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mercredi, 20 janvier 2016

La laïcité: un leurre idéologique!

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La laïcité: un leurre idéologique!

par Antonin Campana

Ex: http://www.autochtonisme.com

[La Laïcité est une « méthode » (Valls) pour créer et faire durer la société multiethnique. C’est un système à tuer les identités, à justifier l’immigration et à légitimer le totalitarisme de la forme républicaine de gouvernement].

Pour la vulgate officielle, la laïcité serait un principe éternel de la République. Elle lui serait indissolublement liée depuis les origines révolutionnaires, voire même avant puisque la République c’est la France et que « la France c’est la laïcité » (selon Manuel Valls -Strasbourg, mars 2015).

Passons sur les raccourcis dogmatiques auxquels nous ont habitués les représentants du régime en place  et vérifions l’antiquité du concept.

Plus de soixante ans après la Révolution, le « Nouveau Dictionnaire de la langue française » de Pierre Larousse (1856) ignore complètement le mot « laïcité » ! Celui-ci connaît parfaitement le mot « laïque » ou « laïc » mais ne fait pas mention d’une quelconque laïcité (« Laïque ou laïc. adj. et n. Qui  n’appartient pas à l’église. Son opposé est ecclésiastique » P. 317). En 1874, le Dictionnaire de la langue française de Littré, ne paraît pas mieux renseigné. Lui aussi définit le mot « laïque » (« Qui n’est ni ecclésiastique ni religieux »), voir le mot « laïcisme » (du nom d’une doctrine du XVIe siècle qui reconnaissait aux laïques le droit de gouverner l’Eglise) mais ignore le concept de « laïcité ».

Ni Larousse, ni Littré ne font preuve de désinvolture, encore moins d’ignorance. Larousse était un républicain engagé et anticlérical, Emile Littré était un franc-maçon qui fut accompagné dans son initiation par Jules Ferry lui-même. Tous deux fréquentent et soutiennent le gotha républicain et sont parfaitement au fait des idées de leur milieu. S’ils ne font pas mention de la « laïcité », c’est que jusqu’au début des années 1880, le concept de  « laïcité » n’existe tout simplement pas (Ferdinand Buisson utilisera le mot dans son Dictionnaire de Pédagogie et d’Instruction primaire de 1887. Pour le premier Petit Larousse, 1906, la « laïcité » est ce qui a un « caractère laïque » : « Laïciser » signifie  « Remplacer un personnel religieux par un personnel laïque : laïciser une école »,  « Exclure des programmes scolaires l’enseignement religieux »).

Le mot est donc d’un usage tardif,  c’est un pur néologisme de communicant.

laicite.jpgDurant la phase révolutionnaire et jusqu’aux années 1880, ce qui est « laïc » est ce qui « n’appartient pas à l’Eglise » (Nouveau Dictionnaire, 1856). Dans l’esprit républicain le « laïc » se vit donc « en négatif » : c’est ce qui n’est pas soumis au « fanatisme religieux ». Durant la période révolutionnaire, la condition laïque ne suscite pas la violence, au contraire de l’état ecclésiastique. Cette aversion profonde pour le fait religieux et le catholicisme s’enracine dans une philosophie qui oppose les lumières de la raison à l’obscurantisme de la foi et débouche non sur une « laïcité » qui ferait pacifiquement sortir le religieux de la sphère publique mais sur une entreprise systématique de destruction de l’Eglise et d’extermination de ses représentants trop fidèles. Pour mémoire rappelons que plus de 8000 prêtres, religieuses et religieux ainsi que plusieurs milliers de… laïcs les soutenant ont été exterminés, sans compter ceux qui connurent la prison et les déportations. On a forcé les prêtres à se marier, on en a « déprêtrisés », c’est le mot employé, plus de 20 000. On a volé et souillé les églises, puis on les a fermées avant de les transformer en entrepôts ou en bordel, quand on ne les a pas détruites (plus de 400 dans le seul département du Nord ). Si la « laïcité » existe ou s’enracine dans cette période alors il s’agit d’une  laïcité de persécution et la laïcité républicaine doit assumer un passé nauséabond qui lui enlève toute autorité morale.

A cette « laïcité de persécution » succède à partir des années 1880 une « laïcité de substitution ».

La narrative républicaine voudrait nous faire croire que la laïcité serait une sorte de sécularisation de l’espace public. Celui-ci serait devenu, grâce à la République, un espace neutre au niveau religieux, comme au niveau politique ou philosophique. Cela relève bien sûr d’une mythologie censée édifier les fidèles de la nouvelle Eglise républicaine.

En fait, il apparaît clairement qu’il n’a jamais été question pour la République de faire de l’Ecole ou de l’administration publique un espace « neutre » et de l’Etat une institution bienveillante qui protège la liberté de conscience et d’opinion. L’objectif de la République a été d’expulser tout système « concurrent » (et notamment celui de l’Eglise, mais aussi de la monarchie), hors de l’Etat, hors de l’Ecole, hors de la sphère publique… pour occuper elle-même tout l’espace et ainsi contrôler les esprits !

 Ceci explique les lois sur l’enseignement et la mise en place d’une « école républicaine » devant enseigner les « valeurs de la République », l’anticléricalisme des années 1880-1900, les purges dans l’armée (affaire Dreyfus, affaire des fiches…) destinées à créer une armée « de la République », l’omniprésence dans la sphère publique de la devise de la République, du drapeau de la République, des symboles de la République, de l’hymne de la République… Ceci explique l’article 89 de la Constitution, rédigé à seule fin de confier à jamais l’espace politique à la République…

Politiquement, l’espace laïcisé par la République n’est pas un espace neutre : c’est un espace « républicain ». La République justifie cette prééminence par une sorte de transcendance, une sorte d’absolu consacré par des principes et des valeurs dérivés du « droit naturel », de « l’Homme », de l’Universel… Elle justifie son occupation de l’espace publique par son caractère révélé, indiscutable, infaillible, juste et bon : son caractère religieux ! Les principes républicains ne sont pas des conceptions politiques que l’on pourrait discuter ou remettre en cause, ce sont des dogmes indiscutables, donc religieux (voir ci-dessous une courte vidéo dans laquelle Vincent Peillon confirme le caractère religieux de la République et de la laïcité). Mais en fait, peu importe que les principes en question soient politiques ou religieux, qu’ils soient discutables ou qu’ils ne le soient pas : le fait qu’ils occupent tout l’espace politique, scolaire, juridique, intellectuel… fait que cet espace n’est pas neutre et que la laïcité qui nous est vendue est une escroquerie.

La laïcité des années 1880 a été un moyen pour substituer la religion républicaine à la religion chrétienne. Au regard des résultats, cette « laïcité de substitution », véritable prise du pouvoir culturel, a été plus efficace que la « laïcité de persécution » de la période révolutionnaire. Cette prise de pouvoir sur les âmes va ouvrir sur la troisième « époque » de la laïcité, celle qui devrait voir se réaliser le vieux fantasme républicain d’une société mondialisée.

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Le projet de société mondialisée, ouverte à tous les hommes de la terre et destinée à s’étendre à la planète entière, est inscrite dans le code génétique d’une République qui dès les premiers massacres de masse se veut universelle en ses principes et en sa constitution. Le projet mondialiste prendra corps à travers les guerres révolutionnaires et l’installation de « républiques sœurs » partout en Europe, puis dans la création d’un empire colonial, enfin dans des politiques d’immigration de masse.

Si la guerre révolutionnaire et les guerres coloniales ont été l’occasion de mettre en œuvre une laïcité de persécution (on élimine les élites locales) ainsi qu’une laïcité de substitution (on impose les dogmes et la liturgie républicaine), les politiques d’immigration vont nécessiter une nouvelle approche de la « laïcité ».

En effet, à partir des années 1970-1980, l’universalisme républicain (que la décolonisation avait déjà envoyé dans la poubelle des idées fausses) allait être mis à l’épreuve des faits sur le sol national. Des millions d’immigrés non européens affluaient dans notre pays : comment la République, puisqu’elle se prétendait en mesure de réussir cet exploit, allait-elle faire « vivre ensemble » des populations différentes par la culture, les mœurs, le mode de vie, la religion, les aspirations… ? C’est à ce moment que le concept de  « laïcité » revint à l’ordre du jour après plusieurs décennies d’effacement.

Le République ignorait jusque là la francité, c’est-à-dire l’identité, la culture, le mode de vie, les coutumes de la France et des Français. L’important pour le régime était que son pouvoir politique totalitaire ne fut pas contesté. Le reste lui importait peu. L’arrivée de populations exogènes change la donne dans la mesure où l’espace publique devient l’objet de tensions identitaires de plus en plus fortes. La République se trouve donc dans l’obligation de les résoudre sous peine de devoir reconnaître que son universalité proclamée relève de l’acte de foi et de la mythologie religieuse.

Dès lors, la cible de la laïcité ne sera plus comme autrefois une institution (l’Eglise), ou un régime politique (la monarchie) mais globalement les identités. Ce sont elles, peu importe leurs racines ou leurs justifications religieuses, qu’il faudra refouler hors de l’espace public au profit de la loi républicaine. Ce sont des manières de vivre, des manières de tables, des coutumes vestimentaires, des manières de concevoir les rapports sociaux qui devront réintégrer le domaine privé. Désormais, la loi républicaine, les dogmes républicains, l’historiographie républicaine doivent être le référent commun, la culture commune, l’identité nationale. De la loi sur la burka à la loi sur le « mariage pour tous », la République entend définir les contours de l’identité commune. 

Manuel Valls à Strasbourg (mars 2015) a dit que la laïcité était une « méthode ». C’est effectivement une méthode  pour faire cohabiter des gens dont l’identité est différente, voire opposée. Cette méthode suppose la dilution des identités dans l’espace publique (voyez les polémiques sur les crèches) afin que celui-ci devienne identitairement « neutre ». La contrepartie est la relégation des identités dans l’espace privé, donc leur disparition car l’identité est sociétale ou n’est pas. C’est aussi une société juridiquement encadrée, ou le code civil et pénal tient lieu de culture commune.

La laïcité apparaît ici comme un bain d’acide pour les identités. C’est une laïcité de dilution qui génère souffrances, frustrations et révoltes.  Alors que la laïcité de substitution voulait substituer l’Eglise républicaine à l’Eglise catholique, la laïcité de dilution entend diluer les cultures et la richesse de notre humanité pour, au nom d’un projet fou, ne laisser subsister que des lois imaginées par des énarques républicains.  La neutralité de l’espace public sera-t-elle pour autant assurée ? En quoi les lois sociétales, celle sur le mariage homosexuel par exemple, sont-elles plus neutres ou plus acceptables que la polygamie autorisée par la Charia ?

La « neutralité laïque » est un oxymore. La neutralité n’est possible qu’à l’intérieur d’un espace identitaire homogène dont les normes sont admises par tous. A partir du moment où un système produit de l’hétérogène, il se prive de toute capacité à la neutralité et doit imposer à tous son arbitraire. La proclamation de son caractère prétendument rationnel, légal ou universel ne change rien à la nature véritable de ce système, qui reste despotique pour la majorité. C’est pourquoi la laïcité de dilution est source de violences ethniques et religieuses.

En conclusion, la laïcité fut un moyen de persécution, puis un moyen d’imposer à tous la République et son idéologie. Elle est aujourd’hui une « méthode » (Valls) pour faire durer la société Frankenstein  mais aussi pour intégrer toujours plus de populations exogènes. La laïcité républicaine n’est pas, n’a jamais été, une séparation du temporel et du spirituel ou une sécularisation de l’espace public. Elle a toujours été une arme au service de l’idéologie mondialiste, un moyen pour créer la société mondialisée, une justification des politiques d’immigration et surtout, aujourd’hui, une machine à tuer les identités.

Antonin Campana

Quelques propos assez révélateurs de Vincent Peillon ("On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique"...). Il a été ministre de l'Education nationale entre 2012 et 2014.

mardi, 19 janvier 2016

Erosion der Macht

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Erosion der Macht

von Robin Classen

Ex: http://www.blauenarzisse.de

Die Spatzen pfeifen es von den Dächern: Die Stimmung im Asylparadies Deutschland ist gekippt.

Nachdem schon die ebenfalls multikultibewegten Schweden unter Tränen ihre Asylgesetze verschärften, sinkt das Vertrauen in Deutschland in Angela Merkel und ihre Politik der offenen Tore nach den Kölner Vorfällen an Silvester rapide.

Mehr als die Hälfte der Deutschen wollen mittlerweile wieder nationale Grenzkontrollen, die AfD ist bereits in vielen Ländern und bei manchen Umfrageinstituten sogar im Bund zweistellig und Horst Seehofer verdoppelt mal eben seine Beliebtheitswerte: Sobald die Überfremdung nicht mehr schleichend geschieht, wie in den vergangenen Jahren, geht es anscheinend ganz schnell mit dem Aufwachen.

Merkel ist Sprecherin einer Minderheit geworden

Wusste Merkel das ganze Jahr über trotz aller inner– und außerparteilicher Proteste immer noch gut die Hälfte der Deutschen als Unterstützer ihrer linken Asylpolitik hinter sich, ist sie heute Sprecherin einer Minderheit. Gerade hat ein Landshuter Landrat einen ganzen Bus an Asylanten nach Berlin geschickt, um ein klares Zeichen zu setzen: Wir machen diesen Kurs nicht mehr mit, soll Merkel sich doch selbst um die realen Probleme des Refugee-​Welcome-​Wahnes kümmern, statt nur linksliberale Sonntagsreden zu halten.

In der CDU kursieren derweil immerhin wieder Briefe, Unterschriftenlisten und andere Papierstücke für die „Ablage P“ im Kanzleramt – es sind die zaghaften Widerstandsversuche kastrierter Polit-​Funktionäre in einer gleichgeschalteten Luschen-​Partei. Leute, die plötzlich in ihren Heimatwahlkreisen auf der Straße nicht mehr so freundlich behandelt werden und nicht mehr einzelne Briefe von angeblich verquasten Rechten erhalten, sondern hunderte davon.

Aufstand der Ex-​Richter

Auch eine Klage gegen die Asylpolitik Merkels hat die CSU derweil durchgespielt. Udo di Fabio sieht eine solche als aussichtsreich an. Die Länder könnten den Bund in die Pflicht nehmen, die Grenzen zu sichern und geltendes Recht durchzusetzen, meint der ehemalige Richter des Bundesverfassungsgerichts. Hans-​Jürgen Papier, ebenfalls ehemaliger Richter des Bundesverfassungsgerichts, sieht Angela Merkel gar den Verfassungsstaat aus den Angeln heben. Und auch der frühere Präsident des Verfassungsgerichtshofs in Nordrhein-​Westfalen, Michael Bertrams, kritisiert scharf: Merkel habe sich selbst ermächtigt. Nun sind es also nicht mehr die als „besorgte Bürger“ verspotteten Einheimischen und die Rechten, sondern sogar im BRD-​System beheimatete Würdenträger, die ihren Mund auf machen. Warum erst jetzt, möchte man fragen, doch lieber spät als nie.

Objektiv betrachtet ist der Rücktrittsdruck auf Angela Merkel demnach derart hoch, dass in jeder anderen Situation vermutlich schon längst die Vertrauensfrage gestellt worden wäre. Doch die Überfremdung und Auflösung des deutschen Volkes ist letztlich für alle Parteien im Bundestag eine heilige Kuh, einzig die Geschwindigkeit ist ein Streitpunkt. Demnach ist ein echter Kurswechsel durch sie ohnehin nicht zu erwarten. Weder die SPD noch die CSU könnten in die Bresche springen und wirklich etwas verändern. Ob Merkel es tatsächlich noch bis 2017 schafft, steht in den Sternen.

Ihr Ausweg könnte vielleicht der schwedische werden: Eine tränenreiche Konfrontation mit der Wirklichkeit auf einer Pressekonferenz, auf der dann schärfere Asylgesetze verkündet werden. Doch ob das für Merkel als Gesicht dieser Fehlentwicklung noch vertretbar ist, darf angezweifelt werden. Letztlich befinden wir uns bereits in einer veritablen Staatskrise, in der die Altparteien nur warten und aussitzen können, während die AfD vor den Toren der Parlamente bis 2017 über sich hinaus wächst.

lundi, 18 janvier 2016

De Sartre à Taubira: cette gauche qui combat la nation...

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De Sartre à Taubira: cette gauche qui combat la nation...

par Paul-François Paoli

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Paul-François Paoli, cueilli sur Figaro Vox et consacré à la détestation qu'une grande partie de la gauche éprouve pour la nation... Journaliste, Paul-François Paoli est l'auteur de plusieurs essais comme La tyrannie de la faiblesse (Bourin, 2010),  Pour en finir avec l'idéologie antiraciste (Bourin, 2012) ou Malaise de l'occident (Pierre-Guillaume de Roux, 2014).

De Sartre à Taubira : cette gauche qui combat la nation

Le débat sur la déchéance de la nationalité est révélateur de la vision, ou plutôt de l'absence de vision, que la gauche et une partie des élites de ce pays se font de la nationalité réduite à une collection de droits et de prétendus devoirs. On peut évidemment arguer que cette mesure de déchéance n'aura aucune portée puisque, par définition, les radicaux de l'islam se fichent comme d'une guigne de la nationalité. L'islamisme, comme le communisme hier, est un messianisme révolutionnaire qui nie les distinctions entre les peuples et il n'est pas anodin de constater qu'une certaine gauche fait preuve d'indulgence, voire de complaisance, à l'endroit de l'islam politique. N'a-t-on pas vu, en juillet 2014, lors des fameuses émeutes de Barbès à Paris, les militants du NPA de Besancenot mêler leurs drapeaux à ceux du Hamas? A gauche le refus de se désolidariser avec les ennemis de leur propre pays est une vieille histoire. Nul ne met plus en question, aujourd'hui, l'allégeance du PCF à l'égard de l'Urss stalinienne. Stéphane Courtois a récemment rappelé que Maurice Thorez fut déchu de sa nationalité par la République en février 1940. «Le Parti communiste n'est pas à gauche mais à l'Est» dira un jour Léon Blum. Jacques Duclos, dirigeant historique du PCF, a été sa vie durant, ainsi que l'a montré Frédéric Charpier dans L'agent Jacques Duclos (Seuil), un serviteur zélé de l'Urss sans pour autant passer pour un traître au regard des Mélenchon de l'époque. C'est que, pour une certaine gauche, trahir la France comme réalité c'est encore la servir comme idée. Le sophisme fonctionne ainsi et il est imparable: la France est le pays de la Révolution et de la fameuse «fraternité» entre les peuples, si elle n'est plus digne de ses valeurs, il faut la combattre au nom des idéaux qu'elle a elle-même prônés. Comme l'expliquera Sartre, les valeurs républicaines d'égalité et de fraternité exigent le socialisme pour ne pas rester lettre morte, incantation fumeuse.

C'est ainsi que les trotskistes ont, en 1940, prôné le pacifisme et refusé de combattre les «prolétaires allemands» de la Wehrmacht. C'est ainsi que les mêmes trotskistes ont porté des valises pour le FLN, de même qu'ils s'étaient solidarisés avec le Vietminh. C'est ainsi que le lugubre Georges Boudarel, communiste rallié au Vietminh, finit par persécuter ses camarades français dans les camps du Vietminh après la chute de Dien Bien Phu. Ces gens ne se sont jamais perçus comme les collaborationnistes mais comme des internationalistes conséquents. Marx n'a t'il pas écrit que les prolétaires n'avaient pas de patrie? N'a-t-il pas mis en valeur le processus historique qui allait rendre obsolète les Etats et les frontières? Aujourd'hui encore, pour beaucoup d'hommes et de femmes de gauche, depuis Taubira à Duflot, en passant par Lang ou Mélenchon, la France est moins un pays qu'une idée. Langue, sensibilité aux régions et aux terroirs, sentiment d'appartenance, tout cela n'existe pas. Le jeune Pol Pot, qui admirait la terreur de 1793 était plus français aux yeux d'un Badiou, qui tressera des lauriers au Kampuchéa démocratique en 1979, que le paysan du Berry, car le paysan du Berry n'est pas une figure de l'Universel, il incarne l'horrible puanteur du particulier.

Plus généralement, et cela ne concerne pas que la gauche, les élites françaises sont frappées d'une étrange névrose: la prétention de s'identifier à l'universel alors que cette notion d'universel doit aujourd'hui se conjuguer au pluriel. Qui ne voit que l'islam est un universalisme rival du laïcisme républicain? Nous ne vaincrons pas l'islamisme avec des discours sur les valeurs de la République auxquels les jeunes radicaux sont imperméables puisqu'ils ont justement fait le choix d'autres valeurs, plus consistantes à leurs yeux: celles de la fraternité islamique. Nous devons affirmer que la France est un pays avant d'être une idée et que ce pays a une histoire qui ne doit rien à l'islam. Qu'il est porteur d'une langue et d'une culture, dont le rayonnement a été universel et l'est encore, dans une certaine mesure, grâce à la francophonie. Nous devons avoir le courage d'expliquer que la France n'est pas une formalité administrative et demander aux détenteurs extra-européens de la double nationalité de choisir entre leur nationalité affective et une nationalité fictive. Pourquoi Marocains et Algériens qui hissent leurs drapeaux à tout propos ne se contenteraient ils pas de la nationalité qui leur tient à cœur? Pourquoi la droite n'accepte-t-elle pas, comme le suggère Hervé Mariton, de mettre en cause un droit du sol qui est l'immaculée conception de ceux qui réfutent toute tradition? Qui ne sent que ce que l'on vous donne automatiquement, sans que vous l'ayez demandé, n'a guère de valeur, comme la rappelé un jour le psychanalyste Daniel Sibony? Redonner une valeur symbolique à la nationalité suppose de ne pas la partager avec qui la dénigre ou la tient pour rien. En réalité un formidable changement de perception de l'histoire nationale est intervenu dans les années 70, après la découverte des crimes de Vichy.

1356603311_895050_1356806763_noticia_normal.jpgLes Français étaient si fiers autrefois de «descendre des Gaulois»- même si c'était une filiation mythique - qu'ils ont eu la prétention extravagante d'expliquer aux Africains colonisés qu'ils en descendaient aussi! Aujourd'hui c'est l'inverse, le mot de Gaulois est devenu suspect pour ceux qui se pâment d'admiration pour tous les peuples premiers du monde, depuis les Toubous aux Inuit en passant par les Aborigènes d'Australie! Cette dévaluation est emblématique de la haine que certains portent aux origines et à l'histoire de leur pays. Une dénégation dont témoigne le discours fallacieux sur la France «pays d'immigration», laquelle a débuté, au milieu du XIXème siècle, dans un pays qui n'a cessé d'être occupé depuis le néolithique. L'historien Jean-Louis Brunaux rappelle que la France gauloise, à l'époque de Jules César, était peuplée par près de 9 millions d'habitants, voire plus! Mais les élites de ce pays ont dénié aux Français le droit d'avoir des origines, comme tous les peuples du monde, car qui dit origine dit identité, notion oiseuse ou dangereuse aux yeux des apologues de l'Universel. La France, pays de Vercingétorix et de Gambetta, mais aussi de Robespierre et de Pétain, n'était plus assez bien pour elles.

De Gaulle lui-même, dont le nom est douteux, a eu les élites intellectuelles de ce pays sur le dos. Un homme qui, en plein mai 68, alors que les niais du quartier latin braillent «CRS SS», s'adresse aux Roumains à Bucarest en ces termes: «Roumains et Français, nous voulons être nous-mêmes... c'est à dire l'Etat national et non pas l'Etat cosmopolite» se devait d'être mis à pied. Dites-moi par qui vous voulez être reconnu, je vous dirais qui vous êtes. Cette vérité est celle de tous les snobismes. L'élite intellectuelle française a préféré les Etats-Unis de Kennedy et la Chine de Mao à la France gaullienne, trop petite pour le rayonnement de sa vanité. Enfin l'Europe est arrivée à point nommé comme heureux moyen d'en finir avec l'histoire de France. La caste issue de Mai 68 fait aujourd'hui grise mine car le peuple qu'elle prétendait alphabétiser mais aussi les intellectuels, ont tendance à la ringardiser. Elle sait que son temps est compté, d'où la haine qu'exprime à l'égard de Michel Onfray, traître qui revendique ses origines plébéiennes, Gaulois perdu parmi une intelligentsia hostile. Certains Français, c'est un fait, n'ont jamais aimé leur pays mais les valeurs des droits de l'homme. Quand la France leur paraît faible ou défaillante, ils se découvrent citoyens du monde. Les bobolandais font parfois la moue quand on leur rappelle qu'ils sont Français, eux qui «se croient quelque chose dans le monde» (Saint Simon) parce qu'ils racontent leur vie sur Facebook. La noblesse propre à un certain patriotisme est l'inverse de cet état d'esprit: on n'oublie pas son pays quand il est blessé, on ne l'accable pas quand il est affaibli. Péguy, Camus, Simone Weil sont là pour nous le rappeler: les vrais esprits forts sont toujours du côté des plus faibles.

Paul-François Paoli (Figaro Vox, 14 janvier 2016)

dimanche, 17 janvier 2016

Das Jahr der Entscheidung

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Das Jahr der Entscheidung

Thilo Sarrazin

Ex: http://www.achgut.com

1,2 bis 1,5 Millionen Menschen aus dem Nahen Osten und Afrika sind 2015 als Asylbewerber, Kriegsflüchtlinge oder illegal nach Deutschland eingewandert. Die genauen Zahlen kennt man nicht, da viele sich nicht haben registrieren lassen und es über viele Monate kein geordnetes Grenzregime mehr gab.

Mittlerweile hat die Verwaltung wieder besser Tritt gefasst. Auch hat letztlich nur derjenige Chancen auf Wohnung, Krankenversicherung und Geldleistungen nach dem Asylbewerberleistungsgesetz – mithin auf die Segnungen des deutschen Sozialstaats - der sich ordnungsgemäß registrieren lässt, sei es auch mit falschen Ausweispapieren, ganz ohne Papiere oder mit falschen Angaben zur Begründung seines Kommens. So werden sich am Ende wohl alle registrieren lassen, die wirklich in Deutschland bleiben wollen

thilo-sarrazin-t-shirt.gifAlle diese Menschen fanden Unterkunft, sie werden ernährt, gekleidet und medizinisch versorgt. Deutsche Bischöfe und auch Bundespräsident Gauck lobten das ehrenamtliche Engagement vieler Deutscher, und überall ist der Stolz spürbar, sich selbst und der Welt gezeigt zu haben, dass es das bessere Deutschland wirklich gibt.

Die Rolle des Ehrenamts erfüllt sich bei der Essensausgabe in Flüchtlingslagern und bei der Verteilung gebrauchter Kleider, aber sie endet auch dort: Wohnraum, Lebensunterhalt, Sprachkurse, berufliche Bildung, Beschulung der Kinder, medizinische Versorgung müssen aus Steuergeldern bezahlt werden. Polizisten, Sozialarbeiter und Lehrer tragen die erste Welle der Anpassungslast. Die zweite Welle tragen die materiell Schwächeren unter den eigenen Bürgern - am Arbeitsmarkt, beim Wettbewerb um günstigen Wohnraum und bei der Anspannung der medizinischen Versorgung. Die dritte Welle kommt auf den deutschen Steuerzahler zu, denn aus dem Laufenden lassen sich die langfristigen Kosten nicht abzweigen.

In der Vergangenheit betrugen die jährlichen Geldleistungen pro Asylbewerber durchschnittlich 6.000 Euro. Die Beanspruchungen an die soziale Betreuung, das Bildungssystem, die medizinische Versorgung, den Polizei- und Justizapparat treten hinzu. So ist es sicherlich niedrig gerechnet, wenn man die laufenden jährlichen Kosten eines Asylbewerbers mit 10.000 Euro ansetzt. Die Einwanderungswelle des letzten Jahres verursacht also dauerhafte jährliche Kosten von 12 bis 15 Milliarden Euro.

Wenn ein Teil der Zuwanderer Arbeit findet, können sich diese Kosten ermäßigen. Durch den absehbaren Familiennachzug werden sie andererseits erhöht. Wegen fehlender Qualifikation werden wohl 70 bis 80 Prozent der Zuwanderer auf sehr lange Sicht oder dauerhaft Geldleistungen der sozialen Mindestsicherung beziehen. Auch ist anzunehmen, dass die zumeist sehr jungen Zuwanderer einen erheblichen Familiennachzug auslösen, der (so die Erfahrungen der Vergangenheit) ihre Zahl auf das Drei- bis Fünffache steigen lässt. Mittel- und langfristig bedeutet also die Asylbewerber- und Flüchtlingswelle des letzten Jahres einen Bevölkerungszuwachs von 5 bis 6 Millionen Menschen, die zu 70 bis 80 Prozent von sozialer Mindestsicherung leben werden.

Das sind langfristige jährliche Kosten von 50 bis 60 Milliarden Euro. Wäre die Bundesrepublik Deutschland ein bilanzierendes Unternehmen, so müsste sie für diese Dauerlast, der keine finanziellen Erträge gegenüberstehen, Rückstellungen bilden.

Die durchweg sehr jungen Einwanderer haben im Durchschnitt eine fernere Lebenserwartung von 50 bis 60 Jahren. Deckt man nur die Hälfte dieser Zeit durch Rückstellungen ab, so ergibt sich ein kalkulatorischer Bedarf von 1,5 Billionen Euro. (Zum Vergleich: Die gesamte deutsche Staatsverschuldung betrug Ende 2015 2,2 Billionen Euro).

Diese Zahl muss noch nicht erschrecken. Schließlich hat Westdeutschland auch den Transferbedarf von rund 2 Billionen bewältigt, der durch die Wiedervereinigung mit der ehemaligen DDR entstand.

Was ist aber, wenn der Zustrom an Kriegsflüchtlingen, Asylbewerbern und illegalen Einwanderern nach Deutschland in den nächsten Jahren so weiter geht? Dann würde praktisch die Bank gesprengt. Nichts könnte in Deutschland so bleiben wie es ist. Das sozialstaatliche Versprechen wäre am Ende, und eine wesentliche Legitimationsgrundlage des demokratischen Deutschlands würde zerbrechen.

Die chaotischen Folgen und der verantwortungslose Charakter der von Angela Merkel betriebenen Willkommenskultur sind in den letzten Monaten immer wieder kritisiert worden. Zu Beginn des neuen Jahres ist das aber wie Jammern über verschüttete Milch.

Im Verlauf des Jahres 2016 wird sich zeigen, ob der Bundesregierung die Wende zu einer realistischen Politik gelingt. Alle Signale deuten darauf hin, dass es dazu sowohl an der Einsicht als auch am Willen fehlt.

Zuerst erschienen in der Zürcher Weltwoche

Migrantencrisis: Duitse politie verwacht oorlog, wil met spoed burgers opleiden

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Migrantencrisis: Duitse politie verwacht oorlog, wil met spoed burgers opleiden

Agenten: ‘De grote knal zal komen’; ‘95% migranten jonge alleenstaande mannen’
Geen complot, geen gerucht, maar echt waar: op de achtergrond de advertentie om lid te worden van de ‘waakpolitie Sachsen ‘.

Nadat moslimmigranten in ‘Köln’ en vele tientallen andere steden een ware seks-jihad tegen Duitse vrouwen en meisjes begonnen, durven in heel het land steeds meer agenten zich eindelijk uit te spreken over de schrikbarende toestanden met asielzoekers in hun steden en dorpen. De politie in Dresden en Leipzig, die doordat velen ontslag hebben genomen de helft van zijn personeel is kwijtgeraakt*, zoekt zelfs burgers om met spoed op te leiden tot een soort hulpagent. De burgerwachten die zo ontstaan zullen waarschijnlijk al op korte termijn heel hard nodig zijn, omdat er een ware islamitische blitzkrieg tegen de autochtone bevolking wordt verwacht.

* Rectificate 19.45 uur (was: door de vele bezuinigingen).

Officieel mag er natuurlijk niets worden bevestigd, want de regering Merkel wil de Duitse bewolking zo lang mogelijk onwetend laten over wat komen gaat. Volgens inwoners heeft de politie in Dresden de afgelopen 2 weken posters opgehangen met oproepen om ‘waakman/vrouw’ bij de politie te worden. Ook op de lokale radio is het onderwerp ter sprake gekomen; de spoedcursus zou slechts enkele weken duren, een indicatie dat extra hulp binnenkort dringend nodig zal zijn. (1)

Germany_-_Berlin_-_Wachpolizei.jpgKanonnenvlees

Critici vragen zich af wie er zo gek zal zijn om dit te gaan doen, omdat deze mensen straks zonder enige bescherming (geen wapens) een door de oorlog gehard -en vermoedelijk door de Amerikaanse en Duitse geheime diensten zwaar bewapend- leger van tienduizenden jonge moslimmannen, die vermomd als ‘vluchtelingen’ naar Europa zijn gehaald, moeten bevechten. Met andere woorden: een baan om dienst te ‘mogen’ doen als kanonnenvlees. Zelfs de bestaande bewapende Duitse politie zal vermoedelijk geen schijn van kans maken en de hulp van het leger nodig hebben.

‘95% jonge alleenstaande mannen’

Nu tal van agenten met hun verhalen komen, blijkt opnieuw hoe onvoorstelbaar de bevolking in Europa werd en wordt voorgelogen over de ware omvang van de migrantencrisis. Een agent die werkzaam is bij het opvangen van ‘vluchtelingen’ op het station in München en de grensovergangen in Passau en Freilassing, zegt dat er alleen in het eerste begin van de crisis gezinnen met enige opleiding naar Duitsland kwamen, maar dat inmiddels 95% van de ‘vluchtelingen’ bestaat uit alleenstaande jonge mannen.

En hoe het er werkelijk aan toegaat wordt voor het publiek verborgen gehouden. Voorbeeld: een asielzoeker wilde een andere zijn keel doorsnijden. In het politiebericht werd dit ‘toebrengen van gevaarlijk letsel’ in plaats van ‘poging tot moord’. ‘Dat staat beter in de statistieken,’ aldus de agent. ‘In de laatste paar maanden heb ik maar één proces verbaal tegen een Duitser geschreven. De rest waren enkel vluchtelingen.’

Polizeihauptmeister_MZ.jpg‘De grote knal komt, als die er al niet is’

Seksueel geweld is aan de orde van de dag. Op het station van München worden vrouwen regelmatig betast en uitgescholden. ‘Als wij hen dan de toegang ontzeggen, schreeuwen ze tegen ons: You are not my police! You are racist!’ Migranten die weigeren mee te werken mogen niet worden vastgehouden, maar moet men laten lopen. ‘Want anders zou dat ‘lichamelijk geweld’ (tegen hen) zijn. Intern betekent dat: liever laten lopen.’

Een agent in Köln luidde de noodklok. ‘We hebben sterkere controles nodig, mee agenten en meer steun van de politiek. Anders komt op zeker moment de grote knal, als die er niet al is.’ (2)

Eén dag multiculti in Duitsland:

Alleen al in de nacht van 10 op 11 januari kwamen er uit heel Duitsland vele tientallen politieberichten over nieuwe aanrandingen en andere misdaden door asielzoekers. Een greep:

* Aurich: 3 asielzoekers randen een 15 jarig meisje aan, een voorbijganger weet erger te voorkomen;
* Soest: Een 17 jarig meisje wordt in een bus door een 20 jarige migrant aangerand. Medepassagiers schieten haar te hulp;
* Ellwangen: Twee ‘zuiderlingen’ randen een 35 jarige vrouw aan die net uit het station komt; door zich te verzetten en te schreeuwen weet ze zichzelf te bevrijden;
* Hanau: 2 Syrische broers worden gearresteerd wegens het doodsteken van hun zwangere zus;
* Hamburg: Een 25 jarige man uit Eritrea randt in een ambulance een 24 jarige hulpverleenster aan;
* Hamburg: Een 48 jarige vrouw wordt bij een woonwagenkamp door twee Noord Afrikanen aangerand; ze weet naar een tankstation te rennen en om hulp te vragen; de dader wordt niet gearresteerd;
* Hamburg: Twee 20 tot 25 jaar oude Arabische mannen randen twee 53 jarige vrouwen aan; een van de mannen had hen eerst provocerend zijn potloodje laten zien;
* Hamburg: De politie arresteert een 23 jarige Somaliër die bij een school een 10 jarig Duits meisje op haar mond had gekust; de dader wordt niet aangehouden, maar naar een ander AZC overgeplaatst;
* Hamburg: Een buschauffeur schakelt de politie in als 8 Afghaanse migranten van 17 tot 24 jaar oud een vrouw aanranden en een glazen fles naar haar gooien als ze zich verzet;
* Hamburg: In een AZC wordt een 34 jarige vrouw door twee mannen verkracht; wegens gebrek aan bewijs worden er vooralsnog geen arrestaties verricht;
* Puttgarden: Een 49 jarige Franse Jood wordt uitgescholden en gewelddadig beroofd door twee vluchtelingen uit Syrië en Afghanistan;
* Marburg-Biedenkopf: Een donkere man dringt zich extreem op aan twee jonge vrouwen, die een voorbijganger om hulp vragen;
* Mannheim: Een 19 jarig meisje wordt op het station van Weinheim, net als ze in de trein wil stappen, door twee ‘Zuid Aziatische mannen’ van 25 en 28 jaar oud aangerand;
* Oldenburg: In totaal vijf vrouwen worden door twee 20 en 24 jaar oude Algerijnse asielzoekers aangerand;
* Paderborn: Zo’n 8 tot 10 jonge ‘vluchtelingen’ uit Noord Afrika randen diverse vrouwen aan; enkelen van hen worden gearresteerd en blijken illegalen te zijn; één van hen is zeer agressief en probeert het wapen van een agent af te pakken;
* Hannover: In Gleidingen wordt een 45 jarige vrouw wordt door een Syrische ‘vluchteling’ aangerand; ook hij toont zijn potloodje aan haar; als hij haar vastgrijpt schreeuwt ze om hulp, waarna hij op de vlucht slaat;
* Hannover: Een 28 jarige Soedanese asielzoeker randt op het toilet in een disco een 25 jarige vrouw aan;
* Trier: Een 13 jarig meisje wordt in een trein lastig gevallen en bijna bestolen en aangerand door twee buitenlanders;
* Merzig: In een andere trein wordt een 17 jarige meisje door een ‘zuiderling’ die zich ‘Achmed’ noemt aangerand; ze probeert te vluchten, en drie vrouwen schieten haar te hulp.

En nog steeds laat ook onze regering de grenzen wagenwijd openstaan.


Xander

(1) Hartgeld
(2) Zuerst! Nachrichtenmagazin
(3) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

samedi, 16 janvier 2016

Duitse minister Financiën: Eurosysteem stort snel in bij nieuwe grenscontroles

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Duitse minister Financiën: Eurosysteem stort snel in bij nieuwe grenscontroles

Alleen Duitsland, Nederland en Oostenrijk hebben hun grenzen nog volledig openstaan

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Na Europees president Jean Claude Juncker en bondskanselier Angela Merkel waarschuwt nu ook de Duitse minister van Financiën dat het herinvoeren van grenscontroles door Berlijn waarschijnlijk al binnen enkele weken of zelfs dagen zal leiden tot het instorten van het complete eurosysteem. Met deze regelrechte –maar onterechte- paniekzaaierij proberen Berlijn en Brussel er op bijna wanhopige wijze voor te zorgen dat Europa ook dit jaar miljoenen moslimmigranten blijft toelaten. Dat gebeurt zoals u weet doelbewust om onze samenlevingen te ondermijnen en te doen instorten, zodat de weg wordt vrijgemaakt voor de door niet één gewone burger gewilde Europese Superstaat.

De migrantenaanval van de met de islam samenwerkende Europese gevestigde orde doet onze landen inmiddels wankelen. Dat zorgt met name in Oost Europa al maanden voor veel weerstand. Ook in Noord Europa begint men echter de grenzen af te sluiten, waardoor de enige landen die hun grenzen nog volledig hebben openstaan –Duitsland, Nederland en Oostenrijk- dit jaar naar schatting zo’n 8 tot 10 miljoen moslims zullen moeten opnemen.

Bovendien zijn van de 160.000 moslims die over de Unie moeten worden verdeeld er nog maar 272 verplaatst. De taal vanuit Brussel en Berlijn aan het adres van de EU-landen die hun soevereiniteit, identiteit, cultuur en welvaart willen behouden en daarom hun grenzen deels of geheel hebben afgesloten voor islamitische asielzoekers, wordt dan ook steeds dreigender.

Brussel en Italië woedend op elkaar

Juncker zei vandaag in reactie op de Italiaanse premier Matteo Renzi dat ‘ik de vuisten gebald heb, maar ze in mijn zak laat.’ Renzi had kort daarvoor forse kritiek geuit op de begrotingsregels van Brussel, en gezegd dat de Europese Commissie mede verantwoordelijk is voor moeizame economische herstel van zijn land, waar de bevolking meer dan in iedere andere lidstaat extreem negatief is over de eurozone.

Tevens is Brussel erg boos op Renzi, omdat die de € 3 miljard die Turkije krijgt om de migrantenstroom in te dammen –iets wat Ankara overigens niet of nauwelijks doet- in twijfel trekt. Het is echter vooral Italië dat vanuit het zuiden overspoeld is met boot’vluchtelingen’ uit Noord Afrika, wat een ondraaglijke last blijkt voor het nog altijd in een crisis verkerende land. (3)

Berlijn en Brussel willen islamisering Europa hoe dan ook doorzetten

Merkel en Juncker zijn wat de islamisering van Europa betreft als twee handen op één buik, en gebruiken nu al hun macht en invloed om de ‘onwillige’ Europese lidstaten te dwingen hun grenzen alsnog te openen of open te laten. Daarbij wordt gebruikt gemaakt van het aanwakkeren van allerlei valse angsten, zoals miljoenen- of zelfs miljardenschade aan de economie. Men lijkt er daarbij vanuit te gaan dat de mensen zijn vergeten dat de Europese Gemeenschap ‘ondanks’ de nationale grenzen in het verleden uitstekend functioneerde en voor ongekende voorspoed zorgde.

Schäuble waarschuwt nu met drastische bewoordingen dat het Schengen open-grenzen gebied op het randje van instorten staat. ‘Als Duitsland gedwongen wordt om net als Zweden opnieuw grenscontroles in te voeren, dan zou Griekenland heel snel de dupe zijn. En dat is dan geen kwestie van maanden.’

Hoge rechter: Merkel volgens grondwet verplicht grenzen te sluiten

Nu men ook in Wenen nerveus begint te worden –Oostenrijkse politici eisen inmiddels openlijk een einde aan de Duitse ‘welkomscultuur’ (2)- en de voormalige Duitse grondwetrechter Udo Di Fabio vaststelde dat Merkel volgens de grondwet verplicht is de grenzen te sluiten als de EU daar -zoals duidelijk is gebleken- niet toe in staat blijkt of dat niet wilt, wordt de wederzijdse druk die de verschillende partijen op elkaar uitoefenen almaar groter, waardoor het risico –wij zeggen liever: de hoopvolle kans- op het instorten van de EU in zijn huidige vorm dit jaar alleen maar groter zal worden. (2)

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(3) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

mercredi, 13 janvier 2016

Second Thoughts About the Germans

Second Thoughts About the Germans

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

For the last thirty years I have devoted my energies to defending the German people against a variety of charges directed against them by their leftist and neoconservative critics in the US and Germany. Many of the points that I’ve raised about the historical past don’t have to be amended, because they continue to be true, e.g., about the Allied responsibility for the outbreak of World War One,  the silliness of looking for Nazi ideas throughout the German past, and the brilliance of German philosophical and literary accomplishments. Nothing that is now occurring would cause me to revise my critical judgments about the grossly unjust Treaty of Versailles, the terror bombing of German cities during the last year of World War Two, the arrogant stupidity of the post-World War Two re-education of the German people carried out by the “Western democracies” and the kangaroo court held in Nuremberg in 1946 and 1947. These are not things that I feel impelled to reconsider.

What I am changing my mind about is whether the Germans are totally blameless for the antifascist horror into which they’ve descended. As German friends tell me, what transpired on New Year’s Eve, when over a thousand Near Eastern Muslims attacked 121 women near the central train station in Cologne, tore off their clothes and in some cases began to rape them, is only the “tip of the iceberg.” There have been hundreds of other incidents of violence across Germany that have been reported since Angela Merkel, to the near unanimous support of her Christian Democratic-captains, encouraged Muslim migrants to enrich her country by their presence. The German media have tried to hush up the embarrassing incidents or after the attacks in Cologne shifted the blame to the victims. Apparently the verbally abused and assaulted women didn’t “stay at arm’s length” from their attackers. It is hardly surprising that the police came belatedly to the crime scene or that Cologne’s feminist social democratic mayor, Henriette Reker, insists that the failure of the victims to maintain the proper distance from their attackers led to their fate. But, according to Reker, this setback will not hinder the construction of a German multicultural society. The federal minister of justice, Heiko Maas, who is also a feminist Social Democrat (read antinationalist, antifascist enthusiast) has expressed the same optimistic judgment as the one issued by the Cologne mayor.

Last Sunday when a demonstration against the abuse of the victimized German women took place at the site of the attacks, the police quickly intervened and threw canisters of gas at the demonstrators. The government and various corporate heads have pledged to take action against those who are heard to disparage the “welcoming culture.” This culture has been generated for the benefit of more than one million Muslim migrants who have entered Germany, with the blessings of the political and journalistic class. If the “conservative” German head of state Angela Merkel falls from power and her totally submissive party is “abgewählt” (voted out of office), the new government would likely be the most Culturally Marxist regime on the face of this planet. PC totalitarianism will then descend on the Germans in a hurry rather than with measured strides.

Up until recently I might have explained away this situation by pointing to German antifascist re-education after the War, a subject on which I have written a great deal. I might also have cited the fact that the Germans have lost two great wars, a fate that has left them utterly demoralized. I would also have brought up the understandable reaction to the crimes committed by the Third Reich and the concomitant responsibility felt by the younger Germans to somehow make amends for the Third Reich. Although Germans, I would have argued, have been excessive in their atonement frenzy and have drawn the wrong conclusions from the recent past, at least their motives seemed decent. One German lady provided another interpretation that was at least plausible when I asked why Germans revel in their atonement rites. She explained that they still regard themselves as being “occupied” by the victors of World War Two and therefore are intent “die Amis zu befriedigen (to please the Yankees).”

Although there may be a measure of truth in most of these explanations, I no longer accept them as definitive. I now consider the Germans to be responsible for their own mess and reaping a well-deserved punishment. The fanatically intolerant leftist politicians who inhabit the German political scene were democratically elected. No one put a gun to the head of any German to vote for them. Moreover, there’s nothing like a Trump movement or the National Front that has emerged on the German right, which hardly exists as a political force. The only slightly right-of-center party in Germany, and the one that is stepping forth to address the exploding Muslim violence, is the Alternative für Deutschland. This is a party that only in Germany would be viewed as occupying the “far Right.” In the US the AfD would be hardly indistinguishable from the GOP establishment; and like our establishment Republicans, the leaders of this party are forever pummeling each other for being “too right-wing.” When Angela Merkel praised Germany for not needing “a party of the Right,” she knew whereof she spoke. Until now all her opposition has come from a Left that would make Bernie Sanders look like Edmund Burke.

Workers and state employees dutifully report to the government about who is expressing rightist sentiments, for example, by not participating in the welcoming culture for the migrants. Universities, which in Germany are entirely state-run institutions, would not give anyone a position in a history or social science department if that person were thought to hold insufficiently antinational opinions. The renowned modern historian Christopher Clark was shocked at the anti-German animus that he encountered while lecturing at German universities on the causes of World War One. Last year I too was shocked when German President Joachim Gauck accepted blame on behalf of his country for “the massacre of the Armenians” in 1915. I’m still trying to figure out how the German Imperial army participated in the mass murder that Gauck has laid on them. From what I’ve read on the subject, (and it is a great deal), German officers, like Liman von Sanders, tried to prevent Turkish military units from massacring Armenians, despite the fact that some Armenians had taken up arms on the side of Russia against Germany and Turkey. But since German politicians relish recounting their nation’s sins, real and imagined, why shouldn’t they throw in more nonsense? We might even add to their mea culpa list all the lesbians that the Third Reich is imagined to have killed but never did.

It is entirely possible that Germans act as they do because as one young American friend who is studying in Germany noted: “They follow their leaders, right over the cliff.” Although this explanation may be drawing on unfair stereotypes, the person who offered it is far from an inveterate German hater. He went to study at a German university because of his deep respect for the humanistic accomplishments of mostly dead Germans. But Germans of the present generation have embraced a lunatic, antifascist ideology, and they have done so with a moral intensity that is characteristically German. Other nations do not act in this way, at least not to the same degree.

Claiming this behavior is due to the forced re-education inflicted on Germans after World War Two and to the bad self-image that Germans took away from the Nuremberg show trials is not entirely credible. World War Two ended in 1945 and Germany is no longer an occupied country. If the Germans stopped waging war on themselves as a people, the American army would not likely reinvade their territory. In fact except for a handful of German-hating journalists and academics, who are located exclusively between Boston and D.C., most people wouldn’t even notice if the Germans became a self-respecting nation again. Perhaps they could start by closing their borders to migrants. They might also think about filling their universities with academics who don’t loathe their country’s entire existence up until the moment the Allies occupied it.

Critique du prolongement des sanctions de l’UE contre la Russie

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«Il nous faut l’abandon des sanctions»

Critique du prolongement des sanctions de l’UE contre la Russie

par Eckhard Cordes*

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

Après une perte de 6,5 milliards d’euros en 2014, les exportations allemandes vers la Russie en 2015, vont très probablement encore diminuer de 8,5 milliards d’euros. Dans le commerce avec l’Ukraine et d’autres pays de la région, nous continuons également à observer des pertes massives.


Même si ces sanctions réciproques ne sont pas seules responsables de ce développement dramatique, il est néanmoins évident que nous avons besoin de toute urgence, dans l’intérêt de toutes les parties, le début de la fin des sanctions.


Après que le gouvernement russe ait envoyé les mois derniers des signes de désescalade, nous aurions aimé voir nettement plus de courage des dirigeants de l’UE pour tendre la main à la Russie. Il est décevant que les sanctions de l’UE viennent, sans grand débat, d’être prolongées de six mois. L’occasion est encore une fois ratée de tendre la main à la Russie et d’entamer à nouveau une dynamique positive en direction de relations réciproques. [ ... ]


Ce serait également avantageux pour le développement économique de Ukraine, si les relations entre la Russie et l’UE s’amélioraient. Pour les années à venir, il n’est guère pensable qu’un commerce renforcé avec l’UE puisse compenser les pertes massives que subit l’Ukraine dans son échange commercial avec la Russie. Dans ses exportations avec l’Allemagne, l’Ukraine n’a pu atteindre en septembre 2015 qu’une faible augmentation de 50 millions d’euros (+3%). Les exportations ukrainiennes vers l’UE vont globalement continuer à baisser en 2015 malgré les privilèges commerciaux accordés unilatéralement.


Actuellement, il est à craindre que l’application intégrale de l’accord d’association entre l’UE et l’Ukraine, dès le 1er janvier 2016, vienne renforcer les conflits commerciaux avec la Russie. Les cycles de négociations trilatérales à Bruxelles entre l’Ukraine, la Russie et l’UE, où il était prévu de développer des solutions techniques sur les points critiques avancés par la Russie, sont voués l’échec.


Nous nous félicitons donc de l’initiative du ministre des Affaires étrangères Steinmeier proposant d’introduire une coopération économique renforcée de l’Allemagne avec la Russie et l’Union économique eurasienne dans les négociations trilatérales. Le gouvernement allemand doit tout faire pour obtenir le soutien, faisant actuellement encore défaut, des partenaires de l’UE et de la Commission.


Une nouvelle escalade du conflit avec l’Ukraine, après la mise en œuvre de l’Accord d’association le 1er janvier, doit absolument être évitée, afin de ne pas augmenter l’incertitude existante des investisseurs dans la région. L’Ukraine a besoin de l’accès à l’UE, tout comme l’accès au marché russe, pour pouvoir retrouver sa santé économiquement.     •

*    Eckhard Cordes a été président de l’«Ost-Ausschuss der Deuschen Wirtschaft» jusqu’au 31 décembre 2015. Cette organisation fut créée en 1952 en tant que première initiative régionale de l’économie allemande. Elle représente l’économie allemande dans les organes bilatéraux et organise chaque année de nombreuses séances d’information, des voyages pour entrepreneurs et des congrès dans et sur plus de 21 pays. Cette organisation, sise à Berlin, est un centre de compétence de l’économie allemande pour les marchés futurs d’Europe orientale et d’Asie centrale. Cette organisation est financée par cinq grandes organisations économiques et 220 entreprises adhérentes.

Source: www.ost-ausschuss.de/node/l035  du 17/12/15

(Traduction Horizons et débats)

mardi, 12 janvier 2016

Nous avons tout intérêt à nous préparer à des conflits, des crises et des catastrophes

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«Nous avons tout intérêt à nous préparer à des conflits, des crises et des catastrophes»

par le commandant de corps André Blattmann, chef de l’Armée suisse

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

Terrorisme, Bru­xelles, Paris. Ces trois notions résument une grande partie de ce qui a tenu l’opinion publique mondiale en haleine au cours des derniers jours de novembre, du mois de décembre et actuellement encore. Mais il en va davantage de la sécurité de notre société démocratique, moderne et connectée et de la question de savoir comment et par quels moyens le pays et ses habitants peuvent être protégés.


Nous avons tous besoin de sécurité. L’économie, la formation et la recherche, même la culture et le sport ont besoin de sécurité. Un regard sur le monde suffit à le confirmer. Dans l’Arctique plusieurs Etats mettent la main sur des gisements supposés de matières premières, dans la mer de Chine méridionale des revendications territoriales créent des tensions, en Europe de l’Est la guerre fait rage, au Proche-Orient un groupe de terroristes s’est transformé en puissance étatique, en Afrique – guère pris en compte par les médias internationaux – femmes et enfants sont enlevés, abusés, tués.


Aussi avons-nous intérêt à vérifier de manière permanente la situation sécuritaire et à prendre toutes les mesures nécessaires. Cela s’adresse aussi bien aux individus qu’aux entreprises ou à l’Etat: les précautions sécuritaires sont-elles encore adéquates à la maison, la prévoyance dans les domaines de la santé et de la vieillesse est-elle suffisante? Le système informatique et le centre de calcul de notre entreprise sont-ils protégés contre les cyber-attaques, nos employés sont-ils suffisamment sensibilisés; comment puis-je protéger mes avoirs contre des pertes de change? A quels risques et menaces la Suisse va-t-elle être confrontée au cours des années à venir?


Après la chute du mur de Berlin, notamment les Etats occidentaux ont commencé à verser des dividendes de paix. En même temps, on a réduit les ressources de la défense (au sens le plus large). D’autres secteurs étatiques avaient prétendument (ou opportunément?) de plus grands et plus importants besoins. Les résultats sont connus. Au cours des deux dernières années, les évènements se sont précipités dans le domaine de la sécurité.


Entretemps, on a recommencé à faire des manœuvres militaires des deux côtés. On augmente à toute vitesse les potentiels militaires. Ce qu’on se procure aujourd’hui à intention pacifique – pour se défendre – peut servir demain de nouveaux objectifs, selon la volonté des personnes au pouvoir. C’est comme dans une communauté de propriété par étages. Quand l’un des propriétaires n’observe pas les règles, alors d’abord le torchon brûle, puis on intente un procès, et ensuite … Vu sous cet angle, la communauté des Etats doit être sûre que les règles internationales sont respectées de tous. Si nécessaire, il faut trouver des solutions négociées. Seulement: qu’advient-il si l’un des concernés manque à la table des négociations?


La Suisse a derrière elle une phase de 160 ans sans guerre – un véritable privilège. La guerre des Balkans ne remonte qu’à environ 15 ans en arrière. Les expériences sont très diverses. Même si nous ne sommes aujourd’hui pas (encore) directement affectés par les situations de guerre dans le monde, nous en subissons déjà les conséquences:


•    Le risque d’attaques terroristes augmente; des guerres hybrides ont lieu tout autour du globe.
•    Les perspectives économiques s’assombrissent, des moteurs importants ont des ratées.
•    Les flux migratoires résultant (expatriés de guerre et réfugiés économiques) ont déjà pris une ampleur inouïe. Le citoyen attentif n’en est pas trop surpris.


Les risques augmentent donc doublement: au ralentissement économique s’ajoutent la concurrence sur le marché du travail et l’augmentation des coûts du soutien social. Des troubles sociaux ne peuvent être exclus; le vocabulaire devient dangereusement agressif. Chez nous, l’infrastructure critique est soumise à des pressions. Suite aux différences dans le traitement des problèmes, la solidarité au sein des communautés d’Etats est en danger.


La mixture est de moins en moins appétissante. Les fondements de notre prospérité sont remis en question comme cela n’a plus été le cas depuis bien longtemps. Les expériences des événements de 1870/71, 1914?–1918 et 1939?–1945 doivent nous rappeler que l’expression «Seule la catastrophe est mobilisatrice» est un mauvais conseiller.


Nous avons donc tout intérêt à nous préparer à des conflits, des crises et des catastrophes. Le moyen contre les risques et menaces modernes – pour ainsi dire la réserve sécuritaire de notre pays – est l’armée de milice suisse. Cette armée est en train de se développer pour pouvoir au mieux se battre, protéger et aider le pays et sa population. Les objectifs sont clairement décrits dans le Rapport sur l’armée 2010.


Pour cela, il faut, outre les ressources financières nécessaires, avant tout nos soldats de milice suisses qui ont fait leur preuve – des citoyens responsables prêt à s’engager pour préserver la sécurité et la liberté du pays et de ses habitants.    •

Source: Schweiz am Sonntag du 27/12/15

(Traduction Horizons et débats)

Migrants - Violences contre les Femmes

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Migrants - Violences contre les Femmes

Entretien avec Dominique Baettig sur les incidents de Cologne

Propos recueillis par Alimuddin Usmani
Journaliste indépendant, Genève
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Les agressions sexuelles et les vols commis de façon étendue à Cologne, ainsi que dans d’autres villes allemandes et européennes à Nouvel an, ont suscité l’émoi dans l’opinion publique. Ces incidents ont également affaibli la ligne d’ouverture envers les migrants adoptée par la chancelière allemande Angela Merkel. Entretien avec Dominique Baettig, psychiatre et personnalité politique qui s’affranchit du politiquement correct.

Alimuddin Usmani : Les incidents de Cologne étaient largement prévisibles, particulièrement par ceux qui critiquaient une immigration massive et incontrôlée. Quelle a été votre première réaction en apprenant la nouvelle d’une agression aussi massive et organisée?

Dominique Baettig : Oui, comme très souvent les Cassandre (ceux qui disent qu’il y a un problème deviennent le problème !) avaient raison. Les risques étaient d’ailleurs très élevés, si l’on en juge déjà par les images prémonitoires d’une vague déferlante, menaçante, encadrée par des passeurs « professionnels » spécialisés aussi dans les trafics d’êtres humains, l’industrie des faux papiers, revendiquant ses droits et appuyée sans réserve par les medias.

Ma première réaction a été la surprise, pas des faits qui se sont déjà déroulés à maintes reprises dans des contextes de « saturnales culturelles » comme les Fêtes de la bière, les beuveries collectives du Nouvel An et bien sûr le Carnaval où la démesure et le défoulement sont la règle, mais de la levée soudaine de l’interdit de parler de ce qui n’est pas politiquement, sociologiquement et culturellement correct. Pourquoi le voile se lève-t-il maintenant, l’autocensure ne fonctionne-t-elle plus efficacement ? A cause des réseaux de réinformation, peut-être ? Mais l’analyse d’un tel harcèlement collectif et les réactions de déni des milieux habituels qui exploitent ces sujets et en ont fait leur fonds de commerce (féministes, antifas et autres petites frappes moralistes au service de la haine de soi, gauche des valeurs et droite économique immigrationiste) mérite d’être faite en profondeur. Comme politique, comme psychiatre, comme décodeur de la propagande du consentement « fabriqué », je pense que nous avons affaire à une superposition et un renforcement de mécanismes qui créent un sentiment de chaos et d’impuissance acquise et qui induiront un renoncement. La stratégie de la tension, en vue d’imposer un multiculturalisme de morcellement de la société et réaliser un programme d’immigration massive planifié par les institutions internationales mondialistes passe à un échelon et une vitesse supérieure.

La psychologie des foules, de Le Bon, nous donne des clés utiles pour comprendre un événement comme celui de Cologne. L’individu construit une relation particulière avec un autre individu, issu d’une culture différente et cette relation change dès qu’il y a foule. L’effet de groupe, de meute est facilitateur de régression et de désinhibition, permettant tous les excès sur d’autres individus isolés ou un groupe plus petit. Le groupe devient irrationnel, ne se contrôle plus et suscite des réactions de crainte des individus n’appartenant pas à ce groupe. Le nombre industriel de migrants, les forces de l’ordre dépassées, font changer de paradigme et de rapport de forme. L’intégration dorénavant signifie s’adapter à des groupes plus nombreux, modifier activement ses comportements, renoncer à des libertés, des habitudes culturelles et sociales, à son mode de vie.

Il est piquant de noter que, dans le cas qui nous occupe, le fossé entre la lutte contre le mobbing et le harcèlement sexuel tel qu’il est pensé dans notre culture, souvent basé sur des faits en disproportion ou des procès d’intention, et la minimisation qui s’est passée avec des groupes culturels intouchables ( des pauvres victimes pour la gauche bobo), qui peuvent être beaucoup plus primaires, surtout sous l’influence de l’alcool et l’incitation culturelle à s’éclater. Depuis longtemps, beaucoup de femmes avaient tiré la sonnette d’alarme. Le respect de la femme, sa liberté de comportement, sa liberté de choix va être freinée par le comportement de mâles vraiment machos, possessifs et violents. L’immigration, la globalisation en confrontant massivement des sociétés à grand écart culturel représentent un risque de régression culturelle et sociale et l’augmentation de l’insécurité. Nous y sommes dorénavant.

Choc des mentalités : l’immigration massive, arme de destruction sociale et culturelle massive pose de plus en plus de problèmes mais elle s’inscrit dans le cadre d’une guerre économique et une guerre de domination de l’oligarchie. L’Islam n’est ici qu’un phénomène secondaire par rapport à la migration. Certains cherchent maintenant à insister sur la domination masculine dans l’immigration qui transite par la Turquie, venant de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan ou d’Afrique du Nord. Il faut reconnaître qu’avec un arrière fonds de culture et de formatage musulmans, une religion qui est encore trop proche de la névrose obsessionnelle, à la différence des formes modernes et traditionnelle du christianisme avec peu d’intériorisation morale autonome, importance des interdits externes, rigidité, intransigeance, la forme l’emporte sur le fond, prise au pied de la lettre du discours, l’explosion est garantie en cas de confrontation aux valeurs libérales de consommation. Confronté au monde occidental des désirs, sans frein, le risque de péter un plomb est très grand. Les psychiatres connaissent bien les manifestations parfois massives de l’alcoolisme chez des musulmans migrants et hors protection religieuse.

La problématique culturelle éducative de l’enfant Roi (tyran) au migrant, bon Sauvage idéalisé, pas corrompu par le matérialisme, la névrose de consommation, le fascisme, le racisme, mérite aussi d’être mise en évidence.

Coup dur pour la gauche bobo que de voir ses protégés idéalisés se comporter comme les pires machos, violents, misogynes et homophobes. Mais le migrant, auquel tout est dû, victime de discrimination, de préjugés, non coupable par essence car mal intégré par « rejet de l’Autre » devient comme l’enfant Roi sans limites, une véritable bombe à retardement et de désillusion. Dur, dur pour les gentils bisounours. Une intégration réussie passe par l’imposition et l’acceptation de limites et de respect d’autrui. La gauche a échoué dans ses réformes éducatives, la culture de l’excuse, le droit à la susceptibilité pour les minorités, le culte inadéquat et toxique du « Grand Autre » paré de toutes les vertus xénophiles.

Certains n’hésitent pas à faire un parallèle entre ce qui s’est passé en 1945, lors du déferlement de soldats soviétiques qui violaient des Allemandes en masse, et la situation actuelle. Les immigrés venus en Europe se comporteraient comme une armée de vainqueurs et en terrain conquis à l’instar des Soviétiques. Que pensez-vous de cette comparaison?

Ceux qui dissertent à l’infini, lorsqu’ils parlent de la guerre civile yougoslave ou les exactions d’ISIS, sur le viol comme arme de guerre ne veulent pas voir ce qui s’est passé à la fin de la deuxième guerre mondiale pour la population allemande : déportations, viols de masse, crimes de guerre et contre l’Humanité. Il faut se garder de faire des comparaisons inappropriées. Les abus sexuels des occupants, russes, américains, anglais, français, en Allemagne, mais aussi au Japon et ailleurs en Asie sont connus. Les migrants ne sont pas globalement une armée d’occupation (ils ne présentent pas tous les mêmes comportements) même s’ils sont utilisés comme armes de guerre économique et politique dans l’hypothèse d’un « choc des civilisations » qui est instrumentalisé. Ceci dit le peuple allemand est l’exemple réussi d’une culpabilisation masochiste par lavage de cerveau. La haine de soi poussée jusqu’à l’absurde et l’intériorisation.

Si 1000 hommes allemands avaient commis les mêmes actes dans les rues de Tunis ou de Casablanca, il est probable qu’ils auraient été lynchés par une foule en colère. La société occidentale ne souffre-t-elle pas de dévirilisation pour laisser commettre des actes aussi abjects?

Je ne me pencherai pas sur le tourisme sexuel de masse, y compris pédophile qui a lieu dans les pays du Maghreb. La liberté féminine et le comportement d’égalité respectueuse affirmé en Allemagne est incompréhensible pour des sauvages qui ne voient la sexualité que comme une prédation, une domination ou une prestation achetable. L’homme occidental, sûrement dévirilisé psychologiquement, n’est pas plus outillé pour se défendre et adopter le bon comportement que la femme qui ne se rend plus compte de la provocation mal interprétée de son comportement, la mauvaise gestion de la distance, son habillement ou la consommation d’alcool pour un « sauvage » aux pulsions explosives et aux aguets.

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On n’entend pas tellement les organisations féministes dénoncer ces actes qui devraient les révulser. Comment l’expliquez-vous?

Pour le féminisme, le problème c’est l’Homme occidental, le Père, l’abuseur sexuel de la famille, le Patron, le macho local, le collabo. Ses œillères idéologiques l’empêchent encore de voir la réalité puisqu’il ne faut pas faire le lit de l’extrême-droite et surtout ne pas faire d’amalgames. L’idéologie dominante s’impose avec préjugés, autocensure, déni de la réalité qui est forcément « fasciste ».

Quelle est selon-vous la meilleure recette pour éviter de tomber dans le piège de la guerre civile qui nous est tendu?

Je pense que la campagne faite actuellement est un indice du changement de rapport de force (plus de 800’000 migrants illégaux et requérants d’asile en Allemagne qui s’imposent et sont imposés par les milieux économiques mondialistes, c’est colossal). Les milieux politiques, et Madame Merkel qui ont annoncé que les migrants étaient les bienvenus en masse, jouent sur la peur de la migration mais pour obtenir, par les réactions émotionnelles, juste l’’inverse c’est-à-dire la soumission et la redistribution ailleurs en Europe par pression morale et économique. Les solutions proposées seront les cours de respect, peu efficaces, explorer les moyens juridiques de renvoi, tigres de papier, et surtout la criminalisation de toute critique du vivre ensemble imposé. Les lois de surveillance antiterroristes serviront d’abord à museler la vraie opposition. C’est dorénavant aux peuples européens d’accepter, y compris avec les aspects criminels (trafics, travail au noir, abus de prestations sociales, exploitation) la migration de masse incontournable. Faire peur c’est induire l’impuissance et le renoncement. Pas une bonne nouvelle. Mais il faudra lutter, même si dans la vision de nos adversaire, se défendre c’est ajouter un nouveau problème et qu’il serait plus facile de s’écraser. Notre système juridique, qui permet des recours infinis, paie gratuitement un avocat pour ses recours et ne débouche que rarement sur des expulsions ne fait pas peur à ceux qui n’ont rien à perdre et resteront sans risques. Accepter l’initiative de mise en œuvre, le 28 février, de l’initiative sur l’expulsion de criminels étrangers, même si on reste dans le symbolique, est important. Voter massivement sera un bon signal. Défendre son identité, sa culture, son mode de vie, sa langue, sa religion est un Droit légitime.

Entretien de Alimuddin Usmani avec Dominique Baettig,  Publication commune : Lapravda.ch et Lesobservateurs.ch, 11 janvier 2016

http://lapravda.ch/index.php/2016/01/11/entretien-avec-do...

lundi, 11 janvier 2016

Entretien avec Tom Sunic (ex-dissident croate) sur la crise du système en Europe

Entretien avec Tom Sunic (ex-dissident croate) sur la crise du système en Europe

Tomislav Sunic est écrivain, traducteur et ancien professeur en sciences politiques aux Etats-Unis. Il est né en Croatie en 1953, alors partie intégrante de la Yougoslavie communiste. Il est polyglotte et parlez notamment l’anglais, l'allemand, le français et le croate. Il est docteur de l'Université de Californie et ancien diplomate de l’État Croate. Son père, Mirko Sunić, était un avocat catholique qui a été emprisonné de 1984 à 1988 pour ses critiques contre le régime communiste yougoslave. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont "Contre la Démocratie et l’Égalité : la Nouvelle Droite Européenne" ou encore "Homo americanus ; rejeton de l’ère postmoderne".

samedi, 09 janvier 2016

2015 : année du drame identitaire et de l’autisme gouvernemental

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2015 : année du drame identitaire et de l’autisme gouvernemental

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

Les mots-clé de 2015 en France, c’est « Charlie », « Bataclan », « Front National » et « Corse ». Le mot-clé de 2015 en Europe, c’est la crise migratoire. Tous ces mots illustrent à eux seuls l’effondrement du système politique en place depuis 1945, et depuis 1990 pour ce qui concerne l’Europe centrale et orientale. A l’affrontement entre un bloc atlantiste et un bloc soviétique a suivi la domination sans partage du mondialisme né de la victoire finale du premier camp sur le second. Ce mondialisme d’essence totalitaire, reposant sur un certain nombre de mythes et de (non-)valeurs, et notamment sur le caractère positif des phénomènes migratoires contemporains, a engendré en conséquence des réactions identitaires, certaines légitimes et d’autres qui le sont moins.

Les dirigeants d’Europe occidentale l’ont tous à un moment ou à un autre reconnu. Le modèle multiculturaliste (« multikulti ») a échoué sur toute la ligne. Il ne pouvait en être autrement. Promu uniquement par une classe politique sans cervelle, ou corrompue moralement, il n’a jamais reçu l’assentiment des peuples, bien au contraire. Cette idéologie de l’hyper-classe est même totalement déconnectée du réel.

Jusqu’à présent, le système en place taisait ses méfaits ou les présentait même contre tout bon sens comme des vertus. Malgré les émeutes de 2005 en France et celles de 2010 au Royaume-Uni, et malgré les évènements tragiques de l’année 2015, il maintient ses postulats de principe. Il ne veut pas reconnaître son impact en matière de criminalité, préférant cacher le nom des coupables alors qu’il n’a pas d’état d’âme à afficher le visage des victimes. Tout l’appareil étatique et tous les media, dont la veulerie quotidienne montre qu’ils sont à sa botte, ce qui est indigne dans une prétendue démocratie, assènent les « vérités » d’une caste protégée dans ses tours d’ivoire ou du moins qui se croit protégée. Quant aux victimes de cette barbarie d’importation, qu’on ose nous présenter comme endogène, elles ne comptent pas, une fois qu’a eu lieu l’instrumentalisation de leur mort par un pouvoir en berne dans les sondages mais sans scrupule.

Il suffit de songer à la façon dont les migrations clandestines massives que l’Europe subit, et de manière démultipliée en 2015, sont traitées par le pouvoir politico-médiatique. Au lieu de se prémunir contre des flux migratoires non désirées, de mettre en place des dispositifs dissuasifs, nos gouvernants ne font rien. Ils déplorent parfois le phénomène, tout en prônant un fatalisme démoralisateur, mais préfèrent culpabiliser les Européens, leur faisant porter le poids d’une responsabilité qui n’est pas la leur. Angela Merkel (CDU) a même tenu un discours suicidaire en évoquant un devoir moral justifiant d’accueillir concrètement n’importe qui sur le sol allemand pour peu qu’il se présente comme un « réfugié ». Alors qu’une extrême minorité parmi les personnes concernées, et notamment les chrétiens de Syrie et d’Irak, pourrait concrètement être considérée comme menacée au point de devoir tout abandonner, et ce sont ceux d’ailleurs qui n’ont reçu aucune aide, les autres profitent du laxisme de nos dirigeants pour s’engouffrer dans la brêche. Leur motif est purement économique et d’ailleurs l’appel du patronat allemand en leur faveur ne doit pas tromper.

En outre, au nom de quoi il serait le devoir de l’Europe de payer le prix des égarements coupables du Moyen-Orient. Pourquoi les richissimes pétro-monarchies du Golfe Persique ont-elles le droit de les refuser, et d’ailleurs ceux-ci ne cherchent même pas à se présenter à leur porte, mais que les Européens n’auraient pas le droit en revanche de leur indiquer la leur ? Mais ce droit, on leur refuse, on nous le refuse. Nous devons subir et avec le sourire ce que nous sommes en droit et que nous devrions même être en devoir de refuser. Et pour nous contraindre à accepter cette injustice, des images extraites de la propagande turque sont exploitées pour nous culpabiliser davantage. Voilà Hollande et Merkel contraints par leur lâcheté de « négocier » en position de soumission avec le tyranneau d’Ankara pour que celui-ci veuille bien garder sur son territoire plusieurs millions de migrants. Pourtant ce n’est pas Poutine, qu’on sanctionne économiquement, qui encourage bien au contraire les fous d’Allah de l’Etat Islamique, mais bien Erdogan. Mais c’est avec ce dernier qu’on pactise à coups de milliards d’euros pourtant durement gagnés par les travailleurs européens. Et on ose même relancer le processus d’adhésion de ce pays asiatique et musulman à une construction européenne en panne.

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Les conséquences de cette folie collective qui atteint nos dirigeants ne se sont pas faits attendre. Elles se sont manifestées en premier lieu dans les urnes. Le Front National a été le premier bénéficiaire de cette crise identitaire. A tort ou à raison, il est présenté par les partis du système en place comme son adversaire principal, voire même unique, et donc comme sa seule alternative sérieuse. Avec près de 28% des voix aux élections régionales de décembre 2015, le FN a fait retentir un véritable coup de tonnerre dans un ciel calme. Au premier tour il était même en mesure sur le papier d’emporter plusieurs régions.

A coups d’amalgames fallacieux, de manipulations médiatiques attisant des peurs irrationnelles et d’un matraquage quotidien pendant une semaine, le pouvoir en place a empêché le FN de gagner la moindre région. Alors que la menace qu’il représente est fictive, et qu’il est bien loin lui-même de remettre en cause tous les paradigmes qui ont amené la France et l’Europe à la situation actuelle que nous connaissons, et notamment ces principes universalistes qu’on ose mensongèrement présenter comme « républicains », nous avons eu droit à « Hitler ad portas ». Si le programme du FN sur l’Europe est mauvais et repose sur une mythologie souverainiste, ce n’est pas sur ça que la critique a porté. Le FN a été présenté comme le « parti de la remigration », ce qu’il n’est plus depuis les années 1990, à supposer qu’il l’ait jamais été, et c’est aussi l’une des raisons de son succès. On lui prête donc un crypto-programme qui n’est pas le sien mais qui correspond  en revanche à celui de ses partisans.

Les évènements récents de Corse illustrent également ce décalage entre la théorie multiculturaliste et la réalité identitaire. Alors que les régionalistes corses ont connu un beau succès électoral, des citoyens de Corse ont décidé de mettre fin à la zone de non-droit d’Ajaccio, suite à l’agression dont des pompiers furent victimes par des bandes organisées « issues de la diversité ». Ce sont bien sûr eux qui sont mis en accusation par les pouvoirs publics, alors que les coupables de la lâche attaque initiale courent toujours. Et les figures régionalistes corses font profil bas, admettant les poncifs universalistes d’un régime qu’ils prétendent combattre. Difficile en effet d’émanciper la Corse de la tutelle « jacobine » en reprenant tous les dogmes de cette dernière. Encore une fois, les « élites » politiques donnent tort au peuple dont ils président aux destinées alors que c’est lui qui, en démocratie, est normalement le seul souverain.

Elites mondialisées contre peuples identitaires. Voilà la vraie opposition en Europe. Et à un moment donné, le peuple finit toujours par se faire entendre et à se doter des chefs que le système en place lui refuse. Si les réactions identitaires actuelles sont légitimes mais débouchent sur des impasses politiques, électorales ou non d’ailleurs, cela ne durera qu’un temps.

Les leçons tragiques de 2015 n’ont pas été retenues ni même apprises par les dirigeants de la France et de l’Union Européenne. En conséquence elles sont amenées à se répéter en s’aggravant et ce seront là encore les Européens qui en seront les premières victimes. Mais nous ne pouvons pas attendre de salut de la part de ceux-là même qui nous ont mis dans cette situation. Les maux du système en place disparaîtront avec ceux qui l’ont installé.

Thomas FERRIER (PSUNE/LBTF)

La Turquie, l'Islam sunnite et le grand jeu américain

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La Turquie, l'Islam sunnite et le grand jeu américain

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Nous ne cessons pas ici de nous étonner devant l'aveuglement européen face à la volonté d'Erdogan de rebâtir un néo-Empire ottoman qui s'opposerait directement aux Etats arabes chiites du Moyen-Orient, à la Russie, à la Chine et finalement à l'Europe, celle-ci incarnant de nouveau pour les besoins de la cause l'Empire Chrétien d'Occident.
 
Il est incontestable qu'Erdogan est devenu depuis quelques mois un fou furieux qu'il faudrait traiter comme on ne l'a pas fait d'Hitler au premier temps du nazisme, l'isoler et le détruire politiquement. Mais il n'est pas seul dans son délire d'impérialisme belliqueux. Il est soutenu comme l'ont montré les dernières élections à Ankara par l'ensemble des musulmans turcs. Ceux-ci se réclament du sunnisme et voient d'un très bon oeil Erdogan s'en prendre à leurs ennemis au sein de l'Islam que sont les chiites et les Alaouites. Parmi ceux-ci il faut compter en premier lieu les Iraniens chiites et en Syrie l'Etat alaouite de Bashar al Assad.

Les Européens qui pensaient que les guerres de religions s'étaient éteintes depuis plusieurs siècles n'ont pas encore compris qu'une guerre de religion aussi impitoyable que celle ayant opposé Catholiques et Protestants en Europe fait rage entre musulmans sunnites et chiites. Il est pourtant évident que dans les pays où au contraire de l'Europe ne s'est  exercée une utile prise de distance d'avec les religions, les passions humaines qui ont toujours alimenté les guerres entre croyants de diverses obédiences continuent à faire rage.

En dehors de rares athées critiqués comme occidentalisés, les Turcs sont à tous les niveaux de la société des sunnistes convaincus. Ils ne demandent donc qu'à soutenir le « calife Erdogan », dans lequel ils voient une sorte de résurrection de leurs anciens prophètes. Ce soutien s'accompagne de la volonté de faire renaitre une vieille alliance avec les autres pays sunnistes de la région, en tout premier lieu l'Arabie saoudiste et les pétro-monarchies du Golfe. D'où l'inadmissible tolérance qu'ils ont depuis le début exercé à l'égard des soutiens multiples de l'Etat turc et d'Erdogan en premier lieu à Daesh en général et à l'opposition anti-Assad en particulier.

Mais comme toujours les guerres de religions font le bonheur des puissances extérieures qui s'en servent pour imposer leur pouvoir économique et militaire dans la partie du monde où elles sévissent.

Nul n'ignore dorénavant que les Etats-Unis ont toujours soutenu la Turquie sunnite pour en faire une arme de guerre au profit de leurs intérêts pétroliers et stratégiques, ceci par l'intermédiaire de l'Arabie saoudite et de ses alliés tout dévoués à ces intérêts.

Parmi les intérêts stratégiques américains se trouve évidemment une guerre jamais interrompue – au contraire – contre l'Etat russe, son potentiel militaires et son immense domaine territorial. La décision russe, malheureusement un peu tardive, de remettre un pied au Moyen Orient via la Syrie, jusqu'ici terrain de jeu américain, ne pouvait qu'encourager Washington à pousser aux affrontements militaires entre Turquie et Russie.

Les naîfs européens, à part quelques esprits réalistes comme l'ancien ministre français des affaires étrangères Hubert Védrine n'avaient de leur côté jamais compris qu'à travers une adhésion contre nature de la Turquie à l'Union européenne, les Etats-Unis cherchaient à détruire de l'intérieur cette même Union, susceptible de se vouloir indépendante d'eux. Ils n'ont d'ailleurs pas renoncé à l'entreprise, comme le montre le soutien indécent qu'ils apportent à une reprise des négociations entre Bruxelles et Ankara, légitimée par un désir de limiter des afflux de migrants en Europe provoqués par la Turquie et en arrière-main, par les Américains eux-mêmes.

Le talon d'Achille

La machine de guerre turque souffre cependant d'un talon d'Achille qui réside dans l'importante communauté kurde de Turquie. Celle-ci, qui a toujours été tenue à l'écart, fait aujourd'hui de la part d'Erdogan, d'une véritable persécution. Certains parlent de génocide, à échelle réduite. Les relations avec les autres communautés kurdes, en Irak et en Syrie, ont toujours été tendues, les unes et les autres ayant des intérêts économiques différents. Cependant, avec la guerre anti-kurdes menée par Erdogan, elles se ressèrrent jusqu'à faire espérer un jour la mise en place d'un grand Etat fédéral kurde, qui priverait la Turquie de quelques 30% de son territoire.

Ceci n'avait évidemment pas échappé à Vladimir Poutine. Ankara et avec lui l'Otan espéraient une réaction militaire directe à la suite de la destruction par les turco-américains de l'avion russe. Cette réaction aurait provoqué une offensive militaire généralisée de l'Otan, avec appel éventuel à des armes nucléaires tactiques. Mais Poutine, au risque d'être accusé de faiblesse dans son propre camp, ne l'a pas fait.

Il est par contre en train d'attaquer la Turquie par son talon d'Achille. Le chef du parti turc prokurde vient d'être reçu avec beaucoup d'honneurs à Moscou. Ceci ne sera pas sans conséquences dommageables directes pour Erdogan. Par ailleurs d'autres mesures bien plus dangereuses pour la Turquie que l'interdiction du tourisme russe en Turquie sont en cours de mise en place.

Elles consisteront notamment, après plusieurs hésitations, à coopérer avec les Kurdes de Syrie et d'Irak dans la lutte contre Daesh, y compris militairement.. Ce que l'Europe ni d'ailleurs la Russie n'avaient pas jusqu'ici osé faire, en se donnant comme prétexte la propension des dits Kurdes à des trafics en tous genres.

Mais aujourd'hui, pour Moscou, s'impose le diction français « à la guerre comme à la guerre ». Non seulement la coopération avec les Kurdes en Syrie et en Irak complètera utilement leurs interventions anti-Daesh dans la région, mais avec un peu de chance elle pourrait entrainer indirectement un démembrement de l'Etat Turc.

La Turquie, à en croire l'opposition démocratique interne à Erdogan, ne s'en porterait pas plus mal. Mais ce serait la fin des rêves de califat de celui-ci. L'Europe en ce qui la concerne, à commencer par la chancelière Merkel, ne s'en porterait pas plus mal non plus. François Hollande pour sa part le comprendra-t-il ?

 

Kritik an Verlängerung der EU-Sanktionen gegen Russland

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«Wir brauchen den Ausstieg aus den Sanktionen»

Kritik an Verlängerung der EU-Sanktionen gegen Russland

von Eckhard Cordes*

Ex: http://www.zeit-fragen.ch

Nach einem Verlust von 6,5 Milliarden Euro im Jahr 2014 werden die deutschen Exporte nach Russ­land 2015 voraussichtlich um weitere 8,5 Milliarden Euro zurückgehen. Auch im Handel mit der Ukraine und weiteren Ländern der Region beobachten wir weiterhin massive Verluste.


Auch wenn die gegenseitigen Sanktionen diese dramatische Entwicklung nur zum Teil verursacht haben, ist doch offensichtlich, dass wir im Interesse aller Seiten dringend einen Einstieg in den Ausstieg aus den Sanktionen brauchen.


Nachdem die russische Regierung in den vergangenen Monaten Signale der Deeskalation ausgesandt hat, hätten wir uns von den EU-Regierungschefs deutlich mehr Mut gewünscht, auf Russland zuzugehen. Die Art und Weise, wie die Sanktionen von der EU nun ohne grosse Debatte um sechs Monate verlängert werden, ist enttäuschend. Damit wird erneut die Chance verpasst, ein Stück auf Russland zuzugehen und so wieder zu einer positiven Dynamik in den gegenseitigen Beziehungen zu kommen. […]

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Es läge nicht zuletzt im Interesse der wirtschaftlichen Entwicklung in der Ukraine, wenn sich das Verhältnis zwischen Russland und der EU wieder bessern würde. Dass ein stärkerer Handel mit der EU die massiven Verluste, die der Ukraine im Russland-Handel entstehen, kompensieren könnte, ist auf Jahre nicht absehbar. Im Export mit Deutschland erreichte die Ukraine bis September 2015 nur ein schwaches Plus von 50 Millionen Euro (+3 Prozent). Die ukrainischen Exporte in die EU insgesamt werden auch 2015 weiter zurückgehen, trotz einseitig eingeräumter Handelsprivilegien.


Derzeit steht zu befürchten, dass die vollständige Einführung des EU-Assoziierungsabkommens mit der Ukraine zum 1. Januar 2016 die Handelskonflikte mit Russland weiter verschärft. Die trilateralen Verhandlungsrunden zwischen der Ukraine, Russland und der EU in Brüssel, in denen technische Lösungen für die russischen Kritikpunkte entwickelt werden sollen, stehen vor dem Scheitern.


Wir begrüssen deshalb die Initiative von Bundesaussenminister Steinmeier, der Angebote für eine vertiefte wirtschaftliche Zusammenarbeit mit Russland und der Eurasischen Wirtschaftsunion in die trilateralen Verhandlungen einbringen möchte. Die Bundesregierung muss alles dafür tun, den offensichtlich noch fehlenden Rückhalt der EU-Partner und der Kommission in dieser Frage zu gewinnen.


Eine erneute Eskalation des Ukraine-Konflikts nach Umsetzung des Assoziierungsabkommens zum 1. Januar muss unbedingt verhindert werden, damit die ohnehin schon bestehende Verunsicherung von Investoren in der Region nicht noch weiter zunimmt. Die Ukraine braucht den Zugang sowohl zur EU wie auch zum russischen Markt, um wirtschaftlich wieder auf die Beine zu kommen.    •

*    Dr. Eckhard Cordes war bis zum 31. Dezember 2015 Vorsitzender des Ost-Ausschusses. Der Ost-Ausschuss der Deutschen Wirtschaft wurde 1952 als erste Regional­initiative der deutschen Wirtschaft gegründet. Der Ost-Ausschuss vertritt die deutsche Wirtschaft in bilateralen Gremien und führt jährlich eine Vielzahl von Informationsveranstaltungen, Unternehmerreisen und Konferenzen in und über 21 Ländern durch. Die Organisation mit Sitz in Berlin versteht sich als Kompetenzcenter der deutschen Wirtschaft für die osteuropäischen und zentralasiatischen Zukunftsmärkte. Der Ost-Ausschuss wird von fünf grossen Wirtschaftsverbänden sowie 220 Mitgliedsunternehmen getragen.

Quelle: www.ost-ausschuss.de/node/1035  vom 17.12.2015

vendredi, 08 janvier 2016

Seule la quête de souveraineté aura un avenir

Seule la quête de souveraineté aura un avenir

L’Allemagne à la fin de l’année 2015

par Karl Müller

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

Minerva-Roma_Louvre_Ma1056.jpgDepuis un certain temps déjà, on polémique contre tout et tous ceux qui soulignent en Allemagne l’importance de la souveraineté nationale. Cette polémique s’est renforcée massivement au cours des dernières semaines et fait preuve – de la part de la politique dominante établie et de quelques institutions publiques – de paroles et d’actes de tendances clairement discriminatoires et illicites. Il faut donc aussi prendre en considération que l’on entreprend des «opérations sous de fausses bannières» suite à des motivations de politique intérieure.


Cette dureté n’est rien d’autre qu’un signe d’une faiblesse incontestable. Un regard sur les résultats de la politique, ayant constamment remis en question la souveraineté nationale au cours des derniers 25 ans, montre une longue liste de violence et d’injustice que nous n’allons pas présenter à nouveau ici.
La polémique contre l’idée de la souveraineté nationale détourne sciemment de la quête pour la souveraineté nationale.


Karl Albrecht Schachtschneider dans son livre «Die Souveränität Deutschlands. Souverän ist, wer frei ist» [La souveraineté de l’Allemagne. Rester libre, c’est être souverain] (ISBN 978-3-86445-043-3, paru en 2012) a analysé très clairement et de manière détaillée, pourquoi il est indispensable que la quête de la souveraineté fasse partie de la dignité et de la liberté de l’être humain. Son livre commence ainsi: «La défense de la souveraineté des Etats nationaux contre la suprématie mondiale post-nationale est la profession actuelle de ceux qui ne veulent pas abandonner la liberté des citoyens en tant qu’êtres humains. La souveraineté c’est la liberté. Elle ne peut devenir réalité que dans les Etats de droit, dans les démocraties et dans les Etats sociaux, donc dans les Républiques.» Et il termine son livre par les mots suivants: «Si l’Allemagne n’est pas souveraine, alors c’est qu’un autre Etat ou une communauté d’Etats, une personne ou un groupe de personnes ou quelque autre pouvoir règne sur l’Allemagne.» Un homme politique, qui ne respecte pas la souveraineté, «n’agit pas comme un représentant du peuple allemand. Sa politique ne sert pas au bien-être du peuple allemand, ne multiplie pas les avantages mais nuit au peuple, ne respecte et ne défend ni la Loi fondamentale ni les lois fédérales, il n’exerce pas ses devoirs consciencieusement et n’applique pas la justice envers chacun, comme cela lui est demandé selon le serment qu’il a prêté (art. 64 al. 2 et art. 56, al. 1 de la Loi fondamentale). Mais il sert à des intérêts étrangers. Ceci ne peut plus être dissimulé.»


Ces «intérêts étrangers» sont illustrés quotidiennement dans la politique allemande: de TTIP à la guerre en Syrie, des dites réformes scolaires à la nouvelle définition de toutes les valeurs fondamentales du vivre-ensemble. Déconstruction et chaos sont programmés. Troubles et injustices. Recherche du pouvoir de quelques-uns. Gouvernance internationale au lieu d’un Etat de droit démocratique et libéral. Rentabilité du marché radical à tout prix au lieu du bien commun. Mise sous curatelle du citoyen et sa transformation humiliante en un «homo oeconomicus» stupide. Dictature au lieu de démocratie. Là aussi la liste est longue et terrible.


70 ans après la Seconde Guerre mondiale et la création des Nations Unies et l’adoption de sa Charte, le monde du marché radical et impérialiste piétine les acquis fondamentaux de la communauté mondiale. Cela ne peut avoir d’avenir!


souvD.jpgA propos: les Etats nationaux souverains étaient et sont naturellement en mesure de trouver des accords internationaux et de conclure des contrats face à des tâches transfrontalières. Ils sont capables de trouver des solutions correspondantes à la volonté des peuples concernés. Des traités ayant des partenaires contractuels égaux en droits et souverains, suivant les principes de la bonne foi – qui peuvent cependant aussi être annulés et renégociés si les peuples le désirent.


La question reste ouverte de savoir pourquoi on polémique aussi durement contre l’idée de la souveraineté nationale et ses représentants. L’équation, souveraineté nationale égal nationalisme égal chauvinisme et racisme égal injustice, violence et discorde n’a jamais correspondu à la réalité. Ce qui dérange c’est la souveraineté nationale, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et l’égalité des Etats nationaux dans les relations internationales et dans la politique internationale, si quelqu’un veut remodeler et dominer des continents entiers ou même le monde entier selon ses idées – que ce soit pour des raisons idéologiques, matérielles ou de politique de force.


La pleine souveraineté d’un pays comme l’Allemagne ne peut pas être atteinte d’un jour à l’autre. Mais tout citoyen est appelé à contribuer sans attendre aux bons choix pour l’avenir du pays.    •

«Wir tun gut daran, uns auf Konflikte, Krisen und Katastrophen vorzubereiten»

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«Wir tun gut daran, uns auf Konflikte, Krisen und Katastrophen vorzubereiten»

von Korpskommandant André Blattmann, Chef der Schweizer Armee

Ex: http://www.zeit-fragen.ch

Terror, Brüssel, Paris. Diese drei Begriffe fassen einen sehr grossen Teil dessen zusammen, was die Weltöffentlichkeit in den letzten Tagen des Monats November und auch im Dezember 2015 in Atem gehalten hat und immer noch hält. Dabei geht es um mehr. Es geht um die Sicherheit unserer demokratischen, modernen, vernetzten Gesellschaft. Und es geht um die Frage, wie und mit welchen Mitteln heute Land und Leute geschützt werden können.


Wir alle brauchen Sicherheit. Wirtschaft, Bildung und Forschung, sogar die Kultur und der Sport brauchen Sicherheit. Ein Blick in die Welt genügt, um diese Aussage bestätigt zu bekommen. In der Arktis legen mehrere Staaten die Hand auf allfällige Rohstoffvorkommen, im Südchinesischen Meer führen Gebietsansprüche zu Spannungen, in Osteuropa herrscht Krieg, im Nahen Osten ist eine Terrorgruppe zur Staatsmacht geworden, inmitten von Afrika werden – von den internationalen Medien kaum beachtet – Frauen und Kinder entführt, missbraucht und getötet.


Wir tun deshalb gut daran, die Sicherheitslage permanent zu überprüfen und allfällige Massnahmen einzuleiten. Das gilt für die Einzelperson genauso wie für die Unternehmung oder das Staatswesen: Stimmen die Sicherheitsvorkehrungen zu Hause, sind Gesundheits- und Altersvorsorge noch angemessen? Sind IT-Netz und Rechenzentrum unserer Firma gegen Cyberattacken geschützt und unsere Mitarbeitenden sensibilisiert; wie kann ich die Guthaben gegen Währungsverluste schützen? Welchen Risiken und Bedrohungen steht die Schweiz voraussichtlich in den kommenden Jahren gegenüber?


Nach dem Fall der Berliner Mauer haben vor allem die westlichen Staaten damit begonnen, Friedensdividenden auszuschütten. Gleichzeitig wurde die Substanz zur Verteidigung (im weitesten Sinn) verringert. Andere Bereiche des Staates hatten vermeintlich (oder opportunistisch?) grössere und wichtigere Bedürfnisse. Das Resultat ist bekannt. Die Ereignisse haben sich in den letzten beiden Jahren sicherheitsmässig überschlagen.


Mittlerweile werden hüben und drüben wieder militärische Manöver durchgeführt. Militärische Potentiale werden eilig aufgebaut. Was heute in friedlicher Absicht – zur Verteidigung – beschafft wird, kann morgen einem neuen Zweck dienen, wenn es die Machthabenden so wollen. Es ist wie in der Stockwerkeigentümergemeinschaft. Wenn sich ein Eigentümer nicht an die Regeln hält, hängt zuerst der Haussegen schief, dann wird prozessiert, und dann … So gesehen, ist die Staatengemeinschaft darauf angewiesen, dass die internationalen Regeln eingehalten werden. Wo nötig, müssen Verhandlungslösungen erarbeitet werden. Nur: Was passiert, wenn eine Partei nicht an den Gesprächstisch kommt?


Die Schweiz hat eine über 160jährige Phase ohne Krieg hinter sich – ein echtes Privileg. Der Krieg auf dem Balkan allerdings liegt erst rund 15 Jahre zurück. Die Erfahrungen sind sehr unterschiedlich. Selbst wenn wir heute (noch) nicht direkt von den kriegerischen Ereignissen auf der Welt betroffen sind, die Auswirkungen der zu Beginn skizzierten Lage sind bereits bei uns angekommen:


•    Die Terrorbedrohung steigt; hybride Kriege werden rund um den Erdball ausgefoch­ten.
•    Die wirtschaftlichen Aussichten verdüstern sich, wichtige Motoren stottern.
•    Die resultierenden Migrationsströme (Kriegsvertriebene und Wirtschaftsflüchtlinge) haben bereits ungeahnte Masse angenommen. Wer hingeschaut hat, kann darob nicht überrascht sein.

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Damit steigen die Risiken doppelt: Zum schwächeren Wirtschaftsverlauf kommen noch die Konkurrenz auf dem Arbeitsmarkt und die zusätzlich zu Unterstützenden. Soziale Unruhe kann nicht ausgeschlossen werden; das Vokabular wird gefährlich aggressiv. Bei uns gerät die kritische Infrastruktur in den Fokus der Gegenseite. Auf Grund von Differenzen im Umgang mit den Problemen ist die Solidarität selbst innerhalb von Staatengemeinschaften gefährdet.


Die Mixtur wird zunehmend unappetitlicher. Die Grundlagen unseres Wohlstandes sind seit langem wieder einmal in Frage gestellt. Erfahrungen von 1870/71, 1914–1918 und 1939–1945 sollten uns lehren: «Seule la catastrophe est mobilisatrice» ist ein schlechter Ratgeber.


Wir tun deshalb gut daran, uns auf Konflikte, Krisen und Katastrophen vorzubereiten. Das Mittel gegen moderne Risiken und Bedrohungen – gleichsam die Sicherheitsreserve in unserem Land – ist die Schweizer Milizarmee. Diese Armee ist auf dem Weg zur Weiterentwicklung, damit sie für Land und Leute kämpfen, sie schützen oder ihnen helfen kann. Die Aufgaben sind im Armeebericht von 2010 klar beschrieben.

Dafür braucht es neben den finanziellen Ressourcen insbesondere unsere bewährten Schweizer Milizsoldaten – selbstverantwortliche Bürger, die letztlich mit ihrem Leben für Sicherheit und Freiheit hinstehen.    •

Quelle: Schweiz am Sonntag vom 27.12.2015

jeudi, 07 janvier 2016

Ariane 6 : le début de la fin pour l'industrie spatiale européenne?

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Le début de la fin pour l'industrie spatiale européenne ?...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous une note d'Hajnalka Vincze, cueillie sur le site de l'Institut de Veille et d'Etude des Relations Internationales (IVRIS) et consacré aux décisions européennes récemment adoptées vis-à-vis du programme Ariane. Analyste indépendante en politique de défense et de sécurité, Hajnalka Vincze a travaillé pour le ministère hongrois de la défense et a fondé l'IVRIS, un réseau d'experts européens dans les questions de défense et de géostratégie.

Ariane 6 : le début de la fin pour l'industrie spatiale européenne?

Atout stratégique par excellence, le lanceur Ariane est le symbole même de l’Europe spatiale. Fait plutôt rare, c’est un succès à la fois politique, technologique et commercial. Or il risque aujourd’hui d’être détricoté, suite à un transfert inédit de contrôle et de compétences de l’Etat vers des industriels privés. 

Le projet du nouveau lanceur, successeur de l’actuelle Ariane 5, fut approuvé en décembre 2014 par les ministres européens. Pour faire face à la concurrence internationale, en particulier à l’américain SpaceX et ses lancements à bas prix, ceux-ci ont accepté, de A à Z, un projet proposé par les industriels. Plutôt que de privilégier l’innovation technologique, ce projet se fonde sur la mainmise de ces derniers sur l’ensemble de la filière. Il prévoit une réorganisation-privatisation de fond en comble pour s’approcher d’un modèle, prétendument plus compétitif, importé des Etats-Unis ; mais sans la garantie des engagements étatiques qui, en réalité, le font vivre de l’autre côté de l’Atlantique.

En agissant ainsi, les gouvernements européens, en premier lieu la France, prennent de sérieux risques. Outre les aspects financiers (qui laissent poindre le spectre d’une immense gabegie), c’est avant tout la modification des rapports de force entre industriels et pouvoirs publics qui s’annonce fort problématique. Donner les clés de ce programme hautement stratégique à des industriels comme Airbus, aux visées douteuses et à l’allégeance malléable, témoigne, de la part de l’Etat, d’une attitude pour le moins irresponsable.

Postulats erronés

Précisons d’emblée que la fusée, de même que la société qui l’exploite et le commercialise, Arianespace, est un succès incontesté et incontestable. Pour reprendre les propos de Stéphane Israël, le PDG d’Arianespace, récemment auditionné au Sénat, Ariane est « sur le point de battre un double record opérationnel et commercial », tout en étant une fierté européenne et nationale, ayant pour tâche principale de « garantir un accès indépendant de l’Europe à l’espace ». Chose surprenante par les temps qui courent, M. Israël n’oublie pas de rappeler l’effort collectif à la base de ces résultats remarquables. Quelques mois auparavant, devant les députés, il avait fait remarquer que « les systèmes de lancement que l’entreprise exploite, en particulier Ariane, n’existeraient pas sans la volonté et les investissements publics. Cette fusée est donc aussi un peu la vôtre. »

Or, il est clair que la décision des gouvernements européens concernant la suite de l’aventure soulève plus de questions qu’elle n’en résout. La cause en est simple : ils partent de postulats idéologiques au lieu de s’en tenir aux faits, et préfèrent des gains mercantiles immédiats (par ailleurs incertains) à la stratégie et à la vision politique à long terme. Les deux sources d’inspiration derrière ce choix, entériné en décembre 2014 par les ministres de l’Agence spatiale européenne, étaient l’Allemagne et les industriels eux-mêmes. Comme l’a expliqué la ministre Fioraso à l’époque, c’est Berlin qui fut l’avocat d’« une intégration industrielle plus importante, une prise de risques plus grande des industriels », en faisant valoir que « si l’industrie prend davantage de risques, il est normal qu’elle participe davantage à la conception et qu’elle partage la stratégie ».

Les industriels, eux, n’attendaient que cela. Ils avaient même devancé les gouvernements et les agences spatiales. Airbus, le maître d’œuvre, et Safran, le motoriste, avaient travaillé dans le plus grand secret, pour mettre les autorités publiques devant le fait accompli, en présentant, dès juin 2014 leur projet. En plus du design de la fusée, ils ont annoncé leur intention de fusionner leurs actifs respectifs, par la création d’une co-entreprise. Le tout assorti d’une condition de taille: la cession des parts du gouvernement français dans Arianespace. Deux semaines après, François Hollande lui-même donne son feu vert, lors d’un petit déjeuner rassemblant tous les acteurs principaux au palais présidentiel.

La co-entreprise Airbus Safran Launchers (ASL) aura donc désormais autorité sur les lanceurs dans tous les segments. Outre le développement proprement dit, cela inclut donc la conception (jusqu’ici la prérogative des agences, désormais réduites à définir les grandes lignes), de même que la commercialisation. Car en juin 2015, le gouvernement français a, en effet, entériné la cession des 34% d’Arianespace détenus par le CNES à ASL, ce dernier devient ainsi premier actionnaire avec 74% du capital. Rappelons encore une fois qu’en arrière-fond de cette restructuration-privatisation sans précédent se trouverait la volonté de « l’optimisation » de la filière dans le but de réduire les coûts, pour relever le défi de la concurrence internationale.

Paradoxalement, les points d’interrogation sur l’avenir d’Ariane sont moins liés à la compétition mondiale qu’aux choix opérés par les gouvernements européens soi-disant pour y faire face. A bien y regarder, le tant redouté américain SpaceX ne semble pas provoquer, en soi, un danger existentiel pour Ariane. Tout en reconnaissant les talents de son créateur Elon Musk (on lui doit également le service de paiement en ligne PayPal et les voitures électriques Tesla), il convient de souligner, comme l’a fait le PDG d’Arianespace, que les principaux atouts de SpaceX sont d’ordre politique, dans la mesure où le soutien indirect du gouvernement fédéral lui est fort bénéfique, à la fois en termes de marché captif (garanties de lancements domestiques) et en termes de prix.

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En effet, pour citer l’ancienne secrétaire d’Etat chargé du dossier, « les pouvoirs publics américains sont très impliqués ». Et Geneviève Fioraso de préciser que « la Nasa achète 130 millions de dollars à SpaceX un vol que l’entreprise va vendre à 60 millions de dollars à l’exportation. On peut appeler cela du soutien mais c’est du dumping ! » Curieusement, le patron d’Airbus Group, lui, passe cet aspect complètement sous silence lorsqu’il déclare vouloir s’inspirer de SpaceX, en louant notamment leur « dynamisme ». Fidèle à son dogme libéral-atlantiste, Tom Enders s’est servi de SpaceX pour revendiquer une restructuration complète de la filière avec, à la clé, plus de pouvoir aux industriels et la réduction du champ de contrôle des pouvoirs publics.

Incertitudes persistantes

La réorganisation en cours ne se fait pas sans mal, et comporte de sérieuses incertitudes pour Ariane. Pour commencer, l’annonce en fanfare du lancement du nouveau programme, et la passation des contrats qui s’en est suivie, ont failli faire oublier que les Allemands avaient obtenu un point d’étape (go/no go, autrement dit feu vert ou arrêt), à la mi-2016. Or si Berlin a été le grand avocat de l’option « industrielle » retenue pour Ariane 6 (restructuration-privatisation plutôt qu’innovation technologique), c’est avant tout parce qu’il considère le projet sous un angle mercantile. Son soutien risque de s’évaporer si, au lieu de la réduction escomptée des coûts du projet, l’opération finit, ce qui est fort probable, par en augmenter les frais.

Outre la multiplication des factures imprévues présentées par les industriels, l’autre point d’interrogation sur le plan financier concerne les éventuelles réserves des clients actuels et potentiels. En effet, les constructeurs de satellites rivaux d’Airbus (dont c’est une des branches d’activité) pourraient ne pas trop apprécier ce nouvel arrangement. Airbus Group se veut rassurant : pour eux« notre objectif est de vendre le plus de lanceurs possible, y compris pour lancer les satellites de nos concurrents. Rien ne justifie la moindre inquiétude à ce sujet ». Pourvu que les clients partagent ce sentiment. Car même si on leur promet une cloison impénétrable entre satellites faits maison et fusées, il est difficile d’empêcher qu’à un moment ou un autre, le doute surgisse. Que ce soit l’octroi des créneaux de lancement privilégiés ou la possibilité d’offres coordonnées, Arianespace, de facto devenue filiale d’Airbus Group, pourra toujours être soupçonnée de favoritisme.

Pour couronner le tout, en plus de la commercialisation des fusées, Arianespace remplit aussi une fonction d’expertise qui lui donne accès aux informations techniques confidentielles des constructeurs de satellites rivaux d’Airbus. Avant le lancement, elle « prépare les analyses de mission, qui visent notamment à s’assurer que le lanceur est adapté au satellite qu’il devra mettre en orbite ». Cela nécessite une connaissance exacte des données techniques des satellites. Pour le PDG d’Arianespace, un découpage entre les deux fonctions (commerciale et d’expertise) serait inconcevable, puisque les deux font ensemble le succès de la société, en positionnant Arianespace comme la garante de la fiabilité ultime de la fusée. Reste à voir comment la nouvelle co-entreprise saura jongler avec ces différents volets.

A ces questionnements de nature financière et commerciale viennent s’ajouter ensuite des interrogations d’ordre politique. Sans surprise, la première d’entre elles concerne la question, sempiternelle, de la préférence européenne. Autrement dit, le fait de savoir si les gouvernements du vieux continent seraient enfin prêts à s’engager à privilégier leurs propres produits; comme le font d’ailleurs, et à juste titre, les Etats-Unis. Pour Ariane 6, seuls cinq lancements institutionnels seront garantis, d’après la ministre. Certes, on reste au même nombre qu’aujourd’hui, mais « cela signifie, tacitement, que chaque pays membre accepte le principe d’une préférence européenne. On ne peut pas écrire obligation, à cause des règles européennes ».

Le PDG d’Arianespace voulait y voir, en mai, « une sorte de ‘Buy European Act’, sachant que notre concurrent américain bénéficie déjà, quant à lui, d’un marché garanti aux États-Unis : la législation américaine impose que les charges utiles américaines soient mises en orbite par un lanceur construit majoritairement aux États-Unis. » Cinq mois plus tard, il a dû se rendre à l’évidence :« Aujourd’hui, le ‘Buy European Act’ n’existe pas. Il est vrai que les États européens peuvent choisir un autre lanceur que ceux d’Arianespace ». Ce qu’ils font, en effet, sans état d’âme. A l’instar de l’Allemagne, qui n’a pas hésité à confier à SpaceX le lancement de certains de ses satellites.

Or, prévient la ministre française : « Si nous ne sommes pas la carte de l’Europe, nous fragiliserons et in fine, perdrons la filière des lanceurs européens. Et au-delà, nous perdons notre avantage compétitif en matière de télécoms, en matière d’accès aux données scientifiques, environnementales, climatiques et en matière de sécurité et de défense. » Mais comment attendre des gouvernements de jouer la carte de l’Europe en matière de lancement si même Airbus ne le fait pas ? Le groupe, qui aura désormais la haute main sur l’ensemble de la filière et réclame, de ce fait, la garantie de cinq lancements institutionnels, souhaitait lui-même confier à son concurrent US le lancement d’un satellite de télécommunication dernier cri de l’Agence spatiale européenne (ESA), simplement pour le rendre plus rentable…

Abandons coupables

Au départ, la réorganisation actuelle a été présentée comme répondant à deux critères de base. D’une part, un besoin de réduction des coûts, par le biais d’une plus grande prise de responsabilité des industriels, de l’autre le maintien, tout de même, de la position des Etats. Sur ce dernier point, la ministre Fioraso a été très claire : « L’Etat restera présent dans la gouvernance et contrôlera ». Sauf que le périmètre de cette présence se réduit comme une peau de chagrin, en emportant le pouvoir de contrôle dans son sillage. Pour le PDG d’Arianespace, « les acteurs minoritaires qui représentent un lien avec les Gouvernements (…) doivent recevoir des garanties ». Autrement dit, ce n’est pas d’emblée le cas.

La question des coûts reste elle aussi opaque. Si les industriels disent prendre plus de risques, c’est loin d’être manifeste. Pour commencer, on ne sait toujours pas qui aura la charge d’éventuels échecs. Or, selon Stéphane Israël, « rien ne coûte plus cher qu’un échec et il importe de préciser les engagements des uns et des autres », mais « jusqu’à ce jour, rien n’est figé comme en témoignent les discussions en cours entre l’Agence spatiale européenne et Airbus Safran Launchers ». De surcroît, les industriels ne cessent de grignoter sur le volet financier de l’accord. Comme Michel Cabirol de La Tribune le met en évidence, tantôt ils demandent une rallonge d’un milliard, tantôt ils refusent de contribuer au maintien en condition opérationnelle du pas de tir en Guyane, tantôt ils exigent pour eux la gratuité pure et simple du Centre spatial, une faveur jamais octroyée à Arianespace.

Force est de constater que, dans ce domaine hautement stratégique, on risque de se retrouver devant un schéma étrangement similaire à celui des Etats-Unis. Un modèle caractérisé par de grandes sociétés privées, soutenues par d’immenses gaspillages de fonds publics. A la différence près que, contrairement au cas américain, les pouvoirs publics en Europe ne peuvent même pas être certains, à long terme, de la loyauté des sociétés qu’ils soutiennent – en l’absence d’un marché public gigantesque qui garantirait une loyauté d’intérêt, et faute de règles contraignantes européennes capables d’imposer, comme de l’autre côté de l’Atlantique, une loyauté juridico-institutionnelle.

Or, en parlant d’Ariane, il convient de garder à l’esprit que le lanceur conditionne la pérennité, la crédibilité, la rentabilité/compétitivité et l’autonomie de l’ensemble du secteur spatial. Que l’on se rappelle les origines mêmes de la création d’Ariane : en 1973, n’ayant pas de lanceur européen à leur disposition, Français et Allemands ont dû aller quémander auprès des Américains pour pouvoir mettre en orbite leur satellite de télécommunication. Or « les Américains, se souvient Frédéric d’Allest, ancien Directeur général du Centre national d’Etudes spatiales (CNES), ont fait savoir qu’ils voulaient bien lancer Symphonie mais à condition qu’il soit limité à des fonctions expérimentales ». Profitant de leur monopole, les Américains ont donc interdit toute utilisation à des fins commerciales, par souci d’éliminer la possibilité même d’un rival.

Un véritable déclic, d’après les témoins de l’époque, le diktat américain a finalement permis de lever les obstacles politiques, entre Européens, à la construction de ce formidable outil de souveraineté qu’est le lanceur Ariane. En effet, la leçon fut claire : sans accès indépendant à l’espace, il n’y a tout simplement pas de politique spatiale. Jouer aujourd’hui à l’apprenti sorcier, en procédant à une restructuration dans des conditions et avec des engagements opaques, au risque de fragiliser la position de l’Etat et au profit d’industriels dont le passé, le bilan et le profil sont loin d’être irréprochables – cela mérite au moins débat…

Hajnalka Vincze (IVERIS, 1er janvier 2016)

mercredi, 06 janvier 2016

La Pologne explosive au cœur de l’Europe et du Système

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La Pologne explosive au cœur de l’Europe et du Système

Ex: http://www.dedefensa.org

Nous avions déjà signalé (le 14 novembre 2015, avec une réaction polonaise aux attentats 11/13 de Paris) la situation nouvelle en Pologne que présentait l’arrivée au pouvoir par verrouillage hermétique du Parti Droit et Justice (PiS), vainqueur des présidentielles en mai et surtout des législatives en octobre (majorité absolue au Parlement). Cela a conduit fin novembre à la formation d’un gouvernement dirigé par Jaroslaw Kaczynski, le rescapé du fameux duo des frères jumeaux, ultranationalistes, catholiques-conservateurs, antirusses et eurosceptiques polonais. (Lech Kaczynski, alors président de la Pologne, est mort dans l’accident de son avion en procédure d’atterrissage, à Smolensk, le 9 avril 2010 [voir notamment le 12 avril 2010], alors qu’il se rendait à une cérémonie à la mémoire des morts de Katyn. Le cas a été et reste l’objet d’une polémique à propos des circonstances et des responsabilités.)

L’événement de l’arrivée du PiS et de Jaroslaw Kaczynski a tenu ses promesses : la Pologne est désormais un pays potentiellement en état “d’insurrection” contre les institutions transnationales faisant office de courroies de transmission du Système, l’UE et l’OTAN. La Pologne est aussi, avec Jaroslaw Kaczynski, plus antirusse que jamais ; cela illustre le paradoxe du désordre complet de la situation générale actuelle. Férocement antiSystème dans un cas (hostilité à l’UE, sinon à l’OTAN, par enchaînement du nationalisme ultra-droitier du PiS), la Pologne est également et viscéralement hostile à une puissance qui développe pourtant une politique qu’on peut sans aucune hésitation qualifier d’antiSystème  (la Russie). On voit bien que la posture antiSystème est absolument relative aux situations diverses où elle se manifeste, jusqu’à la plus complète contradiction.

Nous parlons ici de la position antiSystème de la Pologne, qui s’est manifestée clairement ces dernières semaines. Le PiS, qui dispose partout de la majorité absolue, a pris des mesures institutionnelles (notamment concernant la composition du Tribunal institutionnel) qui réduisent à la quasi-inexistence institutionnelle les partis d’opposition. Ces mesures ont été violemment dénoncées par l’UE comme étant absolument contraires aux grandes valeurs européennes. Eric Frey, éditorialiste du quotidien Standard de Vienne, très libéral et pro-européen, nous instruit à ce propos, selon une pensée parfaitement calibrée et contrôlée :

« Il s'agit d'un parti qui ne respecte ni les valeurs fondamentales de l'UE ni les principes démocratiques. Il reprend les traditions du fascisme polonais de l'entre-deux-guerres et se fixe pour objectif principal la défense des “particularités spécifiques” de la Pologne contre les ennemis intérieurs et extérieurs. [...] Le zloty va s'effondrer, la Bourse de Varsovie aussi, et les investissements étrangers cesseront. Mais Jarosław Kaczynski n'y verra qu'une nouvelle preuve du complot tramé contre lui et son pays. »

• Cette situation de blocage institutionnel par le PiS a conduit à la mi-décembre à deux grandes manifestations de l’opposition auxquelles a répondu une grande manifestation des partisans du même PiS. Certains jugent que cette situation polonaise est pour l’UE une menace bien plus grave que les crises précédentes de 2014-2015 (Ukraine, Grèce, réfugiés-migrants). La situation est extrêmement complexe pour l’UE, notamment à cause de l’importance du pays et de la détermination du Premier ministre, et aussi bien par le facteur très particulier de la haine personnelle de Jarosław Kaczynski, notamment attisée par les circonstances autour de la mort de son frère, pour le président en exercice de l’UE, son compatriote polonais Donald Tusk. Cette situation générale était ainsi commentée le 25 décembre 2015 par Sputnik-français :

« L'UE a des moyens très limités pour s'ingérer dans le conflit et faire pression sur Varsovie. En 2000, Bruxelles s'était déjà mis dans l'embarras en tentant d'isoler l'Autriche dans le domaine diplomatique après l'arrivée du parti d'extrême-droite de Jörg Haider au sein de la coalition au pouvoir dans le pays. La législation européenne permet aujourd'hui au Conseil européen de suspendre certaines lois des pays membres qui violent régulièrement les droits fondamentaux. Bruxelles n'a pourtant jamais eu recours à cet outil. Qui plus est, le nouveau gouvernement polonais a déjà fait comprendre qu'il ne se souciait guère de la réaction de qui que ce soit. Le président Kaczynski a par exemple indiqué aux journalistes allemands, critiques envers les nouvelles autorités polonaises, que son pays n'avait pas besoin de "leçons de démocratie" de la part de l'Allemagne. »

• Un incident extraordinaire et sans précédent, datant du 17 décembre, a mis encore plus en évidence la dangerosité et la gravité de la situation du point de vue du Système, en impliquant cette fois la “vache sacrée” du susdit Système, c’est-à-dire l’OTAN elle-même. Il s’agit d’une attaque de nuit, un raid effectué par les services de sécurité polonais (gendarmerie) contre un centre de contre-espionnage impliquant des fonctionnaires polonais et slovaques, établi en septembre sur directive de l’OTAN, sous le contrôle de l’OTAN, et disposant du statut d’un service de l’OTAN. L’affaire, rapportée par la Gazeta Wyborcza de Varsovie le 18 décembre, a été reprise notamment par le Financial Times dont le compte-rendu est donné ici en français par Sputnik-français, le 18 décembre 2015 également.

« Les autorités polonaises ont entrepris une démarche sans précédent dans l'histoire de l'Otan en chassant la direction d'un centre de contre-espionnage à Varsovie lors d'un raid effectué en pleine nuit par un groupe de gendarmes militaires. Des responsables du ministère polonais de la Défense accompagnés de gendarmes militaires ont pénétré la nuit dans les locaux du centre de contre-espionnage parrainé par l'Otan pour y installer une direction bénéficiant du soutien des nouvelles autorités du pays, rapporte le Financial Times. D'après le vice-ministre de la Défense Bartosz Kownacki cité par le journal, ce geste avait pour but “d'assurer le fonctionnement normal des institutions d'Etat qui, malheureusement, ne fonctionnent pas toujours correctement”.

» Le changement radical de la direction du centre marque une tentative du parti Droit et Justice (PiS) au pouvoir en Pologne de renforcer ses positions en plaçant ses hommes aux postes clés dans les administrations publiques, les structures commerciales et les services de sécurité.

» Selon un communiqué du ministère polonais de la Défense, le raid s'est déroulé sans incident. L'ex-directeur du centre, le colonel Krzysztof Dusza, a qualifié ces actions d'“illégales”. Son avis est partagé par l'ancien ministre de la Défense Tomasz Siemoniak. “C'est visiblement la première fois dans l'histoire de l'Otan qu'un pays membre s'en prend à un établissement de l'Alliance”, a indiqué M. Siemoniak. Le chef de la diplomatie polonaise Witold Waszczykowski a déclaré que les “employés du centre avaient auparavant été privés d'accès aux documents secrets” et qu'ils “devaient donc être remplacés”. »

polen.gifMentionnant cette affaire dans RT le 1er janvier, dans un texte général sur la situation de l’Europe par rapport à l’OTAN notamment, le journaliste US travaillant à Moscou Robert Bridge précise, en insistant effectivement sur la dimension extraordinaire de cette intervention du gouvernement polonais : « Un officiel de l’OTAN a tenté d’atténuer l’effet de cet événement sans précédent en définissant l’“attaque” polonaise comme “une affaire qui concerne les seules autorités polonaises”. Il est évident qu’il y a bien plus dans cette affaire que ce dont le public a été informé. »

Cette retenue de l’OTAN autant que le constat de l’impuissance de l’UE à formellement contraindre la Pologne du jumeau survivant Jarosław Kaczynski à s’aligner sur ses “valeurs” dont tout le monde connaît les vertus mesurent la position difficile de ces deux organisations face à un pays dont le dirigeant est connu pour son entêtement, son intransigeance souvent furieuse et sa capacité à ne céder sur rien s’il en a décidé ainsi. Jarosław Kaczynski a les défauts et les qualités de ces natures absolument assurées de leur bon droit, sans le moindre complexe par rapport aux positions extrêmes qu’il adopte, et en plus s’appuyant sur le très fort sentiment religieux (catholiques conservateurs) régnant en Pologne. En 2005-2007, quand les jumeaux et leur parti influençaient ou détenaient le pouvoir, le Système se réjouissait avec une discrétion élégante de cette intransigeance à la limite de la paranoïa. En effet, cette posture des jumeaux était en bonne partie exprimée par une volonté ultranationaliste dirigée contre la Russie perçue comme la menace principale, laquelle volonté se traduisait en termes politiques par une position d’alignement ou d’arrangement par rapport à l’UE et à l’OTAN.

Aujourd’hui, l’intransigeance joue à fond dans le sens contraire, parce que les évènements ont fait grandement évoluer les choses et démontrent que la principale menace contre l’ultranationalisme vient de l’UE principalement, et accessoirement mais de moins en moins accessoirement, de l’OTAN. C’est toujours le même caractère, c’est toujours la même extrémisme, mais cette fois contre les organisations transnationales qui, depuis 2007, ont évolué comme les piliers du bloc-BAO à l’intérieur duquel les notions principielles, souveraines et nationales, sont perçues désormais comme des ennemies du grand arrangement niveleur du Système, – et cela, d’une façon d’autant plus visible que le Système est aux abois et n’a plus ni le temps ni l’opportunité de dissimuler son vrai visage derrière une dialectique convenue. Jarosław Kaczynski, comme l’aurait fait son frère avec lui s’il était encore vivant, a donc évolué en accentuant de plus en plus sa tendance farouchement eurosceptique, renforcé dans ce sens par le surgissement au premier plan des “valeurs sociétales” imposées par le Système et détestées par les ultra-conservateurs (multiculturalisme, effacement des frontières, évolution des mœurs dans le sens de la déstructuration-dissolution, etc.). D’avantage implicite, l’intransigeance de Kaczynski est devenu un problème considérable pour les organismes-Système, et évidemment l’UE en premier.

Pour autant, il faut mettre en évidence combien l’incident gravissime dans le sens symbolique du 17 décembre, événement sans précédent pour l’OTAN, constitue un signal d’avertissement extrêmement préoccupant pour cette Organisation. Là encore, il est question des réflexes principiels de souveraineté des ultranationalistes, qui se trouvent mis en cause par le fonctionnement de la machinerie transnationale de l’OTAN, à l’image du comportement de l’américanisme pour qui la souveraineté des autres peut aisément sa ramener à la satisfaction des ambitions du système de l’américanisme, donc à la souveraineté des USA qui serait la garante (et la remplaçante, pardi) de celle de tous les autres États-membres.

Là-dessus, il faut avoir à l’esprit que la Pologne n’est pas la Grèce ni même la Turquie, pour les USA. C’est le pays-clef de l’approche de la Russie, et sa vassalisation est un impératif stratégique fondamental pour les USA. Les Français et leur Rafale ont pu s’en apercevoir en 2003-2004, lorsqu’ils ont concouru contre les USA et leurs F-16 pour le rééquipement des forces aériennes polonaises. Les USA ont littéralement “acheté” le retrait français par des promesses, d’ailleurs tenues, de ventes considérables d’avions civils d’affaires Dassault aux USA. Les Français se retirèrent donc “dans l’honneur”, dans un épisode qui n’est certainement pas à l’honneur des autorités et des industriels de ce pays mais qui démontra l’importance pour les USA, non d’un marché d’avions de combat mais du contrôle stratégique de la Pologne qu’impliquait ce marché. On mesure alors la situation s’il s’avérait que le PiS prend vis-à-vis de l’OTAN la même position qu’il semble prendre vis-à-vis de l’UE. Des esprits complexes et peu arrangeants pourraient aisément imaginer que, dans ces conditions, on pourrait voir ressortir la vénérable stratégie de la “révolution de couleur”, d’ailleurs suggérée d’ores et déjà par le fait que l’opposition ne peut plus se manifester que dans la rue. Mais la Pologne n’est pas l’Ukraine et le teigneux et impossible Kaczynski n’a pas grand’chose à voir avec la mollesse corrompue d’un Ianoukovitch se faisant berner quelques heures après la signature d'un accord avec l'UE par l’incontrôlabilité de la rue (du Maidan).

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Le modèle de l’incontrôlabilité de l’antiSystème

Quoi qu’il en soit de ces péripéties à venir qui pourraient occuper notre année 2016, il s’impose à l’esprit que la Pologne constitue, avec les circonstances actuelles, un fascinant exemple du caractère totalement imprévisible et insaisissable de la posture antiSystème. A côté des quelques très rares cas, d’ailleurs plus individuels que collectifs, de positions antiSystème assumées en tant que telle, la posture de l’antiSystème est une variable extrêmement changeante et insaisissable au gré des circonstances, aussi bien dans le chef de celui qui devient antiSystème, que dans le cadre où évolue ce phénomène antiSystème. Un rappel des variations et autres pas de deux entre l’ultra-droite conservatrice des jumeaux Kaczynski et les libéraux européistes de Tusk est significatif à cet égard.

Jusqu’en 2005, la politique de la Pologne était encore informe en ce sens qu’elle n’aspirait qu’à une chose, qui était l’intégration dans le bloc-BAO, achevée formellement en 2004 avec l’intégration dans l’UE, suivant de cinq ans l’intégration dans l’OTAN. Les jumeaux Kaczynski qui jouèrent un rôle essentiel dans le pouvoir polonais à partir de 2005 (élection de Lech à la présidence de la république) poursuivirent cette ligne, mais d’une façon beaucoup plus activiste, c’est-à-dire au nom de l’antirussisme qui est la traduction politique et doctrinale de la russophobie dont on sait qu’elle est un des traits essentiels de la politique de la droite ultranationaliste et catholique conservatrice. Ils manifestaient cette position, notamment en soutenant d’une façon extrêmement ferme sinon agressive le projet des anti-missiles US en Europe (BMDE) que les USA avaient commencé à développer. C’en fut au point où la victoire des libéraux de Tusk, à l’automne 2007, qui privait Jaroslaw Kaczynski de son poste de Premier ministre tandis que son frère Lech restait président mais privé de véritables pouvoirs, fut essentiellement construite sur l’idée d’un rapprochement décisif avec la Russie. Lors de sa première apparition devant les journalistes, une fois nommé Premier ministre, on entendait un Tusk enthousiaste :

« Le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski tiendra une rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov le 6 décembre à Bruxelles, a annoncé samedi lors d'une conférence de presse au siège de la Diète le nouveau premier ministre Donald Tusk. “Vous serez agréablement surpris par la vitesse avec laquelle les rapports polono-russes s'amélioreront”, a-t-il indiqué s'adressant aux journalistes. Il serait encore tôt d'évoquer la date de la visite du chef du gouvernement polonais à Moscou mais celle-ci “aura lieu sous peu”, a ajouté M. Tusk. »

A cette époque, on pouvait sans la moindre hésitation juger les jumeaux comme étant dans une position objectivement conforme à la ligne du Système, et tout cela avec leur dynamisme hargneux habituel, tandis que Tusk apparaissait comme un antiSystème au vu de cette volonté de rapprochement de la Russie de Poutine. Cette répartition atteignit un paroxysme au printemps 2010 quand Tusk vint à la commémoration russe de la tragédie de Katyn, tandis que le président Lech Kaczynski refusait d’y participer, pour venir à sa propre commémoration en-dehors des cérémonies russes (c’est lors de ce voyage qu’il mourut dans l’accident de son avion lors de la procédure d’atterrissage à Smolensk).

Puis les choses commencèrent à se déliter, à se dissoudre, à devenir plus imprécises. C’était au moment où l’entité euroatlantique devint vraiment ce que nous nommons “bloc-BAO”, avec sa politique d’intervention hors-zone (à commencer par la Libye, puis la Syrie), avec un rôle contraignant de l’UE de plus en plus évident, tant auprès de ses membres qu’auprès de certains pays extérieurs ; ce rôle contraignant allant de pair, et ceci justifiant cela, avec l’évolution de la soi-disant “politique” perdant de plus en plus sa substance politique, justement, au profit des artefacts divers de communication, du droitdel‘hommisme aux “valeurs sociétales” (féminisme, homosexualité, transgenres et autres composants du package LGBT) rajoutés à une doctrine économique hyperlibérale et d’austérité intransigeante. C’est à cette époque que se renforça avec fougue et assurance la politique antirusse du bloc-BAO qui trouva sa concrétisation éclatante dans l’épisode ukrainien (novembre 2013-février 2014). La Pologne de Tusk suivit méticuleusement cette orientation et se trouva par conséquent passant d’une position-antiSystème, prorusse, à une position-Système antirusse dans le sillage de l’UE, voire en éclaireur de cet entité. Le ministre des affaires étrangères polonais Sikorski fut, avec les ministres français et allemand, le négociateur pour l’UE aboutissant à l’accord du 21 février 2014 entérinant le départ de Ianoukovitch prévu pour décembre 2014 ; cet accord aussitôt (quelques heures plus tard) transformé en chiffon de papier par le Maidan, Pravy Sektor, les agitateurs US du groupe Nuland, etc., l’UE bascula dans une position antirusse maximaliste où la Pologne de Tusk se trouva en position de fer de lance. Les Polonais ont certainement fourni beaucoup d’aide militaire clandestine aux Ukrainiens de “Kiev-la-folle” dans un premier temps, avant d’entrer dans un mode de plus en plus passif à mesure que l’équipe Tusk perdait de son poids avec les départs de Sikorski et de  Tusk lui-même pour la présidence de l’UE, et tandis qu’approchaient les élections de 2015. Comme on l’a vu, c’est le parti de Jaroslaw Kaczynski, le PiS, qui l’a emporté sur tous les tableaux.

Le paradoxe est que, pendant que Tusk et son équipe évoluaient comme on l’a vu, le PiS et Kaczynski évoluaient également, essentiellement en sens contraire sans pourtant rien changer de leurs positions idéologiques et politiques. Kaczynski avait certes suivi l’affaire ukrainienne, où il s’était engagé à fond contre les Russes, échafaudant des plans divers, rêvant à l’invasion de la Russie, etc. Tout cela, c’était essentiellement en 2014 ; mais, comme l’on sait, les Ukrainiens ont fini par lasser leurs plus ardents soutiens et ils n’intéressent plus grand’monde aujourd’hui. Arrivé au pouvoir dans l’atmosphère surchauffée de la crise grecque, des grandes interrogations et des grands soupçons concernant le rôle et les pouvoirs de l’Europe-UE, le PiS s’est de plus en plus intéressé à cette question en accentuant le poids de sa dimension eurosceptique dans son orientation politique générale. La présence de Tusk à la tête de l’exécutif européen a facilité cette réorientation des priorités, le PiS retrouvant son vieil ennemi comme emblème et symbole de l’institution détestée. Ainsi est-il devenu entièrement antiSystème, mais lui à cause de son opposition à l’UE tandis que Tusk l’avait été à cause de sa politique prorusse qui semble aujourd’hui être complètement de circonstance mais qui était construite à l’époque sur des analyses solides.

pol920.jpgLe PiS et Kaczynski restent antirusses, sans le moindre doute, mais dans un temps où la question de l’antagonisme avec la Russie est en train de perdre en Europe même de son importance politique immédiate, notamment en Europe de l’Est, et alors que la Russie s’est placée dans une position très favorable du point de vue de la communication avec son intervention antiterroriste en Syrie ; par contre, la querelle européenne intervient quotidiennement dans la vie de tous les États-membres, et par conséquent dans celle de la Pologne et pas du tout à l’avantage de l’UE. La question de la mise en lumière complète des circonstances de l’accident de l’avion transportant Lech Kaczynski et sa suite continue à être une hypothèque considérable dans le chef du PiS et du Premier ministre polonais par rapport aux relations avec la Russie. Qu'importe puisque  ce qui est en jeu aujourd’hui, ce ne sont plus les relations avec la Russie mais d’abord et essentiellement les relations de la Pologne avec l’UE et l’état de quasi-dissidence de la Pologne par rapport à l’UE qui s’ébauche avec les premières mesures du gouvernement Kaczynski.

La logique antiSystème a changé son champ d’action, et les rôles ont été complètement inversés en Pologne entre les deux courants antagonistes. La logique de l’antiSystème, dans les mêmes espaces géographiques, change constamment selon l’orientation des évènements et les références qui les accompagnent, quelles que soient les idéologies et l’importance qu’on leur prête. D’une certaine façon, on pourrait avancer l’idée paradoxale que l’intégration complète de la Pologne dans le bloc-BAO s’est réalisée d’une façon extrêmement ferme, mais pour parvenir à ce résultat que ce pays puisse y jouer un rôle de trublion en menaçant de devenir le premier État-membre “eurosceptique” activiste, sinon provocateur, et cela à l’échelle d’un entité nationale à l’importance démographique et structurelle qu'on ne peut négliger. Personne n’a ni n’avait vraiment vu venir cela, parce que la Pologne se trouve dans un groupe de pays qu’on juge, ou qu’on jugeait liés pour longtemps à une pesanteur antirusse, y compris dans leurs politiques fondamentales, héritée de l’époque soviétique de l’après-guerre et de la Guerre froide.

Le paradoxe deviendrait complet si, évoluant dans ce sens où il devient eurosceptique et de tendance métahistorique proche d’un courant traditionnaliste, la Pologne se retrouverait sans l’avoir bien entendu voulu et même sans y penser du côté de la Russie qui est de plus en plus perçue comme représentante et défenderesse de cette tendance. Après tout, si une journaliste et excellente experte en théologie, la Danoise Iben Thranholm, estime qu’on peut avancer l’hypothèse, par ailleurs bien loin d’être absurde ni gratuite parce que de plus en plus souvent vérifiée, que “l’Église russe est en train de remplacer Rome comme protectrice du christianisme”, la Pologne catholique, et ouvertement catholique avec le parti PiS au pouvoir, pourrait en arriver à juger que la Russie peut aussi devenir un allié protecteur de sa propre tradition.

Il n’est pas absurde et désormais tout y invite au contraire d’estimer que la posture antiSystème est de moins en moins liée à des choix politiques et idéologiques contingents, et de plus en plus influencée par des prises de position fondamentales sur des questions étiques et ontologiques, ou se référant directement à l’étique et à l’ontologie. On ne fait en cela que suivre le déroulement de notre Grande Crise générale qui est réglée par les soubresauts du Système, – entre surpuissance et autodestruction, – renvoyant de plus en plus à ses propres fondements et de moins en moins aux conséquences politiques de ces fondements.

Nation corse et République populicide

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Nation corse et République populicide

par Georges FELTIN-TRACOL

Le 13 décembre 2015, le second tour des élections régionales enregistre un regain inattendu de participation électorale, suite à une semaine de propagande médiatique intensive, la perte par le PS de plusieurs grandes régions et l’échec du FN à s’emparer d’un seul exécutif régional. Dans la fièvre de la soirée électorale, rares sont les réactions sur la déflagration politique en Corse.

 

Les élections sur l’Île de Beauté n’étaient pas régionales, mais territoriales puisque les élus siègent à l’Assemblée de Corse qui s’occupe la CTC (Collectivité territoriale de Corse) et dispose de compétences plus étendues que les autres conseils régionaux. L’assemblée de l’île désigne ainsi un Conseil exécutif de neuf membres (dont un président) qui constitue l’embryon d’un gouvernement régional autonome. En outre, dans le cadre de la réforme prévue par la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République), les Corses doivent revoter dans deux ans quand la CTC et les deux départements qui disparaissent, donneront une collectivité insulaire unique.

 

Une nouvelle donne politique

 

Depuis 2010, la présidence du Conseil exécutif revenait au député radical de gauche François Giaccobi et la présidence de l’Assemblée de Corse au communiste Dominique Bucchini. Favorable à une large décentralisation, François Giaccobi cite souvent l’exemple des îles Åland à l’entrée du golfe de Botnie qui forment un État libre de langue suédoise associé à la Finlande. Bien que radical de gauche et donc a priori réputé centralisateur, François Giaccobi approuve en fait l’évolution institutionnelle vers l’autonomie, d’où en 2015 la concurrence d’une autre liste radicale de gauche, conduite par Jean Zuccarelli, fils et petit-fils des anciens édiles de Bastia, qui s’oppose, lui, à toute « dévolution » véritable. Avec 3,15 %, la liste Zuccarelli fut balayée par les électeurs de la même façon que la liste PS (3,25 %). Longtemps au pouvoir sur l’île, le parti Les Républicains (LR) se retrouve, lui aussi, divisé entre un partisan du processus, José Rossi, et un adversaire, Camille de Rocca Serra.

 

Au soir du 6 décembre, la liste Giaccobi vire en tête avec 18,42 %, talonnée par la liste autonomiste du maire de Bastia, Gilles Simeoni, l’avocat d’Ivan Colonna (17,62 %). Le code électoral autorisant des fusions de listes pour le second tour, Giaccobi s’unit à la liste Front de Gauche de Dominique Bucchini (5,56 %), les deux listes LR, Rossi (13,17 %) et Rocca Serra (12,70 %), s’allient aussi tandis que le FN parvient à se maintenir grâce à ses 10,58 %. Le mouvement national corse s’accorde entre Simeoni  et les indépendantistes menés par Jean-Guy Talamoni (7,73 %). La quadrangulaire donne finalement les nationalistes vainqueurs à 35,34 %, soit 24 sièges, la liste de gauche en obtient 12 (28,49 %), celle des Républicains 11 (27,07 %) et le FN 4 (9,09 %).

 

La surprise passée, l’installation du nouvel exécutif territorial suscite la colère, le sarcasme et la rancœur des hiérarques parisiens. Élu président de l’Assemblée de Corse pendant que Gilles Simeoni devient, lui, le nouveau président du Conseil exécutif, Jean-Guy Talamoni prononce son discours d’investiture en corse. Puis la nouvelle équipe jure sur un ouvrage indépendantiste du XVIIIe siècle avant que l’Assemblée presque unanime entonne l’hymne national corse. Guillaume Tabard s’emporte dès lors dans Le Figaro : « Avec ce quasi-blasphème républicain [tiens, tiens, il existerait donc encore des motifs de blasphème en France laïque…] du serment prêté, en corse et main levée, sur la Justification de la révolution de Corse de Don Gregorio Salvini, “ bible ” nationaliste d’avant la cession de l’île à la France (1). » Le saltimbanque Christophe Barbier décrit pour sa part le corse comme « un dialecte chaleureux et chantant, peu propice aux envolées oratoires tout en atteignant parfois de touchants accents de gravité. La culture corse est riche et raffinée, mais c’est une culture régionale, appuyée sur une langue qui l’est aussi. Seules la langue et la culture françaises ont accédé à l’universel (2) ». L’excellent linguiste ! Jamais en retard sur le centralisme républicain, le vice-président du FN, Florian Philippot, s’offusque du discours de Talamoni et considère que seul le français est la langue de la République… Mais cet élu régional du Grand Est oublie sûrement que le corse comme d’ailleurs l’alsacien, le thiois, le flamand, le gallo, le breton, le basque, le catalan, le nissard et les diverses variantes occitanes et arpitanes sont des langues de France parfaitement légitimes. Que les défenseurs de la langue française se concertent contre l’insupportable invasion de l’anglais globalisé et l’usage maintenant trop courant de l’arabe dialectal !

 

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La logique républicaine s’édifie en effet sur la réticence institutionnelle de reconnaître l’autochtonie en France et par un excès complémentaire contraire de favoritisme éhonté à l’égard des parlers issus de l’immigration extra-européenne. Sur ce dernier point, les nationalistes régionaux de Corse, de Flandres, du Pays Basque ou de Bretagne reprennent les vieilles antiennes multiculturalistes de la gauche du Capital. Ainsi, des cadres du Parti nationaliste basque jugèrent-ils qu’ils préféraient des Africains basquophones à des Européens non-euskadiens ! Jean-Guy Talamoni qualifie souvent la Corse de communauté de destin en devenir qui accepterait les quelque 13 % d’étrangers originaires d’Afrique du Nord. Il affirme aussi que « la position généreuse du mouvement nationaliste, puis de l’unanimité de l’Assemblée de Corse sur la crise des réfugiés en est une illustration. Comment un peuple qui a su créer, au cœur du XVIIIe siècle, la première république moderne, qui a instauré à la même époque la laïcité et la tolérance religieuse aurait-il pu tourner le dos au jus gentium (droit des peuples) en refusant le droit d’asile aux persécutés du XXIe siècle (3) ? » Le peuple corse conserve toujours une vitalité, une énergie, une virilité que n’ont plus les zombies bo-bo du continent. Le 25 décembre 2015, en réponse à l’agression de deux pompiers et d’un policier dans un quartier de l’immigration d’Ajaccio, des Corses expriment par des actes fermes et non par une marche blanche stérile, un ras-le-bol légitime contre des allogènes qui, misérable « vivre ensemble républicain » oblige, se croient tous permis.

 

Une République si meurtrière…

 

N’en déplaise à ses contradicteurs parisiens, la nation corse existe bel et bien par des critères géographiques, ethniques, historiques, linguistiques et culturels irréfutables. Or, la République dite française déteste ces spécificités, elle qui s’est sauvée en 1793 – 1794 par le génocide vendéen que Gracchus Babeuf nommait « populicide ». L’actuelle République hexagonale reste intrinsèquement populicide parce qu’elle dénie toute expression identitaire régionale et mésestime toute affirmation nationale et européenne. En parallèle, elle encourage les peuples minoritaires à se conformer à un modèle parisien fatigué et obsolète et enjoint les Français à renoncer à leurs traditions culturelles pour se fondre, eux, dans un pandémonium multiracialiste marchand.

 

Moins sanglante que l’effroyable répression de la Vendée militaire par les sbires du général Turreau, la haine républicaine des différences  n’en demeure pas moins brutale et déstabilisatrice. Sans enracinement concret, l’appartenance aux communautés s’annonce problématique. Pour le député-maire Les Républicains d’Ajaccio, Laurent Marcangeli, « l’identité ne s’attache pas à un territoire, mais à l’adhésion des valeurs (4) ». Et si ces valeurs montrent leur défaillance et/ou leur insuffisance, que reste-t-il ? Peut-être la conversion à l’islam ?

 

corse.jpgIl faut en outre dénoncer les propos inacceptables de Malika Sorel-Sutter, une icône d’une soi-disant « droite » toujours aussi stupide, qui affirme que « ce sont bel et bien des Français de souche qui ont trahi la République. Trahir la République française, ce n’était pas trahir n’importe quelle République, car la République française porte en elle la traduction de l’héritage politique et culturel du peuple français (5) ». Elle inverse les responsabilités ! C’est en fait la République qui trahit les Français de souche et ce, depuis bien longtemps. Cette dame oublie peut-être que la République, Troisième du nom, a surtout éradiqué les nombreuses cultures vernaculaires en généralisant deux redoutables instruments d’aliénation psychosociale : la conscription militaire soumise à la férule de sous-officiers obtus et l’école laïque obligatoire régie par la baguette des sinistrement fameux « hussards noirs ». Ces deux terribles encadrements diffusèrent un délétère esprit de revanche germanophobe et contribuèrent à l’éradication poussée des campagnes françaises au cours de l’absurde Première Guerre mondiale. Trahir la République s’impose par conséquent comme une urgente nécessité.

 

Contrairement à ce qu’écrit Christophe Barbier, « si l’on veut sortir de la nation, on est déjà un extrémiste, puisque l’on va au-delà des bornes de la République, pour la diviser et la réduire (6) », la France ne coïncide pas avec la République. La France dépasse très largement les limites rabougries du cadre républicain. Parler de « nation républicaine » revient à employer un oxymore, car l’essence de la République hexagonale est anti-nationale, anti-populaire et anti-identitaire. Malgré quelques défauts notables, la nation corse indique aux peuples enfermés la voie de l’exemplarité. C’est donc aux Français de racines albo-européennes d’aller au-delà de leur piteuse République et de découvrir la réalité toujours chatoyante des communautés, des nations et des peuples.

 

Georges Feltin-Tracol

 

Notes

 

1 : dans Le Figaro, des 19 et 20 décembre 2015. Dans son extraordinaire biographie sur Pascal Paoli, Paoli. Un Corse des Lumières (Fayard, 2005), Michel Vergé-Franceschi rappelle que la France s’empara de la Corse parce que la République thalassocratique de Gênes se montrait incapable d’indemniser Versailles des frais de son intervention militaire sur l’île.

 

2 : dans L’Express, du 23 décembre 2015 au 5 janvier 2016. Dans le même numéro se manifestent au moins deux négateurs de l’identité française-européenne. Le premier nie la pertinence de la bataille de Poitiers en 732. Le second décrit le « Grand Remplacement » comme une « thèse complotiste » alors qu’il est vérifiable dans les rues et dans les cours de récréation… Barbier assure doctement qu’« il n’y a pas de prisonniers politiques en France, où l’on est condamné pour ses actes, pas pour ses idées ». Et l’horrible loi Gayssot ? Et les condamnations scandaleuses de Renaud Camus et d’Éric Zemmour ?

 

3 : Jean-Guy Talamoni, « Coup de tonnerre sur la Corse », dans Le Monde, du 19 décembre 2015.

 

4 : dans Le Figaro, du 22 décembre 2015.

 

5 : Malika Sorel-Sutter (entretien avec), « Ce sont bel et bien des Français de souche qui ont trahi la République », mis en ligne sur Boulevard Voltaire, le 24 décembre 2015.

 

6 : dans L’Express, art. cit.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

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Politiechef Köln: Migranten veroorzaken onverdraaglijke criminaliteit

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Politiechef Köln: Migranten veroorzaken onverdraaglijke criminaliteit
 
Ex: http://www.xandernieuws.punt.nl

Sommige Duitse vrouwen en meisjes door wel 100 migranten aangerand

Autoriteiten halen talloze videofilmpjes, die het criminele gedrag van de migranten bewijzen, van het internet


Angela Merkels ‘der Islam gehört zu Deutschland’ volgelingen gaven tijdens oud en nieuw in Köln een voorproefje van wat in heel Europa het nieuwe ‘normaal’ wordt.

De politiechef van Köln, Wolfgang Albers, reageerde geschokt op de enorme wantoestanden die zo’n 1000 moslimmigranten uit Noord Afrika en het Midden Oosten tijdens oud en nieuw in het centrum van de stad veroorzaakten. Duitse vrouwen –of ze nu door hun man werden begeleid of niet- werden massaal aangerand, beroofd en in minstens een geval ook verkracht. ‘Dit hebben we nog nooit meegemaakt. Dit waren misdrijven in een volledig nieuwe dimensie. Deze toestand is onverdraaglijk,’ zei Albers. Inmiddels twijfelt de politie er serieus aan of het carnaval in februari nog wel doorgang kan vinden. Oftewel: welkom in Angela Merkels nieuwe, geïslamiseerde Europa, waar Parijs en Köln nog maar een eerste begin van waren.

Al om 9 uur ’s avonds hadden zich zo’n 400 tot 500 jonge, voornamelijk Noord Afrikaanse (Marokkaanse en Algerijnse) mannen verzameld op het stationsplein in Köln. Die hadden zich laten vollopen met alcohol en gooiden en schoten voortdurend met vuurwerk naar passanten. De groep groeide in korte tijd naar 1000 man, die steeds agressiever werden, waardoor de politie het plein kort voor middernacht moest ontruimen. (2)

‘Criminaliteit in nieuwe dimensie - Dit hebben we nog nooit meegemaakt’

Verwijten dat de politie had kunnen voorkomen dat tal van vrouwen werden aangerand, wees Albers echter van de hand. ‘Dit hebben wij namelijk nog nooit meegemaakt, en daarom konden wij ons er niet op voorbereiden. We zullen dit echter niet accepteren.’ Zo’n 60 tot 80 mensen deden aangifte, waarvan circa een kwart bestond uit seksueel aangevallen vrouwen. Men gaat ervan uit dat er nog veel meer slachtoffers zijn die zich (nog) niet hebben gemeld.

Tal van passerende Duitse vrouwen werden door de ‘hoer’ en ‘ficki ficki’ schreeuwende migranten aan hun haren, borsten, armen en tussen hun benen vastgegrepen. Velen werden beroofd van hun mobieltjes en geld. Een jonge vrouw verklaarde hoe zo’n 40 tot 100 zeer agressieve mannen haar broek en slipje bijna compleet van haar benen wisten te rukken. (2) Een jong meisje beschreef hoe ze samen met 4 vriendinnen door minstens 30 mannen was aangerand: ‘Ik had vingers in al mijn lichaamsopeningen.’

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Filmpjes snel van internet gehaald

‘Het gedrag van de daders baart mij grote zorgen, ook met het oog op carnaval,’ vervolgde Albers. De politie bekijkt daarom of grote festiviteiten voortaan tijdelijk met videocamera’s kunnen worden bewaakt. Men hoopt op die wijze misdaden zoals tijdens oud en nieuw te kunnen voorkomen, al werd tegelijkertijd aangegeven dat het geen doen is om iedere gemaskerde persoon te controleren.

Filmpjes van de wantoestanden werden op een Facebook site geplaatst, maar nadat de pers en politiek er lucht van kreeg er onmiddellijk weer vanaf gehaald. Immers: het Duitse volk moet zo min mogelijk met de realiteit van de massa immigratie worden geconfronteerd. Videobewijs van schandalig crimineel gedrag van honderden migranten is niet politiek-correct, dus niet gewenst, omdat het dan niet langer gebagatelliseerd of ontkend kan worden.

Tahrir plein, maar nu in Köln

De beschrijvingen doen denken aan de door onze media zo bejubelde islamitische revolutie op het Tahrir plein in Caïro in 2011, waar vrouwen uit het Westen, waaronder een Amerikaanse journalist, door tientallen moslimmannen brutaal werden aangerand of verkracht. Hetzelfde overkwam een 22 jarige Nederlandse vrouw en minstens 24 anderen in 2013, toen het plein opnieuw centraal stond tijdens een volksopstand (3).

Pro-immigratie burgemeester zal ‘geen wetteloos gebied’ toestaan

Burgemeester Henriëtte Reker –die vorig jaar het nieuws haalde doordat ze licht werd verwond (en niet zwaar, zoals de kranten valselijk schreven) door een ‘tegenstander’, wat achteraf echter een linkse ‘false flag’ aanval bleek om haar de verkiezingen te doen winnen- verklaarde dat ‘wij niet kunnen tolereren dat hier een wetteloos gebied ontstaat.’ Reker is echter een groot voorstander van de door bondskanselier Merkel veroorzaakte onbeperkte immigratie van moslimmigranten – degenen die met de kerst voor de anarchistische puinhoop in haar stad verantwoordelijk waren. (1)

Ook in andere steden aanrandingen en verkrachtingen

Overigens gingen niet alleen in Köln, maar ook in veel andere Duitse streden migranten op vergelijkbare of nog ergere wijze tekeer. Twee 18 jarige meisjes werden in het centrum van Stuttgart door zo’n 15 ‘zuiderlingen’ met een Arabisch uiterlijk lastig gevallen, aangerand en beroofd. Vlakbij werd een 19 jarig meisje door vier Marokkanen of Algerijnen geslagen en geschopt. In Minden werd een 25 jarige vrouw het slachtoffer van een wrede verkrachting door migranten.

Xander

(1) RP Online
(2) KOPP / YouTube
(3) AD

Libye : bombe à retardement pour l'Europe

Bernard Lugan

La Libye : bombe à retardement pour l'Europe

mardi, 05 janvier 2016

On left-wing Germans

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Black and Blonde

On left-wing Germans

By Linh Dinh

Ex: http://www.lewrockwell.com

Nowadays, the United States exports almost nothing but weapons, noises, images and attitudes, and among the last, the black ghetto, keeping it real, thug, gangsta life is being gobbled up eagerly by millions all over, from Jakarta to Istanbul, to Berlin. White, yellow or brown, many pose enthusiastically as dwellers of the American black ghetto.

Their fantasy makeover is derived entirely from music videos and Hollywood films. In East Germany, the catalyst was Beat Street, one of the first hip-hop movies. Released in 1984, it was shown in East Germany merely a year later. Communist censors deemed it an indictment of Capitalism and the United States. To East German youths, however, it provided a mental escape from their Communist confinement. By spraying graffiti and break dancing, they could imagine themselves as living beyond the Iron Curtain.

Germany’s fascination and identification with American minorities started with the American Indian, whom many Germans still admire for his purity, simplicity and toughness. There is a saying, “An Indian feels no pain.” “Ein Indianer kennt keinen Schmerz.”

Just as the Germanic chieftain Arminius resisted Rome, defeated it in 9AD, the Amerindian is seen as a heroic warrior against much superior force. He’s also the antidote to the white man’s corruptions. Of course, Germany is still very white and, in many ways, the epitome of white civilization. Nevertheless, there is a longing among many Germans, at least occasionally, to strip away the deforming gown of civilization and be savage. Pagan impulses tug at the brand name underpants of each German.

Since the Amerindian is the ideal man, his society must be perfect, or nearly so. A most curious German, Christian Prieber, even had a plan to turn a Cherokee settlement into Utopia. Born in Saxony in 1697, Prieber was chased out for his subversive ideas, so he fled to England, leaving behind his wife and children. In 1735, Prieber arrived in the New World. After brief stops in Savannah and Charleston, Prieber ended up by 1736 in Great Tellico, a Cherokee town in present-day Tennessee. Accepted into their community, he quickly became their counselor. Prieber’s residence with the Cherokees ended after seven years, however, when he was arrested by the British. Accused of being an agent for the French, Prieber died in jail a year later.

Ludovick Grant, an English trader, described the prisoner, “he is a very extraordinary Kind of a Creature; he is a little ugly Man, but speaks almost all Languages fluently, particularly English, Dutch, French, Latin and Indian; he talks very prophanely against all Religions, but chiefly against the Protestant; he was setting up a Town at the Foot of the Mountains among the Cherokees, which was to be a City of Refuge for all Criminals, Debtors, and Slaves who would fly thither from Justice or their Masters […] being a great Scholar he soon made himself master of their Tongue, and by his insinuating manner Indeavoured to gain their hearts. He trimm’d his hair in the indian manner & painted as they did going generally almost naked except a shirt & a Flap. He told these people that they had been strangely deluded, that they had been tricked out of a great part of their Land by the English […] He proposed to them a new System or plan of Government, that all things should be in common amongst them, that even their Wives should be so and that the Children should be looked upon as the Children of the public and be taken care of as such and not by their natural parents […] that they should admit into their Society Creeks & Catawbaws, French & English, all Colours and Complexions, in short all who were of these principles […] He enumerates many whimsical Privileges and natural Rights, as he calls them, which his citizens are to be entitled to, particularly dissolving Marriages and allowing Community of Women, and all Kinds of Licenciousness […] it is a Pity so much Wit is applied to so bad Purposes.”

There is no evidence the Cherokees went along with Prieber’s social engineering, though they did accept his practical advices on how to deal with the treacherous and exploitative white man. He also taught them English measurements of distance and weight. An enemy of private property, organized religion and the nuclear family, Prieber was a Communist before his time. His gravitation towards the Cherokees is further proof of his rejection of Western Civilization. The Indians also provided him with a more malleable clay, he thought, to sculpt his Utopian masterpiece.

linkehass.jpgThe more one identifies with the primitive, the more one rejects the elaboration and refinement of advanced civilization. Germans are among the most civilized, and I don’t measure that by bombastic monuments, but by the subtlest civilized gestures. Outside the entrance of a shopping mall toilet, I noticed management had left bowls of water and dog food, and inside each bathroom stall at my university, there is a toilet bowl scrubber to use if necessary. Germans also rarely jaywalk or litter. Of course, they have also produced guys with names like Bach, Beckmann and Sebald. I work on Beethoven Street. Hey, rambling schmuck, and what about dudes with names like Mengele, Heydrich and, uh, Hitler?! I’m talking about civilization’s forms, not its moral contents. Except when they go berserk, Germans are among the most domesticated. In this, they resemble the Japanese. Both have been superbly toilet trained.

Urbanized and cultured, Germans miss their earthier, more savage selves, and this persistent longing has surfaced in movements such as Wandervogel [Wandering Bird], Völkisch [Folksy] and Blut and Boden [Blood and Soil], the last of which painted the Jew as a degenerate, urban egghead, and the true German as a rigorous, pure and timeless being that’s dirt coated, sun-splashed and wind lashed, not unlike an American Indian. In the 70’s, some German anarchists dubbed themselves Stadtindianer, or Urban Indians. (They were modeled after an Italian group, Indiani Metropolitani. “We have unearthed the battle ax!” went a rallying cry. “Abbiamo dissotterrato l’ascia di guerra!”)

With the advent of hip hop, German malcontents have a contemporary role model. Instead of the mythical American Indian, they can now mimic American ghetto blacks, as purveyed by Hollywood. In Beat Street, there are many panoramas of the South Bronx, with its abandoned homes, garbage and graffiti. With no such slums, Germany didn’t look quite gritty or cool enough, so the ghetto had to be willed into being. So far, German graffiti sprayers, window breakers and litterers are only partially successful, but give them time. They’ll get there.

Leipzig’s most ghetto-like neighborhood is Connewitz, and it’s not because poor people live there, but because it’s a stronghold of Communists and Anarchists. There’s hardly a building that’s not repeatedly marred by spray paint, and most of the graffiti are free of political contents. It’s just vandalism. Defending it, a young female Leipziger explained to me, “They don’t really care about private property.” All of the mom and pops that make up the majority of Connewitz businesses must be repainted constantly. That this is such a huge waste of manpower and resources doesn’t bother the “green” progressives of Leipzig.

On December 12th, 2015, the left went violent when less than a hundred rightists marched through Connewitz. A thousand Communists, Anarchists and other self-proclaimed militants hurled stones and bottles, set fires, injured 69 cops, damaged 50 police vehicles and broke scores of windows in their own neighborhood. Banks, including local credit unions, were particularly targeted. As an indication of the German police’s restraint, none of the raging leftists were hurt, though 23 were arrested.

I walked through Connewitz the next afternoon. Seeing all the broken windows, I could easily picture a day when all of these businesses would be forced to evacuate, leaving this once lovely section to resemble the menacing and dismal black ghetto of the hip German rebel’s fantasy. You can’t be oppressed if you don’t dwell in the ghetto.

Rap has gone a long way since Beat Street. Though it is a diverse form, its most salient characteristic is aggression. One doesn’t even need to understand the lyrics to grasp this. With its extreme narcissism, glorification of violence and contempt for women, quite a bit of rap is also against any civilization, not just the white man’s. Other musical genres, such as punk and heavy metal, also flaunt anti-social attitudes, but they don’t have the circulation of rap, and some of their worst practitioners aren’t international icons.

Ya, ya, I’m just an old head who don’t know nothing about creativity. I’ve never heard of Blumio, the Japanese-German who fillets and fish wraps the news in rhymes, and I ain’t got no appreciation for the exhilarating, rapid-fire flow of Samy Delux when he claims, quite rightly, of course, that he’s Germany’s best poet, “Ich bin so Schiller, so Goethe / So bitter, so böse / Noch immer der größte / Poet der hier lebt.” “I’m so Schiller, so Goethe / So acerbic, so wicked / Still the greatest / Poet who lives here.”

Berlin_Linke_Gewalt20091111141037.jpgOne of the earliest German hip hop albums was called “Krauts with Attitude,” a clear nod to N.W.A., “Niggas with Attitude.” N.W.A. has become very mainstream, of course, as attested by the 2015 release of Straight out of Compton. Around Leipzig, I now see stickers and posters of seven masked German militants, under the heading “STRAIGHT OUT OF CONNEWITZ.”

With their hatred of the state, nation and law and order, German leftist radicals see American ghetto blacks, as portrayed in movies, music videos and newscasts, as kindred spirits. Of course, they have no familiarity with ordinary black folks who go to work and church, and cherish quite traditional values. Seeing blacks rioting in American cities, these Germans cheer and look forward to doing the same. Hating not just the worst aspects of civilization, but nearly all of it, they just want to tear everything down, for Utopia, you see, is just beyond the blood red horizon.

In Berlin, there’s a graffiti of a black man pointing a gun, “HANDS UP.”

In Leipzig, there’s a painted silhouette of a man hovering over an upturned skateboard, with a balloon tied to his wrist, “KILL COPS.”

In Leipzig, one end of a bench has, “NO BRAIN.” The other end, “HATE COPS.”

All of the anti-cop graffiti I’ve seen in Germany are written in English, by the way. This is only appropriate since many of these radicals’ firmest and most up-to-date beliefs have also been imported from the USA. Even the slogans are often the same, i.e., “NO MAN IS ILLEGAL.” Believing themselves so progressive, they’re actually just puppets of the empire. No Arminiuses, they’re bit players in Rome’s master scheme. Media masturbated, they’re preparing their own kind for rape.

The Best of Linh Dinh

Linh Dinh [send him mail] is the author of two books of stories, five of poems, and a novel, Love Like Hate. He’s tracking our deteriorating socialscape through his frequently updated photo blog, Postcards from the End of America.

creativecommons.org

Previous article by Linh Dinh: Turkey’s Weasel Problem

dimanche, 03 janvier 2016

Presseschau Januar 2016

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Presseschau
Januar 2016
 
Frohes neues Jahr, Happy New Year, Bonne Année, Feliz Año Nuevo, Buon Capodanno, gelukkig nieuwjaar, un an nou fericit, S Novim Godom... , wünscht die Presseschau spezial !
 
Wieder einige Links. Bei Interesse anklicken...
 
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AUßENPOLITISCHES
 
Vereinigte Staaten für 81 Prozent aller Kriege verantwortlich
 
Weltall: USA erklären sich zum Verwalter der Schürfrechte
Raum und Recht: Wem gehört das Weltall?
 
Negativzinsen: Wie tief kann es gehen?
Die Experimente mit Negativzinsen gehen weiter. Erfahrungen aus Schweden zeigen, dass die Leitzinsen deutlich in den negativen Bereich gesenkt werden können, ohne dass das Finanzsystem kollabiert. Was bedeutet das für die EZB?
 
Bundesbank überstimmt: Draghi zieht Politik gegen deutsche Sparer durch
Die Bundesbank kann innerhalb der EZB die Interessen der deutschen Sparer nicht mehr vertreten. Der Beschluss zur neuen Geld-Schwemme erfolgte gegen das Votum von Bundesbank-Chef Jens Weidmann.
 
Draghi soll aufklären
EZB-Geheimabkommen alarmiert Politik
 
EU: Meldepflicht für Bargeld und Schmuck?
 
800 Euro für jeden: Finnland geht einen radikalen Schritt
 
Schwellenländer
Kommen die Goldenen Jahre niemals wieder?
Die Schwellenländer münden womöglich in eine lange Phase der wirtschaftlichen Stagnation ein. Diese Sorge drückt die Weltbank in einem jetzt veröffentlichten Bericht aus
 
Durchbruch für China: Yuan wird Welt-Reservewährung
 
Mehr als 2.000 Razzien
Französische Polizei findet 320 Schußwaffen bei Islamisten
 
Syrien
IS-Kämpfer verlassen Damaskus - Abkommen mit Assad-Regime
2000 Kämpfer des "Islamischen Staats" und der Al-Nusra-Front sollen mit ihren Angehörigen am Samstag aus dem Palästinenserlager Jarmuk abziehen, das syrische Truppen belagern.
 
IS: Nächstes Hauptquartier in Libyen
Raqqa muss fallen, fordert die französische Regierung. Und Sirte? In Libyen sträubt sich alles gegen Lösungen
 
Geheimes US-Kommando fliegt auf
Offiziell gibt es keine amerikanische Militäroperation in Libyen. Da machen sich Fotos einer Spezialeinheit auf Facebook schlecht.
 
Luxemburg gegen den Terror: Zum Lachen
 
BND kooperiert wieder mit Assad-Regierung
 
EU Kommission
Oettinger fordert EU-Beitritt der Türkei
 
Extremisten attackieren Journalisten und A.F.P.-Gebäude in Paris
Ausschreitungen der kahanistischen „Jüdischen Verteidigungsliga“ vor dem Pressegebäude der Nachrichtenagentur „Agence France Presse“ wegen Berichterstattung über Geschehnisse in Palästina und Israel.
 
Sie wollen alle nur weg aus ihren toten Ländern
Der Krieg in Syrien ist für viele nur der Anlass zur Flucht, die Ursachen liegen tiefer. Die arabischen Gesellschaften sind zutiefst verrottet und stehlen der Jugend die Zukunft. Europa ist Sehnsuchtsort.
 
(Datensammler Zuckerberg stilisiert sich zur moralischen Instanz…)
US-Prominente versus Donald Trump: Vereint gegen den Hetzer
 
(Buchbesprechung zur pakistanischen Gesellschaft)
Der Sex-Trieb des Mannes als Maß aller Dinge
Von Necla Kelek
 
Neues Gesetz: Tadschikistan will ausländische Vornamen für Babys verbieten
 
Diplomatischer Streit
Polen fordert Entschuldigung von Martin Schulz
 
Kolonialherren in Brüssel
von Henning Hoffgaard
 
Front National triumphiert bei Regionalwahlen: Frankreich rückt nach rechts
 
Wahlausgang in Frankreich
Deutsche Wirtschaft ist "alarmiert"
 
(2. Runde mit erwartbarem Ergebnis)
Regionalwahlen in Frankreich
Erste Prognosen: Front National gewinnt keine einzige Region
 
Vorwurf Rassenhaß: Freispruch für Le Pen
 
(Linke würden so etwas natürlich nie machen…)
Polen soll radikal umgebaut werden
Kommentar: Wenn Rechte Recht beugen
 
Referendum
Slowenen schmettern Homo-Ehe ab
 
Niederlande: Flüchtlingsgegner attackieren Ratsgebäude in Geldermalsen
 
(Harte Auswahlkriterien)
Neuseeland
Zu dick für ein Bleiberecht?
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
Warum Geld auf dem Konto bald weniger sicher ist
Bis zu 14 Milliarden Euro pro Kunde soll der Einlagensicherungsfonds der deutschen Banken garantieren. Das glaubt kein Mensch. Deshalb wird die Grenze jetzt gesenkt. Und das ist nur der erste Schritt.
 
Um bis zu 25 Prozent 
Grundsteuer steigt vielerorts drastisch
 
(Eine Million Sozialhilfebezieher wollen bezahlt werden…)
Krankenversicherung
Die Kassenbeiträge steigen deutlich
 
(Hartz IV)
Ein Urteil mit Sprengstoff
 
Spendable Juristen
von Markus Brandstetter
 
"Erdrutschartiger Verfall des Optimismus" in Deutschland
Den Deutschen geht es gut: Die Wirtschaft ist stabil, die Arbeitslosigkeit niedrig. Trotzdem sind sie plötzlich zutiefst verunsichert. Solch eine paradoxe Situation gibt es nur sehr selten.
 
Helmut Roewer: Das Verschwinden des Rechtsstaats und das Versagen der politischen Elite
 
KenFM am Telefon: Dirk Pohlmann zum BND Skandal
 
Meinung
Zu Tisch mit dem Terror
von Thorsten Hinz
 
Neujahrsansprache: Merkel fürchtet Spaltung Deutschlands
 
Umfrage zu den Parteien
Wähler sehen CDU erstmals links der Mitte - AfD rückt nach rechts
 
(Austritte aus der CDU wegen Merkels Asylpolitik, u.a. Steffen Heitmann)
 
Steffen Heitmann verläßt CDU
„Ich habe mich noch nie so fremd in meinem Land gefühlt“
 
"Und wer sagt das Frau Merkel?" – "Ich!"
Armin Schuster hält Merkels Flüchtlingspolitik für falsch – er weiß wovon er redet, denn er war Bundespolizist. Jetzt wagt er sich als Abgeordneter aus der zweiten Reihe an die Spitze des Widerstands.
 
(…aber die Reihen weiterhin fest geschlossen)
Die CDU feiert Angela Merkel mit Beifallsstürmen
 
(Schäuble reagiert nervös)
AfD Schäuble warnt vor Wettstreit mit „Dumpfbacken“
Stimmenfang mit der Angst vor Flüchtlingen? Bundesfinanzminister Wolfgang Schäuble (CDU) warnt die Union vor einem Wettstreit mit „Dumpfbacken“ von der AfD.
 
Bundesagentur für Arbeit
Asylanten sollen aus Arbeitslosenstatistik gerechnet werden
 
(Dazu ein Kommentar)
Fälschung mit Ansage
 
Bekenntnis zum Grundgesetz
Maas kritisiert „schlecht integrierte“ Deutsche
 
Hasskommentare im Netz
Heiko Maas beißt sich an Facebook die Zähne aus
Heiko Maas hat wichtige Neuigkeiten: Facebook hält sich bei Hasskommentaren künftig an deutsches Recht. Das scheint eine Sensation zu sein. Würde es der Minister sonst eigens verkünden?
 
Heiko Maas
Das Amt gibt ihm Halt
von Thorsten Hinz
 
(Senil?...)
Grünen-Politiker
Terrorangst: Ströbele fordert Verbot von lauten Böllern
 
AfD erhält weiteren Sitz in Bremer Bürgerschaft
 
Immer wieder Bremen
von Bastian Behrens
 
Das war 2015
Schau dich nur um
von Ronald Berthold
 
DDR
Der Zwangsarbeiter- und Bauernstaat
 
Siebenbürger Sachsen fordern Entschädigung für Zwangsarbeiter und Eigentumsrückgabe
 
Brähmig/Fabritius: Union setzt 50 Millionen Euro für die Entschädigung deutscher Zwangsarbeiter durch
 

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LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
Endzeit und Bereitschaft
 
NSU-Prozeß
Zugegeben, was bekannt war
von Hinrich Rohbohm
 
(Die Innenbehörden versuchen nun via Staatsschutz mobil zu machen…)
Innenministerium: Rechtsextreme steuern Pegida
 
Dresden prüft Pegida-Verbot
 
AfD-Gegner drohen Hoteliers, Petry findet keine Wohnung
AfD-Gegner verüben nicht nur Anschläge auf Büros der Partei, sie bedrohen auch Hoteliers und Gastronomen. Bundesvorsitzende Frauke Petry ist in Leipzig privat als Mieterin unerwünscht.
 
(Umso besser, so müssen die AfD-Politiker eine SPD-Visage weniger angucken…)
Rheinland-Pfalz
Dreyer boykottiert Sendungen mit AfD-Politikern
 
(Die nächste Sozi-Entgleisung)
Oppermann: AfD ist "Bande von Zynikern und geistigen Brandstiftern"
 
Interview mit Mainzer Historiker Rödder
AfD niedersingen "unklug wie undemokratisch"
Im März wird in Rheinland-Pfalz und Baden-Württemberg gewählt. Laut Umfragen schafft es die AfD in die Landtage. Den Massenzulauf hat die Pegida-Bewegung der AfD gesichert, sagt der Mainzer Geschichtswissenschaftler Rödder.
 
Antworten auf Fragen eines langjährigen Lesers
von Götz Kubitschek
 
 
Hamburger Bundesratsinitiative
Propagandadelikte sollen auch im Ausland verfolgt werden
 
(FAZ)
Medienkritik
Auf Antifa-Kurs eingeschwenkt
von Karlheinz Weißmann
 
(Die übliche "Antifa"-Anprangerung im "Spiegel")
Spiegel: Neun Seiten über die "Neue Rechte"
 
„Bild“-Pranger verstößt nicht gegen Pressekodex
 
Rot-Rot verteidigt „We love Volkstod“-Parole
 
Wegen Äußerung zu Asylkrise
Linksjugend fordert Parteiausschluß Lafontaines
 
Neuerscheinung von „Mein Kampf“
Beck: Sarrazin und Pirinçci gefährlicher als Hitler
 
Wegen Demonstration mit Linksextremisten
Polizeigewerkschaft kritisiert Claudia Roth
 
(Wahrscheinlich "Antifas" überfallen Bekleidungsgeschäft mit "Thor Steinar"-Kollektion)
Anschlag auf Geschäft in Plauen - Vier Verletzte
 
Nach Räumung eines Wagenplatzes
Linksextremisten stürmen Leipziger Rathaus
 
Angriffe auf Polizisten
Schwere linksextreme Krawalle in Leipzig
 
Kriegsartige Demo in Leipzig-Connewitz
 
Kommentar zu linksextremer Gewalt
Furchtbare Verharmloser
von Michael Paulwitz
 
(Die Möchtegern-Leipziger aus Frankfurt…)
Protest für mehr Wohnraum für Flüchtlinge
Hausräumung mit Schlagstöcken und Pfefferspray
 
Duisburg
Anti-Pegida-Demonstration
Linksextremisten greifen Polizeipferde an
 
Anschlagsserie auf AfD-Büros reißt nicht ab
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
"Unrealistisch positives Szenario"
Top-Ökonom prophezeit: Flüchtlingskrise wird uns eine Billion Euro kosten
 
Asylkosten
Reinen Wein einschenken
von Markus Brandstetter
 
"Zwei Drittel können kaum lesen und schreiben"
Viele Flüchtlinge haben eine miserable Schulbildung, nur zehn Prozent sind Akademiker. Das hat der Bildungsökonom Ludger Wößmann herausgefunden. Ein Gespräch
 
Warum Einwanderung NICHT die globale Armut löst
 
Millionen Afghanen unterwegs: Deutschland fürchtet die neue Flüchtlingswelle
 
CDU-Politiker erwartet Millionen Familiennachzüge
 
Deutsche 20 bis 35-Jährige schon in fünf Jahren in der Minderheit?
 
Flüchtlinge
Aiman Mazyek: "Ich werde nicht mehr von Obergrenzen sprechen"
Der Vorsitzende des Zentralrats der Muslime, Aiman Mazyek, bereut, über Obergrenzen für Flüchtlinge gesprochen zu haben. Jetzt lobt er das Vorbild Deutschlands.
 
(Als ob es noch nicht genug Einwanderungsprobleme gäbe, werden weitere Migranten von Asyl-Propagandisten im Behördenapparat zusätzlich eingeladen…)
Flüchtlinge landen auf Einladung Deutschlands in Calden
 
(Wer hätte anderes erwartet…)
Bis Oktober 2017
Flüchtlingsmädchen Reem darf in Deutschland bleiben
Reem weinte, Merkel streichelte sie: Das Flüchtlingsmädchen wurde berühmt, als sie bei einem Bürgerdialog mit der Kanzlerin anfing zu weinen. Nun wurde der Aufenthaltstitel der Palästinenserin verlängert.
 
Neues vom Reisebüro Merkel & Faymann
 
(Skandal ! Diese Deutschen, so etwas macht aber auch sonst keiner…)
Gegen Dublin-Abkommen verstoßen
Deutschland ließ 60.000 Flüchtlinge unregistriert nach Schweden
 
Tschechiens Präsident zur Asylkrise: "Organisierte Invasion" - Nur mit Armee zu stoppen
 
Tschechiens Präsident Zeman
Flüchtlingsstrom ist "organisierte Invasion"
 
Weihnachtsbotschaft des Präsidenten der Tschechischen Republik Milos Zeman 2015
 
EU-Ratschef Tusk zu Flüchtlingspolitik
"Diese Flüchtlingswelle ist zu groß"
 
Flüchtlinge
In Griechenland boomt das Geschäft mit gefälschten Pässen
 
Umverteilung auf andere EU-Staaten
Schweden will Asylbewerber wieder loswerden
 
Das Musterland Schweden steht vor Asyl-Bankrott
Schweden galt bisher als Vorbild internationaler Hilfsbereitschaft. Doch jetzt schließt das Land langsam seine Grenzen. Befürworter sind ausgerechnet jene, die selbst vor Jahren als Flüchtlinge kamen.
 
Arabische Satire zur Merkelkrise (dt. Untertitel)
 
Merkel: Deutsche dank Gastarbeitern lockerer
 
Einwanderung
Beck fordert Akzeptanz für Schächten und Kopftuch
 
Bischöfe ziehen Parallelen zwischen Jesus und Flüchtlingen
 
Anne Will
Flucht vor der Realität
von Lukas Steinwandter
 
Maulkorb-Erlass: dm-Mitarbeiter dürfen sich nicht kritisch zur Flüchtlingsfrage äußern
 
Trump sagt Deutschland "totales Desaster" voraus
Donald Trump, republikanischer US-Präsidentschaftsbewerber, hat Bundeskanzlerin Angela Merkel scharf für ihre Flüchtlingspolitik angegriffen. Sie habe Deutschland "enormen Schaden zugefügt".
 
("Flüchtlinge" vs. Obdachlose)
Spenden für Obdachlose
„Mal die eigenen Leute unterstützen“
von Felix Krautkrämer
 
Flüchtlingsunterkünfte
Berlin beschlagnahmt immer mehr Turnhallen für Einwanderer
 
(Auch das Hinterland soll bereichert werden…)
Neues Investitionsprogramm Städtebund: Flüchtlinge auf dem Land ansiedeln
Der Städte- und Gemeindebund möchte Städte angesichts der hohen Zahl der Flüchtlinge entlasten und lenkt den Blick auf die Dörfer. Das nötige Geld könnte aus einem neuen Investitionsprogramm für Kommunen kommen.
 
Hamburg : Gericht stoppt Bau von Flüchtlingsunterkunft
 
Zuflucht in früheren Abgeordnetenbüros
Ex-Landtag in Potsdam bereit für Flüchtlinge
Es ist wohl die bisher ungewöhnlichste Flüchtlingsunterkunft in Brandenburg: Wo früher die Weichen für die Landespolitik gestellt wurden, ziehen am Dienstag 72 Asylsuchende ein. Der frühere Landtag auf dem Potsdamer Brauhausberg erwartet nach einem Tag der offenen Tür die ersten Bewohner.
 
(Wenn es nicht rund läuft, werden Sündenböcke gesucht)
Gewalt gegen Flüchtlinge: Steinmeier gibt geistigen Brandstiftern Mitschuld an Angriffen
 
Flüchtlinge vs. Brauchtum: Krampusläufe abgesagt
 
VG Freiburg zu Helmpflicht für Motorradfahrer
Keine Ausnahme für turbantragenden Sikh
 
Syrischer Flüchtling: ich bin gekommen, um Deutsche zu islamisieren
 
Gestörte Weihnachten
 
Überstunden und steigende Kriminalität
Bremer Polizisten lachen Innensenator Mäurer aus
 
"Wir züchten uns Intensivtäter"
Tania Kambouri ist Polizistin in Bochum und sieht sich täglich immer mehr Gewalt ausgesetzt - besonders von jungen Muslimen. Über ihre Erfahrungen hat die 32-Jährige nun ein Buch geschrieben.
 
Bereits Kinder beschimpfen Beamte
Streifenpolizistin Tania Kambouri legt nach: "Wir haben uns Kriminalität importiert"
 
Die Soko Flüchtlingskriminalität in Braunschweig - Erste Bilanz
Als die Soko gegründet wurde, war man gespannt, ob sich gängige Vorurteile bestätigen würden. Nun liegen erste Ergebnisse vor.
 
Trotz Knast: Asylbewerber bekommt Geld
 
Noch eine No-Go-Area?
Nach Marxloh nun Gelsenkirchen: Wachsende Macht von Familien-Clans alarmiert Behörden
 
Oft muss Verstärkung gerufen werden
Familienclans sorgen für hohe Polizeipräsenz in NRW - Situation dennoch dramatisch
 
Gefahren-Analyse
Das sind die Familienclans, die in Deutschlands Städten herrschen
 
Dietzenbach
Pärchen verprügelt: Polizei sucht brutale Schläger
 
Alsfeld: Polizei klärt Vergewaltigung
Rumäne (35) sitzt in Auslieferungshaft
 
Berlin-Britz
13 Verletzte bei Schlägerei an der Alfred-Nobel-Schule
In der Alfred-Nobel-Schule in Britz gab es eine Massenschlägerei - und zuvor Streit zwischen arabischstämmigen Jugendlichen einer 8. Klasse mit jungen Syrern einer Willkommensklasse.
 
Drogenhandel
Großrazzia in Asylunterkünften – 13 Festnahmen
 
Hameln
Asylbewerber fordern Heimaturlaub und legen Feuer
 
Flüchtlinge legen Feuer, um an Pässe zu kommen
Bei einem Brand in einer Flüchtlingsunterkunft mussten 170 Menschen in Sicherheit gebracht werden. Zwei Flüchtlinge hatten eine Matratze angezündet, um die Herausgabe ihre Pässe zu beschleunigen.
 
("türkischstämmiger Deutscher")
Mit Igel "Fußball" gespielt: Warum der Angeklagte keine Strafe bekommt
Einen Igel als Fußball missbraucht: Weil das Tier qualvoll verendete, stand ein Mann vor Gericht. Warum er am Ende keine Strafe bekam.
 
Berlin-Mitte
Muslime schlugen auf Christen ein
"Ich bin Moslem! Was seid Ihr?" Nach dieser Frage wurden am zweiten Weihnachtsfeiertag in Berlin-Mitte vier Christen verprügelt, und zwar am Potsdamer Platz.
 
Fahndung mit Phantombild in Niedersachsen
Straßenraub am ZOB: Brutaler Räuber tritt Mann nieder
 
Offenbacher Türke wegen Schlägen und Erpressung verurteilt
Fatale Fingerabdrücke auf dem Pizzakarton
 
Gewalt gegen Beamte
Eskalation in Bocklemünd: 80 Männer greifen Polizeistreife an
 

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KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
Regionale Wirtschaft
30 Bauten vor dem Abriss gerettet
Vor 20 Jahren hat Udo Sartorius sich mit einer Firma zur Komplettsanierung selbstständig gemacht
 
Spendensammlung für Rettung der Mandaukaserne
Eine Zittauer Initiative will Geld für den einsturzgefährdeten Südturm sammeln und so den drohenden Abriss des gesamten Gebäudes verhindern.
 
Chinesen bauen sich ein eigenes Hannover
 
Zu Besuch in Chinas Hannover-Straße
 
(Steampunk-Entwurf für ein Hochhaus)
 
Was ist aus den Überresten des Stadtschlosses geworden?
Wo jetzt das Humboldtforum mit Schlossfassade entsteht, stand einst das barocke Stadtschloss. Es war über 200 Jahre Residenz der preußischen Könige und schließlich der deutschen Kaiser. Doch wo landeten die Überreste des kunstvollen Bauwerks?
 
Kampf gegen Erderwärmung: Die Welt einigt sich auf historischen Klimavertrag
 
Sand wird knapp
Der Sandverbrauch führt zum Raubbau an der Natur
 
Rhein stark mit Plastik belastet
Flussabschnitt im Ruhrgebiet am stärksten betroffen
 
Jusos fordern Sonderrechte für „Trans*menschen“
 
(und die nächste Sozi-Attacke)
Sachsen-Anhalt
Kleinkinder sollen mit Homosexualität konfrontiert werden
 
(Zur Lügenpresse…)
Wer kriegt den goldenen Sudel-Ede?
von Michael Paulwitz
 
Russisches TV entlarvt deutschen Lügen-Sender ZDF (schon wieder)
 
Merkel in der Flüchtlingskrise
Willkommens-Journalismus bis zum Abwinken
Wir schaffen das, wir schaffen das, wir schaffen das: In der Flüchtlingsfrage lassen ARD und ZDF Distanz zur Politik vermissen und werden zu Lautsprechern. Ein Kommentar.
 
Kein X mehr für ein U: Warum AfD und PEGIDA „Ossi“-Phänomene sind
 
Was verteidigen wir eigentlich – und wie? Ein Umriß in 4 Teilen
 
(Zu links vs. rechts)
Da fehlt doch etwas
 
Die „Neue Rechte“ – was ist das?
 
Compact-Live: "Flüchtlingskrise, Bürgerkrieg oder Wiedererwachen des Nationalstaates?"
 
Interview mit Rüdiger Safranski
Politischer Kitsch
Die Weltwoche, Ausgabe 52/2015
Von Rico Bandle
 
Italien: Schuldirektor storniert Weihnachten
 
(Dazu…)
Die Priorität vieler Bischöfe und Laien, der Feigheit einen neuen Namen zu geben: Dialog und Integration
 
Berlin
Zionskirche in Mitte
"Star Wars"-Gottesdienst: Die gute Seite der Macht
 
Philippinen
Von wegen stille Nacht: Priester hält Messe auf dem Hoverboard - und wird beurlaubt
 
Spar verkauft nach Shitstorm kein Halal-Fleisch mehr
Die Supermarkt-Kette Spar verkaufte Fleisch von nach islamischem Ritus geschlachteten Tieren. Sogenanntes Halal-Fleisch. Was folgte: ein Shitstorm, der Stopp der Aktion – und ein neuer Shitstorm.
 
Godenholm reloaded
 
Ulrich Wickert: Gastprofessor in Düsseldorf
 
(Zum bedingungslosen Grundeinkommen)
"Ich bin gegen Arbeitslosenunterstützung"
Federico Pistono über weltverbessernde Technologie und die Segnungen eines bedingungslosen Grundeinkommens
 
Langzeitexperiment bringt Beweise
Süßwasserpolyp altert nicht
Die meisten Menschen wollen lange leben, ohne dabei zu altern. Was sich wie ein unmöglicher Wunsch anhört, gelingt einem Wasserwesen, das im Labor fast zehn Jahre lang beobachtet wird.
 
(Satire)
Jahresvorschau
Bestraft, weil er „Mann über Bord“ rief
 

mercredi, 30 décembre 2015

La diplomatie française entre atermoiements et impuissance assumée...

La diplomatie française entre atermoiements et impuissance assumée...

par Philippe Migault

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Philippe Migault, cueilli sur le site de l'agence d'informations russe Sputnik et consacré au flottement de la diplomatie française, notamment vis-à-vis de la Russie...

Philippe Migault est directeur de recherche à l'Institut de Relations Internationales et stratégiques (IRIS).

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La diplomatie française entre atermoiements et impuissance assumée...

La reconduction des sanctions envers la Russie avec l’assentiment de la France est révélatrice de notre incapacité à conduire une politique étrangère cohérente. Soucieuse de donner des gages à tous, notre diplomatie n’est plus lisible, ni crédible.

Dans la foulée des attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre dernier, les autorités françaises ont cessé de camper sur leurs anciennes positions déconnectées des faits sur le dossier syrien afin de demander la collaboration de la Russie, que François Hollande est allé chercher en personne au Kremlin, à grand renfort d'amabilités et de tutoiement vis-à-vis de Vladimir Poutine. Terminée l'intransigeance sur le départ préalable de Bashar el-Assad, avant tout processus négocié de sortie de crise. Contraint et forcé, Laurent Fabius est non seulement revenu sur cette ligne inflexible, mais est même allé jusqu'à évoquer une coopération contre l'Etat Islamique avec les troupes du dirigeant syrien, bref, semblait rejoindre la position de la Russie. Dans ce cadre, alors que nous semblions bel et bien prêt à nous rendre à Canossa, il eût semblé logique de mettre fin à la bouderie franco-russe déclenchée par la crise ukrainienne et de cesser d'apporter notre soutien à la politique de sanctions décrétée par l'Union européenne envers Moscou. Manuel Valls, avec sans aucun doute l'assentiment préalable de François Hollande, semblait aller dans ce sens lorsque, le 26 novembre dernier, il déclarait à la tribune de l'Assemblée nationale que la France aimerait que ces sanctions prennent fin. Mais une fois encore le diable se cache dans les détails et pour ceux qui n'ont pas retenu simplement cette phrase, mais ont pris soin d'écouter la totalité du discours du Premier ministre, il était clairement stipulé que la levée des sanctions demeurait conditionnée au respect par la Russie des accords de Minsk-2. C'est là, dans cette aspiration à obtenir tout et son contraire en Syrie et en Ukraine, que le bât blesse.

Car les autorités françaises savent pertinemment que la plupart des violations du cessez-le-feu sont à attribuer, non pas à la Russie et aux séparatistes du Donbass, mais aux Ukrainiens. Elles ne peuvent que constater l'impuissance de Kiev à réformer sa constitution dans le sens d'une autonomie accrue des provinces ukrainiennes, comme convenu dans le cadre de ces accords. Bref, elles exigent des Russes qu'ils se conforment à un texte qui n'est pas respecté par la partie adverse, ce dont celle-ci, aussitôt, tirerait avantage. Ce que nous, Français, serions certainement prêts à accepter suivant l'angélisme coutumier de nos dirigeants, s'imaginant qu'ils ont vocation à guider le monde par l'exemple, suivant « l'esprit des lumières », mais qu'on ne peut guère attendre d'un réaliste déterminé comme Vladimir Poutine. Manuel Valls savait donc, lorsqu'il s'exprimait il y a un mois, que ses propos relevaient du vœu pieux et ne l'engageaient à rien.

Au demeurant cela n'a rien de surprenant. La France est coutumière de cette diplomatie conjuguant effets de manche, absence de volonté politique et stratégie inexistante. D'une diplomatie multipliant les déclarations mais jamais suivie d'actes. Alors que nous avons perdu 130 de nos compatriotes, de nos proches, sous les coups des terroristes islamistes, les mêmes qui ont frappé à Beslan ou ont détruit l'Airbus A321 russe de Metrojet, rien ne semblait plus logique, alors que nous sommes de facto partenaires puisque confrontés au même ennemi, que de saisir cette occasion pour aplanir nos différents avec la Russie. Il n'en est rien. Car il est tellement plus important de donner des gages à nos « véritables » alliés. De flatter nos amis Polonais, qui nous ont fait miroiter des milliards de dollars de contrats d'armement si nous renoncions à vendre des Mistral aux Russes et qui, la chose faite, font la fine bouche sur nos matériels. De rassurer nos amis Baltes, pourtant loin de cultiver l'art du « vivre ensemble » avec les fortes minorités russes vivant sur leur territoire. De complaire à nos clients Qatari et Saoudiens, qui ignorent tout, bien entendu de l'Etat Islamique, du Wahabbisme et du terrorisme. De prouver notre fidélité à cette Union européenne dont le modèle s'écroule. De faire acte d'allégeance, enfin, à notre grand frère américain.

Oui, il est si important de plaire à nos mandataires, de ne pas froisser nos « partenaires », même lorsqu'ils ne pèsent rien comparativement à nos intérêts en Russie, qu'il ne nous reste, en définitive, que les mots pour donner l'illusion que la France conserve sa liberté d'action. Nos atermoiements n'ont rien d'innocent. Ils correspondent à notre statut réel. Celui d'une puissance régionale de second ordre qui, arguant de sa maîtrise de l'arme nucléaire et de son siège au conseil de sécurité, tente de persuader ses habitants qu'elle conserve un rôle mondial, mais qui, dans les faits, connaît ses moyens et assume son impuissance en catimini. Parce qu'il est hors de question, pour ses élites, de rêver encore de grandeur ou d'indépendance.

Philippe Migault (Sputnik, 23 décembre 2015)

Associatieverdrag EU-Oekraïne is groot gevaar voor wereldvrede

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Associatieverdrag EU-Oekraïne is groot gevaar voor wereldvrede

Associatieverdrag blijkt tevens militair pact

Ook door bevolking niet gewild NAVO-lidmaatschap Montenegro is agressieve actie tegen Rusland


Volgens Zoran Dobric, gelauwerde onderzoeksjournalist en redacteur bij de ORF (Oostenrijkse Omroep), is het associatieverdrag van de Europese Unie met Oekraïne, dat op 1 januari 2016 ingaat, een grote bedreiging voor de wereldvrede, nog even los van het feit dat het land kampt met 44% hyperinflatie, wat de Europese burgers mogen gaan betalen (3). De EU en NAVO koersen ook in Montenegro welbewust op ramkoers met Rusland aan.

De inwoners van Oekraïne zullen amper van het verdrag met de EU profiteren. Het land is niet alleen wat aardgas betreft, maar zijn totale export afhankelijk van samenwerking met Rusland. Omdat het illegale regime in Kiev toch voor de EU kiest, wordt het bestaande vrijhandelsverdrag met Rusland vanaf 1 januari door Moskou opgeschort.

Alle potentiële lidstaten van de EU houden nog steeds vast aan de legende dat ze, zodra ze volwaardig lid zijn geworden, overspoeld worden met geld. In Brussel houdt men dit sprookje met vage toezeggingen en valse beloftes maar wat graag overeind, maar wij weten het inmiddels: eenmaal in de klauwen van de machtswellustige eurocraten is ontsnappen vrijwel onmogelijk.

Westen heeft Oekraïne totaal geruïneerd

Op de drempel van 2016 is de Unie nauwelijks meer dan een verzameling bijna-bankroete staten die wanhopig proberen om met bezuinigingen hun enorme tekorten te beteugelen. Dat deze strategie in Griekenland totaal is mislukt weerhoudt de EU er niet van om van andere landen hetzelfde te blijven eisen.

Vanaf de eerste week van het volgende jaar zal ook Oekraïne eraan moeten geloven. Als aspirant lid moet de begroting in evenwicht zijn, wat voor een door Amerika en de EU financieel en economisch totaal geruïneerd land echter geen enkele zin heeft, zeker niet als bedacht wordt dat de Oekraïners uit nood naar massale corruptie als overlevingsstrategie hebben gegrepen.

De inflatie in ‘pleite-staat’ Oekraïne steeg dit jaar van een toch al zeer hoge 24,9% in 2014 naar 44%. Het land is feitelijk bankroet en moet constant met nieuwe EU- en IMF-miljarden overeind worden gehouden. Ook kan het zijn door Rusland verstrekte leningen niet terugbetalen. (3)

EU trekt zich niets van eigen wetten aan

De wetten in Oekraïne moeten in overeenstemming worden gebracht met de EU-grondwetten, die zoals u weet illegaal zijn ingevoerd nadat de Fransen, Nederlanders en Ieren een Europese grondwet eerder hadden afgewezen. Bovendien zien we in de Griekse-, schulden- en migrantencrisis dat de EU zich zelf helemaal niets van zijn eigen wetten en verdragen aantrekt.

Brussel valt Rusland over rug Oekraïne aan

Oekraïne heeft dringend nieuwe investeringen nodig, maar het bezuinigingsbeleid van de EU, gekoppeld aan het onvoorstelbare aantal Brusselse wetjes en regeltjes die op werkelijk ieder denkbaar terrein moeten worden ingevoerd, werkt zelfs in de nog stabiele en rijkere lidstaten al jaren als een rem op de economische ontwikkeling. Het associatieverdrag met Oekraïne is enkel een soort EU-lidmaatschap ‘light’, terwijl het land zich dat totaal niet kan veroorloven en eerder een soort Marshallplan nodig heeft om weer op de been te komen.

‘De EU voert over de rug van Oekraïne een Rusland-vijandig beleid,’ zo stelt Dobric. ‘Het huidige Rusland wordt met de vroegere Sovjet Unie gelijkgesteld. Men bouwt nu met vertraging oude agressie op.’ Welkome aanleiding is de democratische aansluiting van de Krim bij Rusland, wat door het Westen onterecht een ‘annexatie’ wordt genoemd. Deze leugen wordt gebruikt om in de ogen van de naïeve Europese bevolking Rusland weer als vijand af te schilderen.

Russische marinebasis in NAVO-territorium?

Dobric stelt dat ook Rusland ernstig democratisch tekort schiet, maar dat dit gegeven in het licht van de Oekraïne-crisis totaal niet relevant is. Het regime in Kiev –dat na een door de CIA georganiseerde staatsgreep aan de macht kwam- wil nu onder leiding van president Petro Poroshenko NAVO-lid worden. In Brussel houdt men die wens nog even op afstand, maar er wordt achter de schermen druk gewerkt om dit in de toekomst alsnog te realiseren.

Groot struikelblok is het verdrag dat Oekraïne met Moskou heeft over de grote Russische marinebasis in de Krim, aan de Zwarte Zee. Als Oekraïne tot de NAVO wordt toegelaten, dan zou dat betekenen dat een zeer belangrijk onderdeel van het Russische leger zich ineens in NAVO-gebied bevindt. Het behoeft geen uitleg dat het Kremlin dit nooit zal accepteren.

‘Enorm gevaar voor toch al wankele wereldvrede’

De economische sancties die het Westen tegen Rusland heeft ingesteld –en die door de VS worden genegeerd en Europa verreweg het meeste pijn doen- zullen Moskou in geen geval doen buigen. De geschiedenis wijst uit dat Oekraïne al honderden jaren een onlosmakelijk onderdeel van de Russische invloedssfeer is. Kiev was vroeger zelfs de eerste hoofdstad voordat Moskou dit werd.

In dit licht is het ronduit bizar dat de NAVO de aansluiting van de Krim, waar bijna uitsluitend Russen wonen (!), als ‘agressie’ bestempelt, terwijl in realiteit juist het omgekeerde het geval is, en het de NAVO is die met het gewenste Oekraïense lidmaatschap een voor Rusland buitengewoon bedreigende stap neemt die nooit getolereerd kan en zal worden.

‘Het koketteren van de Oekraïense politiek met de Westerse militaire alliantie zet daarom het hele land op het spel en betekent een enorm gevaar voor de toch al wankele wereldvrede,’ aldus Dobric.

EU wil Oekraïne loskoppelen van Rusland

Voor Oekraïne zou een neutrale status het beste zijn, omdat dan met zowel Rusland als de EU handelsverdragen kunnen worden afgesloten. Het Kremlin heeft al vaak aangegeven daar geen enkel probleem mee te hebben, maar in Brussel zal en moet men Oekraïne helemaal inpikken en loskoppelen van Rusland. Het associatieverdrag dat op 1 januari van kracht wordt is daar de volgende stap naar.

De voormalige Oekraïense president Viktor Janukovitsj onderkende het gevaar hiervan en besloot op aandringen van Moskou om de onderhandelingen met de EU af te breken. Vervolgens organiseerde de CIA in februari 2014 met Europese steun een staatsgreep waarmee de democratisch gekozen Janukovitsj werd afgezet en werd vervangen door de Westers gezinde marionet Poroshenko.

Associatieverdrag is militair pact

Brussel beweert weliswaar dat Oekraïne economisch zal profiteren van het verdrag, en dat het land ook met Rusland een goede verstandhouding mag blijven hebben, maar bagatelliseert dat het associatieverdrag een duidelijk militair aspect heeft.

In 2009 werd letterlijk in het Verdrag van Lissabon (de illegale Europese grondwet) vastgelegd dat de EU vanaf dat moment ook een militair bondgenootschap zou zijn, waarin de lidstaten zich verplichtten elkaar bij te staan. Het nu openlijk door Duitsland gewilde Europese leger werd toen al in het vooruitzicht gesteld, evenals de optie om dit leger ook buiten de EU (dus als agressieve macht) in te zetten. Tevens werd uitdrukkelijk gesteld dat dit bondgenootschap nauw met de NAVO verbonden zal blijven.

Terwijl er nauwelijks Europese politici zijn te vinden die dit weten of die zelfs maar het Verdrag van Lissabon hebben gelezen, is men hier in Moskou zonder twijfel heel goed van op de hoogte. Het associatieverdrag tussen de EU en de Oekraïne is dan ook een militair samenwerkingsverdrag dat Europa doelbewust en rechtstreeks op ramkoers zet met Rusland. (1)

Montenegro mag tegen wil bevolking in NAVO-lid worden

Datzelfde zien we ook in Montenegro gebeuren, dat begin deze maand officieel door de NAVO is uitgenodigd om lid te worden. Ook hier wordt een Westerse marionet, premier Milo Djukanovic, aan de macht geholpen en gehouden. Ook hier wordt de wens van de bevolking –slechts 36,5% is voorstander van het NAVO-lidmaatschap- genegeerd.

De 700.000 Montenegrijnen hebben meer dan genoeg van multimiljonair Djukanovic, wiens door smokkelpraktijken en andere schimmige zaken verkregen vermogen dagelijks toeneemt, terwijl ze zelf lijden onder armoede en werkeloosheid. Journalisten die kritisch over de voormalige president schrijven worden –net als in aspirant EU-lid Turkije- vervolgd, gearresteerd en soms zelfs vermoord.

Servië het volgende doelwit

Hoewel 43% van de bevolking Servisch spreekt en 37% Montenegrijns, zet Djukanovic de afsplitsing van Servië toch door. Als het land dan ook tot de NAVO toetreedt, zal Servië als laatste Russische bondgenoot op de Balkan geheel geïsoleerd raken, en de druk uit Brussel en Washington waarschijnlijk niet lang kunnen weerstaan.

Dobric: ‘Hoe de protesten in Montenegro tegen de toetreding tot de NAVO verder zullen verlopen hangt vooral af van de bereidheid van de VS en de EU de politieke-economische realiteit in Montenegro te accepteren, en niet vanwege eigenbelang nòg een Balkanland in een burgeroorlog te storten.’ (2)


Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(3) Deutsche Wirtschafts Nachrichten