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mercredi, 04 mai 2011

L'Afrique réelle n°16

L'Afrique Réelle N°16

Avril 2011

 


SOMMAIRE :

Editorial de Bernard Lugan : Le printemps arabe a-t-il vraiment eu lieu ?

ACTUALITE : COTE D'IVOIRE :

- La défaite de Laurent Gbagbo

- Abidjan : une ville ethno-politiquement cloisonnée

DOSSIER : LIBYE, LA GUERRE DE BHL ET DE L'ELYSEE ?

- La France dans le piège libyen

- La triple erreur de la France

RWANDA :

- Le général Tauzin parle

IDEES :

- L'aide au développement a étouffé l'Afrique

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mardi, 03 mai 2011

L'alchimie tribale libyenne

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L’alchimie tribale libyenne (Point de situation)

Communiqué de Bernard Lugan, le 24 avril 2010
 
 

GN27630T.jpgLa nouvelle selon laquelle le colonel Kadhafi  aurait ordonné à son armée de se retirer de la ville  de Misrata  pour y confier le rétablissement de l’ordre aux tribus qui lui sont loyales, permet de mettre en évidence la grande réalité tribale sur laquelle repose la vie sociale libyenne [1]

 Le problème, lorsque l’on parle des tribus de Libye tient au fait que nous sommes en présence d’ensembles divisés en une infinité de clans et de sous clans aux alliances fluctuantes et aux zones d’habitat mouvantes. On recense ainsi environ 150 tribus et clans dont la plupart vivent éclatés sur plusieurs régions et dont les intérêts sont régulièrement contradictoires. Ces tribus ne constituent pas des blocs homogènes unanimement rangés dans un camp ou dans l’autre. Ainsi, au sein même des Gaddafa, la tribu du colonel Kadhafi, l’un des cousins de ce dernier, Ahmed Gaddaf al-Dam est passé chez les insurgés. S’agit-il d’une adhésion sincère ou d’une habitude bédouine de ménager une porte de sortie pour les siens? L’histoire le dira. 

Entre ces tribus et ces clans, les apparentements familiaux sont étroits, ce qui fait qu’en dépit des combats, les liens qui ne sont jamais rompus peuvent donc être renoués à tout moment. Deux exemples :
 

1) Les liens historiques et matrimoniaux entre la tribu des Gaddafa et certaines composantes des Warfallah sont anciens. Au mois de mars 2011, quand une majorité de clans warfallah abandonna le colonel Kadhafi, le chef de la branche warfallah de Beni Wallid  « capitale » historique des Warfallah déclara qu’il ne considérait plus Kadhafi comme un « frère ». Certes, mais les liens du sang demeurent qui permettront, un jour, de procéder à des retrouvailles…

2)   Toujours au mois de février,  Seif al-Islam, fils du colonel Kadhafi, prononça un  discours télévisé dont la portée a échappé à bien des observateurs. S’adressant aux rebelles de Cyrénaïque, il parla de ses « oncles d’el Baida », un des bastions de l’insurrection et centre de la tribu des Barasa. La raison de cette adresse était claire : le coeur de la confédération tribale de Cyrénaïque est la tribu Barasa, celle de l’ancien roi Idriss ; or, la seconde femme du colonel Kadhafi,  Safeya Farkash al-Baraasa, mère de Seif al-Islam, est une Barasa. En parlant à « ses oncles d’el Baida», Seif al-Islam tentait donc de rallier le lignage de sa mère au régime de son père.  

Pour ce qui est des grandes tribus, à la date à laquelle ces lignes sont écrites (24 avril 2011), la situation est la suivante :  

Les Warfallah (Werfella) qui forment la principale tribu de Libye et qui sont divisés en plus de 50 clans que l’on retrouve dans toute la partie septentrionale du pays, avec une assise en Cyrénaïque dans la région des villes de Benghazi et de Dernah, mais qui sont également présents en Tripolitaine, se sont majoritairement rangés dans le camp des rebelles. Plusieurs de leurs clans, notamment une partie de ceux résidant en Tripolitaine sont cependant demeurés loyaux au colonel Kadhafi. Pour mémoire, l’opposition entre certains clans warfallah, essentiellement ceux de Cyrénaïque, et le régime libyen, remonte à l’année 1993 quand plusieurs dizaines d’officiers accusés de complot furent arrêtés et certains exécutés.  

L’ensemble Maghara (al-Maghara) de Tripolitaine est en majorité demeuré fidèle au régime du colonel Kadhafi. Quant aux tribus du Sud, elles n’ont pas la même importance démographique que celles du Nord, mais elles sont demeurées loyales. Elles auraient à craindre des représailles de la part des insurgés de Cyrénaïque si ces derniers étaient vainqueurs car elles ont fourni au colonel Kadhafi ceux qu’ils nomment les « mercenaires », alors qu’il s’agit largement de Libyens « noirs », à commencer par les Toubou du Fezzan.  

Pour ce qui est des tribus berbères ou dites berbères, soit entre 10 et 15% de la population totale, la situation n’est pas homogène. Il est important de rappeler que le fond de la  population de Libye est Berbère (Amazigh) et que son arabisation s’est produite aux XI-XII° siècles, sous les Fatimides d’Egypte, avec l’arrivée des tribus bédouines arabes Beni Hilal et Beni Salim.Les Touaregs qui sont des Berbères, soutiennent le régime Kadhafi tandis que les Berbères de l’Ouest, notamment ceux de la région du djebel Nefusa et de la ville de Zwara vers la frontière tunisienne, comme d’ailleurs ceux de l’Est se sont clairement rangés du côté des rebelles. 

 www.bernard-lugan.com  

 
[1]15% seulement de la population du pays est détribalisée et vit en majorité dans les villes de Tripoli et de Benghazi (Al-Haram Weekly).
 

mercredi, 27 avril 2011

Nationalistes autonomes d'Ukraine de l'Ouest

Entretien avec les nationalistes autonomes d’Ukraine de l’Ouest du site opir.info

Article original mis en ligne le 11 février 2011 : http://opir.info/category/publikacii/ideolohia/ et publié initialement le site molotoff.info

 

Ukraine.pngEn préambule

Ukraine, un rapide état des lieux  

par Pascal Lassalle

La situation singulière de ce grand pays, pivot géopolitique dont l’histoire, plus que celle d’un état, est celle « d’une identité enracinée sur un territoire » (Iaroslav Lebedynsky in Ukraine, une histoire en questions, L’Harmattan, 2008), n’est pas toujours intelligible pour le public francophone qui perçoit trop souvent cette question au travers du prisme érigé et diffusé par le « grand-frère » russe. L’Ukraine est presque un cas d’école et possède le triste privilège de cumuler plusieurs problématiques et paramètres qui retardent l’émergence d’une conscience identitaire et nationale unifiée  :

-Les Ukrainiens s’inscrivent dans ces patries charnelles « sans état » (comme l’Irlande, la Croatie, la Slovaquie ou la Lettonie), ou plutôt dont la  construction étatique fut trop brève et maintes fois contrariée au cours d’une histoire tourmentée. Ce peuple fut donc partagé entre plusieurs entités politiques voisines parmi lesquelles on peut surtout citer la Pologne et la Moscovie/Russie/URSS. Ce qui fait qu’aux yeux des élites Françaises ayant vécu plusieurs siècles d’une réalité stato-nationale centralisatrice, les peuples « sans états » ne possèdent souvent pas à leurs yeux d’histoire propre et légitime, sans parler dans ce cas précis des effets d’un tropisme traditionnel vers la « Sainte Russie » ou la défunte URSS d’un parti communiste trop présent, singulière « passion française » (Marc Lazar)

-Une « Trahison » des couches aristocratiques, largement acculturées aux modèles politiques et culturo-religieux dominants du moment (catholicisme et uniatisme polonais, orthodoxie moscovite, agrémentés d’une polonisation ou d’une russification culturelles et linguistiques). Une conscience identitaire proto-nationale s’est maintenue au sein du monde paysan avec toutes les limites et carences que cela implique, conscience  ayant ressurgi au cours de la vague romantique du XIXème siècle.

-Soviétisation en profondeur, variable selon les régions (plus grandes résistances en Galicie, où ce modèle politico-économique fut toujours considéré comme une greffe étrangère, n’ayant été subie que pendant 45 années). Permanence d’un mental renvoyant à l’homo sovieticus dépeint par Alexandre Zinoviev, avec son cortège de nostalgies idéalisées et déréalisantes, de cynisme, d’anomie sociale et politique, de corruption généralisée, de pesanteurs et d’inerties.

-Russification en profondeur d’une bonne partie du pays, accélérée dès la deuxième moitié du XIXème siècle (Alexandre II et surtout Alexandre III, suivis par Nicolas II), prolongée à l’ère soviétique sous Staline, puis Brejnev, facilitée par une certaine proximité culturelle et religieuse, mais surtout par une répression parfois féroce de toute forme d’ ukrainité  et par des transferts de populations russes importants surtout  dans l’est et le sud du pays (antérieurs et postérieurs à la saignée démographique provoquée par le Holodomor, la famine-génocide de 1932-1933). Le plus grave réside dans l’aliénation psychologique et culturelle de plusieurs générations d’Ukrainiens qui ont profondément et durablement intériorisés les stéréotypes infériorisants du colonisateur russo-soviétique (l’infraculture provinciale et la langue ukrainiennes comme manifestation d’un monde de « ploucs » paysans qui doivent se « civiliser » au contact d’une culture supérieure, celle  du « grand-frère » du nord).

-Permanence de crispations de la part du voisin russe qui persiste plus que jamais à nier la réalité d’une spécificité ukrainienne et mène inlassablement toutes formes de pressions et d’actions d’ordre politique, économique ou culturel allant dans ce sens (une « guerre virtuelle » menée contre l’Ukraine selon les nationalistes ukrainiens du parti Svoboda). L’Ukraine est considérée comme une « Petite-Russie », perçue comme une variante locale et « polonisée » de l’identité russe. La sempiternelle question ukrainienne (« les Ukrainiens ont toujours aspiré à êtres libres » disait Voltaire) renvoie les Russes à la lancinante et très actuelle question existentielle de leur propre identité, par ailleurs fort problématique, comme le montrent de multiséculaires et persistants débats, sans parler des moments historiques mythifiés véhiculés par un « impérialisme historiographique » très en vogue du côté du Kremlin (« Russie de Kiev », « Grande Guerre Patriotique », etc.).

-Absence d’une société civile au sens positif du terme, d’un certain sens de la communauté (trop souvent assimilée au collectivisme soviétique, largement discrédité surtout à l’ouest et au centre du pays), atavisme individualiste et arnarchique typiquement « cosaque » (se rappeler Nestor Makhno), passivité relative d’une bonne partie de la population qui facilite la confiscation du pouvoir par des oligarchies prédatrices post-communistes, Nombreux partis politiques qui ne représentent généralement que la coalition d’intérêts privés déclinée sur un mode clanique et népotiste, ce qui contribue à maintenir un état virtuel et privatisé, actuellement en proie à la gouvernance néo-soviétique de Viktor Ianoukovytch, l’homme lige des plus puissants oligarques de l’est du pays. Le politicien de Donetsk ambitionne de mettre en place une « stabilité » politique qui tente de plagier la « verticale du pouvoir » poutinienne afin de le maintenir durablement à son poste. Russifié et soviétisé, plus que véritablement « pro-russe », il tente de louvoyer entre une Union Européenne attentiste et une Russie plus que jamais déterminée à accélérer une intégration accrue de l’Ukraine dans son orbite. Ianoukovytch et ses puissants soutiens/commanditaires, ne sont cependant pas disposés à laisser les grands frères russes leur ravir une trop grande part du « gâteau » ukrainien.

-Occidentalisation accélérée de la société et de sa jeunesse au moyen de la séduction exercée par les modes, moeurs et habitudes de consommation occidentales qui viennent aggraver les fractures déjà existantes avec des écarts de richesse hallucinants. Menées géopolitiques américaines (« stratégie de l’anaconda ») visant à instrumentaliser les fractures existantes et intégrer l’Ukraine dans l’OTAN comme pion et levier d’une politique anti-russe, politique facilitée par les crispations contre-productives précitées de la part de la Russie qui contribuent à jeter nombre d’Ukrainiens sincèrement attachés à leur identité et à leur indépendance dans les bras des Américains. Absence cruelle d’une Europe-puissance souveraine et enracinée dans sa tradition la plus immémoriale capable d’intégrer une Ukraine, berceau de l’indo-européanité (selon la théories des Kourganes) qui s’est toujours révélée connectée aux grands moments de la civilisation européenne (à la différence de son voisin russe) au cours de son histoire tourmentée.

Le député nationaliste Iouriy Mikhaltchichin membre du parti nationaliste Svoboda (Liberté ) d’Oleh Tiahnybok a dressé un état des lieux assez pertinent des fractures identitaires internes de son pays dans un entretien donné au journal Glavkom (27 janvier 2011 : www.regnum.ru/news/polit/1368975.html)

Il affirme ainsi que « le véritable conflit en Ukraine concerne le droit à l’existence d’un des trois projets nationaux existants : une nation ukrainienne contemporaine, une nation petite-russienne et une nation néo-soviétique (dont les représentants sont communément qualifiés de « sovki » ).

La nation ukrainienne contemporaine est cette composante de la vieille base ethnique ukrainienne qui se considère consciemment ukrainienne, admet un schéma continu et ininterrompu d’étaticité ukrainienne , de la Rou’s kyivienne jusqu’à l’Ukraine de 1991 et  désire un développement de l’état ukrainien dans ses frontières ethniques.

Le groupe « petit-russien » représente la partie la plus politiquement amorphe des Ukrainiens ethniques qui a été l’objet d’une forte dénationalisation, résultant notamment de la répression de masse, de la  collectivisation et des conséquences de la Seconde Guerre Mondiale pour l’Ukraine centrale et septentrionale. Les membres de ce groupe reconnaissent leurs liens de sang avec les Ukrainiens qui se positionnent en tant que nation ukrainienne clairement consciente, mais sont très majoritairement indifférents à son avenir. Ils constituent cette part de la société ukrainienne actuelle qui, de par sa passivité et son absence d’une vision nette du développement de l’Etat, équilibre les deux pôles opposés symbolisés sur la carte par les deux « points chauds », L’viv et Donetsk.

La troisième composante est représentée par la nation néo-soviétique, cette part de la population de l’Ukraine qui est notamment le résultat des nombreux mariages mixtes entre Ukrainiens, Russes et représentants d’autres peuples de la défunte Union soviétique. Elle est le résultat de la politique soviétique des nationalités et de ses efforts pour engendrer un peuple soviétique unique. De telles personnes considèrent la liquidation de l’Union soviétique comme une catastrophe existentielle. Et continuent à s’identifier à l’unique centre d’influence de toute l’Union, Moscou. Culturellement (russophonie notamment), spirituellement (Eglise orthodoxe ukrainienne dépendante du Patriarcat de Moscou), et économiquement, ils continuent à s’identifier, non pas nécessairement aux Russes, mais à la période historique soviétique, la considérant comme un modèle pour l’avenir. Ils sont extraordinairement hostiles à la simple idée de l’existence de l’Ukraine comme un état unitaire séparé, sur la carte géopolitique de la planète.

L’Ukraine  n’est pas divisée selon une ligne géographique est-ouest, mais plus selon une  séparation de caractère spirituel et ethnique.

Chacun des trois groupes comprend environ 30% de la population, ce qui fait qu’aucun d’entre n’est capable jusqu’à ce jour d’occuper une position prédominante ».

Il apparaît aujourd’hui que Moscou et Kyiv sous la présidence Ianoukovytch travaillent pour promouvoir le troisième groupe, au détriment des deux autres, représenté politiquement au sein du Parti des Régions, le Parti Communiste Ukrainien de Petro Symonenko ou le Parti Socialiste Progressiste d’Ukraine de la passionaria Nataliya Vitrenko.. On a pu le voir notamment au mois de décembre avec les perquisitions du FSB dans la bibliothèque ukrainienne de Moscou, épurée, au nom de la loi contre « l’extrémisme », de tous ses revues et ouvrages considérés comme « nationalistes » ou avec la liquidation programmée des associations culturelles ukrainiennes par la justice russe ( Union des Ukrainiens en Russie et Autonomie Culturelle Nationale Fédérale des Ukrainiens de Russie) , devant être remplacées par des structures à la « botte », avec la complicité tacite ( ?) du nouveau pouvoir « ukrainien » (www.ng.ru/politics/2011-01-28/100_ukraina.html). On ne s’étendra pas non plus sur les déclarations provocatrices répétées et les agissements du ministre de l’éducation Dmytro Tabatchnyk, ukrainophobe notoire .

Face à cela, la galaxie nationaliste et identitaire ukrainienne est fortement fragmentée, voire éclatée et divisée, même si ses diverses composantes se retrouvent régulièrement côte à côte au cours de  manifestations communes.

On peut citer tout d’abord la mouvance nationaliste directement affilié à l’Organisation des Nationalistes Ukrainiens créée en 1929 , qui s’est scindée dix ans plus tard en deux groupes rivaux, pour des questions générationnelles et de stratégie : la branche d’Andriy Melnyk (OUN-M) et la branche révolutionnaire de Stepan Bandera (OUN-R ou B, « bandéristes »). Acquise dans les années trente à l’idée de natiocratie (Etat-parti autoritaire et corporatiste centré autour de l’ethnos ukrainien, nation « titulaire »), cette vénérable organisation souchée après-guerre sur la diaspora émigrée en Amérique du nord (Etats-Unis et Canada) et en Europe occidentale (principalement Royaume-Uni et Allemagne de l’Ouest), a considérablement « modéré » sa ligne idéologique pour se situer aujourd’hui sur une ligne clairement nationale-démocrate. Anticommuniste et occidentaliste, celle-ci n’implique donc pas un rejet de la démocratie parlementaire, de l’économie de marché, ni du capitalisme et se montre généralement favorable à une intégration euro-atlantique.

Les formations qui se situent aujourd’hui dans la filiation des deux OUN font en général un excellent travail de promotion et de défense des fondamentaux de l’identité ukrainienne, de son histoire et de sa mémoire nationale au travers notamment de l’ukrainophonie,  des grandes figures historiques comme Evhen Konovalets, Stepan Bandera, Roman Choukhevytch ou le « Maurras » ukrainien, Dmytro Dontsov, de la question de la famine-génocide de 1932-33 (Holodomor) ou l’Armée Insurrectionnelle Ukrainienne (UPA, qui a lutté contre les Allemands, les Soviétiques et les Polonais au cours de la Seconde guerre mondiale). On peut citer notamment  le Congrès des Nationalistes Ukrainiens (KUN, parti politique naguère membre de la coalition « orange » Notre Ukraine), le Congrès des Jeunes nationalistes (MNK), voire dans une certaine mesure l’organisation paramilitaire Tryzub « Stepan Bandera » (dont une quinzaine de militants ont été arrêtés et maltraités par la police en janvier dernier, accusés d’avoir détruit une statue de Staline érigée par les caciques du parti communiste local dans la région de Zaporijia).

En vogue depuis plusieurs années, le courant qui se qualifie généralement de « social-national », plus radical, se rattache aux fondements de la pensée des grands ancêtres de l’OUN, trahis selon eux par les « pseudonationalistes ».

 Il est réapparu dans les années 90 avec, d’une part, la mythique UNA-UNSO (Assemblée Nationale Ukrainienne-Autodéfense Nationale Ukrainienne), qui a eu son « heure de gloire » (plusieurs militants de l’UNSO ont combattu en Transnistrie et dans le Caucase), aujourd’hui moribonde après s’être scindée en plusieurs formations du même nom, d’autre part, le SNPU (Parti Social-National Ukrainien), fondé en 1991, dominé dès la décennie 2000 par la figure charismatique d’Oleh Tiahnybok qui l’a métamorphosé en une sorte de FN ukrainien, L’Union Panukrainienne Svoboda (Liberté). Cette formation entretient des relations avec plusieurs partis européens similaires au sein de l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux  (dont le Front National) et a remporté dernièrement de relatifs succès électoraux notamment en Ukraine occidentale au sein des conseils municipaux et des assemblées régionales (L’viv, Ternopil’, Ivano-Frankivsk).

Cette filiation idéologique est toujours revendiquée, notamment par un des jeunes espoirs du parti à Kyiv, Andriy Illienko, fils du cinéaste Iouriy Illienko, qui ne se prive pas d’évoquer dans ses articles et déclarations la révolution sociale-nationale :http://orientyry.com/analityka/notatky-pro-sotsial-natsionalnu-revolyutsiyu.html, en villipendant les pseudonationalistes : http://orientyry.com/lyudysotsium/natsionalizm-i-psevdonatsionalizm.html. La thématique sociale-nationale a été reprise par d’autres organisations extra-parlementaires comme le Patriote d’Ukraine (créé à Kharkiv, avec des thématiques ethno-racialistes assez prononcées…), Le Patriote d’Ukraine-Centuries galiciennes (à L’viv) ou surtout la mouvance nationaliste autonome. Chez ces derniers, anticommunisme, thématiques identitaires, historiques et mémorielles « traditionnelles »restent fortement présentes, principalement au sein des groupes d’Ukraine de l’Ouest, mais s’y ajoutent des schémas de pensée et d’actions plus familiers, sur le plan social notamment, qui dénotent une influence paneuropéenne, comme nous allons pouvoir le constater avec l’entretien qui suit.

-Dans quelles conditions les nationalistes autonomes ukrainiens sont-ils apparus en Ukraine de l’Ouest ?

Tout a commencé avec la création de la confrérie de L’viv le 15 juillet 2009, lors de la première réunion au cours de laquelle nous avons pris la décision de développer la résistance autonome dans la région de l’Ouest.

À ce moment-là, même les personnes éloignées de la politique ont compris que le pouvoir des soi-disant nationaux-démocrates (ndt : la présidence de Viktor Iouchtchenko) touchait à sa fin et qu’il allait être repris par des ukrainophobes convaincus. Il y avait un risque que l’histoire vieille de six ans se répète, c’est-à-dire l’apparition des différents acteurs « anti-régime » touchant des subsides, les mouvances libérales comme Pora, financées par l’impérialisme américain et les capitalistes locaux de l’ancien pouvoir. Ils se seraient mis à duper et instrumentaliser la jeunesse patriotique en proposant des actions dans le cadre « de la démocratie occidentale et de la tolérance ». La jeunesse aurait marché une fois de plus sur le même râteau et cela aurait abouti à la déception de milliers de patriotes. Nous n’avions pas le droit de rester à l’écart. Et nous ne sommes pas trompés. L’Ukraine avait besoin depuis longtemps de nouvelles tendances révolutionnaires dans la jeunesse. Nous éprouvions le besoin d’une alternative nouvelle, belle, créative et intéressante, une mouvance cultivant un mode de vie sain, posant la problématique nationale, écologique et sociale.

-Quels objectifs pratiques vous fixez-vous ?

Créer une communauté, c’est-à-dire une société dans la société, unissant des hommes et des femmes jeunes, camarades, qui sauront faire la différence entre le bien et le mal et deviendront une nouvelle génération de leaders politiques pour mener la lutte pour un meilleur avenir. Un des objectifs principaux de la mouvance consiste en un activisme de propagande pour populariser nos idées dans les masses populaires et attirer de nouveaux membres. À la condition d’avoir une masse critique de membres actifs et le soutien du peuple, nous pourrons prétendre faire la révolution.

-Avez-vous des relations avec des organisations ou des partis politiques ?

Notre mouvance ne dépend d’aucune organisation ou parti. Pourtant, il existe des personnes qui nous soutiennent et qui sont membres d’un parti ou d’une organisation.

Nous travaillons avec les gens, non avec les organisations. Nous essayons d’organiser des actions de telle manière que les participants ressentent des émotions positives afin d’avoir le sentiment d’avoir été utiles. Les organisations sont en compétition entre elles. Nos actions sont extra-organisationnelles et permettent donc aux personnes de différentes organisations d’y participer. Nous ne faisons la publicité à aucun parti, nous avons nos propres bannières.

-Les activistes de la résistance autonome de l’Ouest sont connus pour plusieurs actions extraordinaires. L’une d’elles est la marche qui a lieu le 29 janvier à L’viv et a attiré quelques milliers de participants. Parlez, s’il vous plait, de vos autres actions à nos lecteurs.

Vous pouvez lire les informations concernant nos actions sur le site opir.info ou bien en vous connectant au groupe « contact » (http://vkontakte.ru/club14858412). La dernière action en date du 29 janvier était très importante pour nous puisqu’elle a nécessité un gros travail de préparation (en hommage au combat héroïque mené par 500 cadets de l’armée de la République Populaire Ukrainienne face aux troupes bolcheviques à Krouty le 29 janvier 1918, ndt (http://opir.info/2011/02/07/video-zi-smoloskypnoho-marshu-u-lvovi/ et http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Krouty ). Elle représente une conclusion de nos efforts de l’année. Il y a un an, nous avons pu réunir à peu près mille personnes et la marche de cette année a montré notre force dans ce domaine. Il s’est avéré que le nombre de participants a doublé. C’est très agréable de voir que les choses avancent.

-En quoi repose le secret de la réussite des nationalistes autonomes ? Comment avez-vous réussi à organiser des actions intéressantes et à attirer un nombre important de participants ?

Grâce au travail mené auprès des gens dans les réseaux sociaux et autres sur la toile, ainsi qu’aux actions de propagande menées dans la rue : collages, distributions régulières de tracts. La situation politique du moment a également joué un rôle important, c'est-à-dire l’occupation du pouvoir par des éléments antisociaux et xénophobes, ce qui n’était même pas le cas à l’époque Koutchma (Léonid Koutchma, président de 1994 à 2004, déboulonné par la « Révolution orange », ndt). Le nouveau pouvoir (celui de Viktor Ianoukovytch depuis 2010, ndt) a constitué une thérapie de choc pour la société. Grâce à cela, les nationalistes ont remporté la majorité dans les trois assemblées locales (les régions de L’viv, Ivano-Frankivsk et Ternopil’ en Ukraine occidentale, ndt). La société, jusqu’alors passive, a commencé à bouger.

Mais, malgré cela, il ne faut pas oublier l’aspect technique. Il faut poursuivre le travail avec la population et inlassablement trouver de nouvelles thématiques, toujours actuelles. Il faut être réactif par rapport à l’évolution de l’environnement politique et expliquer notre position sur les problèmes du moment. Aujourd’hui, nous bénéficions d’un certain acquis pratique, mais quand nous nous sommes lancés, nous n’avions que quelques articles à disposition : « La résistance autonome » de Bima, « L’histoire des nationalistes autonomes allemands » du camarade Max, ainsi que le site reaktor.org.ua qui fut le point de départ de la mouvance nationaliste autonome en Ukraine.

-Vous avez organisé une initiative caritative durable intitulée « cœur sincère » auprès d’un orphelinat. Que pouvez-vous conseiller à ceux qui veulent mettre en place des initiatives semblables ?

C’est une affaire qui implique beaucoup de responsabilités. Si vous voulez mener une telle activité, vous devez vous rendre compte de votre responsabilité parce que les enfants s’habituent à vous. Vous devenez pour eux comme des parents adoptifs. Ils s’ouvrent à vous et si vous ne venez plus les voir, vous ne vaudrez pas mieux que les parents biologiques qui les ont abandonnés auparavant. Cela pourrait rendre les enfants encore plus agressifs. Vous ne pouvez pas visiter quelques fois un orphelinat pour abandonner ensuite en disant que vous n’êtes plus disponibles pour ça. Ce n’est qu’une manière de justifier votre propre égoïsme. En réalité, seul un petit nombre de personnes est prêt à mener une activité soutenue sur la durée. Il ne reste que quelques personnes de l’équipe initiale qui a commencé cette action difficile. La quantité s’est transformée en qualité. Les gens qui s’occupent des enfants prennent leur activité  très à cœur.

-En quoi les autonomes diffèrent-ils des organisations et de partis classiques ?

En tout ! Dans la structure, le style, le mode de réflexion, la propagande, la manière de travailler avec la population, la politique interne, la manière de préparer les actions. On a adopté le principe du comité de « voix libres », et les membres obtiennent l’autorité au sein de notre organisme selon leur degré d’investissement et les résultats obtenus, et non selon leur tranche d’âge et leur échelon, comme c’est le cas dans les partis ou toute sorte d’organisation.

Ces derniers mènent des actions pour cocher les cases, faire des rapports devant leurs supérieurs , pour des publications dans la presse, tandis que nous menons nos action pour faire une bonne impression sur la population qui s’en rappellera encore longtemps et popularisera ainsi nos idées. Nous n’avons pas un leader parce que nous n’avons pas besoin de lui. La jeunesse a appris à s’auto-organiser. Un de nos camarades a dit que « seuls les Papous  ont besoin d’un maître «  (Vojd en vo, ndt).

-Votre mouvance compte parmi ses membres, des représentants de subcultures différentes, notamment les supporteurs de foot, des skinheads, des punks, des hardcore, des rappeurs, etc. Quelle importance donnez-vous à ces subcultures et à leur rôle au sein de votre mouvance ?

La résistance autonome est une mouvance qui surplombe le niveau subculturel. Le nationalisme social inclut au sein de la nation toutes les personnes professionnellement actives qui sont nationalement conscientes, indépendamment de leur de leur subculture et de leurs choix musicaux. Il faut travailler avec les représentants des subcultures puisqu’un nombre important d’entre eux sont prêts à mener des actions contre le système, parce que la nature des subcultures implique le non-conformisme, avec parfois des aspects antimatérialistes ou la négation de la société de consommation. Ces jeunes gens deviennent sans problème nos sympathisants, puis nos activistes.

-Nombre de vos actions ont été consacrées à la propagande en faveur d’un mode de vie sain et la défense écologique. Pouvez-vous nous donner plus de détails ?

Nous avons organisé une série d’actions écologiques, par exemple le nettoyage du parc Znesinnia, dans lequel on a ramassé assez de déchets pour remplir deux camions  Kamaz  ! Il faut savoir que cette zone est sous la responsabilité d’un organisme d’entretien. Nous avons également organisé une série de « marches de la jeunesse saine ». La dernière action de ce type a eu lieu le 29 janvier quand nous avons participé à l’organisation de compétitions, de combats réalistes intitulés Idou na vy ? Zakhid (ndt : d’après le célèbre cri poussé par le prince  ruthène païen Sviatoslav qui a régné de 957 à 972). Notre équipe a remporté les quatre premières places. Les tracts thématiques sont distribués régulièrement, le travail éducatif est mené au sein des activistes et on  récolte les premiers fruits, à savoir que nous avons de moins en moins de fumeurs et de consommateurs d’alcool. De toutes nos forces, nous cultivons un mode de vie sain, nous aidons à l’organisation de salles de sport. L’année dernière avec l’aide de bonnes volontés, nos gars ont commencé à pratiquer le sport dans une salle gérée par la fédération de boxe. Dans la mouvance des supporters de foot, on trouve beaucoup de nos sympathisants qui pratiquent un mode de vie sain. Bénéficiant d’une autorité certaine auprès des autres supporteurs, ces derniers sont devenus un exemple à suivre. Nous sommes plus que jamais convaincus que dans un corps sain réside un esprit sain.

-Maintenant quelques questions d’ordre idéologique, quel site d’idées consultez-vous le plus souvent ?

Primo, c’est la revue Vatra (littéralement, « le feu qui brûle tout l’été » lors des transhumances des troupeaux des bergers houtsouls dans les Carpathes ukrainiennes, ndt) qu’on peut consulter sur le site vatra.org.ua, secondo, il y a beaucoup d’informations intéressantes dans la revue Strike sur le site ntz.org.ua, et enfin, nous avons créé notre propre source d’informations et de documents intitulée Orientyry (orientyry.com).

-Vous situez-vous à gauche ou à droite ?

En guise de réponse, nous dirons que nous sommes des nationalistes sociaux-révolutionnaires. Cela implique l’union des idées du nationalisme de libération et du socialisme révolutionnaire. Ceci nous suffit pour nous auto-identifier.

-Quand vous parlez du «socialisme », il se trouve que cette notion ne s’inscrit pas dans l’image traditionnelle du « bandériste », le «  nationaliste bourgeois » d’Ukraine occidentale qui lutte contre « le pouvoir soviétique ». Comment expliqueriez-vous cela ?

Cette image pseudo-patriotique a été créée par la propagande des impérialistes russes, et est actuellement alimentée en Ukraine par les nationalistes bourgeois benêts qui prétendent sans aucun fondement à l’héritage de Bandera. En réalité, l’Ukraine de l’Ouest, et en particulier la Galicie, a une ancienne tradition de nationalisme social, ouvrier et paysan et non celle d’un nationalisme bourgeois. Ce n’est pas par hasard que l’UPA (Armée Insurrectionnelle Ukrainienne, ndt), composée de paysans, d’ouvriers et de l’intelligentsia des travailleurs, s’est manifestée sous les slogans du combat contre l’exploitation de l’homme par l’homme, pour la propriété sociale, l’égalité sociale et la création de la société sans classes. Dans leurs vecteurs officiels de la propagande, les bandéristes indiquaient les objectifs de leur combat, « pour un vrai socialisme ». Tout un chacun qui se réfère aux sources primaires émanant des bandéristes verra que l’UPA avait mené le combat pour le droit des masses travailleuses contre la bourgeoisie bureaucratique qui a usurpé le pouvoir en Union soviétique. En guise d’exemple, citons l’un des principaux textes  idéologiques contemporains des combats menés par l’UPA, intitulé « Qui sont les bandéristes, pour quoi combattent-ils ? ». On y trouvait le passage suivant : « Nous, bandéristes, combattants pour les intérêts des masses travailleuses et non pour les classes exploiteuses, sommes contre le retour des grands propriétaires terriens et des capitalistes en Ukraine. Nous sommes pour la propriété sociale des outils et moyens de production. Nous sommes pour la construction au sein de l’Etat ukrainien indépendant d’une société sans classes, pour une vraie liquidation de l’exploitation de l’homme par l’homme, pour la victoire de l’idée de la société sans classe parmi tous les peuples. Nous sommes pour la liberté des peuples et de l’Homme ! À bas le système exploiteur et oppresseur ! Vive la lutte nationale, sociale, révolutionnaire et libératrice des peuples opprimés ! Vive la lutte révolutionnaire des masses travailleuses pour la justice et l’égalité sociale pour une vraie société sans classes ! ».

La sœur de Stepan Bandera se rappelle qu’il était « partisan du socialisme ». Voilà l’image du bandéristes qui doit devenir traditionnelle et prévaloir dès aujourd’hui. Et c’est l’image véritable. Au fait, cette année, les nationalistes fêteront à grande échelle, la fête du 1er mai, jour de solidarité et de lutte pour la libération des classes travailleuses en Ukraine de l’Ouest.

-Sur le site opir.info, vous parlez du sens à donner à la notion de la lutte anticapitaliste pour la construction de la société socialiste, mais vous ne développez pas assez. Il y est question d’une opposition aux bénéfices non productifs, de l’exploitation, d’une idée de la société sans classes, de l’égalité et du partage des bénéfices. Quelle signification donnez-vous à ces notions ?

Nous voulons que les gens obtiennent des bénéfices résultant exclusivement de leur activité laborieuse personnelle, sans spéculation et sans exploitation de l’homme par l’homme, ceci impliquant une liquidation du travail salarié. Les bénéfices doivent être partagés entre les travailleurs et non pas appropriés par des personnes privées. La société sans classes signifie l’absence de groupes sociaux, car chacun d’entre eux peut s’approprier le fruit du travail d’un autre, La propriété appartient à la nation et à ses communautés dont les membres ont des possibilités et des droits égaux.

-Revenons sur la question des stéréotypes. Dans la conscience des masses, on trouve encore cette image du bandériste : nationaliste de l’Ukraine de l’Ouest, chauviniste aveuglé par la haine envers les peuples voisins russes et polonais .En se basant sur vos activités, on constate que vous entretenez des relations amicales avec les représentants d’autres pays. Ainsi, on trouve exprimée sur votre site l’idée d’une lutte contre l’impérialisme et pour le droit égal des peuples à leur propre identité. À votre avis, comment peuvent se corréler les notions de nationalisme, d’internationalisme et de cosmopolitisme ?

Ce stéréotype est également erroné. De facto, c’est un élément de la guerre cognitive menée contre le nationalisme ukrainien qui, en réalité, était et reste aujourd’hui un nationalisme de libération, anti-impérialiste et anti-chauviniste, et non un nationalisme de domination. Nous essayons de suivre le slogan principal du mouvement bandériste, « liberté pour le peuple, liberté pour l’homme ». Il ne faut pas lutter contre d’autres peuples, mais contre le chauvinisme et l’impérialisme émanant d’un certain peuple ou de ses représentants. Dans les documents de l’OUN-R et de l’UPA, il est écrit que « les nationalistes ukrainiens ne sont ni chauvinistes, ni impérialistes. Nous apprécions et respectons tous les peuples, y compris les peuples russes et polonais, et recherchons leur amitié et leur coopération. Nous haïssons et combattons seulement les forces impérialistes qui nous oppriment ou veulent nous dominer. Nous sommes pour la réalisation complète des idées de liberté des états nationaux des peuples du monde entier ».Aujourd’hui, la globalisation est l’ennemi principal de tous les peuples. Elle est menée par l’internationale « dorée » exploiteuse. Seule l’internationale libératrice comprenant les mouvances révolutionnaires des peuples du monde entier pourra la combattre. En ceci consiste une bonne corrélation du nationalisme et de l’internationaliste excluant le cosmopolitisme lequel nie l’amour pour la patrie et la nation et exprime le désir du globalisme pour la domination mondiale. Pour lui barrer la route, il y a l’identité nationale et la lutte pour l’indépendance.

-Les nationalistes autonomes constituent une mouvance paneuropéenne, votre rhétorique est enrichie par des slogans paneuropéens, dites-nous comment vous comprenez les notions d’Europe et d’Européens ?

Nous partageons la conception des trois strates de l’identité. L’Europe est un niveau d’identité supranational, l’Ukraine en constitue le niveau national et la Galicie (ou bien une autre région), en est la petite patrie. Nous considérons l’Europe comme une notion civilisationnelle, la source principale de la culture humaine. Les Européens représentent une notion ethnico-politique qui englobe tous les peuples européens indigènes. Nous sommes convaincus que l’anéantissement de l’Europe et des Européens constituerait la fin du progrès et entraînerait la mort de l’humanité en général. Nous devons empêcher que cela arrive. Les Ukrainiens représentent une partie de la communauté des peuples européens et doivent jouer leur rôle dans l’entreprise de préservation et de renouvellement de l’Europe, qui doit préserver la diversité ethnique de ses peuples de souche, mais aussi retrouver sa conscience politique commune. Cette dernière permettrait de réaliser la révolution paneuropéenne et mondiale.

-Quel est votre point de vue concernant le régime autoritaire qui se met rapidement en place en Ukraine ? Pourrait-il renforcer la mouvance libératrice et déclencher la révolution ou au contraire étouffer les aspirations des gens pour la liberté ?

Nous avons déjà signalé à plusieurs reprises dans notre propagande qu’une dictature ouvertement terroriste a été restaurée en Ukraine, reposant sur les éléments les plus réactionnaires, ukrainophobes et criminels du capital financier. Cela est triste, mais du pire peut naître le meilleur. Afin de mobiliser le peuple pour une révolution libératrice nationale et sociale, il faut un déclic et une image nette de l’ennemi. Ce dernier, pour le peuple ukrainien, est l’Etat et la classe oligarchique qui le dirige. Une évolution accélérée de la conscience s’effectue dans de telles conditions, avec un tri sélectif dans la mouvance. Restent les meilleurs qui feront la révolution, partent les boulets qui freinaient le développement de la mouvance et n’étaient pas prêts pour l’action révolutionnaire. Sans doute, la politique antinationale et antisociale renforce la mouvance libératrice et sélectionne les meilleurs éléments issus des masses populaires destinées à rejoindre notre combat. Ce fut ainsi et ce sera ainsi. Nous devons profiter de la situation.

Selon vous, par quels moyens se réalisera la révolution nationale et sociale en Ukraine ? Dans quelle mesure pensez-vous une guerre civile possible et est-ce que la mouvance libératrice y est préparée ?

Les maidan  oranges (littéralement « la place », de maidan nejalenosti, la place de l’indépendance à Kyiv qui a servi de lieu principal de rassemblement lors des événements de la « révolution orange » fin 2004, ndt) et les autres rassemblements libéraux de même type ne se reproduiront plus. On l’a compris après les protestations contre le nouveau code fiscal au cours de l’automne dernier. Les changements sérieux sont proches et pourront se réaliser assez rapidement. Ceci est envisagé sérieusement par plusieurs politologues connus. Ils prophétisent qu’une révolte embrayant le pas sur la Tunisie et l’Egypte aura lieu en Ukraine. Nous voulons y croire et nous ferons en sorte que celle-ci débute dès que possible et qu’elle se transforme en révolution. Il n’y a pas de changement qualitatif sans processus douloureux. Pour construire le nouveau, il faut éradiquer l’ancien.

Que pouvez-vous souhaiter à nos lecteurs ?

Ne pas être indifférents, parce que l’indifférence est un crime ! Prenez régulièrement votre poul !

Traduit de l’Ukrainien par Nataliya Stepanenko et Pascal Lassalle

Quelques liens :

http://opir.info:  Nationalistes autonomes d’Ukraine de l’Ouest

http://www.reactor.org.ua: Nationalistes autonomes de Kyiv

http://ptawka.blogspot.com/: Blog avec de nombreuses photos des actions menées par les militants nationalistes autonomes de Galicie

http://www.vatra.org.ua/: Textes et documents d’orientation nationaliste-révolutionnaire, sociale-nationale et révolutionnaire conservatrice.

http://orientyry.com/: Base de documentation et de propagande sociale-nationaliste avec de nombreux textes dignes intérêt (ceux d’Andriy Illienko, étoile montante de Svoboda par exemple), sur le localisme ou des traductions d’entretiens avec la Casa Pound et Zentropa ou d’articles de Pierre Krebs et Guillaume Faye .

http://ntz.org.ua/: Journal « national-travailliste » Strike avec de nombreux textes européens traduits en ukrainiens grâce notamment aux efforts du camarade Oleksandr de Kyiv. Les sensibilités nationalistes-révolutionnaires , nationales-syndicalistes, nationales-bolcheviques, révolutionnaires-conservatrices, néo-droitistes ou anarcho-fascistes, allant d’ Alain de Benoist à la Casa Pound italiennes sont représentées.

http://www.patriotofukraine.org.ua/: Le Patriote d’Ukraine- Centuries galiciennes

http://www.sokil.org.ua/: Organisation de jeunesse Faucon, sociale –nationaliste en Galicie http://rid.org.ua/

http://patriotukr.org.ua/: Le Patriote d’Ukraine (fondé à Kharkiv , en Ukraine majoritairement russophone), qui reprend le nom et le logo (rune « Wolfsangel » inversée) de la branche paramilitaire du SNPU formée initialement en 1996 et se réclame de son héritage. Il est difficile de dire si cette initiative est sincère ou s’il s’agit comme cela est fréquent dans les pays post-soviétiques, d’ un mouvement sous « faux drapeau » monté par les services, (on peut citer à cet égard la pseudo-UNA d’Edouard Kovalenko qui avait tenu un défilé provocateur dans Kyiv en 2004 visant à discréditer la coalition « Notre Ukraine » de Viktor Iouchtchenko).

http://sna.in.ua/: L’Assemblée Sociale-Nationale qui inclut le Patriote d’Ukraine

http://rid.org.ua/: Site social-nationaliste

http://sd.org.ua/: Journal électronique Narodniy Ohliadatch (l’Observateur du peuple) animé par le sociologue Ihor Kahanets, auteur notamment de l’ouvrage Ariyskiy Standart (Standart aryen), rédacteur en chef du journal ésotérico-métapolitique Perehid IV (Le Quatrième Passage) et leader de la Communauté Nationale Ukrainienne (UNH). On y trouve notamment la défense d’un christianisme aryen et l’évocation d’un Troisième hetmanat comme forme de gouvernement plus conforme aux traditions politiques ukrainiennes.

http://una-unso.in.ua/: L’UNA-UNSO résiduelle

http://www.bratstvo.info/; Le site de la Fraternité du « Limonov » ukrainien, Dmytro Kortchinskiy, ex-leader de l’UNA-UNSO dans les années 90, activiste et provocateur talentueux, enfant terrible de la bohême politique ukrainienne dont on ne saurait dire s’il est manipulé par de multiples officines ou s’il gère habilement un fond de commerce entouré de ses « groupies ».

http://untp.org.ua/: Parti National-Travailliste Ukrainien

http://www.run.org.ua/: Nationalisme Radical Ukrainien

http://www.svoboda.org.ua/: Le site officiel du parti politique nationaliste qui monte lentement mais sûrement,  lUnion panukrainienne Svoboda

http://www.tyahnybok.info/: Site d’Oleh Tiahnybok,leader charismatique de Svoboda

http://www.ukrnationalism.org.ua/: Portail de l’OUN-R animé par les jeunes du Congrès des Jeunes Nationalistes (MNK)

http://www.ukrpohliad.org/: Un Novopress/Altermedia ukrainien animé par les précédents

http://banderivets.org.ua/: Le site des « purs et durs » de l’organisation paramilitaire Tryzub « Stepan Bandera »

http://www.cun.org.ua/ukr/: Site du Congrès des Nationalistes Ukrainiens (KUN)

http://oun-upa.org.ua/main/: Site sur l’histoire de l’OUN-UPA

http://dontsov-nic.org.ua/: Site consacré à l’idéologue et penseur politique Dmytro Dontsov, théoricien du « nationalisme intégral » ukrainien, auteur du célèbre « Nationalisme ». Toujours lu et réédité (grâce aux efforts du MNK notamment et d’un de ses infatigables animateurs à Kyiv, Viktor Roh)

http://www.aratta-ukraine.com/: Portail National Ukrainien Aratta, dont le nom rappelle que l’Ukraine est « l’espace des Aryens », très probablement le foyer originel des peuples boréens, sinon secondaire, si l’on tient compte de l’hypothèse circumpolaire et hyperboréenne.

http://nation.org.ua/: Site de l’Alliance Nationale, mouvement plus modéré de tendance nationale-démocrate, créé à Louts’k, capitale de la Volhynie au nord-ouest du pays, par un ancien du MNK, aujourd’hui élu local.

http://www.lne-ua.narod.ru/: La Nation eurasienne, revue atypique d’orientations traditionnelles et néo-droitiste éditée jusqu’en 2005 par un universitaire d’Ivano-Frankivsk en Galicie, ancien de l’UNA-UNSO.

http://www.komuvnyz.com/: Le groupe de rock gothique culte et talentueux animé par Andriy Sereda, le Gianluca Iannone ukrainien. Associé à la revue Perehid IV qui a édité leur dernier album dans son n°13 de l’année 2009.

http://uktk.org/: Le Club traditionaliste ukrainien de Kyiv, de sensibilité monarchiste animé notamment par le jeune Andriy Volochin.

http://rozum.info/: Site notamment animé par les précédents.

http://www.hopak.org.ua/

http://hopak.kiev.ua/:

http://www.hors.org.ua/: Le Boyoviy Hopak, l’art martial ukrainien tiré de la danse traditionnelle du même nom, revivifié dans les années 80 par Volodymyr Pylat, aujourd’hui à la tête de la Fédération Internationale de Combat Hopak, spectaculaire et certainement efficace

http://oru.org.ua/: Organisation de la Foi Native Ukrainienne (ORU), dirigée par l’universitaire Halyna Lozko, auteur de nombreux ouvrages, dont un sur le renouveau du paganisme en Europe. Une des organisations néo-païennes ukrainiennes les plus intéressantes. Résolument identitaire, de sensibilité néo-droitiste (Lozko a jadis rencontré Guillaume Faye, Pierre Vial ou Pierre Krebs). Édite le journal Svaroh.

http://www.svarga.kiev.ua/: Groupe proche de l’ORU.

http://alatyr.org.ua/: Autre groupe païen de sensibilité plus panslave

http://www.vinec.org.ua/: Groupe païen de Vinnytsia

http://www.ukrstyle.com/: Esthétique est notre intuition du monde : un peu de fringues pour terminer !

Pascal Lassalle

lundi, 25 avril 2011

Lezing Frans Crols - Deltastichting / 2 April 2011

Ex: http://dietsland.eu/2011/04/04/lezing-frans-crols-colloquium-deltastichting-2011/

Lezing aan het colloquium van de Deltastichting op 2 april. Ditmaal door Frans Crols.


Beminde gelovigen van de rechtse kerk,

De trotskist en hoogleraar Jan Blommaert ontkent het licht van de zon in zijn essay “Links van de kerk” in Knack van 16 maart en op de webstek kifkif.be. Een boek over zijn verzinsel is op komst bij uitgever EPO, het gauchistische uitgeefhuis. Wat is het verzinsel? Het essay “Links van de kerk” weerlegt dat er een linkse kerk is en ontkent dat de progressieven jarenlang het debat over de multiculturele samenleving hebben gedomineerd. Neen, beminde gelovigen, het is rechts dat het debat over de multiculturele samenleving naar zijn hand heeft gezet; wij, conservatieven, rechtsen hebben het hoogste gekraaid, en kregen de meeste steun, over standpunten als Vlaanderen voor de Vlamingen, selectieve inwijking, voorrang voor de Europese Leitkultur. Blommaerts polemiek is van een haast Goebelliaanse gotspe. Of er een linkse kerk, een verzameling van linkse kapelletjes of een linkse oecumene is, is een kwestie van woorden, van semantiek. Feit is en blijft dat tot voor een korte tijd de vooruitstrevenden, zoals het apostelen van Gramsci past, ALLE, ALLE sleutelposities innamen in de media en daardoor ALLE debatten naar hun hand konden zetten. Ik denk aan de recente en schitterende essaybundel “De Islam” van Wim Van Rooy en Sam Van Rooy waar ik op terugkom. De Van Rooys hebben daarover sinds november 2010 interviews weggeven in de Nederlandse kwaliteitskranten, waren te gast in De Balie in Amsterdam, kwamen er mee op de Nederlandse televisie. In Vlaanderen dat geen linkse kerk, geen linkse censuur heeft volgens Jan Blommaert, is “De Islam” tot vandaag doodgezwegen door De Standaard (buiten een akkefietje van Mia Doornaert in haar column), De Morgen, Knack, de VRT, VTM en noem maar op.

Intellectueel is een sappig en heerlijk woord. Een intellectueel maakt deel uit van een intellocratie en daarin is het goed toeven: gekeken wordt in de huiskring van de ïntellocraat naar Canvas, geluisterd wordt naar Klara, gelezen wordt in De Morgen of Humo, en ver is men van de hufters die zich verlustigen aan pulp als Goedele, Familie, Thuis en Big Brother. Onder intellectuelen was het, zeker in Vlaanderen, tot voor kort mega-tof.

Iedereen dacht Politiek Correct en wie niet PC was bestond niet, verdiende verdelging door de malcontent dood te zwijgen, publicatierecht te ontnemen, een uitgever af te pakken, een professoraat of een mediajob te weigeren.
De heren en dames intellectuelen ankeren sedert mei ’68 gemoedelijk en exclusief ter linkerzijde. Simpel. Een rechtse intellectueel is een contradictie, kan niet bestaan, heeft niks te vertellen. Johan Huizinga, Leo Strauss, C.S. Lewis, Ludwig Witgenstein, Roger Scruton, Andreas Kinneging, Theodore Dalrymple, om slechts enkele behoudende, rechtse mensen op te sommen, missen geloofsbrieven in de ogen van de Politiek Correcten. Evenzeer als de mindere goden Pim Fortuyn, Martin Bosma, en recente bekeerlingen van links: Jean-Pierre Rondas, Wim van Rooy, Benno Barnard, Siegfried Bracke en we vergeten er. Het beekje van progressieve kameleons die rechts, centrum, conservatief vervellen wordt een riviertje.

Je moet van goeden huize zijn om de Deltastichting te kennen, Tekos te kennen, publieke intellectuelen te kennen als Luc Pauwels, Johan Sanctorum, Paul Belien, Koen Eist, de genoemde Van Rooy’s (mensen met een linkse en loge-achtergrond). Het cordon sanitaire heeft op een haar na zijn antidemocratische muren niet meer kunnen optrekken rond de zelfverklaarde conservatief Bart De Wever. Dat is Vlaanderen, en dat is het effect van de onbestaande linkse kerk.
Nooit zal ik vergeten wat de Nederlandse socioloog en historicus, J.A.A. van Doorn bewees in zijn schitterende “Duits socialisme, het falen van de sociaal-democratie en de triomf van het nationaal-socialisme” (2007): het verraad van het Duitse volk door de klerken van de sociaal-democratie opende de deuren voor een variant van het socialisme, het nationaal-socialisme. Geert Wilders en Filip De Winter zouden niet bestaan, zonder het nuffige discours van de heren en dames van stand van links.

WIE ZIJN WIJ? Wat is onze identiteit?

Ik kijk naar u en mij, naar ons in de spiegel van kutmarokkaantjes in Brussel, van allochtone jongeren die meewerken aan de zender Kif. Zij noemen zich les Borromites, zeven jongens en vier meisjes en stappen rond met micro’s en opnameapparatuur in het Brusselse Allochistan. De Vlaming is voor de jonge allochtoon in de eerste plaats “une victime”, een slachtoffer, de “seut”, de zwakkeling. Het is iemand die je voor je kar kunt spannen, bijvoorbeeld op school. Je kunt er geld van aftroggelen, hij is genereus en naïef. Een geïnterviewde zegt: “Een Vlaming? Dat is iemand die altijd het onderspit delft. “Quand ils passent dans Ie quartier, on les rackette”. We geven die af en toe meppen, “des tartes” in het Frans, om de oren… De jongeren hebben het niet over taal. Een Flamand kan in hun ogen net zo goed een Franstalige Brusselaar zijn. Als hij maar “studieux” is, ijverig op school. Vlaming-zijn wordt door allochtonen geassocieerd met sociale status. Met rijkdom. Een Vlaming is geslaagd in het leven. “C’est quelqu’un qui fait les choses bien”. Het levert de merkwaardige uitdrukking op “devenir un flamand”, wat zoveel wil zeggen als: opklimmen op de sociale ladder. De Vlaming is gedisciplineerd, is op school met alles in orde, heeft altijd zijn vieruurtje bij, betaalt zijn busabonnement, eet met zijn familie op vaste uren. Enzovoort.

DAT ZIJN WIJ, en geef toe die kutmarokkanen zijn volleerde en slimme sandalendragende sociologen.

IK HEB HET ondanks de intelligente waarnemingen van de Brusselse allochtoontjes gehad met het multiculturele verhaal.

Voor kort had ik een boeiend gesprek met monseigneur Bonny, bisschop van Antwerpen. Het woord Leitkultur viel niet, maar een van zijn meningen, en ik deel die volledig, heeft er alles mee te maken.
De Vlaamse dagbladen klagen op hun voorpagina’s over een hoofddoekje in de Hema. Diezelfde Vlaamse dagbladen verstoppen op hun achterpagina’s dat christelijke kerken branden in Egypte, Irak, Ethiopië, Indonesië. Mensen die onze cultuur en christelijke traditie delen worden er vermoord. De islam vervolg de christenen in hun geboorteregio: het Midden-Oosten.

De Antwerpse bisschop Bonny werkte twaalf jaar vanuit Rome als ambassadeur voor de oosterse kerken. Hij bereisde alle moslimlanden van het Midden-Oosten en kent door en door de oerbewoners van die regio, dus de christenen en de latere moslims van diezelfde regio, die als soldatengodsdienst de macht veroverden over de voorbije 1500 jaar. Een jaar of drie geleden toen duizenden christelijke Irakezen zonder toekomst samengepakt zaten in Jordanië, Syrië en het noorden van Irak heeft men aangedrongen bij westerse regeringen, regeringen uit landen met christelijke wortels om deze verdrevenen een zekere prioriteit te geven. Dat is toen door bepaalde landen brutaal geweigerd met de melding: godsdienst is voor ons geen factor. Je moet uiteraard in een noodsituatie mensen niet enkel selecteren op godsdienst, maar correct en verdedigbaar is om zij die al 1500 jaar aan onze kant staan, onze cultuur delen en bondgenoot zijn van Europa, voorrang te geven. Of is het christendom voor ons van geen tel meer? Zweden, Duitsland en Oostenrijk hebben contingenten opgenomen. België geen. Ondanks een zogenaamde christelijke CD&V en een weliswaar gelaïciseerd maar van christelijke cultuur doordrenkt Vlaanderen. Wij stellen met zijn allen de integratievraag, als je mensen uit het Midden-Oosten en Noord-Afrika naar hier haalt, kunnen zij zich dan integreren? Met de christelijke Irakezen, Syriërs, Egyptenaren is de integratie eenvoudig. Zij deden vaak middelbare en hogere studies op scholen die zij zelf of westerse christenen gesticht hebben. De Arameeërs, de Maronnieten, de Kopten en de Armeniërs konden onder de Ottomanen genieten van een zekere bescherming, mits het betalen van een belasting. Zij hadden vaak geen rechten op grondbezit en hebben zich dus, zoals de joden in onze Middeleeuwen, toegespitst op de studie en de intellectuele beroepen. De christenen van het Midden-Oosten vormen zo tot en met vandaag de middenklasse met geneesheren, leraren, architecten, apothekers, muzikanten, ingenieurs die zich hier qua denken en doen perfect thuis zullen voelen.

IK HEB HET het gehad met het eensluidende ophemelen van alles wat de Verlichting ooit zou gebracht hebben, er zijn elementen in de anti-Verlichting, de anti-Lumières die een debat waard zijn.

Is het een symbool voor het colloquium van vandaag hier in Antwerpen? Een toeval? Ik geloof niet in dat soort toevalligheden. Op een ogenblik dat de Europese Unie in haar zoveelste existentiële crisis zit verschijnt een Nederlandse vertaling van “Journal meiner Reise in 1769″ van Johann Gotfried Herder. Deze Lutheraanse predikant van Riga in Letland, toen een Duitse stad en een Duits wingebied, wordt nog amper gelezen en toch oordeelt uitgever Klement dat het opportuun is om een sleutelwerk van hem op de markt te brengen. Men leest vooral over Herder. Hij schreef pertinente gedachten neer over het multiculturalisme. Herder is de geestelijke vader van het nationalisme, de scherpste polemist van de zogenaamde anti-Lumières-stroming. Hij zag de mensheid als een lappendeken van verschillende, in principe gelijkwaardige naties en culturen. Zij hebben in elke tijd een eigen, onvervreemdbaar karakter. Ten onrechte werd Herder, vandaag weliswaar minder, een grondlegger van het fascisme en nationaal-socialisme genoemd. Duitsland was in Herders tijd geen eenheidsstaat, en hij pleitte voor een cultureel nationalisme tegen de overheersing van de Franse invloed. Aan de Duitse dichters stelde hij Shakespeare als voorbeeld. Herder verdedigde de Franse Revolutie, en verwierp het racisme en het imperialisme. Zijn mensbeeld stelde Isaac Newton en een Hottentot, op gelijke hoogte.
Herder is een aanhanger van de “organicistische opvatting van de staat”. Hij hanteerde de organicistische metafoor om er de opkomst, groei, bloei en het sterven van beschavingen en staten mee aan te duiden. Staten werden door Herder gezien als individuen, als individualiteiten met een eigen identiteit.

Herder is een cultuurrelativist, niet elke cultuur en elke cultuurgemeenschap staat op hetzelfde peil, heeft dezelfde voorbeeldrol en dezelfde dynamiek, toch is er in al die verschillende culturen één trend werkzaam: een evolutie naar humaniteit, Humanität in zijn moedertaal. Chauvenisme was hem vreemd.
Wie zich met de Vlaamse en de Nederlandse identiteit bezighoudt, kan nog steeds niet om een rede heen die Ernest Renan in 1883 in Parijs hield onder de titel: “Qu’est-ce que’une nation”. Kernpunt in het betoog van Renan is dat het bestaan van een natie geen objectief gegeven is, maar een keuze. Een volk moet bereid zijn om voor een gemeenschappelijke identiteit te kiezen. De basis voor die identiteit ligt in het verleden, in de grootse daden van de voorouders, maar het volk moet zich door die daden willen laten inspireren, moet in het heden als een gmeenschap willen leven.

Opvallend in het betoog van Renan is de nadruk op het willen. Een natie, stelt Renan, is ondenkbaar zonder het geloof in het bestaan ervan, maar het is een geloof dat voortdurend gevoed moet worden, sterker nog, het is een geloof dat je moet willen. Bepaalde zaken vergeten, de zwarte bladzijden van je geschiedenis, is volgens Renan een essentiële factor in de vorming van de nationale identiteit. Maar willen wij dat vandaag nog wel?

IK HEB HET het gehad met dat grote, bureaucratische, onwerkbare, leuterende Europa. Mijn hart en geest gaan naar de Nederlanden en een Rijnbond.

In de negentiende eeuw bestonden er slechts een drietal grote verzamelingen van theorieën over de internationale betrekkingen. Ten eerste, de Realpolitik (met als bekendste begrip, het Concert van Europa), ten tweede, de “wereldgemeenschapsbenadering” (door de stelselmatige groei van internationale belangengroepen, bemiddelingen en vredesconferenties) en ten derde, de structurele benaderingen (Marxisme-Leninisme en de Klassieke Geopolitiek a la Haushofer). De wereldgemeenschapsbenadering heeft het in de twintigste eeuw gewonnen door de eliminatie, onder de absolute voorrang die de vredesdoelstelling van de internationale politiek kreeg, van de Realpolitik en de structurele benadering.

In alle Nederlandse boekhandels, en een enkele Vlaamse uitzondering, glorieert de haven van Nieuwpoort met haar kaden, kranen, stadsmuren en torens in de vijftiende eeuw op een kleurige omslag. Raar? De nieuwste aflevering van het tiendelige De Geschiedenis van Nederland, van de Nederlandse uitgeverij Bert Bakker, heet “Metropolen aan de Noordzee” (1100-1560) en is geschreven door Wim Blockmans (65), de Vlaamse emeritus-hoogleraar middeleeuwse geschiedenis aan de Universiteit Leiden en rector van het Netherlands Institute of Advanced Studies, een kind van het Institute of Advanced Studies van Princeton (VS) waar Albert Einstein nadacht.

De historicus graaft niet in het verleden om een mededeling voor nu boven te spitten, maar soms lukt het wel. Wim Blockmans noemt bij het achterom kijken de Nederlanden, in hun wijdste betekenis, dus met de Noord-Franse steden Atrecht (nu Arras), Bavay, Bapaume, Grevelingen “een gebied met beloften”. Zonder zijn woorden en vondsten, want hij doet vondsten, brutaal naar 2011 te buigen, is Blockmans stelling een vermoeden van toekomst. België verdampt, verkruimelt, lost op. “Een gebied met beloften” schildert de interactie tussen de steden van Vlaanderen en Nederland rond de mondingen van Schelde, Maas en Rijn. Blockmans her-ijkt bakens en kijkt ongewild ver in de huidige eeuw.

Wat is Vlaanderen? Een van de kerngebieden van een territorium dat van in de twaalfde eeuw tot halverwege de zestiende eeuw, of 450 jaar, een zinvol geheel vormde. Wat niet beduidt, beklemtoont Wim Blockmans, dat het de hele tijd, of nadien, een politieke eenheid was. Het land dat hij beschrijft heeft amper bestaan, althans in politiek opzicht. Het is geen vaderland en wordt niet als zodanig aangevoeld door zijn bewoners. Toch is het in zijn boek gekozen kader het enig verantwoorde, omdat de werkelijkheid niet steeds en overal primair door politieke grenzen bepaald wordt en er in de 450 jaar die hij beschrijft meer onderlinge verbanden, tot in de uithoeken van Artesië, Luxemburg en Friesland toe, bestaan dan met de omringende gebieden.

Blockmans verwerpt de geschiedschrijving die zich blind staart op de grenzen van bestaande staten. Stedelijke netwerken in het verleden worden heden internationaal als zeer vruchtbaar beschouwd voor de analyse van hun eenheid. “Juist voor de Lage Landen is dit zeer steekhoudend”, vindt Wim Blockmans. “Na Noord- en Midden-Italië in de Late Middeleeuwen behoorden de Lage Landen tot de meest verstedelijkte delen van Europa, en ook al in 1500 met de hoogste bevolkingsdichtheid, en de opmerkelijke dynamiek van het stedelijk systeem is een stevig uitgangspunt.” Tijdens de twaalfde en de dertiende eeuw lag het zwaartepunt in het huidige Noordwest-Frankrijk, met Atrecht als centrum, in de veertiende en de vijftiende eeuw neemt Brugge de kernfunctie over en vanaf 1480 pakt Antwerpen de overhand, een proces dat zich twee eeuwen later herhaalt in Amsterdam.

Meervoudsvormen symboliseren de virtuele unie van Noord-Frankrijk tot Noord-Friesland. De Nederlanden, de XVII provinciën? Wim Blockmans: “De buitenwereld zag een vorm van economisch-geografische eenheid in het dichtbevolkte, strategische, economisch belangrijke _ én door open grenzen kwetsbare _ mondinggebied van de grote Vlaams-Nederlandse rivieren. Italianen en Spanjaarden noemden tot rond 1600 de hele regio nog naar het voorheen dominante gewest Fiandra, Flandes.”

IK HEB HET gehad met de verwerping van de geopolitiek en nieuwere begrippen als geo-economie om mensen en klemtonen van honderd jaar geleden. Want geo-economie is voor Vlaanderen en Nederland een geopolitiek bindmiddel.

Geopolitiek was decennia een besmet begrip door zijn deels laakbare identificatie met het nazisme. De bekendste theoreticus van de klassieke geopolitiek, Karl Haushofer, werd onaanraakbaar door die voor een flink part valse, foute vereenzelviging. Zijn intellectuele concurrent de Oostenrijkse-Amerikaanse politocoloog noemde Haushofer ronduit de “Nazi-Machiavelli”. Wie gruwelt niet bij het woord dat iedereen associeert met de Hitlerianen: “Lebensraum”, geopolitieker kan niet.

Henry Kissinger, Amerikaan van joods-Duitse komaf, theoreticus van het internationale beleid, en buitenlandminister van de VS heeft jaren later het begrip geopolitiek opnieuw toegang verschaft tot de salons van de bien-pensants. Een zus van de geopolitiek is de geo-economie, en een van de vaders van de term is Edward Luttwak, een heuse Amerikaanse “defense intellectual”, een intellectueel die scherp nadenkt over internatonale betrekkingen, veiligheid, landsverdediging en nieuwe politieke paradigma. De stelling van Luttwak luidt: “the logic of war is the grammar of commerce”, vertaald “de logica van de oorlog (in traditionele termen) is de spraakkunst van de economie”. Voor Luttwak bestaat onverminderd de wedijver in het internationaal politieke veld, maar die wordt meer en meer afgewikkeld via een economische strijd tussen nationale staten, dit in tegenstelling tot de stelling van het grenzenloos kapitalisme.

Geo-economie in de Delta van Maas, Schelde en Rijn betekent concreet Benelux. Een Benelux, en ik haal de communicatiewetenschapper Jaap van Ginniken aan, ontspruit uit een typische identiteit van de Nederlanden, zie de stelling van professor Blockmans, die er altijd prat op gingen dat zij niet-nationalistisch en zeer tolerant waren. Beide pretenties zijn wellicht maar ten dele waard en bovendien geen prestatie om ons op de borst te kloppen. Want dergelijke eigenschappen vloeien rechtstreeks voort uit de geografische voorbestemming van een deltagebied dat ingeklemd ligt tussen de drie grootste mogendheden van het continent, en dat daardoor per definitie georiënteerd is op scheepvaart en doorvoer, op handel, en daarvoor is tolerantie, pacifisme noodzakelijk.

In Vlaanderen is geopolitiek een ondergeschoven kind in het nadenken over onze toekomst. Eerder pragmatisch, zonder diepe reflectie, wat zou mogen, is een geopolitieke dimensie, of beter een geo-economische dimensie, onder minister-president Van den Brande, boven water gekomen in het Vlaamse beleid en het Vlaamse buitenlandbeleid. Vlaanderen heeft vanaf Van den Brande een geo-economische strategie ontwikkelt die de unieke geografische ligging van onze gewesten wil verzilveren; de haven van Antwerpen is van alle West-Europese groothavens het meest landinwaarts gelegen en heeft een Hinterland dat in het oosten reikt tot diep in het Duitse grondgebied, in het bijzonder het Ruhr-gebied, maar ook in zuidelijk Europa uitstraalt. Denk aan het Vlaamse beleid van de containertrafïek over de binnenvaart, want Vlaanderen wil geo-economisch excelleren als logistieke draaischijf van West-Europa. Vlaanderen zoekt hiervoor zachtjesaan verwevenheid met de Nederlandse transport- en haventraditie. De Benelux-havens zijn de Grote Poort voor het hartland van Europa, tot in Rusland.

Duitsland
Een nieuwe Rijnbond. In snel tempo wordt duidelijk dat de Europese Unie splitst. Duitsland domineert het noorden, Frankrijk loopt hijgend het zuiden achterna. Vlaanderen moet uit economisch belang aansluiten bij de Rijnlanden.
Zelfs Paul Magnette (PS), la voix de son maître di Rupo, weet het. Hij ziet een verwantschap tussen België en Duitsland en sprak over toenadering. Die stelling gaat nog meer op voor Vlaanderen. Of er een grote of een kleine breuk komt door confederalisme of independentisme maakt voor dit thema niet uit: Vlaanderen dient kleur te bekennen en zich te openlijker dan ooit te wenden naar Duitsland. Dat is de economische en politieke motor van de Europese Unie, of wat er van zal overblijven als de zuidelijke leden verder kwakkelen. De berichten blijven eensluidend: Duitsland doet het prima. Frankrijk dat economisch tien jaar verloor, kijkt naar de oosterbuur. In 2000 bedroeg de Franse uitvoer 55% van de Duitse, vandaag 40%. Eurocommissaris voor Economie, Olli Rehn, bevestigde op 1 maart dat de noordelijke landen met een sterke exportsector, het nummer 1 is Duitsland, in 2011 sneller groeien dan de zuidelijke lidstaten. En dat is geen toeval, maar een constante door de Duitse noestheid en nuchterheid.

Dr. Dirk Rochtus, expert Duitsland, docent Diplomatieke Geschiedenis van de Lessius Hogeschool (Antwerpen), ex-beleidsmedewerker van Vlaams minister Geert Bourgeois (toen bevoegd voor het buitenlandbeleid, nu is Kris Peeters chef buitenland in zijn Vlaamse regering): “Jarenlang heb ik in Antwerpen het Centrum voor Duitslandkunde van de Lessius Hogeschool mee geleid. Dat is economisch en politiek belangrijk voor de haven en voor Vlaanderen. De economische temperatuur van Duitsland bepaalt voor een groot deel de economische temperatuur van Vlaanderen. Dan heb ik het nog niet over de specifieke verbindingen tussen de chemienijverheid van Vlaanderen en haar, dikwijls, Duitse moederbedrijven, en de auto-industrie. Duitsland zal in de toekomst belangrijker worden voor ons.”

Rochtus pleit voor een meer open en gedurfde band tussen Vlaanderen en Duitsland. Vlaanderen is een goed partnerland met Nederland en Duitsland langs de delta van Schelde, Maas en Rijn en mits wij meer eigen beleid kunnen voeren hebben wij veel affiniteit met een gezonde euro, of neuro _ een noordelijke euro of DM-euro.

In de hoofden van de Europese leiders, en dat zijn niet de premiers van de kleine landen, wel van hun confraters van de grote landen, zit een onzichtbare grens. Die loopt langs de noordgrens van België en scheidt Nederland, Duitsland en de noordelijke EU van het zuiden. Dat houdt in, dat er een stille eensgezindheid is bij de hoogste Europese beslissers om Vlaanderen te blijven toewijzen aan Frankrijk. Parijs speelt enthousiast mee. België en Vlaanderen zijn Franse economische koloniën, ook in 2011. De Paribas BNP Fortis-affaire is de laatste bevestiging van deze trend. Wie twijfelt moet enkel uit zijn boekenrek, of uit de bibliotheek, twee reeksen essays, samengebracht door Hans Brockmans, halen en doorbladeren: “Vlaanderen, Een Franse kolonie” (Davidsfonds, 1993) en “200 jaar filiaal, De Franse greep op de Vlaamse economie” (Davidsfonds, 1995). De eerste reactie van de Franstalige media en elite op die boeken was: “Dit is verwerpelijke ethno-economie”. De sfeer draaide toen hun eigen Brusselse of Waalse voormannen door de Franse bazen bij het huisvuil werden gezet: burggraaf Davignon verpieterde tot een lakei van Parijs om zijn hachje te redden, Philippe Bodson verloor het gevecht om Tractebel uit de greep van Suez te houden. De situatie is er, zie onder meer het bancaire plaatje, niet op verbeterd.

Vlaanderen heeft talent om op het economische vlak de band aan te snoeren met Duitsland. Thomas Leysen (50), zoon van André Leysen, in de herfst voorzitter van KBC, en redder, met Karei Vinck, van Union Minière, kort nadien herdoopt tot Umicore, is een symbool van de relaties tussen Vlaanderen en Duitsland. Hij is onder meer Duitstalig van huis uit, beweegt bekwaam en met gezag in hoge Belgische en internationale zakelijke kringen, woont in Antwerpen, leidt het VBO tot april 2011, is bestuurder bij de Duitse bank Metzier en voorzitter van Corelio (De Standaard, Het Nieuwsblad, enz.). KBC heeft jarenlang KBC’tjes gemaakt of opgekocht in Midden-Europa. De blik naar het oosten zit ingesleten in de bankstrategie.

IK HEB HET gehad met de onwaarheden in Europa over de niet-westerse inwijking en de werkelijkheid van de islam.

‘t Gebeurde in Boekhandel De Zondvloed in het aartsbisschoppelijke Mechelen. De naam van de doopvont is symbolisch. De islam is een zondvloed tegen de waarden van de Verlichting, de grondslagen van het huidige Europa. “De islam, kritische essays over een politieke religie”, van samenstellers Wim en Sam van Rooy, vader en zoon, is er van in november 2010. Op zijn Vlaams, dus achterbaks, met angstdiarree en schijnheilig, is de kans groot dat “De islam” weggefoefeld zal worden want de meningen van de 30 schrijvers in hun 34 essays over de islam zijn strijdlustig. Standaard Boekhandel biedt het werk wel aan in al zijn winkels, ook de papierwarenboetieks in de provinciesteden en grootdorpen. Je kan niet naast het superpamflet kijken. Met een knots van 784 bladzijden klop je een kalief van een Arabische hengst. De grootste vaststelling van de samenstellers en de auteurs is: verbijstering. Met name verbijstering over de gretigheid waarmee de linkse kerk, die dus onbestaande is, dixit Jan Blommaert, _ de falanx van mei ’68 met haar open of verdoken medestanders bij VRT, VTM, de kranten, de weekbladen, de blogs _ de onderdrukkende, antimoderne islam omarmt. Wim van Rooy zegt: “Allicht komen sommige postmoderne verlangens overeen met de naïeve dromen van dertig jaar geleden: zoals progressieven ooit hoopten op een zogenaamd eurocommunisme, zo duimen westerse linkse fellowtravellers vandaag voor een euro-islam. Maar net zoals het communisme haaks stond op de waarden van het Westen, zo kan ook de islam, die zoals elk ander stelsel een onwrikbare essentie heeft, nooit in overeenstemming zijn met de liberale rechtsorde. Anders dan de politiek correcte intellectuelen die de islam omarmen met dezelfde kracht waarmee zij ooit het katholicisme bekampten, zijn de auteurs van “De Islam” geen dhimmi’s (nvdr. niet-moslims die de islam ondergaan, dulden, verdragen) maar rationele onderzoekers met een open geest.”

In 2008 scherpt Wim van Rooy de eerste maal de pen tegen de islam in “De Malaise van de Multiculturaliteit” (Acco). Een langgerekte woedekreet én een uitbarsting van slimheid tegen dat extreme theïsme uit de woestijn van Arabië. Van Rooy verwijt bladzijdenlang, met uitvoerige citaten van moslims die in het verzet staan tegen hun geloofsgenoten of ex-geloofsgenoten, zijn linkse broeders en zusters dat zij mak en onintellectueel een achterlijke godsdienstleer tolereren tot promoveren. Een godsdienst die niet enkel religie is maar mensen van wieg tot graf wikkelt in wetten, gebruiken en voorschriften op seksueel, politiek, economisch, sociaal vlak. De islam heeft autoritaire tot totalitaire kenmerken en staat haaks, aldus van Rooy in 2008, op wat de Verlichting ons na eeuwen strijd tegen de kroon, de papen en de feodalen gebracht heeft. “De Malaise van de Multiculturaliteit” leeft na twee jaar halvelings verder onder de toog en blijft een samizdat-geschrift ondanks zijn derde oplage en 3000 verkochte exemplaren. In de ogen van politiek correct is het een vuil boekske dat verdiende/verdient “ausgerottet” te worden. Het heeft wel Benno Barnard en Geert van Istendael mee overtuigd dat van Rooy gelijk heeft en alle steun van progressieven dik verdient.

“De Islam” is anders getoonzet en gecomponeerd dan “Deutschland schafft sich ab” van de socialistische ex-Bundesbankbestuurder Thilo Sarrazin (1 miljoen exemplaren verkocht, een veertiende uitgave ligt in de boekhandel), maar de kern is dezelfde: de islam is een religie van stilstand, van onderworpenheid, van afkeer van dar al-harb (huis van de oorlog, uw en mijn wereld). Koppel deze vaststelling aan de demografische impact van moslims in Duitsland (of België), aan de slome tot afgewezen coëxistentie bij moslims hier, aan hun zwakke prestaties op wetenschappelijk gebied. Harvard publiceert jaarlijks even veel wetenschappelijke teksten, rond 14.000, als de Arabische wereld. De enige Nobelprijswinnaar voor Natuurkunde van het moslimse Midden-Oosten is de jood Claude Cohen-Tannoudji (1997), die zijn carrière opbouwde in Frankrijk. De bundel van de Van Rooy’s etaleert dat de islam in anderhalf millennium nergens Verlichting bracht, op elke cultuur parasiteerde en die ten slotte volledig of gedeeltelijk verwoestte.

Voka en andere vriendelijke werkgeversverenigingen die uit overtuiging, uit sociale schrik, uit een langgerekte aanval van politiek correctheid leuke woorden spreken over de diversiteit (codetaal voor niet-westerse immigratie), zouden zich beter inspireren op staten die deskundiger omspringen met inwijking: de VS, Canada, Denemarken, en over kort Nederland, om slechts vier voorbeelden aan te halen. Kan het niet in België, en zo ziet het ernaar uit, begin dan in Vlaanderen.

Wat werkgevers zeker ter harte moeten nemen, is de volslagen afwezigheid in België van zinnige studies over de kosten van de niet-westerse inwijking. In Nederland is er dankzij het doctoraat van Jan van de Beek, verdedigd in de lente 2010 aan de Universiteit van Amsterdam, een antwoord voor de even grote lacune aldaar. “De productie van wetenschappelijke kennis over de economische effecten van migratie naar Nederland, 1960-2005″, is een lange en taaie aanklacht tegen de moral reading van de migratie. Moral reading is de geneigdheid om cijfers en kennis vooral te beoordelen op hun sociale en politieke gevolgen. Vandaar een overdaad aan politologen die schrijven over de inwijking en de zelfgekozen, want veiliger, onthouding van de economen. Ontbrak het de economen, hier en rond de Moerdijk, aan statistische gegevens of is politieke correctheid het antwoord? Het eerste speelde een rol, het tweede is de kern van het antwoord van dr. Van de Beek. Het onderbuikgevoel dat allochtonen de maatschappij meer kosten dan autochtone Belgen/Nederlanders zou wel eens kunnen waar zijn. De neiging van elites, en we zitten op te veel plekken in Vlaanderen nog opgescheept met vrienden van mei ’68, om het volk te beschermen tegen gevaarlijke kennis, is evident. Dat geldt ook voor de problematiek van de transfers tussen noord en zuid in België en speelt een rol bij de bekvechterij over de herijking van de financieringswet. De roep om solidariteit en diversiteit mag nooit een reden zijn om iets niet te onderzoeken.

Zijn er dus geen brave, sympathieke moslims hier en elders? Uiteraard, maar dat argument is prietpraat. In 1929 had de nazipartij 178.000 leden, 0,25 procent van de Duitsers. Een zwijgende meerderheid is klei in de handen van elke gemotiveerde en gefrustreerde voorhoede.

IK HEB HET gehad met de onkunde, het onbegrip over het conservatisme in Vlaanderen.

We hoeven ons niet te verontschuldigen, te verdedigen, te verloochenen. Toch wil ik voor zover nodig in deze kringen beklemtonen dat conservatief niet het contrast is van progressief, wel van revolutionair. Een mooi, vrij recent en aanbevelingswaardig boek, “Conservatieve Vooruitgang”, van de knappe jonge Nederlandse intellectuelen, Thierry Baudet en Michiel Visser, zegt terecht dat conservatisme de keuze is voor een bepaalde methode van voortgaan in de tijd, een type progressie: niet met grote sprongen, maar stapje voor stapje. Waarom? Vanuit de scepsis voor utopische projecten die al zo vaak in de geschiedenis zijn uitgemond in verschrikkingen.

In die trant pleit ik voor het herontdekken en consacreren van de inzichten van de conservatieve Duitse econoom Wilhelm Röpke (1899-1966). Hij zocht naar alternatieven voor enerzijds de woekeringen van de bureaucratische verzorgingsstaat en anderzijds het ongebreidelde laissez-faire-kapitalisme dat roofbouw pleegt op de sociale en politieke cohesie. Ik was jaren geleden een van de gangmakers van het debat over de verankering van Vlaamse en Belgische bedrijven in de periode dat Suez en andere Franse multinationals met steun van Franstalig België hier de ene na de andere sleutelonderneming kwamen opkopen. De problemen vandaag met de nucleaire rente van Electrabel hebben alles te maken met de rol van kassa-koe van deze energiemaatschappij voor haar Franse aandeelhouders, de halve staatskapitalisten van Suez GDF (Gaz de France). Wilhelm Röpke was de inspirator van Konrad Adeanauer en Ludwigh Erhard die West-Duitsland na 1945 weer op de been hebben geholpen met hun Sociale Markteconomie of wat later gedoopt werd het Rijnlandmodel. Het belang van de menselijke maat is de kern van Röpkes denken. In zijn boek Internationale Ordnung van 1945 liet Röpke de sociologische en maatschappelijke keerzijde zien van de economische wetenschap. En sedert de financiële en maatschappelijke crisis van 2008-2009 is dat boek nog profetischer dan voordien. Het ideaal van Röpke was de geordende, open “civel society”, waarin zowel de bourgeois _ de handel drijvende burger _ als de citoyen _ de maatschappelijk-politiek actieve burger _ een plaats heeft.

Röpke betreurde het uiteendrijven van de bourgeois en de citoyen. David Cameron, de conservatieve premier van Groot-Brittannië en de goede vriend van de conservatieve Vlaamse partijleider Bart De Wever, reageerde op de misbegrepen en uit haar verband gerukte uitspraak van Margareth Thatcher “There is no such thing as society”, met de mooie boutade, “There is such a thing as society, it’s just not the same as the state”. Cameron is een Röpkiaan. De Duitser heeft ook de juiste en door mij volledig gedeelde visie op de Europese Unie. Hij verzet zich tegen de cultus van het kolossale en de verafgoding van de politieke en economische “Vermassung” en schaalvergroting. De wezenlijke karakteristiek van Europa, waar wij het hier vandaag keer op keer over hebben, is juist decentralisatie en eenheid in verscheidenheid. Maar wat krijgen wij ook weer in de jongste dagen op ons bord? Een centraal blok met een planachtige bureaucratie en precies de “Vermassung” van het economisch beleid vanuit één punt, de eurokratenstad Brussel. Weg daarmee. Laten wij als conservatieven geleidelijk, onbrutaal, onautoritair toeleven naar een Europa dat ooit een samenhangende Verenigde Staten kan worden, maar zonder die te verafgoden of utopisch te bruskeren.

Mijn slot is dubbel:
Ik pleit voor politieke stappen: Fase 1 is Vlaamse onafhankelijkheid, Fase II is een Confederatie van de Lage Landen, Fase III is een Rijnbond van Duitsland, Nederland en Vlaanderen, en Fase IV is een archipel van substructuren à la een Rijnbond binnen een Europese Gemeenschap van de Atlantische Oceaan tot de Oeral.
Ik pleit om die fases intellectueel te ondersteunen door: klassieker middelbaar en hoger onderwijs, afremming en omkering van de niet-westerse immigratie en het herstel van een door christelijke en conservatieve idealen doordesemde Europese Leitkultur.

dimanche, 24 avril 2011

Qadhafi, van paria naar bevriende leider en terug

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Qadhafi, van paria naar bevriende leider en terug

 

 

 

door Georges Spriet

 

Ex: http://www.uitpers.be/

 

Het belang van Libië heeft van doen met de ondergrond en de geografische ligging van het land. Eerst en vooral is er de olie. Vervolgens is er de voornamelijk Amerikaanse strijd tegen het terrorisme. En ten slotte is er de voornamelijk Europese strijd tegen de migratie. Qadhafi was sedert de oplossing van de Lockerbie-kwestie (1) en zijn afzweren van massavernietigingswapens op bepaalde terreinen de nieuwe vriend van het Westen geworden op andere dan weer (nog) niet. De directere reden voor een interventie is dat het Westen over geen enkele ernstige hefboom beschikt om de gebeurtenissen van deze 'Libische lente' te (bege-)leiden in een richting die het geheel van de westerse belangen veilig kan stellen.

Van korte duur

 

Het lijkt erop dat de Westerse analisten ervan uitgingen dat een nieuw Tunesië en een nieuw Egypte voor de tegenstanders van Qadhafi een blijvend voorbeeld zouden vormen, en men schatte wellicht in dat deze 'opstand' niet snel weg zou ebben, en dus dat Qadhafi's dagen wel 's geteld zouden kunnen zijn. Zo zag er het de eerste tijd ook naar uit. En de EU nam snel duidelijk stelling tegen Qadhafi toen er signalen kwamen van moordende repressie.

 

De relaties tussen Libië en het Westen waren nochtans volop aan het groeien de laatste tijd. Qadhafi bezocht geregeld Europese regeringsleiders. De EU stond op het punt een Raamakkoord met Libië te ondertekenen en overwoog een vertegenwoordigingsbureau te openen in Tripoli. Qadhafi ontmoette in 2009 president Obama tijdens de G8-top in Italië, als toenmalig voorzitter van de Organisatie van Afrikaanse Eenheid. Toen de chef van Africom, generaal William Ward, in mei 2009 voor de tweede keer bij Qadhafi op bezoek was geweest rapporteerde hij aan Washington dat Qadhafi de politieke crisissen in Afrika niet langer aan de VS toeschreef. Dat blijkt uit de Wikileaks hieromtrent die onderzoeker Michael Bush (City College New York) behandelde in een bijdrage op Foreign Policy in Focus.(2)

 


Wikileaks

 

Volgens Qadhafi is het Chinese beleid in Afrika veel softer dan dat van de VS omdat het zich niet mengt in binnenlandse aangelegenheden. De VS hebben ook teveel de neiging om militaire basissen te ontwikkelen nabij de energiebronnen: mochten de VS dit ook willen doen in de Golf van Guinea dan zou dit het terrorisme aanwakkeren, aldus Qadhafi. Hij meende dat de VS teveel aan de zijde staan van Israël en dat het in het belang van Amerika is om de Palestijnen te steunen. Hij raadde ook aan niet teveel vertrouwen te hebben in de Arabische leiders van de Golf en de Levant. Hij stelde vragen bij de VS-basissen in Djibouti met de opmerking dat militaire machtsaanwezigheid door de terroristen wordt aangegrepen om terreur te verantwoorden.

 

Qadhafi had het vervolgens over de twee bronnen van terrorisme : het wahabisme [een fundamentaal conservatieve strekking in de islam, die de staatsgodsdienst is in Saudi-Arabië en Qatar, nvdr]en Zwitserland. De Zwitserse banken sponsoren terroristen en hij stelde voor het land op te splitsen volgens taalgroep. Hij legde de oorzaak van de piraterij voor de Somalische kusten bij 'buitenlandse entiteiten' die de territoriale wateren van dat land hadden geschonden en meende dat de oplossing van het piratenprobleem een overeenkomst zou moeten inhouden tussen de piraten en deze landen die de Somalische wateren exploiteren. Qadhafi stelde in dit verband voor te helpen zoeken naar gesprekspartners. Hij benadrukte verder dat nu Libië (2009) voorzitter is van de Organisatie van Afrikaanse Eenheid er kon samengewerkt worden met Africom om het terrorisme in de Sahara en de piraterij te bestrijden. Hij zei nog dat hij volop kon samenwerken met het nieuwe Amerika, nu het geregeerd werd door een "nieuwe geest van verandering".

 

Qadhafi was dus de laatste tijd bijzonder salonfähig geworden in de westerse wereld. Hij wilde samenwerken in de bestrijding van het terrorisme, hij sloot akkoorden met de EU onder meer over migratie, en hij laat de Libische olie mede-ontginnen door een hele rist buitenlandse ondernemingen: Europese, Amerikaanse, Russische, Chinese en andere Aziatische petroleummaatschappijen. Toch zijn er nog wolken aan de blauwe Sahara-lucht. Die hebben in de eerste plaats te maken met beleid van de VS qua militaire basissen, met Israël, met de VS-bevriende leiders in Saudi-Arabië en de Golfstaten en met de controle van de toegang naar de Indische Oceaan (het dossier van de Somalische piraterij). Dat is in elk geval wat Wikileaks ons toont.

 

We zagen dus een soort jonge verstandsverloving tussen het Westen en Qadhafi afspringen bij de eerste nieuwe misstap van de Libische leider, met name zijn gewelddadig militair optreden tegen de opstandelingen.

 


Oppositie

 

Wat de Libische oppositie betreft beschrijft een recent rapport van de US Congres Research Service vooreerst het belang van de tribale relaties in het distributief systeem van Qadhafi: meer bepaald voor het aanduiden van ministers en in de politiek-militaire relaties. Qadhafi omringt zich met getrouwen uit de eigen kring, en onder meer de grotere Warfala-stam voelt zich gediscrimineerd. Hier situeert zich een eerste lijn van 'oude' oppositie. Anderzijds zijn er nog de royalisten, en verschillende religieus geïnspireerde oppositie zoals de Moslim Broederschap, en de Libyan Islamic Fighting Group. Het Westen had eigenlijk voornamelijk contact met de royalisten die over een bureau in Londen beschikken.

 

Het blijft een belangrijk punt in de analyse van de huidige situatie dat het Westen over onvoldoende hefbomen beschikt om te wegen op de ontwikkelingen. 'Arabische lente' staat niet gelijk met 'nieuwe vriend' van het Westen. Daar moet dus wat aan gedaan. Dat was in Tunesië en Egypte niet nodig wat daar beschikken de VS over uitstekende contacten met de legerleiding.

 

De opstand in Libië betreft een mengelmoes van individuen en kleine groepen die naar politieke bewegingsruimte verlangen, van bestaande oppositietendensen, en van de tribale gelaagdheid van de Libische samenleving. Het regime bleef zolang overeind niet alleen door repressie en door het inzetten van migrantenarbeiders maar ook door het cliëntelistisch systeem waarbij regionale, tribale leiders mede konden genieten van de vetpotten van de olie-inkomsten in ruil voor hun steun aan het regime. Hebben opeenvolgende uitzuiveringen een stadium bereikt van te grote frustraties bij sommige 'families'? Het leger van Libië telde zo'n 120.000 man, maar waarvan er slechts een 15 à 20.000 goed zijn opgeleid en bewapend, o.m. de Khamis brigade onder leiding van een van de zonen van Qadhafi. De anderen beschikken slechts over zwaar verouderd materieel en werden zo goed als niet opgeleid. Hun desertie, zelfs als ze de wapens mee nemen, zal militair niet kunnen opwegen tegen een Qadhafi-regime dat tekeer gaat als een kat die in een hoek is gedrongen.

 

Is het juist te denken dat het Westen alles op alles zet om een 'bevriende' oppositie te vinden, of te maken, en die nu zo snel mogelijk in het zadel te helpen als nieuwe leiders van het land? Is het juist te denken dat het Westen eigenlijk de 'Arabisch lente' in Libië aan het kapen is?

Niet eensgezind

Hoe eensgezind is het Westen in deze zaak? Kennelijk kijkt men vanuit verschillende hoofdsteden ook verschillend aan tegen de Libië crisis. Een centrale vraag blijft waarom Parijs zo voortvarend wilde zijn, en kennelijk heel wat andere landen voor het hoofd durft te stoten. Zoals de grote media het stellen speelt inderdaad zeker het Napoleon-gehalte van president Sarkozy een rol. Bovendien doet hij het voorlopig slecht in de peilingen in de aanloop naar de Franse presidentsverkiezingen in 2012, en zoekt hij daar verandering in te brengen door zijn optreden in Libië. Ziet hij misschien brood in het vacuüm dat het verdwijnen van Qadhafi zou veroorzaken qua Afrikaanse contacten en netwerken, in een periode waarin de VS met Africom en China met investeringen en grondstoffenexploitatie zich duidelijk op de kaart van dit continent zetten? Ziet hij een kans om zijn positie en prestige weer op te vijzelen in de regio na z'n getorpedeerd Middellandse-Zee-initiatief tijdens zijn EU voorzitterschap drie jaar geleden?

 

President Obama en de EU leiders willen absoluut de beeldvorming vermijden dat het Westen opnieuw tegen een islamitisch land militair zoekt op te treden, het derde in de rij. Vandaar de nadruk op het standpunt van de Arabische Liga, vandaar de noodzaak om Arabische deelname te hebben aan de bombardementen. Qatar biedt zich aan als eerste kandidaat in dit verband. Sarkozy trachtte zijn en Obama's agenda te verenigen via zijn top in Parijs op 19 maart en het inzetten van bombardementsvluchten – exact 8 jaar na de aanval op Irak om daar de 'dictator en baarlijke duivel Saddam Hoessein' weg te jagen. Qua Arabische landen waren in Parijs aanwezig(2): Qatar, Jordanië, Verenigde Arabische Emiraten, Marokko en...Irak. En de secretaris van de Arabische Liga. Door de lijn om een uitdrukkelijke Arabische participatie te verzekeren, lig het niet zo makkelijk het geheel als een NAVO-operatie te laten doorgaan. Bovendien, waren binnen de NAVO zelf, Duitsland en Turkije kennelijk enkel gewonnen voor niet-militaire maatregelen tegen Qadhafi, en toonden de Centraal-Europese landen weinig interesse. Op 25 maart meldde een NAVO-woordvoerster dat de gelegenheidscoalitie van de Verenigde Staten, Frankrijk, Verenigd Koninkrijk en enkele andere landen binnenkort waarschijnlijk zal vervangen worden door een NAVO-operatie. België schaarde zich opnieuw bij de braafste leerlingen in de klas die overenthousiast volgen wat de leraar voorschrijft.

 

Besluit

 

Het Westen besloot de jonge relaties met het Qadhafi-regime te verbreken na zijn moordende repressieve aanpak van de 'Arabische lente' in zijn land. Qadhafi had wel mee gewerkt in de westerse strijd tegen het terorisme en de migratie, had zijn olierijkdom open gesteld voor internationale actoren, maar leek op andere punten - zeker ook wat de positie tegenover Israël betreft - nog lang niet in de pas te lopen. Zijn verdwijnen zou de kansen op een bereidwilliger Libië kunnen vergroten: vandaar de zoektocht om een westers gezinde oppositie naar voor te kunnen schuiven. Sarkozy stond hier op de eerste rij door heel snel de Nationale Transitieraad als enige vertegenwoordiger van het Libische volk te erkennen. Een militaire tussenkomst moet de krachtsverhoudingen verder doen kantelen ten voordele van de nieuwe vrienden van het Westen.

 

(Uitpers nr. 130, 12de jg., april 2011)

 


Noten:

 

 

(1) Op 21.12.1988 stortte een Boeing-747 ten gevolge van een bomexplosie aan boord neer in het Schotse plaatsje Lockerbie. Alle 259 inzittenden en 11 mensen op de grond kwamen daarbij om het leven. Uiteindelijk werd op 31.01.2001 een Libiër schuldig gevonden aan het plegen van de aanslag. Op 20.09.09 werd de hij officieel om gezondheidsredenen vrijgelaten. Zie hierover "Londen stopt Lockerbie-affaire in doofpot" in Uitpers nr. 112, september 2009. Zie: http://www.uitpers.be/artikel_view.php?id=2453

 

(2) Africom's Gen. Ward the Beneficiary of Gaddafi's Wit and Wisdom By Michael Busch, February 26, 2011 http://www.fpif.org

 

 

 


(3) In Parijs waren op de top van 19 maar 2011 naast de vernoemde Arabische staten ook 10 Europese staten aanwezig: Franrkijk, Duitsland, Spanje, Polen, Denemarken, Italië, Griekenland, België, Nederland, Noorwegen. Verder de USA, Canada en de Aarbische liga, EU, VN

samedi, 23 avril 2011

Wie Nordafrikas Kriege und Krisen nun Europas Problem werden

Wie Nordafrikas Kriege und Krisen nun Europas Problem werden

Eva Herman

Dass sich in Nordafrika und der arabischen Welt grandiose Flüchtlingskrisen abzeichnen, hat sich bereits herumgesprochen. Dass Italien dabei derzeit eine Schlüsselrolle zukommt, die niemand dem Land gerne abnehmen möchte, will auch niemand leugnen. Die kleine italienische Flüchtlingsinsel Lampedusa, die im Mittelmehr zwischen Tunesien und Sizilien liegt, erzählt täglich aufs Neue grässliche Geschichten von Elend, Not, Angst und Sorge vor der Zukunft. Bisher schauen die Nachbarländer mit wohligem Grausen dem Treiben zu: Täglich landen neue Boote mit Hunderten Flüchtlingen. In Italien – und nicht etwa bei ihnen, in Frankreich, Österreich, der Schweiz oder in Deutschland. Italien ist weit. Noch.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/eva-herman/wie-nordafrikas-kriege-und-krisen-nun-zu-europas-problem-werden.html

 

 

MINERVE: communiqué sur la guerre en Libye

M.  I.  N.  E.  R.  V.  E.

7, Rempart St. Thiébault –F 57000 METZ

Mars 2011

Communiqué sur la guerre en Libye :

 

En tant qu’association pour la promotion de l’intégration européenne, MINERVE a exprimé sa satisfaction quand à la signature et à la ratification du Traité de Lisbonne, pas décisif du fait qu’il structure l’Union européenne, déjà première puissance économique et commerciale du monde, pour en faire une puissance politique et diplomatique capable d’imposer ses intérêts sur la scène internationale en parlant d’une voix unique commune à tous ses Etats membres.C’est une raison de plus pour MINERVE d’estimer particulièrement déplorable que la France, la Grande Bretagne et d’autres états membres de l’Union européenne qui les appuient aient décider d’agir militairement en Libye pour leur propre compte . Non seulement cette action belliqueuse n’est pas justifiable en droit international, étant qu’il s’agit d’une ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat souverain qui, par ailleurs, ne les menaçait ni elles mêmes, ni quelque autre Etat de l’Union européenne, mais encore et surtout qu’elle ne prend pas en considération les dispositions du Traité de Lisbonne relatives à la politique extérieure et de défense. En effet le Traité de Lisbonne précise qu’en ce qui concerne les décisions de politique extérieure et de défense, la neutralité de certains Etats membres ne saurait être mise en question et qu’en conséquence l’unanimité doit être la règle. L’action militaire unilatérale de la France, de la Grande Bretagne et d’autres Etats membres porte atteinte à la cohésion de l’Union européenne en tant que grande puissance diplomatique unique, constitue un préjudice aux intérêts  et aux valeurs des peuples européens unis dans l’Union européenne et ne peut que favoriser les menées des soi-disants « eurosceptiques » qui ne se sont jamais résignés à accepter le processus de l’intégration européenne.

 

M I N E R V E    FRA N C E :     KEIL Robert  2, rue Paul Ferry   F 57 000  METZ

vendredi, 15 avril 2011

Türkei von EU-Reife meilenweit entfernt...

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Spezialinformation: Türkei von EU-Reife meilenweit entfernt – „EU-Fortschrittsberichte“ entpuppen sich regelmäßig als Mängelberichte


von Andreas MÖLZER
 
Seit Beginn der Beitrittsverhandlungen mit der Türkei im Jahr 2005 wurde erst ein Kapitel abgeschlossen. Nach fast sechs Jahren Verhandlungen sind noch immer 13 Kapitel offen und 16 überhaupt aufs Eis gelegt, da es – wie es im EU-Jargon heißt – noch „konkreter Schritte der Türkei“ bedarf, um überhaupt verhandeln zu können.

Seit neun Jahren gibt die regierende Partei Erdogans, die AKP, in der Türkei rigide den Takt vor und die politische Stabilität ging Hand in Hand mit wirtschaftlichem Aufschwung. Erdogan und seiner Partei wird der alleinige Verdienst des Absenkens der Inflation von 77 Prozent im Krisenjahr 2001 auf knapp fünf Prozent Anfang dieses Jahres zugeschrieben – nicht dem Internationale Währungsfonds (IWF) der damals als Retter eingriff und auch nicht den Milliarden, welche von der EU seit Jahren an den Bosporus fließen (allein 1996-2005 waren es 1,3 Milliarden).


 
Türken wollen gar nicht zur EU

Jüngsten Umfragen zufolge glauben nur noch 35 Prozent der Türken an einen EU-Beitritt, 60 Prozent der Befragten lehnten einen Beitritt gar dezidiert ab.

Als Grund für die festgefahrenen Verhandlungen und mangelnde Fortschritte sehen die Türken jedoch nicht die mangelnden tatsächlich umgesetzten Reformen, sondern Frankreich und Deutschland werden als „Verhinderer“ wahrgenommen. Für türkische Experten liegt die Ursache im „Tiefpunkt der deutsch-türkischen Beziehungen“ und der „grassierenden Turkophobie“


Bestenfalls symbolische Fortschritte der Türkei

Und weil unter Erdogan zwar viele symbolische Gesten und Bekundungen des guten Willens erfolgten, jedoch Reformen oft ohne konkrete Umsetzung verblieben, rücken die Aussichten auf einen EU-Beitritt von Tag zu Tag in immer unerreichbarere Ferne. Damit wiederum werden notwendige Gesetzesänderungen erst recht vor sich hergeschoben und kehren alte, autoritäre Gewohnheiten im Justiz- und Polizeiapparat zurück. Dann zeigt sich die EU wieder „besorgt über eine hohe Zahl von Berichten über Folter und Missbrauch außerhalb offizieller Hafteinrichtungen in der Türkei“.

Als im jüngsten „Fortschrittsbericht“ der EU (aus dem klar ersichtlich ist, dass die Verhandlungen eigentlich feststecken) die Mängel aufgezählt und einige mit – für EU-Verhältnisse – recht deutlichen Worten ausgedrückt wurden, da ging der türkische Regierungschef Recep Tayyip Erdogan auf die Autoren des EU-Berichts los. Es gäbe keine „Ausgewogenheit“ im Bericht, ja dieser sei überhaupt „auf Bestellung“ von Gegnern der Türkei verfasst worden.

Selbst bei hartnäckigen Türkei-Lobbyisten scheint sich angesichts soviel Ignoranz langsam die Einsicht durchzusetzen, dass es der Türkei an einem grundlegenden Verständnis der Menschenrechte, der Pressefreiheit, der Religionsfreiheit, der Minderheitenrechte und auch Rechte der Frau mangelt. Im Gegensatz zur dem was Ankara glaubt, kann die EU der Türkei innerhalb der Beitrittsverhandlungen nur minimal entgegenkommen, denn die Voraussetzungen sind in den Kopenhagener Kriterien genau fixiert und diese stellen nun einmal keine Verhandlungsbasis dar. Es zeigt sich also nun genau das, was Kritiker von Anbeginn gesagt haben: die Türkei ist weder historisch noch kulturell ein Teil Europas.


Kritische Journalisten werden mundtot gemacht

Nach wie vor ist die Meinungsfreiheit erheblich eingeschränkt, wobei die kürzlich erfolgte Journalisten-Verhaftung wegen angeblicher Mitgliedschaft im Ergenekon-Geheimbund nur die Spitze des Eisbergs ist. Absurderweise wurden dabei ausgerechnet zwei namhafte Autoren verhaftet, die entscheidend zur Aufdeckung von Ergenekon beigetragen haben. Beide brachten deutlich zum Ausdruck, dass sie den Prozess richtig finden, wagten es aber auch, die Regierung zu kritisieren. Ahmet Sik etwa thematisierte Menschenrechtsverletzungen innerhalb des militärischen Sicherheitsapparats und kritisierte, dass die Ergenekon-Anklageschriften zum Teil dilettantisch formuliert seien und viel zu viele Verdächtige in Haft sind. Nedim Sener, der den Mord am armenischen Journalisten Hrant Dink recherchierte, zog das Fazit, dass viele Hintermänner des Attentats von staatlicher Seite gedeckt wurden.

 
Selbst die Europäische Union kann sich des Eindrucks nicht erwehren, dass mit dem Putschvorwurf kritische Stimmen zum Schweigen gebracht werden sollen. Schon Anfang des Vorjahres beklagte zudem die OSZE (Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa), dass die Türkei fast 4.000 Internetseiten aus „willkürlichen und politischen Gründen“ blockiert und dass das türkische Internet-Gesetz keine freie Meinungsäußerung zulasse. Das türkische Strafrecht bietet genügend Gummiparagraphen, um Journalisten zum Schweigen zu bringen. Einmal ist es die Herabwürdigung des Türkentums, und ein anderes Mal ist es die Mitgliedschaft in einer terroristischen Vereinigung. Und auch Premier Erdogan hat erkannt, welch geeignetes Instrument das Strafrecht ist, um gegen kritische Medien vorzugehen. Kein Wunder also, das Türkei bezüglich der Pressefreiheit in der Rangliste der Organisation Reporter ohne Grenzen auf Rang 138 von 178 Staaten liegt. Die Journalisten-Verhaftungen rücken den türkischen Demokratisierungsprozess – und gerade in diesem Bereich sieht die Türkei sich gerne als Vorbild für die arabische Welt – jedenfalls in ein zweifelhaftes Licht. Die türkische Regierung beeilte sich, auf Distanz zur Staatsanwaltschaft zu gehen. Erdogan meinte gar, er als Politiker, der selbst wegen der öffentlichen Verlesung eines Gedichts im Gefängnis gesessen habe, werde „die Meinungsfreiheit bis zum Ende verteidigen“. Das klingt großspurig von einem Mann, der Kritiker nur allzu rasch mit Verleumdungsklagen zum Schweigen bringt. Bei 60 Journalisten die derzeit in Haft sind, 2.000 die in Gerichtsverfahren stehen und 4.000 gegen die Ermittlungen laufen, gäbe es viel für ihn zu tun – wenn er es nur wirklich ernst meinte…


Ergenekon: Schuss ging nach hinten los

Zu Beginn galt der sogenannte Ergenekon-Prozess, bei dem die Justiz erstmals gegen hochrangige Militärs wegen angeblicher Putschpläne vorging, als Zeichen dafür, dass die Türkei „auf dem richtigen Weg“ ist. In der Vergangenheit wurden vorwiegend Militärs und Akademiker unter Ergenekon-Verdacht verhaftet. Ins Visier der Ermittler rückten in jüngster Zeit aber auch Medienvertreter. Die Staatsanwaltschaft wies den Vorwurf zurück, die Festnahmen würden die Pressefreiheit antasten und erließ fast im gleichen Atemzug Haftbefehle gegen Mitarbeiter einer regierungskritischen Internetseite. 


Weder Religionsfreiheit noch Minderheitenschutz
 

Auch hat sich an der Diskriminierung ethnischer und religiöser Minderheiten wie Kurden und Christen nichts geändert. Heuchlerisch vorwirft Erdogan europäischen Staaten „Islamophobie“ vor, obgleich Muslime ihre Religion frei ausüben können – ganz im Gegensatz zu Christen in der Türkei, die Enteignung des Klosters Mor Gabriel bezeugt dies einmal mehr.

Von dem für einen EU-Beitritt nötigen Grundwerte-Schutz wie Minderheitenschutz und Religionsfreiheit ist die Türkei meilenweit entfernt. Jährlich sollen mehrere hundert Muslime in der Türkei zum Christentum übertreten. Dennoch ist es der christlichen Gemeinschaft nach wie vor nicht erlaubt, ihre Geistlichen auszubilden und Unterricht in der Sprache der Minderheiten zu erteilen. Nach wie vor fehlt es den christlichen Kirchen an einem gesicherten Rechtsstatus und bleiben Nicht-Muslimen Jobs als Beamte verwehrt. Bestenfalls gibt es symbolische Fortschritte im Bereich Religionsfreiheit und Minderheitenschutz. Die Regierung Erdogans rühmte sich beispielsweise lange Zeit, einen politischen Dialog mit den Kurden eröffnet zu haben, aber auch diese Initiative verlief im Sand – ähnlich wie jene zur Normalisierung mit Armenien und zur Religionsfreiheit. Für das Land am Bosporus ist auch der im Fortschrittsbericht enthaltene Hinweis auf die ausstehende Unterzeichnung und Ratifizierung des „Rahmenabkommens zum Schutz nationaler Minderheiten“ des Europarats aus dem Jahr 1995 peinlich.


Enteignung des Klosters Mor Gabriel

Nach jahrelangem Rechtsstreit sollen dem Kloster Mor Gabriel, eines der ältesten Klöster der Christenheit, große Teile seines Grunds entzogen werden. Dabei wird gegen Religionen bzw. Minderheiten vorgegangen und etwa behauptet, dass mit dem landwirtschaftlichen Ertrag der Grundstücke antitürkische Aktivitäten finanziert würden. Weitere Rechtsstreitigkeiten stehen noch an, etwa einen Prozess über ein Waldstück, das über viele Jahre nach dem Exodus unzähliger syrisch-orthodoxer Christen, nicht mehr bewirtschaftet wurde. 


Knackpunkt Zypernstreit
 

Verhältnismäßig deutlich brachte das Europäische Parlament im Zuge des jüngsten Fortschrittsberichts zum Ausdruck, dass die Türkei sich im Zypern-Streit sperre. Seit fünf Jahren ratifiziert die Türkei das sogenannte Ankara-Protokoll nicht, das die Öffnung der See- und Flughäfen in der Türkei für die Republik Zypern vorsieht. Gefordert werden zudem der Abzug türkischer Truppen aus Zypern und ein Stopp der Neuansiedelung türkischer Bürger im besetzten Nordteil. Die Türkei hingegen beharrt auf dem Standpunkt, dass die EU erst die zugesagte Beendigung der Isolation des von Türken bewohnten Nordens der Insel umsetzen müsse. Ein entsprechender EU-Beschluss aus dem Jahr 2004 wurde noch nicht umgesetzt. Gerade diese starre türkische Haltung führt aber dazu, dass viele Verhandlungskapitel eingefroren wurden. Warum überhaupt jemals Beitrittsgespräche mit einem Land aufgenommen wurden, das Teile des Territoriums eines EU-Mitgliedsstaates besetzt hält, bleibt unverständlich.


Türkische AKWs in Erdbeben-Gebiet

Wie unbelehrbar die türkische Regierung ist, zeigt sich auch an ihrem Festhalten an den Atomplänen. Obgleich das Beispiel Japan gezeigt hat, dass es keine Garantien hinsichtlich der Sicherheit von AKWs gibt, will die Türkei, eines der erdbebengefährdetsten Länder der Erde, den steigenden Energiebedarf mit neuen Atomkraftwerken decken.  


Streit um Visafreiheit für Rückübernahmeabkommen

Jährlich nutzen mehrere zehntausend illegale Einwanderer die Türkei als Transitland. Das Rückführungsabkommen mit der Türkei wird daher aus europäischer Sicht als wichtiger Schritt bei der Bewältigung der Migrationsströme in die EU erachtet. Im Gegenzug dafür, dass künftig wer illegal über die Türkei in die EU einreist wieder dorthin zurück geschickt werden kann, verlangt Ankara Gespräche über visafreie Einreise von Türken. Hinsichtlich der Visaerleichterungen pocht der türkische Außenminister auf eine Gleichbehandlung mit den Balkanstaaten und Russland.

Gerade mit den Balkanstaaten haben einige EU-Länder jedoch schlechte Erfahrungen gemacht. Nach den Visa-Erleichterungen für Bosnien-Herzegovina, Serbien, Mazedonien oder Albanien wurde en gros versucht, die neue Reisefreiheit zu nutzen, um – statt der vorgesehenen drei Monate – dauerhaft im Land zu bleiben. Reisebüros spezialisierten darauf und einzelne Asylantragsstellen wurden gestürmt, obgleich gar kein Asylgrund vorliegt. Gebracht haben die Visa-Erleichterungen aber auch unzählige Roma, die es in die Staaten mit gut ausgebautem Sozialsystem zog. Das nährt natürlich die Befürchtung, dass ganze Heerscharen an Türken die neue Reisefreiheit nutzen werden, um dauerhaft im Unionsgebiet zu verbleiben.

Während das Europäische Parlament bekräftigt, dass erst nach einer tatsächlichen Umsetzung des Rückübernahmeabkommens über die Visafrage diskutiert werden kann und sich damit auf die Seite der skeptischen EU-Staaten schlägt, ist die Europäische Kommission der Ansicht, eine Visumpflicht könne ja jederzeit wieder eingeführt werden, wenn die Türkei es nicht schafft, illegale Migration ihrer Landsleute einzudämmen. Die zuständige Kommissarin Malmström will die Visafreiheit der Türken forcieren.


AKP will Auslandstürken einfangen

Von den gut fünf Millionen im Ausland lebenden Türken sind etwa drei Millionen wahlberechtigt. Es wird davon ausgegangen, dass die Mehrheit der Auslandstürken konservativ, also potentielle AKP-Wähler sind. Angesichts der im Juni 2011 bevorstehenden Wahlen versuchte die Erdogan-Regierung Auslandstürken die Stimmabgabe per Brief, Email zu ermöglichen, um dieses beachtliche Wählerpotential für die AKP auszuschöpfen.

Ein entsprechendes Gesetz wurde vom Türkischen Verfassungsgericht 2008 annulliert und die Wahlbehörde winkte nun hinsichtlich der Stimmabgabe an den türkischen Botschaften und Konsulaten ab, da nicht mehr genügend Zeit bliebe, bis zum Wahltermin die technischen und sicherheitsrelevanten Vorkehrungen zu treffen.


Ein Türke wird sich immer als Türke fühlen

Wie stark das Nationalbewusstsein der Türken ausgeprägt ist und wie dieses seitens des Heimatlandes bei ausgewanderten Landsleuten immer wieder geschürt wird, zeigt sich darin, dass Premierminister
Erdogan und hochrangige Vertreter der Türkei den türkischen Migranten im Ausland regelmäßig zurufen, sie sollen, ja müssten gar Türken bleiben. Im Februar 2008 bezeichnete Erdogan bei einem Deutschlandbesuch eine allfällige Assimilierung von Auslandstürken gar als „Verbrechen gegen die Menschlichkeit“, um im Februar 2011, bei seinem nächsten Besuch, dem Türkischlernen absoluten Vorrang gegenüber dem Deutschlernen einzuräumen. Als schließlich der türkische Integrationsberater meinte, in der Türkei zu absolvierende Deutschkurse werden in der Türkei als Provokation aufgefasst, sah er sich – wohl zu seiner Verwunderung – von einigen Widerspruch aus Österreich konfrontiert.

Es braucht wohl nicht extra betont zu werden, dass alle Integrationsbemühungen eines Landes torpediert werden, wenn Zuwanderer seitens ihres Heimatlandes darin bestärkt werden, ja nicht zu viel Integrationsbereitschaft an den Tag zu legen und die Sprache des Gastlandes als zweitrangig anzusehen. Mit Sprachkursen würde die türkische Regierung migrationswilligen Türken bessere Chancen eröffnen. Aber
daran ist man gar nicht interessiert. Institutionen wie das eigene Amt für Auslandstürken oder das Religionsamt sollen – ebenso wie die Aussagen Erdogans bei seinen Deutschlandbesuchen – Einfluss auf Auslandstürken ermöglichen.


Türkischer OSZE-Generalsekretär?

Mit einem eigenen Kandidaten wollte Ankara die Wahl der früheren ÖVP-Außenministerin Ursula Plassnik zur OSZE-Generalsekretärin zu verhindern. Wenn ein Türke OSZE-Generalsekretär werden sollte, hieße dies, den Bock zum Gärtner machen. Die Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa ist der Friedenssicherung wie auch der Achtung der Menschenrechte verpflichtet.

Ein Generalsekretär aus einem Land, das in den vergangenen Jahren immer wieder Luftangriffe gegen kurdische Stellungen im Nordirak geflogen hat, diskriminiert ethnische und religiöse Minderheiten im eigenen Land systematisch, missachtet grundlegende Menschenrechte wie die Meinungsfreiheit und lässt zu, dass im 21. Jahrhundert Frauen immer noch als rechtlose Menschen zweiter Klasse gelten, wäre eine Verhöhnung europäischer Werte.


Abbruch der Beitrittsgespräche längst überfällig
 

Mit reinen Absichtsbekundungen wird sich die EU wohl nicht länger abspeisen lassen. Wie genau sich die Europäische Union die Anklageschrift gegen die Journalisten und die Urteile rund um die Klosterenteignung anschauen wird und ob dann gegebenenfalls der Ton gegenüber der türkischen Regierung verschärft wird, bleibt abzuwarten. Für die Europäische Union steht mit der systematischen Missachtung der Presse- und Religionsfreiheit in der Türkei die Glaubwürdigkeit der EU als sogenannter Wertegemeinschaft auf dem Spiel.

Kein Verständnis darf für Erdogans Gleichsetzung von Islamophobie und Antisemitismus gelten. Hier werden zwei Dinge in Verbindung gebracht, die miteinander absolut nichts zu tun haben. Außerdem ist Erdogan gut beraten, zuerst einmal in der Türkei die systematische Diskriminierung der christlichen Konfessionen zu beenden, bevor er in Europa den Moralapostel in Sachen Religionsfreiheit spielt. Und wenn Erdogan angesichts der Toten unter den Uiguren nach Protesten in China 2009 von „Völkermord am uigurischen Brudervolk“ spricht, dann sollte in der Türkei zunächst der Völkermord an den Armeniern aufgearbeitet werden. Nicht zuletzt wäre es an der Zeit, dass sich die EU-Staaten die Einmischung der türkischen Regierung in innerstaatliche Angelegenheiten wie Integration der Auslandstürken verbieten. An eine Lösung des Zypernkonflikts mag wohl keiner mehr glauben.

Entgegen aller Lippenbekenntnisse treibt die Erdogan-Regierung die Islamisierung voran. Wenn Erdogan sogar von einer „islamischen Union“ träumt, muss man ernsthaft fragen, warum die EU die Beitrittsverhandlungen mit Ankara überhaupt fortsetzt. Sinnvoller wäre ein sofortiger Abbruch der Beitrittsverhandlungen und die Aufnahme von Gesprächen über die Bildung einer privilegierten Partnerschaft. Schließlich beweist die Türkei ihre EU-Unreife stets aufs Neue.

 

 

Zeitbombe Rohstoffknappheit

Zeitbombe Rohstoffknappheit

Edgar Gärtner

Ende März hat die Gesellschaft Deutscher Chemiker (GDCh) die deutsche Übersetzung des »White Paper« des Zweiten Chemical Sciences and Society Symposiums (CS3) veröffentlicht, das im September 2010 in London stattfand. Auf der von den chemischen Gesellschaften Chinas, Deutschlands, Japans, Amerikas und Großbritanniens organisierten Veranstaltung trafen sich 30 weltweit führende Materialforscher unter der Leitung des japanischen Chemienobelpreisträgers Ryoji Noyori, um über den Beitrag der Chemie zur Lösung globaler Rohstoffprobleme zu diskutieren.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/edgar-gaertner/zeitbombe-rohstoffknappheit.html

00:20 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, matières premières, économie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Mange ta mort!

 

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MANGE TA MORT !

 

Ex: http://tpalsace.wordpress.com/

« Rien n’est poison, tout est poison, seule la dose fait le poison »

Manger c’est mourir un peu.  Cela n’a jamais été aussi vrai au regard des nombreuses études et reportages qui ont été faits ces derniers mois et qui sont particulièrement difficiles à digérer.

Nos plats préparés industriellement, nos jolis emballages ou nos poêles qui n’attachent jamais cachent bien souvent des ennemis invisibles et nocifs : les polluants chimiques.

Le message répété à longueur d’année par les medias «  mangez cinq fruits et légumes par jour » est-il vraiment profitable pour notre santé ? Bien que censés être bon pour notre corps, les fruits et les légumes sont, pour beaucoup, gorgés de résidus de pesticides identifiés.

Ainsi, bon nombre de produits d’importation tels que la pomme du Brésil, le haricot vert du Kenya, la tomate d’Italie, la pêche d’Espagne, le citron d’Argentine, le riz basmati d’Asie contiennent des pesticides interdits en France mais qui finissent pourtant sur nos étals pour insuffisance de contrôle par les services de l’Etat.

La demande faisant l’offre, on trouve normal aujourd’hui de manger, dans l’indifférence du cycle des quatre saisons, des fraises d’Espagne, sans goût, dès le mois de mars, des pommes bien luisantes et parfaitement calibrées toute l’année alors qu’il nous serait facile de privilégier plutôt les produits de proximité et de saison vendus par nos maraîchers locaux.

Les pesticides sont utilisés par l’agriculture mondiale pour éliminer les insectes ravageurs, les mauvaises herbes et les champignons ; on en retrouve des traces dans 59 % des fruits et 30% des légumes sur les étals (selon une étude de 2008 sur un échantillon de plus de 3000 produits.)

Quand l’agriculteur sulfate son champ doté d’un joli masque à gaz, les contaminants issus des procédés industriels se retrouvent dans l’air, polluant l’atmosphère, l’eau, les sols, l’herbe que broutent les vaches, tuant la faune locale, sans parler des insectes pollinisateurs que l’on décime  au profit du consumérisme planétaire mais qui sont pourtant un élément indispensable à l’équilibre vital de la planète. Mais que diable vaut la vie de quelques abeilles pour les industriels se remplissant les poches dans leur confort citadin ?

D’autres polluants (mercure, plomb, arsenic, dioxine, PCB) atterrissent également dans nos assiettes au travers de notre consommation de beurre, lait (même bio), viandes, poissons et crustacés.

Ce sont d’ailleurs les poissons dits gras tels que le thon, le saumon  ou l’espadon qui fixent dans leurs graisses les métaux lourds (arsenic, mercure et cadmium) et les pesticides les plus persistants comme le DDT. C’est le Capitaine Igloo qui commence à tirer la gueule : avec le thon, le saumon et l’espadon fais gaffe à ton colon !

Rajoutons à notre liste (non exhaustive malheureusement) les composants des emballages plastique qui migrent dans la nourriture, en particulier sous l’effet de la chaleur avec le micro-ondes.

Eh oui, le micro-ondes, arme redoutable de la ménagère moderne, est un véritable déversoir de poisons tels que le bisphénol A contenu dans les plastiques alimentaires (plats cuisinés, revêtement interne de certaines boîtes de conserves et canettes, bouilloires et récipients plastiques, films alimentaires…) Bref, le micro-onde est un appareil tout juste bon pour un resto chinois et ses 115 menus à la carte.

Pour les matériaux de cuisson, c’est le PFOA( acideperfluorooctanoïque) qui est mis en cause. Il est  souvent utilisé dans la fabrication de nombreux produits comme les poêles antiadhésives sous la marque Téflon, les textiles imperméables à l’eau mais perméable à l’air, les boîtes à pizza etc.

Le Cancer d’Or revient aux industriels peu scrupuleux, les tricatels de la merde en boîte, rois des additifs, conservateurs, colorants et arômes en vue de donner une couleur, un goût, une texture aux produits artificiels. En principe, la présence de substances à l’état de traces dans notre corps n’est pas dangereuse : un poison à dose infinitésimale n’altère pas notre santé, mais une centaine par jour devient néfaste.

Ainsi, si l’on considère la consommation quotidienne d’un jeune enfant ou même de certains adultes adeptes des allégations fantaisiste et alléchantes des industriels, la nourriture industrielle ingurgitée chaque jour est un véritable cocktail d’additifs qui condamne inéluctablement à un futur cancer, des troubles hormonaux ou neurologiques, une hyperactivité, un diabète, une obésité, des problème de fertilité…La liste ne cesse de s’agrandir.

OUI l’industrie chimique et alimentaire est responsable en très grande partie des maladies chroniques (non infectieuses) qui représentent, selon l’Organisation Mondiale de la Santé 86 % des décès et 77% des pathologies en Europe.

Barns

Voici de très bons reportages à voir et disponibles sur le net : « Le Monde selon Monsanto », « Notre Poison Quotidien », « Alerte dans nos Assiettes », « Super Size Me », »Homo Toxicus », « L’Emballage qui Tue » etc…

jeudi, 14 avril 2011

A quand une croisade contre le trafic de drogues?

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A quand une croisade contre le trafic de drogues?

par Alexandre Latsa

Ex: http://fr.rian.ru/

Jeudi 31 mars 2011, les forces de l'ordre ont interpellé dans les environs de Krasnoïarsk (Sibérie) un individu qui transportait un sac contenant 10 kg d'héroïne, pour un montant de plus de 300 millions de roubles (7,5 millions d'euros). Deux jours auparavant, le 29 mars, ce sont près de 82 kg d'héroïne cachés dans une cargaison de pommes qui ont été saisis à Novossibirsk en Sibérie occidentale.

Le 23 mars, près de Voronej, ce sont près de 10 kg d'héroïne qui ont été saisis sur un citoyen du Tadjikistan. Ces chiffres ne sont que l’illustration d’une semaine ordinaire de la lutte contre le trafic de drogues en Russie. L’explosion du trafic et de la consommation de drogue depuis les années 90 a été tellement forte qu’aujourd’hui le pays comprendrait près de 2,5 millions de toxicomanes.

Près de 75 tonnes de drogue pénètrent chaque année en Russie, dont près de 35 tonnes d’Afghanistan qui est le premier producteur au monde avec plus de 80% de la production mondiale. Près de 60% de cette production transiterait par l’Asie occidentale et 20 % par l’Asie centrale pour rejoindre ensuite essentiellement l’Europe et la Russie. Rien que dans la province du Badakhchan, au nord de l'Afghanistan, plus de 500 laboratoires fabriqueraient des stupéfiants destinés au marché russe. En 2010 environ 711 tonnes de stupéfiants en équivalent opium ont été consommées dans les pays européens, contre 549 tonnes en Russie. La Russie consommerait à elle seule 20% de l’héroïne produite dans le monde et plus d’un tiers de l'héroïne afghane serait acheminée en Russie via l'Asie centrale, notamment par le Kazakhstan, comme on peut le voir sur cette carte. En Russie, ou la situation démographique est en redressement fragile depuis une décennie, l’état doit faire encore face à une surmortalité importante car bien sur, la grande majorité des toxicomanes sont des jeunes (18 et 39 ans), et ils sont fréquemment touchés par le Sida, ce qui réduit d’autant leurs chances de réinsertion, mais également de survie. Bien conscient du péril, la plupart des Russes (57%) considèrent toujours l'alcoolisme et la toxicomanie comme les problèmes principaux du pays, selon des sondages du Centre d'étude de l'opinion publique russe (VTsIOM).

L’explosion de la production de l’héroïne date des années 70, les filières ont été un temps contrôlées par les mafias françaises (la fameuse french-connexion, qui acheminait la drogue d’Afghanistan vers l’Amérique par la France), puis ce sont les réseaux Asiatiques, Albanais et Turcs qui reprirent la juteuse affaire. En 2000, après la prise du pouvoir par les Talibans en Afghanistan, le Mollah Omar déclara que la culture du pavot était anti-islamique et devait donc cesser. Malheureusement, après l’intervention de l’Otan et les Talibans une fois chassés du pouvoir (en 2002), la culture du pavot repartit à la hausse. Dès 2006 l’Afghanistan était redevenu le premier producteur mondial, le pavot somnifère étant cultivé par environ 3,5 millions de paysans.

Pour cette raison, consciente du total échec de la coalition occidentale à lutter contre ce fléau, la Russie à dès l’année dernière participé à des opérations communes avec l’Otan pour tenter de lutter contre ce problème dans le cadre du conseil Russie-Otan.
Pour la seule année 2010, 1.277 opérations anti-drogue ont été menées en Afghanistan, permettant la saisie de près de 52 tonnes d'opium, de 7 tonnes d'héroïne, de 65 tonnes de haschisch, de 3,4 tonnes de morphine et de 180 tonnes de précurseurs chimiques. 64 laboratoires de fabrication de stupéfiants ont été détruits, tandis que 1.186 personnes suspectées de trafic de drogue, dont dix étrangers, ont été arrêtées. En Russie, plus 120.000 personnes ont été traduites en justice pour des délits liés à la drogue pour la seule année 2010. Le trafic de drogue afghane est en outre l’une des méthodes de financement du terrorisme dans le Caucase du nord. Pour cette raison, lors du forum international antidrogue de juin dernier à Moscou, le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov à appelé à ce que la drogue afghane soit qualifiée par le Conseil de sécurité de l'ONU comme une menace à la sécurité et à la paix.

D'après les experts, ces dix dernières années, les stupéfiants afghans ont causé la mort de plus d'un million de personnes dans le monde. Selon le ministre Russe de l’intérieur Rachid Nourgaliev, la drogue ces dernières années tue en moyenne 30.000 russes chaque année, et ce sont près de 70.000 décès chaque année qui sont lés à la consommation de stupéfiants soit près de 200 chaque jour. Il est difficile de se rendre compte de l’importance de ces chiffres, mais on peut faire une comparaison en disant qu’il s’agit chaque jour de l’équivalent en nombre de victimes de 6 attentats comme celui de Domodedovo de janvier dernier. Début mars 2011, le directeur de l'Institut de recherches politiques, Sergueï Markov a rappelé la volonté de la Russie de totalement détruire l’agriculture de la drogue en Afghanistan. Pour autant, jusqu’à ce jour, on doit constater que seuls les Talibans, quand ils étaient au pouvoir, ont su réellement freiner la production de pavot dans le pays.

D’après l’OMS (l’Organisation mondiale de la santé), le trafic de stupéfiant est le troisième commerce en importance dans le monde derrière le pétrole et l’alimentation, mais avant le commerce des armes et des médicaments. C’est un réseau mafieux international qui continue à se développer, et l’importance des sommes en jeu favorise la corruption à tous les niveaux.  Peu à peu, les états prennent conscience que la cocaïne d’Amérique latine, l’héroïne d’Afghanistan et le cannabis du Maroc et de l’Asie centrale constituent une menace globale. Il y a les conséquences sur la santé publique, sur la démographie, sur la criminalité dans chaque pays, et aussi le risque de voir des mouvements terroristes se financer en faisant du trafic de drogue.

Cette prise de conscience incite les états à de nouvelles collaborations internationales dans l’intérêt commun. Dans le cadre du conseil de l’Europe dont la Russie est membre depuis 1999, pendant les réunions du conseil Russie-OTAN, aussi bien que devant l’assemblée générale de l’ONU, la lutte contre le trafic de stupéfiants est devenu un sujet majeur. Une guerre totale serait peut être la seule croisade juste.

Die Mafia im Kosovo

Die Mafia im Kosovo: Warum die USA und ihre Verbündeten das Organisierte Verbrechen ignorierten

Matt McAllester / Jovo Martinovic

Im Herbst des Jahres 2000, etwas mehr als ein Jahr nach dem Ende des Kosovo-Krieges, legten zwei Mitarbeiter des Militärgeheimdienstes der NATO den ersten bekannt gewordenen Bericht über die dortige organisierte Kriminalität (OK) vor. Darin erklärten sie, der frühere politische Führer der Befreiungsarmee des Kosovo (UÇK) Hashim Thaci verfüge »über Einfluss auf die lokalen Strukturen der organisierten Kriminalität, die [einen] Großteil des Kosovo kontrollieren«.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/matt-mcallester-jovo-martinovic/die-mafia-im-kosovo-warum-die-usa-und-ihre-verbuendeten-das-organisierte-verbrechen-ignorierten.html

mercredi, 13 avril 2011

CIA-Rebellen in Libyen

CIA-Rebellen in Libyen: Dieselben Terroristen, die im Irak NATO- und US-Soldaten ermordet haben

Webster G. Tarpley

West-Point Studie von 2007 ergab: Die Region Benghasi-Darnah-Tobruk ist weltweit führend im Rekrutieren von Al-Kaida-Selbstmordattentätern.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/webster-g-tarpley/cia-rebellen-in-libyen-dieselben-terroristen-die-im-irak-nato-und-us-soldaten-ermordet-haben.html

Transexualismo y Constitucionalismo: Por qué tantos derechos?

Por Eduardo Hernando Nieto
 
Ex: http://eduardohernandonieto.blogspot.com/ 

Publicado en: "Los Registros y las Personas", Lima, Reniec, 2010

transsexual para o katrina 16022010.gifEl artículo 2 inciso 1 de nuestra Constitución señala que “toda persona tiene derecho a la vida, a su Identidad, a su integridad moral, psíquica y física a su libre desarrollo y bienestar. El concebido es sujeto de derecho en todo cuanto le favorece” y el artículo 19 sostiene también que todos los peruanos tienen derecho “a su identidad étnica y cultural. El Estado reconoce la pluralidad étnica y cultural de la Nación”. Así pues, el derecho a la identidad tiene un lugar relevante dentro de nuestro ordenamiento jurídico, sin embargo, lo que no se dice en la constitución es que cosa debemos entender por identidad o que es lo que el derecho – o los jueces - deben entender por tal a fin de poder determinarse en que casos se podría ver afectado o no este derecho.

De acuerdo a algunas clásicas definiciones doctrinaras desde la teoría del derecho moderno y el derecho civil se entiende por identidad el “ser en si mismo” siendo el modo en que la persona se muestra dentro su sociedad , también nuestro destacado académico Carlos Fernández Sessarego por su parte sostiene que la identidad es todo lo que hace que cada cual sea “uno mismo” y no “otro” y que permite que se conozca a la persona en su “mismisidad” en cuanto a lo que es su esencia humana

Se entendería que en estas dos perspectivas habrían matices relevantes en la medida que en un primer caso parece tratarse de una definición más bien estática mientras que en la siguiente definición si consideraríamos una propuesta dinámica, así la identidad inicialmente puede apreciarse en cuestiones como el sexo, la edad etc., en cambio, frente a la segunda esperaríamos una concepción más bien de carácter evolutivo en base a los mismos cambios que se pueden verificar dentro de la sociedad y que no solo involucrarían aspectos básicos registrales (estatus personal) sino que abarcarían las múltiples actividades del sujeto así como “el patrimonio cultural e ideológico de la persona”.


Sin embargo, mi interés en este texto está más bien en explorar en torno a la “radicalización” del proyecto existencialista que en algunos casos y paradójicamente podría percibirse en términos de un creciente nihilismo, es decir, en la negación de los valores y la indiferencia respecto a los proyectos y fines humanos . Una situación como esta tendrá que traer cambios relevantes en toda la realidad del derecho moderno ya que también esta etapa nihilista es conocida como “postmoderna” o deconstructiva lo cual implica afirmar la incertidumbre y también a relativizar cualquier concepto o estructura, vale decir, si el derecho moderno se creó a partir de la metafísica cartesiana en donde se afirmaba la distinción entre sujeto y objeto (cosa pensante y cosa extensa) y también una jerarquía entre ambos (el sujeto se ubica siempre por encima del objeto o el sujeto se coloca en el centro mientras que el objeto en la periferia), ahora más bien encontraríamos un cuestionamiento a cualquier posibilidad de ubicar puntos fijos en el espacio y con ello también negaríamos la posibilidad de afirmar al sujeto. Es decir, entraríamos a una etapa en la cual si el sujeto se puede desplazar y ubicar en cualquier punto entonces no solo habría dificultad para encontrarlo sino que también generaría un enorme problema para IDENTIFICARLO, es más podría ocurrir que el mismo sujeto se cree y recree así mismo según su propia voluntad o estado de ánimo y sería solamente la VOLUNTAD la que defina todo.

Precisamente, el problema que quisiera destacar ahora es el de los efectos que ocasiona al derecho a la identidad y al Estado el paradigma postmoderno pues los tiempos han cambiado mucho y ya no nos encontramos en una época en la cual las perspectivas existencialistas podían brindar a esta temática ciertos aires progresistas y libertarios sino más bien ahora con el concurso de la técnica se podrían plantear grandes conflictos y controversias sencillamente porque con el agregado tecnológico (que se debe leer también como un poder o una potencia otorgado al individuo) el existencialismo (que sirvió mucho para afirmar el derecho a la identidad como lo sostuvo Fernández Sessarego) podría contribuir hoy a incrementar la incertidumbre y generar más problemas que soluciones, es más podría convertirse paradójicamente en una amenaza a la misma autonomía personal
.

Por ejemplo recientes casos como el del escocés Norrie May-Welby quien no hace mucho ha sido reconocido como un sujeto neutro ya que según él no se sentía augusto ni con el sexo masculino ni con el femenino sería solo la punta del iceberg de una transformación radical que podría experimentar el derecho moderno construido bajo los pilares del racionalismo cartesiano y que ahora no podría contener todos estos cambios resultado de la tecnología, el avance científico sumados a un individualismo radical que buscaría ahora que las leyes se adapten a la voluntad del sujeto y no a la inversa como habría sido lo natural en los orígenes del derecho.

Pero volviendo al caso citado, se habla por ejemplo aquí de un no sexo o un sexo neutro, lo cual en si mismo resultaría no solo confuso sino que también podría dar pie a múltiples problemas legales por ejemplo al establecerse – como ocurre en nuestro ordenamiento - que el matrimonio solo corresponde a la unión de un hombre y una mujer - , excluyéndose cualquier otra posibilidad ¿Entonces habría también que facilitar nuevas formas de unión entre personas neutras tal y como se viene implementando en el caso de los homosexuales en diversos países? Sin embargo, no faltarán quienes sostengan que el caso de May – Welby , es solamente anecdótico o insólito por lo que no habría que preocuparse demasiado respecto a la necesidad de legislar sobre el particular. Empero, igual podría haberse dicho años atrás cuando alguien decidió cambiar de sexo (transexual) a través de una intervención quirúrgica y su apariencia contrastaba ahora con su documento de identidad en el que se consignaba su identidad original (por ejemplo hombre). En esas circunstancias se plantearon una serie de acciones legales destinadas a modificar no solamente el nombre sino también el sexo que se señala en el documento de identidad. Evidentemente, estos casos han ido en aumento igual en nuestro país produciéndose además cambios acelerados al respecto y no extrañaría que también a mediano o corto plazo cambios legislativos drásticos.

La posibilidad de que casos como el de May – Welby en realidad pueden plantearse con cierta facilidad en estos tiempos se debe indudablemente a la presencia del liberalismo neutral que acompaña regularmente al derecho contemporáneo, es decir, la tesis según la cual nadie puede o debe juzgar las preferencias de otros ya que hacerlo implicaría afectar la autonomía individual y no respetar las elecciones personales. En realidad, es el liberalismo el que ha venido promoviendo la tesis de la neutralidad a partir de lo que significa la crítica al Estado en tanto éste pueda interferir en las elecciones de vida de cualquier ciudadano, así mismo, ellos plantean una distinción entre lo que significa permitir una conducta e impulsarla o promoverla, vale decir, que para ellos el hecho que se permita la pornografía no implicaría que se estuviese promocionándola o se estuviese a favor de ella . Sin embargo, sus críticos conservadores no pensarían de la misma manera y considerarían que no es viable tal distinción a lo que los liberales replicarían finalmente que ellos no es que tendrían que estar a favor de la pornografía o alguna otra conducta de este tipo sino que lo que ocurre es que valoran sobre todo la tolerancia y la libre elección .


Así pues, el modelo liberal prevaleciente se sustenta en la defensa del valor tolerancia por sobre todas las cosas aunque a decir verdad es una tolerancia que resulta sin fundamentos pues si se parte del carácter subjetivo de todo valor entonces la tolerancia no podría justificarse ya que ningún valor podría ser objetivo. Esta contradicción del liberalismo los conduciría a un callejón sin salida ya que la concepción de liberalismo que manejan descansaría en realidad en el relativismo.

Sin embargo, a fin que el discurso liberal no sea contradictorio y que la defensa de la elección personal y la tolerancia estén justificadas entonces la “tolerancia” de conductas como la de la sexualidad “neutra” o la de la “transexualidad” o la unión de personas del mismo sexo tendrían que ser sustentadas en algún valor (tolerancia). ¿Cuál sería entonces la base de la tolerancia? Se entiende que existen dos morales modernas que lo podrían justificar el utilitarismo y la moral de los derechos Kant , sin embargo, ambas resultan siendo fallidas como lo pueden señalar diversos teóricos perfeccionistas , republicanos democráticos y comunitaristas , sea porque el utilitarismo no considera a todos como seres autónomos (algunos son medios para los fines de otros) sea porque la moral de los derechos se basa en una distinción que no se puede sostener, vale decir, la distinción entre lo correcto y lo bueno . Entonces si no hay justificación para la tolerancia (que si podría ser justificada en otros modelos no neutrales ciertamente) resulta difícil aceptar las tesis liberales. Es más si no fuesen acertadas las críticas contra la moral de los derechos y la tolerancia estuviese justificada, entonces también tendría sentido preguntarse ¿por qué solo la tolerancia y porque no otros valores?. Sin duda, la discusión sobre los valores será una constante en los últimos años.


Ciertamente, dentro del desarrollo de la teoría jurídica contemporánea se puede encontrar un auge de las llamadas corrientes postpositivistas del derecho que enfatizan el aspecto de la corrección antes que de la validez normativa , por ejemplo una muestra de estas nuevas perspectivas sería el caso del filósofo del derecho argentino (fallecido prematuramente) Carlos Santiago Nino, para él, el derecho debía ser entendido como la institucionalización de procedimientos (deliberativos) que nos ayudan a la solución de controversias y que también estimulan la Cooperación social, dentro de un marco de defensa de la autonomía personal, la inviolabilidad de la persona y la dignidad . En este sentido, se entendería que la base de su discurso está en los derechos humanos (autonomía, inviolabilidad y dignidad) a partir de los cuales se plantearían deliberaciones conducentes a resolver controversias mediante la aprobación mayoritaria. (Definiendo su enfoque como deliberativo democrático)

Así pues, las reglas de la democracia, como por ejemplo las que imponen que no puede haber discriminaciones en virtud de la raza, el sexo, condición económica, etc.; que el voto de los ciudadanos debe tener igual valor; que las decisiones políticas colectivas se toman por el procedimiento de la mayoría; que debe haber alternativas reales; que los representantes se eligen periódicamente; que no se pueden violar los derechos de la minoría; genera un procedimiento de toma de decisiones similar, según Nino, al procedimiento que rige el discurso moral.

Así por ejemplo, Nino podría establecer ciertas reglas concernientes a los derechos humanos como el afirmar que los derechos humanos son derechos morales que posee todo ser humano independientemente de contingencias tales como el sexo, la religión o la nacionalidad y del hecho de que sean o no reconocidos por el gobierno o que la función de tales derechos es evitar que las personas sean usadas como medios para satisfacer los objetivos de otras personas, de entidades corporativas o del gobierno entre
otras, quedando explícitamente señalado que la función de todo Estado Liberal debería ser la de la promoción de los citados derechos (como una obligación moral)

Un discurso como este que a diferencia del positivista clásico institucionaliza y moraliza los derechos individuales sin dudas que ha servido para facilitar la legalización favorable a distintas conductas y hechos que antes no se habían ni siquiera pensando (cambio de sexo por ejemplo), la ampliación del derecho de autonomía y la no injerencia de otros con respecto a las elecciones personales (neutralidad) por ejemplo serían considerados como formas de satisfacer los estándares propuestos por esta moral de los derechos individuales.

Justamente, esta tendencia postpositivista en su faceta llamada neoconstitucionalista, lo que hace es definir lo jurídico ya no desde la mera legalidad sino desde la constitucionalidad (principios) y en la medida que los principios son por su naturaleza indeterminados entonces es fácil advertir que mediante interpretaciones correctoras extensivas o “conforme a” la Constitución se podría suplir la falta de regulación o vacío al respecto y resolver entonces los casos que se presenten como seria por ejemplo el del cambio de identidad sexual y su correspondiente reconocimiento por medio de la generación de un documento de identidad. (O finalmente el del reconocimiento de la “no identidad” como ocurrió en Australia recientemente)

En síntesis, la etapa postpositivista favorece sin duda la discrecionalidad y esto viene resultando muy favorable para la defensa de diversos intereses o deseos “subjetivos”, los mismos que como vimos son ahora potenciados por la tecnología y nos llevan hacia esta realidad de la “transexualidad” o de la “neutralidad” o de sabe Dios que otro nuevo concepto podría ser conocido en el futuro mediato. Postpositivismo y Postmodernidad convergerían entonces en la defensa radical de la subjetividad moderna y el derecho parece seguir sin ninguna oposición o respuesta esta tendencia. Esta corriente en realidad nació ya con el “existencialismo” (Fernández Sessarego) que promovió esta suerte de identidad “dinámica” que parecería responder más bien a una suerte de moralidad social lejos de cualquier vínculo metafísico, luego el positivismo (que fue impulsado por la modernidad dicho sea de paso) dio pasos adelante en esta vertiente individualista aunque mantuvo mal que bien cierta idea de orden y de predictibilidad, tratando además de armonizar en la medida de lo posible la autonomía individual con la autonomía social, merced también al principio del daño al tercero y considerando que el objetivo era lograr conformar una comunidad de seres autónomos (Kant) y preservar la vida de los súbditos (Hobbes). Finalmente, la postmodernidad por su lado atacaría la tesis de la seguridad, el orden y la predictibilidad (lo cual permitiría la inserción de conceptos como el del “No Sexo”) mientras que el postpositivismo se encargaría de facilitar la concreción de los deseos individualistas gracias a la indeterminación de los principios liberales.

CONCLUSION

Mientras que las tesis liberales planteaban la distinción entre permitir y promover junto con la neutralidad y la tolerancia en el campo jurídico pronto las tesis positivistas que se alineaban en cierto sentido con el liberalismo pasaron a convertirse en neoconstitucionalismo y a “comprometerse” con los valores con lo cual ya no tenía mucho sentido hablar de la tolerancia, el derecho ahora – como lo sostenía Nino – debería promover la voluntad individual.
Los liberales dicen que la moral de los derechos individuales se justifica en sí misma, sin embargo, no sé si esto sea suficiente para poder afirmar que éstos realmente deben de ser aceptables, lo que parece más bien es estar ante un razonamiento de carácter circular , entiendo que en el mundo antiguo o en contextos no occidentales “la transexualidad” o la “indeterminación sexual” no fueron mayor problema para la marcha de sus civilizaciones que igualmente aportaron mucho en el desarrollo de nuestro mundo actual, por ello no veo porque los legisladores, los jueces o los poderes de facto deban tener tanto interés en legitimar estas situaciones o cualquiera otra “políticamente correcta” sin plantear un análisis más profundo respecto al porque debería legitimarse dichas conductas o porque es que se tendría que reconocer cualquier identidad según la voluntad del demandante, amparadas en la vaguedad de la “tolerancia". La defensa de la autonomía personal no necesariamente debe implicar acceder siempre a cualquier pedido o acceder de modo inmediato a cualquier capricho, por más atractivo que sea formulado sin tomar en cuenta también la manera como estos nuevos derechos podrían afectar la marcha de lo que fue considerada una civilización de progreso y bienestar colectivo.

Cocaïne

Cocaïne

par Xavier EMAN

Ex: http://blogchocdumois.hautetfort.com/

cocaine.jpgLes sectateurs acharnés de la démocratisation tous azimuts et de l’égalitarisme généralisé peuvent se réjouir : jadis drogue des élites politiques, des rock stars écorchées vives et des traders épuisés par leurs gesticulations boursières, la cocaïne est en passe de devenir le stupéfiant de monsieur tout le monde, la came du citoyen lambda, le passeport pour la défonce de tout un chacun.


C’est au milieu des années 2000 que la poudre blanche a glissé des mains des nantis à paillettes pour se répandre dans l’ensemble de la société et dans la plupart des secteurs professionnels, tout particulièrement le BTP, la restauration ou le commerce, souvent à titre de stimulant (1).

La cocaïne est ainsi devenue la deuxième drogue la plus consommée en France (et en Europe), juste derrière le cannabis qui voit sa domination menacée. Le petit joint n’a en effet plus vraiment la cote auprès des nouvelles générations pour lesquelles il s’est tellement banalisé qu’il n’offre désormais plus le degré minimum de frisson transgressif. Les post-soixante-huitards enfumés du bulbe, qui trouvaient très « sympa » et très « progressiste » de rouler leurs « bédots » devant leurs rejetons et même d’en partager avec eux, en sont donc pour leurs frais. Pas plus qu’elle ne désire s’habiller comme eux, leur progéniture ne veut se cantonner aux drogues de papa-maman. Passage donc à la vitesse supérieure : en route pour la cocaïne !


Les causes de cette spectaculaire extension de la consommation de « poudre blanche » sont multiples. Tout d’abord, il y a la saturation du marché américain qui a vu les flux de trafics se réorienter vers la vieille Europe. Une hausse de l’offre qui a entraîné une importante diminution des coûts pour le consommateur. Ainsi, de 1997 à 2007, le prix du gramme de cocaïne a chuté de moitié, passant de 120 à 60 euros environ.

Le « rail » coupe d’abord l’axe Auteuil, Neuilly, Passy

Les plus importants pays producteurs de cocaïne sont situés en Amérique latine, la Colombie, le Pérou et la Bolivie se partageant le marché. Selon les sources officielles américaines, les plantations d’arbustes à coca en Amérique latine produisent annuellement de 900 à 1 000 tonnes de cocaïne, démontrant au passage l’échec total de la « guerre à la drogue » cornaquée par les Etats-Unis dans la région.


Dans l’Union européenne, selon l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, 10 millions d’adultes entre quinze et soixante-quatre ans ont consommé cette drogue au moins une fois. 4,5 millions en ont consommé au cours des douze derniers mois et 2,5 millions durant les trente derniers jours.


En France, le nombre de consommateurs de cocaïne parmi les 12-75 ans est estimé à environ 1 million de personnes, avec une hausse spectaculaire en dix ans, ce nombre ayant plus que doublé de 1995 à 2005.


La cocaïne est désormais partout et il n’a jamais été aussi facile de s’en procurer. Si les lascars de banlieues ne dédaignent pas d’ajouter la « CC » à leur panoplie de Tony Montana de supérettes Franprix, c’est toutefois essentiellement dans les classes moyennes et moyennes-supérieures des centres-villes que la « mode » de la ligne de poudre tend à devenir un véritable phénomène sociétal.

Les ados accros ? Des toxicos mornes et sordides

Les adolescents des lycées « chics » en consomment notamment de plus en plus jeunes et de plus en plus fréquemment. Ayant déjà expérimenté le cannabis et les cigarettes dès la cinquième ou la quatrième, leur curiosité et leur goût de la transgression sont titillés dès leur passage en seconde par l’image de la cocaïne, cette drogue largement représentée à la télévision et au cinéma, généralement dans un cadre considéré comme « valorisant » par les jeunes (luxe, fêtes, « gangsters », show-biz…).


Largement pourvus en argent de poche par des parents souvent démissionnaires cherchant à compenser matériellement leur absence physique ou affective, les adolescents peuvent alors recourir à la « coke » pour meubler l’ennui trop nourri de leurs soirées, stimuler leur libido déjà blasée et noyer sous les délires hallucinés leur nihilisme et leur absence de perspectives autant que de passions. Cette drogue ?, stimulant les « performances », leur permet également de s’arracher à cette espèce d’introversion angoissée, proche de l’autisme, caractérisant une génération étouffée de technologie et de virtualité qui ne maîtrise désormais que très imparfaitement les modes de communication « directe », ceux ne permettant pas l’usage d’un écran protecteur et rassurant.


Bien informés, les ados connaissent parfaitement les risques et dangers de la cocaïne (même s’ils minimisent généralement, comme tous les toxicomanes, leur « addiction » au produit), mais les effets qu’ils recherchent priment sur la crainte de conséquences toujours considérées comme lointaines.

Des salariés qui se « dopent » comme de vulgaires coureurs du Tour de France

Ce qui frappe le plus dans l’observation de ce mode d’utilisation de la cocaïne, c’est que son caractère prétendument « festif » disparaît assez vite au profit d’une consommation morne et compulsive. Les adolescents et jeunes adultes ne sortent même plus des appartements où ils se réunissent pour « sniffer » et où la drogue devient peu à peu le centre unique d’attention, la seule raison d’être du rassemblement, le sujet exclusif des conversations. Une hiérarchie sordide s’établit alors au sein de la bande de zombies, en fonction des quantités possédées par les uns ou les autres, de la complaisance à laisser les filles « taper » sur ses propres rails ou de la qualité du produit « offert » au groupe.


Souvent, pour remplacer ou compléter les mannes parentales, les jeunes consommateurs de cocaïne n’hésitent pas à « dealer » dans leur entourage des produits généralement coupés pour en améliorer le bénéfice. Ce développement d’un « micro-trafic » de proximité, assez difficilement contrôlable, est également l’un des facteurs du développement drastique de l’usage de la cocaïne en France, ces dernières années.


Dans le monde du travail, l’usage de cocaïne peut revêtir deux principaux aspects. Soit il est la continuité à l’âge adulte de ces pratiques « adolescentes » devenues « addictives », soit il peut être « causé » par l’environnement professionnel lui-même, le travail moderne étant, dans de nombreux secteurs, toujours plus stressant et exigeant en termes d’efficacité et de rendement. L’activité professionnelle travail étant devenue un sport de haut niveau au sein duquel les participants doivent chaque année améliorer leurs performances, les salariés se « dopent » comme de vulgaires coureurs du Tour de France.

L’ère du vide et de la poudre blanche

Selon la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, plus de 10 % des salariés ont ainsi besoin de drogue pour affronter leur travail. Un pourcentage qui ne cesse de croître, notamment du fait de la pression libérale exercée sur les secteurs jadis « protégés ».
Si les professions les plus touchées par la consommation de cocaïne sont celles des banques, des transports routiers, du BTP, de la restauration et du monde médical, les services publics en cours de privatisation sont également de plus en plus exposés. Ainsi les services médicaux de toxicologie traitent-ils par exemple un nombre croissant de salariés de la Poste, établissement qui cherche à offrir toujours davantage de services avec de moins en moins de personnel, les guichetiers récoltant alors le mécontentement et parfois la violence, verbale ou physique, des usagers mécontents.


Qu’il soit dit « festif » ou « productiviste », l’usage exponentiel de cocaïne est indéniablement un nouveau symptôme de ce « désir de mort » qui semble caractériser notre modernité occidentale subclaquante.


Ajoutant la fuite en avant chimique à l’échappatoire virtuelle, nos contemporains cherchent à s’extraire le plus totalement possible d’une réalité devenue insupportable à force de désenchantement et de désacralisation. Pour meubler l’attente du tombeau, ils tentent donc, hagards et épuisés, de trouver dans les stimuli artificiels de la poudre blanche et de ses avatars quelques lueurs perçant encore la désespérante obscurité d’un quotidien qu’ils n’ont plus la foi ni la force de vouloir révolutionner.   


Xavier Eman

1_Le Code du travail interdit les prélèvements urinaires ou sanguins  en entreprise pour détecter d’éventuelles traces de drogues, en dehors des postes dits « de sécurité ».

 

mardi, 12 avril 2011

Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt

 

rivkin.jpg

Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt – Teil 1 von 3

 

Von Kerry Bolton, übersetzt von Deep Roots.

Ex: http://flordman.wordpress.com/

Das Original The Rivkin Project: How Globalism Uses Multiculturalism to Subvert Sovereign Nations, Part 1 erschien am 14. März 2011 bei Counter-Currents Publishing/North American New Right.

Von 19. bis 22. Oktober 2010 lud Charles Rivkin, US-Botschafter in Frankreich, eine aus 29 Mitgliedern bestehende Delegation des Pacific Council on International Policy (PCIP) zu einer Konferenz nach Frankreich ein, deren Hauptzweck die Diskussion arabischer und islamischer Beziehungen in Frankreich war. [1] Das Treffen war Teil einer weitreichenden subversiven Agenda zur Verwandlung des gesamten Charakters von Frankreich und insbesondere des Bewußtseins der französischen Jugend, was die Benutzung von Frankreichs moslemischer Jugend in einer typisch manipulativen globalistischen Strategie hinter der üblichen Fassade von „Menschenrechten“ und „Gleichheit“ einschließt.

Globalistische Delegation in der US-Botschaft

Der Bericht der PCIP sagt über die Konferenz:

… Die Delegation konzentrierte sich weiters auf drei Schlüsselthemen. Erstens untersuchte die Gruppe französisch-moslemische Fragen in Frankreich durch Austausch mit Dr. Bassama Kodmani, dem Direktor des Arabischen Reforminstituts, und Miss Rachida Dati, dem ersten weiblichen französischen Kabinettsmitglied von nordafrikanischer Herkunft und gegenwärtig Bürgermeisterin des 7. Arrondissements in Paris. Eine Exkursion zur Großen Moschee von Paris und ein Treffen mit dem dortigen Direktor der Theologie und dem Rektor boten zusätzliche Einsichten. Zweitens, Treffen mit Mr. Jean-Noel Porier, dem Vizepräsidenten für Auswärtige Angelegenheiten von AREVA (einer höchst innovativen französischen Energiefirma) und mit Mr. Brice Lalonde, dem Klimaverhandler und ehemaligen Umweltminister, hoben Fragen der Energie- und Nuklearpolitik und der Unterschiede zwischen der US- und der französischen Politik auf diesen Gebieten hervor. Und schließlich erforschte die Delegation die Verbindungen zwischen den Medien und der Kultur in Kalifornien (Hollywood) und Frankreich im Zuge von Treffen im Louvre, im Musee D’Orsay und bei FRANCE 24 – dem in Paris ansässigen Kanal für internationale Nachrichten und aktuelle Angelegenheiten. [2]

Das vorrangige Interesse schien Fragen von multikultureller Dimension gegolten zu haben, einschließlich nicht nur arabischer und islamischer Beziehungen in Frankreich, sondern vielleicht langfristig noch wichtiger einer Diskussion über die Wirkung von Hollywoods „Kultur“ auf die Franzosen.

Die USA haben seit langem ein Doppelspiel betrieben, indem sie als eines der primären Elemente ihres Strategems der fabrizierten permanenten Krisen nach dem Kalten Krieg „Terrorismus von islamischer Natur bekämpft“ haben, während sie den „radikalen Islam“ für ihre eigenen Zwecke nutzten, wofür es folgende wohlbekannte Beispiele gibt:

1) die Unterstützung von Bin Laden im Krieg gegen Rußland in Afghanistan,

2) die Unterstützung von Saddam Hussein im Krieg gegen den Iran,

3) die Unterstützung der Kosovarischen Befreiungsarmee [UCK] bei der Beseitigung der serbischen Souveränität über den mineralreichen Kosovo, wobei die UCK wundersamerweise von einer laut US-Außenministerium „terroristischen Organisation“ in „Freiheitskämpfer“ verwandelt wurde.

Wenn US-Globalisten als Freunde von Moslems posieren, sollten letztere beim Dinieren mit dem Großen Shaitan einen äußerst langen Löffel verwenden.

Was ist der Pacific Council on International Policy?

Der PCIP, dessen Mitglied Rivkin ist, wurde 1995 als regionales Anhängsel der allgegenwärtigen Denkfabrik Council on Foreign Relations (CFR) gegründet [3], hat sein Hauptquartier in Los Angeles, aber mit “Mitgliedern und Aktivitäten an der gesamten Westküste der Vereinigten Staaten und international.” Firmenspenden kommen unter anderem von:

Carnegie Corporation of New York
Chicago Council on Foreign Relations
City National Bank
The Ford Foundation
Bill and Melinda Gates Foundation
The William & Flora Hewlett Foundation
Rockefeller Brothers Fund
The Rockefeller Foundation
United States Institute of Peace [4]

Der PCIP ist daher noch ein weiterer großer Teilnehmer an dem globalistischen Netzwerk, das Hunderte von üblicherweise miteinander verbundenen Organisationen, Lobbies, „Zivilgesellschafts“-Gruppen, NGOs und Denkfabriken umfaßt, im Verein mit Banken und anderen Konzernen. Wie üblich gibt es eine auffällige Präsenz von Rockefeller-Interessen.

Warum Frankreich?

Frankreich ist dem US-Globalismus seit langem ein Dorn im Auge gewesen wegen seines sturen Festhaltens an französischen Interessen überall auf der Welt anstelle jener der fabrizierten „Weltgemeinschaft“, obwohl das Sarkozy-Regime eine Ausnahme ist. Jedoch ist Frankreich einer der wenigen verbliebenen Staaten in Westeuropa mit einem starken Nationalbewußtsein. Der beste Weg zur Zerstörung jeglicher solcher Gefühle – die sich nur zu oft auf die Politik übertragen – besteht darin, Vorstellungen von Volkstum und Nationalität durch Förderung von „Multikulturalismus“ zu schwächen.

War es nur Zufall, daß die Studentenrevolte von 1968, die aus kindischsten Gründen ausgelöst wurde, zu einer Zeit geschah, in der sowohl die CIA sehr aktiv bei der Finanzierung von Studentengruppen überall auf der Welt war als auch Präsident de Gaulle den USA in Sachen Außenpolitik ein Maximum an Ärger machte? De Gaulle tat wenig, um mit Amerikas Nachkriegsplänen mitzuspielen. Er entzog Frankreich dem NATO-Kommando, und während des Zweiten Weltkriegs mißtrauten ihm die USA. [5]

Von besonderem Interesse ist de Gaulles Befürwortung eines geeinten Europas, um der US-Hegemonie entgegenzuwirken. [6] 1959 sagte er in Straßburg: „Ja, es ist Europa, vom Atlantik bis zum Ural, es ist das ganze Europa, welches das Schicksal der Welt bestimmen wird.“ Die Aussage implizierte eine Kooperation zwischen einem zukünftigen Europa und der UdSSR. 1967 erklärte er ein Waffenembargo gegen Israel und freundete sich mit der arabischen Welt an. Dies ist die Art von Vermächtnis, das die Globalisten fürchten.

Mit den Kaspereien von Sarkozy und steigenden Spannungen mit der unzufriedenen moslemischen Jugend könnte im Zuge einer Gegenreaktion ein kompromißlos antiglobalistisches, „xenophobes“ Regime an die Macht kommen. Was wäre nun im heutigen Kontext ein besserer Weg, den französischen Nationalismus und jedes Potential zu dessen Wiederbelebung als antiglobalistische Kraft zu untergraben, als Frankreichs große, unassimilierte islamische Komponente zu benutzen, genauso wie die bolschewistische Revolution in bedeutendem Ausmaß von den unzufriedenen Minderheiten des russischen Reiches unternommen wurde?

Interessant ist auch Wichtigkeit, die diese Delegation dem Einfluß Hollywoods auf die französische Kultur beimaß. Dies mag auf den ersten Blick als seltsames Anliegen erscheinen. Jedoch ist Hollywood als das wirtschaftliche Symbol der globalistischen kulturellen Auswüchse ein wichtiger Faktor bei der Globalisierung, in etwas, das auf einen kulturellen Weltkrieg hinausläuft. Letztendlich ist es nicht das Ziel des Globalismus, das Überleben ethnischer Kulturen und Identitäten zu fördern, sondern vielmehr, diese in einen großen Schmelztiegel des globalen Konsumismus zu tauchen, jedes Individuum aus seiner Identität und seinem Erbe zu reißen und diese durch das globale Einkaufszentrum und das „globale Dorf“ zu ersetzen. Daher sollte man den Multikulturalismus als die Antithese dessen sehen, wofür er gehalten wird.

Weit davon entfernt, daß die globalen Konzerne den sogenannten Multikulturalismus im Sinne der Sicherstellung der Existenz einer Vielzahl von Kulturen fördern wollten, wie der Begriff andeutet, ist er also im Gegenteil ein Teil eines dialektischen Prozesses, im Zuge dessen unter der Fassade von Idealen Völker von sehr unterschiedlichem Erbe wie Bauern auf einem Schachbrett über die Welt verschoben werden, mit dem Ziel, kulturell spezifische Nationen niederzureißen. Es ist ein Beispiel für Orwell’sches „doublethink.“ [7]

Es ist bemerkenswert, daß die Anstifter der “samtenen Revolutionen”, die nun durch Nordafrika fegen und bis in den Iran reichen, großteils „säkularisierte“ junge Leute ohne starke traditionalistische Wurzeln sind. In ähnlicher Weise besteht der beste Weg zur Lösung von Frankreichs ethnischen Konflikten und zur Sicherstellung, daß Frankreich nicht wieder hervortritt, um sich US-/globalistischen Interessen entgegenzustellen, in der dialektischen Schaffung einer neuen kulturellen Synthese, bei der es weder eine französische noch eine islamische Kultur gibt, sondern eine globalistische, jugendbasierte Kultur unter dem Banner von „Menschenrechten“ und „Gleichheit“, die von Hollywood, MTV, dem Cyberspace, McDonald’s und Pepsi genährt wird.

Daß dies mehr als eine Hypothese ist, wird von der Art angedeutet, in der die säkularen Jugendrevolten, die nun in Nordafrika stattfinden, von einer Allianz aus Konzerninteressen hervorgebracht wurden, gesponsert vom US-Außenministerium und allerlei NGOs wie Freedom House. [8] Die nordafrikanischen „Revolutionäre“, die Regime stürzen, sind genau die Art von „Moslem“, die die Globalisten bevorzugen, erfüllt von der Cyber-Konsumentenmentalität.

Was also haben Rivkin und das US-Außenministerium in Frankreich vor, daß sie so interessiert wären am Platz Hollywoods und der Moslems in dem Land?

Anmerkungen:

1. “2010 France Country Dialogue,” PCIP,  http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=583

2. “2010 France Country Dialogue,” ibid.

3. “Gegründet 1995 in Partnerschaft mit dem Council on Foreign Relations,” PCIP, Governance, http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=373

4. Finanzierung durch Firmen und Stiftungen: http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=513

5. S. Berthon, Allies At War (London: Collins, 2001), S. 21.

6. A. Crawley, De Gaulle (London: The Literary Guild, 1969), S. 439.

7. “Die Macht, zwei widersprüchliche Glaubensvorstellungen gleichzeitig im Kopf zu haben und sie beide zu akzeptieren . . .” George Orwell, Nineteen Eighty-Four (London: Martin Secker and Warburg, 1949), Teil 1, Kaph. 3, S. 32.

8. K. R. Bolton, “Twitters of the World Unite! The Digital New-New Left as Controlled Opposition,” Part 1, Part 2, Part 3, and Part 4. Tony Cartalucci, “Google’s Revolution Factory – Alliance of Youth Movements: Color Revolution 2.0,” Global Research, February 23, 2011, http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=23283

Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt – Teil 2 von 3

Das Rivkin-Projekt zur Unterwanderung der französischen Jugend

Als der US-Botschafter Charles Rivkin im Jahr 2010 eine Delegation von anderen Mitgliedern des Pacific Council on International Policy nach Frankreich einlud, hatte er ein Programm zur Amerikanisierung Frankreichs umrissen, das hauptsächlich die Benutzung der moslemischen Minderheiten und die Indoktrinierung der französischen Jugend mit globalistischen Idealen im Sinne der Konzerne umfaßte. Das dabei beschworene Schlagwort war das historische Engagement Frankreichs und Amerikas für die „Gleichheit.“

WikiLeaks veröffentlichte das „vertrauliche Programm“. Es trägt den Titel „Minority Engagement Strategy.“ [1] Hier umreißt Rivkin ein Programm, das eine schamlose Einmischung in die inneren Angelegenheiten einer souveränen Nation ist und in einem tieferen Sinne die Änderung der Einstellungen von Generationen moslemischer und französischer Jugendlicher anstrebt, sodaß sie zu einer neuen globalistischen Synthese verschmelzen, oder zu dem, was man eine neue Menschheit nennen könnte: Homo oeconomicus, oder was der Finanzanalyst G. Pascal Zachary „das globale Ich“ nennt [2], um zu verwirklichen, was Rivkin als das „nationale Interesse“ der USA beschreibt.

Rivkin beginnt, indem er sagt, daß seine Botschaft eine „Minority Engagement Strategy“ geschaffen hat, die sich primär an die Moslems in Frankreich richtet. Rivkin erklärt als Teil des Programms: „Wir werden auch die Bemühungen verschiedener Abteilungen der Botschaft integrieren, auf einflußreiche Führer unter unserem primären Publikum abzielen und sowohl materielle als auch immaterielle Indikatoren des Erfolgs unserer Strategie bewerten.“ [3]

Rivkin ist zuversichtlich, daß Frankreichs Geschichte des ideologischen Liberalismus „uns gut dienlich sein wird, wenn wir die hier umrissene Strategie umsetzen… bei der wir Druck auf Frankreich ausüben…“ Beachten Sie die Redewendung „Druck auf Frankreich ausüben.“ Amerikas globale Agenda wird von Rivkin mit seinem Plan der Umwandlung Frankreichs in ein „blühendes, integratives französisches Staatswesen, das uns bei der Förderung unserer Interessen an der Ausweitung von Demokratie und zunehmender weltweiter Stabilität helfen wird“ in Verbindung gebracht. Das Programm wird sich auf die „Eliten“ der französischen und der moslemischen Gemeinschaften fokussieren, aber auch eine massive Propagandakampagne umfassen, die sich an die „allgemeine Bevölkerung“ mit Schwerpunkt auf der Jugend richtet.

Auf hoher Ebene werden US-Offizielle französische Offizielle in die Defensive drängen. Zu dem Programm gehört auch die Neudefinierung der französischen Geschichte in den Lehrplänen der Schulen, um der Rolle der nicht-französischen Minderheiten in der französischen Geschichte Aufmerksamkeit zu schenken. Es bedeutet, daß die Pepsi/MTV-Generation von Amerikanern neue Definitionen der französischen Kultur formulieren und neue Seiten der französischen Geschichte schreiben werden, die mit globalistischen Agendas übereinstimmen sollen. Zu diesem Zweck „…werden wir unsere Arbeit mit französischen Museen und Lehrern fortsetzen und intensivieren, um den in französischen Schulen unterrichteten Lehrstoff in Geschichte zu reformieren.“

„Taktik Nummer drei“ trägt den Titel „Aggressive Öffentlichkeitsarbeit unter der Jugend starten.“ Wie in anderen Staaten, die vom US-Außenministerium und dessen Verbündeten im Soros-Netzwerk, Freedom House, Movement.org, National Endowment for Democracy, Solidarity Center [4] und so weiter ins Visier genommen wurden, stehen unzufriedene junge Leute im Fokus der Veränderungen. Führend in diesen Bemühungen, zielt die „Inter-Agency Outreach Initiative“ des Botschafters darauf ab, „eine positive Dynamik in der französischen Jugend zu erzeugen, die zu einer größeren Unterstützung für US-Ziele und Werte führt.“ Können die Absichten noch klarer ausgedrückt werden? Es ist kulturelle und politische Amerikanisierung.

Hier können wir am leichtesten an der Heuchelei vorbei deutlich sehen, was hinter der Strategie steckt: eine Generation zu formen, „die zu größerer Unterstützung für US-Ziele und Werte führt.“ Diese „US-Ziele und Werte“ wird man den Franzosen als französische Werte verkaufen, auf der Grundlage der bourgeoisen Ideale von 1789, mit denen die französische Ideologie sowohl der Linken wie der Rechten weiterhin belastet ist. Man wird sie zu glauben lehren, daß sie französische Traditionen aufrecht erhalten, statt als Agenten von Veränderungen gemäß „amerikanischen Werten“ zu handeln: den Werten des globalen Dorfes und des globalen Einkaufszentrums. Ein weitreichendes Programm, das eine Vielzahl von Indoktrinierungsmethoden umfaßt, wird umrissen:

Zur Erreichung dieser Ziele werden wir die bereits vorhandenen expansiven Programme für öffentliche Diplomatie ausbauen und kreative zusätzliche Mittel zur Beeinflussung der Jugend Frankreichs entwickeln, neue Medien, Firmenpartnerschaften, landesweite Wettbewerbe, zielgerichtete Veranstaltungen für Öffentlichkeitsarbeit und speziell eingeladene US-Gäste einsetzen. [5]

Das Programm, das sich an die Jugend in Frankreich richtet, ist ähnlich dem, das sich an die Jugend richtete, welche die Vorhut der „samtenen Revolutionen“ von Osteuropa bis Nordafrika bildete. Potentielle Führer werden vom US-Außenministerium in Frankreich aufgenommen und dazu herangezüchtet werden, eine Rolle im zukünftigen Frankreich nach amerikanischem Design zu spielen:

Wir werden auch neue Hilfsmittel entwickeln, um zukünftige französische Führer zu identifizieren, von ihnen zu lernen und sie zu beeinflussen.

Während wir die Ausbildung und die Austauschgelegenheiten für Frankreichs Jugend erweitern, werden wir weiterhin absolut sicherstellen, daß der Austausch, den wir unterstützen, integrationsorientiert ist.

Wir werden auf existierenden Jugendnetzwerken in Frankreich aufbauen und neue im Cyberspace schaffen, die Frankreichs zukünftige Führer in einem Forum miteinander verbinden, deren Werte wir zu formen helfen – Werte der Integration, des gegenseitigen Respekts und offenen Dialogs. [6]

Hier befürwortet Rivkin etwas, das über die Beeinflussung von Moslems in Frankreich hinausgeht. Er sagt, daß ein bedeutender Teil des Programms sich auf die Kultivierung der französischen Jugend, der potentiellen Führer, nach amerikanischen Idealen unter der Fassade französischer Ideale richten wird. Das US-Außenministerium und seine Verbündeten unter den Konzernen und NGOs beabsichtigen, „ihre Werte zu formen.“ Das globalistische Programm für Frankreich wird deutlich genug als Umerziehung der französischen Jugend bezeichnet. Man möchte meinen, daß dies die wichtigste Rolle der französischen Regierung, der katholischen Kirche und der Familie ist, insbesondere der beiden letzteren. Amerikanische Bürokraten und ihre aus verschiedenen Berufen rekrutierten dümmlichen Kumpane sollen neue „französischen Werte“ formulieren.

Wie in den Staaten, die für „samtene Revolutionen“ ausersehen sind, besteht ein Teil der Strategie in der Abgrenzung des politischen Handlungsrahmens. Wie Hillary Clinton neulich hinsichtlich der Art von Staat gesagt hat, die vom US-Establishment nach Gaddafi erwartet wird, sollte das neue Libyen eine umfassende Demokratie sein, offen für alle Meinungen, solange diese Meinungen eine Verpflichtung zur „Gleichheit“ und „Demokratie“ umfassen, in anderen Worten, es muß eine neue Verteilung der Freiheit in Libyen geben, solange diese Freiheit nicht über Amerikas Definition derselben hinausgeht. Und falls jemand die Grenzen der akzeptablen Demokratie übertritt, stehen Amerikas Bomber in Bereitschaft. Im Kontext mit Frankreich jedoch ist klar, daß die Grenzziehung der französischen Politik gemäß den globalistischen Diktaten keine Elemente sogenannter „Xenophobie“ (sic) einschließen darf, wozu im heutigen Kontext eine Rückkehr zur großen Politik der Ära de Gaulles gehören würde. Daher besagt „Taktik 5“:

Fünftens werden wir unser Projekt fortsetzen, die besten Praktiken mit jungen Führern in allen Bereichen zu teilen, einschließlich junger politischer Führer aller moderaten Parteien, sodaß sie die Hilfsmittel und die Beratung haben, um vorwärts zu kommen. Wir werden Schulungs- und Austauschprogramme schaffen oder unterstützen, die Schulen, Gruppen der Zivilgesellschaft, Bloggern, politischen Beratern und Lokalpolitikern den nachhaltigen Wert der breiten Integration beibringen. [7]

Rivkin umreißt ein Programm zur Ausbildung von Frankreichs zukünftigen politischen und zivilen Führern. Während die Programme der von der US-Regierung unterstützten NGOs wie National Endowment for Democracy – ursprünglich bestimmt zur Entwicklung ganzer Programme und Strategien für politische Parteien in „Entwicklungsdemokratien“ wie den Staaten des ehemaligen Sowjetblocks – mit einem fehlenden Erbe liberal-demokratischer Parteipolitik begründet werden können, kann dieselbe Begründung kaum verwendet werden, um Amerikas Einmischung in Frankreichs Parteipolitik zu rechtfertigen.

Rivkin sagt, daß zu diesem Zweck 1000 amerikanische Englischlehrer, die an französischen Schulen arbeiten, die notwendigen Propagandamaterialien erhalten werden, um ihren französischen Schülern die erwünschten Ideale einzuimpfen: „Wir werden auch dem Netzwerk von über 1000 amerikanischen Universitätsstudenten, die jedes Jahr an französischen Schulen Englisch unterrichten, die Mittel liefern, Toleranz zu lehren.“

Das breit gefächerte Programm wird von der „Minority Working Group“ im „Tandem“ mit der „Youth Outreach Initiative“ koordiniert werden. Eines der Probleme, die von der Gruppe überwacht werden, wird die „Verringerung der öffentlichen Unterstützung für fremdenfeindliche politische Parteien und Plattformen“ sein. Das soll sicherstellen, daß das Programm wie beabsichtigt den Erfolg jeder „extremen“ oder „fremdenfeindlichen“ Partei blockiert, die die Globalisierung herausfordern könnte.

Rivkin verdeutlicht die subversive Natur des Programms, wenn er sagt: „Während wir niemals das Verdienst für diese positiven Entwicklungen beanspruchen könnten, so werden wir doch unsere Anstrengungen auf die Ausführung von Aktivitäten wie oben beschrieben konzentrieren, die die Bewegung in die richtige Richtung anstoßen, drängen und anregen.“

Was wäre die Reaktion, wenn die französische Regierung über ihre Botschaft in Washington ein Programm zur radikalen Umwandlung der USA in Übereinstimmung mit „französischen nationalen Interessen“ unternehmen und mit Schwerpunkt auf der Jugend mittels einer „aggressiven Öffentlichkeitsarbeit“ „französische Ideale“ unter dem Deckmantel „amerikanischer Ideale über Menschenrechte“ einimpfen würde? Was wäre die Reaktion der US-Regierung, wenn sie herausfinden würde, daß die französische Regierung die Einstellungen der Afroamerikaner, Indianer und Latinos zu beeinflussen versuchte? Was wäre die offizielle US-Reaktion, wenn man herausfinden würde, daß französische Sprachlehrer in amerikanischen Schulen und Colleges versuchen, amerikanischen Schülern Ideale im Dienste französischer Interessen einzuimpfen?

Die hypothetische Reaktion kann man von der US-Reaktion auf die „Sowjetverschwörung“ ableiten, als Komitees des Senates und Kongresses eingerichtet wurden, um gegen jeden zu ermitteln, der auch nur vage mit der USA in Verbindung stand. Was ist also anders? Die USA betreiben eine subversive Strategie im Interesse ihrer globalistischen Konzernelite anstatt im Interesse der UdSSR oder des Kommunismus. Es ist nicht so, als ob die USA viel kulturelles Erbe hätte, das sie irgendeiner europäischen Nation, ganz zu schweigen von Frankreich, als Inbegriff des guten Geschmacks und der künstlerischen Verfeinerung präsentieren könnte, nach dem man eine nationale Identität konstruieren könnte. In dieser Sache ist es ein Fall von Dekonstruktion.

Anmerkungen:

1. C. Rivkin, “Minority Engagement Report,” US Embassy, Paris, http://www.wikileaks.fi/cable/2010/01/10PARIS58.html

2. G. Pascal Zachary, The Global Me: Why Nations will succeed or Fail in the Next Generation (New South Wales, Australia: Allen and Unwin, 2000).

3. Rivkin.

4. K. R. Bolton, “The Globalist Web of Subversion,” Foreign Policy Journal, February 7, 2011, http://www.foreignpolicyjournal.com/2011/02/07/the-globalist-web-of-subversion/

5. Rivkin.

6. Rivkin.

7. Rivkin.

Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt – Teil 3 von 3

Die Rolle des Multikulturalismus in der globalistischen Agenda

Viele schändliche Ziele sind unter dem Banner des Multikulturalismus und Schlagworten wie „Gleichheit“ und „Menschenrechte“ erzwungen worden. So wie „Demokratie“ in der ganzen jüngeren Geschichte zur Rechtfertigung der Bombardierung von Staaten benutzt worden ist, dienen diese Schlagworte oft als Rhetorik zur Vortäuschung guter Absichten, während sie die Ziele derjenigen verbergen, die von wenig, wenn überhaupt von irgendetwas anderem als Macht und Habgier motiviert sind.

Man könnte an die Art denken, wie das Thema der Uitlanders agitiert wurde, um den Anglo-Burenkrieg zum Zwecke der Beschaffung von Südafrikas Mineralreichtum zugunsten von Cecil Rhodes, Alfred Beit et al zu rechtfertigen.

Ein ähnliches Thema wurde in unserer eigenen Zeit unter dem Namen der „Bekämpfung der Apartheid“ wiederbelebt, und während die Welt über die Machtübernahme durch den ANC jubelte, bestand die Wirklichkeit darin, daß die Afrikaner kein Jota materiell davon profitierten, sondern die parastaatlichen oder staatlichen Unternehmen privatisiert wurden, sodaß sie an den globalen Kapitalismus verkauft werden konnten. Als der Patriarch des südafrikanischen Kapitalismus, Harry Oppenheimer, dessen Familie ein traditioneller Feind der Afrikaaner [= Buren; d. Ü.] war, im Jahr 2000 starb, lobte Nelson Mandela ihn so: „Sein Beitrag zur Errichtung einer Partnerschaft zwischen Großunternehmen und der neuen demokratischen Regierung in dieser ersten Periode demokratischer Herrschaft kann nicht zu sehr geschätzt werden.“ [1]

Die „Demokratie”, die Oppenheimer und andere Plutokraten im Tandem mit dem ANC in Südafrika schufen, ist die Freiheit des globalen Kapitalismus zur Ausbeutung des Landes. Mandela sagte 1996 über das Ergebnis dieses „langen Marsches zur Freiheit“:  “Die Privatisierung ist die fundamentale Politik des ANC und wird das auch bleiben.“ [2] Als Kommentar zur Privatisierung der gemeindeeigenen Wasserversorgung von Johannesburg, die jetzt dem französischen Konzern Suez Lyonnaise Eaux untersteht, gab der ANC Erklärungen heraus, die erklärten: „Eskom ist eine der vielen in Regierungsbesitz befindlichen ‚Parastaatlichen’, die während der Apartheid geschaffen wurden und deren Privatisierung die demokratisch gewählte Regierung in Angriff genommen hat, um Geld aufzutreiben.“ [3] Es ist in Südafrika dasselbe Ergebnis, wie es durch die “Befreiung” der kosovarischen Mineralvorkommen im Namen der “Demokratie” und im Namen der Rechte von Moslems unter serbischer Herrschaft erreicht wurde, während andere, unter ihrer eigenen Herrschaft befindliche Moslems von den USA und ihren Verbündeten in die Unterwerfung gebombt wurden.

Die Ziele des globalen Kapitalismus

Die Natur des globalistischen Kapitalismus ist besonders stichhaltig von Noam Chomsky erläutert worden:

Sehen Sie, der Kapitalismus ist nicht grundsätzlich rassistisch – er kann den Rassismus für seine Zwecke ausnutzen, aber der Rassismus ist ihm nicht eingebaut. Der Kapitalismus will im Grunde, daß die Menschen austauschbare Zahnräder sind, und Unterschiede zwischen ihnen, wie zum Beispiel auf Basis der Rasse, haben üblicherweise keine Funktion für ihn. Ich meine, sie mögen eine Zeitlang eine Funktion haben, zum Beispiel wenn man eine super-ausgebeutete Arbeiterschaft oder dergleichen will, aber diese Situationen sind irgendwie anomal. Langfristig kann man erwarten, daß der Kapitalismus antirassistisch ist – einfach weil er anti-menschlich ist. Und Rasse ist eigentlich eine menschliche Eigenschaft – es gibt keinen Grund, warum sie eine negative Eigenschaft sein sollte, aber sie ist eine menschliche Eigenschaft. Daher beeinträchtigen auf Rasse beruhende Identifikationen das grundsätzliche Ideal, daß die Menschen als Konsumenten und Produzenten austauschbar sein sollten, austauschbare Zahnräder, die all den Müll kaufen, der produziert wird – das ist ihre letztendliche Funktion, und alle anderen Eigenschaften, die sie haben könnten, sind irgendwie irrelevant und gewöhnlich ein Ärgernis. [4]

Die Aussage von Chomsky drückt die Situation in ihrer Gänze stichhaltig aus.

Frankreich als Soziallabor für die Globalisierung

Die Rivkin-Offensive ist das letzte in einer langen Reihe von Programmen zur Untergrabung der französischen Identität. Frankreich ist ein Paradox, das die kosmopolitischen Werte der bourgeoisen Revolution von 1789 mit sturem Traditionalismus und Nationalismus kombiniert, den die Globalisten „Xenophobie“ nennen. Er manifestiert sich selbst im Kleinen wie bei der gesetzlichen Verpflichtung für französische Beamte und Politiker, mit ausländischen Medien nur französisch zu sprechen, ungeachtet ihrer Kenntnisse irgendeiner anderen Sprache, oder im verbreiteten Widerstand gegen McDonald’s und Disney World.

Wie ein Großteil der restlichen Welt führt Frankreich jedoch auf der Verliererseite einen Kulturkampf gegen die Globalisierung. Jeff Steiners Kolumne „American in France“ bezieht sich auf die Art, wie die Franzosen einst Widerstand gegen die Eröffnung amerikanischer Fast-Food-Franchises als „Teil einer amerikanischen Kulturinvasion“ leisteten. Steiner schreibt:

… Dies schein Vergangenheit zu sein, da McDonald’s so sehr ein Teil der französischen Kultur geworden ist, daß es nicht mehr als amerikanischer Import gesehen wird, sondern als gänzlich französisch. Kurz, McDonald’s ist den Franzosen ans Herz gewachsen wie in so vielen anderen Ländern.

Ich bin in einigen McDonalds in Frankreich gewesen, und außer einem in Straßburg, das von außen wie im traditionellen elsässischen Stil erbaut aussieht, sehen alle McDonalds in Frankreich, die ich gesehen habe, nicht anders aus als ihre amerikanischen Gegenstücke.

Ja, es gibt welche, die McDo immer noch als Symbol der Amerikanisierung Frankreichs verfluchen (sie sind jetzt eine sehr kleine Gruppe und werden großteils ignoriert) und die es auch als ein Zeichen dafür sehen, daß Frankreich seine kulinarische Einzigartigkeit verliert. Das Menü in einem französischen McDonald’s ist fast eine exakte Kopie dessen, was man in jedem McDonald’s in den Vereinigten Staaten finden würde. Es ist mir als etwas seltsam aufgefallen, daß ich wie in den Vereinigten Staaten bestellen konnte, das heißt auf Englisch, mit gelegentlich eingestreuten französischen Vorwörtern.

Ehrlich gesagt, die Franzosen, die bei McDonald’s essen, sind dort genauso zu Hause, wie es irgendein Amerikaner sein könnte. [5]

Dieses scheinbar triviale Beispiel ist tatsächlich von immenser Wichtigkeit, indem es zeigt, wie eine Kultur, die so stark ist wie die Frankreichs – das bis vor kurzem eine immens stolze Nation war – unterliegen kann, besonders unter dem Eindruck des Marketings gegenüber jungen Leuten. Es ist eine Fallstudie par excellence für die Standardisierung, die die amerikanische Konzernkultur nach sich zieht. Es ist das, was die globalistische Elite im Weltmaßstab wünscht, bis hin zu dem, was man ißt.

Es ist bemerkenswert, daß die Vorhut des Widerstands gegen McDonald’s von den Bauern kam, einem traditionalistischen Segment von Europas Bevölkerung, das zunehmend anomal und unter dem globalistische Regime zur ausgestorbenen Spezies wird, während die Landwirtschaft den Agro-Konzernen weicht.

Angesichts Frankreichs Status in Europa und seiner historischen Tendenz, seine Souveränität  angesichts von US-Interessen aufrecht zu erhalten – sogar noch vor recht kurzer Zeit mit seiner Opposition gegen den Krieg im Irak – bleibt Frankreich einer der wenigen Stolpersteine des Globalismus in Europa. Eine zusätzliche Sorge ist die, daß die Franzosen ihre sture „Xenophobie“ in die Wahllokale mitnehmen und eine strikt antiglobalistische Partei wählen werden, wie es sich im Auf und Ab der Wahlerfolge der Front National widerspiegelt, die sowohl die Globalisierung als auch die Privatisierung ablehnt.

Dies ist ein Hauptgrund für Rivkins weitreichendes subversives und interventionistisches Programm zur Assimilierung der Moslems in die französische Gesellschaft, welches das französische Bewußtsein in Richtung von deutlich mehr Kosmopolitentum verwandeln würde. Die Absicht wird in Rivkins Botschaftsdokumenten deutlich genug, in denen es heißt, daß die Botschaft die Auswirkungen des „Outreach“-Programmes auf die „Abnahme der öffentlichen Unterstützung für fremdenfeindliche politische Parteien und Plattformen“ überwachen wird.

Im Widerspruch zur „Xenophobie“ Frankreichs zeigt die Studie „Global Research“ [6] von R. J. Barnett und R. E. Müller über die globalen Konzerne, die auf Interviews mit Konzernmanagern beruht, daß die französische Wirtschaftselite seit langem die Grundlagen der französischen Tradition zu untergraben bestrebt war. Jacques Maisonrouge, Präsident der IBM World Trade Corporation, „weist gern darauf hin, daß ‚Nieder mit den Grenzen’, ein revolutionäres Studentenschlagwort der Pariser Universitätserhebung von 1968 – an der einige seiner Kinder beteiligt waren – auch ein willkommenes Schlagwort von IBM ist.“ [7] Maisonrouge sagte, daß die „Welt-Manager” (wie Barnett und Müller die Konzern-Führungskräfte nennen) glauben, daß sie die Welt „kleiner und homogener“ machen. [8] Maisonrouge beschrieb in zustimmender Weise die globalen Konzernmanager als „die de-tribalisierten internationalen Karrieremänner.“ [9] Es ist diese „Detribalisierung“, welche die Basis einer „Weltkonsumkultur“ ist, die für die effizientere Schaffung einer Weltwirtschaft gefordert wird.

Paris ist bereits ein kosmopolitisches Zentrum und daher ideal als Prototyp für die „globale Stadt“ der Zukunft. In den 1970ern bereiteten Howard Perlmutter und Hasan Ozakhan vom Wharton School of Finance Worldwide Institutions Program einen Plan für eine „globale Stadt.“ Für diesen Zweck wurde Paris ausgewählt. Professor Perlmutter war ein Berater globaler Konzerne. Sein Plan wurde von der Planungsbehörde der französischen Regierung in Auftrag gegeben. Perlmutter sagte voraus, daß die Städte während der 1980er zu „globalen Städten“ werden würden.

Für Paris erforderte dies, „weniger französisch zu werden“ und eine „Entnationalisierung“ durchzumachen. Dies, sagte er, erfordert eine „psycho-kulturelle Veränderung des Bildes hinsichtlich des traditionellen Eindrucks der ‚Xenophobie’, die die Franzosen auszustrahlen scheinen.“ Die Parallelen zum gegenwärtigen Rivkin-Programm sind offensichtlich. Perlmutter schlug vor, daß der beste Weg zur Beseitigung von Frankreichs Nationalismus die Einführung des Multikulturalismus wäre. Er befürwortete „die Globalisierung kultureller Veranstaltungen“ wie internationaler Rock-Festivals als Gegenmittel gegen die „übermäßig nationale und manchmal nationalistische Kultur.“ [10]

Die Untergrabung von Frankreichs „übermäßig nationaler und manchmal nationalistischer Kultur“ ist der Grund, warum Rivkin stärkere Verbindungen zwischen Hollywood und der französischen Kulturindustrie zu pflegen suchte. [11] Rivkin kennt den Wert der Unterhaltung bei der Umwandlung der Einstellungen, besonders unter den Jungen. Nachdem er bei Salomon Brothers als Finanzanalyst gearbeitet hatte, trat Rivkin 1988 als Direktor für strategische Planung in die Jim Henson Company ein. Zwei Jahre später wurde er zum Vizepräsidenten der Firma ernannt.

Die Jim Henson Company produziert die „Sesamstraße“, deren putzige kleine Muppets den Knirpsen eine wohlkalkulierte globalistische Agenda aufdrängen. Lawrence Balter, Professor der angewandten Psychologie an der New York University, schrieb, daß die „Sesamstraße“ die Kinder mit einem breiten Spektrum von Ideen, Informationen und Erfahrungen über vielfältige Themen wie Tod, kulturellen Stolz, Rassenbeziehungen, Menschen mit Behinderungen, Ehe, Schwangerschaft und sogar Weltraumforschung bekannt machte.“ Die Serie sollte die erste sein, die Bildungsforscher mittels Gründung einer Forschungsabteilung beschäftigte. [12] „Sesamstraße“ hat Finanzierung von der Ford Foundation, der Carnegie Corporation und dem US-Erziehungsministerium erhalten. Von beiläufigem Interesse ist, daß die Carnegie Corporation und die Ford Foundation auch Förderer des Pacific Council on International Policy sind.

Schaffung des Weltkonsumenten

Wie Chomsky hingewiesen hat, sieht der globale Kapitalismus die Menschheit als austauschbare Zahnräder im Produktions- und Konsumkreislauf. Den Konzernen zufolge ist der Gipfel der menschlichen Evolution die Verwandlung in „detribalisierte internationale Karrieremenschen.“ Laut dem Finanzanalysten G. Pascal Zachary stellen diese wurzellosen Kosmopoliten eine „informelle globale Aristokratie“ dar, die von den Konzernen überall auf der Welt rekrutiert wird und total von ihren Firmen und „wenig von der breiteren Öffentlichkeit“ abhängig ist, eine neue Klasse, unbehindert von nationalen, kulturellen oder ethnischen Bindungen. [13]

Barnett und Müller zitierten John J. Powers von Pfizer mit der Aussage, daß die globalen Konzerne „Agenten des Wandels sind; sozial, ökonomisch und kulturell.“ [14] Sie sagten, daß die globalen Führungskräfte „irrationalen Nationalismus“ als Behinderung des „freien Flusses von Finanzkapital, Technologie und Gütern in globalem Maßstab“ sehen. Ein entscheidender Aspekt des Nationalismus sind „Unterschiede in psychologischen und kulturellen Einstellungen, die die Aufgabe der Homogenisierung der Erde zu einer integrierten Einheit komplizieren… Kultureller Nationalismus ist auch ein Problem, weil er das Konzept des globalen Einkaufszentrums bedroht.“ [15]

Dieser „kulturelle Nationalismus“ wird von Rivkin und allen anderen Parteigängern des Globalismus als „Xenophobie“ gesehen, außer wenn diese „Xenophobie“ für ein militärisches Abenteuer eingespannt werden kann, falls Bestechungen, Embargos und Drohungen einen zugeknöpften Staat nicht auf Linie bringen, wie in den Fällen von Serbien, Irak und vielleicht bald Libyen. Dann werden die amerikanische globalistische Elite und ihre Verbündeten zu „Patrioten.“

Barnett und Müller zitieren A. W. Clausen, als dieser die Bank of Amerika leitete, mit der Aussage, daß nationale, kulturelle und rassische Unterschiede „Vermarktungsprobleme“ erzeugen, und mit der Klage, daß es „so etwas wie einen einheitlichen globalen Markt nicht gibt.“ [16] Harry Heltzer, Generaldirektor von 3M, sagte, daß globale Konzerne eine „mächtige Stimme für den Weltfrieden sind, weil ihre Loyalität keiner Nation, Sprache, Rasse oder Religion gehört, sondern den besseren Hoffnungen der Menschheit, daß die Völker der Welt im gemeinsamen wirtschaftlichen Streben vereinigt sein mögen.“ [17]

Diese „besseren Hoffnungen der Menschheit“, die man anderswo als Habgier, Geiz und Mammonverehrung kennt, haben die Erde geplündert, globales wirtschaftliches Ungleichgewicht verursacht und funktionieren mittels Wucher, der in besseren Zeiten als Sünde betrachtet wurde. Diese „besseren Hoffnungen“ gemäß der Wertung der Konzerne haben mehr Kriege verursacht als jeder „xenophobe“ Diktator, üblicherweise im Namen von „Weltfrieden“ und „Demokratie“.

Die Rivkin-Doktrin für Frankreich – die laut dem durchgesickerten Dokument in subtiler Weise umgesetzt werden muß – ist ein weitreichendes subversives Programm zur Umwandlung besonders der Jungen in globale Klone bar jeder kulturellen Identität, während es in der Art des Orwell’schen „doublethink“ unter dem Namen des „Multikulturalismus“ voranschreitet.

Anmerkungen:

1. “Mandela honours ‘monumental’ Oppenheimer”, The Star, South Africa, August 21, 2000, http://www.iol.co.za/index.php?set_id=1&click_id=13&art_id=ct20000821001004683O150279 (27. September 2009).

2. Lynda Loxton, “Mandela: We are going to privatise,” The Saturday Star, 25. Mai 1996, S.1.

3. Tägliche Nachrichtenaussendung des ANC, 27. Juni 2001. Siehe auch “Eskom,” ANC Daily News Briefing, 20. Juni 2001, 70.84.171.10/~etools/newsbrief/2001/news0621.txt

4. Noam Chomsky, Understanding Power: The Indispensable Chomsky (New York: The New York Press, 2002), S. 88–89.

5. J. Steiner, “American in France: Culture: McDonalds in France, http://www.americansinfrance.net/culture/mcdonalds_in_france.cfm

6. R. J. Barnett und R. E. Müller, Global Reach: The Power of the Multinational Corporations (New York: Simon and Schuster, 1974).

7. Global Reach, S. 19. Zwecks Aktualisierung wegen Maisonrouge siehe: IBM, http://www-03.ibm.com/ibm/history/exhibits/builders/builders_maisonrouge.html

8. Global Reach, S. 62.

9. Global Reach, ebd.

10. Global Reach, S. 113–14.

11. “2010 France Country Dialogue,” PCIP, op. cit.

12. L. Balter, Parenthood in America: An Encyclopaedia, Vol. 1 (ABC-CLIO, 2000), S. 556.

13. G. Pascal Zachary, The Global Me (New South Wales: Allen & Unwin, 2000).

14. Global Reach, S. 31.

15. Global Reach, S. 58.

16. Global Reach, ebd.

17. Global Reach, S. 106.

Libye: interventionnisme raté

Libye : interventionnisme raté

 

Entretien avec Günter MASCHKE

 

b045f91a7b81d0dba7645c73226a1d6b.jpgQ. : Monsieur Maschke, l’intervention militaire en Libye est-elle justifiable sur le plan du droit des gens ?

 

GM : Oui, bien sûr, elle est justifiable du point de vue du droit des gens, car il y a une décision du Conseil de Sécurité. Ce qui est important de savoir, cependant, c’est où mène en fin de compte un tel droit des gens, qui rend possible pareilles formes de sanctions. Le droit des gens actuel est ce qui pose finalement problème, parce qu’il veut imposer la paix en menant la guerre.

 

Q. : Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a permis de prendre des mesures d’assez vaste ampleur…

 

GM : On fait miroiter l’existence d’une communauté mondiale de droit. L’interdiction d’intervenir a été vidée de tout contenu depuis bien longtemps déjà. Et le processus s’amplifie encore et toujours : on en vient maintenant à intervenir dans des guerres civiles. Les dernières interventions servent nettement des objectifs impérialistes.

 

Le point essentiel, qu’il convient de souligner, c’est que personne n’a une idée claire de ce qu’il faudra faire après. C’est là que réside le problème, bien au-delà de toutes les prises de position morales. On avait encore une vague idée de ce qu’il fallait faire au Kosovo, en Afghanistan ou en Irak… Mais on connaît trop bien les résultats de ces interventions-là. On ne cesse d’accumuler les problèmes. Ensuite, l’intervention militaire relève du pur irrationnel car la politique intérieure de la Libye ne nous concerne pas.

 

(propos recueillis par Curd-Torsten Weick et parus dans « Junge Freiheit », Berlin, n°15/2011 ; http://www.jungefreiheit.de/ ).

Ramdam aux Barbaresques

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Ramdam aux Barbaresques

par Robert MASSIS

Ex: http://blogchocdumois.hautetfort.com/


Ce qui est effarant dans notre monde orwelien c’est l’uniformité dont on sait, depuis Talleyrand, qu’il engendre l’ennui. Les médias télévisuels et radiophoniques rivalisent de reportages sensationnalistes et nous montrent, qui une Tunisie en train d’accéder à une hypothétique démocratie à l’européenne, qui une Egypte peinant à extirper son épine moubaresque. Quand à la presse écrite elle nous gratifie à longueur de pages de doctes analyses expertologiques aussi mal inspirées les unes que les autres, toutes reposant implicitement sur un postulat semblable : la démocratie (forcément) émancipatrice comme condition du bonheur universel. Le discours est inlassablement le même, sans recul, ni profondeur de champ. Une actualité chassant l’autre, la Tunisie est un temps relégué aux oubliettes des pyramides égyptiennes alors que la Côte d’Ivoire est traitée de façon simpliste comme la « Belgique » de l’Afrique noire.

Toute cette polyphonie bien orchestrée par ces belles et bonnes consciences progressistes souffle pourtant un vent d’irresponsabilité et d’inconséquences sur les braises d’agitations populaires enfiévrées peu ou prou révolutionnaires aux résultats inconnus. L’alibi facile de la conquête des droits civiques et politiques est un écran de fumée abondamment entretenu par un Occident à bout de souffle qui n’a rien d’autre à offrir que ses poussiéreuses chimères droit-de-l’hommardes et démocrasseuses. Mais la Tunisie, l’Egypte, demain, peut-être, l’Algérie ou la Libye, voire, après-demain, le Yémen, la Syrie ou la Jordanie, ne sont nullement comparables à cet Occident poussif qu’ils prennent compulsivement pour modèle, oasis idéalisé de l’hédonisme consumériste, comme si l’horizon des futurs était irrémédiablement bouché.
Mythe, illusion et décors en carton-pâte avant l’implacable et inéluctable retour à la réalité. Celle d’un islamisme qui ne cherche qu’à rejaillir, trop longtemps étouffé par une parenthèse laïque que la Turquie a expérimenté avant de commencer à s’en affranchir. En 2007, les élections législatives en Egypte ont vu grossir l’influence de la confrérie des Frères musulmans. Ce 31 janvier, la synagogue d’El Hamma, près de Gabès, dans le sud tunisien a été, par le fait de criminels, la proie des flammes et l’on se souvient qu’un acte terroriste avait frappé, il y a quelques années, une synagogue sur l’île de Djerba.


Ces mêmes islamistes qui, avec le concours masochiste de nos gouvernants, envoient, depuis trente ans leurs fantassins coloniser une Europe dont la trop longue dormition (terme que nous empruntons à l’historien Dominique Venner) depuis la fin de la guerre, entraîne aujourd’hui sa perdition identitaire et démographique. C’est précisément ce que refusent de voir nos observateurs de cette médiacratie arrogante et donneuse de leçons. Bercées par les sirènes du multiculturalisme, elles bernent les peuples. Les oligarchies qui se pressent déjà localement d’aller mendier les suffrages, avant la grande étreinte des présidentielles de 2012, tournent le dos à ces Raïs qu’ils soutenaient sans scrupules hier afin de permettre les transhumances low cost du tourisme de masse. Ces mêmes oligarques tournent encore le dos à cette funeste réalité qui se présente quotidiennement à nos regards, celle d’une islamisation rampante dont l’immigration n’est que le marchepied.


Abandonner les peuples du Maghreb à leur propre sort, au prétexte d’une improbable quête démocratique, est un impensé géopolitique explosif pour l’Europe et pour la France en particulier. Sans aller soutenir jusqu’à la mauvaise foi des régimes kleptocrates et corrompus, force est de constater que le despotisme éclairé est parfois préférable à de fausses démocraties comme les nôtres. En soutenant, par réflexe crypto-marxiste les libérations des peuples du joug de la tyrannie, l’Europe ne voit pas ou feint de ne pas voir les linéaments d’un islamisme qui se répand comme une traînée de poudre dans tous le Moyen et Proche Orient. Israël ne s’y trompe pas qui appelle à négocier avec le Hamas en vue d’endiguer la remise en cause de sa spécificité dans cette région du monde. Affaire à suivre…

Robert Massis

 

Orwell 2011: Amerika auf dem Weg in einen allgegenwärtigen Überwachungsstaat

Orwell 2011: Amerika auf dem Weg in einen allgegenwärtigen Überwachungsstaat – Biometrie, Gesichtserkennung und »computergestützte Identifikation«

Tom Burghardt

2006 enthüllte der frühere AT&T-Techniker Marc Klein, dass die großen amerikanischen Telekommunikationskonzerne mit der Regierung kooperierten, um amerikanische Bürgerinnen und Bürger auszuspionieren. Seither hat kein Bericht auf den Punkt gebracht, dass wir uns einer furchteinflößenden Phalanx unsichtbarer Gegner gegenübersehen: den Sicherheits- und Nachrichtendienstfirmen, die die dunkle Seite des Nationalen Sicherheitsstaates ausmachen.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/tom-burghardt/orwell-2-11-amerika-auf-dem-weg-in-einen-allgegenwaertigen-ueberwachungsstaat-biometrie-gesichts.html

lundi, 11 avril 2011

Libyen: der Kampf um das Öl

Libyen: der Kampf um das Öl

Michael Grandt

Fast die ganze Welt hat sich – hauptsächlich initiiert von den USA und Frankreich – ein neues Feindbild geschaffen: den libyschen Diktator Muammar al-Gaddafi. In den vergangenen 40 Jahren wurde er aber gerade von jenen Staaten hofiert und mit Milliarden Dollar unterstützt, die ihn nun bekämpfen. Warum also jetzt diese plötzliche Wende und warum ist ausgerechnet Russland gegen diesen Krieg?

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/michael-grandt/libyen-der-kampf-um-das-oel.html


Magnus Enzensberger entzaubert Europäische Union

Magnus Enzensberger entzaubert Europäische Union

Carlos A. Gebauer

Friedrich Nietzsche war es wohl, der schrieb: Die leisen Worte bringen den Sturm. Und Hans Magnus Enzensbergers Essay besteht in genau diesem Sinne aus leisen und kurzen, aber nicht zuletzt deswegen umso deutlicheren Worten. Knapp 70 Seiten genügen ihm für die gekonnte Inspektion – und Entzauberung – seines Gegenstandes. Am Ende stehen für den Leser zwei Gewissheiten. Die erste Gewissheit, dass, wer Europa wertschätzt, gegen diese Europäische Union opponieren muss. Und die zweite Gewissheit, dass dieser megalomane Versuch, 500 Millionen Menschen rücksichtslos bürokratisch zu überrennen, automatisch an sich selbst scheitern wird: »Europa hat schon ganz andere Versuche überstanden, den Kontinent zu uniformieren. Allen gemeinsam war die Hybris, und keinem von ihnen war ein dauerhafter Erfolg beschieden. Auch der gewaltlosen Version eines solchen Projektes kann man keine günstige Prognose stellen. Allen Imperien der Geschichte blühte nur eine begrenzte Halbwertzeit, bis sie an ihrer Überdehnung und an ihren inneren Widersprüche gescheitert sind.«

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/carlos-a-gebauer/rezension-des-buches-sanftes-monster-bruessel-enzensberger-entzaubert-die-europaeische-union.html

Krantenkoppen - April 2011 (2)

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Krantenkoppen
 
April 2011 (2)
 
Politici vaker bedreigd via sociale media
Politici zijn het afgelopen jaar vaker met geweld en met de dood bedreigd. Uit cijfers van het Team Bedreigde Politici blijkt dat het Openbaar Ministerie vorig jaar in 201 gevallen tot vervolging is overgegaan. In 2009 was dat 186 keer. Persofficier Wouter Bos van het OM in Den Haag vertelt waarover het gaat.
http://nos.nl/audio/227479-politici-vaker-bedreigd-via-sociale-media.html
 
Mede-aanklager Demjanjuk overleden
Een Nederlandse mede-aanklager in het proces tegen de kampbewaarder John Demjanjuk is overleden.
http://nos.nl/artikel/228924-medeaanklager-demjanjuk-overleden.html
 
Reclame voor luxe voortaan taboe in China
China is op weg om de grootste markt voor luxemerken te worden. In 2020 zal het zover zijn, verwachten analisten: dan geven Chinezen gezamenlijk ruim zeventig miljard euro uit aan handtassen van Louis Vuitton, horloges van Rolex en auto's van Porsche en Mercedes.
http://www.gelderlander.nl/nieuws/algemeen/buitenland/8371190/Reclame-voor-luxe-voortaan-taboe-in-China.ece
 
Hernieuwde anti-Roma campagne in Hongarije
De steun in Hongarije voor de extreemrechtse partij Jobbik brokkelt af. Om het tij te keren neemt Jobbik zijn toevlucht tot een beproefde tactiek voor extreemrechtse partijen in Europa: afgeven op zigeuners.
http://buitenland.nieuws.nl/636365
 
Facebook voor miljard aangeklaagd
Voor Facebook kan de afwachtende houding inzake een pagina die opriep tot geweld tegen Israël nog wel eens kostbare gevolgen hebben. De site is voor 1 miljard dollar aangeklaagd, zo weet The Daily Mail.
http://www.spitsnieuws.nl/archives/buitenland/2011/04/facebook_voor_miljard_aangekla.html
 
Verbod op dragen hoofddoekjes op katholieke school niet aan rechter, zegt rechter
Vandaag heeft een kantonrechter duidelijk aangegeven wat zijn positie is bij de beoordeling of een school verboden mag invoeren en (consequent) handhaven. In beginsel staat het een school vrij om een dergelijk hoofddoekjesverbod in haar schoolreglement op te nemen. Een dergelijk besluit is aan het schoolbestuur en niet aan de rechter. De toetsing van het besluit van het schoolbestuur dient te worden ontdaan van emotionele en politieke invloeden.
http://juridischdagblad.nl/content/view/10175/1/

dimanche, 10 avril 2011

Bekommt Ägypten jetzt statt Demokratie eine islamische Sitten- und Religionspolizei?

Bekommt Ägypten jetzt statt Demokratie eine islamische Sitten- und Religionspolizei?

Udo Ulfkotte

Aus Ägypten kommen beunruhigende Nachrichten: Präsidentschaftskandidat El Baradei, bislang der Liebling des Westens, kündigt für den Fall seines Wahlsieges schon mal mögliche ägyptische Militäraktionen gegen Israel an. Und die neue Kairoer Regierung bewegt sich auf die radikalen Mullahs in Teheran zu. Erinnern Sie sich noch an die Revolution in Ägypten? Jeden Abend haben uns die Kommentatoren in Sondersendungen des staatlichen Fernsehens darüber belehrt, dass es künftig in Ägypten Demokratie, Frieden und Freiheit geben werde. Alle Bedenken gegen den Vormarsch der islamistischen Muslimbruderschaft seien »Islamophobie«. Die vielen Fachleute, die das alles noch vor wenigen Tagen behauptet haben, hatten wohl eher wenig Ahnung und ihren Job verfehlt. Denn in Ägypten sind nun die radikalen Islamisten auf dem Vormarsch. Und die neue Regierung erwägt sogar die Einführung einer Religions- und Sittenpolizei.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/udo-ulfkotte/bekommt-aegypten-jetzt-statt-demokratie-eine-islamische-sitten-und-religionspolizei-.html

 

 

Europa am Ende

Europa am Ende

Michael Grandt

Immer neue EU-Krisengipfel, immer mehr Geld, das in das marode Euro-Währungssystem gepumpt wird und immer weitere europäische Länder, die vor dem Bankrott stehen. Doch unsere »Volksvertreter« wollen das alles nicht wahrhaben. Milliarden über Milliarden unserer Steuergelder versenken sie in einem Fass ohne Boden. Dabei ist eines klar: Der Euro und damit die EU sind am Ende.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/michael-grandt/europa-am-ende.html

Krantenkoppen - April 2011 (1)

Krantenkoppen

April 2011 (1)

lecteurJournaux.jpgMeeste prostituees betalen geen belasting
(Novum) - Van de raamprostituees in Amsterdam betaalt tweederde geen belasting. Dat zegt de Belastingdienst zaterdag in Het Parool. In de hoofdstad werken jaarlijks tweeduizend raamprostituees. Slechts 650 van hen zijn bekend bij de Belastingdienst.
http://binnenland.nieuws.nl/636179/meeste_prostituees_betalen_geen_belasting
 
Ruth Peetoom nieuwe partijvoorzitter CDA
De Utrechtse predikante Ruth Peetoom wordt de nieuwe partijvoorzitter van het CDA. Peetoom kreeg zaterdag tijdens het Voorjaarscongres 60,9 procent van de stemmen.
http://www.nu.nl/politiek/2482880/ruth-peetoom-nieuwe-partijvoorzitter-cda.html
 
Honderden weglopers bij gesloten jeugdzorg
Steeds meer jongeren lopen weg uit gesloten jeugdinstellingen. Vorig jaar zijn 60 procent meer jongeren weggelopen dan in 2009. Dat blijkt zaterdag uit onderzoek van RTL Nieuws op basis van vertrouwelijke stukken van de Inspectie Jeugdzorg.
http://www.telegraaf.nl/binnenland/9435885/___Veel_weglopers_jeugdzorg___.html
 
Kosjer slachten is niet dieronvriendelijk
Als dieren volgens de joodse traditie onverdoofd worden geslacht, gebeurt dat niet dieronvriendelijk. Dat betogen het Nederlands Verbond voor Progressief Jodendom en het College van Rabbijnen. De Tweede Kamer buigt zich binnenkort opnieuw over een voorstel van de Partij voor de Dieren om het ritueel slachten te verbieden.
http://www.spitsnieuws.nl/archives/binnenland/2011/04/kosjer_slachten_is_niet_dieron.html
 
Luxe verslavingskliniek op curacao wordt vergoed
De luxe verslavingskliniek Jellinek Retreat op Curaçao voor rijke en bekende Nederlanders loopt goed. Ruim honderd cliënten zijn er sinds de opening een jaar geleden al langs geweest, laat het bedrijf weten.