et Noël, origine et synthèse d'une religion, devrait-il être aboli? Il est curieux que cette proposition obscène ait été faite par le président d'une organisation dont le siège se trouve dans un lieu lié au catholicisme, la Badia Fiesolana, où se trouvait l'oratoire dédié aux saints Pierre et Romulus (patrons de Fiesole).
Cette proposition malheureuse s'inscrit dans la logique du "politiquement correct" dont l'objectif est l'assimilation de toutes les cultures et dans la ligne de pensée qui vise à effacer les symboles du christianisme des lieux publics, à commencer par les écoles.
Rappelons que selon la laïcité débridée, les crucifix devraient être retirés des écoles, tandis que la prière du matin qui résonnait autrefois dans les salles de classe n'existe plus.
L'objectif serait le respect des autres croyances, selon les tenants du relativisme culturel. Mais il n'en est rien. La vraie raison est le naufrage des principes fondateurs de notre civilisation, au nom d'un vague respect pour ceux qui ne pensent pas comme nous et qui ne posent même pas le problème de la coexistence entre des peuples fondés sur des identités différentes. La déchristianisation de l'Occident passe par une laïcité extrémiste qui fait que les Occidentaux eux-mêmes, avec leur cancel culture et leur culture Woke, méprisent fondamentalement tout ce qui est traditionnellement établi.
On ne touche pas à Noël. On ne touche pas non plus aux signes d'une civilisation, la nôtre, qui, bien qu'en crise, est et reste le cœur d'une humanité qui cherche dans la coexistence entre les peuples le chemin de la paix. Cela peut paraître utopique en temps de guerre, mais il n'y a pas d'autre moyen de sauver les peuples et les nations.
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samedi, 23 décembre 2023
Le tigre et la crécelle
Le tigre et la crécelle
Andrea Marcigliano
Source: https://electomagazine.it/la-tigre-e-il-sonaglio/
Il semble que Xi JinPing, lors du sommet du 18 mars 2022, ait cité à Joe Biden un ancien dicton chinois : "C'est à celui qui a mis la crécelle sur le cou du tigre d'aller l'enlever".
Il s'agit d'un proverbe attribué à un poète. A Hui Hong de l'époque Song, au début du deuxième millénaire de notre ère.
Inspiré par le taoïsme qui, sous cette dynastie - qui clôt l'ère chaotique des "cinq royaumes" - s'est répandu. Patronné par la dynastie impériale.
Il m'amuse, en y repensant, d'imaginer l'expression étonnée de Pépé Joe, lorsqu'il entendit la traduction de la phrase du dirigeant chinois... le même étonnement qui transparaît dans les commentaires occidentaux de l'époque. Car les deux hommes discutaient de la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Et, tout à coup, Xi surgit avec cet obscur proverbe taoïste.
Pourtant, aujourd'hui, un an et demi plus tard, la sagesse de ce proverbe chinois devrait être évidente. Et, surtout, comment le seigneur de la Cité interdite donnait un bon conseil à son "collègue" américain.
Des conseils qui, bien sûr, n'ont pas été compris. Ni, encore moins, suivis.
Car la politique de l'administration Biden a précisément consisté, au fil des ans, à attacher une cloche au cou du Tigre. En fait, de nombreux tigres.
Il est évident que Xi parlait de la Russie dans ce contexte.
Biden, dans la continuité de la politique d'Obama (et non de celle de son prédécesseur Trump) a attaché une grosse cloche au cou du tigre de Sibérie.
Parce qu'inciter systématiquement Kiev à rompre les relations avec Moscou, cautionner un nationalisme fanatique, tolérer les massacres de la minorité russophone du Donbass et installer des bases de l'OTAN sur le territoire ukrainien, c'est vraiment une formidable crécelle. Lourde. Et bruyante.
Et lorsque le Tigre s'est réveillé, il n'y avait pas grand-chose à faire. Aujourd'hui, Poutine a été extrêmement clair. Il n'est plus ouvert à la négociation, du moins tant que tous les objectifs stratégiques n'ont pas été atteints. Lesquels, désormais, ne se limitent plus nécessairement au Donbass.
Car le Tigre russe est désormais excité par la crécelle. Et par la perspective d'une victoire imminente. Biden n'est pas en mesure d'aller ôter cette crécelle. Son dernier discours l'a bien montré, lorsqu'il a déclaré qu'il fallait aider Kiev, faute de quoi la Russie attaquerait les pays voisins, membres de l'OTAN.
Personne ne l'a cru. Outre la réponse sarcastique de Poutine, tous les alliés s'interpellent les uns les autres en formulant une excuse ou une autre pour demeurer inactifs. Presque tous, malheureusement, car l'Italie ...
Le Sénat américain a également rejeté de manière retentissante les crédits supplémentaires destinés à l'Ukraine.
Bien sûr, à bien des égards, il est essentiel, vital, d'ôter cette fichue crécelle du cou du Tigre. Et nombreux sont ceux qui pensent que le seul à pouvoir le faire est Donald Trump. Mais nous sommes à un an de l'élection présidentielle....
Trop longtemps, sans doute.
Et en attendant, le son de cette crécelle continue de stimuler le Tigre....
19:09 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, chine, états-unis, xi jinping, joe biden | | del.icio.us | | Digg | Facebook
2024 sera aussi l'année de l'Asie. Mais surtout de l'Inde. Et aussi de la crise européenne
2024 sera aussi l'année de l'Asie. Mais surtout de l'Inde. Et aussi de la crise européenne
Enrico Toselli
Source: https://electomagazine.it/anche-il-2024-sara-lanno-dellasia-ma-dellindia-e-della-crisi-europea/
2024 sera l'année de l'Asie. Du moins selon les analystes américains qui prévoient toutefois un changement de leadership de Pékin vers New Delhi. Avec d'autres pays comme le Vietnam et l'Indonésie pour profiter de la situation. Une analyse qui n'est pas un condensé des espoirs atlantistes et anti-chinois qui caractérisent les prévisions italiennes, mais qui apparaît plus sérieuse et crédible. Mais aussi inquiétante pour une Europe asservie aux intérêts de Washington et de Wall Street.
Donc, voilà l'Inde hissée sur la pavois. Plus dynamique que la Chine, avec moins de scrupules, plus jeune. Moins attentive aux questions environnementales et boudée par l'Occident bien qu'elle fasse partie des Brics en expansion et qu'elle ait l'ambition de devenir le pôle de référence des Non-Alignés et du Global South. Toutefois, le dialogue avec la Chine sur les tensions frontalières a repris.
Quant à la Chine, les analystes prévoient un ralentissement de la croissance. Mais pas du tout inquiétant pour le géant asiatique. Car il s'agira d'une croissance plus "normale" et donc plus solide et tournée vers l'avenir. Inquiétant pour l'Europe, en revanche. Parce que les exportations de produits à bas prix et de faible qualité seront réduites et remplacées par des exportations à plus forte valeur ajoutée. Des produits de meilleure qualité et respectueux de l'environnement. Le tout à des prix compétitifs et sans dumping, contrairement à ce que croit la pénible Ursula von der Leyen.
L'évolution de l'économie chinoise libérera des ressources et créera de nouvelles opportunités dans toute la région. Elle contribuera à réduire les tensions. Y compris, peut-être, celles entre Pékin et Washington. Par ailleurs, les perspectives économiques des États-Unis sont également positives.
La seule zone de crise, parmi les plus importantes, reste donc l'Europe. Grâce aux sanctions démentes pour plaire à Rimban-Biden, grâce aux déboursements insensés pour soutenir la guerre de Zelensky, grâce aux politiques anti-chinoises inutiles et, en ce qui concerne l'Italie et l'Allemagne, grâce au soutien apporté aux crimes de Netanyahou et vu l'isolement italien en Méditerranée qui en découle.
Le résultat est que l'Europe, dans son ensemble, ne connaîtra qu'une faible croissance et que certains pays stagneront considérablement, à commencer par l'Italie. Et les retards sont destinés à accroître le fossé en perspective. Une croissance de moins de 1% quand les concurrents asiatiques et américains croissent de 4/5% ou plus, devient de plus en plus difficile à rattraper. Pratiquement impossible. Mais tout cela, Giorgia ne le sait pas. Ni Ursula, ni Annalena. Ou peut-être qu'elles le savent, mais qu'elles font semblant de l'ignorer pour ne pas irriter leurs maîtres d'outre-mer.
16:55 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, inde, asie, chine, europe, affaires asiatiques, affaires européennes, 2024 | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Le spectre de Suez
Le spectre de Suez
Andrea Marcigliano
Source: https://electomagazine.it/lo-spettro-di-suez/#google_vignette
Un spectre plane sur les ports de toute l'Europe. Un spectre qui fait perdre le sommeil aux exportateurs, aux armateurs et aux commerçants: la fermeture du canal de Suez.
Ce qui mettrait en crise l'ensemble du commerce méditerranéen. Un véritable tremblement de terre pour l'économie mondiale.
Un précédent célèbre, bien qu'oublié aujourd'hui. En 1956, le raïs égyptien Nasser décrète la nationalisation de Suez, jusqu'alors contrôlé par une société anglo-française, au trafic commercial. Il pouvait le faire, même légalement, puisque le canal appartenait à l'Égypte. Mais la réaction de Londres et de Paris fut une intervention militaire. En soutenant d'abord une offensive israélienne. Puis en intervenant directement. Un conflit de quelques mois, dont on parle peu, mais qui fut sanglant. Et surtout, il changea la carte géopolitique du monde.
C'est Washington, qui avait initialement soutenu l'initiative, qui y a mis fin. En coopération avec Moscou, qui menaçait par ailleurs d'intervenir par tous les moyens aux côtés du Caire.
La crise hongroise était également en cours et le président Eisenhower craignit sagement l'éclatement d'un nouveau conflit mondial.
Les effets de la crise furent considérables. Dévastateurs pour l'Empire britannique, qui perdit même le soutien du Commonwealth. Ruineux pour les ambitions françaises. À tel point que De Gaulle fut plus tard évincé de l'alliance militaire de l'OTAN, tout en y restant politiquement ancré.
Et le panarabisme de Nasser connut son heure de gloire.
Mais aujourd'hui, le risque de crise à Suez n'est pas le fait d'un État, mais d'un mouvement de guérilla. Celui des Houthis du Yémen du Nord. Il s'agit de l'organisation politico-militaire des chiites-zaïdites, en lutte acharnée contre le gouvernement de Sanaa et contre les Saoudiens depuis 1993. Cette organisation s'est formée avec des coordonnées idéologiques précises. Un antiaméricanisme viscéral et un antisionisme connexe. Et avec une forte connotation de revendications sociales.
Une connotation qui découle de l'école zaïdite, également connue sous le nom de chiite pentesimain, qui a traditionnellement une vision populaire, presque "démocratique", de l'imamat. Et qui a toujours privilégié les revendications politiques et sociales sur les questions théologiques.
Les Houthis - du nom du clan des deux fondateurs, Mohammed et Hyseyn al-Houthi - sont des gens durs.
Ils résistent depuis près de trois décennies à la guerre menée contre eux par les Saoudiens, leurs ennemis politiques et religieux, qui ont toujours reçu le soutien des États-Unis.
Une guerre sanglante, un véritable génocide, passé sous silence par les médias, de la population zaïdite.
Mais les Houthis ont tenu bon. Et, finalement, Riyad a été contraint à une trêve. En raison également de la détente des relations avec Téhéran. Lequel est le grand protecteur des Houthis.
Aujourd'hui, cependant, le mouvement Zaidi a levé le drapeau de la guerre, prenant ouvertement parti contre Israël (et les États-Unis qui sont détestés) dans la crise de Gaza.
Les Houthis ne se sont toutefois pas contentés de paroles, comme la plupart des pays arabes. Ils passent à l'action en attaquant des navires marchands - israéliens, américains et généralement occidentaux - en route pour Suez. Des attaques menées à la fois par des missiles lancés depuis la terre ferme et par de véritables actes de piraterie.
La gravité de la situation peut être pleinement appréciée si l'on considère la flotte américaine - et une coalition internationale dont un navire italien fait également partie - qui se dirige vers la zone.
Toutefois, compte tenu du type de guerre hybride menée par les Houthis, il sera très difficile pour la coalition occidentale de sécuriser le passage de Suez.
Un problème pour l'Europe, avant tout. Mais aussi pour la Chine et l'Inde, qui ont besoin du Suez en toute sécurité pour leurs propres grands couloirs commerciaux.
Un problème qui, surtout, ne peut être réduit de manière simpliste à l'intempérance d'un "groupe terroriste". Comme le font les grands journaux italiens les rares fois où ils en parlent.
Il s'agit d'un problème qui doit être replacé dans le contexte de la crise globale d'équilibre que nous vivons.
Un autre moment de cette guerre mondiale anormale et asymétrique.
Et une phase extrêmement dangereuse pour notre avenir.
14:54 Publié dans Actualité, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : canal de suez, suez, égypte, yémen, mer rouge, aden, actualité, politique internationale, géopolitique, atabie saoudite, houthi | | del.icio.us | | Digg | Facebook
lundi, 18 décembre 2023
Alexandre Douguine: Hegel et la théorie des relations internationales
Hegel et la théorie des relations internationales
Alexandre Douguine
Source: https://www.geopolitika.ru/article/gegel-i-teoriya-mezhdunarodnyh-otnosheniy?fbclid=IwAR2flWtFdtkg3eRNfPNycu8lz7xAzS9ej3-OgPlYcgeRj5ouM7suZqQThCc
Le paradigme général du système hégélien
Retraçons l'influence de la philosophie de Hegel sur la théorie des relations internationales. Elle se manifeste le plus clairement dans le marxisme et le libéralisme, alors que Hegel n'a pas eu une grande influence sur le réalisme. Examinons ce sujet plus en détail.
C'est dans la "Philosophie du droit" [1] que Hegel a le mieux exprimé son point de vue sur la politique. Ces opinions sont fondées sur l'ensemble de sa philosophie et font partie intégrante de tout le système. Néanmoins, la théorie du politique de Hegel est exposée d'une manière assez originale et, afin de révéler le bloc de ses idées sur la politique internationale, il est nécessaire de la décrire brièvement.
Tout d'abord, il convient de rappeler le paradigme général de la pensée de Hegel. Il repose sur le principe triadique formulé par Fichte : thèse - antithèse - synthèse [2]. Fichte, à son tour, l'a puisé dans la tradition néoplatonicienne. Hegel lui-même n'a pas utilisé l'expression "thèse - antithèse - synthèse", bien que la structure de sa dialectique tourne constamment autour d'un schéma triadique similaire.
Selon Hegel, au commencement de toute chose se trouve l'Idée-en-soi ou l'Esprit subjectif. C'est la thèse principale. Vient ensuite le moment de la négation. L'Esprit se nie lui-même, s'aliène et devient la Nature. L'Esprit, dans ce moment de négation, cesse d'être en-soi et devient pour-autrui. Mais la Nature et la substance ne sont pas le premier commencement. Ce n'est qu'un moment de négation. C'est pourquoi elle est négative. Étant négative, elle indique ce qu'elle nie, la suppression et en même temps l'ascension et l'élévation (Aufhebung) de ce qu'elle est [3]. Cette tension entre les deux moments dialectiques agit comme l'Esprit qui organise et fait bouger la nature. Il y a une "potentialisation" des couches de l'être extérieur, du physique-mécanique au chimique et enfin à l'organique. Ce processus de déploiement de l'esprit est l'esprit. Chez l'homme, l'esprit détermine la conscience.
La vie organique combinée à la conscience humaine détermine le troisième moment - la négation de la négation ou la synthèse. Dans l'homme, l'Esprit entame son dernier virage et se dirige vers le point où, à travers l'homme, l'Idée peut se contempler elle-même et où l'Esprit devient l'Esprit absolu, c'est-à-dire l'Idée pour elle-même.
Tel est le tableau général du système de Hegel. Dans la "Philosophie du droit", il ne considère que l'homme et les moments de sa "potentialisation", la dialectique du mouvement à travers les différentes couches de l'esprit qui se dévoile.
La structure de la pensée de Hegel dans la Philosophie du droit
Hegel commence par le droit abstrait, une approche purement juridique qui établit la personne (au sens de la jurisprudence), c'est-à-dire l'individu. Le droit coutumier règle les relations de l'individu avec les autres individus et avec les objets du monde qui l'entoure. C'est ainsi qu'est postulé le modèle cartésien de la relation entre le sujet et l'objet. Le droit, selon Hegel, possède à ce stade sa propre ontologie et prédétermine le fonctionnement de la "conscience ordinaire". Le droit en tant que tel est une pure banalité qui traite d'abstractions. Il constitue les cartes intuitives du comportement et de l'expérience de tous les jours, mais n'a aucun contenu philosophique. Les lois précèdent donc l'État et le politique en tant que tels. On le voit dans les analyses des sociétés archaïques. Mais pour Hegel, il est important de réaliser ce domaine tout d'abord au niveau des concepts. Les relations juridiques sont l'abstraction de base qui structure les relations de l'homme avec le monde qui l'entoure au niveau de l'expérience immédiate. Le droit, au sens purement juridique, est le fond de l'existence humaine, sa limite extérieure.
Hegel opère ici avec le droit romain et avec la tradition européenne d'interprétation du droit dans l'esprit de ce que Carl Schmitt appellera plus tard la "nomocratie" [4].
Le deuxième niveau, où le sujet autonome émerge pour la première fois, c'est-à-dire où le travail de l'esprit commence, est, selon Hegel, la moralité (die Sittlichkeit). Il se tourne ici vers la raison pratique de Kant. Hegel explique le passage du droit à la Sittlichkeit comme l'acquisition par l'homme du premier degré d'autoréflexion, la conquête de l'autonomie par rapport à la stricte distribution des rôles et des statuts dans le champ logiquement juridique antérieur. Le sujet moral ne coïncide pas avec une personne juridique (physique), c'est-à-dire qu'il est quelque chose de plus qu'un individu. Le système de relations avec les autres individus et les objets du monde extérieur devient plus complexe. Mais Hegel interprète cette personnalité morale comme un moment où l'on quitte les liens sociaux, rigidement fixés par la loi, pour entrer dans la zone de l'intériorité, c'est-à-dire l'immersion en soi-même, dans l'autoréflexion. C'est un geste dans l'esprit de Diogène le Cynique, le sceptique qui se détourne de la société au nom de la contemplation personnelle.
Ce n'est qu'au niveau suivant, le troisième, que l'on entre dans le domaine du Politique, où commence le véritable travail de ce que Hegel appelle "l'Esprit" (Geist) et qui est au cœur de tout son enseignement. Ici, Hegel suit entièrement Aristote. D'où le choix du terme : Hegel appelle le troisième domaine "moralité" (die Sittlichkeit), ce qui correspond au concept d'éthique d'Aristote (ἠθική, ἦθος). Les concepts de "moralité" et d'"éthique", qui semblent souvent synonymes, sont fondamentalement dissociés par Hegel.
Généralement, les hégéliens le suivent dans la même voie. La moralité est l'immersion de l'individu en lui-même, la première capacité à détacher sa présence de l'abstraction purement juridique de lui-même en tant que personne. Dans la morale, en revanche, l'individu entre dans une forme de vie pratique active qui a déjà été réfléchie et a gagné la subjectivité morale, mais cette fois résolument tournée vers la possibilité pour l'esprit supérieur de se réaliser à travers l'action morale consciente. C'est le moment de la naissance de la société.
Nous passons au troisième niveau en suivant les étapes droit - morale - morale (société).
Ici encore, la triple division apparaît. Tout le domaine de la moralité est divisé par Hegel en trois moments : la famille, la société civile et l'État. Il s'agit là d'un prolongement exact de la pensée d'Aristote sur l'éthique et son développement. Selon Aristote, la politique fait partie de la sphère de l'éthique, car c'est elle qui décide de la question du bien, c'est-à-dire de la déontologie.
L'être dans la famille et sa négation dans la société civile
Le premier moment de la réalisation humaine est l'être-en-famille. C'est là que, pour la première fois, le sujet moral exprime sa volonté par une action concrète - en sacrifiant l'individu à la famille comme première communauté. Selon Hegel, la famille est un phénomène purement spirituel. Elle n'a pratiquement rien de corporel, elle est le caractère concret de l'être moral (Sittlichkeit). Dans la famille, l'homme s'affirme d'abord pleinement en tant qu'esprit, en tant qu'idée substantielle et concrète. La conscience et la volonté du sujet se révèlent dans la famille.
La société est constituée de familles en tant qu'ensembles organiques, où chaque individu est en unité morale avec les autres membres. Il n'y a pas ici de relations purement juridiques (d'individu à individu ou de sujet à objet) ni de détachement du sujet moral. L'être dans la famille est un dépassement de soi et le passage d'une humanité abstraite à une humanité concrète.
Hegel considère le moment suivant de manière dialectique, comme une sortie de la famille vers le domaine défini par la pluralité déjà existante des familles, qui forme la société civile (bürgerliche Gesellschaft). Il s'agit ici d'une aliénation de l'individu par rapport à la totalité organique de la famille et, en ce sens, elle est négative. La société civile expose l'organisme intégral de la famille à la négation. Mais à la différence du droit, avec lequel tout a commencé, la société civile se construit déjà sur la base du sujet agissant spirituel concret, qui se manifeste dans la famille. Dans l'interprétation de Hegel, la société civile est un phénomène négatif dans lequel l'esprit se retire de ses conquêtes apparentes dans la famille. Cela détermine l'attitude de Hegel à l'égard des Lumières, qui ont pris la société civile (c'est-à-dire le capitalisme - Bürger = bourgeois) comme principal point de référence. La société civile est une négation, une chute visible de l'Esprit, mais elle est nécessaire pour le prochain tournant dialectique. Ce tournant est le dépassement de la société civile dans l'État (der Staat).
L'État comme dépassement de la société civile
La famille est la thèse, la société civile est l'antithèse. L'État (der Staat) en est la synthèse.
L'État (der Staat) est l'expression la plus parfaite de l'Esprit. Dans l'État, un membre de la société civile, qui s'est réalisé en tant que sujet moral à part entière (à partir du stade de la famille), qui a acquis une autonomie sociale (en devenant un citoyen en soi), se surmonte lui-même par un service social gratuit. De même que, dans la famille, l'individu sacrifie son être en soi au profit de l'épanouissement de l'esprit, de même, dans l'État, le citoyen se sacrifie à un niveau encore plus élevé, se dépassant au service de l'ensemble. Non seulement la famille, mais une forme synthétique encore plus élevée de l'incarnation de l'esprit.
Au stade de l'État, la société civile (bürgerliche Gesellschaft) devient le peuple (das Volk).
Heidegger, commentant la Philosophie du droit, observe avec perspicacité que le peuple (das Volk) correspond au Dasein, et que l'État (der Staat) est le Sein (au sens heideggérien) - Staat als Seyn des Volkes [5].
Selon Hegel, l'État (der Staat) est le sommet de la moralité (Sittlichkeit). Il incarne l'horizon le plus élevé du déploiement de l'Esprit. L'État est pur Esprit, il est donc raisonnable et possède une volonté.
À son tour, la plus haute concentration de l'État est le monarque. Hegel était un monarchiste constitutionnel. Dans la figure du monarque, la dialectique de l'esprit atteint son point culminant. Tous les membres de l'État sont au service du monarque, et le monarque est au service de l'Idée.
Enfin, dans la phase de l'Esprit correspondant à l'État, Hegel identifie également trois moments. Encore une fois, thèse - antithèse - synthèse.
L'État lui-même (der Staat), en tant qu'organisme unique, apparaît ici comme une thèse, comme une unité spirituelle dans laquelle il atteint son épanouissement le plus complet possible. Mais l'État n'est pas le seul. Il en est un parmi d'autres. Il crée un système de relations internationales. C'est encore la négation. La présence d'un autre Etat limite la souveraineté du premier. Ainsi le système de relations internationales dans l'enchaînement des moments de la révélation de l'esprit est l'expression du négatif.
Ce négatif (antithèse) est finalement supprimé par l'affirmation de l'Idée universelle, c'est-à-dire l'Empire philosophique (das Reich). C'est en lui que l'histoire s'achève. Et l'esprit, après avoir traversé toutes ses étapes, atteint sa pleine et absolue révélation. Si, au commencement, elle était Idée-en-soi, puis elle est devenue, par l'aliénation de soi dans la nature (antithèse), Idée-pour-autrui, c'est dans l'Empire du monde (das Reich) qu'elle devient Idée-pour-soi. Mais l'Idée (ἰδέα) est ce qui est vu. Lorsqu'il n'y a pas d'Autre que l'Idée elle-même, elle ne peut être vue. L'esprit en tant que tel est le processus de déploiement de l'Idée, lorsqu'elle constitue l'Autre, et qu'ensuite l'Autre contemple l'Idée. Mais cet Autre n'est pas un Autre total ; c'est l'Idée elle-même, qui ne s'exprime qu'à travers l'Esprit, qui devient, à partir du subjectif, d'abord objectif, puis absolu. L'Empire mondial (das Reich) est l'achèvement de l'histoire en tant qu'histoire de l'Esprit, c'est-à-dire quelque chose de final et d'absolu.
Telle est l'image générale du système philosophique de Hegel.
Application du modèle de Hegel aux idéologies politiques de la modernité européenne
À partir d'une vue d'ensemble du système de Hegel, il devient parfaitement clair comment il peut être appliqué à certaines idéologies politiques, et surtout au communisme et au libéralisme.
Le fait que Marx ait construit son système sur la philosophie de Hegel est connu de tous et n'a pas besoin d'être prouvé. La reconstruction de l'histoire selon Marx, bien qu'elle introduise le facteur des classes dans la base de l'analyse, reprend en général complètement le scénario de Hegel. La seule chose est que dans la théorie matérialiste et de classe de Marx, qui exclut la primauté de l'Idée en soi et commence la construction de son propre système à partir du deuxième membre de la chaîne dialectique - à partir de la Nature, de l'antithèse, la "fin de l'histoire" n'est pas l'Empire mondial (das Reich), mais une société internationale sans classes - le communisme.
Cependant, le communisme de Marx est également précédé d'une phase de capitalisme, qui doit d'abord devenir un phénomène mondial. C'est ce sur quoi ont insisté les marxistes européens qui ont nié la révolution bolchevique en Russie en tant qu'exemple de marxisme authentique, et plus tard les trotskistes qui ont rompu avec Staline et, comme les sociaux-démocrates européens, ont condamné l'URSS en tant que "perversion du marxisme". Ainsi, l'hégélianisme de gauche supposait également une certaine analogie avec l'Empire mondial (das Reich), en tant que moment précédant la révolution prolétarienne mondiale dans la construction du capitalisme mondial.
C'est ainsi que Hegel a été interprété par des théoriciens libéraux tels que Kojève [6] et Fukuyama [7]. Rejetant, bien sûr, la révolution marxiste et l'approche de classe, ils pensent que la "fin de l'histoire" se produira par l'unification de l'humanité dans un système supranational mondial unique. Ce serait la victoire complète du capitalisme et de l'internationalisme bourgeois. Mais contrairement aux marxistes, ils nient l'existence de classes, estimant que la classe moyenne s'étendra progressivement à l'ensemble de l'humanité et que l'égalité sera atteinte par des moyens évolutifs plutôt que révolutionnaires. Le globalisme planétaire que les marxistes affirment avant la révolution mondiale, et que les libéraux considèrent comme la "fin de l'histoire", correspond cependant précisément à la société civile de Hegel, qu'il considérait comme un moment dialectique précédant l'émergence de l'État. Ainsi, tant les libéraux que les marxistes sont déroutés et déformés qualitativement par le système de Hegel, puisqu'ils refusent de reconnaître dans l'État de Hegel une forme d'Esprit qualitativement supérieure à la société civile. Selon Hegel, les individus moraux, enracinés dans la famille et ayant réalisé le moment négatif de l'aliénation dans une société composée de nombreuses familles, doivent volontairement (ou plutôt sous l'influence de l'esprit qui travaille en eux) surmonter cette phase et par la négation de la négation, c'est-à-dire par la négation (suppression) de la société civile, passer à la monarchie constitutionnelle. Les libéraux restent au niveau du deuxième moment dialectique - au niveau de la société civile, en dépassant la famille (d'où l'abolition progressive de la famille dans le marxisme et le libéralisme), mais en ne dépassant pas le dépassé, c'est-à-dire le capitalisme et la démocratie bourgeoise. Ils restent donc dans le domaine antérieur à la compréhension hégélienne de l'État en tant que tel, c'est-à-dire en tant que moment de l'ascension de l'Esprit. Ainsi, même lorsqu'elles sont orientées sur le principe hégélien de la "fin de l'histoire", elles sautent par-dessus le moment essentiel le plus important de tout le système hégélien - l'État [8]. Hegel insiste sur le fait que la monarchie ne précède pas la société civile, mais la suit. Du moins la monarchie en question dans son système. La société civile annule historiquement la monarchie de l'ancien type, que Hegel, dans son système de déploiement de l'Esprit dans le domaine de la morale, ne mentionne pas du tout. Mais elle précède la monarchie philosophique, l'état de l'Esprit.
Nous pouvons donc conclure que les interprétations libérales et marxistes de Hegel s'écartent considérablement de son système dans le domaine de l'État et du droit, et que leur interprétation de la "fin de l'histoire" déforme gravement la pensée de Hegel et n'inclut pas en principe l'ontologie de l'État de Hegel. Hegel lui-même tire le sens de la "fin de l'histoire" de cette ontologie de l'Etat (der Staat) en tant que moment de l'ascension de l'Esprit. Si nous comprenons la "fin de l'histoire" comme l'internationalisation de la société civile, y compris ou non le critère de classe du marxisme, nous changeons complètement la structure de la philosophie de l'histoire de Hegel, sans jamais atteindre le point où la synthèse de la sphère morale a lieu et où la monarchie philosophique (pas encore un empire mondial), l'État de l'Esprit, est créée.
Les hégéliens de droite, comme Giovanni Gentile, étaient beaucoup plus proches de Hegel. Ils ont placé la notion d'État précisément dans un contexte hégélien et y ont vu la suppression de la société civile. Un tel État serait post-bourgeois, post-capitaliste.
Aussi étrange que cela puisse paraître, les bolcheviks russes étaient proches de Hegel, qui a d'abord annoncé la possibilité d'une révolution prolétarienne dans un seul pays, puis, sous Staline, la construction du socialisme dans un seul pays également. De même, la théorie et la pratique de la création d'un État post-bourgeois, dans lequel la société civile est surmontée, ont émergé au sein de la gauche. Si nous considérons le système qui s'est développé sous Staline comme une "monarchie" spontanée, il s'inscrit précisément dans la logique hégélienne.
Qu'est-ce que l'État de Hegel ?
Voici donc ce à quoi nous arrivons. Dans le système de Hegel, lorsqu'il s'agit de l'État comme aboutissement du déploiement moral de l'Esprit, il ne s'agit pas de n'importe quel État, mais d'un État dans lequel la société civile a été supprimée, dépassée. C'est entre de tels États - des monarchies post-démocratiques (constitutionnelles) - que se construit le système des relations internationales.
En fait, ces relations contiennent le moment philosophique le plus important. D'une part, la présence d'un autre État affaiblit le degré de généralisation philosophique que l'Esprit atteint dans chaque État individuel. La présence d'autres États souligne l'insuffisance et la non-finalité de cette expression. C'est pourquoi le système des relations internationales est une négation. L'Esprit dans la politique internationale reconnaît ses limites, c'est-à-dire sa forme et sa relativité. C'est la justification philosophique de la guerre - c'est l'œuvre du moment négatif.
Mais en même temps, la politique internationale acquiert la plus haute signification philosophique, car c'est là que se déroule l'avant-dernier acte, suivi de l'accomplissement de la "fin de l'histoire", c'est-à-dire de la finalisation de l'Esprit devenant absolu. Il n'y a donc rien de plus profond et de plus significatif que les processus qui se déroulent dans les relations internationales à ce stade dialectique. Les relations internationales représentent précisément le moment de l'Esprit, et c'est à ce point décisif que se joue le sort de savoir comment et sur la base de quel État sera construit l'Empire final de l'Esprit (Reich).
Nous approchons ici de l'apothéose du domaine moral lui-même, de son sommet. Toute l'histoire, selon Hegel, est un mouvement vers ce but - vers l'Empire mondial (das Reich) du sens, et les relations internationales en sont proches. C'est le moment où l'avenir projette son ombre la plus épaisse (adumbratio chez Husserl).
Exemples d'États quasi-hégéliens au 20ème siècle
Nous avons vu précédemment que ni une lecture communiste ni une lecture libérale de Hegel ne peuvent nous conduire à cette interprétation des relations internationales, puisqu'elles ne disposent pas d'une théorie de l'État post-démocratique. Cependant, si nous prêtons attention au vingtième siècle, nous verrons que dans la pratique de la politique mondiale, nous avons eu essentiellement affaire à de telles formations.
L'URSS, dans la version de Staline, était un "empire post-bourgeois". Les pays de l'Axe, également post-démocratiques, étaient les plus proches de la monarchie philosophique de Hegel dans leurs justifications théoriques, et même les régimes libéraux de l'Occident - surtout l'Angleterre et les États-Unis - n'ont pas affaibli leur statut d'État, mais - bien que sous la pression de circonstances pragmatiques - ont au contraire créé des systèmes politiques forts et centralisés. Si cette observation est valable, alors nous pouvons proposer une lecture hégélienne des relations internationales au 20ème siècle. Les développements majeurs dans ce domaine acquièrent alors une dimension philosophique vivante et profonde. On peut y voir les trois idéologies politiques qui sont devenues les axes des blocs respectifs - libéral, soviétique et nationaliste. À la veille de la résolution définitive de l'Esprit dans l'Empire mondial (das Reich), les trois idéologies, s'appuyant sur leurs États hôtes, s'affrontent dans la bataille pour la "fin de l'histoire".
Le 20ème siècle et les simulacres d'État
À la fin du 20ème siècle, il est possible de résumer cet affrontement séculaire et d'interpréter les relations internationales de la manière suivante. D'abord, l'alliance de l'URSS (hégéliens de gauche) et de l'Empire bourgeois (représenté par les Anglo-Saxons - hégéliens libéraux par convention) a vaincu les pays de l'Axe (le Troisième Reich d'Hitler et l'Italie fasciste de Mussolini), c'est-à-dire les hégéliens de droite. Puis, pendant la guerre froide, les libéraux ont finalement gagné, et il est significatif que Fukuyama ait écrit son manifeste libéral-hégélien sur la "fin de l'histoire" juste après la chute du système socialiste mondial. Cela coïncide avec le moment unipolaire et, en effet, dans les années 90 du vingtième siècle, il semble que l'"Empire mondial" sera un régime libéral-démocratique établi dans la superpuissance américaine la plus puissante et sans rivale et ses satellites libéraux en Europe et en Asie.
Mais c'est ici que nous sommes confrontés à la contradiction la plus grave. À première vue, la lecture libérale de Hegel, présentée dans ses grandes lignes et en détail dans les ouvrages de Kojève, l'a emporté. Ici aussi, les néoconservateurs américains, issus du trotskisme et donc profondément imprégnés d'hégélianisme, ont joué un rôle majeur. Contre la ligne stalinienne de l'"empire rouge", trop étroitement associée à leurs yeux à l'esprit et à l'identité russes, dans laquelle ils voyaient une trahison de l'internationalisme, les trotskistes américains se sont rangés du côté des libéraux mondialistes pour les aider à achever la construction de la société bourgeoise capitaliste à l'échelle planétaire, pour parvenir à l'abolition totale des nations, des races, des religions et de toutes les identités locales, et créer ainsi les conditions préalables à la réalisation d'une révolution prolétarienne mondiale strictement conforme aux préceptes de Marx, sans craindre de tomber dans le piège du national-bolchevisme stalinien, qui n'était à leurs yeux qu'"une forme de national-socialisme". La révolution mondiale était reportée à la victoire complète du capitalisme mondial.
Mais ici apparaît une considération essentielle: se situant au niveau de la société civile et n'ayant pas réalisé (contrairement aux hégéliens de droite, plus fidèles à Hegel et à son système) la signification philosophique de l'Etat comme moment d'expression de l'Esprit, les hégéliens libéraux ne pouvaient correspondre pleinement à l'Empire final et prétendre que le libéralisme mondial sous la forme du mondialisme était le couronnement de l'épanouissement de l'Esprit pour lui-même. D'autant plus que les prémisses spirituelles du système hégélien ont été formellement niées par le marxisme et n'ont pas joué un grand rôle pour les libéraux.
Mais s'il y a un trou noir aux origines du système, c'est ce que la civilisation libérale a dû affronter au moment de son triomphe suprême. Et ce n'est pas un hasard si Alexandre Kojève, hégélien libéral assez conséquent, a accordé tant d'attention au thème de la mort, de la négativité et du néant chez Hegel [9]. Si l'on lit le système hégélien avec les yeux d'un athée (et Kojève a consacré son étude fondamentale à l'athéisme [10]), l'Empire final de l'Esprit (das Reich) se transformera en un triomphe sporadique du nihilisme planétaire.
C'est exactement ce qui s'est passé au tournant des époques, et qui a été marqué par le premier coup d'éclat de l'islam radical contre les États-Unis, au moment symbolique de la chute des tours jumelles du World Trade Center à New York. Du point de vue de la philosophie des relations internationales selon le modèle hégélien, le 11 septembre 2001 a été le moment clé de tout le vingtième siècle. Au lieu d'un Empire mondial victorieux, c'est l'abîme du néant qui commence à se déployer devant l'humanité.
Il fallait donc ici franchir la ligne et tenter de repenser en termes hégéliens tout ce qui s'était passé et ce qui allait se passer désormais selon la logique fondamentale de Hegel.
Hegel et la carte politique du premier tiers du 21ème siècle
Si nous appliquons l'interprétation authentiquement hégélienne des moments de déploiement de l'Esprit à la situation du premier quart du 21ème siècle, nous obtenons l'image suivante. Les événements du 20ème siècle, malgré leur relative similitude avec la formation de trois États philosophiques (c'est-à-dire idéologiques, fondés sur l'Idée) - le libéralisme, le stalinisme et le fascisme - n'étaient en fait pas un véritable moment des relations internationales en tant qu'antithèse de l'État à part entière et précurseur de la synthèse, mais un monde inversé (verkehrte Welt) situé non pas au-dessus de la société civile, mais en dessous d'elle. Ces trois camps n'étaient pas des États hégéliens au sens plein du terme, ce qui signifie qu'ils restaient au niveau de la société civile, même si celle-ci était déformée. D'ailleurs, la victoire même du libéralisme sous la forme des États-Unis et des Anglo-Saxons en témoigne. Ce n'est pas l'Empire qui a gagné, mais un sous-état de type bourgeois libéral-démocratique (Not-Staat, aussere Staat ou pre-state, vor-Staat [11]). Le mondialisme n'est pas le moment du triomphe de l'Idée, découverte dans le dernier moment du déploiement de l'Esprit, c'est le remaniement des Lumières, qui ont été trop hâtivement enroulées dans des formes étatiques. En d'autres termes, nous ne sommes pas au moment des relations internationales hégéliennes, qui suivent logiquement la création de l'État post-démocratique, mais avant, dans l'état qui précède l'émergence des monarchies philosophiques à part entière.
Des relations internationales qui n'ont jamais existé
C'est ici que se révèle toute l'importance de Hegel pour la théorie du monde multipolaire.
Tout d'abord, les États idéologiques du 20ème siècle, qui se battent entre eux, doivent être reconnus non pas comme trois formes de l'Idée, mais comme des simulacres, c'est-à-dire des versions déformées qui précèdent le véritable original. Ce sont des ombres du futur (des adumbrationes selon Husserl) projetées par de véritables monarchies philosophiques dans lesquelles l'Esprit n'est pas encore incarné. La victoire du libéralisme dans les années 1990 n'a pas été l'accord final des relations internationales, car les sociétés civiles n'ont pas encore été formées en véritables nations.
Une nation, selon Hegel, émerge lorsqu'elle dépasse la société civile, c'est-à-dire le capitalisme. Mais ni l'URSS ni les pays de l'Axe de l'Europe centrale n'ont véritablement surmonté le capitalisme. Par conséquent, la victoire des libéraux a simplement rendu universel le moment de la société civile, c'est-à-dire l'État pré-étatique, pré-philosophique et monarchique. Cela signifie qu'il ne s'agissait pas de la "fin de l'histoire", mais seulement d'une préparation de l'humanité à la phase suivante - la phase des États réels.
Le monde multipolaire est appelé à devenir une telle transition vers le prochain moment de l'ordre moral, lorsqu'un homme nouveau apparaîtra - un homme de l'État philosophique, qui n'abandonnera pas la famille, mais au contraire, enraciné dans sa structure éthique, l'étendra et l'exaltera vers le haut - dans la direction de la monarchie philosophique. Les pôles du monde multipolaire devraient être précisément de telles monarchies philosophiques s'appuyant sur le peuple, formées en surmontant la société civile atomisée et déconnectée. Par conséquent, nous n'avons pas encore dépassé les relations internationales proprement dites, en tant que deuxième moment dialectique sur la voie de l'Empire mondial (Das Reich). Il est devant nous.
En outre, les États à part entière au sens hégélien du terme n'ont pas encore totalement émergé. La Chine et la Russie sont aujourd'hui les plus proches de la création d'une monarchie philosophique, et l'Inde s'oriente partiellement dans cette direction. Mais le moment clé sera la mutation dialectique nécessaire de l'Occident, lorsque là aussi, au lieu d'un pseudo-empire libéral, un véritable État émergera, et non un Not-Staat libéral, comme c'est le cas aujourd'hui. Même un libéral hégélien comme Fukuyama s'en est rendu compte, admettant que sa version de la "fin de l'histoire" a échoué et proclamant une orientation vers la "construction de l'État" [12]. Mais pour un libéral convaincu, il est difficile de comprendre la valeur philosophique du dépassement de la démocratie et du passage à l'organisation verticale de la monarchie. Par conséquent, la tentative de créer véritablement quelque chose de similaire à l'État hégélien tout en préservant le libéralisme et la société civile, bien que sous une forme modifiée, contient une contradiction irréductible. Les théoriciens et, plus encore, les praticiens de la construction d'un véritable État en Occident attendent toujours leur heure.
Et ce n'est que lorsque le monde multipolaire sera plus ou moins construit, c'est-à-dire lorsqu'un certain nombre de monarchies philosophiques post-démocratiques (constitutionnelles) et d'États hiérarchiques illibéraux à part entière émergeront dans le monde, construits conformément aux fondements du moment moral et sous l'influence directe de l'Esprit, aspirant à une expression de soi pleine et absolue, que nous passerons à la phase dialectique suivante, qui, pour la première fois, correspond véritablement à ce que Hegel entendait par "relations internationales". Ce n'est qu'à partir de cette position d'immersion dans le monde multipolaire que nous pourrons envisager l'avenir ultime dans la perspective ultime et nous faire une première idée de ce que sera le véritable Empire final de l'Esprit (das geistliche Reich), c'est-à-dire l'Idée universelle parvenue à son expression parfaite et donc la "fin de l'histoire".
Influence du système de Hegel sur la politique allemande
Dans la doctrine de l'État de Hegel, la clé est sa relation dialectique avec la société civile. Il convient ici de tenir compte de l'époque à laquelle Hegel écrivait. La Révolution française et le Siècle des Lumières ont clairement opposé la société civile aux anciennes monarchies. Le capitalisme et l'idéologie bourgeoise progressaient activement dans tous les pays européens. C'est à cette époque que Hegel crée la Philosophie du droit, dans laquelle il justifie le statut métaphysique et dialectique de l'État. Il ne parle pas simplement de l'État, qui comprendrait les anciennes monarchies européennes, mais d'un nouvel État, qui est un concept philosophique. En cela, il rejoint Platon. Le véritable État n'est que celui qui est établi et gouverné par des philosophes. Hegel insiste sur le fait qu'un tel État philosophique n'est possible qu'après la société civile. Avant la société civile, l'État est organique et immanent ; il n'a pas la pleine conscience de soi nécessaire au domaine de la moralité. Et la société civile elle-même ne peut établir l'État qu'à l'extérieur (aussere Staat [13]), comme un "gardien de nuit" dont le sort sera terminé lorsque la société civile pourra s'en passer (idée de Locke).
Pour parvenir à l'état philosophique, une société civile rationnelle et volontaire - morale au sens de Kant et déjà morale, c'est-à-dire fondée sur la famille (tout cela est présent dans le deuxième moment de la dialectique de la morale sous une forme dépouillée) - doit se résoudre à se dépasser elle-même. Non pas au sens de Hobbes, sous l'influence des circonstances (tel est l'ancien état), mais de bonne volonté - comme indicateur de maturité morale et de perspicacité philosophique. Le nouvel État doit être un acte de renoncement de la bourgeoisie libérale à elle-même, c'est-à-dire le dépassement du capitalisme, son élimination. Une fois la société civile abolie dans l'État, il n'est plus possible d'y revenir. La bourgeoisie cède le pouvoir au monarque philosophique, en qui l'idée morale se révèle pleinement.
Hegel écrit ses œuvres à la veille de l'émergence de l'Empire allemand sur la base de la Prusse des Hohenzollern. En effet, contrairement à l'empire austro-hongrois des Habsbourg, le Deuxième Reich allait devenir l'expression historique du nouvel État de Hegel. C'est ainsi que les hégéliens ont perçu la création de l'Empire allemand par Bismarck. Et le mérite de Hegel dans la justification métaphysique, l'affirmation philosophique de cet Empire fut d'abord reconnu par tous. L'esprit prussien, minutieusement disséqué par Spengler [14], soulignait justement ceci : dans l'Empire allemand, le principe du service militaire abolissait l'individualisme bourgeois.
Dans une telle situation, les relations internationales décidaient de tout, car, selon Hegel, après son établissement, l'État philosophique entrait dans le moment dialectique qui suit la formation de l'État - le système des relations internationales. C'est ainsi que la politique internationale a acquis son contenu philosophique.
La Première Guerre mondiale a été le point culminant de la mise à l'épreuve par l'Allemagne de sa place dans la dialectique de l'Esprit. Le nouvel État, l'Empire allemand de Guillaume II Hohenzollern, et l'ancien État, l'Empire austro-hongrois des Habsbourg (dans lequel la société civile non seulement n'a pas été supprimée, mais s'est épanouie) se sont heurtés à l'Entente libérale, à laquelle l'Empire russe pré-bourgeois s'est joint par une incompréhension philosophique totale et contre toute logique. Le résultat est connu.
Mais d'un point de vue philosophique, ce qui suit est important: le Deuxième Reich n'est pas devenu un État philosophique au sens plein du terme, ce qui s'est révélé lorsque, après la défaite de l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale, la société allemande est retombée dans le libéralisme. La République de Weimar était une société civile typique dans laquelle les vestiges du IIème Reich se sont progressivement dissous. Par conséquent, cette société civile n'a pas été véritablement dépassée et l'Empire allemand s'est avéré être un simulacre par rapport au modèle de forme hégélienne.
La deuxième tentative d'établir un État post-bourgeois sous Hitler s'est également avérée être un simulacre. Le national-socialisme - du moins le "national-socialisme spirituel" auquel Heidegger faisait référence - a été conceptualisé dans certains cercles philosophiques comme un nouvel effort pour transformer la société civile (cette fois-ci, celle de la République de Weimar) en un peuple et construire un État philosophique.
Une fois de plus, la politique internationale est un affrontement entre le Troisième Reich, qui se veut un État philosophique, et le camp libéral auquel Staline s'est rallié. Du point de vue de la théorie marxiste, l'URSS est l'expression d'une société post-bourgeoise - mais civile ! - mais dans la pratique, le système stalinien ressemblait davantage à un modèle d'État éthique, c'est-à-dire à une version de l'hégélianisme qui supprimait le capitalisme. Les philosophes au pouvoir en URSS ont été remplacés par des bolcheviks idéologues. Cette caractéristique idéocratique du régime soviétique a été parfaitement comprise par les Eurasiens russes [15]. De nouveau, l'alliance contre nature dans les relations internationales (bourgeoisie et anti-bourgeoisie) et la défaite de l'Allemagne.
L'Allemagne s'est alors effondrée dans la société civile et a perdu toute subjectivité, avant de se fondre dans l'Union européenne et la mondialisation.
Qu'est-ce que cela signifie du point de vue de Hegel ? Une seule chose: ni le deuxième ni le troisième Reich n'étaient des États philosophiques. Ils appartenaient au siècle des Lumières, qu'ils n'ont pas réussi à dépasser. Quel que soit le degré de dépassement de la société civile, le capitalisme les a empêchés de passer véritablement à la phase historique suivante de l'épanouissement de l'Esprit. Il ne s'agissait pas de nouveaux États dotés d'une idée directrice, mais seulement de tentatives infructueuses de fonder un tel État. La pensée de Hegel ne se réfère donc pas à une description du passé, mais à un aperçu de l'avenir. L'Occident n'a toujours pas d'État au sens hégélien du terme, comme le soulignent la généralisation du mondialisme libéral et l'abolition parallèle des États traditionnels en Europe.
L'Occident n'a pas encore créé ce qu'il convient d'appeler un "État" au sens de la morale de Hegel. Cela signifie que les relations internationales n'ont pas encore acquis cette charge philosophique qui n'apparaît qu'à l'approche de la "fin de l'histoire", c'est-à-dire de l'Empire mondial de l'esprit (das geistliche Reich) et de l'Idée universelle.
La multipolarité : l'avènement de l'avenir
Dans sa phase actuelle, le monde multipolaire représente les premières tentatives systémiques de surmonter la société civile, qui s'incarne aujourd'hui dans la diffusion mondiale du capitalisme et du libéralisme. Les tendances illibérales dans les pôles du monde multipolaire - en Chine, en Russie, dans le monde islamique, etc. - sont les premiers signes du mouvement vers le nouvel État, selon Hegel. Il s'agit ici d'un mouvement dialectique vers la disparition du capitalisme. En Chine, l'accent est mis plus clairement, en Russie moins. Un certain nombre d'idéologues islamiques le comprennent très bien. En d'autres termes, nous sommes à l'aube de l'émergence d'États au sens hégélien du terme.
Tant que l'Occident s'identifie à la société civile et reste complètement dans le cadre des Lumières et de l'idéologie libérale, il n'y a pas lieu de parler d'État au sens hégélien. Ainsi, toutes les tentatives de Fukuyama pour justifier une nouvelle "construction de l'État" ne s'éloignent pas des théories de Locke ou de Voltaire sur le rôle des gouvernants éclairés qui doivent préparer la société à la démocratie. Selon Fukuyama, les régimes politiques modernes de l'Occident n'ont pas tout à fait rempli cette fonction, de sorte qu'une période préparatoire de gouvernement oligarchique par des élites libérales minoritaires et éclairées est nécessaire. Mais tout cela ne sert qu'à mettre en œuvre de manière encore plus efficace les normes de la société civile à l'échelle planétaire, et non à les surmonter. Cela signifie qu'un État hégélien est hors de question.
Mais en même temps, il n'est pas exclu qu'en réponse au renforcement des pôles illibéraux face aux États non occidentaux, l'Occident lui-même se tourne un jour vers l'horizon illibéral. Jusqu'à présent, il s'agit de tendances périphériques, instantanément absorbées par la dictature du libéralisme. Cela signifie que jusqu'à présent, l'Occident n'est pas dans l'élément des relations internationales au sens hégélien, puisqu'il n'a même pas encore atteint le niveau de l'État. Mais l'urgence est de plus en plus grande et les premières manifestations en sont les poussées des courants d'extrême droite, tant en Europe qu'aux États-Unis. À la périphérie du monde occidental, cela se manifeste par le soutien de l'Occident à des mandataires racistes tels que l'Ukraine ou Israël. En principe, Israël, en tant que phénomène régional, est un modèle de ce que l'Occident pourrait devenir s'il s'engageait sur la voie du dépassement de la société civile en direction d'une certaine idéocratie illibérale. Il ne s'agit cependant pas d'un projet d'avenir, mais plutôt d'une lueur du nationalisme européen et même du racisme, qui a été autorisé par l'Occident en Israël en vertu d'une complicité morale dans les souffrances des Juifs à l'époque nazie.
Mais ce retour à l'État au sens hégélien du terme exigera de l'Occident qu'il abandonne complètement le libéralisme, qu'il le surmonte consciemment. Jusqu'à ce que cela se produise, l'Occident en tant que civilisation restera sur la spirale précédente (au niveau du Not-Staat), ce qui, en soi, peut conduire à sa dégradation rapide face à l'édification d'un État à part entière auprès des autres pôles.
Les relations internationales et l'apocalypse
Relions maintenant la lecture hégélienne du monde multipolaire à la manière dont la tradition chrétienne décrit l'époque immédiatement adjacente à la fin des temps (c'est-à-dire la "fin de l'histoire" de Hegel).
La fin réelle de l'histoire, qui pour Hegel est l'achèvement du cycle d'autodécouverte de l'Esprit devenant absolu, est comprise par le christianisme comme la seconde venue du Christ et la descente de la Jérusalem céleste sur terre, décrite dans l'Apocalypse de saint Jean le Théologien. C'est l'émergence d'un nouveau ciel et d'une nouvelle terre. Ce n'est qu'ainsi que pourra se réaliser la véritable unité de l'humanité, au moment de la résurrection des morts et du Jugement dernier. L'Empire de l'Esprit (das geistliche Reich) peut être compris comme le Royaume des Cieux (das himmliche Reich) ou le Royaume de Dieu (das Gottesreich). Puisque Hegel voit dans la politique et l'histoire le déploiement de l'Esprit, une telle corrélation est tout à fait appropriée et clarifie mieux la pensée et l'ensemble du système de Hegel, qui était chrétien et a certainement construit sa théorie sur une base chrétienne (même s'il ne l'a pas toujours suffisamment souligné). C'est cette lecture qui serait la plus proche de Hegel lui-même, à l'opposé des interprétations laïques, athées et matérialistes de l'hégélianisme de gauche et des libéraux.
Si tel est le cas, les relations internationales entre les États précédant immédiatement le phénomène de la nouvelle Jérusalem seraient aussi logiquement placées dans le contexte de l'Apocalypse. Peut-être les États de Hegel correspondraient-ils alors aux images des anges participant au drame apocalyptique, ainsi qu'aux figures des bêtes de la mer et de la terre, qui rappellent clairement le Léviathan et le Béhémoth du livre de Job. Il est significatif que Hobbes ait choisi le Léviathan comme principale métaphore pour décrire son État. Dans ses textes géopolitiques, Carl Schmitt identifie le Léviathan à la puissance maritime (Sea Power) et les Béhémoths à la puissance terrestre (Land Power) [16]. Ils sont à leur tour en corrélation avec la Grande-Bretagne et les États-Unis (Sea Power, pays de l'OTAN, atlantisme) et la Russie (Land Power, Eurasie), c'est-à-dire avec les deux pôles du monde multipolaire.
Si la corrélation de certaines figures de l'Apocalypse avec les États du monde multipolaire repose sur une tradition stable en philosophie politique et en géopolitique, en raison de la dimension spirituelle de la théorie de Hegel, et parce que pour lui l'histoire et sa dialectique sont le déploiement des moments de l'Esprit, nous pouvons supposer que dans l'Apocalypse, le monde est en train de se transformer en un monde multipolaire, nous pouvons supposer que dans la réalité apocalyptique, non seulement la bête de la mer et la bête de la terre peuvent représenter des États, mais aussi d'autres figures - surtout les anges, qui sont décrits comme des armées, des armées qui combattent les armées adverses de démons sous l'égide de Satan. Les armées sont une fonction de l'État, et l'armée céleste ainsi que les forces de l'enfer sont également en corrélation avec les États, puisque l'armée est l'une des caractéristiques les plus frappantes de l'État en tant que tel.
Dans ce cas, nous pouvons considérer les événements décrits dans l'Apocalypse comme une carte symbolique des relations internationales à l'époque finale précédant immédiatement la "fin de l'histoire", c'est-à-dire la fin des temps.
Cette interprétation correspond bien à la théorie de Hegel lui-même, qui n'était ni athée ni matérialiste, mais au contraire chrétien. Mais il faut noter ici l'essentiel: les pôles du monde multipolaire sont des États au sens hégélien, c'est-à-dire des entités dans lesquelles la société civile a été fondamentalement et irréversiblement vaincue, c'est-à-dire le capitalisme, le système bourgeois et l'idéologie libérale. Ce n'est qu'au cours de l'élimination du libéralisme en tant que négation de la négation de la négation que la formation des États a lieu. Cela indique que malgré tous les signes de proximité de l'Apocalypse, particulièrement évidents dans la société libérale occidentale, l'humanité a encore un autre cycle à traverser, qui, en termes d'importance et de signification, dépasse de loin tous les précédents. Et le système des relations internationales du monde multipolaire, du fait de sa proximité avec la fin de l'histoire du monde, est doté d'une signification colossale du point de vue de l'histoire de l'Esprit. En effet, les images apocalyptiques d'anges et de démons indiquent symboliquement la participation directe et ouverte des esprits (célestes et souterrains) à l'aboutissement de l'histoire du monde.
Ainsi, le monde multipolaire n'apparaît pas comme une forme d'existence stable et sans problème, mais comme un moment extrêmement intense de l'histoire du monde, dynamique, extrêmement significatif et décisif en ce qui concerne les significations historiques finales les plus profondes.
Notes:
[1] Гегель Г.Ф.В. Философия права. М.: Азбука,2023.
[2] Фихте И.Г. Наукоучение. М.: Издательство «Логос»; Издательская группа «Прогресс», 2000.
[3] Мартин Хайдеггер предлагал толковать aufheben у Гегеля через три смысла, отраженных в латинчких глаголах tollere, conservare, elevare.
[4] Шмитт К. Политическая теология. М:. Канон-Пресс-Ц, 2000.
[5] Heidegger M. Seminare: Hegel – Schelling. Frankfurt am Main: Vittorio Klostermann, 2011. S. 115.
[6] Кожев А. Из Введения в прочтение Гегеля. Конец истории//Танатография Эроса, СПб:Мифрил, 1994.
[7] Фукуяма Ф. Конец истории и последний человек. М.: ACT; Полиграфиздат, 2010.
[8] Те государства, которые не превосходят гражданское общество, а пытаются служить ему, Гегель называет «государством нужды» (Not-Staat) или «внешним государством» (aussere Staat). Heidegger M. Seminare: Hegel – Schelling. S. 607.
[9] Кожев А. В. Идея смерти в философии Гегеля. М.: Логос; Прогресс-Традиция, 1998.
[10] Кожев А. В. Атеизм и другие работы. М.: Праксис, 2007.
[11] Heidegger M. Seminare: Hegel – Schelling. S. 607.
[12] Fukuyama F. State-Building: Governance and World Order in the 21st Century. NY: Cornell University Press, 2004.
[13] Heidegger M. Seminare: Hegel – Schelling. S. 607.
[14] Шпенглер О. Пруссачество и социализм. М.: Праксис, 2002.
[15] Трубецкой Н.С. Наследие Чингисхана. М.: Аграф, 1999.
[16] Шмитт К. Земля и море/Дугин А.Г. Основы геополитики. М.: Арктогея-Центр, 2000.
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dimanche, 17 décembre 2023
Revue de presse de CD - 17 décembre 2023
Revue de presse de CD
17 décembre 2023
Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle
LA CITATION DE LA SEMAINE
« Qui ne s’aperçoit que l’hérésie fait boule de neige ? Sinon dans la réalité, du moins dans le miroir déformant de la presse, de la radio et de la télévision. Mais c’est précisément à la télévision, à la radio et dans la presse que se gagnent aujourd’hui les guerres. Et qu’elles se perdent. »
Alexandre Vialatte, in Résumons-nous. Robert Laffont, collection Bouquins, 2017. Article original paru dans Le Spectacle du monde, n° 100, juillet 1970.
NOUVELLE GUERRE MONDIALE
Le 7 octobre, un massacre dû au Hamas ou à Israël ?
Une cérémonie d'adieu a récemment été organisée pour Liel Hetzroni, 12 ans, une jeune Israélienne du kibboutz Be'eri qui a trouvé la mort lors de l'opération militaire Déluge d'Al-Aqsa menée par le Hamas le 7 octobre. Il n'y a pas eu d'enterrement traditionnel, juste une cérémonie, car son corps n'a jamais été retrouvé. Les autorités israéliennes ont d'abord affirmé que la résistance palestinienne avait tué 1400 Israéliens ce jour-là, dont 112 à Be'eri. Bien que Liel soit morte le « jour le plus sombre d'Israël », aucun représentant du gouvernement n'a assisté à la cérémonie d'adieu pour présenter ses condoléances à sa famille. Le gouvernement israélien n'a pas non plus enquêté sur sa mort et n'a pas dit à ses proches comment elle était morte. En effet, Liel n'a probablement pas été tuée par le Hamas, mais par l'armée israélienne. Liel est morte lorsque les forces militaires israéliennes ont tiré deux obus de char sur une maison à Be'eri où se trouvaient 15 otages israéliens et les 40 combattants du Hamas qui les avaient faits prisonniers. Yasmin Porat, 44 ans, est l'une des deux Israéliennes à avoir survécu à l'incident. Elle est restée avec Liel et les autres otages pendant plusieurs heures dans la maison, gardée, dit-elle, par des combattants qui les ont traités « humainement » et dont « l'objectif était de nous kidnapper pour nous emmener à Gaza, pas de nous assassiner ».
The Cradle
https://lesakerfrancophone.fr/le-7-octobre-un-massacre-du...
Le 7 octobre, Israël a mis en œuvre une « directive Hannibal de masse »
Le colonel Nof Erez affirme que l’armée israélienne a probablement tué ses propres civils à plusieurs reprises le 7 octobre pour éviter qu’ils ne soient ramenés à Gaza en tant que captifs du Hamas. Ce réserviste de l’armée de l’air israélienne a décrit les actions menées par Israël le 7 octobre comme un événement de « directive Hannibal de masse », en référence à la procédure controversée ordonnant aux commandants israéliens de tuer leurs propres soldats pour éviter qu’ils ne soient faits prisonniers. Dans une interview accordée à Haaretz le 15 novembre, le colonel Erez a évoqué la réaction de la flotte israélienne d’hélicoptères d’attaque Apache lorsque des combattants du Hamas ont infiltré des bases militaires et des colonies dans le but d’emmener des soldats et des civils en captivité à Gaza. Il décrit la manière dont les pilotes ont ouvert le feu à plusieurs endroits le long de la barrière frontalière pour empêcher le Hamas de ramener les captifs, tuant à la fois des combattants du Hamas et des Israéliens. En conséquence, « la directive Hannibal a probablement été déployée parce qu’une fois que vous avez détecté une prise d’otages, c’est Hannibal ».
The Cradle
https://lecridespeuples.fr/2023/12/09/le-7-octobre-israel...
Alliance Netanyahou-Hamas : la politique de Netanyahou a renforcé le pouvoir du Hamas
La relation – ou plutôt l’alliance – de longue date entre Benjamin Netanyahou et le Hamas a fait couler beaucoup d’encre. Et pourtant, le fait même qu’il y ait eu une coopération étroite entre le Premier ministre israélien (avec le soutien d’une grande partie de la droite) et l’organisation fondamentaliste semble s’être évaporé de la plupart des analyses actuelles – tout le monde parle « d’échecs, d’erreurs et de contzeptziot » (conceptions figées). Dans ce contexte, il est nécessaire non seulement de rappeler l’histoire de la coopération, mais aussi de conclure sans équivoque : L’attaque du 7 octobre 2023 aide Netanyahou, et ce n’est pas la première fois, à préserver son pouvoir, en tous cas à court terme. Le mode opératoire de la politique de M. Netanyahou depuis son retour au poste de Premier ministre en 2009 a été et continue d’être, d’une part, le renforcement du pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza et, d’autre part, l’affaiblissement de l’Autorité palestinienne.
Haaretz
https://www.les-crises.fr/alliance-netanyahou-hamas-la-po...
Guerre au Moyen-Orient : du pain béni pour le complexe militaro-industriel
Le titre de la Une du New York Times en dit long : « La guerre au Moyen-Orient fait grimper en flèche les ventes d’armes à l’international ». Les conflits à Gaza, en Ukraine et ailleurs provoquent peut-être des souffrances humaines intolérables, mais ils dopent également les bénéfices des fabricants d’armes du monde entier. Il fut un temps où ces ventes d’armes suscitaient au moins le débat concernant les « marchands de mort » ou les « profiteurs de guerre ». Mais ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui, étant donné la façon dont les médias grand public et l’establishment de Washington perçoivent l’industrie de l’armement, ainsi que la nature des conflits actuels. Il convient de rappeler que l’industrie américaine de l’armement occupe déjà une place dominante sur le marché international, puisqu’elle contrôle 45 % de l’ensemble des ventes mondiales d’armes, une position qui devrait encore se renforcer dans le cadre de la course à l’armement des alliés en Europe et au Moyen-Orient en raison des guerres qui se déroulent dans ces régions.
les-crises.fr
https://www.les-crises.fr/guerre-au-moyen-orient-du-pain-...
Les armes testées par Israël sur les Palestiniens seront utilisées contre nous tous
La Palestine a été le laboratoire pour les technologies répressives exportées dans le monde entier, des logiciels d'espionnage aux drones tueurs. Qu'il s'agisse de technologie des drones ou du tristement célèbre logiciel d'espionnage Pegasus, Israël a longtemps développé et affiné les technologies répressives utilisées par les gouvernements du monde entier en les testant sur les Palestiniens. Antony Loewenstein, journaliste et auteur de « The Palestine Laboratory : How Israel Exports the Technology of Occupation Around the World », rejoint le programme « Chris Hedges Report » pour une plongée dans les liens troublants entre l'apartheid israélien, l'industrie de l'armement et la répression mondiale des populations
LIRE : The Palestine Laboratory : How Israel Exports the Technology of Occupation Around the World, par Antony Loewenstein. Verso, 2023.
mondialisation.ca
https://www.mondialisation.ca/les-armes-testees-par-israe...
Guerre en Ukraine & Palestine vidéo n°68
Avec Régis de Castelnau et Hervé Carresse. La guerre en Ukraine serait-elle un tournant ? À l’évidence, la situation sur le terrain est très difficile pour les forces ukrainiennes. Le bloc au pouvoir à Kiev est extrêmement divisé et l’on se demande si la position de Zélinsky n’est pas très menacée. En parallèle, l’aide occidentale est sur le point de se tarir. Le congrès américain a voté contre la poursuite de celle-ci puisque la priorité est désormais le soutien à Israël. Et l’Europe n’a plus grand-chose à fournir. L’Occident pousse les Ukrainiens à négocier, mais pour cela il faut être deux et les Russes n’en manifestent pour l’instant aucunement l’intention. En Palestine, Israël a repris ses opérations militaires qui s’apparentent à un massacre de la population civile de Gaza. Pendant qu’une guerre à bas bruit est imposée aux palestiniens de Cisjordanie par les colons soutenus par l’armée. Sur le plan diplomatique le sud global impulsé par l’alliance de la Chine et de la Russie continue à être à l’initiative. Pendant que Xi Jiping reçoit Von der Leyen et Michels à Pékin pour vertement les tancer, Poutine organise une tournée triomphale dans les monarchies du golfe. L’Histoire a repris son accélération.
vududroit.com
https://www.vududroit.com/2023/12/guerre-en-ukraine-pales...
Le Su-35 démontre ses prouesses en matière de suppression de la défense aérienne avec la destruction de la station radar ukrainienne
Le 12 décembre, le ministère russe de la Défense a annoncé qu’un chasseur Su-35 avait été déployé pour détruire une station radar ukrainienne près de la région très contestée de Koupiansk, après que le chasseur ait détecté la cible à l’aide de capteurs embarqués. Le type d’installation radar n’a pas été confirmé.
Un jour avant que le ministère russe de la Défense n’annonce le succès de l’opération de suppression de la défense aérienne du Su-35, il a été rapporté le 11 décembre que les équipages russes de drones FPV du groupement tactique Ouest en Ukraine avaient réussi à détruire les positions de l’armée ukrainienne à proximité de Kupyansk. « La reconnaissance du groupement tactique Ouest a reçu des données sur le renforcement des forces ennemies dans la région de Koupiansk. Les équipages de drones de combat ainsi que les reconnaissances ont effectué une marche forcée cachée depuis la zone arrière, plus proche de la ligne de front, pour accomplir une mission de combat », a indiqué le ministère. « Une fois arrivée sur place, l’équipe de drones kamikaze a détruit une équipe de mortiers composée de combattants de l’armée ukrainienne par une attaque ciblée », a déclaré le ministère au média d’État TASS. Les drones semblent s’être révélés très performants, un seul drone parvenant à détruire à la fois une zone de stationnement temporaire d’une unité ukrainienne et un dépôt d’armes. Les capacités des drones russes ont considérablement progressé depuis le début de l’escalade des hostilités avec l’Ukraine en février 2022, à la fois grâce à des acquisitions majeures en provenance d’Iran et à des avancées significatives dans l’industrie nationale, avec de nouvelles variantes plus avancées du drone Lancet en particulier ayant été opérationnelles dans la zone de guerre à intervalles fréquents.
militarywatchmagazine.com
https://militarywatchmagazine.com/editorial
SOS chrétiens d'Orient : 10 ans d'action de Syrie à Gaza
« SOS Chrétiens d’Orient » fête ses 10 ans ! Tout a commencé en 2013, date fatidique de la prise de Maaloula en Syrie par les djihadistes du Front Al Nosra. Il s’agit du dernier village chrétien parlant l’araméen, la langue du Christ. Pour Benjamin Blanchard et Charles de Meyer, il y a urgence. Ne pouvant rester les bras croisés à Paris, ils décident d’agir et partent sur place. 10 ans plus tard, ce qui n’était au départ qu’une petite initiative de deux Français, est devenue une vraie association qui a su se faire une place au sein du paysage des ONG caritatives. Désormais présente dans neuf pays et sur trois continents, 3000 volontaires se sont relayés sur le terrain pour venir en aide aux communautés chrétiennes d’Orient. De la genèse de l’association à ses domaines d’action, découvrez les coulisses de cette belle association avec leur livre anniversaire.
LIRE : De l’urgence à l’espoir, 10 ans d’action aux côtés des Chrétiens d’orient, en vente sur le site de TVLibertés.
TVLibertés
https://www.youtube.com/watch?v=F1E_q7zE8_8
Conflit ukrainien : analyse de Lucien Cerise sur la situation actuelle
Le conflit ukrainien continue de se déployer malgré le silence médiatique qui l’entoure. Les médias ont largement cessé d’en parler, donnant l’illusion d’une fin proche. Cependant, Lucien Cerise, lors d’une séance de dédicaces, a partagé des points de vue bien différents quant à la persistance du conflit. Selon lui, l’objectif initial de la Russie était de démilitariser et de dénazifier le territoire ukrainien, reprenant le contrôle de l’administration après les événements de 2014. Les réseaux mondialistes, influencés par l’Occident, ont détourné le pouvoir en Ukraine, formant une alliance singulière entre l’extrême droite, les mondialistes LGBT et les influences de la CIA et des réseaux Soros. Lucien Cerise souligne la complexité de cette situation, résultant d’une superposition de couches historiques. Il met en lumière les ambitions russes de restructuration des programmes scolaires pour contrer une propagande anti-russe profondément ancrée. Et il n’oublie pas d’analyser les contradictions d’Israël entre son militarisme et son laisser faire sexuel.s
lemediaen442.fr
https://lemediaen442.fr/conflit-ukrainien-analyse-de-luci...
ALLEMAGNE
Totalitarisme en Allemagne. Pour le président du Bundestag, la popularité de l’AfD pose un « problème de démocratie »
À l’approche des élections de 2024 en Saxe, Brandebourg et Thuringe, où dans chaque État l’Alternative für Deutschland (AfD) est de loin le parti le plus puissant, la présidente du Bundestag, Bärbel Bas (SPD), a mis en garde contre un « danger pour la démocratie », laissant entendre que, puisque les anciens partis perdent, le processus démocratique est d’une certaine manière menacé ! S’adressant à l’AFP, M. Bas, dont le parti de gauche SPD obtient des résultats à un chiffre en Saxe et en Thuringe, a déclaré : « Quand je regarde les sondages actuels, je me dis que la démocratie est en danger. » Sans commentaire…
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/15/227979/totalitaris...
Berlin : À la croisée des chemins
Xavier Moreau et son invité Édouard Husson, historien, cofondateur de l’Institut Brennus et spécialiste de l’Allemagne, analysent la situation économique en Allemagne, ainsi que son paysage politique, deux ans après l’arrivée au pouvoir du chancelier allemand Olaf Scholz. Les autorités allemandes ont défini les actions à mener dans le cadre de la politique de décarbonation de l’économie du pays. Mais le déclenchement de l’opération militaire spéciale le 24 février 2022 a provoqué des bouleversements imprévus qui ont affecté le monde entier. Pour le moment, l’économie allemande se trouve dans l’impasse. Olaf Scholz qui espérait poursuivre une politique de relations prudentes avec la Russie, a été confronté avec la réalité économique – l’Allemagne, première puissance industrielle d’Europe, a besoin d’un accès à une énergie bon marché pour préserver la compétitivité de ses entreprises. Vidéo.
rt.com
https://reseauinternational.net/berlin-a-la-croisee-des-c...
ARGENTINE
Le nouveau président argentin est un néoconservateur en matière de politique étrangère
Le président nouvellement élu est un fervent partisan de l’Ukraine et a déjà qualifié la Chine d’« assassin ». Javier Milei se concentre peut-être sur l’économie, mais en tant que président, il devra également diriger la politique étrangère de l’Argentine. Ce n’est pas un domaine pour lequel il a montré beaucoup d’intérêt ou de compétences jusqu’à présent, mais quelqu’un comme le sénateur Rand Paul (Républicain -Kentucky.), porte-drapeau du libertarianisme aux États-Unis, se reconnaîtrait difficilement dans les positions défendues par Milei. En fait, les opinions de ce dernier en matière de politique étrangère, pour autant qu’il en ait, sont bien plus proches des néoconservateurs que des libertariens. Elles trouveraient tout à fait leur place au sein des groupes de réflexion bellicistes de Washington D.C. et d’une partie du courant dominant tant du parti républicain que du parti démocrate. La nomination probable de Diana Mondino, une économiste, comme future ministre des affaires étrangères, n’a jusqu’à présent pas réussi à apaiser les inquiétudes concernant les politiques de Milei.
les-crises.fr/
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L'école argentine de géopolitique
Après la fin du régime militaire, pendant la période connue sous le nom de « Processus de réorganisation nationale » (Proceso de Reorganización Nacional) entre 1976 et 1983, et après l'avènement du démolibéralisme et sous le règne du premier président démolibéral du pays, Raúl Alfonsín (1983-1989), l'école argentine de géopolitique s'est décomposée et a perdu de son originalité. Les anciennes orientations « continentales » (indépendantistes) et « occidentales » (pro-yankee) ont perdu de leur pertinence, tandis qu'ont émergé de nombreux ouvrages écrits dans une veine marxiste ou libérale, accusant la géopolitique d'être un outil doctrinal du militarisme, de la dictature, de l'expansionnisme et du terrorisme des gouvernements militaires. La tradition de l'école argentine de géopolitique est défendue par des auteurs tels que N. Boscovich (par exemple, l'ouvrage de 1999 « Geoestrategia Para la Integracion Regional »), C. J. Moneta, Hugh Gaston Sarno, Andres Alfonsin Bravo et d'autres. Des traductions en espagnol d'ouvrages de K. Haushofer, H. J. Mackinder et Saul Cohen, entre autres, sont également publiées. Les thèmes abordés sont les suivants : l'intégration économique régionale. Mercosur, la gouvernance démocratique et la politique de non-alignement, la mondialisation et les relations des États-Unis avec l'Amérique latine, ainsi que les questions classiques de sécurité territoriale et frontalière - en particulier en ce qui concerne les Malouines, qui sont toujours une colonie britannique.
LIRE : Geopolítica del Cono Sur, par Juan E. Gugliamelli. El Cid Editor, 1983.
ronald-lasecki.blogspot.com
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/12/09/l...
AUSTRALIE
Immigration. L’Australie cherche à réduire de moitié le solde migratoire
Le gouvernement australien révise sa stratégie en matière d’immigration. Lundi 11 décembre, il a publié ce qu’il a appelé sa « nouvelle vision » de son système d’immigration. Le « modèle australien » d’immigration, qui fonde les admissions sur la question de savoir si les nouveaux arrivants ont quelque chose à offrir sur le marché du travail, est depuis longtemps considéré comme digne d’être imité par les politiciens conservateurs de l’Occident. La ministre de l’intérieur, Clare O’Neil, a salué la nouvelle stratégie comme « la plus grande réforme de l’immigration depuis une génération ». Son principal objectif est de réduire de moitié la migration nette au cours des deux prochaines années, ramenant ainsi les chiffres de l’immigration aux niveaux antérieurs à la directive COVID.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/15/227980/immigration...
BIRMANIE
Birmanie : une guerre civile qui dure
Si la Birmanie est plongée dans la tourmente politique depuis son indépendance, la guerre civile a pris une nouvelle dimension en 2021. Entre affrontements militaires et tensions ethniques, le pays est confronté à une guerre sans fin. Entretien avec Amaury Lorin, docteur en histoire de l’Institut d’études politiques de Paris. Il a vécu à Rangoun (Birmanie) de 2013 à 2015, où il contribuait notamment aux pages « Culture » du Myanmar Times. Dernier ouvrage paru : « Variations birmanes », Bruxelles, Samsa, 2022.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/birmanie-une-guerre-civile-...
CHILI
Le Chili est attaqué par les mondialistes: il est temps que les patriotes commencent à se défendre
Le Chili pourrait bientôt sombrer dans le chaos et la tyrannie, ce qui conduirait à sa destruction. Le Chili pourrait bientôt sombrer dans le chaos et la tyrannie, ce qui mènerait finalement à sa destruction. Pour éviter cela, il est très important que nous sachions quels sont les objectifs politiques de la nouvelle proposition constitutionnelle et quels sont les acteurs qui se cachent derrière elle. Et comment ces acteurs espèrent tirer profit de ce processus.
euro-sinergias.blogspot.com
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/12/10/l...
CHINE
« La bourse chinoise s’effondre, les investisseurs internationaux fuient la Chine ».
Alors que la bourse de Paris qui n’est pas en reste évolue sur ses plus hauts niveaux historiques, ce qui est la même chose pour toutes les grandes places occidentales, en Chine, ce n’est pas la même musique. En effet, les marchés chinois font plus que patiner, puisqu’ils chutent considérablement. L’indice phare le CSI 300 des Bourses de Shanghai et Shenzhen a perdu près de 3 % depuis début décembre et vient d’atteindre un plus bas depuis février 2019 ! Sur l’année 2023, c’est 12 % de baisse depuis le début de l’année.
insolentiae.com
https://insolentiae.com/la-bourse-chinois-seffondre-les-i...
COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)
Le CSM réaffirme le principe de la liberté d’expression des magistrats
Par lettre du 2 mai 2023, le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti avait saisi le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) d’une demande d’avis sur l’usage de la liberté d’expression des magistrats et sur les appels à la grève. Le CSM vient de publier ce jour sa réponse. Sans surprise, l’avis du CSM publié ce mercredi 13 décembre entérine une vision très large de la liberté d’expression des magistrats. D’abord, elle est de principe pour tous, « dans les limites du respect de [leur] serment et notamment des devoirs de réserve, d’impartialité, de délicatesse, de respect du secret professionnel et de l’image qu’[ils] renvoie[ent] de la justice ». On ne peut y porter atteinte que : « pour venir au soutien d’autres principes tout aussi fondamentaux » dont celui de « garantir l’autorité et l’impartialité du pouvoir judiciaire ». Ensuite, plus le magistrat a un poste élevé, plus cette liberté est importante, en particulier lors des discours de rentrée solennelle. Enfin, la liberté la plus importante est celle des syndicats. Quant aux appels à la grève, le CSM a estimé qu’il n’était pas compétent pour se prononcer.
actu-juridique.fr
https://www.actu-juridique.fr/justice/flash-le-csm-reaffi...
DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ
Le capitalisme woke
Le capitalisme est-il devenu « de gauche » ? Ce qui semble être un paradoxe, plutôt qu'une provocation, est une question au cœur d'un texte d'une grande actualité, et peut-être même d'une anticipation par rapport au débat italien et européen qui ne manquera pas d'émerger. Il se concentre sur un phénomène typiquement américain, qui ne semble pas encore avoir touché de manière significative le Vieux Continent, à savoir l'attitude des entreprises à soutenir des causes progressistes telles que l'environnement, les causes LGBT, l'antiracisme, les droits de la femme, etc. En un peu plus de 300 pages, le livre décline le sujet en 13 chapitres, qui peuvent être lus presque indépendamment les uns des autres ; le premier d'entre eux expose la question en termes généraux, et chacun des chapitres suivants la précise et l'enrichit à partir d'exemples concrets.
LIRE : Woke Capitalism - Hox Corporate Morality Is Sabotaging Democracy (Capitalisme woke. Comment la morale des entreprises menace la démocratie), par Carl Rhodes. Fazi, 2023.
sinistrainrete.info
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/12/09/l...
« Le wokisme a profondément appauvri l’univers Disney ! »
Entretien avec l’essayiste Samuel Fitoussi, auteur de « Woke fiction - Comment l'idéologie change nos films et nos séries ». Remises au goût du jour, les héroïnes comme Blanche Neige, Mulan ou Wendy ne font plus rêver. Désormais, elles ne font plus que prêcher une morale du ressentiment. Cependant, les récentes déclarations de Bob Iger, patron de Disney, allument une lueur d’espoir.
causeur.fr
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« Le chat est une catastrophe pour la biodiversité, le chien est une catastrophe pour le climat », affirme un membre du GIEC
Invité sur le plateau de LCI, mercredi 13 décembre, François Gemenne, chercheur et membre du GIEC, a pointé du doigt l’impact des animaux domestiques sur le climat et la biodiversité. Vidéo. Pour bien faire, sauver la planète nécessite la destruction de toute vie sur terre !
valeursactuelles.com
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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES
Remix News est un des médias les plus censurés du monde occidental
L’Observatoire du Journalisme s’est entretenu avec John Cody, le directeur de la publication (« managing editor ») du site d’information Remix News dont la popularité grandissante a récemment poussé Facebook à réagir en le soumettant à une censure insidieuse mais très efficace, le « shadow-banning ». Remix News est un site anglophone basé en Hongrie. Il couvre l’actualité internationale, notamment européenne (avec en particulier un éclairage inégalé, en langue anglaise, sur l’Europe centrale), d’un point de vue conservateur. Comme l’explique John Cody, ce n’est pas la première fois – ni certainement la dernière – que Remix News (rmx.news), qui n’a pourtant jamais été poursuivi en justice pour ses publications, subit la censure de la Big Tech. Sur l’exemple du média Remix News, John Cody nous fait découvrir l’ampleur de la censure à l’œuvre dans le monde occidental aujourd’hui.
ojim.fr
https://www.ojim.fr/remix-news-est-un-des-medias-les-plus...
Ruth Elkrief. Des idées bien tranchées
Ruth Elkrief est née le 1er décembre 1960 à Meknès (Maroc), « dans une “famille juive traditionnelle” implantée là-bas depuis plusieurs générations. Sa mère est prof de français [Marie-Louise, née Rouach], son père [Joseph Elkrief], directeur d’une agence automobile. Elle a un frère [Guy] et une sœur [Danielle]. Le premier est aujourd’hui journaliste à France Télé, la seconde, avocate » (Le Nouvel Obs, 04/04/2017). Chalom Messas, ancien grand rabbin du Maroc et de Jérusalem, est son grand-oncle. La famille Elkrief rejoint la France en 1974 et s’installe à Saint-Cloud. Attaquée comme « fanatique » par Jean-Luc Mélenchon en décembre 2023, elle est mise un temps sous protection policière. Ruth Elkrief met volontiers ses tribunes au service des causes qui lui sont chères, parfois au détriment de la neutralité journalistique. Elle a visiblement soutenu Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle. Partisane d’une droite libérale libertaire et modérée, elle a toujours affiché une détestation du Front national. Elle défend vigoureusement les droits de l’homme en France, et ceux du sionisme en Israël.
ojim.fr
https://www.ojim.fr/portraits/ruth-elkrief/?utm_source=ne...
La revue de presse du 11 décembre 2023
Nouvelle proposition de découvrir une autre information grâce à d’autres sources qui valent souvent les nôtres, occidentales. Au sommaire. PROCHE-ORIENT : une semaine de bombardements supplémentaire sur la population affamée et terrorisée de Gaza et le très intéressant article de Caitlin Johnstone du 7 octobre sur son blog. ÉTATS-UNIS : son soutien à Israël ainsi que les affaires troubles avec son fils coutent politiquement cher à Biden qui voit sa cote de popularité décliner alors que les élections approchent et « le paradoxe du Parti démocrate » avec le blog de Bill Astore. UKRAINE : la défaite de l’Ukraine est en train de petit à petit s’installer dans l’esprit des médias et dirigeants occidentaux et ukrainiens, sans parler de la population. DICTATURE SANITAIRE : l’incroyable folie collective qu’a été la crise Covid a réveillé quelques esprits sur le poids maléfique des industries pharmaceutiques, y compris des pratiques d’espionnages, sur la société. Des chercheurs bénévoles se substituent donc à la complicité des États et continuent leurs enquêtes indépendantes. AFRIQUE : le G5 qui avait été installé sous l’influence de la France disparait. De même que les États-Unis perdent leur influence sur le reste du monde, la France perd celle qu’elle avait en Afrique francophone. Comme les années 1950/60 ont marqué la fin du colonialisme, les années 2020 marquent la fin du « néocolonialisme ».
lesakerfrancophone.fr/
https://lesakerfrancophone.fr/la-revue-de-presse-du-11-de...
ÊCOLOGIE
Fabien Bouglé : « C’est la fin de la pollution éolienne »
La cour d’appel de Nîmes vient d’ordonner le démantèlement de sept éoliennes installées depuis sept ans sur la commune de Lunas, dans le département de l’Hérault. Ce jugement confirme l’arrêt de la Cour de cassation, il est donc définitif. La Justice impose aussi la remise en état du site sous quinze mois. Fabien Bouglé, expert en politique énergétique, militant anti-éoliennes, auteur de et de Éoliennes : la face noire de la transition écologique, aux Éditions du Rocher, répond aux questions de BV.
LIRE : Guerre de l'énergie : au cœur du nouveau conflit mondial, par Fabien Bouglé. Éditions du Rocher, 2023.
Éoliennes : la face noire de la transition écologique, par Fabien Bouglé. Éditions du Rocher, 2022.
bvoltaire.fr
https://www.bvoltaire.fr/cest-la-fin-de-la-pollution-eoli...
La fable du « capitalisme vert »
Par Laurent Mucchielli.
La nouvelle Conférence sur les changements climatiques (COP 28), initiée par l’ONU, se déroule du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï (Émirats Arabes Unis). Elle s’accompagne de polémiques et indignations liées au profil du président de cette COP, le sultan Al-Jaber, un acteur très important du monde industriel et financier. Cette situation était pourtant plus que prévisible. Dans son dernier rapport en novembre 2023, l’Observatoire des multinationales a étudié les comptes de quinze très grandes entreprises engagées dans la production d’énergies renouvelables et se présentant comme des championnes de la transition énergétique. Ces géants industriels justifient ainsi les énormes subventions publiques dont ils profitent par ailleurs. La réalité de leur action est pourtant toute autre. L’hypocrisie est flagrante et elle se fait, comme toujours, au détriment des pays et des populations les plus fragiles
Le blog de Laurent Mucchielli
https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/la-fable-du-capi...
Le directeur du Shift Project (proche des écologistes), Matthieu Auzanneau, reconnaît disposer d’une « cinquième colonne » de fonctionnaires nationaux et locaux pour mettre la pression sur les responsables politiques en faveur de la décroissance.
D’autre part, il avoue que les énergies renouvelables ne peuvent en aucun cas compenser l’arrêt des énergies fossiles… « Toutes les alternatives ne remplaceront pas, au même niveau de consommation, les énergies fossiles et ça c'est compris en France par un certain nombre d'acteurs clés : la technologie ne nous sauvera pas, en tout cas pas toute seule. »
#CàVous
https://www.youtube.com/watch?v=ok486qV0osQ
L'énergie verte est-elle VRAIMENT verte ?
Panneaux solaires, murs d'énergie, énergie éolienne... Tout tourne autour des énergies renouvelables ! En fait, tout cela est poussé à des degrés souvent insensés. La question est donc la suivante : à quel point l'énergie verte est-elle « verte » ? Va-t-elle nous sauver d'une mort certaine, du changement climatique et des envahisseurs de l'espace ? Eh bien... Comme d'habitude, c'est compliqué. Plongeons dans le monde fascinant (et parfois déroutant) de l'énergie verte !
ScottiesTech.Info
https://www.youtube.com/watch?v=7S8-Punk08M
ÉCONOMIE
La « main invisible » a tiré l'oreille de Mickey
Adam Smith, le grand théoricien du libéralisme économique, est né il y a 300 ans, en juin 1723. À l'aube de l'ère industrielle, il a parlé de la « main invisible » qui régit les marchés. Cette métaphore explique comment le développement économique et la politique gouvernementale sont puissamment influencés par les choix individuels des consommateurs. Plus une société devient prospère, plus les individus gagnent en influence… Les Américains comprennent les avantages du capitalisme. Et pourtant ! Une multinationale de premier plan, Disney, vient de découvrir qu'imposer un agenda idéologique (« woke » en l'occurrence) à ses clients avait des conséquences néfastes pour ses actionnaires… Dans son rapport annuel aux autorités financières (la SEC) qui clôturait l'année fiscale au 30 septembre dernier, The Walt Disney Company reconnaît que sa situation financière est soumise à un risque significatif à cause de ses « positions sociales et environnementales qui ne sont pas bien perçues (sic) voire même rejetées par une part importante de ses clients ». Les patrons de Mickey admettent même que leur réputation est mise à mal. Le PDG Bob Iger, revenu aux affaires récemment, déclare lui-même vouloir « calmer les choses » et revenir aux fondamentaux : proposer des divertissements qui fassent rêver les clients sans les forcer à ingurgiter des messages idéologiques.
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/main-invisible-tire-ore...
ÉDUCATION
Annonces de Gabriel Attal : beaucoup de bruit pour rien
Par Jean-Baptiste Noé. Le vent brassé par le ministre de l’Éducation nationale ne soufflera pas au-delà de la rue de Grenelle. Explications. Aussi séduisantes qu’elles soient, les mesures scolaires annoncées par Gabriel Attal se révèleront inutiles et inefficaces pour résoudre les maux de l’école. D’une part parce qu’elles ne tiennent pas compte de la nature de l’Éducation nationale, d’autre part parce qu’elles ne s’attaquent pas à la racine du problème. Ce pourrait être une épreuve du classement Pisa : dénombrer toutes les mesures prises par les ministres de l’Éducation nationale pour redresser l’école. Comme ses prédécesseurs, Gabriel Attal a donc annoncé vouloir recentrer l’école sur les fondamentaux, savoir lire, écrire et compter et accroître les exigences scolaires. Au programme donc, redoublement, dédoublement des classes, groupes de niveaux, revalorisation du Brevet du collège, etc. Des mesures de séduction qui ont atteint leurs cibles ; des mesures vaines pourtant, qui ne résoudront pas les problèmes scolaires. À un syndicaliste à qui je demandais son avis sur un ministre de l’Éducation nationale fraichement nommé, celui-ci me répondit : « Peu importe le ministre, c’est nous qui avons le pouvoir ».
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/12/12/468565-annonces-d...
Fermeture de classes prépas : Gabriel Attal sera-t-il le fossoyeur de l’excellence républicaine ?
Le rectorat de Paris entend fermer certaines classes préparatoires parisiennes à la rentrée 2024. Cette décision concernant l’un des derniers bastions de la méritocratie suscite incompréhension et inquiétude… Le verdict est tombé le 13 novembre dernier : quatre classes préparatoires parisiennes (CPGE) sont menacées d’être fermées à la prochaine rentrée sous prétexte qu’elles ne se seraient pas assez attractives et trop coûteuses. Parmi ces classes, deux prépas littéraires, l’hypokhâgne de Lamartine (IXe) et une khâgne de Chaptal (XVIIe), qui pourtant attirent de plus en plus d’élèves depuis des années. Comme le rapporte la pétition lancée par des élèves et professeurs du Lycée Lamartine et du Lycée Chaptal, signée par presque 10 000 personnes, les candidatures Parcoursup augmentent très fortement et le nombre d’inscrits en classes préparatoires littéraires est en hausse de +1,2 %. Pourquoi le recteur de l’académie de Paris s’acharne-t-il alors à fermer ces classes réputées pour leur exigence et leur réussite ?
causeur.fr
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L’école en famille menacée par les politiques : entretien avec Fabienne et ses deux filles Lison et Rose sur l’instruction en famille
L’année dernière, Fabienne et ses deux filles, Lison et Rose, ont publié qui retrace une partie de leurs six années d’IEF (instruction en famille). Le mois dernier, l’Organisation des Nations unies a alerté sur les dérives des politiques françaises au sujet de l’école à la maison et sur la liberté de choisir la forme d’éducation que l’on veut donner. Depuis l’été 2021, le gouvernement a fait voter une loi compliquant la possibilité de pratiquer l’école à la maison. En effet, certains rectorats auraient rejeté jusqu’à 90 % des demandes qui leur ont été faites, alors qu’auparavant, les parents ne rencontraient aucun problème pour organiser ce type de projet éducatif, et devaient simplement remplir une déclaration. Pour Fabienne, Lison et Rose, l’école en famille leur a permis d’embrasser plus complètement certaines matières que dans le système public, et de toucher à tout. Et de s’ouvrir l’esprit en fréquentant davantage les musées ou le théâtre. Tout en apprenant l’entraide entre petites sœurs ! Témoignages familiaux.
LIRE : L’école en famille, par Fabienne, Lison et Rose Malardeau. Éditions Louise Courteau, 2022.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/videos-pause-interview/l-ecole-...
L’Éducation nationale s’acharne contre un enseignant qui a refusé d’appliquer le protocole sanitaire pendant l’épidémie de Covid
Andreas Pfeiffer, professeur d'allemand, a refusé d’imposer le port du masque à ses élèves pendant l’épidémie de Covid, par souci de santé. Son engagement sur les questions sanitaires continue de lui coûter cher et de déclencher une série de mesures disciplinaires à son encontre. Retour sur le parcours de cet enseignant depuis décembre 2021. D’origine allemande, Andreas Pfeiffer enseigne sa langue maternelle au sein de l’Education nationale française depuis plus de 30 ans. Il a été professeur au lycée Claude-Gellée à Épinal, dans les Vosges, pendant dix ans. De 2021 à 2023, cet enseignant a subi une succession de mesures disciplinaires, allant de la mise à pied à la mutation. Le 6 décembre 2021, sa direction l’interpelle et exige son départ sur-le-champ. Il est mis à pied pour ses positions sur le port du masque et pour avoir discuté de la vaccination en classe. Car, en lisant les travaux des époux Nicole et Gérard Délépine, le professeur d’allemand dit avoir eu un « déclic ».
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/l-educatio...
ÉNERGIE
Toujours pas de débat scientifique à la COP28, mais de violentes joutes politiques
On aurait pu croire que, pour une fois, la COP28 engagerait un débat scientifique contradictoire toujours absent dans ce type de sommet ! Le président de la COP28, Sultan Al Jaber avait en effet lancé, dès le 21 novembre à un forum de l'ONG She Changes Climate, qu'il n'existait « aucune science, ni aucun scénario, qui affirme que l'élimination progressive des combustibles fossiles permettra d'atteindre 1,5°C ». Aussitôt, les commentateurs se sont insurgés, qualifiant ce propos de « déni scientifique ». Al Jaber s'est fait reprocher de tenir un discours « inquiétant et belliqueux ». Et le recours aux invectives et aux arguments d'autorité a tenu lieu de débat : « Nous sommes dans une crise absolue… parce que nous ne nous sommes pas encore engagés à éliminer progressivement les combustibles fossiles ». Le 1er décembre, Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, tentait de clôturer l'affaire à la COP28 : « La science du changement climatique est claire depuis des décennies : la limite de 1,5 °C n'est possible que si nous arrêtons finalement de brûler tous les combustibles fossiles. Ni réduire, ni diminuer. Suppression progressive ! ».
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/toujours-debat-scientif...
La COP 28 ne parvient à un accord sur une transition hors des énergies fossiles qu’après une prolongation
Faute d’un consensus, les négociations se sont poursuivies dans la soirée du mardi 12 décembre. « La présidence de la COP28 continuera d’unir les parties pour obtenir le résultat le plus ambitieux possible », avait annoncé le comité plus tôt dans la journée. Tout se jouait sur un mot : « Sortie ». La nouvelle version, dévoilée dans la nuit par la présidence de la COP28 et signée peu après 8 heures mercredi 13 décembre, appelle finalement à une « transition hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques ».
francesoir.fr
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COP28 : renouveau de l’énergie nucléaire et avenir radieux des combustibles fossiles
La COP28 semble pour certains avoir été une avancée, le mot « énergie » ayant été inclus pour la première fois dans les conclusions. La mention de la « transition vers le retrait » des énergies fossiles a fait sensation, mais à l’analyse du texte, les échappatoires sont si nombreuses qu’elles ont permis aux pays en développement de signer, car — comme pour l’Accord de Paris — rien ne les oblige à suivre l’exemple isolé de l’UE.
factuel.media/blogs
https://factuel.media/blogs/blog-articles/cop-28-renouvea...
La France « en colère » et « stupéfaite » par l’appel de l’Opep sur les énergies fossiles !
C’est le titre de notre aimable agence nationale de presse l’AFP qui n’a rien à envier à l’agence TASS sous l’Union Soviétique en termes de « propagande » climatique et il y a franchement de quoi rigoler franchement du titre et du courroux de notre AFP nationale. Il n’y a personne pour dire à l’AFP que le suicide européen et en particulier français n’est pas forcément une idée que partage les autres pays du monde. Bref, l’AFP découvre avec stupéfaction que les producteurs de pétrole n’ont pas franchement envie de se tirer une balle dans la tête et de décarboner l’économie, pas plus qu’ils n’ont envie de cesser de vendre du pétrole et de gagner des sous. L’AFP découvre avec stupéfaction que le reste du monde s’en fiche complètement du CO2 parce que faut voir ce qu’ils crament tous en pétrole, charbon ou gaz pour climatiser leurs maisons… ou les stades de foot du Qatar sans que cela ne pose de problème à notre AFP. Allez, les gars, continuez à construire des moulins à vent appelés éoliennes en couinant sur les gens de l’OPEP à qui on achète de l’essence chaque jour… et en autorisant sur le sol français… les forages pétroliers !
insolentiae.com
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ESPAGNE
L’Espagne atlantique face au nationalisme des riches
En cette période de crise aiguë en Espagne, après des siècles de décadence, il est temps de regarder en arrière et de prendre un nouvel élan. C’est l’impulsion que je demande et que j’envisage pour l’Espagne atlantique. L’Espagne était un empire. En tant que nation politique « bourgeoise », elle ne s’est pas réalisée. Le modèle jacobin français lui a toujours été étranger. D’une manière ou d’une autre, les esprits les plus vifs du pays l’ont senti. Quand on parle de problème territorial en Espagne, il ne s’agit pas d’une lutte entre « nations opprimées » au sein de l’État espagnol. Quand les indépendantistes basques ou catalans parlent en ces termes, ils ne font que se ridiculiser. Ils parlent de « leur » problème comme si ce problème était tout à fait similaire à d’autres problèmes beaucoup plus sérieux et authentiques : le problème palestinien, le problème sahraoui, ou même le problème des Écossais et des Bretons. Les nationalistes basques et catalans parlent souvent, et le font avec sérieux et sans honte, de « forces d’occupation » ou de « prison des peuples », alors que les revendications séparatistes de l’Espagne ne visent qu’à préserver des privilèges.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/13/227824/lespagne-at...
Darío Madrid : « Il est important de replacer l’Inquisition espagnole dans son contexte »
Darío Madrid est le pseudonyme Internet de Gonzalo Fernández, chercheur en histoire et avocat. Spécialisé en droit pénal et en droit du travail, il a écrit de nombreux articles sur la légende noire, l’Inquisition et la conquête de l’Amérique, et a été invité comme orateur à diverses conférences et réunions sur l’histoire. Il a reçu la médaille Universitas Summa Cum Laude du GEES Espagne pour son travail de diffusion de l’histoire espagnole. Notre confrère Álvaro Peñas l’a interviewé pour Deliberatio (nous avons traduit cette interview en français) au sujet de son premier livre, pas encore traduit en français, « L’Inquisition espagnole. Réalité et procédure du Saint-Office », un ouvrage qui décrit clairement les procédures devant les tribunaux de l’Inquisition.
LIRE : La Inquisición española. Realidad y procedimiento del Santo Oficio, par Dario Madrid. Edaf, 2023.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/09/227561/dario-madri...
ÉTATS-UNIS
États-Unis : Vente et trafic d’organes de fœtus et nouveau-nés, le nouveau scandale de l’avortement
La crise du covid-19 a révélé au commun des mortels que Big Pharma se sert de cellules de fœtus volontairement avortés pour le développement de ses vaccins ou injections géniques anti-coronavirus. Des scientifiques comme l’Américaine Pamela Hacker soutiennent que le trafic d’organes et de cellules de fœtus avortés fait partie intégrante de la recherche actuelle dans certains grands laboratoires et que ces cellules sont prélevées sur des fœtus vivants. Des documents publiés récemment par la fondation américaine Judicial Watch épaulée par le Center for Medical Progress viennent confirmer ces trafics sur des fœtus encore vivants. Quelques années auparavant, c’était la machine à avorter Planned Parenthood qui se retrouvait au centre d’un scandale de vente et trafic d’organes de bébés avortés. Aujourd’hui, c’est l’université de Pittsburgh et le département pour la santé humaine des États-Unis qui est sur le banc des accusés grâce au travail d’investigation et de recueil de données mené par l’association américaine Judicial Watch et le Center for Medical Progress, peut-on lire sur le site Blondet and Friends.
medias-presse.info
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Attaque des « cinquièmes colonnes » : les États-Unis préparent une nouvelle série de « révolutions de couleur »
Par Leonid Savin. Récemment, le Centre international pour les conflits non violents, basé à Washington, a publié un nouveau manuel sur la conduite des révolutions de couleur, intitulé « Faciliter la quatrième vague démocratique : un guide pour contrer la menace autoritaire ». Ce centre poursuit la tradition d'ingérence dans les affaires intérieures des États étrangers selon la méthode de Gene Sharp, Bruce Ackerman et d'autres théoriciens des actions et mouvements politiques de protestation. Il convient de noter que le directeur exécutif de ce centre est aujourd'hui Ivan Marovic, l'un des dirigeants de l'organisation yougoslave Otpor, qui a joué un rôle clé dans le renversement de Slobodan Milosevic. Autre détail important, le rapport a été réalisé en collaboration avec le Scofort Centre for Strategy and Security du Conseil de l'Atlantique. L'Atlantic Council, considéré comme indésirable et interdit en Russie, est le principal groupe de réflexion de l'OTAN aux États-Unis, qui élabore des recommandations militaires et politiques à l'intention des membres de l'alliance. Le co-auteur au nom du Conseil atlantique est Ash Jayne, et le co-auteur au nom du Centre est Gardy Merryman. Le troisième co-auteur est Patrick Quirk de l'International Republican Institute, une autre organisation jugée indésirable en Russie. Avec des documents peu utilisés par les médias de grand chemin…
geopolitika.ru
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/12/13/a...
« La procédure de destitution lancée contre Joe Biden… ».
Par Charles Sannat. Je me souviens de tout ce que l’on pouvait dire sur Trump, sur toutes les critiques qu’il était convenable de vomir sur ce type et même qui étaient attendues comme autant de signes d’allégeance à la bien-pensance exigée. Je me souviens aussi des lauriers tressés à Saint Biden qui ne sera jamais le président des Français et des Européens. Je me souviens aussi très bien que le mandat de Trump n’a donné lieu à aucune guerre. Depuis le retour au pouvoir des aimables Démocrates forcément gentils et qui représentent le camp du bien, le monde est à feu et à sang. Je me souviens du Covid et de la vaccination ou des traitements que l’on ne pouvait pas discuter, interdiction d’en parler sinon vous étiez mis au banc, accusé des pires mots. Je me souviens de la guerre en Ukraine, de l’invasion russe et oui ce sont les Russes qui ont attaqué même si l’histoire est un peu plus complexe que cela, l’attaque russe indéniable n’étant que l’aboutissement d’un processus dans lequel les Américains sont loin d’être des anges et les Européens des Saints. On ne pouvait pas discuter, interdiction d’en parler sinon vous étiez mis au banc, accusé des pires mots. Impossible d’introduire une nuance et d’expliquer qu’après la guerre à moins d’éradiquer la Russie et les Russes ce que ni Napoléon ni Hitler n’ont réussi, difficile d’imaginer que Macron le fasse, flanqué d’un Bruno Le Maire qui nous annonçait fanfaron qu’il allait mettre à genoux l’économie russe. Je me souviens de tout cela. De tous ces mensonges, de toutes ces manipulations, de toutes ces propagandes et de tous ces coups fourrés. Ce qui a été fait à Trump et qui était démocratiquement douteux, qui a été fait à Fillon et qui était démocratiquement douteux, est désormais fait à Biden. Au gentil Biden dont le fils Hunter Biden est un sale gosse. Un très, très sale gosse, chargé également des basses besognes de son père si puissant. Les pires accusations pèsent sur ce sale môme, alors que son père serait si bon, si vertueux. Permettez-moi d’avoir quelques menus doutes…
insolentiae.com
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FRANCE
Marion Maréchal : « Un RIP pour ne pas mourir »
Pour la tête de liste de Reconquête! aux européennes de 2024, le référendum d’initiative partagée (RIP) est le seul outil juridique pour imposer à Emmanuel Macron une nouvelle politique migratoire. Entretien.
lincorrect.org
https://lincorrect.org/marion-marechal-un-rip-pour-ne-pas...
En France, un référendum est devenu impossible
C’est ce qu’affirme Ghislain Benhessa dans son nouvel ouvrage paru en novembre. Après avoir détricoté le triomphe de la légalité sur la légitimité dans son « Totem de l’État de droit », l’avocat, philosophe et docteur en droit strasbourgeois signe un essai saillant déplorant l’évacuation progressive du demos dans les prises de décisions publiques de ces cinquante dernières années. Ce « référendum impossible » est avant tout une histoire et une réflexion sur la Ve République au regard de l’implication du peuple dans le jeu politique. De manière inévitable, l’auteur remonte donc jusqu’à la partition Sieyès / Rousseau qui structure le paysage politique français depuis le XVIIIe siècle.
LIRE : Le référendum impossible, par Ghislain Benhessa. L’artilleur, 2023.
revueconflits.com
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« La République ne reconnaît aucun culte », vraiment ?
Le « moment Hanouka » à l’Élysée. En accueillant le 7 décembre une célébration cultuelle à l’Élysée, le chef de l’État français oublie qu’il est président de la République. Il commet une faute institutionnelle en enfreignant le principe de laïcité, il fait obstacle au travail des professeurs, il ravive et attise la compétition communautariste, il expose ceux qu’il prétend protéger et les réduit à une appartenance confessionnelle, il confond la Nation avec un amas de grumeaux convictionnels et identitaires. Le 7 décembre, Emmanuel Macron a accueilli à l’Élysée l’ouverture de la Hanouka, fête cultuelle juive célébrée par le grand rabbin Haïm Korsia. Ce faisant, le chef de l’État oublie qu’il est président de la République française « indivisible, laïque, démocratique et sociale » (art. 1er de la Constitution) et commet une faute institutionnelle majeure. L’article 2 de la loi du 9 décembre 1905, qui dispose « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte », est manifestement enfreint par cette célébration au sein d’un palais national abritant un organe essentiel de l’exécutif.
mezetulle.fr
https://www.mezetulle.fr/la-republique-ne-reconnait-aucun...
L'opinion des musulmans français sur la laïcité et la place de leur religion dans la société
La nouvelle chaîne franco-arabe Elmaniya.tv a commandé à l'Institut français d'opinion publique (Ifop) une enquête auprès des musulmans français, à l'occasion de la journée nationale de la laïcité, le 9 décembre (dossier de l'Ifop en lien ci-dessous). Cette enquête a malheureusement été éclipsée, dès le 11 décembre, par le coup de théâtre de la motion de rejet préalable au projet de loi immigration à l'Assemblée nationale. Le sondage réalisé par l'Ifop, cœur de cette enquête, offre un aperçu saisissant du sens qu'une large majorité de musulmans français donne à la laïcité, de leur opinion sur la mission de l'école ou encore de leurs points de vue sur des événements récents, telle l'interdiction des abayas à l'école le 3 septembre, ou l'assassinat, le 13 octobre, du professeur Dominique Bernard à Arras par un ancien élève islamisé. Comme sonnée par le résultat de sa propre enquête, l'Ifop la présente dans des termes précautionneux, proches du fameux « en même temps »
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/opinion-musulmans-franc...
Cartographie de la galaxie des Frères Musulmans en France
Cette cartographie (Version 2.12), initialement publiée sur le site Lieux Communs en février 2020 et fréquemment mise à jour depuis, vise deux objectifs : 1. Rendre visible l’ensemble des personnalités, des structures et des secteurs d’activités liés à différents degrés à la confrérie des Frères Musulmans sur notre territoire, et donner des informations précises sur chacun d’eux. 2. Les domaines d’activités sont désignés en secteurs de couleur ; « Éducation et Formation » (en vert), « Théologie, culte et prédication » (en jaune) et « Société » (en rouge et bleu). La cartographie est interactive, avec un texte explicatif de présentation. A examiner avec attention.
decolonialisme.fr
https://decolonialisme.fr/cartographie-de-la-galaxie-des-...
3.000.000.000.000 €... de dette publique !
Où passe notre argent ? Les secrets d'un État en faillite. Imaginez un ménage dont les revenus mensuels sont de 2 000 € et qui dépense pourtant 2 600 €. Pour assurer son train de vie, il doit emprunter tous les mois à la banque. Cette situation ubuesque est celle que connaît notre pays depuis près de 50 ans. « Circulez-y-a-rien à voir » répètent nos gouvernements. « La dette ? On s’en fiche, elle ne nous concerne pas » estiment certains Français auxquels on n’a que trop rarement expliqué les conséquences concrètes de cette gestion irresponsable des deniers publics. Aujourd’hui, la catastrophe est à nos portes si nous ne faisons rien. Continuer à fonctionner avec plus de 30 % d’écart entre les recettes de l’État et ses dépenses, c’est endetter nos enfants, dépendre du bon vouloir des marchés financiers, amputer notre souveraineté et enfin gaspiller de l’argent en payant tous les ans des intérêts de plus en plus lourds. Le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme il y a quelques semaines devant les sénateurs : « Nous ne sommes plus devant les risques, ils sont là ». Il faut donc alerter les décideurs et nos compatriotes de l’urgence à agir, de l’urgence à redresser nos comptes publics et à rendre du pouvoir d’achat aux Français. C’est l’objectif de ce documentaire unique en son genre.
dette-publique.fr
La nouvelle idée du gouvernement pour dépenser 46 milliards d’euros supplémentaires
Le contribuable sera saisi d’effroi quand il comprendra que les sommes non versées à ceux qui pourraient y avoir droit représentent 46 milliards d’euros. Connaissez-vous les « territoires zéro non-recours » ? C’est une expérience destinée à lutter contre le non-recours aux droits sociaux. En gros, il s’agit de dépenser plus puisque, dans le même temps, il n’est pas annoncé un accroissement de la lutte contre les fraudes. C’était une des « grandes idées » d’Emmanuel Macron lors de la campagne de 2022 : le versement automatique des prestations sociales – prime d’activité, revenu de solidarité active (RSA), minimum vieillesse, etc.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/12/15/468917-la-nouvell...
Gérald Darmanin annonce son intention de dissoudre «Academia Christiana».
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé dimanche 10 décembre sur Brut qu’il présenterait dans « les semaines qui viennent » en Conseil des ministres la dissolution d’Academia Christiana, un institut catholique. Un communiqué a été publié sur le site de l’institution en réponse. Extrait : « Academia Christiana est un institut de formation qui invite les jeunes à s’engager au service du bien commun. Depuis 2013, plus de 2 000 jeunes sont passés par nos universités d’été et séances de formations. Aujourd’hui ils sont partout engagés pour leur pays à travers leur métier, des associations, en tant qu’élus locaux, enseignants ou artisans. D’autre part, notre rôle est de transformer en force créatrice la colère et le désespoir d’une jeunesse orpheline. Nous croyons qu’il est plus utile de proposer des solutions que d’en rester à des constats pessimistes. Nous invitons la jeunesse à aimer son pays et son histoire, à fonder des foyers solides, à retrouver une vie spirituelle vivante, à perpétuer nos traditions, à mener une vie saine et à cultiver le sens de l’effort. […] Quand un gouvernement entrave la liberté d’association et d’expression, quand tout ce qui est jugé contraire à l’idéologie dominante est menacé de censure, quand on condamne à la mort sociale les réfractaires, c’est bien ce qu’on appelle un « système totalitaire ». N’oubliez pas que c’est par la peur que le credo progressiste se maintient au pouvoir. Academia Christiana ira devant les tribunaux pour contester cette procédure absurde qui manifeste une fois de plus que nous sommes sortis de l’État de droit. »
academiachristiana.org
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« La dissolution d'Academia Christiana mettrait à mal plusieurs libertés publiques »
Gérald Darmanin a annoncé vouloir dissoudre l’Academia Christiana, un mouvement catholique proche de la droite identitaire. À travers cette décision, le gouvernement restreint la liberté d’association pour servir des objectifs politiques, analyse le juriste Nicolas Bauer, expert au European Centre for Law and Justice (ECLJ), intervenant dans des affaires à la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) relatives aux libertés d'expression, d'association et de religion. Derrière une telle annonce de dissolution, il existe un dossier plus épais. Gérald Darmanin l'a résumé ainsi : « Ce n'est pas une association qui correspond, me semble-t-il, aux valeurs de la République ». La liste des reproches faits par le ministère de l'Intérieur à Academia Christiana a fuité dans la presse. Elle mérite d'être commentée, car elle montre que le gouvernement malmène non seulement la liberté d'association, mais aussi plusieurs autres libertés publiques, comme celles de pensée, d'expression, d'éducation ou encore de religion. Ces libertés sont exercées par tous et sont notre bien commun. Elles sont protégées et doivent continuer à l'être, y compris lorsqu'elles sont exercées contre les valeurs de la République. Ces « valeurs » inspirent nos lois mais ne constituent pas une idéologie officielle à laquelle il serait obligatoire d'adhérer. Chacun a le droit de les critiquer, librement.
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/la-dissolution-d-acad...
L’ultra-droite représente-t-elle vraiment une menace pour la France ?
« L’ultra-droite » est revenue sous les projecteurs avec le meurtre raciste de Crépol. Quiconque s’intéresse un tant soit peu à la question aura remarqué que chaque attentat islamiste sur notre sol est suivi d’une chasse aux… nationalistes, patriotes, supporters, ultradroitistes, etc. Un phénomène qui peut paraître totalement contradictoire mais qui, pour le pouvoir en place, représente un avantage indéniable : faire croire que le gouvernement agit, qu’il traque les méchants. À défaut de s’en prendre aux terroristes musulmans – puisqu’on en est incapable – on s’attaque aux militants franchouillards, ils sont somme toute bien éduqués et pas très méchants. Et en plus, on galvanise la population contre un ennemi intérieur : « l’ultradroite ». Tant pis si elle est largement fantasmée, BMF parle, le peuple gobe. Faible avec les forts, fort avec les faibles. Telle est la devise qui devrait maintenant être gravée dans le marbre de l’Élysée.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/16/227848/lultra-droi...
La surveillance devient le prix à payer pour vivre en France
Par François Jolain. Entre nécessité sécuritaire et respect de la vie privée, l’État français semble avoir choisi. La surveillance s’intensifie, mais à quel prix pour la liberté individuelle ? Jadis, seuls les criminels se retrouvaient sur écoute. La traque du citoyen par les bureaucrates était une exception. Les surveillances de masse étaient réservées aux régimes totalitaires, impensables dans nos démocraties. Or depuis le 11 septembre, nos gouvernements nous considèrent tous comme des potentiels criminels qu’il faut espionner constamment. Et toute comparaison aux régimes totalitaires fera glousser nos fonctionnaires devant une telle allusion. J’ai déjà longuement commenté cette dérive à travers les dernières actualités comme la volonté d’interdire les VPN, de mettre un mouchard dans nos navigateurs, d’interdire le chiffrement, de l’égaliser la reconnaissance faciale, d’interdire les cryptomonnaies. Tous ces abandons de nos droits ont été faits en 2023, vous pouvez constater l’imagination sans limites de nos bureaucrates dans nos privations de liberté.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/12/16/468750-la-surveil...
Les terres agricoles françaises sont les plus taxées d’Europe
À l’heure où les Jeunes agriculteurs retournent les panneaux d’entrée des communes pour signifier que l’agriculture française « marche sur la tête » et dénoncent, entre autres, des normes trop nombreuses, une surcharge administrative et des rémunérations de misère, Philbert Carbon revient sur une étude de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) qui montre que les terres agricoles en France sont les plus taxées d’Europe. Ils auraient pu aussi s’en prendre à la fiscalité car cette étude rappelle que l’imposition des terres agricoles, très élevée en France, défavorise la rentabilité de l’agriculture et encourage à un changement de destination des terres agricoles.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/12/09/468511-les-terres...
Du foin, oui, mais à la botte de qui ?
Les tracteurs sont de sortie. Les agriculteurs sont en colère et ils le font savoir. Depuis 15 jours, ils multiplient les blocages, axes routiers et bâtiments publics, préfectures, mairies et centres des impôts. Ils y déversent en abondance du fumier, du lisier et autres douceurs parfumées qui fleurent la campagne, pour se rappeler à nos ministres parisiens juste avant Noël. Initié principalement par la FNSEA, premier syndicat paysan en nombre d'adhérents, le mouvement, qui a débuté dans le sud-ouest de la France, s'étend dorénavant sur quasiment tout le territoire. Et pourtant, aucun média n'en parle. Télévisions, radios, journaux et sites d'information officiels (AFP et ses relais) : c'est le black-out total. Hormis les suspects habituels : Putsch, Tocsin et quelques autres comptes sur X. Est-ce une nouvelle illustration du « Et c'est donc par le plus grand des hasards », pour reprendre l'expression utilisée par Emmanuel Macron chacune des fois où une opération semble être pilotée depuis l’Élysée ? Ou est-ce, parce que, à l'inverse, celle-ci, d'opération, pourrait secouer le pays, suffisamment fort et durablement pour que l’Élysée soit ébranlé, et pousse Macron à s'enfuir à la campagne. Du côté de Varennes, par exemple ? Analyse.
francesoir.fr
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Verdict du premier procès Paty : « Une double voire une triple peine pour la famille »
Le procès à huis clos des six anciens collégiens jugés pour leur implication dans l’assassinat en 2020 du professeur Samuel Paty par un islamiste vient de s’achever au tribunal de Paris. Les jeunes gens ont été condamnés à des sanctions allant de 14 mois de prison avec sursis à six mois de prison ferme (cette dernière peine étant aménagée sous bracelet électronique). Le verdict a été critiqué par les avocats des proches de Samuel Paty, qui s’estiment déçus par une décision selon eux « pas à la hauteur du drame » et envoyant « un mauvais signal ». Auteur du livre le plus complet sur l’affaire, Stéphane Simon apporte son éclairage sur le procès.
LIRE : Les Derniers Jours de Samuel Paty, par Stéphane Simon. Plon, 2023.
causeur.fr
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« Forcer la France à rapatrier un Ouzbek radicalisé ? La CEDH et le Conseil d'État nous mettent en danger ! »
Dans une tribune collective à l'initiative du Cercle Droit et débat public, des juristes jettent un regard critique sur la décision du Conseil d’État, « agissant comme le bras séculier de la CEDH », d'enjoindre la France d'assurer le retour, aux frais de l’État, d'un Ouzbek radicalisé expulsé du pays en novembre.
marianne.net
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Franck Louvrier ne veut pas d’une droite « simpliste »
Quand on a été conseiller de Nicolas Sarkozy, quand on est maire de La Baule, quand on est un fin connaisseur de la carte électorale, on ne peut pas raisonner comme un simple adhérent de base de LR – ils sont un millier à la fédération de Loire-Atlantique. D’où cette analyse dérangeante pour un brave type de droite que développe Franck Louvrier : « Au même titre que le PS, LR ne dépassera pas les 5 % aux élections européennes. Il faudra bien ensuite que les uns et les autres se décident à tirer les leçons de la tripartition politique du pays ; d’une côté l’extrême droite, de l’autre l’extrême gauche et au milieu une force centrale qui peut rester majoritaire s’il y a union de la droite, du centre et de la gauche de gouvernement. » (Challenges, 30 novembre 2023) Nous voilà revenu à la IVe République ! En désaccord avec la ligne impulsée par le président de LR Éric Ciotti, Franck Louvrier a rendu son tablier de président de la fédération LR de Loire-Atlantique. Louvrier avait reproché à Ciotti de mener « une campagne simple, voire simpliste », en pilonnant sur l’immigration et l’insécurité (Ouest-France, Loire-Atlantique, mercredi 29 novembre 2023). Évidemment, à La Baule, l’immigration et l’insécurité ne constituent pas - encore - des préoccupations premières pour la municipalité ; le cheval, le golf, le tennis, le polo, la bicyclette, la plage, voilà des vrais sujets !
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/11/227786/franck-louv...
Des compteurs Linky « intelligents »… pour préparer la pénurie d’électricité?
L’enchaînement des mauvaises décisions politiques et de l’interventionnisme étatique en faveur des énergies renouvelables explique, selon Michel Gay, que la France soit obligée d’envisager le rationnement de l’énergie… Maintenant que le déploiement du compteur électrique Linky présenté comme « intelligent » est quasiment terminé, le rationnement imposé de l’électricité va pouvoir débuter… après plus de 20 ans d’impéritie. Un projet de décret prévoit d’effectuer, dès cet hiver, un premier test en condition réelle au cours duquel la consommation d’électricité de 200 000 Français notifiés « par voie postale », et équipés d’un compteur Linky, sera plafonnée à 3 kilowatts (kW) au lieu de 6 kW (l’abonnement des particuliers en général) pendant quelques heures. Avec ce test, le gouvernement souhaite « déterminer » s’il est « techniquement possible de mettre en œuvre un nouvel outil pour sauvegarder le réseau électrique en cas de tension extrême, pour éviter des coupures ».
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/12/12/468643-des-compte...
L'IVG dans la Constitution ? Le mauvais coup politique d'Emmanuel Macron
Inscrire dans la Constitution le droit à l'avortement n'apporte aucune garantie juridique supplémentaire. Mais sert manifestement les ambitions européennes du chef de l'État. C’est ce qu’on appelle un bon gros coup politique. L’inscription dans la Constitution française de la liberté d’avoir recours à l’IVG n’est rien d’autre. Sa mention dans la loi fondamentale – si le processus va au bout d’ici mars 2024 comme annoncé, attention gros symbole en vue avec la journée internationale des droits des femmes – ne changera en rien les conditions d’accès à l’avortement en France. Ce n’est du reste pas le but. Mais n’en déplaise à la ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, elle ne sanctuarisera en rien un droit consacré dans la loi depuis 1975.
L'Éclaireur - La lettre confidentielle des Alpes
https://eclaireur.substack.com/p/livg-dans-la-constitutio...
GAFAM / IA
Données personnelles : comment nous avons peu à peu accepté d’en perdre le contrôle
Par Yoann Nabat, enseignant-chercheur en droit privé et sciences criminelles, Université de Bordeaux. Dans quelle mesure les différentes générations sont-elles plus ou moins sensibles à la notion de surveillance ? Un regard sur les personnes nées au tournant des années 80 et 90 montre que ces dernières abandonnent probablement plus facilement une part de contrôle sur les données personnelles et n’ont sans doute pas eu totalement conscience de leur grande valeur.
theconversation.com
https://theconversation.com/donnees-personnelles-comment-...
GÉOPOLITIQUE
Les ports de la mer Baltique s’adaptent à la nouvelle donne géopolitique
Depuis la fin de la guerre froide, la mer Baltique, bordée par neuf pays (Allemagne, Danemark, Suède, Finlande, Pologne, Estonie, Lettonie, Lituanie et Russie) est redevenue un espace d’échanges et d’interrelations. Si elle demeure à l’écart des grandes routes maritimes qui desservent les ports ouest-européens, le dynamisme y est tout de même de mise : les taux de croissance du trafic maritime depuis le milieu des années 1990 y sont parmi les plus élevés au monde.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/comment-les-ports-de-la-mer...
Convergence entre l’Inde et la Russie dans le golfe du Bengale
Par M.K. Bhadrakumar. En diplomatie, le choix du moment est primordial dans la poursuite des stratégies de politique étrangère. Les consultations du ministère des affaires étrangères que l’Inde a organisées au cours des quinze derniers jours avec deux de ses pays voisins d’importance cruciale, le Bangladesh et le Myanmar, constituent un signe important. Dans un environnement international instable, elles mettent en lumière les intérêts stratégiques de l’Inde. Les relations de l’Inde avec le Bangladesh et le Myanmar peuvent sembler être comme de la craie et du fromage, mais les similitudes ne manquent pourtant pas. Si le leitmotiv des relations avec le Bangladesh réside dans le développement, le commerce et la connectivité – et, bien sûr, dans des valeurs sociales et culturelles profondément enracinées -, lorsqu’il s’agit du Myanmar, le point central réside dans les intérêts vitaux de l’Inde en matière de sécurité nationale et de connectivité. De même, le Myanmar et le Bangladesh sont en proie à des rivalités entre grandes puissances dont l’issue aura des répercussions considérables sur la géopolitique de la région. La position des États-Unis, qui, d’une part, s’ingèrent dans le processus électoral au Bangladesh et, d’autre part, soutiennent secrètement un changement de régime au Myanmar, place l’Inde sur la même longueur d’onde que la Chine et la Russie.
Indian Punchline
https://lesakerfrancophone.fr/convergence-entre-linde-et-...
GRANDE-BRETAGNE
Royaume-Uni. Les autorités incapables de localiser plus de 17.000 clandestins « demandeurs d’asile »
La maîtrise de l’immigration clandestine au Royaume-Uni est toujours aussi chaotique : le ministère de l’Intérieur a avoué son incapacité à localiser plus de 17 000 demandeurs d’asile se trouvant dans le pays. Et ce, tandis que les arrivées de migrants illégaux par la Manche se sont multipliées ces derniers jours. Graphique et vidéo.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/08/227620/royaume-uni...
Royaume-Uni. Expulsion des clandestins vers le Rwanda : le nouveau projet de Sunak sera-t-il enfin le bon ?
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak, malgré les critiques et les revers judiciaires, a réussi à faire adopter en première lecture un nouveau projet de loi sur l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Rwanda. Mais le chemin avant une mise en application de la mesure est encore long. La marge de manœuvre est mince pour le Premier ministre britannique Rishi Sunak. Qui va peut-être finir par regretter le projet d’expulsion des demandeurs d’asile vers le Rwanda proposé par son prédécesseur Boris Johnson. Un projet qui, après de multiples rebondissements, a, en dernier lieu, été retoqué par la Cour suprême britannique au mois de novembre dernier. Après ce nouveau revers, Rishi Sunak n’a pas désarmé et le projet de loi controversé a finalement été adopté par les députés britanniques à la Chambre des Communes mardi 12 décembre. Le résultat, compte tenu du contexte politique outre-Manche, relève presque de l’exploit tant Rishi Sunak a été attaqué sur sa droite comme sur sa gauche. Les uns jugeant le projet de loi trop tiède quand les plus modérés des conservateurs ainsi que l’opposition le décrivaient comme trop radical. À l’issue de débats ayant duré près de sept heures dans l’hémicycle britannique, c’est finalement par un vote à 313 voix pour et 269 voix contre que le texte a été adopté en première lecture.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/15/227983/rwanda-12-d...
Covid au Royaume-Uni : Rishi Sunak défend les décisions du gouvernement Johnson
Quelques jours après l’audition de l’ancien Premier ministre britannique, Boris Johnson, devant la commission d’enquête publique sur la gestion de la pandémie de Covid-19, c’est au tour de Rishi Sunak de revenir sur les circonstances et les coulisses des principales décisions du gouvernement à cette époque-là. L’actuel Premier ministre, qui était chargé du Trésor sous Boris Johnson, a affirmé lundi 11 décembre 2023 ne pas partager la description d’un exécutif « incompétent », « incapable » et « en proie à des luttes intestines », faite par d’anciens collaborateurs du cabinet durant cette enquête. S’il a exprimé sa « profonde désolation » aux familles des victimes de la pandémie, il insiste que les « débats qui faisaient rage » au 10 Downing Street « n'étaient pas nécessairement une mauvaise chose ». Rishi Sunak, qui a défendu son programme « Eat Out to Help Out » visant à protéger les emplois des secteurs de la restauration et de l’hôtellerie, a également été interrogé sur ses propres échanges WhatsApp avec les autres dirigeants, affirmant ne pas les avoir gardés… « L’une de mes réflexions générales dans ce domaine concerne les données et l’accès à des données de qualité. Je pense qu’il est très clair qu’au début, il n’y avait tout simplement pas la qualité ni des données d’actualité dans tous les domaines pour prendre des décisions », explique, quant à lui, Rishi Sunak.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/politique-monde/covid-au-royaum...
HONGRIE
Hongrie : Le Parlement adopte une loi pour lutter contre « les interférences étrangères »
À 140 voix pour et 50 contre, le Parlement hongrois a adopté le 12 décembre au soir un projet de loi destiné à « protéger la souveraineté » de ce pays d’Europe centrale. Devant entrer en vigueur en février prochain, ce paquet législatif est vu par les détracteurs du Premier ministre comme une nouvelle offensive pour museler les contre-pouvoirs. Une autorité spécialisée, inscrite dans la Constitution, va être mise en place. Elle aura pour mission « d’identifier et d’enquêter sur les organisations qui reçoivent de l’argent de l’étranger » dans le but « d’influencer le choix des électeurs ». « Cette législation ferme la porte à toute tricherie électorale et prévoit des sanctions pouvant aller jusqu’à trois ans de prison pour quiconque utiliserait des fonds étrangers dans une campagne », avait expliqué en novembre Mate Kocsis, chef du groupe parlementaire du Fidesz, le parti de Viktor Orban. Le gouvernement, qui accuse régulièrement Bruxelles et « diverses organisations » de « distribuer des milliards d’euros » à l’opposition, durcit ainsi son arsenal avant les élections municipales et européennes organisées en juin 2024.
RT France
https://reseauinternational.net/hongrie-le-parlement-adop...
Judit Varga : « Il faut une grande dynamique de la droite en Europe »
À l'occasion du voyage à Budapest organisé pour ses lecteurs, BV a rencontré au Parlement hongrois Judit Varga. Ancienne ministre de la Justice (2019-2023), députée, présidente de la commission des affaires européennes du Parlement hongrois - c'est elle qui a porté en 2020 l'amendement à la constitution hongroise stipulant que « la mère est une femme, le père est un homme ». Cette mère de famille de 43 ans a été choisie par Viktor Orban pour être tête de liste du parti Fidesz aux prochaines élections européennes. Comment ce petit pays est-il devenu le symbole de la résistance contre l'omnipotence européenne, notamment en matière migratoire et de wokisme ? Quelles sont ses recettes pour favoriser la natalité ? À quels écueils se heurte-t-il ? Peut-il tenir ? A-t-il des alliés potentiels dans le futur Parlement européen ? Quel regard porte-t-elle sur l'état de la France et notre vie politique ? C'est à toutes ces questions que répond Judit Varga dans un entretien exclusif.
bvoltaire.fr
https://www.bvoltaire.fr/entretien-exclusif-il-faut-une-g...
IMMIGRATION / ISLAM
Entrées de clandestins dans l’UE en 2023 : un record depuis 2016
Les derniers chiffres de Frontex révèlent qu’en 2023, l’Union européenne a enregistré le plus grand nombre d’arrivées de clandestins depuis 2016. Tandis que le total de 2022 est déjà dépassé. Tandis que la défiance vis-à-vis de l’immigration d’origine extra-européenne prend de l’ampleur dans plusieurs pays du Vieux continent, ce sentiment de submersion migratoire de plus en plus partagé au sein des populations est conforté par la publication des derniers chiffres de Frontex, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, concernant les entrées de clandestins dans l’Union européenne. Le 11 décembre, Frontex a indiqué que l’année 2023 avait donné lieu au plus grand nombre d’arrivées de migrants irréguliers dans l’UE depuis 2016. Au cours des onze premiers mois de l’année, l’Union européenne a ainsi a enregistré un total de 355 300 clandestins parvenus à entrer sur son territoire. À titre de comparaison, ce nombre a d’ores et déjà dépassé le total de l’année 2022.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/14/227943/clandestins...
ITALIE
Scandale en Italie : l’ancien ministre de la Santé suspecté de dissimulation de décès liés au vaccin Covid
Dans son édition du 23 novembre 2023, le journal italien La Verità annonce l’ouverture d’une enquête pour homicide contre l'ancien ministre de la Santé italien, Roberto Speranza, qui aurait délibérément dissimulé des décès liés au vaccin COVID-19. L’enquête fait suite à des plaintes liées à plusieurs emails internes de l'Agence italienne du médicament (AIFA), indiquant que Speranza était au courant dès le début de la campagne de vaccination que les injections provoquaient des décès et des effets secondaires graves. L’enquête, menée par le bureau du procureur de Rome, cible également Nicola Magrini, l'ancien directeur de l'AIFA. Les emails divulgués ont révélé que les autorités sanitaires étaient conscientes des dangers du vaccin depuis le début, mais ont encouragé la vaccination, la rendant obligatoire pour certaines professions (policiers et enseignants). Le ministre et le responsable de l'AIFA sont accusés d'avoir donné des instructions aux autorités sanitaires locales pour dissimuler les effets secondaires graves et les décès, afin de préserver la confiance du public et de ne pas compromettre la campagne de vaccination.
francesoir.fr
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ISRAËL
Le palmarès confessionnel 2023 de l’influence du Jerusalem Post
Par le Général Dominique Delawarde. Mieux qu’au festival de Cannes, le Jerusalem Post avait organisé une soirée pour honorer ses nominés au palmarès mondial et confessionnel de l’influence. La cérémonie devait avoir lieu le 9 octobre 2023 au Carlton Hôtel de Tel-Aviv. Prix pour les invités : 750 dollars. On peut raisonnablement penser que cette soirée a été reprogrammée après l’attaque palestinienne du 7 octobre. La lecture rapide de ce palmarès est toujours instructive. Comme au guide Michelin, il y a ceux qui perdent leurs étoiles, ceux qui les gardent et ceux qui améliorent leur position. S’agissant de la France, il reste deux personnalités, les Franco-marocains André et Audrey Azoulay, père et fille. Le premier est conseiller du roi du Maroc, la seconde est directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), après avoir été ministre de la Culture en France, en charge de distribuer les subventions aux médias bien-pensants (d’où l’influence, sans doute…). En revanche, la Première ministre française disparaît du palmarès des 50 (qui est cette année un palmarès des 96). Elle passe donc de la troisième place en 2022 au néant en 2023. Il est vrai qu’une première ministre française ne représente plus grand chose aujourd’hui dans le monde, en termes d’influence.
Général Dominique Delawarde
https://reseauinternational.net/le-palmares-confessionnel...
Des enfants israéliens chantent l’anéantissement de Gaza
La propagande dans un État colonial, dans un régime d'apartheid comme Israël, ça donne des ministres qui comparent les Palestiniens à des « animaux humains » ou des clips comme celui-là (vidéo). Toujours le même processus de déshumanisation à l'œuvre, ouvrant la voie aux pires atrocités. A noter que le remake de cette chanson a choqué beaucoup de monde, même en Israël. Des visages angéliques d’enfants israéliens chantent l’anéantissement du peuple de Gaza (les paroles sont en intégralité). Impossible alors de ne pas penser à toutes ces photos d’enfants palestiniens tués ou mutilés sous les bombes incessantes de Tsahal en écoutant ses paroles génocidaires. Une vieille chanson reprise et parodiée où des innocents glorifient la guerre qu’Israël mène aujourd’hui contre les Palestiniens. La chanson originale, « Le chant de l’amitié », a été écrite un an après le déclenchement de la guerre israélo-arabe de 1948 et commémore tous ceux qui sont tombés durant les combats…
investigaction.net
https://investigaction.net/des-enfants-israeliens-chanten...
ITALIE
Petit doigt sur le pantalon, Georgia Meloni retire l’Italie de la Route de la Soie
Début décembre, suite à des mois de petits jeux destinés à maquiller sa perfidie (genre « que nenni, on ne se retire absolument pas, c’est juste que l’accord ne sera pas renouvelé »), le gouvernement italien a remis à la Chine une note, dont le contenu revient à se retirer de sa participation à la Route de la Soie. À l’initiative de l’alors Premier ministre Giuseppe Conte, il y a donc quatre ans, l’accord signé le 23 mars 2019 avait fait de l’Italie le seul pays du G7 à participer à cette formidable initiative chinoise de commerce et d’infrastructure et englobant la moitié du monde. Inutile à dire que dès que la nouvelle fut rendue publique cette semaine, la presse italienne, à l’image de son abjecte idole, feu Indro Montanelli se répand en mauvaise joie, en se prosternant une énième fois devant le maître-chanteur américain. L’explication donnée à la presse par cette Grande Dame qu’est Georgia Meloni, est aussi, euh, profonde et réfléchie que riche d’enseignements : « Faudrait que (Giuseppe) Conte nous explique pourquoi on serait la seule nation G7 à avoir signé l’accord Route de la Soie avec la Chine, sans être le pays qui bénéficie des échanges les plus importants avec elle ». Just, WOW. Quel stratège !
reseauinternational.net
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LECTURE
« Autopsie d’un désastre », une analyse anthropologique de Jean-Dominique Michel
Jean-Dominique Michel est anthropologue et spécialiste des problèmes de corruption dans le domaine de la santé. Au cours des quatre dernières années, il s’est illustré sur les réseaux sociaux et dans les médias par des analyses sans concession de la gestion de la crise sanitaire. Des positions inverses au consensus dicté par les autorités gouvernementales qui lui ont valu d’être censuré et attaqué. Son dernier livre n'est pas un nième ouvrage sur le Covid, mais une grille de lecture unique constitué sur une base anthropologique. Absence de consensus, capture des régulateurs par l’industrie pharmaceutique, censure : nous abordons dans cet entretien essentiel quelques sujets de cette « Autopsie du désastre ». Jean-Dominique Michel fera paraître un nouveau volume en janvier... Le débat n'est pas près de s'éteindre.
LIRE : Autopsie d'un désastre, par Jean-Dominique Michel. Éditions Marco Pietteur, 2023.
francesoir.fr
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« Décadanse », de Patrick Buisson : aux sources de l’effondrement démographique et familial
Breizh-Info arrive un peu après les autres pour la chronique de « Décadanse » de Patrick Buisson mais nous, au moins, l’avons lu jusqu’au bout ! Première et dernière ligne. Et même entre les deux. Car chroniquer les 524 pages de « Décadanse » une semaine après reçu le bouquin est impossible. Tant l’ouvrage est dru. Précis. Décortiquant. Patrick Buisson reprend toute la genèse de l’effondrement moral, démographique, familial et sexuel que la France connaît depuis la Libération. Et surtout démontre à quel point ces changements sont le fait de minorités issues de la bourgeoisie qui s’emmerde et que les navrantes conséquences auront, avant tout, touchées la classe laborieuse. Comme l’immigration.
LIRE : Décadanse, par Patrick Buisson. Albin Michel, 2023.
breizh-info.com
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Juste à temps pour Noël : « La lettre aux autruches et aux tubes digestifs » de Nicolas Vidal !
Nicolas Vidal, fondateur de Putsch média et animateur de la matinale de la radio Tocsin vient dans ce debriefing présenter ce livre sorti il y a quelques jours, juste à temps pour trouver son chemin dans les hottes de Noël. Quarante-six pages sur un ton enflammé et décalé sous forme d’une lettre ouverte à ces autruches et tubes digestifs qui selon Nicolas Vidal forment le... ventre mou de la France. Ceux qui pendant les manifs des Gilets jaunes ou contre la perte des libertés fondamentales (l’instauration du passe sanitaire, par exemple) préféraient manger une glace et vaquer à leur passe-temps favori : la consommation. Une drogue dure venue d’Amérique à grand renfort de publicité et de communication. « Donne au peuple du pain et des jeux, il ne se révoltera pas. Donne-lui la peur et l'inconfort, il se baissera pour prendre un pavé au sol », écrivait Jean Dufaux dans son album de bande dessinée « Murena », paru en 2013.
LIRE : La lettre aux autruches et aux tubes digestifs, par Nicolas Vidal. 2023.
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MONDIALISME / ONG / OTAN / TOTALITARISME
Fentanyl : des États-Unis à l’Europe?
Le fentanyl fait des ravages aux États-Unis où il provoque une crise majeure de santé publique. Avec la chute de l’héroïne, il est à craindre que les cartels ne le vendent désormais en Europe. Entre les espaces de production et les lieux de blanchiment, c’est toute une géographie de la drogue qui se renouvelle. Michel Gandilhon est expert associé au département sécurité-défense du Conservatoire national des Arts et métiers (CNAM). Spécialiste des questions relatives à l’offre de drogues illicites, il a publié un livre très documenté sur ces sujets.
LIRE : Drugstore, drogues illicites et trafics en France, par Michel Gandilhon. Éditions du Cerf, 2023.
revueconflits.com
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Clap de fin pour le Tribunal Spécial sur le Liban ou Tribunal Hariri 2/2 : Requiem pour une escroquerie politique, une imposture judiciaire, une forfaiture morale
La justice pénale internationale, dont l’avènement avait été salué comme annonciateur d’une ère nouvelle est, ainsi, d’emblée, obérée par sa sélectivité et ses immunités, en un mot par sa partialité. Les États-Unis, un des tortionnaires majeurs de l’époque contemporaine, le maître d’œuvre des tortures de la base américaine de Guantanamo (Cuba), de Bagram (Afghanistan) et d’Abou Ghraib (Irak), de même qu’Israël, considéré par une fraction importante de l’opinion publique mondiale comme « l’État voyou N°1 » de la scène internationale, n’ont pas souscrit au traité fondateur de la Cour pénale internationale. Ils disposent de ce fait d’un privilège de juridiction qui leur confère une sorte d’immunité régalienne les plaçant à l’abri des poursuites, héritage de l’ancien « régime des capitulations » de l’empire ottomane.
madaniya.info
https://www.madaniya.info/2023/12/08/clap-de-fin-pour-le-...
PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE
Les Nouvelles de La Vérité Brutale #21
La causticité de cette capsule d’humour noir – complétée par un délicieux accent québécois - est très dangereuse pour les adeptes des récits officiels des mainstreams, bien souvent victimes de victimite aigüe.
Amélie Paul
https://reseauinternational.net/les-nouvelles-de-la-verit...
« Le Petit Théâtre des Opérations » : Robert Surcouf, corsaire taquin
Robert Surcouf est loin d'être un personnage méconnu de l'histoire. Et pourtant, ceux qui connaissent son nom - et souvent la célèbre citation sur l'honneur et l'argent qu'on lui attribue - ne maîtrisent pas forcément sa carrière. Parlons donc du corsaire dont la seule apparition dans l'océan indien suffisait à semer la panique à Londres. Magnifique hommage au corsaire breton qui, de Saint-Malo, pointe toujours du doigt la honnie perfide Albion ! Très drôle vidéo.
Odieux Connard
https://www.youtube.com/watch?v=4cmfK-HuiQ0
PAYS-BAS
Geert Wilders : les paradoxes du « Capitaine Peroxyde » néerlandais
Électron libre de la vie politique néerlandaise, Geert Wilders est une figure complexe. Pour l'instant, sans partenaires clairs pour former une coalition, il n'est pas du tout certain qu'il devienne le Premier ministre à l'issue de négociations qui s'annoncent longues. La vraie signification de son score électoral est également une question d'interprétation (ses détracteurs soulignent que 75 % des électeurs ont choisi de ne pas voter pour lui). Il est néanmoins très probable que les questions soulevées par les populistes européens - non seulement l'immigration, mais aussi les relations des États-nations avec Bruxelles et la désillusion populaire envers les élites politiques, pèsent lourd dans les mois à venir.
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/geert-wilders-paradoxes...
QATAR
Un an après la Coupe du monde au Qatar : les droits de l'homme toujours sur la touche
Un an après la clôture de la Coupe du monde de football, des centaines de milliers de travailleurs, victimes d'abus sur les chantiers de construction des stades, restent privés d'accès à des compensations. Silence assourdissant de la part de la FIFA sur ce dossier. Au-delà du football, le Qatar aura été l'hôte le plus controversé de l'histoire moderne du tournoi (devant… l’Argentine sous la junte de Videla, en 1978), en proie à des critiques constantes sur le manque de respect des droits de l'homme du pays. Un an plus tard, il n'y a rien de nouveau sous le soleil brûlant de l’émirat du golfe Persique. La Coupe du monde n'a apporté aucun progrès social au Qatar. D'une part, les familles des ouvriers tués lors de la construction des stades, pour beaucoup originaires des pays asiatiques, n'ont toujours pas reçu de compensation équitable. D'autre part, les conditions de travail des employés étrangers restés dans le pays ne se sont guère améliorées. D'après une enquête du quotidien britannique The Guardian, la construction des stades qataris a entraîné la mort de plus de 6 500 travailleurs originaires du Bangladesh, du Népal, de l'Inde, du Pakistan et du Sri Lanka. Le Qatar ne reconnaît lui la mort que de 500 personnes environ. Un rapport d'Amnesty International souligne la difficulté persistante à établir un bilan précis des décès, tandis que les compensations pour les abus subis n'ont toujours pas été données aux nombreuses familles des victimes.
francesoir.fr
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RÉFLEXION
« Vendre la guerre ». Pierre Conesa reçoit Alain Juillet et Alain Chouet
Dans le cadre du documentaire d’Omerta intitulé « Vendre la guerre », Pierre Conesa reçoit Alain Juillet, ancien directeur du renseignement de la DGSE, ancien haut responsable chargé de l’intelligence économique auprès du Premier ministre François Fillon, et Alain Chouet, ancien directeur du renseignement de la DGSE, spécialiste du moyen orient. Deux analyses magistrales des 30 dernières années, le rôle majeur des services de renseignement, l’engagement de la France dans les crises modernes, nos intérêts industriels menacés, la puissance des lobbies et l’influence américaine. Deux entretiens exceptionnels à retrouver en version intégrale sur l’application mobile, disponible via les plateformes de téléchargement (Android, IOS) ou directement sur www.omertamedia.fr
Omerta
https://www.breizh-info.com/2023/12/11/227798/vendre-la-g...
Le réalisme dans les relations internationales
Par Alexandre Douguine. Le penseur et créateur du Néo-eurasisme examine le monde multipolaire émergent, en soulignant les voies idéologiques et civilisationnelles distinctes de diverses régions du monde, en opposition au paradigme libéral occidental.
LIRE : Pour une théorie du monde multipolaire, par Alexandre Douguine. Ars Magna, 2016.
geopolitika.ru
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/12/07/a...
Ce qu’être Européen veut dire
Qu’est-ce qu’être Européen ? Cela signifie-t-il une sujétion aveugle à l’Union européenne ? Un oubli de ses particularismes nationaux ? Découvrez la réponse de Frédéric Éparvier. Il y a bien des années, (j’habitais alors en Malaisie), j’avais rejoint, pour occuper mes longues soirées sans télévision, le site des cyber-chouants : Vexilla Regis, où nous débattions allègrement sur la toile de toutes les questions concernant l’idée royaliste en France. C’est-à-dire que nos discussions tournaient quand même assez vite à une généreuse foire d’empoigne, notamment quand nous abordions la question dynastique. Avec des adversaires pareil, la République à de beaux jours devant elle. L’une de nos discussions avait porté sur l’idée d’Europe, et une fois dites toutes les vilenies que l’on peut dire sur la Commission Européenne, d’autant plus facilement que nous ne la connaissions pas, nous sommes rentrés plus calmement sur ce qu’est l’Europe et partant ce que veut dire être Européen. Le nom propre « Europe » couvre aujourd’hui de nombreuses acceptions qu’il revient de remettre en ordre. Dans ma jeunesse, je parle des années 70, on nous enseignait encore la géographie physique, le latin, l’histoire avec le Lagarde et Michard, et le français avec le Mallet et Issac – O tempora, o mores-. Nous savions donc que l’Europe était la masse territoriale délimitée par la Méditerranée au Sud, l’Atlantique à l’Ouest et au Nord, l’Oural à l’Est, et pour fermer le tout le Caucase et la mer noire au Sud-Est, mais c’était aussi l’Union Soviétique, et ce n’était donc plus vraiment chez nous. Nous avions donc un cadre physique, mais le mot continent recouvrait aussi une idée civilisationnelle et humaine. Elle était encore le continent de la race blanche, comme l’Afrique était celui des hommes noirs, et l’Asie celui des hommes jaunes. Il faut bien reconnaître que le concept est assez simpliste, voire carrément faux, mais pour l’Europe c’était encore très vrai…
polemia.com
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Guerre en Ukraine : une histoire, une géopolitique
Par Michel Leblay, patron d’émission à Radio Courtoisie. Loin d’avoir été la marque d’une « fin de l’histoire », la dissolution de l’URSS en décembre 1991, négociée par trois partenaires (les dirigeants de la Fédération de Russie, de la Biélorussie et de l’Ukraine) pressés d’être les chefs d’Etats nouvellement indépendants, ouvrit la voie à des tensions tournant à la belligérance. Déjà, l’Arménie et l’Azerbaïdjan s’étaient opposés (1988) avant même la fin de l’État créé par le pouvoir communiste. En 2008, l’armée russe envahit la Géorgie. En Asie centrale des négociations plus ou moins difficiles sur les frontières furent menées entre les anciennes républiques socialistes soviétiques de la région. Il n’y eut pas d’issue favorable entre le Tadjikistan et le Kirghizistan par rapport à une frontière difficile à délimiter dans la vallée de la Ferghana et des affrontements entre les deux pays débutèrent en mai 2021. Le heurt majeur est intervenu en Ukraine, considérée par les Russes comme la source de leur histoire. En s’appliquant par des actions subreptices à détacher définitivement Kiev de Moscou, l’Amérique y a vu le moyen d’affaiblir définitivement la puissance russe.
polemia.com
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Castoriadis et les bien-pensants
Quentin Bérard (fondateur du site Lieux Communs s’inscrivant dans la continuité du travail de Cornelius Castoriadis et animateur du podcast Hérétiques, auteur occasionnel à la revue La Décroissance et Front Populaire, enseignant en biologie et écologie, auteur du livre « Éléments d’écologie politique. Pour une refondation » (Libre&Solidaire, 2021) nous invite à relire (ou à lire) Cornelius Castoriadis en prenant quelque distance avec les lectures convenues qui depuis des années l’enrôlent un peu trop facilement au service de l’agitation gauchiste, de la cause des migrants, du néo-marxisme ou du pacifisme et de l’écologisme contemporains, voire de la « déconstruction » et du « décolonialisme ». Ces opérations de récupération s’effectuent au prix de l’escamotage du contenu de bien des textes. L’auteur offre et commente ici de substantiels extraits qui placent Castoriadis hors de la bien-pensance contemporaine. L’objet n’est pas de l’assigner à une autre position, ce qui réitérerait en l’inversant le geste d’embrigadement, mais de montrer en quoi il fait œuvre et, en rencontrant son ambition de penser les basculements de son époque, de s’en inspirer pour penser ceux de la nôtre.
mezetulle.fr
https://www.mezetulle.fr/castoriadis-et-les-bien-pensants...
ROUMANIE
Covid-19. En Roumanie, l’ancien Premier ministre visé par une enquête criminelle pour l’achat suspect de millions de doses de vaccin
En Roumanie, l’ancien Premier ministre Florin Cîțu fait l’objet d’une enquête criminelle pour complicité d’abus de pouvoir, accusé d’avoir approuvé l’achat de 43,35 millions de doses de vaccins Pfizer et Moderna, sans justification ni analyse de la nécessité, entraînant un coût inutile de plus d’un milliard d’euros pour l’État roumain. Durant la crise sanitaire du Covid-19, l’achat de vaccins par l’Union européenne auprès du géant pharmaceutique Pfizer aura donné lieu à de nombreuses suspicions. La plus connue étant l’affaire des SMS échangés entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et le patron de Pfizer, Albert Bourla.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/14/227905/roumanie-va...
RUSSIE
Les cinq Défis relevés par Vladimir Poutine
Par Régis de Castelnau. « Depuis deux ans nous avons été confrontés en Occident à une propagande médiatique russophobe à connotation souvent raciste, visant à présenter les Russes comme une population de moujiks imbéciles soumis un vampire assoiffé de sang. Se précipitant dans une opération militaire où des soldats ivrognes, armés de pelles et menés par des incompétents couraient à une défaite sanglante et inévitable. Sous les injures, les quolibets et les menaces, nous fûmes quelques-uns à appeler au sang-froid et à expliquer que l’Occident se lançant dans l’aventure militaire et la guerre économique contre la Russie était peut-être en train de faire une bêtise. Et qu’en tout cas qu’il fallait essayer de mieux analyser le réel et d’arrêter de prendre ses désirs pour des réalités. En vain. Aussi le retournement qui vient de se produire, et qui voit les mêmes changer d’avis, voire faire acte de contrition provoque nécessairement un peu de joie mauvaise. Parce que, parfois dans une certaine confusion, le système médiatique occidental est quand même en train de prendre acte de la défaite de l’Ukraine otanisée qui se dessine. Et en son sein, nombreux étant ceux qui considère qu’il n’est plus nécessaire de tergiverser et que ‘’la messe est dite’’. Dans la mesure où nous fûmes, à notre place, parmi ceux qui tentèrent, tant bien que mal, de résister à l’emballement guerrier, il nous est apparu nécessaire de revenir sur une description de ce qui s’est réellement passé et sur l’inanité du ‘’récit’’ qui nous a été imposé par le bloc élitaire occidental. »
vududroit.com
https://www.vududroit.com/2023/12/les-cinq-defis-releves-...
Sur le seuil d’un nouveau « Tribunal de Nuremberg »
Déclaration de Rodion Valerievitch Mirochnik, ambassadeur itinérant du MAE russien sur les crimes du régime de Kiev, lors d’un point de presse le 21 novembre 2023. Aucune reprise dans nos médias de grand chemin. L’après-guerre Russie-Ukraine se met en place… « Le poste d’ambassadeur itinérant pour les crimes du régime de Kiev a été créé sur ordre du ministre des Affaires étrangères de la Russie afin de prendre des mesures visant à collecter et à présenter des données qui constitueront la base des preuves des crimes les plus graves en vue de la poursuite ultérieure des dirigeants, des auteurs et des organisateurs des crimes commis par le régime de Kiev et ses protecteurs. Mon poste implique de travailler en coopération avec les autorités chargées de l’application de la loi, les services d’enquête, l’armée et d’autres autorités fédérales et régionales de la Fédération de Russie afin d’atteindre l’objectif de concrétiser le principe de l’inévitabilité du châtiment pour les responsables des crimes du régime de Kiev. » Déclaration complète.
pravfond.ru
https://reseauinternational.net/sur-le-seuil-dun-nouveau-...
Les projets de création d’une confédération du Sahel vont transformer la dynamique
Les fruits de cette vision ne seront pas prêts à cueillir sur-le-champ, mais dans l’intervalle, ces pays peuvent compter sur une assistance russe à divers degrés. Le Burkina Faso a dévoilé au mois de février 2023 ses projets de constituer une confédération avec le Mali voisin, dont le président Traore a esquissé les contours au cours d’une interview exclusive accordée à Sputnik fin juillet. Ces deux pays, accompagnés par leur voisin commun, le Niger, ont ensuite formé l’Alliance sahélienne à la mi-septembre, presque trois mois après le coup d’État qui s’est produit au Niger. Cette plateforme a établi les fondations permettant d’intégrer le Niger au projet de confédération burkinabé-malienne, selon la déclaration conjointe formulée par leurs ministres des affaires étrangères.
reseauinternational.net
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SANTÉ PUBLIQUE / SCIENCES
Alexandra Henrion-Caude : nouvel article le 6 décembre 2023 dans Nature sur l'ARN messager
Vidéo d’Alexandra Henrion-Caude. La généticienne Alexandra Henrion-Caude réitère sa mise en garde : « Ces ARN messagers doivent être arrêtés. Arrêtez de dire que l'on maîtrise cette technologie, on a la preuve par cet article qu'on ne la maîtrise pas du tout ».
Ciel voilé
https://odysee.com/@Cielvoile:e/arnms:9?src=embed
Gag ! Le Pfizer et le Moderna font produire par les vaxxxxinés des protéines absurdes indésirables à la suite d’une erreur qui a reçu le Prix Nobel
Le ton de cette étude parue dans nature est plaisant, on croirait lire le Gorafi… Souhaitez-vous recevoir une injection mystérieuse, qui obligerait votre corps à produire des protéines aléatoires et inutiles pendant une durée indéterminée ? Eh bien, il s’est avéré que les vaccins à ARNm Covid ont précisément cet effet ! La moitié des personnes vaccinées n’arrêtent jamais de produire des protéines Spike et un quart fabriquent des trucs aléatoires. Les vaccins contre la Covid produisent des protéines indésirables aléatoires grâce à une « invention » qui a accidentellement remporté le prix Nobel. L’aveu : Le vaccin à ARNm fait fabriquer la protéine Spike imitant celle de la Covid. Mais parfois le corps attaque l’ARN. Les scientifiques ont modifié l’uridine, un nucléoside lié à U (une des 4 lettres de l’ARN) avec une version synthétique, non attaquée par le système immunitaire. La pseudouridine. Le prix Nobel 2023 a été décerné pour l’invention utilisant la pseudouridine à la place de l’uridine. Quand le corps fabrique la Spike, il a du mal à lire cette version synthétique : parfois une des lettres de l’ARN saute et tout se décale. Et le vaccin produit une protéine qui n’est PAS la Spike, mais autre chose, aléatoire et enflammant le système immunitaire chez 25-30 % des sujets. Mais rassurez-vous si votre organisme fabrique des protéines absurdes, si on attend des effets surprenants…ils ne peuvent pas être dangereux… enfin les biochimistes pensent le contraire…
pgibertie.com
https://pgibertie.com/2023/12/08/gag-le-pfizer-et-le-mode...
Pierre Chaillot : « C’est prouvé. Les vaccinés meurent plus que les non-vaccinés »
Le statisticien français Pierre Chaillot confirmait il y a plusieurs mois que les données anglaises de la mortalité par statut vaccinal Covid sont la preuve d’un grave problème : « On savait qu’il y a une surmortalité inexpliquée, maintenant on sait qui meurt plus. » Or les autorités françaises n’ont toujours pas réagi. Lors d’un entretien donné au média Tocsin (vidéo)en septembre, Pierre Chaillot était revenu sur une information cruciale qu’il dit réclamer avec d’autres depuis longtemps en France : les statistiques de décès par statut vaccinal Covid. Plusieurs mois se sont écoulés depuis sans réaction des autorités sanitaires. Ce refus de fournir ces données peut surprendre. On sait qu’elles pourraient définitivement clore le débat de l’efficacité ou de la dangerosité des vaccins Covid. Un silence qui contraste avec le discours officiel qui parle encore aujourd’hui d’une vaccination Covid « sûre et efficace », allant même jusqu’à affirmer qu’elle est « sans effet secondaire » comme le ministre de la santé français Aurélien Rousseau.
covidhub.ch
https://www.covidhub.ch/vaccines-meurent-plus/
SLOVAQUIE
Le président slovaque fermement opposé à la dictature de l’OMS : Bratislava rejette le « traité sur les pandémies »
Depuis qu’il est redevenu président de la Slovaquie il y a quelques semaines, Robert Fico provoque de nombreuses migraines chez ses partenaires occidentaux. Il a d’abord déclaré ostensiblement que son pays ne participerait plus au soutien occidental à l’Ukraine et n’enverrait plus d’armes. Coup de théâtre suivant : Fico annonce que son gouvernement ne signera pas le traité que veut imposer l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les pandémies. Les députés du SMER, le parti de Fico, voteraient également contre la ratification au Parlement. Fico, qui a formé une coalition avec le parti de centre-gauche HLAS et le parti de droite Slovenská Národná Strana, s’est fermement opposé, au cours de son discours d’une heure, à ce que les pouvoirs de l’OMS soient renforcés au détriment de la souveraineté des États. Il a au contraire affirmé que seuls des « laboratoires pharmaceutiques fous » avaient pu imaginer une telle chose. En effet, en cas de future « pandémie », les compétences des ministères de la Santé des pays signataires seraient transférées à l’OMS en vertu de l’accord. Cette organisation, qui n’est élue par personne, recevrait alors des pouvoirs de décision draconiens et aurait le pouvoir non seulement d’obliger les pays signataires à acheter des vaccins et des médicaments, mais aussi d’ordonner des vaccinations obligatoires sans que l’État, avec son gouvernement élu, ne puisse s’y opposer. Fico a qualifié l’ensemble de l’accord de « plan de sociétés pharmaceutiques avides ».
Zuerst
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UKRAINE
Les agriculteurs des pays de Visegrad appellent à une action commune sur les importations ukrainiennes
Les agriculteurs des pays de Visegrad demandent à l’Union européenne et à leurs gouvernements de trouver une solution commune au problème de l’inondation des marchés européens par des céréales et d’autres produits agricoles ukrainiens en raison de la levée temporaire des restrictions à l’importation en provenance d’Ukraine. Les associations d’agriculteurs de Hongrie, de Slovaquie, de Tchéquie et de Pologne ont signé un communiqué commun à l’issue d’une réunion qui s’est tenue à la fin de la semaine dernière. Dans leur déclaration, les représentants de la Chambre agraire de la République tchèque, de la Chambre slovaque de l’agriculture et de l’alimentation, du Conseil régional polonais des chambres agricoles et de la Chambre nationale hongroise de l’agriculture ont déclaré qu’il était nécessaire de soutenir l’économie ukrainienne en raison de l’invasion russe en 2022, mais que ce soutien ne pouvait se faire au prix d’un affaiblissement des agriculteurs d’Europe centrale.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/13/227895/les-agricul...
Qui perd gagne
La décision d'amorcer les négociations d'adhésion à l'UE avec l'Ukraine est une pathétique tentative de masquer la défaite totale aux peuples européens. Tableaux sur les aides européennes à l’Ukraine, vidéos.
eclaireur.substack.com
https://eclaireur.substack.com/p/edito-qui-perd-gagne?utm...
UNION EUROPÉENNE
Ursula von der Leyen... Quand Schwab pose bien ses pions, l’ascension est fulgurante, les scandales et les magouilles aussi
Le parcours d'Ursula von der Leyen ne s’illustre pas par un grand respect des procédures et de la transparence... Du début de sa carrière, comme élue locale, à son élection à la présidence de la Commission européenne, l'ascension fulgurante d'Ursula von der Leyen est entachée de magouilles, de controverses et de scandales. La politicienne allemande, pressentie pour occuper les plus hautes fonctions fédérales (auxquelles elle n’est jamais parvenue à se hisser) de l’autre côté du Rhin, a sans cesse pris du galon depuis son passage au ministère de la Défense. Son nom est pourtant lié à toute une série de scandales d’ampleur, de sa gestion budgétaire catastrophique à sa mauvaise administration dans le cadre du SMSGate, lié à l’achat de vaccins anti-Covid Pfizer.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/politique-monde/ursula-von-der-...
Les drapeaux nationaux n’ont pas leur place au Parlement européen, tranche la justice européenne
Les drapeaux nationaux n’ont pas leur place dans l’hémicycle du Parlement européen. La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a tranché en ce sens dans un arrêt rendu jeudi 14 décembre 2023. Treize eurodéputés d’extrême droite, onze Français et deux Allemands, avaient demandé l’annulation de l’arrêt du Tribunal de l’Union européenne datant du 6 octobre 2021. Ce dernier avait jugé « irrecevable leur recours tendant à l’annulation de la mesure verbale du président du Parlement, du 13 janvier 2020, interdisant aux députés d’arborer le drapeau national sur leur pupitre », précise la CJUE.
ouest-france.fr
https://www.ouest-france.fr/europe/ue/les-drapeaux-nation...
Pourquoi les Européens trouvent-ils que l’UE n’est pas démocratique ?
À six mois des prochaines élections européennes, les eurocrates devraient s’intéresser de près à ce que ressentent les citoyens européens lorsqu’ils pensent à Bruxelles. Un nouveau sondage Ipsos, réalisé dans cinq États membres de l’UE, révèle que les Européens sont largement insatisfaits de l’état de la démocratie à Bruxelles et estiment qu’il existe un fossé croissant entre les institutions européennes et les citoyens qu’elles sont censées représenter. Le manque de confiance dans les institutions européennes pourrait se traduire par un faible taux de participation aux élections de 2024, ce qui augmenterait encore le niveau de méfiance à l’égard de l’Union européenne. L’enquête de septembre a été menée en France, en Italie, en Pologne, en Suède et en Croatie, ainsi que dans deux pays non membres de l’UE, les États-Unis et le Royaume-Uni, qui organiseront également des élections générales en novembre et janvier 2025, respectivement. L’enquête probabiliste en ligne a été réalisée auprès de personnes âgées de 16 ans et plus dans les pays européens, et de 18 ans et plus aux États-Unis.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/13/227887/pourquoi-le...
L’avenir de l’Union européenne, vraiment ? (Partie 1)
Une personne âgée vit dans sa petite maison de famille dont elle est propriétaire, dans un village français. Une loi décidée par le gouvernement de l’Europe impose la rénovation énergétique après un contrôle obligatoire, aux frais du propriétaire. Disposant d’une petite pension de réversion, n’ayant pas connaissance de ce texte, la dame n’entreprend aucun contrôle ni travaux. Ses faibles revenus l’empêchent de se chauffer correctement pendant l‘hiver. Commanditée par l’administration pour des contrôles aléatoires, une équipe d’inspecteurs lui rend visite. Méfiante, elle leur refuse l’entrée de son domicile. Résultat : 5000 euros d’amende pour non-respect de l’ordonnance sur les contrôles aléatoires des autorités, assortie d’une injonction de faire réaliser des travaux d’isolation du plafond de l’étage supérieur sous peine d’une amende de 50.000 euros… Cela paraît fou, mais cela existe déjà en Allemagne : et demain pourrait être décidé par l’Europe sans que la France puisse s’y opposer. La « construction européenne » est, selon ses termes mêmes, « sui generis », c’est-à-dire sans aucune autre organisation comparable. Mettant en avant des prétendues valeurs démocratiques, cette organisation se caractérise au contraire par la confusion des pouvoirs aux mains de technocrates non élus (la Commission) et un Parlement dont on peine à comprendre l’utilité réelle, dans la mesure où il n’a pas l’initiative des lois et où des partis apparemment de sensibilité différente votent le plus souvent dans le même sens (PPE, socialistes, Verts, libéraux…).
francesoir.fr
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Pour le Parlement européen, les « migrants et les minorités ethniques » feraient face à « une discrimination, une ségrégation et une marginalisation structurelles » dont du « racisme et de la xénophobie structurels et institutionnels »
On trouve ça et encore plus d’âneries dans la Résolution du Parlement européen du 12 décembre 2023 sur la santé mentale (2023/2074(INI)). Quelques exemples : « […] considérant que les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés rencontrent des situations difficiles qui contribuent au traumatisme psychologique et à d’autres troubles de la santé mentale ; (…) est profondément inquiet du manque d’action, dans le cadre des politiques publiques de l’Union, en matière de protection des migrants, des réfugiés, des demandeurs d’asile et des minorités ethniques, de leurs droits et de l’application effective de leurs droits, une telle lacune nuisant à la santé mentale de ces catégories de population ; estime que les migrants, les réfugiés, les demandeurs d’asile et les minorités ethniques font face à une discrimination, à une ségrégation et à une marginalisation structurelles et à multiples facettes, qui comprennent le racisme et la xénophobie structurels, institutionnels et interpersonnels, et que ces groupes devraient être protégés afin que leur bien-être physique et leur santé mentale soient protégés ; (…) encourage les États membres à adopter à grande échelle des programmes de formation aux premiers secours en santé mentale, y compris aux premiers secours psychologiques, afin de doter les citoyens des connaissances et des compétences dont ils ont besoin pour détecter les crises de santé mentale et y réagir, en particulier dans des contextes sensibles sur le plan culturel pour les enfants, tels que les migrations. » En prime, l’intégralité des votes de chaque parlementaires…
europarl.europa.eu
https://www.fdesouche.com/2023/12/14/pour-le-parlement-eu...
La Commission européenne continue de financer l’ONG frériste Islamic Relief Deutschland alors qu’elle affirmait le contraire
En 2017 déjà, le gouvernement fédéral avait indiqué, en réponse à une question de Volker Beck, alors député des Verts, qu’Islamic Relief Deutschland avait été en 2015 le principal sponsor de la réunion annuelle de « l’organisation la plus importante et la plus centrale des partisans des Frères musulmans en Allemagne », ainsi que le sponsor d’autres événements de ce spectre. Fin novembre de cette année, le politicien de l’intérieur de la CDU, Christoph de Vries, a finalement demandé quel montant de fonds fédéraux l’association avait reçu depuis 2022 – et a reçu une réponse claire du ministère des Affaires étrangères : « Islamic Relief Deutschland n’a pas reçu de fonds fédéraux au sens de la question posée ». Mais indirectement, des fonds fédéraux ont bien été versés à l’association controversée…
0lbap
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18:11 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, france, affaires européennes, journaux, presse, médias | | del.icio.us | | Digg | Facebook