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mercredi, 04 avril 2012

Réflexions non-conformistes et techniques sur les tueries de Toulouse

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Réflexions non-conformistes et techniques sur les tueries de Toulouse

 

par Marc-Antoine DE TYR

 

Au lendemain de l’élimination de Mohammed Merah, j’ai écris un petit texte que j’ai envoyé aux personnes qui pensent avant d’agir. Car il me semble que cette histoire de Toulouse est une grosse supercherie, en tout cas une machination (un peu comme l’affaire du 11 septembre semble avoir été le cas…).

 

Tout le monde ne sera pas d’accord avec moi, mais il est important de dire ce que l’on pense afin de ne pas tomber dans les travers de la pensée unique retransmise par nos médias tendancieux…

 

Pour ma part, je pense que c’est une histoire montée. Quand j’ai entendu que des juifs avaient été tués, je me suis immédiatement dit que soit c’est un coup des franc-maçon qui ont le pouvoir (mais a-t-on encore le droit de parler d’eux, ai-je même le droit d’écrire leur nom dans ce texte ? Je n’en suis pas si sûr… mais à la vérité je me fous de la censure française) ou un coup des Américains (ça revient à peu près au même) et ce, pour faire pencher la balance lors des élections imminentes. Car soit on découvre subitement que c’est un extrémiste nationaliste qui a fait le coup, une sorte de néo-nazi, et les médias de dénoncer les dérives de l’extrême droite et d’un Sarkozy qui a permit à cette même extrême droite de s’épanouir (pour ainsi inciter à voter socialiste), soit c’est un Arabe – plus précisément un Maghrébin – et les médias de « doucement » montrer du doigt les immigrés musulmans comme des gens potentiellement dangereux et donc de favoriser un vote pour le Front national. Cette dernière possibilité étant celle que les Étatsuniens privilégieraient car ils souhaitent garder Sarkozy à la tête du pays (on l’a vu avec l’éviction de Strauss-Khan au printemps dernier).

 

Donc, quand on sait que Marine Le Pen a conclu des accords avec des hauts-responsables judéo-américains, il devient logique qu’elle a probablement donné son accord pour jouer leur jeu, ceux-ci lui permettant de passer au second tour des élections présidentielles face à Sarkozy, dans lequel cas de figure ce dernier serait forcément réélu même si personne ne l’aime plus (comme ça c’est passé pour Chirac en 2002). Et pour faire passer Marine au second tour, il faut inciter les Français à voter F.N. D’où un matraquage médiatique très conciliant avec Marine et le F.N. Bien que de nombreux journalistes (socialistes) la critique, il n’y pas véritablement eu de campagne de diffamation ou autre contre le F.N. comme se fut le cas lors des précédentes élections présidentielles. Au contraire, on a tendance à entendre et voir de plus en plus d’articles et de reportages critiquant « doucement » les immigrés et surtout ceux d’origine maghrébine. Donc de ne plus rendre tabou le fait de voter F.N. Et l’idée de marquer les esprits avec un acte terroriste, idée typiquement étatsunienne, est destinée à choquer les esprits faibles de la masse populaire en montrant combien ces Arabes sont potentiellement dangereux. Et donc d’être sûr que les Français seront suffisamment nombreux pour voter : et pour Marine Le Pen et surtout pour Sarkozy (car nombre d’entre eux pensent encore que ce dernier est le défenseur des intérêts français et se dresse contre l’immigration de masse, alors que l’on sait qu’il est expert pour lancer des mots à la mode mais pour faire exactement le contraire…) et de permettre aux deux candidats de se retrouver au second tour.

 

Pour revenir à notre Mohammed qui aurait tué de sang-froid sept personnes avec un pistolet en quelques jours, personnellement je n’y crois pas. Ou du moins je ne crois pas qu’il ait fait cela de son propre chef. Je me suis immédiatement dit que c’est un coup monté quand j’ai entendu le mode opératoire du tueur. Un gars sur un scooter, casqué, avec soi-disant une caméra montée sur la casque, armé d’un Colt 45, qui tue rapidement et sans temps mort (ni de balles perdues apparemment) sept personnes dont d’abord trois militaires (chose étrange, ces derniers étant tous des Maghrébins), ce n’est pas l’œuvre d’un amateur. Toute personne qui sait tirer au pistolet sait combien il est difficile de toucher et surtout de tuer un individu à plus de cinq mètres, surtout si l’on cumule le stress et la mauvaise visibilité d’un casque de moto, d’autant qu’après la première cible abattue, les autres ont tendance à courir dans tous les sens ou du moins à bouger (mais pas toujours il est vrai : l’effet de la proie paralysée par son chasseur). Quoiqu’il en soit, ce n’est pas un gars des banlieues qui n’a pas au minimum tiré au moins ses mille cartouches du calibre dont il s’est servi (ici du 11,43 mm, plus difficile à maîtriser que du 9 mm) qui est capable de faire un tel carton. Un tel individu aurait tout au plus touché trois ou quatre personnes dont une ou deux seraient peut être mortes à la suite de leurs blessures, mais pas sept morts et deux blessés graves pour neuf personnes touchées. Le curriculum vitae fournit par la D.C.R.I. (contre-espionnage et sûreté du territoire français) de ce Mohammed ne correspond ni à un tueur professionnel ni à un Moudjahidine. Et même s’il aurait soi-disant fait un voyage au Pakistan et peut-être en Afghanistan, je veux bien qu’il ait appris à tirer avec une Kalash chinoise pourrie mais j’ai du mal à concevoir qu’il ait reçu un entraînement digne de nos meilleures écoles de tirs en matière de pistolet (1)…

 

Ensuite, si on lit tous les rapports qui ont été donnés par la D.C.R.I., le R.A.I.D., le ministre, etc., pas grand chose ne colle ni n’est logique. Lorsque l’on a appris la tuerie de l’école juive, je me suis dit que la police allait nous sortir un coupable de ses tiroirs d’ici quelques jours, mais je me suis demandé comment elle allait faire pour lui faire avouer des crimes qu’il n’avait sûrement pas commis. Et bien la solution où le coupable meurt une balle dans la tête se révèle être la plus simple. Il n’y a plus personne pour nier les faits. IL EST le coupable des tueries, rien à dire.

 

Dans la réalité, un tel tueur, surtout s’il agissait en solitaire et de son propre chef, serait quasiment impossible à trouver, en tout cas il faudrait probablement des semaines ou des mois pour découvrir de qui il s’agissait (sauf s’il était surveillé, mais d’après les rapports de la D.C.R.I. ce n’était pas le cas, il était juste fiché suite à ses voyages aux pays des barbus). Mais comme par miracle, les flics nous trouvent un coupable quelques jours après la tuerie. Le prétexte : il aurait demandé à un concessionnaire s’il était possible d’enlever le dispositif de traçage G.P.S. de son scooter volé et le mécano l’aurait dénoncé, et puis l’ordinateur de sa mère aurait servi à consulter une petite annonce mise sur Internet par un des militaires tués (2). Ben voyons, un gars demande à modifier son scooter et sa mère consulte la petite annonce d’une des victimes et il devient le responsable de tueries et on envoie immédiatement le R.A.I.D. s’occuper de lui. À ce  compte, je pense qu’un bon million de « jeunes » ont du souci à se faire en tentant d’enlever les trakers (traceurs) sur leurs scooters volés et leurs mères de consulter « Le Bon Coin »… ils risquent de voir arriver directement le R.A.I.D. dès qu’un assassinat est commis !

 

Je m’étais dit que le coupable fictif serait soit un jeune néo-nazi paranoïaque ou un jeune Arabe des banlieues n’ayant à son casier que des vols à main armé et peut-être une ou deux relations avec des islamistes. Le deuxième type de coupable a été choisi.

 

Ensuite, le R.A.I.D. est envoyé à l’assaut de l’appartement du coupable, assaut qui ne réussit pas. Au lieu d’attendre que le coupable ne sorte et de le prendre vivant dehors, le R.A.I.D. tente de le prendre dans son appartement, mais sans armes létales d’après le chef du R.A.I.D. (un incapable et un intriguant de première ordre, Amaury de Hauteclocque). Même le créateur et ancien chef du G.I.G.N. a dénoncé la nullité de toute cette opération (3) ! Entre-temps, le ministre de l’Intérieur et beaucoup de monde (mais sans des spécialistes au moins, sinon meilleurs, que les gars du R.A.I.D.) se sont donnés rendez-vous devant l’appartement du suspect. Et le ministre de commenter en direct le second assaut ! On croit rêver…

 

Ensuite le R.A.I.D. attend patiemment une trentaine d’heures afin d’épuiser le forcené, en profite pendant ce temps pour recueillir ces aveux avec force détails, la révélation de l’endroit où il a caché la caméra qu’il avait sur son casque lors des assassinats, les prochaines cibles qu’il voulait éliminer, qu’il appartenait à Al-Qaïda, etc., etc., bref, de quoi écrire un roman. Après quoi le R.A.I.D. se décide enfin à l’éliminer et donne l’assaut, mais toujours sans armes létales (4) ! Mais bon, comme celui-ci les a accueillis avec trois pistolets Colt 45, ils lui ont balancé des tas de grenades et pas moins de trois cents cartouches de divers calibre. Les gars du R.A.I.D. ont mis plusieurs minutes pour le tuer et ont subi plusieurs blessés (entre trois et neufs suivant les versions).

 

Ensuite, la version de sa mort varie : l’un dit qu’il a été tué par un sniper placé sur le balcon (sic le chef du R.A.I.D.), un autre dit qu’il est mort en tentant de sauter par le balcon (le ministre), d’autres qu’il est mort dans sa baignoire… Ce qui est sûr, c’est qu’il est bel et bien mort et ne pourra plus parler. Le gars paraissait assez bon pour le combat, en tout cas assez déterminé pour être prêt à mourir. Mais il est étrange qu’il ne posséda que « trois » colt 45 et pas d’armes longues (même pas un fusil de chasse, arme légale en France et qui est bien plus dévastatrice qu’un simple pistolet dans un tel combat; s’il avait été formé comme le laisse entendre la D.C.R.I., il l’aurait su).

 

Maintenant, de nombreux amis autour de moi croient que c’est vraiment ce Mohammed Merah qui est l’auteur de ces meurtres. Pourquoi pas. Mais dans ce cas, il faut le considérer comme un agent d’une organisation étatique ou privée capable de former un tel individu, de lui donner des objectifs clairs et précis, des modes opératoires, de lui donner les moyens financiers (5) et de le sacrifier pour « la bonne cause ». Car j’insiste encore là-dessus, ces meurtres ne sont pas l’œuvre d’un amateur. Il aurait pu se former à titre individuel en fréquentant divers école de tirs, en faisant des stages particuliers, mais je pense que la D.C.R.I. en aurait eu vent. Donc il y a bien une organisation derrière ce Merah. Et qui dit organisation, dit objectifs (politiques en l’occurrence) à la hauteur de tels risques. Et si on cherche le mobile du crime, en cette veille d’élection présidentielle, il est difficile de penser à autre chose qu’à la manipulation des masses en vue de les mouvoir dans un sens précis, de les faire voter pour les candidats choisis et servent certains intérêts. Ces meurtres, ces « tueries », ont été comme les aboiements et les coups de dents du chien de berger qui rassemble et dirige le troupeau de moutons bêlants là où le berger lui ordonne. Les moutons sont « libres » tant qu’ils restent dans le troupeau, mais dès qu’ils s’éloignent du troupeau, ou pire, dès que le troupeau souhaite prendre une autre voie, les chiens sont là pour leur faire peur. Et ça marche. C’est aussi vieux que le monde…

 

Donc, pour résumer, engagez un tueur professionnel. Faites-lui commettre des assassinats destinés à choquer l’opinion publique juste un petit mois avant les élections présidentielles. Sélectionnez auparavant un jeune merdeux, fantasmant plus ou moins sur les djihadistes et en se masturbant toute la journée sur des vidéos sordides de Tchétchènes décapitant des infidèles, et armé (pourquoi pas les lui vendre ?) de pistolets (du même modèle bien sûr que les assassinats). Et attendez quelques jours. Quand l’opinion public est gonflée à mort, envoyer vos pitbulls débiles l’éliminer, mais en ayant pris soin d’annoncer auparavant haut et fort que vous avez récupéré tous ses aveux avec force détails. Le travail est fait. Ne reste plus qu’à palabrer et à s’exhiber pour se faire élire au nom de la défense des citoyens contre les extrémistes, les méchants, les terroristes, les salopards, les agitateurs, les merdeux, les antisociaux, les étrangers, pourquoi pas contre les musulmans (ah, pardon, les islamistes) et finalement contre tout le monde entier (mais pas contre les Américains, car on ne peut pas se faire élire si on est contre eux…). Et une fois élu, on aime tout le monde, tout le monde devient beau et gentil, et on s’assure alors de réprimer sévèrement les racistes, les négationnistes, tous ces pauvres cons qui n’aiment personnes et qui sont toujours contre tout le monde, bref les gars qui nous ont élus car ils croyaient qu’on était de leur côté, qu’on était comme eux, les gens qui croyaient que l’on voulait faire de notre pays une nation… Les pauvres crédules !

 

À bon entendeur…

 

Marc-Antoine de Tyr

 

Notes

 

1 : Pour les néophytes : il est beaucoup plus difficile de bien apprendre à tirer avec un pistolet qu’avec une kalashnikov.

 

2 : cf. http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/03/21/le-suspect-des-tueries-cerne-par-les-forces-de-l-ordre_1673182_3224.html

 

3 : cf. http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Mort-de-Merah.-L-assaut-du-Raid-mene-sans-schema-tactique-_39382-2058316_actu.Htm.

 

Nombre de mes amis, issus des forces spéciales françaises ou étrangères et des forces d’intervention de la police de leurs pays jugent également que cette opération semble avoir été mal préparée et mal exécutée. Si les policiers du R.A.I.D. redoutaient la présence d’explosifs dans l’appartement (ce qui est pris en considération dès qu’on a affaire à des islamistes radicaux), pourquoi ont-ils tenté un premier assaut sans avoir fait évacuer les voisins ni avoir coupé le gaz, l’eau et l’électricité. Il ne semble pas non plus que le premier assaut n’est été fait qu’avec des armes non létales comme l’a déclaré de Hauteclocque étant donné qu’une colonne d’eau a été touchée par un tir et a explosé dans l’appartement de Merah. Les policiers s’étant retrouvés dans 30 cm d’eau lors du second assaut. Quoiqu’il en soit, les policiers eux-mêmes ne sont pas les principaux responsables du cumul d’erreurs faites lors de cette intervention. Les officiers et autre supérieurs qui s’occupent de l’organisation, de la tactique, etc., et surtout les politiciens qui donnent les ordres, sont les vrais responsables.

 

4 : cf. http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/03/22/mohamed-merah-l-homme-aux-cent-visages_1674097_3224.html

 

5 : Personne n’a trop parlé semble-t-il du comment il pouvait louer un trois-pièces à Toulouse (500 euros par mois), payer le leasing d’une Renault Mégane à 800 euros par mois, se déplacer, manger, boire, acheter ses armes et munitions, etc., tout ça avec environ 400 euros par mois ?… Il aurait pu faire des trafics, mais cela aurait été risqué, car lorsqu’on prépare une telle opération, on ne tient pas à attirer l’attention de la police en se « grillant » à cause d’un petit trafic de stupéfiant ou autre… Donc cette question du financement de Merah restent énigmatiques et mériterait un approfondissement, car elle répondrait à beaucoup de questions et déterminerait qui sont les supérieurs directs de Merah (et de là, de remonter vers les commanditaires).

 


 

Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

 

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mardi, 03 avril 2012

Du Mali à la Libye, la recomposition de l'Afrique sahélo-saharienne est en cours.

 

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Bernard LUGAN:

Du Mali à la Libye, la recomposition de l'Afrique sahélo-saharienne est en cours

Pour s'abonner à l'Afrique Réelle pour l'année 2012 :
 
Au Mali, après Gao, Tombouctou, la « cité mystérieuse » qui fit tant rêver les explorateurs du XIX° siècle, semble désormais à la portée des combattants touaregs. Sans une intervention étrangère de dernière heure, on ne voit pas comment la ville pourrait leur échapper. Toute la rive nord du fleuve Niger sera donc entre leurs mains. L’actuel conflit a débuté le 17 janvier 2012, à Menaka et dans la région de Kidal, les Touaregs revendiquant l’autodétermination et l’indépendance, leur guerre étant destinée à « libérer le peuple de l’Azawag de l’occupation malienne ».
 
Plus à l’Est, en Libye, dans les régions de Sebha et de Koufra, les combats meurtriers entre les Toubou et les tribus arabes  ont repris le 26 mars et les Toubou revendiquent désormais, eux aussi, un Etat indépendant.  Comme la moitié de l’ethnie toubou vit au Tchad où elle est connue sous le nom de Goranes, les actuels évènements risquent d’y rallumer par contagion une autre guerre, interne celle là, entre les Toubou-Goranes et les  Zaghawa qui sont au pouvoir à N’Djamena.  
 
Voilà le double résultat de l’intervention franco-otanienne en Libye. Le président tchadien Idriss Déby Itno avait vu juste quand il avait mis en garde Paris, affirmant qu’elle allait déstabiliser toute une région aux fragiles équilibres[1].
 
Face à cette situation, qu’est-il possible de faire ?
 
Pour le moment, au Tchad, le président Déby a la situation sous contrôle, mais il ne peut pas laisser les Toubou de Libye se faire massacrer au risque de voir les Toubou-Goranes échapper à son autorité.
 
Au Mali, l’alternative est simple :
 
- Soit nous laissons le cours de la longue histoire reprendre son déroulé et nous admettons la réalité qui est que le Mali n’a jamais existé et que les Touaregs ne veulent plus être soumis aux Noirs du Sud. Dans ce cas, nous entérinons le fait accompli séparatiste et nous veillons à ce que les Touaregs qui auront obtenu ce qu’ils demandaient deviennent nos alliés dans le combat contre Aqmi.
- Soit, de concert avec les Etats de l’Ouest africain, nous intervenons militairement contre les Touaregs pour reconstituer une fiction d’Etat malien et nous  jetons ces derniers dans les bras d’Aqmi avec tous les risques de contagion qu’une telle politique implique.
 
Bernard Lugan
01/04/2012


[1] Le point sur ces conflits sera fait dans le numéro de l’Afrique réelle du mois d’avril que les abonnés recevront prochainement.

Krantenkoppen April 2012 (1)

Krantenkoppen
 
April 2012 (1)

DE VRIENDEN VAN WIE IN SYRIE?
"Het beeld van de Syrische oppositie heeft recentelijk een grimmigere vorm aangenomen die alle andere onenigheden doet verbleken. Er is sprake van een evidente islamisering van de oppositie die zich manifesteert in het uit de grond schieten in heel Syrië van radicale salafistische groeperingen, waarvan Al Qaeda er slechts één is. (…) Met de toenemende activiteit van dit soort jihadistische bewegingen in Syrië heeft de strijd in dit land een nieuwe gevaarlijkere wending genomen. Eerdere ervaringen in zowel Afghanistan, Somalië als Irak leren dat dit soort bewegingen precies beogen wat zowel Syrië’s buurlanden als de internationale gemeenschap vrezen: de totale instorting namelijk van de Syrische staat en het ontketenen van een bloedige sektarische oorlog. Vandaar dat dit soort bewegingen er alles aan gelegen is om een meer vreedzame politieke oplossing onmogelijk te maken."
 
ALAIN JUPPE ACCUSED BY HIS OWN ADMINISTRATION OF HAVING FALSIFIED REPORTS ON SYRIA.
"On 19 March 2012 (...) the French Ambassador in Damascus, Eric Chevallier, whose embassy had just been shut down and who had returned to Paris, challenged Minister Juppé in front of his colleagues. He accused Alain Juppé of having ignored his embassy reports and of having falsified summaries of them to provoke a war against Syria. (...)
In March 2011, at the beginning of the events currently besetting Syria, the Foreign Ministry hurriedly dispatched fact finders to Deraa to appraise what was happening. Their report, submitted to Paris, indicated that tensions had dissipated following several demonstrations, information that contradicted Al-Jazeera and France 24 reports that the city of Deraa was being violently torn apart. The ambassador requested the mission be extended in order to follow developing events. The Foreign Minister, furious about the first report, telephoned him and demanded that he alter it to state that a bloody repression of the city was occurring. The Ambassador then arranged a teleconference between the Chief of Mission in Deraa and the Minister and had him repeat that no such repression had occurred. The minister then threatened the ambassador and the conversation ended icily. Immediately afterwards, Alain Juppé’s cabinet pressured Agence France Press to publish cables aligned with the view of the Minister."
 
THE LATE HAFEZ AL-ASSAD: MUSLIM BROTHERHOOD ARE FOREIGN AGENTS.
"The criminals of the Muslim Brotherhood (...) deal directly with the foreigner and the American agents on our borders, receiving money and armed with weapons, to kill and murder this country, to weaken this country, at a time when you all – fellow citizens – stand alone in facing the fiercest enemy and the brutal aggression."
 
LIZZIE PHELAN, EEN MOEDIGE EN EERLIJKE JOURNALISTE.
"Lizzie Phelan is een Engelse journaliste die free lance werkt voor Russia Today en Press TV. Zij werd bekend door haar eerlijke verslaggeving vanuit Libië, toen dat land werd aangevallen door de CIA-Al Qaida rebellen. (...) Lizzie werkt ook voor Voltaire Netwerk, een website voor onafhankelijke journalistiek. (...) Lizzie legt (...) uit hoe het is gesteld met de politieke agenda van de Westerse media. Zij geeft de voorkeur aan de waarheid en ze mag die spreken van Press TV en RT."
http://www.boublog.nl/02/02/2012/lizzie-phelan-een-moedige-en-eerlijke-journaliste/
 
DE NAVO WEET DAT DE BOMBARDEMENTEN OP LIBIE CRIMINEEL WAREN.
"Tien dagen na de opstand in Benghazi, in het oosten van Libië, richtte de Raad voor de Mensenrechten van de VN een Internationale Onderzoekscommissie over Libië op. Bedoeling van deze commissie was ‘alle beweerde schendingen van de internationale mensenrechten in Libië te onderzoeken’. (…) Op 2 maart 2012 heeft de Commissie uiteindelijk een document van 200 pagina's voorgelegd aan de Raad voor de Mensenrechten in Genève. De publicatie van dit rapport kreeg zeer weinig aandacht en de besprekingen van de Raad waren eveneens zeer terughoudend. Desalniettemin is het rapport tamelijk onthullend op 2 vlakken:  1. dat alle partijen ter plaatse oorlogsmisdaden begingen, zonder enige vermelding van een eventuele genocide uitgevoerd door de strijdkrachten van Khaddafi;  2. dat er een duidelijk gebrek aan openheid is over mogelijke oorlogsmisdaden van de NAVO. (…) Die 2 punten impliceren dat de (…) 'humanitaire interventie' door de NAVO mogelijk gebaseerd was op overdreven bewijzen en dat de militaire interventie van de NAVO wel eens minder 'humanitair' is geweest. (...)
De voorbije maanden hebben de Russen een degelijk onderzoek gevraagd door de VN-Veiligheidsraad van de bombardementen van de NAVO op Libië. Er is een grote terughoudendheid om daar aan te beginnen. (…) Na VN-resolutie 1973 en het einde van de oorlog hebben de NAVO-lidstaten hier enkel discussies over toegelaten in gesloten sessies. (…) Meer nog, toen het duidelijk werd voor de NAVO dat de commissie de rol van de NAVO in de Libische oorlog wilde onderzoeken, weigerde Brussel dat."
 
AFGHANISTAN IS EEN ELDORADO VOOR FINMECCANICA.
"Het Italiaanse ministerie van Defensie heeft enkele bedrijven van de groep Finmeccanica gekozen om de bescherming van de Italiaanse militaire bases in Afghanistan te verbeteren. Er is een contract mee gemoeid voor een bedrag van iets minder dan 100 miljoen euro. Onderzoeksjournalist Antonio Mazzeo stelt vast dat de Italiaanse defensie-industrie gouden zaken doet met de oorlog in Afghanistan. (...) 
Dat het bloedige Afghaanse conflict steeds meer Italiaanse militaire industriële bedrijven gouden zaken laat doen, blijkt uit het bericht van eind januari dat de US Air Force een contract van 12 miljoen dollar heeft afgesloten met DRS Defense Solutions (groep DRS Technologies Inc.), een Finmeccanica-bedrijf met zetel in Maryland (...). Vorig jaar haalde DRS Defense Solutions een contract binnen ter waarde van 23,5 miljoen dollar voor informatica-ondersteuning van de vliegbasis van Bagram, een van de belangrijkste infrastructuren van het Amerikaanse leger in Afghanistan. (...) Bagram wordt ook het Afghaanse Guantanamo genoemd: ze is inderdaad de belangrijkste gevangenis voor Afghaanse burgers die van terrorisme verdacht worden, slachtoffers van zware mishandelingen, folteringen en schendingen van de mensenrechten.
Eind 2008 ondertekende Alenia North America, een andere Amerikaanse onderneming onder controle van Finmeccanica, een contract met US Air Force voor de verkoop van 18 tactische transportvliegtuigen C-27, niets anders dan de oude G.222 van de Italiaanse luchtmacht, die achtereenvolgens van de hand gedaan werden en in de fabrieken van Alenia in Capodichino, in de buurt van Napels, gemoderniseerd. De transactie riep nogal wat twijfels op rond de wettelijkheid en transparantie: de vliegtuigen werden namelijk besteld door de Combined Security Transition Command, de leiding van de Amerikaanse operaties in Afghanistan, om daarna doorverkocht te worden aan de Afghanistan National Army Air Force (ANAAF), de opnieuw gevormde Afghaanse luchtmacht. Het totaal van de bestelling, inclusief de levering van de vliegtuigen en wisselstukken en de logistieke ondersteuning in Italië en Afghanistan bedroeg 287 miljoen dollar. Twee jaar later bestelde het Pentagon bij Finmeccanica weer twee G.222. Ook die werden via Washington aan het Afghaanse leger geleverd. Met een bijkomend contract ter waarde van 30 miljoen dollar moest Alenia North America de extra vliegtuigen ombouwen voor VIP-transport en ze uitrusten met een nieuwe automatische piloot en ballistische bescherming. De maatschappij ontving van US Air Force nog eens 20 miljoen dollar voor verdere reparaties en onderhoud van de vliegtuigen in Madison (VS) en in Italië. (...) De technici van Alenia North America zorgen ook voor de opleiding van de Amerikaanse en Afghaanse piloten en het onderhoudspersoneel. Die cursussen worden bij de Alenia-fabriek van Capodichino gegeven en op de luchtmachtbasis van San Antonio (Texas). (...) 
De managers van Finmeccanica hopen ook nog op een ander groot driehoekspel met uiteindelijke bestemming Afghanistan. Twee jaar geleden stelden ze de US Air Force voor om een twintigtal oude AMX-jachtbommenwerpers van het Italiaanse leger te kopen om vervolgens over te dragen aan de Afghaanse luchtmacht (...), maar na (...) de ordonnantie van Obama 'koop Amerikaans' kan men gemakkelijk veronderstellen dat de 'nieuwe' jachtvliegtuigen uiteindelijk zullen worden besteld bij oorspronkelijk Amerikaanse oorlogsholdings."
 
STAATSGREEP IN MALI: WORDEN DE PUTSCHISTEN GESTEUND DOOR DE BEVOLKING?
"Al gedurende 2 jaar groeien de frustraties bij het leger en de bevolking over het beleid van de president om de rebellen in het noorden een halt toe te roepen. Neem hierbij de enorme prijsstijgingen, (...) corruptie en een algemeen wantro...uwen in de overheid en je krijgt een situatie waarbij één enkele druppel frustratie volstaat om de emmer te doen overlopen. (...) 
Sinds 17 januari 2012 zorgt de MNLA (Mouvement National pour la Libération d’Azawad), een rebellenbeweging van Toearegs, voor heel wat zorgen in de regio’s Tombouctou en Gao. De MNLA eist een onafhankelijk territorium ‘Azawad’ (...). De Toearegs werden onlangs versterkt door de komst van oud-militairen van het gevallen regime van kolonel Khaddafi in Libië. Ze (...) brachten zware oorlogswapens met zich mee. (...) Malinezen getuigen dat hooggeplaatste ex-Khaddafi-strijders een grote geldsom kregen en geïntegreerd werden in het Malinese leger. Plots moesten militairen uit het zuiden van Mali gehoorzamen aan nieuwe officieren, die uit Libië waren gekomen en waarvan zij lang niet zeker waren dat ze wel de Malinese nationaliteit hadden. Het gevolg was dan ook dat er veel spanningen ontstonden binnen het Malinese leger en dat veel, vooral jonge soldaten uit het zuiden, deserteerden.
Volgens de zuidelijke bevolking van Mali gaat het de MNLA niet zozeer om het grondgebied zelf, dat vooral bestaat uit woestijn. In het gebied zouden echter zeer belangrijke doorvoerroutes lopen voor drugs- en wapensmokkel. Het feit dat het Malinese leger zo weinig middelen krijgt om de MNLA te stoppen, dat de president contact zou hebben met hooggeplaatste Toeareg-krijgers, maar hen niet oppakt, doet de bevolking vermoeden dat de president en zijn entourage baat hebben bij het behouden van de drugs- en wapenroutes. (...)
Een manifestatie van (...) echtgenotes van militairen die ingezet werden in het noorden, vertaalde nog heel recent deze frustraties. De woedende soldatenvrouwen eisten meer middelen voor hun mannen om te vechten tegen de Toeareg-rebellen en eisten zelfs het ontslag van president ATT. Tijdens een onderhoud met de president, zei één van de vrouwen: 'Mijnheer de president, het lijkt erop dat u de grootste rebel bent'. (...) De eerste reacties, de ochtend na de staatsgreep, deden vermoeden dat de bevolking achter de putschisten stond. De groep militairen uit Kati had de frustraties van zichzelf en een groot deel van de bevolking vertaald in actie, die al lang verwacht werden. Het moest er ooit van komen … (...) 
Op vrijdag 23 en zaterdag 24 maart veroordeelden meer en meer Malinese politieke partijen en organisaties van de civiele maatschappij openlijk de staatsgreep. Tegen zaterdagavond hadden al 38 politieke partijen en vertegenwoordigers van de société civile zich verenigd in een alliantie tegen de putschisten. Deze alliantie heet (...) FUDR. Een enkele politieke partij, SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance) van Oumar Mariko, steunt de putschisten. Ook hij richt een ‘beweging’ op, de MP22: Mouvement Populaire du 22 mars.
De putschisten vinden zich dus meer en meer geïsoleerd. Hier en daar gaan geruchten dat de jonge en onervaren putschisten zich willen overgeven, op voorwaarde dat ze amnestie krijgen. Ook de verdeeldheid in het leger zelf wordt meer en meer duidelijk. De putschisten zijn jonge militairen, waarvan de legergraden die van kapitein niet overstijgen. Behalve het arresteren van verschillende hoge officieren, trachtten zij ook hooggeplaatste militairen aan hun kant te krijgen, wat lijkt te mislukken."
 
DE BRICS-LANDEN GAAN MEER SAMENWERKEN.
‎"De belangen van de BRICS-landen komen dichter bij elkaar en daarom gaan ze op hoog niveau meer samenwerken. (...) De frustratie over de geïndustrialiseerde landen was merkbaar tijdens de ontmoeting van de handelsministers, woensdag. De Braziliaanse minister Fernando Pimentel klaagde over de traagheid van hervormingen die het IMF heeft beloofd. De slotverklaring sprak bezorgd over de westerse economieën, met hun enorme staatsschuld, bezuinigingen op lange termijn en vooral het agressieve beleid van centrale banken om geld in de economie te pompen, wat stabiele kapitaalstromen en prijzen in opkomende economieën in gevaar brengt.
Uitgesproken negatief waren de BRICS-landen over de westerse sancties tegen Iran: 'We respecteren de VN-resolutie, maar tegelijkertijd verbiedt dat landen niet om te handelen in essentiële goederen en wat nodig is voor het menselijk welzijn. (...) De periode van verandering in het Nabije Oosten en Noord-Afrika moet niet als voorwendsel worden gebruikt om de oplossing van langdurige conflicten uit te stellen, (...) maar moet juist dienen als prikkel om ze te beëindigen, vooral het Arabisch-Israëlische conflict.' (...) China en Rusland erkennen dat de 3 anderen een sterkere positie binnen de VN moeten krijgen. (...) 
De kracht van de top in Delhi ligt (...) in het Delhi-actieplan dat gisteren ook werd gepresenteerd. Daarin wordt afgesproken dat de buitenlandministers elkaar voortaan zullen spreken tijdens de Algemene Vergadering van de VN en de ministers van Financiën tijdens de G20-toppen en andere financiële bijeenkomsten. Dit alles betekent dat we meer samenwerking kunnen verwachten zoals we ook hebben gezien in de Veiligheidsraad in 2011."
 
BRICS NEMEN AFSCHEID VAN DE DOLLAR.
"De BRICS-landen – Brazilië, Rusland, Indië, China en Zuid-Afrika – ondertekenden dinsdag 2 handelspacten om hun interne handel in de toekomst in de eigen nationale munt te voeren. (...) Zo hoopt men de transactiekosten van de intra-BRICS-handel te verlagen. De interne handel tussen deze landen kende de laatste jaren een enorme groei (28%), maar ligt, met een totaal van 175 miljard euro, nog steeds ver onder hun potentiëel. Het doel is om tegen 2015 deze interne handelsstroom op te trekken tot 375 miljard euro."
http://www.express.be/business/nl/economy/brics-nemen-afscheid-van-de-dollar/165135.htm
 
BRICS MOVE TO REPLACE DOLLAR WITH SUPER-SOVEREIGN GLOBAL CURRENCY.
‎"Brazil, Russia, India, China and South Africa, collectively known as the BRICS nations, are moving forward with their plan to unseat the US dollar from its throne as the global trade currency and to replace it with a Chinese-denominated '...super-sovereign' international currency.
This Geo-political game (...) is merely the first defensive action of a concerted campaign of worldwide economic defence which may erupt into open warfare if the West once again seeks to forcefully continue its attempt to suppress the world economies and continue maintain and impose its own failed system upon the world. This campaign seeks to bring the United States and its Western allies to face reality that Western banker-monopoly capitalism is dead and other nations will not continue to pay the price of trying to preserve it."
 
FRENCH TERROR ATTACK: ALL THE HALLMARKS OF AN INTELLIGENCE PSY-OP AND FALSE FLAG.
‎"Mohammed Merah (...) fits the pattern of an al-Qaeda intelligence asset. (...) Merah, a French citizen of Algerian origin, was arrested on December 19, 2007, and was sentenced to 3 years in jail for planting bombs in the southern province of Kandahar in Afghanistan. In April of 2011, the United States admitted it has operated secret military prisons in Afghanistan where suspected terrorists are held and interrogated without charges. (...) 
The Pentagon and the CIA specialize in creating terrorists as part of a so-called covert and unconventional war doctrine dating back to the end of the Second World War. Although virtually ignored by the corporate media, it is an established fact that the CIA and Pakistani intelligence created what is now known as al-Qaeda out of the remnants of the Afghan mujahideen following the CIA's covert 3 billion dollar war against the Soviet Union in Afghanistan. It was the so-called Safari Club - organized under the CIA and with the participation of intelligence agencies in France, Egypt, Saudi Arabia, Morocco and (under the Shah) Iran - that ramped up the largely contrived threat of international terrorism prior to and during the CIA's manufactured war in Afghanistan.
Intelligence agencies have specialized in the covert - and not so covert - creation of terrorists which are then used to provide a cynical raison d'être for launching military intervention around the world and also providing a pretext to build and expand a domestic surveillance police state. (...) 
The fact Mohammed Merah was in the custody of the Joint Special Operations Command in Afghanistan - and his supposed jail break at the Sarposa Prison was reportedly orchestrated by the Taliban (...) - certainly raises questions about the attack in France, where a national election will soon be held. The (...) attacks of the supposedly al-Qaeda connected Merah (...) provided Nicolas Sarkozy with a pretext to put the southern part of the nation on high alert and cancel the campaigns of presidential contenders. Sarkozy stands to benefit from the terror attacks and play the role of a strong leader during a national crisis. In the short term it is likely that President Nicolas Sarkozy will benefit. Very quickly he took charge. He rushed to the scene. He suspended his campaign. He spoke as the president of the republic."
 
BETEKENT AANPAK TOULOUSE KEERPUNT VOOR SARKOZY?
"De crisis in Toulouse kan de herverkiezingscampagne van (...) president Nicolas Sarkozy ten goede kan komen. Sarkozy heeft in de crisis de eenheid van het land geïncarneerd en heeft geprofiteerd van een 'wapenstilstand' in de strijd rond het Elysée. Nauwelijks iets meer dan een uur na de afloop in Toulouse kwam Sarkozy op televisie al de Franse 'koelbloedigheid' prijzen, alsmede het feit dat het land 'eendrachtig' is gebleven. Hij kondigde ook maatregelen aan tegen de verheerlijking van terrorisme en tegen indoctrinatie, terwijl veiligheid al een centraal thema is van zijn politiek discours.
(...) Zijn tegenstrevers worden min of meer in een figurantenrol gedwongen. Meteen zitten ze ook in de beklaagdenbank wanneer zij hun mond openen om te zeggen dat het campagneteam van Sarkozy het drama in eigen voordeel gebruikt. 'De affaire rond de moorden in Toulouse en Montauban zijn een succes voor de zittende president', oordeelt het invloedrijke dagblad Le Monde. Ook politicoloog Gael Sliman van het opiniepeilingsinstituut BVA meent dat Sarkozy versterkt uit het drama komt."
 
SPECULATIE NEEMT TOE: WAS MERAH EEN POLITIE-INFORMANT?
"In Frankrijk wordt druk gespeculeerd over de vraag of (...) Mohamed Merah (...) een informant was van de politie in een poging om te verklaren waarom Merah zo lang aan de aandacht van de politie is ontsnapt. Het hoofd van de inlichtingend...ienst (DCRI), Bernard Squarcini, ontkent dat gerucht met klem (...). Het was Squarcini zelf die vorige week aan de basis lag van de speculatie toen hij bekendmaakte dat (...) Merah tijdens de belegering van zijn woning met een plaatselijke agent van de DCRI wilde spreken met wie hij eerder, na een trip naar Pakistan, al contact had gehad. De 2 zouden een goed contact hebben gehad. 
Squarcini benadrukte dat het ging om 'ondervragingen' en dat de DCRI van Merah wilde weten waarom hij naar Afghanistan was gegaan. De voorganger van Squarcini, Yves Bonnet, deed de speculatie nog aanzwellen nadat hij bevestigde dat Merah 'gekend' was bij de DCRI. Ook de trip van Merah naar Israël en de bezette Palestijnse gebieden wordt opnieuw bekeken. Hij zou die reis volgens nog onbevestigde beweringen hebben kunnen maken met de hulp van de Franse inlichtingendiensten."
 
TOULOUSE GUNMAN WAS INFORMANT OF FRENCH INTELLIGENCE?
"Yves Bonnet, a former intelligence chief, says Merah might have passed information onto the DCRI, a French domestic intelligence agency: 'He was known to the DCRI, not especially because he was an Islamist, but because he had a correspondent in domestic intelligence'."
http://rt.com/news/toulouse-shooter-french-intelligence-informant-603/
 
LE MYSTERIEUX DEPLACEMENT DE MOHAMED MERAH EN ISRAEL.
"Mohamed Merah (...) a pu se rendre en Israël, selon une information divulguée dans un article du Monde: '(...) Un officier supérieur américain, en poste à Kandahar, a assuré au Monde, mercredi, que sur le passeport de l'intéressé figurait un certain nombre de tampons révélant ses derniers déplacements. Le plus ancien mentionnait sa présence en Israël, puis en Syrie, en Irak et en Jordanie. Avant d'être arrêté, il se serait rendu au consulat d'Inde à Kandahar en vue d'obtenir un visa pour se rendre dans ce pays'. Une question se pose: que faisait Mohamed Merah en Israël?"
http://oumma.com/11941/le-mysterieux-deplacement-de-mohamed-merah-en-israel
 
SLOPEN MET SUBSIDIE.
"Door 2 oude vissersboten (...) definitief aan het economisch verkeer te onttrekken, krijgt de familie (...) een compensatie van de Europese Unie van 140.000 euro. (...) Langzaam begeeft iedereen zich naar de landtong naast het strand, waar 3 kaïkia op het droge liggen, gestut met stukken hout. (...) Een half uur later gaan de tanden van een gele graafmachine door het dek van de eerste vissersboot. Stoere kerels pinken een paar tranen weg. Twee uur later zijn alleen nog grote splinters hout over. Ze worden in de bak van een kiepwagen geschept, brandhout. (...) 
De vereniging voor het behoud van Griekse traditionele boten schat dat sinds het van kracht worden van de Europese regeling voor het uit bedrijf nemen van vissersboten in 1999 in Griekenland 10.000 van de 15.000 houten boten zijn verwoest. Nog eens duizenden rotten weg op het droge. (...) Het verdwijnen van de kaïkia uit de Griekse havens symboliseert de dodelijke cocktail van slecht EU-beleid in een slecht geleid land."
 
CUBAN MEDICAL SCHOOL TRAINS US DOCTORS.
 
VATICAAN VERWERPT BLOKKADE TEGEN CUBA.
"Padre Federico Lombardi, de perswoordvoerder van het Vaticaan, zei tijdens een persconferentie in Rome dat het Vaticaan zich kant tegen het embargo tegen Cuba. Volgens pater Lombardi is de Cubaanse bevolking er het grootste slachtoffer van: 'Wij geloven niet dat dit embargo bijdraagt tot het algemeen welzijn'."
http://cubanismo.net/cms/nl/artikels/vaticaan-verwerpt-blokkade-tegen-cuba
 
WAT GAAT DE PAUS IN GODSNAAM IN CUBA GAAN ZOEKEN?
"Het is opvallend hoe de media het pausbezoek proberen te politiseren. Terwijl de paus in Mexico ‘zijn gelovigen een hart onder de riem gaat steken’, gaat in Cuba de hoofdaandacht naar mogelijke verklaringen over democratie of het pushen van contacten met de zogenaamde dissidentie. Wil men daarmee verbergen hoe dit bezoek de VS in het defensief zet en die veelbesproken dissidentie in de feiten tot haar ware proporties herleidt?"
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2012/03/25/wat-gaat-de-paus-in-godsnaam-in-cuba-gaan-zoeken
 
PAUS BEKRITISEERT AMERIKAANS EMBARGO TEGEN CUBA.
"De paus had het over 'van buitenaf opgelegde restrictieve economische maatregelen die zwaar op de bevolking wegen'. Een duidelijke verwijzing naar het Amerikaanse embargo."
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120329_003
 
TEGELIJK MET DE PAUS EEN ANDER BELANGRIJK BEZOEK AAN CUBA DAT NIET IN DE PERS KOMT.
"Toevallig kwam Margaret Chan van de World Health Organisation op dezelfde dag als Benedictus XVI in Cuba aan om er de vergadering van de werkgroep voor globaal beleid van de WHO te leiden, die voor het eerst op het Amerikaanse continent plaatsvindt. In de Cubaanse pers verklaarde Anarfi Asamo-Baah, de onderdirecteur van de organisatie, (...) dat Cuba op het vlak van gezondheid veel kan leren aan de rest van de wereld omdat de gezondheidscijfers er van de beste ter wereld zijn (...) ondanks de beperkingen opgelegd door de VS-blokkade. Hij vernoemt de gratis toegankelijkheid van de kwaliteitsvolle en hoogtechnologische gezondheidsvoorzieningen als een voorbeeld voor de wereld.
Chan (...) verklaarde op de Cubaanse televisie dat Cuba over een benijdenswaardig gezondheidssysteem beschikt en loofde ook de internationale samenwerking en de opleiding van gezondheidswerkers bij verschillende volkeren. Die heeft zeker bijgedragen tot de verbetering van de gezondheidsstandaarden in die landen, zei ze.
Chan werd niet opgewacht door een wolk camera’s zoals het weekend daarvoor de ‘Damas de Blanco’ (nvdr: die vorige zondag een protestwandeling hielden), van wie elke zucht door de media werd opgevangen midden de rustige zondagse straten van Havana. Bewijzen die Wikileaks aan het licht bracht maar nergens in de grote media verschenen, tonen aan dat deze vrouwen zwaar betaald worden door de VS-regering die zo hun agressieve politiek tegen en hun blokkade van het eiland pogen te legitimeren. De woorden van de leiding van de WHO, die nochtans erg relevant zijn voor het welzijn van miljoenen mensen op deze planeet, zijn ook nergens verschenen in diezelfde grote media die nochtans meer dan 800 journalisten op het eiland hebben dezer dagen!
'Veertien jaar na het bezoek van Johannes-Paulus II blijft de economische, politieke en mediablokkade (nvdr: door deze en de vorige paus veroordeeld) voortduren en ze werd intussen zelfs versterkt op het financiële vlak. (...) Deze criminele politiek kan o.a. blijven bestaan door de medeplichtigheid van hen die erover zwijgen en die ook zwijgen over de mooie dingen die het Cubaanse volk heeft gedaan voor elkaar en voor de wereld'."
 
11 MILLIONS DE PAUVRES EN FRANCE.
"Le bilan social du sarkozysme et de sa gouvernance libérale est désormais sans appel: selon un rapport de l’Observatoire national de la pauvreté paru aujourd’hui, plus de 11 millions de Français sont touchés par la pauvreté ou l’exclusion, un chiffre en constante augmentation depuis plusieurs années. (...) Plus inquiétant encore, l’organisme constate que 'disposer d’un emploi n’est plus une condition suffisante pour franchir le seuil de pauvreté', tant l’emploi s’est raréfié et précarisé (chômage, CDD, intérim, temps partiel)."
http://fr.novopress.info/110554/11-millions-de-pauvres-en-france/
 
150.000 POTUGEZEN EMIGREERDEN IN 2011 DOOR DE CRISIS.
"Uit vrees voor werkloosheid en honger verlaten veel Portugezen hun land, dat diep in de schulden zit. Alleen al vorig jaar emigreerden 150.000 Portugezen (...). Het gaat naar verluidt om een van de grootste emigratiegolven ooit in Portugal, die enkel te vergelijken is met de massale emigratie van de jaren '70 van de vorige eeuw. De voorbije 5 jaar verlieten in totaal ongeveer 500.000 burgers het armste land van West-Europa (...). De vroegere kolonies Brazilië en Angola staan bovenaan de lijst, maar ook Engeland."
 
GRIEKSE 'AARDAPPELBEWEGING': RECHTSTREEKS VAN BOER NAAR CONSUMENT.
"[De Griekse] aardappelbeweging [is] een initiatief dat consumenten toelaat voedsel bij de producent te kopen, aan minder dan de helft van de prijs die ze er in de supermarkt zouden moeten voor betalen. (...) Duizenden tonnen aardappelen en andere landbouw- en veeteeltproducten worden door de boeren direct aan de consumenten verkocht. (...) 
'Iedereen vaart er wel bij', verklaart professor agricultuurmarketing Christos Kamenides, die de beweging hielp op de rails zetten. 'De consument krijgt voedsel van topkwaliteit voor een derde van de prijs die hij er normaal voor zou betalen. De producenten krijgen meteen hun geld' (...). Kamenides en zijn studenten steken de beweging een handje toe op het vlak van organisatie en officiële ondersteuning. (...) Ook de boeren zijn blij. (...) Hun winsten liggen niet hoog, maar ze (...) hebben de tussenpersonen weten uit te schakelen die voordien met de grote winsten aan de haal gingen. 
Aangemoedigd door het succes van de beweging, die in heel Griekenland wordt toegejuicht door burgemeesters, werkt Kamenides nu aan een bredere organisatie van co-operatieven die producenten en consumenten verenigen. Dit kan leiden tot een nieuw economisch model voor het verkopen en aankopen van essentiële voedingsproducten."
 
ISRAEL WORDT IN VERSNELD TEMPO EEN VERSTERKTE BURCHT.
"Tegen het einde van dit jaar zou de grens tussen Israël en Egypte volledig dicht gemaakt moeten zijn. In snel tempo wordt een 5 meter hoge en 240 kilometer lange ijzeren muur gebouwd (...). De Israëlische regering besliste om versneld werk te maken van de nieuwe constructie na de grensconflicten afgelopen zomer (...) [en] toenemende economische migratie vanuit Zwart Afrika. (...) Niet iedereen in Israel is gewonnen voor het project. De Israëlische defensiespecialist Alex Fishman schreef in een opiniestuk in Israëls meest verkochte krant Yedioth Ahronoth: 'We have become a nation that is burying itself behind walls, behind fences. It shows we are going much more towards isolation. (...) A fence is a kind of weakness. I’m not a psychiatrist but it shows something of the mentality of a nation'."
http://www.apache.be/goed_gelezen/2012/03/28/israel-wordt-in-versneld-tempo-een-versterkte-burcht/?utm_source=De+Werktitel+Nieuwsbrief&utm_medium=email&utm_campaign=66298e3577-RSS_EMAIL_CAMPAIGN
 
EEN OPLOSSING VOOR KERNENERGIE DIE  NIEMAND WIL ZIEN.
"Iedereen lijkt blind voor een zeer voor de hand liggende oplossing, die komaf kan maken met een aantal kerncentrales en niet de noodzaak heeft om nog 20 jaar te moeten wachten op nieuwe windmolens, nl. een verbruikslimiet per burger. Er kan een limiet opgesteld worden waar ieder comfortabel kan leven, maar verspilling (10 maal daags de droogkast laten draaien) tegengaat. Er wordt zoveel energie verbruikt die eigenlijk niet moet verbruikt worden. (...) Bij een lager elektriciteitsverbruik moet er minder elektriciteit geproduceerd worden. Het is zo simpel. Echter is onze consumptie in vraag stellen een taboe."
http://www.dewereldmorgen.be/blog/scndsky/2011/03/31/een-oplossing-voor-kernenergie-die-niemand-wil-zien
 
DE 'UNCOOL' VAN FACEBOOK.
"Het posten van een bericht heeft veel weg van iets posten in een zwarte doos. Wie mijn bericht effectief te lezen krijgt en wat ermee gebeurt, ontgaat me meer en meer. Niet enkel lezen de cafévrienden mee, maar ook collega's, tantes, ex-liefjes en een resem ooit ontmoete passanten. Zij kunnen niet enkel mijn nieuwe berichtjes lezen, maar ook mijn verjaarde berichten van toentertijd. Met de nieuwe 'timeline' profielen (die binnenkort verplichte kost worden), wordt het verleden zelfs nog toegankelijker. Bovenstaande is slechts klein bier in vergelijking met de bezoekjes die je getrakteerd krijgt van verzekeringsagenten, belastingcontroleurs, marketeers, human resource managers, multinationals, onbekende applicatiebeheerders en iedereen waarvan je eigenlijk niet wil dat ze meeneuzen.
Het configureerbaar privacy-paneel dat Facebook aanbiedt, is slechts een dunne pleister, want zelfs voor wie elke instelling kan terugvinden, wordt het gebruik ervan almaar omslachtiger. Facebook is bovendien niet te verlegen om geregeld eens een privacy-optie toe te voegen of te verwijderen zonder heldere communicatie. (opties die zelden ten dienste staan van de gebruiker, maar wel handig meegenomen zijn voor 'derde partijen')
En omdat heel internet zich tegenwoordig een Facebookprofiel heeft aangemeten, wordt je login ook gebruikt voor reacties op andere websites (vindbaar via Google) en op software die los van Facebook staat. Waarom Spotify bijvoorbeeld recht heeft op om het even welke data van Facebook, is mij een raadsel. Toch zijn de twee naadloos in elkaar verweven. (...) 
Wie bepaalde producten leuk vindt (...), kan dat zeer gebruiksvriendelijk doorspelen aan Facebook. Als je Coca Cola aangeduimd hebt, is de kans groot dat bij je vrienden een reclame verschijnt waarin jij hen de frisdrank aanbeveelt zonder jouw medeweten. Facebook wil namelijk liefst jouw voorkeuren zo luid mogelijk door de gangen schallen; bij voorkeur met winstoogmerk.
(...) Het radertje knelt echter bij de vrijheid die je op zo'n site nog rest. Wie wil nog praat op een site verkopen als je weet dat de halve aardkloot meeleest? Als je weet dat elke voorkeur die je ingeeft gebruikt wordt als advertentie bij vrienden en vreemden? Uiteindelijk zorgt die marketing-infiltratie ervoor dat het medium gedegradeerd wordt van een onschuldige vriendjessite naar een achterbakse speurhond met glinsterende Big Brother-ogen. Op Facebook heb jij het gedaan en mag jij je uitlatingen uitleggen aan wie ze niet bedoeld waren. Het gevolg is dat Facebook steeds zakelijker wordt, de echte vriendschapsberichten uitsluitend privé naar elkaar verstuurd worden, en Facebook z'n 'cool' langzaam verliest."
 
EEN JOB? EERST JE FACEBOOK-PASWOORD, A.U.B.
"Werkgevers, vooral Amerikaanse overheidsbedrijven, (...) polsen zonder schroom naar het Facebook-paswoord van de sollicitant. ‘Dat is net hetzelfde als aan iemand vragen om zijn huissleutels af te geven ’, zegt Orin Kerr, een rechtenprofessor aan de George Washington University: ‘Een ongehoorde schending van de privacy’. (...) Vaak kunnen sollicitanten immers niet weigeren, omdat ze zo minder kans maken op de job. ‘Wie hopeloos op zoek is naar werk, kan helaas bijna niets anders dan toegeven'."
http://www.jobat.be/nl/artikels/een-job-eerst-je-facebook-paswoord-aub/?utm_source=standaard&utm_medium=content&utm_content=link&utm_campaign=artikel
 
TRADITIONELE SPIONNEN NIET MEER NODIG, WANT INTERNET NEEMT HUN WERK OVER.
"Spionnen zullen niet langer afluisterapparatuur in huizen moeten plaatsen; de opkomst van met apps geconnecteerde gadgets zal ervoor zorgen dat mensen zich in hun eigen huis laten bespieden, zegt CIA-directeur David Petraeus. De Amerikaanse inlichtingendienst zegt dat de informatie die deze apparaten vrijgeven via internet en eventueel zelfs via radiogolven kan worden ontcijferd. Zowat alles kan vandaag de dag via apps worden gecontroleerd. (...) Zo onthulde ARM, een van ‘s werelds grootste chipfabrikanten, recent nog een nieuwe processor die toelaat om internet aan te sluiten op zowat elk elektronisch apparaat (...). Futuristen voorspellen dan ook dat deze geconnecteerde apparaten het internet ten alle tijde zullen vertellen waar we zijn en wat we doen en dat die informatie door computers in kaart zal worden gebracht."
http://www.express.be/business/nl/technology/traditionele-spionnen-zijn-niet-meer-nodig-want-internet-neemt-hun-werk-over/164312.htm
 
 
 
 
 
 

lundi, 02 avril 2012

Politische Naivität

Politische Naivität

Ein Schuldenerlaß der EU wird Nordafrika keine Demokratie bringen

Andreas MÖLZER

Ex: http://www.andreas-moelzer.at/

Dem Vernehmen nach erwägen die Mitgliedstaaten der Europäischen Union einen Schuldenerlaß für jene nordafrikanischen Ländern, in denen es im vergangenen Jahr im Zuge des „Arabischen Frühlings“ zu einem Regimewechsel gekommen ist. Als Gegenleistung werden demokratische Reformen erwartet, was ein Zeugnis für den in den europäischen Staatskanzleien vorherrschenden politischen Realitätsverlust ist.

Wie nämlich die Wahlergebnisse in Ägypten und Tunesien gezeigt haben – und auch die vom Gaddafi-Regime befreiten Libyer werden aller Voraussicht nach denselben Weg einschlagen –, ist die Annahme, in Nordafrika würden nun Demokratien nach europäischen Vorbild entstehen, geradezu naiv. Nicht Parteien der „Generation Facebook“ oder westlich-liberale Kräfte haben einen überwältigenden Wahlsieg eingefahren, sondern Islamisten jedweder Schattierung. In den Umbruchstaaten am südlichen Rand des Mittelmeeres sehen die Menschen ihr Heil also nicht in irgendwelchen Menschenrechtskonventionen westlichen Zuschnitts, sondern im islamischen Recht, der Scharia. Wenn es daher zu Schuldenerlässen kommen soll, dann werden diese nicht die geringsten Auswirkungen haben und nicht die erhofften demokratischen Reformen bringen.

Anstatt über zusätzliche Belastungen der EU-Staaten in Form von Schuldenerlässen nachzudenken, müßte bei den reichlich aus Europa fließenden Förderungen oder bei den von der EU gewährten Vergünstigungen angesetzt werden. Diese Zuwendungen sind an Gegenleistungen zu koppeln, und zwar in der Verpflichtung der betreffenden Staaten, ihre Staatsbürger, die illegal in die Europäische Union eingereist sind, zurückzunehmen. Nicht zuletzt auch deshalb, weil es für die nach Europa „geflüchteten“ Nordafrikaner in ihren Heimatländern viel  und vor allem Wichtiges zu tun gibt – nämlich neue, funktionierende Gemeinwesen aufzubauen.

dimanche, 01 avril 2012

Les pays BRICS préparent un « coup d'Etat » financier

 

Le BRICS se rebiffe. Les cinq pays qui prennent de plus en plus de poids économique et financier de sorte à faire la balance avec les locomotives occidentales, veulent réaliser un putsch au sein du FMI et de la Banque Mondiale.

 

Les pays BRICS préparent un « coup d'Etat » financier

 

 

 

BRICS préparent un « coup d'Etat » financier

 

Photo: EPA
 
     

 

La Russie et les autres pays du groupe BRICS – Brésil, Inde, Chine et Afrique du Sud – veut que le FMI et la Banque mondiale modifient les règles du jeu. C'est ce qui ressort de la déclaration finale du sommet de New Delhi jeudi dernier.

 

Les leaders des cinq pays de BRICS sont mécontents : la répartition des quotas du FMI prend beaucoup trop de temps. Ils ont exigé d'avoir plus de voix dès l'année en cours. Selon l'expert russe Maxime Braterskiy, les pays de BRICS ne veulent plus accepter ce que l'Occident ne respecte pas des accords trouvés en ce qui concerne la répartition des voix a la faveur des pays émergents. La part de ces derniers dans l'économie mondiale est, d'ailleurs, en progression rapide, fait remarquer l'expert.

« Cette question ne date pas d'hier. Il y a deux ou trois ans, en marge d'un sommet du G20, les pays du groupe BRICS ont dit que leur poids au sein du FMI ne correspondait pas à l'importance de leurs économies. Ils ont pris une position commune en ce qui concerne la répartition des quotas, cela a produit de l’effet, les choses ont bougé et la Chine et l'Inde ont eu plusieurs voix supplémentaires. La Russie, elle n'a pratiquement rien gagné. Ce processus est vraiment très lent. Les pays de BRICS ont peut-être raison de vouloir donner un coup de fouet à la redistribution des quotas ».

De la même façon la réforme de la Banque mondiale qui peine à s'avancer, préoccupent les leaders des pays du groupe. On pourrait lancer les réformes visant à transformer la Banque mondiale en une institution polyvalente dès l'élection du nouveau président de l'organisation prévue pour avril prochain.

C'est la politique menée par les pays riches qui a eu des effets dévastateurs sur l'économie mondiale en engendrant la crise économique globale, ont affirmé les participants du sommet de New Delhi.

De façon plus générale, le sommet a démontré que les pays de BRICS était déterminés à lancer la réforme du système financier du monde ce qui témoigne de leur poids politique plus grand et du renforcement de leurs positions sur la scène internationale.

Le cas du Jundallah

Jundallah, groupe terroriste redoutablement djihadiste, contre lequel lutte l'Iran. Ce groupe hyper dangereux est utilisé par certains occidentaux, notamment israéliens pour l'assassinat des savants iraniens. Son danger est réel et direct alors que...

La guerre iranienne contre le terrorisme. Le cas du Jundallah

Par Didier CHAUDET*, http://mbm.hautetfort.com/

Enseignant à Sciences Po

 

Géopolitique de l’Iran: Enseignant à Sciences Po, Didier Chaudet démontre que les Iraniens mènent en ce moment leur propre guerre contre le terrorisme. Plus précisément contre un groupe utilisant des moyens terroristes, et appelé « Jundallah », « les Soldats d’Allah ». L’auteur en présente les racines et s’interroge sur les influences extérieures.

LA « guerre contre le terrorisme » a été, dès le départ, assez mal nommée. On épargnera aux lecteurs la critique la plus facile, répétée ad nauseam, qui dit qu’on ne fait pas la guerre à un moyen d’action. On rappellera plutôt qu’il s’agit d’une guerre américaine contre ce que les Américains considèrent comme du terrorisme. Ou même, parfois, comme une simple menace terroriste. De ce point de vue, en fait, tout ce qui semble s’opposer, de près ou de loin, à l’influence américaine, notamment de la part d’Etats moyens ou faibles, devient terrorisme. C’est ce qui explique pourquoi l’Iran a été inclus dans l’ « Axe du Mal », alors que le pays avait abandonné l’emploi du terrorisme comme moyen d’action, et surtout ne pouvait pas être associé ni au 11 septembre 2001, ni au djihadisme sunnite. L’inclusion de ce pays dans la liste aura été d’autant plus choquante que la République islamique a été d’une aide non négligeable dans la lutte contre les Taliban. L’insulte a été d’autant plus mal ressentie par les Iraniens qu’ils mènent en ce moment leur propre guerre contre le terrorisme. Plus précisément contre un groupe utilisant des moyens terroristes, et appelé « Jundallah », « les Soldats d’Allah ».

Les racines du Jundallah

Quelles sont les racines de ce mouvement terroriste ? Elles se confondent avec les tensions entre le centre, persan et chiite, et la périphérie à l’est, sunnite et baloutche. Plus exactement dans la province du Sud-Est appelée Sistan-Baloutchistan. C’est dans cette province artificielle, créée par Rezah Shah [1] dans les années 1930, que vivent les Baloutches iraniens (1,5 millions de personnes) [2]. Ces derniers représentent un peuple qui comme les Kurdes, est divisé entre plusieurs Etats. Ici une séparation entre l’Afghanistan, l’Iran, et le Pakistan. Encore une fois comme les Kurdes, les Baloutches ont gardé le sentiment d’une identité forte, et sont considérés par les centres qu’ils dominent comme farouchement attachés à leur indépendance. Rien d’étonnant à cela : tout comme les Pachtounes, ils ont à l’origine une structure tribale qui leur a permis historiquement de mieux résister au centre persan. Et depuis le Grand Jeu, les Baloutches, en tant que peuple transfrontalier, ont été au cœur d’un réseau de contrebande particulièrement important. Et cela est tout particulièrement vrai au niveau du trafic d’armes, qui aura été conséquent tout au long du 20ème siècle. Là aussi, on peut faire une comparaison avec les Pachtounes. Dans les deux cas, cela donne aux peuples évoqués les moyens de s’opposer physiquement au centre quand le besoin s’en fait sentir, et une grande familiarité à l’emploi des armes. De fait, l’Iran n’a réussi à contrôler ses Baloutches qu’à partir des années 1930. D’abord indirectement, en utilisant les chefs tribaux, ou « Sardars ». Puis plus directement, par la force, par une politique visant à liquider les chefs traditionnels. Et si la Révolution khomeyniste a suscité des espoirs chez les nationalistes baloutches, ils ont vite été dissipés. Au début de ladite révolution, ce sont les Gardiens de la Révolution qui ont pris en main le territoire. Téhéran s’est alors imposé particulièrement durement [3]. Malgré la chute du Chah, c’est donc la continuité qui l’a emporté : la population baloutche en périphérie se ressent, de par sa situation, comme un groupe de citoyens de seconde zone, vivant dans un environnement économique trop peu développé.

Nationaliste et djihadiste anti-chiite

Ce dangereux cocktail de tensions historiques, de manque d’influence politique, et de misère économique, est bien sûr le terrain rêvé pour un groupe violent. Cela a expliqué la naissance du PKK chez les Kurdes turcs. Et le groupe Jundallah en tant que tel a émergé à cause de cette situation locale. Mais il serait simpliste d’en rester là : le Jundallah ne se définit pas uniquement comme nationaliste. Le groupe s’est formé à partir d’une idéologie djihadiste anti-chiite proche de celle d’Al Qaïda et des Taliban. De fait, les combattants du Jundallah sont les héritiers de deux décennies d’influence extrémiste venant du voisinage de l’Iran : on pense notamment aux écoles religieuses basées au Pakistan, qui ont été financées par des activistes de la péninsule arabique, mais aussi par Saddam Hussein. Pendant la guerre Iran-Irak, en effet, l’excitation des tensions à l’intérieur de l’Iran semblait de bonne guerre [4]. Il y a eu également une influence des Taliban sur les Baloutches, surtout en territoire pakistanais. Une telle situation a eu une influence sur le nationalisme baloutche en terre iranienne. Se battant en terre chiite, certains Baloutches iraniens trouvaient dans l’extrémisme sunnite une idéologie qui pouvait être attrayante. Et surtout, une idéologie qui leur donnait des alliés naturels, parmi les groupes actifs en Afghanistan et au Pakistan. Ces liens sont très clairs dès la création du mouvement, en 2003 : « les Soldats d’Allah » auraient été créés sur un territoire contrôlé par le Taliban pakistanais le plus important du moment, Nek Mohammed Nazir (mort en 2004). Le jeune fondateur et leader du Jundallah, Abdel Malik Rigi, a d’ailleurs été formé à la mosquée Binori. C’est dans cette même mosquée que nombre de Taliban et de djihdistes pakistanais ont été endoctrinés [5]. Si on ne peut pas associer directement Al Qaïda et le Jundallah avec les sources accessibles, on sait malgré tout que le groupe a des liens avec les Taliban pakistanais combattant Islamabad. Ils ont également des relations avec le Lashkar-e-Jhangvi, un mouvement terroriste anti-chiite frappant au Pakistan [6]. Les liens avec les Taliban afghans semblent clairs également : la naissance du mouvement se fait post-2001, une fois que les combattants baloutches du mollah Omar sont revenus au pays après la chute du régime tenu par les Taliban. Ces liens avec les forces les plus extrémistes d’Asie du Sud expliquent leurs tactiques de terreur, au sens propre. Il s’agit ainsi du premier groupe ayant usé de la décapitation contre des représentants des forces de l’ordre iranien, pour mieux marquer les esprits. A partir de 2008, ils ont introduit l’utilisation de l’attentat suicide en territoire iranien. En mai 2009, le Jundallah s’est directement impliqué dans une logique de guerre sectaire : un attentat a frappé une importante mosquée chiite de Zahedan, la capitale du Sistan-O-Baloutchistan, pendant la prière du soir. 19 personnes sont mortes, et 60 ont été blessées [7]. Certes, par la suite, le leader du groupe, Rigi, a été capturé. Mais si le groupe a été décapité, il n’a pas disparu, loin de là. En fait, en décembre 2010, on a encore eu la preuve de la force de frappe sanglante du groupe, même sans Rigi à sa tête. Deux attentats suicide ont visé une procession religieuse chiite dans le port de Chabahar, et ont fait au moins 40 morts [8]. De fait, le groupe bénéficie encore d’une situation locale et régionale assez « favorable » pour continuer à exister.

Quelles influences extérieures ?

Cette analyse ne serait pas complète sans réfléchir aux possibles influences extérieures face au phénomène Jundallah. Certes, très clairement, le groupe terroriste est d’abord né de tensions locales et régionales. On ne peut pas considérer le groupe comme une créature inventée par des forces hostiles à Téhéran. Malgré tout, on connaît les tensions, parfois sanglantes, entre l’Iran d’une part, et les Etats-Unis, Israël, ou d’autres acteurs. On ne peut pas nier que l’idée d’une utilisation par des forces extérieures des ennemis intérieurs de l’Iran puisse être considéré « de bonne guerre ». Nous allons donc passer en revue les différents « suspects », et mettre en avant ce que la littérature ouverte nous dit de leur implication.

A la question : « Les Occidentaux soutiennent-ils le Jundallah ? », on peut répondre « Probablement non ». Ici, quand on parle d’Occidentaux, on pense en fait, en premier lieu, aux Américains. Il est très probable que ces derniers mènent des actions clandestines en Iran. Des ordres exécutifs, signés fin 2004 et en 2005 par le président G. W. Bush, ont donné au Pentagone la possibilité de mener des actions clandestines sans passer par la CIA. Et donc sans possibilité de contrôle de la part du Congrès. Les opérations secrètes menées par des services américains sont généreusement dotées à cette période, et on sait qu’elles ont eu lieu [9]. De même, selon certains analystes, il y aurait eu prise de contact avec le Jundallah, mais uniquement dans le cadre d’une collecte de renseignements. Selon Robert Baer par exemple, cela n’est pas allé plus loin, le groupe se montrant vite incontrôlable, et surtout, dangereusement proche d’Al Qaïda [10]. A partir de là les informations ouvertes nous amènent à penser que Washington a fait en sorte d’éviter à tout prix tout contact avec les djihadistes baloutches. Quoi qu’on pense des Américains, ils sont, tous comme les Iraniens d’ailleurs, des acteurs relativement rationnels sur ce dossier : soutenir le terrorisme en Iran amènerait le régime à revenir à ses vieux démons, et à soutenir le tourisme transnational contre les Etats-Unis et ses alliés. Mais tout le monde n’est pas aussi prudent : il semblerait que les Israéliens aient utilisé le Jundallah dans leur lutte contre le régime iranien [11]. Des « memos » de la CIA tendent à prouver que des membres du Mossad, les services secrets israéliens, se sont fait passer pour des agents de la CIA. Ils ont utilisé cette couverture pour recruter des membres du Jundallah. Plusieurs officiels liés aux services de renseignements américains, encore actifs ou à la retraite, ont confirmé les informations livrées par ces documents. On a déjà vu les services israéliens travailler avec une autre force considérée comme terroriste, le MEK, ou « Moudjahidine du Peuple ». Ces derniers auraient travaillé ensemble, notamment pour assassiner les scientifiques nucléaires iraniens [12]. Les informations de la CIA dévoilées par le journal Foreign Policy, n’ont donc, en soi, rien d’étonnant. Israël joue une partition à court terme, pour obtenir des gains rapides dans sa lutte indirecte contre Téhéran. Le problème de cette approche est qu’elle finance un groupe djihadiste potentiellement dangereux au delà de l’Iran. Et cette façon de procéder ne peut qu’avoir des répercussions régionales, et nourrir le complotisme et l’anti-américanisme autant en Iran qu’au Pakistan, et dans les pays alentours. Car même si les Américains sont responsables, des questions restent sans réponse, comme : pourquoi les Américains n’ont-ils pas stoppés leurs alliés israéliens ? Il s’agissait d’abord d’inertie politique. Mais pour les Pakistanais, les Iraniens, les Moyen-Orientaux, hélas, cela ressemble à une division des tâches entre Occidentaux, qui a un impact diplomatique désastreux.

L’influence extrémiste sunnite venant notamment de la péninsule arabique

On sait également que le groupe extrémiste est proche des Taliban, notamment de la variation pakistanaise de cette mouvance. Indirectement, l’influence extrémiste sunnite venant notamment de la péninsule arabique est donc également responsable : ici on ne fait que retrouver une énième conséquence de la « guerre froide » opposant Arabie Saoudite et Iran. Et malgré les fantasmes que ce pays suscite, si le Pakistan est indirectement impliqué aujourd’hui, c’est d’abord en tant que base de repli, et de victime des tensions entre chiites et sunnites. Il serait difficile pour Islamabad de soutenir un groupe qui s’oppose avec fermeté au pipeline Iran-Pakistan-Inde (IPI), essentiel pour la sécurité énergétique du pays [13]. Et depuis le second semestre 2011 au moins, nombreux sont ceux à Islamabad qui applaudissent au début de rapprochement entre Iran et Pakistan. Dans un tel contexte la coopération anti-terroriste existe bien entre les deux pays. Et on peut dire que Rigi a été capturé en partie grâce aux services pakistanais [14]. Mais il n’est pas impossible que pendant ses premières années, les services pakistanais aient laissé le Jundallah se développer sans objection de leur part. Après tout, l’Iran a de très bonnes relations avec l’Inde, et un tel groupe peut toujours servir comme moyen de pression. Mais quel que soit le niveau de tolérance pakistanais, voire de connivence de la part de certains individus, dans un passé proche, il faut éviter le fantasme d’un ISI tout puissant ici. Mais même en excluant Islamabad, un à deux alliés des Américains peuvent donc être considérés comme jouant, au moins indirectement, un jeu dangereux avec le Jundallah et d’autres forces utilisant le terrorisme comme moyen d’action. Une telle attitude ne fait que renforcer les faucons iraniens, mais aussi des esprits plus modérés. Pour un pays déjà frappé par des sanctions non négligeables depuis plus de deux décennies, cela ne peut être que la preuve d’une opposition radicale à l’Iran en tant que puissance moyenne. Cette politique qui ne fait que nourrir les extrêmes est bien entendu, potentiellement dangereuse pour les intérêts des Américains et de leurs alliés européens, au Proche-Orient et en Afghanistan.

Le Jundallah est d’abord le produit de tensions intérieures et régionales

En bref, à bien des égards, le Jundallah semble être le produit de tensions d’abord intérieures et régionales. Pour l’Iran aussi, tant que l’Afghanistan ne sera pas stabilisé, le terrorisme ne sera pas éradiqué sur son territoire à l’est. Et tant que le problème terroriste au Pakistan continuera à frapper ce pays, il soutiendra l’extrémisme sunnite en territoire chiite. En cela, en fait, on voit que l’Iran et les Etats-Unis ont, à bien des égards, des objectifs communs en AfPak, allant dans le sens d’une stabilisation de la région. La guerre iranienne contre le terrorisme peut offrir des points d’entente entre Téhéran et l’Occident. Un tel sujet devrait être plus au cœur des discussions avec la République islamique aujourd’hui. Toute possibilité de dialogue est impossible tant que tout est considéré comme secondaire hors le dossier nucléaire. Une victoire du djihadisme anti-chiite et anti-occidental en AfPak est sans doute un danger sécuritaire autrement plus réel qu’une arme nucléaire non encore obtenue, qui sera sans doute bien rudimentaire, et bien limité face à l’arsenal russe ou américain. Si on est sérieux dans la lutte contre les réseaux terroristes, on devrait savoir se concentrer sur les véritables menaces, et non en rester à une logique de Guerre froide en relations internationales.

Copyright Mars 2012-Chaudet/Diploweb.com

[1] Qui fut Chah d’Iran jusqu’en 1941.

[2] Cette province a spécifiquement été créée pour contrôler les Baloutches. Le Sistan se trouve au nord du Baloutchistan et sa population est persane et chiite. C’est de cette partie de la province qui nourrit l’administration pour l’ensemble du territoire. Voir Stéphane Dudoignon, Voyage au pays des Baloutches (Iran, début du XXIème siècle), Paris : éditions Cartouche, 2009, p.86.

[3] Adun Koolstadt Wiig, « Islamist Opposition in the Islamic Republic : Jundullah and the spread of extremist Deobandism in Iran », FFI Report, juillet 2009, p.11.

[4] Idem, p.19.

[5] Pepe Escobar, « Jundallah versus the mullahtariat », Asia Times, 21 octobre 2009, atimes.com

[6] Amir Rana, « Enemy of the State : Lashkar-e-Jhangvi and Militancy in Pakistan », Jane’s Information Group, 5 aout 2009, janes.com

[7] BBC News, « Iran : Many die in Zahedan mosque bombing », 28 mai 2009, news.bbc.co.uk.

[8] Al Arabiya, « Undallah remains a danger and a thorn in Iran’s side », 19 janvier 2011, alarabiya.net.

[9] Seymour Hersh, « Preparing the Battlefield », The New Yorker, 7 juillet 2008, newyorker.com.

[10] Robert Baer, « Iran’s Biggest Worry : Growing Ethnic Conflict », Time, 21 octobre 2009, time.com.

[11] Les informations ici viennent d’un article qui a particulièrement fait du bruit il y a deux mois à Washington : Mark Perry, « False Flag », Foreign Policy, 13 janvier 2012, foreignpolicy.com

[12] Muhammad Sahimi et Richard Silverstein, « Israel Iran attack ? What goes around comes around », The Christian Science Monitor, 21 février 2012, csmonitor.com.

[13] Pepe Escobar, op.cit.

[14] Conclusions sur le sujet d’entretiens menés entre Islamabad et Karachi en novembre et décembre 2011.

vendredi, 30 mars 2012

De Spaanjaarden laten zich niet doen !

De Spaanjaarden laten zich niet doen ! Video over de volkse protestbeweging "Yo no pago"

Les Espagnols ne se laissent pas faire ! Video sur le mouvement populaire et protestataire "Yo no pago"

Die Spanier lassen sich nicht tun ! Video über die Protestbewegung "Yo no Pago"

The Spaniards refuse to be cheated ! A video about the protest movement "Yo no pago" !

 

jeudi, 29 mars 2012

L'Intelligence Francese e Mohammed Merah

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L'Intelligence Francese e Mohammed Merah

di Lorenzo Adorni

Fonte: nuovimondi.org


Mohammed Merah, secondo le informazioni di cui disponiamo in queste ore, si era addestrato nei campi dei mujahidin afghani. L'attentatore di Tolosa, quindi, non era un neonazista ma, un fondamentalista islamico jihadista. Noto sia alle forze dell'ordine che all' intelligence francese. La sua giovane età, 24 anni, è un aspetto non secondario e particolarmente interessante, infatti, lo colloca all'interno di una “terza generazione” di mujahidin addestrati in Afghanistan.

Per comprendere il caso di Mohammed Merah è necessario compiere alcuni passi a ritroso, nella storia degli scorsi anni, attraverso un percorso complesso, di assoluto interesse.

L' Afghanistan non è la Destinazione Finale

Possiamo individuare “tre grandi fasi” di adesione e partecipazione al jihad mediante l'addestramento nei campi dei mujahidin afghani. Una “prima fase”, conseguente all'invasione sovietica, in cui soggetti provenienti principalmente dal Medio Oriente, si recavano in Afghanistan per addestrarsi ed intraprendere la lotta contro l'invasore. La maggior parte di questi mujahidin ha poi fatto ritorno nei rispettivi paesi d'origine, portando con se una serie di conoscenze e tutta l'esperienza maturata durante la guerra. Solo una minoranza, anche se significativa e composta principalmente da sauditi, si è stabilità permanentemente in Pakistan, vicino al confine con lo stesso Afghanistan.

Successivamente al ritiro sovietico, contrariamente a quanto si possa credere, la prassi di recarsi in Afghanistan per ricevere un addestramento militare da mujahidin non si è mai interrotta. Durante gli anni novanta è proseguita in una “seconda fase”, nella quale è andata sensibilmente aumentando la provenienza dei combattenti, sempre musulmani, dall' Europa, dai Balcani e dalle Repubbliche dell' ex Unione Sovietica. L'aspetto fondamentale di questo periodo resta il ritorno in patria dei mujahidin che, una volta addestrati, tornavano a combattere le guerre presenti nei propri paesi di origine, in particolar modo nei Balcani e in Cecenia. Così come ad aderire a organizzazioni terroristiche presenti nel Maghreb o in Egitto. Questo periodo vede anche la comparsa di una nuova organizzazione: i taliban. In costante ascesa nello scenario afghano.

Vi è poi una “terza fase” quella successiva all' 11 Settembre 2001, inevitabilmente legata alle guerre in Afghanistan e in Iraq, che ha visto la provenienza di combattenti da tutto il mondo, e di cui sappiamo ancora poco, o nulla.

L' Intelligence Francese dal GIA alle Pratiche di Infiltrazione dei Mujahidin Afgani

La Francia si è trovata in prima linea nella lotta al terrorismo, di matrice fondamentalista islamica, negli anni novanta. Il GIA algerino, vedeva al suo interno la partecipazione sia di una “prima generazione” composta da algerini ex-combattenti in Afghanistan, contro i sovietici, così come una “seconda generazione”, addestratasi in quella che abbiamo definito “seconda fase”.

All'interno delle cellule terroristiche del GIA, fra “prima” e “seconda generazione” esisteva un' assoluta continuità, anche con chi non era fondamentalista e non si era mai recato in Afghanistan.Proprio negli anni del contrasto al GIA algerino, l'intelligence francese elaborerà i suoi metodi di lavoro per confrontarsi con il fondamentalismo islamico. Da questo punto di vista, l' intelligence francese è riuscita a svolgere un ruolo significativo proprio sfruttando questa “seconda generazione”, infiltrandola e riuscendo ad ottenere ampie conoscenze sul fenomeno, sia sul terrorismo di matrice algerina sia sul nuovo fenomeno dei mujahidin di provenienza europea.

L' intelligence francese ha potuto porsi ad un livello superiore di analisi, godendo di una visione d'insieme, ottenendo informazioni sui terroristi, ben oltre le loro attività sul territorio francese. Riguardo ad esempio le strutture dei mujahidin in Afghanistan, le relative basi di appoggio in territorio pachistano, i referenti delle organizzazioni non solo in Afghanistan e in Pakistan ma, anche in Europa. Nonché i canali di approvvigionamento delle armi e degli esplosivi, i contatti europei e mediorientali per gli spostamenti di uomini e risorse finanziarie. A ciò si sono aggiunte le informazioni sui metodi di addestramento militare, sulle tecnologie disponibili e sui materiali utilizzati per confezionare ordigni esplosivi.

Inoltre tramite l'utilizzo di fotografie scattate al di fuori di mosche o centri cultura islamici ritenuti di matrice più fondamentalista, è stato possibile rintracciare gli spostamenti di molti mujahidin, europei, che in Afghanistan avevano condiviso mesi di addestramento con le risorse infiltrate. La loro semplice presenza, in una determinata città d' Europa, poteva essere il segnale della presenza di una organizzazione terroristica sconosciuta. Grazie a questo metodo si è resa possibile l' individuazione di nuove organizzazioni e il loro monitoraggio, con un investimento più ridotto di risorse e mezzi.

Nel complesso questa attività ha permesso di raggiungere risultati particolarmente significativi non solo nei confronti del GIA ma, anche per la conoscenza più complessiva del fenomeno del terrorismo islamico.

Il Caso di Merah, l'Attentatore di Tolosa

Dopo l' 11 Settembre 2001, il terrorismo di matrice islamica fondamentalista ha fatto la sua ricomparsa in Europa, anche se con finalità diverse da quelle manifestatesi in precedenza.Fra le intelligence europee, quella francese ha goduto di una maggiore esperienza, altamente specifica, matura sia durante le azioni di contrasto condotte in Nord Africa e in Francia, sia per una quasi ventennale esperienza di infiltrazione nei gruppi fondamentalisti islamici. Dal 2001 ad oggi, ha contrastato il terrorismo seguendo i propri metodi operativi , spesso non coordinando le proprie attività, in particolar modo gli arresti, con le altre intelligence d' Europa.

Ed è proprio per questo motivo che restano molti aspetti da chiarire riguardo il caso di Mohammed Merah. L'attentatore di Tolosa si era recato in Pakistan, proseguendo poi in Afghanistan, fino a giungere nei campi di addestramento dei fondamentalisti. Arrestato in Afghanistan, evaso, successivamente riarrestato e consegnato dagli statunitensi ai francesi. Generalmente una figura di questo genere, se lasciata libera di circolare, è prassi che vengano monitorata con un livello più o meno inteso, a seconda dei casi specifici. Alla comparsa dei primi dubbi riguardo le sue attività, verrebbe subito trattenuta dalla polizia per comprendere la sua reale pericolosità.

Qui incontriamo una prima stranezza. Infatti Merah si era già riproposto come un fanatico mostrando, anche a sconosciuti, dei video di attività dei fondamentalisti islamici, video che fra l'altro, mostravano decapitazioni e uccisioni sommarie. Nonostante fosse stato nuovamente segnalato alle forze dell'ordine, nessuna misura restrittiva è stata presa nei suoi confronti.

Giunti a questo punto, sono ormai fin troppo evidenti gli errori di valutazione da parte dell' intelligence francese. Errori perseguiti con la non immediata individuazione del soggetto come responsabile dell' omicidio dei tre paracadutisti. Fatto che gli ha permesso di realizzare il massacro alla scuola ebraica.

L'ultima stranezza riguarda l'intervento delle forze speciali. Durato troppo a lungo e condotto con metodi assolutamente singolari. Una volta rimasto solo nell'edificio, Merah non aveva nessun modo di garantirsi una protezione. Non aveva con se ostaggi. Non poteva infliggere danni a persone nelle vicinanze. Nemmeno se avesse fatto esplodere il suo appartamento, come accaduto in Spagna nel 2004, durante l'azione nei confronti dei terroristi responsabili degli attentati di Madrid.Invece è riuscito nel suo intento, di blindare il suo appartamento con i suppellettili di cui disponeva, ed impegnare le forze speciali in un lungo scontro a fuoco inteso e prolungato causando feriti, anche gravi, fra le forze dell' ordine. Per finire, resta inspiegabile, al momento, il fatto che le forze speciali francesi non abbiano deciso di utilizzare un gas paralizzante per colpire il terrorista, evitando così lo scontro a fuoco. Avrebbero potuto usare un gas anche in maniera massiccia, senza il rischio di coinvolgere gli altri inquilini dell'edificio, ormai da tempo evacuati. Eppure non lo hanno fatto.

Molti di questi dubbi troverebbero una semplice spiegazione se venisse confermata la notizia, proposta da alcuni fra i principali quotidiani francesi, secondo cui Merah non era nient'altro che uno dei tanti, l'ennesimo, infiltrato dei servizi segreti francesi all'interno dei gruppi fondamentalisti islamici. Questa pratica di infiltramento, di cui abbiamo discusso, prosegue da decenni e proprio per questo, la notizia non ci stupirebbe. Inoltre, sembrerebbe trovare un'ulteriore conferma, considerando che un uomo, dei servizi segreti francesi, è stato visto ripetutamente entrare e uscire dall'appartamento di Merah, nelle ore precedenti l'intervento delle forze speciali. Notizia confermata dalla stampa francese. Secondo la quale, sulla lista dei prossimi obbiettivi dello stesso Merah, sarebbe comparso anche il nome di un agente dei servizi segreti francesi di origine magrebina.

Viste le esperienze e le informazioni disponibili relative sia ad esse, sia riguardo il percorso di altri infiltrati, è altamente probabile che Merah stesse già lavorando per i servizi segreti francesi, prima di recarsi in Afghanistan. Questo fatto troverebbe ulteriore conferma dalla facilità con cui è stato ceduto dagli americani ai francesi e da questi rimesso in libertà. Inoltre l'esercito statunitense, che sembra disporre di una lunga serie di informazioni su Merah, conferma che il soggetto ha viaggiato a lungo e per tutto il medio oriente.

Catturandolo vivo, forse, i media avrebbero potuto comprendere ulteriori aspetti, oltre a quelli emersi fin'ora. Se avesse veramente lavorato, fornendo informazioni, per i servizi segreti. Quale genere di trattamento gli fosse stato riservato, durante questa sua collaborazione. Cosa lo avesse realmente spinto a compiere il triplice omicidio dei militari francesi, prima di portare a termine il massacro alla scuola ebraica. Inoltre avrebbe potuto fornire informazioni anche riguardo il fenomeno dei mujahidin musulmani di origine europea, fenomeno forse troppo sottovalutato dai media. Tutto questo, nel mezzo della campagna elettorale per le elezioni presidenziali.

Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it

Toulouse gunman was informant of French intelligence?

Toulouse gunman was informant of French intelligence?

Ex: http://rt.com/

An undated and non-datelined frame grab from a video broadcast March 21, 2012 by French national television station France 2 who they claim to show Mohamed Merah (Reuters / France 2 Television / Handout)

An undated and non-datelined frame grab from a video broadcast March 21, 2012 by French national television station France 2 who they claim to show Mohamed Merah (Reuters / France 2 Television / Handout)

 

Mohamed Merah, the notorious killer shot in a stand-off with police a week ago in Toulouse, is still stirring controversy in France. An ex-chief of the French spy agency says Merah might have acted as an informant to the local equivalent of the FBI.

­The speculation comes as Yves Bonnet, a former intelligence chief, says Merah might have passed information onto the DCRI, a French domestic intelligence agency.

He was known to the DCRI, not especially because he was an Islamist, but because he had a correspondent in domestic intelligence,” Bonnet told La Dépêce newspaper on Monday.

When you have a correspondent, it’s not completely innocent,” he remarked.

On Tuesday the assumption, worthy of a huge scandal, was rebuffed by DCRI head Bernard Squarcini.

Merah was indeed interviewed by a local intelligence agent in November 2011, Squarcini said, but this was because the agency “wanted to receive explanations about his trip to Afghanistan.

As Merah stated he went to Afghanistan in 2010 and 2011 as a tourist, he was let go but placed on a watch list. Merah “did not serve as an informant to the DCRI or any other French intelligence service,” stressed the DCRI head.

Previously, French officials said “no evidence” indicated that Merah was linked to terror groups or that the shooting spree, which took the lives of seven people in Toulouse earlier this month, was ordered by al-Qaeda.

Nevertheless, the 23-year-old Frenchman of Algerian descent had been tracked for several years before the tragic events in France’s south. Authorities put him down as a radical Islamist. Besides his trips to Afghanistan, the man was also understood to have visited Pakistan and received training in militant camps. This made the US add Merah’s name to its no-fly list as a suspected terrorist.

At the same time, French domestic intelligence seems to have viewed Merah as one of many. The DCRI "follows a lot of people who are involved in Islamist radicalism,” said French Interior Minister Claude Geant on Friday, defending the work of the spy agency. “Expressing ideas, showing Salafist opinions is not enough to bring someone before justice."

Merah carried out three deadly attacks in and around Toulouse, killing three French soldiers, three Jewish children and a rabbi. Local police and security forces spent thirty-two hours sieging the house Merah resided in before a sniper shot him in the head.

mercredi, 28 mars 2012

Conversation avec Jean-Yves Le Gallou

Conversation avec Jean-Yves Le Gallou

Le Japon et le défi russo-chinois par realpolitiktv


Le Japon et le défi russo-chinois par realpolitiktv

mardi, 27 mars 2012

R. Steuckers: Spreekbeurt - Antwerpen - 2011

 

Spreekbeurt - Antwerpen - 2011

Per non dimenticare il 24 Marzo 1999

Per non dimenticare il 24 Marzo 1999, inizio dei "bombardamenti democratici" sulla Jugoslavia

di Andrea Salomoni

Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]

http://sites.etleboro.com/thumbnails/news/18433_NATO_bombs_hit_downtown_Belgrade_1999.jpg

Il 24 Marzo del 1999, iniziarono i bombardamenti "democratici" sulla Jugoslavia e la criminale aggressione contro il suo popolo; mentre il 10 giugno venivano stipulati gli accordi di pace a Kumanovo, e dopo 13 anni ecco che la verità faticosamente si fa largo anche a livello ufficiale:...Altro che “genocidi e fosse comuni mai trovate”, “diritti umani negati” e “pulizie etniche” mai avvenute, se non dopo l’occupazione della NATO, e compiuta dalle bande criminali dell’UCK nei confronti dei serbi e di tutte le minoranze non albanesi, oltre che contro gli albanesi jugoslavisti. A dodici anni dalla fine dell’aggressione la verità lentamente emerge, altro che “ingerenza umanitaria”, ecco a cosa miravano i criminali bombardamenti “terapeutici” sulla Jugoslavia. Erano semplicemente mire imperialiste, soltanto che ora non lo diciamo più noi "complottisti" come facciamo dal 1999, adesso ci sono le prove e le dimostrazioni. Sotto trovate una cartina della Serbia Montenegro, con indicati gli obiettivi e gli interessi che la NATO ha richiesto al nuovo governo, docile vassallo dell’occidente, come condizione per entrare nella lista d’attesa per la Partnership per l’organizzazione atlantica e per poter aspirare ad entrare un giorno, nell'Europa dei padroni. La cartina vale forse più che tutte le analisi, ipotesi, disquisizioni teoriche fin qui fatte, nella sua fredda sinteticità è come l’esibizione dell’arma del delitto, tutte le menzogne, le falsità, gli alibi degli aggressori, crollano come un castello di carte. La cartina è su ciò che si discusse tra i vertici NATO e il nuovo governo serbo montenegrino; rappresenta gli obiettivi e gli interessi ritenuti “necessari” dall’Alleanza atlantica e dagli USA: porti, aeroporti, caserme, siti logistici per installazioni radar, zone considerate strategiche per basi, ecc. ecc. Nella regione balcanica, ora che sono state portate la libertà e la democrazia…occidentali, ovviamente, la situazione di agibilità e sovranità, per i popoli e stati è sinteticamente questa:

in Ungheria l’ex base sovietica di Tasar è ora la principale base militare americana fino alla Russia; 

in Albania sono state posizionate le basi navali più grandi, oltre all’aeroporto vicino a Tirana;  

in Macedonia sono state occupate dalle truppe Nato le due più grandi caserme del paese a Tetovo e a Kumanovo, oltre all’aeroporto di Petrovac, Skoplije e al poligono militare di Krivolak; 

la Bosnia Erzegovina è stata adibita per l’aviazione: l’aeroporto di Dubrovac, Tuzla è diventato base aerea Nato, così come a Brcko e Bratulac, sono state messe due basi terrestri; 

i maggiori porti della Croazia sono stati adibiti per le unità navali, mentre all’aeroporto vicino Pula c’è ora una base dell’Alleanza oltre al poligono di Slunj vicino Djakova.

 

Dalla Romania è stata presa la base navale di Costanza, l’aeroporto militare vicino a Bucarest, le basi terrestri vicino Timisoara, a Costanza, Kluza e Vlaskoj, ma ne sono richieste altre tre per ultimare il dislocamento delle truppe nella regione. 

 In Bulgaria è stata collocata una base navale a Varna e una terrestre a Sarafovo Infine in Kosovo vi è Camp Bondstel a Urosevac e un'altra base a Gnjlane. Da questo scenario geo-militare dei Balcani una cosa salta immediatamente all’occhio, in quest’elenco manca solamente un paese, che ancora non risulta “occupato” da basi straniere, ed è la Serbia Montenegro, ex Repubblica Federale Jugoslava; ecco svelato l’arcano dei mille contorcimenti mass mediatici, inventati per giustificare l’aggressione e lo smantellamento di quell’ultmo pezzo di Jugoslavia, che aveva una gravissima colpa per questi tempi: quella di pretendere e difendere la propria indipendenza e sovranità e quella di non volere truppe straniere a casa propria. E questo nel ventunesimo secolo è una colpa gravissima, perché si diventa un ostacolo “de facto” ai piano geo-strategici dell’imperialismo americano, e non può essere ammesso. O si accetta o si viene spazzati via, certo le motivazioni pro forma vengono trovate e pianificate attraverso la disinformazione strategica, c’è sempre un buono e sacro motivo democratico per aggredire un popolo o un paese “ non asservibile” con pressioni o dollari.  Qui come in Iraq, come in Palestina, Libia, Libano, Siria, Iran, Cuba, Corea del Nord, Venezuela, Bielorussia ecc. ecc perché la lista è continuamente suscettibile di cambiamenti o aggiornamenti, a seconda degli eventi che accadono. E così si può tranquillamente capire come, nelle trattative tra un nuovo governo serbo montenegrino, creato, sponsorizzato e finanziato per arrivare al potere, scalzando un governo di unità nazionale che impediva questi scenari in terra serba, la discussione è come fosse una riunione amministrativa di riscossione di quanto dovuto. Ai “Quisling” locali il governo amministrativo, alla NATO ed agli USA il potere di decidere e comandare, a casa di altri. Il ministro della difesa, nei colloqui di Londra per poter entrare nella Partnership Nato ha ricevuto le seguenti richieste, ritenute necessarie per “armonizzare” le relazioni tra la nuova Serbia e l’occidente:

la stazione radar di Kopaonik, la più avanzata tecnologicamente dell’esercito serbo ed anche strategica per qualsiasi minima concezione difensiva del paese e quella di Pesterska;

basi aeree a Batajnica vicino Belgrado, Zlatibor, Kraljevo, Nis e Visoravan:basi terrestri a Novi Sad, Pancevo, e Nis;

le basi navali di Herceg Novi e Bar sulla costa montenegrina.

Oltre alla richiesta di una consistente riduzione degli effettivi dell’esercito federale, a cui l’ossequiente nuovo governo “libero” ha risposto con una proposta  di passare da 70.000 militari a circa 35.000. Quindi trasformare quello che era  l’esercito più forte e organizzato di tutti i Balcani, in una poco più di milizia territoriale, debole e quindi sottomessa e ubbidiente. Già, perché una delle clausole presupponeva anche la presenza di “esperti militari” statunitensi nei vertici degli Stati Maggiori serbo montenegrini. 

E qualcuno osa chiamare tutto questo…libertà?

Queste trattative e richieste sono la dimostrazione che le aggressioni ai popoli e paesi “renitenti o resistenti”, non cessano con il rumore dei bombardamenti “intelligenti”, ma proseguono con la distruzione degli stati sociali, delle condizioni di vita dei lavoratori e della popolazione, con le politiche di privatizzazioni e svendite delle ricchezze nazionali, nell’immiserimento che investe la stragrande maggioranza della società, ed infine con l’asservimento militare, ultimo passaggio per annientare completamente qualsiasi inversione di tendenza politica, essendo coscienti che il malessere e il disagio sociali, prima o poi si trasformeranno in lotte e conflittualità. 

Così saranno garanti della pace sociale e degli interessi di coloro, che nel frattempo parallelamente, si sono  formati ed arricchiti : le borghesie “compradore” locali, veri e propri pirati e banditi in doppiopetto, ma legati a doppio filo con gli interessi del capitale straniero; che sono altro da quella borghesia nazionale che perlomeno, aveva trovato un alleanza con le forze patriottiche e popolari, per resistere all’invasione e asservimento economico, politico e sociale del paese, in un ottica di interesse nazionale.

Questi gli obiettivi e le richieste fatte dalla NATO, al governo della Serbia Montenegro, per diventare uno Stato “democratico, libero ed europeo”. 


Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it

Open Society or Survival

Open Society or Survival


Ex: http://www.alternativeright.com/

Of all the idols of our age, none has demanded so much blood sacrifice and the dissipation of resources as that of democracy. From the Hindu Kush to our television screens, the liberal order betrays its totalitarian nature. We send armies and airborne robots into Asia’s wastelands to kill for the universal rights of man. Mass democracy can never be recognized for the deviant political philosophy it is, nor can it be restricted to the West alone; equality must reign everywhere unchallenged. Modern man is infallible, and in his militant faith he pursues no less than the entirety of the world subjugated to his will. How else may a New Jerusalem of pleasure and profit be realized, if not through the monumental force of a united humanity?

Eurasia remains the key to fulfilling this mad dream. Even as the United States continues its grinding and bloody counterinsurgency in Afghanistan and across Dar al-Islam, Washington has found the cash to promote “civil society” and “the rule of law” in Russia. The Obama Administration is looking to apply $50 million to NGOs and similar initiatives in Moscow and other regions throughout the country. Thus stated Ambassador Michael McFaul:

We have proposed to the US Congress to create a new civil society fund for Russia. We proposed that 50 million dollars in a neutral way, by the way, in terms of new money. That’s what I hear in Moscow that when you talk to real human rights organizations and what they really need, they need that kind of support.

 

While $50 million would be negligible in sustaining the Pax Americana’s military operations, it makes for a tidy sum when directed toward political subversion. (Among other projects, expect a new stream of nauseating parades and Pussy Riot church provocations.) Vladimir Putin’s third presidential term will begin this spring, but U.S. policy planners have been emboldened by a recent surge in opposition activism in Russia. Along with continuing pressure on Moscow’s peripheries, their strategy is still centered on creating the infrastructure for revolution, the most cost-effective way that an embattled Third Rome could fall to American power. After all, the United States seeks to destabilize Russia with an ultimate view to her dismemberment and exploitation by the lords of international usury.

The Freedom Agenda grants Washington carte blanche to undermine sovereign nations on whim in the name of “human rights” and a long-term mandate for global governance. Exporting to the world its model of social chaos, the United States aims for the establishment of a unified, market-driven Open Society across the earth. Should some insolent tribe refuse the imperial model, it must prepare for the inevitable assault- if not by bombardment or sanctions, then at the very least through intelligence operations and psychological warfare.

Peoples who would defy postmodern Mammonism must have a clear ideological framework for resistance. In the case of Russia, such a basis for thought and action is conspicuously absent among ruling elites. Popular legitimacy can only derive from the quantitative “will of the people”; the Kremlin carries out elections in imitation of Western stage-management and assiduously tracks approval ratings from the middle class. Putin and his assorted clans will have nothing to counteract a deadening reductive-materialist worldview if they share it with their geopolitical adversaries.

Russia spent a century enacting the social experiments of the modern West; she can afford neither lives nor time for yet another ruinous undertaking. Babel and its missionaries must be repudiated. War for the national soul begins at the visceral level of shared faith and kinship; these values form the traditional organic state, guardian of sacred heritage and culture. And there is no greater weapon in this struggle than the loyal heart.

Rendering judgment on democracy, the White émigré leader Ivan Ilyin gave us a principled and articulate rejection of the liberal dispensation and its incipient totalitarianism. It is no accident that today’s Free World is on the fast track to tyranny. The bloodless abstractions of liberty and equality bequeathed to us by Locke, Rousseau and their disciples have birthed mechanisms of control undreamt of by ancient despots. “Government by the people” has in fact served to corrupt and dissolve whole peoples according to the design of an antitheist and anti-human Money Power. Is escape from the democratic Panopticon even possible? Yes, though it demands of us a fateful choice: languishing toward oblivion in the Open Society, or our arrival at the harsh conclusions necessary to chart a future.

 

*** 

On Formal Democracy

Essay by Ivan A. Ilyin. Taken from the collection “Nashi Zadachi” and translated by Mark Hackard.

There are two different understandings of the state and politics: the mechanistic and the organic. The mechanistic asserts instinctive man and his private interests; it measures life quantitatively and formalistically. The organic derives from the human spirit and ascends to national unity and its common interests; it is qualitative, searching out spiritual roots and solutions.

We shall first examine the mechanistic view.

It sees in man first and foremost the instinctive individual with its “desires” and “needs”: every person wishes to work less, enjoy himself more and relax; procreate and accumulate; maintain his irresponsible opinions and express them without hindrance; to find the like-minded and associate with them wherever they may be; to depend upon no-one and wield as much power and influence as possible. After all, men are born “equal”, and hence each of them must be provided equal rights for the assertion of their desires and needs: these are the inalienable rights of liberty which cannot abide restriction. Therefore every person should have an equal voice in affairs of state. For so many people there will be so many equal voices. Whatever a man may fancy is to be affirmed, and let there be no interference in this. Allow like-minded men of all nations to unite freely; let the votes be counted; the majority will decide…

As to the quality of the desires, plans and enterprises of all these men of one mind, and especially the motives and intentions of voters, no-one may concern himself. All of this is protected by inviolable “freedom”, equality and the secret vote. Every citizen as such is considered already reasonable, enlightened, well-intentioned and loyal, incorruptible and honorable; each man is given the opportunity to discover his “valor” and veil all his designs and schemes with words about “the common good”.

Until he is caught, this man is not a thief; until taken red-handed, he demands complete respect. He who has not been implicated at the scene of a crime (for example, treason, foreign espionage, conspiracy, bribes, waste, fraud, call-girl rings, counterfeiting) – is considered a political “gentleman” independent of his profession and a full citizen. Most important are liberty, equality and vote-counting. The state is a mechanical equilibrium of private (personal and group) agendas; the state is built as a compromise of centrifugal forces, played out in the performances of political actors. And politics should move according to the results of mutual distrust and competing intrigues.

Unfortunately this view (as much as I know) is nowhere expressed in such a frank and precise form. It is not a doctrine; it is simply an unspoken political dogma, rooted in the world and taken as the self-evident essence of democracy. All men are formally free; all men are formally equal and contend with each other for power, for the sake of their own interests, yet under the pretense of a common benefit.

Such a formal and quantitative conception of the state renders its fate dependent on whom, how and what shall fill a vacuum of content, as well as that indifferent-drifting quality people afford themselves through formal “liberty”. State and government are but a mirror or arithmetic sum of what is made in the soul of the human mass and its sense of justice. Something stews within this at once opaque and unassailable cauldron: any interference is forbidden as “pressure”, and any constraint or action is denounced as “an infringement upon freedom”. Every citizen is secured the right to crooked and deceptive political paths, to disloyal and treasonous designs, to the sale of his vote, to base motives for voting, to underground plots, unseen treachery and secret dual citizenship- to all those crudities which are so profitable to men and so often tempt them.

The citizen is given the unlimited right to temptation and the corruption of others, as well as the subtle transactions of self-prostitution. He is guaranteed the freedom of disingenuous, lying, and underhanded speech, and the ambiguous, calculated omission of truth; he is granted the liberty to believe liars and scoundrels or at least pretend to believe them (in self-interest simulating one political mood or its complete opposite). And for the free expression of all these spiritual seductions he is handed the ballot. Motivations for voting must be free; the formation of parties tolerates no constraint; to limit political propaganda is to exercise coercion.

To judge and condemn for “political views” is not permitted: this would signify an assault upon another’s “conscience” and persecution of his beliefs (in German, Gessinungsjustiz). Freedom of opinions should be total; government officials will not dare infringe upon this or attempt its curtailment. And the most stupid, most harmful, ruinous and foul “opinion” is sacrosanct, already by virtue of the fact that there is a destructive fool or traitor who has proclaimed it, all the while hiding behind its inviolability. Is it possible to make him only passively hold his beliefs? How are we to keep him from putting these thoughts into action, through whispers, conspiracy, secret organizations, and the covert accumulation of arms?

It is understood that all of this immediately disarms the state before enemies and subversives; at the same time it guarantees these enemies and subversives total liberty and impunity. The government is obliged to secure the people the freedom to be seduced, while revolutionaries and traitors are assured the freedom to seduce. It is natural that another election’s results will show the success of this guaranteed seduction. And so the regime will continue until the seduction undermines the very idea of voting and readiness to submit to the majority (for according to the recently stated revolutionary formula of the Belgian Spaak: “The minority is not required to submit to the majority”). Then voting is replaced by rebellion, and the organized totalitarian minority seizes power.

This means that the formalistic-quantitative concept of the state opens the doors wide open to every political adventure, coup and revolution, as we observe from year to year in South America, for example. And in truth, the scoundrels of the world would have to be complete fools if they did not notice and exploit this excellent opportunity for the seizure of power. Admittedly, American gangsters did not reach this point and kept their atrocities out of politics, and the Sicilian Mafiosi have also been satisfied with private income. But to arrive at such a conclusion is not at all difficult. Nature abhors a vacuum; as noble motives (religious, moral, patriotic, and spiritual) weakened and withered in human souls, into the empty space of formal liberty would inevitably surge ridiculous, evil, perverse and avaricious plans advanced by totalitarian demagogues of the Left and Right.

Formal liberty includes the freedom of secret treason and overt destruction. From the very beginning the mechanistic and arithmetical competition of private desires prepared within people’s hearts the possibility of blind escalation and civil war. As long as centrifugal forces agreed to moderate their demands and find a compromise, the state could maintain balance over the chasm; but the prophets of class struggle rebelled and brought upon us the moment of civil war. How can the formal-mechanistic conception of the state oppose them? By the urging of great persuaders? Cries over our perishing freedom? Or ideas of sentimental humanitarianism, forgotten conscience and trampled honor? But this would mean “interference”, thereby denouncing formal liberty and the mechanistic conception of politics! This would entail a loss of faith in political arithmetic and a fall into pure democratic heresy!

For formal democracy does not allow any doubt as to the good intentions of the free citizen. Jean-Jacques Rousseau once taught that man by his nature is rational and good, and the one thing he lacks is freedom. We need only to not hinder him in drawing from his good-natured heart the guiding “general will”, wise, unerring and salvific…Just don’t bother him, and he shall draw it forth!

People came to believe this two centuries ago. The French Encyclopedists and revolutionaries believed, and after them anarchists, liberals and proponents of formal democracy around the world. They believed to such a degree that they even forgot about their faith and its dangers: it was decided that this system is the truth most undoubted, and that in politics it demands veneration before liberty, a respectful formalism and an honest count of the votes. And now two centuries of this practice have set contemporary politicians before the greatest political earthquake in world history…

What can they do? Curtail formal liberty? Reject the mechanism of private desire? Abolish the arithmetic of voting? But this would mean to doubt the sacred dogmata of modern democracy! Who shall risk such a feat? Who will disavow himself? And how will he oppose totalitarians from both the Left and the Right?

If this is a dead end, then what next? Assent to the deformations and atrocities of a totalitarian regime?! Impossible!

 

Mark Hackard

Mark Hackard

Mark Hackard has a a BA in Russian from Georgetown University and an MA in Russian, East European, and Eurasian Studies from Stanford University.

lundi, 26 mars 2012

Le plan Vigipirate écarlate après Toulouse. Cui prodest ?

Le plan Vigipirate écarlate après Toulouse. Cui prodest ?

par Gustave LEFRANÇAIS

« Les bombes-fusées qui tombaient chaque jour sur Londres étaient probablement lancées par le gouvernement de l’Océania lui-même, juste pour maintenir les gens dans la peur ”. »

George Orwell, 1984

Dans le monde du spectacle de la marchandise où les intérêts agissants de la dictature démocratique des Mafia de l’argent sont à la fois si bien et si mal cachés, il convient toujours pour saisir les mystères du terrorisme d’aller au-delà des rumeurs médiatiques policières puisque le protègement des secrets de la domination opère continûment par fausses attaques et véridiques impostures.

Le leurre commande le monde du fétichisme de la marchandise et aujourd’hui d’abord en tant que leurre d’une domination qui ne parvient plus à vraiment s’imposer au moment où l’économie historique de la crise manifeste explosivement la crise historique de l’économie elle-même.

Du meurtre d’Aldo Moro par les Brigades rouges étatiques aux attentats pentagonistes du 11 septembre et en passant évidemment par les tueries calculées de Toulouse et de Montauban, la société du spectacle de l’indistinction marchande ne cesse de s’éminemment montrer comme le monde de l’inversion universelle où le vrai est toujours réécrit comme un simple moment nécessaire de la célébration du faux. Derrière les figurants, les obscurs tirages de ficelles et les drapeaux factices, les vrais commanditaires sont adroitement camouflés puisqu’ils résident invariablement dans ces lieux impénétrables et énigmatiques, inaccessibles à tout regard, mais qui du même coup les désignent par cette ruse de la raison qui rend précisément percevable ce qui se voulait justement in-soupçonnable.

Le masquage généralisé se tient derrière le spectacle qui donne ainsi à infiniment contempler quelque chose en tant que complément décisif et stratégique de ce qu’il doit empêcher simultanément que l’on voit et, si l’on va au fond des choses, c’est bien là son opération la plus importante; obliger à sans cesse observer ceci pour surtout ne point laisser appréhender cela.

Par delà chaque tueur fou opportunément manipulé dans les eaux troubles du djihadisme téléguidé, existe, en premier lieu, l’incontournable réalité du gouvernement du spectacle de la marchandise lequel dorénavant possède tous les moyens techniques et tous les pouvoirs gestionnaires d’altérer et de contre-faire l’ensemble de la production sociale de toute la perception humaine mise sous contrôle. Despote absolu des écritures du passé et tyran sans limite de toutes les combinaisons qui arrangent le futur, Big Brother pose et impose seul et partout les jugements sommaires de l’absolutisme démocratique des nécessités du marché de l’inhumain.

On commet une très lourde erreur lorsque l’on s’exerce à vouloir expliquer quelque attentat en opposant la terreur à l’État puisqu’ils ne sont jamais en rivalité. Bien au contraire, la théorie critique vérifie avec aisance ce que toutes les rumeurs de la vie pratique avaient si facilement rapporté lors des très enténébrées disparitions de Robert Boulin et de Pierre Berégovoy. L’assassinat n’est pas étranger au monde policé des hommes cultivés de l’État de droit car cette technique de mise en scène y est parfaitement chez elle en tant qu’elle en est désormais l’articulation de l’un des plus grands quartiers d’affaires de la civilisation moderne.

Au moment arrivé de la tyrannie spectaculaire de la crise du capitalisme drogué, le crime règne en fait comme le paradigme le plus parfait de toutes les entreprises commerciales et industrielles dont l’État est le centre étant donné qu’il se confirme là finalement comme le sommet des bas-fonds et le grand argentier des trafics illégaux, des disparitions obscures et des protections cabalistiques.

Plus que jamais, il est temps d’en finir avec toutes les mystifications et tous les malheurs historiques de l’aliénation gouvernementaliste afin de commencer à pressentir la possibilité de situations humaines authentiques.

Des êtres humains sans étiquette.

Gustave Lefrançais

N.D.L.R. : Après les événements de Toulouse, le Système veut renforcer la surveillance d’Internet en pénalisant la consultation régulière de sites « terroristes ». Nul doute que bientôt consulter Europe Maxima sera un crime… La Résistance anti-sécuritaire commence !


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=2467

Domineert Qatar straks de gehele Arabische ruimte?

Domineert Qatar straks de gehele Arabische ruimte?

Ex: Nieuwsbrief Deltastichting Nr. 57 - Maart 2012
 
Het lijkt onwaarschijnlijk dat het kleine Arabische emiraat Qatar, gelegen aan de Perzische Golf, het schiereiland dat grenst aan Saoedi-Arabië, de ganse Arabische ruimte politiek zou kunnen domineren. En toch, toch zijn er bepaalde elementen die wijzen op het stijgende politieke belang van het kleine Qatar.
 
Qatar maakte, net als zovele andere Arabische gebieden, deel uit van het Ottomaanse Rijk. De Turkse overheersing kende een einde aan het begin van de Eerste Wereldoorlog, en Qatar werd een protectoraat van het Verenigd Koninkrijk, waarvan het onafhankelijk werd in 1971. Enige tijd was er sprake van dat het deel zou uitmaken van de emiraten, die momenteel de Verenigde Arabische Emiraten uitmaken, maar die vlieger ging uiteindelijk niet op.
 
Qua bevolking is het land in enkele decennia volledig gewijzigd. Door de vondst van aardolie kwam een sterke immigratie op gang. In 2005 bijvoorbeeld is de grote meerderheid van het land afkomstig uit andere landen, andere Arabische staten, maar ook uit landen als Indonesië, India, Pakistan, Iran, en zelfs het Verenigd Koninkrijk.  In 2003 werd een nieuwe grondwet ingevoerd, die de godsdienstvrijheid, de vrije meningsuiting en het recht op vergaderen en vereniging vastlegde, maar ook het verbod voor moslims om zich tot een andere godsdienst te bekeren. 20% van de bevolking van Qatar, die van, 47.000 in 1950 steeg tot 1,7 miljoen, zou nog autochtoon Qatari zijn.
 
Dat Qatar internationaal wel degelijk een rol speelt, kan men onder andere hiervan aflezen dat het wereldkampioenschap voetbal er in 2022 doorgang zal vinden.
 
Waar moet het belang van deze kleine oliestaat worden gezocht? En waarom zou het politiek zo’n belangrijke rol kunnen spelen? Natuurlijk speelt de olierijkdom een belangrijke rol. Maar ook met de vaststelling dat Qatar door de oprichting van het satellietkanaal Al Jazeera in 1996 zowat het belangrijkste informatienetwerk van de Arabische wereld is geworden.

In de verschillende vormen van Arabische revolte die in de afgelopen maanden aan ons televisiescherm voorbij trokken, speelden Facebook, Twitter en andere sociale netwerken een belangrijke rol, maar ook Al Jazeera, eigendom van de emir van Qatar, sjeik Hamad Bin Khalifa Al-Thani.  Maar Qatar is ook de verblijfplaats van sjeik Yoessoef al Qaradawi, de geestelijke leider van de Moslimbroeders, die na hun verkiezingsoverwinning in Egypte zowat de belangrijkste pionnen zijn geworden op het schaakbord van de Arabische sjeik Hamad Bin Khalifa Al-ThaniLente en van de Egyptische politiek. Ook al Qaradawi heeft heel wat aan Al Jazeera te danken en aan de media-aandacht die hij erdoor kreeg. Wekelijks was hij te zien en te horen in een uitzending “de sjaria en het leven”, waar hij vragen beantwoordde van toehoorders uit de ganse islamitische wereld.

Qatar is inderdaad zowat een veilige haven voor opinievluchtelingen van alle soort. De voormalige buitenlandminister van Saddam Hoessein bijvoorbeeld, Nadschi Sabri, vond er onderdak, maar ook Hamas-functionarissen, socialistische politici uit Zuid-Jemen, of moslimbroeders uit Egypte.  Er zijn geen politieke gevangenen in Qatar, er bestaat tolerantie en een bepaalde mate van vrijheid.

Maar er is meer. Op het moment dat de grote staten Egypte en Syrië in de maalstroom van volksopstanden terecht kwamen, was het het kleine Qatar dat als het ware een soort bemiddelaar en onderhandelaar werd van de Arabische Liga. Dit werd duidelijk in Libië, waar Qatar het enige Arabische land was dat actief de interventies van de NAVO ondersteunde. In het geval van Syrië werd de rol nog duidelijker.  Want welk Arabisch land zou durven optreden tegen de hevigste tegenstander tegen Israël, de hevigste en meest fundamentele verzetshaard? Toch is het opnieuw Qatar dat de leiding neemt. Vooral de minister van Buitenlandse Zaken, Hamad Bin Jassim Bin Jabr Al-Thani verkondigde al luid dat hij met Arabische troepen wil tussenkomen. Hij heeft het zover gekregen dat de Arabische Liga hierin meegaat. Gedeeltelijk toch.

De invloed van Qatar stijgt dus. Zo zou Qatar momenteel ook bij het bestuur van de radikaal-islamitische Palestijnse Hamas aan het onderhandelen zijn om haar leider Chaled Maschaal van Damascus naar Jordanië over te brengen, en begin januari ontving de Jordaanse koning Abdoellah II de leider van Hamas in zijn land. Er zou zelfs sprake zijn om de Hamas-leider naar Qatar over te brengen, waarmee Syrië zijn laatste medestander in de soennitische islam kwijtgespeeld is.

Chaled MaschaalNeen, daarmee houdt het niet op, want ook in het conflict in Aghanistan is Qatar actief. Eerste zichtbare resultaat hiervan: de radikaal-islamitische Taliban opende in januari een officiële vertegenwoordiging in het emiraat. Via dit kantoor zouden vredesgesprekken op gang komen. En in die vredesgesprekken zouden ook de VSA en de EU kunnen worden betrokken. Kaboel houdt de boot voorlopig af en heeft aangedrongen op bilaterale gesprekken …met Qatar.
 
Qatar heeft ook in het verleden al nieuwe paden betreden. Als enig land op het Arabisch schiereiland – waar in Saoedi-Arabië joden niet worden toegelaten – heeft Qatar een joodse handelsmissie op zijn grondgebied geopend. Sinds 2008 is er zelfs een ambassade, maar het begin van de Gaza-oorlog in 2009 drukte zelfs Qatar eventjes met de neus op de werkelijkheid: de ambassade werd gesloten.
 
Vermeldenswaard is tenslotte de vraag van Midden-Oosten-expert Guido Sternberg (geciteerd in het Duitse conservatieve tijdschrift Junge Freiheit) of het conflict met Syrië de vijandschap van Teheran tegen Qatar zal verscherpen.  “In het licht van de krachtverhoudingen tussen de beide landen is dit een zeer riskante politiek”, aldus de expert. Qatar geldt als het meest vrije islamitische land in het Midden-Oosten, maar het kan niemand ontgaan dat ook hier de islam staatsgodsdienst en de sjaria staatsrecht is. Het blijft afwachten welke dominante rol dit emiraat in de Arabische wereld, waar de kaarten politiek en geopolitiek volledig door elkaar worden geschud, zal spelen.
 
Peter Logghe
 

dimanche, 25 mars 2012

Terrorisme en France: Stigmates d’une opération psychologique

Terrorisme en France: Stigmates d’une opération psychologique des services de renseignement et d’actions fausses-bannières

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

Le dénouement prévisible de l’affaire de Toulouse avec la mort du forcené retranché Merah fait poser une question immédiate suite aux déclarations multiples des autorités et du ministre de l’intérieur ces dernières heures disant “qu’ils voulaient Merah vivant pour l’amener devant la justice”… 

Néanmoins, ils décident de donner l’ordre de prendre l’appartement d’assaut, sachant depuis la veille au soir à 22h45 que le forcené refusera de se rendre. Pourquoi donc ne pas attendre ?.. Il n’y a pas de situation d’otages… Rien ne presse plus vraiment; Merah doit dormir à un moment ou un autre. Sauf suicide, il était quasi assuré de le cueillir plus tard.

Question: pourquoi ne pas avoir attendu ?… Ce qui amène une autre question: les autorités voulaient-elles Merah vraiment vivant ?.. Maintenant, il ne parlera plus… Avait-il des choses à dire ? On ne le sera jamais. C’est peut-être mieux pour certains…

Affaire classée, qui ne rendra malheureusement pas la vie aux victimes. (Resistance71)

Prison de Bagram

Mohamed Merah, le suspect dans les meurtres de sept personnes dont celles d’une école juive de Toulouse, France, correspond au profil d’un membre d’Al Qaïda manipulé par les services de renseignement. D’après la BBC, il était sur le radar des autorités françaises à cause de ses visites en Afghanistan et dans le “nid à militants” de la province du Waziristan au Pakistan. De manière plus spécifique, Merah était contrôlé par la DCRI française “depuis des années”, d’après les dires de Claude Guéant, ministre de l’intérieur français.

Merah, un citoyen français d’origine algérienne, a été arrêté le 19 Décembre 2007 et condamné à trois ans de prison pour avoir posé des bombes dans la province du sud Afghanistan de Kandahar. En Avril 2011, les Etats-Unis ont admis avoir opéré des prisons militaires secrètes en Afghanistan où des suspects de terrorisme étaient détenus et interrogés sans avoir été inculpés de quoi que ce soit.

Le tristement célèbre centre de détention de la base aérienne de Bagram est géré par le Joint Special Operation Command et le Defense Counterintelligence and Human Intelligence Center (DCHC). Celui-ci “est responsable de développer une capacité d’opérations offensives de contre-espionage pour le ministère de la défense, qui pourrait comprendre des efforts pour pénétrer, corrompre et mettre hors d’état de nuire, des activités du renseignement des forces étrangères, dirigées contre les Etats-Unis”, rapporta Secrecy News en 2008 après que le gouvernement ait annoncé la création du DCHC.

Le pentagone et la CIA se spécialisent dans la création de terroristes cela faisant partie d’une doctrine de soi-disant guerre masquée et non conventionnelle, datant de la fin de la seconde guerre mondiale (voir Michael McClintock’s Instruments of Statecraft: U.S. Guerilla Warfare, Counterinsurgency, and Counterterrorism, 1940-1990 pour plus de détails).

Bien que virtuellement ignoré par la presse de masse, c’est un fait établi que la CIA et les services de renseignement pakistanais ont créé ce qui est connu sous le nom d’Al Qaïda de ce qu’il restait des moudjahidines afghans après la fin de la guerre secrète à 3 milliards de dollars de la CIA contre l’URSS en Afghanistan.

Ce fut le soi-disant Safari Club, organisé sous le contrôle de la CIA et avec la participation des services de renseignement de la France, d’Egypte, d’Arabie Saoudite, du Maroc et d’Iran (alors sous le régime du Shah), qui ont poussés pour faire croire à une menace tirée par les cheveux du terrorisme international avant et durant la guerre fabriquée par la CIA en Afghanistan (voir Peter Dale Scott, Launching the U.S. Terror War: the CIA, 9/11, Afghanistan, and Central Asia).

Les agences de renseignement se sont spécialisées dans la création secrète et pas si secrète de terroristes qui sont ensuite utilisés pour donner une raison d’être (en français dans le texte) cynique au lancement d’interventions militaires dans le monde ainsi qu’à fournir un prétexte pour construire une état policier en perpétuel expansion. Un cas d’école de cette stratégie est le fiasco du terroriste au slip piégé de Noël 2009, qui fut par la suite exposé comme étant une action fausse bannière, faite pour pousser à l’acceptation des chambres de sécurité scanners dans les aéroports américains, scanners qui émettent de dangereuses radiations et permettent la prise de photo nue des passagers qui y sont soumis.

Le fait que Mohamed Merah fut détenu par le Joint Special Operations Command en Afghanistan ainsi que son évasion supposée de la prison de Sarposa orchestrée par les Talibans (également une créaton de la CIA et des services pakistanais de l’ISI), pose certaines questions sur les attaques ayant eu lieu en France, où une élection nationale doit bientôt avoir lieu.

Le Telegraph de Grande-Bretagne rapporte que les attaques menées par Merah, soi-disant connecté avec Al Qaïda, joueront en la faveur de la candidate du Front National Marine Lepen, qui n’a que très peu de chances de devenir un jour présidente de la France.

Cela a en outre donné un prétexte à Nicolas Sarkozy de mettre le sud de la France en alerte maximum et d’annuler les réunions des candidats à la présidentielle dans cette région. Sarkozy gagnera de ces attaques terroristes et joue le rôle d’un leader fort dans une crise nationale.

A court terme, il est plus que certain que cela bénéficiera au président Sarkozy. “Il a pris l’affaire en compte très vite. Il s’est hâté sur les lieux. Il a suspendu sa campagne électorale. Il a parlé en tant que président de la république”, écrit Gavin Hewett pour la BBC.

Article original en anglais : French Terror Attack: All the Hallmarks of an Intelligence Psy-op and False Flag

Traduction par Résistance 71

Pourquoi le protectionnisme progresse dans le monde

Pourquoi le protectionnisme progresse dans le monde

Alors que le protectionnisme revient au cœur des discours politiques en France depuis l’entrée en campagne des candidats à la présidentielle, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’est inquiétée, lors de sa dernière conférence interministérielle à la mi-décembre, de la montée des barrières douanières depuis le début de la crise financière en 2008.

Nos élites font du ski... (caricature anglaise, 2009)

Selon l’OMC, le nombre de mesures protectionnistes initiées en 2011 s’élève à 340, contre 220 en 2010.

De son côté, l’organisme suisse Global trade alert (GTA) – qui recense l’ensemble des mesures commerciales dans le monde – avertissait, dans un rapport publié en novembre 2011, que trois mesures protectionnistes sont prises pour une mesure libéralisante depuis juillet 2011, et que les tensions commerciales ont atteint leur plus haut niveau depuis le « pic » de 2009.

UNE PERTE POTENTIELLE DE 800 MILLIARDS DE DOLLARS

Il n’en fallait pas plus pour que le directeur général de l’OMC, Pascal Lamy, appelle les membres de l’organisation à « restaurer un climat de confiance », qui est selon lui « une partie de la solution à la crise actuelle ». Reprenant l’inusable métaphore de la tempête protectionniste, il prévenait que si d’« importantes mesures protectionnistes » étaient mises en place, elles pourraient coûter 800 milliards de dollars à l’économie mondiale.

Il s’agit pour l’OMC d’éviter une redite de la Grande Dépression des années 1930, qui avait vu le commerce mondial se contracter dangereusement sous l’effet des barrières douanières, jusqu’à dissoudre les liens économiques entre des pays repliés sur eux-mêmes. Or cette dissolution n’est pas étrangère à l’entrée en guerre de 1939.

D’où l’idée, en 1947, de négocier un accord international sur les tarifs douaniers et le commerce (General agreement on tariffs and trade, GATT), qui a abouti en 1995 à la création de l’OMC, dont le rôle est d’arbitrer les relations commerciales tout en limitant le protectionnisme. Mais la libéralisation des échanges est loin d’être un processus linéaire, et quand un pays se trouve en difficulté économique, les acquis sont la plupart du temps remis en cause.  

L’ARGENTINE, GRANDE CHAMPIONNE

Les pays émergents sont, de loin, les plus friands de dispositifs protectionnistes. L’Argentine se taille la part du lion, avec 192 mesures, selon GTA. Si celles-ci ont fleuri après la crise qu’a traversé le pays en 2002, elles se font plus nombreuses encore depuis le début de la crise financière de 2008.

Dans le viseur de la présidente, Cristina Kirchner : le contrôle des importations. Sa dernière victime ? Le Royaume-Uni, qui a vu, à l’occasion du 30e anniversaire du conflit des Malouines, en février, ses exportations limitées.

Critiquées par les autres pays du Mercosur (Paraguay, Brésil et Uruguay) – qui représentent 25% des exportations et 31% des importations argentines -, ces mesures s’inscrivent pourtant dans un mouvement initié fin 2011 par l’alliance sud-américaine elle-même, qui a décidé en décembre d’augmenter temporairement ses taxes d’importation pour les produits provenant de l’extérieur du bloc. De son côté, le Brésil – qui compte 81 mesures protectionnistes – a augmenté sa taxation sur les véhicules importés, surtout ceux qui viennent de pays extérieurs au Mercosur.

Au nom de l’intérêt national, les autres pays émergents cherchent également à se protéger : la Russie (172 mesures recensées) se concentre elle aussi sur son industrie automobile, puisqu’un tiers des véhicules devront être équipés d’un moteur ou d’une transmission fabriqués localement jusqu’en 2020.

La Chine (95 mesures recensées) annonçait quant à elle en décembre la mise en place, pour deux ans, de nouvelles taxes douanières sur certains véhicules américains. D’ailleurs, l’OMC dénonçait en décembre la prolifération des aides « régionales » en faveur de l’automobile, qui atteignent désormais 48 milliards de dollars en cumulé, soit 37 milliards d’euros.

L’Inde (101 mesures recensées) n’est pas en reste puisque, sous la pression populaire, elle a pour le moment renoncé à ouvrir le secteur de la distribution. Début mars, elle a décrété un embargo sur ses exportations de coton, avant de revenir sur sa décision en raison de l’envolée des cours.

DE LA NÉGOCIATION AU CHANTAGE

Si le protectionnisme reprend de la vigueur avec la crise, les différends commerciaux ont de leur côté diminué… depuis 2008, et ce, contrairement aux précédentes périodes de ralentissement économique. Pascal Lamy indiquait fin février que le nombre d’enquêtes sur les cas de dumping s’est établi à 153 en 2011, contre 213 en 2008.

Tout un symbole, après plus de vingt ans, la « guerre des hormones » entre les Etats-Unis et l’Union européenne vient de prendre fin. Une autre s’apprête toutefois à prendre le relais autour des « terres rares », métaux précieux sur lesquels la Chine a le quasi-monopole, puisqu’elle possède un tiers des réserves accessibles, et plus de 95% du marché. Les États-Unis, l’Union européenne et le Japon ont d’ores et déjà porté plainte auprès de l’OMC.

Moins nombreux donc, les contentieux n’en sont pas moins durs, et ils frôlent parfois le chantage, comme quand la Chine décide de conditionner son aide à l’Union européenne à l’abandon de deux enquêtes anti-dumping et anti-subventions lancées par cette dernière. Ou prend d’importantes mesures de rétorsion en gelant la commande de 45 Airbus en riposte à la taxe carbone, mise en place par l’Union européenne – et ce, même si celle-ci est bien conforme aux règles édictées par l’OMC.

LES ÉMERGENTS EN LIGNE DE MIRE

Pour autant, malgré la pression nouvelle que les pays émergents mettent sur les pays développés, « le problème du protectionnisme n’est pas uniquement lié à ces pays. C’est particulièrement vrai dans le cas de l’Europe, puisque l’essentiel des échanges commerciaux des pays membres se font au sein de l’Union européenne », explique Mathieu Plane, économiste à l’OFCE.

« Avec la division internationale du travail, nous ne produisons pratiquement plus dans les secteurs à faible valeur ajoutée, comme le textile, qui demande beaucoup de main-d’œuvre à bas coûts. Nous n’avons donc pas intérêt à prendre des mesures protectionnistes contre la Chine dans le secteur textile, puisque tout ce qu’on y gagnerait, c’est l’augmentation des prix des produits importés que nous n’avons pas intérêt à produire », argumente-t-il.

Avant de relativiser la menace du géant asiatique. « La Chine ne représente que 8% des importations françaises. De fait, les principaux concurrents et partenaires de la France, ce sont les autres pays de l’UE, qui représentent environ 60% de nos échanges commerciaux – Allemagne en tête, avec 17%. »

C’est pourquoi, pour M. Plane, « plutôt que d’envisager des barrières douanières aux frontières de l’UE » – comme propose de le faire notamment Nicolas Sarkozy avec un « Buy European Act » calqué sur le modèle américain -, « il serait préférable d’éviter les comportements non-coopératifs existant au sein de l’UE, comme la mise en place de la TVA sociale en France ou la compression des coûts salariaux en Allemagne, mesures qui ont pour objectif de gagner des parts de marché au détriment de ses voisins européens ».

Le Monde

Les États-Unis sont-ils la nouvelle Arabie Saoudite ?

Les USA vont rétablir leur économie et finances grâce à l'or noir US qu'ils ont décidé d'exploiter. Ainsi l'Arabie Saoudite perdra de son importance géostratégique et pourra, à son tour, subir les affres de la déstabilisation pour le remodelage régional.

Assis sur un tas d’or (noir) : Les États-Unis sont-ils la nouvelle Arabie Saoudite ?

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

Pas plus tard que fin 2013, les Etats-Unis pourraient être devenus le plus important producteur mondial d'énergie, estiment les économistes de Citi. 

 
Les Etats-Unis sont voués à devenir, à court terme, le plus grand producteur mondial d'énergies fossiles.

Les Etats-Unis sont voués à devenir, à court terme, le plus grand producteur mondial d'énergies fossiles. Crédit Reuters

Les Etats-Unis sont voués à devenir, à court terme, le plus grand producteur mondial d'énergies fossiles, s'accordent à dire les observateurs. Le seul point sur lequel ils divergent est la question du "quand". 2017 pour Goldman Sachs, fin 2013 pour Citi. La réalité est probablement quelque part entre les deux.

En tout cas, même les plus raisonnables s'accordent sur ce point : dans les huit années à venir, grâce à des progrès technologiques considérables, la production de pétrole et gaz naturel va exploser en Amérique du Nord. Aux Etats-Unis plus particulièrement, mais aussi au Canada et au Mexique. A tel point que Citi en vient à appeler la région "le nouveau Moyen-Orient".

Les principaux gisements nord-américains.

Dans le même temps, l'Arabie Saoudite et de la Russie, qui sont actuellement les deux plus gros producteurs mondiaux, vont voir leur production se tasser, à mesure que se rapproche l'épuisement de leurs réserves, comme l'indique le graphique ci-dessous, présenté par Citi.

Ci-dessus, les perspectives de croissance des principaux producteurs énergétiques évaluées par Citi.

Cette petite révolution pour le marché mondial de l'énergie, qui pourrait bien faire enfin baisser le prix du pétrole, devrait aussi profondément bouleverser la physionomie de l'économie américaine. "Pour le mieux", assure Citi.

Dans le "meilleur des cas", estiment les analystes du groupe, le PIB américain devrait augmenter de 2 à 3,3% - c'est à dire de 370 à 624 milliards de dollars. A l'horizon 2020, le boom de l'énergie devrait avoir contribué à la création de 3,6 millions d'emplois, 600 000 directement dans le secteur de l'extraction du gaz naturel et du pétrole et 1,1 million dans l'industrie. C'est 1,1% de chômeurs en moins, note Citi. L'export d'énergies fossiles devrait permettre au pays de réduire de 80 à 90% son déficit commercial, à 0,6% du PIB en 2020 contre 3% aujourd'hui. De ce simple fait, la valeur du dollar pourrait augmenter de 1,6 à 5,4 %.

"Si notre analyse est bonne", écrivent les analystes de Citi, "alors dans à peine huit ans, l'état de l'économie américaine pourrait être à l'exact opposé de ce qu'elle est aujourd'hui". Cela pourrait même bénéficier à l'économie mondiale dans son ensemble. En effet, la domination américaine dans la production énergétique pourrait provoquer, à elle seule, la baisse de 14% du prix du pétrole. Le cours de l'or noir pourrait également baisser de 2,5% supplémentaires grâce à la réduction de la consommation d'énergie.

L'augmentation régulière des prix du baril de pétrole au cours de la dernière décennie et la dépendance accrue de l'économie occidentale face aux ressources des pays du Moyen-Orient semblent avoir malgré tout profité aux Etats-Unis. La recherche américaine s'est concentrée de manière agressive sur l'amélioration des méthodes de détection et de forage des nappes de pétrole, en réservant leur application à l'Amérique du Nord. L'administration américaine n'a jamais été dupe sur le potentiel énergétique du pays, et l'exploitation relativement limitée de ses ressources en énergies fossiles ressemble aujourd'hui, et de plus en plus, à une sage gestion. L'utilisation des nouvelles techniques de prospection au Texas, notamment, démontrent actuellement toute leur finesse.

Selon le New York Times, les cinq dernières années ont permis de perfectionner considérablement le forage horizontal et la fracturation hydraulique, utilisés depuis des décennies par l'industrie pétrolière. Et ils sont désormais assistés d'instruments électroniques et informatiques de pointe, capable de simuler la structure et le potentiel des puits avant même leur excavation. La fibre optique joue un rôle majeur dans le travail des ingénieurs, qui peuvent déterminer, grâce à elle, l'orientation des couronnes, des tricônes et autres trilames, ainsi que de déterminer où, quand, et avec quelle pression injecter l'eau de forage. Les instruments de mesure sismique utilisés durant le travail de creusage permettent de déterminer la fragilité et la porosité des sous-sols, afin de ne pas endommager les puits en cours d'exploitation, et d'éviter de provoquer des failles et des infiltrations dans les autres nappes attenantes. Fini les puits noyés sous le sable, les roches l'eau. Le forage par étapes permet de consolider les puits et de creuser avec plus de précision, pour une exploitation plus durable et, paradoxalement, plus rapide.

Les roches dures du Bassin Permien du Texas de l'ouest, actuellement creusées par Apache Corporation, étaient jugées trop résistantes pour les lames diamantées des outils de forage il y a encore quelques années. Leur viabilité économique était même remise en question. Aujourd'hui, les 40 000 hectares du champ de pétrole de Deadwood, encore presque inexploités en 2010, font figure de mine d'or, grâce aux nouveaux adhésifs et alliages, qui renforcent l'efficacité du diamant des outils. Les moteurs souterrains, plus puissants, peuvent ainsi permettre un creusage plus rapide. Un puits creusé en 30 jours peut à présent être foré en moins de 10 jours, avec des économie de 500 000 dollars. Le vice-président d'Apache, en charge de l'exploitation du bassin Permien, ne se cache pas des opportunités offertes par ces nouveaux procédés. "En épargnant cet argent, explique-t-il, nous pouvons passer plus de temps sur le forage et améliorer notre productivité."

Le champ de Deadwood, symbole de ces innovations et des nouvelles méthodes d'exploitation pétrolière à l'Américaine, a permis à Apache de creuser 213 puits et de produire 9 000 barils par jour. Avec 13 derricks en action, la société espère forer plus de 1 000 puits sur le secteur, et atteindre un chiffre de 20 000 barils par jour. Au minimum.

 

NOTA BENE :

Je vous avais déjà posté en mars/avril 2011, tout juste un an, les affirmations de Lindsay Williams qui avait prédit le "printemps arabe", fondées sur des informations divulguées par des sources éminemment placées dans l'industrie pétrolière. Au vu de l'information d'aujourd'hui sur Atlantico, il semble que ces informations s'avèreraient exactes. Je vous relivre, en cette date anniversaire, ce document PDF.

Lindsey Williams avait prédit les Révolutions Arabes en 1980.pdf

jeudi, 22 mars 2012

DÍA DE SAN PATRICIO. IRLANDA, DE LA PAZ AL CONFLICTO MIGRATORIO.

DÍA DE SAN PATRICIO. IRLANDA,  DE LA PAZ AL CONFLICTO MIGRATORIO.

 
 
Enrique RAVELLO

Ex: http://enricravello.blogspot.com/

Hoy 17 de marzo los irlandeses celebran el día de su identidad.  Es el día de San Patricio, el monje que cristianizó la Isla Esmeralda. En San Patricio se une lo celta con lo cristiano, una simbiosis que dio nacimiento a esa peculiar y ancestral religiosidad que caracteriza a los irlandeses.  Esa simbiosis que dio lugar a la edad de oro de la cultura irlandesa en la transición de la Antigüedad a la Edad Media. Nacido en Escocia pero patrón de Irlanda, San Patricio simboliza también la profunda relación entre los pueblos celtas de las islas británicas, apuntemos que Escocia (Scot-land) debe su nombre a los escotos una tribu proveniente de Irlanda.  
La celebración anual de esta festividad por parte de los irlandeses de todo el mundo confirma la permanencia de la identidad como una referencia de identificación de los pueblos frente al universalismo despersonalizador.  Mañana correrán ríos de cerveza negra por todos los centros irlandeses de Europa, América y Oceanía, ríos que se convertirán en mares si Irlanda gana a Inglaterra en el partido de rugby que le enfrenta en el mítico estadio londinense de Twickenham . Hay que señalar que Irlanda e Irlanda del Norte juegan bajo una sola selección, la de la camiseta verde y el trébol de cuatro hojas.
Este año Irlanda recordará a San Patricio en paz, hace años que dejaron de oírse el ruido de las balas y de las bombas. El largo conflicto que terminó con dos finales diferidos. El primero en 1921 con la firma del Tratado anglo-irlandés y el reconocimiento del Estado Libre de Irlanda al año siguiente, que ponen fin a siglos de injusta colonización británica de la isla; dicho Tratado deja fuera del Estado irlandés  a 6 condados del norte de la isla, habitados por una mayoría protestante que quisieron permanecer bajo la Corona británica. El segundo en 1998 cuando se pone fin al conflicto que en esos 6 condados de Irlanda del Norte había enfrentado a la minoría católica partidaria de unirse a la República de Irlanda, con la mayoría protestante escocesa leal al Reino Unido. En otro artículo abordaremos el proceso de paz y la situación actual de Irlanda del Norte, pero con sus difíciles equilibrios y sus heridas aún sin cicatrizar, irlandeses y escoceses conviven y gobiernan conjuntamente en el norte de la Isla Esmeralda.
Hoy es otro el problema que afecta a todos los irlandeses (del norte y del sur), a su identidad europea y a su futuro: la inmigración masiva. Inmigración que se inició a finales de los años 70, recordamos cuando visitamos por primera vez la Isla Esmeralda, en 1984, cuando en España no habíamos oído hablar de la inmigración, la presencia de paquistaníes empezaba a ser intensa.
En la década del 2000 la República de Irlanda experimentó un “boom” económico, asistimos al “despertar del tigre celta”, y con él la llegada masiva de inmigrantes, fue entonces cuando la población extranjera llegó hasta el 12%. Si bien con la crisis que afectó de lleno a la economía irlandesa, los inmigrantes de origen polaco y lituano están volviendo a sus países de origen, no ocurre lo mismo con los inmigrantes de origen extraeuropeo que pretenden instalarse permanentemente en Irlanda, causando los mismos problemas que en el resto de países de Europa occidental.
La situación en Irlanda del Norte es aún más conflictiva. Con el cese de las armas y le llegada de la Paz, Irlanda del Norte se convirtió en el destino de muchos inmigrantes que buscaban vivir de los subsidios gubernamentales.  En su mayoría eran gitanos rumanos. Sus continuos actos de pillaje, robos y amenazas, no fueron recibidos precisamente con “tolerancia” por las comunidades católicas y protestante norirlandeses, acostumbradas a defender su territorio y su identidad de forma contundente.  Especialmente los trabajadores protestantes reaccionaron con determinación ante los atropellos de los gitanos rumanos, de tal modo que una gran parte de éstos se vieron obligados a abandonar Belfast,  ciudad en la que se habían concentrado. En 2006 se contabilizaron unos 900 incidentes entre norirlandeses y gitanos, en los que los norirlandeses fueron la parte vencedora.
Confiamos en que esa Irlanda, católica y protestante, celta y anglosajona, nacionalista y unionista, indomable y orgullosa de su pasado, siga celebrando su San Patricio por muchos años siendo lo que siempre ha sido: una tierra europea.
 
Enric Ravello
Secretario Relaciones Nacionales e Internacionales de Plataforma per Catalunya.
 

mercredi, 21 mars 2012

La Libye évolue comme on pouvait s'y attendre

 

La Libye évolue comme on pouvait s'y attendre - Nouvelle guerre civile et exportation du terrorisme islamiste

La Libye évolue comme on pouvait s'y attendre

Nouvelle guerre civile et exportation du terrorisme islamiste

Jean Bonnevey
Ex: http://www.metamag.fr/
 
Les apprentis sorciers de l’exportation démocratique dans le monde arabo-musulman par la subversion technologique ou la guerre sont en train de récolter les fruits de leur irresponsabilité libyenne. Comme annoncé, ici et ailleurs, par tous les esprits critiques non sclérosés par un sectarisme idéologique, la Libye, sans Kadhafi, se dirige vers tout, sauf vers la démocratie.
 
Elle se dirige vers une nouvelle guerre civile, alors même que les islamistes les plus durs prêtent main forte à leurs compagnons de route syriens, sous les yeux attendris d'Alain Juppé. Bengazi. La capitale cyrénaïque s'est doté d'un conseil autonome, étape vers l’indépendance souhaitée. A Tripoli, le CNT menace donc d'utiliser la force pour empêcher l'Est du pays de se soustraire à son influence. L'Est du pays veut profiter de son pétrole et se débarrasser de cet Ouest et ce Sud coûteux et suspects au regard des premiers révolutionnaires.
 

La Cyrénaïque a proclamé son autonomie
 
Promise par Alain Juppé et d’autres à un avenir stable, fondé sur des bases démocratiques, la Libye post-Kadhafi va de fait de mal en pis. Jusque-là, c'est en grande partie la situation sécuritaire qui était la plus préoccupante. C’était la loi des milices et des tribus dans le chaos.
 
 
Le Conseil national de transition, qui fait déjà face à une situation plus que délicate, se voit confronté aux aspirations séparatistes, ou officiellement autonomistes, des chefs de tribus et de milices de l'Est libyen à Benghazi, d'où est partie la révolte. Les «autonomistes» revendiquent un système fédéral. Dans un communiqué conjoint, ils avaient fait état de l'élection d'Ahmed Zoubaïr el-Senoussi à la tête de la Cyrénaïque.
 
La Cyrénaïque autonome : une forte odeur de pétrole
 
La région s’estime marginalisée durant les 42 années de règne du colonel. Des milliers de personnes ont assisté à la cérémonie, au cours de laquelle a également été nommé un Conseil chargé de gérer les affaires de cette région, qui fut longtemps indépendant de la Tripolitaine. Ce Conseil reconnaît toutefois le Conseil national de transition, qualifié de «symbole de l'unité du pays et représentant légitime aux sommets internationaux».
 
A cette prétention d’éloignement, le président du Conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil, a répondu «Nous ne sommes pas préparés à une division de la Libye», dans des propos diffusés par la télévision, appelant ses frères de cette région baptisée «Cyrénaïque» au dialogue. Il les a ainsi mis en garde contre les «restes» de l’ancien pouvoir, en précisant qu'ils devraient savoir que des «infiltrés» et des restes du régime déchu tentaient de les utiliser. «Nous sommes prêts à les en dissuader, même par la force», a averti Abdeljalil.
 
Soutien officialisé des Islamistes libyens au rebelles syriens
 
Ce n’est pas tout. Les Islamistes, bien présents comme l’avait dit le défunt colonel, sont actifs déjà en dehors des frontières. L'ambassadeur russe à l'ONU a accusé le gouvernement libyen d'abriter un camp d'entraînement pour des rebelles syriens qui ont mené des actions contre le régime de Damas.
 
"Nous avons reçu des informations selon lesquelles il existe en Libye, avec le plein soutien des autorités, un centre d'entraînement spécial pour des rebelles syriens; ces personnes sont ensuite envoyées en Syrie pour attaquer le gouvernement en place", a lancé Vitali Tchourkine, lors d'une réunion du Conseil de sécurité dédiée à la Libye, en présence du Premier ministre par intérim, Abdel Rahim al-Kib. "Cette situation est totalement inacceptable sur le plan légal et de telles activités sapent la stabilité au Moyen-Orient", a renchéri l'ambassadeur, provoquant la fureur du responsable libyen.
 
Le diplomate a, par ailleurs, souligné que son pays était certain que l'organisation extrémiste, Al-Qaïda, est présente en Syrie. D'où cette question à présent: est-ce que l'exportation de la rébellion démocratique libyenne va se transformer en une exportation du terrorisme dans le moyen orient? Question accessoire, BLH et Juppé sont-ils toujours aussi contents d’eux ?

mardi, 20 mars 2012

Russland und die Muster-Demokraten

 

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Russland und die Muster-Demokraten

Andreas MÖLZER

Ex: http://andreasmoelzer.wordpress.com/

Putins Wahl, das sei ein Sieg der Korruption, konnte man in heimischen Medien nach dem vergangenen russischen Wahl-Sonntag lesen. Massiven Wahlbetrug habe man erkennen können, die Opposition hätte keine Chance bekommen und die Gegenkandidaten wären samt und sonders nicht mehr als Zählkandidaten gewesen. Der neue / alte Staatspräsident sei insgesamt alles andere als demokratisch gewählt worden.

Es war der deutsche SPD-Bundeskanzler Gerhard Schröder der erklärt hatte, Putin sei ein „lupenreiner Demokrat“. Das ist nun vielleicht tatsächlich ein wenig schöngefärbt. Allzumal der Kreml-Herr sich selbst immer als starken Mann stilisiert hat: der Judoka-Putin, der Jäger-Putin, der russische Naturbursche. All das passt nicht so recht in das Bild musterdemokratischer Bedenkenträger, wie wir sie in Westeuropa kennen. Ob es allerdings deswegen berechtigt ist zu sagen, Putin verfüge über keinerlei demokratische Legitimation, er sei von den Russen nicht gewählt worden?

Tatsache ist, mehr als 60 Prozent, also zwei Drittel der Russen waren und sind für Putin. Tatsache ist auch, dass er sich an die Verfassung gehalten hat und nach zweimaliger Präsidentschaft den Sessel des Staatsoberhaupts geräumt hat – allerdings um sich nun, verfassungskonform, wiederwählen zu lassen. Wäre er ein Diktator, hätte er derlei Formalien wohl nicht notwendig gehabt. Und Tatsache ist, dass er es geschafft hat, das post-kommunistische, krisengeschüttelte Russland in ruhigere Fahrwasser zu lenken.

Jene, die gegenwärtig aus Westeuropa mit dem moralisch erhobenen demokratiepolitisch erhobenen Zeigefinger auf den Kreml weisen, müssen sich allerdings daran erinnern lassen, dass es mit der Demokratie auch im hochgelobten demokratischen Westen, auch in Europa nicht allzu weit her ist. Wo bleibt die Gewaltenteilung zwischen Exekutive und Legislative etwa in der EU, wo der Rat, also die Summe der europäischen Exekutive in den Regierungen die Legislative, das Parlament nämlich, absolut dominiert. Und wo ist der demokratische Souverän, das Volk, wenn wie etwa im Falle Irlands bei Volksabstimmungen so oft abgestimmt werden muss, bis das Ergebnis den Mächtigen in Brüssel in den Kram passt. In Sachen Demokratie haben die Europäer wenig Anlass, auf die Russen des Vladimir Putin mit dem Finger zu zeigen.

Vielmehr sollte man in Brüssel, aber auch in Paris, Berlin, London und Rom darüber nachdenken, auf welche Art und Weise man das geopolitische Bündnis zwischen Europa und Russland, das nach wie vor der größte Flächenstaat der Erde ist, festigt und ausbaut. Bisweilen scheint es in Vergessenheit geraten zu sein, dass Russland schlechthin der optimale geopolitische Partner Europas ist. Die Russen sind ein europäisches und christliches Volk, kulturell blicken sie nach Westen. Sie verfügen über gewaltige Bodenschätze, über ein immenses wirtschaftliches und industrielles Potential und sie sind zweifellos die einzigen Partner, mit deren Hilfe Europa sich gegenüber den US-Amerikanern emanzipieren, gegenüber China und Indien und der islamischen Welt behaupten kann. Dazu werden wir Putin und sein Russland noch bitter notwendig haben.

La leçon de capitalisme de l’Islande

La leçon de capitalisme de l’Islande

Par deux fois, les Islandais ont refusé de rembourser la dette de leurs banques. Un bel exemple de résistance au capitalisme financier et un modèle pour la Grèce? Pas du tout. Les créanciers commencent à être remboursés et les règles du jeu libéral respectées jusqu’au bout.

Par deux fois, les Islandais ont refusé de rembourser la dette de leurs banques. Un bel exemple de résistance au capitalisme financier et un modèle pour la Grèce? Pas du tout. Les créanciers commencent à être remboursés et les règles du jeu libéral respectées jusqu’au bout.

Devenue célèbre pour avoir dit non par deux fois à un référendum sur le remboursement de sa dette vis à vis du Royaume-Uni et des Pays-Bas, l’Islande est devenu l’élève modèle des Indignés et de certains économistes: dire « non » au capitalisme financier, voilà la voie à suivre pour la Grèce, piégée par une dette faramineuse. Mais les deux pays sont dans des situations incomparables.

Différence majeure avec la Grèce, la dette de l’Islande n’est pas lié à une mauvaise gestions des comptes publiques, mais à ses banques. Avant 2008, les établissements islandais pratiquaient le ‘carry trade‘, une technique de spéculation qui consiste à emprunter de l’argent dans une devise peu chère (tel que le dollar ou le yen) pour effectuer des placements dans une devise offrant des taux d’intérêts plus élevés, en l’occurrence la couronne islandaise.

50 milliards partis en fumée

 

Par ailleurs, les banques islandaises proposaient à leurs clients étrangers des taux d’intérêts très avantageux, leur permettant de drainer des milliards d’euros et de livres de dépôts, diminuant ainsi leurs coûts de financement.

Mais patatras, la crise des subprimes passe par là, et rapidement, elles se retrouvent étouffées par la défiance généralisée des marchés interbancaires, ainsi que la chute des prix de leurs actifs financiers. Environ 50 milliards de dollars partiront ainsi en fumée, provoquant l’effondrement immédiat du système bancaire islandais. Début octobre 2008, les trois principales banques du pays sont nationalisées.

Parmi elles, la banque Landsbanki – via sa banque en ligne Icesave – laissa ses 340.000 clients britanniques et néerlandais sur le carreau, en leur bloquant l’accès à leurs comptes en ligne le 8 octobre 2008.

Reculer pour mieux faire sauter la banque

Mais en Europe comme en Islande (qui fait partie de l’Association Européenne de Libre Echange – AELE), les banques sont tenues de garantir les dépôts des clients jusqu’à un certain montant. Or, en tant que branche, et non filiale, la banque Icesave relevait du système de garantie islandais, quant bien même ses clients résidaient à Londres ou Amsterdam.

C’est donc à Rekjavik qu’il incombait de rembourser au moins 20.000 euros par client, soit près de 4 milliards d’euros au total, tandis que les créances totales reconnues par Landsbanki s’élèvent à plus de 7 milliards d’euros.

Au moment de l’effondrement bancaire, le gouvernement islandais, soucieux de préserver son économie nationale, est incapable de garantir le remboursement des clients étrangers de ses banques. Les autorités financières britanniques et néerlandaises décident alors de rembourser elles-mêmes les clients d’Icesave à hauteur de la garantie des dépôts de leur pays, avant, bien sûr, de demander à l’Islande de les rembourser.

Les Islandais disent deux fois « non » 

Quelques mois plus tard, à la faveur d’une accalmie des marchés, un long processus de négociations commença entre les trois gouvernements britanniques, néerlandais et islandais, afin de trouver un accord sur le remboursement des créances étrangères de Landsbanki.

Mais c’était sans compter la réaction du peuple islandais, qui demanda par pétition un référendum sur cet accord – reférendum que leur président de la République accorda. La suite de l’Histoire est désormais bien connue: les Islandais rejetèrent par deux fois ce texte.

Mais, si le « non » des islandais lors du second référendum a été très médiatisé, l’évolution de l’affaire a, depuis, été largement ignorée par la presse. Contrainte légalement de respecter la garantie des dépôts bancaires, l’Islande s’est fait réprimandée par l’autorité de surveillance de l’AELE.

Réponse de Rekjavik: le gouvernement n’a qu’une obligation de moyen vis à vis de du mécanisme de compensation des déposants et se devait protéger son économie nationale avant tout. De plus, quand bien même une obligation de résultat lui incomberait, l’Islande fait valoir que, pour faciliter le remboursement de leurs épargnants lésés, les gouvernements britanniques et néerlandais auraient fait « obstruction » à la réorganisation et au démantèlement de Landsbanki.

L’Islande paiera quand même

Rekjavik reproche notamment des pression subies, via le FMI, l’Union Européenne, ou encore l’usage de la loi anti-terroriste par Londres (!), afin de geler les actifs de la branche de Landsbanki en Angleterre.

Mais surtout, l’Islande fait valoir que la banque Landsbanki sera de toute façon en mesure de rembourser directement les autorités financières britanniques et néerlandaises, une fois que la liquidation de ses actifs aura été achevée. La banque aurait, en effet, près de 7 milliards d’euros d’actifs financiers. Largement de quoi payer ses créances les plus prioritaires.

Cette information semble échapper à certains responsables politiques, comme Phillip Davies. Ce député britannique trouve « inacceptable qu’un pays qui refuse de rembourser des milliards de livres touche un seul centime d’aide internationale ».

Il est bien mal informé. Landsbanki a effectué un premier paiement, le 7 décembre dernier, d’environ 2 milliards d’euros, soit environ un tiers des créances totales de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas. Le reste suivra à mesure que Landsbanki liquide ses actifs, comme le montre le schéma suivant, tiré du dernier rapport trimestriel de la banque islandaise, aujourd’hui en processus de démantèlement.


Le déclenchement des premiers paiements n’a, en revanche, pas dissuadé l’autorité de surveillance de l’AELE de continuer sa procédure contre l’Islande. Le 14 décembre, elle décidé de l’assigner en justice pour son non respect de la directive européenne sur la garantie des dépôts qui exigeait que l’Islande rembourse les Pays-Bas et le Royaume Uni au plus tard un an après la faillite d’Icesave.

Mais cette procédure a bien peu de chance de changer la donne. Dans le pire des cas, l’Islande sera simplement obligée d’accélérer les remboursements, l’autorité de surveillance n’étant pas habilitée condamner les États membres à payer des pénalités.

« L’Islande n’avait pas le choix »

Finalement, le cas de l’Islande n’est pas un pied de nez au capitalisme, mais relève plutôt de la logique de base du capitalisme dans lequel les investisseurs qui ont pris des risques perdent parfois, tandis que les clients à qui l’on avait promis des garanties seront remboursés.

Pendant ce temps, l’Europe, elle, fait l’inverse. La BCE empêche, par exemple, que l’on inflige des pertes aux créanciers de la Banque irlandaise en faillite, Anglo, préférant prêter 1.000 milliards d’euros à trois ans aux banques pour les aider à se refinancer. En Grèce, le dernier plan de sauvetage prévoit 30 milliards d’euros d’aide en contrepartie des pertes subies « volontairement » sur la dette souveraine grecque. Bref, on fait tout pour éviter que les banques ne soient trop en difficultés.

L’Islande serait-elle un modèle à suivre pour l’Europe ? Le ministre des finances islandais, Steingrimur J. Sigfusson, interrogé en 2011 par Bloomberg, se gardait de donner des leçons: « Ce qui s’est passé en Islande, c’est une situation d’urgence qui ne pouvait être évitée. Ce que nous avons fait en 2008 n’était pas de notre libre choix. C’était ça où l’effondrement complet de l’économie islandaise ».

Faut-il que le pire arrive pour que les règles du capitalisme soient appliquées ? C’est semble-t-il la leçon que l’Islande nous livre aujourd’hui.

myeurop.info

lundi, 19 mars 2012

L'Inde menacée de sanctions pour le refus de réduire les achats de pétrole à l'Iran

L'arrogance des Etats-Unis met à l'index l'Inde pour ses achats pétroliers à l'Iran. Ils envisagent des sanctions contre l'Inde à partir de l'été. Il serait temps qu'une politique commune de rétorsion économique se prenne au BRICS contre les USA.

L'Inde menacée de sanctions pour le refus de réduire les achats de pétrole à l'Iran

  Ex: http://mbm.hautetfort.com/

Photo: EPA
 
     
Les États-Unis pourraient imposer des sanctions contre l'Inde, si elle ne restreint pas les importations du pétrole iranien, rapporte Bloomberg.

La loi, qui est entrée en vigueur aux États-Unis, pénalise tout pays pour le règlement du pétrole iranien par le biais de la Banque centrale d'Iran, si ce pays ne réduit pas significativement le volume des achats de pétrole à Téhéran dans la première moitié de cette année. Et si l'Inde ne le fait pas, le président des États-Unis sera obligé d'introduire des sanctions contre ce pays à partir du 28 juin, a indiqué l'agence en citant des responsables américains.

L'Inde achète à l'Iran, en moyenne 328.000 barils de pétrole par jour. Le pays est le troisième plus grand importateur de pétrole iranien, après la Chine et le Japon.

La Syrie comme cimetière de leurs illusions ?

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Le "Bloc Américaniste Occidentaliste" (BAO) s'est piégé dans la crise syrienne dont il fut l'instigateur. Piégé par lui-même, par les effets incohérents d'un système à la dérive incontrôlable. L'Iran et la Russie jouent la carte de l'habileté en Syrie.

La Syrie comme cimetière de leurs illusions ?

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

Il est possible que la crise syrienne évolue vers une véritable guerre, qu’on qualifie d’une façon incantatoire de “civile”, mais qui serait déjà internationalisée, et où la coalition du bloc BAO et de ses alliés arabes (les démocrates saoudiens et qataris), si elle se trouvait impliqués, aurait à faire face à forte partie… C’est pour cette raison qu’il ne faut pas (plus) écarter certaines révisions déchirantes. (Comme on le voit par ailleurs, ce même 19 mars 2012, les présidentielles françaises ont leur rôle à jouer.)

D’autres raisons vont dans le même sens des révisions déchirantes, selon d’autres évolutions sur le terrain, sans nécessairement le transit insaisissable de la “guerre civile“. Ces dernières semaines, la situation, sur le même terrain, a évolué en faveur du régime Assad. DEBKAFiles, le 17 mars 2012, donnent des détails sur cette évolution. (Comme on l’a déjà vu, le site DEBKAFiles, par ailleurs férocement extrémiste lorsqu’il s’agit de l’Iran, se fait notablement plus modéré lorsqu’il s’agit de la Syrie, et assez prompt à publier de ces nouvelles peu favorables aux rebelles que soutient le bloc BAO, nouvelles qui sont en général assez peu proclamées. Les Israéliens ne goûtent pas vraiment, pas plus qu’ils ne l’ont goûtée en Libye, la perspective d’un “régime change” en Syrie, qui pourrait conduire à un chaos d’où des islamistes fort suspects auraient de grandes chances d’émerger en bonne position.) DEBKAFiles, utilisant toutes ses sources, est prompt à faire des deux attentats de Damas du 16 mars (27 morts) une tentative téléguidée par le Qatar et l’Arabie pour tenter de relancer une révolte qui a subi de très sérieux revers bien qu’elle exprimerait, selon la presse-Système unanime dans le bloc BAO, un mouvement irrésistible de libération spontanée, etc.

Par ailleurs, dans la même analyse, DEBKAFiles donne des informations précises d’un très grand intérêt, à la fois sur l’intervention et la présence des Iraniens et des Russes en Syrie. Cela ne peut faire de mal à l’argumentaire général israélien, qui est de dire dans ce cas qu’en entretenant la révolte contre Assad on donne l’occasion aux Iraniens et aux Russes de s’implanter militairement, non seulement dans le pays mais dans la région elle-même. Ainsi l’intervention iranienne, décrite comme massive, est-elle présentée comme une “répétition” d’autres possibles opérations du même genre, – tout cela organisant un boulevard pour les capacités d’expansion de la puissance iranienne. (Au reste, d’autres exemples de cette sorte de “répétition” sont cités, vers Gaza et au Yemen.) Est-ce bien habile, demandent implicitement les Israéliens à leurs alliés du bloc BAO ? (Observons, amère cerise sur le gâteau, sur laquelle nous revenons par ailleurs, la mention de la coopération active des Irakiens avec les Iraniens, malgré des demandes US dans le sens inverse…)

«2. The airlift carrying aid to Assad last month, the biggest Iran had ever organized, was critical in helping him win out over the revolt. As OC US Central Command Gen. James Mattis explained March 3 to the Senate Armed Services Committee: They (Iranians) are working earnestly to keep Assad in power. They have flown in experts. They are flying in weapons. It is a full-throated effort by Iran to keep Assad there and oppressing his own people.”

»DEBKAfile’s military sources add: This effort was made possible by Baghdad’s permission to fly over Iraq directly to Syria. According to our Washington sources, US President Barack Obama tried interceding with Iraqi Prime Minister Nouri al-Maliki to block the Iranian transport flights to Syria only to be turned down.

»The massive air transport of equipment on behalf of Bashar Assad served also as a practice maneuver for Iran to staged airlifts of hardware to Middle East arenas of interest in other potential conflicts, such as hostilities between Syria and Lebanon and Israel.

»This week, therefore, the Iranians took active part in two Middle East conflicts in Syria and the Gaza Strip, where Israelis were partly consoled by the performance of their homemade Iron Dome interceptor in blowing up a large number of Iran-supplied Grad missiles before they landed on their cities. Iran’s heavy involvement in a third area Yemen attracted less attention. Tehran is keeping up a supply of arms and cash to northern and southern Yemeni tribes fighting the government with a view to gaining a foothold in Yemen ports and access to the Red Sea and Bab al-Mandeb Sraits, the meeting point between the Gulf of Aden, the Red Sea and the Indian Ocean.

»3. Tuesday, March 13, Deputy Russian Defense Minister Alexei Antonov vigorously denied accusations that Russian Special Forces were stationed in Syria. He would only admit that “Syria has technical experts of the Russian military,” going on to explain: “For example, where we export tanks… we have to send technical experts to train our foreign counterparts to use the equipment.”

»Intelligence sources confirm that the Russian official mentioned tanks, but not the 50 Pantsyr-S1 interceptor batteries, now the backbone of Syrian air and missile defenses, which Moscow sold Syria or that Russian military crews have since mid-January taken over their operation from Syrian personnel. This is what Gen. Martin Dempsey, Chairman of the US Joint Chiefs of Staff, meant when he pointed out that “Syria's air defenses were five times more sophisticated as those in Libya, making airstrikes riskier and more complicated”…»

… Bref, si l’on peut dire, cette affaire syrienne pourrait tourner en une étonnante composition. Si l’on oublie l’épuisant détail du scénario qui se déroule depuis des mois du côté américaniste-occidentaliste, des rencontres, des réunions, des déclarations solennelles et des menaces à peine voilées, et autour de cela, gravitant comme des satellites inévitables et hostiles, les soupçons, les hypothèses de machiavélisme, les dénonciations d’hégémonie contre ce rassemblement américaniste-occidentaliste qui joue un peu trop sur l’air de la vertu et se croit investi du droit international à lui seul, et être “la communauté internationale” à lui seul, – si l’on écarte tout cela, que reste-t-il à retenir ? Depuis des mois, le bloc BAO, auréolé de toute sa gloire libyenne, fait effectivement bloc pour menacer le monde entier d’une intervention en Syrie, sans faire rien de décisif. Bien entendu, il ne se prive pas d’actions illégales, comme celle de faire intervenir, à peine secrètement, ses sempiternelles “forces spéciales” en soutien des rebelles, mais là non plus rien de décisif.

Contre ces prétentions non suivies d’effets décisifs, les pays les plus concernés ont agi beaucoup plus sérieusement. Ils ont établi des systèmes, organisé une défense, renforcé le régime que l’on juge impérativement, à l’Ouest, comme promis à disparaître (“ce n’est pas une question de ‘si’, mais une question de ‘quand’”). Ainsi apparaît-il aujourd’hui, si l’évolution de la situation se poursuit dans le sens actuel, que l’Iran et la Russie sont en train d’établir en Syrie et alentour, des têtes de pont stratégiques d’importance, plus fondées sur le déploiement de forces diverses et sur des coopérations et des intégrations actives, que sur les discours et des intentions furieuses guère suivies d’effets ; tout cela va les faire prendre, si ce n’est le cas déjà, infiniment plus au sérieux que les acteurs américanistes-occidentalistes de la pièce. A côté de cette situation novatrice et paradoxalement (puisque fondée sur la défensive) offensive, ces deux pays parviennent habilement à passer, l’un (l’Iran) pour une victime en devenir offerte à la vindicte d’une attaque qualifiée à l’avance, et justement, d’illégale et de dévastatrice, et qui n’aura peut-être pas lieu ; l’autre (la Russie), pour une puissance amie de la paix et qui cherche à susciter un arrangement général ; et le plus fort est bien dans ce que ces deux pays, tout en verrouillant leur avantages stratégiques, n’usurpent rien en passant également pour ce qu’on en dit à l'instant.

Le problème du bloc BAO, c’est que, lorsqu’on menace et qu’on veut jouer au gendarme il faut agir et imposer son ordre ; sans cela, on perd son crédit et on donne au reste toute latitude pour agir, y compris une certaine légitimité pour le faire. Mais le bloc BAO est évidemment prisonnier, a la fois du Système qui le soumet, et du discours que cette soumission suscite chez lui pour n’avoir pas trop l’air soumis ; en général, il est admis dans ces milieux que les discours suffiront à réorienter les régions et les pays visés selon les orientations proposées, qui sont confondues avec les évidences de l’ordre international. Rien de tout cela ne fonctionne plus et il se passe que le roi est nu, que les pays du bloc BAO n’ont plus les moyens d’agir d’une façon efficace, que leurs opinions publiques ne les y poussent aucunement et même au contraire, que leurs situations intérieures sont de plus en plus instables et difficiles, et ainsi de suite... (Ce qui aurait pu et a pu paraître à certains comme une “diversion” propre à renforcer les directions politiques face aux difficultés intérieures de ces pays s’inverserait alors complètement pour tendre à devenir une charge impopulaire d’engagements stériles et coûteux, pesant de plus en plus sur ces situations intérieures.)

Le dernier facteur à considérer, comme un autre élément peu habile et peut-être potentiellement catastrophique pour le bloc BAO, c’est l’alliance très activiste de l’Arabie et du Qatar. Ces deux pays se sont transformés en de redoutables interventionnistes, poussés autant par l’ambition colorée d’activisme religieux que par une fuite en avant pour contenir leurs propres désordres intérieurs (cela, pour l’Arabie, essentiellement). Si l’opération syrienne ne donne pas les résultats escomptés, eux-mêmes (surtout l’Arabie, avec le supplément du désordre à Bahreïn) pourraient se retrouver menacés de déstabilisation interne, dont les désordres sporadiques actuels en Arabie seraient un signe avant-coureur.

Là encore, dans ce tableau général, l’Iran et la Russie apparaissent bien plus sérieux et habiles, si l’on fait la comparaison. La différence tient effectivement à la substance même des politiques développées, son insubstance justement du côté américaniste-occidentaliste, en raison des diverses causes signalées plus haut et de l’emploi massif de communication sans but politique précis sinon les slogans humanitaristes dont l’éclat médiatique ne dissimule le vide que pour un temps limité. Dans ces conditions, et en raison des conditions exceptionnelles de l’affaire libyenne en 2011, il se pourrait bien que cette affaire, au contraire du “modèle” (“modèle libyen”) qu’on en a fait, s’avérât être une exception qui aurait alimenté et confirmé une règle en forme d'évolution catastrophique pour le bloc BAO dans toute la région, et qui aurait ainsi servi, du fait même de ce bloc BAO, de leurre, d’illusion et finalement de piège pour lui-même.