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mercredi, 28 septembre 2011

Sarrazin warnt vor ungesteuerter Einwanderung in den Sozialstaat

Sarrazin warnt vor ungesteuerter Einwanderung in den Sozialstaat

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

Thilo Sarrazin warnt einmal mehr vor ungesteuerter Einwanderung in den Sozialstaat Foto: JF

BERLIN. Der frühere Berliner Finanzsenator Thilo Sarrazin (SPD) hat vor der für 2014 geplanten Öffnung des deutschen Arbeitsmarktes für Rumänen und Bulgaren gewarnt. In Berlin gebe es gegenwärtig einen starken Zustrom von rumänischen Roma und bulgarischen Türken, die dadurch alle ein dauerhaftes Aufenthaltsrecht und Anspruch auf deutsche Sozialhilfe erhielten, sagte Sarrazin der österreichischen Tageszeitung Kurier. „Es wird nicht funktionieren, die wachsenden Lasten von demographischer Alterung plus weiterhin ungesteuerter Einwanderung in den deutschen Sozialstaat durch mehr Belastung der sogenannten Reichen zu finanzieren.“

Gleichzeitig widersprach Sarrazin Forderungen seitens der Wirtschaft nach mehr Zuwanderung aus Gründen des Facharbeitermangels. „Es gibt einen Facharbeitermangel, aber 40 Prozent der Türken in Deutschland haben keine Berufsausbildung. Durch die Art des Zuzugs in den sechziger und siebziger Jahren haben wir die Probleme, die wir heute mit dem Facharbeitermangel haben, großenteils erst geschaffen“, stellte der frühere Bundesbankvorstand klar.

Die Deutschen hätten auf die Zeugung eigener Kinder verzichtet und wenig bildungsbereite muslimische Einwanderer hereingelassen. „Deutsche, die gar nicht geboren wurden, können natürlich weder Facharbeiter noch Ingenieure werden“, betonte Sarrazin.

Keine Sozialleistungen für Einwanderer in den ersten zehn Jahren

Um der negativen Entwicklung ernsthaft gegenzusteuern brauche es vielmehr eine Reihe von gesetzlichen Änderungen. So dürften Zuwanderer für die ersten zehn Jahre keine Sozialtransfers bekommen. Ein Aufenthaltsrecht sollten nur diejenigen erhalten, „die auf Dauer in Deutschland einen qualifizierten Beitrag leisten können und wollen“ und Sozial- und Familienleistungen müßten von ausreichenden Sprachkenntnissen und dem Bemühen um Integration abhängig gemacht werden.

Muslimischen Einwanderern müsse der Staat zudem deutlich machen: „Irgendwann werdet ihr Deutsche, auch wenn ihr natürlich weiterhin türkisch kochen und in die Moschee gehen könnt, und wenn ihr das nicht wollt, geht ihr besser zurück.“ Umfragen zeigten laut Sarrazin, daß über 60 Prozent der Türken in Deutschland nicht oder nicht gut Deutsch sprächen, und ein Drittel sofort Deutschland verlassen würde, wenn es keine Sozialhilfe gäbe.

Zu der Frage, ob Berlins Regierender Bürgermeister Klaus Wowereit (SPD) ein geeigneter Kanzlerkandidat wäre, wollte sich der frühere SPD-Politiker nicht äußern. Insgesamt habe die SPD bei der Wahl zum Abgeordnetenhaus vor einer Woche aber leicht verloren. „Überall dort übrigens, wo die SPD auch türkischstämmige Kandidaten im Zuge des integrationspolitischen Mainstreams aufgestellt hat – piep, piep, piep, wir haben uns alle lieb –, hat sie überdurchschnittlich verloren“, sagte Sarrazin. In Neukölln habe die SPD mit Heinz Buschkowski, der ähnliche die Thesen und Analysen vertrete, trotz des dortigen hohen Einwandereranteils dazugewonnen. (krk) 

> Institut für Staatspolitik: Ein Jahr nach Sarrazin. Eine Debatte und ihre Folgen 

mardi, 27 septembre 2011

Le spectacle est devenu « la meilleure des polices »

Le spectacle est devenu "la meilleure des polices"

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Ex: http://ungraindesable.hautetfort.com/

En exergue de ce livre figurent deux belles citations de Guy Debord et Jean-Claude Michéa particulièrement bien choisies. L’auteur est très curieux à  voir l’abondante bibliographie (Jean-Pax Méfret, Murray, Michéa, Debord, Debray,Raymond Boudon, etc) ; ce livre est donc particulièrement intéressant car il s’attaque à de vrais sujets, de vrais problèmes.

Selon l’auteur, le lien est évident entre Murray et Debord ; « l’ordre spectaculaire et festif a pour conséquence (…) la disparition du réel . La " société hyperfestive " apparaît comme l’aboutissement de " la société du spectacle "».

Ce livre est une violente et véritable attaque contre le libéralisme mais sous un angle plutôt proche de Michéa que de Besancenot.
 

« (…) dans la société libérale, aucun vice ne doit en lui-même être à priori réprimé (…) Par ailleurs, et pour en revenir au présent , un taux relativement élevé de criminalité ne nuit pas au bon fonctionnement du « système libéral », au contraire. Prenons un exemple contemporain avec les émeutes urbaines : les voitures brûlées doivent être remplacées, les vitrines brisées réparées, etc. Et, comme le note avec ironie le philosophe Jean-claude Michéa dans L’emprise du moindre mal, le « système libéral «  dans sa grande ruse, a su aussi produire en parallèle toute « une industrie de l’excuse, voire de légitimation politique », se proclamant de gauche ou d’extrême gauche, mais en fait culturellement et politiquement libérale : « C’est le travail habituellement confié aux rappeurs, aux cinéastes « citoyens » et aux idiots utiles de la sociologie d’Etat. »

Il aborde ensuite le milieu du showbiz avec le politique et la corruption.

Il conclue ainsi « (…) Chaque époque a ses tabous et son idéologie dominante. Sous l’Ancien Régime, l’Eglise catholique » aujourd’hui « son influence a bien pâli » (…) le dieu caché du temps présent : la nouvelle religion spectaculaire et festive, diffuse, fluide et totalisante, avec ses prêtres et ses dévots de la médiasphère et du show-business (…) de nouvelles hiérarchies sociales, des tabous d’un genre nouveau, un conformisme inédit, tout un système dans lequel les troubadours jouent désormais les premiers rôles(d’anesthésistes). Car ainsi que le note Jean-claude Michéa, « il serait temps de reconnaître enfin que de nos jours, c’est le spectacle lui-même qui est devenu « la meilleure des polices » »

00:05 Publié dans Actualité, Livre, Sociologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, sociologie, livre, spectacle | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

lundi, 26 septembre 2011

L’Empire invisible : Soft-Power et domination culturelle

L’Empire invisible : Soft-Power et domination culturelle

par Pierre-Antoine PLAQUEVENT

http://www.egaliteetreconciliation.fr/

Guerre cognitive

A notre époque qui est celle de l’information globalisée (on parle d’âge de l’information, comme il y a eu un âge industriel, ou encore un âge de l’agriculture), ce qu’on appelle la guerre cognitive est au cœur des enjeux contemporains de la puissance.

La guerre cognitive – appelée aussi guerre de l’information – est un élément essentiel pour la compréhension des enjeux contemporains de la lutte planétaire qui oppose actuellement les puissances œuvrant à l’édification d’un ordre unipolaire du monde, à celles qui tendent de leur côté, à la mesure de leur capacité de résistance, à une multi-polarité du monde et à un nouveau non-alignement.

Ainsi peut-être demain la France et l’Europe, redevenues maitresse de leur destin politique. Nous exposerons régulièrement sur ce site certains des concepts essentiels de cette guerre qui ne dit pas son nom mais qui ne cesse jamais. Concepts nécessaires à une meilleure compréhension de la réalité de notre époque et de ses enjeux stratégiques dissimulés sciemment ou simplement occultés par le « bruit » informationnel constant émis par les acteurs contemporains du « choc des puissances »(1).

Connaître afin d’anticiper. Anticiper pour résister.

Nous traiterons ici du concept de « soft-power » et de quelques pistes existantes pour une insurrection cognitive.

concept de Soft-Power

Le concept de « soft power » (ou « puissance douce ») est un concept utilisé en relations internationales et en géopolitique pour désigner la capacité qu’a un acteur politique (Etat, société multinationale, minorité agissante, ONG, réseau ou autre) d’influencer indirectement un autre acteur afin de l’amener à adopter son propre point de vue, voire à suivre ses buts, sans lui donner le sentiment de la coercition. Le soft-power regroupe ainsi l’ensemble des forces d’influence idéologiques douces mais offensives que peuvent être : la culture, le mode de vie ou juste l’image que l’autre (celui à influencer) perçoit de cet acteur.

Le soft power consiste en la capacité de mobiliser des ressources basées sur la séduction et l’attractivité que l’on exerce sur l’autre afin de l’influencer et de le contraindre en douceur.

Le soft power combiné au hard power, qui désigne la force coercitive classique (armée, diplomatie, pressions économiques), participe à la consolidation de la puissance politique et géopolitique d’une nation. Quand celle-ci arrive à se hisser au rang d’empire, la vassalité et la dépendance des autres nations ou groupes humains dépendent directement de sa capacité à user de sa « puissance douce ». Comprendre cette notion de soft power, c’est donc comprendre qu’aucun rayonnement culturel n’est réellement neutre si on l’analyse sous un angle géopolitique et qu’il accompagne et camoufle généralement une volonté et une capacité de puissance.

Puissance « douce » et Empire

« La capacité à être perçu comme modèle organisateur politico-social ou porteur de valeurs universelles, est aujourd’hui un facteur essentiel de toute politique de puissance » (Lorot-Thual « La Géopolitique »).

En géopolitique comme en histoire, les théories et concepts dépendent directement de la puissance, de la position et de la situation qu’occupe dans le monde celui qui les énonce. De nos jours si l’on pense à une capacité d’induction de comportement chez l’adversaire et à une influence culturelle modelante, on pense de fait aux Etats-Unis, première puissance mondiale actuelle, cœur et réceptacle de l’Empire. S’agissant de cette notion de puissance douce, le principal théoricien du soft power est justement un américain : Joseph Nye, professeur à Harvard puis secrétaire adjoint à la défense sous Clinton.

D’après Nye, si le leadership américain après la seconde guerre mondiale a dans un premier temps reposé essentiellement sur la puissance militaire et économique des Etats-Unis, c’est désormais autant sur le pouvoir d’attraction et la diffusion de son modèle que l’Amérique fonde sa puissance. Chez Joseph Nye transparaît l’appréhension de la situation précaire de l’Amérique comme puissance globale, fragile quant à la légitimité de son empire. S’ensuit donc la nécessité de bien communiquer en usant du pouvoir attractif de l’Amérique sur ceux qui sont ses vassaux de fait.

Ainsi explique-t-il : « Il convient de distinguer notre capacité offensive de notre capacité de défense. Celle-ci ne se limite pas à notre pouvoir coercitif (hard power), mais se fonde principalement sur notre pouvoir attractif (soft power). Aujourd’hui, le plus important ce n’est pas notre armée, mais le fait qu’un million et demi d’étrangers viennent chez nous suivre des études, que des millions d’autres souhaitent voir des films américains et adopter l’ « american way of life ».

Ceux sur qui nous exerçons une fascination ne nous feront jamais la guerre, au contraire ceux sur qui nous n’exerçons aucun pouvoir attractif (les islamistes, par exemple) peuvent constituer une menace. Dans l’histoire, c’est le pouvoir coercitif qui donne aux États la confiance en eux-mêmes qui les rend attractifs. Mais le pouvoir attractif peut persister au-delà du pouvoir coercitif. Ainsi, malgré la perte de son pouvoir temporel, le Vatican dispose encore d’un des plus puissants pouvoirs attractifs ».

Analyse qui rejoint celle du géopoliticien et homme d’influence Z.Brzezinski (2), qui est à la fois théoricien (« Le Grand Echiquier ») et acteur -il est l’un des fondateurs de la Commission Trilatérale- de l’hégémonie américaine contemporaine : « L’Amérique exporte aujourd’hui son mode de vie et sa culture comme Rome autrefois le droit ».

Suite [...]

L’« american way of life » n’est donc pas qu’un simple mode de vie qui aurait gagné l’Europe puis une grande partie du monde depuis l’après-guerre mais bien un outil de guerre idéologique pensé stratégiquement dans une perspective de soumission culturelle et politique des adversaires potentiels de l’Empire mais plus encore de ses alliés. Alliés qui furent généralement d’anciens adversaires vaincus d’abord par la guerre directe et le hard-power. Ainsi l’Europe occidentale après la défaite des fascismes puis l’Europe de l’Est après celle du communisme(3) ou encore le Moyen-Orient après l’échec du pan-arabisme (4).

Pour nous, européens, ce « soft-power » impérial est donc bien l’arme d’une guerre qui ne cesse pas et qui, partout et tout le temps, est l’un des foyers originaires de notre perte d’identité et de notre incapacité de résistance politique face à la destruction de notre civilisation. Cette « vieille Europe » comme la désignait avec mépris Donald Rumsfeld à l’époque de l’administration Bush.

L’Empire invisible : puissance « douce » mais conséquences dures

Ce n’est pas pester en vain contre l’Empire que de reconnaître son emprise sur nos vies ; c’est en fait reconnaître comme telle la force et les moyens d’une puissance qui travaille à maintenir son hégémonie, cela afin de savoir les utiliser dans le sens de la promotion de notre combat qui est celui de l’indépendance et de la souveraineté des peuples. Souveraineté qui passe nécessairement par une résistance spirituelle et culturelle face à l’hégémon américain et sa vision du monde matérialiste et utilitariste. Vision du monde pesante et sans grâce, faite de mauvais films et de sous-culture rap et pop qui avilit l’âme de l’homme et l’enchaîne à une réalité obscène créée de toutes pièces pour dévaster nos fonctions premières de résistances morales et politiques.

Car qu’est-ce que représente concrètement le soft-power atlantique pour le citoyen européen lambda ? Des illustrations de cette emprise « douce » sur nos vies peuvent être relevés dans notre quotidien le plus trivial -précisément le plus trivial, cible naturelle du soft-power américanomorphe- peut-être par exemple quand votre voisine vous raconte le dernier épisode de « Desperate Housewives », quand vos parents sifflotent une chanson des « Rolling-Stones » qui leur rappelle leur jeunesse ou quand des jeunes répètent machinalement des airs de rap sans réfléchir plus avant au sens des paroles en anglais.

Cette même jeunesse qu’on rabat comme bétail à l’abattoir de l’intelligence pour aller voir le dernier « block-buster » américain. Dans ses conséquences concrètes, le soft power de l’Empire s’exerce aussi quand par exemple des parents amènent leurs enfants fêter leur anniversaire au fast-food ou dans ces grands hypermarchés où l’on va s’enfermer même les jours de grand beau temps ! Et combien de braves gens l’ont fait autour de nous, preuve de la force d’imprégnation et de propagande culturelle modelante qu’a le soft power pour maintenir une hégémonie culturelle et politique.

L’Empire soumet ainsi les puissances concurrentes en s’attaquant d’abord à leur esprit par la conquête idéologique et par des représentations sous-culturelles corrosives, puis directement au « bios » du peuple et à sa santé physique par la malbouffe et la destruction des savoir-vivre ancestraux et des coutumes alimentaires.

Tranquillement et continuement, c’est ainsi que notre quotidien d’européens occidentalisés est devenu sans que l’on s’en rende bien compte, une gigantesque machine d’acculturation permanente qui a pour fonction première de nous faire vivre dans un plasma sous-culturel omniprésent et paralysant. Ainsi inhibés et acculturés, les Européens - et tous les peuples du monde touchés de prêt ou de loin par le démon de l’occidentalisation - se retrouvent sans anticorps face à ce processus de mort lente mais programmée de l’esprit puis de la chair.

C’est ainsi que les souvenirs et la vie des gens (de nos gens, des nôtres, et de nous-mêmes) sont parasités en permanence par une sous-culture avilissante et déstructurante utilisée par le vainqueur de la seconde-guerre mondiale et de la guerre-froide comme une arme de guerre contre nos peuples ; comme une arme de destruction massive, une bombe radiologique au rayonnement continu, diffus, permanent et mortel contre les peuples.

Cette influence géopolitique et culturelle a donc pour fonction de créer un cadre de vie totalement intégré, une soumission quotidienne que l’on ne remarque même plus tellement elle constitue l’arrière plan et le décor de nos vies. L’Empire sous une forme occultée mais omniprésente, presque immanente et consubstantielle au quotidien du citoyen de Cosmopolis, le « village » global.

Et même si partout dans le monde, des résistances à ce processus d’intégration monoculturel se font jour, le plus effrayant reste la passivité des populations face à l’intériorisation forcée des modes de vie promut par le libéralisme impérial anglo-saxon ; passivité d’autant plus inquiétante de la part de ceux des peuples qui ont à subir le plus directement son influence délétère.

Il s’agit donc pour nous d’ouvrir les yeux sur la réalité d’une colonisation culturelle et idéologique qui est bien proche d’avoir réussi à anéantir notre culture, non plus par les moyens classiques de la guerre d’agression –comme encore en Irak, en Serbie ou en Afghanistan- mais plus insidieusement par l’imprégnation quotidienne d’une sous-culture « pop » imposée de l’étranger (5) qui n’est pas une culture naturellement populaire, c’est-à-dire issue du peuple et donc émanation naturelle de ses joies et de ses peines, comme par exemple les chansons populaires de nos aïeux, mais bien l’un des vecteurs principaux de notre décadence actuelle promu à dessein pour permetrre notre sujetion.

Une autre illustration d’un « soft power » très puissant était hier celui de l’U.R.S.S. Cette « puissance douce » qui prônait chez nous par le biais de ses réseaux et relais (parti, associations, syndicats, lobbys, éducation nationale, personnalités etc.) tout l’inverse de ce qui était entrepris et promu chez elle pour le maintien de sa puissance, c’est-à-dire : désarmement, pacifisme exacerbé, rejet des valeurs patriotiques, etc. Aujourd’hui effondré, l’aile gauche du mondialisme militant imprègne encore l’Occident d’une idéologie qui faisait hier le jeu de l’influence soviétique sur l’Europe et qui continue encore par inertie historique d’exercer son influence délétère par endroit. Cela alors même que la source originelle de sa vitalité, l’Union Soviétique, a cessé d’être depuis longtemps.

De nos jours, d’autres acteurs émergent au niveau de l’utilisation d’un « soft-power » propre à leurs vues. Ainsi la « puissance douce » d’un islamisme militant sous influence mondialiste rayonne aussi quand par exemple un jeune accroche à son rétroviseur un chapelet de prière musulman ou quand un jeune français porte ostensiblement un t-shirt « 113 » ou « Médine » et jure sur une Mecque qu’il n’a jamais vu… Puissance « douce » se heurtant bien souvent avec celle des réseaux protestants évangéliques américains visant à concurrencer immédiatement l’Islam ou le Catholicisme sur ses propres terres. (6) Comme actuellement en France où l’enjeu pour les prochaines années est la prise en main des futures élites issues de l’immigration nord-africaine par l’Empire. (7)

On peut donc considérer que le « soft power » agit quand l’homme déraciné contemporain croit qu’il est libre de ses choix, opinions et actes alors qu’il est justement, plus que jamais, la proie des réseaux et des champs de force idéologiques des puissances qui s’entrechoquent et qui ont pour champ de bataille les consciences et les représentations des peuples et des individus.

L’individu contemporain est victime d’une guerre qui ne dit pas son nom aux civils mais qui est clairement théorisée et instrumentalisée par les états-majors : la guerre cognitive. Nul part où fuir, le champ de bataille est ubique et les azimuts proliférant : consumérisme, mondialisme, américanisation, droit-de-l’hommisme, fondamentalismes, sectarismes, New-Âge etc. Furtivement l’ennemi se dissimule partout où l’enjeu est le contrôle des populations par la propagande indirecte.

C’est, avec la mondialisation des échanges et la révolution technologique permanente, la globalisation des rayonnements idéologiques et culturels des acteurs de la puissance et l’anéantissement de fait des zones de neutralité, des zones de paix. C’est la fin de l’époque des trêves entre deux guerres car ici la guerre ne cesse pas. C’est aussi la fin de la sphère intime de l’homme et de son intériorité car cette mainmise idéologique par les différents « soft-powers » en présence s’infiltre sans discontinuer dans son esprit aux travers du foisonnement des moyens de communication contemporains.

Finalement, c’est l’habitant du village global qui est pris pour la cible permanente d’une guerre idéologique qui ne s’avoue pas comme telle et qui, s’appuyant sur l’individualisme et le narcissisme de masse, a fait débordé la guerre de ses limites classiques depuis bien longtemps. Le « viol des foules par la propagande » n’aura donc été que la répétition d’une méthode aujourd’hui bien plus perfectionnée : nous faire désirer ce qui nous tue et nous faire associer notre bien être à notre sujétion. (8)

NTIC et « soft-power proliférant » : une résistance en avant-garde

Conceptualisé et instrumentée au départ par la puissance hégémonique actuelle : l’Amérique-Monde ou l’« Occidentisme » comme l’appelle le dissident russe Zinoviev, le soft-power est devenu l’un des piliers de l’extension de l’Empire et de la tentative d’Etat universel auquel veulent aboutir les élites financières et politiques du G20. Pour autant, comme toujours en histoire, il n’est pas sûr que ce concept ne se retourne pas finalement contre ses créateurs car avec la révolution technologique en cours et le développement rapide des médias et circuits d’informations non-alignés, les résistants à l’Empire et au processus d’intégration mondialiste peuvent encore arriver à retourner les armes de l’oppression contre l’oppresseur.

Ce processus de résistance au rayonnement idéologique de l’Empire s’est bien vu en ce qui concerne le combat pour la vérité historique autour des attentats du onze septembre 2001. Ainsi, alors qu’une version officielle fut rebattu sans cesse par les principaux médias occidentaux, c’est par l’utilisation d’une contre-information citoyenne (ou plus politique) que des acteurs indépendants (certains parfois lié à des puissances non-alignés au bloc occidental) (9) ont pu amener une grande partie des opinions publiques à ne plus croire à la version officielle de ces attentats, ceci malgré toute l’artillerie classique de la propagande médiatique. Propagande qui allait de l’accusation de « complotisme » jusqu’au chantage à l’antisémitisme le plus hystérique (10). Arrivant même à influencer certaines personnalités publiques qui furent immédiatement lynchées par les mêmes médias qui les portaient aux nues peu avant.

La résistance cognitive qui a eu lieu face à la version officielle des attentats du onze septembre nous donne une illustration que, contrairement à ce que beaucoup trop de personnes pensent, l’Empire ne peut tout contrôler en même temps. Dans le chaos que génèrent l’avancée du Nouvel ordre mondial, se créent ainsi des interzones informationnel qui échappent par endroit à l’Empire et où il nous faut nous installer pour résister. Autant de « bandes de Gaza » idéologiques et cognitives où la tyrannie de l’Empire vient s’embourber malgré tout.

L’œil cyclopéen qui veut le contrôle de nos vies ne peut tout arraisonner parfaitement, c’est certes son vœux le plus cher et le but vers lequel tendent tous ces capacités mais il n’est pas encore réalisé ; et face à son phantasme de contrôle absolu nous pouvons encore lever des barricades dans la guerre de l’information. Le Nouvel ordre mondial se déconstruit à mesure qu’il progresse. Comme l’Empire Romain sur sa fin, l’Empire actuel trébuchera peut-être sur son gigantisme. A mesure que l’Empire avance et détruit, il ouvre aussi sous ses pas de nouvelles lignes de fractures qui peuvent devenir autant de lignes de front pour de possibles résistances et renaissances populaires.

Introduisons ici une notion qui pourrait servir de contrepoids à la toute puissance impériale en matière de domination informationnelle : la notion de soft-power proliférant. Les géopolitologues occidentaux appellent « puissances proliférantes », les puissances considérées utiliser des armes non-conventionnelles comme le terrorisme ou la guérilla pour pallier à leur faiblesse face aux puissances dominantes. Mais si cette accusation d’Etat terroriste ou « voyou » peut être aisément renversée et retournée à l’envoyeur dans la plupart des cas, la résistance anti-mondialiste peut prendre exemple sur la manière dont ces puissances proliférantes savent manier des thématiques mobilisatrices pour les opinions publiques ou utiliser les faiblesses des dogmes et versions officielles de l’adversaire.

Ainsi l’Iran avec l’arme du révisionnisme historique ou la Russie qui relaye massivement chez elle les travaux des chercheurs indépendants ou non-alignés sur la réalité des évènements du onze septembre 2001. (11) La résistance Palestinienne constitue aussi un bon exemple de « soft-power proliférant », elle qui a su utiliser à partir des années 80-90, l’intifada et le martyr des enfants palestiniens pour retourner une opinion internationale au départ plutôt encline à voir dans le palestinien en lutte, un Fedayin preneur d’otages de Septembre Noir.

Tout en gardant bien soin de rester ancrés sur nos réalités et problématiques nationales et civilisationnelles, les réseaux et mouvements anti-mondialistes et alter-nationalistes peuvent aisément faire leurs, les méthodes de guerre cognitive utilisés par ces acteurs géopolitiques qui savent utiliser la guerre médiatique indirecte pour contrer la propagande à vocation universelle de l’impérialisme mondialiste.

Face à un géant on ne peut utiliser la force directe, il nous faut donc adopter la stratégie de la mouche qui agace le lion jusqu’à le vaincre par épuisement. Face à la guerre cognitive de l’Empire : l’insurrection et la guérilla de l’information sont des armes stratégiques majeures. Chaque mensonge déboulonné, chaque vérité diffusée sont autant d’entailles dans la carapace idéologique du Léviathan qui pourront peut-être un jour se révéler mortelles à force d’acharnement. A nous donc de développer notre propre « puissance douce » de militants anti-mondialistes et alter-nationalistes face au moloch globalisé. Ceci par des actions de lobbying, par l’action sociale et culturelle, par des actions d’influence sur la société ou des campagnes de réinformation. (12)

Par le méta-politique en appui du politique, par le « soft power » et la « réinfosphère » (13) en appui de notre « hard power » qui constituerai lui en la création de réseaux de résistances et l’organisation concrète de l’autonomie populaire.

Par Pierre-Antoine PLAQUEVENT pour les-non-alignes.fr

(1) Nous reviendrons ultérieurement sur cette notion de « choc des puissances » qui nous parait plus pertinente et moins instrumentalisable que celle, plus ambigu, de « choc des civilisations ». Nous empruntons ce terme à un colloque tenu par l’Ecole de Guerre Economique au Sénat en 2007 et qui avait pour titre : « le Choc des puissances ». http://www.infoguerre.fr/evenements...

Nous pensons essentiel de concevoir le monde politique contemporain et les relations inter-Etats, non pas comme le lieu d’une guerre entre des civilisations nettement différenciés en lutte pour leur hégémonie : le « choc des civilisations » ; mais plutôt comme le lieu de l’affrontement entre des ensembles civilisationnels, politiques, culturels et identitaires contraints de s’agréger de force à un processus d’intégration économique mondialisé. Processus totalitaire conduit à marche forcée par les instances dirigeantes d’organismes économiques transnationaux tel le FMI ou l’OMC et sous tendu par une mystique et un projet cosmocratique à vocation planétaire : la création d’un gouvernement mondial. Projet d’une sortie de l’histoire définitive en gestation chez nos « élites » qui le désignent sous le nom de Nouvel ordre mondial et que ses opposants appellent souvent « Empire ». Terme générique désignant tous les aspects de ce projet : spirituel et philosophique, politique et économique.

Même si pour nous, patriotes européens, il y aurait beaucoup à dire sur ce double usage du terme d’Empire selon qu’il désigne le projet cosmocratique universel mondialiste ou bien son opposé : l’Empire comme unité de destin continentale des peuples européens. On évoquera ici qu ’à cet "empire invisible" expansioniste et démonique des mondialistes s’opposent un "Empire intérieur", tel que théorisé en son temps par Alain de Benoist par exemple. Empire intérieur du coeur et de l’orthodoxie, de la liberté et de la personalité face au néant du libéralisme et de l’individualisme.

Pour nous, ce qui se révèle juste dans le paradigme « Huntingtonien » - principalement les heurts inter-ethniques dans les cités ghettos du village global et de son mode de développement unique - relèverait peut-être plus exactement de frictions identitaires plus que d’un réel choc de civilisations. Frictions participant pour beaucoup de cette intégration forcée des civilisations – ou de leurs survivances – et de leurs populations à ce projet de Nouvel ordre mondial comme le désigne les élites qui le portent. Il en va de même pour les déplacements massifs de populations soumises aux logiques ultra-libérales de développement économique. Logiques ultra-libérales qui prennent la forme de vrais dictats économiques comme ceux du FMI ou de L’OMC qui imposent aux nations du Tiers-Monde, principalement en Afrique (mais aussi partout où l’Empire se montre plus direct comme en Afghanistan et en Irak), le pillage des ressources naturelles et la fuite des populations de leur pays d’origine. Empêchant ainsi toute forme de souveraineté nationale et populaire réelle d’émerger. Souveraineté nationale empêchée par l’Empire dans les pays du tiers-monde mais aussi dans ceux considérés comme développés. Il est ainsi significatif pour un pays comme la France d’accueillir des réfugiés politiques d’Afghanistan au moment même où nos soldats s’y font tuer pour les intérêts américains. Plus d’américanisation c’est donc bien plus d’immigration et au final plus d’Islamisation de l’Europe. N’en déplaise aux néo-conservateurs d’Europe et d’ailleurs.

(2) Z.Brzezinski fût aussi le conseiller du président Carter et aujourd’hui l’un de ceux d’Obama. Adepte d’une vision dite « réaliste » des rapports que doivent entretenir les USA avec le reste du monde, il s’est opposé à celle trop clairement agressive des néo-conservateurs américains, allant jusquà dévoiler leur intention d’organiser éventuellement de faux attentats sur le sol américain afin de provoquer une réponse contre l’Iran.

http://video.google.fr/videoplay?do...

Il est vrai qu’il est aussi un connaisseur en matière de manipulation, s’étant lui-même vanté d’avoir fait tomber l’URSS dans le piège afghan, lui offrant ainsi son Vietnam.

http://contreinfo.info/article.php3...)

Il est aussi l’un des théoriciens de la notion de « titytainment ». Notion centrale dans les stratégies de l’Empire pour la domination et l’arraisonnement des masses humaines hétérogènes qui peuplent « Cosmopolis », l’Urbs mondialisée de ce début de XXI ème siècle. http://fr.wikipedia.org/wiki/Tittyt...

(3) Dans le cas de la guerre froide, et surtout à partir des années 80, c’est pour beaucoup par le Soft-Power et le travail des opinions de l’Europe de l’Est que le communisme a pu être démantelé. L’image d’un occident opulent et « libre » -au sens où prend ce mot dans les démocraties de marché- a autant fait pour mettre à genoux la puissance soviétique que la guerre perdu en Afghanistan ou la nouvelle course au réarmement relancée par l’administration Reagan. Face aux files d’attente devant les magasins d’alimentation, rien ne fût plus désagrégateur du soutien de l’opinion au régime -soutien déjà légitimement au plus bas- que les images d’abondance en provenance de l’occident.

Là encore la sous-culture pop d’importation américaine joua son rôle dans les désordres qui précédèrent et suivirent la fin du bloc communiste. On peut penser notamment à ce concert géant des groupes américains « Metallica » et « AC/DC » qui réunirent dans une Russie à peine « désoviétisée » entre cinq cent mille et un million de personnes accourus de tout le pays pour assister à ce spectacle. On dénombra alors des dizaines de morts et une centaine de viols durant les festivités. La culture américaine venait de prendre pied sur le sol russe. Les membres de ces groupes jouant devant un océan humain déchainé ont ainsi surpassé tous les rassemblements totalitaires du XX ème siècle. Le néo-libéralisme est bien la forme finale du totalitarisme dont le national-socialisme et le communisme ne furent que des répétitions balbutiantes.

(4) Pan-arabisme dont on ne peut que souhaiter la renaissance réelle (même sous une forme islamique non expansionniste) au moment où nous écrivons ces lignes au cœur des bouleversements actuels dans le monde arabe.

(5) Le libéralisme anglo-saxon a effectué ici un détournement du sens sémantique originel du mot : « populaire ». Ainsi l’usage d’un terme tel que : « pop-music », répété machinalement par des générations de français, retrouve son vrai sens une fois énoncé dans notre langue natale : musique populaire. « Musique populaire » cela sonne un peu comme « démocratie populaire ». Déclaration programmatique d’un contrôle politique qui s’auto-justifie et s’auto-promeut en captant à son compte une volonté populaire que l’on n’a jamais consultée auparavant.

Comme dans tout système totalitaire, asseoir la légitimité de son emprise politique et de son contrôle passe par l’appropriation et l’usage abusif du mot peuple. Voir sur ce sujet de la « pop-music » comme instrument d’hégémonie et de contrôle des masses par l’Empire des multinationales : les travaux du groupe de musique Slovène Laibach, et le film visionnaire de Peter Watkins : "Privilège". Nous reviendrons ultérieurement sur la nécessité vitale d’une contre-culture de qualité comme terreau d’une résistance réelle au système.

(6) Cela alors même que le nombre de catholiques augmentent en permanence aux Etats-Unis par la démographie galopante et l’immigration des latinos du sud. Latinos dont les ancêtres furent eux-mêmes convertis il y a plusieurs siècles par le Soft-Power de l’Eglise et de ses missions…

(7) Phénomène qui est loin d’être du phantasme et qui m’a été confirmé par plusieurs musulmans français. Dans nos banlieues, la guerre des réseaux d’influence bat son plein : les sectes évangéliques, l’église de scientologie ou la franc-maçonnerie se disputent les personnalités émergeantes afin de capter ces nouvelles ressources humaines et de les orienter dans le sens de leurs intérêts. Sens qui n’est pas vraiment celui de la souveraineté française on s’en doute… Se superposant au mépris de la culture française enseignée dans les écoles et avec la perspective du chômage de masse, on imagine que la perspective d’une telle carrière doit en attirer plus d’un. On est pourtant surpris de rencontrer ça et là des français d’origine nord-africaine conscientisés et réfractaires à l’Empire des multinationales, comme ce camarade qui me racontait avoir voyagé tous frais payés aux Etats-Unis et qui expliquait à ses mécènes qui enrageaient, combien il était Gaulliste et combien la France était son pays qu’il ne trahirait pas !

Un paysage de ruine se dessine donc sous nos yeux : alors que les migrants se massent à nos frontières et pénètrent en France par tous les moyens imaginables, les américains cooptent et « dénationalisent » au même moment ceux des « afro-européens » qui sont eux nés en France. Notre pays n’est réellement plus que le fragment territorial sans pouvoir et en ruine d’un empire invisible. Invisible ou tout du moins occulté pour la plus grande partie de nos compatriotes.

Sur ce sujet : http://archives-fr.novopress.info/2...

(8) « le Viol des foules par la propagande politique » Serge Tchakhotine 1952

(9) On peut raisonnablement penser que Thierry Meyssan par exemple a été appuyé dans ses premiers travaux par des sources des services de renseignement français voulant « tacler » avec leurs moyens le rouleau compresseur de l’Empire qui allait bientôt s’abattre sur le monde arabe et annihiler au passage nombre d’intérêts de la France et de la « Chiraquie » au Moyen-Orient. Il a d’ailleurs affirmé lui-même qu’à l’époque de sa première tournée des pays arabes, il a été protégé personnellement du Mossad par le Président Chirac. Le même qui aurait d’ailleurs fait, toujours d’après Thierry Meyssan, décoller la chasse française comme un avertissement à l’armée israélienne lors de la dernière guerre d’Israël contre le Liban. Chirac contre l’Empire ! Voire …

(10) Ceci alors même que la théorie officielle relève bien d’une théorie du complot… islamiste !

(11) "Le 12 septembre 2008, la 1ère chaîne de TV russe ORT diffusa en prime time le film "Zéro - Enquête sur le 11 Septembre" de l’euro-député Giulietto Chiesa suivi d’un débat contradictoire sur les attentats du 11 septembre 2001 regardé par plus de 32 millions de téléspectateurs. Le débat réunissait notamment des architectes, ex-agents du KGB, experts, ainsi que Léonid Ivashov (chef d’état major des armées russes en poste en 2001) et Chiesa" :

http://www.dailymotion.com/video/x8...

Source : http://www.ReOpen911.info

(12) Un autre exemple de soft-power « proliférant » porté par des résistants au Nouvel ordre mondial peut être trouvé chez les militants nationalistes de Casapound. Au départ centre social pour des familles de travailleurs italiens en difficulté et structure de combat culturel avant-gardiste, cette maison du peuple est devenu un véritable réseau militant alternatif qui essaime dans toute l’Italie et se développe sans discontinuer par le croisement d’une action de terrain concrète quotidienne et d’une contre-culture, jeune, active et contemporaine.

Un bon exemple de l’influence du soft-power de casapound a été donné à l’Europe entière quand le réalisateur italien de gauche Michele Placido, venu retirer son prix au festival du film de Venise, a affirmé en direct à la télé qu’il espérait d’être invité dans « les cercles culturels de Casapound » car c’est seulement là, d’après lui, qu’existe une activité culturelle qui est morte à gauche. Une gauche alternative italienne qui a perdu le contrôle de la culture jeune à Rome et dans nombre de grandes villes italiennes faute de projet politique et de vision de la société réellement contemporaine et positive. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si récemment Casapound a subi les attaques d’une extrême gauche rétrograde et manipulée et, plus grave, si l’un des animateurs principaux de Casapound a essuyé des tirs de pistolets dans les jambes. Le système sait reconnaître ses ennemis réels. http://cafenero.ilcannocchiale.it/?...

(13) Nous désignons par réinfosphère toute la mouvance qui dénoncent les "médias-mensonges" des mass-médias comme les désigne Michel Colon, mouvance qui lutte pour la réinformation et la diffusion d’une vérité médiatique et historique objective. La réinfosphère se développe sur internet en grande partie depuis les attentats du onze septembre 2001 et la remise en cause de la version officielle qui a suivi.

Un grand nombre de militants anti-mondialistes actuels doivent leur prise de conscience à la remise en cause de ces évènements par des groupes citoyens comme l’association Reopen911 ou Egalité et Réconciliation. En moins d’une décennie c’est une partie non négligeable de l’opinion qui a ainsi été gagné par le doute sur ces évènements et d’autres eu égard aux moyens dérisoires de la réinfosphère comparés à ceux des « médias-menteurs » du système.

dimanche, 25 septembre 2011

Crise de la dette : la tension monte entre les Etats-Unis et l’Europe

Crise de la dette : la tension monte entre les Etats-Unis et l’Europe

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Les Etats-Unis ont exhorté vendredi la zone euro à mobiliser plus d’argent pour résoudre l’interminable crise de la dette et mis en garde contre les risques « catastrophiques » que font peser ses divisions, dans un rappel à l’ordre peu goûté par les responsables européens.

Convié exceptionnellement à une réunion des ministres européens des Finances à Wroclaw, en Pologne, qui se poursuivra samedi, le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner s’est alarmé des divisions en Europe sur les meilleurs moyens de régler la crise, notamment entre les gouvernements et la Banque centrale, dirigée par Jean-Claude Trichet.

« Tout Le Monde doit travailler ensemble (…) afin d’éviter des risques catastrophiques pour les marchés financiers », a-t-il souligné en marge de la rencontre, appelant à éviter à tout prix « la menace de défauts en cascade » des pays de la zone euro.

Ses remontrances ne se sont pas arrêtées là. Selon la ministre autrichienne des Finances, Maria Fekter, il a demandé aux pays de l’Union monétaire d’augmenter leur Fonds de secours pour les Etats en difficulté (FESF) et de soutenir financièrement davantage leurs banques très fragilisées.

Les principales banques centrales mondiales ont dû voler au secours du secteur bancaire de la zone euro jeudi de manière concertée pour garantir leur approvisionnement en dollars.

Ces propos ont été très modérément appréciés par les intéressés. L’Allemagne a rejeté la proposition américaine, affirmant qu’on ne pouvait plus puiser davantage dans l’argent des contribuables mais qu’une ponction sur les marchés, via une taxe sur les transactions financières, y compris aux Etats-Unis, permettrait de dégager les fonds nécessaire, selon la ministre autrichienne.

Option « strictement rejetée » par M. Geithner, a-t-elle ajouté.

Mme Fekter a estimé que l’attitude de son homologue américain n’était pas justifiée dans la mesure où, à ses yeux, les fondamentaux de la zone euro sont « meilleurs que ceux des Etats-Unis » qui ploient sous une énorme dette publique.

« Nous ne discutons pas de l’élargissement ou de l’accroissement du FESF avec un pays non membre de la zone euro », a sèchement fait remarquer de son côté le chef de file des ministres des Finances, Jean-Claude Juncker.


Cependant, dans un communiqué publié à Washington, le Trésor américain a démenti que M. Geithner ait plaidé pour un renforcement du FESF, affirmant qu’il n’avait « préconisé ni repoussé aucune mesure spécifique ».

M. Geithner, indique le communiqué, a fait part « de pensées et d’idées sur la façon dont les Etats européens pourraient mettre au point des instruments leur permettant d’avoir la force de frappe nécessaire pour faire face aux défis qui leur sont posés » et « a encouragé ses homologues européens à agir avec détermination et à parler d’une seule voix ».

Le FESF, qui lève de l’argent sur les marchés avec la garantie apportée par les Etats de la zone euro pour pouvoir le prêter à des conditions plus avantageuses que celles du marché aux pays en difficulté, est aujourd’hui doté d’une capacité effective de prêts de 440 milliards d’euros.

Cette enveloppe suffit actuellement à faire face aux problèmes de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal. Mais si la crise de la dette devait se propager en déstabilisant toutes les banques de la zone euro, voire gagner des pays comme l’Espagne ou l’Italie, ce filet de sécurité serait trop limité.

Face à l’aggravation de la crise, sa palette d’outils doit aussi être bientôt élargie pour qu’il fonctionne comme un FMI européen, avec la possibilité de racheter des titres de dette publique de pays en difficulté sur le marché où ils s’échangent entre investisseurs, et de prêter aux banques. Encore faut-il que les 17 membres de la zone euro ratifient ces changements.

A Wroclaw, l’objectif de départ qui était de concrétiser le second plan de sauvetage à la Grèce, de près de 160 milliards d’euros, n’a pas été atteint alors qu’il est pourtant vital pour éviter la banqueroute au pays.

La zone euro bute encore et toujours sur les garanties demandées par la Finlande en échange de nouveaux prêts à Athènes. « Des progrès ont été réalisés » mais aucun accord n’a été trouvé, a indiqué M. Juncker.

La difficulté est d’éviter d’affaiblir le plan de soutien à la Grèce et d’empêcher que trop d’Etats demandent ensuite le même traitement.

Un mécanisme à l’étude pourrait prévoir que la Finlande renonce au moins à une partie de ses bénéfices sur les prêts octroyés à la Grèce via le FESF, selon une source gouvernementale européenne.

Autre démonstration du manque d’avancées sur le sauvetage de la Grèce, la zone euro a décidé de reporter à octobre toute décision sur le versement d’une nouvelle tranche de prêts, tiré du premier plan d’aide, dont le pays a impérativement besoin.

Seule progrès constaté vendredi, les ministres des Finances des 27 se sont mis d’accord, après des mois de blocage, sur le principe de renforcer leur discipline budgétaire en imposant des sanctions financières aux pays trop laxistes, ouvrant la voie à une adoption formelle de cette réforme.

Grâce à cet accord, le Parlement européen va pouvoir formellement approuver cette série de mesures fin septembre, ce qui débouchera sur une adoption à l’échelle des 27 début octobre. Il s’agit d’« un signal fort à l’adresse des investisseurs et des marchés », s’est félicitée la présidence polonaise de l’UE.

Voila

(Il est intéressant de noter les différences de titre – nous avons conservé le premier – et de contenus entre la deuxième version de cet article, reproduite ici, et la version initiale. – Note de fortune.fdesouche.com)

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A lire en complément :

La zone euro renvoie les Etats-Unis à leurs difficultés

Les Européens ont répliqué samedi aux critiques formulées par les Etats-Unis sur leur gestion de la crise de la dette, en affirmant que la situation budgétaire dans la zone euro était meilleure que celle d’autres grands pays industrialisés.

La contre-attaque est venue de Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE), à l’issue d’une réunion des ministres des Finances européens à Wroclaw, en Pologne.

« Prises dans leur ensemble, l’Union européenne et la zone euro sont dans une situation probablement meilleure que les économies d’autres grands pays développés », a-t-il affirmé à la presse.

Preuve en est : le déficit (public) de la zone euro devrait s’établir aux alentours de 4,5% du PIB cette année, a souligné le patron de l’institut monétaire. Les Etats-Unis, qui ploient sous une énorme dette, attendent un déficit de 8,8% cette année.

Ses propos apparaissent comme une réponse aux déclarations la veille du secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, venu en Pologne faire la leçon aux Européens sur la manière de faire face à la crise de la dette qui inquiète désormais le monde entier.

(…)

Voila

Turchia e Qatar: i nuovi leader regionali?

Turchia e Qatar: i nuovi leader regionali?

Hamze JAMMOUL


Ex: http://www.eurasia-rivista.org

Dopo la cosiddetta “Primavera Araba” che ha contagiando diversi paesi arabi, il Vicino Oriente sta vivendo la mancanza di un leader. Questa situazione permette alla Turchia e al Qatar di assumere un ruolo strategico, che alla fine potrebbe portare ad un conflitto politico tra i due ambiziosi stati.

La Turchia sogna i tempi degli Ottomani

È chiaro che quello che accade nel mondo arabo abbia influenzato la politica turca che da molto tempo cerca di riprendere il suo ruolo nel Vicino Oriente. Il grande sogno turco affrontava degli ostacoli rappresentati dal continuo ruolo strategico dell’Iran in Libano, in Siria e in Iraq, e dalla solida alleanza tra i due paesi Arabi più influenti: l’Arabia Saudita e l’Egitto.

Ma l’attacco israeliano contro la nave turca Marvi Marmara nel maggio 2010 e l’inizio della rivoluzione tunisina nel 2011, hanno contribuito alla modifica della mappa geopolitica del Vicino Oriente aggiungendo nuovi attori desiderosi di ricoprire un ruolo di primo piano nella geopolitica vicino e mediorentale.

Il rifiuto di Israele di presentare le scuse al popolo turco, e l’inaspettato risultato della commissione Ballmer, che ha considerato legittimo l’embargo israeliano contro Gaza, affermando che quanto accaduto nel luglio 2010 contro la flotilla non è un atto terroristico e criminale come sostiene Ankara, ma un semplice uso eccessivo della forza, hanno portato il governo turco ad espellere l’ambasciatore Israeliano e a congelare i rapporti commerciali con Tel Aviv.

Il primo ministro turco Recep Tayyip Erdoğan ha inoltre annunciato l’inizio di una campagna legale presso il tribunale penale internazionale con l’obbiettivo di condannare i crimini israeliani.

L’azione turca nei confronti di Israele arriva dopo diversi tentativi da parte di Ankara di assicurarsi un ruolo strategico nella regione e di apparire come la salvatrice della democrazia, il frutto della “ Primavera Araba ” .

La domanda che ci si può porre è la seguente: riuscirà Ankara a riprendere il suo potere nel Vicino Oriente ?

Vi sono numerosi elementi che possono aiutare la diplomazia turca a riacquistare un ruolo importante nella regione:

a. L’attuale mancanza di un paese arabo leader. Tale mancanza è dovuta al fatto che l’Arabia Saudita sta affrontando un conflitto politico all’interno della famiglia reale; L’Egitto dopo la caduta del governo di Mubark è occupato a portare avanti le riforme interne; mentre la Siria sta affrontando una grave situazione interna.

b. La notevole ambizione dell’amministrazione turca che, dopo le fallite trattative con l’Unione Europea, ha preferito concentrarsi nel Vicino Oriente. Nel 2006 Ankara ha condannato il severo attacco israeliano contro il Libano, nel 2009 ha condannato l’attacco israeliano contro Gaza ed ha considerato l’embargo illegale e disumano.

c. La vittoria di Giustizia e Sviluppo, il partito “laico -Islamico” di Erdoğan, nelle ultime elezioni ha consolidato il suo potere e ha indebolito il potere dell’esercito considerato il primo alleato di Israele. Tutto ciò permette a quest’uomo di grande potere e alla sua squadra di realizzare il loro progetto sulla nuova Turchia ricca ed influente.

d. L’importanza strategica che gli Stati Uniti e l’Europa danno alla Turchia. Attraverso l’accoglimento della richiesta NATO di installare il “sistema radar di difesa”, il leader turco continua a giocare un ruolo fondamentale tra l’Occidente e il Vicino Oriente.

e. La crescita dell’economia turca che ha permesso al Paese di occupare il tredicesimo posto nell’economia mondiale.

Tutti questi sono elementi che possono aiutare la Turchia ad assumere un potere strategico specialmente dopo la rivoluzione sentimentale che sta portando avanti Erdoğan nel mondo arabo e islamico, una rivoluzione il cui obbiettivo è dire no a Tel Aviv.

Alla luce di quanto segue, sembra che la Turchia stia andando nella direzione giusta per conquistare il cuore del popolo arabo.

Non bisogna però sottovalutare ciò che stanno sottolineando gli analisti, ossia il fatto che gli Arabi non hanno dimenticato la sofferenza che hanno vissuto durante l’occupazione dell’impero Ottomano. La nomina della Turchia come leader nel mondo arabo e islamico, potrebbe affrontare delle difficoltà rappresentate dalla futura ripresa dell’Egitto e della Siria e dall’attuale ruolo che sta assumendo un nuovo stato ambizioso, il Qatar.

Il Qatar alla ricerca di un ruolo strategico

Il Qatar che ha conquistato una fama internazionale nel settore commerciale e del Gas, l’anno scorso ha voluto dimostrare la sua capacità di organizzare i mondiali del 2022. Con l’inizio delle “rivoluzioni” nel mondo arabo, il Qatar ha preso una posizione politica tramite la sua Al Jazeera, il più noto canale televisivo arabo.

Tale posizione ha creato nuovi amici e nuovi nemici all’Emiro che, come hanno riferito i quotidiani arabi, il mese scorso si è salvato da un attacco suicida nella capitale Ad Dawhah.

Cosa vuole il Qatar della “Primavera araba”? Questa è una domanda che ormai si pongono tutti sia nel mondo arabo che in Occidente. La risposta è chiara: il Qatar ambisce ad avere un ruolo strategico nella regione. Da anni il Qatar ha iniziato un programma politico per uscire dal gruppo dei paesi non influenti e attraverso tale piano vuole diventare un nuovo leader arabo.

L’emirato è stato il primo paese arabo ad ospitare il congresso mondiale per la ricostruzione della Libia, oltre ad essere stato l’unico componente della lega Araba ad avere preso parte alla guerra con i suoi aerei militari e ad aver finanziato i ribelli contro Gheddafi.

Il canale satellitare Al Jazeera, ha seguito gli eventi in Tunisia ed Egitto sin dal primo giorno, ed in Siria si considera il primo nemico mediatico del governo di Bashār al-Asad.

Al Jazeera che ha voluto proteggere le “rivoluzione arabe” e i diritti umani non ha reagito nello stesso modo quando è scoppiata la rivoluzione in Bahrein, alleato dell’Emiro e dell’Arabia Saudita. Tale comportamento ha messo a rischio la professionalità del canale e ha fatto sorgere dei dubbi sui reali obiettivi dell’emirato.

 

Gli elementi sopracitati, a cui si aggiunge il fatto che il paese non è stato ancora soggetto a manifestazioni, sono elementi che rafforzano la teoria secondo la quale il Qatar è alla ricerca di un nuovo ruolo strategico nella regione. Tale ruolo però si scontrerà alla fine con la volontà dell’Egitto di riprendere il suo ruolo e con il sempre più crescente ruolo politico di Ankara, fenomeno confermato dal fatto che nei giorni scorsi il primo ministro turco ha concluso la sua missione in Egitto, Tunisia e in Libia, aprendo un nuovo rapporto con i paesi della cosidetta “Primavera araba”.

*Hamze Jammoul, giurista Libanese, esperto nella gestione dei conflitti internazionali

L’Otan refuse de surmonter l’héritage de la guerre froide

«L’Otan refuse de surmonter l’héritage de la guerre froide»

INTERVIEW – L’ambassadeur de la Russie à l’Otan, Dmitri Rogozine, se montre très critique envers l’Alliance atlantique et ce «droit d’ingérence» dont elle s’est dotée.

L’ambassadeur de Russie à l’Otan, Dmitri Rogozine, était à Paris cette semaine pour évoquer le projet de bouclier antimissile de l’Otan. Il propose que l’Otan et la Russie aient chacune leur propre système de ­défense. Proche de Vladimir Poutine et représentant du courant nationaliste russe, il pourrait jouer un rôle dans la campagne des législatives de décembre.

LE FIGARO. – Où en sont les négociations sur le bouclier antimissile en Europe ?

Dmitri ROGOZINE. – Les États-Unis avaient offert à la Russie une coopération sur ce bouclier antimissile mais aucune coopération de fait ne nous a été proposée.

Une véritable coopération permettrait de rétablir la confiance en Europe et d’économiser beaucoup d’argent en période de crise. En fait, l’Otan a toujours peur de la Russie et refuse de surmonter l’héritage de la guerre froide.

Que proposez-vous ?

 

Puisqu’un seul bouclier antimissile intégré a été refusé, nous proposons que chacun ait son propre système. Le dispositif de l’Otan assurerait la sécurité des pays de l’Otan, à condition que son rayon d’action ne touche pas le territoire russe. Nous proposons aussi d’établir un lien entre nos systèmes d’alerte parce que le temps de réaction à un tir de missile n’est que de quelques secondes. Sans interconnexion, tout lancement d’un intercepteur pourra être considéré par la Russie comme une agression potentielle. Nous demandons enfin la garantie que notre potentiel nucléaire n’est pas menacé.

Cela va à l’encontre du système de l’Otan qui, dans sa troisième phase de déploiement, prévoit des intercepteurs en Pologne…

Le rayon d’action de ces intercepteurs, basés en Pologne ou dans la mer Baltique, ira jusqu’à l’Oural alors que la menace est censée venir de pays du Moyen-Orient ou d’Asie. Si l’Iran n’est qu’un prétexte pour déployer des intercepteurs au nord et menacer la Russie, nous voulons que cela soit dit clairement.

Quelle est la réaction de vos interlocuteurs européens ?

Leur passivité est étonnante. Ils trouvent nos arguments raisonnables, mais affirment que cela doit être discuté avec Washington. Pourtant, les Américains négocient avec la Pologne. Quand un accord sera signé personne ne demandera l’avis des autres Européens.

En Libye et en Syrie, la Russie soutient les régimes en place. La diplomatie russe n’est-elle pas en train de perdre son prestige au Moyen-Orient ?

Nous ne nous sommes pas fait d’illusions sur Kadhafi, mais nous ne partageons pas votre vision du monde arabe. Vous pensez que c’est le rendez-vous de l’islam et de la démocratie. Nous croyons que c’est un choix entre un tyran et al-Qaida. En Tchétchénie, c’est ce qui s’est passé. Et puis, nous n’avons pas aimé la façon dont l’Otan s’est servi de la résolution de l’ONU pour poursuivre des objectifs qui n’avaient rien de commun avec elle. Ce qui est préoccupant, c’est que l’Otan se dote d’un droit d’ingérence qui est du domaine exclusif de l’ONU.

Vous vous êtes inquiété des conséquences d’un retrait de l’Otan d’Afghanistan pour la stabilité en Asie centrale. Souhaitez-vous que l’Otan reste longtemps en Afghanistan ?

L’Otan s’est donné une tâche qu’elle doit mener jusqu’au bout. Après avoir agité la fourmilière, nous ne voulons pas que l’Otan nous laisse face à face avec les chiens de la guerre. Une fois que l’Otan sera partie, ils se répandront au Tadjikistan et en Ouzbékistan et cela deviendra notre problème.

La Russie est-elle un pays européen ?

Elle l’est davantage que d’autres pays européens. Nous avons propagé la culture européenne jusqu’à Vladivostok alors que l’espace culturel européen est en train d’être réduit par les cultures venues du sud. Berlin n’est-elle pas la troisième ville turque dans le monde ? Si on veut intégrer d’autres cultures, il ne faut pas perdre ses propres valeurs culturelles. C’est ce que nous faisons en Russie.

Le Figaro

samedi, 24 septembre 2011

Les faux calculs de l’ingérence

Les faux calculs de l’ingérence

 
Une nouvelle fois, l’incantation à la religion des droits de l’homme a fait pleuvoir les bombes de l’Otan. Comme toutes les guerres de l’“Empire” auxquelles la France apporte son tribut, l’intervention en Libye a été menée au nom du devoir humanitaire de protection des populations civiles. Tous les ingrédients classiques de la guerre d’ingérence rêvée par Kouchner et ses amis furent au rendez-vous ...

les don­neurs de leçons indignés (hier Glucks­mann, aujourd’hui BHL), le conte pour “enfants de la télé” qui fait fi de toute réalité géopolitique (“un peuple entier dressé contre son dictateur”, alors qu’il s’agit d’une guerre civile Cyrénaïque contre Tripo­litai­ne), l’absence d’esprit critique de la presse occidentale face à la propagande de l’Otan (diffusion de ­fausses scènes de liesse à Tripoli tournées au Qatar alors que les rebelles ne sont pas encore dans la capitale ; chronique de la cruauté du Guide), la contradiction permanente avec les principes affichés (quid de la chasse aux Noirs pratiquée par les rebelles et plus largement de l’épuration massive en cours contre les tribus restées fidèles à Kadhafi ?)

Et la realpolitik dans tout cela ? Si, en effet, le masque de l’hypocrisie servait un but géopolitique tangible, nous pourrions parler de realpolitik et accepter celle-ci au nom de l’intérieur supérieur du pays. Mais, pour au moins trois raisons géopolitiques fondamentales, l’ingérence en Libye (comme le furent celles en Yougoslavie, en Afghanistan et en Côte d’Ivoire) est l’ennemie des intérêts géopolitiques français.

La première raison est que l’opposition que nous soulevons n’est plus celle d’un tiers-monde impuissant. Le monde est devenu multipolaire ; les pays émergents n’ont qu’une envie, arracher à l’Occident ce masque humanitaire qui dissimule sa politique de terreur contre la souveraineté des peuples. Russes, Chinois, Indiens, Brésiliens, Sud-Africains : ces gens n’ont aucune illusion quant au but réel de guerres que leurs médias qualifient de néocoloniales et prédatrices (pétrole, gaz). En s’alignant sur les États-Unis, la France détruit son capital principal en politique étrangère : sa position d’équi­libre, qui était respectée et demandée. Le monde change aussi chez nous, en Europe. Avec un double “non” (Irak, Libye), l’Allemagne s’est écartée de la géopolitique états-unienne comme elle rompra demain avec le capitalisme financier anglo-saxon. C’est elle qui demain ajoutera à son prestige industriel international une position d’équilibre qu’elle nous aura ravie.

La deuxième raison est que la chute de Kadhafi aggrave le chaos dans le Sahel. Le pillage des dépôts de l’armée libyenne dès le début de la guerre civile (comme en Irak en 2003), augmenté de nos parachutages d’armes et de munitions, transforme de fait le territoire libyen en une poudrière. Les tribus sont surarmées, à l’image des Touaregs pro-Kadhafi repliés vers leurs bases arrière nigériennes et maliennes et qui préparent déjà la revanche. Le Tchad ne sera pas épargné. Les trafics en tout genre (drogue, cigarettes, immigration), jusque-là endigués par les régimes autoritaires de Kadhafi et Ben Ali, vont exploser. Quant à nos “amis” rebelles, ce sont presque tous des islamistes radicaux ; les plus aguerris (les chefs) ont gagné leurs “lettres de noblesse” dans le djihad irakien… contre l’armée américaine (ce qui ne veut pas dire contre la CIA). L’assassinat, en juillet dernier, du ministre de l’Intérieur de Kadhafi rallié aux rebelles de l’Est ne s’explique que par la vengeance des islamistes contre leur ancien tortionnaire.

En favorisant l’effondrement des régimes autori­taires qui formaient le dernier écran protecteur de l’Europe face à la misère africaine, nous avons libéré des énergies qui vont travailler au service de trois buts : davantage d’immigration vers l’Europe, davantage de trafics, davantage d’islamistes.

Enfin, il existe une troisième raison pour laquelle un éventuel calcul stratégique français était par avance voué à l’échec. L’État libyen était déjà faible sous Kadhafi (lorsque les esprits seront apaisés, il faudra un jour mieux comprendre la nature du rapport entre le Guide de la révolution et son peuple), mais désormais et pour plusieurs années, il faudra parier sur l’absence quasi totale d’État libyen. Malheureusement, les Français, à la différence des Britanniques, n’excellent guère dans la manœuvre politico-économique (obtention des mar­chés) lorsqu’ils ne disposent pas de partenaire étatique clairement identifié. Les clés des marchés libyens se trouveront sans doute davantage au cœur des tribus que dans l’exécutif officiel. Si le président et son entourage voient dans les chefs rebelles auxquels ils ont déroulé le tapis rouge à l’Élysée l’incarnation de l’État libyen de demain, la désillusion risque d’être forte. Car il se pourrait bien que, cette fois, les Américains ne fassent pas l’erreur qu’ils ont faite en Irak en détruisant l’État baasiste et qu’ils cherchent au contraire à s’appuyer sur les anciens de Kadhafi plutôt que sur cette étrange “variété modérée de djihadistes démocrates” (!) dont l’entourage de Sarkozy nous vante les mérites.

Aymeric Chauprade, géopolitologue

Le BRICS acteur géostratégique émergeant

Le BRICS acteur géostratégique émergeant

Ex: http://www.europesolidaire.eu/
Jusqu'à présent les relations plutôt informelles entre les membres du bloc dit BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ne leur avaient pas permis de se comporter en acteur géostratégique cohérent au sein d'un monde multipolaire. Un discours différent à l'égard de l'intervention de l'Otan en Libye avait été mal ressenti.

 

Aujourd'hui, deux principaux membres, la Russie et l'Inde, semblent vouloir revenir sur ce désordre et positionner le BRICS d'une façon bien plus offensive, notamment à l'égard des Etats-Unis et de ses proches alliés européens. La Chine, prudente à l'habitude, reste sur la réserve mais on peut penser qu'elle suit l'évolution de la situation avec attention.

Ce sont les rapports avec la Syrie et les interventions ou menaces occidentales à l'encontre du gouvernement Bachar el Hassad, sommé de respecter ses minorités, qui fournissent l'occasion de ce durcissement. Mais tout laisse penser que d'autres sujets sensibles, notamment la question de la reconnaissance de l'Etat Palestinien, auront le même effet fédérateur. La Russie multiplie les mises en garde. Mais l'Inde semble décidée à aller plus loin encore.

Un expert indien, qui ne devrait pas  s'exprimer sans un minimum de caution gouvernementale, le Dr Sreeram Chaulia, professeur à l'Ecole Jindal des Affaires Internationales. estime que les pays du groupe BRICS, dont le sien, sont naturellement désignés pour s'opposer à ce qu'il nomme une dérive néocoloniale, dans le domaine des sanctions ou interventions que les Occidentaux voudraient imposer à Damas. (voir Russia Today, http://rt.com/news/brics-syria-west-hegemony/) Il va très loin dans cette direction puisqu'il envisage que le BRICS, pour mieux se faire entendre, puisse rechercher l'appui de l'Iran. Il s'agirait d'un appui diplomatique notamment à l'ONU mais quand on connait les prétentions militaires de Téhéran, cette perspective ressemble à une sorte de déclaration de guerre. Le ministre russe des affaires étrangères Lavrov paraît cautionner cette perspective.

On ne sait comment les Etats-Unis, très embarrassés dans leur soutien croisés tant à Israël qu'aux monarchies pétrolières et aux Etats issus du printemps arabe, prendront une telle montée en puissance du BRICS, si elle se confirmait. Il nous semble par contre que les Etats européens, notamment la France et l'Allemagne, pour qui les relations avec la Russie et l'Inde présentent un intérêt stratégique majeur, ne pourront pas continuer, comme ils l'ont fait jusqu'à présent, à suivre aveuglément la diplomatie américaine dans la région. Si le monde devenait véritablement multipolaire, avec un BRICS très offensif, il faudrait que l'Europe se constitue elle-aussi en pôle autonome et puissant dans ce concert. Elle ne devrait pas ce faisant oublier l'importance de coopérations étroites et multiformes avec la Russie, grande puissance pan-européenne.

 

 
 
 
08/09/2011

vendredi, 23 septembre 2011

Erdogan in Nordafrika: Türkei kehrt Europa den Rücken

Erdogan in Nordafrika: Türkei kehrt Europa den Rücken

http://de.rian.ru/

Der türkische Premier Recep Tayyip Erdogan scheint ein diplomatisches Genie zu sein.


Die Ergebnisse seiner Nordafrika-Reise in der vergangenen Woche haben die Erwartungen übertroffen. Bei seinen Reden in Kairo, Tunis und Tripolis traf er den richtigen Ton. Der türkische Regierungschef wird als Held der arabischen Revolutionsmassen gefeiert.

Obwohl Ankara sich nicht aktiv an der Anti-Gaddafi-Offensive beteiligt hatte (es stellte lediglich ein Schiff für die Evakuierung der Einwohner Misratas zur Verfügung), wurde der türkische Premier auch in Tripolis herzlich empfangen. Die Türkei ist mit Libyen vor allem durch Bau-Projekte im Wert von etwa 15 Milliarden Dollar verbunden und bemüht sich darum, sie zu erhalten.

Türkei gewinnt an Bedeutung in der islamischen Welt

Alle seine Aufgaben hat Erdogan glänzend erfüllt. Er hat die internationale Rolle seines Landes unter Beweis gestellt und es als eine der islamischen Führungskräfte in der Nahost-Region etabliert. Der Premier zeigte deutlich, dass es in der islamischen Welt eine Alternative statt den radikalen Vektor gibt: die islamische Demokratie auf türkische Art. Außerdem gewann er an Stellenwert in seinem Land und in der ganzen arabischen Welt.

Es wäre jedoch naiv zu glauben, dass nur die Begeisterung der arabischen Revolutionsanhänger die Türkei zu einem Führungsland zwischen Zentralasien und Maghreb machen. Erdogan wird nur von den Volksmassen gefeiert, die die Türkei für einen vorbildhaften islamischen säkularen Staat halten, der eine starke Wirtschaft hat und seinen Bürgern einen hohen Lebensstandard bietet.

Die Herrscher sind gegenüber Erdogan eher skeptisch eingestellt. Ägypten hat nach der Revolution noch immer keine starke Führung, die dortigen Militärs wollen offenbar nicht ihre Macht verlieren. Auch in Saudi-Arabien oder im Iran sind die Machthaber nicht gerade von den Aktivitäten Ankaras begeistert. Die Begeisterung der Volksmassen ist eine vorübergehende Erscheinung, besonders wenn es sich um arabische Länder handelt.

Man sollte auch bedenken, dass die Türken in der arabischen Welt traditionell nicht besonders beliebt sind. Deshalb kommt Ankara als regionale Supermacht vorerst nicht infrage.

Demokratie auf türkische Art als Vorbild

Arabische Politiker sollten sich aber überlegen, warum Erdogan als gemäßigter Islamist und konservativer Liberale bei den Volksmassen so beliebt ist. Zumal sie von ihm etwas lernen könnten.

Die islamisierte Demokratie auf türkische Art ist in Wirklichkeit etwas wirklich Einmaliges, genauso wie die „souveräne Demokratie“ in Russland.

Die einmalige Mischung aus Islamismus und Demokratie bei einer ständig wachsenden Wirtschaft ist das, was auch Ägypten, Libyen und Tunesien guttun würde. Aber in keinem dieser Länder gibt es derzeit solche Kräfte, die das entstandene Machtvakuum füllen könnten. Dafür ist viel Zeit erforderlich.

Erdogan will seinerseits von den Möglichkeiten profitieren, die ihm der „arabische Frühling“ bietet. Er könnte an Einflusskraft gewinnen, weil Ägypten, Syrien, Libyen und der Irak schwächeln. Dabei geht es vordergründig um die Wirtschaft - Erdogan verkündete in Kairo, dass die türkischen Investitionen in Ägypten von 1,5 auf fünf Milliarden Dollar wachsen werden. Politisch gesehen hat Ankara jedoch keine großen Chancen auf die Führungsrolle in der islamischen Welt.

Erdogans politische Karriere hat zudem einige Kratzer. Bevor er 2003 seine Partei für Gerechtigkeit und Aufschwung ins Leben gerufen hatte und zum Premier gewählt wurde, war er Mitglied der islamistischen Tugendpartei gewesen, die 1997 verboten wurde. Damals wandete er sogar für die nationalistische Propaganda vier Monate ins Gefängnis.

Darüber hinaus war der begeisterte Empfang des türkischen Premiers in Nordafrika der Beweis, dass die USA und Westeuropa ihre Einflusskraft in der Region endgültig verloren haben.

Nicht zu vergessen ist, mit welcher Begeisterung 2009 der frischgebackene US-Präsident Barack Obama in Kairo empfangen wurde. Damals versprach er, Washingtons politischen Kurs zu ändern und die Interessen der Araber mehr zu berücksichtigen, Israel zu mäßigen und zu einem Friedensabkommen mit den Palästinensern zu überreden sowie die Bildung eines unabhängigen Palästinenserstaates zu fördern. Nichts davon ist jedoch in Erfüllung gegangen. Angesichts dessen ist die Unbeliebtheit der Amerikaner in der arabischen Welt nicht verwunderlich.

Erdogan gewann an Popularität wegen seiner Schritte gegen Israel. Er hatte sich  de facto für die Unterbrechung der diplomatischen Beziehungen mit Tel Aviv entschieden, die Teilnahme israelischer Kampfjets an Manövern in der Türkei verboten und die bilateralen Militärkontakte eingestellt.

Während seines Besuchs in Tunis warnte Erdogan sogar, er würde türkische Kriegsschiffe an die israelische Küste schicken, wenn Tel Aviv weiterhin Schiffe mit Hilfsgütern für den Gaza-Streifen abfangen sollte.

Wenn man bedenkt, dass die Türkei Nato-Mitglied ist, sind Erdogangs Worte starker Tobak. In der arabischen Welt wurden sie aber mit Begeisterung aufgenommen.

Abwendung von Europa


Erdogans Nordafrika-Reise hat noch einen wichtigen Aspekt. Er zeigte den Europäern deutlich, was sie verlieren, wenn sie der Türkei den EU-Beitritt verweigern.

Ankara hatte 1987 die EU-Mitgliedschaft beantragt, wurde aber erst 1999 bei einem EU-Gipfel in Helsinki als Anwärter anerkannt. Seit dieser Zeit haben entsprechende Verhandlungen keine großen Fortschritte gebracht.

Niemand hat den Türken bisher deutlich gemacht, dass es für sie in Europa keinen Platz gibt. Aber Deutschland und Frankreich wollen nicht, dass in der Europäischen Union weitere 60 Millionen Muslime leben. Deshalb wurden Ankara Bedingungen gestellt, die es unmöglich erfüllen kann, um EU-Mitglied zu werden. So verlangte Frankreich, dass die Türken den Völkermord an Armeniern im Jahr 1915 anerkennen.

So etwas kann sich Erdogan nicht gefallen lassen. Jetzt kehrt er Europa allmählich den Rücken. Im Grunde tut er das, was er zuvor versprochen hatte.

Die Meinung des Verfassers muss nicht mit der von RIA Novosti übereinstimmen.

La diplomatie-missile d’Erdogan

Turquie vs Israël. Erdogan met le feu aux poudres de l'OTAN en refusant d'installer le Ballistic Defense Missile Europe à Kurecik (ABM).

La diplomatie-missile d’Erdogan

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

Le rythme de la diplomatie du gouvernement turc et de son Premier ministre Erdogan devra-t-il être inscrit comme un des facteurs fondamentaux du “printemps arabe”, au même titre, par exemple, que la place Tahrir au Caire ? Poser la question, c’est y répondre. Les Turcs sont à l’offensive sur absolument tous les fronts, avec un objectif de facto, qu’on doit constater comme évident s’il n’est à aucun moment énoncé comme tel ; il s’agit de la destruction de l’“ordre” du bloc BAO, essentiellement tenu par Israël et son “tuteur” US, – l’un et l’autre désormais privés de soutiens de taille, comme celui de l’Egyptien Moubarak.

Les derniers développements sont particulièrement remarquables, en ce qu’ils haussent le niveau de l’offensive turque au plus haut, avec la question de l’attitude turque vis-à-vis de l’affaire palestinienne à l’ONU et l'affaire des forages en Méditerranée orientale, qu’on connaît bien ; mais surtout, affaire nouvelle venue dans sa dimension polémique, celle de l’engagement turc dans le réseau anti-missiles de l’OTAN (BMDE, pour Ballistic Defense Missile, Europe, – dénomination initiale US qu’on peut aussi bien garder, pour réumer les explications et les réalités de la chose). Il s’agit désormais, avec le réseau BMDE dans la forme que prend cette affaire, de questions stratégiques majeures impliquant la Turquie et l’OTAN, c’est-à-dire les USA, et les autres qui vont avec. Voyons les nouvelles…

• Le quotidien d’Ankara Hurriyet Daily News donne plusieurs informations exclusives, ce 19 septembre 2011. D’une part, le journal annonce que le cabinet turc ne prendra pas de décision définitive sur l’installation de la base de détection radar du réseau BMDE en Turquie, avant le retour du Premier ministre Erdogan, en visite aux USA, notamment pour la séance plénière annuelle de l’Assemblée des Nations-Unies. Erdogan rencontre Obama aujourd’hui. Puis l’ONU doit se prononcer sur la demande palestinienne de reconnaître l’Etat palestinien. La décision turque de retarder sa décision sur la base du réseau BMDE en Turquie intervient alors que Washington avait d’abord demandé à Ankara d’accélérer sa décision (selon DEBKAFiles, voir plus loin), et la chronologie désormais établie ressemble fort à une conditionnalité implicite ; tout se passant comme si Erdogan laissait entendre que cette décision turque dépendrait de l’attitude US dans la question palestienne à l’ONU. Cette position n’est pas à prendre comme telle, mais elle représente un acte de défiance des Turcs vis-à-vis des USA, au moins affirmé du point de vue de la communication.

Hurriyet Daily News va plus loin, au rythme de la diplomatie turque, en dévoilant que l’acceptation possible/probable de déploiement de la base du réseau BMDE sera accompagnée, très rapidement, d’une mission d’information auprès de l’Iran. Un comble, du point de vue du bloc BAO, puisque le réseau BMDE est déployé théoriquement contre une menace future possible de l’Iran (ainsi va le narrative du complexe militaro-industriel, donc il faut bien la rapporter) ; pire encore, si c’est possible, la rencontre entre Erdogan et Mahmoud Ahmadinejad, jeudi à l’ONU, à New York, avec la question du réseau BMDE au menu des conversations. … Pourquoi ne pas faire participer l’Iran au réseau, se demanderaient certains, pour protéger ce pays contre ses propres futurs missiles ? (Tout cela, après l’annonce par le ministre turc des affaires étrangères Davutoglu que la Turquie refusera le partage avec Israël des informations obtenues par la station radar sur son sol…)

«The agreement envisions the deployment of a U.S. AN/TPY-2 (X-band) early warning radar system at a military installation at Kürecik in the Central Anatolian province of Malatya as part of the NATO missile-defense project. Obama and Erdogan will likely discuss the fate of the agreement, which has been described by anonymous U.S. officials as the most strategic deal between the two allies in the last 15 to 20 years.

»A swift approval of the deal is needed to carry out the technical phases of the radar system’s deployment before the end of this year, as suggested by the U.S. Department of Defense. U.S. warships carrying anti-ballistic missiles are expected to take up position in the eastern Mediterranean Sea in the upcoming months, U.S. media outlets have reported. As part of the project, missile shield interceptors and their launching system will be deployed in Romanian and Polish territory, in 2015 and 2018, respectively.

»Senior Turkish officials who are planning to visit Tehran in the coming weeks will seek to diffuse growing Iranian concerns about the deployment of the radar system on Turkish soil. Hakan Fichan, chief of the National Intelligence Organization, or MIT, is expected to be the first visitor, followed by Erdogan.»

DEBKAFiles annonce effectivement, ce 19 septembre 2011, qu’un envoyé spécial du président Obama, le directeur du renseignement national (coordination et supervision de toutes les agences de renseignement US) James Clapper, se trouvait en visite surprise et d’urgence, samedi soir à Ankara. Clapper venait presser Erdogan de réduire son soutien au Palestinien Abbas, d’adopter un ton moins menaçant dans l’affaire des forages en Méditerranée orientale, impliquant Chypre et Israël, etc. Clapper venait aussi demander une accélération de la réponse turque concernant la base radar du réseau BMDE ; puis, devant les déclarations du ministre des affaires étrangères Davutoglu dimanche, il avertissait la Turquie que le partage des informations avec Israël était une condition sine qua non de l’installation de la base en Turquie…

«Following Davutoglu's statement on the X-band radar, Clapper was authorized to warn the Erdogan government that if it barred the sharing of information with Israel, the plan for its installation in Turkey would have to be abandoned. The entire missile shield system is based on a network of advanced radar stations scattered across the Middle East, including the Israeli Negev, and Israel's highly-developed ability to intercept Iranian ballistic missiles.»

• On signalera également l’article du New York Times du 18 septembre 2011, où le ministre Davutoglu annonce un “ordre nouveau” au Moyen-Orient avec l’axe entre la Turquie et l’Egypte. La dynamique de la diplomatie turque prend une forme de plus en plus structurée, et de plus en plus officiellement affirmée.

• On signalera également (suite) la forme extraordinairement agressive, anti-turque, que prennent certaines interventions de commentateurs proches d’Israël par divers liens, y compris ceux de l’idéologie de l’“idéal de puissance”. L’un d’entre eux est certainement David P. Goldman (dit “Spengler” pour ATimes.com), qui publie un virulent article anti-turc (anti-Erdogan) sur le site Pyjama Media, le 18 septembre 2011 ; et un autre article dans sa chronique “Spengler” de ATimes.com, le 20 septembre 2011, où il fait un procès véritablement “spenglérien” de l’état social et culturel de l’Egypte, particulièrement méprisant pour la valeur intellectuelle et économique de ce pays et de ses habitants. Il s’agit de discréditer autant les ambitions turques que l’alliance égyptienne, exprimant en cela une frustration peu ordinaire d’Israël et du bloc BAO, appuyés sur cet “idéal de puissance” cité plus haut. (Cet “idéal” forme le tronc idéologique et darwinien commun aux diverses entités du bloc, toutes autant les unes que les autres attachées aux conceptions de puissance, – en général des frustrations psychologiques anglo-saxonnes aux visions caricaturales diverses de “la volonté de puissance” nietzschéenne.) Nous ne sommes pas loin des neocons, des ambitions impériales américanistes et des arrières pensées eschatologiques du Likoud. Cette soupe, rescapée de la première décennie du XXIème siècle, se concentre pour l’instant en une appréciation absolument toxique de ce qui est considéré par le noyau dur du bloc BAO comme une trahison de la Turquie d’Ataturk “kidnappée” par les islamistes d’Erdogan. Dans ce cas, les durs israéliens sont évidemment particulièrement concernés, avec leurs alliés neocons qui furent des auxiliaires attentifs, au niveau du lobbying bien rétribué, de l’ancien régime turc. (Richard Perle était l’un des principaux lobbyistes des Turcs à Washington dans les années 1990, appuyé sur les ventes d’armement à la Turquie, notamment de Lockheed Martin, qui finance les même neocons. C’est un aspect important des réseaux américanistes et pro-israéliens, et pseudo “spanglériens” pour le cas qui nous occupe, qui est en train de s’effondrer avec l’énorme défection turque.)

…Tout cela commençant à signifier clairement qu’en quelques semaines, depuis la mi-août pratiquement, la Turquie a complètement basculé pour se retrouver au rang de premier adversaire du bloc BAO (Pentagone + Israël, principalement) au Moyen-Orient, – à la place de l’Iran, et dans une position infiniment plus puissante que celle de l’Iran. Le renversement est fantastique, tout comme l’est potentiellement cette affaire du réseau BMDE qui implique les intérêts stratégiques de tous les acteurs au plus haut niveau. Pour le Pentagone, l’accord turc sur la station radar à installer dans la base de Kurecik, en Anatolie centrale, est présenté d’abord comme “le plus important accord stratégique entre les deux pays depuis 15 à 20 ans” ; puis il s’avère, cet accord, tellement chargé de conditions turques, comme le refus de partager les informations avec Israël, que le Pentagone doit envisager d’annuler son offre (pardon, celle de l’OTAN) ; ce qui nous permet au passage de nous interroger pour savoir qui contrôle quoi dans le réseau OTAN si les Turcs estiment avoir un droit de veto sur la disposition des radars qui seraient installés à Kurecik… Cela, jusqu’à l’annonce des assurances et des informations données à l’Iran, ce qui ne doit pas entrer dans les plans généraux du Pentagone ni de l’OTAN, ni de nombre de membres de l’OTAN qui cultivent dans leur arrière-cour la narrative de la menace iranienne.

En plus des diverses querelles et crises en développement dans l’énorme chamboulement du Moyen-Orient, l’affaire du réseau BMDE de l’OTAN, et de la Turquie, nous est précieuse parce qu’elle permet l’intégration potentielle de plusieurs crises, bien dans la logique de la Grande Crise de la Contre-Civilisation (GCCC, ou GC3). A un moment ou l’autre, la Russie ne va-t-elle pas se manifester, elle qui déteste le réseau BMDE et qui prétend avoir des relations très moyennes avec l’OTAN, et plutôt bonnes avec la Turquie ? On aura alors un lien très ferme établi avec la question de la sécurité européenne, et de l’engagement européen dans des réseaux stratégiques contrôlés par la puissance en cours d’effondrement des USA… Et que va donner cette affaire du partage avec Israël d’informations stratégiques du réseau BMDE, alors que les Turcs le refusent, alors que les Turcs ont mis leur veto à l’installation d’une délégation de liaison d’Israël à l’OTAN…

D’une façon générale, avec cet élargissement de la crise et le passage à la dimension stratégique fondamentale, on comprend alors que la Turquie est de plus en plus orientée pour tenir le rôle que la France gaullienne tenait en d’autres temps. Face à cela, la France, qui n’a réussi qu’à placer son président-poster un jour avant la visite d’Erdogan en Libye, apparaît sous la lumière impitoyable d’une dissolution totale ; son ministre des affaires étrangères, qui fut en son époque “le plus intelligent de sa génération”, s'emploie actuellement à la tâche hautement louable et profitable de faire en sorte que les USA n'apparaissent pas trop isolés lors de leur vote à l'ONU contre la reconnaissance de l'Etat palestinien.... Il est temps que les Français aillent aux urnes, pour s’occuper, puisque la Turquie s'occupe de tout. (Ce qui est effectivement et concrètement le cas : d’une façon générale, les journalistes français de “politique étrangère” des organes-Système les plus réputés, lorsqu’ils sont sollicités par des organismes internationaux pour des visites, des conférences, des rencontre, etc. répondent depuis septembre qu’ils sont totalement mobilisés par l’élection présidentielle. C’est effectivement là que se passent les choses…)

10 ans après le 11 septembre

10 ans après le 11 septembre

Par Alain Soral

http://www.egaliteetreconciliation.fr/

« Le 11 septembre 2001 n’a pas eu lieu » est assurément un ouvrage indispensable pour tous ceux qui ne peuvent se contenter de la « version officielle » présentée en boucle par les médias. Nous plaçons ci-après la préface de ce livre écrite par Alain Soral.

Qui sème le vent récolte la tempête.

Comme beaucoup de français qui se taisent : intellectuels dégoûtés, immigrés humiliés, je l’avoue, en voyant le spectacle du Word Trade Center, j’ai mouillé mon calfouette. Puis j’y ai vu la preuve, rassurante, de la survie du sens, de la morale et de l’humanité, malgré l’énorme travail accompli ici pour les exterminer.

Il n’y a pas d’effet sans cause, sauf pour ceux qui expliquent la légitime colère, née d’une légitime souffrance et d’un légitime désespoir, par la montée du nihilisme – sorte de cause sans cause pour éviter de se remettre en cause.

Cinq cent mille enfants morts sans toucher à Saddam Hussein, il faut bien croire que le projet US était le génocide pour affaiblir durablement l’Irak par sa démographie, et ce, quel que soit le régime de Bagdad.

Cinquante ans de persécutions et d’humiliations du peuple palestinien justifiés – ô abjection – par la persécution et l’humiliation du peuple juif, ailleurs, et par d’autres.

Il faut beaucoup d’orgueil blessé, et une certaine grandeur d’âme, pour qu’un milliardaire saoudien renonce à une vie de pacha pour la justice, dans l’inconfort et le péril. Il faut beaucoup de désespoir pour que des intellectuels, en toute conscience, choisissent leur propre mort pour exprimer à la face du monde leur refus de l’oppression.

Règle anthropologique de base ignorée de tous nos bourgeois voyeurs : pour comprendre la souffrance des autres, il faut la subir soi-même dans sa chair, pas juste la lire dans les journaux ; tel est le prix de la conscience.

C’était l’espoir du World Trade Center, que les américains comprennent enfin ce que c’est qu’en prendre plein la gueule, à Belgrade, à Bagdad, à Tripoli, dans les territoires occupés et ailleurs, afin que leur inconscience, leur violence, leur mépris, leur pitié même, se muent en commisération. Qu’en subissant au moins une fois ce qu’ils assènent aux autres avec tant de distance et de légèreté, ils comprennent – au sens d’avoir en soi – ce que vivent et ressentent leurs victimes, les pauvres et les non-alignés du monde entier : Irakiens, Serbes, Argentins…

Raté. Au lieu de ça Bush parle de croisade, de guerre du bien indiscutable contre le mal indiscutable, en plus au nom du Christ.

La réconciliation par le partage – de la souffrance, avant celui du travail et des richesses – n’est donc pas pour cette fois.

Il reste à espérer que la prochaine viendra vite et, pour qu’augmente sa puissance pédagogique, qu’elle frappera plus juste et plus fort…

Voilà ce que j’écrivais, à chaud, à l’automne 2001.

Après que toutes les télévisions du monde nous eurent offert le spectacle magnifique, grandiose, des deux avions se crashant dans le symbole de l’orgueil américain et de la finance occidentale ; l’hallucinant spectacle du double effondrement des deux tours, à tel point subjuguant qu’on ne se posa pas la question, sur le coup, sous le choc, de l’impossibilité physique, mécanique d’un tel effondrement. Sans parler de la disparition totale d’un avion de ligne percutant en rase-mottes une aile en travaux du Pentagone…

Pour nous, les avides de justice, les dissidents, les résistants du tertiaire et du Net – on a les guerres que l’époque veut bien nous offrir – après la succession des victoires néolibérales des années 80 et 90, Oussama Ben Laden devint en un jour, d’un seul coup de maître, notre nouvelle idole, le nouveau Sankara, le nouveau Castro, le nouveau Nasser se levant du Sud et de l’Orient pour châtier l’arrogant Occident.

Mais très vite, après le court moment de la jubilation, vint le temps de la réflexion, et avec le recul, celui de la recherche et de l’analyse : qui était vraiment Oussama Ben Laden ? Guerrier de l’islam ? Agent de la CIA ? L’autre puis l’un ? Les deux ? Et surtout « cui bono ? », question qu’il faut toujours se poser en politique : à qui profite le crime ?

Car le 11 septembre, immédiatement attribué par l’oligarchie américano-sioniste, via les médias complices et sans enquête, au « terrorisme islamiste », c’était aussi l’agression rêvée qui justifiait la nouvelle croisade, planifiée de longue date par les théoriciens néo-conservateurs : diabolisation des non-alignés en membres de « l’axe du mal », guerres préventives contre l’Afghanistan, l’Irak, demain l’Iran ? PATRIOT Act et autres redécoupages du Moyen-Orient…

Alors pour ne pas brûler trop vite celui qu’on adulait encore hier, nous nous efforçâmes de penser aux 5 de Cambridge : de comparer Oussama, le fils de riche saoudien en rupture de ban, à ces anglais de la gentry qui eux aussi, dégoûtés par une classe qu’ils connaissaient bien, avaient choisi de la trahir pour la combattre en rejoignant le camp de la révolution…

On tenta bien encore un temps de se persuader que ce membre du clan Ben Laden, financièrement lié aux Bush, cet ancien combattant pro-talibans, armé par la CIA du temps de la lutte contre les soviétiques, s’était bel et bien retourné avec colère contre ses anciens partenaires et mentors ; et que si son action d’éclat avait finalement nui à sa cause, il n’avait été qu’instrumentalisé, manipulé à l’insu de son plein gré !

Mais une raisonnable analyse des enjeux et des faits nous obligeait quand même à admettre qu’au-delà de la fascination produite par son morceau de bravoure, son combat, finalement contre-productif, n’avait rien à voir avec l’anti-impérialisme d’Etat iranien, l’union cohérente du politique et du religieux d’un Hassan Nasrallah…

Le coup de grâce qui acheva d’inverser totalement la lecture héroïque des attentats fut le passage – tout aussi historique – de Thierry Meyssan chez Thierry Ardisson pour y présenter son livre « L’Effroyable imposture ».

Une prestation calme, posée, argumentée, où toutes les contradictions de la version officielle étaient pointées du doigt pour mener à cette conclusion, implacable : il ne pouvait s’agir que d’une opération sous faux drapeau impliquant des complicités du pouvoir au plus haut niveau.

Une conclusion amenée après une démonstration si rigoureuse que personne sur le plateau n’eut seulement l’idée de la contester en poussant ces petits cris d’indignation devenus depuis obligatoires pour tout soumis au Système, tout lèche-cul médiatique qui tient à se faire bien voir, ou à ne pas se faire marginaliser !

Le livre de Meyssan ?

Un magnifique exemple de ce que pourrait devenir, de façon plus générale, le révisionnisme historique sans l’inique loi Gayssot ! Les collabos à l’Empire ne s’y trompent pas d’ailleurs, eux qui vont jusqu’à clamer, devant la déferlante de doutes quant à la version officielle, qu’oser la constester c’est comme remettre en cause l’existence des chambres à gaz. Ce qui est parfaitement exact !

L’écart entre le traitement officiel des attentats du 11/09 et ce qu’on peut lire désormais sur la toile, notamment grâce au travail de l’association « ReOpen911 », est aussi ce qui entraîna le discrédit définitif de l’information officielle et des médias de masse, que ce soit le journal de TF1, le journal Libération ou Le Monde, mais aussi les faux blogs non-alignés, financés par les mêmes, type Rue89…

Le soutien à la version officielle du 11/09 ? Le marqueur permettant d’identifier aussitôt le collabo du Système, de démasquer le faux opposant institutionnel à la Noam Chomsky…

C’est en effet grâce au traitement Internet des évènement du 11 septembre que de plus en plus de gens ordinaires, à la suite des initiés, prennent aujourd’hui conscience de l’existence d’autres opérations sous faux drapeaux ourdies, ou instrumentalisées par le pouvoir pour continuer à berner, à manipuler les populations occidentales au nom de la démocratie : assassinat de Kennedy, attentats de Bologne, d’Oklahoma City, de Madrid, de Londres et très récemment d’Oslo…

Car qui aujourd’hui croit encore à la version officielle du 11/09 ?

Aux Etats-Unis, moins d’un américain sur deux, et face à eux, pas que des marginaux : des architectes, des militaires, des pilotes de ligne regroupés en associations…

En France, même Jean-Marie Bigard, le comique pour beaufs, Mathieu Kassovitz , le Luc Besson du cinéma indépendant la contestent publiquement ! Si bien qu’on peut dire, dix ans après, que le débat sur 11 septembre va bien au-delà du 11 septembre et de la stricte question des attentats perpétrés ce jour là.

Le 11/09 c’est, face à la grossièreté de l’histoire officielle et à la brutalité de ses promoteurs – politiques et médias – la remise en cause, l’ébranlement de tout un système de domination fondé sur la diabolisation par le mensonge, et qui mène le monde depuis 1945.

Comprendre le 11 septembre ?

C’est accéder à la compréhension du monde…

Alain Soral

Le livre est disponible sur Kontrekulture.com : http://www.kontrekulture.com/achats...

jeudi, 22 septembre 2011

Pro-Al Qaeda brigades control Qaddafi Tripoli strongholds seized by rebels

Pro-Al Qaeda brigades control Qaddafi Tripoli strongholds seized by rebels

DEBKAfile E

Ex: http://www.debka.com/


Abd Al-Hakim Belhadj, pro-Al Qaeda LIFG chief

Members of the Al Qaeda-linked Libyan Islamic Fighting Group – LIFG, are in control of the former strongholds of Muammar Qaddafi captured by Libyan rebels last Sunday, Aug. 21, debkafile reports from sources in Libya. They are fighting under the command of Abd Al-Hakim Belhadj, an al Qaeda veteran from Afghanistan whom the CIA captured in Malaysia in 2003 and extradited six years later to Libya where Qaddafi held him in prison.

Belhadj is on record as rejecting any political form of coexistence with the Crusaders excepting jihad.

His brigades were the principal rebel force in the operation for the capture of Qaddafi's Bab al-Aziziya ruling compound on Aug. 23. Saturday, Aug. 27, those brigades overran the Abu Salim district of southern Tripoli taking it from the last pro-Qaddafi holdouts in the city. Many of the prisoners released from the local jail belonged to al Qaeda.
The LIFG chief now styles himself "Commander of the Tripoli Military Council." Asked by our sources whether they plan to hand control of the Libyan capital to the National Transitional Council, which has been recognized in the West, the jihadi fighters made a gesture of dismissal without answering.

According to US and British media, at least half of the members of the NTC have moved from Benghazi to Tripoli, the key condition for the receipt of Qaddafi's frozen assets and international aid. But there is no confirmation from our sources that this has happened. Tripoli is rife with disorder, awash with weapons and prey to reciprocal allegations of atrocities. Our sources doubt that the council will be able to assert control of - or even a presence in - Tripoli any time soon. US intelligence sources in Tripoli see no sign that the NTC will be able to persuade the Islamist brigades to relinquish control of the city in the near future - or even lay down arms.


Those arms are advanced items which British and French special operations forces gave the rebels, said a senior American source. Had those NATO contingents not led the Tripoli operation, the rebels unaided would not have captured Qaddafi's centers of government.

A week after that dramatic episode, Tripoli's institutions of government have wound up in the hands of fighting Islamist brigades belonging to al Qaeda, who are now armed to the teeth with the hardware seized from Qaddafi's arsenals. No Western or Libyan military force can conceive of dislodging the Islamists from the Libyan capital in the foreseeable future.

Libya has thus created a new model which can only hearten the Islamist extremists eyeing further gains from the Arab Revolt. They may justly conclude that NATO will come to their aid for a rebellion to topple any autocratic Arab ruler. The coalition of British, French, Qatari and Jordanian special forces, with quiet US intelligence support, for capturing Tripoli and ousting Qaddafi, almost certainly met with US President Barack Obama's approval.

For the first time, therefore, the armies of Western members of NATO took part directly in a bid by extremist Islamic forces to capture an Arab capital and overthrow its ruler.
An attempt to vindicate the way this NATO operation has turned out is underway. Western media are being fed portrayals of the rebel leadership as a coherent and responsible political and military force holding sway from Benghazi in the east up to the Tunisian border in the west.

This depiction is false. Our military sources report that the bulk of rebel military strength in central and western Libya is not under NTC command, nor does it obey orders from rebel headquarters in Benghazi.
This chaotic situation in rebel ranks underscores the importance of the effort the NTC has mounted to capture Sirte, Qaddafi's home town, where most of his support is concentrated. Control of Sirte, which lies between Benghazi and Tripoli, will provide the NTC and its leader Abdul Jalil, with a counterweight for the pro-Al Qaeda brigades in control of the capital.

Krantenkoppen - September 2011 (3)

Krantenkoppen
September 2011 (3)
70-80% LIBIE IN HANDEN VAN KOLONEL KHADAFFI:
"In Bani Walid besloten stamleiders, zelfverzekerd van hun mogelijkheden, de stad niet op te geven maar haar te verdedigen tegen de NATO/rebellen tot het eind. (...) Woensdag vond een aanval door de NAVO/rebellen plaats waarbij honderden doden vielen aan de zijde van de agressors.
Een NAVO/rebellen-convooi werd aangevallen bij Tarragon waarbij 14 rebellen omkwamen":
http://nicodegeit.wordpress.com/2011/09/08/70-80-libie-in-handen-van-kolonel-kadaffi/
 
 
LIBIE: VERLIEZEN AAN NAVO-ZIJDE AANZIENLIJK:
"Volgens het Britse Ministerie van Defensie kwamen tot nu toe 35 Britten om tijdens gevechten in Libië. In werkelijkheid zou het om 1.500 tot 2.000 Britten gaan. (...) Doden aan Franse zijde: 200 tot 500. De VS: minder dan 200. Qatar: 700 tot 1.000. Deze getallen verschijnen niet in de mainstream media":
https://nicodegeit.wordpress.com/2011/09/09/libie-verliezen-aan-navo-zijde-aanzienlijk/
 
 
STRIJDERS LOYAAL AAN KHADAFFI ZEER GEMOTIVEERD:
"Libische strijdkrachten voeren aanvallen uit op NAVO-rebellen rond Sirte en op andere plaatsen. Honderden NAVO-rebellen kwamen daarbij in de afgelopen dagen om het leven":
https://nicodegeit.wordpress.com/2011/09/19/strijders-loyaal-aan-kadaffi-zeer-gemotiveerd/
 
 
LIBYE: LES PRO-KHADAFFI CAPURENT 17 'MERCENAIRES ETRANGERS':
"La plupart d'entre eux sont des Français, il y a 1 ressortissant d'un pays d'Asie qui n'a pas été déterminé, 2 Anglais et 1 Qatari":
http://fr.rian.ru/world/20110919/191117869.html
 
 
LES FORCES DU CNT SE RETIRENT EN DESORDRE DE BANI WALID:
The NATO rebels withdrew in disorder from Bani Walid, which stays under firm control of Khadaffi's army :
http://fr.news.yahoo.com/les-forces-du-cnt-se-retirent-en-d%C3%A9sordre-172709390.html
 
 
CIVILIANS JOIN GADAFFI FIGHTERS TO DEFEND HOMETOWN:
"There has been resistance from civilians, volunteers. They're above the buildings with Kalashnikovs, anti-aircraft guns, rockets and other weapons":
http://www.reuters.com/article/2011/09/17/us-libya-sirte-scene-idUSTRE78G1ZN20110917
 
 
OCCUPY WALL STREET PROTESTS:
American outrage: Thousands of New Yorkers demonstrate against Wall Street:
http://www.youtube.com/watch?v=cG_TKAJyV6k&feature=player_embedded
 
 
LE LIECHTENSTEIN DIT NON A L'AVORTEMENT:
"Le Liechtenstein a rejeté aujourd’hui la légalisation de l’avortement. (...) 52,3% des votants ont rejeté le projet ":
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2011/09/18/le-liechtenstein-dit-non-a-l-avortement.html
 
 
KYRGYZSTAN TO CLOSE US AIR BASE:
"An agreement on the air base with the Americans will expire in 2014 and Kyrgyzstan has no intention to extend it":
 
 
UMAN: 'Bienvenue en Belgique':
 
 
WHAT WE SHOULD HAVE BEEN TAUGHT ABOUT ECONOMICS IN HIGHSCHOOL:
 
 
BERNARD HENRI LEVY ET DES DJIHADISTES:
During his visit to Libya today, Sarkozy told a rebel leader that the regime of Algeria will be destroyed within 1 year and the regime of Iran in 3 years:
http://www.algerie360.com/algerie/bernard-henri-levy-et-des-djihadistes-%C2%ABoeuvrent%C2%BB-pour-la-disparition-de-la-nation-algerienne/
 
 
HONGARIJE VERNIETIGT ALLE GM-MAISVELDEN:
"Zo'n 400 hectare maïs, waarvan ontdekt is dat ze geteeld zijn met genetisch gemodificeerde zaden, zijn over heel Hongarije vernietigd":
http://zaplog.nl/zaplog/article/hongarije_vernietigt_alle_gm_maisvelden
 
 
BELGIAN INVESTIGATION JOURNALIST MICHEL COLLON DEBATING MINISTER OF DEFENSE PIETER DE CREM ON 9/11 AND CRIMES IN LIBYA:
 
 
PAUL JORION: SEMIOLOGIE DE LA CRISE:
Belgian professor Paul Jorion (Université de Paris VIII) at French television on September 13th 2011: "Le capitalisme c'est le système où l'argent manque toujours à l'endroit où on en a besoin":
http://www.youtube.com/watch?v=Efea8LaHdGQ&feature=player_embedded

Nouveau sondage IPSOS

 

 

L’insitut IPSOS a publié le 4 août un sondage qui dérange.

 

Donc vous n’entendrez pas trop parler de lui dans les médias, ou alors très brièvement, et les idéologues vont travailler dur pour censurer sa publication. Pourtant, il s’agit d’un raz de marée social à l’échelle européenne.

 

« Vision globale sur l’immigration », c’est son titre, a été mené entre le 15 et 28 juin auprès d’un échantillon représentatifs de citoyens de neufs pays européens : Belgique, Grande Bretagne, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Pologne, Espagne et Suède.

 

Des sondages de ce type existent déjà, mais localement. C’est une des premières fois, à ma connaissance, que les pays européens sont sondés en même temps sur le même sujet, et que les réponses sont mises en perspective, pays par pays.

 

Je publie ci dessous le sondage complet afin que chacun puisse prendre connaissance en toute transparence des questions posées, et puisse juger de sa pertinence (1).

 

Autant dire que les résultats bouleversent tous les clichés et s’inscrivent à l’envers de la rengaine habituelle du mieux vivre ensemble et de la diversité multiculturelle. Ce n’est guère surprenant, car nous avons tous le sentiment que les médias manipulent et diabolisent ce sujet tabou.

 

Grande première, il est maintenant prouvé que les sentiments négatifs vis à vis de l’immigration ne sont pas du tout le fait des extrémistes de droite et des populistes, comme aiment à le répéter les tenants du politiquement correct et les censeurs.

 

Cela n’empêchera pas nos élites de service de continuer à le soutenir, ou de contester les résultats, mais au moins, vous êtes maintenant informé que vous n’êtes ni un pestiféré, ni un xénophobe honteux.

 

Si vous êtes d’extrême droite ou identitaire, sachez que la majorité de la population, qui n’a pas d’attirance pour le Front National, pense comme vous : « il y a trop d’immigrants en Europe ». Toute la question revient alors à ne pas franchir la ligne rouge du racisme. Trop d’immigrants ne veut pas dire qu’ils doivent être traités comme une sous-race, mais absolument pas comme des privilégiés sociaux.

 

Question : « pensez-vous qu’il y a trop d’immigrants dans votre pays ? »

 

( Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas)

 

72% de la population belge affirment fortement que oui, ainsi que,

71% des anglais

67% des italiens

67% des espagnols

53% des allemands

52% des français

50% des hongrois

46% des suédois

Et, en confirmation de ce qui précède, seulement 29% des polonais, qui n’ont que 0.1% d’immigrés.

 

Premier constat : les immigrés sont majoritairement vécus comme une mauvaise nouvelle, la moyenne européenne étant 56%.

 

Second constat : ce n’est pas tant leur nombre que leur niveau d’intégration qui dérange. En France, il y a deux fois plus de musulmans que partout ailleurs en Europe. Pourtant c’est en Belgique et en Grande Bretagne, là où ils refusent le plus vigoureusement l’intégration, qu’ils sont le moins bien perçus.

 

Question : « pensez-vous que le nombre d’immigrants à augmenté ces cinq dernières années ? »

 

( Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas)

 

Hélas, la réponse est un OUI écrasant. 94% en Belgique. Près de 80% des citoyens, en Italie, en Grande Bretagne, en Espagne, en Hongrie, et en France pensent que le nombre d’immigrés a énormément augmenté, tandis que 3% des européens pensent qu’il a baissé.

 

Question : « Pensez-vous que l’immigration a eu un impact positif ou négatif sur votre pays ? »

 

( Bleu = très positif. Gris = ni positif ni négatif. Vert = très négatif. Noir = ne sait pas)

 

C’est la question qui tue. Les politiques ne demandent jamais l’avis des citoyens, ou alors pour les traiter de populistes et les désigner à la vindicte    (populaire).

 

72% des belges pensent que l’impact est TRES négatif !

64% des anglais, 56% des italiens, 55% des espagnols, 54% des allemands, 54% des français en pensent autant, ce qui, sans surprise, ressemble au 57% de non du référendum suisse sur les minarets.

 

Question : « pensez-vous que l’immigration impose trop de pressions sur les services publics de votre pays (par exemple la santé, les transports, l’éducation)

 

( Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas)

 

Ce sont les anglais, pour 76% d’entre eux, qui se sentent le plus sous pression, suivis de 70% des espagnols, 68% des belges, 58% des allemands, et 56% des français.

 

Question : « les immigrants font-ils de votre pays un lieu plus intéressant à vivre ? »

 

( Bleu = très certainement. Gris = ni plus ni moins. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas)

 

Ils ne sont pas nombreux, les européens qui pensent que l’immigration a un apport positif…

18% des espagnols et des italiens, 19% des belges, 28% des français, 33% des anglais et 35% des allemands. Un désastre pour ceux qui défendent, comme des lobotomisés, que l’immigration est une chance.

 

Question : « pensez-vous que l’immigration est bonne pour l’économie ? »

 

( Bleu = très. Gris = ni bonne ni mauvaise. Vert = pas bonne du tout. Noir = ne sait pas)

 

Là encore, les citoyens européens sont loin d’être convaincus ! Les journalistes auraient donc totalement échoué dans leur travail de lavage de cerveau ? Rohhhh…

18% des belges, 23% des allemands, 24% des français, et moins d’un anglais, d’un suédois, d’un espagnol et d’un italien sur trois pensent que oui.

 

Détail intéressant, il n’y a pas que les gauchistes et droit de l’hommistes qui ravaleront leur salive, en lisant ce sondage. Le Front National aussi. Son discours sur l’immigré qui prend le travail des français ne semble pas convaincre : 34% des français pensent que ce n’est pas vrai, 22% ne sont ni convaincus dans un sens ou dans l’autre, et une minorité de 41% pensent que c’est exact.

 

Coincés entre incompétence et panique, entre idéologie et police de la pensée, aucun homme politique, aucun parti politique, en France, ne tentera d’intégrer les immigrés et leurs enfants. Pas même le FN. Et comme il n’est pas question de les jeter dehors comme le font les pays musulmans avec les chrétiens et les juifs…. 

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante et le lien ci dessous :

© Jean-Patrick Grumberg pour www.Drzz.fr

 

(1) http://www.ipsos-na.com/download/pr.aspx?id=10883

mercredi, 21 septembre 2011

Schockierende Wahrheit über London-Krawalle: Zwei Drittel der Randalierer waren Intensivstraftäter

Schockierende Wahrheit über London-Krawalle: Zwei Drittel der Randalierer waren Intensivstraftäter

Udo Ulfkotte

 

Erinnern Sie sich noch an die »sozialen Proteste« in London? So jedenfalls nannten unsere Systemmedien die Plünderungen und Brandstiftungen im August 2011. In den seither vergangenen Wochen haben britische Gerichte über viele der angeblich »sozial benachteiligten Protestierer« urteilen müssen. Und nun kommt die schockierende Erkenntnis: Zwei Drittel der »Demonstranten« waren kriminelle Intensivstraftäter, die eigentlich im Gefängnis hätten sitzen müssen.

 

Die Fakten: Drei Viertel jener Randalierer, gegen die nach den schweren August-Unruhen in britischen Städten ein Ermittlungsverfahren eingeleitet wurde oder die schon abgeurteilt wurden, haben eine kriminelle Vergangenheit. Geheimdienste und die britische Polizei hatten das ja schon vor einem Monat öffentlich behauptet – nur gab es bislang keine Beweise dafür. Und deshalb ignorierten es viele Medien und sprachen von »sozialen Protesten«. Doch nun liegen offizielle Statistiken nach tausenden von Verurteilungen vor: Die Täter haben demnach VOR ihrer Beteiligung an den Plünderungen und Brandstiftungen schon jeweils durchschnittlich 15 Straftaten begangen, für die sie auch verurteilt wurden. Doch zwei Drittel dieser Intensivstraftäter erhielten immer nur Bewährungsstrafen. Jeder vierte jugendliche Randalierer hatte mehr als zehn Straftaten vor den London-Unruhen verübt, jeder zwanzigste schon mehr als fünfzig!

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/udo-ulfkotte/schockierende-wahrheit-ueber-london-krawalle-zwei-drittel-der-randalierer-waren-intensivstraftaeter.html

lundi, 19 septembre 2011

Débat entre Aymeric Chauprade et Pierre Conesa sur la nécessité de l’ennemi pour imposer sa puissance


Débat entre Aymeric Chauprade et Pierre Conesa sur la nécessité de l’ennemi pour imposer sa puissance

samedi, 17 septembre 2011

9/11 Ten Years Later

WTC-Reuters.jpg

Greg JOHNSON:

9/11 Ten Years Later

Ex: http://www.counter-currents.com/

I wish I had an arresting “what I was doing when the twin towers were hit” story. But the truth is that I had slept through the whole thing. The night before, I had stayed up into the wee hours reading Savitri Devi’s The Lightning and the Sun (I had just found a copy of the unabridged version). I first heard around 3 pm when an Aryan barbarian from Alabama (nobody you would have heard of) called me to ask me what I thought.

“About what?”

“Terrorists hijacked two jetliners and crashed them into the World Trade Center towers, then the towers collapsed.”

“Yeah, sure . . .” I said, as I flipped on the TV (I still had TV then) and saw the second tower collapsing in slow motion. My first thought, I am ashamed to say, was of the huge Miró tapestry I had once seen in one of the lobbies. Then, with horror, I realized I had been there. This could have happened to me! I thought of the terror of the people in the airplanes and the buildings. For the rest of the afternoon, I was glued to the TV.

That evening, I went to the regular Tuesday evening “hate dinner” in Atlanta. Instead of the usual eight or ten people, there were more than twenty. Quite frankly, there was a good deal of gallows humor and Schadenfreude around the table. One person quipped that at least this would get Chandra Levy off the news.

We had all pretty much concluded that the hijackers were Muslims who had targeted us because of the US government’s slavish subservience to Israel and our domestic Jewish community. There was also a consensus that 9/11 was a superb opportunity to awaken our people on the Jewish domination of American foreign policy and the Jewish question in general.

But the public was pretty much already there. Later in the week, Tom Brokaw reported that NBC and Reuters announced that two-thirds of Americans polled believed that we had been attacked because of America’s close ties with Israel. I wondered how (not if, just how) the establishment would spin this.

The answer was soon to come when the New York Times found a “face” to put on a position held by two-thirds of the American public. They went to West Virginia to the “compound” of “neo-Nazi” Dr. William Pierce, leader of the National Alliance, who was of the opinion that 9/11 took place because of Jewish domination of American foreign policy. The Times, in short, sought to marginalize a mainstream position by linking it to a marginal figure.

Don’t get me wrong. I am not blaming Dr. Pierce for anything, certainly not for representing the opinions of two-thirds of the American people. I blame the whole political mainstream for failing to represent us. Apparently every politician and political commentator knows that pandering to the Jewish minority is always more important than pandering to the American majority.

Still, 9/11 was the occasion for my first attempts at open white advocacy under my own name. And I know that I was not alone. I also know many people whose first racial awakening came from 9/11.

We all had high hopes. I was very encouraged when I learned of the arrest of Israeli spies who were filming the attack on the World Trade Center and celebrating. Clearly they had advance knowledge of the attacks and believed them to be “good for the Jews.” Then I heard that a large Israeli spy network had been arrested, including people who had been shadowing the 9/11 hijackers. There was also the story of a text message sent by Odigo, a text-messaging company in Israel, warning of the attack. Carl Cameron began piecing the Israel connection together for FOX.

But then Jewish power intervened. The spies were released and sent home. Cameron’s investigation was quashed and his stories pulled. And the United States went to war. First in Afghanistan, which was at least connected with Al Qaeda, then with Iraq, which was targeted because of Israeli interests, not American interests. It was child’s play, really, for the Jews to lie and manipulate Americans to spill their blood and treasure for the benefit of Israel. Organized Jewry had already brought the United States into World War I and World War II.

I think that the most reasonable account of 9/11 is the following.

Nineteen Muslims armed with box cutters hijacked four airplanes, crashing two of then into the World Trade Center and one into the Pentagon. The fourth crashed in Pennsylvania for reasons unknown.

The government of Israel had been shadowing the hijackers and clearly had advance knowledge of the attacks. Reliable Israeli agents in the US government may also have had advance knowledge. But no attempt was made to warn the American government to stop the attacks. 9/11 was allowed to happen because the Jews needed a new Lusitania, a new Pearl Harbor, as a pretext to bring America into a new war, or wars, in the Middle East on Israel’s behalf. Iraq, Syria, and Iran were at the top of Israel’s hit list. So far, they have had to settle for Iraq. The war in Afghanistan, from a Jewish perspective, was a mere distraction, although it certainly eases the road to war with Iran.

The conclusion and practical implications could not be clearer: Israel is not our friend. American Jews, who if forced to choose between serving US interests or Israeli interests, would overwhelmingly choose Israel, are not our friends either. America’s Jewish community is the reason why US foreign policy is conducted for Israeli not American interests. If America is to prevent another 9/11, we must break the power of American Jewry over our political system. But that will not be possible without addressing Jewish power in the media, the economy, academia, and all realms of culture. Jews need to be excluded from all channels of power and influence in our society. And the only practical way to accomplish that is to expel them as a community from the US. And naturally we should send back our Muslims while we are at it.

On 9/12, some two-thirds of the American public already agreed with part of that message, and they certainly would have been willing to hear more. But White Nationalists did not have the money, the talent, the infrastructure, or the organizational maturity necessary to make our message competitive with the Jewish angle. Our people had the ears to hear, but we could not get our message out.

Ten years later, we are in essentially the same position. Yes, there are new webzines, new publishers, and new podcasts. But there have also been considerable losses. William Pierce died and the National Alliance is a shadow of its former self. National Vanguard has collapsed; its excellent webzine is gone; and Kevin Strom has been essentially silenced. American Renaissance has been pretty much driven out of the conference business. And so forth.

It has been worse than two steps forward, one step back, because that presupposes marching in one direction. The course of our movement, however, more resembles a jitterbug contest or a mosh pit. With a trajectory like that, it is impossible to calculate progress. But overall I am optimistic, because in my experience, the average age of people in our movement is far lower and the average quality is far higher than ten years ago.

As for the 9/11 “conspiracy” theories, I have three thoughts.

First, from a purely pragmatic point of view, the 9/11 account I have outlined above is far superior to any of the more complex theories, because it supports every practical consequence that we want, and it has the added advantages of being based on easily verified facts and being easy to explain.

Second, from a rational point of view, most of the conspiracy theories violate basic principles like Occam’s Razor, namely that the simplest explanation of a given fact is to be preferred. Generally people lead with their strongest arguments, but nothing I have seen makes me want to inquire more deeply. It is laughable, for instance, that people who claim that no planes hit the Pentagon or crashed in Pennsylvania don’t feel a need to explain what really did happen to the airplanes. And as for the claims that the twin towers were brought down by explosives, well doesn’t that seem like overkill? Sure, it looks spectacular on TV. But crashing jetliners into the buildings would have been sufficient to achieve any of the posited motives, from starting a war to totaling the buildings for insurance purposes.

Third, because 9/11 right on its surface is so damaging to Jewish power, and because the official American story (they attacked us because they hate our freedoms) is so absurd, and two out of three Americans knew it, I believe that the enemy felt the need to create a disinformation campaign that would taint even the most cautious and rational critiques of the “official story” with the stench of lunacy. Because the net effect of all the excited talk about disappearing airplanes, controlled demolitions, and false flags manufactured at the highest levels of the US government is that even reasonable alternatives to the official story are dismissed as just more internet conspiracy crankery. Well, maybe that’s what we are supposed to think. Maybe this is the real “false flag.”


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2011/09/911-ten-years-later/

vendredi, 16 septembre 2011

11 septembre : nouvelles révélations sur les réseaux Anglo-saoudiens

11 septembre : nouvelles révélations sur les réseaux Anglo-saoudiens

 
12 septembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Deux semaines avant les attentats du 11 septembre 2001, une riche famille saoudienne ayant été en contact avec Mohamed Atta et d’autres terroristes du 11 septembre, a soudainement quitté sa luxueuse villa près de Sarasota en Floride pour fuir le pays, selon un récit d’Anthony Summers et du journaliste Dan Christensen, publié dans le Miami Herald du 7 septembre 2011. Rappelons que l’administration Obama conserve toujours sous scellé le rapport officiel démontrant l’implication directe du Prince saoudien Bandar bin Sultan, un agent britannique au cœur de l’opération BAE, dans le financement de deux autres kamikazes.

Cette villa était la propriété du financier saoudien Esam Ghazzawi et était occupée par sa fille Anoud et son mari Abdulazzi al-Hiijii. Les autorités américaines ont facilement établi la relation avec les terroristes puisque de nombreux appels téléphoniques ont été échangés entre la résidence et Mohamed Atta, et les vidéos de sécurité de la résidence montrent également les allés et venus de véhicules appartenant à Atta et à un autre pirate de l’air, Ziad Jarrah.

Atta, Jarrah et Marwan al-Shehhi habitaient tous dans un périmètre de 15 km autour de la villa des Ghazzawi et prenaient des cours de pilotage à proximité, dans la ville de Venice. Les analyses des enregistrements téléphoniques montrent des contacts avec onze autres terroristes présumés, y compris Walid al-Shehhi, qui était avec Atta sur le premier vol qui a percuté le World Trade Center.

L’ancien sénateur américain Bob Graham, qui a co-présidé l’enquête bi-partisane du Congrès sur le 11 septembre, a affirmé au Miami Herald qu’on aurait dû lui parler de ces découvertes, affirmant que « cela ouvre la porte à une nouvelle série d’enquête sur l’amplitude du rôle saoudien dans les attentats du 11 septembre. » Graham a immédiatement dressé le parallèle entre cette non-communication par le FBI et le fait que l’agence fédérale américaine n’avait rien communiqué non plus sur le financement saoudien de deux kamikazes en Californie (c’est en effet les enquêteurs du Congrès qui refirent cette découverte).

Bien que la commission du Congrès ait accumulé un très volumineux dossier sur les activités des kamikazes aux Etats-Unis et l’ait communiqué à la Commission sur le 11 septembre, « ils s’en sont très peu servis » a dit Graham, « et leur référence à l’Arabie Saoudite est presque énigmatique parfois… Je n’ai jamais su pourquoi ils n’avaient pas creusé cette piste. » Graham a également cité la suppression de la section finale de 28 pages du rapport de son enquête dans la version finale publiée par la Commission spéciale. Ces 28 pages ont été classifiées sur ordre de la Présidence Bush et le secret est perpétué par Obama, malgré ses promesses de campagne.

Un autre article récent, intitulé « Preuve de la complicité britannique et pakistanaise sur le 11 septembre » par Behrouz Saba, qui se réfère également à Mohamed Atta en Floride, est paru dans Nation of Change et d’autres sites. Malgré les aspects très obsessifs de l’article, Saba écrit qu’un des événements clés qui se déroula sous le nez des officiels de Washington D.C. a été ignoré. En octobre 2001, ABC News , Fox et CNN faisaient toutes état d’un transfert de fonds de 100.000 dollars au début du mois d’août 2001, en provenance de Dubaï et au bénéfice de deux comptes en banques de Floride, détenus par Atta. Le 6 octobre, CNN identifiait l’homme qui avait envoyé l’argent comme étant le Cheikh Ahmed Omar Saeed.

Questionnée à ce propos, la Maison-Blanche fit en sorte d’empêcher que cette partie de l’histoire n’attire trop l’attention, en jouant avec différentes orthographes du nom du Cheikh. Mais l’ancien président du Pakistan Pervez Musharraf a identifié le Cheikh comme agent du MI6. Dans ses mémoires, Musharraf écrit : « Le Cheikh Omar est un britannique né à Londres le 23 décembre 1973 de parents pakistanais (…) Il est allé à la London School of Economics mais a quitté l’école avant d’obtenir son diplôme. Il semble (…) qu’il ait été recruté par le service de renseignement britannique MI-6. »

Saba affirme que l’administration Bush savait que le Cheikh avait été envoyé par le MI-6 au Pakistan pour coopérer avec ses homologues de l’ISI, mais « protéger l’alliance entre britanniques et le Pakistan avait plus d’importance que de dévoiler la vérité. »

 

Türkei droht Israel mit Kriegsschiffen

Türkei droht Israel mit Kriegsschiffen

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

 

ANKARA. Der Streit zwischen der Türkei und Israel spitzt sich weiter zu. Der türkische Ministerpräsident Recep Tayyip Erdogan (AKP) hat am Donnerstag angekündigt, sein Land werde „Hilfslieferungen“ in den Gaza-Streifen künftig militärisch sichern, berichtet die Nachrichtenagentur dpa.

Damit solle verhindert werden, daß die türkische „humanitäre Hilfe“ angegriffen wird, wie es bei der „Mavi Marmara“ geschehen sei, sagte der Ministerpräsident. Das Schiff wurde im Mai vergangenen Jahres von israelischen Soldaten geentert. Dabei waren neun türkische Aktivisten getötet und sieben israelische Sicherheitskräfte verletzt worden.

Zugleich machte Erdogan deutlich, die Türkei werde die „einseitige“ Rohstofförderung durch Israel im östlichen Mittelmeer unterbinden. Der Streit zwischen den beiden Ländern war in der vergangenen Woche eskaliert, nachdem ein UN-Bericht zwar die Militäraktion gegen die sogenannte „Gaza-Hilfsflotte“ verurteilte, die Blockade des Gaza-Streifens aber als legitim bezeichnete. Zudem hatte sich Israel geweigert, die türkische Forderung nach einer Entschuldigung für den Zwischenfall zu erfüllen. Die Türkei wies deswegen in der vergangenen Woche den israelischen Botschafter aus

Israel kündigt Gegenmaßnahmen an 

Als Reaktion erwägt Israels Außenminister Avigdor Lieberman von der rechten Partei „Unser Haus Israel“ offenbar ein Treffen mit armenischen und kurdischen Politikern, berichtet die israelische Zeitung Jediot Achronot. Dabei soll es auch um israelische Militärhilfe für die kurdische Arbeiterpartei PKK geben. „Wir werden einen Preis von Erdogan einfordern, der es ihm klar machen wird, daß es sich nicht lohnt, Israel vorführen zu wollen“, betonte Lieberman nach einer Meldung der dpa. (ho)

jeudi, 15 septembre 2011

Colloque de "Terre & Peuple"

Krantenkoppen - September 2011 (2)

Krantenkoppen
 
September 2011 (2)
 
THE DECLINE AND FALL OF THE AMERICAN EMPIRE:
"The American Century, proclaimed so triumphantly at the start of World War II, will be tattered and fading by 2025, its eighth decade, and could be history by 2030":
http://www.thenation.com/article/156851/decline-and-fall-american-empire
 
 
JORDANIANS BURN US AND ISRAELI FLAGS:
"Chanting anti-US slogans, demonstrators on Wednesday condemned Washington's policy in the Middle East and called for the expulsion of Americans from their country":
http://www.presstv.ir/detail/199155.html
 
 
HELE STAD VERMIST NA REBELLENOFFENSIEF IN LIBIË:
"De inwoners van Tawarga waren loyaal aan de Libische leider Moammar Kadhafi en stonden daarmee lijnrecht ten opzichte van het nabijgelegen rebellenbastion Misrata. Maar er lijken ook racistische motieven mee te spelen. Zo worden al lange...r in heel Libië met de regelmaat van de klok zwarten als vermist opgegeven en de rebellen lijken mensen te arresteren op basis van hun huidkleur. Maar een hele stad die vermist wordt, roept wel erg veel vragen op. 
Het is in ieder geval erg verontrustend dat de rebellen in het verleden al openlijk praatten over het (etnisch) 'zuiveren' van de regio, en in juni nog zeiden dat de zwarte Libiërs beter hun boeltje zouden pakken."
 
 
11 SEPTEMBRE: EN FINIR (VRAIMENT) AVEC L'ÈRE PINOCHET!
Hundreds of thousands of Chileans are protesting already for months against the liberal heritage of CIA agent Pinochet:
http://www.michelcollon.info/En-finir-vraiment-avec-l-ere.html
 
 
DE JEUGD SCHUD CHILI WAKKER:
"Pinochet herstichtte niet alleen de politieke instellingen, maar op de eerste plaats de economie en dat nog veel ingrijpender. Chili werd het laboratorium van het superliberalisme en diende als model voor de neoliberale globalisatie":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/09/02/de-jeugd-schudt-chili-wakker
 
 
LIBYA: THE REAL WAR STARTS NOW:
"Gaddafi’s decision to go underground has caught everyone by surprise. (...) Gaddafi could become the new «Lion of the Desert»":
http://www.voltairenet.org/Libya-The-real-war-starts-now
 
 
ORWELLIAN SEPTEMBER 11 COMMEMORATION HERALDS NEW WARS:
"In Paris, a replica of the Twin Towers was built on the Trocadero esplanade in honor of the 3000 victims of September 11. (...) No memorial has been planned for the one million victims of the wars in Afghanistan, Iraq and Libya":
http://www.voltairenet.org/Orwellian-September-11
 
 
HET BALTISCHE DRAMA:
"De economie begon, door de instroom van krediet, vanaf 2000 enorm te groeien, op jaarbasis met wel 10%. Het economisch succes van de ‘Baltische tijgers’ werd door economen en Europese beleidsmakers geprezen. Net als de ‘Keltische tijger’ kenden de ‘Baltische tijgers’ echter een groot probleem. Hoewel de economie explosief groeide door de instroom van buitenlands krediet, werd dit geleende geld vooral gebruikt om te speculeren en consumeren, niet om te investeren in productieve capaciteit. Alle 3 de Baltische landen ontwikkelden een vastgoedbubbel van Ierse proporties. (...)
Toen in 2008 de crisis toesloeg draaide de stroom van buitenlands krediet zich om. Het piramidespel, waarin schulden constant geherfinancierd moesten worden tegen de steeds maar oplopende woningwaarde, kon niet langer worden volgehouden. De Letse economie kromp met 24 procent van de piek tot het dieptepunt en de woningprijzen daalden met maar liefst 65%".
 
 
IJSLAND ZOCHT TOENADERING TOT CHINA OMDAT HET DOOR DE EU EN DE VS WERD VERLATEN:
"China en India staken ons een helpende hand toe, net op een moment dat Europa ons vijandig was en de VS totaal afwezig waren":
http://www.express.be/business/nl/economy/ijsland-zocht-toenadering-tot-china-omdat-het-door-de-eu-en-de-vs-werd-verlaten/151849.htm
 
 
WIE REGEERT DE WERELD? EEN SUPERENTITEIT VAN 147 BEDRIJVEN:
"Een harde kern van 787 bedrijven controleert zowat 80% van de globale handel. Binnen die kern is een superentiteit actief die bestaat uit 147 bedrijven en die 40% van het netwerk controleert":
http://www.express.be/business/nl/economy/wie-regeert-de-wereld-een-superentiteit-van-147-bedrijven/152309.htm
 
 
‎25 JAAR NA TOP GUN WORDT RELATIE HOLLYWOOD EN AMERIKAANS LEGER NOG INNIGER: 
"Onderuitgezakt in de zetel waren de kijkers er zich zelden van bewust dat ze naar 'door de regering gesubsidieerde propaganda' (de woorden zijn van The Washington Post) aan het kijken waren":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/09/08/25-jaar-na-top-gun-wordt-relatie-hollywood-en-amerikaans-leger-nog-inniger
 
 
WALTER FAUNTROY, FEARED DEAD IN LIBYA, RETURNS HOME. GUESS WHO HE SAW DOING THE KILLING:
"Former U.S. Congressman Walter Fauntroy (...) watched French and Danish troops storm small villages late at night beheading, maiming and killing rebels and loyalists to show them who was in control":
http://www.afro.com/sections/news/national/story.htm?storyid=72369
 
 
58% DES FRANCAIS DOUTENT DE LA VERSION DES ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE:
"Le sondage fut réalisé en juin 2011 auprès d’un échantillon représentatif de la population française":
http://www.voltairenet.org/58-des-Francais-doutent-de-la
 
 
BIG BROTHER IN MECHELEN:
"Een inzameling van de verplaatsingsgegevens van iedereen zonder onderscheid schendt het recht op privacy. (...) Overigens, geen enkele studie toont aan dat dergelijke registratie een impact heeft op het voorkomen of opsporen van criminaliteit. (...) Dat van ‘de rondtrekkende dievenbendes' neigt dan ook naar volksverlakkerij. Deze bendes komen niet met hun eigen nummerplaat naar Mechelen om in te breken. Zij draaien hun hand niet om voor een nagemaakte nummerplaat":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=6I3EUED7&word=mechelen+privacy
 
 
DESTABILIZATION AND THE LOOTING OF ASSETS. AFTER LIBYA: IS VENEZUELA NEXT?
"Venezuela’s embassy was the only one looted in the whole neighborhood, meaning that the attack which was guided by individuals of European appearance and military posture, specifically targeted the country’s mission":
http://venezuelanalysis.com/analysis/6468
 
 
NICARAGUA ONTSNAPT AAN CENTRAAL-AMERIKAANS GEWELD:
"De politieaanpak maakt in Nicaragua het verschil: 'In de noordelijke [landen] zag je de invloed van de VS, waarbij de politie het leger hielp en de staat beschermde via REPRESSIE, terwijl de Nicaraguanen zich op het Cubaanse model gebaseerd hebben dat op de GEMEENSCHAP is gericht":
http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1315221/2011/09/06/Nicaragua-ontsnapt-aan-Centraal-Amerikaans-geweld.dhtml
 
 
'FREE TRIPOLI' - JUST DON't MENTION THE CORPSES:
"The war on Libya has (...) been a war that has reasserted the western mainstream media's power to not just fabricate events but to create":
http://english.pravda.ru/opinion/columnists/05-09-2011/118962-Free_Tripoli_do_not_mention_corpses-0/
 
 
THE REAL DIRT ON FARMER JOHN:
Farmer John Peterson about his CSA: "This is how farming should be":
 
 
INTERVIEW WITH HISTORIAN HANS-JOACHIM VOTH: 'THE EURO CAN'T SURVIVE IN ITS CURRENT FORM':
"DER SPIEGEL: Why do you think the euro was a dumb idea?
VOTH: Because, at its core, it is a bad solution for a nonexistent problem -- a political object of prestige with massive economic disadvantages":
http://www.spiegel.de/international/europe/0,1518,783281,00.html
 
 
GOING ROGUE: NATO'S WAR CRIMES IN LIBYA:
"Armed soldiers force young Libyan women out of their beds at gun-point. Hustling the women and teenagers into trucks, the soldiers rush the women to gang bang parties for NATO rebels—or else rape them in front of their husbands or fathers":
http://www.veteranstoday.com/2011/06/07/going-rogue-natos-war-crimes-in-libya/
 
 
DIE JUDEN BEHANDELN DIE CHRISTEN WIE MENSCHEN ZWEITER KLASSE:
"Es gibt in Bethlehem geborene Priesterseminaristen, die ihr ganzes Leben noch nie in Jerusalem waren, das mit dem Auto in 10 Minuten zu erreichen wäre":
http://www.kreuz.net/article.13801.html
 
 
EGYPT WARMS TO IRAN AND HAMAS, ISRAEL'S FOES:
"Egyptian officials (...) are seeking to reclaim the influence over the region that waned as their country became a predictable ally of Washington and the Israelis in the years since the 1979 peace treaty with Israel. (...) Many Egyptian analysts, including some former officials and diplomats who served under then-President Hosni Mubarak, say they are thrilled with the shift. 'This is the new feeling in Egypt, that Egypt needs to be respected as a regional power'":
http://www.nytimes.com/2011/04/29/world/middleeast/29egypt.html?_r=2&scp=1&sq=David+kirkpatrick+egypt+looks&st=cse
 
 
GESCHEIDEN ONDERWIJS? JA!
"Als ouder zie ik heel duidelijk de voordelen van dit gedifferentieerd onderwijssysteem voor mijn kinderen. Allereerst goede academische prestaties voor zowel de jongens als de meisjes. Het onderwijzend personeel vindt onder meer baat bij een hoger niveau van orde en discipline bij de leerlingen":
http://www.katholieknieuwsblad.nl/opinie/item/972-gescheiden-onderwijs?-ja.html
 
 
BRITSE OUD-MINISTER NOEMT BANKIERS 'ARROGANT EN DOM':
"Mijn bezorgdheid was dat ze zodanig arrogant en stupide zijn, dat ze er toe in staat waren om ons allen neer te halen":
http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1313305/2011/09/02/Britse-oud-minister-noemt-bankiers-arrogant-en-dom.dhtml
 
 
MANIFESTO OF THE LIBYAN TRIBAL COUNCIL:
“What is called the Transitional Council in Benghazi was imposed by NATO on us and we completely reject it. Is it democracy to impose people with armed power on the people of Benghazi, many of whose leaders are not even Libyan or from Libyan tribes but come from Tunisia and other countries.”
 

Obama a adopté la "Doctrine Nixon"

 

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Ferdinando CALDA:

Obama a adopté la “Doctrine Nixon”

 

Bombardements aériens, opérations secrètes et vietnamisation du conflit: c’est ainsi que les Etats-Unis étaient sortis du conflit vietnamien!

 

La comparaison qui s’impose entre le conflit qui secoue aujourd’hui l’Afghanistan et la guerre du Vietnam a été faite à maintes reprises au cours de ces dernières années. Souvent, cette comparaison a été émise de manière inflationnaire et hors de propos, dans les descriptions que faisaient les observateurs du bourbier sanglant dans lequel les Etats-Unis semblent empétrés depuis peu. Quoi qu’il en soit, Barack Obama lui-même, dans son discours tenu à la fin de l’année 2009 à l’Académie militaire de West Point, a bien dû reconnaître qu’il y avait plus d’un parallèle à tracer entre les deux conflits.

 

Il est tout aussi vrai que les différences entre les deux guerres sont nombreuses; d’abord, parce que l’époque n’est plus la même et parce que les équilibres internationaux et les acteurs en jeu ont changé. On demeure dès lors stupéfait de constater que les stratégies adoptées par les locataires successifs de la Maison Blanche sont fort similaires. Cette similitude frappe d’autant plus que nous avons, d’une part, le démocrate Barack Obama, Prix Nobel de la Paix, et d’autre part, le républicain Richard Nixon, considéré comme le président belliciste par excellence.

 

Nixon avait hérité de son prédécesseur démocrate Lyndon B. Johnson (qui avait accédé à la Maison Blanche après l’assassinat de John F. Kennedy) une guerre toujours plus coûteuse et impopulaire. Nixon avait donc élaboré la fameuse “Doctrine Nixon” pour tenter d’obtenir en bout de course une “paix honorable”, permettant aux Etats-Unis de se “désengager” sans perdre la face. La nouvelle stratégie visait à réduire les pertes en hommes, toujours mal acceptées par l’opinion publique, en recourant massivement à l’utilisation des forces aériennes, y compris pour bombarder des pays voisins comme le Laos ou le Cambodge (ce qui n’a jamais été reconnu officiellement; le scandale a éclaté ultérieurement à la suite de la publication des “Pentagon Papers”). Parallèlement aux bombardements, la “Doctrine Nixon” prévoyait des opérations secrètes dirigées contre des objectifs stratégiques et doublées d’une vaste opération de renseignement pour identifier et frapper les combattants du Vietcong (c’est ce que l’on avait appelé le “Programme Phoenix”).

 

Dans le “Quadriennal Defence Review”, le rapport du Pentagone qui paraît tous les quatre ans, le ministre de la défense américain Robert Gates présentait, début février 2010, les principales lignes directrices de la nouvelle stratégie de guerre, annonçait l’augmentation du financement des opérations spéciales et secrètes et un recours croissant aux bombardements par drônes (avions sans pilote). Ces avions sans pilote ont mené à bien des centaines d’attaques “non officielles” en territoire pakistanais. Toutes ces manoeuvres ont été flanquées d’un reforcement général des appareils destinés à glaner du renseignement.

 

Mais les analogies entre la “Doctrine Nixon” et l’ “exit strategy” d’Obama ne s’arrêtent pas là. Il y a aussi la tentative d’acheter le soutien de la population par l’intermédiaire de “projets de développement”, comme l’était le “Civil Operations and Rural Development Support” (CORD; = “Opérations civiles et soutien au développement rural”) au Vietnam et comme l’est actuellement son équivalent afghan, le “Provincial Reconstruction Team” (PRT; =”Equipe de reconstruction des provinces”). On constate aussi que se déroulent des tractations secrètes avec le parti ennemi (ou, du moins, des tentatives de dialogue), qui se font en dehors de toutes les rencontres officielles. Il y a ensuite et surtout le programme mis en oeuvre pour un retrait graduel qui implique de transférer les missions proprement militaires à l’armée du “gouvernement local”.

 

Selon la stratégie vietnamienne élaborée en son temps par le Secrétaire d’Etat Henry Kissinger, le renforcement de l’armée sud-vietnamienne et la vietnamisation du conflit devaient assurer aux Etats-Unis un “espace-temps satisfaisant”, un “decent interval”, entre le retrait américain et l’inévitable victoire du Vietcong; ou, pour reprendre les paroles mêmes de Henry Kissinger: “avant que le destin du Sud-Vietnam ne s’accomplisse”. Tout cela était mis en scène pour que le retrait américain ne ressemble pas trop à une défaite. Comme prévu, l’armée nord-vietnamienne est entrée à Saigon, quatre années après le départ des troupes américaines.

 

Aujourd’hui cependant, Obama doit se contenter d’une armée afghane à peine capable de tenir pendant le “decent interval” envisagé, c’est-à-dire pendant l’espace-temps entre le retrait définitif des troupes américaines et la rechute terrible et prévisible de l’Afghanistan dans une guerre civile où s’entre-déchireront les diverses ethnies qui composent le pays.

 

Ferdinando CALDA (f.calda@rinascita.eu).

(Article tiré de “Rinascita”, Rome, 27 mai 2011 – http://www.rinascita.eu/ ).

mardi, 13 septembre 2011

Le parachèvement de l'oléoduc de la Baltique plus rapide que prévu!

Le parachèvement de l'oléoduc de la Baltique plus rapide que prévu!

 

Le dernier lien vient d’être installé!

 

L’oléoduc de la Baltique, baptisé “Nord Stream”, est en voie d’achèvement définitif: une étape décisive vient d’être franchie dans la mesure où, à Lubmin près de Greifswald, notre oléoduc vient d’être soudé à l’oléoduc continental “Opal”. La liaison pour l’acheminement de gaz naturel de Russie vers l’Europe occidentale par la Baltique est devenue réalité. Quelque 55 milliards de m3 de gaz naturel devraient arriver à Lubmin chaque année. L’année prochaine un nouveau tronçon devrait logiquement amener le gaz de Lubmin à Brème. Mais les premières fournitures de gaz sibérien doivent arriver en Europe cette année déjà.

 

Tout cela indique que les travaux ont été parachevés plus rapidement que prévu. Le gaz naturel, qui arrive à Lubmin, emprunte l’oléoduc continental “Opal” de Wingas jusqu’à la frontière tchèque. Grâce à cela, 26 millions de foyers recevront ce gaz. Gazprom a déjà conclu des accords avec Dong Energy (Danemark), Eon Ruhrgas et Wingas (Allemagne), GDF-Suez (France) et Gazprom Marketing & Trading (Grande-Bretagne).

 

Gazprom détient 51% des actions du consortium “Nord Stream”. Les entreprises allemandes BASF Wintershall et Eon Ruhrgas détiennent chacune 15,5%, les Néerlandais de “Gasunie” et les Français de GDF-Suez détiennent tous deux 9%.

 

Contrairement à ce projet “Nord Stream”, le projet Nabucco, soutenu avec énormément de zèle par l’UE, ne va pas dans le sens des intérêts économiques et énergétiques allemands et européens: la politique de l’UE suit davantage les ukases politiques (et irréalistes) émis par l’eurocratie bruxelloise et par Washington. A partir de 2015, l’oléoduc Nabucco devrait faire transiter le gaz naturel en provenance de la région caspienne, via la Turquie puis la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie, pour aboutir à Baumgarten en Autriche.

 

Pour la Turquie, le projet Nabucco n’est jamais qu’un instrument pour favoriser la politique de candidature et d’adhésion à l’UE; il n’est qu’un atout de plus dans le jeu turc. Mais, dans ce cas, il n’est pas difficile de constater qu’Ankara n’est jamais autre chose qu’une pièce du jeu d’échec que jouent contre l’Europe les stratégistes américains. Ceux-ci ont grand intérêt à voir se réaliser ce projet caspien/turc, au détriment de toute liaison directe entre la Russie, d’une part, l’Allemagne et l’Europe occidentale, d’autre part. En réalité, le projet Nabucco est un pion dans la stratégie générale et globale que pratiquent les Etats-Unis sur l’échiquier eurasien.

 

(article paru dans “DNZ”, Munich, n°36/2011, 2 sept. 2011).

 

Il rafforzamento dell’alleanza sino-pakistana

Il rafforzamento dell’alleanza sino-pakistana

Francesco Brunello Zanitti

Ex: http://www.eurasia-rivista.org/

Il legame strategico tra Pechino e Islamabad è sempre più forte. Il tradizionale rapporto diplomatico tra i due paesi si è consolidato recentemente con l’intensificarsi dei legami economici, commerciali, energetici e militari, unitamente all’allontamento pakistano nei confronti degli Stati Uniti. La stabilità dell’alleanza sino-pakistana è però messa alla prova dalle sfide poste dai gruppi armati degli estremisti islamici operanti nello Xinjiang cinese.

La crisi dei rapporti tra Stati Uniti e Pakistan degli ultimi mesi ha comportato il rafforzamento dello storico legame esistente tra Islamabad e Pechino. Le relazioni tra i due paesi sono in realtà ottime da circa un trentennio, a differenza di quelle pakistano-statunitensi; il proficuo rapporto diplomatico tra Stati Uniti e Pakistan ha, infatti, ricoperto un ruolo fondamentale nelle rispettive politiche estere durante l’intervento sovietico in Afghanistan tra anni ’70 e ’80, per poi subire un deciso deterioramento all’inizio degli anni ’90. Il rapporto tra Washington e Islamabad è tornato ad essere importante in seguito all’invasione afghana statunitense del 2001, nella quale il Pakistan è stato utilizzato come fondamentale punto d’appoggio per il controllo di Kabul. L’unilaterale bombardamento dei territori nord-occidentali del Pakistan, la crescente ingerenza statunitense nella politica interna pakistana, mediante mezzi militari e servizi d’intelligence, e i comportamenti ambigui pakistani in alcune questioni di primaria importanza hanno comportato un deciso peggioramento delle relazioni tra Stati Uniti e Pakistan. Questo deterioramento ha raggiunto l’apice tra maggio e giugno, in seguito alla rivendicazione statunitense dell’uccisione di Osama Bin Laden in Pakistan.

I sempre più tesi rapporti tra i due paesi sono legati, inoltre, all’avvicinamento statunitense nei confronti dell’India, il quale ha raggiunto il proprio culmine nel 2007, mai così evidente rispetto al passato; l’amminsitrazione Bush e l’attuale governo di Manmohan Singh avevano delle ottime relazioni diplomatiche. Il Pakistan non gradisce, inoltre, il ruolo affidatogli dopo l’invasione statunitense dell’Afghanistan nel 2001, nel quale osserva un pericoloso calo del proprio ascendente strategico su Kabul. L’Afghanistan è tradizionalmente considerato da Islamabad una propria area d’influenza, strategicamente importante nel caso di un conflitto con l’India, poiché visto come territorio di supporto o di ritirata nell’ipotesi di una massiccia invasione del Pakistan dell’esercito di Nuova Delhi.

Il primo paese a difendere il rispetto dell’integrità territoriale di Islamabad in seguito alla notizia della morte di Bin Laden è stata la Cina; visitata poche settimane dopo dal primo ministro Gilani. Il Pakistan avrebbe, inoltre, permesso ai militari cinesi di visionare i resti del velivolo statunitense di tecnologia Stealth impiegato dagli Stati Uniti nel territorio pakistano.

Il legame sino-pakistano rappresenterà un importante elemento delle future relazioni internazionali, in particolar modo nel confronto tra Stati Uniti e Cina, tra quest’ultima e l’India, nonché negli interessi cinesi in Afghanistan e nel più generale contesto del cosiddetto “Nuovo Grande Gioco” in Asia Centrale. Mentre il Pakistan nel corso degli anni ’80 fu un importante alleato degli Stati Uniti durante la guerra sovietica in Afghanistan, fondamentale territorio di transito per i rifornimenti militari destinati ai combattenti anti-sovietici, oggi Islamabad non garantisce, nell’ottica nordamericana, il medesimo contributo per il tentativo statunitense di controllare l’Afghanistan. La relazione con Islamabad rappresenta per gli Stati Uniti un elemento di vitale importanza per i propri interessi a Kabul. Basta considerare l’importanza strategica del paese pakistano, dotato degli unici punti d’accesso via mare per le truppe statunitensi e della NATO e per i rifornimenti militari, nonché territorio di collegamento geostrategico nel cuore dell’Eurasia. Il porto di Karachi è fondamentale per l’arrivo e invio di truppe e materiale bellico, passante poi in territorio pakistano mediante trasporto su strada, giungendo successivamente a Kabul e Kandahar. Gli Stati Uniti stanno ricercando una possibile alternativa ai rifornimenti via Pakistan, data l’insicurezza di Karachi e del confine lungo la linea Durand. Gli altri collegamenti ai porti situati in paesi confinanti con l’Afghanistan, Iran e Cina, sono impraticabili per evidenti motivi politici. Una via d’accesso alternativa è potenzialmente quella passante attraverso le ex-repubbliche sovietiche dell’Asia Centrale: esiste un discorso aperto con l’Uzbekistan, dal quale passerebbero i rifornimenti provenienti dal porto di Riga, in Lettonia, passando per il territorio russo e kazako. Esiste un’altra opzione, probabilmente maggiormente fattibile rispetto a quella precedente, vista la lunghezza del percorso e la possibile inclusione della Russia nell’affare afghano, prospettiva non gradita a Washington. E’ quella attraverso la Georgia, l’Azerbaigian, il Mar Caspio e il Turkmenistan oppure via Kazakistan e Uzbekistan. L’attenzione statunitense nei confronti di Baku, Ashagabat, Astana e Tashkent è in ogni caso in costante aumento.

Negli ultimi mesi è comunque evidente come il Pakistan punti maggiormente ad adottare una politica estera più autonoma nei confronti di Washington, attivandosi, inoltre, nel potenziamento delle relazioni con i vicini, soprattutto con la Cina, ma anche con Iran e Russia.

L’importanza strategica del Pakistan, unito al suo attivismo in politica estera, ha reso il governo del paese molto più convito nel richiedere il termine dei bombardamenti dei droni statunitensi nelle province nord-occidentali. Nel caso in cui ciò non avvenga, il Pakistan è pronto ad adottare una politica ancor più marcatamente filo-cinese, avendo, inoltre, l’appoggio della Cina, critica nei confronti delle azioni statunitensi nel paese. Un ulteriore fattore è legato al termine dell’aiuto economico statunitense, unito al declinare dei rifornimenti militari: il Pakistan guarda anche in questo caso a incrementare i propri legami economici e militari con la Cina.

Un’altra arma spendibile a livello diplomatico dal Pakistan è legata alle risorse energetiche. Lo stretto rapporto con Pechino, oltre ad aumentare l’influenza cinese in Asia Meridionale e Centrale, comporterebbe un’importante vittoria per la Cina nella competizione riguardante l’approvigionamento di petrolio e gas naturale.

La Cina è interessata a investire massicciamente in Pakistan. I punti chiave della strategia energetica sino-pakistana sono rappresentati dal potenziamento del porto di Gwadar, dalla quale possono passare i gasdotti e oleodotti provenienti dall’Iran. I progetti d’investimento cinese nel paese sono legati alla realizzazione del gasdotto IP, al quale potrebbe partecipare in sostituzione dell’India, con evidenti vantaggi in termini economici per il Pakistan grazie ai diritti di transito. La Cina è interessata al potenziamento di infrastrutture, strade e ferrovie pakistane, unitamente alla costruzione dei collegamenti per il petrolio e il gas naturale lungo il territorio pakistano partendo dalla città beluca per arrivare al Gilgit-Baltistan. I progetti sino-pakistani sono legati al potenziamento degli assi viari che assieme alle pipeline collegherebbero il Pakistan allo Xinjiang. A questo proposito sono in progetto la costruzione di diversi collegamenti stradali e ferroviari tra Kashgar e Abbotabad, e tra la città dello Xinjiang e Havelian. Un ulteriore collegamento tra i due paesi lungo confine è quello delle fibre ottiche, mentre il più importante e ambizioso progetto caratterizzante la cooperazione sino-pakistana è il collegamento stradale, ferroviario ed energetico tra Gwadar e Urumqi.

La recente visita di Gilani a Pechino si è conclusa con la firma di importanti accordi commerciali, finanziari e tecnologici, seguito dei colloqui del dicembre 2010, nei quali erano previsti il potenziamento della cooperazione in diversi settori: energia, sistema bancario, tecnologia, costruzione, difesa e sicurezza. Il crescente legame economico tra Pechino e Islamabad è unito alla tradizionale e comune avversione verso l’India, la quale può essere ostacolata nella sua ascesa in Asia Meridionale dall’azione comune dei due paesi asiatici. La Cina aiutò militarmente il Pakistan in seguito alla guerra sino-indiana del 1962, così come fornì la tecnologia nucleare al paese dopo che l’India nel 1974 iniziò i suoi primi test nucleari. Tra gli anni ’80 e ’90 la Cina ha stabilito un’alleanza militare e nucleare con Islamabad, ancora oggi molto forte. Più del 40% delle esportazioni militari cinesi sono destinate al Pakistan. I due paesi hanno in progetto la produzione congiunta degli aerei da combattimento JF-17 Thunder (FC-1 Fierce in Cina). Durante il mese di marzo 2011 si è svolta un’importante esercitazione aereonautica tra la Pakistan Air Force (PAF) e la People’s Liberation Army Force (PLAFF) denominata Shaheen 1 (in urdu significa aquila). Si tratta della prima manovra militare tra PAF e PLAFF, alla quale si aggiungeranno nel corso del 2011 delle esercitazioni tra il PLA e l’esercito pakistano. Un simile legame militare tra i due paesi, oltre ad essere un importante fattore all’interno degli equilibri asiatici, dimostra come oggi la Cina possa agire molto più attivamente rispetto al passato in uno Stato considerato strategico per gli Stati Uniti per la propria politica in Afghanistan, ma anche in Asia Meridionale. Dato il lento declino economico statunitense, il Pakistan ha individuato nella Cina un’alternativa importante, la quale, a differenza di Washington, è in costante ascesa economica e militare. La cooperazione militare sino-pakistana è valutata da Islamabad e Pechino anche come una forma di bilanciamento nell’area nei confronti delle simili politiche militari adottate da Russia e India.

Inoltre, mentre gli Stati Uniti premono sul Pakistan per il proprio arsenale nucleare, la Cina rappresenta un’importante fonte di tecnologia in questo settore. A questo proposito Pechino sarebbe intenzionata a finanziare i progetti di costruzione per nuovi reattori nucleari in Pakistan.

Per quanto riguarda un fattore negativo legato alle relazioni tra Cina e Pakistan, è possibile fare riferimento all’attuale situazione dello Xinjiang. La regione cinese è un’area ricca di gas e petrolio, confinante con le repubbliche centro-asiatiche e con una considerevole presenza di abitanti di religione musulmana. Il territorio è attraversato da decenni dalla spinta indipendentista degli uiguri. La Cina ha sostenuto che i responsabili degli attentati avvenuti nello Xinjiang poche settimane fa sono estremisti islamici dello East Turkestan Islamic Movement (ETIM) o Turkistani Islamic Party (TIP) provenienti da campi d’addestramento situati nelle zone tribali del Pakistan. L’ETIM ha legami con la rete Haqqani e con il Tehrik – e – Taliban Pakistan (TTP). L’accusa cinese di simili resposabilità pakistane per le violenze degli uiguri rappresentano un campanello d’allarme per Islamabad. Secondo l’intelligence pakistana la Cina starebbe premendo il Pakistan affinché crei delle basi militari nelle aree tribali in modo da controllare la possibile azione degli estremisti e il loro successivo sconfinamento in territorio cinese. La Cina avrebbe anche intenzione di inviare delle proprie truppe nelle FATA e nella Khyber Pakhtunkhwa, senza comunque l’intenzione di creare delle basi militari permanenti. Sarà da valutare come gli Stati Uniti considereranno la possibile presenza militare cinese in Pakistan.

I media cinesi hanno criticano significativamente le autorità pakistane per l’incapacità dell’esercito di controllare le aree tribali del paese. Il quotidiano pakistano “Dawn” ha sostenuto come gli attentati possano portare a della conseguenze negative nelle relazioni bilaterali tra Islambad e Pechino, comportando delle serie ripercussioni soprattutto per il Pakistan. Allo stesso modo l’incapacità di Islamabad nel prevenire l’azione dei terroristi può risultare controproducente per la potenziale cooperazione sino-pakistana in Afghanistan. Una possibile azione congiunta delle autorità pakistane assieme a quelle cinesi potrebbe garantire, invece, nell’ottica di Pechino, un possibile miglioramento della condizione delle aree nord-occidentali del Pakistan, avendo come conseguenza dei possibili benifici per la situazione dello Xinjiang. Una condizione importante per la Cina è rappresentata dal contemporaneo termine dei bombardamenti statunitensi nell’area, i quali possono fomentare l’estremismo islamico. Senza dubbio la cooperazione tra Islamabad e Pechino nelle FATA e nella Khyber Pakhtunkhwa renderà ancora più evidente lo stretto legame sino-pakistano, foriero di interessanti conseguenze nel contesto dell’attuale competizione in corso nella regione.

*Francesco Brunello Zanitti, Dottore in Storia della società e della cultura contemporanea (Università di Trieste). Ricercatore dell’IsAG per l’area Asia Meridionale, è autore del libro Progetti di egemonia (Edizioni all’Insegna del Veltro, Parma 2011). In “Eurasia” ha pubblicato Neoconservatorismo americano e neorevisionismo israeliano: un confronto (nr. 3/2010, pp. 109-121).

I risvolti geopolitici delle violenze etniche a Karachi

I risvolti geopolitici delle violenze etniche a Karachi

Francesco Brunello Zanitti

Ex: http://www.eurasia-rivista.org/

Il Pakistan è scosso da una considerevole spirale di violenza. Ai bombardamenti statunitensi lungo il confine con l’Afghanistan si sono aggiunti gli scontri etnici nelle province del Belucistan e del Sindh. Per quanto riguarda quest’ultima regione, il carattere d’indiscriminata conflittualità contraddistingue soprattutto la sua capitale, Karachi. L’estrema violenza caratterizzante la città potrebbe comportare delle conseguenze imprevedibili per l’intero Pakistan, mettendo in seria discussione l’unità e l’intregrità territoriale del paese. La conflittualità interna è strettamente connessa agli interessi dei paesi limitrofi e degli Stati Uniti, con potenziali ripercussioni anche per l’Afghanistan.

Karachi rappresenta il centro urbano e portuale economicamente più importante del Pakistan. La città è il traino dell’industria, del commercio e delle comunicazioni, in particolar modo per quanto riguarda i settori tessile e automobilistico, l’editoria, l’informatica e la ricerca medica. Il centro urbano è, inoltre, un fondamentale nodo geostrategico affacciato sul Mar Arabico. Data l’importanza economica di Karachi, già florido centro prima della nascita del Pakistan, la capitale del Sindh ha attirato nel corso degli ultimi due secoli un gran numero di migranti provenienti da diverse aree del Subcontinente, trasformandosi in una città multietnica e multilinguistica. Nella città, prima del 1947, convivevano diverse etnie, attirate dalle possibilità commerciali; erano presenti differenti comunità religiose, principalmente musulmani, hindu, parsi e cristiani. Karachi e il Sindh intero, in seguito alla partizione tra India e Pakistan, sono stati contraddistinti da una massiccia migrazione di musulmani provenienti dall’India, demominati mohajirs e di lingua urdu (mohajirs in urdu significa “migrante”). Rispetto ad altre aree del Pakistan, nel Sindh la migrazione urdu è stata più evidente ed ha generato una situazione di maggiore criticità. Mentre nelle restanti zone del paese la minoranza dei mohajirs è stata assimilata perché il suo numero era inferiore rispetto alla popolazione autoctona, nel Sindh, molto più vicino geograficamente all’India, i nuovi arrivati di lingua urdu superarono numericamente le etnie locali, modificando considerevolmente il carattere etnico della provincia.

Una delle cause scatenanti l’attuale stato di violenza della città è da ricercare nel composito carattere etnico del Sindh, complicato a partire dal 1947. La conflittualità tra etnie a Karachi e nella regione circostante non è, infatti, un problema che caratterizza il Pakistan da pochi anni, ma è invero una situazione perdurante da decenni. Tra gli anni ’50 e ’80 la regione era contraddistinta in particolare dagli scontri tra la popolazione di lingua urdu, rappresentanti solitamente la classe urbana, commerciale e maggiormente istruita della provincia, e i sindhi, gruppo etnico per la maggior parte dei casi rurale e meno istruito, trasformatosi minoranza nel proprio territorio storico. Gli scontri vennero, inoltre, utilizzati a seconda dei mutevoli interessi delle autorità centrali di Islamabad, tradizionalmente intenti a privilegiare l’etnia punjabi. La presenza a Karachi dei mohajirs è, inoltre, considerevolmente aumentata a partire dal 1971, in seguito alla migrazione di ulteriori gruppi musulmani di lingua urdu provenienti dall’ex Pakistan orientale dopo l’indipendenza del Bangladesh.

 

I motivi degli scontri etnici a Karachi e le possibili conseguenze per l’integrità territoriale del Pakistan

 

Le violenze quotidiane che hanno trasformato Karachi in un pericoloso centro, teatro di scontro tra bande, mafie locali e gruppi armati artefici di rapimenti, estorsioni ed esecuzioni sommarie, è dovuto principalmente alla conflittualità tra i mohajirs e i pashtun, questi ultimi di recente immigrazione. Il nesso tra criminalità e politica è molto forte, mentre le forze di sicurezza locali e le autorità centrali di Islamabad non sono in grado, per il momento, di riportare la città in una situazione di normalità. I partiti politici più importanti di Karachi, il Muttahida Quami Movement (MQM) rappresentante gli urdu, 45% della città, e l’Awami National Party (ANP), partito della minoranza pashtun, 25% degli abitanti di Karachi, si accusano a vicenda per la responsabilità delle violenze; i due gruppi politici, assieme al partito nazionale e governativo del Pakistan People’s Party (PPP), che a Karachi rappresenta gli interessi sindhi, sono i diretti responsabili delle violenze. Queste sono esplose soprattutto a partire dal 27 giugno, quando l’MQM decise di uscire dalla coalizione di governo del Sindh per l’avversione nei confronti dell’ANP e per incompresioni politiche con il governo nazionale di Islamabad guidato dal PPP. Il carattere etnico della città è complicato ulteriormente dalla presenza di altre minoranze, in particolare balochi, punjabi, kashmiri, saraiki e numerose altri gruppi etnici. A Karachi è presente anche una minoranza sciita, la quale si è sovente scontrata con la maggioranza sunnita. I sindhi, 60% della popolazione di Karachi nel 1947, oggi rappresentano il 7% della città.

La massiccia presenza pashtun a Karachi è recente ed è dovuta soprattutto alla considerevole migrazione verso sud delle popolazioni provenienti dalle regioni settentrionali del Pakistan, soprattutto dalla provincia di Khyber Pakhtunkhwa e dalle Federally Administered Tribal Areas (FATA), ma anche dall’Afghanistan; le migrazioni sono state causate dall’invasione sovietica del 1979, da quella USA nel 2011 e dai bombardamenti statunitensi lungo la linea Durand. Le recenti migrazioni di pashtun, ma anche di tagiki, hazara, turkmeni e uzbeki provenienti dall’Afghanistan, hanno modificato considerevolmente il carattere etnico di Karachi, la quale unitamente alle violenze tra urdu e sindhi, è diventata teatro di scontri tra urdu e pashtun, e tra questi ultimi e i sindhi. Senza dimenticare i punjabi, rappresentanti gli interessi dei militari e delle autorità centrali pakistane, attente a favorire una o l’altra etnia a seconda delle circostanze politiche. La recente storia del paese è caratterizzata da questa particolare linea di politica interna.

L’attuale importanza dell’MQM, terzo gruppo politico a livello nazionale, è derivata, infatti, dall’azione governativa del regime di Zia ul-Haq tra anni ’70 e ‘80. Avendo come fine l’indebolimento del PPP e del suo capo, Zulfiqar Ali Bhutto, di etnia sindhi e il cui governo venne rovesciato proprio da Zia, il generale favorì la nascita e il consolidamento politico del partito urdu. L’MQM si rafforzò nel corso degli anni ’80, trasformandosi in un’importante forza di equilibrio nel panorama politico pakistano, alleandosi, a seconda delle circostanze, con il PPP o con la conservatrice Pakistan Muslim League (PML). Dopo il crollo di Zia, l’ISI accusò l’MQM di essere una forza cospirativa filo-indiana, finanziata dai servizi segreti di Nuova Delhi e avente come obiettivo primario la creazione di uno Stato autonomo di lingua urdu, il Jinnahpur con Karachi capitale. Durante gli anni ’90, infatti, l’MQM ha subito una violenta repressione da parte del governo centrale di Islamabad, in particolar modo quando salirono al potere Nawaz Sharif (PML-N) e Benazir Bhutto (PPP). Il partito degli urdu contò invece sull’appoggio del generale Pervez Musharraf, anch’esso di etnia mohajirs. Nell’ultimo decennio, infatti, l’MQM ha registrato una considerevole espansione, aumentando la propria influenza nell’intero paese, ma soprattutto in Punjab, cuore politico e militare del Pakistan. Diversi analisti sostengono il fatto che l’MQM possa contare attualmente sul decisivo appoggio dell’apparato militare pakistano e dell’ISI, vicini all’etnia punjabi, in modo da poter controbilanciare l’influenza pashtun nel Sindh, ma soprattutto nell’intero Pakistan.

Le violenze a Karachi sono dunque legate alla complicata situazione della politica interna pakistana, ricalcante le differenze etnico-linguistiche del paese. La forza politica dell’MQM non è attualmente riscontrabile solo nella città portuale, ma è evidente nell’intero paese. In questa fase politica è necessario per gli altri partiti, soprattutto per il PPP, scendere a patti con l’MQM, il quale si è trasformato in un indispensabile partito, garante del mantenimento dell’equilibrio politico del Pakistan. A Karachi le violenze sono aumentate in seguito all’abbandono da parte dell’MQM del governo federale del Sindh: i mohajirs accusano Zardari e il PPP di essere troppo vicini all’ANP. Lo scontro tra MQM e governo centrale è legato anche ai recenti arresti di attivisti mohajirs di Karachi accusati di terrorismo.

Una spiegazione delle violenze che stanno attraversando Karachi è connessa certamente alle migrazioni di popolazione pashtun nella città. Non si tratta solamente di un problema sociale ed economico, per l’evidente accresciuta competizione tra etnie diverse nella ricerca di lavoro e nell’acquisto di terre. Una questione fondamentale riguarda una problematica di tipo politico, ovvero quale gruppo etnico assumerà il controllo di Karachi, la città economicamente più importante del Pakistan che garantisce il 68% delle entrate nazionali. Le preoccupazioni dei diversi gruppi etnici sono evidenti: gli abitanti di lingua urdu temono la “talebanizzazione” della città ad opera della minoranza pashtun; questi ultimi denunciano l’eccessiva violenza dei mohajirs; i sindhi osservano negativamente sia i pashtun sia i mohajirs. Tutti e tre i gruppi etnici maggioritari di Karachi accusano il governo centrale di Islamabad di privilegiare l’etnia punjabi, favorendo lo sviluppo del solo Punjab a discapito degli altri territori dello Stato.

Le violenze fra etnie, fomentate dall’MQM, dall’ANP e dal PPP, possono portare a della serie conseguenze non solo per la città, ma anche per il resto del paese, generando una potenziale situazione d’instabilità. Se si pensa all’attuale situazione del Belucistan, tale scenario non sembra lontano dalla realtà. Di fondamentale importanza sono i risvolti geopolitici connessi alla stabilizzazione del paese e l’azione che intraprenderanno i diversi attori internazionali attenti alle sorti del Pakistan e dell’Afghanistan.

 

I collegamenti internazionali delle violenze a Karachi e nel Pakistan

 

Secondo l’ottica pakistana, una delle cause della situazione di completa anarchia e settarismo di Karachi deriva dall’appoggio esterno alle diverse fazioni in lotta. Questo sarebbe garantito in primo luogo dall’India, ma anche da Stati Uniti e Israele. Una delle spiegazioni offerte dal governo nel passato per descrivere la conflittualità del Sindh, ripresa recentemente, è connessa all’azione svolta da attori esterni, i quali aizzano le diverse etnie del paese una contro l’altra, in modo da favorire la destabilizzazione e lo smembramento del Pakistan.

La situazione in Belucistan, zona ricca di gas naturale e minerali, ma molto povera, è particolarmente tesa. Secondo Islamabad, i servizi segreti dell’India appoggerebbero le spinte indipendentiste dei beluci e le violenze anti-punjabi. Il Belucistan è teatro, inoltre, del violento scontro tra governo centrale e movimenti sciiti della regione. Secondo la visuale pakistana, oltre ai servizi segreti indiani, agirebbero in Belucistan la CIA e l’MI6 britannico, i quali fomenterebbero le azioni anti-governative dei beluci. Il Pakistan guarda con sospetto all’attivismo indiano nella città iraniana di Chabahar, anch’essa beluca. L’azione statunitense potrebbe avere dei chiari risvolti negativi per gli interessi cinesi nell’area e per l’Iran, dato l’indipendentismo beluco presente nella provincia iraniana del Sistan-Belucistan.

Sempre secondo Islamabad, la RAW indiana, il Mossad e la CIA favorirebbero il traffico illegale di armi nell’emporio di Karachi, la cui zona portuale è controllata dall’MQM. All’indomani della visita di Karzai e Zardari a Tehran lo scorso giugno, il ministro degli interni pakistano Rehman Malik ha riferito pubblicamente alla stampa del ritrovamento di armi di fabbricazione israeliana a Karachi.

Il Pakistan, se da una parte ha visto deteriorarsi i propri legami con gli Stati Uniti, ha migliorato i propri rapporti con l’Iran, testimoniati concretamente dal possibile avvio dei lavori in territorio pakistano del gasdotto di collegamento tra Tehran e Islamabad. L’Arabia Saudita osserva con particolare preoccupazione l’avvicinamento tra i due paesi, foriero di una pericolosa messa in discussione del teorema dell’inevitabile scontro e competizione tra sunniti e sciiti nel mondo musulmano. Un problema comunque di primo piano da risolvere nel dialogo iraniano-pakistano sarà legato al finanziamento del gruppo terroristico Jandullah, il quale opera nel Sistan-Belucistan e, secondo l’Iran, ha legami diretti con l’ISI. L’Iran ha sospetti anche sull’Afghanistan, mentre la stessa Islamabad ritiene che ci siano dei collegamenti tra Tehran e l’indipendentismo beluco in Pakistan. Islamabad ha, inoltre, intensificato i propri rapporti con la Cina. In questo modo il governo pakistano, legandosi maggiormente a Tehran e Pechino, sta aumentando considerevolmente il proprio potere negoziale nei confronti degli Stati Uniti. Un altro fattore da considerare è, inoltre, il crescente interesse di Russia, Iran e Cina per la questione afghana. Gli Stati Uniti guardano naturalmente con estremo interesse l’evolversi della situazione interna del Pakistan, un paese del quale non possono fare a meno per la propria strategia in Afghanistan. Vista la recente intenzione di mantenere una base militare a Kabul fino al 2024 è necessario, nell’ottica statunitense, sostenere un dialogo con i talebani, i quali non appaiono comunque troppo favorevoli alla presenza di truppe nordamericane in Afghanistan; del medesimo parere sono Russia, Cina, Pakistan e Iran. Islamabad, possibile canale privilegiato per il dialogo con i talebani, diventa dunque fondamentale per l’azione statunitense in Afghanistan, data anche l’attuale debolezza politica di Karzai.

La destabilizzazione del Pakistan e il suo potenziale controllo si collegano alle recenti violenze di Karachi, connesse a una strategia volta al favorire lo smembramento del paese asiatico discussa in diversi think tank nordamericani (vedi l’articolo http://www.eurasia-rivista.org/gwadar-la-competizione-sino-statunitense-e-lo-smembramento-del-pakistan/9828/). Tutto ciò è collegabile alla notizia secondo la quale gli Stati Uniti avrebbero come obiettivo il controllo diretto dell’arsenale nucleare pakistano, alle richieste di Islamabad di poter disporre del diritto di veto per gli unilaterali bombardamenti statunitensi sul proprio territorio e alle schermaglie tra CIA e ISI, con l’insolito avvicendarsi nel giro di pochi mesi di tre diversi capi del servizio segreto statunitense a Islamabad. Se da una parte, inoltre, gli Stati Uniti vogliono ricercare un dialogo con i talebani, dall’altro lato non si curano dei bombardamenti nei confronti di quei gruppi che hanno già raggiunto una pacificazione con il Pakistan, ma che operano in Afghanistan, vedi la rete Haqqani, con possibili ripercussioni negative per la sicurezza interna di Islamabad. Un’altra fondamentale questione riguarda il temine degli aiuti finanziari di Washington nei confronti del Pakistan, uniti alla crisi finanziaria e all’impossibilità da parte degli Stati Uniti di mantenere un costoso apparato militare in Afghanistan, vista anche l’attenzione crescente per il Vicino Oriente e il Nord Africa. Resta da capire se le strategie sul Pakistan discusse nei think tank statunitensi verranno concretamente messe in azione. Sta di fatto che un’interpretazione dell’attuale fase critica del Pakistan è connessa al teatro afghano, poiché il carattere di estrema precarietà del paese può essere valutato come una diretta conseguenza dell’invasione e destabilizzazione dell’Afghanistan, propagatasi successivamente in territorio pakistano. Il collasso del sistema statale è concretamente in atto lungo il confine tra i due paesi e le migrazioni dei pashtun verso Karachi degli ultimi anni rendono la situazione della città e del paese in generale sempre più complicata.

E’ da valutare, inoltre, quanto le violenze a Karachi possano favorire gli interessi statunitensi, vista la sua posizione strategica come unico porto in grado di supportare le truppe NATO in Afghanistan. Kabul non ha collegamenti via mare e risulta essenziale l’attenzione nordamericana su Karachi, importante porto sul Mar Arabico e attualmente punto strategico per il riformimento di mezzi e truppe via mare da indirizzare in Afghanistan. Nell’emporio di Karachi si può individuare un ulteriore elemento che testimonia l’importanza del Pakistan per gli Stati Uniti. Collegato alla questione della città e alle sue minoranze, saranno da valutare anche gli impatti sull’etnia pashtun del potenziale dialogo che potrebbe stabilirsi tra i talebani e gli Stati Uniti, così come il ruolo che ricoprirà il Pakistan nei colloqui.

Dialogo valutato negativamente dall’India e dall’Iran. Per quanto riguarda Nuova Delhi è da valutare quanto convenga all’India fomentare l’indipendentismo delle minoranze etniche presenti in Pakistan. La destabilizzazione dell’Afghanistan, avvenuta a partire dal 2001, con la successiva caotica situazione pakistana, non è detto che non si espanda anche in India. Se da una parte, con l’annichilimento del Pakistan si conorerebbe il sogno della definitiva sconfitta del nemico, da una diversa prospettiva tutto ciò potrebbe comportare delle serie ripercussioni per l’autonomismo e l’indipendentismo di vaste aree interne del paese, soprattutto in Kashmir e nel nord-est indiano. Se da una parte gli Stati Uniti hanno come obiettivo il caos per poi controllare la situazione, sembra che recentemente Nuova Delhi stia addontando una politica più accorta nei confronti del Pakistan.

 

*Francesco Brunello Zanitti, Dottore in Storia della società e della cultura contemporanea (Università di Trieste). Ricercatore dell’ISaG per l’area Asia Meridionale, è autore del libro Progetti di egemonia (Edizioni all’Insegna del Veltro, Parma 2011). In “Eurasia” ha pubblicato Neoconservatorismo americano e neorevisionismo israeliano: un confronto (nr. 3/2010, pp. 109-121).