Par Andrew Korybko
Source Oriental Review via OneWorld
Traduction française: https://lesakerfrancophone.fr
Le rôle obscur du MI6 [le service d’espionnage britannique, NdT] dans quatre scandales d’infox liés à la Russie au cours des dernières années suggère fortement qu’il est en train d’être instrumentalisé pour devenir le mandataire de la CIA pour empêcher l’Europe de se rapprocher de la Russie une fois que le Nord Stream II sera achevé.
La « nouvelle détente » UE-Russie qui se profile
L’achèvement imminent du gazoduc Nord Stream II entre la Russie et le de facto leader allemand de l’UE est l’un des développements géopolitiques les plus importants du continent aujourd’hui, ce qui conduit à des spéculations crédibles selon lesquelles le bloc entrera inévitablement dans une « Nouvelle Détente » [en français, NdT] avec Moscou avec ou sans le soutien de Washington quelque temps après la fin du projet. Si Trump remporte sa réélection, les États-Unis pourraient très bien « approuver » ce scénario, compte tenu de ses relations récemment revigorées avec le président Poutine, mais même dans ce cas, son « État profond » (bureaucratie militaire, diplomatique et de renseignement permanentes) pourrait encore essayer de déjouer ses plans de rétablissement de la paix. Si Biden gagne, cependant, il est presque certain que les États-Unis feront tout ce qu’ils peuvent pour saper le rapprochement de l’Europe avec la Russie. Quoi qu’il en soit, l’« État profond » est toujours enclin à conserver une influence directe ou indirecte sur les affaires européennes afin d’influencer ce processus au mieux de ses capacités.
La saga Skripal
C’est là que réside la pertinence des relations de la CIA avec le MI6, ce dernier ayant joué un rôle occulte de plus en plus actif dans quatre scandales distincts d’infox liés à la Russie ces dernières années. Ces relations méritent d’être analysées un peu plus en profondeur afin de mieux comprendre l’une des manières les plus probables par lesquelles l’« État profond » américain pourrait tenter de saper les relations UE-Russie, que M. Trump soit ou non réélu. Il convient de rappeler au lecteur la saga Skripal d’il y a plusieurs années, où la Russie était accusée par l’Occident, sans preuve, d’avoir orchestré un complot élaboré pour empoisonner un de ses anciens espions. Cet incident a jeté un nuage noir sur les relations de la Russie avec l’Occident et est largement considéré par ceux qui ne font pas partie des principaux médias comme une opération de renseignement sous faux drapeau visant à ruiner la « Nouvelle Détente » souhaitée par Trump avec le président Poutine par la fabrication d’un incident très médiatisé qu’il lui était impossible d’ignorer et auquel il ne pouvait pas répondre.

Allégations concernant une base d’espionnage russe dans les Alpes françaises
Ce n’est pas une coïncidence si cette provocation s’est produite au Royaume-Uni puisque le MI6 et la CIA travaillent en étroite collaboration, et que ces deux agences se sont également associées pour inventer la théorie de la conspiration russe qui a depuis été officiellement démystifiée par le gouvernement américain. Néanmoins, ces acteurs de l’« État profond » alliés n’ont pas cessé d’essayer de ruiner les relations entre l’Occident et la Russie, d’où la raison pour laquelle ils ont concocté une autre théorie de conspiration à la fin de l’année dernière, alléguant que des espions russes opéraient à partir d’une base secrète dans les Alpes françaises. La France a été prise pour cible cette fois-ci à la fois parce qu’elle est l’un des leaders du continent mais aussi en raison de son rôle dans le processus de paix de Minsk pour l’Ukraine, déchirée par la guerre civile. Les présidents Macron et Poutine entretiennent également d’excellentes relations entre eux et le dirigeant russe s’est même rendu en France l’été dernier pour montrer à quel point leurs deux pays étaient proches à l’époque précédant le scandale qui a été inventé quelques mois plus tard.
Une provocation à Prague
Mais celle-ci a également échoué, bien qu’une fois de plus, elle se soit avérée ne pas être la dernière d’une série apparemment interminable de tentatives de la CIA et du MI6 pour saper les relations entre la Russie occidentale. La plus récente a eu lieu à Prague après qu’il ait été allégué, sans la moindre preuve, qu’un espion russe était entré dans ce pays d’Europe centrale et s’apprêtait à empoisonner quelques responsables politiques pour se venger de leur décision de démolir un monument de l’époque soviétique datant de la Seconde Guerre mondiale. L’auteur a analysé cet aspect de leur guerre d’information commune contre la Russie dans son article de l’époque sur le scandale de l’assassin russe de la République tchèque, « The Czech Republic’s Russian Assassin Scandal Reeks Of The Skripal Conspiracy« , qui reliait les points stratégiques et expliquait comment cela représentait la dernière phase d’un schéma de provocations de longue date destiné à ruiner les relations de Moscou avec divers pays européens. Il est intéressant de noter que Prague n’était pas non plus un endroit choisi au hasard, tout comme le Royaume-Uni ne l’était pas lorsqu’il s’agissait des Skripals.
La diversion COVID-19
La capitale de la République tchèque est censée être la base des opérations de la CIA et du MI6 en Europe centrale. Elle aurait donc pu servir de lieu approprié pour une nouvelle provocation de l’infoguerre sous faux drapeau contre la Russie, sur le modèle de l’incident de Skripal. Hélas, cette accusation armée contre la Russie n’a pas été reprise comme les autres parce que la pandémie mondiale COVID-19 a distrait la population mondiale, mais il est prévu qu’une prochaine tentative sera faite soit dans ce pays soit ailleurs dans le même but de tenter de ruiner les relations de la Russie avec l’Occident. Quoi qu’il en soit, ce qu’il est important de souligner en ce moment, c’est le rôle du MI6 dans tout cela en tant que « partenaire junior » des États-Unis, qui est plus important que jamais aujourd’hui compte tenu de ce qui a été mentionné au début de cette analyse sur la façon dont l’achèvement imminent du Nord Stream II conduira probablement à un rapprochement entre la Russie et l’UE avec ou sans « l’approbation » des États-Unis (indépendamment du fait que Trump gagne ou non sa réélection).

Les soupçons européens sur l’Amérique
Bien que le Royaume-Uni ne soit plus un membre officiel de l’UE, il entretient toujours des relations très étroites avec le bloc, notamment en termes de partenariats « d’État profond » avec le MI6. Le rôle de la nation insulaire dans chacun des infox sur la Russie mentionnés précédemment suggère fortement qu’elle est préparée à devenir le mandataire de la CIA pour arrêter l’évolution de [l’attitude] de l’Europe vers la Russie après l’achèvement du Nord Stream II. Le continent est devenu méfiant à l’égard des intentions américaines à son égard depuis l’élection de Trump, qui a vu le Président menacer de mener une guerre commerciale contre les « alliés » transatlantiques de son pays et mettre une pression immense sur les membres de l’OTAN pour qu’ils paient davantage pour leur propre défense. Cela a choqué de nombreux Européens et les a amenés à envisager sérieusement la perspective d’un rapprochement indépendant avec la Russie afin de parvenir à un meilleur « équilibre » entre les deux grandes puissances. Bien que certains pays de l’UE, comme la Pologne, soient opposés à un tel scénario, ils pourraient avoir du mal à le contrebalancer, car ils n’ont ni le pouvoir ni l’influence nécessaires pour le faire.
La CIA « cheval de Troie » dans l’UE
Les États-Unis tentent d’exploiter l’« initiative des trois mers » menée par la Pologne en Europe centrale afin de creuser un fossé entre l’Europe occidentale et la Russie et de faire en sorte que l’Amérique puisse continuer à diviser et à gouverner le continent, mais leur « État profond » complote secrètement avec les Britanniques à cette fin également, nonobstant la fabrication d’autres fausses conspirations contre la Russie, comme celles qui ont été décrites précédemment dans cette analyse. Les Européens ne font peut-être plus autant confiance aux Américains de nos jours qu’auparavant, mais ils font toujours confiance aux Britanniques et sont désireux de maintenir d’excellentes relations avec son « État profond » afin de réduire l’impact pratique du Brexit. Cela fait du MI6 le « cheval de Troie » parfait de la CIA pour saper de l’intérieur l’« État profond » de l’UE, étant donné le respect et la confiance dont cette agence de renseignement britannique jouit toujours sur le continent. Le Royaume-Uni s’efforce également de conserver et même d’étendre son influence en Europe malgré le Brexit, d’où la raison pour laquelle il travaille main dans la main avec les États-Unis de cette manière en faisant monter les enchères contre la Russie.
Encourager un faux drapeau britannique
À l’avenir, les Européens devraient rester en alerte pour toute provocation de l’info-guerre des faux drapeaux contre la Russie, comme l’ont fait plusieurs autres provocations très médiatisées qui ont été examinées dans cette analyse. Il se pourrait que la CIA adopte une approche encore plus discrète lors de la prochaine analyse afin de « tirer les ficelles à distance » en faisant en sorte que le MI6 joue un rôle plus visible en semant le trouble. Cette astucieuse ruse pourrait rendre le prochain récit plus crédible aux yeux des Européens, car ils seraient moins susceptibles de soupçonner qu’il pourrait s’agir d’un énième complot américain maladroit et voué à l’échec.
Dans ce cas, il est important que les « États profonds » des nations européennes et les publics qu’ils représentent « officiellement » se préparent à ce scénario et traitent le MI6 avec la plus grande suspicion s’il joue un rôle quelconque dans ce qui pourrait bientôt arriver. Un moment potentiellement historique pourrait bientôt approcher où le Nord Stream II conduirait à un rapprochement entre l’UE et la Russie qui changerait la donne, c’est pourquoi les mois à venir pourraient être la « parfaite » mais peut-être aussi la dernière occasion pour la CIA de saper ce scénario par l’intermédiaire de son mandataire MI6.
Traduit par Michel, relu par Kira pour Le Saker Francophone



En 1905, Mark Sykes, alors jeune diplomate britannique à Constantinopleiii, a rédigé et transmis un rapport sur les sources affleurantes de pétrole entre Bitlis, Mossoul et Baghdad (Report on the Petroliferous Districts of Mesopotamia), à partir du travail d’un ingénieur allemand engagé par la Liste Civile du Sultan. L’attaché militaire anglais, lui, avait déjà été l’auteur d’un article publié en mai 1897 avec une carte des zones pétrolières en Mésopotamie, et en 1904 il avait pu récupérer une copie de la carte des zones pétrolières récemment dressée par un allemand employé du Syndicat ferroviaire anatolien. Cette prospection allemande était menée dans le cadre légal de la concession de la voie ferrée Konya Bagdad et au-delà vers Bassora, signée en 1902 entre une filiale ferroviaire de la Deutsche Bank et l’Empire Ottoman. Car cette concession allemande lui avait accordé un droit complet de prospection, exploitation et vente de produits miniers, pétrole inclus, sur une bande de 20 km de chaque côté du tracé prévu. L’ambassadeur britannique O’Connor transmit à Londres en soulignant « that many of the springs can be profitably worked before the completion of the Baghdad Railway by mean of pipelines to the sea». Dès 1905 plusieurs visées concurrentes se font jour, envers les ressources pétrolières de Mésopotamie et les voies de transfert. 


En 1901 Théodore Herzl s’était vu refuser par le Sultan la concession coloniale juive en Palestine qu’il réclamait en proposant le rachat de l’écrasante dette ottomane et un crédit de 81 ans. Après avoir obtenu au printemps 1902 d’énormes crédits de 3 grandes banques européennes, Crédit Lyonnais, Dresdner Bank, Lloyds, Herzl retourna à Constantinople et là écrivit en français le 25 juillet 1902 une longue lettre au Sultanxvi, incluant : « Par contre le gouvernement Impérial accorderait une charte ou concession de colonisation juive en Mésopotamie – comme Votre Majesté Impériale avait daigné m’offrir en février dernier- en ajoutant le territoire de Haïfa et ses environs en Palestine... » 
del.icio.us
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Sterker nog: er is eigenlijk véél meer overeenstemming in de geopolitieke wereld dan er in de economische wereld is. Zonder dat die overeenstemming met de macht van de straat afgedwongen wordt (cfr. de zogenaamde consensus in de wetenschappelijke wereld over klimaatopwarming, afgedwongen door activistische politieke instellingen en dito van mediatieke roeptoeters voorziene burgers). Er zijn een aantal verschillende verklaringsmodellen, geen daarvan is volledig, en er is sprake van voortschrijdend inzicht, maar de voorlopige conclusies gaan geen radicaal verschillende richtingen uit. Én het is ook gewoon een razend interessant kennisdomein, zeker in tijden waarin grotendeels gedaan wordt alsof grenzen voor eeuwig vastliggen, handels- en andere oorlogen zich bedienen van flauwe excuses, en gedateerde internationale instellingen hun leven proberen te rekken.
En dan is er natuurlijk ook nog Karl als vader van Albrecht. De twee kwamen na de “vlucht” van Hess in een neerwaartse spiraal terecht (het nationaal-socialistische regime was zich wél bewust van het feit dat er een samenhang was tussen Hess en de Haushofers die véél verder ging dan het promoten van geopolitieke ideeën), maar zelfs binnen die spiraal bleven ze een merkwaardig evenwicht bewaren. Een evenwicht tussen afkeuring en goedkeuring van de Führer, tussen conservatisme en nationaal-socialisme, tussen oost en west, tussen esoterisme en wetenschap. Een evenwicht dat kennelijk heel moeilijk te begrijpen is in hysterische tijden als de onze en dat daarom steeds weer afgedaan wordt als onzin. Een evenwicht dat Karl Haushofer niet kon redden van een gevangenschap in Dachau en Albrecht Haushofer van executie in de nasleep van het conservatieve von Stauffenberg-complot. Een evenwicht dat Karl Haushofer en zijn echtgenote Martha definitief verloren toen ze zich op 10 maart 1946 achtereenvolgens vergiftigden en ophingen (al lijkt me dat, in combinatie met het lot van Hess, sowieso ook weer een eigenaardigheid).
Karl Haushofer en het nationaal-socialisme: tijd, werk en invloed



Sollte der Iran eine weitere Tanker-Flottille auf die Reise nach Südamerika schicken, könnten die Vereinigten Staaten ihre bisherige Zurückhaltung aufgeben und die Schiffe mit militärischer Gewalt an der Weiterfahrt hindern.



Pepe Escobar esquisse les grandes lignes des deux premières sessions du 13ème Congrès national du peuple, dont la troisième session devait se tenir le 5 mars 2020 mais a été postposée à cause de la crise du coronavirus. On peut d’ores et déjà imaginer que la Chine acceptera la légère récession dont elle sera la victime et fera connaître les mesures d’austérité qu’elle sera appelée à prendre. Pour Escobar, les conclusions de ce 13ème Congrès apporteront une réponse aux plans concoctés par les Etats-Unis et couchés sur le papier par le Lieutenant-Général H. R. McMaster (photo). Ce militaire du Pentagone décrit une Chine constituant trois menaces pour le « monde libre » avec : 1) Le programme « Made in China 2025 » visant le développement des nouvelles technologies, notamment autour de la firme Huawei et du développement de la 5G, indispensable pour créer les « smart cities » de l’avenir et où la Chine, en toute apparence, s’est dotée d’une bonne longueur d’avance ; 2) avec le programme des « routes de la soie », par lequel les Chinois se créent une clientèle d’Etats, dont le Pakistan, et réorganisent la masse continentale eurasienne ; 3) avec la fusion « militaire/civile », coagulation des idées de Clausewitz et de List, où, via la téléphonie mobile, la Chine s’avèrera capable de développer de larges réseaux d’espionnage et des capacités de cyber-attaques. Début mai 2020, Washington refuse de livrer des composantes à Huawei ; la Chine rétorque en plaçant Apple, Qualcomm et Cisco sur une « liste d’entreprises non fiables » et menace de ne plus acheter d’avions civils de fabrication américaine. Le tout, et Escobar n’en parle pas dans son article récent, dans un contexte où la Chine dispose de 95% des réserves de terres rares. Ces réserves lui ont permis, jusqu’ici, de marquer des points dans le développement des nouvelles technologies, dont la 5G et la téléphonie mobile, objets du principal ressentiment américain à l’égard de Pékin. Pour affronter l’avance chinoise en ce domaine, l’hegemon doit trouver d’autres sources d’approvisionnement en terres rares : d’où la proposition indirecte de Trump d’acheter le Groenland au royaume de Danemark, formulée l’automne dernier et reformulée en pleine crise du coronavirus. La Chine est présente dans l’Arctique, sous le couvert d’une série de sociétés d’exploitation minière dans une zone hautement stratégique : le passage dit « GIUK » (Greenland-Iceland-United Kingdom) a été d’une extrême importance pendant la seconde guerre mondiale et pendant la guerre froide. L’ensemble de l’espace arctique le redevient, et de manière accrue, vu les ressources qu’il recèle, dont les terres rares que cherchent à s’approprier les Etats-Unis, et vu le passage arctique, libéré des glaces par les brise-glaces russes à propulsion nucléaire, qui deviendra une route plus courte et plus sécurisée entre l’Europe et l’Extrême-Orient, entre le complexe portuaire Anvers/Amsterdam/Hambourg et les ports chinois, japonais et coréens. L’hegemon a donc un double intérêt dans ses projets groenlandais qu’il est en train d’articuler : s’installer et profiter des atouts géologiques du Groenland, saboter l’exploitation de la route arctique. La crise du coronavirus cache cette problématique géopolitique et géoéconomique qui concerne l’Europe au tout premier plan ! 




Toutefois, après avoir initialement dissimulé la gravité de l’épidémie, face aux soupçons, au lieu de jouer la carte de la transparence, le gouvernement chinois a déchaîné sa propagande contre ceux qui osaient critiquer sa version officielle et n’a pas hésité à faire la leçon à aux pays occidentaux sur leur propre gestion de l’épidémie. Cette attitude a braqué contre la Chine la majorité des Etats occidentaux et des voix se sont élevées pour réclamer une enquête de l’Organisation mondiale de la santé sur l’origine du virus, ce qu’a refusé Pékin, de même qu’il a refusé de participer aux financements lors des réunions de donateurs pour lutter mondialement contre l’épidémie.









On sait que ces « valeurs », que l’on dit découler de la nature humaine, en fait, plus certainement, des délires philosophistes du XVIIIe siècle, sont celles qui charpentent le « pacte républicain », contrat social de la République dite « française ». Grâce au contrat social, ou pacte républicain, une société peut s’organiser et fonctionner avec des hommes venus du monde entier puisque les valeurs et principes qui président à cette organisation et à ce fonctionnement découlent de l’universelle nature humaine, et non de telle ou telle culture particulière. Ainsi une société fondée sur les droits naturels de l’Homme (le droit à la liberté, à l’égalité, à la propriété) serait acceptable par tous puisque ne contredisant les aspirations essentielles d’aucun. Les joueurs de pipo avaient simplement oublié de définir ce qu’on entendait par « liberté », « égalité » ou « propriété »…























Pour les Portugais, les terres « découvertes » étaient toutes des territoires de colonisation potentiels. Et pour cela, les quelques colonisateurs avaient besoin d’esclaves. Pour les Chinois, l’esclavage équivalait au mieux à des tâches domestiques. Pour les Européens, il s’agissait de l’exploitation massive d’une main-d’œuvre dans les champs et dans les mines, notamment en ce qui concerne les populations noires d’Afrique.






